Бақан саналады. а енуі E kas ah + | Ара xL. ТЕРЕ Y WE SERIE ` TOME XXX VI ANNÉE 1889 3"* Volume ! 17% Livraison س P du DISTINCTIONS OBTENUES PAR LILLUSTRATION HORTICOLE MÉDAILLE DE MÉRITE A L'EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE EN 1873 . DIPLOME D'HONNEUR A L'EXPOSITION INTERNATIONALE D'AMSTERDAM EN 1877 MÉDAILLE D'OR A L'EXPOSITION UNIVERSELLE DE PARIS EN 1878 DIPLOME D'HONNEUR А oon DE MADRID EN 1883 -- "E ILLUSTRATION HORTICOLE | REVUE MENSUELLE DES PLANTES LES PLUS REMARQUABLES DES INTRODUCTIONS NOUVELLES Cae. — e HN ET DES FAITS LES PLUS INTÉRESSANTS DE L'HORTICULTURE — MÀ ———— a À—— xt PROPRIÉTÉ DE LA SOCIÉTÉ ANONYME < L'HORTICULTURE INTERNATIONALE › DIRECTEUR I. LINDEN dor | ADMINISTRATEUR RÉDACTEUR | | к LUCIEN LIN DEN | | EMILE RODIGAS | | Collaboration de Botanistes et Horticulteurs éminents x TABLE: mA MATIÈRES | 1. ТО horticole жы | m _ 2. Le jardin fruitier et le plays Безе НУ өсү ч Eu. 40 8. Le. quatrióme Meeting de « L'Orchidéenne X. v. 20719 TEXTES ET PLANCHES 73. Peg Le d'automn ROR IP С Se ERU e ca 7 A paru le 75 FR eg 1889 Prix de l'abonnement pour douze livraisons : 50 FRANCS pour toute l'union postale | A `: | PAYABLES D'AVANCE Bureaux : au mege de Horticulture Табе вад Pare Léopold BRUXELLES Gand, imp. Eug. Vanderhaeghen. « ња 1 ANNONCES DE L'ILLUSTRATION HORTICOLE a ys, ا‎ = PRIX DES ANNONCES ge pour un mois . . . . . . . 50 francs Pour ца д... , 350 francs La demi-page » dir cS. » ee hs 240 » Le tiers де page > 20: : 3 » 190 $ Le quart de page » 16 >» » 110-..» Le віхіетпе de ра Dx » 80 › Le huitiéme de page » 8» » : ECOLE 60 > Le dixiéme de page » Meter auda e cuoi. oe » оо OO Le vingtième de page » Иа Wee d p » ra — de SS. 40. °» &= L'administration de < l'Illustration horticole > s'est réservé le droit de refuser les annonces qui ne lui conviennent pas, L HORTICULTURE INTERNATIONALE SOCIETE ANONYME Parc Léopold, Bruxelles. COLLECTIONS D'ORCHIDÉES A PRIX REDUITS A NOTRE CHOIX Ces нараа ne renfermeront que de belles et bonnes plantes de force à fleurir; elles s'adressent spécialement aux amateurs commençants, à ceux qui veulent s’essayer dans la culture des Orchidées. Elles sont destinées à propager le goüt de ces қезде ұн plantes. Nous nous ‘imposons, dans ce but, de grands sacrifices. SUIVANT FORCE francs A. іге Collection : 12 Orchidées variées е. serre froide. . 40 50 75 à 250. B. 9ше в 12 serre tempérée. 40, 50, 75 à 950 C. gme » 12 » > dé serre chaude . ; '&- 200 D. Ame » ) » » de serre froide . 100, 195, 150 à 500 Е: Dm » Jor. > (е serre tempérée 100, 195, 150 à 500 F. бте » 25 » » de serre chaude . БУДЫ ЫЗЫЛ tenn wid. te 100, 125, >. 500 G. +w » 1( - » б. БЕГЕН Зе E ien odora ВОО 2000, BOO E2000 WIRE. » 12 Cypripedium v variés de serre а КЕ И оттоон он И 80, 100 à 200 : i um : | : р аа р ұлға: Ne ftus 20, nb 500 à 1000 К. 11% » 6 Dendrobium Mean Dis se M nae ae г ЫР Sea Т Б ge OPM О е d'a Үү EUN 19 ч 3000 L 1 Site x ы O aS ACL OE BN Lhe eee qu. ТЕТ. se 30, 50, 75 à 100 x =< T 2 =. ы? ° ° ` B . ` . . . . . B ` . . . 