SOCIETÉ BOTANIQUE DE FRANCE BULLETIN SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE FONDÉE LE 93 AVRIL 1854 ET RECONNUE COMME ÉTABLISSEMENT D'UTILITÉ PUBLIQUE PAR DÉCRET DU 17 “AOUT 1875 TOME SOIXANTE-NEUVIEME (Quatrième série — Tome XXII) 1922 M TNI ^ a a * PARIS AU SIEGE DE LA SOCIÉTÉ RUE DE GRENELLE, 84 VHS US er Toe as U i pu A M BULLETIN. | — SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE pu Numéros 7-8 de 1922. 2 Une ‘anomalie chez la vii olette | | ACE, x GERBAULT. o s | ERRATAS — e Page 536, rend 33, au lieu de suassissima, in anina, E ^ Page 538, ligne 6, au lieu de : assolées, lire : affo EL. T. ; ligne 12, au lieu de : no igne 16, au lieu de: ailleurs. lire : ai LISTE DES MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE AU 1" JANVIER 1922 LISTE DES MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE AU 1* JANVIER 1922 Membres perpétuels décédés!'. THIBESARD (Josern). LAGRANGE (D^. bUCHARTRE (Pierre). VILMORIN (Henry L£v£QUE DE). CINTRACT (Désin£-AvcustE). » . MICHEL (Aveusrs). VIDAL (PnosprEn-GusrAVE). CLOS (Dominique). MAUGERET (Louis-ALexandre). MALINVAUD (Erxesr). DELACOUR (Tuéopore). I Membres de la Société morts au Champ d'honneur. AARONSOHN (Aaron). GATIN (Cnanrzs). BERTEAU (Arman). JOIGNY (Josera). BIAU (D* ArrnE»). JOLLY (RoserT). BRUYANT (CnaRLes). MONNET (Paur). DUBARD (Marcer). TOURRET (E.-G.). 1. Sont Membres perpétuels ceux qui ont donné à.la Société un capital dont la rente représente au moins la cotisation annuelle; le .nom du donateur est maintenu à perpétuité sur la liste des membres de la percer dn du Conseil, approuvée par la Société dans la séance du 28 ma 1580 : voyez tome XXVII, p. 412 Iv SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. Date de la nomination . 1891. ALIAS (Azserr), inspecteur des contributions directes en retraite, rue de la Merci, 18, à Montpellier (Hérault). 1921. ALLEIZETTE](Cn. p"), officier d'administration de 17 classe, direction de l'Intendance, à Oran (Oran). 1918. ALLORGE (M** VareNTINE), docteur és sciences, rue Gustave- Nadaud, 7, à Paris, XVI*. 1913. ALLORGE (Pierre), licencié ès sciences, rue Gustave- Nadaud, T, à Paris, XVI. 1895. * ALVERNY ? (Axoré d"), inspecteur des Forêts, 1°, Schumacher- gasse, à Strasbourg (Bas-Rhin). 1913. AMAR (le D” Maxrae), préparateur au P. C. N., avenue de Suffren, 159, à Paris, XV*, 1913. ANNET (Éwrrr), 93, boulevard Beaumarchais, à Paris, XIIe. | 4886. * ARBOST (Josern), pharmacien honoraire, rue Dante, 4, à Nice (Alpes-Maritimes). 1918. ARNAUD (G.), sous-directeur de la Station de Pathologie végé- tale, rue d'Alésia, 11 bis, à Paris, XIIIe. 1920. ARRAS (Pavi), professeur au Collège, rue Damesme, 11, Fontai- nebleau (Seine-et-Marne). : 1914. BACH (Denis), préparateur à la Faculté de Pharmacie, phar- macien en chef de l'Hospice de Bicétre (Seine). 1920. BACHELET (J.), fabricant d'accessoires de Pharmacie, rue Rubens, 9, à Paris, XIII*. 1878. * BATTANDIER (Juzes-Armé), correspondant de l'Institut, profes- seur honoraire à l'École de Médecine et de Pharmacie, rue Desfontaines, 9, à Alger-Mustapha (Alger). 1891. * BAZILLE (Manc), Grande-Rue, 21, à Montpellier (Hérault). i. Lor rsqu' un ancien womb démissionnaire a été admis sur sa | demande à rentrer dans la Société, la date donnée est celle de la première admission. Au cas d'un n changement d'adresse survenu au cours de l'im pression, c'est la plus récente qui est indiquée. LISTE DES MEMBRES. : v Date de la nomination, 4949. 1909. 1909. 1896. 1908. 1906. 1919. 1905. 1919. 1905. 1918. 1903. 1911. 1907. 1884. 1913. BEAUVERIE (Jean), professeur à la Faculté des Sciences, à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dóme). BECQUEREL (PauL), docteur és sciences, préparateur au PUNG avenue des Gobelins, 77, à Paris, XIIIe. BÉGUINOT (Avcuste), professeur à l'Université, Jardin bota- nique de Sassari (Sardaigne) (Italie). BEILLE (L.), professeur agrégé à la Faculté de Médecine, rue Constantin, 35, à Bordeaux (Gironde). BENOIST (R.), docteur és sciences, préparateur au laboratoire de Phanérogamie du Muséum d'Histoire naturelle, rue Cuvier, 57, à Paris, Ve. BERRO (Mariano B.), Avenida Rondeau, 1587, à Montevideo (Uruguay). * BERTRAND (Pau), professeur de Botanique appliquée à la Faculté des Sciences, rue Brüle-Maison, 159, à Lille (Nord). BESSIL (Jacques), professeur au lycée- Montaigne, 17, rue Auguste-Comte, Paris, VI*. * BÉZAGU D capitaine, cours d'Aquitaine, 61, à Bordeaux : (Gironde). * BILLIARD (Gronczs), secrétaire général de la Société des natura- listes parisiens, rue Maniri, 22, à Paris, XIX*. BIORET (Abbé), professeur à l'Université catholique, à Angers (Maine-et-Loire). BLANDENIER-BEY (Arsre-Ennesr), professeur au Collège de Ras-el-Tin, boite postale n° 534, à Alexandrie (Égypte). * BLARINGHEM (Louis), professeur au Conservatoire national des Arts et Métiers, chargé du cours de biologie agricole à la Faculté des Sciences, rue de Tournon, 14, à Paris, VIe. BOEUF (F.), chef du Service botanique, professeur de Botanique à l'École coloniale d'Agriculture, à Tunis (Tunisie). BOIS (D.), professeur au Muséum d'Histoire naturelle, rue Cuvier, 57, à Paris, V*. Ancien président de la Société. BOISSY (Jean), préparateur à la Faculté de Pharmacie de Paris, -~ rue Rigaud, 4, à Neuilly-sur-Seine (Seine). Yt SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. Date de la nomination. i 1902. * BONAPARTE (Prince Roiawp), membre de l'Institut, avenue d'léna, 10, à Paris, XVE. Ancien président de la Société. 1904. BONATI, docteur de l'Université (Pharmacie), à Lure (Haute- aóne). 1873. BONNET (Emo), docteur en médecine, assistant honoraire au Muséum d' istoire naturelle, rue Claude-Bernard, 18, à Paris, V*. 1921. BONNET (le D* Josera), médecin en chef des Asiles de la Seine, à Maison-Blanche, par Neuilly-sur-Marne (Seine-et- ise). 1877. * BONNIER (Gasrox), membre de l'Institut, professeur de Bota- nique à la Faculté des Sciences, rue de l'Estrapade, 15, à Paris, V*. Ancien président de la Société. 1895. BORZI (Awrowmo), directeur du Jardin botanique, à Palerme . (Sicile) (Italie). 1900. BOULY DE LESDAIN (Maurice), docteur en médecine et doc- teur ès scienees, rue Emmery, 16, à Dunkerque (Nord). 1875. BOUVET (Grorces), directeur du Jardin des Plantes, conserva- teur de l'Herbier Lloyd, rue d'Alsace, 7, à Angers (Maine-et- Loire). 1887. BOYER (G.), professeur à l'École nationale d'Agriculture, rue : Bosquet, 1, à Montpellier (Hérault). | 1919. BRJEMER (D* L.), professeur à la Faculté de Pharmacie, rue Saint-Georges, 2, à €— (Bas-Rhin). 1920. BRAUN-BLANQUET (Josus,) conservateur à l'Institut géobo- tanique, Winterthürerstrasse, 66, à Zurich (Suisse). 1917. BRÉTIN (Pan), professeur agrégé à la Faculté de Médecine de Lyon, à Bron (Rhône). 1898. BRIQUET (Jon), directeur du Conservatoire et du Jardin bota- - niques, La Console, route de Lausanne, à Geneve (Suisse). . 1896. BRIS (Anraus), directeur de l'usine de la Vieille-Montagne, àla Chénée-Angleur, station de Chénée, province de Liége (Bel-. "n gique). sl 1921. BROCADET (P.-A.), docteur en pharmacie, rue du. Commerce, zi 89, à ides X We, E LISTE DES MEMBRES. VH Date de la nommation. 1918. 1893. 1913. . * CAMUS (Fersan), docteur en médecine, villa des Gobelins, 7, BROYER (Caanrzs), rue de Sahel, 51, à Paris, XIe. * BUCHET (Samuer), préparateur à la Faculté des Sciences, avenue de l'Observatoire, 38, à Paris, XIV*. BUGNON (Pierre), docteur és sciences, chef des travaux de botanique à la Faculté des Sciences, Jardin des Plantes, à Caen (Calvados). BUREAU (Henni), naturaliste, rue Bertin-Poirée, 13, à Paris, I*'. CABANES, conservateur au Muséum d'Histoire naturelle, à Nimes (Gard). : CADIX (Léon), propriétaire, à Bosséval, par Vrigne-aux-Bois (Ardennes). - à Paris, XIII*. . * CAPITAINE nd docteur ès sciences, boulevard ER, 48, à Paris, VE. CARPENTIER (Abbé), professeur de Botanique à la Faculté libre des Sciences, rue de Toul, 13, à Lille (Nord). _ CAZIOT (Le commandant), conservateur du Muséum d'Histoire naturelle, boulevard Risso, 60, à Nice (Alpes-Maritimes). CHAMAGNE (G.), pharmacien, château de Laubarrée, par La Crêche (Deux-Sèvres). CHARBONNEL (Abbé J.-B.), curé de Roffiae, par Saint-Flour (Cantal). CHARRAS (A.), pharmacien, à Saint-Cyr-de-Provence (Var). CHARRIER (J.), pharmacien de 1'* classe, à La Châtaigneraie (Vendée). CHARTIER (Jean), préparateur à la Faculté de Pharmacie, boulevard Saint-Marcel, 16, à Paris, V°. CHASSAGNE (D: Maurice), à Lezoux (Puy-de-Dôme). CHATEAU (E.), directeur d'école à Matour (Saône-et-Loire). CHATENIER (Cowsranr), directeur liosióraire d'École supérieure, villa Genevraie, à Miribel, par Crépol (Drôme). xd viti SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. Date de la nomination. . 1895. * CHAUVEAUD (Gusrave), directeur de laboratoire à l'École pratique des Hautes-Études au Muséum, avenue d'Orléans, 16, à Paris, XIV‘, Ancien président de la Société. 1906. * CHERMEZON (Hzwni), chef de travaux à la Faculté des Sciences, Institut botanique, rue de l'Université, à Strasbourg (Bas- Rhin). 1900. * CHEVALIER (Avcusre), docteur ès sciences, rue Cuvier, 57, à Paris, V*. 1874. * CHEVALLIER (Abbé Louis), professeur, à Précigné (Sarthe). 1914. CHMIELEWSKI (Pact), licencié és sciences, rue des Bluets, 15, à Alfortville (Seine). 1894. CHODAT (Ronznr), professeur à l'Université, rue Ami-Lullin, 9, à Genève (Suisse). i 1921. CHOUARD (Pierre), étudiant, rue de l'Est, 10, à Melun (Seine- et-Marne). 1921. CHURCHEVILLE (E. Prec nE), attaché au laboratoire de Phané- rogamie du Muséum d'Histoire naturelle, rue Cuvier, 57, à Paris, Ve. 1909. COL (Azpnoxse), docteur ès sciences, professeur à l'École de Médecine et de Pharmacie, quai Turenne, 6, à Nantes (Loire- Inférieure). 1909. COLIN (Abbé), rue de Vaugirard, 74, à Paris, VIe. 1908. * COMBES (Raout), maitre de conférences à la Faculté des sciences, rue de l'Estrapade, 15, à Paris, Ve. 1896. COMÉRE (Joseen), pharmacien honoraire, quai de Tounis, 60, à Toulouse (Haute-Garonne). 1919. CONILL (L.), directeur d'École publique à Toreilles (Pyrénées - Orientales 1883. * COPINEAU (Cuanrzs), juge honoraire au Tribunal civil de Doullens, à Hornoy (Somme). 1866. COSSON (Paur), avenue Friedland, 5, à Paris, VIIIe. 1881. * COSTANTIN (Jurex), membre d l'Institut, prof au Muséum d'Histoire naturelle, ee her Buffon, 61, à Paris, V°. Ancien président de la Socié ` LISTE DES MEMBRES. IX Date de la nomination. 1885. COSTE (Abbé Hrrrorvre), curé à Saint-Paul-des-Fonts, par Tour- nemire (Aveyron). Membre honoraire. 1914. COTILLON, ol en droit, rue du Cloitre-Notre-Dame, 6, à Paris, r 1916. COTTEREAU e ÉuiE), professeur, avenue de Montespan, 2, ‘à Paris, XVI*. 1905. COUDERC (G.), ingénieur, à Aubenas (Ardèche). 1908. * COUDERT (Abbé Jean), curé doyen de Sauxillanges (Puy-de- Dóme). 90. COUPEAU (Caanrzs), pharmacien, place du Marché, 5, à Saint- Jean-d'Angély (Charente-Inférieure). 1886. COURCHET, professeur à la Faculté de Pharmacie, à l'Institut : de Botanique de Montpellier (Hérault). : 1 oo 1909. * COURTOIS (F.), directeur du Musée botanique de Zi-Ka-Wei, prés Chang-Hai (Chine). 1921. COUTAGNE (Ggorces), docteur és sciences, quai des Brot- teaux, 29, à Lyon (Rhóne). 1909. CUÉNOD (D^), oculiste, rue Zarkoun, 1, à Tunis (Tunisie). 1920. CUGNAC (»z), rue des Chantiers, 7, à Paris, V*. 1909. CULMANN (Pavr), docteur ès sciences, boulevard o . * 54, à Paris, XIV*. 1912. DAGAN (Marcer), avocat, cours Victor-Hugo, 6, à Agen (Lot-et- Garonne). i 1908. DAIGREMONT (M"* J.), à Soisy-sous-Montmorency (Seine-et- Oise). 1910. DAMAZIO (Léompas), professeur honoraire de Botanique à l'École des Mines, directeur de l'École d'agriculture Luiz de Queiroz, à Piracicaba (Sao-Paulo, Brésil). 1886. DANGEARD (Pienre-AuGuste-CLémenr), membre de l'Institut, professeur à la Faculté des Sciences (Enseignement P. C. N.), bg Cuvier, 12, à Paris, V°. Ancien président de la Soeié 1921. DANGEARD diese préparateur à la Faculté des Sciences, a ' rue Cuvier, 12, à Paris, V°. £ : SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. Date de la nomination. | 1888. DANGUY (Pavr), assistant au Muséum d'Histoire nawrelle, rue Vulpian, 14, à Paris, XIIe. 1903. DAUPHINÉ (Axpn£), préparateur à la Faculté des Sciences, rue Faraday, 11 bis, Paris, XVIIe. 1815. * DAVEAU (Juzes), conservateur au Jardin botanique de Montpel- lier. 1920. DAVY DE VIRVILLE, rue Grossardiere, 40, à Laval (Mayenne). 1920. * DEBATRE, route de Crosnes, 23, à Villeneuve-Saint-Georges (Seine-et-Oise). 1921. " DECARY (M'* Suzanne), à la Ferté-sous-Jouarre (Seine-et- Marne). 1920. * DECLUY (Hesry), ingénieur, rue de Douai, 48, à Paris, IX°. 1896. DECROCK (E.), professeur à la Faculté des Sciences, rue Raynard, 72, à Marseille (Bouches-du-Rhóne). 1887. DEGAGNY (Cuanizs), à Beauvois, par Foreste (Aisne). 1917. * DELAFIELD (Marumm-L.), avenue Davel, no 29; à Kausaipi (Suisse). 1919. DENIS de licencié ès sciences, rue Faidherbe, 38, à Paris, XI. 1906. * DÉRIBÉRÉ-DESGARDES (Pierre), docteur en médecine, rue | Houdon; 16, à Paris, XVIIIe. ; 1914. DESMAISONS (H.), pharmacien, rue de Frépillon, 98, à Noisy-le-Sec (Seine). 1919. DESPATY (Marcet), instituteur, à Nainville-les-Roches, par Soisy-sur-Ecole (Seine-et- -Oise). 1888. DEVAUX (HENRI), docteur ès sciences, professeur à la Faculté des Sciences, rue Millière, 44, à Bordeaux (Gironde). 1898. * DEZANNEAU (ALrReD-PauL-Rexé), docteur en médecine, rue Hoche, 13, à Angers (Maine-et-Loire). 1893. DISMIER (Gasnier), rue Aline, 19, à Saint-Maur (Seine). 1905. DODE (Lours-Auserr), docteur en droit, place du Maine, 4, : à Paris, XVe. : te n Ld LISTE DES MEMBRES, XI Date de la nomination. 1904. DOP (Paur) correspondant du Muséum, chargé de cours à la Faculté des Sciences de Toulouse (Haute-Garonne). ` 1905. DOUIN (L), professeur au Lycée, rue de Varize, 34, Chartres (Eure-et-Loir). 1887. DOUTEAU (Jures), pharmacien, à Chantonnay (Vi endée). 1900. DUCOMET (ViraL), docteur ès sciences, professeur à l'École. nationale d'Agriculture de Grignon (Seine-et-Oise). 1877. * DUFFORT (L.), pharmacien, à Masseube (Gers). 1893. * DUFFOUR (Cnarces), instituteur, rue Jeanne-d'Arc, 16, à Agen. 4883. DUMÉE (Pau), pharmacien honoraire, rue de Rennes, 45, à Paris, VIe. ; 1912. DUMON (R.), rue de la Chaise, 10, à Paris, VIF. 1872. DURAND (Ecc£NE), conservateur des Foréts en retraite, profes- seur honoraire à l'École d'Agriculture de Montpellier, rue ; St-Michel, 1, à Annonay (Ardèche). 1904. DURAND (Georces), à Beautour, près la Roche-sur-Yon (Vendée). 1893. DUSS (le R. P.), professeur au collège de la Basse-Terre (Gua- | deloupe). Membre honoraire. 193. DUVERNOY, chef des travaux de Frs à la Faculté des Sciences, à Alger (Alger). 1919. EMBERGER (Louis), docteur és sciences, chargé de cours à la Faculté de Pharmacie, à Montpellier (Hérault). 1906. EVRARD (F.), docteur ès sciences, boulevard Montparnasse, 32, | à Paris, XV*. 1924. FAURE (A .), instituteur, avenue Saint-Eugene, T, à Oran( Oran). 1902. FEDTSCHENKO (Bonis pr), botaniste en chef au Jardin ‘bota- nique de Saint-Pétersbourg (Russie ie). 1907. FÉLIX (Armann), surveillant général de HAM nationale profes- . sionnelle, à Vierzon (Cher). 1888. * FENOUL (Gusrave), propriétaire, villa Grillonne, à Jablines, par : Esbly (Seine-et-Marne). .1910.. FERROUILLAT (P.), directeur de l'École nationale d'Agricul- ture, à Montpellier (Hérault). XII SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. Date de la nomination. Es ; 1877. * FLAHAULT (Cnartes), membre non résident de l'Institut, professeur de Botanique à la Faculté des Sciences de l'Uni- versité, à Montpellier (Hérault). 1913. FOËX (Érrenne), directeur de la Station de Pathologie végétale, rue d'Alésia, 11 bis, à Paris, XIV*. 1920. FOURNIER (le Docteur), professeur suppléant à l'École de Médecine et de Pharmacie, à Clermont-Ferrand (Puy-de- Dóme). 1 1924. FRANQUET (RosEnRT), licencié ès sciences, préparateur . au Muséum d'Histoire naturelle, rue de Rennes, 59, à Paris, Vl*. 1903. * FRIEDEL (Jean), docteur ès sciences, chef des travaux de bota- nique à la Faculté des Sciences, avenue de France, 42, à Nancy (Meurthe-et-Moselle). 1921. FRÓHDIN (Jonn), professeur adjoint à l'Institut de géographie de l'Université, à Lund (Suede). 1906. * FRON (Gsonczs), professeur à l'Institut national agronomique, rue d'Assas, 90, à Paris, 1921. GABRIEL (le D" Cyprien), professeur à l'École de Médecine, Pharo, Marseille (Bouches-du-Rhóne). 1811. GADECEAU (Émis), boulevard Bineau, 89, à Neuilly-sur-Seine (Seine). 1893. GAGNEPAIN, assistant au Muséum d'Histoire naturelle, boule- vard Saint-Marcel, 16, à Paris, V*. 1921. GAIN (EpwoxD), professeur à la Faculté des Sciences, Jardin botanique, rue Godron, à Nancy (Meurthe-et-Moselle). 1907. GAIN (Louis), docteur ès sciences, rue de Luynes, 5, à Paris, VI* 1881. " GALAVIELLE (Lé£oroLp), professeur agrégé à la Faculté de Médecine, rue Maguelone, 23, à Montpellier. 1919. GALINAT (Maurice), ingénieur-chimiste aux Mines de Carmaux, rue Nationale, à Carmaux (Tarn). 1871. * GANDOGER (Micuez), à Arnas, par Villefranche (Rhône). 19231. GARD (MépÉRIC), maitre de Confé à la Faculté des Sciences; | cours Pasteur, 20, à Bordeaux (Gironde). Hata dal LISTE DES MEMBRES. XIII 1921. 1901. 1920. 1897. 1914. 1919. 1881. 1902. 1881. 1911. 1891. 1899. 1921. 1872. 1908. 1921. 1905. GARNIER (Jures), chef des travaux micrographiques à la Faculté de Pharmacie, rue de l'Argonne, 19, à Strasbourg (Bas-Rhin). j GARRAUD (François), chef de la comptabilité à la Société de la Vieille-Montagne, à Capdenac (Aveyron). GATTEFOSSÉ (Jean), ingénieur-chimiste, rue HARI 5, 4 Lyon (Rhóne). GAUCHER (Louis), professeur agrégé à la Faculté de Phar- macie, à Montpellier (Hérault). GAUME (Raymoxo), rue Palatine, 5, à Paris, VI*. GAUSSEN (Henn), professeur au Lycée, Les Bruilhols, à Foix iege). GENTY (PauL), directeur du Jardin des Plantes, avenue Gari- baldi, 15, à Dijon GÉRARD (Cuanrgs), colonel commandant le 33° régiment d'artil- lerie, rue Inkermann, 1, à Angers (Maine-et-Loire). * GÉRARD (Revé), professeur à la Faculté des Sciences, direc- teur du Jardin botanique, Pavillon du jardin des Chartreux, Cours des Chartreux, à Lyon (Rhóne). GERBAULT (Ep. -L. jh rua da Procissäo, 143, 1°, à Lisboa dio tuga GERBER (Cuarues), docteur és sciences, professeur de Bota- nique médicale à la Faculté de Médecine et de Pharmacie, allées Saint-Michel, à Toulouse (Haute-Garonne). * GÈZE (J.-B.), docteur és sciences, ingénieur-agronome, profes- seur d'Agriculture, rue du Cannau, 8, à Montpellier (Hérault). GILLET (AnEL), Grande rue, à Saint-Mammès (Seine-et-Marne). GIRAUDIAS (Louis), rue Leneveux, 7, à Paris, XIV*. GODEFROY (M.), docteur de l'Université de Paris, bibliothécaire de la Faculté des Sciences, allée des Capucines, à Marseille (Bouches-du-Rhône). GOFFINET (A.), rue du Minage, à Angoulême (Charente). GORIS (ArsERT), docteur ès sciences, professeur agrégé à la `- Faculté de Pharmacie, pharmacien de la Maison municipale de Santé, rue du Faubourg-Saint-Denis, 200, à Paris, X*. Yy ` SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. Date de la nomination. s 1885. * GRANEL (Mavrice), directeur du Jardin des plantes, professeur de Botanique à la Faculté de Médecine, à l’Institut bota- nique de Montpellier (Hérault). 1886. GRAVIS (Avcusre), professeur à l'Université, directeur de l'Ins- titut botanique, rue Fusch, 22, à Liége (Belgique). 1894. GUÉRIN (Paur), professeur agrégé à la Faculté de Pharmacie, professeur à l'Institut national agronomique, avenue de l'Observatoire, 4, à Paris, VI*. Président de la Société. - 1818. * GUERMONPREZ, docteur en médecine, rue d'Esquermes, 63, à Lille (Nord). 1918. GUÉTROT, docteur en médecine, rue de Tolbiac, 169, à Paris, XII*. s 1898. GUFFROY (Cnanues), ingénieur-agronome, Kergével, rue Civiale, .. 1i, à Garches (Seine-et-Oise). 1911. GUICHARD (Abbé), curé d'Hérépian (Hérault). 1881. * GUIGNARD (Léon), membre de l'Institut, doyen honoraire de la Faculté de Pharmacie de Paris, rue du Val-de-Grâce, 6 1 à Paris, V*. Ancien président de la Société. 1810. GUILLAUD (Arexaxpnz), professeur de Botanique à la Faculté de Médecine de Bordeaux, avenue Gambetta, TT, Saintes (Cha- rente-Inférieure). i 1921. GUILLAUME (ANDRÉ), docteur en droit, avocat, rue de Mont- chapet, 3 bis, à Dijon (Cóte-d'Or). . 1907. * GUILLAUMIN (Axpré), docteur ès sciences, assistant au Muséum d'Histoire naturelle, rue Froidevaux, 10, à Paris, XIVe. 1912. GUILLIERMOND (ArgxaNpmE), docteur ès sciences, maître de conférences à la Faculté des Sciences, rue de 1 19, à Lyon (Rhône). 1909. GUILLOCHON (L.), assistant au Service botanique, professeur | à l'École coloniale d'Agriculture, villa du Belvédère, route de l'Ariana, à Tunis (Tunisie). 1876. * GUILLOTEAUX-BOURON (Joaxxès), villa Saint-Joseph, à Petit- Juan, près de Cannes (Alpes-Maritimes). : 1904. -GUIMARAES (José p'AscENsAO), ingénieur, rue Alves Corroia, . 169, 2°, à Lisbonne (Portugal) a République, LISTE DES MEMBRES. xv Date de la nomination. 1904. * GUINIER (Puuaseur), inspecteur des Eaux et Foréts, direc- teur de l'École nationale des Eaux et Foréts, rue du Grand- Verger, 30, à Nancy (Meurthe-et-Moselle). 1905. * GYSPERGER DE ROULET (M**), Grande-rue, 39, Mulhouse (Haut-Rhin). 1918. HAGENE (Pz.), étudiant, rue Gustave-Courbet, 32, à Paris, XVI*. 1906. HAMET (Raymon), rue George-Sand, 27, à Paris, XVIe. 1891. HEIM (D" Frépéric), professeur agrégé d'Histoire naturelle à la Faculté de Médecine de Paris, professeur au Conservatoire des Arts et Métiers, rue Haniélia. 34, à Paris, AVE.” 1920. HEIM (Rocer), rue Nolet, 96, à Paris, XVIIe. . 1884. HENRIQUES (Jurro-Auc.), professeur à l'Université, directeur : du Muséum botanique, à Coimbre (Portugal). : .1885. HÉRAIL (JrAw-JosePn-Manc), docteur és sciences, professeur de Matière médicale à l'École de Médecine et de Pharmacie, rue - d'El-Biar, 1^, à Alger-Mustapha (Alger). 1909. HERMANN (Juzes), libraire-éditeur, rue de la Sorbonne, 6, à Paris, V*. 1904. * HIBON (Georces), président de section au Tribunal de la Seine, rue Le Châtelier, 2, Paris, XVII* 1907. HICKEL (Roserr), conservateur des Eaux et Forêts, professeur à l'École nationale d'Agriculture de Grignon, rue Champ- Lagarde, 11 bis, à Versailles (Seine-et-Oise). 1894. HOLM (Tn£opon), botaniste, Clinton (Maryland, États-Unis d'Amérique). 1901. HOSCHEDE (J.-P.), rue de la Station, Vernon (Eure). 1910. HOUARD (C.), professeur de Botanique à la Faculté des Sciences, directeur de l'Institut et du Jardin botaniques, à Strasbourg (Bas-Rhin). 1869. * HUSNOT (T.). maire de Cahan, par Athis (Orne). 1891. JACZEWSKI (Arraur ne), directeur du laboratoire central de Pathologie végétale, au Jardin de botanique de Saint-Péters- bourg (Russie). 1888. * JADIN (Ferxaxo), doyen de la Faculté de Pharmacie de. Stras- bourg (Bas-Rhin). XVI SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. Date de la nomination. 1906. 1912. 1921. . * LARCHER ( - * LASSIMONNE (S.-E.) JAHANDIEZ (Éwrre), quartier des Salettes, à Carqueiranne (Var). JEANJEAN, directeur d'École, à Villeneuve-sur-Lot (Lot-et- ' Garonne). JONESCO (Sran), licencié ès sciences, professeur au Lycée mili- taire de Roumanie, au Laboratoire de Botanique de la Sor- bonne, rue Victor-Cousin, 4, à Paris, Ve. JOUKOV (M'* Anna), rue du faubourg Saint-Jacques, 30, à Paris, XIVe. . * KERVILLE (Hevrt Gapeau ve), rue Dupont, 7, à Rouen (Seine- Inférieure). KESTNER (Pau), rue Ribéra, 38, à Paris, XVI*. MEMBRE PER- PÉTUEL. KNOCHE (Herwawx), à l'Institut de Botanique, à Montpellier (Hérault). KOLDERUP-ROSENVINGE (J. Lauritz), au Musée botanique de Copenhague (Danemark). KÜHNHOLTZ-LORDAT (GaoncEs), préparateur à la Faculté des Sciences, à Montpellier (Hérault). 3 LABRIE (Abbé), curé de Frontenac (Gironde). LAMOTHE (CauiLLE), instituteur, à Saint-Denis-lès-Martel (Lot). . LANGERON (D* Maurice), chef de travaux à la Faculté de Méde- cine, rue Ravon, 15, à Bourg-la-Reine (Seine) LAPIE (GEoncsEs), docteur ès sciences, inspecteur des Eaux et Foréts, chargé de cours à l'École nationale des Eaux et Foréts, à Nancy (Meurthe-et-Moselle). Oscar), docteur en médecine, rue de Passy, 97, à Paris, XVI. ; à Robé, commune d'Yzeure (Allier). LAURENT (Armann), secrétaire général de la Société botanique de Lyon, professeur de sciences naturelles au lycée du Parc, à Lyon (Rhóne). LAVIALLE (Prennz), professeur à la Faculté de Pharmacie, rue Saint-Georges, 2, à Strasbourg (Bas-Rhin). 2 LISTE DES MEMBRES. XVI Date de la nomination. 1920. LEBARD (P.), préparateur au laboratoire de botanique organo- graphique du Muséum d'Histoire naturelle, rue de Buffon, 61, Paris, Ve, 1919. LEBIOT (MancEL), métreur-vérificateur, rue du Laminoir, 1, à Essonnes (Seine-et-Oise). 1915. LE BRUN (Prrre), rue du Pare, 31, à Fontenay-sous-Bois (Seine). 1991. LECHTOVA-TRNKA y licencié és sciences, rue de Pon- thieu, 70, à Paris, VIII* 1883. * LECLERC DU SABLON, E de l'Institut, doyen honoraire de la Faculté des Sciences de Toulouse, à La Vialle, par Vénéjan (Gard). 1884. * LECOMTE (Henri), membre de l'Institut, professeur au Muséum d'Histoire naturelle, rue des Écoles, 24, à Paris, V*. Ancien président de la Société. 1889. LE GENDRE (Cmanres), directeur de la Revue scientifique du Limousin, avenue Garibaldi, 48, à Limoges (Haute-Vienne). 1921. LEGENDRE (le D" Cx.), à Perthes (Haute-Marne). 1895. LEGRAND (Arraur), docteur en médecine, rue de Clignancourt, 13, à Paris, XVIIIe. 1918. LEGRAND (Cnuanres), garde-général des Eaux et Forêts, boulevard Carnot, 9, Alger (Alger). 1917. LEMÉE (Azeenr), trésorier payeur général, à Auch (Gers). 1907. * LEMOINE (M"° Pavut), docteur és sciences, laboratoire de Cryptogamie du Muséum, rue de Buffon, 63, Paris, V*. 1885. * LEMOINE (Émis), licencié és sciences naturelles, rue du Montet, 134, à Nancy (Meurthe-et-Moselle). 1874. * LE MONNIER (Grorces), professeur à la Faculté des Sciences, rue Montesquieu, 19, à Nancy (Meurthe-et-Moselle). 1912. LENOBLE (Fézx), inspecteur départemental du travail dans l'industrie, villa La Pensée, rue Thiers, à Valence (Dróme). 1893. LESAGE (Perre), professeur à la Faculté des Sciences, à Rennes (Ille-et-Vilaine). 1905. LHOMME (Léon), libraire-éditeur, rue Corneille, 3 à Pi VI*. b XVII SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. Date de la nomination. 1910. LIGNERIS (Micuez pes), ingénieur-agronome, à Bressolles, par . Moulins (Allier). | 1909. LITARDIÈRE (René pe), docteur ès sciences, préparateur à la - Faculté des Sciences, rue Malus, 14, à Lille (Nord). ; 1902. LLOYD (C. G.), the Lloyd Library, West Court Street, 309, à | 1 Cincinnati (Ohio, États-Unis d'Amérique). ; 1906. . LORMAND (CaanrEs), pharmacien de 17* classe, rue de Babylone, - 4. a Paris, V. | 1886. LUIZET (Dowmique), chimiste, à Aiffres (Deux-Sèvres). | 1895. LUTZ (Lovis), SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA Société, professeur ! agrégé à la Faculté de Pharmacie, avenue de l'Observa- toire, 4, à Paris, VIe. 1909. MADIOT (V.), pharmacien de 1'* classe, rue Thiers, à Jussey | : (Haute-Saône). 1875. MAGNIN (Anrone), doyen honoraire de la Faculté des Sciences, - ancien directeur de l'École de Médecine de Besancon, à , Beynost (Ain). Membre honoraire. |. | 1906. * MAHEU (Jacouss), docteur ès sciences, préparateur à la Faculté | de Pharmacie, avenue du Maine, 44, à Paris, XIVe. | 14, rue Malus, à Lille (Nord). 1900. * MAIRE (Rexé), professeur à la Faculté des Scenes villa Tilia, rue de Linné, 3, à Alger (Alger). 1910. MAIRE (Gzonczs), ingénieur, rue du Prince-Abd- -el-Moneim, 108, 1 1907. MAIGE (A.), professeur de Botanique à la Faculté des Sciences, 1 | : 1 | à Alexandrie (Égypte | 1919. MALENCON (Ganon) à rue Antoinette, 30, à Paris, XVIIIe. 1920. MALMANCHE (AbRIEN), docteur és seiences, pharmacien de 1" classe, avenue de Paris, 37, à Rueil /Seine-et- Oise). 1920. MANGENOT (G. ), route de Saint-Genès-les-Ollières, à Tassin, 1 prés Lyon (Rhóne). 3 PT E E ET EE E T MEER ERES ESEA SENS EES RENE ME AME NR a 1881. MANGIN (Lovis- ALexanprE), membre de l'Institut, directeur du | . Muséum d'Histoire naturelle, rue Cuvier, 91, à Paris, b Ancien président de la Société à 1905. MARANNE (Isiore), pharmacien de 17* classe, cours facil, 25, - à Périgueux (Dordogne). 4 41949. LISTE DES MEMBRES. XIX Date de la nomination. 1881. * MARCAIS (Abbé), à Précigné (Sarthe). 1924. MARCHAND (P.-M.), instituteur aux Écoles Schneider au Creusot (Saóne-et- Loire). 1905. * MARNAC, docteur en médecine, place Saint-Michel, 42, à Mar- 1909. 1895. 1919. 1909. 1930. 1941. | 1892. 4913. 1910. 1906. 1913. 1909. seille (Bouches-du-Rhône). MARRET (Léon), rue Michelet, 5, à Paris, VE. MARTY (Léonce), notaire honoraire, rue Trivalles, 133, à Car- cassonne (Aude). MASCRÉ (Marcet), docteur és sciences, préparateur à la . Faculté de Pharmacie à Paris, pharmacien des hôpitaux de Paris, Hospice des Incurables, avenue de la République, 7, à Ivry (Seine). i MAUBLANC (A.), Chef de travaux à l’Institut national agro- nomique, Secrétaire général de la Société Ra de France, boulevard Saint-Jacques, 25, à Paris, XIV*. MAUREAU (Axpné M.), directeur de la maison Roustan-Servan et C'*, à Saint-Rémy de Provence (Bouches-du-Rhône). MIRANDE (Roserr), docteur ès sciences, ingénieur-agronome, cours Camon, 8, à Pau (Basses-Pyrénées). *MOLLIARD (Mani), beh de la Faculté des re rue Vauquelin, 16, à Paris, * MOREAU (M"* FrnxaND), docteur ës sciences, Jardin botanique, rue Godron, 11 bis, à Nancy (Meurtlie-et-Moselle). * MOREAU (Fervaxp), docteur és sciences, agrégé des sciences naturelles, maitre de conférences à la Faculté des Sciences, Jardin botanique, rue Godron, 11 bis, à Nancy (Meurthe-et- Moselle). MOREL (FnaxcisQUE), rue du Souvenir, 43 , à ie MOREL (Perre), pharmacien, rue a ES Eyes 71, Paris, XIV*. MORELLE (EpxoN»), docteur en pharmacie, pea de l'Hótel-de- Ville, à Commercy (Meuse). MORQUER (RENÉ), licencié és sciences, préparateur de bota- nique générale à la Faculté des pico as Toulouse (Haute- Garonne). : XX SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. Date de la nomination. 1919. 1886. 1907. 1920. 1883. 1902. NENTIEN (E.), inspecteur général des Mines en retraite, Clos | Son Peire, Le Pradet (Var). 1 1888. NEYRAUT (E.-JzAx), préparateur à la Faculté de Médecine et de | Pharmacie, rue Sainte-Catherine, 236, à Bordeaux (Gironde). - 1920. NICOLAS (G.), professeur à la Faculté des Sciences, à Tou- louse (Haute-Garonne). 1919. NOACHOVITCH (G.), ingénieur- gronome, avenue de Vincennes, 9, à Nogent-sur-Marne (Seine). i 1920. NOBÉCOURT (Pierre), licencié ès sciences, préparateur à la : Faculté des Sciences, 47, rue Cuvier, à Lyon (Rhóne). l 1904. * OFFNER (D: Jurzs), professeur suppléant à l'École de Méde- ! cine, chef des travaux à la Faculté des Sciences, rue Hébert, . 1 17, à Grenoble (Isère). : 1906. OLIVIER (Abbé), à Bazoches-en-Houlme (Orne). [ 1920. PARMENTIER (PauL), professeur à la Faculté des Sciences, | rue Gambetta, 1, à Besancon (Doubs). | 1913. PASTOUKHOFF (Nicozas De), ingénieur doo mines, Gr. Bolotnaia, : 26, à Saint-Pétersbourg (Russie). 1 1877. PATOUILLARD (N.), docteur en pharmacie, avenue du Roule, | 105, à Neuilly (Seine). 1 1907. PAVILLARD, professeur adjoint à l'Institut botanique, à Mont- l pellier (Hérault). E 1887. MORVILLEZ (FnÉp.), docteur ès sciences, professeur agrégé à 1 la Faculté de Médecine et de Pharmacie, rue Jean-Bart, 1, à Lille (Nord). * MOTELAY (Paur), cours de Gourgue, 8, à Bordeaux (Gironde). MOUILLARD (Louis), ancien élève de l'École nationale d'Agri- - culture de Grignon, à Cauterets (Hautes-Pyrénées). MUGNIER (Louis), boulevard de Strasbourg, 54, à Paris, X*. * NANTEUIL (baron Rocer DE), au cháteau du Haut-Brizay, par | l'Ile-Bouchard (Indre-et-Loire). | PÉCHOUTRE (FenpivAND), professeur au lycée Louis-le-Grand, 1 boulevard Brune, 121, à Paris, XVIe. 4 LISTE DES MEMBRES. XXI Date de la nomination. 1910. * PELLEGRIN (asco docteur és sciences, secrétaire général adjoint de la Société, préparateur au Muséum d'Histoire natu- relle, boulevard Moiipiinasen, 11, à Paris, VIe. 1866. * PELTEREAU (Enxesr), notaire honoraire, à Vendôme (Loir-et- Cher) 1913. PÉNEAU (Josera), préparateur au Muséum d'Histoire naturelle, avenue Eugène-Harel, 8, à Nantes (Loire-Inférieure). 1920. PERRIER DE LA PÀTHIE, Service de la colonisation, à Tana- narive (Madagascar). 1894. * PERROT (me), professeur à la Faculté de Pharmacie de Paris, boulevard Port-Royal, 12 bis, à Paris, V* 1919. PÉTELOT, Collège du Protectorat, à Hanoi, Tonkin. 1908. PETIT (Lours), rue Église-Seurin, 211, à Bordeaux (Gironde). 1914. PEYERIMHOFF (P. pz), inspecteur des forêts, directeur de la Station de recherches forestieres de l'Afrique du Nord à Alger (Alger). 1906. PINOY (D° nen rue de Versailles, 30, à Ville-d'Avray (Seine- et-Oise : PITARD (J ) professeur à l'École de Médecine et de Pharmacie, Belmont, Saint-Symphorien, prés Tours (Indre-et-Loire). 1880. POIRAULT (Groncrs), directeur de la Villa Thuret, à Antibes (Alpes-Maritimes). 1906. POISSON (Hexri), vétérinaire-inspecteur à Tuléar (Madagascar). i 1901. 1918. PONS, pharmacien, à Briancon (Hautes-Alpes). 1877. PORTES (Luv.), pharmacien honoraire des hôpitaux, rue des Filles-du-Calvaire, 23, Paris, IE. À 1871. * POSADA-ARANGO (Axpnzs), docteur en médecine, professeur de Botanique à l'Université de Médellin (États-Unis de Colombie). 1911. POTTIER (Jacques), docteur ès sciences, chef des travaux pra- tiques de botanique à la Faculté des Sciences, à Besancon (Doubs). 1895. * PRAIN, directeur des Royal Gardens of Kew, near London (Angleterre). 1897. PRUNET, professeur à la Faculté des Sciences, directeur du Jardin des Plantes, à Toulouse (Haute-Garonne). XXII SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. Date de la nomination. ; À 1920. PUYMALY (A. »e), préparateur à la Faculté des Sciences de Bordeaux, avenue dela République, 7, à Caudéran ( Gironde). 1911. QUEVA (C.), professeur à la Faculté des Sciences, à Dijon (Cóte- d'Or). 189%. * RADAIS (Maxime), professeur à la Faculté de Pharmacie, avenue : de l'Observatoire, 4, à Paris, VE. 1877. * RAMOND (Gzonczs), assistant au Muséum d'Histoire naturelle, rue Louis-Philippe, 18, à Neuilly-sur-Seine (Seine) | 1911. RAPHÉLIS (ALenowsE), pharmacien de 1'* classe, rue d'Antibes, 92, à Cannes (Alpes-Maritimes) 1905. RÉAUBOURG (Gasrox), docteur en pharmacie, rue Alboni, 7, à Paris, XVE. 1921. RÉGNIER (Maurice), licencié ès sciences, boulevard Saint- ; Michel, 8, à Paris, VIe. | 1919. REMEAUD (Ocrave), pharmacien de 1** classe, Grande Rue, 38, - à Boulogne-sur-Seine (Seine). | 1913. * REVOL (J.), instituteur honoraire, à Vif-la-Rivoire (Isère). ‘1905. * REYNIER (Aurrep), villa Marguerite, avenue Brunet, à Toulon | | (Var). 1896. * REY-PAILHADE (CONSTANTIN DE), place Sainte-Aphrodise, 44, à 1 Béziers (Hérault). [ 1906. RICHER (PauL), docteur ès sciences, préparateur à la Faculté | des Sciences, rue du Luxembourg, 30, à Paris, NI : 1919. RODIE (Josepu), licencié ès sciences, chimiste diplômé de Uni- versité de Paris, à Castelnau-le-Lez (Hérault). 1919. RODRIGUEZ (L&oPorp), Paris, Ve. 1 ingénieur-agronome, rue Linné, 10, à 1 E 5 1948. ROL (RENÉ), garde général des Eaux et For à sement), Palais de Justice, à Chambéry 1907. ROLAND-GOSSELIN (Roger) sur-Mer (Alpes-Maritimes). 1895. ROMIEUX (Henri), lieutenant-colonel Florissant, 59, à Geneve (Suisse). 1901. ROUX (Nisus) (Rhóne). ets (service du reboi- : (Savoie). 3 ; colline de la Paix, à Villefranche- 4 , ancien conseiller d'État, ; chemin de la Sœur-Vialy, 5, à Lyon-Saint-Clair | LISTE DES MEMBRES. XXIII Date de la nomination. 1810. ROUY (Groncrs), secrétaire général honoraire du Syndicat de la Presse parisienne, secrétaire général de la Caisse des victimes du devoir, boulevard Saint-Denis, 339, à Courbevoie (Seine). 1886. * SAHUT (Pavut), avenue du Pont-Juvénal, 10, à Montpellier (Hérault). 1903. SAINT-YVES (le commandant A.), Le Roc Fleuri, à Vernou- sur-Brenne (Indre-et-Loire). - 1903. * SAINTOT (Abbé Cossrawriv-ÉurLE), curé à Neuvelle-lès-Voisey, par Voisey (Haute-Marne). 1815. * SALATHÉ, docteur en médecine, ancien préparateur à la Faculté de Médecine de Strasbourg, rue Armengaud, à Saint-Cloud . (Seine-et-Oise). ! 1900. SARGENT (Cnarces), professeur d'Arboriculture, Arnold arbo- retum, Jamaica Plain, Massachusetts (États-Unis d'Amérique)- 1906. SARTORY (AvcusrE), docteur és sciences, professeur à la Faculté de Pharmacie, à Strasbourg (Bas-Rhin). 1920. SCHOUTE (D: J.-C.), professeur à l'Université, -à Groningue (Pays-Bas). 1918. SÉAILLES (Yves), rue de Rome, 79, à Paris, XVIIe. 1903. SEGRET (Abbé), curé de Maray, par Mennetou-sur-Cher leur et-Cher). | 1904. SENNEN (Frére) paseo de la Bonanova, 12, à Barcelona (Espagne). Membre honoraire. 1919. SIMON (EvcÈxe), receveur de l'enregistrement, à Montmorillon : (Vienne). 1908. SOUEGES (Rrw£), docteur ès sciences, pharmacien des Asiles de la Seine, chef des travaux micrographiques à la Faculté de Pharmacie, avenue de l'Observatoire, 4, à Paris, VI*. 1919. SPINNER (Hewri), professeur de Botanique à l'Université, . Champ Bougin, 40, à Neuchâtel (Suisse). 1921. SQUIVET DE CARONDELET (Abbé J.), professeur au Petit Séminaire, à Montpellier (Hérault). 1918. STOTZ (J.-J.), directeur de l'École d'agriculture TPAD à Maison-Carrée (Alger): i XXIV SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. Date de la nomination, 1914. SWINGLE (Warrer T.), physiologist in charge, Bureau of Plant Industry, Department of Agriculture, à Washington, D. C. (États-Unis d'Amérique). 1920. TALLON (Gagriez), ingénieur-chimiste, licencié és sciences, Compagnie d'Alais et de la Camargue, à Salindres (Gard). 1905. TESSIER (FrnpmANb), conservateur des Eaux et Forêts, rue Peyras, 13, à Toulouse (Haute-Garonne). 1903. THÉZÉE (D^), professeur d'Histoire naturelle à l'École de Méde- cine et de Pharmacie, rue de Paris, 70, à Angers (Maine-et- Loire). | 1921. THIÉBAUT (J.), inspecteur principal des douanes, rue des Marronniers, 5, à Lyon (Rhône 1900. TILLIER (Louis), architecte-paysagiste, rue Des Renaudes, 53, à à Paris, XVII*. 1907. TOMINE (Azexanore Wassizewrrcn), botaniste en chef du Jardin botanique, à Tiflis (Caucase, Russie). : 1902. TONI (pg), professeur et directeur du Jardin botanique à l'Uni- versité royale de Modène (Italie). Membre honoraire. 1900, TOUZALIN (CuanLEs De), chef de. bataillon, rue du Château- eau, 3, à Poitiers (Vienne). 1870. * TRABUT (Louis), docteur en médecine, correspondant de l'Ins- titut, rue Desfontaines, 7, à Alger (Alger). 1890. TRELEASE (Waiztam), directeur du Jardin botanique de Mis- souri, Saint-Louis de Missouri (États-Unis d'Amérique). 1920. TRUFFAUT (Gxronczs), horticulteur, avenue de Paris, 90 bis, à Versailles (Seine-et-Oise). 1912. TURQUET (Jean), docteur en médecine et docteur - scienccs, à Pradelette, par Clugnat (Creuse). 1815. * VALLOT (Josera), directeur de l'Observatoire météorologique du Mont-Blanc, rue Francois-Aune, 5, à Nice (Alpes-Maritimes). 1921. VAN GOOR (D: A. C. J.), biologue de 4° classe à l'Institut néerlandais pour l'exploration de la mer, Parallelweg, 68, Helder (Hollande). 1905. VELENOVSKY (D" Joser), professeur de Botanique à l'Univer- : sité tchèque, Slüpi, II, 433, Prague (Tchéco-Slovachie). LISTE DES MEMBRES. XXV Date de la nomination. 1907. VERGNES (L. pe), ingénieur, rue deVaugirard, 186, à Paris, XV*. 1906. * VERGUIN (le colonel Louis), rue d'Arpajon, 4, à Versailles 1886. 1895. 1904 1919. 1909. (Seine-et-Oise). VIDAL (Gagre), inspecteur des Eaux et Forêts, rue de Metz, 25, à Toulouse (Haute-Garonne). VIDAL (Louis), maître de conférences à la Faculté des Sciences, professeur à l'École de papeterie, à Grenoble (Isère). .* VIGUIER (Rexé), docteur és sciences, professeur à la Faculté des Sciences, Institut botanique, Jardin des Plantes, à Caen (Calvados). VILMORIN-ANDRIEUX et Ci°, marchands grainiers, quai de la Mégisserie, 4, à Paris, I*r. | VILMORIN (Jacques DE), trésorier de la Société, quai de la Mégisserie, 4, à Paris, I”. 1913. * VINCENS (François), Laboratoire de Pathologie végétale de l'Institut scientifique, Jardin botanique, Saigon (Indo-Chine). 1884. * VUILLEMIN (Pav), professeur de Botanique à la Faculté de Médecine de Nancy, rue d'Amance, 16, à Malzéville (Meurthe- et- Moselle). SE WAGNER (Srernan), docteur en pharmacie, avenue de la Reine, 107, Boulogne-sur-Seine (Seine). WALTER (Éwrms), pharmacien, rue de la Gare, 16, à Saverne (Bas-Rhin). WEBER (M°° A.), née Van Bosse, à Eerbeek (Hollande). WEILLER (le chef d'escadron Manc), section technique de l'artil- lerie, 1, place Saint-Thomas d'Aquin, Paris, VF. WILCZEK (Enwesr) professeur à l'Université, à Lausanne (Suisse). WORONOFF, conservateur au Jardin botanique de Tiflis (Caucase, Russie). YDRAC (F.-L.), docteur en pharmacie, à Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées). WEITZ (le D" RENÉ), licencié ès sciences, préparateur à la Faculté de Pharmacie, rue Delouvain, 1, à Paris, XIXe, LISTE DES MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ RANGÉS PAR PAYS . ET EN FRANCE PAR DÉPARTEMENTS Magnin. Aisne. Degagny. Allier. Lassimonne. Ligneris (des). Alpes (Hautes-). Pons. Alpes-Maritimes. Arbost. Caziot. Guilloteaux-Bouron. Poirault. Raphélis. Roland-Gosselin. Vallot (J.). Ardéche. Couderc (G.). Ardennes. Cadix. Ariège. Gaussen. | Aude. Marty. Aveyron. Coste (abbé). Bouches-du-Rhône. Decrock. . Gabriel. Godefroy. Marnac. Maureau. Calvados. Bugnon. Viguier. Cantal. Charbonnel (abbé). Charente. Goffinet. Charente-Inférieure. Coupeau. Guillaud. Cher. - Félix, Côte-d'Or. Genty. Guillaume. Queva. Creuse. Turquet. Deux-Sèvres. Chamagne. Luizet. Dordogne. Maranne. Doubs. Parmentier. Pottier. Drôme, Chatenier, Lenoble. Eure. Hoschedé, Eure-et-Loir. Douin. Garonne (Haute-). Morquer. Nicolas. Prunet. Tessier. Vidal (Gab.). Gard. Cabanès. Leclerc du Sablon. Tallon. Gers. Duffort. . Lemée. Gironde. Beille. Bézagu. Gard. . Labrie (abbé). Devaux. Motelay (Paul). Neyraut. Petit (Louis). ~= . Puymaly (de). Hérault. Emberger. Ferrouillat. Flahault. Galavielle. Gaucher. Gèze. Granel. voten (abbé). oche. Pav CHO HUNE illard. LISTE DES MEMBRES. Rey-Pailhade (de). Rodié. Sahut (P.). (abbé Ille-et- Vilaine. Lesage. Indre-et-Loire. Nanteuil (de). Pitard. Saint-Yves. Isère. Offner. | Revol. Vidal (Louis). Loir-et-Cher. Peltereau. Segret (abbé). Loire-Inférieure. Col. ' Péneau. EU, Lamothe. Lot-et-Garonne. Dagan. Duffour. Jeanjean. Maine-et-Loire. Bioret (abbé). Marne (Haute-). Legendre (Dr). Saintot (abbé). Meurthe-et-Moselle. | Friedel. La Squivet de Carondelet | bé . Coudert (abbé). Mouillard. | Pyrénées-Orien tales. Alverny (d). XXVIF Gain. Guinier (Phil). m Vuillemin. Meuse. Morelle. Nord. Bertrand. Bouly de Lesdain. Carpentier (abbé). Guermonprez. Litardière (de). Maige. Morvillez. : Orne. 5 usnot. Olivier (abbé). | Puy-de-Dôme. Beauverie. Chassagne (D°). Fournier (D*). : Pyrénées Gens 2 Mirande. Pyrénées (Hautes-). Ydrac. Conill, Rhin. (Bas. - Bremer. Chermezon. Garnier. ` í Bach. - YAVIN Houard. Jadin. Lavialle. Sartory. Walter. Rhin (Haut-). Gysperger de Roulet (M?*j. Rhóne. Bretin. Coutagne. | Gandoger. Gattefossé. Gérard (R.). Guilliermond. Laurent (A.). Mangenot. Morel (Fr.). Nobécourt. Roux (Nisius). Thiébaut. Saône (Haute-). Bonati. Madiot. Saône-et-Loire. Château. - Marchand. Sarthe. Chevallier (abbé L.). Marçais (abbé). Savoie. Rol. Seine’, Boissy. Chmielewski. Clément. Desmaisons. Dismier. Dupuy. Gadeceau. Langeron. Le Brun. Mascré. Noachovitch. Patouillard. Ramond. Remeaud. Rouy. Wagner. Seine-et-Marne. Arras. Chouard. Decary (M'*). Fenoul, Gillet. Seine-et-Oise. Daigremont (M). Debaire. Despaty. Ducomet. Guffroy. Hickel. Lebiot. Malmanche. inoy. Salathé. Truffaut. Verguin. Seine-Inférieure. Kerville (de), Somme, Copineau. SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. Tarn. Galinat, Var. Charras. Jahandiez. Nentien. Reynier. Vendée. Charrier. Douteau. Durand (Georges). Touzalin (de). Vienne (Haute-). Le Gendre. Algérie. Alleizette (d). Battandier. Duvernoy. Faure. Hérail. Legrand (Ca.). Maire (René). Peyerimoff (de). Stotz. Trabut. Guadeloupe. . Duss (R. P.). Indo-Chine. Pételot. Vincens, Madagascar. Perrier de la Bàthie Poisson. 1. Les membres résidant à Paris ne sont pas mentionnés sur cette liste. Tunisie. Boeuf. Cuénod. Guillochon. Belgique. Bris. Gravis. Danemark. Kolderup-Rosenvinge. Espagne. Sennen (frère). Grande-Bretagne. Prain. Italie. Béguinot. orzi. Toni (de). Pays-Bas. Schoute. Van Goor. LISTE DES MEMBRES. Weber (M). Portugal. Gerbault. Guimaraes. Henriques. Russie. Fedtschenko (de). Jaczewski (de). Pastoukhoff (de). Tomine. Woronoff. Suède. Frühdin. Suisse. Braun-Blanquet. Briquet. : Chodat. Delafield. Romieux. Spinner. Wilezek. XXIX Tchéco-Slovachie. Velenovsky. Chine. Courtois. É gypte. blandenier-Bey. Maire. États-Unis d'Amérique. Holm. Lloyd. Sargent. Swingle. Trelease. États de l'Amérique du Sud.. Berro. Damazio. Posada-Arango. uq EFC ETT SS SÉANCE DU 13 JANVIER 1922 PRÉSIDENCE DE M. P. GUÉRIN. M. le Président, en pruna place au fauteuil, s'exprime en ces termes : Mes chers Collégues, En juillet dernier, la Société botanique de France perdaiten Matruchot un de ses membres les plus distingués, Appelé, il y a un an, à la première r vice-présidence de notre Société, il eût été désigné, sans nul doute, par vos suffrages, pour en occuper aujourd'hui le fauteuil présidentiel. Por- ce mettez donc, dans ces conditions, que mes vici paroles soient un hommage à la mémoire de notre regretté confrèr Et maintenant, il est de mon devoir de remercier la Société du grand honneur qu'elle m'a fait en me confiant la tâche flatteuse de veiller à ses destinées durant le cours de cette année. A tous ceux de mes Collègues qui ont tenu à ne pas laisser échapper l'occasion qui leur était offerte de m'apporter un nouveau témoignage d'estime et de bonne amitié, j'adresse mon plus cordial merci. En prenant place aujourd'hui à à ce fauteuil, ma pensée se reporte à une époque bien lointaine déjà où j'occupai successivement, du côté de cette même table, les fonctions de vice-secrétaire et de secrétaire de nos séances, Si, en venant m" oir à nouveau, j'arri ve avec un plus | d'expérience et de savoir, du moins ne puis-je avoir la prétention de vous apporter les hautes qualités et la grande autorité de mon éminent pré- décesseur, M. le professeur Mangin. Il me suffira de vous dire, je pense, que je me présente à vous plein de bonne volonté, animé du plus grand désir de me montrer digne de la confiance que vous avez mise en moi. Tout en m'inspirant de l'exemple de mes devanciers, ne suis-je d'ailleurs pas certain de pouvoir compter sur les conseils éclairés de notre Secré- cuis I dont le dévouement à notre Société, est, vous le savez, sans lim ` re terminant, quil me A permis d'exprimer un souhait : celui de voir nos séances de plu s> lus suivies, animées par d'intéressantes communications qui boniribustoni à perpétuer dans le monde scienti- fique le bon renom que s'y est acquis la Société botanique de Vox Cette allocution est unanimement applaudie. M. Le Brun, vice-secrétaire, donne lecture du procès- verbal de Ia dernière séance, dont la rédaction est adoptée. M. le Président a le regret de faire part du décès de — T. LXIX. | . - (SÉANCES) 4 a 2 SÉANCE DU 13 JANVIER 1922. M. Gabriel Ramond, fils de notre confrére M. Georges l Ramond. Par suite des présentations faites à la précédente séance : sont proclamés membres de la Société : - ->> M. Maury (L.), professeur honoraire, 35, rue Tison, à Chàlons-sur-Marne, présenté par MM. Allorge | et Gaume.: M'* Camus (A.), rue de l'Abbé-Groult, 48, à Paris, XV°, . présentée par MM. Lecomte et Hickel. M. R. de Litardière, ayant fait hommage à la Société d'un exemplaire de son travail intitulé : Recherches sur | l'élément chromosomatique dans la cinése somatique des F'ilicinées, M. le Président analyse suceinctement le con- | tenu de cet ouvrage et remercie vivement le donateur. Les communications suivantes sont ensuite présentées par leurs auteurs ou lues par M. le Secrétaire général : La migration de l'inuline dans les plantes gref- fées. Greffes Topinambour sur Soleil annuel, Soleil vivace sur Soleil annuel. Analyse des bourrelets. x: PAR M. L'ABBÉ H. COLIN. Les différentes espèces et variétés ď Helianthus se greffent - aisément les unes sur les autres. Il est facile d'étudier la migration de l'inuline dans les plantes greffées, en s'adressant à deux Helianthus dont l'un seulement renferme de l'inuline. C'est le cas si l'on associe le grand Soleil annuel (H. annuus). au Topinambour (H. tuberosus) ou au petit Soleil vivacé (H. multiflorus). : e Lorsqu'on greffe un Topinambour sur un Soleil annuel, l'inuline de l'épibiote se répand-elle dans le sujet? Dès 1894, Wôchting ' déclarait que l'inuline est absente du 1. WöCHTING. Kónigl. preuss. Akad. der Wissensch., 7 juin 1894. b de z j ei TX Sn T Ges MISRNI PRAA REES TN t $ ER nt Aa TN í PER OR ET D NE NN ES ES T C EE SN Ce CSS TT Ge Set DIU SE SR A RE RE a SA Ml TT nr QE MEET RO PAR 0. ERN ST NE Lue Ps S SIENNA fn RARE AE CE dt a. NRI. ELLA a ES ia aaa NE CU) I, H. COLIN. — MIGRATION DE L'INULINE DAYS LES PLANTES GREFFÉES. 3 symbiote Soleil: son affirmation toutefois n'était basée que sur des réactions microchimiques et l'on sait combien est aléatoire la recherche de petites quantités d'inuline par formation de sphérocristaux. l'ai donc soumis moi-même les plantes greffées à un examen rigoureux; dont voici le résultat. Les Soleils, hauts de 0 m. 80 à 0 m. 90, furent entés, en greffe totale, vers la fin de j juin; à la mi-octobre, les plantes atteignaient 1 m. 50 en moyenne. A cette époque, on préleva sur la tige, de part et d'autre du bourrelet, 50 grammes de matériel frais aussitôt soumis à l'analyse. On a déterminé le pouvoir rotatoire global (2,] des hydrocarbones solubles et dosé séparément le sucre réducteur, le saccharose ' et l'inuline. HYDRATES DE CARBONE DANS 100 cn. RGA ORGANES ANALYSÉS [a] SOIN e De MR ER EGO S. Réducteur. Saccharose Inuline. A Greffon Topinambour 20 —12 0 gr. 51 1 gr. 26 5 gr. 06 Sujet Soie: els + 40 0 — 40 0 — 70 0 B Greffon Topinambour. —13 0 — 73 0 — 98 5 — 7 Louer Sole. sc Ae 4-30. 0 — 50 0 — 85 0 Le symbiote Soleil ne renferme pas trace d'inuline tandis que — le greffon Topinambour en est saturé. Il en résulte que le pi signe optique du suc est différent de part et d autra da: bourrelet. * Les lévulosanes du Topinambour n 'envahissent done pas d À tige de l'hypobiote. Mais que se passe-t-il à l'intérieur du bour- relet lui-même? Celui-ci se prête aisément à l'analyse, en MT - raison de ses dimensions. La tige sectionnée du sujet s "hyper- —— trophie et entoure presque complétement le rameau de Topi nambour. On a prélevé sur l'épibiote un fragment cylindrique de la tige au voisinage immédiat de la soudure, ainsi que l'extrémité ‘inférieure incluse dans les tissus hypertrophiés du sujet. On a pris d'autre part, sur l'hypobiote, l'écorce très épaisse du bour- | relet puis l'écorce et la moelle au-dessous du bourrelet. Voici s les données de l'analyse : Sous la rubrique saccharose, on a compris tout ce qui est hydroly LA par Fl sucrase de levure, le sucre cristallisable en premier ps maisaussi — la CHARS de Tanret qui gens does généralement l'inulin E [1 SÉANCE DU 13 JANVIER 1922. Hydrates de carbone du bourrelet. HYDRATES DE CARBONE DANS 100 cR. ORGANES ANALYSÉS [a] D'ORGANES FRAIS — me — ^ 70 s 0 Réducteur. Saccharose. Inuline. Épibiote Topinambour. Tige au-dessus du bourrelet... —23 Ogr.1& Ogr.31 4gr. 75 Tige incluse dans le bourrelet.. — 19 traces 1 — 70 6 — 20 Hypobiote Soleil. Écorce du bourrelet........... 4d 5 44d 30-19 -.9 Mela 7 oA se ane + 14 0 — 96 0779 0 Écorce au-dessous du bourrelet. +41 0 — 92 1— 24 0 Même au niveau de la soudure, là où les deux associés prennent contact, on ne trouve pas d'inuline dans les tissus du symbiote Soleil, et cela en fin de saison, alors que le rameau de - Topinambour est saturé de lévulosanes. Bien plus, il n'existe pas de zone physiologique intermédiaire - suffisamment étendue dans laquelle la proportion d'inuline irait s'atténuant; on passe sans transition du Topinambour au Soleil d'une façon qui rappelle, en sens inverse, le brusque passage des pétioles au collet de la racine, dans la Chicorée '. : Est-ce à dire que l'accès de l'hypobiote reste interdit à l'inuline? Pas nécessairement; il peut se faire que l'inuline soit trans- - formée dés sa pénétration dans les premières assises cellulaires | du sujet. renfle en un bourrelet volumineux que continue une tige robuste; à la vigeur du sujet, on peut juger de l'abondance des | principes nutritifs délivrés par l’épibiote. Entre l'époque du grelfage et celle de la récolte, le symbiote Soleil a réalisé un _ gain de substance considérable; cependant on l'avait impitoya- feuilles et bourgeons. p. 238). à TM EET CENTRE MERI. NUT ROT RE QN Sp RES e OU Il est hors de doute que le greffon Topinambour alimente en 1 hydrocarbones l'hypobiote Soleil. Celui-ci, à son extrémité, se b 1. E Cou, L'inuline chez les végétaux (Rev. gén. Bot., t. XXXI, 1919, - p blement dépouillé de son appareil assimilateur en lui enlevant 3 N'aurait-il recu que des sucres? Il s'en trouve en effet dans le i Topinambour, à côté de l'inuline. On devrait admettre alors - que, dans un mélange de lévulosanes et de sucres où J'inuline Gu EI red £i H. COLIN. — MIGRATION DE L'INULINE DANS LES PLANTES GREFFÉES. 5 est prépondérante, le symbiote Soleil choisit les sucres àl'exclu- sion des lévulosanes; un tel électisme serait absolument remarquable. Si, au contraire, l'inuline pénètre dans l'hypobiote, elle se trouve rapidement transformée à l'intérieur du bourrelet; les produits d'hydrolyse sont utilisés, de sorte qu'à une faible dis- tance de la soudure, la réserve hydrocarbonée a sensiblement la méme composition que dans une tige autonome. Rien ne dit toutefois, qu'en certains cas, lorsque les échanges entre les symbiotes sont particulièrement actifs, on ne puisse rencontrer, assez loin dans la tige du sujet, sinon l'inuline elle- méme, du moins ses produits d'hydrolyse. Il parait en être ainsi dans la greffe H. multiflorus sur H. annuus. Au voisinage du bourrelet, la tige du Soleil annuel renferme souvent une pro- portion anormale de lévulose. Celui-ci ne peut venir que de l'inuline du petit Soleil vivace; le sucre réducteur n'existe qu'à l'état de traces, dans le greffon, au niveau de la soudure. Pour se convaincre que le Soleil annuel peut aisément trans- former les lévulosanes qui lui seraient délivrées par l'épibiote, il suffit d'épuiser par l'eau bouillante la tige du Topinambour et, aprés refroidissement, d'introduire dans la liqueur de menus fragments de tissus pris sur la tige du Soleil, dans la région du bourrelet; l'hydrolyse des lévulosanes se poursuit assez rapi- dement. : ORC Co Que le Soleil annuel s'oppose au passage de linuline, qu'il ~ l'admette au contraire et la transforme, il réagit individuelle- — ment soit par le jeu de ses membranes soit au moyen de ses diastases. L'une ou l'autre hypothèse permet d'apprécier le degré — d'autonomie physiologique compatible, pour chaque associé, avec la vie symbiotique. i | ! 1. Cela contrairement à ce que pense M. L. Daniel qua nd il écrit : « Le. 6 ` SÉANCE DU 13 JANVIER 1922. Greffe de Nicotiana affinis (Tabac blanc odorant) sur Amarantus caudatus (Amarante Queue de Renard) PAR M. E XBBE L. PXRCOT. Au cours d'expériences faites sur les indications de M. l'abbé H. Colin, j'ai greffé en fente, le 18. aoüt dernier, le Tabac blanc odorant sur l'Amarante- Queue de Renard. Le greffon de dix centimètres environ portait cinq boutons à fleurs et quatre feuilles. La soudure s'effectua parfaitement, mais les boutons au lieu de s'épanouir tombèrent les uns après les autres. Par contre, à trois centimètres de l'extrémité du greffon, à l'aisselle de sa troisiéme feuille, une nou- velle tige de Tabac commença - à se développer. Pour donner à cette tige le plus de séve pos- sible, toutes les branches de l'Amarante furent supprimées sauf deux, l'une au pied, l'autre au sommet, portant en tout six feuilles et six petites inflores- cences. (Ces inflorescences,écour- tées à dessein, apparaissent en boules sur la photographie ci- jointe.) Greffe de Nicotiana affinis . | La tige issue du greffon se - sur Amarantus caudatus. développa de 34 centimètres de E. la fin d'aoüt au 10 octobre. Elle — donna quatre fleurs de Tabac parfaitement constituées et iden- Tr en tous points aux fleurs normales de Tabac odorant. J. OFFNER. — SUR LES BOTRYCHIUM DU MASSIF DU MONT-BLANC. 7 Une gelée survenue quoquo jours pus tard jc auus la frue- tification. Cette greffe, qu'aucun auteur ne décrit, um un cas intéressant de greffe hétérogène, puisqu'elle associe deux individus appar- tenant à deux familles d'ordres différents. Sur les Botrychium du massif du Mont-Blanc PAR M. JULES OFFNER. On sait qu'outre le Botrychium Lukas ia Sw., répandu dans une grande partie des Alpes, quatre espéces de Botrychium ont été signalées dans le massif du Mont-Blanc. Ce sont, en nous bornant à citer les principaux synonymes des deux espéces qui nous intéressent ici et auxquelles nous conser- verons les noms le plus généralement usités : 1^ B. matricarioides Willd., B. rutaceum Sw., B. rutefolium A. Br., auquel conviendrait, d'aprés la loi de priorité, le nom de B. matricariæ (Schrank) Spr., adopté par Christensen dans V Index Filicum (1906) et que plus récemment Woynar' a rem- placé par celui de B. multifidum Rupr.; 2° B. simplex Hitche.; - : 3° B. matricariæfolium A. Br., B. rutaceum Wid., auquel — — conviendrait, d’après la loi de priorité, le nom de B. ramosum (Roth) Aschers., adopté par Christensen, puis rejeté par oynar; 4° B. icon Angstr. : Tous les quatre croissent aux environs de Chamonix : les deux, et peut-être les trois premiers, y ont été découverts par Venance sue quant au B. lanceolatum, indiqué en 1869. 1. H. Woynar, Bemerkungen über Put jecit (Mitt. naturw. Ver. Steiermark, XLIX, 1912, p. 120.) Ch — é lui-même, sans la discuter, l'opinion de Woynar dans ipm : plementum 1906-1912. Hafniæ, 1913. : 2. Le B. Reuteri Payot est tapori suivant les auteurs, soit au B. m ide Cariæfolium (opinion de Luerssen et de Ch hristensen), soit au B. simplez (opinion de Christ, de Rouy ot de jme D spr C. pe Rev-PAILHADE (Les Fougères de France), un échantillon de B. Reuteri, désigné sous ce nom par Payot, serait méme un B. lanceolatum. n est. nr T 8 SÉANCE DU 13 JANVIER 1922, par Milde au col de Balme, il a été aussi retrouvé près de - Chamonix par Louis de Vergnes en 1910 :. Le B. matricarioides et le B. matricariæfolium passant, d’après la plupart des flores, pour avoir disparu de la région, - | je crois utile de faire connaitre que tous deux viennent d'y - être revus par M. l'abbé Alexis Coutin, vicaire à Argentières (Haute-Savoie). ; Le B. matricarioides a été récolté sur les abords inférieurs — du glacier d'Argentiéres, où l'on a pu en compter une quin- zaine de pieds, et c'est en vain qu'il a été recherché au Bou- - chet de Chamonix prés d'Hortaz et aux Couverets, oü Payot 3 l'avait signalé. L'échantillon que j'ai examiné se rattache à la 3 variété campestre Milde. ; e B. matricariæfolium a été observé à une altitude un peu … plus faible dans la moraine inférieure du méme glacier d'Ar- « gentières, où l'abbé Coutin n'en a vu que trois pieds, dont | deux ont été précieusement laissés en place. Le troisième indi- … vidu, cueilli sans racines, m'a été obligeamment communiqué avec l'espèce précédente; sa fronde fertile est trés ramifiée et — on observe la présence de quelques sporanges sur les seg- : | ments inférieurs de la fronde stérile. Il est bien possible que | l'espèce n'existe plus aux Couverets prés de Chamonix, ainsi que le suppose la Flore de France de Rouy, mais sa présence — dans le massif du Mont-Blanc est de nouveau bien avérée, Il y a même lieu de croire que ces deux espèces, retrouvées ainsi dans de nouvelles localités, ont dans le grande dispersion qu'on ne le pensait. E ‘abbé Coutin a constaté, comme Payot, que le B. matri- . cariæfolium est plus précoce que le B. matricarioides; il appa- | rait au milieu de mai en méme tem | massif une plus - Je dois au méme observateur la communication de deux dn a vu, sans les distinguer exactement, tous les Botrychium chamo- niards. 1. Le Botrychium lanceolatum Angstr. n à Chamoniz (Haut Sap ie). (Bull. Soc. bot. France, LVII, 1940, p. 464.) l e " ue n = KUHNHOLTZ-LORDAT. — EMPLOI DE L'ACIDE LACTIQUE. 9 échantillons anormaux de B. Lunaria, récoltés aussi près d'Argentiéres. Dans l'une de ces plantes, les deux segments inférieurs de la feuille stérile sont ramifiés et transformés en deux petites / frondes fertiles portant elles-mêmes à leur base quelques seg- ments foliacés. L'anomalie de l'autre plante est plus curieuse. La feuille stérile présente en partie les caractères de la variété incisum Milde (que Payot a déjà signalée aux environs de Chamonix); la fronde fertile est transformée en une seconde feuille stérile à T paires de segments, dont un des segments basilaires s'al- longe en une pinnule ayant les mémes dimensions et la méme forme que cette feuille stérile; cette pinnule porte elle-méme à sa partie inférieure un petit nombre de sporanges. On remarque enfin que les segments de la vraie feuille stérile sont de moins en moins profóndément incisés de la base au sommet de l'organe: quelques segments inférieurs ont seuls les caractères de la variété incisum Milde, tandis que par les autres la plante se rattache à la variété subincisum Róper. Des formes de passage entre différentes variétés de B. Lunaria ont déjà été signalées, mais parmi les nombreuses anomalies de l'espéce, décrites par Luerssen, aucune ne correspond exacte- ment à ce type très particulier. Emploi de l'acide lactique dans les recherches anatomiques PAR M. GEorGEs KÜHNHOLTZ-LORDAT. Le mélange ou la dissolution de certains colorants dans - l'acide lactique présente deux avantages : E 1° Les coupes sont éclaircies et l'action préalable de l'eau de | Javel peut être supprimée. | 2° La coloration à chaud est instantanée. .... Lacro-SUDAN II. z e Préparation. — Dissoudre à chaud, dans l'acide lactique, d du e 10 SÉANCE DU 13 JANVIER 1922. | / À D 5 n Sudan III à saturation. Filtrer 2 à 3 fois. Conserver dans un flacon ne contenant pas trace d'eau. Nota. — L'excés de Sudan qui reste dans le tube à essai et sur le filtre est traité directement par l'alcool à 95*. On récu père ` ainsi un Sudan alcoolique légèrement acide; mais la présence - de l'acide lactique ne nuit en rien aux colorations à froid. Mode d'emploi. — Placer la eoupe à étudier dans une goutte de Sudan lactique entre lame et lamelle. Chauffer sur une lampe à alcool. Enrayer l'ébullition en soufflant sur la lamelle: une seule chauffe suffit généralement pour donner à la cutine et à la subérine une coloration trés vive. Ce réactif est particulièrement intéressant dans l'étude des endodermes, pour mettre en relief les cellules entièrement subé- risées, qui apparaissent mal ou pas du tout dans le traitement. à la fuchsine ammoniacale ou au vert d'iode. C'est ainsi que dans les tiges de Teucrium Polium, dans les rhizomes de Vinea, ces cellules endodermiques apparaissent instantanément parmi l'ensemble des cellules à cadres. Il en est de même pour l'endo- derme total de certaines Rubiacées (Rubia peregrina, R. tinc- toria, etc.). Les huiles sont également rendues trés apparentes | dans le lacto-Sudan à chaud : poils de Labiées, jeunes téleuto- spores (Puccinia Malvacearum), grains de pollen (Libocedrus). T ; sė, LIQUEUR LACTO-IODÉE. E, x parties d'eau iodée dans y parties d'acide lactique (concen- tration à volonté). Le seul avantage de ce traitement est de pouvoir conserver indéfiniment des préparations éclaircies, qui peut étre intéressant pour les endodermes amyliferes. Ces préparations sont envahies à la longue par une cristalli- sation en fines aiguilles. Il suffit de les chauffer légèrement pour les observer à nouveau. cd ce A. REYNIER. — VARIÉTÉ. D'ADENOCARPUS TELONENSIS. . 11 À propos d'une variété marocaine transiens de l'Adenocarpus telonensis (Lois. sub Gytiso) De Candolle PAR M. ALFRED REYNIER. I. — En décrivant, dans son Flora Gallica, ** édition, 1806, le « Cytisus telonensis », Loiseleur Deslongchamps visa la plante que Robert, bobus du jardin de la Marine à Saint- Mandrier, lui avait envoyée de « circa Telonem »; elle était à bon droit, aux yeux du consciencieux floriste, distincte, à titre d'espèce, du « Spartium [Cytisus] complicatum » de Linné, légumineuse de diverses provenances autres que la Provence. Dix ans plus tard, quand A.-P. De Candolle donna un nou- veau nom « Adenocarpus telonensis (Lois.) DC. » à la plante de Robert, il eut tort d' englober, comme on le constate dans la Flore Francaise, 6° vol., p. 550 : 1° la plante de Louis. Gérard', 2° celle de Robert 3° celles de toute la région lan- . guedocienne et pyrénéenne; trois séries d'habitats crus par lui Pouvoir être réunis sans accroc à l'exactitude. Mais, en com- mettant des confusions involontaires au sujet desdits habitats, il est manifeste que De Candolle s'en tint, pour la description ; - du telonensis, à l'incontestable caractère essentiel, ainsi for- — mulé : « ... cALICE DÉPOURVU DE GLANDEs... » Cela va de soi : il faut mettre à l'écart du texte descriptif de De Candolle la por- tion accessoire où sont citées des régions (telles : « Pyrénées prés d'Ax ») étrangères à la légumineuse toulonnaise et à ses formes subordonnées; toutefois, outrepassant ce légitime cri- lage, Boissier, Bibl. de Genève, - 1836, est blàmable d'avoir se 1. Touchant la floristique provençale, De Candolle s'aventura; ea i ny avait aucune certitude à cause du n? 4, fort obscur, de or Flora | SaH/previneialis; Gérard y traite ‘d'un mystérieux « Spartium ca i meridia Galloprovinciæ s p eptentriont : Re diis Tauteur de | lá Flore Française eüt raison d'y voir le telonensis, "fa il lui aurait incombé de produire quelque motif asap rage Fem « septentrionalis » par cr Où se trouve sous sa plume ce ce motif, en — dehors de la vague réserve : « ezcl. synon. » »? (Voir Les Botanistes prélin- néens des aire d p. 27, 1916, par sve et Reynier-) dx 42 SÉANCE DU 13 JANVIER 1922. P réformé le nom de l'Adénocarpe decandolléen par la substi- 3 tution de grandiflorus à telonensis. Puis Grenier et Godron, 4 Flore de France, 1848, aggravèrent le eas en alléguant que la 3 plante de Robert « ne croit pas à Toulon ». Sans doute le Cata- : logue du botaniste toulonnais, publié en 1838, indique, pour - | « Adenocarpus telonensis DC. », une unique station : 3 « Hyéres »; malgré cela, à la page 15, il serait déjà licite de — commenter (comme il suit entre crochets) ce que Robert dit : r « Les environs d'Hyéres sont tres fertiles en plantes rares — « [par sous-entendu, le territoire de Toulon était ainsi implieite-. | | « ment déclaré peu fertile] : T Adenocarpus telonensis s'y trouve | « en abondance [à Toulon, encore par sous-entendu, ladite légu- : « mineuse croissait moins copieusement]. » D'ailleurs, la 3 preuve que le felonensis (vocable contre lequel Robert ne pro-# teste nullement par la proposition de lui substituer : olbiensis) - n'est pas rebelle aux coteaux toulonnais (— il a même été indiqué à l'ouest de Toulon : au golfe des Lecques dans le Var et à Cassis dans les Bouches-du-Rhône —) résulte d'un fait f postérieur au Catalogue du botaniste du jardin de la Marine: - Huet a recueilli pour son herbier cet Adénocarpe à Sainte- - | Marguerite (village qui est mi-partie sur la commune de E Toulon, mi-partie limitrophe sur la commune de La Garde, " celle-ci n'appartenant point au canton d'Hyères). Dès lors . l'inexistence sur le territoire non hyérois de la plante de Robert E devient une erreur et cela fortifie notre plainte à l'égard de | Boissier changeant le qualificatif princeps : {elonensis. En - somme, validé se trouve le binóme de De Candolle, pourvu que nous émendions (si l'on y tient) le texte de la Flore Fran- çaise par : exclusis locis ultra Cebennas. Dans un sens parallèle à la conclusion dont i ressortir la convenance, solutionné par Ball, Spicilegium Florae Marocanz, A811, l'auteur anglais écrivant : « Adenocarpus telonensis (Lois. sub Cytiso) : nc speciem cum A. commulato Guss. commis- « cuit; sed nomen triviale telonensis non ideò mutandum. « Nomen grandiflorus Boissier et Grenier et Godron infaustum, « dùm flores non rarò minores quam in À. divaricato L'Hérit. « [A. complicatus Gay]. » M. Pitard, Exploration scienti- A. REYNIER. — VARIÉTÉ D'ADENOCARPUS TELONENSIS. 13 fique du Maroc, Botanique, 1913, a adopté le sentiment de Ball Sous le rapport des habitats de l'Adenocarpus telonensis | inscrits dans la Flore Française, la négligence de De Candolle est, au surplus, amoindrie par la circonstance suivante. Pour ce qui regarde la Légumineuse cévenole, le floriste montpel- liérain eut affaire à un Adénocarpe dont le calice est dépourvu de glandes comme celui de la plante de Robert; conséquem- ment entre les deux il n'existait pas de distinction établie sur des caractères de la valeur de ceux séparant le felonensis et le complicatus. L'Adénocarpe des Cévennes (« prés d'Alais selon Sauvages; à l'Espérou, selon J. Bauhin; entre Alais et Portes; dans la Lozère selon Prost », habitats cités par De x Candolle) constituait une Légumineuse que le multiplicateur — Delile appellerait, vingt-trois ans plus tard : Adenocarpus ceben- nensis; or cette prétendue espéce de Delile est certainement rapprochable de la plante toulonnaise, à tel point (voir au para- graphe IT) qu'il convient de l'admettre en qualité de simple sous-espèce. Par le fait, De Candolle commit donc l'unique mélange d'une espèce et d’une sous-espèce; en 1815, époque oü les systématiciens n'étaient pas aussi pointilleux qu'aujour- d'hui, ce ne fut pas une faute grave. Si le professeur de Mont- . pellier, dans sa description du telonensis, avait fusionné les caractéres de celui-ci (à calice dépourvu de glandes) et du com- plicatus (à calice glanduleux), certes la faute n 'eüt pas été ano- dine et je donnerais alors raison à Boissier! Vule but de mettre à l'écart le qualificatif gr andiflorus du lloriste de Genève, bornons-nous, finalement, à émender le texte de la Flore Francaise de De Candolle par, je le répète : se exclusis locis ultrà Cebennas. L H. — Ascherson et Græbner, Synopsis der Mitidleuropäischon Flora, VI, 2, 280, 1907, ont classé l'Adénocarpe de Gussone |. comme variété de l'Adenocarpus complicatus Gay. Impossible, ps d'aprés moi, d'accepter pareille manière de voir; car, à ce — compte, entre le type et la forme extrême variétale des auteurs allemands, il n'existerait plus l'identité exigible pour une filia- lion naturelle : comment comprendrions-nous, à l'intérieur du groupe générique Adénocarpe, nom tiré du grec denos = glande, 44 SÉANCE DU 13 JANVIER 1922. où la répartition de cet organe de nature cellulaire joue un 1 rôle capital, qu'une « variété commutatus (Guss.) Asch. et Græbn: », manquant de glandes au calice et au pédicelle, puisse s'amalgamer au type spécifique Spartium complicatum de Linné (Adenocarpus complicatus Gay), à nombreuses glandes sur. ces mêmes calice et pédicellek! L'Adénocarpe de Gussone se rattache, c'est indéniable, bien plutôt à l Adenocarpus telo- nensis fort distinct, comme la plante du floriste italien, par ses - bractéoles du pédicelle non tuberculeuses-glanduleuses et son calice dépourvu de tubercules et de glandes. On invoquera certaines particularités : chez l'A. complicatus, les dents du calice linéaires-subulées, plus longues, atténuées en une pointe très fine; chez l'A. commnwtatus, des dents calicinales moins longues, moins fines. Mais ne sont-ce pas là des différences, point du tout des manifestations d'identité spécifique entre les deux plantes? De méme nature que celles mises en contraste. par Ascherson et Græbner, d'autres différences sautent aussi aux yeux de quiconque compare les Adenocarpus telonensis et A. commutatus; étant d'ordre floral, elles suffisent, sans parler - de détails morphologiques d'ordre végétatif, pour la subordina- tion logique de celui-ci à titre de sous-espèce de celui-là. Voici | cette différenciation mienne : e GR JE: fai: ICTU PR ER EE VAE accu. AP CAE HoR edan a a a” quof ue EM C ELLET asit quoi uu lees t Lévres calicinales égales; l'infé- rieure à 3 dents, chacune .d longueur égale aux autres..... Espèce A. felonensis DC. . Lèvres un peu inégales; l'infé- rieure à 3 dents dont la médiane j est un peu plus longue........ Sous-espèce commutatus (Guss., p. sp-)- Je maintiens, en conséquence, comme nullement artificielle, - cette sous-espéce qui a pour synonyme : Adenocarpus ceben- | nensis Delile; et je réitère que De Candolle ne commit pas une | négligence condamnable en citant, parmi les habitats de la. plante de Toulon, plusieurs localités d'au delà du Rhône ; puis- | qu'en définitive il attribue à son espèce provençale-languedo- à cienne un « calice dépourvu de glandes », caractère par lequel on ne saurait la confondre avec l'Adénocarpe à feuilles pliées | de Gay! i 4 III. — Ayant regu du Maroc, de M. Henri Perrier de la CPE P MR A. REYNIER. — VARIÉTÉ D'ADENOCARPUS TELONENSIS. 15 Bâthie, l'Adénocarpe' à propos duquel la discussion déve- loppée dans mes paragraphes I et II a été un avant-propos nécessaire, il me semble, d' aprés une part assez démonstrative, que ce curieux exsiecatum de l'Atlas sud-rifain constitue une forme locale aberrante de l'Adenocarpus telonensis DC. ; je lui donne le nom de variété transiens. Deux écarts disepala la situent sur la ligne fluctuante de séparation entre l'espèce toulonnaise et Eoipies Adénocarpe à feuilles pliées de Gay : 4) rameaux glabrescents à épiderme blanchátre comme chez le complicatus, tandis que ceux du telonensis sont mollement pubescents et à épiderme grisâtre; b) folioles moins ovales- obovales ef moins arróndies ou émarginées au sommet, sòit, à l'instar de celles du complicatus, oblig ats; ce qui est de nature à exposer leur limbe à un pli longitudinal. L'éventuelle variété marocaine (— je duis : éventuelle, pour le — cas où nous aurions affaire à la sous-espèce commutatus mal venue et mal représentée —) rentrerait, biologiquement par- lant, dans la série des multiples formes que synthétise lA deno- carpus intermedius DC. créé pour des exsiccata du Portugal, lesquelles formes de la péninsule ibérique relient le « Cytisus complicatus » Brotero (Adenocarpus complicatus Gay) normal à des écarts morphologiques évoluant dans un groupe digne d'être étudié à fond par un monographe réducteur. Nyman, - Conspectus Floræ Europæ, et M. Rouy, Flore de France, éta- blissent pour la Légumineuse cévenole de Delile une combi- naison plus ou moins adoptable : « Adenocarpus intermedius DC. race commutatus ». Peut-on être certain que cette race soit ` suffisamment délimitée, quand on confronte, dans les grands. herbiers, les échantillons provenant de récoltes, en diverses. localités (moyen d'exclure la crainte d'avoir sous les yeux un. polymorphisme attribuable à la buissonmanie), des SOEUR SG > a Légumineuse en question, annoncée page 95 de mon Aperçu sur À ia paz du Maroc occidental, Bulletin de la Société botanique | séance du iż février 1919, fut recueillie par M. Perrier : dans le massilt ; du Zérouhm, entre 600 et 1000 m. d'altitude, sur calcaires et marnes; - en fleurs et fructification, juillet 4947. Elle n 'est aucunement l'Adenocarpus —— Bacquei Battandier et Pitard, décrit dans la Contribution à l'étude de la flore du Maroc, de M. Pitard, 1918, plante affine de FA kupamo rd 5 Cytiso) DC. à 16 SÉANCE DU 13 JANVIER 1922. DOPO SE MN Bourgeau, Dufour, Henriquez, Huet du Pavillon, Merino, à Moller, etc., parts instructives montrant que l'Adenocarpus * intermedius DC. oscille quant à maints détails d'ordre végé- … .tatif; de même les exsiccata du commutatus recueillis par Dio- … mède Tuezkiewiez (à Cauvalat), Jordan (à Vals), Lamotte (à - Viala), Loret (à Valleraugue), Montesquiou (au Vigan), ete. ne sont point absolument identiques les uns aux autres; pas plus — que ne le sont les exemplaires dela plante de Robert colligés — par Chambeiron (à Pierrefeu), Champagneux (à Hyères), | Ventre (au Plan-du-Pont), etc. * Je déduis, des considérations de ce précédent alinéa, qu'on ne saurait avoir une conviction inébranlable touchant un écart E du commutatus par suite de la stabilité duquel s'accuserait le - rattachement de cette Légumineuse cévenole à l'A. intermedius 3 DC. du Portugal. Il est à présumer plutôt que ce dernier Adé- — nocarpe (dont, à lui seul, le vocable intermedius évoque. quelque sage doute sur une autonomie certaine) risquera, aprés - examen sérieux in sifu par les biologistes, d'étre compris - comme simple sous-espèce du Spartium complicatum L. (Cytisus complicatus Brotero, Adenocarpus complicatus Gay). 2 = L'ascension du mont Ida (ile de Crète) PAR M. MICHEL GANDOGER. E ME 280 MO qe PO AE UE Se ter 4 Elle se fait le plus commodément par Réthymo ville maritime - de l'ile. Nous supposons qu'un Francais, bien portant, large- - ment approvisionné de bank-notes, séduit par le mirage oriental . et les richesses botaniques de l'Ile merveilleuse! se décide à — partir pour en faire l'exploration. Il devra s'embarquer à | Marseille sur un paquebot des Messageries Maritimes, la - meilleure de toutes nos compagnies d’après ma longue expé- - 1. Jules Verne, l'aimable romancier écrit un livre intitulé l'Ile mystérieuse. Si ] avais de son climat, la beauté de ses sit de ses habitants, l'ile aux cent villes, comme l'appelait Hérodote, célèbre - ied M. GANDOGER. — L'ASCENSION DU MONT IDA. 47 rience. Six jours de traversée jusqu'au Pirée, visite d'Athènes puis départ sur un bateau pour La Canée ou Candie. En. arrivant il faut rendre visite au Consul de France qui met en relations officielles, et surtout amicales, avec les auto- rités civiles et militaires toujours très bienveillantes pour nous. : A Réthymo, oü tous les vapeurs font escale, on louera guide et mulet pour l'Ida, car il y a onze heures de marche jusqu'au pied de la montagne. Mais cette randonnée serait trop fati- gante d'un seul trait. Il convient de la couper en deux par une visite au grand monastère d'Arkadi' où les moines ortho- doxes offrent une cordiale hospitalité pendant laquelle on herborisera dans les gorges et les bois. La végétation primitive — chose rare — y est bien conservée; aussi le botaniste y fera-t il ample moisson d'endémiques et de raretés : Reseda Gussonii, Anthyllis Spruneri, Lavatera unguiculata, Umbilicus . Serratus, Cirsium cynaroides, Stæhelina arborescens, Onopordon elatum, Metabasis cretica, Campanula tubulosa, Verbascum mucronatum, Teucrium Sieberi, Scutellaria Sieberi, Quercus macrolepis, Iris cretensis, ete. Le lendemain en route pour l'ida dont on aperçoit le sommet. Chemin faisant, un arrét pour se désaltérer à la poétique fontaine de Pétrasnéro dont j'ai vanté ailleurs l'excep- — tionnelle végétation : Arenaria oxypetala, Cytisus subidæus, | “Campanula subidæa, Erica nematodes, Rumex Raulini. Puis on passe par le monastère d'Asomatos (très riches herborisa- - lions et aussi point de départ pour l'Ida, mais pas de sentier) - pour arriver — six heures d'Arkadi — à Koroutès, dernier village oà on couchera, tout en am le reste de lajournée . ; - C'est dans le monastère d'Arkadi qu'au cours de mon troisième ias je fus invité par le Président.de la députation crétoise à y prendre la parole en faveur de M. Vénizélos — grand ami de la France — dont l'appui nous était si nécessaire en 1916, c'est-à-dire au milieu de l'ignoble : ruée allemande. J'ai raconté dans notre Bulletin que je parvins, "prie d Chers confréres de la Société nd n France qui me lisez, jesens — encore cette amicale étreinte de la Grèce à la France, par l'intermédiaire de la Créte, en mon humble personne. | uU T. LXIX. à a (séances) 2, — 18 SÉANCE DU 13 JANVIER 1922. ; à l'exploration des environs et de la forét de Chénes verts : (Quercus Sibthorpii) abondante en plantes rares. 3 = De grand matin, en marche pour gravir la célèbre montagnes 3 Vers 1500 mètres les bois cessent. Voici la bergerie autour de | laquelle il faudra faire provision du Dactylis rigida qui ne vient que là. On y laisse les montures bien qu'elles puisse : aller assez facilement jusqu'au sommet. Vers 1600 métres commence la région dite des Astragal formée par d'énormes touffes sphériques : A. creticus et angusti- | folius auxquels se joignent l'A cantholimon creticum, le Satureia spinosa spécial de la région alpine de la Crète, le Berberis | cretica. Beaucoup de raretés : Corydalis uniflora, Acer ereticum, — Astragalus idæus, Asperula idea, Cirsium | morinifolium, | Echinops creticus, Centaurea idea, Phoenixopus alpestris, Podospermum idæum, Scorzonera cretica, Crepis Sibthorpiana, C. Raulini, Taraxacum bithynicum, Petromarula | pinnata, | Onosma erectum, Myosotis idea, Micromeria Minoa, Origanum & Dictamnus, Teucrium alpestre, Thesium Bergeri, Euphorbia acanthothamnos, Arum idæum, Chionodoxa cretica, Muscari | Holzmanni, Tulipa cretica, Crocus Ponant Bromus | tomentellus. Vers 2000 mètres on rencontre encore, fin juin, de "m bancs de neige; la plupart des, mamelons qui entourent le | sommet piao sont formés de roches stratifiées et désa- grégées, oü la végétation y est fort clairsemée. Quant au sommet lui-méme, appelé en grec Timios Stavros (adorable Croix), il consiste en une large étendue, plane, rocailleuse, sur laquelle est bâtie une petite chapelle. Le mont Ida, longtemps regardé comme la plus haula montagne de la Crète, a 2417 mètres de hauteur. Il est inf rieur au Troxaris (massif des Sphaciotes) qui s'élève à 2467 Dans tous les cas, sa position au centre de l'ile en fait un obse | vatoire superbe. L'horizon visuel y est partout de 200 kilomètre et permettrait presque d'apercevoir, au Nord, les montagnes du Péloponèse et, au Sud, les côtes de la Cyrénaique et de | Lybie. Toutefois, ainsi que je l'ai fréquemment expérimenté _ dans les hautes sierras de I' Espagne, en Italie, en Algérie, etc . lhorizon est habituellement voilé, méme avec un ciel trés S p M. GANDOGER. — L'ASCENSION DU MONT IDA. 19 par une brume légére, bleuátre, tremblotante qui nuit à la netteté des objets. Vu de la haute mer, l'Ida ressemble à un lion accroupi lont la téte serait tournée vers l'Occident. Cette croupe, qui peut avoir 40 kilomètres de longueur, forme le plateau de Nida, haut d'en moyenne 1 500 mètres, hérissé d'escarpements, de dépres- sions profondes, totalement inconnu au point de vue botanique. J'en ai, cependant, exploré une petite partie, celle qui est située au-dessus de Gorgolaino, province de Candie. Le peu que jen connais me donne une idée de l'incomparable richesse de la chaine tout entière. Citons : Alyssum idæum, A. creticum, Silene Sibthorpiana, Calycotome cretica, Ebenus cretica, Genista - Alpini, Trifolium Boissieri, Crategus cuneata, Pirus oblongi- folia, Bryonia cretica, Ferulago thyrsiflora, Scaligeria cretica, Rubia Olivieri , Asperula incana, Valeriana asarifolia, Pteroce- . phalus And phone Centaurea raphanina, | Centrophyllum ereticum, Anthemis Lindleyi, Crepis Sieberi, Rodigia commu- tata, Campanula corymbosa, Phlomis lanata, Micromeria sphaciotica, Rumex creticus, Allium rubrovittatum, Lolium lepturoides, ; C'est sur le versant Nord de cette longue croupe que se trouve l'Idaion Antron ou grotte de nier: Pour soustraire le futur roi des dieux à la voracité de son père, Vénus re son nouveau-né dans l'ile de Crète. Elle le confia au berger - Páris qui lui donna pour nourrice la chèvre Amalthée' proba- 1. Des monnaies vieilles de 2500 ans et plus représentent cette scène reproduite, au siècle dernier, sur certains timbres-poste a E : rares et très c ers. M. Villiamson m’a montré de ans collections de statues, de colonnes, de bas-reliefs, etc. Une bibliothèque y a été découverte ainsi rs x: dans l'ile, Comme les bibliothéques assyriennes, elle consiste en briques . Cuites sur lesquelles sont gravés des hiéroglyphes, des lettres cunéi- .. formes qu'on n'a pas encore pu déchiffrer. ll est certain que chi de on | 20 SÉANCE DU 13 JANVIER 1922. blement aussi une déesse; car ainsi que l'a si profondément a E écrit Bossuet : en ce temps-là tout était dieu, excepté Dieu - lui-même. Cette grotte est située dans un endroit sauvage, | flanqué de rochers gigantesques et de falaises calcaires formi- - dables, ainsi qu'il convenait pour la süreté du nourrisson royal. D SR TR EE. P MEM. A Note à propos du nombre des chromosomes chez le Senecio vulgaris L PAR M. R. DE LITARDIERE. Deux auteurs ont étudié la question du nombre des chromo- somes chezle Senecio vulgaris, les P^ Ishikawa (1916)! et Small | (1919)?; le premier indique 19 comme nombre haploidique, | le second 5 seulement. E. Il m'avait paru intéressant de rechercher l'existence de ces - plantes offrant des nombres chromosomiques si différents, afin 3 d'en préciser tous les caractères, tant cytologiques que morpho- logiques. Je pensais que le Senecio d'Ishikawa pouvait bien. étre une variété japonaise spéciale, tandis que l'autre corres- . pondait à notre trés vulgáire Senecio européen. E. Cette hypothèse s'est trouvée complètement infirmée par mes recherches qui ont porté sur les chromosomes diploïdiques d'échantillons récoltés dans les localités suivantes : n°1 : Jardin botanique de Lille; n° 2 : Phalempin (Nord); n° 3 : Dunes des Baraques, prés Calais; n° 4 : Mazières-en-Gâtine (Deux- | Sèvres); n° 5 : Environs de Bristol (Angleterre); n° 6 : Jardin | botanique d'Armstrong College, à (Angleterre). Je dois le: matériel provenant de ces deux dernières localités au P" Potter d'Armstrong College, que je remercie bien vive- ment pour son obligeance; les plantes du jardin botanique d'Armstrong étaient particulièrement intéressantes à examiner, puisque c'était là que le P* Small avait recueilli ses objets | d'étude (J. Small, in litt.). | x: N ewcastle-upon-Tyne 1. A list of the number of chromosomes (Bot. Mag. 2. The origin and development of the Compo itx, XVII). 4 eee Tokyo, XXX). chap. XII (New Phyt., M. DESPATY. — NOUVELLES LOCALITÉS DE PLANTES. 24 Tous ces Senecio vulgaris, appartenant soit à la forme typique (n° 1, 2, 4, 5 et 6 en partie), soit au forma crassifolius (n° 3), ou au forma radiatus (n° 6 en partie), m'ont toujours montré dans leurs racines un nombre de chromosomes relati- vement assez élevé et que j'ai pu évaluer à environ 38, ce chiffre de 38 (diploidique) concordant v ca avec celui de 19 (haploidique) qu'a indiqué Ishikawa. Le nombre 19 parait assez aberrant et, à ce que je sache, n'a été signalé nulle part ailleurs chez les végétaux. On peut se démander si les Senecio vulgaris à n —19 ne représenteraient pas une race tétraploidique d'un type à n —3', deux chromo- somes ayant pu se fusionner. Ce serait précisément le type primitif qu'aurait trouvé le P" Small dans le jardin d'Armstrong College 1 je n'ai pas été assez heureux pour le rencontrer dans le matériel que j'ai recu de ce méme jardin. Nouvelles localités de plantes observées dans les cantons de Corbeil-Sud, de Milly-Nord (Seine-et-Oise) et de Melun-Ouest (3° liste’) PAR M. M. DESPATY. Ranunculus Flammula L. — Nainville : mares du bois des Fontaines; mares de Camp-Rémi; fossé limite départementale. Saint-Sauveur-sur-École : marais des Fontaines; var. serratus DC. Avec le type à la limite du département; var. angusti- — folius Wallr. Nainville ; gréves d'une mare du bois des Fon- taines. Ranunculus nodiflorus L. — Moigny : mares des iae a siliceux, cote 143. " Ranunculus flabellatus Desf. race R. dimorphorrhizus. Brot. x 1. Parmi les quelques espéces du genre Senecio qui ont été étudiées, : Une (S. sagittatus) offre, d’après Ishikawa, 5 chromosomes haploidiques et une autre (S. nikansis) pi ce gu semblerait donner quelque poids à l'hypothèse que je formule 2. Voir Bull. Soc. bot. Fr., XVI, p. 131 et 334, 1919. 23 . SÉANCE DU 13 JANVIER 1922. — Moigny : pelouses des crêtes 131 et 143. Champcueil : sou la Tour Bréguet. 4 Myosurus minimus L. — Nainville : abondant. Soisy : champs : bordant la route de la Ferté-Alais. Beauvais : aux Plaquères. Brinville : champs à la limite départementale. Anemone Pulsatilla L. race A. Linnæana Rouy et Fouc. — j Moigny : crêtes de la cote 131, abondant. Beauvais : pentes S.-E. de la Biauce. Dannemois : pentes de Mont Moyen. Boutigny (Le Pressoir) : route de Milly. Helleborus fœtidus L. — Beauvais : Tour Bréguet; pentes 134. — | Champcueil : carrière de Noisement, pentes de Malvoisine. - Dannemois. Videlles. Moigny. Cà et là. Coudray-Montceaux : | talus du P.-L.-M., près de la gare. Nigella arvensis L. — Maisse : plateau de la ferme du Paly. 4 | Aquilegia vulgaris L. — Dannemois : pentes N.-E. de la | cote 153. Courances : dérivation de la Vanne, plateau du Mont | Musard. Corydalis lutea DC. — Corbeil : près de l'Hôtel de Ville. Sisymbrium Thalianum Gay var. pusillum E. Petit. — 3) Nainville : murs du parc. Moigny : crêtes 131. Milly : Mont - Rouget. Draba majuscula hy et Fouc. var. occidentalis Ry et Fouc. —. Nainville : Allées sablonneuses du bois de la Charbonniére. 3 D. praecox Stev. var. genuina Ry et Fouc. — Dannemois d | _ pelouses 133. Soisy : dérivation de la Vanne, route de la Ferté- | Alais. | D. præcox Stev. var. decipiens Ry et Fouc. — Soisy : dérivation 3 . dela Vanne. Iberis amara L. race I. ruficaulis Lej. — Courances : pentes : S.-0. des bois de Thurelles. Dannemois : moissons, pentes de Mont Moyen. Moigny : plateau des carrières 143. Champcueil : plateau de Malvoisine. Beauvais : friches du plateau de la ~ Hutchinsia petræa R. Br. var. nana Ry et Fouc. — Soisy _ rochers du Tertre Noir, avec le type. | 5 — 3 M. DESPATY. — NOUVELLES LOCALITÉS DE PLANTES. 23 Lepidium rotundifolium DC. — Corbeil, prés de la gare du Bas-Coudray. (Indication fournie par M. Metman.) Helianthemum polifolium DC. — Dannemois : abondant, pentes Sud de Mont Moyen. Videlles : chemin de Moigny. Moigny : route de Boutigny. Courances : pentes de Mont . Musard et de Thurelles. H. sulfureum Willd. — Soisy : pentes de la Butte aux Petits Pois. Dannemois : pentes Sud de la cote 135. Fumana procumbens G. 6. — Soisy : Butte aux Petits Pois; Butte à Pierrot. Beauvais : pentes de la Biauce. Dannemois : pentes S. et S.-E. de Mont Moyen. Moigny : route de Boutigny. Courances : pentes de Mont Musard. Champcueil : pelouses de Malvoisine. Videlles : chemin de Moigny. Viola odorata L. var. subcarnea Parlat. — Nainville : bois de : la Charbonniére, bois Brigand, fossés du pare. Polygala calcarea F. Schultz. — Soisy : Butte aux Petits Pois. Dannemois : pelouses de Mont Moyen. Moigny : pentes 127. Courances : pue us bois de Thurelles. Milly : route de Boutigny. Cucubalus baccifer L. — Seine-Port : p% du pent de Sainte- Assise. ei. Silene nutans L. s-var. rubra Despaty. 2E (Société française pour l'échange des plantes; no 3365, année 1920). Plante de | 2-5 dm., tige entièrement rougeátre, pubescente inférieurement, | visqueuse au sommet, dece du type. Pétales rouges dessus et dessous. x Planta 20-50 cm. alta, tota aprecia do Pu inferius pubescens, folia | ut in typo, petala infra et dia purpur D Has. — Dannemois : Dérivation de la Crede pentes de la : cote 133. S Silene nutans L. s.-var. roseiflora Depi — (Société française; n° 2972, année 1919). — Pétales blanes en dessus et rosés en dessous. Petalis infra albis, supra roseis. Has. — Beauvais : bois sous les Plaquères. Boby pentes de la Butte à Pierrot. Dannemois i pu de la Roche Écrite. : P 24 SÉANCE DU 13 JANVIER 1922. 1 Lychnis Viscaria L. — Soisy : Butte à Pierrot, RR. Courances : E - dérivation de la Vanne, route d'Arbonne. Milly: pentes N. sous la ferme de Coquibu. Moigny : chemin de la ferme de Launay. - Alsine setacea M. et K. — Soisy : pelouses de la Butte à - Pierrot, RR. Champcueil : pelouses du plateau de Malvoisine. ' Videlles : sablière du chemin de Moigny; pelouses au-dessous : de la ferme de Launay. : Cerastium erectum Coss. et Germ. — Dannemois : bords des - : mares siliceuses du plateau 133, abondant. E Spergularia Morisonii Bor. — Beauvais plateau des | Plaquères, abondant. Soisy : dérivation de la Vanne. Moigny : « crêtes S.-E. de la cote 131. Milly : dérivation de là Vanne au Mont Rouget. : S. segetalis Pers. — Dannemois : plateau 133. à Geranium sanguineum L. — Beauvais : friches de la Biauce, — .RR. Dannemois : pentes N.-E. du plateau 133, abondant. 4 Courances : dérivation de la Vanne, bois de Thurelles. b Boutigny (Le Pressoir) : route de Milly. : : Erodium pimpinellitolium Sibt. — Courances la Vanne. Moigny : carriére du plateau 143; rout E. dissectum Ry et Fouc. — Courances : dérivation de la. E Vanne. Moigny : carrière du plateau 143. Milly : allées du … Mont Rouget, xe à E. bipinnatum Willd. — Nainville : et là. Moigny : carrière du plateau 143. de la Vanne. Milly : Mont Rouget. E. bipinnatum Willd. var. Videlles : chemin de Moigny. Monotropa Hypopitys L. Pierrot. — Dannemois Moyen. — Moigny : pentes S. et S.-E. du bois 127. Courances: | bois de Thurelles. Fleury-en-Biére : bois de Chalmont. Boutigny | (Le Pressoir) : route de Milly. 3 Ulex nanus Forst. — Nainville : bois des Fontaines. Spartium junceum L. — Milly : talus du C. G. B. Genista pilosa L. —— Soisy : Butte aux Petits Pois. Moigny : 3 : dérivation de 1 ; e de Boutigny. allées sablonneuses, çà - Courances : dérivation E B glabrescens Ry et Fouc. E | | E. — Soisy : pentes de la Butte à d : abondant pentes S.-E. de Mont E 3 A M. DESPATY. — NOUVELLES LOCALITÉS DE PLANTES. 25 pentes des crêtes 131. — Milly : pentes N.-E. du Mont Rouget. Moigny : route de Boutigny. Cytisus supinus L. et var. grandis Rouy. — Courances : bois de Thurelles. | : Ononis Natrix L. var. major Boiss. s-var. concolor Rouy. .Dannemois : pentes de Mont Moyen. Moigny : pentes S.-O. du bois 127 et s.-var. striata Ry. Mémes localités. 0. Columna. All. — Dannemois : pentes de Mont Moyen. — Moigny : route de Boutigny, cote 143; pentes du bois 127. Melilotus alba Desr. — Nainville : friches de Camp-Rémi. Colutea arborescens L. — Courances : bois de Thurelles. Vicia lutea L. — Beauvais : friches sous la Padole. Soisy : i | route de Milly. Champcueil : abondant, dérivation de la Vanne. Dannemois : pelouses de Mont Moyen. Mondeville : cultures à l'ouest du village. Moigny : friches, chemin de la ferme de Launay. E V. sepium L. s.-var. alba Rouy. — Dannemois : petite colonie, dérivation de la Vanne. Lathyrus hirsutus L. — Dannemois : Pentes de Mont Moyen. Courances : chemin sous le bois de Thurelles. L. latifolius L. — Beauvais : taillis de la cote 134. y Coronilla minima L. — Beauvais : friches de la cote 134. Dannemois: abondant sur les pentes de Mont Moyen. Moigny : clairières du plateau 143 et cà et là. Courances : dérivation de la Vanne. Boutigny (Le Pressoir) : clairiéres de la route de a Milly. i vs UE. m Potentilla verna L. var. hirsuta DC. — Beauvais : pente de - la cote 134. : | Rosa pimpinellifolia L. var. typica Rouy et Camus : Cou- | rances : dérivation de la Vanne; s.-var. albiflora Ry et Camus; | S.-var. roseiflora Ry et Camus. Même localité. — pev eee R. canina L. var. dumalis Bak. — Champcueil : plateau de Noisement. ; : T. ec R. canina L. var. dumetorum Thuill. — Courances : déri- vation dela Vanne. . | j 26 SÉANCE DU 13 JANVIER 1922. Agrimonia odorata Mill. — Dannemois : lisière du Mont - Moyen. : Mespilus germanica L. — Soisy : boqueteau entre la route de . la Ferté-Alais et le Saut du Postillon; Butte aux Petits Pois. Champeueil : rochers de Noisement. Moigny : abondant bois 2 131. Sorbus latifolia Pers. — Soisy : Butte aux Petits Pois, Butte — E à Pierrot. Moigny : route de Boutigny. Mondeville : bois à 3 l'Ouest du village. Courances : bois de Thurelles. Amelanchier vulgaris Mcench. — Moigny : abondant dans les E bois 131. Milly : pentes de Mont Rouget. Boutigny (Le | Pressoir) : route de Milly. Lythrum hyssopifolia L. — Nainville : lieux desséchés dela - Grande Vuidange. Tillea muscosa L. — Nainville : abondant dans les bois de la Mare Blanche; allées des Fontaines; allée de Beauvais. Milly : allées du Mont Rouget. Tillæa Vaillantii Willd. — Moigny : mares siliceuses de la : cote 143. Sedum hirsutum All. — Dannemois : rochers de la cote 13342 Peucedanum Oreoselinum Mœnch. — Moigny : pentes boisées - cote 127. P. Cervaria Lapeyr. id Moigny : chemin de Videlles. - Videlles : pentes 136. Courances : dérivation de la Vanne, - plateau deThurelles. . Cornus mas L. — Moutlignon : haie du château des Bordes. : Rubia peregrina L. — Dannemois : pentes de Mont Moyen. 1 Videlles : abondant dans les bois 135. Moigny : flanes 127. Beauvais : bois des pentes de la Biauce. Scabiosa suaveolens Desf. — Arbonne : route de Milly, prés - de la limite départementale. Inula hirta L. — Beauvais : plateau 134, RR. Courances :3 dérivation dela Vanne. Carduncellus mitissimus DC. — Boutigny (le Pressoir) : route - 4e Milly. C : Vu * à 2 ; MISES ; es CE Tao, USUS CM M iom D eU LEA MERE AP SUCER ET ent erts LM pers oia irr RUN LR cde ALS NO: CURE ET * Ne a PEU OE T OE Fra PRICES ES VE ELT | O en E (ORE d hi r L5 a act d AES M. DESPATY. — NOUVELLES LOCALITÉS DE PLANTES. 27 Hypochæris maculata L. — Courances : dérivation de la Vanne. Lactuca perennis L. — Soisy : lieux incultes de la Butte aux Petits Pois. Moigny : moissons du plateau 143. Maisse : pla- .teau de la ferme du Paly. Ponthierry : moissons en bordure de la route n° 7. Cuscuta Epilinum Weihe. — pom dans un champ de lin. Amsinckia angustifolia Lehm. — La Ferté-Aduie : à la grande Sabliére. Antirrhinum majus L. — duc s mur ii^ páre jd an Assise, Digitalis lutea L. — ' Champeueil : pentes boisées de la déri- — È vation de la Vanne. EU x dem. hirsuta Coss. et Germ. Méme localité. = Limosella aquatica L. — Nainville : lieux inondés à la limite départementale, vers Brinville. a Veronica prostrata L. — Dannemois : abondant sur les pentes de Mont Moyen; cote 133. Courances : pentes de Mont | Musard. V. verna L. — Courances : sables de la e de la Vanne. Milly : Mont Rouget. V. spicata L. — Courances : dérivation de la Vanne, près de la route de Cély. Arbonne : route de Milly. Phelipæa arenaria Walp. — Dannemois : friches S.-E. de d Mont Moyen, RR. Orobanche Caryophyllacea Sd: var. flava Noulet. — ; Champcueil : plateau de Malvoisine, RR. - : 0. amethystea Thuill. — Moigny : riches entre la ferme E Launay et la route de Bouti ny. are maculatum L. ane be de halage: (ndi- | cation fournie par M. Pillot.) m Scutellaria minor L. — - Arbonne : route - Milly , ps e la à limite départementale. Brunella grandiflora Jacq. — Beauvais : riches des dese, 28 SÉANCE DU 13 JANVIER 1922. du plateau 134. Dannemois : pentes Sud de Mont Moyen. Moigny : clairières entre la ferme de Launay et la route de Boutigny. Boutigny (Le Pressoir) : clairières, route de Milly. Courances : pelouses du bois de Thurelles. : j AREA ol Iso mST aei D n Teucrium montanum L. — Dannemois : pentes Sud du Mont 2 Moyen. Beauvais : friches des pentes 134. Moigny : pentes : S.-0. du bois 127; route de Boutigny. 3 ; Globularia Willkommii Nym. — Beauvais : pentes du plateau . a 134. Dannemois : abondant au Mont Moyen, flanc S.-E. Moi- … gny : pentes du bois 127. Champcueil : plateau de Malvoisine. —— Daphne Laureola L. — Beauvais : trés abondant dans les : boqueteaux à l'O. et au S.-O. du village. : | Buxus sempervirens L. — Champcueil : bois du plateau de … . Noisement. T Euphorbia Lathyris L. — Champcueil : pentes boisées à l'O. — | . de Louteville. | ps I Scilla bifolia L. — Coudray-Montceaux : talus de la voie E ferrée; boqueteau au-dessus de la gare. ; E Anthericum ramosum L. — Beauvais : pentes du plateau 134. | Courances : plateau de Thurelles. : | — Var. simplex Kinggr. — Mêmes stations. | À Polygonatum officinale All. var. Costei Despaty. — Diffère . du type par la taille plus petite, rhizome horizontal épais, tige E droite, gréle 10-20 cm., feuilles plus petites ovales ou ellip- — | tiques lancéolées, pédoncules solitaires à 1-2 fleurs, périgone — grand (2 em. de long, 5-8 mm. de large). : À typo differt statura minore, rhizomate horizontali crassiore, caule erecto gracili 10-20 cm. foliis minoribus ovatis vel ellipticis-lanceolatis, | pedunculis solitariis 1-2 floris, perigonio majore (2 cm. long.,5-8 mm.lat.). . Han. — Courances : sables, dérivation de la Vanne. .. lis fœtidissima L. — Champcueil : bois du plateau de Mal- voisine. ; Aceras anthropophora R. Br. — Dannemois : pentes S.-E. de - Mont Moyen; dérivation de la Vanne. Videlles : pentes bordant - le chemin de Moigny. Moigny : pentes 127. E. Orchis Bergoni de Nanteuil.— (A ceras anthropophora x Orchis - M. DESPATY. — NOUVELLES LOCALITÉS DE PLANTES. 29 Simia). — Videlles : pentes Sud du bois 135. Moigny : pentes sous le chemin de Videlles. Orchis ustulata L. — Beauvais : pentes du plateau 134. Dannemois : abondant dans les pentes S.-E. de Mont Moyen. Moigny : pentes boisées entre les cotes 127 et 135. 0. Weddelii Camus (O. Simia XxX O. purpurea) Weddell.. — Champcueil; pentes au S.-O. du village. Soisy : talus de la route de la Ferté-Alais. Moigny : pentes en dessous du chemin de Videlles. 0. Francheti Camus (0. Simia X< O. purpurea) Weddell. — Champcueil : carrière abandonnée, plateau de Malvoisine. Moigny : pentes en dessous du chemin de Videlles. Goodyera repens R: Br. — Beauvais : flanc S.-E. de la cote 134. Soisy. Dannemois : pentes de. Mont Moyen, abondant: Moigny : pentes boisées, cotes 127 et 143. Fleury-en-Biere : bois de Chalmont. Limodorum abortivum Ser. — Champcueil: pentes de Mal- voisine. Moigny : pentes du bois 127. Epipactis latifolia All. Race E. viridiflora Reichb. — Moigny: clairières entre la ferme de Launay et la route de Boutigny; lisiére des bois 127. Cyperus flavescens L. — Saint-Sauveur : marais des Fon- . T. taines. : i Carex ericetorum Poll. — Champcueil : pelouses du plateau - de Malvoisine. Dannemois : pentes S.-E. de Mont Moyen. C. humilis Leyss. — Videlles : pentes des bois 135. | Sesleria cerulea Ard. — Milly : talusdela route de Boutigny: Eragrostis major Host. — Nainville-les-Roches : ane m l'école; cultures dans la plaine dela Mare Blanche. £t Vulpia longiseta Hackel. — Champcueil : abondant sur le plateau de Noisement. Courances : sables de la dérivation de la Vanne. Mondeville : carrières abandonnées à l'Ouest de Je: Padole. Botrychium Lunaria Sw. — Champeueil : Ro "de no sine. "s Ceterach officinarum Willd. — Moigny : anfractuosités des rochers des crétes Sud de la cote 134. 30 SÉANCE DU 13 JANVIER 1922. Nouvelles localités de deux plantes rares, l'Arceutobium Oxycedri Bieb. et le Viola pumila Chaix PAR M. G. FENOUL, J'ai l'honneur de présenter à la Société un échantillon d'Arceutobium Oxycedri que j'ai récolté dernièrement dans les bois situés entre Saint-Grégoire et Valensole à environ 530 mètres d'altitude. Continuant mon excursion, j ài retrouvé cette plante une quinzaine de kilométres plus loin entre Valen- sole et Riez (Basses-Alpes), à environ 600 métres; dans les deux localités sur Juniperus Oxycedrus, connu dans le pays sous le nom de Cadé. Quelques jours plus tard, étant allé excursionner de Vinon à Ginasservis (Var) je retrouvais cette plante parasite sur le Juniperus communis; mais quelques pieds seulement. Il est à remarquer que, malgré mes recherches, je n'ai pu trouver d'Arceutob?um sur le Junipérus phœnicea. M. le D: Offner dans la localité qu'il a indiquée, il y a quelques années, n'en a pas trouvé non plus. J'ai interrogé les bergers, les chasseurs, qui connaissent bien cet arbuste, sous le nom de Cadé endourmi - ou de Mourvenc, pas un n'a remarqué le parasite. Je profite de la circonstance pour signaler une autre plante peu commune que Jeanpert qualifie dans son Vade-Mecum de très rare. Il s'agit du Viola pumila Chaix. Jeanpert l'indique. 3 | dans l'Oise, à Compiègne, et de Saint-Sauveur à Hermé en … Seine-et-Marne. J'ai trouvé cette plante dans les marais de Lesches (S.-et-M.) | à dix-huit cents mètres de Jablines. Ces marais qui continuent ceux d'Esbly en suivant la voie tournent vers le Nord pour -— | aboutir à la Marne entre Jablines et Trilbardou. La station, très restreinte, une trentaine de mètres carrés, se trouve entre la route de Jablines et la tour de Lesches, non | loin du chemin de Platry. On trouve le Viola pumila mélangé à l'Ophioglossum vul- - gatum L. i MET S ^ qe " 3 i t T- EA dés EE R NUES PII ERGO NINE SE EESTI is p NE LUCK idc e à uu E LT TERI xA ra cp LA EE E Dig PUE XU. E WII Ey AO. PRU TRE ER NU TOSS és F SR ROPA e CERE PLUS WE ERE. M ECL À. "GUILLAUMIN. — FLORE DE LA NOUVELLE-CALÉDONIE. XIII. 34 Matériaux pour la flore de la Nouvelle-Calédonie PAR M. A: GUILLAUMIN. XIH. OBSERVATIONS SUR LE GENRE MABA. Les Maba sont avec les Diospyros les seuls représentants des Ébénacées en Nouvelle-Calédonie. Ils s’en distinguent par une fleur du type 3 et des fruits peu charnus. M. parviflora Schltr. — La fleur et les fruits n’ont pas été NAT : Flores 9 solitarii, psi circa 1 longi; calyce campanulato, ongo, intus extraque dense sali: -piloso, lobis triangularibus, acutis; corolla campanulata, lobis elliptico-acutis, extra ima basi excepta à dense rufo- -pilosa, intus glaberrima ; staminodiis 0; ovario dense rufo- piloso, ovoideo, 3-loculari, ovulis in quoque loculo 2, stylo 2 mm. longo. Fructus globosi vel ellipsoidei, 20-23 mm. longi, rufo pilosi; calyce fructifero liguoso, 2 em. diametiente, intus extraque dense rufo-piloso insidentes ; seminibus 6, triquetris, albumine cartilagineo, non ruminato. C'est à cette espèce qu'il faut rapporter les échantillons sui- vants : Balansa 1458, Cribs 1223, Sebert et Fournier 44, Petit 44, indiqués comme appartenant au M. elliptica ou au M. rufa, et Balansa 1459 recueilli au-dessus de Daoui de Ero et sans doute les fruits recueillis par Heckel et Perret 10 (Coll. Lab. Culture Museum). M. yahouensis Schltr. — Hiern (Trans. Camb. Phil. Soc., X (1818), p. 115) rapporte au M. rufa le n° 895 de Vieillard : il appartient certainement au M. yahouensis; un nom manuscrit. de Hiern dans l'herbier du Muséum de Paris indique, du reste, . T un doute dans l'esprit de cet auteur. z M rufa Labill. — Aux localités et échantillons déjà cités : ajouter : au-dessus de Balade (Balansa, 3345), M. Arago (Balansa, 2480), Uarai (Lecard), Poume (Balansa, 3343), À Taulé (Deplanche in Pancher 109, 111, 112). Ces. derniers - échantillons différent trés sensiblement du type par des feuilles trés coriaces et moins allongées et sont identiques au n° 446 x de Deplanche que Hiern (l. c.) rapporte au M. rufa. M. foliosa Rich. — Le n° 2872 de Vieillard, olia Weg 32 SÉANCE DU 13 JANVIER 1922. | 15 n'appartient sûrement pas à cette espèce. Hiern (l. c.) le rapporte | : avec doute au M. rufa ce qui me parait peu certain. Eo Aux n° cités ajouter : Nouvelle-Calédonie (Montrouzier in —— herb. Mus. Par.). E M. buxifolia Pers. — Aux localités et échantillons cités m ajouter : Nouvelle-Calédonie (Lecard, 21, 53 A), Uarai (Lecard, | Pancher, 249; Vieillard, 2879). 2 C'est, suivant toute vraisemblance, cette espèce que Jeanne- | ney (Nouv. Cal. agricole (4894), p. 115) a désignée sous le nom E de, M. mucronifolia qu'il attribue à Pancher. Pancher n'a z jamais publié ce nom et aucun des échantillons de son herbier à que j'ai vus ne porte ce nom. Par contre les échantillons de 3 Lecard ont, de la main de ce dernier, un nom inédit très voisin | et qu'une simple faute d'impression — comme il y en a beau- | coup dans le livre de Jeanneney — peut transformer en mucronifolia. : M. rosea Montr. — Hiern ne cite pas cette espèce publiée pourtant par Montrouzier plus de dix ans avant (Mim. Acad. . Sc. Bell.-Lett. et Arts, Lyon, sér. 3, X (1860), p. 231). Les … affinités de cette plante encore trés mal connue semblent être ; avec le M. glauca et non avec le M. ruminata comme Beau- - - visage et moi (Ann. Sc. bot. Lyon, XXXVII (1913), p. 101) l'avions eru tout d'abord. = Un échantillon 9 en fleurs trés avancées recueilli entre. — _Bourail et Canala (Balansa, 1462) appartient peut-être à cette — . espèce : le calice est campanulé, trés peu velu, l'ovaire velu . fauve, à 3 loges. | : lo k r4 TU E Ren Cr P RO Dai ana RR M EUER P T dL OE key tn Mera ES ci POP ES On ROM act Mos M. glauca Montr. — Beauvisage et moi (l. c.) avons montré - l'identité de cette espèce ignorée de Hiern avec le M. Vieillardi 5 Hiern (I. €-, p. 124). Aux n° et localités cités ajouter : Prony - (Balansa, 466), ile Ouen (Balansa, 466°), au-dessus d'Ouroué | . (Balansa, | 3051, 3643), baie Duperré (Balansa, 2484), Messioncoué (Balansa, 2484*), baie d'Amata (Deplanche, 448), - Pam (Deplanche, 441), Poume (Zalansa, 3341). x . M. fasciculosa F. Muell. — Aux n° .. Nouvelle-Calédonie (Pancher, . 960, Lecard, 50, 150), autou et localités cités ajouter : 549,590 pro parte, 551, Vieillard r de la Ferme Modèle (Balansa A. GUILLAUMIN. — FLORE DE LA NOUVELLE-CALÉDONIE. XII. 33 467), bords de la rivière de Pont-des-Francais (Balansa, 1460), Kouenthio (Brousmiche, 501), Nakéty (Balansa, 2483), Tchabel dans la vallée du Diahot (Balansa, 3342). Les 10 espéces actuellement connues en Nouvelle-Calédonis. peuvent étre groupées de la facon suivante : Échantillons en fruits. A. Calice fructifère en cupule ligneuse, fruit abondam- t velu, j g. Feuilles cordées à la base. -o ue M. foliosa. b. Feuilles non cordées à la mn | z le plus souvent allongées ...............,...... M. rufa.. * glabrescentes sur les 2 "in à l'état adu is vs M.: yahouensis. * s roux en dessous à l'état adulte... .. M. parviflora. B. Calice fruetiférà + accrescent mais non en cupule igne LO DU ATE 4. à lobes alias ou étalés, p^ Ced sans- efflorescence blanchátre, albumen uminé * fruits ellipsoides aie es Ta Dur M. elliptica. * K Irnils globuleux- as sn M. buzifolia. ; 6 fruits glábres à à efflorescence blanchátre, cues oue zz ID =... M a a a .. AM. glauca. ; b. à lobes réfléchis, — — rac x albumen non ramat US u eee M -ewei M. fasciculosa. albumen ruminé....... ÉTÉ LS I2 9224472... Ms TUNING: Pruit incon. seven ice ee ce RE M. rosea. —— Échantillons en fleurs Q. A. Ovaire à 3 ges, bens isolées ou en petites cymes * Feuilles cqrdées à à la base, d ou Lune . * * Feuilles rétrécies ou arrondies à la base mais : non cordées, pétiolées » A Style 3-fide au sommet seulement. . sj ew ... M. rufa. A A Style 3-fide a eee TE EU QA s £ Fleurs ee s RL 5. Corolle campanulée e a peus viene su à RUE e e ied Feuilles labre$.,......... evi sauve "ART iM pédicellés.. en glauca Colum inflorescences en fas ascicules de TW E: : v "5 ert LLL LI ^ c id Lr Pestis i» . Fleur VM 34 SÉANCE DU 13 JANVIER 1922 Échantillons «n fleurs à. ` A. Étamines 1-2 cycles; fleurs en petites cymes très. ondensées ou isolées, GROUND EEEE E a s 9 e M. elliptica. que, x Feuilles cordées à la base, sessiles ou dece . M. foliosa. & Feuilles non cordées à la base, pé tiolée d à poils roux en dessous à l'état State dis Perte M. parviflora. * glabrescentes sur les 2 faces à l'état adulte.... M. rufa. B. ne 3-4 cycles, a. Fleurs en petites cymes très condensées ou isolées, a Feuilles adultes à bords non épaissis, ne se rou- lant pas sur le sec, pe * Calice densé iei. IHABdE. o e. nes EE M. yahouensis. NP Ore pubéescetit,. ool Drm M. buzifolia. dise: adultes à bords épaissis, se roulant sur sec, : * nervures étais nent invisibies en dessous ins M. glauca. * x nervures visibles en dessous......:.......... M. rosea. E b. Fleurs en fascicules de petites cymes làches...... M. fasciculosa. à Fleur d inconnue Ne da uel s iue TC M. ruminata. Contribution à l'étude de la flore du Guatémala PAR M. L. RODRIGUEZ. Les plantes qui sont indiquées dans cette note ont été récol- adi n 7 Mer aa MEL Ron qu DL CE 1E 6 S V . tées par moi dans la république de Guatémala de décembre 191 .ces régions situées sur le versant Pacifique de ja Cordillère de Andes ont une altitude qui varie de 800 à 1 100 mètres. J'ai herborisé aussi dans les environs de Patulul (département de Sololà) (alt. 250 m.), près du lae d'Amatitlan (département d méme nom) dus 1300 m.), et autour n" la ville de Queza ténango (alt. 2 500 m.). Dans la liste suivante j'ai marqué par le signe ( *) les plan es qui me semblent nouvelles pour le Guatémala et par (**) celle: » Le je crois nouvelles m Hess e Centrale c lesta-din L. RODRIGUEZ. —-L ÉTUDE DE LA FLORE DU GUATÉMALA. 35 pourles cinq états de Guatémala, Salvador, Honduras, Nica- ragua, et Costa Rica. Quand il s'agit de plantes nouvelles j'ai indiqué les pays où elles étaient déjà connues. RENONCULACÉES Clematis dioica L. — Liane à fleur blanche, Cocales (dép. Sololá) (alt. 250 m.), 30 déc. 1919, n* 39. Thalictrum guatemalense CDC. et Rose. Herbe de 50 centi- métres à fleurs violacées, El Incienso prés Guatémala (alt. 1 450 m.), 4 juin 1920, n° 881; Guatémala (alt. 1 450 m.), 8 juin 1920, n° 932; cette plante est trés distincte du T. peltatum DC, avec lequel on l'a longtemps confondue. MÉNISPERMACÉES Cissampelos Pareira L. — Plante grimpante à fleurs jaunátres . trés répandue : San José BV., Costa Cuca (dép. Quezaltenango) (alt. 900 m.), 23 févr. 1920, n° 393; Las Vacas (dép. Guaté- mala) (alt. 1 400 m.), 25 avril 1920, n° 618; El Tuerto près Guatémala (alt. 1 450 m.), 4 mai 1920, n° 722; San Pedrito (dép. Guatémala) (alt. 1 500 m.), 7 juin 1920, n° 909. PAPAVÉRACÉES. | Argemone alba Lestib. — Herbe épineuse de 30 à 50 centi- mètres de hauteur à fleur blanche, Quezaltenange (alt. f 2 500 m.), 16 février 1920, n° 343. L Argemone mexicana L. à — fleur jaune, dont la précédente n'est peut-être qu'une variété, est jn très répandue dans les décombres et sur le bord des chemins — dans les régions tempérées ou froides. Bocconia arborea Wats. — Arbre de 34 5 mètres à feuilles s profondément divisées, souv ent planté dans les régions chaudes . : et tempérées, San José BV., Costa Cuca fe op o (alt. 900 m.), RE 1920, n° 80. CRUCIFERES - Nasturtium mexicanum Moc et Sessé. — Petite herbe à fleurs jaunes fréquente dans les endroits cultivés; San José BV. 7 2 36 SÉANCE DU 13 JANVIER 1922. | Costa Cuca (dép. Quezaltenango) (alt. 900 m.), 16 mars 1920, E n° 519; El Administrador prés Guatémala (alt. 1450 m-ai E 31 mars 1920, n° 561. *' Brassica campestris L. — Herbe à fleurs jaunes de 30 cen- - : timétres de hauteur probablement introduite dans le pays; EL Beas prés Guatémala (alt. 1450 m.), 4 mai 1920, n° 721 et 3 ; pedis virginicdih L. — Petite herbe à fleur blanche tràs E | répandue dans les endroits cultivés, Batavia, Chuva (dép. - Quezaltenango) (alt. 1 100 m.), 17 janv. 1920, n° 198; El Admi- 3 nistrador prés Guatémala (alt. 1 450 m.), 31 mars 1920, n° 535 ef 12 juin 1920, n^ 981; Las Vacas Se ro, (alt. 1400 m. xd 3 FF. 1920, n° 1091. CAPPARIDACÉES = “Cleome Christii Urban. — Plante glanduleuse et inerme - poussant dans les bois; Colomba (dép. Quezaltenango) (alt. 1000 m.), 8 janv. 1920, n* 143. Plante indiquée à Haiti dans À . les Symbole Antillanæ. | VIOLACÉES "Viola Nannei Polakowsky. — Herbe de 10 à 20 centimètres poussant sur les talus Los Positos, Chicaval (dép. Quezalte _nango) (alt. 2000 m.), 16 févr. 1920, n° 333. Has. Costa Rica. poussant dans les bois Guatémala (alt. 1450 m.), 22 juin 1920, n° 1028. BIXACÉES zA Bixa Orellana L. — Arbre de 2 à 3 mètres dont les graines rouges donnent le rocou employé en cuisine, nom vern. achote; ye José BV., Costa Cuca (dép. Quezaltenango), 7 janv. 1920, 25. POLYGALACÉES Polygala americana Mill. — Petite herbe à fleurs violettes. : 7 San Pedrito (dép. Guatémala) (alt. 1500 26 20 P 1065. ( és um 19 7 Leo" 788; es 1920, n° bec L. RODRIGUEZ. — ÉTUDE DE LA FLORE DU GUATÉMALA. 31 Polygala puberula Gray. — Petite herbe à fleur bleue; El Ad ministrador près Guatémala (alt. 1 450 m.), 9 juillet 1920, n? 1105. Polygala paniculata L. — Herbe de 10 à 20 centimètres à nombreuses fleurs, petites, blanches ou rouges, plante trés répandue sur les talus ou dans les cultures San José BV., Costa — Cuca (dép. Quezaltenango) (alt. 900 m.), 1** janv. 1920, n° 47; El Tuerto prés Guatémala (alt. 1 450 m.), 3 juillet 1920, n° 1068; Las Vacas (dép. Guatémala) (alt. 1400 m.), 3 juillet 1920, n^ 1086; El Administrador prés Guatémala i 1450 n 9 juillet 1920, n^ 1103. rd Monnina evonymoides Schl. — Sous-arbrisseau à fleurs vio- — lacées Mujulia (dép. Quezaltenango) (alt. 1 200 m.), 12 mars E 1920, n° 498. s Monnina xalapensis HBK., in à fleurs violettes, Cerro Quemado près Quezaltenango, (alt. 3000 m.), 15 févr. 1920, n° 301. CARYOPHYLLACÉES Stellaria ovata Will. — Petite herbe à fleurs blanches; San - José BV., Costa Cuca (dép: eben we DNE » 1j jan- vier 1920, n° 126. Drymaria cordata Will. — | Petite deme d commune les régions tropicales; chemin de Fiscal Guatémala (1500 m. zE k juin 1920, n° 870; Las Vacas (dép: aede e 1400 m. ^ . 3 juillet 1920, n° 1089. : Drymaria cordata var. sioan Sehl. — Ed Pedrito: (dép. G uatémala) (alt. 1500 m.), 4° mai HS n° 686; 14 mai 1920, MALVACÉES *Malva parviflora L. — Petite herbe à fleurs pone ie | | dans les endroits cultivés, probablement. introduite au Guaté-- mala comme au Mexique; Villa de EE nis Guatémala) (alt. 1450 m ), 4 avril 1920, Ld 510; Las V acas (dép. Guaté-- wm rite ine 1400 m. ut 2 gs 1920, | n°. 1007: San Pedrito 38 — - —SÉANCE DU 13 JANVIER 1922. : (dép, Guatémala) (alt. 1500 m.), 26 juin 1920, n° 1054. Se ren- | contre au Costa Rica mais probablement introduite. Anoda hastata Cav.— Herbe de 30 à 40 centimètres de hau- - teur à fleurs couleur lie de vin; El Administrador près Guaté-. mala (alt. 1 450 m.), 34 mars 1920, n° 549; Las Vacas (dép. Guatémala) (alt. 1400 m.), 10 juin 1920, n° 962; Guatémala - | (alt. 1 450 -m.), 13 juillet 1920, n° 1118; pes fréquente dans | 3 les endroits cultivés. E Sida acuta Burm. — Herbe à fleurs jaunes; San Pedrito | (dép. Guatémala) (alt. 1 500 m.), 26 juin 1920, n° 1060; Gua- | témala (alt. 1 450 m.), 13 juillet 1920, n° 1122. . 3 Sida ciliaris L. — Petite herbe à fleurs jaunes: Sanarate (dép. Guatémala) (alt. 1 300 m.), 22 juillet 1920, n° 1126. - Sida cordifolia L. — Plante ligneuse à fortes racines et fleurs - _ jaunes. Las Vacas (dép. Guatémala) (alt. 1400 m.), n^ 977. . . Sida rhombifolia L. — Herbe à fleurs jaunes et racines très- profondes, trés répandue partout et particulièrement dans les é plantations de café où elle est très difficile à extirper, sert dans | : le pays comme remède contre la tuberculose; nom vern. esco- i billo; San José BV., Costa Cuca (dép. Quezaltenango), 4° jan- vier 1920, n* 54; Las Vacas (dép. Guatémala) (alt. 1 400 m. LE | 10 juin 1920, n* 967; 21 juin 1920; n* 1012. 1 Pavonia rosea Schl. — Herbe à fleur rose vivant dans les | endroits frais etombragés; San José BV., Costa Cuca (dép. Que- _zaltenango) (alt. 900 m.), 19 févr. 1920, n? 364. ; Pavonia Mutisii HBK. — Arbuste de 1 m. 50 à 2 mètres fleurs rouges; San Pedrito (dép. Guatémala) (alt. 1500 m.),. 12 juin 1920, n° 771; El Administrador (alt. 1450 m.), prn Guatémala, 24 mai 1920, n° 827. . .Üossypium barbadense L. — Arbuste de 1 m. 50 enviro : spontané et souvent cultivé dans le pays; San José BV., Cos E E (dép. Quezaltenango) (alt. 900 m.), T janvier 192 n° 124. STERCULIACÉES ; Waltheria americana L. — Herbe à fleurs jaunes poussant d dans les lieux sees, El Zapote prés Guatémala (alt. 1 as m. 4 2A avril 1920, n* 596 et 19 mai 1920, n° ge L. RODRIGUEZ. — ÉTUDE DE LA FLORE DU GUATÉMALA. 39 TILIACÉES ** Triumphetta rhomboidea Jacq. — Arbuste à fleurs jaunes; San Pedrito (dép. Guatémala) (alt. 1500 m.), 1% mai 1920, n° 679. Has. Iles Caraïbes et Pérou. Triumphetta semitriloba Jacq. — Sous-arbrisseau à faits 3 jaunes; San José BV., Costa Cuca (alt. 900 m.), 1“ janvier 1920, — - n° 48 : ; Prockia Crucis L. — Petit arbuste à fleurs verdåtres; Caleras ' del Norto près Guatémala (alt. 1450 m.), 8 juin 1920, n° 925. M ALPIGHIACÉES , Byrsonina crassifolia Kunth. — Arbre de 5 mètres de hauteur environ à fleurs jaunes, le fruit assez fortement acide est comestible, nom vern. nance: San José-BV., Costa Cuca (dép. Quezaltenango) (alt. 900 m.), 8 févr. 1920;-n*-270; ZYGOPHYLLACÉES Tribulus cistoides L. — Petite herbe velue à grandes fleurs jaunes Llano de.la Fragua se rapi (alt. 107 ai rm 22 juillet 1920, n* 1129. s Tribulus maximus. — Herbe Bee à fleurs jáunes. pous sant dans les lieux sablonneux; Amatitlan (dép. DUST (alt. 4 200 m.), 3 mai 1920, n° 694. 3 GÉRANIACÉES x % Oxalis acuminata Cham et Schl. — - Herbe de 25 atiina de hauteur à fleurs jaunes Patulul ads (€ (alt. 250 m.) 26 décembre 1920, n° 15. 3 Oxalis corniculata L. — Herbe à fleurs j jaunes très REPT E dans les champs et au bord des chemins; San José BY. Costa Cuca (alt. 900 m.), 6 janvier 1920, n° 97; El Administr: prés Guatémala (alt. 1450 m.), 30 avril 1920, n° 667; San. Pedrito (Guatémala) (alt. 1 500 m.), 15 mai 1920, n° 785. Oxalis divergens Benth. — Herbe bulbeuse de 10 à 20 cen- t timétres ex hauteur à fleurs 1 foses. très Eum dans les E 40 SÉANCE DU 13 JANVIER 1922. endroits ombragés; San Pedrito (dép. Guatémala) (alt. 1 500 m.), 12 mai 1920, n° 767; Pamplona (dép. Guatémala) (alt. 1 500 m.), 14 mai 1920, n* 111; Guatémala (alt. 1 450 m.), 11 mai 1920, n° 192; Las Vacas (dép. Guatémala) (alt. 1 400 m.), 25 mai 1920, n° 835. Oxalis Neæi DC. — Petite herbe à fleurs jaunes; San José BV. Costa Cuca as Quezaltenango) (alt. 900 m.), 18 févr. 1920, n° 351. RUTACEES: Citrus Aurantium L. — L'Oranger introduit depuis long- temps au Guatémala est naturalisé dans les régions tempérée et s’y reproduit spontanément; San José BV., Costa Cuca (dép Quezaltenango) (alt. 900 m.), 23 février 1920, n°386. ; Citrus Limonum Rossi. — Le Citronnier est également natu- ralisé dans le pays; San José BV. (alt. 900 m.), 11 mars 1920, - n? 490. . + i. | RHAMNACÉES Gouania tomentosa Jacq. — Plante ligneuse munie de v rilles, fleurs jaunâtres, El Administrador, près Guatemala (al : - ^ 1430 m.), 24 mai 1920, n° 821 ét 9 juillet 1920, n° 1102. AMPÉLIDACÉES .. Vitis caribea DC. — Plante sarmenteuse grimpante munie i: de vrilles fleurs verdátres; San José BV., Costa Cuca (dép. Que- - zaltenango) (alt. 900 m.), 23 février 1920, n° 391; El Adminis- _ trador, prés Guatémala (alt. 1450 m.), 24 mai 1920, n° 828. Cissus sicyoides L. — Plante grimpante munie de vrilles, .. fleurs blanches; Patulul (dép. Solalà) (alt. 250 m.), 26 décem- + bre 1920, n° 14; Amatítlan (dép. Amatítlan) (alt. 1200 m.), . 3 mai 1920, n° 101, i : d EN X 740 p longis, septis sat d et h articulis raro sphieroideis, sæpe d brevibusque, lumine 2-3 x h: y ; in thalli x articulatæ. Hyphæ medullares 6 p crassæ, intricatæ, sat longe nr l .trassus; ejus hyphæ sicut in thalli cortice runs et in margine . Iunatum 40-50 p crassum sub perithecio ue Sub eo o yp! lares cristallique. Paraphyses hyalinæ, su , MAHEU ET GILLET. — ÉTUDE DES LICHENS DES ILES BALÉARES. FE Contribution à l'étude des Lichens des fles Baléares ES. PAR MM. JACQUES MAHEU ET ABEL ere si Qu : (Suite 1.) 68. Lecanora glaucescens Hue; sp. nov., sous-genre OCHROLECHIA Mass., Ric., p. 39. — Très commun sur-grès rouge dévonien (analogue au grès vosgien) à environ un kilo- mètre d'Alayor, le long et à b giieks de la route allant à Port- Mahon (Minorque). : : Lecanora (sect. Oehrolechia) glaucescens Hue; sp. nov. . Thallus glaucescenti cinerescens, opacus granulatus et; æque ac apo- thecii excipulum, hydrate kalico et hypochlorite calcico etiam superpo- sitis sursum intusque non tinctus; granula 0,4-0,8 mm. lata, usque 0,7 mm. crassa, aut hemisphærica aut oblonga, contigua crustamque aulum inæqualam | efficientia; intus albida, subtus rubescentia ac excepto tamen commissuræ puncto, 20-40 crassus, hyalinus et superne* - anguste rufidulus, ejus hyphæ 6 p crasse, intrica tæ, ramosæ, articulatæ, lato, arcte coalitæ atque zona 10-15 u crassa, amorpha aut paucas admittente tectæ. Gonidia obscure viridia, protococcoidea, 6-14 u lata, membrana tepui, 40-50 u crassum. et pat füptum sub cortice formantia; inter ea hyphæ brevius ac gula in mooti pm nata, peines | cátis atratis rate in marg o6 6, Ja ot ter 1 amor rpha non tectæ, Perithecium wn m, iodo cærulescens, in mar- gine 40-50 et subtus 50-60 Uu crassum; €, phæ intricatæ breviter arti- culatæ et stricte coalitæ, gonidia in ons oncralie VER tum et hypochlorite calcico hydrate kalico Mr, rubenti | z onustæ, 300-340 40 p altæ, 3-4 crassæ, rectæ et flexuosæ, moss ramis in apice crebrioribus He ms arti umine 1. Voir Bull. Soc. bot. France, L 42 : SÉANCE DU 13 JANVIER 1922. centes. Thecæ 220 u longæ, 92 u late, breviter caudatæ membrana 8-10 ac in apice 20 u crassa, triplice Dris Gueguen reagente cærulea circum- datæ; sporæ ocltonæ, hyalinæ, simplices, distichæ, tegumento 2 u crasso vestilæ, superficie sæpe granulosæ, triplice reagente intus rubentes, raro angulatæ, aliæ rariores 60 u longa et 20 u latæ, aliæ frequentiores vel ovoideæ 50-60 x longa ac 22-36 u lat: vel ellipsoideæ, 44-64 longæ et 36-40 u latæ. In una theca octo spore, 52-50-50-50-56-46-40-38 u longe ac 30-28-26-28-22-22-26 et 24 u lat»; in altera 12-58-50-50-40-40-44 et 50 be longæ, 25-30-30-34-22-46-30 et 30 u latæ. Cette espéce se rapproche du L. Parella Ach. mais elle s'en distingue à première vue par la forme et la couleur des granules de son thalle. Celui-ci n'atteint l'épaisseur indiquée ci-dessus que par une sorte de queue, portant les granules et s enfoncant assez profondément dans les particules de la pierre. _ Les granules sont tellement remplis de cristaux que le plan du rasoir ne passe pas par le point d'attache, on obtient une | coupe plus ou moins arrondie et composée uniquement des couches -corticales et gonidiales, les quelques hyphes qui courent au milieu des cristaux se sont brisés, n'étant pas assez forts pour retenir la masse souvent compacte de ces cristaux. 69. Lecanora subfusca Ach., L. U. , p. 393; Harmand, PAM OS Fr., p. 958. — Chénes à Valdemosa; Caroubiers prés d'Iviza. Sur les Frónes au bord des routes du port, à Port- Mahon; écorce de Càctus à Colas-Covas (Minorque). Se trouve communément sur différentes essences d'arbres d d'autres localités. — Var: rugosa (Pers. ) Nyl Scand., p. 160; Harmand, L. de — France, | p Écorée des Chênes, à Valdemosa (Majorque). 70. Lecanora angulosa Ach., L. U., p. 304: Harmand, L. de France, p. 988. — Chênes à Phe CRT, Carou- biers près d'Iviza, 71. Lecanora subradiosa Nyl., Pyr. Or., p. 20. — Sur > roche silico-calcaire, à Miramar (Major qus. nous n'avons récolté qu'un échantillon fertile. 1 Les es spores sont médiocres, 9 à 11 p sur 4à B p, ovoides, ell ipsoïde . assez souvent un peu courbées. Les réactions sont les mêmes que © indiquées par les auteurs. Cependant etai de chaux Am. i d ce en jaune passant à l'orange. | À xe SUNT TU MAHEU ET GILLET, — ÉTUDE DES LICHENS- DES ILES BALÉARES. 43 12. Lecanora galactina Ach., L. U., p. 424; Jatta, Syllog., p. 135; Harmand, L. de France, p. 1004. Syn. : Psoroma galactinum J. Mull., Princ., p. 318, Flagey, Alger, p. 26. — Rochers calcaires à Soller; Miramar-Valdemosa (Májorque). ` Var. effigurascens Nyl., Pyr.-Orient., p. 18; Harmand, Lich. de France, p. 1007. — Sur les rochers calcaires : à Santa Maria - (Iviza), à Soller près de la mer (Majorque), à Alayor en mélange avec Caloplaca calcicola Oliv. (Minorque). £5 ği RW 13. Lecanora polytropa var. illusoria Ach., L. U., p. 380; Lamy, Cauterets, p. 54; Jatta, Syltog., p. 199. Syn. acrustacea im Scher., En., 81; Harmand, L. de Fr., p. 1034. Soller (Majorque). — En mélange sur une roche calcaire, pres de la mer. Peu commun. Thalle nul. Apothécies petites 0,4 à 0,8 mm. de diamètre, à disque , jaune verdátre, un peu livide, nu, plat, puis convexiuscule, à bo ord mince, plus clair, entier ou sinuolé à la (in, subpersistant. Spores s simples, hyalines, MER de 10-13 u >< 4-5 u, droites ou parfois cur- vulées. Hyménium + I = . "lh. Lecanora atra Ach., L. U., p. 344. — Grès rouge silico- ‘calcaire, aux environs d'Alayor, à Fornells et Font Redonas 3e de Dalt (Minorque). 1° Var. grumosa Ach., L. U., p. 34; Harmand, Lich. de Fr., p. 1050; Jatta, Syllog., p. vum | Sur les grès rouges, vers le centre de l'Ile Minorque. — — 2 Var. arenosa Mah. et Gill. (var. nov.). — Sur PU ge. dévonien, à Fornells (Minorque). Thalle brun pâle, peu épais, aréolé- subsquameux à aréoles pianos dans leur ensemble, pressées-anguleuses ou crénelées-lobées, de 0,5 àdi mm. de largeur; ii limité par un hypothalle. noir, + K jaune. incu Sessiles, peu nombreuses, distantes, RR 2 mm. en diam? 75. Lecanora rufofusea Mah. et Gill; spec. : nov. | rouge, silico-calcaire à un kil. environ uo ds le 1 me de la route ee à Port-Mahon Min.) a Thalle roux-brun mat finement aréolé au "centre. 'et bien mx au pourtour, del dibus est Beg eife une fine. edes Md 44 : SÉANCE DU 13 JANVIER 1922. kiio très serrées, planes ou pea iiai anguleuses, subsqua meuses, de 0,5 à 4 mm. de largeur et de 0,2 à 0,40 mm. d'épaisseur. : NT du pourtour un peu plus épaisses, de 2 à 3,5 mm. de long, sur - x et goneet de petites fospet tes: Dans nos échantillons, les plaques M atteignent 4 à 5 cm. de large. Le cortex incolore a une épaisseur de 18 Es pe L. badia : L. nitens Nyl., et L. psarophana Nyl. Dan 2 de Vipotbedie:- on distingue : une couche amorphe incolore "de P à 8 p; lépithécium brun-jaunâtre de 25 à 30 u; le thécium et l’hypothécium "presque incolores de 70 à 120 u; une couche gonidiale de 75 u en moyenne; le tout reposant sur une couche thalline celluleuse hyaline de -45 p. Paraphyses robustes, très cohérentes, articulées ou capitées-renflée au sommet et mesurant 3-4 u d'épaisseur, ou parfois avec un rameau divariqué. Thèques claviformes de 30-35 >< 10-12 u contenant huit spor . Simples, hyalines, cylindriques, obtuses, ou rarement atténuées à un . bout et ayant alors les bords moins paralléles, de 8 à 41 p de long sur. oblongues. L'iode teint en bleu persistant l'épithécium et le théeium; lhypothécium n'étant pas toujours régulièrement. coloré. Spermaties py cede de 7 à 9 x 1 p. Cette espèce nouvelle appartient au groupe d anora Badia Ach. si l'on fait abstraction du pourtour figuré-radié qui maria olivasc cens, v. Montagnei, Olivier, Lich. d'Europe, p. 61 Lid (Groupe badia) Mentagnei Boistel, II, p. 142 et du même auteur, p. 93 — Squamaria Montagnei par les squames plus étroites et plus. allongées du - pourtour, et s'en sépare nettement par la couleur roux-brun du thalle et — mon olivàtre et par ses spermaties bacillaires et non subfusiformes-ac .. laires (Nyl. Pyr. Or., p. 31). Elle se rapproche e ne du L. psarophana - Nyl., Obs. Lich. Pyr. -Orient., p. 40 et Obs. nouv., p. |. Sont très étroites, le thalle est gris cendré (Nyl.) ou brun-pâle (Harm Lich. Fr., y. 1057), et de plus subfloconneux ainsi que le bord tha apothécies, ce qui n'existe pas dans notre plante. Nyl. (l. c., p. pe ind o i e variété de L. €— récoltée en Lusitanie (Newton), o col in . La couleur de cette plante indiquerait ied nsition. Flagey, Lichens oi P. 46, deese le nom de L. Fd MAHEU ET GILLET. — ÉTUDE DES LICHENS DES ILES BALÉARES. 45 lesiana, une espèce nouvelle végétant sur les grès nummulitiques de Fdoules, avec un thalle brun-roux. Mais ses spores ovales, plus grandes - (12-14 p X 6-7 u) et différents autres caractères indiqués, Téloignent de la nótre. 16. Diphratora candicans (Fr.) Scheer, En., 59; Jatta, Syll., p. 263. Syn. : Lecanora candicans Scbaer, Spicil., p. 119; Placodium candicans Duby-Nyl., Prod., p. 12; Squamaria can- dicans Oliv., Lich. d'Eur., II, p. 33; fessa candicans Mass. — Rochers Talaia AEA la mer à Valdemosa; Roch. cal. à Miramar (Majorque). Spores hyalines 1 septées (rares) 10-16 x 3-4 u par 8 dans des thèques renflées au sommet de 40 y X 11-13 y. Les réactifs sont sans action šur le thalle, ainsi que sur l’hymenium, sauf l'iode qui colore ce dernier en bleu, les théques brunissant peu aprés. TT. Diphratora cesati Mass., Mém. 47; Jatta, Syllog., p. 263. Syn. : Lecanora Liparina Nyl.,in Flora, 1816, 305; Placodium Liparinum Boistel, 2° partie, p. 101; Squamaria Liparina Olivier, Lich. d'Eur., p. 32. — Rochers calcaires durs, dans lile de Majorque : à Miramar, au Monastère de Lluch, au port de Soller. Thalle vert glauque ou vert-bleuátre. La potasse, l’ HE itede chaux — sont sans action sur l'hyménium et sur le thalle. e 18. Lecania Erysibe Th. Fr. — Oliv., Orne, p. 164; Boist. II, : p. 122. Syn. : Lecania proteiformis var. Erysibe Müll.; Leca- nella proteiformis Jatta, Syll., p. 261; Lecanora Erysibe (Nyl.) Harm., L. Fr., p. 1073; Diphratora, sous-genre Lecaniella Jatta F p- wi Sur grès rouge des imeri Alayor | (Minorque). Var. Rabenhorsti epp. Mass., ws Cr. 92; Boistel, II, p. 124; Harm., Lich. de Fr., p. 1074. se grès rouge, prés d'Alayor ti Fornells one Nos nas ont le thalle olivâtre ou jaune-olivâtre, garfos subeffi eE guré au pourtour. Les spores sont le plus souvent simples; la cloison apparait nettement qu'après coloration. E 19. Lecania alpariella Nyl. — Harmand, L de Fr., 22 1078 Syn. : Lecania Erysibe var. lactea Mass.; Lecania- Erysibe var. alba Harmand, Lich. Lorr., p. 318, Boistel, IL p. 124. Leca- nilla Jatta. — Santa Anna (Iviza) sur les rochers calcaires. Thalle indéterminé. Nous avons pu cependant constater, sur un poi ; une bordure bien figurée par des — piss. pressées et limitées | pi ; l'hypothalle d'un brun obscur. - E 1 40 — -. SÉANCE DU 13 JANVIER 1922. S 80. Lecanora detractula (Nyl.) Arn., Jura, p. 125; Boistel, E Tl, p. 125; Harmand, L. de France, p. 1079. — Sur une roche calcaire, formant une tache pâle très réduite, au milieu … .. d'autres espèces, à Miramar (Majorque). Nous n'avons trouvé . que ce seul échantillon. ; 81. Lecania prosechoides Nyl. var. melacarpoides (Nyl.) : Oliv., Ouest, p. 312; Boistel; II, p. 123; Harmaud, Lich. Fr., - p. 1082. Syn. : Lecanora, Lecaniella Jatta, Syllog., p. 2604. — — Rochers calcaires maritimes : à Santa Agnès (lviza), Soller — (Majorque) et port de Formentera. Cette variété, avec le ~ type, ont été récoltés en France par Nylander, en Vendée et | .— à l'ile de Noirmoutier, sur les rochers maritimes. Flagey ne les : . signale pas en Algérie, ni Jatta en Italie. : = Thalle blanc, ou blanc glauque, ochracé par places, trés aréolé, déter- miné par un hypothalle cendré obscur manquant en partie dans certains échantillons. Apothécies de.0,3.à 0,7 mm. à disque noir ou noir bleu, y pruine bleuâtre étant jeunes, à rebord blane, entier, assez épais, persis- tant, très nombreuses et pressées, surtout au centre de la rosette, lais- 20 p de diamètre ou = 0. Hyménium + Į — bleu intense. - 82. Lecania polycycla Anzi. Syn. : Diphratora: polycycla Anzi, - Comm. soc. Crit., M, 9; Hinodina Anzi, l. c.; Lecaniella Jatta, dc. — Grès rouge dévonien, à Fornells (Minorque). > — Thalle s : nm. Ss con- ins foncé Lecania pseudocyrtella Anzi. Syn. la Anzi, Neosymboia Lich., p. 9, L ^j.» p- 263. — Sur les écorces, assez répandu u : Lecanora pseudo- pr Ibid 7 MAHEU ET GILLET. — ÉTUDE DES LICHENS DES ILES BALÉARES. 47 peu partout. Récolté sur les Chênes : bois du monastère de Lluch; montagne entre le monastère et Soller, Miramar (Majorque). Non signalé en France ni en Algérie. Apothécies larges de 0,8 à 1,2 mm. Les spores paraissent souvent simples; cloison visible après coloration. Res :42-15. u X 6-7: s par huit dans les thèques claviformes de 50 p Xx 18 u. Par la potasse; lé : thalle est coloré en jaune orangé. L bobo ionii de chaux, employé seul, ou superposé à la potasse n'a pas d'action, L'iode teint en bleu la géla- tine hyméniale ainsi que les thèques 84. Lecania disparata Nyl. Syn. : Lecanora disparata Nyl., Fl. 1880, p. 11, Diphratora disparata (sous-genre Lecaniella) i Jatta, Syllog., p. 266. — Grès rouge (silico calcaire) aux envi- — rons d'Alayor (Minorque). Nous rapportons nos échantillons à cette espèce, malgré la rareté des spores jeunes ou mal formées. Jatta en donne la description suivante : Apothecia sessilia primitus parva, margine thallino integro elevato cincta, dein explatana ampla confluentia deformia fere emarginata; disco subfusco ne dein nigritante scabrido. Sporæ octonæ, long. 0,016-0,023 mm. lat. 0,006-0,008 mm. Hab. ad rupes calcarias et micaceas et ad muscos in Kibibi Rhæticis ». Cetje p lante n'a pas été signalée en France ni en Algérie. Nous ne - l'avons pas davantage rencontrée en Corse t, : 85. Lédanors stenospora Hue, spec. nov. Sous-genre Dr. LECANIA, Th. Fr. LECANIELLA Jatta. — Abondant sur grès - rouge dévonien (analogue au grès vosgien) à environ un kilo- - métre d'Alayor, le long et à gauche de la route allant à Port- Mahon (Minorque). Cette espèce nouvelle que M. l'abbé Hue : qualifiait de très belle, a été déterminée par ce savant à as js nous avons soumis un de nos spécimens. d Lecanora stenospora llue, sp. nov. Thallus cinereus, nitidiusculus, areolatus et solitis. reagentibus immu- tatus; areolæ 1-2 mm. late, usque 1,5 mm. crassæ, raro sphæricæ, | sepius esee sapori rugosæ, ambitu plus minusve pro: ofonde crenatz, aut co ntiguæ aut rimis sat magis separatae crustamque inde p- minatam ac inæquatam præbentes; intus albidæ, basim versus fusce: centes ac in ipsa basi fuscæ. Cortex superne leuirelitatqui- areolam d Vestiens 30-40 g crassus, computata zona am. orpho aut paucas hyphas : simplices ac verticales n et ner ir Lm eque ac heme o * 1. Jacques Maneu et Abel GILLET, Lichens de TOuest de la Corse ( Mémoires * de la Société c— Naturelle arr année cui 48 -SÉANCE DU 13 JANVIER 1922. cii excipulum, dense velatus atque super eum maculæ calcariæ materia passim conspicuæ; ejus Ke intricatæ 6 8 u crasse, ramosæ, breviter articulatæ lumine 3 p lato et stricte coadunatæ. Gonidia viridia, proto- . coccoidea, 8-14 u lata, ME de tenui, stratum plus minusve crassum — — et interruptum sub cortice formantia. Hyphæ medullares 6-8 u crasse M intricatæ, satis longe ‘articulatæ, pariete crasso, ac inter numerosos cristallos parvos et basim versus majores vix distincts. A re pri- : mun thallo -immersa parvulaque, mox emersa, 1-2,5 mm. lata T thallum sessilia, numerosa, sæpe rotunda, interdum dice presionó p. oblenga, in basi constricta, excipulo thallo concolore, margine primun - integra ae semper paulum prominente atque disco fusco, plano leviter pruinoso exornata. Excipuli cortex in margine 50-60, lateraliter et inferne 50 u crassus, computata zona 15-20 u crassa amorpha au fere amorpha; ejus hyphæ intricatæ velut in thallo; super illuni medulla: cum numerosis cristallis ac dein stratum gonidiale lunatum 40-60 u crassum. Perithecium incoloradum iodo non tinctum e duplica zona. ti m; in infera 80-100 u crassa hyphæ satis stricte coadunatee, immixtis gi "5 u [sái is ac 3, 50 u : . Prope Lecanoram disparatam- We in à Flora, 1880, p. 11. Seu. : Thalloi- ` dima lecanorinum Anzi, Catalog. Lich. prov. Sondr.; p. 67, locanda illa nova species, ab hac differt thallo non fusco, apottiechis majoribus, . pruinosis nunquam convexis atque sporis brevioribus angustioribusque 86. Lecania balearica Maheu et Gillet, spec. nov. Sous- genre LECANIELLA Jatta. — Grès- rouge silico-calcaire à Santa | Hermita et dans les environs d' Alayaé(l (Minorque). - Dans son un le thalle apparaît gris cendré foncé, à cause de Lee noir ou brun-noir bordant les nombreuses aréoles. Il est st tortues: mate, épaisse d'environ 0,5 mm., bien e; atteignant au moins 5 à euse$. * A septées, par huit dans les MAHEU ET GILLET- — ÉTUDE DES LICHENS DES ILES BALÉARES. 49 20 u formé d'hyphes courts, presqueoujours Val ec ini à la sur- face, le plus souvent dichotomes, larges de 2 p avec un lumen très uei 0,5 p au plus. Gonidies vertes chlorophycées de genre Protococcus de 7 12 u de diamètre, à membrane assez mince, arrondies ou elliptiques, b méme "iiit. formant sous le cortex des amas sphériques de 100 à 140 p de largeu Hyphes dalls plus développés, larges de 4 p avec un lumen de 1,5 u formant un lacis serré, entremélé de cristaux d'oxalate de caleium et de fragments gréseux provenant du support, devenant de plus en plus làches jusqu’ à la base, oü ils finissent par s'isoler et former de . rares rhizines adhérentes au substratum. Apothécies assez nombreuses dispersées ou contigués, naissant sur les aréoles qu'elles dépassent en- : largeur, sessiles à disque noir, mat, grenu; trés longtemps plates et ne — vehi que tardivement convexes, quelque peu luisantes au sommet, — colorées avec l’âge, et alors brun-sale, de 0,8 à 2 mm. de diamètre; bora thallin blanc-grisátre, un peu plus clair que les aréoles et ne dépas- . sant pas le disque, irrégulièrement crénelé, sinueux, rarement subentier au début, persistant. Thécium épais de 90 à 120 u. Epithécium brun- |. . verdâtre ou brun-noirâtre au-dessous d'une mince couche supérieure - amorphe de 5-6 p. Thécium et hypothécium brunis, ce dernier reposant sur des ilots de gonidies semblables à ceux du thalle. Paraphyses trés cohérentes de 80 y de longueur, épaisses de 1,5 à 2 p, non ramifiées, arti- culées : 2-3 articles allongés, larges de 5 p, surmontés d'un article ter- minal sphérique de 4 à 2 u de diamètre. L'iode colore l'hyménium et les thèques en bleu persistant. Spores hyalines elliptiques uniseptées, au moins à leur maturité, la cloison n ‘étant visible qu'après coloration arti- enr épaisse, ainsi que l'épispore, longues de 12 à 15 y et larges de à 9 u, par huit dans des théques allongées claviformes, de 60-70 < 18-22 y. Le réactif triple du D" Gueguen ne donne pas de coloration aux spores rátülatioe. graisseuses. Spermogonies non vues. Ain E H donnons ci-aprés un abrégé de chaque diagnose, en faisant ressortir . d'abord les points communs, ensuite les dissemblances qui existent. nue elles trois, d'un cóté, puis entre les deux dier e nouvelles x a de. I" CARACTÈRES COMMUNS. -Thalle épais indéterminé, dé teinte générale énebe, formé . d'aréoles nombreuses, plus ou moins développées granuleusef — ou rugueuses, entourées par l'hypothalle. La structur thalle est formée d’hyphes entrelacés. Apothécies léca grandes ou assez grandes, à disque brun-noir ou noir à bord thallin épais, élevé, persistant (presque toujours), jusqu à la fin. Thécium haut de 100 à 120 x en derum] Spores hyalines | .6. Lecania T. . Habitat : roches calcaires ou c ant d -sible aux réactifs ordinaires 50 SÉANCE DU 13 JANVIER 1922. 20 DIFFÉRENCES. 1° Entre les trots espèces. À. Lecania disparata Nyl. pos cendré-brunâtre, globuleux- -granuleux, à aréoles moyennes plus. et ou petites) sessiles; bord thallin entier, devenant déformé-sinueux par la mpression des apothécies, disparaissant parfois; disque brun- noir, aire, non pruineux. Spores assez grandes mesurant 16-23 m X< 6- d ; B. Leeania stenospora Hue, spec. nov. Thalle cendré, un peu luisant, à aréoles moyennes, contiguës euses. Apothécies grandes, de 1 à 2,5 mm. de diamètre d'abord i. puis eus bord thallin entier proéminent persistant; Eu brun, plan, pruin Spores ipei ien mesurant 7,5-40 »« 2,5-3 u. C. Lecania balearica Maheu et Gillet, spec. nov. Thalle gris-cendré ou gris-blanchátre, vu à la loupe, mat; aré mee pressées, granuleuses, encastrées dans ii dad. trés fon noir ou brun-noir. Apothécies grandes, de 0,8 à 2 mm. de diam See bord thallin gris-blanchâtre, un peu hai clair que lesa m plat, vexiuscule que tardivement. Spores Alipiga moyennes mesuran ,A2-15 u X 1-9 p. 2° Entre les deux espèces nouvelles. B. Lecania stenospora Hue. Aréoles thallines de 1 à 2 mm. sur 1,5 mm. rugueuses, un peu lui- santes, Thèques ventrues de 56 u x 10 u. Par aphyses articulées fréquem- ment rameuses et à rameaux nra Epithécium incolore. Thalle in C. Lecania baleariea Maheu s Gillet. Aréoles thallines de 0,3 à 0,7 mm. de large rarement | mm., gran d leuses, mates. Thèques allongées claviformes de 60-70 E> x 18-22 Be verdâtre dans une coupe fine d une jeune NR, Thalle IR zen xd (A suivre.) R. BENOIST. — ÉTUDE DE LA FLORE DES GUYANES. 91 Contribution à l'étude de la flore des Guyanes | PAR M. R. BENOIST. PLANTES RÉCOLTÉES EN GUYANE FRANCAISE EN 1913 ET 1914. (Suite ‘.) URTICACÉES Trema micranthum Bl. Arbuste de 4 à 6 m. croissant dans la forêt après les exploi- - tations; se blanches ou blanc verdátre. Saint- — bet Maroni : 2 mars 1914, n* 856; 16 mai T n* 1229. Brosimum guianense Huber. Arbre de 20 m. et plus; tronc muni à sa base d' Arkan ou -pagaies peu développés; latex blane peu abondant. Aubier blanc jaunáítre, cœur brun clair moucheté de brun foncé. Bois connu sous les noms de « bois d'amourette » ou « lettres mou- cheté »; il est très recherché pour faire de menus objets : cannes, etc. Fleurs vertes. Charvein : 6 décembre 1913, n° 296; 28 janvier 1914, n° 691; ETE du-Maroni : . 20 avril 1914, n° 4111; Gourdonville : 17 septembre 1914, n° 1607. Y “ER M ne B. lanciferum Ducke. Arbre de 30 m., fût de 20 m.; tronc atteignant un diamètre m de 60 cm., muni à sa base d' kc cabás ou pagaies hauts de80cm., — et de même largeur. Écorce brune, presque lisse, à nombreux el fins bourrelets transverses, épaisse de 13 mm. Latex blane e visqueux. Aubier jaune, cœur d'un beau rouge. Le bois est connu en Guyane sous le nom de « lettres rouge » ou « satiné |. rouge »; il est employé en ébénisterie. Fleurs vertes. Gour- donvillé : 27 août 1914, n° 1571. ur Lanessania oligandra R. Ben. MEC oL CREAN Arbre forestier à ems vertes. D ser août 1914 "irs : TBB Re die s A. Voir Bull. Soc. bot. Fr., 1 xvu, P LI imo Msn $ 1 Maroni : 15 janvier 1914, n° 618: savanes de Pariacabo 10 juillet 1914, n° 1432. $2 - SÉANCE DU 13 JANVIER 1922. Helicostylis res mem R. Ben. : Arbre de 25 m.; tronc atteignant un diamètre de 50 cm. muni à sa base d' ie hauts de 80 cm. et larges de 40 cm Latex jaune pâle. Charvein : 2 février 1914, n° 710; 27 j vier 1914, n° 667; Saint- nn bet : 28 mars 1914, n° 1028. = Noyera rubra Tréc. Arbre de 25 m. à latex blanc jaunátre. Fruit sucré à saveur agréable, mangé par les singes. Saint-Jean-du-Maroni | 20 mars 1914, n* 974. | Cecropia Juranyiana Richt. Arbre de 15 m. croissant dans la forêt exploitée; base tronc munie de grosses racines adventives jusqu'à une hauteui de 50 em. environ. Tronc fistuleux à cavité interrompue par nombreux diaphragmes et habitée par des fourmis; nom vern culaire : bois bouchon. Charvein : 23 décembre 1913, n° 4 Cecropia obtusa Tréc. - Arbre de 10 m. croissant dans la forét aprés l'exploitation; tronc fistuleux habité par les fourmis; nom vernaculaire : bo canon. Charvein : 20 novembre 1913, n° 279. Pourouma güianensis Aubl. : Arbre de 25 m.; base du tronc munie de racines adventive: Bois tendre. Charvein : 15 décembre 1913, n* 341. Fleurya æstuans Gaudich. Herbe des endroits ombragés incultes. Saint-Jean-d »-Maroni 26 avril 1914, n* 1152. - Pilea muscosa Lindl. Petite herbe croissant sur les murs humides. Saint-Je i du-Maroni : 2 mars 1914, n° 852. tá BURMANNIACÉES Burmannia capitata Mart. . Petite herbe des savanes à fleurs blanches. Sant Lin € B. bicolor Mart. Petite herbe des savanes à fleurs $ Boletos: Savane bi . A914, n° bre 1913, n° 263. Hs 1914, n? 1094 1914, n? 1019 143 mars 1914, n° 906. A914, n° 19 R. BENOIST. — ÉTUDE DE LA FLORE DES GUYANES. -t ie prés de Charvein : 28 octobre 1913, n* 109; savanes de Paria- cabo : 10 juillet 1914, n° 1 457. | Apteria setacea Nutt. Petite plante saprophyte de sous-bois, entièrement violette. Charvein : 8 janvier 1914, n°532, BROMÉLIACÉES Aræococcus micranthus Brongn. Plante épiphyte: fleurs verdâtres. Bords de la crique Coswine : 11 janvier 1914, n* 579. s Tillandsia monadelpha Baker. adi Plante épiphyte à fleurs blanches. Saint-Jean-du-Maroni : 14 mars 1914, n° 917; 17 mars 1914, n° 959. Guzmania lingulata Mez. Plante épiphyte; bractées rouges, fleurs jaunes. Charvein : rate 1914, n° 626. ORCHIDACÉES Pleurothallis picta Lindl. "sd Fleurs blanches. Gourdonville : 8 septembre zt 1596. LE dw Masdevallia minuta Lidl. e n ES em : Épiphyte; fleurs blanches. Sud Mir : Pr mars M. cuprea Lindl. Épiphyte; fleurs brun rougeátre. Saint Joan du Maroni. d Scaphyglottis vestita Ad. pee GUT piphyte; fleurs petites - Machos. Devon : 16 novem- S. prolifera Cogn. Épiphyte: ; fleurs blanches. San inde 99. Epidendrum nocturnum diu. ue. E. pioke d fleurs blanches. Saint-Jean du. Maroni : u avril x : z | Maroni : 24 Pre 1914, n° 162. 54 - SÉANCE DU 13 JANVIER 1922. _Polystachia foliosa Reichb. f. Épiphyte. Tollinche : 19 octobre 1913, n° 68. Cyrtopodium parviflorum Lindl. Plante terrestre à fleurs brunes et jaunes. Savanes de la rive droite de la rivière de Kourou : 12 octobre 1914, n° 1647. Maxillaria alba Lindl. Épiphyte: fleurs blanches. Saint-Jean-du-Maroni : 8 mars 1914, n° 910. Dichæa muricata Lindl. Épiphyte: fleurs blanches. Saint-Jean-du-Maroni : 5 mars 1914, n° 790. D. graminoides Lindl. Épiphyte : fleurs blanches ponetuées de rose en dedan Saint-Jean-du-Maroni : 30 mars 1914, n° 1039. Ornithocephalus gladiatus Hook. 1 Épiphyte: fleurs vertes. Nouveau Chantier P de € harvein: 17 décembre 1913, n° 354. Lockhartia elegans Hook. Épiphyte, fleurs blanc crème. Saint-Jean-du-Maroni : mars 1914, n* 850. LE E IL Campylocentron micranthum Reiehb. f. ae Épiphyte sur Crescentia cujete L. Placer — 4er octobi 1913, n* 39. = Wulischlegelia aphylla Reichb. f. . Plante jaunátre, saprophyte, croissant sous bois. Gourdon- "le 5 octobre 1914, n° 4634. ZINGIBÉRACÉES Renealmia exaltata L. f. : Plante des parties claires de la forêt; tige feuillée de viron 2 m. ; inflorescence radicale; fleurs rouges. Kourou D 10 novembre 1914, n* 174. E Alpinia allughas Roscoe. ; Plante à fleurs blanches striées de rouge, Saint-Laurent- R. BENOIST. — ÉTUDE DE LA FLORE DES GUYANES. : 55 Costus cylindricus Jacq. : Plante de 2 m. à bractées rougeátres et fleurs blanchátres. »grad Jougla près de Charvein : 25 janvier 1914, n° 673. Costus congestiflorus Gagnep. on Herbe de sous-bois; tige contournée en hélice, haute de . 49 centimètres: fleur blanche. Saint-Jean-du-Maroni : 2 mars $ 1914, n° 875. " MARANTACÉES Ischnosiphon aruma Kern. Plante de sous-bois; fleurs rose violacé; Charvein : 8 jan- ver 1914, n° 519; fleurs jaunes. Charvein : 29 décembre 1913, n° 472. AME. ^ I. surinamensis Korn. : : Plante de sous-bois; fleurs violettes : Charvein : 5 janvier 1914, n° 492; fleurs jaunes et rougeátres. Saint-Jean-du- Maroni : 9 mars 1914, n? 838. I. gracilis Korn. ; Plante de sous-bois ; fleurs jaunes et rougeátres. Saint-Jean- du-Maroni : 9 mars 1914, n? 831. Thalia geniculata L. à | Plante aquatique, haute de 2 mètres; de Teen TN de violet. Mares des savanes prés de Pariacabo : 10 juill 1914, n° 1396. CANNACÉES Canna indica L. à Plante M Fe rouges. Saint-Laurent-du-Maroni : n 24 février 1914. n? | C- a L. | ; Piante aquatique de2 m. à fleurs jaunes. Mares we savanes près de Kourou : 12 juillet 1914, n° 1470. MUSACÉES | Heliconia acuminata Rich. =: | " Plante croissant dans les parties h s humides de la forêt aprés. 56 — = . SÉANCE DU 13 JANVIER 1922. lexploitation. Nouveau Camp prés de Charvein : 21 janvier 1914, n° 657. HÉMODORACÉES Xiphidium cæruleum Aubl. A Plante des sous-bois humides; fleurs blanches. Charvein . 8 janvier 1914, n° 524. : IRIDACÉES Eleutherine plicata Herb. Terrains débroussés humides-autour de Saint-Laurent-du Maroni; fleurs blanches : 24 février 1914, n° 767. Cipura paludosa Aubl. Savanes de Pariacabo; fleurs bleu pâle : 10 juillet 191 T n? 1405 ; Kourou : 15 je 1914, n° 1686. AMARYLLIDACÉES “Hypoxis scorzoneræfolia Lam. Petite herbe à fleurs jaunes. Savanes de la rive droite de _ rivière de Kourou : 1* août 1914, n° 1523. Pancratium guianense Ker. -— Plante bulbeuse du bord des rivières; doas blanches. Saint " doon-da Maroni : 1 mars 1914, n° 813. AT | D Frid | XYRIDACÉES Amie communis Ka Plante des savanes à fleurs jaune d or. “bara : 27 detohé 1913, n° 104; Savane rue près de Charvein : 28 octo r 4913. n* 4: sn ii o. | PONTÉDÉRIACÉES | Eichhornia natans Solris-L. var. pauciflora s. ea * * Plante aquatique submergée à feuilles uod flotta tes fleurs eme Mag dei savanes, nu 7 juillet 19 n° 1359. | | R. BENOIST. — ÉTUDE DE LA FLORE DES GUYANES. 51 COMMÉLINACÉES Dichorisandra Aubletiania Schult. Sables des environs de Kourou; fleurs bleu foncé : 6 juillet _ 1914, n° 1352. Commelina nudiflora L. Bords de la crique Charvein au Degrad Jougla; fleurs bleues : 25 janvier 1914, n° 672. RAPATÉACÉES Rapatea paludosa Aubl. Plante croissant au bord des criques; fleurs jaunes. Chat- E. vein : 9 décembre 1913, n° 314. RS Spathanthus unilateralis Desv. d Plante croissant au bord des criqües; “Charvoit : 9 décembre ; 1913, n* 315. PALMIERS Geonoma Poiteauana Kunth. M Plante de la forêt marécageuse, haute de 2 mètres. Gour- — donville : 26 octobre 1914, n° 1708. : G. baculifera Poit. Plante de la forét humide, haute de 3 AT, sardik 21 octobre 1914, n° 1673. Œnocarpus bacaba Mart. Stipe haut de 10 mètres environ. Charvein : 28j jinvier d 194. n° 693, . Bactris simplicifrons Mart. Plante de 1 mètre croissant sous bois dans Ja forêt. Saint- : . Jean-du-Maroni : 16 mai 1914, n° 4219. Attalea spectabilis Mart. dig 3s Palmier de la forét humide, acaule; feuilles lon; 3-4 m. ; nom vernaculaire : macoupi, Gourdonville : :26 octobre 1914, n° 1707. (A suivre). SÉANCE DU 27 JANVIER 1922 PRÉSIDENCE DE M. P. GUÉRIN- Lecture est donnée du procès-verbal de la dernière. séance, dont la rédaction est adoptée. M. le Président a le regret d'annoncer le décès de notre confrère, M. Eugène Durand, conservateur des Forêts en retraite. Par suite des présentations faites à la précédente e sont proclamés membres de la Société : MM. Ricôwe, professeur à la Faculté des Sciences de. Poitiers, présenté par MM. Molliard et. Buchet. LÈBRE (Émile), rue Frédérie-Mistral, 15, i Aix ol B Provence (Bouches-du-Rhône) présenté pe MM. Gagnepain et Le Brun. v ANDEL (Albert), préparateur à la Sorbonne, bou- levard Saint-Michel, 7, à Paris, V°, pres senté par MM. Pellegrin et Le Brun. — l'abbé Pancor (Léon), rue Royale, 97, à Versailles (Seine-et-Oise), présenté pur MM. pu * x l'abbé Colin. M. le Président annonce ensuite Hue nouvelles pré- Mat = M: Guillaumin, ayant aapi les conditions prera par les statuts est proclamé membre à vie. M A. Camus, MM. Faure et d’Alleizette, récemmen admis, ont envoyé des lettres de remerciements. à k . Société. = M. le Secrétaire général donne connaissance: Ae la con dec = commissions a Hos z Jit ensuite le ra A. GRAVIS. — GAMÉTOPHORE ET SPOROPHORE. 59 port annuel sur la situation et les travaux de la Société, précédemment communiqué au Conseil qui l'a approuvé. Commissions pour 1922. Comptabilité : MM. Giraudias, prince Bonaparte, Perrot. * Archives : MM. Danguy, Dode, Fron. Bulletin : MM.le prince Bonaparte, Bois, Dangeard, Mangin, Souèges, et MM. les Membres de secrétariat. Détermination des plantes : MM. Dangeard et Mangin (Algues); Patouillard et Dumée (Champignons); Bouly de Lesdain (Lichens); Camus et Dismier (Muscinées); Gagnepain (Plantes vasculaires); Battandier et Pitard (Plantes de l'Afrique du Nord). Commission de la Session : MM. Allorge, Hibon, Maublanc. Élections : MM. le premier Vice-Président, le Trésorier et l'Archiviste. - Prix de Coincy : MM. les anciens Présidents, le Président en exercice, - le Secrétaire général et MM. Danguy et Guillaumin (membres élus). L'ordre du jour appelle ensuite la communication des deux notes suivantes : Gamétophore et sporophore PAR M. A. GRAVIS. © La notion de l'individu a fait l'objet de bien longues et de bien vaines discussions! Aussi n'est-ce pas sans un trés réel — — plaisir qu'on peut lire, dans le Bulletin de la Société botanique de France, un article court et substantiel qui donne des idées - précises sur ce sujet réellement complexe et difficile '. Il me T sera sans doute permis de saisir cette occasion pour examiner | des questions connexes qui sont de nature à faciliter l'inter- prétation, ou tout au moins l'énoncé du Pura da l'évo- lution végétale. « En biologie, on définit l'étre : « ce qui va de l'œufà l'œuf Les divers modes de multiplication asexuée (boutures, mar- t Fist Uns. De la notion d’être dé les végétaux, réflexions kw riques (Bull. Soc. bot. Fr., LXV, es à Par suite des événements cet- ar rticle a — i» janvier. 1922. l 60 SÉANCE DU 27 JANVIER 1922. cottes, spores) donnent naissance à des individus distincts faisant partie d'un méme étre. La reproduction sexuée seule produit un étre'.» Au cours de son existence, l'être végétal s’accroit, puis par divers procédés donne naissance à des : organismes qui sont simplement des individus capables de vivre isolément, ou des êtres réellement nouveaux, selon les défini- tions que je viens de rappeler. Or, dans l'immense majorité des cas, il y a lieu de distinguer quatre catégories d'organes : 1° des organes de végétation qui pérmettent à la plante de se nourrir et de s'accroitre (thalle des Algues, mycélium des Cham- — pignons; tiges, feuilles, racines des végétaux supérieurs); 2° des organes de propagation qui réalisent une végétation fractionnée, une production d'individus formés, sans inter- vention de sexes, par le moyen de la fissiparité, de zooplastes, de conidies, de propagules, de caieux, de stolons, de bou- tures, ete. ; 3 des organes de reproduction qui par l'union de deux gamètes (acte sexuel) donnent naissance à des êtres nouveaux possédant des caractéres propres : zoogamétes isogames ou " hétérogames, anthérozoides et oO phibeón libres ou enfermées . dans des oogones, archégones, ou ovules; : 4° des organes de sporaison qui produisent plusieurs indi vidus aux dépens d'un œuf fécondé. Chez beaucoup d'Algues P quelques Champignons, l'œuf se divise en zoospores; chez de nombreux sporanges; chez les végétaux supérieurs, enfin, il y a des microspores ou grains de pollen: et des uei Où sacs embryonnaires. : .. Le cycle complet de la vie végétale (exception faite de quel- vs types dégradés) comprend deux phases distinctes : : l'une, | amètes ; l'autre, qui và de l'œuf fé E jusqu' à la formation des spores. La premasre se nomme gamé Rev la seconde sporophore °. 4. Loco cite, p. 70. 2. On di ‘toph t sg mais les termes gamétophore A. GRAVIS. — GAMÉTOPHORE ET SPOROPHORE. 61 La succession régulière d'un gamétophore et d'un sporophore est un fait général, qui se montre avec une évidence particulière chez les Fougères. On l'a souvent désigné sous le nom tout à fait impropre de « alternance de générations ». En réalité, il n'y a qu'une génération, mais deux phases successives : pendant la premiére la plante produit des gamétes, pendant la seconde elle porte des spores. : La reproduction sexuelle établit le passage du gamétophore au sporophore; la sporaison détermine celui du sporophore au gamétophore. Quant à la végétation et à la propagation, elles sont réalisées tantôt durant la phase gamétophorique (Mousses), . tantôt durant la phase sporophorique (Spermaphytes), parois. M méme durant les deux (Fougères). m Pour mieux saisir ces notions abstraites, appliquons-les Lee” des types représentant les quatre embranchements du règne végétal. 1. Paycopuyres!. Type GEdogonium : La spore donne nais- sance à un thalle filamenteux dont les cellules sont les unes végétatives, d'autres propagatrices, d'autres enfin reproductrices. — La propagation se fait par zooplastes, la reproduction paranthé- rozoides et oosphères. Aprés une période de repos, l'œuf fécondé se divise en plusieurs spores nues et ciliées (zoospores), - qui se dispersent, se fixent et germent. Dans ce type, le spo phore consiste simplement dans la membrane agrandie de k cellule-œuf. doa 2. BnvoprnuvrEs. Type Funaria : Le e né de la spore, se présente d'abord sous l'aspect d'un thalle (protonéma), - puis sous celui de tiges feuillées, fixées par des rhizoides. La propagation s'opère par des propagules ou par des protonémas secondaires. Les organes de la reproduction consistent en - anthéridies et en ee L aa fécondé se sili en. et sporophore me semblent eééreles, pare qu'ils indiquent mieux qu'il s'agit de deux états successifs, de deux parties d'une l'une portant les gamètes, l'autre portant per spores. Ys ter termina « phyte », qui signifie plante, doit être réservée pour des noms tels pt Bryo phytes (plantes qui i ressemblent. aux Mousses; iérophyte (plante des endroits ai vai č- 1. $uxo — plante. de Phycophytes comprennent les Algues et les hates q qui i leur ceas leš Cham pignons. | 62 SÉANCE DU 27 JANVIER 1922. un sporophore pédicellé, nourri par le gamétophore : c'est -- un gros sporange possédant une structure assez compliquée. ^ Après la dissémination des spores, le sporophore se détruit, … tandis que le gamétophore, chez beaucoup de Mousses, est . vivace. c'est-à-dire capable de produire l'année suivante de nouveaux organes sexués et de nouvelles spores. E 3. PréÉnornvrEs'. Type Polypodium : Né de la spore, le thalle est de taille exigué, membraneux, cordiforme, et de struc- ture trés simple. Aprés une courte végétation, il portedesanthé- — | ridies et des archégones qui ressemblent beaucoup à ceux des Mousses. Le sporophore, d'abord nourri par le gamétophore, ne tarde pas à s'affranchir. Il se compose de tiges, de feuilles et de véritables racines : ces organes ont une structure très diffé- —- renciée, et caractérisée principalement par la présence de tissus — — libéro-ligneux. Ce sporophóre est vivace et produit, chaque année, de nombreuses spores. Celles-ci se forment dans des sporanges groupés à la face inférieure des feuilles. Les spores- … | sont d'une seule sorte chez les Fougères, les Equisétacées et les Lycopodiées; elles sont de deux sortes chez les Hydroptéridées, ” les Isoétées et les Sélaginellées : les microspores produisent des … thalles måles, et les macrospores des thalles femelles. 4 4: SPERMAPHYTES®, Type Lilium : Les spores sont de deux — sortes et produites par des feuilles transformées et groupées de y facon à constituer une fleur. Les feuilles portant les spores i måles (microspores — grains de pollen) sont appelées étamines.- - Les feuilles portant les spores femelles (macrospores — sacs . embryonnaires) sont nommées, carpelles et leur ensemble - forme le pistil. D'autres feuilles protectrices constituent le — périanthe. d - Les thalles mâles et femelles sont tout à fait rudimentaires. + Les macrospores (— sacs embryonnaires) restent emprisonnées - . dans leurs macrosporanges (ovules), lesquels sont enfermés dans les loges de l'ovaire, qui est surmonté d'un style et d'un. stigmate. Les microsp (= grains de pollen) sont arrêtées par . te stigmate, à la surface duquel elles germent en développant ” . chacune un tube pollinique. Celui-ci transporte les anthéro- W. cans E ERE CM aT AE NOT de ITI NECI. er (A ROREM. E Aa TM: d 4. Souvent appelées « Cryptogames vasculaires ». . 8. Souvent désignées sous le nom de « Phanérogames ». À. GRAVIS, — GAMÉTOPHORE ET SPOROPHORE. 63 zoides immobiles jusque dans le sac embryonnaire. Par suite d'une double fécondation, un embryon et un albumen prennent simultanément naissance dans la graine. L'accroissement de l'ovaire produit le fruit qui renferme les graines. Ces quatre types sont susceptibles de nombreuses modifica- tions’ : les unes proviennent d'adaptations à des genres de vie partieuliers (telle la substitution des conidies aux zooplastes chez les Phycophytes à vie aérienne); d'autres semblent étre des perfectionnements purement morphologiques, établissant des transitions d'un type à un autre. Il faut signaler aussi des suppressions telles que l'aposporie (Characées, etc.), l'absence d'organes propagateurs (Fucacées), ou méme d'organes sexuels (apogamie de beaucoup de Champignons). Dans les espéces parasites, chez les Æcidiomycètes notamment, l'application des notions dont il s'agit dans cette note semble mal aisée. Cette difficulté provient de ce que l'organisation des parasites est souvent profondément dégradée, comme on le constate d'ailleurs dans le régne animal aussi. La terminologie esquissée ici facilite grandement la compa- raison des divers types, et permet une mee synthèse de l'évo- — lution du règne végétal. Elle met en relief la notion du gamé- tophore et dii cpordobanh notion dont l'importance a été corroborée par une découverte récente. On a constaté, en € que le nombre des chromosomes existant dans les noyaux du sporophore est double du nombre des chromosomes existant dans les noyaux du gamétophore. L'augmentation du nombre — des chromosomes est le résultat direct de la fécondation, puisque t le gamète mâle apporte » chromosomes qui s'ajoutent auxn chromosomes du gamète femelle. Toutes les cellules du sporo- phore issu de l'œuf possédèront done 2 n chromosomes. La - réduction du nombre des chromosomes se fait au moment de la formation des spores : la cellule-mère des spores contient 2 n chromosomes, chaque spore n ‘en contient que n. Tou 2 les cellules du gamétophore issu de la spore auront done n chromosomes. Le nombre n, constant pour” n espiee, . On en trouvera l'indication Fer mes Éléments de Morphologie végé- tal 1 vol. in-8, 272 pages, 32 mese à Liége, chez Vaillant-Carmanne, à TEN chez Vigot m 1920. 64 .. SÉANCE DU 27 JANVIER 1922. E- varie assez notablement d'une espèce à une autre : il est de 4, … 6, 8; 12, etc. e Ces faits permettent de diviser nettement l'ensemble des végétaux en deux grands groupes : T 1° les Gamétodynames, comprenant les Phycophytes et les Bryophytes. Chez elles, le gamétophore est dominant : il est — végétatif, tandis que le sporophore est nul ou peu développé, « nourri par le gamétophore. E 2° les Sporody , comprenant les Ptéridophytes et les - _Spermaphytes. Chez elles, c'est le sporophore qui est domi- - nant : il est pourvu d'organes de végétation, tandis que le | gamétophore diminue de plus en plus. Il se réduit finalement - à l'état de tube pollinique, ou de cellules antipodes dans le sac - embryonnaire. "d Il est d'un grand intérêt de comparer les organes de végétation = ! dans toute la série végétale; de faire de méme pour les organes - de propagation, de reproduction et de sporaison. Bornons-nous à indiquer ici les principales étapes de l'évolution de la phase sporophorique. L'œuf peut germer en donnant naissance à un . seul étre. Plus souvent il se divise en plusieurs spores capables — boni par le gamétophore, le sporophore ne tarde pas à se pourvoir d'organes végétatifs (tiges, feuilles et racines à structure com- pliquée) qui lui permettent de s'affranchir et de devenir vivace. De cette facon, il produit chaque année des spores nombreuses et finalement de deux sortes : des microspores et des macro- spores. Chez les Spermaphytes; elles ont été dénommées « grains de pollen » et « sacs embryonnaires ». A partir des Fou- gères, le gamétophore se réduit de plus en plus : il reste cepen- dant à l'état rudimentaire, mais n'est plus visible au dehors . Dès lors, toutes les fonctions végétatives sont accomplies par quon regarde généralement comme organes sexués sont e A wm des organes sporifères. Les gamètes apparaissent peu 4 A. GUILLAUMIN. —- FLORE DE LA NOUVELLE-CALÉ DONIE. 65 Dans l'état actuel de nos connaissances, on ne peut pas fournir une explication plausible de l'évolution qui a amené, chez les végétaux supérieurs, le remplacement du gamétophore par le sporophore. On ne voit pas quel ensemble de conditions extérieures aurait pu produire ce résultat. C'est une de ces - questions que l'avenir élucidera peut-étre. ; N š Matériaux pour la flore de la Nouvelle-Calédonie a PAR M, A. GUILLAUMIN. XIV. REVISION DU GENRE DIOSPYROS & Les Diospyros de Nouvelle-Calédonie sont particulièrement mal connus et la nomenclature est encombrée de nomina nuda, qui ne sont méme pas relevés dans l'Indez de Kew. Dans mon Catalogue des Phanérogames de Nouvelle-Calédonie, j'ai relevé les 4 espèces suivantes : D. Ebenum Kon; D. macrocarpa (Vieill.) Hiern; D. montana Panch. et Seb. non Roxb.; D. Olen Hiern; à ces 4 espèces, l'herbier du Muséum me permet d'en ajouter deux autres. D. Ebenum Ken. — Il faut, ce me semble, rapporter à cette l espèce les n^ 15, 16, 40 de Kay' recueillis en Nouvelle- (de J donie, un ácliantillsit rapporté del'ile des Pins par Chalande,.- le n^ 2486 de Balansa, provenant de Lifou et peut-étre | à n° 25-49 de Lecard' et les n° 508 de Pancher et 2870 de Vieillard recueillis à l'ile des Pins. ; Ce serait un petit arbre à fruits fauves. D. macrocarpa Hiern. — Aux localités déjà indiquées, il faut ajouter : Nouvelle-Calédonie (Pancher, Thiébaut, 544, Petit, 128), Mt Koghi (Raoul), au Nord-Est de Saint-Louis (Balansa, P 145) à T Obst de Messioncoué (Balansa, 2485), bassin supé- — rieur du Dothio (Balansa, 3455), Table Unio Mass , Balansa, 2399, 24857) Uarai (Lecard), Son Nékc (Balansa; 1456°). à S'il faut en croire Pancher et Sebert (Notice bois de Nou velle- E 1. Rapporté au D. montana Panch. « et se. dans l'ancien hérbier de r Exposition coloniale: fedus T. LXIX. Ew à M E stascs ) 5 66 SÉANCE DU 27 JANVIER. 1922. Calédonie, p. 211) le n° 291 de Vieillard appartiendrait à la méme espèce. E Suivant les collecteurs, c'est un arbre de 6-12 centime 3 à fruits rouges, localisé dans les forêts. D. montana Pancher et Sebert. — Cette espèce est totalement — distincte du D. montana de Roxburgh; à lire la description (l. c., p. 197), on pourrait croire que le calice fructifère ne présente pas de cupule formée par l'accroissement du rebord … supérieur du lobe du calice puisque les auteurs disent « fruit — charnu... reposant sur le calice étalé horizontalement »; or sur leurs types (Sebert et Fournier, 18, Petit, 18) il existe une — | cupule trés marquée. Les feuilles sont trés coriaces, luisantes en dessus, mates en dessous, avec réticulation dense bien - | saillante en dessous. Le fruit globuleux presque sphérique, - avec une petite pointe terminale est abondamment velu. E J'en ferai le D. Sebertii Guillaum., nom. noy. à i Il faut rapporter à cette espèce le n° 458 de Balansa prove —— nant de la baie. de Prony. Suivant Pancher et Sebert, c'est un arbre-très élevé; suivant Balansa, il atteint 10 mètres. . D. Olen Hiern. — Hiern (Transáct. Camb. Phil. Soc., XIE, p. 208) rapporte au D. Ebenum le n° 344 de Thiébaut recueilli — non en Nouvelle-Calédonie, comme le dit Hiern — mais à Lifou. Toutefois ces échantillons présentent des fruits globu- | leux presque sphériques avec une petite pointe terminale pe | damment velue, tout à fait comparables à ceux du D. Seberlii - Guillaum., tandis que le type du D. Olen Hiern. est un échan- tillon 9 en fleurs, ce qui laisse encore un certain doute dans à l'identification. : Le n° 3456 recueilli dans le bassin supérieur de Dothio par — Dalansa, présente. des fleurs 9 semblables et des feuilles | analogues mais beaucoup plus — : c'est un arbre de 10 mètres. D. Lecardii Guillaum., nov. sp, Arbor, ramis junioribus teretibus, rufo-anuginosis. Folia alterna, coriacea, — (12-16 cm. x 3,5-5 ue v bens Mers apice acus 1 t eec leviter. revolutis eo-lanuginosa, mox glabra, fia dense rufo deinde sordido-lanuginosa, petiolo .sat valid A. GUILLAUMIN. ——- FLORE DE LA : NOUVELLE-CALÉDONIE. 61 1-1,5 cm. longo. suffulta, nervis 8:11 jugis in utraque pagina conspicuis, venis infra tantum. conspicuis. Inflorescentiæ 4 axillares; breviter denseque cymosæ, bracteis ovatis, dorso carinatis, intus glabris, extra fulvo-lanuginosis involucratæ; flores 4-meri, sessiles, calyce campanulato, tubo 3 mm. longo, lobis lanceolato- acutis, 3 mm. longis, corolla. campanulata, tubo 14, Ta m. longo, intus glabro, extra rufo-piloso, lobis 4,5 mm. longis, ovatis, Res. rufo-pilosis, staminibus 15, inæqualibus, antheris lanceolatis apiculatisque, filamentis connectivisque dense rufo-ciliatis, ovario rudimentari dense. setoso, ovoideo, ap ce acuto et stylo brevi 2 (?) vel s i -fido terminato. Fructus (an Miriéurus?) elongatus (5 cm. Xx 3,5 cm.), sessilis, calyce maturo 2,5 cm. diametiente. intus raie rufo- Fins tubo 1 cm. longo, lobis 0,5 cm. longis, insertus # Mont Mi (Balansa, 1456), contreforts de la Table Unio (Lecard), au-dessus de Daaoui de Ero (Balansa, 1456), Nouvelle-Calédonie (Montrouzier), ile des Pins (Montrou- zier): e Ces deux. derniers échantillons, tout à fait comparables entre eux, different du type par les feuilles lancéolées au lieu d'être oblongues et par la pilosité où des poils hirsutes s'entre- mélent au feutrage des poils laineux. Arbre forestier trés élevé suivant Lecard, de 10 à 12 mètres suivant: Balansa. | Ressemble beaucoup au D. macrocarpa (Vieill.) Hiern, mais. : en est cependant bien distinct par sa pilosité trés: différente et le calice fructifere moitié plus grand, plus. velu en dehors et dont les lobes sont aussi longs que le tube. Jeanneney (Nouvelle-Calédonie a gricole, p. 115) indique en i Nouvelle-Calédonie un D. tomentosa mais sans mcam s'il à s'agit de celui de Pouret ou de celui de Roxburgh. N D cription ni échantillon d'herbier ne venant à l'appui, Pi est a impossible de savoir ce que c'est, le D. Lecardii étant l'espèce od la plus velue en Nouvelle-Calédonie, est-ce d'elle qu'il s -— : B. Balansæ Guillaum., nov. sp. * b. Arbor cortice flavo-virescente, ramis junioribus c -leviter 2 -alatis, glabris. pole alterna, crassa, elliptica (914. cm och NY = basi cuneata, apice rotundata, marginibus infra T primum —— pilis- adpressis kate et adspectu glabro, . deinde glabrescentia, petiolo dg valido, 0,5-1,5 cm. longo; suffulta, nervis see hate in : phere nt cde conspicuis, venis sub-inconspicuis. Ms Infl MEAT mé ^s Beca breviter Li res f flores imer xd pedicello: 12 F : 68 SÉANCE DU 27 JANVIER 1922. s n pedicellati, a Hid campanulat o, tubo 2 mm. ael intus glabro, ex oso, lobis ovato-triangularibus, 2 mm. lon Sr glabris, extra ere adpresse pao corolla AUTRE tu 4 mm. longo, extra adpresse piloso, lobis 4 4 mm. longis, ellipticis, obtus dense setoso, ovoideo, apice acuto et stylo 4-fido terminato. d (usque ad 6 cm. Xx 5 cm.), 4-loeularis, sessilis, calyce maturo, . diametiente extra sparse Ces intus glaberrimo, tubo 5 bog. lobis 3 mm. longis, insertu Baie Duperré (rade de Canala) (Balansa, 2481). Suivant le collecteur c'est un arbre de 6 à 8 mètres pouss au bord des ruisseaux. Appartient au 8 XI, Paralea de Hiern; voisin du D. macro. carpa (Vieill.) Hiern, mais très CAPUT par ses rameaux ailés à cause de la décurrence des feuilles et par la forme des feuilles. Faute de données e complètes, les espèces pue m reconnues be la facon suivante : Pieds æ. Rameaux jeunes mide vnda à 2 ailes., Rameaux jeunes cylindrique Corolle campanulée. Feuilles adultes garnies en dessous de poils couchés DatS9. eremo vecvv, vs V quos oC Pepe dés Feuilles dais garnies « en dessous de poils laineux den ww Ain e ww aa qM A OT 9 V . ww.» v M P hie qe + (Coll SeT (0). UN RI IE rolle tubuleuse. RU ENT VISU TENUE SNS € iT Le Me inconnue. ..,. .. Pieds 9 en fleurs. Rameaux jeunes Vecino : deux ailes., E jeunes cylindriqu du calice ne FA, pas d'élévation à sa » partie supérieure, Feuilles adultes T en dessous de poils couchés stone. pars. . Feuilles adults 4 garnies en ‘dessous de poils laineux Tube du GE avec élévation à à sa partie supérieure. n Corolle urcéolée .............. PR ee t enisi ,,,Corolle lle ubuleuse, 1... bebes s. eiii sense tif A. GUILLAUMIN. — FLORE DE LA NOUVELLE-CALÉDONIE. 69 Pieds 9 en fruits. ' Rameaux jeunes comprimés, à 2 ailes, fruits globuleux, D. Balansæ. Rameaux jeunes cylindriques. Calice fructifère plat, sans cupule. À poils couchés épars, argentés, fruits ovoides..... D. macrocarpa. A poils laineux denses, fauves, fruits ovoides...... D. Lecardii. Calice fructifère avec cupule. Feuilles rigides, fruit globuleux ; cene $ ER GRAWCMARUENENSI UNS WT. 04 Met AP: ru DuC cR D. Ebenum. Feuilles coríaces. .:........ CO ed rdi ni d oo. D. Ssberiu. SÉANCE DU 10 FÉVRIER 1922 PRÉSIDENCE DE M. P. GUÉRIN. Lecture est donnée du procès-verbal de la dernière séance, dont la rédaction est adoptée. M. le Président a le regret d'annoncer le décès de M. Louis Giraudias, membre de la Société depuis 1872; il. rappelle en quelques mols la part importante que ce con- ; frère a apportée à l'étude de la flore francaise. | Par suite des présentations faites à la riedi séance sont proclamés membres de la Société : A MM. l'abbé Demas, curé à Meyreuil, par Gar- | danne (Bouches-du-Rhône), présenté | par ! MM. l'abbé Coste et Le Brun. : l'abbé Derape (Georges), licencié és sciences, maitre de conférences à l'Université libre de Lille, rue de Toul, 13, à Lille, pré- senté par MM. Locoinka et Pellegrin. Hovard (Jules), licencié ès sciences, pharmacien de 1'* classe, rue du Pont, 116, à Auxerre ; e (Yonne), présenté par MM. Lutz et >? Souèges. = Conrevox (Henry), à Chène-Bourg, par Genève (Suisse), présenté par MM. Bois et Le Brun. M. le Président annonce ensuite n nouvelles pre, e. sentations. M Moreau, M'* Decary et M. Maheu rent rempli les = conditions prescrites par les statuts sont cres ees bres à vie. MM. John Fróhdin et Vandel, récemment admis comi membres de la Société, ont FES au Pee Le. ue lettre de remerciements. ^ - PERROT ET HUBERT. — PÉTIOLE ET FEUILLE DES .VERBÉNACÉES. RL" M. Perrot fait hommage è à la Société d'un ouvrage qu'il vient de publier, en collaboration avec MM. Gentil: Maire, Gattefossé et M”? Dufougeré, ayant pour litre : Sur les productions végétales du Maroc. La constitution du sol marocain et les influences climatologiques. M. R. Weitz fait également don à la Société d'un exem- plaire de sa thèse de Docteur en médecine, intitulée : Les Lycium européens et exotiques. | M. A. Guillaumin dépose sur le bureau le 3° fascicule - de l'ouvrage, Nova Caledonia, de Fritz Sarasin et Jean Roux. L'ordre du jour appelle ensuite l'exposé, par leurs auteurs, ou la lecture, par le Secrétaire sn des com- munications suivantes: — | Sur quelques particularités histologiques que l'on observe dans le pétiole et la feuille des — Verbénacées : PAR MM. EM. PERROT ET 6. HUBERT. woe Alors que la racine et la tige des Veibénicóes ne kedani aucune formation anormale [E leur tissu médullaire, il est extrémement curieux de constater que le pétiole et la nervure médiane de la feuille présentent, dans la concavité de l'are libéro-ligneux, c'est-à-dire, dans le parenchyme correspondant . à la moelle, des amas de tissu criblé accompagnés ou non de à tissu ligneux ou de parenchyme lignifié '. 2 . Quelques auteurs, parmi lesquels. Malet ?, constatant la pris is ESQUE, Caractéres des Gamopétales (Ann. Sc. nat., -série n DW VC p. 335-344, 1885). — SOLEREDER, System. Anatomie d. Dicoty- — ledonen, p. 111-718, Stuttgart, 1899, etc. — ROBERT, Appareil pilifére des Verbénacées (Thése Doct. Univ. Pharm., Paris, 1912), ne font nulle e allu- sion aux Wenn esser dont nous nous occupons dans cette note, 2. ude botanique et chimique ‘du Vitex Agnus-castus (Thèse Doct. Unis. Pharm., Montpellier, — 72 2A SÉANCE DU 10 FÉVRIER 1922. sence. dé tissu criblé dans le pare nchymé médullaire du pétigli et de la nervure médiane, lui ont donné le nom de liber interne sans expliquer son processus de formation. Or, l'étude de cette formation d'amas de tissu criblé et is tissu cribro-vasculaire montre que ces ilots ne proviennent pa (OP "f, L^ Ge QoS Fig. E MINI Ciara L. Fragm entation . des deux extrémités de l'arc libéro-ligneux ` la nervure médian a à des ilots. criblés spar, : die taie d’un Mo et ne peuvent étre edel à un liber interne, ni même être considérés comme un tissu criblé surnuméraire ? différencié sur place; ils dérivent comme on va le voir, E un ne morcellement de lare vascula PERROT ( Es), Sur letissu POPE surniméraire our. dé Bo 4-390). Le Tissu duse un vol. ane, Lechevalier, éd., Pari: PERROT ET HUBERT. — PÉTIOLE ET FEUILLE DES VERBÉNACÉES. 13 Voici d'ailleurs comment se forment ces amas : A quelque - distance du point d'attache du pétiole, le plus souvent vers le Fig. III. — Callicarpa americana L. Fragmentation spéciale de l'arc lil éro- ligneus, donnant des faisceaux complets rejoignant les deux extrémités de Pa tiers inférieur, l'arc ns tout entier s'allonge et les extré- ee Fig. IV. — Premna integrifolia L. Frag- mentützón irrégulière e Pare libéro- Cou! hs x Congea lomentosa Ro pe atique de . ligneux avec entrainement des paquets es. médiane. de fibres libérienne à poin is de mités se détachent en co inégat peut porter sur le. bois et Je lil fre etn =% ervure médiane d Lant 74 SÉANCE DU 10 FÉVRIER 4922. seulement sur les lames libériennes (voir IL, fig. 1, 2, 3, 4, pétiole et nervure médiane du Vitex Agnus-castus L.). Des étranglements, dans le tissu entrainé de l'are, se dessinent d'abord, puis des îlots de tissu criblé ou de tissu cribro-vaseu- … culaire se détachent, se disséminent ou se réunissent dans la concavité de l'arc principal, formant alors, soit des amas de - tissu criblé, soit une masse informe de tissu cribro-vasculaire, soit enfin, comme c’est le cas du Callicarpa americana L. (fig. IH) Vitex Negundo. Fragmentation des points de l'arc libéro-ligneux À donnant des ilots criblés ou cribro-vasculaires irrégulièrement répartis. ~ des fragments intacts de l'arc principal, qui, plus ou moins dis : Joints, s'orientent plus ou moins parallèlement à la face supé- … . rieure de la nervure médiane, en donnant à la section vascu- . laire l'apparence d'un anneau complet dont la lame supérieure serait irrégulièrement morcelée. | E. Dans quelques cas, la fragmentation entraine une dislocation et une déformation assez curieuse de l'arc normal, mais le pro- cessus de formation est identique, et les îlots cribro-vasculaires entrainent avec eux des paquets de fibres périlibériennes; c'est. l'exemple fourni par le Premna integrifolia L. (fig. IV) et. par . le Congea tomentosa Roxb. (üg. V). . | : z DOR En résumé, ces apparentes anomalies vasculaires sont . Somme toute, de simples particularités de structure se préser Fr Er PERIERE SERRE P. LAVIALLE. — SUR L ÉPIDERME INTERNE DU TÉGUMENT DES COMPOSÉES. 75 tant sous forme, soit de tissu criblé, soit d'ilots de tissu cribro- vasculaire, provenant du morcellement.des extrémités de l'arc principal, ou encore de tissu eriblé détaché de cet arc et entouré de tissu ligneux différencié dans la zone médullaire, soit des fragments libéro-ligneux accompagnés de paquets de fibres protectrices; elles proviennent toujours de l'arc principal. Le fait de présenter l'un ou l'autre de ces amas n'est pas caractéristique d'un genre ou méme d'une espèce. Sur la méme plante, on peut trés bien rencontrer des amas de tissu criblé ou des amas de-tissu cribro-vasculaire. Il faut pourtant remar- quer que le Vitex Agnus-castus L., présente seulement des ilots de tissu criblé et que dans le Vitex Negundo L., presque toujours, il existe du parenchyme lignifié autour des amas de tissu criblé ou de tissu cribro-vasculaire qui se trouvent ainsi fortement protégés. Dans cette note, nous avons volontairement laissé de côté le cas des Avicenniées dont les anomalies de structure ont été exposées par Van Tieghem ' En résumé, il n'existe donc pas de tissu criblé périmédullaire chez les Verbénacées et l'expression liber interne employée pour désigner ces ilots dont nous avons donné l'origine est done impropre, puisque ces amas ne proviennent jamais d'une Í différenciation propre, mais d'une rene de. e: vas. culaire normal. d Sur le róle digestif de l'épiderme interne du tégument ovulaire des Composées PAR M. PIERRE LAVIALLE. Hegelmaier ? aditus un V rôle de comm à la « couche épithéliale », c'est-à-dire à l'assise interne différenciée du tégument ovulaire, qui tapisse le sac je oco de: poet res j ; - VAN TikGREM, An et Synpharémacées dourn. de Bot. Morot, ie, p. 345-365). abdo - Pei gere Mee der h ick einige Com sit (Bot Zeit., n° 50, p. 805, 1889 sem) al 16 | SÉANCE DU 10 FÉVRIER 1922. M: Guignard’ et M" Goldflus? attribuent à cette même. assise un róle digestif. Moi-méme je suis arrivé à une conclusion. identique?. Voici les.faits que j'ai observés et qui paraissent légitimer suffisamment cette maniere de voir : 1° L'épiderme du tégument ovulaire des Composées présente des caractères identiques dans la région interne, au contact du nucelle, et dans la région externe (surface de l'ovule), jusqu'au - moment de la différenciation de la cellule-mere définitive du sac embryonnaire. 2^ Le tissu du tégument compris entre les épidermes externe et interne reste parfaitement homogène jusqu'au moment de la différenciation de l'épiderme tégumentaire au contact du sac. 3° Pendant le développement du sac, on observe des cloison- nements radiaux accompagnés d'un allongement radial des cellules de la région épidermique du tégument qui est, trés - précisément, au contact du nucelle en voie de résorption, ou au contact du sac en voie de développement. Les autres | régions de ce méme épiderme ne sont l'objet d'aucune diffé- renciation. 4° Immédiatement après cette différenciation des cellules qui laire jusqu'aux antipodes, le tégument ovulaire se montre envahi progressivement par un agent de désagrégation, de dissolution, qui divise le tégument en deux zones : la zone - externe qui garde sa structure, la zone interne qui se présente : sous la forme d'une sorte de gelée au sein de laquelle on ne décèle bientôt plus ni noyaux ni membranes. 5° La digestion de la zone interne du tégument se fait pee gressivement dans un sens centrifuge. Les faits qui précédent imposent l'idée del'intervention d'une diastase sécrétée par la partie différenciée de l'assise a GUIGNARD (L.), Recherches sur le développement de la graine et en ie du tégument séminal (Journ. de Bot. Morot, Paris, 1893, , p. 306). 2. GOLDFLUS (Mathilde), Sur la maba et les fonctions de l'assise épithé- liale et o ie cis chez les Composées (Journ. de Bot. Morot, 1898-1899). 3. LAVIALLE (P.), Recherches sur le développement de l'ovaire en uem = le es Composé ges Doctorat ès sciences nat., Paris, 1912). 2a : z r Fe P. LAVIALLE. — SUR L' ÉPIDERME INTERNE DU TÉGUMENT DES COMPOSÉES. 77 m'occupe, que j'ai désignée, pour simplifier, sous le nom d'assise digestive. | M'inspirant des recherches de M. Guignard sur la locali- sation des principes actifs et des ferments solubles dans un certain nombre de familles', je me suis demandé si les cellules de cette assise ne joignaient pas à leur apparence spéciale des réactions particulières. Matières colorantes. — Parmi les matières eolorantes qui se fixent avec une énergie particulière sur le contenu des cellules _ de lassise digestive, je citerai : le brun Bismarck, le vert . d'iode, le vert de méthyle. Réactif de Millon. — J'ai essayé de distinguer par le réactif de Millon (nitrate acide de mercure) les cellules de lassise digestive de celles appartenant aux régions non différenciées de l'épiderme tégumentaire. Ceci, dans des conditions rappe- lant celles où opérait M: Guignard dans ses recherches sur la localisation de la myrosine chez les Crucifères, etc., ou de l'émulsine dans les Amandes et la feuille du Laurier-Cerise. Mes matériaux d'étude étaient constitués par des ovaires de Cenlaurea cyanus pris dans des capitules cueillis avant là fécondation. E. Des coupes transversales et longitudinales pratiquées ad niveau du sac dans les ovaires frais, immergées dans le réactif de Millon, prennent à froid une légère coloration rose dans toute leur étendue. Si on prolonge l'action du réactif et surtout — — si on éléve graduellement la température en portant la prépa- ration sur une platine chauffante, on constale que le contenu . (Journ. de Pharm. et de Chimie, 1890.) ; ID., Recherches sur la nature et zpparidées, Tropéolées, Limnanthées, Paris, S9. 1 S iac 78 SÉANCE DU 10 FÉVRIER 1922; La zone interne gélifiée du tézument ovulaire, bien que conte- | nant; selon toute vraisemblance, le ou les ferments sécrétés par l'assise digestive, non seulement ne se colore pas en noir rougeâtre, mais prend une coloration rose plus faible encore que celle développée par le réactif dans la zone externe. E Il est important de remarquer ici : a) que la coloration intense communiquée aux cellules de l'assise digestive par le réactif de Millon ne parait pas due à l'action de ce réactif sur le ou les ferments (la zone interne du parenchyme tégumentaire ne se colorant pas sensiblement), mais à la condensation particulièrement grande, peut-être — méme à la nature de la matière albuminoide qui constitue le d protoplasme. des cellules!. Les résultats obtenus dans les cH essais de plasmolyse décrits plus loin appuient cette inter- prétation. É b) que la coloration est réservée exclusivement aux cellules. de l'assise digestive. Toutes les autres régions non différenciées de l'épiderme tégumentaire, le canal micropylaire compris, se colorent légérement en rose comme le tissu du tégument situé - entre l'épiderme externe et l'épiderme interne. P Plasmolyse. — Les coupes d'ovules soumises à la plasmolyse, à l’aide d'une solution de nitrate de potasse à 10 0/0, … permettent de constater que la contraction du protoplasme est beaucoup plus intense pour les cellules périphériques du . parenchyme tégumentaire que pour l'assise digestive. Pour — cette dernière, en effet, le protoplasma se décolle à peine dela — membrane cellulaire : ceci parait montrer que la teneur en . matière albuminoide est plus élevée, que la teneur en eau est —— plus faible et explique, VAR le contenu des cellules de l'épiderme du tégument ovulaire qui tapissent le sac embryonnaire est plus dense, plus pauvre en eau, que le contenu des autres cellules du tégument.- 1. Cette matière albuminoïde est peut-être très riche en tyrosine : on sait que, seuls, les albuminoïdes fournissant de la yrosine dans leur de Eos nt ent une coloration rouge sous l'influence du réactif L. LUTZ. ——: LES ASTRAGALES.A GOMME. ADRAGANTE. 79 Le réactif de Millon donne une coloration rouge foncé, ou méme rouge noirátre au contenu des mémes cellules. Cette coloration est absolument locale : le reste de l'épiderme et le parenchyme tégumentaire demeurent sensiblement. incolores ou prennent une teinte rose trés peu accentuée. Ces faits rappellent les observations rapportées par M. Gui- gnard dans ses travaux sur la localisation de la myrosine chez les Crucifères, etc., et de l'émulsine dans les Amandes et la feuille de Laurier-Cerise. Unis aux données fournies par l'étude histologique et par la succession des faits dans l'ordre chro- - nologique : 4) différenciation de l'assise digestive, b) gélification de la zone interne du tégument ovulaire, c) direction centrifuge de la gélification, ils donnent la conviction presque absolue que l'assise interne du tégument qui tapisse le sac sécrète des diastases qui se répandent dans la zone interne du tégument pour la digérer. L'orifice interne du canal micropylaire constitue, à la fois, la limite supérieure de la différenciation de l'épiderme tégu- mentaire en assise digestive, et la limite de la résorption du tégument ovulaire dans cette région. Nouvelles observations sur les Astragales à gomme adragante PAR Mé L. LITA: Au. cours de la Session de 1914, en Algérie, nous avons trouvé,. notre collègue R. Mató et moit, un peuplement d'Acanthyllis numidica Pomel teur de gomme adragante. —— Depuis lors, en mars 1924, notre collègue M. Bois a eu - l'amabilité de récolter à mon intention des échantillons d'Astra- — galus: armatus. Willd. aux environs de Biskra. Une section transversale de la racine pivotante de ces échantillons montre 1. Mae (R.) et LUTZ (L.), Sur la production de gomme adragante par gemein numidica. Pomel (Bull. Se. bot. ioter Exi, t Ius. Sess. e. p. XXXI v). ; 80 SÉANCE DU 10 FÉVRIER 1922; également la présence en leur centre d'un canal à gomme, d'ailleurs moins développé que celui des autres Astragales. x Cette découverte présente le double intérêt d'ajouter encore une plante à la liste des Astragales gommifères et de confirmer - le recul vers l'Ouest de leur limite d'extension géographique | signalée dans la Note précédente. J'ai étudié le mode de formation de l'adragante chez ces deux — nouveaux producteurs. Il est exactement calqué sur celui que — jai décrit et discuté en 1910 sur les Astragales de la section | Tragacanthoides!, à cette- différence prés que les lacunes à — gomme situées dans les rayons médullaires, ainsi que la vaste - lacune centrale formée par dislocation du cylindre central, | sont moins développées, surtout chez l Astragalus armatus. En particulier ces lacunes s'avancent peu vers l'écorce, ce qui | rend beaucoup plus aléatoire l'exsudation spontanée au dehors … du produit de la gélification. ! : Mais, dans leur ensemble, les phases successives observées confirment d'une maniére absolue ce que nous savons du mode de formation et de l'origine de la gomme adragante. RTE ES ME PE HU ob: 0 ^ Fc Contribution à l'étude de la flore de la Brie (2* Note) d PAR M. H- GAUME. Depuis la communication que nous avons eu l'honneur de faire à la Société, au mois de mars 1920, sur la flore de la Brie, - nous avons rencontré, dans cette même région du bassin de Paris, un certain nombre de plantes peu répandues, dont i nous a paru utile de signaler aujourd'hui les localités. .. Presque toutes nos recherches, effectuées en 1920 et 192 ont porté sur le territoire précédemment délimité; quelques- unes cependant nous ont entrainé vers le Nord; au delà de la vallée du Grand-Morin, en direction de Meaux et de Château: Thierry. # ix 4. LUTZ (L.), Sur le mode de formation de la gomme adragante (C. s / . 1910, I, p. 1184. Id., Bull. Soc. bot. Fr., t. LVII, 1910, p. 250). - d . R. GAUME. — CONTRIBUTION A L'ÉTUDE DE LA FLORE DE LA BRIE. 84 *'Ranunculus Lingua L. — Lit du Grand-Morin entre Chà- tillon et Esternay (Marne). * Helleborus viridis L. — Taillis au voisinage des ruisselets. Mouroux prés Coulommiers; bois de Jouarre prés de Doue; Hondevilliers prés Sablonniéres, dans la vallée du Petit-Morin. * Actæa spicata L. — Petit bois calcaire à la Saulsotte près Nogent-sur-Seine (Aube). Viola stagnina Kit. — Prairies marécageuses autour de l'étang de Guerlande prés Lumigny (S.-et-M.). Abondant. Drosera rotundifolia L. — Sur les ilots de Sphagnum des mares tourbeuses. Buisson de Massoury, bois de Barbeau, forét de Valence. ; * Stellaria palustris Ehrh. — Parmi les Carex, autour de . l'étang de Vergis dans la Grande-Forét, aux environs de Nogent- l'Artaud (Aisne). * Spergularia segetalis Pers. — Moissons argilo-sableuses du plateau meulier. Neufmoutiers près Tournan (S.-et-M.); Joi- selle et Nesle-la- Reposte (Marne). Trifolium aureum Poll. — Coupes et chemins sur l'argile dans la forét de la Loge-à-Gond prés Esternay. a Rosa stylosa Desv. — Taillis calcaire près Dammartin-sur- - ; Tigeaux; bois Gaumont près Villiers-sur-Marne. ix * Agrimonia odorata Mill. — Bois du plateau meulier à Cour. givaux (Marne). * Selinum carvifolia L. — Marais tourbeux du Grand-Morin entre Chátillon et Esternay. Prés marécageux à Courgivaux. Hieracium prealtum Vill. — Quelques individus dans une — jeune coupe sur le calcaire à Node In-Repoiie (Marne). * Erica scoparia L. — Bruyères de Sainte-Assise près ie Localité actuellement comprise dans l'enclos de la station "m de T. SE us = Utricularia minor E. — Mares tourbeuses à i Sphagmm dans la forét de Valence. » . Les noms précédés d'un astérisque désignent les s espèces déjà men- daia dans la promièr s i T LXI — m _ (SÉANCES) 6 82 SÉANCE DU 10 FÉVRIER 1922, *Hottonia palustris L. — Mares du plateau meulier dans la forét de Sourdun, prés la Croix-de-Fer, et dans celle de Saint- Martin, aux environs de Donnemarie-en-Montois. Lysimachia nemorum L. — Chemins humides sur l'argile dans les foréts du Mans prés Meaux, et de Jouarre. * Cicendia pusilla Griseb. — Chemins humides sur l'argile du — plateau. Bois de Barbeau. * Menyanthes trifoliata L. — Sur les ilots de Sphagnum des mares tourbeuses dans le buisson de Massoury et le bois de Barbeau. Entre les fouradons de Carex stricta dans une mare des bruyères de Sainte-Assise près Cesson. *Anchusa italica Retz. — Friche calcaire, exposition Sud, prés de Montigny-Lencoup. Lithospermum BAD seid L.— Taillis calcaires. Bois : de Barbeau. * Orobanche Picridis Schultz. — Friche sur l'argile verte. | Dammartin-sur-Tigeaux. "Daphne Mezereum L. — Taillis calcaires. Vallée du Grand- Morin à Guérard et à Saint-Remy; vallée de l'Aubetin à Amillis; Gurey-le-Chátel, dans le Montois. m up s Salix repens L. — Bruyères. humides du bois de Saint-Leu . près Cesson. * Scilla bifolia L. — Bois calcaires. Environs de Montry près — Esbly; Rétal près Ozouer-le-Voulgis; bois de la Pierre-aux- . Fées prés la Ferté-Gaucher (indication de P. Hariot). Alium ursinum L. — Taillis au voisinage des ruisselets. Forét d'Armainvilliers, où il est abondant entre Villeneuve- Saint-Denis et Faviéres (indication de M. Garnier); environs m de Montry prés Esbly. " Cephalanthera rubra Rich. — Taillis calcaires prés la Saul- — sotte (Aube). Epipactis microphylla Swartz. — Une dizáine d'individus en | : | bordure d'une allée ombragée dans la Grande-Forét, près s 4 l'étang de Vergis. "Potamogeton gramineus L. — Mares sur Bone iiam z | Rougeau prés Corbeil. : + R. GAUME. — CONTRIBUTION A L'ÉTUDE DE LA FLORE DE LA BRIE. 83 Potamogeton polygonifolius Pourr. — Mares tourbeuses à Sphagnum. Buisson de Massoury ous par M. Allorge) et forèt de Valence. Sparganium minimum Fries. — Mares sur l'argile. Forêt de Rougeau et buisson de Massoury. Luzula silvatica Gaud. — Bois argilo-siliceux. Forêt de la Loge-à-Gond et bois de Près-du-But, aux environs d'Esternay. * Cladium Mariscus R. Br. — Mare profonde dans les bruyères de Sainte-Assise près Cesson, et petit marais tourbeux éal- caire du Mée prés Melun. TA Rhynchospora alba Vahl. — Ilot de Sphagnum d'une mare . tourbeuse dans les bruyères. Retrouvé au buisson de Mas- soury, où il a été autrefois récolté par Cosson. Eriophorum angustifolium Roth. — Sur les îlots de Sphagnum des mares tourbeuses. Buisson de Massoury, bois de Barbeau, forêt de Champagne. Scirpus ovatus Roth. — Sur la vase desséchée dans le lit du petit étang de Villefermoy près Nangis. Scirpus multicaulis Smith. — Au bord d'une mare à Sphag- num dans les bruyéres. Buisson de Massoury. . Carex echinata Murr. — Ilot de Sphagnum d'une mare tour- — beuse. Bois de Barbeau. urs Carex canescens L. — llots de Sphagnum des mares tour- beuses. Buisson de Massoury et bois de Barbeau. "Carex elongata L. — Mares à Sphagnum. Forét de Ville- lermoy et bois prés Donnemarie-en-Montois. Abondant autour — de l'étang de Vergis, dans la ceinture de Sphagnum. pod "Carex strigosa Huds. — Taillis au bord des ruísselóts, Mouroux près Coulommiers; Nesle-la-Reposte (Marne). Calamagrostis lanceolata Roth. — Ilot de Sphagnum d'une | mare tourbeuse au bois de Barbeau. Abondant parmi i Cares bs à l'étang de Vergis. P Deschampsia discolor Ræm. et Sch. — Petites cuvettes em *. à Sphagnum dans les bruyères. Forêt de Sénart dans les envi- rons des carrefours de Dee et du Tremble; bruyères de —— Sainte-Assise près Cesson. 8k SÉANCE DU 10 FÉVRIER 1922. * Aspidium lobatum Sw. — Bois frais, voisinage des ruisselets. Mouroux prés Coulommiers; Chevru prés la Ferté-Gaucher; Montaiguillon près Villiers-Saint-Georges; forêt de la Traconne près Montgenost; Hondevilliers près Sablonnières. Polystichum Thelypteris Roth. — llots de Sphagnum des mares tourbeuses. Bois de Barbeau, forêts de Valence et de Villefermoy. Marais tourbeux calcaires de la Seine près la . gare de Melz. Blechnum Spicant Roth. — Deux individus seulement sur le revers d'un fossé humide, sur l'argile, dans la forét d'Armain- villiers, prés le carrefour de la Pyramide. MFR BEA Études sur le polymorphisme floral. Ill. Varia- - tions de sexualité en rapport avec la mul- . _tiplication des carpelles chez le Mercurialis J. annua L Fibre | E PAR- M. L. BLARINGHEM. ~ La séparation des sexes chez le Mercurialis annua L. n'est = pas absolue. Lorsqu'on fait un examen: superficiel des plantes, … si communes en été dans les jardins et surtout dans les champs - de Pommes de terre, on ne trouve guére que des individus mâles précoces, de teinte vert jaunâtre, et des individus femelles plus vigoureux, d'un vert épinard foncé, dont la - maturité est rarement complète avant les premières gelées. — Mais à l'automne, un grand nombre de pieds femelles présen- .. tent à la base des axes floraux de petites fleurs apparues tard, — . qui souvent ne s'ouvrent pas et sont strictement mâles. E J'ai attiré l'attention sur ces plantes monoiques en 1907 (Mutation et traumatismes, p. 126) à la suite d'observations — faites de 1902 à 1905 à Locon (Pas-de-Calais), et rapproché ce à cas de celui du Carica Papaya;les observations de L. B. Kul- — .. Kari (1915) précisent les analogies, en ce sens qu'il constate Ls que le mème Carica passe successivement, avec l’âge, par des ; _ phases 4, puis 4 + 9, puis 2, puis 2 et 9 ét enfin strictement 9. - L. BLARINGHEM. —— ÉTUDES SUR LE POLYMORPHISME FLORAL. III. 85 L'objection faite en 1907 à l'utilisation des Mercurialis annua pour montrer que les traumatismes modifient la sexualité sont donc valables pour le Carica Papaya [Bordage (1898), J. Mac Iorns (1908)]. D'autre part, j'ai indiqué pour ces mémes raisons, que le Mercurialis annua ne constitue pas un matériel satisfaisant pour la démonstration de la parthénogenése.des végétaux supé- rieurs (Blaringhem, 1909, p. 114 et 116) et même la fréquence de la réunion des sexes sur une méme plante a entrainé divers auteurs à définir sous le nom de variété ambigua (Duby), ou monoica (Moris) « les plantes à fleurs mâles et à fleurs femelles — mélées, portées sur des pédoncules distincts trés courts et iné- gaux; feuilles ordinairement plus étroites et. plus atténuées à : la base » (Rouy, Fl. France, XII, p. 135). du Il est incontestable que les diverses Hassos diffèrent T ce point de vue, mais il ne m'a pas été permis, malgré des recher- ches faites chaque année depuis 1902, de rencontrer des lots de plantes en majorité monoiques et cela dès le début de la floraison; en août, dans tous les cas, les plantes mâles et les plantes strictement femelles sont en majorité; à l'automne, lorsque les plantes mâles jaunissent et se dessèchent, en plu- sieurs localités, Bellevue (Seine-et-Oise), le Plessis-Macé (Maine-et-Loire), la fréquence des fleurs. måles - sessiles à li base des axes des fleurs femelles augmente au point d'être la règle pour quelques groupes limités. Puas les statistiques faites ES à ce sujet, il y a lieu de préciser la station et la date des obser- — vations. Dans le Pas-de-Calais, les plantes à fleurs. nas ses- : siles suivant les femelles sont toujours rares, mé À novembre. On peut donc déduire de cette série d' fem que, dans l'ensemble, la tendance des Mercurialis. annua m femelles à donner des fleurs måles sessiles croit avec l'âge et — sans doute aussi avec le ralentissement de la croissance végéta- : tive. Plusieurs faits analogues ont été observés sur le Ghanvre (Molliard, 1898, J. Tournois, 1912 et 1914) aboutissant d'ai leurs , €n apparence à des résultats Yir i var siai douteux, F rôle important. a 86 SÉANCE DU 10 FÉVRIER 1922. Bi i Je tiens à donner ici quelques indications d'ordre morpho- … logique qui faciliteront, je l'espère, la recherche et la délimi- : tation des lignées à tendances hermaphrodites. Elles consistent, d'une part, en la fréquence des allongements des axes des épis — | femelles chez les plantes qui ont une tendance à fournir des fleurs máles tardives et sessiles, d'autre part, en une relation bien marquée entre les déviations sexuelles et la multiplication du nombre des carpelles des fleurs femelles. 1° Relation entre les tan duenni des axes et la fréquence des fleurs mâles accessoires. UE s Plusieurs stations m'ont fourni des résultats concordants. Les plantes observées en 1911 et en 1912 (1-15 octobre) à Bellevue traduisent'nette- ment le phénomène. Les plantes mâles portent des glomérules de fleurs sur des axes E groupés à l'aisselle de feuilles bractées longs de 2 à 8 em. ; 250 plantes > examinées n'ont fourni aucune fleur 9 ou ©, mais le nombre des fleurs. od toujours insérés dans le plan de symétrie de la feuille braetée et surtout | | dans le tiers supérieur de l'axe principal ou des premières ramifications. | Les plantes femelles de cette station ont presque toujours leurs fleurs | sessiles, portées tout au plus sur des pédoncules de 1 à 1 cm. 5; ces plantes sont d'un vert foncé et trés vigoureuses encore à l'époque de l'observation. Les fruits à 3 carpelles sont peu fréquents (0,1 à 0,3 p. 100); certains individus en donnant plusieurs, la plupart aucun. - à Les plantes femelles à fleurs tardives mâles portent toutes les fleurs - femelles sur des axes allongés de 2, 3, jusqu'à 6 cm. ; les fleurs tardives mâles sont sessiles et d' aptant plus nombreuses (jusqu'à 5 très serrées) 2? Relation entre la sexualité et la fréquence des carpe les surnuméraires. Elle est surtout très accusée dans une pop! | lation étudiée du 20 au 30 août 1912 au Plessis-Macé dans un ime de He de terre; la rene présente, ee FA L. BLARINGHEM. — ÉTUDES SUR LE POLYMORPHISME FLORAL. Ili. 87 la particularité assez rare de fournir une forte proportion de fleurs hermaphrodites. La figure 1, à droite, montre la dispo- sition relative des fleurs femelles f portées sur des pédoncules, des fleurs hermaphrodites h développées dans le ‘plan de symétrie de la feuille bractée, sessiles et encastrées entre les pédoncules des fleurs femelles, et des fleurs mâles »», plus tar- dives et situées à gauche et à droite du méme plan de symétrie; elle montre bien que les fleurs à sexualité différente sont dis- tribuées selon un schéma d'organisation de grappe sessile, les premieres fleurs étant femelles, les dernieres máles; les figures 1 À et 1 d donnent quelques détails sur l'organisation des Fe E Inflorescence et fleurs du Mercurialis annua, forme hermaphrodite. fleurs hermaphrodites denti les étamines sont rarement bien développées et réduites pour partie à des staminodes ren ! . leurs extrémités. On reconnait ces fleurs hermaphrodites pendant la semaine qui précède leur ouverture et durant les deux semaines sui- vantes. Examinées trop jeunes, elles sont notéés comme femelles; les rudiments d'étamines se forment tard, lorsque les — stigmates blanchátres sont déjà étalés; quelques jours de pluie, ; qui retardent la fécondation, favorisent l'allongement des filets i qui donnent alors des anthéres verdâtres puis jaunâtres, per- sistant souvent une semaine après la dessiccation complète. des stigmates; les étamines accessoires peu fertiles ou sté- ries tombent de bonne heure: avant la. dessiecation des sépales. . E La V tres des- nate x 2, 3 et 4 spalle de cette popu- - lation à a fle mise en evidence TE i l'examen j détaillé de cinq individus très vigoureux + 2 88 SÉANCE DU 10 FÉVRIER 1922. Fruits à'carpelles : Plante. 2 3 4 Total docte der se 344 45 2 394 + Mt on 388 54 6. 448 HE es eme d. uen, 478 76 2 556 IV uoesW e e EU LET T E 342. 78 1 421 ET a a NUEEIDESITC: 241 113 2 356 J'ai fait le dénombrement complet pour 20 plantes : | 1304 — 4323 ki — 8668 La distribution des fruits à 3 et 4 carpelles n'est pas que conque; elle suit la répartition déjà notée des fleurs herm phrodites et des fleurs måles qui sont plus fréquentes sur ramifications apparues les dernières: Voici les chiffres four par une plante peu développée dont j'ai réuni les résultats numérotant les rameaux dans l'ordre ‘croissant à partir de la base: ; Ramifications.. 1 5 6-10 11-15 16-20 21-24. Fruits à 2 carpelles...<. 43 95 64 8 2x — 3 El vr. A 4 28 42 1 P ode. KON UAE 0 5 1 ge Fleurs hermaphrodites. 0 0 - 41 T T En raison de l'apparition tardive des fleurs hermaphrodit et de l'époque de l'observation (fin août) les chiffres cor | . pondant aux dernières ramifications n'ont pu être fournis. Ma il est bien clair, et d'autres exemples qui ne peuvent _ exposés ici le confirment, que la tendance hermaphrodite du .. Mercurialis annua suit l'épanouissement de la phase femelle .. précède celle de la production accessóire de fleurs mâles. | Les récentes publications de Cecil Yampolsky (Amer. Jour | Botany, VL, 1919 et VII, 1920) indiquent que cette relation - pas un phénomène isolé. Il trouve lui aussi, chez le Mercu annua, toute une suite de transitions avec des passages d forme à l'autre et considère que le développement de l'i observations sont d'autant plus intéressantes à l'heure act quil existe, au sujet de la variation des sexes chez les ' taux (Correns) et chez les Animaux (Goldschamido) des PAM oon tendant à la prédétermination, tel SENNEN. — NOUVELLES PLANTES DE LA FLORE BARCELONAISE. 89 conçoivent les Néo-mendéliens, du sexe dès la formation de l'œuf. A mon avis, il faut tenir compte avant tout de la notion de lignée. Les modifications signalées dans cette note, en rapport . évident avec l’âge et la saison, ne se rencontrent que sur quel- ques groupes localisés et ne peuvent être décrites comme l'état. normal de l'espèce Mercurialis annua L. Il y a lieu de cher- cher si l'on peut, artificiellement, modifier la sexualité d'une lignée où la-différenciation sexuelle en individus mâles et indi- vidus femelles est rigoureuse et sur ce point mes essais ont échoué. : Quatre nouvelles plantes de la flore barcelo- naise (Onobrychis saxatilis Lamk, Euphorbia Garulle Sennen, Humulus Lupulus L., Ægi- lops Fonsii Sennen) PAR LE FRÈRE SENNEN. C'est le 16 adit disi le vaste lit du Besós, tapissé de sable parcouru, tantót sur une rive, tantôt sur l'autre, d'un | rub limpide et cristallin qu'on franchit sur des pierres mal assur que nous sommes revenus, avec le Fr. Clément pour compagnon. Des lambeaux d'alluvions limoneuses s'y couvrent d'une végé- tation ordinairement luxuriante de Xanthium divers et “de v Menthes, Mentha rotundifolia sous plusieurs formes et M. aquatica. Nous y avons noté et récolté, comme, à la Farola et à Castelldefels, leur hybride peu connu M. canescens Roth. Quelques espèces vagabondes sont à signaler dans le lit méme ou par les berges herbeuses. Corrigiola littoralis | Conyza chilensis — i pergularia ru Sporobolus indi: cus ip^ Linaria spuria Jussiæa grandiflora - Centaurea solstitialis — Bidens sop e ete. Nasturtium silvestre Mais c'est düblout le Fr ; Céplo). que nous avons pi mentionner, iem remontions ur pute le narrateur aen 90 SÉANCE DU 10 FÉVRIER 1922. à saisr de menus s/aphylins (asnillos), probablement Pæderus ruficollis, frétillants, la queue en l'air, par les sables humides. Un Pompile, dont les mœurs avaient été récemment rappelées — par la lecture des Souvenirs entomologiques de Fabre, attira son attention et dut, bon gré, mal gré, entrer dans le flacon meurtrier, tout comme deux superbes araignées, l'abdomen ' zébré de larges raies jaunes. Un per ce-oreille Loren, long et fluet, se montrant: par trop récalcitrant, fut abandoni Pendant ce temps le C. Fr. Clément longeait les fourrés de la berge et y dénichait le houblon fleuri. On ne vit pas le pied finsdlio, qui porte les cónes. Voici ce qu'a écrit Costa au sujet de la liane qui nous occupe, - Cat. p. 226 : « n° 1895, Humulus Lupulus L. N. V. Cerveza, — esparga... Setos y PR de toda la montana. Verano.» D'où l'on doit conclure qu'il ne l'avait pas observé dans la —— plaine, surtout aux portes de Barcelone, ce qu'il n'aurait pas — manqué de relater dans son précieux ouvrage, bien incomplet - de nos jours, par suite des nombreuses découvertes faites — depuis. Pour s'en convaincre il suffit de comparer avec le sien — . notre Catálogo del herbario Barcelonés. La découverte du 16août — sur les bords du Besós ne manque donc pas d'intérét. E Sur les deux rives du même cours d'eau se trouve le Sambu- | cus Ebulus (ébuls), peu connu dans notre région : Pantano! Gavá! Rubí : et autres points du Vallés. On le trouve toujours en — colonies compactes. HR is res NU ERI Mob A EU P RENE ONE Passons à l'excursion du Rubi. Notre élève de l'an dernier, — | Joaquín Fons, l'avait préparée, et lui-même en fit tous les frais. | Quatre de nos élèves actuels, non sortis avec leurs camarades, demandèrent d'en faire partie, ce qui leur fut accordé de bon cœur. On se ressentait de la fatigue de la veille, jour de la promenade matinale pour la récolte des fleurs des Cistes et des Hélianthémes, qui tombent vite sous les rayons du soleil. On fit — néanmoins bonne contenance et les cartons se remplirent, et les recherches furent actives. Il convient d'aecorder aux quatre, Yhonneur de figurer dans cette Dis : D. Juan Prats, js SENNEN. — NOUVELLES PLANTES DE LA FLORE BARCELONAISE. 94 Sabadell, D. Ramón Calvanón, d'Aleira (Valence), D. Pedro Ráfols, d'Avinonet del Panadés, D. Enrique Corell, de Valence. Nous voulions principalement rencontrer et récolter lÆ gilops Fonsii, forme notable du groupe Æ. ovata (blat de cabre). Notre cicerone, parfaitement dispos, est libre de toute préoccu- pation, car on ne sait plus herboriser une fois sorti du Collège. Pourquoi renvoyer aux calendes un passe-temps si agréable? Nul ne le sait. On a trouvé la liberté, même celle d'oublier les plus belles choses, et on en jouit, on en abuse. D ailleurs vous n'avez rien à ajouter lorsqu'on vous a répondu : « Ce n'est pas la mode ». Car la mode doit régner et faire des esclaves, qui se dandinent, joyeux, sous les chaines, affranchis d'initiative personnelle. Il faut devenir troupeau pour faire quelque chose, pour sembler faire quelque chose. Reconnaissons aussi que la vogue est au sport, autre mode, signe de décadence intellectuelle. Mais où est donc Rubi? Nous y voilà et c'est juste en ce moment que nous traversons le pont et récoltons le Cirsium monspessulanum. Il abónde de Prat à Gavá dans les fossés et figure à peine dans la plaine du Llobregat. A côté, Dipsacus silvestris, une colonie de Sambucus Ebulus. Quelques autres plantes sont récoltées aux bords du chemin et dans les champs x d'à côté. Enfin nous arrivons au curieux Ægulops, presque WM. peu avancé, dont on fait bonne provision. Nous allons le décrire, faisant remarquer qu'il doit prendre place parmi- les Tormes de Jordan. E Ægilops Fonsii Sennen du gr. Æ. ovata. Racines fines très tenaces. Chaumes longs, plusieurs fois poils 2t dépassant 40 cm.; étranglements trés prononcés dans la ins nœuds; gaines labres, mesurant si — souvent P courtes 4 lement 4, souvent 3 de fertiles; glumes glauques ou d'un beau vert, fortement nervées, nié sur les nervures; arêtes très ae 5 cm, environ, dressées Je our Has. — Barcelone : ce chemin de Sant Mus: Leg. J. Fons, 1920; 28, Le Tout à côté se trouve une pes parvilore de l'Onobryehis sativa (pipirigallo, Mice et, en Lt beaux conne le 92 SÉANCE DU 10 FÉVRIER 1922. ^ 1 Medicago oliveformis Bert, avec barillets à spires serrées, | épaisses, hérissées d'aculéoles droits, espèce rare autour de a Barcelone. Dans les marges herbeuses, Ophrys apifera, portant encore quelques abeilles. Autour d'une autre maison, le - Cynara Cardunculus, mais sans les gros Curculionides dont parle Fabre et que nous avions vus nombreux, le 2 juillet 1917, à Vallirana, à côté de la Casa Salvador Rovira, d'heureuse mémoire. Cette espèce n'est pas fréquente dans le domaine de - notre florule. Un de nos élèves, Ramón Garcia d'Ortigosa (Logrono), la trouva en feuilles, en octobre 1920, près de la station de Vallvidrera Apeadero, au cours d'une de nos prome- … nades hebdomadaires. — - : Cependant le chemin s'allongeant derrière nous, nous appro- - chions de Sant Mus. Un peu avant d'y arriver, par un talus. argileux de vigne, nous trouvons la plante qui forme la troisième unité de l'accroissement indiqué en tête de cette Note. Onobrychis saxatilis, également un peu trop avancé. Le méme talus hospitalisait le Seorzonera macrocephala du Tibi- |. dabo, depuis le Depósito du Llobregat! jusqu'à Horta! et Can m Rius! ete. : Aprés une halte auprès du Sanctuaire, autour duquel les — promeneurs s'amusent, et où nos jeunes botanophiles se rafrai- chirent, nous tentàmes de descendre le torrent le long duquel, - notre éléve Juan Millet, de Masnou, avait recueilli une variété à fleurs rouges de Tetragonolobus siliquosus (corona de rey). .. Mais l'eau courait abondante dans le lit, et sur les bords se . dissimulaient des fondrières sous un sol argileux. Un des premiers de la bande enfonce jusqu'au genou et avise les suivants du points périlleux. Nous continuons encore un peu la | descente, nous précipitant avec les cascades, sautant d'une - . rive à l'autre. Mais voyant irréalisable notre premier dessein, nale, grimpons les escarpements de la rive gauche et, suivant. . les bords des champs, nous prenons définitivement le chemin de la station, pour y arriver avant qu'elle s'encombre de | promeneurs bascolühals, songeant comme nous au retour. Le : Tem gel nous dépose bientôt : i Sami. Ta * SENNEN. — NOUVELLES PLANTES DE LA FLORE BARCELONAISE. 93 s x * Le jour tant désiré se lève de la grande promenade Gavä- Castelldefels, tant caressée, impatiemment attendue. Elle doit durer toute la journée et nous donner bien des plantes que nous n'avons pas vues autour de Barcelone, où d'ailleurs un bon nombre ne se trouvent pas. On s'embarque à 5 h. 39 à l'Apea- dero de Gracia, et à 6 h. 10 on est rendu à Gavá. Sans nous complaire à faire le récit de cette excursion classique des bota- nistes barcelonais, nous nous contenterons de mentionner les divers sites parcourus, ou que l'on peut aisément parcourir, et de signaler les principales espèces récoltées, ou que l'on peut y récolter dés les premiers jours de juin. Coteaux gréseux depuis la Pedrera Peyro : En face la Pedrera Peyré, où les belles fleurs bleues de la Chicorée (achicoria) tentent nos jeunes explorateurs, on abandonne la route, sur laquelle il faudra redescendre un peu plus loin pour le déjeuner de huit heures. Ces coteaux nous offrent : Helianthemum halimifolium Aristolochia Pistolochia -. Leuzea conifera Ampelodesmos tenax Sideritis hirsuta Cham:erops humilis Stæheli Anacamptis prua Lavandula latifolia (jeune) Ec hium italic Après déjeuner nous pénétrons à peine par les Cuene ; calcaires de Castelldefels, on y récolte : z Phagnalon Mni DC. nom. inf. Centaurea dade p. Linnæi Nigella damascena Asteriscus aquaius nom. err. Agave hereto — À. confusus Sen. Cactus Ficus-indica Rhamnus Hj doliis re Asparagus horridus Espéces des prairies maritimes et des sables humides : Asparagus littoralis | L'introuvable -— exilis Mrs sc rm siliquosus .| Lotus decum Bellardia Tri xago Dorycnium riik Parentucellia viscosa ; Briza minor : Orchis fragrans (défleuri) Avellinia Michelli — rythræa maritima Spiranthes æstivalis E. pulchella | Chlora wage p Centaurium E: C. serotina Polypogon littoralis C. intermedia Scirp traliset ses longs rhizomes | Schœænus nigricans, etc., corem singe: Triple ei Cladium Mariscus Thypha australis MI di hedge . | Phragmites communis S. lacustri Convolvulus sepium - littoral alis Iris Pseudacorus ieri aquatica fa. Potamogeton siculus des Char des Naiadécs Les marécages abondent en jones : Í T Ad eire Cyperus distachyos - .. J. subulatus peor ves tum : . Paui = = J. marit. fa. Carex e: vs 94 SÉANCE DU 10 FÉVRIER 1922. Les dunes. Ces faibles ondulations évolueraient en d'éternels | déplacements, si leurs sables mobiles n'étaient retenus par des plantes à longues racines : | Crucianella maritima Euphorbia Peplis Medicago marina Orlaya maritima Echinophora spinosa Vulpia membranacea Ononis ramosissima, sur les racines | Stachys maritimus duquel croit abondamment Oro- | Teucrium maritimum banche fœætida, tandis que dans Ammophila arundinacea combantes en rond, se cache un > Hg vue beau Coléoptére, Scarites arena- | S. hem rius Bon. S. ida « v. robusta Duv. Jouve. Euphorbia Paralias Corynephorus articulatus, etc. Et nous attirons surtout l'attention des connaisseurs sur une Chicoracée des sables de Salou, dans les vignes de la plaine et de la colline, le Zollikoferia Jaumei, assez Toiles ici et passé inaperçu jusqu’à ces dernières années. Bien d'autres espèces ammophiles — (sar des sables) —. devraient étre signalées, telles : Er odium laciniatum, Thesium humile, etc. ; mais on ne peut tout dire. Nous citons de mémoire le plus notable et sommes loin de donner pour chaque station la liste complète des plantes qui y croissent. Nous nous permettons de signaler un doute : Le Malcolmia — parviflora DC. abondant à Pad et Vilasar, est-il à Castell- defels? Nous y avons vu abondamment le Malcolmia confusa = Boiss., tout menu et dès l'aurore du puse mais non son voisin “devant désigné. Les fossés, aux eaux croupissantes ne peuvent être deiade Ils nourrissent généralement de grandes plańtes : DH SENNEN. — NOUVELLES PLANTES DE LA FLORE BARCELONAISE. 95 Aux alentours de la station, on peut récolter les bonnes espèces suivantes : Silene Otites Juncus insulanus S. coarctata .| Noccæa procumbens Nos jeunes excursionistes ont-ils pu prendre tant de choses? Voici un détail relatif à cette belle promenade par une saison déjà chaude. Toute la matinée est employée à herboriser par les coteaux, les prairies, les dunes. A la fin, les cartons sont bondés. On se trouve sur le bord de la mer. Les vagues s'avancent carressantes sur le sable, se retirent, et ainai leur éternel va-et-vient. Le train nous transporte peu aprés à Gavá. La soirée — elle. est courte — nous conduit soit sur la route, soit sur la droite de la voie, par les chemins bordés de fossés des deux cótés. On peut y récolter quelques bonnes Pone plusieurs restées longtemps inconnues. Carex paludosa Galium Gironei pri ramosum Lythrum flexuosum Lemna gi Lysimachia vulgaris Polygonum amphibium Alisma Plantago Cette année, nous eümes la bonne inspiration de nous avancer ‘un peu vers Viladecans, dont nous connaissions seulement le nom. Bien nous en valut, car, aprés un quart — - d'heure de marche, nous remarquions sur notre droite, une Euphorbe trés développée, assez voisine, quoique bien distincte, de l'uphorbia terracina. Nous le dédions à —— M. le Recteur de Rares de Barcelone, Excmo. Sr. ue Marqués de Carulla. à en Coralie Sennen. aigués ou élargica-obiisuk au ant porta etant à leur b ue irrégulières, denticulées au sommet, entières sur des nets variables eur partie mo yenne, Re wh les mend -— un pari environ ; ombelle terminale. formée 5 rayons fois longuement et lâchement bifurqués: feuilles émbellaires normalement ovales, oblongues, lancéolées, vertes, ainsi que toute la plante, à peine - 96 SÉANCE DU 10 FÉVRIER 1922. lavée d'une nuance flavescente dans les dichotomies . de long, d'un brun inégalement foncé, réticulées de blanc; caroncule oblique, soulevée en b forme de béret lenticulaire. à xum ." Has. — Barcelone : Talus de la route, à l'ombre des platanes, x: entre Gavá et Viladecans. a Leg. 1921, 16, VI en bonne fructification, mais beaucoup de E: tiges dépouillées de leurs feuilles. : En finissant, nous nous sentons inspiré à lancer à la jeunesse studieuse ou affectionnée au tourisme de ne pas dédaigner, de ne pas négliger l'étude de l'histoire naturelle. Elle est uie source inépuisable d'observation qui a séduit les plus beaux es prits, un champ, ouvert à tous, de culture intellectuelle eto t artistique, une source intarissable et abondante de pures joies, le moyen indispensable de connaitre les ressources naturelles. et.la physionomie de son pays, en des promenades éminem- ment hygiéniques et agréables. Lose s Barcelone à la Bonanova, le 5 septembre 1921. Contribution à l'étude des Lichens des îles Baléares | PAR MM. JACQUES MAHEU ET ABEL GILLET. (Suite : 87. Dirina repanda (Fr.) NyL, Lich. Alg., p. 313; Boistel II, p. 122; Harmand, L. de Fr., p. 1091. — A. Colas Covas, près de la mer et à Saint-Christobal (Minorque), sur les _ rochers calcaires. Var. stipitata Nyl., Obs. Lich. Pyr., p. 56. + Voir plus haut, p: 41. - i MAHEU ET GILLET. — ÉTUDE DES LICHENS DES ILES BALÉARES. 97 — Sur les roches calcaires : Majorque; environ de Manacor; Minorque, au bord de la mer à Colas Covas. 88. Dirina ceratonia (Ach.) Durs., Gior. Bot. Ital., IE, 188; Fr. L. E., p. 194; Jatta, Syllog., p. 284. Syn. : Dirina repanda var. corticicola Harm.; L. Fr., p. 1092; Lecanora ceratonia Ach., L. U., p. 361. — Sur différentes écorces : Majorque. Pinus maritimus prés de la grotte d'Arta; Caroubiers (Ceratonia siliqua) dans le pare du château de Belluer près de Palma. Chénes à Valdemosa. Minorque : Frénes bordant les routes du port, à Port-Mahon; principalement sur les ER oc au cháteau de San Felipe. 89. Aspicilia calcarea Ach., Krb. Syst., p. 166. — Sur les rochers calcaires, Majorque. prés de la mer à Colas-Covas; à — Alayor. Parait assez commun ainsi que différentes formes, dépourvues de spores que nous n'avons pas identifiées. Var. concreta Schær., Eu., p. 1; Boistel, II° partie. p. 147. — Rochers calcaires notes à Formentera et dans les autres iles, où cette variété se trouve assez communément. 90. Aspicilia circummunita (Nyl.) Flagey., Lich. d' Alg., p. 51. Syn. : Lecanora circummunita Nyl. Syn., p. 340; gea : Lich. Afr., p. 127. — Sur les roches caleaires au monas de Lluch et à Miramar, prés dela mer (Majorque). Spores hyalines, simples, subsphériques ou elliptiques, mesurant 11-13 u >< 1-1,2 u. La potasse est sans action sur le cortex et la médulle. - ll en est de méme avec Cl. L'iode teint en brun rougeátre l'épithécium et les théques. 91. Aspicilia cinerea var. oxidata Ach. — Jatts, Sir: à ; p. 211. Syn. : Urceolaria diamarta Wahl. — Sur grès rouge E dévonien à Font Redonas de Dalt (Minorque). 92. Aspicilia gibbosa Korb. Syst., p. 163. — Grès dévo- + nien; à Alayor (Minorque). Nous n'avons récolté qu'un. échar i tillon stérile qui appartient probablement à la forme ss Flot 93. Poa monogona Nyl., P Or., Obs. nouv., p. 61; Oliv., Pert. Eur., n° 18. Syn.: : Pertusaria dealbata var. mono- T. Lxx, : (SÉANCES) 7 98. SÉANCE DU 40 FÉVRIER 1922. f gona (Nyl.) Boistel, II, p. 161. — Rochers calcaires, aux envi- . rons de Manacor (Majorque). 94. Pertusaria communis DC., Fl., II, p. 320. — Chênes : bois près de Soller et prés du monastère de Lluch, et dans d'autres localités. Commun sur différentes essences. 95. Pertusaria Wultenii DC., F1. Fr., p. 320. Syn. : Pertu- saria communis var. fallax Schær., Enum., p. 229. — Ecorce de Chêne : Bois prés du monastère de Lluch. = 96. Pertusaria scutellata Hue, Lich. Canisy, p. M; Harm., Lich. de Fr., p. 1142. — Sur les chênes, bois du monastère de Lluch. 97. Toninia aromatica (Sm.) Mass. Syn. 54; Flagey, L. F. C., p. 346. Syn. : Psora sp., Boistel, II, p. 96; Bilim- bia sp. Jatta, Syllog., p. 402; Lecidea sp. Ach. Un., p. 168. — Sur là terre des roches calcaires : plateau de Colas Covas (Minorque) prés de la mer; au monastère de Lluch, parasite sur les squames de Psora lurida Krb. Spores de 14-24 u >< 3-4,5 y. L'iode colore en bleu persistant l'épithécium et le thécium. La pot Pan à l'épithécium et à l'hypothécium une couleur violacée; He ks sans action sur le thalle. 98. Toninia deformans Oliv., Lécidées d'Europe, Bull. de Géogr. Bot., 1911, p. 165. Syn. : Bilimbia (Toninia) defor- mans Jatta, Syllog., p. 402; Leptographa toninioides Jatta, . .N. Gior. Bot. Ital., 1892, p. 211. — Sur les murs des maisons construites en calcaire ferrugineux, à Colas Covas (Minorque). Nous avons récolté quelques E que nous rapportons à cette . espèce décrite par Jatta, en provenance de l'ile d'Ischia (tene Les apo- thécies sont, en effet, pour la ilopirt agglomérées-déformées, flexueuses ou subgyrosées, cependant plutôt plates. Les spores sont plus larges que dans Toninia aromatica Sm. Elles mesurent 16-24-98 p >x< 4-6 p. Les réactions concordent avec celles données pour cette dernière plante. - Ru la potasse parait avoir une action moindre sur l'épithécium. L'abbé Harmand ne signale pas cette derniére espéce créée par Jatta dans la A ibérique? ni aux Iles Canaries?. Il ne cite, dans ses travaux, que Lecidea aromatica Ach. 1. HARMAND, ed relatives à la hdmi du Portugal (Bull. Soc. bot. de Fr., 1909, p. 128). HARMAND, Contribution à l'étude des Lichens des Iles Canaries s z" -~ bot. de Fr., Mémoire 22, 1911). € MAHEU ET GILLET. —= ÉTUDE DES LICHENS DES ILES BALÉARES. 99 99. Thalloidima vesiculare Kærb., Syst., p. 179. Syn.: Thallædema sp., Boistel, If, p. 106; Toninia cæruleonigricans (Th. Fr.) Flagey, Fr.-Comté, p. 343; Lecidea vesicularis Ach., L. U., 242; Harmand, Lorraine, p. 385; Biatorina sp. (Hoffm.) Jatta, Syllog., p. 310. — Terre des roches calcaires au mona- stére de Lluch. : 100. Thalloidima toninianum Mass., Ric., p. 97; Flagey, L. Algér., p. 63. Syn. : Biatorina toniniana (Mass.) Jatta. Syllog., p. 312; Lecidea cæsio-candida Nyl., Prod., p. 366; Toninia cæsio-candida Flagey, L. Fr.-Comté, p. 345; Thallæ- dema casio-candidum Boistel, II, p. 106; Thalloidima mam- . millare var. toniniana Mass. — Terre des rochers calcaires à Miramar (Majorque). Thalle blanc bleuátre un peu rosé. Epithécium noirátre fumé. Thécium brun-rougeátre, hypothécium brun-foncé. Spores hyalines fusiformes aci- culaires, à une cloison. Dans une préparation au bleu coton, on apercoit distinctement deux autres cloisons, dimensions 16-23 u x 2-3 p. Thèques allongées un peu renflées au sommet de 35-45 p. >x< 9-12 p. Paraphyses capitées, noirátres au sommet, L'iode colore l hyménium en bleu persis- tant comme Harmand (Lic. de Lorraine, p. 384) l'indique pour mammi- laris Gouan. et non en bleu, puis en violet d'après Flagey (loc. cit.) La potasse est sans action sur l’hyménium et sur le thalle. 101. Psora lurida Kærb., Syst., p. 176; Boistel, II, p. 95. Syn. : Lecidea lurida Ach., Méth., p. 11; Jatta, Syll., p.307. Biatora lurida Fr., L. E., p. 253. — Terre des rochers cal — caires, près du monastère de Lluch et près de Santa Agnès — (1viza). Sur un de nos échantillons de Lluch nous avons trouvé vivant en para- site sur les squames : Leptogium — Sehaderulopsis Wedd (stérile). 102. Gyalecta "T tica Ach , E. Fr. » P- 197: Fr. L. Eur., p. 149; bles, Ouest, II, p. 149; Jatta, Syllog., p. 301; Porto : Christo (Majorque). — Sur les rochers calcaires maritimes. 103. Blastenia concinerascens Nyl. — Boistel, II* partie, 5 p. 180. Syn. : Lecanora concinerascens Nyl., in Flora, 1885, p. 40; Pyr. Orient., p. 46; Caloplaca concinerascens Nyl: Olivier, Lich. d' Fror, H, p. 139; Santa Agnès (Iviza). — Sur une roche calcaire Olivier (loc. cit.) n'indique, pour l'Europe, qu'une seule localité, Amélie-les-Bains (Pyr. Orient.) —— c eta confirmé notre détermination. 100 SÉANCE DU 10 FÉVRIER 1922. Nylander. Nous n'avons trouvé qu'un échantillon mélangé à d'autres espéces qui le limite exactement. Thalle cendré sombre, aplati, mince trés finement aréolé ; aréoles nom- breuses, petites ne dépassant pas 0,5-mm. de longueur, anguleuses; un peu concaves, ayant l'aspect aspiciloide. Apothécies noires trés petites de 0,7 à 0,15 mm. de diamétre naissant sur les aréoles plates, puis convexes, immarginées donnant en coupe : épithécium brun, un peu rougeâtre; - thécium et hypothécium incolores. Spores polocælées, elliptiques à loges - trés écartées réunies par un tube axile trés mince, visib es c ration, de 9-11 u X< 4,5-5 u, par huit (ou six) dans des thèques clavi- f Gonidies vertes de 8 à 15 u de diamètre, L'iode colore les thèques en bleu persistant et les paraphyses en jaune faible. La potasse donne à l'épithé- cium une belle teinte rose pourpre. 104. Blastenia ameliensis Nyl., in Flora, 1885, p. 40; Pyr.- c Orient., p. 16; Syn. : Catillaria ameliensis (Nyl.) Boistel, II* partie, p. 200; Caloplaca ameliensis (Nyl.) Olivier, L. d'Eu- rope, II, p. 140. — Rochers calcaires maritimes à Porto Christo (Majorque) associé à Gyalecta exanthematica Fr. VES écartées, réunies par un tube axile bien visible par coloration. Diam. : 13-15 u » 5-7 p. Les paraphyses sont irrégulières : articulées plus ou moins ramassées, ou méme capitées. L'épithécium seul est d'un brun violacé pássant au violet franc avec la potasse. Cette plante n’a jusqu'alors été trouvée, en France, qu'à Amélie-les-Bains (Pyr.-Orient.) par Nylander. —— 105. Bacidia endoleuca (Nyl.) Th. Fr., Lich. Scand., p- 347; Jatta, Syll., p. 416. Syn. : Bacidia atrogrisea (Hepp) Krb, — p. 133. — Sur l'écorce de Pinus maritimus, près de la grotte d'Arta (Majorque) associé à Arthopyrenia Thuretii Hep. . 106. Bilimbia accedens (Arn.) Th. Fr., Lich. Scand., p. 315: .. Jatta, Syll., p. 408. Syn. : Bilimbia muscorum var. accedens, .. Am., in Flora, 1862, p. 391. Lecidia submamillaria Nyl., in Flora, 1869, p. 410. — Sur les mousses en terrain calcaire. Abondant dans les bois de Miramar, prés de Valdemosa. (Majorque). L'abbé Hue a bien voulu examiner cette plante 5 4 "n 107. Lecanactis premnea Wedd., Jle d Yeu, p. 295; Olivier, MAHEU ET GILLET. —— ÉTUDE DES LICHENS DES ILES BALÉARES. 101 Ouest, p. 44; Olivier, Lécidées d'Europe, p. 188. Syn. : Bilim- bia premnea, Boistel, II* partie, p. 192; Opegrapha plocina Krb., Syst., p. 280; Jatta, Syllog., p. 448. — Sur une roche calcaire dominant la mer; ile de Formentera. 108. Lecanactis stenhammari (Fr.) Olivier, Lécidées d Europe, p. 189. Syn. : Lecidea Sp. Nyl., Lichen. Paris, p. 95. Bilimbia Sp. Boistel, II° partie, p. 193. — Roche calcaire à Colas Covas (Minorque). Stérile. Thalle + Cl rouge. Quelques-uns de nos échantillons offrent un thalle épais formé de circonvolutions séparées par des canaux sinueux plus ou moins profonds et ed cela méme rappellent Buellia cerebrina Schewr., Encephalographa Mass ee 109. Biatorina lenticularis (Ach. ) Krb., Syst., p. 191; Flagey, | Lich. Alg., p. 65; Jatta, Syll., p. 319. Syn. : Lecidia lenticu- — laris. Ach. Syn., p. 28; Catillaria lenticularis Arch., — Olivier, Ouest, II, p. 128. Soller (Majorque), sur une roche calcaire, prés de la mer; rare. Les spores, parvenues à maturité, mesurent 10-15 u x 4-6 u. L'iode colore l'hyménium en bleu foncé persistant 110. Catillaria episema Arn. — Olivier, Ouest, Il partie, p- 389. Syn. : Lecidia episema (Nyl.) Lamy, Cauterets, p. 96; 7 Bilimbia episema Flagey, Lich. d'Algérie, p. 112. — Rochers calcaires maritimes, à Porto Christo (Majorque). cem Parasite sur le thalle de Aspicilia calcarea Ach. Spores hyalines, s oblongues, simples ou cw Dena telles avec 2-3 nucléus, à la fin unicloi- sonnées de 11-14 u X : 111. Catillaria athallina (Hepp. ) Nyl., , 1883, p. 108; . Harmand, Lich. Lorr., p. 386; Lamy, d n° 363. Syn. Lecidea athallina Nyl., Fl., 1873, p. 22. — Pierres calcaires | d'un mur, à Colas Covas (Minorque). - du eux, faisant suite au ans e Mies dps por plus épais de p Opegrapha pisc sie — courtes, a ie ? e n s e * ONU cd qui dnt tree sont nettement repe subelliptiques w plus généralement ovales de 8-12 p x 5 e 112. Cartillaria dimorpha Mass., Syn., 48. Syn. : Bialorina x 5p. (Mass.) Jatta, Syll. fe P 379. — Roche calcaire à Colas — Covas ere um e). - 102 SÉANCE DU 40 FÉVRIER 1922. 113. Biatora rupestris var. calva (Dicks) Arn., L. Jura, — p. 130; Boistel, II* partie, p. 200. — Sur les rochers calcaires, monastère de ;Lluch (Gorge bleue), Porto-Christo et Soller . (Majorque). Spores simples, hyalines de 10-12 u Xx 4-5 u, pr buit dans des théques, un peu renflées au sommet de 40-45 u XxX 13-14 u 114. Biatora Berengeriana Mass. — Rich., 128; Jatta, Syllog., p. 323. Syn. : Lecidea miscella Smrf. Supp., p. 58. — Sur les mousses en terrain calcaire. Trés commun dans les bois de Miramar et des environs de Soller (Majorque). Cette espèce a été vérifiée par l'abbé Hue. 115. Lecidea calcivora Mass. — Rich., 18. Syn. : Lecidea immersa Koerb, p. 215; Biatora immersa Th. Fries, Lich. Scand., p. 418. — Calcaire dur, à Colas Covas (Minorque). 116. Lecidea Metzleri (Korb) Richard, Deux-Sèvres, p. 38; Harm, Lorr., p. 368; Boistel, II, p. 203. Syn. : Biatora Metzleri | Korb., Parerg., Lich., p. 162; Flagey, L. Fr.-Comté, p. 429. — Sur un rocher calcaire prés de la mer, à Colas Covas (Minorque). Thalle blanchátre, parfois nul. 117. Lecidea chondrodes Malbr., Cat. Norm., p. 206; Hue, | Paris, p. 181. — Olivier, Ouest, Il, p. 93. — Boistel, II, p. 203. Syn. : Biatora chondrodes Mass., Syn., p. 39; Jatta, p. 330; Flagey, L. Fr.-Comté, p. 430. Lecidea immersa var. chondrodes — — .Oliv.; p. 204. — Rochers calcaires près de la mer à Colas — Covas (Minorque). : 118. Lecidea flexuosa Nyl., Lich. Scand., p. 191. Syn. : Bia- — ... tora flexuosa Th. Er., Lich. Scand., 444. — Ecorce de chêne — nur à Valdemosa (Majorque). ie = 419. Lecidea parasema var. elæochroma Ach., L. U., p. 2285. — . Hue, Bull. de la Soc. bot. de France, 1893, p. 192; Boistel, IL, p. 221. Syn. : Lecidea elæochroma Th. Fr. — Flagey, Lich. Fr.-Comté, p. 441. — Sur les Chénes, à Valdemosa inter a Sur les Caroubiers à lviza. — ` ne 120. Lecidea Laureri Hep., FI. E., 4; Jatta, Def na sus. 2: MAHEU ET GILLET. — ÉTUDE DES LICHENS DES ILES BALÉARES. 403 Syn. : Lecidea parasema var. Laureri Th. Fr., Scand., p.544, — Ecorce de Cactus, à Colas-Covas (Minorque). 121. Lecidea euphorea Fik. — Nyl., in Flora, 1881, p. 187; Lamy, Cauterets, p. 14; Maheu et Gillet, Corse, n° 170. Syn. : Lecidea parasema var. euphorea Schær.; Jatta, Sillog., p. 351. — Valdemosa (Majorque), sur un Chêne. Rare. 122. Lecidea Bussanensis Harmand, Lich. Lorraine, p. 405. — C'est avec doute que nous rapportons à cette espèce un. échantillon récolté sur un rocher au bord de la mer, à Soller (Majorque). - 123. Diplotomma epipolium Arn., Jura, p- 195; Flag gey, L. Fr.-Comté. Syn. : Buellia epipolia Oliv., Lich. Ouest, p. 158; Buellia albo-atra var. epipolia Th. Fr.; Boistel, IL, p. 231. — Rochers calcaires dominant la mer à Santa Agnès (lviza), à Soller (Majorque). Rochers calcaires aux environs de Manacor (Majorque). Var. ambiguum (Ach.). — Arn., Jura, 196. Syn. : Buellia epipolia var. ambigua Oliv., Ouest, p. 159. — Rocher calcaire dur, dominant la mer, à Miramar (Majorque). Thalle réduit à une petite plaque bien délimitée de 7 sur 5 mm. entre deux rosettes de Aspicilia cireumminuta Nyl. Nous n'avons trouvé que ce — seul échantillon, d'ailleurs bien fructifié. Les ri eaim not tentant ; de 0,3 à 0,5 mm. de diamètre. £ 124. Diplotomma porphyricum AU Tyrol; Jatta, S + i p. 426. Syn. : Buellia se Boistel, II, p. 232. Lecidea porphyrica Nyl., in Hue, p. 22. — Grès rouges des environs d'Alayor (Minorque). Cette iate a été als en Italie, par Jatta et, en Algérie, par le D" Stitzenberger, sur les cailloux roulés et, par Flagey, sur les grès ENIM Lu de yu d localités. : 125. Buellia canescens (Deks) Th. Fr., Scand., p. 587; Jatta, Syllog., p. 385. Syn. : Diploicia canescens Krb. — Boistel, H, p- 104; Placodium canescens DC.; Lecidea canescens . ch, | Harmand, Lich. Lorr., p. 418. — Trones de Frénes, le long > des routes conduisant au port de Port-Mahon Misiorgue kama assez commun et stérile. | a Sur un tronc de Chêne, dans le pare ua château de San Felipe 2s 104 SÉANCE DU 10 FÉVRIER 1922, (Minorque), près de la mer, nous avons récolté un échantillon très bien — $ deeem Stérile sur diverses essences, au méme lieu. Cette espèce n'a été trouvée en France que rarement fructifiée : à Granville (Manche), à Pornic Toti ere à Canisy (Manche), par exemple et unique- ment sur écorces 126. Buellia vernicoma Boistel, Il, p. 234. Syn. : Lecidea ver- nicoma Tuck., Supp., p. 428; Nyl., Pyr.-Orient., Obs. nouv., p. 11 et 83; Lecidea myriocarpella Nyl., Pyr.-Or., p. 59. — Grès rouge silico-calcaire, à Font Redonas de Dalt lason Thalle nul. Paraphyses simples capitées ou articulées noires au som- — - met. Théques nombreuses de 27-30 u X 10-11 x, renfermant huit spores » hypothécium brun. L'iode colore l'hyménium en bleu, puis les théques = brunissent et redeviennent bleues après lavage. 121. Graphis scripta Ach., L. U., p. 265. — Sur les Frénsie bordant les routes conduisant au port, à Port-Mahon (Minorque). | Doit se rencontrer dans d'autres localités, (A suivre.) Contribution à l'étude de la flore des Guyanes PAR M. R. BENOIST. PLANTES RÉCOLTÉES EN GUYANE FRANCAISE EN 1913 ET 1914. (Suite et fin: 33 ARACÉES Anthurium Poiteanum Kunth. E épiphyte; fruits rouges. Charvein : 26 janvier 1914, 664. Monstera pertusa Schott. | E Plante épiphyte. Ile de ire : Rorota : 30 septembre 1913, n° 21: : + Philodendron tripartita Schott. Plante épiphyte, grimpante ; spathe blanche. sind aroni : 29 mars Lis n° 1036. 1. Voir plus haut, p. 51. — R. BENOIST. — ÉTUDE DE LA FLORE DES GUYANES. 105 Caladium bicolor Vent. Plante des terrains débroussés incultes; spathe blanche. Saint-Laurent-du-Maroni : 15 janvier 1914, n° 620. ALISMACÉES Sagittaria guianensis H. B. K. Plante aquatique à feuilles flottantes; fleurs blanches. Mares des savanes près de Pariacabo : 10 juillet 1914, n° 1412. ERIOCAULACÉES Eriocaulon aquaticum Sagot. Plante submergée croissant dans les mares des savanes.. Kourou : 12 juillet 1914, n* 1469. Pæpalanthus surinamensis Miq. Savanes de Pariacabo : 10 juillet 1914, n° 1426. P. fasciculatus K. Sables humides. Saint-Laurent-du-Maroni : 7 juin 1914, n° 1291, P. Lamarcki Kunth. Kourou : 7 juillet 1914, n* 1392. | Tonina fluviatilis Aubl. P Fossés humides. lle de Cayenne : 30 septembre 1913, n° 30. Saint-Jean-du-Maroni : 30 mars 1914, n° 1049. CYPÉRACÉES Cyperus articulatus L. - Savanes de Kourou : 13 ee 1914, n° 1479. C. elegans L. Bords de la crique Charvein : 9 janvier 1914, n° 548. C. ligularis L. de IONS NE Bords du Maroni. Saint-Jean-du-Maroni : 26 n 1914, n? 1178. : i C. luzulæ Rottb. Marécages. Charvein : 22 décembre 1 1913, n * 418. NO XU 24 février 1914, n° 744. 7 Sc près de Gourdonville : 17 octobre r n° 1663. 106 SÉANCE DU 10 FÉVRIER 1922. = Cyperus polystaéhyus R. et Sch. : m | Marécages. Charvein : 22 décembre 1943, n° 416. €. sphacelatus Rottb. . Marécages. Charvein : 9 janvier 1914, n° 547. Heleocharis capitata Hb. Savanes humides. Kourou : 7 juillet 1914, n° 1573. H. interstincta R. Br. : Marais des savanes. Charvein : 22 décembre 1913, n° 420; Saint-Jean-du-Maroni .: 13 juin 1914, n° 1281; Kourou : 12 juillet 1914; n° 1478. Bp Fuirena umbullata Rottb. E Marécages. Saint-Jean-du-Maroni : 6 mars 1914, n° 826; — 8 mai 1914, n° 1200. Le Hypolytrum pungens Rich. + Savanes. Savane blanche près de Charvein : n° 119; Gourdonvilie : 17 octobre 1914, n° 1662; 27 juillet 1914, n° 1495; 20 octobre 1914, n° 1667. Diplasia karatæfolia Rich. d Marécages dans la forêt. Saint-Jean-du-Maroni : 18 mai 1914, n° 1212. d Remirea maritima Aubl. ; Put Sables de Kourou, prés du rivage : 7 juillet 1914, n° 1367. n Rhynchospora cephalotes Vahl. Savanes prés de Gourdonville : 20 octobre cd n? 1001. R. glauca Vahl. n Terrains débroussés près de Saint-Laurent-du-Maroni id R. globosa R. et Sch. . Savane blanche prés de Chaïvein : : 10 janvier 1914, n? 562 R. hirsuta Vahl. Savanes de Pariacabo : 10 juillet 1914, n° 1440; savanes s près de Gourdonville : 27 juillet 1914, n^ 1500. R. junciformis Boeck. WES EA ce prés de Gourdonville : 37 juillet 1914, dit. un. s R. BENOIST. — ÉTUDE DE LA FLORE DES GUYANES. 107 Rhynchospora pterocarpa R. et Sch. 22s Savane blanche prés de Charvein : 28 octobre 1913, n* 121; sävanes de Pariacabo : 10 juillet 1914, n° 1460. Calyptrocarya Pœppigiana Kunth. Plante croissant dans les parties humides de la forêt. Saint-Jean-du-Maroni : 18 mars 1914, n^ 940; 30 mars 1914, n? 1050. Calyptrocarya angustifolia Nees. Plante croissant dans les parties humides de la forét. Charvein : 11 novembre 1913, n° 211. Scleria hirtella Nees. Savanes de Pariacabo : 10 juillet 1914, n° 1447. S. mitis Berg. : Terrains débroussés humides autour de Saint-Jean-du- Maroni : 28 mai 1914, n° 1254. S. pratensis Ldl. Savanes de Pariacabo : 10 juillet 1914, n* 1407. S. reflexa H. B. K. Plante grimpante atteignant 5 à 6 m.; feuilles rudes coupantes, Charvein : SR 1914, n° 322. S. tenella Kth. Savanes de Pariacabo ; 10 jules 1914; n? 1449. GRAMINÉES Ischemum guianense Kunth. Savanes humides. Charvein : 10 janvier 1914, n? 510; S Gourdonville : 21 août 1914, n° 1551. Saccharum cayennense Benth. Savanes prés de Gourdonville : 12 octobre 1914, n* - MM: Andropogon bicornis L. S - Terrains débroussés incultes. Saint-Jean -du-Maroni : 26 avril 1914, n° 1137. A. leucostachyus H- B. K. : id Terrains débroussés fenis. Charvin : 8 décembre 1943, ;n* 905. 108 . SÉANCE DU 10 FÉVRIER 1922. Reimaria aberrans Dill. Rt Savanes. Kourou : 11 juillet 1914, n? 1467. Paspalum conjugatum Berg. "HE Terrains cultivés. Sis -désn-dir Maroni : 13 juin 1914, n° 1289. B P. densum Poir. a Savanes de la rive droite de la rivière de Kourou : 12 octo- 1 bre 1914, n* 1640. : e P. platycaulon Poir. Eo Terrains cultivés. Charvein : 21 décembre 1913, n° 403; — Kourou : 13 juillet 1914, n° 1480. 5 P. scoparium Fluegg. Savanes de la rive droite de la rivière de Kourou : 12 octo- bre 1914, n° 1649. Ro Panicum cayennense Lam. | ER Terrains débroussés incultes. Saint-Jean-du-Maroni : 13 juin 1914, n* 1283. s P. hirtum Lam. : Savane blanche près de Charvein : 28 octobre 1913, n° 113. P. horizontale Mey. Terrains cultivés. Charvein : 9 janvier 1914, n° 545. P. lanatum Sw. a Savanes prés de Gourdonville : 17 octobre 1914, n° 1661; 20 octobre 1914, n° 1669. ; E . P. latifolium L. : Graminée à tiges grimpantes longues de 5 m. environ. . Saint-Jean-du-Maroni : 17 mars 1914, n° 957. | P. laxum Sw. Terrains débroussés incultes. Charvein : 21 décembre 13, 3 ái 402. zz i P. pilosum Sw. Terrains débroussés incultes. Charan = 10 décembre T n? 322 P. sanguinale L. : z Terrains cultivés. Saint-Jean-du-Maroni : 26 avril 1914 w 1149. - : LIMES R. BENOIST. — ÉTUDE DE LA FLORE DES GUYANES. 109 Panicum stoloniferum Poir. : Plante de la forêt marécageuse atteignant 1 m. de hauteur. Saint-Jean-du-Maroni : 2 mars 1914, n* 861. P. zizanioides H. B. K Terrains débroussés mtot de Saint-Laurent-du-Maroni : 24 février 1914, n° 750. Setaria macrostachya H. B. K. Savanes humides. Gourdonville : 25 septembre 1914, n° 1619. Cenchrus echinatus L. : Sables de Kourou : 7 juillet 1914, n° 1372. Stenotaphrum glabrum Trin. Sables littoraux près des Roches de Kourou : 7 juillet 1914, n^ 1362, Olyra latifolia L. : Plante de sous-bois deceer 1 m. Charvein : 10 décem- bre 1913, n° 323; Saint-Jean-du-Maroni : 41 mars 1914, n^ 849, 0. micrantha H. B. K. Plante de sous-bois. Saint-Jean du-Maroni : 13 juin 1914, n° 1284, Leersia hexandra SW. ne Plante aquatique haute de 1 m. Marécages des savanes. — Kourou : 12 juillet 1914, n° 1474. Aristida tincta Trin. ` ; Savane blanche près de Charvein : 28 octobre 1913, n? 123; savanes de Pariacabo : 10 juillet 1914, n^ 1424; savanes pres de Gourdonville : 20 octobre 1914, n° 1666. Spartina brasiliensis Raddi. Plante de 80 em. environ croissant sur les vases salées au bord de la mer. Cayenne : 30 ccrta 1913, n? 24. Eleusine indica Gærtn. Terrains cultivés. Charvein : 9 janvier 1914, n° 549; Saint-Jean-d du-Maroni : 26 avril 1914, n* 1150. Dactylotenium ægyptiacum Willd. Sables de Kourou : 6 juillet 1914, n° * 4999. 110 | SÉANCE DU 10 FÉVRIER 1922. Eragrostis capillaris Steud. Terrains débroussés incultes. Charvein : 9 janvier 1914, n? 550; Kourou : 7 juillet 1914, n° 4387. Streptogyne crinita P. B. Plante croissant dans la forét aprés les exploitations. Charvein : 10 novembre 1913, n° 189. Pariana radiciflora Sagot. Herbe de 30 cm. croissant dans les parties humides de la forét. Saint-Jean-du-Maroni : 11 mars 1914, n* 847. SÉANCE DU 24 FÉVRIER 1922 PRÉSIDENCE DE M. P. GUÉRIN. Lecture est donnée du procès-verbal de la dicnnt séance, dont la rédaction est adoptée. Par suite des présentations faites à cette séance, sont - proclamés membres de la Société : MM. Brez (Marc), pharmacien en chef à l'hôpital Lari- boisiere, rue Ambroise-Paré, 2, à Paris, X°, présenté par MM. Guérin et Souèges. Burozzer, docteur en pharmacie, pharmacien mili- taire à Sousse (Tunisie), présenté par MM.Granel et Daveau. Huserr (G.), licencié ès sciences, docteur de l'Uni-. - versité, pharmacien à Mayenne (Mayenne), présenté par MM. Perrot et Lutz. - l'abbé Fournier (P.), directeur du Collège de l'Im- maculée-Conception à Saint-Dizier (Haute- Marne), pre par MM. Dangeard et Dis- mier. | M. le Frenat annonce onsite une nouvelle présenta- tion. M. Ricôme, récemment admis, a e une lettre de —— remerciements. M. P. Dangeard fait la communication ci-aprés : 112 SÉANCE DU 24 FÉVRIER 1922. Sur l'origine des vacuoles et de l'anthocyane - E. dans les feuilles du Rosier PAR M. PiERRE DANGEARD. Le probléme de la formation des pigments anthocyaniques 3 à chez les végétaux est assurément complexe si l'on en juge par la diversité des solutions proposées. On s'en rendra compte en , parcourant les revues consacrées à ce sujet‘, et où l'on trou — vera une excellente bibliographie. 2n M. Raoul Combes ayant, en 1913, obtenu un produit rod par réduction d'une matière jaune (flavone) extraite des feuilles de Vigne vierge avant le rougissement, conclut à la formation de l'anthocyane par un procédé de réduction. Une autre opinion bien plus ancienne, et soutenue par Es 2 nombreux auteurs, consiste à faire dériver l'anthocyane de composés incolores ou jaunâtres (tannins, composés phéno- liques et glucosidiques) par oxydation de ces corps. Quelqu observations récentes plaident en faveur de cette dorma théorie ?. Dans l’une et l'autre interprétation chimique du rougisse- : ment, on suppose ordinairement qu'il existe un corps incolore ou jaune préexistant qui subira la transformation, soit par 3 réduction, soit par oxydation. Cependant il y aurait des exceptions à cette régle et M. Raoul |. Combes a été amené, par ses expériences, à penser que I antho- = cyane peut apparaître directement dans certains cas, par exemple chez le Cobæa scandens : « Le pigment anthocya- | nique, écrit-il, composé glucosidique, se forme de toutes Ée dans la fleur du Cobza scandens, puisque c'est seulement lorsqu'il apparait que l'analyse met en évidence la prose d 1. BEAUVERIE, niim Mew de la question de l'anthocyanine (Rev. sisi rs Sc., 30 oct. et 15 n 918). — CosraNTIN (J.), Physiologie de PAROI : - et f : la cioipkylie (Ann. des Sc. Nat. Bot., 8. 1919). KOSLOWSKI (A.), RT du pigment rouge de Beta vulgaris paf - d G dijinioe des chromogénes R. Ac. des Sc., CLXXIII, p. 835, ies P. DANGEARD. —— ORIGINE DES VACUOLES ET ,DE L'ANTHOCYANE. 113 glucosides dans les tissus. Il ne peut résulter de la modifi- cation d'un glucoside préexistant, puisque l'analyse montre qu'il n'existe pas de glucoside dans la corolle avant son appa- rition ‘. » Ces idées sur l'origine de l'anthocyane ont influé sur les travaux des histologistes qui ont essayé de résoudre le pro- bléme par leurs méthodes. Tout d'abord la formation de l'anthocyane fut attribuée à des mitochondries?, mais les recherches postérieures de M. P.-A. Dangeard firent voir que les éléments d'aspect mito- chondrial qui se coloraient par l'anthocyane, n'étaient que des stades de l'appareil vacuolaire * et changérent profondément les idées sur le métabolisme cellulaire. Du point de vue micro- chimique les recherches qui ont été faites jusqu'à présent sont en faveur d'une dualité du processus formateur de l'anthocyane. Tantót cette substance apparaitrait directement, formée de toutes piéces dans les éléments les plus jeunes, tantót elle résulterait de la transformation de composés phénoliques inco- lores. Ce sont là, en somme, des conclusions semblables à celles de M. R. Combes * Nous avons voulu à dira tour apporter une contribution à la connaissance du mode de formation de l’anthocyane et nous — avons repris l'étude du Rosier qui avait déjà été l'objet des travaux de nos prédécesseurs (Guilliermond, Dangeard, P. ensa, Lówschin). Nous étions guidé dans cette étude par une observation pré- cédente qui nous avait montré que l'épiderme d'une plantule de Pin maritime devient tannifère avant de se Amer vod per r anthocyane *. 1. COMBES (R.), Le Mee de formation des pigments anthocyaniques pdt génér. Bot., XXV bis, 1914). 2. GUILLIERMOND (A), Recherches cytolog iques sur le mode de formation des Pigments anthocyaniques. Nouvelle contribution à l'étude des mitochondries d (Rev. génér. Bot., XXV bis, 1914). 3. DANGEARD (P.-A.), Note sur la formation des pigments anthocyaniques | p (Bull. Soc. bot. Fr., 1916). eytoplas 4. GUILLIERMOND (A.), Sur les éléments figurés du me chez les Biol., XXXI, Pis DANGEARD (P. ) L'évolution des grains d'ulsirons en vacuoles ordinaires nt la germination du Pin maritime (Bull. Soc. pot. Fr, LXVIII, » 223, 1921). T. LXIX. E AU (SÉANCES) 8 végétaux; chondriome, appareil vacuolaire et granulations cai (Arch. : 82 d 114 i SÉANCE DU 24 FÉVRIER 1922. La formation du pigment, dans l'évolution des cellules épi- dermiques que nous avions suivie à partir de l'embryon, ne nous apparaissait que comme une phase de l'évolution chi- … mique du vacuome succédant à la formation des tannins. E Ne pouvait-on constater dans les feuilles du Rosier une série de phénomènes comparables? Remarquons que les auteurs qui nous ont précédés ne semblent pas avoir observé de très jeunes — Fig. A. Portion de la bordure dentée nm colpe très jeune de Rosier; dents primaires et dents secondaires à divers états de développement. — Fig. B- t « de la 3 les (noyau, microsomes, vacuoles); 1’, cellule embryonnaire in vivo (mi jerosomes seuls visibles); 2, Réseau egi nd réfringent à pires 3. FREE vacuo- laires colorés par l'anthocyan feuilles. Ils ont décrit surtout les phénomènes de pignus tation dans les dents ou dans le limbe d'une feuille assez âgée. Enfin ils n'ont pas fait de colorations vitales. M. Guilliermo a 6té ainsi conduit à admettre que les éléments filamenteux quil observe au sommet des dents, sont les états les pl jeunes des vacuoles (primordia des vacuoles), et lorsque ces éléments se montrent colorés par Sr il conclut à la formation de toutes pièces de cette substance ‘. 4. | GurLLIERMOND (A. L loc. cit. P. DANGEARD. — ORIGINE DES VACUOLES ET DE L'ANTHOCYANE. 415 Mais à vrai dire, il est possible de trouver des feuilles assez jeunes pour que les dents qui commencent à se dessiner sur les bords du limbe soient dépourvues non seulement d'antho- cyane, mais méme de composés tanniques. Le vacuome de leurs cellules ne réduit pas l'acide osmique, et son contenu ne se précipite pas sous l'action du bichromate de potasse. Sur le vivant, on ne reconnait dans ces cellules qu'un gros noyau, un cyloplasme homogène et de petits microsomes (fig. 1). : Dans quelques cas favorables, on distingue également de trés petites vacuoles rondes trés peu réfringentes : mais il faut une coloration vitale pour les mettre en évidence avec une grande netteté. Ce sont des petites vacuoles sphériques, à peine plus grosses que les microsomes et qui peuvent, soit se colorer d'une facon homogène, soit précipiter leur contenu sous forme d'un grain coloré au sein de la minuscule vacuole (fig. 1). Lá substance dont elles sont formées se colore en jaune orangé avec le rouge neutre et a, par conséquent, une réaction basique. Ces caractéres du vacuome dans les trés jeunes dents, mon- _trent que les cellules qui les composent sont de véritables cel- lules embryonnaires par rapport aux autres éléments de l'épi- derme. On en trouve de semblables dans le limbe, où elles forment, lorsque la feuille est plus âgée, de petits ilots entourés par les cellules à tannin : ce sont des zones où la multipli- cation est particulièrement active. Ces cellules embryonnaires n'ont pas été distinguées dans les écrits antérieurs ce qui peut s'expliquer à cause de leur contenu hyalin, difficile à diffé- rencier, et parce que les vacuoles y sont à peu près indiscer- nables sans coloration vitale. Il est d'ailleurs bien plus difficile d'obtenir une coloration pour ces cellules que pour les éléments tannifères. Dans un travail récent où M. Guilliermond reprend l'étude du Rosier il abandonne ses idées anciennes et admet maintenant l'origine de l'anthocyane aux dépens du système vacuolaire : incidemment il signale sans en tirer aucune conclusion que dans certains 1. GUILLIERMOND (A.), loc. cit. 116 SÉANCE DU 24 FÉVRIER 1929. cas le sommet des dents est occupé par des cellules dont les. vacuoles sont à peine filamenteuses, trés peu réfringentes et ne semblent pas contenir de produits tanniques. La situation de ces éléments embryonnnaires est telle que - leur rôle dans le développement de la feuille et de ses dents est - facile à comprendre. p Lorsqu'une dent s'accroît en longueur, il existe au sommet quelques-unes de ces cellules, et on en trouve aussi par - groupes en son milieu et à sa base. Quand une nouvelle dent se développe, elle commence toujours à grandir aux dépens |. de quelques cellules embryonnaires situées à la base d'une | dent déjà formée et qui t ex se multiplient pour don- : Le DUT ner naissance à Un - C j aT AA pm petit mamelon, constitué | f: DES d'abord uniquement de | es d cellules sans tannin (fig. t Ki Ne a : B). C'est plus tard seule- — AO VA QUIL Ei. roduit MCA I ment ems ce p - Ea T] ^ apparait dans beaucoup - Fig. C. Ébauche d'une jeune dent en forme de cellules (fig. o. Urano : de mamelon correspondant à l'état figuré L'évolution en cellule gure À ; : seul représenté dans i cellules. Au som. Sécrétrice a lieu dec ie met de la dent, éléments arrondis, très facon suivante : les petites — ; E MP NV ie vacuoles des cellules em ^ teux non métachromatiques (vacuoles tan- bryonnaires s'allongent x EN: et peuvent se disposer en filaments ou en réseaux | (fig. 2) avant de se transformer en grosses vacuoles normales. - Ces éléments prennent une réaction acide et le rouge neutre | les colore en rouge brique, puis plus tard en rose. En méme - temps les filaments deviennent réfringents et bien visibles dans les cellules vivantes. L'on reconnait à leur intérieur, au moyen des réactifs, la présence de composés phénoliques. »- Enfin dans une dernière phase de l'anthocyane apparait et, : comme sa formation se fait aussi bien dans les cellules qui ont déjà de grandes vacuoles que dans celles qui ont des vacuoles filamenteuses, on pourrait croire à une élaboration par det yal [q^] a e- ra 3 ©: re ri] E 5 4 55 œ © pen Rel [=] [17] n i 8 [7 E ie f [0] LU P. DANGEARD. —— ORIGINE DES VACUOLES ET DE L'ANTHOCYANE. 