2 n M. 19% » 6 Cattleya et Laelia variés. Won NE E EE EL з Ea ж es N 14те Š 1 На E C aT A Le tor DOR CCS 80, 50, 75 а 100 в. а » 2 Eu ocu ды E Nu 120, 90, 100 а 250 L 16% wA Sa 6 Masdevallia DR а DN о SE yt eo 20, о d a D х. ыу 4 » e. Ps . . e: ss e. = š ^ x г Y e š j - z i s. š 70 80 à 900 me » € ? ? E | m z д; Odontoglossum Не “Ret deu m 40, 80 à 125 qs aUe » 12 » discuss en variétés. TU UD ENIM NME СО эзш s U. 21ше » 25 variés. | ан 195 ’ 900, - е 90me M Vx cec. E : $ ^ Bey T уа. n Di à 50K yx uo ecu юм X. 94me : 6 Vanda, Aeride olabi а OU 0, 150 à 250 X. aie : repre Saecolabium "E CIS QUE DIA а 40, 75, 125 à 200 Z. 96me » 6 Orchidées variées en fleurs . . . . ану блгн: RESO ее хақ АТАЛ НЫ 75, 150, 300 à 400 77 š [me » 19 » » » Sin pr E hp ake Co c s SM MO M Оо M 50, 100 à ZZZ 28me » 25 » » » OPE Бақа E e OS СА UE a кы LEA аа Mg Leone 75, 150, 300 à 1000 we МИ Wa Qd Rex M D Wale жалы iei. v d. VR T Voy "2 200, GOO, + 1000! c 9500 | , š KÉ w^ TOUTES LES ORCHIDÉES OFFERTES CI-DESSUS SONT ÉTABLIES | Y. Z. 29" * Collection : 12 Orchidées importées en 6 variété U. Z. 30m RI EU у р + ka = es Wu cl ай dE Ee uL ыт, 95, 50, 80 à 150 W. Z.3In- » 50 » ж. Өң io^ ow voc elige WO жалық S сн Л UU T. Z. 39me 100 : З т Te O аа ри ату ооо ЖИН 275, 400 à 600 ; 275, 500, 700 à 1500 Les Orchidées ne sont pas des plantes encombrantes tt voyagent, par oli postaux, à peu de frais. " E eR Мы . ч эм ee € MM bci + ت‎ доба, G a "diy "А. D NS "> Uz? 1 7 inten JE aes p'ri , 7 cd 24. /59 F v.3C Principales distinctions obtenues par L'ILLUSTRATION HORT. ICOLE P MÉDAILLE DE MÉRITE A L'EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE EN 1873 m DIPLÓME D'HONNEUR А L'EXPOSITION INTERNATIONALE D'AMSTERDAM EN 1877 se MEDAILLE D’OR A L’EXPOSITION UNIV ERSELLE DE PARIS EN 1878 um DIPLÓME D'HONNEUR A L'EXPOSITION DE MADRID EN 1883 E ILLUSTRATION. HORTICOLE Si | | REVUE MENSUELLE DES PLANTES LES PLUS REMARQUABLES | INTRODUCTIONS NOUVELLES LI DES FATIS LES PEUS INTÉRESSANTS DE L: HORTICULTURE , DIRECTEUR Administrateur | | Rédacteur LUCIEN LINDEN | ÉMILE RODIGAS COLLABORATION DE BOTANISTES ET HORTICULTEURS ÉMINENTS Mo. Bot. Garden, М 18953 9% s м Ж K ч 1 : £ 4 УУ ар 5 IMPRIMERIE EUG. VANDERHAEGHEN, RUE DES CHAMPS ` MDCCCLXXXIX ; A RA n ; 2 7%, A ) {> x : 5 AE ж. ыы AN uL ў de y s ; re Pu р CESR E i УЕЗДЕ", * - x CE MS у. WR - M oe AE qi ar kaku] шайға eme GU Te C TET L ua MENORES EE OU Sh. ed A a URN жан ік шісіне ій бін аны аланы ینت‎ ы ا‎ лым ааа. LD ut à vi mé à - Ila = ы - А , қ " , P є * < “ -— " romper уу ета РО А C зт, CHRONIQUE HORTICOLE Janvier 1889. УЧ ES RAISINS D'ALGÉRIE sont venus faire au mois de juillet dernier, sur le marché de 1 Paris, une certaine concurrence aux raisins d'Espagne et à ceux des forceries de Belgique. === | Ces raisins précoces étaient fournis en petites quantités encore par les vignobles d'une Jocalité située à 14 kilométres d'Alger et qui posséde, en dehors d'importantes plantations de vignes, des champs maraichers qui donnent de beaux résultats. * ж ж LA CULTURE DU SAFRAN, trés productive en Espagne, a attiré sur elle l'attention de ceux qui cherchent à combler les vides apportés dans les vignobles et leurs produits par l'invasion du phylloxera et d'autres maux qui attaquent les vignes. On a cherché une espéce de safran plus productive et surtout plus robuste que le Crocus sativus dont il est fait usage actuellement dans les safranières de France. M. HausskNECHT a trouvé, il y a une vingtaine d'années, dans la Perse occidentale, sur le mont Delechani, à une altitude de prés de 2,000 métres, une espéce qui semble convenir mieux que le safran ordinaire à une culture intensive et productive. L'espéce a été dénommée Crocus Haussknechti. La Société nationale d'acclimatation de France a appelé sur cette plante l'attention des cultivateurs du midi. | ыч LA FLORE AUSTRALIENNE révéle constamment de nouvelles découvertes. Le baron FERDINAND von MuzLLER, dans un travail récent (2, signale la valeur de quelques Acacia qui sont depuis assez longtemps cultivés parmi les végétaux de nos serres dites de Nouvelle Hollande, tels que I' Acacia decurrens, ГА. dealbata, ГА. picnantha. Les écorces de ces Acacia contiennent une proportion trés considérable de tannin, ce qui a provoqué l'établissement de nombreuses tanneries dans les diverses colonies australiennes. La valeur des cuirs a notablement augmenté et c'est par millions de francs que se chiffre actuellement l'exportation de ces usines. Aujourd'hui une Commission instituée par l'État régle l'exploitation des Acacia, les époques d'écorchage et le renouvellement des plantations par voie de semis; ce semis se fait de la facon la plus primitive. * ж ж LES VIGNOBLES DE LA GIRONDE ont été l'objet, еп septembre dernier, de visites trés intéres- santes faites par les membres du Congrés pomologique de France réuni à Bordeaux. Les célébres vignobles de Cháteau Lafitte, de Mouton Rothschild, de Mouton d'Armailhacq, de Pontet-Canet, situés à Quinsac et Pauillac, avec les cháteaux et les beaux villages qui les entourent, ont été admirés par les nombreux visiteurs qui n'ont pas dü se borner à voir, mais qui, au nombre de plus de cent, ont été invités à déguster sur place les meilleurs cris. M. ре LA Basre, président du Congrés et de la Société pomologique de France, rend compte de ces visites dans le Bulletin de la Société; il est permis d'en conclure que, malgré le Phylloxera, les grands crüs de France et les vignobles bordelais donnent toujours des revenus trés considérables compensant largement toutes les charges et tous les sacrifices. E ) ж ж VICTORIA REGIA. — Un exemplaire de cette magnifique Nymphéacée a fleuri l'été dernier еп plein air dans le bassin d'un des squares à New-York. Pour mener à bien cette floraison, il a (т) Iconography of australian species of Acacia and cognate genera, by bÓron FERDINAND VON MUELLER. L'ILLUSTRATION HORTICOLE 5 c + PA. + L'ILLUSTRATION HORTICOLE Du Rae Е re Se Я DUM sr eU u АНА 6 — suffi de faire passer au fond du bassin les tuyaux d'un thermosiphon donnant à leau une tem- pérature constante de 25 degrés centigrades. П n'a fallu recourir à aucun abri. A LE MUSC VEGETAL est produit par une Malvacée, Hibiscus abelmoschus, dont les graines connues sous le nom de graines d'Ambrette rappellent assez l'odeur du musc lorsqu'elles sont réduites en poudre. Ces graines viennent d'Égypte et d'Asie, mais les plus