447 procédés différents, mais en réalité dans un cas comme dans l'autre il y a des composés phénoliques préexistants. Les observations que nous rapportons ont été faites sur plusieurs variétés de Rosier à feuilles rouges et nous avons examiné de trés nombreuses feuilles à tous les états de déve- loppement et pendant toutes les saisons de l'année. La végé- tation du Rosier s'arréte trés peu de temps et il est possible presque à toutes les époques d'étudier des bourgeons en voie de croissance. Nous avons combiné la plupart du temps l'observation n vivo, sans aucun réactif, avec l'observation des mémes cellules traitées par les réactifs divers ou par les colorants vitaux, ce qui nous permet de conclure ainsi : 1^ Les éléments filamenteux d'aspect mitochondrial, des jeunes feuilles du Rosier, renferment, lorsqu'ils sont réfringents et bien visibles sur le frais, une notable proportion de com- posés phénoliques et, lorsque l'anthocyane apparait dans les éléments filamenteux au sommet d'une dent, elle ne fait que succéder aux composés du tannin : en effet les dents ren- ferment toujours des cellules tannifères avant leur rougissement et celui-ci n'a lieu que dans ces cellules. 2° Les éléments filamenteux sont toujours précédés par des éléments vacuolaires arrondis qui sont difficiles à voir sur le frais et qui ne renferment jamais de composés phénoliques ni d'anthocyane. Ces petites vacuoles ont une réaction nettement basique qui suffirait, en dehors de leur forme, à les distinguer des éléments sécréteurs qui en dérivent et qui ont une réaction acide. 3° Les éléments filamenteux des folioles dd Rosier, désignés - par M. Guilliermond sous le nom de « primordia » des VECUOIMN, n'ont pas les caracteres de primordia au sens étymologique, puisqu'ils sont précédés par de petites vacuoles à con- tenu épais, basique et métachromatique (nn s M. P.-A. Dangeard). 4° Enfin les résultats de nos zeha hoi né nous permettent pas d'admettre un mode de formation de l'anthocyane qui aurait lieu par deux procédés, l'un direct, l'autre indirect, Puisque nous avons montré = Tehihacyane ne se forme E < SÉANCE DU 2% FÉVRIER 4992. : jamais de toutes pièces. Cette substance apparait dan amer à la suite des composés Re et son éla REVUE BIBLIOGRAPHIQUE Flore exotique. SMITH (J.-J.). — Die Orchideen von Java (Sechster Nachtrag). — Bull. Jard. bot. Buitenzorg, s. HI, vol. HI, liv. 3, 1921. Espèces nouvelles : + Corysanthes virosa, Cryptostylis acuta, C. javanica, C. conspicua, Gastrodia crispa, Didymoplexis flexipes, Macodes robusta, Eulophia javanica, Oberonia cirrhifera, O. tjisokanensis, Agrostophyllum Denbergeri, A. latilobum, Dendrobium aureilobum, D. luxurians, D. puncticulosum, D. reflexipetalum, D. corrugatilobum, Phalænopsis fimbriata, Thrixspermum conigerum, T. malayanum, T. squarrosum, T. patens, Tæniophyllum Reijnvaaniæ, T. mamilliferum, T. Doc- tersii. Discussion et clefs analytiques des genres Cryptostylis R. Br., Agrostophyllum Bl. et Thrizspermum Lour., sectio Dendrocolla. Lc VALETON (Ta). — Nicolaia Horan. Description of new and interesting species. — Bull. Jard. bot. Buitenzorg, s. IIT, vol. HI, liv. 2, 1921, p..129 (avec 6 pl.). Espèces nouvelles : JV. gracilis, N. Heyniana, N. rostrata, N. Lórzingii, N. subulicalyz. — L. L. VALETQN (Tx.). — Rynchanthus Hook. f., Geanthus Reinw. and Geostachys Ridi. — Bull. Jard. bot. Buitenzorg, s. lll, vol. III, liv. 2, 1921, p. 141 (avec 2 pl.). Espèces nouvelles décrites : Rhynchanthus radicalis, Geanthus echi- — natus, G. parvus, Geostachys sumatrana (sp. nov.). — d L. Li VALETON (T#.). — Elettariopsis sumatrana Val. n. sp. — Bull. x Jard. bot. Buitenzorg, s. HI, vol. HI, liv. 2, 1921, p. 148 (avec — 1 pl.) ; CP zi Description et distribution. IL. L. 120 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. VALETON (Tu.) — Hornstedtia Retz. — Bull. Jard. bot. Bui- E tenzorg, s. III, vol. Ill, liv. 2, 1921, p. 150 (avec 4 pl.). Diagnose du genre, discussion des caractères génériques, conspectus . E. des espèces avec clefs analytiques et descriptions critiques. Nomen novum : H. Rumphii Val. (— Dunacodes incarnata T. et B. - Cat. 1866, suppl. 380). Espèce nouvelle : H. deliana Val. msc. Lob. SARASIN (F.) et ROUX (I.). — Nova-Caledonia; Recherches scientifiques en Nouvelle-Calédonie et aux iles Loyalty; Bota- nique, par Hans Scminz et A. Guizzaumix, 1, 2, 1920; in-4°. E. M. Wakefield, de Kew : Champignons de Nouvelle-Calédonie et des — iles Loyalty. Espèces nouvelles : Amanita pumila Mass., Marasmius sulcatus Mass., Favolus Sarasini Wakef., Stereum airina 215 Wakef., Glavar Sarusins Cotton, Lachnocladium neglectum Mass, —— Dacryomitra tenuis Wakef., Le Ratia coccinea Mass. et Wakef, — Xylaria hirtella Wakef., Nectria ee Wakef. 49 genres de Champignons sont représentés par 96 e A. D. Cotton, de Kew : Lichens (complément 4 genres et autant 5 d'espèces. Frantz Stephani, de Leipzig : Hépatiques (complément), 2 genres et 2 espèces. R. Mirande, de Paris : Algues, 2 genres et 2 espèces. Hans Schinz, de Zurich : Lycopodiales, genre Lycopodium, 4 espèce. Hans Schinz et Guillaumin et divers : Siphonogames. Espéces à signaler : Freycinetia Schlechteri Warb. (nouv. descr.), F. sulcata — — Warb. (n. deser.), F. longispica Martelli (n. sp.), F. cylindrica Solms- Laub. (n. deser.); Piper staminodiferum À: ÐC. (n. sp.), Peperomia | E m DC. (sp. n.), P. lifuana A. DC. (n. sp.), P. Sarasini À. n. Sp.); Prisons loyaltensis Diels (n. sp.). thus: ischnopodus A. Guillaumin (sp. n.), Zanthozylum d LN gem rs Sarasinii A. Guillaum. (n. sp.), Evodia iguambiensis A. o a (sp. n.). sont figurés dans le texte par deux similis. Les deux superbes planches en héliogravure représentent : V, Araucaria columnaris Hook, A. Rulei r We. F. v. Müller; VI, Xeronema lobe: Brongn. et Gr., Eichhornia crassipes- Solms, e des ppe e de F. Sarasin. GAGNEPAIN. Le Dacrydium Balansæ Br. et Gr. etle Lüsæa ripidion Guillaum. pt REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 121 SARASIN (F.) et ROUX (J.). — Nova-Caledonia: Recherches scientifiques en Nouvelle-Calédonie et aux iles Loyalty; Bota- nique par Hans Scurwz et A. GUILLAUMIN, I, 3, 1921, in-4°. Ce fascicule (suite du précédent) continue les Siphonogames de Hans Schinz et Guillaumin. A citer les espèces nouvelles : Eugenia? Sarasinii Guillaum., Xanthostemon sulfureum Guillaum., Rapancea Rouzii Guillaum., Achradotypus Sarasinii Guillaum. et Dubard, Solanum camptostylum Bitter, S. neo-caledonicum Bitter et Schlecht., S. nou- ~ meanum Bitter, S. Vieillardii Bitter (clef des Solunum. de l'archipel), Pseuderantheemum loyaltyense Guillaum. ; Psychotria pulchrebracteata Guillaum. Dans le supplément : Ficus mareensis Warb., Morea strep- tophylla Guillaum. C. Houard, de Strasbourg, a déterminé les Cécidies de Nouvelle- Calédonie (p. 248-255) toutes figurées dans deux vignettes dans le texte à Les plantes figurées sont : Cyathopsis floribunda Brongn. et Gris (simili texte) et Melaleuca Leucadendron L., Xanthostemon multi- florum Beauvis. (pl. VII); Leucopogon albicans Brongn. et Gris, Cal- listemon suberosum Panch. et Tristania glauca Panch. (pl. VIH). Ces deux planches, en héliogravure, d'aprés des photographies de Sarasin, sont de toute beauté et représentent les plantes dans leur milieu. A. Guillaumin a écrit (p. 256-295) un Zssai de géographie botanique, de la Nouvelle-Calédonie pour lequel ses études déjà anciennes (et qui continuent) sur cette région lui ont donné une toute particulière aptitude. pi : M. Guillaumin énumère les conditions écologiques de son domaine et reconnait que le climat calédonien est intermédiaire entre les climats mégathermes et mésothermes, varie entre le subxérophile et le xérophile, se place entre ceux de la région des Moussons et de la région australienne ; remarque que les facteurs édaphiques sont peu favorables à l'exubé- rance de végétation, que les facteurs géographiques favorisent la variété du tapis végétal par les différences d'altitude et le restreignent par le régime pauvre des eaux, que les facteurs humains nuisent davantage à la flore par les incendies allumés *qui réduisent les forêts que par r extension des cultures. L'auteur s'étend ensuite sur les caractères pem m et forega " 2 remarque l'abondance extraordinaire des plantes ligneuses et l'aspect — — xérophile de beaucoup d'entre elles. Il conclut à la présence de Bala- nopsacées, d'Araucarias, d'Epacridacées ex de Palmiers très spéciaux; à l'abondance des Rubiacées, Myrtacées, Euphorbiacées, Apocynacées, —- Sapindacées et Casuarinacées ; au dévelóppement spécial des Cunonia- cées, Araliacées et Sapotacées ; à la réduction ou à l'absence d'autres X x -— 122 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. . groupes. A l'aide des documents qu'il possede, il divise la flore pacifique en région malayo-pacifique, région australienne, région néo-zélandaise. La Nouvelle-Calédonie appartiendrait à la seconde. M. Guillaumin s'occupe des plantes introduites qui, partant du littoral, s'avancent plus ou moins vers le centre, là où domine la végétation indigène comprenant de nombreux genres (99) et environ 1 700 espèces endémiques. Mada- gascar, par les plantes endémiques, peut seule étre comparée à la Nou- velle-Calédonie. Il ressort des comparaisons nombreuses de l'auteur, que dans cette flore, le type australien domine mais avec des caractères - spéciaux, qu'elle a des affinités avec les types malais, papou et polyné- — sien. Guillaumin ne s'est pas contenté de nous donner ses conclusions - détaillées et motivées, il les a appuyées sur de nombreux tableaux sta- tistiques d'une facture évidemment trés laborieuse parce que étendus à — — de nombreuses flores pacifiques. Une carte (p. 995) fait saisir au a lecteur les diverses régions et sous-régions florales de l'Océanie. 3 T GAGNEPAIN. LECOMTE (H.), GAGNEPAIN et autres. — Flore générale de — lIndo-Chine, VII, fasc. 3, pp. 193-336, fig. 98-36. — Masson et Ci*, 120, bd. Germain, Paris. Prix : 13 fr. COEM Ce fascicule comprend la fin des Cypéracées genre Carez, 12 esp — x par le regretté E.-G. Camus, qui était restée en suspens depuis 1909. La Ced famille des Graminées, par E.-G. Camus et Me A, Camus, est amorcée i. barbata Br., Sclerachne punctata Br., Dimeria ornith Imperata cylindrica P. B., Saccharum arundi Retz., japonicus Andr., Erianthus fastigiatus Nees, E. longifolius x dius A. Camus, Zremochloa ophiuroides Hack., E. ciliaris Me REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 123 Apocopis siamensis et À. cochinchinensis A. Camus, Arthraxon lan- ceolatus Hochst., Andropogon quinhonensis A. Camus, Sorghum mekongense A. Camus. La prochaine livraison, la 27°, continuera les Graminées. A remarquer sur la couverture l'énumération et le contenu des 25 fas- cicules parus jusqu'en octobre 1921. GAGNEPAIN. Flore de l'Afrique du Nord. GATTEFOSSÉ (J.). — Voyage d'études au Maroc (4920). — Annales de la Société botanique de Lyon, t. XLI, 2° partie, 1921. — M. Gattefossé donne la relation détaillée d'un voyage d'études qu'il a fait au Maroc, en compagnie de M. E. Jahandiez, et au cours duquel ils ont parcouru 4 300 km. dans ce pays, consacrant 65 jours à des excur- sions botaniques, pour une bonne part dans des régions peu ou pas explorées. Entre autres résultats, l’auteur signale la découverte de 3 espèces nouvelles de Phanérogames (Genista Jahandiezi Batt., Solenanthus Watieri R. Maire, Sedum Gattefossei Batt. et Jah.); de 6 variétés également nouvelles d'espéces connues; enfin de 11 autres espéces inconnues jusqu'ici au Maroc (dont 6 non encore signalées dans LA que . du Nord.) x Ce mémoire, inpet contribution à la Cnau botaniqué du Moni Maroc, est illustré de nombreuses vues photographiques, présentant les s formations végétales caractéristiques des régions parcourues. À. LAURENT. MÉNAGER (H.). — Observations sur quelques végétaux forestiers d' Sa tian au Maroc. — Bull. Soc. Hort. Tunisie, 19* ann., n? 160, 1921 , p. 167. Parmi les essences forestières d'avenir, le Robinia Pseudo-Acacia et — l'Acacia pycnantha sont extrêmement intéressants. Dans les bas-fonds — salés, l'A, saligna parait mieux réussir que l'A. pycnantha, mais il n’est pas à recommander en dehors de ces stations, car son bois tordu le rend impropre à faire du perchis et son port étalé ne se préte qu'à une moins. bonne utilisation du terrain. cm Les A. decurrens, A. dealbata et A. floribunda méritent aussi - attirer l'attention. EC En ce qui concerne les metae. des résultats remarquables ont été — 124 SOCIÉTÉ .BOTANIQUE DE FRANCE. obtenus avec Æ. cornuta, E. robusta et E. rostrata. LE. globulus s'est médiocrement comporté, de méme que lE. Trabuti. L; GUILLOCHON (L.). — Les Eucalyptus cultivables dans le Nord de l'Afrique. Leur emploi industriel. — Bull. Soc. Hort. Tunisie, 19* ann., n° 161, 1921, p. 189. L'E. cornuta est certainement le meilleur de tous au point de vue de la production de bois de charronnage. Viennent ensuite Æ. rostrata et E. tereticornis. L'E. corynocalyx est utilisé pour faire des poteaux télégraphiques et comme bois de charpente. Le bois de l'E. globulus ne peut être employé que pour les usages communs et pour la fabrication — . de l'eucalyptol. Celui de l'E. gomphocephala est remarquable par sa — résistance et convient aux constructions maritimes. Les E. marginata — et E. diversicolor ont un bois rouge acajou qui trouve diverses appli- cations, notamment dans la fabrication des traverses de chemins de fer, | des pavés de bois, de la parquetterie et de l'ébénisterie. Enfin, l'E. ros- — trata, en raison de sa pecie est employé à Tunis pour faire des pilotis. bL Flore francaise. ROMAIN (O.). — Promenades sur la Cóte d'Azur. — Ses Palmiers, ses fleurs, ses fruits exotiques. — Bull. Soc. Hort. Tunisie, n** 158, 1921, p. 131, 159, 151. LE. LAFLOTTE (le Commandant). — Les Lavandes. — Bull. Soc. Botan. | et Géol. du Var, n° 24, oct. 1921, p. 4-8. Revue de la répartition varoise des espèces d'un genre intéressant de — . Labiées. Si, au Lavandou (dont le vocable vernaculaire dérive probable- — ment de la présence de la Lavande des îles Steechades, archipel d'Hyères), - localité prise pour terrain de comparaison sur la ligne du chemin de fer Sud-France, on ne cueille que ce Lavandula Stechas L., c'est à cause . de l'habitat cótier et du sol siliceux. A Toulon, sur le crabe. non loin er de la mer, nous trouvons le Z. latifolia Vill., sans qu'il soit besoin d'aller le quérir à l'altitude de 100 mètres, là où il s'arrête, le L. offici- nalis Chaix commençant à le remplacer. Quant au L. multifida L., — sans valeur comme élément floristique provençal (espèce introduite — autrefois au jardin de la Marine de Saint-Mandrier et citée à « "Toulon » : e -~ par le Catalogue de G. Camus, sans mention de son non-indigénat), 0n _ aurait pu le cultiver au venis: mais M. Laflotte constate xem y ; e gue dans les Hinn Airan REYNIER. ' —— REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 125 LEGENDRE (C.). — Catalogue des plantes du Limousin (suite). — Rev. scient. du Limousin, 1921, p. 213 et 991, Les familles traitées sont : Polygonées, Daphnoidées, Lauracées, San- talacées, Aristolochiacées, Euphorbiacées (début de la famille). BUR LORY (P.). — Apercu sur le cycle de la végétation aux alentours. d'un poste des Vosges en 1917. — Bull. Soc. Stat. Se. nat. Isère, t. XXXIX, 1918, p. 271-981. Dates de floraison de quelques plantes et autres observations phéno- logiques faites à Balveurche (4 080 m. d'alt.) de mai à septembre 1917. J. OrrnERn. MIRANDE (M.). — Sur les Isopyrum, genre nouveau de plantes > acide cyanhydrique, sur leur répartition géographique et sur de lIsopyrum thalictroidesL. — Bull. Soc; Stat. Sc. nat: Isère, t. XXXIX, 1918, p. 157-172. L'auteur, à qui l'on doit déjà la connaissance d'un grand nombre de plantes cyaniques, a découvert la présence de l'acide cyanhydrique dans l'Jsopyrum thalictroides L. et l'I. fumarioides L., espèce asiatique, cultivée au Jardin alpin du Lautaret. Il étudie d'autre part la distribution du genre, puis plus spécialement celle de la première RP dont il indique quelques localités nouvelles en Savoie et en Dauphiné. — h Orextn, MIRANDE (M.). — Casimir Arvet-Touvet, botaniste hiéraciologue (1841-1913). — Bull. Soc. Stat. Sc. nat. Isère, t, XXXIX, 1918, p. 128-156, 2 pl. L'auteur trace un portrait trés vivant du botaniste dauphinois qui, né et mort à Gières, près de Grenoble, a consacré de longues années de labeur à l'étude presque exclusive des Hieracium. A la distinction des | espèces de ce genre difficile, « genus diabolicum », comme il l'appelle souvent lui-méme, ce monographe a apporté une passion qu'on ne peut - s'expliquer que si l'on connait ses idées philosophiques et son adhésion : sans réserves à la conception linnéenne de l'espèce. C'est ce qui ressort i: très bien de toute son œuvre et surtout de sa correspondance avec le botaniste italien Belli, que l'auteur a dépouillée avec soin et qui nous - montre la conscience avec laquelle Arvet-Touvet a poursuivi son œuvre, œuvre sans doute un peu stérile, mais qui, jugée du point de vue qui l'a inspirée, n'est pas sans grandeur. : + i 126 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. M. Mirande a publié d'autre part dans les Annales de l'Université de Grenoble, t, XXVII, 1915, une analyse détaillée des travaux d'Arvet- Touvet sous le titre : Arvet-l'ouvet, botaniste dauphinois el son œuvre. C'est au laboratoire de Botanique de l'Université de Grenoble qu'ont été léguées par ses héritiers toutes ses collections, sa bibliothèque, une grande partie de sa correspondance et un exemplaire des Aieraciotheca Gallica et Hispanica. J. OrrNER. LENOBLE (F.). — Les limites de végétation de quelques espèces méditerranéennes dans le bassin moyen du Rhône et les Préalpes sud-occidentales. — Rev. de géogr. alpine, IX, 1921, p. 457-470; carte. Grenoble, Allier édit. L'auteur a déterminé avec soin la limite N. de cinq espèces, qui tien- nent une place importante dans le paysage méditerranéen, Jusqu'aux Baronnies et au Nyonsais Pinus halepensis, Quercus Ilex, Genista Scorpius, Thymus vulgaris et Brachypodium ramosum sont associés, - à puis leurs aires se disloquent. Le Pin d'Alep dépasse à peine Nyons; Brachypodium ramosum, qui atteint Le Teil sur la rive droite du Rhône, s'arrête à Cháteauneuf-du-Rhóne sur la rive gauche. Le Chêne vert - s'éloigne peu du Rhône au Nord de Donzère, se cantonnant sur quelques adrets bien exposés et s'élevant rarement au-dessus de 500 mètres. Le Genét épineux s'avance moins loin que le Chêne vert dans la vallée du — Rhóne, mais le dépasse et s'éléve plus haut à l'intérieur du pays. Enfin le Thym, qui s'arréte à peu prés à la méme latitude le long du grand fleuve, pénètre encore plus loin et plus haut dans la montagne. Les limites du Genét, du Thym et d'autres espèces méridionales montrent l'importance climatique et phytogéographique de la coupure transversale a formée par les vallées de l'Érieux et de la Dróme * J. OFFNER. linnéenne de Bordeaux, t. LXXII, p. 27, 1920. Il est question des trois espèces suivantes : Sporobolus tenacissimus — — P. Bauv., trouvé au bord de la route d'Arcachon à Moulleau; Tetragonia expansa Aint, rencontré au bord du bassin d'Arcachon, un peu au sud de Moulleau; Anthemis nobilis L, var. flosculosa Corbière, mélangée au — | type prés des bords de la Leyre, un peu en amont de la station de — — Lam e. À. DE Vedere ‘TEMPÈRE (G.). — Notes sur quelques plantes nouvelles ou inté- — ressantes de la région arcachonnaise. — Procès-verb. de la Soc. — — REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 127 Flore européenne. NEGRI (G.). — La vegetazione di monte Bracco (Saluzzo). — Tip. della r. Acc. nat. dei Lincei, Roma, 1920 Ce très important. mémoire est divisé en trois parties : I, Facteurs ambiants, comprenant les descriptions topographiques et géognostiques du mont Bracco, l'action de l'homme dans le haut Piémont et en parti- culier aux environs de Saluces. — II, La végétation, comprenant les deux zones de végétation du mont Bracco; les associations sylvatiques du type Calluna; les associations sylvatiques du type Oxalis; les plantes hygrophiles rupestres et spongophiles; les associations semi-culturales, culturales et rudérales; l'aspect de la zone sous-montagneuse. — IIT, Géographie et génétique de la flore avec le groupement géographique des espèces, les effets de la période glaciaire sur la végétation, les élé- ments tertiaires'et les apports quaternaires. . R-S: NEGRI (G.). — Appunti ecologici sul Taxus baccata L. in Pie- monte. — Ann. della r. Accad. di "ds di Torino, LXIII, 1920 et LIV. 1921. Aprés avoir examiné les conditions écologiques générales (limite alti- métrique à 900 m.; substratum de calcaires dolomitiques ou de gypse e du trias, pluviosité modérée, température peu variable), l'auteur analyse . les associations végétales, la distribution horizontale de l'espéce dans le — Piémont. De la liste qu'il donne des localités où le Tarus se trouve à l'état spontané, il résulte que la diffusion de cet arbre est relativement uniforme. Les causes de sa disparition sont nombreuses : il ne supporte pas le régime de la table rase, craignant, surtout dans son jeune àge, un excès de luminosité; il s'accroit lentement, se multiplie assez diffici- lement; enfin l'homme le détruit pour son usage. L'étude de la distri- bution géographique du Tarus confirme les caractères écologiques qu'il présente par rapport au Hétre, d'une espèce plus océanique et plus ther- — mophile K. 5. NEGRI (G3: — L'Acer Opalus Mill. nel bosco submontano dì valle di Susa. — Ann. della r. Accad. di Agric. di Torino, EX. z - 1921. Les variétés observées sont celles qui ont été déjà décrites pour la. Savoie : var. rotundifolium; var. personatum; var. nemorale. L'Acer Opalus est répandu sur tout le versant externe des Alpes occidentales et se continue, en Suisse, jusqu'à la latitude de Neufchátel; sur le versant 198 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. interne, il ne constitue qu'une colonie isolée dans la vallée de Suse. Pour expliquer le passage de la chaine des Alpes, entre la station savoyarde et la station piémontaise, on a fait valoir le transport possible - des samares par petites étapes ou des modifications climatériques locales; mais ces raisons sont difficiles à admettre dans les conditions actuelles. / C'est plutót au moment des oscillations du climat quaternaire, au cours - d'une phase plus continentale et plus chaude, gráce à un déplacement - vers le haut des limites de la végétation, que les passages alpins devinrent praticables pour l'Acer Opalus. S LACAITA (C.). — Piante italiane critiche o rare. — Nuov. Giorn. bot. ital., nuov. ser., XXVIII, p. 113, 1991. Parmi ces plantes il convient de, citer : Acanthus spinosus, À. spinu- - losus, A. spinosissimus, Betonica hirsuta, B. danica, B. incana, B. Monnieri, Biscutella incana, Ilex Aquifolium, Inula candida, I. limonifolia, 1. verbascifolia, Iris collina, I. lorea, I. Sintenesii, Mentha microphylla, M. tomentosa, Onobrychis laconica, O. Tenoreana, O. Tommasinii, O. ocellata, Salvia ceratophylloides, Scabiosa crenata var. pseudisetensis, S. Dallaportæ, S. garganica, Sideritis syriaca, ` S. sicula, S. brutia, Spiræa hispanica, Typha angustata, dont l'auteur cherche à établir les véritables caractères spécifiques, les syno- nymies et les localités d'origine. RSi CIVIT (Ewrri4). — Catàleg de los Molses del Museu. — Junta de — Ciències nat. de Barcelona (Museu Martorell). — Annuari IIT, 1918, p. 143-180. (Avec indication des lieux de récolte.) L Es FONT QUER (P.). — -Contribució al coneixement de la Flora - Catalana occidental. — Trabails del Museu de Ciencias Nat. de Barcelona, vol. V, s. bot., n° 3, 1920, p. 193. occidentale. - | Espéces nouvelles : Liste raisonnée de 228 espéces récoltées par l'auteur en Catalogne. e Aquilegia Paui, A. Montsicciana, X< Sideritis Costei (S. ilicifolia : 2 var. hispanica X< S. hirsuta), X< S. Cadevallii (S. hirsuta var. tomen- tosa >< S. ilicifolia var. hispanica), S. Llenasii (S. scordioides ar. — Cavanillesii >< S. angustifolia), »« Lavandula Sennenii (L. pedun- | Culata > L. Stechas). En outre plusieurs variétés ou races nouvelles. io - discussion de plantes critiques. L. L. REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 129 Schede ad floram Romani» exsiccatam a Museo botanico univer- sitatis Clusiensis editam. Centuria I. — Buletinul de informatii ad Grâdini botanicæ al Muz. bot. de la Univ. din Cluj, vol. I, n° I, 1921, "p. 1. ; j Comprend une vingtaine de Cryptogames des divers ordres. BORZA (Ar.). — Bibliographia botanica Romania annorum 1914- 1920. — Buletinul de informatii ad Gràdini botanicæ al Muz. bot. de la Univ. din Cluj, vol. I, n° HI, 1921, p. 44. -— Cette bibliographie comprend les publications concernant en entier ou en partie la flore de la Roumanie actuelle et toutes les publications bota- niques des Roumains quelles qu'elles soient.- ie Ontogénie. an Morphologie. SOUÈGES (R.). — Embryogénie des Boragacées. Les premiers termes du développement de l'embryon chez le Myosotis his- pida Schlecht. — C. R. Ac. des Sc., t. CLXXIII, p. 726, 1921. L'embryon du Myosotis hispida constitue un nouveau type de déve- loppement qui se distingue nettement de tous ceux qui ont été étudiés i jusqu'ici. Il permet, en outre, d'assister à la différenciation, au sommet du proembryon, dès le stade octocellulaire, d'une cellule (épiphyse) - qui se comporte comme cellule-mere du cône végétatif de la tige. L'auteur - décrit cette différenciation et donne les formules du développement, résumant jusqu'à la quatrième génération, l'origine, la disposition et les destinées des éléments proembryonnaires. À. Jovkov. SOUÈGES (R.. — Embryogénie des Boragacées. Les derniers stades du développement de l'embryon chez le Myosotis his- pida Schlecht. 6 R. Ac. des Sc., t. CLXXIII, p. 848, 1921. L'auteur décrit les derniers stades du développement de l'embryon du Myosotis hispida et dit que cette plante semble se rattacher le plus — étroitement, au point de vue embryogénétique, aux Wicotiana. Dans les deux cas le proembryon hexacellulaire à quatre étages, sous la seule réserve de la direction de la paroi de segmentation dans l'étage supé- - rieur, s'édifie de manière identique. Les différences entre les deux formes - résident : 1° dans les destinées des trois étages inférieurs et 2 dans — RSR ME D SE + l'individualisation très précoce, chez le eene d'une cellule D- : saire qui engendre le cóne végétatif de la a tige. _ À. Jouxov. TO RE : xe (sÉANCE) 9 —— *- A 130 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. BUSCALIONI (L.). — Sulle radici aeree fasciate di Carallia integerrima DC. — Malpighia, an. XXIX, fac. 1-2, p. 81, 1921. Aprés avoir décrit extérieurement les exemplaires de racines fasciées, l'auteur donne quelques détails anatomiques trés intéressants se rappor- tant, d'abord à la structure de la racine normale, puis au processus de la fasciation. Dans les considérations biologiques qui terminent le travail, il admet que les caractères -anatomiques sont une preuve de l'adaptation à la vie nettement terrestre d'une plante d'origine côtière, que les orne- ments réticulés des cellules de la région moyenne de l'écorce serviraient à donner de l'élasticité à ce tissu, que les cellules de la partie médiane du cylindre central devraient leur aspect ondulé en zig-zag à la pression exercée par les liquides circulants et à la résistance des portions externes de la racine. KE X CARANO (E (E.). — Nuove ricerche sulla embriologia delle Astera- | ceae. — Ann. di Botanica, XV, fasc. 3, p. 97, C'est une trés importante étude critique relative à Annus anomalies du développement du sac embryonnaire chez certaines Composées. L'auteur s'éléve tout d'abord contre les affirmations de Winge et Palm, selon lesquelles il n'y aurait pas de véritables antipodes chez le Senecio vulgaris et le Solidago serotina, selon lesquelles encore la mégaspore fertile serait celle qui se trouve placée du côté du micropyle. Chez le Bellis perennis, il signale la présence d'uu embryon naissant en dehors . du sac, aux dépens d'une cellule du tégument; chez l'Zrigeron glabellus, il étudie le développement d'un grand nombre d'archéspores sous l'épi- derme nucellulaire. Il fait remarquer que, dans cette derniere espèce, le id . Sac embryonnaire s'accroit quelquefois vers la chalaze, digérant les . tissus qui se trouvent sur son passage; cette disposition analogue à celle qui a été observée chez les Rubiacées, par Lloyd, donne à l'auteur l'occasion de mettre en relief les affinités que présentent, au point de vue embryologique, les Rubiacées et les Composées. Chez l'Erigeron Kar "winskianus var. mucronatus, on peut observer les diverses moda- | lités suivantes du développement du sac : 4° type diploide; 2 type haploide, et, dans ce dernier cas, un seul, deux ou quatre noyaux de mégaspores. Jacobsson-Stiasny prétendant que, chez les Composées, l'albumen est généralement constitué par des noyaux libres, l’auteur montre que, dans la majorité des cas, au contraire, des cloisons séparent les premiers noyaux d'albumen, que celui-ci est nettement cellulaire et non nucléaire. R.S. i à rnb Le — Il legno crittógamico del fascio vascolare -— : REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 131 colle moderne teorie filogenetiche. — Malpighia, an. XXIX, fasc. I-IV, p. 46 et p. 113, 1921. # Après un historique de la question, l’auteur envisage la structure du faisceau vasculaire du funicule et du tégument séminal, surtout chez les Légumineuses et accessoirement chez quelques Solanacées, Cucurbi- tacées et Cupuliferes. Chez les Papilionacées, il s'applique à définir exactement la tache hilaire, chilario, sa structure et ses rapports. Placée entre le faisceau tégumentaire et le micropyle, la lame hilaire est consti- tuée par un groupe de trachéides réticulées, disposées dans le plan de symétrie de la graine, au sein du parenchyme tégumentaire. Le chilario ne prend pas part aux mouvements hygroscopiques; il sert de point d'appui aux tissus voisins au moment de leur gonflement et joue ainsi un rôle important dans la déhiscence des graines pendant la germination. L'auteur insiste sur le môde de développement de tout l'appareil hilaire et établit finalement que le faisceau vasculaire du tégument se . présente, au niveau du funicule, sous la forme d'un cordon concentrique endarche, pourvu de moelle, qu'il passe bientót à l'état de cordon pro- tostélique (concentrique) endarche et, enfin, perdant le liber d'un des póles, qu'il devient mésarche collatéral, avec développement d'un sys- téme de transfusion. Le faisceau, abandonnant la région du hile, par- court le tégument sous la forme d'un cordon évolué, collatéral endarche, _tel qu'on le trouve généralement chez les plantes supérieures. Viennent — ensuite une revue des dispositions analogues susceptibles d’être obser- — vées chez les fossiles ou dans les types dégradés et une étude critique comparée de quelques faisceaux diploxylés (Lyginodendron, Cycas). En somme, la tache hilaire des Papilionacées apparait comme organe spécial à structure primitive (bois centripèle, tissu de transfusion). A la suite.de ses observations, l'auteur se livre à des commentaires philoso- phiques basés sur une théorie générale de l'évolution des étres (Ones nèse) due au u professeur D. Rosa de l'Université de Turin. R. S.. ZAGOLIN (A.). — Ricerche sul polimorfismo del frutto della hamærops humilis L. — Nuov. Giorn. bot. ital., nuov. Beh, XXVIII, p. 36, 1921. L'auteur passe en revue les différentes variétés que l'ona dins déchites : chez le Chamærops humilis; à son tour il dte treize variétés qui — &roupe sous trois chefs : 1* groupe à fruits iques (var v. macrocarpa, lusitanica, microcarpa); 9^ g groupe à fruits allongés í var. cylindrocarpa, elliptica, palumbina, confusa, dactylocarpa, steno- L carpa); 3° groupe à fruits de forme spéciale n'entrant dans aucun des — 132 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. deux groupes précédents (var. compressa, apiculata, piriformis). — - Au sujet de chacune de ces variétés sont mentionnés les caracteres morphologiques, l'indication des localités, les différences entre les types = naturels et les types d'origine cuiturale. RES, LE , PONZO (A.). — Considerazioni sulle Cistacee. — Nuov. Giorn. bot. — . - ital., nuov. ser., XXVIII, p. 457, 1921. E Les Cistacées ont déjà fait l'objet de nombreux travaux. Les caractères — de la famille sont assez homogènes; mais on peut néanmoins relever des — - différences de structure assez nombreuses. Les tiges sont herbacées, sous-frutescentes ou frutescentes; elles possèdent un anneau de scléren- E chyme très développé ou réduit à quelques faisceaux; le lieu d'origine — du périderme est variable. Les feuilles présentent une structure dorso- | ventrale ou centrique, leurs cellules épidermiques sont diversement . épaissies, les stomates répartis sur les deux faces, ou sur l'une des deux - seulement. Le nombre des étamines de l'androcée peut varier; l'ovaire est uniloculaire ou pluriloculaire : le style et le stigmale affectent encore des dispositions variées. : . Les différences les plus remarquables se rencontrent cependant dans l'embryon et dans la plantule. Aprés avoir fait la critique des classifi- - cations qui ont été proposées en s'appuyant surtout sur les caractères | -des organes floraux, l'auteur établit un groupement très rationnel des genres en se basant sur des caracteres morphologiques de l'embryon, des cotylédons et des feuilles primordiales de la plantule. ue Pour ce qui est de la phylogénie, il n'est pas possible de démontrer que tel genre dérive de tel autre et de dresser un arbre généalogique de : la famille qui Db ie à la réalité. RS: : PLANTEFOL (L.). — Sur les épis tératologiques du Plantago ; lanceolata L. — C. R. Ac. des S., t. CLXXIII, p. 1108, 1921. . L'auteur résume ainsi l'étude qu ila faite sur 14 échantillons de P. lanceolata présentant une série de formes anormales : es . -« L'inflorescence anormale du P. lanceolata Pen présenter. rois .. groupes de caractères principaux. « L'action sur les organes normaux est pour re bractées : phyllodie | diminution de leur nombre; pour les fleurs : prolifération en épis secon- - daires et diminution de leur nombre. Enfin, corrélativement au dévelop- s pement foliaire des bractées, des épis secondaires, d'une autre catégorie d’après moi, peuvent réapparaitre dans l'inflorescence Seron, eau semblable à la rosette feuillée de la souche. » nu. trouve Jc c'est une tentative teca dic de vouloir classer, REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. La A comme Schlechtendal, les diverses apparences uxquelies donnent lieu leurs combinaisons. A. Jouxov. DAUPHINÉ (A.). — Production expérimentale de auper dans l’évolution de l'appareil conducteur. — C. R. Ac. des Sc., t. CLXXHI, p. 1111, 1921. L'auteur a entrepris de rechercher si l'on peut expérimentalement produire l'accélération et les résultats obtenus lui ont montré que : le traumatisme a provoqué dans le développement de l'appareil conducteur une accélération qui se manifeste parla suppression de la phase alterne (G. Chauveaud) et l'apparition hàtive de la phase superposée, c'est-à- - dire qu'on se trouve en présence, dans une racine, d'une transformation - identique à celle qui se produit normalement au début de la plantule pour réaliser la structure dite caractéristique de la tige. Á. Jono: OBATON (F.). — Structure comparée des fouilles de — âge et de dimensions différentes. — C. R. Ac. des Sc., t. CLXXII, p. 1113, 1994. - : ‘Les essais ont porté sur six espèces appartenant à des familles diffé- rentes : Acer platanoides, Ligustrum japonicum, Celtis oa Ulmus campestris, Carpinus Betulus, et Fagus silvatica. De ces essais de comparaison entre les grandes feuilles et les très petites feuilles d'une méme branche et de méme âge, l'auteur conclut. que les éléments histologiques de ces deux feuilles sont sensiblement de méme grandeur pour la partie parenchymateuse du limbe et sont | également presque identiques dans la composition de la structure des nervures physiologiquement comparables. À. Jouxov. : se GUILLIERMOND (A.). — Sur l'évolution du chantre et à tor- mation des chloroplastes dans l'Elodea canadensis. — CR Soc. Biol., t. LXXXV, p. 462, 1921. ; : < L'auteur confirme les observations de Lewitsky sur la Mois: de chloroplastes et conteste les résultats de A. Meyer et de Noack. Il dit le bourgeon d'E lodea canadensis constitue l'un des objets les plus favo- rables pour la démonstration de la formation des chloroplastes à partir des chondriocontes par les pK, mifechondriales, aussi bien que. par l'observation vitale. . QUE A? Jousov.. : 134 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. GUILLIERMOND (A). — Sur le chondriome des Conjuguées et des Diatomées. — C. R. Soc. Biol., t. LXXXV, p. 466, 1921. La présence des mitochondries, nettement observées dans une Spiro- ` _gyre et les Diatomées, permet à l'auteur d'admettre que les Conjuguées et les Diatomées renferment des mitochondries en dehors de leur chro- matophores. Seulement, celles-ci sont très difficiles à mettre en évidence, parce que masquées par les chromatophores et qu'en outre elles se con- - fondent souvent avec les Bactéries qui sont souvent accolées à la mem- brane de ces Algues. Ce résultat cadre avec les conclusions qui se déga- gent des recherches de Mangenot sur d'autres Algues. Jl résulte des dernières recherches de l'auteur et de ses élèves, Man- genot et Emberger, que, dans les végétaux chlorophylliens, le chondriome doit être considéré comme constitué par deux catégories distinctes de — mitochondries, conservant leur individualité au cours du développement, — . dont l'une est affectée à la photosynthèse et correspond aux plastides. — — _ On est donc obligé d'admettre que le chromatophore des Spirogyres ne — — correspond qu'à une partie du chondriome affectée à la fonction chloro- phyllienne, qui, ici, se trouve condensée en un seul organe volumineux et de structure compliquée. L'homologation de cet organe aux plastes . des végétaux supérieurs est indiscutable, Il semble qu'on puisse com- parer, dans une certaine mesure, le chromatophore de ces Algues au nebenkern des spermatozoïdes des animaux. Pour le détail de cette interprétation l’auteur renvoie à son travail, publié E « Les E .. constituants morphologiques du CODES Vi Je OU ov. s DANGEARD (P.). — Sur la formation des grains d'aleurone dans — lalbumen du Ricin. — C. R. Ac. des Sc., t. CLXXIII, p. 857% 1924. d cuba formation. des grains d'aleurone selon l'auteur n'est qu'un cas — . .. particulier d'un phénomène plus général, l'évolution du systeme vacuo- — — laire, qui se présente avec une autonomie évidente. A Jovkov. - LITARDIÈRE (R. pz). — Recherches sur l'élément chromosomique dans la caryocinèse ee des Filicinées. — La Cellule, 7 |t. XXXI, 2° fasc., 1921. = . Parmi les groupes végétaux les moins étudiés, au point de vue iue e . logique, figurent les Filicinées; pour contrôler certaines assertions Où — . trouver des termes de comparaison, l'auteur a dù examiner, en outre, — à Mc beim de Piscine. ds Carex, aci is REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 135 mémoire, ne comportant pas moins de 220 pages accompagnées de IX planches, est divisé en trois parties. La première est réservée à l'évo- lution caryocinétique des chromosomes et comprend un aperçu biblio- graphique, puis la relation des observations relatives à plus de 60 espèces appartenant à toutes les familles des Filicinées, sauf les Matoniacées. La deuxieme partie traite du nombre, des dimensions et du grougement des chromosomes et est également précédée d'une mise au point de la ques- tion. La troisième est réservée aux conclusions. z évolution chromosomique affecte chez les Filicinées quatre m sodis lités : 1° chromosomes gros; catachromase avec alvéolisation; bandes RU e donnant naissance à des filaments en zig-zag; — 2° chromosomes allongés, gréles; catachromase sans alvéolisation ; évo- lution anachromasique par simple contraction; — 3° chromosomes. allongés, gréles; catachromase par alvéolisation trés. étroite; évolution anachromasique par bandes et filaments en zig-zag ou par concentration; — 4° chromosomes petits, se présentant sous une forme sphérique ou ovalaire, subissant un léger allongement au cours de l'anachromase; pas d'alvéolisation à la catachromase. Le processus d'alvéolisation consiste en une dislocation, une disper- sion de la substance chromosomique surtout sur les bords; les chromo- somes ne composent pas, par aboutement, un spirème continu, durant - la catachromase, mais, dans toutes les espèces, ils sont unis latérale- ment par des anastomoses qui paraissent provenir d'un étirement dela Substance des chromosomes demeurés en contact au tassement polaire. à Dans les noyaux des méristèmes, aux phénomènes catachromasiques | É peuvent succéder sans interruption ou aprés une courte interruption les — phénomènes anachromasiques. Ce point culminant des transformations chromosomiques, marquant le moment où les phénomènes vont S'invertir, est l'interphase. On doit réserver le nom de noyaux quiescents à ceux des zones Li PTE dans lesquels le repos cinétique est de longue durée ou complet. A l'interpbase le noyau contient zel E éléments chromosomiques bien définis; la structure nucléaire y apparait — comme un réseau avec lignes maitresses correspondant aux corps des | chromosomes anastomosés. Suivant que les chromosomes se sont alvéolisés ou non durant la — chromase, on trouve, au début d e de reconcentration, soit des bandes alvéolisées, soit des nie té: ples. L’ t des ch s, puis leur raccourcissement sont | aes deux phénomènes anachromasiques essentiels; le raccourcissement ser- - virait à favoriser les mouvements snoptetiques: ei divas longitudinal | est un phénomène essentiellement prop | e remonte pas à l'anaphase ou à la rouen cinese EE Pi consiste en une 136 z SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. répartition progressive de la substance du chromosome suivant deux tractus-filles et non en un creusement axial; il ne procède pas par une e scission de chromomères, puisque, dans les chromosomes, rien ne cor- — — respond à des granom zi Telles sont quelques-unes des conclusions de ce remarquable travail ——— qui se termine encore par un appendice comprenant une étude orig x des faits publiés postérieurement au dépót du manuscrit. e R. 5. DANGEARD (P:-A.). — Sur la nature du sobrino dans la cel —— lule végétale. — C. R. Ac. des Sc., t. CLXXIII, 1921. L'auteur proteste contre l'attribution que lui fait M. Guilliermond m sa note : Observations cytologiques sur le bourgeon de l « Elodea cana- - densis » (C. R., t. CLXXIII, p. 331) au sujet des granulations banales, - produits du zétéljolisae cellulaire, de leur désignation sous le nom im pre de microsomes. A. Jouxov. : DANGEARD (P.). — Sur l'évolution des grains d'aleurone as D: Ricin pendant la germination. — C. R. Ac. des Se., t. CLXXIHL,- ce p. 1401, 192 : L'auteur résume ainsi les résultats de ses expériences. Une coni vacuole à contenu très liquide peut se morceler, prendre une consistance me NP HA MEC, LAC demi-fluide (filaments, réseaux) ou méme presque solide (grains d’aleu- s rone), puis de nouveau passer par des états filamenteux ou réticules E . d'aleurone, il ne se forme pas de vacuome finement réticulé dans ces cell ules. . À. Jourov. PETIT (A.). — Sur la cytologie de deux Bactéries. — C. R. Ac. .des Se., t. CLXXIII, p. 1480, 1921. Cette note présente l'étude de deux Bactériacées : r une est un nouveau bacille, de grandes dimensions , isolé du suintement muqueux d'un marronnier; l'autre est une bactérie filamenteuse, trouvée dans di conduites d'eau. Dans les deux le protoplasme se présente avec les mémes caracteres c'est une masse spumeuse, renfermant, dans ses mailles, de nombreux REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 131. corps nucléiforme; on pourrait interpréter ces faits en admeltant que ces granulations sont.de nature chromatique et se condensent pendant la sporogenèse eri un noyau transitoire. : Ces recherches confirment celles de Schaudinn, Guilliermond, Do- bell, etc.; elles sont en faveur de l'existence d'un noyau diffus dans - les cellules des Bactériacées. A. Jovkov— EMBERGER (L.) — Contribution à l'étude cytologique du sporange. — C. R. Ac. des Sc., CLXXIII, p. 1485, 1921. Les observations de l’auteur démontrent que les cellules épidermiques - des Fougères doivent subir des modifications profondes pour arriver à former un sporange. Ces modifications consistent en un rajeunissement. Elles démontrent en outre qu'un chloroplaste, méme très différencié, peut revenir à l'état de mitochondrie dans les périodes de repos fonctionnel. Enfin, elles infirment chez les Fougères, au moins sur ce point, la théorie de la continuité du plasme germinatif de Sachs. XE z A. Jovkov. à s Physiologie. NICOLAS (G.). — Observations physiologiques sur le Prunus - Pissardi Carrière en Algérie. — Bull. Soc. d'Hist. nat. Afrique du 2 Nord, t. XII, p. 52, 1921. oin jé Ae EER A Comparaison des respirations et transpirations des - et cerasifera à feuilles rouges et à feuilles vertes. L'anthocyane ^ d'aprés l'auteur, protéger la feuille contre l'excès de lumière et de chaleur et lui permettre de vivre pendant la mauvaise saison, c'est-à-dire - | pour l'Algérie, pendant les chaleurs de l'été. F. PELLEGRIN. MOLLIARD (M.). — Nutrition de la Plante. — I. Echanges d'eau - et de substances minérales, 395 p. — II. Formation des sub- stances ternaires, 438 p., Doin éd.. Paris, 1921. — | À Ces deux ouvrages sont les premiers parus d'une série relative à la- physiologie végétale entendue dans son sens le plus large. L'auteur s propose l'étude de la nutrition, des corrélations entre la fonction et la forme, les variations non plus des individus mais de l'espèce soumise à des recherches expérimentales. Ha AS ARS Le premier volume est consacré aux échanges d'eau et de substances minérales. a a A CECI NIV ed M . ont permis son étude. o _cotylédons et cultivés sur l'eau distillée jusqu'à épuisement complet de z s à Pe 100. végétaux. Il expose les recherches de Raulin; les procédés de cultures à la Sorbonne, a exposé les principes avec précision, en s'appuyant sur 138 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. L'auteur y passe en revue les substances minérales contenues dans les. synthétiques de plantes dépourvues de chlorophylle; le ròle physiolo- .: gique des divers éléments chez les plantes vertes; la toxicité et lanti- toxicité. E Les propriétés osmotiques des cellules végétales, la turgescence et la - 3 plasmolyse, l'imbibition et les travaux de De Vries sur les coefficients isotoniques et la conductivité des solutions sont l'objet de chapitres étendus. $ L'auteur étudie en outre la transpiration, l'absorption de l'eau et des” 3 substances minérales, les engrais et la digestion, par les racines, des — substances insolubles. 2 Le deuxième volume traite de la formation des substances ternaires, — substances organiques dépourvues d'azote. Il commence par l'étude des sucres au point de vue de la composition chimique et de leur locali- satioh. Puis l'auteur traite l'importante question de la fonction chloro- phyllienne : échanges gazeux, chlorophylles et carotines, facteurs » 2 interviennent dans l'assimilation, róle de la chlorophylle. i. Les autres groupes de substances ternaires, glucosides, corps xu a essences sont ensuite passés en revue d'une manière parallèle. La nutrition carbonée des végétaux sans chlorophylle est exposée ainsi que les méthodes pastoriennes de culture des Aion qui x gu: tcm (E SEMEN AC Enfin M. Molliard traite la question assez récente de la nutrition e organique qui peut chez les plantes vertes se superposer à la synthése - chiorophyllienne. + Les deux. volumes sont suivis chacun d'un index bibliographique — étendu qui permet de compléter et approfondir les questions ou expé- - riences dont M. Molliard, comme il a coutume de le faire dans son cours de nombreux schémas et en rant tous termes techniques d'utilité ! Hon absolument reconnue. F. PELLEGRIN. MAIGE (A.). — Influence de la température sur la ie de d l'amidon dans les cellules ee — C. R. Soc. Biol., t. Eni p. 179, 1921. ; L'auteur a expérimenté sur des embryons de Haricot de de leurs leurs réserves d'amidon. Les températures étudiées étaient voisines d 44°, 20, 30°, M*: la. solution sucrée re était une soptieg- l REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 139 Les résultats obtenus sont : 1* l'amidon se forme le plus activement sur la solution à 30°; 2° la dine. du sucre va en croissant avec la température. La température de 30° est, parmi les températures étudiées, la plus favorable à l'activité physiologique intracellulaire de formation de l'amidon aux dépens du sucre dans les cellules du Haricot. A. Forio MORVILLEZ et POLONOVSKI. — Localisation des ferments et processus diastasiques dans la Fève de Calabar. — C. R. Soc. Biol., t. LXXXV, p. 183, 1921. Il existe des diastases oxydantes (oxydases, Re localisées principalement dans la région interne du tégument de la Fève de Calabar -et en portion plus faible dans la région superficielle de ses cotylédons et -enfin dans les faisceaux. Ces oxydases transforment in vitro l'ésérine en génésérine. Les auteurs pensent que, c'est là, dans la plante, le méca- nisme de production de ce dernier alealoide : ce processus de transfor- mation explique la répartition des deux alcaloides qu'ils se proposent d'étudier ultérieurement. À. Jourov. PUYMALY (A. pr). — Sur une Cladophoracée marine (Rhizo- clonium riparium Harv.) adaptée à la vie aérienne. — C. R. Soc. Biol, t. LXXXV, p. 358, 1921. E L'auteur décrit les conditions . spéciales dans lesquelles une de “ marine, Rhizoclonium riparium Harv., s'adapte au milieu aérien. Con- - trairement aux autres algues, qui pour une telle adaptation cherchent des endroits abrités, peu éclairés, frais et humides, le Rhizoclonium -rìparium s'étale sur les parties nues des falaises sous forme de nattes assez denses d'un vert clair, jaunâtre dans des endroits ensoleillés. Aussi le trouve-t-on à la surface de la terre argileuse ou marneuse, sur des murs calcaires couronnant les fálaises. Cette espèce est | vement cantonnée dans le voisinage de la cóte. Elle gr être très résis- tante à la dessiccation. A. Jovkov. JONESCO (S.). — Formation de l'anthocyane dans les fleurs de : Cobea scandens aux dépens des glucosides ee 5» - C. R. Ac. des Sc., t. CLXXIII, p. 850, 1921. [RNC Les nombreuses analyses faites par l'auteur pour déterminer la quan- tité des glucosides qui se trouve dans diverses plantes étiolées, utilisées .— . pour l'étude du phénomène de « rougissement », lui ont montré une — contradiction entre les résultats obtenus iss Rosé sur - fleurs non Lu 140 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. colorées de Cobea scandens et ceux qu'il a trouvés sur les plantes étio- lées prises comme sujet d'études. Les résultats des expériences de l'auteur lui permettent de dire que c'est aux dépens des glucosides préexistants que se forment les gluco- - sides anthocyaniques, comme beaucoup d'auteurs l'ont. déjà démontré. Par conséquent les expériences de M. Rosé, sur lesquelles s appusqu l'hypothèse de M. R. Combes, sont inexactes- À. Jovxov. Se KOZLOWSKI (A. ). — Formation du pigment ens de Beta -— j garis par oxydation des chromogénes. — . Ac. des Sc, t. CLXXII, p. 855, 1921. Dans ses expériences sur les Betteraves, l'auteur obtint la transfor- mation en pigment rouge de diverses substances incolores des Betteraves cession de phénomènes chimiques que dad ces expériences. zx Les chromogènes de Betteraves blanches étudiés par l'auteur ont d propriétés qui les rapprochent beaucoup des saponines. e A. Jovkov. BUSCALIONI (LJ. -— Le precipitazioni in monta d remarquer qu 'entre les deux versants Nord et Sud, il n'existe pas la haute montagne, de grandes différences dans l'époque de fusion neiges. L'auteur envisage l'influence que peuvent avoir ces fact locaux sur la emae de la végétation. ar 3 s BOUGET Hua = - Quelques observations sur le róle des .. dans la dissémination des plantes. I. Zone e montagneuse. de la Soc. Ramond, années LII et LIH, p- 188, 1917-1918. On trouve dans la montagne des stations qui s ‘enrichissent tous les : des mémes végétaux, bien que. ceux-ci, en ces endroits, soient oujou - dépourvus de graines et de tout autre organe de multiplication ue le c cas des plantes à fruits Ha le qnte et l'entretien (8 s sont. EE E des o ` REVUE. BIBLIOGRAPHIQUE. 141 L'auteur examine à ce point de vue le rôle du geai, du pigeon ramier et de la grive litorne dans la zone montagneuse des environs immédiats de Bagnères-de-Bigorre, et réserve pour une autre publication l'étude des zones subalpine et alpine. . DE PUYMALY. RIVIÈRE (G.) et BAILHACHE (G.). — Observations $ur la com- position de l'atmosphére d'un fruitier dans lequel on conserve des Pommes de Calville blanc. — Journ. Soc. nat. Hort. Fr., 4e série, XXI, p. 151 et 202, 1920. Une atmosphére contenant de l'acide carbonique, humide et à tempé- rature régulière comprise entre + 2 et 4- 4°, favorise une longue con- servation des fruits. . A. GUILLAUMIN. MEUNISSIER (A.). — Sur la vitalité des graines. — Journ. Soc. nat. Hort. Fr., 4° série, XXI, p. 200, Des 'hadgis récoltés en 1830 et semés en 1917, n'ont pas germé. A. GUILLAUMIN. RIVIERE (G.) et BAILHACHE (G.). — Influence de la couleur des murs d'espalier sur la hátivité de la maturité et la composition . chimique des fruits qui y sont adossés. — Journ. Soc. nat. Hort. Fr., 4° série, XXII, p. 51. Les Pêches mürissent plus tôt devant un mur noir que devant un mur blanc et contiennent plus de sucre, moins de glucose mais plus de s $8c- — charose. A. GUILLAUMIN. RIVIÈRE (G.) et PICHARD (G.). — Essai relatif à l'influence de la lumière sur la maturation des Pommes de Calville blanc. — : Journ. Soc. nat. Hort., 4° série, XXII, p. 180, 1921. zs L'obscurité retarde la maturité des fruits. ; voa A GUILLAUMIN. : RIVIÈRE (G.) et BAILHACHE (G.). — De l'atmosphère dic : Pommes. — Journ. Soc. nat. Hort. Fr., 4^ série, XXII, p. 363, 1921. Au cours de la maturation des Pommes, il se produit une auto-com- bustion des sucres et de l'amidon avec d d'acide c. : AS GeiLLAtMIN.- RIVIÈRE (G. , — De la suppression partielle des fleurs du Poi- - - rier. — Journ. Soc. nat. Hort. Fr., 4° série, XXII, p. 336, 1921. | - Cette pratique est inutile : elle n'assure ni une fructification Laon régu- lière, ni une À caes de volume des fruits. SUA. — b! 142 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. MABONNAND (P.). — Dégâts causés par la gelée sur la Cóte 'Azur. — Jonrn. Soc. nat. Hort. Fr., 4° série, XXII, p. 61, 1921. Effets de la vague de froid du 16-17 décembre 1920. JAHANDIEZ (E.). — La grande gelée du 17-18 décembre 1920 sur | le littoral méditerranéen. — Rev. Hort., 1920-1921. MOTTET (S.). — Multiplication intensive de la Pomme de terre. — — Journ. Soc. nat. Hort. Fr., 4^ série, XXI, p. 121, 1920. L'auteur préconise le bouturage des jeunes pousses, À. GUILLAUMIN. BULTEL (G.). — Présentation de cultures pures d' Orchidées avec et sans champignon endophyte. — Journ. Soc. nat. Hort. Fr., 4° série, XXI, p. 382, 1920. La germination des Sobralia, Bletia et Plaiyclinie à pu étre obtenue sans champignon, les. Cattleya, Brasso-Cattleya et Lælio-Cattleya, n'ont pas germé sans champignon. À. GUILLAUMIN. BULTEL (G.). — Note sur la germination des graines d'Orchidées à l'aide de champignon endophyte. — Journ. Soc. nat. Hort. i 4° série, XXI, p. 434, 1920. Indication de la technique employée par iseti qui a utilisé les milieux gélosés en tubes aseptiques. + GUILLAUMIN. BULTEL (G.). — Présentation de cultures pures d'Orchidées avec = et sans champignon endophyte. — Journ. Soc. nat. Hort. Fr, — 4° série, XXII, p. 331, 1994. La germination des Phalænopsis et Vanda peut être obtenue sans — champignon. À. GuiLLAUMIN. JONESCO (S.). — Transformation, par oxydation, en pigment - rouge, des chromogénes de quelques plantes. — C. R. Ac. des - Sc., t. CLXXIII, p. 1006, 1991. * L'auteur expose ses expériences, dont il résulte, ainsi que de celles. de M. Kozlowski, que l'apparition du pigment rouge che- les plantes hénomènes est dá, non à des réductions, mais au contraire, à des p : d'oxydation. A. Jovkov. - REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 143 os (R.). — Le probléme du géotropisme. — C. R. Ac. des ,t. GLXXIIE, p. 1009, 1921. L'auteur, qui a établi que la réaction tropique variait avec l'état de la cellule (division, élongation, état osmotique) et que cette réaction était totale, limitée ou nulle suivant que l'organe disposait de plus ou moins d'eau, dit que pour résoudre le probléme du géotropisme il faut « élu- cider les conditions qui font qu'une cellule se divise ou ne se divise pas, . S'aecroit ou ne s'accroît pas ». Une fois cela établi, on pourra en déduire . les conditions mécaniques internes. A. Jourov. MORQUER (R.) et DUFRENOY (J.). — Contribution à l'étude de la gélification de la membrane lignifiée chez le Chátaigner. — C. R. Ac. des Sc., t. CLXXIII, p. 1012, 1921. Les observations macroscopiques et microscopiques de Châtaigners atteints par la maladie de « l'encre » ont démontré aux auteurs que. la . substance lignifiante peut abandonner completement la membrane qui - la renfermait primitivement et apparaitre dans les substances prove- nant de la gélification de tout ou partie de cette membrane. x A. Joukov. CHEMIN (E.). — Action corrosive des racines sur le marbre. — C. R. Ac. des Sc., t. CLXXIII, p. 1014, 1921. L'auteur a repris les expériences de Sachs sur l'action corrosive des ; racines sur le marbre. Les résultats obtenus lui font conclure pour les plantes étudiées (haricots, pois et graines de sarrasin) tout au moins, que les racines n’excrétent, d'une manière sensible, aucun autre acide que l'acide carbonique et que cette excrétion est suffisante pour - expliquer la corrosion du marbre. A. Joukov. LESAGE (P.). — Etude des orit pcd resp la période où se produisent des anomalies. — C. R WU S64. E CLXXIV, p. 56, 1922. | 1 L'auteur expose les résultats de ses ces d'arrosage du Lepi- dium sativum avec des solutions de chlorure de sodium à concentrations variables, allant jusqu'à 12 p. 100 de NaCl. TA Jouxov. cs T ZAEPFFEL (E.). — Sur le mécanisme de l'orientation des ioci: — C. R: Ac. des Se., t. CLXXIV, p. 119, 1922. L'auteur s'est posé la question : « Une répar dans lg feuille, et plus particulierement dans s son ps intervient- elle pendant ses réaction tm » 1,1 É. T7 2 144 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. Il a opéré sur des pétioles fendus longitudinalement et des résultats ses expériences il déduit, que les réactions tropistiques des feuilles. réalisent par des courbures et par des torsions du pétiole. T Dans la plupart des feuilles non pétiolées, i base de la nerv principale joue le rôle du pétiole. . . A. Joukov. Dm — Hybridité. — Génétique. LIEVRE (L (L.). — Sur un nouvel hybride de Micromeria. — B Soc. d'Hist. nat. de l'Afrique du N., t. XII, 1921, p. 172. L'auteur décrit.le Micromeria Bourlieri et le compare aux purs supposés M. græca et M. inodora tant au point de vue de la m logie externe que de la structure interne. EE BLARINGHEM tx mutilations. — C. R. Bo. Biol., t. LXXXV, p. 440, 1991. L'auteur a noté plusieurs exemples inédits d'autotomie dont il d deux exemples bien différents : 4° Linum grandiflorum Desf., dont 1 forme rouge vif et la variation rose donne lieu à la réaction d 'autotomi , lorsqu'on enlève, dans le bouton, les anthères et les pétales. Mais pour que ce phénomene se produise il faut produire le traumatisme à époque de sensibilité spéciale dans l'évolution du bouton. 2° Exem plus frappant parce que la réaction est instantanée. Lorsqu'on dél avant l'anthére un fragment de la corolle de l'hybride Verbascum tha siforme >X< V. Blattaria toute la corolle tombe, alors que sans trauma tisme elle persisterait deux jours de plus. . A..Jobkov. - d WILDEMANN uh DE). — A propos de l'autotomie chez les : — . taux. — C. R. Soc. Biol. t. LXXXV, p.701, 192 L. . La note de Blaringhem amène l'auteur à attirer l'attention sur E . tomie des organes des fleurs de certains Vanilla africains. Il a une double articulation chez les Vanilla suivants : Vanilla gran . Eindley; V. imperialis var. congolana De Wild.; V. De Wild.; V. laurentiana var. Gilleti De Wild. ; V. lujæ De W. — V. sereti De Wild. A cette liste, il faudrait sor T après les observations de H comte : V. ramosa Rol fe. A. Jovkov. .. BOUGET .). — Jardin d'essai de P. toto ut = . Bull c. Ramond, années LII et LIII, p. 98,14T4918. — o | Le: libia a été installé en octobre 1912 au pied du Pic u REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 145 Bigorre à l'altitude de 2 000 mètres sur-un mamelon isolé dominant les pâturages d'Arises. Situé aux confins des zones subalpine et alpine, sur un sol trés varié au point de vue orographique et géologique il constitue un champ d'expériences très favorable. Il comprend entre autres : 1° une pépinière semée d'essences montagnardes employées au reboisement; 2» des semis de plantes pastorales utiles à l'amélioration des páturages; 3° une collection des plantes les plus remarquables de la zone subalpine. D'octobre 1912 à juillet 1917 l'auteur a fait de nombreux essais, notamment sur les espèces pouvant servir à l'amélioration et à la recon- stitution des pâturages et expose ici les résultats de ces observations. A. pg PuymaLy. RIVIÈRE (G.). — Influence du sujet porte-greffe sur le greffon. — Journ. Soc. nat. Hort. Fr., 4° série, XXI, p. 51, 1920 La greffe du Poirier Beurré Diel et du Pommier Reinette du Canada sur Poirier Doyenné du Comice n'a amené aucune modification dans la forme et le goüt des fruits. A. GUILLAUMIN. RIVIERE (G.) et BAILHACHE (G.). — Influence du sujet porte- greffe sur le greffon. — Journ. Soc. nat. Hort. Fr., 4° série, XXI, p. 361, 1920. Les fruits des Poiriers non affranchis du Cognassier-sujet sont plus gros et plus sucrés que ceux des Poiriers qui se sont affranchis. A. GUILLAUMIN. MEUNISSIER (A.). — Note sur les Pois Chenille. — Journ. Soc. nat. Hort. Fr., 4* série, XXI, p. 118, 1920. L' adhérence des graines est un caractere gooni récessif. . GUILLAUMIN. RÉGNIER (A.). — Salsifis hybrides. — Journ. Soc. nat. Hort. Fr., 4° série, XXI, p. 201, 1920. Croisements spontanés entre le Zragopogon pratensis et une forme cultivée du 7. porrifolius, produisant des variations dans la couleur pr fleurs. A Gun — - VILMORIN (J. DE) et MEUNISSIER (A.). — Formes diverses de Haricots d'Espagne. — Journ. Soc. nat. Hort. Fr., 4* série, XXII, p. 131, 1921. Résultats de croisements accidentels entre les divers types. A. GuiLLAUMIN. T. LXIX. ie (SÉANCES) 10 QUU dpi E AN 146 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. MEUNISSIER (A.). — Sur une variation de bourgeon chez un . Coleus hybride. — Journ. Soc. nat. Hort. Fr., 4° série, XXII, p. p- 118, 1921. : Ce sport est de nature nettement récessive. . À. GuILLAUMIN. "d RIVIERE (G.). — Présentation d'un « hybride de greffe » entre - Pécher et Amandier. — Journ. Soc. nat. Hort. Fr., 4° série, XXII, p. 317, 1934. BLARINGHEM (L.) — Hérédité des caractéres physiologiques chez les hybrides d'Orges. — C. R. Ac. des Sc., t. CLXXI, p. 1396, 1921. CORE L'auteur décrit les croisements qu'il a effectués avec : I. Hordeum — Zeocriton L.»« H. nudum L. et Il. Hordeum nudum >< H. trifurcatum. — — Ces expériences montrent que des fluctuations sont liées incontestable- i ment à la position des bourgeons sur les individus et régies par l'activité et la durée méme de la croissance; les caractéres ornementaux sont indé- pendants, les caractères physiologiques sont intimement liés à la structure anatomique des individus et sont plastiques comme elle avec l'âge. : A. Jovkov. DANIEL (L.). — Nouvelles recherches sur les greffes d'H elianthus. a — C. R. Ac. des Ac., t. CLXXIII, p. 1482, 1921. L'auteur a fait des greffes de Grand Soleil sur le Topinambour et sur le Petit Soleil vivace, au voisinage du sol. Ses expériences démontrent que la greffe entrave considérablement la fonction de réserve. A. Joukov. Chimie végétale. x ARGAUD (R.). — Coloration instantanée des fibres élastiques pa! — l'orcéine. — Bull. Soc. d'Hist. nat. de l'Afrique du N., t. XI, 1921, p. 156. F. P. t MIRANDE (M.). — Extraction et nature de substance sulhydri- —— géne dans les graines de certaines Papilionacées. — Cn M. des Sc., t. CLXXIII, p. 252, 1921. x E L'auteur a extrait de certaines graines di Papilionacées et princip? — lement du Lathyrus sativus une substance productrice de ms, qui : suppose être une protéine. A. JovkOV. - ^m REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 147 BRIDEL (M.) et BRÆKE (M!* M.). — Sur la présence d'un glu- coside dédoublable par l'émulsine dans deux espéces du genre Melampyrum. — C. R. Ac. des Sc., t. CLXXIII, p. 414, 1921. La méthode biochimique de recherche des glucosides de Bourquelot, appliquée au Melampyrum arvense L. et au Melampyrum pratense L., a permis aux auteurs de reconnaître, dans ces deux plantes, la présence, en forte quantité, d'un glucoside hydrolysable par l'émulsine. Au cours du dédoublement de ce glucoside il se fait un produit noir insoluble et il est permis de supposer, d’après cela, que le noircissement de ces plantes pendant leur dessiccation provient du dédoublement du glucoside ' qu'elles renferment. Les auteurs émettent l'hypothese que ce glucoside serait l'aucubine. LAPICQUE (L.) et EMERIQUE (L.). — Variations dans la com- position chimique des Fucus. — C. R. Soc. Biol, t. LXXXV, p. 172, 1991. : Les auteurs ayant opéré avec les Fucus (vesiculosus, serratus et pla- ticarpus) ont trouvé que la composition chimique de ces Algues varie avec les saisons. La variation estivale, de juin à septembre, fait passer les hydrates de carbone saccharifiables du simple au double, pendant que, symétriquement, les cendres solubles et le chlore diminuent d'environ 40 p. 100 La note présente deux tableaux de chitfres d'analyses, exprimés en. centièmes, de la matière sèche. A. Joukov. RIPERT (J.). — Sur la biologie des alcaloïdes de la Belladone. — - C. R. Ac. des Sc., t. CLXXIII, p. 928, 1921. L'auteur a recherché ce que devient la fonction Sn dans le développement partiel ou total de la Belladone à l'obscurit Il y a à l'obscurité une augmentation des alcaloides dur los feuilles et dans les tiges et une augmentation de l'azote albuminoidique. En remettant à la lumiere le reste du lot des plantes étiolées on con- state une diminution progressive des alcaloides. L' analysé des racines de ces plantes montre que les alcaloïdes n'ont pas émigré vers la racine, puisque leur teneur dans cette dernière n'a pas augmenté, mais plutòt diminué. A. Jovkov. zm SCALA (Avcusro C.) — Reconocimiento mic microquimico de los oxalatos solubles en los vegetales. — Rev. dél Mois de la Plata, | t. XXV, 1921, p. 303. is L'auteur propose une réaction trés typique par traitement des coupes r 148 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. par une solution de nitrate de cobalt à 1 p. 100. Aprés une à — — de repos, il se fait un précipité blanc formé d'aiguilles prismatiques, parfois groupées en mâcles étoilées. L'intérêt de cette réaction est qu'elle — se produit méme en présence des acides tartrique, citrique et malique - "E qui génent les autres réactions proposées jusqu'ici. L. 14 S GORTER (K.). — Sur la laurotétanine, l'alcaloide tétanisant de — diverses Lauracées. — Bull. Jard. bot. Buitenzorg, s. III, vol. III, liv. 2, 1921, p. 180. Aprés avoir rectifié les formules de constitution de l'alcaloide et de ses dérivés principaux, l'auteur émet cette opinion, basée sur l'identité des — réactions et de l'action pharmacodynamique, que l'éther méthylique de — — l'az-méthyllaurotétanine serait isomère de l'alealoide appelé glaucine et étudié par Gadamer. Il conviendrait donc d'appeler cet éther isoglaucine. - Le travail renferme également l'étude chimique détaillée de la lauro- tétanine, de ses principaux sels, de son dérivé dibenzoylé, de son éther méthylique et de l'isoglaucine. Ld LR ANDRÉ (G.). — Sur les transformations que subissent les oranges au cours de leur conservation. — C. R. Ac. des Sc., t. CLXXI, m p. 1399, 4994. Pm L'auteur fait une série d'expériences, qui ont pour objet d'étudier les — changements que les oranges éprouvent au cours de leur conservation — — quant à leur teneur en acides et en matiéres sucrées. De ces expériences il résulte que, pendant la conservation des fruits, — la maturation progresse en ce sens qu'il y a diminution de l'acidité dans. es de notables proportions, alors que les matières sucrées éprouvent unb > perte moindre. Il est naturel d'attribuer ces pertes à une oxydation. Cependant, celles-ci se produisant encore dans le vide, il faut admettre — e la diminution de l'acidité n'est pas uniquement imputable à une — — oxy saiak mais qu'elle parait devoir être mise, en partie, sur le compte. vu d'un dédoublement de nature diastasique. A. Joukov. eU COMBES (R.). — Les recherches des pseudo-bases d'anthocyant — — dines dans les tissus végétaux. — C. R. Ac. des Sc., t. AR, p. 58, 1922, al Les recherches de l'auteur ont porté sur les feuilles d Ampelopsis E hederacea, les raisins, les pommes et les péricarpes d'zsculus Hippo — — _ castanum. Les résultats montrent que les corps que Kurt Noack croyait — avoir caractérisés comme pseudo-bases dans les extraits amyliques qu — — a étudiés étaient des phlobatannins, et que les substances rouges qu'il uc REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 149 obtenait par ied en présence des acides et qu'il considérait comme des anthocyanidines étaient des phlobaphènes. La méthode de l'essai à l'aleool amylique, établie par Willstätter et ses élèves pour séparer les anthocyanidines des anthocyanines, ne peut donc étre appliquée à la recherche des pseudo-bases d'anthocyanidines dans les tissus végétaux. D'une facon générale, l'étude d'extraits végétaux, dont la composition est trés complexe, par l'emploi de simples réactions de coloration, qui peuvent être communes à diverses substances organiques, ne suffit pas pour conclure à la présence d'anthocyanines, d'anthocyanidines ou de pseudo-bases dans les tissus examinés ; l'extraction des pigments et leur caractérisation opérées sur des produits purs permettent seules d'obtenir des résultats concluants. Jovkov. Cryptogames cellulaires. Phytopathologie. BEAUVERIE (J.). — Les périthéces du « Blanc du Chéne ». M. Beauverie a trouvé, en 1919, à Saint-Maurice-de- Beynost (Ain), des périthèces accompagnant le blane du chêne, sur des feuilles de Chéne pédonculé. L'examen microscopique des échantillons récoltés a montré que le: parasite était un Phyllactinia (Ph. suffulta), et non le Microsphæra quercina, cause ordinaire de la maladie. = À. LAURENT. GRIGORAKI et PEJU. — Sur une nouvelle espèce de levure du genre Debaromyces (D. Matruchoti). — `C. R. Soc. Biol., t. LXXXV, p. 459, 1921. Les auteurs décrivent cette espèce nouvelle de levure prélevée des matières fécales d'un malade atteint d'helminthiase. On n'y trouve aucun des caractères des espèces connues jusqu'ici. A. Joukov. ERIKSSON (J.). — Nouvelles études biologiques sur la rouille des Mauves (Puccinia edd e pr Mont.). — C. R. Ac. des Sc., t. CLXXI, p. 925, 1721. L'auteur présente les résultats des expériences effectuées pei ces dix m dernières années sur la rouille des Mauves. Il donne les tableaux : 1° Germination des spores d'automne; 2° Germination des spores d'été; 9* Lignées malades et lignées saines de Hose trémière, cultivée près de Stockholm pendant les années 1912 à 1920. : wh. iam 150 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. COSTANTIN ET DUFOUR. — Recherches sur la biologie du — Monotropa. — C. R. Ac. des Sc., t. CLXXIII, p. 957, 1921. : Les auteurs présentent une étude sur Monotropa trouvé dans la forêt de Fontainebleau. Le champignon a des caractères de végétation et de — reproduction si spéciaux (plaque noire laquée, aspect rhiziforme) qu'ils à les conduisent a admettre son autonomie spécifique. En attendant que les recherches à venir permettent d'en découvrir les affinités, les auteurs — lui proposent le nom provisoire de Monotropomyces nigrescens. Il est possible qu'il ait une parenté avec les Phoma et Phyllophoma; mais jusqu'ici ils n'ont jamais vu apparaitre les bouteilles noires qui consti- tuent le caractère des Phoma. A. Joukov. NEGRI (G-). — Su un musco cavernicolo crescente nell’ oscurita assoluta. — Rendic. della r. Ac. dei Lincei, XXIX, p. 159, 1920. — ll s'agit de I'7sopterigium Muellerianum (Schp.) Lind., récolté dansla — grotte de Trebiciano (Trieste); les caractères de la plante rappellent la forma cavernarum décrite: par Lämmermayr de l'/sopterigium depressum Mitten, sans qu'il soit possible toutefois de penser à une paginis RS o CIFERRI (R. j. — Contributo allo studio dei micromiceti del Mais. — — Bull. d. Soc. bot. ital., p. 72, oct. 1994. z Nombreuses observations de détail relatives à la morphologie etàla biologie des espèces suivantes : Aspergillus varians Wehem, Fusarium roseum Link, Cladosporium herbarum (Pers.) Link, Mucor spinosus x Van Tiegh., Abiti effusu*- Tiraboschi in Ferraris Hyph., Asper- — gillus flavus Link, Penicillium crustaceum (L.) Fries, Sterigmatocystis — nigra Van Tiegh., Oospora verticilloides Sacc. R. S. i RAS en ins dE Vente n "y Putas rl CIFERRI (R.). — Malattie nuove o rare osservate nel 4° semestre del 1921. — Bull. d. Soc. bot ital., p. 77, oct. 1921. Ed Il s'agit; 1° d'un Fusarium du Poirier localisé dans l'écorce des xs rameaux et présentant des conidies légèrement falciformes, hyaline$; à 3 cloisons à l'état adulte; 2 du Phyllosticta aquilegifolia sur feuilles | d'Aquilegia vulgaris; 3° du Sphærotheca. pannosa sur tiges 0Ù Dianthus barbatus; 4 du Sphærella rhea sur feuilles de Ruta divers; . 5° du Meet vitis sur feuilles du Vitis rupestris; Le xe: Diet asperula 'éc d Po Pn À VEUT UC > jeunes x oirier. 51 A rU REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 154 GAUMANN. — Mykologische Mitteilungen I. — Bull. Jard. bot. Buitenzorg, s. HI, vol. III, liv. 2, 1921, p. 121. Espèces nouvelles : Triphragmium Trevesiæ, Glæosporium tremel- lineum, Ravenelia Erythrinz. Espèce critique : Hamaspora gedeana Racib. Lu CHEVALIER (A. — Sur une maladie des Agaves, — Rev. de Bot. appl. et d'Agric. colon, t. I, n° 4, 1921, p. 21 Il s'agit du Colletotrichum Agaves Cavara qui forme sur les feuilles des Agave americana L., A. Salmiana Otto et de leurs var. variegata des taches brunes, elliptiques, allongées et plus ou moins confluentes. Cette maladie serait peu redoutable et n'influencerait M la vigueur des plantes. Ida DENIER (Pierre). — Les bactéries des nodules des Légumineuses, d’après les travaux de F. Lóhnis et Roy Hansen. — Rev. Bot. appl. et d'Agric. colon., t. I, n° 1, 1921, p. 24. Revue et résumé des travaux publiés par Lübnis et Roy Hansen dans le Journ. of Agricultural Research de janvier 1921. LEE. SAUVAGEAU (C.). — Sur la gélose de quelques algues Floridées. — Bull. de la Station biol. d'Arcachon, 18° année, 1921, 113 p. Certaines Floridées de nos régions peuvent, comme celles d'Extréme- Orient, fournir de la gélose. Ce mot est pris ici dans le sens large que lui donnait Payen; il est synonyme de gelée et s'applique au mucilage abandonné par les Algues cuites dans l'eau à l'autoclave à 120° pendant une demi-heure environ. Les espèces qui donnent ainsi de la gélose sont de 3 types : 1? celles du type Gelidium, dont le décocté, méme peu con- centré, se prend en masse en se refroidissant; certaines de leurs parois contiennent de l'amyloide, colorable par la sol, iodo-iodurée; 2» celles du type Chondrus, dont le décocté se prend en masse s'il est trés concentré, ou seulement sous l'influence de divers électrolytes s'il est de faible concentration; la sol. iodo-iodurée ne colore pas les parois cellu- laires; 3° celles du type Polyides dont la prise en masse du décocté est intermédiaire entre les deux autres types; le sulfate d'alumine a une - action coagulante particulière et la sol. iodo-iodurée ne colore pas en général les parois cellulaires, qui sont perméables à l'empois d'amidon. - u point de vue des propriétés gelantes, les Gelidium de nos côtes valent ceux que. les deemed emploient pour la. del eur Kanten x 152 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. ou agar-agar des laboratoires, mais ils sont moins répandus. Sous le — nom de Lichen carragaheen, on récolte chez nous seulement le mélange de Chondrus crispus et de Gigartina mamillosa, mais les autres Gigartina (G. acicularis, G. pistillata), les Gymnogongrus patens et G. norvegicus et méme le Polyides seraient avantageusement récoltés aussi. De grandes espéces du groupe Gelidium et du groupe Chondrus, citées comme abondantes au Cap, en Australie, en Californie, etc. seraient sans doute utilisables pour l'extraction de la gélose. g Le commerce livre les Algues après blanchiment artificiel ou à l'air - libre. Ce blanchiment, qui est souvent mal fait et endommage la plante, est bien moins utile qu'on ne le croit au point de vue des usages indus- triels; un nettoyage soigneux, qui débarrasserait les plantes de leurs épiphytes animaux, serait de beaucoup préférable. L'amyloide, qui jusqu'à présent n'avait été signalé que chez Laurencia - pinnatifida et chez divers Gracilaria, est beaucoup plus répandu chez les Floridées qu'on ne le supposait. On le trouve d'une maniere constante dans les espèces du type Gelidium. Sa présence est indépendante de la WV CE nature cellulosique des parois, puisque les Porphyra, qui ne renferment. pas de cellulose, montrent la réaction de l'amyloide; chez ces Algues une - lésion provoque trés rapidement l'apparition de cette substance. . DE PUYMALY. LAPEYRÈRE (E.). — Algues récoltées dans l'eau et dans ee thermale de l'établissement des « Baignots » à Dax (Landes). — Bull. de la Soc. de Borda, t. XLV, p. 19, 1921. L'auteur à dressé la liste des Algues qu'il a récoltées dans les sources - thermales et les divers réservoirs d'eau chaude de cet établissement. ette liste d:31C hycées, 4 Chlorophycées et 10 Diatomées. Les espèces suivantes sont considérées par l’auteur comme nouvelles T pour la France : Chroococcus- membraninus Nàg., Aphanocapst —— thermalis Brügg., Aphanothece bullosa Rab., Lyngbya thermalis Rab., — — L. Martensiana Kùtz., Symploca Meneghiniana Kütz., Hypheothriz. - calida (de Wild Js Aulciira thermalis G. S. West, Füucheréfla thermalis ib = Gom., Calothrix thermalis Hansg., C. Küntzii Richt., OE dogonium. on Meneghinianum Kütz., Schizogonium thermale Kütz., Meere ; . crispata Kütz. A. DE PuvyMarvy. CHASSET (C.). — Indication d'une nouvelle formule de bouillie - E contre la rouille du Rosier. — Journ. Soc. nat. Hort. Fr., 4 d -XXL p. 120, 1920. REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 153 . Botanique appliquée. GUILLAUMIN (A.). — Les plantes ornementales de Nouvelle- Calédonie. — Rev. d'Hist. nat. appliquée, Partie I, vol. H, 1921, p. 96, 82, 119, 152, Énumération famille par famille des plantes de Nouvelle-Calédonie susceptibles d'étre employées pour l'ornementation . PELLEGRIN. RIBIERE (P.). — Les plantes à copals; contribution à leur étude anatomique. — Thèse Doct. Univ. (Pharmacie), Paris, 1 Sous le nom de « copals » on désigne principalement les résines produites par diverses Légumineuses : Zrachylobium, Hymenza, Daniellia, Copaifera, et aussi des résines fossiles rapportées à plusieurs espèces du genre Dammara. Tandis que les Copaifera et les Zrachy- lobium à Copal sont dispersés en plusieurs régions de l'Afrique, le Daniellia Ogea Rolfe est localisé autour du golfe de Guinée, les Hymenæa donnent les copals d'Amérique, les Dammara ceux de la Nouvelle-Zélande et de divers archipels de l'Océanie. La racine du Zrachylobium verrucosum Oliv. et celle de PHymenga Courbaril L. possèdent un périderme péricyclique et un anneau scléreux — — presque continu, qui comprend à la fois des cellules scléreuses et des — fibres. On ne trouve pas d'éléments sécréteurs dans ces racines. — Dans la tige, les organes sécréteurs ne sont pas des canaux, mais des poches. Celles-ci ont été observées chez T. verrucosum Oliv., Hymenza Courbaril L., H. venosa Vahlet H. stilbocarpa Hayne. Elles prennent surtout naissance au voisinage de l'épiderme, parfois aussi dans les couches profondes du parenchyme cortical; on en trouve également dans la moelle. Ta ros Dans l'axe hypocotylé, le liège est d'origine endodermique et exfolie . tout le parenchyme cortical, y compris ses poches sécrétrices. = Le pétiole et les folioles des quatre espèces ci-dessus renferment aussi - des poches analogues. On en a rencontré encore dans le rameau florifere, - le sépale, le pétale, le filet, l'anthere et l'ovaire d'un Zrachylobium - provenant de Madagascar. Chez celui-ci on a pu suivre tous les stades — de la formation du fruit et constater que la pulpe tire son origine du | a cloisonnement de l'épiderme interne de l'ovaire. Tandis que le péricarpe — de ce Zrachylobium est peu sclérifié, celui des Hymenza l'est beau- — — coup plus; les poches sécrétrices sont également plus nombreuses chez — ~ 154 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. La graine mûre du 7rachylobium est totalement privée d'albumen. Dans cette espèce, comme chez l'Aymenæa Courbaril L., le tissu cotylédonaire est formé de cellules à parois trés épaisses, se colorant en bleu par l'iode. ; R. Wzrrz. AMMANN (P.), ARIBERT (M.), CHALOT (C.), DENIS (M.) er VIDAL (L.). — « Papyrus » et papier de « papyrus ». — Biblioth. du Jardin Colonial, Paris, E. Larose, 1921. La partie botanique de ce travail, à la fois d'ordre scientifique et technique, qui est une première mise au point de la question du papyrus, comprend un aperçu historique et botanique par Marcel Denis et une étude micrographique :de la cellulose de papyrus par L. Vidal et M. Aribert. On appréciera les qualités du papier de papyrus d'apres les exemplaires de ce mémoire qui ont été imprimés sur papier à base de ` cellulose de papyrus ; une planche hors texte en similigravure reproduit, sur papyrus pur, un papyrus ancien du Musée du Louvre. J. OrrNER VIDAL (L., ARIBERT (M.), DOURON (E.) er BOUVIER. — Travaux du laboratoire de l'École frangaise de papeterie. — Publicat. de l'Institut Polytechn. de l'Univ. de Grenoble, n° 88, Grenoble, 1920. Trois articles, intéressant la botanique, sont à signaler : La Mauve d'Algérie (Lavatera cretica) et son utilisation en papets (p. 3-6) (Extrait de La Papeterie, 1919), par Vidal et Douron. — La filasse extraite de l'écorce de ce Lavatera est un succédané du Jute et peut constituer une bonne matière premiere. Le Vétiver : essais faits à l'École Française de Papeterie (p. mo (Extrait du Bull. Union des Syndicats des Fabricants de Papier € . France, 1920), par Vidal et Aribert. — Le Vétiver ou Andropogon . muricatus, déjà cultivé pour la parfumerie, est susceptible de fournir - E un appoint aux papeteries indochinoises. Micrographie de la cellulose de Platane (p. 35-40, 1 pl.) (Extrait. de La Papeterie, 1920, par Vidal). — L'auteur étudie avec soin les carat- — tères microscopiques des fibres et vaisseaux du Platanus orientali, Fe complétant sur plusieurs points les observations de Hanausek. J. OFFNER. CHEVALIER (A.). — Une mission pour L'étude dos arbres fen en Chine et au Japon. — Bull. Soc. nat. d'Acclimatation, 1921, p. : A -~ Cette mission a pour but l'étude des châtaigniers asiatiques réfrac : hec à Aun PERDE de l'encre et sur lesquels on pins gud nos REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 155 chátaigniers indigènes ravagés par cette maladie dans plusieurs régions de France. F. PELLEGRIN. RIVIÈRE (G.). — La légende des fruitiers. — Bull. Soc. nat. d'Acclimatation, 1921, p. 66. Pour l'auteur les fruits de garde doivent être conservés en atmosphère presque saturée de vapeur d'eau, et non à la sécheresse comme on ]e prétend souvent à tort. ROBERTSON-PROSCHOWSKY. — Notes de la cóte d'Azur. — Bull. Soc. nat. d'Acclimatation, 1921, p. 68 , Il y est question de l’acclimatation de la Canne à sucre, de la vitalité de feuilles de certains palmiers, méme presque détachées du tronc, des Hibiscus rosa sineusis L, Yucca elephantipes Rugel, Passiflora edulis Sims, et d'orangers doux non grettós sur le Bigoradier et LE inia àla cóte d'Azur. a» di ANONYME. — Le Fruticetum du Jardin des Plantes. — Bull. Soc. nat. d’ Acclimatation, 1921, p. 133. E.G. WILDEMAN (E. pr). — Quelques notessur les vanilliers africains. | — Rev. d'His, nat. appliquée, Par. I, vol. 2, 1921, p. 144 et 184. — | L'àuteur donne une clef des espèces de Vanilla du continent africain. —— Il fait une revision, indique des localités et décrit une variété nouvelle : V. imperialis var. congolensis De Wild. F. PELLEGRIN. MARCHAND (H.) — A propos de l'alimentation par l'Aspho- déle. — Bull. Soc. d'Hist. nat. del'Afrique du N., t. XII, 1921, p. 99. L'auteur conclut, à l'encontre d'autres travaux exposant la thése con- x traire, à la non-toxicité des tubercules d ‘Asphodèle. E.P. DUCLERGET (J.) — Contribution à l'étude des Valérianes, : étude comparative des Valeriana officinalis L. et V. sam abu- cifolia Mik. — Th. Doct. Univ. (Pharmacie), Nancy, 1921. Connues depuis une haute antiquité, les Valérianes n'ont jamais cessé : d'étre employées comme aromates ou comme médicaments. à Valeriana sambucifolia Mik. (— V. excelsa Poiret) a été jusqu'ici z peu étudié, parce que souvent confondu avec le V. officinalis L. Il s'en distingue par les caractères suivants : on de tail taille plus devia, 156 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. feuilles à segments moins nombreux, mais plus profondément dentés, fruits de forme elliptique, stolons épigés. On ne trouve pas de différence notable dans la structure anatomique des rhizomes, racines et stolons de ces deux espèces. La composition chimique des dax drogues est également trés analogue, mais le rendement en essence est un peu plus faible avec le V. sambu- cifolia Mik. L'alealoide et le glucoside n'ont pu étre isolés par l'auteur; ils n'ont d'ailleurs jamais été signalés qu'en quantités trés minimes, en particulier par Walizewski (1891), J. Chevalier (1907), etc. On considère en général que la racine doit être récoltée soit en septembre-octobre, soit en mars-avril, pour étrele plus efficace; c'est en effet vers avril qu'elle renferme son maximum d'huile essentielle (et aussi d'amidon). En ce qui concerne la récolte de la plante sauvage, il faut noter que si celle-ci est plus développée et plus facile à distinguer en été, époque de sa floraison, elle donne alors une drogue trés pauvre en essence. La nature du sol influe également : la Valériane des terrains secs et sablonneux est plus riche en essence que celle des lieux marécageux. En général, la racine séche du V. officinalis L. contient une propor- tion d'essence variant de 0,85 à 0,50 p. 100, celle du V. sambucifolia Mik. de 0,72, à 0,35, parfois moins lorsque la drogue a été recueillie dans un terrain humide. La culture permet d'obtenir des souches 3 à 4 fois plus volumineuses et plus lourdes que celles des plantes sauvages, avec un pourcentage d'essence presque égal. Elle est pratiquée surtout en Belgique, en Angleterre, en Allemagne et au Japon. Le plus souvent, on recherche de jeunes plants que l'on transporte dans des terrains convenablement . préparés ; on pourrait aussi semer des graines, mais celles-ci restent au moins six mois en terre avant de donner de jeunes pieds; enfin, dans la. nature, la Valériane se reproduit aussi par les stolons que sa racine émet en grand nombre vers le début du printemps. R. Wzrrz. FAVIER (E.) et VIDAL (L.). — Les plantes de Madagascar propres à la fabrication du papier. Études faites à l'École française de —— papeterie. — Bull. Soc. Stat. Sc. nat. Isére, t. XXXIX, 1918, P. T5- 38s 91, 5 pl. et 1 carte. x Espèces étudiées : Musa textilis, Ravenala madagascariensis, Tn ypho- — . nodorum madagascariense, Imperata arundinacea, Andropogon — : hirtus, Cyperus latifolius, C. quas et deux Bambous. De très bonnes — — : photograp | éments, dessinés à la chambre — o trer da la compositi du papier. 3. OFFNER. : REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 157 NEGRI(G.). — Sulla possibile coltivazione in Italia del Piretro di Dalmazia. — L'Economia rurale, 1 Aucune raison géographique, aucune considération écologique ne peut exclure a priori la possibilité d'une extension à l'Italie de la cul- ture excessivement rémunératrice du Pyrethrum cinerarizfolium. Pas- serini a nettement démontré que les plantes cultivées à Florence, . Palerme, possédaient la méme activité que celles de Dalmatie. Il est sur- prenant que la culture du. Pyrèthre ne soit pas plus répandue en Italie, malgré les essais encourageants qui ont été faits dans les différentes régions. IS MANGOS (D. P.). — Adaptatión de la culture du Coton sur les terres sablonneuses de l'Egypte. — Bull. Institut d'Égypte, t. II, 1919-1930, p. 1. L'auteur emploie dans ces terres non les cotonniers indigénes adaptés aux terres riches, mais le Sea Island (Gossypium barbadense L.). Le sol, amendé, est enrichi par une culture dérobée de Lupin, puis planté. Il est indispensable d'appliquer la taille aux arbustes, sous peine de les voir pousser à bois et de n'avoir aucune récolte. Le coton obtenu n'ayant pas les qualités soyeuses recherchées dans les cotons égyptiens, l'au- teur eut l'idée de greffer des plants de Sea Island avec des cotonniers égyptiens de la var. Sakellaridis et il obtint ainsi un coton à maturation trés précoce, condition excellente pour la lutte contre le Ver rose ( Gale- chia gossypiella), et à fibres trés soyeuses. La taille doit encore étre appliquée pour maintenir l'éclaircissement des branches et, par suite, la facilité de traitement par les insecticides et les fongicides. MOSSERI (Vicror M.). — Note sur la purification et lamélio:. ration - cotons égyptiens. — Bull. Institut d'Égypte, t. H, 1919- —— 1920, p. 1 e L'auteur propose une méthode de sélection basée. sur des cultures pédigrées et la multiplication des meilleures lignées. EL T VIALA (P.). — Rapport de mission sur le vignoble grec. — ke Inst. nat. agron., 2° s., t. XV, 1921, p. 5. Nr. Le grand intérêt de ce rapport réside dans ce fait que le noie dio l'ancienne Grèce était le seul au monde qui n'ait pas été envahi parle — phylloxéra. Mais les récentes conquêtes de la Macédoine, des iles etde — l'Épire le font sortir de cette situation privilégiée. Le caps d : 158 ; SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. hellénique a donc envisagé la reconstitution par plants américains au fur et à mesure que l'invasion se poursuivra. Le rapport étudie soigneu- sement les sols des divers vignobles et indique les porte-greffes corres- . pondant à leurs caractéristiques. Il donne en outre toutes les indications nécessaires à la multiplication, au greffage et aux soins culturaux. LL. CHEVALIER (A.). — Fonctionnement du laboratoire d'Agronomie coloniale (du Muséum) pendant la guerre et jusqu'au 31 décem- bre 1920. — Rev. de Bot. appl. et d'Agric. colon., t. I, n° 1, 1921. p. 3. LE. CHEVALIER (A.). — Les arbres producteurs de camphre. — Rev. de Bot. appl. et d'Agric. colon., t. I, n° 1, 1921, p. 12. Il existe de nombreuses espèces de Cinnamomum rentrant dans la section Camphora et des espéces autres qué les Camphora qui sont . susceptibles de sécréter du camphre, mais dans l'espèce C. Camphora il y a des races peu ou pas camphoriferes. Il y a donc lieu de ne planter que des sujets issus de graines prélevées sur des arbres bons camphriers. Le climat du Haut-Tonkin et du Laos convient particulièrement à la culture du Camphrier. Dans ces régions le C. Simondii est spontané ou acclimaté, mais est pauvre en camphre. Le vrai Camphrier. d'intro- duction récente, y pousse vigoureusement et serait précieux comme essence de reboisement, D'autres espèces de la section Camphora, le C. Balansæ Lec. et le C. ilicioides A. Chev. renferment dans leur bois une essence à odeur de commercial. Badiane qui serait recherchée par les Chinois et aurait un débouché - Et CHEVALIER (A.). — Situation de la production du caoutchouc en 1921. — Rev. de Bot. appl. et d'Agric. colon., t. I, n° 2, 1921, p. 33. 1"° partie. — Etat actuel du marché et des plantations de caoutchouc dans le monde. 2° partie. — La culture de l'Hevea en Indo-Chine et son avenir. picale. : SORNAY (P. pr). — Les Cucurbitacées tropicales (Sechium edule Sw.), Chayotte Chouchou (fin). — Agron. colon., 6° ann., n* 42, juin 1921, p. 216. - 3° partie. — La production du caoutchouc sylvestre en Afrique tro- — L * Analyse des tubercules, par de la paille de Chouchou, cest Ae ` EL B REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. E 159 THILLARD (R.). — La culture du tabac de Sumatra au Came- roun (suite et fin). — Agron. colon., 6° ann. n°° 42, 43, 44 et 45, 1921, p. 227, 23, 63 et 89. Ll AMMANN (L.)et AMMANN (P.). — Utilisation des « Cu-Nan» du Tonkin en distillerie. — Agron. colon., 6" ann., n° 43, juill, 1991, p. : Aprés l'extraction du tannin des tubercules, il reste une quantité importante d'amidon susceptible, aprés hydrolyse, de fermenter et de fournir de 18 à 23 p. 100 d'alcool pur par rapport à la matière supposée sèche. LE. L. BERTIN (A.). — Les bois coloniaux. — Agron. colon., 6* ann., n° 43, 1921, p. 4, 44, p. 52, 45, p. 84. Examen de nos grandes colonies forestieres au point de vue de l'ex- ploitation des bois, étude technique de ces bois et revue des régles qui doivent présider à l'exploitation des forêts équatoriales. : CHALOT (Caz.). — Les mauvaises odeurs de la Vanille. — Agron. colon., 6* ann., n° 45, 1921, p. 81. On constate quelquefois que la Vanille présente une odeur nette de créosote qui la déprécie et la fait classer à part sous le nom de Vanille créosotée. Cette particularité pourrait être due à l'emploi comme com- bustible, pour l'échaudage des gousses, de coques de noix de Coco, qui dégagent en brülant des fumées riches en créosote. D'autres Vanilles, dites « mitées », contractent à la suite de leur attaque par les mites une odeur spéciale. Il est facile d'y remédier en mettant en ceuvre les mémes précautions que l'on emploie contre les moisissures. Les Vanilles de Tahiti prennent parfois une odeur que l'on attribue au : bois de Cèdre qui sert à fabriquer les emballages. Enfin certains lots de Vanille, provenant de l'océan Indien, couieit | une odeur de pruneaux cuits sur Forme de laquelle on n'est pas fixé actuellement. L. L. COCHET-COCHET (Ca.) — Note sur le Rosa sericea idi Journ. Soc. nat. Hort. Fr., 4° série, XXI, p. 171, 1990. VILMORIN (J. ve). — Enumération des Conifères EM ENS provenant principalement du Pinetum des Barres présentés à la séance du 28 octobre 1921. — Journ. Soc. nat. Bort. Fr., 4° série, E XXI, p. 385, 1920. 160 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. HEEDE (van DEN). — Les Cotoneaster. — Journ. Soc. nat. Hort. Fr., . 4* série, XXI, p. 431, 1920. VILMORIN (J. pz). — Abies koreana. — Journ. Soc. nat. Hort. Fr., 4° série, XXII, p. 97, 1924. GÉROME (J.). — Au sujet de la Courge de Siam, valeur écono- mique, origine, nomenclature. — Journ. Soc. nat. Hort. Fr., 4* série, XXII, p. 100, 1921. La plante doit s'appeler Cucurbita ficifolia Bouché et est originaire du Mexique. UILLAUMIN. PINELLE (J.). — Berberis Wilsonæ Hemsl. — Rev. Hort., p. 8, fig., 1920-1921. : PINELLE (J.). — Berberis subcauliata Schneid. — Rév. Hort., p. 28, fig., 1920-1921. CHENAULT (L.). — Hamamelis vernalis Sarg. — Rev. Hort., p. 47, fig., 1920-1991. À. GUILLAUMIN. NOUVELLES Revue de Botanique appliquée et d'Agriculture coloniale. — Notre collégue, M. Aug. Chevalier, a fondé en 1921 la Revue de Botanique appliquée et d'Agriculture coloniale. Réduite à 4 fascicules de 384 pages en 1921, elle parait depuis janvier 1999 par bulletins mensuels de 40 pages au moins comprenant les rubriques suivantes : I. Études et Dossiers; IL Notes et Actualités ; HI. Bibliographie; - IV. Nouvelles. Le but de cette nouvelle publication est de tenir le public au courant - des recherches et des applications de la science botanique au progrès - de l'agriculture et de l'exploitation des foréts dans le monde, en publiant. + des travaux originaux, des dossiers, des informations, des analyses — bibliographiques plus ou moins étendus concernant les diverses cultures — et les prineipaux produits forestiers du globe. : Le Secrétaire-rédacteur, gérant du Bulletin, — R. Sov&eEs. í d T Coulommiers. — Imp. Pavut BRODARD. SÉANCE DU 10 MARS 1922 PRÉSIDENCE DE M. P. GUÉRIN. Lecture est donnée du procés-verbal de la derniere séance, dont la rédaction est adoptée. Par suite de la présentation faite à cette séance, est - ` proclamé membre de la Société : — B M. Hixcrars (Hermann), interne en pharmacie, Hospice — des Incurables, avenue dela République, 7, à Ivry (Seine), présenté par MM. Guérin | et Mascré. | M. le Président annonce ensuite trois nouvelles présen- — tations. Il donne lecture d'une lettre de M. l'abbé Coste, — remerciant la Société de son élection à la Dr Ro Andromeda japonioa Thubb.- SM PY A. calyculata L. — Asie et Amérique. boréales. : j 1 162 SÉANCE DU 10 MARS 1922. Hamamelis arborea. Ottolander. — Japon. -H E Ottolander. — Japon. H. rubra . Jasminum abe m Lindl. — Chine. J. Sieboldianum Blume. — Chine genuit Altmanni Regel et "Séhmál. — codem Andre. Lindl. et Past. — Chin L. Standishii Carr. — Chine. Nuttalia cerasiformis Torr. et Gray. — armie dd boréale occidentale. Parrotia persica ey. — Caucas Prunus cerasifera Ehrh. var. Pissardi [E — Perse. e triloba Lindl. — Chin P. (Amygdalus) were be: — pers ` Rhododendron dauricum L. — Sibéri R. Davidii Franch..— Chine R. moupinense Franch. — Chine. R. oreodoza Franch. — Chine. R.:præcox Hort. (ciliatum > X< dauricum). R. sutchuenense Franch. hine. Ribes fascicülatum Sieb. et Zucc. var. chinense. — Chiné. :Shepherdia argentea Nutt. — Amérique boréale. Stachyurus precoz Sieb. et Zucc. — Japon. Sycopsis sinensis Oliver. — Chine. A noter: particulièrement s Le Clematis Armandi, trés belle espéce HUNE à Bein! blanches ét à beau feuillage persistant. : L'Hamamelis arborea, une des plus inté tes espè du genre parsa riche floraison. Le Parrotia persica, très abondamment fleuri cette année. Lh. rs Un He dehiscens, grandes fleurs rose vif, espèce nouvelle d'intro- duction Wilso Les Mododendron in fleur rose vif; R. moupinense, fleur blanche, sutchuenense, éspèc nnée comme épiphyte dans son pays natal; R. helles et qeu ours blanc rosé. e Sycopsis sinensis, intéressant par son feuillage. persistant, P orm etc. ~ On constatera que l'année en cours est loin de présenter la précocité A Are de de l'an p Beaucoup de ces -—- Àg furent, en effet, — résen Nationale passé. n ées en fleur l'année derniére à la séance de la Société “Horticulture de France du 27 janvier. M. le Président, au nom de la — adresse ses pu e p M remerciements à Madame P. de Vilmorin. E ue duj jour appelle ensuite e mr R. SOUÈGES. —- RECHERCHES SUR L'EMBRYOGÉNIE DES SOLANACÉES. 163 Recherches sur l'embryogénie des Solanacées PAR M. RENÉ SOLÈGES. On se plaît assez communément à comparer entre elles les Labiées, les Scrofulariacées, les Solanacées et les Boragacées pour mettre en lumière l'importance des caractères qui les distinguent ou qui les rapprochent : l'actinomorphie ou la zygomorphie de la corolle et de l'androcée, la nature du fruit, la présence ou l'absence d'un albumen. Engler! range ces quatre familles parmi les Tubiflorales. Elles y jouent un róle considérable, car toutes les autres familles de cette vaste alliance peuvent, de quelque manière, leur être rattachées. Mais, pour établir de semblables groupe- ments, on ne s'est servi jusqu ici que des données fournies par la morphologie et l'on n'a réalisé de la sorte que des essais de classification assez confus. Ainsi, sans dépasser les limites des quatre grandes familles considérées comme chefs de file, on constate que certains auteurs ?, en se basant sur la symétrie — de la fleur, reconnaissent, chez les Tubiflorales, deux séries —— bien distinctes, les Tubiflores ou Polémonigles, comprenant — les Solanacées et les Boragacées, et les Labiatiflores ou Perso- Fe nales, comprenant les Labiées et les Scrofulariacées; que — - d'autres ?, par contre, en s'appuyant uniquement sur les carac- téres du fruit, groupent, d'un cóté, les Solanacées et les | Scrofulariacées, d'un autre côté, les Labiées et les Bora- d gacées. 2; Il n'est pas besoin d' insister ` ee a pour montrer Ja ug fragilité des systémes que l'on écha insi en : compte que des caractéres, externes ou. internes, des formes | adultes. On ne saurait trop le répéter, seule la science des origines de la plante ou la connaissance approfondie: des règles 1. ENGLER (A.) und PRANTL (K. js Die natürlichen Pflanzenfamilien, N Nach- trüge, 1, p. 355, Leipzig, 4897. 2. EICHLER E W.), Blüthendiagramme, Leipiig, 3. COULTER (J. M.) and Ee (C. vin opt viene, p. ei New-York, A. i64 SÉANCE DU 10 MARS 1922. ` qui président à son développement peut conduire à une classi- fication reproduisant, aussi fidèlement que possible, le plan qu'a suivi la nature dans la génération des grands groupes et. méme dans celle des espéces. Déjà on a pu voir par l'étude du développement de l'embryon chez le Veronica arvensis t et chez le Mentha viridis ?, qu'il est difficile de séparer les Scrofulariacées des Labiées. Par le présent travail on verra combien les Solanacées s'écar- tent, au point de vue embryogénétique, de l'une et de l'autre de ces deux familles, et combien il est irrationnel de vouloir les réunir à la premiére, à cause de leur fruit généralement capsulaire ou de leur graine albuminée. Dans son trés important Mémoire sur le développement de l'embryon chez les Phanérogames, Hanstein ?, en 1870, a consacré un chapitre assez détaillé à Fonsbryth du Nicotiana Tabacum. Ses descriptions se réduisent à une longue compa- raison mettant sans cesse en relief les analogies soi-disant les plus étroites que présente, aux divers stades de son évolution, l'embryon du Nicotiana avec celui du Capsella Bursa-pastoris. — Une différence fondamentale est cependant apparue à l'auteur - dans la formation des premiers éléments embryonnaires; mais. Hanstein, comme on le verra plus loin, n'a pas pu établir le véritable mode de construction de la tétrade proembryonnaire eta, par conséquent, assigné, aux régions du corps de pe bryon, les origines les plus inexactes. : Un travail de Tognini *, paru en 1900, renferme les plas utiles renseignements sur le développement de l'embryon chez l'Atropa Belladona L., le Datura Stramonium L., le Solanum tuberosum L. et le Physalis edulis Sims. Malheureusement, il E. o WO A uc ees + 4. SovkeEs (R. "s Embryogénie des Scrofulariacées. ee à 3 - bryon chez le Vernier arvensis L. e R. Ac. des Sc., CLXXIT, P- puc n. E as SOUÈGES (R.), Embryogénie des Labiées. Développement de l'embryon chez : : le Mentha viridis L. (C. R. Ac. des Sc., CLXXIÍ, p: 4057, 1921). — -Recherches sur yogénie des Lab t. de France, LXVIII i p. ier 1921). 3. HANSTEIN (1), Die videi des Keimes der Monokotylen und Dikotylen (Bot. Abhandl., I, p. 26, Bonn, 1870). La 4. TOGNINI (F.), Sul” embriogenia di alcune Solanacee an del 1 Istit. bot. di Pavia, ne VI, p. 109, 1 li : R. SOUÈGES. — RECHERCHES SUR L'EMBRYOGÉNIE DES SOLANACÉES. 165 s'agit là d'une œuvre posthume, publiée, avec des notes lais- sées trés incomplétes, par L. Montemartini et G. Briosi, ne présentant à proprement parler aucune erreur fondamentale, mais assez inégale, dépourvue surtout de ces réflexions dont tout auteur accompagne ordinairement l'exposé brutal des faits et qui permettent de dégager la règle générale des multi- ples observations de détail. L'étude de la marche des segmen- tations dans l'embryon chez la Belladone donne pleine satisfaction à l'esprit, mais il est loin d'en étre de méme pour ce qui est des autres exemples choisis. Il est regrettable qu'on ne puisse se rendre compte, chez le Datura Stramonium et chez le Solanum tuberosum, des processus de division qui, à partir de l'œuf, engendrent ce filament, composé d'un nombre . indéterminé de cellules, que l'auteur désigne sans raisons nettement définies sous le nom de proembryon. e Il existe d'autres publications qui ne traitent nullement du mode de construction de l'embryon, mais qui doivent néan- moins étre citées, parce qu'elles se rattachent, à des titres divers, à lembryogénie de la famille des Solanacées. Elles - envisagent, soit le mode de formation ou de maturation des organes sexuels, mâles ou femelles, soit le phénomène de la double fécondation, soit enfin, les modifications histologiques : que subit la paroi de l'ovule, au cours de la séminoge Telles sont les savantes observations de Chatin * et de Gui- | gnard ?, les recherches que j'ai moi-même poursuivies en 1907 ? et les toutes récentes investigations que Mascré * a très heu- reusement orientées dans le domaine 2 la one 1. Caïn (J (J.), Études sur le peni Covide et de ü imi dés les Scrophularinées, les Solanacées es Labiées (Ann. Sc- nat. Bot., 5° série, XIX, p. 5,4 874). n X Are (L: J La double fécondation c thee j^ Solanées HE de Bot. de Morot, XVI, n°5, d. MASCRÉ (M. ) Rechésches sur le Vetement di Panthère chez les Sole- nacées (Contribution à dece assise vc ona Aint Doct. Sciences, Paris, 19 > 2 166 SÉANCE DU. 40 MARS 1922. NICOTIANÉES NicoTiaNA acumiNara Hook., N. arauca Grah., N.. eruriNOsA Li, N. Lawcsponren Schrank., N..sawGUINEA bink., N. soLaniroLia Walp., N. TamacumM L. Les descriptions qui suivent s'appliquent à toutes les espèces du genre Nicotiana qui ont été étudiées; elles font connaitre les lois constantes et générales qui président, dans ce groupe, Fig.1à E cM Acum inea: Link. — Les promiers stades dudéveloppe- — — |. ment pacc ormation du proembryon hexacellulaire. — ca et cb, cellule E. opne e et cellule faste du d bicellulaire; T et s cellules-illes d ge ers s à la marche des sopone mais diis ne tiennent 1 ment compte des caractères différentiels, néanmoins assez . marqués, que l'ow pourrait tirer, pour séparer les espèces, de la taille des individus, des dimensions des cellules qui les _ composent, de certaines zema rp nucléaires, Peu de temps sp la fécóaibition, l'oospor: ors m se divise. par une paroi kon s'allonge lég \ S . R. SOUÉGES. — RECHERCHES SUR L'EMBRYOGÉNIE DES SOLANACÉES. 167 pour donner deux cellules superposées,. ca et cb, qui se dis- tinguent, dès maintenant, assez. facilement l’une de l'autre : la première étant plus courte, plus élargie, quelque. peu arrondie, laisse présumer qu'elle deviendra l'embryon propre- ment dit, la deuxième, demeurant plus allongée, plus étroite, montre qu'elle engendrera la région du suspenseur.: Ces deux cellules se segmentent transversalement, la cellule ca toujours avant la cellule cb (fig. 3 à 7). Il se constitue de la sorte une tétrade de quatre éléments, l, l, m, ci, très régu- . lièrement placés l’un au-dessus de l’autre (fig. 8, 9, 15), rappe- lant, par cette disposition, les tétrades que l'on a rencontrées chez le Chenopodium Bonus-Henricus * et chez le Myosotis hispida ?. Mais le proembryon quadricellulaire des Nicotiana diffère de celui du Chenopodium : 4° par son mode de forma- tion; 2° par les destinées de ses éléments. Chez le Chenopo- dium, en effet, les cellules m et ci se constituent avant les cellules / et /. En outre, / donne naissance à la partie cotylée, l à la partie supérieure de l'axe hypocotylée, m à la partie inférieure de ce méme axe et aux initiales de l'écorce au som- met radiculaire; aux dépens de ci tirent leur origine la région centrale de la coiffe et le suspenseur. Chez les Nicotiana, les — cellules m et ci naissent après let /' et les destinées de ces : quatre éléments peuvent dés maintenant être indiquées de la facon suivante : / engendre la partie cotylée, l la partie ` hypocotylée tout otr avec les initiales de l'écorce; m con- tribue à la construction de la région centrale de la coiffe et d'une partie du suspenseur; aux dépens de ci se qnie Fautre partie de ce dernier organe. La tétrade proembryo ks naire des Nicotiana s'édifie comme celle du. Myosotis hispida, ` mais les destinées des quatre éléments constitutifs sont, dans | a, les deux cas, bien différentes. Chez le Myosotis, en effet, - l donne naissance à la partie cotylée, /' : à la moitié supérieure de l'axe hypocotylé, m à la moitié inférieure. de ce même axe | > 1. SOUÈGES (R.), cnp cmd e l'embryon chez le hui potiti zm Ap uates : 4 L. (Bull. Soc Soc. bot. de France, LXVI, ipa, 1920), TUR H Lpsencut di Peg chaz i Mal hispida, Se (C. LC ; hace p. 726, m Les derniers : des svelo t (Ibid, PW 168 SÉANCE DU 10 MARS 1922. enfin, aux dépens de ci se constituent les initiales de l'écorce au sommet radiculaire, la région centrale de lá coiffe et le sus- penseur. Hanstein a bien remarqué que lembryon du JXNicotania Tabacum procédait de quatre cellules primordiales disposées en série linéaire, mais il n'a pu établir la véritable généalogie de ces quatre éléments. D'après lui, la cellule apicale, ca, qu'il Fig. ddr 22. — Ft Tabacum L. — Les premiers xm du développement * "jusqu'à n du proembryon dodécacellulaire à six étages. — ca et : cellule spiel 1 "t “cellule basale du proembryon bicellufatre: let V, etudes filles de ca ou les deux étages supérieurs 5 u proembryon; m et ci, ce lules- - nr ss dé eA 4 et f cellalés-BBes de m ou les deux étages médians du - proembryon; n etn, cellules-filles de ci oú les. deux étages inférieurs. du euer b eyes G: : 500. appie céllal ambyo d se diviserait rate - ment une première fois pour séparer, vers le haut, une cellule- - fille qui engendrerait la partie cotylée, une deuxième fois pour _isoler, vers le bas, une dures petite-fille qui iren t R. SOUÉGES. — RECHERCHES SUR L'EMBRYOGÉNIE DES SOLANACÉES. 169 médiane de la coiffe. Le suspenseur tout entier s'édifierait aux dépens de la cellule basale, cb. Comme il sera facile de s'en assurer au cours de ces descriptions, tout ce qui concerne l'origine et le rôle de l'hypophyse est, dans le travail de Hanstein, foncièrement erroné. Les deux éléments ! et /' de la tétrade se segmentent vertica- lement pour engendrer chacun deux cellules juxtaposées; pen- dant ce temps, les deux éléments inférieurs m et ci demeurent indivis. La cellule /' se divise avant sa sœur (fig. 9, 10, 15, 16, 17), et les parois méridiennes qui s'établissent asus l'une et l'autre peuvent se placer dans un méme plan vertical (fig. 11, 19) ou bien occuper deux positions nettement rectangulaires (fig. 12, 18,20). Le proembryon hexacellulaire ainsi formé est comparable à celui qui a été observé chez le Myosotis hispida; il en différe néanmoins par l'orientation de la paroi de segmen- tation dans la cellule / : alors que cette paroi est nettement verticale, chez les Nicotiana, et sépare deux cellules rigoureuse- ment égales, elle est oblique, chez le Myosotis, et isole deux cellules de forme et de dimensions trés dissemblables. Cette différence, qui parait minime au premier abord, revét cependant une importance véritable, en raison de sa constance presque absolue et de la répercussion qu'elle exerce sur la direction des segmentations ultérieures, sur le mode d' individualisation des parties du corps embryonnaire dans la région cotylée. Au stade suivant, chacune des six cellules du proembryon hexacellulaire se divise pour donner un proembryon à douze cellules. C'est l'élément le plus inférieur, ei, qui semble se séparer le premier par une paroi horizontale en deux éléments. : * superposés n et n' (fig. 20 à 22); peu après, l'élément m se — segmente à son tour (fig. 20, 21) pour donner de méme nai eu sance à deux cellules T l'une au-dessus de l'autre, de C. E f. Dans la figure 19, la cellule m entre en division avant la cel- — lule ci. Il s'agit là d'un cas particulier, qui semble re dE venir à l'appui de l'opinion de Tognini, selon laquelle les- T quatre cellules inférieures, d, f, n et »', proviendraient, chez — lAtropa Belladona, de trois cloisonnements successifs, en à ordre basifuge, de la cellule basale, cb, du proembryon bieel- — ee 5s: cellule. ei - isolée en tout RAS. lieu, ne subirait - 470 SÉANCE DU 10 MARS 1922. pas de nouvelles divisions et joueraitle rôle de cellule d'attache: Les formes que j'ai observées, chez les Vicotiana, ne me per- mettent pas de refuter radicalement cette manière de voir, car il ne m'a pas été possible de rencontrer dans la cellule ci les figures caryocinétiques qui, par contre, se sont montrées à drames reprises dans la cellule m. Si lon compare, cepen- dant, les deux formes reproduites en 19 et 20, paraissant à peu près du même âge, à en juger par l'état de développement des quatre cellules supérieures issues de / et de /', on remar- quera que la cellule ci, en: 19, présente des dimensions heau- coup plus considérables que celles de la cellule n’ en 20; que le noyau de ci, assez gros, binueléolé, semble réunir les signes d'une prophase mitotique prochaine, tandis que:le noyau de:n’, beaucoup. plus petit, pourvu d'un nucléole peu dilaté, parait, au contraire, provenir d'une division récente, Celle-ci aurait en méme temps donné naissance au noyau de la cellule voi- sine, n, dont les caractères sont em tous points identiques à ceux de son frére. Il est, en outre, assez difficile d'admettre que, dans la trés étroite période de temps qui: marque l'écart d'évolution des deux formes, le noyau de m se soit divisé déjà deux fois et ait atteint méme dans la deuxième forme un. stade de la caryodiérèse plus avancé que dans la. première. - D'ailleurs, chez d'autres espèces de la famille, il a été permis d'assister à. tout le processus. de division de la: cellule cz et - le engendre q quelq: ies éléments joue p l midde: defixatiom Pendant que s effectuent: les bipartitions des deux éléments inférieurs du proembryon. hexacellulaire, les quatre cellules _ composant les deux étages / etil’ et correspondant aux cellules - m i quadrants, mirent. em divisione et se > sigan: Ra ue MS deux uina * quatre ce Sr 7 A (c 5 E AO ‘ 2 "S: les inoaii ge -chez les € m- 1 ils eñ: M £ a ks Mn : : cifères; l t ulté selon: des rè Es it celles que l'an: observe: dans > dem f famille. Les ES sont si — en CNET R. SOUÉGES. —- RECHERCHES SUR L'EMBRYOGÉNIE DES SOLANACÉES. 171 vie proembryonnaire; pour ce qui est des octants inférieurs, ces analogies ne se poursuivent pas au delà du stade qui cor- respond à l'individualisation du dermatogène. Au terme de ces segmentations, le proembryon des Nicotiana se trouve constitué de douze éléments répartis en six étages : l, V, d, f, n et n (fig. 22, 23). L'étage l représente la partie: cotylée; l'étage / donne l'axe hypocotylé et les initiales de l'écoree au sommet radiculaire; d engendre la portion centrale de la coiffe; f, n et n' se convertissent en uri suspenseur géné- ralement peu développé. Ce suspenseur, chez l'adulte, n'offre aucune différenciation remarquable; il est sans intérét de montrer comment naissent les éléments généralement super- posés qui le composent. Mais il n'est pas indifférent de suivre, dans le détail, les processus du développement des. diverses régions du corps de l'embryon adulte, aux dépens des trois étages supérieurs, l, l et d. Avant d'aborder cette nouvelle partie du travail, il ne semblera pas superflu d'attirer l'atten- tion sur les remarques qui ont déjà été présentées, au sujet de l'üEnothera biennis et du Mentha viridis, relativement aux formes proembryonnaires, composées, au terme de la qua- trième génération, d'un nombre d'éléments inférieur à seize. - Ces remarques, pareillement justifiées dans le cas de proem- bryon dodécacellulaire des Nicotiana, ont pour but de montrer —— que l'écart des. vitesses des segmentations des premiers blasto- mères doit être attribué à L'intervention très précoce et à l'accélération génésique, facteur de différenciation qui joue le rôle primordial en: embryogénie. NAMES de core > ME * v eng dd re wm 172 SÉANCE DU 10 MARS 1922. triangulaire, vers l'intérieur, au contact de l'axe, une cellule d'apparence quadrangulaire (fig. 29). C'est dans cette dernière que s'établit la cloison suivante; elle est verticale et normale à celle qui l'a précédée. Les trois éléments engendrés de la sorte aux dépens de la cellule intérieure de l'octant paraissent se -segmenter encore un certain nombre de fois verticalement pour constituer une seule assise cellulaire peu étendue. À ce moment se manifeste la dépression apicale (fig. 30) du proem- bryon marquant le passage à l'état embryonnaire propre- ment dit; peu après, des parois tangentieiles horizontales se. montrent dans les cellules de cette assise et la dédoublent en deux couches sous-épidermiques. Les protubérances cotylédo- naires se développent, conformément au processus ordinaire, —— par extension de ces deux assises sous-épidermiques selon deux directions horizontales diamétralement opposées et différencia- ' tion des éléments de la série inférieure, les plus éloignés de l'axe, en cellules-mères du plérome cotylédonaire. Celles-ci se Bc trouvent déjà entourées extérieurement par quelques éléments . de la série supérieure représentant le rudiment du portae du cotylédon (fig. 32). : * * * Etage l. — Les quatre éléments de l'étage l’, par des cloisons A terere tangentielles, engendrent extérieurement quatre - . . cellules de dermatogène (fig. 24). Celles-ci se divisent peu p aes par des parois anticlines, d'abord verticales, puis - horizontales (fig. 24, 25) et continuent à se multiplier en $è —— _segmentant toujours radialement, selon les deux directions E. rectangulaires. : Dans les quatre cellules atérisuiés: Le parois de ees tion ne se disposent pas verticalement, comme cela s ‘observe chez les Crucifères, mais horizontalement: elles séparent a ainsi deux groupes de quatre éléments superposés. Ce mode de cloisonnement constitue la. caractéristique la plus importante de l'embryogenése chez les Nicotiana. Hanstein a très bien - discerné la direction de cette cloison, mais, faute d' une obser- t rig ice des. pan suivantes, il na u R. SOUÈGES. — RECHERCHES SUR L'EMBRYOGÉNIE DES SOLANACÉES. 173 rendre compte des conséquences véritablement exceptionnelles de ce phénomène. Il a cru qu'il s'agissait là d'une particularité tout à fait secondaire, d'un fait purement accidentel, dont la manifestation s'efface, d'une manière définitive, à la suite des Fig. 23 à 32. — Nicotiana acuminata Hook. — Les stades du développement consécutifs à la diíTérenciation du proembryon dodécacellulaire. — 7, l' d,f, — — n et n’, les six étages du proembryon; iec, initiales de l'écorce au sommet radiculaire; icc, initiales du cylindre central; de, dermatogene; pe, périblème ; : pl, plérome; mv, méristeme vasculaire cotylédonaire; mc et mc, méristeme - .. Cortical du cotylédon; co, coiffe. Gr. : 430. Md coa cca ME immédiatement dans ntérie 174 SÉANCE DU 10 MARS 4922. nombre (théoriquement huit) d'éléments qui entrent dans la constitution du périblème. Elles continuent, dans la suite, à se segmenter de cette méme manière, c'est-à-dire, en somme, selon les régles qui président au fonctionnement des initiales -de l'écorée au sommet radiculaire. Il apparait ainsi incontes- table que le groupe des quatres cellules inférieures cireum- axiales (iec), que l'on peut observer dans la figure 25, con- stitue la tétrade des initiales de l'écorce, qui se trouvent ainsi différenciées à un stade excessivement jeune. La démonstration de ce fait ne s'appuie pas seulement sur l'étude de la marche des segmentations dans l'étage /, mais aussi sur celle des divisions de l'étage d; car, dans ce dernier étage, à une période oü les initiales de l'écorce occupent une position qui ne permet plus de douter de leur individualisation définitive, il ne s'est encore formé que deux cellules juxtaposées; comment - admettre, dés lors, que les quatre cellules, iec, que l'on peut observer en 27 et 28, par exemple, puissent provenir du cloisonnement teutiévorsal des deux cellules placées au-des- sous ? Les quatre cellules cireumaxiales, sœurs de iec (fig. 25), se segmentent verticalement dans les deux directions rectangu- laires (fig. 26) et donnent naissance à une rangée circulaire de huit éléments de péribléme, vers l'extérieur, et à quatre nou- velles cellules demeurant groupées autour de l'axe, représentant les premiers éléments du plérome (fig. 27). Les deux histo- gènes internes se trouvent ainsi différenciés. Toutes les unités qui les constituent se cloisonnent, aux stades suivants, dans le sens horizontal pour engendrer deux assises cellulaires trés nettes (fig. 28). Ce sont les cellules de plérome de l'assise - e supérieure qui, dans la grande majorité des cas, se divisent . encore transversalement, tandis que, dans les éléments de ES . - périblème de la même assise, s'établissent, soit des parois horizontales (fip. 29, à droite), soit des parois verticales 4 (fig. 30, à gauche). ta cellules de l'assise inférieure semblent - R diviser un peu plus tard : les éléments du péribléme, comme p leurs fréres, peuvent prendre des cloisons transversales ou bien tangentielles; les éléments du plérome (ice, fig. 28) se | entent Te or et re ainsi, vers DIE R. SOUÈGES. — RECHERCHES SUR L'EMBRYOGÉNIE. DES SOLANACÉES. 175 rieur, au contact du péribléme, les premières cellules du péri- cycle. Ces éléments inférieurs du plérome (icc) peuvent étre considérés comme représentant les initiales du cylindre central à lextrémité radiculaire. A cette période du développement apparaissent les premiers indices de la naissance des cotylé- dons. La multiplication des cellules des trois histogènes a lieu selon les règles générales habituelles, sans qu'il soit possible de suivre avec certitude, dans le détail, la succession cellule par cellule des parois de segmentation. Ce serait d'ailleurs entreprendre une táche superflue, car il suffit d'avoir montré quelles sont les parties fondamentales du corps de l'embryon adulte ou de la plante qui se différencient au niveau de l'étage l. » w m, Étage d. — Cet étage, dans le proembryon à douze cellules (fig. 23), est monocellulaire. Il. donne naissance à la portion centrale de la coiffe comme l'élément » chez le Polygonum Persicaria, comme l'élément h chez le Chenopodium Bonus- Henricus ou l'élément o chez l'Urtica pilulifera et le Senecio : vulgaris. Les règles selon lesquelles se succèdent les segmen- tations dans son intérieur sont tout à fait pre à celles que l'on observe chez cette dernière espèce. s La cellule d se segmente tout d'abord verte mont post donner deux cellules juxtaposées (fig. 25 à 28). A ces stades, les initiales de l'écorce sont déjà constituées; elles sont au nombre de quatre, rangées autour de l'axe, et, comme on l'a déjà vu, en raison méme de ce nombre, elles ne peuvent avoir 2r aucun lien direct de parenté avec les deux cellules de l'étage d placées au-dessous. Un peu plus tard, celles-ci se séparent par | E deux parois méridiennes pour donner quatre cellules cireum- — — ee qui, maintenant, apparaissent, dans la majorité des —— isposées, deux à deux, au-dessous des initiales du péri bléme (fig. 29. Ces quatre éléments s se visant ensuite Net veut . Dans les cas que Ton beu considérer — normaux, ta a Eel cog e est | ont 31, à 8), 116 SÉANCE DU 10 MARS 1922. s'insérant, d'un côté, sur la paroi latérale du dermatogène de la partie hypocotylée, de l'autre côté, sur la paroi verticale méridienne. Dans d'autres cas assez fréquents, au lieu de prendre insertion sur l'axe, la paroi de segmentation s'incline vers le bas et vient s'appuyer sur la cloison inférieure sépa- rant d de f (fig. 31, à gauche). Il résulte de ces deux disposi- tions différentes que, dans le premier mode, la cellule supé- rieure engendrée fonctionne, dés ce moment, comme un élément de l'assise calyptrogène, tandis que dans le deuxième, elle se segmente selon les deux directions radiales (fig. 32, à gauche) avant de donner naissance aux premières cellules génératrices de la coiffe. Les cellules inférieures du méme étage constituent l'assise la plus extérieure de la coiffe; elles ne se segmentent que dans le sens radial. On voit, somme toute, que les éléments engendrés par la cellule d du proembryon dodécacellulaire, contribuent à l'édifi- cation du primordium de la coiffe. A cette portion centrale de ce dernier tissu s'ajoutent, à droite et à gauche, des portions latérales qui tirent leur origine des segmentations tangentielles des cellules épidermiques les plus inférieures de l'hypocotyle (fig. 31, 32). : Si, par les processus de ses segmentations et son róle histo- génique, la cellule d des Nicotiana peut être comparée à la cel — — lule o du Senecio vulgaris, il ne faut pas perdre de vue qu’elle en diffère essentiellement par ses origines : la cellule d, en effet, représente, par rapport à la cellule basale du proembryon bicellulaire, une unité de troisième génération, tandis que la cellule o correspond, chez le Senecio, à une unité de quatrième génération. La cellule d, en outre, tire son origine de la cellule- - fille supérieure, m, de la cellule basale, alors que o provient — - de la cellule-fille nine ci, du même élément proembryon- Š naire. E. Il ne faut pas be d'autre aet que la coiffe dans son —— e ensemble (portion centrale et portions latérales), au terme du _ développement embryonnaire, est engendrée, chez les Nico- . : tiana, par deux étages du proembryon (d et l’), tandis que, chez dem _ le Senecio vulgaris, trois fe concourent à sa sem 2 not m). cue R. SOUÉGES. — RECHERCHES SUR L'EMBRYOGÉNIE DES SOLANACÉES. 177 En résumé, les faits les plus saillants qui se dégagent de l'histoire du développement de l'embryon chez les Nicotiana sont : 1° la disposition en série linéaire des quatre premiers élé- ments du proembryon; 2° la succession, à cette tétrade, d'un proembryon hexacellulaire comprenant deux cellules infé- rieures superposées et deux paires également superposées d'éléments juxtaposés; 3° la différenciation excessivement précoce des initiales de l'écorce du sommet radiculaire, aux dépens de la partie hypocotylée, avant la séparation des deux histogènes internes; 4° la genèse de la portion centrale de la coiffe aux dépens de la cellule-tille supérieure, d, de l'élément - intermédiaire, m, de la tétrade proembryonnaire. Les lois de l'embryogenése sont, autant qu'il est possible de le souhaiter, simples, régulières et constantes; elles peuvent étre exprimées, jusqu'à la quatriéme génération, par les for- mules suivantes : ; I. — Première ira re Proembryon à deux cellules Ire pco + put + phy + ice + ie — disposées en deux étages : cb qui Mare co + s dos — Deuzieme génération. : IM. , T p: 3 l qui mias peo + pvt Proembryon à quatre cellules | F phy + icc + iec disposées en quatre étages Sd m — co + s (en partie) ot i — s (en partie) III. — Troisième génération. iR e e d l. Ces quatre étages sont ceux que v loh Proembryon à six cellules T observe à la deuxiéme mines : disposées en quatre er qne bx leurs. destinées sont € mes. ———— ei HE — Quatrième génération. / | qui engendre geo gu es. Ji (e iul ai Proembryon à douze cellules disposées en six étages f» $ w / qui engendrent s En comparant les termes de ces formules a avec o les termes des : 4178 SÉANCE DU 10 MARS 1922. formules analogues qui ont été données à l'occasion des recher- ches antérieures, on pourra se rendre compte que l'embryon des Nicotiana représente un type de développement bien défini, qui ne peut étre identifié, pour le moment, à aucun autre. La netteté de ses caractères distinctifs va permettre, dans l'étude des autres exemples de la famille, de mieux déterminer la valeur des divergences dont on sera frappé et que l'on pourra interpréter, sans qu'il soit nécessaire de.préciser davantage, comme des états de complication reflétant une pureté originelle moins accusée. (A suivre.) Le Pedicularis rosea Wulf. connu dés 1913 dans les Pyrénées ariégeoises PAR M. L'ABBÉ H. COSTE. Dans la séance du 25 novembre 1921 (voy. le Bulletin, LXVIII, p. 526), nos zélés confréres MM. Neyraut et Verguin ont fait connaitre à la Société la découverte faite par eux, les 10 et 11 aoüt de cette méme année, du Pedicularis rosea Wulf. dans les Pyrénées de l'Ariège. Cette publication m'a causé une agréable satisfaction, mais aucune surprise, puisque la méme — plante, cueillie presque à la même station, se trouvait dans - mon herbier depuis 1913. Elle fut récoltée à cette date par mon infatigable ami M. l'abbé Soulié au port d'Orle, situé à l'Est et à peu de distance du col d'Urets, sur les confins de l'arrondissement de Saint-Girons et du Val d'Aran, vers | 2300 métres d'altitude. C'était le 23 juillet, et la FÉES se trouvait en état assez avancé de fructification. M. Soulié ne se douta pas qu'il avait mis la main sur une - - _ espèce très intéressante, nouvelle pour les Pyrénées, et jusqu dd _ réputée spéciale à la Chaine des Alpes. Il n'en emporta que deux exemplaires, mais trés complets, qui me permirent d'y reconnaitre à première vue le P. rosea absolument- identique A : | à la plante alpine. . J'avais différé la publication de cette découverte, parce que p : — nous avions résolu de tejonrner dans E poot examinet * - DE LITARDIÈRE. — NOTES SUR QUELQUES FESTUCA. 179 à loisirs cette station remarquable. Mais la guerre d'abord et puis une grave maladie de mon collaborateur nous ont empéchés de réaliser notre projet. Nous ferons connaitre ultérieurement d'autres plantes trés rares ou méme complète- ment inédites rencontrées par nous dans la riche chaine des Pyrénées. Notes sur quelques Festuca des Alpes, des Cévennes et des Pyrénées PAR M. R. DE LITARDIÈRE. Les Festuca dont il est question dans ces notes proviennent des récoltes que MM. Ph. Farquet, de Martigny (Valais), A. Gaucher, professeur au lycée de Saint-Etienne, et H. Mon- don, professeur honoraire du lycée de Foix, ont bien voulu faire à mon intention, le premier dans la région du Simplon, le second dans le massif du Mont-Blanc ‘, et dans la Loire, le troisième dans la Haute-Garonne. Je leur adresse mes plus vifs remerciements, ainsi qu'à M. le commandant A. Saint- - Yves qui a eu la grande amabilité de me bed son avis sur t. à ces plantes. | = F. ovina L. od eu-ovina Hack. var. duin ut P. | Koch subvar. crassifolia Hack. forma ad subvar. robustam Hack. vergens. Haute-Garonne : Pic de Cagire, rochers, 1 500 m. et crête : du Cagire, 1 860 m., calcaire (leg. H. Mondon, 6 juillet 1921). Ne "re du dcum que par des rods manifeste- - Gaucher m'a envoyé P de cette Fega un Festuca inédit a itur oving subsp. alpina qui. fera a d'une publication ulté-. — 180 SÉANCE DU 10 MARS 1922. pubispiculam Fiori et Bég. et subear.. crassifoliam Hack. formam spiculis hispidis medium tenens. UL HAUTE-GARONNE : Cagire, sous bois, éxp. S., 1 700 m. env., — calcaire (leg. H. Mondon, 6 juillet 1921); col des Ares, près Saint-Pé d'Ardet, rochers cale.. 760 m. (leg. H. Mondon, juillet 1921). z Chaumes manifestement scabres ou méme trés scabres sous la panicule. Gaines très lisses sur toute leur surface; feuilles très lisses, méme à l'extrémité, atteignant 1,4 mm. de dia- mètre, allongées. Panicule à rachisetrameaux hispides scant - Glumelles hispides sur toute la surface dorsale. Var. ochroleuca (Timb.) Hack. forma laminis crassioribus ad var. duriusculam HMM erassifoliam Hack. verisimiliter vergens. i HAUTE-GARONNE : Pic de Cagire, pelouses, exp. N., 1 850 m., calcaire (leg. H. Mondon, 6 juillet 1921). E Plante présentant les caractéres importants du var. ochro- : leuca, mais en différant par ses feuilles beaucoup plus épaisses — (diamètre 1,07 mm., au lieu de 0,7-0,08 mm.), ce qui parait $t marquer une tendance au var. duriuscula subvar. crassifolia. Var. glauca Hack. subva ar. macrophylla S.-Y., Fest. Alpes mar., p. 18 et 212. x LomE : Sommet des ruines du château de Rochetaillée, 180 m. env., en compagnie du subvar. pallens Hack. et d'une forme de passage à ce dernier (leg. A. Gaucher, 23 juin 1921). . SUISSE : Varats : Rochers au bord de la route du Châtelard à Finhaut (leg. A. Gaucher, 14 août 1921); sommet de la Croix- de-Fer, prés le col de xa: 2346 m. (leg. A. Gaucher, : 31 juillet 1921). i3 Les échantillons récoltés dans cette derniere localité sont de à taille réduite. Ceux provenant de Rochetaillée possèdent sou- . vent des feuilles plus ou moins planes avec cellules bulliformes plus ou moins nettes (ce parait étre un simple lusus); le sclérenchyme foliaire est assez rarement continu. | Le subvar. macrophylla n'avait encore été signalé que dans les Alpes maritimes (Saint-Yves, loc. cit. ), mais a dù être confondu : ien souvent avec le var. duriuscula subvar. crassifolia. Il ne iffère tB ce dernier que par la poen de pruine, extrême- DE LITARDIÈRE. — NOTES SUR QUELQUES FESTUCA. " A81 ment développée pendant les périodes de sécheresse, mais localisée presque uniquement sur la face supérieure des feuilles en mai-juin et à l'automne, et même manquant tout à fait au début du printemps par temps humide t, de telle sorte que sur les échantillons d'herbier, la pruine peut trés facilement passer inapercue. Subsp. levis Hack. Var. scardica Griseb. (— F. Halleri All.) forma ad subsp. frigidam Hack. var. rupicaprinam Hack. vergens. Haute-Savoie : Vallorcine, cirque de Loréaz sous l Aiguille, 2 000 m. env., silice (leg. A. Gaucher, 27 juillet 1921). - SUISSE : Varais : Simplon, sous le Schónhorn, lieux pier- reux, 2 100-2 400 m. (leg. PA. Farquet, 12 juillet 1921). Ces plantes diffèrent du var. scardiea par des feuilles d'in- novations à 5 nervures et à une seule cóte interne, des chaumes densément et finement pubescents sous la panicule, ce qui les rapproche du var rupicaprina. SUISSE : VALAIS : Simplon, Staldenhorn, lieux pierreux, 2100-2400 m. (leg. PA. Farquet, 15 juillet 1921). | Exemplaires présentant les mêmes caractères que les pcs dents, mais avec chaumes glabres. xi F. rubra L. subsp. violacea Hack. var. violacea. Hack., w Bot. Centralbl VII, p. 406, 1884 (— var. genuina Hack., | Monogr., p. 132, 1882; var. eu-violacea S.-Y., Fest. iba e mar., p. 111) subvar. typica Hack. forma macrathera (Hack.) — — R. Lit., nov. conjunct. (~= subvar. macrathera Hack., apud Beck, in Ann. Hoffm. Wien, II, p. 45, 1887). ; Havte-Savor : Flanc méridional du Buet, hme di col de Salenton, 2700 m., calcaire Aut : — Gaucher, it 5 m Vds d d ee sance, que dans les esa maritimes Melam et italienne en Herzégovine. Il ne me parait pas possible d'élevér cette plante au rang de sous-variété, l'unique caractère de longues arétes glumellaires n'ayant qu' une valeur très relative. | i 1. D'aprés les observations que j'ai faites en 1921, sur des plantés el ; Ceo . livées dans mon jardin et provenant de be chetaillée, ainsi que d'après —— . elles de M. Gaucher à Rochetaillée 182 | SÉANCE DU 10 MARS 1922. Subsp. eu-rubra Hack. Var. genuina Hack. subvar. glaucophylla Hack., (in Oésterr. Lu Zeit., 1915, p. 183) forma glaucispicula R. Lit., nov, forma. A subvar. vulgare differt non solum foliis pruinosis, ut in subvar. glaucophylla*, sed etiam spiculis pruinosis. ; SUISSE : Varais : Aréte de la Croix-de-Fer, près le col de Balme, 2 340 m. env. (leg. A. Gaucher, 31 juillet 1921). Var. genuina subvar. asperifolia S.-Y., Fest. Alpes mar., p- 125. Loi : Haute vallée de l'Oudenou, en amont du barrage de Ricamarie, 700 m. env. (leg. Æ. Gaucher, 3 juillet 1921). Planfoy (versant gauche de la vallée du Furet), au creux de la Valette, le long du sentier qui monte au Bois Noir, 750 m. env. (leg. A. ESSET 3 juillet 1921). Dans les échantillons provenant de cette dernière localité, les feuilles sont simplement scabriuscules, ce qui montre un ; passage au subvar. vulgaris. Le subvar. asperifolia est nouveau pour les Cévennes. ll - n'avait encore été observé que dans le Puy-de-Dôme, les |. Basses-Alpes, Alpes-Maritimes, Var, Corse (massif du San Pietro à la Punta d'Ernella et prés de la fontaine de Forc allPruno au-dessus de Rusio, leg. R. Lit, 1* août 1921), . Aude, Hautes-Pyrénées, en Aragon, Ligurie et Piémont. Subvar. asperifolia forma spiculis hispidis, nov. forma. Lome : Planfoy (versant gauche de la vallée du Furet), au > creux de la Valette, le long du sentier qui monte au Bois Noir, m as 750 m. env. (leg. A. Gaucher, 4 juillet 1924). cct Var. trichophylla Gaud. absit setacea (Döll.) S.-Y., Fatso Alpes mar., p. 121, forma glumis, precipue fertilibus, barbatis, AE nov. forma. pee : Loimk : Sentier du Bessat à Rochetaillée, bois de pins, _ eote 1034, près des sources du Janon (leg. A. Gaucher; dile | ME 1921). ie . . Dans les Cévennes, Le var. trichophylla: n'avait été sconti. uo jusqu'ici que. dans la Lozère. La forme à épillets barbus € ee inédite. En orma inter var. trichophy Ilem Gaud. subvar. sotacoam 8. Pus. de iuh aoe en à Dalmatie. ' xum S TCR DE LITARDIÉRE. — NOTES SUR QUELQUES FESTUCA. 183 el var. genuinam Hack. subvar. asperifoliam S.-Y. ambigens (Cf. S.-Y., Fest. Alpes mar., p. 128). Loire : Hautes chaumes du Pilat, 1 400 m. (leg. A. Gaucher, 10 juillet 1921). La. présence de quelques feuilles d'innovations atteignant 0,67 mm. de diamètre marque dans ces échantillons un passage. du var. trichophylla au var. genuina subvar. asperifolia. — ; Var. commutata Gaud. subvar. scabra Hack., apud Hervier, Hech. Fl. Loire, p. 55 (1885), forma spiculis hispidis, nov. forma. Lorre : Vallon de Cotelay, immédiatement en aval du barrage du Chambon, 700 m. env. (Leg. A. Gaucher, 3 juillet 1921). Subvar. scabra forma (vel nee evoca E R. Lit., nov. Lamy : Tarantaize, dans la sapiniére au bord du chemin montant de la Scie du May à la République, 950 m. env. (leg. A. Gaucher, 10 juillet 1921). A subvar. scabra Hack. differt ramis pensaie, ips secundariis, valde pubescentibus, spiculis villosis. e Plante à observer de nouveau, principalement pour ses À caractères chromosomiques. F. varia Hænke subsp. eu-varia Hack. on inter var. genuinam Hack et var. scabriculmem Hack. ambigens. put -Susse : Varais : Simplon, Staldenhorn, rochers ensoleillés, + 2 100-2 300 m. (leg. Ph. Farquet, 15 juillet 1921). c Plante offrant les feuilles dù var. genuina avec 3 côtes: ce internes et une panicule (raide, densiuscule, dressée, à rameaux plus ou moins rigides, dressés-appliqués) du var. AE me à m les chau mes sont scabriuscules sous la panicule. | .. Cette forme, qui peut se présenter également avec des aC tères inverses (feuilles du var. scabriculmis, à une seule côte. interne, et panicule du var. genuina, lâche, penchée at au sommet, - à rameaux très ténus, plus ou moins penchés ou U n'avait encore été signalée en Suisse qu'à Zerm la. vallée de Saas (Saint-Yves, Fest. Alpes ma ., p. 183). J'en ai vu également des exemplaires — avec feuilles du var. PE culmis et panicule du var. genuina - — - provenant d'une autre - localité du Valais, Arolla, 2000 m. (leg. M™ Legis. 25 aqat 1913, : in n herb. L. n e R ^md T = certaines espèces d'Euglène offre, il est vrai, de sérieuses diffi- - d : 184 SÉANCE DU 10 MARS 1922. Recherches sur une nouvelle espèce d'Eugléne (Euglena limosa nov. spec.) PAR M. MÉDÉRIC GARD. | C'est au début d'octobre 1918 que j'ai observé le verdisse- ment périodique des vases de la Garonne, en divers points des environs de Bordeaux. Ce verdissement était produit para un Euglénien qui vit en nombre immense d'individus. J'ai déjà donné [1]! les caractéres essentiels de l'espéce que je considère comme nouvelle. Mon intention est de décrire ici, des détails de structure plus complets, la division telle que j'ai pu l'observer, et de résumer quelques expériences et essais de — . cultures en divers milieux. Grâce à la facilité avec laquelle on peut se la procurer en toutes saisons et la conserver longtemps au laboratoire moyennant quelques précautions, elle constitue - un objet d'études qui se préte aux recherches et aux pee n: riences les plus variées. Il a paru [2] un Mémoire sur une Euglène qui vit dans les vases de l’Avon et qui offre un mode de vie tout à fait analogue à celle qui fait le sujet de ces observations. Il n'est pas sûr qu'il s'agisse de la méme espèce, car l'auteur, Rose Bracher, - z n'en a pas fait l'étude histologique et elle l'identifie, d'ailleurs, + à une espèce bien connue, fort étudiée, l’ Euglena deses Ehr. L'Euglene des vases de la Garonne est bien distincte de cotta: derniere comme je l'ai déjà indiqué [1]. La détermination de cultés et les seuls caractères pris sur le vivant ne suffisent pas à la structure intime [3]. Avant d'aborder cette description, j je crois utile de faire un peu d'historique et de voir comment l'espèce a été comprise | bid . .. dans ce groupe si intéressant, revendiqué à la fois Ce les Lope T ; ee logistes et par les Botanistes. ee /^ 4. Les chiffres entre | ] renvoient à l'index alphabétique e à la ün Mémo * toujours pour cette identification; il faut avoir recours paroi | | M. GARD. — RECHERCHES SUR UNE NOUVELLE ESPÈCE D EUGLÈNE. 18% L'ESPÈCE DANS LE GENRE EUGLENA. En consultant les auteurs anciens tels qu'Ehrenberg, Dujar- din, etc. on constate que leurs distinctions spécifiques sont fondées sur la forme du corps et la longueur du flagellum, que les Eugléniens verts autres que les Euglènes peuvent être de suite éliminés, car ils ne comprennent que des étres à corps rigide constituant un genre particulier, le genre Phacus. Si, d'autre part, on examine les figures publiées par ces auteurs, on constate que toutes les espèces d'Euglènes sont terminées par une pointe incolore postérieure, plus ou moins développée, Caractère qu'Ehrenberg avait d'ailleurs introduit dans sa dia- gnose du genre: « animal, dit-il, de la famille des Astasiées, libre, pourvu d'une trompe filiforme simple et d'une queue ». Ce qu'Ehrenberg appelait la trompe, c'est ce que nous appel- lons maintenant le flagellum et queue, la petite pointe incolore postérieure. A côté des Euglénes, Ehrenberg [4] a créé un genre Amblyo- phis pour des étres « libres, ayant un seul cil, une trompe filiforme simple et point de queue ». Ce genre ne renfermait qu'une seule espèce A. viridis : « à corps grand, allongé, cylindrique, tantôt gonflé, tantôt comprimé, arrondi subite- — ment au bout postérieur, vert, à tête hyaline, ayant un grand vx cil d'un beau rouge — observé à Berlin ». Il dit qu'il ne nage jamais, mais rampe et ajoute que les jeunes se différencient difficilement de l’ Euglena deses, autre espèce créée par lui. L'Eugléne des vases de la Garonne répond, au premier abord, à ces caractères et l'idée première est de la ranger dans. ee genre, d'autant plus que l'auteur allemand dit aussi que — VAmblyophis viridis vit sur la vase et peut passer l'hiver. Ce — — x genre Amblyophis a eu des vicissitudes assez diverses : rejeté — par les uns, il est admis par les autres et finalement supprimé - dans les ouvrages modernes de Systématique. Dujardin, le — premier, l'a réuni au genre Euglena [3] : « Cet infusoire, long — de 0,125 mm. à 0,213 mm. de forme allongée, cylindrique ou um comprimée, a été pris dès 1831 pour type d'un nouveau genre par M. Ehrenberg. Ce genre, caractérisé d'abord par une forme — - ; CHATTE non TRS en Ter et À ad 3 ama dun — ` _ leur est vert sale; dans quelques exemplaires (âgés) tend vers de À 186 - SÉANCE DU 10 MARS 4922. œil, était représenté alors avec une couronne de cils autour d'une bouche bilabiée; mais en 1838 il a été caractérisé comme une Eugléne sans queue, plutót cylindrique ou renflée que comprimée; avec une trompe filiforme ayant la cinquieme partie de la longueur du corps et portée par la lévre supérieure de la bouche bilabiée. M. Ehrenberg regarde la substance verte . intérieure comme formée d'œufs ; il désigne comme organes génitaux, divers corpuscules bacillaires, et comme ganglions nerveux, une masse globuleuse, située sous la tache rouge oculiforme. Cette espèce qui, je crois, peut être réunie aux. Euglènes, se distingue par la lenteur de ses mouvements; on la trouve rampant au fond du liquide, comme les E. spirogyra, et lente, avec lesquelles elle a beaucoup de rapport. » Dujardin a eu ici une expression peu heureuse, car l'Euglena s pirogyra et VE. deses sont tellement distinctes que l'analogie - ne pouvait avoir lieu qu'avec l'une ou avec l'autre. Je suis persuadé que cette opinion de Dujardin a eu une influence sur les auteurs qui se sont occupés de ces étres. La plupart, en effet, ne semblent pas avoir vu l'Amblyophis viridis dans la nature; d'autres ont obtenu parfois dans leurs cul- tures, des formes grandes, à extrémité postérieure arrondie, qu ils ont identifiées à l'espèce d'Ehrenberg. C'est ainsi que Perty [6] puis Focke [7] ont fait de [A phis viridis Ehr. une simple variété de l'Euglena viridis., Schmarda [8] en créant quelques espèces nouvelles, en partie conservées, a maintenu le genre Amblyophis. Il a même décrit et figuré une deuxième espèce l'A. ægyptiaca qui diffère de IA. viridis par sa partie postérieure très renflée. Je reproduis la description de Schmarda, car son Mémoire est difficile à se procurer : « La forme de ce petit animal allongé est. celle d'une outre arrondie et élargie à la partie postérieure. La cou x la couleur brune. Élle tire sa cause de petits corpuscules qui . remplissent tout l'animal jusqu 'à la partie antérieure qui est. complétement transparente et pore un point-pigment rouge. A la partie antérieure du corps s'insére un flagellum, de io . lougueur du corps qui oscille avec vivacité. | Au supe c entre les co p verts se trouve une o vacuole * E es M. GARD. — RECHERCHES SUR UNE NOUVELLE ESPÈCE D EUGLENE. 187 contractile transparente. Les organes sexuels et de durée ne sont pas connus. Le mouvement du petit animal est lent. I] se contracte en une sphère ou un œuf. » Les auteurs actuels ne décrivent plus l'espèce de Schmarda, pas même dans le genre Euglena. On peut penser qu'elle n'a pas été revue, probablement parce que personne n'a réétudié les Eugléniens de l'Égypte. Jusqu'à preuve du contraire, on ne peut nier son existence. Les figures de Stein [9] remarquables par leur perfection, nous renseignent sur la structure de ces étres. En ce qui con- cerne l'Euglena deses, il représente une forme jeune, allongée, filiforme, qui est assez fréquente, puis une forme adulte ou âgée, différente par la taille, la forme. Il n'hésite pas à identi- fier cette derniere à l'Amblyophis viridis d'Ehrenberg. Le noyau est figuré, ainsi que les chloroleucites petits, nombreux, discoides et enfin de longs et fins bâtonnets formés de cette substance à laquelle Focke avait donné le nom de paramylon et qu'Ehrenberg avait aussi représentés. Klebs [10] et Schmitz (M] sont allés beaucoup plus loin. Ils ont précisé la notion nouvelle de pyrénoide, décrit avec plus de détails les corps . chlorophylliens et le paramylon. Le premier n'a pas hésité à — — faire des grands individus oylindriques rapportés jusqu ici à Euglena deses et identifiés à Amblyophis viridis une espèce nouvelle sous le nom d'Euglena Ehrenbergii tandis que Schmitz, en créant son Euglena intermedia, à voulu réunir sous ce nom les individus plus petits de 120 à 135 v. dont le corps est ovale, - allongé en pointe, et à pyrénoides táiblénient marqués. L' Eu- glena* deses Ehr. type correspondrait aux dessins de Stein Le zT T représentant la forme jeune avec cette T écis plus que les — chloroleucites y offrent des pyré Ces derniers seraient n donc à peine indiqués Mae intermedia, tandis qu'ils manqueraient chez Euglena Ehrenbergii (Amblyophis viridis). - . Mais Dangeard [3j obtient, dans ses cultures, t passages entre l Euglens desee type etl E. vite parl E. intermedia. g? s prudemment; il passe yophis viridis vou- .— : AE p lant ainsi marquer qu'il ne s lé À tque — lassimilation des auteurs qui l'ont “précédé pourrait être a : PME et inexacte. ceste avait indiqué que les chloroleu b 188 SÉANCE DU 10 MARS 1922, cites de l'Euglena deses étaient en bâtonnets ou en disques. Dangeard n'a jamais observé que des chloroleucites discoïdes. Le monographe des Euglénacées dans le Pflanzenfamilien [12] a suivi les auteurs précédents en rattachant le genre Amblyophis au genre Euglena. Toutefois celui-là a eu un sursaut de vie dans le travail du Docteur Bougon ' [13]. H est vrai que cet auteur ne semble pas avoir fait œuvre personnelle — mais s'est contenté de mettre au point la question d'aprés les travaux de ses devanciers. > Quoi qu'il en soit, il est possible que le genre Amblyophis - revive, car il y a encore beaucoup à faire sur ces êtres, notam- ment dans les régions tropicales et subtropicales. Le passage du genre Fuglena au genre Amblyophis se ferait parla variété — — de l'Euglena deses qui est arrondie au lieu d’être pointue à l'extrémité postérieure (E. Ehrenbergii des auteurs allemands), l'E. limosa deviendrait alors l'Amblyophis limosa. : Le nombre des espèces d'Euglénes connues s'est d'ailleurs accru dans ces dernières années. Tandis que Klebs en déeri- . ! vait douze espèces en 1883, Dangeard 19 en 1901, Pascher et — Lemermann donnaient le-diagnose de 35 espèces en 1913 [16]. — — STRUCTURE DE L'EUGLENA LIMOSA. ne Sur le vivant, l Euglena limosa a en moyenne 150-160 u de - long sur 25 u de large; elle est cylindrique, allongée, arrondie à la partie postérieure, amincie en pointe oblique à l'avant. Elle est entièrement verte sauf à la partie tout à fait antérieure | et il existe deux zones plus claires, l'une correspondant à la — vacuole principale, l'autre au noyau (fig. 1, A et B). Elle na pas de flagellum. Il n'y a qu'un seul chloroleucite disposé en un réseau irrégulier et serré offrant de nombreux et gros — _pyrénoïdes tuniqués. C'est le cas le plus compliqué qui ait été — _ Observé jusqu'ici et à ce titre elle s'éloigne de toutes les espèces — . connues (fig. 1, C). | dm. |... 1. Le travail du D* Bougon m'a été communiqué par M. Maingaud, ; . pharmacien, membre de la Société mycologique et que je remercie pour Son obligeance à mettre sa riche bibliothèque à ma disposition.-Il existe aussi un autre travail, peu cité, du même auteur : La nature végétale des ig léne [17], qui m'a été aimablement offert par M. Tempère. — M. GARD. — RECHERCHES SUR UNE NOUVELLE ESPÈCE D'EUGLÈNE, 489 Les grains de paramylon sont assez variables de forme et de dimensions; ce sont le plus souvent des corps globuleux ou de courts et gros bátonnets, ou des corps arqués lorsqu'ils pro- viennent des calottes détachées des pyrénoides. Le noyau, situé dans la moitié inférieure du corps est volu- mineux, presque toujours allongé, parfois arrondi, pouvant Fist. d'ailleurs changer de forme avec les mouvements de I Euglène x5 et fourni d'un gros nueléole. Le nucléoplasme offre des corpus- ——— cules qui prennent fortement l'hématoxyline et que l'on sait étre les points de croisement du ou des filaments chromatiques. par Dangeard Ju qui a ulli e comme fixáteur : l'alcool absolu. T ou le mélange de Flemming. Les colorants employés peuvent — varier selon le résultat à obtéuir: Pour le protoplasme ce sont l'éosine, l'orange C; pour le noyau et le chloroplaste la fuchsine —— acide et I héniatoxyline. J'ai obtenu d'excellents résultats avec -— pe = E Ji ai diee Loan cristaux defuchsine —— 190 SÉANCE DU 10 MARS 1922. acide; le systéme chlorophyllien et particuliérement les pyré- noides deviennent roses ou rouges, le noyau est bleu foncé. Je me suis servi aussi avec succès d'une solution aqueuse saturée d'acide picrique, à laquelle j'ajoute quelques grains de fuchsine acide. Ce mélange a l'avantage d'étre à la fois fixateur et colorant; il faut laisser la lamelle portant les Euglénes séjourner assez longtemps dans ce réactif : le protoplasme est jaune, le noyau et les pyrénoides rouges. Dans tous les cas, je monte dans le baume de Canada. Il suffit de placer la lamelle sur la couche d’ Euglènes T ces dernières sont à l'état parenchymateux à la surface de la vase pour les préparer en grand nombre. Comme elles sont engluées dans un peu de mucus gélatineux, elles adhérent for- tement et on en perd trés peu par les passages successifs dans les solutions colorantes et les divers alcools : un certain nombre d'entre elles se libérent plus ou moins d'ailleurs lorsqu'on les détache de la vase et reprennent à des degrés divers leur forme normale de reptation, de sorte qu'aprés une série de prépara- tions, on peut en trouver dans les deux états et dans les états intermédiaires. Pour celles en observation dans des liquides variés, il est - moins facile deles réunir en grand nombre, car elles ne viennent pas à la surface comme d'autres espéces, mais on y arrive en usant de certains artifices qui viennent facilement à Eo lorsqu'on a quelque peu étudié ces étres. | Quoi qu'ilen soit, en forme normale, l Fuglena limosa offre u un vestibule assez large, un canal efférent tout à fait latéral qui conduit à la vacuole principale. Le point oculiforme est volu- mineux et curviligne et on distingue parfaitement bien les J granulations qui en constituent la matière colorante. J'ai déjà dit que le système chlorophyllien se montre sous forme d'un — réseau serré et irrégulier avec çà et là de nombreux pyré- noides tuniqués. Sür le vivant, on voit nettement la chloro- t. phylle dispersée partout, mais concentrée en certains points, le long de certaines bandes réliant les pyrénoides, surtout à la partie antérieure du corps et parfois sur les côtés où les ye dE noides semblent quelquefois disposés sur un ran : 5 A + Bracher [2] a identifié r rua des vases 3 de TAvon à à M. GARD. — RECHERCHES SUR UNE NOUVELLE ESPÈCE D'EUGLENE. 494 l'Euglena deses Ehrenberg. Elle en a fait surtout une élude biologique, ses croquis et descriptions ne permettent pas de se faire une opinion à cet égard. Je puis affirmer que l'espèce des vases de la Garonne est certainement distincte de 1 Ewglena deses. Il n'y a de commun entre les deux que la manière de se déplacer : toutes deux rampent, mais l Euglena deses possède des chloroplastes disciformes nettement séparés où les pyré- noides sont absents ou peu différenciés et sans tunique de para- mylon. D'ailleurs, il m'est arrivé de les trouver, vivant ensemble et avec d'autres espèces d'Euglènes, des Phacus, etc., sur les ` bords des fossés ou ruisseaux vaseux, affluents de la Garonne et oü la marée se fait plus ou moins sentir. LE. deses a des chloroplastes beaucoup plus verts tandis que l’ autre a une teinte générale vert jaunâtre. En cultures au laboratoire, dans l'eau, elles restent distinctes. Enfin l'Eugléne des vases ne peut vivre indéfiniment dans l'eau alors que c'est le milieu normal de l'E. deses. Sa variété intermedia que Schmitz a élevée au rang d' espèce est fréquente aussi à Bordeaux dans les flaques vaseuses des ornières, le long des ruisseaux boueux de certaines rues. Au lieu d'être arrondies à la partie ART is si corpse onie d type, elle est pointue et a une form d Ses chloroleucites sont aussi discoidés mais-elle n'a pas. MWh pyrénoide. Elle disparait pendant les périodes de sécheresse et reparait pendant les périodes pluvieuses toujours aux mémes points. MODE DE VIE DE L'ALGUE. Dans la vase, son milieu normal, Euglena limosa rampe mais ne parait pas offrir en méme temps ce mouvement de - rotation sur elle-même que possèdent la plupart des Euglénes | qui nagent au moyen d'un flagellum, tandis que dans de 3 les denk peuvent coexister. x Ce qu'on est convenu d'appeler les mouvements de méta- . bolie.chez les Euglènes se produit surtout chez celle-ci dans les circonstances défavorables, lorsqu'elle est placée dans un Lr milieu qui ne lui convient pas; ou en contact avec des substances — — nocives, ou encore soumise à r action du froid ou de la pun Lt. 192 SÉANCE DU 10 MARS 1922. comme Hose Bracher [2] l'a observé chez l'Eugléne des vases de l'Avon. Aprés une série de déformations variées qui se traduisent principalement par des renflements unilatéraux ou bilatéraux formant toupie, de la région centrale du corps, l'Eugléne peut reprendre sa forme normale, changer de nouveau son aspect. Si l’action du milieu continue, l'Eugléne prend une forme définitive, variable, perdant tout mouvement. Le plus souvent, c'est une forme ovale, aplatie, où l'on reconnait, trés fréquemment, un petit bec correspondant au vestibule de la région antérieure. Elle peut aussi conserver un renfle- ment unilatéral, la forme en toupie, en boule plus ou moins régulière, ou méme son aspect habituel, allongé, cylindrique. Ces variations et ces mouvements s'observent avec les colorants solubles dans l’eau, en solutions très étendues, notamment avec les colorants vitaux, le bleu de naphtylène R en cristaux, bleu de méthylène, rouge neutre. Avec le second, la mem- brane, à la partie antérieure, le vestibule, le canal efférent et même la vacuole se colorent et si la solution est très peu étendue (1/1000°) elles peuvent y vivre assez longtemps, mais tout en résistant à la désorganisation totale, elle finissent par mourir tandis que parfois un certain nombre d'individus entrent en division. n J'ai fait des essais de culture en miliedx variés, eau du ` laboratoire, eau distillée, solution de Knop, urine étendue, - bouillon de légumes, etc., tantôt à la lumière, tantôt à l'obscu- rité. Ce ne sont pas à proprement parler des cultures, car je n'ai pu obtenir leur multiplication comme cela a lieu avec - d'autres espéces, mais il y a des tentatives de division et méme des divisions plus ou moins normales dont l'évolution . s'arrête là. Comme nous le verrons, l Euglena limosa ' peut vivre assez longtemps dans ces liquides variés tandis que, — - d'après Rose Bracher, l'espèce des vases del'Avon meurt dans — : l'eau au bout d'un jour. J'y reviendrai plus loin. L'ÉTAT PARENCHYMATEUX. E 4 convient: maintenant de décrire ce que j'ai idi l'état - - . parenchymateux, que l'algue prend chaque jour à l'heure de E. | we. med dod 4, Pendant la nuit ou à I obscurité x sentant l'état. végétatif. | M. GARD. — RECHERCHES SUR UNE NOUVELLE ESPÈCE D'EUGLÈNE. 193 l'algue est enfouie dans la vase à une profondeur maxima qui varie de 8 à 12 millimétres, à peu prés celle que Rose Bracher a déterminée par un procédé fort ingénieux. J'ai simplement fait de petites tranchées dans la vase à Euglènes le soir après la rentrée des algues et le lendemain, il est facile de constater qu'elles sortent sur une bande d'un centimétre environ de hauteur sur les flancs de la petite coupure. Parvenues à la surface, elles rampent quelque temps en glis- sant les unes contre les autres, puis devenant de plus en plus nombreuses, s'aplatissent en prenant une forme polygonale et s'entourent de mucus gélatineux. Parfois, elles conservent leur forme un peu allongée, se glissant simplement les unes à côté des autres en se comprimant légèrement. Dans cet état, il se différencie entre les individus des fila- - ments segmentés fixant fortement le bleu de méthylène et qui, lorsque les Euglènes reprennent leurs mouvements, se brisent facilement. Ils forment une sorte de réseau dont les mailles sont occupées par les Euglénes mémes. Leur rupture est pro- duite par les mouvements des zoospores ' qui se dégagent et par le contact de l'eau lorsque la marée monte. . Lorsqu'on examine directement à un grossissement de 80 diamètres environ, les Euglènes à l'état parenchymateux sur la vase, recevant la lumière solaire — condition particulière- ment favorable — on voit que la surface de ces Euglènes est irrégulière, bosselée, offrant des proéminences séparées par des creux. La chlorophylle est concentrée le long de certaines lignes, certains sommets saillants mais il en existe aussi ailleurs en couche plus mince. Il y a une région plus claire correspondant à la vacuole et une autre au noyau placé vers le centre. Parfois elles semblent se fusionner ou sont rappro- - - chées pour former une région centrale plus grande par où passe — — la lumière. Il peut y avoir deux couches superposées : et méme davantage, la ou les couches suivantes recevant la lumièreà — — travers le corps des autres, surtout par la région claire. Les Euglènes se moulent sur les matières étrangères qui peuvent. ie i —. 4. J'emploie à dessein ce terme pour He les Euglènes à Tétat libre, les colonies epré orua o P E Ro bn) a 194 SÉANCE DU 10 MARS! 1922. leur être mélangées, grains desilice, diatomées, etc., qui ne les. génent nullement, notamment sur une navicule, N. subsalina Donken, parfois trés abondante à certains moments de l'année aux endroits mêmes où vit l'Eugléne *. Il en est qui se plient iicitablenont en deux moitiés. rabattues l'une sur lautre de sorte qu'on croirait avoir affaire à des Euglènes qui se divisent. Le matin, au laboratoire, pendant la Me hivernale, au moment oü elles sortent de la vase, elles sont d'abord peu nombreuses et rampent. Peu à peu, leur nombre augmente à mesure que l'intensité lumineuse croit, surtout si la lumière solaire arrive directement sur elles. L'état parenchymateux se forme environ une heure aprés le lever du soleil mais les Euglénes commencent à sortir beaucoup plus tót, car la yase n'apparait bien verte que lorsqu'elles sont en contact les unes avec les autres et forment une couche continue. Mais cet état parenchymateux n'est pas spécial à l'Eugl. limosa, il peut exister chez d'autres espèces sans présenter toutefois la méme importance et cette formation rythmique liée au jeu de la marée. Il parait se former chez toutes les Euglénes sociales. Il a été observé chez E. viridis, E. poly- morpha, E. granulata, E. velata, etc. Je lai parfois constaté chez E. deses type et chez la variété intermedia Klebs que Schmitz a élevé au rang d'espèce, chez E. velata j'ai eu l'occa- sion de l'observer dans un ruisseau, en Dordogne, en partie- desséché l'été et qui forme alors des flaques séparées. Aux environs de Bordeaux, j'ai recueilli l Euglena limosa à Bégles, mais surtout à Bacalan au lieu dit « Point du Jour ». en face le village de Lormont, parfois cà et là aussi sur la rive — -droite. Elle est particulièrement abondante dans les endroits où la vase est profonde, non affouillée par le flot, protégée par des pontons, gabarres pme ou même dans celles-ci remplies de vase. ` “Au printemps surtout, elle couvre des étendues considé- - .. rables. Dans le lieu que j'ai le plus étudié, au Point du Jour. — — . en face Lormont, elle se montrait sur une geste de ! 6$ b. À Ws le doi 1 224 UN « PR E] T LA PAT a 8. Peragalio. e TN M. GARD. — RECHERCHES SUR UNE NOUVELLE ESPÈCE D EUGLÈNE. 195 1 mètres de vase. Entre sa répartition hivernale et estivale, il existe quelque différence. Tandis qu'en été, elle peut descendre trés bas et oecuper toute la surface de la vase, en hiver elle se confine dans le haut, ne dépassant pas la moitié de cette sur- face. Pendant les jours brumeux ou froids, elle sort en bien moindre quantité que dans les jours chauds ou ensoleillés. J'ai noté à ce sujet des différences frappantes entre des jours trés rapprochés ou méme successifs. L'Algue transportée au laboratoire ne sort pas ou peu de temps le lendemain de la récolte. Les jours suivants, elle appa- rait le matin, une heure environ aprés le lever du soleil et rentre vers treize heures de l'après-midi en hiver. Mais tandis que la sortie se fera le matin à peu prés à la méme heure, la rentrée de l'aprés-midi pourra étre variable selon la tempéra- ture mais surtout selon la luminosité de l'atmosphère. On peut ainsi suivre le phénoméne trés longtemps, du moins pendant l'hiver, jusqu'à deux mois. L'été, elle se maintient moins facilement. | Rose Bracher [2], au moyen d'un appareil ingénieux, a constaté que l'Euglène des vases de l'Avon, obéit au moins pendant trois jours aux fluctuations de la marée lorsqu'elle est transportée au laboratoire. J'ai bien noté des différences à ce - sujet entre les Euglènes du niveau supérieur et celles du niveau inférieur, mais rien de régulier ni de constant. Certaines récoltes n'y obéissent pas du tout et le lendemain sortent le matin, quelle que soit l'heure de la marée; d'autres semblent y obéir mais pendant un jour ou deux seulement. La durée de l'insolation étant toujours plus longue et plus - intense au laboratoire oü elles étaient placées devant une fenêtre exposée au midi, je remarquai que les Euglènes offrent - au bout de quelque temps une teinte bien plus verte -— dans 2 la nature où elles sont plutôt jaune verdâtre. Enfin tandis que pendant une bonne partie del année, l'Algue * | . ne peut s'insoler qu'une fois par jour, tantôt le matin, tantôt — l'après-midi, selon les heures de marée, au moment des longs jours, par contre, la peut avoir lieu deux fois | T. par jour, le matin et l'après-midi, mais surtout quand la-marée - haute se proie a aux environs de midi. J'ai vérifié le fait plu- - 196 SÉANCE DU 10 MARS 1922. sieurs fois en juin et juillet : les Algues sortent le matin vers six heures jusqu'à neuf heures puis rentrent pour ressortir vers seize heures jusqu'à dix-huit heures environ. (A suivre). Contribution à l'étude des Lichens des îles Baléares (Suite et fin‘) PAR MM. JACcQUES MAHEU ET ABEL GILLET. 128. Opegrapha saxicola Ach., Syn., p. 71; Flagey, Algérie, p. 83; Lamy, Cauterets, p. 100. Syn. : Opegrapha rupestris - (Pers.) Nyl., Prod., 156. — Rocher calcaire à Miramar (Ma- jorque). Rare. | 129. Opegrapha Monspeliensis Nyl., Cauterets, p.98; Olivier, Opegrapha d'Europe, 1914, p. 21. — Parasite sur le thalle de Verrucaria limitata Krplh. — Sur un rocher calcaire mari- time, près de la grotte d'Arta (Majorque). Rare. — Thalle nul. Spores brunies, 3 septées, 14-20 u Xx 6-7 p. Paraphyses facilement libres, souvent à 2-3 articles ou portant au sommet un faible rameau divariqué. Cette espèce n’est pas éloignée de Opegrapha confluens Stitz. Lamy, Cauterets, n° 454. 130. Opegrapha platycarpa Oliv. ., Opegr. d'Europe, 191, p. 7. Syn. : Opegrapha granulosa var. platycarpa Nyls —— Algérie, p. 334; Flagey, Algérie, p. 83. — Colas-Covas —— (Minorque) sur une roche calcaire tendre, à l'entrée des is grottes, près de la mer et sur les murs des maisons. . Ir Thalle blanc ou un peu rosé, trés épais (jusqu'à 4-6 mm.), inégal, globu- — eux, à eund ose d'une contexture any ou u même lacuneux à - i fesi [^] e E. 2 in m te a B [17 ui (=n ® r= [^ ue oo "E "Tw ee CE E M m E + £g ge B Nn S un ce z © iii: eux au. somm MAHEU ET GILLET. — ÉTUDE DES LICHENS DES ILES BALÉARES. 197 131. Platygrapha rimata Nyl., Prod., p. 408, Flagey, Lich. Fr.- Comté, p. 522; Oliv., Ouest, p. 205. — Sur un Chêne (Rare) à Valdemosa (Majorque). Espéce rarement signalée en France. Flagey (Algérie) et Jatta (Italie) ne la mentionnent pas. Nos échantillons montrent de petits ilots entre Lecidea elæochroma Ach. et Lecanora rugosa Nyl., par exemple. 132. Platygrapha picconeana Bgl. — Boistel, IL, p. 258. Syn : Lecania picconiana Bgl.-Jatta, Syll. Lich. Italie, p. 283. — Ecorce de Pinus maritima près de la grotte d'Arta (Majorque). Thalle cendré, trés mince, poussiéreux, arachnoide, contenant de nombreuses chrysogonidies g grandes 18-20 u et plus. Apothécies peu prui neuses, brun noir, arrondies, sortant d'une déchirure du thalle dont lès lambeaux donnent l'apparence du bord thallin des Lecanorés, plates ou peu convexes à la fin. Thèques très nombreuses, . claviformes de 45-60 x 13-14 u, contenant 6-8 spores ses: triseptées (parfois uni- à un Aiii: étant jeunes), le plus souvent, courbes, plus arrondies à bout de 20-27 u x 3,5-5 u. Thécium haut de ‘65 à 70 u. Paraphyses peu distinctes, sinueuses, assez minces, simples ou le plus souvent rameuses, non articulées. L’ Epithécium est brun; le thécium et l'hypothécium sont incolores, ce dernier ne reposant pas sur une couche gonidiale. Sper- maties cylindriques, droites (rarement un peu courbes) de 5-8 u x< 0,8 u Le thalle est insensible à l'action de la potasse; l'hy ménium deviedt jaunâtre par l'iode. Notre plante, par certains détails, peut différer de Lecania picconiana Bgl. décrit par Jatta (loc. cit.); par certains autres, elle - se rapproche de Lecania diplotommoides Bgl., du méme auteur, p. 623. + 133. Arthonia astroidea Ach. — Nyl., Scand., p. 239. Syn. : Arthonia vulgaris Schær., Spic., 8; Jatta, Syllog., p. 466. — Écorce de Chêne, à Valdemosa (Majorque). a - Var. swartziana (Ach.) Krb., Syst., 290; Harmand, Lorr., p. 4535; Jatta, Syll., p. 466. — Sur l'écorce des Caroubiers, dans le pare du château de Belluer, à Miramar et à se. (Majorque). 134 Arthonia mediella Nyi., Scand., p. 259; Jata, "Sulags.- p. 469; Boistel, II, p. 256. — Sur les (rohs de vens Lech ; cháteau de San Felipe (Minorque). UN 135. Endocarpon complicatum Schær., En., P 233; Boistel, IT: partie, p. 265. Syn. : Endocarpon miniatum var. complica- i tum Jatta, Syll., p. 159. — Monastère de Lluch sur des TOM calcaires oü il est rare. E» xp ry rulescens Ach., L i Lo P 304. - — eie des 198 SÉANCE DU 10 MARS 1922. rochers calcaires, monastère de Lluch mêlé à Psora lurida dont il a toute l'apparence à première vue. 131. Endocarpon hepaticum Ach., Ł. U., p. 298; Nyl., Prod., p. 176; Flagey, Algérie, p. 87 (Rare). Syn. : Verrucaria hepatica (Ach.) Jatta, Syll., p. 500; Endopyrenium hepaticum (Ach:) Boistel, II° partie, p. 266; Endopyrenium hepaticum (Ach.) Boistel, II* partie, p. 266. — Sur la terre des rochers calcaires, près de la croix du Monastère de Lluch. 138. Verrucaria rupestris (DC.) Schrad., Spie., 109. Syn- : Verrucaria Schraderi Ach., L. U., p. 284. — Sur les rochers calcaires près de la croix dania le Monastère de Lluch où il est peu commun., Dans les apothécies étudiées, les spores font défaut. L'hyménium est” envahi par un champignon. D’ ‘aille eurs les fruits arrivés à maturité sont tombés pour la plupart. Même habitat à Soller (Majorque) qe de la. er, à 20 métres d'altitude, un seul échantillon associé 'autre spores Bancs p plus ou moins granuleuses de 18-25 u x 8-11 p. ‘rapproche de la var. orbicularis Garov. (Jatta, Syllog:, p. 519), parle thalle et les pr red L'iode teint ken énium en bleu passant au € vineux, les thèques restant bleues Var. calciseda Schær., Spic., 55; — Flagey, L. F.-C.; Jatta, Syll., p. 519; Lamy, Cauterets, p. 107. — Sur des rochers calcaires souvent baignés par la mer; à Porto-Christo (Major- que); et prés de la mer à Colas-Covas (Minorque). 139. Verrucaria purpurascens Hoffm., FI. Lieh., I, p. 14; Lamy, Cauterets, p. 109; Toia Syllog:, p. 546. B : Verru- caria rupestris var. purpurascens Scher., Enum., p.: 241; Verrucaria Hoffmanni Hepp., Flecht., p. 431; Vars mar- morea Scop. — Flagey, Algérie, p. 95. — Sur les rochers cal- caires de la « Gorge Bleue » (environs de la ville d'Arta). età Porto-Christo (1 (Majorque). — Commun, - 140. Verrucaria myriocarpa Hep., FI. E., 430; Lamy, Caut., T p. 106; Jatta, Syllog., p. 520. Syn. : Verrucaria murina Ny. a Pyrén. oc., p.32. — Surune roche calcaire à l'entrée du « Gouffre x du Pont » à Porto-Christo (Majorque). Rare. ax Spermogonies. nombreuses. Peu d' spothécies e -e des spores à maturité; ces dernières simples, ovoïdes, de 4 t € MAHEU ET GILLET. — ÉTUDE DES LICHENS DES ILES BALÉARES. 199 L'iode colore l'hyménium et les théques en jaune assez lentement. Par places on constate quelques éléments teints en bleu. 141. Verrucaria limitata (Krplh.) Mass., Sch. cr., 123; Jatta, Syllog., p. 519; Flagey, L. Fr.-Comté et Lichens d'Algérie, p. 96; Lamy, Cauterets, p. 106. Syn. : V. decussata Garow ; — Arnd., Jura, p. 248. — Assez commun sur les rochers cal- -caires prés de la mer à Porto-Christo et dans les environs de la grotte d'Arta; sur la montagne à Miramar (Majorque). Flagey dit cette espèce assez rare en Algérie et Lamy rare à Cauterets. 142. Verrucaria papillosa Ach., Univ., 286; Lamy, Cauterets, 480. — Sur calcaire dur miocène à Porto- Christo; « Grotte du Pont » (Majorque). 143. Verrucaria nigrescens Pers. — Nyl., Pyr.-Orient., p. 21; Syn. : Lithoicea nigrescens Mass. — Flagey, Fr.-Comté, Alg., p. 94; Verrucaria fuscoatra (Wallr.) Krb. Syst., 341; Jatta, Syllog., p. 509. — Rochers calcaires à Soller (Majorque). Var. controversa Mass., Ric., A11; Jatta, Syll., p. 509. Syn. : Verr. macrostoma var. controversa Stitz, Lich. Afrig., p. 220. Verrucaria viridula var. controversa. (Mass.) Oliv., Ouest, IE, p. 279. Lithoicea controversa Mass., Mém:., p. 142; Flagey, Algérie, p. 94. — Sur les rochers calcaires: OMM. la mer à Miramar (Majorque). : 144. Verrucaria macrostoma Duf. in D. C. FE FF, IE» 319; Korb, Syst., p. 343. Syn. : Lithoicea NU TUN ORUE Mass, Mem., p- 142. — Commun sur les rochers et les pierres calcaires à Porto-Christo « Gouffre du Pont » (Majorque). 145. Verrucaria lecideoides Nyl. in Flora, 1881; Jatta, Syll., — p. 910. Syn. : Lithoicea lecideoides (J. Muller) Flagey, Lich. Fr.-Comté; Catopyrenium Sp. Anzi, L. Jura, p. 241. — Assez E: commun sur les rochers calcaires, près de la M. à. Colas D. | Covas (Minorque), à Porto-Christo (Majorque). cA Thalle assez. épais, blanc cendré, profondément aréolé ; els grandes, planes, un peu rugueuses, ceinturées par l'hypothalle brun -— noir. Spores simples, hyalines, AR +I — elliptiques, a un peu ovoides de 15-20 u x< 1-10 u. Nos échantillons rep i suivant nous, le type de Sette red qui, trés commune en Algérie —— (Flagey), parait être trés rare en France, Flagey dans ses Lichens de — MES cons et nme. d dans ses. Lichens: de ivt LI p.95, 200 SÉANCE DU 10 MARS 1922. ne parlent, comme existant dans ces régions, que de la var. minuta Mass. dont le thalle est brunátre et les aréoles plus petites. L'iode teint I' hymé- nium en rouge vineux. 146. Polyblastia albida (Nyl.) Arnd., Flora 1858, p. 251; Jatta, Syllog., p. 566; Boistel, Il, p. 290. Syn. : Verrucaria albida Nyl., — Lamy, Cauterets, p. 111. — Sur calcaire dur (miocène) « Gouffre du Pont », et sur un rocher calcaire maritime à Porto-Christo (Majorque). Rare. 147. Polyblastia rupitraga Mass., Syn., p. 100; Jatta, Syll., p. 567. — Sur une roche calcaire prés de la mer Quay ort Associé à Caloplaca Lallavei Ach. 148. Polyblastia dermatodes Mass., Syn., p. 101; Jatta, Syllog., p. 568; Flagey, Alg., p. 97. — Sur une roche calcaire dur à la « Gorge Bleue ». Thalle uni, lisse, peu épais, continu, blanc dans toute son épaisseur, ayant l'aspect du stuc, formant une tache à contours sinueux limitée par le thalle de Verrucaria purpurascens Hoffm. qui l'enveloppe. Apothécies , b base peu nombreuses, amphoriformes, entierement immergées, à re dilatée, 0,6 à 0,9 mm., affleurant le thalle par un “point noir ou plus tard par un sommet tronqué de 0,1-0,2 mm. Paraphyses peu tien mucilagineuses. Spores ovoides parfois elliptiques, d'abord remplies de protoplasme granuleux jaunâtre sans forme déterminée de 20-28 u » 11-13 u. Puis devenant d'un jaune brunátre, murales, mais sans cloisons transversales bien nettes, de 30-31-36 u x 12-15 p; 45-50 u x 20-22 p. L'iode colore la gélatine hyméniale en bleu, passant par places au rouge vineux pâle. Boistel ne signale pas cette espèce comme ayant été récoltée en France (Boistel, i partie, 1900). 149. Polyblastia forana Anzi., Cig., 105; Jatta, Syllog., p. 567. Syn. : Arthopyrenia forana (Anzi.); Boistel, II: partie, p. 215. Verrucaria cæsiopsila Anzi., Longob., 364. — Ile de Formentera : sur un rocher calcaire près de la mer. Rare, - Spores jaunátres, devenant murales de eei u x 10-11 p, ou un plus petites, suivant le degré de maturité; rares. L'iode colore la gélatine i: [^ hyméniale en bleu pâle, les thèques et les ets en jau ine . 430. Arthopyrenia Thuretii Hepp. Wedd., Ile d'Yeu, p. 311; : E. . Boistel, II, p. 207. Syn. : Sagedia Ach. — Sur l'écorce de ' Pinus maritima, parfois associé à Bacidia endoleuca Nyl. € r Près de la grotte d'Arta (Majorque). Z : 151. Sagedia chlorotica Mass., Ric., p. 309; Ära Jura, p. 21651 S . n.i puer E var. chlorotica, Jain ne E 2s EY MAHEU ET GILLET. — ÉTUDE DES LICHENS DES ILES BALÉARES. 201 Arthopyrenia chlorotica, Olivier, Ouest, IE, p. 250; Verrucaria chlorotica Ach., L. U., p. 282. Porinula chlorotica Flagey, Algérie, p. 98. — Un seul échantillon sur un rocher calcaire à Miramar (Majorque). L'iode est sans action sur la gélatine hyméniale. 152. Sagedia persicina var. plumbea Bgl. — Jatta, Syllog., p. 548. Syn. : Verrucaria Ach.; Arthopyrenia Mass., Porinula Nyl., Porto-Christo (Majorque). — Sur une pierre calcaire : un seul échantillon. Cette variété n'est pas signalée en France, ni par Flagey en Algérie. Spores hyalines, fusiformes, à trois cloisons de 17-20 ux. 3-4 p. Thèques cylindriques allongées de 60-65 p »« 8-9 p. Paraphyses trés gréles. L'iode teint l'hyménium en jaune, surtout l'hypothécium. 153. Thelidium mammillatum Bgl., Pr. Lich. Tosc., p. 285 : Jatta, Syllog., p. 543. — Sur une roche calcaire près de la mer. Rare, à Colas-Covas (Minorque). Apothécies innées en cóne renversé, à périthécium noir, épais, entier, mesurant jusqu'à 0,75 mm. de profondeur. Spores elliptiques allongées hyalines tri-septées de 18-20 u x 5-6 p. Paraphyses nombreuses, capil- laires, longues et flexibles. L'iode teint en rouge brun l'hyménium et les thèques. 154. Thelidium crassum Mass., Ric., p. 174; Jatta, Syllog., — p. 540. Syn. : Thelidium decipiens Krphl.; Flagey, Lich: Fr- | Comté: Verrucaria decipiens Nyl. — Sur un rocher près de la mer, à Colas-Covas (Minorque). — Nous rapportons à cette espèce l'unique échantillon que nous ayons récolté et dans lequel. nous n'avons pu trouver de spores. Le thalle cendré atteignant 2 mm. d'épaisseur est très finement fendillé. — | TABLEAU DES GENRES CONTENUS DANS CE TRAVAIL — i Ne. d dub s . .COLLEMACÉS Collema Hoff ............ $ à w Placynthium Ach. eet: SEI a 1 Leptogium Ach pére c" 14 à. 15 is ; ilonema 2 i dri E ; ^ ok tuia : STRATIFIÉS-RADIÉS Pyrenopsis Nyl o.: oer se. o LA er ee Psorotichia Mass... .... ARE & | Cladonia Hoffm......... 16 à NCC : máy... | SR Ameliensis Nyl. (Biastenia... Nes RADIÉS toute Hon | uu ni ue 22 Héciella-D. 0. I ie lese cu 23 JSamalina Àch.......... 9$£'à 33 PHYLLODÉS Everma Ach ono uL 33 Parmela Ache... Ji d 331 Jp RONDE EE S VV 38 Physcia Sehtb. >... 39 à. 40 SH bii PERI... 41 à SRE G DE 42 Mona de NOLO. o x x 43 LECANORES Fu Li cdi di TU MEN D 4% Squamaria D. C ........ 45 à . 46 Placodium D. €......... $a -55 Caloplaca: Th: Fr......-. 56 à 1 decunpsa Adi; 68 à: : 75 Diphratora Jatta ........ 6 à 77 Lecania Th. Ert uuu. 18 à. 806 DAV ACR LI a 87 à 88 . Aspicilia Mass: :....... 4^ 89 à -02 Perunan IC o 93à 96 LÉCIDĖS Toninia Mass;......;... 97 à 98 ME - < _ SÉANCE DU 10 MARS 1922. EE Mg S l4 99 à Psor W4 ver + va ve 9 (b wis Blasitessá- Dye nce a A Bifimbia Koëerb::..:.:...1,:. Lecanactis Eschw...... 107 à Iatorimr Kóetli.. 5:52 Catillaria Mass ........ 110 à Biatora Th: Pris. 113. à Lecidea Mass .......... 115 à Diplotomma Mass...... 123 à Buellia. Koezh. o2 125. à GRAPHIDÉS Graphis Kotil.. in ra Opegrapha Ach........ 128 à. Platygrapha Nyl....... 131 à Arthünia-ACR.--. io Ai 433: à PYRÉNOCARPÉS Endocarpon Hedw...... 135 à Verrucaria Pers....... 138 à Polyblastia Mass....... 146 à Arthopyrenia Mass........... Sagedia Ach re 151 à Thelidium. Mass.. 153 à TABLE. ALPHABÉTIQUE DES. NOMS SPÉCIFIQUES Sex t. (ESPÈCES, VARIÉTÉS, FORMES. ds (Les synonymes Accedens Th. Fr. (Bilimbia)... 106 Acrustacea Arn. sporis 61 Acrustacea Schær. ( Lecano ra). 73 | Alba (Lecania) Harm ...... Ew E ie perg Byl. (Lecania)...... 79 - : ida Arnd. mean de 446 scopi Ih. Fr. (Buellia).. 423 —— var. Arn. (Dip 123 i sont en italique.) Angulosa (Lecanora)......... nee var. nov. Gill. Mah. (Lecan irm) he osse rete Aromatica M UNUS Cn 4 M | Astroidea Ach. (Arthonia). . Athallina xt (Catillaria).. . Aurantia Merat. (Placodium)... Aurantiacum, var. zi vs Re ue pes i - XPlacod.). . rie var. Ach. Hess \ MAHEU ET GILLET. Balearica sp. nov. Mah. Gill. ue DM ACC Tur deg Spies a Mass. (Biatora) . Svesuuaculd Nyl. (Ramalina)... Bussanensis Harm. (Lecid.)... Caruleonigricans Flag. (Thal- loid "Ceerulestens: Evern. noms orne re tserrte ss. es i. (Pol ou : „Cæsium Harm. (Placyn nth.).. Cæspititia Flk. (Clad.)........ Cæspitosa, MIRE ronde de ‘Calcarea Ach. (Aspicil.) ...... Calcicola, var. Oliv. (Calopl.).. ss... sh... Centrifuga Mass. (Placod. hs Centr troleuca, var. Mass. (Pla- cod. 4 * 99 9 « » «s. «9 «* vie 09/9 + + Chair Ach. es mr “Ne Ceratoniæ Durs. (Dirina.) .... Cesati Mass. (Diphratora). . Cetrarioides, var. Bagl. (Ram. " Chalazanodes Nyl. Vtde T Chalybae a Duf. (Calopl.) .. M ne DC. (Placodium). dre CircummunitaF ^(. Aspici'ia). Coccinea Mull. (Caloplaca)... - Communis DC. (P. ( Pertusaria)… vs Complicatum. Schær: .(Endo- carp.). Concinerascens NO (Blasena). ce var. Schær:: (Aspi- ) es sses i * ir ek eH 122 A | Fallaz Schær . Euganeum Mass S Euphorea Flk. (Leiden) i d: —— ÉTUDE DES LICHENS DES ILES BALÉARES. Conspersa Anzi. (Parm.) ..... Controversa, var. Mass. (Ver- ruci, 92 9 21g. , 9 n 9 85g 95353 7. Crassa DC. (S DIEN Cyathodes Nyl. (Collema.)..... Dealbata Boist. (Pertusaria)... Decipiens Krphl. (Thelidium). . Decussata Garow. ( Verrucar. " . (Tonninia) .. nea) "T Duriæi ^em (Ra nai). eo a Harm, (Caloplaca) . Ectanea, vàr. Nyl. (Xanth.).. Paoa, var. SL (Leca- nor tite ere pa € cx wd es Nes 9 a. cn 9 4. 9 V. ip v dcp * 9. p.e q o Pres Wedd. (Placod. jo Endiviæfolia Fr. RE Endoleuca scm os ur ma nos divos EFysibe Fr. (Lecania) .. Erythrella Ach. (Caloplaca). ty Erythrocarpa Fr. rl . (Collema ss... Evernioides Nyl. sent ie ras Exanthematica Fr. (Gyalecta (Gyalecta 204 SÉANCE Formosum, var. Nyl. Tepi Fraxinea Nyl. (Ramal.).. a Aae, (Calo- 9. 9 9 * v. .* *'«." "9 *v"*9 v Jensen res ss ss se aca Poar Krb. (Verrucaria).. Galactina Ach. Genai 2. Gibbosa Kerb. (Aspicilia).. . Glaucescens sp. te Hue iym TEARS EIE cu TM Glomulifera Not. (Ricassol).. Granuliferum Nyl. (Collema). . Grumosa, var. Ach. (Lecanora). Grumulosa Nyl. (Opegrapha). Hepaticum Ach. (Endocarpon). Hue Hypothrix Mull. (Parmelia) .. Illusora, var. Ach. Aere pa Immersa Fr. (Lecidea) ........ c var. Ach. "cibis; Intumescens, var. Ra- ym erar d CR Mo TE Isidiata Fa. Anzi. (Pann... Isidiosa Nyl. (Parm ) tn. E 9 WoW e^. od sc» € € y 9 "WE + € Jacobæfolium, var. Ach. (Col- dem) ; UE (Calopl.)... dre | Lactea Mass. (Lecania) ....... Lallaveï Oliv. (Caloplaca) . Rees (Biator ina). Lentigera Borst. (Squamaria) : Leptalea DC. (Physci Limitata Mass. Venite "wow. . » .* A ~ Liparina Nyl. ( Diphratora) Sa : Lurida Korb. (Pso Lusitanicum Nyl. (home) Luteoalba Oliv. (Caloplaca). . Macrostoma Duf. (Verrucar.). . Mammillare Mass. (Thalloid).. . illatum Bgl- (Tieta, her id DU 10 MARS 1922. Marginale Huds. (Collema). . Marmorea Sco: (Verrucar.)... ne Mediella Nyl. (Arthonia)....... Melznum Ach. d se Melacarpoides, RI LOS C NRI Meridionalis Fa. Flag. (Clad.). Metzleri Richard. (Lecidea) . Micrococca Harm. ( Pyrenopsis). Microphyllum, var. Harm. m. eU- - * E 9,» 9 9598» “tord. € Multifidum Schær. (Collema).. Murina Nyl. ( Verrucaria) ss... Myriocarpella Nyl. (Buellia) . .. (Clado- » a Kx s a ^ NS de 0 NE s a O WIR P TN Neglecta, var. Harm. ia) Vis var. Nyl. (Ramalina). Nigrescens Pers. (Verrucaria). Numidella Nyl. ( Psorotichia). . Odontota, var. Hue (Ramal.).. Oxydata, var. Ach. (Aspicilia). Panizzei Durs. (Ramal.) ...... Pannosum Harm. (Pilonema).. pillaris Fa. Del. (Roses ie Papillosa Ach. (Verrucaria)... 1 Parasema Ach. (Lecidea) ..». » | Parietina Nyl. (Xanthoria). . Percoena, var. Harm. (Calo- laca * ^«^ e poA T Noam o» p M Oei M P te P". res unes 9s s*«.659* tete ROPJR de 4-9 a d AE m PRA. Bier uite Bel. | (Sage dia). Phycopsis Bgl. Pre Picc oneana Bgl. (I Platygrapha). * xo» TT Pocillum, var. Flag. (Cladonia). 19 . Pollinaria Bagl. (Rama. E. MAHEU ET GILLET. — ÉTUDE DES LICHENS DES ILES BALÉARES. Polycycla Anzi. (Lecania).. Polytropa Ach. (Lecanora). . Po FREE ricum Arnl. fona. Ps c rad vus Deeds Wedd. (Lecanactis; . Prosechoides Nyl. (Lecania) . Proteiformis Jatta {Lecaniella). Pruiniferum Boist.( Placodium). Pr uinosum Arn. (Pla codium) cs Pulverulenta Nyl ( Physcia). . Pulvinatum, var. Fr. (Leptog.). Purpurascens Hoffm. | Verruca- PAS cernes eve per ry Pyracea Fr. (Caloplaca) ...... ies Nyl. (Cladonia). ..... Pygmæa, var. Dur. (Roccella). var. Mass. edna a S T ERES Sam Rangiformis Flk. (Cladonia). . Repanda Nyl. (Dirina)........ . Rimata Nyl. (Platygrapha). . var. Ach. (Ca alo- Rabenhorsti, (Di- Prat}... sept ere Ach. (Endocar, on) . EAR sp. nov. Mah. et Gill. Dé^dh.). uS o one etin var. Nyl. (Lecanora). . ^ Rupestris Arn. (Biatora)...... Rupestris Ach. (Opegr.)....... Rupifraga Mass. (Polyblastia). . Saxicola Ach. (Opegrapha). . Schraderi Ach. (Verru ucaria). . 9 *o€-J* € 9k o. ue ww ss & e ho. * W SeUrles Fa. Ach. Hs x gue * avais Fr. (Lept Morum Scri | 128 147 4238 438 Schraderulopas Wedd. (Lepto- WT a | Ve ces var. Nyl. (Phy Stipitata, var. Nyl. (Dirina).. Subcircinatum Boist. (Placo- DUUM) LE ceva cvs UP. TEN Subconspersa Nyl. (Parmeliu). Subfarinacea Nyl. (Ramalina). Subfastigiata, var. Nyl. (Rama- lna.) 0: ee a COME Subfusca Ach. (Lecanora)..... Submamillaria Nyl. (Lecid.)... Subnummularium, var. Nyl. COMME) eo rx vos ers Subradiatum Hue (Leptogium) . Subradiosa Nyl. (Lecanora) . . Subteres, var. Harm. (Physcia). Sulcata Tayl. (Parmelia)...... Sw ces var. Ach. (Artho- Pese det Nyl. (Placodium)... Teicholyta Ach. (Caloplaca)... . Teichoteum Boistel (Placod.).. Tenella, var. Ach. (Physcia) .. Tenue, var. Wedd. (Placodium). Tenuissimum Krb. ( Lepto:;jium). Thallincola, var. Boist. (Pluco- um) 819-5 b 9$ a 9 ee e * 99 bee 00 diu Thuretii Han: (Arthopyrenia). Toninianum E. (TA alloi- me 4 ww 9 PAT D dA V. *» LS M. Tonninioides Jatia (Tonninia).- Triptophylla Nyl. (Pannaria).. [Mere e var. acc RUE PARUS. re eel, kakanie Th. Fr. (Caloplaca).. Velana, var. Mass. (Calopla Vernicoma Boist. (Buellia). . t. ( UA | Vesiculare Rr b. (Thalloidima). "ia) . 1 Viridula Pers. (Verruca: garis Schær. Wulfeni DC. a a cia). . > x ds | Vitellina Th. 4r. (Caloplaca): BB i es Nyl. TEN ; 5 Vul: SÉANCE DU 24 MARS 1922 PRÉSIDENCE DE M. P. GUÉRIN. Lecture est donnée du procés-verbal de la derniere séanee, dont la rédaction est adoptée. M. le Président a le regret de faire part du décès de notre confrère M. José d'Ascensao Guimaraes. Par suite des présentations faites à la précédente séance, il proclame membres de la Société : MM. Arëxe, instituteur, square des Tilleuls, au Parc Saint-Maur (Seine), présenté par MM. Hibon et Lhomme. Jaccarp (Paul), professeur au Polytechnicum, à Zurich, présenté par MM. Camus et Lutz. Douix (Robert), docteur ès sciences, préparateur à la Sorbonne, rue Géricault, 10, à Paris, XVI, présenté par MM. Ch. Douin et Allorge. M. l'abbé. Delmas, récemment admis, a envoyé une lettre de remerciements à la Société. Les communications suivantes sont ensuite présentées par leurs auteurs ou lues par le Secrétaire général. Hybrides de Primula Juliæ ? PAR M. DEM DE VILMORIN. Le Primula Julie Kusnez, décrit et introduit, "T y a une dizaine d'années par le Professeur Kusnezow, directeur du 2 zi Piin botanique de Dorpat, est une trés jolie petite n “+ + à mcm era ve lilacé vif. ^ J. DE VILMORIN. —— HYBRIDES DE PRIMULA JULLE. 207 La plante a fleuri à Kew, pour la première fois en 1912; figurée au « Botanical Magazine » (tab. 8 468), de culture-et de multiplication faciles, elle s'est rapidement répandue dans les collections. Le P. Juli» appartient à la méme section que P. acaulis Jacq., espèce dont il diffère surtout par son port nain, ses feuilles petites et arrondies; il a rapidement donné naissance, en culture, à de nombreux hybrides avec les espèces de cette méme section : P. elatior Jacq., P. ns Jacq., P. acaulis Jacq. (P. grandiflora Lamk.). On sait d'ailleurs que ces trois types s'hybrident trés facilement entre eux, et qu'ils ont produit de nombreuses formes, décrites par divers botanistes sous les noms de : P. variabilis Goupil, P. media Peterm., P. intricata Gren. et God., P. Thomasinii Gren. et God., etc. En culture ils ont donné, d'une part, la race des Primevères des jardins avec des fleurs en ombelles sur des hampes dépas- sant plus ou moins le feuillage; de l'autre, celle des Primeveres à grande fleur, à hampes nulles ou trés courtes. : Tous les intermédiaires existent, du reste, entre ces deux - formes. Le premier hybride de P. Julie — fut le P. Crispii, présenté par M. Waterer en mars 1916 à la « Royal Horticul- . - tural Society » de Londres. L'hybridation avait eu lieu avec - une forme de Primevère des jardins et la plante possédait la — — vigueur de cette derniere, mais avec un feuillage plus petit, des feuilles plus arrondies et la jolie couleur magenta du P. Julie — avec des fleurs plus grandes. 3j Une seconde plante; présentée peu après à cette méme Société D Horticulture sous le nom de Primula: « Jewel » et donnée — — comme étant le résultat d'une hybridation avec une. variété x bleue de la Primevère à grande fleur, était d' Un “és RE s'était produit iid asit avec P.elatior — au jardin alpin de Kew et avait l'aspect des précédents, sauf E chez une plante dont le coloris des fleurs était le mms: - < celni.du P. elatior *. 2 1: Gardeners'Chronicle, 4 x» * juin 1918, pommes * | 208 SÉANCE DU 24 MARS 1922. M. Correvon signalait également, sous le nom de P. elatior Theodora, ce méme hybride spontané apparu en 1916 dans son jardin de Floraire, entre P. Julie et P. elatior. Une plante, présentée sous le nom de Primula « Wanda » à la « Royal Horticultural Society » de Londres en avril 1919, fut donnée comme un hybride avec une forme à fleur rouge du P. acaulis. Les plantes étaient à grandes fleurs et du méme coloris que P. Julia. Enfin le D' Rosenheim montra, en février 1920, au Comité scientifique de la Société d'Horticulture de Londres, des . hybrides avec.P. elatior faits en 1917. Le croisement (avec P. Juliv, comme mére) avait, seul, donné des graines fertiles qui produisirent des plantes de caractère intermédiaire au point de vue feuillage; tandis qu'en ce qui cóncerne l'inflorescence, 10 étaient du type Juliz, et 10 du type elatior, dont 6 à fleurs jaunes. L'apparition de ce dernier coloris est trés curieuse et inattendue, et est à rapprocher de celle d'une plante analogue dans le croisement produit à Kew et signalée par Irving dans le numéro du « Gardeners Chronicle », mentionné ci-dessus. Dans tous ces croisements, les plantes de'seconde génération. ne paraissent pas avoir été observées. Quoi qu'il en soit, je n'aurais pas attiré l'attention de la Société botanique sur les plantes qui font l'objet de cette note et que je présente ici, résultats d'un croisement exécuté à Verrières par un de nos collaborateurs, M. Leray, si, dans ce cas particulier, l'un des parents, une variété de Primevère des . jardins, ne possédait la curieuse anomalie à laquelle on a donné — . le nom de « calycanthémie », et qui, par suite de la transfor- - mation du calice, donne à la fleur l'aspect de deux corolles — 12 emboitées ; anomalie assez rare, et que l’on rencontre également — . chez les Mimulus, chez les Campanula et les Platycodon. Le croisement fut fait en Mars 1920. La plante que nous | xs montrons ici (un Primula acaulis à fleur de coloris blanc créme ers et bien calycanthéme) fut employée comme mère. On sait que les organes sexuels, chez les Priraevéres; "dE - . diffèrent dans leur structure et leur disposition dans la fear — . suivant les individus; chez les uns, le style est trés court et is par les étamines ami sont saillantes et Rene à t ELA Ur J. DE VILMORIN. — HYBRIDES DE PRIMULA JULLE. 209 partie supérieure du tube; chez les autres, le style est trés long et le stigmate apparait hors du tube. Dans ce cas, les étamines sont courtes et réunies près de l'ovaire. On rencontre également une troisième forme intermédiaire où le style et les étamines sont de longueur variable etatteignent plus ou moins le milieu du tube de la corolle. Pour la facilité du croisement, la forme à long style et stigmate apparent fut choisie comme plante-mère (P. acaulis); tandis que, du côté « père » (P. Juliæ) la forme à étamines saillantes fut employée. Les fécondations opérées avec tout le soin nécessaire donnérent de bonnes graines qui, semées dés leur maturité, germérent en janvier 1921. Dix-neuf plantes furent ainsi obtenues qui, dans = premiers stades du développement, présentèrent toutes le caractère plus ou moins arrondi du feuillage du Primula Juli»; ce caractère ne se maintint cependant pas par la suite et les plantes à l'état adulte possèdent actuellement un feuillage à peu près intermé- diaire entre celui des deux parents. Ces dix-neuf plantes sont maintenant en fleurs à Verrières et on pourra juger par les exemplaires et les fleurs présentés que le caractère « calycanthémie » s'est montré franchement dominant. On pourra remarquer que cette « calycanthémie so est plus ou moins accentuée suivant les fleurs et les individus, mais cela tient surtout au degré d'avancement, les fleurs bien - je épanouies étant presque toujours nettement caractérisées. Une seule plante n'a, jusqu ici, présenté ce caractère, mais comme sa floraison ne fait guére que de commencer, il se peut que les fleurs qui vont suivre soient d'une nature différente'. Quant à la proportion des exemplaires portant des fleurs à styles longs ou courts, on remarquera, comme il fallait s'y attendre chez des individus non parfaitement « purs » àce point de vue, qu'il y a une grande diversité dans ce caractère. wi Outre trois plantes à stigmates nettement apparents et cinq . autres à étamines bien saillantes, il existe toute une gamme d intermédiaires. us avons constaté depuis, sur cette plante, des fleurs très faible- mont « calyeanthàmes ». ui e 210 SÉANCE DU 24 MARS 1922. Le coloris des fleurs, rose lilacé, présente la particularité- d'étre identique chez tousles individus obtenus, avec cependant quelques légères différences dans le degré d'intensité. Il sera intéressant de suivre la descendance de ces plantes, si, comme nous le craignons malheureusement, leur stérilité ne forme un obstacle PDE CAS dans cette direction. L'hérédité du caractère « calycanthémie » a été étudiée par plusieurs auteurs. et surtout par Correns! chez Campanula et Mimulus. Dans tous les cas, cette anomalie s'est comportée eomme un caractère dominant plus ou moins irrégulier. Le méme fait avait été observé dans des croisements faits précé- demment à Verrières entre un P. acaulis et une forme à double eorolle du P. grandiflora. Dans beaucoup de cas, notamment chez Campanula, la transmission du caractére était accom- pagnée d'une diminution notable dans la fertilité. ll pouvait étre intéressant d'étudier l'hérédité de ce caractère dans un croisement avec une forme aussi distincte que P. Juli. Note sur la dispersion du Daphne Cneorum L. dans le Sud-Ouest de la France PAR M. AD. DAVY DE VIRVILLE. La dispersion du Daphne Cneorum offre, dans le Sud-Ouest de la France, des particularités trés singulières qui, jusqu iei, à notre connaissance, n'ont pas encore été signalées. Les diverses flores que nous avons consultées renferment bien quelques indications à ce sujet, mais elles manquent de préci- - sion, quand elles ne sont pas inexactes. Le Daphne Cneorum est très abondant dans les Landes, sur les sables siliceux oü il trouve un milieu éminemment favo- rable à son développement. Il est encore abondant dans la Gironde où se continuent les formations très partie gu. ent valu son nom à la précédente région. Plus au Nord, 4. CORRENS (C.), Einige Bastardierungsversuche mit normalen Sippen z und iria pus iei moe (Jahrb. f. wissensch. Bot. ee se. us , À A. DAVY DE VIRVILLE. — DISPERSION DU DAPHNE CNEORUM L. 211 la Charente-Inférieure, on le retrouve cà et là, dans les landes plantées de bois de pins : mais, d'une facon générale, il se fait rare et ses stations sont clairsemées : c'est là sa limite septentrionale vers l'Ouest. De méme au Sud des Landes, sa dispersion devient sporadique sur les sables qui s'étendent en arrière du littoral des Basses-Pyrénées. Remarquons que, dans les plaines élevées qui s'étendent au pied de la chaine des Pyrénées; cette espéce fait totalement défaut. Mais si nous gravissons ces montagnes, aussitót que nous pénétrerons dans la zone alpine, au-dessus de la région habituellement plongée dans les nuages, nous verrons de nouveau le Daphne. Cneorum sur les terrains siliceux et riches en humus, ainsi que l'ont signalé depuis longtemps tous les floristes pyré- néens !. Le Daphne est méme d'une abondance extraordinaire sur les massifs gopeuques qui forment l'axe- géologique de la chaine ?. Voici les faits : comment les interpréter? Il résulte ie nos observations que le milieu le plus favorable au développement de cette espéce, dans la région étudiée, est un sol siliceux, sableux et riche en humus. On comprend alors que cette plante soit si abondante dans les landes du Sud-Ouest de la France. Il ne faudrait pas croire néanmoins qu'elle se com- - porte toujours ainsi. Le Daphne Cneorum, se retrouve, en —— France, dans la Lorraine, la Côte d'Or, les Cévennes, et surtout le Jura et les Alpes. Pour ne prendre que ces deux chaines de montagnes, voici ce qu'écrit B. Verlot 3: « Daphne Cneo- rum est trés répandu sur les rochers calcaires des basses mon- - tagnes et s'avance méme, sous une forme un peu différente, il — est vrai, Desde 'à une altitude d'environ 2.000 mètres. » On voit — 1. BENTHAM, Zerrensrenr, Magi DE hoc abbé DULAC. A que donne Phili ippe dans sa Flore des Pyrénées, II, p. 225 est fausse : « Han. Toute la'chaine, es les sables des bords de la mer jusque dans les régions subalpines et alpines x 2. Sur le versant Nord des Pyrénées, nous connaissons bin une station ; ^ cette bent e rencontre en formations très denses au sommet d'un i massif calcaire : mais là, elle se trouve sur les bandes de — Marr riches en ue et en humus qui poctént une flore silicicole anor- — male, en apparen : 3. Les Plantes Sio par B. VEREOT, edd r 222, Une As una du Daphne LN cum le nom de cet auteur. 242 SÉANCE DU 24 MARS 1922. que cette espèce, sous l'influence du climat et de la concur- rence des autres végétaux, peut s'adapter à des conditions de vie fort différentes !. Aussi son absence sur les terrains siliceux de la zone subalpine des Pyrénées, ou méme de régions qui sembleraient favorables à son développement, comme le Massif Armoricain, est plutót singulière. Nous cr oyons que la nébulosité et, par suite, l'humidité plus grande qui en résulte, doivent s'opposer au développement de cette espèce. L'état hygrométrique de l'air est, en moyenne, assez élevé dans le Massif Armoricain par suite de sa configuration géographique qui en fait une presqu'ile entourée par la mer, assez élevé aussi dans la zone subalpine par suite de la fréquence des nuages à cette altitude ?. Et si cette espèce ne se rencontre pas plus bas, entre cette zone et les landes du Sud-Ouest, nous croyons qu'il faut attribuer son absence à la triple influence du climat, de la nature du sol, et de la concurrence des autres végétaux ?. - Faisons remarquer, en terminant, combien il est curieux que deux milieux aussi différents, à certains égards, que les sables des . landes et les granits des pics les plus élevés des Pyrénées soient 1. WAHLENHERG | (Flora Carpathorum, 1815), Alph. de CANDOLLE (Geogra phie botanique, 1. I, p. 422-446, 1855) et surtout M. Gaston une observations s sur la flore alpine d'Europe in Ann. des e pcs Bot., X, p. 1-48, 1880) ont fait justement remarquer « qu'un grand nombre de plantes qu' on peut considérer comme absolument calcicoles dans une. v. autre ré Ee. siliceux; mais dans les Alpes orientales où elle entre en concurrence * . avecle R. hirsutum L., elle se cantonne sur les sols non calcaires, tandis z que ce dernier occupe les sols calcaires. 2. E. MARCHAND et J. BOUGET : La distribution des végétaux en altitude ~ dans les Pyrénées, C. R. Ass. fr. Av. des $ Sc., 1908. > 3. Le D° GuILLAUD signalant que des plantes à affinités montagnardes | 08 A se rencontrent dans la « région botanique du Sud-Ouest » considère cette e dispersion comme une conséquence de l'érosion intense qui à démantelé — : les Pyrénées aux époques tertiaire et quaternaire. Ces espèces seraient — _ descendues des montagnes, entrainées avec le sol qui les portait : et — . l'époque glaciaire aurait, du reste, favorisé leur acclimatation. E E région bo ee du Sud-Ouest par le Dr J.-A. Ganor P- 5-6 deaux, 1883. ; gus y - rra A. GUILLAUMIN. — A PROPOS D'UNE TULIPE MONSTRUEUSE. 213 les seuls qui semblent convenir au développement du Daphne Cneorum dans le Sud-Ouest de la France ! À propos d'une Tulipe monstrueuse PAR M. A. GUILLAUMIN. Le genre Tulipa est décrit comme « uniflore, plus rarement bi ou triflore »; c'est qu'en effet certaines espéces ont normale- ment plusieurs fleurs comme le 7. biflora, tandis que la majo- rité n'en ont normalement qu'une. Parmi ces dernières, la multiflorie n'est pas rare dans les espèces sauvages : T. saxatilis - et surtout T. sylvestris, et on la connait depuis plus de trois siècles dans les variétés horticoles issues du T. Gesneriana : il est fréquent, dit Krelage, dans sa variété Roi des Bleues ? et Bony en a méme fixé une variété qu'il a appelée Monsieur S. Mottet3. La plante présentée aujourd'hui et qui a été remarquée par M. Géróme, sous-directeur du Jardin d'Expériences du Muséum, dans une corbeille de cet établissement, appartient au 7. sua- veolens ou Tulipe Duc de Thol où cette OSRAM n 'avait ok pas encore été signalée. L'origine de la multiflorie est attribuée dans la ouvrages - classiques de Tératologie à la fasciation seule : c'est évidem- ` ment le cas pourla plante présentée et pour la Tulipe Monsieur S. Mottet, mais une figure de Carrière * montre qu'elle peut provenir de la ramification de la hampe; c'est également à la - ramification que Labrie 5 attribue les plusieurs fleurs observées par Verguin et lui chez le T. sylvestris. Il y a done lieu de distinguer les deux cas ; fasciation. dod ramification. e travail a été fait en collaboration avec M. J. BOUGE ET, bolanists ae l'Observatoir ire du Pic du Midi, qui m'a constamment aidé avec un adem auquel je mé plais à rendre homma vue horticole, 1882, p. 58, Pr col. et p. 550. 3. Ibid., 1909, p. : 382-384 , fig. 1 deor oh 4. Ibid., 1084, p. 57, fig. 14. . 5. Actes dea Société linnéenne de Bordea , UXL, 1906, p. XLI-XLIII. C LR RT ARR te. 214 SÉANCE DU 24 MARS 1922. Chrysanthemum gætulum species nova PAR M. J.-A. BATTANDIER. Cette plante fut récoltée à Ben Zireg, dans une pelouse humide, lors de la session extraordinaire de la Société botanique de France en 1906. Elle mimait si bien la variété pinnatifide du Chrysanthemum paludosum Desf., Leucanthemum decipiens Pomel, que j'hésitai à la cueillir. Elle était restée sous ce nom dans mon herbier, et ce n'est que récemment que je me suis aperçu qu'elle avait des caractères bien différents. Elle diffère du Chrysanthemum paludosum par la fertilité des achaines des ligules et par les achaines des fleurons couronnés, comme ceux des ligules, d'une aigrette membraneuse. Ces caractères le rapprochent du Chrysanthemum pseudanthemis ` Kunze, sub Hymenostemma, d'Espagne, lequel s'éloigne d'ail- leurs de notre plante par ses feuilles toutes pétiolées et ses, achaines à 6 côtes autrement disposées. Voici la diagnose de cette plante. Planta annua, X 20-40 cm. alta, uni vel pluricaulis caulibus diffuso- ascendentibus, parce ramosis ramis monoce ee jm ce longe nudis. Folia pinnatifida lobis lanceolatis linearibus osse mucron dentatis; inferiora in petiolum attenuata Ts are minutis; cetera, sessilia, basi auriculata ; suprema integra, lanceolata. Anthodium concaviusculum squamis imbricatis, dorso late viridi-vittatis, margine a membranaceo coronata. Pappi campanulali, apice eroso-dentic facie ventrali Heins longiores, ili ligularum amplissimi, tubum corol- pt inum superant Floret Aprili. : Si l'on admettait le genre Hymenostemma de Kunze, cette — . plante devrait y entrer, mais ce genre, quoique composé de : : peu d'espèces, est encore hétérogène. Il est d'ailleurs trop - voisin du Leucanthemum Tournefort, genre sur les limites- 4 duquel on est loin de s'entendre. Si, avec De Candolle (Pro E drome) on en élimine les espèces dont les achaines centraux —— : 2 Re sigas. notre espàce . ne peut quem +: rentrer. re | J.-A. BATTANDIER. —- CHRYSANTHEMUM GÆTULUM SPECIES NOVA. 215 préféré la laisser dans le grand genre Chrysanthemum de Linné. D'ailleurs dés que l'on veut procéder avec rigueur à la division de ce genre, on est amené à y faire presque autant de genres que d'espéces. J'ai dit que deux caractères séparaient le Ch. gætulum du Ch. paludosum : la fertilité des ligules et l'aigrette des achaines centraux; toutefois Pomel a fait remarquer que son Leucanthe- mum decipiens, Chr. paludosum var. pinnatifidum Willk., a également des ligules fertiles. J'ai moi-méme constaté que, tandis que les ligules du Chr. paludosum sont neutres, celles du decipiens ont parfois un beau style et que, parfois aussi, elles développent et mürissent leur achaine. Faut-il, comme Pomel, faire une espéce légitime du L. decipiens? Son feuillage si différent y porterait; d'autre part on trouve au contact des L. paludosum et decipiens des intermédiaires dont l'hybridité n'est pas établie, à savoir : le L. arenarium Pomel à Oran et le L. intermedium Rouy en Espagne. Il reste pour différencier le L. gætulum, outre er aigrette des achaines centraux, la forme des fleurons dont le tube: n'est pas dilaté à la base x. ne EU pas le sommet de l'achaine. Il est imp des caractères si importants, si tranchés, — constatés sur plusieurs tite de ne pas en faire une . espèce, d'autant qu'il s'y joint quelques caractères secondaires. Les hampes sont plus longuement nues et plus robustes comme toute la plante, les capitules sont un peu plus gros, les racines moins fibreuses. à Cependant il est certain que les Chr. gætulum et decipiens > sont étroitement apparentés, tous deux habitent l'Ouest de — l'Algérie, le gætulum plus au Sud. Comme la forme différente — du fleuron est la conséquence obligée de la présence du pappus, on conçoit qu'il ait peut-être suffi d'une seule mutation pour - former l'une des espèces aux dépens de l'autre. 2 216 SÉANCE DU 24 MARS 1922. Les premiers dessins de Bulliard PAR M. L'ABBÉ P. FOURNIER. En septembre 1921, au cours d'un bref séjour à Maranville (Haute-Marne), oü se trouve une maison de retraite pour les prêtres du diocèse de Langres, le directeur de cette maison, M. l'abbé Thièblemont, amateur éclairé et pieux collectionneur des rares souvenirs parvenus jusqu'à nous de l'abbaye cister- ciemne de Clairvaux, voulut bien me faire connaitre les princi- - paux objets et documents de sa petite mais précieuse collection. Avec un lot de manuscrits, provenant selon toutes les vraisem- i : blances de l'infirmerie des moines, il me faisait admirer ce quil appelait « l'herbier des moines », trois albums remplis de dessins coloriés représentant les plantes médicinales employées à l'abbaye : dessins superbes, d'une fraicheur de tons magnifique. Or, à peine en avais-je examiné la page de titre que j'y aper- cevais la signature de l'illustre botaniste Bulliard, non seule- ment trés lisible, mais encore trés caractéristique dans sa simplicité : par un curieux hasard, en effet, la forme de sa signature et de son paraphe m'était restée depuis de longues années gravée dans la mémoire, pour l'avoir remarquée, au cours de recherches à la Nationale, sur les planches de ses grands ouvrages, où elle m'avait frappé en tant que tracée de lh - . main d'un grand botaniste, d'un artiste et d'un compatriote originaire du même département. s Voici lhistoire et la description rapide de ces précieux uw albums. cd -Bulliard est né en 1752* à Aubepierre, aujourd'hui du canton ea - d'Arc-en- Barrois, département de la Haute-Marne, alors rattaché iu . au duché-paierie de Châteauvillain, qui appartenait à la famille ke .-. de Bourbon et se trouvait coincé entre la Champagne et la — : Bourgogne. Administrativement, Aubepierre faisait partie, en 1789, de la province de Champagne, baillage et prévóté de — : Chaumont, élection de Langres. € est un joli et de c g n Le Larousse vieillit Bulliard de dix ans. ABBÉ P. FOURNIER. — LES PREMIERS DESSINS DE BULLIARD. 247 vallée supérieure de l'Aube dont le pions a été si souvent célébré par A. Theuriet. Sur le territoire d'Aubepierre, ce détail a son notes pour la destinée de Bulliard, se trouvait l'abbaye cistercienne de Longué, aujourd'hui Longuay, de la filiation de Clairvaux. Le pére de Jean-Baptiste-Francois Bulliard était lieutenant en la prévóté d'Aubepierre; sa mère s'appelait Élisabeth Tripier. Il les perdit l'un et l'autre dés ses premiéres années et fut recueilli à Langres par des tantes qui le mirent au collège de la ville récemment reconstruit et à ce moment dirigé par les Jésuites. Il y termina ses humanités +. Mais faute de ressources, il ne put poursuivre ses études régulières comme il l'eàt désiré. Une véritable passion l'attirait dès lors vers les sciences natu- - relles et vers la médecine. Trés heureusement pour lui et pour la science, il fut signalé et recommandé à l'abbé de Clairvaux, dont Longuay était une filiale, et recueilli à l'abbaye. L'abbé, Francois Lebloix, « lui donna, dit E. Jolibois?, une place à laquelle était attaché un modique revenu. C'est là, ajoute le consciencieux érudit que nous citons, que Bulliard commença à étudier sérieusement l'anatomie et la botanique ». Il y apprit la chirurgie et lorsqu’ il partit plus tard pour Paris, afin d'y étudier la gravure et de s'y perfectionner dans l'art du eem il empor- - E tait avec lui la réputation d'une grande habileté médicale. - Son goüt pour le dessin s'était éveillé à Clairvaux et c'est — parmi ces moines cisterciens, trés favorables alors au mouve- ment artistique, qu'il eut la première intuition des choses de l'art. Dans l'église de Longuay il pouvait admirer deux autels décorés par Bouchardon. A Clairvaux, il entendait parler de ce projet d'un grandiose mausolée à élever à saint Bernard et — — dont la commande allait bientôt être passée à ce m éton- e nant que fut Laurent Guyard ?. 1. Voir, sur ces biis. Annuaire du département de i Haute-Marne, | année 1841, P: 361. - La ] firent tm de te Me eon tale iinérveilló et en can de vocation Xm > F Ce fut T l'étincelle ETES cette nature ardente. GUYARD 248. -- SÉANCE DU 24 MARS 1922. Bulliard entreprit donc cette série de dessins qui représentent les premiers originaux de son œuvre. Ils sont contenus dans trois albums oblongs, disposés en largeur. Le premier album Contient le titre : « Petit Répertoire des . plantes à l'usage de la pharmacie de Clairvaux, leurs noms francais, latins, et leur propriétés. La datte (sic) de chaque feuille est le tems où cette plante fleurit. Elles sont rengées selon l'ordre de J.-B. Chomel. Clairvaux, le 15 ap' 1173. Bulliard. » Le second album porte en épigraphe : « Tollitur ad astra » et la date : « juin-juil. 1773 »; le troisième, la date « sept. 1773 ». Ils contiennent donc les floraisons successives des plantes médi- cinales au cours d'une méme année. Dans chacun d'eux les plantes sont groupées de la méme facon : I. — PLANTES ÉVACUANTES, divisées en 7 classes : 1° Plantes purgatives : la première de toute la collection, « Eleborus niger » est datée : 23 avril 1773. C'est donc à cette date que Bulliard a exécuté sa première aquarelle botanique. Dans la méme classe, aux pages suivantes, figurent deux « Titymalus » qui sont des — Euphorbes et Iris floreniiha: 2° Plantes béchiques ou pectorales, entre autres, du 26 mai 17713, « Hispidula » (= Antennaria dioica), et « Buglose » (= Echium). 3° Plantes errhines ou sternutatoires et salivantes, dont « Lilium convallium » (— muguet). + 4 Plantes hystériques, dont « Keiri » (— Cheiranthus Cheiri?), .. daté du 10 juin 1773, trois Valérianes et Asperula (odorata). 5° Plantes apéritives et diurétiques, comme « Dens leonis »» — — . daté du 19 avril, « Genistella » (— Cytisus decumbens), € Hya- E cinthus agrorum » (— Muscari comosum), Galeopsis flore rubro enr arvensis)», 4 Satyrium (= Orchis morio). - devint l'élève de LALLIER, puis de BoucARDoN à Chaumont. Mais, Bov- CHARDON redoutant en lui un talent rival du pin le fit maintenit eme ans dans une sorte d'exil en Italie. Aussi presque toute ARD. — est-elle restée en Italie. C'était un talent puissant, d'une enta, ae A âpreté et d'une austérité qui font songer à un MICHEL-ANGE de second | mausolée de SAINT- BERNARD ne fut jamais : achevé. ris n'en M ; > s que le sn grandiose, que. les albums de pe et- vare statues, dont ane, le était encore à Clairvaux au début du xixe siècle. — — Cf. "i rime isti, p. 236. - ABBÉ P. FOURNIER. — LES PREMIERS DESSINS DE BULLIARD. 219 6° Plantes diaphorétiques et sudorifiques : Scabiosa (= colum- baria), Saponaria hortensa (sic) et Onobrychis. T Plantes alexitères et cordiales : « Caryophyllus maius » (= Lychnis), « Oxytri-phyllon trifolium acidum », (— Oxalis acetosella), « Herba Paris » (— Paris quadrifolia). IH. — PLANTES ALTÉRANTES subdivisées en trois ordres : Céphaliques, ophthalmiques, stomachiques. Parmi les déno- minations singulières, je signalerai : « Anagallis » (— Cerastium vulgare), « A. terrestris femina » (= Malachium), « Digitale » (= Campanula rapunculus), « Cariophylata » (= Geum urbanum), « Hepatica hortensa (sic) » (— H. triloba), « Brunella » (— Cam- panula Trachelium), « Buglosum minimum » (— Myosotis), « Veronica alba » (= Lithospermum), « Buphthalmum » (— Leu- canthemum), « Polygala onobrychis » (= Lathyrus), « Eupa- toire » (— Epilobe et Salicaire), etc. Chacun des trois albums contient une centaine d'espèces. C'est donc environ 300 aquarelles qu'en une seule saison et pour ses débuts a réalisées Bulliard. ch Elles sont restées d'une fraicheur étonnante et, en cent cinquante ans, la vivacité des tons ne s'est pas atténuée. C'est. bien là un des traits les plus frappants de cette trés belle collec- tion. On y trouve des verts visiblement aussi intenses qu'au premier jour et d'étonnants carmins. i i EN ll serait bien intéressant de connaitre les formules qu'em- ployait Bulliard pour ses couleurs et les procédés qui lui ont . procuré de si jolis tons et si durables en méme temps. Or — parmi les documents parvenus jusqu'à nous et sortis de cette - : méme infirmerie des moines de Clairvaux qui possédait les — trois albums d'aquarelles, il existe plusieurs cahiers de recettes de tout genre, recueil de « secrets », comme on disait *.: alors. Parmi ces recettes la plupart sont médicales et à ce point .— de vue fort intéressantes. Il en est aussi qui concernent l'éco- nomie domestique. Mais tout un groupe est consacré à l'art des — couleurs et il y a bien des chances pour que Bulliard ait puisé : .Jà sa technique. Malheureusement, le déchiffrement n'en est pas toujours trés facile pour qui n'a pas l'habitude des docu- ments écrits du xvm’ siècle. CEN DM . On y voit que la plupart des couleurs em} loyées dans la pein- t ——EÁ 220 SÉANCE DU 24 MARS 1922. ture de manuscrits et de dessins étaient des couleurs végétales. Voici, par exemple, la maniére d' « extraire la couleur des fleurs » : « Prendre la fleur, la presser entre les doigts, piler dans un mortier, passer dans un linge, y mettre la grosseur d'une bonne noix d'alun de roche, puis mettre au four ou au soleil jusqu'à solidification ». Recette du « Rouge écarlate » : « Eau forte avec 1 dix[ième] d'eau gommée de telle sorte qu'elle ait le goùt d'esprit de vitriol, y piler de la cochenille, faire chauffer le tout dans un ` vaisseau d'étain ». « Verd de vessie : graine de blanc espine recueillie au mois |. d'octobre, mise dans un pot neuf avec du bon et fort vinaigre, à proportion de la quantité de graine, de l'alun à proportion, ferez bouillir le tout ensemble jusqu'à diminution de 2 et davantage. . Après quoi, vous le passerez dans du linge pour y faire bouillir la liqueur qui en proviendra, dans laquelle vous mettrez la grosseur d'une bonne noix de gomme arabique; laisser le tout exposé au soleil jusqu'à ce qu'il soit figé, ou mettre au four dont on vient de tirer le pain, tant de fois qu'elle sera dure‘. » À L'intérêt de ces procédés d'origine monastique est très grand si l'on songe que Bulliard est, disent ses biographes, le premier t ed qui ait imprimé en couleurs des planches botaniques *: E C'est-à-dire j jusqu'à solidification 2. Il m'est EE de vérifier cette assertion avec PRITZEL, Thesaurus Litt. Bot. Celui-c i indique, avant les ouvrages de BurLiARD, un certain - de hat aniqt 10qQ avan nombre d c planci E dit pas si c'étaient e planches c coloriées à la main api le tirage ou imprimées en couleur ; à SÉANCE DU 28 AVRIL 1922 PRÉSIDENCE DE M. P. GUÉRIN. Lecture est donnée du procés-verbal de la précédente séance, dont la rédaction est adoptée. M. le Président annonce deux nouvelles présentations. MM. R. Benoist et J. €. Schoute, ayant rempli les conditions prescrites par les statuts, somt nommés membres à vie. MM. Burollet et Hinglais, récemment admis, ont envoyé une lettre de remerciements à la Société. L'ordre du jour appelle communication des notes sui- vantes : Une Mousse nouvelle pour la France dans la Dróme : Orthotrichum Schawii Wils., et pré- Sence aux environs de Valence des Campto- thecium aureum Bry. eur. et Epipterygium Tozeri (Grev.) Lindb. | PAR M. G. DISMIER. Orthotrichum Schavii Wils. — Aux environs de Die, à la montagne d'Aucelon, j'ai recueilli, en juillet dernier, dans la - forét du Sapey (1400 m.) et au pas de la Pousterle (1 200 m.) sur des troncs de Hétres, quelques touffes de cette rarissime espèce, en bel état de fructification. e p emer écouverte par J. Schaw en juin 1860, sur un Fróne en 222 SÉANCE DU 28 AVRIL 1922. Écosse, cette Mousse fut retrouvée dix ans plus tard par R. Ruthe, le 4 juillet 1870, sur un Peuplier d'Italie en Alle- magne, près de Bärwalde, dans la Marche de Brandebourg. A. la suite d'une nouvelle période décennale, Philibert récoltait, en juillet 1881, d'assez nombreux exemplaires d'Orthotrichum Schavii dans les montagnes de la Corse, prés de la Foce de Vizzavona, entre 1200 et 1500 mètres, sur des troncs de Hétres ‘ Comme aucune localité mondiale n'est venue s'ajouter depuis quarante ans à celle de la Corse, il faut admettre que cette espéce est une haute rareté ou bien qu'elle est méconnue. J'ai comparé les spécimens que j'ai recueillis à la montagne d'Aucelon avec l'exemplaire (in Herb. Mus. de Paris) de Philibert. La seule différence quej'aie pu constater consiste dans la teinte et l'aspect de la paroi capsulaire : parfois brunátre et légérement plissée dans la plante dioise, jaune clair et lisse sur l'échantillon corse. L'Orthotrichum Schavii n'offre pas beaucoup de difficultés de détermination, je crois cependant devoir rappeler que la plupart des espéces européennes du genre Orthotrichum du groupe à stomates phanéropores ont, aprés la sporose, les dents du péristome dressées, étalées ou renversées et appliquées étroi- tement contre la paroi capsulaire. Il n'y a que les quatre espèces suivantes : O. leiocarpum, O. speciosum, O. Schavii, el O. Lyelli dont les dents offrent une toute autre disposition à l'état sec : elles sont courbées en arc de cercle de manière à ne toucher l'urne que par leur extréme pointe. L'Orthotrichum Schavii se différencie a priori et tour à tour de chacun de ses trois congénères par les caractères suivants : péristome sans cils, capsules incluses et feuilles dépourvues de propagules. Chez l'Orthotrichum leiocarpum le péristome est double : l'exostome étant accompagné de cils festonnés presque aussi larges que les dents, l'O. speciosum a les capsules nette- ment exsertes et les feuilles de E O. Lyellii sont ont + BROTHERUS (in Engler et Prantl., p. 472, 4) indique Fe me Schavi dans la Haute-Italie : cette indication se à une ue. m . de De Notaris qui avait décrit dans son Epilogo l'Orthotrichum Pone PELO chavii. es mum sous le nom qo. S G. DISMIER. — UNE MOUSSE NOUVELLE POUR LA FRANCE. 22 o pourvues de propagules bruns, nme e pisicsisilires et ordinairement visibles à l'œil nu. Camptothecium aureum Bry. eur. — Cette Mousse, jusqu'à présent, n'était connue que dans les départements cótiers de la Méditerranée. L'été dernier, aux environs de Valence, je l'ai d'abord trouvée prés de Montéléger (Drôme) où elle croissait sur un coteau calcaire aride et dénudé en compagnie des Rhacomi- trium canescens, Trichostomum crispulum, Pleurochæte squar- rosa, Tortula muralis, Ditrichum flexicaule et Cheilothela chloropus; ensuite je l'ai revue à Saint-Péray (Ardèche) s sur un talus ensoleillé de la route d'Alboussiéres. Le Camptothecium aureum d'après Boulay + est répandu dans les Alpes-Maritimes?, le Var, les Bouches-du-Rhóne, plus rare dans le Gard, l'Hérault et les Pyrénées-Orientales. Brotherus (l. c., IL, p. 1138) l'indique depuis l'Espagne jusque dans la Sri et la Palestine et de plus en Algérie. Le Camptothecium aureum est également signalé dans le Portugal, le Maroc et dans plusieurs îles méditerranéennes : Corse, Sardaigne, Sicile, Corfou, etc. En somme, cette éspéce est nettement caractéris- tique du bassin méditerranéen. Comme Montéléger et Saint- . Péray sont situés presque sous le 44° 5' de latitude Nord, ces deux localités sont les plus septentrionales de l'Europe où cette espèce ait été observée. Epipterygium Tozeri (Grev.) Lindb. — Cet Epipterygium Tozeri se rencontre cà et là sur les sables siliceux humides dans les parties inférieures des vallons situés à gauche. de la route de Saint-Péray à Cornas (Ardéche). D'une maniére générale, on peut dire que E olestie: Tozeri entoure la France des Alpes-Maritimes à la Manche, sans quitter, à quelques exceptions prés, les a aan littoraux at BOULAY (l'abbé), Muscinées de la France, 1° partie, Mousses, p. 138, 224 SÉANCE DU 28 AVRIL 1922. de la Méditerranée et de l'Atlantique et qu'il ne s'écarte guére, entre ces deux mers, du pied des Pyrénées. L'Epipterygium Tozeri est calcifuge et à mon avis intransi- geant. Cette intransigeance donne, tout au moins partiellement, lexplieation des interruptions importantes que l'on constate entre les différentes régions oü cette Mousse a été observée, principalement sur les cótes méditerranéennes et atlantiques. Dans les Alpes-Maritimes, oü j'ai fait de nombreuses recherches tant à Nice qu'à Cannes, j'ai remarqué que l'on ne commence à trouver l'Epipterygium Tozeri qu'aux environs de Vallauris, c'est-à-dire lorsque apparaissent les gneiss, cette Mousse suit alors le littoral dans la direction de l'Ouest, passe d'abord à Cannes où je l'ai recueillie sur plusieurs points et traverse ensuite les massifs de l'Estérel et du Tanneron : le premier porphyrique, le second gneissique, pour atteindre finalement le Var où MM. Corbière et Jahandiez ! l'ont signalée dans plusieurs localités des Maures, massif constitué par des roches cristallophylliennes. Comme le reste de la cóte méditer- ranéenne repose sur des terrains calcarifères, l'Epipterygium Tozeri disparait. En résumé, toute cette première zone corres- - pond, à peu de choses prés, à ce que l'on est convenu d'appeler la Cóte d'Azur. Pour retrouver cette Mousse, il faut aller la chercher dans la Haute-Garonne aux environs de Toulouse d'oü elle passe dans les Hautes-Pyrénées, pee de Tarbes pour atteindre les Basses- Pyrénées. Sur la cóte atlantique, Jiboti et Renauld ! ont indiqué l'Epipterygium Tozeri dans les Landes du Boucau aux dunes du Médoc. Cette espèce a même été trouvée par Motelay * à la _ pointe de Grave et au Verdon, prés de Bordeaux. Au Nordde . l'embouchure de la Gironde, toute la Charente-Inférieure est — . calcique, par suite, nouvelle disparition de l'E. Tozeri. Ce n est A que ps loin, en Vendée, qu'il réapparalt, mais en méme temp d 1. CORBIÈRE (J.) et Jane (E. ) Muscinées du. département du Var - (Ann. de la Soc. d'Hist. nat. de Toulon, 1921, suppl. au tome IV, p. 32). | 9. pee et RENAULD (F.j, Guide du bryologue dans la vss des | Pyrénées et du Sud-Ouest de la. France e de Bot., II, 1883 et 1884, x E. er et. zd ; : G. DISMIER. — UNE MOUSSE NOUVELLE POUR LA FRANCE. 225 que les gneiss, pour se continuer sans interruption sur le sol cristallin de la Bretagne et du Cotentin oü il a été observé sur de nombreux points, notamment par MM. Camus et Corbière. Sur tout le reste du littoral de la Manche, qui appartient en majeure partie au système crétacé, l'Epipterygium Tozeri est inconnu. Exceptionnellement, à l'embouchure de la Loire, il s'avance dans l'intérieur en Maine-et-Loire et méme dans la Sarthe, jusqu'aux environs de la Flèche, mais en restant toujours fidèle à l'élément siliceux. Les mêmes causes produisant des faits analogues, on se trouve amené à envisager la question du substratum comme la raison principale motivant l'absence de l'Epipterygium Tozeri dans la plus grande partie de la vallée du Hhóne, bien que la région méditerranéenne s'étende presque jusqu'à Valence. Toute cette vallée, depuis la mer jusqu'au-dessus de Tournon (Ardèche), y compris les hauteurs qui l'avoisinent, repose surle calcaire néo- comien, souvent recouvert aux abords du Rhône par des nappes quelquefois trés étendues de diluvium alpin, de méme + cal- cique. Ce n'est qu'à partir de Beauchastel (Ardéche), en remon- tant la rive droite, que l'on retrouve en face de Valence et presque en bordure du fleuve les terrains siliceux du Vivarais. La présence de VEpipterygium Tozeri à Saint-Péray en méme temps que l'apparition des granits porphyroides dans l'Ardèche vient confirmer l'opinion que je viens d'émettre au sujet de l'influence du substratum. Cette opinion me parait d'autant plus fondée que Boulay? qui a exploré avec soin, pendant deux années, les environs de Nimes, fait remarquer que l'Epipterygium Tozeri n'a pas été trouvé sur la rive droite du Rhône. Étant donné que la rive gauche, de Valence à la mer, est de méme formation géologique que celle de droite, lÆ. To UNDA d i x égaleme nt. v-— + Boura v(r abbé), Études sur la distribution grographique des. Mousses = Eh Franc, i au point. de vue des principes et des faits, p. 80, 1877. "LX | Me e ne, m rut (SÉANCES) 15 226 - SÉANCE DU 28 AVRIL 1922. Etude sur les organes souterrains de quelques Ophrydées de Java PAR M. PIERRE NOBÉCOURT. Gráce à l'obligeance de M. le Directeur du Jardin botanique de Buitenzorg, nous avons pu nous procurer trois espèces. d'Ophrydées de Java : Peristylus grandis BL, Platanthera — Susannae Lindl. et Platanthera angustata Lindl., qui, jusqu'ici, n'avaient pas été étudiées au point de vue qui va nous occuper. Les deux premieres ont un aspect morphologique absolument - analogue à celui des Ophrydées à tubereules ovoïdes dela flore — — francaise. L'organisation anatomique de leurs organes souter- rains est également analogue à celle que nous avons décrite précédemment? chez nos espèces indigènes. Les racines adven- tives minces montrent une structure monostélique typique. Les. tubercules, ovoides, renferment de nombreuses petites stèles s anastomosant entre elles et contenant chacune un nombre de faisceaux ligneux variant entre un et cinq (le plus souvent. deux ou trois), et un nombre égal de faisceaux libériens placés en alternance. : eu Ces deux espèces sont de forte taille, surtout le Peristylus .— grandis, dont les tubercules peuvent atteindre jusqu'à 5 centi- mètres de diamètre et renfermer une centaine de stèles dans leur région équatoriale. Cette dernière espèce se fait aussi ^ remarquer par le grand nombre de racines adventives, trés pubescentes, qui naissent à la base de la tige aérienne. Il faut — aussi noter que, chez le Peristylus grandis, le pédicule reliant le nouveau tubercule à l'ancien est très allongé (5 à 6 em), — — comme chez les Serapias: Cet organe possède d'ailleurs l'orga- nisation et la structure anatomique complexes que nous avons- décrites autrefois dans le pédicule des espèces à tubercules . ovoides. xt ; ah ( lomique des tubereules des Ophrydées- 5 (GR. Ac. Sc., CLXX, 28 juin 1920); Les tuberculgs des Ophrydées (Bull — .. Soc. bot. de France, LXVIII, 28 janv. 1921. — .. Let 1. Nobécourt (P.), Sur la str io * ~ un nouveau segment de rhizome -base de la partie PARS se déve- loppe, aux dépens d'un bourgeon Parties icc iiid Less e P. NOBÉCOURT. — ORGANES SOUTERRAINS DE QUELQUES OPHRYDÉES. 227 Nous ne constatons donc rien de bien nouveau chez le Platanthera Susanne et le Peristylus grandis; par conjre le Platanthera angustata offre dans ses parties souterraines un aspect très différent.de celui qu'on est accoutumé de rencontrer chez les Ophrydées de nos pays. On y trouve un long rhizome, portant des racines allongées, non ramifiées et dont quelques- unes, renflées à leur partie supérieure, méritent l'appellation de tubercules. De ce rhizome s'élè- vent des tiges aériennes en nombre égal à celui des tubercules. Un exa- men un peu attentif de ce rhizome permet de se rendre compte que c’est un sympode. A la base de chaque tige aérienne se développe portant quelques racines adven- tives, dont la premiere se renfle en tubercule, puis la tige se recourbe, d'horizontale et souterraine devient | verticale et aérienne, tandis qu'à la Fig. 1. — Plalanthera angustata : axillaire, un nouveau segment de tisées). rhizome, et ainsi de suite. XR À fabercule en formations En somme, ce mode de dévelop- pement est, au fond, analogue à celui qui existe chez nos Ophrydées de la flore francaise. La différence consiste surtout en ce que, chez celles-ci, dés la floraison terminée, la tige aérienne se flétrit et chaque tubercule se résorbe à mesure -gu'il s'en développe un nouveau, de sorte qu'il n'y a jamais - qu'une seule tige aérienne et, en général, seulement deux tuber- Danes tandis que, chez le PI. angustata, les tiges aériennes et lest tent un temps plus ou moins long, -que seule " ailleurs une étude sur place permettrait d'appré- cier. Remarquons aussi que, chez la plupart des Ophrydées, le rhizome est, soit. extrêmement court, soit concrescent avec d'autres organes (de manière à former ce que ona appelé le pédi- Po cule) ce Tae a souvent empéché r tre sa vraie nature, 228 rf SÉANCE DU 28 MARS 1922. Au point de vue anatomique, le Pl. angustata est d'un grand intérêt par le fait que toutes ses racines, aussi bien les racines : gréles que les racines tubérisées, sont polystéliques. WEN On sait que, chez nos Ophrydées indigènes, la multiplicité — des stèles n'existe que dans les tubercules. Mais dans plusieurs | | espèces nord-américaines, Holm ta découvert la polystélie dans — les racines adventives non tubérisées. Plus tard, J.-H. White? - retrouva les mêmes faits dans des espèces canadiennes; en outre, il rechercha l'origine de ces stèles multiples et constata que, — dans toutes les espèces qu'il avait examinées, les racines et — tubercules possédaient plusieurs stéles dés la base. Faisaient - ; IUE Fig. 2. — Schéma de la division de la stele dans une racine: e Platanthera angustata cependant exception les racines non tubérisées de l Habenaria - (Platanthera) orbiculata Torr. et les tubercules- de jeunes | individus d’ Habenaria hyperborea Lindl.; dans ces deux cas, ia stèle, unique vers la base de l'organe, se divisait ensuite en se - Pippo chndt de sa pointe. : hez le Pl. angustata que nous avons étudié, les racines non tubérisées possèdent toujours plusieurs stèles dans l majeure partie de leur longueur. A mesure que l'on fait des coupes plus prés de la base, on voit le nombre des stèles . diminuer. Cependant lorsque l'on pratique la coupe au ras du rhizome sur lequel la racine a pris naissance, on trouve encore plusieurs stèles. Mais les racines adventives sont des orga d Hor« m € structure of ere American Orchidee ee i Se. ba xvi _ 2. WHITE (J v On polystely in roots ed Orehidaceæ e r " v olas aei sériés, n? 51 : P. NOBÉCOURT. — ORGANES SOUTERRAINS DE QUELQUES OPHRYDÉES. 229 cette partie basale cachée de la racine, on constate que celle-ci n'y possède qu'une seule stèle entourée d'un seul endoderme, et qui, par sa division à mesure que la racine s'allonge, donne. les stèles multiples que l'on trouve plus bas. Cette division s'effectue de la manière indiquée par le schéma ci-joint : la stéle prend d'abord une forme de croissant, puis se fragmente. Les stèles ainsi formées, d'abord plus ou moins allongées, deviennent peu à peu circulaires. Chacune d'elles contient deux : 8. er.) NOS RTS = Y Y Sa Do æa ES se ES Ly xa wot À + i ERA i * m" dia 9 2! e, ee [5 3 To CJ LAS » [ ) "me ne LS RQ 29. V N Kg, [4 A y X Fr H Pe e e. e. LA C Cl Q cd CE y » [T CUT y D d ie CS HN PEEL Cox ER] Sr UR HOY PATES MP ) 2%- TORS RE s5320 œ T 19 Fig. 3. — Stèle de racine du Platanthera angustata, ation. ES i PES a 59 2. LE re EA Doc OS 9» (7 D an (d 4 KL} n SE ee Ne; RS N de p d, ox n peu avant sa fragment à cinq faisceaux ligneux et autant de faisceaux libériens alter- nant avec eux. Les tubercules du PI. angustata possèdent quatre ou cinq stéles renfermant chacune de un à six faisceaux ligneux et autant de faisceaux libériens. Autour des stèles, se trouvent des assises de cellules collenchymateuses. Le reste de la masse du tubercule est formé d'un parenchyme amylifère parsemé de quelques grosses cellules à mucilage. Contrairement à ce qui a - lieu dans les racines minces, les stèles du tubercule appa- raissent simultanément dés la base de l'organe, puis cheminent à peu prés parallèlement jusque vers la pointe de celui-ci. — Le rhizome du PI. angustata possède une structure normale de tige de Monocotylédone : on n'y trouve qu'une seule stèle | contenant de nombreux faisceaux libéro-igneux épars. — 230 SÉANCE DU 28 AVRIL 4922, Le parenchyme des racines non tubérisées est trés largement infesté par un champignon. endophyte, pelotonné dans les: cellules, ainsi qu'il est de régle chez les Orchidées. Mais il faut noter que, dans cette espèce, les tubercules, eux aussi, sont. souvent infestés, méme dans leur partie renflée. Nous avons. précédemment signalé que si, chez les Ophrydées, on peut: observer des champignons endophytes dans les digitations des- tubercules palmés, ainsi que dans la partie amincie du tuber-- cule allongé du Platanthera bifolia, ils sont absents des parties renflées, ainsi, du reste, que des tubercules ovoides, qui sont entièrement indemnes!. La présence de ces champignons dans la partie renflée du tubercule du Pl. augustata, constitue donc - une exception aux faits observés jusqu'ici. Mais il faut remar- quer que chez cette plante, les tubercules et les racines ordi- naires présentent beaucoup de points de ressemblance : mor-. phologiquement, les tubercules, trés allongés, ressemblent aux racines; anatomiquement, les deux sortes d'organes ont une - structure analogue à quelques détails prés. Il n'est done pas ` étonnant que, physiologiquement, leur prédisposition vis-à-vis des champignons endophytes soit analogue. Par l'ensemble des caractéres de ses organes souterrains, le Pl. angustata s'écarte très notablement du type habituel des Ophrydées. Cependant, par la structure de ses racines, cette plante javanaise est à rapprocher des Platanthera ou Habenaria nord-américains étudiés par Holm et White (spécialement du Pl. orbiculata, où les stèles dans les racines minces, pro — viennent également de la division d'une stèle d'abord unique). - Peut-étre faut-il voir dans ces plantes des types primitifs, tout au moins sous le rapport de l'évolution des organes souterrains. Il est regrettable que la difficulté que l'on. éprouve souvent à se procurer les Ophrydées exotiques (qui sont parfois í de. espèces trés rares), ainsi qu'à les cultiver et à isoler leurs endo- | . phytes, rende trés malaisée une étude comparée des organes | souterrains dans l'ensemble de cette tribu, tant au point de vue - morphologique et anatomique, qu'à celui des diverses manières - 1. D'après Noël BERNARD, ces tubercules possédent des propriétés ie . gicides. (Sur la fonction fungicide des bulbes d^ Küpärydis Ann. Sc. uem Bot, 9 série, si XI 1944). ; L] ed ASS y E. GADECEAU. — SUR LA DESCENDANCE D'UN HYBRIDE NATUREL 234 dont ces organes se. comportent vis-à-vis des champignons endophytes. La présence ou labsence de ceux-ci, ainsi que leur espèce, doit en effet grandement influer sur l'organisme- hôte et là réside vraisemblablement une des causes les plus importantes des anomalies si nombreuses que présentent les Orchidées, aussi bien dans leurs fleurs que dans leurs organes végétatifs aériens ou souterrains. Toutefois, à défaut d'étude d'ensemble permettant d'établir des conclusions générales, nous espérons pouvoir apporter ultérieurement encore quelques contributions à la connaissance de ces plantes si remarquables. Deuxiéme note sur la descendance d'un hybride naturel : Chenopodium album Xx purpurascens PAR M. E. GADECEAU. Je'signalai, en 1915 *, l'hybridation naturelle qui se pro- duisait à Nantes, dans mon jardin, entre le C. purpurascens Jacquin et le C. album L. (les deux plantes s'y reproduisant spontanément) et j'exposai les iiis i un a premier semis de cet hybride fait en 1913. i Cet hybride s'est maintenu depuis, se sae à d'état de mauvaise herbe, en méme temps que le C. album dont il se distingue, en jeunes pieds, par la coloration pourpre de la base des feuilles. Je recueillis, en 1919, les graines d'un de ces hybrides et je les semai au jardin des Plantes de Paris. Voici les résultats que j'ai obtenus : sur 40 pieds, 5 seulement sont revenus au type — — du C. albwm, sans aucune coloration, — que 35 ge En sur les jeunes feuilles et sur les tiges la C. purpurascens: Ces 35 pieds ont atteint une hauteur d'environ | n 1 m. 60. Aucun n'a conservé la forme des feuilles du C. pur- —— purascens (siuées-dentées, deltoides, trés obtuses), tous ont les feuilles profondément et. ids mese dentées, longuement en coin à la base du €. | | . 1. Bull. Soc. bot. Fr., LXII, p: 288-295. 232 SÉANCE DU 28 AVRIL 1922. - La coloration rouge disparait peu à peu, et devient presque nulle chez la plante entièrement développée. En 1913, sur 176 plantes, 57 avaient perdu la coloration rouge, soit environ un tiers; en 1919, sur 40 plantes, 5 seule- ment l'avaient perdue, soit un huitième. Ces expériences ne sont pas assez rigoureusement conduites pour permettre d'en tirer des conclusions se rapportant à la loi de Mendel. Je ne me suis décidé à les publier que dans le but de provoquer des expériences précises et prolongées sur le sujet !. Phyllostachys aurea Riviére. Sa floraison à Montpellier. PAR M. J. DAVEAU. La rareté de la floraison chez les Bambous, cultivés ou spontanés, a toujours été un obstacle à l'étude complète de ces élégants végétaux; aussi l'apparition des fleurs chez une espèce quelconque. de ce groupe de Graminées constitue-t-elle un fait. toujours intéressant à noter. Notre confrère, M. Gadeceau, le faisait encore remarquer dans un récent article au sujet de la floraison de l'Arundinaria Hindsii Munro ?. Il s'agit cette fois du Phyllostachys aurea Rivière? dont la — floraison vient de se produire à Nimes et à Montpellier dans - plusieurs propriétés. Les premières fleurs se sont montrées dès lautomne de 1921, chez un pépiniériste bien connu des viti- - culteurs, M. Richter, et dans quelques autres propriétés; mais - partout ailleurs, au Jardin botanique, par exemple, il n'y a encore aucun indice de floraison (avril 1922). Aprés un arrêt causé par les froids, la floraison recommence à se manifester avec la reprise de la végétation et quelques caryopses en cours — = de développement s'observent dans les épillets fleuris à A lautomne. iM eei 1. N'ayant rien à modifier dans mon article de 1915 (t. LXI, je- ne : rouvrirai pas le débat, et je continuerai à rapporter le C. amari nticolor € a Reynier au C. purpurascens acquit en vertu du principe de = wt -prior x erue horticole, 1920-1921 p. 367. - pneus, E 262 à 267, fig. 37 et 38. PHYLLOSTACHYS AUREA RIVIÉRE. J. DAVEAU. 234 SÉANCE DU 28 AVRIL 1922. On sait que le Phyllostachys aurea se distingue des autres Bambous par la structure particulière de ses chaumes. Ceux-ci présentent, surtout à leur base, des nœuds renilés, très rap- prochés, canaliculés d'un côté, ce sillon correspondant au bourgeon axillaire et alternant par conséquent d'un mérite à l'autre '. Comme cela se passe généralement lorsque les Borobotli se préparent à fleurir, les feuilles jaunissent, tombent et sont rem- placées par les inflorescences. Celles-ci sont disposées en pani- cules formées d’ épis nombreux, mesurant 4 à 5 centimètres de longueur. Chaque épi (fig. A) est formé par 3, le plus souvent - 5 ópillets généralement uniflores, parfois biflores, mais dans le premier cas, on trouve toujours un rudiment de fleur ou rachéole (fig. 4, 7). Chaque épillet présente ordinairement 2 glumes (quel- quefois 3); 2 glumelles, 3 étamines et un ovaire surao d'un style à 3 stigmates légèrement serrulés-plumeux. ~ La glume inférieure (fig. 1) de consistance papyracée est pourvue de nervures longitudinales; elle se termine toujours par un petit limbe foliacé, plus ou moins large, articulé avec elle, souvent desséché et enroulé au moment de l'anthese. La glume supérieure (fig. A, 2), membraneuse, beaucoup plus - courte que la glume inférieure est de consistance herbacée à nervures peu accusées. Les deux glumelles, FT tr et supérieure, se distinguent des glumes par leur texture herbacée et leur nervation en | damier; l'inférieure s'atténue en pointe sétacée ; la supérieure est toujours bifide à son extrémité (fig. 4). Adossée à la base de sa face dorsale, légèrement excavée, se trouve la fleur rudimen- taire réduite à une sorte de rachéole (fig. 4, r). Les glumel- lules, quand elles existent, sont tenons rudimentaires et mem- | x braneuses-pellucides. La glume supérieure manque à l'épillet terminal; par sisi les épillets de la base ont souvent 3 glumes au lieu de 2 et les épillets intermédiaires ont parfois 2 fleurs (fig. A, a). Dans ce 26 E Ces nœuds renflés et superposés font rechercher ce bambou dans. . l'industrie, e Votre pour les manches d'ombrelles, de mcum : ` les can nes, i J. DAVEAU. — PHYLLOSTACHYS AUREA RIVIÈRE. 235 dernier cas, les glumelles supérieures sont dépourvues de rachéole, ce qui semble bien démontrer que celle-ci n'est «qu'une fleur avortée. L'androcée (fig. B et C) se compose de 3 étamines à filets trés allongés. et à anthères basifires; le pistil présente un ovaire allongé, presque cylindrique, surmonté d'un style et de 3.stig- mates plumeux dont 2 sont soudés à la base : en réalité 2 stigmates dont l'un est profondément bifide (fig. C). Avant l’anthèse, les anthères se montrent à peine au sommet de la fleur (fig. A, a’) les stigmates étant repliés sur eux-mêmes comme on le voit figure B. Au moment de l'anthése, les filets s'allongent considérablement et l'anthére retombe suivant une . direction verticale; cette disposition a pour effet de favoriser la pollinisation anémophile, bien que les anthéres soient basifixes. n effet, contrairement à l'organisation générale des Gra-. ominées dont les anthéres sont dorsifixes et versatiles, les: Bambous semblent faire exception à cette règle. On l'a vu plus haut pour le Phyllostachys aurea; il en est de méme, comme: nous avons pu le vérifier pour le P. flexuosa; les Arundinaria: Simoni, Hindsii, Khasiana, macrosperma; Chusquea Gaudi- chaudi, Quila; Planotia elata, et probablement chez d'autres ps Bambusacées. > Bentham et Hooker! disent les anthéres FETES et très- rarement basifixes, mais ces auteurs ne précisent pas. dans "> quel groupe se produit cette exception. Rivière? écrit : « L’anthère est linéaire, biloculaire et versatile; c'est-à-dire « vacillante, parce qu'elle est attachée vers le milieu de sas partie dorsale.... » Il est vrai que plus loin (p. 278). l'auteur A décrivant le siens flexuosa dit que les anthères « sont … suspendues parla partie échancrée de l'une. des extrémités », ce qui revient à dire qu'elles sont basifixes. La figure qui accompagne cette description (fig. goin ne-laisse du reste | aucun doute à cet égard. es Le genre Phyllostachys a été décrit pour : la première to : - Par Siebold et Zuccarini? et cette a est reproduite S Genara lire HI, Caractères généraux dés: Éraminies 59. : 3. In Abhandi der München Acad., i, cl. 3, p- Ts Vi nd aet 236 .. SÉANCE DU 28 AVRIL 1922. dans Endlicher!; les étamines y sont décrites comme il suit : « Stamina 3 libera, primum inclusa demum longe exserta, fila- menia filiformia, antheræ basi emarginalæ sagiltate apice integra aculæ, DORSO AFFIX.E. » Quant aux stigmates, tous les auteurs consultés se bornent à décrire 3 stigmates; nulle part, il n'est fait mention de la struc- ture particulière dont nous avons parlé et qu'on peut voir sur la planche jointe à cette note (fig. C). Le Chátaignier dans les Alpes-Maritimes PAR M. J. ARBOST. ! Au cours de notre précédent travail sur la végétation de la Cóte d'Azur?, sur la foi des anciennes cartes géologiques et lassertion d'une publication antérieure à la nôtre, nous signa- . lions le Chátaignier sur les calcaires dolomitiques de Saint- . Vallier (Alpes-Maritimes). Or, il résulte des renseignements qu'& bien voulu nous fournir M. le Professeur D" Guibhard, l'éminent géologue, que « la petite châtaigneraie d'Arboin ou du Piton ..— (prés S Vallier) délimite au contraire exactement, au milieu des calcaires blancs tithoniques, un épanchement visi . sans méme déborder sur les grés nummulitiques voisins » Le substratum est donc nettement siliceux. Recherches sur l'embryogénie des Solanacées - (Suite 3) PAR M. RENÉ SOUËGES. HYOSCYAMÉES Hyoscyamus NIGER L., H. asus L. L étude embryogénique des Jusquiames peut étre coita > . assez aisément. Les ovules, dès les premiers stades de la sémi- 2 š 2: 1s nogenése, peuvent étre séparés de la jeune capsule et inclus — — t Genera Plantarum, suppl. III, p. 58, n» 904/2. Lie l. Soc. bot. de France, LXVI p- 273, 1921. - d$ Voir ded cue p i R. SOUÈGES. — RECHERCHÉS SUR L'EMBRYOGÉNIE DES SOLANACÉES. 237 ^. séparément en paraffine; leur forme aplatie permet, en outre, .de les orienter facilement et d'obtenir ainsi des préparations presque en totalité favorables à l'observation. Les figures 33, 34, 35 montrent qu'il se constitue chez les Jusquiames une tétrade proembryonnaire semblable à celle que l'on rencontre chez les Nicotiana : les deux cellules ca et cb du proembryon bicellulaire se segmentant transversalement pour d Fig. 33 3. — Hi otio niger L. — Les prétüiers dM dd dévelo ment as be usqu'au moment de la différenciation des histogè ca et cb, cellule DL et HE basale du reped bicellulaire; let £, cellu les-filles de ca ou les étages supérieurs du proembryon; m et ci, —— collis de cb; d et f. Ste fites de m ou les has étages médians du . proembryon; a et iuf cellules-filles de < Cistus Aguilari Pau, (C. ladaniferus »« populi- folius), Silene Mariana Pau, Linaria Amoris Pau, Nepeta cornubensis Pau, Armeria capitella Pau. L. L. MARTINEZ GAMEZ (V.). — El paraiso de las Orquideas ofrideas en Espana. — R. Soc. esp. de Hist. nat., Tomo extraord., p. 471, 1921. Ce « paradis » des Orchidées est la forêt de Pins des carrières de Puerto Real, où le genre Ophris est représenté par 9 espèces sur 12 con- nues, le genre Serapias par 4 espèces et le genre Orchis par 4 espèces dont le curieux 0. longicruris. L.'L. ROUY (G. z — Table alphabétique des noms des plantes décrites. | et reproduites dans les Illustrationes Plantarum Europe de - rariorum. — Le Monde des Plantes, 3* s., XXII, n° 17, p- 3, 1921 (à suivre). Re REYNIER. GERBAULT. — C REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 250 florale du genre Delphinium: — Le Monde des Plantes, 3°s., XXIII, n? 19, p. 5, 1922. La composition génétique de certains phénotypes horticoles de Lisbonne demandait à être élucidée. M. Gerbault le fait d'une manière générale, renvoyant, pour plus d'indications, au Pflanzen-Teratologie de M. Penzig, article Delphinium. ALFRED REYNIER. GERBAULT, — Sur la flore de la région de denis (Portugal). — Le Monde des Plantes, 3* s., XXII, n? 15, 1921, p. Indication des ressources des établissements scientifiques nationaux en rapport avec la merveilleuse végétation du pays. LFRED REYNIER. . GANDOGER (Micurr).— Plantes endémiques ou rarissimes de ` File de Crète. — Le Monde des Plantes, 3° s., XXII, 1921, n** 13, p. 4; 14, p: 4; 15, p. 2. Récapitulation de 850 espèces (dont 272 exclusivement crétoises) prouvant que cette ile peut soutenir la comparaison avec l'Espagne dont la flore est la plus riche de l'Europe. ALFRED REXNIER. THELLUNG (Arssar). — Epilobes hybrides de la vallée de Vals (Grisons, Suisse) observés en juillet-aoüt 1921. — Le Monde des Plantes, 3° s., XXII, n° 17, p. 2, 1921. E. Neuf Taretés sont tombées sous la main de Pauteur, parmi Mood : un hybride nouveau pour la science : X Epilobium confine Hausskn. var. macranthum Thell.) et < E. purpureum Fr. non encore découvert en Suisse. ALFRED REYNIER. Taxinomie. BAKHUISEN VAN DEN BRINK (R. C). - Revisio generis Avicennie (cum annotationibus diversis). — Bull. Jard. bot. Buitenzorg, s. HI, vol. HI, liv. 2, 1921, p. 169 (avec AE CAMUS (M'* A.). — Notes sur. genres de dé Graminées.- Annales de la Société linnéenne de Lo LXVII, P- 497, 1921. Indication des caractères des genres Cælorachis Brong. : Eulalia — Kunth; Microstegium Nees; Pseudopogonatherum A. Camus; Pseudo- Sorghum A. Camus; Eremopogon Stapf. Pour chacun de ces genres, . l'auteur donne la liste des: espèces qui en font partie, avec indication xh requie di de babita. ud À LavngwT, 260 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. x GAGNEPAIN (F.). — Procédés de la Botanique systématique. — Annales de la Société linnéenne de Lyon, LXVIII, p. 169, 1921. à Description détaillée de la suite des opérations permettant de faire l'étude systématique des plantes, dans des conditions ayangni au 1 point de vue de la qualité et de la apio du travail. A A. LAURENT. -— PAVILLARD (J.). — L'association végétale, unité. phytosutieue gique. — 1 br. in-8°, 11 p., Montpellier, 1991. La sociologie végétale reconnait comme unité systématique fondé: - mentale l'Association, c'est-à-dire un groupement naturel répondant à certaines conditions détéribindes. Or les travaux analytiques récents des auteurs danois et scandinaves — . _ et surtout ceux de Braun-Blanquet font ressortir l'importance majeure — - de l'organisation des groupements, de telle sorte que c'est l'organi- — — sation actuelle, révélée par l'analyse morphologique approfondie. des - groupements doués d'une certaine stabilité, qui doit fournir le véritable critérium de l'association. D'autre part, la division de la phytosociologie en trois bránches, pré- conisée par l’auteur, peut paraître prêter à quelques équivoques, princi- palement en ce qui concerne la sociologie floristique; aussi propose- -t-il le remaniement de cette dernière et sa subdivision en : sociologie mer- phologique, ou étude de l'organisation des groupements; sociologe chorologique, affectée à la répartition géographique de la végétation; - sociologie systématique, qui s'occupe de la recherche de la classifica- — tion naturelle des groupements végétaux. E. E. Paléobotanique. FRITEL (P. H.). — Sur la découverte, au Sénégal, de deux tili £ - fossiles appartenant aux genres Kigelia DC. et Nipadites Bowerb. — C. R. Ac. des Se., t. CLXXIII, p. 245, 1921. Cette note présente la description de deux fruits fossiles, incid au Sénégal, dont l'un a une trés grande ressemblance avec les fruits + Kigelia pinnata DC.; l'auteur propose de le nommer Kigelia praptn nata. C'est le seul représentant authentique de la famille des Bign niacées, non seulement à l’époque tertiaire, mais à l'état fossile. | | second fruit appartient au genre Mipadites et peut être identifié N. Burtini Brongnt; sa découverte au Sénégal étend notablement F de répartition géographique de cette espèce. À. or o REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 261 Ontogénie. — Morphologie. NANNETTI (A.). — Sulla germinazione del seme delle Crassulacee. — Bull. dell’ Ist. bot. d. r. univ. di Sassari, II, fasc. 1, 1922. Il s'agit d'une note préliminaire à un travail plus important ayant - pour but d'étudier les Crassulacées au point de vue biologique, morpho- logique, physiologique et de déterminer la place de cette famille dans la classification. Pour le moment, l'auteur envisage seulement ce qui con- cerne la graine (forme, dimensions, caractères anatomique du tégument) et la plantule jusqu'à l'apparition de la premiere paire des feuilles épico- tylées. Ko GATIN (C.-L.). — Premiére contribution à l'étude de l'embryon et de la germination des Aracées (ouvrage posthume). — Aunales des Sciences nat. Botanique, 10° série, III, p. 145, 1921. On trouve dans ce travail de notre regretté confrere la description, pour les principaux genres d'Aracées, de la graine, de l'embryon et le plus souvent de la germination avec détails particuliers génériques. L'auteur en a tiré les remarques et principales conclusions suivantes : l'embryon est trés inégalement différencié suivant les genres; il y a des graines à albumen, d'autres en sont dépourvues; la disposition et le nombre des faisceaux différent suivant les genres, et la protection de l'embryon est assurée soit par formations secondaires subéreuses, soit par épiderme. La plantule est courbe; un sucoir digère l'albumen; quel- quefois des racines latérales remplacent la principale. Il faut signaler en outre la tubérisation chez les Arum et une polyembryonie chez les A Hes et Dieffenbachia. 10 planches accompagnent le texte. F. PELLEGRIN. ROUY (Jj; — Recherches ur ls structure anatomique du péri- carpe des Rubiacées. — Thèse Doct. Univ. (Pharmacie). loge ERU 1921, 155 p., 93 fig. Aucun travail jusqu'ici ne décrivait en à détail la constitution du péri- i , Carpe des Rubiacées; l'auteur s'est proposé de combler cette lacune *t, en méme temps, d'établir les causes anatomiques de la déhiscence, bien, au contraire, les particularités qui rendent certains fruits indéhiscents Les échantillons étudiés viptistntnk. 93 genres, avec te de espèces. Ces fruits appartiennent à des types très divers. Les uns a sont indéhiscents : diakènes (Sherardia arvensis L., Galium. et Asperula — — M UM ganas drupes à deis ders minces ou pen le nombre des noyaux — — 262 _ SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. varie selon les espèces de 1, 2, 3 (Richardsonia scabra L.), jusqu'à : une cinquantaine (Timonius Rumphii DC.). Certains fruits, considérés 2 par les descripteurs comme. des baies, sont en réalité de véritables | pes. PR Les fruits déhiscents sont : des capsules, tantôt loculicides, tantôt b septicides, ou bien à la fois loculicides et septicides, rarement des pyxides, et dans certains cas des fruits qui se séparent de la plante, à maturité, en abandonnant sur le réceptacle un axe scléreux qui est la eolumelle | La structure anatomique du péricarpe permet de prévoir le mode de déhiscence des fruits déhiscents; elle donne"le moyen d'assigner une - place certaine à quelques genres nouveaux ou anciens; elle aide à la E classification des sections de certains genres (par exemple Oldenlandia); — on peut de méme faire des rapprochements entre certaines tribus : — Hédyotidées et Mussaendées, Guettardées et Chiococcées, Morindées et — E Anthospermées, etc. x Ta Dans le péricarpe, l'oxalate de caleium se présente le plus souvent E sous forme de cristaux pulvérulents, souvent aussi de raphides; rare- 2s ment il est à l'état de cristaux prismatiques (Webera, Ixora) ou de [M mâcles (Carlemannia, Vangueria, etc.). R. Werz. p BLAS LAZARO E IBIZA. — Notas carpologicas. — R. Soc. ces i de Hist. nat., Tomo extraord., p. 81, 1921. Discussion des principaux termes employés en carpologie pour la ee vim tinction des fruits. Lol REYES PROSPER (Epuarno). — Algunas particularidades mor- * ~ phologicas y biologicas de la Pistorina hispanica DC. — R. Soc. —— esp. de Hist. nat., Tomo extraord., p. 92, 1921. = Cette espèce comporte trois formes : genuina, major et minor. 2x Parmi les particularités les plus intéressantes de. la plante, signalons que l'accumulation des réserves dans la feuille pendant l'anthese et au cours de la fructification arrive à foin jouer à celle-ci le ròle physiolo- gique dévolu aux cotylédons. La viscosité de la tige, des feuilles et surtout des ffeura; due à. des p uleux, leur permet de capturer de nombreux insectes, ce -u iudi l'auteur à considérer la plante comme insectivore. - . . Enfin les fleurs se ferment le soir pendant cinq à six jours const et se rouvrent le lendemain matin, Ps ien avoir reçu la lumière solaire LOUP PR A les p n REVUE BIBLIOGRAPHIQUE; ` 263 BIERNACKI (Srawistaw). — Naparotnica (Digitalis) Studjum porownawcze pod wzgledem anatomicznym i chemicznym (Étude anatomique sur la Digitale). — Roczniki Farmacji (Annales de Pharmacie, Varsovie), 1, 2, 1922, p. 57, avec résumé francais, p. 106). Étude des feuilles de diverses espèces, formes et variétés horticoles de la Digitale. Au point de vue morphologique, les feuilles des variétés et races qui sembfent provenir du D. purpurea ne présentent pas de différences, sauf dans les dents marginales qui sont aplaties dans les variétés et races blanches et dans le D. gloziniiflora lilacina. Celles du D. ambigua se rapprochent de celles du D. lutea et celles du D. ferruginea de celles du D. lanata. Au point de vue anatomique, on note quelques particularités de struc- ture, d'ailleurs peu-prononcées, et résidant surtout dans la disposition des : petites nervures marginales, ainsi que dans l'abondance plus ou moins grande des poils et leur verrucosité. UE UN La quantité de digitoxine. cristallisée contenue daus les diverses feuilles varie beaucoup. Elle dépend des conditions culturales et n'est pas en rapport avec l'activité pharmacodynamique des feuilles. LoL Physiologie. ` CHOSSON (P.). — Études sur le mode d'action de quelques pré- : ; sures animales et végétales. — Diplôme d'études supérieures de la. d Faculté des Sc. de l'Univ. de Lyon, 20 juin 1921. pur M. Chosson s'est servi de diverses présures provenant les unes dani- .. maux Invertébrés, les autres de végétaux (tiges et feuilles d'Helleborus fœtidus; racines de Solanum Dulcamara) pour confirmer les résultats des expériences de M. le Prof. Couvreur sur la coagulation du lait par le lab du veau, soit dans des conditions aseptiques. soit en milieu anti- — septique, et démontrant que cette coagulation n'est pas un dédouble- "na A P3 © Ac LAURENT 7 BEAUVERIE (1.). — Revue d'Agronomie. — Rev. gén. des Se, | p. 291-307, 363-313, 1921. ment; la présence, qui a été signalée, de protéose dans le petit-lait est , â " | d'aefinna 1 ahi g ram ^ 43 "iR et is Sont spécialement étudiées les acquisitions nouvelles de nos connais- sances sur l'influence du cuivre et du soufre sur la ` ù SR. C T. 2-2. dE: cda RUE a CUT ST à 264 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. des animaux envisagée surtout au point de vue de la valeur alimentaire - des aliments, enfin la question des vitamines. . MOREAU. DUCOMET (V.). — A propos e la e du 16 avril. — Bull. Soc. Path. vég., t. VINI, p. 77-80, 1921 Des observations de l'auteur dans les cultures de l'École nationale d'agriculture de Grignon, il résulte que la température de — 5° qu'il y a fait le 16 avril 1921 a causé beancoup de tort aux arbres fruitiers. Le périanthe ne constitue pas une protection contre le froid pour les organes fertiles de la fleur : il est plus résistant qu'eux; l'androcée est lui-mème moins sensible que Ie gynécée. Chez ce dernier la gelée a causé une - véritable castration qui n Nan d’ailleurs p un développement par- hénocarpique. ' E, Moreau. DUFRÉNOY (J.). — Les effets de la gelée d'hiver à Arcachon. — Bull. Soc. Path. vég., t. VIII, p. 81-83, 1921. Les mimosas, les Song ptus, les choux ont le c souffert. . MonEAU. 3 GORIS (A.). — Le róle des glucosides en biologie. — Rev. gén. Se., t. XXXII, p. 337-342, 4991. L'hypothèse qui attribue aux glucosides des végétaux un róle protec- teur contre la voracité des animaux est à rejeter d'une maniere générale, ne s'appliquant que d'une manière limitée et occasionnelle. Plus digne d'attention est la théorie du glucoside-aliment ; cependant il semble bien que dans les expériences oü des glucosides - ont été offerts à des cham- pignons comme aliments, ces corps n'ont pas été directement assimilés ; ils ont été dédoublés en leur groupement hydrocarboné utilisable par les champignons et leur autre constituant, généralement de nature phéno- lique, peu ou pas utilisable est souvent nocif pour le mycélium; le corps phénolique inutilisé pouvant entrer à nouveau dans la constitution de ES : glucosides, on peut considérer ces derniers comme des « glycogéniques M des substances de réserve transitoires. Les réserves sucrées ainsi obte- cie nues sont peu abondantes, ne sont immobilisées que pour de courtes — — périodes; ainsi le véritable róle des glucosides parait étre de constituer - zr . des substances de déchet : le glucose ou les hydrates de carbone qui se — . combinent aux dérivés benzéniques agissent comme des solubilisateurs - . .. de ces corps, comme des convoyeürs de ces résidus. Secondairement, le - glucoside peut être dédoublé : ainsi se formeraient des essences et- des erri co le ET pe me étre rep REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 265 parle végétal sans que cette utilisation secondaire enléve au glucoside la valeur d'un corps auquel est dévolu un róle important dans l'élimina- tion des déchets. : FE. Moreau. MAGROU (J.. — Symbiose et tubérisation. — Annales des Sciences nat. Botanique, 10* série, III, p. 181-296, 9 planches, 1921. S'inspirant des idées de Noél Bernard sur la symbiose, association intime et habituelle de mieroorganismes et de plantes, et la corrélation entre l'infestation et la tubérisation vérifiée chez les Orchidées, l'auteur, M. Magrou, applique ces conceptions à d'autres plantes diverses. ll recherche si l'hypothèse de l'origine parasitaire des organes pérennants peut étre vérifiée dans d'autres groupes : Pomme de terre, Orobus tube- rosus, Mercurialis. De nombreuses expériences rigoureuses ont donné les principaux résultats suivants, en plein accord avec les faits établis par Noél Bernard pour les Orchidées : chez la Pomme de terre et l'Orobus tuberosus issus de graines, l'action des Champignons symbiotiques entraine la tubérisa- tion; sans symbiose, pas de tubercules. Le cycle évolutif de la Pomme de terre : alternance des phases de différenciation et de tubérisation sont - conséquences d'une symbiose intermittente. Les tubercules de l'Orobus tuberosus une fois formés continuent à s'accroitre à cause d'une sym- biose continue. Certaines plantes peuvent donc avoir deux modes de vie avec ou sans organes pérennants. De statistiques relatives à la répar- tition des mycorhizes, il résulte qu'en général les plantes vivaces sau- ‘vages hébergent des Champignons, les annuelles non. Pourtant des - : plautes annuelles, Mercurialis annua, Solanum nigrum, se laissent . pénétrer par des endophytes, mais une phagocytose énergique les en débarrasse. Les plantes résistent en somme à l'attaque des Champignons en mettant en ceuvre des processus d'immunité mécanique, cellulaire et humérale tout à fait comparables aux réactions de l'immunité dans les maladies animales. De son intéressant travail, l'auteur conclut, d avec Noél Bernard, que les Champignons sont un facteur indéniable de ! variations. Et étendant la question en l'appliquant à tous les êtres - vivants, il souligne l’ importance de l'évolution par la symbiose. : E. PELLEGRIN. Hybridité. — “Génétique. VILMORIN (J. ve). — Les travaux de Munerati sur la sélection de la Betterave en Italie. — Rev. de Bot. we et Sine colon., Il, p. 41, 1923. , mes d'un pecca travail paru en 1920 en Italie sous le titre: 266 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. Osservazioni e ricerche sulla barbabietola da Zucchero (Roma; tipogr. della Acad. dei Lincei) et qui traite d'une maniere hautement scientifique le probléme de la sélection en vue de l'amélioration de la Betterave sucrière. Ld CHALOT (C.). — Sur l'amélioration de la Cannelle de Mada- gascar. — Agron. col., 6° ann., n° 47, p. 146, 1921. La Cannelle de Madagascar est fournie, comme celle de Ceylan, par le Cinnamomum zeylanicum Breyn., mais, tandis que cette dernière pro- vient exclusivement de l'écorce grattée des jeunes tiges, celle de Mada- gascar est trés irréguliere et provient en général du tronc de l'arbre et des branches âgées. Il y aurait donc lieu d'adopter, en vue de l'améliora- tion désirable, les procédés de culture, de récolte et de préparation des Cannelles de Ceylan, qui sont décrits avec détails dans cette Note. toe use ZOLLA (D.). — is culture des Arachides aux Btats- Haies Agron. colon., 6° ann., n° 48, p. 177, 1921. Sélection des semences, assolements, facons culturales. - lu RIGOTARD (Mancrr). — Importance de la sélection du Cacaoyer- — Agron: colon., 6* ann:, n° 48, p. 185, 1991. Ld. FONT QUER (P.). — Las Sideritis hibridas espanolas. — R. Soc. esp. de Hist. nat. , Tomo extrord., p. 226, 1991. V : llest à peine possible de trouver deux individus semblables dans " descendance des mémes parents. C'est ainsi que l'auteur décrit 4 formes . du x S. difficilis, 3 du X S. Costz, 4 du Xx S. iberica. Des 5 hybrides dont se compose le groupe du x S. es Pau, 3 sont issus des mêmes - parents, etc. Deux hybrides sont nouveaux : X< S. difficilis (S.. Bubaniüi Font Per 2 Quer >X< S. hirsuta L.) et Xx S. dier d ilicifolia Mice scot- 8 dioides L.). LI MOREAU (F. Er M**). — Recherches sur le Houblon. (Rapport i présenté à la commission du Houblon de l'office agricole T de l'Est sur les travaux effectués pendant l'année e 1921), 47 Po Lons-le-Saunier, Declume, 1922. rie d'une mission + d'étude du | Houblon en vue dun tva de nus eg CAE er SA eir nte ge vere MS. cup Arc a pM E. E REVUE BIBL IOGRARIMOUR, : 267 sélection et dondibration des sortes pour les usages de la brasserie, les auteurs se sont d'abord employés à rechercher un caractère objectif d'appréciation de la valeur du Houblon, dont on puisse conserver le souvenir sous forme de chiffres ou de courbes, et qu'on puisse sub- stituer dans le travail scientifique à l'appréciation usuelle, fondée surtout . sur l'estimation des caractères difficilement mesurables que révèle l'odorat. Ils ont trouvé dans la densité du cône (rapport S où 1 est ` la longueur en millimétres du rachis du cóne et n le nombre des inser- tions des groupes de bractées sur le rachis) un caractère en rapport avec la valeur en brasserie du Houblon; un travail de biométrie étendu leur permet de confirmer pour les Houblons d'Alsace et de Lorraine l'exis- tence d'une relation étroite entre leur valeur et les densités de leurs cónes. Ils montrent ensuite l'intérét de la considération des courbes de variation des densités des cónes pour déterminer l'homogénéité d'un lot ou d'une population de Houblons. Ils constatent ainsi que l'homogénéité des Houblons d'Alsace est plus grande que celle des Houblons de Lor- raine. Abordant alors l'étude des sortes de Houblons cultivées en Lor- raine et en Alsace, ils confirment par une étude sur le terrain la propo- sition précédente. En possession de l'inventàire des sortes des Houblons cultivés dans l'Est et d'une méthode d'appréciation objective de leur valeur, ils se proposent de suivre leurs variations et d'appliquer les résultats obtenus à leur sélection et leur amélioration. En outre, ils apportent des données précises sur l’action de la fécondation sur le | développement des cônes du Houblon et ils résument les résultats . de leurs recherches eytologiques sur les tannoides, les lipoides, les essences et résines des glandes à lupuline : contrairement aux vues de Tschirch, les essences et résines ne sont pas formées dans une couche ed résinogéne de la membrane ; contrairement à celles de Politis, elles ne pro- viennent pas de la transformation du tannin et ne sont pas élaborées par — des mitochondries; elles naissent dans Je protoplasme, Jeur apparition parait en rapport avec la absents - dans les glandes ágées; les mitochondries apparaissent, non comme des organites durables, aux fonctions élaboratrices, mais comme un état. a figuré de substances transitoires. F. Morgau: GERIT PEE BLARINGHEM (L.). — Mutantes et Hybrid "-— — Ann. Se. nat: e Bot., 40* sér., HE, p.-1, 1921. Intéressante mise au point scd cette. Vis pea avec € nombreux aperçus 2 pit de l'auteur. r LI 268 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. Chimie végétale. BRIDEL (M.). et BRÆCKE (Mlle M.). — Application de la méthode biochimique de Bourquelot aux tiges foliées et aux graines de elam ampyrum arvense L. — Bull. Soc. Chimie biolog., IV, 1922, p. 96. Le noircissement des Mélampyres au cours de leur dessiccation est dü à la présence d'une forte proportion d'un glucoside hydrolysable par l'émulsine et que les auteurs ont identifié à l'aucubine. La plante ren- ferme en outre un alcool hexatomique, la mélampyrite (ou dulcite) qui a déjà été retiré du M. nemorosum L., du Scrofularia nodosa L. et du Rhinanthus Crista-Galli L mu Dans les graines, cette mélampyrite est remplacée par le saccharose, l'aucubine existant comme dans les feuilles. ag CHALOT (Cx.) et BONNY (Mie R.). — Composition de la Papaye- — Agron. colon., 6* ann., n° 46, p. 150, 1921. Composition des fruits mûrs, d'origines et de variétés différentes; COM- . position à divers états de maturité et composition du latex. Le be PIERAERTS (J.). — Le Souchet comestible (suite). — Agron. colon., — 192 EE 6* ann., n° 41, p. 152, Étude de la végétation et de vaches de cet arbre, ess. . comme on sait, des caoutchoucs dits de Para. Lob Dendrologie. ; HÉLOUIS et HATTIEZ. — Essais pratiques d'utilisation des — bois de la Cóte d'Ivoire TS appendice par A. Chevalier). - D Ee - z ‘de Bot. appl. et d'Agric. colon., H, p. 15, 1922. — Les auteurs ont eu à leur disposition des échantillons assez nombrea 2 de bois bruts, choisis parmi ceux qui paraissent le plus immé diatement . utilisables. Ils les ont soumis à des essais en atelier de fabrication de ie et moulures, parquets, tournage et modelage, menuiserie mécanique, A dont l'un établit la classification industrielle de ces bois. i EE tonnellerie, etc. ; ils en consignent les résultats dans plusieurs tableaux, po m REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 269 - GONZATTI (Casiano). — Monographia del arbol de Santa Maria Tule. — Dir. de Estudios biolog., Mus. nae. de Hist. nat., Mexico, 1921. Ce trés remarquable échantillon du regne végétal, qui atteint plus de . 92 mètres de circonférence et plus de 50 mètres carrés de section à ~ À mètre du sol, porte le nom vernaculaire de Ahuehuete ou Sabino. ll peut être rapporté au Taxodium mucronatum Ten. = T. distichum H. B. K. non Rich. — T. Montezumæ Dene — T. mexicanum Carr. Il se distingue du 7. distichum de Richard (non H. B. K.) ou Ciprés de los pantanos de la Floride et de la Louisiane par divers caractères dont. les plus saillants sont : les feuilles plus persistantes, plus vertes, plus larges, avec nervure médiane moins proéminente en dessous, les chatons. mâles beaucoup plus grands, les anthères avec un moins grand nombre de loges, les strobiles femelles avec plus d'écailles et les racines avec excroissances beaucoup plus petites et planes. LL PILE (A.). — Les Mate de rs dg (la (— — Pull. Soc. Hort. Tunisie, 20* ann., p. 14, ! ug a PERROT (E). — Essai d'identification des bois tropicaux. Les bois de Madagascar, fasc. L.; Les bois du Gabon. fasc. |; Les bois da la Cóte d'Ivoire, fasc. I. — Laroze édit., Paris, 1991. - Ges publications s'adressent surtout aux industriels et aux suia [us forestiers, à qui elles fourniront des renseignements précis leur permet- — tant de caractériser leurs matériaux et d'éviter les erreurs dues à une - apparence extérieure trompeuse ou à des dénominations sans valeur. Chaque échantillon de bois est pourvu d'une sorte d’ « état civil » con- densant toutes les indications capables de donner à l'acheteur les moyens — rapides de s'assurer de l'identité de l'essence qu'il recherche. Cette — - identification est fondée sur les caractères extérieurs (aspect, couleur, odeur, grain), et sur des données physiques (dureté, densité) et méme — chimiques (réactions de coloration et de précipitation); elle est présentée —— sous formes de fiches, d'un modèle déterminé | une fois pour toutes, n feme MT TEE. UU EE l'un dela coupe transversale, l'autre de la coupe tangentielle. Chaque — — fiche d'identification porte un numéro d'ordre. Les trois fascicules parus. a sont les premiers de trois séries qui comprendront au total les fiches — im d'identification de 200 essences ilties wt minimum. a ` ! : R 210 | SOCIÉTÉ BOTANIQUE DF FRANCE. Cryptogames cellulaires. Phytopathologie. FOËX (E.). — Quelques causes de la dégénérescence de la Pomme de terre. — Journ. Soc. nat. Hort. Fr., 4° série, XXI, p. 204, 1920. L'auteur constate une corrélation entre les maladies de la mosaique: et de l'enroulement et le fléchissement du rendement. À. GUILLAUMIN. FOËX (E.). — Les maladies du Pommier en France + aux États- Unis. — Jour. Soc. nat. Hort. Fr., 4° série, XXII, p. 57, 1921. Certains parasites qui sévissent aux États-Unis n'existent pas en France et certains parasites, communs aux deux pays, s'y cato. différemment. À. GuILLAUMIN. DUCOMET (V.). — A propos des semis de Pommes de terre. — Journ. Soc. nat. Hort. Fr., 4° série, XXII, p. 127, 1921. L'auteur conclut que le semis diversifie et dégrade les variétés mais ne les améliore pas. À. GUILLAUMIN. DUCOMET (V.). — De la dégénérescence des végétaux multipliés par voie asexuée (en particulier de la Pomme de terre). — Journ. Soc. nat. Hort. Fr., 4° série, XXII, p. 255, 1921. Dans la multiplication végétative de la Pomme de terre la dégénénes- cence n'existe pas, au dire de l'auteur. X: Gun ILLAUMIN. FOÉX (E. — De la préservation des semis et des jeunes végétaux | -~ contre les et les parasites animaux par la stérilisation du sol. — Joür. Soc. nat. Hort. Fr., 4^ série, XXII, p.249, 1921. x De tous les désinfectants, la vapeur est la plus efficace, le sulfure de carbone est un bon insecticide mais un antiery ptogamique insuffisant, | le formol est efficace contre les champignons et les bactéries me ao gore moins d'effet que la vapeur do. A. GuiLLAUMIN. : PETIT (A). — Pur la lutte contre le Puceron lanigére. — Journ. — . Soc. nat. Hort. Fr., 4° série, XXII, p.284 19094. : Nouvelle formule de préparation : à l'aleool et x savon . GUILLAUMIN. REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 271 RIVIERE (G.). —Le Psylle du Poirier dans la région parisienne. — Journ. Soc. nat. Hort. Fr., 4^ série, XXII, p. 286, 1921. Cet insecte nuisible a pullulé au printemps 1921 dans les environs de Paris. A. GUILLAUMIN. RIVIÈRE (G.). — Le Tigre du Poirier. — Journ. Soc. nat. Hort. Fr., 4e série, XXII, p. 402, 1921. Cet insecte a été abondant dans la région parisienne en 1921. A. GUILLAUMIN. PASSY (P.). — Le Cigarier ennemi des Poiriers. — Rev. Hor!., 1920- 1921, p. 145, fig. BILLAUDELLE (L.). — Sur un ravageur du Chou : la Baridie ver- dâtre. — Rev. Hort., 1920-1921, p. 162, fig. DUJARDIN (F.). — L'Anguillule des Narcisses. — Rev. Hort., 1920- 1921, p. 334. LESOURD (F.). — Plantes potagéres à travers les âges. — Rev. Hort., 1920-1921, p. 12. LESOURD (F.). — Sur l'histoire du Topinambour. — Rev. Hort., 1920-1924, p. 31. LESOURD (F.). — Trois Cédres du Liban historiques. — Rev. Hort., : 1920-1921, p. 350, fig. BOIS (D.). — Bois phosphorescents. — Journ. Soc. nat. Hort. Fr., 4 série, XXI, p. 392, 1920. Cas de phosphorescence du bois de chéne par un rhizomorphe pro- . bablement d'Armillaria mellea Quél. A. GuiLLAUMIN. MELLOR (Miss EruEL). — Les Lichens vitricoles et leur action iE e sur les vitraux d'église. — C. R. Ac. des Se., dum t. CLXXIII, p. 1107, 1921. x: L'auteur a déterminé 22 Lichens vitricoles, parmi lesquels se trouvent "E une nouvelle espèce et sa variété : Ramalina polymorpha Ach. var. tumida Ach., Xanthoria parietina. Ach., Xanth. pariet. Ach. var. . tenuida Wedd., Placodium murorum DC., Plac. mur. DC. var. subci- — 3 trinum Nyk, Plac, mur. DC. var. dari Ehrh., Plac. mur. DC. văr, 272 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. pulvinatum Malb., Plac. mur. DC. var. cinnabarinum Oliv., Diploicia canescens Ach., Caloplaca vitricola Mellor., Caloplaca vitricola Mellor. var. violacea Mellor., Lecania erysibe Ach. var. olivacella Nyl., Lecanora- albella Pers. s.-espece galactina Ach., Rinodina exigua Ach. var. pyrina Ach., Pertusaria leucosora Nyl., Pertusaria Wulfenii DC. var. flavicans Lamy., Biatorina erysiboides Nyl., Buellia alboatra Schær. var. glaucoatra Nyl., Opegrapha rupestris Pers., Opegrapha saxatilis DC., Asthopyrenia chlorotica Schær. var. olivacea Borr., Lepraria flava ch. A. Jovkov. ARNAUD (G.). — Sur les affinités des Erysiphées et des Paradio- p ~ psidées. — C. R. Ac. des Sc., t. CLXXIII, p. 1394, 1921. L'auteur décrit une Paradiopsidée, chez laquelle le mycélium interne présente une réduction considérable, qu'il désigne sous le nom provi- soire de Perisporina truncata. Le ae aporina ENCORE on une Parodiellinaéée trop évoluée pour étre aradiopsidées etles Erysiphées, mais il montre que ces deux groupes sont assez voisins pour qu'en se - développant parallèlement ils aboutissent à des dispositions trés analogues. A. Jouxov DOUIN (C.). — Sur le gamétophyte des Marchantiées. — C. R. Ac. des Sc., t. GLXXIV, p. 121, 1929. L'auteur présente les résultats de ses expériences sur la Régénération du thalle des Marchantiées, sur leurs anomalies, développement du thalle et le développement basilaire des organes latéraux. À. TORKON: SARTORY (A) et MAIRE (L.. — Etude du Polyporus Bou- cheanus Kl. Auctt. — Annales de la Société linnéenne de Lyon. - LX VIH, p. 47, 1921. De l'examen des documents relatifs à cette espèce, et de bos propres .. observations, les auteurs tirent les conclusions suivantes : 4° Polyporus — floccopus Rost. n'est pas P. Boucheanus KI., mais une forme de P. arcu- darius; X Polyporus tubarius Quélet est si voisin de P. arcularius $ . qu'il est difficile de l'admettre comme espèce distincte ; 3° Le vrai PRE La -quignoni Quélet a été récolté en Haute-Saône, où il est commun, en . Haute-Marne, dans la Meuse et l'Allier; 4° Cerioporus Forquignont Quélet n'est. pas une espèce différente de P. Boucheanus; il en eot peut-ètre u une eet mne meaa S 2 So T E Lane REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 273 RIEL (PH.). — Notes mycologiques : I. Sur la toxicité del'Entoloma speculum. IL. Sur un cas de soudure de deux champignons de genres différents. — Annales de la Société linnéenne de Lyon LXVIII, p. 209, 1921. Dans la première note, M. le D" Riel relate les accidents d'empoison- nement observés, chez quatre personnes, à la suite de l'ingestion de petites quantités d’ Entoloma speculum, accidents analogues, sinon identiques, à ceux que produit Entoloma lividum. La deuxième signale un cas de soudure entre un Gomphidius roseus et un Boletus bovinus, réalisé dans un spécimen récolté à Vaugneray (Rhône), en octobre 1919, par un mycologue lyonnais, M. Usuelli. A. LAURENT. ANONYME. — Résumé des discussions sur la toxicité du cuivre. — Bull. Soc. Path. vég., t. VIII, p. 158-179, 1921. Compte rendu détaillé des discussions qui ont eu lieu à la Société de Pathologie végétale le 2 décembre 1921 au sujet de la toxicité du cuivre. L'exposé étendu fait par M. Villedieu sur les recherches qu'il poursuit avec M"* Villedieu sur cette question a donné lieu à des observations diverses, reproduites in extenso ou rapportées succinctement. On sait - que les expériences de M. et M** Villedieu sur l’action qu'exercent sur le mildiou les bouillies à base de sulfate de cuivre les ont conduits à admettre que le cuivre ne possède pas la valeur anticryptogamique qu'on lui accorde, et que l'influence nocive de ces bouillies pour le mildiou — est due à l'acide dans le cas des bouillies acides, à la chaux dans celui des bouillies basiques; ces auteurs envisagent en conséquence pour la- préparation de bouillies anticryptogamiques l'emploi de sels métalliques moins coûteux que les sels de cuivre. On trouvera dans l'exposé des discussions sur cette question les observations présentées par MM. Mangin, Bezssonoff, Blaringhem, Convergne, Demoussy, Rolland, Moreau, Arnaud, Molliard, Foëx, Bruno, Gervais, Dantony, Gain, Ravaz, Verge, et les explications fournies à leur occasion par M. et a Villedieu. | . Moreau. = GRUYER (P.). — Observations sur la biologie du Tuberculina - persicina Ditm. — Bull. Soc. myc. Fr., XXXVII, p. 131-153, 1921. Gruyer étudie les rapports morphologiques et biologiques d'une - res l'Endophyllum upora, i et de son parasite Tuberculina |. Pers icina' ertaina eas la stérilisation des sores de | ‘En do -. philen. par le Tuberculina il envisage la possibilité de l'utilisation - 4 rationnelle de cet nes dans la latte contre les Urédinées. E s ue OREAU. — FAR | 001 € 00 duae) 1 .un peu élevée. _ ainsi que le montrent 10 années d tions. des chén. - | retum créé p Gs Allard à — Polk uc E MOREAU. | : E B os EU e c Vue: 214 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. BOYER (G.). — Sur quelques empoisonnements par les champi- gnons. — Bull. Soc. myc. Fr., t. XXXVII, p. 134-138, 1921. Relation de quelques cas d' empoisonnements fongiques attribuables en particulier à l'Amanita phalloides et à l'Amanita citrina. F. Monrav. CHIFFLOT (J.). — Un champignon de vingt kilogs. — Bull. Soc. myc. Fr., t. XXXVII, p. 138-139, 1991. Cas d'un Polyporus sulfureus volumineux. F. Moreau. CHIFFLOT (J.). — Sur quelques troubles provoqués par l'ingestion de me rimosa B. —-Buill. Soc. myc: Fr., t. XXXVII, p. 139- 140, 1921. Comestible en petite quantité, l Inocybe rimosa devient suspect à dose Moreau. FOEX (E.). — Résultats fournis par les bouillies sans cuivre pen- dant la campagne 1921. — Bull. Soc. Path. vég., t. VII, p. 112- 118, 1921. Compte rendu et extraits de publications récentes sur l'importante question de la valeur anticryptogamique des sels de cuivre. F. Moreau. FOEX (E.). — Particularités présentées par un champignon de couche atteint de « molle », Hypomyces perniciosus. — Bull. Soc. Path. vég., t. VIII, p. 105-106, 1921. Biomorphose provoquée par I Hypomyces perniciosus chez un Psal- liota campestris au chapeau hypertrophié d'un côté, aux lamelles du | eôté hypertrophié épaisses, sinueuses, blanc grisätre, au pied excen- trique, bruni en profondeur du côté de l'hy a. F. Moreau. BLARINGHEM (E.).— Note sur. leblanc-des-Chônes: -— Bull. Soe- T. Path. vég., t. VHI; p. 107-108, 1921. Ps L'absence de blanc du chêne sur toute une série ie chênes = caius à feuilles pourpres à l'automne, désignés en horticulture sous le nom de chénes En ats a fait répandre à tort l'opinion. que les. REVDE BIBLIOGRAPHIQUE. 215 BEAUVERIE (J.). — Sur une soi-disant « maladie » ayant causé la perte de 45 000 semis de Châtaigniers: — Bull. Soc. Path. veg. : Et. VIII, p. 127-199, 1921. Les châtaignes destinées au reboisement sont mises en silo pendant l'hiver ; au printemps, elles ont commencé à germer et on pratique l'abla- tion de leur pivot avant de les mettre en pépinière. Cette opération, sans danger quand la racine fait seule saillie hors de la châtaigne, exige quelque attention sila germination est un peu avancée; si on n'y prend garde, on risque de couper les pétioles cotylédonaires ‘et de supprimer la majeure partie de la plantule; dans ce cas la germination ne se pour- Suit pas; les pétioles sectionnés se cicatrisent, formant deux tumeurs mamelonuées qui paraissent l'indication d'une maladie de la chátaigne, mais qui résultent, on le voit, d'une malfacon culturale qu'une connais- ` sance élémentaire de la plantule du Châtaignier permet d'éviter F: Menu. GARD (M.). — A propos dela germination des conidies du mildiou de la Vigne, Plasmopara viticola (Berk. et Cur.) Berl. et de Toni. — Bull. Soc. Path. vég., t. VIII, p. 130-131, 1921. Les conidies du mildiou qui germent aisément à la surface de l'eau d’un verre de montre ne germent pas si on les immerge dans l’eau; aussi la contamination de la vigne par elles-ne se fait pas au cours d'une pluie, mais à la fin d'une pluie, le plus souvent aprés une des dernieres pluies d'une période pluvieuse qui a mis la vigne dans un état de réceptivité vis-à-vis du mildiou. F. Moreau. * . MANGIN (M.). — Une grande invasion de Nonne : Lymantria m monacha dans les foréts de Tchéco-Slovaquie. — Bull. Soc. A Path. vég., t. VIII, p. 140-144, 1921. Le Lymantria monacha cause des nb Soastdéraliles dans les — forêts de Tchéco-Slovaquie, spécialement dans le Nord de la Bohême; les — feuillus sont atteints: comme les résineux; les méthodes allemandes - d'exploitation des forêts en maintenant des plantations. trés serrées sont favorables au développement de la maladie. Deux maladies infectieuses; la flacherie et la polyédrie, paraissent devoir arrêter les progres. 2 i linsecte; aussi propage-t-on artificiellement ces deux maladi . L'autewr signale en outre les dégâts causés au Sud de la Tchéco-Slova- "s zs ple par le Phlyctænocles Sticticalis hd s'attaque surtout aux bette- - raves, . F. Moreau, e as E ni 12 eo 216 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. MIEGE (E.) — Sur une invasion des céréales au Maroc parle - e Sesamia nonagrioides. — Bull. Soc. Path. vég., t. VIII, p. 145-147, 1921. ; Cet insecte, hôte habituel des tiges de sorgho, de maïs et de canne à ! sucre, peut aussi parasiter l'avoine et le blé; chez ces deux hôtes à tige ~ plus gréle et à nourriture moins substantielle, un petit nombre d'indi- vidus seulement atteignent leur complet us . Moreau. FOËX (E). — Enroulement et leptonécrose. — Bull. Soc. Path. vég., t. VIII, p. 148-149, 1921. Il y a une corrélation remarquable entre l'enroulement et la lepto- ; 23 nécrose. F. Moreau. GUYOT. — Notes de Pathologie végétale. — Bull. Soc. Path. Vég., t. VIH, p. 132-136, 1921. L'auteur note dans la Somme en 1921 l'abondance du Cladosporium herbarum sur les blés, la fréquence relative du Fusarium culmorum — sur l'orge et l'avoine, de nombreux cas de luzernieres attaquées par l'Urophlyctis Alfalfæ, enfin des cas fréquents de dépérissement de l'orme ne présentant pas de cause connue. F. MOREAU. DUFRÉNOY (J.). — Les maladies des pommes de terre dans les T Hautes-Pyrénées (aoüt-septembre vet — Bull. Soc. Path. vég., t. VIII, p. 137-138, 1921. - L'altitude parait sans action sur le eoe de la maladie de- l'enroulement de la Pomme de terre. F. Moreau. BOIS (D.). — Présentation d'échantillons du Mais attaqués parle M charbon du Maïs et à inflorescences oE — Bull. E : Path. vég., t. VHE p. 139, 1921, 3 PI. DUCOMET (V.). — Oidium de la Pomme de terre et oidium de E la Betterave. — Bull. Soc. Path. vég., t. VIII, p. 153-154, 1921. — Il est à craindre qu'un oidium, observé depuis quelques années, ne devienne un ennemi dangereux de la Pomme de terre. Un autre oidium, causant jusqu'ici des dégâts insignifiants, commence à se montrer sur la Betterave. F. Monat. s PATOUILLARD (N.) — Une nouvelle Lépiote du Brésil (Lepiota. Puttemansii) — Bull. Soc. myc. Fr., t. XXXVII, p. 81-83, 19 , Dsenese : Annulosa, lus ex hemispherico es carnoso REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 211 — . brunneo-atro, velutino, lævi, margine acuto, lamellas excedente, lamellis albis, acie minute denticulatis, stipite cylindraceo, brunneo, basi abrupte incrassato, annulo membranaceo, adscendente albo, sporis ovoideis, 5-6 2« 3 h OREAU. j BUCHET ($.). — Réponse à M. rt re — Bull. Soc. myc. Fr., EN t. XXXVII, p. 83-87, 1921. Dans la discussion qui s'est élevée entre M. Buchet et M. Skupiensky à l'occasion d'un travail de ce dernier sur les Myxomycetes, M. Buchet ne voit pas son opinion modifiée par les explications de M. Skupiensky et maintient ses eritiques. F. Monrzav. TORREY (G. S). — cien nivea Crouan. — Bull. Soc. myc. Fr., t. XXXVII, p. 88-93, 192 Ce champignon, de position A encore indéterminée, a été retrouvé sur crottin de zèbre du Muséum d'Histoire naturelle de Paris; il est étudié dans sa morphologie et dans sa biologie : ses spores ont refusé de germer, bien que soumises à des conditions variées, lorsqu'elles étaient placées en milieu stérile; elles n'ont pas germé non plus, asso- ciées avec un Mucor, sur lequel il parait vivre obligatoirement en para- Site. La méme espéce parait pouvoir se présenter sous une autre race, des auteurs en ayant obtenu des cultures pures, sans Mucor, et ayant fait germer les spores sans amame F.-Monrzav. i | MOLLIARD (M.). — Sur une tumeur du collet chez le Rhinánthns UAE minor. — Bull. Soc. Path. vég., t. VIII, p. 70-72, 1921. Les Rhinanthus minor étudiés présentent dans la région du collet un renflement fusiforme s'étendant à partir de là sur la tige et sur la racine et atteignant jusqu'à 6 mm. de diamètre; l'écorce et le liber sont forte- ment hypertrophiés, le bois l'est moins, la moelle est au contraire moins développée dans la tumeur que dans les parties saines. Dans la partie externe de l'écorce, mais non dans la partie interne, ni dans le liber, ni dans le bois, pourtant modifiés, on observe des pelotons pers Di présence constante d'un Verticillium parmi les champignons qui se — développent e en atmosphere humide à la surface des tumeurs ine. sup : poser que c'est à lui que sont dues ces mycocécidies. : Monat. . TORREY (G. $.). — Les conidies de Cunninghamella echinulat Thaxter. — Bull. Soc. Je Fr, t , XXXVII, p. 93-99, 1921. | i Les spores du Cunninghamell ta sont de véritables conidies, — re ms ^ ism monospores. < us T E Moreau. J. BROCQ-ROUSSEU. — Les recherches mycologiques en médecine -~ pépins (tavelures, d du Pommier) et à noyaux (cloque, Monilia " em Cytospora rubescens, Fusicoccum Amygdali), celles de I Olivier yd i i conium oleaginum), du Groseillier (Sphærotheca Mors-Uvæ), X DUCOMET (V.). — La résinose du Topinambour. — Bull. Soc. Path. Gleosporium x retur sur Platanes, uon n des feuilles. Me Marronniers). 2 278 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. vétérinaire. — Bull. Soc. myc. Fr., t. XXXVII, p. 99-103, 1921. Exposé rapide de l'état actuel de nos connaissances sur les champi- gnons qui causent des maladies aux animaux et indication de recherches. à faire à leur sujet; les champignons des teignes, les Sporotrichum, le Cryptococcus de la lymphangite épizootique, les Síreptothriz. sont successivement envisagés, ainsi que les champignons capables d'altérer les fourrages. F. Monzav. BOURDOT (H.) et GALZIN (A.). — Hyménomycètes de France (Suite). — Bull. Soc. myc. de Fr., t. XXXVII, p. 103-112, 1921. Étude du genre Stereum, F. Moreau. vég., t. VHI, p. 64-65, 1921. La chair des tubercules de Topinambour atteints par cette maladie nouvelle présente des taches de la taille d'une téte d'épingle et parfois plus grosses, de couleur rouille. Elle est amère et est impropre à la con- sommation, méme par le bétail. Les taches correspondent à des régions où s’exagère la sécrétion des oléorésines, et où celles-ci subissent une modification, vraisemblablement une oxydation. La maladie, dont la cause reste inconnue, est contagieuse. F. Moreau. FOËX (E). — Les maladies des plantes pendant le 1°’ semestre de. 1921. — Bull. Soc. Path. ve ., t. VHL p. 88-97, 1921. Sont étudiées au point de vue de leur étendue et de leur intensité EC pendant le 1°” semestre 1921 les maladies des céréales (mauvaises herbes. — Urédinées, Ustilaginées, Erysiphe Graminis, piétin, Helminthospo" —— rium), celles des plantes potagères (toile sur Tomate, Céleri, Fève); p celles des Pommes de terre (enroulement, mosaique, Sclerotinia Liber- tiana, m € Solani, Verticillium albo-atrum, gale commune; les maladies de la Vigne (mildiou, oidium), celles des arbres fruitiers | arbres forestiers et d'alignement (Dothichizea pue. sur aes E y na REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 279 CAYLA (V.). — A propos de la maladie des feuilles de r Hevea en Amérique du Sud. — Agron. colon., 6° ann., n° 49, 1922, p. 17. Cette maladie, produite par le Dothidella Ulei Hennings tend à se pro- pager largement dans les Guyanes et le Brésil où elle cause de graves - dommages aux plantations. L. L. CASTELLARNAU (J. M. . — Terminologia botanica. Tallo y talo; talofitas o thallophytas. — Bol. r. Soc. esp. de Hist. nat., XXI, 1921, p. 405. Discussion des deux graphies, celle avec deux | devant étre adoptée, comme conforme à l'étymologie. Ld. GONZALES FRAGOSO (Rouvarno). — Una especie nueva de Puccinia en e com — R. Soc. esp. de Hist. nat., Tomo extra- ord., 1921, Cette Puccinie, trouvée sur Asphodelus albus a été désignée sous le nom de P. Unamunoi Gz. Frag. Sa forme écidienne rappelle celle du P. Asphodeli Moug., dont elle differe nettement par ses téleutospores qui la rapprochent au contraire du P. Barberyi P. Magnus. L. UNAMUNO (Luis M. pz). — Algunas datos nuevos pra el estudio de la flora micologica de la Provincia de Oviedo. — R. Soc. esp. de Hist. nat., Tomo extraord., 1921, p. 150. Contribution contenant 113 espèces, comprenant surtout des Gham- pignons filamenteux. Une espèce est nouvelle pour la science (Septoria Fernandezii sur Lactuca virosa), ainsi que la var. Caricis-asturicæ du Staganospora Caricis; 36 sont nouvelles pour l'Espagne, ainsi que la forme ascosporée du Guignardia Buzi. De plus, 10 plantes-support Sont nouvelles pour la science et 13 pour la flore espagnole. . X L- dé | sis z .). — Uredales oyas de las provincias de Castellon ony L Val — R. Soc. esp. de Hist. nat., Tomoextraord., 1921, p. 42 Ce travail mentionne 121 espèces dont 4 nouvelles pour la. science : Puccinia Fragosoana Beltr. sur " cylindrica, P, imperate — —— no Mom em ant PA Penta Se Verein il e : puse | 280 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. Huit autres espèces ou formes sont nouvelles pourla péninsule ibérique; — 16 plantes-supports sont nouvelles pour la science et 19 pour la pénin- - v sule. Ll x SR (L.). — Détermination instantanée de la couleur des spor — Bull. Soc. myc. de Fr., XXXVII, p. 146-148, 1922. Vesta E Procédés simples d'observation de la couleur des spores des champi- : gnons. F. Moreau. MARTIN-CLAUDE. — Les champignons séchés sur le marché de Paris. — Bull. Soc. myc. de Fr. XXXVII, p. 148-149, 1921. Le Rouergue envoie sur le marché de Paris des cèpes séchés, après avoir été découpés en tranches de 3 millimètres d'épaisseur, dans des chambres chauffées par des radiateurs. 4 kg. de cèpes secs donne 3kg., 490 — de cèpes après absorption d'eau; on les vend 48 fr. le koprom à l'état sec alors que le cèpe fraîchement recueilli se vend 8 fr. . . Moreau. BRÉBINAUD (P.). — Bolets à pores rouges et Russules rouges. : — Bull. Soc. myc. de Fr., XXXVII, p. 149-155, 1921. Observations diverses sur les Bolets du groupe de Boletus luridus, sur leurs changements d'aspect et leurs causes, sur celles qui déter- — minent les variations dans l'aspect des Russules, sur la formation du E. réseau et du pointillé du pied des Bolets, sur la formation des stries du — haut du pied et des furfurations des Agarics, sur les causes de la pro- duction de couleur rouge sur le réseau et les pores des Bolets à pores — rouges,et sur le róle des galeries creusées dans le so! par de petits ani- - maux dans le développement des mycéliums souterrains. E^ F. MonEaU. MOREAU (F.). — Rocberthós. sur les Lichens de la famille des Stictacées. — Ann. Sc. nat. Bot., 40° s., III, p. 297-376, 1921. Les faits les plus importants de ce mémoire, consacré à I étude bisto- logique, cytologique et biologique des Stictacées, sont relatifs au. dév : Joppement des apothécies chez ces Lichens et à l'histoire de leurs cp Jodies. .. L'ascogone qui prélude au ete d'une apothécie est con- or per. un Fer pes dans la rs d 5 conet de da puse e re On accorde # REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. de 281 lement à ces formations un rôle sexuel : le trichogyne serait un organe capteur de gamètes mâles représentés par les spermaties, dont il condui- rait les éléments fécondants jusqu'à l'ascogone. L'auteur ne confirme pas la réalité de ce phénoméne; il observe, au contraire, la disparition du trichogyne alors que l'ascogone possède encore sa structure primitive. La plupart des ascogones se transforment en une formation plectenchymateuse et ne deviennent jamais le point de départ de la formation d'une apothécie. Ces phénomènes de dégéné- rescence expliquent le caractère capricieux de la formation des apothécies, la stérilité, limitée à certaines stations, de diverses espèces fertiles ailleurs et la stérilité générale de certaines autres dont les apothécies sont totalement inconnues. En étudiant les céphalodies des Stictacées, l’auteur s'est surtout attaché aux phénomènes de biomorphogenèse auxquels elles donnent lieu. Deux d'entre elles sont particulièrement remarquables. Chez le : Ricasolia herbacea, des Algues Cyanophycées, parvenant à la face infé- rieure du Lichen y provoquent la formation d'un tubercule, d'une cépha- - lodie externe, où elles ne tardent pas à mourir; ou bien, acceptées dans le médulle, elles s'y développent et y forment une céphalodie interne, dont la fin est en général marquée par la mort des Algues. L'histoire d'une céphalodie dans cette espèce se décrit comme une symbiose éphé- mere entre le Champignon du Lichen et la Cyanophycée, ou comme une maladie où le Cyanophycée joue le rôle d'un agent infectieux et qui se - — termine par la guérison du Champignon. Chez le Ricasolia amplissima, des Algues Cyanophycées peuvent causer à la face inférieure du thalle des céphalodies externes ou dans la médulle des céphalodies internes; les Algues peuvent mourir dans ces dernieres comme dans l'espèce pré- cédente, mais souvent la céphalodie interne se développe beaucoup, rompt le cortex de la face supérieure, fait saillie au-dessus du thalle et y forme une production arbusculeuse, un nouveau lichen, constitué par le Champignon du premier et une Cyanophycée, et connu sous le nom de Dendriscacaulon bolacinum. Sa formation se décrit comme l'établisse- ment d'une symbiose durable entre le Champignon et la Cyanophycée, ou comme une maladie causée au premier par cette dérnière, mais comme une maladie chronique. La comparaison des deux types de céphalodies offerts par ces deux espèces de Æicasolia montre comment e une symbiose limitée, éphémère, facultative peut conduire à une sym- — — biose étendue, durable, à certain point de vue obligatoire, et comment — ont pu se former les Lichens dont l'état de Vier ome Lara 2 ces X dettes caracteres. Qe ee Monac. $ 282 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. PEYRONEL (B.). — Nouveaux cas de rapports mycorhiziques entre Phanérogames et Basidiomycétes. — Bull. Soc. myc. de Fr., XXVII, p. 143-146, 1921. - Se fondant sur la constatation directe des connexions mycéliennes entre les earpophores de Basidiomycètes et les mycorhizes et sur Tiden- . tité de structure des tissus fongiques des mycorhizes et des carpophores, Peyronel établit un certain nombre de rapports mycorhiziques entre des Basidiomycètes et des arbres forestiers. Tels sont ceux des Amani- topsis vaginata, Russula montana, Cortinarius proteus, Cantharellus edulis, Boletus calopus, cirystuteron et cyanescens, Hypochnus cya- nescens, Scleroderma vulgare avec le Fagus silvatica, des Lactarius Coryli et piperatus, Boletus chrysenteron, scaber et cyanescens, Stro- bilomyces strobilaceus, Scleroderma vulgare avec le Corylus Avellana, des Amanita muscaria, Russula montana, Boletus radicans et scaber, Scleroderma vulgare avec le Betula alba, des Amanitopsis vaginata, Russula virescens, chloroides et populea, Lactarius volemus, Boletus rufus avec le Populus Tremula, des Amanita muscaria, Amanitopsis vaginata, Russula laricina, pseudo-fallax et laricofila, Lactarius laricinus, Hygrophorus Bresadolæ et lucorum, Inocybe prætervisa, , Boletus elegans, laricinus et cavipes, Scleroderma vulgare avec le Larix decidua. F: -Morea: j BATAILLE (F.). — Flore analytique et descriptive des Tubé- roidées de l'Europe et de l'Afrique du Nord. — Bull. Soc. AME de Fr., XXXVII, p. 155-207, 1921. Cette monographie des Ascomyeétes hypogés présente des notions générales sur ces Champignons, leurs caractères, leur habitat, leur clas- sification, les procédés de leur détermination; elle fournit des clefs — conduisant à la désignation des genres et des espèces d'Europe et de P l'Afrique du Nord, et donne pour chaque espèce une diagnose de quelques lignes qui dispensera le lecteur de recourir aux descriptions — dispersées dans des ouvrages devenus rares ou reproduites ' peu dans l e volumineux Need de Saccardo. F. Moreau. VUILLET (J.). — La larve de la tige du Cotoanier. E Com : | Études hist. et scient. de l'A. O. F., 1920, p. 308 : . C'est celle d'un Coléoptère, le Spese Gossypii Cotes »* attaque vigoureusement aux Cotonniers de races américaines et faible- bt auk. AM eges On ne scie lutter avec. tape succ REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 283- contre lui que par l'arrachage des Cotonniers en fin de récolte, bien que le parasite se développe également sur d'autres Malvacées, ce qui rend sa destruction des plus difficiles. b. PLANTEFOL. — Sexualité expérimentale des Basidiomycétes. — - Ann. Sc. nat. Bot. 10* sér HI, 1921, p. xxxi. Exposé des idées de Matruchot et mise au point de la question. EE MESNIL (F.). — La flagellose ou leptomoniase des Euphorbes et des Asclépiadées. — Ann. Sc. nat. Bot., 10* sér., III, 1921, p. xzrr. Étude intéressante de l'infection, de son mode de propagation, des Flagellés de la famille des Trypanosomides qui la produisent. F. PELLEGRIN. Botanique appliquée. POUPION (J.). — L'Inobulbon munificum Kränz. — Rev. Hort., p. 66, fig., 1920-1921. PINELLE (J.). — Pterocarya stenoptera. — Rev. Hort., p. fig., 1920-1921. 5 GUILLAUMIN (A.). — Les Colocasia. — Rev. Hort., p. 104, fig., — — 1920-1921. ! His Clef dichotomique des espèces. A. GuiLLAUMIN. 91 $ PINELLE (J.. — Lonicera Maacki Rupr. — Rev. Hort., p. 122, - fig., 19201921 | MOTTET (S.). — Une nouvelle Rhubarbe. — Rev. Hort., p. 147, fig., — — 1920-1921. od C'est le Rheum Alexandrz Batal. de la n SUOCYOILLAUMIN. ^ MOTTET (S.) — Un nouveau Liquidambar : L. formosana, Hance. — Rev. Hort., p. 192, fig., 1920-1921. } 2 VACHEROT (M.). — Vanda Sanderiana Reich. — - Rev. Hoti, p. 213, fig., 1920-1921. GADECEAU (E). — Le ropa halte 5 Annilo sm canons k.iSeisit Bil. her. mete 214, EF m 19301001. 0 284 j SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. MOTTET (S.). — Le Pin de Macédoine : Pinus Peuce. — Rev. — Hort., p. 244, fig., 1920-1921. MOTTET (S.). — Les Lewisia. — Rev. Hort., p.329, fig., 1920-1991. GUILLAUMIN (A.). — Citranges, Limonanges, Satsumanges. — Rev. Hort., p. 140 et 157, fig., 1920-1921. GADECEAU (E.) — Floraison à Nantes de l'Arundinaria Hindsii. — Rev. Hort., p. 367, fig., 1990-1921. WILDEMAN (nk). — Quelques considérations sur les Bananiers. r — Rev. Bot. appl. et Agric. colon., I, n? 4, p. 241, 1921. Très intéressante revue de la question du Bananier considéré comme plante alimentaire. L'auteur établit la nécessité de se livrer en Afrique - à une culture intensive et rationnelle de cette plante qui est obige à fournir un très important appoint à l'alimentation des indigènes. Mais - ' il faut au préalable soumettre à une enquéte approfondie les plantes existant dans la nature et celles à mettre en culture, de manière à ne cultiver que les variétés les plus productrices et les mieux adaptées aux diverses régions. baL CAMUS (Mie A.). — Les Andropogonées odorantes des régions. tropicales. — Rev. Bot. appl. et Agric. colon., I, n° 4, p. 270, 1921. Les Andropogonées odorantes, dont quelques-unes fournissent des ue huiles essentielles utilisées dans l'industrie, appartiennent en majeure. d partie aux genres Cymbopogon et Vetiveria, confondus par la plupart | des anciens auteurs avec le genre Andropogon et, pour une part plus - minime, au genre Amphilophis. Ce travail constitue une honte Rt trés complète des plantes de ces divers genres. L. L. CHEVALIER (A.). — La culture des arbres fruitiers en Syrie et dd en Cilicie. — Enquéte effectuée par les Services du Général Gou- = raud, haut-Commissaire de la République française en Syrie et E Cilicie. — Rev. Bot. appl. et Agric. colon., I, n* 3, p. 129, 1921. . L'arboriculture fruitière est très dr en Syrie et en Cilicie bien que la science arboricole soit encore à l'état rudimentaire. Les. * are sont consommés sur place ou exportés, soit à l'état frais, soit à l'état sec, soit après avoir été transformés en pàtes de fruits, confitures, vin, arrack, etc. 5s Les espèces cultivées sont l'Abricotier, l'Amandier, le Bananier, 1 umes He Cahier er, le Chát igni ier, le € e Dattier, I REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 285 le Grenadier, le Kaki, le Néflier du Japon, le Noisetier, le Noyer, le Pécher, le Pistachier, le Poirier, le Pommier, le Prunier et la Vigne. Certaines sont représentées par d'assez nombreuses variétés dont l’article donne la description et les principales caractéristiques cultu- rales, L CHEVALIER (A.). — Histoire et amélioration des Pommiers et spécialement des Pommiers à cidre. — Rev. Bot. appl. et Agric. colon., I, n° 3, p. 149, 1921. Trés intéressant exposé historique et mise au point de la question, montrant les résultats acquis à l'heure actuelle par les pomologues, ainsi que les problèmes appelant de nouvelles recherches en vue de l'obtention de variétés méritantes. LoL: CHEVALIER (A.). — Rapport sur la V* exposition TERE PEN du caoutchouc et des autres produits tropicaux à Londres. — Rev. de Bot. appl. et Agric. colon., I, n° 4, p. 307, 1921. Ce Rapport est bourré de judicieuses observations sur la plupart des grandes Cultures tropicales et doit, à ce titre, être signalé à tous ceux qui s'intéressent à l'expansion économique des pays chauds. WALL (d'apres). — La culture du Caféier dans l'Etat de São 7 Paulo. — Rev. de Bot. appl. et d'Agric. colon., I, p. 5, 1922. s On cultive surtout à São Paulo le Bourbon et le Crioulo, var. du — C. arabica. La production pourrait être considérablement augmentée — sans les difficultés assez sérieuses de main-d'œuvre. Le gouvernement des Etats du Nord du Brésil s'efforce d'ailleurs de développer d'autres cultures, par exemple celle du Coton, afin de balancer les inconvénients de la monoculture et de la coneurrence extérieure. L'article résume les diverses questions se rattachant à la production, au commerce et à m: l'avenir du Café dans l'Etat de São Paulo. b. GATTEFOSSÉ (J.). — Les végétaux aromatiques de Madagascar | — Agron. colon., 6° ann., n° 46, p. 113. En dehors du Gitóflier, de l'Ylang-ylang et du Clem qui sont - seuls exploités à Madagascar, il existe dans lile un grand nombre de | végétaux aromatiques dont il serait possible d extraire, soit par distilla- 3 (ion, soit par dissolution ou par enfleurage, : Ye essences dont certaines . . Ont une valeur indéniable en parfumerie. Ma sursusemeid des quel E | "hine d'extraction tentés en Free ne perisset p pas s devi auae x LA $ a 286 ! SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. encore de conclusions pratiques. Il y aurait lieu de créer sur place un laboratoire pourvu d'un matériel volant de distillation et qui servirait de base pour l'organisation systématique de la mise en valeur des plantes malgaches à huile essentielle. Lo RIPEAU (Féux). — L'Hevea en Bolivie. — Agron. colon., 6* ann., n° 46, 1921, p. 124; id., n* 47, p. 151. Étude chimique et établissement de la valeur alimentaire des tuber- cules. EE HAIN (Cx.). — La Rose de l'antiquité à nos jours. — Aun. Soc. . Hort. vigner. et forest. de l'Aube, t. XIV, n* 36, p. 633, 1921. L E. WEITZ (R.). — Les Lycium européens et exotiques. Recherches historiques, botaniques, chimiques, et pharmacologiques. — Thése doct. médecine, Paris, 1921. | Les espèces de ce genre de plantes que l'auteur décrit en mentionnant 7 les synonymes, les noms vulgaires, les nombreux types, formes, ou : variétés sont au nombre de dix : L. afrum, barbarum, chinense, euro- pæum, intricatum, arabicum, cochinchinense, ruthenicum, caroli- - nianum, horridum. L'étude anatomique n'a pas permis de déceler des - caractères nettement différentiels; il n'y a pas de poils tecteurs chez les Lycium; les poils secréteurs, rares, à téte massive, peuvent chez les espèces américaines présenter des dispositions assez variables. L'analyse - chimique a montré que la bétaine ou lycine existe dans la plante fraiche dans la proportion de 1/1000; il a été trouvé une certaine quantité de saccharose et, à une saison plus avancée, dans les mêmes parties du végétal, des quantités déterminées de sucre réducteur. La recherche biochimique des glucosides a été négative. i. L'auteur a préparé un extrait mou hydro-alcoolique à l'aide duquel il à procédé à des essais physiologiques sur cobaye, lapin et chien. Ces . essais ne permettent pas d'expliquer les effets thérapeutiques que l'on à attribués aux Lycium; on constate seulement que le Lycium vulgare. . Dun. possède une action hypotensive passagère, que cette plante est . toxique et qu'elle renferme très probablement une base organique autre . que la bétaïne.. : wc Rei VUILLET (1). — L'introduction de la culture du … Afrique occidentale. — Bull. Com. Études hist. et scient. de l'A. 0. F. REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 287 importée d'Asie Mineure en Afrique occidentale par les Judéo-Syriens, ancêtres des Peuhls, vers la fin du vin? siècle. Il n'est cependant pas impossible que l'espèce cultivée par les Berbères de l'Afrique du Nord s'y soit ultérieurement infiltrée. Cependant, il existe au Soudan un Gossy- pium présentant tous les caractères d'une plante spontanée : le . G. anomalum, qui pourrait représenter un ancêtre ou une forme revenue à l'état sauvage du « Oth » de l'Arabie (G. arboreum). : ee JUN LAUZANNE. — La culture du riz dans le Cercle de Gao. — Bull. Com. Études hist. et scient. de l'A. O. E., p. 177, 1920. i d VUILLET (J.). — Culture du riz dans la Vallée du Niger, entre Kouroussa et Tombouctou. — Bull. Com. Études hist. et scient. de l'A. 0. F., p. 468, 1920. L b HOUARD (M.). — Apercu sur les plantations de Teck du Togo et sur la possibilité de cette culture. — Bull. Com. Études hist. et scient. de l'A. O. F., p. 8, 1921. L. Le Secrétaire-rédacteur, gérant du Bulletin, R. SouEsEs. Coulommiers. — Imp. Paz BRODARD, — — SÉANCE DU 10 Mars 1922. ii : i AATA iooi o» Si Hinglais tót : René Souéges. e... Recherches sur l'embry ogénie des Solanacées (Nicoti ianées) 168 Abbé.H. Coste........ Le Pediculari is rosea Wulf. connu dès 1913 dans les Pyrénées. : T Se ariégeoises régie vi 118: R. de Litardiére..... Notes sur quelques Festuca des Alpes, des Cévennes e des Pyr Médéric Gard.. SN Recherches | sur une nouvelle espèce d'Eugiène oies, J. Maheu et A. Gillet.” contribution à “Patate des Lichens deg des Baléares (suite x t fin)... E * SÉANCE DU 24 MARS 1922. Décès de M. a d'Ascensao Guimaraes............. 25 4. Pr de MM. mr Jaccard R mein Jacques de Vilmorin.) Hybrides de Pais ula Ju Ad. Davy de Virville.. is sur la Spore ion p Daphne Chetraé L. dans le ; Sud-Ouest de la dp EN A. Guillaumin........ propos d'une Tulipe monstrueuse iiri J.-A. Battandier...... Chrysanthemum gætulum species nova. VEA E Abbé P. Fournier . des premiers dessins de Bi illia: rd. 2n B s area SÉANCE DU 28 AVRIL 492. à E MM. R. Benoist et Jd Schoute proclamès membres * acc Ku dp vie 6. Bismior...:. c- Une usse houvélle pour i, France dans la Drôme : j dcin Schawii Wils., et présence aux environs ~“ de Valence des Cam s Le a aureum Bry. eur. et. | RO MAN Tozeri GE SL apps dist : lere Nobécourt. . $563 Étude r les TaS į T Gadecean. ss AVIS IMPORTANTS relatifs à la Publication du BULLETIN I. — Les mamei rédigés ne varietur* le jour méme où sont faites les communications, faute de quoi leu est ajournée sans Gé les Rite puissent élever de réclamation IE. — Si les manuscrits sont accompagn dans le texte, celles-ci doivent étre dessinées à la plume et au trait, ou bie i dé is togra ni d ment suspen et lisiblement, doivent être déposés r pisce égard. - és de figures destinées he ee crayon W e procédé, consister en g manière permettre la ac run AE p les procédés zincographiques. KL nad toute figure ne pouvant être reproduite que E. édés rents reste soumise à Vice. de.la Commissioñ du Bulleti i n es auteurs recoivent une épreuve en placards et en ie pov de leurs-communicatio "€ la ae res des autres épreuves étant fa ee ad r le à iat. Les corrections doivent étre retournées dans ; le délai ma p JOBIS e Enas aiia e Tor de quoi la ament Un est faite " d'office: e Secr ue is manuscrits dépassent la longueur réglementaire de 6. pa et qu Jis ne D PARA TES ent question de priorité, ils peuvent être publiés sou: rubrique : moires publiés ) Société botanique de France Mémoires sont édités avec to la célérité possible, mais sans garantie de date. Its prennent -place dans- les- volumes els -à-la > des communications i i a Société € nt majoration de leur cotisation. (La- publication des Mémoires t momenta due.) poenam: M. P. GUÉRIN. Vice-présidents : | MM. Molliard, Dismier, Danguy, abbé Coste. ^g : Secrétaire général : M. L. Lutz. Secrétaire général adjoint : M. Pellegrin. aires : - Vice-secrétaires : MM. Mirante, Allorge. i M*"* Allorge, M. Le Brun. Trésorier : : - Archiviste : | oueges. M. J. de “Yilmorin. re à y s tcr _ MM. Bois, | MM. Fron MM. Mangin, -'''Prinée Bonaparte, | | Giran dias, — ^ ..Maublanec, Dangeard, ^ TW ^ : Perot Jide sr ea ET M= Lemoine, fa “Perrot. ` Bureau et Conseil d'administration de la Société pour 1922 M "Tout e qui concerne d'administration de la Société doit être: "adressé à au éral à l'adresse sui M. bor professeur pat à aout de Pharmacie, & avenue. de l'bser- noe. Paris aiu d f Le e Secrélairerédacteur, tent du t Bulle, o bibo p pN SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE FONDÉE LE 93 AVRIL 1854 ET RECONNUE COMME ÉTABLISSEMENT D'UTILITÉ PUBLIQUE PAR ee pu I7 [out 1875 TOME SOIXANTE-NEUVIÈME (Quatrième série. — TOME XXII) 1922 E Séances de mai-juin 1922. ? scicules font retour au siège de la Société, dépouillés de leur enveloppe e fa us PARIS - AU SIÈGE DE. dox. SOCIÉTÉ ` RUE DE GRENELLE, L3 | e le Secrétaire général l'urgenc lue pendant le transport postal AVIS TRÈS IMPORTANTS LES Il est recommandé aux auteurs de confier à l'impression des manuscrits que l'ouvrier typographe puisse lire trés facilement et composer assez rapidement - * pour atteindre, sans faire trop de fautes, le quantum de son salaire journalier. Tout manuscrit qui ne réalisera pas cette condition sera retourné à son auteur ^. pour étre dactylographié et corrigé sur la dactylographie. L'usage, d'ailleurs, tend à se généraliser de n'envoyer aux impri- ^ E meurs que des textes dactylographiés. La Commission du Bulletin rappelle à nos Confrères que le règlement limite e ` la longueur des communications à six pages d'impression par séance et à trente pagés pour l’année entière, au delà desquelles l'auteur doit sa colla- boration pécuniaire. Il est de l'intérét commun de condenser le plus pos- sible le texte des Notes destinées à l'impression. Li . TARIF POUR TIRAGES A PART DU BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE, A PARTIR DU 1*r AVRIL 1922. FORMAT IN-8? RAISIN : 417° FEUILLE A 95 ex. Par?5enplus. A 25 ex. _ Tirage fente avec change- ( 4pages. 20 fr. 1 fr. 75 16 fr. ments des titres courants, pa- ) 8 — 32fr. 2 fr. 25 28 fr. pier, pociagi et couverture ) 12 — . A4 fr. 2 fr. 75 40 fr. extrait. 16 -56 fr. 311.35 Ar Tirage ed pre à la suite du Nainéro av avec |. Couverture rait. Prix uniforme par : ile ou sion de feuille. i . 10 fr. ji^ se Supplément pour couvéftures cartouches . : " ett spéci iales . sn Composition d'un titre d'entrée ett E d agi i Am Supplément par gravure de page : fe i aus auteurs - -— - de le premier feuille feuille c de leur” comen p de, 25 exem lai Po e titia. esse avec v entoerure pa p SÉANCE DU 12 MAI 1922 PRÉSIDENCE DE M. P. GUÉRIN. Lecture est donnée du procès-verbal de la dernière séance, dont la rédaction est adoptée. Par suite des présentations faites à cette séance, sont proclamés membres de la Société : | - MM. Denant, 40, place Saint-Léger, à Chambéry, présenté par MM. Offner et Pons. - l'abbé Leraco, à Alençon, présenté par ! MM. Che-. valier et Gerbault. Des rameaux coupés, représentant 70 espéces d'arbres ou arbustes en fleurs à l'Arborefum de Verrières, sont présentés au nom de M"* Philippe de Vilmorin. . Acer carpinifolium Sieb. et Zucc. — Japon. A. creticum L. — Asie Mineure. Choisya ternata H. B. K. — MPa a Citrus sg am L. — Chine et Japon. us Baileyi Coult: et "se — Amérique du Nord. T. LXIX. (SÉANCES) 19 290 i SÉANCE DU 12 MAI 1922. Cornus Nuttalii Audubon. — Amérique du Nord. Cotoneaster præcox Hort. — H Nan Shan) Chine. C. multiflora Bunge — Chine A Cratægus Korolkowi Regel. — Turkestan. Cytisus Beani Hort. Kew (C. Ardoini X ratisbonensis var. biflorus). C. hirsutus L. — Caucase. €. Kewensis Hort. Kew (C. Ardoini »« albus). C. purpureus Scop. — Europe méridionale. Daphne Cneorum L. — Europe centrale Diervilla rosea Masters, — Japon Elæagnus edulis Sieb. — Japon. Enkianthus campanulatus Nichols. — Japon. Eucommia ulmoides Oliver hi Fothergilla major Loddiges. — == Amérique du Nord. Genista pilosa L. — Europe. Halesia tetraptera L. — Virginie. Holbwllia coriacea Diels. — Chine. Jasminum primulinum Hemsl. — Chin Ledum latifolium Aiton. — Amérique di Nord. L. palustre L. — Régions arctiques Leiophyllum te dida EH. — Amérique du Nord. Lonice Royle. — Himalaya. Malus portis Rehder. — Japon. M. theifera Rehder. — irs n Magnolia amabilis M. ds Hort. “ar obovata Xx sue M. Soulangeana var. ni Wiviusld ponis mu A. Gray. — Alabam Orixa japonica Sieb. et Zucc. rh à Oriaa). — Chine et ined Pettería ramentacea Presl. — PR à Pirus Pashia Hamilton. — Himalay Photinia serrulata Lindl. TE irm — Chine et Japon. Prunus demissa Walp. — Amérique du Nord. P. virginiana L. — Amérique du R. chartophyllum Franch. — Chine. B. Fortunei Lindl. — Chin uin a R. halopeanum Hort, R. Kewensis (Griffithianum x eq — Chine R. yanthinum Franch. — Chine. pi Rhodotypos kerrioides Sieb. et Zucc. — Japon. Rosa Hugonis Hemsl. — Chine Staphylea Bolanderi ges — — Amérique da Nord. "s colchica Steven, — Ca - Coulombieri E. FR (S. po pinnata >$ colehica). Mlle A. CAMUS. — LES AFFINITÉS DU GENRE NEOHOUZEAUA. 294 Sorbus Hostii Hedlung (S. Epi Pd so Trochodendron aralioides Sieb. et Z — Japon Viburnum MU ULM Hemsl. — " Chine. V. Sieboldii Miquel. — Japon A signaler particulièrement : Les belles variétés du Berberis stenophylla : corallina, Irwini, ec. ` Le Cotoneaster precoz (C. Nan-Shan) un des premiers à fleurir, précieux Le Malus theifera, aux fleurs trés odorantes; le Pirus Pashia, très flori- fere cette année; le rare Holbwllia coriacea (forme femelle), beau feuillage “lier rappelant celui de certaines Clématites, et à fleurs très par- fum etc. Au nom de la Société, M. le Président adresse ses plus vifs remerciements à Mme P. de Vilmorin. M. Guillaumin présente des Tulipes pluriflores — 1° une Tulipe Darwin var. Maiden's blush (Tulipa Gesneriana); 20° une Tulipe double tardive var. Rose de Provence (pro- venant peut-étre de croisements entre les T. Gesneriana et suaveolens). Il rappelle que la pluriflorie est connue depuis longtemps chez le T. Gesneriana mais qu'il paraît être le premier à l'avoir signalée chez le T. suaveolens (séance du 24 mars 1922). Cinq pinap de Tulipe double sur six présentaient cette anomalie. remarquer sur la Tulipe double tous les passages entre les carpelles et les pétales : une étamine porte même d'un côté une loge garnie de pollen tandis que l'autre moitié présente de nombreux ovules absolument nus. Les notes suivantes sont ensuite lues ou résumées par le Secrétaire général Les affinités du genre Neohouzeaua A. Camus PAR M!!* A. CAMUS. Le genre fabae aus a été créé pour deux Sie de Bambous habitant l'Asie orientale. L'une d'elles, le N. Dullooa À. Camus (Teinostachyum Dullooa Gamble), dont on ne connais- sait jusqu'ici que des épillets stériles, avait a classée dans le 292 SÉANCE DU 12 MAI 1922. genre Teinostachyum. Par létude d'échantillons fertiles con- tenus dans l'herbier du Muséum, j'ai été amenée à réunir cette espèce et une autre voisine (Veochouzeaua |mekongensis A. Camus) en un genre que j'ai nommé ÂVeohouzeaua (Cf. A. Camus in Bull. Mus. Paris, 1922, p. 100). E Ces deux espèces ont des étamines à filets soudés en tube et ne peuvent par conséquent être rattachées au genre Teinosta- chyum dont toutes les espèces complètement connues ont les filets staminaux libres. | . Les Neohouzeaua sont des Bambous de taille moyenne, à inflorescence non feuillée, développée, en panicule rameuse d'épis denses, à rachis gréle et lisse, à épillets plus ou moins rapprochés, non’ en capitules, linéaires-fusiformes, les fertiles uniflores, sans rudiment de fleur supérieure, souvent mélangés à des épillets stériles et entourés de bractées ressemblant à des - glumes. Dans les épillets fertiles, l'article de la rachéole est assez court entre les glumes et la glumelle inférieure, les 2-4 - glumes vides sont mucronées, souvent gemmipares, la glumelle inférieure enroulée est étroitement imbriquée et mucronée, la glumelle supérieure qui dépasse l'inférieure est assez semblable à elle, enroulée, dépourvue de carène et terminée au sommet en deux longues pointes assez fortes, légèrement scabres; les glumellules sont nulles ou presque, les six étamines ont leurs |. filets d'abord entiérement soudés en tube, puis soudés dans la partie inférieure et irrégulièrement distincts au sommet, les anthéres basifixes sont obtuses à la partie supérieure et deviennent exsertes; l'ovaire linéaire-oblong est surmonté d'un style trés long et assez épais; les trois stigmates sont exseris, courts et plumeux. Par la soudure de ses filets staminaux, le genre Veohouzeaua a des affinités avec le genre Oxytenanthera, mais son inflores — . cence n'est pas formée de capitules d'épillets, ses étamines ont. des anthères obtuses, enfin sa glumelle supérieure est bicus- pidée et bien caractéristique. 2 , Ce nouveau genre se rapproche des Teinostachyum, comme le donne à penser l'assimilation de Gamble, mais les filets » staminaux des JVeohouzeaua sont soudés et non libres, les | glumellules sont nulles ou trés rudimentaires, la glumelle — | `~ = * A. REYNIER. — LE CHENOPODIUM AMBROSIOIDES AUCTORUM. 293 supérieure est divisée en deux pointes effilées et son sommet est non ou à peine caréné. Ce dernier caractére rapproche les Neohouzeaua des Schizostachyum, mais les premiers se dis- tinguent des seconds par leurs filets staminaux soudés et non entièrement libres et aussi par leurs épillets sans rudiment de fleur supérieure. La glumelle supérieure divisée en deux lobes aristiformes rappelle la glumelle supérieure de la fleur supérieure des Thyrsostachys, mais dans ce genre les étamines ont leurs filets libres, l'ovaire est stipité et de forme bien différente. Le Neohouzeaua mekongensis A. Camus a été trouvé au Laos, sur les bords du Mékong. Le N. Dullooa A. Camus est une espèce de l'Inde (Bengale, Boutan, Silhet. Chittagong, Assam) et du Tonkin. Le Chenopodium ambrosioides Auctorum, poly- carpien, étudié en son double stade de déve- loppement | PAR M. ALFRED REYNIER. I Dans mon intitulé, Auctorum vient à la suite de Chenopo- dium ambrosioides à cause de deux légitimes points de départ de la présente étude : 1° En plaçant l'Ansérine qui va nous occuper sous la consé- cration (plus explicite que celle de « L. = Linné ») de tous les auteurs faisant usage du qualificatif ambrosioides créé par - Gaspard Bauhin, je me conforme‘ Urteile. à la 1. S'il n'était pas prescrit par le Congrès international viennois : « da Nomenclature botanique commence avec Linné À peut- “être m m lycopifolium... » de Dillenius, Hortus Persons. 1732; car le. ee de l'Ühiversité d'Oxford eut le mérite de se borner à dire touchant les feuilles bractéales trop mises ensuite en relief par Linné : « Qua rin ad en et in medio caule wee sa in immo teme et in 4 # 29% .SÉANCE DU 12 MAI 1922. régle 19 du Congrés de Nomenclature de Vienne, mais toute réserve faite sur la diagnose et les exsiccata du Maitre non toujours impeccable. — 2^ ll] est impossible de restreindre mon acception biologique au sensus strictus découlant, en Systématique, du texte qui figure, dans.le Species Plantarum de Linné, 1* édit., 1753, pour le Chenopodium ambrosioides distrait spécifiquement du Chenopodium anthelminticum. Cette dernière réserve n'est-elle pas prudente devant les désaccords‘ qu'ont soulevés, entre 1907 et 1914, vertaines discussions à propos de « racemis foliatis » de la page 219 du Species Plantarum opposé à « racemis aphyllis » dela page 220? Pareille controverse a été d'autant moins concluante, que les deux Ansérines mises en conflit ne furent point étudiées, aux xvi" et xvi siècles, dans la région tropicale mexicaine, leur patrie; Linné les décrivit sommairement : son « ambrosioides » d'après un rameau cueilli au hasard (dans le jardin d'Upsal?); - et son « anthelminticum »* d’après un exsiccatum canadien ramulis minora, ef in spicis floridis valdé quam angusta sunt ». ll ajout . que le.« Chenopodium ambrosioides mexicanum » de Boérhaave avait le "ye de l'Ansérine à feuilles de Lycope : «... Chenopodium ambrosioides mexi- plante cultivée à Eltham lui étaient parvenue e Buenos-Aires; quoique la République Argentiņe ne soit pas le Me exique, j'aurais pu interpréter que l'Ansérine de Boérhaave, décrite dans l' Historia Plantarum horti Lugduni Batavorum, 1727, était biologiquement identique à celle du jardin de Dillenius. La comparaison des feuilles de la plante d'Eltham avec le Lycope, Labiée dont le limbe foliaire a de plus dedo décou- runs est un peu Sari mais elle n'a rien d'inaccept nticum voyant iin dans ce. dotis qu’ mee "n" et le spam Thellung, de Zurich; controverse suscitée par Note (première en date) de jan- vier 1906: Les junio aibrosiotdos L.et Chenopodium anthelminticum L. diffèrent-ils spécifiquement? On peut lire ces discussions, auxquelles je ne pris aucune part, rare le Bulletin de la Société botanique de France, ei d'octobre 1907; le Journal de Botanique, n° de février 1909; f e de Fi d'octobre 1942; la Flore adventice de Montpellier, 4912; et la mum Le Monde des Plantes, n? de mars 1913. 2. Le « Chenopodium ist Lg Spec. Plant., p. 220 » fut nomi- nalement distingué, en France, du « Chenopodium am ambrosioides ms Vines 1836, à Port-Juvénal prés de Montpellier, puis sur divers | nee ui cs Jmhrirohs, de cette ville, de 1853 à nos jours. En 1882 on l'a signi dans "s We - A. REYNIER. — LE CHENOPODIUM AMBROSIOIDES AUCTORUM. 295 (— le Canada, remarquons-le, n'était pas le lieu originel de croissance à l'état autochtone! —) rapporté en Suéde par le voyageur Pierre Kalm, en outre d'aprés un ramuscule non fleuri provenant on ne sait d’où. Au reste, la plante de Bauhin, vue pour la premiére fois par les Européens en 1619, dans le jardin de Plater à Bâle (Suisse) et celle de Dillenius, prise dans le jardin d'Eltham (Angleterre) ne pouvaient étre davan- tagé propres à fournir l'idée précise de la manière dont se com- portent biologiquement, en endroit natal américain, soit le « Botrys ambrosioides mexicana [Bauh.] », soit le « Chenopo- dium Lycopi folio perenne |Dillen.] » À son tour, le côté faible de ma thèse de 1906 et d'aujour- d'hui ressort (— je n'ai là-dessus aucune illusion! —) du manque aussi de contróle, sur le terrain tropical d'Amérique, de ce qu'apprennent provisoirement les obsetvations faites en Europe tantót dans les habitats ruraux (décombres, dépóts de balayures, etc.), tantót dans les jardins, touchant le Chenopo- dium ambrosioides Auctorum; néanmoins, par ma présente étude, n'importe quel voyageur sera mis à méme, s'il le veut, de vérifier autour de Mexico les processus biologiques d'une espèce dont le développement ne peut être, là-bas, que limité, comme ici, à deux stades (voir mon paragraphe IV), à la condition d'admettre partout : a) les végétaux monocarpiens c, c'est-à-dire ne portant du fruit qu'une fois et mourant sitôt aprés (ce qui n'est point, en Provence, le cas de mon Cheno- Podium ambrosioides Auctorum); b) les végétaux vivaces x par leur racine (telle ma plante étudiée dans son double stade dé végétation rhizocarpienne). À la fin de la Note lue le 12 janvier 1906 à la Société bota- nique de France (voir Bulletin, LIII, p. 6-17), Les Chenopo- dium ambrosioides et C. anthelminticum L. diffèrent-ils spécifi- quement?, je disais que cette communication inaugurale serait suivie d'autres remarques aprés une nouvelle culture des deux région de Bordeaux ; en 1890 à Béziers; en 1893-1895 dans l'Aveyron; en 1897 à Nantes: 1909 à QUA etc. Dans toutes ces villes et régions il ne s'agissait pas dts du « dium anthelminticum L. sensu stricto » de l'Amérique Mu Un mis en E onn Mi ri pour la . France, par M. Thellung, ainsi qu'on le verra plus loin A 296 SÉANCE DU 42 MAI 1922. Ansérines. Vu le but d'apporter un consciencieux concours à la solution du probléme qu'il y a quinze ans je mis le premier sur le tapis, il convient de faire connaitre le résultat de mes expériences durant la période aboutissant à mars 1921, date de publication, par M. Auguste Chevalier, d'un mémoire ayant - pour titre : Le-Chénopode à essence vermifuge ou Thé du Mexique (Bulletin des Sciences pharmacologiques, t. XXVIII, p. 129 5. De ce résultat (— que l'on veuille bien le remarquer -j découlera d'abord l'absolu maintien de ma précédente conclu- - sion : L' « ambrosioides » sénescent passe à l'état d « anthel- minticum ». La méme plante peut se montrer à l'état de tiges nées d'une racine jeune (« ambrosioides »), comme à l'état de - liges issues d'une souche macrobienne (« anthelminticum »). à (Pages 13 et 14 de ma Note de 1906.) . L'auteur proclame comme chose acquise entre nous : « Les deux noms ambrosioides L. et anthelminticum L. désignent une seule espéce. » Oui; mais, par malheur, si tous les morphologistes de l'école francaise sont disposés à ne plus admettre séparément les deux Types linnéens, certain bataillon, assez serré pour qu'on ne puisse le tenir pour quantité négli- the poit: of the Northen United States, 5e édit. 7, p. 408); les protes- | 186 tataires de l'Amérique septen trionale, eux, récusent Asa Gray; il faut conserver, prétendent-ils, avec toute sa valeur le binôme « Chenopodium anthelminticum Linné »! Perpé pr em de l'« Eee * chere MM. Britton et Brown (Ill. Fl. of North. U. S. and Canada, 4896) et à — leurs adeptes (cf. mon paragraphe vA par conséquent, ded is toujours : 11 des pra spécifiques t de ces circonstances, il est opportun que je cherche à faire par tpe: ju convenance de combattre l'erreur consistant à soutenir que les — graines. is Chenopodium anthelminticum gib ais une plante à laquelle. LR graines de Chenopodium ambro sioides 11 Pur cette croisade contre les Re floristes du Nouveau Monde (auxquels il y a lieu de joindre en Europe MM. Ascherson et Græbner, Synopsis der Mitteleuropáischen Flora, 4913), de je me suppose qualifié champion par la réétude, depuis 1906, du probléme - autrefois inextricable à cause du Lo “ps pur la manière de - voir de Linné. PENS - 9 ~ 1 A. REYNIER. —-.LE CHENOPODIUM AMBROSIOIDES AUCTORUM. H Je ne nie pas que l'Ansérine appelée dans ma Note d'il y a seize ans Chenopodium anthelminticum ne füt, systématiquément parlant, différente de celle dont M. Thellung (voir : le Journal de Botanique, 1909, la Flore adventice de Montpellier, et la revue Le Monde des Plantes; 1913) nous entretint avec quelques taxonomiques variantes! :' « sous-espèce [signe de doute, en 19091»; « espéce ligne 11 dela page 194], puis : espèce ou sous- espéce [ligne 19] », en 1912; « espéce [sans signe de doute, en 1913] »; plante de l'Amérique tropicale et australe, adven- tice et naturalisée dans l'Amérique du Nord, suadendo en Europe? : port de Mannheim (Allemagne). Mais on ne peut placer cet « anthelminticum » américain qu'au-dessous du rang-d'espéce, car la diagnose (particularités d'ordre végétatif : forme des feuilles et moindre nombre de bractées) Pouimdé ni plus ni moins aux dentatum, comosum, angustifolium, hastatum, Sancta-Maria, etc., des analystes. Par une visible hyperbole, MM. Britton, Brown, Ascherson et Græbner soutiennent leur Ansérine l'emporter sur la valeur de — — « Chenopodium ambrosioides VARIÉTÉ anthelminticum » que le judicieux Asa Gray avait décernée à la méme plante. Depuis 1906 je me suis préoccupé toujours du « Chenopo- 1. Dans sa dernière Note de 1913, M. Thellung finit par se garder de la moindre précision : « ll s'agit, conclut-il, ss deux formes: je me sers à dessein de cette expression vague, « pour ne rien eds sur la valeur Rep — litigieuse — des plantes en ex «... Le Chenopodium my ire Le Uerusalenseiche, Chêne de Jérusalem), cultivé pour des usa médicinaux comme v Pre est rarement natu dell en Europe. » (Ascherson et Grebner, 0p. cit. t.). M mos -valier complète Unis, mais on la r rencontre aussi dans les lieux incultes, du sud de l'Ontario í t | locale due au climat. Si je ne me trompe, elle se naturalisera très bien chez nous à l'état de « race [? ??] dégénérée », ce qui prouvera qu'elle n'est, ^ me i SÉANCE DU 12 MAI 1922. dium ambrosioides L. variété polystachyum Willkomm (Pro- dromus Flore Hispanice, I, p. 211, 1870) ». Il y a quinze ans je me figurais qu'il était impossible de ne pas considérer cette plante comme rattachable dubitativement au stade normal définitif (cf. mon paragraphe IV); naguére une conviction nouvelle me faisait pencher, au contraire, vers l'englobement . de ce polystachyum dans le susdit stade vivace, puisque le texte de Willkomm «... spice ob glomerulos approximatos subcylin- dricæ et propter folia floralia abbreviata inter glomerulos occulta primo intuitu » concordait avec la plante obtenue par moi, à Toulon, les 2°, 3°, 4°, etc., années de végétation d'un pied issu de graine du Chenopodium ambrosioides L. sensu stricto. Or une surprise vient de m'étre fort agréable en lisant, dans l'opuscule de M. Chevalier, que le Chenopodium anthelmin- ticum des cultures pharmaceutiques de l'Amérique du Nord a des « glomérules de fruits formant des verticilles rapprochés » (détail morphologique sur lequel M. Thellung se tait)! N'y aurait-il pas là une convergence trés plausible de la plante de M. Chevalier avec celle de Willkomm : «... glomerulos approzimatos »? Et n'est-ce point un terrain tout à fait favo- rable pour un compromis entre les tenants de l'anthelminticum classique en France de 1836 à 1867 (aire de dispersion : une grande partie des zones soit chaudes, soit tempérées du globe, oü, en dehors de l'Amérique sa patrie, il est tantót adventice, tantôt naturalisé) et les tenants de l'anthelminticum tel que le comprennent les floristes nord-américains? IL On croit communément le Chenopodium ambrosioides du Species Plantarum avoir été vu, par Linné, annuel partout où il le rencontra; c'est une erreur, car, dès 1737, l'Hortus Cliffor- tianus, p. 85, contenait ceci, sans que le grand Suédois. - rédacteur, sinon auteur principal du livre, ait formulé la moindre rectification : « CHENOPODIUM AMBROSIOIDES € MeV- « canum Boerh. PERDURAT HYEMES Lundini in Scanià ex hortis « cum rejectaneis delata, ubique circa urbem in stercorariis « vulgaris facta est et TOTA HYEME VIRET. » Au su de Linne, T A. REYNIER. — LE CHENOPODIUM AMBROSIOIDES AUCTORUM. 299 si, en Hollande, pays froid, l'ambrosioides mexicain persistait tout l'hiver, il faut forcément admettre que des tiges repous- saient, au printemps, de la racine devenue vivace la seconde . année. C'est pourquoi, par blàmable inadvertance le Species Plantarum, plus tard, indiqua annuelle dans toute l'aire géo- graphique F Ansérine Ambroisine. Mes remarques, faites sur des sujets issus de graines de - pays peu chauds, d’où le Chenopodium ambrosioides L., sensu stricto, me parvint annoté « annuum », corroborent le droit de réunir en une seule espéce, pas du tout monocarpienne, les deux plantes, en dépit des floristes septentrionaux européens simaginant l’Ambroisine, dont ils boivent l'infusion, ne montrer jamais une souche vivace! On remarquera, d'ailleurs, que je ne suis pas seul à précher l'obligatoire comblement de nombreux fossés par lesquels furent établies des limites systématiques fort contestables; en effet, certains livres commencent à faire preuve de tendance vers une souhaitable réduction dans le groupe générique Ambrina; ainsi Ascherson et Græbner, op. cit, n'ont pu s'empêcher d'écrire : « ... D'après Ludwig, il est TRÈS DIFFI- « CILE de délimiter les variétés et races de l'espèce Chenopo- « dium ambrosioides. PEUT-ÈTRE SPEGAZZINI A-T-IL RAISON, « dans son Additamenta ad Floram Patagoniæ, in Anales del « Museo nacional de Buenos-Aires, de réunir toutes les espèces « patagoniennes : Chenopodium ambrosioides, C. chilense, « C. graveolens, C. obovatum, sous UNE SEULE : CHENOPODIUM € AMBROSIOIDES. Le CHENOPODIUM ANTHELMINTICUM n'est pas « compris [cela sous-entend : Spegazzini n'eüt pas hésité à le « fusionner avec l'Ambroisine!] parce qu'il manque à la « région susmentionnée... » (Traduction obligeante due à mon ami et confrère M. Tribert.) (A suivre.) 300 SÉANCE DU.12 MAI 1922. Muscinées des environs de Grasse (Alpes-Maritimes) RÉCOLTÉES PAR M. E. COTTEREAU (rÉVR.-AVRIL 1917), : ET DÉTERMINÉES PAR M. L. CORBIÈRE. I. MOUSSES A. ACROCARPES. 1. Ditrichum flexicaule (Schleich.) Hpe; stér. — Grasse : rochers vers 700 m. ; Saint-Vallier : bords de la route de Saint- Auban, vers 850 m. : Lon 2. Cheilothelia chloropus (Brid.) Lindb.; stér. — Grasse : bois de Clavary, sur la terre, bord d'un chemin. ' 3. Dicranella varia (Hedw.) Schp.; c. fr. — Grasse : murs à Châteauneuf; ravin du Riou Blanquet; gorges du Loup, au bord du torrent, à 407 m. ; 4. Fissidens incurvus Schwægr.; c. fr. — Olivette de Malbosc. 5. F. taxifolius Hedw.; st. — Ravin du Riou Blanquet. 5 6. F. cristatus Wils.; F. decipiens De Not.; c. fr. — Vers le Foulon, alt. 500 m.; les gorges du Loup. PRIUS ! 7. Hymenostomum tortile (Schwægr.) Br. eur.; c. fr. — Olivette de Malbosc; talus et rochers vers Magagnose; rochers vers 450 m.; murs, route de Saint-Jean; rochers en montant au Foulon, vers 450) m.; Saint-Vallier : bords de la route de Saint-Auban ; gorges du Loup. | | 8. Weisia viridula (L.) Hedw. ; c. fr. — Grasse : bords de la route de Saint-Vallier, vers 750 m. — 9. Gymnostomum calcareum N. et H.; c. fr. — Grasse : ter- rains calcaires; Saint-Vallier : bords de là route de Saint- z Auban; les gorges du Loup : sur les pierres au bord du torrent. | . 40. Eucladium verticillatum (L.) Br. eur.; c. fr. — Bois de Clavary, bord du chemin; les gorges. du Loup. us 11. Trichostomum brachydontium Bruch; stér. — Grasse : talus calcaires. . | e 12. Tortella flavovirens (Bruch) Broth.; c. fr. — Grasse bords de la route de Saint-Jean, talus; Magagnosc, murs »t E . talus vers 400 m.; les gorges du Loup, près du torrent. a em E. COTTEREAU. — MUSCINÉES DES ENVIRONS DE GRASSE. 301 13. Tortella cæspitosa (Schwgær.) Limpr.; c. fr. — Saint- Vallier : bords de la route de Grasse. 14. T. tortuosa (L.) Limpr.; c. fr. — Saint-Vallier : bords de la route de Saint- Auban et rochers vers 800 m. 15. Pleurochæte squarrosa (Brid.) Lindb.; stér. — Rochers vers le Foulon à 500 m. | 16. Didymodon tophaceus (Brid.)Jur. ; c. fr. — Gorges du Loup. 17. D. luridus Hornsch.; st. — Talus au bord de la route de Saint-Jean. : 18. Barbula acuta Brid.; c. fr. — Murs au bord de la route de Saint-Jean; Saint-Vallier: bords dela route de Saint-Auban, à terre, vers 850 m. Ha 19. B. fallax Hedw.; st. — Saint-Vallier : fentes des rochers siliceux; gorges du Loup. 20. B. unguiculata (Huds.) Hedw.; c. fr. — Grasse : murs; gorges du Loup. aa 21. B. convoluta Hedw.; c. fr. — Grasse : bords des che- mins; Magagnosc : sur la terre prés du ruisseau. 22. Cinclidotus fontinaloides (Hedw.) Pal. B.; stér. — Gorges dd Loup : sur les pierres au bord du torrent. 23. Pottia lanceolata (Hedw.) C. M.; c. fr. — FE murs au bord de la route de Saint-Jean. 24. Crossidium squamigerum (Viv.) Jur.; c. rn — (Grasse : rochers; Magagnosc : murs 25. Aloina aloides (Koch) Kindb.; “6. fr. — Rochers du Foulon vers 500 m., talus au bord de la route de Saint-Jean; gorges du Loup : bords de la route du Bar. A 26. Tortula atrovirens (Sm.) Lindb.; c. fr. — Murs au bòrd de la route de. Saint-Jean. 27. T. muralis (L.) Hedw.; c. fr. — Grasse, Magagnosc et gorges du Loup : murs. — ‘var. incana Br. eur.; c. fr. — Grasse, sur des pierres; i oo gorges du Loup. | — var. obcordata Schp.; c. E — Grasse, murs. 28. T. inermis (Brid.) Mont.; c. fr. — Magagnosc, murs; gorges du Loup, sur des rochers. 29. T. lævipila (Brid.) Le Not: st. — Grasse, sur un vieux Cyprès. 302 SÉANCE DU 12 MAIL 19022. Tortula lævipila var. lævipiliformis (De not.) Limpr.; c. fr. — Sur des Oliviers. - | 30. T. Princeps De Not.; c. fr. — Saint-Vallier : talus de la route de Saint-Auban, 30 avril. 31. T. ruralis (L.) Ehrh.); st. — Saint-Vallier : rochers au bord de la route de Saint-Auban. 32. Encalypta contorta (Wulf.) Lindb.; st. — Saint-Vallier : rochers, route de Saint-Auban; gorges du Loup, prés du Saut, à 407 m. 33. Grimma apocarpa (L.) Hedw.; c. fr. — Grasse, rochers; Saint-Vallier, rochers; gorges du Loup, sur pierrés et rochers. 34. G. orbicularis Bruch; c. fr. — Grasse : rochers du Foulon et rochers prés du champ de tir. 35. G. pulvinata Sm.; c. fr. — Grasse, rochers; gorges du - Loup. ; 36. G. decipiens (Schultz) Lindb.; c. fr. — Bois de Clavary, . sur bloc siliceux ferrugineux. , | 31. Orthotrichum saxatile Brid.; c. fr. — Grasse : sur des pierres à l'olivette de Malbosc, et sur des murs au bord de la route de Saint-Jean; Saint-Vallier : rochers vers 800 m. 38. 0. cupulatum (L.) Hedw.; c. fr. — Gorges du Loup. 39. Punaria hygrometrica (L.) Hedw.; c. fr. — Grasse : talus frais; station du Loup, avant les gorges, à 280 m. environ. 40. F. mediterranea Lindb.; c. fr. — Grasse : bord de la route de Saint-Jean; gorges du Loup, bords de la route du Bar. 41. Bryum ventricosum Dicks.; stér. — (Grasse : bois de Clavary. 42. B. cæspititium L.; c. fr. — Saint-Vallier : route de Grasse, vers 800 m.; gorges du Loup et station du Loup. 43. B. argenteum L.; c. fr. — Grasse : here de la voie ferrée du Sud. 44. — B. Mende Dicks; c. fr. — Gani : sur la terre aride vers Saint-Jean et vers Magagnosc; station du npa avant les gorges. . 45. B. Mosen Wils.; — Grassa: + talus au bord de la route de Saint-Jean; gorges dé Loup : bords de la route du Bar. 46. B. erythrocarpum jene ae; ; c. fr. — Ravin du no nt E. COTTEREAU. —- MUSCINÉES DES ENVIRONS DE GRASSE. 303 47. Bryum capillare L.; ; c. fr. — Grasse : le Foulon; gorges du Loup. — var. Ferchelii (Funck) Br. eur.; stér. — Baiut-Vallier : bord de la route de Saint-Auban, vers 850 m. 48. B. obconicum Hornsch.; c. fr. — Gorges du Loup. 49. B. torquescens Br. eur.; c. fr. — Grasse : au-dessus de l'olivette de Malbosc et le talus de la voie ferrée, rochers du Foulon, murs de la route de Saint-Jean; Magagnosc : murs; station du Loup avant les gorges, à 407 m. 50. B. Donianum Grev.; c. fr. — Gorges du Loup, à 407 m. 21. Mnium undulatum (L.) Weis; c. fr. — Grasse : bords du ruisseau vers Saint-Jean et Magagnosc; vers 450 m. en montant au Foulon; gorges du Loup, à 407 m. 52. M. marginatum (Dicks.) Pal. B.; c. flor. syn. — Gorges du Loup. 53. Philonotis calcarea Schp. ; st: — Grasse : bassin du Châ- teau d'eau, vers 450 m. B. PrEUROCARPESs. 54. Leucodon sciuroides Schwægr. var. morensis (Schwægr.) De Not.; c. fr. — Grasse : pied des Oliviers; Saint-Vallier : talus au bord de la route de Saint-Auban, vers 850 m. 55. Pterogonium ornithopodioides (Huds.) Lindb.; st. — Grasse : sur Oliviers au bord de la route de Saint-Jean. - 56. Leptodon Smithii (Dicks.) Mohr; c. fr. — Grasse : trone d'un vieil Olivier à la villa Saint-Georges; ravin du Riou Blan- quet; au pt des arbres prés du torrent dans les gorges du Loup. 21. Neckera complanata (L.) Hüben; stér. — Saut Val: talus de la route de Grasse vers 800 m.; gorges du Loup, sur rochérs ombragés vers 400 m. 58. N. crispa (L.) Hedw.; c. fr. — Gorges i Loup : rochers prés du Saut du Loup. 59. Habrodon perpusillus (De Not.) Lindb. ; stér. — Grasse : sur l'écorce d'un vieux Cyprès, 60. viticulosus (L. ) look. et Tayl. stér. — Borges du Loup : sur les arbres au bord du torrent. ^ 304 SÉANCE DU 12 MAI 1922. 61. Thuidium abietinum (Dill. Br. eur.; stér. — Saint- Vallier : talus, route de Saint-Auban, vers 850 m. ; 62. Hygroamblystegium filicinum (L.) Lœske; stér. — Maga- gnosc : bords du ruisseau. 63. Cratoneuron commutatum (Hedw.) Roth; stér. — Grasse : bassin du Château d'eau vers 450 m.; gorges du Loup : bords du torrent. | 64. Acrocladium cuspidatum (L.) Lindb.; stér. — Gorges du Loup : bords du torrent. | 65. Campylium Sommerieltii (Myr.) Bryhn; c. fr. — Grasse : sur des murs; gorges du loup, prés du torrent. 66. C. chrysophyllum (Brid.) Bryhn; stér. — Grasse : talus de la route de Saint-Jean, bords des fossés dans le bois de Clavary. | 67. C. stellatum (Schreb.) Lang. et C. Jens. ; stér. — Grasse: . - bois de Clavary, fossés humides. ; 68. Ctenidium molluscum (Hedw.) Mitt. ; c. fr. — Magagnosc; gorges du Loup prés du torrent; Grasse : ravin au-dessous de l'olivette de Malbosc. 69. Stereodon cupressiformis (L.) Brid. ; stér. — Grasse : talus ombragés et rochers prés du Foulon. — var. tectorum Schp.; st. — Grasse : bois de Clavary, à terre. — var. ericetorum Schp.; st. — Grasse : bois de Clavary. 70. Homalothecium sericeum (L.) Br. eur.; c. fr. — Grasse : rochers vers 400 m.; Saint-Vallier .: talus au bord de là. route de Saint-Auban vers 850 m.; gorges du Loup, sur des rochers. ; i 11. Camptothecium fallax Phil.; c. fr. — Grasse : rochers ombragés vers 500 m. CI TuS N 12. C. lutescens (Huds.) Br. eur.; c. fr. — Grasse : vers le Foulon, alt. 300 m.; Saint-Vallier : talus au bord de la route dé o Saint-Auban vers 850 m.; gorges du Loup : sur des rochers à 407 m. d'alt. Yen 13. Brachythecium glareosum (Bruch) Br. eur.: stér: — Grasse : lieux frais. ie .. 14. B. velutinum (L.) Br. eur. ; c. fr. — Grasse : sur un supe > de Palmier à la villa Saint-Georges; Saint-Vallier : à terre AW co . EK. COTTEREAU. — MUSCINÉES DES ENVIRONS DE GRASSE. 305 pied des rochers; gorges du Loup, sur des rochers ombragés. 75. Brachythecium Rutabulum (L.) Br. eur.; stér. — Grasse : talus frais. 76. Scleropodium purum (L.) Limpr.; c. fr. — à Grant : bois de Clavary. 77. Scorpiurium circinatum (Brid.) Fl. et Læske; stér. — Grasse : sur des pierres, au pied des murs et sur des Oliviers ; Magagnosc : sur des pierres. 78. Oxyrhynchium prælongum (L.; Hedw.) Warnst.; stér. — Grasse : près du Foulon; Magagnose : bord du ruisseau. 79. 0. Swartzii (Turn.) Warnst.; c. fr. — Grasse : ravin du Riou Blanquet. i 80. 0. rusciforme (Neck). Warnst.; c. fr. — Grasse : ravin du Riou Blanquet; Magagnosc : sur pierres inondées du ruis- seau; gorges du Loup : Mons le torrent. 81. Eurhynchium strigosum (Hoffm.) Br. eur. var. præcox (Hedw.) Limpr.; c. fr. — Grasse : murs, route de Saint-Jean. 82. E. meridionale (Schp.) De Not. ; stér. — Grasse : rochers au Foulon. 83. E. Stokesii (Turn.) Br. eur.; stér. — Grasse : vers le Foulon. 84. Rhynchostegiella algiriana (Brid.) Broth.; c. fr. — Grasse: sur des pierres au-dessous de l'olivette de Malbosc; ravin du Riou Blanquet; sur des rochers vers le Foulon. EU. HÉPATIQUES. 1. Targionia hypophylla L.; c. fr. — Grasse: onora de px. Jean. . ine i 2. Reboulia hemisphærica (L.) Raddi; c. fr. — Grasse : talus — frais route de Saint-Jean, vers la chapelle Saint-Christophe; gorges du Loup : bord de la route du Bar. 3. Grimaldia dichotoma Raddi; c. fr. — Gorges du Loup : bord de la route du Bar. a Fegatella conica (L.) Corda; stér. — Gorges du Loup, à m. 5. Pellia Fabroniana Raddi; stér. — Magagnosc : bord du ruisseau; gorges du pe à 407 m. TOEXIXS | (SÉANCES) 20 . 306 FES. SÉANCE DU 12 MAI 1922. 6. Southbya stillicidiorum (Raddi) Lindb.; c. fr. — Gorges du Loup : talus au bord de la route du Bar. 1. Lophoziæ turbinata (Raddi) Steph.; c. fr. — Associé à l'espéce précédente. 8. Plagiochila asplenioides (L.) Dum. var. minor Nees; st. — Gorges du Loup au bord du torrent. 9. Radula complanata (L.) Dum.; c. fr. — Grasse : vers le Foulon, alt. 500 m. ; Saint-Vallier : talus frais. 10. Madotheca levigata (Schrad.) Dum.; st. — Gorges du Loup : sur des arbres au bord du torrent à 407 m. 11. M. platyphylla (L.). Dum. ; c. fr. — Grasse : sur des Oli- viers au bord de la route de Saint-Jean. 12. Frullania dilatata (L.) Dum.; c. fr. — Grasse : sur des Oliviers et de gros Cyprès. 13. Lejeunea serpyllifolia Lib.; st. — Magagnosc : dans une haie prés du torrent. S DAL Ugs. — Tortula Princeps, Bryum erythrocarpum, Bryum obco- nicum, Camptothecium fallax, Oxyrhynchium Swartzii, Gri- maldia dichotoma et Madotheca lævigata n'avaient pas encore été rencontrés, à notre connaissance, dans les Alpes-Maritimes. Dans une note récente M. Dismier! sigaale.le Bryum erythro- carpum comme trouvé par lui aux environs de Cannes pendant l'hiver de 1916-1917. Recherches sur une nouvelle espèce d'Eugléne | (Euglena limosa nov. spec.) (Suite et fin) | PAR M. MÉDÉRIC GARD. 1 ACTION DE DIVERSES RADIATIONS DU SPECTRE SUR LES: MOUVEMENTS RYTHMIQUES DE L'EUGLENA LIMOSA. Les mouvements périodiques de montée et de descente de l'Algue dans la vase paraissent être provoqués uniquement par la lumière. J'ai recherché quelle pouvait être l'influence de. 4. Voir Bull. Soc. bot. France, He p. #5, 1920. . 9. Voir plus haut, p. 184 et p. 24 * * M. GARD. — RECHERCHES SUR UNE NOUVELLE ESPÈCE D'EUGLÈNE. 307 quelques radiations du spectre sur ce phénomène et pour cela je me suis servi de la méthode des écrans colorés. En méme temps, les conséquences qui pouvaient en résulter sur la structure, les réserves, l'aspect, la forme des individus, " été examinées. Une certaine quantité de vases à Euglènes, TIS récoltée, est divisée en masses sensiblement égales et disposées dans des soucoupes placées devant la fenótre du laboratoire, face au midi. Au-dessus sont disposés les écrans colorés de gauche à droite, de la manière suivante : rouge, jaune, vert, bleu, violett. Une des soucoupes sert de témoin, c'est-à-dire reçoit la lumière blanche. D’après cette disposition, on voit que les premiers rayons lumineux directs atteignent d'abord, le matin, le violet et, en dernier lieu, le rouge et le témoin. Le soir, c'est l'inverse. Dans une deuxiéme série d'expériences, l'ordre contraire a été adopté, c'est-à-dire de gauche à droite en regardant la fenêtre : violet, bleu, vert, jaune, rouge, témoin. Chaque soir, la vase est brassée avec de l'eau pour maintenir une consistance molle et égale partout, sans quoi elle ne tarde- rait pas à durcir et les mouvements de l'Algue seraient annihilés peu à peu. Chaque matin, je note l'heure de sortie et chaque soir l’ bw de rentrée pour les diverses soucoupes. Deux séries d'expé- riences ont. été réalisées. La première a commencé le 16 février 1920 jusqu'au 12 mars. Chaque jour les conditions de l'atmosphère ont été notées, état du ciel, luminosité, etc. Pendant toute cette période le temps fut généralement beau. Dés les premiers jours, il se manifeste une différence dans les heures de sortie et de rentrée. La sortie a lieu d'abord dans le violet, puis dans le bleu, plus tard encore dans le jaune et le rouge. La réntrée, par contre, s'effectue dans un ordre inverse, d' abord dans le rouge, puis dans le vert, le bleu et en dernier lieu dans le violet. Ces différences, pour la rentrée, iront en s'accentuant jusqu'à la fin de l'expérience. Les Euglènes témoin sont, toujours rentrées beaucoup plus tard que les autres. Par contre, alors qu'en lumière rouge, elles sortaient 1. Ces écrans m'ont été Cus Nom prétés par M. nt. le maitre verrier bien connu de Bordea ' 308 SÉANCE DU 12 MAI 1922. les dernières, elles rentraient aussi beaucoup plus tôt, bien que le rouge et le jaune recussent encore les rayons directs du soleil. alors que témoin, violet et bleu ne recevaient plus que la lumière diffuse, étant donnée la disposition des soucoupes, indiquée plus haut. Deuxième série d'expériences. — Elle a été plus courte, les Euglènes ayant cessé de réagir plus tôt. L'expérience a eu lieu . du 20 avril au 5 mai. Les Algues ont disparu ou sont mortes probablement par suite de la température élevée. La disposition des soucoupes contenant la vase à Euglènes a été inverse de ce qu'elle était dans la première série d'expériences. Le matin vers huit heures, les Euglénes sortaient dans l'ordre suivant témoin, placé à droite, puis rouge, jaune, vert, bleu, violet. C'était donc bien l'action des rayons solaires recus directement qui dirigeait l'ordre de sortie comme dans la premiere série d'expériences. Le soir, c'était linverse, tandis que toute la partie gauche était. encore verte, dans toute la partie droite jusqu'au rouge, tout était rentré. . J'ai varié l'expérience de manière à bien préciser, toutes choses égales d'ailleurs, la rapidité de sortie le matin. Le soir, aprés la rentrée, toutes les soucoupes sont placées à l'obscurité. Le lendemain, elles étaient installées sous les écrans, assez. tard, vers dix heures, au moment où l'éclairement était sensi- blement uniforme sur la table à expériences placée devant la fenêtre. Dans de telles conditions, un premier fait frappe, c'est le témoin qui verdit toujours le premier. Les Euglènes y sont restées plus sensibles que dans les autres soucoupes. Ce n'est qu'aprés, que la verdeur apparait sous les écrans, à peu pres en méme temps dans diverses expériences. 4 Donc le matin, à intensité égale de lumière, la sortie s'effectue à peu prés en méme temps, au début de l'expérience. Au bout d'un certain temps, elle s'effectue plus tard qu'en lumière blanche. Ce retard est imputable à la diminution de. sensibilité des Euglènes dont les mouvements deviennent plus lents, mais aussi peu à peu à la perte de tout mouvement et à la mort plus ou moins rapide dans la moitié gauche du spectre. t Les variations d'intensité de la lumière se font sentir d'une. .. manière frappante sur les mouvements des Euglènes. Par les ide M. GARD. — RECHERCHES SUR UNE NOUVELLE ESPÈCE D EUGLENE. 309 journées sombres, la rentrée, sous tous les écrans, s'effectue beaucoup plus tót; par beau soleil, elle a lieu plus tard. Tous les six jours, il était procédé à l'examen microsco- pique des Euglénes au moment où elles forment l'état paren- chymateux à la surface de la vase. Au bout d'un cértain temps, on constate des variations de couleur, des modifications d'aspect. Un certain nombre d'entre elles se décolorent à peu prés com- . plétement un peu partout, d'autres deviennent d'un beau jaune d'or tout en restant vivantes. Peu à peu, les mouvements deviennent plus lents, l'intensité de la verdeur diminue à la surface de la vase, le systéme chlorophyllien se divise en masses distinetes. Beaucoup meurent aprés avoir acquis des pigments rougeátres dans la moitié postérieure du corps. Mais ces modifi- cations sont beaucoup plus profondes dans le jaune et surtout le rouge que dans l'autre moitié du spectre alors que dans le témoin, elles le sont peu ou beaucoup moins et ici les Euglénes sont deve- nues beaucoup plus vertes que celles qui viennent d'étre récoltées sur les vases de la Garonne. C'est là un fait que j'ai fréquem- ment constaté sur les Euglénes ayant vécu quelque temps au laboratoire et qui peut s'expliquer en considérant qu'en hiver et au printemps, la quantité de lumière, qu'elles peuvent rece- voir dans une journée à l'état parenchymateux, est limitée par le . jeu des marées, alors qu'au laboratoire l'insolation ne l'esten rien. Je ne donnerai pas ici le relevé détaillé des observations jour pàr jour, ce qui m'entrainerait beaucoup trop loin. J'insisterai sur le fait caractéristique qui découle de ces essais, c'est qu'en lumière rouge et en lumière jaune, la durée de l'insolation des Euglénes dure bien moins que dans le bleu et dans le violet, et que cette durée va diminuant de plus en plus jusqu'à la mort de la plupart des individus. . Les rayons rouges (et probablement infra-rouges) leur sont donc nuisibles; les rayons jaunes le sont moins, tandis que dans l'autre extrémité du spectre, bleu et violet, la nocivité est bien moindre, dans certains cas méme quasi nulle. LA DIVISION CHEZ EUGLENA LIMOSA. , J'ai déjà indiqué les principaux faits qui caractérisent la divi- Son chez cette espèce [18]. Au début de mes observations, j'es- NE A" INEN 310 SÉANCE DU 12 MAI 1922. pérais en trouver se divisant à l'état parenchymateux, car c'est dans cet état que certaines espèces se divisent, mais c'est en vain que j'ai fait, dans cette intention, un grand nombre de préparations et bien que les noyaux montrassent parfois un grand volume. Par contre, j'avais constaté que, placées dans des conditions différentes de leurs conditions habituelles (solution étendue de bleu de méthylène, mises à l'obscurité, etc.), elles ont une ten- . dance à se diviser; en un mot des circonstances défavorables _ provoquent leur division. C’est toujours au printemps que j'ai observé le plus grand nombre de jeunes individus. J'ai tout lieu de croire que les Us C:0 90: 4 O 0:60 yo . colonies palmelloidesse forment à la fin de l'été et en automne, passent ainsi l'hiver à l'état de vie ralentie pour évoluer au printemps. Se Pendant longtemps, j'ai cherché en vain les divisions soit dans la vase à Euglénes, que je conservais au laboratoire, soit dans celle fraichement récoltée. J'ai été plus heureux dans une . culture où j'ai laissé la vase à Euglénes se dessécher légère- ces derniers, un noyau, une portion du corps chlorophy ment. La plupart des individus sont l'objet de modifications de forme et de structure analoguesà celles décrites plus haut. Mais : quelques-uns se divisent en 4, 8, 16 et méme 32 masses m gulières disposées tantôt sur un plan, tantôt sur deux, posselées par les grains de paramylon marginaux et renfermant, yo de MN AR - M. GARD. — RECHERCHES SUR UNE NOUVELLE ESPÈCE D EUGLÈNE. 314 primitif, des pyrénoides, etc. Le nombre le plus fréquent me parait étre 8 et chacun semble étre libre dans la cavité de l'Éugléne primitive, de sorte que le tout est semblable à un sporange, comme le fait a été signalé pour l Euglena sociabilis et lE. pisciformis (Fig. 2, A, B, C). Parmi ces colonies, quelques-unes étaient encore vertes, mais la plupart deviennent incolores et, comme elles peuvent rester longtemps sans revenir à l'état d'activité, celles-ci ne réacquièrent les pigments que peu à peu. Il est remarquable de constater qu'elles sont douées déjà de mobilité à l'intérieur de la cavité qui les renferme, ou plus exactement peuvent lente- .ment changer de forme, de méme lorsqu'elles sont sorties de la cellule mère (Fig. 2, n° 1, 2, 3, 4). Celle-ci prend, lorsqu'elle. va se diviser, une forme ovoide ou sphérique, n'épaissit ni ne gélifie sa paroi. La division peut ne pas y étre totale, des amas résiduels subsistant cà et là. Ces faits accentuent encore la Séparation que j'ai indiquée plus haut entre cette espèce et l'Euglena deses Ehr., où il n'a été observé jusqu'ici qu'une simple bipartition longitudinale chez des individus libres ou chez d'autres ayant pris une forme régu- liére à l'intérieur d'une enveloppe gélatineuse. À maintes reprises, j'ai laissé dépérir dans mes soucoupes ou assiettes contenant la vase à Euglènes, des milliers d'individus dont un certain nombre, on l'a vu, se divisaient. Puis j'ai redonné à cette vase sa. consistance primitive en la malaxant avec de l'eau régulièrement, je n'ai pas réussi à voir réappa- raitre des Euglénes en mouvement. C'est dire combien cette espèce est adaptée à des conditions particulières d'existence. Peut-étre n'ai-je pas poursuivi ces tentatives assez loin. Quoi qu'il en soit, les colonies palmelloides semblent rester longtemps à l'état de vie ralentie et, comme elles sont dépour- vues de pigments, leur.nutrition est alors essentiellement saprophytique, tandis que ce que nous appelons l'Eugléne, c'est-à-dire la zoospore, offre une nutrition à la fois holo- phytique et saprophytique. $ A la fin de l'automne, les Euglènes diminuent en nombre, les étendues de vase couverte sont moins grandes, sans toutefois qu'il y ait disparition. C'est une raison de penser qu'une partie 312 E SÉANCE DU 142 MAI 1922. au moins des individus qui disparaissent, entrent en division, forment des colonies palmelloïdes qui passent l'hiver à l’état de | vie ralentie, et il est probable qu'au printemps suivant ces colo- nies se libérent, car c'est à ce moment que la verdeur de la vase est le plus intense. INDEX ALEHA BETIOOE 2. BRACHER (ROSE), Observations on Euglena deses [Annals of Botas. v. XXXIII, 1919, n° 12 Um Bovaow (D°), Famille des Ruplbuaoéer. (Le micrographe préparateur. R ` 17. Boa (Dr), Nature végétale des Euglénes. Paris, 1894. [i 3. Pu (P. A.), Recherches sur les Eugléniens. (Le Botaniste, ge série, 920). 3. DUJARDIN, Histoire naturelle des Zoophytes. Infusoires. Paris, 1911. 4. EHRENBERG, Die Infusionsthierchen. Leipzig, 1838. T tr Physiologische Studien. Bremen, 1847. D (MÉDp.) Biologie d'une nouvelle ' "ie d'Eugléne (Comptes dein: Acad. Sciences, Paris, t. CLXIX, p. 1433-1919). 2. GARD (MÉD.), Division. chez Euglena limosa Gard (Ibid., Paris, t. GLXXIX, p. 291-192 10. KLEBS, Or digerit einiger Flagellaten und ihre Beziehung zu Algen und Infusorien (Untersuchungen aus der bot. Inst. zu Tübingen. Band. I, . re 1881-85). - PASCHER et LEMERMANN, Die süsswasser . Flora Deutschlands, duara ded der Schweiz, Hept 2. Flagellatze, II, Iena, 1 6. PERTY, Zur Kenntniss kleinster Lebensformen nach Baü Fun ctionen , Systematik mit Specialverzeichnis der in der Schweiz Sei ris Bern, 1825 mit 17 Tafeln. 8. SCHMARDA Zur naturgeschichte dioi a (Denskschriften der Wiener Académie, 1854. II. Abtheil, S. I-28, Taf. I, VI et VII). w op MK T 41. SCHMITZ, Beiträge zur Kenntniss der fre br (Jahrbücher der. 84 wiss. Bot., 12. SEM (G. }, ' Flagellata (Eugl. u. Prantl, Pflanzenfamilien, I Teil, 1abt. —— a, 1900). 9. ars Der Organismus der Infusionsthiere. HI, Alith. 1 Heft, Leipzig, RS 1878, Klebs (Jahrb. für wiss. Bot., XXXIV, 1900, S. Explication des figures. Fig. 1. — A, un individu d'Euglena limosa en forme normale; B, é tat paren- Hired C, réseau wed et pria lettres communes; y 14. Estate (Hans), Zur Morphologie und PRuoUpE der Euglena gracilis mis 149). M. GARD. — RECHERCHES SUR UNE NOUVELLE ESPÈCE D'EUGLÈNE. 313. vacuole; O, point oculiforme; N, noyau; p, pyrénoides ; B et C, t pit $ à l'alcool absolu, coloration à l'hématéine et fuchsine acide, en A, s pyré- noides son entourés de calottes de paramylon. — A et B, Gr. : 500 ; C, Gr.: : 100. PL rmation des colonies Bron gigs — À, division en 1 es irré- Ph, dessiné Sr le vivant; B, deux icis d aee divisions airan eux en ns, fixation à l'alcool absolu, coloration n) noyaux es pyré énoides par fuchsine acide et hématéine; 1, une des såa iie oü elle sort de la sé mère en s’allongeant; la même | montrant des changements de forme quelques secondes d'intervalle. — Gr. : 500. SÉANCE DU 26 MAI 1922 PRÉsIDENCE DE M. P. GUÉRIN. M. Allorge, secrétaire, donne lecture du procès-verbal de la séance précédente. Ce procès-verbal est adopté. M. le Président annonce une nouvelle présentation. / L'ordre du jour appelle ensuite l'exposé d'une note de M. Hibon et la lecture, par M. le Secrétaire général adjoint, d'un travail de M. Chermezon. | Aperçu de la végétation d’un petit coin de la Gironde au milieu d’Avril PAR M. G. HIBON. Lorsque après avoir laborieusement fouillé toute la collection du Bulletin de la Société botanique de France on est arrivé à établir une sorte de catalogue, par départements et par régions. de tout ce qui a été publié sur la flore francaise, on arrive cette constatation que certains départements ou régions ont fait l'objet de nombreuses communications, tandis que Sur d'autres notre Bulletin est absolument muet ou presque. C'est ainsi que les Alpes-Maritimes, l'Aveyron, les Basse | ; Pyrénées, la Corse, l'Hérault, la Loire-Iùférieure, le Lot, les Pyrénées-Orientales, la Savoie, la Haute-Savoie, la Seine-et —— Marne, la Seine-et-Oise, la région parisienne et la région pyrénéenne ont fait l'objet d'au moins 20 articles et quelquefois bien davantage. | : ss Par contre l'Ardèche, le Calvados, la Corrèze, la Creuse, la Drôme, le Gers, l’Ille-et-Vilaine, les Landes, la Lozère, la p ; ‘Mayenne, la Meuse, le Nord, les Deux-Sèvres, le Vaucluse, —— La G. HIBON. — VÉGÉTATION D'UN PETIT COIN is LA GIRONDE. 345 le Berry, Le Forez, le Limousin n'ont fait l'objet que d'une ou méme d'aucune communication. Ce sont là des lacunes qu'à -mon sens il faut déplorer dans le Bulletin d'une Société qui, comme la nôtre, n'est pas régionale mais bien nationale. Beaucoup trop de botanistes sont enclins à ne rechercher que les plantes rares et on s'explique la sorte de timidité de publication qui s'empare d'eux lorsqu'en visitant une contrée, ils ne trouvent à dresser qu'une liste de vulgarités. H est cependant intéressant, au point de vue de la géographie bota- nique de notre pays, de connaitre pour toutes les régions les associations végétales qui composent chaque station naturelle, méme si ces associations ne comprennent que des plantes banales. Le très modeste travail qui va suivre n'a d'autre but que de combler sur un tout petit point une de ces nombreuses lacunes. Ce n'est pas un essai de Florule; ce n'est qu'un simple aperçu de la végétation d'une région à une époque déterminée. Je n'ai pas cherché les plantes rares; je n'ai noté au contraire que les plus abondantes; celles qui frappent le plus le regard; celles qui donnent à chaque station naturelle son aspect particulier. - J'aurais pu allonger mes listes; j'ai cherché au contraire à les restreindre pour n 'y laisser figurer que les plantes dominantes. En un mot c'est une petite étude floristique ayant pour base les plantes les plus communes et non — comme on le fait souvent — les plantes les plus rares. Quel est le point de vue le meilleur? A mes confrères d'en juger. J'ai dit que certains départements étaient bien partagés au point de vue du nombre des communications. Encore cette assertion a-t-elle besoin parfois d'étre vérifiée de prés. Ainsi le département de la Gironde, dont il va être question, parait assez favorisé à cet égard et pourtant, quand on examine le í sujet des communications, on s'apercoit qu'elles sont toutes relatives aux environs de Bordeaux et à la — maritime ou landaise du département. Sur le reste il n'y a rien. Il est vrai qu'il s'agit » pays de cultures variées où nos « plantes botaniques » sont pourchassées comme de mauvaises herbes. Néanmoins, comme la Vatt 316 SÉANCE DU 26 MAI 1922. naturelle y subsiste envers et contre tout, il faut bien savoir m de quoi elle se compose. C'est le sujet de cette note dans laquelle j'ai pris pour centre le village de Saint-Médard de Guizières, où j'ai eu l’occasion de passer quelques jours au milieu d'avril et qui est situé à huit kilomètres de l'Est de Coutras. Le pays est constitué par une plaine de trés faible altitude (10 à 25 m.) traversée par l'Isle, rivière importante, accessible à la batellerie. Cette plaine est limitée au Nord et au Sud par une suite de petites collines généralement boisées, qui n'atteignent guère plus de 80 mètres d'altitude. Les abords immédiats de la rivière sont occupés par des prairies, le reste de la plaine par des vignes ou des cultures de céréales ou de plantes fourragères, enfin les collines par des vignes et surtout des bois. Le climat est assez humide et le sol présente le méme caractère, même sur les collines ainsi qu'en témoigne l'abondance des mousses et, cà et là, la présence de Sphagnum. : CuaMPs, vioNES : Brassica Rapa T. C., remplace le Sinapis arvensis des régions du Nord, lequel est au contraire trés rare, : Draba verna, Fumaria officinalis, Montia minor, Herniaria hirsuta, Scleranthus annuus, Alchemilla arvensis, Filago canes- .— cens, Senecio vulgaris, Calendula arvensis, Pterotheca sancta, Lycopsis arvensis, Veronica acinifolia, Lamium purpureum et amplexicaule, Rumex Acetosella et bucephalophorus, Muscart - comosum, Mibora minima. | PRamrEs : Les plantes dominantes sont d'abord : Cardamine pratensis, Saxifraga granulata T. C., et Raphanus Raphanistrum puis Scorzonera humilis, très abondant dans les parties humides, Lepidium heterophyllum, Orchis Morio, Euphorbia pilosa, Œnanthe Lachenalii. | Fossés : Ranunculus hederaceus, fluitans et aquatilis, Alisma natans. ` Bois : Ils sont constitués par le Pin maritime associé surtout au Rhamnus Frangula. On y trouve aussi quelques taillis de Chéne, le Noisetier, le Houx et l'Aubépine. Comme sous-bois : Ulex europæus et nanus, Erica scoparia et cinerea, Ruscus acu- leatus, Pteris aquilina, puis Euphorbia silvatica, Pulmonaria lon- | 4s PCs 27 a LJ naas ainada Ma . gifolia, Lathyrus macrorrhizus et, sur les lisiè G. HIBON. — VÉGÉTATION D'UN PETIT COIN DE LA GIRONDE. 317 var. angustifolia. Dans un petit bois prés dela ferme de Cheville, Anemone nemorosa et Primula vulgaris. Mais, ce qui frappe avant tout les yeux d'un botaniste parisien, c'est l'abondance extrême du Potentilla splendens. Cette plante sort méme des bois et subsiste, là oà l'homme le lui permet, dans certaines prairies et au bord des routes comme témoignage d'anciens déboisements. BORDS DES ROUTES ET DES CHEMINS : Draba verna, Draba muralis sur un haut talus dominant l'Isle prés du hameau de Durandeau, Cardamine hirsuta, Sisymbrium Thalianum, Capsella Bursa- pastoris et rubella, aussi communs l'un que l'autre, Barbarea vulgaris, Smyrnium Olusatrum assez rare et presque toujours au voisinage des habitations ou des ruisseaux, Trifolium subter- raneum, Lithospermum officinale, Serapias Lingua, ce dernier -sur la lisière d'un petit bois prés de la ferme de Cheville. Comme arbustes : Cratægus monogyna et oxyacanthoides, celui-ci beaucoup plus rare et fleurissant une quinzaine de jours plus tôt que le premier. Hargs : Le Lilas et le Cognassier sont surtout utilisés, plus ou moins associés à l'Aubépine. L'Anthriscus Cerefolium y est très commun. Sur un talus boisé dominant l'Isle prés du hameau de Duran- deau : Sisymbrium Alliaria, Tamus communis, Carex maxima, Equisetum maximum et hiemale, ce dernier très abondant. Aux environs j'ai noté: Fraxinus Ornus, planté sur les bords du canal à Saint-Seurin et qui se resséme aux alentours et l Umbilicus pendulinus sur le bord de la route près de Lussac. Les vignes aux environs de Saint-Emilion sont infestées de Fumaria officinalis, de Pterotheca sancta et del Allium A mpelo- praswm qui sous le nom de « Baragane » est vendu en abon- dance sur les marchés de Libourne et de Coutras pour rem- placer le Poireau. es vieux murs de la curieuse petite ville de Saint-Emilion ne m'ont fourni que Cheiranthus Cheiri et la variété atropur- purea Hort. del Oxalis corniculata. » 318 = SÉANCE DU 26 MAI 1922. Sur l'existence à Madagascar d'un représentant de la famille des Restiacées . PAR M. H. CHERMEZON. La distribution géographique des Restiacées est extré- mement intéressante, en ce sens qu'à une exception prés, tous les représentants de cette famille sont propres à l'hémisphère austral, et que, d'autre part, les 300 espèces -actuellement . décrites se répartissent presque toutes en deux groupes : ,1* Un groupe sud-africain, comprenant environ les deuxtiers des espèces, localisées à peu près toutes dans la partie extrême de l'Afrique australe (« Coast Region » des botanistes sud- africains); quelques espèces seulement se rencontrent un peu plus au Nord (Namaqualand, « Central Region » et Natal). 2* Un groupe australien, comprenant le troisiéme tiers, sans aucune espéce commune avec le précédent. Ici la localisation est moins marquée; le centre principal est trés nettement l'Australie occidentale; puis vient, avec encore un assez grand nombre d'espèces, la région qui s'étend des Nouvelles Galles du Sud à l'Australie méridionale; quelques espèces se trouvent en Tasmanie et quelques autres dans le Nord de l'Australie, ces dernières par conséquent en région tropicale; enfin deux espéces se rencontrent, un peu isolées, en Nouvelle-Zélande. On ne connaissait jusqu'à présent que trois espèces tout à fait en dehors de l'aire principale de la famille : Hypolæna Mahoni N. E. Brown du Nyassaland, Leptocarpus chilensis Masters du Chili et Leptocarpus disjunctus Masters de Cochin- chine, ce dernier étant la seule espèce de l’hémisphère boréal. . La présente note a pour but d'en décrire une quatrième, trouvée à Madagascar par M. Perrier de la Báthie, dont les explorations ont déjà augmenté de facon si considérable nos connaissances sur la flore et la végétation de l'ile. Restio madagaseariensis n. sp. [sect. Tricarpie]. Perennis, cæspitosus, dioicus. Caulis 30-80 cm. et usque ad 2 m. long., inferne 4,5-2 mm. diam., superne 0,5-0,75 mm. diam., cylindri sex as VE Li * H. CHERMEZON. —- RESTIACÉES DE MADAGASCAR. 319 leviter punctatus, erectus, versus medium ramosus, ramis erectis vel subarcuatis. Vaginæ 10-12 mm. long., laxiuscule ovato-tubulatæ, coriaceæ, 0,5-1 mm.long.— Inflorescentia in utróque sexu conformis. Spicæ 2,5-4 cm. long., 4-6-spiculatæ, spiculis Wien distantibus. Spiculæ ovato-oblongæ, vix compressæ, 6-9 mm. lon A 3-4 mm. lat., 3-4-floræ, basi spatha vagini- formi 6-8 mm. long. 2-2,5 m "dita elei lanceolata breviter mucronata suffultæ. Bracteæ florales 5- 6 mm. long., lanceolatæ, acutæ, submucro nata, coriaceæ; flores brevissime pedicellati. — Flos 4 : Poriatitlitum .hexamerum; segmenta oblonga, subobtusa, rigida, externa 4 mm. long. gà (lateralia 2 conduplicato- carinata ferruginea dorso puberula, anticum Stamina 3; filamenta longa, complanata there 2 mm. long., oblongo, apice acutæ, uniloculares. Pistillodium minimum, stylorum 3 rudimentis coronatum. — Flos 2: Perianthium ut in flore masculo, sed segmentis lanceolatis, acutis, externis 4-45 mm. long. Staminodia 3; filamenta de sA 5 Ovarium rotundatum, trigono- compressum, 2-loculare, stylis 3 plumosis liberis. Capsula sublenticularis, coriacea, loculis 2 uniseminatis. CENTRE DE Mapacascan. — Mont Ibity : tourbières, marais, 1800-2 300 m., février 1914 (Perrier de la Báthie, 2135); entre Ambatomainy et Itremo (province d'Ambositra) : rocailles humides des quartzites, 1 700 m., juin 1912 (Perrier de la Báthie, 2524); Massif d Aedeigaites tourbières sur la cime, septembre 1911 (Perrier de la Báthie, 1211), tourbières au- dessus de 2 000 m., avril 1921 (Perrier de la Báthie, 13 632), . fonds tourbeux, 2 000- 2600 m., février 1922 (Perrier de la Báthie, 44 412). Se classe près de R. sou idees Spreng., d'Afrique australe, mais ce dernier est plus robuste, à gaines plus étroitement tubuleuses, fortement hyalines et lacérées à la fin, terminées par un mucron filiforme presque foliacé, et possède en outre ` des staminodes plus rudimentaires encore dans ses Ta femelles Les renseignements suivants sur les conditions d'existence de cette intéressante espéce sont dus aux observations sur le lerrain de M. Perrier de la Bâthie : « C'est une plante qui ne descend guère au-dessous. de 2000 m. Je ne l'ai jamais vue au Nord du paralléle de Betafo; on la trouve au Sud de ce , Parallèle sur les quelques cimes rocailleuses qui atteignent cette altitude, c'est-à-dire dans quatre ou cinq loca- lités. Il n'y a que sur lè Massif Lee où c’est une 320 SÉANCE DU 26 MAI 1922. espéce des. tourbes, qu'elle soit réellement abondante, par suite de l'énorme superficie de rotailles! qu'offre ce beau massif au-dessus de 2000 m.; elle forme là, sur certaines tourbières, avec Cyperus n° 14441?, d'épais fourrés impéné- trables (les chaumes des deux plantes atteignant et dépassant 2 mètres de longueut), au milieu desquels on trouve quelques Philippia particuliers; naturellement on n'observe un tel ensemble que’ dans les endroits que les flammes n'ont jamais - atteints; ailleurs, les feux de brousse, auxquels la plante résiste pendant quelques années, lui donnent un port tout autre. » = Notre espèce est donc une plante de la flore autochtone, localisée dans une partie restreinte de la région centrale de Madagascar, et encore en un petit nombre de points seulement. Son extension a été certainement plus considérable autrefois, mais comme l'association à laquelle elle appartient est extré- mement inflammable, elle n'existe plus guére que là oü se rencontre un ensemble de conditions assez rarement réalisé; et notamment un substratum plus ou moins tourbeux et une ` protection suffisante contre les feux. La présence à Madagascar d'un représentant du genre Restio, affine du reste à certains Restio sud-africains, est du plus haut intérét, car elle ajoute, à beaucoup d'autres, une preuve des rapports floristiques existant entre l'Afrique australe et Madagascar, particulièrement d'ailleurs la région centrale. plus comparable par son climat. Il existe en effet, outre une certaine quantité d'espèces communes au Centre de l'ile et à - l'Afrique australe, un assez grand nombre d'endémiques mal- - gaches dont les affinités sont manifestement, et parfois de facon trés étroite, avec des types sud-africains, et qui vraisem- blablement, à partir d'une souche commune, se sont diffé- renciés lors de la séparation de Madagascar d'avec le continent africain’. 1. Ces rotailles forment des étendues dénudées, inattaquées par des incendies, et qui protègent ainsi des feux un certain nombre de stations malgache (Ann. Mus. colon. rini 3e Sér., IX: (1921), 1-268). . 2. Il s'agit de Cyperus caloc Ch ` 3. Le fait, sur lequel j Siih ne puis dies: ici, e est PE net pour | ges. de Cypéracé H. CHERMEZON. — RESTIACÉES DE MADAGASCAR. 324 Depuis le morcellement du continent de Gondwana en con- tinent africano-brésilien et continent australo-indo-malgache (au trias), on a admis l'existence de plusieurs réunions tempo- raires de Madagascar à l'Afrique, dans les temps tertiaires; cela suffirait peut-étre a expliquer les affinités de flore auxquelles nous faisions allusion plus haut, et en particulier la présence d'un Restio apparenté aux espèces de l'Afrique australe. Il faudrait remonter beaucoup plus haut pour donner une raison de la distribution géographique si spéciale de l'ensemble de la famille et de sa localisation presque compléte en deux territoires aussi éloignés que l'Afrique du Sud et l'Australie; toutes les espèces sont différentes, mais trois genres (Hesiio, Leptocarpus et Hypolæna) sont communs aux deux régions; il est à remarquer que c'est justement à ces trois genres qu'appartiennent les quatre espéces croissant en dehors de l'aire générale de la famille, et dont deux au moins (les deux Leptocarpus) sont tout à fait.excentriques (Chili, Cochinchine). Il semble donc qu'on soit en droit d'admettre, pour les Res- tiacées en général, et certains genres en particulier (surtout Leptocarpus), une ancienneté trés considérable, remontant peut-étre au secondaire, mais impossible à évaluer actuellement de facon plus précise, en l'absence de données paléontolo- giques. Cette maniére de voir se trouve du reste corroborée parla position systématique assez isolée des Restiacées, tant au point de vue de leur organisation florale, qu'en ce qui concerne leurs caractères anatomiques. La famille aurait occupé autrefois une aire beaucoup plus vaste que de nos jours, et cela à une époque oü plusieurs des genres actuels étaient déjà différenciés; cette aire, par le jeu des transformations géologiques, se serait ensuite réduite à . quelques territoires de refuge éloignés les uns des autres, deux encore riches et assez étendus, quatre autres au contraire trés restreints et occupés chacun par une espèce unique, dernier témoin d’une flore presque disparue. T. LXX. (SÉANCES) 21 Duc SÉANCE DU 23 JUIN 1922 PRÉSIDENCE Dk M. P. GUÉRIN. Lecture est donnée du procès-verbal de la séance précé- dente, dont la rédaction est adoptée. M. le Président a le regret d'annoncer le: décès de - M. Mariano B. Berro, de Montevideo, et celui du D' F. Camus, ancien secrétaire-rédacteur du Bulletin. Il rappelle en quelques mots la belle carrière scientifique de ce dernier de nos confrères et rend hommage au grand dévouement qu'il témoigna sans relàche à la Société botanique. Par suite de la présentation faite le 26 mai dernier et des quatre nouvelles présentations sur lesquelles il est statué immédiatement en raison du trop grand éloigne- ment de la prochaine séance, sont proclamés membres de | la Société : MM. Bouygues, maitre de Conférences à la Faculté des .— ciences de Caen, présenté per. MM. Viguier et Bugnon. le D" GroncevrrCu (P.), professeur à l'Institut bota- nique de la Faculté d'Agronomie, Stu- . denicka, 54, à Belgrade (Serbie), pré- : ~ senté par MM. Guérin et Lutz. ODE le D' Cngrox (André), boulevard de la Villette, 47, a à Paris, X* ea pue et Malençon — AR Hein. s CoxARD (Alexandre), professeur à l'Institut bota- Fd nique Leo Errera, rue Botanique, 40, : d à Bruxelles (Belgique), présenté a id MM. Guilliermond: et Meet zig ÉTAT DES RECEITES ET DÉPENSES POUR L'EXERCICE 1921. ER Pâquer (Joseph), rédacteur du Bulletin Joseph Pàquet, villa Favant, boulevard de Magnant, à Nice (Alpes-Maritimes), présenté par MM. Bois et Lhomme. M. Gaston Bonnier a adressé à la Société, de la part de M. Dixsant, gendre de l'auteur, un travail posthume de Jules Laurent sur la Géographie botanique de la Cham- pagne crayeuse. | M. F. Pellegrin, présente, de la part de leurs auteurs, les deux ouvrages suivants : Recherches sur la Flore pliocéne de la Due du Rhône par l'abbé Depape; Planta de ba par M. E. de Wildeman. | M. le Secrétaire général donne ensuite lecture de l'état des recettes et des dépenses pour l'exercice 1921. État des recettes et des dépenses —— pour l'exercice 1921 Hn PAR M. J.. DE VILMORIN. RECETTES. CuaPrTRE I. — Cotisations annuelles . .:... taz 8 293, 40 m B — , perpétueles . ; 2... 500 as III. — — Cho ML ENDE NE 2 40 4 TUM H IX. Bpmedl 1. 2... 95 5 a .30 À z V. — Ventes et abgnnements EDR à . 9118,45 E: i VL. — Excédents de pagës. : . . -. “co 134220 Fe Vir. — E REEE du Ministère de l'instruction palique TS ir nu RL OS Tg WES Sireni di Ministère de l'Agriculture. 500 "e IX. — Rentes et coupons . . . . . .'. . . 3895 te X. — Iutérétsdu dépôt au Comptoird'Escompte. ~ 4,26 Rreporterss a + 10489 SÉANCE DU 23 JUIN 1922. o2 w ms NOR (uocat ue 19 483,31 CHAPITRE XI. — Recettes extraordinaires : | Lépe Délacour. .' 4 ra nn 01x 2008 Subvention Fédération Se abor o n. 5 000 — Caisse des Publ. scient. . . 6000 — Ministère Aff. étrang. (1920). 3000 — Ministère Aff. étrang. E 3 000 Recettes diverses. . . . . : 6,30 37 006,30 Toal des meeHek 4 D. S. . 56 489.61 DÉPENSES. CHAPITRE ' I. — Impression du Bulletin . . . . . 29 213,60 - o — H. — Honoraires de Revue bibliographique + (9p) ui rt , 87,50 — HL — Frais de gravures}... . ... "9760 2 VI. — Impressions diverses . . . . . . . . 408,25 s Vis Loyer et impositions . . . . . .,. . 211590 — VIIL — Chauffage et éclairage. . . . . 2 T IX. — Dépenses diverses — XII. — Honoraires du Rédacteur du Bulletin . — 1 200 — XIV. — Gages du garcon de bureau . . . . . 400 Total des dépenses. . . . . . . 28 295,30 Achat de 1 020 fr. de rente 5 p. 100 25s amortissable (Legs Delacourt) . . . >19 974,20 TOME NEL S. I ES 48 266,90 BALANCE l Recettes de l'exercice. oa . . tn a à use OO DOD OL Dépenses de l'exercice . . . . ... HOD eH UM 48 266,50 Excédent des recettes sur les dépenses . . , . . 8 223.11 OBSERVATION. —. La somme de 22273 fr. 60 figurant au chapitre I du relevé des dépenses ne représente pas la totalité des dépenses engagées à ce titre au cours de l'exercice. Une erreur de facture, en retardant un, réglement avec l'imprimeur a laissé au compte de l'exercice 1922 une somme de 16809 fr. 75 qui aurait dù logiquement figurer au bilan de 1921, de sorte que le total du chapitre I aurait Pus étre de 39 083 LE » .. et le total des depone de Hr bue de 65 076 fr. iU Na M. MASCRÉ. — SUR LES € CELLULES A FERMENT D DES PRIMULA. 325 ' L'excédent de recettes qui apparait au bilan se serait alors transformé en une insuffisance de 8 586 fr. 64. L'actif de la Société au 1*7 janvier 1922 est représenté ainsi qu'il suit : Numéraire Trésorier. . . SUMA MOIS Uo OMPPOTINU S. — Secrétaire dadaa A a 13 217,05 . Dépôt au Comptoir d'Escompte . . xar" 1175,69 10 obligations P.-O. 3 p. 100 xit SW by 4 140 Rente nominative 3 p. 100 : 2 630 fr. ayant Ltée 15 031,15 — porteur 3 p. 100 : 110 fr. ayant coüté. . 3 597,10 — porteur 5 p. 100 : amortissable 1930 : ; 1030 fr. ayant conie. mn oor 19 911,20 Total.de | acil «oe cei RE ras - 4271 169,99 L'ordre du jour appelle ensuite l'exposé d ou la lecture des communications suivantes : Sur les « cellules à ferment » des Primula et sur la formation des pigments Bobocyaniques PAR M. MASCRÉ. Désireux d'étudier la structure des cellules fermentaires spécialisées chez les végétaux, j'ai fait porter mes premiers essais sur les « cellules à ferment » du Primula officinalis Jacq. Il existe chez cette espéce un ferment: la primevérase, qui, agis- sant sur deux glucosides: primevérine et primulavérine, donne, par dédoublement de ceux-ci, l'essence de Primevère. Le méme ferment, accompagné de glucosides plus ou moins voisins des précédents, se rencontre chez la plupart des Primulacées *. L'activité fermentaire est surtout marquée. chez les sépales. | Nous y avons, avec Goris, localisé le ferment dans les cellules épidermiques et dans les cellules qui entourent les faisceaux libéro-ligneux. Nous avons eu recours, pour cela, au réactif de 1. GORIS et MASCRÉ, Sur l'existence, dans le Primula officinalis Jacq., de deux nouveaux glucosides dédoublables par un ferment (€. R. ,CXLIX, p. 947, 1909). — Goris, MASCRÉ et VISCHNIAC, Étude des essences de Primevére (Bull. Sc. Pharm., XIX, p. 577, p. 648, 1912). » E A principe: Deer Tet, res Résédacées (Journ. Bot., VIL, cd . 326 SÉANCE DU 23 JUIN 1922 Millon, autrefois employé par Guignard pour la esse des diastases chez le Laurier-Cerise, les Amandes, les Crucifères et diverses familles voisines'. On sait que les résultats obtenus avec le réactif de Millon doivent être interprétés avec réserve; les matiéres albuminoides donnent une coloration rose ou rouge brique; mais, en présence de tanins, de composés phénoliques, le réactif donne une coloration brune. Guignard a précisément fait remarquer que l'existence de composés tan- niques est fréquente dans les « cellules à ferment». C'est le cas chez les Primula. J'appellerai indifféremment « cellules à ferment » ou « cellules Spéciales » celles qui se colorent en brun ou en rouge par action directe du réactif de Millon. J'ai fait tous mes essais sur des fragments d'épiderme détachés des sépales de Primula officinalis Jacq. ou de Primula acaulis Jacq. chez les fleurs épanouies ou près de s'épanouir; je les ai répétés, chez les mêmes espèces, sur l'épiderme détaché des hampes florales, des pétioles, ou de la nervure principale des feuilles. Ces fragments de tissu dédoublent énergiquement et rápidement les glucosides du Primula officinalis. Ces épi- dermes sont constitués, en dehors des cellules stomatiques, par des cellules à cuticule striée, à parois légèrement ondulées chez les sépales, à parois rectilignes chez les hampes florales, les pétioles ou les nervures. L'épiderme, dans tous les cas. porte des poils plus ou moins nombreux, pluricellulaires, unisériés, terminés par une tête unicellulaire légèrement renflée. J'exposerai successivement ce qui concerne : a) les composés phénoliques ou tannoidiques, 5) les matières albozoinoides. c) les pigments anthocyaniques, d) la structure même de la cellule. Les réactions qui permettent de caractériser les trois groupes - de principes se rencontrent à la fois dans un certain nombre de cellules épidermiques et dans quelques cellules des poils. Les autres cellules r3 donnent jamais, méme au plus faible degré, MO TET 1. GUIGNARD (L.), Sur la localisation, dans i po et on i des principes qui fournissent l'acide cyanhyd ydrique (Journ. Bot., Recherches sur la localisation des principes actifs des Cruciféres (J ourn. Boto t ; 1890). — Recherches sur la localisation des s actifs chez les M. MASCRÉ. — SUR LES « CELLULES A FERMENT D DES PRIMULA. 327 aucune de ces réactions. Les premières méritent donc bien le. nom de « cellules spéciales ». Chez les sépales provenant de fleurs flétries, on reconnait aussi nettement les deux types de cellules qui, pendant toute la période de développement, restent donc parfaitement distincts. A. Réactions des tanins. — Le bichromate de potasse (solution à 3 p. 100) donne une coloration brune ou un précipité; le per- chlorure de fer, une coloration gris verdátre, avec formation d'un coagulum assez net. L'acide osmique est réduit par le contenu des cellules spéciales. Cette réaction est trés sensible : j'ai pu l'obtenir avec une solution d'acide osmique à 1 p. 5000 et méme à1 p. 10 000. Tandis qu'avec les solutions plus concentrées on obtient une coloration noir intense immédiate, avec les solutions diluées on obtient une coloration gris noirâtre ou gris violacé qui n'appa- rait pas immédiatement. On peut, à l'aide de ces solutions diluées, observer quelques détails de structure sur lesquels je reviendrai tout à l'heure. ; La solution iodo-iodurée provoque, dans les mémes élé- ments, l'apparition d'un précipité, formé d'abord de granules assez fins qui, peu à peu, se fusionnent en sphérules plus volu- mineuses. `’ : : us | Avec le réactif de Courtonne, le contenu des cellules spéciales prend une coloration jaune. Lorsqu'on plonge les fragments d'épiderme dans les solutions de bleu crésyl ou de rouge neutre, à des dilutions qui varient de 4 p. 100 à 1 p. 1000, les cellules spéciales, seules, se colorent, plus ou moins rapidement, mais toujours de facon extrémement nette et sans métachromasie. Dans les fragments d'épiderme traités directement par le réactif de Millon à une douce chaleur, les cellules spéciales se colorent en brun rougeâtre ou en brun noirâtre. — — = Toutes ces réactions permettent d'affirmer la: présence, dans les cellules spéciales, de composés tannoidiques ou phéno- ques. ie B. Réactions des matières albuminoides. — L'emploi des réac- tifs dés matières albuminoides exige l'élimination préalable des - composés tannoidiques ou phénoliques. J'ai d'abord employé s L2 328 SÉANCE DU 23 JUIN 1922. ; pour cela l'alcool. Mais, aprés un séjour prolongé jusqu à quarante-huit heures dans l'alcool renouvelé plusieurs fois, les tissus donnent encore les réactions des tanins : à peine peut-on parfois observer que ces réactions sont un peu moins intenses. L'emploi de l'alcool à l'ébullition, l'emploi successif de l'alcool et de l'éther ne donnent pas de meilleur résultat. Après cet insuccès, j'ai eu recours à la soude; jai employé une liqueur trés diluée (0,10 ou 0,20 p. 100). Un séjour d'un quart d'heure dans cette solution, qui se colore en jaune, suivi d'un lavage soigueux à l'eau distillée, élimine complètement les tanins. L'acide osmique lui-méme, si sensible, ne donne plus aucune réaction. Sur les tissus ainsi préparés, chez lesqules les cellules spéciales se reconnaissent à une légère coloration jaune, on peut effectuer les réactions caractéristiques des matières albuminoides. Le réactif de Millon donne, maintenant, une coloration rose ou rouge brique parfaitement nette; il existerait done, dans les cellules spéciales, une matière albuminoide dont la molécule renfermerait de la tyrosine. On peut encore effectuer la réaction xanthoprotéique. Dans les fragments d'épiderme traités successivement par l'acide nitrique étendu du quart de son volume d'eau et par l'ammo- niaque, les cellules à ferment prennent une coloration jaune intense. ' - On obtient des résultats moins nets par la réaction du biuret (Piotrowski). Pourtant, les cellules se colorent parfois faible- ment. n La présence des matières albuminoides en forte proportion dans les cellules spéciales n'est donc pas douteuse. Il est permis de penser qu'il y a peut-étre combinaison entre la matière albuminoïde et le tanin puisque les lavages à l'alcool et à l'éther ne permettent pas d'enlever ce dernier. C. Pigments anthocyaniques. — Les sépales de Primula offi- cinalis sont toujours franchement verts. Chez le P. acaulis, les sépales prennent assez souvent, vers la base, une coloration rouge, au voisinage de la nervure. Il en est de méme pour les pétioles ou la nervure principale chez la méme plante, parfois aussi chez Primula officinalis. | | 4 M. MASCRÉ. — SUR LES « CELLULES A FERMENT » DES PRIMULA. 329 En observant directement, dans ce cas, lépiderme détaché des sépales ou des nervures, on y reconnaît la présence de cel- lules à pigment anthocyanique. En appliquant les réactions précédemment décrites, on observe, à cóté d'elles, des cellules spéciales, non colorées, et l'on peut se convaincre trés facile- ment que le pigment anthocyanique est apparu dans certaines d'entre elles. Les cellules à anthocyane, aprés lavage à la soude diluée, donnent, aussi nettement que les cellules spéciales, les réactions des matiéres protéiques. On trouve donc ici un nouvel exemple de formation d'anthocyane à partir de composés phé- noliques ou tannoidiques incolores, à rapprocher des phéno- ménes analogues déjà décrits, entre autres, des observations récentes de Pierre Dangeard sur la formation de l'anthocyane dans le Pin maritime ou dans les feuilles de Rosier 1. D. Cytologie. — J'ai pu réaliser directement sur les fragments d'épiderme la fixation et la coloration du chondriome par la méthode de Regaud. Toutes les cellules renferment des grains se colorant par les méthodes mitochondriales et des plastes avec de trés petits grains d'amidon. La différenciation des cel- lules spéciales est trés lente; elles sont trés fortement colorées par l'hématoxyline qu'elles retiennent énergiquement; il faut un trés long traitement par l'alun de fer pour que plastes et gra- nulations deviennent distincts. Lorsqu'on observe directement, sans coloration, les cellules banales présentent de grandes vacuoles séparées par des tra- bécules cytoplasmiques; les cellules spéciales apparaissent comme remplies par un contenu hyalin épais et les plastes et les granulations sont rejetés au voisinage de la paroi. La coloration par les solutions trés diluées d'acide osmique, surtout si l'on opére en solution saccharosée permet de faire quelques remarques intéressantes. Les cellules, dans les sépales . jeunes, présentent nettement une structure filamenteuse ou réti- culée, filaments ou réseau se colorant par réduction de l'acide osmique. Plus tard, ces filaments sont remplacés par des - DANGEARD (P.), Sur l'origine des vacuoles et de l'anthocyane dans les ie du Rosier Las Soc. bot. Fr., LXIX, p- 112, >, 1922). L'évolution des ns d'aleurone e ination du Pin mari- wd fie (Bull. Soc. bot. Fr., LXVIII, p. 223, cca 330 SÉANCE DU 23 JUIN 1922. vacuoles. Les aspects observés sont done tout à fait comparables à ceux que P.-A. Dangeard a déerits chez les pétales de Gera- nium pratense et de G. tuberosum 1, à ceux que Pierre Dangeard a observés chez le T'axus baccata?, à ceux que Guilliermond a représentés chez les folioles de Rosier ou chez les poils sécré- teurs de la feuille de Noyer. Conclusion. — Ainsi, les « cellules à tient » des Primula renferment à la fois des tanins et des matières protéiques; sans doute les premiers entrent-ils avec les secondes dans une com- binaison appartenant au type des « complexes » connus en chimie végétale. Ces composés tannoïdiques ou phénoliques peuvent, semble-t-il, se transformer en pigments anthocya- niques. Cette observation apporterait un exemple nouveau à lappui des conceptions qui font dériver les anthocyanes de composés phénoliques incolores préexistants. Il faut remarquer pourtant que si, toujours, chez les Primula comme dans les cas analogues, les tanins précédent l'anthocyane, rien ne permet d'affirmer qu'ils en sont les générateurs immédiats. Il se peut que, simplement, le chromogène proprement dit (flavone, par exemple) coexiste d'une facon constante avec les tanins. Les phénomènes ont chez les Primula une physionomie spéciale du fait qu'ils s'observent dans des cellules qui sont, d'autre part, remarquables par leur richesse en matières protéiques et par leurs propriétés fermentaires. Régénération du Barbula muralis, aprés qua- torze ans de sécheresse, par protonémas foliaires primaires propaguliféres et proto- némas secondaires bulbigénes - PAR M. JacouESs MAHEU. En 1908, nous présentions à la Société botanique, une note 5 sur « La production expérimentale de propagules dans le genre . 4. DANGEARD (P.-A.), Nouvelles observations sur la nature du chondriome chez les plantes et ses rapports avec le système vacuolaire (Bull. Soc. bot. Fr., uem To 119, wo EARD (P.), L a métachromatine et les eom fon des va S T cuoles (C. R., CLXXI, p. 1016; 190) a- J. MAHEU. — RÉGÉNÉRATION DU BARBULA: MURALIS. 331 Barbula »*. Depuis, les cultures ayant donné lieu à ce tra- vail, furent négligées, et demeurèrent à sec, dans un coin du Meboraiots. La guerre survient, les échantillons demeurèrent dans l'oubli. Or il y a quelque temps ayant remarqué les boites de Petri où furent faites nos cultures, l'idée nous vint de les humidifier dé nouveau et de mettre à la lumière les détritus qu'elles. contenaient. Les coussinets de terre furent arrosés systématiquement tous les jours. Aprés un mois, nous vimes se développer en surface de trés fins filaments. Notre curiosité étant éveillée, nous avons continué à suivre et étudier la manière dont se comporterait cette véritable régénération de . mousse : Barbula muralis Hedw, dont nous avons suivi tous les stades. Dans les cultures faites en 1908?, nous avions pu réaliser expérimentalement la production de bulbilles. Or il est curieux de constater que celles-ci, encore existantes, sont demeurées stériles. Par contre, partant de vieux fragments de feuilles, des filaments pluricellulaires prennent naissance au niveau de la nervure, comme cela s'observe dans Tortula lævipila, Calymperes?. Le dernier article s'arrondit, se trans- forme en propagule (fig. 1), fait déjà observé par nous chez plusieurs espèces de Barbula et Amblystegium. leptophyllum Schimp * récoltées dans le gouffre de Padirac, mais nous n'avions pu suivre jusqu'à ce jour le développement de ces dernières et comprendre le mode de régénération destinée au - maintien de l'espèce, dans les conditions défectueuses pour la production des sporogones. Le méme phénomène avait d'ailleurs été déjà observé dans Torula levipila* par Correns. Bientót la propagule se détache par contraction et désagréga- tion de la cellule sous-jacente. Elle germe (fig. 2), donne un - . MAHEU (J.), Production ——À de propagules dans. le A c bd (Bull: Soc. bot. de Fr., siu p. #4 i 2. MAHEU (J.), Sur les propagules et À Msn bt irimentaleient | chez quelques espéces de Mousses du genre Barbula E. rendus Ac. des Sc, Ae Juin 1908). + NS, Untersuchungen Vermehrung der Laubmoose durch Bautorgane ind Seche Iéna, 1899, p. 86. 4. MABEU (J.), La ftore souterraine de France, 1906, p. 8 5. Man sia (4.), Monographie des principales défo: ofa: "ios Muscinées cavernicoles (Comp. rend. Cong. des Soc. wh Paris, 1906, p. 14): 332 SÉANCE DU 23 JUIN 1922. filament pluricellulaire, d'abord fin, qui grandit et s'allonge en articles élargis, puis rectangulaires à parois épaisses et brunes, mais remplis de chloroplastides. Il se constitue ainsi un véritable protonéma ramifié fixé au sol par de longs rhizoides bruns, pluricellulaires, à parois gra- nuleuses, dépourvus de chlorophylle (fig. 3). Puis l'une des cellules de ces filaments se boursoufle en une petite hernie (fig. 4), laquelle se cloisonne (fig. 5) pour produire une bulbille, analogue à celles observées sur les feuilles de diverses espèces de Mousses (fig. 6) (Webera, Encal ypta). Ces dernières germent sur le protonéma lui-même et se compor tent comme les bulbilles de Webera +. Les cellules de la base s'allongent en rhizoides pluricellulaires à parois brunes un peu échinulées, dépourvus de chlorophylle (fig. 7). Les cellules apicales se cloisonnent, s'allongent et se transforment en une véritable petite plante (fig. 9). L'examen de cette tige feuillée présente tous les caractères d'un Barbula vivant en atmosphére humide. Tige allongée, étiolée, feuilles étirées également dans toutes les parties, dents oblitérées. Cellules des tissus homogènes, pas de tendance à la formation de nervure centrale. Chloroplastides disséminés. dans les cellules. Ces végétaux régénérés trés petits n'excédent jamais en hauteur 12 à 15 millimètres. ns Il s'agit ici d'un cas de reviviscence du Barbula muralis’ Hedw., ayant eu lieu aprés adjonction d'eau seulement. | La régénération s'est effectuée non aux dépens de vieilles tiges comme cela a déjà été observé chez différents types de Mousses (Plagiothecium, Polytrichwm)?, mais par un processus particu- lier. Développement d'un premier filament nématogène, dont la dernière cellule se transforme en propagule; celle-ci libérée donne un protonéma secondaire fertile, où prennent asi les bulbilles, origine de la nouvelle plantule. Aprés la présentation à l'Institut, de la note concernant cette régénération, le 24 avril 1922°, nous avons essayé, de donner 4. CORRENS, Loc. cit. s Js 165. ; 2. CORRENS, Loc. cit., p. 249. 3. MAHEU an ), Sur une rhe régénération de Mousse (COT. rend. Ac: sA des xs 24 avril 1922, p. 1125). cd Fig. 1. Protonéma primaire propane né aux dépens A ne (Barbula muralis). — Fig, 2. Germination de la propagule. — Fig. roto- néma secondaire bulbigène. E M. M Cellule initiale de la bulbille. — re 5 et 6. Sa différenciation. — Fig. 7 et 8. Sa germination (Gr. 225). — Fig. 9. eed feuillée née des cellules aps ten bulbille (Gr. 50). * LJ 334 SÉANCE DU 23 JUIN 1922. plus de vigueur à la culture. Cette derniére fut transplantée c dans un cristallisoir rempli de terre de bruyére maintenue con- stamment humide. La Mousse a étendu sa végétation et envahi tout le cristallisoir. Mais nous n'avons pas vu se produire d'élé- ments reproducteurs (périgones ou périchèzes) aprés trois mois de culture, sur le terreau en atmosphére humide, réalisant les conditions à peu prés normales de végétation. En résumé, il s'agit d'un cas de régénération, sous l'action de y l'humidité, du Barbula muralis Hedw., demeuré quatorze ans à l'état de sécheresse absolue. Production de nouvelles pousses fenillées par le développement ‘de protonémas primaires et à secondaires, les premiers naissant sur des fragments de vieilles feuilles, par allongement de cellules nématogènes donnant des propagules, produisant par germination des protonémas secon- daires bulbigènes, celles-ci, se transformant sur pem en plantes feuillées. Ce mode de développement semble avoir été réalisé par la Mousse, en vue de créer une méthode de multiplication inten- sive, extension et dissémination de la plante, celle-ci une fois étendue et fixée pouvant résister et attendre plus aisément les conditions favorables à la formation des — € devant assurer le maintien de l'espèce, / Accélération évolutive du convergent dans une racine pathologique de Féve PAR M. ANDRÉ DAUPHINÉ. J'ai montré dans une note récente! que la mutilation du point végétatif d'une racine de Dicotylédone pouvait entrainer la destruction des éléments de méristème destinés à former les . vaisseaux alternes et, par suite, la réalisation immédiate delà o disposition superposée. e me propose aujourd' ini de décrire un cas pathologique dont l observation m'avait conduit aux expériences que je viens : |... 1. DAUPHINÉ (A.), Production experimentale de l'accélération dans l'évolution x de Tappareil antur ur (C. R. del 'Ac. cte 28 nov. bm VS « A. DAUPHINÉ. — ACCÉLÉRATION ÉVOLUTIVE DU CONVERGENT., 335 de rappeler. Il s ‘agit de la racine principale d'une germination de Féve dont le point végétatif avait été le siège d'une lésion d'origine inconnue; cette lésion avait déterminé dans le méris- Cid [Ca] ` Csg « Dsd i ap pun e Fig. 1. — Coupe transversale schématisée d'une racine pathologique de Féve. ` l, lacune erase par Ja lésion; pour les autres lettres voir le text es see téme du ne central une lacune Mem. viser: et la destruction des éléments correspondant, à —- des fais- ceaux alternes (fig. 1 et microphoto 1). | . Avant de décrire la structure de cette racine, il est utile de . . rappeler celle d'une racine normale de Fève. La notion du con- - po NE récemment introduite pue A. Chauseaud. dans. Fana- | 336 SÉANCE DU 23 JUIN 1929. tomie des plantes vasculaires‘ nous permettra d'apporter dans cette description une précision indispensable à la compréhension du cas pathologique qui nous occupe. La figure 2 représente une racine principále de Fève à quatre convergents parvenus à la derniére phase de leur évolution. Désignons chacun des convergents par une des lettres A, B, C, D; le xyléme de chacun d'eux présente une portion alterne que nous désignerons, pour le convergent A, par Aa; deux portions intermédiaires que nous appellerons droite et gauche, en supposant que l'observateur se place en face de la portion alterne et regarde l'axe de ld racine, et que nous désignerons respectivement par Aid et Aig; deux portions superposées que nous désignerons de méme par Asd et Asg, et ainsi de suite pour les convergents B, C et D. xaminons maintenant la figure 1 qui représente la racine traumatisée : les convergents A et B sont représentés par leurs ‘portions alternes et par deux vaisseaux appartenant à la portion intermédiaire gauche.de A. Pour les convergents C et D, : l'emplacement de leurs portions alternes est occupé par les traces d'éléments détruits (Ca) et (Da). Dans cette région de la racine les éléments vasculaires forment trois groupes $itués : l'un à l'extrémité gauche de l'arc de phloème commun aux con- vergents B et C; un autre en superposition avec l'arc de phloème commun aux convergents C et D, et le troisième à l'extrémité |. droite de l'arc de phloème commun aux convergents D et A. Si à la figure 1 nous superposons par la pensée la figure 2, il devient facile d'homologuer ces différentes formations vascu- laires : les convergents A et B sont représentés par leurs por- tions alternes Aa et Ba; dans les convergents C et D les por- tions alternes ne se sont pas différenciées par suite de la des- truction des éléments situés sur leur emplacement; le groupe vasculaire Cid représente la portion intermédiaire droite du convergent C; le groupe Dig représente en majeure partie la portion intermédiaire gauche du convergent D; enfin, le groupe superposé à l'arc de phloóme commun aux convergents C et D peut étre considéré comme représentant la réunion des portions 1. CHAUVEAUD (G.), La constitution des plantes vasculaires révélée par e í . ontogénie. Payot, édit., Paris, 1924 * - E EulL Soc. bot. de Fr. E s + « 110. |. — Coupe transversale d'une racine pathologique de Fève (méme coupe que figure 1). Gr. : 2. — Détail de la méme coupe; portion Csg + Dsd de la figure 4. Gr. : 400. I. AE, \ / T. LXIX (4099. Hp. Soc. bot. de Bull. 3. — Coupe faite à un niveau plus élevé que celui de la microphoto 1. 2:440. Gr. A. DAUPHINÉ. — ACCÉLÉRATION ÉVOLUTIVE DU CONVERGENT. 337 superposées de C et de D, il peut done être désigné par Csg + Dsd. On voit maintenant avec quelle facilité et quelle précision la connaissance du convergent et de son évolution permet d'inter- Cd Cid Ca -big (sg ` ^ Dsd Bsq Big Did Ba Dig Fig. 2. — Coupe transversale schématisée d’une racine normale de Fève. préter d'une facon rationnelle un cas pathologique tel que celui que nous venons de décrire : les portions alternes des conver- _ gents C et D, n'ayant pu se différencier, sont représentées par des formations ultérieures de leur évolution; ces deux conver- gents ont donc subi une accélération d'autant plus frappante que les portions alternes des convergents À et B, plus éloignées T: LXiX. 2 | DU (SÉANCES) 22 338 SÉANCE DU 23 JUIN 1992, de la lésion, témoignent de la structure normale de la racine au niveau considéré. Toutefois, la présence des deux vaisseaux Aig indique que le convergent A présente par rapport à B une légère accélération, peut-être due à une excitation causée par le traumatisme. L'accélération s'observe avec le maximum d'inten- sité dans le groupe Csg + Dsd représenté en détail par la micro- -: photo. 2; iei elle se manifeste non seulement par la réalisation immédiate de la disposition superposée, mais encore par la pré- cocité des cloisonnements secondaires qui n'existent pas encore dans les groupes à disposition alterne et qui font leur appari- tion dans les groupes à disposition intermédiaire (micro- photo 1). : La note citée plus haut se termine par ces mots : « ... le trau- matisme a provoqué dans le développement de l'appareil con- ducteur une accélération qui se manifeste par la suppression de la phase alterne et par l'apparition hátive de la phase super- posée, c'est-à-dire que nous nous trouvons en présence, dans une racine, d'une transformation identique à celle qui se produit normalement au début de la plantule pour réaliser la structure dite caractéristique: de la tige. » Cette conclusion s'applique également à la présente observation qui montre avec autant d'évidence, et aprés toutes les preuves tirées par Chauveaud de l'ontogénie, l'indépendance des dispositions de l'appareil con- ducteur et des différentes parties de la plante. L'ontogénie a. montré, en effet, que la disposition de l'appareil conducteur dans une partie de la plante dépend moins de la nature de cette partie que du degré d'accélération dont elle est le siège. Ainsi, chez les Phanérogames peu accélérées, la disposition alterne existe jusque dans les premieres feuilles. Réciproquement, la disposition superposée peut apparaitre dés le début dans une racine accélérée par un traumatisme ainsi que le montre le cas pathologique que nous venons de décrire, et aussi les expé- - e riences dont j'ai parlé plus haut. Par conséquent la racine, partie de la plante normalement soustraite à l'accélération basi- fuge, peut devenir le siège d'une accélération qui se manifeste par la suppression de la phase alterne et par l'apparition hátive de la "e epo. Us observateur non RAA ns uw A. DAUPHINÉ. — ACCÉLÉRATION ÉVOLUTIVE DU CONVERGENT. 339 ce faisceau libéro-ligneux à une racine : la superposition des. éléments vasculaires et criblés, la précocité des premiers cloi- sonnements secondaires, la convexité accentuée du phloéme le feraient plutót penser à un faisceau pétiolaire, par exemple. On vient de voir que cette disposition, qui aurait paru si anormale aux anciens anatomistes, s'explique au contraire de la facon la plus normale si l'on se laisse guider par les phases successives et constantes de l'évolution d convergent. On a récemment tenté de nier tien de l'évolution vas- culaire et de l'accélération basifuge telles qu'elles ont été décrites par Chauveaud t. L'auteur de cette tentative s'efforce d'attribuer la coexistence des vaisseaux centripètes et des vais- seaux centrifuges daus l'hypocotyle à un simple raccordement entre la strueture de la feuille cotylédonaire et celle de la racine. S'il était nécessaire, des faits tels que ceux que nous venons d'exposer constitueraient un puissant argument pour montrer l'insuffisance de cette conception d'ailleurs bien ancienne ?, Nous avons montré en effet la présence, à un méme niveau d’une racine, de faisceaux vasculaires alternes et d'un faisceau libéro-ligneux : cette coexistence est bien de même ordre que celle qu'on voudrait expliquer dans l'hypocotyle, et pourtant ce faisceau libéro-ligneux appartient uniquement à la racine dans laquelle il s'est différencié; mieux encore, il n'est pas possible de rattacher ce faisceau à des formations super- posées. des parties supérieures de la racine ou de la tige. En effet une coupe faite dans la racine traumatisée, au- -dessus de celle qui a été précédemment décrite, et à un niveau tel qu'il n'ait pas été influencé par la lésion, présente la disposition vas- culaire normale d'une jeune racine dans laquelle ne s'est encore différencié aucun vaisseau superposé (microphoto 3); et ceci, bien que la racine y soit sensiblement plus âgée qu'au niveau inférieur représenté par la microphoto 1. Le faisceau libéro- ligneux existant à ce niveau n'est donc en relation avec aucune formation supérieure identique à lui-méme : il résulte 1. BUGNON (P.), L'organisation libéro-liyneuse, chez la Mercuriale, repro- duit- ze une disposition ancestrale? (C. R. de l'Ac. des Sc. s f 6 juin BÁO escantia vitginioá E. ee de VAc. royale. de Belgique, LVII, 1898). 340 SÉANCE DU 23 JUIN 1922. de l'évolution vasculaire accélérée à un certain niveau ài la racine. Il y a donc un parallélisme étroit entre les effets de l'accélé- ration quelle que soit sa cause originelle et quelle que soit le membre de la plante où on l'observe. De méme que dans la partie aérienne d'une plantule l'aecélération basifuge a pour résultat de faire apparaitre dans une portion plus jeune une évolution plus avancée, dans notre racine l'accélération provo- quée se manifeste aussi par l'apparition dans une portion plus jeune d'une évolution plus avancée. Ici, la cause déterminante de l'accélérátion est évidemment accidentelle, mais le processus suivi par la différenciation vasculaire est identique à celui qui a été révélé par l'ontogénie. Il n'est pas nécessaire d'insister d'avantage pour démontrer la réalité des faits sur lesquels nous nous appuyons et sans la connaissance desquels il est désormais impossible de progresser en anatomie végétale. ^ Sur les formes de la Lychnide dioïque et sur l'hérédité de la couleur des fleurs dans cette espèce | PAR M. L. BLARINGHEM. La Lychnide oies (Lychnis dioica DC.) est définie par la séparation des sexes, d'ordinaire répartis sur des pieds diffé- rents. Introduite aux États-Unis, sans doute sous sa forme à fleurs rouges, elle s'y est répandue et on y trouye des pieds à fleurs blanches, des pieds à fleurs roses et des pieds à fleurs rouges. D'après G. H. Shull (1908, 1910), on y rencontre aussi, d’ sili assez rarement, des plantes hermaphrodites et cet auteur a isolé une lignée, qu'il appelle mutante, possédantrégu- - : lièrement ce caractère par hérédité; au point de vue génétique, ellese comporterait dans les croisements comme le type mâle. En Europe et plus spécialement en France, les pieds herma- phrodites, bien que signalés à diverses reprises, méme par - | Linné, sont rapportés, depuis les belles recherches de A. Mm e it L. BLARINGHEM. — SUR LES FORMES DE LA LYCHNIDE DIOÏIQUE. 344 de M. Cornu et de A. Giard, à des individus monstrueux atteints par l’ Ustilago antherarum; les pieds mâles fournissent des pseudo-ovaires toujours stériles au centre de la couronne pédicellée des étamines, dont les anthères éclatent sous la pres- sion des milliers de spores du champignon parasite; les pieds femelles présentent, eux aussi, des étamines parfaitement déve- loppées dont les anthéres, trés grosses, sont le siège du déve- loppement des spores de l'Ustilago. Le plus souvent toutes les fleurs d'une méme plante malade sont stériles; mais j'ai trouvé, au cours de deux étés, environ 12 plantes sur plus de 500 par- tiellement atteintes en ce sens que des pousses, développées manifestement sur la souche portant des fleurs malades, don- nent naissance à des ovaires normaux et d'ailleurs fertiles. En ce cas les fleurs saines sont unisexuées comme le type normal. A. Giard et Magnin' considèrent l'hermaphroditisme acci- dentel du Lychnis dioica comme la conséquence directe et con- stante de la présence du parasite: Strasburger (1910) adopte ce point de vue, discutant l'affirmation, sans doute valable pour les États- Unis, de Shull qui a possédé une lignée franchement hermaphrodite, l'a obtenue à plusieurs reprises et l'a cultivée durant des années. Pour ma part, n'ayant fait des observations sur cette plante que dans le Centre etle Nord de la France, bien que j'aie à dessein cherché des plantes hermaphrodites, je les ai toujours trouvées atteintes par l Ustilago, sauf dans un indi- vidu hybride observé ce printemps, issu à la deuxième généra- tion du eroisement Lychnis vespertina Sib. »« Melandrium rubrum Ræhl.; il ne portait d'ailleurs que des Spry à | ou 2 stami- nodes, alors que la plupart des fleurs ét t femelles. Je ne parlerai pas davantage ici de cette aberration dont je me propose de suivre la descendance. k *x* Mais précisément parce que j'ai entrepris des cultures expé- rimentales avec cette espèce polymorphe, j'ai éprouvé de réelles 1. MAGNIN (A.), noue Z le polymorphisme floral, la sexualité et l'hermaphroditisme parasitaire du Lychnis vespertina Sibth, (Ann. Soc. bot. . de Lyon, 4889, 32 p. et 2 pL). 342 SÉANCE DU 23 JUIN 1922. difficultés à en délimiter les formes et si je donne cette courte analyse de mes observations, c'est pour engager mes collègues à faire eux aussi une étude de cette espèce et, sil'occasion s'en - présente, à me communiquer des plants ou des graines de lignées types. Laissant de côté l'espèce méditerranéenne L. macrocarpa Boissiet et la forme localisée en Corse L. Requienii Rohrb., je suis amené à grouper sous trois noms les plantes bisannuelles ou vivaces du groupe. Le L. noctiflora Fries, annuel, doit être provisoirement mis à part surtout à cause du nombre des stig- mates réduit à 3. Dans les Lychnides étudiées le nombre des - stigmates fut toujours supérieur à 4, dans la majorité des cas D, souvent 6 ét exceptionnellement sur quelques fleurs 8. Dans le groupe L. dioica DC. je distingue : : , À. — L. vespertina Sibthorp, ou Compagnon blanc, espèce polymorphe à grande aire d'extension et trés commune dans les stations où. je lai étudiée (Meudon, Angers, Veules, Béthune). Les fleurs sont grandes et s'ouvrent surtout le soir; les feuilles, les ramifications et les calices sont couverts de poils en partie glanduleux; les capsules sessiles, s'ouvrant par dix dents dressées, grosses mais piriformes, sont caractéristi- ques. Les fleurs sont toujours blanches ou trés légerement . teintées de jaune, ou méme de rose trés pàle lorsqu'elles sont sur le point de se flétrir. La floraison est de longue durée, de la mi-mai à fin septembre, et souvent dure deux années lorsque la plante est vigoureuse et peut s'étaler en buisson. . — L. dioica var. coloratum Rostr. que je considère comme équivalent à Melandrium pratense var. incarnatum Lamotte. Le Muséum d'Histoire naturelle de Paris en possédait une plante ; mâle en 1920, sous la désignation Melandrium rubrum et jai trouvé cette forme en juillet 1920 entre Varangeville et Ouville i (Seine-Inférieure), en pleine floraison, dans une station oü les. L. vespertina Sibth. paraissaientabsents. En fait, à part la colo- ration rose vif des pétales qui sont très grands et étalés le matin et la teinte foncée des axes, peut-être aussi les divisions dicho- - tomiques trés gréles et écartées des axes florifères, il ny aurait pas de raison valable de la séparer du type précédent. — C'est d'ailleurs l'opinion courante en France. Godron, Coste - L. BLARINGHEM. — SUR LES FORMES DE LA LYCHNIDE DIOIQUE. 343 en font des variations du L. vespertina ou Compagnon blanc type; Rouy et Foucauld (Flore de France, 1896, HII, p. 95) la décrivent sommairemént comme sous-variété de l'espèce précé- dente. C. — L. silvestre Ræhl., qui est le L. diurna Sibthorp. Cette espèce a des fleurs franchement rouges. Je l'ai étudiée en 1920 sur l'exemplaire vivant de la collection du Muséum d'Histoire naturelle de Paris, puis dans le Pas-de-Calais dans les marais de Beuvry. Récemment (28 mai 1922) j'en ai analysé deux sta- tions dont l'une abondante à Solres-le-Cháteau, prés Jeumont, à la frontière franco-belge. Je considère ces dernières plantes comme typiques, parce que je n'ai pu découvrir dans cette région, parcourue sur plusieurs kilomètres en tous sens, aucune plante Lychnis vespertina. Les feuilles sont larges et minces, pétiolées à la base, modérément velues; les axes dressés sont peu étalés mais fort élevés; la pubescence courte qui couvre tous les organes n'est pas glanduleuse; les fleurs sont: . petites, leur plus grand diamétre ne dépassant pas 16 milli- métres, alors que celles du vespertina dépassent presque toujours 20 millimètres ; les capsules sont petites et rondes, les dix dents des valves roulées en dehors (pas vu encore à Solres). Mais j'insiste peu sur les caractéres des capsules qui sont cependant considérés par la majorité des auteurs comme essen- tiels. A Veules (Seine-Inférieure), sur une étendue de un kilo- métre carré de la falaise, j'ai récolté en juillet 1920 et en aoüt 1921 plus de 30 formes de fruits différant par la taille, la forme, les dimensions de l'ouverture, les dimensions et la courbure des dents. Sans doute la fécondation croisée nécessaire inter- vient pour partie dans ce polymorphisme, mais il serait dan- gereux d'accorder une valeur décisive à pareil caractère qui entrainerait le. morcellement indéfini du type vespertina. Les . variations de compacité des grappes dichotomes ne m'ont pas fourni de meilleurs renseignements. ' Les variations dans la pubescence, le port dressé, l'étalement des feuilles corrélatif de leur faible épaisseur, permettent de Séparer nettement L. silvestre de L. vespertina. Mais ces carac- téres ne sont-ils pas liés à la station humide, fréquemment ombragée oü se plait la première espèce? Somme toute, la * 344 | SÉANCE DU 23 JUIN- 4922. taille et la couleur des fleurs restent les caractères essentiels et distinctifs des formes A et C. Des croisements, faits en 1920 et depuis pour l'étude de l'hérédité de la sexualité 1, peuvent être utilisés pour discuter la valeur relative des types B et C par rapport à l'espèce com- mune À. La comparaison des caractères morphologiques de À et B me conduisait à admettre pour fondée l'opinion courante que B était une simple variation de A, dont elle ne diffère que par la couleur rose des fleurs. En génétique, les variétés dis- . tinctes de l'espéce par un seul caractère, indépendant des autres particularités, sont désignées sous le nom de variétés régressives? - et leurs croisements donnent des descendances qui suivent les règles numériques de la disjonction mendélienne. Le type C. admis comme bonne espèce, au moins comme une espèce élé- mentaire, devait selon les mêmes règles se comporter différem- ment et j 'espérais que les croisements, faciles à réaliser, donne- raient une solution décisive à la question. En 1920, une méme plante femelle L. vespertina, de Meudon, fut fécondée successivement avec le pollen de Lychnis silvestre du Muséum, . de Lychnis viscosa de méme origine, du Lychnis dioica var. coloratum- de Varangeville et du Z. vespertina de Meudon. Toutes les plantes, à peu d'exceptions prés, furent femelles, mais l'avortement total des fruits fécondés par Lychnis viscosa et les différentes colorations notées dans la descendance me prouvèrent que la plante femelle L. vespertina, utilisée pour les essais, n'était pas capable de fournir des graines par parthénogenése. Les premieres plantes en fleurs de 1921 furent fécondées avec le pollen de trois individus máles développés à l'endroit méme où se trouvait l'année précédente le Z. vespertina mère. Eux aussi fournissent un certain pourcentage de plantes colorées. Les tableaux suivant : résument les dénombrements : .— 4. BLARINGHEM (L.), Sur l'hérédité du sexe chez la Lychnide dioique (Lychnis vespertina Sibthorp). (C. R. Acad. Sciences, Paris, CLXXIV, p. 1429, 1922). 2. BLARINGHEM (L. } 1 Les oies de l'hérédité ds o Paris, Flam- mano 1919, ch. A Í i E EUST co + Ce L. BLARINGHEM. — SUR LES FORMES DE LA LYCHNIDE DIOÏQUE. ite GÉNÉRATION : Couleur des fleurs. Lot Q 4 blanche rosé rouge : : clair 1. L. vespertina »« silvestre.......,..... 144 1 .59 27.049 2. s >< GOLOTA : onus IS 3 46. 12 11 3. — x vespertina....... Go UM 6o 39 2* GÉNÉRATION : Couleur des fleurs. Ascendant rouge : Q d blanche rosé muse E clair 4. (L. vespertina x silvestre) < vespertina. 89 60 78. 49 92 5; p 68-39. 68 : 26.3 6. et 39. 54 HB RRE] 7. (L. vespertina x coloratum) x vesper tina , 39 24 34. 20 9 8. — 21:1 08 -49 23:33 .. ll se dégage une règle simple de cet exposé. Toutes les fois que les ascendants sont à fleurs blanches il n'y a dans les descendances, méme à la seconde génération, que des plantes à fleurs blanches. Cinq lignées des plantes à fleurs blanches des croisements 4 et 2 ont été suivies sur 69, 68, 93, 91 et 105 individus, et je n'ai trouvé aucune exception à la règle, bien que la chute ábondante des fleurs, très marquée sur certains indi- vidus, indiquât des altérations physiologiques qui ne sont pas dues exclusivement à l'élimination volontaire des mâles. On pourrait admettre que la couleur blanche, récessive, est éhurép. ooo ; 15 Mais le rouge, ou le rosé, qui devraient se comporter comme des dominants simples en première génération, offrent cette particularité de ne pas étre des dominants pour l'ensemble des descendants ; au contraire, dans les deux croisements, les indi- vidus à fleurs blanches constituent la majorité qui est d'ailleurs sensiblement la méme pour le croisement par L. silvestre et pour le croisement par L. coloratum. : : Les descendances suivies en deuxième génération donnent des résultats analogues, avec une majorité de plantes à fleurs | colorées dans la lignée 8. Cette anomalie est d'autant plus remarquable que le pollen utilisé pour cette seconde génération provenait de plantes qui ont eu des ascendants à fleurs blanches - epuis au moins dix générations, puisque tout individu à fleurs roses n'aurait pu échapper à mon attention dans les pelouses 346 : SÉANCE DU - JUIN 1922. du laboratoire de Meudon, oü je réalise la plus grande partie de mes cultures expérimentales. Il faut donc retenir de cet essai que les disjonctions par le croisement des teintes des fleurs ne permettent pas de distin- guer L. silvestre du L. dioica var. coloratum. C'est une excep- tion troublante à la règle habituelle de la dominance et de la ségrégation numérique, exception qui a été d'ailleurs constatée par Shull (1908, 1910) bien qu'il l interpréte d'une toute autre facon 1. Cet auteur admet en effet que les Lychnides dioiques, ne pou- vant étre obtenues en lignée pure en raison de la séparation des sexes, se comportent comme des hétérozygotes à divers degrés, certaines lignées donnant des proportions voisines de: 100 pour 100 rouges, la méme quantité 0 p. 100, tandis qu'un nombre égal à la somme des deux catégories précédentes fournit : 50 pour 100 de rouges, 50 pour 100 de blancs. Ses épreuves, por- tant sur une cinquantaine de lignées, paraissent probantes et il en conclut que le rouge en définitive domine le blanc. En fait, Shull a étudié plus spécialement les descendances de lignées rouges et il se place dans un cas trés différent de celui qui est. exposé ici où sa ue jov js róle essentiel. D'autre part, il trouve des d les selon les lignées examinées et je suis parti d'une seule plante femelle. Enfin, il admet la pré- sence de plusieurs facteurs pour expliquer le virage du blanc au rouge. Toutes ces divergences indiquent que le problème est : trés complexe et ne pourra être élucidé qu'avec certaines lignées bien choisies. : ll serait nécessaire d'avoir des plants ou des graines des divers Lychnides dont il est question ici, présentant dans leurs stations une trés grande homogénéité; par exemple des Lychnis silvestre récoltés dans des localités où n'existe pas Lychnis XE ? vespertina, ni sa forme PORN je crois en posséder un lot 1. SBULL (6G. H.), Some, new cases of rhendelian inheritance. (Bot. Gazette, XLV, p. 103-116, 1908) et Color inheritance in Lychnis dioica L. M Ame- rican Naturalist, ied. p. nt E. DECROCK. — LE CARDAMINE PLUMIERI VILL. EN PROVENCE. 347 provenant de Solres-le-Cháteau ; mais il serait préférable que le matériel fût récolté par un collègue étudiant la flore de sa loca: lité depuis de nombreuses années et pouvant s'assurer, par un contrôle sur place, qu'il n'y a pas eu de chance de contamina- tion par les introductions de graines fourragères ou autres acci- dents imprévus. Le Cardamine Plumieri Vill. dans les Alpes de Provence PAR M. E. DECROCK. Notre confrére M. Jules Offner, de Grenoble, a publié il y a quelques années une note fort intéressante sur la distribution du Cardamine Plumieri Vill +. D’après lui l'aire de cette Cruci- lére s'étend dans les Alpes françaises : 1° sur tout le secteur granitique des Alpes delphino-savoisiennes où elle est surtout répandue, 2° dans le secteur des Alpes austro-occidentales sur le district des Alpes Grées et sur le district des Alpes Cot- tiennes. Le district des Alpes de Provence semblait donc exclu du domaine de cette espèce, attendu que le bois de Loubet, près de Rabou, dans la partie Sud du Dévoluy.paraissait étre la localité la plus méridionale où la plante en question avait été observée dans la France continentale. Or, au cours de nos recherches sur la végétation de la haute vallée du Verdon nous avons récemment trouvé la,Cardamine de Plumier au voisinage du lac d'Allos, plus exactement au Laus, sur des banes de grès d'Annot, à l'altitude de 2131 mètres environ. : TP La limite méridionale admise jusqu'ici pour cette espèce dans les Alpes de France est donc à reporter notablement vers le Sud - et le district des Alpes de Provence s'enrichit d'une unité remarquable. ' : 1. OFFNER (J.), Distribution géographique du Cardamine Plumieri Vill. dans les Alpes françaises (Bull. Soc. bot. France, XX, 1920, p. 134). 348 SÉANCE DU 23 JUIN 1922. Plantes de Somalie (Afrique orientale) PAR M. MicHEL GANDOGER. La Somalie, ou pays des Somalis, est située sur la cóte de l'Afrique orientale sous le tropique et confine, au Sud, presque à l'équateur. Ce pays est resté longtemps inaccessible. Les indi- gènes en laissaient bien approcher les étrangers; mais à peine débarqués, on les assommait, on les embrochait et on les mangeail. C'était peu encourageant pour les botanistes, gens d'ordinaire tranquilles et doux. Toutefois la région est Wee nant mieux connue depuis que l'Italie y a établi des comptoirs, créé des moyens de communications, ainsi que dans l Érythrée, et envoie des naturalistes pour en étudier les productions. En ce qui regarde la Botanique, j'avais déjà pu me procurer | — non sans peine — une partie des très importantes collec- tions (plus de 8000 numéros) faites dans l Érythrée par Pappi et Mattei. Dans ce Bulletin j'ai décrit plusieurs espèces nou- velles provenant de ces collections, M. le Pr Adrien Fiori . ayant bien voulu m'envoyer une série de plantes récoltées dans le Sud de la Somalie par Alphonse Fiori, jen dresse la liste ci-dessous avec les nouveautés. Elle donnera une idée de la flore de cette région comprise entre l'Abyssinie, le Zangue- bar et les Grands Lacs. Les échantillons viennent du. district de Benadir Giumbo. Abutilon glaucum o Senta incana Cav Hibiscus micranthus Pavonia aristata Scliinz. — pavonioides dc Corchorus somalicus Gdgr mss. — Viridis tenuiter pubescens, folia oblongo-sublanceolata basi cordata acute serrata glabrata , petiolis e elon- gatis hirsutis, pedunculi 1-2 breves hirsuti, sepala aristato-acumin nala 9 petalis flavis parvi æquilonga, SM dp v e subteres trivalvis, rostro obtuso HAB: : Benadir Giümbe (Alf. Fiori n. 45). Herba annua erecto-ramo C. triloculari L. precipue recedens pube densiore patula, foliis elongatis ad dpi magis poA is. Flores - epus oppositifolii 5 mm. aus umfetta Fioriana Gdgr mss. — T. favescens- f. aait Fiori in. puits della Soc. italiana “Ex À typo anthentico (Schimper; 1912-13. c PL Abyss., n. + 1020!) unes foliis crassioribus non lobatis sed Es à it \ * M. GANDOGER. — PLANTES. DE SOMALIE (AFRIQUE ORIENTALE). 349 et breviter crenatis obtusis subtus griseis, capul subglobosa brevissime aut vix echinata. HAB. : Benadir Giumbo (Fiori n. 39). : . Folia tomentosa PNR flores fasciculati villosi spicas elongatas nudas efformantes. Ex Africa tropica habeo specimen üoriferum. ad T. flavescentem Hochst. quoque accedens sed sat diversum ut abus novam sistere videatur, . nempe : Triumfetta fazoglensis Gdgr mss. — Fruticosa virens, caules longe matura Sica ota sed ovarium sublæv * HaB. : Africa orient., Fazogl aketen, 1839). Ex unico specimine descripta ulteriusque investiganda : sed inter species hujus generis non video ad quamnam accedere possit nisi ad T. flavescentem a qua pube foliis ac inflorescentia mox secernitur. — Folia ob consistentiam tenera vix: hirsuta 2-3 cm. lata, flores parvi 2 mm. longi sessiles. Cassine Holstii Loe Clitoria Ternatea L. Schwein bia Loes. Alysicarpus squamosus Gdgr mss. — A. rugosus f. hispidocarpus Fiori loco citato. — A typo discedit ramis 5 squamoso-flbrillosis, Puis grandio- ribus obtusis cordatis, floribus contiguis in spicam am abeun- tibus, leguminibus 5 articulatis tenuissime (Ren bladi puberulis in Pipis specimin nibus HaB. : Benadir Giumbo (Fiori n. 25). Specimina indicà minora sunt, foliola magis atténuata ac inflorescentia depauperata cum leg. glaberrimis. — terum A. ferrugineus ss (Schimper n. 300! ex Abyssinia) ab hoc non multo absimilem esse cense soie tinctoria LE Cressa cretica L. negalensis DC. . | Solanum incanum L. Piguliótis usps DC. Lantana viburnoides Vahl. Erlangera benadirensis Fiori Leucas micrantha Guerke. Sclerocarpus africanus Jacq. Ocimum falcatum Gdgr mss. — Caules pe rami ji juniores breviter villosi, folia osea pud aut subdeflexa anguste oblonga lan- ceolata basi attenuata glabrata glaucescentia mim serrulata, spica ne interrupta abbreviata, flores parvi bracteis ovato-cuspidatis reviores. AB. nadir Giumbo (Fiori n. 4). Diane ab O. cano Sims foliis et inflorescentia. — Rami divergentes dichotomici, spica es Aaa longa, flores quam in speciminibus indicis, etc., saltem duplo mino Asystasia ica Puk mss. — Glabra læte Tps, folia rotundata vel ovato-obtusa truncata subdenticulata longe petiolata, spica hirsuta densa, bracteæ “uses sepala filiformia sim corolla» æquantia, flores 350 SÉANCE DU 23 JUIN 1922. extus hirsuti eorum lobi ovati € vix mee: fructus pubescens oblongo-spathulatus rostro brevi truncato Hab. : Benadir Giumbo (Fiori n D. Notis indicatis ab A. gange tica Th. Anders. distinguitur. Quod superest, us ipse sat variabile apparet. Sic specimina e Mittu Africæ centralis Hd UE eR n. 2813!) habent flores glabri duplo majores cum lobis . ovatis. Planta indica (Wallich n. 2401 d!) stylo triplo longiore gaudet; dum illa e Java (Jagor n. 583!) stylis etiam elongatis, sed folia longe acu- minata, spice graciles paucifloræ, alteris notis non obstantibus. Unde concludi potest quod in hoc typo tropico varias species secundi ordinis q adhuc lateant futurisque collectoribus ac monographis commendandæ. Amarantus Blitum L. Pupalia sericea Fiori. Digera arvensis Forsk. Ærva arachnoidea Gdgr mss. — Basi suffruticosa virens sed pube merati axillares nitidi, bracteæ subulatæ perigonio longiores aristatæ, phyllæ uninerviæ, utriculus ovatus - Hab. : Benadir Giumbo (A. Fiori n. 50). à via elegans A. leucuræ Moq. affinis. — Glomeruli sæpius 3 obtusi villosi, folia e textura tenui ré bia le À interdum undulata. Ærva transvaalensis Gdgr mss. — Inferne fruticescens vel indurata, caules dre recti ramosi, folia cheats acuta basi longe attenuata glabra late sinuata subsessilia, flores in spicas oblongas obtusas paniculam nudam efformantes, bracteæ ovatæ villosæ muticæ perigonio nitido æqui- longæ, phylle uninervis, utriculus subglobosus Has. : Transvaal, in fruticelis prope Pretoria (Schlechter n. 41461) — Sub. nomine À. leucuræ distributa, sed dubito quin ad hanc speciem pertineat; affinis potius crederem A. mozambicensis Gdgr in Bull. Soc. bot. de France, LXVI (1919), p. 29, e grege A. lanatæ Jacq. in quantum asse- qui cogitando potest. Dobera Macalusei Mattei ' Edplorhik indica Lam. Aristolochia oue tote Fiori a ho jine ner L. ( Folia levis dl derer prie ant tn 2 1 Folia' marginibus scabra. Natal, Claremont Stn vies 30571): : s Schlechteri Gdgr. Spic: angusto ovatæ densæ, Rae ne ager iie flavissimæ. ” y Natal (Wilms n. 2864) .........:......... , Cyperus W Gdgr. squamæ vat e iis : lia, Benadir Giumbo El Giuba (Fiori n. es a somalicus pps Giperya PAEAN Pa | Manisuris granularis L. f. aritim ir. Panicum leersioides ak Aristida DDR rin. — nudiglume Hoc SHOES ds "eco tentipanctatuie — sbyseinicur 3: uen - Chi Dineba- HORS Panz. Setaria AREE "Hochst.. . Eragrostis ciliaris Lk. E UN Li M. GERBAULT. — NATURALISATION DE L'ERIGERON MUCRONATUS DC. : 354. Sporobolus trichophorus Gdgr mss. — Forma spectabilis 8, glawifoli i Hochst. ad quem retulit cl. Chiovenda sub nomine var. podotrichi. Ab eo certe longius distat (v. g. e spec. Kotschy Iter Nubicum n. 74! e "Cordon caulibus non radicantibus, foliis flexuosis latioribus non pungentibus vaginis ad oram dense villosis, spica € panicula) laxiuscula ramulosa” e oblongis, glumis acuto-subaris : Benadir Giumbo (Fiori n Y Herba virens subbipedalis effuse iste aes culmi flexuosi; flores potius anguste paniculati quam spicati !. Sur la naturalisation de l’Erigeron mucronatus DC. sur ende points de PEurope occi- dentale PAR M. GERBAULT. — ^ . Dans plusieurs notes parues au Monde des plantes j'ai signalé la présence de l'Erigeron mucronatus DC. à Brest (A. Chevalier), à Menton (A. Chevalier), à Mayenne (A. Cheva- lier, Letacq!). Cette dernière station, à ma connaissance, existe depuis plùs de dix ans. Toutes ces stations sont murales. Il en est de même des sta- tions nombreuses dont j'avais jusqu'ici constaté l'existence dans . Dans ma biblisthbque j'ai consulté les ouvrages suivants : isi et Scmw., Illustrations de la flore d'Égypte, Le Caire, 1887, in-4°. BALFOUR, Botany of Socotra, Edimburgh, 1888, . BARTA, Reisen in Nord und Central Africii, Gotha, 185 jj: 8, 5 vol. in-8°. BOISSIER, Flora Orientalis, Genevæ, 1867-85, 5 vol. in-8° CARRUTRERS, The plants of Nyassa-Land., London, 1894, in-4^. ECKEN, Reisen in Ost- Afrika, Leipzig, 1869- 13, 4 vol. in-8°. Di. Flore d'Égypte, Paris, 1813, in-folio. DURAND et SCHINZ, Conspectus fræ Afrieæ, Bruxelles, 1895-8, 2 vol. in-8°. ENGLER, Monographien, Afrik. Pflanzen, Leipzig, 1894-1914, 18 fasc. FIORI, Bulletino della Soc. bot. italiuna, 1912-43. FRESENIUS, Beiträg? zur Flora Abyssinien, Francf. 1835-45, in-l^. KOTSCHY, Plantæ T Tinnenæ, Vindob, 1867, in-fol. OLIVER, Flora of tropical Africa, London, 1868-1906, 8 dert inv. . ~ Botany from Zanzibar to Egypt., Lond., 4872, in PETERS, Heise nach Mossambique. Berlin, 1862, in-folio. RévotL, Flore du Pays Somalis, Paris, 1882, in-89. RICHARD, Ps —— Floræ Abyssinieæ, Paris, 4847, in n-8°. H, Beiträge zur Flora Æthiopiens, Berlin, 1867, in-4°. a d o es 1 Wœæni6, Die Pflanzen im alten Ægypten, Je 1888, in-8°. 352 SÉANCE DU 23 JUIN 4922. la région de Lisbonne (Portugal). Je tiens à dire que j'ai aussi trouvé plusieurs fois l'E. mucronatus épiphyte à la partie infé- rieure de troncs de Washingtonia, palmiers de Californie qui réussissent bien à Lisbonne et y sont assez fréquemment cultivés. | La plante appartient à la flore mexicæine. Elle est une échappée des jardins où, souvent, on la cultive comme bordure. Les horticulteurs la mettent en vente sous le nom de Wittadinia | triloba. C'est'une erreur de détermination qui a son importance, le genre Wittadinia étant spécial à l'Australie et aux contrées circonvoisines. | Dernièrement, j'ai trouvé la plante très répandue au bord du ud des routes et dans les rochers aux énvirons de Cintra (Extrema- - dura, Portugal). Si l'on ne connaissait avec certitude l'origine horticole de PE. mucronatus, on le prendrait certainement là pour une plante indigène. J'ai cru intéressant de noter ces étapes successives de la natu- ralisation d'une plante qu'on retrouvera probablement avant ` beaucoup d'années sur plusieurs autres points de l'Europe A occidentale 1. Recherches sur l'embryogénie des Solanacées (Suite °) y e PAR M. RENÉ SOUÈGES. DATURÉES Datura Srramonium L, D. Lævis L., D. Taruza L: L'examen des Datura ne présente pas plus de difficultés. techniques que celui des Jusquiames. La sclérification de l'as- R. SOUÉGES. — RECHERCHES SUR L'EMBRYOGÉNIE DES SOLANACÉES. 353 sise externe du tégument séminal ne constitue pas un obstacle -à l'obtention des coupes, car elle ne devient véritablement `- importante que longtemps après la différenciation des régions fondamentales du corps de l'embryon. | J'ai presque exclusivement étudié le Datura Stramonium. Les remarques assez brèves dont les Datura lævis et D. Tatula 69 : 66 k 67 Fig. 53 à 69, — Datura Stramonium L. — Formation du proembryon octocellulaire cellules-filles de ca ou les deux étages supérieurs du pr ryon; m et ci oemb ; celluies-filles cb; n et n’, cellules-filles de ci ou les deux étages inférieurs du proembryon G. : 570. ont été l'objet ne peuvent concerner que des variations qu'il Wy a pas lieu de mentionner particuliérement, car celles-ci se retrouvent tout aussi nombreuses et tout aussi importantes dans la série des formes offertes par le seul Datura Stramonium. Les figures 53 à 58 montrent qu'il se développe chez les Datura une tétrade proembryonnaire, composée de quatre éléments superposés, semblable à celle que l'on trouve chez T. LXIX, ; z (SÉANCES) 23. hd 354 SÉANCE DU 23 JUIN 1922. les Nicotiana; la division de la cellule basale du proembryon bicellulaire précède cependant celle de la cellule apicale, ainsi que le témoignent les figures 54 et 55. Dans certains cas, l& tétrade apparait nettement constituée de deux cellules supé- rieures juxtaposées et de deux cellules inférieures superposées, identique par conséquent à celle qui a été rencontrée le plus souvent chez les Angiospermes (Anthericum, Polygonum, Myosurus, Capsella, Senecio, etc.). On conçoit ainsi aisément que les deux dispositions différentes des quatre premiers élé- ments proembryonnaires vont entraîner des: variations consi- dérables dans l'ordre des segmentations ultérieures et faire surgir les plus grandes difficultés dans l'interprétation des formes qui apparaissent aux derniers stades de la vie proem- bryonnaire, quand les cellules sont nombreuses et que les traces des premières cloisons sont disparues. Les figures 61 à 63 permettent d'assister à la génération du proembryon pentacellulaire, la cinquiéme cellule tirant son origine de l'élément le plus inférieur, ci, de la tétrade; en 61 . et 63, la paroi de segmentation est nettement horizontale; en 62 et 64 elle prend une direction oblique, presque verticale. On peut voir dans la figure 64 comment se forme le proembryon hexacellulaire, par cloisonnement oblique, mais aussi quelque- fois vertical (fig. 65, 66, 69) de la cellule, m, de la tétrade; peu après un septième élément se constitue par segmentation verti- cale de la cellule /' (fig. 65); enfin, en 66, la cellule 7, s'étant à son tour séparée par une cloison méridienne, apparait un proembryon octocellulaire type nettement divisé en cinq étages: trois étages supérieurs bicellulaires, l, l et m, et deux étages inférieurs unicellulaires, n et n’. Chez les Jusquiames, on a vu que le proembryon octocellulaire se compose de six étages; la cellule m de la tétrade s'étant segmentée horizontalement: Il est bon, en outre, de faire observer que, dans les deux cas, contrairement à ce qui se passe chez les Vicotiana, l'équipol- lence des premiers blastoméres se trouve jusqu'ici entièrement conservée. Les formes octocellulaires représentées en: 61, 68, 69 s'écartent légèrement de ce qu'on peut appeler la forme type (fig. 66) par une disposition variable des éléments supé- | | rieurs. En 67, la paroi de segmentation s'est disposée oblique- — TN, - à j R. SOUÈGES. — RECHERCHES SUR L'EMBRYOGÉNIE DES SOLANACÉES. 355 ment dans /', horizontalement dans l, ce qui donne naissance à un nouvel étage cellulaire; en 68, les quatre noyaux supérieurs paraissent occuper les quatre sommets d'un tétraédre et pro- venir des deux éléments supérieurs juxtaposés d'une tétrade semblable à celle qui est représentée en 60, l'un de ces éléments se serait divisé verticalement, l'autre horizontalement; en 69 enfin, les deux parois de segmentation dans / et dans [, au lieu d'étre nettement méridiennes, se sont disposées oblique- ment. | On sait que, depuis Hofmeister', la plupart des auteurs se servent du terme de proembryon ou préembryon pour désigner le corps généralement filamenteux, issu des premiers cloison- nements de l'œuf, ne permettant encore aucune distinction entre la partie embryonnaire proprement dite etla région du suspen- seur. Tognini? s'appuie sur cette ancienne notion pour établir une différence primordiale, au point de vue embryogénique, entre l'Atropa Belladona L. et le Datura Siramonium. Chez l Atropa il n'y aurait pas de proembryon; il s'en formerait un chez le Datura. On verra plus loin que, dans les tout jeunes stades, l'embryon de la Belladone ressemble à tous égards à celui des Nicotiana. On peut remarquer, d'autre part, par le seul examen des figures 54 à 63 que, chez le Datura, on retrouve l'origine et la disposition des premiers éléments déjà Observées chez les Tabacs, que les règles du développement, en somme, sont les mêmes et que les divergences rencontrées n'empéchent nullement de se rendre compte des analogies fondamentales des processus embryogénétiques. Il n'y aurait lieu de maintenir la distinction admise par Tognini qu'en s'appuyant sur des marques de différenciation extérieure qui, plus ou moins manifestes selon les cas, sont certainement insuffisantes pour servir de base à la définition d'un terme scientifique. Comme j'ai déjà eu l'occasion de le faire remar- quer*, il est plus rationnel de réserver le nom de proembryon 1. HOFMEISTER (W.), Neue Beobachtungen über Embryobildung der Phane- rogamen (Jahrb. für wiss. Bot., I, 4858); Neue Beiträge sur Kenntniss der Embryobildung (Abhandl. der Sächs. Gesellsch. der Wiss., 1859 et 4861). 2. TOGMINI (F.), Sull embriogenia di alcune Solanacee (Atti del Ist. bot. di Pavia, 2* série, VI, p. 414, 1900). 3. SOUÈGES (R.), Embryogénie des Alismacées. Développement du proem- 356 ISÉANCE DU 23 JUIN 1922. au groupe cellulaire issu de l'œuf, différencié extérieurement ou. non, qui offre uniquement la symétrie axiale; quand celle-ci devient bilatérale, au moment de la formation des cotylédons, le proembryon devient l'embryon proprement dit. A partir du stade octocellulaire (fig. 70), il n'est pas toujours possible de donner, chez les Datura, une interprétation certaine du mode de construction des formes que l'on rencontre jusqu'à la différenciation des histogènes. En comparant le plus étroi- tement les proembryons qui présentent le même nombre ou un nombre trés peu différent de noyaux, on peut arriver à se faire une idée des processus selon lesquels chacun d'eux s'édifie, mais il faut renoncer à découvrir une règle fixe, strictement commune à toutes les formes; celles-ci prennent les voies les ' plus nombreuses et les plus diverses pour arriver néanmoins au méme but, à la génération d'un embryon pourvu de parties constitutives toujours identiques. Les divergences se multi- plient au fur et à mesure que s'accroit le nombre des individus examinés et elles sont parfois assez prononcées pour masquer; non seulement toute apparence de régularité, mais encore toute espèce de rapport entre deux formes sensiblement de méme. âge. C'est à dessein que j'ai reproduit un grand nombre de figures se rapportant à cette période du développement; elles permettront de se rendre compte de la grande diversité d'aspect des proembryons et des difficultés que l'on éprouve à recon- naitre, dans la plupart d'entre eux, la succession des segmenta- tions et le véritable arrangement des cellules qui les constituent. "Etage l. — l'étage l, qui comprend deux éléments dans le proembryon octocellulaire (fig. 66), se montre encore composé de deux cellules dans les figures 73, 74, 80; en 70 et 71, l'une de ces cellules se divise et dans les formes représentées en 12, 15, 76, TT, 18, 81, 87, on peut nettement distinguer trois élé- ments au niveau de l'étage supérieur. Il en apparait quatre en 19, 82, 84, 85, 86; ils occupent généralement les quatre - sommets d'un tétraédre, deux d'entre eux tirant leur origine d'une cinése à direction verticale, les deux autres provenant i d'une mitose à direction, horizontale. Cette disposition parait bryon chez le Sagittaria sagittæfolia L. (@: R. Ac. des $c., CLXV, p. 715 19 novembre 1917). dee. - . juxtaposés se diviseraient assez irrégulièrement selon des direc- R. SOUÈGES. — RECHERCHES SUR L'EMBRYOGÉNIE DES SOLANACÉES. 337 être de règle quand les deux premières cellules de l'étage / sont séparées par une paroi verticale méridienne. Lorsque la pre- miére paroi de séparation est horizontale (fig. 67), les deux éléments se segmentent verticalement ou obliquement'et les Fig. 70 à 87. — Datura Stramonium L. — Différents aspects du proembryon après le stade octocellulaire. l, l, m, n et n’ les cinq étages du proembryon octocellulaire; o et p, cellules-filles de n’. Gr. : 520. A deux cellules-filles restent disposés dans deux plans superposés (fig. 79, 85, 98, 99). i : 2e Dans certaines formes, il ne parait pas possible de discerner les deux étages supérieurs / et l’; c'est, selon toute vraisem- blance, le cas d'individus dérivant de tétrades proembryon- naires à deux éléments supérieurs juxtaposés, semblables à celles qui sont représentées en 59 et 60. Ces deux éléments hi LI 'démarcation des deux étages l et l s'effacent et il est; d 358 SÉANCE DU 23 JUIN 1922. tions qui se montreraient d'une manière générale rectangulaires (fig. 68, 89, 93). L'étage l est ordinairement composé de quatre cellules quand le proembryon tout entier en comprend seize environ (fig. 96 à 99). Ces quatre cellules restent assez long- temps indivises; on les distingue encore à des stades assez avancés, par exemple, dans les figures 107, 109, 113; 1205 Les cloisons qui s'établissent à cette nouvelle période du développement sont le plus souvent tangentielles (fig. 106, 110, . 116). Mais elles peuvent aussi être verticales ou horizontales, leurs directions dépendant surtout de la disposition des quatre éléments au sein desquels elles prennent naissance. Quand | elles sont horizontales, l'étage l apparaît subdivisé, avant | l'apparition des premieres parois tangentielles, en deux autres ` étages cellulaires, comme le montrent clairement les figures 103, 111, 114 et méme 115. Les cloisons qui séparent le dermato- gène se forment au cours des divisions suivantes; les premières cellules de cet histogéne sont nettement individualisées dans toutes les formes que l'on rencontre à partir de ce moment. Les cellules sous-épidermiques se segmentent horizontale- ment, si les cloisons transversales n'ont pas déjà précédé les parois tangentielles dans les quatre premiers éléments de l'étage l. Il se forme ensuite des parois verticales dans les cellules inférieures ainsi séparées. Il est difficile d'affirmer quil ne se produit pas de nouvelles cloisons transversales faisant apparaitre une troisième assise cellulaire, car les limites m e là sorte, impossible de dire quelles sont les assises qui appar- tiennent au premier, quelles sont celles qui dérivent du second. Dans les figures 121, 122, 124, les limites sont encore bien visibles; mais en 123, 125 et aux stades plus âgés, il n'est pas possible de les distinguer avec certitude. AIR UM Étage l'. — L'étage ľ se compose, dans le proembryon octo- cellulaire (fig. 66), de deux cellules séparées par une paroi méridienne. On retrouve ces deux mêmes éléments en 70, 2, 74: en 73, l'un d'eux est en train de se diviser. La figure 15 permet de voir trois celules au niveau de l'étage l; les figures 85, 96, 98 en laissent nettement discerner quatre, séparées par des parois tantót verticales, tantót horizontales. S p R. SOUEGES. — RECHERCHES SUR L EMBRYOGÉNIE DES SOLANACÉES. 359 Quand les deux premières cellules sont séparées par une cloi- son transversale, comme le montre la figure 71, les parois de segmentation se disposent verticalement ou obliquement et les quatre cellules-filles occupent deux plans superposés (fig. 79, 2, 83, 84, 88). Les figures 76 et 77, où trois éléments semblent appartenir à l'étage /', représenteraient des stades intermédiaires. Dans le proembryon à seize cellules, l'étage /', LI Fig. 88 à 99. — Datura Stramonium L. — Différents aspects du proembryon au moment de la formation du Mt tes à seize cellules. Mémes lettres que dans les figures précédentes. Gr. comme l'étage l, se ssp en régle générale, de quatre éléments (fig. 96, Ces quatre premières cellules de l'étage r peuvent se multi- - plier de manières diverses. Quand elles se trouvent posed en deux groupes de deux par une paroi horizontale (fig. 88 91), lés parois de segmentation sont verticales ou légèrement obliques et font bientôt apparaître vers l'extérieur, les premiers éléments de dermatogène, vers l'intérieur, deux tétrades super- posées de cellules circumaxiales (h et h’, fig. 115 à droite). Quand les quatre premières cellules sont placées dans un méme plan horizontal, PRA ainsi. los, octants inférieurs des Nico- 360 — SÉANCE DU 93 JUIN. 1922. tiana ou des Hyoscyamus, les premiéres parois de division se disposent ou verticalement ou horizontalement dans ces quatre cellules; elles peuvent étre verticales dans un, deux ou trois de ces éléments, horizontales dans les autres. Ainsi, dans la Fig. 100 à 116. — Datura Stramonium L. — Différents aspects du proembryon après formation du proembryon à seize cellules. Premiers stades de la diffé- renciation des histogènes. l, l, m, n, o et p, les divers étages du proembryon; h et h', les premières cellules intérieures, superposées, de la partie hypoco- tylée. Gr. : 400. à E figure 106, les deux octants postérieurs se sont segmentés horizontalement, les deux octants antérieurs sont encore indivis; en 110 et 113, les quatre parois ont assurément pris une direc- zs lion verticale et séparé extérieurement le dermatogène. Quoi — quil en soit, aux cloisons verticales succèdent des cloisons transversales, aussi bien dans les cellules périphériques que dans les cellules centrales, de sorte que l'on retrouve, autour E de l'axe, les deux tétrades superposées À et À' que lona | R. SOUÉGES. — RECHERCHES SUR L EMBRYOGÉNIE DES SOLANACÉES. 364 toujours observées, chez les Solanacées, avant la différenciation des deux histogènes internes (fig. 113, 120, 121). Les cellules de la tétrade supérieure, A (fig. 113), paraissent se diviser tout d'abord transversalement (fig. 121 à gauche, 124 à droite) pour donner naissance à deux nouveaux groupes de quatre éléments placés les uns au-dessus des autres. Des cloisons longitudinales partagent ensuite ces nouveaux éléments en deux séries à peu prés concentriques (fig. 122 et 124 à gauche), réalisant ainsi une disposition tout à fait comparable à celle qui a été rencontrée chez les Nicotian& (fig. 28, p. 113). À partir de ce moment, les deux histogénes internes se trouvent différenciés : les éléments de la série centrale repré- sentent les premières cellules de plérome (pl, fig. 122 et 124 à gauche); les éléments de la série sous-épidermique constituent les premières unités de périblème (pe). Dans la figure 123, les quatre cellules À paraissent s'être cloisonnées deux fois trans- versalement avant que ne se montrent les premières divisions verticales séparant le péribléme et le plérome. Il faut remar- quer qu'il n'est pas facile de déterminer, dans ce cas comme . dans beaucoup d'autres, le nombre exact des couches cellulaires tirant leur origine dus premières cellules intérieures, étant donnée l'impossibilité de pouvoir délimiter avec certitude les deux étages supérieurs du proembryon Les cellules de la tétrade inférieure, K (fig. 113, 120, 121), se divisent aussi transversalement (fig. 124 à gauche, fig. 125) Pour engendrer deux nouveaux groupes de quatre éléments superposés. Les quatre éléments du bas constituent, en regle générale, les initiales de l'écorce au opm radiculaire, iec. Leurs frères, placés au-dessus, se Pour donner extérieurement des cellules de périblème et, inté- rieurement, au voisinage de l'axe, quatre cellules qui fonc- tionnent comme les initiales du cylindre central. L'individua- lisation des deux sortes d'initiales se fait donc, chez les Datura, aux dépens des mémes cellules que chez les Jusquiames, mais par un processus néanmoins différent, puisque la séparation des initiales du cylindre central, au lieu d'étre simultanée de celle des initiales de l'écorce, ne se prodit. qu'aprés une segmentation nouvelle. 362 .SÉANCE DU 23 JUIN 1922. Étage m. — Cet étage comprend deux éléments juxtaposés, dans le proembryon octocellulaire (fig. 66). Ces deux éléments peuvent encore se voir dans la plupart des formes embryon- naires figurées de 70 à 81; on les retrouve trés distinctement en 88 et 89. Dans les cas qui paraissent de beaucoup les moins fréquents, M rec ET : y WIRD + REOG OE e 124 Fig. 117 à 195. — Datura Stramonium L. — Les derniers stades de la vie - é t dria h et h', les premières cellules intérieures, superposées, de la partie hypoco — lée; pe, péribléme; pl, plérome; iec, initiales de l'écorce au sommet radi- —— A ' : : j pi AU ty culaire. Gr. : 400. lis se segmentent par des parois à peu près verticales pour d donner quatre cellules cireumaxiales (fig. 104); celles-ci Se — diviseraient ensuite transversalement par d webs _sur la membrane périphérique du proembryon et donneraient — ainsi naissance à deux assises cellulaires. L'assise inférieure. entrerait dans la constitution du | | | seule engendrerait la portion médiane de la coiffe. X v use "ue F a cloisons s'appu j ^ : l'assise supérieure av R. SOUÈGES. — RECHERCHES SUR L'EMBRYOGÉNIE DES SOLANACÉES. 363 Le plus souvent les deux premières cellules de l'étage m se - segmentent par des parois trés obliques, voisines du plan horizontal; les éléments auxquels elles donnent ainsi naissance prennent des formes et des dimensions trés peu différentes de celles qu'affectent les éléments des étages inférieurs du proem- bryon et ne peuvent avec certitude étre séparés de ces derniers. Il est d'ailleurs aisé de comprendre que, les parois de segmen- tation venant s'appuyer trés obliquement l'une sur l'autre, les limites des étages proembryonnaires arrivent à se confondre et que le nombre des couches cellulaires produites ne puisse étre déterminé exactement. Ce nombre varie selon le niveau et l'orientation des coupes longitudinales examinées. Pour ces rai- sons, il est vain de chercher à établir l'origine précise de l'assise cellulaire qui donne naissance à la portion centrale de la coiffe. En examinant, même avec la plus grande attention, la longue série des formes proembryonnaires qui ont été intentionnel- lement reproduites (fig. 88 à 121), on peut se rendre compte de l'inutilité de toute tentative ayant pour but de déceler les véritables processus selon lesquels tous les éléments de la région moyenne du proembryon arrivent à se constituer. Dans la figure 122, au-dessous du plan bien distinet de séparation dés deux étages /' et m, se montre une cellule dont la, paroi inférieure vient trés nettement s'appuyer sur la cloison latérale de la cellule la plus inférieure du dermatogène de l'hypocotyle; on peut admettre que cette paroi sépare vers le haut un élément de l'assise calyptrogène et, vers le bas, un élément de l'assise la plus extérieure de la coiffe. Dans la figure 125, il apparait à peu prés certain que les cellules, dont la portion centrale de la coiffe va tirer son origine, sont celles de l'assise qui se trouve placée au-dessous des initiales de l'écorce. Dans cette forme proembryonnaire, les principales parties du corps de l'embryon se trouveraient différenciées et l'étude des stades suivants ne nous apprendrait rien qui n'ait été déjà dit au sujet d'autres exemples. Le suspenseur se compose d'éléments qui proviennent des trois étages inférieurs, n, o, p, du proembryon octocellulaire (fig. 66) et d'une portion plus ou moins étendue de l'étage m. Sa forme est nettement massive et ce n'est que dans les derniers - 364 SÉANCE DU 23 JUIN 1922. stades de la vie proembryonnaire qu'un étranglement peu accentué le sépare de l'embryon proprement dit. Comme on vient de le voir, les lois de l'embryogeneése chez les Datura, sont loin d’être comparables, par leur simplicité, à celles que l'on observe chez les Nicotiana ou chez les Hyos- cyamus. Un nombre plus considérable d'observations n'eut certainement pas permis de déceler une règle schématique stric- tement commune, à laquelle on eût pu rámener facilement les multiples divergences qu'on rencontre dans la marche des seg- mentations. Malgré ces divergences toutefois et gráce à l'appa- rition de quelques formes assez régulières, on peut présenter une interprétation rationnelle des types plus compliqués et pro- céder à des comparaisons utiles avec ceux qui sont offerts par les exemples précédemment étudiés. On arrive ainsi à recon- naître, chez les Datura, les caractères embryogénétiqnes fon- damentaux de la famille et, en méme temps, certaines particu- larités permettant de définir assez distinctement la physionomie du développement embryonnaire propre aux espèces de ce genre. En effet, les caractères embryogénétiques généraux des Sola- nacées, qui se retrouvent chez les Datura, sont : 1° la disposi- tion en série linéaire des quatre premiers blastomères: 2° la segmentation transversale des quatres premières cellules inté- rieures engendrées dans la partie hypocotylée, aprés séparation du dermatogene; 3° l'origine des initiales de l'écorce du som- met radiculaire, aux dépens de l'étage l’; 40 la formation de la portion centrale de la coiffe aux dépens des he de la partie supérieure de l'étage m. D'autre part, on peut signaler comme ST en propre aux Datura et permettant de les distinguer, au point de vue de l'embryogenése, des autres espèces de la famille précédemment examinées, les caractères suivants : 1° La tétrade proembryonnaire se montre assez souvent constituée de deux cellules supérieures juxtaposées et de deux cellules inférieures superposées. Cette disposition, très com- mune chez les autres Angiospermes, paraît résulter ici de l'intervention d'un facteur héréditaire, selon toutes probabilités, de l'influence d'un parent étranger à la famille. On doit lui rapporter une e partie des formes divergentes que l'on. J. PAVILLARD. — PRONOCTILUCA ET NOCTILUCA. 365 rencontre ultérieurement dans le cours du développement. 2 A la troisième génération, chez les Datura comme chez les Hyoscyamus, le proembryon est toujours octocellulaire, résultant de la bipartition des deux, puis des quatre premiers blastoméres. Mais, alors que chez les premieres de ces plantes les deux cellules issues de l'élément m de la tétrade sont juxta- posées (fig. 66), chez les secondes elles se superposent et donnent ainsi naissance à un nouvel étage du proembryon (fig. 38, p. 237). 3° Les initiales du cylindre central et de l'écorce au sommet radiculaire, chez les Datura comme chez les Jusquiames, se différencient aux dépens des mêmes éléments proembryon- naires. Mais, tandis que, chez les premières, la différenciation se fait en deux temps, chez les secondes, la séparation des deux sortes d'initiales résulte de la méme cytodiérese. 4° Chez les Datura, la portion médiane de la coiffe parait avoir une origine plus confuse; il est impossible de déterminer quels sont les éléments de l'étage m qui lui donnent naissance. En définitive, ce qui frappe le plus dans l'étude du dévelop- pement de l'embryon des Datura, ce sontles grandes variations - que l'on observe dans l'orientation des cloisons, dès le stade de la tétrade. Les parois de segmentation se disposent dans toutes les directions; il semble y avoir quelque indécision, quelque affolement dans les forces qui président à leur forma- tion. Cela permet en fin de compte de supposer que les espèces linnéennes qui composent le genre proviendraient de la copu- - lation d'espèces plus élémentaires, dont les caractéres embryo- génétiques dissemblables seraient, en s'entrechoquant, la cause de la confusion apportée à la marche des divisions cellulaires. (A suivre.) : Pronoctiluca et Noctiluca PAR M. J. PAVILLARD. Les publications récentes de C.-A. Kofoid et Olive Swezy, et surtout l'admirable monographie des Gymnodiniens libres, 1; KoForp (C.-A.) et Swezy (Olive), The free-living unarmored Dinoflagellata (Memoirs of the Uniy. of California, V, Berkeley, California, 1921). 366 SÉANCE DU 23 JUIN 1922. ont ramené l'attention sur deux organismes également aber- rants, mais inégalement familiers aux biologistes. | . Le Pronoctiluca pelagica a été décrit et figuré en 1889 par . Fabre-Domergue ', d'après les échantillons rencontrés durant. l'été de 1888 dans les péches pélagiques du laboratoire maritime de Concarneau. Ces documents paraissent avoir été totalement négligés jusqu'à ce jour. Dans une Note présentée à l'Académie des Sciences de Paris -le 29 janvier 1917, j'ai donné, sous le nom de Pelagorhynchus marinus, la diagnose et les figures rectifiées de l'organisme sommairement décrit en 1902 par Lohmann sous le nom de Rhynchomonas marina. | La confrontation des textes et des dessins de Fabre- Domergue, de Lohmann, et de ma Note, démontre à l'évidence | qu'il s'agit réellement d'un seul et même organisme. La taille varie entre 30 et 45 w; les soi-disant formes jeunes de Lohmann (long. 10 u), appartiennent vraisemblablement à un autre organisme. | Le binôme Pronoctiluca pelagica possède un droit de priorité indiscutable ; Rhynchomonas marina et Pelagorhynchus doivent done passer en synonymie. N'ayant probablement connu ni le travail de Fabre-Domergue, ni ma Note à l'Académie, Kofoid et Swezy se sont prononcés un peu au hasard sur le Pronoctiluca; ils ont, d'autre part, . transféré le Rh. marina de Lohmann dans le genre nouveau Protodinifer, sous le nom de Pr. marinum qui devra donc s'ajouter encore, comme synonyme nouveau, à la liste précé- dente. Ainsi allégé, le g. Protodinifer des auteurs américains ne comprendrait plus qu'une seule espéce, le Pr. tentaculatum, recueilli dans l'Océan Pacifique le long des cótes de Californie. — D'après Kofoid et Swezy, cette espèce, bien que de plus grande E taille (54 p), est très voisine de la précédente, « and may prove to be identical ». Il parait, en tout cas, bien difficile de ne pas admettre au moins l'identité générique; mais alors l'espèce — 1. FABRE-DOMERGUE, Note sur une nouvelle forme de Colpode (C. pires aud E et sur un Flagellé pélagique (Ann. de Micrographie, I, 1888-89, p. 3597 J. PAVILLARD. — PRONOCTILUCA ET NOCTILUCA. 367 américaine devra porter le nom de Pronoctiluca tentaculata et le g. Protodinifer doit disparaître comme le g. Pelagorhynchus. Cette série de rectifications systématiques nous permet d'entrevoir assez nettement l'extension et les affinités du g. Pro- noctiluca. La plupart des auteurs modernes sont d'accord pour exclure du g. Ozyrrhis l'espèce décrite en 1900 par Scherffel sous le nom d'O. phzocysticola; aucune objection fondamentale ne peut être suscitée contre le rattachement de cette espèce au 8. Pronoctiluca. Ce dernier comprendrait donc à ce jour trois espèces distinctes `: Pr. pelagica Fabre-Domergue, Pr. ten- taculata (Kofoid et Swezy) Pavillard et Pr. dre te (Scherffel) Pavillard. Fabre-Domergue n'avait pas manqué de souligner les ressem- blances morphologiques du Pronoctiluea avec les Chilomonas (Cryptomonadines); « mais d'autre part écrivait-il, son tenta- cule absolument semblable à celui d'une Noctiluque, moins la ` Striation, en fait, je crois, une forme de passage entre les Flagellés et les Cystoflagellés ». Ce dernier point de vue paraît actuellement insoutenable. Le rattachement du g. Pronoctiluca dim Protodinifer) aux Péridiniens Gymnodiniens, FN Sur de bona arguments cytologiques, mais sans exclu e ces formes biflagellées avec les pe ORNE (Ex : Oxyrrhis marina Due: Paradinium Pouchetii Chatton, etc.). La Noctiluque, Noctiluca scintillans (Macartney) Kofoid et Swezy (= N. miliaris Suriray), connue dès le xvin’ siècle, a été l'objet de nombreuses observations, parfois inexactes, et aussi de spéculations plus ou moins aventureuses, concernant sa iologie, sa situation systématique et ses affinités. La détermi- nation de ces affinités est subordonnée à l'interprétation exacte de la morphologie et à la connaissance du cycle évolutif de la Noctiluque. C.-A. Kofoid, partisan convaincu de la nature péri- dinienne, tant de fois suggérée, de la Noctiluque, a récemment introduit des arguments morphologiques nouveaux en faveur de cette thèse 1. 1. Ko x morpho o the structure o Mol AE EI ita on ^id PET mn (Univ. of California Publications in Zool., XIX, n° 10, febr. 1 ode ^x, . (Arch. f. Protistenkunde, XLII, 368 SÉANCE DU 23 JUIN 1922. Conformément à Bütschli, il identifie avec le sillon longitu- dinal ventral des Gymnodiniens, tout l'ensemble comprenant le « pli dorsal » de Robin (— stylet, pseudostyle, stab organ, apical trough) et la dépression orale, jusqu'au point d'insertion du tentacule, qui est un organe sui generis. Outre le flagelle longitudinal, normalement conformé, comme on sait, quoique trés court, l'auteur américain prétend recon- naitre dans la « dent » préorale et dans la dépression arquée qui la précède (vers la gauche), les vestiges du flagelle transverse et du sillon correspondant. La Noctiluque aurait donc, au méme titre que ses germes flagellés, les caractéristiques essentielles de l'organisation péridinienne. Les vues de Kofoid ont été énergiquement contestées par A. Pratje, lui-même auteur d'un remarquable travail d'ensemble sur la Noctiluque. Selon Pratje', l'autonomie du groupe des Cystoflagellés reste entière; c'est un groupe incertæ sedis. Les Dinoflagellés sont simplement les organismes présentant les : plus nombreuses ressemblances avec les Cystoflagellés. C'est, à notre avis, tomber dans l'excés contraire. Sans aller aussi loin que Kofoid, nous considérons, en effet, la nature péridinienne de la Noctiluque comme plus probable que jamais, à la condition de s'engager franchement dans la voie ouverte, dés 1885 par G. Pouchet. Les rapports de la Noctiluque avec le Gymnodinium Pseudo- Noctiluca, soutenus avec persévérance par G. Pouchet, donne-, ront, sans doute, la clef des affinités réelles de la Noctiluque. Sans parler de la disposition identique du cytoplasme, rap- pelons seulement que le noyau présente, dans les deux orga- nismes, une absolue conformité d'aspect et de situation. L'existence de la nutrition animale ?, que j'ai reconnue et signalée dans le Gymnodinium Pseudo-Noctiluca, le rapproche : encore davantage de la Noctiluque, dont la voracité est légen- aire. | Ju Enfin, dés 1885, G. Pouchet avait observé que l'épicone du 1. PRATIE (A.), Noctiluca miliaris Suriray. Beiträge zur Morphologie ,.-- . etc. 1924, p. 1). — Die verwandtschaftlichen Beziehungen der Cystoflagellaten. zu den Dinoflagellaten (Ibid., p. 422). 2. Au sens de DANG GEARD J. PAVILLARD. — PRONOCTILUCA ET NOCTILUCA. 369 G. Pseudo-Noctiluca (le « cóne aboral » de Pouchet) peut se rétracter jusqu'à disparaître complètement. Mais, nous dit l’auteur, le sillon transversal persistant « dessine une créte limitant l'espéce de fente » antéro-postérieure dans laquelle . l'épicone s'est rétracté. La prépondérance croissante de l'hypocone, en rapport avec la distension vésiculeuse et avec l'adaptation à la flottaison passive, parait susceptible d'avoir pu entrainer, chez la Nocti- luque, une réduction encore plus compléte et permanente de l'épicone ancestral. Dans cette hypothèse le « stylet » de la Noctiluque n'appartiendrait pas, contrairement à la thèse clas- sique, au sillon longitudinal ventral; il représenterait simple- ment le dernier vestige de la totalité de l'épicone enfoncé et disparu entre, les deux moitiés latérales du sillon transverse, étroitement juxtaposées et fusionnées en une gouttière unique. | Les affinités morphologiques ainsi manifestées nous autorisent à reprendre le postulatum, écarté par Kofoid, de la filiation ontogénique des deux organismes. Les troncons déjà connus du cycle évolutif du Gymnodinium (Pyrocystis) lunula, ou des Blastodinium, nous offriraient des éléments de comparaison particulièrement suggestifs.. La Noctiluque « adulte », passive et inerte, mais trés proli- fique, correspondrait au stade Pyrocystis du Gymnodinium lunula, comme le suggèrent Kofoid et Swezy (l. c., p. 76), ou au Trophocyte des Blastodinium. Son bourgeonnement libére- rait une légion de « dinospores » dont la destinée ultérieure est Inconnue, comme dans tous les autres cas. La forme Gymnodinium Pseudo-Noctiluca serait un stade actif intermédiaire, de situation indéterminée, dans lequel le « tenta- cule » éminemment inconstant serait une réminiscence, ou. plutót une anticipation morphologique analogue aux phéno- ménes (motricité prématurée) révélés par Chatton dans la spo- rogenése des Blastodinides. - 4 d Cette hypothése étant admise, quelle devrait étre la véritable individualité systématique? A quel terme générique convien- | drait.il d'attribuer la prépondérance?. po Cette question, qui intéresse la généralité des Péridiniens, a T IN c l ; (SÉANCES) 24 370 . SÉANCE DU 23 JUIN 1922. été récemment résolue de manière très différente par les auteurs ` américains cités et par E. Chatton. Pour Kofoid et Swezy, le « polymorphisme » parait devoir étre la caractéristique commune du cycle évolutif de tous les Péridiniens : « Itis probable that most, if notall, dinoflagellates pass through a « pyrocystis » stage or its equivalent in their development » (K. et S., /, c., p. 63). En conséquence, la famille des « Pyrocystacées » doit disparaitre, les soi-disant Pyrocystis n'étant probablement que des « phases of the life cycle of other dinoflagellates » (Ibid., p. 109). Au contraire, E. Chatton a été contraint, par la nature méme de ses découvertes, à subordonner la forme libre, mobile mais « éphémère » des Péridiniens nus de petite taille, à la forme. fixée, sous laquelle s'accomplit, comme chez l'Oadinium Pou- chetii, la « majeure partie de son évolution et toute sa crois- sance » i. Mais Chatton n'a pas tardé à ressentir les inconvénients d'une telle procédure qui laisse évidemment la part trop belle à la convergence. Dans une Note toute récente ?; consacrée à la sporulation des Syndiniwm parasites des Copépodes, nous rele- vons les lignes suivantes : « A l'uniformité structurale relative des plasmodes s'oppose une grande diversité morphologique et regian dans les spores. Cette constatation est embarras- sante. dinium, ou du stade Noctiluque, comme du stade Pyrocystis. Mais, en réalité, le problème systématique demeurera insoluble tant que le cycle évolutif n'aura pu être bouclé pour aucune espèce; or, il od là d'une besogne hérissée de difficultés. . CHATTON (E.), Les Péridiniens parasites. Morglivtogos; reproduction, Press. ppe pæ de sa expérim. et gén., LIX, Paris, 1919, p. 26). HATTON (E.), Sur le polymorphisme et la maturation des s spores des "iege wide (Comptes Rendus. Acad. Sc. ; Paris, CLXXIV, 1922, —. 26). Le ius viendra, sans donté, où l'on parlera du sam Syn- , L. MUGNIER. — ROSA GLAUCA VILL. EN HAUTE-MARNE. 311 Hosa glauca Vili. en Haute-Marne PAR M. Louis MUGNIER. Le Rosa glauca est une espéce « presque absolument monta- gnarde » selon l'expression de G. Rouy (Flore de France, VI, p. 320). En dehors des régions nettement montagneuses, il est généralement rare; c'est ainsi qu'on a pu le recueillir à faible altitude dans le Cher : R. stephanocarpa Dés. et Rip., R. dis- creta Rip. ; dans la région parisienne : R. mirifica Rouy; Seine- et-Oise : dans le voisinage du moulin d'Orgemont, où je l'ai recherché sans succés; dans la Saóne-et-Loire : Bissey-sous- Cruchaud : ferme des Bruys (alt. 350 m.); vidit F. Crépin dans la Meuse : R. glauca Gren., R. Breton: Rouy. Aux régions de faible ou moyenne altitude où croît cette Ras; il convient d'ajouter la Haute-Marne. M. Lambert, notre com- patriote, a recueilli sur le dome ns de Langres les variétés sui- vantes : R. obovata Rouy: — Miete uie ME versant Sud-Ouest du plateau, lieu dit « la Pluié ». R. jurassica Rouy. — Verseilles-le-Haut : haie du chemin de Verseilles à Valpelle-Bourg : chemin conduisant de Cherrey aux vignes. . R. imponens Rip. — Verseilles-le-Haut : cà et là sur le pla- teau au-dessus du ue bords du versant de « la côte de Brennes ». Ces localités sont situées en plein plateau de Langres à une dizaine de kilomètres au Sud de cette ville. Pour ma part j'ai récolté le Rosa glauca Vill. dans une partie un peu plus basse de la Haute-Marne entre Langres et Chau- mont, et en outre dans la partie Ouest du département. Les Spécimens se rapportent aux variétés suivantes, dont deux à folioles pubescentes : R. aciphylloides Rouy. — Chiteeuvilinin ; bords du chemin conduisant au bourg, presque en face de la gare (alt. 235 m.), 16 août 1909, côte de Bussy, 19 septembre 1919. R. stephanocarpa Dès. et Rip. — Châteauvillain : côte de Bussy. 372 SÉANCE DU 23 JUIN 4922. R. implexa Gren. — Villiers-sur-Suize : fond W. de « la combe en Avoye ». R. Bretoni Rouy. — Créancey : côteaux dominant le Val Largeot; Leffonds : lieu dit « les Crocs » à proximité du chemin de Villiers. R. lagenarioides Coste et Mugnier. + Ramuscules florifères i inermes ou subinermes; aiguillons des rameaux sur les deux faces, ovales-aigués, plus ou moins atténuées au sommet, arrondies à la base irrégulièrement na fruits ellipsoides, très allongés (25 à 35 mm. de long) fortementatténués à la base sur les pédicelles exces- sivement courts ou. presque nuls. Crenay : bords N.-E. de la grande carrière, 15 sep- tembre 1919. ? R. pseudo-coriifolia Rouy. — Villiers-sur-Suize : dans des « mergers »-lieu dit « la Combe-en-Avoye », juillet 1914. R. subbiserrata Borb. — Leffonds : grandes haies des bords W. du chemin, lieu dit « le Cercueil » au-dessus de la côte 404. Les Hosa glauca et R. canina sont reliés par une série de formes, classées différemment par les botanistes : les uns les considèrent comme variétés du R. glauca, les autres les rat- tachent au R. canina comme « variétés montagnardes ». Nous avons recueilli, non loin du R. aciphylloides un Rosa apparte- nant sans aucun doute à cette catégorie. Le D" R. Keller de Winterthur, éminent un a vu nos échantillons qu il dénomme : R. glauca var. subcanina Braun. — Cháteauvillain : dans les interstices des pierres de la tour au « Pont des Malades », juillet 1914. La récolte du Rosa Sigue en Haute-Marne nous induit à penser qu'on peut rechercher avec chances de succes cette espèce dans la Cóte-d'Or, voire même dans l'Aube sur les col- lines de la région Bar-sur-Aube, Clairvaux. Pour terminer, j'adresse ici mes sincères remerciements à MM. Coste, Gandoger, Keller, Lambert, qui ont bien voulu exa- miner les spécimens que nous Jura avons soumis. i . RODRIGUEZ. — L'ÉTUDE DE LA FLORE DU GUATÉMALA. 373 Contribution à l'étude de la flore du Guatémala : (Suite !) PAR M. L. RODRIGUEZ. ANACARDIACÉES Mangifera indica L. — Arbre originaire d'Asie fréquemment cultivé en Amérique Centrale pour ses fruits: La Unidad, Costa . Cuca (dép. Quezältenango) (alt. 800 m.), 10 févr. 1920, no 279. Anarcardium occidentale L. — Arbre élevé dont le fruit est comestible, non. vern. maraüon : Cocales (dép. Solola) (alt. 250 m.), 25 déc. 1919, no 2. ? ** Schinus molle var. Areira DC.. — Arbre à fleurs blanches très nombreuses, fruit rouge rappelant celui du poivrier. Mexique, Kinbriqué du Sud. Has. Amatitlan (dép. dece (alt. 1 300 m.), 3 mai 1920, no 690. - ! LÉGUMINEUSES Crotalaria bupleurifolia Schl. — Herbe à fleurs j jaunes : Gua- témala (alt. 1 450 m.), 24 juin 1920, no 1 045. : C. ovalis Pursh. — Herbe à fleurs jaunes : San Pedrito (dép. Guatémala) (alt. 1 500 m.), 14 mai 1920, no 786. C. maypurensis H. B. K. — Plante ligneuse à fleurs jaunes : El Sapote prés Guatémala (alt. 1 400 m.), 21 avr. 1920, no 593; Guatémala (alt. 1 450 m.), 22 avr. 1920, no 611. C. anagyroides var. oblongitolia Benth. — Plante à fleurs jaunes : Las Yes (dép. Guatémala) Mes 1 400 m.), 11j die T n° 1013. . C. incana L. — Herbe à.fleurs inue Guatémala (alt. 1 450 m. ), 5 avr. 1920, no 584. se 1. Voir Bull. Soc. bot. Fr., LXIX, p. 34, 1922. ?. Le signe (**) indique les plantes que je crois nouvelles pour l'Amé- rique centrale et le signe (*) celles qui sont nouvelles pour le Guatémala, re qui o été déjà signalées dans une autre des Républiques centro- m 314 SÉANCE DU 23 JUIN 1992. * Medicago denticulata Willd. — Petite herbe à fleurs jaunes: El Administrador prés Guatémala (alt. 1 450 m.), 31 mars 1920, no 546. Plante probablement introduite comme au Mexique oü elle a été déjà signalée. - Dalea verbenacea var. sericea Sch. et Cham. — Herbe velue laineuse à fleurs blanches : El Administrator prés Guatémala (alt. 1 450 m.), 30 avr. 1920, no 673. Indigofera Anil L. — Herbe à fleurs roses : San José B. V. Costa-Cuca (dép. Quezaltenango) (alt. 900 m.), 2 févr. 1920, no 206. Gliricidia maculata H. B. K. — Arbre à "Eee roses : El Rosario, Costa Cuca (dép. Quezaltenango) (alt. 900 m.), 14 mars 1920, no 509. Stylosanthes guianensis Sw. — Plante trés rameuse à fleurs jaunes fréquente dans les lieux incultes : San José B. V. Costa Cuca (dép. Quezaltenango) (alt. 900 m.), 6 janv. 1920, no 99; Guatémala (alt. 1450 m.), 20 mai 1920, no 807. Zornia diphylla Pers. — Petite herbe à fleurs jaunes trés répandue au bord des chemins : Pamplona (dép. Guatémala) (alt. 1 450. m.), 14 mai 1920, no 713; Las Vacas (dép. Guaféms (alt. 1 400 m.). 10 juin 1920, no 960. Desmodium adscendens DC. — Herbe à fleurs violacées : El Sapote prés Guatémala (alt. 1 450 m.), 9 juin 1920, no 945. D. angustifolium DC. — Herbe à fleurs roses : El Adminis- trator prés Guatémala (alt. 1 450 m.), 9 juillet 1920, no 1 100. D. asperum Desv. — Herbe à fleurs bleues : San José B. V. Costa Cuca (dép. Quezaltenango) (alt. 900 m.), 2 pa 1920, ne 62. D. cajonifolium DC. — Herbe à. fleurs pourpres : San José R. V. Costa Cuca (dép. Quezaltenango) (alt. 900 m.), 8 févr, — 1920, no 264. D. limense Hook. — Herbe à fleurs blanches : San José B. V. Costa-Cuca (do Quezaltenango) (alt. 900 m.), 2 janv. 1920 no 79. D. scorpiurus Desv. — Herbe à faits jatmátros < : San José .B. V. Costa Cuca (dép. Quezaltenango) gu 900 m.), 29 févr. 1920, no 361. qe ~ L. RODRIGUEZ. — L ÉTUDE DE LA FLORE DU GUATÉMALA. 355 Desmodium spirale DC. — Herbe de petite taille à fleurs roses petites : Pamplona prés Guatémala (alt. 1 450 m.), 14 mai 1920, no TT9. BT D. uncinatum DC. — Herbe à fleurs pourpres : San José B. V. Costa Cuca (dép. Quezaltenango) (alt. 900 m.), 6 janv. 1920, no 105. Pisum sativum L. — Herbe à fleurs blanches, plante intro- duite, fréquemment cultivée : San Pedrito (dép. Guatémala) (alt. 1 400 m.), 26 juin 1920, no 1 053. Erythrina corallodendron L. — Plante à graines rouge vif : La Unidad, Costa Cuca (dép. Quezaltenango) (alt. 800 m.), 7 mars 1920, n° 464. Canavalia ensiformis DC. — Liane à gousses aplaties : San José B. V. Costa Cuca (dép. Quezaltenango), 25 févr. 1920. n° 396. ** Phaseolus appendiculatus Brith. — Plante grimpante à fleurs. violettes pâles : Colomba (dép. Quezaltenango) (alt. 1000 m.), 8 janv. 1920, n° 132; San José B. V. Costa Cuca (dép. Quezaltenango) (alt. 900 m.), 7 févr. 1920, n° 258 — Has. Brésil. Vigna luteola Benth. — Herbe à fleurs jaunes : Puerto Barrios (dép. Yzabal) (alt. 0 m.), 23 juil. 1920, n° 1 134. Cajanus indicus Spreng. — Plante atteignant 1 m. 50, à fleurs jaunes: San José B. V. Costa Cuca (dép. Quezaltenango) (alt. 900 m.), 13 janv. 1920, n° 175. Plante introduite. Eriosema diffusum G. Don. — Herbe à fleurs jaunes : El Sapote prés Guatémala (alt. 1 450 m.), 28 avr. 1920, n? 654. . E. pulchellum G. Don. — Herbe à fleurs jaunes : Guatémala | (alt. 1450 m.), 6 mai 1920, n° 743; San Pedrito (dép. Guaté- mala) (alt. 1 500 m.), 28 mai 1920, n° 844. | Cæsalpinia pulcherrima Sw. — Plante épineuse à fleurs d'un beau rouge vif : Coatepeque (dép. Quezaltenango) (alt. 350 m.), 16 mars 1920, n° 523 Cassia fistula L. — Bel arbre atteignant 8 ou 10 m., fruit de 30 cm. de long environ, dont la pulpe est employée en méde- cine, nom vern. Caña fiistola: Cocales (dép. Solola) (alt. 250 m.), 26 déc. 1919, n° 22. Arbre planté. 316 SÉANCE DU 23 JUIN 1922. Cassia gramnica Spreng. — Petite herbe à fleurs jaunes : El | | ' Administrator prés Guatémala (alt. 1 450 m.), 12 juin 1920, n? 980. C. leiophylla var. pubescens Benth. — Arbuste à fleurs jaunes: Cocales (dép. Solola) (alt. 250 m.), 26 déc. 1919, n° 13. C. mimosoides L. — Herbe à fleurs jaunes : El Administrador prés Guatémala (alt. 1 450 m.), 24 mai 1920, n° 819. C. occidentale L. — Arbuste à fleurs jaunes : Cucajol (dép. Guatémala) (alt 4 200 m.), 22 juil. 1920, n° 1 124. . Mimosa floribunda Willd. — Herbe épineuse à fleurs roses : San Pedrito (dép. Guatémala) (alt. 1500 m.), 28 mai 1920, n? 843. M. Velloziana Mart. — Herbe épineuse à fleurs rolata ; Colomba (dép. Quezaltenango) (alt. 1 000 m. he 18 mars 1920, ^m? 537. Acacia Farnesiana Willd. — LESER à fleurs jaunes : El Sapote prés Guatémala (alt. 1 450 m.), 21 avr. 1920, n° 589. A. filicina Willd. — Arbre de 3 m. de hauteur à fleurs jaunes : Guatémala (alt. 1450 m.), 4 juin 1920, n° 866; El Sapote prés Guatémala (alt. 1450 m.), 16 juin 1920, n^ 994. A. Hindsii Benth: — Arbre à fortes épines, fleurs jaunes : La . Libertad Costa-Cuca (dép. Quezaltenango) (alt. 900 m.), 26 févr. 1920, n° 402. A. pennatula Benth. — Arbre à dius jaunes : El Sapote ; près Guatémala (alt. 1 450 m.), 21 avr. 1920, n° 600. A. spadicigera Ch. et Schl. — Arbre épineux à fleurs jaunes : Amatitlan (dép. Amatitlan) (alt. 1 300 m.), 3 mai 1920, n? 691. Calliandra grandiflora Benth. — Arbrisseau à fleurs rou- - geatres : El Incienso prés Guatémala (alt. 1 450 m.), 7 mai 13205 ni. n? 802. ! C. tetragona Benth. — Petit arbre à fleurs he. San José B. V. Costa Cuca np: Quezaltenango) (alt. 900 m.), 1*' janv. 1920, n» 52. | Inga vera Willd. — Arbre élevé soni cultivé pour donner — de l'ombre aux caféiers; le fruit contient une pulpe comestible, DA / Ar. L. RODRIGUEZ. — L'ÉTUDE DE LA FLORE DU GUATÉMALA. 371 nom. vern. cuchin : San José B. V. Costa Cuca (dép. Quezalte- nango (alt. 900 m.), 14 janv. et 23 févr. 1920, n° 185 et n° 390. ROSACÉES "* Prunus serotina Lois. — Arbre à fleurs blanches en grappes : Quezaltenango (dép. Quezaltenango) (alt. 2400 m.), 15 févr. 1920, n° 298. — Has. Amérique du Nord. : Rubus adenotrichus Ch. et Sch. — Arbrisseau à fleurs roses, nom. vern. mora; Mujulia (dép. Quezaltenango) (alt. 1 100 m.), 12 mars 1920, n° 497. ** R. coriifolius Lieb. — Arbuste à fleurs roses; Mujulia (dép. Quezaltenango) (alt. 1 100 m.), 12 mars 1920, n° 499. — Has. : Sud du Mexique. R. urticefolius Poir. — Arbuste fortement velu : Batavia, Chuva (dép. Quezaltenango) (alt. 1100 m.), 17 janv. 1920, n9 491. ; ! . Alchemilla orbiculata Ruiez et Pav. — Petite herbe à fleurs verdátres poussant sur les talus : Las Nubes (dép. Quezalte- nango) (alt. 2 400 m.), 14 févr. 1920, n° 293. : CRASSULACÉES * Bryophyllum calycinum Salisb. — Plante à feuilles charnues, fleurs jaunátres : Colomba (dép. Quezaltenango) (alt. 1 000 m.), 11 mars 1920, n° 493. Has. — Mexique, Costa Rica. MYRTACÉES Psidium Araca Raddi. — Arbuste de 2 m. de hauteur, fleurs blanches : El Administrador prés Guatémala (alt. 1450 m.), 31 mars 1920, no 554. | e P. Guajava L. — Arbuste à fleurs blanches : San José B. V. Costa Cuca (dép. Quezaltenango), 20 février 1920, n? 311; Las Vacas (dép. Guatémala) (alt. 1 400 m.), 10 juin 1920, n° 970. Ces 2 espéces quoique voisines sont nettement distinctes l'une de l'autre, elles sont trés répandues dans les terrains en friche, lewr fruit sert à faire des confitures. Eugenia Jambos L. — Grand arbre à fleurs blanches souvent 378 SÉANCE DU 23 JUIN 1922. cultivé pour donner de l'ombre aux Caféiers; le fruit est comes- tible, nom. vern. poma rosa : San José B. V. Costa Cuca (dép. Quezaltenango) (alt. 900 m.), 6 janv. 1920, n° 101. MÉLASTOMACÉES Heeria macrostachya Triana. — Plante à fleurs xe pétales cadues : El Administrador prés Guatémala (alt. 1 450 m.), 26 avr. 1920, n° 623. Arthrostema fragile Lindl. — Herbe à fleurs roses, pétales cadues, très répandue dans les régions tempérées chaudes: San José B. V. Costa Cuca (dép. Quemhenangel (alt. 900 m.), 11 jan- vier 1920, n» 171. ** Miconia amplexicaulis Naud. — - Arbuste à fleurs blanches et fruits rouges : San José B. V. Costa Cuca (dép. Quezaltenango) (alt. 900 m.), 7 févr. 1920: — Han. Pérou. M. Fothergilla Naud. — Arbuste à fleurs roses : La Libertad . Costa Cuca (dép. Quezaltenango) (alt. 900 m.), 3 févr. 1920, n? 222. M. glaberrima Naud. — Arbre à fleurs blanches : San José B. V. Costa Cuca (dép. Quezaltenango), 4 févr. 1920, n° 231. Clidemia brachistephana Triana. — Plante à fleurs blanches : La Libertad Costa Cuca (dép. Quezaltenango) (alt. 900 m.), 10 janvier 1920, no 153. Le Chenopodium ambrosioides Auctorum, poly- carpien, étudié en son double Pane de déve- loppement (Suite ')- + PAR M. ALFRED REYNIER. è IV Voici la caractéristique des deux stades que j' ai étudiés chez | le Chenopodium ambrosioides Auctorum, dans son dévelop- pement depuis la naissance jusqu'à la mort de J'individu 4. Voir plus haut, p. 293. A. REYNIER. — LE CHENOPODIUM AMBROSIOIDES AUCTORUM. 319 (cultivé en Provence) ne périssant pas avant le terme (2, 3, 4 années de vie) que, c'est tout à fait présumable, lui fixe aussi la Nature dans la patrie tropicale américaine. Préalablement, notons qu'en biologie stade ne concrète d'aucune manière : sous-espèce, ou variété, ou forme, au sens des systématistes. Par exemple, à propos du stade normal définitif, je dirai tout à l'heure que la tige de l'ambrostoides est indurée (sous-frutescente); ne pas croire que par ce caractère d'ordre végétatif je vise le « suffruticosum » de l'école analytique. Sans doute, ce suffruticosum des morpho- logistes actuels est signalable par ses tiges n'ayant pas le facies herbacé de. l'ambrosioides (sensu stricto) de Linné; néanmoins aucune corrélation, sous ma plume, ne résulte de la sous-frutescence du Chenopodium ambrosioides Auctorum dans son s/ade normal définitif avec le primitif Chenopodium suffru- ticosum décrit par Willdenow, Enum. Hort. Berol., p. 290, 1809, plante critique dont la place en synonymie est arbitraire (à preuve : en 1849, Moquin-Tandon, Prodromus Syst. Natur., XIII, 2* partie, p. 12, rangeait cette Ansérine comme pur synonyme du Chenopodium ambrosioides. Type linnéen; en 1864, Fenzl, Flora Brasiliensis, V, I, p. 145, y voyait un synonyme du Chenopodium anthelminticum L. variété gla- , bratum; en 1912, M. Thellung est d'avis que c'est une sous- espèce par rapport au Chenopodium ambrosioides L.; en 1921, pour M. Chevalier la. sous-espèce se réduit à une pure « forme »!) — Semblablement, si le Chenopodium ambro- sioides Auctorum est dit (ci-après) avoir, lors de son stade défi- nitif, la racine vivace normale de tout végétal rhizocarpien, je ne comprends point par là qu'il s'agisse d'un échelon taxono- mique se manifestant parle « Chenopodium anthelminticum L. » des floristes de l'Amérique du Nord. Là oü des théoriciens européens pondérés, atténuant l'hyperbole des Américains, transforment en simple proles Y « espèce » de MM. Britton et Brown, une varietas tout au plus m'apparait (si je redeviens un instant taxonomiste!); car la race ne se distingue-telle pas de la variété (qui ne se remontre jamais avec constance lors de semis)? et, quand on séme des graines sélectionnées, la Proles ne se reproduit-elle pas, d'habitude, à peu prés fidé- Li o 380 SÉANCE DU 23 JUIN 1922. lement? Bref, le stade définitif rhizocarpien de mon Cheno- podium ambrosioides Auctorum s'est produit, à Toulon, tel que je vais le décrire, par suite du processus le faisant succéder au stade jeune transitoire. En la circonstance donc, nulle influence dérivant de la sélection; mais propriété héréditaire. (ainsi le veut la Nature) dans la graine de mon ambrosioides, laquelle propriété transmet à l'espèce qui nous occupe une durée ultra-annuelle de vie (— rhizocarpie considérée à tort comme particulière au « Chenopodium anthelminticum L. » des floristes nord-américains répudiant la « VARIÉTÉ » d'Asa Gray —)! STADE JEUNE TRANSITOIRE : Tige herbacée, s'élevant d'une racine à consistance non ligneuse puisque la graine a levé depuis peu. Les fortes gelées d'hiver peuvent faire périr, soit les tiges qui fructifient dès l'automne, soit la racine elle-même; mais trés souvent la vitalité de cette dernière continue grâce à quelque exposition protectrice contre la morsure des degrés. au-dessous de zéro. Conservant alors sa vigueur interne, le gréle pivot radical arrivera, en période verno-estivale de la seconde année, à devenir rhizocarpien* et constituera le fon- dement naturel du stade définitif polycarpien? dont je vais parler. Graines mûres du stade transitoire de l'ambrosioides: jeune : absolument identiques à celles de la seconde, ou troi- sième, ou quatrième, etc., année. Les portions hypogée et épigée de l'Ambroisine peuvent être qualifiées d'adolescenles - jusqu'au moment de la fructification,. mais elles devront être dites adultes (degré intermédiaire à l'adolescence.et la sénescence) sitót que sont tombées sur le sol les premieres graines müries. STADE NORMAL DÉFINITIF : Aprés douze mois de végétation du jeune pied, l'espéce acquiert, ai-je annoncé tantôt, une souche vivace, presque ligneuse. Les tiges se montrent plus ou moins herbacées dans les trois quarts supérieurs de leur taille, : mais indurées (sous-frutescentes) dans le quart voisin du -collet de la souche. Elles persistent tout l'hiver sous les climats — £ Rhizocarpien est pris dans l'acception glossologique de De Candolle : (Théorie Elémentaire de la Botanique, 2* édit., 4819) : plante à souche vivace émettant chaque année des tiges qui fleurissent et fructifient. - Polycarpien, dans le sens de De Candolle, se dit d'une plante à — C EM floraison-fructification ayant lieu. pendant un nombre d'années indé- 2 terminé (2, 3, 4, etc., années). - | T : CRM R À. REYNIER. -— LE CHENOPODIUM AMBROSIOIDES AUCTORUM. 381 tempérés, sauf mortification de ramuscules quand il fait assez froid. Beaucoup de feuilles, pareillement, se maintiennent vertes (les plus développées jaunissent et tombent). Dans les pays peu chauds, la plante risque, c'est.certain, de perdre, en hiver, toutes ses tiges et feuilles; cependant la racine-souche, endurcie, résiste neuf fois sur dix. Graines mûres complè- tement identiques à celles des tiges fructifiées à la fin de la premiére année. Floraison-fructification du stade normal défi- nitif : dés juillet; puis continuation (avec lenteur pendant la saison estivale, si les pluies font défaut) jusqu'à la fin de l'automne. A chacune des 3°, 4^, etc., années de vie de l'espèce (parvenue, du 13* au 24* mois, à son ultime phase de déve- loppement), réitération des phénoménes normaux, d'ordres végétatif et floral, qui ont succédé au stade de début transi- toire. Les portions hypogée et épigée de l'Ambroisine peuvent être qualifiées encore d'adultes au commencement de la seconde année de vie, mais elles sont dites sénescentes après la floraison-fructification terminant cette année-là. . Quelques botanistes s'étonneront des variations morpholo- . giques des sinuosités ou dents du limbe foliaire selon le stade jeune transitoire et selon le stade normal définitif du Cheno- podium ambrosioides Auctorum; il n'y a là qu'un fait ordinaire signalé depuis plus d'un siècle par De Candolle : « ... Le caractere de l'intégrité des feuilles, dit-il, présente un nombre considérable d'exceptions; si on l'applique, par exemple, aux Graminées, il est visible que cette intégrité tient à la dispo- sition des fibres de la feuille; pour la plupart d'autres familles, nous ignorons à quelle circonstance de la structure anatomique est due l'absence de dents des feuilles. Les formes des organes n'ont d'importance qu autant qu'elles sont les conséquences de la disposition anatomique; ainsi la forme d'une feuille peut varier entre des limites assez larges, sans impliquer aucun changement dans la disposition de ses vaisseaux; c'est pour ce motif que nous voyons souvent «les mêmes espèces de plantes revétir des feuilles en apparence « dissemblables. » (Théorie Élémentaire de la Botanique, p. 173 et 212). Concernant l'ambrosioides j'ajouterai que les systé- matistes ont eu à inscrire, parmi leurs observations mondiales & A A A A A À A A à ^ ME ^ 382 SÉANCE DU 23 JUIN 1922. de formes fluctuantes, la « variété » brésilienne 2ntegrifolium de Moquin-Tandon, op. cit. Au surplus, l'inflorescence de lAmbroisine ne présente-t-elle pas toujours et partout des bractées : « integerrimis | Fenzl] »? NV Systématiquement, rien n'empêche, si cela semble utile, d'établir, pour l'espèce Chenopodium ambrosioides Auctorum, des variétés, sous-variétés, formes; mais en basant ces subor- dinations taxonomiques sur des caractères différentiels choisis — dans le feuillage ou l'inflorescence, qui sont d'une morphologie instable en nos contrées d' Europe (prétant, eroit-on, asile au Type originel de la région des tropiques). Ce Type, il faudrait le circonscrire au moyen d'une étude faite sur le territoire de la patrie méme de l'Ambroisine, la variété typique genuinum Willkomm, Prodromus Flore Hispanice, étant une plante peut- être dégénérée ! en ses détails d'ordre végétatif mexicains. Si, provisoirement, l'on base des variétés, sous-variétés, formes par rapport à un Type conventionnel, issu dans les jar- dins européens d'un pied adventice, il ne saurait, du moins, subsister la moindre foi à l'existence de semences particuliéres qui engendreraient (— a-t-on prétendu —) l'embrosioides (sensu stricto) du Species Plantarum, et d'autres semences distinctes d’où naitraitl'anthelminticum ; puisque, ayant eu lieu sur maintes lignées sortant de graines soit de pays froid, soit de contrée chaude, mes expériences démontrent que, pour obtenir le Chenopodium ambrosioides Auctorum dans son stade normal définitif, on est libre de se servir CHO de semences 1. M. Chevalier dit de sa « race » Sancta Maria (Vellozo pro specie) ; «... Là forme que nous avons vue cultivée au Dahomey est vivace, frontis. n'étudiant point i in situ au Mexique! Botai Vellozo pud estes Flora Flumiensis, éleva au rang exagéré d'« espèce » sa plante Sancta Maria, il la sépara de onbres typique par de menus détails morpho- logiques plus ou moins stables; il ya, par Gr Sd lieu de reis ue, des caractères fondamentaux du v cbr mexica * : A. REYNIER. —- LE CHENOPODIUM AMBROSIOIDES AUCTORUM. 383 recueillies sur les individus jeunes dont la fructification a lieu au bout de la premiére année, ou bien sur ceux sénescents qui fructifient aux automnes des 2°, 3°, 4°, etc., années! Est inadmissible, par suite, l'affirmation, en 1909, d'un direc- teur de jardin botanique alsacien; ce professeur diplômé de l'Université de Berlin prétendit : « Les Chenopodium ambro- « sioides L. et Chenopodium anthelminticum [il visait l « anthel- « minticum auct. Gall. » de M. Thellung], cultivés de graines, « se montrent PARFAITEMENT DISTINCTS ». Oui; c'est exact: en son stade transitoire, un pied, cultivé de graine (— nommons.le, pour la réfutation qui-va venir : « —), de mon Chenopodium ambrosioides Auctorum, jeune, à racine grêle, pourra être dis- tinguable, morphologiquement, par les feuilles (protéiques!) et la tige herbacée, d'un autre pied (— nommons-le : $ —) né Tannée précédente et devenu l’ « anthelminticum auct. Gall. » à souche vivace et à tige sous-frutescente. Mais, quand, au cours de l'année succédant au stade transitoire de +, surviendra pour celui-ci le stade normal définitif 9, nulle séparation en deux Ansérines que le directeur affirmait « parfaitement dis- tinctes » ne pourra plus étre alléguée, en dehors du parti pris de multiplicateur ne tenant aucun compte de la biologie!! Les jraines semées au jardin botanique alsacien, crues à tort non identiques entre elles, avaient été (— la chose est hors de doute! —) incapables de produire deux entités (x et $) fon- cièrement différentes : la première annuelle, la seconde vivace! À ce dernier égard de la durée de vie, très peu recevable pour moi est l’ « hypothèse » que naguère j'ai vu émise : À cause de la longue culture dans les jardins de pays froids, afin d'employer les feuilles en infusion théiforme, le Chenopodium ambrosioides L. aurait fini, en Europe, par perdre le caractère rhizocarpien du « Chenopodium anthelminticum auct. Gall. », de sorte qu'avec les graines de l'Ansérine de jardins devenue annuelle on obtiendrait uniquement des individus condamnés à mourir au bout d'un. an, que le climat fût froid ou chaud! excuse de mon scepticisme en face de cette « hypothèse » est fort simple : j'attribue à la rigueur hibernale du pays où se trouve le jardin de culture de l'Ambroisine l'accidentel arrêt de vie à la fin du premier stade; du moment qu'il m'est permis de | ~ rd réfutat tion, bien raiso ', du critérium de EE par M. John Briq » 384 SÉANCE DU 23 JUIN 1922. faire valoir le résultat de mes multiples observations de 1906. à 1921 : rourEs(!) les graines reçues du Nord, provenant de sujets dits « annuels », ont mis en évidence, sitót aprés le stade: jeune transitoire, celui définitif rhizocarpien de l'espéce CAheno- podium ambrosioides Auctorum vivace (comme elle doit l'étre, c'est présumable, partout sous les tropiques américains)! ; VI CONCLUSIONS Hélas! il n'est pas facile de convertir les disciples de Kerner porte-étendard du Néo-Jordanisme; force sera d'attendre un. changement de manière de concevoir la notion philosophique, ' clé de voûte, de la « species » scolastique; notion peu à peu modifiable, c'est à croire, dans l'esprit de MM. Britton, Brown. et phytographes nord-américains!, ainsi que des disciples de MM. Ascherson et Græbner au delà du Rhin. Sans trop tergi-- verser, puissent-ils courageusement suivre l'exemple de M. Thellung porté, en son indépendance conciliatrice, à voir, au besoin, une simple « sous-espèce » dans le « vrai anthelminticum de Linné » (dont le professeur de Zurich reconnait « le port de l'inflorescence totale varier beaucoup suivant LE DÉVELOPPEMENT . DE L'INDIVIDU ET SON AGE »! Je conserve l’ espoir que les mainte- neurs du rang spécifique, édifiés par des expériences biologi- ques qu'ils sont à méme de faire, ne tarderont guère à consi- dérer cet anthelminticum linnéen comme dépourvu d'une « existence réelle [Kerner; critérium inacceptable ?] ». A ce final compromis, ni Moquin-Tandon, ni Fenzl, morts, n'opposeront leurs veto, les textes du Prodromus Systematis Naturalis et du Flora Brasiliensis ne contenant aucunes déclarations intransi- .geantes en faveur du perpétuel maintien de l'Ansérine anthel- 1. M. Thellung, Flore adventice de Montpellier, indique : : MM. Bruhin, , Robinson, Watson, Kellerman, Ramaley, etc., reconnaissant l'gnthelmin- ticum de Linné n'étre pas indigène dans l'Amérique du Nord ; MM. Britton et Brown avaient méme dit: « Nat. from Europe »! Il est fâcheux que personne, aux État-Unis, ne rs air étudier sur le terrain, au Mexique, le es ae ambrosioides Aucto es 2. Voir, Flore des Alpes maritimes [de Purnat, vol. III, 17* partie, p- ee E 3 A. REYNIER. — LE CHENOPODIUM AMBROSIOIDES AUCTORUM. 385 mintique du Species Plantarum au méme rang que l'ambro- sioides (sensu stricto). : L'élaborateur français d'un grand ouvrage de phytologie dis- tingua encore, il y a dix-huit ans, à titre d'espèces autonomes, les . deux congénéres; mais c'est un savant qu'honore sa franchise; lors de la publication de ma Note du 12 janvier 1906, une de ses lettres contenait cet aveu : « ... Quand j'ai vu sur le vif les € Chenopodium ambrosioides et Chenopodium anthelminticum « du Languedoc, j'ai éprouvé une forte envie de les réunir en « en parlant dans mon livre. Je n'ai pas eu le courage, mais € suis convaincu qu'il n'y a qu'une espèce très polymorphe. » ll est bizarre qu'en Amérique du Nord et en Allemagne le Magister dixit continue à avoir sur l’intellect d'un certain nombre de systématistes son empire du Moyen Age! Vis-à-vis d'autres genres que les Chenopodium, Linné avait cru bon d'admettre des « variétés »; on ne s'explique vraiment pas le motif du recul de l'auteur du Species Plantarum devantla subor- dination de l'une des deux Ansérines à l'autre. La création en 1753 (par le témoin, dans l' Hortus Cliffortianus, livre antérieur de seize ans, de l'état vivace du « Chenopodium ambrosioides mexicanum Boérh. ») d'une vARIÉTÉ anthelminticum, à l'instar de celle postérieure d'Asa Gray, eût permis à tous les morpholo- - gistes du globe d'admettre qu'il n'existe, soit indigéne au Mexique, soit adventice ou naturalisé en dehors des tropiques, qu'une espèce dont j'ai présenté les stades successifs à propos de son développement polycarpien. Et il eüt été plus expédié en présence de la dite variété éventuelle du Species Plantarum, de faire présumer qu'au Mexique un contróle biologique confir- mera sans doute la conclusion ci-dessous : Le Chenopodium | ambrosioides (sensu stricto) de Linné n'est, dans son essence typique, nullement annuel; le Chenopodium anthelminticum pas davantage seul vivace! Dès 1903 (cf. p. 4 du numéro de janvier du Bulletin de l'Académie Internationale de Géographie Bota- nique) j'avais soutenu qu’ « à Marseille, le Chénopode à odeur d'Ambroisie vit incontestablement plusieurs années, malgré l'indication de racine annuelle inscrite dans toutes les Flores » ; ptus que jamais je maintiens ce dire, en l'étendant aux environs de Toulon où ont eu lieu les expériences et les observations dont je me prévaux en la présente étude. i T: ANNE. eu i (SÉANCES) 25 REVUE BIBLIOGRAPHIQUE Flore exotique. JUMELLE (H.). — Les Neopholga, Palmiers de Madagascar. —C. R. Ac. des Sc., CLXXIV, p. 483, 1922. L'auteur présente la description de quelques espèces du genre Neo- pholga, trés petits Palmiers poussant généralement en touffes dans lile de Madagascar. A. Joukov. JUMELLE (H.). — Un grand Palmier du centre de Madagascar. — C. R. Ac. des Sc., CLXXIV, p. 957, 1922. L'auteur donne la description du C ysalidocarpus decipiens, grand et très beau Palmier, peut-être méme, selon M. Perrier de la Bâthie, le plus beau Palmier de Madagascar. : À. Jouxov. GATTEFOSSÉ (J.). — Les Eucalyptus, genre australien. — La Parfumerie moderne, XIV, 9, p. 185, 1921. Étude des constituants des essences de 178 espèces d'Eucalyptus, d'aprés Baker et Smith et de plusieurs autres, parmi lesquelles lE. polybrac- teata et l'E. linearis ont des constantes légèrement différentes de celles indiquées dans l'ouvrage de ces auteurs. L. L. PFEIFFER (H.). — Conspectus Cyperacearum in America meridio- -nali nascentium I. Genus Heleocharis R. Br. (sub nomine incor- recto Eleocharis). — Herbarium, no» 55, p. 41; 36, p. 53; D p. 65; 1921, 58, p. 85, 1922 Le n° 57 contient une:clef inita. L. E. BEHN (K.). — Eine neue Anwendung des Formalins. — — Herbarium, n9 51, P- 68, 1921. WEGNER (M.). — Même titre. UP andere n° 58, p. 88, 1924. Préconisent l'emploi de la formaldéhyde pour la préparation des Ier Pf REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 387 charnues. Behn utilise une solution aqueuse à 2 p. 100 dans laquelle il immerge la plante pendant 4 à 8 jours suivant son épaisseur, avant de la soumettre à la dessiccation sous presse. Wegner a substitué avec succès la formaldéhyde à l'acide sulfureux qu'il utilisait upto iani. en solution alcoolique. Lb. Li HERRERA (Azr.). — La Biologia en Mexico durante un siglio. — Dir. Est. biol. compr. del Museo nac. de Hist. nat. de México, 1921. La biologie au Mexique a évolué des travaux épars de classification vers lunification sous l'égide de la Direction des Études biologiques qui a entrepris l'exploration scientifique du territoire. La plasmogénie inii son degré actuel le plus élevé d ‘évolution. Lob. POISSON (H.). — La flore septentrionale de Madagascar et la flore OPEM — Rev. gén. de Bot., XXXIII, p. 577, 694 et 758; 1921, L'auteur énumère les plantes du Nord de Madaunicar. décrit la flore Malgache primitive (avant l'apparition de l'homme) et ses modifications sous l'influence des facteurs cosmiques. Il dit que son énumération est encore bien incomplete et il existe dans le nord de Madagascar beaucoup de végétaux inconnus ou mal connus et ajoute que cette portion de l'ile, qui a été représentée comme une région stérile, peut présenter un intérét économique et bien des concessions convenablement cultivées peuvent donner des résultats. ; . Jovkov. DOP (P.). — Distribution géographique et affinités des Cleroden- dron de l'Indo-Chine française. — Bull. Soc. Hist. nat. Toulouse, XLIX, p. 333, 1991. Les espèces de Clerodendron de l'Indo-Chine peuvent se grouper en deux séries, l'une de formation ancienne et en relation étroite avec une forme africaine, l'autre plus récente, qui dériverait de formes de l'Hima- laya tempér ré. ' P. Dor. VIGUIER (R.) et HUMBERT (H.). — Plantes sise à Mada- gascar en 1922 (suite). — Bull. Soc. ie Norm., m sér, 4° vol., p. 37-52, année 1921, 1922. Suite du catalogue dent le début figure dans le volume précédent de la méme série; cette pere comprend la fin des — et le débu des Composées. . Buexon. 388 SOCIÉTÉ BOT ANIQUE DE FRANCE. PERRIER DE LA BATHIE (H.). — Sur les tourbiéres et autres dépôts de matières végétales de Madagascar. — Bull. Soc. linn. Norm., 7° sér., 4° vol., p. 141-161, année 1921, 1922. i Importante contribution à la connaissance des dépóts d'origine végé- tale, tant autochtones qu'allochtones, dans les régions tropicales. Les pre- miers se forment dans des tourbières fort analogues à celles des pays froids, que leurs éléments dominants soient des Muscinées (Spha- gnum, etc.) ou des Fougères associées à des Cypéracées. Les seconds proviennent, tant de véritables tourbières flottantes (lacs, étangs, lagunes), que du transport de débris végétaux par les cours d'eau (dépôts d'es- tuaires et alluvions marines). L'étude des conditions suivant lesquelles se constituent actuellement ces divers dépôts a permis à l'auteur d'expliquer certains caracteres de. dépóts végétaux anciens, notamment l'alternance fréquente de minces lits de substance charbonneuse et de sédiments sableux ou vaseu En terminant, l'auteur indique les usages industriels a culturaux auxquels ces dépóts peuvent préter à Madagascar. . BucGNoN. VAN ALDERWERELT VAN ROSENBURGH (cap. C. R. W. K.}. — New or notheworthy malayan Araceæ. II. — Bull. Jard. bot. Buitenzorg, 3* sér., IV, p. 163, 1922. Toutes ces plantes sont l'objet d'une description raisonnée, accompa- gnée de figures s'il y a lieu. Les espèces nouvelles, assez nombreuses, À avec diagnoses latines. Deux planches sont consacrées au curieux AM i phophalus Decus-Silvæ Baker et y. À. v L. L SMITH (J.-J.). — Plante novae vel criticæ ex herbario'et horto Bogoriensi. Il. — Bull. Jard. bot. Buitenzorg, 3* sér., IV, p. 230, tab. 4-10, 1922. Espèces nouvelles : Zinorea ACTOR ERE (Viotaceæ), Gymnarto- carpus triandra (Moraceæ), Breynia Heyneana (Euphorbiaceæ), #ho- dodendron Zollingen 1. J. S. var. nov. latifolium. L. L. RANT (Dr A.) — Einige Beobachtungen bei Clitoria ternatea. — Bull. Jard. bot. Buitenzorg, 3* sér., IV, p. 241, pl. 11 et 12, 1922. Le Clitoria ternatea est une Papilionacée très cultivée dans les jar- dins des Indes néerlandaises. Le plus ordinairement elle a des fleurs bleues; mais il en existe une forme à fleurs de couleur foncée et une — — autre pâle. De cette dernière dérive une variété blanche, ou mieux une REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 389 variété d'un blanc pur, homozygote et une autre faiblement bleuátre, vraisemblablement hétérozygote. Trés rarement, enfin, on rencontre une variété violette. — . D'autre part il existe des formes normales et des formes péloriées à pétales égaux, ainsi que des formes intermédiaires ou hémipéloriées. Des expériences de croisement poursuivies par l'auteur, il résulte que la couleur bleue est dominante et la blanche récessive ; la forme péloriée est presque complètement dominante, la zygomorphe récessive. Dans la génération F, des hybrides entre plantes homozygotes bleu foncé et. plantes blanches, on peut rencontrer des fleurs violettes dont les carac- teres feront l'objet d'études ultérieures. A noter enfin l'influence défavorable de l'altitude sur la germination et le développement du Clitoria. EL. MAIDEN (J.-H.). — A critical revision of the genus Eucalyptus. — Vol. VI, part I, Sydney, 1922. Consacré aux Æ. Sheathiana Maiden, E. striaticalyr W., F. Fitrge- rald, Æ. tæniola Bak. et Smith, E. Stricklandi Maiden, E. unialata Bak. et Smith, Æ. Planchoniana F. v. M., E. marginata Sm. (et var. Sterii Maiden), E. [rbyi Bak. et Smith, E. Yarraensis Maiden et Cambage n. s : ad Une deuxiéme partie est consacrée à la suite de l'étude des caracteres des écorces d' Zucalyptus commencée dans le fascicule précédent. | LL TAKENOSHIN NAKAI. — FIM sylvatica Koreana, Pars XI, Caprifoliaceæ. — Séoul, 1 Suite de la remarquable en du Gouvernement de Chosen, avec bibliographie historique, distribution géographique, usages, classi- fication, clefs analytiques et descriptions en langues japonaise et latine, De nombreuses planches hors texte en lithographie illustrent l'ouvrage. lb HERZOG (D* Tu.) — Die von D" Th. Herzog auf seiner zweiten Reise durch Bolivien in den Jahren 1910 und 1911 gesammelten Pflanzen, Teil V. — Mededeel, van's Rijks Herb. Leiden, n° 40, 1921. Cette partie comprend la fin des Anonales (Aristolochiacées et Moni- miacées), les Cruciales, une partie. des Gruinales (g. Symplocos), des Polygonales (g. Ptilochæta), des Térébinthinées (g. Diplokeleba), des Caryophyllinées, Myrtinées, Bicornes, Passionales, Péponiférées, Colum- niférées, "Rhamnales, Santalales, Liliiflores, Ensatées. Enantioblastées. As 390 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. ' HOLM (Tueo.). — Report of the Canadian Arctic Expedition 1913- : 4918. — Vol. V, Botany; Part B; Contributions to the morpho- logy, synonymy and geographical distribution of arctic PP — Ottawa, 1922. Le premier chapitre de ce rapport renferme une description 1norpho- logique tres détaillée des plantes recueillies par l'expédition. Le second chapitre traite de la distribution géographique de ces. plantes. Les tableaux de répartition sont dressés sous forme comparative : outre les régions polaires, la présence ou l'absence des plantes de l'expé- dition sont notées dans les diverses régions élevées ou froides du globe : Islande, Alpes et Pyrénées, Caucase, détroit de Behring, Himalava, .Altai, Rocky Mountains, Monts des Appalaches. Des 230 espèces recueillies, 84 ne sont pas exclusivement circum- polaires et, parmi celles-ci, les Graminées,sont représentées chacune par 9 espéces, les Caryophyllées et Saxifragacées par 7, les Cruciferes par 6, les Composées par 5 seulement, les Rosacées par ri etc. Ce chapitre est terminé par de trés nombreuses et importantes remarques sur la dis- tribution des espèces collectées. | En général, on peut signaler comme caractères spéciaux la persistance de la racine qui se développe fréquemment en un épais pivot charnu et est bien représentée sous cette forme chez de nombreux genres. Les rhizomes émettent souvent des stolons; les pseudo-rhizomes ne sont pas rares (ex. : certaines Caryophyllées et Papilionacées ); les tiges sont sou- vent rampantes, etc. Certains types biologiques font totalement défaut, entre autres les plantes parasites. Dans l'ensemble, on peut noter de très grandes analogies entre les caractéristiques des plantes pee et celles des plantes alpines. La question des origines de la flore arctique et des Tee existant avec la flore alpine actuelle est ensuite longuement discutée. Nathorst avait émis l'opinion que la flore arctique actuelle est constituée par l'extréme extension d'éléments rémanents de la flore alpine tertiaire. Cette hypothèse est parfaitement vraisemblable, surtout si l'on ne considère que la Lnwphologio: alin le semble moins si je envisage la DETA a nort Halm vient de faire intervenir dans cette étude là áge géologique des dd sur la flore desquelles portent les comparaisons et de ne faire celles ci que pour les montagnes formées pendant la période tertiaire. Les modifications résultant des révolutions géologiques post-glaciaires mentrent plus alors en ligne de compte et la plupart des anomalies appa- rentes qui existent dans la, répartition des centres de pos des Li tie de certains genres Ariege aisément espian. L. p REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. ï 391 Flore francaise. BEAUVERD (G.). — Contribution à la géographie botanique des Alpes de Savoie. Principaux caractéres de la florule du Massif des Vergys. — La Revue savoisienne, publ. périod. de l'Acad. Florim. d'Annecy, 63° année, p. 29-37, 1922. Situé exactement au centre du département de la Haute-Savoie, le Massif des Vergys (un des huit massifs de la circonscription des Alpes d'Annecy) ne figure pas sous ce nom dans les cartes et les guides officiels, mais les travaux de nombreux botanistes savoyards en ont consacré l'appellation. Il est bien délimité par les vallées du Reposoir, du Grand et du Petit Bornand jusqu'à Pontchy, puis par la vallée de l'Arve jusqu'au pont du Foron, à Scionzier. L'auteur indique les traits saillants de la flore de ce massif, où il a rencontré les nouveautés suivantes, décrites d'autre part : x< Carex sabauda Beauv. (C. flacca »« C. fusca), Eleo- charis benedicta Beauv. qui tire son nom du lac Bénit, < Gamochæta decipiens Beauv. (G. norvegica var. nana [Saint-Lager] x< G. silvatica var. recta [Gaudin]), Le Saxifraga aizoides var. eu-aizoides subvar. aurantia Hartman n'avait encore été trouvé qu'en Scandinavie. J. OrrNzR. MANTEYER (Grorces pe). — Les origines de Dominique Villars, le botaniste (1709-1796). — Bull. Soc. T Études des THEN 40° année, 4° série, 1921, p. 129-148. Des ‘recherches d'archives ont permis à l'auteur de retrouver trois générations d'ascendants du: botaniste Villars, dont le trisaieul vivait au milieu du xvi? siècle. L'ancienneté du nom du hameau du Villar, berceau de la famille et d’où elle a tiré son patronyme, permet méme de penser qu'elle était fixée dans la région depuis de longs siècles. Si ces recherches n'onf qu'un intérêt historique local, elles montrent du moins avec quel soin est conservée par ses compatriotes la mémoire du grand botaniste dauphinois. «Jj. OrFNer. GAUSSEN (H.). — Une herborisation au port de Saleix (Ariège): — Bull. Soc. Hist. nat. Toulouse, XLVIII, p. 61, 1920. . Le port de Saleix se trouve sur la ligne de partage des eaux du bassin de l'Ariège et de celui du Salat. La partie inférieure de la vallée (de 740 m. à 1400 m. d'altitude) a une flore calcicole banale et non une flore méri- dionale. La partie supérieure (de 1 404 à 1 800 m.) possède une flore mon- tagnarde indiquant des affinités avec les rre occidentales. Do». 392 j SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. GAUSSEN (H.). — Étude de quelques stations de végétaux méri- dionaux dans les Pyrénées. — Bull. Soc. Hist. nat. Toulouse, XLIX, p. 145, 1991. 2 Les stations de plantes méridionales s'égrénent vers l'Ouest, en dehors de la région méditerranéenne, dans les coins oü régne une grande sécheresse due à la pluviosité estivale faible, à l'exposition ensoleillée Sur un versant abrupt, à la nature calcaire du sol. L'auteur étudie les ` stations isolées de Quercus Ilex qui représentent pour lui un stade de la dégradation dela végétation méditerranéenne de l'Est vers l'Ouest. Ce mémoire est consacré au Quié de Lujat au Sud-Est d'Ussat-les-Bains (Ariège). La zone des plantes méridionales peut s'élever jusqu'à 1 200 m.; elle constitue un « échelon de dégradation de la garrigue » dent l'auteur donne les conditions de climat, d'exposition et de sol, ainsi qu'une liste détaillée des végétaux qui le peuplent. ; PauL Do». GAUSSEN (H.). — La flore du port de Saleix (Ariege). — Bull. Soc. Hist. nat. Toulouse, XLIX, p. 364. Le port de Saleix est la limite orientale de l'extension de la flore occi- _dentale des Pyrénées. : Paur Do». LE GENDRE (CH.). — Catalogue des plantes du Limousin (suite). - — Rex. scient. du Limousin, p. 253, 271, 301, 1922. Suite du catalogue, début des ] Monocotylédonées. R E ARATOR. — La mauvaise herbe. — Rev. scient. du Limousin, p. 148 et 156, 1922. Description des mauvaises herbes du Limousin, avec leurs noms scientifiques, noms en inr us et en patois, les moyens à employer pour s'en débarrasser. F. P. LETACQ (Asn£). — Genista pilosa L. — Bull. Soc. linn. Norm., * sér., 4° vol., p. xvm, 1921. Cette plante tend à disparaitre des bruyères de l'Orne à la suite des plantations de Conifères. : P. BvGNoN. ds CHEMIN (É.). — Spartina Townsendi, son extension à l'embou- - m chure de l'Orne. — Bull. Soc. linn. Norm., 7° sér., 4° vol., p. 1X, 1921, ; P. Bucnon. LETACQ (Assé). — Plantes recueillies aux bords desséchés des étangs. — Bull. Soc. linn. Norm., 7° sér., 4e vol., p. Lxx, 1921. E L'auteur: signale les plantes, rares ou nouvelles pour la région nor- REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 393 mande, qu'il a pu récolter dans un certain nombre d'étangs de l'Orne et de la Sarthe, partiellement ou méme totalement desséchés au cours de l'année exceptionnellement seche de 1921. P. Buenon. BEDEL (L.). — Quelques plantes rencontrées en Normandie et dans la région limitrophe du département dela Seine-et-Oise de 1917 à 4920. — Bull. Soc. linn. Norm., 7* sér, Æ vol, p. 71-78, année 1921, 1922. Indication de localités pour 81 espèces ou variétés rares ou nouvelles pour la Normandie. P. BvaNoN CHEMIN (É.). — Une nouvelle E id de Lathræa olphidestihä L. en Normandie. — Bull. Soc. linn. Norm., Te sér., 4° vol., p. 78-82, année 1921, 1992. . ll s'agit des espèces suivantes : Cyclamen neapolitanum, Anemone apennina, Smyrnium perfoliatum, Symphytum tuberosum. P. Buenon. CHEMIN (É.). — Naturalisation de quelques plantes aux environs . de Caen. — Bull. Soc. linn. Norm., 7° sér., 4° ws p. 87-96, année 1921, 1922, Localité nouvelle dans le département de la Lucie aux environs de- Saint-Hilaire-du-Harcouét. P. Buexox. FRÉMY (Ass£). — Excursions de la Société linnéenne de ins dans la région de Saint-Lô. — Bull. Soc. linn. Norm., 7° sér., 4° vol., p. 96-108, année 1921, 1922. L'auteur décrit la végétation (Plantes vasculaires, Muscinées, Algues) des landes de la Meauffe et de quelques stations des environs immédiats de Saint-Lô (vallée de la Vire, bois de Sainte-Marie, la Falaise). P. Bucnon. FRÉMY (Ass£). — Sur la présence aux environs de Cherbourg de Oscillatoria Corallinæ Gomont. — Bull. Soc. linn. Norm., T° sér., 4° vol., p. 109, année 1921, 1922. P. Buenon. CH EVALIER (Auc.). — Sur la présence de l'Obione pedunculata (L.) Moq. dans la baie du Mont-Saint-Michel. — Bull. Soc. linn. Norm., 7° sér., 4° vol., p. 110-112, année 1921, 1922. P. BucNoN. 394 : SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. CHEMIN (É.). — Algues rares ou nouvelles pour la région de Luc- sur-Mer. — Bull. Soc. linn. Norm., 7* sér., 4* vol., p. 126-129, année 1924, 1922, Douze espèces d'algues marines signalées. P. Bucnon. AUBERT (C.-G.). — Une station de Veratrum album en forêt d'Andaines. — Bull. Soc. linn. Norm., 7° sér., 4* vol., p. 129-133, année 1921, 1922, Cette espéce montagnarde, trouvée dans une forét des environs d'Alencon, est-elle une relique exceptionnelle de l'époque glaciaire, ou s'est-elle échappée des cultures de l'ancien ermitage des Andaines? L'au- teur donne des arguments pour ou contre ces deux hypothèses. | P. Buenon. ae (L.). — Présentation de plantes. — Bull. Soc. linn. Norm., ° sér., 4° vol., p. 161-164, année 1924, 1922. cu de quelques variétés nouvelles et indication de localités nouvelles pour des espèces rares en Normandie. Es . P. Bucnon. LETACO (Ass£) et CHEVALIER (Avó.). — Excursions botaniques dans le Bocage ornais (marais de Lande-Pourrie à Lonlay- l'Abbaye, 18 aoüt, et du Grand-Hazé à Briouze, 5 septembre). — Bull. Sóc. linn. Norm., 7° sér., 4* vol., p. 164-175, année 1921, 1922. Les auteurs décrivent la végétation actuelle de ces deux marais ct l'évolution floristique qui s'y est manifestée depuis une vingtaine d'an- nées, sous l'action de causes niaturelles (assèchement) ou accidentelles (incendies). P ,Buewon. GIDON (D: F). — Sur la repas du jardin botanique de Caen, en 1778, par Desmoueux, suivant le système de Trianon et sur les polémiques botaniques de l'an IV à Caen. i- Bull. Soc. linn. Norm., 7° sér., 4° vol., p. 175-183, année 1921, 4922. Intéressante contribution à l'histoire du Jardin des Plantes de Caen. P. Bucox. LETACQ (Asz£). — Note sur la flore du Crochémélier et de Cóne- Bergére, prés Belléme (Orne). — Bull. Soc. linn. Norma (3 SÉ., 4° vol., p. 214-218, année 1921, 1922. "us . Description etenim des deux plateaux calcaires ainsi. insti Pon H REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 395 (végétation-caleiphile des plateaux, des bois développés sur leurs pentes) et du vallon marécageux qui les sépare. . Buenon. SENAY (P.). — Contribution à la flore du Havre et des environs (Plantes naturalisées, subspontanées, adventices). — Bull. mens. Soc. linn. Seine maritirhe, 8° année, p. 31-58, 1922. Catalogue d'une centaine de plantes introduites, avec indication de leur distribution géographique générale et des localités dans la région ; le catalogue est précédé de considérations sur les migrations d'espèces végétales, notamment à propos de Spartina Townsendi. P. Bucwox. Flore européenne. . : BÉGUINOT (A.). — H Cistus laurifolius L. « ex euganeis » nell' erbario di Giovanni Marsili. — Bull. Soc. bot. ital, p. 98, nov.-déc. 1921. j Discussion sur l'existence et la disparition du Cistus laurifolius L. dans le district de Padoue et dans les régions voisines. HE NANNETTI (A.). — La flora di Osilo. — Bull. dell Ist. bot. d. r. univ. di Sassari, II, fasc. 4, 1922. — Osilo est. un territoire situé, à» une distance de 13 kilomètres, au Nord-Est de Sassari. Le travail comprend d'abord de multiples indi- cations sur l'orographie, l'hydrographie, la constitution géologique et les conditions climatiques, l'aspect général du pays par rapport à la végé- tation, les diverses formations végétales (forestieres, herbacées, aqua- tiques, rupicoles et rudérales, des haies, des bords de routes). Il com- prend ensuite la liste des espèces récoltées, par l'auteur, pendant les deux dernieres années et pendant les années 1906 et 1907 par le prof. Terracciano. R. S BEGUINOT (A.). — Contributo alla flora padovana. — Bull. dell’ Ist. bot. d. r. univ. di Sassari, II, fasc. 1, feb. 1922. Il sagit de plantes. qui ont été récoltées, en 1915, dans le territoire d'Este, aussi bien dans la plaine que dans les régions voisines volca- niques qui font partie des monts Euganéens (mont Murale, 223 m. ; mont Castello, 317 m.; mont Cero, 415 m.). Les espèces sont citées dans l'ordre déjà adopté par l'auteur dans sa Flore iiie. LI + 396 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. KLEIN, REDING, TOURNEUR et WAGNER (C.). — Anoma- lies des flores estivale et automnale de lannée 1924. — Bull. mens. Soc. nat. Luxemb., nouv. s., XV, p. 171, 1921. Parmi les plus intéressantes de ces anomalies provoquées par la sécheresse de l'été 1921, il convient de noter une adaptation jusqu'alors inconnue de certaines Graminées des dunes et en particulier du Poa ' compressa. Les feuilles se sont repliées en deux le long de leur nervure médiane. Certaines cellules longeant cette nervure étaient fortement - turgescentes malgré la pénurie d'eau. Le jeu de ce mécanisme destiné à réduire de 50 p. 100 la surface évaporante n'a jamais été observé chez le Poa indigène. GRINTZESCO (J.). — Note sur deux Orobanches parasites des plantes cultivées et sur leur origine en Roumanie. — Buletinul Societatii de Stiinte din Cluj, I, 1, p. 136, 1921. la Dobrodgea est particulierement riche en Orobanches, par suite de la sécheresse du climat, des propriétés physico- chimiques du sol, de l'exposition, dela composition de la flore spontanée et de la nature des. plantes cultivées: La Note étudie deux de ces Orobanches : Phelipza ramosa C. À. Mey., trés répandue en Dobrodgea et dans le reste de la Roumanie et obanche cumana Wallr. beaucoup moins connue dans ce pays. La premiére, originaire des steppes russo-asiatiques, est représentée par sa forme typica. Elle parasite de nombreuses plantes rudérales, ainsi que le Tabac, la Pomme de terre et le Mais. - La seconde parasite le Nicotiana Tabacum et diverses plantes rudé- rales. Elle a été introduite soit des pays danubiens en méme temps que les herbes des: steppes, soit de la Russie du Sud-Ouest, avec l'Zelian- thus annuus. LL ig BORZA Au). — Note critice asupra speciei colective Melam- pyrum nemorosum si formele înrudite din Románia. — Bule- tinul Societatii de Stiinte din Cluj, I, 1, p. 141, 1921. Le groupe des Melampyrum à bractées colorées est représenté en Roumanie par deux espèces, M. Bihariense A. Kerner (M. subalpinum A. Kerner; M. nemorosum L. b montanum Porcius), plante subalpine étroitement localisée dans le massif montagneux de Bihor, et M. nemo- rosum L. subsp. romanicum Borza, plante némorale et silicicole qui rem- place en Roumanie le M. nemorosum (sens. lat. ) e nemorosum L. (sens. strict.) de rome centrale. REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 397 Une forme praticole et estivale, portant encore les cotylédons au moment de la floraison et qui a été nommée M. Bihariense (sens. lat.) subsp. coronense Ove Dahl doitétre nommée correctement M. nemorosum sens. lat. (subsp. romanicum Borza proles æstivalis coronense (Ove Dahl) Borza. Quant aux formes à bractées verdátres, elle doivent être nommées. cor- rectement M. nemorosum L. (sens. lat.) subsp. romanicum Borza var. viride (Schur) Borza. RE DOBRESCU (J. M.). — Le climat et le Blé roumain. — Buletinul Societátii de Stiinte din Cluj, L, 1; p. 171, 1921. La production quantitative du blé dépend surtout des phénomènes d'absorption qui précèdent la floraison, c'est-à-dire des conditions climato- logiques réalisées au cours de cette période, La production qualitative dépend surtout des facteurs météorologiques qui surviennent depuis la . floraison jusqu'à la maturité complète des grains. LL RÓMER (J .). — Schimbul neu de scrisori cu Florian Porcius (Mon échange de lettres avec Florian Porcius). — Buletinul de infor- matii al Grád. bot. si al Muz. bot. de la Univ. din Cluj, I, 3, p. 57, 1921. Trad. allem., id., p. 63. Ces lettres ont trait à un certain nombre de plantes critiques : Aconi- tum lasianthum, Salix, Rubus, Potentilla, Hieracium du groupe Pilo- sella, etc. LL. f BORZA (Ar. — Flora grâdinilor târânesti române, I, Márul (Pirus Malus L.). — Buletinul de informatii al Grád. bot. si al Muz. bot. de la Univ. din Cluj, I, 3, p. 64, 1921. — Trad. franc. : La flore . des jardins des paysans roumains (I, Le Pommier), id., p. 84. . La grande majorité des races cultivées en Roumanie dérivent de l'espece M. pumila Mill. , caractérisée par ses jeunes rameaux, son pédon- cule et son calice tomenteux. Le M. sylvestris Mill. var. a typica fournit quelques races, de méme qu'une var. locale nommée par Schneider b hortulana, dont les pédoncules, le réceptacle et le calice sont presque tomenteux, sans pouvoir cependant être identifiée au M. pumila. Les dérivés du M. baccata Borkh. et surtout des M. astracanica Dum.- Cours et M. prunifolius Borkh. sont trés rares. L.L BORZA (Ar.). — Bibliographia botanica Romanis anni 1921, cum nonnullis additamentis ad bibliographia annorum 1914-1920. — Buletinul de informatii al Gràd. bot. si al Muz. bot. de la Univ. din PCM N EIU LL. 398 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. RIVAS MATEOS (M.). — Narcissus auricolor sp. nov. — Bol. R. Soc. esp. de Hist. nat., XXII, p. 176, 1922. Nouvelle espèce de la section Queltia, voisine du N. rupicola Desf. - dont elle se distingue par ses fleurs odorantes, sa couleur jaune dorée, le moindre développement de la corolle et par la forme de la couronne. | ECL LONGO (B.). — Le piante piu notevoli del r. orto botanico di Pisa. — Impr. F. Marioti, Pise, 1922. : Les premiers jardins botaniques furent institués à Pise ou à Padoue. L'auteur fait l'historique du jardin de Pise, en donne le plan et men- tionne les espèces les plus intéressantes et les plus anciennes qu'il renferme. Citons au hasard, deux .Magnolia grandiflora, l'un planté en 1835, l'autre en 1802, avec des troncs mesurant 1 m. 71 et 2 m. 16; un gigan- - tesque Ginkgo biloba mesurant 3 m. 47 de circonférence, planté en 1811; un exemplaire remarquable de Zelkova crenata du Caucase, planté en 1851 et dont le tronc mesure 2 m. 30 de circonférence; un Cinnamomum Camphora, un Liquidambar orientalis, des Phyllos- tachys bambusoides, etc., etc. Une dizaine de magnifiques p phies accompagnent le texte. R. 5. . VIERHAPPER (F.). — Die ketini in den Ostalpen (fin). . — Wettstein et Janchen. Oesterreich. Bot. Zeitschrift, 1922, p. 30. Fin d'une étude documentée de la répartiti hique des espèces 4 calcicoles dans les Alpes orientales autrichiennes. ED E GERBAULT (E».-L.). — Sur les allures de auki plantes nor- mandes dans la péninsule ibérique. — Bull. Soc. linn. Norm., 1° sér., 4° vol., p. 213, année 1921, 1922. L'auteur cite quelques espèces de la flore normande qui se sont adap- tées à l'épiphytisme dans la péninsule ibérique (Oxalis corniculata, O. Acetosella, Umbilicus pendulinus, Arum maculatum, Polypodium vulgare). P. Bucwow. ; Schede ad floram Romaniæ Cut i a Museo botantbo Univer- : sitatis Cluseensis editam. Centuria II. — Buletinul de Informatii al Grad. bot. si al Muz. bot.-de la Univ. din Cluj, LE, 1, p. 19, 4922.. Asignaler particulièrement : X Anchusa Procopiani Gusul. (A. pr°- cera Besser X A, ochroleuca M. B.), hybride nouveau; Mollugo spes ue REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 399 - (L.) Ser. récente découverte; Castalia Lotus (L.) Tratt. provenant de la Petea, unique station européenne connue; Spiræa salicifolia L., à maintenir dans la flore roumaine malgré l'assertion contraire de Simonkai; Asfrantia major L. subsp. eu-major Grintz. var. vulgaris Koch, forme carpathique de la plante, etc. iud BUCHNER (W.) — Botanische Reise in die illyrischen Lànder. — Herbarium, n° 59, p. 101, 1922. Liste de plantes récoltées à Gorizia, Monfalcone, Trieste, Pola et Lussin. i : ; Lb. . Paléobotanique. CARPENTIER (A.). — Sur les Coniféres et les Fougères du wealdien de Féron-Glageon (Nord). -— C. R. Ac. des Sc., CLXXIV, p. 1 121, 1922, L'auteur présente la description des empreintes des Coniféres et des Fougères qu'il a trouvées dans les gisements de Féron. Par ses affinités à la fois jurassiques et infracrétacées la flore de. Féron se place bien dans le wealdien, c'est-à-dire dans les couches de passage du jurassique au crélacé et du néocomien inférieur. Un mémoire FEF est en prépa- ration. A. Joukov. CARPENTIER (A.). — Revue des travaux de paléontologie végé - tale publiés dans le cours des années 1910-1919. — Rev. gén. .de Bot., XXXIII, p. 437, 471, 558, 653 et 111; 1921. L'auteur passe en revue les travaux de paléontologie végétale publiés dans le cours des années 1910-1919. -— I. Ouvrages généraux. Méthodes. — II. Organismes problématiques et végétaux inférieurs. — III. Crypto- games vasculaires et Gymnospermes. : A. Joukov.. KRASSER (F.) — Über Filicites cycadea (Berger) Brongn. — Wettstein et Janchen. Oesterreich. Bot. Zeitschrift, 1922, p. 46. Cette espèce du ljas doit être rapprochée pour partie seulement du C feast cycadea (Berger) Sap. Fe Ontogénie. Morphologie. CAMPBELL (C.). — Sulla riduzione dei costituenti il pistillo nella Phillyrea media L. — Aun. di Botanica, XV, p. 285, 1922. La réduetion des constituants du pistil, chez le PAillyrea comme 400 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. chez l'Olivier, consiste dans l'absence de style et de stigmates, qui se trouvent remplacés par une petite pointe brunátre. En outre, avant lanthéese, l'ovaire et l'ovule se trouvent très réduits. Il faut encore signaler les différences de couleur que peuvent offrir les pétales : com- plétement blanes dans certaines plantes, ils peuvent être légèrement verdâtres et à peine développés ou purpurins et très développés: dans d'autres cas. Les plantes à fleurs purpurines ont des feuilles deux fois plus larges que les plantes à fleurs blanches. R. S MENZ (G.). — Osservazioni sull' anatomia degli organi vegetativi delle specie italiane del genere Allium (Tourn.) L. appartenenti alla sezione « Molium » G. Don. — Bull. dell’ Ist. Bot. d. r. univ. "di Sassari, I, fasc. 3-4, feb. 1922. Les espéces de la section V, Molium, nés dans l'anatomie de leurs organes végétatifs des caractères semblables à ceux des espèces de sections I-IV, c’est-à-dire : présence d'éléments tubuleux et absence absolue de raphides d'oxalate de Ca. Entre les représentants de la section Molium, existent des caractères différentiels qui apparaissent surtout dans le bulbe et tout spécialement dans le sclérenchyme de la tunique : les cellules scléreuses y offrent des formes caractéristiques et différentes dans toutes les espèces. On peut, en outre, distinguer la section Molium des autres sections par le tissu mécanique qui se rencontre sous l'épi- derme des bulbes, par la disposition des faisceaux dé la feuille en une seule série et leur orientation toujours normale. L'Allium nigrum, avec ses variétés, fait néanmoins exception, car il ne présente pas de tissu mécanique spécial dans le bulbe, ses faisceaux foliaires sont disposés en deux séries et orientés en direction inverse, ses éléments tubuleux sont .plus volumineux entre les cellules du parenchyme chlorophyllien de la 2° ou 3° assise; autant de caractères qui sont propres aux repré- sentants des icion I-IV. - | Ces différences apparaissent assez importantes pour justifier la sépa- — ration de la section Molium en deux sous-sections : « Pseudomolium » et « Eumolium ». La première comprendrait l'Allium nigrum et ses variétés qui pourraient ainsi étre considérées comme des termes de zu passage entre les espèces typiques des sections I-IV et celles dela section Et. Molium * 7 BUGNON (P.). — Sur l'hypocotyle de la Mercuriale. — C. R. AU. des Sc., CLXXIV, p. 954, 1922. . . De ses études dela différenciation progressive de l'appareil conducteur T dans rain de la Lo er au cours de son oiia ire REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 401 séminal l’auteur déduit que l'accroissement intercalaire longitudinal intense qui se manifeste dans l'hypocotyle et dans la base des cotylédons de la Mercuriale suffit à expliquer le caractere transitoire des premiers vaisseaux qui s'y développent. D'autre part, si cet accroissement ne se produisait pas, le passage entre l'appareil conducteur des cotylédons et celui de la première racine paraitrait s'effectuer très brusquement, sur une hauteur extrêmement réduite et G. Chauveaud, auteur de la théorie pour interpréter la disposition de l'appareil conducteur dans l'axe hypo- cotylé, au lieu de représenter l'accélération basifuge comme faible chez la Mercuriale, serait amené à la considérer comme trés forte. A. Joukov. SOUÈGES (R.). — Embryogénie des Rosacées. Les premiers stades du développement de l'embryon chez le Geum urbanum L. — C. R. Ac. des Sc., CLXXIV, p. 1070, 1922. - L'auteur présente la description du développement de l'embryon chez le Geum urbanum. Cet embryon se développe selon les regles simples, assez constantes et trés différentes de celles qui ont été observées chez les autres Angiospermes. On retrouve, dans ce nouveau type de dévelop- pement, au stade octocellulaire, une épiphyse comparable à celle qui a été rencontrée chez le Myosotis hispida Schlecht., mais ne possédant nullement la méme origine. | A. Jovkov. MÉREJKOVSKY (C. png). — La plante considérée comme un complexe symbiotique. — Bull. Soc. Sc. nat. de l'Ouest de la France, 3* série, XVI, p. 17-98, 1920. La plante n'est pas un organisme simple, unique, comme le serait un animal, par exemple, c'est une symbiose. On pourrait la comparer à « un énorme animal dans lequel vivent en parasites ou plutôt en sym- - « bioses, une multitude infinie de petits organismes, microscopiques « verts, dés espèces d' « algues » unicellulaires, des cyanophycés (sic) », qui sont les grains de chlorophylle. Ces grains ne sont pas un Droduit “élaboré par la plante même, mais représentent des organismes indé- pendants venus du dehors et qui se sont introduits à l'intérieur de lanimal tout à fait au début du règne végétal; ce sont eux qui, en se transmettant avec l'œuf, de génération en génération, jusqu'à nos jours, constituent avec l'animal, dans les tissus duquel ils vivent, cette associa- tion, cette symbiose qu'on appelle plante. Hæckel en 1911 avait émis cette méme supposition sans l'appuyer par aucun fait ni aucun raisonnement. , Aussi M. de Mérejkovsky en . - Tevendique-t-il la priorité. — . Éuice GaDECEAU. T LXIX. - a (SÉANCES) 26 CA . l'édification des deux parties, eotylée et sae 1 etm ik tables) Dans les deux cas, en efie les termes des 402 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. NICOLAS (G.) — Des synanthies, à propos du Narcissus Tazetta L. — C. R. Ac. des Sc., CLXXIV, p. 1126, 1932, L'auteur étudie un Narcissus Tazetta présentant un des plus tai: pants exemples d'anomalie. D'aprés cette étude il lui semble permis de considérer les synanthies, les syncarpies et méme les fascies, en un mot, toutes les anomalies caractérisées par la non-dissociation et la coneres- cence des bourgeons, non pas comme provoquées, ainsi qu'on l'a dit si souvent, par un excès de nutrition, mais par un excès de nutrition défi- ciente. Tl y aurait lieu désormais, dans l'étude de ce type de monstruo- sités, de ne pas perdre de vue cette hypothèse. ! A. Jouxov. BUGNON (P.) — Sur la ramification dichotome dans les coty- lédons. — C. R. Ac. des Sc., CLXXIV, p. 1194, 1922. L'auteur a cherché dans les feuilles cotylédonaires, parce qu'elles. "d sont les premieres de la plante, des traits d'organisation primitifs, rappe- — laut ceux des feuilles que les ancétres lointains portaient à l'état adulte. - Ses expériences ont porté sur : Mercurialis annua. L., Eschscholtzia californica, Raphanus sativus L. (R. radicula Pers.). La dichotomie cotylédonaire, qui est la regle chez l'Eschscholtzia californica, devient l'anomalie chez le Radis. En définitive, dit l'auteur, l'existence, habituelle ou anormale, P ramification terminale dichotome des limbes cotylédonaires, où seulement — de leur nervure médiane, peut. être regardée comme un trait d'organisation — ancestral et qui mérite d'entrer en ligne de compte dans l'étude des de rapports phylogéniques des plantes à graines entres elles. Il faudra sans i doute aussi faire intervenir ce caractère pour interpréter le coU E des : Monocotylédones. A. Jovkov. x SOUEGES (R.). — Embryogénie des Rosacées. Les derniers stades : du développement de l'embryon chez le Geum Urpansg Lb C. R. Ac. des Sc., CLXXIV, p. 1197, 1922. L'auteur expose la suite du développement de Uémhiryon da Goum. urbanum et conclut que, en somme, le Geum urbanum L. représente un nouveau type du développement embryonnaire qui ne peut être iden- — tifié jusqu'ici à aucun autre. Il peut être rapproché de Myosalis hispida par la différenciation d' une épiphyse, dès les stades les plus jeunes. Mais il s'apparente surtout au Senecio vulgaris et à l'Urtica sms des NE des deux REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 403 formules du développement aux deux premières rebns sont exac- tement superposables. A. Jovkov. COSTANTIN (J.). — Sur les croix de Malte présentées par les bois soumis à des traumatismes. — C. R. Ac. des Sc., CLXXIV, , p. 1313, 1922. L'auteur déerit la manière industrielle de produire, grâce à un outil- lage mécanique trés ingénieux, avec une grande promptitude et une par- faite régularité, sur les branches d'arbres recépés, un grand nombre de cicatrices superficielles de l'écorce. L'effet de ces traumatismes se fait sentir par une lésion de l'assise génératrice libéro-ligneuse en face de chaque blessure. L'assise génératrice se décolle de l'anneau ligneux sous- jacent suivant un are eorrespondant. En variant la profondeur et la dis- position des blessures, on peut arriver à voir apparaitre, en coupe trans- versale, une croix à quatre ou à huit branches ou une figure à deux ou à trois branches. C'est le moyen dont on se sert pour obtenir des manches de cannes, parapluies, etc. .. Jovkov. COTTE (J.). — Une anomalie temporaire dans la phyllotaxie du Platane. — C. R. Soc. Biol. (Marseille), LXXXVI, p. 698, 1922. Sur trois Platanes, séparés par une maison d'habitation, simultanément les. feuilles de beaucoup de rameaux se sont montrées alternativement opposées et alterties; US : MUHLDORF (D: Aj. —— Ein neuer xeromorpher Spaltàtfnungs- apparat bei den Dicotyledonen. — Neue etJanchen. Oesterreich: Bot. Zeitschrift, 1922, p. 50, Description des stomates d'Helleborus particulièrement bien adaptés pont la résistance à la sécheresse. F. PELLEGRIN: | DENIS (M.). — Sur le polymorphisme de l'Euphorbia steno- clada H. Baillon. — Bull. Soc . ling. Norm., T sér., e vol., p. 133-141, 2 fig. texte, Pe année 1921-1922. ` ; Grâce à de nouveaux échantillons provenant des iles Europa el iun Nova, l'auteur a pu rectifier et compléter la diagnose de T'ÉEuphorbia slenoclada espèce à polymorphisme ontogénique et écogénique si étendu que des auteurs, étudiant des échantillons fragmentaires de la même plante, avaient été amenés à les déerire comme appartenant à des formes ou ème à des eee différentes. u P. Bucwow. 405 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. BUGNON (P.). — L'origine phylogénique des Plantes vasculaires d'après Lignier et la nouvelle classe des Psilophytales. — Bull. ' Soc. linn. Norm., 7° sér., 4° vol., p. 196-212, année 1921-1922. . L'auteur expose dans ses grandes lignes la théorie de Lignier relative à l’origine des Plantes vasculaires, résume les caractères des Plantes vasculaires dévoniennes récemment décrites par Kidston et Lang et montre comment la théorie reste en accord avec ces importantes décou- vertes paléobotaniques. Les espèces des genres Rhynia et Hornea, dont l'appareil végétatif ne présente ni racines, ni feuilles, paraissent représenter dans le phylum des Plantes vasculaires un stade primitif d'évolution, comparable à celui des Hépatiques à thalle dans le phylum des Bryophytes. L'auteur est ainsi amené à proposer le terme de Thalloxylophytes pour distinguer, dans l'ensemble des Plantes vasculaires ou Xylophytes, celles qui n'ont pas dépassé ce stade primitif et qui s'opposent par là aux Rhizophytes. .—— BucNoN. GERBAULT (En.-L.). — Tératologie. — Bull. Soc. linn. Norm., 49. Sér., D* vol, p. 257 1992, Il s'agirait d'une phyllodie parfaite du rameau floral de l'Acacia reti- nodes Schlecht. P. Bucnon. REICHE (Canros). — Rasgos biologicos del Abrogo (Opuntia tuni- . cata Lehm.) (Particularités biologiques du Tribule). — Mem. Y Revista de la Soc. cientif. « Antonio Alzate », XL, p. 41, 1921. L'Opuntia tunicata porte sur ses coussinets deux sortes d'aiguillons, les uns tuniqués, acérés et trés grands, entourés d'une gaine de cellules cutinisées, les autres plus petits, présentant les caractères habituels des aiguillons glochidiés des Nopals. Les coussinets sont en outre revêtus de - nombreux poils pluricellulaires, à cellules terminales ponctuées. Les différents articles de la tige sont traversés transversalement par une zone cellulaire de moindre résistance permettant leur séparation facile du corps de la plante et leur bouturage ultérieur. s E , HALLIER (Hans). — Zur E A Deutung der Diskusge- ^ bilde in der Dicotylenblüthe (Sur |’ interprétation non eee la formation du disque dans la fleur des pente — Mededee van's Rijks Herb. Leiden, n° 41, 1921. Porsch avait admis que le nectaire axial ty pique des Dicotylédones pou- yait être opposé au nectaire foliaire des- EEE et des Monocoty- 2 LA REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 405 lédones et que la valeur morphologique du nectaire floral se montre, à l'examen critique, non seulement comme un indice phylétique de valeur, mais encore comme un nouveau chainon dans la chaine de descendance entre les Monocotylédones et les Dicotylédones. L'auteur réfute cette opinion en s'appuyant sur un trés grand nombre d'exemples pris dans les familles les plus diverses. L. L. Cytologie. GUILLIERMOND (A.). — Origine et évolution des fomes dans les cellules végétales et grains d'aleurone. — C. R. Soc. Biol. (Lyon), LXXXV, p. 1033, nov. 1921. Les faits observés, dans les cellules de la radicule de l'Orge en germination, tendent à prouver qu'il parait exister une certaine réver- sibilité entre les vacuoles typiques, à contours trés (luides et les petites vacuoles à formes pseudomitochondriales. Il semble que les vacuoles typiques, dérivées de l'hydratation et du fusionnement des vacuoles filamenteuses à contours semi-fluides, peuvent à leur tour se morceler, se déshydrater et se transformer en petites vacuoles filamenteuses. R. DANGEARD (P.). — Sur l'origine des vacuoles aux prd M. l'aleurone pendant la germination des Graminées. — C. des Sc., CLXXIY, p. 319, 1922. L'auteur constate que dans les Graminées les grains d'aleurone ne sont pas des plastes particuliers, mais qu’ils représentent des éléments du vacuome comme ceux du Pin et du Ricin. Il est certain que les vacuoles des plantules se forment aux dépens de l'aleurone des graines et qu al n'existe pas d'autre systeme de vacuoles prenant naissance différemment au cours de la germination. C'est là un phénomène fondamental au point de vue de l'histoire du systéme vacuolaire et l'auteur est le premier à le mettre en évidence. A. Joukov. GUÉRIN (P.). — Le mucilage chez les Urticées. — C. R. Ac. des Sc., CLXXIV, p. 480, 1922. Suivant ses recherches l'auteur a pu établir que la fépartidon des cellules à mucilage chez les Urticées: est beaucoup plus vas te qu'on ne l'a indiqué jusqu ici. présence possible du ue dans divers organes de ces plantes constitue un caractère de réelle valeur, digne de s'ajouter aux particula- . rités anatomiques (fibres, prEN, des PEE de cette tribu. — - 406 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. . En se béni sur des caractères parement morphologiques, Weddell, cherchant à établir les affinités des Urticées et comparant ces plantes avec les Tiliacées écrivait : « l'affinité des deux groupes ne me semble donc pas devoir étre mise en doute ». L'existence, chez les Urticées, de cellules à mucilage analogues à celles des Tiliacées constitue un nouvel argument en faveur de cette opinion et les recherches de l'auteur viennent confirmer la maniere de voir du savant monographe des Urticées. A. Jovkov. GUILLIERMOND (A.) et MANGENOT (G.Y. — Sur la significa- . tion des canalicules de Holmgren. — C. R. Ac. des Sc., CEXXIV, p. 485, 1922. € Les faits exposés dans la note des auteurs leur permettent de con- - elure que les canalicules de Holmgren ne sont pas des artefacts, mais représentent certaines phases du systéme vacuolaire, bien connues aujour- d'hui dans la cellule végétale, encore ignorées dans la cellule animale. A Jouxov. POLICARD (A.) et MANGENOT (G.). — Action de la tempéra- . ture sur le chondriome cellulaire. Un critérium physique des formations mitochondriales. — C. R. Ac. des Se., CLXXIV, p. e Les expériences des auteurs sur les filaments de Saprolegnia font res- sortir que dans toutes les cellules animales (expériences antérieures) ou végétales, les mitochondries ne peuvent supporter sans disparaitre des températures supérieures à 48°-50°. A. Jouxov, GUILLIERMOND (A.) et MANGENOT (G.). — Sur la significa- tion de l'appareil réticulaire de Golgi. — C. R. Ac. des Sc., CLXXIV, p. 692, 1922... L'étude de la cellule végétale et en inicio des cellules du méris- À tème de la racine d'Orge a permis aux auteurs d'éclaircir la question si : 2m controversée sur le réseau de Golgi. Ils se croient aujourd'hui être auto — risés par leurs recherches à considérer l'appareil de Golgi comme super- - posable au trophosponge de Holmgren et à assimiler ces deux 1 tions à certaines figures de l'évolution des rd A Joker. x GEORGÉVITCH (P.). — L'origine du centrosome et la formation * - du fuseau chez Stypocaulon coparium: ia Koti = al An EE des Se., CLXXIV, p. 695, 1922. | REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 407 Les nouvelles recherches que l'auteur a faites sur une algue marine du genre Stypocaulon lui ont permis de constater l'origine intranucléaire . du centrosome qui prend naissance de la masse nucléolaire. De même . un fuseau intranucléaire est d'origine nucléolaire. A. Jourov. GUILLIERMOND (A.) — Nouvelles observations sur l'origine des plastides dans les Phanérogames. — Rev. gén. de Bot., XXXIII, p. 401, 449, 1921. Il ressort des expériences de l'auteur que les éléments destinés à évo- luer en plastides sont des mitochondries et il est impossible de séparer les mitochondries des plastides. Il émet deux hypothèses : 1° Par suite de la persistance de la chlorophylle pendant tout le déve- loppement chez les Bryophytes et les Algues, il se séparerait une variété spéciale de mitochondries, les chloroplastides, qui conserveraient leur individualité et évolueraient séparément et parallélement aux autres élé- ments du chondriome, alors que chez les végétaux supérieurs les plas- lides se différencieraient à partir de mitochondries indifférenciées de l'œuf et des méristèmes. 2 Ce que l'on désigne-sous le nom de ehondriome est, à la vérité, con- stitué par des éléments de méme nature chimique et morphologiquement semblables, mais ayant un róle physiologique distinct, ce qui revient à . dire qu'il y aurait plusieurs variétés de mitochondries, de mêmes formes, mais distinctes par leurs fonctions, A. Jovkov. GUILLIERMOND (A.). — Sur la iormation des grains d'aleurone . et delhuile dans l'albumen du Ricin. — €. R. Soc. Biol. (Lyon), LXXXVI, p. 494, 1992, Les grains d'aleurone se forment aux dépens de vacuoles provenant — . elles-mêmes du morcellement d'une vaste vacuole primitive; il n'y a done aucune relation entre le chondriome et les grains d'aleurone. II n'existe Pas non plus de rapport entre les mitochondries et les ings graisseux qui | paraissent naître directement dans le Farina, R GUILLIERMOND (A. ). — Sur l'origine et la signification dia oléo- » pl id astes. — C. R. Soc. Biol. (Lyon), LXXXVI, p. 437, 1922. Les formations décrites sous le nom d'oléoplastes sont le résultat de la fusion ou de l'agglomération partielle des pneus lipoides dissé- ininées dans le cytoplasme, aceompagnée d'une modification chimique rs en siepe deis Le NES doit se produire sous ÿ " - A08 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. l'influence de certaines conditions physiques spéciales du cytoplasme. Les termes d'oléoplastes ou d'élaioplastes ne paraissent donc pas jus- tifiés. Re MAIGE (A.). — Influence de la température sur la formation de lamidon dans les cellules végétales. — C. R. Soc. Biol. (Lille), p. 685, 1922. L'influence des températures élevées sur le mécanisme physiologique de la condensation du sucre en amidon, se traduit à la fois par une réduction quantitative et par une réduction qualitative de l'activité de ce mécanisme. RS MAIGE (A.). — Influence de la concentration de solutions orga- niques sur la formation de l'amidon dans les cellules végé- tales. — C. R. Soc. Biol. (Lille), LXXXVI, p. 856, 1922. L'accroissement de la quantité de sucre à l'intérieur de la cellule déter- mine, au moins jusqu'à un certain degré de concentration, une augmen- tation correspondante de la production de l'amidon. La turgescence de la cellule favorise cette production, sans cependant avoir une influence marquée. La plasmolyse exerce une action diminutive pouvant aller jusqu'à la suppression complète. S BENOIT (J.): — Sur la fixation et la coloration du chondriome. — C. R. Soc. Biol. (Strasbourg), LXXXVI, p. 1101, 1922. Pour la fixation, l'auteur recommande le mélange suivant : acide chro- mique à 3 p. 100, 6 parties; acide osmique à 2 p. 100, 5 parties; sublimé à 9 p. 100 dans l'eau physiologique, 5 parties; acide trichloracétique ou phosphotungstique à 5 p. 100, 4 parties. La fixation se fera à la glacière, pendant 24 heures au maximum. Les coupes en paraffine devront étré colorées immédiatement, de préférence à la fuchsine d'Altmann. S DOP (P.). — Structure des noyaux des cellules géantes de l'endo- sperme de Veronica persica — Bull. Soc. Hist. nat. Toulouse, XLIX, p. 359, 1921. : . Ues noyaux mesurant jusqu'à 25 y, possèdent un gros nucléole à écorce basophile. Parmi les phénomènes de dégénérescence qui se pro- duisent hâtivement dans ces noyaux, l'auteur signale après le « lessivage de la chromatine », la vacuolisation du nucléole, en relation avec l'appa- au fer. rition de produits de dégénérescence qui se colorent par l'hématoxyline "PauL Dor. REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. : 409 Physiologie. BLOCH (E.). — Le róle des actions mécaniques dans la croissance en épaisseur des racines et des tiges. — C. R. Soc. Biol., LXXXV, p. 984, nov. 1921. Les expériences ont été réalisées en emprisonnant une portion de racine ou de tige entre deux plaques de verre ou dans un tube de verre assez, étroit. Il s'est produit des déformations anatomiques ; le résultat le plus important, de nature physiologique, consiste dans une circulation normale dans le bois et le liber. L'emmagasinement des réserves (amidon) ou la formation de la chlorophylle dans les tiges, se fait tout autrement que dans les parties non emprisonnées. R oS VAN LAER (H.) et LOMBAERS (R.). — Recherches sur l'influence des variations de l'acidité libre dans la germination de l'Orge. — C. R. Soc. belge Biol., LXXXV, p. 1115, déc. 1921. Des lots de 50 embryons d'Orge ont été cultivés sur du sable lavé, imbibé d'une solution de saccharose à 6 p. 100, additionnée de phosphate de K. On ajoutait à la solution type des quantités déterminées de HCI, de manière à obtenir les différents taux de Ph. La zone de croissance de l'orge est assez restreinte, entre les Ph 4 et 7, avec un optimum dans la région acide. : R S5. GORIS (A.) et DELUARD (H.). — Influence des radiations solaires Sur la culture de la Belladone et la formation des alcaloides dans les feuilles. — C. R, Ac. des Sc., CLXXIV, p. 188, 1922. Les expériences des auteurs sur l'influence des radiations solaires sur le développement de la Belladone et la formation des alealoides dans cette plante leur ont permis d'établir que l'action de la lumière solaire directe favorise la production des feuilles de la Belladone. À poids égal, RE feuilles renferment sensiblement la méme quantité d'extrait sec, mais la proportion d'alealoides est plus élevée dans les feuilles déve- loppées au soleil que dans les feuilles poussées à l'ombre. | L'importance du ròle des radiations solaires est surtout mise en évi- dence par la comparaison des quantités de feuilles, d'extrait et d'alca- loides obtenus au cours d'une année. A. Jovkov. COMBES (R). — La formation des pigments anthocyaniques. — ©. R. Ac. des Sc., CLXXIV, p. 240, 1922. | + 410 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. Dans sa note l'auteur réfute les résultats obtenus par Kurt Noack et par M. Jonesco dans leurs expériences sur la formation de l anthocyane. Ces résultats sont dus à ce que les auteurs n'ont pas tenu compte que les pigments anthocyaniques ne doivent plus étre considérés comme suffisamment caractérisés simplement par leur coloration rouge virant- en présence des alcalis; nos connaissances actuelles les font apparaitre . comme des espèces chimiques parfaitement définies appartenant au groupe du y — pyrane. Il est indispensable, pour les caractériser, de les isoler à l'état pur et de déterminer qu'ils appartiennent bien au groupe des dérivés du y — pyrane À. Joukov. PLANTEFOL(L.).— Surla toxicité de ré phénolsnitrés poule Sterigmatocystis nigra. — C. Ac, des Be., CLXXIV,- p. 123, 1992. .. L'auteur a étudié comparativement les actions que présentent, sur la germination et la croissance du Sterigmatocystis nigra, le phénol et quelques-uns de ces dérivés nitrés (mononitrophénols : ortho, méta et para; dinitrophénol 1, 2, 4; trinitrophénol, 1, 2, 4, 6). Les résultats de ses expériences mettent en évidence que le phénol et les produits nitrés qui en dérivent sont toxiques pour le Sferigmato- cystis nigra, les produits nitrés étant plus toxiques que le phénol. L'auteur donne le tableau des différentes concentrations des six corps employés et indique le degré de toxicité de chacun d'eux. A. Jouxov. BONNET (E.). — Action des sels solubles de plomb sur les plantes. — C. R. Ac. des Sc., CLXXIV, p. 488, 1922. . Les expériences faites par l'auteur en 4921 ont confirmé les uper obtenus en 1914, concernant l'absorption du plomb par les racines et l'action du plomb sur la germination des graines. Elles ont aussi montré que les sels de plomb déterminent des modifications importantes dans la morphologie externe de l'appareil radiculaire. Tandis que, dans l'eau pure, les racines sont longues et abondamment ramifiées, gréles el dépourvues de poils absorbants, dans les solutions de plomb elles sont courtes, épaisses et pourvues de icd absorbants nombreux (blé, orge) E Joukov. COUPIN (H.). — Détermination de l'optimum d'humidité du milieu M extérieur chez les Oscillaires. — C. R. Ac. des Sc., E p- 822, 1922. x Heri d recherches de l'auteur que, si les Oseillaires sont Ld ! x REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. - 41 végétaux normalement aquatiques, elles cherchent, ee qui est assez parti- culier, à fuir l'eau le plus possible, jusqu'à ce qu'elles aient atteint la limite de la sécheresse relative compatible avec leur existence ; il leur faut-de l'eau, mais modérément. A. Jovkov. RICÓME (H.). — Sur l'élongation des racines. — C. R. Ac. des Sc., CLXXIV, p. 880, 1922. L'auteur a déjà établi précédemment que la région des divisions cellulaires de la tige réagit en se dirigeant vers le bas. La présente note complète la démonstration expérimentale de l'effet inverse de l'action de la pesanteur sur les zones en état de division et en état d'élongation, eflet dont le résultat le plus frappant est l'orientation de la racine vers le bas et l'orientation de la tige vers le haut. A. Jovkov. MOLLIARD (M.). à Sur une nouvelle fermentation acide produite par le Sterigmatocystis nigra. — C. R. Ac. des Sc., CLXXIV, p. 881, 1922, La méthode des milieux déséquilibrés, dit l'auteur, outre qu'elle montre le róle important et spécifique des différents éléments chimiques dans les phénomènes biologiques d'oxydation, permet de mettre en évi- dence certains produits de métabolisme intermédiaire des substances organiques; d'aprés ses recherchés, les diverses substances dérivant successivement de l'oxydation du sucre interverti s'accumulent dans les conditions suivantes : 19 Quand on diminue notablement les quantités.de la source d'azote et de l'ensemble des sels minéraux, il s'accumule de l'acide glucosique, soit à l'état pur, soit d'une maniere tres prédominante . Par rapport à l'acide citrique; 29 Si l'on ne diminue que la dose de la substance azotée, c'est l'acide citrique qui devient le plus important; 3o Vient-on à faire porter la réduction sur le phosphore, on oblient une forte acidité libre résultant surtout d'un mélange d'acide citrique et d'acide oxalique : 49 Quand la réduction intéresse le potassium, on assisté à Une accumulation considérable d'acide oxalique; 5° Enfin, dans un — milieu équilibré il n'apparait que des traces d'acides libres et l'on peut - ` Sonsidérer qu'on est en présence du phénomene respiratoire normal. Que NUM. A. . Jovkov. GAIN (E) — Température ultra-maxima supportée par les embryons d'Helianthus annuus L. — €. R. Ac. des $c., CLXXIV, ...9- 1031, 1922, b: L'auteur s'est proposé de vérifier jusqu'à quelle température limite la LI 412 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. vie pouvait étre conservée à l'embryon lorsqu'on fait varier les condi- tions de dessiccation et de chauffage sec qu'on lui impose. - Le fait essentiel qui ressort de ses recherches c'est que des embryons peuvent passer à la vie active aprés avoir subi des chauffages maintenus parfois 30 minutes au-dessus de 1309, et poussés par paliers jusqu'au delà de 1509. Les notions classiques relatives à la résistance des mitochondries, et aussi nos connaissances actuelles sur certaines propriétés physiques de la cellule- vivante, semblent étre en discordance avec les résultats ci-dessus. E À. Jovkov. PETIT (A.). — A propos du « réveil de la terre arable ». — C. R. Ac. des Sc., CLXXIV, p. 1 033, 1922. L'auteur confirme les résultats de ses expériences antérieures au sujet du préjudice que peut apporter un terreau à la végétation par sa richesse en matières solubles. Il a prélevé un échantillon de terreau, qu'il a divisé en deux lots, dont l'un fut soumis aux lavages par l'eau distillée. l’autre au simple arrosage par la méme eau. En quelques jours, à la température du laboratoire, sur la portion lavée apparurent et végétèrent avec une grande rapidité les petites herbes, qui se développent habituel- lement au printemps, tandis que la portion du terreau qui fut simplement arrosée demeurait stérile. A. Jouxov. STOKLASA (J.) — Influence du sélénium et du radium sur la germination des graines. — C. R. Ac. des Sc., CLXXIV, p. 1075, 1922. : | L'auteur a fait ses expériences sur les graines d'Zordeum distichum, Triticum vulgare, Secale cereale, Avena sativa, Vicia Faba et Poly- gonum Fagopyrum en vue d'établir l'influence de la radioactivité sur la toxicité du sélénium employé à dose défavorable. Il conclut de ses recherches que la faculté et l'énergie germinatives des graines sont gran- dement favorisées par la radioactivité du milieu, qui neutralise en majeure partie les effets toxiques du sélénium, tant sous la forme de sélénites qu'à l'état de séléniates alcalins. C'est là un fait curieux qui . parait à l'auteur de haute importance et dont il se propose de pour suivr " : qu c FA TOCEON: - TRUFFAUT (G.) et BEZSSONOFF (N.) — La stérilisation partielle ou désinfection du sol; ses effets et ses causes. — L^ Science du Sol, I, 1, p. 3, 1921. e : L ; d En traitant la terre par certains stérilisants chimiques et particulière- — Led . REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 413 ment par le sulfure de carbone, on peut assurer la nutrition azotée des plantes tout en augmentant le taux d'azote du sol et cela sans employer aucun engrais azoté. Cette stérilisation partielle a pour effet d'augmenter . dans de fortes proportions le nombre des Clostridium Pasteurianum contenus dans le sol en expérience et de rendre plus énergique la fixa- tion de l'azote atmosphérique par cet organisme, puis d'intensifier le développement de l'Azotobacter chroococcum, ainsi que des ferments ammonifiants (B. Megatherium, B. mycoides, B. arborescens). En méme temps le nombre des Protozoaires He considérable- . ment. En outre, la stérilisation produit une sor le de qui entrave en particulier le développement des ferments nitreux et nitriques. Il en résulte que l'azote fixé sur le sol l'est surtout sous sa forme ammoniacale, c'est-à-dire à un état que les expériences de Mazé, Hutchinson et Miller et Prianichnikolf ónt montré plus favorable que là forme nitrique à la nutrition des végétaux. EL STOKLASA (J.).— Influence du sélénium sur l'évolution sie en présence ou en l'absence de radioactivité. — C. R. Ac. des Se., CLXXIV, p. 1256, 1922. Pour étudier cette question, l'auteur a employé la méthode de culture en solutions aqueuses à concentrations variées en sélénium. Ses expé- riences ont porté spécialement sur six espéces différentes : Hordeum . distichum, Zea Mays, Polygonum TERORA, Vicia .Faba, Soja hispida et Lupinus angustifolius. Le seul examen des cultures décéle iuipedidtenioni l'influence dépri- mante de sélénium. On neutralise la nocivité du sélénium en faisant intervenir la radioactivité. L'émanation du radium exerce donc une action des plus avantageuses sur la synthèse végétale, qui, à la lumière, se traduit notamment par la disparition à peu prés complète des propriétés ge du sélénium. Jovkov. MAQUENNE (L.) et CERIGHELLI (R.). -— Influence de la chaux sur le rendement des graines pendant la période germinative. — C. R. Ac. des Sc., CLXXIV, p. 1269, 1922. L'auteur s'est proposé de confirmer la nécessité de calcium à la germi- nation normale. La présente note donne l'exposé des résultats de ses Expériences en deux tableaux et la conclusion suf l'action favorisante de Chaux, qui se fait sentir sur le poids des organes élaborés pendant la germination aussi bien que sur leur accroissement e longueur. l A Jouxov. 444 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. SPRECHER (A.). — Recherches cryoscopiques sur des sucs végé- taux. — Rev. gén. de Bot., XXXIII, p. 11, 1921. En étudiant à l'aide de la méthode cryoscopique la pression osmotique chez les plantes de Tabac saines et d'autres atteintes de « mosaïque », l'auteur s'est trouvé en face d'un résultat inattendu : la concentration du . suc chez les deux catégories de plantes était à peu près la méme. Il a poursuivi ses expériences sur des 7ropæolum labiatum et T. majus : nanum verts et panachés, Helianthus. annuus, Atriplex hortensis, Cannabis sativa, Cucurbita Pepo, Coleus Verschaffelti et est arrivé à un certain nombre de résultats qu'il expose dans l'article présent et qui montrent que, étant données les mémes circonstances extérieures, la pression osmotique différente dans le suc des diverses espèces est due au : chimisme des cellules et n'est pas en relation avec leur morphologie, qui, elle-méme, est déterminée par Lr phénoménes physiques et chimiques. . A. Joukov. | ; * A i à” KOHLER (M"* D.). — Étude de la variation des acides. organi- ques au cours de la pigmentation anthocyanique. — Rév. gén. de Bot., XXXIII, p. 265, 337; 1921. En présence des résultats contradictoires des recherches relatives aux rapports qui existent entre la fixation d'oxygene par les tissus et leur pig- . mentation, l'auteur a cru intéressant de reprendre cette question. Le présent travail expose les expériences et'leurs résultats, qui suggè- rent une autre maniere d'aborder la question. C'est le fait que de l'oxy- gene est fixé par les tissus pendant la pigmentation anthocyanique, qui à - conduit à penser que, puisque l'anthocyane se forme par réduction, ce sont d'autres corps qui fixent cet oxygene et aboutissent à la formation d'acides organiques par exemple. Si c'est à la formation des acides qu'est due la fixation d' oxygene par un organe eu voie de pigmentation, on doit constater que dans un organe où la destruction des acides est plus active E la formation, i ny a pas fixation d'oxygène. . Jovkov: PICADO (C.). — Atrophie des fleurs consécutive à l'injection de pollen homologue. — C. R. Soc. Biok., LXXXVI, p. 904, 1922. — Eu injectant des tiges florifères de Lis, juste au-dessous du bourgeon foral, avec une émulsion de pollen de la même espèce, on provoque latrophie de la fleur, Le phénomène peut être considéré comme une sorte de castration biologique « active », exagérée par sa —— sur les — —— organes aber autres que Us étamines. * REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. : 445 EFFRONT (J.). — Méthode pour la détermination des pouvoirs liquéfiants de lamylase. — €. R. See: belge Biol., LXXXVI, p. 269, 1922. La méthode est basée sur l’action coagulante de Piode sur un empois à 1 p. 100 de fécule de Pomme de terre. KR. S. EFFRONT |].). — Influence de la filtration sur les amylases. — C. R. Soc. belge Biol., LXXXVI, p. 271, 1922. Gertaines amylases subissent des modifications profondes quand on les passe sur du papier à filtrer. On aboutit à un liquide inactif si c'est la - diastase qui se trouve fixée et au contraire à un-surplus d'activité quand c'est la substance retardatrice accompagnant la diastase qui se trouve retenue par le filtre. La partie active fixée ne se laisse enlever ni par l'eau, ni par les solutions sucrées; elle se dissout cependant dans les sol. de NaCl ou d'empois d'amidon. La filtration exerce une action profonde sur les sues des lierbes qui, d'inactifs sur l'amidon, peuvent devenir trés actifs par filtration. | R. S. EFFRONT (J.). — Sur les propriétés distinctives des amylases de différentes provenances. — C..R. Soc. belge Biol, LXXXVI, P- 274, 1922. Les différentes amylases (animales, bactériennes, de grains d'Orge, T'Avoine, de Riz, etc.) se laissent caractériser par leur solubilité directe ! dans l'eau, dans une sol. de NaCl ou dans l'empois d'amidon; par leur température optima; par le rapport entre leur pouvoir saccharifiant: Par leur action sur l'achroodextrine ; par leur degré de résistance à l'aetion chimique du milieu, ainsi que par leur plus ou moins grande thermostabilité. R. S. BACHRACH (E.) et CARDOT (H.). — Action des acides sur la marche de la teripantation vivae — €. R. o Biol., LXXXVI, . p. 983, 1922, C'est seulement pendant les premieres heures de la PAYNE. que l'acidité du milieu exerce une influence. iria qu: X multiplica- tion du mierobe et règle ainsi, dans le débu tandis que, dans les phases suivantes, l'influence de l'acidité, sans cesse croissante, est beaucoup plus restreinte. Les acides minéraux ou orga- niques possèdent une action: similaire. R. S. f 416 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. CARDOT (H.) et LAUGIER (H.). — Action des fortes concentra- tions salines sur le Bacille lactique. — C. R. Soc. Biol., LXXXVI, p. 108, 1922. Pour les concentrations faibles de SO*Na? et les faibles durées de contact, on observe une augmentation d'activité légère et inconstante; pour les concentrations plus fortes et les longues durées de contact, on observe toujours une forte diminution de l'activité. Cette diminution est passagère et ne se constate plus sur des cultures issues d'un deuxième réensemencement. Les expériences ont été faites à la glacière. A 38°, l'action est brutale; une concentration de SO4Na? à 0,74 normal, tue les cellules de ferment lactique en moins de 24 heures. S GIAJA (J.) et MALES /B.). — Sur la consommation d'oxygène et le pouvoir fermentatif de la levure toluénisée et finorée, — C. R. Soc. Biol., LXXXVI, p. 703, 1922. La levure traitée par le toluène ou par le fluorure de sodium accuse une dépense d'oxygène dont l'intensité est du méme ordre de grandeur que celle de la levure vivante. Ce pouvoir de la levure toluénisée ou fluorée est aboli à la température d'ébullition. En méme temps qu'elle consomme de l'oxygene, la levure toluénisée ou fluorée produit de l'acide carbonique. R. S. GIAJA (].). — La levure vivante Le la levure Jom se com- portent de la même facon enver u milieu sucré. — C. R. Soc. Biol. , LXXXVI, p. 705, 19922. L'activité fermentative de la levure toluénisée ou de la levure vivante n'est pas modifiée lorsque la concentration de la solulion sucrée varie de 1 à 10 p. 100. L'invertine de la levure toluénisée est beaucoup plus active que sa zymase, de sorte que la levure se trouve bientôt en pré- sence de sucre interverti dont la concentration o apom à celle du sac- charose employé. RoS GIAJA (J.). — Sur la levure pnis de membrane: — C. R. Soc. Biol. , LXXXVI, p. 708, 192 Le suc digestif de l'Escargot qui dic promptement la membrane de la levure, diminue l'activité fermentaire de la levure vivante et de la levure toluénisée. En ajoutant du sue d'Zeliz à dela levure, en milieu dépourvu de suere, on observe une production abondante de CO2; il s’agit dans ce cas d'une fermentation du sucre provenant de lhydrolyse de la mem- brane. Le phénomène est différent de l'auto-fermentation de la levure tuée par le toluene et devenue la proie de ses ferments. / 1 REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. : 417 - PANISSET (L.) et VERGE (J.). — Action de l'hyposultite de soude sur le développement des microbes. — C. R. Soc. Biol., LXXXVI, p. 848, 1922. L'hyposulflte de soude: n'exerce pas de € empéchant nettement marqué sur le développement de la plupart des germes. A la-dilution de 9 p. 100, il n'imprime aucun affaiblissement ni à la qualité pathogène de la Bactéridie charbonneuse, ni à la faculté pigmentaire du Bacille pyocya- nique. R. S. MOREL (A.) et ROCHAIX (A .). — Action microbicide par contact . de quelques essences végétales à l état liquide. — C. R. Soc. Biol., LXXXVI, p. 933, 1922.. Les essences qui, à l'état liquide et par contact, ont paru avoir l'activité mierobieide la plus manifeste sur les microbes essayés (Méningocoque, Bacille d'Eberth, Staphylocoque, Bacille diphtérique) sont celles de Thym, de Citron, de Genièvre, puis celle de Menthe et le goménol. Il y a des différences notables, suivant que ces essences agissent par leurs. RS. pour ou par contact des OP PERRIN (M.) et REMY (A.) — Effets généraux des injections d'extrait de suc d'Ortie grise. — C. R. Soc. Biol. (Nancy), - LXXXVI, p. 398, 1993. - Étude des doses toxiques sur Cobaye. RS HERMANN (H.) et REMY (A.). — Action cardio-vasculaire de . l'extrait aqueux de suc d'Ortie grièche. — C. R. Soc. Biol. (Nancy), < LXXXVI, p. 399, 1922, L'injection intraveineuse de l'extrait ie une augmentation marquée de la pression artérielle, un renforcement de la contraction cardiaque et ' une accélération du Disk cardiaque. Ces effets ne durent que quelques i | E s Minutes, Fi ICQUE (L.. — L'hypertonie minérale dans les Algues nes. — C. R. Soc. Biol, LXXXVI, p. 726, 1922. L'analyse chimique et l'examen cryoscopique ont montré que dans le suc du bulbe de Saccorhiza, la concentration moléculaire, constituée - Pratiquement rien que par des sels, présentait un excès de 20 p. 100 sur l’eau ambiante, soit une différence de pression osmotique effective Pour la turgescence égale à 5 atmosphères. L'hypertonie minérale se trouverait ainsi - démontrée; elle existerait également chez les Aur d'eau douce et chez la généralité des plantes terrestres. . T. LXIX. Ci (SÉANCES) 27 ix. : 418 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. ALOY. — Les phénomènes d'oxydation dans la cellule — Bull. Soc. Hist. nat. Toulouse, XLIX, p. 362, 1921. L'auteur montre l'existence chez les animaux et les végétaux d'agents capables de produire des phénomènes d'oxydo-réduction par décomposi- tion de l'eau, l'ion H-se portant sur des substances réductibles, l'ion OH sur les leucomaines et les aldéhydes. Paur Do». NICOLAS (G.). — Action du soufre sur les végétaux. — Bull. Soc. Hist. nat. Toulouse; XLIX, p. 359, 192T Dans les sols non stérilisés le soufre en fleur a une action nettement favorable sur la végétation, agissant sans doute à la fois comme engrais catalytique en augmentant l'activité des Bactéries ammonisantes et comme aliment direct sous l'action d'autres Bactéries. Paur Dor. MAURIN. — Influence du soufre sur les cultures de Sinapis nigra. — Bull. Soc. Hist. nat. Toulouse, XLIX, p. 364 Le soufre à une action favorable sur la végétation de la Moutarde et augmente la teneur en glucoside sulfo-azoté. PauL Dor. MAGNAN (G.). — Les fleurs de printenips. — Ann. Soc. Hort., Vigner. et Forest. de l'Aube, XIV; p. 23, 1922. OLARIU (D. A.) — Rolul manganezului in Agricultura. — Buletinul Societatii de Stiinte din Cluj, I, p. 201, 1922. Résumé d'un mémoire publié en francais sous letitre : Róle du man- ganese en agriculture ; son influence sur quelques microbes du sol (Paris, Baillière, 1920), L. A | Hybridité. Génétique. COGNÉE (Cx.). — A propos de gretiage. — Ann. Bp. Hort., MEME et Forest. de l'Aube, XIV, p. 21, 1922. Étudie les meilleures conditions de réussite de la greffe du Cerisier. : | Ld SAVELLI (R.) — Variazione brusca in Nicotiana sylvestr ie azzini. — Ann. di Botanica, XV, p. 497, 1922. L'anomalie est tout entière localisée dans le gynécée, qui n'est plus constitué de deux dicent mais d'une succession de de verticilles mor REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 4190 laires dimeéres, alternes, disposés sur un prolongement de l'axe floral et séparés par une série d'entre-nceuds ou carpophores de longueur décrois- sante. Les ovules ne sont pas portés sur un placenta marginal, maïs sur la face supérieure méme du carpelle; ils sont verdis, allongés, lamel- liformes ou cylindriques, papilleux au sommet, et portent souvent eux- mémes des ovules de second ordre, généralement normaux, mais pouvant subir à leur tour des métamorphoses analogues. —- ; La plante étant stérile a été multipliée végétativement; ses organes reproducteurs femelles ont été étudiés, au point de vue morphologique, dans le plus grand détail, comparativement avec les organes normaux. Les polygones de variation des caractères morphologiques les plus importants ont été établis. Discutant la valeur génétique de ces varia- tions, l'auteur compare son Nicotiana sylvestris mut. pistillodica à lUEnothera Lamarkiana mut. gigas étudié par de Vries et fait finalement remarquer combien il y aurait intérét à pouvoir féconder les ovules d'apparence normale qui se forment dans le gynécée pour isoler, selon la loi de Mendel, la descendance directe et rendre possible l'étude de cette dernière. "SUR; 6: SIBILIA (C.). — Osservazioni statistiche sul fiore di Anemone apennína L. — Ann. di Botanica, XV, p: 265, 1922. t été pris principalement en considération : 1* la couleur des. On pétales; 39 leur nombre; 3° le nombre des étamines; 4? le nombre des carpelles; 5° le nombre des pieces de l'involuere. On observe des plantes à fleurs blanches et d'autres à fleurs violettes avec tous les inter- médiaires : l'espèce linnéenne A. apennina apparaitrait ainsi provenir de deux espèces élémentaires différentes. Sur 4581 fleurs examinées, le nombre des pétales a varié de 6 (1 fois), à 16 (907 fois, chiffre le plús élevé), jusqu'à 59 (1 fois). Dans ce dernier cas, les 59 pétales dérivaient , me métamorphose régressive d'une bonne partie des étamines et des Carpelles. Les deux dernières cátégories de pièces florales ont également fait l'objet d'observations très intéressantes. L'auteur se propose de com- Pléter ultérieurement l'étude de ces multiples variations. he «ni dieto Anaran n à NANNETTI (Ai): fà er 1 sys * sui fior li hortensis L. — Bull. dell Ist. bot. d. r- univ. di Sassari, Il, fase. 1, 1922. | s ERA Les observations ont porté sur la variation du nombre des pièces du Périanthe et sur les variations de toute nature des pièces de l'involucre. "5 des tableaux distinets ont été consignés les chiffres de fréquence ^ 490 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. des caractéres, leur pourcentage, les moyennes relatives aux diverses localités. L'époque de la floraison possede une influence prépondérante sur les différents aspects que peuvent présenter les fleurs de l'A. hor- tensis; plus on s'éloigne de l'époque de la première floraison, plus décroit le nombre des piéces du périanthe et des étamines, plus se montrent profondes les incisions des bractées de l’involucre. D'autre part, un substratum riche et abondant et une température élevée favo- risent le développement des fleurs et la multiplication des pieces du périanthe floral. RS STRAMPELLI (B.). — Un nuovo caso di dde pigmentale in una infiorescenza di Dahlia variabilis. — Ann. di Botanica, XV, p. 276, 1922. Il s'agit d'une inflorescence rose écarlate portant quatre fleurs à- languette blanche. Les tubercules de la plante, l'année suivante, don- nèrent deux plantes aux inflorescences entièrement roses, une avec inflorescence rose portant quelques fleurs blanches comme dans le cas de l'année précédente, enfin deux plantes dans lesquelles quelques rameaux offraient des inflorescences à fleurs blanches ayant cependant, à la base des languettes, une zone nettement rose. Deux rameaux d'une méme tigc portaient, l'un une inflorescence complètement rose carmin, l'autre une inflorescence blanche avec la base des languettes rose. URL. VERAM (C.). — Sopra une varietà di olivo a corolla penta- era. — Ann. di Botanica. XV, p. 280, 1922, La stabilité de ce caractère serait confirmée ; il reste à déterminer à - quel complexe de facteurs on doit son apparition. S BÉGUINOT (A.). — Appunti sulla genetica di un interessante Papavero : Papaver sinense (Rchb.) Bég. n. comb. — Bull. dell Ist. bot. d. r. univ. di Sassari, I, fasc. 9-4, feb. 1992. Ne Wilks a fait connaitre une variété de Papaver Rhæas appelée — P. R. Schirley, qui tire son origine d'une fleur unique aux pét étroitement bordés de blanc, fournie par un individu croissant au milieu | 5 de nombreux autres à caractères normaux. L'auteur envisage l'étude historique et bibliographique de cette variété et résume ensuite ses recherches personnelles, effectuées durant ces trois dernières années, au 3 jardin botanique de Padoue. Il résulte que les caractères de la rac? — . Shirley, de récente p sristi, correspondraient à ceux d'un kavot; eum. x REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 421 depuis trois siècles, ayant déjà offert un nombre considérable de variations et ayant été désigné par Reichenbach sous le nom de Papaver Rhœas 8. P. sinense. | RS: KLEIN. — Nouvelles découvertes relatives à la greffe végétale. — Bull. mens. Soc. nat. Luxemb., nouv. s., XV, 1991, rapp. de sect., p. 7. ^ | ' Les expériences de Lieske ont montré que toutes les Gucurbitacées se greffent avec succès sur la Calebasse. Cependant il y a avantage pour le Melon à employer comme porte-greffe une espèce à racines moins sen- sibles, telle que le Cornichon, la Bryone et surtout le Sicyos. Cliez les Papilionacées l'azote atmosphérique assimilé par les Bactéries radicicoles est susceptible de passer dans le greffon. Il en est de méme, quoique à un moindre degré. pour la greffe d'une Bétulacée ne portant pas de nodosités sur l'Aulne. ; Beaucoup de Papilionacées peuvent étre greffées sur la Féve des marais, sauf cependànt le Lupiu et le Haricot. Cela tient à ce que la possibilité de la greffe est subordonnée à l'existence chez le porte-greffe et la plante fournissant le greffon de la méme espèce de Bactéries radici- coles. Lieske a encore observé un effet caractéristique du sujet sur le greffon chez les Solanacées. La Tomate annuelle, par exemple, greffée - Sur le So/anum arboreum vivace, n'était pas encore affaiblie après 21 mois de culture. "LE, ROLET (A.). — Sur l'amélioration du Rosier de parfumerie dans les Alpes-Maritimes. — La Parfumerie moderne, XIV, 9, p. 182, 1924 | It LE . GATTEFOSSÉ (J.). — Les Lavandes françaises et leurs hybrides. . — La Parfumerie moderne, XIV, 10, p. 207, 1921. ll existe un très grand nombre d'hybrides naturels entre la Lavande vraie et l'Aspic. Dans beaucoup de régions, l'hybride le plus fréquent est Celui où dominent les caractères de la Lavande vraie et'les récolteurs ne . font pas de distinction entre ces deux plantes. Il est probable que les cultures de Lavandes d'Angleterre ne contiennent que cet hybride. Dans les Basses-Alpes et la Dróme, l'hybride dominant est le Xx L. latifolia > L. officinalis, ou Lavandin, qui est soigneusement évité. A Cet hybride se rapportent »« L. Burnati Briq. des Alpes-Maritimes et 2X L. hortensis Hy. («A l'hybride x L. latifolia < L. officinalis se rapportent »« L. Spica- 422 SOCIÉTÉ BOTANIQUE 7h FRANCE. latifolia Alb. du Var et »« £L. Burnati var, Fouresii Coste des Ganges de l'Aveyron. La race pyrénéenne de la Lavande officinale, L. pyrenaica pc. très différente du type, donne également des hybrides avec l'Aspic, parmi lesquels le x: L. aurigerana Mailho, homologue du L. /atifolia - > officinalis et le, Senneni Coste, hybride inverse. Sudre a récolté à Ussat-les-Bains une autre plante qui pourrait être également un hybride - Lp à dominance des caractères de Lavande officinale. DANIEL (L.) — Obtention d'une espèce nouvelle d'Asphodéle par l’action du climat marin. — Rev. gén. de Bot., XXXIII. p. 225, 316, 357 et 420; 1921. L'auteur, poursuivant depuis longtemps des recherches sur diverses plantes de l'intérieur des terres qu'il avait transportées de Rennes au . bord de la mer à Erqui (C.-du-N.), s'est trouvé devant un fait de trans- formation remarquable de l'Asphodelus luteus. Ce mémoire présente un exposé de ses recherches et aboutit aux conclusions simples mais impor- tes. E Chez l'Asphodelus luteus l'action du climat marin a déterminé à la longue et progressivement l'ébranlement de l'espèce, tel que le compre- naient nos anciens botanistes (Sageret, Lecoq, etc.) et a provoqué la for- mation d'une race ou d'une espèce, l’ Asphodelus luteoides, trés distincte par ses caractères morphologiques et physiologiques. C'est un fait indis- cutable. C'est, à la connaissance de l'auteur, le premier exemple de l'obtention d'une race ou espéce nouvelle sous Lions du climat marin. Il vient à l'appui des conceptions de Lamarck sur l'action des milieux. Ce fait est d'autant plus démonstratif que la fécondation croisée n'a pu jouer "i aucun róle dans sa production. L'hérédité par graine et par multiplication agame des caracteres acquis chez l'Asphodelus luteoides ne peut avoir d'autre origine que l'action du: climat marin : la plante s'est adaptée à la longue et ses élé- ments, ses caractères spécifi yel se sont groupés en réalisant un équi- libre nouveau. L'auteur se propose de rechercher si cet équilibre est définitif, ou bien. v la nouvelle plante subira-t-elle de plus en plus l’ébranlement qu'elle e Ape pour donner par la suite qe races ou hs wr nouvelles? A. Joukov. RONNIGER (K.). — Ein neuer Galium potes s reich. — - Wettstein et Janchen. Oesterreich. Bot. pues ar” i p. 49. LA Pets REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 423 Galium schneebergense Ronn. hybride de G. anisophyllum V. et ; 6. meliodorum Beck. BP. GERBAULT (Eo.-L.). — Considérations sur.les phénomènes d’afto- . lement chez les végétaux supérieurs. — Bull. Soc. linn. Norm. : T° sér., 4° vol., p. 53-70, 3 pl., année 1921, 1922, L'affolement, qui consiste dans la variation exagérée de certains carac- téres, se produit pendant la première période de la vie de la plante et a pour causes aujourd'hui connues l'hybridation, le traumatisme, l'intoxica- tion. Deux ordres de phénomènes interviendraient dans tout affolement : 1° l'indépendance des facteurs génétiques, mise en évidence par les recherches sur l'hybridité mendélienne ; 2° les variations du tonus, ce terme étant pris dans le sens défini par Chodat. L'auteur, utilisant la notion de primordium telle que l'a définie Mac Leod, introduit une notion plus complexe, dite notion du X, à laquelle il fait jouer un rôle dans l'inter- prétation de certains phénomènes d'affolement. Il cherche à rattacher les Cas tératologiques aux diverses catégories qu'on peut établir dans l'affo- lement en tenant compte des causes qui le provoquent. . Buenon. GERBAULT (En.-L.). — Sur un récent article du Professeur L. Blaringhem. — Bull. Soc. linn. Norm., T° sér., 4° vol. pe 85-87, années 1921, 1922, L'auteur critique un article intitulé « Mosaïque et sexualité » et rat- tache les faits rapportés par L. Blaringhem à ce qu'il a lui-même étudié SOUS le nom d'affolement. P. gendi MARRE (E.). — La sélection des bonnes de terre en Hollande. — Rev. de Bot. appl. et Agric. colon., II, p. 129, 1922. - La sélection individuelle est incontestablement supérieure à toutes les autres méthodes pour arriver à la conservation en pureté et vigueur des Meilleures variétés de Pommes de terre et pour les maintenir aussi long- temps que possible à l'abri de la contamination par les maladies de l'enroulemebt et de la mosaique. rm MEUNISSIER (A.) — Les buts variétés de Topinambour. Rev. de Bot. appl. et Agric. colon., Il, p. 135, 1922. Chaque fois que des semis ont été faits, une variation considérable s'est présentée. On se trouve probablement, comme pour la Pomme de terre, en présence d'un pe apparu brusquement et ayant perdu une 424 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. partie des caractères de la plante sauvage. Peut-être même pour certaines variétés d'obtention récente, y a-t-il hybridation avec des Hehanihs vivaces et rhizomateux. IL Chimie végétale. BRIDEL (M.). — Sur la présence d'un glucoside à essence dans les. tiges foliées et les racines du Sedum Telephium L. — C. R. Ac. des Sc., CLXXIV, p. 186, 1922. Jusqu'ici les expériences ont permis d'obtenir un extrait incolore, qui, purifié au cours de manipulations trés longues, présentait les pe priétés suivantes : Le produit amorphe, que l'on peut considérer comme le glucoside à peu prés pur, est soluble dans l'eau et soluble dans le chloroforme. Son pouvoir rotatoire est de [a] » = — 285,91 (p— 0,2800; v —10; Li a= — 19,36'). En solution aqueuse 1 gramme réduit comme 0 g.,108 de - glucose. Il est hydrolysé par l'acide sulfurique à 3 p. 100, à + 1059. Il se fait une huile rougeátre qui se réunit à la partie supérieure du liquide. A l'ouver- ture du tube il se dégage une odeur aromatique rappelant celle de l'eucalyptol ou du terpinéol. Sous l'action de l'émulsine, il se fait très rapidement un précipité blanc nacré, en méme temps qu'il se développe une odeur aromatique agréable : rappelant celle du géraniol. Des gouttelettes huileuses se réunissent - ensuite à la partie supérieure du liquide. Le principe odorant est soluble dans l'éther qui laisse, à l'évaporation, un produit huileux à odeur de : ` géraniol. À A. Jorror | BERTRAND (G.) et ROSENBLATT a M.). — Sur les varia- tions de la teneur en manganèse des feuilles avec l'âge. — C. R- Ac. des Sc., CLXXIV, p. 491, 1922. ^ Ce qui se dégage le plus nettement de l'ensemble d recherches pré- — sentées par les auteurs, c’est que.la teneur en manganèse présente un maximum dans la première période de développement de la feuille, . m parfois dés l'apparition de. celle-ci, d'autres fois peu de temps après. La teneur en métal subit dans la suite un fléchissement plus ou moins. accentué et plus ou moins prolongé; souvent, enfin, on assiste à un relè- vement final, tantôt faible, tantôt assez marqué pour que la proportion du métal contenue dans l'organe soit plus grande à la fin qu'au début. MUN A Jovkov. prag L4 = REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 495 TANRET (G.). — Sur la composition chimique de l'ergot de Diss et de l'ergot d'Avoine. — C. R. Ac. des Se., CLXXIV, p. 827, 1922. j L'auteur a fait ses recherches en vue d'élucider la question si le terri- toire national francais ne pourrait pas fournir un succédané de l'ergot de Seigle, permettant au besoin à la France de s'affranchir de sa dépendance vis-à-vis des marchés étrangers. Le seigle ergoté est devenu, depuis la fermeture des frontières russes, d'une grande rareté et d'un prix trop élevé. — La présente note donne une étude chimique de l’ergot de Diss et de lergot d'Avoine. A. Jovkov. SAUVAGEAU (C.) et DENIGES (G.). — A propos des efflores- ` cences du Rhodymenia palmata; présence d'un xylane chez les Algues Floridées. — C. R. Ac. des Sc., CLXXIV, p. 191, 1922. Les auteurs sont arrivés à déterminer que le pentosane du Rhody- menia. palmata était un xylane. Jusqu'à présent, ce corps n'avait jamais été signalé chez aucune Algue; on le rencontrera sans doute chez d'autres Floridées. À. Joukov. DUBOSC (A.). — Le camphre et sa synthése. — La Parfumerie moderne, XIV, 7, p. 136; 8, p. 159; 9, p. 190; 10, p. 216; 11, p. 237, 1921. : as. Revue et mise au point de la question: L. L. MIRGODIN (A.-G. et P.). — L'indol naturel et de synthèse. — La Parfumerie moderne, XIV, 7, p. 140, 1921. Mise au point de la préparation par synthèse de l'indol et du scatol dont - l'emploi en parfumerie a pris une certaine importance depuis qu'on a découvert leur présence dans de nombreuses essences naturelles. I L PARFUMERIE MODERNE (Laboratoire de la). — Deux essences indo-chinoises. — La Parfumerie moderne, XIV, 7, p. 154,1921) La première est dite « essence de Blé des Pagodes ». Elle se rap- proche des essences de Bergamote et de Géranium. Son origine botanique l'est pas mentionnée. La seconde, dite « Bruyère de l'Annam », provient Probablement du Catheius fasciculata Lour. Elle rappelle l'essence de Cajeput. | : Lb + 426 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. PARRY (E.) — L'examen des essences de Citronelle. — La Parfu- merie moderne, XIV, 8, p. 163, 1921. En raison de l'importance grandissante de cette matière premiere, son essai doit porter sur la séparation des aldéhydes totales au bisulfite. LE M. B. — Influence du climat sur la composition des essences. — La Parfumerie moderne, XIV, 9, p. 189, 1921. Une étude parue dans le Bull. of the imperial Institute, XVIII, 1920, n° 3, montre d'une facon évidente que l'acclimatation d'une espèce dans un climat différent de celui de son pays d'origine entraine des variations souvent importantes dans la composition de son essence. bL ROLET (A.). — Sur l'essence de Thym et le thymol. — La Parfu- merie moderne, XIV, 19, p. 221, 1921. 1* Revue des travaux récents concernant la chimie de l'essence de Thym et du thymol. 2» Parry rectifie son assertion ancienne que l'essence de Thym d'Espagne contient surtout du carvacrol. En réalité, cette essence contient surtout du thymol. 3° L'essence de Yamashiso, ou Mosla j japonica Maxim., contient d' après Hoshino, soit du thymol, soit du carvacrol, mais jamais * deux à lafois. . Suit la composition d'une essence renfermant du thymol dans la He portion de 50 p. 100 environ. 4° Canals a établi que la quantité de thymol contenu dans l'essence diminue au fur et à mesure que la plante voit ses caractéristiques Xéro- philes s’atténuer, Les radiations chimiques (verres bleus) ont un effet nuisible sur la formation du thymol et les radiations calorifiques (verres , rouges) une action encore plus néfaste. 5° Le thymol est employé avec succès comme anthelminthique dans. les élevages contre /'Uncinaria, polaris Loos, ver intestinal parasite du Renard noir argenté. L. L. STIELTJES. — Méthode de dosage rapide de l'acidité de l'huile de Palme. — La Parfumerie moderne, XIV, 11, p. 249, 1921. ropose pour les dosages rapides de substituer au titrage par pesée la scm "oleméifique à l'aide "E une solution demi-normale de soude - E caustique qui d léique REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. i 427 < ROLET (À.). — Sur l'essence de racines de Violettes. — La Parfu- merie moderne, XIV, 11, p. 250, 1921. i Après avoir relaté les résultats à peu près négatifs des essais de Goris et Vischniac, l'auteur présume que la racine de Violettes contient néanmoins une petite quantité de glucoside dont le dédoublement par l'émülsine produirait une essence à odeur forte et ferait apparaitre une légére variation du pouvoir rotatoire dans les solutions d'extrait de racine. FOSSE (R.). — Synthése d'un principe azoté des végétaux, l'acide cyanhydrique, par oxydation de l'ammoniaque et des hydrates de carbone, de la glycérine ou de l'aldéhyde formique. — C. R. Soc. Biol. (Lille), LXXXVI, p. 175, 1922. La destruction par oxydation énergique, en présence d'un sel d'argent ou de mercure, des principes naturels carbonés, riches en O, sans Az, engendre de l'acide cyanhydrique. Pour expliquer la présence de cet acide dans les plantes, on n'a proposé que des phénomènes de réduction - €n prenant comme source d'azote les nitrates. Ge terme intermédiaire entre l'azote minéral et l'azote organique qui, d'après Gautier et Treub, engendre les protéiques végétaux, peut aùssi se former dans les cellules de la plante, en dehors de l'acte chlorophyllien, grâce à un phénomène d'oxydation, aux dépens’ de la formaldéhyde ou des hydrates de carbone, d'une part, et de l'ammoniaque ou de ses produits d'oxydation incom- Nan Rs - pléte, d'autre part, FOSSE (R.) et HIEULLE (A.). — Synthèse de l'acide cyanhydrique ` Par oxydation, en milieu argentico-ammoniacal, d'alcools, de phénols et d'amines. — C. R. Soc. Biol. (Lille; LXXXVI, p. 179, 1929, La présence de sel d'Ag ou de Hg qui permet d'isoler et de doser l'acide cyanhydrique produit par oxydation permanganique ammoniacale, permet en méme temps de se rendre compte de la production de ce nitrile, non seulement aux dépens des hydrates de carbone, glycérine et formaldéhyde, mais encore aux dépens d'un grand nombre de corps à 7 fonction alcool, phénol et amine. atis Ms d * MIRANDE (M. — Sur la présence d'un alcaloide dans l'Iso- PYrum fumarioides L. Étude de ses réactions microchimiques et de ses localisations. — C. R. Soc. Biol. (Lyon), LXXXVI, p. 50, 1929 s : — La plante est cultivée au jardin alpin du Lautaret. L'alcaloïde est con- iue 428 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. tenu principalement dans les organes souterrains (rhizome et racine) et en moins grande quantité dans les organes verts aériens. FERNBACH (A.) et SCHCEN (M.). — L'acide pyrurique dans la termentation alcoolique. — C. R. Soc. Biol., LXXXVI, p. 15, 1922. Par une expérience faite avec la levure de Champagne et présentant. tous les caracteres d'une fermentation alcoolique véritable, les auteurs ont pu apporter une nouvelle preuve de la facilité avec laquelle le sucre fermente en milieu purement minéral avec production de quantités assez MARS Aog d’acide pyrurique. Riu GATIEFOSSÉ (Jean). — Huiles essentielles nouvelles du Tonkin et de l'Annam. — Agron. colon., VI, p. 65, 1922 Étude des huiles essentielles d'/licium verum Hook., Citrus decu- mana Murr., Ocimum sp., Cinnamomum Camphora Nees et Eber., Litsea citrata Bl., Cathetus fasciculata Lour., Alpinia (?) sp., Cunnin- ghamia sinensis R. Br. et Fokienia Hodginsii Henry et Th. = A signaler en particulier que l'essence de l'/licium verum a été obtenue par distillation des fruits et des feuilles mélangés. Le rendement de la plante est ainsi augmenté des deux tiers environ. Les constantes de cette essence mixte sont peu différentes de celles de l'essence de fruits. Les points de congélation et de fusion sont seuls sensiblement moins élevés : +9 et+ 13,5 au lieu de +15 à 17 et-- 16,5 à 19. LL Dendrologie. ANONYME. — Excursion aux oseraies de la Maison Mercier à Kopstal. — Bull. mens. Soc. nat. Luxemb., nouv. s., XV, p. 105, 1921. Au début de ce compte rendu se trouv igression sur les curiosités dendrologiques du « Baumbosch » et dw « Aka », parmi lesquelles les plus intéressantes sont un Hêtre à douze fûts, déstgué dans le pays sous le nom de « la mère aux onze enfants » et le Sapin des Vosges ` (Abies alba Mill.) qui est très rare au Luxembourg où il ent confondu - avec l'Epicéa, Le reste de l'article est Soniicri à la culture de l'Osier à Kopstal : plantatfon, Does et maladies causées par les insectes xylophages - : et pbyllophages. Le m REVUE. BIBLIOGRAPHIQUE. 429 BONANSEA (Sirvio J.). — Enormes riquezas naturales de México aprovechables por la silvicultura. — Mem. y revista Soc. cient. « Antonio Alzate », México, XXXIX, p. 395, 1921. Jusqu'ici on ne, se préoccupe guère, en matière d'exploitation fores- tière, que des bois eux-mêmes, négligeant à peu près les produits secon- daires susceptibles d'étre fournis par le sous-bois. L'auteur donne comme exemple le. parti que l'Allemagne a tiré de ces produits pendant la guerre, soit comme producteurs de matières grasses (ex. : Fagus), ou de farines alimentaires, soit pour le bétail (ex. : Zrica scoparia), soit méme pour l'homme (ex. : Lecanora esculenta). ^u Mexique, beaucoup d'espèces spontanées pourraient ainsi étre utilisées, en particulier certaines plantes médicinales, des plantes aromatiques telles que les Sauges et des plantes oléagineuses, particulièrement l'Elæis melanococca Gærtn. L: TESSIER. — La question du Chátaignier. — Bull. Soc. Hist. nat. Toulouse, XLIX, p. 360, 1921. La culture en taillis permet d'envisager la possibilité d'un repeuple- ment pour répondre aux besoins de l'industrie des extraits tanniques. i Paur Dor. GAUSSEN (H.). — Les forêts pyrénéennes. — Bull. Soc. Hist. nat. Toulouse, XLIX, p. 363, 1921. L'auteur distingue ‘3 types de forêts correspondant aux climats médi- lerranéen, aquitanien et montagnard. Paur Dor. LOUVEL (M.). — Note sur les bois de Madagascar. — Bull. économ. : de Madagascar, p. 137, 1991, 3° trim.; 12 pl. La zone littorale est pauvre en forêts et celles-ci sont completement épuisées en bois exploitables. | Dans la zone moyenne on ne rencontre que quelques massifs isolés de faible étendue contenant de bonnes essences : ébène, bois de rose, palis- sandre, etc., mais soumises à des coupes abusives. - Dans la zone montagneuse, la grande forêt de l'Est ne présente pas d'étages distincts; les espèces arborescentes sont très variées et dissé- Minées, avec un sous-bois inextricable. - eee armi les essences principales, on peut citer : le Sovoka (Dalbergia Plerocarpifolia), bois d'ébénisterie, l'Hasy et l'Hijy ou Hasina (Sym- Phonia divers), bois de construction. i 430 SOCIÉTÉ BOTANIQUE: DE FRANCE. Diverses essences secondaires sont intéressantes comme bois de distil- lation, de chauffage, ou pour la fabrication de caisses ou de pâte à papier. | Ln d Cryptogames cellulaires. Phytopathologie. CORBIÈRE (L.). — Troisiéme contribution à la flore bryologique - : du Maroc, d'aprés les récoltes du lieutenant Mouret. — Revue bryol., p. 10-14, 1914. L'auteur donne le résultat des recherches faites par feu Mouret pendant l'été 1913, principalement dans la région montagneuse du Moyen-Atlas. Dans cette liste qui s'élève à 69 espèces : 24 Mousses (plus 3 variétés) et 3 Hépatiques sont nouvelles pour le Maroc central. . DisMIER. CORBIERE (L.). — Deux Mousses africaines également trangaines. ;— Rev. bryol., p. 84-85, p. 99, 1914. 1* Grimmia Pitardi Corb. L'auteur fait observer qu'il a reconnu ce Fissidens dans des récoltes faites en 1910 par A. Albert dans le Var. Jusqu'ici le G. Pitardi n'était connu qu'en Tunisie et en Tripolitaine. 2» Fissidens Moureti Corb. M. Corbière indique cette espèce au Maroc, à Madère et en Espagne, puis il complète la description de ce Fissidens — en précisant le mode d'intlorescence qui était resté douteux. Il termine en annonçant la présence dans le Var du F. Moureti qu'il a eu la surprise de trouver parmi des Mousses recueillies en 1911 par Mouret aux envi- rons d'Hyéres. G. Toe ! - DOUIN (CH.). — Recherche des Gephaloziella. — Rev. bryol., p. 83-84, 1914. Dans nos régions tempérées, d’après l'auteur, l'époque la plus favo- rable pour la recherche de ces minuscules Hépatiques est la ûn de |. l'automne. Pour avoir le plus de chance de les rencontrer en bon état on devra examiner le bord des chemins dans les bois ainsi. que les talus des fossés et des mares plus ou moins ombragés. G. Disi: POTIER DE LA VARDE (R.). — Drop noci tue scorpioides (L.) Warnst. forma suffocata. — Rev, bryol., p. 73, 1914. - Description et dessin de cette forme recueillie par l'auteur au mere de ik sod vip prés de Béthune is ign js G. -Dhstrkn. - REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 431 SÉBILLE (R.). — Notes sur la flore bryologique de la Tarentaise et de la Maurienne. — Rev. bryol., p. 27-94, 40-47, 59-70, 1914. Liste importante et très intéressante en raison du grand nombre” d'espèces citées dont plusieurs sont peu connues en France. M. l'abbé Sébille énumère 310 espèces parmi lesquelles 3 sont nouvelles pour la France : Dicranum groelandicum Brid., Anœctangium Sendinerianum Bry. eur. et Molendoa tenuinervis Limpr. G. Dismier. MACHADO (A.). — Sur une curieuse anomalie du Campylopus polytrichoides De Not. — Rev. bryol., p. 38, 1914. L'anomalie constatée par l'auteur consiste en ce que les pédicelles recourbés cachent les capsules au milieu des feuilles de l'extrémité des rameaux où elles sont solidement retenues par des radicules abondantes: et brunes. Cette note est accompagnée de figures. : : G. DISMIER. . CARDOT (Ly — Acrocladiopsis Card. genre nouveau de la tribu des Plagiothéciées. — Rev. bryol., p. 9, 1914. L'auteur éléve au rang de genre le sous-genre Acrocladiopsis qui n'était considéré par M. Brotherus que comme une section du genre . Catagonium. Une courte diagnose de ce nouveau genre termine cette” note. G. DISMIER. CARDOT (J.). — Philibertiella Card. genre nouveau de la tribu des Ditrichées. — Rev. bryol., p. 37, 1914. Description de ce genre et de l'unique espéce qui le compose : Phili- bertiella ditrichoidea Card., recueillie dans deux localités du Chili. : | G. Dismier. DOUIN (CH:). — Les mélanges d'espèces chez les Cephaloziel- : lacées. — Rev. bryol., p. 1-8 et 17-26, 1914. | Cet important travail, accompagné d'une planche, est divisé en deux chapitres : I. Erreur des auteurs; I. Quelques mélanges embarraésants. | Dans le premier chapitre M. Douin s'attache, par de nombreuses obser- vations, à mettre en lumiere les erreurs des auteurs au sujet des espèces ^e suivantes : 4° Jungermannia dentata Raddi; 2° J. byssacea Roth; | 3° Cephalozia myriantha S.-O. Lindb.; 4» Cephaloziella Limprichti (Warnst.) Müller; 3» C. Starkii var. ezamphigastriata Douin ; 6° Cepha- lozia divaricata Spr.; Te Cephaloziella Massalongi Spr. et C. æraria . W.-H. Pears.: 8° C. Bryhnii Kaal. (non Schiffner). » dom | ; | \ 432 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. . Dans le second chapitre l'auteur examine divers mélanges d'espèces dont quelques-uns sont fort-embarrassants : 4° Cephaloziella Starkii et Limprichti; 2 C. Hampeana et rubella; 39 C. striatula C. Jens. et C. Starkii (Nees); 4* C. Jackii (Limpr.) et C. rubella (Nees); 5° C. ele- gans et C. Starkii; 60 C. bifidoides D., C. integerrima (S.-O. Lindb.) et Dichiton calyculatum Trev.; 7° Cephaloziella Starkii et C. papil- losa D.; 89 C. Starkii, rubella, pulchella et Limprichti. i La cáuelüsion de cette trés intéressante étude est qu'il existe des cas - à peu prés insolubles et que pour juger sûrement les Cephaloziellacées ` il est indispensable d'avoir des éehantillons complets et en bon état, ce qui est fréquent chez ces petites plantes. G. DisMIER. ` HUSNOT (T.). — Les cellules opaques des feuilles des Jonger- manniacées sont mal décrites et mal figurées m les auteurs. — Rev. bryol., p. 35-36, 1914. M. Husnot fait remarquer que les auteurs aient: pas vu la paroi cellu- laire et ce qu'ils ont figuré n'est que le contenu de la cellule qui est de grandeur et de forme trés variables. Lorsque les cellules sont opaques elles doivent étre éclaircies; suit la technique à employer. G. Dismier. HUSNOT (T.). — Les cellules opaques et les espéces du genre Odontoschisma. — Rev. bryol., p. 71-72, 1914. La partie opaque des stole en raison de ce qu'elle ne remplit qu'une partie trés variable de cavité cellulaire ne peut servir de caractère spé- cifique. M. Husnot fait ensuite remarquer que la plupart des auteurs admettent 3 espèces d'Odontoschisma; après avoir discuté la valeur des caracteres qui les différencient il conclut que ces 3 Odontoschisma ne sont que des variétés d’une même espèce. G. Dismier. INGHAM (W.). — Mosses and Hepatics of the Magnesium limes- tone of dur Yorkshire. — Rev. bryol., p. 53-58 et 77-82, 1914. Liste importante comprenant environ 200 Mousses et 41 Hépatiques - observées pour la plüpart par l'auteur dans une trés ancienne carrière — du Yorkshire occidental. n ts Disurer. gu POTIER DE LA VARDE (R.). — Observations sur quelques es espèces du genre Fissidens. — Rev. bryol., p. 85-02, 94-98, 1914; P- Fi 18, 33-35, 1920; p. 5-9, 1991. D ke cds préliminaires sur la valeur spéiiqu d de "s diécie ame 1. REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. s 433 rente. — Dans cette première partie l'auteur discute la question de l'inflorescence dans le genre Fissidens en s'appuyant sur les recherches faites par MM. Marchal relativement à la sexualité des spores chez les Mousses dioiques. II. Le Fissidens tamarindifolius est-il réellement un type spécifique? — À la suite d'une étude approfondie renfermant de nombreuses remarques intéressantes, M. Potier de la Varde conclut que le Fissidens tamarindifolius n'existe pas en tant qu'espece et qu'on a désigné jusqu'à présent sous ce nom une collection de formes présentées par des espèces OU races ayant de grandes affinités entre elles : F. incurvus, F. incon- stans et F. impar. En définitive il ressort de cette étude que la plupart des Fissidens désignés F. tamarindifolius sont à rapporter au F. impar. j Í Ill. Remarques sur le Fissidens gracilis (La Pyl.) Brid. — Dans cette troisième partie l'auteur établit que le F. gracilis n'est qu'une forme grêle de F. incurvus. IV. A propos du Fissidens Lylei Wils. — Limpricht ayant identifié le F. Lylei au F. exiguus l'auteur fait observer que cette identification D'est pas heureuse et que si le F. Lylei n'a pas droit à l'autonomie en lant qu'espéce, il doit être rattaché, au Fissidens exilis ainsi que Limpricht l'avait indiqué en premier lieu. V. Sur la présence du Fissidens Monguilloni Thér. dans la Mayenne ek; dansla Manche. — Pour cette Mousse encore fort rare, M. Potier de la Varde indique deux localités nouvelles : Ambrières (Mayenne) et Saint- Pierre-Langers (Manche) et donne quelques détails complémentaires sur la structure de ce Fissidens qui constitue une espèce bien fondée. VL A propos du Fissidens Mildeanus Schpr. — Ce Fissidens nouveau Pour la Manche a été trouvé par l'auteur dans la rivière « Le Thar » sur un substratum siliceux en compagnie des Fissidens Monguilloni, Ortho- Irichum rivulare, Amblystegium fluviatile, Leskea polycarpa, Aneura smuata et Madotheca Porella ; Ce Fissidens porte des propagules dont il est donné une description accompagnée d'une planche. ` G. Dismier. CAMPBELL (C.). — Su di una infezione di Peronospora trifo- liorum De Bary sull’ Erba medica. — Ann. di Botanica, XV, p- 283, 1922. Des semences de Medicago sativa L., provenant de la République - Argentine, donnèrent des plantes dont les feuilles présentèrent bientôt des taches brunes, de plus en plus larges, envahissant toute la profondeur } i TOL US A 4: LME A A e RRE W L'examen de l'organe et provoquant fi T bg. (SÉANCES) 28 * 434 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. microscopique démontra qu'il s'agissait d'une infection par le Peronos- pora trifoliorum De Bary. Res DUFRÉNOY (J.). — Sur les tumeurs chancreuses du Diplodina castaneæ.— C. R. Soc. Biol. (Bordeaux), LXXXV, p. 1 059, déc. 1921. Le parasite tue les cellules cambiales, provoque à. distance, dans le cambium fonctionnel voisin, une hypertrophie et une hyperplasie et fait apparaitre de nombreuses thylles dans les vaisseaux du bois profond, Sur les jeunes perches, l'infection progresse plus vite que la formation des bourrelets cicatriciels, la nécrose cambiale devient annulaire et détermine la mort de l'organe. Sur les troncs, les nécroses cambiales progressent moins vite que là cicatrisation, un certain nombre de cel- lules cambiales restent protégées par les assises subérifiées qui se forment constamment dans les phellodermes. . PAPACOSTAS (G.) et GATÉ (J.). — A propos de l'antagonisme entre le Bacille diphtérique et le Pneumobacille. Son explication par le róle empéchant de la toxine pneumobacillaire vis-à-vis de la sécrétion de la toxine diphtérique. — G. R. Soc. Biol. (Lyon), LXXXV, p. 4 038, nov. 1921. Il semble résulter des expériences effectuées que la toxine pneumoba- cillaire diminue la végétabilité du Bacille de Löffler et surtout contrarie fortement la sécrétion normale des toxines de ce Bacille. Ce phénomène expliquerait la bénignité des ri à Pneumobacille et à Bacille Hiphiótigue associés. R. S. VAUDREMER (A. ). — Un procédé de culture homogéne rapide d du Bacille tuberculeux. — C. R. Soc. Biol, LXXXV, p. 10 de Les bacilles tuberculeux humains et bovins ensemencés en surface poussent en voile sur bouillon de pomme de terre; ensemencés en pro- fondeur, ils donnent. dans ce milieu, des cultures ` homogenes qui troublent uniformément le bouillon. Les Bacilles composant ces cultures homogènes sont agglutinés par un sérum luberculeux humain. R > HAMEL (G.). — Sur la végétation ee de Rockall. — C- R. Ac. des Sc., CLXXIV, p. 243, 1922. = L'auteur décrit les Algues qui ont été trouvées au mois do juin 1921 au rocher de Rockall qui pointe dans l'océan Atlantique à 240 verd marins de la côte Nord-Ouest de l'Irlande. 4 i REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 435 La base du rocher est revêtue d'une ceinture brune d'Alaria esculenta, ensuite viennent par places des taches verdátres de Chlorophycées, jau- nâtres et noirâtres de Floridées maladives ou des Algues calcaires. On y _ trouve les espèces suivantes : Prasiola stipitata, forme naine d' Ento- morpha compressa (L.) Grév., Rhizoclonium riparium (Roth) Harv., Ulva Lactuca, Porphyra leucosticta Thuret, Rhodochorton Rothu Næg., Bangia fusco-purpurea Lyng., Ceramium rubrum (Huds) Ag., Polysiphonia urceolata (Lightf) Grév., de nombreuses Corallinacées encroùtantes. ; Toutes ces Algues sont caractéristiques des rochers exposés et ont déjà. été signalées aux» Feroë par M. Börgesen et à Clare Island, en Irlande, par M. Cotton. Mais à Rockall toutes ces espèces, sauf Alaria, sont représentées par des spécimens nains et chétifs. A. Jovkov. CHEMIN (E.). — Sur le parasitisme de Sphacelaria bipinnata Sauvageau. — C. R. Ac. des Sc., CLXXIV, p. 244, 1922. L'auteur dit que le Sphacelaria bipinnata ne peut être considéré comme un vrai parasite; à son hôte prétendu, il ne demande qu'un Support et ne tire de lui aucun aliment ou à peu près. Sa pénétration est trés superficielle et ne s'étend pas au delà de la région corticale. Le cóne de pénétration se comporte moins comme un organe de succion que comme un organe, qui, élaborant lui-méme sa nourriture aux dépens de l'eau ambiante, se renfle pour assurer une adhérence suffisante. . On devrait considérer cette Algue non comme un parasite, mais comme un épiphyte perforant. A. Joukov. PUYMALY (A. pe). — Reproduction des Vaucheria par zoospores amiboides. — C. R. Ac. des Sc., CLXXIV, p. 824, 1922. L'étude du Vaucheria hamata DC. permet à l'auteur de confirmer et de compléter la découverte de Stahl de reproduction des Vaucheria par zoospores amiboïdes. Il obtient à volonté la reproduction par spores ou Ep la bordi cad végétative La reproduction par zoospores amiboïdes ne se Tapes que chez les individus, croissant hors de l'ea au. A. Jovkov.. VUILLEMIN (P). — Une nouvelle espèce de Syncephalastrum; Li. — C. R. Ac. des Sc ., GLXXIV, p. 986, 1922. L'auteur ajoute une nouvelle espèce au genre Syncephalastrum, qu'il pri sous le nom de pt ian 436 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. Il classe ce genre dans la famille des Mucoracées et dans la tribu des Absidiées. A. Joukov. MOREAU (M. et M»* EF). — Le mycélium à boucles chez les - Ascomycétes. — C. R. Ac. des Sc., CLXXIV, p. 1072, 1922. : La présence de boucles ou anses chez les champignons, sur le flanc des hyphes, au niveau des cloisons transversales, est considérée géné- ralement comme caractéristique des Basidiomycètes et comme un eritérium utilisable pour distinguer les Ascomycétes des Basidiomycètes. Les auteurs viennent de rencontrer chez un Ascomycète des formations identiques aux anses des Basidiomycètes, dont ils présentent la description. . Joukov. KLEIN. — Remarques additionnelles sur la répartition topogra- phique du Gui dans le Grand-Duché de Luxembourg. — Bull. mens. Soc. nat. Luxemb., nouv. s., XV, 1921, rapp. de sect., p. 6. Contrairement à ce qui a lieu presque partout, le Gui attaque les Poiriers dans le Grand-Duché, presque aussi fréquemment que les Pommiers. D'aprés E. Laurent, certaines variétés de Poiriers sont cependant indemnes, de sorte qu'on pourrait admettre que le Gui exerce sur son hôte une action intoxicante comparable à celle des loxines bactériennes et que l'hóte sécréte de son cóté une anti-toxine défensive. Heinricher a d'ailleurs observé des faits qui pourraient étre interprétés comme relevant d'une véritable immunisation. } FAULKE. — Relevé des Champignons comestibles mis en vente aux marchés hebdomadaires de la ville de Luxembourg et contrólés par la police, du mois d'avril au mois de novem- bre 1 — Bull. mens. Soc. wnat. Luxemb., nouv. s. XV, p. 188, 1921. Cette liste ne comprend que 9 espèces pour un total de 82 kilos. L. L PATOUILLARD (N.). — Le Botryodiplodia Theobromæ sur le Cotonnier. — Rev. de bot. appl. et Agric: colon., II, p. 44, 1921. Forme stationnelle du Champignon trouvée sur les Cotonniers (6055y- pium punctatum Schum. et Thonn.) du Dahomey. Description des lésions et du parasite au cours des diverses phases de son développement. | TODA D dedi REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 437 BOSE (S. R.) — Polyporaceæ of Bengal, Part IV. — Bull. of the 4 Carmichael Med. College, Belgachia (Calcutta), II, p. 1, 1921. Description de 15 espèces dont la plupart sont représentées par des planches hors texte en phototypie. L. L. PÉTERFI (Manrix). — 0 formå teratologicà la Catharinæa Hauss- knechtii (Jur. et Milde) Broth. — Buletinul Societatii de Stiinte din Cluj, I, 4, p. 149, 1921. | Modification tératologique du sporogone qui est porté par une soie courte et dont l'archégone se prolonge en un long tube entourant la moitié inférieure de cette soie. A la partie supérieure du tube, on trouve assez souvent aussi le col desséché de l'archégone, lequel montre nette- ment que ce tube est vraisemblablement constitué par la totalité de l'arehégone; Lb BRÁNDZA (M.). — Gecidiotheca Dacica (Zoocécidies de Roumanie). Bucarest, 1921. ; Ont paru en 1921 les séries V et VI (n** 201-250 et 251-300). Les déter- minations des cécidies critiques ont été revues par Houard. ; LL LORGUES (J. pg). — Le Cocotier et ses ennemis. — La Parfu- merie moderne, XIV, 11, p. 245, 1921. Article de revue principalement consacré aux parasites de l'arbre. LE ` CABALLERO (A.). — Nuevos datos respecto de la acción de las sies en las larvas de los mosquitos. — Bol. R. Soc. esp. de Hist. :» XXII, p. 61, 1922. Le Chara fœtida A. Br. excrète une substance soluble dans l'eau qui tue les larves de Stegomya, de Culez et ric sea . LE 70 (B. F.). — Datos para la flora micológica de Cataluña. — Bol. R. Soc. esp. de Hist. nat., XXII, p. 200, 1922. Énumération raisonnée d'un certain nombre d'espèces, parasites pour ‘le plupart des pue cultivées et nouvelles pour la PS L L: 438 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. BUBAK. — Une nouvelle espèce du genre Urocystis. — bol. R. Soc. esp. de Hist. nat., XXII, p. 205, 1922. Cette nouvelle Urédinée, l Urocystis Bolivari Bubak et Fragoso, a été trouvée dans la Province de Tolède sur le Lolium perenne L. Extérieu- rement elle ressemble à lU. occulta et attaque comme ce dernier les tiges, gaines foliaires, feuilles et épis. Elle en différe par le nombre de spores centrales, souvent groupées par 4-5, alors que l’ de occulta n'en a habituellement que 1-2. ode BIDAULT (C.). — Sur les moisissures des viandes ——— — C. R. Soc. Biol., LXXXV, p. 1 017, déc. 1924. Les recherches entreprises dans quatre établissements différents ont montré que, malgré la présence fréquente de certaines moisissures, chaque établissement possède une flore propre qui dépend de l'origine des contaminations et des conditions de marche du frigorifique. L'action du froid sur la végétabilité permet d'établir le classement suivant par ordre de sensibilité croissante : Chætostylum Fresenii, Hormo- dendron cladosporoides, Cladosporium herbarum, Bothrytis divers, Thamnidium elegans, -Penicillium crustaceum, Torula et formes levures, Ces dernières ne continuent leur développement qu'aux envi- rons de 69. Les moisissures n'atteignent, € des mois, que quelques mil y mètres dans la profondeur de la viande R S BROTHERUS (V. F.). — Contributii à la flore bryologique de l'Ecuador. — Rev. bryol., p. 1-16, 35-46, 1920. Énumération des récoltes faites par l'abbé Michel Allioni dans les pro- vinces del Oriente et d'Azuay, pendant les années 1909 et 1910. Gette. énumération s'élève au chiffre respectable de 160 espèces (4 Sphaignes —— . et 156 Mousses) dont 32 sont nouvelles et décrites par M. Brotherus. G. DisurER. POTIER DE LA VARDE (R.) — ROCHE Bremondii A Thér. et P. de la V. — Rev. bryol., p. 19 et 35, 1920. Description d'une espéce nouvelle, avec figures dans le texte, re par M. de Bremond d ‘Ars dans la province de Kratié (Cambodge). G. DISMIER. POTIER DE LA VARDE (R.). — Tératologie. — Rev. bryol-, p. 20 Dr E wit dans cette Note de deux capsules de à Bryum Donianum sem- REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 439 blables, parfaitement constituées, n'ayant de commun que le eol et por- tées par un seul pédicelle. G. Dismier. CULMANN (P). — Contributions à la flore bryologique de la Suisse et de l'Auvergne. — Rev. bryol., p. 21-94, 1920. Liste de 7 Hépatiques et de 8 Mousses. Parmi les Hépatiques 2 sont : nouvelles, l'une pour la bryologie : Lophozia opacifolia Culm., trouvée : en Suisse, l'autre pour l'Auvergne : Harpanthus Flotowianus, recueillie à Vassivières (Cantal). Pour les Mousses il y a 3 nouveautés : Fissidens minutulus et Hypnum styriacum pour la Suisse, Anomodon apiculatus pour l'Auvergne. Par contre le Dicranum fragilifolium est à rayer de la flore d'Auvergne et le Brachythecium udum de la flore suisse. . G. Diswrgn. CULMANN (P.). — Muscinées spéciales à l’ poner — Rev. bryol., p. 65-69, 1920. M. l'abbé Charbonnel indique, d’après Héribaud, 32 Mousses spéciales en .France à l'Auvergne. M. Culmann, après une étude critique et très détaillée, conclut en disant qu'il serait étonné que ce nombre dépassât une demi-douzaine de bonnes espèces: - G. Disuier. DISMIER (G.), — Le Frullania riparia Hpe et le Marchantia Daleacea Bert. à Amélie-les-Bains (Pyr.- má — Rev. bryol, p. 24-26, 1920. - Ces deux rares Hépatiques, qui ont été recueillies par feu l'abbé Dépal- - liére, font l'objet d'observations relatives à leur distribution géographique. G. Dismrer. DISMIER (G.). — Notes sur les Fissidens serrulatus Brid. et Fis- sidens polyphyllus Wils. — Rev. bryol., p. 54-56, 1920. L'auteur appelle l'attention des bryologues sur des caractères trés nets, — Presque négligés, indiqués par M. Bottini, qui permettent de distinguer d'une une manière certaine ces deux espèces l’une de l’autre. e. / tx Disurer. E EVANS Deom W.). — Amiri Hepatica: — - Rev. bryol., p. 57-58, 1920. | | Liste de 14 |4 Hépatiques recueillies aux environs de Scanno. G. DrsmeR. 440 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. HUSNOT (T.. — Deux Hépatiques nouvelles. — Rev. bryol., p. 26-27, 1920. Cephalozia subglobosa : Jurques (Calvados) et Lophozia Corbieri : environs de la Ferté-Macé (Orne). Ces deux espèces nouvelles pour la bryologie sont accompagnées de leurs descriptions et de figures dans le texte. : G. Dismier. KEISSLER. — Systematische Untersuchungen über Flechtenpara- siten und lichenoide Pilze II. — Annal. naturhist. Museums in Wien, Bd. XXXIV, p. 70, 1921. Suite de descriptions de Champignons lichénoides et parasites des Lichens. | EROR FISCHER (R.). — Die Trentepohlia-Arten Máhrens und West- Schlesiens. — Wettstein et Janchen. Oesterreichische Bot. Zeitschrift, pi. 1933. Critique et description des caractères du genre Trentepohlia, compa- raison avec les genres voisins, clef et description des espèces, liste biblio- graphique étendue à propos de chaque espéce de ces Algues. EST LETACQ (Agé). — Observations mycologiques faites en 1921 aux environs d'Alençon et dans le département de l'Orne. — Bull. Soc. linn. Norm., 7° sér., 4° vol., p. 219-220, année 1921, 1922. Indication des espèces rares ou nouvelles pour la région. P. Bucnon. FRÉMY (ABBÉ). — Algues de l'Afrique centrale équatoriale. — Bull. Soc. linn. Norm., 7° sér., 5° vol., p. 25*-26*, 1929, Quelques espèces d'Oscillariées et d'Hétérocystées adhérentes à des | échantillons d'un Eriocaulon. POTIER DE LA VARDE (R.). — Contribution à la flore bryologique - du Kikouyou (Afrique orientale anglaise). — Rev. bryol., p. 49-54, — . 1920. | | | Les Muscinées qui font l'objet de cette Notice s'élèvent à une trentaine d'espèces provenant des environs de Nairobi et recueillies par le R. P.J- Soul. De ce nombre 6 espèces (planche) et 3 variétés sont nouvelles et décrites. - ee G. -DiswrER. REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 44t POTIER DE LA VARDE (R.). — Bartramia sticta Brid., sur le littoral de la Manche. — Rev. bryol., p. 73, 1920. L'auteur signale cette Mousse surtout méditerranéenne dans les falaises de Saint-Jean-le-Thomas (Manche) et résume en méme temps l'aire de distribution de cette plante. G. Dismier. THERIOT (J.). — Une rectification à propos du Stereodon ligni- cola Mitt. — Rev. bryol., p. 71-72, 1920. Dans cette Note l'auteur fait observer que l'échantillon conservé au British Museum ne répond pas à la description de Mitten, mais que cet te contradiction provient, aprés examen du type, de ce que le spécimen étudié par Mitten comprenait un mélange de deux espèces et que, par . inadvertance, il a décrit les feuilles de l'une et le fruit de l'autre. G. Dismrer. VUILLEMIN (P.). — Relations entre les chlamidospores et les boucles mycéliennes. — C. R. Ac. des Sc., CLXXIV, p. 1148, 1922. À propos d'une communication récente de M. et M»* F. Moreau : « Le mycélium à boucles chez les Ascomycètes », l'auteur attire l'attention sur les chlamidospores qui.offrent avec les boucles les mêmes relations que les asques et les basides. Ce qu'il a constaté depuis longtemps chez les | Nyetalis, A. Jouxov. . BIORET (G.). — Revue des travaux parus sur les Lichens, de 1910 à 1919. — Rev. gén. de Bot., XXXIII, p. 63, 146, 214, 264, 328, 372; 1991. L'auteur passe en revue les travaux parus sur les Lichens, de 1910 à: 1919. — I. Nature des Lichens. — IL. Anatomie et physiologie : 1) Algue; . 2) Champignon; 3) Le Lichen dans son ensemble. — IL. Écologie. A. Jovkov. PIETTRE (M.) et SOUZA (G. pe). — Milieux acides pour l'isole- ment des Champignons. — C. R. Soc. Biol., LXXXVI, p. 336, 1922. La gélose citrique à 5 p. 4 000 est d'ordinaire le milieu le plus favo- rable. L'acide citrique constitue pour les Champignons un aliment de choix, remplaçant les hydrates de carbone proprement dits; il arrête pro- Visoirement l'évolution des Bactéries, permettant le développement rapide des diverses espèces de Champignons, facilitant leur étude et faisant 442 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. entrevoir la possibilité d'une préparation pratique de certains d'entre eux, en particulier du Penicillium glaucum. Rs. PIETTRE (M.) et SOUZA (G. pe). — Isolement des Levures en milieu acide. — C. R. Soc. Biol., LXXXVI, p. 338, 1922, On part d'un bouillon à l'extrait de viande, peptonisé, sucré (10 p. 100 de saccharose), additionné, au moment de l'emploi, de 12 à 15 p. 1 000 d'acide citrique. Il s'établit une fermentation alcoolique et les cellules de Levures viennent à la surface, entrainées par les bulles de CO?. On peut ainsi isoler des Levures du sol en ensemençant en boites de Pétri, isoler celles des végétaux, de la surface des fruits, en ensemencant dans un tube à essai. R. S. DUFRÉNOY (J.). La gommose du bois de Chátaignier. — C. R. Soc. Biol. (Bordeaux), LXXXVI, p. 371, 1922. Les bois, comme ceux du Chátaignier, qui forment normalement des thylles, exagèrent leur formation sous l'action des excitants parasitaires. Certains Châtaigniers, tués par la maladie de l'encre, montrent la lumière de leurs vaisseaux obstruée par des thylles transformées en gomme par dégénérescence. R. S. DUFRÉNOY (J.). — Les cellules polynucléées des iyuni de ` Châtaigniers. — C. R. Soc. Biol. (Bordeaux), LXXXVI, p. 535, 1922. Les mycorhizes qui infectent les jeunes racines de Châtaigniers malades de l’ encre, inhibent la croissance de ces organes et provoquent-. l'hypertrophie des cellules de l'assise pilifère. La division de ces cellules est arrêtée, mais la division nucléaire peut se poursuivre. Chez les cel- lules polynucléées, les différents noyaux sont volumineux et la masse nucléaire totale devient considérable. R. S KIĽLIAN (C.) et LAGARDE (J.). — Observations sur un Gore- mium. — C. R. Soc. Biol. (Strasbourg), LXXXVI, p. 385, 1922. Description du mycélium et des conidiophores de ce Champignon, i isolé de l'intestin d'une Salamandre, par cultures sur malt, sur carotte et $ sur milieu artificiel contenant 5 p. 100 de glucose et 4 p. 100 d uris E RS. Jm gine ou de peptone. PAPADAKIS. — Sur l'existence d'une apain hétérogamique dans Pichia farinosa Lindner. — s. R. Soc. Biol. (Lyon), - | LXXXVI, p. 4&1, 1922. La copulation, chez cette Levure, n sf toujours, hétérogamique, car le : REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. —— 443 contenu du gamète mâle émigre toujours dans le gamète femelle, où s'effectue la fusion protoplasmique et nucléaire d’où dérive l'asque. raison de cette copulation au moment de la formation des spores, le ‘Pichia doit être rangé dans le genre Zygosaccharomyces, sous le nom de Z. farinosus. Rx GABRIEL (C.). — Cécidies de Vaucheria aversa produites par . Notommata wernueckii. — C. R. Soc. Biol. (Marseille), p. 455, ` 1999. Le jeune Rotifère ne peut pénétrer dans l'Algue que par une section accidentelle du thalle; il parcourt tout le corps de l'hôte et lorsqu'il ren- contre soit un rameau, soit un jeune organe sexuel (anthéridie ou oogone) ne formant qu'une légère saillie sur la paroi du thalle, alors se forme l'ébauche d'une galle. Dans ses allées et venues le Notommate se fixe dans l'une de ces galles; il la quitte parfois pour en adopter une autre . qui se développe alors davantage. Tant que l'Algue n'a pas isolé la cécidie des tissus sains, par une cloison, un nouveau parasite peut venir coha- biter avec le premier occupant. Ke 5, GABKTEL (G.). — La ponte de Notommata werneckii dans les . galles de Vaucheria aversa. — C. R. Soc. Biol. (Marseille), LXXXVI, p. 696, 1922, Le Notommate provoque deux sortes de galles chez ie des | Salles rameaux, sur les jeunes plantes trés actives, des galles oogones chez les vieilles hyphes fructifiées. Dans une galle spacieuse et saine la femelle pond des ceufs à éclosion trés rapide; dans une galle épuisée ou exizué elle pond des œufs qui résistent quelques jours à l'infection bac- térienne et ne se digas qu'après formation de nouvelles hyphes par là Vauchéri : VANDENDRIES (R.). — Recherches sur la sexualité des Basidio- . Mycètes. — C. R. Soc. belge de Biol., LXXXVI, p. 513, 1992. —— F Des Pa | QU Hypholoma fascieulare recueillies aseptiquement ont donné à l'ét : | mycéliums - primaires isolés sont. stériles. “ls ont cependant des tendances sexuelles différentes, Ce qui met hors de doute cette hétéro- thallie sexuelle c'est que deux mycéliums primaires donnent origine, dans certains cas, à du mycélium secondaire (pre d des carpophores), Mais restent, dans d’ autres essais, tout à fait . Les deux mycéliums primaires. 8 unissent m une anastomose qui devient immé- Ahh SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. diatement le point de départ d'un mycélium secondaire, Ces recherches confirment l'opinion de M'* Bensaude qui admet une fécondation entre filaments primaires, à l'origine du filament secondaire. STEINER (D: J.). — Lichenes aus Mesopotamien und Kurdistan sowie Syrien und Prinkipo gesammelt von D" H. F. v. Handel- Mazzetti. — Annal. naturhist. Museums in Wien B., XXXIV, TIDL Énumération avec localités et numéros du collecteur des Lichens groupés par familles, Nombreuses espéces ou variétés nouvelles des genres Verrucaria, Thelidium, Staurothele, Diploschistes, Biatorella, Acarospóra, Gonohymenia, Pertusaria, Lecanora, Caloplaca. T. Botanique appliquée. BARTORELLI (Iva). — Di un nuovo carattere gites della Belladonna. — Ann. di Botanica, XV, p. 273, 1 Au centre des cellules à sable des feuilles de uen on peut remarquer la présence de deux ou trois masses cristallines, de grosseur variable, plus transparentes que les cristaux pulvérulents et généra- lement de forme presque arrondie. L'oxalate de Ca ést tout entier à l'état de sable chez les Nicotiana, à l'état de mâcles chez les Datura; il offrirait chez la Belladone des formes intermédiaires, soit que les mâcles aient été seulement ébauchées, soit que, primitivement formées, elles aient été ensuite en partie dissoutes et précipitées. Em PARMENTIER (P.). — L'agriculture en Syrie. — Rev. de Bot. appl. et Agric. colon., IL, p. 43, 98, 1921. Agriculture générale, technique du sol, irrigations , principales cultures. | Lob CHAMBLISS (C. E.). — Rice growing in California. — Farmer’ s Bullet., 1141, 1920. 5 Résumé français sous le titre suivant : MORICEAU (Mwe B.). — La culture du riz en Californie. — Rev -de Bot. appl. et Agric. colon., IL, p. 56, 1921. L. L. GERBAULT. — Sur alioi fruitiers exotiques de la r égion 2 de Lisboune. — Rev. de Bot. Mis et Agric. colon., Il, p. 58, 192. i bL: A REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. A45 LIOUVILLE (D* J.). — Rapport général sur l'Institut scienti- fique chérifien. — Var. Scient. rec. par la Soc. des Sc. nat. du Maroc, I, 1, p. 1, 1921. Renferme de nombreux renseignements sur les travaux en cours ou publiés dans les diverses branches de l'activité de l'Institut. DELINGETTE (le capitaine). — Le Cotonnier en culture non irri- guée au territoire du Tchad et dans le Haut-Cameroun. — Rev. de. Bot. appl. et Agric. colon., II, p. 81, 1922. De bons résultats ont été obtenus à l'aide de graines issues du petit coton Foulbé (Othelo Peté). Il serait intéressant de provoquer l'hybrida- tion de ce Cotonnier avec l'Othelo Manga pour arriver à la eréation d'un type local dont l'emploi devrait étre rendu obligatoire pour les indi- genes. L'article contient des renseignements sur les meilleures pratiques culturales à réaliser. LL TRABUT (L.) et MAIRE (R.). — La station botanique de Maison- Carrée en Algérie. — Rev. de Bot. appl. et Agric. colon., II, p. 86, 1999. Résultats des expériences d'introduction et d'amélioration de plantes économiques poursuivies dans ces dernières années. e m MILSUM (J.-N.). — The African Oilpalm in Sumatra. — Agricul- tural Bull. of Federat Malay States, IX, p. 90, 1991. Résumé francais sous le titre suivant : KOP P (A.). — Le Palmier à huile africain à Sumatra, d’après J.-N. Milsum. — Rev. de Bot. appl. et Agric. colon., H, p. 92, 1922. Des essais trés sérieux d'acclimatation du Palmier à huile ont été pour- suivis depuis 1911 à Sumatra et dans le centre de la péninsule malaise. Ils ont donné des résultats trés encourageants et sont en vóie d'extension rapide. Les plantations se font à l'aide de graines sélectionnées du type Deli. Aprés la mise en place des jeunes pieds, on ińtercale entre eux des plants de Mimosa invisa Mar. comme plantes d'ombrage. La pollinisation artificielle est indispensable pour régulariser la récolte. de 446 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. PORIQUET. — Les cultures florales dans la province de Port- Maurice (Extrait derapport). — La Parfumerie moderne, XIV, 7, p.155, 1921 Ges cultures prennent depuis vingt ans une extension trés considérable et un courant important de transactions s'est établi avec les industriels de Cannes et Grasse, particuliérement en ce qui concerne la Rose. LL. E. G. — La Rose mousseuse et is ee — La Parfumerie moderne, XIV, 8, p. 165, 1921. JAHANDIEZ (E.). — Plantes aromatiques des îles Canaries. — La Parfumerie moderne, XIV, 8, p. 167, 1921. Énumération raisonnée, classée par familles. Lil GATTEFOSSÉ (J.) — Les travaux du Jardin botanique de la . « Parfumerie moderne » en 1921. — “ba Parfumerie moderne, XIV, 12, p. 265, 1921. Ce jardin d'essais prend désormais le titre de Jardin botanique et ; d'essais départemental du Var. L'article donne le résumé des principales observations faites en 1921, sur l'acclimatation et la culture d'un certain nombre de plantes, m E L palement aromatiques. TORRES (Lus G.). — La BEA o ua Médanos en la zona de litoral del Estado de Vera Gruz. — Dir. de Estudios biologic. México, | 1922 Les expériences comparatives poursuivies au Golden Gate Park de San Francisco’ ont montré l'excellenee du Calamagrostis arenaria et zs 24 | Cynodon Dactylon pour la fixation des dunes littorales. ; A défaut de la premiere de ces espèces qui n'est pas originaire. du Mexique, mais pourrait peut-étre s'y acclimater, on pourrait utiliser le Leersia mexicana, le Poa rariflora et Y Eragrostis reptans, ainsi qu ne e Convolvulacée trés abondante à la Vera-Cruz, l'/pomea pes-capra. -— L'Arundo nitida et l'Arundo Donax semblent également | . donner de bons résultats, de méme — à un moindre degré -— e plusieurs autres plantes appartenant à des familles diverses, n . aux Légumineuses et aux Malvacées us : Quant au peuplement forestier, il semble que les efforts Le 5 | comme en Pen: se eis Put le Pin Arte soit par semis, soit par : : cue dob x REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 447 GUÉRIN (P.). — Leçon d'ouverture de la Chaire de Biologie des plantes cultivées en France et aux colonies. — Ann. Inst. nat. oeron., 2° s., t. XV, 1921, p. 85. LL. VIDAL (L.) et ARIBERT (M.). — Essais effectués à l'École fran- çaise de papeterie de Grenoble avec diverses plantes d'Indo- Chine. — Publicat. de vm Sois de l'Univ. de Grenoble, n° 98, Grenoble, 36 p., 3 pl., . Ce travail fait aussi partie des Publications de l'Agence économique de l'Indo-Chine (n° II). Les essais ont porté sur la paille de riz qui donne un papier peu solide, mais pouvant servir de pàte de remplissage, sur l'herbe à paillotes ou « tranh » (Imperata cylindrica P. B.) et sur le bambou (bambous creux moyens improprement appelés femelles, « nua- bay » des Annamites), qui fournit un beau papier souple et résistant. Pour chaque espèce sont décrits les procédés de fabrication de la cellu- lose et du papier et les caractères micrographiques, en outre bien fleurés, des fibres et autres éléments de la pâte. Des échantillons de papier des trois types sont joints à cette brochure, qui est imprimée sur du = pur bambou, fabriqué par la Société des Papeteries de l'Indo- Chin J. OrrNEn. HONNET (G.). — Le probléme viticole et les producteurs directs. — Ann. Soc. Hort., Vigner. et Forest., de l'Aube, XIV, p. 42et 56, 1922. Le ka GUILLOCHON (L.). — Plantation des Aurantiacées. — Bull. Soc. , Hort. de Tunisie, 164, p. 43, 1922. L. L. ROMAIN (O.). — Promenades sur la Cóte d' Azur. Ses palmiers, ses fleurs, ses fruits exotiques (suite et fin). — Bull. Soc. Hort. de Tunisie, 164, 1922, p. 44; 165, p. 62, 1922. Lb E VAN DEN HEEDE (A».) — Quelques belles plantes pour la Tunisie. — Bull. Soc. Hort. de Tunisie, 165, p. 61, 1922. Appelle ONE sur quelques belles plantes. horticoles susceptibles . 9e Culture en plein air en Tunisie : Bouvardia fh Mais. | Ar remaudra, Te mit Fagræa et Grevillea. eL. PRUDHOMME (En). — Valeur alimentáire de lits Légu- mineuses cultivées en Indo-Chine. — Agron. colon., VI, p. 33, 1922. — Ces Légimineues sont deux x Dolichos, Fuer sinensis, Soja ios x ui 448 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. et Phaseolus radiatus. À remarquer que le Phaseolus radiatus ne ren- ferme pas de glucosides cyanogénétiques. MARION (A. G.). — Le Coton dans le Moyen Logone. — Agron, colon., Vl, p. 42, 1922. Ce coton se rapproche du Foulbé. Il pourra constituer une culture "d'avenir. L RIGOTARD (M.). — Notes d'agriculture sur la Guadeloupe (suite et fin). — Agron. colon., VI, p. 47 et 75, 1922. LL PIERAERTS (J.) et DUCHESNE (F. ). — Le copal. — Agron. colon., VI, p. 103 et 157, 1921. Goda PONEL (E».) — Palmiers à huile. Les conséquences de la récolte du vin de palme sur les peuplements de Palmiers en A. 0. F. et en A. E. F. — Agron. colon., VI, 1922, p. 145. Décrit le mode d'obtention du vin de palme et signale la mort irrémé- diable des Palmiers saignés dans ce but. La récolte du Chou palmiste est une autre cause fatale de destruction. L'appauvrissement des peuple- ments qui est la conséquence de ces pratiques doit étre combattue par des prohibitions sévéres, sous peine de voir la production de l'huile gravement compromise pour le profit des Indes néerlamdaises et de la presqu'ile de Malacca où ont été créées de vastes plantations. L: Le Secrétaire-rédacteur, gérant du Bulletin? zs SOUÈGES. ; Coulommiers. — Imp. Par BRODARD. up BULLETIN PE LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE Numéros 7-8 de 1922. Une anomalie chez la violette E.-L. GERBAULT. ERRATAS Í Page 536, ligne 33, au lieu de suassissima, lire : suavissima; “Page 538, ligne 6, au lieu de ne ire affolées; zt. ligne 12, au lieu de ligne 16, au lieu de: mew lire : aussi; x llées, lire SÉANCE DU 24 JUILLET 1922 PRÉSIDENCE | DE M. PONS. S Qo Cette séance edt la premiè ère de la Session extraordi- naire tenue à Briançon pendant les mois de juillet- août 1922; lle a eu lieu dans la salle d' honneur de r en | de Ville. E: Les membres de la Société qui ont pris parta aux. travaux + E E de la Session sont : DU E B Allorge x4 NN. Piédallu D» 3 MM. AI | es PME Coe: ; 1 —— Braun-Blanquet Réaubourg Ac rare Chouard N. Roux E M'* Decary Tallon x ; M. R. Heim CR Tessier ` : ; -Hibon uen TENSE | Lutz D gor Parmi. les personnes étrangères à h- Société ayant e assisté aux séances et aux Ca nous citetons: . * As MM. PAISANT,. préfet des Hautes-Alpes. - NON Un DAUTEROCHE, sous- préfet de Briançon. + xn Faure, maire de Briançon. - AREE Le Colonel LARDANT, représentant de x. le LT Bor- 2 deaux, excusé. M B VEE A BOURSIER, maire re d'Aiguilos-en-Queyras. à LANCHARD. 450 SÉANCE DU 24 JUILLET 1922 MM. Rémy, pharmacien-major de l'hópital militaire de Briancon. j Ton, archiviste. bi VIEUx, professeur honoraire à Briançon et diverses notabi- lités de Briançon et d'Aiguilles-en-Queyras. La réunion préparatoire a eu lieu le matin à 9 heures et demie dans la salle d'honneur de l'Hótel de Ville sous la présidence de M. Hibon délégué du Conseil d' Adminis- tration de la Société, assisté de M. le Préfet des Hautes- BD Alpes et de MM. les membres présents du Comité local MAT d'organisation t. Dans cette réunion, aprés lecture des lettres d'excuses de M. le Général Bordéaux, commandant de la subdivision et de la place de Briancon, empéché d'assister à la séance - et qui s'est fait représenter par M. le Colonel Lardant, ainsi \ que de plusieurs membres de la Société, a été proposée, conformément à l'article 11 des Statuts, mise aux volx et adoptée, la composition ci- après ( du Bureau spécial de la Session. Président d'honneur : M. PatsANT, préfet des Hautes-Alpes. | / Président : M. Pons, pharmacien à Briançon. Vice-Présidents : Rémy, N. Roux. Secrétaire : M. X Caotanb. Le programme de la Session a été ensuite lu et adopté tel qu'il est reproduit ci-dessous : Dmancae 23 JuiLLET. — Arrivée à Briançon vers 17 heures soit par ; ehemin de fer, soit par la route des Alpes. Rendez-vous au Terminus- | Hôtel P.-L.-M. où les logements sont retenus. 24, Le Comité chargé d'organiser "t Sesion et nommé en sito de l'art. 41 du Règlement se composait de MM. d'ALVERNY, inspecteur des Eaux et Foréts à Strasbourg, Voas. Tiens à Oran, anciennement d Briancon, PON RÉMY, VIEUX. :PROGRAMME DE LA SESSION. 451 Luxpr 24 JUILLET. — Séance d'ouverture. Herborisation aux envi- rons de la ville (Visite du Château, La Croix de Toulouse, etc.). Manor 25 Juizcer. — En auto-car jusqu'au col du Mont Genèvre (10 km.), frontiere italienne, Sources de la Durance, Plateau du Gondran (2400 m.) MzRcREDI 26 Jur.LET. — En auto-car jusqu'à Nevache (20 km.). Cas- -cade de Fontcouverte, Prairies de Laval, Col des Muandes ou des Rochilles. JEupr 27 JuittLET. — Repos. Herborisation facultative soit au Col des Ayes, soit à la Croix de Bretagne. VENDREDI 98 Jurzcer. En auto-car jusqu'au Claus de Vallouise (25 km.). Vallée d'Ailefroide. Pré de Madame Carle, Glacier Blanc ou Noir. Sament 29 Juiccer. —- Bois de la Madeleine (haute vallée de la Guisane), en auto-car. Dimaxcne 30 JciLLET. — pue: ou Herborisation aux environs de la ville. Luxpr 31 Jurzær. — En.auto-ear jusqu'à Cervières (10 km.) pour la section des marcheurs, jusqu'au Col Izoard (2500 m.) pour les non marcheurs. Pour le 1** groupe : Col Malrif, Granges dé Malrif et Abriès. Pour le 2* groupe : Arvieux ou le Pas de la Colline à Abriès. Marni 1** Aoûr. — En auto-car d'Abriès à l'Échalp (10 km.). Haute- Vallée du Guil, Col de la Traversette, Le Viso. Pour les bons marcheurs coucher au ose du Viso. MERCREDI 2 Aoür. — Vallon de la Taillante, Alpe de la Médille, Col Vieux (2 700 m.), Col Agnel, Fontgillarde et retour à Aiguilles-en-Queyras par auto. Le groupe des marcheurs rejoindra au Col Vieux par le Col des Ruines. Jeunt 3 Aoûr. — Regal et retour à Briançon en auto-car par la Combe du Queyras et la Vallée de Durance. Séance de clôture. Dislocation. La séance a lieu aprés la réunion préparatoire, sous sous la. C Lepide de N. Pons. M. le Paane pes "n le Préfet ier les T a clim. entes du oncours e de e couragements qu' Ses 20 ce àla. Sesion. ^ pit tee rent que « Er da première ' fois fas Ja 5 452 SÉANCE DU 24 JUILLET 1922. Société se réunit en session à Briancon, il lui souhaite la bienvenue au nom du Comité d'organisation. Il retrace rapidement les grandes lignes de la constitution géologique et physique du Brianconnais et de l'influence exercée par les diverses facteurs édaphiques sur la végétation vascu- laire et cellulaire de cette région et il donne d'intéres- sants apercus sur la flore des herborisations prévues au programme. Ces paroles sont unanimement applaudies, puis on aborde l'ordre du jour de la Réunion. M. le Président a le regret de faire part à la Société du décès de M. Léonidas Damazio, ancien directeur de l'École des Mines de Ouro-Preto et directeur de l'École d'Agriculture Luiz de Queiroz à Piracicaba (Brésil). Il annonce que notre confrère M. le Dr Pinoy a rempli les conditions prescrites par les statuts pour étre nommé membre à vie, et en conséquence le proclame en cette qualité. : Les communications suivantes sont ensuite présentées à la Société. Sur le Peyssonnelia polymorpha (Zanard.) Schmitz. Stations nouvelles PAR M. A. RAPHÉLIS. Si je me permets de signaler les deux récoltes contenues dans cette note, c'est qu'il s'agit d'une Algue fortement incrustée de calcaire, jusqu'à présent passée presque inaperçue et que les localités où elle se rencontre se comptent encore, m" France du moins. Trouvée à Banyuls par le P” Sauvageau, à Marseille par MM. Joleaud et à Toulon par M. Mouret!, elle noc LEMOINE (Mme P.) et MOURET (M. » pei une Algue. nouvelle pour la Mars (Bull. Soc. bot. Fr., ; LIX, 1912, p. 356). A. RAPHÉLIS. — SUR LE PEYSSONNELIA POLYMORPHA 453 semble pas exister sur les côtes de l'Océan. Pour les Alpes- Maritimes, sauf M. Camous’ qui l'aurait ramassée parmi les rejets dus au mauvais temps à Saint-Jean, personne n'en a parlé. : J'ai eu l'occasion de recueillir cette Algue à Marseille en janvier 1916, à Montredon, dans une anfractuosité de la cóte, fixée sur un rhizome de Zostère. C'est un coin relativement tranquille où se pratique la pêche des oursins et où la plante n'avait pu arriver de très loin. A cet endroit, les rochers qui senfoncent dans la mer, s'y terminent assez brusquement à quelque distance du bord. en des fonds plus prononcés où vivent des gros amas de Zostères. Il semble probable que l'espéce trouvant une zone un peu plus tranquille, doit se rap- procher de la surface plus qu'on ne l'a observé jusqu'à aujour- d'hui. Enfin elle doit être assez fréquente. MM. Joleaud l'ont ramenée de 40 à 60 mètres de profondeur, dans la rade de Marseille; M. Mouret de 20 mètres environ dans les filets de pécheurs, à Toulon. Ici, nous devons étre à 20 métres au plus, au témoignage des pêcheurs de l'endroit. Ma seconde récolté provient de la rade de Cannes oü je suis le premier à la signaler et où je puis la situer très exactement. J'ai pris une unique fronde dans les filets des pêcheurs calés vis-à-vis le phare, à deux kilomètres au large, au mois de juil- let, fixée sur Vidalia volubilis Ag. Elle vitlà dans une immense forêt sous-marine connue des marins sous le nom de Fueiado (la Feuillée) et dont le point le plus élevé n'est pas à moins de 30 mètres du niveau du flot. C'est une zone des plus riches, - trés touffue, milieu de choix où se fixent pas mal de raretés. En tous cas les frondes recueillies à Marseille et à Cannes sont identiques à l'exsiccata que je dois à l'obligeance de M. Mouret. Voici la bibliographie actuelle de cette espèce, mieux étudiée Jusqu'à présent en Italie qu'en France : Peyssonnelia polymorpha (Zanard.) Schmitz, in Falk. Mee- resalg. Neap., p. 264 (1879); Mazza Agg., Fl. mar. C. Nap., P- 98; De Toni, Syll. Alg., IV, p. 1701. — Nardo polymorpha 1. Camous (A.), Liste des Aly. mar. de Nice (Bull. des nat. de Nice - et des Alpes-Maritimes, août 4942). — 4 454 SÉANCE- DU 24 JUILLET 1922, Zanard., Corall., p. 37. — Peyssonnelia Harveyana Crouan, in: Ardiss: Phycol. Med., I, p. 229 partim. — Lithymenia: poly- morpha Zanard., Icon; Phyc: Adriat., I; p.127, t: XXX; Hauck Meeresalg., p. 35, t. I, f. 36. A. Preda, Fl. It. Crypt. Floridesm, | 48 Voici également son aire de dispersion pour la France : PynÉNÉEs-OniENTALES : Banyuls, C. Sauvageau. Boucues-pu-Raône : Marseille, MM. Joleaud; — A. Raphélis: Var: Toulon, Mouret. AvPEs-Maniriwgs : Nice (Saint-Jean), A. Camous; — Cannes, A. Raphélis. C'est encore peu, mais d'autres stations viendront sans dosli bientôt: allonger cette liste. Semi-hermaphroditisme chez le Mercurialis annua L., sur tous les pieds dits torni du Type et de la Forme ambigua PAR M. ALFRED REYNIER. I La présente étude, surtout biologique, vise à l'adoption (au titre de partie intégrante dans l'espèce linnéenne Mercuriale annuelle) de la Forme ambigua (Linné fils pro specie) définie pa art par Loret et Barrandon, Flore de Montpellier, 1876, p. 596 : « Forme AccmENTELLE du Mercurialis annua qui —— « présente parfois sur les pieds femelles quelques fleurs mâles | « bien constituées ». Un argument principal va être invoqué 2j . pour ce but d'adoption : il consiste en ce que, comme la Mer- À E . euriale annuelle Type. e ME ambigua présentes toujours € ye i partout, des fleurs à phr uit constatable par des restes de filets l'ótamine à côté milii ii x ... gynécée des fleurs dites : ; femelles exclusivement (ef. nos livres | ii PO qui fupe attention aux seules For e hniaeraahie 5 ~ €édente, j'avais pris note d de - —. dante, en avril-mai, le long du rempart de l'Esplana de, A. REYNIER. — SEMI-HERMAPHRODITISME CHEZ LE MERCURIALIS. — 455 IL Dans l’intéressante Note III de ses Études sur le Polymor- phisme floral (Bulletin de la Société Botanique de France, séance du 10 février 1922), M. Blaringhem nous apprend d'abord que, depuis 1902, à chaque retour de la période prin- tanière de floraison du Mercurialis annua L., il a vainement cherché, en une portion non australe! de la France, des « lots en majorité monoiques » tels que la monœcie se montre chez Y « ambigua- ». Les phénomènes exposés ensuite par le con- sciencieux professeur de Biologie agricole à la Faculté des Sciences de Paris ne sauraient, d' après lui, constituer qu'un état Noel des individus de la Mercuriale annuelle dioique. . Rien de surprenant qu vides la saison estivale l'on ne puisse point Pb déjà épanouies, en mai, les fleurs mâles de la Forme (— pour moi cette « Forme » n’est pas une « Variété » —) ambigua, si la recherche à lieu dans une région ne Jet guère de la température moyenne vernale de la Provence. En Seine-et-Oise, Mérat avait rencontré (— peu précocement : « l'été », dit-il —), vers 1812, date de la première édition de sa Nouvelle Flore des Environs de Paris, la. « Variété » (il la qualifia ainsi avant Duby ambigua ». Depuis 1845, année oü Cosson et De Saint- Pierre, Flore des Environs de Paris, passèrent sous silence, comme erreur, selon eux, la localité « forét de Saint-Germain » de leur confrère (non. |. es: li erborisants la France. M. Blari ringhem, op. cit., atteste néanmoins qu'à fioltovis près Meudon (Seine-et-Oise), des fleurs mâles sont positivement tombées sous eux aux verticilles de fleurs femelles du M annua, mai: tardivement: entre le 4er et le 45 octobre. Au moyen d'une attention sou- e n'arriverait-on pas à constater, aux alento P duce Première fleur mâle, chez l'ambigua, plus tôt qu'en automne? du débu Jumà mi-septembre? Il faut s'attendre à de demde tan ATi 'appa- À rion de ces fleurs mâles; pour ma part je les ai cherchées inutilement à une même date (toujours avant juin), en des endroits où, l'an or te |. nous prévient que la. « N sE EESE EA 2 pm ^; à son tour, M. Blaringhem dit que, dans la région : *udes, « usi: les fleurs mâles automnales nes 'ouvrent paso ». edu: , WWarité, ainsi générale, d'épanouissement des boutons n'a-telle pas:pu - » être Gime. que Cosson et De Saint-Pierre n'apercurent plus les individus. Dis ux de la Variété ambig ni ar Mérat ar » forét de Saint- x ant non harpe i lor 01 -Believu . 456 SÉANCE DU 24 JUILLET 1922. Le Plessis-Macé (Maine-et-Loire) et Bellevue (Seine-et-Oise) sont les seuls lieux oü, en octobre, la relative fréquence de fleurs mâles à la base des pédoncules des 'fleurs femelles permet d'admettre ce fait comme régulier pour certaines lignées, les autres pieds demeurant réfractaires. La saison d'automne, alors qu'à l'approche des gelées de novembre les - ubiquistes sujets reconnus strictement unisexuels mâles jau- nissent et se desséchent, a été, dans les zones locales des obser- vations de M. Blaringhem, l'unique période annuelle témoin de la tendance de certains individus originairement classés en diccie à passer dans la monœcie (— parfois « 5 fleurs mâles trés serrées » à un verticille de lignée femelle luxuriante —). Cette tendance arrivant à se concréter par de visibles fleurs mâles prouve, selon les termes de M. Blaringhem, que « la séparation des sexes n'est pas toujours absolue », comme, ajouterai-je, l'on se figurait le contraire durant les xvi*, xvii et première moitié du xvi siècle : c'est seulement en 1762 que Linné fils annonça, Plantarum rariorum Horti Upsaliensis Decas I, la croissance dans la péninsule ibérique de pieds du Mercurialis ambigua (pendant longtemps, en France, prétendu distinct de l'espéce de Linné pére et des prélinnéens). Phénomène physiologique non encore vu en Provence, où il méritera une recherche sérieuse, les lignées particulières du Mercurialis annua du Plessis-Macé ont fourni à M. Blaringhem, outre les susdites fleurs mâles, quelques-unes HERMAPHRODITES; les étamines étaient tantôt mal développées, se réduisant, pour partie, à des staminodes: tantôt valides : au moment où les stigmates devenaient prêts à l’anthèse, si des jours de pluie survenaient, ils favorisaient l'allongement des filets donnant alors des anthères verdátres, puis jaunátres, qui persistaient une semaine. (Le dit phénomène eut lieu du 20 au 30 août.) M. Blaringhem ne nous instruit point du nombre d'étamines des fleurs hermaphrodites estivales; je suppose qu inférieur à 8-12 ce nombre correspondait à celui des coques de l'organe capsulaire : 2, 3, au maximum 4; puisque, nous est-il dit, . € les étamines peu fertiles ou stériles tombent de bonne heure ». wi * À. REYNIER. — SEMI-HERMAPIRODITISME CHEZ LE MERCURJALIS, — 457 5 Ii Ces phénoménes présentant un véritable intérét biologique, jai eu le désir, sans attendre août ou octobre, mois où d'ail- leurs mes investigations pourront se poursuivre, de jeter un coup d'œil, en mai, à Toulon, sur la Forme ambigua et la Mer- curiale annuelle Type (pieds carpellés); ċar naguere j'avais entrevu, chez ce type, des vestiges d'un singulier partiel androcée qui m'intrigua beaucoup. Vers fin mai, mettre, à l'improviste, la main sur quelque individu d'ambigua ne laissait point d'étre embarrassant. Malgré l'assurance, par Godron, Flore de France, que cette « espèce » est « commune en Provence », j'avais le souvenir du petit nombre de fois oü je me suis trouvé en présence de ces rares pieds monoiques, dont nos livres descriptifs ont tort de cacher le faible nombre de fleurs mâles, inférieur presque toujours à celui des « 5 » à un verticille dans quelques-unes des riches lignées automnales de M. Blaringhem. Les herborisateurs provençaux Ont tous estimé l'ambigua assez pauvre en fleurs staminées (chacune portant 8-12 anthères); à ma connaissance, ils n'ont jamais fait savoir quil se trouvát copieusement dans les endroits inscrits sur leurs listes de rapports d'excursions. Sti- mulé en me rappelant que Hobert, directeur du jardin bota- nique de la Marine à Saint-Mandrier, communiqua. dans la première moitié du xix* siècle, à A.-P. de Candolle l'ambigua - cueilli sur le territoire de la ville oü j'habite, je me suis mis à la recherche et suis revenu heureusement en possession d'un sujet (— tardif, à fleurs máles à moitié fanées : n'importe! —) pris au Faron, colline au-dessus de la rade toulonnaise. Les tiges de Mercuriale se conservant peu pour étude en cabinet, l'examen minutieux eut lieu tout de suite, quant au pied d'ambigua (— en juin, mois trop chaud, je n'aurais pu le remplacer —). Les exemplaires du Type (communs ceux-ci) exigeaient moins d'urgence; toutefois je me livrai à leur ins- Pection le méme jour; j'eus donc le plaisir, dans l'après-midi | du 29 mai, de prendre note de l'état suivant de choses iden- liques chez tous les spécimens de ma double récolte du matin : V 458 : SÉANCE DU 24 JUILLET 1922. a) A Vaisselle des feuilles soit supérieures, soit du milieu de la tige et des rameaux, oü se groupent les fleurs dites classi- quement femelles, se montrait, tantót supporté par un pédi- celle fort court, tantót à l'extrémité d'un pédoncule long d'un centimètre environ, le vestige d'un fruit-fleur. Trois sépales formaient un minuscule plateau au centre duquel s'érigeait l'axe columellaire persistant * après la chute des coques de la capsule porte-graines. b) Les susdits restes, nombreux, du gynécée frappent le regard, leur couleur blanc-jaunátre tranchant sur le fond vert des feuilles et des capsules pas encore entr'ouvertes. Mais il ne fallait rien oublier de ce qui est moins visible, c'est pourquoi mon inspection continua une triloupe à la main. J'eus ainsi assez vite sous les yeux la totalité de l'organisme à connaitre, de laquelle l'élément le plus instructif consiste en 2 filets sans anthères, rapprochés de la colonnette columellaire ou. s'en écartant tordus-divariqués. Par anticipation je me demandai : Des anthères n'ont-elles pas pu se montrer, en Provence, entre le début de mars et fin mai? Sur ce point hypothétique, il serait téméraire de sortir — précipitamment des limites d'une recherche que j'avoue dénuée de la précision tout autre dont a droit de se prévaloir M. Bla- ringhem : il a vu, chez ses duce! estivales, l'androcée au | complet. ! .De mon examen il constate, UL UNI que parfois. los à filets non anthérifères manquent eux-mêmes; mais cette absence n'infirme point la généralité du phénomène; par leur — rupture au niveau de l'attache sur le plateau des sépales étalés, > on s ‘explique la disparition accidentelle des deux filaments fragiles qui constituent le vestige desséché de l'hémiandrocée. m í Bref; sans la moindre incertitude, à la suite des successives ; investigations a) et b), j'avais surpris le mystère du fruit-fleur | organogéniquement hermaphrodite, que, vu sa multiplicité sur tous les exemplaires dits pieds femelles du Mercurialis annua Type. et sur mon. sujet. de la Forme nn je me gard 20s diat Ala maturité, les coques de ia a capsule d Pange | 52 moni d'un axe persistant. » » (Cosson et De qii; a + ronsde Paris.) € sodron et de plus récents auteurs ne disent rien là-de A. REYNIER. — SEMI-HERMAPHRODITISME CHEZ LE MERCURIALIS. 459 d'identifier à la. fleur nettement. hermaphrodite (complète celle-ci) qui se montre chez des individus peu nombreux au. Plessis-Macé; individus où les anthères surmontent les filets, avec pollen apte à féconder les stigmates. - IV Obligation s'impose de convenir que le fait d'existence de fleurs en partie bisexuées était connu au moins depuis 1789! La faute en est aux ouvrages modernes d'organographie, si une foule. de personnes ignorent, aprés 1383 ans, que l'on trouve 2-8 rudiments d'étamines autour du gynécée de n'importe lequel des innombrables pieds croissant dans l'aire (ancien: monde) de la Mercuriale annuelle! Nos Flores françaises se taisent: presque toutes touchant ces filets staminaux non surmontés (de même que les miens du paragraphe III) par des anthéres; c'est un tort, l'existence de ce partiel androcée étant partout constante! À titre élogieux, je dois citer, pour son mérite didactique, la première édition de la Flore des Environs de Paris, par Cosson et De Saint-Pierre, parue en 1845, où l'on lit, page 489, parmi es caractères du genre Mercurialis : « ... fleurs femelles : DEUX « 0U TROIS (3 est motivé pour le cas « rare » de plus de 2 coques + APPENDICES CELLULEUX : LEURS FILETS OPPOSÉS AUX «…. fleurs: femelles —— 460 SÉANCE DU 24 JUILLET 1922. version de « filaments » manquerait de clarté instructive; seule celle d' « ÉTAMINES » convient, surtout aujourd'hui après la trouvaille, par M. Blaringhem, de fleurs estivales bisexuées d'une manière complète. En conséquence de la constatation à Toulon des restes de gynécée et d'androcée sur le plateau des sépales, puis de la mise en relief des textes de Cosson et De Saint-Pierre, de Godron et de Laurent de Jussieu, je crois étre fondé si je maintiens finalement (comme au paragraphe III) qu'il n'existe point de motif empêchant de considérer semi-hermaphrodite en orga- nogénie dne fleur des pieds dits femelles du Mercurialis annua (la Forme ambigua y comprise); avec toutefois aveu, de ma part, qu'il ne saurait s'agir, pour les fruits-fleurs toulonnais, de la pollinisation des stigmates au moyen d'anthéres autres que celles des sujets unisexuels strictement máles de la Mercu- riale annuelle Type ou des fleurs staminées accidentelles chez la plante de Linné fils. L'origine de mes fruits-fleurs partial bisexués se confond évidemment dans la genèse des 2-3 étamines rudimen- taires observables, à côté du gynécée, sur les innombrables individus de l'aire géographique entière du Mercurialis annua. N'y a-t-il pas lieu d' ajouter, didactiquement, à cette dernière espèce, les trois congénères de la flore française : Mercurialis perennis L., M. corsica Coss., M. tomentosa L.1, puisque, aux "n Dans la Revue Horticole et Botanique des Bouches-du-Rhóne, numéro du 2* trimestre 1921, M. Pierre Blanc, à propos du Mercurialis tomentosa Le espèce d’un indigénat très douteux pour la Provence, de laquelle il a rencontré un fort petit nombre d'individus sur un point des collines de Marseille, annonce ceci : «... Des pieds mâles de ce Mercurialis tomen- « tosa ont des fleurs femelles bien constituées et mürissa t leurs graines. « Sans vouloir recherchersi, contrairementau dire des auteurs, il ne s'agi- HRODITES i résulte un ia senihermaphrodiione ( (ce qui s serait un spen ment vers les « fleurs HERMAPHRODITES » qu'a cru pouvoir présumer M. Blanc); néanmoins, selon ien probabilité, il n'est pas rr -— ese boss M : A A. REYNIER. — SEMI-HERMAPHRODITISME CHEZ LE MERCURIALIS. 461 commissures de leurs capsules apparaissent aussi 2-3 étamines réduites à des filets manquant d'anthéres? Sur ces quatre Mercuriales, il se pourrait qu'exceptionnellement (— ulté- rieures observations à faire —) quelques-uns de ces « fila- menta » de De Jussieu pussent devenir anthérifères comme au Plessis-Macé, et, après la pollinisation, ne laisser aucune trace de l'acte physiologique (les anthères se flétrissant et dispa- raissant au bout d'une semaine). Pour en revenir à la Forme ambigua, il me paraitrait ration- nel, en outre, au lieu du qualificatif ambigua de Linné fils, de se servir, en glossologie systématique, de FoRME SEMI-POLYGAME (Forma pseudo-polygama) comme terme adéquat (présence de: 1* fleurs mâles, 2° fleurs femelles demi-hermaphrodites) à une plante chez laquelle se manifeste le rôle (davantage qu'auxi- liaire) des sujets pollinifères strictement unisexuels máles de la Mercuriale annuelle Type‘. l'ayant pas étudié sur le vif —) chez le phénomène anomal du Mercurialis tomentosa marseillais, une analogie avec l'organisation de l'inflorescence du Crozophora tinctoria L., Euphorbiacée monoique dont les fleurs femelles sont placées à la partie inférieure de la grappe oü se trouvent, au-dessus, celles máles sous ma plume l'argumept ci-après opposable aux floristes dont le main- tien du rang d' « espèce » pour l'ambigua est, denos jours, inacceptable. Sans doute la Mercuriale de Linné fils s'autoféconde en partie gráce à måles de la Mercuriale annuelle Type, la moitié des capsules des pieds précoces de la plante de Linné fils ne produirait de graines fertiles. Puisque pareille demi-stérilité n'a pas lieu, c'est qu'une véritable espèce, Mercurialis annua, féconde, au premier printemps, par ses individus unisexuels måles, ginaire qui proviendrait de la pollinisation de la Forme (de Linné fils) par le Type (de Linné père)!! Ces messieurs m'objecteront que je me trompe, 462 SÉANCE DU 24 JUILLET 1922 si je n'interpréte point comme ue d'un croisement la.plante n Euphorbiacées du Portugal, Coimbre, « un exemplaire de Mercurialis annua L., ayant, «fleurs mâles en épis et des fleurs femelles mélangées de glomérules de « fleurs mâles sessiles et axillaires. » Puis-je voir, répondrai-je, un hybride dans ce qui est un cas d'accidentelle anomalie physiologique? L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée. SÉANCE DU 3 AOUT 1922 PRÉSIDENCE DE M. PONS. La séance est ouverte à 10 heures dans la grande salle de l'Hótel de Ville d'Aiguilles-en-Queyras, mise gracieuse- ment à la disposition de la Société par la Municipalité. ` M. le Président prie M. Boursier, maire Ld aiguilles, de prendre place au Bureau. Lecture est donnée par M. le Secrétaire du procès-verbal de la précédente séance, dont la rédaction est adoptée. M. le Président a le regret d'annoncer le décès de M. Robert Mirande, Secrétaire de la Société et prépara- leur au Muséum d'Histoire naturelle de Paris, décédé des suites d'une douloureuse maladie contractée en papae ll annonce ensuite les présentations suivantes : MM. Vuarmier (Charles), docteur en pharmacie, rue de - l'Inquisition, 5, à Toulouse (Haute- : Garonne), présenté par MM. Comère et Gerber. Piénazzu (André), pharmacien-major de 1" classe, dd rue des Géridaux, 1f, à Sèvres (Seine- ; el-Oise), présenté par MM. Réaubourg | et Lutz. Sd . En raison des usages adoptés par les Sessions et aucune qi opposition ı n étant faite à ces canditatures, M. le Président Proclam ! : te MM Vuathier et deoa membres f am de la “as p" DNE La parole est ensuite donnée à x. le. EE Aiguilles 2 qui remercie la Société d'avoir visité le Queyras et d avoir P: fee Aiguilles comme lieu de sa A y ésente ensuite un très ancien h rbier local, conservé À 464 SÉANCE DU 3 AOUT 4922. au Musée de la Ville et dont les membres présents pren- dront connaissance à l’issue de la séance. Les communications suivantes sont alors développées par leurs auteurs. Note sur les zones de végétation fongique dans les Alpes : PAR M. ROGER HEIM. Jusqu'à ces derniers temps, l'influence possible de l'altitude sur la répartition, la morphologie ou l'anatomie des Champi- gnons supérieurs n'avait pas été indiquée nettement avant que M. J. Costantin ait signalé, dans une récente communication à l'Académie des Sciences', à la suite d'observations faites en septembre 1921 dans les Alpes de la Vanoise, que, selon lui; le facies montagnard donnait à certaines espèces délicates des particularités morphologiques spéciales caractérisées par une tendance au nanisme. La lecture de cette communication nousa causé d'autant plus de plaisir qu'elle confirmait certaines observations que nous. avions faites en septembre 1920 eten 1921 dans la Haute- Savoie, et dont nous avions réservé la publication à plus tard. Nous avons eù l'occasion durant la présente Session de la Société botanique dàns le Brianconnais? et malgré la longue et extraordinaire période de sécheresse qui l'a précédée, de vérifier à nouveau et de compléter les remarques précédemment faites. C'est pourquoi nous croyons bon de donner ici un rapide apercu de nos observations. . | * ox ‘jan tt Dans les montagnes, les E: ifl . sur les Champignons probablement aussi intensivement què - 774. Le 3 octobre 1924. 2. Du 23 juillet au 3 août 1922. R. HEIM. — Z0NES DE VÉGÉTATION FONGIQUE DANS LES ALPES. 465 sur les Phanérogames, mais leur diversité, leur complexité, plus grandes que dans le cas de ces dernières, rend d'autant plus : . difficile une répartition en zones de végétation fongique. Si l'altitude, en tant que facteur variable de pression, peut avoir une influence prépondérante, il est indispensable plus que par- tout ailleurs de tenir compte d'une part de la nature du sol et des autres facteurs climatiques (chaleur, lumiere, humidité), non seulement dans leur intensité mais aussi dans leurs varia- tions (température moyenne, écart maximum des températures, durée du jour, régime des eaux, etc.), d'autre part du tapis végétal et des essences d'arbres. . La FLORE FONGIQUE ALPESTRE se répartit entre diverses forma- tions*. Les limites de chacune des aires qui correspondent à ces formations sont généralement assez nettes, mais leur com- ` position floristique l'est beaucoup moins. Malgré cela, on peut considérer comme formations celles qui correspondent aux vallées inférieures [vallée de l'Arve dans la région de Chamonix 1000 m. environ), vallée de la Durance dans la région de Briancon (1 200 m. environ), vallée du Guil en aval d'Aiguilles (E500 m. environ)|, aux bois d'arbres feuillus d'altitude géné- ralement inférieure à 1 600 mètres (bois de la Madeleine près . le Lautaret), aux bois de Conifères franchissant rarement 2100 mètres [forêt de pins du Mont-Brévent en Haute-Savoie, forét de Mélézes de Fongillarde dans le Queyras] et enfin aux lerrains rocheux découverts (le Plan de Lachat près Chamonix, à 1400 m. environ). : : Les espèces récoltées dans les vallées inférieures et sur les premiéres pentes des montagnes avoisinantes sont nettement celles des plaines; sinon elles forment des espèces bien nettes, bien différenciées, sauf, bien entendu, dans le cas de formes variables dontle polymorphisme est également habituel dans les régions basses (Bolets à cortine, Laccaria laccata). Par exemple, dans la vallée boisée de Chamonix : — Uu Amanita muscaria, A. pantherina, A. rubescens, Cantharellus cibarius, Lactarius piperatus; L. deliciosus, L. zonarius, Russula 1. Nou | ^» fanniaue l'ensemble des espèces de cham- Vira Sentanan ide DA E déterminés dont la cohabi- lation est la conséquence des caractères du milieu où elles croissent. Ane a + 21.1 (séances) 30 ar dimensions réduites dein: la bocas ui) 'Ailofroido, me Briançon, 4 366 SÉANCE DU: 3 AOUT 1922. cyanoxantha, R. aurata, Volvaria gloiocephala, Paxillus invo- lutus, P. atrotomentosus, Boletus edulis, B. scaber, B. æreus, B. flavus, B. cavipes, Sarcodon imbricatum, etc. De méme, dans les environs de iongan (juillet 1922) : Armillaria rhagadiosa, Clitocybe inversa, C. rivulosa, Inocybe tomentosa, Pleurotus circinatus, Hygrophorus conicus, Boletus flavus, B. luteus, B. viscidus, B. variegatus, etc. Mais au fur et.à mesure qu'on s'élève dans les forêts de Coni- feres, la flore fongique sylvicole parait se modifier lentement. Dans la zone boisée du Mont Brévent qui s'étend entre 1 000 et 1 900 mètres environ, on trouve dé nombreuses espèces, comme Lactarius deliciosus, Boletus cavipes, Sarcodon imbricatum, qui ne franchissent que difficilement 1 600 métres; d'autres, comme - Cantharellus cibarius et divers Clavaria qui montent plus haut sans se modifier. On en rencontre enfin comme Amanita pan- therina, A. rubescens, Russula cyanoxantha qui atteignent leur limite supérieure d'extension en accusant diverses variations morphologiques, dont une réduction dans les dimensions et un durcissement de la chair, sont celles qui dominent. Dans Ama- nita muscaria, le stipe düvvenk plus étroit, le chapeau moins large, tandis que la couleur de ce dernier pâlit. Russula aurata | atteint la limite de la forêt en présentant des caractères nets de nanisme( La Flégère, 1 900 m.). De méme, en juillet 1922, en traversant le bois de Pins. qui s'étage du col du Mont Genèvre vers le plateau du Gondran, nous avons pu récolter des individus de dimensions plus petites, — mais plus massifs, que leurs correspondants des régions moins | « élevées, par exemple Russula calochroa (2000 m.). Hygro phorus conicus (2100 m.). er n outre, alors que ce dernier noircit assez cho aux altitudes relativement basses, la vitesse de cette transformation chimique se ralentit au fur et à mesure qu'on le recueille e plus haut (les échantillons. récoltés à 2100 mètres | ont. mis 3 jours pour noircir). Nous avons pu également ORE Boletus Wis avec Re à 7 330 ne d'altitude. R. HEIM. — ZONES DE VÉGÉTATION FONGIQUE DANS LES ALPES. 467 découvertes comme Lepiota rhacodes et L. procera (le Plan de Lachat, 1 400 m.) deviennent trés dures et résistantes. Malgré ces quelques observations, il n'apparait pas que la flore fongique sylvicole soit susceptible de variations bien nettes, sauf pour certains Champignons vivant dans des lieux relative- ment peu boisés, ou voisins de la limite supérieure de la zone des foréts. Une fois franchie cette limite, vers 2 000 mètres, les Champi- gnons qu on rencontrait précédemment uniformément répandus grâce à la fraicheur du sol forestier, vont se cantonner mainte- - nant là où ils pourront trouver quelque humidité, c 'est-à-dire dans les vallées supérieures bien exposées, au bord des lacs à l'abri des Mousses qui.y croissent, sur les alluvions torrentielles, enfin sur les fientes de mammifères. Nous répartirons les repré- sentants de la FLORE FONGIQUE ALPINE SUPÉRIEURE en trois for- - mations : BRYOPHILE, ALLUVIALE, STERCORALE. : La premiére comprend des Champignons vivant dans les , hautes prairies alpines et sur le bord des lacs alpins. Ils ont une prédilection marquée pour les zones recouvertes de mousses, lesquelles fournissent une humidité homogène, peu variable, mais on trouve certains d'entre eux également dans les prairies humides à Graminées. Ici on est en présence d'indi- vidus formant la transition entre la flore vraiment spéciale des régions supérieures et celle des vallées moyennes et inférieures. Nous appellerons FLORE ALPINE celle qui occupe cette zone tran- 3 Sitoire entre la flore alpine supérieure et la flore alpestre, tous -. €es termes n'étant appliqués ici, bien vapores qu'aux Cham- ;Pignone. Crest à edita. zone alpine qu ‘appartiennent, par diablos la région supérieure des sources de la Durance, au-dessous du Plateau du Gondran (2100 à 2 250 m. environ), la basse vallée de “à — Névache, en aval des chalet de Laval, ou encore la a de d Sources de la. os: en Haute -Savoie | de _ trouve notamment : Psalliota campestris, ow asema Y are de ja F ie chalets de Laval, prés Niche. i A 468 SÉANCE DU 3 AOUT 1922. Bovista nigrescens (2000 à 2 300 m.), en individus plus ou moins rabougris. LES ESPÈCES BRYOPHILES PROPREMENT DITES comprennent des individus nains parfois facilement identifiables comme : Laccaria laccata, Russula cyanoxantha, R. fragilis. Ceux de cette première espèce ne dépassent pas parfois 5 à 7 miMi- métres dans leur dimension maxima lorqu'ils atteignent la limite géographique de leur extension (lac d'Anterne en Haute- Savoie, 2050 m.). Des échantillons de Russula cyanoxantha, complétement évolués, récoltés en septembre 1920 prés du lac Cornu, en Haute-Savoie (2300 m. ) mesuraient au maximum 14 millimètres de largeur du chapeau, 10 millimètres de ndn ME et 4 millimètres d'épaisseur du stipe. Ces phénoménes de nanisme sont encore plus accentués dans certains représentants d'autres espèces bryophiles, souvent - si minuscules et si différenciés qu'il-parait logique de les - rapporter à des espèces spéciales. Il en est ainsi, par exemple, pour un Lycoperdon abondant en juillet 1922 dans le Pré de M*"* Carle, au pied du Pelvoux, dont l'examen des spores et la couleur de la gleba permettaient de certifier complète- ment évolué, et dont certains exemplaires n'atteignaient pas 2 millimétres de diamétre. 3 Nous’ citerions des exemples similaires parmi les genres Hygrophorus, Omphalia, Galera, Naucoria, Inocybe, Bovista qui . atteignent souvent l'altitude de 2 700 metres CAE du Glacier. ions dans le massif du Pelvoux). . LES ESPÈCES ALLUVIALES végètent sur les Mdiuviuus torren- tielles humides. Ce sont le plus souvent des Discomycétes, - | morphologiquement analogues aux types des plaines, par exemple : Ciliaria trechispora (Berk. et Br. ) Boud. (haute vallée du Guil à 2150 m.), Ciliaria setosa Nees! (lac du Grand Laux, près Abriès, à 2585 m.). Cette dernière espèce parait être non seu . : lement le dernier Discomycète alpin supérieur, mais aussi. l'un des derniers Champignons qu'on rencontre en montagne (M. Patouillard la récoltée, d' après Boudier, dans les Ciliari (I élet ne parait pas dépas aoga Eao Er wi R. HEIM. — ZONES DE VÉGÉTATION FONGIQUE DANS LES ALPES. . 469 Pyrénées à de hautes altitudes, et l'abbé Lorton à 2 700 métres dans les Alpes de la Vanoise). LES ESPÈCES STERCORALES (Stropharia stercoraria, S. semi- globata, Coprinus radiatus, ete.) semblent être également modifiées par l'altitude, dans le même sens que les espèces bryophiles. De l'ensemble des observations faites et dont nous venons d'indiquer quelques-unes d'entre elles, nous avons déduit : 1° Que la flore fongique sylvicole occupant la région supérieure de jn zone alpestre, se modifie peu sensiblement avec l'altitude. | ° Que la flore fongique des prairies humides à Graminées vus alpine) comprend des ovde plus ou moins rabougris, mais toujours identifiables. 3° Que la flore fongique alpine supérieure, répartie selon des formations bien nettes, est constituée surtout par des espèces bryo- Philes, naines et toujours profondément modifiées. Par conséquent, l'altitude, en tant que facteur global, a une influence marquée, mais complexe et variable, sur la réparti- tion géographique d'une part, sur la morphologie d'autre part, des Champignons supérieurs. Ceux-ci paraissent obéir à ce sujet aux mêmes lois de variations que les Phanérogames, et dine le méme sens, Si nos conclusions ne sont pas absolument affirmatives quant à l'intensité des variations observées, cette étude aura du moins montré que, de méme qu'il existe une flore phanéroga- mique des hautes altitudes, il existe une flore fongique alpine - supérieure. C'est là une nouvelle proove: de l'étendue des phé- noménes d' adaptation au milieu. . survivance de la végétation maritime du lac oligocéne : Limagne ou des introdiictions x récentes, dose aux oiseau 410 SÉANCE DU 3 AOUT 1922. Une remarque sur la flore halophile des sources minéralisées PAR M. PiERRE CHOUARD. Parmi les curiosités naturelles rencontrées par la Session dans la journée du 2 aoüt, il faut citer une belle source miné- ralisée au lieu dit « Sagniére », entre le col Vieux et Font- gillarde, sur la rive droite de l'Aigue-Agnelle, à 2 200 mètres d'altitude environ. Entièrement enclavée dans les schistes lustrés de la région, elle offre un énorme dépôt de carbonate de chaux de plus de 3 ares à surface en forte pente. On y trouve, complètement entourés par la flore des terrains acides, Carex glauca et Sesleria cærulea, plantes très abondantes dans les régions caleaires du Briançonnais. Le repeuplement de la tache dads ainsi isolée ne. peut aller plus loin en raison de l'altitude et du ravinement sur cette pente abrupte. Cet objet peut suggérer la remarque suivante : Existe-tilun | rapport entre Ja végétation des sources minéralisées des Alpes et la flore des sources semblables du reste de la France, d'Au- - vergue notamment, et pourrait-on tirer de cette comparaison quelques conclusions sur l'origine de la flore halophile d'Au- vergne qui semble faire tit dans les Alpes? > 5 Pour répondre à cette question, il faudrait posséder des ee documents sur ces sources dans les deux régions, documents : D qui paraissent manquer en ce qui concerne les Alpes. On peut —— dire néanmoins : Les sources d' Auvergne présentent en parti — culier les Glauz, Plantago maritima, Triglochin maritimum, divers Spergularia, qui semblent liés au degré de minérali- E _ sation des eaux. Quand elles ont déposé la plus grande partie — de leurs matières minérales, on voit alors apparaitre sur ces dépóts la pelouse calcaire avec Brachypodium, Festuca durius- ` cula, Carex\ glauca, ete. L' origine de cette première flore halo- phile ne peut guère se rapporter qu'à deux hypothèses : la e m M. PONS. — QUELQUES PLANTES NOUVELLES DU BRIANCONNAIS. 4T Or, les sources minéralisées des Alpes, et en particulier celle de Sagnière, semblent offrir exactement le méme aspect, et, autant qu'on en puisse juger dans la hâte d'une Session, la même nature minéralogique que les sources d'Auvergne : Saint-Nectaire, Gimeaux, etc. Les unes comme les autres finissent par se recouvrir plus ou moins parfaitement de la peloüse calcaire. | S'il existait une étude attentive des sources incrustantes des Alpes, elle pourrait montrer qu'on y trouve aussi parfois la flore halophile d'Auvergne, et comme on ne peut invoquer pour les Alpes l'existence d'une mer géologique relativement récente, l'origine adventice de cette végétation recevrait une forte confirmation!. Au contraire, si dans les Alpes, qui bien . plus que le Plateau Central sont une région de passage, oü les plantes adventices ont bien plus de facilités de pénétration, on reneontrait des sources toutes pareilles à celles d'Auvergne, mais dépourvues de la végétation maritime de ces dernières, ce serait une raison de penser que ces espèces halophiles sont d'une introduction difficile et sont peut-être en Auvergne de survivance ancienne. Il semble impossible, actuellement, de résoudre la question. - Nous ne voulions que la poser et suggérer à ceux qui, sur place, ont les facilités de l'étudier, le désir d'apporter les docu- ments qui manquent sur ce point. Note sur quelques plantes nouvelles du Briançonnais PAR M. PONS. EN La flore du bassin de la Haute-Durance et plus particulière- A . ment de la région briançonnaise est depuis longtemps connue - dans son ensemble. Nombreux sont les botanistes qui, après | 4. En effet, peu aprés la Session, M. Pons a trouvé dans les sources . .Salées du Plan de Phasy, près Guillestre, à 800 mètres d'altitude, le Plan- — D. ae iud ima, jamais signalé dans ces régions. C'est un bon appoint pour — d tago maritima, j * le première hypothèse. 0 472 SÉANCE DU 3 AOUT 1922. Villars, Chaix, Mutel, etc., ont parcouru la contrée et signalé l'abondance et la variété des espèces que l'on y rencontre. Des collecteurs d'exsiccata, habitant le pays, Lannes, Brachet, MM. Vieux et Hémy ont fait connaitre au cours de ces dernieres années un grand nombre de stations nouvelles; leurs recherches ont complété nos connaissances sur la flore.locale et, grâce à leurs trouvailles, la liste des plantes du Briançonnais s'est grandement allongée. Il semble donc difficile, dans une aire aussi restreinte ! et aussi fréquentée, de faire de nouvelles découvertes, du moins dans le domaine des plantes vasculaires et si l'on excepte les variétés affines ou critiques qu'il est toujours possible de distinguer. Pourtant des herborisations multiples et méthodiques, effec- tuées en toute saison pendant une longue série d'années, dans toute la région et notamment aux environs immédiats de la ville de Briançon, m'ont permis de récolter d'assez nombreuses - espèces de plantes rares ou intéressantes, qui n'ont jamais figuré dans les catalogues. publiés jusqu'ici; ou même n'ont pas encore été signalées par les botanistes qui ont visité la région. La plupart de ces plantes nouvelles doivent évidemment leur origine plus ou moins récente aux apports des contrées voisines, surtout méridionales ; on pourrait donc les considérer simplement comme des espèces adventices ou naturalisées. C'est sans doute pour cette raison qu'elles n'ont pas attiré davantage l'attention des chercheurs. Toutefois, si l'on assiste en effet He année à l'apparition de certaines espèces qui disparaissent ensuite au bout d'un an ou deux sans laisser de traces, quelques autres par contre moins fragiles persistent beaucoup plus longtemps,.s'acclimatent peu à peu et finissent par faire partie intégrante de la flore locale. [o Les cas de ce genre ne sont pas rares, il est vrai, dans les E autres régions, mais ici plus qu'ailleurs, les conditions géogra- phiques, physiques, climatiques du pays semblent faciliter grandement l'introduction et l'adaptation de plantes, loin de . leur habitat particulier et à une altitude qui parait anormale. l ne s'agit ici, en effet, que du canton de Briançon, COLE de la haute vallée de la Duránce en amont de la cluse de us #” M. PONS. — QUELQUES PLANTES NOUVELLES DU BRIANCONNAIS. .473 De nombreux facteurs interviennent, en effet, de facon con- stante dans ce travail de dissémination des espèces étrangères. La vallée de la Durance fut de tout temps une voie très fré- quentée, faisant communiquer la Provence et toute la région méditerranéenne avec le Haut-Dauphiné, la Savoie et le Piémont. Elle est encore suivie de nos jours par les troupeaux transhumants qui chaque été vont pâturer dans les hautes vallées alpines. n outre Briancon, camp retranché à proximité de la fron- tiére, a toujours été le siege d'une garnison fort importante et le centre de manœuvres de montagne, nécessitant l'installation de grands pares de ravitaillement en denrées de toute sorte, bétail, grains, fourrages, etc., véritables foyers de dispersion de plantes 1. d | Mais pour que ces espèces importées puissent vivre, se mul- tiplier, se perpétuer dans cet habitat inaccoutumé, il faut néces- sairement qu'elles y trouvent toutes les conditions favorables de sot do hmat. dé végétation. Or, à ce point de vue, la région brianconnaise présente des avantages indiscutables. La consti- tution géologique trés tourmentée du pays, offre dans un espace restreint une grande variété de terrains, calcaires, siliceux ou neutres, permettant indifféremment le développe- ment des plantes calcicoles ou silicicoles. D'autre part, malgré sa situation géographique au centre de la chaine des Alpes francaises, malgré son altitude moyenne relativement élevée — de 1 100 à 1 500 mètres — le bassin de Briançon bénéficie essentiellement du climat méditerranéen dont il a toutes les caractéristiques : fréquence des jours ensoleillés, sécheresse et transparence de l'atmosphère, inso- ation intense favorisant l'action des radiations solaires, inso- lation telle que, à la base des rochers de la Croix de Toulouse, - Particuliérement bien exposés il est vrai, on rencontre pendant ravitaillement de la place, une dizaine d'espèces étrangères, dont ^ Pa EE Á SÉANCE DU 3 AOUT 1922. et la limite nord de la flore méridionale. On s 'explique ainsi comment certaines plantes du Midi ne se trouvent pas com- plétement dépaysées dans nos régions élevées. C'est du reste à lextréme diversité de ses conditions physiques et climatériques que ce pays doit la variété et la richesse de sa flore. Les mémes causes favorables qui ont agi dans le passé continuent dans le présent; la liste des plantes inédites que nous donnons en est une nouvelle preuve. Les observations que nous notons ici ne paraitront sans doute pas dépourvues d'intérét aux botanistes, surtout à ceux qui s'occupent de géobotanique ou s'intéressent aux problèmes des associations végétales. Papaver hybridum L. — Signalé autrafosd dans la région, il avait complètement disparu. Il est apparu cette année en petite quantité dans les champs cultivés autour de la ville. x Glaucium corniculatum Curtis. — Terrains vagues remplis de décombres aux abords d'une usine d' Sppinmerpe de charbon, à Briancon-Sainte-Catherine. C'est la variété tricolor Loret, que nous y avons rencontrée. Il sera intéressant de suivre son évolution ultérieure. p Sisymbrium Pannocium Jacq. — Terrains incultes et décombres — — près du pont de la Guisane à Sainte-Catherine. Cette plante — : atteint là tout son développement et y constitue une colonie nombreuse en compagnie des Sisymbrium Sophia, Trio et des | Chenopodium opulifolium, ficifolium, album, ete. On l'y observe depuis quelques années et parait devoir se fixer définitivement. Sisymbrium Columna Jacy. — Méme habitat que le précédent mais beaucoup moins abondant. d L'aspect robuste de la plante, ses siliques longues et épaisses : (Var. platycarpum Rouy) montrent également. qu elle a iron : là des conditions favorables de végétation. i. Erysimum perfoliatum Crantz. — Champs dans les environs de Sainte-Catherine, importée. Cette espèce. ne se renco Ys . dans le département des gor e qu à sa limite méri ili " uu vers rue nb zu x pi i: n PR CPE T MM M. PONS. — QUELQUES PLANTES NOUVELLES DU BRIANCONNAIS. 475 se propager dans toute la région. La variété scabrum Host. aux environs du fort des Tétes, beaucoup plus rare. Neslia paniculata Desv. — Cette Crucifère, qui d’après cer- lains auteurs ne dépasse pas Embrun est au contraire fort commune dans toutes les moissons du Brianconnais et remonte méme dans la vallée de la Guisane jusque vers Saint-Chaffrey. Bunias Erucago L. — Var. arvensis Jord. — Subspontanée dans les fossés des remparts de la ville. Échantillons de grande taille dépassant souvent 1 mètre de hauteur +. Alyssum incanum L. — Lieux sablonneux et alluvionnaires des bords de la Durance à proximité de l'ancien parc à four- rages de la place. Ce bel Alyssum semble parfaitement adapté à son nouvel habitat, il forme un peuplement abondant dont certains pieds . très fournis atteignent prés d'un mètre. Il tend à s'étendre de proche en proche et nous l'avons rencontré à 7 kilométres en aval, à Prelles, où sans doute il a été entrainé par la rivière. Viola mirabilis L. — Cette magnifique Violette qui n'avait été signalée jusqu'ici que dans l'Embrunnais et la vallée de la Gironde en Vallouise est relativement fréquente dans les haies et les taillis du petit hameau des Queyrelles, sur la rive droite de la Guisane. Elle semble atteindre là sa limite supérieure. : Silene noctiflora L. — Champs cultivés des bords de la Guisane, à proximité d'une minoterie importante. Cette espèce, commune dans le Champsaur et dans le sud du département, ne se trouve ici qu'à l'état subspontané. | Silene conoida. — Dans les mémes parages que le précédent, . Mais rare. ! ! : „Malva moschata L. — Terrains incultes, pâturages secs du — — .— Villard-Saint-Chaffrey (1500 à 1 600 m.). E Ur Signalée par M. Vieux, je l'ai retrouvée dans la localité indiquée, où elle est rare. C'est sans doute la station la plus . Geranium phœum L. — Var. lividum L'Hérit. — Abondant - ah Cest une des espèces récoltées dans ce gite en 1915, quiapersisé 416 SÉANCE DU 3 AOUT 1922. dans les haies, au bord des champs dans la vallée de la Gui- sane, jusque vers le Monétier (1500 m. d'altitude). Geranium sanguineum L. — Rochers arides et ensoleillés dans le ravin du Puy Saint-André, uniquement sur les filons de microdiorite — Éboulis de quartzites de Roche Baron, prés de Prelles. Les stations sont rares mais la plante abonde dans les. gites indiqués. Dictamnus albus L. — Rochers calcaires des gorges de la Durance entre L'Argentiere et Prelles. Nouvelle station de cette belle plante qu'on ne connaissait jusqu'ici dans le dépar- tement qu'en Vallouise, à Guillestre et Saint-Clément. ; Rhamnus cathartica. — Var. silvatica Serres. — Bois taillis | sur la rive droite de la Guisane sous le hameau du Chabas à la Touche. Cette variété de Nerprun était connue au bois de | Rabou, près de Gap. M. Rouy indiquait comme probable sa présence dans les arrondissements de Barcelonnette et d'Em- brun. On peut donc constater qu'il remonte jusqu'à Briançon. Nous avons rencontré quelques beaux spécimens de Rham- nus alaternus L. aux environs du Monétier-les-Bains; mais | comme ils se trouvent dans le périmètre du reboisement, il est — à supposer qu ils ont été plantés avec les autres arbustes. Ils sont en toutcas d'une belle venue. Trigonella monspeliaca L. — Pelouses sèches et arides sous le rocher de la Croix de Toulouse, sur le chemin du fort des Salettes où elle est trés rare +, Astragalus depressus L. — Glacis des remparts autour dela — — ville, ou elle abonde certaines années. Il est curieux de con- stater que cette espéce qui alfectionne les rochers des hautes montagnes du Gapençais et de l'Embrunnais peut se rencontrer | également sur des pelouses à 1 300 mètres d'altitude en com pagnie d'autres espèces d' astragales : A. di et on Un brychis purpureus. i Colutea arborescens L. — Forét de la Pinée pres Briançon, gorges de la Durance en aval de Prelles. A 1. Cette SON E nouvelle pour la flore du Brianconnais a été récoltée pour la première fois par m Tallon, au cours s dune p odd A ipsc. en juillet dernier. x DE. DONS, — QUELQUES PLANTES NOUVELLES DU BRIANCONNAIS. 477 Vicia tenuifolia Roth. — Forét de Pins de Saint-Martin de Queyrières, vers 1800 mètres d'altitude, en compagnie du — .Vicia incana Vill. plus commun. Lathyrus niger L. — Même station que l'espèce ci-dessus. Assez rare. Prunus fruticans Weihe. — Haies, bords des chemins et des canaux d'arrosage à Puy-Saint-Pierre. Il est mélangé au P. spinosa, mais moins fréquent. Il n'avait pas encore été signalé dans le Brianconnais. Sedum anopetalum DC. — Var. montanum Song. et Per. — * Rocailles et pentes dénudées sous les rochers de la Croix de oulouse oü on le rencontre en abondance. Sedum altissimum Poir. — Dans les mémes parages que l'espèce ci-dessus, mais plus rare. | Sedum reflexum L. — Lisière de la forêt de la Pinée au-dessus de Briancon; cóteaux abrités et ensoleillés autour de la ville. Ces trois espèces tendent à se multiplier dans tous les endroits . Secs et exposés au midi. ; . Ptychotis heterophylla Koch. — Trés abondant dans tous les | Côleaux calcaires et les lieux arides de la vallée de la Durance jusqu'en amont de Briancon. | Inula montana L. — Pelouses arides et sèches sur la rive droite de la Guisane, pentes de la Croix de Toulouse. Plante. très abondante et qui prend de plus en plus d'extension. Inula ramosissima Vaillant. — Terrains incultes, anciennes Vignes dans la combe de la Durance, en amont de La Bessée. Cota tinctoria L. — Lieux incultes, secs et très ensoleillés prés lé pont de la Guisane, sur la rive droite de la rivière. Cette belle Composée, bien que subspontanée, forme une colonie très prospère, envahissante méme et qui existe depuis de nom- breuses années; on peut la considérer comme faisant partie inté- .&rante de la flore du pays. id Cota Triumfetti Gay. — Se trouve dans les mêmes parages, mais beaucoup moins abondant. Cette plante méridio- nale, évidemment importée, semble se reproduire sur place car on l'y observe depuis plusieurs années. W 418 SÉANCE DU 3 AOUT 1922. Senecio Doria L. — Lieux humides, bords des ruisseaux et des canaux d'arrosage à Prelles, Villard-Meyer, etc. Ce magni- fique Sénecon remonte donc bien plus haut dans la vallée de la Durance qu'on ne le supposait jusqu'à présent. Il s'y trouve — — dans son habitat naturel porgue sa taille dépasse quelquefois 2 mètres. Senecio erucifolius L. — Bords des chemins, haies, pâturages, | dans la Combe de la Durance sous Villard-Meyer. Centaurea solstitialis L. — Talus des champs cultivés à la ' lisiére de la forét de la Pinée (1400 m.). Certaines années | cette plante est trés abondante, puis elle disparait pour se montrer à nouveau quelques années après. : i Centaurea collina L. est subspontanée dans la propriété Faure, à la Touche, sur des pentes très abritées. ji Gentiana cruciata L. — Pelouses sèches, clairières des (n Remonte la vallée de la Durance jusqu'à la Vachette où elle est abondante. Linaria Cymbalaria Mill. — Vieux murs exposés au midi, sur la route de Grenoble, à proximité de la ville. Rare. Linaria minor Desf. et simplex DC. — Murs des rompa de la ville, dans les endroits bien abrités et très ensoleillés. s Odontites lutea Rehb. — Coteaux arides et secs. Gorges de la Durance en aval de Prelles. E Orobanche cernua Lœfl. — Parasite sur Lactuca EEUU. flora. Lisière de la forêt de la Pinée, sous les rochers de la Croix de Toulouse (1 400 m.). Cette Orobanche, très rare, offre - ici cette particularité curieuse qu'elle disparaît pendant deux ` ou trois ans pour réapparaitre ensuite aussi abondante et exactement sur le même emplacement. C'est en tout cas une station nouvelle qu'il est intéressant de signaler. x. Orobanche Laserpitii-Sileris Reuter. — Parasite sur le- Li à pitium Siler. Rocailles de la Croix de Toulouse ( 1500 m.) | " . elle est commune. Ku Salvia verbenacea L. et S. verticillata. — Ces deux Saug se sont nat depuis sieurs années dans les t E eres et bien n exposés e Ter té Faure, à la la Touche. Y M. PONS. — QUELQUES PLANTES NOUVELLES DU BRIANCONNAIS. 479 Chenopodium ficifolium Sm. — Décombres, bords des routes. Sainte-Catherine, à proximité des usines d'agglomérés. Polygonum virgatum (Lois). — Même habitat que ci-dessus. Euphorbia falcata L. — Assez commune dans les champs cultivés aux environs de la ville. Euphorbia Esula L. var. pinifolia. Lam. — Coteaux secs et bien exposés sur la rive droite de la Guisane, prés de la mino- terie Faure. Aristolochia pistolochia. — Murs, lieux pierreux. Dans les gorges de la Durance, à la Vignette (1 100 m.). C'est la station la plus élevée de cette espèce. | Allium complanatum Bor. — Mêmes am "e pour l'espéce précédente. | Streptopus amplexifolius DC. — Sous bois humides, bords . des torrents. Névache, près de la Cascade. Villeneuve sur la rive droite de la Guisane. Assez rare. Cypripedium calceolus L. — Bois Noir de l’Argentière, sur les pentes des rochers dolomitiques qui dominent la rive droite de la Durance, vers 1 280 mètres d'altitude. Bien que cette nou- velle station soit légèrement en dehors des limites que nous nous sommes tracées, nous l'indiquons néanmoins ici, en raison de la rareté de cette belle Orchidée. Dans le départe- ment des Hautes-Alpes elle était connue seulement dans les bois de Notre-Dame-du-Laus prés de Gap, et dans la forét de Boscodon prés Embrun. Cephalanthera pallens Rich. — Pentes boisées de la Croix de loulouse, en société avec Cephalanthera rubra, C. ensifolia, Epipactis latifolia, etc., mais Bor plus rare. ' Limodorum abortivum (Swartz). — Bois rocailleux sur les calcaires dolomitiques de la Croix de Toulouse. Rare. : . Juncus anceps Laharpe. — Lieux. humides. Bords de la. e Guisane, en société avec le J. lamprocarpus et J. compressus. . Phalaris canariensis. — Très souvent subspont ocio id ; tours des habitations. ~ Calamagrostis littorea DC. — Bords de la Corvey me o ; + amont du pont de vari À 3 480 SÉANCE DU 3 AOUT 1922. ` Serrafalcus squarrosus Bab. — Champs, lieux incultes. Fontchristiane. Trés abondant. Il convient également de signaler la disparition complète de la flore locale de certaines espéces récoltées autrefois dans la région et qui n'y ont pas été retrouvées depuis longtemps : telles Eranthis hiemalis, Helleborus niger, Androsace Chaixi, Astragalus leontinus, etc. Formation de gomme adragante par l'Astra- galus aristatus L'Hér., dans la region, brian- çonnaise PAR. M. L. LDTZ. L'Astragalus aristatus L'Hér. est trés répandu dans les terrains arides du Brianconnais où il constitue des peupléments souvent trés denses. J'ai eu l'idée de l'examiner au point de vue de la sécrétion de la gomme adragante, sans grand espoir d'ailleurs, puisque précédemment les Astragales de Corse ne m'avaient donné . aucun résultat. : Il n'en a pas été de méme cette fois : Le exemplaires âgés de - l Astragalus aristatus montrent avec netteté les phases de début de la production de l'adragante, telles que je les ai iere dans notre Bulletin en 1910 +- Dans la tige, les portions centrales de la moelle ont leurs parois celiae nettement gonflées, au point de constituer. parfois une petite lacune, mais ce stade n'est guère dépassé et la gélification ne s'aecentue pas jusqu’à la constitution d'un gros canal central analogue à celui des Astragales : orientaux. Dans la racine, la plase de début, marquée par un gonte- ment plus ou moins grand des parois des éléments libériens, — est seule visible. Parfois quelques cellules des rayons médullaires — sont, elles aussi, légèrement gonflées, mais jamais au point de fórmer des lacunes à gomme, n ni surtout de provoquer au centre . LUTZ i. Sur le mode de formation + la pores adragante (Bull. Soc. : hot. Fr., LVII, p. 250, 191 ex Pos P. LE BRUN. — L'HERBORISATION AU COL DE LA TRAVERSETTE. 481 de la racine la dislocation caractéristique du cylindre central qui manque ici totalement. : Bien entendu, dans ces conditions, on ne peut parler de gomme adragante exploitable, mais le phénomène est néan- moins à noter comme constituant un premier échelon dans la répartition géographique des Astragales à gomme. De plus, il permet une étude assez commode du début de la gommose, puisque celle-ci se manifeste sur dese échantillons âgés et n'évolue qu'avec une grande lenteur. Il seraitintéressant de revoir systématiquement les Astrágales épineux des régions méditerranéennes occidentales et notam- ment les Astragalus Tragacantha et A. sirinicus de Corse. Après ce qu'ont montré les Astragales briançonnais, il est vraisem- blable que les résultats négatifs des observations faites sur le vif en 1900 sont dus à l'examen d'échantillons trop jeunes et une vérification s'impose à leur égard. L'herborisation au col de la Traversette PAR M: PA LE BRUN. Le 1** août, les membres de la Société présents à la Session renouvelaient l'excursion effectuée les 6 et 7 août 1860 à la Traversette et à la bréche de Ruines par leurs devanciers, sous la direction de B. Verlot et Cosson, et arrivaient en auto-car à . FEchalp (1695 m.), le dernier hameau de la vallée du Guil. Alors que, la veille, l'herborisation du col Izoard avait eu lieu en majeure partie sur des terrains calcaires, celle-ci devait se faire sur les schistes lustrés, puis la serpentine et les eupho- tides qui forment l'aréte frontière située au nord du Viso’. De Villevieille à Abriès, la végétation, partiellement desséchée déjà, ne devait plus offrir que quelques espéces tardives qui avaient su résister aux ardeurs du soleil et à la dent des mou- , 1. Bibliographie : Bulletin Soc. bot. Fr., VIL, p. 793 et suiv.; PETITMENGIN, Considérations bot. sur le massif du Viso (Bulletin des séances Soc. sciences Nancy, 4906, p. 442). — Cartes E.-M. 50000*, Aiguilles, Sud-Ouest; Larche, Nord-Ouest; frontiere des Alpes 80 000° : Queyras et Mont-Viso, T. LX. LS ; Vo | (SÉANCES) 31 482 SÉANCE: DU. 3. AOUT- 1922. tons : Astragalus alopecuroides L., à la classique station du pont de la Jeunesse, près Villevieille; puis, aux abords d'Aiguilles; Echinops. sphæracephalus L., et. Salvia Æthiopis L. — En face Ristolas, l'on. peut encore récolter, au début de juillet, Andro- sace septentrionalis L. et Draba nemorosa L., découverte dans le Queyras par le très regretté Jeanpert. — Au-dessus de l'Echalp; sur les. murs de soutènement des derniers champs de seigle, eroissent Linaria italica. Trev. et Scandix hispanica: Boiss. — Le long du Guil, bordé d’ Alnus viridis L. et Lonicera ceruleaL. commencent à apparaitre. Juncus arcticus Willd., Carex bicolor AM. et Scirpus alpinus L., évidemment venus des régions supé- rieures. — Au delà du Rocher-Croulé, l'aspect de la végétation devient nettement alpin: le gracieux Polygonum alpinum L. se montre dans les prairies; et, dans les pierrailles bordant le chemin, croissent Leucanthemum coronopifolium Nym., Campa- nula Allionii Vill. et stenocodon Boiss. et Reut. ; cette dernière espèce fait songer à la proximité des Alpes-Maritimes. — Au mois de juin, les neiges fondantes subsistant dans le thalweg sont entourées d'une bordure fleurie de Soldanella, Crocus, Bul- bocodium, Gagea Liottardi, Fritillaria delphinensis G. G.; en, raison de la minime quantité de neige tombée dans la région durant l'hiver 1921-1922, ces espèces, nous disait M. Richard, de la Monta, étaient déjà fleuries le 20 mars! Jusqu'à Abriès, la vallée, orientée de l'W. à l'O., a présenté deux versants bien caractérisés : un adroit aride et ensoleillé, avec végétation xérophile rappelant celle des « garides » du Valais (Sabines, Astragalus et Oxytropis divers, Echinops, Lasia- grostis, etc.), champs de seigle et hameaux; et un hubac admi- rablement boisé de Pins silvestres (combe du Guil), puis de Mélèzes (forêt de Marassan). — Au delà d’Abriès, le brasque : coude de la vallée vers le Sud-Ouest rend cette différence peu — accentuée; vers la Monta , elle devient complètement nulle: — — des espèces réputées xérophytes, telles qu' Alyssum alpestre Eu s Oxytropis Halleri Bunge, Astragalus alopecuroides L.,Asperula — — Jordani Perr. et Song., se trouvent sur le chemin aux Vaches . et à la Médille aussi bien que sur le sentier du col La Croix; ce > n'est que dans les petits ravins affluents du Guil perpendi- — | a vallée, et F pangipfanani sar me A `~ P. LE BRUN. — L'HERBORISATION AU COL DELA TRAVERSETTE. 483 que nous pourrons retrouver un hubac et un adroit secondaires: bien caractérisés. Visitons l'un de ces ravins; par exemple le vallon des Brun; situé au-dessus du chemin de. la Traversette, vis-à-vis l'aréte: terminale de la Taillante. En le remontant, nous trouverons, sur notre gauche, des pelouses rocheuses et des pierrailles à flore nettement xérophile : Viola pinnata Bupleurum ranunculoides L. Astragalus monspessulanus L. Lactuca paaie. Silene Vallesi Hieracium lanatum Vil Alyssum Lee eh E Leucanthenumcoronopifolfim Nym. Dans la partie supérieure du ravin, dont l'escalade devient de plusen plus ardue, et toujours à descen S: Paronychia serpillifolia D. C. Artemisa glacialis L. Saxifraga valdensis D. C. Ca eral eh et Reut. Sur le versant opposé, au contraire, croissent, autour de quelques Mélèzes : Ranunculus aconitifolius L. Homogyne alpina Cass. Atragene alpina L. ` Primula marginata Curt. ne narcissitlora L. Pedicularis foliosa L. mon Trollius europæus L Désormais en vue du Viso, le chemin. des chars traverse des- prairies dont Plantago fuscescens Jord. formel élément dominant. n année normale, l'on peut, à cette époque, récolter aux abords d'une avalanche qui recouvre d'ordinaire le Guil en amont : Ranunculus pyrenæus LV Gagea Liottardi Schult. Anemone. Halleri: L. Fritillaria delphinensis G. G- Corydalis fabacea Pers. Crocus vernus All. Primula marginata Curt. Bulbocodium vernum L. Enfin, sur les berges de la rive gauche du Guil, en aval du = confluent du. torrent de Ruines, existe une belle l localité de Senecio aurantiacus DE. Nous voici arrivés en face de la bergerie Roche. (2009 m.); les grandes prairies fauchables du thalweg ont disparu; elles- ^ Sont Uc igi sur la rive droite, par de peo mete maré- "ageux dans lesquels on peut récolter: — Oxytropis 1 de. arcticus age Fils mir ptus alpinus RME 484 SÉANCE DU 3 AOUT 1922. Scirpus alpinus L. Carex capillaris L. Carex bicolor All. — Davalliana Sm. cest déjà le facies des « sagnes » de la région alpine, facies représenté dès l'Echalp, où les plantes ont été amenées par les eaux du Guil. — Sur la rive gauche au contraire, autour de la bergerie, les inévitables Urtica dioica L. et Chenopodium Bonus- Henricus L.; sur le rocher auquel est adossé la bergerie : Atra- gene alpina L., Alsine Villarsii Mert. et Koch. et Primula marginata Curt. ; enfin, dans les débris pierreux en amont du ont du Guil : Delphinium elatum L. et Hugueninia tanaceti- folia Reichb. En quelques lacets, le chemin s'élève au-dessus d'une petite gorge d'origine glaciaire au fond de laquelle coule le Guil, et dépasse les derniers Mélèzes. Sous les blocs de rochers : Draba- tomentosa Wahl., Viola biflora L., Cystopteris fragilis Bernh. | Au lieu dit « le gros Mélèze » se trouve, près d'un vénérable Pinus Cembra L. isolé, la bifurcation des chemins de la Traver- sette et de Vallante; nous suivrons un instant le second, pour redescendre sur la rive droite du Guil, non loin d'une source ` ferrugineuse. Il existe à cet endroit, en aval du confluent du ruisseau de Faiteau, une « sagne » assez vaste, formée de sables humides et d'alluvions, recouverte cà et là d'un maquis de Salix, et dont la flore offre beaucoup d'analogie avec celle des alluvions de torrents et des gazons humides de la haute Maurienne (bords de l'Arc et dela Lenta à Bonneval). Voici les plantes que nous y avons observées les 7 juillet et 1*' août : Parnassia palustris L. Salix herbacea L. Pinguicula M ep Arv. Touv. Tofielda glacialis Gaud. mula farinosa L. Chamæorchis alpina Rich. Gentiana teniéflà Rottb. Juncus arcticus Willd. — Rostani Reut. — triglumis L Pedicularis rostrata L. — alpinus Vill. — verticilla ss E à Scirpus alpinus Sch. tsia alpi — compressus Pers. Pinus CRAN à L. — pauciflorus Lightf. Alnus viridis L. Carex OEderi C. et G. Salix hastata L. E ere — arbuscula L. | — panic — reticulata L. ie color. AL AU P. LE BRUN. — L'HERBORISATION AU COL DE LA TRAVERSETTE. 485 Carex vulgaris Fries. Carex Davalliana Sm. — echinata Murr. Selaginella spinulosa A. Br. — fœtida Willd. Equisetum variegatum Schl. C'est, avec Kobresia et Carex juncifolia All. en moins, Pin- guicula variegata A. T., Gentiana Rostani Reut., Juncus arc- ticus Willd. en plus, le facies des sables et des gazons humides de la haute Maurienne. Sur les grèves caillouteuses du Guil, d'autres espèces ont été amenées, par les eaux, des régions supérieures : — lapponica Gaud. Linaria alpina Achillea nana L.!. Oxytropis cyanea Gaud. (cc.) Artemisia Mutellina Vill. Au confluent du Guil et du torrent de Faiteau croissent Bras- sica Richerii Vill. et Isatis alpina Vill. De là, en remontant vers le refuge du Viso, nous traversons les célèbres prairies de la Traversette, qui doivent à leur extrême fertilité de n'avoir point été ruinées par l'abus du pacage dont elles sont l'objet depuis de nombreuses années; leur flore ne le cède en rien, en richesse, à celle des prairies de Prime-Messe, de Larche et du Lauzanier. La flore de ces prairies offre un caractere nettement xérophile, bien accentué surtout dans la partie supérieure. Ailleurs, le séjour du bétail à quelque peu modifié la végétation, soit par d'intempestives fumures, soit, comme le remarquait M. Chouard, par la sélection involontaire opérée par le bétail au profit d'espèces vénéneuses, soit enfin par l'introduction de rudérales. ; ; ; Dans la partie inférieure des prairies, ilya prédominance d'Anemone Halleri L., alpina L., et narcissiflora L., et Festuca spadicea L. Dans cette association croissent : : Lychnis Flos-Jovis Lamk. Pedicularis incarnata Jacq. Trifolium alpinum L. | — fasciculata Bell. 4ypochæris uniflora Vill. : Polygonum alpinum L. Campanula spicata L. Paradisia Liliastrum Schreb. Meum athamanticum Jacq. Carex sempervirens Vill. Le long des nombreux ruisseaux qui descendent au Guil : 1. Bien que l’ A. Herba-Rota All. se trouve près de la bergerie des Génisses, toute voisine, l'A. Herba-Rota x Graia Beyer est encore à rechercher dans le Queyras. : n pli $ 486 .- . s: SÉANCE DU 3 AOÛT 1922. Rhodiola rosea L. Juncus Jacquini L. Veratrum album 4. Carex frigida AIL. Luzula spadicea D. €. Dans lés parties rocailleuses sèches, à l'aplomb du refuge du Viso, et en se dirigeant vers une rangée de Pinus Cembra L., les derniers de la rive droite, vestige d'une forét jadis existante (2420 m. environ) : Thlaspi ien Jacq. Va Silene acau ss E yum arachnoideum .L. Sedum atratum L. (cc. vers jp ua retusa Gouan. bryoides Ce ntaurea a nervosa Willd. Veronica Allionii Vill. Luzula spicata a DC. Juncus trifidus Elyna spicata ea Le facies des «. eme à neige » est bien représenté sur le petit plateau coté 2474, oü la végétation, rase et uniforme, trahit un plus long séjour dela neige : Ranunculus Mies DC. æus Viola Dae iit 1 Paronychia polygonifolia D. C. Plantago fuscescens Jord.. Gagea Liottardi Schult. Fritillaria piapa aa G. Trifolium badium Schr.. ; Geum montanum L. Carex fætida Sibbaldia procumbens L.. Alopecurus erari Vill. Le sentier du refuge du Viso forme la limite supérieure des | prairies alpines; au delà, sur les pentes recouvertes en majeure | partie de débris rocailleux et de maigres gazons : Sagina Linnæi Presl. . Gaya Sin Gaud. ' Senecio incanus L. Achillea Harha ito All. Erigeron unifloru EL ] Aepeourur Gerardi Vill. » Festuca violacea Sehl. > Agrostis rupestris All, Enfin, autour des re (on. ruines) du Grand-Vallon i : P de Faiteau :. Lychnis silvestris Hoppe. umex alpinus L. . Dans les blocs éboulés au-de | Chenopodium 'Bonus-Henricus B Urtica dioica L. u * o Lá 1 A. Corda- à i mine Plumieri Vill. Au delà Ps LO le sentier remonte le ‘thalweg de da k a ce par- ENF P. LE BRUN. — L'HÉRBORISATION AU COL DE LA TRAVERSETTE. 487 cours un caractère assez monotone : ce sont toujours les éspèces habituelles aux sources et aux ruisselets des sols acides : Ranunculus glacialis L. Alchimilla pentaphyllea L. Arabis bellidifolia Jacq. Saxifraga stellaris L. ; Cardamine alpina. Willd. Salix herbacea L. — resedæfolia L. | Carex fetida Willd. Trifolium Thalii Vill. Luzula spadicea DC. Sibbaldia procumbens L. | Un ressaut rocheux est franchi en lacets sur de petits murs de soutènement : l'Oreochloa pedemontana Boiss. et Reut., pré- curseur des Alpes-Maritimes, commence à se montrer sur les rochers. Dans la méme région croissent également, sous les blocs de rochers: Pares | Braya pinnatifida Koch. Saxifraga moschata Wulf. Viola biflora L. . — androsacea L. Saxifraga petræa G. G. Oxyria digyna Campd. — exarata Vill. La partie supérieure du ravin, occupée par des éboulis recouverts de neige toute l’année, est à peu près dépourvue de végétation ; par contre les éboulis et les rochers situés à la base de l'aréte frontière, à l'adroit, sont encore pourvus de Phanéro- games. — Revenant vers le Nord, le sentierse dirige vers la base de cette arête, qu'il longe jusqu'au col. À gauche, une casse d'éboulis de schistes talqueux blanchâtres, descendue entre le col Seillère et le sommet coté 2919, recèle Cardamine Plumieri Vill. et Allosorus crispus Bernh. ; et, au point coté 2919, croit encore Achillea Herba-Rota All. — Au-dessus du chemin, ne belle colonie d'7satis alpina Vill. en pleine floraison attire les regards de loin. | Sur les rochers qui dominent le chemin : Artemisia Villarsii G. G. ^, Saxifraga exarata Vill. — ^. — Mutelliaa Vin. mu | Achillea Herba-Rota AJ. — Enfin, dans les éboulis, jusqu'à 2850 m. exclusivement : | Thlaspi rotundifolium Gaud. -Galium helveticum Weig. — — Hutchinsia alpina R. Br. - > . . | Adenostyles leuco ylla Beichb. Verastium latifolium L. | Aronicum Clusii Koch. . ‘Saxifraga androsacea L. iuo sl 3 It v. y* 5 i* ^ s J C'est à l'orifice Ouest de la galerie T terra e (imp 488 : SÉANCE DU 3 AOUT 1922. depuis plusieurs années et obstruée par des éboulements) que Petitmengin avait signalé la présence de Saxifraga Seguieri Spreng.; malgré des recherches répétées, nous n'avons pu le retrouver. Au col (2950 m.), sur le versant italien, la végétation repa- rait immédiatement sous la forme d’ Erysimum pumilum Gaud., Draba tomentosa Wahl. et Oxyria digyna Campd. Exposé au Sud-Ouest, le versant italien remplit les conditions d'un adroit; pourtant, soumis à des pluies et à des brouillards fréquents, il recoit une ration d'eau bien supérieure à celle du versant dau- phinois, et héberge encore quelques Phanérogames jusqu'à 3 000 mètres. Voici les plantes [déjà fleuries le 7 juillet!] que nous avons observées en suivant, du col, l'aréte jusqu'au sommet coté 3112. Draba Wahlenbergii Hartm. — pyrenaica L. Saxifraga moschata Wulf. ill Androsace pubescens DC, Lloydia serotina Ehrh. - Carex curvula All. Oreochloa pedemontana Boiss. et Reut i Phyteuma pauciflorum L. eut. Festuca violacea Schl. Primula graveolens Heg. Saxifraga retusa Gouan. C'est, en grande partie, l'association habituelle du « curvule- tum ». — Dans les éboulis du versant dauphinois, libre de neige tard dans la saison, croit seul, jusqu'à 3100 métres, Thlaspi rotundifolium Gaud, Le sommet 3 112 forme le saillant le plus oriental de toute la chaine des Alpes francaises et italiennes; de ce point, lorsque le ciel est pur, la vue s'étend, surprenante, des Alpes maritimes toutes proches, au Cervin etau Mont-Rose, et, par delà Crissolo, sur l'immense plaine bleuâtre rayée par le fil argenté du pô! Mais les excursionnistes durent ce jour-là, en raison du brouillard qui couvrait obstinément le versant italíen, se con- tenter d'un spectacle tout différent et dont ils firent les frais, sous la forme du spectre de Brocken. Le soir, les membres de la Société voyaient leur effectif réduit à quatre herborisants; à - peine étaient-ils allongés dans la paille du refuge qu'un violent orage éclatait, lequel se prolongea fort avant dans la nuit. RÉSUMÉ DES TRAVAUX DE M. TRUFFAUT. 489 M. Truffaut résume ensuite les travaux récents fait dans ses laboratoires sur le ferment du sol et plus particulière- | ment sur l'action de la stérilisation partielle du sol sur les organismes nitrifiants. Ces travaux ont déjà fait l'objet de plusieurs publications dans les « Comptes rendus de l'Académie des sciences » et dansla Revue : « La Science du sol »; leur analyse a paru précédemment dans notre Bulletin. L'ordre du jour étant épuisé, M. le Président déclare . close la session de 1922. SÉANCE DU 13 OCTOBRE 1922 PRÉSIDENCE DE M. P. GUÉRIN. M. Allorge, secrétaire, donne lecture du procès-verbal de la précédente séance, dont la rédaction est adoptée. M. le Président fait part du décès survenu récemment de MM. Battandier et Bonnet; il rappelle en quelques mots la carrière scientifique de nos trés regrettés confrères. . Il annonce ensuite trois nouvelles présentations. M. le Secrétaire général fait connaitre que le cinquante- sixième Congrès des Sociétés savantes se tiendra à Paris, en avril 1923. La séance d'ouverture est fixée au mardi 3 avril à 2 heures; les journées du mardi 3, mercredi 4, jeudi 5 et vandredi 6 seront consacrées aux travaux du Congrès. | M. F. Pellegrin offre à la Société, de la part de l'auteur, le quatrième fascicule du Plantæ Bequertianæ, par | M. E. de Wildeman. M. Guillaumin présente quelques rapides observations sur des Noisettes et des Dahlias monstrueux. + Les Noisettes, qui ont été décrites en 1990 !, provenaient du développe- We ment de 3 fleurs existant primitivement dans la cupule mais dont 2 avor- — tent Rhin peu celles qui sont présentées aujourd'hui proviennent, it ainsi qu'on peu 1 voir en coupe, soit du développement dans là. ibi i de 2 Leg sur d soit t du dévelo SUPE oed Mer fleur des 2 car- florale | veg et "Prts soit une qom soit iouis spe rare ce dernier cas | pi deis sy chez les plantes à oü à les fleurs sont groupées tête £. Voir Bal: Soc. bot. France, 120,» p.257 258. J. ARÈNES. —. LA: VÉGÉTATION :DES VALLÉES EN PROVENCE. ‘#94 | Bien que dans leurs ouvrages classiques Masters ‘et Worsdell ? paient pas indiqué la prolifération chez le Dahlia, cette monstruosité y.a été observée dès 1852? et Penzig * l'a relevée dans son traité de Tératologie. des fleurs plus au moins ligulées à la périphérie et des fleurs tubulées au centre. ^ L'ordre du jour appelle ensuite l'exposé ou la lecture des communications suivantes. | Étude sur la végétation des vallées - en Provence PAR M. J. ARENES. ‘La plupart des auteurs s'étant jusqu'alors occupés d'études "phytogéographiques ‘sur la région méditerranéenne et plus particulierement sur la Provence, ont étudié, en méme temps que la végétation des plaines et des collines, qu'elles soient siliceuses ou calcaires, la végétation des vallées. Ce qui parait ‘être pour cette dernière le facteur écologique le plus important, C'est la richesse en eau du substratum, richesse plus ou moins grande qui intervient dans la fixation d'un eertain nombre d'espèces. Dans ces vallées, la végétation comprend plusieurs. groupes d'éléments constitutifs bien distincts que nous défi- nirons ultérieurement. Parmi ces éléments, les espèces fixées par le milieu aquatique ou tout au moins par un Sot humide, contribuent à donner à la végétation un facies particulier bt bien caractéristique, en Provence du moins. C'est ce facies que nous essaierons de préciser ici. Nous avons choisi mos sujets d'étude dans la région toulonnaise. Quoiq 1e les ‘cours d'eau |: 4- Vegetable teratology, 4869. — e — ^ 9..Principles of plants teratology, 4915-16... (5 79: ÜEsterr. Bot. Wochenbl., I, 1882, p. 3- — + VE Phementrrotqlagins iB 492 SÉANCE DU 13 OCTOBRE 1922. y soient rares et petits, leur flore est des plus intéressantes. Elle peut être ramenée à trois types nettement différenciés et respectivement actualisés par les trois rivières les plus impor- tantes, l'Eygoutier, la Dardennes et la Reppe d'Ollioules !. I Monographie de la Vallée de l'Eygoutier. L'Eygoutier, né dans la plaine de la Garde, a un débit de 125 litres par seconde à l'étiage. Jusqu'au quartier du Pont de la Clue, il oriente son cours vers le Sud-Est. Dans sa partie moyenne, il court à peu près parallèlement au littoral traver- sant les petites agglomérations du Pont de la Clue, du Pont de Suve et le Quartier des Améniers. C'est à sa sortie des Amé- niers que l'Eygoutier prend le nom de Riviere des Amoureux pour aller au Mourillon se jeter à la mer au pied de la colline de Lamalgue aprés avoir parcouru une dizaine de kilometres, depuis sa source, à travers des régions de cultures. C'est dire qu'il serpente presque constamment au grand air à travers champs. Ses rives sont rarement ombragées : Platanus orien- lalis et Ulmus campestris les bordent cependant agréablement non loin du quartier du Mourillon. Sous leurs ombrages prend 1 naissance et se développe au printemps tout un petit monde de 1 plantes aquatiques qui ne tardent pas à envahir tout le lit de : la rivière en un vert et frais tapis : Ranunculus trichophyllus Lemma gibba | E Nasturtium officinale — minor 1 siifolium Butomus umbellatus (rare) r Callitriche hamulata (cà et là) Sparganium ramosum Heliosciadium nodiflorum Glyceria fluitans; Alisma Plantago pour nous fournir quelque documentation précieuse. Ce sont : / logue des Plantes Vasculaires du département du Var, par Abel ALBERT eb; + Emile JAHANDIEZ, Paris, 1908; 2° Coup d'œil sur la Flore de Toulon € . . d'Hyères, par Abel ALBERT et Alfred REYNIER, Draguignan, 1891; 3° Cale logue des Plantes de Provence, par Honoré Roux, Marseille, 1881. J. ARÈNES. — LA VÉGÉTATION DES VALLÉES EN PROVENCE. 493 tandis que prés des rives on observe : — Pulegium Cyperus longus Mentha aquatica Ranunculus Alex i — repens. Sur les berges humides et verdoyantes du gazon, des Gra- minées communes, fleurissent cà et là : Ranunculus arvensis Verbascum Bœrhaavii — i — sinu Ficaria ranunculoides — Blattaria — calthæfoli Mentha rotundifolia Alliaria officinalis Scirpus Holoschenus. Smyrnium Olusatrum Si abandonnant momentanément les bords de l'Eygoutier l'on s'engage dans l'étroit sentier qui, prés du pont du chemin de fer, s'ouvre sur la rive gauche, l'on se rend compte qu'il est le domaine des cinq espéces suivantes dont trois * sont rares dans ces parages : Juncus lagenarius *, J. acutus, Arum italicum", Carez hispida* et Cyperus longus. L'on peut aussi explorer avec fruit les pentes du coteau de Lamalgue où les exsiccata peuvent s'enrichir des quelques espèces suivantes! : Cerastium Siculum | Medicago scutellata „inum nodiflorum Pimpinella peregrina Silene inaperta Tanacetum annuum Lathyrus articulatus Picris’ Sprengeriana — angulatus Cota altissima. Vicia disperma ; Remonte-t-on le cours de Ja rivière entre le pont du chemin de fer et le pont de l Abattoir, le facies de la végétation aqua- tique reste le même mais l'ombrage disparaissant sur les rives, celles-ci deviennent plus arides, plus sèches, notamment a rive gauche où une bande de terrain englobant la voie ferrée se peuple presque exclusivement de Linaria simples, Roubieva multifida, Lepidium graminifolium, Ecbalium Elate- rium, tandis que Xanthium spinosum croit cà et là sur l'autre rive échappée des terrains vagues de la Rode. Telles sont les caractéristiques de la flore dans la partie la. plus inférieure de cette petite vallée, jusqu'au pont de l'Abat- toir au delà duquél elles se modifient trés sensiblement surtout 1. D’après MM. Abel ALERT et Alfred REYNIER. 22; 13 ÓCTOBRE 19 NCE DU SÉA Pardie atd HN £5) Tor y f 20171 4o CAR cha Fe T » 2 P d D À -ssn Y as | RA np ueof-jureg 19 MONTE oyua 2opnosAg jüvuzo0nog onbrideaopBortud sinborp — * Bud | RU "um M $^ UN i à RUM Bus ge Suds eos. u — » vi ud vs E. x $ PE [2722 | | «Pp ne kv A à Jm ve ve à P erae E Pet vonod kT, 7 Ceinture cypérifère. Ceinture alismifére. des rives, Légende de la figure 4. D 1 [A A o£" iula.C.Halleriana. 4 7 ” C. vulpina. | Bordure de Cyperus longus. ^ Scirpus Holoschænus. Juncus effusus. Station de Lythrum Salicaria. Colonie de Mentha rotundifolia. — aquatica. Colonie de Carex hispida. Station de voragine uin i Ceinture d'Alism Station de Callitriche Peces ML INE gioi ae iege P. lucens: | Alisma Planta Lo ; Heliosciadium SPEARS Alisma Plantago. Haie formée de Cratzgus monogyna. Bande à Equisetum ramosissimum et voie du^ chemin de fer Ca rthamuslanatus,CalaminthaNepeta. eth Fr um graminifolium Centranthus Talus à Centaurea Calcitrapa, Roubievamulti- Haie d'Arundo. Donaz. Salix alba. Scordium Ulmus tampestrib: Platanus orientalis. ES 411; ides et Ficaria P. simplex, Roubieva mul Ho li de Glyceria. fluitans. et. pum inedia : Ceinture de Sparganium: ramosum. . ; Color corus. š 496 SÉANCE DU 43 OCTOBRE 1922 précédemment citées; de l'autre, un talus en maçonnerie très défectueuse qui retient l'attention par la présence à peu pré constante des plantes ci-aprés : Spergularia rubra Scolymus hispanicus Lepidium graminifolium Xanthium spinosum. Malva silvestris — italicum (trés rare) Ecbalium Elaterium Hedypnois polymorpha Eryngium campestre Calamintha Nepeta Centranthus ruber “Verbascum sinuatum Carthamus lanatus Amarantus Blitum ! Cirsium lanceolatum Roubieva multifida Centaurea solstitialis ^ | Euphorbia serrata. — Calcitrapa L'observation de ces nouvelles espèces nous amène insensi- blement dans une région de prairies. Avant d'aborder l'étude de l'intéressant tapis végétal qui les forme, il convient d'insister sur la végétation hygrophile. De celle que nous avons caracté- risée elle diffère, moins cependant par l'ensemble des éléments qui la constituent, que par la répartition de ces éléments, lesquels ne sont plus jetés, dirai-je, péle-méle au milieu du lit, mais apparaissent trés nettement disposés en bandes succes- sives. L'on peut reconnaitre à peu prés constamment en allant des rives vers le milieu de la rivière, trois bandes respecti- vement caractérisées par Cyperus longus, Sparganium ramosum et Alisma Plantago. Pour employer le terme consacré, nous leur donnerons le nom de « ceintures ». Nous aurons ensuite à envisager chacune d'elles sous la dénomination qu'il parait logique de lui accorder : ceinture cypérifère, ceinture spargani- fére et ceinture alismifere. : CEINTURE CYPÉRIFÈRE. — Comme le montre le croquis ci-joint, cette ceinture se présente entre le pont de l’ Abattoir et celui de Saint-Jean du Var, sous la forme d'une bande assez irréguliére en largeur, interrompue par endroits le long des des et formée d'un sol trés humide à Graminées. Cynodon Dactylon domine et l’on trouve par endrojts Crypsis schenoides. Le carat- tére à peu prés permanent de cette première formation est de présenter sur sa lisière intérieure — ce fait apparait mieux sur la rive droite — une formation assez serrée de Cyperus longs. i auquel se mêle cà et là Cyperus fuscus. La pelouse herbeuse — | À J. ARÈNES. — LA VÉGÉTATION DES VALLÉES EN PROVENCE, 497 correspondrait assez à la Caricaie de M. Magnin' par la pré- sence de quelques Carer si ceux-ci n'étaient assez rares et disséminés. Ce sont : Carex maxima, C. Halleriana, C. vulpina. Les Scirpus sont plus fréquents que les Carex notamment Scirpus Holoschenus que l'on observe le long dela voie ferrée en massifs assez conséquents. Les Juncus par contre sont rares ; Juncus effusus se réfugie en quelques rares souches sur la rive droite d'où il ne tardera pas à disparaître si l'on en juge par son aspect peu brillant. Plante assez fugace, Lythrum Salicaria fait apparition le long des rives certaines années, disparait pendant un certain temps puis réapparait brusquement. Notons encore le long des berges herbeuses des colonies assez fré- quentes de Mentha : M.rotundifolia, M. Pulegium, M. aquatica. Voici par, ordre de fréquence les diverses espèces de cette première association, la plus riche : À Cyperus longus ] Crypsis scheenoides Cynodon Dactylon . Carex vulpina Mentha rotundifolia — Halleriana — aquatica — maxima — Pulegi Lythrum Salicaria Scirpus Holoschænus Cirsium lanceolatum Cyperus fuscus ; . | Pulicaria dysenterica Juncus effusus Lycopus europæus. CEINTURE SPARGANIFÈRE. — Celle-ci est sáns aucun doute la for- mation la plus continue. Elle se présente en un ruban presque ininterrompu dont la largeur dépasse rarement 4 mètres. Plus généralement elle est inférieure à 1 mètre ce qui pourrait en expliquer la pauvreté en espèces. Insistons sur les plus mar- quantes aprés Sparganium ramosum caractéristique; Glyceria . fluitans formé cà et là en petites colonies avec la précédente; Iris Pseudo-Acorus peu commun, dans l'Eygoutier, mais que l'on retrouve en presque tousles ruisseaux s'y déversant; Phrag- mites communis qui cà et là forme d'agréables rideaux de ver- dure. Donnons par ordre de fréquence, comme pour la précé- dente, les plantes de cette association : — ' Sparganium ramosum Alisma Plantago (cà et là) Phragmites communis ; Mentha Pulegium lris Pseudo-Acorus . | Teucrium Scordium Glyceria fluitans Veronica Anagallis. 1. MAGNIN (D* A.), La Végétation des Lacs du Jura, Paris, 1904. T, LXIX. : (sÉANCES) 32 498 SÉANCE DU 13 OCTOBRE 1922. ; CEINTURE ALISMIFÈRE. — Cette dernière ceinture occupe le milieu de la rivière. L'on est susceptible d'y distinguer un cer- tain nombre de nuances, suivant le lieu où l'on l'observe. Quoi qu'il en soit, elle présente toujours, tangentiellement à lassociation précédente, une bande plus ou moins large oit croit uniquement l'espèce caractéristique : Alisma Plantago. Intérieurement à cette première, d'autres formations analogues se présentent en tache plus ou moins étendues et adaptées au fond qui les supporte. C'est ainsi que vers l'Abattoir la profon- deurdes eaux étant — au printemps — plus faible, l'association centrale caractéristique est Alisma Plantago, Heliosciadium nodiflorum. Une centaine de mètres à l'Est, le fond s'abaissant, l'association se modifie; Heliosciadium disparait et l'on peut Observer deux Potamogeton : P. lucens, P. pusillus, et Calli- triche hamulata. Yl est utile d'ajouter que, plus tard, lorsque les eaux baissent, deux Lemna tendent à recouvrirles eaux de cette ceinture intérieure d'une nappe continue. Ce sont les deux espèces déjà citées : Lemna gibba, L. minor. Donnons ci-dessous le méme tableau récapitulatif que pour les associations précédentes : Alisma Plantago Potamogeton lucens sortis Cu nodiflorum — pusillus Lemna gibba . | Callitriche hamulata — minor d Butomus umbellatus. Sparganium ramosum Il est logique de dire à présent deux mots sur la flore des. quelques canaux d'irrigation se trouvant au milieu des prairies voisines. Un premier exemple nous est fournià la base méme du coteau de l'Eygoutier où l'on peut observer au milieu des verts páturages sur les berges marécageuses des canaux ou one ceux-ei : | OEnanthe pimpinelloides -., Alisma Plantago Helioseiadium nodiflorum Sparganiu um ramosum . Lysimachia nummularia Teucrium Scordium | um uga reptans . | Carex vulpina. ` T = d , Rumex Sobgloimdratua Plus à l'Est, prés d du chemin des Améniers, à l'abri d'une J. ARÉNES. — LA VÉGÉTATION DES VALLÉES EN PROVENCE. 499 haie d Arundo Donax sous les ombrages de quelques Salis alba l'on peut observer : ra enm mediterraneum vin Alisma Plantago Sparganium ramosum Callitriche hamulata Cyperus longus Iris Pseudo-Acorus Scirpus Holoschenus. Si nous revenons au bord de la rivière, faisons une courte visite à la voie du petit chemin de fer du Sud. C'est une station fort intéressante séparée des pâturages voisins par des buissons : Cratægus monogyna, Smilax aspera, Rubus ulmifolius. J'ai cru pouvoir dans mon croquis désigner cette station sous le nom de bande à Equisetum ramosissimum. Elle se distingue en effet trés bien des terrains voisins par l'extréme abondance de cette derniere plante qui envahit littéralement le ballast, les talus et les buissons. L'on peut encore observer dans cette étroite zone jusqu'à la gare de Saint-Jean du Var, de préférence au pied des les : Papaver hybridum Geranium molle — dubium Stellaria media — Rhœas Galium verum Fomaria capreolata — Mollugo vilora Ni eser Lepidiàm Draba Andryala sinuata ranium dissectum Marrubium vulgare. Les espèces suivantes préfèrent au contraire les rocailles du last : Capsella irt cop in Reseda Ph mium amplexicaule Linaria simplex — minor Euphorbia serrata | — € — pin | costes annua. — Vers les Améniers et au delà, les ouvrages de botanique pro- b mettent les espèces suivantes. Quelques-unes, malgré. de soi- - Bheuses recherches, n'ont pu étre retrouvées au cours de ces l dernières années, nous les marquons d'un astérisque : Silene i inaperta Puer inap cio aquaticus" | | Gratiola officinalis" - Limnanthemum peltatum’ 500 SÉANCE DU 13 OCTOBRE 1922, Colchicum autumnale Iris fœtidissima Ornithogalum arabicum | Carex maxima. Il est permis de mentionner aussi les trois espéces suivantes non signalées encore : Lavandula Stechas (Améniers, Quartier de la Barre, sur les grès), Althæa cannabina et Lythrum hysso- . pifolium (Pont de la Clue). Reste à présent à considérer le frais et vert tapis des páturages qui s'étendent entre l'Abattoir, le coteau de l'Eygoutier et Saint-Jean du Var. Bon nombre de Graminées dominent dans ces prairies, naturelles pour la plupart. Citons les espéces ci- aprés: Briza media Poa annua Bromus erectus | — trivialis Holcus lanatus Piptatheram multiflorum Setaria glauca — Thomasii — viridis ` | Panicum sanguinale Lolium perenne — Crus-Gali — temulentum Cynodon Dactylon ~ Ànthoxantum odoratum Dactylis glomerata. A côté de celles-ci, un certain nombre de plantes sont trés - abondantes et contribuent, au printemps principalement, à donner aux prés un aspect tout p. Ce sont par ordre de fréquence : Lychnis rit Linum n inanes Re — Aleæ P eM bend Ajuga re Barkhausia rural Trifolium pratense Sherardia arvensis À Galium verum — pier Apar E Willefolium Daucus Caro Ranunculus parviflorus Muscari comosum — rapis Ajoutons enfin une derniére liste comprenant les espèces kd moins répandues. Cà et là, nous les avons observées parmi les E précédentes : Fumaria parviflora Papaver ee — dubiu — Rhœas Sysimbrium Irio Capsella Comte Lepidium Draba nifolium een Githago Silene ones stars media J. ARÈNES. — LA VÉGÉTATION Spergularia rubra Geranium columbinum (rare) — dissectum Trifolium arvense repens — fragifer Lotus corniculatus Knautia hybrida collina sper; Taraxacum Dens-Leonis Tragopogon pratensis — orientalis Picris Sprengeriana Hedypnois polymorpha Echium pustulatum DES VALLÉES EN PROVENCE. Solanum nigrum Convolvulus arvensis Linaria simplex — minor Veronica hederæfolia balaria Lamium amplexicaule — purpureum Brunella vulgaris Verbena officinalis Plantago lanceolata media Amarantus Blitum olygonu Euphorbia platyphylla — serrata — exigua — fa elioscopia — Cyparissias Mercurialis annua Allium neapolitanum. Ajoutons quelques mots sur le coteau de l'Eygoutier qui domine ces prairies. Quoique aujourd hui l'homme tende de plus en plus à s'y installer et a en détruire la flore.primitive, ce coteau peut étre exploré avec fruit. Quelques espéces qui S'y trouvaient jadis! semblent avoir complètement disparu comme : Narcissus polyanthos, N. incomparabilis, N. odorus, Orchis longi- bracteata, Ophrys muscifera, Ammi glaucifolium. Cependant, vers l'Eygoutier, sur les pentes, on trouve encore : Nigella Damascena Solanum nigrum Silene gallica — Dulcamara Lathyrus Ochrus illos — Aphaca Antirrhinum Orontium Asteriscus spinosus Amarantus Blitum Inula viscosa Polygonum Persicaria Datura Stramonium? Roubieva multifida. Brignoles, 4838." 1. ROBERT, Catalogue des Plantes de Toulon, à Iques points seulement. 2. Espéce peu commune, naturalisée en que 502:. : ' SÉANCE DU. 13 OCTOBRE 1922. I Monographie de la Vallée de Dardennes. La Dardennes arrose, entre les Monts Combe et Faron d'une part, le Mont Caume et le Cap Gros d'autre part, une large et charmante vallée. Sa source (146 litres par seconde à l'étiage) sort d'un bane de rochers entre le Mont Combe et le Mont Caume. C'est à proximité de cette source que se trouve le. gouffre du Ragas, grande fissure verticale dans la montagne. La: Dardennes descend vers le Sud assez capricieusement laissant derrière elle les villages de Dardennes et des Moulins. A ce moment elle prend le nom de Las, puis, plus au sud celui de Rivière Neuve, pour aller se jeter dans la petite rade après un parcours de 13 kilomètres environ. Contrairement à ce que nous avons pu remarquer dans la vallée précédente, les rives et le lit de la Dardennes sont ombragés, surtout au-dessus des Moulins où les ombrages deviennent très épais. Ils affaiblissent. énormément l'intensité lumineuse et contribuent à ralentir l'évaporation de l'eau lors des périodes de grande chaleur. Il est rare que la riviére soit à sec méme au cours des jours les A chauds. Malgré tout, dans ses eaux qui glissent sur un lit de - roches massives, jonché cà et là de gallets ou de bloes SA l'on ne découvre point, pour ainsi dire, les espèces aquatiques méme les plus ordinaires, lesquelles en. sont chassées par la. nature du fond et par la violence du courant. On les retrouve seulement vers le Las où le fond devient plus meuble et le cou- rant moins rapide; elles se class | mmés Sparganium, Alisma, Iris, Phragmites. Le long des rives, avec Leucoium pulchellum, on retrouve cà et là les genres humicoles : Scirpus, Cyperus, Mentha, Carex. C'est la végétation des rives qui retiendra particulièrement notre attention ; au-dessous des- Moulins, lisières de caliares maraichéres, elles sont Mast Ps . ment bordées de haies formées par Arundo Donas. i .. Quoique dans la Provence intérieure, les oliveraies soient We Pu pour ‘moins. fréquentes que dans le. cadre des o | imnomb IUS ROME cb ewigen rare i te J. ARÈNES. — LA VÉGÉTATION DES VALLÉES EN PROVENCE. 503 flanc des coteaux voisins de la Dardennes. A l'ombre des , vieilles souches d'olivier, il n'est pas rare d'observer les plantes suivantes : Anemone stellata* Hedypnois polymorpha — Coronaria Barkhausia fœætida Nigella Damascena* — taraxacifolia Geranium rotundifolium Veronica Cymbalaria Erodium Chium — hederæfolia — romanum Mercurialis annua — malachoides Theligonum Cynocrambe Bupleurum rotundifolium Ornithogalum divergens" — protractum* i Allium roseum Asperula arvensis | — nigrum — cynanchic Muscari comosum* - Pterotheca nemausensis — racemosum”; les espèces suivies d'un astérisque paraissantles plus caractéris- tiques de l'association. Parce qu'ils sont trop âgés, l'homme vient-il à faire dispa- raitre les oliviers, et ne cultive-t-il plus — le cas est fréquent — le sol qu'ils abritaient, il y a sur ce sol au bout de quelques années une véritable lande que la flore spontanée des collines voisines envahit peu à peu redescendant même jusqu'aux rochers voisins des eaux. C'est ainsi que parfois, il y a une lande her- beuse attenante aux collines calcaires, de méme qu'il y en a une attenante au maquis, et la Provence est riche en forma- tions végétales de ce genre. Par endroits, des bas-fonds embrous- saillés où se pressent en buissons infranchissables : - Rubus ulmifolius Viburnum Tinus Rosa sempervirens Laurus nobilis Cratægus monogyna Juniperus Oxycedrus — ruscinonensis Smilax aspera. Ailleurs: Spartium junceum couvre de grandes étendues | avec: * Isatis tinctoria — — J^ 4 Odontites lutea Biscutella lævigata —— . - | Linaria striata - : Silene italica | Aa | Thymus vulgaris — — Coronilla juncea . .. | Euphorbia Characias | Calycotome spinosa ~ | Quercus coccifera — ADI AMO Ormenis fuscata (rare) - | Orchis pyramidalis. : Hypocherisgabra — b E 504 SÉANCE DU 13 OCTOBRE 1922. endroits, éparse à d'autres, se disséminent sur les pentes atte- nantes à la rive gauche, vers le fort Rouge! : (raridella Nigellastrum, | Specularia falcata, Valerianella microcarpa, V. echinata, Andropogon distachyon; puis plus communément : Silene nait Arabis hirsut Erodium gitlachoides Linum narbonense Sonchus tenerrimus Galactites tomentosa Cynoglossum pictum Echium italicum — pustulatum Chenopodium murale Urtica uren Euphorbia Cyparissias. Signalons de plus trois espéces que nous avons observées, rares en ces parages : Gouffeia arenarioides, Trigonella Fanum graecum, Carduus Sancta-Balmz. Transportons-nous à présent sur la rive droite, explorons les coteaux entre le quartier des Routes et le village des Pomets. Ils présentent à peu de choses prés le méme aspect. Nous y avons observé les espéces suivantes : Anemone stellata Centaurea aspera Ficaria calthæfolia Silene Saxifraga Seriola æthnensis lene Rosmarinus offieinalis Ceratonia Siliqua Ajuga Iva Spartium junceum Plantago Cynops Coronilla j spinosa Parietaria lusitanica ges ide beams ie — pubes Opoponax Chironium Ghidnaties sir i Erodium Ciconium. Capparis spinosa Sur cette rive, vers le barrage, l'on passe isenbiblbnént à la flore des collines calcaires par l'apparition de Lavandula Spica? et de Santolina Chamæcyparissus qui viennent se mêler aux souches toujours envahissantes de Spartium junceum. Avec celles-ci : Clematis Vitalba Cupularia viscosa | Calycotome spinosa Gentaurea aspera 1. D'aprés MM. Abel ALBERT et Alfred REYN 2, gosse trés Mm sans doute Mr m des hauteurs voisines du Mont Ca: i J. ARÈNES. — LA VÉGÉTATION DES VALLÉES EN PROVENCE, 505 Rosmarinus officinalis Origanum vulgare Lavandula latifolia Euphorbia Characias. Calamintha Nepeta Les vignobles ont aussi leur place dans cette vallée quoiqu'ils Sy trouvent un peu disséminés. La flore spontanée en est comme ailleurs pauvre car le labeur de l'homme y entre incessamment en lutte avec elle. Dans les vignes, l'on peut observer : Lepidium Draba Sysimbrium Sophia Lathyrus Ochrus Lathyrus Aphaca Allium Ampeloprasum Muscari comosum — racemosum. ; L'on cótoie méme cà et là des moissons de faible étendue. Les espéces que l'on y découvre le plus souvent sont : Ranunculus arvensis — rer j 3 Adonis autumnalis Nigella arvensis — Damascena — hybridum Silene inflata — itali Agrostemma Githa g0 Lathyrus annuus — Ochrus . Daucus Carota - Taraxacum Dens-Leonis Barkhausia taraxacifolia Tragopogon australis Echium pustulatum ' Polygonum aviculare Muscari comosum — racemosum Ornithogalum divergens Gladiolus segetum Lolium temulentum. Mais revenons au voisinage immédiat de la rivière dont les berges offrent un intérêt capital. A proximité du barrage, elles Sont ainsi que le lit rocheux même, envahies par l'association ci-après : | Partium junceum Platanus orientalis R cis siliquastrum opulus ni «rt ulmifolius Salix fragilis mnus Alaternus — incana Ne nobilis — purpurea . M uA Oleander Pinus halepensis dines communis Scirpus Holoschenus. icus Carica ; ; Ailleurs, sous des bosquets bas et charmants, au pied des rives rocheuses, dans le lit même, ce sont d'étroites bandes 506 SÉANCE DU 13 OCTOBRE 1922. herbeusesavec : Mentha rotundifolia, M. aquatica, À juga reptans, Juncus effusus, Cyperus longus. Ailleurs encore, quelques espéces se hasardent jusque parmi les blocs embarrassant le lit desséché. En aoüt de préférence on les observe : Centranthus ruber, Senecio vulgaris, Xanthium strumarium, Solanum nigrum, Datura Stramonium. Sur les rives méme, la végétation charme par sa variété. Ici ce sont de vastes espaces herbeux où domine Brachypodium silvaticum. Avec lui : Anemone stellata Theligonum Cynocrambe Stellaria media Muscari comosum Trifolium stellatum — rà Lathyrus Aphaca Ophrys Arachnites — videi — Be — setifolius Listera Mars cm australis net dystachyon. Solanum villosum Là, ce sont les fossés du bord de la route avec: Nigella damas- cena, Eryngium campestre, Chondrilla juncea, Carthamus lanatus, Heliotropium europæum. Ailleurs, encore, c'est une végétation plus robuste mais plus cláirsemée, véritable lande coupée cà | et là de buissons : Calycotome, Spartium, Silene italica, Clematis Vitalba, Pistacia Terebinthus, Inula viscosa, I. graveolens, Osyris alba. Là enfin, c’est la pente des collines environnantes du arides qui donne encore : Capparis spinosa Cephalaria leucantha Dianthus Balbisii Echinops Ritr : Lavatera Olbia Scolymus ce Sedum altissimum Odontites lut — cæspitosum : Plantago Coop Securigera Coronilla! Pinus halepensis Rubia Bocconi Ruscus aculeatus. Quoi qu'il en soit, quelle que soit celle de ces formations, elle — surplombe toujours plus ou moins la rivière par q V roches humides, moussues, sur lesquelles on peut récolter : | Eupatorium Cannabinum Verbascum ni 3 Che lidonium majus Arabis eligere one Türri | — sinuatum ^ Samolus Y Valerandi.. - T4 vens bn latifolium Hedera didus M "dado a hederacea Vinca paies A. GUILLAUMIN. — FLORE DE LA NOUVELLE-CALÉDONIE. XV. 507 Solanum villosum Polypodium vulgare Euphorbia palustris (trés rare)? Ceterach officinarum Arum Arisarum Asplenium Trichomanes Adianthum Capillus-Veneris ' — Adianthum-nigrum. Nous avons cru ne pas devoir séparer de cette étude, celle de la région du Revest qui domine la vallée au-dessus du bar- rage. Pour terminer notre apercu, nous donnons donc la nomenclature des espéces marquantes signalées dans ces parages par MM. Abel Albert et Alfred Reynier : Colutea arborescens Hypecoum procumbens Æthionema saxatile Sonchus tenerrinus Vicia hirsuta Alkanna tinctoria Medicago Tenoreana Anarrhinum bellidifolium Lotus edulis Ne Anagallis tenella Hypericum tomentosum Allium nigrum Crategus ruscinonensis Iris lutescens Jasonia glutinosa Cyperus olivaris Centaurea praetermissa Briza minor (A suivre.) Matériaux pour la flore de la Nouvelle-Calédonie PAR M. A. GUILLAUMIN. XV. REVISION DU GENRE ACIANTHUS Pendant longtemps on n'a connu en Nouvelle-Calédonie que les Acianthus atepalus et elegans décrits par Reichenbach fils (Linnæa, XLI 1877, p. 56) sur des échantillons de Vieillard. Les récoltes de Schlechter ont permis à cet auteur de décrire (Bot. Jahrb., XXXIX 1900, Beiblatt, p. 39-42) 5 nouvelles espèces et de compléter la description de l'A. cymbalariifolius | Publiée antérieurement par F. von Mueller et Kránzlin ((Esterr. Bot. Zeitschr., XLIV, 1894, p. 209), celles de Compton ont | ajouté 4 autres espèces décrites et figurées récemment par . Rendle (Journ. Linn. Soc. Bot., XLV, 1921, p. 254-255 et OPOXMOSEaas | | MS , AID que n'ayanten mains ni les types de Schlechter, ni ceux e Rendle, m. 7 NC IR ni a -de Nou: LEZ v, 3 ATU edu d T E Wr NT Y Ue ITE e-Calédonie de l'herbier. du Musét 508 SÉANCE DU 413 OCTOBRE 1922. velle espèce qui porte ainsi à 13 le nombre des espèces néo- calédoniennes du genre. Ce nombre est certainement destiné à s'accroitre, car ces Orchidées minuscules poussant dans les sous-bois humides, au bord des eaux ou dans les anfractuosités des roches au milieu des Mousses et des Hépatiques Sebrapp facilement aux recherches des collecteurs. Les espéces actuellement connues pero être reconnues au moyen de la clef suivante : A. Pas de pétales eedem 2C oor ETE VU Ur Die cm À. atepalus B. Des pétales latérau a. Semblables aux ue labelle non lobé, ovale a rte au sommet, .. . . y x D e Uim ui, arn A. confusus B Acuminé au sommet; * Bractées au moins aussi longues: que le pédice celle + l'ov RS à NR E A. macroglossus * x Bractées environ 2 tois plus courtes que le "s MES A. elegans ! pédicelle 4-lL092ife s o y 7... 2... À tenellid b. Non semblables aux sépales : x Labelle non lobé i * Obs «D some. . uoo orm ^ A. grandiflorus et, i A Ovale brusquement acuminé ou apiculé . A. oxyglossus A À + lancéolé; e Sans papilles, üi calote cu uds A. culiciferus Avec papilles et callosité au milieu . . A. tenuilabris B Labelle avec des lobes latéraux + distincts, et un terminal très distinct, * Lobeslaté J; pesi en distincta A Lobe terminal obtus . . .. . . . . .. A. cymbalarüfolius A À Lobe one aigu; | Colonne sans appendice, ailée en avant. A. nanus OO Cie appendiculée à à la base. . . . A. corniculatus . ** Lobes latéraux triangulai cuminés comme le terminal, colonne tone au milieu . . . A. bracteatus wes vla gi Wow p à 1. A. atepalus Reichb. f. Tee atepetalus Schltr.). — A la localité connue ajouter : Dent de Saint-Vincent (Le Rat, 627). 2. A. confusus Guillaum., sp. nov. Planta terrestris, glabra, 19-14 cm. alta, caule e tubere pis! iformi erecto, pergracili, nudo vel sepius mps medium unifoliolato, laxe 1. D'après les descriptions, il n'est guère possible de aooi les A. elegans Reichb. f. et tenellus Schltr. ; toutefois, n'ayant pas vu le tyP* dé etd je ne puis affirmer l'identité des 2 denar J. DAVEAU; —— PHYLLOSTACHYS AUREA RIVIÈRE. 509 4-6 floro; folio 1-2,5 cm. longo, ovato-acuto vel sæpius 4-5 lobato lobis Sepala tincavi-HIforaM, dorsale vix hia longius, 4-5 m um petala lateralia sepalis similia sed dimidio breviora, labellum ovatum, M dorsale æquilongum, 3-3,5 mm. latum, apice rotundatum; columna arcuata, vix 2 mm. longa; ovarium circa 1 i Balade (Vicillard, 1316) sub A. RE Poueta (Cribs, 523) sub. A. macroglossus, Prony (Franc, 1801, pro parte, 2005 pro parte). Voisin d'A. macroglossus Schltr. avec lequel Schlechter l'avait confondu dans l'Herbier de Paris mais s'en distingue très nettement par ses bractées beaucoup plus petites et son labelle sans acumen sétacé à l'extrémité. 1. A. elegans Reichb, f. 1 — Aux localités publiées, ajouter : Nouvelle-Calédonie sans localité (Pancher, 318) sub A. macro- glèssus, Mont Dzumac (Le Rat, 2926), plaine des Lacs (Le Rat, 13), Prony (Franc, 1802, série D, 2195). 6. A. grandiflorus Schltr. — A la localité typique ajouter : Mont Dzumac (Le Hat, 2926*) Mont Mou (Balansa 2927 pro parte). 9. A tenuilabris Schltr. — A la localité typique, ajouter : B de sans localité (Franc), plaine des Lacs 74 Le Rat). 11. A. nanus Rendle. — Indiqué seulement dans la partie Nord de la Nouvelle-Calédonie, retrouvé en abondance dans la région Sud : Pouéta (Cribs), Mont Dzumac (Le Rat), Mont Koghi (Le Rat, 2924), Prony (Franc, 2194). 13. A. bracteatus Rendle. — Retrouvé dans sa localité typique (Balansa, 2927 pro parte). Phyllostachys aurea Rivière Il. — Sa fructification PAR M. J. DAVEAU. Dans une note précédente (Bull. Soc. bot., 1922, p. 233), -nous avons exposé le résultat de nos observations sur l’ organi- ‘sation florale du Phyllostachys aurea, dont la floraison se mani- E Voir la note de la page prérédente. 510 SÉANCE DU 13 OCTOBRE 1922. festait pour la première fois en France depuis son introduction dans nos cultures. Gomme nous le faisions prévoir, cette floraison a été suivie d'une abondante fructification. Peu de divergences existent au sujet des enveloppes de la fleur et de ses organes máles, nous avons seulement fait remarquer que l'insertion de l’ anthère sur le filet était nettement basifixe, contrairement à lassertion des auteurs du genre, Siebold et Zuccarini, qui disent que ces anthéres sont fixées par le dos”. Le pistil tel qu'il est décrit par ces mêmes auteurs exige une étude plus approfondie. Dans leur diagnose, le mode d'insertion de ces organes sur le réceptacle est décrit dans les termes suivants : « Germen longe stipitatum, stipite, compres- siusculo ovato trigonum?... ». Ce qui revient à dire que l'ovaire est porté par un long carpophore, singulière disposition, qui n'a jamais été observée dans la grande famille des Graminées, où les ovaires sont toujours sessiles. Or nous n'avons jamais rien vu de comparable au plus petit « stipes » dans les nombreuses fleurs de,Phyllostachys aurea disséquées par nous sur le vif; on eut s'en rendre compte sur les figures B et C de notre note précédente (p. 233) ainsi que sur la figure 1 de la planche ci- contre. Cependant la plupart des auteurs, depuis Siebold et Zuccarini (1840) jusqu'à Camus (1913), reproduisent sans modification la description due aux auteurs du genre : « ovaire stipité ou. ovaire longuement stipité ». Il est à remarquer, toutefois, que le savant agrostographe Hackel, auteur de la monographie des Graminées dans le « PHiitscofémiliun » d'Engler et Prantl, ne - décrit dans cet ouvrage que les organes mâles du genre Phyllos-- tachys et passe sous silence tout l'appareil femelle. Cette prudente réserve d'un botaniste aussi averti fortifiant r 1. A remarquer que sur la figure de Siebold et Zuccarini, les anthéres | sont DRE PE nettement basifixes, contrairement à ce qu'indique Is description de ces auteurs. Stig- o D ailan simplex. Stamina um superans demum æquans. mata 3 Rliforn P Leine EE et Zucca- DE Étui n der Mathe a te SFR ES der Koniglich. pr Sap der Wissenchaften. Dritter Band. München, , 1840. ; P. " J. DAVEAU. —— PHYLLOSTACHYS 'AUREA RIVIÈRE. 511 nos doutes, nous amena à rechercher quelle pouvait être la cause d'une telle erreur. . Nous en étions là de nos investigations, quand notre confrere et ami M. Alias, dont l'obligeante et sagace collaboration ne nous fait jamais défaut, eütl'idée d'examiner une fleur desséchée de Pyllostachys aurea, sans préparation, c'est-à-dire sans la faire ramollir au préalable par l'ébullition. Il fut frappé de la lorme particuliére de l'ovaire desséché, lequel présentait une partie inférieure beaucoup plus étroite et simulant un carpo- phore. Dés lors, la pensée que les auteurs du genre avaient dù prendre deux parties du méme carpelle pour un ovaire stipulé, lui vint naturellement à l'esprit. La figure V, citée par Siebold, dont nous avons. obtenu un calque grâce à notre excellent ami M. le Professeur Bois et que nous reproduisons dans la planche ci-contre (fig. C) con- firme pleinement l'hypothèse de M. Alias. Pour bien faire comprendre la méprise dont ont été dupes les auteurs du genre, il est indispensable de donner une description de la structure de l'ovaire et du caryopse telle que nous avons pu l'observer dans les différentes phases du déve- loppement du pistil. Si l'on examine un caryopse mûr (fig. A et B de la planche ci-après), on voit qu'il est surmonté par le style persistant, dont la base élargie en coiffe le sommet, disposition qui rappelle en quelque sorte l'urne d'une Mousse munie de son opercule. Ce curieux caractère s'observe déjà sur l'ovaire très jeune, au moment de l’anthèse par exemple. À cet état on peut i se rendre compte que cette partie dilatée, occupant à peu près le quart supérieur de l'ovaire, offre une consistance plus grande que le reste, formé à ce moment par un tissu mou et fongueux. en résulte tout naturellement de cette différence de consis- . ‘lance que la rétraction, conséquence de la dessiccation, sera inégale : c'est bien ainsi que les choses se passent. En effet, Si l'ovaire représenté (fig. 1) d’après étude sur le frais? est laissé quelque temps sur le pn objet, on. wapigao, NM 1. Pour plus de clarté nous avons supprimé les Meus, glumelle , mais d un aa la rachéole 1 qui ré bien l'insertion de CRE supérieure, 512 _ SÉANCE DU 13 OCTOBRE 1922. suite d'une dessiccation progressive, la portion inférieure de . l'ovaire se contracte sensiblement tandis que la partie supérieure, plus rigide, conserve à peu prés sans modifications sa forme et ses dimensions. Le tout présente alors au bout de quelques heures, une partie supérieure élargie surmontée par le style et supportée par une sorte de pédoncule (fig. 4), rappelant en quelque sorte la capsule et le carpophore de certains Silene par exemple. La succession de figures que nous donnons dans la planche ci-contre donne les principales phases de ces modifi- cations, de la figure 1 qui représente l'ovaire dessiné sur le frais jusqu'à la figure 4 qui le représente complètement sec, en passant par les transitions figurées en 2 et 3. C'est également sous ce méme aspect (fig. 4), que se présentent les jeunes pistils sur les échantillons d'herbier : ils reprennent néanmoins pär la coction leur turgescence et leur forme primitive. Il est done présumable que la description de Siebold et Zuccarini a été faite en présence de la modification présentée par la figure 4, et que ces auteurs ont pris pour l'ovaire et son support les deux parties d'un méme carpelle, modifiées et déformées par la dessiccation. Il suffit d'ailleurs de comparer notre figure 4 avec celle calquée sur le mémoire des auteurs (fig. C) pour en saisir la frappante analogie. Si l'ovaire des Phyllostachys prête ainsi à controverse, il ne saurait en être de même du caryopse, resté jusqu'à ce jour complètement inconnu; nous le décrivons d’après les échan- .tillons qui ont fructifié à Montpellier. Lorsqu'il est mûr, le caryopse se désarticule et tombe accompagné des 2 glumelles qui l'enferment étroitement. Dépouillé de ses deux enveloppes, le caryopse nu se présente sous la forme d'un petit cylindre, mesurant 7 à 8 millimètres de longueur sur 1 mm. 5 de largeur (fig. A et B). Le dos est arrondi et porte à sa base une petite dépression cicatricielle suborbiculaire, qui correspond à l'embryon. Un sillon bien. marqué orne sa face ventrale dans toute sa longueur. Le sommet du fruit est couronné parla base épanouie du style persistant, qui se distingue par sa surface lisse, luisante et blanchátre du testa proprement dit, lequel est brun clair et strié longitudinalement de rides plus ou moins apparentes, mais à peine marquées sur, — J. DAVEAU. — PHYLLOSTACHYS AUREA RIVIÈRE. 543 le caryopse bien můr. Le style persiste en entier, son extrémité é CM un “à Wo fatus d "e n elr e Phyllostachys d' Siebold et Podari. ys après 1e T ru un ss = de hot ses déformations successives produites par la dessiccation hcl & fois). presque toujours repliée sur elle-méme P" souvent munie des restes du stigmate. - LUS D Mr : ro fic) 33. 514 SÉANCE DU 13 OCTOBRE 1922. Cette singulière structure du caryopse du Phyllostachys aurea, si différente de celle des Arundinaria par exemple, n'est pas, comme on pourrait le penser, particulière à ce genre. Le caryopse coiffé par la base dilatée du style se rencontre éga- lement dans le genre Afractocarpa, établi par Franchet!, pour une Bambusée de l'Afrique tropicale occidentale; il est ainsi caractérisé par cet auteur : « Caryopsis parum compressa, antice leviter sulcata, levissima, ad maturitatem basi styli dilatatà - quasi calyptrata ». Nous donnons ci-après la diagnose du genre Phyllostachys d'aprés Siebold et Zuccarini. Nous y avons ajouté nos propres — — observations qui la modifient en partie et la complètent. | Les caractères corrigés sont entre crochets [ ], ceux quiy ont été ajoutés, en italique. ge. ` Phyllostachys Siebold et Zuccarini. — Abhandl. Akad. Wiss München, Ili, 745, t. V (in Endlicher, Genera plantarum, Suppl: II, p. 58, n° 904; (Characi. emend. et amplif.). | E d lancelatæ 3-5 flo org, llore s summo sepe sterili, aim multinerviæ con apicem versus scabra, superior lanceolata cylindro-involuta, plurinervis, ot. dorso bicarinata, carinis serrulato scabris apice bifida laciniis subulatis, squamula 3 equales vel inaequales, maior paleæ interiori Ligier omnes . lanceolatæ acutiusculz tenuiter nervosæ membranaceæ. Stamina 3 libera | à | primum inclusa, demum longe exserta; filamenta filiformia, anther basi . v. emarginato sagittatæ, apice inte, acute [dorso atfixe] b i affe ——— — Germen [longe stipitatum, stipite Hi ae MSN ien trigonum] | Mes s;stigmata liformia, remote serrulato- -plumosa. Caryopsi is ab initio es nh dilataté — subcalyptrata (urne muscorum o erculo habite persimilis) fere cylindraceæ Stylo persistente Prey ducc antice longitudinaliter sulcata pu minute striata vel lev .. Flores pa aniculti, 1 ramis panicula primariis apice. diiit. iterum foliosis, ranfuli ba in | us obtecti bina spiculas, 25. alternas ferentes. E Puscur, Bull. Soc. «linn. avril 4887, et Revue end de bot., m pa P. FOURNIER. — UN NOUVEL HYBRIDE DE SALIX. 915 Un nouvel hybride de Salix (Salix negata P. Fournier S. fragilis X cinerea P. Fournier) PAR M. P. FOURNIER. Les plus récentes monographies du genre Salir né con- tiennent pas d'hybrides entre les deux groupes des Fragiles et des Capreæ. Ni von Seemen dans Ascherson et Græbner, Synopsis IV, ni Zahn dans Koch-Wohlfarth, Synopsis I, ni Ad. Tæpffer dans ses très utiles Salices Bavariæ, Munich, 1915, ne décrivent de combinaison de caractères entre espèces de ces deux groupes. La raison de ce fait est très facile à saisir. Le long espace de temps qui sépare normalement la floraison de ces deux groupes est évidemment un obstacle, rarement surmonté, aux croisements réciproques. De là l'extréme rareté de ces hybrides. Pourtant l'observation démontre que cet obstacle n'est pas invincible. En effet il suffit souvent que les Capreæ se trouvent à une exposition particulièrement froide pour éprouver un retard important dans leur floraison et quelques pieds attardés peuvent trés bien.ne donner leurs chatons que juste au temps . Où fleurissent les Frajiles, et la simple visite d'une abeille peut suffire alors à provoquer le phénomène d'hybridation. Sur la pente exposée au Nord des ravins un peu profonds on constate souvent de ces floraisons tardives.. Cette difficulté a parusi grande à Teepffer qu'il a eru pouvoir mettre en doute la possibilité même d'un tel croisement (ef. me Bav., p. UEM, De là le nom e je doe à ma EUMD le méme uat cite à cette. mimo T pita a un e caprea >X< fragilis Huber et Reh ü 1 79) £x e d; A emmingen, Memmingen, 4860, p. 24) gi 2 . l'endroit indiqué : « Nous avons constaté avec certitude les hybri celui-ci En a : ides À . Caprea >< : fragilis. sete. it erivent iss. da s 516 SÉANCE DU 13 OCTOBRE 1922. et les feuilles ainsi que la fragilité des rameaux du fragilis », mais comme aucun matériel d'herbier ne venait confirmer ces indications, elles ont été mises en doute et négligées. Rouy cependant, Flore de France, XII, 222, cite et déerit une plante qu'il donne comme 5S. cinerea »« fragilis Rouy = X S. Boulayi F. Gérard — S. viminalis x fragilis? F. Gérard. Mais ce saule des alluvions de la Moselle ne peut étre un cinerea X fragilis, car il possède une capsule subsessile et l'on ne voit pas comment il procéderait de deux parents à capsule longuement pédicellée. Von Seemen y voit à juste titre de préférence un S. fragilis x viminalis (loc. cit., p. 329) = XS. indagata A. et G. Camus (Classif. et Monog. des Saules d'Europe, IL, p. 103), ou même un S. viminalis x< purpurea — (loc.-cit., p. 330). \ .. Enfin A. et G. Camus (loc. cit., p. 242) citent un S. alba X cinerea donné avec doute par Michalet (Hist. nat. Jura, 1864, p. 283), mais dont la description trés incomplète ne permet aucune certitude. à DESCRIPTION Voici la description de ma plante : Port offrant les traits des deux parents : vieux bois de cinerea, rameaux étalés à 90°, allongés et dressés-arqués à l'extrémité comme dans fragilis. Bois toruleux des Capreæ, cannelé sous »r . ur v . x l'écorce comme dans cinerea, très fragile aux insertions comme fragilis. Pousses de l'année presque toujours brièvement tomenteuses-grisátres, rarement glabrescentes. Bourgeons glabres ou tomenteux ou à tomentum remplacé par des papilles verruciformes. Pétioles des feuilles courtement tomenteux-grisâtres, à villosité se poursuivant sur la nervure médiane. Jeunes feuilles, gs feuilles basilaires des chatons et axes longuement velus- soyeux. Feuilles adultes lancéolées-elliptiques, de 2x<3 cen- - timétres à 3><9 centimètres, atténuées aux deux extrémités, - luisantes et glabres en dessus, à pointe déjetée ou recourbée, . à bords subentiers irréguliérement ondulés sinués. Nervures trés réticulées, la médiane, les secondaires et les * ud P. FOURNIER. — UN NOUVEL HYBRIDE DE SALIX. 517 . ` i, ternaires fortement saillantes en dessous, creusées en dessus ; 10 à 14 paires de nervures secondaires. Réseau des nervures KZ 7) E ind : im i pe SL A < 7, j É ` £ Ee PEAN >, Sa! ^ Am, LS rr DETTE "m - < e 7 La as Ld 5. Sy. CLE SRE DER "ah Fig. 1. — Feuilles adultes. Chaton mále, écailles. Chaton femelle, capsule, écailles. de 3° et 4° ordre translucide. Les nervures principales sont recouvertes en dessous d'une villosité blane jaunátre qui se dessine en plus clair sur l'épais tomentum blane grisátre recouvrant la face inférieure du limbe. 518 SÉANCE DU 13 OCTOBRE 1922. Floraison beaucoup. plus tardive que celle des Capreæ, devancant peu l'apparition des feuilles. Chatons assez longuement pédonculés, avec 2-3 feuilles basilaires; les mâles fleurissant par la base, à la fin cylin- driques, atteignant 3 centimètres de longueur, à écailles fauves, rougeâtres au sommet, celles de la base du chaton fréquem- ment émarginées au sommet (comme dans fragilis), les autres d'obtuses à subaigués, toutes longuement velues. Chatons femelles plus gréles et plus lâches, à écailles brunes au sommet, zénéralement obtuses-arrondies, longuement velues. Style et stigmates nettement plus longs que dans cinerea; capsule longuement pédonculée, trés velue. Adoptant le système de Tæpffer pour le classement des formes hybrides, je distinguerai trois groupes : 4° superfragilis : port plus voisin de fragilis par la dispo- sition et la direction des rameaux; feuilles plus grandes que . dans les formes suivantes; 2° media : feuilles moyennes, moins dukis: 3° supercinerea : feuilles plus courtes encore (3-4 >< 2-3 cm. ),, celles de la base arrondies-obtuses au sommet; port plus voisin de cinerea. : : Les trois formes à Laneuvelle (Haute-Marne), coteau de . la Manche, où la plante abonde et semble avoir été multipliée inconsciemment par boutures dans d'anciennes eine Re et dans les bosquets environnants. Contribution à l'étude des associations par le « relevé floristique » PAR M. GEORGES D cof Les méthodes généralement. usitées pour « relever » » dee | inse) dax une dis MD partielle. (d «An >) du terraim: - a ist Wess relevés sont a >; p5 pais ils sonh ho ibus: pourra donc explorer à sa droite et à sa gauche deux. G. KUÜHNHOLTZ-LORDAT. — ÉTUDE DES ASSOCIATIONS. 519 móyeunes sont d'autant plus rigoureuses que les relevés sont plus nombreux. Nous ne discuterons pas ici les avantages et les inconvénients de ces. méthodes. Nous voulons Soupe indiquer un procédé commode pour relever les associations suffisamment ouvertes (dont la densité de la population végétale ne dépasse pas ry a) UMS — 1* Exploration. — Soit un terrain à wii BCDE. Le sens de la marche pour lexploration est géné- 8 » 7 "n A po ré DE A qe E | D E ty x” wl cuo QE dU M AA ST di y P "oH e d PEL aen £d RS CS cJ P P B "i i Cr Rice p T mm Fig. 1. — Exploration et relevé dans le périmètre ABCDE. ralement indiqué par le grand côté du périmètre (BC). L'are de marche sera choisi à une distance cB variable Surtout suivant : 4° les qualités visuelles de l'observateur; 2° la densité de la population végétale : plus l'association est. « claire », plus cette distance peut être grande; 3° la nature du. spectre Kolna : les espèces. naines exigeant. parfois des .. déplacements hors de l'axe. En. se déplaçant sur l'axe, de a vers y par exemple, l'obser-- surfaces sensiblement égales (zBOy. et. cay y) jalonnées. id A . blement par des repères quelconques E pow. morceaux de opie, tn ai Arrivé en y, l'observateur se trans- ` : | t le —-—— y0” istanee étalon, & 520 SÉANCE DU 13 OCTOBRE 1922. initiale). Il explorera de part et d'autre de i7" deux nouvelles surfaces, etc. 2° Notation. — Dans une méme colonne I (Tableau À) on ood les espèces dans l'ordre où elles sont reconnues au cours de la progression. En face de chaque espèces sont inscrites les valeurs successives de leurs caractéristiques sociales!, par exemple la Xi ee Rocher re "Y Saint Clair Saint Clair Maisons: Baie Kia handen Fig. 2. — Exploration et relevé des dunes de la Baie Saint-Clair / quantité Q et la sociabilité S). Chacune des colonnes 1, 2, 3, 4.. réservée à ces caractéristiques est en rapport avec un chaise ment qualitatif ou quantitatif important dans le tapis végétal. Exemple : en marchant de æ à 1, le tapis végétal est représenté par les espèces Aj Bj Ci. Mais à partir de 1 et jusqu'à 2 l'espèce B change notablement ses caractéristiques et devient Bi, les autres espéces se comportant sans modifications importantes. | Puis, en 2, c'est l'apparition de DE, etc. 1. Pour l'évaluation des Bees re eie sociales nous renvoyons aux ipien einer suci travaux de Braun-Blan d en particulier : Prinzi , matik der Pflanzengesse n auf floristischer Grundlage — Jahrbuc der St. Gallisegen canini en, H Teil m 1920 u. 1921). - G. KUHNHOLTZ-LORDAT. — ÉTUDE DES ASSOCIATIONS. 521 Les chiffres inscrits dans les colonnes 1, 2, 3, 4..., corres- pondent aux arréts de l'observateur aux points remarquables 1, 2, 3... du terrain. Ces points sont relevés sur un croquis. Le croquis est indispensable pour pouvoir suivre les change- ments de l'association relevée: il doit être accompagné de la date à laquelle il a été exécuté, les caractéristiques d'une espèce variant parfois beaucoup dans le temps. TABLEAU À. — Relevé ABCDE. 3 CARACTÉRISTIQUES a Aa s 1 E 3 E lu A Q 3 4 2 & x S 3 d 3 2 QUUET LIBI B S 1 1 1 1 C Q 2 3 1 2 S 1 1 1 1 Q » 2 3 D S » pa 2 2 Application. — Nous avons relevé l'association des dunes de Baie Saint-Clair (Corniche des Maures en Provence) suivant notre procédé : Voir tableau B. ! | Interprétation du relevé de la Baie Saint-Clair. — La colonne 1 est pauvre en espèces : le Cakile maritima et le Salsola Kali dominent, A partir de 1 et jusqu'à 2 (correspondant à des points du terrain précisés sur le croquis 2) l Ammophila prend le dessus ; | Se maintient sans grande modification jusqu'en 5, mais son satellite fidèle, le Medicago marina, n'est développé qu'au point 522 SÉANCE DU 13 OCTOBRE 1922. TaBLEAU B. — Baie Saint-Clair. 1 aoüt 1999. MOYENNES NOMS DES ESPÉCES I TOP TT NE CE TES ES CakHe maritima, n . Q 3 | + PIHI +I iHa A Salota Kan: ao Q Ed rer igo rm peg. Polygonum maritimum . . Q 43-1 TENE ET Agropyrum junceum. . . . Q 1|12|71T2/12] 3[3-4|2-33]. 1 P Eryngium maritimum . . . Q --[2 [12| a | 4 [12] 1 [2 le + Matthiola sinuata . . . . . Q --E[12|1-2]. 4 Lib HA : Echinophora spinosa... . . Ql +ļ 1 1 2]|--12 4 -Hi NA Euphorbia Paralias . . . . Q dldl1a mug rug em + D Sporobolus pungens. . . -JQ 131 2.3 3 | 2 | 4 |r2] 12 De | Euphorbia Peplis . . . . Ig * VN rud ns 12] + ^ Ammophila arenaria. . . gi 415128311 3123] 23 ES Lagurus ovatus. . . .. JQ Sa | E Pancratium maritimum . . Ob d + ni ; Pterisaquilina. . . . . . . Q + dm Es Silene sp. (mort). . . . . . g 4 14 4 4 | + dep i Medicago marina . . ... .| | |23| "o s M Convolvulus Soldanella . | Ekt + 1 CEP Scolymus hispanicus: . . .|Q ET. RES M |Diotis candidissima . . . . "Trl 23 +. x i | Mesembrianthemum edule. iT] ce FK p : | | Chondrilla juncea. Bm La ER E a E Cyperus scheenoides. . ist p FE E ; i j ı P.: LAVIALLE ET J. DELACROIX. —— ENDCCARPE DES EUPHORBIA. 523. 3 on il imprime à l'association un caractère nouveau et impor- tant. Ce Medicago est remplacé par le Diotis candidissima qui apparait en 4 en assez grande quantité. Remarquons de suite que ces deux dernières espèces ne coexistent pas avec les mémes . Caractéristiques sociales : le Diotis prend le dessus dés qu'il parait en 4 et 7. La colonne 5 est marquée par la réduction de lAmmophila et l'extension de l'Agropyrum et du Sporobolus. L'Ammophila. et l'Agropyrum deviennent co-dominants en 7 (ce qui est très fréquent sur nos rivages méditerranéens). Enfin, en 8, à l'extrémité Est de la baie, nous retrouvons une flore j aussi appauvrie en espéces qu'à l'extrémité Ouest et de compo- sition à peu prés semblable. |. Conclusion. — La flore de la Baie Saint-Clair est dominée par l'Oyat (Ammophila arenaria) : elle constitue un Ammophiletum. Celui-ci est bien caractérisé dans la moitié Ouest de la baie; il cède la place à un Agropyretum trés localisé vers le centre et à un À gropyro-Ammophiletum dans la moitié Est de la baie. Aux extrémités de la plage, les conditions topographiques ne sont plus favorables au développement des dunes. Nous avons choisi cet exemple en raison des variations nombreuses réalisées dans un méme groupement floristique. L'exposé des causes de ces variations n’a pas sa place ici. Disons seulement que dans les baies, toujours peu étendues et . étroites, de la Corniche des Maures, l'action anthropogène est bien plus importante que sur les côtes sableuses du Golfe du Lion où le nombre des baigneurs par kilomètre de côte est au contraire trés faible et ne provoque dans les groupements oristiques spontanés que des « traumatismes » localisés. ; . Caractères de l'endocarpe dans le genre | PAR MM. P. LAVIALLE ET J. DELACROTX. - 5 À Nous avons déjà décrit les modifeabons de structure que | Subit la paroi du pistil, chez Euphorbia segetalis L. pris À LAVALLE Jet EEEN, k La paroi du pistil et du fruit dans le- Es fin LLE (P.) i eh et gp E genre Euphorbia (C; R; Acad. d. Sc., CLXXV, p. 179, 47 juillet 4922). ^ 524 SÉANCE DU 13 OCTOBRE 1922. comme type parmi les espéces du genre qui nous occupe. Nous avons montré que, si la partie externe du parenchyme . carpellaire, qui contient les faisceaux et les laticifères, ne subit pas de différenciation notable au cours du développement du pistil en fruit, la partie interne, au contraire, donne naissance : à trois zones scléreu- ses limitées par une assise pilifere (l'endo- carpe) qui tapisse les trois cavités du pistil. Les trois zones sclé- . reuses et l'assise pili- fère tirent leur origine de l'épiderme supé- rieur de chacun des trois carpelles et des- deux assises qui lui sont directement jux- taposées : 1* Les elici de l'épiderme supérieur du carpelle se multi- — plient par des cloison- nements tangentiels et fis. 1 Kurs donnent: - E Et a Myrsinites. — Coupe transv. oo intl a du pistil Ave teur; ; ap, assise palissadique a) Une assise intet e ; sclérifiée; zsi, zone scléreuse inte erne; en, ne (endocarpe) tapis- Ü endocarpe: p, poil endocarpique, Gr. : 330. sant les trois cavités — du pistil, dont les col- i lules s'allongent plus ou moins dans le sens radical et centri- pète, et donnent des poils; b) Une zone scléreuse, située au contact lucc de la précédente assise et formée, suivant les points considé- . rés, de une ou deux assises de fibres allongées tangentielle- ment. ri 2^ L'assise qui se trouve deu au contact de l'épi- — derme supérieur du carpelle ne subit aucun cloisonnement tangentiel, mais ses us s napa forom iat et se cloi- ; 4 e P. LAVIALLE ET J. DELACROIX. —- ENDOCARPE DES EUPHORBIA. 525 sonnent radialement, puis se sclérifient, de facon à prendre une allure nettement palissadique. 3° Enfin, la deuxième assise du parenchyme carpellaire est le siège de cloisonnements tangentiels, et produit une nouvelle zone scléreuse formée de fibres allongées tangentiellement. La structure de la zone fibreuse externe ne présente pas de . "variations importantes dans le genre Euphorbia. Au contraire, -. l'assise scléreuse allongée dans le sens radial, la zone fibreuse interne et surtout l'endocarpe, offrent des caracteres qui varient Souvent avec l'espèce considérée. Nous ne nous occuperons, dans la présente note, | que des Caractères | U LAS particuliers à lendo- EQ CZ Carpe d'un certain À | nombre d'Euphorbes, et des éléments diffé- [MACULAM "peto eS p" rentiels qu'on en peut . ons tirer en vue de la dis- N tinction des espèces. ENnocarpe. — En E ré À Aer à i Fig. 2. — Euphorbia Cyparissias. — Coupe transv. est pilifère chez toutes du pistil à mi-hauteur; ap, peoiak mine P 5rifiée: i : e nterne; " atores du genre Ms pires p pel cap lgiemen ac PIRE BN C 990 A Parfois, les oils : Sont rares et localisés, dans ce cas, souvent en trés petit nombre : soit dans le sillon ménagé au niveau de la nervure médiane de chaque carpelle; soit sur un espace tres restreint des cloisons du pistil au voisinage de l'axe; soit sur ces deux points à la fois. s Les poils d'origine endocarpique existent, plus ou moins abondamment, chez : E. Gerardiana Jacq.; E. Myrsinites L.; E. segetalis L.; E. palustris L.; E. Cyparissias L.; E. Peplus bb Chamaæsyce L. ; E. helioscopia L. Ils sont rares, au con- raire, et localisés presque toujours aux points déjà indiqués, Chez : E. exigua L.; E. papillosa De Pouz; E. platyphylla L.; E. dulcis L, E . CARACTÈRES PROPRES AUX POILS ENDOCARPIQUES. — Forme. g B E ur \ ‘à poils rares. au milieu de poils à caractères normaux, jecit formes. s | général nn et à paroi. Re : ner EOM $26 SÉANCE DU 13 OCTOBRE 1922. — Leur forme est rarement celle d'un cylindre parfait. Ils sont, ordinairement, plus ou moins dilatés à leur extrémité libre en forme de massue (fig. 1). Dans certains cas, ils sont très fortement renflés, globuleux à leur extrémité, et fixés sur la face interne du péricarpe " un pédicelle trés court (fig. 2). : Ils peuvent aussi affecter des formes trés irrégulières. C'est bosselés, osa M ou irrégulièrement ramifiés au voisinage de mer ud extrémité. ` : Dimensions. — Leur longueur est très varia- ble suivant les espèces et aussi suivant les points observés. Ainsi, au ni- . Pe 3- — Euphorbia helioscopia. — Co upe veau du sillon, souvent, : iransv. du pistil à mi-hauteur; ap, assise profond, situé en face "X palissadique sclérifiée; zsi, zone scléreuse la nervurë médiane | de interne ; Wis endocarpe ; p, poil endocar- pique. Gr. : 350. chaque carpelle, ils attei- nent, en général, une longueur plus considérable que dans les autres régions. ; iius dimension longitudinale peut, dans certains cas assez rares, être égale à l'épaisseur totale du péricarpe mür : les poils | sont alors ordinairement très abondants. Plus rarement encore. le développement radial centripète des cellules de l'endocarpe ne dépasse pas le double ou le triple des dimensions nonis tielles de ces mémes icem : caractère habituel des. | A Membrane. — La hoiii est piéi toujours à e sique et mince. Pourtant, on trouve chez quelques esp M. ET M"* F. MOREAU. — INFLORESCENCES DU HOUBLON. 521 interne de la paroi du pistil ou du fruit, des poils unicellulaires et des poils bicellulaires, parfois méme des poils pluricellu- laires unisériés (fig. 1 CONCLUSIONS. L'existence de poils d'origine endocarpique chez les Euphorbes accentue la netteté des relations qui lient les Euphorbiacées aux Malvacées. C'est la tribu des Bombacées, par le genre Eriodendron, qui parait réaliser sur ce point le trait d'union entre les deux familles. Lindley : a également rapproché les Euphorbiacées des Rutacées, et tout particulièrement des Aurantiées, en tirant parti du nombre et de la direction des ovules. La présence de agn rapelle établit un lien de plus entre ces deux amilles Étude morphologique des inflorescences du Houblon (Humulus Lupulus L.) OPAR M. ET M"* FERNAND MOREAU. Les descriptions des inflorescences du Houblon données par flores sont en général trés insuffisantes, il en est de méme: "a celles fournies par les auteurs un peu anciens; d'autre part les auteurs récents qui ont étudié avec le plus de soin les inflorescences du Houblon en ont donné des deseriptions Souvent discordantes?. Nous nous proposons de montrer ici d Lixorey [4 ), The vegetable Kingdom, 2° édition, 48& 2 Wii R, Zur Kenntniss der Inflorescenz von TAR ET ‘Humulus, Urtica Eum (Flora, XXVII, p. 735,1844) — RER TOURNOIS (Ann. Sc.nat. 21. TO. “ad dad InwiscH n (Tu rater nden 528 SÉANCE DU 13 OCTOBRE 1922. que les inflorescences máles et les inflorescences femelles du Houblon, loin de constituer, comme un examen sommaire pourrait le faire croire, des organes tres différents, sont au contraire des formations trés facilement comparables entre elles, comparables aussi par leur structure à la tige et à ses ramifications. Examinant successivement les ramifications de l'appareil végétatif, l'inflorescence mâle et l'inflorescence | femelle, nous essaierons de dégager les règles générales qui président à la production de ces dernières aux dépens d'axes | ramifiés, essentiellement construits sur le même plan général que les rameaux ordinaires. I. — LA RAMIFICATION DE LA TIGE - , En général chaque neud de la tige porte deux feuilles opposées (F, F', fig. 1): chacune, de grande taille, à 5 ou 3 lobes, pourvue d'un long pétiole, présente à la base de ce dernier deux stipules triangulaires, aigués, dont chacune est souvent soudée à la stipule la plus voisine de la feuille opposée à celle — dont elle dépend, formant avec elle un organe d'apparence simple, mais dont l'extrémité bifide atteste la double origine (Si 5,5 Sa Sa; fig. 1) A l’aisselle de chaque jeune feuille sont trois bourgeons, un médian et deux latéraux; le premier est en face du pétiole de la feuille, les deux autres (5, b, fig. 1) paraissent à l'aisselle des stipules. De ces trois bourgeons, le plus souvent un seul, le médian, parfois les deux latéraux, parfois les trois à la fois . Se développent. ; i Les nouveaux rameaux possèdent les caractères de la tige — qui les a formés ou deviennent des inflorescences. Sauf de s rares exceptions, celles-ci sont porteuses de fleurs toutes mâles ou toutes femelles sur une même plante. D Assez souvent, la tige, aprés avoir produit comme il vient d'être dit, des feuilles et des rameaux selon le mode opposé: forme vers son extrémité des feuilles isolées, alternes, distiques, portant à leur aisselle, comme précédemment, lcs bourgeons capables de se développer en rameaux végétatifs ou en rameaux fertiles. | : ka C VIE M. ET M% F. MOREAU. — INFLORESCENCES DU HOUBLON. 529 L'appareil végétatif du Houblon se laisse donc décrire, au oint de vue de la ramification, comme formé d'axes aux feuilles stipulées, opposées, ow opposées puis alternes, présentant 3 n 5 -4, Un nœud d'un rameau végétatif; 2, Schéma de l'inflorescence mâle; 3, Brac- tée; 4, Deux bractéoles; 5, Rachis; 6, Un nœud du rachis; 7, Schéma de Finflorescence femelle. à leur aisselle trois bourgeons axillaires capables de donner soit "n rameau médian, soit deux rameaux latéraux, soit trois rameaux. La ramification est celle d'une grappe. ^ Ld * IL — INFLORESCENCE MÂLE - à Le rameau fertile qui forme l'inflorescence mále nait souvent isolé à l'aisselle d'une feuille. Bien des fois il parait se ramifier presque dés la base, portant à droite et à gauche deux rameaux T. LXIX. ER (SÉANCES) 34 i 530 SÉANCE DU 13 OCTOBRE 1922. détachés au méme niveau, ou sensiblement (fig. 2); toutefois aucune feuille ne se trouve à l'endroit où ces deux rameaux paraissent se détacher du rameau médian, alors qu'on en voit, comme il sera dit bientót, à l'aisselle des rameaux formés plus loin. Ce ne sont donc point, comme ces derniers, des rameaux secondaires, mais des axes, nés de bourgeons axillaires comme - l'axe auquel ils paraissent rattachés; soudés à lui, à leur base, ils donnent l'impression d'un axé unique. Nous avons affaire non à un tel axe, né du développement d'un bourgeon axillaire médian, mais à trois axes, formés par les trois bourgeons axillaires que nous savons exister à l'aisselle de chaque feuille. Les axes latéraux, généralement moins développés que l'axe principal, en ont parfois les caractères: le plus souvent peu développés, ils prennent l'aspect des ramifications de laxe médian, ce qui compléte leur ressemblance avec des axes secondaires, L'axe médian au contraire se développe beaucoup. Souvent, les bourgeons latéraux avortant, lui seul se développe. Il porte des feuilles qui sont parfois pourvues d'un limbe, mais d'un limbe toujours réduit, formé d'un seul lobe (f. fig. 2); le plus souvent elles sont réduites à leurs deux stipules à » forment, Chacun des deux axes se ramifio à plusieurs reprises | RA TS M. ET M"?* F. MOREAU. —— INFLORESCENCES DU HOUBLON. 531 * selon le mode alterne, de manière à constituer une cyme hélicoïdale dont chacun des rameaux ultimes se termine par une fleur mále. Les feuilles axillantes des rameaux des cymes ne sont représentées que par leurs stipules. Les caractères de l'inflorescence mâle sont donc les suivants : un bourgeon médian, né à l'aisselle d'une feuille ordinaire, en produit l'axe principal; les bourgeons latéraux peuvent rester inactifs ou fournir deux petits axes parfois soudés au premier à leur base sur une certaine longueur. L'axe principal porte à l'aisselle de chacune de ses feuilles, alternes, ou opposées puis alternes, deux axes secondaires, entièrement distincts ou plus ou moins concrescents à la base; ils se ramifient plusieurs fois suivant le mode alterne, formant chacun une cyme aux ramuscules terminés par des fleurs mâles. Si on met en évidence les caractères spéciaux de cette inflo- rescence, en les comparant à ceux d'une tige ordinaire, on observe qu'à la base les bourgeons de l'aisselle de la feuille axillante de toute l'inflorescence se développent fréquemment tous les trois; les deux bourgeons latéraux nés à l'aisselle des feuilles de laxe principal se développent seuls; dans les rameaux d'ordre supérieur, une seule branche, médiane, rare- ment deux, latérales, se forment à chaque nœud; la grappe fait place à la cyme. En méme temps on observe une réduction de la feuille : normale encore, pourvue d’un limbe bien déve- loppé, d'un long pétiole, de deux stipules à sa base, est la feuille axillante de toute l'inflorescence; les feuilles portées par l'axe de celle-ci et ses ramifications n’ont plus que rare- ment un limbe, réduit d'ailleurs, et sont le plus souvent réduites à leurs stipules. Ajoutons que les entre-nœuds des axes qui forment l'inflorescence sont beaucoup plus courts que ceux des rameaux végétatifs; ils ne se suivent pas en ligne droite mais forment un axe en zigzag. pec Pour exprimer en peu de mots ce quil y a de plus ss tant dans l'organisation de l'inflorescence mâle, nous dirons Que, en général, elle comprend essentiellement : un axe aus entrenœuds courts, au feuilles alternes, Où opposées puis branches ramifiées en cymes dont les axes ultimes sont terminés. 532 SÉANCE DU 13 OCTOBRE 1922. chacun par une fleur mâle; deux axes latéraux, se ramifiant comme l'axe principal, et plus souvent comme ses rameaux, peuvent l'accompagner. Réduction de la longueur des entre-nœuds, réductions des feuilles, réalisation rapide de la disposition alterne des rameaux, avortement régulier d'un bourgeon médian à chaque nœud de l'axe principal, des deux bourgeons latéraux à chaque nœud des autres axes, réalisation de la ramification en cyme dans les branches issues de l'axe principal, tels sont les caractères - qui valent aux rameaux porteurs de fleurs mâles leur port spécial. Ce sont des grappes de cymes, aux entre-nceuds courts, aux cymes nées par paires alternes d'un nœud à l'autre de, l'axe principal. Ces mêmes caractères se retrouvent, comme nous allons le voir, dans l'inflorescence femelle. III. — INFLORESCENCE FEMELLE L'étude de l'inflorescence femelle du Houblon est beaucoup plus difficile que celle de l'inflorescence mále; au premier abord elle est déconcertante. Elle se présente sous l'aspect général d'un organe ovoide, plus ou moins allongé, qu'on désigne sous le nom de cône. Le cône se compose de pièces foliacées nombreuses, ou bractées, . qui se recouvrent en partie les unes les autres et qui sont portées par un axe, ou rachis. Les bractées sont de deux sortes : les unes larges, pointues au sommet, aux nervures bien visibles, sont d'un vert sombre et s'insérent directement sur le rachis par une large base (fig. 3); les autres, nées plus tard, en général plus petites, plus longues et moins larges, arrondies à l'extrémité, sont plus nombreuses, d'un vert plus pâle et s'insérent, non directement sur le rachis, mais sur des productions latérales de ce dernier; elles présentent à la base un repli, une sorte de cuilleron, qui enveloppe une graine à maturité, et dès la jeunesse une fleur femelle; ce sont des bractées fertiles (fig. 4); nous les appellerons brac- téoles, réservant le nom de bractées aux pièces foliacées stériles du cóne. La disposition relative des bractées et des bractéoles est nettement visible sur un cóne développé : les bractées, M. ET M"* F. MOREAU. — INFLORESCENCES DU HOUBLON. 533 que mettent en évidence leur extrémité acuminée et leur couleur vert sombre, s'y montrent suivant quatre lignes longi- tudinales, quatre génératrices de la figure de révolution que dessine le cône; les bractéoles y sont suivant huit lignes disposées deux par deux entre les précédentes. Cette disposition est en rapport avec la facon dont les bractées et les bractéoles sont rattachées au rachis : en écartant successivement les pièces foliacées qui s'imbriquent, on reconnaît que les bractées sont groupées par paires et que chaque paire de bractées recouvre en général quatre bractéoles. Le rachis (fig. 5) apparait comme un organe gréle, articulé, partagé en un certain nombre de segments disposés en zigzag. Les articles séparent des étages au niveau desquels s'inserent les pièces foliacées du cône. Lorsque celles-ci sont enlevées, le rachis montre à chaque étage deux traces d'insertion de bractées, sous la forme des deux branches d'un V dont la pointe est dirigée vers le sommet du cóne, et, au-dessus d'elles, ordinairement quatre cornicules, organes allongés qui sont peu distincts à leur base, oü ils paraissent concrescents entre eux et avec le rachis, et dont chacun porte à son extrémité une bractéole avec une fleur femelle. Deux de ces organes, plus développés, plus saillants que les deux autres, cor- respondent à deux bractéoles internes, centrales (c,, c’,, fig. 6), les deux autres à deux bractéoles externes, latérales (c, Ca fig. 6). Spem Les bractéoles internes tournent les concavités de leur repli l'une vers l'autre, vers l'intérieur; les deux bractéoles externes Se regardent par leur convexité, tournant leur face concave vers l'extérieur. . Chaque étage du rachis comprend donc en général un appareil d'insertion de deux bractées et de quatre bractéoles ; les groupes successifs de bractées et de bractéoles sont dis- Posés de part et d'autre du rachis aux étages successifs, en disposition alterne. : Parfois on trouve, en outre, à la pointe du V renversé que dessinent les traces des bractées sur le rachis, un appendice filiforme de quelques millimètres de longueur. Il est intéressant à considérer, car il est le rudiment d'un limbe, développé dans 4 EE ANE ie EEA 934 SÉANCE DU 13 OCTOBRE 1922. quelques cas, et dont la présence va nous mettre sur la voie d'une interprétation des bractées. L'appendice filiforme est remplacé quelquefois par une lamelle denticulée, étroite de 1 millimètre, longue de 2 à 5, insérée à la pointe du V par une sorte de pétiole; c'est alors | une petite feuille réduite. Dans d'autres cas, plus rares, c'est une véritable feuille, au. limbe encore réduit, mais pouvant atteindre quelques centi- métres de longueur, unilobé, pourvu d'un pétiole plus ou moins long, qui occupe la Mos de l'appendice filiforme; les. cónes qui présentent cette anomalie sont faciles à reconnaitre et sont désignés sous le nom de cónes feuillus. Dés lors il apparait que la feuille anormalement développée dans le cóne se compléte par deux stipules qui ne sont autres que les deux bractées dont l'insertion sur le rachis est en Ainsi les paires de bractées représentent "s stipules, corres- pondant à des feuilles au limbe rarement développé, parfois réduit à un appendice filiforme, généralement absent. Le rachis est un axe porteur de feuilles alternes; les étages en sont les nœuds, les articles lesentre-nœuds; il arrive qu'à la base les feuilles sont parfois opposées : deux paires de bractées se trouvent alors à ce niveau. Quant aux cornicules qui portent les bractéoles, ce sont des rameaux nés, à chaque étage du rachis, à l'aisselle de la feuille que représente une paire de bractées. À l'aisselle de chaque feuille réduite à ses stipules, sauf parfois tout à la base du cône (f,, fig. 7), deux bourgeons latéraux se développent; les deux rameaux qui en résultent sont les corni- cules latérales. A lextrémité de chacune d'elles une fleur femelle se forme, accompagnée d'une bractée florale; celle-ci n'est autre chose qu'une bractéole, une bractéole latérale. Dans | ; | quelques cônes cet état reste définitif, à la base du cône toutau — moins (en f, et f,, fig. T), où chaque paire de bractées peut: pe. a recouvrir que deux fleurs et deux bractéoles; c'est sans “Qui est réalisé d'une manière normale dans le cône de im Uy Humulus japonicus, où les bractéoles sont au nombre de deux — a par étage. Mais le plus souvent, chez! Humulus Lupulus, cha pA ; (IU Meme Mn Mim edem R M. ET M"? F.. MOREAU. — INFLORESCENCES DU HOUBLON. 535 d'une fleur femelle, avec la bractéole qui l'accompagne, se ramifie; le rameau secondaire constitue une cornicule centrale, porteuse d'une fleur femelle et de sa bractée florale, ou brac- téole interne. Quatre bractéoles et quatre fleurs sont ainsi formées à chaque étage du rachis (en f, et f,, fig. 7). ll arrive qu'une nouvelle ramification se produit : chaque rameau porteur d'une bractéole interne, ou seulement l'un d'eux, se ramifie quelquefois, formant un rameau tertiaire situé . entre les deux premiers, se terminant encore par une fleur munie d'une bractéole de position médiane, et dont la concavité est tournée vers l'extérieur comme celle des bractéoles externes. Dans ce cas, deux bractéoles internes, deux bractéoles externes et deux bractéoles médianes sont produites à l'aisselle d'une feuille de l'axe du cône (en f, et f, fig. 7); si la dernière rami- fication n'a lieu que d'un seul cóté, cinq bractéoles ME fleurs femelles sont seulement formées. L'inflorescence femelle, le cóne du Houblon, est PUER, carac- térisée de la manière suivante : un axe aux entre-nœuds très courts porte des feuilles alternes, ou opposées puis bientôt allernes, el distiques. Chacune est en général réduite à deux stipules (deux bractées) et porte à son aisselle deux branches ramifiées en courtes cymes hélicoidales; les extrémités des rameaux ultimes, | en général au nombre de quatre pour l'ensemble des deux cymes, portent chacune une fleur femelle qu'accompagne wne bractéole. C'est une grappe de cymes, aux rameaux très courts, nées par paires à l'aisselle de feuilles réduites, en disposition alterne sur un axe aux entre-nœuds très courts. C'est sensiblement dans les mêmes termes que nous avons résumé plus haut les caractères de l'inflorescence mâle. Remar- quons toutefois que les entre-nœuds du cône sont plus courts, que les rameaux nés à l'aisselle de ses feuilles ne présentent ~ pas de feuilles axillantes visibles à la base de leurs mi ons, . Que ces dernières sont en ent bi fixé, enfin. Que, dans le cône, une bractée florale accompagne chaque fleur. "aspe de c ces » différences n ‘est essentielle et n'altére la com- mune con dus a T ices Toutes deux réalisent un Pii type d' isation q eràceluidela —— > ordinaire. lbs n n'en different t essentiellement pe ges les 536 SÉANCE DU 13 OCTOBRE 1922. caractères suivants : elles offrent la combinaison de la grappe et de la cyme, montrent à chaque nœud une constitution bien définie par la régularité de leur ramification; enfin leurs entre- nœuds sont courts, Ces caractères valent aux axes fertiles un port spécial mais sans effacer les traits généraux de la ramifica- tion de l'appareil végétatif : trois bourgeons sont susceptibles de se développer à l'aisselle de chaque feuille, mais, suivant les ,neuds, le médian, ou les deux latéraux, ou tous les trois donnent naissance à un axe nouveau. Loin d'opposer les uns aux autres les rameaux végétatifs, les inflorescences máles et les inflorescences femelles, nous concluons à l'homologie de ces trois formations. | | Une anomalie chez la Violette PAR M. E.-L. GERBAULT. J'ai toujours trouvé trés remarquable l'herbier de la Sarthe recueilli par M. Ambroise Gentil, l'éminent floriste. Les plantes sont admirablement préparées, et les étiquettes sont établies avec une précision géographique presque excessive, au demeu- rant parfaite. ; C'est ce qui nous a permis à M. Gentil et à moi de retrouver, une vingtaine d'années aprés la confection de la planche d'her- bier, une plante étiquetée Viola permixta. La touffe de cette Violette existait encore dernièrement, à proximité d'un pont, sur la commune de la Guierche (Sarthe). - Est-ce bien un permixta? Est-ce un sepincola ou l'une de ces catégories que Rouy et Foucaud insèrent dans le permizta? Je ne saurais trop le dire. C'est sürement un hybride des Viola hirta L: et Viola odorata L. La plante est acaule, entièrement | dénuée de stolons; les jeunes pousses sont trés velues, héris- sées. Par là, la plante se rattache au Viola hirta L. dont une - ou plusieurs formes poussent tout auprés. Par contre, des poils défléchis sur le pédoncule paraissent une hérédité du Viola odorata L.* suassissima Jordan qui pousse également dans b voisinage; par les temps très chauds, les fleurs, dont les pétales EB.-L. GERBAULT. — UNE ANOMALIE CHEZ LA VIOLETTE. 537 sont entiers, nullement échanerés, répandent une impercep- tible odeur. La plante croit isolée et les capsules sont d'une fertilité réduite. Peut-étre ne faut-il pas trop chicaner en somme pour une détermination exacte, trés difficile et assez arbitraire dans la circonstance. Le ou les Viola hirta, les Viola odorata sont reliés par une chaine d'hybrides qui présentent toute la gamme des différences entre ces Violettes. Il semble y avoir presque autant de formes que d'individus. Et l'on comprend assez bien que nos anciens aient pu voir une seule espèce (aujourd'hui on dirait un phénotype), le Viola Martii dont le (ou les) hirta, les odorata ne seraient que des sous-espèces (espèces élémentaires). Toujours est-il que je transplantai la Violette au jardin oü elle devint une large touffe de 0 m. 50 de diamètre, resta constamment hirta d'habitus, et se couvrit en mai de trés nom- breuses fleurs. L'anomalie annoncée est apparue chez cette Violette. Autant que j'ai pu le savoir, c'est une anomalie inédite. On connait le diagramme de la fleur chasmogame normale de Violette. Le gynécée est représenté par un triangle équi- latéral dont l'un des sommets est antérieur. Il y a trois carpelles et l'on a sans hésitation ni confusion possibles la notion du carpelle droit antérieur (en regardant la fleur). Chez notre Violette, dans les fleurs chasmogames, entre ce carpelle et le verticille (ou pseudo-verticille), des étamines apparaissent généralement une ou deux languettes de 1-2 millimétres de longueur, 1 millimètre environ de largeur, Pétaloïdes. Ces languettes apparaissent au même endroit, également pétaloïdes chez les fleurs cléistogammes. On pense naturellement à un phénomène de régression, provoqué par l'hybridation, chez cette fleur : les 3 carpelles de la fleur normale sont vraisemblablement la réduction de 5 car- pelles ayant existé précédemment, | J'ai constaté ailleurs cette tendance du méme carpelle anté- rieur droit à se dédoubler. Notre Violette de la Guierche peut étre considérée comme une anomalie bauro-lotsyenne *. J'ai parlé 1. l'appelle ainsi les anomalies qui ont sûrement pour antécédent une , eire, des incid genus chez A arius, etc. » », 538 SÉANCE DU 13 OCTOBRE 1922. ailleurs d'une autre anomalie de méme catégorie. Il s'agit du x Viola subtetramera*. C'est, je crois, un des hybrides du Viola alba Besser scotophylla Jordan et Viola odorata L.* suavissima Jordan, qui poussent à cóté du pied chez lequel l'anomalie a été observée. Cet hybride supposé ?, est une plante héréditairement assollée, dont les formes innombrables se groupent autour de.la formule 4S + 4P + 4E + (3 ou 4) C. Cette forme tétramère a 4 éperon s à la corolle et généralement 4 appendices staminaux. Les autres formes anormales cataloguées et qui se relient à la précédente par des transitions insensibles ont également 3 ou 4 earpelles. Or, il m'a semblé que le doublement s'opérait toujours chez le carpelle, en face duquel précisément existe chez la Violette hybride de la Guierche le phénomène sus- relaté. i3 J'ai ailleurs? parlé d'une autre Violette anormale, également, b . je le pense, une anomalie bauro-lotsyenne, et que j'ai cru devoir appeler >< Viola dumetorum Jordan diplocalycina (ou plus exac- i tement : Viola odorata L.* dumetorum Jordan var. hybrida . diplocalycina N.). C'est, je crois‘, un hybride, à facies général de dumetorum du Viola odorata L.* suavissima Jordan et du Viola odorata L.* dumetorum Jordan. Cette violette est égale- ment une plante héréditairement assollée. Les fleurs chas- mogames se groupent, autour de la formule théorique 98 +55 + 5P J- BE 4- 5C, parfois réalisée. Il y a des fleurs à 3 et 4 carpelles. Jamais je n'ai trouvé plus de 5 carpelles. hybridation bigis) ds CF. Hybrides entre as d'antirrhinum, par le D" J.-P. Lorsy, IV* Conférence de Génétique Cf. également : GERBAULT, Considiratins sur l'assollement chez les ous supérieurs (Bull. Soc. linn. . 7* série, vol. IV, p. 53, 70, 1921, 4922). Je soutiens en somme, - hugficiélent. dans ce papiet, qu'un grand nombre, la majorité | P k Lu lotsyenn [n ed BAULT, Sur quelques pélories de la Violette Dali: S Soc. oem Norm. a 1910). — Deux mutations chez la Violette (Bull. Soc. Agr. Sce Arts de | la Sarthe, 4944). p 2. Cf. sur les raisons de cette. supposition, mon papier susrelaté note 3. $ ~% ; ) COMBES ET M° KOHLER- — ÉTUDE DE. LA CHUTE DES FEUILLES. 539 La plante, comme le subtetramera, est nettement fertile et les caractères sont fixes de graine. On trouve des fleurs cléistogames répondant à la formule : 98 + 5S' -- 5P + (3 ou 4 ou 5) C. Dans le cas de 5 carpelles, la loi phytotonique d'alternance est régulièrement vérifiée (abstraction faite des appendices staminaux). On trouve assez souvent des capsules à 5 carpelles, jamais plus. Étude biochimique de la chute des feuilles PAR M. RAovuL COMBES ET M!'* DENISE KOHLER. Les divers auteurs qui ont étudié les modifications chimiques qui se produisent dans les tissus des feuilles caduques au cours du jaunissement automnal ont constaté que, pendant cette période, certaines substances, : par exem ple le soufre, le calcium, le silicium, s'accumulent dans les feuilles. en train de mourir, tandis que d'autres au contraire diminuent, comme l'azote, le phosphore, le potassium, et dans beaucoup de cas les substances organiques hydrocarbonées. On a longtemps admis, à la suite de Sachs, que toutes les substances qui disparaissent ainsi des. feuilles des arbres pendant la période qui précède la chute automnale émigrent vers les parties vivaces : tiges et racines, où elles se mettent en réserve pour être utilisées ultérieurement. . Tucker et Tollens?, pour les matières minérales, et Michel- Durand?, pour les composés hydrocarbonés, ont mis en évidence que, contrairement à l'opinion précédente, toutes les substances qui abandonnent les feuilles à la fin de la végétation ne vont . Pas s'emmagasiner dans les tiges ou les racines, mais qu une Pàrtie au moins est simplement 'entrainée par les pluies et les . Tosées au cours du jaunissement ou du rougissement de ces Organes. e e : : à n X ; feui HEL-DURAND (E.), Variation des .. filles (Revue générale de Botanique, 540 SÉANCE DU 13 OCTOBRE 1922. D'autre part, nous avons montré récemment! qu'en ce qui concerne les hydrates de carbone, une autre cause importante de diminution de ces substances doit étre envisagée, c'est le phénoméne respiratoire; une proportion notable des composés hydrocarbonés des feuilles est consommée dans la respiration, qui continue à se produire jusqu'à la mort des tissus, et n'est plus, à cette époque, remplacée par les résultats de la synthèse chlorophyllienne. l Une partie des hydrates de carbone des feuilles en voie de jaunissement ou de rougissement étant entraînée par les pluies et les rosées, une autre disparaissant par la respiration, et enfin une troisième partie restant dans les feuilles et tombant avec ces dernieres lors de la chute automnale?, on peut se demander s'il y a vraiment évacuation d'une certaine quantité de ces substances vers les organes vivaces, et, dans l'affirma- tive, quelle est l'importance de la part ainsi évacuée. Il y aurait également lieu de déterminer les proportions respectives des composés hydrocarbonés subissant les sorts divers dont il vient d'étre question. Nous avons pensé qu'il serait possible d'obtenir des données sur ces sujets en comparant la composition des feuilles au début du jaunissement, d'une part avec celle de feuilles ayant complétement jauni sur l'arbre qui les porte, et, d'autre part, avec celle de feuilles ayant jauni en plein air après avoir éte détachées des rameaux. En effet, chez les feuilles jaunissant sur les branches, toutes les causes de diminution des substances hydrocarbonées peuvent agir : migration vers les organes vivaces, lixiviation par les précipitations atmosphériques, consommation par la respiration; par contre, dans les feuilles qui jaunissent en plein air après avoir été cueillies, la migratio® vers la tige et la racine ne péut naturellement plus avoir lieu tandis que les autres facteurs interviennent encore. i 1. COMBES (R.) et KOHLER (DENISE), Róle de la respiration dans la diminution. des hud f À H dos -F J age cte ʻe. í z $ al (Comptes rendus de l'Acad. des Sc., CLXXV, p. 406, 1922). le 2. CoMBEs (R.), Variations subies par les composés hydrocarbonés dans feuilles à l'époque de la chute de ces organes (Comptes rendus d tion francaise pour l’Avancement des Sciences, Congrès — MiCuez-Duranp (E.), loc. cit. is COMBES ET M!* KOHLER. — ÉTUDE DE LA CHUTE DES FEUILLES: 541 Les expériences ont porté sur des feuilles de Fagus silvatica et d'Zsculus Hippocastanum. Pour chaque espèce, on a recherché au début du jaunissement, sur une partie uniformément éclairée d'un même arbre, un certain nombre de feuilles se trouvant au même stade de jaunissement et aussi comparables entre elles que possible; ce stade était caractérisé par l'apparition des premières taches jaunes. Un tiers des feuilles ainsi choisies a été cueilli et soumis immédiatement à l'analyse. Un autre tiers a été laissé sur l'arbre, où le jaunissement s'est produit de facon normale ; ces feuilles laissées sur les branches ont été marquées d'une étiquette, de facon à pouvoir les distinguer facilement plus tard des autres feuilles non choisies pour l'expérience. Enfin, le dernier tiers a été récolté en méme temps que le premier, mais ces feuilles ont été laissées en plein air, près de l'arbre, le pétiole plongeant dans un peu d'eau. Elles ont ainsi continué de jaunir isolées des rameaux, mais restant soumises aux mêmes conditions extérieures que celles restées sur les branches : lumiére, état hygrométrique de l'air, température, pluies, rosées, etc. : u moment où les feuilles laissées sur l'arbre furent complè- - tement jaunes et commmencèrent à tomber, on récolta en méme temps, d'une part, les feuilles ayant jauni sur l'arbre et qui avaient été choisies et étiquetées au début de l'expérience, d'autre part, les feuilles ayant jauni après avoir été cueillies; ces deux récoltes ont alors été soumises chacune à l'analyse. En résumé, l'étude de chaque espèce comprenait l'analyse de trois lots de feuilles : : : . Un premier lot formé de feuilles récoltées et analysées au début du jaunissement. " Un second lot comprenant des feuilles ayant jauni norma- lement sur l'arbre. ; Un troisi&me lot de feuilles récoltées au début du jaunissement et ayant continué à jaunir en plein air. f Dans chacun de ces trois lots on a dosé : 1° Les sucres réducteurs. 2 Les hydrates de carbone et glucosides non réducteurs solubles dans l'alcool (en déterminant le pouvoir réducteur, de leurs produits d'hydrolyse). 542 SÉANCE DU 13 OCTOBRE 1922. 3° Les hydrates de carbone insolubles dans l'alcool et facile- ment hydrolysables (également par la détermination du pouvoir réducteur des produits d'hydrolyse). Les résultats obtenus en opérant sur le Fagus silvatica sont réunis dans le tableau ci-dessous. Chaque lot analysé comprenait 50 feuilles. Le premier lot : feuilles au début du jaunissement, a été récolté le 19 octobre; le deuxième : feuilles ayant jauni puis bruni sur l'arbre, l'a été le 29 octobre; le troisième : feuilles ayant jauni puis bruni à cóté de l'arbre, a été cueilli le 19 octobre et abandonné au jaunissement jusqu'au 29 octobre. Les sucres réducteurs sont exprimés en milligrammes de glucose; les autres hydrates de carbone et glucosides sont représentés par la quantité, en milligrammes, de sucres réduc- teurs produits au cours de l'hydrolyse, ces sucres étant aussi supposés formés de glucose. Pour ce qui est relatif aux feuilles ayant jauni à cóté de l'arbre et le pétiole plongeant dans l'eau, on a ajouté à l'aleool servant à l'épuisement des organes l'eau dans laquelle plongeait le pétiole, cette eau pouvant renfermer de petites quantités d'hydrates de carbone exsudés. FEUILLES au début ayant bruni ayant bruni du sur à côté jaunissement. l'arbre. de l'arbre. Résultats relatifs à 50 feuilles : Sucres réducteurs . . . : . . . .. 196 96 131 Hydrates de carbone et glucosides non réducteurs solubles dans l'aleool . 310 136 . 196 Hydrates de carbone insolubles dans ydroly 321 530 utc Résultats cag à 100 grammes de substance séche de feuilles : Pe Sucres r6dücHaBle s V. A.X 986 484 Hydrates de Rod et glucosides non ; i réducteurs solubles dans l'alcool. . 1560 694 961. Hydrates de carbone insolubles dans X e À l'alcool t facil y bles. 1615 2676 ME Les résultats obtenus en opérant sur l'ZEsculus Hippocastanum sont réunis dans le tableau suivant. Deux séries d ibm ont été faites sur cette plante à une année d'intervalle et ont "donné des résultats trés voisins; nous ne donnons done L2 dessous. des ceux owe sont dicen à l'une des d de | COMBES ET Ml? KOHLER. — ÉTUDE DE LA CHUTE DES FEUILLES. 543 Chaque lot analysé comprenait 10 feuilles présentant chacune 1 folioles. Le premier lot : feuilles au début du jaunissement, &- été récolté le 11 octobre; le deuxième : feuilles ayant jauni sur l'arbre, l'a été le 17 octobre; le troisième : feuilles ayant jauni à côté de l'arbre, a été cueilli le 44 octobre et abandonné au jaunissement jusqu'au 17 octobre. FEUILLES A — au début" ayant jauni v jauni du sur cóté jaunissement. Tarbre. de à ‘arbre. Résultats relatifs à 10 feuilles : Sucres réducteurs. RAN ur ga 410 700 “réducteurs solubles glucosi nete 1835 975 1425 Hydrates de carbone insolubles dan 4 l'alcooletfacilement hirarolysáblos: 3 155 4 051 3353 Résultats rapportés à 100 grammes de substance sèche de feuilles : Succus ERCO ED v qu v s is 3310 1 270 2160 var Penal solubles ‘dans arcus 5 890 2 630 4 400 Hydrates de carbone insolubles dan l'alcool et een rade 10 140 10 950 10 360 On peut conclure de ces résultats que, pour les deux espèces étudiées : 1° Lorsque les feuilles jaunissent et meurent normalement sur les arbres, les hydrates de carbone solubles qu'elles con- . tiennent diminuent de moitié environ au cours du jaunis- sement. 2 Lorsque les feuilles du bout et meurent après avoir été séparées des rameaux qui les portaient, les hydrates de carbone solubles diminuent également au cours du jaunissement, mais . d’une manière moins intense; le tiers seulement disparaît. . 3° La teneur en hydrates de carbone insolubles et facilement hydrolysables angmente dans les deux catégories de feuilles. E Cette augmentation doit étre attribuée à l'acti id des. phéno- , Mènes d'hydrolyse, qui, à la fin de la vie des fe les, Polysaccharides. difficilement attaquables pd and acides en shar Les faits haie dans le premier et le deuxième paragraphe ci-dessus evi ms M. les nea ne des arbres au t 1 545 SÉANCE DU 13 OCTOBRE 1922. moment où elles, commencent à jaunir, perdent une notable proportion de leurs substances hydrocarbonées solubles lors- qu'on les laisse jaunir en plein air à côté des arbres qui les portaient. Cette perte doit étre attribuée à l'action des pluies et des rosées ainsi qu'à la respiration. Mais la perte d'hydrates de carbone est encore plus considérable lorsqu'on les laisse mourir normalement sur les branches; dans ce cas, aux causes de diminution de substances qui viennent d'étre rappelées, semble s'en ajouter une autre, le transport d'une partie des composés hydrocarbonés vers les tiges et les racines. Il y aurait donc bien, pendant le jaunissement, migration d'une partie des hydrates de carbone solubles des feuilles vers les organes - vivaces. j . Nous pouvons déduire approximativement! des chiffres contenus dans les tableaux ci-dessus, les quantités respectives d'hydrates de carbone solubles qui disparaissent des feuilles en automne sous les diverses influences envisagées : Les quantités d'hydrates de carbone solubles contenues dans les feuilles avant le jaunissement nous sont indiquées par les - analyses de feuilles récoltées dés le début du jaunissement. Celles des hydrates de carbone restant dans les feuilles au - moment de la chute le sont par les analyses de feuilles recueil- E A" pe tp ui M Bm Cs a o B c^ a [1] [r2 2 E un (D "C "i o =” = un œ B + E $ =] un y ui T E. D un Ce = (T (m E E, i a e^ X valeur approximative, suffisante cependant pour qu'il soit possible de ge 198 faire une idée des phénomènes étudiés. D'ailleurs, les recherches que — nous poursuivons en abordant la question par une voie différente, une | permettent de penser que plus de précision pourra être bientôt obtenue surcesujet. - it ct COMBES ET M'* KOHLER. —— ÉTUDE DE LA CHUTE DES FEUILLES. 545 lies au moment oü elles vont tomber aprés avoir jauni norma- lement sur les rameaux. Nous pouvons calculer les quantités d'hydrates de carbone disparues par l'action des pluies et des rosées ainsi que par la respiration, en soustrayant de la quan- tité d'hydrates de carbone contenus dans les feuilles avant le. jaunissement, celle qui se trouve encore dans les feuilles qu'on a laissé jaunir en plein air aprés les avoir séparées des rameaux dés le début du changement de couleur. Enfin on peut évaluer les quantités d'hydrates de carbone ayant émigré des feuilles vers les organes vivaces, en soustrayant de la quantité d'hydrates de carbone contenus dans les feuilles ayant jauni aprés avoir été séparées des rameaux, celle qui se trouve dans les feuilles ayant jauni normalement, c'est-à-dire en restant insérées sur les rameaux. . En effectuant les calculs avec les résultats relatifs à un nombre déterminé de feuilles (50 feuilles pour le Fagus, et 10 feuilles pour l'sculus), on aboutit aux résultats suivants, exprimés en milligrammes. 50 feuilles de 10 m HYDRATES DE CARBONE SOLUBLES Fagus Gatica. E kaoni Existant avant ile EPRA e RII UMS 506 . 9885 Restant. dans les feuilles lors ae » chute. 232 1445 i viatio 113 4 dem des feuilles vers les ipie BE e 680 Menden lorsque les feuilles meurent en automne, gr à à 10/20e des hydrates de carbone solubles qu'elles con- tiennent (à peu près la moitié) tombent avec ces organes et se trouvent ainsi perdus pour l'arbre; 5/20° à 7/20* disparaissent . fonsommés dans le phénoméne respiratoire ou entrainés par les pluies et les rosées; 4/20° à 5/20 seulement : lont. Zekotir aux : mes vivaces, 86. mettent en réserve dans la tig ES 7 et peuv bd t étre Lut " exa it utilisés. e x : ud : d sm $46 SÉANCE DU 13 OCTOBRE 1922. Note sur une Urédinée nouvelle PAR M. R. HEIM: Puccinia brigantiaea sp. n. (fig. I, IT, III, IV). Uredosoris epiphyllis, rarissime hypophyllis, maculis orbicularibus luteolis usque ad 5 mm. diam., nunquam confluentibus, sparsis, ple- rumque subcircularibus, 0,5 — 3 mm. diam., interdum secundum ner- vulos elongatis " usque ad 15 mm. longis, tandem nudis, pulverulentis, brunneo-castane . Uredosporis "rloliosis, subglobosis, ul sereni vel ovatis, echinulatis, ad basim ania poris germinalivis binis instructis, flavo- brunneis, sæpius 35 x< 27 vel 28 — 35 x 25 — » Go dé cen da + Teleutosoris Ken lo aide s, brunneo Teleutosporis subglobosis, ovátoelti REYK vel oblongo-ellipsoides, "scies obovalibus, apice. plerumque rotundatis et ssepius leniter incr s, basi plerumque rotundatis, medio leniter constrictis, tenuiter adao vel rugulosis, flavo-brunneis, 34-65 x 20 — 33 (sæpe 48 — 54 Xx 28 — 32 vel 34— 36x x A — 25); pedicello hyalino, brevi, crasso, ssepe sursum latiore HaB. in foliis vivis Rhapontici heleniifolii, Pouet-Morand prope Bri- gantio (Hautes-Alpes). Oss. — Nous avons rencontré cette espèce le. 25 juillet 1922, au cours de la Session brianconnaise de la Société botanique, dans le bois de l'Eyrette, près du tunnel du Gondran. C'est pourquoi nous l'avons dédiée à la ville de Briançon. Elle se rapproche du Puccinia Hieracii (Schum.) Martius, dont elle diffère par l'aspect et la situation de ses sores, par les dimensions plus grandes de ses spores, et leur cloison médiane souvent plus contractée, par un fréquent épaissis- sement au sommet des téleutospores, par le pense large, souvent épaissi au sommet. Sydow a signalé une Puccinie (Puccinia Rhapontici Rb P. sur Rhaponticum pusillum provenant du Liban et dont i Le trouvé que des téleutospores d’ailleurs très voisines de ul x du Puccinia Hieracii (Schum.) Martius. Grâce à lextréme - obligeance de M. Patouillard, auquel nous renouvelons ici nos à plus vifs remerciments, nous avons pu examiner quelques “a échantillons de l'espèce de Sydow dans les collections da Musé séum de Paris : la plante mice est très différente m R. HEIM. — NOTE SUR UNE URÉDINÉE NOUVELLE. 0051 Rhaponticum heleniifolium et les téleutosores du Puccinia Rha- pontici, amphigéenes et à peine visibles à l'œil nu, n'ont aucune ressemblance avec ceux du Puccinia brigantiaca. b, c, formes les plus fréquentes; gr. : 340). — III. Paraphyses (gr. : 340). — IV. Urédosores (3/4 gr. nat.). FO uns i ^L Urédospores (gr. 7 340). — I. Téleutospores (a, Nous ne voudrions pas terminer cette note sans. remercier trés vivement M. Maublanc, qui a bien voulu nous aider de sa ` grande compétence, avec son amabilité habituelle, dans Védi- fication de cette espèce nouvelle. * - SÉANCE DU 27 OCTOBRE 1922 PRÉSIDENCE DE M. P. GUÉRIN. Lecture est donnée du procès-verbal de Ia précédente séance, dont la rédaction est adoptée. Par suite des présentations faites à cette séance, M. lee Président proclame membres de la Société : MM. Laxc, pharmacien de l'Asile de Stephansfeld (Bas- Rhin), présenté parMM. Soueges et Lavialle. Le Dr Gérarp, licencié ès sciences, à Brassieux, par . Saint-Ftieuns de Saint-Geoire (Isère), pré- - senté par MM. Benoist et Pellegrin. - Meuxissrer, chef du service des cultures expérimen- tales de la maison Vilmorin, présenté par MM. J. de Vilmorin et Lassaux. M. le Président annonce ensuite deux nouvelles présen- tations. M: R. Maire, en une causerie d'une dizaine de minutes, communique ses impressions personnelles, toutes récentes, sur la flore du Grand Atlas marocain, son min et sa ses affinités. | L'ordre du jour appelle ensuite Foijbsó ou la lecture | des notes ci-après : Sur un hybride de Soana Caryophyllus L x : : PAR M. L. BLARINGHEM. E Le6j juin 1921 j'ai isolé quatre fleurs bétons surle point 1. de s épanouir d'une plante femelle de Dianthus Caryoph : rn que. de PERDEA, r 20j m avec le pe shondent d'une. : BLARINGHEM. — DIANTHUS CARYOPHYLLUS L. >< SEGUIERI CHAIX. 549 même fleur de D. Seguieri obtenue du Muséum d'Histoire naturelle. En août 1921, j'avais quatre beaux fruits bien développés, cylindriques, à valves entrouvertes, renfermant 102 graines de belle taille, toutes bien venues. Le semis eut lieu en serre froide le 31 mars 1922, les plantules repiquées fin avril sous couche furent mises en pleine terre au début de juin; le 10 août, 12 plantes étaient en fleurs, toutes femelles; le 10 octobre, 47 plantes avaient donné des fleurs et la plupart des graines. Uneétudeattentive mont que 39 d'entreelles sont strictement femelles, 6 k phrodit lévelopp t complet, ou presque, des dix étamines dans les fleurs tardives et 2, femelles pour la grande majorité des ramifications, portant çà et là, surtout dans les dernières fleurs, quelques étamines 1 à 3, rarement plus, indiquant une tendance tardive à la régularisation de la fleur. Caractère des parents. — Le D. Caryophyilus utilisé pour les . croisements est une plante queje cultive depuis 1919; elle forme au Laboratoire de Chimie végétale de Meudon, à côté de la planche de Gentiana acaulis, une touffe glauque de plusieurs |... décimétres de long sur un décimètre de large; elle fut mise à part à cause de ses fleurs, femelles tout lelong de l'été, quelques pousses tardives donnant rarement en 1921, pas du touten 1922, des fleurs pourvues d'étamines peu nombreuses et souvent mal conformées, mais à pollen de bonne qualité. C'est une plante - basse à stolons touífus et très ramifiés, à feuilles groupées en houppe, étroites (au plus 2 mm. 5) s'atténuant graduellement . en pointe mousse où aboutit l'unique nervure; les bords des feuilles, à peine cornés, ne portent que de très rares aiguillons peu marqués. Les tiges dressées sont grèles, même à la base `- (au plus 2 mm. de diamètre); elle s'épanouissent rapidement en grappes divariquées à longues ramifications terminées par - . une seule fleur. Les bractées calicinales courtes, neges - . tronquées et non ciliées, portent des pointes mousses; groupées rn par 4-5, elles entourent un alice tubuleux de 20 mm., BE. cinq pointes mousses, à peine brunes, qui envelopp * : 2 fenaison un ovaire cylindrique s'ouvrant par 4 valves à la i E Petits pour un D. Caryophylh aprèsla ` 550 SÉANCE DU 27 OCTOBRE 1922. étalé à angle droit ne dépasse pas 8 mm., ce qui donne pour les fleurs épanouies des corolles de 15 à 18 mm.; les dernières fleurs partiellement staminées sont légèrement plus grandes que les premières. Il n'y a pas trace de poils, ni de taches colorées . à l'ouverture de la gorge. La plante mére est donc un D. Caryo- phyllus à fleurs petites et unisexuées, ce qui est rare dans le genre. Le D. Seguieri, père de la lignée hybride, a tous les carac- téres de l'espéce type, vert clair, peu gazonnant, à tiges raides quoique gréles (au plus 1 mm. 5 à la base); les feuilles dressées ét effilées sont bordées d'une zone cornée finement denticulée. Les fleurs peu nombreuses sont réunies en grappes courtes, mais non condensées ; les bractées, commeles feuilles, montrent nettement une nervure centrale et deux nervures latérales saillantes sur la face dorsale; les bractées calicinales striées sont aigués et dépassent la moitié du calice, strié longitudina- lement, court (12-15 mm.), pourvu de pointes bien dégagées. La gorge des pétales est ornée de nombreux poils (barbes) pourpres et le contraste avec le fond rose clair des pétales épanouis est accentué par un cercle de taches rouge vif qui sont disposées sur les nervures peu accusées des pétales. Je n'ai pas vu de capsule desséchée, ni de graines müres; Grenier et Godron la décrivent comme cylindrique, courte, renfermant de grosses graines, ovales arrondies, fortement chagrinées à la surface. Caractères végétatifs de l'hybride. — Les 47 plantes issues du croisement de 1921 sont uniformes, et toutes précoces, puisque toutes ont donné des fleurs et la plupart des graines - aprés moins desept mois de végétation. Cette uniformité indique que les parents étaient probablement purs, réserve faite de la sexualité. Souche formant touffe, vert grisâtre, plutôt glauque que claire, donnant d'abondantes tiges stériles et cinq à - huit tiges fertiles dressées et hautes (40 à 50 cm.); celles-ci sont épaisses à la base (3 mm. 5), presque succulentes et pourvues de feuilles molles, larges de 5 à 6 mm., effilées en y pointes aigués; toutes les feuilles ainsi que les bractées cauli- naires offrent deux nervures latérales et leurs bords cornés , portent des denticulations nettes, bien que moins aceusées què — - chez le pére. Grappes diffuses à rameaux dressés formant i '"BLARINGHEM. — DIANTHUS CARYOPHYLLUS L. >< SEGUIERI CHAIX. 551 entre eux des angles de 30 à 450; fleurs bien dégagées et isolées même en boutons; les bractées calicinales à pointe triangulaire sur base étalée et à bords ciliés atteignent mais ne dépassent pas la moitié du calice finement strié longitudinalement, pourpre, à gorge rétrécie qui maintient les pétales à demi dressés, imbriqués (fig. 1, f, vu de profil, fleur femelle ordinaire; f, fleur femelle vue de face et exceptionnellement à 3 stigmates). | Au point de vue végé- tatif, l'hybride se rappro- che du père Seguieri par la forme aigué et les den- ticulations des feuilles, par là présence de deux ner- vures latérales saillantes, par la forme, la longueur et l'agencement des brac- tées florales: Les tissus ont la couleur et la consis- sentés ici en grandeur naturelle. tance caractéristique de a | : Eun mére; le port est aussi maternel, si l'on fait abstraction de la -taille et des dimentions des organes qui traduisent la pléthore habituelle des hybrides interspécifiques. i Fleurs des hybrides. — Au premier examen, on est frappé par les divergences de la plupart des fleurs des hybrides avec celles des parents. Les pétales sont très petits, groupés et imbriqués, comme s'ils n’arrivaient pas à s'étaler hors du tube calicinal et rappellent ceux du D. attenuatus. Ils sont d'un rose oncé plus accentué méme que le rose des pétales paternels et tous portent à la gorge les poils pourpres de ces derniers, en Moins grand nombre cependant. La plupart des fleurs ne montrent pas les taches rouges de la gorge paternelle et, lors- qu'elles sont indiquées, elles restent limitées à une ou deux macules peu accentuées. - : : "e D'ailleurs les variations des macules, et même celles de la 552 SÉANCE DU 27 OCTOBRE 1922. fréquence et la longueur des poils pourpres ne sont pas réparties sur des plantes quelconques. Presque toujours les macules sont caractéristiques des plantes hermaphrodites et, lorsque j'en ai observé sur la gorge des plantes femelles, j'ai trouvé, 2 fois sur 5, des fleurs hermaphrodites, mais incomplètes, disséminées au milieu des fleurs femelles. Enfin, toujours les fleurs herma- phrodites sont de taille plus grande que les fleurs femelles. Les pétales des derniéres ont des onglets de 15 mm. et des limbes de 6 mm. de long sur 5 mm. de large pourvus de quelques denticulations peu profondes (ig. 1, f, et f,). Les onglets des fleurs hermaphrodites atteignent 20 mm., avec limbes allant jusqu'à 14 mm. de long sur 10 dans leur plus grande largeur; ces derniers portent les ponctuations rouges . les mieux accusées et les poils pourpres les plus nombreux et . les plus forts (fig. 1, ^,, h,). En un mot, les fleurs hermaphrodites donnent l'impression d'une évolution plus parfaite, d'un déve- loppement plus complet. En comparant les termes extrèmes, on assiste à un dimorphisme trés accusé des fleurs et en corré- lation avec la sexualité. Le fait que deux plantes, ayant donné . d'abord une trentaine de fleurs strictement femelles, ont fourni à la fin de septembre et au début d'octobre sur des ramifications tardives l'une 5 fleurs hermaphrodites complètes, avec 10 éta- mines, l'autre 3 fleurs avec 5, 2 et 1 étamine à anthères très : gréles, confirme l'impression donnée par la comparaison des fleurs extrémes. Variations du pollen des hybrides. — Une seule plante herma- : phrodite, presque desséchée, la plus précoce du lot, n'avait —— plus que quelques anthéres vides, lorsque je l'ai examinée au — début d'octobre. Sur chacune des 7 autres plantes, une anthère, non ouverte mais violacée, a été prélevée pour l'examen du 5 pollen. J'ai trouvé du pollen avorté (sauf chez la plante 6 dont rw Jai examiné plusieurs anthères) en proportion variable, parlais — . » p ES Any T r Ac » à avec pores _ faible, et le reste du pollen poly q res 'netiement délimités au centre de chaque face; mais j'ai constaté aussi à — Tétat sec des tailles variant du simple au double en volume. ox pollen prend la forme sphérique dès qu'il est imbibé par _ Yeaus . ht, les diamètres des grains pleins oscillent entre 55 et 35 us la lamelle des préparations microscopiques ; en cel BLARINGHEM. — DIANTHUS CARYOPHYLLUS L. >< SEGUIERI CHAIX. 553 Le tableau suivant donne les pourcentages des pollens de laille différente : Plante à 1 2 3 % 5 6 1 Pollen avorté .. . o .-. 30 40 20 07, 45 0 :20 etit (35-45 u) 20 40 40 45 25 15 20 — gros (45-55 u) 50 20 40 80 60 85 60 - Les fleurs examinées des plantes 1, 2, 3, 4, sont du type des petites fleurs, les fleurs des plantes 5, 6, 7, du type des grandes fleurs à ponctuations rouges. Variations de fécondité. — Toutes les plantes femelles, plus où moins fécondes, sont tardives et j'ai difficilement réuni trois cents bonnes graines müres. Parmi les hermaphrodites, la plus précoce m'a donné à elle seule plus de 200 graines et le vent en avait dispersé un bon nombre avant l'examen; les plantes 1, 2, 3 ont donné un petit nombre de bonnes graines avec beaucoup de graines avortées. Toutes les graines, müres ou non mais pleines, sont trés larges (2 mm. 5), couvertes de fines stries . Sur l'aile et l’ embryon, alors que les graines de D. Caryophyllus mére sont petites (— 1 mm. 5) à stries trés peu visibles. Si ces Caractères n'avaient été aussi nets sur la plante précoce très fertile, j'aurais été tenté d'admettre que les graines hybrides d'Œillet se comportaient comme celles des Primula hybrides, dont le volume est en proportion. directe du pourcentage des ; vortements!; lil me semble qu'ici c'est le caractère paternel | qui domine, D. Seguieri m des graines beaucoup plus Ud uos que D. Caryophyll us ? 4: Sur la fécondité de Primula variabilis (Congrès de l'Assoc. franc. e ide ment des Sciences, Rouen, août 1921, p- 541-553). EX ns et une de Joe ine Sie grosses me miu dia porta 2 ayant qu'un si faible succès, j'avais cru l'hybt E difficile et j'avais attribué la forte taille de l'un unique graine vem 3 dr num. à l'excès de nutrition d'un o' vaire non nou desséché spon hs Bryone 554 SÉANCE DU 27 OCTOBRE 1922. j En résumé, l'hybride Dianthus Caryopyllus x Seguieri, beaucoup plus vigoureux que les parents, présente une série de caractères à tendance nettement paternelle : feuilles, bractées caulinaires et bractées caliculaires aigués, trinerviées, à bords pourvus d'épines ou de cils; pétales rose vif avec poils de la gorge de la corolle accentués et parfois quelques taches rouges; forte taille et ornementation superficielle des graines. D'autres sont neitement maternels; couleur glauque, tiges et feuilles épaisses et molles, ramifications étalées et fleurs isolées sur des pédoncules longs et divergents. Ici, comme chez l'hybride Triticum Spelta x Secale cereale *, les caractères ornementaux dominants du père se retrouvent dans l'hybride, tandis que les. caractères d'organisation, d'assimilation et-de transpiration sont. plutót dérivés de la mére. ers Malgré leur grande vigueur, les hybrides sont précoces, fleurissent tous et fructifient pour partie dés la premiere année; la plante la plus précoce est aussi la plus féconde en première année. j Les hybrides présentent d'ordinaire du pollen avorté et un grand nombre d'ovules des fruits secs n'est pas gonflé malgré | l'abondance dans le voisinage d'autres (Eillets fertiles. Il est remarquable, et je crois qu'on n'a pas signalé ce fait jusquà présent chez le genre Dianthus, qu'il y ait des grains de pollen de taille si différente. La saison tardive, à l'époque où Ja constaté le fait, m'a empêché d'en faire une étude parallèle chez d’autres espèces types et hybrides de Dianthus. uU I S I Enfin, le caractére femelle de la plante maternelle s'est transmis ‘avec une régularité exceptionnelle aux descendants?. La plupart — pondant à un faible développement des stigmates; l'intervalle de 44 jours. e adopté en 1921 et la pollinisation de stigmates trés avancés, déjà roulés en crosse, et à pointes particulièrement flétries sont les conditions les pU assurée, i ME i. Sur un hybride d'Epeautre et de Seigle (C. R. Acad. Sc., 16 octobre 1922 aucune analogie avec l'hérédité du sexe chez la Lychnide dioique, 09. : ioique, dont j'ai présenté les singularités récemment (C. Re / * / R. SOUEGES. — RECHERCHES SUR L'EMBRYOGÉNIE DES SOLANACÉES. 555 sont strictement femelles; les rares hermaphrodites présentent d'ordinaire des fleurs plus grandes que les plantes strictement femelles et dans les cas extrémes le dimorphisme des fleurs femelles et des fleurs hermaphrodites est si marqué qu'on est tenté d'admettre une disjonction del'hybride. Les intermédiaires et deux plantes d'abord strictement femelles, portant quelques fleurs hermaphrodites à la fin de leur croissance, me paraissent plutót prouver que le type femelle n'est iei qu'une phase d'arrêt de croissance, peut-être en corrélation avec la pléthore végétative de lhybride, quelques individus ou quelques | bourgeons tardifs donnant tous les caractéres en puissance, cest-à-dire les deux sexes avec les caractères dominants, tels que l'étalement des corolles, la fréquence des poils et des taches ponctuées de la gorge. Ces derniers caractères sont manifeste- ment associés chezles hybrides au développement des étamines. Recherches sur l'embryogénie des Solanacées ; (Suite et fin!) PAR M. RENÉ SOUÈGES. ATROPÉES ArRoPA. BELLADONA L. (fig. 128); aprés formation de la tétrade (fig. 129, 130), c'est | l'élément /' qui se segmente le premier, puis l'élément / se seg- mente, à son tour, par une cloison également méridienne. A la troisième génération, il se constitue ainsi un proembryon hexa- E f: Voir plus haut, p. 163, 236, gms [4 556 SÉANCE DU 27 OCTOBRE 1922. | cellulaire (fig. 131, 132). Plus tard, chacun des six blastomères | engendrés se segmente, selon des directions indiquées au sujet - des Nicotiana, pour donner un proembryon dodécacellulaire. On peut assister, en 133, à la caryodiérèse de la cellule ci, la plus inférieure du proembryon hexacellulaire. Cette cellule —. va donner naissance à deux éléments superposés n et ns s ne filles étages supérieurs bry! filles'de cb; a et er eehtifes died de m ou les deux étages moyens uti n et n, A E de ci ou les deux étages inférieurs. du ryon. Gr. reste donc pas adao comme l'a soutenu Tognini; € A joue pas exclusivement le rôle de cellule d'attache, contribue, comme dans les exemples. précédemmen ex à engendrer quelques unités du suspenseur. Parfois, _ éléments de l'étage l', comme le montre la figure 13 Dae potbutjcmpas au lieu de se rendi qu^ une R. SOUÈGES. — RECHERCHES SUR L'EMBRYOGÉNIE DES SOLANACÉES. 557 de l'étage l, mais des quatre cellules cireumaxiales dont se compose généralement cet étage dans le proembryon dodéca- cellulaire. On observera beaucoup plus fréquemment ce méme phénomène, chez les Solanum, où il apparait avec les carac- ères d'une variation nullement accidentelle; il sera facile alors delui donner une interprétation rationnelle et de déterminer sa véritable signification. La Séparation du dermatogène se produit ensuite dans les Fig. 138 à 146. — Atropa Belladona L. — Les stades du développement depuis ' la formation du proembryon dodécacellulaire jusqu'à ditférenciation des histogénes et des initiales au sommet radiculaire. 4, tj id les trois iie Hu proembryon dodécacellulaire; c et c' les deu posés u cloisonnement transversal des premieres eellules sous-épide miques ds. ig partie cotylée; h'et h’, les deux éléments cloisonnement transversal des premieres cellules am er de la ri eniti e et i, cellules-filles de h'; pe, périblème; p initiales de l'écorce et ice, initiales du cylindre central : au sommet laire. Gr. : im a partie hypocotylée (fig. 138). Peu aprés, les quatre € n de la partie hypocotylée se perverse » {lement (fig. 139, 140) pour donner naissance à UD | éléments ose o d partie l, plérome; iec, ces “ea es l tr. er TR l'un, la partie ciii Faut à x ; ied uatre cellules ——— À 358 SÉANCE DU 27 OCTOBRE 19922. de la partie cotylée apparait une différence remarquable : alors que chez les deux genres qui viennent d'étre cités, la paroi de segmentation se dispose verticalement, parallélement à l'une des cloisons méridiennes, chez lA tropa Belladona, elle prend, en règle très générale, une direction horizontale et sépare ainsi, comme dans les cellules intérieures de la partie hypocotylée, deux nouvelles tétrades superposées. Dans la figure 140, à droite, on peut voirla position occupée par cette paroi; à gauche ` de la méme figure, apparait le fuseau caryocinétique vertical qui précède ce cloisonnement. Ainsi toute la partie centrale du corps embryonnaire proprement dit, à l'intérieur du dermato- géne, se.trouve, à ce stade du développement, composé de quatre tétrades cellulaires cireumaxiales : deux dans la partie cotylée, c et c' (fig. 140), deux dans la partie hypocotylée, À et. . K. Chez le Datura Stramonium, on a été amené, pour la facilité des descriptions, à désigner par ces mémes lettres, et h, les deux groupes cellulaires superposés quise différencient dans l'intérieur du proembryon, au niveau de l'étage l. Il est assez aisé de suivre la marche des segmentations dans chacune de ces quatre tétrades cellulaires. Les éléments du groupe c se divisent tardivement (fig. 146); ils prennent uni- quement des cloisons verticales et engendrent ainsi une assise aux dépens de laquelle se constituent, au voisinage de l'axe, les initiales de l'écorce du point végétatif de la tige et, dans les portions périphériques, les premiéres cellules du méristeme cortical interne des cotylédons. Les éléments du groupe c se segmentent, dès leur formation (fig. 141, 143), par des cloisons également verticales et donnent naissance à une assise dont les cellules les plus extérieures deviennent, selon le processus ordinaire, génératrices du méristème cortical externe et €U méristéme vasculaire des cotylédons. uod Dans la partie hypocotylée, les éléments du groupe hse divisent verticalement dans les deux directions rectangulaires — . et séparent ainsi, vers l'extérieur, les premières unités de péribléme, vers l'intérieur, les premières unités de plérome : (fig. 143, 144, 145). Ces premières cellules des deux histogènes internes peuvent prendre d'autres cloisons longitudinales, Be — le plus souvent, elles se segmentent transversalement; puisie$ — £ R. SOUÈGES. — RECHERCHES SUR L'EMBRYOGÉNIE DES SOLANACÉES. 559 divisions se succèdent, dans les nouveaux éléments engendrés, selon les règles très générales qui président à la multiplica- tion cellulaire dans les deux régions de l'écorce et du cylindre central. : .. Les cellules du groupe A peuvent se segmenter de trois maniéres différentes. Le plus généralement (fig. 142, à gauche, et fig. 143), elles se séparent, comme chez les Jusquiames, par une cloison courbe en deux cellules inégales de forme et de dimensions : l'une plus petite, de section triangulaire, constitue une initiale du plérome, l'autre plus grande, d'aspect irréguliè- rement pentagonal, voisine du dermatogène et de l'étage d, représente une initiale du péribléme. Dans d'autres cas, l'indivi- dualisation des deux sortes d'initiales au sommet radiculaire se produit plus tard; les premiers cloisonnements peuvent tout d'abord être verticaux (fig. 142, à droite) et engendrer ainsi une série de cellules extérieures (e), qui deviennent des cellules du périblème, et une nouvelle série de cellules cireumaxiales (+), qui se segmentent peu aprés horizontalement pour donner les initiales du cylindre central, vers le haut, et les initiales de l'écorce, vers le bas. Enfin parfois, la premiere segmentation est transversale; il.se différencie de la sorte une cellule inférieure (ec, fig. 144, à droite) qui peut fonctionner [comme initiale du péribléme et une cellule supérieure, qui se divise ensuite verti- ' calement pour isoler, vers l'extérieur, un élément de péribléme, vers l'intérieur, une cellule initiale du plérome. Les cellules de l'étage d engendrent la portion centrale de la coiffe; leur mode de segmentation est semblable à celui qui . & été décrit au sujet des Tabacs et des Jusquiames. Les trois éléments inférieurs, f, n et n' (fig. 137) se différencient en un suspenseur qui reste généralement peu développé. On peut conclure, somme toute, que l'embryon de l Atropa Belladona se rapproche surtout de celui des Nicotiana, en raison de l'identité des règles qui président aux. premières segman- tations. Dans les deux cas, on voit s'édifier, par des divisions Qui se succèdent dans le méme ordre, un proembryon hexa- cellulaire à la troisième génération, dodécacellulaire à la qua- trième. D’ autre part, l'embryon de la Belladone s'apparente à celui des Jusquiames par l'origine des initiales du plérome et A wt 560 SÉANCE DU 27 OCTOBRE 1922. du périblème au sommet radiculaire et par leur processus le plus général d'individualisation. On remarquera cependant que cette individualisation, chez la Belladone, procède parfois par voie indirecte, qu'elle ne s'accomplit qu'au terme d'une nouvelle génération cellulaire. Le phénoméne revét, par là, un nouveau ` degré de complication. Quand l'embryon adulte présente deux assises d'initiales d'écorce?, on peut admettre que les cellules ¿cc et tec con- stituent ces deux tétrades superposées d'initiales; dans ce cas, comme cela se produit chez les Wicotiana, la cellule À' con- tribuant tout entière à la génération des initiales du périblème, - les initiales du plérone tirent nécessairement leur origine de la cellule À. ; Les cloisonnements transversaux qui se produisent parfois dans les deux ou quatre premiers éléments de l'étage / et, d'une maniére à peu prés générale, dans les quatre cellules intérieures, différenciées dans la partie cotylée, apres séparation du dermatogène, réalisent des dérogations intéressantes aux règles ordinaires des segmentations. Chez les Solanum, de semblables dérogations vont se montrer plus nombreuses, | entrainer des modifications importantes dans l'aspect général du proembryon, dés les plus jeunes stades, et permettre fort . npportunément de fournir une explication rationnelle de toutes | les variations que décéle l'embryogenése des plantes de la: famille, depuis les types réguliers des Nicotiana jusqu'au - formes si disparates des Datura. Sorawuw NIGRUM L. o Le genre Solanum compte plus de sept cents espèces. Quatre is seulement ont été examinées au point de vue du. développe p ment de l'embryon. Les divergences qu'elles ont ofler "ur . sont montrées, dans ces limites pourtant bien restreintes, Si - .. A. ERIKSSON (J.), Ueber das Urmeristem der wiss. Bot., XI, p. 408, 1878). — FLAHAULT ~ Sement terminal de la racine chez les Pha (QM 0S NE pe, Am). 00 00 R. SOUÈGES. — RECHERCHES SUR L'EMBRYOGÉNIE DES-SOLANACÉES. 561 nombreuses et si importantes qu'il a paru nécessaire, pour ne pas introduire trop de confusion dans le sujet, d'exposer sépa- rément les résultats des observations dont elles ont été l'objet. La tétrade proembryonnaire s'édifie, chez le Solanum nigrum comme chez les Nicotiana et lAtropa Belladona. La cellule 455 T ; 1 Fig. 147 à 159. — Solanum nigrum L. — Formation du proembryon octocellu- laire à quatre, cinq ou six étages. Mémes lettres que dans les figures 1 131. Gr. : 540. | wn apicale (ca) du proembryon bicellulaire se segmente d'abor d transversalement pour donner deux cellules superposées l e; puis la cellule basale (ch) se divise, à son tour, de s s — maniére, pour engendrer deux cellules m et ci, disposées 1 "in au-dessus de l'autre. Les figures 147 et 148 montrent Dé ment l'ordre et la direction de ces deux cytodiérèses. — iun Peu après, les deux éléments l et l’ se séparent par des parois. E verticales en deux cellules juxtaposées. Ces deux doe ton À Pica KE A 2 jar À 562 ' SÉANCE DU 27 OCTOBRE 1922. produisent presque en méme temps : en 149 et 150, la division de ! précède celle de l'; en 152 et 153, au contraire, l'élément l' s'est déjà segmenté, alors que / est encore indivis. La M ci, comme le démontreraient les figures 151, 152, 154, partage par une paroi horizontale pour Fan les deux dé. ments n et n’. La cellule m entre, à son tour, en division et se cloisonne, soit verticalement comme le démontrent les figures 153, 158, 159, soit horizontalement, comme on peut le voir . en 154, 155, 151. Ces deux modes de cloisonnement de la cellule m, en direc- tion rectangulaire, constituent la premiere et la plus impor- tante des variations que présente l'embryon du Solanum nigrum. Ils font apparaitre deux types de proembryons octo- cellulaires, d'où dérivent deux catégories de formes proem- bryonnäires, toujours reconnaissables, dans la suite, à la constitution de leur partie moyenne et chez lesquelles on constatera, en dernier lieu, une origine différente du primor- dium de la coiffe. Le premier type se trouve représenté en 155. La cellule m s'est divisée transversalement et a donné naissance à deux éléments superposés d et f; il s'est ainsi différencié six étages proembryonnaires, l, /', d, f, n et n'. Cette forme octo- cellulaire est identique à celle que l'on a rencontrée chez les Jusquiames; dans ce cas, le primordium de la coiffe tire son origine de l'étage d. Le deuxième type peut se voir dans la figure 158. La cellule m s'est segmentée verticalement pour donner deux cellules juxtaposées; il ne s'est pas ainsi constitué d'étage supplémentaire et la forme à huit cellules n'est com- posée que de cinq étages, l, l, m, n et n’. Ce proembryon est semblable à celui qui a été observé, le plus généralement, | chez les Datura; c'est l'étage m qui, dans cette deuxième caté- gorie de formes, donne naissance au primordium de la coiffe — . La figure 156 représente un proembryon octocellulairé — offrant au sommet quatre cellules circumaxiales, rappelant par conséquent, les formes que l'on trouve, à ce méme stade — —— Myosurus minimus, le Polygonum Persicaria, le Sene- fos | de Une pareille disposition des quatre: ‘blastomères a 7 réalable d'une t R. SOUÉGES. — RECHERCHES SUR L'EMBRYOGÉNIE DES SOLANACÉES. . 563 juxtaposées, semblable à celle qui se différencie parfois chez les Datura; cela prouverait, somme toute, que cette trés impor- tante variation, observée assez souvent dans ce dernier genre . de plantes, pourrait aussi se produire chez le Solanum nigrum, mais à titre tout à fait exceptionnel. Le proembryon représenté Tig M à 171. — Solanum nigrum L. — Les TES qui suivent la différencia baia ost Wopqr peus Mode de anni aging - isis ules ue fé the d, f, n ek mn. les. différents eve ne ES o etp, celestes ris ". Gr.: 4T 0. en 162 peut être considéré cS | 964 . SÉANCE DU 27 OCTOBRE 1922. observées. Le cas du proembryon octocellulaire de la figure 156 reste purement accidentel et il n'y a pas lieu d'en tenir compte dans l'explication des processus des segmentations aux stades ultérieurs. Pour montrer comment se succèdent les divisions cellulaires dans les différentes parties du proembryon, il suffira de prendre comme point de départ les deux types octocellu- laires à six et à cinq étages, dont on a déjà établi le mode de construction. : Étage l. — Les deux éléments qui constituent cet étage, e en 155 et 158, se segmentent longitudinalement pour donner les quatre octants supérieurs (Bd. 157, 160, 161). Dans chacun de ces octants s'établissent ensuite généralement des parois tangentielles qui séparent d'emblée le dermatogène (fig. 163 et 164 à droite, 165 à 171). Mais, dans beaucoup d'autres cas, — la première paroi qui se forme dans l'intérieur de l'octant supérieur peut être transversale, comme on peut le voir dans : la partie gauche de la figure 163 et comme le démontre encore. plus nettement le proëmbryon dessiné en 162, si l'on veut bien considérer les noyaux en division vertica de cet exemple comme appartenant aux octants supérieurs d'un proembryon comparable à celui de la figure 157. Si l'on veut rattacher le . proembryon visible en 162 à celui qui se trouve représenté en 156, on retrouve néanmoins la preuve de la segmentation transversale des éléments de l'étage / dans les figures 172, 174, 175,171,179, 180. On remarquera, en effet, que, did ces figures. la partie cotylée se trouve partagée par cette première cloison horizontale en deux subdivisions d'étage, rappelant ainsi une disposition qui a déjà été signalée au sujet du Polygonum Persicaria et du Chenopodium Bonus-Henricus +. Après séparation du dermatogène par divisions tangentielles (fig. 165 à 171), les segmentations se poursuivent dans les | quatre cellules intérieures, selon les processus qui ont été exposés au sujet de la Belladone. Ces cellules intérieures se. cloisonnent transversalement et donnent deux tétrades super” 4. SOUÈGES (R.), Recherches sur l'embryogénie des Polygonacées (Bull. vd bot. de Fr., LXVI, p. 186, 9 mai 1919). — Développement de l'embryon €^ le Chenopodium Bonus-Henricus L. (Bull. Soc. bot. de Fr., LXVII, P. Ar 8 octobre psi R. SOUEGES. — RECHERCHES SUR L'EMBRYOGÉNIE DES SOLANACÉES. 565 . posées c et c' (fig. 173, 174, 176). Des parois verticales s'éta- blissent peu aprés, d'abord dans la tétrade inférieure c', puis . dans la tétrade supérieure c, et il se constitue de la sorte deux assises sous-épidermiques aux dépens desquelles se diffé- rencient les méristèmes cotylédonaires et les initiales de l'écorce Fig. 172 à 183. — Solanum nigrum L. —.Les dernières étapes de la vie ent: bryonnaire. Différenciation des histogènes et des ina res qu rhone : $e a culaire. 7, let m ou d, les trois étages supérieurs du proembryon; c € i 5s issus d les deux. perposés isonnement transversal des Premières cellules sous-épidermiques de la partie cotylée; het, x iru tie hypocotylée; pe, périblème n lules intérieur | pe, me i l'écorce et ice, initiales du cyli es de la par Pr, péricyole; iec, initiales de . Sommet radiculaire. Gr. : 420. et de la stèle au sommet végétatif de la tige. Parfois les pre- miéres cellules intérieures sous-épidermiques bas cloisonnent tangentiellement comme on peut le voir dans la partie gauche -de la figure 178; dans la cellule de périblème ainsi séparée pes Æ€xtérieurement se forme une paroi radiale et l'on dés pde 566 | SÉANCE DU 27 OCTOBRE 1922. ainsi, sous le dermatogéne, les trois éléments que laissent apparaitre les coupes longitudinales dans les conditions nor- males (fig. 178, à droite). Quand les octants supérieurs se segmentent transversale- ment, donnant deux groupes de quatre éléments superposés, les eloisons tangentielles qui individualisent le dermatogéne s'établissent d'abord dans les quatreéléments inférieurs (fig. 172), puis dans les quatre éléments supérieurs (fig. 174, 175, 171). Les deux tétrades des cellules intérieures, c et c', se trouvent ainsi constituées et les segmentations dont elles sont le siége se poursuivent selon les règles ordinaires. | Etage l. — Dans le proembryon octocellulaire, l'étage l, comme l'étage l, est composé de deux éléments juxtaposés ; ils se divisent par des parois méridiennes et donnent ainsi nais- sance aux quatre octants inférieurs (fig. 157, 160, 161). Dans les quatre octants, des cloisons tangentielles individualisent tout d'abord le dermatogéne (fig. 164 à 169), puis dans les qnatre éléments intérieurs se forment des parois transversales séparant les deux tétrades cellulaires superposées, À et A (fig. 173 à 176). La marehe des segmentations dans les élé- ments de ces deux tétrades est identique à celle qui a été exposée au sujet de l'Atropa Belladona : la figure 177 montre . comment se constituent les premières cellules de périblème et de plérome aux dépens des éléments h; les figures 177 à 180. permettent d'assister à la différenciation des initiales de l'écorce et du cylindre central aux dépens des éléments h’. Parfois ces derniers éléments semblent se convertir directement en cellules initiales de l'écorce, comme cela se produit chez les Nicotiana. Par exemple, dans la figure 181, à droite, la cellule iec, nette- ment différenciée comme initiale de l'écorce, ne serait autre — `- Chose que la cellule ^' et les deux éléments juxtaposés placés - ua . au-dessus appartiendraient au plérome; le plus extérieur de, | i ces deux éléments, qui, dans la partie gauche de la même Da fieure. annara; AR DR QUI S AAT S Me SR Alv VALOUIALIUS "P? £ - lepériycle (p. —— R. SOUÈGES. — RECHERCHES SUR L'EMBRYOGÉNIE DES SOLANACÉES. 567 portion centrale de la coiffe. Il se forme dans les deux cas quatre cellules cireumaxiales qui, d'une manière très générale, par segmentations horizontales ou tangentielles, engendrent, vers le bas, des cellules extérieures de la coiffe, et, vers le haut, les premiers éléments de l'assise calyptrogène. Les formes embryonnaires représentées en 151, 463, 169, 170, 171, 174, 173, dérivent sûrement du proembryon octocellulaire à six étages; en 169, 171 et 174, on peut voir le premier cloisonne- ment longitudinal de la cellule d; en 175, deux nouvelles parois méridiennes ont engendré les quatre cellules circum- axiales. Les formes embryonnaires représentées en 159, 160, 161, 164, 165, 167, 168, 173 doivent être rattachées au proem- bryon octocellulaire à cinq étages. Les deux cellules de l'étage m auraient déjà, en 164, au moment où se différencie le derma- togène, donné quatre cellules circumaxiales. Celles-ci se séparent beaucoup plus tard dans le cas du proembryon à six étages, car elles y représentent des éléments d'une génération plus jeune. La figure 166 doit étre rapprochée des figures 163 et 165 : la cellule m s'est cloisonnée obliquement au lieu de se diviser horizontalement ou verticalement. Au cours des seg- mentations ultérieures, il est certain que les deux cellules-filles très dissemblables de la figure 166 se comportent comme les deux cellules-filles juxtaposées de la figure 165. ^ Etages f, n et n'. — Les trois éléments f, n et n' du proem- bryon oetocellulaire à six étages donnent naissance au suspen- _ Seur; dans le proembryon à cinq étages cet organe est engendré par les cellules n et n’ seulement. Les figures caryocinétiques que l'on peut observer dans la série assez compléte des formes embryonnaires que j'ai représentées permettent d'assister, dans les deux cas, à la multiplication de ces deux ou de ces . trois éléments primordiaux et de se rendre compte de A m véritable filiation cellulaire. — - Uo on DAT. = On peut voir que tous ces éléments primordiaux concourent ist à la formation du suspenseur, que l'élément le plus inférieur — . "Ae sindividualise pas dès le début comme cellule d'attache, — fixée au micropyle, que l'élément n’, issu du eloisonnement —— ~ transversal de la cellule ci de la té at is “horizontalement pour donner o et p, et que à son tour, peutse trade, se segmente lui-même —— 568 SÉANCE DU 27 OCTOBRE 1922, diviser de la méme maniére, comme le montrent les figures 168 et 115, pour engendrer deux nouveaux éléments superposés. Toznini! n'est donc nullement fondé à prétendre que la cellule inférieure de la tétrade, demeurant indivise, joue uniquement un róle de fixation. Cela n'est vrai pour aucune des espéces de -la famille qui ont été examinées. Le méme auteur a fait observer que, chez le Solanum tube- rosum, les quatre cellules terminales du filament proembryon- naire se cloisonnent longitudinalement et constituent de la sorte quatre étages cellulaires aux dépens desquels s'édifie l'embryon proprement dit: l'étage supérieur engendrerait la partie cotylée, les deux étages moyens la partie hypocotylée, le plus inférieur fournirait les éléments du primordium de la coiffe. Rien de semblable n'apparaît chez le Solanum nigrum. Une seule forme a été rencontrée (fig. 171) chez laquelle on peut remarquer quatre étages procédant d'un cloisonnement longitudinal de quatre cellules terminales. Mais si l'on compare cette forme à celle de la figure 169, on constate que les deux offrent une distri- bution identique de leurs parties constitutives et qu'il n'y a pas lieu d'assignerà ces parties des rôles différents dans la construc- tion de l'embryon. En 169, la cellule f se sépare par une. cloison transversale; elle s'est divisée longitudinalement en 171 et les deux éléments qu'elle engendre, superposés ou juxtaposés, entreront, dans les deux cas, dans la constitution du suspenseur. D'autre part, il n'a jamais été possible de cons- tater que l'hypocotyle tirait son origine de deux étages proem- bryonnaires, et, en 178, 179, à un moment oü cette région de lembryon est définitivement délimitée, l'absence de cloisons transversales dans les cellules épidermiques démontre nette- ment qu'un seul étage préside à la formation de laxe hypo- cotylé. : C'est à l'embryon des Jusquiames que l'on peut comparer tout d'abord l'embryon du Solanum nigrum. Trois caractères | leur sont communs, et ce sont précisément ceux qui distinguent - les Hyoscyamus des Nicotiana : 1° la constitution d'un proem- bryon octocellulaire à six étages; 2? la différence de vitesse des A. TOGNINI (F.), Sul? embriogenia di alcune Solanacee (Atti del Istitut bota- — nico di Pavia, 2* s., VI, p. 440, 4900). rs R: SOUÈGES. — RECHERCHES SUR L'EMBRYOGÉNIE DES SOLANACÉES. 569 segmentations à la quatriéme génération cellulaire; 3? le pro- cessus des cloisonnements des cellules-filles inférieurds (^^) des . quatre premiers éléments sous-épidermiques de la partie hypo- cotylée. Par ce dernier caractère, le Solanum nigrum se rapprocherait plus intimement encore de l Atropa Belladona, puisque, dans les deux cas, la différenciation des initiales au sommet radiculaire offre les mêmes modalités. Mais un autre terme de rapprochement existe entre ces deux dernières plantes, c'est la direction transversale des segmentations dans les cellules intérieures de la partie cotylée. Chez la Morelle on doit méme noter une exagération du phénoméne, en ce sens que ce cloisonnement transversal se produit, non seulement dans les . Cellules-filles de l'octant supérieur, mais dans l'octant lui-même, avant séparation du dermatogene. Par là s'affirme une tendance à la subdivision de plus en plus précoce de l'étage supérieur (/) et se décèlent des transitions vers les formes indéterminément filamenteuses. ; Quelques types embryonnaires enfin rappellent ceux que l'on a déjà observés chez les Datura : ce sont les proembryons 9ctocellulaires à quatre et à cinq étages (fig. 156 et 158). Les premiers dérivent nécessairement d'une tétrade à deux cellules Supérieures juxtaposées, semblable à celle qui s'observe parfois Chez les Datura, mais, comme ils n'ont été rencontrés qu excep- tionnellement, on ne peut tabler sur leur présence pour établir de bien solides affinités. Les seconds se développent selon des Processus conformes aux règles générales de l'embryogenése . dans la famille et donnent naissance à des formés aussi nom- breuses que celles qui dérivent du proembryon octocellulaire à six étages; ils démontrent. d'une maniére incontestable que, dans le champ malheureusement trop restreint de nos recher- ches, les Solanum sont le groupe de plantes offrant avec les Datura les rapports embryogénétiques les plus étroits. SOLANUM VILLOSUM M«ENCH. L'étude du développement de l'embryon chez cette espéce confirme les principales observations dont l'Atropa Belladona By: le Solanum nigrum viennent d’être l'objet. Quelques pie # , 570 SÉANCE DU 27 OCTOBRE 1922. cularités qui sont apparues, chez ces deux dernières plantes, à titre pufement exceptionnel, se reproduisent, chez le Solanum villosum, avec une certaine constance et acquièrent ainsi la valeur de caracteres généraux qui peuvent intervenir pour expliquer les passages aux formes les plus divergentes. La plupart des individus qui ont été examinés dérivent d'un proembryon octocellulaire à six étages, tel qu'il a été repré- senté en 184. Néanmoins le proembryon de la figure 188 semble provenir d'un type octocellulaire à cinq étages, comme permettent de le présumer les deux gros noyaux de l'étage m - et les quatre noyaux plus jeunes, superposés, appartenant au suspenseur proprement dit. Les quatre premières cellules circumaxiales de l'étage l’, ou octants supérieurs, se développent en hauteur d'une manière assez frappante. Les premiers cloisonnements qui se pro- duisent dans leur intérieur ne séparent pas dans chaque cas le dermatogène. Le plus souvent l'une de ces cellules se segmente transversalement, tandis que les trois autres se divisent tangen- tiellement, comme on peut le voir dans les figures 190 et 191, qui représentent deux coupes voisines d'un méme proem- bryon : en 190, l'octant' de droite s'est segmenté transversa- — lement, l'octant de gauche MEANS S Ss en 191, les deux octants, droit et uale: ont pris une paroi tangentielle. Dans: la figure 189, les deux octants antérieurs se sont divisés trans- versalement, les deux octants postérieurs sont encore indivis. Il n'a pas été rencontré de cas où les quatre octants prennent : des cloisons transversales pour donner naissance à deux véri- tables subdivisions de l'étage l’, mais, a priori, cela n'est pas impossible, car les quatre cellules sont exactement —— et se cloisonnent généralement de semblable manière. AUX parois transversales de l'octant succèdent des cloisons tangen- à tielles et les conditions normales se trouvent. rétablies ; wet DU . que démontre la partie droite de la figure 192. sd Dans la partie cotylée, les premières parois séparent gni n ~ lement le dermatogène; les quatre cellules intérieures se - . mentent ensuite comme il a été dit au sujet de la Belladon Be Morelle. es raus dg aa )bserve E sonnement n ea RET | (fig 193) qui isole ainsi R. SOUÈGES. — RECHERCHES SUR L'EMBRYOGÉNIE DES SOLANACÉES. 571 d'emblée les premières cellules de périblème. Dans ces cellules, il s'établit peu aprés des parois anticlines et les trois éléments que l'on remarque d'ordinaire, dans chaque octant supérieur, sous le dermatogène, se trouvent ainsi constitués (fig. 194). Ce mode de cloisonnement tangentiel des cellules sous-épi- E 184 à 194. — Solanum didlos Mænch. — Les stades qui suivent la for- mation du jam end octocellulaire. Mêmes lettres que e dans ans Gr. 500. dep Mem aques de l'étage. l mérite d'etre: so | Y duit-a Amsez souvent, , il revêt une a rs quic dé a 512 SÉANCE DU 27 OCTOBRE 1922. permet de comprendre pourquoi, chez les deux espéces qu'il reste à examiner, l'étage l se divise transversalement, dés le stade de la tétrade, c'est-à-dire à un moment oü il est encore unicellulaire. SorawuM Durcawana L. On éprouve de sérieuses difficultés à suivre rigoureusement | tous les stades du développement de l'embryon chez le Solanum Dulcamara. Ces stades sont loin de se succéder avec toute la régularité désirable. D'autre part, de bonnes coupes longitu- - dinales de l'embryon ne s'obtiennent pas aisément, car les graines, trop peu nombreuses dans le fruit, trop diversement orientées, sont, en outre, entourées d'une pulpe compacte et adhérente, qui ne permet guère de les isoler, si l'on veut les traiter séparément en vue des inclusions. | Les figures 195 et 196 montrent que le tétrade s'édifie selon les règles générales exposées au sujet des Nicotiana; par bipar- tition de chacun de ses éléments, cette tétrade va donner un proembryon octocellulaire qui se présentera sous des aspects différents selon la direction des divisions des deux cellules supérieures / et l’. En 197, on peut assister à la segmentation longitudinale de la cellule /; cette segmentation s'est effectuée en 199 et, au sommet de cette méme figure, on aperçoit un fuseau mitotique nettement horizontal témoignant de la seg- mentation verticale prochaine de la cellule /. Le proembryon pentacellulaire de la figure 198 est intermédiaire entre 19 et 199; dans cette forme, l'élément // se serait cloisonné trans versalement au lieu de se séparer longitudinalement; c'est ce que confirmeraient les deux jeunes noyaux issus de cette division. Si l'on compare les deux figures 200 et 201 qu représentent deux proembryons hexacellulaires, on arrive. facilement à déterminer la véritable origine des six éléments superposés dont se compose la seconde : la figure 200 repre sente un proembryon hexacellulaire-type semblable à celui que l'on rencontre chez les Nicotiana; en 201, les deux cellules ; supérieures de la tétrade / et /', au lieu de se diviser verticale- y R- SOUÈGES. — RECHERCHES SUR L'EMBRYOGÉNIE DES SOLANACÉES. 573 ment, se seraient partagées par des parois transversales. . En 202, l'élément l se serait segmenté horizontalement et l'élé- ment /' verticalement; en 203, au contraire, l aurait pris une cloison méridienne et /' une cloison horizontale. Le type du proembryon octocellulaire à six étages se trouve représenté en 204 et 205; il dérive du proembryon hexacellu- laire de la figure 200, dans lequel les deux cellules inférieures 202 / 203 204 205 Fig. 195 à 207. — Solanum Dulcamara L. — Mode de construction du ponn - bryon octocellulaire. Mèmes lettres que dans les figures 126 à 137. Gr. : M 2 m et ci se sont divisées transversalement pour donner quatre éléments superposés, d, f, n et n'. La division de m précède généralement celle de ci (fig. 203 à 205); cependant, en 201, les deux éléments issus de ci, n et n’, sont bien individualisés, alors que la cytodiérèse de m n'est pas encore définitivement terminée, a | RUE LAT RES Les deux divisions nucléaires qui s' annoncent dans les gros noyaux des deux éléments superposés originaires de l', dans la figure 203, sont en train de s'effectuer en 207; elles sont | | finalement accomplies en 209, oü elles ont engendré deux Séries de deux éléments juxtaposés. La cellule-fille supérieure de ! se diviserait avant la cellule-fille inférieure dans le cas: .. des deux figures 206 et 210; mais, dans les figures 208 Hoe x yos iue 5 à : RU AU DAS DA EM NOE 574 : SÉANCE DU 27 OCTOBRE 1922. la cellule-fille inférieure, au contraire, se serait partagée, avant sa sœur, en deux éléments juxtaposés, par une paroi oblique ou méridienne. | Il est facile de se rendre compte du mode de construction de la forme représentée en 213 si on la compare à celle de la figure 209 :les deux éléments, d et f, de cette derniere se seraient segmentés transversalement et les quatre nouvelles cellules ainsi engendrées, avec les deux éléments n et n' restés indivis, constitueraient la série des six unités superposées que présente inférieurement le proembryon de la figure 215. En 212, le proembryon est dodécacellulaire comme en 213; la cellule d s'est cloisonnée verticalement au lieu de se séparer par une paroi horizontale. Il se produit un cloisonne- ment analogue en 210 et 211; oblique ou nettement verticale, la nouvelle cloison marque la différenciation définitive de la cellule d; c'est aux dépens de cette cellule que se développera, dans le cas des figures 210 à 212, la portion médiane de la coiffe. Dans le proembryon de la figure 213, le primordium de la coiffe tire sans doute son origine de la cellule-fille supé- rieure de d. : | A partir de la forme dodécacellulaire, les exemples ren- contrés offrent rang t assez disparate de leurs éléments et l'interprétation de leur mode de construction devient plus hypothétique. On pourra néanmoins rattacher la figure 214 à la figure 209, la première ne différant de la deuxième que par la formation d'un nouvel élément au niveau de l'étage l. De méme, le proembryon de la figure 215 peut étre considéré comme dérivant de ceux qui sont dessinés en 205 et 219 : les quatre noyaux de l'étage /' résulteraient de la division verticale des deux cellules dont se compose le méme étage en 203; a do LARGE. EPUM ae région du suspenseur se serait multipliée d'une façon qu'il est "d difficile de déterminer, mais, au-dessous de l, réside une — cellule dont le rôle serait comparable à celui de la cellule-fille 5g supérieure de d, en 213. Les formes proembryonnaires des. z deux figures 216 et 217 peuvent facilement être interprétées en. m se reportant à la figure 212; les quatre dyades cellulaires super . posées de cette dernière figure se seraient segmentées, d'ab par des parois méridiennes, pour donner quatre cellules E R: SOUEGES. — RECHERCHES SUR L'EMBRYOGÉNIE DES SOLANACÉES. 575 axiales que l'on peut encore remarquer en let d (fig. 216), puis, dans ces quatre éléments seraient apparues de nouvelles cloisons verticales, selon toute vraisemblance tangentielles, séparant les trois histogènes. La figure 217, qui diffère très peu de la précédente, rappelle les formes types rencontrées chez le Solanum nigrum (fig. 176 et 177, p. 565), elle permetde Fig. 208 à 218. — Solanum Dulcamara L. — Les stades qui epi la 1 romain du Proembryon octocellulaire. /, V, d, f, n et n ; : . . Preembryon; ^, cellules intérieures de la région interieure de ns xtd i pe péribléme; pl, plérome. Gr. : 570. | reconnaitre à première vue È origine des régions SCIT. 5. : ud corps de l'embryon adulte. Aux stades ultérieurs, on ne. — — te en 218, par exemple, offre un aspect des plus irré 7 9n ne peut en tirer aucun renseignement pour “g la ^ut ou le rôle ui éléments q qui la co Le: re pas de formes plus démonstratives; celle qui : + wid ot ; : 576 SÉANCE DU 27 OCTOBRE 1922. observées réside dans la segmentation transversale de la cellule / de la tétrade, entrainant ainsi, à un stade le plus jeune possible, la subdivision en deux parties de l'étage qui donne naissance à l'hypocotyle. On remarquera également que la disposition en série linéaire de quatre paires de cellules, au sommet du proembryon de la figure 212, vient à l'appui de l'opinion de Tognini, relative à l'origine des parties constitu- tives de l'embryon proprement dit. Aucune observation, chez le Solanum nigrum, n'avait permis de confirmer cette manière - de voir; chez le Solanum sisymbrifolium, on va rencontrer - de nouveaux exemples qui démontreront amplement son exactitude. | SOLANUM sisYMBRIFOLIUM LAM. L'ordre de formation et la direction des parois de segmen- tation, chez le Solanum sisymbrifolium, n'offrent pas plus de fixité que chez le Solanum Dulcamara. Le nombre des indi- vidus qui ont pu être étudiés a été néanmoins un peu plus grand et, sans aucun doute, suffisant pour permettre de bien. déterminer les rapports existant entre les formes embryon- naires, aux diverses étapes du développement. La tétrade se montre toujours composée de quatre cellules en série linéaire (fig. 224). Dans certains cas, c'est la cellule apicale du proembryon bicellulaire (fig. 219) qui se segmente la premiére pour lui donner naissance (fig. 220, 223); daus d'autres cas, c'est, au contraire, la cellule basale qui entre la premiére en division (fig. 221, 222). RARE M Aux dépens de cette tétrade s'édifie ensuite un proembryon octocellulaire, par bipartition des quatre éléments qui la cons- - tituent. La cellule ci, la plus inférieure, se cloisonne toujours — transversalement pour donner deux cellules superposées ? et n' (fig. 225, 226, 228 à 236); peu après, la cellule m se parta? — de la méme manière en deux éléments d et f. Cette dise est sur le point de se terminer en 231; en 229, 230, 232 à 20 les deux cellules-filles sont définitivement séparées. La celte l se cloisonne soit transversalement, soit longitudinalemen!, + s R. SOUÈGES. — RECHERCHES SUR L'EMBRYUGÉNIE, DES SOLANACÉES. 577 soit enfin obliquement. La figure 231 montre une cinèse nucléaire dont la direction Meere ne permet pas de dire si la paroi qui suivra sera oblique ou horizontale, mais cette ` cloison est nettement verticale en 233 et 234, elle est hori- N a 3 X v Fig. 249 à 239. — d sis ste ge Lam. — Les premiers stades ves A fécelorpement Mode de ruction du proembryon à six, sept et Le étages. ca et cb, cellule siale, A cellule basale du proembryon bicellulaire; alet, PETE TA e de ca ou les deux étages supérieurs du proembryon; m et c, XP les-filles de c^; n et n’ cellules-filles de ci ou les deux étages infé- : rieurs du proembryon; d et f, cellules-filles de m où les sn ocn moyen du p ToemDryon ; a et p, cellules-filles de n. Gr. : flos j: zontale en 235 et. 236, elle s'est te nest en 297. s La cellule du sommet, /, se divise le plus. souvent par une — . > . paroi méridienne, comme on peut. le voir en 233, 234, 236 | oa E mais, dans. certains cas, elle se segmente transver- —— x T. LXIX mem 31 ` 578 SÉANCE DU 27 OCTOBRE 1922. salement, comme le démontre le fuseau mitotique visible en 228, pour engendrer deux cellules superposées (fig. 235). Le próémliryón octocellulaire constitué au terme de ces divi- sions peut affecter trois aspects différents : il se montre divisé en six (fig. 233 et 234), en sept (236) ou en huit étages (fig. 235). Les formes que l'on rencontre dans la suite se rattachent toutes à ces trois types de proembryons octocellulaires; il est facile de s'en rendre compte en suivant la marche des segmentations dans chacune des parties constitutives de l'embryon arrivé à ce stade du développement. Etage |. — Cet étage se montre composé de deux cellules | juxtaposées dans les Bis 236 à 243. En 244, lune 2a ces cellule, s'est divisée RERE DERA oni: en 250, 251, 252, 255, Ja deuxieme a subi une semblable division pour donner quatre - cellules circumaxiales. Ces quatre éléments se sont segmentés - tangentiellement en 256 et 257 pour séparer les premières cellules de dermatogène. Dans la figure 245, l'étage / comprend deux éléments superposés, comme dans le proembiy on octocel- lulaire dessiné en 235. L'inférieure de ces deux cellules s'est pid . segmentée verticalement en 247, tandis que la supérieure est en train de se diviser dans la même direction. L'étage l de la figure suivante (248) possède quatre cellules qui ont pu prendre — naissance comme il vient d'étre dit en 247, mais qui ont pu tout aussi bien étre engendrées par deux cellules primitives | es juxtaposées semblables à celles que l'on peut voir en 246. quatre éléments ainsi formés se Aivisent ensuite verticalement a pour donner deux tétrades cir : (fig. 254,-. ; aux dépens desquelles la partie cotylée S 'édifie comme on l'a déjà montré chez le So/anum nigrum (fig. 172, 174, 175, 177, . 419, 180, p. 565). : s Etage l. —. Quand les doni: &lénrelit) de cet étage sont ju : T taposés (tig. 233, 294), les cloisonnements dans ces deux cel- i3 lules S0 et font apparaitre deux d zades super-. | posées , comme on peut le voir n: 942. 245, 249, 250. Quand : les « deux éléments sont superposés (fig. 235, 236), les cloisons - que se forment dans leur 1 intérieur sont verticales méridiennes 519 — RECHERCHES SUR L EMBRYOGÉNIE DES SOLANACÉES. ES. SGUEG de cellules se se 244 à 243). te ui S Ces deux paire gmentent ens ales (fi gentielles ne tardent pas à s circumaxi + tan N * ene vers , . éparer le dermatog eds : y Togoad 9,9: Ke 9e aS mN ; SRE E p - CB: d eot 580 SÉANCE DU 27 OCTOBRE 1922. plus rapidement dans l'assise supérieure que dans l'assise . inférieure (fig. 253, 256, 257). Avant la séparation du derma- togène, peuvent apparaitre dans les cellules de l'étage / des parois transversales ou méme .obliques comme le montre la figure 254. En 258, les trois histogènes et les initiales du cylindre central et de l'écorce à l'extrémité radiculaire sont définitivement séparés. La disposition des éléments cellulaires que l'on peut observer dans les figures 246, 247 et 248, au niveau. de l'étage l’, s'explique aisément si l'on se reporte à la figure 221. Dons aola figure, l'élément y de la tétrade proem- bryonnaire s'est séparé, par une paroi oblique, en deux cel- lules-filles qui sont en train de se diviser ou se sont s divi-. sées une nouvelle fois en 246, 247 et 248. | Etage d. — La portion centrale de la coiffe ;'ádifie aux dépens de la cellule d du proembryon octocellulaire, comme il est de règle chez les Solanacées. Il est cependant difficile de . déterminer l'origine précise de cette partie de l'embryon pro- prement dit, chez le Solanum sisymbrifolium, car la région proembryonnaire inférieure se convertit en une série linéaire d'un nombre parfois trés grand de cellules et les figures de division ne se sont pas montrées assez fréquehtes dans ces éléments pour pouvoir établir exactement la filiation de ces derniers. Il est certain que, dans beaucoup de cas, la cellule d doit se segmenter transversalement comme le montre la figure 239 et que sa cellule-fille supérieure peut la remplacer dans son róle histogénique. Quoi qu'il en soit, les processus des segmentations sont ifa. ume les mêmes et il n'y a pas lieu de revenir sur ce sujet. Les cellules inférieures, f, n et n’, donnent naissance à un suspenseur proprement dit qui Compte un nombre indéterminé d'éléments et peut parfois atteindre une longueur inket l tumée. RR Les faits les plus saillants que révèle ľ inon embryogénique E du Solanum sisymbrifolium, ce sont la présence de ces formes — _filamenteuses qui parfois atteignent dix à douze cellules, avant 7 l'apparition de tout cloisonnement longitudinal, et la en diversité dans l'ordre et la directi ons à to LUEUR les. TER ps la vie EE aora, En suivant le e procesas LI R. SOUEGES. — RECHERCHES SUR L'EMBRYOGÉNIE DES SOLANACÉES. 581 des divisions, dés les plus jeunes stades, on peut voir comment sérigent ces formes filamenteuses, auxquelles les premiers auteurs réservaient le nom de proembryon. Aux dépens d'une tétrade semblable à celle que l'on rencontre dans les types les plus réguliers, peut se constituer, par divisions uniquement transversales dés quatre éléments, un proembryon formé d'une file de huit cellules (fig. 235). De nouvelles divisions horizon- tales dans les cellules les plus inférieures de ce proembryon octocellulaire peuvent porter à dix ou douze le nombre des unités du filament. On remarquera que, de cette sorte, les lois générales qui expriment les rapports des quatre premiers blas- loméres et des régions fondamentales du corps de la plante ne sont pas modifiées. Que les segmentations de ces blasto- mères soient longitudinales ou transversales, qu'il se produise des divisions précoces ou surnuméraires dans les blastomères les plus inférieurs, les destinées des quatre cellules primor- disles restent les mêmes. : Pour ce qui concerne les importantes variations que l'on observe, dès le stade octocellulaire, et qui entraînent une si grande diversité d'aspect des formes, pendant toute la période proembryonnaire, on ne peut que répéter ce qui a déjà été dit, au sujet des Datura. Les phé i mbryogénétiq chez les Solanum, devraient leur irrégularité et leur peu de stabilité à l'intervention de facteurs héréditaires, doués de tendances Opposées ou, tout au moins, bien peu concordantes. ‘Résumé et CONCLUSIONS. | : 1° Chez les Solanacées, les deux cellules du proembryon bicellulaire se segmentent transversalement pour donner “ane tétrade de quatre éléments superposés, 7, l, m et ci. Dans les. lypes que l'on peut considérer comme normaux, la cellule apicale se segmente avant la cellule basale. Chez les Datura 2 la tétrade présente parfois deux cellules supérieures juxta- — posées. | de eoe 2° La cellule supérieure / de ce proembry: n quadricellulaire | onne naissance à la partie cotylée; la cellule / egendre - 582 SÉANCE DU 27 OCTOBRE 1922. l'hypocotyle et les initiales du cylindre central et de l'écorce au sommet radiculaire; aux dépens de la cellule » se différen- cient le primordium de la coiffe et quelques éléments du suspen- seur; la partie la plus importante de ce dernier organe tire son origine de la cellule inférieure ci. 3* Les processus des segmentations dans les quatre éléments de la tétrade sont variables et aboutissent, dés la troisième génération, à la constitution d'un proembryon qui peut être hexacellulaire (Nicotiana, Atropa) ou octocellulaire et, dans ce dernier cas, présenter cinq (Solanum nigrum, Datura), six (Hyoscyamus, Datura, Solanum), sept ou huit étages (Solanum). 4° Des parois transversales s'établissent toujours, dans la “partie hypoeotylée, avant l'individualisation des deux histo- gènes internes, péribléme et plérome. Ces parois séparent vers. le bas des cellules qui constituent d'emblée les initiales de l'écorce au sommet radiculaire (Nicotiana) ou qui se cloison- nent encore une fois, obliquement, assez souvent deux fois, longitudinalement et transversalement, pour donner, soit les initiales de l'écorce et du cylindre central, soit deux assises d'initiales de l'écorce. Dans certains cas, les parois transver- | " sales apparaissent avant la différenciation du dermogène | (Atropa, Solanum), parfois avant la séparation des octants. m (Solanum Dulcamara, S. sisymbrifolium). — . | 5° Il n'y a pas, chez les Solanacées, d'hypophyse, au sens. généralement attaché à ce terme, chez les Crucifères, par, exemple. La cellule de la tétrade se segmente transversale- S ment et sa cellule-fille supérieure, d, engendre dans la région moyenne du proembryon un massif cellulaire aux dépens |. duquel s'édifie la portion médiane de la coiffe seulement. La .. cellule d est quelquefois remplacée dans ses fonctions par sa —— E mère m A Ud Solanum Poman) ou he une de ses p lules- | ANE en i lo 2 | Tele lles sont les doniis AA qui se RUNE de ra i du développement. Pier ote chez Peut espi pees « | "8 acées. On représentant l aractè nent le mille R. SOUÉGES. — RECHERCHES SUR L EMBRYOGÉNIE DES SOLANAGÉES. 583 Comme on l'a vu, il a toujours été facile de les mettre en évi- dence dans chaque cas particulier, malgré les trés nombreüses et trés importantes variations que l'on a souvent rencontrées. Au terme de ce travail, on peut essayer de se rendre compte de la valeur de ces variations. On peut montrer que, tout d’abord simples et insignifiantes, elles deviennent insensible- ment compliquées et trés profondes, qu ‘elles :s'échelonnent véritablement et qu'il n’est pas du tout impossible de passer des formes les plus régulières à celles qui offrent l'arrange- ment cellulaire le plus complexe. On peut faire voir, en outre, comment, en suivant des processus inverses, les formes rebelles en apparence à toute interprétation ont pu se simplifier gra- duellement, s'édifier par des segmentations de moins en moins nombreuses, orientées selon T lignes purement géométriques, faisant apparaitre dans le minimum de temps toutes les diffé- renciations internes nécessaires. — Si, chez les Nicotiana, par exemple, qui réalisent le type le plus régulier de la famille, les deux cellules inférieures de la tétrade, m et ci, se segmentent aussi vite ou méme plus. vite. i: que les deux cellules supérieures, il se constitue un proem- | bryon octocellulaire semblable à celui des Jusquiames et des — | - formes filamenteuses comportant, au-dessous des pes. l et u six à huit cellules en série linéaire. Pu "autre part, si l'on considere les clos T RSS qui d a apparaissent dans les cellules intérieures de la partie hypo- - _ cotylée aprés séparation du dermatogène, on constate que ces : cloisons chez les Nicotiana Siparent immédiatement vers. le bas. les initiales de l'écorce, qu'une semblable différenciation n'est — ue eher les Hyoscyamus, Atropa et Solanum qu' après une i^ de De De nantes degrés ds complica- — À les ud zant VEVULVUIIU 4 tion s iol A Séparation IR veni xin cela Met mo. rum villosum; d alles Mee non seule 584 SÉANCE DU 27 OCTOBRE 1922. mères juxtaposés qui leur donnent naissance (A tropa); lorsque; enfin, les éléments let /' de la tétrade se trouvent eux-mêmes divisés par des parois transversales engendrant quatre cellules. superposées. Ces quatre cellules, jointes à celles qui provien- nent des segmentations des éléments inférieurs, m et ct, arrivent à constituer des filaments cellulaires de liuit, dix ou douze unités, formes proembryc onnaires d'aspect singulier, à la construction desquelles aucune régle possible ne semble, au premier abord, avoir présidé. Si l'on admet, en dernier lieu, que toutes ces parois de segmentation peuvent s'orienter obliquement, on obtient les plus grands états de complication qui. aient été rencontrés chez les Datura ou chez le Solanum sisymbrifolium. l Les lois qui régissent la marche des segmentations montrent que, au point de vue embryogénétique, les Solanacées n'offrent aucune affinité avec les Scrofulariacées ! et les Labiées?. Le mode de construction de la tétrade proembryonnaire qui se retrouve identique chez les Boragacées (Myosotis hispida)? décèlerait entre les deux familles quelques rapports d'origine; mais le lien parait bien faible, bien lointain et sürement com- mun avec d'autres groupes, par ailleurs. bien dissemblables: -~ Pour le moment, considérons les Solanacées comme possédant. X un type propre de développement embryonnaire et attendons que des investigations nouvelles permettent de déterminer avec - plus de certitude les relations que ce type pus avoir avec d'autres types plus ou moins importants. On peut tirer un autre enseignement des recherches qui = viennent d’être exposées.. Elles docto dieta en effet, qu'on ne . SovkoE ES (R.), Emb ryogénie des Serofulariués Développement i de ; appe chez le Veronica arvensis L. (C. R. Acad. des Sc., CLXXI - p: 703, 1921 M P. n. SOUEGES (R.), Embryogénie des Labiées. nóuilpncnoni de l'embryon chez le Mentha viridis L. (C. R: Acad. des Sc., CEXXIT, p. 1057, 1921). T x Développement de” ess chez le Glechoma hederacea L. et le Lamium D | Dore L. (Ibid., CLXXIII, p. 48, 1921). — Recherches sur [embryo — e des Labiées (Bull. Soc. bot. de Fr., LXVIII, p. #41, 1921). i^ SOUEGES (R.), Embryogénie des Boragacées. Les premiers termes pr à développement de l'embryon chez. le Myosotis bispida Schlecht. (C. R. Acad. zr z EES ooa P 126, 1921). — Les derniers stades du i développent"! 3 «y a i 8). ak. i NEA eum LAVIALLE ET DELACROIX. — DU PÉRICARPE CHEZ LES EUPHORBES. 585 saurait persister à distinguer, d'une manière bien tranchée, | deux sortes de formes embryonnaires, celles qui suivent un développement régulier et celles qui s'édifient sans règle définie, puisque, dans une méme famille, dans un même genre, on rencontre les deux formes avec tous les intermé- diaires permettant de passer insensiblement des premières aux j secondes. On est donc autorisé à conclure que fe mode de construction des formes, classées provisoirement dans la catégorie des types irréguliers, s'éclairera quelque jour, quand ~ des recherches multipliées auront fait connaître un nombre suffisant de termes de passage. e _ Caractères’ histologiques du péricarpe et déhis- - cence du fruit chez les Euphorbes PAR MM. P. LAVIALLE ET J. DELACROIX. Les particularités histologiques du péricarpe mür des Euphorbes-tirent leur intérêt du rôle prépondérant que jouent les zones sclérifiées internes dans la déhiscence du fruit. Ces zones sclérifiées, nettement distinctes par leur structure, leur : position et leur origine, sont au nombre de trois : i AUC a) La zone interne fibreuse dérive, comme l'endocarpe pili- fère !, dela multi plication et de la différenciation des cellules de -. l'épiderme supérieur du carpelle. b) La zone moyenne, d'allure palissadique dans la plupart des cas, dérive de l'assise du parenchyme carpellaire située au contact immédiat de l'épiderme supérieur ducarpelle. —. : €) La zone externe fibreuse provient de la division-et de la x différenciation des cellules de la deuxième assise du parenchyme carpellaire. | a e jx rr _ La zone sclérifiée externe est formée de plusieurs assises de fibres allongées tangentiellement. La direction du grand axe nos fibres n'est ni parallèle ni perpendiculaire au plan de symétrie du car pelle, mais inclinée à 459-environ sür ce même plan etsur Hi Fee EU nd degere —— ^0 A, Laval (P4) et DezacRoix (J.); Caractères de l endocarpe que i Em A 5 Euphorbia evt de la Soc. bot. de France, LXIX, P: n Due 1922). P i s - 586 SÉANCE DU 27 OCTOBRE 1922. le plan sutural. Dans le voisinage des nervures médianes des - carpelles et près des points externes de suture, ces fibres sinclinent davantage et deviennent progressivement parallèles … aux plans de symétrie carpellaires et aux plans suturaux. Cette structure. ne comporte guére de variations parmi les espéces étudiées. Le nombre des assises de fibres prus seul, varier. dans des limites^d'ailleurs très étroites 1. La zone sclérifiée moyenne est constituée par une seule assise de cellules, à dimensions tangentielles trés restreintes, mais à grandes dimensions radiales qui lui communiquent - une allure palissadique. La sclérification des membranes de cette assise est sensiblement uniforme. La dimension radiale | d s atténue progressivement vers la columelle centrale du fruitet vers les nervures médianes : points oü l'épaisseur. totale des trois zones scléreuses subit une réduction importante, et oü la résistance à la rupture est fortement diminuée. La structure ainsi décrite comme type, comporte des variations assez impor- - tantes pour quelques espèces : les cellules de cette assise palis- M. sadique peuvent être cloisonnées plus ou moins abondamment . au voisinage des points suturaux externes, conservant ailleurs . une structure continue; elles peuvent subir des cloisonnements abondants et réguliers dans toute l'étendue de l'assise palissa- e | dique, mais quanto que soit la fréquence de ces cloisonnements, — l'ensemble est toujours uniformément scléreux, et on peut d'ail- leurs distinguer dans ce réseau les cellules allongées ace le rayon qui lui ont donné naissance par division. La zone scléreuse interne est limité intérieurement Dif ud d i carpe pilifère et, à l'extérieur, par la zone sclérifiée moyenne. - Elle est formée d'un nombre variable d'assises de fibres. Ces — v fibres sont, comme celles de la zone scléreuse interne, allongées | , tangenliellement, orientées à 45° environ sur le plan de symétrie du carpelle ou sur le plan sutural, mais la direction du gra . axe de ces fi ibres est sensiblement perpendiculaire à la direc = du ag axe des fi bres de la zone externe. En un mot, les. | B n i ET DELACROIX. — DU PÉRICARPE CHEZ LES EUPHORBES. 587 externes et internes ont des directions croisées. Ici encore, les. fibres S'inclinent progressivement et deviennent paralléles au plan de symétrie du carpelle d’un côté et au plan sutural de . l'autre!. a ER UE tee ER GE EEE ` j ve HEU LE f- x»! POM dag es Wie D M m Mee Fea Tris , * SEAT alis L. — Schéma de la coupe transversal à mi-hauteur. Nm, nerçure médiane d'un ca se n i prèt p ife 588 SÉANCE DU 27 OCTOBRE 1922. ; sans différenciation, ordinairement lacuneuse, à éléments cellu- losiques, qui contient les faisceaux et les laticifères ; 2° une partie interne comportant trois zones sclérifiées : l'une, moyenne, unt- formément .sclérifiée, qui ménage, vers les nervures médianes, trois points de moindre résistance, et qui ne doit subir aucune déformation sensible par l'imbibition ou la dessiccation. Deux autres zones parallèles, l'une externe, l'autre interne par rapport à la précécente, formées de fibres allongées tangentiellement, mais dans les grands axes ont, dans la zone interne, une direction à peu prés perpendiculaire à la direction des grands axes des fibres de la zone externe (fig. 1). Leclerc du Sablon +, étudiant la zone sclérifiée nanma du. péricarpe de Mercurialis annua, qu'il tient pour analogue à la méme zone chez E. Peplus, écrit : « L'épiderme interne est formé de fibres inclinées à 45° environ sur l'axe du fruit. Puis, vient une assise de cellules régulières, très allongées radiale- ment, et enfin une assise de fibres perpendiculaires aux fibres épidermiques ». Cette description est imparfaite sur plusieurs à points, pour les Euphorbes en général et pour Æ. PE en particulier : pilifère. b) D'autre part, les fibres de la zone interne ne sont pas inclinées sur l'axe, ni vers l'axe, au moins dans la partie externe - SA a) En ce qui concerne l'endocarpe gu n'est pas fibreux mais b de la paroi des loges, mais vers les plans de symétrie d des. > carpelles et vers les pas suturaux. c) La zone fibreuse externe n'est pas formée d une e seule assise de fibres, mais toujours de plusieurs. d) En assignant aux fibres externes une position perpendi- culaire par rapport aux fibres internes l'auteur ne précise pas — suffisamment, car ces fibres pourraient étre perpendiai ait i sans occuper la position tangentielle qui est Ja règle. © =i. externe et de la zone interne, |, dans un pues mür, à em id. Heer DU SABLON. Recherches, sur la déhiscence des fruits. à spin . sec eiar de Doctorat ès sciences naturelles, p. 82, Paris, T 2t gs NS. AE LAVIALLE ET DELACROIX. — DU PÉRICARPE CHEZ LES EUPHORBES. 589 hauteur et à mi-distance entre la nervure médiane d'un carpelle et un point externe de suture. DíuiscENCE. — La déhiscence du fruit des Euphorbes est caractérisée par la production de neuf fentes : trois passant par les plans de symétrie des carpelles (mode ISSN ^ loculicide) ; trois sui- vant les plans sutu- Taux et savancant - jusqu'au voisinage de ; la columelle centrale (mode seplicide); trois intéressant les cloisons sur toute leur épaisseur et iso- -lant ces cloisons de la columelle centrale (mode septifrage). ^ Ces fentes limitent -ainsi six valves net- tement isolées les . unes des autres et de la columelle centrale. 7 L Wh, ll & e SMS 772 7 d CD A : C2 Le. es forme irr égu- : coupe tangentielle ,de la paroi du fruit, i- lière de ces valves hauteur et à mi-distance entre la nervure mé- , - qui. : diane d'un carpelle et l'un des points externes ; ke : DFEPSD ondent, e. zef, zone fibreuse externe ; asp, assise chacune, à la moitié sclérifiée palissadique vue de face et apparais- | | d'un C lle __sant comme un réseau à éléments isodiamé- Ere TEA le (la colu- : triques; zif, zone fibreuse interne. ; , attiré notre attention. Chacune d'elles, en effet, prend brus- = Quement, dés l'ouverture du fruit, une forme légèrement —— .. hélieoide qui s’accentue par la dessiccation et .. Projection des prümeshorsdeslügém n 20 "ri n . Nous avons institué une expérience, dans le but de déter- — Miner la part qui revient à chacune des régions selér mone d i y à Péricarpe dans la déformation des valves du fruit: à 2 MU UA .... , ) Nous considérons l'assise scléreuse allongée radialement, dont les parois sont régulièrement sclérifiées, comme suscep- ` Ier GR ME qui contribue àla — — 3 ue ide deu ainsi re sinuosités environ. opposée, un tube semblable a été tendu dans des conditionsiden- tiques, mais parallèlement à la deuxième diagonale. Les trac tions sur les deux faces.s'exercaient done dans des directio ns . chez les Euphorbes. .. demment dans la déhiscence, mais sa faible épaisseur. relati sa structure. ordinairement lacuneuse et le peu de résis de ses membranes ne lui nor y un ròle] pe i lu le x considéré, perpendiculaires l'un sur l'autre! NU . de ce fragment?, nous avons fixé de longues et nombreuses vis. à un demi-centimètre du bord, puis v odsosiblo a été exposé à “E humidité (entouré de linges très humides) pendant quarante 590 SÉANCE DU 27 OCTOBRE 1922 tible d contraction mais comme AERE de changer sensi- blement de forme pendant la dessiccation. d b) La direction du grand axe des fibres dans la zone selga | externe étant perpendiculaire à la direction du grand axe des i b fibres dans la zone scléreuse interne, le maximum de contrac- | A j tion pendant la dessiccation doit se produire dans deux sens | iT Nous avons pris un PR carré de bois de sapin, port i nant de la section: /ransversale d'un trone?. Sur les deux faces pérpendiculaires. ! L'ensemble a été ensuite abandonné à dessiccation. Une déformation très ados a E constatée, qui A très près la forme hélicoïdale ge bn op les MR ^ fr La partie externe cellulosique de. péricarpe- à into EDR x t j M. ET M?* MOREAU. — SUR UNE LIANE HERMAPHRODITE DE HOUBLON. 391 = Sur une liane hermaphrodite de Houblon * P PAR M. ET M"* FERNAND MOREAU. -— M. Michel Hermann ayant remarqué dans sa houblonniére de Dunzenheim (Bas-Rhin) une tige de Houblon que le Journal Agricole d'Alsace et de Lorraine du 17 septembre 1921 indi- quait comme constituant un cas d'hermaphroditisme, nous avons prié M. Hermann de vouloir bien nous envoyer un échantillon de cette anomalie, ce qu'il a fait avec un empres- Sement dont nous le remercions. A plusieurs reprises déjà, des . lanes hermaphrodites de Houblon ont été signalées, apparues .. dans des plantations (Brunotte!, Winge?) ou provoquées dans .. des cultures expérimentales (Tournois?); quelques-unes d'entre s elles ont été l'objet de recherches cytologiques (Winge). Bien . que les échantillons dont nous avons disposé, examinés seule- . . Went plusieurs semaines aprés leur récolte et déjà desséchés, _ De nous aient pas permis de faire une étude complète de la liane anormale de Dunzenheim, nous pensons qu'il est intéres- Sant d'en faire connaître les caractères principaux. . "Cette liane, d’après les quelques rameaux que nous possé- s $ X dons, frappe par la vigueur de sa végétation : elle porte de : . Bombreux cônes de grande taille et présentant des feuilles bien — - ! développées parmi les bractées, comme il arrive souvent chez les cónes à végétation exubérante. Un examen moins sommaire Montre que certains rameaux portent des inflorescences gréles, s < du Houblon gsm 5 Lupulus L. (Batt. Soc. bot. Fr., LXIX, pum . Declume, 1922 Structure du cóne femelle; nous désignons sous le nom ;; 86 quatre par étage, ae bec 3 er base les fleurs femelles ou 592 SÉANCE DU 21 OCTOBRE. 1922. I. — LES CÓNES | Les cônes, ou, inflorescences femelles normales, constituent la forme d'inflorescence qui domine dans la liane hermaphro- dite de Dunzenheim:; cependant nous n'avons pas recu de grappes florifères qui en soient exclusivement formées. Leur taille est élevée, leur longueur pouvant dépasser 4 centimètres; ce sont des cônes « feuillus », surtout à leur base, et portant | plus haut, depuis leur milieu jusque près de leur extrémité, à chacun de leurs nœuds, un appendice filiforme qui représente une feuille rudimentaire; la plupart sont graineux et cette circonstance accroit encore leurs dimensions et celles de leurs diverses parties!; toutefois, même en dehors de toute fécon- - dation, le développement des cónes est plus grand qu'il l'est en général pour les Houblons de la méme région d'Alsace. A Ainsi, la moyenne de la longueur et la moyenne de la largeur des bractéoles? sans graine pour 12 houblons de la région de Strasbourg sont respectivement 13,9 mm. et 7,2 mm.; elles sont respectivement de 17,1 mm. et 8,5 mm. pour les cônes de laliane hermaphrodite de Danois Ces nombres deviennent 25 mm. et 13,4 mm. pour les bractéoles à graine dans le der- nier Cas, alors que 18,3 mm. et 10,9 mm. sont les dimensioris. 5 moyennes des bractéoles graineuses des Houblons d' Alsace. - à Les caractères qui précèdent, et qui témoignent d'une exubé — rance de la végétation, sont particulièrement accusés dans les s. cônes des extrémités des grappes. 3 ll. — LES INFLORESCENCES ANDROMORPHES UO NEN Catus rameaux secondaires de branchas portant des cines à se développent en panicules ayant l'apparence générale des : 1. MOREAU (F. et Mn»), Recherches sur le Houblon, p- 34. Lons-le-Sauni 2. Les Fou qui vont suivré présupposént la ne | p pp de bractées les pièces foliacées du cône insérées pàr paires aux divers étages m rachis, et sous celui de bractéoles, les pièces, généralement au no aes (C. Moreau (F (F. F) É morphologique des infle M. ET M”? MOREAU. — SUR UNE LIANE HERMAPHRODITE DE HOUBLON. — 593 panicules des pieds máles du Houblon. De telles panicules se , trouvent aussi, au nombre de deux, à la base des rameaux lerminés par un cóne. | Ce sont des inflorescences gréles, làches et trés fournies en fleurs grâce à leur riche ramification. A la base des rameaux de ces inflorescences andromorphes sont des feuilles repré- sentées chacune par deux stipules; ces stipules sont plus déve- loppées que celles des panicules des pieds mâles; quelques-unes d'entre elles atteignent 5 à 6 millimètres de long et 3 à 4 milli- métres de large, elles offrent alors la forme, la consistance, la nervation, la couleur, en un mot l'aspect général des bractées des cônes dont elles ne diffèrent que par leur taille plus petite. Les fleurs de ces panicules sont souvent du type mâle, avec un périanthe sépaloide, formé de 5 pièces, et 5 étamines. En outre, on trouve parmi elles quelques fleurs hermaphrodites, comprenant un périanthe de 3, 4 ou 5 pétales, des étamines en nombre variant entre les mémes limites et un pistil laissant voir 1, 2 ou 3 styles. Les étamines de ces inflorescences sont sans pollen visible dans les échantillons étudiés, mais, examinées aprés un mois environ de dessiccation, elles paraissent vidées de leur pollen. Il est possible que l'abondance des graines des cônes femelles soit due à l'action du pollen des infloréscences andromorphes voisines. e III. — LES INFLORESCENCES GYNOMORPHES Les inflorescences gynomorphes sont encore des inflores- cences hermaphrodites mais qui, par le développement des bractées et des bractéoles. rappellent les cónes femelles. Elles sont toujours de petite taille; elles forment souvent un court rameau secondaire d'une branche qui se termine par un. . Cône femelle, mais elles peuvent aussi occuper d'autres posi- - tions. Elles sont peu ramifiées; leur aspect est celui de tout petits cônes ou de panicules ramifiées de petits cónes trés réduits. ses T Chacun d'eux comprend le plus souvent deux bractées, deux 2 . bractéoles avec des fleurs femelles réduites et se termine par - t m Dax | : [| (SÉANCES) 38 594 SÉANCE DU 27 OCTOBRE 1922. une fleur hermaphrodite aux étamines en nombre souvent déficient (trois par exemple, au lieu de cinq), aux sépales iné- galement développés et portant des glandes à lupuline sur leur face externe. Rarement cesinflorescences gynomorphes réduites comprennent plus d'un étage de bractées ou de bractéoles; parfois on trouve, correspondant à une paire de bractées, paese bractéoles. -Entre le cône femelle typique et la panicule typique des eh de Houblon mâle se trouvent donc des inflorescences herma- phrodites plus ou moins complexes, procédant des précédentes entre lesquelles elles sont intermédiaires. En dehors de l'intérêt théorique qu'offre la bino sur une méme liane, réputée femelle, d'inflorescences hermaphro- dites, un autre intérét s'attache à leur observation. Quand on veut opérer des croisements chez le Houblon, le plus généra- lement on part d'un matériel dont les qualités paternelles sont inconnues; on sait à quelle sorte appartient la plante femelle porte-graines, mais on ignore à quelle sorte appartient la plante mále qui a fourni le pollen; on part ordinairement d'une graine recueillie dans un cône fécondé, et on ne sait rien du progéniteur mále, un houblon sauvage ou subspontané y d'une haie voisine et sans généalogie définie. Il n'en est pas de méme si on dispose de rameaux hermaphrodites d'un Houblon appartenant à un clone! connu; il est alors possible, | s’ils’produisent un pollen fécondant, de se servir de ce pollen pour féconder des fleurs femelles du même clone ou de la méme sorte ou de sortes ou de clones différents. Attirant l'at- — tention des botanistes et des planteurs sur l'intérêt à ce point . de vue des rameaux hermaphrodites du Houblon cultivé, nous pius heureux qe ias -vbuillent bien nous faire connaitre, en vue d'expé tion, les cas d' hermaphroditisme € de | Houblon — probablement moins rares qu'on le croit- e Pass ci À auraient l'occasion de rencontrer. Nous introduisons ici le mot onis déjà utilisé en anglais, pour j gner l'ensemble des individus obtenus par voie quinte à parit . individu primitif. Toutes les hma de terre o par eR ud où d'un tubercule unique, tous les Houblons i n x J. GATTEFOSSE. — PLANTES ALIMENTAIRES DE PROVENCE. 595 Quelques plantes alimentaires préhistoriques | de Provence PAR M. JEAN GATTEFOSSÉ. Nous avions entrepris de modestes fouilles, en 1914, dans l’oppidum de Saint-Ferréol de Lorgues (Var) avec la collabo- ration de M. Antoine Barbier de la Société Préhistorique . Francaise. | Cet oppidum, plusieurs fois signalé, n'a pas encore fait l'objet de recherches sérieuses; il fait partie d'un ensemble de fortifi- cations trés anciennes dont les vestiges sont encore visibles sur toute une série de collines à peu prés d'égale altitude, daus le centre du Var. Son ancienneté est probablement grande, mais son importance résultait surtout de l'existence d'un lieu cultuel, Situé en son centre; le folklore local en a conservé le souvenir sous le nom de « Temple de la Cabré d'Or», ce qui ferait remonter -son origine à l’âge du Cuivre; selon la tradition, des hypogées sépulcrales existeraient dans les flanes de la colline, mais, bien que nous ayons en effet relevé l'existence d'importantes cavités, l'interruption de nos fouilles par la guerre ne nous a pas permis de nous assurer de leur nature. Notons encore qu'il existe à peu de distance de cet oppidum, une sculpture pédiforme géante (400 mm.) appelée « Pied de Samson » !, sur le bord dela rivière . deFlorieyés; les calculs de M. le D* Marcel Baudouin lui assignent 8500 ans d'existence. Les vestizes préhistoriques abondent dans la région de Lorgues et tous les âges y sont représentés par des stations encore peu connues et inexplorées, mais l'activité de . la vie rurale pendant l'occupation romaine a fait disparaitre e .. beaucoup de travaux superficiels de plaine. On ne peut étudier les âges du fer, du bronze, du enivre et | 4. Bull Soc. Préhist. Frang., 4943, p. #3. Le: sculptures. pédiformes — ~ Sont abondantes dans le Var et très connues des habitants; nous en. — . WWons relevé 9, sans compter les « sabots d'équidés ». A Roquebrune, — i 596 SÉANCE DU 27 OCTOBRE 1922. néolithique qu'au sommet des plus hautes collines; les áges paléolithiques dans les cavernes. Nos fouilles à Saint-Ferréol nous donnérent quelques objets du Fer mélés à des os humains et animaux (surtout Sus scrofa) et des scories de minerais de cuivre provenant vraisembla- blement de gisements locaux (actuellement inexploités); des meules de grès provenant de l'Esterel étaient fragmentées et. éparses; enfin nous nous étions surtout attachés à observer les divers types de poteries plus ou moins primitives réparties par couches successives surtout distinctes à l'extérieur de l'enceinte de l'oppidum. C'est dans cette partie éitionre immédiatement au pied des murs d'enceinte, que nous avions rencontré dans toute l'épais- seur de la couche archéologique, de nombreuses graines carbo- nisées, conservées intactes et mélées sans doute aux détritus domestiques rejetés en dehors de l'enceinte de l'agglomération préhistorique. Cette enceinte, toujours trés visible et purhrübiont conservée, est doublée d'autres travaux plus extérieurs et moins importants; nous n'avons fait nos recherches qu'à proximité du mur prin- cipal, qui circonscrit l'Hermitage de Saint-Ferréol, célèbre - autrefois par ses guérisons miraculeuses. Nous avons eu, depuis, la curiosité d'examiner plus attenti- vement les graines bien conservées extraites de nos fouilles et nous avons pu y reconnaitre avec certitude, deux Blés et deux Légumineuses, toutes également abondantes; d'autres Légumi- neuses plus rares, des noyaux et des baies restent indéterminés, soit parce que les échantillons sont incomplets, soit que nous n'ayons rien pu trouver, dans les collections, qui puisse permettre de les identifier par comparaison. ! Nous exprimons toute notre reconnaissance à M. A. Meu- nissier, qui a bien voulu comparer nos graines aux collections | du laboratoire des Établissements Vilmorin-Andrieux et C'* et nous faire part de ses observations. Nous nous sommes rangé. à son avis, surtout pour les Blés; nul n'était mieux qualifié en effet pour les déterminer et la collscttaü unique de la maison Vilmorin-Andrieux et C" est certainement le meilleur pet AE d'une semblable recherche. J. GATTEFOSSÉ. — PLANTES ALIMENTAIRES DE PROVENCE. 597 N° 1. Blé Poulard. — Ce blé à grain court, rond, bossu, est distinct des Blés poulards actuels et a été décrit sous le nom de |! Triticum. turgidum gibbosum par MM. C. et J. Cotte *. C'est une forme ancienne disparue. Nos échantillons correspondent trés exactement à la description donnée par MM. Cotte et M. Ch. Cotte a bien voulu nous le confirmer en les comparant avec le type. .. On ne connait probablement pas d'autres Blés poulards préhis- toriques que ceux des palafittes néolithiques (Robenhausen, Wangen, etc.), des terramares de Parmesan, de l'abri de Font- des-Pigeons à Cháteauneuf-les-Martigues et de la caverne de l'Adaouste à Jouques (Bouches-du-Rhône). La variété gibbosum a été créée pour les Blés de ces deux dernières stations, fouillées par MM. Cotte qui l'ont encore retrouvée àl'« Abri des Bérards »; mais les Blés des palafittes sont trés voisins quoique plus variés. En Provence on pourrait encore citer la station préhistorique de Plat à Orpierre. i Mais nous attirons l'attention sur ce fait que le Blé poulard de Lorgues est certainement beaucoup plus récent que celui des fouilles de MM. Cotte. Il ne saurait étre antérieur que de quel- ques siècles au début de la colonisation romaine de la Provence et il existe au Musée de Draguignan des Blés identiques à ceux de l'oppidum de Saint-Ferréol et provenant de fouilles ancien- nement effectuées dans la station gdllo-romaine de Saint- Hermentaire. i. | à - Néanmoins il convient de noter que notre Blé poulard était uniformément répandu dans des couches successives corres- pondant à une longue période d'occupation de l'oppidum; les couches archéologiques les plus inférieures ne nous ont cepen- dant donné aucun instrument de pierre permettant de les attri- buer au néolithique. e ries D'autre part MM. Cotte notent, au début de leur mémoire sur les Blés de la Font-des-Pigeons (page 513), que les « grains ‘de Blé y étaient épars dans la couche archéologique à des hau- teurs très diverses ». | i | La ressemblance du Triticum turgidum gibbosum avec la 4. Corre (C. et J.), Recherches sur quelques Blés anciens (L'Anthropologie, XVII, 1906, p. 516). ui « 598 SÉANCE DU 2; OCTOBRE 1922. « Nonette de Lausanne » est remarquable, mais cependant les deux grains ne sont que voisins; il n'y a pas identité, méme en. comparant une grande quantité de grains. Le Blé ancien est : plus petit, plus court, plus bossu. Les grains préhistoriques de Provence paraissent plus voisins de la « Nonette de Lausanne » que ceux des palafittes et cependant la Nonette continue à étre cultivée en Suisse, précisément dans la région des lacs. Les autres Blés gaulois étudiés jusqu'à ce jour sont plutót des Blés tendres à grain allongé; mais MM. Cotte décrivent deux Blés gaulois : de Sézanne (Marne) et de Rocher-de-Laval qui appartiennent certainement à deux variétés de Triticum sativum vulgare, aujourd'hui disparues, malgré l'époque relativement récente des stations où elles furent découvertes. - . Nous devons conclure de ces observations que le Triticum. turgidum gibbosum, cultivé depuis le néolithique, n'a disparu - que depuis le commencement de notre ère. Cette conclusion est en contradiction avec l'opinion de Percival! qui met en doute l'existence du T. turgidum dans les temps préhistoriques. Nous rappelons que les travaux de Herr? et de MM. Cotte sont trés concluants et affirment au contraire que les BIS pon : lards ont été très cultivés, même au néolithique. N* 2. Blé tendre. — Ce Blé à grains allongés appartient cer- inen elit à un Blé tendre (Triticum vulgare); mais le grain est particuliérement petit.et pourrait se rapporter à un Blé de prin- temps (Triticum æstivum), bien distinct du Seigle trouvé éga- lement à l'Adaouste par MM. Cotte?. M. Meunissier le compare à une forme ancienne de Blé de printemps, « Blé Trémois de Saint-Bonnet », encore rarement cultivé dans les Alpes et qui — s'en rapproche beaucoup. Mais le Blé ancien quu Lus court et de dimensions réduites. . b ^oON*3. Vesce, — Très TAN dans ix station fouiliée par Ro. nous cette Vesce est voisine de Va icia sativa. L., mais en la p CN 1. PERCIVAL, The Wheat plant, Londres, 1922. | e : "ir HERR, Die Pflanzen. der Pfahlbauten. (Neujahr. Naturt. Gesellsch V : 3. Corre, Note sur l'ancienneté de la culture du Secale cereale Le en / Europe "d rope (Bull Soc. bot. t Frane, us s P- 384). J. GATTEFOSSÉ. — PLANTES ALIMENTAIRES DE PROVENCE. 599 comparant aux graines des différentes Vesces, elle parait iden- tique, bien que souvent plus déprimée sur les côtés, à Vicia pannonica. Crantz, où Vesce de Hongrie. Cette espèce se ren- contre.dans le Var, bien que trés rare et aurait pu y être cultivée autrefois, de semences indigènes à la région. N* 4. Dolique? — Nous ne serons pas affirmatif pour la quatrième espèce de graines; plus friables, la plupart des échan- tillons recueillis que nous devions y rapporter, se sont frag- mentés ou pulvérisés rendant une étude précise impossible. Mais dés le moment de la découverte nous avions noté leur grande ressemblance avec le Haricot. ? Nous pensons qu'il s'agit d'une Dolique, peut-étre Vigna nilotica Hook. f. (Dolichos Lubia Forskal), ou tout au moins une espèce voisine. Ces graines ne pouvaient, en tous cas, être rapprochées des Fèves (Faba vulgaris) préhistoriques connues. Il est certain que l'on cultivait couramment, dans l'ancien Monde, un certain nombre de variétés de Doliques avant la découverte de l'Amérique et l'introduction du véritable Haricot (Phaseolus vulgaris) dont l'origine péruvienne n'est plus douteuse et qui fut cultivé par les Incas (purutu) et par les Mexicains (etl). A. de Candolle estimait! que l'application des anci vocables dérivés du grec fasiolos à la plante américaine d'introduction relativement récente, pouvait provenir de la transposition sur cette dernière, du nom d'une espèce de Pois, de Vesce, de Gesse ou d'un Haricot anciennement cultivé dans le vieux Monde. Pour que cette transposition ait pu se faire facilement, il fallait que l'ancien nom s'appliquát à une graine de forme voi- _ sine de l'actuel Haricot; comme le public désigne encore aujour- d'hui du méme nom les variétés du vrai Haricot et celles des elae . Doliques, nous estimons qu'il est probable que c olan T yio Plusieurs Doliques qui étaient an a a noms dérivés di tbe avant la découverte ui Pe On est en effet d'accord pour dire que rien be AR ue ~ genre Phaseolus ait été connu en Europe m » ots. 2 S pioa Continent. — | o0. ee te TI . 274. + Eee d AAA 600 SÉANCE DU 27 OCTOBRE 1922. On doit rapprocher l'abondance des citations de plantes cul- tivées sous les noms de fasiolos, faseolus, phasiolus dans les textes anciens de la persistance de leurs dérivés dans les langues etidiomes modernes : fayo, fasoulia, fasulé, fajolo, etc. Il s'agit done certainement de plantes trés anciennement cultivées. Le mot Dolichos employé par Théophraste est, de plus, probablement synonyme du fasiolos de Dioscoride. Le nom arabe loubia est appliqué par les berbères au Phaseolus vulgaris et on trouve en Espagne la forme alubia - avec la méme signification. Mais il est probable qu'avant l'intro- duction de cette plante, le mot arabe loubia s'appliquait exclu- sivement à la Dolique ainsi dénommée par Forskal '. Les Doliques ou Vigna sont des plantes très anciennement cultivées dans l'Inde et dans l'Extréme-Orient comme en font foi le dictionnaire de Watt et tous les ouvrages modernes (V. Catjan, V. sinensis, etc.). Le loubia, trés cultivé en Égypte selon Forskal, Delile, ete., l'était également dans toute l'Afrique du Nord; il suffit de lire les détails consacrés à cette culture dans le Livre de l'Agriculture, d'Ibn-el-Awan (xu° siècle), en remplaçant la traduction inexacte de Clément-Mullet en Phaseolus communis par Dolichos Lubia qui est le nom exact. (Ebn-el-Awan, Trad. Clément-Mullet, t. IT, 1° part., p. 62.) L'étude de cette culture ancienne comparée à celle qui existe toujours dans l'Afrique du Nord nous confirme qu'il s'agit bien du Dolichos:Lubia de Forskal. | -Nous pensons donc que le loubia a fort bien pu être cultivé en Egypte, en Grèce, en Italie, en Espagne, en Gaule et dans l'Afrique du Nord, avant l'histoire, dans l'antiquité et au moyen áge, jusqu'au jour où le vrai Haricot est venu, gràce à ses qualités alimentaires ee le remplacer et pet son nom. Il paraîtra curieux que l'on ne connaisse pàs encore de Doliques préhistoriques; peut-être les graines de Légumineuses récoltées j jusqu” à présentn ‘ont-elles pas été examinées avec esit de soin, faute de matériaux d'étude suffisants? C'est ainsi que 1. FORSKAL, Flora &gypliaeg-arabica sive descriptiones planiarum des e per inui inferiorem et Arabiam felicem detezit, Hauniæ, DU Gin T p. 1 ; Pd M. GANDOGER. — HISTORIQUE DE L'ÉCOLE ANALYTIQUE. 601 nous croyons qu'il serait utile de revoir les collections de graines des dépôts sépulcraux d'Égypte, qui comp t de b " Légumineuses : Fèves, Gesses, Lupins, Vesces, etc. Le Cajanus indicus L., déterminé par Schweinfurth dans une tombe de la xii* dynastie ouverte par Mariette, comme le rapporte, Loret' peut avoir prêté à confusion, bien que la culture de cette Papilionacée suffrutescente soit connue en Haute-Egypte. ous attirons done l'attention sur l'intérét que présenterait la recherche de graines anciennes pouvant se rapporter à la plante alimentaire dénommée Fasiolos-Phaseolus dans l'anti- quité. Peut-être plusieurs pourraient être rapportées à Vigna nilotica Hook. f. dont nous croyons avoir trouvé des vestiges dans l'oppidum de Lorgues (Var). Historique de l'école analytique PAR M. MicHEL GANDOGER. En Botanique on donne ce nom à l'école qui considère les types linnéens ou primordiaux comme des composés d'un plus ou moins grand nombre d'êtres distincts entre eux, stables dans leurs caractères, qui constituent les espèces affines. t Dans cette N ote je cite les ouvrages qui sont dans ma biblio- thèque. J'en ai vérifié les noms des familles, des genres et des |. espèces, contrôlé et comparé entre eux les divers auteurs. — La question ainsi posée, chacun pourra en faire autant de son côté et voir la marche progressive de l'école à travers le monde. ; Quel est le fondateur de l'école botanique analytique? C'est Heichenbach pére. En voici la preuve incontestable. Vers . 1829-31 i] publiait sa Monographia der Gattung . Aconitum ou = il démembre l Aconitum Anthora en formes, l'A. paniculatum I l'A. Siwrkeanum en 6, l'A. Lycoctonum en 19 et l'A. Napellus en 37. Il décrit, en outre, près de 30 types interme- EE Lo - - "EON »euments hiéroglyphiques et bre, trs Prague Ca pa a Gl, 1898, Voit aus: | Neggah (Bull. Inst. Egypt., n° 5, P- 7)- 1 sí ~ Se tnes de Cajan à Drah-abou'L-Negg ! Ped 602 : SÉANCE DU 27 OCTOBRE 1922. diaires entre les précédents, soit un total de 97 nouveautés. Résultat fort appréciable pour une époque où les herbiers étaient rares et qu'aujourd'hui on pourrait facilement décupler. M. Stapf (Aconites of India in Annals of the Bot. Gard. of Caleutta, vol. X, avec 100 pl. col.) a publié assez de nouveautés trés affines de celles de Reichenbach (groupe des A. feroz, heterophyllum, palmatum, eto. ). L'exemple de Reichenbach ne devait pas tarder à être suivi. Ecklon etZeyher (Enumeratio pl. A fricæ Australis, Hamburg, 1832) décrivaient une foule d'espèces sud-africaines d'une extréme affinité dans les genres Heliophila, Pelargonium, Aspa- lathus, Indigofera, etc. Haworth avec ses Aloe, ses Crassulacées, Salisbury avec ses Erica, Sweet avec ses Géraniacées, etc- suivaient l'exemple donné. - | | . En Asie Wallich, Roxburgh, Royle, Griffith, Blume; en Océanie R. Brown, Blanco, etc., entraient dans le mouvement, - en attendant que l'Amérique, alors plus arriérée, ne dévoilát ses richesses dans les superbes ouvrages de Humboldt, Martius, . Mocino, Ruiz, etc. : ; Pour l'Europe, Tausch et Opiz (in Flora IV et VH et Natura- — | lientausch) signalaient une foule de nouveaux Thymus, Mentha, i Salix, etc., pendant que Host (Flora austriaca, Salix, etc.) en | faisaient autant pour l’ Autriche auxquels s'était joint le Hongrois S Kitaibel (Kanitz in Flora, 1863-65) puis Besser et plusieurs — auteurs moscovites. ENS S Tel est le bilan sommaire de cette première période. MI La seconde période où l'école va atteindre son plein ép — nouissement, commence vers 1846, année où Jordan publie le — premier fascicule de ses Observations sur plusieurs pl. nouvelles, ES suivies du Pugillus (1852), des Diagnoses (1864) et du Breviarium. (1868) où les types linnéens sont fortement démembrés. Wee l'application plus étendue de la méthode tracée trente ans p^ . tót par Reichenbach dont le fils écrivait, vers 1872, une Mon! . graphie des Scleranthus où les S. annuus et perennis y sont . démembrés en 400 formes. — Cr SE RI Moi-même, en 1883, je commencais la publication de me _ Flora Europe où je divisai la plupart des espèces européenne Passin méditerranéen au nombre de plus de cent mi^ AI ME M. GANDOGER. — HISTORIQUE DE L'ÉCOLE ANALYTIQUE. 603 Lorsque Malinvaud fit le compte rendu du premier volume de cet ouvrage (in Bull. de la Soc. bot. de France, 1884), il termina en disant que ce nombre considérable de genres et d'espèces étaient la conséquence logique des principes de l'Ecole analytique. Depuis un demi-siècle ces principes ont été amplement appliqués dans le monde entier : Cratægus, Rosa, Rubus, Hieracium, Mentha, ete. ont leurs espéces primitives centuplées. On les accepte partout dans leurs pays, bien que la mentalité soit trés diverse. En France, par exemple, l'un des foyers de l'Ecole, les redresseurs de torts partent en guerre et opposent leurs bien inutiles fins de non-recevoir, tandis que chez nos voisins il n'apparaît aucune difficulté. | Les analystes n’inventent rien : ils constatent et décrivent ce * qu'ils voient dans la nature. La culture aidant, on voit aisément que ces formes sont constantes dans leurs caractères principaux et que leur coexistence dans un méme endroit est une preuve absolue de leür autonomie. Sur ce sujet je pourrais citer des échantillons de l'Asie centrale et de l'Himalaya tellement voisins de ceux de France qu'il parait impossible de les séparer. Tandis que, dans une même localité française végètent souvent ensemble plusieurs formes bien distinctes ainsi qu'on peut le voir pour les Thalictrum, Erophila, Hieracium et cent autres. Ce n'est done ni le terrain, ni l'exposition qui auraient pu modifier le type primordial. Elles sont là parce qu'elles y ont été créées *t elles pourraient étre aussi bien ailleurs que là. … C'est ce que faisait remarquer Jordan en disant que le fait de ; da coexistence des espèces affines était lun des meilleurs argu- —— ments de l'école analytique. tee RAE ous Ils sont donc mal inspirés ces dogmatisants, demi-dieux des- " |. fendus de l'Olympe pour régenter les humains, à yont pU | Sur un sujet dont ils ignorent le premier mot, pour reprocher . ux analystes leurs Met simplistes et fantaisistes. ane .. vec autre chose que des mots sonores et des phr ME TPE . Nous ne nous occupons pas d'eux; qu'ils remontent dans 604 SÉANCE DU 27 OCTOBRE 1922. leur Olympe avec leur projet de tutelle et qu'ils nous laissent a paix. ique. — HARVEY et SONDER, Flora capensis, P Mos 1859-1908. OLIVER, Flora of tropical Africa, 9 vol., 1868-1 ENGLER, Monographien african. Pflanzen, 12 b. CPUS 1913. 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CAMUS. 605 MAIDEN, Revision of Ecalyptus, 1908-19. : CHEESEMAN, Illustrations of the N. Zealand Flora, 2 vol., 1904. MUELLER, Iconography of the Australian Acacia, 1887. ` = MARTIUS, Genera et species Palmarum, 3 vol., 1823-50. Pour l'Europe, j'omets Jes ouvrages consultés; la liste en serait trop longue. Sur les caractéres et les affinités du genre h Pseudovossia M. Camus PAR Mie A. CAMUS. Le genre Pseudovossia A. Camus! est un genre de Rottboelliées créé pour une espèce du Cambodge et quiprésente les caractères suivants : inflorescence en panicule composée, lâche; rachis non seulement articulé Sous les épillets sessiles, mais entre eux, formé d'articles allongés, plus ou moins obscurément trigones, très creux, munis de diaphragmes aux articulations, pubérulents en dehors au niveau des disjonctions; pédicelles semblables au rachis, allongés, formés de 2-3 articles, l'article Supérieur renflé: épillets non enchassés dans le rachis, espacés, binés, les sessiles comprimés dorsalement, à glume inférieure coriace, allongée, longuement cuspidée, bicarénée, à dos lisse; glume supérieure plus courte que l'inférieure, gibbeuse à la basé, courbée en dehors, carénée et ailée au sommet, navicu- laire; fleur inférieure 9, à glumelle inférieure plus courte que les glumes, mince, presque hyaline, acuminée, mucronée, délica- tement nervée; glumelle supérieure plus courte que l'inférieure, mince; fleur supérieure Ÿ, à glumelle inférieure et supérieure minces; étamines 3: ovaire surmonté de 2 styles courts terminés Par 2 stigmates plumeux; épillets pédicellés plus longs que les Sessiles, comprimés latéralement : glume inférieure comprimee latéralement, carénée, longuement cuspidée, récurvée ; glume à carène „t Camos (A.), in Bull. Mus. Paris, P- 665, 1920. 606 SÉANCE DU 27 OCTOBRE 1922. ailée ausommet ; fleur inférieure 9, la supérieure 9, comme dans les épillets sessiles, ou fleurs neutres. e Pseudovossia, aussi curieux comme port que comme structure, se distingue nettement de toutes les Rottboelliées par son rachis articulé entre les épillets. Dans le genre Phacelurus, le pédicelle est bien formé de deux articles inégaux, mais le rachis est continu entre les épillets sessiles, l'inflorescence est spiciforme, la glume inférieure n'est pas éperonnée. Le genre Pseudovossia présente des aflinités avec le genre Vossia; il s'en différencie par les caractères suivants : Pseudovossia. Inflorescence extrêmement lâche. Pédicelles trés longs, formés de Léa sessiles non enchassés dans Pare pédicellés comprimés laté- ` ralement. Glume inférieure des épillets pédi- cellés à carène dorsale. Glume supérieure éperonnée à la base. Vossia. Inflorescence den € assez diui; à angles trés arqués, non articulé entre les Par aies. articles courts. Pédicelles courts, formés d’un rticle. Épillets dal situés dans les excavations du rachis. ms api pedes onn dor: sale Glume od à 2 shit laté- - rales. Glume supérieure non T Dans la pia gif des Rottboelliées à épillets pédicellés AM loppés, la séparation des épillets s'opére de la manière suivante : les épillets pédicellés se détachent du pédicelle et le rachis se segmente à la base de chaque épillet sessile, de sorte que celui- ci reste fixé à l'article du rachis Por m à lui et au potiti i de contig Daaa lé genre Pseudovossia, le rachis se brise en fragments dont quelques-uns ne portent pas d’épillets (articles situés $e : _les épillets sessiles) et dont les autres portent un épillet se | et l'article inférieur du pédicelle contigu. Les épillets pé édic ^ se séparent peu facilement du pédicelle, mais. l'nieulation médiane du pédicelle est fragile et; se brise trés facilement * . partiesupérieure du pédi et assez renflée au sommet, permet pr ai une d Megan assez i ute | nation drum facile, à mapu héeàl'é épillet, « creus( e um 'eudovossia c cambogiensir A. Camus ossia cambogiensis iensis Balansa). a Au ie Ves ae gr. na! K ponis" inférieure de. Tépillet sessile, ide The, gr. : 2; 2, la ato "faoc. interne, gr. : 2; 4, glume supérieure de Pépiler sessile, vu e de profil, gr. : 2; 5, la méme, vue de dos, gr. : 2; 6, fleur Süpérieure s l'épillet sessile; p. 7, fleur inférieure du méme épillet, : 2; 8, ovaire surmonté des péicell, ^ de Bodl. gr. : 2; 40, glume inférieure de l'épillet pédicellé, m" dos, gr. : 2; £4, PA de Étienne ét doi vue de pot méme, vue de dos, ge: 43, fleurs inférieur piste ipit é, gr. : 2. : 608 SÉANCE DU 27 OCTOBRE 19922. Contribution à l'étude de la flore de la Brie (3* Note) PAR M. R. GAUME. Comme suite à nos deux précédentes notes sur la flore de la Brie, nous avons lhonneur de présenter aujourd'hui à la ` Société une troisième communication. relative à de nouvelles localités de plantes peu communes de cette région. . Thalictrum minus L. — Pelouse sur la craie. Forêt de Sourdun au-dessus d'Hermé. * Sisymbrium supinum L. — Graviers de la Seine au pont de Chartrettes. ; Nasturtium asperum Coss. — Chemin humide du plateau meulier dans la forêt de Villefermoy près du carrefour des Huit-Routes. Cardamine silvatica Link. — Bords du Grand-Morin à Esternay (Marne). * Fumana procumbens Gr. et G. — Pelouse calcai re, exposition Sud. Parc du château des Pressoirs du Roi près Champagne. Reseda Phyteuma L. — Friche calcaire à Saint-Germain-Laval près Montereau (trouvé par M. Bru). Moissons sur la craie entre Villenauxe et Montpothier (Aube). Il est intéressant de constater que cette plante, très répandue en Champagne Pouilleuse, accompagne la craie vers l'ouest jusqu'à Montereau. * Silene Otites L. — Sables de l'argile plastique à dien Germain-Laval prés Montereau. | | "Stellaria palustris Ehrh. — Parmi les Carex autour de l'étang Houral dans la forét de la Traconne (bois de la Rochelle) prés la Forestière (Marne). Stellaria uliginosa Murr. — Chemins humides des bois du plateau meulier. Foréts de Jouy prés Provins et du Nene prés .. 4. Les noms précédés d'un situe Pigan les espèces déja men H tionnées dans les deux notes précéden | R. GAUME. — CONTRIBUTION. A L'ÉTUDE DE LA FLORE DE LA BRIE. 609 Meaux; bois de Jouarre; environs de Coulommiers et de Nogent. l'Artaud. " Lathyrus palustris L. — Dans une noue de la Seine près de la Grande-Paroisse. " Trifolium aureum Poll. — Quelques individus dans une Coupe de la forêt de Jouy. Comarum palustre L. — Entre les touradons de Carex stricta dans une grande mare des bruyéres de Sainte-Assise prés Cesson. " Agrimonia odorata Mill. — Bois humides du plateau meulier. Forêts de Jouy près Provins et đe Malvoisine près Faremoutiers. Lythrum hyssopifolia L. — Répandu dans les moissons argilo- siliceuses humides et les chemins inondés en hiver sur toute l'étendue du plateau meulier. ; * Peucedanum Cervaria Lapeyr. — Lisière d'un bois argilo- calcaire, sur les pentes de la falaise tertiaire, entre Montgenost et Bethon (Marne). ; " Dipsacus pilosus L. — Rives ombragées de l'Yéres à Argentières. " Micropus erectus L. — Moisson sur la craie entre Jutigny et Paroy. Trés rare. Hypocheris maculata L. — Bruyères humides dans i forêt í de Champagne. Campanula Cervicaria L. — Talus argileux au bord d'une route dans la forêt de Villefermoy près des Montils. " Cicendia filiformis Delarb. — Chemins humides dans les bruyères. Forêts de Rougeau et de Villefermoy. * Cicendia pusilla Griseb. — Méme station que r espèce précé- dente. Forêt de Bougeau; bois Notre-Dame prés Boissy-Saint- Léger. " Lithospermum purpureo-ceruleum Los Bois calcaire dans le vallon de la Celle près Moret. Atropa Belladona L. — Sur la craie dans la forét ds Sourdun au-dessus d' Hermé. T. LXIX. (SÉANCES) 39 610 SÉANCE DU. 27 OCTOBRE 1922. * Gratiola officinalis L. — Fossé marécageux aux Montils prés la Chapelle-Rablais. Rumex scutatus L. — Dallast d'une voie de garage à la station - de la Grande-Paroisse (trouvé par M. Bru). Rumex maritimus L. — Grève sableuse au bord de la Maius à Trilbardou; sur la vase dans le lit de l'étang Houral près la Forestière (Marne). Rumex pulcher L. — Plante rudérale répandue dans les rues des villages du Sud-Ouest de la Brie; devient trés rare ou manque dans le Nord et l'Est. Bethon (Marne). ; . Euphorbia verrucosa L. — Pelouse argilo-caleaire entre Montgenost et Bethon (Marne). | Euphorbia Esula L. (Æ. pseudocyparissias Jord). — Prés humides dans les marais de la Seine à Marolles près 1 Montereau et à Châtenay. * Alisma ranunculoides L. — Mares siliceuses du plateau meulier. Forêt de Valence et bois Notre-Dame. Allium paniculatum L. — Abondant dans les friches calcaires exposées au Sud sur les pentes de la vallée de la Seine entre la Grande-Paroisse et Montereau. Cette plante a survécu aux vignes qui couvraient autrefois ces coteaux ensoleillés. Anthericum ramosum L. — Pelouse calcaire ombragée. Vallon du ru Flavien prés de Vernou. " Goodyera repens R. Br. — Plantation de Pinus silvestris au sommet du Mont de Vernou. * Luzula silvatica Gaud. — Abondant dans la forêt de Crécy à droite de la route de, Villeneuve-le-Comte à Neufmoutiers- — - Retrouvé d'aprés une indication de Vaillant!. d * Scirpus-multicaulis Smith. — Mares des bruyères de Sainte- — Assise prés Cesson. m -~ Carex depauperata Good. — | Garenne de Livry près Melun. A us (trouvé par M. Bru). EU i VAILLANT, Botanicon Parisien p. 110. Ce renseignement de | m a été reproduit par aucun de ses successeurs, - probablement à. cau s. Une dte. ? qui s subsistait relativement à l'identité de decere décr 4 en R. GAUME. — CONTRIBUTION A L'ÉTUDE DE LA FLORE DE LA BRIE. 611 *Carex strigosa Huds. — Sources de l'argile verte. Pente boisée du vallon du ru de Fontaineroux entre Vulaines et Machault. * Carex Pseudo-Cyperus L. — Mare sur l'argile à meulieres. Forét de Villefermoy. * Carex pendula Huds. — Sources et ruisselets ombragés sur l'argile plastique et l'argile verte. Rétal prés Ozouer-le- Voulgis; environs de Montry près Esbly; Mouroux près Coulommiers ; forêt de la Loge-à-Gond près Esternay; Hondevilliers près Sablonnières. * Setaria glauca P. B. — Moissons argilo-sableuses humides. Fontaine-le-Port; Fontains prés Nangis; Savins pres Jutigny; Montpothier (Aube). *Deschampsia media Rœm et Sch. — Quelques très rares individus dans les marais tourbeux calcaires en lisière de la forét de Valence. . Gaudinia fragilis P. B. — Bords des routes sur le plateau meulier. Les Ecrennés; Lésigny près Brie-Comte-Robert; la Chapelle-Rablais. Prairies au bord de la Seine à Tavers près Montereau; Saint-Siméon dans la vallée du Grand-Morin. Ophioglossum vulgatum L. — Bords de la route de Provins dans la forét de Crécy. Sur l'argile à meulières. * Ceterach officinarum Willd. — Sur les meulières ombragées à Dammartin-sur-Tigeaux. Grès de l'argile plastique au ic Guérin prés Mouton (trouvé par M. Bru). E * Pilularia globulifera L. — Très abondant à l'intérieur ege d'anciens trous d'extraction de meulière dans le bois Notre- . = Dame prés Boissy-Saint-Léger. C'est probablement la "d se e igne pàr Vaillant sous le nom de forèt de Grosboies - REVUE BIBLIOGRAPHIQUE Flore exotique. BUSCALIONI (L.) e MUSCATELLO (G.). — Studio monografico sulle specie americane del gen. Saurania Willd. — Malpighia, an. XXIX, fasc. 5-6, p. 231, Catania, 1932. Étude des caractéres communs et différentiels des Saurania leuco- carpa Schlecht., S. L var. stenophylla Busc., S. l. var. anisophylla Busc., S. l. var. Willdemanii, S. l. var. angustifolia Busc., S. l. var. Smithiana Busc., S. Yasicæ Lœsen, S. lævigata Tr. et Pl., S. coroi- coana Busc., S. barbigera Hook. Ko BITTER (G.). — Discopodium; 1 ium Hochst. var. Holstii (Damm.) Bitt. eine verkannte Pflanze aus Deutsch-Ostafrika. — Engler, Botanische Jahrbücher, LVII, p. 15, 1920. Une plante provenant de la région Est Africai i tallemande était sans fleurs ni fruit et nommée d'abord Solanum Albersi Damm., .puis Withania Holstii Damm. L'auteur a repris la question, y ajoutant des faits nouveaux, ce qui lui a permis de compléter la description du Discopodium penninervium Hochst., d'y rapporter comme synonyme le Withania Holstii Damm. et de décrire des variétés nouvelles. - . PELLEGRIN. CANDOLLE (C. p). — Piperaceæ africanæ. — Engler, Botanische Jahrbücher, LVII, p. 18, 1920. à Espèces nouvelles du Cameroun et du Nyassaland : Piper Zenkeri C. D. €.; Peperomia kyimbilana C. D. C.; P. Stolzii €. D. C. et une variété nouvelle Piper umbellatum L. var. glabrum C. D. C. E. P. LINDEAU (G.). — Acanthaceæ africanæ. X. — Engler, Botanische Jahrbücher, LVII, p. 20, 1920. Les espèces ou variétés nouvelles décrites sont : Hygrophila kyimbi- REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. i 613 lensis Lindau; Mellera menthiodora Lind. ; Pseudobaleria glandulifera Lindau; Dyschoriste albiflora Lind. ; Barleria albida Lind. ; Asystasia leptostachya Lind:, A. glandulifera Lind. ; Anisotes ukambanensis Lind. RUP KRAUSE (K.). — Rubiaceæ africana. V. (IX). — Engler, Botanische Jahrbücher, LVII, p. 25, 1920. Espèces nouvelles décrites : Pentas Ledermannii Kr.; Otomeria monticola Kr., Hymenodictyon pachyantha Kr.; Adina Ledermannii Kr; Mussænda lancifolia Kr.; Urophyllum pyramidatum Kr.; Cho- melia odora Kr. ; Randia msonju Kr. ; Tricalysia patentipilis Kr.; T. fili- loba Kr.; T. Ledermannii Kr.; Aulacocalyz lamprophylla Kr. ; Polys- phzria Braunii Kr.; Vangueria congesta Kr. ; V. Kiwuensis Kr. ; Plec- tronia Siebenlistii Kr. ; P. charadrophila Kr.; P. Korrowalensis Kr; P. pallidifolia Kr.; Ixora latituba Kr.; I. riparum Kr.; 1. Stolzii Kr. ; Pavetta molundensis Kr.; P. Thorbeckii Kr.; P. macrothyrsa Br.; P. dschænsis Kr.; Rutidea obtusata Kr.; Chasalia simplez Kr.; Psycho- tria lomiensis Kr.; P. renidens Kr. ; P. solfiana Kr. ; P. mollipes Kr.; P. crassicalyx Kr. ; P. nebulosa Kr.; P. leucothyrsa Kr. ; P. alluviorum Kr.; Grumilea hydrophyla Kr. ; G. Stolzii Kr. ; Uragoga nutans Kr. ; U. pachyphylla.; U. nyassana Kr.; Lasianthus longipes Kr.; Borreria | Stolzii Kr. ; B. mohasiensis Kr. 9 B P. ULBRICH (E.). — Monographie der afrikanischen Pavonia-Arten nebst Ubersicht über die ganze Gattung. — Engler, Botanische Jahrbücher, LVII, p. 54, 1920, et p. 161, 1921. En possession d'un riche matériel de Malvacées, l'auteur donne une revision très complète du genre Pavonia comprenant : historique, divi- sions principales du genre, coup d'œil général sur les espèces et groupes ‘espèces du genre, étude morphologique en général, étude plus particu- lière des espèces africaines, distribution géographique, clefs des sections et des espèces, dont beaucoup sont nouvelles. L'étude se termine par une .Ț table complète des espèces étudiées et de leurs seien. - MEZ (Cant). — Gramineæ africanae. XIV. (Nonnullis arabicis inclusis). — Engler, Botanische Jahrbücher, LVII, p. 185, 1921. Description de nombreuses espèces nouvelles africaines (quelques espèces d'Arabie y sont décrites aussi) des genres P E dame Digitaria, Sacciolepis, Urochloa, Melinis. 614 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. ENGLER (A.). — Gesneracee africanæ. IV. — Engler, Botanisehe Jahrbücher, LVII, p. 202, 1921. Nouvelles espèces des genres Saintpaulia, Didymocarpus et surtout Sireptocarpus avec étude et remarques sur la cleistogamie et des réduc- tions des organes d'assimilation chez ce dernier genre. PLE, WOLFF (H.). — Umbelliferæ africanæ. II. — Engler, Botanische Jahrbücher, LVII, p. 220, 1921 Description d'un genre nouveau Caucaliopsis Wolff voisin des genres Caucalis et Torilis et d'espèces nouvelles africaines des genres Aydroce- tyle, Pycnocycla, Caucalis, À frorison, Heteromorpha, Pimpinella, Polemannia, Physotrichia, Annesorrhiza, Peucedanum, Lefeburia. ER KRAUSE (K.). — Liliaceæ africanæ. VI. — Engler, Botanische Jahr- bücher, LVII, p. 235, 1921. Descriptions d'espèces nouvelles des genres Walleria, Anthericum, Chlorophytum, Albuca, Dipcadi, Asparagus. En outre le Sandersonia littonioides Welw — Littonia Welwitschii Benth. devient Littonia littonioides (Welw) Krause et l Iphigenia ramosissima Engl. et Krause devient Cyanella ramosissima E. et K. PR \ KRAUSE (K.). — Ein neuer Andropogon aus Zentralatrika. — Engler, Botanische Jahrbücher, LVII, p. 240, 1921. Andropogon Braunii Krause. F p; IRMSCHER (E.). — Begoniaceæ a II. — Engler, Botanische Jahrbücher, LVII, p. 241, 1931. Espèces nouvelles de Begonia faites sur des matériaux du Congo (A. Chevalier) et du Cameroun (Zenker). p... P. ENGLER (A.). — Ctenocladus Engl. nov. gen. Moracearum. — n Engler, Botanische Jahrbücher, LVII, p. 246, 1921. Genre voisin des Dorstenia, dont il a le port, originaire du. Cameroun. pP. - ;/,BITTER EL s Solanaceæ ue IH. man Botanische - Jahrbücher LVII, y? 918,1994. | e LE: * : e m Tm du € genre Solanum, & sous- x REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. : j 615 REICHE (K.). — Beitrágezur Kenntnis der Gattung Fouquiera. — Engler, Botanische Jahrbücher, LVII, p. 287, 1921. L'auteur donne une description avec détails du genre Fouquiera, xérophyte du Mexique, des considérations anatomiques, morphologiques, la position systématique. F4 P. LAUTERBACH (C.). — Beitráge zur flora von Papuasien. VIII. — Engler, Botanische Jahrbücher, LVH, p. 326, 1922, SYDOW (H.). — Fungi mz S EU — Engler, Botanische Jahrbücher, LVII, p. 321, 1922. . Champignons nouveaux de Nouvelle-Guinée appartenant aux genres suivants : Gibellula, Calostilbe, Cordyceps, Melogramma. BP LAUTERBACH (C.).— Die Rhamnaceen Papuasiens. — Engler, . Botanische Jahrbücher, LVII, p. 326, 1922. Y Revision des Rhamnacées de Nouvelle-Guinée, clef des genres, diagnoses de nouveautés des genres Smythea, Zizyphus, Rhamnus, clef d'espèces de Gouania. F.P. LAUTERBACH (C.). — Die Lecythidaceen Tips. ST Eig Botanische Jahrbücher, LVII, p. 341, 1922. . Revision, clefs de genres et d'espèces, Barringtonia nouveaux. F. PELLEGRIN. . _ CANDOLLE (C. pe). — Zwei neue Piper aus Nou-Mecklenburg. — Engler Botanische: Jahrbücher, LVII, p. 354, 1922, | Piper Peekelii C. D. C.; : P. anisopleurum C. D. C. : iS 1 x DIELS (L.). — Die Myrtaceen von Papuasien. - m a Jahrbücher, LVII, p. 356, 1922. : , L'auteur indique les genres de ! Papouasi E als s les forêts primaires et aux différentes altitudes, et ee espèces, décrit des Zthodamnia, un genre nouveau tom à Qui comprend 14 espèces, des Decaspermum, un pom -— rave Diels de 3 ipee Jorsinia, un der ‘616 y ` SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. BEWS (J. W.). — The South East african flora : its origin, migra- tions, and evolutionary tendencies. — Ann. of Bot., XXXVI, p. 209-223, 1922. : flore de l'Afrique sud-orientale comprend un élément tropical et subtropical et un élément tempéré ou montagnard dont l'auteur recherche les relations phylogéniques générales ainsi que les grandes voies qu'ils ont empruntées dans leurs migrations. F. MOREAU. VAN SLOOTEN (D. F.). — Index Flacourtiacearum quæ anno 1921 in Horto botanico Bogoriensi coluntur. — Bull. Jard. bot. Buiten- zorg, HE s., IV, 2, p. 279, 1922. L-E x / VAN SLOOTEN (D. F.). — Index Combretacearum quæ anno 1921 in Horto botanico Bogoriensi coluntur. — Bull. Jard. bot. Buitenzorg, HE s., IV, 2; p. 281, 1922. L..L, BAKHUISEN VAN DEN BRINK (R.-C.) et LAM (H.-J.). — Index Verbenacearum quc anno 1921 in Horto botanico Bogoriensi coluntur. — Bull, Jard. Bot. Buitenzorg, IIIe s., IV, 2, p. 283, 1922. E L WILDEMAN (E. pe). — Additions à la flore du Congo. — Bull. Jard. bot. État Bruxelles, VII, 3-4, p. 271, 1921. Cette importante contribution donne l'énumération systématique d'un grand nombre de nouveautés pour la flore congolaise, avec indication - des localités, noms (Sartre et description détaillée des plus impor- pasion dr L L. WILDEMAN (E. Sa — Documents pour une aono des Alchemilla d'Afrique. Bull. Jard. bot. État Bruxelles, VII, 3-4, p. 317, 1921. II. — Sur Les Alchemilla DE MADAGASCAR. Des désaccords nombreux existent au sujet des Alchemilla localisés à Madagascar et la définition des types appartenant à la plupart des groupes: entre autres au madagascariensis, n'est pas encore possible en l'état actuel de nos connaissances. Parmi les caractères sur lesquels peut 5e baser une spécification, l'auteur retient le nombre des divisions des lobes — latéraux des stipules, tout en reconnaissant la présence possible chez un bue nombre d'espèces de formes de transition d 'ailleurs assez CON stantes. REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 617 Suivent : un tableau de la distribution des Alchemilla dans l'ile, un - tableau analytique, qualifié d'ailleurs de provisoire par l'auteur, et la description des espèces. spèces nouvelles : A. Baroni (A. bifurcata Hilsen et Bojer), A. Lecomtei, A. Perrieri, A. Viguieri. Var. nouv. : A. Perrieri, var. glabra. Variation spécifique : A. Humberti. — Les Alchemilla nu cnouPE « Pedatæ » ENGLER. Rejetant les bases de classification adoptées par Engler qui portent sur des différences difficiles à saisir, l'auteur fait intervenir comme caractere essentiel la profondeur des lobes libres des feuilles, puis du périanthe. -Il y aurait d'ailleurs lieu de réexaminer les caractères des stipules, notamment des feuilles basilaires de la souche principale et des feuilles des stolons, qui, dans leur ensemble, sont assez mal connues. ‘ L'étude des espèces est faite d'apres le plan adopté pour le paragraphe précédent. Espèces nouvelles : A. Bakeri, A. Gerrardi, A. mukuluensis. Var. nouv. : À. Gerrardi var. hirsuto-petiolata, A. Volkensii var. bracteata. id. var. penicillata. IV. — NorEs sur DES Alchemilla DU GROUPE DES « sub-ochræatcæ » ENGLER. Cette section, élargie par l'addition de plusieurs espèces nouvelles appartient au groupement que l'auteur a proposé de dénommer provisoi- rement subcordatifoliæ, en opposition avec subcuneatifoliæ et qui est caractérisé par les stipules des feuilles caulinaires plus ou moins connées à la base, formant un limbe foliacé opposé au pétiole, la soudure du pétiole avec la base de ces stipules ne dépassant pas en longueur la sou- ` ` dure opposée des lobes stipulaires. L'étude des espèces est faite toujours suivant le méme plan, Espèces nouvelles : A. aberdarensis, A. Alluaudi, A. Bolusi, A. Brownei, À. nyikensis. Var. nouv. : A. geranioides var. major, A. Johnston var. crenato-stipulata. . — SUR QUELQUES EsPECES DU GROUPE « latilobæ » ENGLER. Ce groupe est encore trés mal connu et les especes établies su échantillons souvent insuffisants. ios | s Aprés un tableau de répartition géographique, l'auteur donne la des- cription des espèces parmi lesquelles deux sont nouvelles : A. Chevalieri tA. subreniformis. p. Dans les conclusions, il affirme que le genre en Afrique par des espèces relativement très nombreu nettement localisées. La définition de leurs caracteres est mal aisée et il semble que les feuilles fourniront des caractères plus stables que les fleurs en vue de la diagnose. Se te : r des Alchemilla est représenté breuses qui semblent s est souvent — 618 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. VAN ALDERWERELT VAN ROSENBURGH (C. R. W. K.) — Two new Malayan Fern Genera. — Bull. Jard. bot. Buitenzorg, | IIIe s., IV, 2, p. 317, pl. 14 et 15, 1922. Ce sont les genres Parasorus v. A. v. R. avec l'unique espèce P. undulatus v. A. v. R. et Grammatopteris v. A. v. R., avec les deux espèces G. Brooksii v. A. v. R. et G. pseudo-drymoglossum v. A. v. R. et la variété Beguinii du G. Brooksü. LL VAN ALDERWERELT VAN ROSENBURGH (C. R. W. New or noteworthy Malayan Araceæ. — Bull. Jard. Es Bui- tenzorg, HE s., IV, 2,. p. 320, pl. 10, 1922. Nombreuses espèces nouvelles appartenant aux genres : Aglaonema, - Cyrtosperma, Holochiamys, Homalonema, Pothos, op à Schismatoglottis, Sciadapsus. xe su POISSON (H.). — Déscription d'une plante nouvelle, Pachypo- dium Windsori. — Bull. Académie malgache, nouv. sér., IV, proc. verb., p. 8, 1016-1919 LL: POISSON (H.). — Description d'une nouvelle espèce de Pachypo- dium. — Bull. Acad. malgache, nouv. sér., IV, proc. verb., p. 64, 1918-1919. Cette espèce est voisine du P. Windsori dont elle se distingue par ses - fleurs blanches très grandes, un calice glabre et la forme de ses feuilles. Elle est également voisine du P. Rutenbergianum. ELS PERRIER DE LA BÁTHIE. — Sur la distribution géographique i des Chlenacées. — Bull. Acad. malgache, nouv. sér., IV, prat. verb. | p. 66, 1918-1919. (Voir notre Bulletin oü le travail a paru in extenso.) : E LECOMTE, GAGNEPAIN, etc. — Flore E de inde hie : — VIE, fasc. 4, p. 331-480, vignettes 31-41. Paris : 13 DU | Celte livraison, la 27°, est la suite des Graminées par E. G. Camus ~ et M*'* A, Camus; elle continue par les genres 34-64, savoir : Cym- ; ida a8 espèces), Heteropogon (2), Themeda (7), Iseilema a Germainia (2), Vossia (1), Ponore M, quim. | 1) .. Point de vue botanique, de l'état de Missouri. Il décrit: so REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 619 — Hemarthria (4), Rottboellia (4), Celorachis (3), Mnesithea (2), Pas- palum (1), Digitaria (16), Eriochloa (1), Isachne (14), Paspalidium (3), Urochloa (2), Acroceras (1), Echinochloa (4), Oplismenus (2), Pseudechinolæna (4), Brachiaria (6), Alloteropsis (2), Neohusnotia (4), Panicum (14), Hemigymnia (2), Sacciolepis (1), et Cyrtoccum (3). Soit 128 espèces en 32 genres. Les espèces figurées sont Heteropogon con- tortus, Themeda arguens, Iseilema Thorelu, Germainia Thorelii, Pseudovossiacambodiensis, Ophiurus monostachyus, Hemarthria longi- flora, Manisuris granularis, Paspalum scrobiculatum, Digitaria subco- rymbosa, Eriochloa ramosa, Isachne cochinchinensis, f. Eberhardtii, | Paspalidium flavidum, Brachyaria ambigua, Panicum humile, Saccio- lepis myosuroides, Cyrtococcum trigonum, Ichnanthus Harmandii, Thysanolæna mazima, Tricholæna Chevalieri, Oplismenus compo- —— situs, Alloteropsis cimicina, Setaria Forbesiana et Chamzraphis spi- nescens. Le prochain fascicule continuera les Graminées et presque en méme temps paraîtra le 4% du T. III avec les Caprifoliacées et le début des Rubiacées. GAGNEPAIN. . CAMPTON (M.-R-H.). — Contribution on sur les plantes récoltées en Nouvelle-Calédonie et à l'Ile des Pins en 1914. — The Journal of lin: Society, XLV, n° 304, p. 421-466, 1921. L'auteur cite un Cycas sp., Podocarpus ferruginoides, n. sp. et T autres espèces du méme genre; un Acmopyle, 4 Dacrydium, un Austrotaxus, gen. nov, (A. spicata, sp. n.), 5 Araucaria, 3 Agathis, ? Callitris, un Callitropsis, gen. n. (C. araucarioides, sp. n.) et1 Lobo- . Cédrus. Après les Gymnospermes sont énumérées les Fougeres et les Mousses traitées par Thériot. Deux planches illustrent les genres nou- Yeaux Austrotazus et Callitropsis. GAGNEPAIN. - UPHOF Um 2 -Tu, ). — Ecological relations of plants in tern Missouri. — Am. Journ. of Bot., v. IX, 1922, kd 147, E . L'auteur a exploré en 1948. la Ped pere Ene POS DELE. 1 rs .. les conditions géographiques et climatologiques de cette ri gioi relief du sol se réduit à des collines (monts d'Ozark) dont Jes plus levées AR a si dépassent guère 500 metres d'altitude. Puis il indique L ct ponts E su des associations edant api a pu observer dans les —— Se I En rue forêts 620 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. constitutives varient principalement avec le degré d'humidité du sol. Ainsi, des Chênes tels que Quercus marilandica, Q. macrocarpa, ete., prédominent dans les forêts des collines sèches de l'Ozark tandis que Taxodium distichum, Nyssa aquatica, sont les essences dominantes des foréts dans les marais du bas-pays. Les prairies sont relativement peu développées. P. Bucnox. HUNTER (Maszt-R.). — The present status of Scolopendrium in New York State. — Am. Journ. of Bot., v. IX, 1922, p. 28-36, 2 cartes dans le texte. Le but de ce travail est de fixer avec précision les localités où le Sco- lopendrium vulgare Sm. existe actuellement dans le centre de l'État de New-York, d'indiquer deux localités nouvelles et de marquer la tendance que parait avoir cette Fougère à devenir plus abondante dans la région considérée. P. Bucwox. Flore de l'Afrique du Nord. VIDAL Y LOPEZ (Manuer). — Materiales para la flora marroqui, 2 nota. Bol. R. Soc. esp. de Hist. nat., XXII, p. 54, 1922. Nouvelle liste de plantes récoltées par l'auteur et par Pau à Xauen (sauf le Convolvulus althzoides qui provient du Dar Riffien). : Espèces nouvelles : Ranunculus repentifolius Pau, Hypericum tomenlosum L. var. nov. viridulum Pau, Lavatera Vidali Pau, Epi- lobium Caballeroi Pau n. hyb. (— E. hirsutum >< Tournefortii. Pau), Chrysañthemum holophyllum Pau, Linaria supina L. var. nov. ajma- siana Pau, Veronica Beccabunga L. var. nov. xauensis Pau, Centaurium minus Hill. var. nov. bifrons Pau. À mentionner également parmi les plantes les plus curieuses le Salvia interrupta Schousboe qu'on ne connaissait plus que par la figure donnée par son auteur et qui est une des plus grandes raretés de la région. Lb JAHANDIEZ (Émice). — Les forêts de Cèdres du Moyen Atlas. — - Bull. de la Soc. Le Cbéne, n° 17, p. 1076-1084, avec planche pho- togr., 1922. M. Gattefossé avait déjà publié, par les Ann. de la Soc. Botan. de Lyon; 1921, le résultat floristique du voyage au Maroc qu'il fit, avec M. Jahandiez, en avril 1920, notamment dans la région veces que ue * REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. ^ 694 le Cedrus atlantica Man. Mais, en 1921, ce dernier explorateur a de nou- veau parcouru les districts de Fez et de Mecknès, c'est pourquoi il prend la plume en son nom personnel. Parmi les nouvelles récoltes de plantes le long de la zone, à 1250-1 900 mètres d'altitude, d'Azrou-Ichou Arocht- Timhadit, soumises à MM. les professeurs d'Alger, Battandier et Maire, il y alieu de mentionner : Arabis conringioides Ball var. silvatica Jah. et Mre, Viola pyrenaica Ram. var. marocana Mre, C hrysanthemum Gaya- num Cost. et Dur. var. mesantlanticum Mre, Muscari populeum Mre. j LFRED REYNIER. FERET (A.). — Catalogue des Halophiles et Salinariées (climat lusi- tanien). — Le Monde des Plantes, 3* s., XXIII, n° 21, p. 3, 1922. Sous une latitude caractérisée par l'Olivier etl'Oranger, certains végé- taux ligneux des climats tropicaux ou tout au moins chauds, et méme dans bien des cas les plantes désertiques, peuvent étre introduites ; l'auteur donne comme exemple le Musa paradisiaca L. cité en Palestine prés d’une source sulfureuse et thermale. La culture du Vanilla aromatica Sw. pourrait être tentée dans les oasis algériennes et autour des lacs salés (non des chotts et sebkas dont la salure serait trop forte). - ALFRED REYNIER. NICOTRA (L.). — Flora mediterranea australiore e Sahara. — Malpighia, an. XXIX, fasc. 5-6, p. 247, 1922. | L'auteur fait tout d'abord ressortir quels rapports étroits existent entre la Botanique, la Géologie et la Géographie. L'unité de la flore d'une région, méme très étendue, par exemple celle de la région méditerra- néenne, peut toujours apparaître quand sont connues les vicissitudes S'osraphiques. En s'appuyant sur ces vérités fondamentales l'auteur essaie d'établir la philogénie de la famille des Cruciferes dans le bassin de la Méditerranée et dans les régions qu'on lui rattache. Les Crucifères "ériveraient non des Papavéracées ni des Berbéridées, mais des Cléomées, Par les caractères de l'androcée et du pistil; les différentes modifications Subies par la silique (indéhiscence, oligospermie, articulation, rostration, . "Ocarpie, hétéroméricarpie) montrent, en outre, comment les sous- - milles et les genres ont pu dériver les uns des autres. S PILGER (R.). — Plantago sect. Hymenophsyllium nov. sect. — Engler, Botanische Jahrbücher, LVII, p. 320, 1921. : Cette nouvelle section comprend 3 espèces de la région moved v » P. cretica, P. cyrenaica, P. Bellardi. FF | c > ja 622 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. : Flore francaise. ROUY (Georçes). — Sur quelques plantes rares de Fran ce. — Le Monde des Plantes, 3* s., XXIII, n° 20, p. 5, 1922. Accompagnées de notes complétant les descriptions qui figurent à la Flore de France de l'auteur, neuf plantes (sept espèces, une sous-espèce et un hybride) sont passées en revue sous le rapport de leurs habitats, de la nomenclature ou de la systématique. ALFRED REYNIER. GERBAULT. — Sur une plante en voie de naturalisation en France Wr et en Portugal. — Le Monde des Plantes, 3* s., XXIII, n? 20, p. 7, 1922. La plante en question, d'origine mexicaine, est l Erigeron mucronalus DC., échappée des jardins. Elle est distincte du Vittadinia triloba DC. d (espèce d' Australie) et del E. quercifolius Lmk (de l'Amérique boréale). ALFRED REYNIER. REYNIER (Arrazp). — Étude, en systématique et biologie, de deux Euphorbes de La Garde et de Toulon (Var). — Annales Soc. Hist. natur. Toulon, n? 7, p. 29-35, 1991. La première de ces Euphorbes, signalée en 1914 à La Garde par M.Thompson, botaniste anglais, dans son Flowering Plants of the Riviera, sous le nom d'£uphorbia flavicoma DC., est l'E. Bivonz Steud. forma minor r Pampn., plante algérienne. Sa otpa fluctuante décèle une lE. spinosa L., ainsi que l'avait econnu Desfon- o taines. La seconde est l'E. squamigera Lois., trouvée avant 1828 à — — Toulon. Boissier en a fait un synonyme de son Æ. rupicola d'Espagne — . et d'Algérie. Comme ci-dessus, rapprochement pm axem. entre ce squamigera-rupicola et l'E. spinosa L. ALFRED Revni. -. JAHANDIEZ tunte). Additions à la flore du Var. — - Annales Soc. Hist. natur. Toulon, n° 7, p. 36-74, avec 2 planches, 19241. — Ces Additions, constituées par les apports de divers botanistes régio- | maux étudiant les. phanérogames, se divisent eu : 1? me EE a nouvelles. pe Suh science i nombre gor Set var Lem REVUE BIBLIOGRAPHIQUE, 623 nouvelles pour le département (une centaine environ); 3° Localités nouvelles de plantes rares ou peu observées. ALFRED REYNIER. FELIX (A.). — Rosæ Galliæ, deuxième série. — Le Monde des Plantes, 3° s., XXIII, n° 21, p. 3-5, 1922. ` Dans onze nouvelles notules, signées soit par lui, soit par ses collabo- rateurs MM. Lambert, Fouillade et Segret, l'auteur de cette publication poursuit la revue des églantiers de France; ceux étudiés ici appartiennent aux groupes Rubiginosæ, Synstylæ, Gallicanæ spuriz, Canina. . ALFRED REYNIER. DECROCK (E.). — Notes de phytogéographie provençale : les gorges du Caramy. — Bull. de la Soc. Le Chêne, n° 17, p. 1058-1068, 193. Le Caramy est un affluent de l'Argens, principal cours d'eau du dépar- tement du Var. Ces gorges, visitées le 13 mars 1922 par M. Decrock, S'ouvrent prés de Mazaugues, sont longues de 5 kilomètres environ, orientées Sud- Nord, et aboutissent à la plaine de Tourves (arrondiss. de Brignoles). Au bord des berges on n'est guère qu'à 260-300 mètres d'alti- lude sur mer; mais des collines de 450-500 mètres dominent le niveau d'eau courante du Caramy. L'auteur résume ainsi ses considérations italie: il y a, . dans ces gorges, un caractère mixte du tapis végétal méditerranéen et de la flore des basses montagnes, celle-ci s'accusant par nombre de plantes de l'association du Chéne blanc et de l'association du Hétre qui croît autochtone à une distance peu considérable. ALFRED REYNIER. BLANC (P.). — Note sur la flore des environs d'Arles. — Revue horticole des Bouches-du-Rhône, n° 731, p. 74-79, 4° trimestre 1921. / Comme témoignage de la clémence relative du climat d'Arles en : x .. Üécembre, janvier, février, mars, pour trois localités de ce i à + v Montmajour, Corde et Le Castellet, l'auteur signale l'éventualité d'a . Sévoir une soixantaine d'espèces : 1° tantôt frap Mison ou fructification prolongée de l'automne à l'hiver, ou bien à nor- . male floraison en printemps précoce; 2^ tantót reconnaissables, quand v . l'herborisateur a l'œil exercé : soit lors méme de l'absence de fleurs et de i fruits (par goei les: espèces ligneuses), soit malgré le peu de visibilité s i des or, Forânec s PU i £ CUETT. l'œil par leur flo- E Revisa. o T 624 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. GENTY (P.). — L'Arabis alpina en Cóte-d'Or. — Bull. Acad. Sc., Arts et Belles-Let. de Dijon, p. 117, 1922. Cette plante alpine a été découverte en 1920 dans la Cóte-d'Or, vers. Lantenay, par M. de Saint-Aulaire et retrouvée depuis par l'auteur. Elle présente dans cette station tous les caracteres de la spontanéité. ; LL GENTY (P.). — Une Hépatique nouvelle pour la Côte-d'Or, le Metzgeria pubescens. — Bull. Acad. Sc., Arts et Belles-Let. de Dijon, p. 139, 1922. Le genre Metzgeria n'était jusqu'ici représenté en Cóte-d'Or que par le M. furcata Dum. L'espèce qui fait l'objet de cette note a été trouvée par l'auteur dans la combe de la Vaux, près de Gevrey, à une altitude de 400 metres qui est probablement la plus basse à laquelle cette plante ait été rencontrée en France. E. L: GENTY (P.). — Le Matricaria discoidea à Dijon. — Bull. Acad. Sc. Arts et Belles-Let. de Dijon, p. 154, 1922. Cette plante, originaire de l'Ouest de l'Amérique du Nord d'où elle s'est propagée en Scandinavie, en Allemagne et en Normandie, puis plus récemment dans le Nord, l'Est et le Centre de la France, vient d'étre trouvée en abondance à Dijon méme. Elle peut devenir intéressante pour F herboristerie, étant un moyen d'adultération des Camomilles. L PELÉ (P.) et CHENANTAIS (J.-E.). — Contribution à la flore Atque de la Loire-Inférieure. — Bull. Soc. Sc. nat. Ouest, 1921 Ce Laval énumère un bon nombre de Champignons : Hyménomycètes, Ascomycètes, Myxomycètes, Pyrénomycètes, qui ont été constatés par les auteurs, dans la région, depuis la publication de l'Apercu de la Flore cryptogamique de la Loire-Inférieure, il y a vingt ans, par M. Ménier. Quelques-unes de ces espéces sont accompagnées de notes ou de des — criptions. Quelques nouveautés sont signalées : comme variétés : Helve lla | lacunosa Afz. var. cerebriformis Chenantais; H. fusca Gill. var. gyT9- mitroides Chen.; H. monachella Scop. var. coherens Chen.; un genre nouveau de photons d Lasiosordaria luticola Chenantais (Lasio- sphzria Feltg.); comme espèces : Didymella eutypoides Chen., Nw : : peokia anceps Chen., Saccardælla Montellica Rubi. Chen. i > GaDECEAU. -. ROMELL (Lans-Gunwar). — P REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. + 625 GADECEAU (E.). — Étude sur quelques plantes adventices con- statées à Nantes et aux environs, surtout pendant la guerre 1914- 1920. — Bull. Soc. Sc. nat. Ouest, 1921. Liste de 22 plantes adventices accompagnée de considérations géné- rales sur l'intérét de ce genre de recherches. E. Gapeceau. Flore européenne. BINNING (A.). — Bidrag till kànnedomen om Kärlväxtfloran i vâstra Västmanlands bergslag. [Contribution à l'étude de la flore vasculaire du district minier du Västmanland occidental]. — Svensk bot. Tidskrift, XV, p. 214-249, 1921. Liste de plantes vasculaires d'une province de la Suède moyenne. LLORGE TENGWALL (T. A.) et ALM (C. G.). — Floristika bidrag fran Kare- . suando och norra delen av Jukkasjárvi socknar. [Contribution à la flore de Karesuando et de la partie septentrionale de la paroisse de Jukkasjärvi]: — Svensk bot. Tidskrift, XIV, p. 232-238, 1920. . Deux espèces sont nouvelles pour le district de Tornea (Laponie Suédoise) : Carex nardina Fr. Kar. et Luzula nivalis (Læst.) Beurl. Karl. P. ALLORGE SORLIN (A.). — Nagra våxtlokaler i Västerbotten [Quelques loca- lités de plantes du Västefbotten]. — Svensk bot. Tidsk., XIV, p. 288- 291, 1920. ' Entres autres localités l'auteur signale dans le Västerbotten (Suède Moyenne) la plus riche localité suédoise du Calypso bulbosa. P. ALLORGE 3 * : avene d ). — Physionomistique et é — Svensk botanisk Tidskrift, XIV, p. 136, 1920. | L'auteur critique vivement les méthodes inductionnistes préconisées .. *h géobotanique par certains phytogéographes d'Upsal qui se bornent à re décrire les groupements végétaux sans se préoccuper de leurs rapports avec le milieu. A cette méthode l'auteur préfère les enseignements de _ école américaine de Clements qui réserve une part très importante à " l'expérimentation. RAE. | P. ALLORGE T. LXIX. mec mum à 626 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. SAMUELSSON (Guxwag)..— De nordiska Sagittaria-arternia. [Les Sagittaria de l'Europe septentrionale]. — Svensk botanisk Tidskrift, XIV, p. 21,1920. Étude de la répartition des CAPE sagittifolia L. et S. natans Pallas dans la péninsule scandinave, au Danemark et en Finlande. P. ALLORGE. SAMUELSSON (Gounnar). — Om nagra Lepidium arter. (Sur quelques Lepidium). — Svensk botanisk Tidskrift, XV, p. 28-45, 1921. Sur les douze Lepidium qui sont connus en Fennoscandie et au Danemark, ceux du groupe Lepidium ruderale sont, pour la plupart, introduits dans ces pays depuis peu. L'auteur étudie la répartition. du Lepidium Smithii et des L. du groupe ruderale (L. ruderale L., L. den- siflorum Schrad., L. neglectum Thell., L. virginicum L., L. bonariense L., L. spicatum Dar) dans ces pays. P. ALLORGE. ROMELL (L.-G.). — Sur la règle de distribution des fréquences. — Svensk botanisk Tidskrift, XV, p. 1-20, 1920. L'auteur critique les conclusions auxquelles Palmgren s'est arrèté concernant la distribution des fréquences des espéces dans des aires données. D'aprés l'auteur, ces conclusions seraient contraires à l'hypo- thése fondamentale de l'écologie, hypothèse qui suppose un étroit Mo" port de causalité entre la station et la végétation. P. ALLORGE. | à Taxinomie. —— (Jos.) et MARNAC (Ew.) — Conservation des plantes ier. — Le Monde des Plantes, 3° s., XXIII, n° 20, p. 2, 1922. a badigeonnage des exsiccata avec une solution alcoolique fossene de lavande, de thym et de romarin ne [ j le classique bichlorure de mercure (Arbost). Aux principes . can des Labiées est due la préservation partielle, en herbier, des e . des pates de cette famille (Marnac). ALFRED REYNIER. ; PAGN EPAIN (F. )-— - Monographies casio ost — - Le 2 Monde ds Plantes, 9* s., XXIII, n° 21, p. 13, 1922. Fi d'abord eequil vise par. « monographies REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. y 627: . propose ce genre de recherches comme profitable : 1° pour l’ instruction, volontaire ou dirigée pédagogiquement, soit d'un naturaliste déjà formé, soit d'un éléve, par les utiles remarques qui résulteront de l'étude, sur le terrain, du développement des organes de telle plante, méme vulgaire; 2^ pour une connaissance plus complète de détails, jusqu'ici négligés par ` les floristes, en matière de morphologie, physiologie et biologie. Tout monographe devra mettre par écrit le résultat de ses observations et, s'il y a lieu, joindre quelques dessins. ALrRED REYNIER. THELLUNG (A.). — Encore l'Erigeron Karwinskianus DC. var. mucronatus M ) Aschers. — Le Monde des Plantes, 3* s., XXIII, n° 20, p. 6, 1 Cette Synanthérée, originaire du Mexique et de l'Amérique centrale, ne doit être confondue ni avec le Vittadinia triloba DC. (de la Nouvelle- Zélande), ni avec l Erigeron quercifolius Lmk (de l'Amérique du Nord). L'Erigeron trilobus (Decaisne) Boiss., plante du Sinai, indiquée en Tunisie et au Maroc par MM. Bonnet, Barratte et Battandier, n'est très probablement autre que l'£. Karwinskianus var. mucronatus ci-dessus. ALFRED REYNIER. GLEISBERG (W.).— Vaccinium Oxycoccus L., ein weiterer Beitrag zur Typenfrage der Art. — Ber. d. d. bot. Ges., XL, ~ p. 130-139, 1922. F. M. wisi Morphologie. BUSCALIONI (L.) e ROCCELLA (G.). — Intorno al alcune singolari anomalie delle radici di una plantula di vp es communis L. — Malpighia, an. XXIX, fasc. 5-6, p. 294,1 T . Étude des modifications histologiques complexes survenues dans une v Mine d Amygdalus communis sous l'action de causes extérieures mal | e ses (traumatismes, parasites, mauvaises. nr de nutrition) ' & consistant dans une sorte de dé En - Principale. Par une série de coupes transversales, les auteurs montrent : . Comment s'est effectué ce démembrement, quelles sont les dispositions E Prises aux divers niveaux par 1 les slémenis conducteurs, liber et diee i i idonei sur la constituti faisceaux données ; ence AE Pius x Bertrand, Jeffrey, ne permettent pas de donner une esr Vote Satis e ge ir: 5 $ m AR. S. DH See . 628 : SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. WILDEMAN (E. pe). — Sur la transformation des fleurs herma- phrodites en fleurs mâles chez un plant cultivé d'une espèce du genre Hæmanthus L. — C. R. Soc. belge Biol., LXXXVII, p. 113, 1922. Chez cette plante, dont l'origine ne peut étre indiquée, il y a suppres- sion presque complete du style, réduit, à la base du tube corollin, à un trés court moignon ; dans les loges de l'ovaire non modifié les ovules sont totalement avortés. La fleur d'abord hermaphrodite est donc devenue mále par avortement de l'organe femelle. IM BUGNON (P.). — L'organisation libéro-ligneuse chez la Mercu- riale reproduit-elle une disposition ancestrale? — C. R. Acad. des Sc., CLXXIV, p. 1484, 1922. . L'étude anatomique et ontogénique comparée de la base du faisceau médian dans les cotylédons et dans les feuilles végétatives de la Mercu- - riale, faite par l'auteur, y révèle une organisation libéroligneuse identique dans ses traits principaux; les différences d'importance secondaire peuvent être rapportées : 1?*à l'organisation variable de l'appareil con- ducteur sous-jacent, avec lequel les faisceaux médians se raccordent par leur base; 2° à l'intervention et à la localisation d'un intense accroisse- ment intercalaire longitudinal. L'organisation libéroligneuse de l'hypo- cotyle, méme chez la Mercuriale, cas cependant considéré par G. Chau- veaud comme l'un des plus favorables à sa théorie, ne semble donc pas satisfaire aux conditions nécessaires pour qu'elle puisse étre interprétée avec vraisemblance comme une disposition ancestrale. . Jouxov. CHAUVEAUD (G.). — Les principales variations du développe- ment vasculaire dans les premiéres phyllorhizes des Phanéro- games ne sont pas déterminées par l'accroissement intercalaire. | — C. R. Ac. des Sc., CLXXIV, 1922. L'auteur présente quelques remarques au sujet de la note de M. P. Bugnon « Sur l'hypocotyle de la Mercuriale ». La constitution typique, d’après ses recherches, comprani 4e des vaisseaux alternes; 2 des vaisseaux intermédiaires; 3° des vaisseaux superposés. Cette édasütation typique se trouve réalisée dans la tige entière des Cryptogames fossiles, ‘telle que les Sphénophyllées. Elle est . réalisée également dans la racine des Phanérogames et souvent aussi, 4 dans la partie primitive de leur tig L'aecélération basifuge trés accentuée dans le développement vascu- laire de la Fu est un fait et non ac seulement une propi cette zo REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 629 accélération est plus grande encore dans le Ricin. Ce sont les faits établis, il y a longtemps déjà, par l'auteur et qui ont été souvent confirmés depuis lors. L'auteur interprète ces faits en disant : chez les Phanéro- games, le développement vasculaire se réalise dans la racine, comme il se réalisait dans la tige fossile des Cryptogames, tandis que dans leur tige il subit une accélération basifuge plus ou moins grande. Peu important chez la Mercuriale, il est au contraire considérable chez le Ricin, A cela on vient d'opposer une interprétation différente : « C'est l'intervention plus ou moins intense, plus ou moins précoce, c'est la localisation par- ticulière de l'accroissement intercalaire longitudinal, phénomènes secon- daires au cours du dével t ontogénique, qui paraissent déterminer vUt1l: variables interprétées par G. Chauveaud comme l'évidente manifestation d'une accélération plus ou moins forte. » E L'auteur montre pourquoi on ne peut pas substituer l'accroissement - intercalaire à l'accélération basifuge si l'on veut expliquer les principales modifications vasculaires. A. Jovkov. LARBAUD (M"* M.). — Anatomie des fleurs d'une méme espéce à diverses altitudes. — C. R. Ac. des Sc., CLXXIV, p. 1562, 1922. L'auteur décrit les différences autant externes que internes entre des fleurs d'une méme espèce cueillies à diverses altitudes. BUGNON (P.). — Sur l'accélération basifuge dans l'hypocotyle. — C. R. Ac. des Sc., CLXXV, p. 43, 1922. L'auteur présente quelques remarques aux observations de M. G. Chau- . veaud au sujet de sa Note sur l'hypocotyle de la Mercuriale et il conclut : L'aecélération basifuge, définie par M. G. Chauveaud, est une théorie qui repose sur le postulat de la continuité initiale de l'appareil conduc- leur embryonnaire ; elle indique une des modalités possibles de l'évolution de l'appareil conducteur chez les plantes vasculaires ; elle n'explique pas, notamment, les caractères communs du protoxylème centripète et du - Protoxylème centrifuge; elle a été édifiée essentiellement sur le fait de la destruction de certains vaisseaux dans la région hypocotylée, au cours de la germination; or cette destruction doit étre attribuée à une cause actuelle, l'aceroissement intercalaire. A] . LAVIALLE (P.) et DELACROIX (J.). — La paroi du pistil et ed . fruits dans le genre Euphorbia. — C. R. Ac., des Sc., CLXXV, 630 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. Les auteurs présentent le résumé de l'étude histologique du dévelop- pement du pistil en fruit chez Euphorbia segetalis L. pris comme type parmi les espèces du genre qui les occupe. Voici leurs conclusions : Plusieurs auteurs rapprochent les Euphor- biacées des Malvacées par certains caractères. Lindley les rapproche des Rutacées et en particulier des Aurantiées. L'existence régulière de poils d'origine endocarpique dans les loges du pistil des Euphorbes rapproche cette famille de celle des Malvacées et- particulièrement de la tribu des Bombacées. L'existence des mêmes poils corro»ore de méme les affinités qui unissent les Euphorbiacées aux Rutacées (Aurantiées). L'appareil mécanique qui intervient activement dans la déhiscence et dans la force des valves du fruit des Euphorbes, um reiche son ori- gine de l'endocarpe et des deux assises du p re situées au contact immédiat de cet endocarpe. AJ, BECQUEREL (P.). — La théorie du mériphyte devant les phéno- ménes de l'ontogénie vasculaire. — C. R. Ac. des Se., CLXXV, p. 233, 1992. | L'auteur réfute les affirmations des partisans de la théorie de la con- stitution des plantes vasculaires, théorie du mériphyte, qui contestent les résultats de son ancien travail et termine sa réfutation en disant : « Ainsi s'écroulent, devant une ontogénie vasculaire bien observée, les nouvelles preuves qu'on a cru pouvoir apporter en faveur de cette singu- liere théorie du mériphyte selon laquelle le corps des plantes vasculaires proviendrait de la transformation en feuilles, en tige, en racines, des rameaux dichotomes (cauloides mériphytiques) du thalle d'une prohépa- tique imaginaire qui se serait vascularisée. Pour expliquer la plante vas- culaire il n'est plus besoin de faire du roman puisqu'il est facile de suivre, sans inventer aucune hypothése, à partir du massif initial de Fœuf, la formation complexe de son corps et de son appareil conducteur général, plantule élémentaire par plantule élémentaire de plus en plus évoluée, unissant entre ue leur et conducteur particulier ». — 0 i J. ba MIRANDE (M.). — Sur l'origine morphologique du liber interne Wi des Nolanacées et la position systématique de catte fee d . C. R. Ac. des Sc., CLXXV, p. 315, 1922. = L'auteur présente une étude résumée de l'origine morphol Logique dir : Dura imas gonna T remet à écis REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 634 Par le caractère de l'origine de leur liber interne les Nolanacées doivent être retirées définitivement des Convolvulacées. Ce caractère les ferait ranger dans les Solanacées, s'il n’était préférable, à cause de certains caractères floraux, d'en faire une famille à part entre les Borra- ginacées et les Solanacées. A. js BO UVRAIN (G.) — Sur l'évolution vasculaire dans la Mercuriale. — C. R. Ac. des Sé., CLXXV, p. 380, 1922. L'auteur réfute les démonstrations sur l'évolution vasculaire dans la Mercuriale présentées par les notes de M. Bugnon. Pourquoi poursuivre cette démonstration puisque les conclusions de M. G. Chauveaud sont prouvées de facon définitive et que la théorie du raccord ne peut être soutenue? E Dans sa dernière note M. Bugnon dit : « Il est clair que tant que = “M. G. Chauveaud n'aura pas démontré la continuité initiale du pro- « cambium, des cotylédons à la premiere racine, l'accélération basifuge « restera une simple interprétation des faits, à laquelle une autre au « moins pourra s'opposer, sous le nom de théorie du raccord ». Or la preuve de continuité a été faite par M. Bugnon lui-même, qui dans sa note à l'Académie des Sciences du 3 avril 1922, p. 955, dit: « La continuité de l'appareil conducteur cotylédonaire et de l'appareil conducteur radical est établie à ce stade »..— AcE . AFZELIUS (Karı). — Einige Beobachtungen über die Samenent- wicklung der Aponogetonacæ. — Svensk bot. Tidskrift, XIV, p. 166-175, 1920. Peg quatre espèces d'Aponogeton étudiées par l'auteur au ide de e embryogénique, deux (A. violaceus Lagerheim et A. Guillotii ra possèdent des ovules pourvus de deux téguments libres, ce . Qui représente l'état primitif typique des Hélobiales et de la plupart des Monocotylédones. Les deux autres espèces dont s'est occupé l'auteur, — A. quadrangularis Baker et l'A. distachyus ont des ovules unitegminés, + par suite de la concrescence des deux téguments primitifs. L' auteur ps .. Tappelle, en outre, les affinités étroites qui relient, au Mete viden ue des Variations structurales des téguments, le genre Aponogeton à € js. Renonculacées, notamment au genre dis E 632 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. L'auteur, au cours d'un séjour à Java, a commencé l'étude du déve- loppement du pollen chez diverses Monocotylédones appartenant aux familles des Butomacées, des Pontédériacées, des Stémonacées, des Liliacées, des Taccacées, des Broméliacées, des Commélinacées, des Flagellariacées, des Ériocaulacées, des Graminées, des Musacées, des Zingibéracées, des Orchidacées, des Palmiers, des Aracées et des Cyclan- thacées. - P. ALLORGE. MALME (G. O.). — Uber die prse von Zizyphus Juss. — Svensk bot. Tidskrift, XIV, p. 190-193, 1920. L'auteur précise la valeur Vif des épines chez quelques Rhamnacées du Brésil, chez les Zizyphus en particulier. Chez ces plantes, les rameaux de l'année sont de deux sortes, les uns, purement végétatifs, sont pourvus d'épines, les autres végétatifs et floraux sont inermes et leurs bourgeons axillaires évoluent, en inflorescences. Les z épines représentent des rameaux feuillés. P. ALLORGE. KOLDERUP ROSENVINGE (L.). — On the spiral arangementof . . the branches in some Callithamnieæ. — Det Kgl. Danske Videns- kabernes Selskab. Biologiske Meddelser, II, , 1920, 10 p. L'auteur a étudié la disposition et, en EUR l'angle de divergence, des rameaux latéraux de cinq espèces de Callithamniées des côtes danoises. Chez les Callithamnion tetragonum, -C. roseum et Seirospara Griffithsiana, cette disposition est en spirale très irrégulière. Chez les C. corymbosum, C. Furcellariæ et C. roseum, les rameaux sont disposés en spirale dont les tours se dirigent à droite et à gauche avec une égale fréquence. D'une manière générale langle de divergence est moins constant que chez les plantes supérieures; il est plus ou moins variable, non seulement sur les rameaux différents d'un méme axe, mais aussi sur le méme rameau. P. ALLORGE. GLEISBERG (W.). — Vergleichend anatomische Untersuchungen des Blattes der Vaccinium SR pin > Ber. d: 4 bot. Ges., XL, p. 139-141, 1922. Étude morphologique des diverses variétés du Vaccinium Oxycoccus et étude anatomique de leurs feuilles. n .F. Monzav. ZIMMERMANN (A.). — Zur physiologischen Anatomie der Cucur- bitaceen. — Ber. d. d. bot. Ges., XL, p. 2-8, 1922. i| mmunication préliminaire sur r la structure de diverses Cucurbitacées d in ..; Comm de iode orientale all emande. F. Moreau. REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 633 JACKSON (V. G.) — Anatomical structure of the roots of Barley. — Ann. of Bot., XXXVI, p. 21-39, 1922. ; L'appareil radiculaire de Orge comprend deux sortes de racines, des racines gréles et ramifiées et des racines non ramifiées, épaisses, pourvues de poils absorbants trés développés. La strueture anatomique de ces deux sortes de racines est différente : les premieres présentent un cylindre central aux parois cellulaires trés épaisses, un large vaisseau central, six à huit trachées et un endoderme à parois trés épaisses; les racines non ramifiées possèdent au contraire un cylindre central aux parois minces, ainsi que celles de l'endoderme, douze à seize pointements ligneux et, au centre, cinq ou six grands vaisseaux. Cette structure est en rapport avec la fonction des racines non ramifiées, racines adventives forméés tardive- ment, dont le rôle est de fournir à la plante de l’eau et de la nourriture dissoute en abondance au moment de sa croissance active. | F. Moreau. PRESCOTT (J. A. ). — The flowering curve of the egyptian cotton plant. — Ann. of Bot., XXXVI, p. 121-130, 1922. Courbes indiquant les variations du nombre des fleurs de cotonnier par plante et par jour au cours de la période de floraison. F. Moreau. on: (T.G.B E i Isoetes Drummondii À. Br. — Ann, of Bot., XXXVI, » 41-94, 1922. 1 dange Isoetes Drummondii, | dan de l'Australie, montre à la surface du sol, pendant la saison ai, une simple rosette de feuilles linéaires insérées sur une tige souterraine placée à 2 cm. au-dessous de la surface du sol. A l'approche de la saison . Sèche, les feuilles se dessèchent, se détachent en laissant dans le sol leur ase et les sporanges qui y sont annexés. La dissémination des spores se fait seulement au retour de la saison humide ; des cellules mucilagineuses qui se trouvent tout à la base des feuilles fertiles se gonflent aux premieres - Pluies et soulèvent la région sporangifere de la feuille. Les sporanges, ; nt au-dessus du sol, brisent leur paroi et mettent leurs spores en libert F. MonEaU.. An Qui BL. B.). — Abnornal flowers in Eranthis. — — Ann. of Bot., $ XXXVI, p. 131-433, 1922. ARBER (A.). — Studies on intrafascicular cambium in Monocoty- . ledons. V. — Ann. of Bot., XXXVI, p. 251-256, 1922. : 634 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. Nouveaux exemples de cambium ' intrafascieulaire chez les Monocoty- lédones, spécialement des Liliflores; l'Arum italicum et.le Potamo- geton natans en montrent également, ainsi que des Alismacées, des : Aponogetonacées et des Hydrocharitacées. F. Monzav. SAUNDERS (E. R.). — The leaf-skin theory of the stem : a consi- deration of certain anatomico-physiological relations in the sper- mophyte shoot. — Ann. of Bot., XXXIV, p. 135-165, 1922. La surface de la tige relève des feuilles dont elle n'est que le prolonge- ment, méme dans le cas des feuilles qui ne sont pas évidemment décur- rentes; de méme la surface de l'axe hypocotylé doit être rapportée aux _cotylédons. austr fonde cette vue sur l'étude d'un certain DUANE végétaux. F. Moreau. ARBER (A.). — Sur la pointe des feuilles de certaines Monocotylé- < dones. — The Journal of lin. Society, XLV, n° 304, p. 467, 1922. Les feuilles sont considérées au point de vue de la théorie phyllo- dienne. Quand certaines feuilles se terminent par une pointe dure, ce ne serait que le pétiole dont le limbe lui-méme ne serait qu'une gaine à proprement parler. Dans d'autres cas, les feuilles seraient des pétioles développés en limbe et la pointe dure du sommet représenterait le sommet du pétiole qui ne porte pas de limbe réel. 3 clichés dans le texte illustrent cette théorie appuyée sur plusieurs exemples. GAGNEPAIN. Ceinia. LENOIR OLY c^ TE somatique dans la tige aérienne a arvense. — C. R. Ac. des Sè., odo 4 1589, 1 Il ressort des recherches de l'auteur que la substance fundavit s du chromosome est la nucléoline (— paréniue ou plastine des puse is us la chromatine. en dérive. A his . JONESCO (S.). — Sur la répartition des OA dans les. sciens colorés des plantes. — C. R. Ac. des Sc., CLXXIV, dedi E 1 / d ‘a À après les recherches de l’auteur il apparait que 1 s Y tant que pigment coloré et à l'état Do 2 tissus c Elles semblent carae c A REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. >: 635 ristiques des organes d'un rouge pur, tandis que l'on trouve à leur place un pigment jaune dans les organes colorés en bleu, en violet ou dans ceux d'un rouge pourpre, chez lesquels les anthocy andae) font completement - défaut. AS DANGEARD (P.-A.). — Recherches sur la structure de la cellule dans les Iris. — C. R. Ac. des Sc., CLXXIV, p. 1653, 1922. L'auteur présente une étude sur la structure de la cellule dans les Iris, qui lui a fourni des détails trés précis surles éléments qui y sont contenus. AJ. DANGEARD (P.-A.). — Sur la structure de la cellule chez les Iris. — Ac. des Sc., CLXXV, p. 7, 1922. | 1 De son étude des cellules chez les /ris l'auteur tire des conclusions suivantes, qui confirment et complètent les résultats de sés recherches Sur la structure de la cellule végétale : 1° Le plastidome et le sphérome ont une existence aussi générale que le noyau dans la cellule végétale. 2^ Ces deux formations sont nettement indépendantes : elles se trans- mettent parallèlement à travers les générations sans avoir aucun point de . Contact. 3° Les plastes du plastidome se présentent avec des formes très Variables; ils jouent des róles variés dans le métabolisme cellulaire. 4 Le plastidome et le sphérome existent dans les grains de pollen et : le sac embryonnaire : leur présence dans l'œuf n'est pas douteuse; il est nécessaire d'en tenir compte au point de vue de la transmission des . f Caractères héréditaires. AN E .. .ROMIEU (M.). et OBATON (E ) — Étude spectroscopique du pigment vert du Chétoptére et de la gro soda de l'Ulve. — GR. Ac. des Se., CLXXV, p. 51, 1922. | d un des auteurs a été amené à considérer contrairement à ce qui- était f : bli, le pigment vert du Chétoptère comme une chlorophylle légèrement MINE, d'origine alimentaire, et par conséquent | comme ci e. ~S nourrit. C'est ce que les auteurs se sont proposé de dat le spectre d'absorption de la chétoptérine à c dS IE Kanea, nep les débris servent de nourriture à I animal. Leurs € exp A beer la parenté des deux pigments *ut donc conclure. eem :héto inl M 636 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. taire d'origine extrinsèque qui doit entrer dans le groupe des antérochlo- rophylles auxquelles elle ressemble beaucoup spectroscopiquement. A. J. GUILLIERMOND (A.). — Remarques sur la formation des chloro- plastes dans le bourgeon de l'Élodea canadensis. — C. R. Ac. des Sc., CLXXV, p. 283, 1922. Dans ses recherches précédentes l'auteur a établi la présenee dans la cellule des végétaux chlorophylliens de deux catégories d'organites pré- sentant tous les caractères des chondriosomes de la cellule animale et conservant leur individualité au cours du développement. L'une corres- pond aux plastes et est affectée à la photosynthèse, l'autre une fonction qui n'a pas encore été précisée. La présente note donne un exposé de nouvelles recherches, qui ont permis à l'auteur de distinguer dans les : cellules du méristeme les deux lignées de chondriosomes et de suivre leur évolution pendant tout le développement. A T GUILLIERMOND (A.). — Observation cytologique sur un Lepto- mitus et en particulier sur le mode de formation et la germi- nation des zoospores. — C. R. Ac. des Sc., CLXXV, p. 317, 1922. L'auteur expuse les résultats de ses études sur la formation et la germination des zoospores de cette Saprolégniacée. a pa suivre sur le vivant et à tous les stades du développement l'évolution du chondriome dans un champignon adapté à la vie aquatique - et à l'abri par conséquent de toute altération. Ces recherches apportent une preuve incontestable que les chondriosomes conservent toujours leur individualité. A. T. STALFELT (M. G.). — Ein neuer Fall von tagesperiodischem Rhythmus. — Svensk bot. Tidskrift, XIV, p. 186-187, 1920. Étudiant le rythme de la division cellulaire dans la racine du Pois, l'auteur montre que cette division atteint un maximum entre neuf et onze heures du matin et un maximum entre neuf et onze heures du soir. Cette Pr ne serait pas sous la dépendance de la lumière. P. ALLORGE. SCHURHOEFF (P. N.). — Die Teilung des vegetativen Pollenkeras z bw e crassipes. — Ber. 4. d. bot. Ges., XL, pP: REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 631 Dans les grains de pollen en dégénérescence de l’£ichhornia crassipes le noyau végétatif subit une division mitotique normale. . MOREAU. ROUSSOPOULOS (N. C.). — Sur une réaction microchimique des membranes lignifiées : la réaction de Mäule. — Mém. prés. à la Fac. Sc. de Nancy pour l'obtention du Dipl. d'ét. sup. de Sc. nat. (Botanique), Lons-le-Saunier, Declume, in-8*, 15 p., 1922. . L'auteur élucide d'abord le mécanisme de la réaction de Mäule des membranes lignifiées; il montre qu'il est différent de ce qu'on admet généralement; l'acide chlorhydrique y est décomposé par le bioxyde de manganese déposé dans les tissus lors de leur séjour dans une solution de permanganate de potasse; le chlore dégagé dans cette réaction rend les membranes lignifiées susceptibles de se colorer en rouge ultérieurement par l'ammoniaque. Ces différents réactifs peuvent étre remplacés par d'autres jouant le méme rôle, ainsi le séjour des coupes dans le permanganate de potasse peut étre remplacé par leur séjour dans une solution de sulfate de manganese; à l'ammoniaque on peut substituer une base, ou une solution d'un sel alcalin à acide faible, ou une solu- lion de sulfate de fer; enfin le chlore peut étre préparé hors de la coupe par un procédé quelconque. De là résulte l'emploi d'un certain nombre de réactions des membranes lignifiées reconnaissant pour type a Pacton de Mäule et dont plusieurs enven P fice iütroduites dans la himinua is -bombranes - lignifiées, l'auteur e amené à supposer que la réaction de Màule s'exerce sur la portion de la molécule ligno-cellulosique qu'on admet être formée d'un groupement hydro-aromatique céto-cyclo-hexé- nique. Enfin il montre la facon différente dont se comportent vis-à-vis de la réaction de Mäule les membranes lignifiées des Angiospermes d'une part, et des Cryptogames vasculaires et de la plupart des Gymnospermes de l'autre; il indique l'intérét que peut présenter pour la systématique “ide de la chimie de la membrane. F. Moreau. Nu vuanna (Cu.). — Recherches sur influence exercée par in mposés Poli sur la végétation de quelques Algues confer- voides. — Thèse de Doct. Univ. (Pharmacie), Toulouse, 168 p. et 2 unda E.-H. Guitard, ue Toulouse, 1 1922. 638 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. Les expériences ont été conduites dans des conditions de milieu trés variées, en vue de déterminer les conditions de végétation des Chloro- phycées confervoides dans les eaux thermales sulfureuses. L'auteur étudie l'action particuliere de l'acide sulfhydrique et des mono- sulfure, hyposulfite, bisulfite, polysulfure et sulfhydrate de sodium sur l'Ulothriz subtilis Kütz., le Clodophora fracta Kütz., le Spirogyra crassa Kütz., et le Zygnema cruciatum Ag. Les résultats obtenus sont les suivants : 1? Le degré de résistance des Algues à l'action des composés sulfurés est inversement proportionnel à leur degré de structure morphologique; 2° L'action plus ou moins nocive des substances introduites dans les cultures est distincte de celle du degré de concentration saline des milieux d'expérience ; ° Les Algues soumises à l'action de doses de had en plus élevées des ESEA sulfurés, présentent une suite de phases correspondant à : quantité des substances ajoutées au milieu nutritif. L'auteur a ainsi déter- miné ita chaque Algue et chacun des produits actifs : la limite des périodes de vie active, ralentie, de désorganisation cellulaire, corres- pondant à des doses optima, maxima et nocive de composés sulfurés. 4° Les Chlorophycées filamenteuses sont des Algues thermophiles, elles peuvent se propager dans les eaux thermales sulfureuses les plus forte- ment minéralisées; leur végétation favorisée par la neutralité du milieu est limitée par le degré de concentration et le degré ibermométrique qui ne doit pas dépasser 30°. Deux planches de dessins trés bien exécutées et représentant les modi- fications morphologiques observées chez les Algues étudiées, termine et complétent, avec un index bibliographique des soixante ouvrages cités au cours du travail, l'exposé de ces recherches. J. Core. MAIGE (A.). — as de la nature des substances or ganiques | sur la formation de l'amidon dans les cellules végétales. — C- R. Soc. Biol. (Lille), LXXXVII, p. 303, 1922. Les sucres sont les corps qui conviennent le plus —— | production de l'amidon. Pour approfondir ce mécanisme, des e de Haricot ont été cultivés sur Fons distillée, jusqu'à épuisement de e, maltose, leurs réserves d 'amidon, en prése lactose) et de monosaccharides (glucose, lévulose, galactose, manneee) : La température était voisine, soit de 18, soit de 30^. C'est le H Misa aux deux températures, donne lieu à la rapela la airs evé ii on, us vient. le Malone. et enfin le lactos . Cet o $ concord Ld REVUE. BIBLIOGRAPHIQUE. 639 avec l'ordre par décroissance des activités de pénétration de ces sucres. Parmi les monosaccharides, le glucose et le lévulose, pénétrant plus activement, produisent plus d'amidon que le galactose et le mannose. Ces deux derniers sucres sont nettement toxiques; les embryons dépérissent rapidement dans leurs solutions à 30°. Ri 5: HUGHES (F.). — The fixation of atmospheric nitrogen. — Minist. of Agric., Egypt, Technic. and scient. serv., Bullet. n° 20, Le Caire, 1922. Aprés avoir envisagé les différents modes de préparation de l'acide azotique ou de l'ammoniaque à partir de l'azote atmosphérique, l'auteur démontre que l'Égypte possède à Aswân la force plus que suffisante à la production de l'acide, azotique dont elle à besoin. D’ autre part il fait ressortir que cet acide doit être combiné, non à la soude, dont le sol du pays se trouve déjà saturé, mais à la chaux. Le nitrate de chaux, ainsi que le prouvent des expériences effectuées avec du Maïs, n’est nullement inférieur aux meilleurs engrais azotés (nitrate de K, de Na, de NH, Cyanamide). R 5: SUMNER (J. B.). — Sur le cytozyme retiré des graines de Cana- valia ab p — C. R. Soc. belge Biol., LXXXVII, p. 108, 1922. Ces graines, employées en chimie biologique à cause de leur teneur élevée en uréase, renferment un mélange de phosphatides doué de pro- Priétés physiologiques analogues à celles du cytozyme qui intervient dans la coagulation normale du sang. E s. SIGALAS (R.) et MARNEFFE (H.). — A propos de la résistance de quelques graines à de hautes températures. — C. R. Soc. Biol. (Bordeaux), LXXX VII, p. 193, 1922. Les recherches des auteurs confirment pleinement les résultats que E. Gain a obtenus avec les embryons d'Zelianthus annuus, à savoir que Ces embryons étaient capables de germer après une série de chauffages E pouvant atteindre 150^ en viva sèche. TAE .R. s. j f | MOLLIARD (M). — Recherches calorimétriques sur l'utilisation - TCI du développement d'une culture i E da Sterigmatocystis nigra. — C! R. Soc. Biol., LXxxvit, p. 219, 2t t om « ue est euge utilisé à à la I de chaleur, ts 640 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. d'électricité, de travaux mécaniques, correspondant à la croissance et à l'entretien du mycélium, sans se mettre, pour une partie, en réserve . dans le mycélium sous forme d'énergie chimique. R. 5: MOLLIARD (M.). — Influence de la nutrition azotée sur l'acidité des plantes supérieures. — C. R. Soc. Biol., LXXXVII, p. 221, 1922. | Des cultüres de Radis et d'Oseille ont été effectuées en présence soit de liquide de Knop, soit d'un liquide minéral ne différant du précédent que par l'absence d'azote. Dosages de l'acidité : 0,79 en liquide complet et 4,06 en milieu non azoté, pour le Radis; 7,86 et 15,34 pour l'Oseille. L'acidité est donc 5 fois plus grande dans le premier cas, elle devient double dans le second, en l'absence d'azote. . R. CATFOLIS (E.). — Les présures microbiennes. — C. R. Soc. belge de Biol., LXXXVII, p. 381, 1922. Des expériences de l'auteur il résulte; 1° que la présure microbienne possede, comme la présure animale, des propriétés antigéniques et qu'elle donne lieu chez l'animal injecté, à la production d'une antipré- - sure; 2? que ce ferment est distinct du labferment des animaux ; 30 enfin, quil est spécifique pour chaque espèce microbienne. a - i | | R-S: GAIN (E.. — Sur la résistance comparative à la chaleur des points végétatifs de l'embryon du Grand-Soleil. — C. R. Ac. des Sc., CLXXIV, 1922. Les observations de l'auteur ont porté sur plusieurs centaines de. plantules du Grand-Soleil ayant subi, avant leur germination, un chauf- fage de 110° à 155° G ? Parmi les embryons soumis au chauffage, il en est qui gardent cing, quatre, trois, deux ou un seulement des divers points végétatifs. La résistance relative de ces points de croissance est d'autant plus grande qu'on s'éloigne du point radiculaire pour passer à l'axe hypocotylé, àla | gemmule, à la base des cotylédons, puis au bord libre des feuilles coty À donaires. À Seb Les recherches de Téodoresco sur la résistance des diastases des tissus desséchés et triturés se trouvent confirmées par les expériences e l’auteur sur les embryons intacts. — ^ A. ] "RTE vx REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 641 BOUGET (].). — Observations sur l'optimum d'altitude pour la coloration des fleurs. — C. R. Ac. des Sc., CLXXIV, p. 1723, 1992. L'auteur a fait ses observations sur le versant Nord des Pyrénées cen- trales sur l'Hépatique (Hepatica triloba Chaix). Les fleurs de cette espèce les plus brillamment colorées se trouvent toujours, dans des stations ombragées, sur les versants exposés au Nord, entre 700 et 1 000 mètres. Les variations des coloris observées dans la nature ont été reproduites . expérimentalement. i D'autres espèces ont donné des résultats analogues. Pour d'autres encore il n'y a pas d'optimum d'altitude, leur coloration augmentant d'éclat et d'intensité jusqu'à la limite extrême de leur aire altitudinale. DUFRÉNOY (J.). — Sur la tuméfaction et la tubérisation. — C. R. Àc. des Sc., CLXXIV, p. 1795, 1922. La présence de tumeurs, accidentelle et pathologique chez la plupart des plantes, peut devenir habituelle chez certaines espèces. L'auteur a observé la formation chez divers Eucalyptus d'un tübereule pourvu de racines et de nombreux bourgeons par dilatation du collet de la plantule, par prolifération des bourgeons axillaires des cotylédons et des premieres feuilles qui, en se fusionnant, englobent les premiers entre-nœuds de la tige, l'axe hypocotylé et la base dela racine. — d Il a observé des tumeurs homologues qui dilatent la base de nos Éri- Cacées arborescentes. iX E Ces tumeurs accumulent en automne et en hiver de grosses quantités d'amyloleucites : elles ont donc la signification anatomique et physiolo- gique de tubercules peu perfectionnés offrant un exemple de transition entre la tuméfaction et la tubérisation. ACE LESAGE (P.). — Expériences pour servir à l'étude du mouvement des liquides dans les massifs cellulaires. — C. R. Ac. des Sc., CLXXV, p. 47, 1922, L'auteur s'est servi de l'osmometre de Dutrochet avec intercalation d'une cellule artificielle entre l'osmometre et le liquide inférieur, il décrit les résultats assez curieux qu'il a obtenus et qui l'ont amené à faire de nombreuses expériences accessoires qui lui paraissent Re . VILMORIN (J. pe) et CAZAUBON. — Sur la catalase des graines. (000€ R. Ac. des Se., CLXXV, p. 50, 1922. * ix — ; 4 (SÉANCES) 41 642 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. Il a été démontré que la teneur en catalase des graines diminue avec le temps, de méme que leur faculté germinative. Les auteurs ayant renouvelé les expériences à ce sujet avec diverses variétés de Pois ont obtenu des résultats confirmant la relation trés nette entre la richesse des graines en catalase et leur vitalité. . Mais les expériences avec les graines d'arbres dont la germination est très lente (Pin, Mélèze) n'ont pas donné les résultats analogues. La pré- sence de la catalase ne serait donc pas chez toutes ces, espéces une preuve de la vitalité de la graine. A. d. MAQUENNE (L.) et DEMOUSSY (E.).— Influence du calcium sur l'utilisation des réserves pendant la germination des graines. — C. R. Ac. des Sc., CLXXV, p. 249, 1922. Les auteurs ont fait des expériences de germination des graines de Pois, de Capucine, de Blé et de Radis en présence et en l'absence de chaux. L'examen de ces graines leur permet de dire qu'il semble que la chaux est à peu près sans influence sur la solubilisation des réserves contenues dans la semence; d'oü cette conclusion qu'elle doit agir sur- tout sur la phase synétique de la germination, comme adjuvant des dias- tases de condensation encore inconnues, sans préjudice, bien entendu, des changements de perméabilité, par conséquent de vitesse de transport des matiéres solubles, qui peuvent en étre la conséquence. VOIGU (L.). — Influence de l'humus sur la sensibilité de l'Azoto- bacter Ghroococcum vis-à-vis du bore. — C. R. Ac. des a CLXXV, p. 311, 1922. Les résultats des expériences de l'auteur montrent que sur le milieu n sans humus, où l'assimilation de l'azote est minime, leffet du bore est insignifiant. Au contraire, sur le milieu qui contient de l'humus, méme en très - petite quantité et oü, par ce fait, la fixation de l'azote se trouve Su : . mentée, l'action toxique du bore se manifeste bientót et saii m ensuite très, nettement, A E. i COMBES (R.) et KOHLER rd D.).— Rôle de la a respiration € andant le jau- | nissement automnal. 4C. R. Ac. des Sc. CLXXV, p. 406, 192. a Les prne ont porté sur. Jes. soss de e jadni” be d'A jar tii i B xb 3 pelopsis hederacea en en voie qvin REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 643 Les auteurs présentent les résultats de ces expériences et eu concluent qu'au cours du jaunissement ou du rougissement des feuilles caduques des plantes ligneuses de nos régions, les tissus foliaires perdent par le phénomène respiratoire des quantités notables de carbone sous forme d'anhydride carbonique. Cette perte s'accroit i ns due: pM * pigment vert, passe par un maximum de l'assimilation chlorophyllienne, puis diminue à mesure que meurent successivement les divers tissus des feuilles. Du fait que certains corps quittent les feuilles pendant la période du jaunissement ou du rougissement, on ne peut pas déduire que la totalité des corps émigrent des feuilles pour aller se mettre en réserve dans les organes vivaces. Quant au carbone, les causes suivantes semblent intervenir pour déterminer les modifications consta .1* Consommation d'hydrates de carbone dans le bini respi- ratoire ; 2 Entr ainement par les précipitations atmosphériques ; 3 Migration des feuilles vers les tiges. AI MIRANDE (M.). — Surla f d'anti i l'influence de la lumière dans les écailles des bulbes de certains Lis. — C. R. Ac. des Sè., CLXXV, p. 429, 1922. L auteur a étudie les écailles desbüllos de Lis fb anapon et L. blanc), détachées et ab à elles-mêm et à la lumi Ces écailles évoluent vers une production, sur leur surface cicatricielle, aux dépens de leur propre substance et en assez peu de temps de bulbilles munis de racines. Tant qu'ils ne sont pas détachés de l'écaille qui les porte, ces bulbilles peuvent conserver leur fraicheur et leur vie pendant plusieurs mois; détachés et mis en terre ils donnent naissance à des plantes nouvelles. Mais pour pouvoir produire des bulbilles il faut que l'écaille . me se dessèche pas el pa vivre PREASA : ce but est avge T est une efficace protection comte} w fanaison. Parmi les écailles aban- - données à la lumière il s'ent : pas om celles-ci se dessèchent e et se mr Wa ; MIRANDE (M.). — ‘Influence de du baita, sur Ja formation un anthocyanine dans les écailles des bulbes à de mx ec from CLXXV, p.496, 1992. — Ws AMOUR a URS Trl! HMS yA z 11 A ET nena. de Aui Mere EE e P M e^ L AM * $ n. : $44 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. pigmentation peut être obtenue avec la lumière du jour ou avec la lumière artificielle et étudie l'influence de l'intensité de la lumiere et de ses diverses radiations sur la production du phénomène. AJ KHOUVINE-DELAUNAY (Y.) — Un anaérobie de l'intestin humain digérant la cellulose. — C. R. Soc. Biol, LXXXVII, p. 922, 1922. Il existe, dans l'intestin humain normal, un Bacille anaérobie strict qui digère exclusivement la cellulose. Pour l'isoler, le milieu qui convient le mieux a la composition suivante : cellulose (papier Berzelius), 10 gram- mes; peptone LE de viande, 1 gramme; NaCl, 1 gramme; PO*K*H, 1 gramme; CÓ?Ca, 2 grammes; eau de source 850 centi- mètres cubes; idt de miatiorós fécales, 250 centimètres cubes. Ce dernier extrait s'obtient en délayant 2 parties de matières dans 8-10 d'eau distillée; on filtre et on stérilise pendant un quart d'heure dans lautoclave à 110. Ce Bacille est la première espèce qui ait été trouvée dans l'intestin humain; elle est différente de celle qu'Omeliansky a à isolée de la boue de la Néva. RS PICADO (C.). — Germination brusque du pollen dans l'extrait d'ovule. — C. R. Soc. Biol., LXXXVII, p. 924, 1922. Dans le but de savoir si les ovules des végétaux renferment des sub- stances comparables aux fertilisines des ovules d'animaux, l'auteur à “extrait par pression le jus d'ovules dé Mais; d’autre part il a préparé une suspension de pollen de la méme plante. Si l'on fait tomber une goutte de la suspension glucosée de pollen dans un cristallisoir renfermant six gouttes de jus d'ovules, on assiste à la germination immédiate des grains de pollen. Les ovules non fécondés et les stigmates du Mais paraissent donc renfermer une substance que l'on pourrait appeler « pollenauxine », qui provoque la germination du pollen, méme à faible dilution et dans des suspensions isotoniques; cette pollenauxine n'est pas strictement spécifique; celle du Mais est thermostabile (56°). R. S BERTRAND (G.) et ROSENBLATT (Mme M.). — Sur la répar- tition du manganése dans l'organisme des plantes supérieures. — Ann. Inst. Pasteur, XXXVI, p. 230-232, 1922. Le dosage du manganèse dans les divers organes du Nicotiana rustica et du Lilium lancefolium rubrum montre que, si tous en possèdent, - ceux qui en sont le mieux pourvus sont ceux oü les échanges se font avec le re nu: : organes reproducteurs, feuilles, re pousses. Le " REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 645 bois est pauvre en manganese. Les graines en renferment une provision élevée. ^F. Moreau. NIENBURG (W.). — Die Keimungsrichtung von Fucus-eiern ` und die Theorie der Lichtperzeption. — Ber. d. d. bot. Ges., XL, p. 38-40, 1922. l Des œufs de Fucus serratus éclairés de bas en haut se développent de telle sorte que les rhizoides de la jeune plante se dirigent vers le haut. Si une partie de la culture est soustraite à l'action de la lumière par um écran, les œufs situés à la limite de la partie éclairée et de la partie obscure fournissent des plantes dont les rhizoides se développent dans la région obscure. Enfin, les jeunes plantes qui croissent entierement dans cette derniere ne présentent aucune orientation particulière. Comme dans le cas de l'œuf de Fucus, les rayons cheminent à l'intérieur d'une facon quelconque, en raison des nombreux éléments figurés qui s'y trouvent (huile, plastes, grains de fucosane), il n'y a pas lieu de tenir compte de la direction des rayons à leur intérieur, comme on a proposé de le faire pour expliquer les courbures présentées sous l'action de la lumiere par le coléoptile de l'Avoine. .F. Moreau. WEBER (F.) — Frühtreiben durch Quetschen. — Ber. d. d. bot. Ges., XL, p. 148-152, 1922. Es 5 ; Des lésions i tant is de courte durée des bourgeons du Syringa - vulgaris abrègent leur période de repos, en amènent le développement. prématuré. Une pratique de forçage horticole peut reposer sur ce Phénomène. Ce dernier parait dù à la production d'hormones de blessures. . F. Moreau. ULEHLA (V.) et MORAVEK (V.). — Über die Wirkung von . Sáuren und Salzen auf Basidiobolus ranarum Eid. — Ber. d. d. bot. Ges., XL, p. 8-20, 1922. : Les ions H libres dans les solutions contenant les hyphes du B asidio- bolus ranarum causent l'éclatement de ces derniers à l'extrémité. On s'explique mal par suite que ce champignon puisse subsister dans l'estomac de la grenouille, son milieu habituel, dont le contenu est de réaction acide: on pew croire que le champignon en culture est plus Sensible aux acides que dans son milieu naturel, ou que les sels de l'estomac de la grenouille s'opposent à l'action des acides sur les hyp pe 2 L'éclatement des hyphes est en rapport avec la façon dont se comporte — — . la membrane et dépend de la valeur de l'acidité de la solution. D'autre — Es js o ET 646. SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. part, en solution saline trés concentrée, l'action des acides sur les hyphes est atténuée; elle est favorisée par les faibles concentrations en sels. . MonEaU. KOSTYTSCHEW (S.). — Studien über Photosynthese: IV. Die C0*- Assimilation der Leguminosen. — Ber. d: d. bot. Ges., XL, p. 112- 119, 1922. .. L'assimilation chlorophyllienne en milieu riche en gaz vibe DT est plus intense chez les Légumineuses que chez les autres plantes; elle ést plus élevée pour une plante qui croit sur un sol riche en nitrates que, pour celle qui vit sur un sol dépourvu de nitrates. Malgré la présence de nodosités radicales chez les Alnus, ces végétaux possèdent la méme assi- milation NR A que les plantes qui ne peuvent se nourrir de l'azote libre de F F. Moreau. METZNER (P.). — Ueber den Farbstoff der grünen Bakterien. — - Ber. d. d. bot. Ges., XL, p. 125-129, 1922. Les baetéries vertes doivent leur couleur à un rubis vert, la bacté- rioviridine, dont la solution alcoolique, sensiblement de la méme couleur que celle de la chlorophylle et fluorescente comme elle, n'a pas exactement le méme speetre d'absorption qu'une solution de chlorephylle; en parti- culier, si les deux spectres présentent une bande dans la région du rouge, le spectre de la bactérioviridine comporte en outre une bande faible dans la région de l'extrême rouge. Le spectre de la solution obtenue en traitant la solution de bactériopurpurine par l'acide chlorhydrique n'est pas non plus MEME au spectre de es de la chlorophyllane. e F. Monzav. - MELIN (E). — Ultramikroskopische Mikroben im Waldboden. — Ber. d. d. bot. Ges., XL, p. 21-95, 1922. Le liquide obtenu en laissant séjourner | ps dine de humus de. xir - est filtré à travers les filtres qui reti alors stérile; il se montre cependant souvent capable de iquéter | la ., gélatine et cette réaction s'explique par la présence dans le liquide d'une —— . Bactérie ultra-mieroseopique. On connaissait l'importance des ultra- microbes dans la production de certaines maladies; leur róle comme —— Mert bay en particulier dans l'humus des foréts, peut étre consi- E | dérab E Mosa : a a LRDER (R). ER dr. diet -~ beiden Cy yanophyceen. — Ber. d. d. bot. Ges. Np ada REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 647 L'auteur confirme la réalité du phénomène de l'adaptation chromatique de Gaidukov et d'Engelmann, chez le Phormidium foveolarum. Il établit les relations qu'il présente avec les variations de l'intensité de la lumiere recue. Le changement de couleur de l'Algue sous l'action d'une lumiere colorée est d'autant plus rapide que celle-ci est plus vive; la modification est inappréciable en lumière monochromatique de très faible intensité. F. Monzav. NOAK (K.). — Physiologische Untersuchungen an Flavonlen und Anthocyanen: — Zeits. f. Bot., XIV, p. 1-74, 1922. L'auteur étudie le róle de l'anthocyane en se fondant sur son origine à partir des flavones. Les anthocyanes et les flavones ne diffèrent que par leur degré d'oxydation. Dans chaque organe, à chaque flavone corres- pond une anthocyane déterminée; la composition chimique de ces corps est en rapport avec cette correspondance, au: moins pour ce qui est de leur partie glucosidique. Le rougissement anthocyanique d'un organe - vert ne se produit pas tant que l'assimilation chlorophyllienne se fait activement; quand celle-ci se ralentit ou cesse, l'anthocyane apparait. Le système flavone-anthocyane parait jouer un rôle dans les processus réducteurs de l'assimilation chlorophyllienne. La tannase de l'Asper- . gillus dédouble les anthocyanes et les flavones en sucre et en un résidu non glucosé. Certains tannoides rouges paraissent intermédiaires ume les anthocyanes et les tannins apparentés à la phloroglucine. | MONTFORT (C.). — Die Wasserbilanz in Nährlosung, meas dh und Hochmoorwasser. Beitrage zu einer vergleichenden 0 der Moor-und Salzptlanzen. — Zeits. f. Bot., XIV, p. 98-172, 1922. Étude expérimentale sur l'absorption par les racines et l'élimination" d'eau par transpiration chez des plantes placées dans des solutions nutri- lives, dans des solutions salines et dans de l'eau de marais. Considé- A Tation sur le xérophytisme en milieu monike et la sécheresse physiolo- ne q^ FE miea : ee | BROWN (W.). — Studies in the Physiology dm On the Exosmosing of nutrient substances from the host tissue — : Le pe cinerea est incapable « sin dans les. en d ves mn "anie hospitaliere alière tant que la cutiet | peut subir, - i$ les go 3^ À œnuttoe A’, na ennt nl tuc. Ims n AE Cd ot Perküian: War c E : à into the infection drop. — Ann. of Bot., XXXV, p. 101-119, 1922. £1 E 648 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. de la cuticule, l'influence de la plante à la faveur de l'exosmose passive de diverses substances; on se rend compte du phénomene en étudiant les variations de la conductibilité électrique de l'eau d'une goutte restée quelque temps à la surface d'une plante, soit en constatant que dans certains cas cette méme eau empéche ou nains la germination des spores du Botrytis. F. Monzav. BROWN (W.).— On the germination and growth of fungi at various temperatures and in various concentrations of oxygen and of carbon dioxide. — Ann. of Bot., XXXVI, p. 257-283, 1922. Dans de larges limites les variations de la teneur de l'atmosphere en oxygene sont sans action sur la germination et la croissance des Cham- pignons qui causent habituellement la pourriture des fruits (Botrytis, Fusarium, Alternaria); le gaz carbonique exerce au contraire sur elles une action retardatrice, d'autant plus grande que la température est plus basse, que le milieu est moins nutritif et que le semis des spores a été fait plus abondant. Ainsi se justifie une méthode de conservation des fruits dans le gaz carbonique qu'il est utile de combiner aux méthodes usuelles de conservation en milieu froid. F. Moreau. PRIESTLEY (J. H.). and EVERSHED (A. F. C. H.) — Growth stu- dies. I. A quantitative study ofthe growth of roots. II. An inter- pretation of some growth curves. — Ann. of Bot., XXXVI, p. 224 237 et p. 239-249, 1929. I. Tables et courbes de croissance en poids des racines de 7' non zebrina et de Solanum Lycopersicum. H. Les courbes qui expriment la croissance en poids des racines i formées d'une série de segments en forme d'S. Les auteurs en expliquent les diverses parties en comparant les variations du put etles phénomènes généraux dela croissance des racines. i OREAU. REDFERN (G. M.). — On the absorption of ions by io roots of living plants. I. The absorption of the ions of calcium chloride by Pea and Maize. — Ann. of Bot., XXXVI, , p: 167-174, 1922. Les racines plongées dans une solution saline n'en absorbent pas éga- lement les anions et les cations; dans le cas du Pois et du Mais, dont les racines plongent dans une solution de chlorure {de calcium, on observe une absorption de l'ion Ca plus considérable que celle de l'ion Cl. Cepen- — — dant, la différence entre ces deux absorptions s 'atténue si la solution est peu concentrée; elle est presque nulle en solution très diluée. $ Si w i M - . La présence du manganese est absolument générale dans t REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 649 mesures de Redfern confirment l’inégale absorption des ions soutenue par Pontanelli, elles ne lui permettent pas de reconnaitre les variations périodiques de l'absorption décrites par ce dernier auteur. . MOREAU: LUMIÈRE (A). — Influence des vitamines et des auximones sur la croissance des végétaux. — Ann. Inst. Pasteur, XXXV, p. 102-123, 1922. i Les vitamines ne sont nullement nécessaires au développement des végétaux qui peuvent faire leur croissance complete dans des milieux chimiquement définis et méme dans des solutions purement minérales convenablement choisies. Dans des milieux pauvres et insuffisants pour assurer une abondante et rapide végétation, la fertilisation par des extraits organiques renfermant des vitamines plus ou moins altérées ne semble pas due à ces vitamines mémes, mais aux produits qui les accompagnent. L'addition de ces extraits organiques aux milieux pauvres peut étre avan- tageusement remplacée par l'adjonction de sels minéraux chimiquement ‘définis, au moins dans le cas des Champignons inférieurs mis en expé- rience. iu . MOREAU. CENO (P.-F.).. — Sur les Myxobactéries. — Ann. Inst. Pasteur, XXXV, p. 481-495, 1921. Les Myxobactéries sont des bactéries qui donnent des cultures trés différenciées. Cette différenciation est due sans doute à leur vie symbio- tique avec une autre espèce bactérienne. Les kystes des Myxobactéries sont comparables aux amas des Staphylocoques dans la Botryomycose. Enfin la bactérie qui provoque la formation des nodosités des racines des Légumineuses est une Myxobactérie. Le terme le plus juste pour désigner les Myxobactéries serait celui de Synbactéries. F. MOREAU. BERTRAND (G.) et ROSENBLATT (M=°). — Recherches sur la présence du manganèse dans le règne végétal. — Ann. Inst. Pas- teur, XXXV, p. 815-819, 1921. buds is ous les Organes des végétaux et dans toutes les espèces végétales. | F. Moreau. . mation des bactéroides chez les Bactéries des Légum em BARTHEL (C.). — Contribution à la recherche des causes de la for- . Amn. Inst. Pasteur, XXXV, p. 634-646, 1921. 650 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. L'auteur confirme le fait que la caféine possede la faculté de provoquer - constamment la formation de bactéroides sur des milieux solides. Cette qualité appartient encore à d'autres alcaloides végétaux, tels que la gua- - nidine, la pyridine, la chinoline. Il parait probable que la formation des bactéroides dans les nodosités des Légumineuses résulte de la présence | d'alcaloides dans les racines de ces plantes. F. Moreau. SCHWEIZER (C.). — Études sur la fermentation des cerises. — Ann. Inst. Pasteur, XXXV, p. 820-833, 1921. Sept espèces de levures appartenant au genre Saccharomyces ont été extraites de macérations de cerises préparées en vue de la fabrication du kirsch. F. Moreau. PICADO {C.). — - Alcutug expérimentaux chez les végétaux. — e Ann. Inst. Pasteur, XXXV, p. 803-901, 1 Opérant sur des raquettes d' Opuntia dans lesquelles il injecte du pollen de Mais, Picado observe dans le suc extrait par pression de ces organesla présence d'anticorps : ceux-ci provoquent in vitro la cytolyse et I aggluti- nation du pollen du Mais ; les propriétés cytologiques se perdent par chauf- fage d'une demi-heure à 45°, mais réapparaissent par addition de jus de — plante neuve qui joue le rôle d'une alexine. Les cytolysines etagglutinines — mises en jeu ne sont pas spécifiques, mais « de groupe ». Les « polleno- — lysines » produites paraissent jouir d'une spécificité plus marquée que ; les « polleno-agglutinines ». F. Moreau. E NICHOLS (Susax-P.). — Methods of healing in some algalcells.— — Am. Journ. of Bot., IX, 1922. p. 18-27, PI. III. E. Pour étudier les réactions de cicatrisation des cellules végities AE lauteur a perforé la paroi cellulaire avec une pointe d'acier € quelques espèces d'Algues qu'on peut conserver en culture (Vaucheria, "s ; Cladophora; Chara, Nitella, Chætomorpha). /. Les résultats observés sont ainsi résumés par l'auteur : Toutes | des Algues étudiées sauf une (Chara) se sont montrées SN a cicatrist Me ros dg consistance du protoplasme varie oiii avec fes espèces; très ` liquide chez les unes, il se montre au contraire e Pd SUE REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 654 S'il n'est pas miscible, la membrane formée autour du protoplasme qui s'échappe n'est pas comparable avec la membrane plasmique. La perforation n'est pas obstruée par une membrane, mais par une accumulation de plastides, de pyrénoides et de grains d'amidon dans la . bréche. . Une nouvelle membrane plasmique se forme à l'intérieur de l'ancienne membrane et sépare une portion de protoplasme remplissant la perfora- tion du reste de la cellule. Une nouvelle paroi rigide est peu à peu formée par cette membrane . plasmique, et la cicatrisation est complete. .. P. Buenon: PULLING (Howanp-E.). — Biophysics as a point of view in plant physiology. — Am. Journ. of Bot., v. IX, 1922, p. 37-46, Reproduction d'une conférence faite devant la Section physiologique de la Société botanique d'Amérique, à Chicago, en décembre 1920. L'auteur expose des considérations sur l'application des méthodes et des . Principes de la physique à l'étude de la physiologie végétale. P. Bucnox. JA ARNDT (Cranrss-Howsz). — The growth of field corn as affected byi iron and ag cer it salts. — Am. Journ. of Bot., v. IX, 1922, p- 47-71. PI. IV. Les recherches d'Hoffer et Carr sur les maladies du Blé ont montré que la on brune ou pourpre brunâtre qui peut affecter la portion | í inférieure: des nœuds est fréquemment en relation pep une mauvaise .. Rutrition etla pourriture des racines, conditions path paraissant . . ues elles-mêmes à des actions parasitaires. Des ARE chimiques . Permirent de constater qu'à cette coloration spéciale correspondait une - forte concentration des tissus nodaux en Fe et en Al. L'injection de sels * _ de Fe détermina une coloration semblable, les sels ferreux étant à cet (gard plus actifs que les sels ferriques. L'injection de sels d'Al ne pro- | duisit pas de changement de coloration, mais elle eut une action sem- dee blable sur l’activité phy Re de Ja Wee da ; Aa . Ces faits engagèrent M. cher si les se kee «AL, rt doses toxiques dans des solutions s nutritives, produiraier " des | pane vade! . Pathologiques analogues sur le Blé. C'es iudi cmm dE lui permirent d'observer.. ll fut conduit à étudier en même reve Ps de de la Age gras "T d'ensemble de la solution nutritive : 4° sur la dose de put. . fer néce e métal doit être donné pour — Obteni e maximun de croissance; 9» sur da toxicité des acides sulfa- e, nitrique et shini de leurs sels at ^ 652 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. Il constata notamment, en employant deux solutions nutritives de com- position très différente : que si 7 milligrammes de phosphate ferrique par litre suffirent pour l'optimum de croissance dans l’une des solutions, une quantité cinq fois plus forte fut insuffisante dans l'autre pour atteindre au méme résultat; que si, pour les deux solutions, les trois. acides considérés furent à peu prés pareillement toxiques à faible dose, à la plus forte dose expérimentée, l'acide sulfurique parut moins toxique que les deux autres; qu'il en fut de méme des sulfates de Fe et d'Al par rapport aux nitrates et aux ehlorures; que le sulfate ferreux fut environ deux fois plus toxique que les sels ferriques à méme dose; que les sels d'Al se montrèrent relativement aussi toxiques que le sulfate ferreux, et | c'est le nitrate qui l'était le plus. P. Bucnox. - Hybridité. Génétique. BLARINGHEM (L.). — Sur l'hérédité du sexe chez la Lychnide dioique (Lychnis vespertina Sibthorp). — C. R. Ac. des Sc., CLXXIV, p. 1429, 1992. D'après les recherches faites en 1920, l'auteur arrive à la conclusion, que tout se passe chez lé Lychnis vespertina comme chez certains indi- - vidus femelles de Satureia hortensis (Correns). L'hérédité du sexe, chez le Lychnis dioica, et chez plusieurs autres Caryophyllées, est une pro- priété de lignée : certaines plantes ne donnent que des descendants femelles ou presque; croisées avec d'autres, la tendance s'évanouit ou. . presque. Mais il ne parait pas impossible de fixer des lignées à tendance marquée femelle, ou même à tendance hermaphrodite, ou à tendance : presque exclusivement mále. Les déductions tirées de l'expérience .de Correns avec Bryonia dioica >X< alba ont paru très simples parce que cet hybride étant stérile, on n'a pu en étudier la descendance; mais il parait dangereuz d'en faire le prototype d'un mode général de la transmission des sexes, alors qu'il Went jain cas particulier. ` AE COSTANTIN (J.) — Sur l'hérédité acquise. — C. R. Ac. des Sc. CLXXIV, p. 1659, 1922, | L'auteur parle de quelques conséquences qui découlent d'une des plus d remarquables conceptions de Noël Bernard qu'une recherche récente vien — d f e confirmer : dans les espèces vivaces, l'association avec les Cham- pignons souterrains produit une symbiose durable et stable; chez les = espèces annuelles, au contraire, le consortium ne s'établit pas et les ^l m t , REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 1 653 filaments fungiques qui pénètrent dans le système radical sont phagocytés. Il mentionne les différences qui ont été constatées expérimentalement à l'aide des mycorhizes dans les deux séries suivantes : Solanum tube- rosum, Orobus tuberosum, Mercurialis perennis, Loroglossum et Orchis normaux d'une part et Solanum tuberosum sans tubercule (dégénéré), Orobus coccineus, Mercurialis annua (Magran), Loroglossum et Orchis ramifiés (Fabre et Bernard) d'autre part. En appliquant ces données à la Pomme de terre cultivée on peut conclure que si les Solanum tuberosum cultivés continuent à donner des Pommes de terre ce n'est pas grâce à l'art du sélectionneur, c'est tout simplement par l'effet du climat septentrional dont l'action est parallele à celle de l'hérédité acquise. L'exposé de l'auteur permet de voir, que le caractère énigmatique et mystérieux de l'hérédité acquise disparait, dans le cas envisagé, puisque aprés la suppression de la cause initiale qui a déclenché la variation, on voit se substituer à elle un autre facteur qui la remplace et produit le méme effet. AF BLARINGHEM (L.). — Hérédité des caractéres physiologiques chez les hybrides d'Orges (deuxième génération) — C. R. Ac. des Sc., CLXXV, p. 230, 1922. L'auteur présente ses observations sur la deuxieme génération issue de Hordeum nudum >< trifurcatum, qui confirment et précisent sa réfutation aux conceptions théoriqnes des néomendéliens. ll résulte de ces observations que, si ces caracteres ornementaux et superficiels (barbes) suivent dans leur transmission à peu pres les regles mendéliennes, les caracteres essentiels de la sexualité des épillets, de leur condensation sont, au contraire, sous la dépendance directe des facteurs de la croissance et, en définitive, de l'agencement cellulaire qui, lui, est une mosaïque. Or ces caractères physiologiques sont précisé: ment ceux qui déterminent les rendements élevés. La sélection des variétés à hauts rendements, même à la suite d'hybridation, parait à l'auteur, pour cette raison, très différente de la ségrégation des carac- tères tels que. la conçoivent les néomendéliens. ASE . VUILLEMIN (P.). — Disjonction et combinaison des des parents dans un hybride. — C- R. Ac. des Sc., CLXXV, p. 353, 1922. ; ; A … Un hybride d'Aquilegia cærulea X chrysantha provenant des graines — mA. chrysantha avoisinant un A. cærulea sans éperon attira l'atten- ? 654 : SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. tion de l'auteur dès sa première floraison (mai 1914) par le nombre restreint des éperons. Apres avoir étudié les fleurs de cette méme plante en 1914 et en 1915 l'auteur trouve que dans un hybride issu d'une mère dont les fleurs ont 9 éperons et d'un pére sans éperons, l'influence paternelle a été mesurée à l'abaissement du nombre des éperons. Les conclusions de cette note s'appliquent exclusivement aux nectaires. Deux facteurs modifient les fleurs successives : 4° disjonction des caractères transmis par les parents; 2° combinaison croissante de ces caracteres. $ : Les caractères maternels sont dominants puisqu'il n'y a pas de fleurs sans éperon. ; Les caractères paternels s'atténuent progressivement au cours d'une méme floraison et au cours des floraisons successives au profit des carac- - téres maternels qui se dégagent de l'influence paternelle. : : La combinaison des caractères paternels et maternels s’accentue par la on croissante des fleurs à 3 éperons. AJ: JOHANSSON (K.). — Bidrag till kännedom om Gottlands Ulmus. former. (Contribution à l'étude des formes d'Ulmus du Gottland.) | — Svensk bot. Tidskrift, XV, p. 4-19, 4994. Remarques critiques sur les variétés et les formes des deux Ormes — de lile de Gottland, Ulmus glabra Huds (= U. montana With.) - : et U. foliacea Gilib. (— U. campestris L. pp.) et de leur hybride. Une V variété et plusieurs formes nouvelles sont décrites. : P. ALLORGE. BLARINGHEM (L.). — Note éliminer sur l'hérédité de la pro- m ." lifération et de la duplicature chez Cardamine praem a — Bull. Soc. Path. vég., t. IX, p. 138-144, 1912. o L'hybridation du Cardamine pratensis et de la Cardamine porr x fleurs doubles fournit des plantes qui montrent d'abord la dominance totale du caractère fleur simple sur le caractère fleur double; puis, qu la floraison est terminée, leurs grappes florales sont une mosaïque de la : 2 de la Cardamine Simple et de celle de la Cardamine prolifère | est un exemple tout de l'hérédité naudinienne. - REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 655 (androgyne) Blutenstánde am Mais? — Ber. d. d. bot. Ges., XL, p. 69-77, 1922. Par le semis serré de grains de Mais de diverses sortes, l'auteur obtient des plantes souvent rabougries et présentant une tendance à la production d'inflorescences femelles, ou de fleurs femelles, en excès dans des inflorescences hermaphrodites. Il nie que la formation d'inflo- rescences androgynes soit dans ces expériences le fait du parasitisme de VUstilago Maydis. Il note la place de prédilection de telles inflores- cences à l'extrémité de rameaux latéraux; la taille des rameaux latéraux terminés par une inflorescence mäle approche de celle de la pousse terminale, celle des rameaux latéraux exclusivement femelles est très faible; celle. des rameaux latéraux androgynes est intermédiaire entre les précédentes. F. Moreau. IKENO (S.). — On hybridization of some species of Salix. II. — Ann. of Bot., XXXIV, p. 175-191, 1922. L'hybridation entre deux espèces japonaises de Saliz, S. gracilistyla aux chatons trés poilus et S. multinervis aux chatons peu poilus, conduit à considérer le caractère chaton très poilu comme dominant, le caractere Chaton peu poilu comme récessif. Cependant la dominance du premier est imparfaite, ce qui vaut aux descendants du croisement précédent de présenter des infractions aux lois de Mendel, en faveur des individus aux chatons trés poilus, plus nombreux que l'exigerait la stricte observation de ces lois. Il arrive que le croisement S. multinervis » gracilistyla fournit une premiere génération de descendants tous semblables au Parent maternel S. multinervis, grâce à un phénomene relevant de l'apo- mixie. F. Moreau. * GODFREY (M.-J.). — Fécondation de Gephalanthera Rich. — The Journal of lin. Society, XLV, n° 364, p. 511, 1922. . L'auteur a observé que dans le C. grandiflora il y a à la fois fécon- — a tion croisée et auto-fécondation. - dues R ur conclut d'observations et d'exp e dépend pas de facteurs héréditaires 4) 656 - SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. qu'à des différences dans la constitution chromosomique. ll a pu, en effet, en modifiant expérimentalement les conditions de milieu, trans- former par exemple une plante uniquement femelle l'année précédente en une plante uniquement mále, et vice versa. Comme M. Schaffner a déjà pu tirer la méme conclusion d'études antérieures sur Cannabis sativa, que Yampolsky a conclu pareillement à propos de Mercurialis annua, plantes appartenant à des familles bien différentes, l'auteur généralise; il soutient que, pas plus d'ailleurs chez les animaux supérieurs que chez les plantes, le sexe n'est déterminé par des facteurs mendéliens et que les différences chromosomiques, quand elles existent, ne sont pas des fácteurs déterminants du sexe. UGNON. Chimie végétale. RAYBAUD (L.). — Des matières humiques ou pseudo-humiques du marc de café. — C. R. Soc. Biol. (Marseille), LXXXVIL p. 311, 1922. Le marc de café, qui contient une forte proportion d'azote, d'huile et d'amidon peut, non seulement étre utilisé dans l'alimentation du hétail, mais encore comme un engrais remarquable dans les terres maigres, gráce à la présence des composés humiques ou pseudo-humiques, dont la teneur dépasse 10 p. 100. : R. S. ANDRÉ (G.). — Sur la filtration des sucs végétaux. — C. R. Ac. des Sc., CLXXY, p. 286, 1992. ; L'auteur s'est proposé de montrer que la filtration des sucs végétaux au travers d'une membrane de collodion peut renseigner sur la nature des substances qu'ils tiennent en dissolution. Il a opéré sur les tuber- cules de pommes de terre. ; Il ressort de ses expériences que le passage du suc au travers d'une membrane de collodion appauvrit notablement ce liquide en azote et , phosphore en arrétantles molécules les plus grosses. D'ailleurs ue : température de 100° produit un effet analogue en ce qui concerne ev T mais il convient de faire des réserves sur la façon dont se comporte ^ phosphore à cet égard. À... - PAS nr ROTHEA (F.. — Étude de quelques produits alimentaires d" : | ze Hes. — Bull. des Sciences pharmacol., XXIX, 1922, p- pic REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 651 Résultats des examens microscopique et chimique de divers aliments d'origine végétale : « Chino blanco » et « Chino negro », tubercules des- séchés de Pomme de terre, pelés et non pelés; « Quinua », graines du Chenopodium Quinoa Willd.; « Occa », rhizome tubéreux de l'Ozalis tuberosa Molina ; grains de Maïs, celui-ci analogue au Maïs d'Europe. EITZ. COUCH (James F.). — The toxic constituent of Greasewood, Sarco- batus vermiculatus. — Amer. Journ. of Pharmacy, XCIV, 1922, p. 631-641. Le Sarcobatus vermiculatus Torr. est une plante vivace, désignée dans la partie montagneuse des États-Unis sous le nom de « greasewood » et classée parmi les Chénopodiacées. - Elle constitue une source importante de fourrage, surtout pour les moutons pendant l'hiver, mais, a occasionné plusieurs cas d'empoisonne- ment chez ces animaux. L'analyse chimique de la plante entiere desséchée a donhé de 13,12 à 14,41 de cendres p. 100; dans les feuilles, prises isolément, les cendres atteignent 23,47 à 25,85 p. 100. On a dosé une proportion élevée d'oxalates de potassium et de sodium, et c'est à eux que l'on doit attribuer les cas d'empoisonnement. On n'a pas identifié d’alcaloïdes toxiques, de glucosides, de saponines, d'acide cyanhydrique, ni de composés cyanogénétiques. ^ R. Wzrrz. GALAVIELLE et CRISTOL. — Le Scilla autumnalis L.; étude chimique de ses principes actifs. — Bull. des Sciences pharmacol., XXIX, 1929, p. 29-31. : Le Scilla autumnalis L. est une plante de 10 à 20 centimètres de hàuteur, plus commune dans le bassin méditerranéen français que la Scille officinale (Urginea maritima Baker). i Les principes chimiques que l'on peut extraire des bulbes du Scilla autumnalis par l'alcool bouillant sontau nombre de trois : la scillipierine, la scillitoxine, la scilline. Ces principes étant les mêmes que ceux décrits par Merck dans les bulbes de la Scille officinale, on est donc fondé à com- - parer la valeur physiologique et thérapeutique des deux espèces. ; R. Wzrrz. COUCH (J. F.). — Note on the oil of Agastache pallidiflora. — Amer. Journ. of Pharm., XCIV, n° 5, p. 341-349, 1922. © L'Agastache pallidiflora (Heller) Rydb. est un Hysope géant, trs - e ENS : _ (SÉANCES) #2 | 658 ; SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE /FRANCE. abondant dans certains districts du Far-West et vers la côte du Paci- fique. Les plantes examinées proviennent de l'Utah, à une altitude d'environ 8 000 pieds. Avant la floraison, elles ont une odeur intense, ressemblant à celle du Thym; aprés la floraison, l'odeur rappelle à la fois le Thym et la Menthe poivrée. En distillant à la vapeur les inflorescences et les feuilles fraiches, on a obtenu de 0,155 à 0,916 d'essence p. 100, avec les inflorescences, 0,085 p. 100 avec les feuilles. Les phénols ont été dosés, mais on n'a pu isoler ni pulégone, ni autres cétones, ni menthol. La tige est épaisse, fibreuse et ne parait pas contenir vous R. Werz. KABAYAO (D. S.). — The effect of heating Cocculus indicus in relation to chemical identification of picrotoxin. (Effet de la chaleur sur la Coque du Levant, par rapport à l'identification de la picrotoxine.) — Amer. Journ. of Pharm.,'XCIV, n° 6, p. 425- 498, 1922. Au pays d'origine, on a l'habitude de griller les fruits de l'Anamirta (Cocculus W. et Arn., sans doute pour faciliter leur pulvérisation. Avec la picrotoxine pure. et. avec l’alcaloïde extrait des fruits desséchés à 104, on obtient la réaction colorée .de Langley, ainsi que la réduction de la liqueur de Fehling. Au contraire, on n'a.rien de semblable avec le poison retiré des fruits grillés à l'air libre. Ceux-ci ont cependant conservé tout leur pouvoir aditu d ainsi qu'o on peut le vérifier par un essai physiolo- 4 gique sur la greno E Il ne semble pas "e e on soit en nee lun phénomè d'oxydation, —— : sae dd um f i 1 3$ pe P" I M 2: brie E P 3 ; peu. DULI OVULE s » „de la picrotoxine: LR. Wenz. VIEHOEVER (A.) et CAPEN (R. G.). — A new source of santanip- — Amer. Journ. of Pharm., XCIV, n? 6, p. 446-447, 1922. * D'après une enquête qui a porté sur 17 espèces de plantes américaines, | on peut obtenir de la Santonine à er die RA nipid DANCE et de . FA. neomezicana, qui poussent à l'éta vage : t dans le le Sud des États-Unis. | Ro Werz. HEYL (F.-W.).— The phytosterols of Hsc pollen. (Les phytos- ind du pollen de Ambrosia mee E, — Journ. of the Am . Chem, Soc, MN, n? 10, p~ 99 983.9 286. ee Dans Ja por tion | SEAST du. pi de l'A Ami ine: 922. d —. WILLIAMSON (H.-S.). — Some t s Visier au — Aun. of Bot., XXXVI, ves 1922. REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 659 folia L., l'analyse chimique a décelé les substances suivantes : l'ambro- stérolC2 H**0, nouveau phytostérol fusible à 147-149? (l'acétate corres- pondant fond à 112-1139), un phytostérol C** H**0, de l'alcool eétylique C" H*0, de l'alcool octodécylique C! H0, des traces d'hydrate de carbone. Certains indices laissent prévoir la présence d'un sn cid | R. Wei stérol. GORTER (K.). — Sur la substance mère du jaune indien. — Bull. Jard. Bot. Buitenzorg, HE s., IV, 2, p. 260, 1922. Le jaune indien est constitué par le dépót de l'urine des vaches. nourries avec des feuilles de Manguier. Il est composé en majeure partie nr id l'eusanthate i magnésie xs de een — une ann variable d'a en même temps qu’ une autre substance que l'auteur appelle mangiférine. Dans le présent travail, Gorter confirme pour ce corps la formule C'?H!*0*, déjà établie par Wiechowski; il y démontre la présence de deux oxhydriles phénoliques et de sept groupes oxhydriles et établit la formule de sa constitution. LL: ULTÉE (A.-J.) — Zur Identitât des xanthosterins mit dem lupeol. — Bull. Jard. bot. Buitenzorg, Me s., IV, 2, p. 315, 1922. Ld Dendrologie. CHEVALIER (Auc.). — La protection des foréts coloniales. — Rev. de Bot. appl. et Agric. colon., II, 1922, p. 157. nan Th sR La rafle des bois précieux a eu pour r les porte- éraines, de sorte que plusieurs espèces recherchées soute en voie d'extinc- tion. ll est indispensable de constituer dans les colonies un service fores- : Baud abiens hen oce um eri d Ménager des réserves forestières. — | he nr du am qo 660 . SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. noirs ou des cercles incolores. Cette méthode ne permet pas de recon- naitre l'état de maladie d'un bois avant que celle-ci soit macrosco- piquement reconnaissable; elle ne laisse pas non plus reconnaitre les procédés par lesquels un bois a été séché. Dans une certaine mesure, elle est susceptible d'étre appliquée à l'identification des bois : suivant que la plaque photographique est impressionnée par leur bois de prin- temps ou leur bois d'automne, les Conifères se rangent en deux groupes qui coincident avec ceux qu'on peut fonder sur la considération de caracteres morphologiques. . Monzav. Cryptogames cellulaires. Phytopathologie. CHEMIN (É.)— Algues marines rares en Normandie. — Bull. Soc. Linn. Norm., 7° sér., 5° vol., p. 29*-30*, 1992. Indication de localités pour 4 espéces. P. BvcNow. LETACQ (Asst). — Note mycologique : Le Galera pubescens Gillet. — Bull. Soc. Linn. Norm., 7* sér., 5* vol., p. 33*-34*, 1922. L'auteur a retrouvé aux environs d'Alencon cette espèce rare. P. Bucxox. VAN OVEREEM, DE HAAS (D* C. et D.). — Verzeichnis der in Niederlàndisch Ost-Indien bis dem Jahre 1920 gefundenen Myxo- mycetes, vu us Lichenes. — Bull. Jard. bot. Buitenzorg, 3* sér., IV, p. 1, : Énumération raisonnée comprenant 97 Myxomycètes, 2 232 Champi- gnons et 503 Lichens, suivi d'un index bibliographique comportant 275 indications d'auteurs. L; L- VAN LEEUWEN (D: W. M.). — Ueber einige von Aphiden an Styrax-Arten gebildete Gallen. — Bull. Jard. bot. Buitenzorg, 3° sér., IV, p. 147, 1922. Le type de ces galles est connu depuis trente ans sur le Styrax Benzotn parasité par l'Asteropteriz styracophila Karst. D'autres ont été trouvées - depuis sur S. japonicus Sieb. et Zucc., S. obassia Sieb. et Zucc., S. serratulus Roxb., S. sumatranus J. J. S. et S. sp. Les galles affec- . tent les feuilles, récord. les bourgeons latéraux ou terminaux et méme os . les fleurs. Certaines sont particulièrement curieuses, par exemple celles. —— REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 661 des écorces du S. sumatranus qui figurent des faisceaux de tubes enroulés sur eux-mêmes en hélices irrégulières. Les descriptions sont accompagnées de figures. Lob: VAYSSIERE (P.). — L'Anthonóme du Cotonnier. — Agron. colon., VI, p. 97 et 150, 1992. Étude compléte du parasite. LE BOSCH (R. B. van Dex). — Synopsis Hymenophyllacearum; Monographie hujus ordinis Prodromus. Teil II. — Mededeel. van's Rijks Herb. Leiden, n° 38, 1919. Suite du travail commencé dans le méme Recueil (n° 17). Cette seconde partie est consacrée aux genres Ptilophyllus v. d. Bosch (Trichomanes sp. 17-43 excl. sp. 25), Cracpedoneures v. d. Bosch (Trichomanes sp. 44-47), Crepidomanes Presl. (T sp. 48-53 excel. sp. 51). Synonymie, description latine, habitat, observations et figures morpho- logiques et anatomiques. Sera continué. EE VAN LUYK (A.) — Mykologische Bemerkungen. I. Geoylossa - . Ceen des Reich-herbars zu Leiden. — Mededeel. van's Rijks Herb. Leiden, n° 39, 1919. Descriptions critiques de 13 espèces avec 10 fig, représentant les carac- tères des asques, ues et paraphyses des principales d'entre elles. I. MAZZA (A.). — Aggiunte al saggio di algologia oceanica (Florideæ). — La nuova Notarisia, p. 97, Modène, juil.-oct. 1922. Diagnoses des espèces appartenant aux genres Bonnemaisonia, Ricardia, Laurencia, Cæloclonium, Chondria. Ce dernier divisé en trois sous- -genres : Y uchoadrui, ae nn io Cælochondria. Ri-S: MUNSTER STRÖM (K.). — Some Algæ from Merano. la nuova Notarisia, p. 126, Modène, juil.-oct. 1922. Liste Systématique des Algues récoltées durant l'automne de 1921, Précédée d'un aperçu très succinct des associations. RS Y . DVORAK (R.). — Sur lat recherche des Algues en Moravie. — La Ruova Notarisia, p: 135, Modène, juil. -oct. 1922. ; 662 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. L'auteur signale des espèces: et variétés nouvelles se rattachant aux genres Polyedrium, Trachelomonas, Symphoca, Hypheothrix, Tren- tepohlia. Il établit des groupements d'espèces halophiles, saumâtres, de Diatomées exclusivement halophiles. R S. RAINERI (R.). — Alghe Sifonee fossili della Libia. — Ext. Atti della Soc. ital. di Scienze nat., LXI, Pavie, 1922. Les calcaires cénomaniens de la Tripolitaine sont riches en Siphonées. Un seul exemplaire appartient aux Siphonées non verticillées, famille des Codiacées, Boueina: Hochstetteri Toula, trouvé par Steimann dans: les roches du néocomien supérieur de Serbie. Les autres sont des Siphonées verticillées appartenant à la famille des Dasycladacées gen. JVeomeris, . Actinoporella, Trinocladus. Le genre Trinocladus a été constitué pour désigner un type de Dasycladacée qui serait un représentant crétacé de la lignée qui, dans l'arbre généalogique des Siphonées de Pia, va du genre Paleocladus (lias) au genre Dasycladus vivant encore actuellement dans la Méditerranée. L'auteur décrit, en outre, un Gyroporella parvovesiculifera nov. sp. et des oogones de Characées, trouvés dans diverses autres localités. RM CAMPANILE (G.). — Contribuzioni allo studio delle Cuscute dell'erba medica. — Mem. della r. stazione di patologia vég., Rivista di Biologia, IV, fasc. 2, Roma, 1922. Ce travail constitue une contribution préliminaire à l'étude biologique du Cuscuta Epithymum var. Trifolii Bab. Il se rapporte surtout à la maniere dont se fait l'attaque du parasite, à l'influence du terrain, la profondeur des ensemencements de Luzerne et aux procédés de stérili- - sation des graines. La Cuscute germe en présence de peu d'humidité ou d'une humidité discontinue; elle présente- une grande résistance à dessiccation. La vigueur de l'hôte ne peut nullement être invoquée pour ju ger de sa bdo eia Il semble doni € $c seulement au moment de da forma Han Aa racite en vidi pesce $ í . entourant la Luzerne jusqu'au sommet, de spires s étroites, et sucantla x nourriture de tout son appareil aérien. En détruisant le parasite à cette on époque, on empêcherait la Luzerne de s'épuiser et dedonner un pe | mesquin.à la reprise de la végétation. — PM Les engrais à base de phosphate tricalcique ou de sulfate de. potass es À conféreraient. à l'hóte une certaine immunité ; les engrais purement os i REVUE , BIBLIOGRAPHIQUE. 663 semble pas praticable; pour débarrasser les semences de Luzerne des semences de Cuscute, il est nécessaire d'avoir recours à des tamis à mailles de 1 mm. 95. RoS PEYRONEL (B.). — Sulla normale presenza di micorize nel grano e in altre piante coltivate spontanee. — R. stazione di Patologia ' vég., Boll. mens. di inf. e notize, III, n°s 4-6, p. 43, Roma, 1922. Dans cette note préliminaire, l'auteur attire d'abord l'attention sur l'existence fréquente de mycorhizes chez les plantes cultivées. Il a observé à peu près constamment, dans l'appareil radical du Blé, la présence d'un mycélium ressemblant aux filaments d'une Péronosporacée ou des myco- rhizes déjà décrits chez de nombreuses Phanérogames. En mettant des jeunes pousses de Blé dans certaines conditions d'humidité, il a pu obtenir, sur les hyphes extra-radicales, des conidies disposées en chapelet comme cela a déjà été observé chez les endophytes des Orchidées, de la Vigne. et de l'Olivier. En terrain excessivement humide, il s'est formé, à l'extérieur des racines, des vésicules sporangiformes, ce qui rapproche Fendophyte mycorhizique des Oomycètes hygrophiles; des zoospores ~ Dont pas cependant pu être observées dans l'intérieur des vésicules. Des mycorhizes identiques à ceux du Blé se rencontrent chez le Seigle. l'Avoine, l'Orge, le Mais. Dans ces mêmes plantes on peut remarquer la présence à peu. près constante d’une Chitridiacée, qui paraît ne pas différer de lAsterocystis radicis, considéré comme l'agent de la maladie dite de la « brülure:» chez le Lin. v Res- BOYER (G.). — Sur des tentatives de cultures de Champignons - lignicoles en milieu stérilisés. Réussite des cultitres de Pholiota squarrosa Müll. 0. R. Soc. Biol. (Bordeaux), LXXXVII, p. 186, 19223. poc Le mycélium du P. squarrosa se développe bien sur les différents . Milieux que l'auteur a souvent utilisés : carotte-gélose, fumier de cham- . pigznoniste, ete. Il n'a pas donné lieu cependant à la production de sporo- 2 . Càrpes comme l'avaient fait le Pholiota ægerita et le Pleurotus hod o . tus, Indépendamment des parasites vrais, l’auteur distingue parmi 2 Champignons : 1° ceux qui ne donnent lieu à aucun Me HORUM : sur ET . Rülieux stérilisés (Amanites, Bolets, Russules, Truffes, ete.); 2° tour; 5 E fournissent des cultures médiocres; 3° ceux vn donnent. un rmyeé- ts . lium bien développé: (saprophytes). Les rs m , forment avec les arbres-one. véritable s ymbiose- Les lignicoles s racines, mais is sons forner Dus cec ea den i tW 664 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. de vrais mycorhizes, c'est ce qui explique la possibilité de réussir leurs cultures en milieux stérilisés. c R5, SARTORY (A.) et BAILLY (P.). — Action combinée de l'agitation et du sulfate de thorium sur T'Aspergillus fumigatus. — C. R. Soc. Biol. (Strasbourg), LXXXVII, p. 242, 1922, L'agitation agissant simultanément avec le sulfate de thorium n'apporte pas de grands changements aux cultures poussant sur milieux du $000 — 10 000°, mais retarde le début du développement pour celles poussant du 500* — 1 000*, tout en facilitant ce développement une fois qu'il est commencé. Elle fait prendre à toutes les cultures la forme sphérique. ; RU RAYBAUD (L.). — Influence du sulfate de calcium sur l'Asper- gillus. — C. R. Soc. Biol. (Marseille), LXXXVII, p. 310, 1922. - La croissance du microorganisme est retardée et il y a une tendance remarquable des filaments à se dichotomiser. De plus, à la périphérie du feutrage mycélien, il se forme des dilatations à protoplasme trés dense et trés réfringent, ressemblant à des chlamydospores et que l'auteur, pour cette raison, appelle pseudo-chlamydospores. R..S. LANGERON (M.) — Utilité de deux nouvelles coupures géné- riques dans les Périsporiacées : Diplostephanus n. g. e Carpenteles n. g. — C. R. Soc. Biol., LXXXVII, p. 343, 1922. L'auteur propose de donner le nom de Diplostephanus au Sterigma- tocystis dont les périthéces sont connus; l'espèce type serait le D. nidulans Eidam. De même le nom de Carpenteles serait réservé aux Penicillium eonnus où à connaître qui produisent des asques; l'espèce type de ce nouveau genre serait provisoirement P. glaucum (Link) Brefeld. On a donné le nom de Penicillium glaucum à béaucoup de Penicillium à spores vertes qui devront être décrits comme espèces séparées. Ce n'est qu'après avoir retrouvé l’ espèce qui a donné à Brefeld. — des périthèces qu'on pourra considérer ce Champignon comme Teste type du genre Carpenteles. RS, KERMORGANT (Y.). — Variations Miner ua du Strepto- | coque. — C. R. Soc. Biol., LXXXVII, p. 642, 1922. m On peut observer des formes bacillaires proprement dites, des formes anf cocco-bacillaires et des formes géantes. MS My AR ne je semblent Hu que des formes pres entre les . Parasites, recherche: REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 665 les types de transition, la forme bacillaire étant celle que prend le Strep- locoque placé dans de mauvaises conditions de développement. Ces varia- lions morphologiques ne sont pas des formes d'involution, les cultures examinées étant des cultures jeunes de moins de 24 heures. | R. PETRESCU (C.). — Contribution à l'étude biologique de la flore - de Moldavie. Champignons parasites des Cruciféres. — C. R Soc. Biol. (Roumanie), LXXXVII, p. 748, 1922. Les observations ont porté sur: deux espèces de Champignons : Cystopus candidus Ktze et Peronospora parasitica Tul. qui attaquent le Capsella Bursa-pastoris sous forme d'une association biologique, tantôt avec parasitisme simple, tantôt avec parasitisme multiple. L'évolution de es. Champignons ne se fait pas complètement; ils ne forment pas d'œufs, ils meurent par inanition en méme temps que la plante nourri- cière. Chez les Sinapis nigra, S. alba, Rapistrum perenne, le parasite hien nourri produit des œufs et présente une évolution complète. R. S. NOBÉCOURT (P.). — Sur le mécanisme de l'action parasitaire du Penicillium glaucum Link et du Mucor stolonifer Ehrb. — C 5 j . V. R. Ac. des Sc., CLXXIV, p. 1720, 1922. L'auteur a fait des expériences d'inoculations artificielles des fruit àvec des spores provenant de cultures pures de Penicillium ou de Mucor. Il pense avoir démontré par ces expériences que l'action nuisible exercée sur les fruits parle P. glaucum et le M. stolonifer est due à des sub- Slances sécrétées par ces champignons et qui, diffusant dans la chair du fruit Parasité, se retrouvent dans le suc que l'on peut en extraire. Ces Substances, suivant l'auteur, sont de nature enzymoide. Les toxines sécrétées parle P. glaucum et le M. stolonifer agissent Réme sur les tissus de plantes que ces Champignons sont iñcapables de Parasiter (Carottes, Topinambours, Fèves, etc.). On semble en droit d'en re que l'immunité dont jouissent ces plantes envers ces Champi- nons n'est pas due à la résistance de leurs tissus aux sécrétions de ces mais à d'autres causes que l'auteur essaye d'établir par des s actuellement en cours. A. J. NICOLAS (G.). — Un nouvel hôte du Phyllosiphon Kühn. — -. C. R. Ac. des Se., CLXXV, p. 46, 1922. | 254 L'auteur a eula chance de rencontrer, au début de juin 1922, aux -rons de Toulouse, un pied d'Arum italicum dont les feuilles présen- 666 SOCIÉTÉ BOTANIQUE. DE. FRANCE. taient les taches caractéristiques du Phyllosiphon. Il décrit les filaments | -du parasite, qui. sont un peu plus étroits que ceux du Ph. arisari ; les £ spores, tantòt elliptiques, tantôt sphériques, douées de mouvements moni rapides. Le mouvement de ces spores n'est pas dü à la présence des cils. l Selon l'auteur ce parasite de l'Arum italicum, s'il n'appartient pas à une especes différente de Ph. Arisari, constitue tout au moins une race biologique de celui-ci. A.J ee (P.). — Légitimité des genres Laverania et Nocar- t ` dia. — C. R.. Ac. des Sc. CLXXV, p. 140,1922.. E L'auteur. prouve la légitimité des noms PAR et Nocardia. Ces M noms subsisteront, dit-il, comme un hommage rendu à deux ilustres., ph savants francais par leurs émules d'Italie. A. J. | | | À MAIRE. (R) et.CHEMIN' (E). — Un. nouveau: Pyrénomycšte marin, — C. R. Ac. des Sc., CLXXV,-p. 319, 1922. Les auteurs ont trouvé un parasite sur les frondes de Dilsea edulis Stcekh., qu'ils ont étudié et pour lequel ils proposent le nom générique | de Mycaureola, qui rappelle les séries concentriques diversement colo- : rées, avéc comme nom spécifique celui de l'hôte. | | - La diagnose serait la suivante : M Mycaureola Dilseæ nov. gen., nov. sp.; ; périthéces: isolés, sail- — í | a ge lants, hémisphériques, blanchátres dé 500 * en moyenne de diamètre; 4 asques cylindriques de 3» de diamètre entremélés de paraphysesi — ascospores unicellulaires; FRUAR de 3+ ge pos eni cmm. membrane incolore sans appendices Has. : parasite sur "5s frondes de: Dilsea edulis: Stackh. rao MANGIN ( (L.) et | PATOUILLARD (N.). — Sur la destruction wes Karst. Te R.A. à des Se, CLXXV, p. 389, 4922. | Y 4. +» BIN PF avec d'autres éspiices; Le véritable: Ph. 'eryptarum se encon les caves, les galeries de mines et en général dans lbs: lieux e hunt . non aérés, obscurs; il n'avait pas encore été signalé dans les hé : — Tout récemment le laboratoire de Cros amie du Muséum a regu une do por de chêne attaquée par ce ; ign í haber REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. à 667 Le Phellinus cryptarum est donc un destructeur des bois presque aussi redoutable que le Mérule, mais le plus souvent.'aération, la dessic- cation et enfin la lumiere suffiront pour en atténuer presque compléte- ment les ravages. A. SKOTTSBERG (C (C.). — Remarks on Splachnidium rugosum n ) Grew. — Svensk botanisk Tidskrift, XIV, p. 271-281. Reprenant l'étude du Splachnidium rugosum, algue du Pacifique et de l'Océan Indien, dont la position systématique est discutée, l'auteur arrive à la E oon que ce genre est un type autonome, correspondant à un rameau plus évolué des Chordariacées. Il convient donc de con- server la famille des Splachnadiacées qui pere comme bien délimitée, au point de vue systématique. P. ALLORGE. | LINDFORS (T.). — Einige b 1 Xu i OTOA Pilze. — Svensk bot. Tidsk., XIV, p. 267-276, 1920. Au cours de ses études sur les Fusarium du sol, l'auteur a eu l'occa- sion de rencontrer des Champignons appartenant à d'autres genres d Imperfecti et qu'il a pu isoler en partant du lavage des terres arables. Il Studie dans cette note deux espèces nouvelles ( Z'ilachlidium atratum et | €ymnoascus stipitatus) et deux espèces peu connues (Chætomium Le Oulangeri nov. nom = Ch. cuniculorum Boulanger et Sporormia - fasciculata Jensen). P. ALLORGE SAMUELSSON (Gunnar): — Nagra Marchantiacé-fynd te en: ~ Översikt av Nordens Marchantiaceer. — [Quelques localités nou- velles de Marchantiacées en Scandinavie et liste des Marchantiacées: scandinaves]. — Svensk bot. Tidskrift, XIV, p. 129-135, 1920. P. ALLORGE. p DU METZ (G.-E.). — - Lichenologiska fragment II. — Svensk bot. . Tidskrift, XV, p. 481-191, 1921. 5 2s - Étude critique et répartition géographique en Suede des cinq jw Suédoises de Yanthoria (X. parietina (L.) Th. Fr., X. polycarpa - Ehrh.) Oliv., X. /o&ulata ini B. de Lesd., X. candelaria (Ach:) ned fillna. (Hepp). du Rietz). P Anas | 0 PILGER. (R.). — Alge Mildbraediane Annobonenses. — Engler, | ische Jahrbücher, Ly p t190 —— — HEN d'un. Pied de s Tauteur sur des Algues » récoltées par le Prof. p 4. 668 + SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. compléments de diagnoses, l’auteur décritles espèces nouvelles suivantes : Bryopsis densa Pilger; Struvea multipartita Pilg. ; Scinaia furcellata (Turner) Biv. var. constricta Pilg. ; Caulacanthus ustulatus (Mert) Kürtz var. fastigatus (Kürtz) Pilg. (C. fastigatus Kürtz) ; Laurencia brachyclados Pilg.; Herposiphonia brachyclados Pilg.; Lophosiphonia adhærens Pilg.; Callithamnium Mildbredii Pilg., Ceramium leptosiphon Pilg. . PELLEGRIN. KEISSLER (D: K.). — Mykologische Mitteilungen. — Annal. Natur- historischen Museums in Wien, XXXV, p. 1, 1922. : on Suite de mises au point ou descriptions d'espèces ou de formes nouvelles suivantes : Pleospora (?) Hanunculi K. Keis., Thyrsidium botryosporum Mont., Brachysporium obovatum (Berk) Sacc., var. Mollisia Potentillæ K. Kreis., Rhabdospora Bornmülleri K. Kreis., et revision critique de : Didymosphæria Cassiopes Rostr., d'espèces de Melanomma, Catharinia Rubi Oud., Glonium subtectum Saec. et Roum., Ascophanus microsporus (Berk et Br.) Phill. et espèces voisines, . Acetabula ancilis (Pers.) Boud., Peziza granulosa Schum., Helvella . pezizoides Afz., H. pallescens Sch., Verpa fulvo-cineta Bres., Phyllos- ficta destructiva Desm. et espèces voisines, Ph. mahoniæcola Pass., Phyllosticta sur Érable, PA. Campanulæ Sacc. et Speg. et quelques autres espèces, les espèces de Diplodia sur Platane, Hendersonia Dianthi Magn. et H. Dianthi Bub., Rhabdospora sur Fréne, Hyalo- thyridium Tassi., Ovularia Vossiana subsp. Jubatskana Sacc., Papu- laria Arundinis Fr., Ramularia Beccabungæ Fautr. et R. Nicolai Bub., R. pseudo-coccinea Lindr., R. Aremoniæ Bub., R. balcanica Bub. et Ranoj. F. PELLEGRIN. . MARIÉ (P.). — Destruction des Scolytide par les arbres-piéges dans les exploitations de Conitéres. — Bull. Soc. Path. vég., IX, .p. 190-424, 19922. iud Les insectes xylophages effectuant leur ponte sur les arbres fraichement abattus de préférence, il importe de ne pas aband des arbres abattus au milieu des bois sans les avoir écorcés. On néglige souvent cette opé- ration en raison dela raretéde la main-d'œuvre. On peut alors utiliser pour la capture des insectes xylophages des arbres-pièges. Les arbres destinés 7 à servir de pièges sont abattus en hiver et laissés sur le sol; dès les beaux jours, on suit l'apparition des trous de ponte pratiqués par les femelles — sur les troncs abattus. Six semaines aprés avoir observé les traces de la is à . ponte, on conduit les troncs en lisière du bois, on les écorce et on brûle les écorces sur place. On répète l'opération au milieu de l'été pour. REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 669 capturer une nouvelle génération d'insectes. Tel est le principe de la méthode dont l'auteur expose les divers modes d'application. F. Moreau. VINCENS (F.) — Maladies des jeunes plants et Champignons microscopiques nouveaux observés sur Cinchona en Indo-Chine. — Bull. Soc. Path. vég., IX. p. 125-133, 1922. Les feuilles détachées des plants malades du Cinchona succirubra et surtout du C. Ledgeriana en Indo-Chine montrent divers Champignons, trois Phyllosticta nouveaux, de nouvelles espèces de PAlyctama, Phoma, Dendrophoma, Physalospora, Guignardia; les Phyllosticta paraissent être particulièrement nuisibles et le Phlyctæna mérite par sa fréquence d'être considéré comme un parasite. F. Moreau. | De n 3 lisa MIÈGE. — Observations sur quelq plant au Maroc en 1944. — Bull. Soc. Path. vég., IX, p. 102-108, 1922. ] l'auteur au Maroc E ] i vees p Signalons parmi] S: Pu une invasion généralisée des céréales par l Erysiphe graminis, la présence de la Rouille sur toutes les variétés de Blé, le mildiou sur la Pomme de terre. | F. Moreau. MIÈGE. — Sur une maladie de la Pomme de terre observée au Maroc. — Bull. Soc. Path. vég., IX, p. 109-112, 1922. ll s'agit d'une maladie nouvelle qui paraît être de nature bactérienne ët qui se laisse caractériser comme il suit : l'attaque de l'appareil aérien Commence par l'extrémité des rameaux et souvent par le sommet ou le milieu de la plante; la foliole terminale se couvre de taches brunes, puis noircit et se dessèche ainsi que le pétiole qui se brise; progressivement toutes les folioles sont détruites: la tige est atteinte à son tour et Se couvre .. taches allongées noirátres; les tubercules atteints présentent des ponc- tuations superficielles noir violacé, deviennent brun noirâtre livide en pro- fondeur et pourrissent rapidement. F. Moreau. CRÉPIN (Ca). — Un Oidium de la Betterave. — Bull. Soc. Path. vég., - 1X, p. 118-119, 1922. w Cet Oidium diffère du Microsphæra Betæ par une moindre largeur de sés conidies (en moyenne 10-11 x au lieu de 15-20 y). nt : goles .. F. Moreau. ‘670 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. RIVIER (A.). — Observations sur le Sclerotinia libertiana Puck. — Bull. Soc. Path. vég., IX, p. 134-137, 1922. Étude de maladies provoquées par le Sclerotinia libertiania sur la Lai- tue, le Melon, le Pyrèthre. F. Monzav. DUFRÉNOY (J.). — Tumeurs de Sequoia sempervivens. — Bull. Soc. Path. vég., IX, p. 148-150, 1922. Ces tumeurs apparaissent sur les branches taillées, à l'aisselle des rami- fications et deviennent le point, de départ de pousses adventives couvertes de feuilles juvéniles; leur structure polystélique permet de les considérer | comme le résultat de la concrescence de plusieurs bourgeons adventifs; elles paraissent dues à des Bactéries introduites dans l'arbre par les plaies causées par la taille. F. Moreau. FOEX (E.). — Le Scizophyllhum commune stipité. — Bull. Soc. Path. vég., IX, p. 151-152, 1922. - On a décrit le développement, sur des chátaignes placées dans du sable humide, de carpophores de Schizophyllum commune portés chacun par un pied juste assez long pour que le chapeau soit situé au-dessus dé la surface du sable; on peut ENT veni SeS nisi du Schizo- phyllum commune, dont le carpop e, commeun cas d'adaptation aux conditions m il s'est développé. Toutefois, l'auteur — observe des Schizophyllum développés sur des glands, d'abord mis sous — : du sable, puis maintenus dans l'air, présentant un stipe qui s'est allongé alors que le gland était situé hors de terre. Le stipe a pu commencer 50n développement sous le sable et le poursuivre ve en être sorti. Moreau. MELIN (E. — Boletus. Arten als Mykorrhizenpilze der Wald- - * báume. — Ber. d. d. bot. Ges., XL, p. 94-97, 1922. . im Par l'inoculation directe du mycélium du Boletus luteus et du Boletus Wo spas à dei plantules stériles de divers Gonifères, r mite. montre quele E font x et du Picea Abies et que le Boletus elegans prend part àla formation des + mycorhizes du Larix europza. F. Moreau. u ; HUSTEDT (F.). — Bacillariales aus Schlesien. i = — : | "Ges. , XL, P 98-103, 1922, ; LR 6. Liste de Diatomées recueillies en Silésie et remarques sur. 1 elqu 2M unes d'entre elles : Schrædert et identifié à un Pho phyte d 1 Pellia et du K REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 671 sp., Cymbella hebridica, Navicula falaisiensis var. lanceola, W. Kotschyi, Pinnularia Balfouriana, P. leplosoma, Tetracyclus rupestris. F. Moreau. KLEBAHN (H:).— Wirtswechsel und Spezialisierung des Stachel- beerrostes. — Ber. d. d. bot. Ges., XL, p. 104-111, 1922. Æcidium Urticæ et Æcidium Grossulariæ appartiennent au cycle de développement de Champignons formant leurs téleutospores sur Carex i portoadus Sous le nom üe FUSE Caricis, Ces Champignons sont cep Les téleutospores obtenues sur Carex par lesemis d'écidiospores sur Urtica, infestent les Urtica, non les Ribes; celles obtenues par le semis d'écidiospores sur Aibes infestent les Ribes, non les Urtica. F. Moreau. ' FRITSCH (F. E.). Troes aet QUT £4 25g 1 general ORNE and experiments. — Ann. of Bot., XXXVI, ip. 1-20, 1922, L'organisation des Algues aériennes (Pleurococcus Nägelii, forme Hor- midium du Prasiola crispa, Zygnema ericetorum) est en rapport avec leur faculté de supporter sans périr des périodes de sécheresse. Méme en atmosphere sèche-elles retiennent dans leur protoplasme (non dans de grandes vacuoles, absentes ou rares) une quantité d'eau notable; une contraction générale qui se produit quand la sécheresse est accusée Waintient la membrane au contact du protoplasme, au moins en certains points, et permet au protoplasme de bénéficier de la moindre absorption v 'eau par la membrane. Des granules RE présents dans le cyto- plasme, Sont peut-être « pp les processus de rétention de l'eau. ; | F. Moreau. RIDLER (W. F. F.). — The t tin Pell sum (b) "Corda. — Ann. of Bot., XXXVI, p. 493-207, 4922. e thalle du Pellia epipbutia sioe dans sa partie menine épaissie : Te ‘aps ses rhizoides un 'qu'on retrouve au: ei dires A dont il B em Meu et ds archégones, ainsi que dans Te sporophyte . Cause parfois I avortement, Le: Champignon apu. être i arn VERGER U 4672 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. BOUGAULT (J.). — Victor Harlay (1872-1922). — Bull. Soc. Mye. Fr., XXXVIII, p. 25-28, 1922. : Biographie et liste des travaux de V. Harlay, naturaliste et en particu- lier mycologue. F. Moreau BARBIER (M.). — Découvertedu Secotium acuminatum Mtg. prés de Dijon (Cóte-d'Or). — Bull. Soc. Myc. Fr., XXXVIII, p. 29-30, 1922. Description étendue de cette Lycoperdinée nouvelle pour la France, introduite en Cóte-d'Or, peut-étre au cours de la guerre par l'armée américaine, — - F. Monzav. COURTILLOT (J.). — Observationssur quelques Champignons dela vallée supérieure de la Saóne. — Bull. Soc. Myc. Fr., XXXVIII, p. 31-32, 1922, Remarques relatives à l'odeur, la saveur, l'habitat de quelques Champi- gnons de la haute vallée de la Saône, appartenant aux genres Tricholoma, Clitocybe, Collybia, Hygrophorus, Russula, Pleurotus, Hypholoma, Coprinus, Boletus, Phallus. F. Moreau. MAYOR (E.).— Une espéce biologiq lle du type de Puccinia sessilis Schneider. — Bull. Soc. Myc. Fr., XXXVIII, p. 34-41, 1922. Des écidies formées dans le Jura neuchátelois sur Paris quadrifolia, Convallaria maialis, Polygonatum multiflorum et P. verticillatum se montrent en relation avec le Puccinia sessilis, dont les téleutospores se font sur le Festuca silvatica. Elles se rapportent à une nouvelle espèce biologique Puccinia Smilacearum Festucæ qui ne diffère du P. Smila- cearum Digraphidis que par l'hôte téleutosporifère. F. Moreau MANGENOT (G.). — A propos de quelques formes peu connues d'Endomycétacées. — Bull. Soc. Myc. Fr., XXXVIII, p. 42-55, 1922. Endomyces javanensis est caractérisé par son mycélium dissocié, à cellules uninucléées, rappelant l'appareil végétatif des Levures. Endo- myces Lindneri présente un nouveau cas de sexualité en voie d'abo- litiou; la parthénogenèse y est la règle, mais on trouve tous les intermé- diaires entre la fusion permanente des gamètes (sans fusion nucléaire) | et leur disparition totale. De plus, les gamètes parthénogénétiques ne $e transforment pas, le plus souvent, directement en asques; ils se déve- loppent en un mycélium ascogène, parfois réduit à une seule cellule, d toujours rudimentaire. C'est sans doute au niveau de cet Endomyces Wn REVUE BIBLIGGRAPHIQUE. 013 ^ des types analogues que peut être placée, dans la phylogenèse des Asco- mycétes, l’origine des hyphes ascogenes. Ændomyces hordei est une espèce voisine de la précédente, mais toujours parthénogénétique. MonEAU. MAGNIN (H.). — Récolte printanière de Psalliota campes- tris L. — Bull. Soc. Myc. Fr., XXXVIII, p. 56, 1922. Psalliota campestris a été récolté dans un jardin de Savoie, le 15 mars, quelques jours aprés la disparition des neiges. , TAD ..F. Moreau. MAIRE (L.). — Rapport sur la Session générale de la Société Mycologique de France à Strasbourg (octobre 1921). — Bull. Soc. Myc: Fr., XXXVIII, p. i-xvr, 1922. DUCOMET (M.). — Observations et expériences sur les mala- dies de dégénérescence de la Pomme de terre. — Bull. Soc. Path. vég., IX, p. 29-38, 1922. ‘L'enroulement et la frisolée de la Pomme de terre sévissent dans toutes les régions de la France; en général l'enroulement est plus impor- lant que la frisolée; l'influence du sol, celle de l'altitude, celle de la continuité de la culture sans renouvellement du plant ne sont pas nettes ou n'àpparaissent pas; les plantes malades paraissant ne pouvoir être améliorées. Certaines variétés de Pommes de terre paraissent plus sensibles à l'enroulement, d'autres à la frisolée. Les espèces sauvages ne sont pas à l'abri des maladies de dégénérescence. Il y a lieu de distin- guer diverses formes des maladies de dégénérescence : l'enroulement Classique, qu'on pourrait qualifier d'enroulement en cornet, une autre orme de l'enroulement qui pourrait s'appeler l'enroulement en cuillère, la. frisolée, enfin une mosaïque qui n'est peut-être qu'une frisolée de jeunesse. L'enroulement, lorsqu'il est léger, peut disparaitre par la : Pluie; celle-ci aggrave au contraire les symptómes de la frisolée, à moins | l ne s'agisse de la forme naine. L'enroulement est une maladie .. Ascendante, qui débute par les feuilles de la base. L'enroulement vrai se distingue des « faux enroulements » par les caractères suivants : enrou- lement et dureté des folioles, défaut de migration de l'amidon, nécrose libérienne : la persistance de l'amidon précède l'enroulement et celui-ci Précéde l'altération libérienne. On admet que les maladies de dégénéres- . cence des Pommes de terre intéressent tout l’ensemble de la plante et de . 8» génération agame; peut-être en est-il autrement. Par contre, elles | Pi . P*Uvent se transmettre par voie de semis. - F. Moreau. hi tio (axes) 83 € 674 ; SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. MOLLIARD (M.). — Sur une cécidie du funicule chez le Melon vert de Malte. — Bull. Soc. Path. vég., IX, p. 42-44, 1922. Premier cas cité de tumeur du funicule ; il est signalé chez des Melons de Malte, originaires de Provence, vendus sur le marché de Paris; la tumeur est constituée par un massif parenchymateux au milieu duquel se différencient des vaisseaux; l'agent qui la cause est inconnu; serait-ce une Bactérie filtrante apportée par le tube pollinique? F. Moreau. MAGROU (J.). — A propos dela flagellose des pii: — Pull. Soc. Path. vég., IX, p. 58-61, 1922. Résumé d'un travail de Mesnil (Ann. Sc. nat. Bot., 10° sér., t. M, .1921) présentant une mise au point de la question de la flagellose des Euphorbes, curieuse maladie, équivalent de la maladie du sommeil dans le régne animal, causée, comme la maladie du sommeil, par des Trypa- nosomes. Ceux-ci sont inoculés par des insectes piqueurs et se dévelop- pent dans les laticiferes des Euphorbes. F. Moreau. FOEX (E.). et DUFRÉNOY (J.). — Les principales questions fte Pathologie végétale qui ont été discutées devant la conférence de la Pomme de terre, tenue à Londres, en nov. 1921. — Bull. Soc. Path. vég., IX, p. 65-93, 1922. Les discussions rapportées ici concernent le. Phytophthora infestans (Mildiou de la Pomme de terre), le Synchytrium endobioticum (Gale noire ou Gale verruqueuse), la gale commune de la Pomme de terre, les maladies dites de la dégénérescence, les maladies de la Pomme de terre aux États-Unis. . F. Moreau. MOLLIARD (M.). — Louis Matruchot. — Bull. Soc. Path. vég. IX, p. 1244, 1922, . Notice nécrologique. Me e MonEAU. io GARD (M). — Hydnum erinaceus Bull. sur Noyers. — sal. E Soc, Path. vég., IX, p. 21, 1922. o GARD (M.). — L'apoplexie de la Vigne et les AONAN He x fomm igniarius (L. ) Fries. — Bull. Soc. Path. wég, D p- 222, à C REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 675 rius, où au moins à une forme de cette espèce, aux cystides fort rares, dont il fait une variété nouvelle sous le nom de Fomes igniarius var. viticidus. Monzav. PERRET (C.). — La dégénérescence des Pommes de terre. — Bull. Soc. Path. vég., IX, p. 39-41, 1922. Les symptômes de la maladie de l'enroulement de la Pomme de terre sont accentués en période sèche, Les variétés locales de Pommes de . terre sont plus résistantes à la sécheresse que les variétés importées. La maladie de l'enroulement parait se transmettre de pied à pied. Dans certaines localités des monts du Forez, la variété die Violette du Forez . $e maintient depuis cinquante ans sans renouvellement et sans sélection, sans présenter de dégénérescence. OREAU. CAVADAS (D.-S.). — Étude morphologique, histologique et cytolo- Y Pa gique d'une mycocécidie provoquée chez l Urtica dioica (L.), par le Puccinia Caricis (Schum.) Rebent. — Mémoire prés. à la Fac. des Se. de Nancy pour l'obtention du Dipl. d'ét. supérieures de Sc. nat. (Botanique). Lons-le-Saunier, Declume, in-8^, 44 p., 3 PI. L'auteur expose principalement les modifications d'ordre histologique apportées dans les feuilles, les pétioles et les tiges de l Urtica dioica par. — le Puccinia Caricis. À son contact, le parasite détruit les parois des cel- - ag di nat 1 AD P TA : : i :Hmitales cavité Pas cellulaires, et de délignifie les parois des cellules sclérenchymateuses +. is des fibres 616 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. PATOUILLARD (N.). — Quelques espéces nouvelles de Champi- gnons. — Bull. Soc. Myc. Fr., XXXVIII, p. 83-87, 1922. Diagnoses des espèces nouvelles suivantes :./Veopeckia Thaxteri, Calo- nectria Jimenezii, Platyglza fibrosa, Tremella granuliformis, Hetero- chæte ochroleuca, Phæolus iobaphus, Phellinus chætolama, Clado- derris imbricata, Rhodophyllus (Entoloma) cæruleatus, et d'un genre nouveau de Nectriacées représenté par l'espece unique £rispora parasi- tica. F. Monzav. CHENANTAIS ().-E.). — Notice taxinomique sur le groupe Mela- nomma. — Bull. Soc. Myc. Fr., XXXVIII, p. 88-92, 1922 La distinction des espèces du genre Melanomma est très difficile dans l'état actuel de la classification; mieux vaut envisager les Melanomma comme constituant une espèce collective à l'intérieur de laquelle la consi- b dération des dimensions des spores permet seule d'établir des divisions; - les nombreuses formes décrites peuvent ainsi se ranger autour de cinq. ` types seulement. F. Moreau. DUFOUR (L.). — Causes de lapparition, en grande abondance, de certains Champignons à la suite d'un incendie de forét. — Bull. Soc. Myc. Fr., XXXVIII, p. 93-97, 1922. Plusieurs Pezizes, Plicaria leiocarpa, Aleuria violacea, Geopyris car- bonaria, croissent avec abondance aux endroits incendiés des forêts; ce phénomène est en rapport avec une meilleure aération dans les parties déboisées par l'incendie, ainsi qu'à leur éclairement plus intense; la lumiére parait agir sur la poussée des champignons en favorisant la nitrification du sol. F. Moreau. GARBOWSKI (L.. — La lutte contre le blanc du Groseillier (Sphærotheca mors-uvæ Berk. et Curt.). — Bull. Soc. Myc. Fr., XXXVIII, p. 98-99, 1922. L'action de l'arsénite de soude en solution faible (1 ou 2 pour 1 000), est plus efficace dans la lutte contre le blanc du Groseillier que celle des : polysulfures ou que celle du soufre. À concentration plus élevée, l'aré- , nite de soude produit des brülures sur les feuilles. -© F. Moreau. . BOUGAULT (J.). — Émile Soon (4851-1921). — Bull. Soc- Myc. Fr., XXXVIII, p. 59-68, 1992. Noo atado diu d publicati logi de E. Bou- . elot. =. hubo a | °F. Moreau. REVUE BIBLIOGRAPHIQUE, : à 677 GUFFROY (C.). — Léon Roussel. — Bull. Soc. Myc. Fr. angi | p. 69-70, 1922. Notice nécrologique de Léon Roussel, mycologue, mort pour la France en 1916. F. Moreau. CORBIÈRE (L.). — Note sur le Boletus sphærocephalus Barla. — Bull. Soc. Myc. Fr., XXXVII, p. 71-77, 1923. . L'auteur signale à Cherbourg la présence sur de vieilles sciures de Pin, de septembre à février, du Boletus sphærocephalus, décrit en 4859 à Nice par Barla et qui n'a probablement pas été trouvé depuis en France. Sa présence à Nice et à Cherbourg laisse toutefois penser qu'on le trou- vera dans d'autres localités françaises : il vient de l'être effectivement à Bellême (Orne), par M. Leclair. F. Monzav. . PELTEREAU. — Observations sur les affinités des Boletus sulfu- reus Fr. et Boletus sphærocephalus Barl. — Bull. Soc. Myc. Fr., XXXVIII, p. 78-82, 1922. Ces deux Bolets appartiennent peut-étre à la méme espèce modifiée par le substratum, le premier se développant sur les aiguilles ou brin- dilles de Pin, le second sur la sciure de bois de Pin. F. Moreau. AZOULAY (L.). — Contre les assertions erronées des journaux et livres sur les Champignons. — Bull. Soc. Myc. Fr., XXVIII, p. 125-124, 1992. i; L'auteur s'élève contre les erreurs commises récemment par certains journaux qui préconisent l'emploi d'un chat pour éprouver la comestibi- lité ou la toxicité des Champignons, ou l'absorption de café très fort, après vomissement à l'aide d'eau chaude, pour conjurer les empoisonne- ments parles Champignons vénéneux. Il émet le vœu que les journalistes èt vulgarisateurs soumettent leurs articles aux sociétés mycologiques ou - Scientifiques, ou à des savants compétents, afin de ne répandre Me des : Connaissances saines et bien établies sur les/Champignons. F. Moreau. AL AZOULAY (L Ej. de commerce et l'industrie des . en France et à aaner Mesures à prendre pour prévenir les ts qu'ils peuvent causer. — Bull. Soc. Myce. Fr, " empoisonnemen XXXVII, p- 117 7-422, 1922. les een n secs vendus en France sont en. parie recueillis et t Le 678 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. desséchés à l'étranger, en Allemagne (plus particulièrement en Silésie), en Bohéme, en Italie (plus spécialement dans le Piémont), en Pologne, et, avant la guerre, en Russie; d'autres sont récoltés et préparés en France, surtout dans la Haute-Loire, la Lozère, l'Ardèche, l'Aveyron, et en Provence. Les Champignons soumis à la dessiccation sont surtout — des cépes et des morilles. Aucun contróle de la valeur de ces Champi- gnons n'étant fait, soit sur le lieu de la récolte, soit sur les marchés, il se peut que des champignons vénéneux soient accidentellement mélangés aux autres; des empoisonnements par les Champignons secs ont été effectivement observés. Le Docteur Azoulay étudie les mesures législatives à prendre pour éviter leur renouvellement. F. MoREaAU. DALMIER (E.) et OLIVEAU. — Trois cas simultanés d'empoison- nement grave par Amanita pantherina. — Bull. Soc. Myc. Fr., XXXVII, p. 100-105, 1922. Les auteurs relâtent les circonstances d'un triple empoisonnement par l'Amanita pantherina que les victimes avaient confondu avec le Lepiota procera. Les symptómes présentés par elles sont longuement étudiés; leur ensemble, trés voisin du syndrome muscarinien de Gillot est à rapprocher du syndrome muscarinien à forme cérébrale décrit par Inoka. La saignée et l'administration de noir animal et de magnésie suivant la méthode de Cheinisse sont recommandées. F. Moreau. OFFENER (J.J. — Empoisonnement par des Champignons secs. — Bull. Soc. Myc. Fr., XXXVII, p. 106-108, 1922. À la suite d'un empoisonnement de sept personnes ayant consommé dans un restaurant de Grenoble des Champignons desséchés, parmi lesquels se trouvait an moins une espéce vénéneuse, peut-étre Russula fœtens, le Maire de Grenoble a pris un arrêté qui organise le contrôle dela . vente des Champignons conservés par dessiccation. Seuls, peuvent êtremis SES en vente, à Grenoble, les Mugen desséchés suivants : cèpes, — — morilles, craterelles, marasmes F. Monzav. di ee AZOULAY (L.). — Piopeiition de loi ayant pour objet de riri us as ompoisonnemenits dus aux Champignons mis en vente età — ceux cueillis par les particuliers. — Bull. Soc. ys? Ks s XXXVIIL, p. 109-116, IA d e. m" i GASSNER ri — bols einen Caen Uromyces. at Passiflora fætida L. — Ber. d.d. - bot. Ges., XL, bod M REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. f 679 Uromyces Appelianus nov. sp. cause sur les feuilles et les rameaux .de Passiflora fætida deux infections aux caractères différents. En été et ^ au début de l'automne (novembre à décembre — la maladie sévit en Amérique du Sud), le mycélium pérennant dans la tige envahit les jeunes pousses et leurs feuilles et les transforme en une galle de 3-4 em. d'épaisseur et de 50 cm. de long, qui, à cause de son poids, pend aux branches non déformées, et qui est couverte de fructifications urédo- sporiferes puis téleutosporiferes. Plus tard (février à avril), sur des feuilles non déformées, une infection par les spores des fructifications précédentes se fait, les feuilles conservent leur forme habituelle et . Offrent des urédosores puis des téleutosores. F. Monzav. SHARPLES (A.) et LAMBOURNE (J.). — Observations in Malaya on Bud-rot of Coco-nuts. — Ann. of Bot., XXXVI, p. 55-70, 1922. La « maladie des bourgeons » des Cocotiers est peut-être due au Phytophthora palmivora Butler, hôte obligé de certains Palmiers, mais des expériences d'infection sont nécessaires pour qu'on puisse l'affirmer. Monzav. VAN LEEUWEN (D: W.). — Some Galls from Hong-Kong. — Bull. Jard. bot. Buitenzorg, I s., IV, 2, p. 268, 1922. Description avec figures de 34 Galles récoltées par l’ auteur sur le terri- loire de Hong-Kong. EL: VAN LEEUWEN (D: W.). — The Galls of the Islands of the Minka- .. tau-Group and of the Island of Seseby. — Bull. Jard. bot. Buiten- zorg, Ie s., IV, 2, p. 285, 1922. AO d’une liste des galles des îles du groupe de Krakatau était d'autant plus intéressant que l'éruption de 1883 en avail totalement . néanti la flore. En 1919, l'auteur avait noté à Krakatau et Verlatu %4 galles. | . Une exploration nouvelle de Krakatau et de Seseby a poté ce enombre É i ; à à 82, la première de ces îles ayant fourni 44 formes et la seconde 57. Le A. vail donne la description avec figures de ces 82 galles etun résumé sous forme de tableau de leur répartition et des puc T ue SAITO (K). Untersuch über e atmosphárischen Pilz- 7 "m ungen : keime. III Mitt. — Japanese Journ. of Botany, Lp » pl. Hi, Pa : teur a isolé de l'air un oertain nombre de levures : Sae X 680 : SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. mandshuricus, Debaryomyces tyrocola x et 8, D. membranæfaciens, * Pichia membranzfaciens, Willia anomala, Pseudosuccharomyces Mül- leri, ainsi que 19 Torula, parmi lesquels les T. gelatinosa et T. albida se sont montrés les plus fréquents. Les variations saisonnières ou —— météorologiques de leur dispersion dans l'atmosphère sont étudiées, ainsi - que les meilleures sources d'azote et de carbone pour ces organismes, leurs produits de sécrétion et leurs températures maxima et minima de développement. Suit la description morphologique et biologique de ces L. JA _ espèces et un tableau analytique. : RAPHÉLIS (A.). — Les Algues du département du Gard, 2° note. . — Bull. Soc. ét. des Sc. nat. de Nimes, t. XLII, p. 1, 1919-1920. III. — Liste d'espéces trouvées dans les environs de Nimes : 5 Vau- cheria, 2 Stigeoclonium, 1 Drapanaldia, 2 Conferva, 1 Œdogonium. IV. — Discussion d'un échantillon douteux de l'Herbier du Muséum de Nimes (Zatrachospermum moniliforme (Roth.) Sirodt.). V. — Quelques Cyanophycées du Gard. VI. — Discussion d'une communication de L. Gayet sur la végétation algologique du canal de La Fontaine. : VII. — 3 Algues marines à ajouter aux listes précédentes ( Rhodo- phyllis Straforelli, Nithophyllum reptans, Peyssonelia atro- purpurea). Coa FOURNIER (abbé G.). — Barbula Hornschuchiana Sch. — Bull. — Acad. Sc., Arts et Belles-Let. de Dijon, p. 104, 1922. Signale la découverte de cette intéressante Muscinée entre Bligny-sur- ‘Ouche et Thorey, à Larrey-lez-Dijon et entre Dijon et Ste-Apollinaire. — bb: DIXON (H. N.) — Les Mousses de l'expédition Wollastow pro- venant de la N'*-Guinée allemande, avec additions sur les Mousses de la N'*-Guinée britannique. — The journal of lin. Society, XLV, n° 304, p. 477, 1922. x Espèces nouvelles : Bryum papuanum, Hymenodontopsis rhizogoni- n . oides, Breutelia longicapsularis, Pogonatum Klossii, Dawsonia crispr folia et limbata, Chætomitrium lævisetum et perlæve, Thuidium scabri- bracteatum, Ectropothécium dentigerum, aureum et laxirete, P lagio- theciopsis oblonga (n. comb.), Trichosteleum capillarisetum, Hypno- end. r i > 122]; c L 7 Y s olensis, gl Rhizogonium — orbiculare, Pterobryella papuensis, Authocladium I. f REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 684 Clarkii, Trichosteleum sematophylloides, flagilliferum et roseum. Deux planches figurent 18 nouveautés. LA RUE (Care D.) et BARTLETT (H. R.). — A demonstration of . numerous distinct strains within the nominal species Pesta- lozzia Guepini Desm. — Am. Journ. of Bot., IX, 1922, p. 79-92. L'auteur a étudié des espèces tropicales du genre Pestalozzia, para- sites sur divers Palmiers, des Hevea, des Thea. Les noms P. palmarum et P. Guepini ne lui paraissent pas correspondre à des espèces nette- ment distinctes. — ll conclut d'études statistiques (mensurations des spores et de leurs appendices terminaux) que de nombreuses lignées, morphologiquement distinctes, peuvent être isolées et que ces lignées ne paraissent pas confinées sur des hôtes spéciaux. Il pense qu'en utilisant une technique ‘appropriée, une espèce telle que P. Guepini pourrait être résolue en un nombre indéfini de lignées distinctes, ce nombre dépendant seulement de ‘la précision de la méthode. Le concept d'espèce, dans les Fungi imper- fecti, est nécessairement très artificiel. L'unité ultime, d'ailleurs inutili- ` sable pour la classification, est: la lignée pure descendant d'une seule ‘Spore. P. BucNwoN. x Botanique appliquée. = COLANÇON (M.). — Contribution à la recherche et à la mise en exploitation des matières premières végétales utilisables en papeterie. — Bull. économ. de Madagascar, p. 145, 1921, 3° trim. Les plantes utilisables pour la fabrication de la pâte à papier sont extrêmement nombreuses et, parmi celles-ci, les recherches en vue d'applications industrielles doivent surtout se porter vers les végétaux à Croissance spontanée ou de culture facile. Madagascar constitue à ce Point de vue un important domaine offert à l'exploitation. Citons princi- Pälement : le Ravenala, I' Urena lobata (Tsipaka), le Bambou, le Bana- nier, l'Herana, le Zozoro, le Riz, le Latanier (Satrana), le Vero, ete., qui tous donnent un rendement supérieur à 25 p. 100 et pouvant méme atteindre 45 à 50 p. 100. Les fibres sont généralement achetées sous. . Orme de lanières décortiquées ou de filasse rouie à 200. fr. la tonne Environ, ce qui correspond à 245-270 fr. rendu à l'usine. Elles sont alors transformées en pâte demi-écrue par l'action de lessives alcalines — / i ét vendues sous cette forme au commerce d'exportation. 682 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. Il n'est pas douteux que, dans ces conditions. Madagascar soit en mesure d'alimenter d'une manière permanente plusieurs usines de fabri- cation. JUMELLE (H.). — L'huile du Sakoa de Madagascar. — Bull. économ. . de Madagascar, p. 312, 1921, 3* trim. | AR OP Le Sakoa est le Sclerocarya caffra. Il est commun Mum l'Ouest de Madagascar. Son écorce est tannifère et fournit par gomme brun clair, soluble dans l'eau, mais donnant des solutions peu adhésivés. Ses graines renferment une huile non siccative, utilisable en savon- nerie, mais l'épaisseur du. noyau rend le cassage laborieux et, de. ce fait, l'exploitation n'apparait que difficilement réalisable. i VUILLET (J.). — La culture du Sisal au eeose français. — Rev. de Bot. appl. et Agric. colon., I, 1922, p. 1 Cette culture, encore peu importante, s'accroit avec rapidité et donne un produit d'excellente qualité. , L. L. CHEVALIER (A.). — Origine Kotetique de l'huile de Chaulmoogra- Un reméde contre la Lépre. Les vrais et les faux Chaulmoogra. — Rev. de Bot. appl. et Agric. colon., II, 1922, p. 140. Attribué d'abord au Gynocardia odorata R. Br., le Chaulmoogra des pharmacies a été rapporté par D. Prain au Taraktogenos Kurzii King — — Toutefois il semble que divers autres T'araktogenos et aussi des Hydno- b. carpus fournissent des huiles plus ou moins identiques. ue Le vrai Chaulmoogra est fréquent dans les foréts de l'Assam et de la Birmanie. Trois autres Taraktogenos sont originaires de l'Indo-Chine : #4 T. serrata Pierre, 7. subintegra Pierre et T, microcarpa Pierre. Parmi les Hydnocarpus, VH. anthelmintica Pierre est trés répandu dans} Hm Chine du Sud et ses graines sont trés emm Unine CO mintique et aux mêmes usages qe celles: du Anis à LE LI .. PARMENTIER (P.). — Tian en Syrie. III. Arboriculture -fruitière et viticulture. — Rev. de Bot. appl. et Agric. colon. b u -. 1932, p. 146. — Id. IV. Floriculture. Plantes à . Foréts. ATUM Apiqulture. Conciasiongs - — id. Il , 1922, p- 208. . Um L. MELLE (H.). 2 E puru ADS ; amais- om de Bot. api. Sip colon., i, p- 193, 1 REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 683 Les Dioscorea indigènes sont particulièrement nombreux dans le Nord- Ouest de l'ile. Certains sont consommables à l’état cru (ex. D. Bemandry, D. Soso); d'autres sont médiocres crus, car ils sont gluants (ex. D. fim- . briata); d'autres sont toxiques (ex. D. Macabiha). Pour l'Est de l'ile, les renseignements sont moins précis. Cependant l'auteur a pu identifier les deux espèces les plus habituellement cultivées : le D. fasciculata ou Mavombro et le D. cayennensis ou Ovihazo. L E 4 GERBAULT. — Sur la nomenclature des plantes cultivées. — Rev. de Bot. appl. et Agric. colon., I, p. 197, 1922. Au point de vue théorique, la nomenclature botanique doit être appliquée aux plantes cultivées: aussi bien qu'aux autres. Pour les entités homozygotes, il faut de toute logique utiliser les termes d'espèce, sous-espèce, variétés et races et pour les hétérozygotes ceux de formes hybrides ou plus simplement hybrides. Quant au terme variété, il en est souvent fait abus, par défaut de constatation de son élément héréditaire. Cette vérification est souvent d'ailleurs: très difficile, sinon impossible, aussi convient-il d'en garder une trace dans la nomenclature adoptée toutes les fois qu'elle aura pu être menée à bien. Enfin, lorsque l'individu multiplié par voie ere est stérile, il convient . delui appliquer le terme de forme. kb. L. KOP (A.). — Travaux récents sur la culture de l'arachide. — Rev. de Bot. appl. et Agr. colon., II, p. 200, 1922. LL. : CHEVALIER (A.). — Deux nouvelles plantes fourragères pour le -Ouest de la France. — Rev. de Bot. appl. et git colon., IE, p. 214, 1929. k. - Ce sont le Sorghum sudanense (Piper) Stapf ou Sudan grass, origi- . Maire de la région de Khartoum et probablement de la Sénégambie et D. cultivé depuis longtemps à Alger par le Prof. Trabut et le Sorghum eres datum (Hackel) Stapf var. Feterita Stapf ou Fétérita, signalé à Tétat: i _ Spontané au Sennaar et très prisé au Soudan égyptien- Toutes inimi : Ont donné en France des résultats ipti CLA STE | VILMORIN (Pierre pe). — Notes sur la culture du Dattier en vi apte. — Rev. de Bot. appi et Me ae p. i HEVALIER (A. j. — Les cultures nocle do Na de la France. | ings appl. pipe Bb masi ge WT. 08% SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. A.C. — La production de la Réglisse en Syrie, d'après M. E.-L. Achard. — Rev. de Bot. appl. et Agric. colon., II, p. 7 1929. b: 3e CHEVALIER (Auc.). — Le Mandarinier Unschu, Agrume ug nais cultivable dans une grande partie dela France. — Rev. Bot. appl: et Agric. colon., II, p. 224 , 1922. Ce Mandarinier est vraisemblablement un hybride du Citrus nobilis. Des fruits excellents ont été obtenus à Aubenas (Ardéche) en 1921, par M. Couderc. On peut le cultiver en le greffant sur C. trifoliata L. Il est probable que ce Mandarinier et ses variétés Satsuma et Satsumange pourraient être acclimatés dans une grande partie de la France, notam-. she ment sur le littoral de la Bretagne et du Cotentin. GUILLOCHON (L.). — L'Azalée de l'Inde. — Bull. Soc. Hort. dé Tunisie, XX, p. 93, 1922. Cette plante ornementale (Azalea vitata) peut être cultivée en Tunisie sous abri de lattis. L'artiele traite de la multiplication par boutures et par greffe et de la protection contre la Tétranique. : L5 LECLERC (H.). — Précis de phytothéraphie. — Un vol., 297 p- Á Masson édit., Paris, 1922. Ce sont les plantes de la flore francaise qui font la matière de ce travail. En se basant sur leurs propriétés thérapeutiques, l'auteur les classe en dix-sept groupes qui correspondent à autant de chapitres : purgatifs, vomitifs, vermifuges, diurétiques, etc. L'étude de chaque espèce comprend d'abord un petit historique le plus souvent agrémenté d'anecdotes et de citations des plus instructives. Viennent ensuite la composition chimique, quand elle a pu être établie d'une manière satisfaisante, les indications thérapeutiques, la posologie et les formes pharmaceutiques recom- mandées. Cette dernière partie se trouve particulièrement développée: l'auteur y a réuni tous les précieux documents qu'il a pu recueillir, dans l'exercice de sa profession médicale, par simple observation où , : R suite de méthodiques € R. S. SAVASTANO (Eh Contethuts allo studio critico degli scrittori agrari italici. Pietro dei Crescenzi. — Ext. Ann. della r. e ^ sperim. di agrumicolt. e frutticolt., V, Acireale, 1922. Pierre Crescenzi excellait à la fois dans la jurisprudence, la rs ; sophie, l'histoire. jee et l'agriculture. A l’âge des $ ARE E O a e A res ee REVEE BIBLIOGRAPHIQUE. 685 il entreprit de consigner le fruit de ses patientes études et de sa longue expérience dans un ouvrage écrit en latin, plusieurs fois imprimé et traduit dans toutes les langues. Une traduction francaise fut faite sur l'ordre de Charles V, en 1373. Pierre Crescenzi mourüt à Bologne en 1320. A l'occasion du sixième centenaire de sa mort, l'auteur Savas- tano, consacre une brochure de 132 pages à l'étude critique de son œuvre, envisagent successivement les traités déjà publiés sur l'agricul- ture au temps de Crescenzi, l'analyse du « Liber cultus ruris », son succés, sa diffusion, les commentaires dont il fut l'objet de la part des auteurs les plus réputés dans les divers pays. R: 5. DEFILLON (F.) — Contribution à l'étude comparée de l'Arte- misia vulgaris L. et de l Artemisia selengensis Turcz. (A. Vorloterum Lamotte). — These Doct. Univ. Lyon (Pharmacie), 87 pages, 7 pl. hors texte; Romans, impr. Gerin, 1922. Cette curieuse Armoise n'est connue en France que depuis cinquante ans, et on la considère souvent comme une simple variété de l'A. vul- garis L. C'est une plante trés envahissante; elle existe actuellement dans un certain nombre de stations, aux environs de Grenoble, de Lyon, de Clermont-Ferrand, etc. On la retrouve également en Algérie, en Italie et dans diverses régions de l'Europe. . Elle a le port et les feuilles de l'A. vulgaris, mais en differe par ses Thizomes traçants, son odeur aromatique, la disposition penchée de ses inflorescences et par sa floraison tardive. - Le tissu sécréteur semble assez différent dans les deux espèces : dans : la tige de l'A. selengensis il existe des canaux sécréteurs très nets; au contraire, dans le rhizome, les éléments sécréteurs sont plus petits que chez l'A. vulgaris; cette différence est encore bien plus accentuée dans la racine. 5 Les feuilles des deux espèces présentent à peu près les mêmes carac- tères, par l'aspect du lim be, la structure du pétiole et la présence de longs poils en navette. | Dose Les essences obtenues avec les tiges feuillées et les capitules ont, d'une espèce à l'autre, une odeur différente, mais les constantes phy- siques et chimiques sont très voisines. peus pv | Enfin l'Artemisia selengensis n'est pas vermifuge, mais il parait net- tement doué de propriétés emménagogues. R. Wertz. . SASSARD (A.-L.). — Contribution à l'étude des genres Hyssopus êt Satureia. — Thèse Doct. Univ. Lyon (Pharmacie), 96 pages, 11 g., Lyon, 1922. m i p t 686 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. Les feuilles de Sarriette ont souvent servi à falsifier celles d'Hysope et celles de Marjolaine, surtout à l'état sec et pulvérisé. D'après l'Index de Kew, le genre Hyssopus ne comprend qu'une seule - à espèce, H. officinalis L., que l'on rencontre assez communément dans le Valais et dans le Sud-Est de la France; on peut distinguer neuf formes françaises de cette AE ces formes ayant chacune leur localisation géographique bien détermi 'Parmi les Sarriettes, Word étudie le Satureia montana L. et le S. hortensis L., qui sont à peu près les seules espèces françaises, si on ne tient pas compte des formes qui avaient été élevées au rang d'espèce par Jordan et Foureau. L'étude anatomique des feuilles de ces trois plantes constitue la partie la plus importante de l'ouvrage. Lorsque les feuilles sont entières, 0n reconnait l'Hysope à la présence d'un pétiole d'environ cinq millimètres, les Satureia hortensis et S. montana aux nombreuses ponctuations : de | la face inférieure du limbe, très apparentes à la loupe, ponctuations dues - à la présence de courts poils glanduleux à tête pluricellutaire ; la nervation du limbe est nettement visible chez l'Hysope, non visible à l'œil nu chez les Sarriettes. En présence de débris de feuilles, on peut différencier l'Hysope officinal des Sarriettes en ce que le parenchyme du limbe de io | première espèce est hétérogène asymétrique, tandis que, surtout vers les "d bords, les deux Sarriettes étudiées ont toujours,un parenchyme (hété- Es rogène ou parfois homogène) symétrique. Les poils tecteurs bicellulaires — articulés de la tige du Satureia hortensis sont caractéristiques et permet- H : tent de déceler facilement cette Labiée, dans une poudre de ra par exemple. Ns La thèse comprend, en outre, l'étude anatomique de tiges et des ^ racines de chacune des trois plantes considérées, ainsi qu'un exposé d x caractéres chimiques de l'essence d'Hysope et des essences de diverses 4 i y espèces de Sarriettes. ' udi Wzrrz. FARWELI (O. AJ. o Bntanisal TOR PRS the Col tait: E . (Source botanique d i Kolá du commerce) — Amer. Journ. of Pharm., XCIV, n° 6, p. 428, 1922. | acuminata Pal. Beauv. du Bénin : c'est en majeure partie le pi ospiti nitida Vent. Dans ces deux nee ue et En | REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 687 s'appliquant à cette espèce, la dénomination Sterculia nitida Vent. doit devenir Bichea nitida (Vent.) Farwell n. comb. ` R. Weitz. MONESTIER (Henr). — Contribution à l'étude botanique et pharmacographique des principales espèces françaises du genre Daphne. — Thèse Doct. Univ. (Pharmacie), imis 1922, 102 p., 18 tig. ' Le genre Daphne (Thyméléacées) est représenté en France par les cinq espèces suivantes : D. Mezereum L., D. alpina L., D. Gnidium L.. D. Cneorum L., D. Laureola L., les deux premières ayant leurs feuilles caduques, les trois autres des feuilles persistantes. Certaines | plantes considérées parfois comme des espèces distinctes : . Verloti | . Gren. et Godr., D. striata Gren. et Godr., doivent. plutót étre regardées comme des variétés du D. Cneorum; de même, D. Pappi Gren. et Godr. est une variété du D. Laureola. La tige et la racine des diverses espèces sont toujours -pourvues de fibres libériennes; d'autre part, la tige contient du tissu criblé interne. Ün peut en outre noter quelques particularités histologiques, comme la m présence ou l'absence de poils tecteurs unicellulaires, la plus ou moins . rande abondance des fibres libériennes et du suber, surtout développés Chez D. Mezereum. i . Le principal usage thérapeutique des Daphne est l'emploi des écorces Comme vésicant, l'action obtenue étant identique avec le. Mézéréon, le Garou et sans doute aussi la. Lauréole; les baies sont maintenant. à peu | Près délaissées. | R. Wenz. d er SANS (E.) et pe VERBIZIER. — Un cas de tétanie au ri ; y dun empoisonnement par le Narcisse des prés. — Bull. des : Pharmacol., XXIX, n° 10, p. 497-503, 1922. RAS Au mois de mai dernier, quatre personnes d'une même ramille dur ent, par erreur, des bulbes cuits de JVarcissus Pse Pseudo-Na L. E lieu. de Poireaux. Quelques heures plus tard, Finem sigr es »oisonnement, qui durèrent plusieurs jours au | moins deux semaines chez un jeune homme à 688 SOCIÉTÉ. BOTANIQUE DE FRANCE. Pouchet, etc., on voit que l'emploi des Narcisses, souvent conseillé en médecine populaire n'est pas exempt de dangers. R. Weiz. ULTÉE (A. J.). — In memoriam D' K. Gorter. — Bull. Jard. bot. Buitenzorg, IIe s., IV, 2, p. 247, 1922. Notice biographique et liste des travaux. LE NOUVELLES Plantes du Maroc. — M. Émile Jahandiez, chargé de missions bota- niques au Maroc en 1920 et 1921, se propose de retourner dans'ce pays, — qu'il a déjà parcouru dans son ensemble, — pour y recueillir des col- lections de plantes dans les régions les moins étudiées actuellement accessibles. Bien des plantes de la riche flore marocaine manquent encore ou sont trés rares dans les grands herbiers; chaque voyage dans ce pays, dont l'exploration botanique est loin d'étre achevée, procure d'ailleurs la découverte d'espéces nouvelles pour la science et fournit aussi d'intéressants documents de géographie botanique, le Maroc parti- cipant par sa situation géographique des flores de l'Afrique du Nord, de la péninsule ibérique et des iles Canaries. Ce voyage se fera avec l'appui moral de l’Institut scientifique ché- rifien; les déterminations de toutes les espèces litigieuses ou nouvelles, seront soumises à des spécialistes. Le départ aura lieu en mars 192, Si l'on réunit un nombre suffisant de souscripteurs. Demander de suite le prospectus détaillé, à M. Émile Jahandiez, membre de la Société Bota- nique de France, à Carqueiranne (Var). EROR DA E E Le Secrétaire-rédacteur, gérant du Bulletin, SOUÈGES. - . Coulommiers. — Imp. Pav. BRODARD. SÉANCE. DU 10 NOVEMBRE 1922 PRÉsiDENCE DE M. P. GUÉRIN. Lecture est donnée du procès-verbal de la précédente séance, dont la rédaction est adoptée. Par suite des présentations faites à celle séance, M. le Président proclame membres de la Société : M"? Koaren (Denise), 2, rue Valette, Paris, V°, prece par MM. € ombes et Rodriguez. - . M. Deracroix (J.), préparateur à la Faculté de Phar- macie, 2, rue Saint-Georges, à Strasbourg (Bas-Rhin), présenté par MM. Souèges et Lavialle. M. le Président annonce ensuite deux nouvelles présen- . tations. Il est présenté au nom de M"* Philippe de Von des rameaux coupés de 25 arbres ou arbustes d'ornement à fructification automnale, provenant de l'Arboretum de Eie Buisson, 2 Cydonia cathayensis eras — Chine. Diospyros Kaki L. — Chin Diospyros Lotus L: -= read : Diospyros virginiana L. — po i 25 i S. llez Aquifolium L. var. Wilsoni Hort. = Maclura aurantiaca Nutt. var. oo Le taie Vi | Malus theifera Rehder. — Chin | : >b pe CE o oma : (SÉANCES) 44 ^ 690 SÉANCE DU 10 NOVEMBRE 1922. Passiflora cærulea L. — Brésil. Pyracantha coccinea Remer var. ainge Dippel. Pyracantha crenulata Rœmer var. yunnanensis. — Chine. Pyracantha spec. 5012 MV. — Chine. -Pyracantha spec. 6251 MV. — Chine. Pirus Pashya Hamilt. — Himalaya Stranvæsia Davidiana Decsne. — Chine. Stranveasia undulata Decsne. — Chine. Symphoricarpus orbiculatus Mænch. — États-Unis. : A signaler particulièrement : Passiflora cwrulea, dont les fruits, de Ja z 5 Cydonia cathayensis, à fruits très développés; Citrus trifoliata, rustique - sous notre ciimat; la série des Pyracantha et Cotoneaster, très décoratifs par leur brillante et abondante fructification ; Callicarpa Giraldiana, à SE fruits bleutés du plus bel effet; Ilex Aquifolium var. Wilsoni, à trés. larges feuilles et fruits rouge vif; etc., etc. Au nom de la Société, M. le Président adresse ses pe A vifs remerciements à Me Ph, de Vilmorin. L'ordre du jour appelle ensuite communication : des. A st ci-après : : | À Contribution à la flore bryologique eos .de la Dróme : le Diois | PAR M. G. PIED: Dans une communication ! orcii ont j'ai exposé le did de mes premiéres recherches faites dans la Dróme, lesquelles | avaient été exclusivement effectuées dans la vallée du Rhône, c'est-à-dire en plaine ou dans des localités à peine vallonnées. En vue de donner un meilleur apercu sur la flore muscinale de — . €e département, il m'a paru intéressant de faire porter mes jusqu'au col de Cabre qui limite le Dauphiné de la Provence. — d ES de tr nouvelles investigations sur une région montagneuse Établi aux environs de Die, j'ai passé trois mois de Té été 1921 à explorer la vallée de la Drôme, ainsi que les hauteurs qui | : l'environnent, depuis le confluentde cette rivière avec le Rhône — Toute cette région des Alpes dauphinoises au point de vue geo 1. Diswir (G.), lä were du Valentinois méridional Me de la a. Fr E. P. 241, che) G.. DISMIER. — FLORE BRYOLOGIQUE DE LA DROME : LE DIOIS. 691 " logique appartient au calcaire jurassique; par suite on ne sigeante. Quoique le Diois soit bien connu je crois cependant devoir . rappeler que cette contrée est extrêmement aride : les forêts proprement dites sont rares, les tourbières manquent, les marécages peu nombreux et sans profondeur. Pendant la saison estivale la plupart des cours d'eau sont à sec, il en résulte que _ les rochers qui les parsèment sont le plus souvent totalement dépourvus de Muscinées. Dès lors on comprend que le Diois n'ait tenté aucun bryologue. . En raison de ces conditions si peu favorables au développe- . . ment des Muscinées, le Diois n'offre qu'une flore relativement Pauvre, tant au point de vue de la quantité que de la diversité des espèces. Il m'a fallu beaucoup chercher pour trouver peu, surtout pendant l'été 1921 qui fut trés chaud et sec. 1 Jm logique a commencé à m'offrir quelque intérét. En résumé pendant les trois mois que j'ai consacrés à la recherche des — — Muscinées aux environs de Die, je suis cependant parvenu à . recueillir ou noter 220 espèces dont 96 (16 Mousses, 20 Hépa- 4j tiques) sont nouvelles pour la Dróme, ce qui porte, en tenant. compte de ma précédente Note (/. c.), le nombre total actuel . Avant d'énumérer les Muscinées que j'ai observées dans le — . Diois j'appellerai l'attention sur les quelques espèces suivantes qu donnent lieu à certaines observations : | i Seligeria Doniana C. M. cfr. — Barnave : fissure des rochers 9mbragés au col de Pennes (1100 m.). n E tilly et Fontainebleau. : es pusilla Br. eur. var. acutifolia (Lindb.) Steph. cfr. — ^de ave : col de Pennes; Chitillon-en-Diois, défilé des Gas, ures des rochers ombragés. de. près avoir étudié cette n à ct Me - (trouvera dans cette Note aucune Muscinée calcifuge intran- . Ce n'est guère qu'à partir de 800 mètres que la flore bryo- - - des Muscinées dromoises à 297 (246 Mousses et 51 Hépatiques). . La distribution de ce Seligeria en montagne se borne ue quelques rares localités des Pyrénées, des Alpes savoisiennes et du Jura. En plaine il n'est connu qu'aux environs de Paris: te avec soin, je crois finalement — A 692 SÉANCE DU 10 NOVEMBRE 1922. devoir me ranger à l'opinion de Schimper et de Hagen qui ne lont admise que comme variété. Le seul caractere offrant quelque stabilité consiste dans la brièveté du pédicelle qui permet aux feuilles périchétiales d'atteindre la base de la - capsule. Seligeria tristicha Br. eur. cfr. — Châtillon-en-Diois : défilé des Gas (650 m.) et Aucelon : route de Pennes, prés du col (800 m.). Mousse saxicole, hygrophile et montagnarde, mais peu observée dans les Alpes dauphinoises. Dicranum Muhlenbeckii Br. eur. cfr. — Aucelon au Sapey. pelouse de la Tête des Sauries (1 400 m.) et Baurières : montée du col de Cabre (800 m.). ; Weisia crispata Jur. cfr. — Châtillon-en-Diois : au Glandaz; Aucelon : forét du Colombet; Die : forét du Menil. Espéce encore peu connue, sujette à controverse. Le W. crispata tient le milieu comme robustesse entre l Hymenos- tomum tortile et le Weisia viridula. Il diffère du premier par son moindre développement et son péristome rudimentaire dont les dents papilleuses et très courtes, parfois réduites à un seul article, dépassent à peine l'orifice dela capsule; du second par ses feuilles plus larges, ovales inférieurement puis rapide- ment contractées, sa nervure plus forte et son- péristome à peine développé. W. Wimmeriana Br. eur. cfr. — Châtillon-en-Diois : montée du Glandaz (vers 1500 m.), sur la terre. : Trichostomum triumphans De Not. var. monspeliense (Schpr.). Husn. cfr. — Recoubeau : sur un talus à Frachet. Espéce fort rare signalée seulement dans les localités sus o vantes : Bouches-du-Rhône : Aix (Philibert), Marseille Boulay): Cassis, Saint-Menet (Goulard); Basses-Alpes : Saint-Mens: Charence (Girod), Laulagnet (Thériot). — > i * . .^ ptu $ e À En raison des nombreuses contradictions qu'il existe entre. | les auteurs qui se sont occupés de la question des gen - tomum triumphans, T. monspeliense, T. pallidisetum, T. F hi | berti et des caractères légers qui distinguent ces espèces, 4 adopté, pour la détermination de la plante de Recoubeau, l* Ro gw G. DISMIER. — FLORE BRYOLOGIQUE DE LA DROME : LE DIOIS. 693 manière de voir de M. Thériot! qui consiste à n'admettre qu'un seul type spécifique et qui doit prendre le nom de Trichøs- tomum triumphans. Les T. pallidisetum, T. monspeliense, et T. Philiberti, constituant à peine de bonnes variétés. Trichostomum mutabile Bruch var. cuspidatum (Schpr.). — Barnave : col de Pennes; Die : forét du Ménil; Aucelon : route de Barnave. Je crois devoir appeler kattention des bryologues sur cette variété bien différente du type. Elle est en général plus déve- loppée, ses feuilles de teinte rougeâtre sont longues, étroites, lancéolées et longuement mucronées pe l'excurrence de la nervure. .- Cette variété cuspidatum, qu'on n pourrait dire délaissée, a été décrite deux fois comme espéee par 5 Schimper? (Syn., 2* éd., . p. 18D). A mon aviselle est d'une valeur au moins égale à celle du Trichostomum littorale qui a été élevé au rang d'espèce par plusieurs auteurs. Didymodon cordatus Jur. — Die : sur un mur de la rue Nationale avec D. luridus, Barbula papillosa! et Trichostomum - rigidulum ; route de dun également sur un mur ; Allex : même station. Tortula pulvinata (Jur.) Luapt- eea Jansac : tronc d'arbre. Grimmia cardoti Hérib. cfr. — Luc-en-Diois : sur les blocs. ~ Caleaires ensoleillés de la route de Miscon. i C'est le f* Gasilien qui, le premier, a découvert cette Mousse - - Sur un rocher granitique dominé par une formation calcaire à l'ont de Longue (P.-de-D.), M. Cardot en a donné une des- | Cription sous le nom de Grimmia crinito-leucophæa (Kev. bryol., — 1890, p. 18). Un peu plus tard M. l'abbé Sébille retrouvait ce S. Dm dans FOisans (Isère) et le décrivait de nouveau comme Grastrogrimmia pœcilostoma Cardot et Sébille (Rev. f bryol., 19014, p. 118). Depuis M. labbé Sébille a signalé cette : espèce en Savoie : notamment à Termignon, Lanslebourg et UM Téior (L), Excursions bryologiques dans les Alpes françaises (Acad. de p: vs Hi.) Cv tomum u unguiculatum. Phil.) etp ( j vies 2 éd., ds gr. bo a 2. SCHIMPER (W. Ph.), Synopsis Muscorum europæorum, P- 37 (Hyiuenor B 694 SÉANCE DU 10 NOVEMBRE 1922. Lanslevillard (Rev. bryol., 1914, p 63) je l'ai moi-méme recueillie dans cette région à Modane. Grimmía anodon Br. eur. cfr. — Recoubeau : sur un mur du château de Montrond (500 m.); Châtillon-en-Diois : défilé des Gas, sur un rocher (650 m.). G. tergestina Tomm. cfr. — Die: à l'Abbaye: Luc- anD au Claps et prés de la route de Miscon; Chátillon-en- -Diois : route des Gas. — Mousse xérophile : rochers et murs. Boulay indique cette Mousse comme caractéristique de la région méditerranéenne. Le Grimmia tergestina a été trouvé — — dans de nombreuses localités des régions les plus diverses de l'Allemagne et de l'Autriche. Il paraît également assez répandu en ne. En France il est cité dans les Hautes-Alpes, les - Basses-Alpes, la Drôme, les Bouches-du-Rhône, le Var et enfin im dans les Pyrénées à Gavarnie (1350 m.). Ce Grimmia me semble donc avoir son centre de dispersion. a dans l'Europe centrale avec extension dans le Sud-Ouest. Gavarnie serait actuellement sa limite extrême Sud car il na — pas encore été signalé, que je sache, en Espagne et en Portugal. Zygodon Forsteri Wils. cfr. — Rocoubdst: : bois de Frachet — — (sur 12 points); env. de Die : au Moulin; Jansac: Luc-en-Diois: - près de la ferme de Paulianne. Toujours sur les troncs pourrissants, oü il se forme des cuvettes retenant les eaux météoriques. ; Orthotrichum rupestre Schiotil: var. Piaixóniad NN cfr. — d Barnave : col de Pennes (1100 m.); Aucelon : forêt du Sapey — — (1 400 m.) et Jansac : pas de la Pousterle (1 200 m.), sur Jen. d trones d'arbres. Si dans une Note! déjà ancienne, j'ai accordé une valeur. : à lOrthotrichum Franzonianum, il n'en est plus de méme : aujourd'hui, en raison des nombreux échantillons que j ai pu : . examiner. En somme cette variété ne se distingue du type qui est saxicole, que par sa station arboricole. gem caractères | 2 attribués p par Venturi? à cette variété, surtout en ce qui concerne: : — E DINER (G.), Copie å $ fore bryolo ique des Alpés Marine AE ull. Pos Bot. de Fr., 1915, Tt | des: Museologia Gallica (tios, P- 157, 1884-1890. G. DISMIER. — FLORE BRYOLOGIQUE DE LA DROME : LE DIOIS. 695 - les 8 bandes de la capsule bien marquées sont, à mon avis, sans ‘aucune constance. 2 | -- Orthotrichum Schawii Wils, cfr. — Aucelon : forêt du - Sapey (1400 m.) et pas de la Pousterle (1200 m.), sur des - troncs de Hétres. Mousse nouvelle pourJa France +. 0. obtusifolium Schrad. cfr. — Cette espèce est T. C. et abon- damment fructifiée sur les troncs d'arbres dans le thalweg de. la vallée. de la Dróme. Je l'ai méme observée sur quelques roches, mais stérile. Polytrichum juniperinum Wild. cfr. — C'est avec surprise que j'ai constaté la présence de cette espèce vulgaire et calcifuge à — Châtillon-en-Diois presque au sommet du Glandaz (1900 m.) et à Aucelon près de la « Tête des Sauries » (1 450 m.). Ce Polytrichum végétait sur des pelouses déclives et tour- beuses, au voisinage de gros blocs calcaires, en compagnie des Dicranum Muhlenbeckii, Barbula inclinata, B. tortuosa, Disti- chium capillaceum, Ditrichum | flexicaule, Trichostomum cris- pulum; toutes ces espèces sont connues comme calciphiles : les unes intransigeantes, les autres préférentes. J'ai dit d'ailleurs au début de cette Note que le Diois appartenait au calcaire | jürassique. pa ; - D'après un intéressant Mémoire de M. Amann? il suffit d'une _ couche très mince d'humus à réaction. neutre ou acide pour x isoler complètement les Mousses de l’action sous-jacente, ce qui -> . permet à des types à réaction neutre ou méme à réaction acide EL de s'établir sur des rochers présentant une réaction alcaline . manifeste. - : —— Telles sont les raisons qui me paraissent devoir expliquer la : £ Présence du Polytrichum juniperinum dans les deux localités où E - Pahi. = a . Neckera turgida Jur. — Jansac : D (1200 m.), fissures des rochers. e id : Ap ^ EH a France dansta- Drømme: — A (52. Une, Moute aaeoa aue one de Valent da ame- | Pigthecium aureum et Webera Tozeri (Bull. de la Soc: bot de ffo M x 2 Aux (E); Contribution à [étude dé l'élaphisme physiso-chimigue (B L de la Soc. vaud. des Sc. Nat., LH, p. 363-381, Toe M o 1906, 696 SÉANCE DU 10 NOVEMBRE 1922. Espèce calciphile-saxicole, signalée sur quelques rares points des Alpes savoisiennes et dauphinoises, ainsi que dans les Basses-Alpes’et le Var. Neckera BesseriJur.— Jansac: pas dela Pousterle(vers1200m.) | et prés de Die, en montant à la « Téte du Pison » (vers 800 m.). Mousse de méme que la précédente fort rare en France, à dispersion un peu différente : Alpes dauphinoises et savoi- siennes, Pyrénées et contour du Plateau Central. - Fabronia pusilla Raddi cfr. — Recoubeau : château de Montrond, sur un Chêne. Es Le F. pusilla qui se rencontre sur de nombreux points du = Valentinois méridional (l. c.) parait être dans le Diois tout à fait accidentel. On peut supposer que la rudesse du climat - hivernal de cette région est un obstacle à la propagation de cette Mousse à tendance nettement méridionale. Stereodon Vaucheri (Lesq.) Lindb. — Barnave : col de Pennes (vers 900 m.) et Luc-en-Diois, au Claps (vers 600 m.) sur rochers ensoleillés; Chátillon-en-Diois, mur dans la ville.. .$. dolomiticus (Milde) Broth. «. — Châtillon-en-Diois : rocher prés du sommet du Glandaz (1900 m.) et Die : dans À la forêt du Ménil, sur un tronc (vers 1 000 m.). : Blyttia Lyellii Lindb. ©. — Jansae : marécage: Cette Hépatique est nouvelle pour le Dauphiné. Scapania æquiloba (Schw.) Dum. — Die : montée du Pison; Châtillon-en-Diois : au Glandaz; Barnave : col de Pennes. .. M. Douin' a fait remarquer avec beaucoup de justesse que x Scapania æquiloba est beaucoup plus rare que le S. saN Dans le Diois cette dernière espèce est Muscinées du Diois ?. Localités visitées : 4, Die (400 m.); 2, le Moulin (490 m.); 3, se E ore du Ménil (1 200: Lo 4, chemin de la Dent de De. . 4. tem (Ch. ), Contribution à l'étude des Muscinées frangaises (Rev. bryol . E 2 Les Spies n nouvelles pour Ja Drôme sont pe d'un astérisque MIU EN CUT NEWER ERE fe LC NUR ea + Te A E 1, 4, Ces he Ene Wils. “2,18. - lorte Fe ; Limpr. EI -. (40100 m.); 5, l'Abbaye (650 m.). — 6, Pont de quart (440 m.). .— 1, Recoubeau (500 m.); 8, bois de Frachet (440 m.); 9, - Glandaz (1 900 m. G. DISMIER. — FLORE BRYOLOGIQUE DE LA DROME : LE DIOIS. 697 'Templier (450 m.); 10, Mee cus (500 -m.); 11, Montlaur (450 m.). — Luc-en-Diois : 3. Claps (680 m.); 13, route de Miscon (680 m.); 14, ferme ie Paulisune (619 m.). — Miscon : 15, eol des Galants (1200 m. ). — Lesches : 16, route de Luc- _en-Diois, aux ruines (700 m.). — Bauriéres : 17, montée du col de Cabre (700 m.). — 18, Châtillon-en-Diois (580 m.); 19, ; 20, défilé des Gas (650 m.); 21, combe de Bain (600 m.) — 22, Menglon (650 m.) — 23, Barnave (550 m.); 24, col de Pennes (1 100 m.). — 25, Jansac (700 m.); 26, pas de la Pousterle (1 200 m.). — 27, Aucelon; 28, bois du Colombet (900 m.); 29, forêt du Sapey (1 350 m.); 30, Tête des Sauries (1400 m.). — 31, Poyols : forêt de Monténier — (1100 m.). — 32, forêt de Saou : pas de Lausuns (300 m.). — 33, Allex (150 m.). i Ditrichum por De Hampe, | * Weisia epi euer Bry. eur. c nsu ees » 26. var Ceratodon tré ei 239. 25, Gynnodomin rupestre Schleich. : 9. 3. Bum capülaresoss- eur. efr. 7 sisti tenuis Schpr. c che 520,7 .. 9,4, 19, 24, 26. ~- .] Eucladium verticillatum Bry. eur. , Seligeria Doniana C. M. cfr. : 24. ety. 16. t — pusilla Bry. eur. cire: 3, 20, | " Trichostomuum triumphans de Not. 25, 26. . monspeliense ( S in me CB à : le acutifolia Lindb. cfr. : 20, 24. xd * — tristicha Bry. eur. cfr. : 20, 27. | — erispulum Bruch c Dicranella varia Schpr. : A. C. e pme Bruch var. amp MN res scoparium Hedge: cfr. > A. (Schpr.) : 3, 20, A — nitidum Schpr. : ; ee DE dre eur. cfr. : | Tortella tie on) Limpr. Le = decipiens de Not. CIF AS E © — tazifolius Hedw. cfr. : 8, 20,24. | piäymodon rubelius Bry. eur. Seles E E tomum microstoinum FR. Br. etr. : 4, 22. 93. dj Fes idus Hornsch. ; E $ T 34. — lortile Bry. eur. cfr. : A. F | — cordatus Jur. : © Weisia crispata Jur. cfr. : 3, 48, | — tophaceus (ri nr. efr. : A. € 21. ze ous a Hedw.. 1 P4 Plus, e en vue de réduire le lirie et d'éviter les redites, jai j fait suivre ; dai nom de chaque tica du sinere varnon nt à la Voce des d Localités visitées » $ 698 SÉANCE DU 10 NOVEMBRE 1922. i sgm ana (Mitt. ) FD, Barbula SES y efr: — fallax Hedw. : €. var. brevi/olia — ee Brid. % * — cylindrica Schpr : 9, 20. — revoluta Brid. : 8, 13, ie — Hornschuchiana Schultz : — graci Fe 8, te E = chus Hedw. Cinclidotus AE PA PB. efr; à: aguatene Bry. eur. cfr.: Portia lanceolata C. M. cfr. ; Prerggoneuron cavifolium (Ehrh. ) : 40. TES à squamigerum (Viv.) Jur. 12, 6; cm Li Tortula muralis (L.) Hedw. Dh. T. C. var. integrifolia Boul. * — inermis (Brid.) Mont: et BÀ — papillosa Wils. : 4 (saxicole), 6 re (Brid.) de Not. cfr. : 8, 29; var. pagorum (Jur. — pulvinata (Jur.) E 4, 25. — montana Lindb. : A. — ruralis (L.) Ehrh. * cir eS e Em rop RT eur.) Hartm. Eucalypta i ai (Hedw.) Hoffm. Mn .—-contorta Tindh.: A. 6. Grimmia apocarpa Hedw. cfr. C. — Cardoti Hérib. cfr, : j "CHAM Brid. cfr. : A. R. ; var. Em tergestina Toma efr. : 5, 12. : 2,48. $ : : C _orbic bte Bruch cfr. AE... ium 1 5 rs pulvinata e) Smith eb. : C.: ]- rS var longipi Dm on — subulata (L.) Hedw. sk : 24,26, 10. | — capillare Le etr. peg C. var. Fer- x | — cæspilitium L. RU Eee pore L.:C.var. lanatum: t5 | Rhodobryum roseum (Weiss impr j +2 do Miu arthorkgnehum + Bri ersi 000 m.o Rhacomitrium canescens Brid. : 44, A030. à Zygodon viridissimus R: Brown : 4, E — Forsteri Wils. cfr. : 8, 248. 25. Orthotrichum ünómutis Hate cfr. : *— cupulatum Hoffm. cír.: 5, 5 43, 24, 26, 28. — diaphanum Schrad. cfr. : A. G *— ru aus cfr: $4,142 18. 19. : *— aoe hE Hornsch. cfr. : 3, 16, 26, 29. Met — Schimperi Hamm. cf Ge * — speciosum N. v. Esenb. cfr.: TG — leiocarpum Bry. eur. cfr. ; $-— : — Lyellii H. et T. : A. R ye — obtusifolium Schrad. cfr. 6s eet Ulota? 14,28 : T. i Funaria dyyrometrica (L.) Sibth. x cfr. * Pohlia cruda Lindb. efr. : AC Mniobryum carneum ( L.) Limpr. : = et C. ptc — albicans (Wahl.) Limpr. : c * Bryum pendulum (Hornsch. jSchpr 2. cfr. : 29. 20 xd — - bimum Schreb. "n ,35,H5 eue r. cfr. Ub 25. e. — pallescens Schl. cr. chelii : dA we T DR Sdvegr. cir. — turbinatum Hedw, 4 : 5, 7, 2 LM Schwer — aed iguetrum. * Mnium serratum Schrad. cfr. 145, 8, 29. E Rinsum Schwægr: 5 + : &, 19, 29. - — undulatum Weiss. : A. C. - t— cuspidatum Leyss. cf. : 4, 28, 34. E E medium Bry. eur. i : 28. — affine Bland. cfr. : A. C. © — Seligeri Jur. cfr. : 12, ki 25, 28. Tu i G. : * Philonotis calcarea Schpr. G. DISMIER. = stellare Rich. d: 39, 26, 98, 94. ens OEderi (Gunn. ) Limpr. à partir de 800 ne ip E bavarica Hessl. cfr. :49. ED austriaca Hedw. : 19, 96. y ue complanata Huben. * ; Polytr ichum cfr. - t Buxbaumia indusiata Brid. cfr. : 3. Eg pellucida (L.) Rabenh. Juniperinum Wild. *Fontinalis antipyretica L. . Clim macium den O8 i: - 9 . morensis, cfr. : 8, 24. Vi ntürichia curtipendula Brid. : 26. nta Smithii Mohr. cfr. : 20, 24: Sphere turgida Jur. : 26. crispa Hedw. : cfr. C., var. fal- cata A. C. HG: — Besseri Jur. ; 4, 26. * Honalia ! trichomanis Bry. eur. : i4. . dethecium myurum Brid. cfr. var. robustu = Drotiecium r Visier (Dicks) ja , 25 . —- FLORE BRYOLOGIQUE DE LA DROME : r3: "P E. um filiforme Hedw. ; 3 À. C. à part : L Mulier Iriynetens (L.) LE DOIS. 699 * Myurella julacea Mesi Br. eur. 9,20. 20, 21, 28. Anomodon viticulosus (L..) v et T; 6 SES 10, i Leskea polycarpa Ehrh. cfi. 14, 16. 7 Leskcella dt ss Berg ) Myr.. * Pseudoleskeella honte (Brid. } Kindb. : C. à partir de pu m. — atróvirens (Dicks.) 19. 290, * Bry. eu 9, s - Thuidium tamariscinum Bry. eur. : — sets Limpr. : A. C. — recognitum Lindb. : 5, 14, 17, 32. — abietinum Bry. eur. LA. €. esi de serpens Bry. eur. cfr. : T C. rium Bry. eur. : 16, 25. he Saera (Brid.) Lske : 3, 15, 26, 29. * — subtilis (Hedw. ) Lske efr. : 4. * Homomailium orders ue races ske cfr. : 3, ^, 19, LH '29. Vg eh AL dtt aget (E) Lske Ge var. Vallis-Clausa : 33. E Cratoneuron onm ofa (Hedw.) - ' Sull t — HA (lett) Sull. 3, 415. * Drepanocladus vernicosus (indi: 16. W.:d : — uncinatus due W: cir. 48 5 i 99. * — aduncus W.: : 46. Acrocladium RES aun (L. Haute: H Hiygrolpram palustre (ads. se, xr [Cr AH Campylium eoe (Myr) oa o Myr oplylumiBrid.J: Bryhn T.C. e. ^r — velut heros ) Bryhn, $, 5 dieta molluscum ( Hedw.) Mitt. : E — E (Mol. ) Broth. Le is (20 — ruse 700 SÉANCE DU 10 Hylocomium splendens Br. eur. : A. . Fr. R. * Stereodon Vaucheri (Lesq.) Kindb. : 12,18, 24. — doloniticus (Milde) Broth. : 3 E nct ds (L.) Brid. : cfr. C. * Isopterygium Age (Selig.) PE AK m Broth. cfr. Homalothecium sericeum (L.) Bry- eur. cir. : T.U. * — Philippeanum ( Seh pr) Bry. ur. cfr. : 4, 24, 26, Camptotherium lutescens sum eur. LE T Peychodium plicatum (Schleich.) Sc : i: nine salicinum Bry. eur. 15, 29, — collinum (Schleich.) Bry. eur. : 19. — velutinum (L iugi ear. chr. : G: — rutabulum Bry. eur. : A. C. — Fd Bry. eur. Hs afro j | — rivulare Bry. eur. [1 94/209, 25, Ales À Scleropodium purum(L. )Ligipr. A.C. Cirriphyilum Vaucheri (Bry. eur.) Lske et fleisch, C. à partir de 0 m. — crassinervium (Tayl.) Lske et nis sch. vind tenue :20; ar. Dathyneu * Oryrhnchum pumilum ( Wil.) oth. : 28, — ist (Turn. w. meridionale : ; um &, 95, Eurhynchiuin. strigüsum Bry. eur, : 19 cfr. 29: SAC va ^E. 26: var. roi 26. y — striatum (Schreb. ) Schpr. ue :3. 7 — striatulum Br Ly (ur dr RÀ tynchostegiellia tenella (Dicks L 5 24. D — curviseta (Brid.) 1 l : Rhynchostegium murale (Neck. ) Bry. : eur. cfr. : AR iforme Bry. ur. efr. t À. dies Pu Fe Mu conica. ou 20, 32. NOVEMBRE 1922. * Preissia commutata Nees cfr. : 20, — 30. pa Aneura pinguis Dum. 4 : 26, 31. E — sinuata (Dicks.) Dum: : 25. ii moe ais furcata (L.) Lindb. : 3, — dr Lindb. 28. y — pubescens Raddi : 5 15, s 26, UMS, di. * Blyttia Lyellii Lindb. : 25 9. des Pellia Fabbroniana Haddj : A C ergi riparia (Tayl.) Dum. je , 32; var. rivularis : 32. * — atrovirens (Schlei ch.) Dum. : * Lophozia quinquedentata (Huds) Cogn. : c _— d noires (Walh.) Cogn. Pe. Ds -— tds (Schmid.) Dum. 45, 26, RE 29 Mülleri (Nees) Dura. : 20. Be vega e ) Sume 5, 1 Plagiochila blond (L.) Dum. : ^ Pedinopliyllum "eoe (Ness) ZH indb LÀ. C. T Diet aokoa] polyanthus (L.) Corda: | 3, 28. | — dilatüla ( * yD . : 20, 24, 26. ruse heterophylla (Schrad. p "uium. Cie: 3, &, — minor Nee us 4 i Nowellia eurvifotia (Dicha: pers : M Y pejidosia reptans ue ) pam #7 d © Scapania curta Dum. : 20, 2+4. ~ — vari mers ): E 19, 24. * Radula complanata E ; Dum. etr.: x Madotheca lævigata (Schrad. — Pin d ) Dum. DT. X : Frullania tamarisci (L.) Dum. : - i» ACC "eléjeunea. spi yllifolia. [o : ve : * Cololejeunea calcarea dib. Spr 3, 23. u - e = F. GAGNEPAIN. —- EUPHORBIACÉES NOUVELLES (MACARANGA). Euphorbiacées nouvelles (Macaranga) PAR F. GAGNEPAIN. E eo: adenantha E i E n. primum tomentoso- if mox bee i EE. pilis posais notata, 13-16 cm. longa, 10-16 cm. lata; nervi palmatim dispositi 9; secundarii 7 ;-jugi, venulæ transversales et parallelæ, ultimæ reticulatim dispositæ, margine integra vel inconspicue glanduloso-dentata ; glandulæ 2, ellipticæ ad basin nervorum sitæ; petiolus primum glaber, validus, 4 cm. longus; stipulæ 2, triangulæ, 10 mm. longæ, 6 mm. jode sat ramis tomentoso-rufis, 6-10 cm. longs; bracteæ papse 4-5 glandulas ellipticas gerentes, 5 mm. tantum longæ, medi» et suprem:z minores 1-2 glanduliferæ, omnes ad basin biauriculatæ ; ioni i haud bracteis obtecti, floribundi, bracteolis cucullatis, floribus obovoideis subsessilibus. ; Calycis lobi 3, suborbiculares, obtusissimi, glaberrimi, glandulis majus- culis nonnullis notati, 0,3 mm. longi. Stamina 5-6, antheris peltatis, &-locellatis. — Infl. 2 ARENA similes, basi glaucescentes, a ad ramos et apicem pilosæ ; bracteæ florales angustæ apice 1-glanduligeræ ; diei ng z obtectum ; styli 2, patentes, applicati, modice papillosi, haud coccis lon- giores, linguiformes; ovula solitaria, longe ad TEY adhærentia. ToxkiN; prov. de Vinh-yen, à Tam-dao, n» 4960 (Eberhardt). — Cuine : Kouy-tcheou, n» 3409 (Cavalerie). _ Espèce voisine de M. indica Wight; mais en diffère : 1° par la panicule étroite, trés courtement et peu rameuse; 2° par les bractées florales 4 à 4-1 glandes plus ou moins confluentes ; 3° par le périanthe trés glabre dans les 2 sexes, glanduleux dans les z, épaissi dans les 9; 4° par l'ovaire Ho Macaranga Balansæ FAT sp. nov | , non gabn, teretes. ls haud peltata, cvato-Janceolala, h haud lobata, ‘basi AE usa, apic 102 x SÉANCE’ DU 10 NOVEMBRE 1922. —— E petiolus 5-6 cm. longus, subglaber; stipulis caducissimis. Inflorescentis g. ie axillares, paniculatæ, quarta parte infima ramosæ et floriferæ, tomento- — So-fulvæ, 10-15 cm. longs, ramusculis 6-8, 1-3 cm. longis, bracteis nu floriferis imbricatis, lanceolatis, crenato-dentatis, 2,5-3 mm. ongis,.— - 1,5-2 mm. latis, valde tomentoso-rulis, floribus glomerulatis, subsessilibus — numerosis. Calycis lobi 3-4, tomentosi, ad apicem pertomentosi, obtusi, | 0,5 mm. longi. Stamina 2-3, antheris peltatis, 4-locellatis. — Inflor. 9 mas- culis consimiles, bracteis floriferis haud imbricatis, remotis, dentibus 5 quam c longioribus, floribus solitariis, subsessilibus, tomentoso-ferrugi- — neis. Calycis lobi 4, ovato-orbiculares dorso tomentosi iam Ovarium didymum, orbiculari-compressum, glandulis pallide" luteis obtectum; styli 2, linguiformes, patentes, applicati. deor TONKIN : environs dé Tu-phap, n**3209 et 3210 (Balansa). - . . Cette espèce nouvelle de Macaranga est assez voisine par — l'ensemble des caractères du M . javanica Muell. Arg. Elleen … différe : 1^ par les feuilles ni glanduleuses, ni criblées de cryptes — | glanduliferes; 2° par leur pétiole plus court et leur marge — dentée-glanduleuse à la fin des nervures secondaires; 3° par — — les bractées florales non glanduleuses ni au sommet ni sur les — — dents; 4° par les sépales 3-4 au lieu de 2-3, velus alors qu'ils -sont glabres dans M. javanica au dire des auteurs; 5° par les — bractées 9 non linéaires-aigués; 6° par les axes de linfloreseence — . Jamais glabres; 7° enfin par les fruits 2 fois plus gros. 2254 ANSA. PUR i 5m Macaranga kampotensis Gagnep., sp. n. S Arbuscula 2 m. alta. Ramusculi graciles, tenuiter puberuli, nigro- - glandulosi, dein glabri l:evesque. Folia haud peltata, nec lobata, oblongo- lanceolata, subpenninervià, basi obtusa, minute auriculata, apice acumk, — nato-caudata, obtusiuscula, primum puberula, nigro-punctato-glandulosa, | S timque dispositae; glandulæ basales 2, subinconspicuæ vel 0 pers punctato-glandulosus, 15-30 mm. longus; stipulæ 2, u ; spathacei (?) lobi 2-3, triangu d 5-2 M ~ Cette espèce est dédiée affe F. GAGNEPAIN. — EUPHORBIACÉES NOUVELLES (MACARANGA). 703 Cette espèce est aberrante par son inflorescence femelle l-uniflore; mais par tous les autres caractères elle se place dans le genre Macaranga et au voisinage des M. digyna Muell. Arg., M. Lowii King et M. Brandisi King que Hooker a placés dans sa 3° section (F/. Brit. Ind., V, p. 453) ainsi carac- _térisée : Fl. mâles et femelles en grappes, ou femelles subsoli- laires; styles très longs et gréles; feuilles étroites, non peltées. On l'a vu notre espèce est nettement et toujours à fleurs 2 soli- taires, les 2 bractées sous-apicales et stériles indiquant cepen- _ dant la présence virtuelle de 2 autres fleurs. . Macaranga Poiianei Gagnep.; sp. n. | : lares, graciles, racemosæ, 6-10 cm. longe, haud ramosæ, puberulentes ; | m. longe, cæteræ i 6 HER E ; ; : i decidui, placentariis laminam ovatam, apice truncatam (3x3 mm.) rmanti Ho ntibu - Morata, hilo suborbiculari. : s. : ANNAM : prov. de Than-hoa, à Phong-ÿ, n° 1634 (P. oilane). , Veram al E £ A Rod A nC . fécolteur M. Poilane. Elle se rapproche du M. Balanse mais. en diffère : 1° par les feuilles plus étroites à la base, non tomen- teuses en dessous, sans dents saillantes; 2° par l'inflorescence .. Bon rameuse, en grappe étroite; 3° par les bractées plus linéaires, Mn tomenteuses; 4° par les fleurs non tomenteuses; 5° par ta Capsule 1/3 plus large, épineuse; 6°. par les graines 1/3 plus 3 x * ` tata, 3-locellati. — Infl. et fl mále plus longuement florifère et plus lâche. On conçoit par ut tement que ees différences n'ont qu'une valeur minime pr - quil s'agit d'un individu sain et de l'autre sexe. Tout le res 704 SÉANCE DU 10 NOVEMBRE 1922. Maearanga Thorelii Gagnep., sp. n. Arbor vel arbuscula. Rami validi, juniores sulcati, glaberrimi. Folia haud peltata, late ovata vel ambitu suborbicularia, basi truncata vel cordata, profunde triloba, utrinque glaberrima, 44 cm. longa lataque; ` lelæque; lobi 3, laterales 2 integri, 6 cm. longi, 3,5 cm. lati, breviter acuti, medius 9 cm. longus, 6 cm. latus, trilobulatus, grosse sinuato-den- tatus; glandulæ basales 2, auriculis minutissimis efformantes; petiolus 3-7 cm, longus, glaber; stipulæ decidua. — Inflorescentiæ.s axillares, breves, juniores 1-2 cm. longs, simplices, glabræ vel pilis nonnullis, brevibus, rigidis notatæ; bracteæ integre, cucullatæ, extus convexæ, 1 mm. vix longi. Calycis lobi 3, cucullati, suborbiculares, obtusissimi, apice valde papillosi, statu juvenili 0,25 mm. longi. Stamen 1, anthera pel- 9 Laos : de Stung-streng à Kong (Thorel). : Ce Macaranga par ses fleurs à 1 étamine appartient sans — aucun doute à la section I Pachystemon de Mueller (in. DC. Prodr., XV, 2, p. 988). Mais fait remarquable les feuilles des espèces de cette section sont toutes peltées. Ici les feuilles ne le sont pas; de plus le lobe médian est lui-même trilobulé, -ce za qui est un fait rare ou unique dans le genre. Les espèces de — cette section possèdent généralement des capsules à bosses ou — à cornes. Il est regrettable que les fruits (inconnus) du M. Thoreli- ne puissent apporter une précision intéressante. - M. caladiifolia Becc. — Beccari a décrit son M. caladiifolia dans le Malesia, IL, p. 46, et l'a figuré dans la pl. II. Son espèce est originaire de Bornéo, Sarawak. Or Haviland et Hose ont rapporté de cette région sous le n° 464 P, un échantillon qui semble appartenir à la méme espéce, et qui, mâle, complète heureusement la description de l'espèce jusque-là connue seu- lement par ses fleurs 9. | d Le spécimen de Haviland et Hose, différe de la planche s Beccari : 1° par le rameau non renflé, ce qui se conçoit facilement . puisqu'il n'est pas l'hóte d'un insecte; 29 par les feuilles deux: fois plus petites, parfois à peine peltées ; 3° par l'inflorescent? "ri F. GAGNEPAIN. — EUPHORBIACÉES NOUVELLES (MACARANGA). 705 (ramuscules, feuilles dans leur forme générale, leur nervation, leur denticulation) est parfaitement concordant. Il n'y a done plus, semble-t-il, qu'à décrire l'inflorescence et les fleurs 4. . Inflorescentia axillaris, PARI quM: glabra, laxa, parceramosa, 12-14 cm. louga, ramis remotis, brevibus (1-2 em. ) tomentellis: bracteæ tomentellæ integerrimæ, apice conglomeratæ, subimbricatæ, lanceolato-vel ovato- acuminatze, apice subulatæ, 4-5 mm. longæ, glomerulos occullantes; glo- meruli valde approximati, 9-flori, floribus minutissimis, dorso tomen- tellis. Sepala 3, ovata, obtusa, dorso tomentosa, 0,5 mm. longa. Stamina 3, peltata, 4-locellata CORR : Sarawak, à Kuching, 3 septembre 1894, 464 P. (G. D. Haviland and C. Hose). Dans le Pflanzenreich, IV, 147, VIL, p. 384, M. Pax a décrit . Ce n° de Haviland et Hose sous le nom de M. tenuiramea n. sp., . avec cette note : Proche de M. caladiifolia, mais assez diffé- .. rent. C’est une simple différence d'appréciation qui nous sépare car j'aurais pu écrire : : Proche de M. caladifolia, mais trop peu différent. L'avenir jugera des deux opinions. - Macaranga sinensis Muell. Arg. — M. dipterocarpifolia Merril. — Baillon, dans son Étude générale du groupe des Euphorbiacées, s P- 340, a décrit un Mappa sinensis (sect. Adenoceras) sur le. 29 de Calléry. Or le type de cette espèce est au Muséum de Paris et l'é étiquette de Calléry est la suivante : « in sylvis _ Montosis Pangasinan ». Celle du Muséum porte la mention imprimée : « Manille (Mont. Igorrotes), ? M. CaLLéRY, 1840 ». . Un le voit, l'erreur de Baillon est manifeste : il a placé les. ! monts Igorrotes et Pangasinan en Chine, alors qu'ils appa rx tiennent aux Philippines, province de Luçon. MR . Mueller-A Argoviensis, dans DC. Prodromus, XV, 2. P- 1001, a Place ce Mappa sinensis dans le genre Macaranga, | id ETE nom de Macaranga sinensis, ayant vu le type de Baillon aù Mu uséum, et lui donne comme origine « in China ». L'erreu Tos Ps Continue donc dans l'appellation de la plante et dans son ori- . 8ine. Sur la foi de Mueller, Forbes et Hemsley (Énumération a des d planes. de Chine, in Journal of Linnean m TANA 706 SÉANCE DU 10 NOVEMBRE 1922. domaine. Mais E. D. Merrill a décrit le M. dipterocarpifolia (sp. n.) dans le Philippine Journal of Science, 1, suppl., p. 205, et c'est identiquement le M. sinensis à en juger par le type du Muséum d'une part et par les échantillons envoyés de Manille sous le nom de M. dipterocarpifolia par M. Merrill lui-même. L'examen critique le plus aigu ne peut faire de différence entre les deux soi-disant espèces; les deux ne font qu'une. Cela n'empêche pas M: Pax, dans le Pflanzenreich, IN, 147, VIE, de conserver les deux respectivement n° 67, p. 338 et n° 88, p. 351, dans deux sections différentes. Mais quelle appellation doit subsister? La priorité absolue dit : M. sinensis Muell. Arg. et avec elle le Congrès de Bruxelles (1910). La raison affirme, avec priorité relative : M. dipterocarpifolia Merrill, puisque, en effet, la plante n'est pas de Chine, que le qualificatif sinensis fausse la géographie: botanique, propage une erreur, fait méconnaitre et l'espèce et sa patrie d'origine. Quant à moi j'adopte M. dipterocarpifolia Merrill. Un Noyer attaqué par l'Agaricus melleus PAR M. GusTAVE CHAUVEAUD. En arrivant à la campagne vers la fin de juillet dernier, je . constatai qu'un Noyer de mon jardin’ avait éprouvé un grave dommage. Cet arbre, qui paraissait plein de vigueur l'été précédent, avait maintenant plus de la moitié de ses branches totalement mortes. Ses branches restées vivantes portaient néanmoins un feuillage normal avec des fruits bien conformés qui vinrent à maturité et dont la récolte surpassa un hectolitre- Dans le voisinage de ce Noyer, mais séparé de lui par une petite riviére, se trouvait un Saule pleureur qui offrait égale- ment plusieurs branches mortes et présentait un état général encore plus inquiétant. Cet état s’aggrava d'ailleurs si rapide- ment que dans le courant de septembre le feuillage entier zs NODUM Saule se dessécha complètement, tout en demeurant en place. — | 4. Situé à Villejésus (Charente). 6. CHAUVEAUD. — UN NOYER ATTAQUÉ PAR L'AGARICUS MELLEUS, 707 Ces deux accidents avaient-ils une méme cause et quelle était cette cause? _ : ; Le froid du derniérhiver avait causé des dégâts certains,notam- ment à plusieurs Figuiers, à certains Ampelopsis (A. Veitchii, A. Henryana) et surtout à de grands Lauriers (L. nobilis) - qui n'avaient pas subi pareil dommage depuis vingt ans. - Cependant, je ne crus pas devoir attribuer au froid l'accident du Noyer, paree que certaines de ses branches mortes avaient été frappées aprés avoir formé leurs fruits, c'est-à-dire depuis le mois de mai, tandis que les autres entiérement dénudées avalent été frappées à une époque antérieure; enfin les autres Noyers du jardin dont plusieurs sont trés jeunes et fort vigou- reux n'avaient subi aucune atteinte. ! ; Dans les premiers jours d'octobre, je vis l'écorce du Noyer malade se boursoufler sous la poussée. d'une multitude de Champignons qui sortirent du tronc tout autour de sa base. Dans le méme temps, une pareille poussée de Champignons se produisit à la base du Saule pleureur. L'agent néfaste était connu désormais. C'était l Agaricus melleus qui nè laissait plus aucun doute sur le sort du pauvre Noyer. Pour compléter l'observation, relative à ce dernier, il faut ajouter qu'il avait été assailli, en 1919, par une nuée de. . Hannetons qui dévorèrent la plus grande partie de son feuillage naissant. Cette attaque m'avait paru si insolite que je la signalai alors aux entomologistes. Mais.ils n'osèrent pas l'enregistrer, Parce que je ne l'avais pas observée directement. Or, la famille de réfugiés qui habitait la propriété, avait essayé de détruire le plus grand nombre de ces Hannetons et m'avait signalé, deux mois plus tard, les premières feuilles du Noyer dont il ne restait plus que la nervure; enfin, j'avais pu voir Sur le sol, des élytres et des fragments du revètement abdominal de ces Insectes... Ce qu'il importe de noter ici, c'est que l'arbre avait à Perdu, cette année-là, une partie de son jeune feuillage et avait dù subir, de ce fait, un affaiblissement susceptible de favoriser . Son envahi nt par l Agaric. e ` ll convient aussi de remarquer en terminant que la poussée des Cham»; lieu, dans le cas du Saule, sur un arbre déjà aort et, dansié cas du Noyer, sur un arbre qui est encore vivant. DAT EC LAU PT ST ENS ES LN € A, L: 708 SÉANCE DU 10 NOVEMBRE 1922. Note sur quelques cas exceptionnels de pilosisme PAR J.-A. BATTANDIER.- 1° Coleostephus Myconis Cassini. — Cette plante est toujours décrite comme glabre et l'est en effet; j'en ai pourtant récolté à Jemmapes, dais la province de Constantine, un pied couvert d'un revétement abondant de poils rubannés multicellulaires, identiques à ceux des variétés poilues du Leucanthemum vulgare Lamk. Cette remarquable similitude de poils vient corroborer les rapports entre les Coleostephus et les Leucanthemum déjà signalés par John Briquet dans la flore des Alpes maritimes et par moi dans là flore de l'Algérie. Cet indument est assez abon- dant pour donner une teinte grise à l'échantillon, surtout sur les tiges, les feuilles voisines des capitules et les écailles du - péricline. Je ne vois sur cet échantillon aucune trace de parasi- tisme ou de maladie qui puisse étre cause de cette anomalie. 2» Leucanthemum Fontanesii Boissier et Reuter. — J ai cueilli autrefois à Guerrouch, au-dessus de Djidjelli, un échantillon de cette espèce, ordinairement glabre, abondamment couvert de poils glanduleux portal dressés. En examinant avec soin cette plante aux environs d'Alger, on y trouve, malgré son. aspect glabre, quelques rudiments des poils devenus abondants . et trés développés dans la plante de Guerrouch. Ce pilosisme : parait dà à une influence de milieu. On voit de méme sur le Djebel Biren Khroumirie, le Daucus laserpitioides Desf., plante E glabre, se recouvrir d'un inddmiont abondant de poils courts. —— Jo Linum corymbiferum Desf. - Ja House de cette espèce : À glabre, sauf quelques cils sur le bords des feuilles, des échan- | üillons parfaitement velus, dans un fes trés erus du Aqu = dela Paama Lm d'Alger. J.-A. BATIANDIER. — QUELQUES CAS EXCEPTIONNELS DE PILOSISME. 709 quable cas de pilosisme du Thymus coloratus Boissier et Reuter, dans lequel les cils des dents de la lèvre inférieure, si constants dans tout le genre, ont été remplacés par le tomentum blane qui recouvre tout le haut de la plante. : 5? Cerastium atlanticum Durieu. — Cette espéce ordinairement | peu près glabre, offre dans les gorges de la Chiffa et près de | Médéa une variété trés velue, rapportée à tort par moi, dans la Flore de l'Algérie, au C. vulgatum L., comme variété longipes. . 6° Teucrium flavum L. — Cette espèce qui a ses feuilles presque toujours glabres en Algérie et en Tunisie, les a généra- lement velues en Euo Les causes écologiques du Sileas sont assez variées et peut-être encore insuffisamment connues. Souvent les poils protègent les stomates contre l'occlusion par l'eau provenant de la rosée ou de brouillards trop aqueux. Ce besoin de protection des stomates s'accorde avec la plupart des cas de pilosisme cités ci-dessus, avec les changements saisonniers de l'indument de certaines plantes (voir ce Bulletin, » Session extraordinaire en Tunisie, p. xxxix) et aussi avec cé fait que beaucoup de plantes deviennent plus velues en montagne. D'autre part il existe beaucoup de variations de i pilosisme que l'on ne saurait attribuer à de telles causes. S revêtements pileux, immobilisant de l'air mauvais con- “ducteur et servant d'écran contre les rayons solaires, modeérent dans une certaine proportion l'évaporation et les trop g grandes Variations de température; aussi voit-on beaucoup de plantes - p trés velues dans les sables désertiques : Niclouxia Saharæ Batt., 5 2 Lasiopogon muscoides Cassini, Broechia cinerea Vis., etc. S'il répugne d'admettre la production d'organes en vue de * fauses finales, on peut tout « aussi i bien. considérer les variétés | : Dres comme : nus in tiles ( red ar non usage). obi semble bien. le ci cas s po le m fa Pon VM . ous ces cas de pilosisme m 214, a Lt fee p lesseur Mai 40. SÉANCE DU 10 NOVEMBRE 1922. Plantes nouvelles, rares ou critiques du bassin moyen du Rhóne PAR M. CONSTANT CHATENIER. à V ‘Genre Arvssuw T. A. serpyllifolium Desf., Fl. ati., H, p. 10. — A. alpestre subsp. A. serpyllifolium Rouy et E Fl. Fra VAL, p. 116. Ha AB. — Lieux rocheux ou sablonneux, Érayères du Dauphiné méridional. — Drôme : Aleyrac, Salles, Taulignan (ipse legi). Espèce de la région méditerranéenne, vbs pour la flore du bassin moyen du Rhône. Genre Viora T. V. rhodanica Chaten. n ieu mss. à la base, lâchement crénelées, diee Sae à créneaux réguliers auts e 1-4,5 mm., assez Ses odorantes; ue glabriuscules, munis vers milieu de deux bractées linéairés-sÜbulées: sépales verts, elliptiques- i oblongs, glabres ou presque glabres aux bords; pétales lilacés où ‘un violet pâle, blanchâtres à la base; les supérieurs obovales-oblongs, RE ou rétus ; les latéraux légérement pie à la gorge; l'inférieur o subémarginé, veiné de violet foncé; éperon allongé, un peu courbé au sommet. Capsule subglobuleuse, bee lena. Mars-avril. . Caudex gracilis, sepe caules laterales stobbuitorqies que inae MESA plerumque haud radicantes, primo anno florentes. emittens. Folia juniora rotundata v. ovata; æstivalia ovato-oblonga, subacum minata, ud alta constituentibus, superne puberula, subtus hirtula, petiolo Ru hispidulo. Stipulæ lineari-lanceolatæ, acuminatæ, bispidulæ, Re Fur * ciliata, ciliis latitudinem rie EAER v. ue meu ji My .. Vato-oblonga v. elliptica, obtusa v. retusa 6. CHATENIER. —- PLANTES DU BASSIN MOYEN DU RHONE. 741 Has. — Broussailles, pâturages et lieux rocheux des collines granitiques de la rive droite du Rhóne, prés de Tournon. — ARDÈCHE : Arras: Ozon. J'ai recu ce Viola de M. Revol, auteur du Catalogue des plantes de l'Ardèche, qui l'avait découvert dans le vallon d'Arras. Depuis, je l'ai récolté moi-même dans la méme loca- lité. IL y est fort commun, et c'est sur des centaines de pieds que j'ai pu l'étudier. Il m'a paru non moins abondant à Ozon, localité située à quelques kilomètres au nord d'Arras. Je pré- sume qu'il est répandu sur les pentes de toutes les collines gra- hitiques de la région. S Ses tiges stoloniformes sont ordinairement courtes et peu nombreuses. Elles manquent trés souvent. Les feuilles sont relativement petites. Les fleurs exhalent une odeur douce. L'éperon est coloré. Par ses tiges latérales stoloniformes produisant des fleurs dés lannée méme de leur développement, il se rapproche des V. virescens et scotophylla Jord, Il s'en éloigne par sa pubescence plus courte et moins rude; par ses premieres feuilles arrondies, plus ou moins obtuses; par ses feuilles estivales moins allongées, moins longuement acuminées, toutes plus régulièrement, plus largement et plus profondément erénelées; par ses pédoncules dont les bractées sont situées vers le milieu et non au-dessus du milieu du pédoneule; par ses fleurs sensiblement plus Srandes ; par ses sépales glabres; par ses pétales oblongs et non ovales-arrondis. à Genre Trirocium T. T. Cherlerianum S.-L., Cat. pl. fl. bass. Rhône, p. 884. — . . &randiusculi, odorati; pedunculi glabriusculi, media E C «neari subulatis; sepala virentia, ellipti basi dhd ttes cb Subglabra ; a lilaci . dilute violacea, basi albida; i Blabra; petala lilacina v -"lateralia ad faucem leviter | barbata; inferius obovatum, subemarginatum, fasciolis Pr Vae; ha PI; calear longiusculum, apice subrostratum. Capsula subglobosa, . Puberul, | — | k a pun. Feuilles pétiolées, arrondies, Pil aues: obovales ou obova PM PPM 23 m. altus, superne v sie ramosus, trunco » gracili ereci s virgatis, notinis plus 1sve villosis. Folia j 712 SÉANCE DU 10 NOVEMBRE 1922. Espèce de la région méditerranéenne, nouvelle post la flore du bassin moyen du Rhône. Genre CorowEasrER Medik. . Ayant à faire connaitre une espèce de ce genre, que je crois nouvelle, et un hybride dont cette espèce est l'un des parents, Jai pensé qu'il serait utile de donner des descriptions compa- ratives non seulement des deux plantes dont il s'agit, mais encore des trois Cotoneaster actuellement connus en France. Les rapports et les différences qui sont entre les unes et les autres en seront plus faciles à saisir. C. integerrima Medik., (Gesch. d. Bot.. p. 85, var. & — C. vulgaris Lindl. in Trans. linn. oh XIII, p. 101. Arbüste de 0,50-0 ,90 m. Ramea x velus seulement aux Ree Ys solitaires ou Ern Paraman ternées, d'abord dressées, puis pen- chées; pédoncules p ubescents; calice E pétales concaves, dressés; styles 2-3. Fruit réfléchi, globuleux, glabre Has. — Bois, pelouses ocutfleases. rochers, dans TET la 5 région montagneuse du bassin pio ds du Rhône. — DnówE ` iy, Sainte-Jalle, à Montlaud: ete. C. tomentosa Lindl. in Trans. lunc or! X TII, p. 101. Arbuste de 1-1, 80 m. Rameaux velus sur toute leur longueur. Feuilles grandes, suborbiculaires, obtuses, épaisses, plus ou moins pubescentes en dessus, blanches-tomenteuses et fortement nervées en dessous. Fleurs | N 3-12, disposées en cymes corymbiformes dressées, plus courtes que eles feuilles florales; pédicelles et calices velus-tom enteux; pétales WW n dressés; styles 3-5. Fruit dressé, globuleux, plus ou moins pu ubesce His. = Bois, rochers, depuis la plaine jusque dans la zone - ~ alpine de la région montagneuse. — DRÔME : ond x 7 4 Montlaud; etc. C delphinensis Chaten,, mss., cum icone. = Arboste- de 2 t. à tige élai A drei à rameaux uu ie eux d'un an Ei ou moins velus $ sur toute leur lo C. CHATENIER. — PLANTES DU BASSIN MOYEN DU RHONE. 713 oblongues obtuses, rétuses ou le plus souvent émarginées, mucronulées au sous, longues de 20-32 mm., larges de 14-20 mm.; les inférieures plus petites; pétiole long de 5-7 mm. Fleurs assez petites, 9-20, disposées en . Cymes corymbiformes dressées, égalant les feuilles florales; pédoncules, . pédicelles et calices velus-tomenteux ou velus; calice à tube obconique . et à divisions ovales-aigués; pétales blancs, rosés dans le bouton, orbi- culaires ou largement obovales, laineux à l'onglet, concaves, dressés, deux fois plus longs que les divisions du calice; styles 1-2. Fruits dressés, obovoides- -allongés (insensiblement et longuement atténués à la base), _ longs de 6-7 mm., plus ou moins pubescents, d'un rouge de sang. Mai- X juin. Has. — Lieux rocheux et broussailleux à sol calcaire du — Dauphiné méridional. — Drôme : Bésignan, à Montlaud (de 3 - Saulses- Lariviére, 94 juin 1898); Sainte-Jalle, vers 900 mètres , d'altitude (ipse legi 21 aug. 1906, 30 jul. 1913, 3 ma: 1919). Ce remarquable Cotoneaster a été découvert dans les rochers de Montlaud par M. de Saulses-Larivière, qui me l'envoya en . 1902 sous le nom de C. tomentosa. Il y croit abondamment en us avec les précédents, l'Aronia rotundifolia Pers., —— FAria nivea Host, etc. Par son port et par tout l'ensemble de .. Ses Caractères, il est fort distinct des C. integerrima et tomentosa. d à plus d'affinité avec le C. multiflora Bge (ap. LEDEB., F1. ne alt., TL, p. 220) et le C. granatensis Boiss. (Elenchus, p. 41); : mais les feuilles glabres en dessus du premier et surtout ses - fruits .globuleux ; la taille plus haute du second Gl atteint | quà 4 m.): ses rameaux glabres, ses feuilles glabres en eis et « sparsim hirtis » en dessous, ses pétales pins a grands, - très étalés, enfin ses fruits moins longuement atténués à la base, | a par conséquent plus renflés, pe ou à peu près g Mis à les Hs cent nettement. a + x tica, obovata v. oh apice obtusa. retusa Y. — d rginata, mucronulata, tenuia, sop. læte virentia, sparsim subad- — qu )s: i -tomentosa iris 3 m. i hs dias Al losi ; cel Í bns. naues cus, lacin ute ee eta Qv pri rosélla, pour /. late obovata, ad unguem lanata, am ere seta, lacinias calycis den 13. Fructus - 7; mm. Dudas 714 SÉANCE DU 10 NOVEMBRE 19922. integerrima >< tomentosa Schneid., Jllustr. Handb. d. Laubh., I, p. 148. — C. tomentosa 8. intermedia Lec. et Lamot., Cat. pl. Plat. centr., p. 162. — C. tomentoso-vulgaris Lamot., Prodr. fl. Plat. centr., p. 218. — C. intermedia Coste in Bull. Soc. bot. Fr., XL, p. cxxir. et tomentosa form. C. inter- media Rouy et CUAL FL Pr. VIL p.-9. Arbuste de 0,80-1,80 m. Rameaux làchement velus-tomenteux. Feuilles plus grandes que ‘chez le C. integerrima, ovales ou ovales-allongées, obtuses ou plus:ou moins aiguës au sommet, parsemées de poils en dessus, grisátres ou blanchátres- tomenteuses en dessous. Fleurs 3-7 en cymes corymbiformes plus courtes que les feuilles florales; pédoncules et pédicelles velus-tomenteux, recourbés au moment de la floraison; plus ou moins penchés, globuleux, déprimés, glabriuscules, rouges. Has. — Bois et rochers, entre les parents. — Drôme : Bési-- gnan, à Montlaud; Sainte-Jalle (ipse legi). Les fruits mürs sont légèrement ombiliqués à l'insertion du pédicelle. A l'œil nu, ils paraissent glabres, mais un examen attentif à l'aide de la loupe y fait découvrir, principalement a au voisinage de l'ombilic et au sommet, des traces de duvet. — ' L'hybridité de ce. Cotoneaster, supposée par Lamotte, a été : contestée par M. Coste; elle me parait cependant indiscutable. Il ne se rencontre que dans les localités où croissent à proxi- mité l'un de l'autre les €. integerrima et tomentosa; ses carat- tères sont un mélange des caractères de ces deux Pepe dues ses fruits avortent dans la majorité des cas. C. delphinensis A integerrima! Chaten., mss. — s amphi- gena Chaten. buste de` 4,50-2,50 m., à rameaux lâchement velustomenteux : -Ar Feuilles ovales, ovales-oblongues ou elliptiques, obtuses ou subaigues. mucronulées, plus ou moins poilues en ons cendrées-tomenteuse? en "ud rubella, late mimm co lair maker laciniis calycis longiora; jd i Fructus patuli, obovoidei v. Sn RON basi pamo artero tomis F anse ner rubri. C. CHATENIER. —— PLANTES DU BASSIN MOYEN DU RHONE. 145 dessous. Fleurs 5-12 en cymes corymbiformes n'égalant pas les feuilles florales; pédoncules et pédicelles velus-tomentaux, réfléchis pendant de Cotoneaster delphinensis Chaten. l'anthese ; tube du calice obconique, lâchement tomenteux, pad: vales, souvent glabriuscules sur le dos; pétales blancs lavés de rose, 716 SÉANCE DU 40 NOVEMBRE 1922. largement ovales, concaves, dressés, dépassant les divisions du calice; styles 2. Fruits étalés, obovoides ou obovoides- chine tomentel- leux ou souvent glabriuscules, rouges A Has. — Lieux rocheux et broussailleux du Dauphiné méri- dional, entre les parents. — Drôme : Bésignan, à Montlaud; Sainte-Jalle (ipse detexi). Cet hybride diffère du C. integerrima notamment par ses feuilles poilues en dessus; par ses cymes pluriflores et par ses fruits obovoïdes-subglobuleux, jamais complètement glabres. Il se distingue du C., delphinensis par ses feuilles de forme - plus ovale, par ses cymes à fleurs moins nombreuses. plus courtes que les feuilles florales: par ses pédicelles recourbés au moment de l'anthése; par ses fruits moins allongés, farbon | atténués à la base. : Par l'aspect du feuillage, il offre une certaine B | avec lhybride Vetbéddut, il en diffère complètement par le : nombre des fleurs dont se composent les cymes, par le nombre des mon et par la forme des fruits. Genre Lyrnunuw« L. v. arrea cus Caton. — L. geminiflorum + Bertol., Fl- ital, /, p. 17: Jord., Obs., fragm. V, p. 40, t. 2, f. A. —L. thesioides x* Tue . geminiflorum Rou et Cam., FI. Fr., NE, p. 163. Plante glaucescente. Tige grêle, rameuse TE et. très feuillée; i rameaux ascendants, d'un ro ouge violacé. Fleurs naissant par 3- 5à 3 * selle des feuilles de la tige, ordinairement solitaires où géminées à Pes ro selle des feuilles des rameaux. Han. — Champs humides de la vallée du Rhône. — Done: ju Pierrelatte (ipse legi). 2n bservé d'abord en Italie, puis en France aux environs de d Beaucaire (Gard), ce Lythrum n avait pas encore été E dans le bassin moyen du Rhône. Genre Gu T. G , pusillum L., ul -1 54. eu - L'épithète spécifique jen tb fork à ne p peut. Mir: n "ied ce o ee est forent développée, . C. CHATENIER. — PLANTES DU BASSIN MOYEN DU RHONE. ET lancéolées-linéaires, longuement aristées. Panicule courte, subombelliforme. Has. — Rochers calcaires du Dauphiné méridional. Drôme : Le Poét-Laval; Eyzahut (ipse legi). Espèce de la région méditerranéenne, nouvelle pour la flore du bassin moyen du Rhône. * Genre CuLona Adans. / GC. lanceolata Willk., PL. hisp. exsicc., n° 894. — C. imper- foliata B. lanceolata Koch ; Rouy, Fl. Fr., X, p. 249. . Drôme : Suze-la-Rousse, au Jas; bords de l'étang. — Plante des landes et des pâturages marécageux dé l'Ouest et _ du littoral méditerranéen, nouvelle pour la flore ge. bassin A nen du Rhóne. Genre Cuscura T. * . C. albida Rouy, Fl. Fr., X, p. 358, pro syn. — C. Epithymum . prol. C. gracilior a. albida ej., loc. cit. reirus ge Fleurs blanches: calice à à divisions égalant ou dépas- - eu d cprolle; coro de 5 ou quelquefois 4 lobes Lo Biolem ert tria Tea styles filif Spent pas les: étamines; e unes linéaires, verdâtres. : _ Parasite sur le Dofycnium suffruticosum Vill., dans les ue y arides du Dauphiné méridional. - 2 . Indiqué dans le midi de la France par ] M. wd: a nouveau pour la flore du bassin moyen du Rhône. - EA TON ST IS k subulata Tineo ap. Guss., Fl. sic. syn., II, p Corolle blanche, à divisions très longues, a EE, qr Parasite sur les Prunus spinosa L., Hubus ulmifolius Schott, E tægus monogyna Jacq., Cornus sanguinea L. ue Az DINE; $ ix Xan, à Coussaud (ipse. legi 93 jul. 1893). — ; . Espèce des régions chaudes, signalée en Sicile, à Malte et » dans le Nord de l'Afrique, lé pour la flore de France. — ie - Mes échantillons. ont été déterminé ar M. le. Pro- eur faire la es Cusc 148 SÉANCE DU 10 NOVEMBRE 1922. C. Godroniana S.-L., Cat. pl. fl. bass. Rhône, p. 998. — C. Godronii Desm., Et. Cusc., p. 60. — C. Epithymum subsp.. C. planiflora B. Godronii, Rouy, Fl. Fr., X, p. 359. Parasite sur le Lavandula officinalis Chaix, le Satureia mon- tana L., etc., dans les lieux arides et rocailleux du Dauphiné méridional. — Drôme : Laborel (ipse); Saint-Ferréol (L. Lamothe - in herb. Chatenier). ; Espèce de l'Europe méditerranéenne, nouvelle pour la flore du bassin moyen du Rhône. | Genre Scrofularia T. S. provincialis Rouy in Bull. Soc. bot. Fr., XXXVII, p. 264; Fl. Fr., XL, p. 94, — S. lucida G. et G., Fl. Fr., H, p. 561, non L. : 2. Feuilles 1-2 pennatiséquées. Étamines incluses ou à peine saillantes. Staminode semi-circulaire ou réniforme. s Has. — Lieux montueux et rocailleux du bas Dauphiné. — — Drôme : Sainte-Jalle; La Roche-Saint-Secret; Montjoux; Réau- | ville; Montjoyer, à la Calmette; Souspierre (alt. 255 m.): Léoncel; Oriol, Saint-Jean-en-Royans (alt. 700 m.): ete. | Cette espèce, qui, jusqu'ici, n'avait été observée que dans les Bouches-du-Rhône, le Var et les Alpes-Maritimes, n'est pas rare dans le département de la Drôme, et 8n s'expfique difficile- ment comment elle n'y a pas été signalée plus tôt. Elle remonte jusque dans l'arrondissement de Valence, mais toujours en. longeant le pied des montagnes, dont elle s'éloigne à peime: Toutefois, elle ne franchit pas l'Isère. C'est dans le massif du Hoyannais qu'elle parait atteindre sa limite septentrionale. xs i ir E c dc Lt EET pe or Genre Merica L. — ! M. amethystina Pourr. in Act. Acad. Toulouse, HE, p- (1788). — M. Bauhini All., Auċt., p. A3 (1789). > Has. — Lieux arides du Dauphiné méridional. — DRÔME : Donzère; Châteauneuf-du-Rhône (ipse legi 30 mai 1887). à Espèce de la région méditerranéenne, nouvelle pour la flore du bassin moyen du Rhóne. SUN Te 322 } L] V s H. CHERMEZON." zc CYPÉRACÉES NOUVELLES DE MADAGASCAR. 719 Sur quelques Cypéracées nouvelles - de Madagascar PAR M. H. CHERMEZON. On trouvera ici les diagnoses de quelques espèces nouvelles appartenant aux tribus des Rhynchosporées et des Hypolytrées; jy ai joint celles de deux Mariscus, d'un Pycreus et d'un Bul- bostylis découverts récemment. Mariseus Decaryi n. sp. DI Bulbocaulis]. Perennis, + cæspitosus, radicibus fibrosis. Caulis 2040 ¢ cm. long., Levis, trigonus; basi vaginis longe incrassatus; bulbus elongato- claviformis, haud vel vix angulatus. Folia + numerosa, caulem æquantia vel breviora, 1,5-2 mm. lat., tenuia, plana vel plicata, margine vix scabriuscula; vaginæ tenues, scarioso-rubescentes. Bracteæ involucräles 3-4, patentes demun reflexæ, infima usque ad 12-20 cm . long. Capitulum 3-5-stachyum, densum, globosu m, 10-12 mm. diam., minltispiculatum. Spiculæ confertæ, ovato-lanceolatæ, compressæ, 5-6 m . long., lat., 7-9-floræ : rhachilla parum flexuosa, alis. Aer sn fertiles erecta, ovatæ, subobtusæ, 2,5 mm. long., tenues, lateribus luteo-rufes- Centibus plurinervatis ; carina subobsoleta, angusta, levis, viridis, 3-nervata, apice haud excurrens. Stamina 3; antheræ oblongæ, subacutæ, Stylus profunde 3-fidus, ramis exsertis. Achænium oblongum, vix apicu- edd) trigonum, 3/5 glumam :equans, subtiliter punctulatum, rubro- uscum tite (Decary, 318, 416), Tananarive (Waterlot, 431). Differe de M. goniobolbus H. Cherm. par ses bulbes non anguleux, ses feuilles plus molles, ses bractées involucrales réfléchies, ses épillets plus étroits, ses glumes moins larges, jaune roussâtre, et son achène oblong plus étroit. . Mariscus Viguieri H. Cherm. var. contractus n. var. sec. | Unbellati].. — . A typo differt rq pene valde contracta, radiis brevissimis, spicis > ‘rte (6-10 mm. long.). | Massif q’ FER (Perrier de la dir 14340). " . Pyereus Bathiei n. sp. [sect. Zonati]. 4 b Annuus, cæspitosus. Caulis gracilis (apice 0,5-1 mm. diam.), 15-95 cm. - "90g. levis, trigonus, basi haud bulbosus. Folia pauca, caule breviora, à e d ht, FA den apice s — mere Apafi Ne ir 120 SÉANCE DU 10 NOVEMBRE 1922. radiata, radiis valde inzequalibus, maximo usque ad 1,5-4-cm. long.; spicæ densiusculæ, 2-4-spiculatæ. Spiculæ approximate, + patentes, valde | compressæ, lineares, marginibus parallelis, 8-15 mm. long., ? mm.lat, pr 20-40-floræ; rhachilla recta. Glumæ erectæ, late ovatæ, scutis; | 1/2- 1 3/4 mm. long., tenues, subnitidæ, haud scariosæ, lateribus purpureis enervatis, carina subangusta lævi luteola haud excurrente. Stamina. 3; antheræ ovatæ Stylus profunde 2-fidus, ramis exsertis. Achænium , 2 u suborbiculare, apiculatum, biconvexum, compressum, 1/2 glumam æquans, transversim zonato-muriculátum, nigrum. Ampazona (Perrier de la Báthie, 14684). Bien distinét de P. vicinus H. Cherm. par son anthéle plus pauvre, ses épillets peu nombreux, plus serrés, un peu plus étroits, à bords parallèles, à fleurs plus nombreuses, ses glumes - plus petites, bien plus larges, aigués, et son achène Ree. E laire. Bulbostylis andringitrensis n. sp. [sect. Eubulbost. jit Annuus, cæspitosus, glaber. Caulis 5-10 cm. long., filiformis ap 0,3 mm. diam.), lævis, subtrigonus, basi haud bulbosus. Folia aule | . 5-8 mm. lon y mm yi Glumæ haud distichæ, 3 mm. ses ia p "dts mucronatæ, glaberrima, Res firmæ, atropurpure luteola lævi 3-nervata. Sta mina 3; antheræ lineares, haud ser Stylus 3-fidus haud | pilosus, rus edens achænium supera Achenimm anguste ellipsoideum, trigonum, 1,25 mm. long., dieses v undulatum, fuscum, stylobasi atrofusca . Massif d'Andringitra (Perrier de la Bâthie, 14380). Diffère de B. Pius H. Cherm. par sa glabréité copi y sa tige bien plus courte, lisse, son inilo redonne à épillets awe nombreux, tous sessiles et plus étroits, ses glumes un m 5 ni. grandes, plus é épaisses et bien plus foncées. d Du : E SU 2 1 n. ce AUS Psiloca si 05m m. diam., re jr tei . æquantia vel snperantia, ae H. CHERMEZON. — CYPÉRACÉES NOUVELLES DE MADAGASCAR. 721 Achenium subquadratum, RHODES a dorso compressūm, 1/3 E ulat tum, boulons, basi viridula He achænio equilata. —— Firingalava ( Perrier de la Báthie, 920), Tamatave (Viguier et . Humbert, 391). ^ Trés voisin de R. gracillima Thwaites, de l'Inde; en diffère par sa panicule plus gréle, ses pédicelles dressés bien plus courts, ses épillets plus petits à 2-4 fleurs fertiles, son achène plus petit, à ondulations moins fortes et plus nombreuses, et à hec encore plus court. - Rhynchospora Perrieri n. sp. = Psilocarya].. Ec Glabér, ny cæspitosus, rhizomate nullo. Caulis 5-15 cm. long., apice ; -~ 0,5 mm. diam., erectus vel subprostratus, lævis, trigonus, pore foliatus. = Folia caule irei 0,5 mm. lat., canaliculata, lævia, flora corymbos - Superantia. Panicula foliata ; corymbi 2-3, dis stantes, rie vissime pedunculati pedunculis 1-3 mm. long., 2-3-spiculati pedicellis vix 1-2 mm. long. Spiculæ lanceolatæ, acutæ, ha ud vel vix compressæ, 3-5 . mm. long., vix 1,5 mm. lat., floribus fertilibus 1-2. Glumæ glabro, . . tenues, t rufescentes, haud lineolatæ, 4-nervatze; 3-&infimze vacuæ parve ovatæ, fertiles $35 mm. long. lanceolatz breviter mueronate,. à ea vacua. Setæ hypogynæ 0. Stamina 2; ant theræ lineares, haud e po Stylus efi fere usque ad medium 2-fidus. Achænium obo- =~ Voideum, biconvexum a dorso valde compressum, 1/2 glumam æquans, de transver ersim undulatum, albidum vel luteolum; rostrum breve, DM cinerea depressa achænio angustiore. + s Berizoka (Perrier de la Bâthie, 305), Ile Mahakamby AER (Waterlot, 565). . — Voisinde R. ent. Cherm., dontildiffére Par ses corymbes presque sessiles et contractés, l plus petits à 1-2 fleurs fertiles seulement, ses. glumes non néolées, et son achène à bec plus marqué. . Carpha Perrieri n. sp. D a X t mment ses épillets - apice 0,71 jin Tab arce folios. Folia caule bre- pice 0, gd iam., lævis, tri eu pa e scabri la. (ecd at. FSET, nes 8. Rte 4-bracteati bractea acuta cm. lon ong., 5-10-spiculati. Spiculæ lanceolatæ, acutis spei 6-8 n long, 2 mm. lat., 2-floræ; rhachilla recta hi . Glumæ dis- - Mir. subcontiguæ, lanceolatæ, su ubcoriaceæ, i aie, stramineo- entes, t-nervatæ, carina apice vix scabriuscule; URGnux. € "iine 36 Glaber, stolonibus demum rhizomatiformibus. Caulis 15-40 cm. p. long, Dec 1-3 — ; infimæ 23 vacum — d + ~ hermaphrodites, ses glumes aiguës, plus étroites, de coloration _ paille, seulement marquées de rouge, et un port différent. . id Jd. 3 B. Clarke, qui se place dans le genre ( : X cd ~ &chéne, pourvu d'un bec net séparé par une constriction. — ellipsoideum, trigonum, 2,5 mm 122 SÉANCE DU 40 NOVEMBRE 1922, hermaphrodita sed sæpius haud fructifera 6-7 mm. lon ., Suprema vacua - long., punctatum, glabrum, fuscum; styli basis persistens, 0,5 mm. long., angusta, hirtella, albida. Massif d'Andringitra (Perrier de la Báthie, 14555). Voisin par son port de C. capitellata Bæck., du Cap, dont il diffère notamment par ses glumes un peu plus grandes, ses soies hypogynes plus longues, son style à base plus développée, €t son achène plus étroit. Costularia purpurea n. sp. Glaber, perennis, rhizomate crasso lignoso. Caulis 1-2 m. long., versus . medium 2 mm. diam., compressus, apice scabriusculus, parce foliatus. — Folia disticha, acutissima, plana, coriacea, margine scaberrima, basilaria ges numerosa 50-60 cm. long., 4-5 mm. lat., caulina gradatim minora vaginis - adpresse cylindricis purpurascentibus. Panicula foliata, subangusta, — ramis 1-3-nis, valde distantibus, erectis vel patentibus, scabris, gracilibus, à majoribus 4-8 cm. long., simplicibus vel iterum ramosis; spicularum — pedicelli recti vel parum arcuati, 5-20 mm. long. Spiculæ lanceolate, | - i long. hirtellum, pallidum, basi dilatata achænio æquilata. | St Ambatolaona (Viguier et Humbert, 1231), Manankazo (Perrier de la Báthie, 2105). s eM Diffère de C. recurva C. B. Clarke par la présence de 2 fleurs — plus rouge, et ses épillets plus comprimés, à pédicelles plus s longs. Rappelle assez €. erplicatior H. Cherm. n. comb. E e n de dernier a des glumes brièvement mucronées, de ori Carpha costularioides C. B. Clarke, Carpha Auberti var. ezplioaltior Le | yu H. CHERMEZON. — CYPÉRACÉES NOUVELLES DE MADAGASCAR. 723 Costularia laxa n. sp. Glaber, perennis, rhizomate crasso lignoso. Caulis 1 m. 50-2 long., versus medium 2-3 mm. diam., compressus, apice scar ici parce foliátus. Folia disticha, qcutissima, pias coriacea, margine sca- cm. Io mm. lat., caulina grada- „4-4,5 latæ, cari apie scabriuscula; infim mæ 3-4. v vacua parva, E non 2 . antheræ lineares, haud apiculatæ. es subprofunde si us basi vide : j _incrassatus hirtellus. Achænium subgloboso-trigonum, basi attenuatum, - ,9 mm. long., rugoso-reticulatum, fuscum; rostru m i mm. long., coni- fum; hirtellum, pallidum, basi dilatata achænio Mar eis — Massif du Manongarivo (Perrier de la Bäthie, 2628, 263 . Masoala (Perrier de la Báthie, 2514). . Différe de C. pantopoda C. B. Clarke par sa taille élevée, ses feuilles plus larges, sa panicule ample et lâche, ses épillets plus à petits à pédicelles non dressés, et ses anthères non apiculées. - Costulära Baroni C. B. Clarke var. robusta n. var. basilaribus À typo differt statura robustiore ) vaginis ongiore spiculis nume- . long. (80 cm.-2 m. latissimis (15-20 mm. lat.) persistentibus, panicula I Tosissimis, glumis aterrimo-purpureis floriferis 7 mm . Mont Tsaratanana (Perrier de la Báthie, m . Costularia brevifolia n. sp. 3 Glaber, perennis, rhizomate brevi Duo Med d incrassatus (cum -. Yaginis foliorum bulbum 4-5 em. diam. formans), florifer adscendens e — . bulbo lateraliter simi 60-80 cm. long.. sche yemas en mm. diam., - tompressus, ævis, parce faste Folia pee apic ce subro- j roluta, « coriacea, mm. lat. v vaginis " margine sabre, basilaria numerosa. 8-10 em. ng , 9- iom rupte ampliatis, caulina gradatim minora vaginis aiu 7 masai piis ^. dilatatis. Panicula foliata arum ampla, sublaxa, ramis 2-5-nis d - | majoribus 4-6 cm bus, erectis yel arcuato- flexuosis, sublævibus, robustis, a a . dE opu. fere omnibus- : 4 licelli suberecti ` 945 mm, long, Spiculæ anceolato-lineares, acuti, ; L3 1,5 mm. lat., 2-florz; rhachilla recta h pro : Me de: res sübcoriacem, straminea oue aint 724 SÉANCE DU 10 NOVEMBRE 1922. l-nervaté, margine vix ciliolatæ, carina apice vix scabriusculi; in great: longe plumosæ, achænium tfiplo superantes. Stamina 3; antheræ lineares, haud apiculatæ, Stylus subprofunde 3-fidus, basi | ae hirtellus, Achænium (juvenile) obovoideum, trigonum, basi attenuatum, 1,5 mm. long.; rostrum L5 mm. long., sonice a À hirtellum, pallidum, basi dilatata achænio subæquilata Bassin du Mananara (Perrier de la Báthie, 12643, 12643 bis). — Diffère de toutes les autres espèces du genre par ses glumes fortement mucronées, ses feuilles courtes et obtuses, et sa tige | naissant latéralement à l'aisselle d'une des feuilles Desi disposées en rosette bulbeuse. Bisolytrum nudicaule (Juss. mss. in Herb. Mus. e E erennis, INANE lignoso brevi. Caulis lateralis 40-60 cm. long., gra: eis (apice 1-2 mm. diam.), apice scaber, trigonus, haud foliatus vel folio - unico SH Folia basilaria caule longiora, 8-15 mm. lat., acuminata, - y bas attenuata, plana, apice scabra, nervis principa alibus 3; ‘floralia PE. 5 usta, inflorescentia breviora. Inflorescentia parva, conde nsata, + pyra zemi ramis brevibus corymbiferis. Spicæ ellipsoideo-ovoideæ, 4 4-8 mm. long., 1,5-3 mm. lat. ; bracteæ obovato-oblongæ, 1,5-2 mm. long., obtusæ, fuscescentes, + Herrat. Glumæ 2 masculæ naviculares, 1,5 mm. 1ong., liberz, carina ciliatæ, monandræ; glumæ coriis nullæ. Antheræ bre- — viter oblongm. Stylus profunde 2-fidus. Achænium 2-3 mm. long., 0Y0 oi- z deum, compressum, striatum, demum- AEE ir ec conico lon lo. - giusculo Baie d' Aston (Perrier de la Báthie, 2515), m (Boivin, 1653), Anivorano (Viguier et Humbert, 512), Forèt de Didy (Catat, 1727), Mont Vatovavy (Perrier de la Báthie, 2032); sans indication de localité (Baron, 6588; Dupetit-Thouars j- Differe de H. africanum Nees, d'Afrique continentale, dun : à il a le port, par ses bractées plus petites, ses épillets à 2 éta aie mines seulement, et ses glumes plus petites, non connées.- Tee Hypolytrum mauritianum Nees var. contractum n. Var. A typo differt inflorescentia parva, densissime contracta. nidum (Perrier de la Bâthie, SM: nutem mauritianum Nees var. testaceum n. . var 14 i HS J. ARÈNES. — LA VÉGÉTATION DES VALLÉES EN PROVENCE: 723 lestaceum C, B. Clarke in Durand et Schinz, Consp. Fl. Afr., V (1895), 667, nomen nudum). : A typo differt glumis majoribus (2-2,3 mm. loug.) carina scabriuscula, achænio majore (3,5 mm. long.). Mont Antsatrotro (Perrier de la Báthie, 2591), Nosy Bé (Boivin, 1992; Hildebrandt, 3010), Ambilobé (Waterlot, 360). Étude sur la végétation des vallées en Provence . (Suite)! o par M. J. ARÈNES. à IH : Monographie de la Vallée de la Reppe. da Reppe d'Ollioules, torrent plutôt que rivière, sort d'une foux donnant à l'étiage 106 litres d'eau par seconde. Elle des- - cend des monts calcaires dominant au Nord le Beausset. Sur une longueur de 4 kilométres son cours est encaissé dans les x gorges d'Ollioules. A la sortie de celles-ci, la Reppe après avoir . reçu son seul affluent important le Destel coule à nouveau librement, orientant progressivement son lit vers l'Ouest. Elle ` se jette dans la mer non loin de Sanary après un cours de 18 kilométres environ. : | merat Dans la partie inférieure de son cours, nous pouvons signaler — d'après différents auteurs : Acanthus mollis, Lippia nodiflora, 5 —— Amarantus albus, Salsola Tragus, Glyceria festucæformis, = Eragrostis major, puis, la plupart des espèces hygrophiles : í : . signalées dans la vallée de l'Eygoutier et appart taux genres: - Sparganium, Alisma, Cyperus, Phragmites, Iris, Cares, Scirpus. .. Nous jugeons inutile d'en répéter ici la nomenclature spéci- - fique. Nous insisterons davantage sur la partie du cours qui se trouve encaissée dans les gorges. Le lit du cours d'eau, très 1. Voir plus haut p. 494. 7-6 — SÉANCE DU 10 NOVEMBRE 1922. EV. étroit, y est encombré de blocs calcaires arrachés et charriés pendant les crues. En avril déjà, la roche apparait desséchée, à à nu la plupart du temps. Aussi, ne trouve-t-on guère à cette — époque les hydrophytes qu'au voisinage du village. Nous d avons observé : ak Nasturtium siifolium ^ Salix babylonica — silvestre Lemna minor Ranunculus trichophyllus A Scirpus Holoschænus Mentha rotundifolia Cype rus ^ o — aquatica : — badius. - Veronica Anagallis Les coteaux à l'entrée des gorges étaient autrefois caise L'abandon des cultures, notamment aux environs des ruines de l’ancienne chapelle, a permis à la flore spontanée des sols voisins d'envahir certains lieux où nous pouvons indi- quer : d - one fre Ajuga — Cor = Plantago Coronopus tg one . | Myrtus communis : Erodium Cicutarium Euphorbia serrata . — fallax ~ | Theligonum Cynocrambe Cauealis daucoides Daphne Gnidiu Cupularia viscosa Arum Arisarum : i d Phyllirea augustifolia Muscari comosum. — . S sent Nepeta lanceolata (trés rare) Redescendons vers la route et engageons-nous i les sort nous pouvons observer le B dá lit, jusqu'au confluent du Destel : ; Eu Pus bord de la route : uc Lepidium rte = | Echinops Ritro ` Malva silve i ; Carthamus lanatus Rhus re Lactuca virosa Rubus ulmifolius d. Chondrilla juncea ` Eryngium campestre. — - . Calamintha Nepeta ~ Centranthus ruber | Roubieva multifida. . Audryala sinuata E * SACS 2° Sur le mur (de soutien de la route : - Alyssum calycinum | Helychrysum Stæchas Lepidium graminifolium À Hyoscyamus major ^^ — j Centranthus r uber e cas Mp cux y) alon saxatile - pus ^ E ^. J. ARÈNES. — LA VÉGÉTATION DES VALLÉES EN PROVENCE. : i ~} N - 3° Dans le lit du cours d'eau : 43 Tamarix gallica Verbascum sinuatum - ~ Pistacia Lentiscus Scrofularia peregrina ` . — Terebinthus — provincialis Spartium junceum Ficus Cari Rubus ulmifolius Celtis australis Cupularia viscosa Populus alba À — graveolens : Juniperus Oxycedrus Pulicaria dysenterica — phenicea - Cirsium lanceolatum Smilax aspera. M 4° Dans les escarpements calcaire . Cistus albidus : Thymus vu Lavatera maritima | Euphorbia Characis | A cifer Junipero us Oxycedras hæ — phe Pinus malpia f Echinops Ritr n - Si nous remontons le cours au delà du Destel, nous sommes . amenés: 1° à découvrir un certain nombre d'espèces nouvelles; . . ?*à constater une différence assez sensible entre la végétation b . des deux rives, surtout vers la bifurcation du chemin d'Evenos. t S Uo que la proximité du massif basaltique d'Evenos semble E- .. introduire sur la rive gauche quelques éléments ste -Tares d'ailleurs*. Nous avons observé : d Sur la rive tache: Cistus albidus 3 es estet cheirifolium = Galycotome spinosa* - - Odontites lut 2 Trifolium fragiferum Thymus Eis ~ Psoralea bituminosa | Lavandula Stæchas * 3 Sedum altissimum | Myrtus communis . epis hypnoides | | Daphne Gnidium verum Quercus coccifera, s | Mer vulgare (trés rare) Juniperus phenicea = > o fi . Crupina y xen z A Orycedrus: : RO = Centaurea asper Cheilanthes odora. o Phytlirea augustifolia E E ape À 2° Sur la rive doe: : -Brassi ica Robertiana Hieracium cinerascens T tei neglecta Lavandula latifolia Sedum altissimum 5 x Parietaria taria lusita anica. 1. Ces éléments calcifuges sont marqués d'un astérisque. ape, ‘à i uds Galium setaceum 728 SÉANCE DU 10 NOVEMBRE 1922. Ii convient de faire remarquer que les parois rocheuses - constituant le fond du torrent ne sont pas toujours totalement nues. Il arrive quelquefois que les dépressions de ces roches se sont garnies d'une couche légère d'humus formée en partie par l'érosion des calcaires supérieurs, en partie par les dépóts de limons apportés par les eaux; le sol ainsi constitué se recouvre d'aiguilles de pins et ne tarde pas à se garnir de mousses qui lui conservent assez longuement son humidité. Un certain nombre de plantes s y développent, citons : Ranunculus chærophyllos . | Ophrys Scolopax Anemone stellata -Orchis purpurea Stellaria media — picta : Smyrnium Olusatrum conopea - Ornithogalum divergens Serapias longipetala “Arum Arisarum Carex longiseta Ophrys apifera Pipthaterum cærulescens. Sur les rochers humides, Ceterach officinarum et Asplenium ^a Trichomanes sont aussi communs. . . Sur les basaltes d'Evenos qui dominent majestueusement la - vallée, nous avons effectué quelques excursions. Avec les - espèces précédemment citées sur la rive gauche, l'on peut trouver les suivantes parmi lesquelles nous avons marqué d'un astérisque les plus nettement calcifuges : Delphinium rt ns qua Centaurea collina im Cistus salvifoliu -= i Velezia rigida — solstitialis Alyssum calycinum Echium pustulatum Rubus ulmifolius Calamintha Nepeta Ruta bracteosa . Rhamnus Alaternus ngium campestre . | Euphorbia Characias Smyrnium Olusatrum Asparagus acutifolius Pteris aquilina Fiplierum rite Centaurea aspera A la sortie Nord des Gorges, ayant remonté le cours de la- | : Reppe jusqu 'à Sainte-Anne d' Evenos, puis jusqu 'au Beausset, E ~ DOus avons pu noter la debes des plantes suivantes : : due Dianthus Balbisii Eupatorium cannabinum edysarum humile — e Asteriscus spinos Pulicaria dysenterica E 1. D'après Abel ons et Alfred REYNIER. i J. ARÉNES. — LA VÉGÉTATION DES VALLÉES EN PROVENCE. 129 Plantago lanceolata N Euphorbia falcata ajor Juglans regia — media Serapias cordigera (Val d'Aren) Theligonum Cynocrambe Scirpus Holoschænus Aristolochia Pistolochia (Val d'Aren) | Cyperus longus Euphorbia taurinensis estuca Fenas . Euphorbia peploides Cynosurus elegans. H. Coste dans sa Flore descriptive. | En parcourant depuis Sainte-Anne d'Evenos la petite vallée "du Cimay, l'on peut avoir une idée sur la végétation des torrents. Saliz incana, Prunus spinosa, Pirus acerba, Rubus ulmifolia croissent sur les rocs massifs du lit. Sur les grès des berges on trouve : Sedum album et S. altissimum et sous les pins d'Alep, en fouillis inextricables : Cistus albidus x Spartium junceum — monspeliensis | Quercus coccifera. Calycotome spinosa Là se bornera l'exposé de nos connaissances actuelles sur les | trois vallées. Cependant, dans le but de formuler un certain nombre de remarques, nous avons dû réunir dans un tableau d'ensemble les espéces énumérées au cours de cette étude. Notre tableau récapitulatif n'a, disons-le, de valeur que dans ses affirmations. Il est fort possible que dans une vallée nous ne citions pas une espéce, celle-ci ayant échappé à nos recher- ches. Les espèces ont été réparties en plusieurs catégories +. Sont : Ps td" Les espèces aquatiques (a); 2° Les espèces humicoles (h); 3 Les espèces méditerranéennes exclusives (m. e.); 4° Les espèces médilerranéennes non exclusives dont l'aire s'étend à la totalité ou à une bonne partie de la France méridionale (m. n.); 5° Les : _ espèces remontant plus ou moins vers le Centre ou le Nord et -~ Que nous désignerons sous le nom d'espèces indifférentes (e). = Dans cette liste méthodique, nous avons de plus attribué à chaque espéce un degré de fréquence, soit indiqué par M. JAHAN- . DIEZ dans son excellent catalogue, soit évalué par nous selon : les indications de ce catalogue. Nous avons jugé inutile d'indi- quer les noms d'auteurs; ce sont ceux adoptés par M. l'abbé AR —. 1 D'après les indications de M. l'abbé H. Coste dans sa Flore descriptive. —— 130 — SÉANCE. DU 10 NOVEMBRE 1922. IV Liste méthodique des Phanérogames et des Cryptogames vasculaires peuplant les vallées toulonaises. AILHEDGIDHET i a 5 E OE m S = Z & Z NOMENCLATURE SPÉCIFIQUE 3S8 3a|34|22| S$ ZJEEIESIEHTEL Clematis viulhe- s... V. F Gpe ps trichophrilus de e. MENS E A.R.| 4. Yo iu NE + A.C. | e — re paid ERR A quce Or DOE TELE C. Le — SPORE ION OS vv "hrs C. | — GERS Su a E F ou S -— parvidords. o . .. . .] + Gps cha ærophyllos Ads Td Ds ius ranunegloidos .— "7: : : E ; C. | X c DMIBSMIDDR SV V ov a EFE CO pe Adonis autümnalis, . .— |... à. m AC | +. Thalictrum mediterraneum . . . .-. dE A.G. | 4 Garidella Nigellastrum . . , . .. T H- mee Delphinium a RÉ mes F AR. | me Nigella damascena . . . , ,. .. .— TOEF A.R. | m.n. = VENSE a MM NU Wu re "o AG} © Anemone ae vA Wt UR CI TOIT € e SE LS n +i ARMEE Fümäriä capreolata es AS p 615 Vinoren RER o od + | e| * : Nasturtium "ofiléimale di T E + A.G. | & : FEN. oV om A-G. | 0 Buh V ere à o. + X T à S N SPINARE u o SR o. + C Pu A ses M a WE + | + L6. [-* graminifolium , . , .. .. eeke rE perpa " Capsella Nurs pastoris. Cx pop ood e Sisymbrium Pd den 25 + AG 157 phi dr in a MR e + AG. |? | iskila 6 ündons v... 5. Ea + AGE Æthionema saxatile . 1. T AR. t. Biscutella lævigata . . , . . . Vd pee iT AE Kv Sl Arabis hirs HEN |o S s LCS + Up e CP IU ne +: AC p 6 Diplotaxis. erucoides MES Age + T.C. ne Ar era m HUNC. ou! cR t Ys J. ARÈNES. — LA VÉGÉTATION DES VALLÉES EN PROVENCE. e — ^X zEÉI = a & | " E oa JR HIM NOMENCLATURE SPÉCIFIQUE 35g|359"]358R]254] 53 Heide SCIRE i 3 Ml S4 anj] aR si < m 5 z a Ewiea Roberüianà =- 4. s £ + [AR| e per hybr m eoru wig P esp we T.C. |.e Bhgas 41 —. . 4. LOS 295 + | + T.C.| e = Argemone . iar Qu NEN + T.C.] i yu M M RN A.C.| e cum procumbens. Psoraleà bituminosa . . .. . .. | Securigera Coronilla : Coronilla juncea . | Lotus ne ; Er E (dae c. p. c ^ P g wm z a + d Edd x +o ++ +++ +++ Trifolium ni : — arvense tepens — stellatum. fragiferum . . Fee humile. . Lathyrus Clymenum . 0 sous CHTUS ;-, + +EH 4 + FEHHFH | HE EE! VE DN +++ + + uta. Gerda Siliquaitum: Colutea arborescens Ceratonia He A ET J. ARÈNES. —— LA VÉGÉTATION DES VALLÉES EN PROVENCE. 733 b t kel [| | AIL HET s A m2 mz E ou xu À m 4 NOMENCLATURE SPÉCIFIQUE *o|**|"2])u5| 3 XA TIEFE a pu Pene nnlla reptans . ^|. 5°. 7 + T.C.| e C v ROYAN e + | + €. . = üscinoHensim; y + a : + Re (mee. Prunus non videcur po a rer ER t Tope d. EN Wa uar Ls Re + AC. | o Saxifraga hypnoides . . . . . . 2 T. +z T.C e Sean alissimum.; oos + E C. . IE albüm . 2. 44 a Ve -— C. . : mspitosuni. ree ne LE A.C.| e | Myrtus communis . .. . . . . es | + | + [ACC | me. Lythrum Salicaria . . : . . . moe S ARS RES hyssopifolium. . . . . Me E. A.C.| a. Epilobium mole. 0245 3v x.l se X A : Dauc ruth wu one uo E + | + e. pr. Acadiens ren un es + C. | h. Smyrnium Olusatrum. . . .. ripa + JAG e ryngium RAA AN NU CE + +1 + | C . ] Pimpinella peregrina. . . . . : tp C. | m.e. ].9Enanthe npinefioides Eod CE + T.G. | À | Scandix Pecten-Veneris. . . . . . - - + | + T.C... € Bupleurum rotundifolium. . . . . de oo A.R. | -e tractum.. o 6 s J+ A.C.| e l'Caucalis daucoides. s ... a oh] 3 PE AS nu i : Opoponax Chironium, . . . . - . . . + |. C. | m.e. Hedera Helix : : — USES Rubia Bocconi ME a iei M Dr + R. | m.e. Galiu Full -, o an ons + Abo Lu Ec MMS i o ores = C Etre — cen vei e : 5 + (A.C. | m.n. Wu QR E qoe cT Cr Sherardia raS 2 Ru s ore r ET Asperulaarvensis. . . . . . : - ns e GES | v evhanchita.; os sur eos tir p Viburnum Tinu aped oras boil There ome ntranthus ruber . . . . . . . . FATET ETO Valerianella microcarpa ; e o e o echinata. - : eet t +i JAC o ; Knautia hybrida 2.7. E mus CE y aA [. : C. m.n, : : : + E T G . dt TALI + Toa A.R. a. i 734 s SÉANCE DU 40 NOVEMBRE 1922. EE|BZ|E2|a3| BE v » &5|auz|s es a HI al NOMENCLATURE SPÉCIFIQUE Toran] “al EZ EE eaj 3a Bul eu > Ve »4 bm E z a | Bened vulgaris. - oM + "UTC. i Achillea Millefolium "UP + Gig- Ballis repne is aa + C. Fe CR ecce vulgare. +’ C. x Cota altissima . , : . . . pc LM A.G. | mn. Calendolá ar BERE Un x AC s + GE ow Chrysanthemum segetum . . . . . . . + A.G.| + | Asteriscus spinosus. . . . . . + ETEC ne mems harila 0. eL CS + BE or Eupatorium cannabinum . . . . . . . HE Et GT RES) Gaputase viscosa. HT + Id Tels gra aveolens . P AD 4p E UTOR fois glutinosa. . . . . otre — dp EE Tünaceüimm anüuhm . 7... v. ep + |A.C. | m.e- Santolina Chamiecyparissus. GU ce en + A.C. | me. if agnalon sañatile 4. . . ... 7... + | e me Helychrysum Stechas . . e: . . ... HAG] °°} rthamus lanatus Mine d BICTT'*E Cirsium lanceolatum A. + + [TG | 9] Centaurea collina. . - + |A.0. | men. rætermissa . . . . : m eu A + Rp zo polini . o ll ro i + JAC] ° o = Calcitrapa "AS vers F 4j TG: is ies C de S dos + RE 9 D oW iE trr E rT diui monde a JES € Carduus Sanctæ-Balmæ RA R n e de F gom Behisops. Ritos a. uio. Top Crupina vulgaris. . . . . . . .. - | a acinty POSÉ V a ve LV... : c prd COhondrila juncta <, .—. a "cow onchus tennerimus ; . . . .”. , , + | Hieracium cinerascens e p F Seriola æthne : Fée re Er Mypochorisglábza 7 9... , +: Pterotheca nemausensis . , . . . .. + Taraxacum Dens-leonis . . . . . . . not uu pee dieu Uo ren UI + MR. I V s. oV sm did iA; A ue T > Picris | Sprengeriana Paea e E : J. ARÈNES. — LA VÉGÉTATION DES VALLÉES EN PROVENCE. 735 m © Mm | wm ms | ew CU amj azj|j anj AS] am EE EAE e ne NOMENCLATURE SPÉCIFIQUE Roau FEE ; e ee e | >S] > 410—321 a ‘Barkhausia ee NS le +, C. ° axacifolia GM M E RUE deu P. C. * Hedypnois Nein es SU ES EE — ES C. L colymus hispanicus . . . . : . . . . E + CA en Xanthium SUHBOSQIB.. s 2. Vu e QU A.C.| e alicam ecn o e IU — R.-]m.e. Harim . 0. . v. + AI OD e 26 Ecbalium Blaterium\ . 4L o. + C. . Anagallis iiia Cond reu E MN. UE C. . halák. Ter. + MAG ESA roll vaaia dE. a + C. À. Lysimachia nummularia . . . . . . . + ART À. á |Specularia Speculum. . . . . .. .| + | + C. . E fneia a eus 4 A.R. | m.e. Fraxinus Montagne UG Eier. + R. | e TU dr ue TS + R-| € | Phyllirea ingustiol p IRA. ULT.) DP IUe TU erium Oleander. . . . . . : T GER BEBO OR. se o Sx T ART 9 SR nAiboinon: peltatum. . 4... ,| + R. | gs Convolvulus arvensis. . . . . . : Cy ped ln e Tio e- Echium d NR VIC a i mr coxa pe T.C. m.n. RS DE t A.C.| e Drnieloasum à pictum E e P * AC.| © noie ter à | + [A.G.| m.e. Heliotropium e de Wa tu Déc eU 1t krek t P6. 5 Alkanna » EROS Los vie UM Y R - lanum nigru itita 4e A.C. e “> +: A.C, . ud + AG | mm * 1 Aou M PrE TdS epe + es e ER . as 1A.C.] e touc I0 + i - s | T 3 e + 7 fa : LJ a LIA OT. + AF AJEG è- + sr iu A.R. h. T aE e a 136 SÉANCE DU 40 NOVEMBRE 1922. AIEHEHDHE: E ud Ta S| aki s & » | £ w opte NOMENCLATURE SPÉCIFIQUE *s|daldwe]5g EH Abdo m NEESE-2 0 UP > - = ET [A 5 Scrofularia ponts ge i T di Linaria PARS er or Us ET TES lacis. SL REP 25 n —' Cymbalaria. ... EEE po hederæfolia. . . . . . tbe Tax È Lavandula Stechas: E E aout peel + x d HR S oe, oer. ue T CERE S S ne do E e E ra "dk .— —. =: "E C. E Menthaaquatica n .. ..... ..| + | +. | + [A 7e — Pulegium . : dq | x r otundifolia . . GUAE. MUR T + ES Calamintha Nepeta.. 3 ELA nx n a.d Lycopus europeus . . . . . ES pid Marrubium vulgare. dorm pet T E Jen repte EMI S Ln. v won. s d Xu Dash] purpureum v us or E SE EU mplexicaule . , PRCE 7 Bruneja at. eeu it el eo des De de Teucrium Scordiu Um. Poe. E WP Thymus vulgaris , Re D ha Rosmarinus officinalis . . . , , . .. d EE : Glechoma he CA UE. i eus ur Er 2 E parlo |... V. iX E Acanthus molli Eos Lee MO jer Verbena officinalis e dq i Lippia nodiflora . : a M e ies Plantago lanceolata. Saul uc E ENSE -— media. . JUN : + HE — major... ru ous i TB "o4 Cornos 1 1 re — OE: dta c iP + j? uen ERR SIS o o e SE EHE A.C. PRES A are P i ou hop | S an a a e RD || Roubieva multifida . ipe Mec] dn Pes : gus. SW 4o pps i z Rume ex conglomeratus s ue ars Pru P . 0 (SÉANCES) 47 1. ARÈNES. — LA VÉGÉTATION DES VALLÉES EN PROVENCE. 131 ! AE . NOMENCLATURE SPÉCIFIQUE #3|* 3EHIHHEE d = E Saj pH SES E 2z4|8z| s: Polygonum aviculare. ouo 2772 + C. H Persicaria ooe 9 v oe C. > Daphne budbhn. voies F G . BN Eois. .— a c uc RES + C. | BEER. ion Fois T C. | e Aristolochia Pistolochia. . . . : + . . + |A.G| e Ears taurinensis .. ... - $5 3 + |A.G|mn. | serrat — + C. 0 + T.G.| e + A.C.| e E + TOI > + + |T.C.| e 4 ARE R: + C. ° zs TG LI +- A.G: m.e. + Bu . Æ TG] ow — R. JE "T + Tl s + | cTO[A.C.| m.e. P pull D qr X. E pras € | + arictaria pee Lor e CENE + | + [AR mee. Ficus Car Rae E de pes) Ulmus campestris E EE ne us, F $ A.C.| e I + |A.C.| e + + |IT.C.| oè + [TG e 4 ELA + IU LAE 41] + LAC RS + AR| k. + JAC] À. Ada T4 X j EE lA [oL per T FAR] ©: A | +| T.C] m.e. + | tiG + ; - T e LG B A.B ROREM p 138 SÉANCE DU 10 NOVEMBRE 1922. HILHEHPFEIIE- BOoj|lmasz|mu*"|.gsxu!|mm NOMENCLATURE SPÉCIFIQUE *el4d4|8 2| 42i ba zfin] at ein) Palr<|ra)es pes Butomus umbellatus . . . . . . . .. SE A.C. |. a. Colchicum autumnale. . , . . . . . . ES A.C. | A. Ornithogalum arabicum. . . . . . . . + A.R. | m.e. — CIPEFEOBÉ 0 sv T ms de + Gite Müsdrbéomousmm n us + + x C. . —— CNEPEENOSUIR A Ss 152 ui + + A.C. | e Allium neapolitanum. . . . . . xcci A.C. | m.n. Ger rO 0 Qc Ru a + G pow = Ampelopasum : . . : . ... + A.C.| * So UT ve oic vsu. + Regat Rusčus aculeatus: . . . . . tor DOE + Gra Asparagus acutifolius. . . . . . . . . FFACS SR MIRE © 210. or vo 7 res + -+ + IT.C.| e Narcissus Tarzetta. 4... 7-203. —- A.C. | m.e. Leucoium pulchellum. . . . . . . .. F AR. | h. ri Pendo- Acorus. . .—. .. V. onu + + + | A.C. | a. PS .—..-. -..—. "cr ATI V. BRÉSNOENME-. 0.1 ls. T UT A.R. | m.e. or TT V v lllo oes Y L + | A.C. m.n. Gladiolus segetum : 2". 2. , o + C e Oca purpuéEk. o 5 due i TopAGC exc Dieu; 5 XU eS + FAG | m.e. 3c s0B0DUN. 4 cuire es dob TAGS e c mme ee E [Ce p om "— oBmbraetedia,-..— Le c + A.C. | m.e. Ophrys Arachnitaá . —.. 5... + AR. ie BENE. A RS M ul *ecpAIOTPIS Se a PS D MR sue- + [AG], ° cC Aeon ON c. dci A.R. | m.e. bistea otaa. ooe n ol ap: A.R.| À | Serapias- cordigera . . . . . E d spem E ongiena V o V M s an PPT e Potamogeton lucbü& , 1. 2 e -A.R.] 4-7 pea pue ns ou + FAR p 4. Lemnagibba. . . u Aga a EL i UU mor. o o a 2 — qe pur Au Tien, -2 en den LUE. 6,4 * Arisarum vulgaris"... | ss gp eG et Sparganium ramosum . ....... | + | -- | + [T€] * | Juncus lagenarius . . . . . . .. ed pers AR. 7. Su NND ru ol TS C ED I o Mec HMPRENNE S o D ou Eus $ A.R.| k J. ARÈNES. — LA VÉGÉTATION DES VALLÉES EN PROVENCE. 139 Re | sa am | «| : anez panapas] ag x A i 4 CERN CENTRE E re - NOMENCLATURE SPÉCIFIQUE à a E: - * E EZ E z - Rz » SNR aE ass porus longus -*$ . . . . + Y AERE RTE A. IUR a x d + RG — nan OVE M E F -FO[A.C. |j. À. FATIS 0525 wo oT Dg -— H; h. Scirpus loloschanis Rire Ar MILI d ES — + G; h. nins. 7 uu sv + C. | ^. Carex hispida I RU I E RUM CE + FART R mama dux. cx + C. h. L E a E o eS LEE "U WMISha 5... ov 2 ES FAP PET ELA HET A i179. v ch he A.C.| h. Glyceria deco S CI ne den + -A.C. | ‘a. esilicæiormis |... v. GOD BIO Cynodon Dactylon , i» vuv X =- T.C.] Panieum sanguinale . . . . , . . .. + G | e Per Chain S usi + A.C. | | h. Crypsis sehenoides . : . .. .. . .| + ^ R. | À. Phragmites commubpis use e Ur G a: runde Bonàx: < aaa c a E E Ge | À ERa a media, 0 vs de G|- e D not... 205 de on À + C. . Bons erectis … 10r: x + C. | e Erba. 6... 7. - T.C.| e Cynosurus elegans. . . . . : . . - . + |AC:Fm.e. POM iA ga vr oni dul. + T.C.| e BN C CO Sch -— | T.C. | e olm pérenne PH teur + C . UT mulent X ros pA. ie + A.C.| e - oO aaa alela ea Re. EaR G . And Opes on dista peres D I MOT e T A.C. | m.e. is pu COBRS V v ou uox y + A.C. m.e. CAPE dptosnn odoratum ai eas + A.C.| e praem. s vue ME €] *- s cw alis HI ila us À vu. JU EL aulüflorum. . . :: d s nl + | © mn TE oie siti lY el + + TAR. | Mn, iara éruleseons, ee- + | G qma Dactylis glom a ET ; C. . Tagrostis ma HS. 4 ERP DAI H, co iypodium VENE Cl os. ^ I AC.| À. Ceterach offici fe Um + | + | G | À Asplenium Trichomanes veto ++ TG, 730 SÉANCE DU 10 NOVEMBRE 1922 Hu = aja À = A = 3 a | à Z El & ; m 5 mz|m = aaja ai NOMENCLATURE SPÉCIFIQUE b e E eE E res ae sajaa es|ig > À te ES 4 a = z* Asple cr nes Rue lee P C. | Cheilanthes odor fona dle HI -E C. iman. Pteris aquilina. wouab aem + |T.C.} e Adiantum Ca pillus- Vénarts He + eos =- À.C.] e Equisetum ramosissimum. . . . . . .| + A.C.| h. (A suivre.) à SÉANCE DU 24 NOVEMBRE 1922 PRÉSIDENCE DE M. P. GUÉRIN. E Lecture est donnée du procès-verbal de la séance pré- . . tédente, dont la rédaction est adoptée. à; E Par suite des présentations faites à cette séance, M. le .. Président proclame membres de la Société : | = — MM. Bunrr-Davy. (J.), à Johannesburg, Transvaal, pré- Ep senté par MM. Guérin et-Gagnepain. E Bcaque (G.), licencié ès sciences, 7, rue Léopold- (S Robert, à Paris, XIV'*, présenté par md M7* Allorge et M. Perrot. : — M. le Président annonce ensuite deux nouvelles présen- . tations. | ES M. Gagnepain dépose sur le bureau de la Société le fas- : . ficule 4 du tome VIII de la Flore de l'Indo-Chine et, Dos d'autre part, une Clef analytique des familles des plantes Yasculaires du même pays. - s E L'ordre du jour appelle ensuite communication des notes |. Caprés : Un nouveau microtome d'étude .pAR M. E. GÉNAT. j zs Tels qu'on les réalisait jusqu'à présent, les microtomes néces- aient l'emploi d'un rasoir, indépendant de l'appareil, toujours INE "tm et dangereux à manier, et ne permettant de faire de Onnes coupes qu'après une longue expérience. Le nouveau microtome dont il est question remédie complè- lement à ces différents états de chose. L'organe coupant est — — 742 | SÉANCE DU 24 NOVEMBRE 1922. formé en effet d'une lame de rasoir mince, fixe, maintenue sur un plateau, de telle facon qu'elle soit légèrement incurvée et s'appuie ainsi parfaitement, par sa tranche, sur la surface d'un ` coulisseau mobile se déplaçant dans des rainures du plateau. Ce coulisseau est soli- daire d'un tube contenant la matière à découper et dans lequel cette matière est poussée, pour chaque coupe, par une vis micrométrique. La lame mince, placée obliquement par rapport au sens de dépla- cement du coulisseau, agit en guillotine, détachant des coupes pelliculaires d'une netteté irréprochable. Un système de ser- rage maintient parfaitement en place la matière à découper dans le sens latéral. Pour se servir de l'appareil, il suffit d'utiliser comme à l'ordinaire, lorsqu'il s'agit d'un organe de plante délicat, un ironcon de moelle de sureau préalablement sectionné en deux dans le sens de la longueur et danslequel on enferme la matière à découper. Le troncon de moelle de sureau ainsi reconstitué est placé dansl'orifice du tube, dégagé de la lame, la vis étant à sa partie basse. Il suffit ensuite de serrer latéralement le tout au moyen de la molette située sur le tube au-dessous du pla- teau. Aprés une première coupe grossière, il suffira d'agir légérement sur la vis micrométrique et de déplacer le coulis- seau, de maniére à détacher les coupes à utiliser. rs Microtome Génat. Notes sur quelques Césalpiniées du Congo PAR FRANCOIS PELLEGRIN. Au cours de recherches sur la flore du Mayombe congolais, s que je poursuis d’après de nombreux documents récoltés Par M. Le Testu, administrateur colonial, de 1907 à 1919, et donnés | par lui au Muséum d'Histoire Naturelle de Paris, au service M. le Professeur Lecomte, j'ai pu faire quelques remarques et. décrire des espèces nouvelles de mere Uh cos Phaervatians concernent les genres suivants : : F. PELLEGRIN. — NOTES SER QUELQUES CÉSALPINIÉES DU CONGO, | 743 Diarmw« LE. —. Daus ce genre le nombre des espèces décrites récemment est considérable. Les espèces sont parfois trés voisines et peu _ faciles à distinguer. Ainsi j'ai rapporté un échantillon d'un arbre de 15-18 métres à fleurs jaunes, récolté à Marounza {n° 2065.Le Testu) à l'espèce D. Klainei (Pierre msc.) publiée par Harms d'abord' puis par De Wildeman. Par ses feuilles à 15 folioles un peu plus larges que dans le type, cette plante fait transition avec le D. Staudtii Harms signalé par l'auteur comme peut-étre variété seulement du D. Dinklagei Harms. De sorte que toutes ces espèces sont excessivement voisines et beaucoup d'entre elles seront consi- dérées sans doute dans l'avenir comme de simples variétés. Quant au Dialium macranthum A. Chevalier (Les Bois du Gabon, 1916, p. 175, figure, et 176), il est synonyme du D. pachy- Phyllum Harms (Engler Bot. Jahrbuch., LIII, 1915, p. 468), dont la publication, à eause de la guerre, n'a été connue que plus tard i 2 Grirronia Baillon. = A propos du Griffonia physocarpa H. Baill. — Bandeiraea tenuifolia Benth. et de sa variété velutina De Wildeman ? que Jai eu à comparer avec une plante de Fougamou (Le Festu, n° 2225), il faut remarquer que Baillon? dans la diagnose origi- nale cite deux plantes comme types de sa nouvelle espèce : l'une le n? 346 de Griffon du Bellay, l'autre le n° 22 de Dupar- quet. De ces deux plantes, une seule doit être considérée comme strictement typique, la plante de Duparquet qui a le calice et £ l'axe de l'inflorescence glabres. Par contre, la plante de Griffon du Bellay n* 346 qui a un calice glabrescent et l'axe de l'inflo- Téscence un peu velu doit être considérée, suivant les vues de . „t L'espèce a été décrite d'après les documents de l'Herbier Pierre par Harus, ENGLER (Rot. Jahrbuch., LIII, 4915, p. 472) et pat DE WILDEMAN e (Bull. du Jardin botanique de l'État, Bruxelles, VII, 1920, p. 263). Ext WrpewaN (Bull. Jardin botanique de l'État, Bruxelles, IV, 1914, + 3. H. BAILLON, Adansonia, VI, 1865, p. 188. SÉANCE DU 24 NOVEMBRE 4929. E] + += = De Wildeman, comme appartenant à la variété velutina De Wild. (loc. cit.] MacRoLoBiUM Schreb. A ce genre, auquel j'ai déjà ajouté récemment quelques espèces ’, appartiennent les deux nouveautés suivantes : Macrolobium ngouniense Pellegrin sp. n. Arbor, ramulis glabris + striatis, lenticellosis, gracilibus. Folia breve petiolata, 2-juga. Petiolus communis glaber, subteres, longitudinaliter pulæ anguste, acutæ, 1 cm. longe, basi auriculatæ, auriculis renifor- mibus, 2-2,5 cm. latis, reticulatis. Paniculæ breves, ramose, 9-14 cm. longi, basi cicatricosæ. Bracteæ lanceolatæ, acute, 3-4 mm. longs, bre- viter villosulæ, mox deciduæ. Pedicelli 5 mm. longi, basi articulati, apice 2-bracteolati. Bracteolæ involucrantes, crassæ, suborbiculares apice apiculatæ, extus striatæ, breviter villosulæ, 6-7 mm. longe, 5-6 mm. latæ. Calyx glaber, fere ad ima basi 5-fidus, segmentis acutis 4 mm. longis, 1,6 mm. latis. Petalum maximum un uiculatum, unguiculo crassiusculo, 2,5 mm. longo, canaliculato, lamina late orbiculata, emarginata, 3,5 B B glabrum, 3 mm. longum, 2 mm. latum, apice attenuatum; stylus preter in basin glaber, 1 cm. longus. Fructus... Arbre dont les pétales blancs sont très cadues. - us Ngounié : Sindara, le 20 septembre 1918 (Le Testu, n° 2290). ; eu Cette espèce est voisine du M. demonstrans (H. Baillon) Oliver, mais elle s'en distingue facilement par les feuilles P bijuguées cunéiformes et en général aigués à la base, les fleurs beaucoup plus petites, l'ovaire velu sur les marges seulement, les flancs restant glabres, les inflorescences plus courtes à fleurs — très rapprochées mais dont beaucoup sont caduques rapidement 9t laissent sur les axes des inflorescences de grosses cicatrices — saillantes remarquables. : Ee À; PELLEGRIN, De quelques Macrolobium du Gabon (Bull. Muséum, Paris, 1920, p. 551). uc E OL AM NE NC € F. PELLEGRIN. — NOTES SUR QUELQUES CÉSALPINIÉES DU CONGO. 745 .Maerolobium Le Testui Pellegrin sp. n. Arbor, ramulis crassiusculis glabrescentibus, 4-sulcatis, lenticellosis. Folia magna, 7-juga. Stipulae oblongæ, cm. latæ, cm. longe, glabrescentes, striatulz. Petiolus communis teres, Æ striatus, glaber, 0 cm. longus. Petiolulus crassiusculus, + rimosus, 5-8 mm. longus. - . Foliola glabra denies oblonga, basi inæqualia, obtusa, apice rotundata = vel breviter emarginata vel mucronulata, subcoriacea, 30 cm. longa, 65 cm. lata, costa venisque subtus bene prominulis, nervis late- viter dense villosi, 2-4 cm. longi. Bracteolæ 2, involucrantes, crasse coriaceæ suborbiculares apice obtuse oblique mucronatæ, 3,5-4 cm. longi, 2,5-3 cm. late, intus glabræ, extus dense villosz. Sepala 4 ima basi coalita, deltoidea acuta glabra 3,5-& cm. longa, x mm. lata, postico um ma -unguiculatum (unguiculo 3 cm. longo) lamina ips profonde biloba, 9 em. longa, 10 cm. lata, glabra, cetera (4) multo minora, lanceolata, .àcutà, sepalis subæquilonga. Stamina evoluta 3, filamentis basi villosis, antheris magnis, obtusis 12-14 mm. longis, cetera + abortiva, 1 cm. onga. Ovarium 410-12 ovulatum, mars villosum, 18 mm. longum 10 mm . latum; e villosus, teres, flexuosus 15-18 mm. longus; stigma capitatum, Fruc Arbre à dn fleurs. Étendard blanc jaune : Inflorescences = ft sépales rouge écarlate. Pays Itsogho. Mounam (Icobé), le E P novembre 1916 (Le Testu, n° (ATI). ar ses grandes et belles fleurs le M. Le Testui Pellgr..se E Spproche des M. grandiflorum De Wild. et M. Straussianum bs rms, mais les feuilles 1-juguées sont tout à fait différentes. z A côté de ces espèces, mais pourtant bien différent, se place -le Macrolobium ivorensis (A. Chev.) Pellegrin de la Côte - d'Ivoire, décrit par inadvertance comme" Berlinia, mais que aractérise bisp les 3 étamines fertiles seulement. SINDORA Miq. in ! considère le genre - Tessmannia Harms comme un stade imparfait et avec réductions des Sindora Miq. d Extréme- - DM nt. Il semble donc considérer que les Sindora, en Afrique, Sont remplacés par des Tessmannia. : les deux genres coexistent et le Banda rouge du Gabon : : dime in ENGLER et DRUDE, Die Vegetation der Erde, IX, IH, Heft 1- 5) 2: PELLEGRIN, Note sur le Banda rouge et sur un One du Gabon (Pull. : Lu do 1919, p. 653). 746 : SÉANCE DU 24 NOVEMBRE 1922. rapporté par Klaine d'abord et Le Testu ensuite, qui a des fleuri: à un seul pétale, me semble impossible à ranger pane ls —— Tessmannia qui en ont 5 subégaux. CYNOMETRA L. \ Cynometra nyangensis Pellegrin sp. n. Arbor, ramulis glabris. Folia paripinnata, bijuga, breviter-petiolata, petiolo 4 mm. longo, rachi cum petiolo 2-3 cm. longo, glabra. Foliola opposita (petiolulo 4-2 mm. longo), oblique lanceolata vel oblonga tan- ceolata usque ovata (paris inferioris plus quam duplo minora), basi acuta vel obtusa, apice attenuata sensim acute sq supra Æ niti- dula, subtus opaca, glabra, 4 vel 40 cm. longa, 2 vel 5 cm. lata. Inflores- centiæ terminales, rarius laterales, floribunds, valde nt Flores numerosi, subfasciculati. Pedicelli villosi, graciles, 2 cm. longi, Squamæ triangulares, 4 mm. longa». Receptac ulum breve. Sepala &, lata, ovata, e & mm. longa, intus glabra, extus villosa. Petala 5, glabra, oblonga, ste unguiculata, obtusa vel apiculata, 7 mm, longa. Stamina 10, fila- : mentis glabris. Ovarium stipitatum, villosum, 2-ovulatum ; stylus glaber. 'ructus.... Arbre de moyenne taille à fleurs blanches. - | Mayombe bayaka : galerie forestière de la Nyanga à Tchi- banga, le 12 novembre 1915 (Le Testu, n° 2125). E. Afline du C, Clæssensi De Wild. cette espèce en diffère prin- cipalement par la forme des feuilles non émarginées et de dimensions tout à fait différentes, par les inflorescences con- tractées en glomérules, par le calice, etc. Du C. ulugurensis Harms, le C. nyangensis Pellegrin diffère principalement parles feuilles plus grandes, les inflorescencé$ — non en panieules allongées et les pétales plus grands par : rapport aux sépales. > Ld . NEgwToNIA Baillon. C'est à ce genre et à l'espèce Newtonia Klainei (Pierre mse.) Harms qu'il faut rattacher comme synonyme l'espéce un pe" problématique de Baillon (Ailanisgnia, VI, 1865-6, p. e Pentaclethra? Griffoniana H. Bn. Le type de Baillon est identique au “Newtonia. Klainei (Pierre msc.) Harms à fruits non mûrs. "n à gu F. GAGNEPAIN. — EUPHORBIACEES NOUVELLES (TRIGONOSTEMON). 747 i Euphorbiacées nouvelles (Trigonostemon) PAR M. F. GAGNEPAIN. - Trigonostemon adenocalyx Gagnep., sp. n. Arbus cula. Ramuli velutini, dein glabrescentes, sat elongati. Folia subtomentosa, pilis brevioribus, dein supra glabrescentia, margine laxe 1 mucronato-erosa; nervi basales 3, laterales 2 breves, medium lamine paniculata, pyramidalis, e basi ramosa, 15 cm. et ultra longa; ramusculi ciles, molliter velutini, 7-2 cm. longi, bracteis minutis, floribus in genere majoribus. — zg Alabastrum ovoideum. Sepala 5, obovata, apice emarginata vel breviter biloba, et dpe elliptica, longitudinaliter notata vix ad basin puberula, 4,5-2 mm. longa, 0,7-4,2 lata. Petala 5, obovata, 8mm. longa, 4 mm. la ta, in sicco purpurea. Discus undulatus. Stamina 3, . columnaria, antheris suborbiculatis. — 9 et capsula... Ixbo-CuixE? (sans loc. ni collecteur). La forme émarginée ou bilobulée des sépales et la présence à leur sommet d'une glande sessile, rene constituent un Caractère très particulier. E en Bonianus Gagnep., sp. n. Frutex. Ramusculi graciles, primum fulvi pilis appressis tecti, dein . glabri oain Folia sparsa, lanceolata, apice acuminata, basi obtusiuscula, in sicco luteola, preter nervos subtus pilosulos, glabres- tentia, pilis appressis, 4-7 cm. longa, 45-22 mm. lata, margine parce à mueronato-glandulosa : nervi basales 3, laterales medium laminz attin- ` gentes, secundarii 3-5-jugi, arcuato- -patentés, tenuissimi, venulæ tenuis- . Simz transversales ; glandulæ basales 2, lineares, nigrescentes, mucronem - n Paullul | acumin hts, Worse Rp SEE Pts. Doer globo- m, glabrum, læve; styli 3, patentes, aval, haud capitati nec emar- 1 ? mt ont mm. longi. Capsula 1 cm. diam., Levis, pallida; cocci 3, meute xem mucronat to-subcristatis, fulvis, uni- + [6 mm. xix 748 SÉANCE DU 24 NOVEMBRE 1922. Tonkix : vers Ninh-binh, dans les monts Trui, n° 718 (Bon). — Annan : prov. de Thanh-hoa, à Ngoai- -thou, n° 645 et Dông- tho, n° 5751 (Bon). Cette espèce appartient à la section Pycnanthera, in Pax, 1V, 147; ur, p. 87; se place prés du T. nemoralis mais s'en dis- tingue par les inflorescences subglabres, le limbe plus étroit et non crénelé, les stipules caduques, le disque à glandes - | non libres, l'ovaire glabre, la graine non maculée. Trigonostemon eapitellatus Gagnep., sp. n. Arbuscula 2-3 m. alta. Ramusculi sat elongati, pilis appressis conspersi, mox slabei br as Folia sparsa, oblongo-lanceolata, basi rotunda, apice acuminato-obtusa, 13-18 cm. longa, 4-5 cm. lata, supra nitida, subtus glauca, in sicco rufescentia, Berner, prater nervos subtus et marginem pilosula; nervi basales 3; 1 ater ales m edium vix attingentes: ees sericeus; stipulæ mox rarer Inflorescentiæ monoicæ, axillares, subterminales, laxe paniculatæ, pyramidatæ; ramuli parce sericei, fili- formes, uu . — d : Sepala 5, dorso sericea, ovata, vix 1,5 mm. tonga. Petala 5, obovato-oblonga, 3-& mm. longa, luteola. Discus undulatus. Stamina 3, apice Ses inserta, antheris concoloribus. — 9 : Sepa ala. petalaque more 4. Discus undulatus. Ovarium glabrum, ovoideum; styli3 _ 0,8 mm. longi, roubis capitellatis, emarginatis. Capsu ula... Laos : ile de Khon (Thorel). — Cocninemne : vers le fleuve Donnai, près Tri-huyen, n“ 472 et 1323 (Pierre Espèce assez voisine du 7. Thorelii, mais à feuilles plus ; . longues et larges, glauques en dessous étant adultes, et surtout distincte ve ses styles capités au sommet et non coniques, doù — son nom Trigonostemon cochinchinensis Gagnep., sp. 2. . Arbor vel arbuscula, 4-8 m. alta. Ramusculi primum sericeo- duri appressis, mox glabrescentes nigrescentesque. Folia sparsa, o oblonga, apice acuminata, basi attenuato- Viene Ta viridia, sitque yo m. lo setaceis appressis muniti apice Q. — d: ae 5, ovato-obtusa . longa, dorso sericea . Petala 5, ovata vel obovata, 3 mm. lo mew atus. Stamina 3 apice columna eue antheris orbiculatis s pilis yel 3 Y. GAGNEPAIN. — EUPHORBIACÉES NOUVELLES (TRIGONOSTEMON). 749 : Se epala 5, poe a latiora, semi- -orbicularia, dorso ciliata. Petala... qui Discus bte Ova vel D airite: "styli 3 rA mm. longi, capitellati- stigma emargina- i to: loculi 3, uniovulati, ovuli: minutissime lobulato-carunculatis. Capsula aud matura, magnitudine pisi, subcerebriformis. CocuiNcuiNE-: Bao-chiang, n° 1869 (Pierre). — 5 D'après la clef de Pax, in Pflanzenr., IV, 141, m, p. 86, cette espèce devrait être placée auprès du 7. longifolius, mais elle s'en distingue par les inflorescences pyramidales, les anthères | mutiques, mise et la capsule glabres. Logiquement, elle - -appartiendrait à une nouvelle section à grappes axillaires, à r p 3 anthères mutiques, avec la plupart des espèces ici décrites. — la connaissance de la flore de l'Indo-Chine comble, on le voit _ une fois de plus, une importante lacune dans nos connais- : sances systématiques et géobotaniques. Trigonostemon Eberhardtii Gagnep., sp. n. ; 7-9 m. alta. Ramuli primum sericei, mox glabri css Folia _ lovato-lanceolata, , abrupte acuminato-obtusa, basi attenuato-obtusa, 15 em. . et ultra longa, 7 cm. lata, primum secus nérvos pilosa pilis. setosis _arcuatim confluentes; venulæ transversales, ten sat distinciæ, cum . ultimis reticulatim dispositæ ; glándule basales 2, ia: petiolus 2, ngus, sericeus; mox glaber, supra canaliculatus; stipule.... "al ala petalaque more 4. Discus laceratus, 7e atus. Ovarium Sidem, glabrum, pe stylis 3, 0,7 mm. 7 emarginatis. Capsula.. on). Pas dans le P/lanzenreich. : Trigonostemon flavidus Gagnep., n. sp. - Àrbuseula. Ramuli elongati, hirsuti, pilis flavidis, persistentibus gene Folia sparsa, operi PCT ga, Toxkix : prov. de Ron hu à Maihi i n° 4293 Te - — ANNAM : prov. de Thanh-hoa, n° 5239 et à Bon-thos, UR | 21 B m B ons comme le précédent, à une section qui ne figure. patentibus, sat basi rotundata, ^. 190 SÉANCE DU 24 NOVEMBRE 1922. . apice acuminata, 18 cm. et ultra-longa, circa 4 cm. lata, membranacea - | sed firma, præsertim secus nervos longe flavescenti-pilosa, dein supra venulæ transversales haud parallelo, ultimæ rete laxum efformantes, - mnes diu utrinque ciliatæ; glandulæ es 0 : petiolus ciliatus, pilis persistentibus, flavidis, patentibus, longis, 5-10 mm. longus; tipuli. — Inflorescentiæ axillares, 3-10 cm. agus dense flavido- hirsutæ, pilis p apice floriferæ ; bracteis 2-3, foliaceis interdum (basalibus) x<.1 longis latisque, floriferis fuinuribus: 6 mm. longis, floribus roseis vel luteis. — 4: epala 5, ovata, intima obovata, 1,5-2,5 mm. longa, dorso pilis flavis hirta. Petala 5, obovata, 3-3,5 mm. longa, 2 2,5-3 mm. lata. Disci glandulæ obovatæ, libere, Crasse. Stamina 3, columnaria, antheris suborbiculatis. — 9 et capsula. Laos : Lakhone TS in Herb. bis, Espèce très remarquable par ses longues feuilles arrondies à la base, les longs poils jaunes étalés qui couvrent les rameaux et les feuilles, les inflorescences à bractées inférieures foliacées. — . i ES n Rae ignc vam i S n. nacea, subglabra vel i 10-17. cm. longa, 4-7 cm. lata; nervi basales 3, laterales 2 2 mediu um laminæ , attingentes; siens 5-6-jugi; venule ` l landulæ basales Ô vel 2, corniculatæ; Pude 8-25 mm. longus , parce sericeus; stipulæ Men deciduæ, Iüflorescentiis axillares, subterminalés; 10-13 cm. longs, pu et ultra lat», M pauiculatæ, glabrescentes vel glabræ, Made à : filiformibus apic e 9. — d : Sepala 5, ovato-obtusa, 1-4,5 mm. longa, | dorso parce sericea. Petala 5, obovata, pallida, vix. 3 mm. longa. Discus tala majus oblonga. Discus viduus dati glo obo osum, lieve, labrum; styli 3, divergentes, 4,5 mni. longi, stigma capitellato, emarginato, orei dentato-carunculatis. Capsulæ columna 5 mm. longa. e CAMBODGE : (Harmand). | Espéce n ‘appartenant à aucune des sections. _ Pax Ezr p. 86). . a PE hybridus men pa * d Arbu 1 m. alta. Ramuli pauce pilosi, pilis raris bodie RODA i te dein 26 ones rufique. Folia sparsa, oblongo obovata vel linearia, - apice basique attenuato- acuta, subglabra, utrinque . pilis. simplicibus. 4 conspersa, 5-6 cm. longa, 1-2 5 cm. lata, sicco rubescentia ; nervi basales 3, Ttg (rarius 5) laterales medium lamina attingentes, secundarii 3-jugi, subtus — Loca cia venulæ transversales cum ultimis v desees ret 5 à pm : vel subtus Sparse pilosa pilis appress nbra: 2 Fueronato dentata; ii mie dis subnulli, secundarii 7-40-jugi, \ F. GAGNEPAIN. — EUPHORBIACÉES NOUVELLES (TRIGONOSTEMON). 7354 conspicuum subtus efformantes ; glandulæ basales 2, tenuiter corniculatæ : petiolus 4-4 mm. longus, pilis simplicibus appressis tectus; stipulæ m. Tamosæ, ramis subglabris, core ibescon bee, floribus in alabastro globosis vel ovoideis, roseis. — 4 Alabas oblonga, obtusa vel emarginata, 3-3,5 mm. longa, Cio mm. i ips Pelala.... Discus levissime undulatus. Ovarium dense hirsutum, rufum, stylis Y: brevibus, stigma lato, emarginato, subsessile terminatis. Capsula imma- ra, 5 mm. crassa, velutina, coocis 3, seminibus E Phu-quoe, n° 6282 (Pierre). Espèce très voisine du T. rubescens Gagnep. et du T. reidioides Craib et présentant les caractères intermédiaires, ce qui donne | à penser qu'elle en est peut-étre un hybride. Elle ressemble au T. rubescens par sa tendance à rougir en _Séchant, par ses poils rares, simples ou la plupart simples, par la brièveté de ses pétioles, par la forme étroite de ses feuilles. Elle a été trouvée et confondue avec lui sous le même numéro par Pierre. Mais elle présente la nervation caractéristique du +. reidioides, les nervures tertiaires ou veinules très nettement réticulées et Saifldntos en dessous et la pilosité un peu crépue et étoilée plus abondante sous les feuilles. C'est la troisième fois .. Quen herbier, j'ai pensé reconnaitre la nature hybride de . . Certaines plantes : 4° dans les Grewia (Tiliacées), fait confirmé Sur le vif par un botaniste anglais; 2" dans les Laggera ; : (Composées) : 3° dans le cas présent. Trigonostemon laotieus Gagnep., sp. n. Frutex glaber vel subglaber. Ramusculi angulali, sat. validi, pilosi, pilis appressis, mox glabri. Folia sepe conglomerata, apice caudato-acuminata, basi attenuato-obtusiuscula, usque vies cm. longa, 6-8 cm. lata, glabra v. s, noan æ basales 2, Citas ne g fae apicem glaber; rmi jog vel eme m mni erts Rete 1 eulis 2 nigro- mina 3, apice perium inserta, ue p Bimueronate 1 ocu * r Qu ranacea, tenuiter margine - # Jo2-- SÉANCE DU 24 NOVEMBRE 1922. pti 3, minutis, sulcatis, em marginato- -obcordatis, subsessilibus. E: Capsula gomen. TT depressiuscula, pisi magnitudine; coccis 3, dorso e. verrucoso-spino Laos : puli a (Thorel). Différe du genre Uranthera Pax, Pflanzenreich, IN, 147, u, . 95 : 1° par ses sépales non cochléaires à la base; 2° par les Délais plus grands que les sépales non spatulés ni linéaires; 3° par le disque présent; 4° par les-appendices des anthères non filiformes. — Diffère de tous les Trigonostemon de Pax à cause de ses inflorescences terminales, de ses fleurs à trois étamines | bifides; ferait le passage entre ses sections Telogyne et Poe TA thera. ^ etiem us Pierrei Gagnep., sp. n. Arbuscula 4-5 m. alta. Ramuli primum valde sericei, pilis palanan dein glabri phas" corrugati, graciles. Folia apice ramusculi valde aggre- . gata, lineari-oblonga, lauriformia, basi acuta, apice acuminato-obtusius- cula, 12-16 cm. longa, 2-3,5 cm. lata, primum margine et secus nervos uiui inca ciliata, mox glabra, in ade atro-purpured; nervus. basalis : .B pal ; onga. Pet ala 5. obovato-oblonga, 3-4 mm. longa, 2 mm. lata. Discus- 3-lobus, lobis subliber ris. Stamina 3, PS Ces antheris usque ad basin bipartitis, — 9 et capsula.... CaMBODGE : ile de Phu-quoc, n° 1530 ( Pierre). Ee Cette espéce et la suivante sont bien différentes par luii. à feuilles uninervées à la base et leurs inflorescences en glo- . mérules pédonculés. Le T. Pierrei parait se rapprocher du T. Murtoni dont il diffère : 1° par les feuilles ayant 12 paires de nervures secondaires au lieu de 13 nervures, à base ni obtuse ni tronquée; 2° par les HIE non linéaires-lancéolés, mais trois fois plus courts. Trigonostemon TECH Gagnep., sp. n. Arbuscula. Ramuli valde sericei, mox glabri griseique, graciles, nodosi : Folia opposita demum verticillata, obovato-oblonga vel lanceolata, . basi nn api ce acuminato-acuta, lauriformia, 9-42 cm. longa, F. GAGNEPAIN. — ÉUPHORBIACÉES NOUVELLES S (TRIGONOSTEMON). 153 à cm, lata, coriacea, pallida vel glaucescentia, prater nervos sericeos abra; nervus basalis unicus, secundarii 9-jugi, utrinque conspicui sed mnes in re i i "à LA 5-10 mm. longus, sericeus; stipula... . Infiorescentiæ axillares, _Sæpe false terminales, valde flavido-sericeæ, 3 mm longæ, apice llorifera, paucifloræ, bracteis minutis, sericeis, floribus purpureis. — 4 Alabastrum globosum. Sepala 5, ovato- orbicularia, 0,8-1,5 mm. longa, dorso valde | Séricea. Petala 5, obovato- -oblonga, m. lon nga. Disci glandulæ 5, libera. prs Stamina 3, columnaria, antheris nde — 9 Alabastrum ban Sepala 5, obovato- -oblonga, valde dorso sericea, 3 mm. longa, accres- . tgntia, dein 7-8 mm. longa. Petala 5, sepalis conforma, sed modice ; bre 2 mm. longa in albastro. Disci glandulæ 5, liberæ, obovato- a natæ. Ovarium ovoideum, hirsutum, stylis 3, brevibus, subbifidis, : lobis. Te dein acutiusculis. ‘Capsula 1 cm. cràássa, pilosa, cocci 3, apice gibbosi, stylis superantibus ibus » BE : mt Lap-vo, prov. de Bien-hoa (Pierre). sotte espèce ne peut être comparée utilement qu'au T. Mur- oni Craib dont elle se distingue : 1* par les feuilles subver- ~ tieillées (Craib ne parle pas de ce caractère dans son espèce); —. 2° par les sépales non linéaires-lancéolés, ni aigus, mais trois . fois plus courts. . Trigonostemon Poilanei Gagnep., n. sp. alta. Ramuli primum sericei, plus minusve angulato- ta, ovato-lanceolata, abrupte si rotunda, membranacea, subtus pallida et etvos sparse pilosa, dein glabrescentia, 12-20 cm. longa, 8-11 cm. vi basales 3, laterales 2, medium laminæ attingentes, secunda- | jugi, remoti, venale transversales tenu», distantes cum ultimis bis vis stin du ba | s eter, canaliculatus, sericeus, 4-5 cm. bin it stipula yc rats axillares, paniculate, ramosæ, anguste, laxe mis sericeis, 4-1 cm. longis, floribus albis, alabastro z5 onga dios bracteis dite ormibus, At — d : Sepala 5, inæqu mm - longa, obovato-lanceolata, denticulata, margine preine, parce sericea. Petala 5, obovata, apice rotunda, 4 mm. longa, d sessilibus, ovato-orbiculatis. — 9 : Sepala ovatosfiangsla, iaBina ovato. nga, 3-3,5 mm. longa, 1-2 mm. lata. Petala... Discus vix undu- 5. Ovarium glabrum, redek. tenuiter pone stylis 3,1 mm. — S, stigmatibus 2, modice circinatis. Capsula mane: a riy, prov. de s Bien-hoa, n° 40807 (herbe 2s Jonostemon es Gagnep., n. spo m x HN. Cula 2-5 m. alta. Ramuli parcissime sericei, Soin bronneo- dein brunneo-nitidi de S ue me p weg c LXIX. nr 154 SÉANCE DU 24 NOVEMBRE 1999. acuminata, basi rotunda, 12 cm. longa, circa 6 cm. lata, interdum — — 18 x 7 cm. attingentia, paullulum secus nervos sericea; nervi basales3, — laterales 2, tertiam partem infimam lamin: haud superantes, secundarii 5-6-jugi, ad marginem arcuati, venulæ transversales ultim:e reticulatim - dispositæ ; glandulæ basales 2, minute; petiolus 4-3 cm. longus, sericeus vel glabrescens; stipulw.... {nflorescentiæ axillares, paniculatæ, 20 cm. runneis, alabastro globoso. — 4 : Sepala 5, orbicularia, 1-2 mm. diam., ciliolata. Petala 5, obovato-orbicularia vel emarginata 1,5-2 mm. diam. Discus undulatus. Stamina -3, columnaria, antheris orbiculatis, haud sessilibus. — 9 : Sepala extima triangula, 3 mm. longa, intima suborbicu- laria 2-2,5 mm. diam. Discus undulatus. Ovarium hirsutum, sübglobosum, — — stylis 3, spathulatis, lamina integra. Capsula globoso-depressa, 4 cm. lata, —— breviter pilosa; cocci 3, seminibus subglobosis, apice mucronato-cristatis, — fulvis, brunneo-marmoratis, 5 mm. diam. [S CawBopaE : Phu-quoe (Pierre). — Cocunemne : Nui-cam, | n° 632 (Harmand); prov. de Chaudoc, mont Pell (Pierre); Ha-tien, n** 739 et 740 (Godefroy). | x QE * rom ML SR DES, BEIM MW Wt AmWIe cT Trigonostemon rubescens Gagnep., n. sp. t Arbustula 0,50-1 m. alta. Ramuli purpurei, primum appresse pilosi, mox - | glabri. Folia obovata vel oblonga, apice rotunda vel attenuata, primum, n D = o e 8 B o n E a ^ 5 e z o 2 [^ c+ = A e 5 3 P Qo D be © e 5 — © B 1,5 mm, longs, acutæ, mox deciduæ.-fnflorescentiæ axillares, gra E 8 = Im [| a g [ond] e B S B qa. n d e e P [77 ei] "S z n d Eg [| uu cel E S par] [= za. [s ta 7 undulatus, crassus. Stamina 3, columnaria, antheris orbiculatis. extus 9 Sepala 5, 4-5 mm. " P i Sjap stigma subssessile capitellato emarginato deminutis. Capsula bres pubescens, 1 m. iam., tricocca, semina ovoidea, apice paullulu acuminata, lineis longitudinalibus brunneis marmorata, 5 mm. longa 4,5 mm. lata. A DES : Laos : Kong et ile de Kone, n° 2290 (Thorel). — CAMBODGE ` monts Rangcon, prov. de Samrong-tong, n° 6281 (Pierre); ile de . Phu-quoc, n° 6282 (Pierre). A Er _ Espèce assez voisine du 7. reidioides Craib; en diffé A. GRAVIS. — RÉPONSE À M. G. CHAUVEAUD. 155 surtout pár les poils simples, les feuilles rougissantes, les pétales à 5 côtes longitudinales, les stigmates obcordés. E nr Thorelii agées. Sp. n. - Arbuscula ramosa, 2 m. alta. Ramusculi pilis fulvis appressis tecti, ~ dein BU cotes" graciles, nodosi. Folia sparsa, M. lanceolata, apice acuminato-obtusiuscula, basi obtusa, 10-15 cm. longa, 3-5 cm. lata, supra viridia, subtus in sicco rubéscentia, ad nervos pilosula, pilis appressis; nervi basales 3, laterales 2 medio laminæ attingentes ; secun- arii 4-5-jugi cum intermediis brevioribus; venulæ subinconspicuæ, reticulatim dispositæ ; glandulæ basales ignotæ ; petiolus 5-12 mm. longus, pilis appressis obtectus; stipulæ valde decidus. Inflorescentiæ monoicæ, Paniculata, pyramidatæ, subterminales, axillares, 40-15 cm. longa; - ramuli filiformes, sericei 5- 2 cm. longi, floribus apicalibus. Lig: Sepala 5, . Ovato-obtusa, 4 mm. longa, dorso parce sericea. Petala 5, ovato-obtusa, 34 mm. longa, luteola. Discus lobulatus, lobis perbrevibus, triangulis. . . Stamina 3, apice columna P antheris pe sessilibus, ovato-orbi- . cularibus concoloribusque. — 9 : Sepala 5, 1,5 mm. longa, dorso valde sericea. Petala more 4. Discus vix vel haud lo atus. Ovarium ovoideum, ` apice paullulo attenuatum, glabrum, læve; styli 3, modice divergentes, conici, supra sulcati: loculi 3, dioiovufdt Capsula Lamp globoso-trigona, levi vis, seminibus ovoideis, descendentibus, brunn Laos : de Stung-Streng à Kong, Khon, n° 2264 (Thorel). Espèce ayant des affinités avec la section 3, Pycnanthera, de . Tax, mais ayant des inflorescences nettement axillaires et faussement terminales parce que rapprochées du sommet des : Tameaux. j Réponse à M. G. Chauveaud PAR M. A. GRAVIS. ird plusieur reprises, M. G. Chauveaud a critiqué les dier. -vations anatomiques que j'ai faites sur I hypocotyle de diverses ` Plantes. I] l'a fait récemment encore avec une insistance telle EL Je me vois obligé de répondre'. Je ne puis cependant , Ber aujourd'hui qu'une note trés sommaire parce que, en : dehors rs de mes fonctions professorales, je suis actuellement absorbé Par l'étude d' une eps de la ww haute importance {Pour mon pays. | An Plein de la Société botanique. de France, xvi, p- $34, 1921. . - l'état adulte. M. G. Chauveaud ne semble pas avoir compris 156 SÉANCE DU 24 NOVEMBRE 1922. M. G. Chauveaud s'attaque d'abord à mes premières recherches d'Anatomie végétale : « Dans sa belle monographie — de l'Urtica dioica, le professeur Gravis, dit-il, a décrit la — structure de l'hypocotyle de cette plante.... » Je ferai remarquer — qu'en 1882, il n'y avait pas de professeur Gravis, mais seule- ment un modeste docteur és sciences naturelles qui travaillait dans un laboratoire francais, celui du regretté professeur C. Eg. Bertrand, à Lille. Il y a quarante ans, la technique était rudimentaire, et bien des idées qui règnent aujourd'hui . . n'avaient pas encore vu le jour. Et cependant le mémoire du débutant dont il s'agit n'était pas sans mérite. On y trouve la réalisation d'une méthode peu répandue à cette époque, celle des coupes successives. On y constate aussi une réelle indépen- - dance d'idées, puisque la structure del'hypocotyle del'Ortie est … expliquée, non par la torsion de 180» qui était classique alors, . mais par un contact des faisceaux cotylédonaires et caulinaires - avec les éléments conducteurs de la racine. Or ceci est bien antérieur à la démonstration que M. G. Chauveaud a donnée, : en 1910, de linexistence de la fameuse torsion! La question - qu'on désignait alors sous le nom de « passage de la racine à : la tige » a été examinée dans l'Urtica dioica au moyen de plan- tules dont les cotylédons étaient complètement développés, à - l'extrémité d'un hypocotyle mesurant plus d'un centimètre de longueur. Je maintiens que leur structure a été décrite correc- - tement au point de vue topographique. Malheureusement, ces plantules étaient trop ágées : nous savons aujourd'hui que des ER PERL tn "A aH TER 3 RENOM Lo LTEETTLITEEPRUS Pd AS CMS e stades plus jeunes sont nécessaires. : Fe Dominé par son point de vue ontogénique, M. G. Chauveaud Ex, lit ma description comme si elle fournissait des données chro- nologiques. Il commet ainsi une erreur regrettable! ll aurait — pu, semble-t-il, l'éviter facilement avec un peu d'attention, &* s'épargner la peine de m'adresser des critiques qui atteignent tous ceux quise sont occupés autrefois de la question dont . À s'agit. ue ie . Dans le Tradescantia virginica, j'ai suivi pas à pas le déve” loppement depuis l'embryon considéré dans la graine, jusqu'à E | . mon exposé : il cite mes conclusions d'une facon erronée | A. GRAVIS. — RÉPONSE À M. G. CHAUVEAUD. 751 - s’en apercevoir! Il insinue méme que ces conclusions ne m'ont pas paru fort probantes à moi-même parce que, dans un apercu historique, j'ai cherché à les appuyer sur les observations d'autres auteurs! J'ai toujours pensé que la comparaison de diverses espèces fournissait un moyen de mieux comprendre . leur structure. Faudra-t-il renoncer à cette idée, et croire que . . lAnatomie comparée est un vain titre? | L'anatomie des plantules n'a cessé de me préoecuper ; j'ai étudié la germination de plus de deux cents espèces, en por- . tant principalement mon attention sur la structure de l'hypo- — €otyle dans toute son étendue et à tous les stades de son déve- Ee loppement. Ce travail considérable ayant dû être provisoire- . ment interrompu, ainsi que je l'ai dit en commençant, jai _ publié deux notes préliminaires. | J'y ai rendu hommage aux travaux de M. G. Chauveaud et . leconnu tout le mérite de la démonstration qu'il a faite en . 1910 et qu'il a solidement confirmée par l'important mémoire publié, l'année suivante, dans les Annales des Sciences natu- Telles. J'admets avec lui que la théorie du dédoublement et de latorsion des faisceaux ligneux de la racine n'est qu'une illu- games actuelles possèdent des structures fondamentalement différentes, il s'agit, bien entendu, des structures primaires . Puisque les tissus secondaires de la racine sont identiques à Pas qu'au point de vue de la phylogénie, la tige et la racine Peuvent provenir de la différenciation d'un membre primor- | dial unique que la paléontologie retrouvera peut-étre. J'ai voulu Montrer qu'actuellement, la structure caractéristique de la e et celle de la racine se joignent tantôt dans l'hypocotyle, EŞ CUN tôt au-dessus, tantôt au-dessous de lui. . Dela des différences trés appréciables dans l'organisation des "P^cotyles : selon moi leur structure peut étre caulo-radi- oide, radicoide ou cauloïde. Pour désigner les éléments anato- Sion. Lorsque j'affirme que la tige et la racine des Phanéro- . Ceux de la tige, comme tous les botanistes le savent. Je ne nie - " Aypocotyle (Association frangaise pour l'avancement des Sciences, i % yt présente pas ce caractére. Elle est plutót stérilisante : 3 " lui permet d'affirmer que « la formation centrifuge coexiste avec - de « laccélération basifuge », théorie qu'il complète par la : élémentaires, l’auteur les nomme « phyllorhizes ». de les contrôler. La théorie de l'accélération MT 758 SÉANCE DU 24 NOVEMBRE 1922. miques qui. établissent le contact entre les faisceaux libéro- ligneux cotylédonaires, foliaires ou sympodiques avec les tissus libéro-ligneux de la racine, j'ai trouvé commode d'employer l'expression « triades ». Je sais parfaitement qu'elle a été créée — par H. Compton, mais elle n'a guère été utilisée jusqu'ici. Les - triades affectent diverses manières d’être, caractéristiques pour certains genres, ou certaines espèces. Leur étude promet d'inté- ressants résultats au point de vue de diverses questions de la Morphologie générale, de l'Anatomie comparée, de la Physio- logie, de la Phylogénie, etc. J'ai abordé ces diverses questions dans le travail d'ensemble que j'espère pouvoir reprendre bientót. 7 | à Dans sa note présentée à la Société botanique de France en° — séance du 25 novembre 1921, M. G. Chauveaud s'attache à — démontrer par l'étude du Fagus sylvatica que la conception des — triades est sans fondement parce que les triades n'ont pas, dit- = il, la localisation que je leur assigne. A cette occasion, je ferai — remarquer que mon honorable contradicteur n'établit pas de — — distinction entre le bois primaire et le bois secondaire, ce qu ^ la formation centripéte, non seulement à un certain niveau de l'hypocotyle, mais dans toute sa base, ainsi que dans la racine». — | Il est à noter que dans la base de l'hypocotyle et dans la racine, la « formation centrifuge » est du bois secondaire : je me refuse — à le confondre avec les trachées primaires des triades! | | Dans les trés nombreux exemples qu'il a décrits et figurés, — | M. G. Chauveaud ne voit que la réalisation d'un développement — ontologique passant par trois phases qu'il qualifie d'alterne. E intermédiaire et superposée. C'est le fondement de sa théorie E | | rome distinction d'unités fondamentales dont la superposition con- : a stitue l'édification du végétal. Ces unités, sortes de plantules ; -. Le mérite d'une théorie scientifique, indépendamment dew degré d'exaetitude propre, est de faire deviner l'existence de faits nouveaux et de provoquer de nouvelles recherches em vue. A. GRAVIS. — RÉPONSE A M. G. CHAUVEAUD. 159 conduit à faire admettre une telle uniformité d'organisation | qu 'elle tend à supprimer toute différence anatomique entre les diverses classes de végétaux possédant des tissus libéro- ligneux, et à effacer toute différence histologique entre leurs - membres. Dans une récente publication !, M. G. Chauveaud ne * soutient-il pas que « les Monocotylédones et les ARE ‘possèdent le même type vasculaire »? Et son disciple M. A. phiné? ne prétend-il pas qu'il suffit de sectionner: ohor lement une racine au niveau supérieur de la coiffe pour provoquer « une transformation identique à celle qui se produit normalement au début de la plantule, pour réaliser la structure dite caractéristique de la tige »? Si on admettait inconsidé- - rément ces affirmations, on serait amené à faire disparaître de t- J& Science les résultats si laborieusement acquis par la longue - Suite de nos devanciers! . Et que faut-il penser des phyllorhizes qui nous sont présentées comme une grande nouveauté? M. P. Bugnon a déjà émis une Opinion à laquelle je souscris pleinement : « Il parait fort - vraisemblable, dit-il, que les historiens futurs de la botanique rangeront G. Chauveaud, quoiquil s'en défende, parmi les continuateurs de Gaudichaud et qu'ils définiront bribvenient la théorie de la phyllorhize comme une édition nouvelle, revue et .. corrigée pour être mise au courant des derniers prog de la - Science, de la théorie du phyton °. » . J'ai le vif regret d'avoir été mis dans l’ conan de répondre, | -fomme je viens de le faire, aux critiques obstinées de . M. G. Chauveaud. Je ne crois pas avoir dépassé la mesure Hout p a s'est servi envers. moi. du 44 novembre 1921. E La constitution des plantes vasculaires révélée par leur ontogénie. Payot, Paris 1999. 2. Production expérimental de Facciloration qu l'évolution de l'appareil conducteur (Comptes rendus Académie des Sc., Paris, 28 novembre 1921). 3. Bulletin de la Société CE de France, LXVIIL p. 501, séance 4 160 - - SÉANCE DU 94 NOVEMBRE 1922. Le groupe du Veronica agrestis L. PAR L'ABBE P. FOURNIER. Pour beaucoup de raisons ce groupe mérite plus d'attention e qu'on ne lui en accorde généralement parmi les botanistes — francais. BAS La principale est précisément qu'il a été négligé. Il peut être — | regardé comme constitué par les espèces ou sous-espèces aub = vantes : V. Tourneforti, V. agrestis, V. polita, V. opaca. Or, sans parler de V. Tourneforti qui a été si longtemps méconnu — et figure encore dans mainte flore comme une rareté alors qu'il i - est aujourd'hui on ne peut plus commun dans la plus grande c partie de la France, nos flores manuelles sont d'une insuffisance lamentable, — sur ce point comme sur tant d'autres, — en tè S qui concerne les espèces précédemment énumérées. ; n 2 TESS 9i. A KR a" an SET NA iC mov | Je dis « nos flores manuelles », mais je suis bien obligé | d'étendre cette constatation à des ouvrages plus considérables E | et trés généralement estimés. Ainsi, ni dans le texte ni dansles — | notes supplémentaires de la Flore Coste, il n'est question de m : V. opaca, certainement aussi distinct cependant de V. agrestis - E | que peut l'être V. polita, et par ailleurs particulièrement inté- — . | ressant par sa rareté et par l'utilité qu'il y a à faire connaitre - aux chercheurs cette plante méconnue. Nos meilleures Flores - locales françaises gardent le même silence : Cosson et Germain dans leur Flore des environs de Paris, 2° édit., 1861; Bonnet dans sa Petite Flore parisienne, 1883; Cariot-Saint-Lager, Flore descriptive, T° éd., 1897; Corbière, Nouvelle Flore de Normandie, 1894; Lloyd-Foucaud, Flore de l'Ouest, 4886: - Gentil, Flore mancelle, 3° éd., 1898; Gustave-Héribaud, Flore d'Auvergne, 1888; -etc., etc., sans parler de Gillet et Magn Flore française, 6° éd., 1887. E URS ^ Seulouà peu près le remarquable observateur et descr ipte : . qu'était Franchet a signalé dans son domaine et décrit (Flore . de Loir-et-Cher, 1885, p. 439) V. opaca et celà sous les deux 2s - fornies : type et pulchella Bast. r P. FOURNIER. — LE GROUPE DU VERONICA AGRESTIS L. 161 Par contre chez nos voisins d'outre-Hhin les flores de poche les plus répandues ne manquent pas de distinguer toutes ces formes trés soigneusement : Garcke les décrit en détail, Potonié ainsi que Schmeil-Fitsch les font figurer dans leurs tableaux ‘analytiques, et méme un simplificateur comme Kræpelin et des réducteurs à outrance comme Krause (dans la 2* éd. de Sturm) et Wagner suivent la méme ligne de conduite. D'où vient donc chez nous ce silence? Est-ce parce que ces formes sont trop voisines ou trop difficiles à distinguer? Mais dans bien des cas on noüs donne depuis longtemps comme - espèces distinctes des types qui ne sont pas moins voisins ni . moins subtils dans leur détermination, par exemple Luzula —.— Forsteri et L. verna, Hieracium Pilosella et H. auricula, tels —— Leontodon, tels Hypochæris, ete. Alors pourquoi le silence que — - nous signalons? Vient-il d'une opinion raisonnée sur le peu de = valeur spécifique des formes en question ? Hélas! J'ai bien peur | - que non! D'ailleurs ce ne serait pas une raison pour ne pas x : fournir au lecteur les moyens de se faire à son tour cette opi- _ * nion raisonnée. Je redoute fort que cette manière de faire, dont -~ lanalogue peut se retrouver presque à chaque page de nos _ manuels de botanique, ne trahisse un état général où il entre- . rait un peu de routine, un peu de crainte devant la difficulté — des déterminations, une information insuffisante, une certaine méconnaissance des intéressants problèmes posés par la Géo- i n graphie botanique, un retard certain sur l’état de la science _ Actuelle. ; L'une des principales conséquences de l'état d'esprit qui règne chez nous à ce sujet est cette impression que donnent nos. . manuels floristiques à l'étudiant qu'il a à faire à une science . faite, achevée, où, à part les stations de plantes rares, il n'y a plus rien ni à chercher ni à trouver. Pas étonnant dans ces. Conditions que la botanique rurale, celle qui se pratique en —— dehors des laboratoires, perde de plus en plus son attraitetses — adeptes : c'est l'appåt de l'inconnu, des terrains neufs, dso : Chemins nouvellement tracés, qui fait naître les jeunes vocations. Or nos livres font à l'étudiant l'effet d'un mur qui barre toute — — Perspective et derriere lequel il n'y a plus rien à voir. Les x plus élémentaires sont à ce point de vue les plus pernicieux et. - : ge 162 SÉANGE DU 24 NOVEMBRE 1922. - je ne suis pas éloigné de croire que telle Flore, en effet trés simple et très facile, parvenue d'ailleurs à de nombreuses édi- - tions, a fait beaucoup plus de tort à la botanique qu'elle ne lui a servi. Elle a sans doute considérablement facilité le travail des élèves, mais aussi leur a enlevé tout désir de continuer, une fois conquis leurs diplômes, à fréquenter le monde des fleurs. Pourquoi? Sans doute parce qu'ils n'ont trouvé aucune saveur à ee premier contact, qu'il n'a rien laissé dans leur imagina- tion ni dans leur sensibilité, qu'il ne leur a ouvert aucune pers- - pective, qu'il ne leur a offert ni l'attrait du mystère à percer, ni l'amorce de l'observation à compléter et à parachever. Le prétendu apéritif qu'on leur offrait leur a coupé net l'appétit. Tel est le fait brutal sur lequel il n'est pas superflu, _ je crois, d'attirer l'attention. La façon dont on traite le groupe de V. rens n test: qu un exemple entre bien d'autres. Seule la Flore de France de M. Rouy donne une place suffi- sante aux espéces de ce groupe. L'auteur y compte trois espèces : 4° V. agrestis L.; var. versicolor Math. ; s-esp. : V. politica Fries (V. didyma Ten, 1826; Reichb); var. : gracilis ponn 2° V. opaca Fries; var. pulchella Rouy. 3° V. Buxbaumii Ten. (V. Persica Poiret; V. Fiunn l | Gmel.); var. : Kochiana Godr., Mais une objection s'élève de prime abord contre ce classe- ment : c'est qu'il y a certainement autant de. distance de V. polita. à V. agrestis que de V. opaca à ce méme V. agrestis. Bien plutót plus, puisque la capsule est carénée dans V. agrestis et dans V. opaca et ne l'est pas dans V. polita. Dans ces es ditions pourquoi subordonner cette derniere à V. agrestis xs quand on fait de V. opaca une espèce distincte? En réalité cet exemple est de ceux qui tendent à prouver que ~ la notion de sous-espèce est souvent employée à tort. Dans bien des cas il y a non pas subordination mais parallélisme. E . C'est pourquoi certains naturalistes proposent de remplacer x y _ motion de « subspecies » par celle de « open » capar "d _ sœur, vue certainement plus juste. À - Mes observations Sa es m 'inclineraient plutôt à envi og P. FOURNIER. — LE GROUPE DU VERONICA AGRESTIS L. 163 sager, en laissant de côté V. Tourneforti dont la distinc- tion est nette, le groupe spécifique V. agrestis comme constitué par trois espèces parallèles : 1° V. agrestis L., 2° V. opaca Fries, 3° V. polita Fries. = La grosse difficulté de détermination de ces diverses formes tient à l'extrême variabilité de chacun des caractères pris en particulier; un‘seul parait stable : la largeur relative des cap- sules et leur forme carénée ou non. Cependant des variations multiples n'empéchent pas la stabilité d'un rapport entre elles et d'un aspect d'ensemble qui, à eux seuls, permettraient encore les déterminations. Si nous laissons de cóté tous les caractéres plus ou moins ineonstants, nous arriverons au tableau que voici : 2 . . Capsule carénée, plus large que haut Pédicelles sensiblement plus lotek que les feuilles; capsule amincie e ied les bords, à sinus trés large formant un angle obtus; corolle eignant 1 cm. de diamètre............... V. Tourneforti Gmel. pedieelles égaux aux feuilles ou plus courts; capsule renflée à sinus E Oii ile deux fois plus large que haute; sépales généralement obtus; dent terminale des feuilles beaucoup plus large que les latérales; vehe ne dépassant guère 6 mm. de diamètre; suis ovales- paca Fries. Bo. B .* Se iP pls, ent W.axe MR PR Re RR NONE ee Ne erudi: à E rgeur dépassant peu la hauteur; Gs souvent. na feuilles Ps d poraa de 6-8 m Y n e "E ds »-9 u$. 3. b. ^ QR Ro v s £d ^ * 9-9. 99 9 n. qe M RAN w Moe tr N UN — un E [es B o [=] 0 A e. [=] C. E p^ E o = EU a e e: o B e [77 o RE B LH @. m M u o a [= Uu e. a I B H o [=] (en coupe anse à peu Dus aussi las que vm à sinus po étroit; corolle de 6.8 mm::....,:-......-.. +... lita Fries. Veronica Tourneforti Oriol. — (V. persica Poir.; V. Buz- baumii Ten.; V. filiformis DC). — ü est au moins singulier _ que, rigoureusement prise en elle-même, la description de Linné dans le Species pour V. agrestis se rapporte à V. Tour- neforti : « Floribus solitariis, foliis cordatis incisis pedunculo . brevioribus : »; seule, en effet, cette espèce : a les. feuilles pun Courtes que les pédicelles et l'on peut légiti si vraiment elle n'existait pas en ` Europe avant que Gmelin, en Ls 1805, la remarquát aux environs du “Jardin botanique de - E. Darlsrghe. d'où il pensa qu'elle s'était échappée. La Flore Rouy indique comme Kochiana Godr. une forme à E Pen UNA | et Mee dT qu 'elle donne comme AR. E Y .. Gale à la France. jj tiet nk 164 SÉANCE DU 24 NOVEMBRE 1922. Mais c’est l'aspect que prend la plante quand elle croit dansles — moissons ou les hautes herbes et cette forme est presque aussi — . répandue que le type. des m Lehmann, en 1909, a distingué deux formes parallèles — (comme sous-espèces), qui sont plus consistantes et dont la — . répartition géographique serait à rechercher : Var. Corrensia (Lehmann) Hegi : lobe inférieur de la corolle bleu; feuilles assez profondément ét doublement dentées, à dents assez obtuses. Var. Aschersoniana (Lehmann) Hegi : lobe inférieur dela — . corolle blanc, feuilles superficiellement dentées, à dents simples — aiguës. x m Dans ma région (hautes vallées de la Marne et de la Meuse) DUM c'est la var. Aschersoniana qui est répandue. Es Veronica opaca Fries. — Cette espèce est ou bien une rareté — — ou bien presque totalement méconnue. Rouy, aprés Franchet, y distingue deux formes, peut-être pas trés séparées, car la présence ou l'absence de poils glandu- leux mélés aux autres sur la capsule n'a peut-étre qu unesignk — fication assez secondaire. Toujours est-il qu'il n'est guère — — acceptable de réserver à l'une, de beaucoup la plus rare, la — — dignité d'espéce-type, pour réduire la plus répandue au rangde — — variété. Si l'on conserve ces deux formes, il est beaucoup pus cum logique d'en faire deux variétés parallèles : cd Var. : eglandulosa P. Fournier (V. opaca (Fries) Rouy t; type): Hi. capsule couverte de poils courts et crépus non glanduleux; style court ou à peine saillànt. — RR. — Chez nous constatée — — à peu prés uniquement dans le Loir-et-Cher (Franchet) et en Alsace oü elle est contestée (Hegi). Trés rare en Allemagne, — — en Suisse et en Autriche; manque en Basse-Autriche (pie E Managetta). : .. Var. pulchella (Bast.) Rouy : poils de la MR en partie glanduleux; style allongé, nettement saillant. — Assez- répandue chez nous. J'ai constaté cette plante en Haute-Marne : . à Damrémont, Laneuvelle, Saint-Dizier. Parait jusqu'i "el: spé- * rU $ Lo e opaca est un peu r moins robuste que V. Tourueforti mais T un w d que E. agrestis. WE P. FOURNIER. — LE GROUPE DU VERONICA AGRESTIS L. 765 Veronica agrestis (L.) Rchb. — Rouy y distingue simplement une var. versicolor Math. à sépales obtus. Mais aussi bien Fobservation que l'étude de diverses descriptions me font admettre deux variétés parallèles comme pour les espèces e — eédentes : - Var. Boreana P. Fournier : capsule couverte dd poils erépus entremélós de poils glanduleux. — C'est la forme décrite par Boreau et par Rouy en qualité d'espéce-type. Elle est donnée comme commune partout. . Var. : Garckiana P. Fournier: capsule glabrescente sur les deux lieo, y portant seulement quelques poils glanduleux . espacés (parfois nuls), mais ciliée-glanduleuse sur la carène; i fleurs blanches ou rosées. — C'est la forme donnée comme type D nique par Garcke et que j'ai constatée abondamment sur les grèe des cantons de Bourbonne et Varennes (Haute-Marne) _€tsur les sables des environs de Saint-Dizier. - Veronica polita Fries (V. didyma Ten., 1826; V. agrestis (Eder . €t Auct.) — La moins robuste des trois espèces; ses feuilles UT i 1 + p ; CURE nous. Sont d'un vert un peu brillant assez spécial qui lui a valu son nom. Elle comprend un certain nombre de formes peu copauee, . paraît-il, des botanistes français : Feuilles ovales, € nettement dentées. . Pédicelles plu s courts que les feuilles - Dents des feuilles profondes, obtuses-arrondies : ainsi que leuts sinus; lobe inférieur de la corolle dir mi) eene nt 11 edet Thellungiana Lehmann. AC. Dents des feuilles aigués peu profondes corolles éntireinent bleu foncé f Pec caes Lehmann. AC. enr tnt rss sos, 8 ghi | ONT Peut-être, pour "a. hybride de y. polita a avec V. Tourneforti). Var. : tournefortioides Wollm; - Feuilles ales lenóéoléis, d'un vert jnmiue, , faiblement dentées. L gqenvéo 90-SUMgO. HG ke a Var. : agresitfolia Thellung. _ La répartition de toutes ces variétés est encore inconnue 766 SÉANCE DU 24 NOVEMBRE 1922. Notes lichénologiques FA XIX PAR M. LE Dr M. BOULY DE LESDAIN: Calicium pusillum Fl. K. nov. forma botryocarpum B. de Lesd. : HAUTES-PYRÉNÉES : Paten, sur vieilles souches de Sapien leg. Jeanjean, aoüt 19 | alle indiqué par une ue ne pures brunâtres, ellipsoides, xA SAN longues de 6-9 3 p. Les stipes présentent les variations suiva : 1° Division près d sommet en 2, rarement 3 rameaux ees pee: une apothécie. 2° Près du sommet 2 rameaux latéraux fertiles, MES ericetorum nov. forma pruinosa B. d Lesd. Abbé Faurie : Lichens du Sagalien, n° 447. Sur une vieille souche dans la forét de Korsakof, juin 1906. Différe du type par des apothécies rougeâtres, agglomérées et pruineuses. ; — Nov. var. stipitata B. de Lesd. Hautes-Pyrénées : Cauterets, vallée de Lutour, sur une vieille souche, leg.-Jeanjean, août 1920. Thalle K +I vif, blanchátre, assez épais, rugueux-granuleux. Apo- thécies K 4- 1— R, semblables à celles du type, mais supportées par ks -stipe épais, entiérement couvert de granulations lisses, long d'environ 6 mm. -stipe est simple, rarement bifurqué, terminé par une ou plu- sieurs apothécies généralement convexes. E ith. jaunâtre, thec. et hypoth. incolores, paraphyses peu cohérentes, articulées, thèques cylin- — driques, longues de 109-137 u; spores 8 nées, hyalines, fusiformes, — — 1sept., longues de 19-25 sur 4-6 u. Gelat. hym. 14 bleu fugace. a Nephromium parile nov. f. reagens B. de Lesd. — — ze d : - Havres-PyRÉNÉES : Cauterets, forêt du Riou, sur des Mousses, A leg. Monguillon, août 1921. + Thalle cendré-bleuâtre, muni de sorédies oue ue nagon ou éparses sur lès lobes. Médulle blanche, K + I vif ugace Caloplaea italiea B. de Lesd. nov. sp. 5 raie : Ep sur roches ru 3000. m., leg: | Abbé fid cns n° 4, Wi | ne TA - hs : fa Iia M. BOULY DE LESDAIN. —- NOTES LICHÉNOLOGIQUES. XIX. 767 Thallus indistinctus. €—ÓÓ e bentes, aurantiaca, nume- rosa, persistenter immersa lata, plana iode tenui, integro concoloreque cincta. pr Min gen, thec. et hypoth. incolorata, parapare liberæ, graciles, vix articulatæ, simplices aut rarius ramosæ. Asci inflati, circa 47 p longi, apice incrassati; sporæ byalinæ, TA pelos loculis erri bags interdum loculis approxi- matis, 9-12 (13) u long., 6 — (6,5 Caloplaca Meylani B. de Lesd. nov. sp. | SUISSE : Jura, Aiguille de Baulme, 1450 m., sur roches cal- . Caires, leg. Ch. Meylan, février 1921 et mars 1922. Thallus K 4- intense rubens, ochraceo-aurantiacus, continuus, es naiss +, t. latus. Apothecia K + intense -rubent ure j m incolorata, paraphyses liberi», s at crasse; simplices aut ctia articu- late apice leviter inflatæ, asci clavati, circa 70 p longi; spor tele, loculis plus minusve approximatis, non tubulo pues 14-18 p e. ‘lat . long. 6-9 u Caloplaea (Blastenia) Mairei B. de Lesd. nov, sp. GnEcE : Mont Ziria, 2 000 m., roches calcaires, leg. D' R. - dam 1906. 4 Crasse, simplices aut. furcatæ, asci iind ane oculi tubulo junctis, 12-14 p dos: 5-6 a lat a Squamaria Reuteri (Schær.) Nyl. Comp Spam in Flora, 961, 18. | AVEYRON : : Millau, au puy d Andan, 800 m., sur roches cal- E caires, n? 408, leg. Abbé Soulié, 8 mars 1905. - . Thalle K + légèrement jaunâtre, CI —, K + Gl + rouge orangé. Spo res Er . Simples, longues de 9-12 sur 6-6,5 p, ou rarement globuleuses, d dud Sur 8 ! p. k . Dans lexemplaire type envoyé au Muséum de Paris par Schærer, et D examiné par l'abbé Hue, le chlorure de chaux colore le thalle en rouge, êt les spores sont longues de 9-12 sur 5,5-6 p. Cette espèce n'avait jusqu'à - Sen. été récoltée en France g dans les tme énées x e, pich, M FE 5 ; e, aroos a lavibus que. ne K ga, ner - … E ds d 1922. E P abus, g gran ro idiote, disco nigro ee Rs 798 ^ SÉANCE DU 24 NOVEMBRE 1922, : ud Lecanora subcenisia B. de Lesd. nov. sp. zx CANTAL : Labrousse, rochers du Dat, 800 m., sur roches sili- ceuses, no 1005, leg. Abbé Soulié, 27 nov. 1912 Thallus in herbario ochroleucus, K + intense lutescens, Cl —, K + CI a : granuloso verrucosus, granulis minutis, lævigatis, globulosis (rarius ph circa 0,5 mm. latis; hypothallo albo, axachinoidos; ABUS VL e fusca vel fusce rubra, lævig ata, nuda, sessilia, dispersa, 4,5-2 m lata, PT aus (rarius subconvexa), margine thalliné me integro, rarius subcrenulato, discum æquante vel vix superante - cincta. Epith. a m, vix granulosum, thec. et hypoth. incolorata, paraphys es c arcte cohærentes, ne fuscæ leviterque inflatæ, lo asci clavati, circa 60 p longi; sporæ 8 næ, hyalinæ, oblongæ, 12-15 u * long., 6-6,5 crassæ. Gelat. hym. I + eærulescit. Spermogonia non vidi. à Ce lichen qui est voisin du Lecanora cenisia, en diffère par — — son thalle à granulations globuleuses, plus petites, et trés — lisses, par ses apothécies nues, brunes ou brun rougeâtre, rarement légèrement convexes, et par ses spores plus petites: 1 Pertusaria oculata (Dicks) Th. Fr. Lichenog. Scandinavica, e. p. 307.. E : Haures-Py RÉNÉES ; Cauterets, sur les mousses des rochers du ue lac de Gaube, 1750 m., leg. Jeanjean, aoüt 1920. A C'est à tort que l'Abbé Harmand : Lich. de France, p. 1144, —— a donné le nom de Pertusaria dactylina (Ach.) Nyl., au P., recueilli par Brevière au sommet du Plomb de Cantal (Cantal). Ce lichen que je lui avais communiqué, et qui est stérile one i celui du lac de Gaube, est le P. oculata. de Ces deux espèces se différencient d'ailleurs à premiére vue. Dans le P. oculata, les papilles sont plus minces, plus où moins ramifiées, toruleuses, trés rapprochées, ne laissant - presque pas apercevoir le thalle qui les supporte. Dans le P dactylina, au contraire, elles sont plus épaisses, presque tou- & jours simples, non toruleuses, plus espacées, à thalles m Ae bien visibles entre elles. Le P. dactylina doit donc être rayé de la flore de France. Pertusaria lutescens Lamy : Catal. Lich. Mont Dore, P. a f i ARDÈCHE : Aubenas, fertile sur r de vieux Châtaignierss na othecia lecanorina, 2 mm. lata, numerosa, interdun) plura c Wm A TE M. BOULY DE LESDAIN. — NOTES LICHÉNOLOGIQUES. XIX. 769 E omosantes. asci cylindrici, circa 390 p longi; spore 8 næ, hyalinæ, , uniseriales, 66-115 u long., 35-49 u lat Lecidea lactea nov. var. intermedia B. de Lesd. — Haure-Savorr : Col des Moutets près l'Argentiére, sur une — roche siliceuse, leg. A. de Crozals, ne 367, août 1908. . Thallus rio neus, K-raurantiacus, Cl =, intus albus, sat - Crassus, sat late expansus, determinatus, areolato- diffractus, Ciel i -~ satque profundis; n: planis, lævigatis varieque angulosis. Hyphæ amyloideæ, Apothecia-nigra, nuda, 1-2 mm. lata, dispersa Se sepius conferta, persistenter immersa, rotunda vel tandem oblonga aut lobulata, lana, margine tenui flexuoso, elevatoque cincta. Epith. olivaceum, thec incoloratum, hypoth. fuscum, paraphyses cohærentes, simplices, apite- non inflatæ, asci anguste c clavati; spore 8 næ, ellipsoideæ, 11-13 (15) p ce 6-7 u Jat. Gelat. hym. I + intense cærulescit. ` Lecidea contigua nov. var. nigrescens B. de Lesd. -ScorLAND : Caithness, Ben Alisbry, sur roches siliceuses. deg. H* D. Lillie, n° 802, 12 mai 1911. : Thallus nigrescens, sat crassus, squamuloso-areolatus, squamulis varie - angulosis, tenuissime que pulveraceo-granulosis. Apothecia n igra, nuda adnata, 3-4 mm. lata, numerosa, dispersa vel aggregata, margine flexuoso Sat crasso dein attenuato cincta, persistenter plana vel demum convexa. : Sn. olivaceum, thec, incoloratum, hypoth, fuscüm, crassum, paraphyses T arcte: cohærentes; euR sepe abortæ, 18-29 p long., 7-9 u lat. Gelat. ym. I+ cærulesc | Thalloidima ro rosulatum Anzi. Analect. lich. rar. vel. nov., p.13. Havres-Pyrénées : : Pic du Midi, 2000 m., sur la terre et les . Mousses dans les fentes des rochers, ls TE août 1917. : Nouveau pour la France. ent phi dis paraphyses libres, jue E A longues de 18-28 sur 4-5,5 u. Gélat. hym. I+ bleu. a Catillaria glomerella f. simplicata (Nyl.), Lecidea glomere ella. f | Simplicata. Norrl. et Nyl., Herb. Lich. Fenniæ, n° 314. Micarea Slomerella 1: simplicata (Nyl.) Hedl. Krit. Bemerk. Lecanora, Lecidea und Micarea, p. 15 et 85. z VEYRON ; Peyrat v vers Messilac, 650 m., sur bois pourri $4 ; UT Lux. ds ri x a n lees mes, thèques claviformes; spores 8 nées, E v^ sept, fasi st 110 | SÉANCE DU 24 NOVEMBRE 1922. V at Chátaignier, leg. Abbé Soulié, 4 sept. 1912, n» 1128. Forme nouvelle pour la France. La Thallus cinereus, tenuissimus, gránulosus, sæpe nullus. Apothecia - minuta, 0,2-0,4 mm. lata, fusco-rufa, subglobulosa, dispersa vel 3-4 glome- rata. Epith. et thec. olivacea, hypoth. subincoloratum, paraphyses graciles, arcte cohærentes, asci clavati, circa 37 u longi; spore 8 næ, . hyalinæ, 1 sept., 12-17 -u long., 3-3,5 p lat. Gelat. hym. I + cærulescit. Bilimbia cuprea Mass. Sched. Crit., p. 422. Lor-ET-GARONNE : Monflanquin : sur roches calcaires ombra- gées à Coreonat.et Villeneuve-sur-Lot : roches calcaires du bois de Massanès, leg. Jeanjean, 1918 ot 1920. Nouveau pour. la France. Thalle blanchátre, plus ou moins teinté de rose, mince, finement * fendillé-aréolé, à aréoles planes, parfois légèrement marginées ou granu- leux-aréolé. Apothécies d'abord planes, à bord mince, entier, concolore — -ou plus pâle, puis immarginées convexes, roux pâle au début (gardant cette coloration sur les parties les plus ombragées de la pierre), puis noir foncé, parfois même noires dès le début, dispersées ou plus ou moins confluentes, larges de 0,5-0,7 mm. Epith., thec., et hypothecium incolores, paraphyses libres, simples, non articulées, thèques étroitement clavi- . formes, lóngues d'environ 60 M; spores 8 nées, droites, obtuses aux - A die extrémités, longues de 18-30 sur 3-3,5 p. Gélat, hym: I + bleu. Collemopsidium salsuriolense (Harm.) Couderc in litt. Col- E. lema salsuriolense. Harmand : Lichens de France, p. 19. LoT-ET-GARONNE : Saint-Martin des Cailles prés Villeneuve- .Sur-Lot, sur les Mousses tapissant un rocher, leg. Jeanjeun, n° 735, 12 mars 1922. Ce lichen n'avait jusqu'à présent été. recueilli que dans la Meurthe-et-Moselle, par l'Abbé Harmand. M. Couderc qui a étudié tout particulièrement les Collémacés, est d'avis que cette espèce doit rentrer dans le genre Collemo- psidium. « Les Cryptothele et les Collemopsidium ne sont pas des Lichens, mais des Algues diverses de la famille des Gleo- — capsées, parasitées par un même Champignon à spores bicellu- E laires. Le mycélium du Champignon me parait très peu déve- ——— loppé à la base des périthèces, et détruit l'Algue à son contact, — — * ey co P 1 P. au lieu d'entrer en symbiose avec elle. » Couderc in litt. Aube- nas, 29 juin 1922. e cuna ossi c A dp ore ER ener gr cm i a SÉANCE DU 8 DÉCEMBRE 1922 PRÉSIDENCE DE M. P. GUÉRIN. Lecture est donnée du procès-verbal de la précédente séance, dont la rédaetion est adoptée. M. le Président a le regret de faire part des décès de M. Fenoul et de M. G. Lemoine, beau-père de notre _ collègue M"* Paul Lemoine. | _ A la suite des présentations faites à la dernière séance sont proclamés membres de la Société : MM. Borvnam, préparateur à la Faculté des Sciences, 3308 avenue Reille, Paris, XIV*, présenté : par MM. Chauveaud et Dauphiné. Géxar (E.), étudiant en pharmacie, 3, rue Casimir- Delavigne, à Paris, VI, présenté par MM. Lutz et Souèges. - M. Delafield, ayant rempli les conditions prescrites par les statuts est proclamé membre perpétuel. M. Allorge fait hommage à la Société d'un exemplaire de sa thèse de Doctorat és sciences, ayant pour titre : Les Associations végétales du Vexin français. i Les notes suivantes sont ensuite communiquées par -. leurs auteurs ou lues par le Secrétaire général. P # ~ -Une question préalable à M. Gravis. E o PAR M. GusrAVE CHAUVEAUD. ro La réponse que M. Gravis vient de m'adresser’ contraste . - Singulièrement avec la correspondance échangée récemment / ad le méme auteur. C'est à l'occasion du dernier Congrès de Js Strasbourg que M. Gravis m'écrivit pour la première fois. S Voir plus haut, p. 7 séance du 24 novembre 1922. F 772 SÉANCE DU 8 DÉCEMBRE 1922. Première lettre de M. Gravis, 5 août 1920. e | « En me rendant à Strasbourg j'avais le secret espoir de. vous y rencontrer et de pouvoir faire devant vous une commu- cette question depuis la publication de votre beau travail de 1911 dans les Annales des Sciences naturelles. Au cours de ces recherches, j'ai éprouvé le trés vif regret de n'avoir pu faire votre connaissance en 1910 au oser de Bruxelles; j'étais à cette époque retenu à Liége par mes fonctions: rectorales. A ^ A A À À A A nication sur la structure de l'hypocotyle. J'ai en effet repris E « J'espère. que l'avenir nous réservera l’occasion de nous — R A nous préoccupent tous deux. part d'une Note préliminaire publiée par l'Académie royale - de Belgique. Le grind. nombre des élèves que nous avons eu depuis l'armistice m'a empéché de terminer le travail pins étendu que j'ai en vue. » Afin de répondre à cette avance et pour dissiper en méme - ^A ALA A. temps toute équivoque, je m'empressai d'adresser à M. Gravis . = les déclarations suivantes. « La constitution de l'hypocotyle m'intéresse toujours et les Annales pourront publier bientôt, je l'espère, un mémoire À À À A Les végétaux à racines sont formés de plantules sénenees ou Phyllorhizes. : « Dans ce mémoire, préparé depuis longtemps, je cite vos descriptions relatives à l'Urtica et au Tradescantia en insis- tant sur la dernière, afin de montrer que les figures ne con- cordent pas avec les interprétations classiques, tandis qu'elles confirment nettement la succession des deux sortes de vais- seaux : 1° vaisseaux centripétes; 2° vaisseaux centrifuges. dans rire où elle se produit toujours. Cette succession, « qui caractérise à mes yeux l'évolution vasculaire, peut avoir « lieu dans les différentes parties (racine, tige, feuille) de la « plante, prouvant ainsi que la formation centripète est plus _ © primitive que la formation centrifuge, contrairement : à i Q qa est idal dans les théories us rim des 'alors. : A A A A A A dont la principale conclusion se trouve indiquée par ce titre: + rencontrer et d'échanger nos vues sur des questions qu = « En attendant, je me permets de vous adresser uri tiré à : p AE G. CHAUVEAUD. — UNE QUESTION PRÉALABLE A M. GRAVIS. -773 « En opposant, aprés Nægeli, la disposition centripète à la 8 « disposition centrifuge, Van Tieghem et Bertrand ont fait . € fausse route. Ils ont attribué, en effet, un type vasculaire _« spécial à la racine et un type vasculaire différent à la tige. = «Or la méme disposition peut exister dans les deux mem- « bres. Par exemple, la disposition centripéte de la racine se « trouve dans certaines tiges anciennes (Sphenophyllum) «èt dans beaucoup de tiges actuelles à l'état jeune (Cryp- « tomeria). On ne peut donc pas caractériser lun de ces € membres par une disposition vasculaire lui appartenant en. «propre. _« En outre, d’après les observations pos décrites _ € dans mon mémoire, non seulement la tige ne possède pas «un type vasculaire propre, mais elle-même est entièrement € subordonnée aux feuilles qui concourent à sa formation, de —. t telle sorte qu'à l'origine la structure de la tige est simple- i r ment la structure de la première base foliaire. — « Tel est rapidement esquissé le contenu du mémoire dont p: . € je vous annonce la publication en raison de l'aimable lettre (* que vous venez de m'adresser. « L'examen de vos recherches si consciencieusement exé- ; * cutées m'a donné l'impression que vous auriez éprouvé moins © de peine à décrire la structure vasculaire de la plantule, si vous 9 « n'aviez pas été nourri (comme moi-même) de principes anato- . E miques difficilement coneiliables avec les faits. Cette impres- .'* Sion a été si vive que je l'ai traduite sous la forme suivante. sj «Ces descriptions avaient pour base des observations d'une ; . (exactitude remarquable et nous paraissent offrir en consé- € quence un grand intérét, tant au point de vue spécial de notre qu'au point de vue de l'histoire des sciences. à we CE laquelle elles fournissent cet exemple précis. Un auteur se —— _ * trouve en présence de faits décisifs : une première Î fois chez — « l'Urtica dioica; une deuxième fois chez le Tradescantia virgi- x -* nica. ll observe ces faits avec une précision attestée parles — > .* figures de son mémoire, mais l'influence: des théories imposées * par son éducation scientifique est telle qu ‘elle maintient les V descriptions des faits dans une concordance, au moins appa- - : ict avec ces théories. » Par cela, > vous o ne. 5 Æ PES s > Res ` A À À À À À À ~ 1. La constitution des plantes vasculaires révélée par leur ontogénie, Payot | Paris, 1921. : s » Tg “ 774 SÉANCE DU 8 DÉCEMBRE 1922. « combien je regrette de n'avoir pas assisté à votre communi- « cation nouvelle. » ; k Quelques mois plus tard, cette communication me parvint et j eus la déception de constater qu'elle reproduisait simplement sa note préliminaire où il décrit le Fagus sylvatica en substituant à la théorie du contact la conception des triades plus fâcheuse encore. J'ajoutai une note sur les triades, dans le mémoire en cours d'impression. Quand ce mémoire parut! il contenait done non seulement les observations relatives à l'Urtica et au Tradescantia, mais en plus une critique des triades. Sans attendre que je lui en fasse l'envoi, M. Gravis m'adressa à són. ` sujet l'appréciation suivante. Lo i Deuxième lettre de M. Gravis, 10 octobre 1924. « Je viens de prendre connaissance de votre nouveau travail «sur la constitution des plantes vasculaires. Je crois que nous sommes sur le point de nous entendre. ; Ee « En attendant qu'il me soit possible de vous adresser la « suite de mes recherches sur l'hypocotyle, je vous prie de vouloir bien agréer en hommage quelques publications x que je vous expédie par la poste en même temps que la « présente. » Eck ^ A A À cette déclaration, je réponds aussitôt : ` . « En m'apprenant que nous sommes sur le point de nous entendre votre lettre m'a causé un plaisir d'autant plus agréable que j'allais donner à la Société botanique une note rédigée pendant les vacances. : « Cette note contient l'exposé du développement vasculaire dans le Fagus sylvatica et montre : 1? que les triades ne sont | pas une organisation spéciale pour établir la fonction enire la racine et la tige; 2" que la phylogénie de la tige a éte ——— retrouvée dans son ontogénie avant la description destriades; — 3° que la formation centripéte des cotylédons des Cycadées — n'est pas comparable à la formation centripète des cotylédons — ^ À A des autres Phanérogames. mt G. CHAUVEAUD. — UNE QUESTION PRÉALABLE À M. GRAVIS. i19 .— < Sinotre entente se réalise et si vous devez la confirmer dans -. € votre prochain mémoire, j'ajournerais volontiers la publica - « tion de cette note qui deviendrait pour moi sans objet. » Cela me valut une nouvelle déclaration que voici ; Troisième lettre de M. Gravis, 10 novenibre 1921. « Le Fagus sylvatica est lun des types que j'ai le plus « complètement étudié et je me promets de le faire connaître ..* dans tous ses détails, en méme temps que plusieurs autres. « Je compte bien pouvoir, sans trop tarder, présenter un « grand travail d'ensemble à notre Académie HOME de . . « Belgique, comme je l'ai annoncé dés 1919. . .* Comme vous, je pense que « les triades ne sont pas une € organisation spéciale pour établir la jonction entre la racine « et la tige ». Elles représentent une disposition trés ancienne € dont on retrouve la trace chez les Diploxylées. « Se manifes- * lant au début de l'évolution ontogénique des Angiospermes . * elles constituent un bel exemple d application de la loi de * Serres : l'ontogénie répète la phylogénie », ainsi que je le * disais en avril 1919, dans ma note préliminaire à l'Aca- © démie royale de Belgique (tiré à part, p. 9). ...* Nous sommes donc d'accord, me semble-t-il, « sur la signi- . € fication des triades ». C'est l'essentiel. La terminologie est * une question secondaire : elle n'a d'importanee qu'au point .* de vue d'une expression correcte et claire des faits observés. _ * Ces considérations vous permettront sans doute de décider X Hye. opportunité à publier immédiatement la note que * vous projetiez de présenter à la Société botanique de France. € Quant aux cotylédons des Cycadées, je ne les connais. pas . * encore suffisamment, mais je1 me propose de terminer leur .. € étude prochainement. » | - Cette déclaration prouvait qu'une mise au point devenait - . d'autant plus nécessaire que la publication du « grand trav “ensemble » paraissait devoir être plus lointaine. Je présentai. aone ma note! à la Société et en adressai un tiré à pu à M. E^ qui m'en accusa réception ainsi: -~ n [M Ontogénie et la théorie des triades et. See bot. Fr., LXVIII, M: 192 21). - 116 SÉANCE DU 8 DÉCEMBRE 1922. - Quatriéme lettre de M. Gravis, 13 avril 1922. « Permettez-moi de vous dire que je m'étonne de l'insistance « que vous mettez à discuter une question de terminologie! « Vous m'obligez à vous répondre. « Je le ferai d'une facon sommaire et provisoire,. attendu « qu'il m'est tout à fait impossible pour le moment de m "occuper « de science pure. » Il a répondu, comme vous savez, et sa réponse est suttoai un exposé de griefs qui paraissent à ses yeux tout à fait graves. Vous ne serez donc pas surpris maintenant que je pose, avant toute discussion, cette question préalable à M. Gravis. Pourquoi, s'il nourrissait de pareils griefs, m'adressait- d ces déclarations d' accord Sur un caractère particulier des fruits du genre Linum PAR M. L. BLARINGHEM. En poursuivant mes reclierohies sur les formes affines Pes Lins cultivés (Linum usitatissimum L. ), j'ai été conduit à examiner de trés près les circonstances de l'ouverture des fleurs, de la pollinisation, qui est croisée avec hétérostylie chez la majorité des espèces Linum, qui est directe, ayant lieu souvent dans la même fleur homogame, chez les Lins cultivés et voisins de L. usitatissimum; j'ai étudié aussi la forme, le volume, la fécondité et l'ouverture des fruits quí fournissent d'excellents AR caractères de diagnose des types élémentaires. Je ne signalerai = aujourd'hui qu'un caractère de ces fruits sur lequel j'ai fait depuis plusieurs années des observations suivies, tant au point — de vue de la constance spécifique dans les espèces. isolées, TM de son hérédité dans les croisements !. ll s'agit des fausses cloisons qui, dans les fruits de genre - : | genes séparent à maturité les deux graines développées dans en echerches sur les hybrides du Lin (Linum usitatissimum L. ) Dm. LS n rv 1*r août 1984, p. 329). L. BLARINGHEM. — CARACTÈRE DES FRUITS DU GENRE LINUM. 777 le même carpelle. Chez beaucoup d'espèces, surtout celles à _ fleurs jaunes, les fausses cloisons s'étalent à la maturité = jusqu’à toucher l'axe du fruit, mais sans se souder à lui. Un 3 - grand nombre de bonnes espéces présentent constamment des fausses cloisons pleines et cette particularité parait étre en rapport avec la taille réduite et l'allongement piriforme du fruit mür. Mais chez les espèces à gros fruits, plus ou moins pomiformes, les fausses cloisons ont une limite de croissance, alteinte moins ou plus vite, et leurs bords libres sont trés bien marqués. Or, on constate que ce bord est tantôt nu et brillant, tantôt orné d'une frange de poils ou de cils, qui se détachent en blanc sur le fond brun, qui est la couleur normale des ` .. Sraines. Il faut, pour distinguer clairement ce caractère, examiner ‘à l'aide d'urie bonne loupe les fruits fendus, suivre le contour . arqué d'une fausse cloison et se garder de confondre les cils - avec les déchirures filamenteuses qui forment une gaine coton- neuse à l'axe de tous les fruits. En examinant toutes les espéces à fruits bien formés d'un ~ herbier remarquable, légué par notre collègue M. Giraudias au laboratoire de Biologie agricole de l'Institut Pasteur, j'ai pu . lépartir les grandes espèces d'Europe en trois catégories: ' 1° Celles qui présentent toujours une frange de cils bordant les fausses cloisons, comprenant en première ligne : L. angusti- . folium Huds., L. austriacum L., L. suffruticosum L., L. tènue .. Desf.. L. perenne L., L. maritimum L., L. decumbens Desf. 15.742 Celles qui présentent toujours une fausse cloison à bord . — libre nu, telles que L. tenuifolium L., L. strictum L., L. corym- bulosum Rchb. . . % Celles qui renferment des formes, ou simplement des } p J 1 L | ge B ANB 3 T fi) unus fantÁt = Sum L. et aussi L. usitatissimum L. et ses formes. — — t 214 -Un voit à cet énoncé, qui n'est sans doute pas complet cod X . Pourra être modifié aprés de nouvelles observations, que ce Ky _ (Caractère est réparti sur diverses espèces n'ayant entre elles í — aucune affinité et ma conviction est qu'avec des xpolerthes. AS 4. samment prolongées on trouvera des variétés sans cils dans B espèces ciliées.et des variétés avec cils dans les espéces non x: Fas v . ciliés : ZL, narbonense, L. gallicum L., L. hirsutum L., L. visco- — 778 SÉANCE DU 8 DÉCEMBRE 1922. ciliées. Cette conviction repose surtout sur les épreuves de croisement faites avec les Lins cultivés, soit pour la graine (Lin du Maroc, à septa ciliés; Lin à graines blanches, à septa: non ciliés), soit pour la fibre (Lin du Centre à septa rarement ciliés ; Lin russe EGBK à septa ciliés). En fait, dans les croise- ments réalisés entre formes strictement voisines, l'hérédité est trés simple; dominance des septa ciliés en première génération, disjonction à la seconde génération en trois plantes à septa ciliés pour une plante à septa nus. : Mais des croisements entre espèces éloignées, moins cependant que celles citées dans les trois catégories précédentes, donnent lieu à des irrégularités et c'est la raison qui me fait croire que - ce caractère peut être beaucoup moins plastique sur certaines — ` y 4 4 $ : T 1 espèces que sur d'autres, en un mot qu'il ya liaison del'orne- . J T E nna mentation des septa des Írnita avec rartainac g du genre Linum. x + + Il y a un grand intérét à réunir le plus de cas possible sur des matériaux de provenances diverses et pour engager mes — confrères à examiner leurs récoltes sèches ou fraiches à ce point de vue, je donne une revue rapide des plantes et localités qui m'ont fourni une documentation à cet égard : : Linum angustifolium L. — Plusieurs lignées’ vivantes, suivies €n . cultures expérimentales depuis 1918, montrent l'hérédité absolue du caractère cils; l'une d'elles, récoltée au bord de l'Océan (Port- Navalo, Morbihan), a été cultivée sur des centaines d'exemplaires et sert aux croisements avec divers autres Lins. En herbier (Collection L. Giraudias), tous les angustifolium repré- - . seutés en fruits sont à septa ciliés, à savoir : Aveyron (Mur de Barrez); Haute-Garonne (Toulouse): Loire-Inférieure (Saint - Columbin) ; y (Calvignac); Vienne (Pindray.. — Extramadure. (Placencia); Canaries . (Téneriffe); Tunisie (Ain-Draham); Cilicie (Genova); Toscane (Pise); — — b i Thessalie (Krionvissa). : Je cite à part à cause de ses affinités avec usitatissimum le L. ambiguum. » Jordan; l'exemplaire caractéristique. provenant des environs de Toulon -. (Var) récolté par Huet et Dreuil en 1862 présente des cils bien marqués- ui : L. austriacum L. — Tous ciliés, à savoir les origines : Autriche. = _(Gumpoldskirchen) ; Transylvanie (Monova); Bavière (Schney). J'y joi — 3 A : b, a f 3 L. BLARINGHEM. — CARACTÈRE DES FRUITS DU GENRE LINUM. 779 comme très caractéristique aussi une forme Zomasinii de Trieste et les variations françaises, dont plusieurs à trés gros fruits : Z. provinciale Jordan, d'Aix (Bouches-du- -Rhône), de Cavaillon (Vaucluse); L. Lima- ` nense Lamt., de Puy-dé-Crouel Sa en Angoulême (Charente), La Chapelle-Saint-Ursin (Cher). L. maritimum L. — Formes ciliées du Var (Bauduer), du Gard (Saint-Maurice), du département de Constantine (Biskra), de TIS; d'Andalousie (Carthama), de Corse (Bastia). Le nombre des échantillons examinés des autres catégories est E faible pour que les indications fournies soient probantes. - Dans la série des Lins à septa nus, Z. tenuifolium L. est le plus inté- Téssant à cause de ses affinités avec L. usitatissimum L. Les fruits . examinés proviennent de Seine-et-Oise (Maisx), de la Charente-Inférieure - (Salles-lès- -Aulnay), de la Vienne (Chauvigny), de Bulgarie (Papazli). ; L. strictum L. n'a donné lui aussi que des individus à septa nus pro- . venant de Charente-Inférieure (Saintes), Deux-Sèvres (Thouars), Limogne (Lot), Corse (Bonifacio), Toscane (Fiesole); la; variété piau, de Gironde (Fronsac), suit la règle et ne présente pas de cils. “L. corymbulosum Rchb. ne présente aussi que des individus à septa . Qus, provenant des Deux-Sèvres (Fors), des Alpes-Maritimes (Cannes), de Syrie (Jérusalem), de Serbie (Nisch). 5 Par contre les types portent divers caracteres, selon les origines, chez ' les espèces : | L. narbonense L. — Les septa des fruits de T échantillon du Gard (Nimes) sont ciliés de méme que tous ceux que j'ai eus en culture à Bellevue provenant du Muséum d'histoire naturelle; sont ciliés aussi les T fruits en herbier de Trieste et de la variété latifolium Lge de l'Ariège a (Foix), de la province de Valence (Riopar). L'échautillon fourni en ~ Juillet 1898 par M. F. Brachet provenant de Saint-André-d Embrun - (Hautes-Alpes) a par contre des septa nus. à = L. gallicum L. a surtout des représentants à septa nus, provenant de ” Loir-et-Cher (Blois), des Deux-Sèvres (Souvigné), de Saône-et-Loire - (Loizé), de la Gironde (Saint-André-de-Cubzac), de la Drôme (Saint- allier), de Corse (Porto-Vecchio), de Silésie (Gürz Panovitz); mais | quelques représentants de l'Indre (Vandœuvre) ont des septa ciliés et ceux de la forme elatior provenant de Rome et communiquée le juillet 1908 par M. A. Beguinot sous le numéro 1522. ; . Lesformes spontanées de L. tasses E. représentées dans ug - l'herbier de M. Giraudias sont malheureusement trés rares; on : ue des distingue des Lins ees buon dits à leurs fortes. : "i bay Los ek 780 SÉANCE DU 8 DÉCEMBRE 1922. racines, à leurs tiges épaisses, ligneuses et très ramifiées souvent dès la base. Il y figure une var. minimum, récoltée par ` Verlot le 13 juin 1857 à Maguelonne (Hérault), à septa ciliés; — j'aurais de la reconnaissance au botaniste local qui pourrait la ' récolter en fruits, d'autant plus que j'y trouve de grandes ana- . logies avec la sous-espèce L. angustifolium var. ambiguum de — — Jordan, forme trés importante dans l'interprétation des affinités. des Lins sauvages et cultivés. Les autres plantes de l'herbier de M. Giraudias sont des usitatissimum L. type, géantes, ligheuses, — toutes deux à septa non ciliés, provenant du Cher (Mehun) et — de Vendée (St-Étienne-du-Bois); la dernière, récoltée avec fruits - mürs le 8 mai 1881, est certainement une plante développée — dés l'automne précédent qui a pris des caractères de plante — bisannuelle. L'une etl'autre me para téchappéesdescultures — et le fait que la très grande majorité des Lins cultivés pour iro. fibre ont des septa nus confirme cette interprétation; les formes — affines angustifolium, ambiguum nettement sauvages ont, en effet, les septa ciliés, rares chez les Lins cultivés pour la fibre. | , LA * + ae" “+ Depuis deux ans, j'ai fait une trentaine d'analyses botaniques - » des Lins à fibres, cultivés soit dans le Nord et l'Ouest de la . France, soit en Russie, d'après les caractères des septa ciliés ou — 4 nus +. J'ai cultivé plus de cent lignées épurées au point de vue d de ce caractère et j'ai plus d'une centaine de descendances —— hybrides en examen pour l'analyse du mode héréditaire de cette — particularité. Or la trés grande majorité des Lins à fibres, les — meilleurs, à fruits plats, ont des septa nus; certains, à septê — ciliés, sont de qualité mais se lignifient prématurément et il y on lieu de les traiter en Lins de mars hâtifs pour en retirer de bonnes fibres. : Ip .. En résumé, des particularités morphologiques, facilement visibles à la loupe, caractérisent des formes nettement hérédi- à 1. Le détail des analyses sera publié (janvier 4923) dans Revue de Bota- . nique appliquée de M. A. Chevalier, dans un mémoire sur les Cerat. Dos Ps id utilisés pour le contrôle de la pureté, dans la selection des Lins 2005 S RUN, | : i s oai dide Des - T 3 “A. DAUPHINÉ. — ACCÉLÉRATION PROVOQUÉE EXPÉRIMENTALEMENT. 781 taires. Par leur étude sur toutes les espèces et formes locales connues on peut acquérir à la fois des notions précises sur les affinités, tant des formes sauvages que des formes cultivées et prévoir, pour ces defnières, certaines qualités ayant aux points de vue agricole et industriel, des conséquences importantes. Sur l'existence : de l'accélération provoquée expérimentalement PAR M. ANDRÉ DAUPHINÉ. | aas recherches sur la Stan expérimentale de l'accélé- ) . ration ayant été mises en cause par M. Gravis dans sa critique de l'aecélération basifuge', il me parait nécessaire de revenir sur Ines récentes publications relatives à ce sujet, et d'autre part de montrer comment les principes sur lesquels s'appuie la critique de M. Gravis ne sauraient infirmer les résultats positifs que j'ai * obtenus, ni les conclusions que j'en ai tirées. Aprés avoir qualifié de stérilisante la théorie de I accélération + basifuge, M. Gravis s'exprime ainsi à mon sujet: «... M. A. Dau : . phiné ne prétend-il pas qu'il suffit de sectionner transversa- lement une racine au niveau supérieur de la coiffe pour pro- js Yoquer une « transformation identique à celle qui se produit Normalement au début de la plantule pour réaliser la structure E dite caractéristique de la tige ». Je ferai une première remarque au sujet de cette citation; la : . note 2 dont elle est extraite est relative à mes seules expériences si m is e l'appareil Pe EN N e R. de l'Ac. des. dense CENNIN, n^ iss "is 192). | : Sur la racine du Lupin; c'est une note préliminaire, strictement et volontairement consacrée à cette seule plante; elle ne men- tionne aucune des expériences que j'ai réalisées avec d’autres espèces au cours de plus de deux années. de recherches; je Re. — lui'ai donné aucun caractére de généralisation malgré tous les à résultats concordants que j'avais déjà obtenus. I ne faudrait Iz P asd. 1. Voir plus haut p. 155, séspor du 24 novembre 1922. 2. DAUPHIN (A.), Pro ypt tio 782 $ SÉANCE DU 8 DÉCEMBRE 1922. done pas lire, comme on serait tenté de le faire d'après la phrase détachée citée par M. Gravis, qu’il suffit de sectionner une racine quelconque pour obtenir les résultats que j'ai décrits dans ma première note. ; Cette remarque faite, je rappellerai brièvement les faits matériels que j'ai constatés et qui sont faciles à contróler : une jeune racine principale de Lupin est sectionnée transver- salement au niveau supérieur de la coiffe, puis replacée sur — de la mousse humide. Envi- ron vingt-quatre heures après, par les journées chaudes et ensoleillées du printemps où de l'été, on constate au niveau de la surface de section une ‘altération qui porte principa- ed lement sur le méristème du vingt-quatre heures après le section- Cylindre central. En remon- nement du point végétatif. Coupe faite tant au-dessus de cette surface, à 1 mm. environ au-dessus de la sur- DR face de section. on voit cette altération se localiser et affecter presque uniquement les éléments destinés à former les xylèmes primai- res; un peu plus tard, on constate que ces éléments ont été | détruits. De part et d'autre de la lacune ainsi produite, et en — dedans des arcs de phloéme, on voit apparaitre des cloisonne- ments tangentiels qui donnent un méristème secondaire aux - dépens duquel se différencient des vaisseaux superposés. E . Nous voyons donc apparaitre, dés le début de la différenciation | vasculaire, des formations qui n'auraient été qu'ultérieures dans | le développement normal de la racine. J'interpréte ces faits en — disant que ce développement a subi une accélération. Et comme | le résultat de cette accélération est de ne laisser subsister dans — — la racine que du xyléme superposé, de même que l'accélération — basifuge ne laisse subsister dans la jeune tige que du xyléme — _Superposé, j'en conclus que nous sommes en présence de phéno _mènes de même ordre. |. | MER Ce sont apparemment ces conclusions qui semblent inaccep- —— TM (n OM 3 + HS SE f, fe: i X A ( ES, + Se" CAES f E CRT XU e » FR dr (LO 19, 4 L] ct eT. S 2 2o ads ne À D a s rd TR ONES CRAN sas SLi E Ses 783 tables à M. Gravis; nous allons insister sur leur justification. A. DAUPHINÉ. —- ACCÉLÉRATION PROVOQUÉE EXPÉRIMENTALEMENT. r LA L'étude de l'évolution vasculaire chez les Phanérogámes a démontré que, à tout niveau de la plante oü cette évolution se s apres le sectionnement la figure 1. e me niveau que ^ , mé superposés se différencient toujours après les vaisseaux alternes, du point végétatif trouve représentée par toutes ses phases, que ce soit dans la racine, dans l'hypocotyle, ou dans les cotylédons, les vaisseaux Fig. 2, — Racine de Lupin récoltée quatre jour © © mn U : EaB85725582i o DE 0e B. SB 279 MD Ae. c Basso au. "mw o Hugues vs m rer 27 ÈS EEE S To © «D | cud BM * x 2 ED he Ca de, Si de Ru En on: à ra Doe». o moa HR eo spLeaod LX Er O ^ o uos ie a S Bgng STA d Eve TS 4 à DE "e D à A Eu + d y-a ‘4, Bic o8 92 mn25 o9»2232B03$5' ow]. oH "$8 7 9'3u FF" d'y P 2R.E.9! do dua m m un Mug ow pM g © S ‘&o UE TER o 5$: ABS 6 B o: E ei NL R22 CEER €*o59 ELC^I CENE Set meu E. Sorp: ra A SESS E SUA HIT AIS eNA SEX ag : So??rm ar up £o Sy EF EN? - + ga" mc E Ll irl Rae S o ~ 09 SELS S2 RE REIS ul .R o E. Ote SS2&í EC faga v) = Po SN. E E 784 SÉANCE DU 8 DÉCEMBRE 1922. : renciation aussi primitif que les vaisseaux alternes. C'est pour- quoi, lorsque les vaisseaux superposés sont seuls représentés - dans une jeune tige ou dans une jeune feuille, nous disons que - : cette tige ou cette feuille ne montre qu'une phase ultérieure - de l'évolution vasculaire dont les phases primitives ont été — supprimées par une accélération de développement. : us Les figures 1, 2.et 3 sont extraites de ma note du 28 novembre 1921 à l'Aca- démie des Sciences. La fi- - gure 2 représente une racine ` - dont le développement a été accéléré par le trauma- — tisme; la figure 3 représente un niveau comparable dans | une racine normale de méme — âge. La comparaison de ces - : deux figures montre avec la Fig. 3. — Racine normale du Lupin, de plus grande évidence lo t H sa âge que la figure 2, età un niveau vail d'accélération intense To upside: .— qui s'est effectué dans la racine traumatisée;les xylé- — mes alternes ne se sont pas différenciés par suite de la des- — truction des éléments destinés à les former, destruction dont. s le début se voit dans la figure 1. Un actif cloisonnement secon- — daire s'est établi en dedans des arcs de phloéme, et des vaisseaux su s se sont différenciés aux dépens de ces cloisonnements. — —E 109 Qua 920. «20 COD. TELS Orson 022008 E A AH 27: CEA L? N A Te RN ^ e je (2 ra KA js, «n (A um 2 29. [ ) |) ae. Be [^ H se 99 (2 pov K (CS Cr) L2 a vb "e e VS & $9. j () © es M 5 9 D pes: A A 1 ji S. T Ly X * X^ : Lo is e 4 Y $9, «i b pe A ub o "9 $ d fy 2e a» LS DE Re RE ar Ses r CR Aet PRRI i T XH M d m Co e perposé Dans la racine témoin (fig. 3), les xylémes alternes seuls sont — différenciés, les vaisseaux superposés d'origine primaire ne le 3 sont pas encore, et les premières cloisons secondaires com- — . mencent seulement à apparaitre. La racine traumatisée est — privée de tous ses vaisseaux primaires alternes et superposés. . Nous sommes donc bien en droit d'affirmer que le développement: vasculaire a subi dans cette racine une accélération par rapport - à celui de la racine témoin. Or l'étude ontogénique des plantules —. Se des Phanérogames nous a appris que cette même différence : . existe entre les parties supérieures et les parties inférieures des .. Plantules : nous sommes donc bien en droit de dire que les ix À. DAUPHINÉ. — ACCÉLÉRATION PROVOQUÉE EXPÉRIMENTALEMENT 785 effets de l'accélération provoquée sont identiques à ceux de , l'accélération basifuge. L'accélération s'est même manifestée avec le maximum d'intensité dans mes expériences, puisqu'elle asupprimé, non seulement-les vaisseaux alternes, mais encore les vaisseaux primaires correspondants à la premiere partie de là phase superposée. Je rappellerai en outre que, dans ma communication du 23 juin à la Société botanique!, j'aimontré comment l'application des lois de l’évolution vasculaire et de son accélération, ainsi que les expériences dont je viens de parler, m'avaient permis . d'interpréter d'une façon logique la structure anormale d'une racine pathologique de Fève, dans laquelle s'était formé un + véritable faisceau de tige ou de feuille sans relation de voisinage avec les parties supérieures de la plante. Si la théorie de l'accé- lération basifuge n'était qu'un vain mot, pourrait-on en tirer des applications rationnelles à des faits qui, sans elle, seraient bien difficilement explicables? nfin, il me parait impossible de terminer cet exposé sans attirer l'attention sur l'objection formulée par M. Gravis à la suite de la citation qui me concerne : « Si on admettait incon- Sidérément ces affirmations, on serait amené à faire disparaître | de la science les résultats si laborieusement acquis par la longue _ Suite de nos devanciers. » M. Gravis suppose-t-il que l'on ait .. Jamais demandé à qui que ce soit d'admettre « inconsidérément » les résultats d'un travail quelconque? Mais il est permis de se demander quel serait l'avenir de la science si le désir de conserver les résultats acquis nous interdisait de rechercher le Progrès dans des voies nouvelles qui, malgré le caractère stéri- lisant que leur reproche M. Gravis, ont découvertaux chercheurs "n horizon insoupconné en enchainant des phénoménes que l'on se plaisait à opposer les uns aux autres, et en montrant ... Funité de plan et d'évolution là où l'on ne voyait que la diver- : We — Sité des formes. C c4. Dar .. Pathologique de Fève (Bull. de la Soc. bot. Fr., LXIX, p. 334, 1922). HINÉ (A.), Accélération évolutive du convergent dans une racine JU. LXX: | | (SÉANCES) 50 186 SÉANCE. DU 8 DÉCEMBRE 1022. Le Kévasingo ou bois de rose du Gabon PAR M. F. PELLEGRIN. Le Kévasingo est un grand et bel arbre qui a attiré l'attention des forestiers et exploitants de bois du Mayombe congolais. M. Chevalier, dans son intéressant ouvrage sur La Forét et ^ les Bois du Gabon? signale son : « Magnifique bois rouge, dense et facile à travailler, utilisable en ébénisterie ; parfois exporté sous le nom de « Bois de rose ». Cet arbre est connu sous les noms indigénes de Nkéva (mpongoué), Nkévasingo ou Kévazingo (Nkomi); Ebama (pahouin de l'Ogooué), Owang (pahouin du lac Oghemoné), Ibanda (bayaka)*. Sur la foi de l'excellent botaniste Pierre, M. Cheva- - lier”, puis M. Bertin? ont attribué comme origine botanique à cet arbre le nom d'une Légumineuse-Césalpiniée, le Didelotia africana H. Baillon. Pourtant M. Chevaliera fortbien remarqué - et observe judicieusement : « Nos spécimens botaniques, écrit-il, ne sont pas absolument identiques à ceux étudiés par Baillon; ils correspondent au contraire à ceux du P. Klaine étudiés par Pierre, » | Ce doute ayant attiré mon attention, j'ai voulu comparer les plantes étudiées par Pierre et nommées par lui Didelotia afri- cana Baillon. Ce sont deux plantes récoltées par Klaine : l'une - n° 3444, du 10-11-1903 en fleurs, l'autre n° 3073, du 22-9-1902 < en fruits, 1° Plante de Klaine n° 3444. ; ~ Cet arbre a été baptisé Didelotia africana Baillon par erreur, sans doute parce que Pierre a recopié sans vérification le nom mis par le collecteur sur son étiquette d'envoi. En effet, quol- que de port assez semblable et d'inflorescence analogue, la plante de Klaine diffère du Didelotia africana Baillon, dont nous possédons le type dans l'herbier du Muséum, par les. feuilles dont le pétiole commun est long de plus de 3 centi- métres, au lieu de quelques millimétres et surtout par les fleurs 1. CHEVALIER (A.), La Forêt et les Bois du Gabon, 1916, p. 177. 2. BERTIN (A.), Les Bois du Gabon, 1918, p. 146. El y. X : E anlillon en fleurs de Klaine, n? (vec celles du type de Didelotia. F. PELLEGRIN. — LE KÉVASINGO OU BOIS DE ROSE DU GABON. 787 . dont l'ovaire biovulé ne peut être confondu avec l'ovaire à nombreux ovules en deux séries du Didelotia. Toutes vérifi- cations faites, j'ai constaté que le n° 3444 de Klaine est le Copaifera Demeusei Harms. 2° Plante de Klaine n° 3073. Quant à la plante en fruits, est-ce le Didelotia africana -. Baillon? — Rien n'est moins süret Pierre lui-même hésitait, car l'une des étiquettes de sa main porte un point de doute. J'ai. comparé rameaux et feuilles au type de Baillon, plante récoltée par Griffon Du Bellay n° 235. Si les bourgeons de Didelotia et de la plante de Klaine sont identiques, les rameaux jeunes. différent. La plante de Klaine est couverte d'une écorce grise sans aucune trace de poils, sauf peut-étre sur les pédoncules, - le Didelotia au contraire est couvert d'un poil court, abondant. - - Les feuilles sont de texture analogue, mais les unes sont - nettement plus coriaces et chaque foliole à la base est anguleuse cunéiforme, les autres (Didelotia) sont nettement auriculées unilatéralement. Quant aux fruits, ceux de Didelotia sont inconnus. Ceux de la plante de Klaine sont tout à fait compa- rables à ceux d'un genre trés voisin du Didelotia, le genre Brachystegia et en particulier Brachystegia microphylla Harms. Quoi qu'il en soit, on peut se rendre compte que l'assimi- lation du n° 3073 de Klaine au Didelotia africana Baillon est. tout à fait douteuse : les documents étant totalement insuffi- sants. 3 Grâce à l'amabilité de M. Chevalier, j'ai pu examiner dans son herbier les plantes dont les numéros sont cités dans Les . Bois du Gabon’. Ces plantes ne portent malheureusement ni fleurs ni fruits. Pourtant je crois pouvoir conclure qu'aucune d'elles n'appartient au genre Didelotia et que le n? 26660 Chevalier, et sans doute le n° 26529 Chevalier sont des Copai-. fera Demeusei Harms?. Quant au no 26671 Chevalier, un peu différent des précédents, il a des feuilles très comparables à celles d'un Copaifera rapporté par M. Sargos, du as ice | . 1- CHEVALIER (A.), loc. cit., p. 117. 2. Les feuil i un long sont identiques à celles de S feuilles à pétiole commu: 2444 elles n'ont rien de commun. : 788 SÉANCE DU 8 DÉCEMBRE 1922, sous le nom de « Magnenti blanc », malheureusement en échantillons insuffisants pour une détermination précise. En résumé le Kévasingo ou Bois de rose étudié dans La Forét et les Bois du Gabon et signalé comme un bois excellent, est fourni, d'aprés les documents botaniques de l'herbier méme de M. Chevalier, par des arbres dont les feuilles et. rameaux n'appartiennent sûrement pas au genre Didelotia Baillon, mais sont identiques à ceux de Copaifera L. et en particulier de l'espéce Copaifera Demeusei Harms. Sur le Campanula pulloformis Rouy, prétendue espèce endémique de Basse-Normandie - PAR M. AUG. CHEVALIER. L'espéce,-ou plutôt la prétendue espèce dont il s'agit dans cette note fut signalée pour la première fois par Hector Léveillé, en 1894, sous le nom de C. rotundifolia L. forme pulloidea Léveillé (Monde des Plantes, IV (1894), p. 18). Peu de temps - aprés, la méme plante communiquée à M. G. Rouy, était décrite, d’après ce botaniste, par M. Émile Ballé sous le nom de C. pulloformis Rouy in Ballé +. Elle avait été rencontrée par Léveillé et Ballé le 28 sep- tembre 1894 au lieu dit Les Monts, commune de Vaudry, prés Vire (Calvados). Cette localité est, comme l'on sait, située en plein Bocage normand, sur terrain granitique, dans un pays vallonné, boisé et trés frais. La description originale dit que l'espèce rappelle le C. pulla L. d'Autriche. La souche est ram- pante, grêle; la tige mesure seulement 10 à 15 cm. ; les feuilles sont toutes pétiolées, subcordées, pubescentes, ciliées. La tige se termine, dit Ballé, par une seule fleur penchée. Le C. pulloformis Rouy, qu'aucun bolaniste n'avait plus retrouvé, fut peut-être tombé dans l'oubli si en 1908, dans sa Flore de France, M. G. Rouy n'avait consacré une nouvelle _ diagnose à cette plante, en l'élevant au rang d'espèce de pre- mier ordre. | 1 Barré (E.), Description d'une sta Campanule découverte au eno rons de Vire (Le Monde des Plantes, 1V, p. 49-50, 1894). A. CHEVALIER. — SUR LE CAMPANULA PULLOFORMIS ROUY. 789 Alors que les C. ruscinonensis Timbal, C. Bocconi Vill. (=C. cæspitosa GG.), C. macrorhiza Gay, C. Baumgarteni Beck., C. linifolia Scop. regardés souvent comme des espéces autonomes par divers botanistes, sont subordonnés par Rouy comme races ou comme sous-espèces au C. rotundi- folia L., le C. pulloformis, au contraire, est mis au rang des espèces de pre- mière grandeur (espèce lin- néenne des botanistes ac- tuels) et sa diagnose est ainsi . présentée : 26. C. pulloformis Rouy. — Souche rampante gréle. Tige de 10 à 15 cm., dressée, gréle, couverte de poils courts, réfléchis. Feuilles pubescentes, ciliées; les rad. et les caul. inférieures petites, à limbe anguleux, réniforme ou subor- bieulaire-cordé, 4- longuement pétiolées; les caul. moyennes toutes pétiolées, écartées, à limbe lâchement denté, trian- per lancéolé, obtus, grand -20 mm. de long sur 8-10 . de large), subcordé, pes ou is 1 one pan Pas ype de erbier y — ; brusquement contracté en un Bonaparte). (Réduction de 1/2 environ.) - Pétiole ailé au sommet égalant 2e Sa longueur; feuilles supérieures pétiolées, à limbe oblong-lancéolé, aigu. Fleurs terminalés ordinairement solitaires, pédicellées, inclinées, d ^. Calice glabre, atteignant la disk de la corolle bleue, assez grande, 4, — Août. septemb E Has. — Calvados : Vaults prés Vire (H. Léveillé, Ballé, in H. RJE B Étant donnée la notoriété méritée de la Flore de Rouy, sa — documentation si précieuse pour la bibliographie des espèces, | 1. Rouv (G.). Flore de France, X, p. 81 (1908). 790 SÉANCE DU 8 DÉCEMBRE 1922. races et variétés litigieuses et la compétence de son auteurpour | ce qui concerne la systématique des plantes d'Europe, le C. pulloformis a été admis par certains phytographes. Pour beaucoup d'autres au contraire il est resté une espèce mysté- rieuse. Il ntéritait donc d'être retrouvé et étudié plus en détail sur de nombreux exemplaires. C'est ce que nous avons cherché à faire. 3 À priori, il nous paraissait bien étrange qu'on eüt pu décou- vrir en 1894, une espèce nouvelle de premiere importance, en Basse-Normandie, c'est-à-dire dans une région dont la flore a été particulièrement bien étudiée par R. Lenormand, R. de Brébisson, D* Lebel, Lejolis, pour ne citer que les disparus. | En outre si le C. pulloformis avait l'importance spécifique — . que lui donne M. Rouy, ce serait la seule espèce endémique i existant dans le N-W. de la France ! et à ce titre aussi il offri- Tait un grand intérêt. ! 1. À propos de l'endémisme dans le Nord-Ouest, nous croyons utile de . faire les remarques suivantes : Quelques espèces ont bien été signalées en premier lieu comme spéciales à la Normandie ou à la Bretagne. C'est le cas par exemple des Ranunculus ue Lenormandi F. Schultz (1837), trouvé d'abord par Lenormand près de — — Vire, du Sisymbrium rhedonense Degl. ap. Lois. trouvé par Degland surles — ben | Crantz) — 0. olida Bréb. est l'hybride Orchis - _ Morio x coriophora. | pm 2r. 6 ME . Si l’on excepte les Angelica heterocarpa Í loyd, Rumez rupestris Le Gall, A. CHEVALIER. —- SUR LE CAMPANULA PULLOFORMIS ROUY. ^ 794 Grâce à lamabilité du Prince BONAPARTE, nous avons pu examiner l'unique exemplaire authentique du C. pulloformis et en obtenir la photographie reproduite ici (fig. 1). On peut se rendre compte en l'examinant que cet exemplaire correspond bien à la description qui a été donnée, sauf la men- tion fleur ordinairement solitaire, dans laquelle on eût dû sup- primer le mot ordinairement, puisqu'il n'existe de ce type qu'un seul échantillon et à fleur unique. On peut voir aussi par la figure combien le port de cette plante diffère des formes habi- tuelles de C. rotundifolia. Un botaniste recevant d'un pays lointain, dont la flore serait encore inconnue, méme un échantillon unique de Campanule avec cet aspect si spécial, serait en droit d'en faire une espéce nouvelle; mais quand il s'agit d'un pays aussi exploré que la France, il est prudent de rechercher si un type aussi aberrant ne vit pas dans des condi- tions de milieu qui expliquent sa forme et s'il ne se rattache — - pas par des intermédiaires au C. rotundifolia habituel. A Les observations que nous avons faites l'été dernier en Basse-Normandie nous permettent de répondre affirmativement à ces deux points. Le C. rotundifolia manque ou est habituel- _ lement trés rare sur les terrains angens trés siliceux (précam- e o q Favenir fera probablement découvrir ailleurs. Parmi elles, nous ne voyons mique brien et silurien) de Basse-Normandie et de Bretagne; par contre on le rencontre souvent sur le terrain granitique et il y est parfois aussi fréquent que sur le calcaire ou sur les sables — . tertiaires de la Normandie ou du bassin de Paris. "is C'est dans ces conditions que nous l'avons observé sur l'affleurement trés étendu de granit qui couvre une partie des Muscari Lelievrei Bor., Peplis Boræi Jord., Omphalodes littoralis Lehm. endémiques de l'Ouest, que Flahault rattache avec raison a iu domaine atlantique et non au domaine des plaines du Nord européen continental, - il n'y a pas de véritables espèces endémiques dans le Nord-Ouest. Les seules que l'on puisse citer sont des espèces jordaniennes que retenir que les Viola rhotomagensis Desf., V. meduanensis Boreau, ; age Morierei Corbière, Iberis intermedia Guers même dans les Îles anglo-normandes et même en Angleterre et en bands il n'existe en dehors des Hieracium, Rubus et Rosa, pour ainsi dire pas d'endémiques, de sorte que l'endémisme est absent dans le Nord- - Ouest de He au moins en Ce qui concerne la PRR ens | 72 SÉANCE DU 8 DÉCEMRRE 1922. cantons de Carrouges (Orne) et de la Ferté-Macé (Carte géolo- gique, feuille d'Alençon), à moins de 60 kilomètres à vol. d'oiseau du massif granitique de Vire sur lequel a été trouvé le C. pulloformis type. C'est sur ce massif, dans la commune du Champ-de-la-Pierre, vers 200 métres d'altitude, sur les talus des petits chemins creux, profondément encaissés dans l'aréne granitique et trés ombragés que nous avons recueilli des spécimens presque complétement identiques au C. pulloformis (environ 10 p. 100 du peuplement) et un grand nombre d’autres individus présentant tous les termes du passage entre l'espéce de Rouy et le C. rotundifolia typique. Nous avons reproduit ici, par la photographie, 5 exemplaires de ces plants intermédiaires (figure 2) qui représentent par- fois plus de 80 p. 100 du peuplement. Les exemplaires typiques - de C. rotundifolia sont lexception dans les chemins creux, alors qu'on les trouve en abondance au bord des routes et sur les talus gazonnés et exposés à la lumière dans la méme région. En examinant les intermédiaires on voit que les spécimens 1 et 2 offrent encore assez bien les caractères du C. pulloformis. Le n° 3, quoique n'ayant encore qu'une fleur, présente déjà en. haut de la tige florale des feuilles linéaires rappelantle C. rotun- difolia. Enfin, les n^* 4 et 5 ont déjà plusieurs fleurs et des feuilles linéaires dans le tiers supérieur. Nous ne parlons pas de l'inclinaison des fleurs; elle n'est pas constante et ne parait dépendre de l'état hygrométrique et de la gracilité des pédi- . | celles. Il nous a été en outre aisé de nous rendre compte que le port des plantes 'qui constituent le C. pulloformis et les inter- médiaires nains qui le rattachent au C. rotundifolia est sous la dépendance de la station très spéciale où vivent ces plantes. Dans les chemins creux du Bocage où la lumière pénètre diffi- cilement, le haut des haies étant planté d'arbres et de cépées, P les talus parfois hauts de 2 ou 3 mètres sont entaillés- dansle granit décomposé qui se présente sous forme de sable aride, . $n à-pic. Les rares plantes qui germent sur le talus restent | ~ étiolées et naines; souvent leurs longues racines gréles sont mises à nu par suite des éboulis de sable. = Les quelques individus de cette Campanule qui rencontrent - Te A. CHEVALIER. — SUR LE CAMPANULA PULLOFORMIS ROUY. 793 de la terre arable et un sol moins déclive, développent aussitôt Fig. 2. — Formes de transition entre Campanula pulsant oi Ps RAS y Le Champ de la Pierre (Orne). Collection Aug. Chevalier, 1922. ( ; 2/5 environ.) petits stolons . leur pivot isent tout autour du collet de T pivot et produisent tou rk. ""inés chacun par une rosette de feuilles 794 SÉANCE DU 8 DÉCEMBRE 1922. rosettes d'où partiront l'année suivante autant de tiges flori- » feres formant une touffe robuste de C. rotundifolia typique — appelée à vivre de nombreuses années. HIS Au contraire, le C. pulloformis et les intermédiaires qui s'en. E rapprochent ont une vie précaire et il est rare qu'ils dépassent. : deux ou trois années d'existence; pendant les périodes de | sécheresse, ils s'étiolent; lorsque surviennent des pluies, celles- — .ci lavent le sable, déterrent souvent les racines et dans ce sol — — inerte les Campanules ne trouvent qu'un maigre aliment, d'où leur nanisme. En réalité l'unique fleur que l'on observe est portée sur un stolon feuillé et allongé et non sur une tige florale proprement dite. C'est ce qui explique que, le long de l'axe terminé par une ou quelques fleurs, on trouve des feuilles - pétiolées dont la forme rappelle plus ou moins les feuilles radi- — cales des rosettes. | za Il est trés probable (bien que nous n'ayons pas fait Vexpé- —— rience et que nous ne puissions rien affirmer) que les C. pullo- formis transplantés dans un sol approprié et exposés à la lumiére, deviendront des C. rotundifolia normaux. TA | Ces Campanules que nous avons figurées sont en réalité des p morphoses qui restent sous la dépendance du milieu trés spécial E dans lequel elles vivent. cu . De telles morphoses, bien qu'en général elles ne soient pomt E héréditaires, doivent néanmoins, croyons-nous, être signalées de dans les flores locales. Elles caractérisent en effet parfois la — végétätion de certaines stations très spéciales et l'écologistene — doit pas les omettre quand il décrit les formations où elles — entrent sous des aspects si différents de leur port habituel. En ce qui concerne le Campanula rotundifolia, puis c'est l'exemple qui nous occupe ici, il est bien certain que le ; individus nains des chemins creux taillés dans le granit e Bocage normand seraient introuvables dans d'autres régions m la France, où manque une semblable formation géologique et . des sites analogues. Sra Cependant dans dés localités où existent des stations es rentes, mais également arides et ombragées et où He | . C. rotundifolia, il ne sera pas impossible de. rencontrer . quelques individus nains rappelant le C. pulloformis. Nous Rom SR MED Te í MISERUM AM que M. GANDOGER. — LA FLORE DU BEAUJOLAIS. 195 . avons observé un exemplaire analogue dans la forêt du Perche, à Brézolettes (Orne) sur un vieux mur prés d'un moulin abandonné dans un site frais et ombragé. Nous avons recherché également dans les herbiers du . Muséum s'il n'existait pas, mélangés au C. rotundifolia, des Spécimens rappelant le C. pulloformis et antérieurement décrits. Nous y avons rencontré des individus, qui, sans être identiques (ils ont la plupart de leurs feuilles linéaires), s'en rapprochent par leur gracilité. _ Les uns proviennent de la Sierra-Nevada, en Espagne E (Bourgeau), d'autres d'Irlande, enfin l'herbier Vaillant renferme E un exemplaire à tige uniflore, à fleur + penchée, récolté entre .. Sèvres et Meudon en 1712. = Nous ajouterons que le Manuel de la Flore britannique de = Babington (10° édition, par Wilmott, 1922) mentionne un ^ C. rotundifolia L. var. lancifolia Mert. et Koch, indiqué sur les montagnes en Angleterre, qui semble bien être notre . plante. En résumé, la distinction faite par M. Rouy d'un état du ~ Campanula rotundifolia à port très réduit, uniflore et à feuilles | aulinaires lancéolées, n'a pas été inutile, puisqu'un tel état | . ‘ontribue à l'aspect de la végétation de certains sites de Basse- . Normandie. Le nom de C. pulloformis ou plutôt son synonyme | NA LS EE ELUCET MUNERE CR ET Probable C. rotundifolia L. var. lancifolia Mert. et Koch. doit . tre conservé en lui enlevant son rang d'espèce, et en le pré- .. . entant comme une morphose ou une variété. EET i > La flore du Beaujolais PAR M. Micuez GANDOGER. - Maintes fois on m'a fait remarquer qu'ayant beaucoup écrit - Sur la flore générale du globe je n'avais jamais dit un mot de telle de mon pays natal, du Beaujolais, du pays aux vins renommés, aux produits savoureux, dont la végétation, cepen- dant, n'est pas une quantité négligeable. — — ^ ,, Lorsqu’à làge de seize ans, en 1866, je gorus du collège, d "ais un herbier de 300 plantes — ce dont j'étais très fier. ud TIN 796 ; SÉANCE DU 8 DÉCEMBRE 1922. Malgré les sévères admonestations de mes parents +j herbon o jéchangeai et, bien plus, j'achetai l'herbier de P. Chabert- et la majeure partie de ceux de Sieber et d'Hohenacker. Eo comme à vingt ans, la jeunesse ne doute de rien, j'avais. lau- dace de nouer des relations avec les célébrités botaniques de l'époque; Bentham, Alph. de Candolle, Boissier, Endlicher, Grenier, Bertoloni, Visiani, Parlatore, Lange, Fries, Nyman, E Bunge, More: Fischer, A. Braun, Colmeité, Heldreich, Asa Gray, Philippi, E. v. Müller, ete. Ces grands hommes daignaient mais et saie D ne avec moi, jeune ie obscur et inconnu. Leurs autographes, précieusement conservés, ne sont pas les moindres joyaux de ma bibliothèque. Et, après un demi-siècle, c'est tou- jours avec émotion et respect que je feuillette leurs ouvrage "e Les grands doivent aider les petits. De sorte que, cinq ans aprés, gráce à ces relations, je possé- entier, renferme 800 000 exemplaires auquel est adjointe bibliothèque d'au moins 180 000 francs de livres. Le Beaujolais avait fourni à peu prés tous mes doubles pour échanges dont je communiquai la liste à Cariot qui prépara alors la 5° édition de son Etude des fleurs. Plus de 200 espèces rares ou intéressantes y étaient signalées puer la première fois. Saint-Lager, le continuateur de Cariot, n'y a rien ajouté de nouveau; ce qui prouve que personne ne s'est plus occupé de la région. Puis, à vingt-quatre ans, je publiai ma Flore. qo naise et du Sud-Est, dont le succès, dépassant eus ncc me réconcilia avec mon père. En épouse modéle, ma bonne mère faisait semblant de crier AS plus fort que mon père tout en me glissant quelques | d -~ bank-notes dans la main. Vingt ans he tard elle m'aidait dans le clas sement fort compliqué d'un herbier exotique, me donnait des co sages lors de mes HUM sur l'École analytique, me remp Ee p mes longues absences. : keel e de nacre et dot, je lui res mes Her e lem udis [ . Elle sourit : « Michel, me répondit-elle, tu es né bot. gods. xd ; rule de ne pas favoriser ta vocation. » - eMe métodiense et suave rpo Sea a AE E $ x M. GANDOGER. — LA FLORE DU. BEAUJOLAIS. 797 : _ Le Beaujolais occupe le Nord du département du Rhône et F. confine à ceux de la Loire, de Saóne-et-Loire et de l'Ain. La grande diversité de ses stations lui donne une flore variée, puisque des marais de la Saône (200 mètres) le sol s'éléve à E mètres à la Roche d'Ajoux et à 1012 au mont Saint-Rigau. . Nos montagnes beaujolaises ne sont évidemment que d'humbles _ taupiniéres en comparaison des Alpes, des Pyrénées et surtout | des Andes et de l'Himalaya. Mais, chez nous, l'altitude modifie rapidement la végétation et si la chaîne, au lieu de formation _ granitique était calcaire, cette végétation serait autrement plus riche. Dans tous les cas, la liste suivante en donnera une idée. Je ne cite que les plantes rares ou intéressantes, c'est-à-dire E peine la moitié de la totalité, car nous avons au moins 1500 espèces. - PO " - Batrachium dr resa Dentaria digitata. ace ep Hesperis matronalis. Sisymbrium m Iri Erysimum cheiranthoides: Sinapis orientalis Diplotaxis tenuifolia. Farsetia clypea Roripa BA aras PR Toeta nudicaulis. Lepidium latifolium. — ruderale — polycladum. - Senebiera pep Bunias macropte Helianthemum salicifolium. — procumben Viola palustris. — scotop — Reichenbachiana. item node. Cucubalus bacciferus. Silene ess D — Otites. T9 - . SÉANCÉ DU 8 DÉCEMBRE 1922. Silene gallica Melandryum silvestre. Buffonia macrosperma. Stellaria nemorum. — Boræana. = ues — ulig Linim ‘tenuifolium. nrc Abra. *ficinalis — hi Hypericum Liottardi. | - Acer collinum. Geranium sanguineum. — nodosum. Impatiens Noli- Fadi Rhamnus ay Ulex europæ nanus. Genista anglica. .— pilosa. > — marginata. ENR Sidi e me royi. — falcata. Trifolium ziodhim: — alpestre. — Molinerii. — striatum — subterraneum. ns. Meca Emerus. Gusbescki collina. Vicia tenuifolia. orsteri -e pere il — frutica Spiræa Ulmaria Geum riva Fragaria Hägenbachiant, Comar um palustre Potentilla niickantbos Rosa et Rubus innombrables.. Sorbus Aucuparia. Aria — torminalis. z m Epilobium spicatum. mg — collinum. — zd — obsc OE£no vede "biennis. . Myrio ve pestina turti. ved tenuifolia. Ceratophyllum submersum- Ecballium Elaterium Corrigiola littoralis. Hernia aria glabra Illecebrum verticillatum. Scleranthus perennis. Sedum max imum. — epsa. 4o — sexangulare. Ribes ar a rum a enr d nulata = | Chrysosplenium satin * Eorienium rene Caucalis dauco — E. Pastinaca pratensis. Tordylium m maximum. - . Silaus pratens . . 0£nanthe Phellandrium. | — fistulos E x») peucedanifolia. _ — Lache i 3x bpleuru s rotundifolium: f Den tenu . - falcatum. E | ains repens. Pimpinella alpestris. + ; Conopodium denudatum. AE dx E a EN Adoxa "noschatellina. b bucus racemosa. lus. MOMS I uci vro n. aj vue van e N $ a Ee Pes scie .. Cornus m _ Asperula oides E. doa. . Rübia tinctoru G Galium decolorans. 0 ML RS ER T'ES APE VII + OT NE ee se PI iu MES INE Y — rotundifoliu Centranthus Calcitrapa. - Prii offici nalis. M. GANDOGER. — LA FLORE DU BEAUJOLAIS. Scabiosa pate Glo bularia vulgaris. 4 ma eriophoru e p pede silvaticum. uligin Filago spathulata ana aies officinalis. Artemisia campestris. — Fuchsii. Re RE ana ls Conyza. RER se ODA — Chondrilla juncea. — — 799 800 SÉANCE DU 8 DÉCEMBRE 1922, Prenanthes purpurea. Hieracium es — sabaud — umbe ue etc. Andryala sinuata Tragopogon majus. — undulatum — orientale. Podospermum laciniatum, astile. Helminthia iin, plate maculata labra. — ga Lampsana m . Scolymus erste Xanthium strumarium Jasione peren nis — Carioni. Phyteuma spicatum. Campanula Medium. Eu hederacea, Specularia Vaccinium ind el fr. albo. — Vitis idæa, Pyrola rotundifolia, — chlorantha. — min i Lit Hypopitys. Ilex Aquifolium raxinus australis. Primula variabilis. — elatior. Lysimachia uero Anagallis tenella, Pneumonanthe, Gentiana cruciata. Ærythræa pulchella. Cicendia filiformis. Cuscuta major. Datura Stramonium., — Tatula. Hyoscyamus albus. Atropa Belladona. — blattarioides. — medium. Pulmonaria affinis. Echium Wierzbikii. Meca: purpurea. — ]ut Seroulaiia nodosa. — Balbisii. Linaria Ci ohani — spu 1 i — ochroleuc i Anarrhinum bolldiolium. Fes Gratiola officinalis. . osella aquati re cricetorum. cupre danni FERE — lutea Melam npyrum cristatum. — | TR re silvatica. - " — palustris. ; M. GANDOGER. Veronica scutellata. armularia. Dtrieularia vulgaris. Orobanche cruenta. J Salvia Sclarea. Origanum VOU + hum Comer CODES E — Citriodoru Calamintha grandiflora. A d us Melissa officinalis. - Nepeta Cat .— lamium i Perth Galeobdolon luteum. - Saleopsis Reichenbachii. Stachys alpina. 77 palust un -Atri € angustifolia. 4 near Clematitis. EOR platyphyllos. mu dulcis. dA FLORE DU BEAUJOLAIS. 801 i Plantago intermedia. — arena ria. pt ascendens. i — deflexus. ; Polycnemum m ! Chenopodium h hybridum, — mediu — viride. — acutifolium. Blitum Bonus-Henricus. — glau cum. — ambro Thesium : dera lum. 1 809 SÉANCE DU 8 DÉCEMBRE 4922. Populus alba. n * Convallaria Polygonatum — multiflora — maialis Ruscus "Actileatus. Arum italicum anc Paéddó-Nürciini- ncomparabilis. Tulipa silvestris. - Fritillaria meleagris. Lilium Martagon Phalangium Liliago. — ramosum. Scilla bifolia. . — autumnalis. Gagea arven sis. Ornithogalum umbellatum. —. sulfur À Allium A gares sinu Muriel ir E — racemosum Colchicum autumnale. Iris Pseudo-Acorus. Satyrium hircinum. Orchis bifo lia. — montana Ee coriophora. p i Epipaçtis latifolia. Epipactis ovata. — ensifolia. Spiran thes autumnalis. Sagittaria sagittifolia. Alisma lanceolatum. Luzula pilosa. — silvatica — nivea — multiflora. Juncus Werde y — Capitat n pre ee Fois UE CARO? Typha Shuttievorthii. — Jatifolia Sparganium simplex. Scirpus s uniglumis. P è — me cec Carex pulicaris. inatà. — strigosa. — mutans. . — polyrhiza. — humilis. Andropogon Ischemum. | Digitaria cilia Anthoxantham ilis Alopecurus latus. Phleum rar Mibora ver Cala ostis epigeios. Gastridium der Ai bd qp i MeL — praecox. Avena Ludoviciana. d M. GANDOGER.. —— LA FLORE DU BEAUJOLAIS. 803: Trisetum flavescens. Elodea in bon Phragmites nigricans. Lemna tri Glyceria open — polyr hiza za. — p go dnt pice Festuca tenuifolia. _— Telm — d — palus is — silvatica. Ophioglossum vulgatum. * Molinia altissima. Botrychium Lunaria. romus a | Polypodium Phegopteris. — commutatus. — Dryopteris. Agropyrum dumetorum. Aspidium aculeatum. — obtusiusculum Polystichum Filix mas. Hordeum secalinum Athyrium Filix femina i Lolium — arostichoideum. : ; — rigidum. Asplenium septentrionale. | Nardus stricta. MNA cd officinale. Potamogeton densus. Blechnum Spi — perfoliatus. : ' Chara fœtida — Berchtoldii. — fragilis .Zanichellia repens. ^| — flexilis. alias major. Nitella atrovirens. — minor. Dans ma note sur la flore de Somalie, Afrique apros (/ Bulletin, de la Société botanique de France, LXIX, p. an. 1922) j'ai omis d'indiquer les affinités des trois Cyperus dd j'ai décrits comme nouveaux. Je comble ici cette lacune, en y ajoutant an amples détails. s somalicus Gdgr, loco citato. - — Perennis cæspitosus poda jis, ei caulem æquentia 2 moires ata p ana, anthela simplex. capitata densa, Spiculæ compressa late oblongæ acuta virescentes, glumæ ovatæ Subobtusa vix nervalæ, stamina 3, stylus trifidus, achænium ovoideum fuscum trigonum 3 Hab. Africa tropica, € ad —— Giumbo Guiba (Fiori, n, 951. Affinis C. compacti Lam. et medium tenet inter hanc et C. Bernieri Cher- - mezon, in Bull. DOE: bot. ds BERG; ped (1919), p. 356 e Madagascar. RTE | rus Wilmsii G Gagi jo co citato. — A eie recedit. foliis s tenui oribus convolutis, caule minus trigono, spiculis duplo- me lata) angustioribus ovatis confertis, glumis flavissimis acutis sublinea- DU ... Pus, anthela magis conferta. 3 pos Hab. Africa austr., Natal (Wilms, n. 23641) ^ | A EU. ^ - Distributus fuit sub nomina P. compacti var. fanissiné duke. as BN Cyperus Sehleehteri Gdgr, loco citato. — Perennis dense cespitosus. | LT Semipedalis, radices valde fübrillosi, caulis strictus lævis trigono-canali- —— atus, folia marginibus scabra, 3-4 metres lata caule multo breviora. fe bs plana lio vagin a, vaginis ferrugineis, anthi Miridi-glauca parad falcatis Sapo mt spicula v vix | vh 80% SÉANCE DU 8 DÉCEMBRE 1922. anguste oblongæ acute 2 metres late, glumæ carinatæ obovato-acutæ euspidate tenuiter nervosæ, stamina 3, stylus trifidus, achænium elli- psoideum trigonum nigrescens Hab. Natal, Claremont (Schlec hter, n. 30571). ij — A duabis antecedentibus foliis radicalibus conspicue fibrillosis ac folios . Mete statim Genus Cy neris Suis (ultra 800 species inclusis Pycreo, Jun- - cello, etc.)atque perdifficilis monogr aphia recentiori et accurata pics indiget qua auctoribus coævis se enixe commendat. Parmi mes livres de botanique africaine j'ai consulté : ASCHERSON, Botanik von Ostafrika, Leipzig, 1879, in-4°. BAKER, Flora of Mauritius. London, 1879, in-8°. P BALFOUR, Botany of Socotra, Edinburg, 1888, in-4*. : i edm RTH, Reisen in Nord und "Central Africa, 5 vol., Gotha, 1857-58, in-8°. ORY, jur dans les iles d'Afrique, 3 vol. , Paris, 1804, in-8°. pce Au , The plants of Nyasa-Land, London, estar so w DECKEN, eisen in Ost-Africa, 4 vol., Leipzig, 1869-7 DURAND et SCHINZ, Conspectus fore “A fricée. 5 vol. te 1895-1905, , in-8». a ENGLER, Monographien Afrikan Pflanzen, 18 fasc., Leipzig, 190 in-8°. E ee : - AR pee LHP e CN RE ra mo pd UP NECS HARVE Y et S., Flora capensis, 8 vol., London, 1859-1913, in-8°.. Sipes, Pres to the Botany of S. Rhodesia, London, 1906, in-8°. 4 HOOKER, Niger Flora, London, 1849, in-8°, je KoTscHY et T. Plantz Tinneanz. Vindobonæ, 1867, in-folio. b MARLOTH, Das Kapland Pfilanz, lena, 1908, in n-4e, pr. OLIVER, Flora of tropical Africa, 40 vol. ; Godon, 1868-1990, in-86. : 5.22008 OLIVER et GRANT, Botany from. Zanzibar to Egypt, London, 1872-75, in4° — | ETERS, Reise nach Mossambique, 2 vol., wii 1862-65, in-4°. Re RÉVOIL, Flore du Pays Somalis, Paris, 1882, i N RICHARD, Tentamen florz Abyssinicæ, 2 vol., "na 4847, Per don SCHWEINFURTH, gil zur Flora Æthiopiens, Berlin, 1867, in x Mc Dans la a grande forét de l'Afrique centrale, iis m, NE. in fo VOLKENS, Der Kilimandscharo, Berlin, 4897, in-8°. epe Der Kunene Sambesi, Berlin, 1903, in-8° .... Doctorat às nn Mr o 1902, p. 176, 190, 225, 297 bos : our, huis Botanique, I VII, 1893, P: B 229, T euh ont été identifiées par PONE: 3, Elles sont constituées LAVIALLE, DELACROIX. — CONTENU CELLULAIRE CHEZ LES EUPHORBES. 805 Contribution à l'étude du contenu cellulaire chez les Euphorbes PAR MM. P, LAVIALLE ET J. DELACROIX. M. Gaucher! dans son étude anatomique du genre Euphor- bia écrit, à propos du contenu minéral de la cellule. « Les produits minéraux ne se rencontrent guère que dans l'écorce des Euphorbes cactiformes. Euphorbia splendens montre, néan- moins, dans chacune de ses cellules sous- épidermiques, un petit cristal rhomboédrique. Ces cristaux, traités par l'acide "R sulfurique, fournissent des aiguilles de gypse. D'autre part, ils Sont insolubles dans l'eau et l'acide acétique, très solubles dans l'acide chlorhydrique; ils présentent donc tous les caractéres de l'oxalate de calcium. Ce sel est très rare chez les Euphorbes, il faut le reconnaitre, et je n'ai guére pu le caractériser chez d'autres espéces. » | Dans un autre travail? le méme auteur écrit (p. 297), à propos des divers genres de la famille des Euphorbiacées : « Le genre Euphorbia est le seul à ne posséder sous aucune forme de l'oxalate de calcium. » Les divers tissus : écorce, liber, méso- - Phylle, en sont entièrement dépourvus. Dans les autres genres, — s au contraire, l'oxalate est généralement abondant, surtout dans — l'écorce. | Enfin, l’une des deux thèses précédemment citées (1898) nous apprend ceci : « Ilexiste chez les Euphorbes charnues d'autres — substances minérales qui ne préexistent pas à l'état cristallisé — dans leur tige, mais se déposent, à la longue, dans leurs cellules, sous l'influence déshydratante de l'alcool. » Ces | Substances, qui apparaissent dans les tissus au contact de x GAUCHER (E.), Étude ite dque du genre Euphorbia (Thèse D Doctorat 3). *n pharmacie, Montpellier, 1898, p. . 3. Gaucaer (E.), Recherches anatomiques sur les Buphorbiacies he 3. BELZUNG (E.), N des sphéro-cristauz du re: 806 SÉANCE DU 8 DÉCEMBRE 1922. par des cristaux prismatiques de malate neutre de calcium ou par des sphéroïdes de malophosphate de calcium. * * x Si les organes de l'appareil végétatif des espèces du genre Euphorbia sont régulièrement dépourvus de cristaux d'oxalate de calcium dans leurs tissus, il n'en est pas de méme du carpelle. ` Lorsqu'on suit, pas à pas, le développement du pistil chez E. platyphylla L., par exemple, on constate que : . 1 Dans le gynécée très jeune, au moment où la partie ova- rienne a la grosseur d'une téte d'épingle, il n'existe pas trace de cristaux ; i » 2° Un peu plustard apparaissent, au sein des zones scléreuses de la partie interne du péricarpe, de petits et nombreux cristaux prismatiques : 3° Dans le fruit mùr, le volume de ces cristaux s'est con- sidérablement accru, et chacun d'eux! occupe la presque tota- lité” de la cavité cellulaire qui le renferme. | Il ne s'agit pas, dans le cas d'£. platyphylla, de cristaux ou-de sphéroides de malaté ou de malophosphate de calcium, mais bien d'oxalate de calcium. Nous nous sommes. assurés, en effet, queces cristaux possèdent tous les‘caractères de ce dernier sel : i i a) insolubilité dans l'eau; ^y insolubilité dans l'acide acétique dilué à 1/10; c) solubilité dans l'acide chlorhydrique dilué à 1/10. : I 000 pistils d'E. Gerardiana Jaco. (espèce pourvue de cris- taux), pris aux divers stades de développement et coupés e" deux, ont été mis au contact d'un excès d'acide chlorhydrique dilué à 1/10 pendant vingt-quatre heures. Le liquide acide a été décanté et le résidu.a été lavé par contacts répétés re de l'eau légèrement acidulée par le même acide. Les liquides acides, réunis et filtrés, ont été additionnés d'un excès d i solution concentrée d'acétate de soude. Un précipité blanc s'est formé et a été recueilli sur un filtre sans cendres taré dpa . Aprés un lavage complet à l'eau acidulée par l'acide accus i à 1/10, le filtre a été séché à 400°, pesé, puis incinéré dans LAVIALLE, DELACROIX. — CONTENU CELLULAIRE CHEZ LES EUPHORBES. 801. du platine taré. Les cendres blanches ont été traitées par l'acide sulfurique concentré. L'exces d'acide a été chassé com- plétement au rouge vif, et le résidu de sulfate de calcium a été pesé. Les 1000 pistils nous ont donné : à la pesée sur filtre, D, arme RS CRÉES E d QUOD Eli —» agg i77, CR | povONND- MERC Cio SET Core epe = s Euphorbia platyphylla. — Coupe du fruit à peu près mûr. La structure des .. Zones fibreuses interne et externe n'est pas celle qu'on voit dans les coupes rigoureusement transversales, mais correspond à une sectíon inclinée, à ra environ sur le plan de symétrie d'un carpelle. ép, épicarpe; fef ryan: ze, zone fibreuse externe; ro, régions oxaliferes; zm, zone sclérifiée palis- sadique; zi, zone fibreuse interne; end, endocarpe. ACE 0,10 gr. d'oxalate de calcium; à la pesée dans le platine, une quantité de sulfate de calcium anhydre égale à 0,092 gr. Cette derniére est moléculairement équivalente à 0,10 gr. d oxalate de calcium séché à 1001. m E ca ‘Le corps extrait des pistils d'E. Gerardiana est donc bien de — . l'oxalate de calcium. Chaque pistil contient, en moyenne, - | 0,0001 gr. de ce sel. y RS 1. L'oxalate de calcium séché à 100 est monohydraté. ` 808 SÉANCE DU 8 DÉCEMBRE 1922. FORME. — Au moment de son apparition, l'oxalate a une apparence cristalline trés nette, mais le développement des cristaux n'aboutit pas toujours à la production de formes régu- lières. Ce sont, parfois, des octaèdres, des prismes simples où pyramidés; mais, souvent, on constate la présence de formes variées : sphéroides à centre plus ou moins nettement étoilé, reins microscopiques, etc. La figure ci-jointe donne une idée des formes affectées par l'oxalate de calcium. LOCALISATION. — L'oxalate de calcium peut étre. localisé en trois points différents du péricarpe. Chez E. Gerardiana Jaco., E. falcata L., E. Lagascæ, E. papillosa L., chaque cellule de l'assise palissadique se divise de bonne heure trés inégalement par une cloison qui limite deux cellules : l'une, trés petité, au contact de la zone fibreuse externe, l'autre beaucoup plus grande. C'est dans la petite cellule externe, sclérifiée comme la cellule-sœur, et là seule- ment, que se dépose l'oxalate de calcium. E Chez E. palustris, E. verrucosa, outre loxalate localisé comme nous venons de l'indiquer, il existe une deuxième zone riche en cristaux. Ces cristaux sont contenus dans la cavité méme desfibres de la zone scléreuse interne qui sont au contact de la zone scléritiée palissadique. En un mot, ici, l'oxalate est localisé à l'extérieur età l'intérieur de la zone sclérifiée palissa- dique, | Enfin, chez E. dulcis et chez E. platyphylla, une troisième région oxalifère vient s'ajouter aux précédentes. On trouve, en effet, des cristaux, à la limite commune, à la zone externe cellu- - losique du péricarpe et à la zone fibreuse externe. | CowcLUsioNs. — Alors que, selon Gaucher, les tissus des divers organes végétatifs des Euphorbes ne contiennent pas u d'oxalate de calcium, la paroi du pistil et du fruit de cs plantes est souvent très riche en cristaux de ce même corps. e H. CHERMEZON. —— POSITION SYSTÉMATIQUE. DU GENRE REMIREA. 809 Sur la position systématique du genre Remirea PAR M. H. CHERMEZON. La classification des Cypéracées a été trés diversement com- prise par les nombreux botanistes qui ont étudié cette famille. Une des raisons de ce fait est la grande simplicité de la fleur, réduite le plus souvent aux organes reproducteurs, eux-mêmes disposés sur un type relativement uniforme; aussi a-t-il été nécessaire de faire très fréquemment appel à l'arrangement réciproque des diverses fleurs, et, dans le cas des plantes à fleurs unisexuées, à la répartition des fleurs de chaque sexe. Par suite de la petitesse des organes d'une part, par suite des faits de contraction et de réduction d'autre part, on s'est alors heurté à de sérieuses difficultés d'observation, puis d'interprétation; c'est pourquoi aucune des classifications pro- posées n'approche, à beaucoup pres, du degré de perfection relative qui a été atteint pour d'autres familles. Cela est du reste vrai, non seulement pour les principales divisions, mais aussi pour le détail du groupement des genres; beaucoup d'entre eux, surtout parmi les genres monotypes, souvent quelque peu À aberrants, ont été l'objet de rapprochements trés variés, qui les Ont rattachés aux subdivisions les plus diverses de la famille, : Suivant le système adopté et les caracteres considérés comme . primordiaux. ! i Vd | Il ne saurait étre question ici d'une discussion générale de | la classification des Cypéracées; la présente note à trait simple- . Ment à un cas particulier, celui des affinités du genre Remirea : » Aubl., dont l'unique espèce, Remirea maritima Aubl., woo Tépandue sur les côtes de la plupart des régions tropicales. pa .. Le genre Remirea, grüce à ses caractères assez spéciaux, est facile à reconnaitre et n'a jamais été, à ma connaissance, réun! — — à aucun autre, fait assez rare dans la famille. Sa place dans la e Classification a au contraire beaucoup varié et il a été range COTON tantôt dans les Cypérées, tantôt dans les Rhynchos orées (ou o NCA EP EC. MS '"honées) parfois même dans les Mapaniées, se company Minsi fapproché de genres aussi différents que les Kyllingia, - 810 SÉANCE DU 8 DÉCEMBRE 1922. Courtoisia, Mariscus, Cladium, Oreobolus, Arthrostylis, Acti- noschenus, Gahnia et Hypolytrum. Sans qu'il soit nécessaire d'entrer dans le détail, on trouvera ici un court résumé des principales facons de voir. Le rattachement aux Cypérées a été admis notamment par Kunth!, Steudel °, Boeckeler?, à cause surtout de la disposition distique des glumes. Kunth considere l'épillet comme formé de 3 glumés * inférieures stériles et d'une glume terminale fertile dont l'achéne est placé dans une excavation de l'article terminal. épaissi-spongieux de la rhachéole. Steudel soutient la méme opinion et compte 3-4 glumes stériles. Boeckeler admet 4 glumes vides, nervées, et une glume apicale fertile, presque sans nervure, à la fin épaissie-subéreuse, c'est-à-dire que la quatriéme glume (fertile d'aprés Kunth) est pour lui stérile et qu'il rattache les étamines et le pistil à une cinquième glume. considérée par Kunth comme un prolongement de la rhachéole. La plupart des auteurs classent au contraire le genre Remirea parmi les Rhynchosporées (ou parmi les Schœnées, ce qui revient à peu près au méme), par exemple Endlicher*, Bentham et Hooker*, Pax’, Baillon®, Clarke? , pour des raisons d'ailleurs assez différentes. Endlicher envisage la fleur comme entourée . de deux pièces, et, chose étrange, c'est l'inférieure des deux qu'il considére comme épaissie à maturité. Les autres, question de classification mise à part, adoptent la façon de voir de Boeckeler, les organes reproducteurs étant attribués à la soi- ' disant glume ndi EE mais, tandis que Bentham et Hooker, 2. STEUDEL, peirier plantarum APE SRE Il, 1855, tA. 3. BOECKELER, Die Cyperaceen des koeniglichen Herbariums zu anie. (Linnaea, XXXV, 1867-1868, 435). 4. J'emploie le mot glume, quel que soit le nom donné en fait par les Em auteurs (écailles, bractées, etc.) pour désigner ces organes. . j ND 40 6. BENTHAM et HOOKER, Genera plantarum, III, 1883, 1041 et 1058. T. PAX, Beitraege zur Morphologie und Systematik der Cyperaceen | Bot. Jahrb. ; VII, 1886, 308; et in ENGLER und PRANTL, Natuerl. Pllanzenfem. II, 1889, 115-146. * . 8. BAILLON, Histoire des plantes, XII, 377, 1893, : 9. CLARKE, in HookER, Flora of British India, Vl, 1894, 587 et 677; in 5 5 DURAND et SCHINZ, Conspectus Floræ Africæ, V, 1895, 665; et in in THISEU ut DYER, Flora ii Tropical tins VIH, 1901, 267 et 485-486. E D»: 4 CRIT ET e de dire) TUA s Vi CP MERO E e IPTE. P ~ Mais le plus souvent sans explication, notamment pour Remirea. ice dont il sera question plus loin êt espèces de Cypéracées, suivant la classification adoptée par H. CHERMEZON. — POSITION SYSTÉMATIQUE DU, GENRE REMIREA. 811 ainsi que Clarke, caractérisent les Rhynchosporées par leurs épillets pauciflores et leurs glumes vides plus nombreuses que dans les Cypérées, Pax et Baillon les rattachent aux Cari- coidées pour des raisons tirées de la constitution de l'inflores- cence partielle, qui serait, non un vrai épillet, mais une sorte de cyme contractée, à fleurs terminales, au moins la supé- rieure!. Il est intéressant de noter ici que Baillon classe à côté de Remirea le genre Mariscus? qui se trouve ainsi très éloigné des Cyperus, avec lesquels il a été souvent confondu. D'autre part Clarke, contrairement à Pax et à Baillon, consi- dère la fleur de Hemirea comme latérale, l'axe étant supposé _avorter au-dessus d'elle, d'où l'apparence terminale; il y aurait une certaine affinité avec les Gahnra; du reste Clarke, s'il signale bien l'absence de nervure de la soi-disant glume supérieure, ne .. parle nulle part de son épaississement . ! Il est à peine besoin de parler de l'incorporation de Hemirea aux Mapaniées, telle qu'on la constate dans un ouvrage posthume de Clarke *; les Mapaniées étant caractérisées par des fleurs unisexuées, les máles à la base de l'épillet, la femelle nue et terminale, il faudrait admettre qu'ici les 3 étamines et le pistil appartiennent à deux fleurs différentes, ce dont il n'y a nulle apparence, d'autant que rien ne rappelle la constitution de l'épillet si spécial des Hypolytrum, Mapania et autres: Je pense qu'il y a là un simple accident de composition typo-, graphique et que le dernier genre des Rhynchosporées est devenu par erreur le premier des Mapaniées. 1. Ce n'est pas le lieu de discuter ici cette opinion, admise également Pour les Rhynchosporées européennes par CELAKOVSKY, Ueber die aehrchen- artigen Partialinflorescenzen der Rhynchosporeen (Ber. deutsch. bot. Ges., V, 1887, 148-152): les explications données par les divers auteurs ne sont Pas absolument convaincantes, au moins dans certains cas, et la question demanderait à être reprise. 2. CLARKE, Illustrations of Cyperacez, 1909, t. CI, f. 7-10, place Remirea entre Oreobolus et Hypolytrum, mais sans explication, cet ouvrage ne fOmportant aucun texte; la figure ne représente aucun épaississement - E la soi-disant dernière glume, et ne porte pas trace non plus de l'appen- - ieá add. ser. - CLARKE, New genera and species of Cyperacez (Kew Bull., 2 , Nur, 1908, 128); l'ouvrage donne à la fin un catalogue de tous La pem 'auteur, Ly 812 | SÉANCE DU 8 DÉCEMBRE 1922. T 3 1 En résumé, presque tous les auteurs considèrent l'organe qui — à s'épaissit à maturité comme la glume supérieure fertile, termi- — | nale ou latérale suivant les opinions; seuls Kunth et Steudel — | rattachent cet organe à la rhachéole, la glume fertile étant alors — celle qui se trouve juste en dessous. E Toute la question repose donc sur la nature de cet organe — — épaissi; or, sur ce point, l'interprétation de Kunth me semble étre la bonne, et pour les'raisons suivantes : l 1? Les étamines des Cypéracées sont normalement antérieures, — c'est-à-dire comprises entre la glume et l'ovaire, la médiane — dans le plan de symétrie, les deux autres de chaque côté, légérement à droite et à gauche; cette disposition se trouve effectivement réalisée ici, si la glume fertile est bien la derniere des glumes nervées; si au contraire on considère comme glume l'organe épaissi, il faut admettre pour les étamines une position. inverse, postérieure, tout à fait anormale. 20 La ou les glumes fertiles sont toujours les plus grandes de tout l'épillet; c'est bien le cas dans notre interprétation, où cette glume fertile atteint 5 millimètres, alors que l'organe épaiss! - n'en a que 4. j T + Les glumes de Remirea sont plurinerves; l'organe épais! est au contraire dépourvu de nervure, le faisceau libéro-ligneux unique étant très petit et non visible à l'extérieur; si on veut en- faire une glume, il faut donc admettre à cet égard un dimor- phisme peu vraisemblable. à 4 Enfin cet organe épaissi porte à son sommet un petit appendice cuculliforme, mince, dont les divers auteurs A 2 semblent pas avoir signalé l'existence; c'est cet appendice q™ — | constitue justement la glume supérieure, terminale, vide et très 2 réduite, comme dans beaucoup de Cypéracées. E in somme, l'épillet de Remirea a la constitution suivante, toutes ses glumes étant du reste nettement distiques : : 23 f (parfois méme 4) glumes inférieures vides, plurinerves, petites: — 1 glume hermaphrodite plurinerve, plus grande; — Pauw Supérieure, terminale, vide, trés réduite, placée au sommet du Fe ET M DTA dernier entre-nœud de la rhachéole, cet entre-nœud étant E différent des autres, bien plus long, épaissi-spongieux ^. maturité dans toute sa région médiane et enveloppan* | H. CHERMEZON. — POSITION SYSTÉMATIQUE DU GENRE REMIREA. 813 ses bords restés minces, les étamines et l'achéne de la fleur fertile. Cette disposition Horien tout à fait celle des Mariscus de la section Umbellati, très souvent aussi uniflores, et où la glume supérieure, stérile et réduite, a exactement le méme aspect, et est aussi portée par un entre-nœud allongé; seulement, dans ces plantes, cet entre-nœud reste mince partout et simplement appliqué sur l'achéne, sans l'entourer par ses bords. Comme dans les Mariscus, la rhachéole est ici caduque, d'une seule piéce, mais la désarticulation se fait en dessous des glumes vides inférieures; c'est ainsi que tout l'épillet tombe d'un seul coup (glumes stériles, glumes fertiles et achène), tandis que dans les Mariscus la désarticulation se fait au-dessus des glumes vides basilaires, toujours réduites à 2 d'ailleurs, et il ne tombe en Somme que la partie supérieure fertile de l'épillet. La forme allongée de l'achène, l'aspect des glumes et de l'épillet tout entier ràppellent du reste beaucoup certaines espèces de Mariscus. J 'ajouterai que dans les Torulinium, trés voisins des Mariscus, mais à épillets pluriflores se fragmentant à chaque neud, la rhachéole est épaissie-spongieuse et que chaque entre-nceud entoure les étamines et l'achéne de la fleur immé- diatement précédente exactement de la même façon que dans Remirea. . Ces analogies intéressantes me semblent placer tout does . Tellement le genre Remirea au voisinage de Torulinium et de ariscus, comme l'avaient du reste fait plusieurs botanistes, .. pour des raisons peut-étre différentes. Assurément le nombre des glumes basilaires vides est un peu plus grand que dans ces genres et les genres voisins, et c'est là l'unique raison, je pense, | Qui a permis de classer Remirea dans les Pincha oü de : Re peut constituer qu'un type aberrant. .. On réunit souvent sous le nom de Cypérées, les genres carac- — i térisés notamment par l'existence de glumes distiques, ls — : ilaires vides au nombre de 1-2 seulement; mais dans cet - TE ensemble, il y aurait intérét, je crois, à faire une séparation 1 très - conviendrait alors de distinguer deux tribus : r np rhachéole ur à maturité, entrainant nette, suivant que la rhachéole est persistat o ou non; aa A 814 SÉANCE DU 8 DÉCEMBRE 1922. tout ou partie des glumes, et en tout cas la ou les glumes fertiles avec lachéne ou les achénes correspondants; épillets sou- vent uniflores ou pauciflores, parfois cependant. multiflores, à 1-4 glumes basilaires vides; comprend les genres Kyllingia, Mariscopsis, Torulinium, Remirea, Mariscus, Courtoisia, — auxquels il faut ajouter Aena iens, généralement classé parmi les Rhynchosporées à cause de ses 3-4 glumes basilaires vides, parfois réuni aux F'mbristylis, dont il a le style, mais qui se rattache trés nettement aux Kyllingiées par sa rhachéole caduque. : | 20 Cypérées : rhachéole persistante; glumes et achènes se — désarticulant individuellement à maturité, à partir de la base de l'épillet, qui est toujours plus ou moins multiflore et naque — 1-2 glumes basilaires vides seulement; comprend les genres — . Pyereus, Juncellus, Cyperus, trés voisins les uns des autres. Les Rhynchosporées (ou Schœnées) ont des épillets généra- lement pauciflores, souvent méme à une seule fleur complète, des glumes basilaires vides plus ou moins nombreuses, et une rhachéole persistante; bien que certains genres aient également leurs glumes insérées de façon distique, la position systématique de la tribu se trouve assez éloignée des deux précédentes, surtout si, comme cela a été avancé par certains botanistes, les fleurs ne sont pas disposées en véritables épillets. Contribution à l'étude de la flore du Guatémala (Suite 1) f PAR M. L. RODRIGUEZ. LYTRACÉES m. Cuphea balsamona Cham. et Schl. — Herbe à pui vits lettes : El [IRR HR c près Guatémala (alt. 1450 : 21 mai 1920, n° 8 CENOTHÉRACÉES | p Jussiæa pilosa H. B. K. — Petite herbe à fleurs jaunes : a Amatitlan (dép. Amatitlan) (alt. 1 300 m.), 3 mai 1920, n° (ue ' 4. Voir Bulletin de la Soc. bot. de Fr., p. 34 et 373, LXIX, 1922, À L. RODRIGUEZ. — L'ÉTUDE DE LA FLORE DU GUATÉMALA. 815 San Pedrito (dép. Guatémala) (alt. 1500 m.), 12 mai et 26 juin 1920, n° 761 et 1063. Œnothera rosea Soland. — Petite herbe à fleurs roses, pétales caducs : Guatémala (alt. 1 450 m.), 31 mars 1920, n** 556 et 563; El Tuerto prés Guatémala (alt. 1 450 m.), 1 juillet 1920, n* 1076. (E. tetraptera Cav. — Petite herbe à fleurs d'abord blanches puis roses : Guatémala (alt. 1 450 m.), 31 mars, 6 mai 1920, n^ 548 et 733 ; El Administrador près Guatémala (alt. 1 500 m.), 5 juin 1920, n° 893. - Les deux plantes précédentes sont abondantes dans les lieux peus. *' Fuschia fulgens DC. — Arbuste à cie rouges, vertes à l'extrémité. Quezaltenango (dép. Quezaltenango) (alt. 2400 m.), 15 février 1920, n° 300 Hab,, Mexique. Hauya raucophylla D. Smith et Rose. — Arbuste à fleurs blanches, calice rougeátre : dans les bois à Las Vacas (dép. Guatémala) (alt. 4 400 m.), 31 mai 1920, n° 853. PASSIFLORÉES Passiflora capsularis L. — Plante grimpante à fleurs ver- dâtres petites : San Jose B. V., Costa-Cuca (dép. Quezalte- 780) (alt. 900 m.), 28 février 1920, n° 411. edulis Sims. — Liane à belles fleurs violettes, spontanée et souvent cultivée pour son fruit comestible (nom vern. grenadilla) : La Libertad Costa-Cuca (dép. Quezaltenango) (alt. 900 m.), 9 mars 1920, n° 472. P. mexicana Juss. — Plante grimpante à petites fleurs. - jaunes, cultivée pour ses propriétés médicinales : Guatémala (alt. 1450 m.j, 1** juillet 1920, n° 1082. Cette dude est .. employée dans les ntis ile da venus. E i DL r CUCURBITACÉES Momordica charantia. — Plante grimpante à fleurs jaunes, croit dans les endroits sablonneux : Puerto Barrios (dép. m (niv. de la mer), 23 juillet 1920, n* 1130. e signe (**) désigne les pusus qi n'ont pas été eve jusqu'ici Amérique centrale. 816 SÉANCE DU 8 DÉCEMBRE 1922. Luffa cylindrica Bem. — Liane à fleurs jaunes : La Unidad, Costa-Cuca (dép. Quezaltenango) (alt. 800 m.), 7 mars 1920, n? 458. Cette plante est trés fréquente dans toutes les régions chaudes, le fruit contient une matière fibreuse qui, après dis- parition de la pulpe, est employée comme éponge. Echinocystis Coulteri Cogn. — Plante grimpante à fleurs verdâtres et fruits épineux : El Administrador près Guatémala (alt. 1 450 m.), 31 mars 19206, n* 560. Sechium edule Sw. — Liane à fleurs verdâtres, fruits épi- - neux : Colomba (dép. Quezaltenango) (alt. 1000 mJ), ^ 10 janv. 1920, n° 158; San Jose B. V. Costa-Cuca (dép. Quezal- tenango) (alt. 900), 21 février 1920, n* 377; La Unidad Costa- Cuca (dép. Quezaltenango) (alt. 800 m.), 7 mars 1920, n° 459. Cette plante est fréquemment cultivée pour son fruit qui est employé comme légume. BÉGONIACÉES | Begonia crassicaulis Lindl. — Plante épiphyte à gros rhi- zome, fleurs blanches paraissant avant les feuilles : San Jose B. V. Costa-Cuca (dép. Quezaltenango) (alt. 900), 4 février, — 8 février et 5 mars 1920, n^* 241, 263 et 455. E * B. oaxana ADC. — Plante à fleurs roses : Las Nubes (dép. — Quezaltenango) (alt. 2 300 m.), 14 fév. 1920, n° 296. — Hab. : Sud du Mexique. | i - "B. pustulata Lubn. — Petite plante à rhizome court, fleurs s: blanches, petites : La Isla, Chuva (dép. Quezaltenango) (alt 1000 m.), 18 mars 1920, n° 532: Colomba (dép. Quezalte- nango (alt. 1 000 m.), 10 janv. 1920, n° 160 — Hab. : Sud du —— Mexique. | i E o .B. scandens Sw. — Plante sarmenteuse à fleurs blanches A Colomba (dép. Quezaltenango) (alt. 1 000 m.), 10 janv. 1920. — n’ 466. e ; ; P | ^s CACTÉES - ' i Dt _ Phyllocactus latifrons Salm Dyck. — Plante épiphyte à s . grandes fleurs blanches : Las Mercedes Costa-Cuca (dép- /... Quezaltenango) (alt. 900 m.), 4 mars 1920, n°438. — L. RODRIGUEZ. — L'ÉTUDE DE LA FLORE DU GUATÉMALA. 817 : Rhipsalis cassytha Gærtn. — Plante épiphyte, tiges à ramifica- - tion dichotomes, fleurs verdátres très petites : San Jose B. V., = Costa-Cuca (dép. Quezaltenango) (alt. 900 m.), 21 fév. 1920, 2.2 n° 37106. OMBELLIFERES Hydrocotyle mexicana Cham. et Schl. — Plante de régions - humides à petites fleurs vertes : Colomba (dép. Quezalte- nango) (alt. 1000 m.), 12 janv. 1920, n° 174. H. prolifera Kellog. — Petite plante à fleurs blanches pous- | sant dans les lieux marécageux : San Pedrito (dép. Guaté mala) _ — (alt. 1500 m.), 1** mai 1920, n° 681. Eryngium Carline Delar. — Plante épineuse à fleurs ver- $e dâtres fréquente dans les lieux arides : pue 1 450 m. » D Savr. 1920, n° 578. | Arracacia Donnell Smith. Coult. et Rose. — Herbe atteignant 2 mètres de haut, à fleurs jaunes : Las Vacas (dép. Guatémala) (alt. 4400 m.), 10 juin 1920, n° 965. Eulophus peucedanoides Benth. et Hook. — Herbe à ibus (o jaunes : El Administrador, prés Guatémala (alt. 1450 m.), ` B juin 1920, n° 897. ~ Apium leptophyllum F. Mull. — Herbe à fleurs verdâtres : -. El Administrador, près Guatémala (alt. 1 450 m.), 31 mars i1929, Bon DI. p p - Daücus montanus Willd. — Herbe à fleurs roses : El Tuerto, = prés Guatémala (alt. 1450 m:), 4 mai 1920, n* 730. nois abe PIU RH, dE FE NP - CAPRIFOLIACÉES : a E SS bipinnata Cham. et Schl. —. Arbuste de 2 : m. 50 _de hauteur, à fléurs blanches : San Jose B. V., IUe Quezaltenango) (alt. 900 m.), 3 fév. 1920, n°. 219. 3 | RUBIACÉES . — | ee p Bouvardia leiantha Benth. — - Herbe à fleurs rouges fr ‘fréquente - 2 : au bord des chemins : El Administrador; gus Guatémala. que 5 m.) 24 mai 1920, n° 846. -~ — N ys - ST LX E Tt 818 SÉANCE DU 8 DÉCEMBRE 1922. Houstonia longiflora A. Gray. — Arbuste à belles fleurs blanches : Guatémala (alt. 1 450 m.), 5 juin 1920, n* 888. Hamelia patens Jacq. — Arbuste de 2 mètres environ, à fleurs rouges : Colomba (dép. Quezaltenango) (alt. 900 m.), 6 jan- vier 1920, n» 117. Diodia rigida Cham. et Schl. — Petite hérbe à fleurs vio- lettes, fréquente dans les lieux incultes : Las Vacas (dép. Gua- témala) (alt. 1 400 m.), 31 mai 1920, n» 854; chemin de Fiscal (dép. Guatémala) (alt. 1 500 m.), 4 juin 1920, n» 872. Crusea calophylla DC. — Herbe à fleurs violettes : El Admi- nistrador, prés Guatémala (alt. 1 450 m.), 12 juin 1920, n° 992. C. rubra Cham. et Schl. — Herbe à fleurs rouge : Patulul (dép. Solola) (alt. 250 m.), 26 déc. 1919, n» 12. : Spermacoce tenuior L. — Herbe à fleurs blanches, trés - répandue au bord des chemins : El Incienso, près Guatémala - (alt. 1450 m.), 7 mai 1920, n° 751; Pamplona (dép. Guaté- - mala (alt. 1450 m.), 21 mai 1920, n° 815; El Sapote, près Guatémala (alt. 1 400 m.), 16 juin 1920, n° 997. Mitracarpum villosum Cham. et Schl. — Petite herbe à fleurs . blanches : San Pedrito (dép. Guatémala) (alt. 1500 m. 2 14 mai 1920, n° 783. Coffea arabica L. — Arbuste de 3 à 4 m., à fleurs blanches : San Jose B. V., Costa-Cuca (dép. Ouezaltchando) (alt. 900 m.), 11 mars 1920, n° 485. Le caféier est cultivé dans toutes les parties du pays comprises entre 700 et 1 500 m. d'altitude. Étude sur la Medie des vallées en Provence (Suite et fin!) - PAR M. SJ ARÈNES T Y Essais de statistiques comparées. - À. — Végétation comparée des trois vallées toulonaises. : Le premier travail que nous puissions nous proposer est une ^ étude comparée des florules des trois vallées torio gae E Voir plus. haut p. 491 et 7 : rom à J. ARENES. — LA VÉGÉTATION DES VALLÉES EN PROVENCE. 819 vue de sa réalisation, prenons d'abord en considération les élé- , ments constitutifs de ces florules en revenant aux catégories précédemment définies. Nous obtenons le tableau suivant : ES VALLÉE VALLÉE VALLÉE NATURE DES ÉLÉMENTS |DE L'EYGOUTIER| DE DARDENNES | DE LA REPPE (204-espèces) (204 espèces) (148 espèces) p. 100 p. 100 p. 100 Espèces aquatiques (a) . . | 20 | 9,80 & | 1,96 8 | 5,40 micoles(/). . .|. 32 | 15,68 28 13,72 18 | 12,16 méditerranéennes exclusives (m. e) . : . .| 10 | 4,9 34 | 15,149 21 | 14,18 Espèces méditerranéennes non exclusives (m. n). .| 12 | 3,88 22 | 10,7 22 | 14,86 | Espèces indifférentes (e) .| 130 | 63,72 | 119 | 58,33 | 79 | 53,37 = Pour chacune des vallées, portant sur des coordonnées équi- - distantes des longueurs proportionnelles aux pourcentages, nous avons obtenu trois courbes (graphique 1), auquelles nous avons, : donné le nom de courbes analytiques. De leur comparaison, il résulte que des trois vallées, celle de l'Eygoutier (la plus riche en hydrophytes, 25,48 p. 100 contre 15,68 p. 100 et 17,68 p. 100 en Fune et l'autre des deux autres vallées) est la plus riche en plantes humicoles. Ce fait parait trouver une explication dans la présence de berges herbeuses et surtout de pâturages, qui conservent au sol, même pendant la saison chaude, un degré d'humidité très appréciable. Les prairies sont en premier lieu traversées par d'assez nombreux canaux d'irrigation. De plus, insi que sur les rives gazonnées, le tapis de feuillage géne l'action calorifique du soleil sur la terre et par là contribue à . Talentir l'évaporation; les Graminées sont nombreuses, et leurs | racines fasciculées, ramifiées à l'infini dans la couche superfi- p . Sielle du sol, la fragmentent et diminuent le degré de cohésion. ca des éléments constituant ce sol. Par cela méme, les phénomènes t. de capillaritó se trouvent considérablement atténués ce qui fait que l'eau se maintient tou jours plus ou moins dans le sous-sol. re Cest d'ailleurs le phénomène inverse qui semble se produire DE dans le lit de la rivière. Si la flore en est extrémement riche et m x _ fournie aux premiers jours du printemps, il ne kat giis x gm 3 tid P Mae de Po Er ra ut En E S TE 820 SÉANCE DU 8 DÉCEMBRE 1922 aller la chercher aprés les premieres chaleurs de juin. Dés quen: grande partie l'eau a disparu, les dépóts de vases et de ee s'agglomérent en une masse compacte. Celle-ci se fendille bien … par endroits sous l'action de la chaleur mais les Bee Zo ^ zi : cd i ad e "v TN Y ^ cubi -——— = I x: a det Au» ^ VA Y. ? ai RT iu Qr pee Te \èx- e P uh aii ' x 1; v b 4 pos e x Fe į fo x y 4 T < p (i A X k 2 ety K : | W $1 x z FASI y d s ris X : CORE ti 4 X ott IE - x 6 y c * $2 SM 9 IN / 2 m M 2 | o7, : pep x d : À à res Cmm Fig. 2. — Graphique I. Courbes analytiques. ainsi que l'évaporation à sa surface par suite. Et l'on bientôt la station envahie par une sécheresse désespéranie. en chasse toute végétation. Des trois vallées. parcontre, celle de Dahiinacr nourritle | d'espèces méditerranéennes | exclusives. En će qui cone mc le groupe des méditerranéennes non exclusives, c'est la Re — qui tient de beaucoup. Ja première place. Espèces médite ennes exclusives ou non atteignent leur pourcentage e le plus lelong de la Re où se fourni sAr, [eer le J. ARÈNES. — LA VÉGÉTATION DES VALLÉES EN PROVENCE. 821 totalité des espéces représentées (29,04 p. 100 contre 25,97 p. 100 et 10,78 p. 100 en l'une et l'autre des deux autres _ vallées); c'est donc dans la vallée de l'Eygoutier que la propor- tion est la plus faible. Cette dernière remarque est fort justifiée en ce qui concerne la Reppe, car des hauteurs du Croupatier et du Cerveau, ces espèces ont toutes facilités pour se propager jusqu'au fond des gorges, glissant le long des escarpements cal- caires. Le lot des plantes indifférentes donne de 52 à 64 p. 100 de ses espèces à la flore des vallées entrant ainsi pour la plus large part dans sa constitution. | Cette première comparaison établie, nous avons voulu mettre en application partielle les méthodes inaugurées par Jaccard? et nous avons calculé le coefficient générique de chacune des trois vallées : DÉSIGNATION DES VALLÉES GENRES | ESPÉCES | CALCULS ne de | 433 x 100 ; Vallée de l'Eygoutier . . .| 133 20& gr | 65,19 | — M575«100| - Yallée de Dardennes . . . 157 204 LC 16,96 5 : 113 » 100 CMT . Vallée de la Reppe NEQU 113 ! 148 TR 16,35 Sur les chiffres ainsi obtenus, nous pouvons baser quelques Conclusions. D’après Jaccard', le coefficient générique de la vallée de l'Eygoutier, 65,19, le plus faible, indique que les conditions écologiques y sont plus variées que dans les deux autres vallées. L'Eygoutier en effet coule dans une région assez lourmentée au point de vue géologique. Ceci introduit. dans Son bassin une certaine variété des éléments chimiques du sol : — Qui varie fréquemment ainsi que dans sa nature physique. Par | . €ontre, pour la Reppe, comme pourla Dardennes les coefficients - : — de 76,35 et de 16,96, voisins et trés élevés, témoignent de l uni — formité dans la végétation de ces vallées. Ceci concorde parfai- 2 tement avec l'uniformité calcaire des terrains dans lesquels ©! Jaccanp (Paul), Étude comparative de la distribution florale dans une — Pertion des Alpes et du Jura (Bull. de la Soc. et id., 4902). © 1904); Lois de la distribution florale dans la zone aïpine Ubid z k M p A es Sciences nat, — — 822 SÉANCE DU 8 DÉCEMBRE 1922. i coulent ces deux rivières. Pour la Reppe, notamment, la pré- sence à peu près constante dans les gorges d'Ollioules des cal- - caires urgoniens crée une homo généité parfaite du substratum, tant au point de vue chimique qu'au point de vue physique. B. — Végétation des vallées en Provence. En établissant nos tableaux synthétiques, nous avons fait usage de six degrés de fréquence; ce sont les suivants : très - communs (T.C.), commun (C.), assez commun (A.U.), asses rare (A.R.), rare (R.) et très rare (T.R.). Cette distinction donne la répartition suivante pour les 419 espèces peuplant les vallées. i6 DEGRÉS DE N E... DEGRÉS DE NOMBRE : ARES à |POURCENTAGES : : |POURCENTAGES FRÉQUENCE | D'ESPECES FRÉQUENCE | D'ESPÉCES | SR p. p. 100 T.C. 53 12,64 A.R. 45 10,73 e 166 39.61 R. 24 5,72 AC: 130 31,02 TR 1 0,23 m A l'aide de ces chiffres en application des méthodes mises en pratique par M. J. Laurent! dans son ouvrage sur la Cham- pagne crayeuse, portant sur des ordonnées équidistantes des — longueurs proportionnelles aux divers pourcentages obtenus. nous pouvons construire la courbe de fréquence des plantes des vallées iculonaises. Cependant, comme notre but est de com- - parer cette florule à la végétation ordinaire des collines de Pro- vence, nous avons fait un relevé parallèle des 197 espèces , - mentionnées comme habitant les massifs du Faron et du Cou- don? par M. Jahandiez dansson excellent catalogue, ou observées .— par nous dans ces massifs. Ces 197 espèces se répartissent. comme il suit : Sb A. LAURENT (J.), La végétation de la Champagne crayeuse, Paris, 1920. E : :- 3. Dans les environs immédiats de Toulon. Au Nord, mont Faro» — (565 m.). Au Nord-Est, mont Coudon (702 m.). : Wu o ara ARÈNES. —- LA VÉGÉTATION DES VALLÉES EN PROVENCE. 823 perdus | JI. # DEGRÉS DE | NOMBRE DEGRÉS DE | NOMBRE | POURCENTAGES ere FRÉQUENCE | D'ESPÈCES FRÉQUENCE | D'ESPECES | p. 100 p. 100 | TE: 22 11,46 AR. 27 13,70 f> pe 62 31,47 R. 18 9,13 | AC. 64 39.48 T.R. " 2.03 E i : i Nous avons construit la courbe correspondant à ce second tableau : courbe de fréquence des espèces des Massifs du Faron et du Coudon, et dans un graphique commun (graphique 2) Xp s uper Î RES a / bic . A N y uc / de / Medo N x À \ CR NE Ere ccrlegpi qul E^ CSS S0 7 j 4 \ x E © on: "-— At V EU D Ls * Vi :: js v i * à ix Ens. ee 1 4o 3 [A Vie os FEN À : \ y /- N em Mr Foires ü A y T fo 7, NE a x e DC Xe . ot M Ka X OP uds DRE | he ter Lone T POS eC y C AE. f. Nu ru | Fig. 3. — Graphique H. Courbes prom * iet nous l'avons réunie à k première. Le comparaison des deux Courbes fait ressortir trés nettement la richesse des vallées « en. espèces communes ou très communes pour k le LRU du c't _sidérons les éléments constitutifs simultanément dans la végé- 824 -SÉANCE DU 8 DÉCEMBRE 1922. Var. Leur proportion diminue sur les collines où leur sont .— faites des conditions écologiques beaucoup plus sévères. Là se — réfugient les espèces varoises rares ou très rares. Délaissantles vallées, elles se réfugient sur les pentes ou sur les sommets | arides qui présentent un caractère méditerranéen plus tranché. Citons : : Te Alyssum spinosum Jasonia glutinosa Astragalus epiglottis Salvia silvestris Pisum elatius Phlomis fruticosa Medicago coronata | Carex humilis, etc. Y — disciformis | * Mais, abandonnons les degrés de fréquence dans lesquels — entre toujours une question d'appréciation personnelle et con- tation des vallées et dans celle des collines. Nous obtenons le X tableau suivant : : E. YÉGÉTATION VÉGÉTATION GÉNÉRALE DES MASSIFS - i 2s ÉES U FARON NATURE DES VALLÉES D : TOULONAISES ET DU COUDON js lg 2p DES ÉLÉMENTS. Nombre Pour- | Nombre Pour- d'espèces. | centages. |[d'espèces. | centages- p. 100 . p. 100 Se Espèces aquatiques (a) . . . . . 22 —R Wi. à "occ Humiéplen A) V V o 54 12,88 0 — méditerranéennes exclu- smes {ihaj * v. d De ne 37 | 18,71 Espèces méditerranéennes non! : HOW d exclusives (m. mi. : . . .- A5 9,54 32 162 p Espèces indifféventes (e) . . . .| 947 58,94 128 DSL S Construites, les deux couches analytiques correspondantes - (graphique 3) font ressortir, hors l'absence complète d'hydro- - ~ J. ARÈNES. — LA VÉGÉTATION DES- VALLÉES EN PROVENCE. 825 . 100, nous pouvons déduire qu'un certain nombre de ces ces, quoique susceptibles de s'accommoder parfaitement. conditions Beros dans les vallées, > cr celles qui EE. fes Dum PU s | culier par ion conditione di duet. à pw puce sont. rut des * 826 " . SÉANCE DU 8 DÉCEMBRE 1922. VALLÉES FARON. COUDON FAMILLES " M eem Proportion. dais Proponi d'espèces. d'espèces. p. 100 - pups Composées. vl dé I, ` 41 11,24 39. 15,21 E Légumineuses Ta DO 30 TAB 98. + PR E DEN s TS Quote. UNE 20 4,71 14 7,10 uere hacc IM 26 6,90 13 6,59 T J les Graminées qui d’après le chiffre de 6 à 7 p. 1001 paraissent T contribuer assez également à la constitution de la flore, toutau — moins dans le département du Var. Les Monocotylédones four- — | nissent 15,73 p, 100 des espéces qui peuplent nos deux collines - 1 tandis qu'elles entrent dans la végétation des vallées dans une — | proportion de 18, 85 p. 100. La classe des Dicotylédones subit - 2 une variation inverse avec 82 "ed p. 100 dans les e e A 19 p. 100 dans les vallées. E L'ensemble de la végétation des vallées ne groupé à: 419 espèces réparties en 258 genres. Le coefficient géné E correspondant est: , M DE 258 >< 100 E Sur les collines du Faron et du Coudon, les 197 espèces se répartissent en 149 genres. Le coefficient RE s * T 100 ani 5o E 2 Si le premier coefficient dénote une certaine variété dans les conditions écologiques existant dans les v allées, celui de 75,09, — assez élevé, indique par contre une grande uniformité Wes Station Faron-Coudon, uniformité des conditions chimiques physiques et climatiques dans ces deux massifs d'origine géolo- gique commune, hauteurs d'altitude peu différente, voisines e et sis exposées. 3 . Dans son catalogue, M. Jahandiez donne les chiffres suivants : n 216 espèces plus 61 ronds pour le département du Var, 214 € appartiennent à la famille des Graminées. La proponon 4 est. don: de 9,961 P- 100. J. ARÈNES. — LA VÉGÉTATION DES VALLÉES EN PROVENCE. 827 VI Conclusions. Montrer en premier lieu que la végétation des vallées se différencie nettement, dans l'ensemble de la végétation pro- vencale; en second lieu, que les différences sont suffisantes pour faire de cette végétation un type entièrement autonome -= au point de vue phytogéographique; enfin, fixer les caracté- ristiques de ce type, tel est en somme le triple but que nous poursuivons. Vers ce but, dans son excellente étude sur la géographie botanique des Bouches-du- Rhône, M. Decrock nous acheminait déjà til y a quelques années. Notre confrère révélait en effet la nécessité de ranger dans une catégorie à part l'ensemble de la végétation des alluvions humides bordant les cours d'eau. « Dans l'ensemble, ce sont », dit-il, «les divisions .« admises par Monsieur Charles Flahault que nous adoptons, il «m'y a changement que par l'introduction d'un « ÉTAGE ALLU- « VIAL ». Nous considérons que la végétation des alluvions. « humides qui longent nos cours d'eau est trop différente de celle + qui recouvre nos PANEM pour qu'on puisse les comprendre € dans la méme calégorie?. » Entièrement convaincus de la grande justesse de cette conception, nous estimons cependant que ce terme « alluvial » a le tort de pouvoir s'adresser à des formations ne dépendant pas uniquement des fleuves, car, ne . loublions pas, les formations d'alluvions marines sont fort 2e importantes en Provence. Il s'y trouve aussi des dépóts d'allu- vions extérieurs aux vallées et parmi sepes dedic nour- . rissent une végétation presque exciustv 5 1 Xérophile, car la pauvreté en eau du substratum y reste une Condition écologique constante. Telles sont les bandes d'allu- 4 . Viens qui traversent au milieu des phyllades la vaste péninsule PU Sieis. Sous ce double point de vue, le terme nous mE .. done trop général. E . Plus loin, nous relevons? : « us le nom de* égétaion 4 X ES Les Bouches- du Khine, Phytogéographie (Archives départementales. | des Bouches-du-Rhône, XII, 191 23 + Les Bouches-du- MS Phytogéographie chap. » Généralités, r 399. à ^ H 828 SÉANCE DU 8 DÉCEMBRE 1922. « alluviale, nous groupons les peuplements végétaux des stations - « dans lesquelles le facteur écologique le plus important y est « l'abondance de l'eau dans le substratum, condition qui es « réalisée dans les alluvions placées en bordure des cours d'eau, — « l ainsi que dans les marais et dans les étangs d'eau douce. » Ñi ‘abondance de l'eau dans le substratum est une condition s réalisée dans les alluvions placées en bordure des cours d'eau, — : dans les marais, dans les étangs, dans « les dépressions résultant —.— « de l'asséchement d'anciens lacs, comme la plaine d' Aubagne par « exemple » !, cette condition peut aussi être réalisée en d'autres — stations. Le terme ainsi défini a donc, selon nous, le défaut de ne pas englober la totalité des vallées. Il néglige d'abord les parties où les dépôts d'alluvions sont nuls et où malgré cela l'eau peut étre abondante tout au moins à certaines époques de l'année, et où par suite la flore est nettement tranchée, au E alluvial, s'étant formés dans un bassin très homogène. t dépôts y présentent les caractères minéralo-chimiques du pour- tour du bassin, de sorte que la vallée s'y DISTINGUE, et NE $Y distingue des formations environnantes que comme h ital d'un certain nombre d'espéces fixées par la présence. conti- nuelle ou par l'apparition intermittente de l'eau. Tel. est en certains endroits le cours moyen de la Reppe dans les Gorge d'Ollioules. AT appui de ces deux remarques citons : 1° Dans les Gorges d Ollioules Ranunculus beh phyllus 9e A Dardennes, au pied du barrage. Ajuga reptans Salix incana Eupatorium cannabi- num - Tamarix gallica upatorium cannabi-|Samolus Valerandi — fragilis um Nerium Oleander Juncus effusus Pulicaria eite Mentha rotundifolia Scirpus Holoschenus abyl — -aquatica Cyperus longus. Pob us alba Cyperus longus - Scirpus Holoschænus Ce sont autant d'espèces que nous ne retrouvons JAMAIS à +. éta . spontané sur les pentes arides et qui par leur fréquence dans | te Les Bouches-du- posi Phytogéographie, chap. XH, étage alluvial P Pulicaria dysenterica J. ARÈNES. — LA VÉGÉTATION DES VALLÉES EN PROVENCE. 829 : Maux oü nous les citons donnent à la végétation un faciès tout _ particulier. . .. Notons enfin ce dernier passage! : « Nous considérons que les E. « bords du Rhône et les marais d'Arles d'une part, les collines de _ € la Nerthe, de Marseilleveire, de la Trévaresse, du Montaiguet, € d'autre part, différent tellement à tous points de vue que nous « devons faire de la végétation des premiers un type autonome « qui n'a rien de méditerranéen et qui par conséquent ne peut - = Cétre réuni à celui qui forme la caractéristique propre d'une € grande partie de la Provence. » De cette troisième remarque nous ne. pouvons admettre que l'extrême généralité en ce sens que le type de végétation des vallées ne peut être réuni au type de la végétation méditerranéenne, Cependant, si nous recon- Provence occidentale, nous ne pouvons nous convaincre que la = Végétation de toutes ces vallées n’ a rien de méditerranéen. Aux Espèces fixées par Ja présence de l’eau dans le substratum, se mêle toujours une proportion plus ou moins grande de plantes médi- _terranéennes exclusives ou non. Dans la vallée de l'Eygoutier, Nous avons considéré dans le secteur des pâturages, un rec- - tangle d'environ 700 mètres de long sur 70 mètres de large. e la rive droite et ne nous soignant pas du cours d'eau à plus de 60 mètres sur la rive- gauche, sur 169 espéces ins Observées, nous avons compté 116 espèces indifférentes, 41 hydro- ~ Phytes et 12 espèces méditerranéeñnes exclusives ou non, soit . une proportion de 7,10 p. 100. La végétation des bords des — . Ours d'eau comporte donc bien, méme dans celle région de E plaine qui est aussi cà el là une RÉGION D'ALLUVIONS, Si rares À Soïent-elles, quelques éléments méditerranéens. En un mot, la : Yégétation des vallées telle que nous la comprenons, diffère pius de la végétation méditerranéenne par les proportions des ` ‘léments qui s' y “associent Tae par la nature ou r Le ga de ces | 5 éléments. _ Be l'ensemble des remarques quc Md nous tirons les : conclusions suivantes : 3 m Biche Fa M da. Phapapeph chap. E Ll alluvial, 830 SÉANCE DU-8 DÉCEMBRE 41922. # 3 4 4 St p^ 1° IL existe dans les vallées toulonaises el DANS LES VALLÉES PROVENÇALES en général, UN TYPE DE VÉGÉTATION TRÈS AUTONOME - E par rapport à celui qui forme la caractéristique propre de la Provence. | os 2 J 7 z LI p: : d 2° CETTE VÉGÉTATION PEUT s'oBsERVER dans nos vallées, QUELS — QUE SOIENT : LE RÉGIME DES COURS-D'EAU, LE MILIEU PHYSIQUE, LÀ NATURE CHIMIQUE DU SOL ET LA PORTION DU COURS D'EAU fpriseen — considération. Td 3° SON CARACTÈRE DOMINANT RÉSIDE DANS LA PRÉSENCE DE PLANTES: — HYGROPHILES (tout au moins à certaines époques de l'année et 14 en proportions très variables), FIXÉES, soif par la PRÉSENCE CON- E TINUELLE, soit par ÜAPPARITION INTERMITTENTE DE L'EAU SUR LE SOL, Soil par sa PRÉSENCE CONSTANTE en quantité plus ou moins | grande DANS CE SOL. (eds ES 4° Les ESPÈCES SOUMISES A L'INFLUENCE DIRECTE DE L'EAU SE 2 GROUPENT EN CEINTURES VÉGÉTALES, bien délimitées, mais étroites | à et souvent interrompues le long des rives, lorsque la profon- — deur est. suffisante, lorsque la force du courant n’est ui trop 1 variable, ni trop grande, lorsque le fond est assez meuble et riche t en humus (conditions réalisées par la vallée de l'Eygoutier, au . printemps, au-dessus du pont de l'Abattoir). 3 9^ L'UNE SEULEMENT de ces quatre conditions N'EST-ELLE PAS — RÉALISÉE, la profondeur est-elle insuffisante (cours inférieur de B l'Eygoutier), la force du courant est-elle trop variable, ou trop — grande (Reppe), rocheux, le fond devient-il trop pauvre M —— humus (cours supérieur de'la Dardennes, cours moyen de h. P Reppe), LES CEINTURES VÉGÉTALES DISPARAISSENT, bon nombre — d'espèces sont éliminées et celles qui restent se fixent çù et lb, — dans le lit du cours d'eau, aux endroits où les conditions du milieu répondent le mieux à leurs exigences. n ES .6* Jamais cette catégorie des hydrophytes ne se trouve repi . sente dans la végétation habituelle de nos collines, sur lesquelles à le facteur écologique dominant est l'absence de l'eau dans le Substratum. Par contre, DANS Nos VALLÉES, NOUS retrouvons - TOUJOURS des ÉLÉMENTS constitutifs et caractéristiques DE LA VÉGÉTATION PUREMENT MÉDITERRANÉENNE. SEULES s'Y MODIFIENT s 3 décroissent les PROPORTIONS Suivant lesquelles ces élémen | $associent aux autres. y p - "3 J. ARÈNES. . — LA VÉGÉTATION DES VALLÉES EN PROVENCE. 834 T° Les conditions écologiques étant moins uniformes dans - les vallées, le tapis végétal y est plus varié que sur les collines où les conditions de milieu sont plus constantes. 8° Ces conditions étant aussi DANS LES VALLÉES moins exclu- . Sivés, LA PROPORTION D'ESPÉCES MÉDITERRANÉENNES Y EST BIEN | MOINS FORTE. La VÉGÉTATION DES VALLÉES EST RICHE EN ESPÈCES BANALES E. POUR LA RÉGION. Les espéces rares ou trés rares y sont pour ainsi 7 . dire absentes. Méditerranéennes, ces dernières préfèrent l'exclu- 7 sivité des conditions qui leur sont s sur les I ou sur . les sommets arides. E _ 10° Nous rangeons donc à part cette végétation et nous E E proposons de la distinguer désormais sous jè nom de « VÉGÉ- TATION VALLEMALE! ». Cette expression s'adresserait UNIQUEMENT AUX VALLÉES à l'exclusion de toutes formations lacustres et maré- Cageuses, dans les trois districts de la « Provence rhodanienne », | la « Provence littorale calcaire » e! des « Maures et de ECT pre »? - Toulon-sur-Mer. Le 11 septembre 1922. 4 Du latin vallem, vallée. F4 ; FLatauLT (Charles, La Flore et la Végétation de pi cum ek & j E NE * eredi Guffroy, Guignard, drugs, cn Guillochon, Guinier, : de ra ert Hamet ; Heim jo pu Ré rail, Moon, Hickel leurs noms sont proclamés, les enveloppes fermées. conte- | sous la direetion de M. le Président. majorité absolue, T ‘Boissy, Bonati , Bouly de Lesdain, Bouvet, Bouygues, Boyer, Braun-Blan pquet, Chateau, Chermezon, Chevallier ( (abbé), Chouard, Churc heville (de), Coupeau, ea M"* Daigremont, MN. Dangeard (P. A.), Mo Despaty, Dismier, Dode, Douin T) , Douin (R.) Ducom . Dumée, Emberger, Faure, Flahau - Pobx, Fournier (abbé) à ^ Open. Gain (E.), aire amet SÉANCE DU 22 DÉCEMBRE 1922 PRÉSIDENCE DE M. P. GUÉRIN. Après lecture du procès-verbal de la précédente réunion, il est procédé, conformément à l'article 10 des statuts, aux élections annuelles pour le renouvellement pite du. Bureau et du Conseil d'administration. Les élections portent cette année sur le remplacemen du Président, des quatre Vice-Présidents, d'un Secrétaire, | de deux Vice-Seerétaires et de cinq membres du Conseil. De ya, en outre, à remplacer deux membres de la Commis- sion du Prix de Coincy. Après le vote des pas ni T lettres des Eee taires qui ont voté par correspondance sont ouvertes nant les bulletins sont ouvertes et le potes a lieu Les résultats du vote sont les suivants : Nombre des votants, 188; suffrages exprimés, X 1. Les 185 membres dont les votes ont été exprimés sont? ar sl i Alleizette (d’), Mme Allorge, MM. Allorge, Arbost, Arras, dui Beauverie, Benoist, Bertrand, Bézagu, Billiard. Bioret, Blaringheni,. Brocadet, Broyer, Buchet, Bureau, Cabines , Mie Camus, MM. ae (abbé), Charbonnel (abbé), Charras, Charrier, Chat. Chassa Combes, Conill, Copineau, nadie , Coste (abbé). ‘Coudert (abbé), í Danguy, Daveau, Davy de Virville. Debaire, Decluy, Decrock, xe Delafield, Ta (abbé), Denis, Depape (abbé), noke Gaume, Genty, Gérard (C.), Gérard (R.), Gèze, Gillet, Gotha, bac SÉANCE DU 22 DÉCEMBRE 1992. : 833 M. M. Morunnp, Vice-Président sortant, est élu Président: pur l'année 1923, par 176 voix : M. l'abbé sos abtiom - Sont ensuite élus avec les AN ci-après : - Premier vice-président :.M. E. Perrot, avec 172 voix. c Buchet obtient deux voix; MM. Benoist, Bla- Gandoger, Guignard, Hickel, Me Kohler, bee ee Arango, RES | voix. ^s Vice-Présidents +. MM. Br ARINGHEM, Dope, GEwrY, ar 170, 177, 174 VOIX. M. Viguier obtient d voix; m Bem, Mw SS de Roulet, m du dos Hickel, Maheu, Maublanc, Perrot, Pavillard, de Vilmorin, chacun 1 voix. Il y a 3 bulletins nuls. a Secrétaire : M"* ArLorcE, par 182 voix. MM. Gagnepain t Le Brun ont obtenu chacun 1 voix. , EIU sore tamrés | : MM. R. Hem et RopnicUEZ, par 182el — 165 voix. M. Gaume obtient 17 voix; MM. Combes, E Chevalier, Franquet, de Virville, chacun 1 voix. Ms Membres du Conseil : MM. A. CHEVALIER, DISMIER, AGNEPAIN, GUÉRIN, Hickec, par 111, 185, 182, 185, 181 voix. Houdard, Jadin, Jahandiez, Jeanjean, Mire Joukov, MM. Kerville (de), 8, Langeron, Larcher, Lassaux, qe emis Lavialle, Lebard, Lebio i eps re, Le Gendre (G.), Legrand (A.), Legrand (C.), M"* PON MM. Le dee Monnier, Letacq (abb), Litardière (de), | Luizet, Lutz, Ma iot, 3. Maheu, Maige, Malencon, Malmanche, Maranne, Marchand "Mart, Maseré, : , , i à i F. x Jaublanc, Maureau, Meunissier, Moreau, M** Moreau, “MM. Morel ( id quer, Mugnier, Nentien, Neyraut, Nic olas, , Noachovitch, eterni cot (abbé), Pavillard, Pellegrin, Péri Perrot, Piédal P ilhade iin, Puymaly | (de), Ramond, Raphélis, e ue UN m bbe - : : ai 3 , uw Rodriguez, Roux, "nr : perd HE). Ta Tallon Tot 834 SÉANCE DU 22 DÉCEMBRE 1922. P$ M"* Allorge, MM. Benoist, Chauveaud, Denis, Gandoger, - Guillaumin obtiennent chacun t voix. : | Membres de la Commission du prix de Coincy': MM. Guncaumn et DaxGuy, par 183 voix. MM. Buchet, - Gagnepain et Pellegrin obtiennent chacun t voix. ^ ——— M. le Président protlame les élus. En conséquence le Bureau et le Conseil d'administration de la Société seront composés en 1923 de la maniere suivante : dp. Président © M. M. MoLunRD. dM | Premier vice-président : M. E. Perrot. : E : Vice-Présidents : MM. Dode, Blaringhem, Genty. Secrétaire général : M. L. Lutz. t Secrétaire général adjoint : M. F. Pellegrin. Secrétaires : Viċe-secrétaires : M"* Allorge, M. R. Heim, m M. Allorge, 2s QqReodriguez || Trésorier : j | Archiviste : r M. J. de Vilmorin. M. R. Souèges. | Membres du Conseil z p EE MM. Bois, . : MM. Guérin, À. Chevalier, j Hibon, M Me pcs c1 DawkeaiE. ^ Hickel,- ts dc 65 Dismier, iu 2. M"*Lemgme = 2 DS PUE. : MM. Mangin, - 310r 4 GAPROBUIN ooo 5. "Maublanc.. : > du Président en exercice et du Secrétaire général (qui font partie de droit | de toutes les Commissions) et de deux membres élus chaque année. | Ss ... 1. La Commission du prix de Coincy se compose des anciens Présidents ; ; si : ur ii SÉANCE pu 22 DÉCEMBRE T E le Président “ai zèle et du pen inel , o ont zi a murs des propres: dans n exercice e de ses ju z REVUE BIBLIOGRAPHIQUE Flore exotique. ENGLER (A.;. — Beitráge zur Flora von Afrika. se r = Engler, E Botanische Jabrhücher, p. 1, 1920. + i Liste bibliographique botanique américaine (4908-1924). — Bull. m Torrey bot. Club, XLIX p. 93-30; 45-50; 65-14; 111- E _ (1999). G. n Br ^0 SES PNR METRE MUNZ (PH.-A.) et JOHNSTON (Is.-M.). — Notes variées sur des r plantes du Sud de la Californie. — Bull. Torr. bot. Club, XLIX, a p. 91-44, 1922. G: : : Espéce nouvelle : Pentstemon Mun: ii Johnston: commentaires SUr - une vingtaine visis G "oso HAZEN (TR.-E.) — La philogénie du genre race E Bull. of the Torrey bot. Club, XLIX, p. 75-92, 1922. : Histoire du genre: une espèce nouvelle décrite ici : 2. ORE Dem | belles planches en couleur figurent B. submarina et B. de dans | E G. leur évolution. STEVENS (O.-A.y. — Nouvelles considérations sur les mec du Dakota septentrional. — Bull. of the Tut bot . Club, xut, p.93-105.1922. ^ Commentaires sur de nombreuses opas | s ; YUNCKER (T.-G.). — Trois nouvelles espéces de Cuscuta or naires du Mexique. — Bull. of the M Bot. Club, XLIX, r m UE Ne D x oU p G1 Ce soup C. ae ied C. Hole Le durs . avec autant de figures A | re . HENRY (Ca.). — - Notes sur quelques nr des Iles Marquis m gem Océanie naie, k 4922, p. 10-13. z REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 837 tion des plantes aliméntaires, industrielles, médicinales et à par- I pons penes ou introduites dans l'archipel. A. G. 92. s. TE Fi is Remarques sur les productions végétales: CA G. Ball, Jard. bot. Buitenzorg, s PAR AE liv. I, p. 108, m VANDERHYST is. P. HxaciNTHE). — Mic iur pour faciliter 2 du à recherche et la détermination des Andropogoneæ du Bas et | Ene tono belge. — Bull Soc. roy. Bot. i terine LV, p. 29, nne L énumération des Kor piscis Logisoldicds et T classement - ur AE récents travaux de es EE E a. du Gouv. ‘de Chine, juil 1921. i : l'heure actuelle, la flore de Corée comprend 160 familles à avec ec 35s genres, 2 904 espèces et 506 variétés. Parmi celles-ci, 161 espèces et | * 7e iriétés sont des plantes introduites et 1127 espèces « et (96 van me us nt des éléments étrangers à la flore japonaise. - : a Le tr vail comporte la liste des plantes en langues télé: japonaise et = À groupées par familles, avec leurs noms vulgaires, un index des - et genres, un index des 1 noms A te et un autre des noms rom SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. NAKAI (Takexosnix). — Flora sylvatica Koreana; Pars XII. € Sarmentaceæ, Tiliaceæ et Elæocarpaceæ. — Publ. Gouv. co da mars 1922. x Suite de l'importante publication dont les fascicules précédents ont été p. mentionnés iei. Concue sur le méme plan, elle est illustrée de plusieurs. similis dans le texte et de planches hors texte, en lithographie, repré- a sentant les espèces les plus intéressantes. Lb. L e BARTRAM (Eowix B.). — Herborisations du milieu de l'hiver dans | le sud de l'Arizona. — Bull. of the Torrey bot. Club, XLIX, p. 231- S 252, 1922, à | Après quelques cindron sur le climat, les conditions de vie, e aspects de la végétation TOMAS l'auteur donne une longue liste E . des plantes récoltées. GAGNEPAIN. - : ROWLEE (W.-W). — Le genre Costus dans le centre — — Bull. ot the Torrey bot. Club, XLIX, p. 283-295, 2 pl, 1922 — — C'est une revision des Costus de l'Amérique centrale, comprenant 44 espèces, les suivantes étant nouvelles : C. bracteatus, C. sepacui- à tensis, €. congestus, figurées dans les pl. 12, 13, 14. La pl. 15repré à sente le C, nütans K’ Sch. À signaler. une clef des espèces de cette» — région, clef basée gay sur les car actèr es extérieurs, de tiges, de up el d inflorescence. i ; ; GAGNEPAIN. Cut En, M Index de bibliographie botanique américaine (1921). — Bull. “of th : Torrey bot. Club, XLIX, p. 159-162, 185.188, 213-222, 253-258, 277-282, 307-312, 1922. SMALL (J; K.). BU EC et distribution du Pseudophænix s sar- : genti. — Journ. of N, Y. bot. Garden; XXIII, p. 33-43, 1922. Étymologie, usages, affinités, découverte et. description par Plumier tels sont les principaux points traités dans cette note. Curtis et Sarg * trouvèrent en 1886 dans des ilots de 1 la Floride i une station de ce palmier í s 1889, il fut retrouvé dans les Bahamas en nombre, puis à Cul 2 planches illustrent cette note intéressante. GaGNEPAIN. "ur . -BRITTON. (N.-L.). — Bachora botaniques à Porto-Rioo. - Journ. of x Y. bot. Garden, XXIII, p. 49-59, 1922. zt Topographie et géologie sommaire de l'ile; arbres remarquables; , iudi tune Pret sur le vit; Poe en ped arbustives; REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 839 : rents itinéraires, tels sont les points traités dans cette note. 4 000 échan- tillons d'herbier furent récoltés sous 1304 numéros. lS GAGNEPAIN. — SMALL (Joux K.). — Histoire et distribution du Paurotis Wrightii, un Palmier. — Journ: of N. Y. bot. Garden, XXHI, p. 61-10, 1922. . . Découyerte, diverses stations, synonymie de ce rare Palmier qui fut = successivement appelé Serenoa arborescens Sargent, Copernicia Wright Griseb. et Wendl., Paurotis androsana O. F. Cook, Acælo- -rüphe Wrightii Wendl. et enfin Paurotis Wrightii Small. 2 planches _ illustrent cette note. GAGNEPAIN. - BUCHER (Geo. C.). — E ascension du Pico Turquino à Cuba. — Journ. of N. Y. bot. Garden, XXIII, p. 81-91, 1992. 1 ; À peine quelques citations de planen. qui sont énumérées e la note ei “après. i ~ GaGNEPAIN. BRITTON (N.-L.) et WILSON (P.). — Sur les plantes récoltées par M. Bucher sur le Pico Turquino à Cuba. — Journ. of. N. Y. hot. Garden, XXIII, p. 91-94, 1922. A citer les nouveautés suivantes : Wallenniella (g. n. My rsinacées) cubana P. Wils) (sp. .n.); Xolisma Li ts (sp. A), Micromeria Y - Bucheri P. Wils. (n. $p.). : GAGNEPAIN. ; | CRAWFORD ( (J. A.). — Les Castalia du jardin botanique. Joam. = -ofN. Y, bot. Garden, XXIII, p. 95-99, 1922. eut 2 .. Liste de 56 espèces ou var. horticoles. ` GAGNEPAIN. m | Compte rendu : une exploration en rinde en “avril 1920. — ~ d Pc Journ. of N.-Y. bot. Garden XXI, p. 141153, 2 pL {2 RN : Aspect EE et botanique du pays; principaux. végétaux E Ns E une croisiere aux Keys, petit qup voisin. . : hose UA 3 VIEN GE) dos américaines et de la Nouvelle-Bretagne. 2 . appartenant au genre de Lobomonas : une étude sur la ia génie des Algues mobiles. — Bul. of the Torte bet. Ciub, z (planches 5 et 6), XLIX, p. 124-140, 192% x 2: Espèces ui sd gx entasoma È jéstrgic es d ibn. en anglais «A latin. Diverses amer anse m 850 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. mouvements amiboides des Algues mobiles. Les deux im coloriées - v montrent les différents états de 2 espèces respectivement. GAGNEPAIN. | GRAFF (Paur-W.). — Plantes non encore citées pour le Glacier National Park. — Bull. of the Torrey bot. Club, XLIX, p. 175-181, Liste comprenant des Phanérogames exclusivement. Fe Gaie FREE Sr OSTERHOUT (Gzo.-E.). — Deux panes nouvelles du Colorado um occidental. — Bull. of the Torrey bot. Club, XLIX, p. 183-184, 1922. - Ces deux espèces nouvelles. sont Vuttallia marginata et Acrolasia humilis. ; GAGNEPAIN. GAGNEPAIN (F.). — Clef selle et iyiuplique des famile .. des plantes vasculaires décrites dans la Flore gone der fade Chine. — Rev. scient. du Bourbonnais, p. 49, 1922. On sait la grande difficulté qu'il y a à établir une clef des familles.. - ' L'auteur, qui à consacré une grande partie de son activité scientifique - depuis 1907 à la Flore générale d'Indo-Chine, était par ticulièrement désigné pour tenter ce travail ardu. S" efforcant d'avoir des familles bien - e définies, divisant au besoin certaines familles trop vastes ou dont les — caractères étaient mal tranchés, l'auteur est arrivé à donner une elef — s À dichotomique très claire et facile à comprendre. Ses remarques sur. cer- tains caractères bien visibles qui font reconnaitre à première vue une famillé ou un groupe de familles, sont le fruit de longues indere matiques; elles facilitent grandement le travail du chercheur. . PELLEGRIN. GAGNEPAIN (F.).— Description folaat ai des Chang. du San Mou et du Pe Mou. — Parf. mod., XV, 5,4 ds Ce sont le Litsea citrata Bl, le meren sinensis R. de | —. Fokienia Hodginsii Henry et Th. ; Re DS 4 MOLFINO O (José F.). — Contribución a la flora de la eui de > Bahia Blanca. — Physis, Rev. Soc. Argent. de Ciencias. nat., Y. 49, ph 1921. : "de région fait partie dis foruinüdiy pampéennes.. Son die: e" pond omen du "n av ec des préc é Rara erase. de 500 é REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 84i 550 mm. en années normales. Les associations végétales dérivent de la nature des terrains et peonon se diviser en association xérophilé et asso- ; ; enliivées et des abords des habitations. - Suit. une liste de 265 espèces groupées par familles, parmi lesquelles on peut mentionner principalement : Atriplex roseum L. de découverte récente, Kochia scoparia (L.) Schrad. et Salsola vermiculata L. var. ; microphylla Moq. , nouveaux pour l'Argentine, ete. P HAUM: AN (Lucien). — Deux i ; de la fi argentine = — Physis, Rev. Soc. Argent. de Ciencias nat, V, 19, p. 53, 1921. E de ces deux Graminées est nouvelle : Sporolobus maximus Haum., l'autre assez peu connue : Gynerium sagittatum (Aubl.) Beauv. G. a roids H. et B. qui reste aujourd'hui le seul type du genre, les autres en ayant été distraits pour former le genre Cortaderia PE LL CHR INO (José F.). — La dura de los roi de Buenos-Aires. — Physis, Rev. Soc. Argent. de Ciencias nat., V, 19, p. 60, 1921. Présentation d'un herbier de la flore des environs de Buenos-Aires. v + JAUM AN (Lucren). — Viaje botánico a la region de las gone carias p Spuren — Physis, Rev. Soc. Argent. de: Ciencia nat, 5 » 19. p. 72, 4921. d ue ee o re ME. ILLO (Micuez). — Làs sitio de la Bepüblica Argentina. — Rev. de los Estudiantes de la Univ. de Tucuman, I, 3 et ^, 1920. Contient une clef pour la détermination des sep argentine. LL HAUMAN | (Lucren). — Un viaje botánico al Lago Argentino Paa- , re An. Soc. cientif. vice LXXXIX, P iu | UMAN E CASTELLANOS $ (Arseno) — Bibliographia x ( lm et ne 1914:1924 Pier suplemento a Fe obra ot de E Kurtz). — ysis, Rev. Soc. Argent. de Ciencias nat., yV, 20, p. 262. 1922. — iographi ie des travaux EEE n en pat dans les 842 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. PEU HAUMAN (Lüciex). — La distribución geográphica del género « Chloræa » Lindl. — Physis, Rev. Soc. Argent. de esr nat., V, 20, p. 292, 1992. VD Les espèces de ce genre sont distribuées dans trois aires completement. - indépendantes et séparées par des distances variant de 500 à 1000 kilo- mètres : patagonico-chilienne, sud-brésilienne-La Plata, tucumano- bolivienne. per La division du genre peut se faire en Uniflorées (comprenant — 1-2 espèces de l'aire sud-brésilienne-La Plata et l'unique espèce argen- cd tine C. Bergi Hieron.), et Spiciflorées, elles-mêmes“ subdivisées en 4 Rosulatées — avec 65 espèces patagonico-chiliennes; 2 sud-brésiliennes). La Plata et 4 péruvienne, 10 de ces espèces, dont 3-4 douteuses, sont ra et Foliosées (avec 12 espèces tucumano- boivent e : Moose ad -chilienne. 9 de ces “espèces sont argentines). . E Yos MOLFINO (José F.).— La obra botánica del doctor Emilio Hassler. - — Physis, Rev. Soc. Arg gent. de Ciencias nat., V. 20, p. 332, 1922. L E 4 - MOLFINO osé F.). — os Monimiáceas nuevas para la tlora 2 argen tina. iie Physis, Rev. Soc. Argent. de- Ciencias nat., V; a p. 337, 1992. Ce sont : Hennecartia omphalandra Poisson et Siparuna guianensis a Aubl. | | L.L E DUCKE (AporpRo). Plantes nouvelles ou peu connues de " région amazonienne, II. — Archiv. do Jardim botan. de Rio. 98 : Janeiro, DS, 1922. s L'un des principaux, objets de ce pal est d'élucider la géograp ie botanique des espèces dans les différentes parties. de Timmense - : « hyliea », ee PATE du Sud, et, principalement, dans l'État de Para. Aussi le préambule donne-til d' intéressants aperçus sur les divers - > facies de végétation de cette région, IF est d'ailleurs difficile de se rendre compte exactement de la distribution géographique des végétaux í l'Amazonie, car la plupart ne possedent pas de noms indigènes ou ^pien portent des es variant d’une localité à l'autre. La connaissance syst | y i matique de 'imy se donc € téri j| me: X toute tentative d'étude - Perle RE ne ere REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 843 Suit une longue liste de plantes nouvelles ou rares avec descriptions, . diagnoses latines dans le cas des sp. nov. et clefs analytiques pour la détermination des espèces de certains genres plus ou moins mal connus. 24 planches lithographiées représentent les plantes les plus intéres- santes. LRL CAMPOS PORTO (P.). — Una Octomeria nova. — Archivos do —— Jardim bot. de Rio-de-Janeiro, HI, p. 287, 1922 i C'est T'O. fimbriata, C. Porto et Peixoto. E. E SCHLECHTER (R.). — Neue Orchidaceen Brasiliens. — Archivos - do Jardim bot. de Rio-de- Janeiro, IE, p. 287, 1922. * =: — 1 genre nouveau, Léo Schltr et Campos Porto, avec l'espèce unique - v. L. out n. comb., originaire des environs de Rio-de-Janeiro. 28 2 espèces nouvelles : Sielis Ltatiayæ Schltr et Octomeria Campos — Portoi Schltr, originaires toutes deux de la Province de e cm Geraes. Flore de l'Afrique du Nord. ^ JAHANDIEZ (E.) et GATTEFOSSÉ (J.). — Catalogue des Maitt z EUM du Maroc. — Parf. mod., XV, 1, p. 7, Er. | S à SAHAGAR (Rax.). — Le Jardin d'essais d Agla : à dora — Parf. : Es à,” mod., XV, 4 p. 61, 1922. E | BUROLLET ET BOITEL. — Présence de l'Heliotropium curas- Savicum L. sur un point de la côte orientale tunisienne. — Bull. . Soc. Hist. Nat. Afrique du Nord, XH, p. 178, 1921. ` Localité nouvelle pour la Tunisie. ad È P -BU ROLLET. (2 phe forme ambigué de l'Echium panes ie : : _ Coincy. — pull. Soc. Hist. Nat. Atriq. Nord, XH, p. 419, 1921. ge popu à eamin incluses. qe pe e E E De De (Dr R.). — coxirübations à l'étude de la flore de l'Afrique . du Nord. — Bull. Soc. Hist. Nat. Atriq. Nord, XII, p. 180, 1921. | Espèces nouvelles du Maroc : : Med Mairei Bart, viae Pur 844 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE. FRANCE. m Maire, Laburnum platycarpum Maire, Lafuentea deii Maire, - Narcissus Watieri Maire; et nombreuses plantes nouvelles pour le Maroc ou méme pour l'Afrique. BATTANDIER (J. A.). — Récoltes botaniques au Maroc de M. le Ey . D' Nain. — Bull. Soc. Hist. Nat. Afriq. Nord, XII, p. 187, 1921. Plantes récoltées surtout en haute Moulouya. A signaler lès espèces nouvelles A/sine maroccana Batt., Ononis Nainii Batt., Sedum Jahan- — diezii Batt., Chrysanthemum maroccanum Balt. EE MAIRE (D* R.). — Champignons nord-africains nouveaux ou peu . .connus. — Bull. Soc. Hist. Nat. Afriq. Nord, XII, p. 191, 1921. Sp. n. Ustilago Monermæ Maire. E: P; : a ^ TRABUT (D'). — | Capsules d'Eucalyptus avec opercules persis- —— . tants. — Bull. Soc. Hist. Nat. Atriq. Nord, XII, p. 201, 1921. —— Fruits anormaux de lE ucalyptus Gunnü. BÍ BRAUN-BLANQUET et MAIRE. — Contributions à la flore marocaine. — Pull. Soc. Hist. Nat. Afriq. Nord, XIII, p. 13, 1922. Premiers résultats de l'étude des. récoltes faites au Maroc pendant la session. extraordinaire de la Société botanique de France en Tee avril 1921. : Espèces nouvelles : Fumeria emar güiata Br. Bl., Cerastium genieu- — me latum Br. Bl., Caralluma Hesperidum Maire, Pousoleubus Glaouorum - . Br. Bl. et Maire, „Cynog glossum Watieri Br. BL. et Maire, Plalaris - v - elongata Br. Bl. En outre b chars variétés et localités nouvelles. . =i ie FP. p à DUCELLIER ET MAIRE, => Un Aia nouveau de la flore algé- T | rienne. — Bull. Soc. Hist. Nat. Atriq. Nord, XIII, p. 22, 1922. c Cest Stl'Alium seirotrichum Pacal. et Maire. des environs de Brazza. E MAIRE (D' RJ. A lata aea a gieras dans - le Sahara occidental (1920-1921). — Bull. - See. Hist. Nat. de Nord, XIII, p. 24, 1932. à ie de plantes. montrant que la flore dà Sahara occid ME al is eu 'u différente. de celle 2 Tams elgérien. REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 845 _ DUVERNOY et MAIRE. — Champignons algériens nouveaux ou peu connus. — Bull. Soc. Hist. Nat. Afriq. Nord, XIII, p. 27, 1922. Espèce nouvelle : Didymosphæria costata D. et M. P ETUR BATTANDIER G.A. — Quelques rectifications. — Bull. Soc. Hist. Nat. Afriq. Nord, XIII, p. 33, 1922. - L'auteur reprend quelques points restés litigieux faute de documents -complets dans ses études nombreuses antérieures. Cela lui permet de - rectifier : Sideritis Grantii Batt. devient Stachys Grantii Bat. ; Chrysan- themum Cossonianum Batt. devient Malricaria maroccana Ball; re Crambe teretifolia Batt. devient Didesmus bipinnatus ; Arabis saxatilis Allioni n'est pas à Ansegmir, où il avait été signalé par erreur ; au Sagina _ Linnæi Allioni se rapporte l’Alsine maroccana Brit. et le Tamarix | F B." Batt. est synonyme de 7. speciosa Ball. tao EN xc EP e MAIRE (D* R.). — Contributions à l'étude de la flore de l'Afrique ` du Nord. — Bull. Soc. Hist. Nat. Afriq. Nord, XIII, p. 37, 1922. - Draba Oreadum Maire, Astragalus Tbr ahimianus Maire, Inula Maletii i Maire, Meniha Gattefossei Maire, espèces nouvelles décrites. 3 E aua $5 Mi Dis see E I 4 11. .. du Maroc. — Bull. Soc. Hist: nar Afriq. Nord, XHI, p. 69, 1922, . F. P : à erir (Cu. »). — Remarques sur le Fritillaria messa- à . nensis Rat. s. sp. oranensis (Pomel) Batt. - — Bull. Soc. Hist. Bet : = Afiq. Nord, XIII, p: 96, 1922. us + Pour l'auteur, le F. oranensis P. doit être considéré comme une forme - n du F. messanensis Raf. REM d SE AS zt BRAUNBI, ANQUET. et MAIRE. - = cai à Tétude dé S | lore marocaine. — Bull. Soc. Hist. Nat. m. : Nord, De : pe 180, 1922. xe 3 - Espèces nouvelles décrites : Daltas Bortkauté à Br. BL. et Née; p n rucastrum latirostre Br.. BL, Sinapis Weilleri Maire, Nasturtium aire, Hippo- : rU LÀ tanum Br. Bl, Astragalus maroccanus Br. Bl, et | epis. Daun Br. BI. et Maire, nee ? involuc S ^. 846 ; SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. Chrysanthemum Nivellei Br. Bl. et Maire, Centaurea Gentilii Br. Bl. et Maire, Scorzonera Auberiii Br. Bl. et Maire, Lavandula: Stechas L, sub. sp. atlantica Br. Bl., Narcissus Romieuxii Br. Bl. et Maire, Asphodelus gracilis Br. Bl. et Maire, Muscari populeum Br. Bl. et tod et de nombreuses localités nouvelles et variétés nouvelles. F- P, DUCELLIER (L.). — 5s Poa Compressa L. en Algérie. — Bull. Soc. Hist. Nat. Afriq. Nord, XIII, p. 205, 1922. x MAIRE (R.). — Contributions à l'Étude de la flore de l'Afrique du Nord. — Bull. Soc. Hist. Nat. Afriq. du Nord, XIII, p. 209, 1922. Espèces nouvelles : Adenocarpus Nainii Maire, Potentilla Tornezyana - Maire; — combinaisons nouvelles : Adenocarpus cincinnatus Maire | = Cytisus — Ball., Caucalis bifrons Maire — Lappularia — Pomel; — nombreusés variétés et localités nouvelles avec remarques et critiques très intéressantes de l'auteur. FE. VAN DEN HEEDE (A.). — Une plante oubliée. — Bull. Soc. Hort. Tunisie. XX, 169, p. 123, 1922. Fort Flore française. COSTE (H.). — Medie à la florule s 3 d'Aran. — de ^s P Monde dis Plantes, 3° s., XXIII, n°° 21, P- , p. 6: 28, P: 6; 1922. Le catalogue des plantes vasculaires, 1 500 environ, du bassin supé- = rieur de la Garonne jusqu'à la vallée de Luchon, fut dressé en 1912, à la suite des herborisations des sessionnistes de l'Association. internationale | de Géographie botanique. Depuis, plusieurs personnes habitant le pays — ont fait envoi à M. Coste d'une centaine d' espèces nouvelles; en outre: les écrits d'anciens explorateurs des Pyrénées (Loret, Marchand, Buben. E ont accru de quelques unités ce Supplément. i m Reyxin . ‘LAURENT (L. ). — Le Massif de la Sainte-Baume. Appendice Carte forestière, agricole et des plantes médicinales. — me . . plano, polychrome : pen en août 1922, à la ducc des Sciences - xi : - de Marseille. T * REVUE SES URE 847 z géographique de l'Armée. Elle se présente encadrée de la légende des 'signes botaniques conventionnels introduits, ainsi que d'un texte dont les Six paragraphes sont : Topographie, Climat, ir e Minéralogie, ; Agriculture, Foréts, Plantes médicinales. ALFRED REYNIER. mc (Assé). — Note sur la flore des marais de COPS (Orne). . Congr. Soc..sav., p. 117, Paris, 1921. Ces marais, au nombre de deux, ont conservé leur végétation autoch- lone. Leur étude, très complète, est He particulièrement mt —. pour la géographie botanique de l'Oues | Parmi les especes les plus carae Mike on peut citer : Erica E. - ciliaris, qui y trouve la lisière occidentale de son aire de dispersion; E Biaffachium Lenormandi, Carum verticillatum, Wahlenbergia hede- i. racea, Lobelia urens, Pinguicula lusitanica, Narthecium ossifragum, 3 e pl IS Potamogeton polygonifolius, Carex lævigata, qui, trés communs en . palustris, Orchis albida et Malaxis paludosa, qui sont des représen- 2 tants de la flore montagnarde, en même temps que pi A nau de l l'époque glaciaire. : JAH ANDIEZ (Ew.). — Plantes aromatiques de la Corse. — Parf. mod., XV, 3, p. 43, 1922. BE XV. ^, p. 59, 4922 Les essais poursuivis à Lorgues ont montré que l'une dei conditions irrigués, Les essences obtenues à Lorgues sont intéressantes par l'ab- me de certaines d'entre elles et les groupe ainsi; I. Variétés du Rosa ventis var. pone Sauzé et Maillard ; et Rota A n ce Bretagne, constituent en Normandie des colonies migratrices: Viola GATTEF OSSÉ (J. i. — La ed Sclarée dans le Var. — Parf. m essentielles à la production de l'essence par la Sauge Sclarée est le déve- Joppement de la plante sur des coteaux calcaires. tres ensoleillés et non. E presque totale de résines (terpènes et sesqui-terpenes). Les cons tes dé ces essences sont données sous forme e tableaux IL | > b ; Roses de cette région. Il discute et expose longuement la synonymie com- arvensis Hundson : a) Rosa arvensis var. Burcana var: MAR b) R : Jull. 35 sc. Mal ed, H, 1922. ^s Ls i ee L'auteur expose les observations qu'il a pu faire en iade surles Pee NÁR SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. ace C'est l'étude la plus détaillée de la note. L'auteur énumère 27 syno- nymes qu'il rattache à ce Rosa. Elle est accompagnée de deux planches. | : : Ew. GapEcEav. Moo LE GENDRE (Cn.). — Catalogue des plantes du Limousin (suite et fin). — Rev. scient. du Limousin, n°" 298-301, p. 325-410, 1922. Suite et fin du 2* volume du catalogue des plantes du Limousin com- prenant la fin des Cypéracées, les Graminées, les Fougères et un index … des familles et genres. F. PELLEGRIN. E E XN BOURDOT (Aen H.). — L'abbé Amédée Laronde. — Rev. scie du Bourbonnais, p. 33, 1922. EB Notice biographique. FL Paire ps DENARIE (M.). — Du rôle de l'homme dans la dissémination des — .. plantes. — Bull. Soc. Hist. nat. Savoie, XIX, p. 159-193, 1922. —— 2 L'influence de l'homme a été considérable et ne cesse pas de s'exercer. x. sur la répartition de la flore actuelle, et surtout dans les régions habitées comme la Savoie depuis les temps les plus reculés. L'auteur apporte dans l'étude de cette question des vues trés personnelles et envisage sut- cessivement, en empruntant ses exemples à la flore des environs de. Chambéry, les stations purement artificielles (terres cultivées, empla- — cements réservés pour la circulation, décombres}, les stations semi — artificielles (prairies, châtaigneraies, vieux murs et ruines, terrains proches - des stations artificielles), les stations artificielles abandonnées (terres anciennement cultivées, vieux chemins) et les stations dites naturelles — (bois et taillis, pâturages, etc.) Il y a de fortes présomptions pour qu'un — srand nombre d'espèces, qui se comportent aujourd'hui comme les- - ‘plantes indigènes au milieu desquellés elles vivent, soient en réalité d'ori — . gine étrangère. | OrFNER. |. — " LENOBLE (F.). — Altitudes minima auxquelles ont été observées — des espéces alpines, Subalpines et montagnardes; altitudes maxima. d'espèces méridionales et méditerranéennes dans la chaine la plus occidentale du massif alpin. — Ass. franc. Avane. Sc. Congrès de Rouen, 1921 » p. 588-594, carte. Paris, 1922 — $e .. Ces observations, relatives à prés de 200 espèces, ont été relevées - . dans la chaine des Monts du Matin, qui dépend du Massif du Vercors et : Qui, par sa situation à la limite Ouest des Préalpes du Dauphiné et à Ja : .. limite Nord de la région méditerranéenne, présente un intérêt phyto ... sraphique tout particulier. —— Ara (4 dE & A i REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 849 Mont. Proc.-verbaux de la Soc. linn. de Bordeaux, LXXIII, p. 407, 1921. A. DE PUYMALY. MALVESIN-FABRE (G.). — Note sur Nyctalis asterophora Fr. — Proc.-verbaux de la Soc. linn. de Bordeaux, LXXIII, p. 108, 1921. Trouvée fin septembre, sur Russula nigricans var. densifolia, dans les bois d'Arlac, prés Bordeaux, cette Agaricinée montrait sur la face supérieure du chapeau de nombreuses chlamydospores fauve clair. A. DE Puymazy. SAGASPE (M. J.-F.). — Note sur un Coprinus comatus. — Proc.- verbaux de la Soc. linn. de Bordeaux, LXXIII, p. 109, 1921. USE T TENNE TE NU EE e SE L'échantillon, récolté sur tronc de Platane, à 4 m. 50 du sol, avait un chapeau mesurant 45 cm. de hauteur. A. DE PuymaLy. : BOUCHON (M. A.). — 102* fête linnéenne (27 juin 1920). Libourne- Pronsac. Liste des plantes récoltées. — Proc.-verbaux de la Soc. linn. de Bordeaux, LXXIII, p. 444, 1921. | À. DE Puvwarv. . — Proc.-verbaux de la Soc. linn. de Bordeaux, LXXII, p. 108, 1991. L auteur a trouvé cette Solanée abondante dans les saussaies de Bour- i delles, près de La Réole, où ses baies ont été probablement apportées 5 PA les eaux de la Garonne ou de ses affluents au moment des inonda- lions. Le sable dont on recouvre au printemps les semis de tabac dans 7. les fermes deja basse-plaine de la Garonne a répandu cette plante loin Tue dis ec Te EET. = À. DE Puvwarv. é ; ASA į 142 Mg oc APR Ne QUEYRON (P.). — Smyrnium olusatrum à Sainte-Croix-du- - du QUEYRON (P (P.).— Nicandra physaloides Gertner en Gironde. MALVESIN FABRE (G.). — Liste des plantes Axxm, p. 112, 1924. te À. DE PuymaLy. xi MALVESIN- FABRE (G. Apes - Rapport. mel uA excursions mycolo- rdeaux, DE 113, 4921. A z PovwaLY.- x Ss X (i: join)" La i - E iuh et autour des villages, entre Montgauzy et Saint-André-du- | ; „le 41 juillet 4920. — Proc.-verbaux de la Soc. linn. “de Bordeaux, —— 3 4 Gajac le 6 FRAC — Proe. gei de la Soc. linn. de. 850 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. TEMPERE (G.). — Compte rendu botanique. de l'excursion du 17 juillet 4924 à Arès. — Proc.-verbaux de la Soc. linn. de Bordeaux, LXXIII, p. 142, 1924. À. DE PuyMazy. PLOMB (J.-G.). — Résultats d'excursions Moines en 1921. — Proc.-verbaux de la Soc. linn. de Bordeaux, LXXII, p. 144, 1921. Liste de 17 Algues d'eau douce provenant des environs de Bordeaux . €t d'une cinquantaine d'espéces marines récoltées à Arcachon, à la Teste, au Cap Ferret, à Soulac, au Verdon et à la Pointe-de-Grave, A. DE PuvwaLx. DICHAS (D* A.). — Trois plantes rares dans les Landes. — Bull -de la Soc. de Borda, XLV, p. 35, 1921. Les plantes en question sont : Vaccinium Myrtillus, Bunium Bulbo- castanum, Tetragonolobus siliquosus. A DE- PUYMALY. LAPEYRÈRE (E.). — Observations sur la communication de M. le D* Dichas. — Bull. de la Soc. de Borda, XLV. p. 41, 4921. - À. DE PuxMaLY. - ' Flore européenne. BOLZON (P.). — Plantes xérothermes, méditerranéennes et insu- - briennes dans la Vallée d'Aoste (et comparaison avec celles de la Vallée de la Piave). — Augusta Pretoria, II, p. 256-261, usé Aosta [1921]. Cheilanthes fragrans, Thymus vulgaris, Linaria simplex sont les qe espèces méditerranéennes les plus. caractéristiques de la haute vallée d'Aoste, où l'on observe aussi des plantes xérothermiques et steppiques, - dont la présence s 'explique surtout par les conditions climatiques : longue - ca . durée de l'insolation, action des vents secs. Les plantes insubriennés nè Mon pénètrent pas au delà des gorges de Montjovet, qui délimitent la basse — vallée d'Aoste pluvieuse. La distribution différente de l'humidité expliqué — qu aucune espèce méditerranéenne ne eroisse dans la vallée de la Piave, tandis que les espèces insubriennes y remontent presque toutes jusque dans le bassin de Bellune. : J. OFFNER. VACCARI (L.). — Une heure au jardin alpin « DE Petit Saint-Bernard. — Augusta Pe à IV, p. 202, 9 A M fes 1922, | : REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 851 Description du jardin alpin fondé par l'abbé Pierre Chanoux, recteur de l'hospice du Petit Saint-Bernard (1858-1908), aujourd'hui dirigé par - l'auteur et que le D" de Marchi vient de doter d'un laboratoire scientifique. J. OFFNER. MIRANDE (M.). — Un ami d'Arvet-Touvet : le botaniste italien Saverio Belli. — Bull. Soc. scient. Isère, XLII, p. 311-321, t pi 1921. : Une amitié de trente années a uni les deux hiéraciologues, et c'est d'après les lettres adressées à Belli par Arvet-Touvet que l’auteur les montre animés du méme idéal scientifique et de la méme foi patriotique et religieuse. On y voit la profonde influence que le botaniste dauphinois à exercée sur l'esprit de Belli, et dans les propres lettres que l'auteur à ; . reçues de ce dernier, mort en 1919, se révele en méme temps un grand - . àmi de la France. niin J. OFFNER. CORNA ET MARCHAL (E.). — Jean Chalon (1846-1921). — Bull. Soc. roy. Bot. Belgique, LV, p. T, 1922. | Notice biographique et liste des travaux originaux du savant naturaliste CUN RES i L oL . namurois —. BOUILLENNE (R.). — Relevé des plantes qui furent déterminées 'en septembre 1920 sur les ruines de Visé. — Bull. Soc. roy. - Bot. Belgique, LV, p. 19, 1922. * - Les espèces citées sont pour la plupart ubiquistes et, parmi celles-ci, 65 p. 100 sont vivaces. Les espèces rares de la flore normale des environs i id Visé n'ont pas essaimé dans les ruines. Les dispositifs de dispersion des graines ont joué un rôle important dans E F la plupart —.. Ves éléments de cette flore adventice. VAN DEN BROECK (H.). — Note sur la découverte en Belgique de . l'Anomodon apiculatus Br. eur. — Bull. Soc. roy. Bot. Belgique, LV, p. 28, 1922. « x . Cette espèce intéressante a été trouvée à Onoz-Spy PE MARCHAL (Eu.) et STERNON (F.). — Champignons parasites nouveaux pour la flore belge, récoltés en 1915-1918. — Bull. X Soc. roy. Bot. Belgique, LV, p. 41,1922, . .- yen Lap P Dans cette liste sont énumérés tous les Champignons parami ne . 852 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. figurant pas dans le Prodrome de la flore belge de E. de Wildeman et Th. Durand, Bruxelles, 1918. Plusieurs espèces sont nouvelles pour la science : Phyllostictu campa- nulicola, P. Funkiz var. nov. microspora, Ascochyta melissæ, Septoria Cratægi var. nov. microspora, S. Chamomillæ, Myxosporium salicis, Pilidium linariæ, Ovularia EAT LOL VAN DEN BROECK (H.). — Note sur la découverte du Desma- todon cernuus Br. et Sch., espèce nouvelle pour la flore belge, dans la Campine anversoise. — Bull. Soc. roy. de Bot. de Belgique, LV, p: 91, 1923. Trouvé à Schooten, prés d'Anvers, dans une prairie humide, sur un tas de carbure. Lob VERHULST (A.) — Compte rendu de l'herborisation effectuée dans la vallée de la Semois les 19, 20 et 21 juin 1921, par la Société royale de Botanique de Belgique et la Ligue belge pour la protection de la Nature. — Bull. Soc. roy. Bot, de Belgique, LV. p. 62, 1922. Comprend une ie de branhii. et de Champignons. BORZA (Ar.). — Bibliographia botanica Romanis. — Buletinul de Informatii al Grad. bot. si al Muz. bot. de la Univ. din Cluj, ll, 2, p: 5, 1922. , Liste des travaux publiés en 1922 et se rapportant à la flore roumaine, ainsi que des publications botaniques quelles qu'elles soient des auteur — roumains. LL BUCHNER (W.). — Botanische Reise in die Illyrischen Lander à (suite). — Herbarium, n? 60, p. 113, 1922. : Plantes récoltées à Spalato, Cattaro, Cettigné et Fiume. ' L- CABALLERO (A.). — Otras especies larvicidas del généro Ghara: — Bol. R. Soc. esp. de Hist. nat., XXII, 9, p. 418, 1922. E a Outre le Chara fetida, déjà signalé comme larvicide, on peut c de - C. fragilis, une espèce croissant à Montjuich et qui est probablen 10 b. emendis A. Br. et C. ud comme ee les mèmes T : ét i a REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 853 PAU (C.). — Delphinium mauritanicum Cosson, especie nueva para la flora de Europa. — Bol. R. Soc. esp. de Hist. nat., XXII, 9, I p.423, 1022. LE Taxinomie. è … REYNIER (A.). — Les Centaurea psendó-sphærocephala S et C. Isnardi All.; leur rattachement au G. Monde des Plantes, ge 84, XAH, n*91, 5. 6 T. "n A 5-6; 1922. » Le « Centaurea Isnardi » qu'Allioni indiquait, en 1785, à Nice, fut | S0mmairement identifié par Grenier et Godron au C. aspera L.; d'une — facon plus précise il convient de le classer au rang de sous-variété | australe de la variété auricularia DC. Inséparable de cette sous-variété P _ est le C. pseudo-sphærocephala Shuttleworth, 1867, d’après les E, - multiples échantillons d'Hyères, Toulon, Bouches-du-Rhône, Quant à - antérieur C. Isnardi, du Species Plantarum, 1753, présenté par j Linné, avec indication de l'Espagne pour patrie, comme répondant à . . lénigmatique nom-phrase et au mauvais dessin publiés en 1719 par à | Danty d'Isnard, il ne saurait être cru distinct de la fausse « espèce » _ C. pseudo- "apherocepbala: L'habitat « ile de Noirmoutier » pour le CERE e Isnardi L., de Nyman, ne peut guère convenir qu'a 'au C. aspera L. var. auricularia remontant l'Ouest francais. ALFRED REYNIER. MA BRITTON (N. L.) et ROSE (J. N.). — Deux genres nouveaux de = Cactacées. — Bull. of the Torrey bot. Club, XLIX, p. 251-2, 1922. — : Ce sont Z'helocactus (subg. Thelocactus Sch.) avec 3 espèces, ! T. hexædrophorus, bicolor et lophothele (n. comb.) et Neolloydia . Teprésenté par W. conoidea, ancien Mamillaria conoidea DC. et par pou : Beguini, ancien Echinocactus De Weber. E. 4 Gaoweraix. E THARP B Gy Commelinantia, un nouveau genre de PER ide . Mélinacées. — Bull. of the Torrey bot. Club, XLIX, P. 269-275, dd | 39, 1922. UN — C'est le Tradescantia anomala Torr. = = Tinantia Pee € B. Tr. Clarke qui devient C. anomala, n. comb. - Tira i. SMITH (CH. Timed, SR - Études sur de genie Lupinus (VID. - nd - Bull : x of the BO bot. Club, XLIX, Pp. UM 4 fes 192. " Ero 854 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. Cette note, qui en continue 6 autres, se borne à l'étude des groupes Succulenti et Micranthi, ce dernier représenté par 1 espèce. Elle com- - porte plusieurs figures représentant les caracteres des pétales et du calice, des descriptions spécifiques, des citations d'auteurs, la répartition des espèces. Deux var. nouv. de Lupinus succulentus sont décrites. - GAGNEPAIN. BERTONI (Moïse S.). — Contributions à l'étude botanique des plantes cultivées. I. Essai d'une monographie du genre Ananas. — An. cientif. paraguayos, II, 4, 1919. L'auteur reconnait dans le genre les cinq espèces : A. microcephalus — (Bak.) Bertoni, A. bracteatus Lindley, A. muricatus (Arduba) Schult. fil., A. sativus Lindl. et A. guaranaticus, n. s n décrit de nombreuses variétés des quatre premieres especes. L'Ananas argentin : À. sativus Schult. var. braeteatus Lindl. serait synon de PA. bracteatus Lindl. En appendice, l'auteur décrit une nouvelle espèce du genre jusqu'i ‘ici monotypique Acanthostachys, VA. exilis qu'il a rencontrée aux Cata- ractes de l'Ieuazü. L. 45 Paléobotanique. Jd f PAX (F.). — Die fossile flora von Uesküb in Mazedonien. — Engler, | Botanische Jahrbücher, LVII, p. 302, 1921. " Contribution à l'étude de la flore fossile d'Uskub, énumération E d'espèces, distribution de celles-ci, description de l’ Hamamelis macet nica Pax et K. Hoffm. F. PELLEGRIN. ROUND (E»a.-M.). — Une plante fossile moderne. — Bull. ot the A Terrey bot. Club, XLIX, p. 63-4, 1922. Impression d'une feuille de Hêtre sur un Polypore. = G HOWE (Mans. A.) et HOLLICH (Arrn) AS e E nouvelle d'Amérique. — Bull. of the Tones bot.” Club, XLIX, - p p. 201-9, 1922. s est un genre nouveau, pes représenté par une espèce l - nouvelle, J. Cockrellii, trouvé à da gere à dans le Colorado. GAGNEPAIN. s P. ware e "s REVUE BIBLIOGRAPHIQUE, u 855 COCKRELL (A. D. T.). — Un nouveau genre fossile de Liliacées. — Bull. of the Torrey bot. Club, XLIX, p. 211-213, 1922. Il s'agit du Brachyruscus Alleni, trouvé dans le myocène à Florissant, Colorado, remarquable par ses cladodes portant une fleur pistillée, AGNEPAIN. Ontogénie. Morphologie. JEFFREY (E.-C.) and TORREY (R. E.) — Physiological and morphological correlations in herbaceous Angiosperms (Correla- lions physiologiques et morphologiques chez les pe dia `- herbacées). — Bot. Gazet., LXXI, p. 1, 1921. L'auteur a. pris comme exemples quelques Angiospermes (Aster, Helianthus, Ranunculus, Sanicula, Papaver, Convolvulus) qu'il étudie . a point de vue des dispositions des faisceaux. Il conclut de cette étude ^ que les Dicotylédones herbacées se sont développées aux dépens de types dicotylédonés arborescents par formation de rayons médullaires paren- €hymateux autour des traces foliaires; que chez les Dicotylédones her- bacées les plus élevées, les traces foliaires tendent à se multiplier avec le développement des feuilles; que l'activité cambiale de ces traces . . foliaires tend à disparaître progressivement; que cette disparition crois- | Sante des formations secondaires s'explique par des raisons physio- logiques; enfin que l'absence des formations secondaires s'étend des traces foliaires aux faisceaux de la tige, ce qui amène une disposition Monocotylédonée. JURICA (H.-S.). — Development of head and flower of Dipsacus Sylvestris (Développement du capitule et de la fleur du D. sylves- tris). — Bot. Gazet., LXXI, p. 138, 1921, L auteur envisage le mode de ramification, la formation des bractées, - . des préfeuilles et des différentes pièces de la fleur proprement dite. Il compare finalement les dispositions observées avec celles que l'on ren- . Contre dans les genres voisins ou dans les feuilles voisines (Caprifoliacées, p P anacées, Composées). zi à i WHITAKER (E.-S.). — Experimental investigations on birch and Oak (Recherches expérimentales. sur le Bouleau et le Chêne). — Bot. Gazet., LXXI, p. 220, 1921. Em . Trois types de dps médullaires, sms , composé et diffus, t 856 . SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. persistent aujourd'hui chez les Casuarina, caractérisent les arbres angio- spermes. Le type agrégé semble étre le plus primitif; les types composés et diffus en dériveraient par différents processus d'évolution. L'auteur envisage les modifications que subit cette organisation chez le Bouleau et le Chéne, dans le cas de traumatismes ou de blessures du tronc ligneux. Ces observations intéressent la pathologie végétale; elles peuvent aussi étre utiles dans la production expérimentale d'arbres d'ornement, en déterminant le sens des réactions morphologiques qui se produisent. R BLISS (M.-C. — The vessel in seed plants (Le vaisseau chez les : Spermaphytes). — Bot. Gaz., LXXI, p. 314, 1921. | Les recherches de l'auteur tendent à établir l'origine des vaisseaux dans les Gnétales et les Angiospermes-Dicotylédones. Chez les Gnétales, les vaisseaux sont évidemment dérivés de trachéides ponctuées, non sea- - lariformes. Leur évolution est liée à la formation de ponctuations larges, particulieres, dans les parois de l'extrémité des éléments vasculaires; ces ponctuations se fusionneraient transversalement ou trés irrégulierement. Dans le Gnetum scandens, la fusion des ponctuations est régulière et il se différencie de la sorte des ornements scalariformes. La fusion est quelconque, irrégulière, chez Pæonia, Cydonia, Leza, tandis que chez — Liriodendron, Magnolia, Betula, Alnus, Quercus et Vitis, elle se fail — par séries el engendre des vaisseaux scalariformes. L'évolution des ponc- a tuations des vaisseaux chez les Gnétales et les Dicotylédones se lait dela — méme manière; dans les deux cas, il y a fusion de ponctuations simples. zt Il est évident que le type primitif du vaisseau chez les Angiospermes est — ponctué et dérive de trachéides ponctuées comme bs sont les siguen. du . parenchyme ligneux lignifié. R.. 5. 3 WALKER (E.R.) — The gametophytas. of Equisetum . Levi. qu gatum. — Bot. Gazet., LXXI, p. 378, 1991 ; - Étude de quelques prothalles d'£. lævigatum ets. dé e. ‘Nebraska. Ces prothalles forment un disque plat circulaire de 1-10 milli- metres de diamètre. Ils sont jn pie - por tant des wind e de nom- j pousse sont au nibh in 3« ou 4; celles de la fuge quis nombre de 4 ou 3. CR OS REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 851 : MACPHERSON (G.-E.). — Comparison of development in dodder and morning glory (Développement comparé de la Cuscute et du Liseron). — Bot. Gazet., LXXI, p. 392, 1921. | L'embryon de la Cuscute est connu comme dépourvu de cotylédons. — L'auteur s'est proposé de déterminer s'il n'en apparaissait pas de traces . pendant le développement; il a jugé utile d'étudier en méme temps - l'embryon d'une espèce non parasite de la même famille, le Convolvulus sepium. Il ne se développe pas, en elfet, de cotylédons chez la Cuscute; chez le Convolvulus; on remarque un suspenseur vacüolaire de grandes _ dimensions. La polyembryonie est la règle, plutôt que l'exception; les = embryons multiples du Convolvulus semblent provenir des synergides. - . L'albumen de la Cuscute est peu développé; dans les deux espèces, il - s'édifie tout d'abord par divisions nucléaires libres. RS MAC DUFFIE (R.-C.). — Vessels of the gnetalean type in Angios- |. perms (Les vaisseaux du type des Gnétales chez les Angiospermes). — Bot. Gazet.; LXXI, p. 438, 1921. _ Les recherches de l'auteur confirment pleinement les observations de - . Solereder et de de Bary sur les relations existant entre les vaisseaux des | Gnétales et ceux des Angiospermes. Des vaisseaux, pourvus des orne- ments scalariformes qui caractérisent les Angiospermes et des ponctua- . tions telles qu'on les trouve chez les Gnétales se rencontrent cóte à cóte _ dans la famille des Rosacées, méme dans la méme espèce de Potentilla. Des observations semblables peuvent être faites chez les Géraniales, les | .. Renoneulacées et chez un grand nombre d'Angiospermes herbacées. ll . Wapparait donc pas, comme l'a soutenu Thompson, que les vaisseaux des Gnétales et des Angiospermes aient une origine ME HAUPT (A.-W.). — Gametophyte and sex organs oi Reboulia . hemisphærica. (Gamétophyte et organes sexuels chez le Reboulia — hemisphærica). -— Bot. Gazet., LXXI, p. 61,1921. - Srt - Le /t. hemisphærica rentre dans la division des Opereulatées de Ho famille des Marchantioidées. Le thalle porte des rhizoides et des écailles ventrales sur deux rangées ; il présente deux régions, ventrale eL dorsale. — — et croit au«moyen d'une seule cellule apicale eunéiforme. Le Reboulia — 2.42... la Gurus ment de l'archégone, trois cloisons verticales succèdent à la formation de paroi transversale de la cellule initiale; il se constitue 18-20 0€ 88$ est monoïque. Les réceptacles mâles sont sessiles; les anthéridies se — — veleppent comme chez les antres Marc chantiales. Dans le développe- a 858 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. -du canal, mais il n'en subsiste que quatre au moment de la division de Ja cellule ventrale. HAUPT (A.-W.). — Embryogeny and sporogenesis in Reboulia hemispherica. — Bot. Gazet., LXXI, p. 446, 1921. _ Ce travail fait suite à celui que l'auteur a déjà publié sur la méme espèce. Au cours du développement de l'embryon, les octants, caracté- | ristiques chez certaines autres Marchantiacées, ne se forment pas. La première paroi transversale de l'oospore sépare la cellule qui va donner le pied de celle qui engendre la soie et la capsule. Le tissu sporogène se différencie d’assez bonne heure. Au cours du développement des cellules- mères des spores et des élatères, les parois qui entourent les cellules sporogènes : deviennent mucilagineuses, les protoplastes prennent une - forme amiboide, grossissent et finalement s'arrondissent; dans les éla- teres, au contraire, ils s'amincissent et s'allongent. S L'élatere du Aeboulia est homologue d'une cellule-mere des spores et non d'une rangée de ces cellules-mères. La formation d'une double bande spirale d'épaississements dans l’élatère est accompagnée d'une condensation et finalement de la disparition du protoplasme. La courte soie et le pied bulbeux constituent deux caractères primitifs du genre. R. 5. REA (M.-W.). — Stomata and hydathodes in Campanula rotun- difolia L., and their relation to environment (Stomates et hyda- thodes chez le C. rotundifolia, leurs relations avec le milieu). — New Phytologist, XX, p. 56-72, 1921 Le nombre des stomates par mm? est tres variable chez le C. rotundi- i folia. Il augmente sur la face supérieure quand la feuille oceupe une position plus élevée sur le pied, et, sur la face inférieure, avec l'éclairage. L'augmentation du nombre de stomates de la, plante exposée au soleil parait due à une photosynthése plus active; il y a une grande utilisation de CO* et en méme temps une perte moins grande d'eau par réduction 7 du nombre des hydathodes. La disposition des stomates sur la surface t - foliaire est trés variable; quelquefois il se produit une rangée m à la face inférieure, qui manque à la face supérieure. Les dimensions des a Stomates varient également avec l'exposition à l'ombre ou au soleil, la position des feuilles sur la tige. Il existe des hydathodes à la face supé — + rieure de toutes les feuilles examinées. Le développement de ces organes s | dépend de la richesse du système vasculaire, de la position des feuilles et a APRES UU A E de l'habitat de la plante. > REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. : 859 DASTUR (R.-H.j and SAXTON (W.-T.). — A new method of vege- tative multiplication in Crotalaria burhia Hans (Une nouvelle forme de multiplication végétative chez le C. burhia Hans). — New Phytologist, XX, p. 228-233, 1921. Les différentes parties de la plante examinée, racine, base des tiges, se montrent trés profondément ridées. Get aspect spécial est dû à la for- mation de faisceaux libéro-ligneux accessoires aux dépens du péricycle. Ces faisceaux font saillie à l'extérieur et se montrent bientót entourés d'une couche de liège qui les sépare des faisceaux voisins et du cylindre central principal. Gráce à ce liege les faisceaux arrivent à s'isoler dans les plantes âgées et constituent, unis seulement par leurs bords, un cylindre creux au milieu duquel se trouvent les tissus désagrégés de la portion médiane de la racine. Tout ce systeme accessoire reste soudé - dans les régions inférieures de cet organe à la portion centrale, le liège ne s'étant pas différencié; puis, les faisceaux apparaissant de plus en plus petits, arrivent finalement à disparaitre de maniere complete. : RTS, POULTON (E.-M.) — An unusual plant of Cheiranthus Cheiri L. (Un individu anormal de C. Cheiri). — New Phytologist, XX, p. 242-245, 1921. Le caractère le plus frappant de cette plante anormale consistait dans l'absence totale des étamines fonctionnelles et leur remplacement par des .. *aàrpelles à divers états de développement. Le nombre type. (6) des éta- mines était dans tous les cas conservé et souvent leur disposition ordi- naire (2 + 4) pouvait être remarquée. Un autre curieux phénomène était . la tendance de ces carpelles rudimentaires à se fusionner au gynécée central pour former un pistil composé de deux loges entourées de 6 loges accessoires. La nature carpellaire de ces productions a pu étre démontrée en s 'appuyant sur la courbure des bords portant des ovules de petites dimensions, sur la différenciation d'un stigmate renflé et muni m. de papilles caractéristiques, sur le revêtement duveteux porem à celui . que l'on observe sur les p gas normaux. _R. ias acces } anne. dE yip ODER EEG inchium. : .. — Bull. of the Torrey bot. Club. XLIX, p. 51-62, 1 pl. 1922. st agit de la division de la cellule-mére par 4 dans la formation du E poten. au lieu de la binarioa qui est la jos 860 | SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. ANDERSON (F.). — Le développement de la fleur et l'embryogénie du Martynia Louisiana. — Bull. of the Torrey bot. Club, XLIX, p. 141-157, 2 pl. et fig., 1922. Matériaux et méthode, développement de la fleur, celui de la méga- ` sporeet de l'embryo-sac, pollinisation, fécondation, endosperme, embryon et résumé; telles sont les principales parties de ce travail, qui a visésur- tout à expliquer les phénomènes intimes de la fécondation. GAGNEPAIN. NICOLAS (G.). — Note de tératologie végétale (7° note) et remar- ques sur les virescences. — Bull. Soc. Hist. Nat. Afriq. Nord, XIII, p. 4, 1927. L'auteur décrit quelques cas tératologiques chez Spergularia Fim- briata Bois et Reuter., Rosa sempervirens L., Valeriana tuberosa L., Scabiosa maritima L., Bellis annua L. < Chant hanin Myconis L., C. frutescens L., Lia citriodora Koni Plantago Lagopus L., Ricinus communis L.. Ixia, Iris germanica L., Amaryllis Belladonna L., Ornithogalum TUO a L., Encephalartos caffer. Suivent des | rte de l'auteur sur les RE et leur rapport avec la teneur en amidon dans l'appareil végétatif de la plante. - E. PELLEGRIN. BECQU EREL «P. j. — La découverte de la phyllorhize, ses consé- et la biologie des plantes vasculaires. — Rev. gén. des Sc. D. 101 -110, 1922. Exposé concis des faits les plus importants de raO et d'ana- tomie ontogéniques, d'après les travaux de G. Chauveaud; les plantes vasculaires sont des colonies de phyllorhizes, plantules élémentaires formées d'une partie basilaire ou rhize et d'une partie foliacée ou phylle; — la réunion des pétioles, ou caules, des phylles constitue un organe eh — — apparence distinct, la tige; l'appareil vasculaire d'une phyllorhize est ut convergent; sa structure est variable selon son degré d'évolution; la lot S . de répétition de la phylogenèse par l’ontogenèse se vérifie par la compa- ; raison d'états adultes de Cryptogames vasculaires et d'états jeunes € de Phanérogames offrant des convergents au méme stade ; elle est tempérée P par la loi de tachygenèse, grâce à laquelle chez beaucoup de Phanéro- - E games les premiers stades de aaepe du convergent font défaut. a . Moreau. .— | "o DAUPHINÉ (A.). L'unité de plan r phelogigak si tructt Pam les plantes nie. — RES "nr D T PEE 1922. S REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 861 De cet exposé rapide dela théorie émise par Chauveaud, selon laquelle une plante vasculaire est une somme de phyllorhizes et son appareil conducteur un ensemble de convergents, il résulte que les types morphologiques et structuraux trés variés des plantes vasculaires se laissent ramener à un plan unique d' ipit . Moreau. MOREAU (F.) et MOREAU (M** F, ) —L histoire des glandes à lupuline chez le Houblon cultivé. — Fondation de la Brasserie et de la Malterie francaise à l'école de Brasserie et de Malterie de Nancy, Bull. n* 1, p. 39-49, 1922. Les auteurs étudient les phénomenes morphologiques de la production des glandes à lupuline, recherchent quels sont les lieux de formation, les voies de filtration de la lupuline et le mécanisme de sa production. Les glandes à lupuline se forment de bonne heure aux dépens de cellules PE épidermiques, surtout sur les bractéoles du cône; la lupuline, constituée ES Pao ^s HAUMAN | (LucreN). — e -4 Trogia volubilis » L. — PANE Rev. Soc. Argent. de Xe | nat. V, 20, p. 304, 1922. par des essences et des résines, prend naissance dans le protoplasme, . en dans la membrane conformément à la théorie de Tschirch, ni dans les mitochondries conformément à celle de Politis: elle ne résulte pas non plus de l’activtié de Bactéries endophytes comme le soutint Mohl; lle apparait abondante lorsque disparaissent les mitochondries et semble se former aux dépens de leur substance; les GseeHces. et résines gsHeng m protoplasme peut-étre rendu i perdent leur état figuré, et ellés se rendent sous la cuticule; là, sous- . traites au milieu réducteur que leur créait le protoplasme, peut-être à l'action anti-oxygène des tannoides, elles s'oxydent et passent à l'état des Matières résineuses qui constituent définitivement la lupuline. OREAU, Sobra una supuesta « Heterocarpia » de A côté des capsules tricoques normales, a existe im de re TR me | Cytologie. 3 s Elle est geomnpagnee d' uné nascere del acidité, d une 862 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. pas dans l'épaisseur de la membrane qui borde les canaux sécréteurs; elle se forme dans de petites vacuoles, situées tout à la périphérie du protoplasme des cellules qui entourent les canaux et dans la région voisine de ces derniers; ces vacuoles superficielles se rompent entre le protoplasme et la iha. et la turgescence du contenu cellulaire oblige la résine à filtrer à travers la membrane. F. Monzav. MARTENS (P.). — Le cycle du chromosome somatique dans le « Paris eee ». — Acad. roy. de Belgique, Bull. Cl. des Se., 5. s., VIIL 3, p. 124, 1922. | Le chromosome du Paris comporte à tous les stades deux constituants morphologiquement distincts. Il passe au début par un stade de long filament mince et indivis, ainsi que l'ont déjà décrit d'assez nombreux auteurs, mais cet aspect ne concerne que le constituant chromonéma- tique, le constituant achromatique continuant à rester distinct. La division de l'élément chromatique est tardive : elle résulte d'une répartition sur les deux bords du ruban de la matière du constituant chromonématique zigzagant. Les deux constituants filles qui en résultent persistent sous cette forme jusqu'à la télophase. Les transformations télophasiques produisent däns le chromosome une réelle dualité chromatique, mais celle-ci ne représente pas la vraie division du chromosome, car au début de la prophase suivante, l'aspect double disparait et le chromosome reste indivis jusqu'à la prochaine répartition chromatique. | IL s'ensuit que la division du chromosome est non pas télophasique, - mais prophasique, ce qui confirme les travaux de Grégoire, de Sharp et de Litardière. Physiol ogie. PACK (D.-A.). — After-ripening and germination of Juniperus - seeds (Post-maturation et germination des graines de Juniperus). — Bot. Gazet:, LXXI, p. 92, 1921. Certaines graines doivent passer par une peade d'échanges (post- : maturation) avant de germer. L'auteur étudie les phénomenes phys! siolo- giques et chimiques de la post-maturation et de la germination dans les b graines de Juniperus. La post-maturation se produit à une température 5 comprise entre 1°-10° C.; elle est surtout rapide aux environs e ds. " REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 863 : des protéines et des graisses de réserve, correspondant à un accroisse- - ment des sucres et à l’ apparition de l'amidom. Peu aprés, se produit un . passage d'éléments nutritifs, sous forme de graisses et d'acides gras, de . lendosperme dans l'embryon, la quantité des amino-acides se trouve .. Séptuplée et l'histidine disparaît complètement du tissu endospermique. L'embryon se développe, le quotient respiratoire augmente, l'activité des = Catalases se trouve doublée. Le moment où l'hypocotyle traverse le nucelle marque la fin de la post-maturation et le commencement de la germination. "M SCHERTZ (F (F.-M.). — A chemical and physiological study of mot- + tling of leaves (Étude chimique et physiologique de la panachure des E . feuilles). — Bot. Gazet., LXXI, p. 81, 1921. Dans les feuilles panachées de Coleus Blumei, les chloroplastides perdent leur couleur verte, présentent des dimensions très réduites et assurent trés peu la photosynthèse. Dans les conditions habituelles des serres, la plante manque rapidement d'Az et de Ph; en culture ordinaire, elle parait avoir suffisamment de Mg, Ca et Fe. Un défaut de Mg ou de Ca, n'a rien à faire avec la panachure ; les parties panachées présentent -Plus de Fe que les partjes vertes. Un défaut de Ph augmente le pourcen- lage des feuilles qui tombent, plus qu'un défaut de Fe, de Mg, de Ca ou _ . de nitrate. Un excès de Ph n 'empéche pas la chute des feuilles, si l'Az —. fait défaut, Les feuilles panachées sont riches en nitrates, sels ammo- niacaux ou albuminoïdes ; elles possèdent des nitrites et de PAzH® à l'état re. La proportion des hydrates de. carbone s'y trouve grandement diminuée. L'activité catalytique est également très réduite ; les quantités . de carotine et de xanthophylle augmentent. On observe des Bactéries 2 dans les cellules des feuilles panachées, mais on ne peut e sí ce fait R. présente une relation causale avec la pañaepare: TUTTLE (G. M. ). — bre food materials in vegetative tissues (Matériaux nutritifs de réserve dans les tissus tipena — Bot. Vago | LXXI, p.. 146, 1921. ep auteur examine un assez grand nombre d' cid parmi les Phané- : Tgames. De ses observations il résulte que toutes les espèces présentent ` Pendant l'été une forte proportion d'a . tous les arbres et arbrisseaux examinés contiennent midon qui disparait en octobre; que des builes et des Sraisses pendant l'hiver, sauf le Lonicera glaucescens et les Craiæqus. —— là présence de sucre a été démontrée dans beaucoup d'espêces, la teneur Ld SAQUE Variant de 0,5 à 2 p. 100. Beaucoup. de Salicacées et d'Éricacées de be zone Jim dues sioe à la fois de i ice: | FES x perio 864 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. végétative; le Gaultheria ovalifolia, espèce des plaines, renferme seule- ment de l'huile. Dans ce cas, la faculté de former l'amidon ne semble pas dépendre des conditions climatériques, résultant des hautes altitudes. RN GARDNER (W.-A.) — Effect of light on germination of light- sensitive seeds (Effet de la lumière sur la germination des graines sensibles à la lumière). — Bot. Gazet., LXXI, p. 249, L'auteur a remarqué qüe les graines de Rumex crispus, de Datura Stramonium, de Phoradendron flavescens étaient sensibles à la lumiere. La germination des graines de Datura est retardée par la lumière; celle - des deux autres graines est au contraire activée. Les graines du, Rumex crispus dépouillées du péricarpe germent plus facilement à l'obscurité. La lumiere n'est pas nécessaire pour l'absorption de l'eau suffisante pour la germination; elle rend plus actives les diastases lipolytiques qui hydro- lysent les graisses et donnent les acides gras. L'auteur examine ensuite les différentes conditions qui stimulent, à l'obscurité, la germination des graines de Rumes crispus, Nicotiana Tabacum, Verbascum Thapsus, OEnothera biennis et Daucus Carota, à savoir : traitement à Teau chaude, action de SO*H? concentré, oxygène sous pression, variations de température, immersion dans des solutions d'acide chlorhydrique, de * sulfocyanate de sodium, d'eau oxygénée, emploi d'un grand nom re de simples électrolytes comme substratum. R. CHOATE (H.-A.). — Chemical changes in wheat during germi- nation (Échanges chimiques dans le Blé pendant la germination). — Bot. Gazet., LXXI, p. 409, 1921. Le L'hydrate de carbone le plus abondant dans le Blé est Tamidon locà- . lisé dans l'albumen; on trouve aussi un peu de sucrose dans l'embryón . et dans l'endosperme. L'échange chimique le plus important pendant la l CE germination consiste dans l'apparition de la dextrine dans le scutellum et la coléorhize, " de l'amidon dans la coiffe radiculaire. Ces substances - T ément au bout de dix heures, à 16*-20* C. Le sucre Lr réducteur (glucose s. sans doute) se montre dans l'embryon au bout de la : dix-huitième heure. Les peroxydases et la catalase existent dans toutes + les parties de la graine avant et pendant la germination. Durant ce phé- ; noméne le contenu en protéines de l'endosperme, sauf cependant ied i: de la couche à aleurone, diminue considérablement. L'examen. uie chimique a permis de déceler la présence des amino-a g VOUAIUU CE (niliil : . à pu même être identifiée; elle s se forme surtout dans. D racine pes à 3 coléoptile. En terminant l'auteur donne la liste id ied composition de : les réactifs dont il a fait usage. REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. . 865 T BLACKMAN (F.-F.). = The biochemistry x Stades produc- ` tion in the higher plants from the point of view of systematic relationship (La biochimie de la a RE des hydrates de carbone — Chez les plantes supérieures, au point de vue de ses FREE avec la - Systématique). — New Phytologist, XX, p. 2-9, 1991. L'auteur passe en revue les différents modes de la production des hydrates de carbone et montre comment les processus du phénomène peuvent varier avec les principaux groupes des végétaux supérieurs. ll établit d'abord que la synthèse des hydrates de carbone se fait en trois — étapes : 1° réduction de CO? avec production de formaldéhyde; 2° for- mation de sucres solubles à 5-6 atomes de carbone, de sucres à 12 atomes _ de C par soudure des sucres précédents; 3° génération des polysac- R MOLLIARD (M.). — Influence de la nature de la source ud sur la production des acides organiques par le Sterigmato- x cystis nigra. — C. R. Soc. Biol., LXXXVII, p. 967, 1922. L'auteur considère le cas où la dose de phosphore est abaissée au 1/25 2 d REVUE BIBLIOGRAPHIQUE, . 867 E .vant que la source d'azote est fournie par de l'azotate ou du chlorure -Al'ammonium. ll y a Desaconp plus d'acide oxalique produit en présence d'azotate d'ammonium qu'avec le chlorure, alors que l'inverse a lieu pour PF. l'acide citrique, bien que dans une proportion moindre. La quantité _ totale d'acides organiques formés est beaucoup plus grande dans la cul- ture à base d'azotate d'ammonium. : TATCHER (R.- W.). -— The great drought of 1921 and its effects > On garden plants. — Gardeners Chronicle, LXXI, p. 80, 405, D: 192. DURHAM (H.-E.). — Etfects of the üronglit of 1924. — Gardeners - Chronicle, p. 286, 1922. S . Effet de la grande sécheresse de 1921. ‘+. A. G. i - REYNER (M. C.). — Notes on mycorrhiza plants — Gardeners Chronicle, LXXI, p. 152, 1922. Indication de plantes présentant des errors X. G. | RAMSBOTTOM (J.). — Orchid mycorrhiza. — Gardeners Chro- nicle, LXXI, p. 183, 200, 1922. - Mycorhizes des Orchidées avec figures représentant des coupes. ; AC. - RIVIERE (G.) et PICHARD (G.). — Contribution à la physiologie = *- de la greffe. — Journ. Soc. nat. Hort. Fr., p. 96, 1922. 7 Dans l expérience relatée, le surgreffage sur une variété hätive n'a pas CER “hâté l'époque de maturation des fruits. : | RIVIÈRE (G.) et PICHARD (G.). — De la sc sation partielle m sol au moyen de l'arséniate de soude. — Journ. Soc. nat. . Hort. Fr., p. 141, 1993. > ie 5 À la dose de 2 à 4 gr. par m?, l'arséniate de. soude augmente s sensi- x ; n: | ment le rendement dé la Pomme de terre. A.G. e TITO (D.). — Les excitants de la germination d'un Ch pig 9 im - Phycomyces nitens. — Acad. roy. de Belgique, Bu. e der Se, pe - MH,5, p.919, 1999. - vue la température optima pour la germination. » la spo niii ine du Dicas est ye me - La croissa um Pi -du mode de ramification. ALFRED Rey NIER. 868 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. rité, la lumiere agissant comme retardateur. Les sucres ne suffisent pas à provoquer la &ermination, méme en présence de matières azotées telles que les acides amidés seuls ou additionnés d'acide tartrique. La peptone - bactériologique constitue un bon milieu germinatif dans les limites com- ~ . prises entre 0,7 et 30 p. 100. Mais, en présence de saccharose à 7 p. 1000, Sie elle devient efficace à une concentration de 8/100 000 seulement. Lr. Hybridité. Génétique. GERBAULT (E.). — Sur le Myosotis EAN fascié. — Le Monde Ke des Plantes, 3* s., XXIII, n° 22, p. 3, 1 tx M. De Vries, dams un article de 1889, ayant conclu que la HO ed en fasciation dépend, outre le degré d'hérédité acquise par la race, du x semis et de la culture, M. Gerbault est d'avis que ce degré d'hérédité est — remarquable chez un Myosotis alpestris cultivé dans la Sarthe, à pleio — mérie affolée des différentes parties florales, fasciation et. ied s HAASE-BESSEL (M"* G.). — Bidialisstudien. — Zeitschr. f. ind. ; s Abst. u. Vererbungslehre, X VI, fasc; 3-4, p. 293-314, 1916. — Résumé ` par. SEILER (J .). — Archiv f. Zellforsch. , p. 143, 1991. L'auteur communique les résultats obtenus par les croisements. de * Digitalis purpurea X lutea &( de D. lutea < purpurea. Les deux no hybrides sont complètement stériles. zx Les recherches cytologiques ont donné les résultats suivants : ME Le nombre simple de chromosomes est de 24 chez D. purpurea i 48 chez D. lutea, le nombre double est 48 et 96 et les chromosomes de —— ` D. lutea sont environ deux fois plus petits que ceux de 2. purpurea. : La gamétogenèse des deux hybrides se passe absolument de — © Dans le noyau de la a i sac embryonnaire - se-p Er régulièrement un synapsis qui se transforme en spireme. Dans. 1a majò- : — rité des cas le développement s'arrête là. Exceptionnellement il va jusqu'à . conjugaison. Là-dessus toute l'énergie du développement est épuisée. - .. &énéralement un synapsis apparent et dé méme ici la diakinese montre. : “qu'il n'y a pas eu de conjugaison. Le nombre des éhromosomes est ne façon. la diakinèse, mais, comme cela est prouvé, il ne se produit jamais de méme, dans les noyaux des cellules-mères du pollen nous avons montre med des. nombres Lon des be we ud est 12 ce A iw s REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 869 nombre se présente aussi dans les cellules somatiques des hybrides. On _ trouve des chromosomes de deux dimensions en correspondance avec = ceux des parents. Il ne se forme jamais de fuseau normal, les chromo- - euplusieurs noyaux. Malgré cela la deuxième division ne manque jamais et méme les chromosomes restés isolés se divisent. Comme résultat on - obtient de 2 à 8 noyaux de différentes grosseurs, mais ces noyaux meurent trés rapidement. = - Ges hybrides de Digitalis sont les premiers hybrides-plantes ne pré- sentant pas de conjugaison. _ Si la cause de la stérilité de ces hybrides artificiels se trouvait dans la - division irrégulière et inégale des chromosomes, il devrait se rencontrer E de temps en temps un grain de pollen fécond; il n'en est rien. L'auteur pense que la cause de cette stérilité se trouve dans l'influence E toxique des protoplasmes étrangers et dans la différence du développement _ des cellules sexuelles mises en contact. A. Jovkov. n SCHAFFNER (J.-H.) — Influence of environment on sexual . expression in hemp (Influence du milieu sur le sexe du Chanvre). ^" = Bot. Gazet., LXXI, p. 197, 1921. — . Le Chanvre semé au printemps, dans des conditions normales, donne des individus mâles et femelles, sans confusion de sexualité, dans la 2 3 proportion de 1 : 1. Le Chanvre semé l'hiver, en serre ou en bancs peu- . Profonds, avec une faible intensité lumineuse, présente une grande con- ` lüsion sexuelle. De nombreuses irrégularités se produisent; il se déve- loppe des étamines pourvues de stigmates, des fleurs partiellement car- - pellées et partiellement staminées. Les plantes mâles et femelles pré- - Sentent les unes et les autres un phénomène de réversion pendant la croissance : 88 p. 100 de plantes à carpelles peuvent devenir måles et 80 p. 100 d'individus staminés peuvent devenir femelles. Les plantes sta- minées et carpellées, bien qu'elles offrent un dimorphisme sexuel très net, Possèdent tous les facteur: titudes des deux sexes; il ne Sanie pas somes se disloquent irrégulièrement pour se réunir finalement en deux - pe 870 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. du métabolisme cellulaire et la réversion du sexe se produit quand les rec métaboliques sont modifiés ou troublés. R S. GOUGH Ts -C.). — Bud variation in Potatos. — Gardeners Chro-. nicle, LXXI, p. 334, 1922. Mutation gemmaires des Pommes de terre. A, €x; GÉRÔME (J.). — Observations faites au jardin d'expériences du Muséum en 1924. — Journ. Soc. nat. DR Fr., p. 88, 168, et figs, - 1922. Il s'agit de la transmission ou de la non transmission de la panachure par bouturage, du bouturage de feuilles de Pelargonium, de l'influence de la sécheresse sur les récoltes de Pommes de terre, et des résultats de bouturage de Pommes de terre. : AU." MEUNISSIER (A.). — Boutures de racines et chimères. — Journ. Soc. nat. Hort. Fr., p. 194, 1922.. Le bouturage de racines des Zouvardia à fleurs doubles diris tantôt des plantes à fleurs doubles, tantôt des plantes à fleurs simples - suivant les variétés, celui de Pelargonium grandiflorum donne des plantes semblables à la plante mère ou différents, celui de Pelargonium zonale panaché redonne des plantes vertes. A. G. GÉRÓME [J.). — Pelargonium verts set panachés. — Journ. Soc: nat. Hort. Fr., p. 202, fig., 1922. Le bouturage des feuilles dé Pelargonium panachés a donné tantôt a . des mer à feuilles panachées, tantót des plantes à feuilles vertes. - p - BELLAIR (Gi Diservatinna wok la résistance de quelques | variétés de Pommes de terre à la sécheresse. — Journ. Soc. nat. Hort. Fr., p. 197, 1922. _ Les variétés précoces ont müri leurs tubercules avant la période sich de 1921, les variétés tardives qui ont gardé leurs feuilles pendant le: : Sécheresse ont pu les former aprés. | À, MHASSET (L.). — Pincement et non pincement des arbres md . — Revue horticole, p. 197, 1992, A utilité du pincement dépend des régions. A. G. & LAS . REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. ` 8711 pr CHASSET (L (L.). — Un curieux cas de régression. — Revue horti- cole, p. 218, 1922. - Une variété de Poirier a donné un TM de la variété dont elle était issue de semis. E -LIÈVRE (Mlle L.). — Sur un nouvel hybride de l'Ophrys fusca L. K. et de l'O. lutea Cav. — Bull. Soc. Hist. Nat. Afriq. Nord, XIII, p. 196, 1922. Belle plante trouvée sur les pentes du Nador de Médéa au- s de Lodi. . PELLEGRIN. LATHOUWERS (V.).— AépIcRenES Aa sir ears sur l'hérédité - chez Campanula medium L. — Acad. roy. i Belgique, Bull. Cl. - des Sc., Mém. in-49, 2° s., IV, p. 1, pons Les diverses colorations qu'on rencontre chez Campanula medium sont dues à l'interaction de quatre facteurs génétiques : un facteur de ` coloration A agissant toujours en combinaison avec un deuxieme facteur = révélateur R. Une plante réunissant ces deux caracteres possede des fleurs colorées: si l'un. des deux manque, les fleurs sont blanches. Un _ troisième facteur B détermine, en présence de A et R, uné certaine alcali- . hité du suc cellulaire provoquant les coloratiens violette et violet. foncé, alors qu'en son absence, les fleurs sont roses ou lilas. FE STE En(in un quatrième facteur V, toujours en combinaison avec À et R, : fait virer le violet au violet foncé en présence de B et le rose au lilas en l'absence de ce troisième facteur. La calycanthémie est due à la présence d'un facteur génétique e net- : : tement dominant vis-à-vis de la forme typique normale. L'auteur a observé en outre dans ses cultures l'apparition d'une forme .. Muiante vraie à fleur unique terminale qu il a appelée €. medium mut. ; monantha et une autre à corolle arcéolée dont il dni l'étude. LL. Chimie végétale... X do e ES iyu Suberin and cutin. Le New v Phy XX, à P- 11-29, 1921. = de travail constitue un résumé critique des observations déjà publiées .. Sur le sujet par de nombreux auteurs surtout par Gilson et Wisselingh. .— + Les différences entre la subérine et la lignine sont d’abord rappelées; la Pean et les propriétés — de la subériae € el de la cutine sont . 872 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. = ensuite passées en revue. Au point de vue chimique, la subérine doit E. étre considérée comme un agrégat de certains acides organiques, les - acides subérogéniques, dont la composition n'est pas encore suffisam- ment élucidée. Pour une petite part seulement, ces acides se combinent à la glycérine pour donner des éthers analogues aux substances grasses. Un de ces acides, l'acide phellonique, donne avec les réactifs iodés des- | colorations qui pourraient faire croire qu'il existe de la cellulose dans ls - $ membranes subérifiées. La cutine doit également être regardée comme un agrégat d'acides, eutinogéniques. Les différences entre la cutine et hs subérine d'une méme ou de diverses plantes seraient dues à la diversité | E des acides qui entrent dans leur composition , à leurs proportions. ZA variables, aux différentes conditions qui président à leur one définitive. RoS ULTEE (A. J.). — Stearinsáure im Milchsaft von Ficus pe a Reinw. — Bull. Jard. bot. Buitenzorg, s. 3, V, liv. I, p. 105, 4922, - E Signale la présence d'acide stéarique dans le latex du Ficus fulva. Ce fait est d'autant plus intéressant que cet acide n'a été trouvé que rare- ment dans les latex (Antiaris vrbes Lactarius veleteus Tr.). LE NAVEZ (A.). — Recherches microchimiques sur la coumarine. — Acad. roy. de Belgique, Bull. CL des Sc., 5° s., VIII, 4, p. 159, 1922. - Le chlorure de zinc iodé constitue un excellent réactif mierochimique - 4 de la coumarine, qui détermine dans les cellules où elle est localisée une Ri: coloration bleue. Il en est de méme des vapeurs d'iode, mais les pr uec rations sont moins durables. xi La poudre d Ost permet de son cóté une bonne localisation du sucre E réducteur engendré par le dédoublement du glucoside. L'auteur a constaté les localisations suivantes : Cotylédons : épiderme, couche immédiatement voisine de Tépiderme | inférieur, endoderme des faisceaux, quelques cellules pop qe m. Bore lacuneux. .— d : principalement autour des faisceaux (endoderme et tête des ua médullaires): wap —— cellules du parenchyme. unit et cellules voisines de lend 7 Pétiole : moitié inférieure der ie. épiderme inférieur, puis, en quantité moindre, moitié supérieure de l'eadoderme, quelques celluh parenchyme voisin de l'épiderme inférieur. : Feuille : endoderme, épiderme inférieur, rares cellulis. de tápiderme o ae pe foliaire en dessous du comen i * ^ ^ K x ^ : REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 873 E. D'autre part, des essais de localisation microchimique du tannin ont montré sa présence dans les mêmes cellules que le glucoside, de telle sorte que l'auteur admet que le glucoside producteur de la coumarine _ serait un mélilo-tannate d'un deuxième glucoside, la coumarigénine, . lequel se dédoublerait en dextrose et hydro-coumaráte de coumarine. Ms L-E: _ ANONYME. — L'essence de feuilles de Boldo. — Parf. mod., XV, tos p- 4, 64, 1922. s ; Étude des constantes de cette essence qui présente d intéressantes ; analogies avec celle du C henopodium ambrosioides et contient en parti- - culier 30 p. 100 de cinéol. PARRY (J.). — L'examen de l'essence de Citronnelle. — Parf. mod., —XV, 4 p., 67, 1922. : < ne Les essences commerciales de Java et Burmah sont toujours pures, contrairement à ce qui a lieu pour les essences de Ceylan, et cependant leu eurs teneurs en géraniol et en citronellal varient considérablement d'un - échantillon à l'autre. D'où la nécessité du dosage de ces deux consti- luants, - sb MAURI N (E.). — Variations des composés oxyméthylanthraqui- Boniques dans la Bourdaine et ses préparations galéniques. — - Bull. des Sc. pharmacol., XXIX, n? 4, p. 115-180, 1922. - .. L'écorce fraiche de Bourdaine contient un agent émétique, qui disparait avec le temps; la richesse en oxyméthylauthraquinones ne varie guère, - Wis les composés à l'état libre augmentent aux dépeus des principes 5 £lucosidiques, plus actifs, à mesure que l'on s'éloigne de la date de la récolte. — - L'âge des tiges recueillies, les modes de conservation et d'ad ministration Ont aussi leur importance; il est préférable de prendre les écorces sur des tiges d'environ trois ans ; la stabilisation est très recommandable ; la- décoction et l'extrait fluide paraissent } il! iparations. L'origine « har, et. a : » éographique ne paraît pas produire de variations bien nettes, la Bour- Meilleure qu’elles, LARSONNEAU (A.). — Recherches sur les alcaloides volatils des — feuilles de Belladone; leur importance dans l'appréciation de la Valeur de cette drogue. — Thèse Doct. Univ. (Pharmacie), 50 p. ; ris, 1922, uem eU t MAU ine française étant équivalente aux écorces étrangères, et parfois Y ; i wa - d PUNIRE SUR 87% SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. D Au point de vue biologique, il est important de connaitre tous les com- : x posants d'un végétal donné, méme ceux qui n'existent qu'à l'état de P traces. Cela est vrai surtout pour les corps azotés, les alcaloides en par- -~ 3 ticulier. m En ce qui concerne la Belladone, MM. Goris et Beausite avaient con- y staté, en pratiquant le dosage des alcaloides par divers procédés, b taines anomalies qui leur ont fait soupconner l'existence me ut volatils dans la plante. En effet, lorsque, selon les prescriptions de cer- N taines pharmacopées, on dessèche à 100° les alcaloides isolés, on trouve — constamment des chiffres plus faibles qu'en employant les méthodes, em officielles francaise ou belge Opérant sur 500 kg.-de feuilles de Belladone, M. Larsonneau a d' abord ` extrait la totalité des bases à l'état-de sulfates. Par l'éther, après alcali- - . misation, on peut enlever ensuite les bases alcaloïdiques, fixes et vola- — - tiles, tandis que les amines volatiles de la série grasse restent en mapa. à E partie dans la liqueur aqueuse aprés épuisement à l'éther. 3 A l'aide de séparations successives, l'auteur a obtenu une proportion | E - élevée d'hyoscyamine, trés peu d'atropine et de bases volatiles. Parmi — ces dernieres, la pyridine, la. TO rroline et la N-méthyl-pyrroli-- dine ont été caractérisées. ll existe en outre une diamine de la série grasse, en position 4, sus- - | ceptible de donner naissance à des dérivés pyrroliques. 2s De plus, l'auteur a été amené par ses recherches à indiquer une réac- C tion permettant de caractériser, à l’état d'oxaláte, une faible proportion ; d'ammoniaque dans les amines, ainsi qu'une méthode permeltant de Sa déceler, dans un mélange de bases volatiles, la présence d'une petite -~ 3 ue de pyridine. R. WEtrz. A M E Š EN Y DONOR TT RER UA ETT UY tee PT N fa E: 5 GATTEFOSSÉ (R. M.). — L'oléo-résine » Pyrèthre. — Bull. € Hort. Tunisie, XX, 169, p. 195, 1922. Le corps actif du pyréthre ou pyréthron est un éther volatil actis pagné de résines, L'usage est d'en faire l'extraction en présence € d'aleali libre et de combiner l'extrait avec un savon : alealin. Il semble que ce mode opératoire entraine la décomposition oa Féther et par suite la diminution de puissance de insecticide. Aussi l'auteur préconise-t-il comme solvant du pyréthron une huile su fonée . qui le dissout en proportions considérables, se méle à l'eau en iin propon ne mousse pas et se ciim avec facilité. - £ REVUE BIBLIOGRAPHIQUE, 875 Dendrologie. i 7 RUSBY ( H.H .). — Nouvelles espèces d'arbres présentant un intérét médical, originaires de Bolivie. — Bull. of the Torrey bot. Club, XLIX, p. 259-264, 1922. ~ Gesont Nectandra Coto, Ocotea pseudo-Cato, 4E AP RR benense, | Guarea Bangii, G. alborosea. GAGNEPAIN, ASHE (W. W.). — Notes sur des arbres et arbrisseaux du Sud-Est _ des États-Unis, — Bull. of the rs bot. Club, XLIX, p. 265-268- 1922. a Quelques var. ou combinaisons nouvelles de CEPS Quercus — et Malus. g | GAGNEPAIN, . .SHIMEK (B .). — Le Quercus lyrata dans le Iowa. — Bull. of the ! Torrey bot. Club, XLIX, p. 293-295, 1922. zu -Ce Chêne ayant été trouvé à 2° plus au Nord que toute localité connue, l l'auteur décrit la nouvelle station ainsi que les quelques individus trouvés à: dà. Les pl. 16 et 17 illustrent utilement les descriptions. —— QGaGNEPAIN. Piolfick (Anru.). — Le Polownia en hiver. — Journ. ot N. Y bot. Garden, XXIII, p. 1-3, 2 pl., 19232, Considérations sur la préparation des inflorescences avant l'hiver et - leur protection contre les froids. GAGNEPAIN.. z | DUCAMP (R.) — E aménagement des forêts coloniales. re i: : Bot. appl. et Agric. colon., lI, 40, p. 249, 1921. i Il faut arriver peu à peu à l'application du régime forestier eu consti- ! tuant en réserves cadastrées et aménagées les anciens boisements épuisés et en dirigeant leur exploitation par révolution de vingt, vingt-cinq ou i 7 trente ans avec balivage ét coupes annuelles de taillis sous futaies, 5ui- - $2 - HR de semis à la volée des essences proue de la UL gc e < nou (R.). — Le Chà is pnas do pok: o = Rev, de Bot. appl. et} Agric. colon., li 10, p: 259, 4922. ; » conviendrait de pne efiet sur la nutrition azotée du Châtai- me = 816 - SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. - gnier de différentes sortes d'engrais et d'apprécier leur iniiae sur de d développement et la répartition des mycorhizes. US L'influence du carbonate de calcium parait surtout nette dans les cli- — mats septentrionauy humides, mais la raison de cette activité relative es. —— encore mal déterminée. EL. Cryptogamés cellulaires. Phytopathologie. MANGIN (L.). — La lutte contre les ennemis des vigita S Revue scientifique, p. 501-505, 1922. L'auteur passe rapidement en, revue les aspects variés que revêt la xa lutte contre les ennemis des végétaux, en particulier l'emploi de sub- . stances capables de tuer les parasites, l'usage de pulvérisations ou badi- — | geounages formant sur les végétaux un revêtement protecteur, le choix — de sortes dont la végétation, précoce ou tardive, se fait pour la plus grande : . partie en dehors de l'époque où le parasite est commun, l'utilisation des yperpáramins, enfin la recherche de variétés résistant aux maladies. . MonEaU. BATAILLE (F.). — Sur les descriptions de Quélet à propos des E Boletus sphærocephalus et sulfureus. — Bull. Soc. Myc. Fr. Er XXXVIII, p. 167-169, 1922. um M. Peltereau ayant émis l'opinion que ces deux Bolets ne sont peut- être que deux formes de la même espèce, l'auteur déclare s'en tenir à la maniere de voir de Quélet et de Bresadola qui en faisaient deux espèces: classées dans des groupes distincts. F. Moreau. MORQUER (R.. — Sur un nouvel hôte du Trametes hispida (Bagl.). — Bull. Soc. Myc. Fr., XXXVII, p. 170-172, 1922. rm Trametes hispida est signalé sur Schinus dependens cultivé à Toulouse. F. Moreau. - ge BOSE (S.- -R.). — Une Pipir nouvelle du Bengale. t Bu. 3 Soc. Myc. Fr., XXXVII, p. 173, 1922. + Diagnose du Trametes cincta sp. nov. sur Artocarpus integrifolia t . au Bengale. i F. Moreau. zi . GRELET (L.-J.). — Nouvelle note sur le Cyphella leochroma. ` . Bres. — Bull. Soc. Myc. Fr., XXXVIII, p. 174, 1922. RC opus leochroma et piu Vua pis ve wi REVUE BIBLIOGRAPRIQUE. uivdyf 4 variétés, distinctes surtout par la couleur, du Cyphella Bresadotæ 2 dont l'auteur fournit la diagnose. + .F. Moreau. -HEIM (R.) et MALENCON (G.), — Note sur la non comestibilité …_ - de Clavaria formosa Pers. — Bull. Soc. Myc. Fr., XXX VIII, Eo p.175, 1922. E * Clavaria formosa n'est pas comestible ; il n'exerce aucune action sur er estomac, mais agit sur l'intestin comme un purgatif. qu F. Moreau. COSTANTIN (I). — Louis Matruchot. — Bull. Soc. Msc. Fr., - XXXVIII, p. 127-139, 1922 E Notice nécrologique avec RS EN K Moreau. PEYRON EL (B.). — Champignons nouveaux des Vallées vaudoises - T EB dogs 1** série. — Pub Soc. TENE Fr., XXXVII, p. 140-143, E de Alysisporium brie n. gen., n. Sp. d: la - famille des Sphærioïdacées, de Cytosporium melanommatoides n. sp., de Chælatysis myrioblephara n. gen., n. sp. des Leptostromatacées, et de Clasterosporium hirudinoides n. sp. F. Moreau. GRIGORAKI (L.) et PÉJU. — Étude de quelques espéces nouvelles F -Qe Levures isolées de certain — — Bull. Soc. Myc. Fr., XXXVIII, p. 144-154, 1922. Description de deux variétés nouvelles de Willia anomala et - Deharyomyces Matruchoti n. sp. F. Moreau > Torula. — Bull. Soc. Mye. Fr., XXXVII, p. 155-166, 1922. * de Zorula. - : ; Description de 9 espèces nouvelles e Toru te | CAHEN (E.). — Notes mecs sur l'Autriche. = Bu! Soe. x Myc. Fr., XXXVII, p. 176-178, 1922. ( "M MER signale le róle important que les Champignons tiennent, en =. Autriche, en raison des conditions de vie chère, dans l'alimentation, et : l'effort qui y est fait pour la vulgarisation des connaissances sur les - adresse un appel en faveur des Sa fait | ennemis. ra t nos cnrs 5 pun que n nos UE. Mosi. es : GRIGOR AKI (L.) et PÉJU. — Soie espèces nouvelles du genre Apignons par des brochures, ied conférences, des expositions; us 878 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. RAWITSCHER (F.)..— Beitráge zur Kenntniss der Ustilagineen. II. — Zeitsch.:f. Bot., XIV, p. 273-296, 1922 Les observations de Rawitscher conduisent à penser que l'histoire du développement des Ustilaginées ne présente pas autant d'uniformité qu'il paraissait ressortir des publications récentes. Certaines formes, comme — Daossansia Alismatis, possèdent un mycélium uninucléé étendu: : chez elles les sporidies ne présentent aucune copulation; d'autres au contraire, comme Tilletia Tritici, ont'un mycélium binucléé, à l'origine duquel se trouve une copulation de sporidies; en aucun cas de copulation .- de sporidies, il ne parait nécessaire que les sporidies proviennent de promycéliums différents. Chez Tilletia Tritici et T; Lolii la réduction chromatique a lieu dans la spore elle- méme; chez Cintractia Mosa = gne, elle se fait dans le promycélium. F. Moreau. HUBER (G.) et NIPKOW (F.). — Experimentelle Untersuchungen. : r über die Entwicklung von Ceratium hirundinella 0. F.M. — — Zeits. f. Bot., XIV, p. 337-371, 1922 is Les auteurs décrivent avec détails le développement du Ceratium ~ hirundinella, abondant à l'état de kystes dans la vase du lac de Zurich; — l'organisme mobile qui sort du kyste passe par les stades Mene i Preceratium avant d'atteindre l'état de Ceratium susceptible de s TUERI . à nouveau. Aucune copulation n'a été observé ée. F. Mon EAU. Excursion de la société de pathologie véjétalo de France à rÉcole — nationaled e Grignon (Seine-et-Oise), i d nm — Ball. Soc. Path. vég., E. p. 136-158, 1922. um Compte rendu d'une excursion dirigée par M. Ducomet et m. : pour la plus grande partie à l'étude des maladies de la Pomme de terre E et de quelques maladies de Céréales. p. Morrat. ; BIERS (P. M.). — Le Polyporus (Ungulina) Inzengæ de Not.. parasite du Peuplier. — Bull. Sóc. Path. vég., IX, p. 1 468; 1922. o Le Polyporus Inzengæ qu'on trouve sur le Peuplier s'y comporte. en parasite; c'est un parasite de blessure, dont l'évolution est lente et dont l'attaque ne se révèle au dehors que lorsque le sujet atteint est définitive- ment condamné. F. Mo OREAU. E t BEZSSONOEFF (N). — La stérilisation partielle du sol et ses appli- . cations en PM — Bull. Soc. Path. mes Le E rie ^ 1922. REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 879 TM stérilisation partielle du sol est un tr aitement du sol par la chaleur E: on lés antiseptiques, dont l'action déprimante au début pour la totalité - des microorganismes du sol, ne conserve bientôt ce caractère que pour ` une partie d'entre eux, surtout les Protozoaires, tandis que les Bactéries montrent une recrudescence de leur activité; le sol traité voit s'aecroitre . Sa fertilité. L'auteur passe en revue les divers agents partiellement 5 stérilisants et indique les résultats de leur action. F. Moreau. E ADAMS (I.-F.). — Gametophytic development of blister rust . "M E n mpi ADU des taches de rouille). — Bot. Gazet., P. LXXI, p. 184, Es . Depuis la découverte des stades à pyenides pour les rouilles des tiges des Pins, quelques points intéressants sont apparus concernant leur | alternance avec les stades écidies. Le stade pycnide des rouilles des . Angiospermes précède habituellement l'apparition des autres stades —— féeidies, urédo ou télo) de peu de jours à quelques semaines. L'inter- . . Valle de temps quand ils 'agit des Pins est différent. On peut établir trois . modalités : I. Dans le premier cas, deux années sont nécessaires pour . We soit complète la période gamétophytique du développement (Peri- Ærmium cerebrum). — JI. Dans le deuxième cas, le cycle complet du éveloppement s'effectue dans une période de six mois (Peridermium bomptoniz, P. piriforme, P. coleosporoides, P. Strobi). — HI. Dans le troisième cas, la période de développement ne dépasse pas une saison de croissance; c'est le cas des rouilles des feuilles des Conifères, semblable à celui que l'on observe chez les Angiospermes (Peridermium acicolum, P. Peckii). En terminant, l'auteur donne les caractères diflé- Tentiels entre Peridermium Comptoniæ et P. cerebrum, tirés surtout de h longueur des Les R. $ COR LI E : MILES (L L.-E. | — Leaf spots of the | sid (T istius foliaires de T OO - 77 Bot. Gazet: LXXI, P 161, 1921. P'usieurs an nsécutives. L'auteur mamie. 4 E DAD e Le le Gnomonia ulmea (Sphériales); il Passe ensuite très rapidement en revue les Champignons des espèces péennes et donne une courte liste des parasites des feuilles fossiles. edam ulmea a pour hóte normal r Ei esee d péri- ES SA - 880 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. - ascospores ne germent ni dans l'eau distillée, ni dans les milieux nutri- ^ | spores. — WELLS (B.-W.). — Evolution of Rene (Évolution des 2000 - observations de morphologie comparée. Après un historique du su) T tissus. CUTTING (E.-M.). — fieterotndfism and um Posi es nitens obtient des RER qui spot Gba trois thèces commencent à se développer au commencement du printemps. Bé tifs, ni sur les feuilles vivantes des Ormes d'origine anglaise ou écossaise elles germent promptement sur les feuilles des Ormes américains, mon- trant ainsi qu'elles ont besoin d'un stimulus spécial, présent dans les. feuilles de quelques espèces, absent dans d'autres. Des conidies accom- gnent toujours les périthèces ; elles ont été décrites comme une espèce - ; denle: Glæosporium ulmicolum. Le Glæosporium ulmicolumse dis- tingue par les caractères des taches et les plus grandes dimensions Ee A. RES. i cidies). — Bot. Gazet., LXXI, p. 358, 1921. Ce travail est une contribution à la phylogénie des soocécidies, b quelque peu sur des données embryologiques, mais surtout sur l'auteur. examine les facteurs de l'évolution des cécidies (a pM posent, et le prosoplasme, comprenant les galles nettement déf quant à leurs dimensions, leur structure et le temps nécessaire à 3s ` développement. Au point de vue évolutif, le prosoplasme tirerait son ori- gine du cataplasme. L'évolution cataplasmique se produit par un cessus d'inhibition progressive de la différenciation aboutissant uox homogénéité histologique; l'évolution prosoplasmique ne peut commencer que lorsque cette homogénéité est atteinte, elle comporte le développe- ment de formes nouvelles et surtout une orientation. caractéristiq D Re YA ud similar -(Bécrohali et ence ANNEE. — New Phy + 10-16, 1921. stu les unes donnent naissance à alpe PEROT pur e = différents rai qui ont i "offictiés + sur. var oh: ioc NO etes ou Electi (( yi REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. X81 | tus, Cunninghamella, Phytophthora, Eocronartium, Pyronema, Armil- — laria, Coprinus, Glomerella, etc.) et montre comment, par l'étude des processus de fructification, on a pu remarquer des phénomènes qui rappellent l'hétérothallie et la formation d'individus neutres ou hybrides. RS RICH (F.). — A new species of Cœlastrum. — New Phytologist, XX, p. 231-238, 1921. La plante forme des colonies comprenant le plus souvent 8 cellules; celles-ci sont généralement sphériques, mais présentent quelquefois un contour anguleux ; leur membrane de nature mucilagineuse se laisse facilement pénétrer par le bleu de méthyle. La particularité la plus inté- = ressante de cet organisme consiste dans la séparation, aux dépens de la partie extérieure de la membrane, d'une soria de chapeau aplati, occu- | . pantle cinquième ou le sixième de la l'ensemble _ des 8 cellules de la colonie un aspect vite caractéristique. Suit .. la diagnose latine de la nouae espèce appelée Cælastrum schizoder- . maticum. RS _ AZOULAY (L.). — La cause du rapprochement provoqué des teuil- .. lets du Russula Queleti (Fr.) Bat. — C. R. Soc. Biol., LXXXVII, i -p. 963; 1922. i ll semble que le RINE provoqué et peut-ètre spontané des —— feuilles des Russula Queleti, R. emetica et R. citrina soit dü à des s lésions des parois ou du fond et à la rupture d équilibre. qu'elles déter- E T veg dans la turgescence ou le soutien des deux ig" de la méme . Ve PESSIN. (J.-L.). — Plantes Giai dans certaines régions de la * Jamaïque. — Bull. of the Torrey bot. Club, XLIX, p. 1-44, 1922. — Ces plantes épiphylles sont des Algues, Lichens, Hépatiques ou. Mousses | jui, par spores ou fragments. s s'établissent à demeure sur des feu feuilles de E Phanérogames ou de Crypk S des rhiz jides contact intime avec la cuticule. Avec une v planche (E). — Le genr GET les colonies isolées 882 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. OVERHOLTS (L. O.). — Notes mycologiques pour 1920. — Bull. Of the Torrey bot. Club, XLIX, p. 163-173, 1 pl., 14 fig., 1922. Une espèce nouvelle : dti compactus. Considérations sur plu- sieurs espèces. G. MOTTET (S.). — La dégénérescence de la Pomme de terre. — Journ. Soc. nat. Hort. Fr., p. 263, 1922. La sélection des plants résistants aux maladies doit étre commencée de trés bonne heure car il est possible que certaines maladies soient trans- missibles par voie sexuée. . GUILLAUMIN (A.). — Le trempage des semences. — Journ. Soc. nat. Hort. Fr., p. 321, 1922. Le trempage des graines pour les protéger contre leurs ennemis ani- | maux et végétaux est à encourager, le trempage dans l'eau pour activer la germination est utile, le trempage pour « fertiliser » les graines n'est pas au point et peut étre dangereux, les recherches doivent étre orientées vers l'emploi de doses trés faibles de sels ininéraux et l'utilisation des Bactéries nitrifiantes et des auximones. G DELAFON- RME — La Cheimatobie. — Revue RUE. 18, fig., 1922 MAUPAS (A.). — Sur la maladie de enroulement des feuilles de Tomates. — Revue horticole, p. 52, 1922. Le meilleur remède est la sélection en partant de pieds dei LA G. PASSY (P.). — Sur la galle des Poires? — Revue horticole, p. 11-18, 1922. i Comme remède, employer les bouillies cupriques et diet :a- ayant soin qu'elles soient absolument neutres. A. G. ENFER (V.). — Pommiers et pucerons lanigéres. — Revue, horti- cole, p. 127, 1922. L'emploi de corps gras a donné de bons résultats mais il faut z xt. d'en enduire complètement les arbres, employer l'alcool. dénaturé r Y. ! A Ge Ro : REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 883 DENAIFFE. — Maladies des plantes. — Journ. Soc. nat. Hort. use p. 38-39, 1922, Mildiou des Épinards, Scorzonères, Trèfles violets, Consoudes, etc. A. UE RIVIÈRE (J.) et PICHARD (J.). — Contribution à l'étude des pommes vitreuses, — Journ. Soc. nat. Hort, Fr., p. 174, 1922. Il ne parait pas y avoir d'action microbienne et les modifications chi- miques rappellent celles qui se produisent dans le blettissement. À, G. LHOSTE (L.). — La bruche des Haricots. — Journ. Soc. nat. Hort. Fr., p. 199, 1922, L'insecte ne pond ses œufs que sur les graines mûres, il attaque aussi les autres Légumineuses et le Maïs. A.G. GÉRÔME (J.). — Au sujet de la bruche des Haricots du Pérou. — Journ. Soc. nat. Hort. Fr., p. 200, 1922. . Les graines conservées dans leur gousse sont restées indemnes, même au milieu de graines attaquées. À, G. VERCIER (J.). — A propos des maladies du chou : le P pied. — Revue horticole, p. 146-148, fig., 1922. FOËX (Er.). — Les gales de 2 Pomme de terre. — Revue horticole, p. 194-196, 221-222 et pl. color., 1922. : Elles sont produites par les Actinomyces, on peut les combattre en modifiant le milieu cultural, en désinfectant les semences, en choi- sissant des variétés résistantes. A. | LESOURD (F.).— De quelques maladies des Laitues. — Revue horticole, p. 196, fig., 1922. La pourriture du collet est causée par le Scleroderma heros le ! Cabuchage et les Laitues composées semblent étre d'ordre- PME ys | A. G. ne giqu le. i . Forges (A Cy A PR, cone. — Gardeners Chronicle, : i - LXXI, p. 247, 1922. Cone de eaae verticillata terminé pu des. ie ag) J. A. G ; 884 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. RIVIÈRE (G.) — Présentation de poires proliféres. — Journ. de la Soc. nat. Hort. Fr., p. 390, 1922 TREVITHICK (W. E.). — Metamorphosis of Rhododendron inflo- rescence. — Gardeners Chronicle, LXXII, p. 123, 1922. Pétalodie du Rhododendron corona donnant aux fleurs l'aspect de - celles du Camellia (fig.). À. G. GAUMANN (E.). — Mykologische npe ut II. — Bull. Jard. bot. Buitenzorg, s. 3, V, liv. II, p. 1, Espèces nouvelles : Uromyces Meu Puccinia tjibodensis, | Phakospora Commelinæ, P. Erythrinæ, Endophyllum Ixoræ, Uro- myces Phlogacanthi, Æcidium Phlogacanthi, Puccinia celebica. EE GRAFF (Parc W.). — Basidiomycètes des Philippines. — Bull. of the Torrey bot. Club, XLIX, p. 223-233, 1922. Liste de 14 genres, comprenant de nombreuses espèces anciennes. Une d'elles, Polyporus Clemensiz Sacc. et Trott., devient Hexagonia Cle- mensiæ, comb. n. GAGNEPAIN. ~ DOSDALL (Louise). — “présence de onde dans le Puccinia ; , Taraxaci. — Bull. of the Torrey bot. Club, XLIX, p. 233- 6, 1922. Cet état étant peu connu pour ce Champignon, la note en acquiert un — — certain intérêt. GAGNEPAIN. | PORTEFIELD (W. M.). — Références sur les Algues dans les clas- — siques chinois. — Bull. of the Torrey bot. Club, XLIX, p. 27 300, 1922. 1 GaGNEPAIN. DODGE (B. O.). — UnLachnea avec conidies en grappes. — Bull. e i3 T of the Torrey bot. Club, XLIX, p. Ju 2 fig., 4909. 5. a GaGNEPAIN: . HOWE (M. R.). — La ittis dicens de Collins. - — Journ. 0 0 N.-Y. bot. Gard., XXIII, p. 23-24, 4992. : E . Cette collection acquise par lherbier de New: York compe i 24 300 échantillons et fut constituée par Collins jusqu'à sa gatus ge aU nombreux : spécim vint en 1920. Elle est très riche en n plantes d'Amérique mais compte in ouvra re Ae PEREA yo REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 885 comté de Middlesex, les Algues vertes du N. Amérique, les Algues des Bermudes sont basés sur cette collection. GAGNEPAIN. OVERHOLTS (L. O.). — Notes mycologiques. — Bull. of the Torrey bot. Club, XLIX, p. 163-174, pl. 9, 14 fig., 1922. Ces notes concernent Zythia resinæ Karst., Biatorella resinæ Mudd., - Pilacre Petersii B. et Br., Tulasnea Violz Boud. et Gal., Dacryomyces hyalina Quél., Stereum radiatum Peck., Merulius fugax Fr., Solenia fas- ciculata Fr., Polyporus cæruloporus Peck., P. compactus (n. sp.), Fomes Bakeri Murrill., Phallogaster saccatus Morg., chaque espèce donnant loccasion d'une description, de quelques considérations, et parfois figurée dans une vignette. — . GAGNEPAIN. ARTHUR (Jos.-Cn.). — Nouvelles espèces d'Urédinées (XIV). — ! Bull. of the Torrey bot. Club, XLIX, p. 189-196, 1922. * Ces nouveautés sont : Melampsoropsis roanensis, Cronartium sta- lactiforme (n. comb.), Diabole (n. g.) cubensis (n. sp.), Puccinia Plucheæ (comb. n.), Uredo nominata, U. cumula, U. curvata, Æcidium Yucca. Les descriptions et commentaires sont en anglais. GAGNEPAIN. . .LE GENDRE (Cu.). — Boyista gigantea Batsch. — Rev. scient. - ... du Limousin, n** 302-303, p. 185, 1922 | à Ce Champignon, de la famille des rs est iigndlé en o -sieurs localités du Limousin. Il aurait une application pratique alimen- "s taire avantageuse à cause de sa taille et de sa facilité de multiplication. m E ELLEGRIN. - CMS CUM VEM M UD Muere. VEU E I Poe s ME E RUE S Tute VR CA I oe B SC VU t Sr e A 3 s BOURDOT (Asst H.). — Additions aux Corticiés de P flore — Eu Pateelosique de France. — Rev. scient. du seen 12, 1922. um olm PE c. shool Boordot C cornigerum B jmaticum Bour., C. spurium. boy a re Bour., í ; » (t I iy ou o 886 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. Ce travail, interrompu depuis 1914 par les événements, reprend avec les familles : Cétrariacées, Umbellicariacées, Peltigéracées, rige Parméliacées, Physciacées, Lécanoracées. FoP, DUCELLIER (L.). — a he de l'Avoine. — Bull. Soc. Hist. Nat. Afriq. Nord, XIII, p. 98, 1922. Bmdsiba des plantes attaquées. ED MEYLAN (Cnz.). — Nouvelles contributions à la flore bryologique du Jura. — Rev. bryol., p. 1-5, 1921. Note comprenant les principaux résultats des recherches de l'auteur dans le Jura depuis 1919. Plusieurs espèces sont nouvelles pour la chaine : Molendoa Sendtneriana, Seligeria Doniana, Trichostomum j Warnstorfii; Pohlia pulchella, Brachgthécium trachypodium et Amblystegium densum. G. DISMIER. MEYLAN (Cu.). — Une variété nouvelle de Scorpidium scor- pioides. — Rev. bryol., p. 5, 1921. \ Cette variété cuspidatum trouvée en Suisse, se différencie du type par ses feuilles finement acuminées, G. Dipti POTIER DE LA VARDE (R.). — Hildebrandtiella Soulii Broth- et P. de la V. (sp. nov. usambarica). — Rev. bryol.,p. 9-11, 1921. La description de cet Hildebrandtiella nouveau est accompagnée d'une figure et suivie d'une liste de 7 espèces. Cette note se termine par une rectification relative au gs Qu capense. G. DiswigR. is POTIER DE LA VARDE (R.. — Une correction au nom de Weisia viridula Brid. var. longifolia Thér. et P. de la y. m Rev. bryol., p. 11, 1921 A Le nom imposé à cette variété ayant déjà été employé deut. a dm $ changé en celui de var. none Thér. et P. dela Y -a E pna. CULMANN (P.). — Sur quelques Mousses d' Auvergne à péristome ; imparfait. — Rev. bryol., p. 17-22, 1 Travail intéressant dans lequel l'auteur fait observer que le climat OÙ le sol du Val des Bains, de méme que celui de la vallée de rm semble pai favorable au développement du ma à REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. . i i 887 Parmi les Mousses à péristome imparfait recueillies dans l'Alagnon, Y. Culmann donne de nombreux détails relatifs aux Tortula obtusifolia et Grimmia plagiopodia var. arvernica. Puis il conclut que le 7°. obtusi- folia est une sous-espèce du 7. muralis mais qu'il n'appartient aucune- ment au groupe atrovirens-revolvens. Quant au Didymodon aranaceus, il ne doit pas être considéré comme une forme de Tortula obtusifolia, car il constitue une espèce propre : Z'ortula aranacea. D'autre part le Grimmia plagiopodia var. arvernica n'est caractérisé que par l'imper- — fection de son péristome tandis que les plantes d'Allemagne offrent un péristome parfait. Dans un post-scriptum, M. Culmann annonce la présence au Lioran du Cephalozia Helleri (Nees) Lindb. Cette Hépatique est nouvelle pour la France. G. iue IER. DISMIER (G.). — Note sur quatre numéros d'exsiccata. — Rev. ; bryol., p. 28-29, 1921. Musci Galliæ, n° 62, Anacalÿpta Starkeana — — Poitia nue M. G., n° 88, Lejeunea minutissima — L. ovata p. p.; M. G., n? 1 5 Bisoiothécium denticulatum v. myurum = Isopteryqium elegans; .. -K, Bauer, Musci europæi exsiccati, n° 402, Bryum arvernense — Ano- mobryum sericeum. G. Dismrer. A . AMANN (J.). — L'indice cellulaire chez les Muscinées. — Rev. ( = bryol., p. 33-38, 1921. pes - ll est souvent fort utile de connaitre aussi exactement que posible la dimension des cellules foliaires'qui permettent la distinction d'espèces — Voisines. M. Amann propose, en résumé, de substituer à la mesure faite en y. - dans les deux sens, lon gueur etlargeur, l indication du nombre de cellules. apporté à l'unité de surface, soit au mm?. L'indice cellulaire est ainsi ne mesure de surface dépendant à la fois de deux dimensions, longueur t largeur; les numérations faites pour le déterminer permettent en outre M B l'indication ecc des dimensions ug RD des ien m Ld br montre ensuite l'utilité P sa spese dihod ts a sie VM | d'abord à la distinction des Fissidens pusillus et F. minutulus, puis ki genre Mnium chez lequel on peut distinguer, dans chacun des groupes : e dont l'indice callen est noob dip. qi 4 Ai JISMIER. e integrifolia, serrata, biserrata, deux séries de formes : laxirete. et din- ie 888 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. - NICHOLSON (W. E.). — Bryological notes from Sicily. — Rex. bryol., p. 38-43, 1921. MM. Nicholson et Dixon ont fait du 16 avril au 5 mai 1914 des recherches bryologiques en Sicile. La liste qu'ils ont établie s'éléve à 63 espèces (47 Mousses, 16 Hépatiques) dont 14 Mousses sont nouvelles pour cette île. G. DiswiER. INGHAM (W.). — Georgian Mosses. — Rev. bryol., p. 43, 1921. Liste de 14 Mousses recueillies dans la British Columbia env oyées par M. A. Brenkman G. DiswiER DISMIER (G.). — Localités nouvelles de Muscinées rares ou peu connues en France. — Rev. bryol., p. 48-52, 1921. Liste se composant de 49 Muscinées (11 Hépatiques, 4 Sphaignes et 34 Mousses)..Parmi les espèces les plus intéressantes, je citerai : Lophozia Hatcheri (Lozère), Seligeria recurvata (Vosges), Astomum Levieri (Alpes-Maritimes), Tortula fragilis (Haute-Savoie), Grimmia sphærica (Allier), G. Cardoti (Savoie), Pohlia commutata var. gracilis. (Vosges), Stereodon Vaucheri (Haute-Vienne) et Cirriphyllum Vaucheri (Vosges). ` G. DiswiER. DISMIER (G.). — Observations sur le Didymodon cordatus Jur. — Rev. bryol., p. 52-53, 1991. KON. ; ue ETE COPS Certains bryologues considèrent le D. cordatus a une espèce - autonome, d'autres ne l'admettent que comme lu Didymodon luridus. À la suite d' observations, l'auteur estime que le D. cordatus n'a certainement que la valeur d'une sous-espèce, non du D. luridus mais du D. rigidulus. — G. re THERIOT (1). — Considérations sur la flore piyolani de = Nouvelle-Calédonie et diagnoses d'espèces nouvelles. — ND bryol. » P- 69-71, 1920; p. 11- 16, 22-28, 54-59, 1921.. ; . . Dans ce très intéressant et important travail de M. Thériot, on trouve les diagnoses d'un genre nouveau (Bryobrothera) de 19 espèces io . 1 variétés jusqu'ici inconnues. En outre cet auteur signale la n .. de 5 espèces non encore observées en Nouvelle-Calédonie- — ^ .. Toutes les Mousses qui font l'objet de cette Note ont été recueillies ~ rue instituteur à Nouméa. d G. Disuier. e REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 889 AMANN (J.). — Bryum turgescens Hagen et le n° 397 des Musci europei de Bauer. — Rev. bryol., p. 59-60, 1921. Cette espèce a été rapportée par Limpricht au Cinclidium hymeno- phyllum tandis que Roth en fait une variété du Bryum neodamense. M. Amann après avoir examiné le n° 397 des Musc. europ. conclut qu'il diffère notablement au B. turgescens décrit par Hagen et que l'échantillon distribué par Bauer représente pour lui une forme grêle du Bryum neodamense parallèle à la var. gracilescens du B. pseudotrique- (rum, ce qui confirme l'opinion de Roth. . DisMiER. J HENRY (R.). — Le Lophozia Kuntzeana (Hüb.) Evans dans les . Vosges et liste des Muscinées recueillies au Hohneck. — Rev. bryol., p. 60-62, 1921. : . . .M. R. Henry à qui l'on doit la découverte de plusieurs Muscinées inté- - ressantes dans les Vosges a trouvé au Hohneck, parmi d'autres Mousses rares, le L. Kuntzeana qui n'était connu jusqu'ici en France que dans l'Auvergne, — G. Dismier: AMANN (J.). — L'indice cellulaire des Fissidens européens du | groupe « crassipes ». — Rev. bryol., p. 65-69, 1921. = L'auteur donne dans: cette Note les résultats de la revision qu'il a faite ` du groupe du Fissidens érassipes de la Bryotheca helvetica au point de - vue du tissu foliaire. Les exemplaires étudiés sont : F. crassi pes, F. Mil- deanus, F, rufulus, F. Monguilloni, F. Arnoldi et F. rivularis. - Pour chaque exemplaire, il a été fait une dizaine de numérations des Cellules moyennes médianes, portant sur les feuilles de tiges différentes. - . M. Amann développe son travail en indiquant pour chacun des exem- i . plaires des espèces mentionnées ci-dessus les dimensions et les indices cellulaires (nombre de cellules au mm") minima-maxima et moyennes —— . 9btenus. G. DiswiER. POTIER DE LA VARDE (R.). — Observations sur quelques S x espèces du genre Fissidens. — Rev. bryol. p. 0-72, nu US vut VII. Nouvelles stations du F. Monguilloni Thér. We «pesadas Varde indique cette espèce à Puy-de-Serre en Vendée (leg. ( harrier) e 5 IX Cléons dans la Loire-Inférieure (leg. F. Camus). fe aei DN En résumé, dit l'auteur, le F. Monguillom oiv pem dans T | Six départements suivants : Sarthe, Doubs, Mayenne, bp a z * g ah EC férieure et Vendée. XA Mrs ce aptae a uvis : ne 188 des Musci Gallis — M. Potier t ‘890 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. fait tout d'abord observer que l'étiquette de ce numéro des Musci Gallia portait primitivement : F. incurvus f* capsula suberecta mais que par la suite M. Husnot dans son Muscologia gallica (Add. et Rect.) dit que ce — n? 158 doit être rapporté au F. viridulus. Dans une étude détaillée l'auteur établit que ce n? 158 n 'appartient pas au F. viridulus Wahl. mais au F. Bambergeri Schpr. G. DiswrER. DÍSMIER (G.). — Florule brycldglque de Saint- m (Rae — Rev. Bryol., p. 72-75, 1921 Les deux plantes les plus intéressantes citées dans cette Note (122 Mousses et 33 Hépatiques) sont le Camptothecium aureum qui n'avait jamais été observé en-dehors des départements cótiers méditer- ranéens et UZpipterygium Tozeri qui ne s'éloigne que très rarement du - littoral de la Méditerranée et de l Atlantique. . .G. DISMIER: POTIER DE LA VARDE (R.). — Observations sur quelques — espèces du genre Fissidens. — Rev. bryol., p. 1-5, 1922. G IX. Fissidens crassipes Wils. var. Philiberti Besch. Après avoir étudié soigneusement (figures dans le texte) le F. crassipes var. Philiberti, représenté abondamment dans les récoltes faites au Maroc par Mouret, | » : . l'auteur conclut que la description de Bescherelle ne s'applique qu'à des * : échantillons incomplets et que la var. Philiberti constitue une bonne espèce, laquelle doit prendre place entre le F. crassipes et le F. Mil- deanus. sy En conséquence, M. Potier de la Varde estime devoir modifier et com- pléter la description établie par Bescherelle sous l'appellation suivante : Fissidens Philiberti (Besch.) P. de la V. (comb-nov.). X. Fissidens Curnowii Mitt. en Tunisie. D' apres l'auteur, c'est t bien cette plante qui a été recueillie à Aïn-Draham par M. Pitard et qui à été désignée sous le nom de F. crassipes dans les « Additions à la flore des Muscinées de la Tunisie » de MM. Pitard et Corbière. : G. DiswrER. THÉRIOT d aa Nos de l'Annam. — Soc. havraises. d'études si diverses, p. 33-47, 1 Collection de 28 Mousses recueillies par M. A. Krempf sur les cótes i. méridionales de l'ÀAnnam, parmi lesquelles 7 espéces et 2 variétés sont | nouvelles, dont M. Thériot donne la description qu'il fait suivre de. 4 . . 2 planches. De plus 3 autres pnt n'avaient pas encore été rencontrées i dans le en ue G DissigR- pu REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 894 - THÉRIOT (L). — Mousses de l'Annam. 2: Contribution. — Rev. bryol., p. 6-9, 1922. Sur les 14 espèces rapportées par M. Vincens du Homba, l'auteur fait observer qu'il y a deux nouveautés asiatiques et trois Mousses qui n'avaient pas encore été constatées dans le continent asiatique. Les descriptions des ` deux nouveautés sont accompagnées de figures dans le texte. Disuter. GUINET (A.). — Quelques Sphaignes des environs de Genève. — Rev. bryol., p. 9-11, 1922. Liste de 11 Sphaignes provenant du Jura savoisien, des Alpes W'Annecy et Lémaniennes, du massif du Mont-Blane et de la plaine du — Léman, recueillies par I' auteur mais déterminées par M. Ch. Meylan- G. Disuier. o PEARSON (W.H.). — New tasmanian Hepatic (Cheilolejeunea hobartiensis Pearson). — Rev. bryol., p. 11-13, 1922. Description, accompagnée de figures dans le texte, et observations au sujet de cette Hépatique nouvelle pour la Tasmanie recueillie par WA, W eymouth. En terminant sa note, l'auteur dit que la place de . €elle espèce est au voisinage des Cheilolejeunea Weymouthii Steph. et Cid implezifolia Steph. G. Disurer. T et Agric. colon., I, p. 274, 1922. — MAUBLANC (A) — La pour brune di Cacaoyer. - y- Aem. ; nad ‘> lon. Ap UT. 1922. E 2 RAYBAUD (L.). — wr parasites du Rosier. — - Parf. mod., XV, 3 - P- 95, 1922. Parmi les parasites trés nombreux, l'auteur étudie spécilomédt-- 1° l'Agrilas; Coléoptère qui attaque surtout les jeunes plantes au collet et les détruit. Un excellent insecticide consiste dans un mélange de suif -- & de goudron ou mieux dans un mélange à parties égales d'huile de ricin et de résine, avec 40 p. 100 de goudron ou encore de nicotine concentrée ; i 2° le Phone subcorticium, contre lequel on peut lutter par . l'incinération des feuilles couvertes de téleutospores et per eto de la A . bouillie bordelaise. cet. ! GILBERT | (W. W.).— Cotton diseases and their í ciel = — Far mers Bull., p. 4187, 1921. — Résumé français sous le titre : VIL- é : MORIN (P. pe). — Les maladies du Coton. — Los vu Re 892 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. Attribuable au Phytophtora Faberi Maubl. Étude de la maladie, du parasite et du traitement. L. DE LORGUES (J.). — Deux intéressantes constatations. — Bull. Soc. Hort. Tunisie, XX, 467, p. 111, 1922 Dans l'emploi des insecticides modernes à base d'oléo-résines aroma- tiques, il semble se produire de véritables: phénomenes d'anaphylaxie : une premiére application de l'insecticide ne produit aucun résultat, une seconde à quelques jours d'intervalle foudroie les parasites. Le deuxieme phénomene est celui dela spécificité des agents insecti- cides, qui est beaucoup plus étroite que l'on ne pensait jusqu'ici. LE \ CHAPOULIE (P.). — Le Chrysomphalus dictyospermi minor . (Pou rouge). — Bull. Soc. Hort. Tunisie, XX, 169, p. 117, 1922. Moyens de lutte contre ce dangereux parasite de l'Oranger. BL BRUCH (Cartos). — Un taladro de los árboles del paraiso. — Physis, Rev. Soc. Argent. de Ciencias nat., V, 19, p. 61, 1921. Étude d'un Cérambicide, £laphidium cervicorne Fairm., abondant dans la province de La Plata, dont la larve creuse des galeries dans le — bois du Melia Azedarach et occasionne des dommages sérieux. L. bh. BAUMAN (Lucrex) et PARODI (Laurexzo R.). — Los parásitos . Vegetales de las plantas cultivadas en la República argentina. . — Rev. Fac. Agr. y Vet. de Buenos-Aires, III, p. 227, 1924. Lo li HAUMAN (Lcciex). — Sobra una curiosa deformación del huesped causado por una Ustilaginea. — Physis, Rev, Soc. Argent. de Cien- . cias nat., V, 20, p. 332, 1922. _Le Mycosyrinz Cissi (D.C.) Btk. parasite de divers Cissus, produit 23 sur le C. sicyoides une curieuse d e . aphylles, sub-charnus et sub-articulés et arrivent ü ressembler à ceux mn. : — Rhipsalis. TUE qu 2 LAMBERTIE idee — — Note sur une galle produite par a. Champignon. — Proc.-verbaux de » Soc. dine: de Bordeaux, peu n d 98, 1921. REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. l 893 Il s'agit du Ræstelia lacerata Mérat, qui déforme les feuilles et les tiges-du Cratægus oxyacantha. À. DE Puymaiy. QUEYRON (P.). — Epis androgynes de Mais. — Proc.-verbaux de la Soc. linn. de Bordeaux, LXXII, p. 104, 1991. i L'auteur a observé de nombreux épis androgynes dont plusieurs étaient envahis parle charbon. .— À. DE PUYMALY. Botanique appliquée. GATTEFOSSÉ (Jrax). — Le commerce de la « Mousse de Chêne » . dans as ancienne. — Le Monde des Plantes, 3° s., XXIII, n°23, p. 2, 1922 la « Mousse de Chéne » (Oak Moss, nom de droguerie en Égypte), . Consistant en deux lichens : Evernia furfuracea Ach. et E. prunastri - Ach., est peut-être toujours importée, pour la panification, chez certaines E. tibus arabes ou coptes chez lequelles le levain est inconnu. Dans les d temps très anciens cette utilisation était courante; et encore, à l’ époque de d Forskael, Schw einfurth, Loret, le commerce avait lieu au profit des iles ; del Archipel grec. ALFRED REYNIER. «E OCHET- COCHET (CH.). — Les Wd dk saspe ancienne. — Journ. Soc. nat. d'Hort. Fr., p. 269, 1 Les Hébreux n'ont connu la rose qid. vers le m° siècle avant notre pi ère, les Égyptiens que sous les Ptolémées : ce seraient les Grecs qui auraient introduit la Rosa sancta en Égypte. La culture était surtout liquée dans la région d'Arsinoé ; très importante encore en 1800, elle a disparu maintenant. Les localités du Æ. sancta en Abyssinie ont été A Presque toutes cro E X2 XX. | ÉROME (E) — gr sujet de l'origine botanique de gums ih Lo bunc — Journ: Soc. nat. d Hort. E b. quum 1922. i bs (S.). — Notes sur Patins. et Pévolution NE Glaieuls à floraison estivale. — an. So nat. d | d'Hort. Ta p- 63 EA. | | * 894 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. et 1 HARMAN-PAYNE. — The history of the moss Rose. — Gardeners — — Chronicle, LXXII, p. 48, 69, 84, 93, 108, 124, 135, 1922. 1 COUTTS (J.. — Funkias. — Gardeners Chronicle, LXXI, p. 3, - Figure du F. Sieboldiana. A. G. ANONYMES et DIVERS. — Trees and shrubs et Inodoor plants. — Gardeners Chronicle, LXXI, p. 5, 21, 41, 63, 79, 87, 99, 111, 123, 137, 149, 467, 481, 227, 257, 271, 300, 317, 1922. ll s'agit de Juglans regia laciniata —J. filicifolia, Castanea sativa heterophylla, Magnolia (fig. du M. >< Soulangeana), Platanus occiden- talis, Æsculus indica, Arbutus Menziesii (fig.), Hippophae rhamnoides, Cydonia Maulei, Cedrus Libani (ig.), Pinus sitkaensis, Pirus latifolia, Rhododendron, Hydrangea, Olearia stellulata, Parrotia persica, Lithospermum VHTHARHUY PS GR (fig.), Acacia dealbata (fig.), Leptosper- mum scoparium, Azalea procumbens, Rhododendron præteritum (fig.). Pæonia Mlokosewitschii, Forsythia (fig.), Caryopteris Mastacanthus, ' Grevillea asplenifola (fig.), Fuchsia splendens, Ulmus campestris pyra- — midalis (fig.), Rhododendron sutchuenense (fig.), Pinus patula, Chéne — main, phus elliptica (fig.), Prunus i Macrocarpa, Rhódodendron Pie ux eise Acer macroy lus octandra, Myrtus Luna. A G: Mu ce MESI ET 2 YI : 3 [p RS T E Rer ene. EUM E i +2 & HEAL (J.). — Gloxinias. — Gardeners Chronicle, LXXI, p. 7, 2 lg. 1992. REDRUTH (H. W.). — Salvia leucantha. — Gardeners Chronicle, - LXXI, p. 29, fig., 4922. ANONYME. — Primula limnoica. — Gardeners Chronicle, ‘LXXI, * p. 31, fig., 1922. ? ANONYMES et DIVERS. — New or noteworthy plants. — Garde- —— ners Chronicle, LXXI, p. 39, 63, 101, 139, 152, 163, 209, 239, 294, s . 999, 321, 1922. Il s'agit de Phytolacca clavigera (fig.); Chimonanthus fein. Ileus p grandiflorus (&ig.), Agapetes macrantha (fig.), Steudnera discolor (fig. ) | Pieris taiwanensis (fig), Hedychium Greenii, Ceratozamia mexicana —— (fig), Hedychium deceptum (fig.), Rhododendron Fargesù (ig) —— R. oreodoxa (fig.), A. orbiculare, R, Geoffrey Millais, R: peas s MEN ETS n m Cas REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 895 (fig.), Stellera chamæjasme (fig.), Populus generosa (fig.), Dipelta floribunda (fig.). A Gir MAGOR (E. J. P.). — Rhododendrons. — Gardeners Chronicle, LXXI, p. 42, 1922. Figure du R. Fargesü. AG BROWN (N. E). — Mesembrianthemum and some new genera separated from it. — Gardeners Chronicle, LXXI, p. 44, 55, 65, 80, 105, 199, 151, 198, 214, 231, 261, 307, 1922. 5 Figures de Lithops turbiniforme, pseudotruncatella ; Argyroderma rOseatum; Gibbæum gibbosum; Conophytum Leipoldtii, globosum, . minutum, oviforme, fraternum, granatum, truncatella, -Nevillei, mundum. À. G. . ROBERTSON-PROSCHOWSKY (A.). — Palms of the Riviera. - — Gardeners Chronicle, LXXI, p. 67, 153, 317, 1922. Figures de Trachycarpus excelsus, Arecastrum dcs a | Butia capitata. AG TATCHER (A. E.). — Chinese shrubs at Aldenham. — Gardeners Chronicle, LXXI, p. 114, 137, 179, 199, 213, 1922. .. Figures de Cotoneaster salicifolia floccosa, Lonicera nitida, Ligus- — uim Delavayanum, Photinia Davidsoniæ, Ribes E i : TATCHER (A. E.). — — Chinese climbers at Aldenham. — Gardeners ~ Chronicle, LXXI. p. 270, 305, 1922 Figures de Hoe coriacea, Lonicera tragophylla, Rubus bee en busaru rum. À. G. i GROVE (A.)'— Lilies in 1924. — Gardeners Chronicle, XXI, p. 228, 1992. li opo Figures de Lilium Henryiet L. “et alien Da 5. o BRIEN (J.). — Dendrobium Ashworthiæ ind allied species. ar bars) ete LXXI, p 2H, ire : 896 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. MOTTET (S.). — Un nouvel Abies : A. Koreana. — Revue horti- cole, p. 8, 1922. f Description et figure de l'espèce introduite en France en 1907 et 1908 | de graines envoyées par les P. P. Faurie et Taquet. GUILLAUMIN (A.) — Le Streptocarpus grandis. — Revue horticole, p. 15, 1922. Description et figure. IDA. Cr MOTTET (S.). — Eucryphía pinnatifolia. — Revue horticole, p. 32, figures, 1922. ROBERTSON-PROSCHOWSKY (A.). — Butia capitata ver deli ciosa. — Revue horticole, 1922, p. 39. Variété nouvelle à fruits e im s e réussissant bien sur la Côte d'Azur. G er .LERAY (Cn.). — Un intéressant sapin pleureur : le Picea Brewe- riana. — Revue horticole, 1922. Description et figure. s ki: © MOTTET. (S.). — Lycoris aurea. — Revue horticole, p. 51, fi. 1929. JAHANDIEZ (E.). — Plantes ornementales de AUS marocain. — Revue horticole, p. 95, 142, 1922. Énumération des espèces dont l'introduction parait possible sous de E climat de Paris, fig. du Ranunculus calandrinoides et del Adenocarpus v anagyrifolius . v. G. | HESSE (A). — Picea Browerdini. — Revue horticole, p. 95, — fig., 1929. à . ROBERTSON-PROSCHOWSKY (A.). — Floraison d'une vein de Phyl lostachys. — Revue horticole, p. 108, AB o L'auteur qui en a observé la floraison en 1921, à Nice, dénomme cute variété nouvelle : PHASE aurea var. inquam : ACE D | ROBERTSON-PROSCHOWSKY de Me e Sasa + panicula i | rire à 184, i ve i REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 897 RIVIÈRE (G.). — L'Opuntia vulgaris en France. — Journ. Soc. nat. Hort. Fr., p. 87, 1922 | MOTTET (S.). — Nouveaux Rhododendrons asiatiques. — Revue horticole, p. 150, 1922. [s’agit du Rhododendron sutchuenense (fig. en noir et planche en couleur), rubiginosum, longistylum, pachytrichum, floribundum récem- ment introduits. A. Ut | LERAY (Cu.). — Le Rhododendron calophytum. — Revue hor- ticole, p. 187, fig., 1922. v . CORREVON (H.) — Les Romneyas. — Revue horticole, p. 209, 4922. CC o = Figure du A. Coulteri. A. G. MOTTET (S.). — Deux nouvelles Clématites. — Revue horticole, p. 213, 1922. Il s'agit dů Clematis Spooneri (fig.) et du C. 2 pote rosea (C. vedrariensis X< deni (planche color.). A, G. - DAVEAU (J.). — A propos de la floraison du Phyllostachys à aurea. / . — Revue horticole, p. 215, fig., 1922. . Aulieu d'intéresser toute une région, la floraison ne s'est produite que dans des localités éparses. f A. G. 1 E aon (A.). — Les Streptocarpus. — Journ. Soc. nat. Hort. Fr., 1922, p. 303. 1 . Monographie des espèces, Tences P MN abi quee et iconographique . espèces variétés et hybrides en coluere: avec réfé- s et clef dichotomique des LI pe REC ENT THEO EUR, eder zT rr UE EIS den de Eu uL ear i-o Es we Ur An y s NM RS yn um Wa ART ds s + ANONYMES et DIVERS. — Plants new or vou Up — - Garde- mers Chronicle, LXXI, p. 3, 19, 35, 66, 49,123,1922. — - T. sd s'agit de >< Cratægo-Mespilus Asnieresii (fig.), Æsculus indica : (fg. ) Styrar Hensia (hs. ) Rhododrendron discolor (fig.), Macrozamia Pero ffskyana (fig.), Catalpa Fargesu X Cooperanthus mi X< Zephyranthus), Spiræa Henryi (fig.), Cynoglossum ama- bile (fig.), ), Evonymus Wilsonii (fig ), Olearia ET (fig.), rerea nerensis. A. G. er (SÉANCES) 57 898 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. DIVERS. — Trees and shrubs. — Gardeners Chronicle, LXXII, p. 23, 19, 91, 107, 177; 1922. Il s'agit de Andromeda, Veronica Balfouriana, Fremontia califor- nica, Gymnocladus canadensis, Kelreuteria paniculata, Sycopsis sinensis (fig.), Pinus Lambertiana, Olearia nummularizfolia et des vieux arbres en particulier du Taxodium mucronatum de Santa Maria de Tule près d'Oaxaca (Mexique) qui passe pour l'arbre le plus vieux du monde (5 000 ans). D Cx. O'B[RIEN] (J.). — Orchid notes and gleanings. — Gardeners Chro- nicle, LXXII, p. 9, 80-81, 1922. Étude des Dendrobium superbum el formosum et des espèces, variétés et hybrides voisins. A. G. BROWN (N. E.). — Mesembrianthemum and some new genera _ Separated from it (suite). — Gardeners Chronicle, LXXII, p. 8, 24, 54, 83, 124, 1922. Figures des Conophytum leviculum, pauzillum, Ae vagum, ficiforme, odoratum, bilobum, Mt loire. Elishæ | A. G. ROBERTSON-PROSCHOWSKY (A. E.). — Palms of the Riviera (suite). — Gardeners Chronicle, LXXII, p. 60, 1922. M Figure du Livistona australis. A G TATCHER (A. E.). — Chinese trees al Oldenham. — Gardeners Chronicle, LXXII, p. 119, 139, 166, 1922. Espèces figurées : Acer Davidi, Catalpa Fargesii, deer sinensis, x ex E Paulownia tementosa. ANONYME. — Rosa Sweginzowii. — Gardeners oi LXXII, p. 135, fig., 1922. ANONYME. — The Dahlia. — Gardeners Chronicle, LA, p. 164-165, 1922. Figures des Dahlia coccinea, barsabili. Merckü. G. DN d cs /"FRABUT (L3 — ia culture industrielle. du i Comphrier.- — Pe | MARY, 1, p. 17, 2, p. 29, 1922. a 1 VEN 1 vi MS 5 Ps ET d^ REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 899 Le Camphrier pourrait avec avantage étre substitué au Chéne-liége dans les stations basses et trés humides qui ne produisent que des lièges de peu de valeur. En raison de l'incertitude qui règne sur la valeur d'un grand nombre de formes comme productrices de camphre, on ne fera porter la multiplication que sur des sujets de rendement éprouvé. GATTEFOSSÉ (R. M.). — Le Pyréthre et la Lavande. — Parf. mod., XV, 5, p. 91, 1992. Depuis quelques années on cultive avec des résultats encourageants le Pyréthre de Dalmatie dans quelques localités de Suisse et de Provence. L'extrait total de Pyrèthre, nommé pyréthron par Yamamoto, est un très bon insecticide, mais on pourrait lui substituer avec avantage, dans un grand nombre de cas, l'extrait total de Lavande. DE BRETIN (Jean). — L'Adonis vernalis et ses talsifications actuelles. Étude de matière médicale. — Thèse Doct. Méd. Fac. de Lyon, 115 p., 14 fig., 1 Le genre Adonis est voisin du genre Anemone; en France, Algérie, lalie, on trouve des espèces vivaces : Adonis vernalis L., A. pyrenaica DC., et des espèces annuelles : A. æstivalis L., A. autumnalis In A. FANS Jacq., A. mierocarpa DC. Un important chapitre expose la morphologie et Vhistelogie de 1A. vernalis, qui est seul officinal, sauf en Italie, où la 3 MT men- tionne aussi plusieurs espèces annuelles. Au point de vue chimique, les corps obtenus sont différents selon la plante dont on part et selon le mode opératoire suivi. Outre l'acide aco- _ ailique et un sucre spécial, l'adonite ou adoni-dulcite, l'A. vernalis ren- .. ferme deux substances à propriétés glucosidiques : une adonidine neutre et un acide adonidique. .. Une autre adonidine, extraite de l'A. æstivalis et de l'A. autumnalis, est beaucoup moins active que la précédente ; il en est de même der ado- | nine retirée de l'A. amurensis. UN Te . Sous forme de préparations galéniques, l'A. vernalis st omme diurétique, hypertenseur et régulateur des battements cardiaque dose toxique, ceux-ti deviennent rapides et irréguliers... Les préparations les plus 1dabl t l'infus fluide et enfin l'adonidine. - e : Dans le commerce, r4. vernalis est souvent melangé d Sp a i 900 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. . Meum | athamanticum Jacq., diverses Renonculacées (Ranunculus - arvensis L., etc.), des Composées (Anthemis arvensis L., Matricaria Chamomilla L., Senecio adonidifolius Lois.). La morphologie externe, la structure anatomique, dans certains cas la: présence d'un appareil sécréteur permettront l'identification des plantes ainsi substituées ; pour reconnaitre les espèces annuelles, on se basera sur les caracteres des carpelles et des akènes, et en re sur la. forme du bec stylaire. EITZ. YOUNGKEN (H. W.) et LA WALL (C. H.). — Anatomical and chemical studies of the sand,spur (Cenchrus tribuloides LAS — Amer. Journ. of Pharm., XCIV, n° 9, p. 567-583, 1922. ' Cette Graminée habite les bords de l'Atlantique aux États-Unis, subi. en Virginie. Description morphologique et histologique accompagnée de 14 figures. : Les fruits mürs ne contiennent ni alcaloide, ni gio. ni autre principe toxique. R. Werz. FARWELL (O. A.)— Osyris alba substitute for : Scoparius,. m Amer. Journ. of Pharm., XCIV, n? 6, p. 429; 1922. Depuis environ huit ans, cette Santalacée européenne est offerte en Amérique sous le nom de Genét à balai. A l'état sec, l'Osyris alba L. diffère du Cytisus (Sarothamnus) scoparius Link par l'aspect des tiges qui portent de nombreuses stries au lieu d’être pentagonales ou ailées, — par la disposition des bourgeons axillaires, — - par la couleur du bois, qui est blanc au lieu d’être jaunâtre. Extérieurement, les branches sont beaucoup moins foncées; celles-ci arrivent en droguerie dépourvues de feuilles et de fleurs mais parfois elles portent encore quelques baies. R. Wzrz. DE CALVINO (E. M.). — Los pelos urentes de la pica pica. (Les. poils urticants du à Fusion qt — Revista medica, cubana, XXXIII, p. 1 à 16; 6 fig. ; Description des organes aériens du nd: pruriens DC., Légumi- : neuse assez cómmune aux Antilles. Étude microscopique des poils urti- cants de cette espèce et comparaison avec ceux du fruit du Stizolobium capitatum. -Ces derniers diffèrent de ceux du M. prüriens par joris de crochets — et d’ incrustations minérales dans la cuticule. : ‘ 2 R. Was: REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. | vo. CLEVENGER (J. F.). — A report on the Zamia starch situation. (Rapport sur la préparation et l'industrie de l'amidon de Zamia). za Journ. of Pharm., XCIV, n° 2, p. 98-103, Lp Philadelphie, . Le Zamia floridana DC. est une petite plante dioique qui croit dans une partie de la Floride, où un moulin mécanique prépare l'amidon provenant des rhizomes. Les tubereules de la plante semblent jouer un róle analogue à celui des nodosités des KAUNEIN L'amidon, qui existe dans la proportion de 37,75 p. 100, est cupio localement comme aliment, pour les gâteaux, biscuits, etc. — Bien que le Zamia ne soit pas cultivé industriellement, la produc- TT cR ELA 2i e dE E cater LE poc iM. 5 s + RE DEAD Rode A M EE Te EE ed ; tion peut atteindre environ 24000 livres par semaine, soit environ - 750000 livres par an. P Sur le marché, lamidon de Zamia est désigné sous le nom de « Florida Arrowroot », qui préte à confusion avec le produit du Maranta arundinacea. Les noms employés par les indigènes pour le Zamia et son amidon ne sont pas non plus caractéristiques. R. WEITZ. $ _ GLEASON (H. A.). — Les Noisettes de sorcières. — Journ: of N. Y. —— bot, Garden, XXIII, p. 11-19, 1922. Il s'agit de T Hamamelis virginiana : considérations sur sa floraison — . hivernale, sa fructification et la déhiscener des capsules. ; rire ys SMALL U. K). — Les Citrouilles sauvages. — Journ. of N. Y. bot. |... Gard., XXIII, p. 19-23, 1922. —— L'auteur s'efforce de retrouver dans les anciens ouvrages la patrie amé- Eie des Cucurbitacées les plus cultivées aujourd'hui. GAGNEPAIN. | Eu (D). — Charles Jules-Arthur Duvernoy (1876-1922). Notice — = biographique. — Bull. Soc. Hist. Nat. Atq. is Nord, m M p.199, 1922. Moe Notice sur le my ie Duyar. E; PrLicsonIN. - MARCHAND (Dr H.). — Alimentation singe à ph Tat . Courbe de poids. — Bull. Soc. Hist. Nat. Afrig. Nord, Ill, p. "Nd » ht à 902. SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. GUILLAUMIN (A.). — Les variétés de Soya d'Extréme-Orient. Origine probable du Soya. — Rev. de Bot. appl. et Agric. colon. H, 40, p. 254, 1922, Les variétés du Soya sont trés nombreuses. Certaines sont alimen- taires, d'autres fourrageres, d'autres servent à l'extraction de l'huile, les tourteaux étant utilisés comme engrais. Il est vraisemblable que l'origine botanique du Soya soit le Soja ussu- riensis Maxim., ainsi que le pensent Forbes et Hemsley et n et non le Soja pida. Ex PERCIVAL (Joux). — The Wheat Plant. — London, Duckworth et C'*, 1922. Résumé francais sous le titre : MEUNISSIER (A.). — Une monographie du Blé. — Rev. de Bot. appl. et Agric. colon., I, 10, p. 264, 1922, Cette trés importante monographie représente le travail le plus étendu qui ait encore paru sur le Blé et repose sur l'étude d'une collection d'es- pèces, de formes et d'hybrides s'élevant à 2 000 types. Elle se divise en deux parties : la première concernant l'étude morphologique et anato- mique des divers organes de la plante et de leur développement; la deuxieme, l'examen des variétés, leur classification et la discussion de leurs origines. Lb ; CHEVALIER (Avc.) et PROSCHOWSKY (Roserrson). — Notes sur le Bananier de Chine. — Son appellation botanique, sa culture — dans le Midi de la France. Le Bananier sauvage du Tonkin. — Rev. de Bot. appl. et Agric. colon., I, 10, p. 285, 1922. | Communément nommé Musa Cavendishii Lambert ex Paxt. — M. chi- nensis Sweet, ce Bananier doit être désigné sous l'appellation plus ancienne de M. nana Loureiro, Fl. Cochinchin. (1790), p. 644. Re Jusqu'ici sa eulture n'a pas été réussie en Algérie, au Jor ni suf. — d la cóte d'Azur. ide - MARQUES (A.). — Une industrie nouvelle en Hawai. La tene des Fougères arborescentes. — Agron. colon., VI, p. 185, 1922. Les trones abattus et écorcés sont pulpés au moulin. et ]a fécule vp a . par lévigation sur des tamis métalliques fins. L. L. | MERAERTS s ud (F.). — Le Copal (mi pur colon. VE, b p. 192, 1 ; REVUE BIBLIOGRAPHIQUE, 903 VIDAL (L.) et ARIBERT (M.). — Essais faits à l'École française de papeterie avec du Papyrus vert provenant des cultures de l'Ins- titut national d'Agronomie coloniale. — Agron. colon., VI, p. 234, 1922. Le Papyrus vert ne présente au point de vue de son traitement aucun ne sur le Papyrus sec. LL. RIVIÈRE (Cu.). — Météorologie et plantations exotiques dans la zone la plus tempérée du Nord de l'Afrique. — Bull. Soc. Hort. Tunisie, XX, 168, p. 106, 1922. Dans la zone littorale de l'Afrique du Nord, il y a pour la végétation exotique, particulièrement intertropicale, une période difficile d'acclima- tation due au régime atmosphérique : froid et humidité pendant l'hiver, insolation, forte chaleur et sécheresse pendant l'été. L'article contient de _ judicieux conseils relatifs aux mesures protectrices à prendre pour la. bonne venue ou la premiere éducation de ces végétaux. GUILLOCHON /L.). — Le NR sinuata. — Bull. Soc. - - Hort. Tunisie, XX, 168, p. 111, 1922 L. L. VAN DEN HEEDE. — Les plantes grimpantes. — Bull. Soc. Hort. Tunisie, XX, 169, p. 123, 1922. L. L. ll s'agit d'une Crassulacée de grande dd ornemental, le Colo- santhea coccinea. "m d | GUILLOCHON (L.). — Le Templetonia retusa. — Bull. Soc. .. Hort. Tunisie, XX, 269, p. 124, 1922. L. L. NOUVELLES —— 3 Société de Physique et d'Histoire Naturelle de Genéve. Prix ud Société de Physique et d'Histoire naturelle de Genève pour la meilleure T S: on ER les membres de la Société son pas admis à à con- à 5 A Augustin-Py yramus de Candolle. — Un concours est ouvert par. hs 904 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. Les manuserits peuvent être rédigés en latin, français, allemand, anglais ou italien. Ils doivent être envoyés, avant le 31 décembre 1924, à M. le Président de la Société de Physique et d'Histoire "naturelle, Athénée, Genève. Le prix sera de mille francs. Il ne pourra être partagé. Il pourra être réduit ou n'étre pas adjugé, dans le cas où les travaux présentés seraient : jugés insuffisants ou ne répondraient pas aux conditions du présent avis. Le mémoire couronné reste la propriété de son auteur. : Genève, février, 1922. Le Président de la Société : ICTET. Prêt de livres. — Notre confrère M. Michel Gandoger est évidemment ‘très flatté des incessantes demandes qu'on lui adresse et auxquelles on ajoute les réflexions qui l'honorent beaucoup trop. Mais, afin d'éviter de - multiples inconvénients, il a le regret d'annoncer qu'à l'avenir, et sous . aucun prétexte, il ne prétera plus ni livres ni plantes. On devra venir à Arnas (gare de Villefranche oü tous les express $ 'arrétent). Comme par le passé, la bibliothèque et l'herbier seront mis à la icone des visi- . teurs, y compris le gite et le couvert, À P bis. Koreana, 160, 896. o ; 334; — Sur l'existence provoquée expérimentalement, 781. Acer Opalus dans la vallée de Suse, 127. Acianthus Révision e —, 507. clanthus confusus Guillaum., 508. €ide cyanhydrique. Synthèse par oxydation de I iaque, d' cools, de phénols, 427. lactique. Emploi dans les recherches anatomiques, | . aleooli "Ficus fal du dans la fermentation lactique, 1 Avides organiques au cours de la pig- mentation Re M4; Influence de la source d'azs sur: di uction d nm libre dans la germ Dams (J. -F.), 879, aea us telonensis. A propos dune der io de MM. Anèxes, 206; Brave, | Acide pyruvique dans la Konano | 28. | Acide rique, dans le latex du | Agriculture à la Guadeloupe, dité des plantes supérieures, 6 640; Hd Karvaamie Revu! iu marocaine transiens — [A TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES CONTENUES DANS LE TOME LXIX -. . Nera. — Les noms de genres nouveaux dece. de variétés ou de formes i nouvelles sont imprimés en caractéres gra 741; BOUVRAIN, 171; Roues 322; 289; DEPAP. PE, a Dour Fa a 206; Fou URNIER (n b died . 548; ÉNAT, 7 ac ires 322; Hiw- GLAIS, ve RD, T id Jaccard, 206; KonLer (Mi* D.), 689; E, 98; LErACcQ, 289 URY, 2; MEUNISSIER, 548; ParcoT, 58; PÀQUET, 322; PrÉDALLU, ped) RIcÔME, "s VANDEL, 58; V ; Adonis vernalis. L’ bio 899. lops bati Sennen, 91. Y ao chez les végétaux supé- 423. y = et ses “falsifita- Amine. Flore A P —, 836. AFZELIUS (K.), 63 Agaricus melleus. morer attaqué par P — 70 Agastache pallidiflora Essence dr Agaves. Maladie des vas 151. Lo n d'essais d" Fes 843. 3 * Alealoide de l'hopyrum famarioides, A2. lcaloides de la Belladone, 147, 409. a d'Afrique, Aeurone. Grains d' — ia s ur. A Anthocyanidines. 906 TABLE ALPHABÉTIQUE DES RM a PAfrique rion 440; de Luc-sur-Mer, 394; — Gél didis 25 MS 151; zt niin dans ecd — récoltées dans l'eau ihnrinaje i Dax, 152, ALLEIZETTE (€. d), 8 llium. Anatomie m genre —, 400; nouveau de la fore. algérienne, 844. ALLORGE, 711. ALM (G . G.), 625. Alouette. Excursions à l —, 849. : ALOY, 418. Alpes. Flore Pas des —, 398. Alpine. Randon — en 1920, 287: Altitude. Optinnün id pour la colo- ration des fleurs, Altitudes. Anatomie dia fleurs à dive AMANN (J.), 88 37, 889. Amandier. ded tem de greffe entre Pécher e bs Amanita eid nther 678. Ambrosia srinisfta €— pio Amidon. Form 138, 638; ,658. 408, Aal Zuni, e AMMANN (PS SE 159. ME communis L. Anomalies de -~ Ja raein i Sapa Prontidtds am cies pou- liquéfian Anarobie de de Pide. digérant la cel- ` Ananas. Monographie du genre —, 854. Andai aines. Veratrum album en ‘for êt d'— kaniakan (F, ), 860. iem c (G.), 148 Pure ropogon nouvea 614. Andropogonéos ds régions tropicales, Anemone apennina. Observalions statis- tiques sur I —, 44 ' Anemone hor. rtensis. Observations biomé- triques sur P —, 419. i-o permes. Corrélations chez ie. 8 que. des eei erga 211. nam. Mouss de l’ —, 890, 891. pua en Belgique, 851. * Anthoeyane. Fievüne et —, 647; — For- mation de l' — dans les fleurs e pum scandens, - Med — Origine p lles du Rosier, ux eT T owes Formation. de PV — Ré 634; — Recherche des 5 — TAE. des. ws J. 5 MATIÈRES DU TOME LXIX. Anthocyaniques. Pigments —, 325, 409, 41 Anticorps chez les végétaux, 650. , 660. Aphidées. Galles d' dp diii der Évolution de I —, dvate eil dr re de Golgi, 406. Aponogétonacées. Dé "pe rie de la. graine cue —, 631. Aoste. Plantes de la vallée d' —, 850. Arabis alpina en Cóte-d'Or, 624. Aracées de Méla isie, 388, 618; Embryon et puli quon des —, 261.. Arachide. pre 266, 633, 634. m de Verrieres 161, 289, 689. de da. 626. Arbres Piin Étude des — en Chine et au Japon, 154. Fer ie Plantes SAN ou intéressantes de la régio Arceutobium o e 30. T ARÈNES (J.) Étude sur la végétation des vallées en Provence, 491, 7 818; — admission, Arès. Excursion E — , 850. ARGAUD D (R.), 1 Argentine. Fire de | —, 841. ARIBERT (M.), 154, 447, 903. hez —, 655. Arisæma. États sexuels $ p* rizona. Herborisation dans l’ —, 838. Arles. Flor ore des environs d' — 623. ARNAUD (G.), 272. ARNDT (C.-H.), 651. Aromatiques. Plantes — des tles Cana- ; ries, Arséniate ‘dé soude. M du sol à l'aide d' — MEUS Artemisia, Etude ete des —, 685- nun (J.-C ur Asclépiadacées de la fé publique-Argetc um Bus 841 P scomycètes. Mycélium à à boucles, 836. iie ree (W.), 875. Aspergillus. Influence. de l'ag itation et -" aee vel ls deve du a sulfate de EI vpisa denen par! — sis — see espèce par action í : égótale. L'— Lo : -~ Astragalus Eua. zm da e TIR TABLE ALPHABÉTIQUE DES aristatus L'Hér. Formation me adragante par l’ —, 480. ism Pe: Plantes nonveliué de E E. G. E - i E t [7] u © n m' o B 4 i es —, 447. Autotomi e des fleurs ss mutilations, 144. riche Notes mycologiques sur l —, Auve ergne. i Mracni d' —, 439, 886. -ürimon . Influe des — sur la croissance e, Avicenniæ. Revisio generis, 259. Azalée. L' — de l'Inde, 684. " AzoULaAY (L.), 280, 677, 678, 881. Azote. Fixation de l’ — agi ASI — Influence de la d'— sur la produetion des acidds orga- niqu - Azotobacter ch oococcum, 642. B BACHRACH (E.), 4 15. : E is Aper Antagonisme entre j e Pn 434. eumobacille, . Bacille tuberonled x; Culture pesce | Bactéries. Cytologie des —, 136; Lé gumin 151; — ds 646. BaiLgAcng (G. b 141, 145. Bay (P.), Haase Liehens des Jes — #1, 96, Bananier de Chine, 902. niers, Sur les —, 284. JARBIER (M.), 672. i Cm orini + Barbula mut i Regeneration, i séche resse E a vu Bette erave. “oiam 907 282; — , 283 MATIÈRES DU TOME LXIX. Basidiomycètes. Mycorhizes, Sexua 7 ii bere T des — — Sexualité HM les —, irse" iE d 876. IER e POMA themum r E BEAUVERIE (J 3 149, 263, 275. Lp mg (P.), 630, Bédéguar. pom ; BépeL (L.), 3 394. Bégoniacées be: 614. 5, 420. des de la —, 147, 13; — Culture de la — 409; — Nou- veau pone pharmacognostique, Bel ladone. Alcaloides BELLAIR (G. ), 870. BgLTRAN (F.), 279. € (R.). ipod à l'étude de flore des Guya 51, 1045, — membre à vie, 2 i Bexoir (J.), 408. Berberis subcauliata; B. p. bone 160. Berro (ManraNo-B.). Décè BERTIN (A.), 15 BERTONI pi (M.-S.), 854. BERTRAND (G. ), 424, 644, 649 is. Pigment. rouge ide — 110. m de là —, U Sélection de ge — en Ttalie, 985. "e = Bourpor (H.), 278, 848, pm 908 TABLE ALPHABÉTIQUE DES rialis annua L., 84; Sur les formes de la Lychnide EH et sur l’hérédité de la couleur des fleu dans cette espèce, 340: — Sur un caractère particulier des fruits du genre 716 ; — Sur 1 un dens Dianthus FRE uieri Chaix, , 146, iei, nü 423, 652, 653 Bras LAZARO e IBr Blé. Germin tion, ie -— = Maladies du 651; nographie , 902; — — 'Myeorhizes dans le —, ii. — rou- main, 397 Briss (M -G.), 856. BLocu (E.), 409. Bocage ornais. Excursion, 394, Bois (D.), 271, 2 s i 159; — de diia 6 ex "herbarió et , é ra Boldo. Essence des feuilles, 873. s de — ER (G.), 323. Bonny (Mie R.Y, 268. Boragacées. Embryogénie des —, 129. Bonza (A.), 129, 3 e 852. Bosca (R.-B.), 6 Bose (S.-R.), ir "ii. Botrychium. Sur les — du massif du Mont-Blanc, Botryodiplodia Theobromæ sur le Coton- ier, Bou UCHON “A EU 3 851. oram 273, 274. erches sur le —, 855. MTS 66. Composés | MM thraquinoniques dans ,813. E BovRQuELor (E.), 676. o Mt se LESDAIN. Notes on 3 —, 648; de. ET Tutilisatin des 1 tiep i MATIÈRES DU TOME LXIX. Bovista pe Batsch, 885. Boyer (G.), 274, 663 e ces: Végétation du mont —, 127. me Phylogénie du genre —, BRÆKE d M.), id DE BRAND A (1 3)3 MNT d. ) 254, 844, 845. BRETIN Bfisncon. Session extraordinaire à —, 9. BnipEL (M.), 111, 147, EA ^ie Brie. Flore de la —, 80, 6 BRITTON N. -L.), 838, 839, x^ | > © 4 : z ~ m~ a: a £ ce e oe 4 is 892 ; des Haricots, 883. Br. dudo hers escens e pude 889. BUBAK BUCHER (G. -C.. 839. 400, 102; 401, Pt 629. ostylis andringitrensis, M ts Les premiers dessins de — | 16. BuzTez (6.), 142. u de la Société pour 1923, su. Burea me i 111, 843. Bunrr-DavY. Admissio BuscaLr0 rd }, 13 0, 140, Ps 627. Butia capitata var. iis 896. C CABALLERO (A. }, 437, > Cacaoyer. Pou rritaré brane ium bor ection du —, 4 Cactacées. Gen iow tieu uad; $53. Lim Caen. Jardin armen 394; — — Plantes ; aux environs de 3 deine Cülture dus l'état de Sao 1 ulo, 2 Pie (E.), 877. 257 Calamintha glandulosa et E PE | Calcium. Absorption. d Po a u TABLE ALPHABÉTIQUE DES Californie. pare de —, 836. Callithamniées, Bilaplaca rines B. de Lesd., 766; Meylani B. de Lesd.; C. Mairei B. ^de Lesd., 767. Cambium des RE ne 633. CAMMERLOHER (H.), 8 CAMPANILE (G.), 662. Campanula medium. Hérédité chez le —, bnpánila P aps eD Rouy. Sur le — réten espéce endémique de Bi Kesmani die, 788. Campanula rotundifolia. Stomates. et hydathodes wes —, 858 pet (C.), 399, 420, 433. Camphre. Pen producteurs de —, 158; ~ — Synthèse du —, 425. . Camphrier. Culture wid 898. . Campos Ponro (P. $ - CaMPTON (M.- -R.-H.), e Camptothecium aureum. Présence aux "environs de Valence, 221. o polytrichoides. Anomalie du TRER (Mue A.). Les affinités du genre S cohouzeana A is, 291; — Sur ractères et les ere du genre peto A. Camus, 605; 200-42, 2591, Cawvs (F.), sis E Canadian Artie A té Canalicules de Hol lia die era | graines de —, 639. 2 iem LLE (A.-Pyramus A 903. = CANDOLLE 7 de), 612, .. Cannelle de Mot de 26 6. hou. anse en 1921, 158; . — Rapport sur la 285. \ pan des Caren (R. G.), 658. Turloliacées de Corée, 389. Carano (E.), 1 Cardamine Panier vin. dans les Alpes . : Proven , 94 irdamine duplicatu ure chez le — gicas. Notas —, 262. rallia integerrima: Racines aériennes ées, 130. somatique des Filicinées, dee ALON (JEA igual b. Hérédité de la* i , 094. : sexe Éd = sad * : hara. Action sur Ies larves es mous irem ep cst ES ur MATIÈRES DU TOME LXIX. 909 CASIMIR eigo botaniste hié- raciologue, 125. Castalia, 839. CASrELLANOS (A. ASTELLAR at )» 219. Castellon. "Urédales de la province de 3 a: Flo re a ; 2 cá OM: . Flore mycologique, 437. Catharinæa Haussknechtii, 437. — CaTFOLIS (E - ine , 641. Cécidie pe funicule chez le, Melon, 4. Cécidies de és aversa, 443. ' Cecidiotheca Dacica, 437. | Cèdres. Forêts de — du Moyen-Atlas, 20; — du Liban historiques, 271. : Cellules à ferment des Primula, , Cellules opaques des Jongermanniécées et du genr e Odontoschis sma, 432. Cellulose. Anuórobie de l'intestin digé- TUM t1 4, tribuloid. , 900. Centaurea pseudo-sphærocephala et C. As ol erat Fécondation, 655. ` Gephaloziella. Sur les — 430, 431. diea hirundinella. Développement du : P (R.), 413, 875. Cerises. Fermen tation des —, 650. | Gésalpiniées. Note sur quelques — du G n) | Cévennts. Plantes nouvelles. des —, 291. AN), 851. Lor (C.), 154, 159, 2,208. bens ss (C. -E.), esae humilis. Polymorphisme du. : champignons africains, 844, 845; —. ux marchés de Luxembour Milieux acides us l'isolement nid: Caron LIE 1 (P ), 892. ta Pocta Jardin un. 850. Cha Influence du milieu. sur. de Aem Es è | asser (t 152, 810, [n re fra 910 TABLE ALPHABÉTIQUE DES rene Gommose du tee. de —, 442; a question du —, 429 — das ses rapports avec le sol, 875; — Membrane lignifiée chez , Je —, 1 © Châtaigniers. rt des semis de , 215; — Mycorhizes des —, 442. Gares = y Plantes nouvelles rares ou critiques du bassin moyen du Rhóne, 110. CnavvEAUD (G.). Un Noyer S DRE uc id l'Agaricus melleus, 706; tion «ii alable Répons —, 195; 2 bpm inn fluence de la — sur le rende- es rent 413 Pire La —, 882. Cheiranihus Cheiri.1 Individu anormal. de 70 à M. e TM. 28. 859. Chus As ) 143, 392, 393, 394, 435, 660, 666 CEKAKTAIS (J.-E.), 624, 676. CugNAULT (L.), 1 Chéne . Recherches sur le — Chénes d'Indo-Chine, 251. rs eim album »« render deni 231. Che ium ambrosioides Auctorum. Le olycarpien, étudié en ad double stade de ws bei pire 293, "n CRERMEZON (H.) — velles de Madagascar, 719; — Sur té , 855. un représentant de la famille d SR 318. CHEVALIER (A.), Sur le Campanula pul- loformis Rouy, prétendue Fraga endé- ique se-Normandie, 788; — 151, 154, 158, 284, 393, 394, 659, 682, CHIFFLOT (J.), 274 deni tache hilaire, 1 131. Chi Bouture eM racines et —, Chimiques. Échanges pendant la Pyrrus : lænacées d agascar, 618. et boucles mycé. — dans le blé ; ral liennes ,AM. Chlorza. Distribution géographique du. | genre, 842. Chloropiastas. Chondriome et — . dans 133. | ; e - care pe (E-A. ), 864. . Chondri ome. Action de la Arr H — dans P. cand- | densis, 133; — des 5 Conjuguécs et des | MATIÈRES DU TOME LXIX. Diatomées, 134; — Fixation et colo- ration, 408. Cnossow (P.), 263. C n ravageur du —, 271. Cnouanp (P.). Une rámaique sur la flore halophile des sources minéralisées, 470. A la tique des Filicinées, 134. | Chrysanthemum gætulum M nov. 14. Chrysomphalus diclyospermi minor, 892. Cicatrisation descellules végétales, 650. , 201 Cine hona. Champignons sur —, 669. Cistacées. Sur les — Cistus jc giu L., 395. anges, 2 Citronnelle. PERRA de —, 873. | Citrouilles sauvages, 901. m Civir (E.), 128. sien oracée. Sur une — marine, 139. Clavaria formosa. Non romestibilité du ; L877. 2 dne n ge des familles des plantes ons o Nouvel es —, 897. Clerodendron de l'indo-Chine, 387. CLEVENGER (J.-F.), litoria Piin tea, 88. Cobea s pec Formation de J'antho- | € s les fleurs de — Cocculus ar tts Effet de la gute sur 58. Cooker Oprati e » 159, 893. CocknELL (T.-D 2 Cocotiér. Le ennemis, 437. Cocotiers. Maladies as arbe, 619. celastrum domne ert i Coanée (E) Ta ? CoLaxçon (M.), 68 ; Coleus. Variation 5 bourgeon chez un — = bybride, EON ‘Coris (H.), la migration de linuline |. . dans les Greffes Topinambour sur Soleil annuel, Soleil vivace sur r Soleil an annuel. Ana- 409, 642. Comes (R.) et DLL We vum e de. Ja chiede us 539. TABLE ALPHABÉTIQUE DES i _Combrétacées. Index des —, 616. pm melinantia n. g. de Comméli- | cées, 853. : Commission: pour 1922, Composées. Sur le Ms digestif de epiderme i interne du tégument ovu- 19s ; Er de —, 394. Congrès des Sociétés savantes, 490. . . Congo. Flore du —, 616; — Note sur - - quelques edens du —, 742. Conifères du wealdien, 399; — fructi- fères provenant saint du Pinetum des Barres, 159; — Résine des —, Conju guées. Chondriome des 134 Conservation de plantes d' tehle, 626. P . Le —, 448, 902. ; Copals. Plantes à —; 153. - Coprinus comatus, 849. CoRBIÈRE (L. } 300, 430, vit , 989, 1, 838. ella nivea Crouan, P Corne ON ( 70, 897. orse. PI lantes aromaliques de la — * s de la flore Ne France, 885. re (abbé). Ww connu dès 1913 d les Pyrénées E Eus 178; — Remerciements, BIS 5 : Costularia brevifolia; C.laxa, 123; pur C. pur EY Costus dans t an, américain, Er d'Azur. Promenade sur la —, delphinensis X inte er- gerrima, c^ 891; — dans le Moyen-Logone, 'anthono me du —, 661 ; ers . Rami eation dans les =~ m (J.-F.), 657. 14. Coton. Culture du —, 157; — Maladies er. Culture, 445; — Culture en j .Alrique [ier i tdg — Fleurs du MATIÉRES DU TOME LXIX. 911 a des murs d'espalier. Influence e la— sur la composition des fruits, Hi Coumarine. Recherches micro-chimi- ues sur la —, 872. CoUPIN us ) bi Courg am, 160. Cocnritor d. 672. Courts (J.), 8 Crasslacées AA AR des —, 261. AWFORD de a ) 839. ' Ont (C.), 6 acid Pes Ts l'ile de —, 259. cu IST ne Fe Flore de —, 394. Croissance. Courbes de —, 648; — épaisseur des racines et des tiges, 409. SE de Malte dans les bois soumis à es traumatismes, 403, Sue burhia. Multiplication végé- tative chez Je —, oscopie des sucs végétaux, 414. Gtenocladus nov. gen., 614 Cuba: Ascension du Pico Turquino, 8 kd e des Cucurbitacées. Ana cales — tropic $ Cuivre. Bouillicssans — Cuzsaxx s ), 439, 886. u-Nan Men en distillerie, 159. vanitas ella echinulata, 211. Cuscula du Mexique, Cuseute. Déve eloppement de la —, 857; Ses de de la —, 662. ,214;— Toxicité CurriNG (E.-M.), Cyanophycćes Intensité lumineuse chez Cynometra nyangensis Pellegr., 746. | Cyperacearum. Conspect , 386. hag nouvelles de Madagascar, és de ATE Gdgr; C. Wilm- yp Gdgr; C. Schlechteri Gdgr,803. — hella d o à Crise des. Re Qni S: à 912 TABLE ALPHABÉTIQUE DES DaxGEARD(P.).Surl Ee den pi vacuoles et de expense s feuilles du Rosier, 112; SAh creer (P. A.), 136, 635. DanieL (L.). ET Daphne. Ét ude u genre —, 687 i ety bow Note sur la dispersion — dans le Sud-Ouest de la France, 240. ; DANWIN (F.), 866. ` Dastur (R. H.), 8 Dattier. ANS en go , 683. DAUPHINEÉ d A Accélé ration ardt cony nt dans une cine koiti de Féve, 334; — Su r l'existence de egeret di Wi ias expérimentalem 191; Daveau (J.), Ph de aurea prie a floraison à Mont ue ellier, 232; Sa fructification, 509; — 897. Davy DE b P (A.), ‘Note sur la nt ersion aphne Cneorum L. dan le Sud- coy dela France, 210. - Debaromyces Maíruchoti, 149. es ds » ne ape vd a a Decrocx (E.) Le Gardami Vill. dans les Alpes de Provence, 347; Derntow| (F.), 6 DELACROIX (J.), vae 585, 689, 805. DELAFIELD, membre perpétuel, Tii: Totti carie 882. DELING Pb (abbé). Admission, 10. DE Lonscves (J.), 892. Delphinium. Vier BE florale du Dezuano (H.), 409. es ves S 642. - Denar Daik in. ) 289, 348. De: ndrobiu Denier (P.), 151. DENIGÈS (G. ) 425 Denis (M.), 154, 403. DEPAPE (abbé), 70, 323, matodon cernuus dans la Campine anversoise DESPATY (M.), Nouvelles -localités de | plantes observées dans les cantons | Ducesne (F.), 448, MATIÈRES DU TOME LXIX. de in an de Milly-Nord et de - Melun-Ouest, 2 Dianthus ci aig L. >< Seguleri Chaix, 548. eism dans la,Féve de Calabar, 139. Diatomées. Chondriome des —, 134; — de Silésie, 610. Dicnas (A.), 850. Didymodon cordatus Jur. —, 888. Di£grs (L.), 615. Digitale. Études sur la —, 263, 868. Diois. Le — Contributions à la flore e la Dróme d Diospyros. Revision dug —, 05. Diospyros Balansæ Faile 66; D. Lecardii Guillaum., Diplodina castaneæ, 434.. Diplostephanus n. g., 660. ` Diplotazis assurgens Gren. de Port-Juvé- nal Dipsacus silvestris. Développement du capitule et de la fleur, 855. Discopodium -penninereun Hochst. var. Holstii i Disjonction i caractéres Co , 653. DısmieR (G.). Cont tribution à la flore bryologique de la Dró : le Diois, 690; — Une Mousse nouvelle -— la France dans la Dróm richum* nine bali. nce des Campiothecium aureum "eed eur. et Epipterygium To- zeri (Grev.) Lindb., 221; — 439, 887, 888, 800. “is | Disque de la fleur des Dicotylédones, : 404. t | Dissémination des plantes, 140. 680. Dixon (H.-N.), Dosrescu (J.-M.), 397 Done (B.-O.). 884. ` Dor (P.), 387, 408. DospaLr (L.), 884. deine s PH a 430, 431. RJ. A OUI mission, 206. see (E.), 155. Drapeau belge. Le — , 28 ro rar scorpioides Dróme. —— : E: flore bryolo ois, 690. —— EI CKE (À.), post (3.), 155. et ist pins envi- -. N B f. gr bct i uM (3, 264, 210, 216, mm L V À E 2 2 E 4 y " | E 4 étions "annuelles — Elodea canadensis. TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES DU TOME LXIX. | DUFOUR (L.), 150, 676. E e. x 143, 264, 276, 434, 4&2, » 6 . Duvernoy (C.-J. m E 901. Dvonak (R.), 8 E Echium confusum. Forme ambigue, 843. Ecole de papeterie de Grenoble, 154, 156, 447. Ecologie raisonné e, 625 Ecuador. Flore ir eidee: 438. "Errnoxr (J.), 415. . Eichhornia crassipes. Grains de pollen 4 832. Ghloroplastes deem P —, 636; — Chondriome et chl ` plastes dans Il —, 133. Elongation des racines, M1. EMBERGER ( Embryons d'Helianthus, 4. Busnioue .), 147. Empoisonnement par le Narcisse des — prés, 687. E oap par les Champi- "se 214, 611, 618. carpe. Caractères de l' — dans le : vitm Euphorbia, 523. _Enrer (V.), 882. ; Do 672. _ Exeter (A.), 6 Dos speculum. Toxicité, 273. Ebilobes hybrides de la vallée de - Nals, 259. Epipterygium Tozeri. k environs de Valence, 221. d z Prothalles pe T. LEE - ; , 836. putent eel feuilles de Tomates, Présence aux ipis tératologiques du Plantago lanceo- 913 Eranthis. Fleurs anormales, 633. Ergot d Axoiad, 425, 886; 2e de Diss, 425 Erige erón Karwinskianus DC., 1027; E. mucronatus DC., 622. EniksSoN (J.), 1 49. pr ngium- campestre, Dispersion. del —, prysiphées, wagon des —, Essence 9 racines de onde 421; — ice Essences. inten nce du climat sur la composition des —, 426; e Citronnelle, 426 ; indo- chi inoises, 429, 428; — Taat Action miero- bicide, HW Etangs. ‘Plantes aux bords des —, 392 Eucalyptus. vea qe d' — avee oper- cules persist cultiva- bles ar le Nr re l'Afrique, rés — nie du genre —, 389. Burlis pimatifolia, 896. | | Euglen a n. sp. Recherches sur ees nouvelle espéce cs um 84, 241, 306. Euphorbes. Caracteres histologiques du ricarpe et déhiscence du frait pé p d hez les —, 585; — Contrrvu Tétude du names cellulaire chez les —, — Fla es —, 8 agellose en. — de vi sess et de Toulon, suporti. intere de l'endocarpe : dans —, 523; — La parot du . pistit Pim » genre — 629. Euphorbía Meet Lee uphorbia Pm wed Pré lada H. hei gel piperin nouveltes, 701, 747. Evans (A.-W.), EvrnsnED (A. - AR 648. 95. F Faisceau vasculaire séminal ue quelques ro iS rcu FARD (C.-H.), 859 ER L (0.-A J [od FAUL $ et No a00. E DOT ES AT 3 FAVIER p ), 156. Fécule des 32. 4 rvense, 634; E. tævigatium: p Pen TT. euet 453: deux plantes 914 TABLE ALPHABÉTIQUE DES ica Bieb. od le Viola pumila Chaix, 30; re 17 res ( $. »2 "a Fermentation ies eie 428; — lac- lique Fe rments y la Fève ad “Alapan 139; — du sol, 489; — oxydants delé- aires et pebtopiuam tie 866. FERNBACH (A.), 426. Festuca. Notes sur que de Alpes, des Cévennes et = Pyrénées, Feuilles, Mécanisme de Plori Pain 143; — Structure comparé 133. Fève. aq évolutive du con- vergent d une racine patholo- la bar. Ferments et icq) asiques dans Fibres élastiques. AE par lor- céine, 146. Ficus remp m stéarique dans le latex Filicinées. Il nt chromosomique dans la caryocinèse somatique des Fikia IT Brongn., 399. ), 440. FischER (R. Fissidens. und nel des —, 889; — Quelqu Spe —, 432, 2, 889, 890; — —, Fistoorpi cies. Índex d * Flagellose des Euphorbes, 283, 674 Flavone et anthocyane, Flores. Anomalies des — ‘estivale et automnale de 1 Fronnw Po s. Lettres de —, 397. Floride. Exploration en — , 839. Floridées n (E. » ni 71, 216, anie 670, 674, ps omes ie imierie, 67 E , 883. Foréts coloniales, 875; — pyrénéennes, 429. Formaline. rer de la —, 386. Fosse (R.), 427. gem 399; — "cn » 902; Nou x negata P. * - fragilis 7 cinerea P, Fournier] , ids (G.), 5 uon fs Garë (5), 434, ZEE C e MATIÈRES DU TOME LXIX. d — Les prefniers dessins de br RD, id 680. e jours ager does plantes —, 683. FRÉMY (abbé), 393, ; ae Règle P distribution a LAS Farrer (P.), 260. E Frittillaria messanensis Raf., 845. 611. R nes EYSSE (G.), 251. Fruitie Ir HUNE de l'atmosphère d'un — Fruitiers. (HAS des mio pre —La légende des — 155; — la piston ‘de Lisbo 4. Frullania riparia Hpe, 439. Fruticetum du Verus des Po 155. Fucus. Germination des e 645; — Composition eimi ds 147. Funkias, 894. G GABRIEL (C.), 443 $ uxième note sur la. bri rascens, | 5. Eu Dee peer nou-. 8, 626, GAGNE EPAIN (F.). velles, 701, 747; — 122, 260, 6 840. GarN (E.), 411, 640. Gajac. ide dans les bois de —, GALAVIELLE, 657. Galera pubescens ens. Le me: - Galium. Nouvel "hybride, 422. Galles de Ho Ee etc., 679. GaLziN (A.), 2 : Gamétophore e sporophore, 59. i Ida Be de Cråie), 16; — Plantes de Somalie, 348; , 904. GARBOWSKI (L. , 676. Garn (M.) Recherches sur un uud espèce d'Euglene (E. "linosa v. spec.), 184, 24 1, 306 ; — 275, 674. 678. TABLE ALPHABÉTIQUE DES fe (J.). Quelques plantes ali- ntaires préhistoriques de Pro ce, 595; — 123, 253, 285, 386, 421, GAUMANN (E.), 151, 884. GAUME Ša Ji Lube dadas à l'étude de ^a e de la Bri , 608. bien (EL), 391 T392, vin coge Espèces nouvelles, 119. e. Dégâts causés; par la —, 142, 264. Gain de la membrane lignifiée e Châtaignier, 143. Gélose de quelques Floridées s, 15 uveau FH . | Grignon. y ies à l'Ecole de —, 878. 149, 877 MATIÈRES DU TOME LXIX. 915 GONZALES vimus (R.), 219. Sade v ), 26 ea © au An 623. ponte (A. y 364, GORTER Fe iS ti pde 688. pen (G.-C.), 8 r (P.-W.), E 884. Sema Résistane s — autes températures 639; — Vitalité des —, Graminées. Deux — géantes de la flore argentine, 844; — Quelques genres E COD Graminées PRE 613, Grand-A . Excursion chez les Chel- leuhs Pr —. GRAVIS Mes Gamétophore et rapi Pup re ; Réponse à M. G. Cnav- de — Une question Lei — Physiologie de bea 867. y^ Grelfes. Topinambour s annuel, Soleil vivace sur Soleil annuel, 2, 146. Groffon. eitis du sujet s sur le—, 145. GRELET (L.-J.), 8 GüiGORAKI (L.), GRINTZESC o (J.), 396. Gros- os-pie ed. "e — 883. . Groseillier. dent à D Sel Grove (A.), 895. Lis GRUYER (P. 7213. Pep Guadeloupe. Agriculture. à la —, 448. à Sn Contribution à d'étude kel la flore du —, 34, 373, 814. | Gui nd le Luxembourg, 436. x Goia | (P.): Allocution présidentielle, GorrRoY or), S | GUILLAUMIN A.) A TABLE ALPHABÉTIQUE DES H HaasE-BESsEL (G: » 868. capte i N (C.), 2 eines Tw 404. Hamamelis vernalis Sarg., 160. Bruche des j 883; 94. HassLER (E.). L'œuvre botanique de - —, NC. sit, 842, 861, 892. W.), 857, 858. yi Herm, (R.). Note sue une Re nou- velle, 546; — Not r les zones de végétation fongique. diio les Alpes, 464 ; — 877 Helianthus. Greffes d' —, 146. ' Hrs annuus. Embryons d —, Dv: AE, Heitropium. curassavicum L. sur la côte tunisie HéLouis d dicas 268. G.), 836. HENRY ( HENRY (R Hépatique fossile nouvelle, 854. Hépelin ads nou velles, Herboris s au Maroc, 688. . Hérédité aequ r l'—,652. ERMANN (H.), Hétérothallie et phénoménes analo- gues, 880. Hevea en Boli livie, and — Maladies des feuilles des — . Her (F.-W.), Mic Hiron (G.). Apercu de. la végétation. d’un petit coin de la Gironde au milieu d'Avril, 314. CKEL (R.), 251. Hi (R3, HikULLE (A.), 42 Hildebrandtiella Soulii, 886. E M (H.). e on 161. HorricH ehe 75, H bir M se MATIÈRES DU TOME LXIX. Homme. Rôle de P — dans la dissémi- cr des love 848. Howwzr (G.), Hornstedtia ite 420. Hovanp (M.), 287. Houblon Etude morphologique des : inflorescences du — Recher- ch ur le —, 266; — ps une liane emo de - —, 901. Houparp (J.). Admission, 70. Howe (M.), 854, Hunznr (G.), 71, Thi 818. Huents (F.), 639. Huile dans l'albumen de Ricin, 407; — veria cei di 682; — de Palme, a de Madagascar, 682. pr , 670. Hybrides. Mutantes et —, 267 Hydnum erinaceus sur Noyer se unte de carbone. Biochiinie des — "opt de France, 278. Hymenophyllacearum aet ta 661. pl meen peri m nov. S 621. y polyt dE core 724. Fr jeket 274. d ei soude. Action sur robes Hu een du genre —, 685. I Ibérique. Plantes de la péninsule —: Ígnames de Madagascar, 682. Ireno (S.), 655. des Pins. Plantes de P —, 619. pia "Rxeuesio ons en —, 399, 852. e de foréts. Champignons ur d Indice collutiire: chez les Muscinées, 7, 889. Iado-Chine. Flore ene de l 122, 618; — Les Chênes d' —, Ls Indol. Synthése, io. eee du Houblon, 821. . AM (W.), 432, 888. Iobalbest sin nificum, 283. Inocybe rimosa B., 274. Institut scientifique c chérifien, 445. n dans les WE Inuline. e duy greffées, 2, LR Ar DE les à la i Nan I ..— jris. Structure de la cellule chez les —, à 635 , Am Isopyrum fumarioides. Alcaloïde de I'— ; ; IRMSCHER (E.), Jamaïque. Plantes épiphylles de la —, . Jardins. y tim indien. Substance mère du —, (9n thurifera var. zoe 255. _ Jura. Flore b — Jena (H. -8.), 855 NE NEL cane CiU CI T EY Era We RU B qo to TABLE ALPHABÉTIQUE DES 33. , genre nouveau de plantes à uide anle. 125. Italiennes. Plantes — rares ou criti- ques, 128 J JaccanRD (C.). Miei 206. Jackson (V.-G JamANDIEZ (E. ) 442, 353, 446, 620, 622, Jardin per dg pe Caen, 391; — de ise, ash la parfumerie 'mode ern Jardin d' Koirien du Muséum, 870. Flore des — roumains, 397. 6, 682. us. Germination des graines de 862. ryologique du — ni : AM — ou bois de rose du T Dor. 786 CX (Y. 644. - Kigelia. Fruits oies de —, 260. nm Flore ES ‘du —, 440. (C.), 442. pu m 671. E Peer es ae 5j " MA, 539, 642, 689. Noix de — du Dao 686. WP Rosenvinge (L.), 632 58. dm L&BRUN. ex ne lie itn MATIÈRES DU TOME LXIX. Kor (A.), 683. Kop» (A.), 445 Kosryrscugw (S.), 646. Kozrowski (A.), 1 14. AT (G.). Cont WES à our par le « relevé iloristique », 918; mploi de Pide lactique dans les Héberelies anato- miques, 9. L LacarrA (C.), 1 Lacanau-Lae. Mu VEN à —, o. Var ind avec conidies en grappes, 884. LAFL Le G. ) 44 Laitues. Ern des — , 883; — Ori gine botanique de quélques - <, 893. Law (H. 616. i DE | LAMBERTIE (M. 4 892. rim qm (J.), 679. rotis rares des —, 850. ER (H.), "piense (L.), 255, 256, Tm bp Laurotétanine. Sur la — PRES andes, Pi, 42, 899. j Tune LaviALLE (P.). Fen rôle dpan de —— 11 épiderme interne o t ovu- Com 629. laire mposées : LAVIALLE " ) et DELAGROIX um x Contri- bution à l'étude du co ctéres histologiques du péric et déhiscence du fruit chez les Eu- aractères de l'en- LèBre (E.). la Tra 481; celle +, - -Jaire chez les on —Üe c re 1 C , Levures, Isolement des —, 442; 918 : TABLE ALPHABÉTIQUE DES Lecania balearica Mah. et Gill., 48 rufofusca as et GHk; 43; L. stenospora 47; L. subc nisia B. de Lesdain, 768. Lecrerc (H.), 6 Lecomte (H.) et ys GNEPAIN, 122. Lécythidacées de Papouasie, 615. LEGENDRE (C.), 125, 392, 848, 885. LA met Bactéries des —, 151 4 cultivées en Indo-Chine, 447. 126, 848 Leptomitus. Germination des zoospores, Leptomoniase des Euphorbes et des Asclépiadées, 283. i LEsace (P. Lesourp Ed Y 271, 883. LESTRA Duy 250. z SI k 256, 289, 392, 394, 440, 660, ns toluénisée et dépouillée de membrane, M6. ; — de certains exsudats, 877. jet Lewisia. e d Lost E (L.), 883. potiri us: Fête linnéenne de Lichéangiques. Notes —, 766. he nologiska fragm um des iles Baléares, 41, 96, 196; e la d 44 —, M4; — - vitricoles, 24. ec (L.), J 444, 8 871. Lienier. Origine des Pelis vascu- Jaires d'aprés —, 404. m. jur n caractère particulier du LI: 1 | Lonx (P.), 12 Lo iliacées. Nouveau “genre. sin de 835; ines, 614. MATIÈRES DU TOME LXIX. prank vulgaris UN , 20; — Notes eu z quelques Festuca des Alpes, Cévennes et des Pyrénées, E^ Lini Espéces américaines ‘au HR genre —, 839. NS Logan iacées. Ind —, 837 d Lo irenferivure Tias Pe. de am heise d ), 409. (B.), 398. Lonicera Maacki, 283. ozia Küntzeünit dans les tab LonGUEs r bag am. s OUVEL (M.), jd EX Luc-sur-Mer. Algues de —, 304. la Duce e E sur la maturation des Mone [n Lupéol, Lupinus. EG ur le genre, 853. Lupuline. Misie des glandes à — 861. da | région naise, 4 . — Nouvelles observations $ Astragales à gom agante Lybie. d ipu de —, 662: — Végét —, 251. n de d ioique Sur les hérédité de la coule sd ans cette espèce, 340. hoi vespertina. Hérédité du sexe , 63 (ES | Lyciom. Le — européens et exi LE T Lycoris , 896. : Ly fee ou acha dans les forêts Teten SN INE. XS E, i E Pa ons sur le ba. Observat ous (P. ^ 442. — Macaran „adenantha G TABLE ALPHABÉTIQUE DES 3 Macrolobium Le Testui Pellegr., ; M. ngouniense Pellegr., 7 à. vhe 29; — y p. er IN. —, 381; antes de — | propres à la fab rication k papiet 156; — Plantes récoltées ^ Tourbières de —, 388 " > x (E.- ue Exec Uu. i n in. . Maurv (J.). Régénération du Barbula e ans de séche- . muralis, aprés quatorze sse, par protonémas foliaires pri- maires faisear et protoném I s bulbigènes, 330; — Mem E EU d) et GILET (A à Contribu- tude des Lichens des îles RE ib. 272 at (R.), 45, 548; 666, 343, 844, 845, — Épis Mieromy- end air is. I da —, 216; 684. A18; dans. le règne végét: Tene MATIÈRES DU TOME LXIX. Marnac (E.), ô Mana vi y oc. Flore Melia, 430; — Flore —, 620; — Lés roductions végé- Voyage d’études | petite. d'une perar! Aa E 293. Marques (A.), 90 Marquises. Vegetan des iles —, 836. E.), MARTINEZ- GAMEZ (V. s 258. ; Mar ee Louisiana. Embryogénie du Mascné (M.). Sur les « cellules, à fer- ment » des Primula et s r la forma- R Sos DP anthocsaniques, y 2 api central. RES = développe- | des flor —, 254; ra PUR tes A es d ver 7 iridis og 2517, 624 MATR L.), 674, 877. Mr RU. s fruits, 141. lera NC (A.), LE. Rein de —, 637 649: . Melampyru neur des feuilles avec Yàge, ; x 920. TABLE ALPHABÉTIQUE DES opidi (C. d e), 401. Mériphyte. Théorie du —, 630.- NEA. (F.), 283. Mesembrianthenum et autres genres, 895, 898 MEUNISSIER (A..), gs E 423, 548, 810. Metzgeria pubescen Meter (P.), 6 646. Mexique. iin au —, 387; —. Syl- vieultur MEYLAN (C), 886. Mzz (C.), 613. Micromeria. Nouvel hybride de —, 144. Micromeria Brivesii Bat. , 845. ritis Cei du Mais, 150. Mieroto Un nouveau — d'étude, 741. ri e 2716, 669. s (L.-E s 819. ied (J.-N.), MIRANDE (M.), 125, 146, 427, 463, 630, P.), 423. eria M 840, 841, 842 : Morr e t ), 137, 277, 411, 639, 640, Mo ONEST d ) 6 Monimiacées de nmi 8 842. Monocotylédones. C des —, 631; — Cambium des 633; — Feuilles des —, 634, Moaotropa. Biologie du —, 150. Mont Ida. L'ascension du mont —, 16. Mon HOA (C.), 647. 861. e morpholo- proue des inflorescences du Houb blon, — Sur une liane hermaphrodite de Houblon, 591 Moreau (M79). Membre à vie, 70. z et | Poroxovski, 139. P Mis: (VM .), 197. Robes -), 142, 283, 284, 882, 893, 896, 1 . MounET. Mousses récoltées par le lieu- tenan 430. b—, Mousse cavernicole, 150. E Mousse de Chéne dans | l'Egypte an- cienne, 893. | Neer (G.), 127, 150, dd Cam MATIÈRES DU TOME LXIX. Mousses. Catalogue de — Mouvement des liquides s, 641. Mucor stolonifer. Action parasitaire du Mucuna pruriens: Poils urticants du —, Mucxier (L.). Rosa glauca Vill. en Haute- — arne, 371. MURLDORF (A.), 403. ] MuNERATTI. Travaux de: — sur la sélec- tion de la Betterave, MuwsrER SrRow (K.), 661. p Muxz 6. MuscarTELLo (G.), 612. in Mutantes et hybrides, 267. f E, Autotomie des fleurs par d can re ola Dilseæ nov. sp., 666. Mycocécidie m l'Urtica dioica, 615. — Mycologiques. Communieations —, E side nos dans le Blé, 663; — Notes: : r les —, 867. À Myvorhiziques Rapports — entre Pha- nérogames et Bazitionyotél 282. x A ische Mitteilungen I, 151. : Myosotis alpestris fascié, 868. ; se nds Dé évelonpement de E 29. mbryo z le ibo es de pei 615. Myxobactéries. Sur les —, 649. N Nain. eue au Maroc du D' — NAKAI (T.), 8 : SA tA 261, 395, 419. : FE Nan es des environs de ir st Sh Narcisse des prés. E mpoisonnement — Mn: Anguillule des —, 271. —— Narcissus auricolor sp. nov. 398. ; Narcissus Tazetta 2. Navez (A.), 872 : rer sur E. JEANPERT, 258. . Les e: EL Neohouzeaua. A. Pier gm —, HE NIENBURG IO), 04. TABLE ALPHABÉTIQUE DES Nicozas (G.), 137, 402, Hi ke 860. Nicotiana A ita Greffe — sur Ama- rantus c Nicotiana UH " Variation brusque, NICOTRA (L.), 6 Nipadites. uve pue de —, 260. Nipkow w ), 878. ' Noar (K.), 647. E ‘Genre — , 666. NoBÉcounr (P.). Étude sur les organes edges de quelques Ophrydées - de Java, 226; — 665. Nuisette de sorcieres, 901; xxl MUN redis SELLOS Est —- Mons- E DNauanées. Liber interne des —, 630. . Normandie. Plantes de — — Notommata werneckii, 43. E Nouvelle-Calédonie. "Flore de la — 31, , À 1,61 , { Nouvelle-Guinée. Champignons ge =; b. En feels des. Les — led Eo. per d ca, 7 Noyer attaqué par l'Agaricus melleus, T E^ Nütrition de la plante, 137. — Nyetalis asterophora Fr., 849. : O0 Onar ATON (F.). Swuorura comparée des 2i iseaux. Rôle des — ' dans la dissémi- nation des plantes, 140. Orar (D.-A 18. Oléoplastes. Origine des —, 407. 61 ih e pentamère, 420. Omb be lliféres "ricaines, 6 614. brych is Lamk, 89. phrydées, nega sur les organes sou- : ues — de s Java, 226. s fusca. Hybride de Er posi ls Opuntia tunicata Lehm., 4 Oranges. 'ransformations. id tours de | impendere 148. MATIERES DU TOME LXIX. 921 Orcéine. Coloration des fibres par P — Orchidées. Cultures pures d’ —. Germi- ation des graines — en Espagne, 258; — SERRE 2 — Les — de Java, 119; — nouvelles du Brésil, 843; — nouvelles de Malaisie, Orge. Toe d' —, 146, 653; edel — ; ares des femtio, 3 Orme. Taches foliaires de P — 87 9. me, es parasites de ie culti- PR ET Schawii Wils., Mousse nouvelle pour la d 221. Ortie grièche. Sue d' —, 417. LN Ossory (T.-C.-B.), MN T Oscillaires. Optimum d'humidité chéé à les , Osc ‘lataria Corallinæ Gomont, 393. . s de la maison Mercier, 428. Overuozrs (L.-0.), 882 Oviedo. Flore de la "province d' —, 21 0 . Extrait d'—, 644. Oxalates solubles dans les végétaux, 147. Oxydation dans la cellule, 418. F Pachypodium Windsori, 618. ! Pack (D.-A.), - Pato: Flore de —, 395 3 Palestine. Le iude vesti à en —; ' 1. $ Parm (B.), 631. kn Palmiers, à huile, 445, 448; — de iá ; Côte d'Azur, 124, 47; — de Mada- jud gascar, 386. ; Palms e the Riviera, 895, 898. Pa illes, 863. Panier (Ly H1 oo v Papaver sinense LS eque du —. 20. ; | Papaye. Composition, V^ NS Papelerjé. Ecole ^» —, i PE 156, 447, 903; — Matières utilisables. en pi : 922 TABLE ALPHABÉTIQUE DES —Ó Substances sulfhydri- que s les ee es de —, 146. “are Flore de —, 615. Papyrus. Essais a Papeterie avec le 1 — vert, 903; — et papier , 154. idées. Affinités dbi E — Gr ii IARI affinis sur Amarantus Paris quadrifalia Le cycle du ehromo- some som atique chez le — PSRMENHER Ms 444, 682. DT B E Excursion en —, 841. pom (N.), 276, 436, 666, 616. .Pau (C.), 258, 853. —. Paurotis UE 839. Baiti TERAMO: e Pronoctiluca et Nocti- T ad SL ea Li. 613. . Pax (F.), . . Pearso x (W: -H.), 891. : Pêche et Amandier. 146. Walt. Te. = connu Pyrénées arié- j o PEIG, SITES S d . Pelargoniums verts et panachés, 870. o Pie (P.).. 624. PELLEGRIN (F.). Le Kévasing act ou /bois de rose du Gabon, 786; — Note sur qu re hp ip du Abd, 142. PgLLERAY (E.), 251, Pellia kr 671. PELTEREAU, 677. .... Pene-Bianque. Jardin de 14k. E Penicilli um MK ction parasitaire wena a mei 665. sas Q.), 902 ] Péri: ac de naine du e pm en les Euphortes, 585; — des i Rubi acées, 261. jj < ps S^ IT Me NS CDE Fc P E mh entre m ; TN rouge. Transfo: T chromogènes de | P rou. stus prio alimentaires » ie : MATIÈRES DU TOME LXIX. reg peanae histologiques que l'on observe dans le pétiole et is feuille dos Verbóá nds 71. ne (J.-L.), 881. talozzia. Espèces de —, 681. sca (M.), 431. Perit (A.), 136, e 412. PETRESCU (C.), 6 polymorpha Koga XM Schmitz. | Sur le nou- velles PFEIFFER (H), 386. Phellinus cryptarum. Destruction charpentes par le —, 6 : Phénologie. Études des, 884 ooo Phénols nitrés. Toxicité, i d —, , 40. Philibertiella Card, 431. i Philippines. Basidiomycètes des —, 884. eie unn Réduetion des - de const ts du pistil, 399. Pho e ias} arrosa. Cultures de —, 663. - Photosynthèse. Sur la pm Phycomyces nitens. At du —, | Phyliorhiae La découverte de la =, Bomb des Phanérogames, 408. — à Phyllosi 665. 897; P. a sd oia 232 Phyllotaxie da Platane, 403. | Phytostérols du oie. de lAmbrosia,. : | Phytothérapie. Précis de — Pii rd (C.), 44, 644, 650. a Breweriana, 896. Fees (G.), 141, 867, 883. “SE Pichia farinosa. Copulation hétéroga -, 684. I , 658. ii PiÉDALLU (A. Y. Meus: 463. : Pieragmrs (J.), 268, 448, a Lus aria dei CnEscENzI, 084. ; E XOIETTRE (M), 4 AM, A42. M A rmation E TABLE ALPHABÉTIQUE DES + Pinus Peuce, 284. ipis acées “africaines 612. Piper. Nouv , 645 2 s L., 397. _ Pise. Jardin —, 398. d eis hispanica. ga jaan et bio- logie, 262, We Planiz /-Boquaritianm, 323, 490. | Lies Hymenopsyllium, 621; P. lan- : —, 132. 407. atane. Anomalie dans! la phyllotaxie, 403. Plasmopara viticola. Germination des x.), 850. Plomb. Action des sels de — sur les plantes, 410. Pneumobacille. Antagonisme entre le ille diphtérique et x —, 434. Poa compressa en Algé 846. Poires. Galles des 882 gener E va dem 1 E. 5 ~ Injection de 41 & 5 m | Primala. Cellules decimi | Primula Juliæ. Hybride: "iecur (E j» . Prunus Pissardi Psalliota rie . Pseu e l'A is , ia | PS seudovossia. mbrosia; 658; de em affinités v genre ES , 605. | Psilophy! | Pterocarya stenoptera, | delus, Puccinia brigantiaca, 546. MATIÈRES DU TOME LXIX. 923 ONZO kay h 498. ie ORIQU 446. | Net (W. -M.), 884. Porto-Rico. Recherches bodani l &-, 838. | Porter pe LA VARDE (R.), 430, 432, 438, es Ri 886, sé” Lie 90, Pou x (E M. h N "doux (J.), 283. À Pré éalpes. Limites de végétation sa s Sag di du Rhône et Ies — occid paf pubs en montagne, Préhistoriques. pir iara an ali- 595. | , 633. ; | Présures. Modes d'action de quelques erobiennes, 640. re Sg g 0-8), 648, 871. Pd e —, 206. Prim ula peor i de CANDOLLE, 903. ' la session extraordi- , 450. Pronoctilacd et Noctilu Provence Tn ude sur E eus des vallées à x v 125, 818. en Aisne 137. oniz Sargenti, es ssia . Camus. Caractères. e et Psylle du Puri 3n. ccinia. Les tias nouvelle. sur Anpio- Puccinia Caricis, dp ilis, 6 TABLE ALPHABÉTIQUE DES Racines. Action des — sur le marbre. Racines fasciées de Carallia integerrima, 130. pnr um dans la A a 412. RANSBOTION g. j, 861. Rar PHÉLIS (À z Sur le Peyssonnelia polymorpha (Zanard) Schmitz! Sta- 58. -Reboulia hemisphæ ærica. Gamétophyte. 'Embryogénie et sporogenése, 857, 858. Recettes et dépenses pour l'exercice 1921 DING, 396. REDRUTH (H. -W.), 894. 518. Remirea. la position systématique enre 809. REMY (À.), MT Réserve. Matériaux de — dans les ns végétatifs, 863. mines Sur l'existence à Mada- gascar d'un représentant de la famille des —, 318. Laine de la terre arable, 412 de anique appliquée et "i eleniture coloniale, 1 REYES PROSPER pe. 262. À. TOpos d'une eis maroc nm indes, de l’Adenoc telonens 141, — Le Chenopodium ambras nih Auctorum, polycagpien, étudié 4 en son double stade de déve- Potens de “Papouasie, 615. * Rhinanthus Dose: A arv., 139. Rhododendron. Inflorescence de —, 884. pns E 656. MATIÈRES DU TOME LXIX. Rhododendrons, 895; AE 897. Rhodymenia palmata, 425 hône. Li ues du ba Rhubarbe. Nouvelle —, 283. Rhynchospora subquadrata, 720; R. Perrieri, RIBIÈRE me i 15: Ricn ( +), 3 Ricin. FRET des grains d'aleurone RicóME (H.), 58, 143, 411. RIDLER TE ei 671 REL (P. BUGOTARD da ), 266, 448. 3 , 147. Rivas MATEOS (M.), 398. RıvieR (A.), 670. xpi (G.), 141, 145, 146, 155, s 1, 883, 884, 807, 903. ke Culture, 281, i jRssstisou-PRoscuoWwsky (A.), 195, 895, 896, 898 petiisse f G. hi wh Rocsaix (A.), 4 itx Deuto. A is du vallon de la — 258. Rockall. Algues de — , 434. à hood (L.). Contribution à la flore : d 8 u Guatémala, 34, 373, \ 24, 3 Romanis. Bibliographia À botanica, 35 js Scheda | RowwiGER (K.), 4 Rosa glauca e is Haute-Marne, 371. d ndl., 159. M Rosa sericea Li Rosa jin Lame 898. Rosæ Galliæ, 623 Rosacées. Embryogénie des 2s SOL q2. E Rose (J.-N.). $ — Rose. La — de Ets à nos jours, — ROSENBLATT M»e au y, A2, oi, 649. Roses de Bretagne, M S $T ancienne, 893. de Rosier. Parasites du —; ET — parfumerie, 421. d mites de VERRE dans a ' de l'Egypte — : TABLE ALPHABÉTIQUE DES D — Rouille. AM LEE gamétophy- = tique des tach —, 879. ; Rouille des nodis 49. D Rouille- du Rosier. Bouillie contre là ; 15: anie: Flore de —, 129; — Biblio- graphie botanique de — 52 add (G.), 258, 561, 622. OWLEE (W.), 838. Eu. Anatomie du péricarpe des —, 261; — africaines, 613. Rosey (H. -H.), 875 Russula Queleti. feuillets, 881. Ryn nine. Espèces nouvelles, 119. S Rapprochement des SacasPE (M.-J.-F F.), 849. Sagittaria de l'Europe septentrionale, 2 c 82D. SAHAGAR (R.), 8 - Sahara. Flore x , Ô : Sahara occidental. pbs du —, 844. jd Saint-Peray. Bryologie de —, 890. ainte-Baume. Le massif de la —, 255; 8 Sarro (K.), 679. Saleix. Herborisation au port de —, 391, Salinariées. Catalogue des — 254, 621. Salix. Hybridation, 515, 655. 90: . Salpiglossis sinuata, 903. . . Salsifis hybrides, 145. Salvia leuca 4. ntha, 89 J Santa Mari (G.), 626, 667. Maria del Tule. Arbol de —, nine. Nouvelle source de —, 658 ré Paulo. Culture du Caféie r, 285. Sarasin (F.) et Roux UA 7, “120, 121. : rmiculatus, tude du genre — Sel ge La — e le Wee 847. 5 Der .), 63 Sauran: ia. Espéces américaines de —, t6 Fn rn Co cO rn €t. Fn 6 MATIÈRES DU TOME LXIX. 925 SAYELLI (R.), 4 SAVERIO BELLI. rt botaniste italien —, SAXTON (W.-T.), 859. Schizophyllum e commune. Le —, 670. SCHLECHTER que x —, 68. y. var. . cuspi- datum, 886 ; Secolium acuminatum. Découverte du —, Sedum Telephium L., Glucoside du —, 424. Sélénium dans la germination, 412 Influe nce sur l'évolution tsiak. Semis. EE des —, 270. Semois. Herborisations dune la vallée e s —, 852. Senay (P.), 395. se vulgaris. Note à propos du mbre des chromosomes chez le — SENNEN (Fr.). Quatre abi rng ue , 89. e la flore barcelon Sri sempervirens. Tamni du —, 670. i * Sesamia monagrioi 276. Session de la din mycologique, vig Session extraordinaire tenue à Brianço: 449. Sexe. Hérédité du —, 652; — du Chan- Sideritis. Les — hy lk RA à Sierra Morena. Plantes de — ymo SigALAs (R.), 639. Voted e Action du soufre sur 13 Siphonées me de Lybie, 662. Sisal. Cultu gt à à Sisyrinchium. 7 Quadripartition chez - —, i 926 TARLE ALPHABÉTIQUE DES IUE Réponse à —, 277. K.), 838, 839, 901. i P.), 853 Smita (J 3. ); 119, 388, 8 831. Smyrnium olusatrum à Sainte-Croix-du- Mo Société. de Physique et d'Histoire natu- relle de G Sol. Sisi baton dx 2. 012,489. 851, Solanacées. Embryogénie des 163, 236, 352, 555; — africaines, "m — Soleil vivace. ffes — sur Soleil uel, 2. a (TERRA Plantes de —, 348. ME 68 A d SouèGEs (R.). sde sur l'embryo- génie des Solanacées, 163, 236, 352, 129, 401, 12. : 595; — Soufre. Action du —, 418. Sources minéralisées. Flore: halophile ns ca Mors-uvæ, 076. Sphaignes des environs de Genève, 891. Sphérome dans la cellule végétale, 136. — m 5 nge. Etude oytologique, 137. spores. Finden: des Oron Dat: et Gamétophore, 3 59. 14. hA dct en E th D ? un n uo A uu un : STEINER (J.), 4 ; T on ica. Rectification à pro- n aeii He Paonia — Stérilisation du sol, 212, 310, 867, 878. Sterigmatocystis nigra, Ho, A, 639. Paru IRh 851. : NS egt , 836. : pers de la famille M a bipinnata Suuragénn, A35. | Yi ^ T rn alphabétique des noms des. 1 plantes décrites dàns les fllust. PL < , . Ta m, 258. AU | Tagexosmix Nakar, 389. i Tanrer (G.), 425. à 3 Tarentaise, Flore bryologique, Bo atiq de —, 891. Tasmanie. Hép TATCHER (A.-E.), 895, 898. TATCHER (Rh. 1 T: | TEMPÈRE (G.), 126, Age TENGWALL (T.-A.), 625. 1 1 | Tue “ia e : udi : Tuin 1 ^ AM, 888, m | Turéssccr (J.), 358. MATIERES DU TOME LXIX. Styrax. Espèces de —, 660. C. x à Subérine et cutine, 87 7 š Sucs végétaux. Fsltzatina des —, , 656; du — r la végétation, Suusa (J.-B.), 639. à Sus nr Opalus dans la vallée de e MUN zem ) se Sylviculture au Mexique, 429. Symbiose et tatét en: 265. pov US La pla ante. considérée un complexe — Sais Des —, 402. SYR EPO AR Nouvelle espèce. Affi- nités du gen Syringa vulgaris. Bourgeo —, 645. T matique. Procédés p efus 260. T c. Culture au Cameroun, 159. AW.) 867. axsus baccata dans le Piémont, im. Tératologie, 404, 860. Ts rosa di TP. — du Piani lanceolata L Terminologia otanen ammo ; ) 853. À, 258,230 : TABLE ALPHABÉTIQUE DES TORRÈS ye -G.), 446. Tnanvr (L.), 445, 844, 898. —— Trametes hispida. Nouvel hôte du —, Traversette. L'herborisation au col de RE e des semences, 882. 903. - ol ba, b se = $5 ),8 emon heo ocalyx Ga- gnep.; T. Bonianus Gagnep.: T. capitellatus Gagnap. ; T. cochin- chinensis Gagne Eberhar- gne . T. rubescens Gagnep.; T. Thore- A lii Ga agnep., ; Trogia volubilis Hétérocarpie chez le — Trurraur (G.), 412, 489. 4 uberculina persicina, 213. Tubérisation et t tuméfaction, 641. "Tubéroidées, Flore des p cg À propos d'une — = monstrueuse, «us dici ponts 291. Tunisie. vg es de TunRRILL W.B. ). 693 i Tor eds M), 863. —— SET: M Eg m.s Umor g. t. À. ) 6 e provinces de Castellon et VAL | Val d'Aran. du du | Vaucheria. “Reproduction ar zoospores MATIERES DU TOME LXIX. 927 Urticées. inh VAM les —, 405. Uskub. Flor Ustilaginées. Sr Pues —, 878. V VAccaRI (L.), 850. Vaccinium Oxycoccus, 627, 632. ^ VacuEROT (M.), 283. Vacuoles. Origine des — 2, 405. Vaisseau i ez les "a unten 856. is nues — du type des Gnétales, Valais. Cryptogames du —, 885. Valencia. Urédales de vx province de —, 19. Valérianes. Contribution à l'étude es —, 155. ETON (T.), 119, 120. —, 846. Vals. Épilobes hy brides de la vallée de x .299. d Ah peo dcn VAN ROSENBURGH, Lv. 61 ig: jin dis iana, 283. Viso jus greeny 38. VAN DEN BR pepe dura 852. Vorst (R.), 443. gw Heeve (A.), 447, 846, 903. Vannes H. ), 831; ; : Sw Les mauvaises odeurs de la "a : Vanillier DEM 455. Van Laxn (H.), 409. Van LEEUWEN pe M), 66o, € 679. Van LUYK iar ), 661 Van OVE VAN SLOOTEN ren (D.-F.), 616. Var. Flore du —, 622. » Västerbotten. Plantes du —,025. . Västmanland. Flore du —, 625. vu 928 TABLE ALPHABÉTIQUE DES VERGE (J.), 417. VERGNES (L. de), 258. M cdd Florule d Massif es —, 391. VERHULST (A.), 852. vc, agrestis. Le groupe , 160. Veronica persica. Noyaux Án seituloh géantes de l'endosperme, Vétérinaire. Recherches mycologiques édecine — Vexin Ves Les associations végé- tale ViALA (P.), 1 Viandes. VAR E des — congelées, 438. VipaL (L.), 154, 156, 447, 903. Vi s de —, ., 391. VILMORIN d. de), opm de Primula Julie, 206; — 145, 159, 160, 265, 641, 683, À (Mme Ph. de). Présentation er Re 161, 289, 689, 891. , 110. Violette. Une anomalie ei la —, Violettes. Essence de m 421. Visé. Plantes des ruines de —, 851. Meer ud going nce des — sur la Vorcu Vosges. Végétation dans les —, 125. Me ar or 637. Vur , 649: Viticole. Le problème —, 447. U (L.), 642, UILLEMIN (P.), is, 441, 653, 666. VUILLET d. ), 282, 286, 287, 682. MATIÈRES DU TOME LXIX. W WAGNER C. b 396. WEGNER (M.), 386. Weisia aridan var. longifolia, 886. 286. Wznrh (E.), 6 WiLbEMAN (E. p 144, 155, 284, 323, 90, 616, 62 WILLIANSON (H.-S.), 659. Wirsow (P.), 839. (H.), 614. WorLasrow. Mousses de l'expédition —, 680. X Xanthostérine, 659. ‘Xylane chez les Floridées, 425. X YouNcGkEN (H.-W.), 900. Yuwckkn (T.-G.), 836. Z ZAEPFFEL rs ), 143. (Ionia Evolution des — $80. GLASSEMENT DU TEXTE. NOTE IMPORTANTE. CLASSEMENT DU TEXTE —— Le tome LXIX comprend : 1? La liste des membres de la Société au 1er janvier 1922, xxix pages. 2 Les comptes rendus des séances, la Revue bibliographique, inter- calée sans pagination spéciale, et la table générale des matiéres, 928 pages. 3? Les rapports de la Session extraordinaire tenue dans le Brianconnais. NOTE IMPORTANTE * Les comptes rendus des séances de la Session sont désormais insérés dans le corps du Bulletin, avec les comptes rendus des séances ordi- . maires et à leur place chronologique. Les rapports d'excursions feront l'objet d'un fascicule séparé, muni d'une table particulière. Ce fascicule qui sera publié ultérieurement pourra être relié à part. Le Secrétaire-rédacteur, gérant du Bulletin, R. Souèces. INI SOCIÉTÉ BOTANIQUE | DE FRANCE: RAPPORTS D'EXCURSION DE LA . SESSION EXTRAORDINAIRE TENUE DANS LE BRIANÇONNAIS EN JUILLET 1922 ; BULLETIN DE LA FONDÉE LE 23 AVRIL 1854 ET RECONNUE COMME ÉTABLISSEMENT D'UTILITÉ PUBLIQUE PAR DÉCRET DU 17 aour 1875 TOME SOIXANTE-NEUVIEME (Quatrième série. — Tome XXII) 1922 SOMMAIRE DU FASCICULE " none rr Rémy. — Expansion de ra flore méridionale émigrée dans la haute ‘vallée de la Duran e (Embr unais, Briançonnais). ^ Esquisse phytogéographique sommaire . : J. Pons. — Compte rendu sommat ire des hisce ee edes par la ociété pendant la Session de 1922 dans le Bri ais . “Rem. — La ic uto ee bois de la Madeleine et p ilots arbus- tifs du col du Lau J, BRUN Brangue — Une reconnaissance © phytosociologique dans e Bri "bec ken: erre ALLORGE, — Algues du Basconia : m WP Muscinées rares ou intéressantes du ee x PARIS AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ RUE DE GRENELLE, 84 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE E — Expansion de la flore méridionale émigrée dans la haute vallée de la Durance. s. (Embrunais, Briançonnais) Esquisse phytogéographique sommaire par J. PONS et REMY La flore méditerranéenne, si remarquable à tant d'égards et si nettement caractérisée par l'association des végétaux qui accom- pagnent le chéne vert [1](1), nese borne pas à peuplerles régions basses du Languedoc et de la Provence ; elle déborde largement dans les contrées voisines, vers l'Aquitaine et le domaine atlantique. comme dans les plaines rhodaniennes ; elle pénètre profondément 1 d les Pyrénées orientales, s'insinue jusqu'au cœur du Massif : Central, se propage dans les Alpes de Provence et méme du Dauphiné, semant les vallées de ses colonies, grimpant très haut sur les pentes ien ensoleillées, partout. en un mot, oü elle retrouve les'conditions d'existence qui lui rappellent sa patrie d'origine [2]. Rien n'est plus curieux à cet égard que de suivre l'expansion de la re méditerranéenne dans la haute vallée de la Durance, à travers mbrunais et le Brianconnais, et de constater le « terminus » ropre à chaque espèce. Là, comme ailleurs, la répartition de cette flore n'est point l'oeuvre du hasard; elle a toujours été et reste sous l'étroite dépendance des facteurs géologiques, des facteurs Aussi allons-nous considérer successivement, dans le bassin trieur de la Durance : les formes topographiques, la structure — E Béologique, les conditions climatiques, les influences biologiques. La haute vallée de la Durance, semblable en cela à la plupart des i de plaines IX, et de gorges encaissées. e à ces cours d'eau d'« âge mûr ”, cônes de déjection de ses affluents torrentie force de saper. Ici, au contraire, sur le lin » uve un instant toute l'indépend: > », elle roule de roche en roche qui ne s'apaisent qu'au palier suivant Bl ul je s chiffes entre crochets[ ] renvoient à l'index bibl ance et l'activité de sa « jeu — ee D Pour comprendre une telle disposition topographique, il faut se — . souvenir que la vallée de la Durance doit son modelé actuel non — seulement à l'érosion fluviale, mais encore à l'action des grands glaciers pléistocènes, qui, à trois reprises différentes, descendirent jusqu'au niveau de Sisteron. En réalité, dès la fin de l'époque mio- cene, à la suite du dernier mouvement de surrection alpin, la Duran- ce dut établir le tracé général de sa vallée supérieure à peu prés — — tel qu'il existe aujourd'hui, en rapport avec l'abaissement tecto- nique des plissements autochtones de cette région, en rapport avec les grandioses« nappes de recouvrement »issues du N.-E,enrapport —— enfin avec la résistance variable des terrains [5] ; puis, les trois E phases glaciaires modifièrent profondément le facies sculptural —— de la vallée primitive, phases entre lesquelles l'érosion fluviale — . reprit ses droits ; enfin, après le dernier retrait des glaciers, commen- ca l'érosion, qui se poursuit encore à l'heure actuelle [4] [6]. T Une rivière, en effet, tend surtout à approfondir son lit, imprimant Je | : FT à sa vallée un profil en « V » (fig. 1) ; son maximum d'action corres- érosiom fluviale préglaciaire ETS première érosion glaciaire ^ . T . P! H T Y XLV érosion fluviale interglaciaire ee E E RAE Y x Rat deuxième érosion glaciat £ NZ étosion fluviale intergla ciaire A ato dedos ENS ER glaciaire s Ms eérascon fluviale porlglaciarre . pe : : 3 io £ Te dr s F : 3 $ ca NIU replat deo. yi fend de vallee glaciaire 16, 1. Développement schématique et théorique du profil transve "m d'une vallée fluvio-glaciaire, montrant la formation des replats étag sapement latéral, en donnant à sa vallée une forme d'« auge d (profil en « U ») (fig. 1) ; de plus, il ereuse principalement de part et d'autre des zones de plus forte pente (fig. 2) [A] [7]]- — Des actions fluviales et glaciaires alternantes résultent done V E 3 TL q PR . succession de bassins élargis, de paliers, où la rivière amasse ses - alluvions, du moins en amont, et d'étranglements, véritables « gorges plats » qui sont les vestiges des anciennes auges aei e D[4]. Citons en exemple, dans la vallée de la Durance : le palier de l’Argen- tière, celui de Briançon, etc., la belle gorge de Pec cde hérissée de verrous multiples de l’Argentière-Prelles, les replats, qui, au- dessus et de chaque côté de cette dernière, portent les villages de .. Villard-Meyer et de Queyrières. . Telles sont les formes topographiques qui ont imposé la répartition initiale de la flore méditerranéenne dans la vallée supérieure de . la Durance. Pareillement aux races humaines, qui ont trouvé dans : . ces bassins fermés, ces plaines alluviales, outre les voies de communi- érosion fluviale prégla ciaire „premiére êrosion glaciaire. ~- érosion fluviale intérglactac re. ., deuxcéme érosion glaciaire. . érosion fluviale inter glaciaire 3. palier . Croisième érosion glaciaire .érosion fluviale postglaciaire g erQes de A r'accorgle ment- Ed Schr s io En eric Cer d n oE RE moo TR aedi: pape D Li E M KA À 32. $e t A te MERE d : ue et théorique du profil longitudi a + 2. — Développement ae un schéma de M. E. de Martonne T une vallée fluvio-glaciaire (d'apr cations naturelles qu'offrait la vallée, des centres de peuplement E prédestinés, les espèces émigrantes se sont localisées dans ces stendus lieux où elles disposaient {d” emplacements relativement étendus Propres à leur dissémination, à leur oec Vaste oM tectonique dessinée par l'abais Tents autochtones que la Durance traverse en oblique de in ment au confluent de l'Ubaye, d'immenses « plis couches on i éversés du NE. vers le S.-W., formant des « nappes de charriage » J », og manteau 1 super- 4 x: ^ aus UM ues i ; ment, masses très plissées de « Flysch », grès et schistes de | Ne dd 4 (tertiaire), sont aujourd'hui réduites à d'importants Jambeaux | E montagneux, car elles ont été largement entamées par l'érosion — — fluvio-glaciaire de la Durance (et de l'Ubaye), qui a mis à jour un — — substratum relativement peu plissé de « terres noires », assises — jurassiques anciennes (secondaire) [8]. En deux points méme, au Laus et à Remollon (S.-E. de Gap), l'érosion a été suffisante pour dénuder deux « îlots » de schistes cristallins, percant les dépôts secondaires [8] [9]. +2 Telle est la complexe « zone de l'Embrunais » qui, à l'ouest, se relie à la « zone du Gapencais » à structure imbriquée [9] et qui, à l'est, se raccorde à la « zone du Brianconnais ». Cette dernière, à formée de terrains sédimentaires charriés ou en place, est énergique- o ment plissée, et ses p'is affectent la forme d'un éventail composé, - les plissements occidentaux inclinés vers la France, les orientaux vers l'Italie [8] ; elle présente : vers l’ouest, une étroite bande degrés — et schistes gréseux (parfois ardoisiers), Flysch de l’éocène (tertiaire), — dans laquelle on doit voir les « racines » des nappes de recouvrement — de l'Embrunais, et que la Durance traverse prés de Mont-Dauphin (à Plan-de-Phazy) [8], puis, à l'est, chevauchant plus ou moins — - sur la bande de Flysch et les uns sur les autres [10], des sédiments relativement anciens, où domine le trias (secondaire) caractérisé de par ses imposants calcaires dolomitiques ruiniformes [8] : entre - Prelles et Briancon, le trias laisse apparaitre, sous forme de grès à anthracite, d'importants affleurements carbonifères (primaire) pij. À l’est, la zone du Brianconnais se rattache près de la frontière aux . « schistes lustrés » de la « zone du Piémont » [8] [9]. . Cette structure géologique, confuse et compliquée, offre, représen- tés, en plus des schistes cristallins du Laus et de Remollon, la plupart = des terrains sédimentaires, depuis le houiller du primaire jusqu at dépôts alluvionnaires actuels. Aussi, dans le cadre des paliers topo- graphiques, les espèces méditerranéennes émigrantes ont-elles tou- jours trouvé, dans le bassin supérieur de la Durance, le sol qui leur. était favorable; appartenant à une flore essentiellement xérophile[1] elles se sont adaptées naturellement aux terrains perméables et prédominance calcaire (trias, jurassique, etc.) si abondants dans €e5 régions, terrains secs par leur texture physique et par leur physiolo Abordons les conditions climati ka haute validé dela Durance jouit d'un climat bien particulier, car il est à la fois maae | Dora ora : M noe _ L'altitude joue ici, comme sur tout relief, un rôle primordial et pour le comprendre il faut se rappeler que « la raréfaction de plus en plus grande de l'air et surtout de la vapeur d'eau, à mesure que l'altitude augmente, est le fait essentiel d’où dérivent à peu prés tous les caractères du climat de montagne » [4]. En effet, les rayons . multiples effets : thermiques, lumineux, chimiques, etc. dans les régions basses, il s'en faut de beaucoup que la totalité de cette énergie arrive jusqu'au sol; la majeure partie est captée óma RUN: des contrastes g’ mer (d' aprés é d'énergie ét. Vei ribuée par le soleil . entre deux were petere SS est répartie r une surface du sol ; i Eao dans une direc- maximu uni due o- a plus epon de la AE zu est soumis au j ale Delà toute CRI de l'exposition dans les pays DD: un moment de l'année, en effet, un sol recevra l’ insolation maxima, Sa situation lui procure la plus grande durée possible d'ensoleille- ialement par les rayons solaires dans les altitudes élevées, male (hg. 4) "intensité de l'insolation, due à l'altitude, est encore accrue. dans - haute vallée de la Durance par l'influence du climat car, ce qui caractérise au E haut "hm ce dernier, c c'estla : E : — RO sécheresse de son atmosphére qui se traduit, méme dans les régions basses, par une faible nébulosité et partant une transparence remarquable [4]. Dans les Alpes, la ligne de démarcation, qui sépare le bassin de la Durance de celui de l'Isére, par les cols de Luz-la- Croix-haute, Bayard, du Lautaret, fait la transition entre le climat delphino-savoyard et celui de la Provence ; il n'est pas rare d'obser- ver au nord les brouillards et les brumes des vallées dauphinoises, alors qu'au sud rien ne trouble la sérénité du ciel provençal. C'est à l'influence du climat méditerranéen que la vallée supérieure de la Durance doit son régime sec; alors qu'ailleurs, les massifs. mI 4 ses Fic. ^. — Shéma montrant que des quantités d'énergie solaire S evig S' (été), peu différentes en raison de la raréfaction atmosphérique e hautes altitudes, peuvent se répartir sur une surface du sol beaucoup été : ? plus restreinte en hiver qu'en été. montagneux sont de puissants condensateurs de l'humidité atmos- phérique et sont ordinairement, du moins jusqu'à 1.500 ou 1.800 mètres d'altitude, plus humides, plus nuageux, plus arrosés que les. plaines, la haute Provence ne connaît souvent que deux périodes pluvieuses ou neigeuses, au printemps et à l'automne, pendant lesquelles les précipitations sont espacées mais abondantes ; A l'hiver et l'été y sont particulierement secs. Les vents qui amènent — la pluie sont généralement ceux de direction S.-W.-N.-E. qu remontent la vallée de la Durance, car, à cause de la configuration du relief, les grands mouvements atmosphériques se réduisent g | des courants de vallée. ER Tels sont les facteurs climatiques qui réglent l'emplacement Durance ; essentiellement xérophiles par leur origine, ces Men s'accommodent facilement de la sécheresse atmosphérique, dan qu plus que cette derniere rend moins sensible le refroidissement — 41 — l'air dà à l’altitude, Par contre, elles fuient le fond d'auge des anciens ~ paliers glaciaires, car elles y seraient desservies par l'inversion de température, si fréquente dans les vallées fermées des Alpes [4] ; E s'éloignent des cols, oü se canalisent les courants aériens, des - lignes de faite, où le sol ne leur assurerait plus la protection néces- saire. Néanmoins, elles trouvent aisément dans ces mémes paliers, ráce à l'ampleur qu'ils présentent, des expositions éminemment favorables ; elles se groupent aux « adrets » de la montagne, sur - les pentes qui leur offrent l'insolation la plus longue et la plus intense - .possible et s'abritent des vents froids derriere le moindre accident = de terrain : épaulement, verrou glaciaire, etc. Il n'est pas exagéré - de dire que dans le cadre souple des paliers topographiques, « la flore méditerranéenne dessine sur le terrain les endroits climatiquement _ privilégiés ». i Aux conditions climatiques, ajoutons pour terminer les influences _ biologiques. La vallée de la Durance, qui s'ouvre largement sur le bassin méditerranéen et qui en amont aboutit à un col d'accès facile, celui de Montgenèvre, l'un des plus bas des Alpes francaises (1.854 m.), a été de tout temps un lieu de passage très fréquenté [12], . aussi bien par l'armée d'Annibal, ou les légions romaines aux ordres . de César, que par les troupes françaises qui tant de fois envahirent le Piémont, aussi bien par les colporteurs de tous pays qui, quatre fois l'an, se rendaient aux célèbres foires médiévales de Briançon [13], : que par les transhumants en quête des pâturages alpins. Nul doute — que les migrations humaines ou animales n'aient puissamment contribué à répandre la flore méridionale dans tous les points de la vallée ; mais, d'autre part, son extension a pu étre limitée par le . développement des plantes domestiques. : L'homme, qui a constamment trouvé dans le fond des vallées alluviales un sol fertile et sur les proéminences (cônes de déjection torrentiels, verrous glaciaires, replats étagés, etc.) un emplacement de choix pour l'édification de ses demeures permanentes ou passa- | X indres parcelles à repousser la A ics ; ST ERU PS ev CRM LETT t flore méditerranéenne sur les pentes qui, en Ou à cause dé la nature du sol, étaient difficile quement improductives. ont définitivement adaptées aux ertains détails de leur ères essentiels ; elles se sont : oiogie, m 1 associées » aux plantes indigènes dont elles partageaient le genre , + — 12 — de vie, formant ainsi autant de « stations » qui s'étagent aujourd’hui le long de la vallée. a Voilà donc, à grands traits esquissés, les facteurs géologiques, climatiques, biologiques qui déterminent la répartition et l’empla- cement actuels des espèces méditerranéennes dans le bassin supérieur — de la Durance. Nous allons, à travers l'Embrunais et le Briancon- nais, choisir quatre secteurs phytogéographiques, d'étendue et d'importance assez inégales il est vrai, correspondant à autant de paliers topographiques et pour chacun d'eux nous noterons quelques | espèces méridionales qui y trouvent le « terminus » de leur expan- — : sion (carte). Bs Secteur d' Embrun (carte). Ka D ge + UE Tr. Vaste plaine alluviale d'altitude moyenne, 800 m. ; orientation e 7 N.-E.-S.-W. ; étendue, 6 km./1 à 2, 5 km. r: Terrains principaux : calcaires et schistes noirs, « terres noires » 1 du lias et du médiojurassique (secondaire). Calcaires à Nummu- - lites, grès et schistes gréseux, du Flysch de l’éocène (tertiaire). Dépôts fluvio-glaciaires du pléistocène et alluvions actuels (quater- naire). Bon emplacement des pentes N. de la vallée (exposition SE.) : qui, du mont St-Guillaume, descendent jusqu 'aux abords de la — Durance. Les stations d'espèces méridionales s'y élèvent de 800 à — — 1.300 m, et plus. Glaucium corniculatum Curt. rare ; prés Savines. Rœmeria violacea Medik. rare ; prés d'Embrun. Caucalis leptophylla L. assez ab. g 1 Achillea tomentosa L. assez rare ; près de Savines. — odorata L. b. Centaurea paniculata L. assez rare. “ : Tarazacum obovatum DC. assez rare ; près de Savines. Salvia officinalis L. assez rare. Brunella hyssopifolia L. assez rare. Ephedra helvetica C. A. Mey. | rare; prés d'Embrun. Secteur de Mont- Dauphin- St-Crépin (carte). Vaste plaine alluviale d'altitude moyenne 900 m. ; . orientation ; N.-S. ; étendue 6 km./1,5 à 4 km. ; ouverte du verrou de St-Clément à St-Grépii : élargie à la base au débouché du Guil. Terrains principaux : grès siliceux du permien, mélés de coulées éruptives (primaire) ; quartzites blancs, calcaires dolomitiques Gyroporelles, du teli) marbres ic d angi « de Rees du c PA — À suprajurassique (secondaire); conglomérats, calcaires à Nummu- s, grès et schistes gréseux, du Flysch de l'éocéne (tertiaire) ; dépôts fluvioglaciaires du pléistocène et alluvions actuelles (quater- ternaire). ; Bon emplacement du versant W. de la vallée, de St-Clément à 3 hauteur de Mont-Dauphin, et des pentes comprises entre la Durance $ St-Crépin et le Guil (exposition S.-W.); les stations d'espèces . méridionales s'élévent de 900 à 1.400 m. et plus. Pæonia peregrina Mall. espéce stationnaire : Barbeine. E- lyssum campestre L. assez rare. -Polygala exilis DC. espèce stationnaire : Plan-de- : Phazy. Linum narbonense L. ab. Erodium ciconium Willd. rare; Mont-Dauphin. hus cotinus L. assez ab. Victa peregrina L rare, Lonicera etrusca San assez Leontodon Villarsii Lois. assez ab. ; remonte la vallée du Guil sagt à à Cháteau-Queyras. à Jasminum fruticans L. rare ; jusqu'à St-Crépin. Ünosma echioides L. rare ; près de Guillestre. us a espéce stationnaire ; ; prés de St- Clém — thurifera L. var. gallica de espèce ie près de St- Cré Ee répin Adiantum Capillus-Veneris L. très rare ; une grotte près de St- Clément. Secteur de l Argentière (carte). Petite plaine alluviale d’altitude moyenne, 975 m. ; orientation .; étendue 3 km./05 à 1 km; ouverte, du verrou aval de Argentière ? à celui de Ste-Marguerite, au débouché de la Gironde et u Fournel. lerrains principaux [14] : grès à anthracità du Houill rès siliceux du permien (primaire) (quelques dies Quartzites blancs, calcaires dolomitiques à Gyroporelles, du trias ; calcaires du lias; marbres schisteux en plaquettes du supraju- Ssique (secondaire). Dépóts fluvioglaciaires du pléistocéne Vions actuelles (quaternaire um porn du versant | a ais um W. nd la valide et surtout em oss due us TA e comprises entre la Durance et la Gironde jusque prés des Vigneaux (exposition $.); les m - espèces méridionales s'élèvent de m. jusqu'à 1.500 m. et plus. Delphinium pubescens DC. rare Linum MUN. G. G tré al Senecio gallicus Vill > — Doria L. trés ab. ; re emonte la vallée de la Gironde jusqu'à Vallouise. ab. Catananche cærulea trés . Abel "Patelochia L. ab. Cynosurus echinatus L. ab. ; remonte la vallée de la Gr ronde jusqu'à Vallouise. Secteur de Briançon (carte). Vaste plaine alluviale d'altitude moyenne 1.150 m.; orientation — N.-E.-S.-W. ; étendue 7 km./1 à 2 km. ; ouverte du verrou de Presles à celui de Briancon évasée en amont au débouché de la Guisanne, de la Cerveyrette et du torrent des Ayes. Terrains principaux [14] : grès à anthracite du koüiller, avec par | nire quelques intrusions de microdiorites et microsyénites (primaire). — Quartzites blancs, gypses inférieurs, calcaires dolo- | mitiques à Gyroporelles, du trias (secondaire). — Dépóts fu. vioglaciaires du pléistocène et alluvions actuelles (quaternaire). Emplacement remarquable du versant N. de la vallée (exposition S.-E.) et surtout des flarcs dela Croix de Toulouse entre la Durance — et la Guisanne au-dessus de Briançon (exposition S.) La station d' espèces méridionales s'éléve de 1.200 m., base du palier en amont, jusqu'à 1.600 m. et plus sur les pentes de la Croix de Toulotse. Ceratocephalus faleatus Pers. espèce stationnaire ; base du ver- rou de ettes. Sisymbrium Columnæ Jacq. assez rare Helianthemum hirtum Pers. assez rare. Silene italica L. ab. ; Croix de Toulouse. Cytisus sessilifolius L. très rar "rigonellæ monspeliaca L. très rare í : Croix de Toulouse. Vicia onobrychioides L. ab. ; Croix de Toulouse. Herniaria incana Lamk Sedum anopetalum DC. ab. ; Croix de Toulous — altissimum Poi : assez ab. ; Croix de Toulouse. 2 Scandix hispanica Boiss. ab. ; remonte la once e be. Valerianella echinata DE. assez ab. ; Croix de To Ru collina G. rare. hrysanthemum Myconis L - très rare; adventive. Cota altissime Gay. rare. WR IN BL EN Rev: à He Echinops Ritr Cirsium E Al. tiia ab. ; remonte la vallée de la * Guisanne jusqu'à Monétier. E erii gis Jord. assez ab. ; sus e Toulouse. E rano garis Cass. ab ; jusqu'à St-Chalfrey. E m inapertum L. trés ab. ; Croix de Toulouse. Tras odon Crispus Vill. ab. ; Croix de Toulouse. Er gopogon crocifolius L. ` assez rare — Lactuca chondrilliflora Bor. ab. ; Croix de Toulouse. D ue pour tr. à 2 pum latifolium DC. assez rare ; croix de Tini EY ria sum lex DC. très rare E Lem viscosa Reich très abondant; croix de ere p anche cernua Læfl. très rare: quelques pieds sur Lactuca hondrilliflora $ Ces de D de la e. … Lavandula vera DC. très ab. : Croix de Toulouse jus- qu’à St-Chaflrey : remonte la à] ; vières. assez ab. : Puy-St-Pierre ; remonte la vallée de s Cerveyrette jus- Pia qu'à Cervière ntago Cynops L. très ab. ; Croix p Toulouse. > es microtheca Moq. assez ‘ab. ; subspontané ! hi orbia nicæensis All. assez rare. sus Carica L. très rare ; spécimen unique, dans un angle e des Remparts de Brian- con ; fructifié les années les plus chaudes pe des E. hytogéographiques principaux Teis sont ies quatre iced p in supérieur de la Durance, en que l'on peut distinguer dans le bassi ce qui concerne la flore méridionale Il est à regrarquer que le plus leve. encore 34 espèces citées. Ce fait peut sembler étonnant au premier abord, ne serait-ce qu'en raison de l altitude (1.200 à 1.600 m.) qu à atteint la station terminale de la flore méditerranéenne et il ne peut étre expliqué qu'en faisant intervenir une CEET: éminem- ment favorable. - Les flancs de la Croix de Toulouse présentent en effet des pentes ont la situation et l'inclinaison sont telles qu'elles jouissent en hiver de l'insolation maxima ; de plus, elles bénéficient la nuit de version de température préjudiciable au fond de la vallée ; enfin, sont abritées des vents froids : vents du N.-W. (vallée de ia celui de Briancon, renferme — 16 — : Guisanne) par un épaulement de terrain, vents du N.-E. Quis $ de la Durance-Clairée) par un verrou glaciaire (les Salettes) ; aussi, ne faut-il pas nous étonner si, pendant les mois de janvier et de février, quand aux « ubacs » le sol disparaît sous une épaisse couver- ture neigeuse, on y trouve que'ques espèces en fleurs [15], une ou - deux méme dans les pires années ! ra N'avions-nous pas raison de dire que les stations de nes x méridionales délimitent dans le bassin supérieur de Ja Durance les (s endroits climatiquement privilégiés ? INDEX BIBLIOGRAPHIQUE. 1. FALHAULT ichs ), La flore et la végétation de la France ( Luródidioe : à la flore Mors: Lib. se. nat. Klincksieck, Paris, 1 ; 2. Remy (L.), La flore des massifs montagneux francais. en parti ticulier des apa janira (€ onférence). Imprimerie L. Jean et Peyrot, = Gap, 3. Larenn (A. DE), Leçons de géographie physique, 3° édit., Paris, 1907. 4. OTRS nm DE), Traité de géographie physique. Lili Ans Colin, , 1920. 5. 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[7 TTA i^ Compte rendu sommaire des herborisations faites par la Société pendant la Session de 1922 dans le Briangonnais par Joseren PONS Herborisation du 24 juillet. Environs de Briançon. — Forêt et signal de la Croix de Toulouse. La première journée de la session comportait, suivant le pro- gramme établi, une herborisation aux environs de la ville et au signal de la Croix de Toulouse, le superbe promontoire de 2.000 mètres de hauteur, qui domine de son imposante masse rocheuse la vieille cité brianconnaise. Excursion très recommandée, fort inté- ressante non seulement pour le botaniste, mais aussi pour le tou- riste, car de ce sommet la vue est splendide sur tout le bassin de la haute Durance et les montagnes environnantes. Une route carros- sable, de bons sentiers rendent aisé l’accès de ce belvédère dont - l'ascension peut se faire sans fatigue en quelques heures de prome- - nade facile autant qu'agréable. Aussi l'exploration complete de cette remarquable localité eut-elle lieu dans l'après-midi du lundi 24 juillet, aprés le banquet qui réunissait tous les membres prér sents à la session. ; Déjà dans la matinée, à l'issue de la séance inaugurale du Congrès, au cours d’une visite rapide des fortifications de la ville et du châ- teau, l'un des chefs-d'œuvre de Vauban, les botanistes avaient pris contact ayec la flore locale et constaté quelques-unes de ses particu- larités, notamment son caractère xérophile à facies méridional. Ils devaient le soir, en parcourant à loisir cette riche station de la Croix de Toulouse, en herborisant successivement le long de ses pentes ensoleillées, à travers la vaste forét qui l'enserre de toute part, compléter leurs observations et par leurs fructueuses récoltes dans les divers étages de ce domaine, se rendre compte de l'importance des facteurs physiques ou biologiques dans la dissémination et l'ex- tension des espèces végétales. p Le sommet de la Croix de Toulouse constitue la falaise terminale 3 de l’arète de montagne qui sépare la vallée de la Clarée de la vallée de la Guisane. Cette chaine secondaire dont le point culminant au PEE eset ; o du — Grand Aréa est à 2.845 m. d'altitude, se détache du Galibier … (3245 m.) et se dirige presque en ligne droite du Nord-Ouest au … Sud-Est sur 30 km. environ de parcours. Arrivée au contact de la - vallée de la Durance, au niveau de Briançon, elle se termine brus- quement par un escarpement à pic, muraille impressionnante de 700 m. d'élévation, plongeant ses assises dans la rivière et portant sur des éperons rocheux superposés le petit fortin des Salettes et la - ville elle-méme. _ Em face, sur la rive gauche, le promontoire abrupt sur lequel est — bâti le fort des Trois Têtes barre de son côté la vallée, obligeant . la Durance à se frayer un passage à travers des gorges étroites et - profondes formant ainsi une des nombreuses cluses ou rupture de pente si caractéristiques de cette rivière. Ces cluses, véritables bar- rages naturels que l'on rencontre à chaque affluent important de _ droite ou de gauche, offrent un grand intérêt au point de vue géo- botanique et phytostatique. Il en résulte, en effet, une série d'éche- mérique y attei- z ts b uer quelques-unes méme se montrer en pleine floraison pendant la sai- son hivernale. En décembre et janvier, alors que la campagne environnante est le plus souvent recouverte d'une épaisse couche de' neige, il est facile en effet, en parcourant les flancs dénudés de la Croix de Toulouse, de faire d'abondantes cueillettes de plusieurs espéces de plantes en fleurs, notamment le gracieux Polygala Chamæbuxus, dont les touffes tapissent toutes les anfractuosités du rocher, l' Ane- mone montana, le Potentilla verna,le Tussilago Farfara qui fleurissent les pelouses ensoleillées, le Viola hirta, les Veronica hederæfolia | et triphyllos abritant leurs délicates corolles dans les haies ou les murs bien exposés. C'est ce qui explique aussi le rapide développe- ment de la végétation dès la fonte des neiges ou les premiers beaux — jours. Là plupart des plantes autochtones parfaitement adaptées - au rude climat de la région sont trés en avance sous le rapport de : la floraison sur les mêmes espèces vivant sous des cieux plus clé- — ments. Ainsi dès le mois de février, dans les hivers sans neige OU —— dans les lieux découverts, il est fréquent de récolter, en dehors des —— espèces énumérées plus haut: Arabis Thaliana, Draba verna, . Holosteum umbellatum, Erodium cicutarium, Lamium amplexicaule, E Euphorbia dulcis, Gagea arvensis, etc. En mars : Ceratocephalus — | falcatus, Hepatica triloba, Elleborus fætidus, Alyssum calicynum, — Œthionema saxatile, Bellidiastrum M ichelii, Gentiana verna, Pri- 3 mula officinalis et P. farinosa, Androsace maxima, etc. En avril : M Erysimum helveticum, Isatis tinctoria, Anchusa officinalis, etc: x Rien d'étonnant par conséquent de rencontrer dans cette station y privilégiée quelques spécimens d'une flore plus méridionale que trouvent là leur optimum de végétation. : » La composition spécifique du tapis végétal est d'autre part E grandement influencée par la nature physico-chimique du gone | tratum qui dépend elle-même de la structure géologique de la — région. Or celle-ci, comme d'ailleurs toute la zone du Briançonnais, est d'allure assez compliquée, de sorte que le sol est loin d'avt partout une constitution homogène. D Dans son ensemble, la chaine du Grand Aréa est formée par ! puissant anticlinal en éventail du houiller avec de chaque cóté kim série: de plis isosynclinaux de terrains plus récents, du trias a jurassique supérieur. Le contrefort terminal de la Croix de Toulouse, Mica Eau {à re ar X de Nu lisière de la forêt, un large banc de quartzites du Brianconnais, appartenant au trias inférieur, grès blancs, durs, très siliceux, refuge des plantes calcifuges. Il est surmonté par les épaisses assises, des calcaires dolomitiques du trias moyen, calcaires magnésiens à teinte claire, très fissurés, qui donnent à la falaise rocheuse cet aspect ruiniforme si curieux et si impressionnant. Enfin le trias supérieur étage ses différentes formations, cargneules jaunâtres, calcaires schisteux en plaquettes où percent çà et là quelques affleu- .. rements de gypse, depuis le plateau des Eythieux jusqu'au Signal _ de St-Chaffrey. Ajoutons que les dépôts alluvionnaires du fond de . la vallée, les terrasses successives, dues aux transports fluvio-gla- . ciaires, les éboulis formés de tous les éléments arrachés aux parois 3 de la montagne par le gel ou le ruissellement, constituent une zone . de terrains neutres favorables à l'installation d'une végétation . indifférente. Ainsi, grâce à ces conditions géologiques particulières, -İl est possible de trouver dans un espace relativement restrein toutes les variétés de terrain, siliceux, calcaire, marneux ou neutre, et d'y récolter par conséquent dans une aire réduite et parfois côte à côte des espèces ayant généralement un habitat bien diflé- rent. mettant ainsi aux plantes rudérales et ségétales de se propager et d'atteindre des niveaux qui semblent anormaux. En outre, l'impor- tation par les agriculteurs de semences de toute nature facilite également l'introduction de plantes provenant des contrées voisines surtout méridionales. Sans doute peut-on les considérer simple- ment comme des espèces subspontanées ou adventices. Toutefois, si l'on assiste en effet souvent à l'apparition de certaines espèces qui disparaissent ensuite au bout d'un an ou deux sans laisser de traces, il en est d’autres moins fragiles qui persistent plus longtemps, S'acclimatent peu à peu et finissent par faire partie intégrante de la flore locale. C'est le cas de nombreuses plantes messicoles, aujour- "hui fort répandues dans les terrains cultivés du Briançonnais, dont quelques-unes forment des colonies importantes aux environs nmédiats de la ville. Citons parmi les plus caractéristiques : Neslia ; ac BO dns paniculata, très abondant dans toutes les moissons; Rapistrum rugosum, moins commun ; Saponaria Vaccaria, Silene conica dans les champs cultivés ; Cota tinctoria, Euphorbia Esula, ces deux dernières en peuplement très dense sur la rive droite de la Guisane. Les conditions géographiques, économiques, stratégiques, parti- culières au pays, favorisent d'autre part l'apport d'espéces exotiques nombreuses. La vallée de la Durance fut de tout temps une voie trés fréquentée, faisant communiquer la Provence et toute la région du sud-est avec le Haut Dauphiné, la Savoie et le Piémont. Elle est encore suivie de nos jours par les troupeaux transhumants qui chaque été vont páturer dans les hautes vallées alpines, semant sur leur passage les graines recueillies en cours de route. En outre, Briançon, camp retranché à proximité de la frontière, . a toujours été le siège d'une garnison importante, nécessitant lins- tallation de grands parcs de ravitaillement en denrées de toute sorte, bétail, grains, fourrages, etc., véritables foyers de dispersion de plantes. Certaines plantes cantonnées autour des fortifications et des établissements militaires, ou constituant des colonies le long des routes fréquentées semblent devoir leur origine à ces diverses causes de dissémination. Comme le Ceratocephalus falcatus, très abondant sur les talus de la route nationale à quelques pas des portes de la ville, les Sisymbrium pannonicum et S. Columna apparus depuis la mobilisation de 1914 et qui tendent, le premier surtout, à se répandre partout ; l’ Alyssum incanum, aux environs du parc à fourrage d'oü il essaime le long de la Durance jusqu'à Prelles ; l'Astragalus austriacus, exclusivement localisé autour du fort í Trois-Tétes et du fortin des Salettes ; l’ Atriplex microtheca, cantonné dans les fossés des remparts : l’ Atriplex laciniata, que l'on trouve seulement aux abords du faubourg de Ste-Catherine, etc. Beaucoup d'autres plantes qui caractérisent cette localité, soit en raison de E leur fréquence relative, soit surtout parce qu'elles n'existent pas — dans les autres vallées du Brianconnais ont sans doute la méme "dd provenance et doivent étré considérées comme des adventices à présent parfaitement fixées : Adonis æstivalis et A. flammea, Papa- ver Argemone et P. hybridum, Sisymbrium Sophia et Irio, ps * simum et anopetalum, Podospermum laciniatum, Xeranthemum : inapertum, Tragopogon crocifolius, Orobanche cernua, Asperugo D procumbens, Salvia Æthiopis, Androsace maxima, gister pe nema saxatile, Onosis cenisia, Astragalus depressus, Sedum rinensis et falcata, Limodorum abortipum, etc. D'autres espéces en plus petit nombre ont été cultivées a de ge bo» de dans la région pour des usages aujourd'hui abandonnés ; elles ont survécu et se répandent un peu partout, tel le Pastel des teinturiers (Isatis tinctoria) et la Cameline (Camelina sativa) extrêmement abondants dans les landes incultes autour de la ville. Cette station de la Croix de Toulouse, déjà si remarquable à tant de points de vue, présente encore par ses conditions topographiques une particularité intéressante pour le botaniste herborisant. Par suite de la dénivellation brusque de la montagne, de la grande décli- vité de ses pentes, les différentes zones altitudinales se succèdent très rapidement depuis le fond de la vallée (1200 m.) jusqu'au Signal de St-Chaffrey (2.600 m.) son point culminant, de telle sorte que les diverses formations végétales, les associations floristiques S'échelonnent et se modifient non moins rapidement au fur et à : mesure qu'on s'éléve de la base au sommet de la montagne. Ces _ formations se pénètrent facilement et la transition de l'une à l'au- tre est parfois insensible, bien des plantes qui en d'autres contrées vivent à des altitudes très différentes se rencontrant ici dans un voisinage immédiat. Il est donc difficile d'établir entr'elles une ligne de démarcation nette. On peut toutefois distinguer trois zones altitudinales de végétation, d'ailleurs classiques, qui se diffé- rencient ici comme partout par la présence exclusive ou la prédo- . minance dans chacune d'elles d'un certain nombre d'espèces carac- téristiques. ; La premiére correspondant à la zone des plaines et des coteaux S'étend de la Durance (1200 m.) à la limite inférieure de la forêt (vers 1600 m.), soit une différence de niveau de 400 m. environ. La seconde est la zone subalpine comprenant la ceinture forestière qui s'éléve jusqu'au-dessus du plateau des Eythieux vers 2.5 métres d'altitude. La zone alpine étend ensuite son domaine jus- qu'au faîte de la montagne (2.600 m.). = Les conditions écologiques varient peu dans ces trois niveaux . et leurs formations végétales respectives ont toutes pour caractère = Commun d’être très nettement xérophiles. Quelques espèces méso- : - philes ou hygrophiles peuvent cependant se rencontrer le long des Cours d'eaux ou des canaux, dans les prairies ou les champs cultivés Soumis à un arrosage fréquent. . La liste que nous donnons ci-dessous, comprenant pour étre complète les plantes vernales et automnales qui n'ont pu être récol- _ tées au cours de la session, montrera mieux encore la richesse flo- Tristique de cette intéressante station. umen FUE Ig ECCE RER A a SIUE CN ; Dans Ve TEN d ri 1 dA uei iis m DEus Bords de la Durance et de la Guisane, Glacis des fortifications. Terrains cultivés autour de Briancon : PATE inpr L. (Gorges = VIT ile DC. Adonis æstivalis L. (Champs cul- — flammea (Rare). Caules laus ene Per. (Sta- tion abondante). Ranunculus arvensis L. —- werben acris L. Fade Contatta E Papaver dubium L. | E pie où c e L. dum L. (Trés rare). cibi c tenuifolia pc. (Abon- Ery nis imum virgatum R. — helveticum DC. Sisymbrium austriacum var. ta- Ame ifolium DC. et acutangu- u — rio. L. (Abondant). — Sophia | olu Jacq. (Rare). Arabis Thaliana L. (Commun). — ciliata K. var. glabrata K. et hirsuta. K. Berteroa calycinum L. (Abondant). erteroa incana icm oie d'extens Cumélina rase + (Commun). Neslia panicu ta (Plante en . (Trés cominiun | Hapistrum rugosum (Rar Arenaria fasciculata Jacq. (Rare). ronata m — muc P yr — serpyllifolia L. '— rigidum Vill. R. All. (Rare). Holosteum umbellatum US G — molle L. (Rare). Rhamuus Frangula f cathartica L. silvatica va Serres) (Très Diei (Gorges de la Guisane). Astragalus monspessulanus — depressus L. (Rare) (Talus des Peres s). — Cicer L. cub aph uos DC. Cerasus ng eb Mill. — racemosa Penn. Prunus ne be Vill. (Com- * 3 — roseum Schr. à Mn germanica Dew. DS #4 e la rivière). : dem les gorges de la Vibe. Caucalis daucoides L. (Rare). m Silaus cn RE: (Karti 2 Æthus Carine Fine D. — Bulbocastanum (iè abondant dans les Ans Cornus sanguin ul Asperula galioides DC. (Ps — cynanchica L. — Ta W. c alium Cruciata bees R ut - des remparts). — erectum Huds m Petasites officinalis. Mænch. Artemisia Absinthium L. Col t tinctoria Ga m : All. k Cirsium monspessulanum E C E- E lanceolatum Scop. =~ — acaulis All. E: 1 (CC). opogon. pratensis L. Lo (G); oideum Arv. T. — Phyteuma Charmelii Vill. (RR) ... (Dans les gorges de la Durance). Ligustrum vulgare L. (CC). Gentiana cruciata L. (Bords de la Durance) ; campestris L. Hyoscyamus niger L. (C). - Anchusa officinalis L. (CC). ica (RR). M. Bieb. - Asperugo procumbens L. (CC). | Echinospermum Lappula Lehm. Linaria supina Desf. ta DC. idyma Ten. E hederæfolia L. Chenopodium hybridum L. — album L. — opulifolium. polyspermum L. Atriplex hastata L. — augustifolia Sm. — laciniata L. — microtheca M. T. ( 'R) autour des fortifications. Daphne: Cneorum. L. CC sous le fort des es. Hippophae phaminoides L. Tupi A dulcis L. — taurinensis "AN. — falcata L. — Esula L. var. APO Jord. êt L. Mum han L. vineale L. Bini clandestinum G.-G. RR. Bords de la Durance. Hire goa R alustris alamagrostis aw Lisa DC. (CC). littorea D Sesleria cærulea Ard. (CC) Kæleria cristata Pers. (C). — setacea Pers. (CC) Bromus squarrosus Bab. — mollis .. Pentes sud de la Croix de Toulouse comprises le 1.350 mètres et 1.600 mètres d'altitude. Terrain d alluvions. Champs, landes in- cultes, éboulis, rocailles dénudées. - Zone trés abritée, très sèche, soumise à l'insolation maximum, de nombreuses a 9 uis Fumaria Vaillantii Lois. Arabis saxatilis All. (En colonie abondante à la ee de la fa- laise vers — auriculata Lam. rra rare). — sagitatta DC. (Assez commune). — muralis Ber. (Commune). Brassica repanda DC. (Plante alpine entraînée jusqu’à ce ni- veau Erucastrum Prost em Rech. (Abondan Æthionema Mots Rob. Br. acp dans les landes in- cultes Isatis tinctoria L. et sa var. oxy- carpa (Extébtufanit: abondant, plante dominante). Helianthemum vulgare Gert. var. D ontagne ne sous le fort dés Salettes). Polygala vulgare t. (Abondant). — calcareum Sch. (Rare). — Chamzbuzus L. (Trés abon- dant dans les rochers où il fleu- rit toute lann ée). upep ila Sarifras ga L. (Tapisse tous les rochers). Saponaria Vaccaria L. (En colonie dans his champs cultivés). —. ocymoides L. (Très abondant). Silene Pseudo- otites Bess. (Com- mun). ; L et sa var. spathu- lifolia Jord. (Commun partout). 1. Cette plante méridionale a été trouvée pour la prés . Taron, dans les pentes rocaill Mie) le fortin des Salettes. Elle sedile devoir ponire Jeera MOM de la session, par notre collégue — sat Pers. (Abondant). — conica L. et sa var. conoidea (Très rare dans les endroits abri- és). Erodium cicutarium L'Hér. (En fleur toute l’année Rhamnus pumila L. (Tapisse tous les rochers). nonis cenisia L. (Dans toutes les landes incultes). vm Columnæ All (Rare, mêlé au précédent). Anthyllis Vulneraria L.(Abondant) var. Dillenu — montana L. (Commun). Medicago cinerascens Jord. et sa var. Timeroyi Jord. Trigonella mondpeliádà L. (1). M arvensis Wall. — altis. — leucantha Koch. Astragalus glycyphyllos L. (Abondant Ps Lam. pelouses sè- sur toutes les ches). — Onobrychis L. (Bord des champs). (Dans les en- ol — austriacus € p prospére autour du fortin des Salettes). zu vore. L'Hér. (Endroits ari- : t Vita onobrychioidea L. (Vers la lisiére de la forét). Coronilla Emerus L. (A la base (Commune). — minima Tourn. (Rare). | — varia L. (Très abondante): : Hippocrepis comosa L. (Com mun). - obrychis saxatilis v fois lors | euses : EER SIA r OEN VEEE ERPE E RE NF E SR E MO ES ARUM r A Ets. ies SLE a der o CE E E m 5 me erano ntaur quie Par né a UE, OE Potentilla rupestris L. — caulescens L. (Sur les rochers ABE . (Sur les terrains eux). — intermedia L. (Plus rare). Cotoneaster ale Lindl. — tomentosa Lindl Paronychia capitata Lam Sedum anopetalum DC. (Plante méridionale qui atteint là sa limite supérieure — altissimum Poir. (Méme obser- vation que ci-dessus). — reflexum (Abondant) — dasyphyllum L. (Vieux murs . des remparts cape tectorum L. — montan L. — arachno dos m L. Sazifraga out L. (Eboulis Rises E DE DC, ommun dans les rocailles). Valerianella coronata E Carinata Rare). — olitoria (Très re Au Globularia cordifolia L. vulg Cs stain M Wee Cass. (Sous le fort dés Salet es). LE de defloratus L. (Landes in- | nutans ea leucophæa Jord. . L. (En colonies rers dans les endroits bien 7 sés). » uta acaulis €. Bauh. em usse Bauh. ies Mam gis AlL et sa var. = rt L. Xeranthemum | inapertum. Wild. (Atteint là sa limite supérieure). Catananche caerulea L. Podospermum laciniatum DC. Chondrilla juncea L. et sa var. latifolia Lactuca chondrilliflora Bor. ei staticaefolium Vill. — lan Vill. pen spicata L. très abondante). Androsace maxima L. (Commune). L. (Parfois Scrophularia Hoppii Koch. Antirrhinum tilium DC. (A la ase des rochers d Laserpitit Sileris Reut. cer. Lafl. (Trés rare). Salud Eliopis L. (Très abon- an C aima — alpina Nepeta lanceolata Lam Teucrium Botrys L. WA tanum L. Lavandula st sn Bauh. Plantago Daphne alpina L. Thesium pratense Ehrh. — num Lim. croceum Chaix (Sur les roc Pinangat Liege Schr. — ramosum MS Gagea are Epipactis Tuoi "AIL — lancifolia Acinos Bauh. Lam (Rare). — rubra All. Limodorum abortivum Sw. (Rare). Stipa pennata L. Melica ciliata L. Asplenium Trichomanes L. — Halleri e — viride H Ceterach Ur HAS Bauhin. eut NS Zone forestière jusqu au plateau des Eythieux, entre 1.600 mètres et 2.000 mètres. La forêt de la Pinée composée exclusivement de Pins sylvestres assez clairsemés mais de belle venue occupe toute la pente rocheuse et escarpée de la Croix de Toulouse. Elle comprend un versant nord (ubac) plus froid, plus humide et un versant sud mieux ensoleillé et plus sec. La végétation diffère sensiblement tout en conservant sur chaque versant un aspect nettement xérophile. Le tapis végétal s'y montre assez pauvre ainsi que les arbustes qui ne comprennent que des Amélanchiers, Genévriers, Peupliers et Saules rabougris. Les membres de la session ont suivi le sentier qui en larges lacets monte insensiblement à travers le flanc nord de la forét, pour redes- cendre ensuite par le flanc sud, explorant ainsi les deux versants de la montagne. Ils ont pu remarquer que si la flore a un facies général subalpin elle renferme encore, gráce à son exposition et à son insolation intense, un certain nombre d'espéces de plaine, ou méme méridionales. , Arabis auriculata Lam. Scleranthus perennis. L. (Sur les — alpina i EEA exilés Rehb. Draba aizoides L. et sa var. affinis. Biscutella lævigata L. et sa var. eites. dese striata Gren. (Commune). Arenaria grandiflora var sette dni Vill. (Plante de haute tagne descendue vers 1.700 es). Cgtinus reri L. urs at- imite cnm Ononis rotundijli L» — natrix (Commun). (Ces deux ia sur le versant nord). Trifolium alpestre L. (Abondant sur les quartzites Colutea arborescens L. e de la forét). us Aucuparia L. (Rare à — pam Crantz. | Aria ee ae dei Host. (Rare sur versa Amelanchier inei Monch. ur rocailles bye diei (Rare Saxifraga diapensoides Bell. (En petite colonie sur les rochers abrupts). Aer cretensis L. (Abondant r les calcaires face sud). . Gi rotundifolium L. (Rare u Valeriana tripteris L. | atom pie Jord. (Pentes Potuit albus Gert — niveus Baum (Ces es | péces dans le ravin de l'Adoux)- Leucanthemum corymbos Godr. (Sur les rochers du ver- : sant sud). "4 En " Buphthalmum grandiflorum e 2: peuplement dense sur le ver sant sud). ce Rhaponticum helenifolium | Godr. (Rare, bords de l'es Scorzonera aus sh commun autour de Po zac Du Barkausia albida Vill. T sur le flanc sud). E SAATE old Vill. (Commun sur les quartzites). M dus Urva-Ursı L. (Plante pp sur les deux ver- nts Monotropa Hypopytis L. (Assez Pirola rotundifolia Li — secunda L. (Trés commune). — chlorantha Svartz. (Rare). re obtusifolia All. — carnea L. var. Brigantiaca. im onai L. (Sur quart- oneta e officinale Mænch. dir nu lutea Rchb. viscosa Rchb. TERTI y oov L. — sazatilis JE (Sur les rochers de quartzites Orobanche Fpidyniumi DC. — elatior Sutt. (Rare). Thesium divaricatum Rchb. Saliz cinerea L. (Ra — grandifolia Ser. (Dans le rayin de l'Adoux Juniperus communis L. — Sabina L. Orchis pallens Wild. (Rare Asplenium septentrionale Hoff. (Sur lés banes de quartzites). Plateau des Eythieux et pentes boisées jusque vers 2.300 mètres. C'est la limite entre la zone subalpine et la zone alpine. Le Pin Sylvestre fait place au Pin à crochet (Pinus uncinata Ram.) dont le peuplement à peu prés pur s'éléve jusque prés du blockhaus de Malafosse vers 2.400 métres d'altitude. Le tapis végétal est celui des prairies et páturages de montagne et des sous-bois herbeux secs mais froids. On peut y récolter un grand nombre d'espéces Subalpines qui ne se rencontraient pas dans les zones précédentes . Viola sylvestris Anemone alpina L. iudei anuo Vill. ernalis L. (Très abondante). ld. : Ts able montana sii Grinin Villas Tora: Kernera saaatilis Rchb. Brunf. et sa var. _ Reichenbachiana Jor vum L FA E rs Lo "Piden ped Jacq. Trifolium alpinum. L. — spadice | — montanum L. -Geum montanum. e Saxifraga oppositifolia L- erpitium latifolium L. . €t dont nous indiquons les principales. Carum Carpi L. Galium lien -Weig. Adenostyles alpina Blf: Homogyne alpina. Solidago aperi Rchb. Aster alpinus Cirsium spinosissimum Scop. Centaurea montana L. Campanula Scheuchzeri Vill. osa Vill. — verna L. èt yas. r. brachyphylla. 5 Em Cerinte minor Pul Ped Gregoria vitaliana lpina WE Daphne nn ES Luc SD P ane Zone alpine jusqu au Signal de St-Chaffrey de 2.300 à 2.600 mètres. Pelouses rocailleuses, éboulis et rochers. Bien que cette zone n'ait pas été visitée, faute de temps, par la session, nous donnons néanmoins la liste des espèces les plus carac- téristiques : Alyssum alpestre L. Gaya simplex Gaud. Petrocallis pyrenaica R. Brw. Galium Jussiæi Vill. Hutchinsi ; Br — hypnoideum Vi Viola cenisi Valeriana saliunca All Silene alpina Thomas Leucanthemum alpinum ‘Lam ianthus neglectus Lois Leontodon pyrenaicus Gouan Arenaria cilia — tarazacifolius Loi : Linaria alpina Mill. Trifolium pannonicum Vill. Pedicularis rosea Wulf. — Thallu Vill. 4 Saliz reticulata L — pallescens Schr. — retusa : ca astragalina DC. Juncus triglumis L. Dryas octopetala L. Luzula lutea DC. Sedum alpestre Vill. Phleum alpinum L. Saxifraga muscosa Wulf. Herborisation au col du Mont-Genèvre et au plateau du Gondran. Le mardi 25 juillet fut consacré à explorer les prairies du Mont Genévre et du Gondran, stations classiques et bien connues de tous les botanistes qui ont eu l'occasion de visiter les Alpes briancon- naises. Cette région constitue en outre un centre remarquable d'excursions qui attire chaque année de nombreux touristes venus de tous les pays. Le programme établi permettait d'ailleurs aux membres de la session d'herboriser tout à loisir à travers des pay- sages charmants ou pittoresques ou grandioses ; dans les prés-bois de Mélèzes, le long des pelouses fleuries du Gondran, sur les pentes rocailleuses du Chenaillet ou les rochers escarpés du Janus et dans l'après-midi le retour à Briançon par la superbe forêt de l’Infernet qui étend son manteau sombre jusqu'aux abords immédiats de la Durance. Belle journée, sous un ciel radieux, peut-être un peu lon- gue et fatigante pour le début d'une session, mais combien intéres- : sante et variée, dont tous les congressistes gardèrent le plus agréable souvenir. p Le col du Mont-Genèvre relie comme on le sait la France à l'Italie; — c'est le passage le plus bas de la frontière des Alpes (1.860 m) €t — de ME . celui qui présente l’accès le plus facile. Aussi depuis les époques les plus reculées il a servi de voie de communication entre les vallées de la Durance et de la Dora Riparia qui, par Oulx et Suse, conduit à Turin et dans le Piémont. La plupart des armées d'invasion en Italie ou en Gaule ont franchi ce passage historique et aujourd'hui encore, grâce à la belle route ouverte par Napoléon Ier et aux moyens modernes de locomotion, il est de nouveau très fréquenté. Rappe- . lons que, par suite de ces migrations successives, un certain nom- bre de plantes venues des vallées inférieures des deux cótés de la frontière ont suivi le méme chemin, jalonnant ainsi la route de nom- ` breuses colonies végétales, dont quelques-unes atteignent le col méme. C'est sans doute ce qui explique la présence de quelques es- pèces particulières à cette localité et qu'on ne rencontre plus dans la région brianconnaise, telles Alyssum orophilum, Tulipa alpes- tris, Galium vernum, Muscari botryoides, etc. f Le col du Mont-Genèvre, étroit plateau long de 2 kilomètres à peine, orienté du nord-ouest au sud-est, s'ouvre entre le Janus (2.514 m.) et le Signal du Chenaillet au sud et la cime du Grand Charvet (2.624 m.) au nord. Il est dominé par l'imposante masse du Chaberton (3.138 m.) qui semble barrer la vallée du cóté italien. Les deux versants du col offrent sous le rapport de la végétation un contraste frappant dû à des causes climatiques et édaphiques - fort dissemblables. Les pentes qui s'élèvent sur le flanc gauche, | constituées par des calcaires dolomitiques du trias, exposées au . midi — à l'adroit — ont un aspect dénudé ; la forêt a disparu, Seuls quelques rares Pins de montagne se montrent çà et là, ainsi Que de maigres champs de Seigle ou d'Avoine dont la culture atteint _ presque 2.000 mètres d'altitude en certains endroits. Ces pentes _Sèches et ensoleillées abritent une flore calcicole et xérophile qui . rappelle dans son ensemble celle que l'on rencontre dans toutes les . Stations analogues de la région brianconnaise. _ Le versant exposé au nord — à l'ubae — formé presque en entier Dar des schistes lustrés et des roches éruptives, plus humide et plus froid, présente au contraire dans la plus grande partie de son éten- due une végétation luxuriante d'une grande richesse floristique. . La composition chimique du sol complexe, la variété des exposi- . lions, la diversité des stations qu'on y trouve, prairies, bois, lacs, marécages, tourbières, pâturages, rocailles, rochers, expliquent l'abondance des espèces que l'on peut y récolter. (AW Les conditions climatiques très rudes jouent un rôle non négli- - Seable dans la répartition de ces espèces. Bien que la dépression 4 L. E ec Md" er LU c o MES uL e SM M EUNT du Mont-Genévre soit à une altitude relativement faible, 1.850 métres, la quantité de neige tombée annuellement est considérable et y séjourne pendant plus de six mois. Ce n'est que vers la fin mai que les premieres plantes vernales apparaissent suivies bientót du reste par les autres plantes estivales qui se développent avec une étonnante rapidité. On concoit ainsi que la végétation arbustive y soit trés clairsemée et réduite à quelques Saules de montagne. D'autre part, ces circonstances font que les espèces alpines y des- cendent plus bas qu'ailleurs et envahissent jusque sur le col méme la zone subalpine. Seul le versant de droite-dont les pentes gazonnées s'élévent insensiblement jusqu'au plateau du Gondran fut visité par la session. Dès la première heure les botanistes, auxquels s'étaient joints quelques retardataires arrivés la veille, transportés - dans de confortables autos-cars, débarquaient au village du Mont- A Genèvre, c'est-à-dire à pied d'œuvre. Aprés une visite rapide à — l'obélisque érigé en l'honneur de l'ouverture de la route en 1802, Pr, Ve at or us les herborisations commencaient par les prairies situées sur le col, — station très riche, dont l'exploration complète eût exigé beaucoup plus de temps qu'on ne pouvait lui consacrer. Ces grasses prairies, alors dans toute leur exubérance, reposent sur des moraines gla- _ ciaires au travers desquelles, malgré son débit très réduit, la Du- rance s'est creusé un lit assez profond. Dans cet espace restreint, il est possible de rencontrer côte à côte des espèces appartenant à diverses formations et à des zones altitudinales différentes, ainsi n que l'on peut en juger par la liste des principales espèces que Hour ; donnons ci-dessous : Anemone alpina L. Geum montanum L. — var. myrrhidifolia Vill — rivale L. Ratia aconitifolius L; Potentilla aurea L. arbarea arcuata Rch. edum praias eris L. Alyssum orophilum Jord. Ægopodium Podagraria L. Helianthemum pulperulentum DC. Meum athamanticum | Jaéq. | Viola arenaria DC. Chærophyllum aureum Polygala alpestris Rchb. erac gernum Scop. var. Bauhini Dianthus neglectus Lois. — orophilus Jord. aga eale L. tbi ri» aconitifolium L Hent. ' Vois montana L. cum L. — silvaticu Centaurea montana Ononis cenisia L. Crepis albida Vill. Anthyllis montana L. ~ — blaitarioides L. Trifolium a — aurea Cass. PE poglottis L. |. Soyera montana ls yrus udosa Men i Coronilla “ali “Lam. MET His pr cine — 33 — — Hieracium farinulentum Jord. = Phyteuma | scorzonerifolium Vill. : boidalis L. Scutellaria alpina L. rmeria præcox Jord. Plantago media var. brutia Ten. — alpi | inum L. = — rotundifolia L. Polygonum Bistorta L. — Primula elatior Jacq. var. intricata : Gr. God. — farinosa L. Gregoria Vitaliana Duby. ndrosace carnea L. var. brigan- tiaca Jord. — obtusifolia All. —. Pedicularis Paradisia Liliastrum Bert … — foliosa L j Allium Schænoprasum L. var. fo- liosum Clar. Epipactis atro-rubens Hoffm. L. | — comosa L. . — fasciculata Bell. Orchis globosa — Melampyrum sylvaticum L. 3 Calamintha alpina. Lam. | Les prairies du Mont-Genèvre font bientót place à la forét de . Mélézes qui couvre d'une bande ininterrompue les pentes infé- = rieures du Gondran jusqu'à prés de 2.300 mètres d'altitude: C'est . une forêt très clairsemée, véritable près-bois où regne seul le Larix : europea DC. abritant quelques rares arbustes : Rosa alpina L., Rosa pimpinellifolia Ser., R. montana Chaix, Lonicera nigra L., ambucus racemosus L., Salix hastata L., etc. Dans sa plus grande parfois en pointement rocheux donnant asile aux plantes saxicoles. La Durance qui n'est plus ici qu'un ruisseau de montagne serpente lelong des pentes boisées, entretenant une fraîcheur relative, qu'aug- mente encore des sources nombreuses et des ruisselets, séjour de toute une flore hygrophile. Certaines espèces silicicoles trouvent un refuge sur des blocs épars en provenance du massif éruptif voisin du Chenaillet. ciation florale type de la forêt de Mélèze. Aux espèces sylvicoles dominantes viennent s'ajouter celles des prairies et des páturages alpines en nombre de plus en plus grand. C'est un des exemples les - plus probants de l'influence des conditions locales sur les associa- — tions végétales. | LA dg Les herborisations successives à travers la forêt permirent de — La végétation du sous-bois est donc loin de représenter l'asso- — et, à mesure qu'on se rapproche de la limite supérieure, des espèces — BET récolter d'abord vers la partie inférieure mieux exposée et plus sèche : — Villarsüi Aquilegia alpina L. Arabis brassicæformis Wall. — alpina Draba aizoides L. Viola biflora L. — calcarata L. et var. Zoysü Wulf. Dianthus neglectus Lois. Astragalus Hypogloitis L. Ranunculus montanus Vill. lla DC. Alchemilla Schum, — alpina L. Saxifraga cuneifolia L. lifolia L. — rotundifolt Leucanthemum maximum DC. esium alpinum Luzula pediformis Vill. Le long du torrent, aux bords des sources, dans tous les endroits humides, on reléve une association assez constante à ce niveau : Parnassia palustris L. Trifolium. spadiceum L. Epilobium Fleischeri Vill. — origanifolium Lam. Saxifraga aizoides L. — Aizoon Jacq Valeriana dioica L. Crepis aurea Cass. Primula farinosa L. Euphrasia hirtella Jord. Bartsia alpina L. — grandiflora Lam. Polygonum viviparum L. Orchis conopeus L. 5 Tofieldia . calyculata Wahl. À mesure qu'on approche de sa limite supérieure, vers 2.300 a A la forêt s'éclaircit encore, le sol devient plus rocailleux, des éboulis se montrent sur le versant droit, les espèces sylvicoles se raréfient tandis que les plantes des pelouses, des pentes rocheuses deviennent de plus en plus nombreuses. Citons parmi les plus caractéristiques : wv IA A Thalictrum aquilegifolium L. nemone vernalis L. var. sulfu- rea L. | Ranunculus platanifolius L. — pyrenæus L. Aqu ilegia alpina L. na L. Cardamine thalictroidea Al. (Trés re sur le versant gauche à i proximité de la frontière). Dryas octopetal, Viola pinnata L. (Rare sur les s rocheuses du Janus). i — cenisia L. (Même localité). ilene alpina Thomas. — rupestris L. Sagina repens Burnat Trifolium alpinum L. p a » caulescens L. Potentilla Rosa al Cotoneaster tomentosa Lindl. Sedum a m L. — 3) — Sempereiwum arachnoideum L. Pedicularis fasciculata Bell, Saxifraga muscoides Wulf Ajuga pyram Peucedanum EH Le Daphne Meze m L. Lonicera caerulea L. ' — Cneorum p^ alium anisophyllum Vill. Salix arbuscula L. — tenue Vill. Veratrum ya M Aster Rs nus L. Orchis viridis Arnica montana L. Nigritella phia Rchb. Eum pazatile Vill. Juncus triglumis - L — lana Vill. — alpinus hes Ceteri uliginosum L. ` Scirpus cæspitosus L. Pirola chlorantha Sw Alopecurus ardt AIL Primula latifolia Lap. Botrychium Lunaria L. Gentiana Kochiana Perr. Polypodium Filixmas L. Myosotis alpestris Schm. Cystopteris fragilis Bern. Pedicularis incarnata Jacq. Selaginella spinulosa R.-B. — cenisia Gaud. On aborde les prairies et pâturages du Gondran, domaine de la flore alpine, dont l'exploration botanique constituait le but princi- pal et la partie la plus intéressante de cette journée. Ces prairies en grande partie fauchables occupent un vaste plateau ondulé compris entre 2.300 mètres et 2.500 mètres d'altitude, encadré à lest par le massif éruptif du Chenaillet et du Grand Charvia, à l'ouest par les sommets calcaires du Janus et de l'Infernet. Les importants ouvrages militaires modernes qui couronnent ce pla- leau, centre de la défense du camp retranché de Briançon, ont quelque peu dévasté cette belle station à la flore autrefois si riche et si variée, Le plateau du Gondran se trouve en entier dans la zone des . Schistes lustrés, considérés aujourd'hui comme un facies spécial, : métamorphique, d'une série sédimentaire compréhensive qui s'é- : tend du trias au nummulitique. Ce sont des schistes calcaréo-séri- citeux, plus ou moins cristallins, renfermant des intercalations de roches éruptives basiques (gabbros, euphotides, diabases, vario- lites, etc.), généralement vertes et désignées par le terme collectif de Roches vertes, ou Pietre verdi des Italiens. La vigueur de la végétation, la richesse floristique de cette zone Sont dues en grande partie à l'imperméabilité de ces schistes et à la diversité des roches qui entrent dans leur composition. = L'exploration complète de ce vaste domaine était difficile, étant donné le peu de temps dont on disposait. Aussi plusieurs groupes Se formèrent, chaeun herborisant au gré de sa fantaisie ou de sa . Spécialité EE dans des e différents. Tandis que le ep Le, OR E LE Sn ML ne EE d ME S plus grand nombre se contentait de suivre le sentier, qui le long des pentes fleuries aboutit au plateau supérieur, d'autres plus alertes se rendaient aux prairies marécageuses qui forment les sources de la Durance et de là sur les flancs du Chenaillet. Seuls, M. et Mme Allorge exploraient la série des petits lacs sur le versant sud où ils purent faire de trés intéressantes observations algologiques. Signa- lons entr'autres parmi les plantes remarquables récoltées par M. et Mme Allorge dans le lac Sarrailley notamment (2.300 m.) : Menyanthes trifoliata, Hippuris communis, Potamogeton rufescens, . et surtout Utricularia minor, non encore signalée dans la région et sans doute la plus haute station connue de cette espèce. Nous nous contenterons de donner la liste des espèces les plus caractéristiques récoltées au cours de ces diverses herborisations. Le versant exposé à l'ouest, très abrité par le Janus, sec et enso- leillé, est particulièrement riche. On y relève : Anemone baldensis L. Erigeron alpinus L. — vernalis L. Arnica montana L. — alpina L. enecio incanus L Aquilegia alpina — Doronicum L. Sisymbrium pinnatifidum DC. Antennaria A A: et Fing — Villarsit d. Centaurea Ep Thlaspi pri L. Hypoc: a hs — alpinum Jacq. Crepis ‘grandiflora "Tau Viola calcarata L. Hieracium nd Hoppe. Silene quadrifida L. Campanula barbata — acaulis L. Gregoria Vitaliana bas Dianthus Seguieri Chaix. Linaria alpina — neglectus Lois. ar Allionu Vill. Sagina repens Burn : enella All. Linum alpinum L. PCS incarnata Jacq. Trifolium alpinum L. . — cenisia Gaud. Thalii Vill. Betonica hirsuta L. — pallescens Schr. Plantago alpina L. ryas octopetala L. Salix sericea Vill. Potentilla grandiflora L. arbuscula — aurea L. Cólchisuri alpinum DC. Paronychia polygonifolia DC. Veratrum album L. Sempe m montanum L. Paradisia Liliastrum Bat. — — arachnoideum L. Orchis quu et xe Peucedanum runs b. — viridis Cra UE Gaya simplex Gaud. Nigritella angustifolia Rich. eum athamanticum Jacq. L lut ees DL A rie Nikos 5 — pulijóriis Pil. argenteum E eoi ad Scirpus cæspitosus L. — tenue Vill. esleria Homogyne alpina Cass. — ^ Selaginella spinulosa A. Br. Erigeron Villarsii DC ut nv EVE ecce SUE, PB Edo CN: IER DS NN US EO — 37 — Dans les prairies marécageuses situées vers la base du mont Charvia, le long des ruisselets dont la réunion dans un lit unique va former la Durance, on peut observer l'association suivante : ha palustris L. Primula farinosa L. Arabis bellidifolia Jacq. Gentiana Rostani Reuter. Viola palustris L. Swertia perennis Trifolium spadiceum L. Bartsia alpi ; Epilobium origanifolium Lam. Pedicularis verticillata L. Peucedanum Ostruthium L. Empetrum nigrum L Valeriana dioica L. Salix cæsia Vil trsium spinosissimum L. — arbuscula L. Vaccinium uliginosum L. Tofieldia calyculata Wahl. Pinguicula vulgaris L. Eriophorum angustifolium Roth. — alpina L: Sur les pentes ouest du Chenaillet, parmi les blocs, les éboulis, les pelouses rocailleuses et sèches, nombreuses sont les plantes silicicoles rencontrées, parmi lesquelles : Brassica Richerii VilL(Abondant) Gaya simplex Gaud. à Hugueninia tanacetifolia Rchb. Erigeron Villarsii Bell. var. Schlei- (Trés abondant). cheri Greml. Cardamine resedifolia L. — alpinus L Alyssum alpestre L. (Commun). Senecio incanus L. ) j Gaud. sım pumilum Gaud Hieracium intybaceum Wulf. Biscutella oreites Jord. — piliferum Hop Silene quadrifida L. (Rare). chroleucum Schl. — rupestris L. (Commun). Primula graveolens Heg. =~ Dianthus neglectus Lois. Androsace pubescens DC. . Alsine striata Gren. Armeria alpina Wild. var. praecoz Anthyllis Dillenii Schult Jord. Oxytropis lapponica Gaud. Salix reticulata L. Cotoneaster tomentosa Lindl. ` Juniperus alpina Clus. Sedum atratum L. Lloydia serotina Rchb. Saxifraga bryoides L. Luzula lutea. — muscosa Wulf. Carex frigida AM. — — — exarata Vill. Aspidium Lonchitis Sw. — androsacea L Vers midi toute la caravane se trouvait réunie sur le plateau du Gondran (2.464 m.) où l'attendait un frugal repas apporté de Brian- çon par le câble aérien qui dessert tous les ouvrages militaires de .. ce secteur. A l'issue de ce déjeuner au cours duquel on eut tout le . loisir d'admirer le superbe panorama qui se déroulait sous les yeux, . les uns prirent lentement le chemin du retour par la belle forét de Pins sylvestres de l’Infernet, d'autres, en plus grand nombre, munis - des autorisations nécessaires, firent l'ascension du mont Janus 3 (2.514 m.) dont les batteries creusées en plein roc constituent un — — 38 — des ouvrages de défense les plus importants de la place. Promenade un peu fatigante, parfois scabreuse, mais qui permit de faire quel- ques récoltes intéressantes et surtout de jouir d'une vue incom- parable sur tout le massif du Pelvoux, la chaîne frontière et plus au loin sur les monts italiens, au premier plan desquels se dresse la masse imposante du Chaberton (3.138 m.), couronné de redoutables batteries. Le Janus est un rocher calcaire (trias supérieur) presque à pic de tous les cótés, sauf sur sa face sud couverte d'éboulis, par oü monte la route militaire. La flore de ce sommet est nettement xérophile et malgré son altitude renferme quelques espèces subal- pines ainsi qu'on peut le remarquer par la liste des espèces notées : Brassica repanda DC. Saxifraga oppositifolia L. Alyssum alpestre L — cæsia L. - Draba aizoides L, — exarata Vill Kernera sazatilis Rch. var. auri- Athamanta cretensis L. culata. Galium tenue Vill. Helianthemum italicum Pers. Valeriana saliunca L. Viola cenisia L. Campanula pusilla Hæncke. Gypsophila repens L. — Allionii VM Silene alpina Thomas.. Arbutus Uea-Ursi L. Cerastium arvense var, strictum Linaria alpina Mill. Gaud. - Pedicularis cómosa L. nonis cenisia L. Globularia cordifolia L Trifolium Thalii Vill. Agrostis alpina Scop. Dryas octopetala L. Sesleria cærulea Arv. Sedum atratum L. Du plateau du Gondran deux belles routes stratégiques descen- dent sur Briançon, toutes deux également intérėssantės pour ' botaniste et pittoresques pour le touriste, L'une par le versant de la Durance, au nord, développe ses nombreux lacets à travers la grande forêt de l’Infernet ; l'autre par le versant de la Cervey" rette, au sud, se déroule en rampes rapides le long de terrains plus variés, pelouses, éboulis, rochers, bois, avant de rejoindré la P mière vers le fort des Trois-Tétes. Ces deux itinéraires ont été sul- vis au retour chacun par un groupe distinct de botanistes dont les relevés floristiques ont permis de constater la dissemblance qui existe entre les groupements végétaux des deux versants de la — montagne. La forêt de l'Infernet qui occupe presque toute la pente nord est composée exclusivement de Pins sylvestres sauf vers sa limite supérieure où domine le Pin à erochet (Pinus uncinata Ram.). C'est une forêt clairsemée, à sol sec, rocailleux, raviné, à légère cou Ver? d'humus, à rares arbustes, renfermant une association trés mélan "eC uh gée d'espèces sylvicoles, des coteaux ou des pelouses alpines et où les éléments xérophiles sont nombreux. C'est ainsi que vers 2.360 mètres, dans les éboulis situés sous le fort de l'Infernet, à la lisière supérieure de la forêt, on rencontre: Anemone baldensis LET Silene alpina Thomas. — rupestris Kernera sazatilis uplevrum ranunculoides L. Valeriana saliunca All. montana L. Adenostyles alpina Bl. et Fing. Homogyne alpina Cass. Berardia subacaulis Vill. Armeria alpina Epipactis poem offa: — latifolia Luzula lutea DC. Au fur et à mesure qu'on descend le long des flancs de la mon- tagne, les formations végétales prennent un facies plus nettement sylvicole et subalpin tout en gardant leur caractère xérophile : Pulsatilla montana EM Arabis auriculata Lam — alpestris Schl: . Æthionema saxatile R. Br. FE. P ovx italicum Pas. DC. . Mehringia muscosa L. Arenaria aa yill. mnus alpina L. Ononis rotundifolia L. — cenisia L. Astragalus austriacus. Beach pire Laserpitium Siler L. — gallicum Valeriana pen L. — montana Senecio Doronic Buphtalmum ru L. Pirola chlorantha Sw. — secunda — uniflora L. ndrosace 4 ts mis L. Veronica aphylla dir alpina L. orum [inest pediformis Vill. L'itinéraire par le versant sud comportait l'exploration des _ pelouses et rocailles calcaires et arides situées entre le Gondran et les chalets du Poèt Morand (1.980 m.), où entr'autres plantes inté- . Tessantes on peut noter : — Sisymbryum pinnatifidum L. = — Villarsii Jord. . Fumana procumbens Gr. Godr. Astragalus purpureus Lam. B Vicia onobrychioides L. yrus heterophyllus L. Onobrychis —— "cd Potentilla | rupestr Paronychia le DC. Erigeron crue L. — uniflorus Campanula ° mis yill. CNET | Linaria italica Trév. Orchis viridis - Crantz. — alpina ; — albida Scop. Veronica Allionii Vill. Luzula flavescens Gaud. La forét de Pins sylvestres qui s'étend sur une partie de ce ver- sant et que la route traverse pour rejoindre Briancon renferme une flore presque identique à celle de la forét de Pins de la Croix de Toulouse. A signaler tout spécialement dans un des nombreux ravins qui sillonnent les pentes sud, une remarquable station de Rhapon- ticum. heleniifolium, alors en pleine floraison, et sur lequel notre jeune collégue M. R. Heim a découvert une Urédinée nouvelle pour la science. i E Herborisation du mercredi 26 juillet dans la haute vallée 3 de la Clarée. * La vallée de la Clarée, but de l'herborisation du 26 juillet, est une longue et étroite vallée située entre la chaîne frontière franco- italienne au nord-est et l'aréte de montagne du Grand Aréa au sud- ouest, qui la sépare du bassin de la Guisane. Appuyée à son origine sur le massif du Mont-Thabor, elle vient se terminer dans la vallée — de la Durance au pied du col du Mont-Genèvre. Elle est parcourue — par une charmante petite rivière, la Clarée, ou Clairée, qui doit son — nom à la limpidité cristalline de ses eaux. C'est une des vallées les - : | plus pittoresques et les plus riantes du Briançonnais avec ses cas- : | cades, ses torrents, ses lacs, ses bois de Mélèzes, ses grasses prairies - et aussi sa flore remarquable. Bien qu'elle n'offre pas de passages — importants, ce n'est pas néanmoins une vallée fermée, certains cols - Am Ef nos connais, sauf dans sa partie supérieure plus spécialement visitée par la session, où affleurent des grès et schistes houillers et de large . bandes de calcaires rouges du jurassique supérieur. Comme da toutes les vallées des Alpes les deux versants sont très dissembla- bles sous le rapport de la végétation. Tandis que les pentes exposées au sud plus ensoleillées et partant plus sèches sont en partie incultes, couvertes de rocailles ou de maigres pâturages, les pentes nord OP EA présentent sur toute leur étendue de magnifiques foréts de Pins ou de Mélèzes, les prairies et les cultures de céréales occupant le fond de la vallée. Sous le rapport climatique, elle doit à son orientation générale est-ouest, aux hautes montagnes qui l'enserrent de toute part, d'étre à l'abri des vents froids de la région et ainsi, malgré des hivers rigoureux et des printemps tardifs, de donner asile à certains espéces de plaines qui atteignent ici leur extréme limite altitudinale. Malgré un peu de fatigue résultant de la longue excursion bota- nique de la veille, le départ de Briancon eut lieu à l'heure fixée. Deux nouveaux membres, qui n'avaient pu prendre part aux herbo- risations précédentes, M. Lutz, l'aimable et sympathique secré- taire général de la Société botanique et M. Braun-Blanquet, le phytogéographe suisse bien connu, s'étaient joints à la caravane qui partit ainsi au grand complet. Les 20 kilométres qui séparent Briancon de Névache, terminus du trajet en auto-car, furent vite franchis, permettant néanmoins d'admirer au passage les paysages variés de la route : la montagne dénudée de l'Enroui et ses rochers d'un rouge éclatant, les escarpe- ments abrupts de la.Lauze et ses nombreuses grottes, la combe du Granon aux foréts et aux páturages magnifiques couronnés par les puissantes batteries de l'Olive et de l'Enlon, la grande veg du col de l'Echelle L'arrivée dans le bassin de Névache présénte un ravissant tableau : à droite, les beaux rochers de la montagne de Challange, à gauche - les pentes pleines de fraîcheur des Bois-Noirs, dans le fond au milieu de Mélèzes et de vertes prairies de jolies cascades écumantes. Attirés et retenus sans doute par ces charmants et reposants paysages un certain nombre de nos collégues se proposent de bor- ner leur promenade botanique à ces proches horizons et d'herbo- riser tout à loisir aux environs immédiats du village. La flore s'y montre d’ ailleurs relativement riche par suite de la QUE pip . Pendant ce temps, les autres membres de la caravane remon- taient lentement le cours de la Clarée jusque prés de sa source vers le col des Rochilles, chaque groupe se livrant à ses recherches RAAR M. et Mme Allorge étudiaient la végétation aquatique i D NUM. et pe v o les associations poses — 19 — MM. Lutz et Heim observaient la flore mycologique de haute alti- tude, tandis que MM. Braun-Blanquet et Chouard exploraient la vallée au point de vue phytogéographique. Plantes des environs de Népache de 1.600 Ranunculus aconitifolius L. — lanuginosus Hepatica triloba DC. Atragene alpina L. Caltha palustris L. Actæa spicata L. - Fumaria Barbarea arcuata (Bois). (Abondant). is brassicæformis Wallr. — saxatilis All = an s m. — sagittata DC. (Epars). — muralis bert err pni Polygala Dau - L. Dianthus vaginatus Chaix. — virgineus Gr. Godr. Lychnis Flos-Jovis L. All. aconitifolium L’ Hérit. Ononis rotu ia L. Astragalus A Poglptti L. — Onobrychis L., papet Miteróphllus Í; Wimm pien rigent Vill. (A sa limite supérie Geum rivale Potentilla rupestris L. — caulescens — Tormentilla Bibih. Parmi les plantes intéressantes rencontrées aux abords de Né- vache, nous devons signaler un arbuste jusqu'iei considé: rare, le Viburnum Lantaha var. glabratum Chabert M. Hibon au cours de la session. Cette variété se distingue 2 à 1.700 mètres d'altitude. Scleranthus perennis L. edum annuum Saxifraga. cuneifolia L. L 8 Seseli careifolium L. Ægopodium Podagraria L. ZEthusa Cynaptu ; Chærophyllum Mr L. mbucus racemosa Asperula Jordani Per. et Song. Buphthalmum grandiflorum L. Lappa minor DC. Pteris pyrenaica L. Podospermum decumbens Gr. Godr. Campanula „ urticzefolia Sehm. Pedicularis verticillata L. comosa L. Loos italica Tré Hyssopus decumbens Jord. Plantago Cyno Polygonum Bisora L. Urtica -— cans Smith. t Polygonatum verticillatum Des Streptopus me —9 DC. j Orchis cono d Aspidium Lonchitis Sw. ré comme , récolté par assez ENS NS TPE Korm ar arx fal wl AL" anco t aor ou TT rt REX or aca ci TEE Ed ESA ER EYE RU SEE — 43 — nettement du type par ses feuilles ondulées, presque glabres en dessous et non tomenteuses sur les nervures, ni munies de poils étoilés dans leurs intervalles. La flore de Rouy n'indique qu'une seule localité, Bonneval en Maurienne, vers 1.800 mètres, d’après Chabert. Mais M. Hibon a pu examiner dans l’herbier du Muséum des échantillons absolument pareils à ceux qu'il a trouvés à Né- vache et provenant du bois de la Madeleine, prés du Lautaret. Il s'agirait donc d'une troisième station en attendant qu'on la signale en d'autres localités, car, de l'avis de M. Hibon lui-méme, cette variété ne serait peut-étre qu'une forme alpine assez répandue dans nos régions. De Névache à Laval, sur un parcours de 7 kilomètres, la route monte insensiblement de 1.650 à 1:950 mètres, traversant toute une série de chalets alpestres dans un paysage d'une déli- cieuse fraîcheur. A droite, on côtoie des pentes dénudées, rocail- leuses ou gazonnées que sillonnent de nombreux torrents déver- soirs des petites vallées latérales; à gauche, on longe des terrains cultivés, des bosquets de Mélézes, tandis que, à quelques mètres en contrebas, dans le fond de la vallée, la riviere aux eaux limpides serpente mollement au milieu des prés ou se brise en jolies cascades. Páturages, prairies, rocailles furent explorés simultanément et un peu hátivement par les uns ou les autres, ce qui permit néan- moins de faire d'abondantes récoltes et méme des trouvailles heu- reuses. A signaler plus particulierement la découverte par M. Braun-Blanquet du Salir albicans Bonj. (= S. glauca x grandi- folia Wimm.) indiqué au Mont-Cenis par Bonjean. Cet intéressant hybride, encore inconnu en France, formait un bel arbuste buis- sonnant sur le bord de la route entre les chalets de Lacha et de Fontcouverte, vers 1.850 métres. Rouy, dans sa flore, aprés en avoir donné une diagnose compléte, recommande de le rechercher dans les Alpes francaises. Il appartenait à la session de Briancon de réaliser ce désir. Nul doute d'ailleurs qu'on ne le rencontre en d'autres localités de la région. Parmi les plantes récoltées le long du trajet Névache-Laval, €itons les principales espèces suivantes : Dans les prés-bois de Mélèzes et les pentes gazonnées qui entou- rent la première cascade de Névache vers 1.750 mètres : Thalictrum minus L. Lychnis Flos-Jovis L. Anemone vernalis L. Silene rupestris L. Actæa spicata L. ` Gypsophila repens L Arabis alpina L — Saxifraga L: Oc serpyllifolia Vill. Saponaria Vaccaria > " ` Hugueninia tanacetifolia Rchb. Meum mülkna Goertn. L. »— biflora. L. Pimpinella magna L. . Dianthus deltoides L. Lonicera alpigena L. Arenaria grandiflora L. Galium brachypodium Jord. Trifolium alpestre L.. Centaurea uniflora L. — spadiceum L., Crepis aurea Cass. Potentilla aurea L. — albida Vi — grandiflora L. Bartsia alpina L. — Tormentilla Sibth. Pedicularis cenisia Gaud. edum Anacampseros L. Armeria przcor Jord. Sempervirum montanum L. Orchis sambucinus L. — arachnoideum L — latifolius L. petit massif dolomitique des Cerces. Ce lac est à la même altitude a d uer Anthyllis. montana L. Sambucus racemosa L. — Vulneraria var. Dillenii Schull. Lonicera cærulea ili Roth. : Tetragonolobus | siliquosus — alpigena L. Orobus luteus L. Viburnum Lantana var. glabra- Potentilla alpestris Haller. tum. — caulescens L. Galium myrianthum Jord. var. Epilobium Fleischeri Hochst. rubriflorum. — origanifolium Lam. ` Erigeron Villarsii Bell. Scleranthus perennis L. Campanu rachelium L. Sedum annuum L. Digitalis lutea L. — Telephium L. Veronica spicata L. Laserpitium latifolium L. Phalangium Liliago Schr. Bupleerum ranunculoides L. Dans les prairies et les pelouses jusqu'à la cascade de Font- couverte vers 1.900 mètres : Anemone alpina var. myrrhidi- Saxifraga stellaris L. folia Vill — aizoi Viola palustris Des chalets de Laval au col des Rochilles, le sentier s'élève au — | milieu de pâturages et de pelouses particulièrement riches en plantes alpines. Le temps restreint dont on disposait ne permettait pas de parvenir jusqu'au col; toutefois, un groupe de botanistes excel lents marcheurs, MM. Lutz, Chouard et Barthélemy purent, tout en herborisant, atteindre le lac des Béraudes sur le versant est du que le col des Rochilles (2.450 m.) et les pelouses ou rocailles "que l'entourent comportent à peu prés les mémes éléments fora Dans les prairies en remontant la Clarée jusqu'à mi-chemin ^^ col : e DEE myrrhidifolia Vill. Viola calcarata L. var. Zoysii. Hugueninia tanacetifolia Rchb: Wulf | Thlaspi alpestre L. Astragalus Hypoglottis Le — AN Trifolium alpinum L. Gentiana nivalis L. — spadiceum L. — bavarica L. = Potentilla frigida Vill. Veronica alpina L. - Dryas octopetala L. Pedicularis Vulpii Solms. Bupleerum stellatum L. Pinguicula vulgaris. Gaya simplex Gaud. Nigritella angustifolia Rchb. Soldanella alpina L. Toffieldia calyculata Wahl. Gentiana tenella Rott. Sur les rochers et les pentes gazonnées de la montagne : Cardamine alpina Vill. Leucanthemum alpinum Lam. — resedifolia L. naphalium norvegicum Gun. Draba carinthiaca Hoppe. Homogyne alpina Cass. Lychnis alpina L. Primula graveolens Hegets. Hutchinsia alpina R. Br. Bartsia alpina L Arenaria biflora L. Pedicularis verticillata L. Epilobium alpinum L Veronica aphylla Sedum atrat L. digyna Campd Saxifraga androsacea L. Salix glauca L. — cuneifolia L. arbusc Rate — bryoides L. Aspidium Lonchitis Sw. Autour du lac des Béraudes et sur les éboulis : Anemone baldensis L. Aronicum scorpioides d Silene acaulis L. Cirsium | spinosissimum | Scop. Alyssum alpestre L. Phyteuma hemisphæricum L. b opis campestris DC. Myosotis silvatica Hoffm. Potentilla minima Haller. Saliz retusa L Dryas octopetala L. — herbacea L. Alchemilla pentaphylla L. S. herbacea X retusa. Saxifraga oppositifolia L. — reticulata. — planifolia Lop. Juncus arcticus Wild Gnaphalium carpathicum Wahl. Poa alpina L. Bellidiastrum Michelii Cass. Sesleria cærulea Ard. Jeudi 27 juillet. Ces trois journées d'excursions botaniques en haute montagne . avaient pu s'accomplir sans incidents mais non sans un peu de . fatigue, d'autre part la préparation des nombreuses plantes récol- . tées demandait quelques loisirs. au repos... Repos tout relatif d'ailleurs, car la plupart des mem- Aussi, le jeudi 27 juillet fut réservé. T bres de la session profitaient de leur liberté et de cette belle journée ensoleillée pour visiter la ville et herboriser dans les envie Dans l'aprés-midi, dans une des salles de la bibliothèque munici- $ a AB pale, les congressistes examinaient avec le plus vif intérét la belle collection des plantes rares du Brianconnais que M. Vieux, profes- seur honoraire du Collège et botaniste local, avait réuni au cours de ses nombreuses herborisations dans la région. Très aimablement, M. Vieux mettait à la disposition des visiteurs des échantillons des espèces rarissimes que l'on n'avait pas eu l'occasion de rencontrer pendant la session, notamment : Anemone Halleri All. de la mon- tagne de Prorel, Callianthemum rutæfolium Mey. du Galibier, Draba incana L. et Potentilla multifida L. du Lautaret, Dictamnus albus L. de Beassac en Vallouise, Potentilla delphinensis G. G., Pleurospermum austriacum Hoff. des Fréaux, Rhaponticum sca- riosum Lam. de la vallée du Fournel, Orobanche cærulea Vill. de la Croix de Toulouse, Juncus diffusus Hoppe., Woodsia hyperborea R. Br. de la Grave, etc. Cette journée fut complétée par une visite rapide du parc Ghan- cel et des gorges de la Durance, promenade fort intéressante à travers un paysage impressionnant où une végétation luxuriante s'oppose dans le plus violent contraste à la roche nue et abrupte que domine de toute sa hauteur le pont d'Asfeld. Station botanique remarquable aussi, où entr'autres plantes rares, on peut rencontrer : Thalictium fætidum, Erysimum helveticum et E. confertum Jord., Isatis oxycarpa, Alsine fasciculata, Astragalus Onobrychis et pur” pureus, Telephium Imperati, Paronychia capitata, Echinops Ritro et E. sphærocephalus, Erigeron Schleicheri, Phyteuma Charmelii, Stachys recla, Hyssopus montanus Jord., Calamintha nepeloides, Salix daphnoides, S. nigricans, S. triandra, Stipa pennata, S. capil- lata, Bromus squarrosus, Melica ciliata, Kæleria palesiaca, etc, Herborisation du vendredi 28 juillet dans la vallée de Vallouise. La Vallouise située au sud-ouest et à quelques kilomètres de Briançon est une vallée latérale à la Durance, étroite et courte, qui s'enfonce au cœur même du massif du Pelvoux. La Gyronde, torrent qui la parcourt dans son entier, s'alimente en effet à tous les grands glaciers qui l'enserrent de toute part. Cette vallée est ane des plus pittoresques, des plus poétiques des Alpes dauphinoises ; elle rappelle les paysages les plus vantés de la Suisse et de la iine « Assise à la base du Pelvoux, la Vallouise peut embrasser yis : regard et les glaciers suspendus sur sa téte et la vigne qui croît : ses pieds. » Rien n'est plus exaet. Exposée en plein midi par suite COM T de son orientation générale, abritée des vents du nord par de for- midables arêtes qui atteignent 4.000 mètres, baignée par le courant chaud méridional, sous un ciel d’une limpidité incomparable, elle présente toutes les zones de végétation depuis le Chêne et la Vigne, cultivée il y a peu d'années encore jusque près de Vallouise(1.160 m.), jusqu'aux plantes de haute altitude à la limite même des neiges éternelles. Région privilégiée pour l'alpiniste, pleine d'attraits pour le botaniste qui peut y faire des trouvailles d'autant plus inté- ressantes qu'elle a été moins visitée par les naturalistes. La journée devant étre longue, la caravane partit de bonne heure le matin de Briancon en auto-car et par la route pittoresque et accidentée des Vigneaux, parvint bientôt à pied d'œuvre, au hameau des Claux, dernier village de la commune du Pelvoux, à l'entrée des célébres gorges d'Ailefroide (1.280 m.). Dès l'arrivée, le paysage se montre dans toute sa beauté. Devant soi s'ouvre l'étroit vallon d'Ailefroide que l'on va remonter dans un instant, au fond duquel le torrent s'est creusé un lit profond à travers les blocs de granit, gorges magnifiques où des arbres su- perbes, d'essences diverses, Erables, Aulnes, Tilleuls, Alisiers, Bouleaux, Trembles, Mélézes, etc., font un cadre de verdure trés gai aux sévères rochers du Pelvoux qui dressent tout près leur masse imposante et abrupte. À droite, barrant brusquement la vallée, s'élévent des pentes gazonnées, sillonnées de nombreuses cascades descendant du val- lon de l'Eychauda, couvertes d'une végétation arbustive exubé- rante, abritant une flore d'une grande richesse que le temps limité dont on disposait ne permit malheureusement pas d'étudier. Sta- tion botanique remarquable, limite altitudinale (de 1.800 à 1.700 m.) d'un certain nombre d'espèces dont nous ne citons ici que les plus caractéristiques : Geranium sanguineum L., Trifolium rubens L., Scleranthus perennis L., Gentiana asclepiadea L., Salvia gluti- nosa L., Melissophgllum sylvaticum Lam., Lilium croceum Chaix, Spiranthes æstivalis Reich. Cette dernière plante peu commune a été trouvée récemment dans les « sagnes », qui bordent les cas- ~ Cades de l'Eychauda, vers 1.600 mètres. C'est une espèce nou velle, MAC non seulement pour la flore du Brianconnais, mais pour toute cette région des Alpes où sa présence n'avait pas encore été signalée. Le programme de la journée ayant prévu une excursion Jusque Sur le glacier Blane, le champ d'exploration était donc fort varié et comprenait tous les étages successifs de la végétation. Par con- D. tre, les conditions édaphiques restaient sensiblement constantes, ns e les herborisations ayant lieu en entier sur les terrains cristallins du Pelvoux, granit, gneiss, micaschistes, roches à peu prés complé- tement dépourvues de chaux et de magnésie. Dans la première partie du parcours, le long des gorges qui, du hameau des Claux, conduisent aux chalets d'Ailefroide (1.520 m.), sur une distance d'environ 6 kilométres, on se trouve en pleine zone subalpine avec toutes ses caractéristiques : bois de résineux ou de feuillus, prairies fauchables, -gazons épais, avec le tapis végé- tal habituel à ce niveau, à l'exception ici des plantes exclusive- ment calcicoles. A remarquer aussi que dans ce vallon étroit, boisé, à l'abri des ardeurs du soleil, oü le torrent écumant entretient une humidité constante, les plantes nettement xérophiles disparaissent en partie pour faire place aux espéces amies de l'ombrage et des sols frais. Le chemin suivi par la caravane remonte la rive droite du tor- rent d'Ailefroide, d'abord par une pente assez prononcée, puis serpente à travers les prairies, au milieu des grands arbres dans un paysage alpestre, avec de belles échappées sur le majestueux Pel- voux qui forme le fond de ce tableau superbe. Déjà, dés la sortie du village, aux abords des champs et le long de la route qui conduit à l'entrée des gorges, quelques plantes retiennent l'attention et donnent un rapide apercu de la végétation locale : Helleborus fœtidus L. Phyteuma | betoniczefolium Vill. Turritis glabra Salvia g a Trifolium rubens L Calamintha Clinopodium Benth. Lathyrus silvestris L. rt Pole mum L Echinops VS oid At L. : Veratrum al Campanula Trachelium L. Cystopteris Hunts Bernh. Inula helenium L. fréquemment cultivée dans les jardins est — parfois subspontanée autour des habitations. Le vallon de l'Aile- froide est particulièrement riche et la liste ci-dessous ne comprend x que les principales espèces récoltées dans le parcours Thalictrum fœtidum L. Rhamnus catharticus Ranunculus lanuginosus L. Anthyllis Dillenii ge Actæa spicata L. (Assez rare). Astragalus Onobryehis L. (Rare). Aconitum Lycoctonum L. (Epars). Cerasus Padus L. (Abondant). Corydalis fabacea Pers. (Très rare). Sorbus Aucuparia L. (Epars. | Alyssum calycinum L. S. Aria Crantz (pues peras " Herniaria incana Silene nutans L SUI nemo L G Timia Saxifraga Sc nt). Tilia parvifolia Ehr. Commun). latanoides L. (Commun n). Bopeviren Com Rest Lug arachnoideum L. un peen latifoli ium L Ægopodium Podagraria (Rare). Astrantia major L. (Commun). Sambucus ` racemosa nicera nigra L (Abondant) Valeriana officinalis (Epars). Carduus defloratus L. PAR ani Carlina acau = 5 necio visc: Sen Adenostyles proie Reich. (Pelouses). $ pour grandiflora Lam. (Abon- Verbascum nigrum L. (Pelouses). Cusc uta major Ca — serpentina Vill. Polygonum Bistorta L. (Commun). aphne Mezereum L. (Assez rare). inum = ;- (Abündsit) ill. — nigricans Sm. Juniperus communis L. dub Nano: cbe L. (Parfois trés abondant dans les lieux hu- mides). Le cirque de l'Ailefroide oü l'on parvient aprés une heure et demie de marche est un petit plateau cultivé, dans une situation très abritée, au pied des premiers contreforts du Pelvoux. Avec ses prairies parsemées de Mélèzes, ses monticules boisés, ses sources - Ranunculus montanus Wild. en. Hypericum me var. androsæ- mifolium — Trifolium in L. E p Dip E. — our vulgaris Lindl. à Epilobium Fleischeri Hoch. e | z ~ 2 c eS. S w, Z BE £g — Astrantia minor — eaux vives, les torrents qui le sillonnent, il ressemble à un véri- table parc où l'on peut récolter entr'autres : a longiflora Waldst. Erigeron Slice: Matricaria inodora Androsace obtusijolia All. Gentiana campestris G.-G. Cynoglossum montanum L. Verbascum nigrum L. Pinguicula grandiflora Lam. . Linaria italica Trev. Pedicularis cilia L. m Scop. Greml. Li um Lonchitis | Asplenium Seniora Hoffm. A partir des chalets d'Ailefroide, la vallée s'élargit, la forêt de végé . Plus en plus clairsemée finit par disparaître, la prairie fait place à la pelouse, le paysage prend un caractère nettement alpestre et la flore es entraînée par le sent s'empare ite à peu du tapis | tal. d zx cB Le long du torrent, particulièrement sur sa rive droite, on peut observer deux stades de repeuplement des alluvions dont le terme . . final est le bois de Mélézes sous lequel s'établira plus tard la pelouse. Le premier dominé par Myricaria germanica et Epilobium Fleis- cheri présente une association végétale oü les espéces alpines sont. en grande majorité comme le montre le relevé suivant : Silene alpina Thomas. Antenaria caparthica Blett. Gypsophila repens L. Hieracium Pilosella L. Biscutella lævigata L. — staticæfolium Vill. : Trifolium pallescens Schr. — florentinum Al ; —t ymiflorum. Vill. (Rare, re- Leontodon autumnale L. : hn jusqu'au pré de Mme Euphrasia salisburgensis Funk. E . Linaria alpina DC. Alchemilla RUE pie: Brunella vulgaris Mœnch Sedum a Ru scutatus L. — atra Sas e Salir incana Schr. SOM Saxifraga aizoides L. — daphnoides Vill. ^ — oppositifolia L. Juncus alpinus EA — exarata "Vill. Agrostis alba L. Erigeron Piin te Uer Poa cenisia All. de Artemisia mutellina Vill. — nemoralis L. var. glauca DC — spicata L. Deschampsia cæspitosa d Leucanthemum alpinum Lam. Festuca rubra Equisetum eariegatum Schl. : Dans le second stade où domine la mousse Rhaconitrium canes- — cens les espèces alpines disparaissent en partie et l'association — florale se réduit à essa. lide notamment : E: Parnassia palustris L. rt staticæfolium Vi pre Sarirage Scop. (Com- D re a Thymus angustijolius var. ho Sie acre L. (Abond malis Rouy. — annuum L. (Très commun). die europæa DC. (Jeunes A. Sempervivum arachnoideum L je 33 Sazijraga Aizoon ai (Commun) Poa alpina L. (Commun) et un Li Erigeron glabratus H chen remarquable par 50? Achillea Millefolium Lo Eee le Ster cocon up a Hieracium Pilosella L. pin La pelouse qui tapisse le fond de la ie ro par la dent. du bétail, ne présente que peu d'intérét. Les pentes et les éb mieux protégés se recouvrent par place de Juniperus nana Wild. et de Rhododendron ferrugineum L. préparant la venue du Mélèze A mesure qu'on approche de l’ancienne moraine frontale du Gla- cier Blanc et du Glacier Noir, formée de gros blocs amoncelés qui barrent complètement la vallée, la végétation est plus fournie devient SOREN pee e On Arad alors observer eux 'autres cnp Tu Viola bi flora L. Antennaria dioica Gert. . Alsine lanceolata Metk. Veronica alpina L. Phaca alpina Wult. Daphne alpina L. — Astrantia minor L. Tofieldia calyculata Wah -~ Erigeron alpinus L. Selaginella spinulosa Br. . . On parvient bientôt au Pré de Madame Carle, ancienne cuvette = lacustre, changée peu à peu en un sagne ou lac marécageux puis, .. plus tard, en prairie qui, au XVI? siècle, appartenait à une dame . noble de ce nom. Depuis la prairie a été envahie par les éboulis et les transports torrentiels et aujourd'hui c'est un vaste champ de cailloux et de graviers que sillonnent en tout sens les constantes divagations du torrent rendant difficile tout repeuplement et rega- zonnement. Seuls quelques rares Mélèzes subsistent aux alentours E. du refuge Cézanne (1.874 m.) à l'extrémité nord de ce petit désert de pierre. Cà et là, de petites pelouses à maigre végétation où crois- M di E: sent : > — Tifolium dye Schr. Saliz herbacea L. (Dominant), = Alchemilla Hoppea -~ Juncus alpinus Vi eo osea Moussa Rch. (A- — triglumis L. (Commun). = bonda Carex bicolor All. - Pirola minor e (Rare). — frigida All. — Primula farinosa L. oa cæsia Smith. 1 Dal Saiit L, (Com- Selaginella spinulosa R. Br. un). C'est dans Pate d’elles, dès l’entrée dans le Pré de Madame E Carle, à proximité du torrent, que nos collégues, MM. Braun et * Talon, récoltèrent le rare Corallorrhiza innata R. Br., sur l'humus E recouvrant les racines des Saules herbacés, découvrant ainsi une _ Station nouvelle pour la région de cette rare Orchidée. Sur les alluvions mémes, dans les graviers et les sables, les ébou- . lis à travers lesquels serpente le sentier, quelques espèces intéres- santes se montrent : Cardamine resedifolia L. ` Epilobium Fleischeri Vill. Hutchinsia alpina R. Br. | . Wamifraga a i iscutella lævigata L: ; Senecio Set de LS Silene alpina SEE BPE Mutellina en Gypsophila repens L. — spicata nt Trim tima locut Vill. (Com- Leucanthemum alp inum. "ian m. Peces oem), EE sons Schr. | Hieracium P rijan Hoppe. Anthyllis pulneraria var. em os alpina DC. mi (Schul) "> -—- rostis rupestris All. Aprés un substantiel repas au de Cézanne et un iiem PME "e mérité eps une aussi | ugue course, la me pre par ede E MYERS EE caravane prit lentement le chemin du retour, tandis que les autres en petit nombre, alpinistes fervents, se proposaient de faire l'as- cension du Glacier Blanc et visiter le refuge Tucket situé sur la rive gauche de ce grand fleuve glaciaire à 2.440 métres d'altitude. Excursion trop rapide, effectuée en moins de trois heures aller et retour qui permit néanmoins aux touristes de contempler le cirque grandiose aux formidables escarpements de près de 4.000 mètres de hauteur, formé par les sornmets bien connus des Agneaux, des Ecrins, du Pelvoux et de l'Ailefroide. En méme temps, ils complé- taient l'herborisation de la journée par la récolte de quelques espéces de haute montagne qui n'avaient pas encore été rencontrées. En quittant le refuge Cézanne se montrent quelques arbustes : Alnus viridis DC., Salir hastata L., S. glauca L., S. grandifolia et aussi S. hastata x grandifolia avec Pedicularis Rouyana, = P. cenisia, X P. tuberosa, inter parentes, Geum reptans L., Sibbaldia procumbens L., etc. Le long du sentier qui monte en lacets rapides à travers la moraine du Glacier Noir, puis sur les pentes herbeuses ou rocheuses qui dominent la chute frontale du Glacier Blanc se montrent Cardamine alpina Wild., Alsine Cherleri Fenzl., Paro- nychia polygonifolia DC., Saxifraga retusa Gouan., S. aspera L., Xx D Phyteuma pauciflorum L., Androsace pubescens DC., Juncus tri- fidus L., le rare Allosurus crispus Bern. ainsi que la plupart des plan- "n les déjà rencontrées au Pré de Madame Carle. Le retour eut lieu sans incidents et le soir assez tard tout le monde se trouvait réuni au village des Claux oü nous attendait lauto-car . qui devait nous ramener à Briancon. Au cours du trajet une panne de voiture nous immobilisa pendant une demi-heure, au delà Vigneaux au milieu d'anciens vignobles, à proximité d'un peuple- — ment de Chénes Quercus sessiliflora var. pubescens Wild. qui forme . la limite supérieure de cette essence dans la vallée de la Durance. Circonstance heureuse qui permit à M. Chouard, malgré la nuit tombante, de prendre un relevé assez complet de la végétation de S l'étage du Chêne rouvre dans cette région du Briançonnais. Ce bois — de Chêne repose sur les calcaires en plaquettes du trias et son orien- — tation au midi donne à l'association végétale un facies nettement xérophile ainsi qu'on peut en juger par la liste ci-jointe : - Clematis Vitalba L. Hypericum | perforatum L. Helleborus fœtidus L. Ononis natrix Lam. — Alyssum calycinum L. Hypocrepis comosa L. Silene italica L, Astragalus vesicarius L. Dianthus vi , Mill. tan rgineus Gr. Godr. Cerasus Mahaleb Linum tenuifolium L. — Prunus spinosa L. T C A ME SEED aer Ai TAA Mie iE aia — 53 — Agrimonia Eupatoria L. Chondrilla juncea L. Sorbus Aria Cr. 'atananche cærulea L. Amelanchier pulgaris Mæœænch Cichorium Int Lis L. - Rosa spinosissima L. Ligustrum vulgare L. — rubiginosa sens. lat. Vincetoxicum officinale Mænch Herniaria incana Lam. Cuscuta mino Sedum anopetalum DC. Thymus era k. Laserpitium gallicum L. eue officinalis var. decum- Buplevrum aristatum Bartl. ben E ed ipn L. Catonis mpra Jord. Ery c sire L. Nepeta lanceolata Lar E- Polonis. Fours ylla Koch. Stachys recta - Asperula cynanchica L. Scutellaria alpina L. — longiflora Kastl. Teucrium Chamædrys L. ESSA corrudzfolium Vill. Euphorbia falcata L. Xeranthemum inapertum Wild. Plantago Cynops L. Artemisia camphorata Vill. Melica ciliata L. nula montana L. Festica duriusculus L. Achillea nobilis L. Brachypodium pinnatum P. B. Herborisation du lundi 31 juillet. De Briançon à Aiguilles : en Queyras, par les cols d’Izoard et Malrif. - : Le programme de la session avait réservé à juste titre, dans une ; . deuxième partie, plusieurs journées pour herboriser dans les hautes . vallées alpestres du Queyras et le massif du Viso. Région trop con- nue, trop fréquentée par les touristes comme par les botanistes pour qu'il soit nécessaire d'en donner ici une description méme succincte. Remarquons simplement que le Queyras doit à sa situa- lion géographique, à sa constitution géologique, à son climat, et . aussi à ses difficultés d'acces et à son isolement, la richesse de sa flore et la présence sur son sol de nombreux endémiques à affinités = arcto-alpines. ; : Les membres qui prirent part à l'excursion eurent l'occasion de visiter les stations botaniques les plus vantées : col Izoard et col . Malrif, col de la Traversette, brèche de Ruines, vallon de la Tail- . lante, prairies et pâturages du haut Guil, de Fontgillarde et de . St-Véran, etc. et de faire d'abondantes récoltes. De Briancon à pe Aiguilles, chef-lieu de la vallée, deux itinéraires également intéres- _sants s’offrent aux botanistes, l'un facile par la route des Alpes qui passe au col Izoard, l'autre plus long, plus pénible, par le col Malrif . € les prairies de Lombard. Ces deux voies ont été suivies par deux ipte différents qui, partis de pan matin de Briancon en auto- : — 54 — car, se séparèrent au village de Cerviéres, pour se retrouver tard le soir à Aiguilles. Le premier groupe, le plus nombreux, poursuit sa route en auto- car et par le verdoyant bassin du Blétonnet et la belle forét de Pins cembrot (Pinus Cembra L.) d'Izoard arrive bientót au refuge (2.300 m.) oü un assez long arrét permit à chacun d'herboriser à loisir aux environs du col et d'admirer le splendide panorama qui se déroule devant les yeux et au premier plan le cirque sauvage de la Casse Déserte, aux rochers fantastiques, dressés sur des pentes rapides dans un désert de sables jaunes, rougeátres ou blancs. Le col Izoard (2.400 m.) ouvert dans les calcaires dolomitiques, les cargneules et les gypses du trias supérieur est une station remar- quable pour la flore alpine à facies nettement xérophile. Nous n "ns + diquerons que les principales espéces de cette localité classique — dont la plupart furent d'ailleurs observées par les partopi à 22 la caravane : Pe Rd PAT p o va CE E Me TENE T * T dum cn ^ RR GR TUR TINTE LET PAESE SEC OUR CERO ANTO DT OR LAESA Se T s MEE SC S ERG EE MeL EN Anemone vernalis L. Antennaria caparthica BL — baldensis L. Gnaphalium supinum L. Diplotaxis repanda G. G. Berardia subacaulis Vill. Draba pyrenaica Leontodon Tarazaci L. Biscutella alpicola “Jord. Hieracium glaucum : Hutchinsia alpina Br. Campanula Allionii Vill. Helianthemum alpestre DC. Gregoria Vitaliana Duby. — Œlandicum DC. Androsace obtusifolia All. Viola cenisia L. Veronica aphylla L. Gypsophila repens L. i — Allionii Vill. Sagina glabra Willd Scutellaria alpina L. Alsine* verna Boh Salix reticulata L. — Cherleri Fengl. — retusa Arenaria ciliata L. — serpyllifolia Bie Cerastium latifolium L. Pinus Cembra L. — latifolium var. ours. Carex ien AL. amnus pumila L. — riae E Trifolium Thalii Vill. — frigia Oxytropis montana DC. ' Phleum En Scop. Phaca australis L. Agrostis rupestris All. E Wo Dryas octopetala L. Trisetum distichophyllum amm Potentilla minima Hall Kœleria cenisia "s Sazifraga muscoides Wult. Poa minor Gaud. ia — lara e enm — opposi tifoli a L. — alpina Galium tenue Vill. Festuca Haller AIL Valeriana montana L. — violacea Gaud. — saliunca All. : umila Chaix. Homogyne alpina Botrychium Lunaria Sw. Bellidiastrum M Due Gidi: x A uus Le second groupe composé de jeunes et excellents marcheurs, Mlle Decary, MM. Chouard, Heim et Rémy, avait une dure journée en perspective et la rapidité d'allure nécessitée par la longueur du trajet n'était guère compatible avec une herborisation sérieuse des diverses formations végétales traversées. Néanmoins, la récolte fut abondante et assez complet le relevé floristique de la région |. parcourue. A partir de Cervières, l'itinéraire suivait le torrent de la Cervey- rette, jusqu'à sa source au col Malrif, pour redescendre ensuite dans le versant du Guil à travers les páturages et les prairies de Lombard et aboutir à Aiguilles. Au sortir du village (1.070 m.), la route carrossable monte en lacets rapides le long de rocailles, d'éboulis, de moraines glaciaires, qui obstruent presque complètement l'étroite vallée. Dans ce par- "ru . cours, on remarque quelques espèces intéressantes : Biscutella lævigata L. var. pinna- Sambucus Pata L. tifida. chinops Ritro Gypsophylla repens L. Nepeta lanceolata Lam. Silene Pseudo-otites Jord. Scutellaria alpina L. Ononis cenisia L. Teucrium montanum L. Astragalus aristatus L’ Her. Hermi is L. ~ Laserpitium gallicum Bauh. ` Poa distichophylla Gaud. _ Après avoir franchi une ancienne moraine frontale on se trouve devant le bassin lacustre du Bourget semé d'arbres, de pâturages, de marais, de prairies superbes, encadré au sud par une forêt de Méléze et au nord par des pentes calcaires, dénudées, rocailleuses . &ux maigres pâturages. C'est dans ces pentes ensoleillées et sèches _ que le savant botaniste, notre collègue M. Braun-Blanquet, a découvert la veille, au cours d’une promenade rapide, le rare Gzthio- nema Thomasiana, plante nouvelle non seulement pour le Brian- connais, mais pour la flore francaise (1). Dans les alluvions, les sables fins qui bordent le torrent, on . . Erucastrum obtusangulum Rchb. Saxifraga Aizoon Jacq. Silene inflata var. alpina Thomas. Tussilago | Farfara Trifolium pratense E Salix cæsia Vill. x |o Pallesce — rubra Huds. Anthyllis Dillenii Schr. Agrostis alba L. Gypsophilla repens L. iza media L. Saxifraga oppositifolia L. Equisetum variegatum Sch. d’être retrouvée en pleine floraison et up UNE liq é par M Bn. LU B _ 1. Cette belle espèce vient dis : SE T, ao dul Laud NT ad c CUR VAIG SN | e NQUET. € EB s bientót suivi, sur les graviers à éléments plus gros, par le peuplement ci-après : Parnassia palustris L. Salix cæsia Vill. Trifolium pratense L. Orchis latifolia L. Myrioaria serons Dev. (Abon- Carex frigida All. dant souvent exclusif). — Davalliana Smith. anim Patear L. — panicea Valeriana dioica L. — vulgaris Fries. Primula farinosa L. PN alba L. Polygonum Bistorta L. Eriophorum angustifolium Roth. Toffieldia ee Wald. Dans les prairies et sur les pelouses humides : Trifolium spadiceum L. Bartsia alpina L — monianum L. Saliz'czsia Vill. Vicia iride L. Scirpus alpinus. Potentilla Tormentilla Nestl. Briza media Pinguicula vulgaris Carex ampullacea Godd. Pedicularis verticillata È — vulgaris Frie Rhinanthus minor Ehrh. Selaginella spinulota R. Br. Ailleurs, sur des talus secs, des espaces découverts et caillouteux : Oxytropis campestris DC. Vaccinium Vitis-idea L. Dyar octopetala L. ' . Epilobium collinum Gmek. et quelques exemplaires du rare Astragalus leontinus Jq. retrouvés là par M. Chouard et qu'il a pu identifier avec l'espèce type. l Dans les vases et les endroits innondés : Menyanthes trifoliata L. Blysmus compressus Panz. Triglochin palustre L. Cra limosa L. Juncus arcticus Wild. stricta Good. L’ Ophioglossum alpinum Rouy, signalé autrefois dans ces parages par Petitmengin, n'a jamais été retrouvé. a a route continue le long des prairies fauchables et de gras páturages jusqu'aux chalets des Fonds (2.060 m.), dernier hameau de montagne oü commence le sentier qui, par des pentes douces, — à travers une vaste pelouse malheureusement tondue pur les trou- peaux, mène au col de Malrif. B Au cours de ce long trajet, au hasard des rencontres, on récolte : quelques plantes intéressantes et notamment : R dd Gonan. errei obscur L. Arabis bellidifolia Jaq. Trifolium Jinsni vil. ianthus | neglectus | Lois. - Potentilla aurea L.. Silene wu var. elongata. — salisburgensis Henk. Alsine striata G. Ge i um montan . Phaca Muda Ii. ds Herniaria alpina L. Galium | anisophyllum Vill. Leuca nthemum coronopifolium G. EG (Très abondant). Artemisia , Mutellina Vill. . — glacialis L. ; auc T. uc | | Gentiana brachyphylla. Euphrasia alpina Orchis viridis Cran Botrychium Turaka Sk | Le long des pentes qui aboutissent au col et sur l'aréte méme _ (2.850 m.) qui sépare les deux versants, on remarque une associa- Y . 1 i | tion remarquable de plantes alpines rares bien connue des botanistes = et dont nous indiquons ci-dessous les principaux éléments : . Ranunculus glacialis L. (Commun) abis caerulea Jq. (Rare). Hutchinsia rotundifolia R. Br. (Rare). | — alpina KR. Br. -~ Alyssum alpestre — pyrenaica L. (Abondante). 3 Ch erleri ria sedoides L. (Rare). Oxytropis cyanea Gaud. (Rare) — campestris DC. (Rare). — fetida DC. (Epars). — uralens = montana Phaca australis L. (Rare). — Sedum atratum L. Achillea nana. P Senecio incünus É. Gentiana nivalis L. — tenella Rott. ?r le relevé suivant : Ra nunculus montanus Wild. Pi glacialis Schl. (Très commun). mone baldensis L. Erysimum pumilum Gaud. Arabis curules. Jaeq ed - Draba tomentosa Wahl. (Rare). Cerastium bitsjolium LE (Commun). Saxifraga opponi L. — biflora All. re). — bryoides T To Ophrys alpina # _ La descente sur le versant du Queyras vers les lacs que l'on _ aperçoit dans le fond se fait parmi les éboulis où l'on retrouve la plupart des plantes citées plus haut avec quelques espèces nouvelles : Pedicularis rostrata L. uphrasia alpina Lam. — minima Sch. L'exploration des trois lacs des Laux x (2.600 m.) et de leurs abords, - dans un cirque de montagne magnifique avec une vue. splendide. Sur les grands pics du massif du Viso, a penus à M. Chouard d'éta- . bli : Alyssum E nel TN ly i a Wa hl. Pha haca australis 5 Saxifraga “pat ave me vl — 58 — : Artemisia glacialis L. Potamogeton filiforme Pers. Campanula Allionii Vill. Eriophorum capitatum Host. Soldanella alpina L — angustifolium Roth. On s'engage, en suivant un sentier jalonné, dans les belles prairies - Š de Lombard que la fin du jour toute proche ne permettait pas d'explorer longuement. La descente rapide sur Aiguilles laissa à peine le temps nécessaire pour noter au passage quelques plantes intéressantes sur les rocailles et les pentes gazonnées au-dessus du village : Silene Vallesia L. Artemisia Absinthium L. s Telephium Imperati L. — camphorata | Vill. ; Laserpitium gallicum. + entiana cruciata L d Buplevrum caricifolium Jord Cerinthe minor L. : Buphthalmum | grandiflorum L. Salvia Æthiopis L. lU Echinops Ritro L. Nepeta lanceolata L. EN — sphærocephalus L. Plantago Cynops L " | Ornithogalum divergens Bor. — — Herborisation du mercredi 2 août à la Brèche de Ruines, au Col Vieux et au Col Agnel. L'herborisation qui eut lieu le mardi 1er août dans la haute vallée M du Guil, dans les prairies et pâturages du Viso et au col dela Traver- —— Sette, a fait l'objet d'un compte rendu très détaillé de notre collègue M. Le Brun qui a paru dans le Bulletin de la Société botanique de France (séance du 3 août 1922). Nous croyons donc inutile de revenir - sur cette très intéressante excursion botanique qui a laissé, d'autre . part, le meilleur souvenir à tous ceux qui y ont pris part. — — E Le soir de cette journée seuls restaient au refuge les plus int eue i: parmi les botanistes, Mlle Decary, MM. Chouard, Le Brun, qu devaient par la brèche de Ruines, le vallon de la Taillante, le col | Vieux et le col Agnel rejoindre à Fontgillarde l'autre partie de la caravane venue d'Aiguilles par St-Véran. AG Nous ne donnerons qu'un court résumé de l'excursion à la brèche de Ruines qui fut en même temps une véritable ascension par Sul des difficultés d'accès de ce couloir creusé à 2.900 m. d'alut : entre la Taillante (3.212 m.) et le pic d'Asti (3.220 m.). Toute. zone parcourue est constituée par les schistes lustrés, serie se a E E — 59 — - Après une nuit d'orage, le temps s'était remis au beau et c'est sous un soleil splendide que s'effectua le long trajet du refuge à Fontgillarde aprés une marche presque ininterrompue de 12 heures. Dans une première partie de la course, la descente dans le fond de la vallée du Guil, on rencontre la plupart des plantes récoltées Ja veille aux environs du refuge ou au col de la Traversette. A noter . cependant au passage du Guil le Salix Lapponum Koch qu'on _ m'avait pas encore observé, bien que sa présence soit signalée à la Traversette. On monte ensuite sur le flanc est du pic d'Asti, aux pentes rapides = gazonnées, alternant avec des bancs rocheux où se montrent quel- E: d espéces nouvelles. i2 AT ie ae P a fladnizensis Wulf. Gnaphalium supinum L. E Asie Villarsii M. et K. Saxifraga retusa Gouan. —. — verna Barth. — i xai lete L. var. alterni- =~ Ozytropis lapponica Gaud. folia à Aronicum Clusii Koch * L'itinéraire suivi franchit un contrefort du pic d'Asti à travers = des éboulis et des plaques de névés pour redescendre ensuite dans . une cuvette que domine le glacier de l'Asti. Dans les pelouses, les rocailles, les escarpements plus ou moins humides, on note : 2 Ranunculus glacialis L. Athamanta cretensis var. mu- umilum Gaud. tellinoides. Draba frigida e Artemisia glacialis L - Arenaria biflora L. anula cenisia L . Cardamine Loin Vill. Primula marginata Curt. — Geum reptans L. Lloydia serotina Rchb. Sedum atratum L. i On aborde le vallon de Ruines que l'on remonte jusqu'au couloir terminal couvert d'éboulis fort instables, dans lesquels croissent à due ee AR Doronicum hirsutum Lam. Ozytropis. fetida Artemisia glacialis L. elt raga pla olia x — spicata I v Sarif ga z soiree cr kd £d arisen p bare Vill. Leontopodium alpinum Cass. Phyteum EB p . Au col même (2.850 m.) et sur l'aréte voisine de la ae poses Par yrenaica R. Br. . Primula marginata Curt verc da E: . & rires "lentia God. — im Or in i Festuca nee aix. — 60 — Malgré des patientes recherches, il n'a pas été possible de retrouver le Saxifraga valdensis et le S. diapensoides signalés au col même : De la bréche de Ruines, on descend dans le vallon de la Taillante jusqu'aux abords du lac Foréant visité par M. Chouard qui a pris le relevé suivant : Arabis bellidifolia Jacq. Carex nigra All. entiana Rostani : — atrata L. Bartsia alpina L. — ustulata Wahl. Eriophorum capitatum Host. — microglochin. uncus Jacquini L. — Davalliana Sm. — triglumis L. — capillaris L. — Buxbaumii Wahl. Du lac Foréant au col Vieux, on s'éléve en pente douce dans des schistes à végétation clairsemée oü l'on note cependant : Arabis caerulea Jq. Doronicum hirsutum Lam. ' Draba tomentosa Wahl. - Artemisia spicata L. Oxytropis jetida DC. Veronica bellidifolia L. Juncus arcticus Wild. Potentilla frigida Vill. Saxifraga androsacea L. Le Phaca Gerardi Vill. et le Thalictrum alpinum L. wont pas été rencontrés malgré des recherches répétées. Du col Vieux au col Agnel situé sur la frontière, la distance est assez courte pour per- mettre une visite rapide et contempler le panorama superbe sur — le Viso et les montagnes italiennes. La flore est identique à celle — du col Vieux. Au col Agnel aboutit la vallée de Fontgillarde, une des plus riantes du Queyras avec ses gras páturages et ses belles prairies fauchables que le manque de temps ne permit pas d'explorer. Au cours de cette journée, les autres membres de la session se ren- daient à St-Véran par la vallée de l'Aigue-Blanche, la plus fertile de la contrée malgré son élévation — 2.050 m. au village de x Véran, la plus haute commune de France. — Ils rejoignaient ensuite — le village de Fontgillarde par une excellente route à travers de riches m. prairies, de champs de céréales cultivés jusqu'à plus de 2.220 m» —— de superbes forêts de Mélèzes et de verdoyants pâturages. Le soir, tard, toute la caravane réunie rentrait à Aiguilles T devait avoir lieu le lendemain la séance de clóture de la session et : le banquet final. UOTE ee Le retour à Briançon en auto-car, dans l'après-midi du jun 2 août, ne fut pas dépourvu d'intérét. Le trajet d'Aiguilles à Guil- 2 lestre à travers la célébre combe du Queyras, gorge impressionnante aux colossales falaises, tantót abruptes et noires d'ombre, tan F gracieuses et boisées, au fond desquelles serpente la route e^ — 61 — Guil, laissa chez tous un souvenir inoubliable. Un détour de quelques kilomètres permit de visiter les sources salées du Plan de Phazy (910 m.) qui sourdent au milieu de vignobles, des gypses triasiques. Ce sont des eaux chlorurées sodiques et magnésiennes, trés chargées en sulfate de chaux dont le lent dépót a produit dans la plaine des incrustations et des exhaussements du plus curieux effet. Quelques espèces halophiles, Samolus Valerandi L., Plantago maritima L., etc., ont pu être récoltées. Près du village de St-Crépin, la voiture s'arréte en face de la station bien connue du Juniperus thurifera var. gallica, dont les pyramides élancées se dressent dans des éboulis calcaires, ou s’accrochent aux parois rocheuses donnant au paysage un aspect assez curieux. Ce peuplement unique en France par son étendue et sa densité semble en voie de disparition par suite des dépréda- tions inconsidérées des habitants. Aussi, séance tenante, les membres de la session décident d'émettre un vœu énergique auprès des pouvoirs compétents pour préserver cette espèce rare d'une destruc- tion totale. Ce vœu a été pris en considération et aujourd'hui la Station tout entière de cette Sabine arborescente est placée sous la surveillance de l'administration des foréts. Court arrét enfin sur le promontoire du Pertuis Rostan à l'entrée des cluses de la Durance, pour admirer les grands travaux d'art des canalisations des usines de l’Argentière et dernière récolte de la Lavande qui fleurit toute la pelouse et dont les bouquets parfumés seront pour chacun des membres de la session comme le souvenir symbolique de leur trop court séjour dans les Alpes brianconnaises. _ La végétation du bois de la Madeleine — Set des îlots arbustifs du col du Lautaret par Rocer HEIM I. — Coup d'œil sur la topographie du bois de la Madeleine. - Les botanistes grenoblois et briançonnais dénomment « bois de . la Madeleine » une vernaie remarquable à laquelle se sont rendus, _ le 29 juillet 1922, les membres de la session extraordinaire de la . Société botanique de France. e " Le Situé à l'ubac dans la haute vallée de la Guisane, au pied méme | mew. p s: du pic du Combeynot, face au hameau de la Madeleine (1) et à la | chaîne calcaire du Galibier, à 2 km. 500 du col actuel du Lautaret, | ce bois repose sur un plan incliné d'exposition N.-E., dont la pente moyenne atteint 40 à 505, et qu'il recouvre sur une dizaine d'hectares. La lisière inférieure côtoie la rive droite de la Guisane sur 500 m. environ de longueur ; les cotes de ses différents points sont comprises. entre 1.800 et 1.810 m., d’après les plus récents relevés du Service — géographique de l'Armée (1924). La lisière supérieure, oblique, oseille entre 1.950 et 2.000 métres environ d'altitude. Le bois comble partiellement, entre 1.800 et 2.000 m., l'espace compris entre deux cônes de déjection torrentiels, dont l'un — celui d'amont — n'est pas alimenté. Il empiéte à sa partie inférieure - sur le cône d'aval, que sillonne timidement un mince ruisselet après . les pluies, et s'appuie de l'autre côté sur l'aréte rocailleuse qui — limite le couloir d'éboulis surmontant le cône d'amont qu'il recouvre - partiellement dans sa partie inférieure. Quelques îlots de végétation analogue, caractérisés, comme la - vernaie proprement dite, par l'AInus viridis, se sont établis en dehors du périmètre de cette dernière, d'une part au-dessus de la lisiére supérieure, d'autre part au delà du cóne de déjection d'amont. La plupart des phanérophytes qui constituent une partie du cortège de l'Aulne ont également émigré sur l'autre rive de la Guisane et forment devant le bois une ceinture de végétation sociologiquement mblable. sem de la microdiurite dite du Combeynot, essentiellement granitique. Deux torrents le traversent de haut en bas dans sa partie orientale. Le plus important des deux (le plus occidentai) sort d’une source située à quelques mètres au delà de la lisière supérieure. Il s'étale rapidement, mettant à nu une zone rocheuse sur laquelle se sont L'assise rocheuse sur laquelle s’est édifié ce bois est constituée par - — an établis quelques végétaux aquatiques ou hygrophiles et que des Algues recouvrent partiellement. Le torrent se fraye ensuite un étroit passage à travers le bois. Plus bas, gráce à une obliquité plus faible du terrain, il donne naissance à quelques ruisselets dont l'ensemble constitue un petit marécage, sur la rive droite de la Guisane, jusqu'à proximité du pont de planches jeté sur elle, au-dessous du lieu-dit la Lame. ESET LEE ute * *ock II. — Les stades initiaux. | Si l'on quitte le col topographique du Lautaret (là oü l'altaretum * - construit par les Romains fut vraisemblablement édifié) en suivant F - le sentier d'ailleurs mal tracé qui traverse, vers 2.100 mètres d'alti- 3 tude, l'intéressant vaccinietum (Vaccinium Myrtillus et V. uligi- = nosum) situé sur les pentes du Combeynot, au-dessus du lieu-dit ; Pra Brunet, on aborde sans difficulté, immédiatement aprés la ~ traversée d'un large couloir, le point le plus élevé de la lisiére du - bois. On peut alors parcourir aisément les rocailles et les gazons qui dominent cette dernière, recouverts par une végétation qui constitue _ les stades initiaux de la vernaie. ... Selon que le sol est à forte ou à faible déclivité, meuble ou com- pact, terreux ou pierreux, recouvert de roches branlantes ou de roches fixées, la nature et la succession des associations initiales _ diffèrent. Dr — Le stade dont la parenté avec la vernaie est la moins accusée Comprend un groupement où Rumex scutatus, Avena montana et .. Festuca violacea jouent un rôle important, le premier par sa fréquence . méme, les deux autres par leur mode de végétation en touffes qui -permet la fixation du sol. Les relevés suivants sont relatifs aux é Q. 3), à graviers mobiles (4,5) ou fixés (6) ( Voir tableau page 64) : — . Ce groupement fait généralement place, un peu plus bas et de. préférence sur les pentes douces, au vaccinietum, mélé souvent au dryadetum et au juniperetum montanz ( Voir tableau page 65 ): — Çà et là, les Vacciniées disparaissent totalement, laissant la place aux associations à Dryas et à Juniperus, généralement mélan- se développe plus abondamment, associé à Saxifraga Aizoon e boulis mobiles à gros blocs (1), à blocs de dimensions moyennes gées. Dans les endroits où les roches sont fixées, le Sesleria cærulea — Humez scutatus . Rosa alpina i Valeriana montana. : Avena montana . `. . . wa s F vor EI m Anemone alpina POL e ia) + : Jb À di PEHE Tk de Xp ++ Biscutella lævi pià LINE UIDE UU. Pa + Thalictrum om : LEE Mace is ee o Wo o C EUR r WI ete La + DNS DANS. a oe ile leucophylla. Thymus Ser Myosotis areri. PD ea Ls Leucanthemum alpinum SUENE MPNA od i x s o6 Arabis brassiczeformis Campanula Scheuchzeri Anthoxanthum odoratum . Hubus idæus.; "=: x Sorbus Aucuparia. . . : #2" Alchemilla vulgaris . . . : . . Astrantia minor NEUE. done, Lene oot drap PS LUE. SEE ri if uM EET ++ + Re ue eT d: Lad Astranlia minor, Saussurea depressa, Athamanta cretensis, Atragene alpina, Thalictrum aquilegifolium, Deschampsia flexuosa s ans certains éboulis formés de gros blocs mobiles, plusieurs espèces végétales Patent, échappées soit des prairies i ciu supérieures, soit du boi Euphorbia Cyparissias. = Geranium poteet Gentiana lutea. ; Rosa alpina E Veratrum album Aconitum: Lycoctonum. Chærophyllum V illarsii. Ranunculus montanus. et, plus clairsemées : pues Doronicum. : Carduus defloratus. Biscutella lævigata 7 Galium asperum. Plus bas, le stade constitué par Lonicera caruleum s 'établit, . retenant et fixant des roches parfois volumineuses et formant une — barrière protectrice du bois vis-à-vis des avalanches. Dans les lieux où la protection est plus facile, Lonicera nigra s'étend. On aborde, immédiatement aprés, le bois lui-même à la lisière Kuccimum Myrhlus £y T PA + Vaccinium uliginosum. r . . . . . . . . + + Dryas odtopetala. nu en x sms =- + PONI MOMONG a Qo A slee seu 3 0E IY + E + Umraüntam SPBU ;. 7. 7-9 + + + Asanka HA NOR i XA I IRE + + - Trollius europæus . CLAU L IE A one a vs + + + Lotus cormwulatus. uo s o loea + + perla cauen. v i49 ce re + + + Qo pina — s s e aa EC -+ + = Grepis blattariotdes -r 2.24 ua + + jonnánuta s esp Pu ru ac ai Prum alpinum. a 4t oL + + Myosotis notes RS D PL Ne E GA + Aquilegia prd l1 1o 9.4. erra S + Fiola biflora pimpinellifolia. Ozanonii Déségl.. Rumex ario asina dira Koch. i Salix Arbuscula. Scandix hispanica. Scirpus pauciflorus. TAES Hoppei. nodosa PETR al pina Se nacampseros. Sasha robe Sempervivum montanum. Senecio Doronicum. — Fuchsi Sisymbrium POS Soldanella alpina Solidago alpestris. Sorbus Stellaria nemorum. — trigynum. Thalictrum opa aniaui As jet eruta Thesium alpinum. umifusum. MEE ss nse Thlaspi t — montanum. Thymus Ser. VO. . Tofieldia calyculata. Signalons qwentre la Madeleine et le Lautaret, au lieu-dit n Pra Brunet, on retrouve une vernaie analogue, à un kilomètre envi ron de la précédente. Les fourrés y sont moins denses, la végétation i Trifolium alpestre L.. alpinum. — Thalii. Trisetum Ron piap Trollius Putag F 'arjara. Urtica dio ; Vaceinidm "M. yrtillus. e uliginosum. Valeriana dioica. montana. rugs tripteris. Veratrum album. ta ar. Lobelianum. À Veronica urtioæfolia acq- ; Vibur ES Vicia CEA L. — se bra — silva — Duden Roth. Viola arenaria — du Mies era, = irta. : — -—— var.sciaplula Koch. tu — silvestris var. Rieinuma — Reichb.. moins riche. Par contre, quelques espéces qu'on chercherait er i vain à la Madeleine se trouvent à Pra Brunet, notamment > Agrostis alpina Allium Schenoprasum. ratus bellidifolia Carex pillaris. — vililis Fr.. T AR, pediformis. od AT Bingin nigrum. Juncus arcticus. ix Myrsinites. S d in IV. — Remarques sur l'origine géographique des espèces. Maintenant que nous avons établi la statistique floristique du i . bois de la Madeleine, dégageons-en les principaux groupes végétaux dont l'origine géographique diffère : 19 Quelques-unes des espèces méridionales répandues dans le haut-bassin de la Durance s'échelonnent encore dans la vallée de la Guisane, de Briancon vers le Lautaret. Le point ultime de cette. irradiation paraît être le bois de la Madeleine où subsistent encore — Euphorbia nicæensis et Rhamnus alpina. Cette dernière, nettement .. méditerranéo-montagnarde, atteint ici 1.950 m. environ d'altitude. - Nous n'avons rencontré la première qu'à la lisière inférieure, vers - 1.820 m., en quelques échantillons. Çà et là, croit également l’ Astra- i galus monspessulanus. 20 L'élément eurosibérien-boréo-américain, tel que l'a défini -dans le sous-bois, en particulier par Lilium Martagon, Paris quadri- - folia, Actæa spicata, Stellaria nemorum, Asperula odorata, Prenanthes -~ purpurea, Pimpinella magna, Acer platanoides, Oxalis Acetosella... - 89 L'élément subalpin constitue la majeure partie des espèces . recueillies, certaines atteignant ici leur limite altitudinale (1.900 à 2.100 m.), notamment! Ribes]petreum, Prunus Padus, Acer Pseudo- Platanus. : ...Un grand nombre des espèces ou variétés subalpines sont alpi- et Cardamine resedifolia). Massi. Central de France, 1923 zu 5. En résumé, les trois éléments eurosibérien-boréo-américain, sub- alpin et alpin constituent presqu'exclusivement la flore locale. Les espèces subalpines, bénéficiant de l'humidité du sol et de l'atmos- phére, prédominent dans le bois. A la lisière supérieure, elles entrent en conflit avec les espèces alpines auxquelles une insolation plus forte eonvient. Le terrain de lutte constitue le territoire des stades initiaux de la vernaie. V. — L'association arbustive et les groupements adus en relation avee les faeteurs stationne Il résulte de cette étude que le bois de la Madeleine offre les carac- teres classiques d'une vernaie, mais, grâce à des conditions station- nelles particulièrement favorables, il représente l'exemple le plus parfait, par la richesse et la luxuriance de sa végétation, d'une telle association arbustive. Son orientation septentrionale, face à une chaîne élevée, sa situa- tion topographique dans un coude de la vallée, lui assurent le mini- mum d'ensoleillement compatible avec les besoins de croissance de sa végétation. Au manque naturel d'insolation s'ajoute l'influence du couvert épais formé par les arbustes, du lacis de branches et de troncs courbés. La terre est meuble, mobile, riche en humus. Il s'ensuit une humidité élevée du sol et de l’atmosphère emprisonnée. Il y a donc conflit entre les caractéres stationnels du bois et les caractéres climatiques de la région. À l'ombre du couvert supérieur, constitué par les phanérophytes, se développe la macrophyllaie, comprenant des espèces à limbe très développé (Adenostyles albifrons, Imperatoria Ostruthium, Veratrum album, Mulgedium alpinum, Saxifraga rotundifolia), formant un nouvel obstacle aux rayons solaires et canalisant les eaux de pluie. Ces deux écrans (couvert supérieur, macrophyllaire) ont une répercussion primordiale sur les caractères de la végétation crypto- gamique. 1° Les Muscinées et les Hépatiques ne peuvent s'établir que difficilement sur la terre trop mobile et dans une atmosphere insuffisamment éclairée. Elles sont trés peu nombreuses ; 29 Les Lichens sont localisés sur les trones de quelques phané- : rophytes ; ils sont peu représentés, car leurs supports de choix ums les Conifères et les rochers — sont ici absents ; ^ - RCI oe 39 La flore mycologique est, par contre, particulièrement inté- ressante et mérite qu'on s'y arrête Au point de vue des Champignons supérieurs, non parasites, on peut considérer : a) Une flore hypogée pauvre, par suite du manque de Conifères et peut-être de la mobilité et de la nature chimique du sol (Rhizo- pogon rubescens) ; b) Une flore terricole riche, comprenant soit des espèces terricoles proprement dites, adaptées à la nature meuble du sol : era tenera. Melanoleuca jure Hebeloma crustuliniforme. Nolanea versatili - Hygrophorus ceraceus. Tricholoma SE etc... j ors tabidus. À soit des espèces de prairies humides, venant dans les lieux éclairés et herbeux, aux lisières : -Hygrophorus conicus. H. psittacinus, etc... Signalons que le sol, sous le couvert des arbres, est tellement - favorable à la croissance des macromycètes, par suite de sa richesse en humus et de son humidité, que des espéces d'ordinaire épixyles y sont simplement terricoles-humicoles (Coprinus micaceus). _ €) Une flore saprophytique très riche, soit épixyle sur les troncs : morts des arbres, soit croissant sur des brindilles décomposées . €t humides des plantes herbacées : DROIT AE SCC Br DEAR, dan EO TAM RS E i Collybia velutipes. Leu Gorr parius. aurantiaca (Bres.) Dasyscypha bicolor. = Bourd. et Galz Helotium virgultorum. peen galericulata (et formes). Perrotia flammea, etc... > et, comme Myxomycète : Lamproderma columbinum Rost. var. brevipes G. List, (1). FE Les macromycètes charnus présentent des caractères morpholo- . Biques particuliers qui paraissent en relation avec les conditions _Stationnelles. Ils sont toujours de petites dimensions, soit qu "ils appartiennent à des espéces naturellement réduites, soit que le milieu leur ait apporté des caractères de nanisme (Collybia velutipes), . insi que nous l'avons indiqué d'autre part pour les espèces alpines : .. Ou nivales (2). Enfin, par suite de la déclivité du sol et de l'inclinaison 1. Notre excellent collègue M. S, Bucuer a bien voulu confirmer la détermination que nous avions pos des cette dernière espèce. Le . 2. Herm (Rocer), Note sur les zones de végétation fenis aa Alpes (Bull. Soc. bot. de Fr., UXIX, 1 p. 464, 1922). RENE. IE des branches, la plupart des Champignons supérieurs épixyles ont tendance à croître d'abord horizontalement, puis à se redresser, ce qui détermine une courbure accentuée du stipe. La richesse du bois en micromycétes parasites, notamment en Urédinées et en Erysiphées, est particulièrement saisissante. Ce fait est la conséquence : 1? de'la richesse phanérogamique du lieu ; 29 de l'humidité qui y régne, surtout celle de l'atmosphére ; 39 de la luxuriance de la végétation (des surfaces foliaires relativement considérables sont exposées aux attaques des parasites) ; 4° de la cohabitation, dans cette station bien isolée, des plantes hospitalières des Urédinées hétéroxènes. "s Il est intéressant de signaler que, si la croissance de la majorité s des parasites recueillis dans le bois est nettement favorisée par l'hu- midité, les parasites nombreux à la lisière supérieure, appartenant pour la plupart à des espèces différentes des précédentes, ont une . appétence en général nettement xérophytique : elles croissent ou bien sur des plantes localisées dans les lieux secs, ou bien sur des " supports venant indistinctement dans les endroits ombreux et ensoleillés, mais qui ne sont attaqués que dans le second cas. Ainsi du point de vue climatique stationnel, deux groupements de micromycètes paraissent se différencier. Leur séparation trouve une confirmation dans des études comparables faites sur d’autres 3 _ localités de la région. La forme Cœoma du Phragmidium fusiforme “J. Schr: sur Rosa alpina, qui se rencontre dans les lieux secs et trés ensoleillés du Briançonnais (la Croix de Toulouse, par exemple), - ne croit, dans la vernaie de la Madeleine, que dans les audite découverts : lisières, clairières, vers 1.850 m. et au delà. ; Parmi les espèces suivantes, recueillies vers 1.950 à 2.050 mi au delà de la lisière supérieure, plusieurs se comportent de même : Uromyces Fabæ (Pers.) Schr. sur Vicia sepium. L 1m. Lat L. pratensis (1 U. Pisi (Pers.) De Bary sur | Eu M rtg Cybérisiieé (D. ( U. Valerianæ (Schum.) Wint. sur Valeriana tripteris et V. mo Puccinia Arnicæ Sao (D. C.) Magnus sur Aronicum pis . Baryana Thu ur Anemone montana. p. Baryana Thum. t E ME sur Atra, s alpina idæ Mec. cie ngium confusum Plowr. sur Cotoneaster vulgaris (0 num dax Fr. sur | Nr communis (1). Sorbus Aucup aria d D OH ias G. tremelloides R. Hartig sur Sh pnt e (IT). M. Hypericorum (D. C. ) Schr. sur Hre Rich. Polystigma ochraceum (Wahlenb.) Sacc. sur Prunus Padus. Spharella Rumicis (Desm.) Cooke sur Rumex alpinus. Au contraire, la liste qui suit est relative à des espèces recueillies dans les lieux frais et peu ensoleillés du bois : Uromyces Aconiti-Lycoctoni (D. C.) Wint. sur Aconitum Lycoctonum. U. Pare (Pers.) Wint. sur Alchemilla vulgaris U. Cac D. €) et sur Adenostyles albifrons. U. Veratri (D. C.) Schr. sur (IL, Ade nostyles albifrons (I). Puccinia alpina Fuck. sur Viola biflo P. Festucæ Plowr. sur Lonicera alpigena et L. cærulea (1). P. Morthieri Korn. sur Geranium silvaticum P. Polygoni-vivipari Karst. sur rdi. en m viviparum P. Prenanthis purpurez (D. C. n indr. sur Prenanthes purpurea. P. Ribis D. C. sur Ribes petræ us dee Rubi-idæi (Pare) Wint. sur Hubus idæus. Lasiobotrys Loniceræ Kunis sur Lonicera cærulea. eroe Humuli (D. C.) Burr. f. fugax Penz. et Sacc. sur Geranium sieati ou macrosporus Unger sur Angelica silvestris et Imperatoria — Osiruthium : kotons que dans les endroits humides, au voisinage de la lisière . inférieure du bois et du marais à Phragmites, on peut récolter : Uromyces Onobrychidis (Desm.) Lév. sur Onobrychis montana. — — Puécinia Sweertize (Opiz) Wint. sur Sweertia perennis. . P. Calthz Link. sur Caltha palustris. Cintractia Caricis (Pers.) Magn. sur Carex Daealiana Q. Une reconnaissance phytoseciologitiue dans le Briançonnais par J. BRAUN-BLANQUET La vallée supérieure de la Durance fait partie du district du Pin | possède une recae d CORE avec la végétation des vallées extérieures des Alpes mieux partagées au point de vue des précipitations et de l'humidité atmosphérique. La végétation du Brianconnais a beaucoup d'affinité avec celle de la Haute-Maurienne, de la vallée d'Aoste, du Valais central, voire méme avec la végétation de la Basse-Engadine et du Vinschgau (vallée supérieure de l'Adige), territoires qui font également partie du district du Pin sylvestre des Alpes. Les arbres feuillus y sont rares, le Hétre fait complétement défaut, le Chéne, s'il y existe, forme de maigres bouquets, par contre le Pin sylvestre occupe toutes les pentes inclinées chaudes, alternant parfois avec l'Epicea (Picea excelsa) et surtout avec le Mélèze (Larix decidua). Il a été d'un trés grand intérét pour nous de suivre le changement de la végétation forestière tel qu'il se présente en remontant la vallée de la Durance. Ceux de nos confrères qui sont arrivés par la ligne de Grenoble à Veynes ont pu admirer les beaux massifs de Sapins (Abies pec- tinata) et de Hétres qui couvrent les flancs des montagnes au voisi- nage de Lus-la-Croix-Haute. Mais le district du Hétre des chaines alpines exfernes cesse assez brusquement entre Lus et Veynes et ,le bassin de Gap est situé tout entierement dans le domaine du Chêne blanc (Quercus sessiliflora et pubescens). Aux ubaes (expos. N. NE., N.W.) des arbres isolés et des groupes de Hétres s'avan- cent cependant plus en avant jusqu'au delà de Pruniéres dans la vallée de la Durance oü on observe quelques ilots dans le haut des ravins qui descendent des crétes de la rive droite. En amont, le Hêtre ne parait pas atteindre Embrun (870 m.). Le Chêne blanc méme y montre un aspect souffreteux, il est exploité outre mesure et souvent émondé. Quelques petits taillis s'observent entre Embrun et Montdauphin, mais l'arbre dominant de beaucoup dans cette partie de la vallée est le Pin sylvestre. Nous sommes entré dans le district du Pinus silvestris des vallées centrales des Alpes. Les derniers taillis de Quercus sessiliflora pénètrent cependant jusqu'à l'éperon rocheux de la Serre des Hieres à l'entrée de la vallée de Vallouise et dans celle-ci jusqu'aux Claux. Près du hameau de Jayme à la lisière du dernier taillis de Chênes s'abritaient, il y a peu de lustres, les vignes les plus élevées du Brianconnais. Sur ce versant sec, ensoleillé, on observe encore les anciens gradins, séparés par des murs de soutènement à moitié écroulés. Noire — confrère, M. Pons, de Briançon, se rappelle encore très bien avo! — - vendangé ici autour de 1890. Le vin blanc récolté sur ces coteaux —— était renommé. Les vignes les plus élevées atteignaient à l'adret — x T es 1.200 m. Elles appartenaient à des propriétaires brianconnais et furent abandonnées après la crise du phylloxéra, les nouveaux plants américains ne donnant pas de résultats. On constate encore des vieilles souches qui repoussent chaque année. La culture de la vigne atteint actuellement plus de 1.000 m. prés La Roche de Rames, 1.100 m. au-dessus de St-Crépin et prés de 1.100 m. au-dessus d’Argentières-la-Bessé. Des vignes en espalier donnent encore de très bons résultats à Briançon (Pont de Cervières 1.240 m.), et le Dr Rémy, pharmacien militaire à Briancon, nous affirmait qu'elles s'élévent méme jusqu'à 1.500 m. d'altitude. Jusqu'au coteau de Jayme (1.200 m.) s'avancent aussi des indivi- dus isolés du Genévrier thurifère (Juniperus thurifera) qui, dans le Dauphiné, apparait sous une forme endémique (J. gallica Rouy). Le type, confiné aux montagnes de la région méditerranéenne occidentale (péninsule ibérique, Algérie, Maroc), s'élève à 3.100 m. au Djebel Tachdirt dans le Haut-Atlas (Maire). Notre race, exemple classique de survivance tertiaire, a son centre de fréquence sur les déclivités abruptes (inclin. 30-400) des calcaires compacts au-dessus du village de St-Crépin. Il y existe même un véritable peuplement pur de cet arbre (entre 980 et 1.200 m.) composé de quelques cen- taines d'individus assez espacés les uns des autres (5-15 m. de dis- tance). Moins exigeant encore que le Pin sylvestre Juniperus thuri- fera peuple les versants rocheux les plus secs et les plus stériles, grillés par le soleil et lavés par les eaux de pluie. Les arbres, parfois séculaires, se cramponnent aux fissures du rocher. Souvent divisés dés la base, les vétérans, avec leur tronc noueux, tortueux et la large couronne arrondie, imitent de loin le port de vieux Pins. Nous avons mesuré un exemplaire de 3 m. 5 de circonférence à la base. Les jeunes arbres par contre ont un aspect tout différent qui rappelle la silhouette des Cyprès cultivés du midi. Le peuplement se régénère spontanément ; il appartient à l'administration forestière qui ne l'exploite pas. Il n'existe comme sous-bois que l'Amelan- chier ovalis, le Cratægus monogyna et quelques buissons de Roses trés espacés. Le sol est presque dépourvu de végétation. Parmi les débris de rochers entre les Genévriers croissenten toufles isolées : Festuca duriuscula Koch. Dianthus Caryophyllus L. ia vallesiana (All.) Bert. Arabis muralis Allium sphærocephalum L. Hellebor us fœtidus L. Silene Otites (L.) Wib. pré e$ L. — Wnrea Saxi (LJ Seop. — nis Natris L. — Minuartia rar, (Feazl) Rchb. — cenisia L. eR — Ononis pusilla L. Lavandula Spica Lotus corniculatus L. v. villosus. Globularia P idt L. Arpagaius iria ies L: Plantago Cynops L. monspessulanus L. Asperula Kame nn L. Ünbbryahis Mis am. nula mon L. Fumana tree TG Artemisa sapai E. Helianthem m Dun Centaurea leucophæa Jord. Ptychotis Sfr (L Toni et B. Carlina acanthifolia Laserpitium gallicum — vulgaris L. Trinia glauca (L.) Dum. Leontodon Villarsii Lois. Vincetoxicum officinale. Mœnch Crepis albida Vill. Teucrium Chamædrys L. 503 Cette végétation herbacée, répondant parfaitement aux condi- lions édaphiques extrêmes, paraît tout à fait indépendante du . Juniperus thurifera. sr En pénétrant dáns le bassin de Briançon (1.150-1.350- m.) o où x5 entre dans le sanctuaire du district dauphinois du Pin sylvestre. hs Pinus silvestris et Larix decidua (le Mélèze) impriment leur carat- — tère au paysage botanique. L'Epicea (Picea excelsa) y est rare. et — cantonné aux ubacs (p. ex. à l'entrée du vallon de Cervières à 1.500 m.). Nous n'avons pas observé le Sapin (Abies alba) qui existerait d'aprés M. Pons aux environs de Briancon. 4 Quant aux foréts de feuillus, ils se réduisent à de maigres peuple- +: a ments d'Aulnes, de Peupliers et de Saules sur les bords de la Durance — et à quelques groupes de Frénes (Fraxinus excelsior), de Bouleaux —— (Betula pendula), de Peupliers (Populus nigra, P. tremula), d Or. z meaux (Ulmus campestris, U. montana) et d’Erables (Acer Pseudo- platanus, A. campestre). Ces arbres, soumis en partie àl'émoudage | sont relégués aux stations fraîches ou un peu humides, par exemp'e, — sur les bords des canaux d'irrigation et en bordure des champs. - Leur présence et leur abondance relative au voisinage des lieux = habités dépend pour beaucoup des convenances de l'homme, ae = dans ce pays de Conifères, protège et favorise les feuillus. - ed T sr E TS M o me et MEE son corollaire dans la végétation arbustive et herbacée. Les groupe- - ments de plantes respectifs des deux territoires diffèrent cil i ment quant à la composition floristique aussi bieu que par ite xt aux adaptations biologiques. La broussaille à Buxus sempervirens et EA Avellana, vestige páturée des forêts à Quercus sessiliflora et à Fagus, couvre de vast surfaces sur la bordure et dans les vallées extérieures des Alp Nous l'avons vu, par met a sur le gine de Valence à Die < e usc Ania Lus-la-Croix-Haute à Veynes. Dans les vallées centrales, et en particulier dans le Briançonnais, le Buis manque et le Noisetier est si rare que nous l'avons noté comme curiosité en peu de localités aux environs de Briancon (p. ex. prés « le Chabas », 1.300-1.400 m . à l'ubac). Les páturages buissonneux (« Buschweiden ») et les haies, qui dans le bassin de Briancon remplacent corylaie et buxaie, sont surtout constitués de Roses (spec. div.) de Berberis vulgaris, Rübes Uva-crispa, Cratægus monogyna, Prunus Mahaleb, P. spinosa, P. brigantiaca, P. Padus, P. avium, Rhamnus cathartica, Lonicera xylosteum, Viburnum Lantana. Ulmus campestris buissonnant (haut de 5 à 6 m.) s'éléve à 1.600 m., Acer campestre, au-dessus de Puy- Richard à 1.650 m. Cette broussaille épineuse longe les pistes de chèvres et de moutons qui y font une sélection sévére ; elle envahit aussi les amas de cail- loux et les pentes pierreuses parmi les terrasses culturales. Berberis vulgaris, Cratzgus, les Roses et le Genévrier résistent le mieux à la dent des animaux voraces. Le résultat définitif du páturage intense par les ovidés est une sorte de pelouse discontinue de qualité fourragère médiocre ou franchement mauvaise. Nous avons pu examiner en détail des pelouses pareillement dégradées sur les pentes exposées au S.-S.-E. entre Briancon et Puy-Richard (1.350-1.750 m.). Le sol, en partie morainique, en partie constitué par les produits de désagrégation des schistes cristallins, y est en général pauvre en CO*Ca, sec et poudreux à la surface. Il contient beaucoup de matériaux fins et pourrait facilement porter une pelouse continue. . À l’état où sont les choses, cela n'est possible que sur les petits . . replats et sur les pentes peu inclinées. Sur les déclivités à inclinaison plus forte le piétinement des animaux a détruit le gazon et les eaux | des fortes pluies pes encore les oe. du rinm Il en résulte Parmi les espèces plus ou moins caractéristiques de l'association à Agr opyrum . intermedium, autour de Briançon, nous citerons, en aa 1.600 Ls Sr auae dubius, Carlina acanthifolia, I:atis tinctoria ; les thérophytes (espèces annuelles) : Alyssum calycinum, Caucalis daucoides, Filago arvensis, Crupina vulgaris, Xeranthemum inapertum. Moins caractéristiques, mais plus ou moins constantes sont: Kealeria vallesiana, Melica ciliata, Phleum phleoides, Silene Otites, Herniaria incana, Astragalus sempervirens, Medicago falcata, Armeria plantaginea, Teucrium Cha- mædrys, Thymus Serpyllum v. lanuginosus, Calamintha acinos, Stachys recta, Convolvulus arvensis, Galium Mollugo ssp. corru- difolium, Erigeron acer, Inula montana, etc. Ce groupement se main- tient dans un équilibre plus ou moins stable tant que le pâturage est exercé d'une facon assez intense. Non páturé, il se transforme- rait d'abord en broussaille peu dense à Berberis, Juniperus communis, Prunus spinosa, P. Mahaleb, Cratzgus, Rosæ (des buissons rabou- —— gris de ces espèces existent déjà dans l Agropyretum), puis en bos- quet à Prunus Padus, Prunus brigantiaca, Sorbus Aria, S. Autu- paria, etc.,'et finalement en forêt à Larix decidua, qui, sur sol siliceux et schisteux, profond, autour de Briancon forme le « climax » c’est-à-dire l'association climatique finale, vers laquelle tend le développement de tous les groupements végétaux d'un territoire donné à conditions climatiques semblables. Mis en parallèle avec l'association à Agropyrum intermedium, — les pâturages sur les replats ou les pentes peu inclinées de la méme — contrée montrent une composition floristique et une genèse bien différentes. L’Agropyretum est un groupement pionnier qui s'ins- talle souvent le premier sur les pentes raides, parcourues par kè chèvres et plus ou moins meubles. Il est précédé tout au plus par une phase, dans laquelle dominent des thérophytes (Bromus squar” rosus, Xeranthemum inapertum, Filago arvensis, Medicago minima, Satureia acinos, Tunica prolifera, Alyssum calycinum, etc.). Au contraire, les pelouses páturées des replats succèdent toujours à d'autres groupements initiaux. Cette succession se présente parfaite ment bien un peu au-dessous du village de Puy-St-Pierre à 1.450 m. d'altitude, M uy. Sur les mamelons des roches moutonnées, polis par le glacier — quaternaire et dépourvus encore de terre végétale, Semper? — 2 arachnoideum v. tomentosum s'installe avec quelques Lichens crus- tacés comme premier pionnier. Les produits de désagrégation roc et la poussière apportée par le vent forment peu à peu un? mince couche de terre graveleuse qui permet l'établissement d'un stade initial à Crassulacées (Sempervivum arachnoideum v. tomen- tosun et Sedum album dominants, Sempervivum montanum, Se + d MU LU ranthus perennis, Plantago serpentina, Poa concinna). Ces espéces très xérophytiques supportent la sécheresse prolongée et très accusée de ces stations grillées par le soleil. Elles se développent d'abord indépendamment l'une de l'autre. Ce stade initial est suivi par un stade à Hieracium Pilosella et Tunica Saxifraga. Les Cras- sulacées et le Scleranthus tendent à disparaître ; leur place est prise par les deux espèces précitées, par Veronica spicata, Arme- ria plantaginea, Carex cf. nitida, et par les premiers édificateurs de la pelouse : Phleum phleoides, Kæleria gracilis, Festuca duriuscula. Les touffes de Graminées, une fois installées contri- buent activement à accumuler de l'humus et à consolider le gazon. Le terme final actuel de ce développement est la pelouse páturée, continue, pelouse à Stipa capillata et Festuca vallesiaca, si caractéristique pour les vallées séches du district centro-alpin. La pelouse à Stipa capillata et Festuca vallesiaca se distingue de l'association à À gropyrum intermedium au point de vue écologique d'abord par les conditions du sol, toujours compact chez la premiere (morainique ou provenant de la désagrégation sur place de roches dures), friable, surtout schisteux et meuble chez l'Agropyretum. Le páturage intense peut transformer sur les pentes à forte incli- naison une pelouse à Stipa et Festuca en Agropyretum, méme dans des sols du premier type. L'inverse paraît moins facile, à cause du développement simultané des buissons (Berberis, Rose, Prunus). 5 Voici la composition floristique de la pelouse à Stipa capillata et Festuca vallesiaca d’après un individu de cette association situé 1.450 m. au-dessous de Puy-St-Pierre (expos. S., sol sec, compact, siliceux ; inclinaison 5-109, pacage intense par les chèvres). [4 E Quantité Socia- : bilité (1) : 2 " Festuca eallesiaca. : : : 2 Poa concinna L. "x 7 ? 2 Plantago serpentina 1 2 2 Thymus M pag m L. var. lanuginosus (Mill). 1 2 Thymus Serpyllum L. (var. g laber). à 1 1-2 Stipa capillata E 1 Phleum phleoides (L.) Sim. prt 1 Carex cf. nitida Host. 2 1 1 Potentilla puberula Kras. 3 1 1 Trinia glauca (L.) Dum. à 1 1 Globularia vulgaris L. EO + 1 Festuca vallesiaca Gaud. - ..1. Pour les termes techniques nous renvoyons au Vocabulaire de —. Sociologie végétale par Pavizcarn et Bn AUR Bxtiqui I" te x x lontpellier, 1925. ! P ue ODE c Los Kæleria cristata L. ssp. gracilis Pers. Tunica Saxifraga (L.) Sco Silene Otites (L.) Wib. Dianthus gr perd L. ssp. silvestris (Wulf.). Herniaria incana Lam ere eerna (L.) E. Mey. Sedum acre L. Sedum BEP nt Perr. Son Sempervivum arachnoideum E v. tomeniosum Schnittsp. Trifolium arvense Trifolium montanum L. Trifolium procumbens L. Lotus corniculatus L. v. hirsutus Koch Armeria plantaginea Al. Teucrium Cha ys L E Veronica spicata L. mr Asperula cynanchica L. | Scabiosa Columbaria L. Galium Mollugo L. ssp. (Vill. Briq. Inula montana Se Artemisia cam 8L. Achillea M iloium L. ssp. setacea. eontodon crispus Vill. Cetraria islandic Peltigera albicans Schær. Un autre individu de la même association situé plus bas 3 (à 1.370 m.), sur sol morainique, renferme encore les Kæleria valle- — siana, Astragalus Onobrychis, Euphrasia viscosa, E. tatarica, Centaurea — — maculosa ssp. leucophæa, etc., et comme seule Mousse, le Tortella A tortuosa. Le temps et la place nous manquent pour discuter ici le — 5 groupement que nous venons de décrire ei dessus; remarquons m seulement qu'il se rattache étroitement aux pelouses à Stipa capik — lata et Festuca valesiaca de la Haute-Maurienne, du Valais central e s du Vinschgan. Deux des espèces citées Sier incana et Inula — montana) seulement manquent au Va E L'évolution ultérieure de cette Bees coincide avec celle de | l'Agropyretum : ^ Assoc. à Stipa capillata -> boa à Roses, Berberis, P n nus, etc.—- Bosquet mélangé d'arbres et — feuillus > à Larix decidua. L'association climatique finale, la forêt à Larix, est sur ces pentes presque partout altérée par le pâturage. Il en résulte la disparition. du sous-bois et le développement d'un gazon serré, composé surto ^ d' Agrostis alba et iens rubra, Graminées re des e | OSCURO d Sz S SUE ex, [^] - g e eo [s-] Y Q T w, à E PED aii. Spir aiu Mes nc A calis La strate herbacée contient en outre (à 1.700 m.): Poa alpina, Nardus stricta, Lotus corniculatus, Trifolium repens, T. alpestre, T. pratense, Onobrychis montana, Alchemilla hybrida, Euphorbia Cyparissias, Plantago serpentina, Carlina acaulis, Leontodon hispi- dus, L. autumnalis, Hieracium Auricula, H. Pilosella, etc., mais pas de Mousses. Dans une laricaie peu páturée du bois de Prorel à 1.660 m., la strate arbustive inférieure, mieux développée, était composée surtout de Roses (Rosa pimpinellifolia, pendulina, pomifera, etc.) et de Lonicera ; dans la strate herbacée, nous avons noté, entre autres, Dianthus carthusianorum, Euphorbia verrucosa, Anemone Halleri, Vicia onobrychioides, Seseli annuum, Hypochæris maculata, etc. Les pentes à l'ubac du signal de Prorel portent de belles futaies de Larix. Le Pim sylvestre y est cantonné aux éperons rocheux. . Avec la verdure fraîche des Mélézes de ce versant nord contraste singulièrement la sombre pineraie du bois de l'Ours et de Croix de Toulouse qui lui fait face.La sécheresse du sol calcaire y est accentuée par la raideur des pentes exposées en plein midi ; une mince couche d'humus recouvre rochers et éboulis là oü les eaux de ruissellement ne l'ont pas emporté. L'apres-midi une sécheresse brûlante embrase ces coteaux, que le Pin seul arrive à boiser. La pineraie (à Pinus silvestris dans le bas, à Pinus montana dans le haut) s’élève ici en forét trés clairiérée jusqu'à 2.400 m. environ, des Pins de montagne arborescents grimpent dans les rochers du Signal de Chaffrey jus- qu'à 2.450 m. Les pineraies, si importantes dans la haute vallée dé la Durance, mériteraient une étude spéciale. Leur composition floristique diffère dans l'ensemble beaucoup des pineraies du Plateau Central de la France ou du Bas-Dauphiné. Nous n'avons pas vu autour de Brian- . çon des forêts de Pin sylvestre que l'on aurait pu classer dans l'association à Pinus silvestris décrite par exemple des Cévennes méridionales (V. Br.-Bl. 1915). Sur les pentes raides, très sèches, ; i - fortement ensoleillées du Briançonnais, l'arbre paraît incapable de .. créer ce milieu spécial, caractérisé par l'ensemble floristique parti- culier qui termine l'évolution normale de toute pineraie dans l'Eu- rope moyenne. Les forêts de Pinus silvestris que nous avons ren- | contrées près de Briançon (vers la Croix de Toulouse et entre la ville et Cervières) constituent un type à part, une sous-association ou. E: peut-être méme une association spéciale. On serait tenté de p . d'une pineraie « steppique » si le dai SN de forét ud steppe - né Michi esr | d sm 0 — . Les phytosociologues qui désirent se rendre compte de ce qu'est la piueraie à Astragales du Brianconnais sans perdre trop de temps n'ont qu'à grimper un peu les pentes raides (inclin. 25-30 9) au-dessus de la grande route qui mène au Lautaret. Sur les pentes inférieures entre Rostolan et la Croix de Toulouse (1.380-1.450 m.), ils trouve- ront une forêt étendue, pure de Pinus silvestris, d'âge moyen. L'intensité lumineuse à l'intérieur de la futaie peu dense est forte, surtout les jours sans nuages si fréquents dans les vallées centrales des Alpes. L'exposition (S) et l'inclinaison des pentes favorisent l'insolation, et la sécheresse de la station est augmentée par la grande perméabilité du sol à éboulis calcaires, pauvres en humus. Dans ces conditions extrémes, la surface du sol, couverte d'une mince couche d'aiguilles se décomposant difficilement, s'enherbe tres lentement. On est surtout frappé de l'absence complète d’une strate muscinale. Nous n'avons noté que quelques petites toufles de Tor- tella tortuosa et Cladonia pyxidata. Une strate arbustive fait égale- ment défaut; disséminés par ci par là, on observe bien quelques buissons de Roses, de Genévrier (Juniperus communis), de Berberis et d’ Amelanchier, mais ces buissons sont trop espacés pour former une strate proprement dite. La strate herbacée, très discontinue elle aussi, est pourtant riche en espéces. La masse des Légumineuses en pleine floraison orne d'une magnifique parure l'intérieur de cette forét. Jamais dans les plaines de la France méditerranéenne nous n'avons admiré un ensemble de Légumineuses à fleurs d'une couleur . si variée et si intense. E Sur 47 espéces de la strate herbacée 18 appartiennent à la famille des Légumineuses. at Voici d'ailleurs, à titre d'exemple, la composition floristique de la strate herbacée de cette pineraie. | 2-3 Astragalus Onobrychis L. Astragalus austriacus L. Astragalus monspessulanus L. Coronilla minima L. : Ononis rotundifolia L. Ononis spinosa L. Saponaria ocymoides L. Onobrychis sazatilis Lam. Festuca ovina L. ; Helianthemum appenninum (L.) Lam. Carez alpestris / Rn um Liliago L. imodorum abortivum L. Cephalanthera rubra (L.) Rich. H-H- e e m l l d H d Hd d hr E REC RT CT S LD b2 [Ss] H pad pai CMM s Epipactis atropurpurea Rafin. Silene nutans L. Silene vulgaris (Mcench) Garcke Minuartia linuifolia (L.) Helianthemum canum Dun. Sedum album L. Sedum montanum Perr. Song. Ononis pusilla L. Ononis Natrix L. Ononis cenisia L. Lotus corniculatus L. var. hirsutus Koch. Hippocrepis comosa L. Anthyllis Vulneraria L. var. Anthyllis montana L. Astragalus sempervirens Lam. Astragalus purpureus Lam. Trifolium alpestre L. Coronilla varta L. Echinops Ritro L. Arctostaphylos Uva-ursi L. / BH EE NN EH PR en RDS le sn UO © 035 O N2 1 © Campanula rotundifolia L. ampanula rapunculoides L. Carlina acauli Crepis albida Vil. Hieracium Peleterianum Mer. _Hieracum cf. pictum Schleich. Hieracium tomentosum All. Hieracium murorum L. Cette liste contient un nombre relativement très élevé de chamé- phytes, mais un seul thérophyte (Euphrasia lutea).Parmi les adapta- tions xérophytiques fréquentes, la pubescence laineuse des Anthyllis montana, Echinops Ritro, Hieracium tomentorum est la plus appa- rente. Les espèces à feuilles larges, glabres, d'un vert foncé, qui for- ment le fond de la végétation dans les foréts des plaines de l'Europe . moyenne manquent ici, le groupement tout entier porte l'empreinte | de la sécheresse. i j Le même type de la pineraie à Astragalus et Ononis réapparaît . dans d'autres vallées des Alpes centrales, notamment dans la Haute- = Maurienne, le Valais, la Basse-Engadine, présentant partout des . variations locales. Nous avons observé le passage de cette sous-asso- ciation au Pinetum silvestris type dans plusieurs vallées des Grisons en Suisse. : ond dd EHE EHE HEHE HE E EE EH He Hb HE HE] EH HR st Cy ~ y co e E NS. Lu NE Led L'évolution naturelle de la pineraie du Brianconnais tend toujours vers la laricaie, mais ce terme ultime n'est atteint que dans des conditions stationnelles favorables, de préférence sur les schistes et le granit et aux expositions N., E., W. Dans les conditions climatiques actuel'es, la laricaie n'arrivera pas à prendre pied sur les déclivités abruptes, ensoleillées, trés séches des montagnes calcaires du Briançonnais. C'est la pineraie à Astragalus et Ononis, association permanente (Danergesellschaft), qui y règne en maitre, remplacée, au-dessus de 1.700-1.800 m., par la pineraie à Pinus montana. L'influence des conditions édaphiques sur la répar- tition des pineraies et des laricaies est particulierement frappante - dans la vallée de la Clairée aux environs de Névache. Une limite nettement tranchée entre les foréts des deux essences correspond ici exactement à la ligne de contact entre les terrains calcaires et les schistes paléozoiques siliceuses. Sur les pentes de la Grande Cime et de la Chirouze, des deux côtés de la vallée, s'arrétent les foréts de Pins pour étre remplacées immédiatement par la laricaie, qui, seule, pénètre dans la vallée supérieure de la Clairée (1). Le méme phénoméne s'observe, mais moins nettement, dans le vallon supérieur de la Cerveyrette. og Le fait trés général que la limite supérieure des forêts s'élève — considérablement dans les vallées centrales des Alpes du district —. du Pin sylvestre se vérifie aussi pour le Briançonnais. Nulle part — dans les Alpes nous n'avons vu la forêt monter plus haut et il est — probable que la limite supérieure moyenne dépasse ici celle atteinte — dans les vallées de Saas et de Zermatt, limite maxima pour la Suisse. “Les forêts de Larix atteignent 2.200 à 2.250 m. dans la vallée supérieure de la Clairée (limite abaissée par l'homme), autour de 2.300 m. sur le versant Nord du Signal de Prorel, 2.350 m. à la | Grande Maye, où l'une des Batteries du Fort s'appelle Batterie — des Mélèzes, 2.350 m. au Pic de Coste Rousse, 2.420 m. au Bois des Ayes. Le Pin de montagne (Pinus montana v. uncinala) arborescent | ne reste pas en arrière de ces côtes altitudinales. Il s'élève en peuple- ments clairiérés jusqu’à 2.350 m. au mont Janus, à la Grande Maye, | etc., à 2.400 m. au col d'Izouard et au St-Chaffrey. Entre Val- - des-Prés et Névache, où des massifs continus de Pinus montana à couvrent, sur une longueur de 15 km., les versants abrupts de e rive droite de la Clairée, des lambeaux de forêts paraissent méme - 1. Au-dessus des chalets de Laval quelques Aroles (Pinus Cembr a) isolées s'observent sur les rochers de l'ubac. Em ei. — 89 — dépasser cette altitude. Ces dates, si incomplétes qu'elles soient, suffisent cependant pour fixer la limite supérieure naturelle des foréts dans le Brianconnais à 2.350-2.400 m. La dépression locale de la limite des foréts dans les vallées autour du Pelvoux (vallon d'Ailefroide 2.000-2.100 m.) est certainement due à la raideur formi- dable de l'ossature granitique de ce massif, qui s'éléve d'un seul bond de 1.500 à 4.000 m. Peut-étre aussi le voisinage des grands glaciers et l'augmentation locale des précipitations dans cette vallée étroite influent dans une certaine mesure sur la végétation forestière. Il convient de souligner néanmoins que, dans le Brian- connais, les limites maxima des foréts ne correspondent pas aux massifs d'élévation maxima (Massenerhebung) Les arbres fruitiers, cultivés autour des habitations, ne dépassent guère dans le Brianconnais 1.600 à 1.700 m. A Cervières (1.630 m.), il existe quelques jeunes Pommiers et Poiriers, à Puy-St-Pierre, on récolte poires, pommes, prunes, cerises. Le dernier Noyer, un véritable arbre qui mûrit ses fruits, croit entre Puy-St-Pierre et . Labourelle, à 1.570 m. Le Cerisier (Prunus avium) est partout cultivé jusqu'à 1.600 m., mais il monte à 1.650 m. au-dessus de Puy-St- Pierre, où nous nous sommes régalés de ses petits fruits très sucrés, et à 1.700 m. prés de Névache. Pour faire ressortir encore davantage le caractére chaud et sec du Brianconnais, nous donnerons ici un petit choix de localités . d'espéces xérothermiques (en grande partie subméditerranéennes), _ Situées à des altitudes très élevées. Kœleria vallesiana (All.) Bert. — Les Aittes sur APE ra 1.800 m. Poa bulbosa L. — Au-dessus de Névache, 0 m x : Acer campestre, ans Avellana. Sorbus Aria, Actæa spicata, Helle- — | Mee Trifolium i rubens, Co D ng Salvia gu de peiri a un unbellatun, ete. i UE... Atriplex patulum L. —- Rif Tord, 1.920 m. — Tunica Saxifraga (L.) d — Au-dessus de Puy-St-Pierre, 1.730 m. m. £ oean majus eh seme de Puy-St-Pierre, 1. Arabidopsis Thaliana (L) H ynh. — Ravin des Fétes au-dessus d'Ailefroide, 2.000 m Sedum nicæense All — Vers Das 1.430 m Ribes Uva-crispa L. — Fontcouverte, près de Névache, 1.840 m. Prunus brigantiaca Vill. — End Névache et Lacha, 1.750 m. Potentilla rupestris L. — Rochers siliceux en face de L aval, 2.050 m. nonis Natrix L. — Névache, 0 m. Astragalus purpureus Lam. — Aux Fraches, 2.120 m Vicia oide L. — Entro Lachau et Les Fraches, 2 2,000 m. ; Rif Tor m. Tren Nissolia L. — Buissons au-dessus de Puy-Richard, 1.650 m, v Mr s latifolius T. — Taillis de Quercus sessiliflora prés de Jayme, Linum sie Lam. — Taillis de Quercus sessiliflora prés de Jayme, Vincetoxicum out L. — Au-dessus des chien, 2.200. m. Nepeta Nepetella L. — Ravin des Fêtes sur Ailefro ide, 1.950 m Digitalis ambigua Murr. — Ravin des Fétes sur Ailefroide, 2. 000 m. L. — Ri Linénin ni inor L. f Tord, 2.020 m Plantago ( Cynops L. — Au- dessus: de Puy-Richard, 4.750 m N i lus et Kit. — Pelouse à Stipa au Ravin des Fétes sur Ailefroide, Campanula persicifolia " — Buissons à Prunus, Roses, etc., au-dessus de Puy-St-Pierre, 1.650 n Carduus Matüny L. = Les Fraches, autour des chalets, 2.060 m. Cirsium monspessulanum L. — Prés de Terre Rouge, 1.450 m. Crupina vulgaris Cass. — Puy-Richard, 1.650 m. Xeranthemum inapertum L. — Puy-Richard, 1 Inula monta . — Au-dessus de Puy-Richard, 1.730 Senecio Doria L. — La Berard, au- tha de Briancon, 1.300 m., rare, en soc. du Crisium monspessu Catananche cærulea L. — Prés de St- Cuin 1.000 m EH entaurea maculosa Lam. ssp. Lio pina (Jord.). = - Au-dessus Pay- Richard; 1.730 m Leontodon Villarsii 1 Lois. — Au-dessus de St-Crépin, 1.000 m Lactuca Scariola L. — Puy-Richard, bords des ipt A 1. 630 m. Lactuca eiminea (L). Pral. — Rif Tor Sed E à: ce sujet, v. surtout ANFOSSI. —— Mes a gb V haute vallée de la Durance a pour conséquence aussi une élévation extraordinaire de beaucoup d'espèces arbustives et herbacées, surtout d'origine ou de souche méditerranéenne et sarmatique. Nous en donnerons plus loin un petit aperçu. Les cultures princi- pales et avec elles toute la vie humaine ont suivi ce mouvement ascendant. Les agglomérations humaines s'é'évent à des altitudes peu inférieures aux vil'ages les plus élevés de la Suisse. Le village important de Mont-Genèvre est à 1.860 m., mais des hameaux habités pendant les mois d'été atteignent 2.000 m. et plus. Le dernier hameau au-dessus de Cervières, Les Fraches, s'abrite dans une combe verdoyante de l'adret, à 2.060 m. d'altitude, et les terres cultivées d'Orge, d'Avoine et de Seigle grimpent encore plus haut. A 2.100 m., on admire encore de beaux champs de Trèfle rouge (Trifolium pratense) et de Sainfoin (Onobrychis vicizefolia) ; les céréales se cultivent actuellement jusqu'à 2.120 m., et des champs abandonnés, en partie reconquis par la végétation spontanée, s’échelonnent jusqu'à 2.150 m., donc à peu prés à l’altitude des derniers champs de Findelen prés de Zermatt. Mais les conditions du milieu paraissent bien plus extrémes aux Fraches oü rien ne viendrait sans une irrigation abondante. C'est, d'ailleurs, une regle générale pour le Brianconnais. L'irrigation est ici d'une importance capitale et la construction et l'entretien des canaux d'irrigation absorbe un travail considérable. On arrose tout : prairies fauchables, vergers, jardins, la Luzerne, les Pommes de terre, les céréales. Dans les coins où l'irrigation est impraticable,on plante le Seigle d'automne qui mûrit vite (juillet), mais le rendement des terres non irriguées est en général faible. Chaque propriétaire sait exactement combien d'heures l'eau est à sa disposition et les terres se vendent avec les droits d'irrigation. Aux Fraches, le Seigle est généralement arrosé deux fois pendant tout l'été ; Orge et Avoine (semé en mélange) demandent une irrigation suivie (tous les huit jours). À 2.100 m. d'altitude, on seme le Seigle autour du 10 aoüt et on moissonne . vers la fin d'aoüt de l'année suivante. Avoine et Orge sont ensemen- = céesautour du 15 mai et mürissent vers le 15 septembre. Les céréales rendent de 4 à 5 fois, tandis qu'elles donnent 10 fois la quantité ensemencée à Cervières entre 1.600 et 1.700 m. La Luzerne est culti- E vée jusqu’à 1.920 m., près de Rif Tord, les Pommes de terre jusqu'aux lle pour l'année sui- ne donnerait pas de — 92 — céréales, on séme de nouveau les mémes satellites dicotylédones. Au cours des siècles, une sélection involontaire s'est produite ainsi et l'ensemble des « mauvaises herbes » s'est parfaitement adapté aux conditions extrêmes qui règnent à l'étage subalpin. Les mêmes causes ayant partout les mémes conséquences, on doit s'atteudre à rencontrer les mémes caractéristiques messicoles un peu partout dans les moissons trés élevées des vallées centrales des Alpes, pourvu que les conditions de sol ne différent pas trop. Il est intéressant de comparer, à ce point de vue, les listes des espèces ségétales qui accompagnent les champs de Seigle, d'Orge et d'Avoine aux Fraches aux listes prises à pareille altitude à Finde- len, prés de Zermatt Care pas Fraches et à Findelen, nous avons noté entre 2.100 et 2.120 m. ; Forme Forme biologique biologique T Secale cereale L. T Alyssum calycinum L. T Hordeum distichum L. T Capsella Bursa-pastoris(L.) Med. G Allium oleraceum L. T Viola tricolor L. v. arvensis T Polygonum aviculare L. (Murr.). T Chenopodium album L. G Feu Bulbocastanum L. Arenaria’ serpyllifolia L T Lithospermum are T Scleranthus annuus L. Lamium amplexicaule L n plexica Fumaria Sehleichër Soy. Will. - Galeopsis intermedia vil. Thlaspi ar L. T Senecio viscosus L. T Sisymbrium Sophia L. T Anthemis arvensis L. Six espéces seulement de la liste de Findelen manquent aux Fraches. L'extension des cultures dans cette derniere localité étant bien plus grande, il y a, par contre, un certain nombre d'espèces qui, existant en partie à Findelen, n'ont pas été observées dans le um £hamp situé à 2.120 m. La flore messicole aux Fraches (2.100- pea i comprend en outre : bi Forme iologique biologique T Polygonum Convolvulus L. T Lappul hi m Gilib. pula echin : T Rumes Acetosella L Myosotis arvensis (L-) Hili T H Silene vulgaris (Mach) Garcke G Convolvulus iesi d T Brassica arvensis L.) Scheele H Verbascum montanum Schra rad. Ch Sedum acre > T Euphrasia (Odontites) lancer —— T Vicia sativa lata Gaud. ^s H Melilotus fcn (L) Lam. T ri repens (L.) Mill. H Medicago lupulin H Knautia arvensis (L.) Duby T Androsace paired L. H Lactuca perennis L. : La flore messicole des derniers champs aux Fraches compte < donc 36 espèces, dont 1 chamæphyte (Ch), 3 géophíytes ( y 6hémi cryptophytes (H) et 26 uU en ee Le gro upe ds nombreux -— 93 sus des thérophytes comprend presqu'exclusivement des espèces étrangères à la localité et introduites avec les cultures. Dans les terres en friche et aux bords des champs (entre 2.100-2.150 m.), nous avons noté encore : Scleranthus perennis Potentilla argentea L. Sedum ochroleucum € haix Chærophyllum aureum L. Lathyrus heterophyllus L. Cirsium eriophorum L. Sanguisorba minor Scop. La transformation des jachères abandonnées en pâturages pré- sente ici peu d'intérét. Les pâturages à moutons sont dans un état déplorable ; dans les combes et les dépressions seulement où les eaux de fonte et de pluie séjournent, un gazon maigre étale quelque verdure. Partout ailleurs, les pierriers règnent en maîtres; sur ce versant, trop sec, le manque d'humidité et le parcours des trou- peaux sont la cause de cette stérilité pitoyable. L'irrigation des pâturages et la mise en défens, possible près des Fráches, y a créé de belles prairies à Trisetum flavescens. Un relevé pris à 2.100 m. (expos. S., incl. 100, sol siliceux) donne la composition suivante : 3 1-2 Trisetum flavescens (L). + 1 Polygonum viviparum L. Pal. ! + 1 Ranunculus acris L. 1-2 Polygonum Bistorta L. + 1 Trifolium badium Schreb, 1 Festuca rubra L + 1 Vicia Cracca L. 1 Avena pubescens Huds + 1 Carum Carvi 1 Trollius europzus + 1 Meum athamanticum 1 Trifolium pr , eq. 1 -Alchemilla cf. alpestris + 1 Myosotis pyrenaicaPourr. Schmidt + 1 Rhinanthus minor Ehrh. 1 Chrysanthemum Leucan- + 1 Knantia arvensis (L.) themum L. uby. 1 Tarazacum officinale We- + 1 Campanula Scheuchze- ber ri Vi : 1 Briza media L. + 1 datiiseené silvestris 1 Poa alpina L. offm. 1 Poa pratensis L. + 1 Achillea Millefolium L. 1 Agrostis alba + 1 Centaurea montana L. 1 Ornithogalum umbellatum ' + 4 hispidus L. E + 4 n autumnalis L. 1 Colchicum "m rege L. + 1 Tragopogon pratensis L. 1 Rumer Acetosa Tu VITE a n nnmLuRRÉO i ET 3), Polygonum Bistorta (2, 2-3), penik s rhomboidalis (2, 1), — 94 — Trifolium pratense (2, 1), Phleum alpinum (1, 1), Taraxacum (1, 1), etc. Les prairies fauchables, sèches, non irriguées situées vers la limite des forêts sur sol siliceux appartiennent surtout à deux t I a) Un type plus sec à Festuca spadicea et Centaurea uniflora, répandu par exemple sur les versants ensoleillés (roches mouton- nées) autour de Laval (vallée de la Clairée, 1.850-2.000 m.), et près de Rif Tord (1.900-2.000 m.). b) Un type plus frais à Festuca violacea rencontré par exemple sur les pentes de la Casse Blanche au-dessus de Laval et de Font- couverte (2.050-2.200 m.). Tandis que le premier type réunit surtout des espèces à adaptations xérophytiques très apparentes, le Festu- celum violaceæ donne asile à une flore exubérante de caractère mésophytique comprenant entre autres : Luzula pediformis, Ane- mone suljurea, Potentilla grandiflora, Lathyrus luteus, Geranium rivulare, Laserpitium Panax, Pimpinella magna, Chærophyllum Villarsii, Pulmonaria azurea, Pedicularis incarnata, Rhinanthus subalpinus, Erigeron atticus, Crepis montana, C. blattarioides, Hie- racium prenanthoides et Hieracium spec. div., ete. Ces pelouses, grasses sans être amendées, fauchées irrégulièrement et en partie seulement, ont des affinités floristiques indéniables avec une asso- ciation à Festuca violacea des Alpes grisonnes. Elles succèdent au peuplement de Mélèzes (Lariz) dont il ne reste que quelques arbres. Entre ee groupement et la prairie séche à Festuca spadicea et Centaurea uniflora, des transitions existent. La seule association prairiale du Brianconnais qu'on retrouve parfaitement identique dans les Alpes orientales est l'association à Carex fusca (Caricetum fuscæ ou Caricetum Goodenovii). Elle occupe des surfaces étendues dans la vallée supérieure de la Clairée au-dessus de 1.900 m. sur sol tourbeux, pas ou peu incliné, acide. Ce sont surtout les cuvettes et dépressions entre les roches moutonnee? oü les eaux de pluie et de fonte séjournent longtemps ou les abords des sources qui portent le tapis vert-glauque du Caricetum fusce Lors de notre visite, on était justement en train de faucher ces - marais qui donnent un foin peu abondant, « acide », de qualité médiocre. Il serait à recommander de les transformer en pra à Agrostis vulgaris et Trisetum flavescens au moyen de l'assainisse meni aecompagné, si possible, d'un amendement. Pour permettre une comparaison avec le Caricefum fusca» du Massif Central de Franee ou des Alpes orientales, nous reproduirons ici un de plusieurs Tele- — ` Vés pris aux environs des Chalets de Laval, à 1.900 m. d'altitude: E 4 2-3 Carer fusca All. + 1 Poa annua L. var. varia 2-3 uncus filiformis L. Gaud. 1-2 1 yin alba L + 1 Eriophorum angustifolium 4 1 Phleum alpinum L. var. ot commutatum (Gaud.). + 1 Luzula sudetica Willd. 1 1 Festuca rubra G + 4 Allium Schenoprasum L. 1 1 Carex canescens L var. alpinum Lam. et 1 1 — echinata Mur + 2 Nardus stricta L. + 1 Caltha palustris L. + 1-2 Deschampsia cæspitosa + 1 Ranunculus aconitifolius (L. Pal var. alpina (Rchb.). + 1 Trifolium badium Schreb. + í Sesleria cærulea (L.) AE + 1 Viola palustris L. var. uliginosa (Opiz) + 1 che verticillata L. ; + 1 Leontodon autumnalis L. Cet ensemble floristique se retrouve dans les di conditions stationnelles à plusieurs centaines de kilométres plus à l'est dans les Alpes de la Basse-Engadine. — La phase initiale, pauvre en espèces, du Caricetum fuscæ est marquée par la prédominance des Juncus filiformis et Carex canescens; l'apparition des Sesleria cerulea v. uliginosa, Nardus stricta, Trichophorum caespitosum, au contraire, indique la phase terminale de F association en voie de transformation en Trichophoretum cæspitosi. Le cycle évolutif . complet tel qu'il s'observe normalement à Laval (2.000 m.) sur sol siliceux peut être schématisé de la manière suivante : Série des Bas-marais : Caricetum fusce + Laricaie. ^ Forêt à Larix decidua (stade terminal, climax). Stade à Juniperus nana (stade le plus xérophytique de la série). » à Nardus stricta. » à Trichophorum cespitosum. » à Carex fusca. ; is aricelum fusca. » à Carex canescens et Juncus filiformis Asséchement progressif. | ii » à Carex rosirala. » à Potamogeton filiformis (stade initial; cuvette d'eau stagnante). Une série évolutive parfaitement bien saisissable dans. la vallée . Supérieure de la Clairée est le boisement des roches moutonnées — — qui part de ces dos de moutons E rabotés par les np y i LR nus, dont la répétition ininterrompue depuis, Névache jusqu'à Laval nous a familiarisé avec le relief spécial d'un paysage glaciaire. La surface peu inclinée du rocher siliceux nu est recouverte d'une mince croûte de Lichens crustacés : Rhizocarpon, Parmelia, Gyropho- ra spec., auxquels succèdent d'abord des Mousses (Grimmia spec.) et ensuite dans les touffes des Mousses le Sempervivum arachnoideum. L'évolution est plus rapide sur le dos fissuré des roches moutonnées. Elle débute (prés de Fontcouverte, à 1.880 m. d'altitude) par les Grimmia et le Polytrichum piliferum qui comblent les fissures en les débordant largement. Ce stade à Muscinées est généralement suivi d'un stade à Lichens. Cladonia cervicornis forme de larges touffes, dans lesquelles s'établissent infailliblement : Sempervivum arachnoideum L. Saxifraga Aizoon Jacq. Minuartia laricifolia (L.) Schinz Plantago serpentina All. et Thell. ymus Serpyllum L Alchemilla saxatilis Buser Potentilla grandiflora L. Silene rupestris L. Carex verna Vill., etc C'est alors que le Genévrier (Juniperus communis ssp. nana), solidement énraciné dans les fentes du rocher, prend le dessus, étale le réseau de ses branches densement feuillées et recouvre la végétation préexistante vouée à la disparition par le manque de place et de lumière. Le Genévrier nain est un puissant accumulateur d'humus, dans lequel germe le Mélèze qui finit par constituer une forêt plus ou moins clairiérée. - L'importance dynamique du Juniperus nana se manifeste d'une maniere évidente encore dans la conquéte des pierriers granitiques du massif du Pelvoux. Auxiliaire précieux du forestier reboiseur, il mérite l'attention de tous ceux qui s'occupent de la reconsti- tution de l'équilibre naturel en montagne, si souvent altéré par une exploitation trop égoïste. Qu'on nous accompagne à Vallouise au seuil du Pelvoux! L'étroit vallon d'Ailefroide, encaissé entre des murailles granitiques de plus de 2.000 m. de hauteur est flanqué dast le bas par d'immenses pentes en éboulis fortement inclinées (inclin. de 20 à 359) qui reçoivent continuellement de nouveaux appor™® . des crétes rocheuses superposées. Toute la terre fine apportée par les eaux de fonte et de ruissell t est entraînée dans la profondeur et accumulée parmi et sous les éboulis. C'est là que pointe " Tr développe le Genévrier, formant peu à peu une couverture p ^ i * : oins contin ordre. En montant au pré de Madame Carle, nous avons pu observer | aux adrets, entre 1.500 et 2.000 m., tous les stades du processu? Eee TUE de fixation. Au Genévrier s'associent quelques arbustes : Cotoneaster integerrima, Rosa spinosissima, R. pendulina, Lonicera cærulea, etc. Au débouché du ravin des Fétes à 2.000 m., nous avons pu poursuivre la transformation du stade à Juniperus nana en pelouse à Stipa pennata et Festuca spadicea. Cette dernière, l'une des Graminées pionniers qui s'installe le premier dans le tapis des broussailles, favorise cette transformation. Une pelouse à Slipa pennaía bien constituée et riche en espèces, située à 2.000 m. (versant S., inclin. 25-309, sol pierreux-rocheux, granitique), montre un mélange curieux de xéro- et de Re Voici sa constitution : HHH + ++ + odd nu ~ RR ex e jen ND ND b2 BARRAS je t2 Fe RA pe Lnd Ha RO I p join Stipa penna estuca qup. L. Anthericum Liliago L Di cb ad shaka Rouy et Fou Minuartia ps (L.) Schinz Sedum Rae IX et Song. - Lotus corniculatus L. corrudifolium (Vi ill. nq. Centaurea uniflora L. Hieracium Peleterianum ér. ctylis - glomerata l. Juncus trifidus uniperus nana Willd. Paradisia Liliastrum (L.) ert. Alium sphærocephalum Silene ques T ilene ru, ve I los- dod (L.) Cassis strictum Hæn- Saponaria ocymoides L. Arenaria serpyllifolia L. pia sge Thaliana (L.) H Hd ERR dob A + “| ERROR + ++ +++ 1 1 " © E» mA RAO RR» RA RARE NN 1-2 Hel m HebeeN E BE Anemone sulfurea L. Biscutella lævigata L. imum heleeticum ssp. Cherleri Brügg. Trifolium montanum L. — alpestre L. Linum alpinum Jac Euphorbia Cyparissias L. ianthemum nummula- 17 ssp. pet Se (Scop J Bunium Soenen . var. nanum Car. St-Lag. - Laserpitium Panax Gouan je bU Siperiis. chmi harra (L.) Schee- e Scutellaria alpina L. Sta gl - Rhinanthus subalpinus Sternb. \ + 1 Asperula longiflora W: et Campanula spicata L. K Achillea Millejolium L. arlina acaulis Senecio Doronicum L. Hypochæris maculata L, Hs Ee +. . "E + 1 Scabiosa lucida Vill. E + 1 Phyteuma betonicifolium — Vill. + Cette pelouse a des affinités avec le Festucetum violaceæ, moins xérophile, qui le remplace dans une combe voisine, plus fraîche, alimentée par le ruisseilement, et où la neige se maintient plus long- temps. Le terme final de la succession est également représenté iei par - la laricaie couvrant de belles forêts les pentes définitivement — - stabilisées. : Aux ubacs ombragés, frais et partout où la neige séjourne long- — temps, la succession passe par un stade à Rhododendron ferrugineum, — équivalant du stade à Juniperus des éboulis secs de l'adret. Le E terme final y est également la forêt à Larit. Un troisieme groupement arbustif réalisant l'« enherbement » - $ des pierriers siliceux est constitué par la vernaie ou association à Alnus viridis. Elle recouvre, d'un fourré dense, les amas de gros i blocs siliceux à l’ubac de la Casse Blanche prés de Laval (2.000- — 2.100 m.). Moins xérophile que les tapis de Juniperus et de Rhodo- —— dendron, elle est constituée exclusivement d'arbustes à larges feuilles " : ^d caduques ; sès exigences climatiques locales se trouvent réalisées aux versants frais,ombragés, au-dessous de la limite des forêts (dans - le Briançonnais, elle manque strictement aux adrets) sans supporter cependant une couverture de neige trop prolongée. Pour cette raison Í surtout, Rhododendron ferrugineum paraît la supplanter sur Bo - cônes d'avalanches où la neige se maintient jusqu'au mois de juin- — juillet. La vernaie du Brianconnais répond à un type particulier, — à une race occidentale caractérisée par l'élégant Hugueninia tane- — cetifolia à fleurs dorées et à feuilles finement découpées, et par UD — Saule magnifique à larges feuilles soyeuses (Salix albicans Bonj) Un « individu » de cette association examiné dans la localité s dessus mentionnée se compose de : xa Y Strate arbustive : Lonicera nigra L. 3 A AlnusciridisiChaix)Lam, + 4 Clematis alpina (L.) Mike et DC. + 41 Sorbus Aucuparia L. Vom 2 3 Salir albicans Schleich. + 1 pendulina b. — — > i Ribes petræum Wulf. + 1 i Rosa xL | ON mn Strate herbacée : 3 1-2 Saxifraga rotundifolia L. + 4 Poa nemoralis L. 2 2 Hugueninia tanacetifolia + 1 Urtica dioica (L.) Rchb. + 2 Saxifraga cuneifolia L. 2 2 Sedum Anacampseros L. + 1 Rubus saxatiis L 2 1 Peucedanum Ostruthium + 1 Geranium silvaticum L. (L. Koch + 1 Viola biflora L. 1 1 Rubus Idæus L. + 1 Epilobium august altum i-i Py ees “Alari (Gouan) Kern. +o Valeriana tripteris L. * 1-2 Adora Moschatellina L. + 1 Centaurea montana 14 Polystichum Lonchitis (L.) Roth Dans cette méme localité, la vernaie est précédée d'un stade à hautes herbes constitué avant tout d’espèces de la strate herbacée de l'Alnetum viridis (Adenostyles (dom.), Hugueninia, Saxifraga rotundifolia, Rumex arifolius, Peucedanum Ostrufhium, ete.). Le _ Stade terminal succédant, soit directement, soit indirectement à la vernaie, y est encore la forêt de Mélèzes. .. ll en est de méme d'une série partant des graviers siliceux du torrent d'Ailefroide (Pelvoux) (1.500-1.800 m.) et que l'on peut Schématiser ainsi : -. St. init. à Trifolium saxatile et pallescens — St. à Myricaria germanica > Rhacomitrium canescens — Stade à Nardus et Lariz — -> Stade à Salix daphnoides et incana — Stade à Alnus incana — = —> Stade terminal : forêt de Lariz. ; Pour terminer cet aperçu génétique, jetons encore un coup d'œil sur l'évolution de la végétation subalpine dans les terrains calcaires. Nous avons pu étudier une série trés intéressante en face du Gabon, versant nord du Turge de Peron (1.900-1.950 m.). Les fissures des . rochers calcaires compactes sont garnies de plantes rupestres de . l'association à Potentilla caulescens, si répandue aussi dans les Alpes + vote es de Savoie et de la Suisse. Un relevé rapide pris à 1.900 m. .. d'altitude (falaise dolomitique de 80° d'inclin., fissurée) comprenait : ^ _ Caractéristiques (1) : - Potentilla caulescens L: Kernera sazatilis (L) Rehb. Hieracium humile Jacq Asplenium Ruta-muraria L. . 1. En aval de Cervières (à 1.500 m. env. ), nous avons noté T un individu de la méme association les caractéristiques : Potentilla ca Te idus cens, Hieracium saxatile, ainsi ae Athamanta cretensis. 2. — 100 — Consíantes et accessoires non caractéristiques : | Cystopteris fragilis L. Globularia cordifolia L. x rupestris Bell. Sesleria carulea (L.) Ard: Draba dubia Sut. Avena montana Vill. Athamanta cretensis L. Bellidiastrum Michelii All. Gypsophila repens L. Juniperus nana Willd. Campanula cochleariifolia (Lam.) DC. Ce petit ensemble constitue un groupement permanent qui se maintient indéfiniment et sans modifications importantes aussi longtemps que le rocher existe, et qui disparait avec lui. — D'im- menses pentes en éboulis, produits de l'érosion active (les « Casses » des montagnards) couvrent une grande partie de ce versant. Dans ces éboulis plus ou moins mouvants s'installent comme premiers pionniers : Avena montana et Dryopteris Robertianum (par groupes et troupes), à la fois lithophiles migrateurs et bons fixateurs. Presque en méme temps ou peu après viennent Rumex scutatus et Silene alpina, lithophiles recouvreurs de faible valeur édificatrice. Dans Ja suite un cortège peu nombreux en espèces fait apparition, formant un groupement très discontinu mais très caractéristique et floris- tiquement bien individualisé. Il comprend (en face de Rif Tord, d 1.900 m. d'altitude, inclin. 20-259) : RS d Caractéristiques : ue. 0 2 1-2 Avena montana Vill 4 + 1-2 Dryopteris Hoberhana — 11-2 1 Silene alpina Thom. (Hoffm.) Christens. — — ^: santhemum atra- -- 2 Campanulaalpestr tum Jacq. var. laci- + 4 Adenostyles glabra Mat niatum (Rouy). Mill.) DC. var. - À + 2 Rumer scutatus L. + 1 Hieracium Spec. —— Accessoires : E 1 1-2 Thymus Serpyllum L. -- 4 Campanula cochlearu- — 1 1 Biscutellalævigata L folia (Lam.) DU. `. 1 1 Athamanta cretensis L. 3 Arctostaphylos Uva-urst — CF 2 Sesleria cærulea (L.) ; Fe Ard. ÿ+ 2 Dryas octopetalá b, + 2 Carexsempervirens Vill. } + 2- Globularia cordifolia SE + 1 Sedum atratum L Le Les trois arbustes en espalier qui figurent en queue de noise Ji. méritent une attention spéciale. Ce sont eux qui activent la STE de la pente et la transformation de l'association discon m 1. = édificateurs ; | = destructeurs. — 101 — Avena montana en lande à arbustes nains. Arctostaphylos Uva- ursi, Dryas et Globularia cordifolia interviennent donc ici comme destructeurs. Ils enlacent et recouvrent d’un tapis serré le pierrier, écrasant le groupement pionnier. Le terreau superficiel, mais riche en matières organiques, accumulées par les arbustes, ne tarde pas à être colonisé par des Graminées en touffes,précurseurs dela pelouse. Destructeurs de leur côté, Carex sempervirens, Sesleria cærulea et leur cortège s'étendent aux dépens des arbustes qui leur ont préparé la station en les acceptant comme hôtes. Dans l’âpre lutte pour là place, les Graminées hémicryptophytes triomphent finalement et la succession arrive au stade de pelouse à Carex sempervirens. Mais la lutte continue ; on constate la pénétration du Rhododendron SÉRIE DES « CASSES » SUBALPINES DU BRIANÇONNAIS. Stade à Larix (stade terminal ; climax.) ul E ^ "- = Stade à Pinus montana et Lariz. a & - —— Stade à Pinus montana — = n E 2 4| Stade à Rhododendron ferrugineum. la) E ; S 5 Stade à Carex sempervirens. £5 TE Stade à Arctostaphylos Uva-ursi. ES 2s Stade optimal de l'Aeenetum montanæ | Asso à ai a : ` Avena o Stade à Dryopteris Robert.et Avena montana | eT à 4 s montana m (stade initial) a LM L . , TES à Li E. Eboulis calcaires dépourvus de végétation. (Rh. ferrugineum; Rh. hirsutum qui le remplacerait en pareilles conditions dans les Alpes orientales manque ici). Mais, avant la constitution d’une lande continue de Rhododendron, le Pin de montagne (Pinus montana arborea) fait apparition et forme finale- ment des peuplements relativement stables qui renferment entre autres : Epipactis rubiginosa, Clematis alpina, Anemone Hepatica, Anemone alpina, Dryas, Arctostaphylos Uva-ursi, etc. L'améliora- tion progressive du sol par le Pin de montagne est un fait trop connu pour que neus ayons à insister. Les parties inférieures de ce versant, relativement frais et pas trop incliné, couvertes par le Pin de montagne, évoluent de plus en plus vers la lariçaie, Celle-ci, — couronnant la série évolutive, est développée en quelques lambeaux . — 102 — et en une belle futaie près du Bourget, rive gauche de la Cerveyrette — Le versant nord du Turge de Peron, trés instructif pour la genèse de la végétation des sols ca!caires, présente donc côte à côte tous les stades de la série que nous venons de retracer et que l’on peut schématiser comme on peut le voir à la page précédente. La large plaine marécageuse qui s'étend des Alpes Hautes au Bourget (1.880 m.) fournit une excellente occasion pour l'étude du développement des prairies marécageuses (Caricela, Trichophoreta, etc.) et des associations des bordures de torrents. La localité est en méme temps riche en espèces rares. Juncus arcticus, Carex bicolor, Salix cæsia abondent sur les alluvions, Carex limosa, Trichophorum alpinum,Menyanthes et Sweertia (près de Rif Tord) dans les endroits marécageux. Trichophorum pumilum (Vahl.) Sch. et Th. = Scripus — alpinus Schleich., cantonné dans un groupement très spécial (sur sol humide, graveleux-sablonneux) est rare, quoique abondant par places. Qu'il nous soit permis de reproduire ici un exemple de ; cette association intéressante. * Caractéristiques : Scirpus alpinus Schleich. + 1 Carex bicolor Bell. 1 1-2 Juncus arcticus Willd. 3 2 Equisetum variegatum Schleich. T EET RU Constantes non caractéristiques el accessoires : EE Juncus alpinus Vill. + 4 Salix cæsia Vill. Grès — Carex capillaris L j Fe jeune). ae Tofieldia calyculata (L.) + 1 — arbuscula L. (très jei: Pinguicula vulgaris L Eom pœ ja m ; 1 ; Selaginella selaginoides + 1 Polygala amarella Crantz. L.) Link. 4 4 Primula farinosa ; Carex (Ederi Retz. -- 14 Gentiana campestris — Davalliana Sm. + 1 Rhinanthus minor Ei c — glauca Murr. + 1 Bryum ventricosum Dicks. Festuca rubra L. + 2. Meesia spec. ABT 4+ 2 Philonotis seriata (Mitt-) C tset f en saulaie à Salix cæsia, S. arbuscula, S. pentandra, S. incana, S. purpurea, S. daphnoides, S. nigricans, : d'abord peu élevée, puis dépassant la hauteur d'un homme. Dans | la saulaie s'installe le Pin de montagne et la série se termine pé rla | laricaie. Il y a donc ici suppression du stade à Myricaria germanica. : Ce dernier, succédant au stade à Epilobium Fleischeri, apparaît i cependant sur les alluvions récentes du torrent. PUE Les quelques observations consignées dans les pages Pre ~ e montrent tout l'intérêt que présenterait l'étude phytosocio" - 4083 — détaillée de ce coin privilégié des Hautes-Aipes. Briancon est un centre d’excursions idéal; le botaniste y trouve non seulement un gite hospitalier et confortable et de grandes facilités de communi- cation, mais encore le conseil désintéressé de confrères charmants, parmi lesquels M. Pons surtout est assuré de toute notre reconnais- sance. Algues du Briançonnais par PIERRE ALLORGE * Je me bornerai à donner ici l'énumération systématique et les localités des Algues récoltées dans le Brianconnais, sans entrer dans des considérations sociologiques ou écologiques ; on trouvera _ dans une note récente quelques remarques sur ce sujet (1). Mes récoltes (une soixantaine de prises effectuées entre 900 et 2.600 m.) proviennent des environs de Briancon, surtout de la vallée de la Clarée. M. Roger Heim a bien voulu compléter les quel- ques prises que j'avais faites aux abords du col du Lautaret en me communiquant plusieurs tubes d'Algues réco'tées dans divers lacs et tourbières des massifs des Trois Evéchés st de la Ponson- nière. Je l'en remercie bien vivement. Mes déterminations ont porté principalement sur les Chloro- phycées, sur les Desmidiées en partieulier, groupe m domine dans la dde des prises. CYANOPHYCÉES 1. Chrooeoeeus turgidus (Kuetz.) Næg. — Répandu parmi les Muscinées inondées des cuvettes et des pente 2. Ch. minutus (Kuetz) Neg. — St Crépin, fossé à Juncus : i p gne marais de l'Ailefroide (1.500 m.). s Næg.— Lac de Sarailley Q.2501 m. $ i Microcystis æruginosa Kuetz. — Ibid. 5. Gomphosphzeria aponina Kuetz. — Ibid. 6. Merismopedia punctata E — I bid. 7. M. glauea (Ehrenb.) Neg. — Ibid. Sy A P.), Sur quelques pements aquatiques et grophiles A , Alpes du Briançonnais (Festschrift Carl Schröter, Zürich, ea cogn — 104 — 8. Gleothece linearis Neg. — Ibid. 9. Stigonema ocellatum (Dillw.) Thur. — Pentés tourbeuses et cuvettes : lac Laramon (2.360 m.), chalets de la Biaume (2.200 m.), chalets de la Sausse (2.000 m.). 10. Diehothrix Orsiniana (Kuetz.) Born. et Flah. — Pentes Pae près des chalets de Laval (2.000 m.). Abbé Frémy vid. 11. D. Baueriana (Grun.) Born. et Flah. — Sources thermales du Plan-de-Phasy, près de Mont-Dauphin (900 m.). Abbé Frémy vid. 12. Rivularia hæmatites (DC) Ag. — Torrents et ruisselets rapides : bois de la Madeleine près du.Lautaret, Fontcouverte (1.800 m.), Cervières (1.500 m.). 13 Seytonema tolypotriehoides Kuetz. — Petit lac à l'Ouest des Fraches (2.200 m.), petit lac au pied du Pie Blanc (2.550 m.), massif des Trois Evéchés. 14. Nostoe commune Vauch. — Lac Lournier (2.395 m.), Laval (2.000 m.). 15. N. sphærieum Vauch. — Répandu : sources de la Durance; lacs Laramon, Lournier, de Cristol, etc. Abbé Frémy vid. FLAGELLÉES 16. Chrysostephanosphara globulifera Scherf. — Lac Laramon, cuvette à Calliergon trifarium (2.360 m. 17. Dinobryon eylindrieum Imhof. — d sd Long des Muandes (2450 m.). 18. D. divergens Imhof. — Lac de Sarailley (2.250 m.). 19. D. sociale Ehrenb. — Ibid. 20. Euglena oxyuris Schmarda. — Petit lac au bord de la route du Lautaret, prés du col. 21. Glenodinium sp. — Lac de Salles. 22. Hydrurus fœtidus Kirchn. — Déversoir du lac de la Clarée (2.425 m.). Sous une forme très allongée (près de 40 cm.), voisine de la var. penicillatus. 23. Peridinium sp. p * 24. Phaeus ERE Stokes. — Petit lac au bord de la p i Ws Lautaret prés du col. 1 25. Ph. longicauda (Ebrenb.) Duj. — Ibi s. "s Ph. triqueter (Ehrenb.) Duj. — Lac a Sarailley (2250 m.) — 27. Traehelomonas bernardinensis V. Vischer.— Lac Laramo^ . cuvette à Calliergon trifarium (2.360 mne — 105 — 28. Traehelomonas crebea Kellicott. — Marais de St-Blaise près Briançon (1.200 m.). 29. T. euehlora (Ehrenb.) Lemm. — Lac Long des Muandes (2.450 m.). 30. T. hispida Perty. — Marais de St-Blaise, prés Briancon. 31. T. oblonga Lemm. — Ibid. 32. T. Stokesiana Palmer. — Lac de Cristol (2. 280 m.). 33. T. volvoeina Ehrenb. — Fossé à Juncus obtusiflorus à St-Cré- pin; marais de St-Blaise, lac Rond des Rochilles (2.450 m.), lac des Chamois (2.420 m.). DIATOMÉES : 34. Campylodiseus norieus Ehrenb: — Marais de Laval (2.000 m.), chalets de la Sausse (2.000 m.). 35. Caloneis obtusa Cl. — Lac du Serpent (2.435 m.). 36. Ceratoneis areus Kuetz. — Torrent du chalet du Vallon (2.200 m.), torrent des Rochilles prés du col (2.450 m.), bois de la Madeleine (1.800 m.), lac du Serpent (2.435 m.). 37. Cocconeis Placentula Ehrenb. — AC, en particulier sur les pierres des torrents. Var. lineata V. H., torrent des Rochilles. 38. Cymatopleura elliptiea W. Sm. — Petit lac au bord de la route du Lautaret prés du col; lac de Sarailley (2.250 m.). 39. Cymbella amphicephala Næg. — Pentes ruisselantes au bois de la Madeleine, lac Rond des Muandes (2.380 m.). 40, C. gastroides Kuetz. — Col des Rochilles (2.450 th chalets de la Sausse (2.000 m.). 41. C. graeilis Cl. — Cuvettes à Calliergon trifarium au lac du Serpent (2.435 m.), au-dessus des chalets de la Biaume (2.200 m.). 42. C. helvetiea Kuetz. — Pentes à Scorpidium aede cepe des chalets de la Biaume (2.200 m.). turgida Greg. — Lac Rond des Rochilles (2.450 m.). 44. k ventricosa Kuetz. — Répandu, surtout dans les -eaux JA courantes. 45. Dentieula frigida Kuetz. — Torrent des Rochilles (2.450 m.). 46. D. anceps Grun. — Torrent du Vallon, près des chalets du Vallon (2.200 m.). - 47, D. hiemale Heib. — C sur les pierres des torrents et dans les sources. 48. D. tenue Ag. — Pentes ruisselantes au bois de la Maas, Fontcouverte. 49. Dentieula SE SMS Bory. — Torrent des Rochilles 450 m.). — 106 — 50. Diploneis elliptiea Cl. — Petits marais de pentes : Laval (2.000 m.), chalets de la Biaume (2.000 m.), var. ladogensis Cl. ; torrents du Vallon et des Rochilles, 51. Epithemia Argus Kuetz. — Marais de Laval (2.000 m.), marais de pentes au-dessus des chalets du Va lon (2.250 m.), sources de la Durance. - i 52. E. Muelleri Fricke. — Torrent des Rochilles (2.450 m.), marais du Bourget (1.800 m.), lac de Sarailley (2.250 m.). 53. E. turgida Kuetz var. granulata Brun. — Petitlacàl Ouest des Fraches (2.200 m.). 54. E. zebra Kuetz. — Petit marais de pentes iu diia des chalets de la Biaume (2.200 m.). js 55. Eucocconeis flexella Cl. — Torrent des Rochilles (2.450 m je P marais de St-Blaise prés Briancon, pentes ruisselantes au bois de la Madeleine, lae de Sarailley (2.250 m.). ijs 56. Eunotia areus Ehrenb. — Marais de pentes au-dessus des chalets du Vallon (2.250 m.). 3 57. E. bicapitata Grun. — Pentes mouillées à Calliergon trifarium. 4 au-dessus des chalets de la Sausse (2.200 m.). a 58. E. diodon Ehrenb. — Combes à neige au col des Rochilles (2.450: m,) et.au lac Long des Muandes (2.450 m.), lac des Chamois — (2.420 m.).. CES . 59. E. lunaris Grun. — Rochers mouillés aux chalets du Vallon x (2.200 m.), marais de pentes à Lavai et aux chalets de la Biaume — .(2.000 m.). ee 60. E. major Rabenh. — Cuvettes à Calliergon trifarium m lac da Serpent (2.435 m.). A . E. peetinalis Kuetz. var. borealis Grun, — lbid. ea E. prærupta Ehrenb. — Répandu dans les marais de pentes ; À également sur les rochers suintants. Le type et les var, eurta Bn P et inflata Grun. 3s 63. E. tetraodon Ehrenb. — Lac de Cristol (2.280 m.). 64. Fragilaria erotonensis Kitton. — Lacunes aux marais de Laval (2.000 m.), lac Rond de Cristol (2.350 m.). 65. F. Harrisonii Grun. — Torrent du Vallon prés des chalets ; (2.200 m.). 66. F. mutabilis Grun. — Marais de pentes sur les chalets. de la Biaume (2.200 m.). - 67. F. parasitica Grun. — Torrent des Rochilles (2.450 m... . 68. F. virescens Ralfs. — Lac du Serpent (2.435 m) ma — 107 — 69. Frustulia saxoniea Rabenh. — Marais de pentes au-dessus des chalets de la Sausse (2.200. m.), cuvettes à Calliergon injatum.s au r se Serpent (2.435 m.). 0. Gomphonema eonstrietum Ehrenb. — Petit lac au Nord- Ea des Fraches (2.200 m.). 71. G. olivaceum Kuetz. — Sur les pierres des torrents, assez répandu. 72. G. subelavatum Cl. — Ibid., plus rare ; marais de l'Ailefroide. Var. montanum Schum., marais de pentes au-dessus des chalets de la Biaume (2.200 m.). 73. Gyrosigma attenuatum Rabenh. — Petit lac au bord de la route du Lautaret prés du col. : . 44. Hantzsehia amphioxys Grun. — Marais de St-Blaise près Briançon. i: . 75. Melosira granulata Ralfs. — Marais de pentes au-dessus des chalets de la Biaume (2.200 m.). 76. Meridion eireulare Ag. — C dans les torrents et les sources, marais de Laval (2.000 m.); lac Lournier (2.395 m.). 71. Mieroneis Biassolettiana Cl. — Torrent des Rochilles (2.450 m.). : 78. M. exilis Cl. — AC dans les torrents, marais de l'Ailefroide. 79. M. mierocephala Cl. — Lac Rond des Rochilles (2.450 m.). 80. Navicula bacilliformis Grun. — Ibid. 81. N. eryptocephala Kuetz. — Marais de Laval (2.000 m.). . 82. N. Pupula Kuetz. — Ibid. 83. N. radiosa Kuetz. — Ibid ; torrent des chalets du Vallon (2.200 m.). 84. N. seminulum Grun. — Marais de Laval (2.000 m.). 85. N. tuseula Grun. — Lac de Sarailley (2.250 m.). 86. Neidium amphigomphus Pfitzer. — Marais de pentes au-des- . $us des marais de la Sausse (2.200 m.), lac Lournier (2.395 m.), . lae Rond des Muandes (2.380 m.) . . 87. N. amphirhynehus Pfitzer. — Lac Rond des Rochilles (2.450 m.). . 88. N. Iridis Pfitzer. — Lac des Chamois, ci sitis Eriophorum = Scheuchzeri (2.420 m.). : | = 89. Nitzschia franeoniea Reinsch. — Lac Rond de Cristol (2.350 m.). ....90. N. lamproeampa Hantzsch. — Torrent des Rochilles (2.450 m.). . 91. N. linearis W. Sm. — Lac du Serpent (2.435 m.), E de * pentes au dessus des chalets de la Biaume (2.200 m.). dix. AM — 108 — 92. Navicula vermicularis Grun. — Marais de Laval (2.000 m.). 93. Pinnularia Brebissonii Rabenh. — Lac Rond des Rochilles (2.450 m.). 94. P. Esox Cl. — Marais de Laval (2.000 m.). 95. P. divergens W. Sm. — Lac du Serpent, cuvette à Calliergon trifarium (2.435 m.), var. elliptica Cl. — Lac des Chamois, cuvettes à Eriophorum Scheuchzerii (2.420 m.). 96. P. lata Rabenh. var. eurta Cl. — Marais de pentes au-dessus des chalets de la Biaume (2.200 m.), Var. paehyptera (Ehrenb.) Meister, Combe à neige au col des Rochilles (2.450 m.). . 97. P.legumen Ehrenb. — Lac des Chamois, cuvettes à Erio- phorum Scheuchzerii (2.420 m.). : 98. P. major Rabenh. var. laeustris Meister. — Lac Lournier (239 my ' ; 99. P. mesolepta W. Sm. — Lac Rond des Muandes (2.380 m.). 100. P. nobilis Ehrenb. — Marais de pentes, Laval (2.000 m.). 101. P. parva Greg. — Lac de Cristol, sur les bombements de Sphagnum acutifolium (2.280 m.). 102. P. stauroptera Rabenh. — Lac du Serpent, cuvettes à Calliergon trifarium (2.435 m.) (1). . 103. P. subeapitata Greg. — Marais de pentes au-dessus des chalets de la Biaume (2.000 m.). 104. P. viridis Ehrenb.— AC, marais de pentes, cuvettes à Callier- gon trifarium. j ..105. Rhopalodia gibba O. M. — Répandu dans la plupart des stations aquatiques, semble rare dans les eaux acides. 106. Stauroneis anceps Ehrenb. var. sibiriea Grun. — Lac Long des Muandes, cuvettes à Calliergon trifarium (2.450 m.) Var. | amphicephala Cl. Lac Rond des Rochilles (2.450 m.), lac des Cha- P. mois, cuvettes à Eriophorum Scheuchzerii (2.420 m.). Var. elongata CI. Lac Rond des Rochilles. re 107. S. Phenicenteron Ehrenb. — AC dans les cuvettes tourbeuses 3 à grandes Hypnacées. 4 108. Surirella spiralis W. Sm. — Lac de Sarailley (2.250 m.); 3 torrent des Rochilles (2.450 m.), torrent de la Guisane, pentes - ruisselantes au bois de la Madeleine, fossé à Fontcouverte (1.800 m us Do o Sa Sor ES prés De .. 1. Dans le petit travail que j'ai publié sur les groupements aquatiques et hygrophiles du Briançonnais (Festschrift Carl Schröter, Fs 1925), un lapsus m'a fait écrire Pinnularia stenoptera au lieu de ^* stauroptera. . . dee ; res d — 109 — : 109. Synedra amphieephala Kuetz. — AC sur les pierres des torrents, marais de Laval (2.000 m.), marais de l'Ailefroide. 110. S. amphirhynehus Ehrenb. — Torrent des Rochilles (2.450 m.). 111. S. Ulna Ehrenb. — Torrent des chalets du Vallon (2.200 m.). 112. Tabellaria floceulosa Kuetz. — C sur les rochers suintants, les pierres des torrents, les petites dépressions à faible courant. 113. T. fenestrata Kuetz. — Lac de Cristol (2.280 m.). 114. Tetraeyelus Braunii Grun. — Torrent des Rochilles (2.450 m.) CHLOROPHYCÉES - Volvoeales. 115. Pandorina Morum Bory. — Répandu dans les cuvettes à grandes Hypnacées. 116. Chlamydomonas sp. pl. . Tétrasporales. 117. Apiocystis Brauniana Neg. — Marais de pentes au-dessus des chalets de la Biaume (2.200 m.), cuvettes à Calliergon trifarium prés du lac Long des Muandes (2.450 m.), fossé à Fontcouverte (1.800 m.). 119. A. superbus Scherf. — Cuvettes à Calliergon trifarium près du lac Rond des Muandes (2.400 m.), marais de pentes au-dessus des chalets de la Sausse (2.200 m.). - 120. Glæocystis ampla Kuetz. — Petit lac tourbeux sous le lac Rond de Cristol (2.300 m.). 121. Palmodietyon varium (Neg. Lemm. — Lac Lournier ` (2.395 m.). 122. Sehizoehlamys gelatinosa A. Br.— Marais de pentes au-des- sus des chalets de la Biaume (2.200 m.). 123. S. delieatula West. — Lac de Sarailley (2.250 m.). Protoeoceales. 124. Ankistrodesmus faleatus (Corda) Ralfs. — Marais de Laval (2.000 m.), petit au bord de la route du Lautaret près du col, tour- bières des sources de la Guisane (2.200 m). — A. spiralis (Turn. Lemm. — Lac Laramon (2.360 m.); 125. A. petit lac au bord de la route du Lautaret. i 126. Characium Nægelii A. Br. — Lac Rond des Rochilles (2.450 10.) — 110 — 127. Charaeium nasutum Rabenh. — Petit lac au Nord-Ouest des Fraches (2.200 m.). : 128. Ch. ornithoeephalum A. Br. — Lac Rond des Rochilles (2.450 m.). 129. Cœlastrum proboseideum Bohl. — Marais de Laval (2.000 m.), petit lac sous le lac Rond de Cristol (2.300 m.). 130. C. sphærieum Neg. — Lac de Sarailley (2.250 m.). 131. Dietyosphaerium Ehrenbergianum Næg. — Lac Long des Muandes (2.450 m.). 132. Crueigenia rectangularis (A. Br.) Gay. — Lac Long des - Muandes (2.450 m.). 133. Dimorphococeus lunatus A.Br.— Lac de Sarailley (2.250 m.). 134 Eremosphæra viridis de Bary. — Lac du Serpent, cuvettesà Calliergon trijarium (2.435 m.), lac long des Muandes (2.450 m.). 135. Glaucoeystis Nostoehinearum Itzigs. — Petits lacs au Nord- Ouest des Fraches (2.200 m.). - 136. Nephroeytium elosterioides Bohl. — Lac Laramon, cuvettes à Calliergon trifarium (2.360 m.). . 137. N. obesum West. — Lac de Sarailley (2.250 m.). 158. Pediastrum Boryanum (Turp.) Menegh. — Le type assez - répandu. Var, longieorne Reinsch, petit lac au Nord-Ouest des — Fraches (2.200 m.). Var. granulatum (Kuetz.) A. Br. Lac Lournier 2:394 m.). M 159. P. duplex Meyen var. rugulosum Racib. — Petit lac sous le - lae Rond de Cristol (2.300 m.). : -~ 140. P. integrum Neg. — Lac de Saraïlley (2.250 ti). -- n 141. P. muticum Kuetz, var. longicorne Racib. — Lac Lournier — (2.395 m.). à 142. P. tetras (Ehrenb.) Ralfs. — Répandu dans les eaux sta- gnantes. ` | E o 143. P. trieornutum Borge. — Marais de Laval (2.000 m.), marais de pentes au dessus des chalets de la Sausse (2.200 m.) et de la S Biaume ; lac Lournier (2.395 m.), lac Long des Muandes (2.450 mJ. - petit lac sous le lac Rond de Cristol (2.300 m.), cuvettes à Erio- phorum Scheuchzerii près du Lac des Chamois (2.420 m.). a ' 144. Scenedesmus bijugatus (Turp.) Kuetz. — Petit lac au Nord- Ouest des Fraches (2.200 m.), lac de Sarailley (2.250 m). — : a S. armatus (Chod.) G. M. Smith. — Lac de Sarailley (2.250 m.). ` 146. S. areuatus Lemm. — Ibid. d 147. S. quadricauda (Turp.) Bréb. — Marais de Laval (2.0001 = 111 — 148. Tetraedron enorme (Ralfs) Hansg. — Ibid. 149. T. minimum (A. Br.) Hansg. — Lac de Sarailley (2.250 "o pr Ulothrieales. 150. Aphanochæte repens A.Br. — Sur Cladophora glomerata, marais de Sallé prés Névache (1.580 m.). 151. Draparnaldia glomerata Ag. — Déversoir du lac Rond de Cristol (2.350 m.), ruisselet rapide au chalet de l'Ailefroide. 17152. Dope s interrupta Turp. — Marais aux chalets de l’Aile- froide (Pl. 00, fig. 13). : 153. PRE Kuetzingianum Neg. — Lac Lournier . (2.396 m.), lac Long des Muandes (2.450 m.). —. 154. Radiofilum irregulare Brunnth. — Marais de pentes au- .. dessus des chalets de la Biaume (2.200 m.) (P1. 00, fig. 8). ` : 155. Ulothrix æqualis Kuetz. — Déversoir du lac Rond de Cristol E. (2.350 m.), marais de Laval (2.000 m.). 156. U. tenuissima Kuetz. — Lac Lournier (2.395 m.). 157. U. zonata Kuetz. — Torrent de la Guisane. Mierosporales. .. 158. Mierospora amena. Rabenh. — Déversoir du lac Rond de i Cristol (2.350 m.). — 159. M. sp. — Lac Rond des Rochilles (2. 450 m.). (Edogoniales. 160. Bulbochæte Debaryana Wittr. et Lund. — Lac Laramon, . Cuvettes à Calliergon trifarium (2.360 m.). 161. Œdogonium sp. pl. ster. E Siphonoeladiales. E. 162. Cladophora glomerata (L.) Kuetz. — Ruisselet dans les E marais de Sallé prés Névache (1.580 m. i Conjuguées. Desmidiacées. . 163. Arthrodesmus convergens Ehrenb. — seriis de Cristol (2.280 e m.), lac Lournier (2.395 m.), petit lac comblé sous le lac Rond de Cri (2.300 m.), lae Laramon, cuvettes à Calliergon trifarium | 12.360 m.). Dod 164. A. oetoeornis Ehrenb. — Petit lac sone le Rond de Cristol id (2.300 m.). wu T | UE E. : pe - us — 112 — 165. Closterium abruptum West. — Lac Rond des Rochilles 2.440 m.). 7 166. Cl. aeerosum (Schrank) Ehrenb. — Ibid. 167. Cl. angustatum Kuetz. — Lac Louruier (2.395 m.), lac de Sarailley (2.250 m.). : 168. CI. Cornu Ehrenb. — Lac Lournier (2.395 m.). 169. Cl. Dianæ Ehrenb. — Lac de Cristol (2.280 m.). 170. CI. Ehrenbergii Menegh. — Marais de Laval (2.000 m.). - 171. CL graeile Bréb. var. elongatum West. — Lac de Sarailley (2.250 m.). Long. 300-330 y. . 172. Cl. incurvum Bréb. — Lac Rond des Rochilles (2.440 m.). : 173. Cl. Jenneri Ralfs. — Lac Long des Muandes, cuvettes à . Calliergon trifarium (2.450 m.); lac Laramon (2.360 m.) même station ; lac des Chamois (2.420 m.), cuvettes à Eriophorum Scheuch- : zerii. 174. Cl. Kueizingii Bréb. — Lac de Sarailley (2.250 m.). * 175. Cl. Leibleinii Kuetz. — St-Crépin, fossé à Juncus obtusi- florus; lac de Sarailley (2.250 m.). : 176. CI. Lunula (Muell) Nitzsch. — Lac de Cristol (2.280 m), — petit lac sous le lac Rond de Cristol (2.300 m.). : 177. Cl. moniliferum (Bory) Ehrenb. — Sources de la Guisane. v 178. Cl. parvulum Næg. — Marais de pentes au-dessus des chalets E de la Sausse (2.200 m.). In E 179. Cl. rostratum Ehrenb. — Lac Rond des Rochilles (2.440 m.). 180. Cl. striolatum Ehrenb. — Petit lac sous le lac Rond de - Cristol (2.300 m.), lac Laramon, cuvettes à Calliergon frifarium 3 (2.360 m.). 102 181. Cl. subulatum (Kuetz.) Bréb. — Marais du Bourget (1.800 — m.). : 1 182. Cl. Venus Kuetz. — Sources de la Durance (2.200 m.). P. 183. Cosmarium amcenum Bréb. — Lac Long des Muandes (2.450 — m.). ; 184. C. aneeps Lund. — Combes à neige au col des Rochilles (2.450 m.), déversoir du lac Rond de Cristol (2.350 m.), fossé d'eau courante à Fontcouverte (1.800 m.), sources de la Guisane (2.200 m. (Pl. 00, fig. 11). vt : 185. C. annulatum (Næg.) De Bary. — Rochers suintants apt sus des chalets de la Biaume (2.200 m.) (Pl. 00, fig. 9). Var. elegans Nordst. — Talus mouillé près des chalets de la Sausse (2.000 m-)- . 186. C. Bosekii Wille. — Petit lac au Nord-Ouest des Prae (2.200 m.). i — 113 — 187. Cosmarium Botrytis Menegh. — Lac Rond des Rochilles (2.440 m.) lac de Sarailley (2.250 m.) , fossé à Fontcouverte | (1.800 m.). 1 188. C. Blyttii Wille. — Lac de Cristol (2.280 m.), lac de Sarailley E 0250 m.). i 189. C. aretoum Nordst. — Combes à neige au col des Rochilles -— (2.450 m.). ; 190. C. asphaerosporum Nordst. — Ibid. 191. C. cœlatum Ralfs. — Petit lac sous le lac Rond de Cristol (2.300 m.), Lac Laramon. cuvettes à Calliergon trifarium (2.360 m.); -. rochers suintants au-dessus des chalets de la Biaume (2.200 m.). 192. C. connatum Bréb. — Lac Lournier (2.495 m.), marais du E. Bourget (1.800 m.). nes zd" Fun, 73 193. C. eonspersum Ralfs. — Lac Lournier (2.395 m.), marais de pentes au-dessus des chalets-de la Biaume (2.200 m.) ; fossé à Fontcouverte (1.800 m.), lac de Sarailley (2.250 m.) : lac des Cha- . mois (2.420 m.) cuvettes à Eriophorum Scheuchzerii. 194. C. eostatum Nordst. — Talus mouillé prés des chalets de _ la Sausse (2.200 m.). E 195. C. cucumis (Corda) Ralfs, var. magnum Racib. — Marais E . de pentes au-dessus des chalets de la Biaume (2.200 m.) (1). 3 = 196. C. eyelieum Lund. — Lac de Cristol (2.280 m.), lac Rond des 1 Rochilles (2.440 m.). Var. aretieum Nordst. — Combes à neige p. au col des Rochilles (2.450 m.). | 197. C. eymatopleurum Nordst. — Sources de la Guisane, . marais de pentes près du pont de la Clarée, au Nord des chalets de 3 . Laval (2.160 m.). + 198. C. de Baryi Arch. — Lac de Cristol (2.280 m.), marais de pentes au-dessus des chalets de la Sausse (2.200 m.), petit lac sous _ le lac Rond de Cristol (2.300 m.). | de * 199. C. decedens (Reinsch) Racib. — Cuvettes à Calliergon 72 trifarium prés du lac Long des Muances (2.450 m.), cuvettes à Eriophorum Scheuchzerü prés du lac des Chamois (2420 m). . 9200. C. depressum (Næg.) Lund. — Lac de Sarailley (2.250 m-). — . 901. C. difficile Luetk. — Marais de pentes au-dessus des-chalets — .. dela Sausse (2.200 m.), lac Lournier (2.495 m.). in do 202. C. elegantissimum Lund. — Marais de pentes au-dessus des n chalets de la Biaume (2.200 m.), petit lac sous le lac Rond de Cristol (2.300 m.), lac Long de Muandes (2.450 m.), marais de pentes au- . dessus des chalets de la Biaume (2.000 m.). | st 1. Inexactement indiqué sous le nom de var. grande dans ma e ic j n e i Matt Ne 203. Cosmarium formosulum Hoff. — Petit lac tourbeux sous le lac Rond de Cristol (2.300 m.). 204. C. Gayanum de Toni. — Marais de pentes au-dessus des chalets de la Sausse (2.200 m.), pentes ruisselantes en face le bois de la Madeleine, sources de la Durance (2.200 m.). 205. C. Garrolense Roy et Biss. — Combes à neige au col des Rochilles (2.450 m.), déversoir du lac Rond de Cristol (2.300 m.), rochers suintants au-dessus des chalets de la Biaume (2.200 m.), lae Laramon (2.360 m.), marais de l'Ailefroide. 206. C. granatum Bréb. — Lac de Cristol (2.280 m.), marais au Pré de Mme Carle (1.850 m.), lac Long des Muandes (2.450 m.), sources de la Durance (2.200 m.), lac Laramon 2.360 m.), petit lac tourbeux sous le lac Rond de Cristol (2.300 m.). Var. elongatum Nordst. — Marais de pentes prés du pont de la Clarée, au Nord des chalets de Laval (2.160 m.) (Planche, fig. 12). — Je considère cette Desmidiée comme appartenant à la var. elongatum, bien qu'elle possède des contours non anguleux. C’est plutôt une forme de cette … dernière variété, 207. C. Hammeri Reinsch. — Lac Long des Muandes (2.450 m.) marais de pentes au-dessus des chalets de la Sausse (2.200 m.) déversoir du lac Rond de Cristol (2.300 m.). 208. C. Holmiense Lund. — Combes à neige au col des Rochilles — (2.450 m.), talus mouillé près des chalets de la Sausse (2.200 mJ, — marais de pentes prés du pont de la Clarée, au Nord des chalets de E Laval (2.160 m.). Var. integrum Lund. — Lac du Serpent, cuvettes — | à Calliergon trifarium (2.435 m.). 209. C. humile (Gay) Nordst. — Petit lac au N.-W. des Fraches (2.200 m.). Var. striatum (Boldt) Schmidle. — Ibid. Mice 210. C. impressulum Elfv. — Lac de Cristol (2.280 m.), lac Lour- nier (2.395 m.), cuvettes à Calliergon trifarium au lac Laramon (2.365 m.), lae des Chamois (2.420 m.). - 211. C. leve Rabenh. — Petit lac au N.-W. des Fraches (2.200 a m.), petit lac au bord de la route du Lautaret près du col; St-Crépi®, — fossé à Juncus obtusijlorus, lac de Sarailley (2.250 m.), Plan : 3 Phasy, marais à Schenus nigricans (halophile). Var. septentrionale z Wille. — Pentes ruisselantes en face du bois de la Madeleine. (1.800 m.). Var. eymatium W. et G. S. W. — Marais de l'Ailefroide. 212. C. Lundellii Delp. — Marais de pentes au-dessus des chalets de la Sausse (2.200 m.). 4 213. C. margaritatum (Lund.) Roy et Biss. — Ibid. | 214. C. margaritiferum Menegh. — Rochers suintants auprès des chalets de la Biaume (2.200 m.). E — 115 — 215. Cosmarium notabile Bréb. — Fossé à Fontcouverte (1.800 m.). . 216. C. nasutum Nordst. — Combes à neige au col des Rochilles (2.450 m.), lac des Chamois (2.420 m.). 217. C. nitidulum De Not. — Lac Long des Muandes (2.450 m.), rochers suintants prés des chalets de la Biaume (2.200 m.). — 218. C. Novæ-Semliæ Wille. — Combes à neige au col des Ro- chilles (2.450 m.), rochers suintants prés des chalets de la Biaume (2.200 m.), sources de la Guisane (2.200 m.), 219. C. ornatum Ralfs. — Marais de pentes au-dessus des chalets de la Biaume (2.200 m.). 220. C. Pokornyanum West. — Talus mouillé au-dessus des chalets de Laval (2.000 m.), fossé à Fontcouverte (1.800 m.), talus suintant aux sources de la Durance (2.200 m.) (Planche fig. 4). 221. C. Portianum Bréb. — Lac de Cristol (2.280 m.), marais de pentes au-dessus des chalets de la Sausse (2.200 m.), petit lac au N.-W. des Fraches (2.200 m.), petit lac tourbeux sous le lae Rond de Cristol (2.300 m.), lac Laramon (2.360 m.), cuvettes à Calliergon trifarium. 222. C. pseudaretoum Nordst. — Petit lac tourbeux sous le lac Rond de Cristol (2.300 m.), cuvettes à Eriophorum Scheuchzerii au lac des Chamois (2.420 m.). : 223. C. pseudoeonnatum Nordst. — Lac Laramon, cuvettes à . . Calliergon trifarium (2.360 m.). = 242. C. punctulatum Bréb. — Petit lac au bord de la route du 4 Lautaret près du col, lac des Chamois (2.420 m.) cuvettes à Erio- |... phorum Scheuchzerii. E 225. C. pusillum (Bréb.) Arch. — Lac des sr (2.420 m.), . euvettes à Eriophorum Scheuchzerii. . - 996. C. pygmæum Arch. — Petit lac tourbeux sous le lac Rond | de apu (2.300 m.). S0. byisiddstum. Bréb. — Lac Laramon, cuvettes à Callier- x LA pun (2.360 m.). — . 998. C. quadratum Ralfs. — Lac de Cristol (2.280 m ny, niini dè . pentes au-dessus des chalets de la Sausse (2.200 m.). .299. C. rectangulare (Grun.). — Lac de Sarailley (2.250 m. ) lac Laramon, cuvettes à Calliergon trifarium (2.360 m ). - 230. C. reniforme (Ralfs) Arch. — Petit lac au N. -W. des Fraches (2.200 m.), lac de Sarailley (2. 250 m.). 231. C. Sportella Bréb. — Lac de Cristol (2.280 m.), mk lac : au bord de Hs route du Lauteret près du col ; SMS bes rd x. — 116 — obtusiflorus, sources de la Guisane (2.200 m.), marais de St-Blaise ue prés Briancon (1.200 m.), lac de Sarailley (2.250 s Biaume (2.200 m.), déversoir du lac Rond de Cristol (2. 350 m.), 5 lac des Chamois (2.420 m.). Var. biforme Nordst., var. Rostafinskii (Gutw.) West et var. simplex Nordst., avec le type. x 233. C. suberenatum Hantzsch. — Lac de Cristol (2.280 E 3 fossé à Fontcouverte (1.800 m. ), lac Long des Muandes (2.450 m.). 234. C. subeueumis Schmidle. — Cuvettes à C alliergon trifarium prés du lac Long des Muandes (2.450 m.), lac Lournier (2.395 m.). 235. C. subundulatum Wille. — Petit lae tourbeux sous le lac Rond de Cristol (2.300 m.). | 236. C. tetragonum (Næg.) Arch. — Combes à neige au ue des Rochilles (2.450 m.), talus mouillé prés des chalets de la Sausse (2.000 m.). Var. elegans (Roy et Biss.) West. — Lac des Chamo (2.420 m.). Var. Lundellii Cooke. — Rochers suintants au-dessus des chalets de la Biaume(2.200 m.). 237. C. tetraophthalmum Bréb. — Sources de la Guisane eaw í 238. C. venustum (Bréb.) Arch. — Lac du Serpent, cuvett . Calliergon trifarium (2.435 m.), petit lac tourbeux sous le lac Ron de Cristol (2.300 m.), lac Laramon, cuvettes à Calliergon trij (2.360 m.). 3 239. C. undulatum Corda. == Lac de Cristol (2.280 m). s 240. Cylindroeystis Brebissonii Menegh. — Rochers s combes à neige et cuvettes tourbeuses. Répandu. 241. C. erassa De Bary. — Lac des Chamois, cuvettes à - z rum Scheuchzerii (2.420 m.). 242. Euastrum affine Ralfs. — Petit lac tourbeux sous Rond de Cristol (2.300 m Ms 243. E. ansatum Ralfs, — Marais de pentes au-dessus des de la Sausse (2.200 m.) et des chalets de la Biaume lac Laramon, cuvettes à Calliergon trifarium (2.360 m.), lac (2.395 m.) Var. pyxidatum Delp. — Lac de Cristol (2.280 : 244. E. binale (Turp.) Ehrenb. — Répandu dans les ci tourbeuses et les marais de pentes. 245. E. bidentatum Næg. — Lac du Serpent, cuvettes à on trifarium (2.450 m.). P cuneatum Jonger, — Rochers suintants piès esc ; de la. Biaume ( 000 m). . s -— — 411 — 247. Euastrum Didelta (Turp.) Ralfs. — Petit lac tourbeux sous le lac Rond de Cristol (2.300 m.). 248. E. dentieulatum (Kirchn.) Gay. — Lac de Cristol 2. 280 m.), lac Long des Muandes, cuvettes à Calliergon trifarium (2.450 m.), petit lac tourbeux sous le lac Rond de Cristol (2.300 m.), lac Lara- mon, cuvettes à Calliergon trijarium (2.360 m.). 249. E. dubium Næg. — Combes à neige au col des Rochilles (2.450 m.), talus mouillé près des chalets de Ja Biaume (2.000 m.), . petit lac tourbeux sous le lac Rond de Cristo! (2.300 m.). 250. E. elegans (Bréb.) Kuetz. — Lac Long des Muandes (2.450 m.), petit lac tourbeux sous le lac Rond de Cristo! (2.300 m.), lac Lournier (2.395 m.), marais de pentes au-dessus des chalets de la Biaume (2.200 m.). =- 251. E. insulare (Wittr.) Roy. — Petit lac tourbeux sous le lac Rond de Cristol (2.300 m.), marais du Bourget (1.800 m.). | 252. E. oblongum (Grev.) Ralfs. — Marais de pentes au-dessus des — chalets de la Sausse (2.200 m.), lac du Serpent, cuvettes à Calliergon - trifarium (2.435 m.), lac de Sarailley (2.250 m.), petit lac au N.-W. ; . des Fraches (2.200 m.), lac des Chamois (2.420 m.). . - 253. E. pectinatum Bréb. — Lac de Cristo! (2.280 m.), marais _ de pentes au-dessus des chalets de la Sausse (2.200 m.), lac du * ES cuvettes à Calliergon trifarium (2.435 m.). E . E. pulchellum Bréb. — Lac Long des Muandes (2.450 m.). E. x E. verrucosum Ehrenb. — Répandu dans les cuvettes à _tourbeuses et dans les marais de pentes. . E 256. Gonatozygon Brebissonii De Bary. — Lac tourbeux sous ; pe lac Rond de Cristol (2.300 m.), marais du Bourget (1.800 m.). 257. G. monotænium De Bary. — Petit lae tourbeux sous le lac | Rond de Cristol (2.300 m.). | 258. Hyalotheca dissiliens (Sm.) Ralfs fa minor Delp. — Sources . de la Durance (2.200 m.), petit lac tourbeux sous le lac Rond de ponen (2.300 m.). _ 259. Mesotænium Endlieherianum Neg. — Lac des Chamois, E rio à Eriophorum Scheuchzerii (2.420 m.). 260. M. maerocoeeum (Kuetz.) Roy et Biss. var. mieroeoceum West. — Talus mouillé prés des chalets de la Sausse (2.000 m.), lac de Cristol et lac Laramon (2.360 m.), sur bombements de Spha- -gnum acutifolium. : ' 261. Mierasterias americana (Ehrenb.): Ralfs. — Lac de Cristol PE WARME Ne - AEO ERa OS gu lac ee des Muandes, cuvettes à (€ diii 240 p E (2.280 m.), petit lac tourbeux sous le lac Rond de Cristol-(2.300 m.), —.— — 118 — marais de pentes au-dessus des chalets de la Sausse (2.200 m.). Var. Boldtii Gutw. — Lac du Serpent, cuvettes à Calliergon trifa- | rium (2.435 m.) (Planche, fig. 10). 262. Mierasterias apieulata (Ehrenb.) Menegh. — Lac du Ser- pent, cuvettes à- Calliergon trifarium (2.435 m.) marais de pentes au-dessus des chalets de la Sausse (2.200 m.). x 3$ 262. M. denticulata Bréb. — Petit lac tourbeux sous le lac Rond de Cristol (2.300 m.). i; 263. M. papillifera Bréb. — Lac de Cristol (2.280 m.). ... 964. M. pinnatifida (Kuetz.) Ralfs. — Lac de Cristol (2.280 m.), lac Lournier (2.395 m.), petit lac tourbeux sous le lac Rond de Cristol (2.300 m.). 265. M. truneata (Corda) Bréb. — Lac Laramon, cuvettes à Calliergon trifarium (2.360 m.). 266. M. rotata (Grev.) Ralfs. — Lac du Serpent, cuvettes à Calliergon trifarium (2.435 m.). 267. Netrium Digitus (Ehrenb.) Itzigs. et Rothe. — Trés répandu: rochers suintants, cuvettes tourbeuses à grandes Hypnacées, marais de pentes. LM 268. Penium eurtum Bréb. — Combes à neige au col des Rochilles . . (2.450 m.). c 269. P. Mooreanum Arch. — Lac Laramon, cuvettes à Calliergon — trifarium (2.360 m.). e 270. P. spirostriolatum Barker. — Lac Rond des Rochilles | à (2.440 m.), lac Lournier (2.395 m.), petit lac tourbeux sous le lac — Rond de Cristol (2.300 m.) ; lac Laramon, cuvettes à Calliergon — _trifarium (2.360 m.). £l E 271. Pleurotænium Ehrenbergii (Bréb. De Bary. — Lac de — Cristol (2.280 m.), petit lac au N.-W. des Fraches (2.200 m) lac Lournier (2.395 m.). a 272. Pl. trabeeula (Ehrenb.) Næg. — Marais de pentes au-dessus k des chalets de la Sausse (2.200 m.) et des chalets de la Biaume —— (2.200 m.), lac de Sarailley (2.250 m.), petit lac au N.-W. des Fraches (2.200 m.). i 273. Pl. truncatum (Bréb.) Næg. — Lac du Serpent, cuvettes à Calliergon trifarium (2.435 m.), avec la var. granulatum West. sources de la Durance (2.200 m.), marais du Bourget (1.800 m.) - 274. Roya obtusa (Bréb.) West. var. montana West. =", Laramon, cuvettes à Calliergon frifarium (2.360 m). (Planche, fig: 2) 275. Sphærozosma granulatum Roy et Biss.— Petit lae tourbeux sous le lac Rond de Cristol (2.300 m.). n LA SES qt. Eos T MPa D z" — 119 — 276. Sphærozosma pygmzeum Rabenh. — Jbid. 277. Spirotænia eondensata (Bréb.) Arch. — Marais de pentes au-dessus des chalets de la Biaume (2.200 m.). 278. Staurastrum aearides Nordst. — Combes à neige au col des Rochilles (2.450 m.). 279. S. alternans Bréb. — St-Crépin, fossé à Juncus obtusiflorus. 280. S. areuatum Nordst. —- Petit lac tourbeux sous le lac Rond de Cristol (2.300 m.). 281. S. brevispinum Bréb. — Lac de Cristol (2.280 m.), lac Lour- nier (2.395 m.), petit lac tourbeux sous le lac de Cristol (2.300 m.). 282. S. eapitulum Bréb. —- Combes à neige au col des Rochilles 2.450 m.), rochers suintants au-dessus des chalets de la Biaume (2.200 m.), lac des Chamois, cuvettes à Eriophorum Scheuchzerii (2.420 m.). 283. S. cuspidatum Bréb. — Lac de Cristol (2.280 m.). 284. S. eristatum (Næg.) Arch. — Lac du Serpent, cuvettes à ` Calliergon trifarium (2.435 m.). 5. S. eyrtocerum Bréb. — Lac Long des Muandes (2.450 m.). 286. S. dejectum Bréb. — Lac de Cristol (2.280 m.), lac Lournier (2.395 m.), petit lac tourbeux sous le lac Rond de Cristo! (2.300 m.), .. Jac de Sarailley (2.250 m.), var. inflatum West (Planche fig. 6 et 7). 287. S. Diekiei Ralfs. — Lac de Cristol (2.280. m.), petit lac tourbeux sous le lac Rond de Cristol (2.300 m.); lac Laramon, cuvettes à Calliergon trifarium (2.360 m.). Var. eireulare Turn. — Lac Laramon, méme station (Planche, fig. ve 288. S. dilatatum Bréb. — Lac de Cristol (2.280 m.). . 289. S. fureigerum Bréb. — Lac de Cristol (2.280 m.), lac Lournier (2.395 m.), lac Laramon, cuvettes à Calliergon trifarium (2.360 m.). 290. S. hirsutum (Ehrenb.) Bréb. — Petit lac tourbeux sous le lac Rond de Cristol (2.300 m.). 291. S. graeile Ralfs. — Lac de Sarailley (2.250 m.). 292. S. ineonspieuum Nordst. — Lac Laramon, cuvettes à = Calliergon trifarium (2.360 m.). 293. S. inflexum Bréb. — Ibid. — | 294 S. insigne Lund. — Combes à neige au co! des Rochilles (2.450 m.), talus mouillé prés des chalets de la Sausse (2.000 m.). 295. S. Kjellmanii Wille. — Sources de la Guisane (2.200 m.). .296. S. lanceolatum Arch. — Talus mouillé au-dessus des chalets . de la Sausse (2.200 m.). pu s .— 997. S. lunatum Ralfs. — Lac Long des Muandes (2.450 m.). A T -2 margaritaceum Menegh. — Lac Rond des Rochilles . — 120 — (2.450 m.), lac des Chamois (2.420 m.), cuvettes à Eriophorum Scheuchzerii. m 299. Staurastrum Meriani Reinsch. — Talus mouillés au-dessus $2 des chalets de la Biaume et des chalets de la Sausse. Go 300. S. megalonotum Nordst. — Lac Laramon, cuvettes à Cal- - dni trifarium (2.360 m.). v . S. orbieulare Ralfs. — Lac de Cristol (2.280 m.), petit lac —. turbo sous le lac Rond de Cristol (2.300 m.), marais du Bourget 800 m.), sources de la Guisane (2.200 m.). Var. depressum Royet Biss. — Lac de Sarailley (2.250 m.). LES 302. S. O'Mearii Arch. — Petit lac tourbeux sous le lac Roni de Cristol (2.300 m o 303. S. pilosum (Neg. ) Arch. — Lac Laramon, cuvettes à Calliet- ; gon trifarium (2.360 m.), sr lac tourbeux sous le lac Rond de Cristol (2.300 m.). 304. S. paradoxum Meyen. — Lac de Cristol (2.280 m.). 1:8 305. S. polymorphum Bréb. — Lac Rond des Rochilles (2.450 m.) 306. S. Pringsheimii Reinsch. — Lac Laramon, cuvettes 2: Calliergon trifarium (2.360 m.). : 307. S. punetulatum Bréb. — Lac Long des Muandes (2.450 m.) marais de St-Blaise prés de Briancon, lac Laramon (2.360 m.). «Var. striatum W. et G. S. West. Lac des Chamois (2.420 m.). — - 308. S. proboscidium Bréb. — Lac Rond des Rochilles (2. 450 m.) 309. S. pyramidatum West. — Lac Laramon, cuvettes à Callier gon trifarium (2.360 m.). 310. S. sexeostatum Bréb. — Ibid. 311. S. spongiosum Bréb. — Lac Long des Muandes (2. 450 mJ, lac Laramon avec la var. perbifidum West, cuvettes à Calliert trifarium (2.360 m x 312. S. striolatum (Neg. ) Arch. — Lac de Sarailley (2.250 m) 313. S. suberuciatum Cooke et Wils. — Lac de Cristol Q. 28078 Re € (2.395 m.). . S. teliferum Ralfs. — Lac Laramon, civefios: à Callier run (2.360 m.). . S. turgeseens De Not. — Marais de pentes ue +. po _de * "Clarée, au Nord des chalets de la Laval (2.160 m.) (R Jane fig. 14 et 15). ue .. 916. Tetmemorus lævis (Kuetz) Ralfs. — Lac des Ch mi €uvettes à Eriophorum Scheuchzerii (2.420 m.). uris e — .. 317. T. granulatus (Bréb.) Ralfs. — Lac Long des Muandes : _ m), lae du Serpent, cuvettes à à à Calliergon. peius e 435 1 ER se rd poe Er 9e E LI (ME ? 0 D 0e, 00 "oor LPS indi d Mns . 99 uv Dios at fe AIT 318. Xanthidium concinnum Arch. var. Boldtianum West. — - Lac de Sarailley (2.250 m.). 319. X. eristatum Bréb. — Lac Laramon, cuvettes à GE trifarium (2.360 m.). Zygnématacées. 320. Mougeotia eornieulata Hansg. — Marais de pentes, prés du pont de la Clarée au Nord des chalets de Laval (2.160 m.) (fig. 3). 321. M. parvula Hass. — Lac Laramon, cuvettes à Calliergon trifarium (2.360 m.) (Planche, fig. 1). | 322. M. sealaris Hass. — Marais de Laval (2.000 m.). 323. M. virescens (Hass.). — Lac de Sarailley (2.250 m.). 324. Spirogyra affinis Kuetz. — Lac Long des Muandes (2.450 m.). 325. S. Jurgensii Kuetz. — Petit lac tourbeux sous le lac Rond : de agr (2.300 m.). _ 6. Zygnema ericetorum Hansg. — Lac Long des Mondes 7 : (2. rox m.). HÉTÉROCONTES 327. Botryococeus Braunii Kuetz. — Lac de Sarailley (2.250 m Xx 358. Ophiocytium parvulum (Perty) A. Br. — Lac de Sarailley - i. (2.250 m.); marais du Bourget (1.800 m.), lac Rond des Rochilles * (2.440 | m.), marais de l'Ailefroide (1.500 m.), lac des Chamois | (2.420 m E 329. o. ef desertum Printz, — Marais de St-Blaise près Briançon | D (1.200 m.). Es 330. Tribonema dort decere Derb. et Sol. — Lac de Cristol x (2.280 m.). E RHODOPHYCÉES 331. Hildebrandtia rivularis (Lieber) Ag. — Torrent des chalets du Vallon (2.000 m.). EXPLICATION DES FIGURES. Fic. 1. Mougeotia parvula Hass. ., gross. 730. — Frc. 2. Hoya obtusa (Bri West var. Montana West, gross. e. — F1c. 3. Mougeotia corniculata Fr i Ba. . . Muscinées rares ou intéressantes du E Brianconnais : 3 par PIERRE ALLORGE. La plupart des Muscinées énumérées dans la liste ci-dessous ont été récoltées dans la vallée de Ja Clarée, vallée qu’un séjour de plu- sieurs semaines à Névache m'a permis de parcourir en détail. J'ai également fait quelques récoltes aux environs immédiats de Brian- con (Croix de Toulouse) à Vigneaux, aux marais du Bourget et, . durant la Session, au Lautaret et dans le Massif du Pelvoux, des — . Claux de Vallouise au Pré de Mme Carle. 5 Plusieurs de ces localités ont déjà été visitées des bryologues. L'ab- -. bé Boulay (1) signale quelques Muscinées au Pré de Mme Carle et au | Mont-Genévre. Dans leur rapport bryologique sur la session de _ l’Académie internationale de botanique dans les Hautes-Alpes, - Corbière et Réchin (2) donnent des listes importantes de Muscinées du Mont-Genèvre, des sources de la Durance et surtout du Lautaret ; plus de 250 espéces sont signalées de ce dernier territoire (marais .. et sources de la Guisane, Laurichard, torrent du Lautaret, col du — Galibier, etc.). Le Lautaret a, d'ailleurs, été l'objet de recherches . bryologiques déjà nombreuses. Le compte rendu de la Session de . la Société botanique de France à Grenoble en 1860 contient une | eopieuse liste due à la plume de l'abbé Ravaud et dans laquelle le Lautaret figure à plusieurs reprises (3) ; ce méme auteur lui a . consacré quelques pages de son guide du bryologue et du lichéno- = logue aux environs de Grenoble (4). 3 . Ant. Mougeot (5) a également énuméré quelques Mousses de . cette localité classique. 4. Bouray (abbé N.), Muscinées de la France, 1re partie, Mousses, _ 1884 ; 2e partie, Hépatiques, 1904. — Etudes sur la distribution géogra- o Rue des Mousses en France au point de vue des principes et des faits, E uv edem (L.) et Récmiw (abbé J.), Excursions bryologiques, — |^ m Sirion Dun los. Hautes-Alpes en août 1898 (Bull. Ass. franc. Bot., ' 3. Ravaup (abbé), Mousses, Hépatiques et Lichens de l’arrondis- | sement de Grenoble et des montagnes qui À avoisinent (Bull. Soc. bot. Fr., — . VH, 1860). i TA ; du Lichénologue aux environs de Gre- [942). AE BooM P Schænefeld (Bull. Soc. bet. — "Ee Lc ecu) ue it À ANS. AN 5 NEEDS ne uide du Bryologue et noble (Rev. bryol., XXXIX, b .. 9. Mouceor (Anr.), Lettre de Fr., X, 1863, p. 419). — 124 — Dans ses notes sur la vallée de la Romanche, Thériot (1) cite plusieurs espèces du Lautaret. On doit à Oppermann (2) une liste de Mousses de Briançon. Une partie seulement de ces travaux a été — — utilisée par Meyran dans son catalogue (3). Tout récemment, R. . Douin a donné un intéressant aperçu sur les associations musci- - nales du Lautaret (4). Moi-même, enfin, j'ai analysé dans un petit — mémoire quelques associations aquatiques et hygrophiles du Brian- d connais, citant à ce propos un certain nombre de Muscinées (5). La liste que l'on trouvera ci-après ne comporte qu'une partie des espèces que j'ai récoltées ou notées. J'ai cité seulement celles qui présentaient un intérêt systématique ou biogéographique, omettant la plupart des Muscinées répandues dans les Alpes occi- dentales. : M. G. Dismier a bien voulu, avec son amabilité et sa cain tien bien connues, revoir ou nommer quelques-uns de mes échantillons. en particulier des espéces appartenant aux genres Grimmia, Philo- nolis et Bryum. E Mousses. Blindia aeuta (Huds.) Br. eur. — Rochers siliceux mouillés die Chalets du Vallon, lac du eire (2.435 m.),col des Roc illes (2.400 m.) C. sp. Dieranoweisia erispula (Hedw.) Lindb. — Répandu sur k rochers siliceux découverts. Au Lautaret, R. Douin signale seu ment le D. cirrata (L.) Lindb., qui est plutôt une mousse de plain et de basses montagnes. Kizria faleata (Hedw.) Hag, (= Dicranum falcaium Hedw). | Combes à neige au col des Rochilles (2.400 m.). St. i Dicranum fuscescens Turn. (Col du Mont-Genèvre (1 860 m. | Pré de Mme Carle (1.850 m.), lac Rond de Cristol (2350. m: 24 1. Taéror (L), Exeu tions bryologiques dans la vallée de la i Ror (Rev. bryol., 259 année, p. 1898). . OPPERMANN (D.), Listo des Mousses recueillies a Dri des ania Naturalistes, XXVIII, n° 333, 1898 E ix Actes D» d Sur r quelques Poupänkis DE his | des Alpes du Bria -—— Carl bey ie firi rich, — 4135 — Dieranium spadiceum Zett. — Dans les coussinets de Spha- gnum acutifolium, lac Laramon (2.360 m.), lac de Cristol (2.280 m.). EC. sp. Campylopus Sehimperi Mild. — Lac Laramon (2.360 m.). St. Eueladium vertieillatum (L.) Br. eur. — Rochers ruisselants incrustants, route de Briançon à Cervières, vers 1.500 m. Localité intéressante par son altitude. Sur le versant méridional des Alpes (val Poschiavo), cette mousse atteint seulement 1.230 m., d’après Amann. St. Tortula mueronifolia Schwægr. — Fissures de rochers siliceux à Fontcouverte (1.800 m.). C. sp. Grimmia anodon Br. eur.— Rochers siliceux à Névache (1.650 m.). G. plagiopodia Hedw. — Rochers siliceux prés d'une chapelle ^ en ruines dans le vallon des Chalets du Vallon (2.100 m.). C. sp. G. unieolor Hook. — Rochers siliceux humides à Fontcouverte (1.800 m.). G. Hartmanni Hampe.— Rochers siliceux à Névache (1.650 m.). Avec infl. máles. - G. anomala Hampe. — Rochers siliceux au col des Rochilles 400m). Stræmia obtusifolia (Schrad.) Hag. (= Orthofhricum o. Schrad.).— Sur des peupliers prés du pont Baldy (1.400 m.). C. sp. = Orthothrieum alpestre Hornsch. — Rochers siliceux à Font- | couverte (1.800 m.). C. sp. Tayloria Frehliehiana (Hedw.) Mitt. — Berges du lac Rond de Cristol (2.350 m.). C. sp. : Mieliehhoferia nitida (Funck) Hornsch.— Fissures de rochers à . Siliceux aux Chalets de Laval (2.000 m.). St. - Pohlia eueullata (Schwægr.) Bruch. — Combes à neige prés du . lac Laramon (2.360 m.) et au col des Rochilles (2.400 m.). St. — . P. commutata (Schimp.) Lindb. — Alluvions du torrent du Pré de Mme Carle (1.850 m.). C. sp. | e Anomo eoneinnatum (Spruce) Lindb. — Rochers frais aux _ Claux de Vallouise (1.300 m.). S. — EDT uc Bryum Duval Voit. — Lac Rond des Muandes (2380 mJ, lac Laramon (2.360 m.), lac Lournier (2.390 m.), col des Rochilles _ (2.400 m.). St. Fe — 126 — Bryum eyelophyllum (Schwægr.) Br. eur. — Rigoles tourbeuses aux Chalets de Laval (2.000 m.). St B. neodamense Itzigs. — Marais du Bourget (1.800 m.). St. B. Muehlenbeckii Br. eur. — Berges du lac Long des Muandes j (2.450 m.), combe à neige au col des Rochilles (2.400 m.) et au lac Laramon (2.360 m.). St. Mnium lycopodioides (Hook.) Schwægr. — Berges du lac Lara- mon (2.360 m.). C. sp. Meesea triquetra (L.) Aongstr. — Marais du Bourget (1.800 m.). St. Catoscopium nigritum (Hedw.) Brid.— Marais du Bourget (1.800 — — m.), sources de la Durance (2.200 m.), marais dela Clarée aux Cha- — lets de Laval (2.000 m.). C. sp. Philonotis tomentella Mol. var. borealis Hag. — Combes à neige au col des Rochilles (2.400 m.). St. Le type est assez répandu dans la vallée de la Clarée ainsi que le Ph. seriata Mitt. Les Ph. fontana et calcarea sont plus rares. Je n'ai récolté ni le Ph. marchica, nile … Ph. rigida que R. Douin indique au Lautaret. La présence de cette ——— dernière espèce à une altitude de 2.000 m. parait assez surprenante; c'est, en effet, une espèce méditerranéenne qui a son aire principale dans le Bassin de la Méditerranée et remonte le long des côtes de — | l'Atlantique jusque dans la Manche et le Nord de l'Angleterre. —— En Suisse, où elle existe seulement sur le versant S. des Alpes, — cette Mousse ne dépasse pas 500 m. d'aprés Amann. e Fontinalis Duriæi Schimp.— Sources thermales du Plan de Phasy — — prés Mont-Dauphin. J'ai déjà appelé l'attention sur l'intérêt de — cette localité (1). : - 22m F. antipyretica L. var. alpestris Milde. — Déversoir du lac Rond — de Cristol (2.350 m.). St. s Leseurea saxicola (Br. eur.) Mag. — Rochers siliceux : Névache, - chalet de l'Ailefroide (1.500 m.), pré de Mme Carle (1.850 m.). SL . Thuidium delieatulum (Dill., L.) Mitt.— Rochers frais aux Claux | de Vallouise (1.300 m.). St. R su Calliergon trifarium (Web. et Mohr.) Kindb. — Lac Laramon ,- (2.360 m.), lac du Serpent (2.430 m.), lac de Cristol (2.280 mJ). lac Rond de Cristol (2.350 m.), marais de pentes au-dessus dei Chalets de la Biaume (2.150 m.), marais à la jonction du confluen er DULL itam) y ESTER" 2T 1. ALLoncr (P.), Le Fontinalis Duriæi Schimp. dans les Hau Alpes (Bull. Soc. bot. Fr., LXX, 1923). RU nos ax PAP de la Clarée et du torrent Brune (2.160 m.), pentes mouillées sous le lac Lournier (2.250 m.), lac Long des Muandes (2.450 m.), marais du Bourget (1.800 m.), sources de la Durance (2.200 m.), St. La fréquence et l'abondance de cette belle espèce dans le bassin de la Clarée est trés remarquable. Le C. trifarium est rare en France en dehors du Jura. Calliergon sarmentosum (Wahlenb.) Kindb. — Avec le précé- dent, sauf aux sources de la Durance et aux marais du Bourget oü je ne l'ai pas observé. St. La var. fontinaloides Berggr. dans le déversoir du lac Rond de Cristol. St. Hygrohypnum dilatatum (Wils.) Loeske. — Torrent de l'Aile- froide (1.500 m.), torrent aux Chalets du Vallon (2.200 m.). St. ° Homalothecium Philippeanum (Spruce). Br. eur. var. densum de Not. — Rochers calcaires au Bois Noir au-dessus de Névache (1.900 m.). St. Braehytheeium glaeiale Br. eur. — Combe à neige au col des Rochilles (2.400 m.). St. Rhynchostegium murale (Neck.) Br. eur. var. julaceum Br.eur. — Rochers humides aux Claux de Vallouise (1.300 m.). St Sphaignes. Sphagnum aeutifolium (Ehrh.) Russ. et Warnst.— Lac Lournier (2.390 m.), lac Laramon (2.360 m.) lac du Serpent (2.430 m.), marais de Laval (2.000 m.), lac de Cristol (2.280 m.), lac Rond de Cristol (2.350 m.), pentes mouillées sous le lac Lournier (2.250 m.), lae Long des Muandes (2.450 m.). St. C'est la seule Sphaigne que j'ai rencontrée. On sait d'ailleurs que les Sphagnum sont relative- ment rares dans les: Alpes françaises. L'herbier du Muséum de Paris renferme un échantillon de S. acutifolium provenant du lac de Cris- tol, récolté par Fl. Brachet. Hépatiques. Euealyx obovatus (Nees) Breidler. — Rochers humides au col des Rochilles (2.400 m.), déversoir du lac Rond de Cristol (2.350 m), lac Long des Muandes (2.450 m.). St. Sphenolobus politus (Nees.) Steph.— Rochers mouillés prés des Chalets du Vallon (2.250 m.), berges du lac Laramon (2.360 m.) et du lac Rond de Cristol (2.350 m.). St. Je Lophozia Hateheri (Evans) Steph.— Lac de Cristo! (2.280 m.). St. — 128 -- Eu - Lophozia Wenzelii (Nees.) Steph. — Coussinets de Sphaignes au bord des lacs Laramon (2.360 m.) et Rond de Cristol (2.350 : marais de Laval (2000 m). St. — S | eyphus anomalus (Hook.) Lindb.— Coussinet de Sph: -au bord des lacs Laramon et Cristol. St. : Odontosehisma denudatum (Mart.) Dum.— Coussinets de Sp gnes au bord du lac Laramon (2.360 m.). St. Seapania ealeieola (Arn. et Perss.) DE. — Talus au Bois-Noir près Névache (1.900 m.). S TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIERES CONTENUES DANS LES RAPPORTS D'EXCURSIONS DE LA SOCIÉTÉ présentés à la Session extraordinaire tenue dans le Briançonnais en juillet 1922 À Aiguilles. De Briançon à — en Quevras, Algues du Heiko rina, 103. - Arrorce (P.) Algues du Brian- . E Muscinées rares ou intéressantes du Briançon- 123. nais, B . Braun-BLanquer (J.). Une recon- naissance phytosociologique ue. S Dilute vallée de-la — 40. > de la —, T à la —, au Col Vieux et au Col E: Carte. Herborisations dans la | | Madeleine. La végétation du bois D Durance. Expansion de la flore méridionale émigrée dans la haute vallée de la —, 5 G Gondran. Herborisations au pla- teau du —, 30. H Herm (Rocer). La végétation du bois de la Madeleine et des . ilots arbustifs du col du Lau- taret, 61. s Lautaret. La végétation des de : : arbustifs du col du —, er, see M — 130 — de la — et des îlots arbustifs du col du Lautaret, 61. Mont-Genèvre. Herborisations au col du —, 30 Muscinées rares ou intéressantes du Brianconnais, 123. P Phytogéographique. Esquisse — sommaire dans la haute vallée de la Duranee, 5. Phytosociologique. Une reconnais- sance —- dans le Brianconnais, 24. Pons (J.). Compte rendu som- maire des herborisations faites par la Société pendant la ses- sion de 1922 dans le Briançon- nais, 18. Pons (J. et Rémy. de la flore méridionale émigrée dans la haute vallée de la Du- (Embrunais et Brian- Esquisse phytogéo- Expansion rance connais). graphique sommaire, 5. R Rémy. Voir Pons (J.) et —, 5. V Vallouise. Herborisations dans la vallée de —, 46 Ew Le Secrélaire-rédacleur, gérant du Bulletin R. SouÉGES.