estimées sont expédiées de la Martinique. x * *ok LA CULTURE DU RIZ prend actuellement beaucoup d'extension aux États-Unis. Dans la Caroline, il forme depuis fort longtemps un produit de premier ordre; dans la Louisiane, les riziéres ont également une grande importance. Il existe des variétés nombreuses de cette plante, mais on distingue surtout le riz sec ou des montagnes dont une sous-variété croit dans les monts Himalaya jusqu'aux limites des neiges. Dans la Louisiane, le terrain peut étre inondé selon les besoins; cependant on y rencontre également le riz sec. E № PE — м. A гім es ET NET DN END Arad > TUE. T, ER vq ka Tu қоз E LR жі T OU EET AS NO ай С NICE POE En 11 ж ж ж LES BEGONIA TUBÉREUX de semis conviennent le mieux А l'ornementation des parterres de plein air durant l'été. Seulement il faut que les semis soient faits de bonne heure, vers le milieu du mois de février ou à la fin de ce mois. Dès lors le jeune plant, s'il est convenablement conduit, en terrine, sur couche avec chaleur de fond, peut subir les repiquages nécessaires et étre confié à la pleine terre au commencement de juin. А mesure que les plantes fleurissent, on fait choix des fleurs les plus parfaites et des coloris que l'on désire conserver. * ж ж LA TAILLE DU ROSIER se fait de facons trés diverses et il serait difficile de dire quel procédé est le meilleur. La bonne taille est évidemment celle qui donne lieu à la floraison la plus abon- dante. Les rosiers remontants sont taillés en février ou mars; on enléve le bois mort, les branches malades et les ramilles peu vigoureuses; on laisse ensuite sur les plus belles branches un nombre d'yeux proportionné à la vigueur du rosier; plus la taille est courte, plus les fleurs sont belles, à moins que les sujets ne solent trés vig o auquel cas la taille doit être plus longue. Les rosiers non remontants subissent un pincement en juin aprés la floraison, et pas d'autre taille. Les rosiers sarmenteux sont taillés à l'extrémité des rameaux. Lorsque les rosiers sont disposés en massifs, la taille s'allonge à mesure qu'on avance vers le milieu du parterre. ‘a Il est bon de se rappeler que les branches les plus longues fleurissent les premières. Au Jardin botanique de Gand, on laisse à chaque plante une branche dans toute sa longueur sans la tailler et on l'arque vers le sol. On obtient ainsi des roses précoces et très nombreuses. E _ | жж UAR LES PRODUITS VÉGÉTAUX DE MADAGASCAR sont extrémement variés. la baie de Diégo-Suarez qui semblent arides et désolées durant la bonne S les pluies d'un océan de verdure. Parmi les arbres on remar i ar ntm йе L лылы ж UR, TT PLC HINC ROSE. parcem | wm i 5. N eS ALTI TIAE e r | : ` x : ^ Les terres qui entourent | aison, Se couvrent aprés | | que de superbes Baobab, des Raphia ^ || : m ре д9 % - w Біз, o. р élancées et le cocotier au . р | ` ' A » E TRE ; È oranger y sont communs, ` ; re. x ; .- > š . ‚ le bananier y fournit une ` : us loin on rem ' Urani 0 'opre r, ^ Ж ы marque | Urania speciosa, propre à Madagascar, | une agréable tisane, le palétuvier dont le bois est assez estimé. E | im Y Ge y aux. proportions considérables, des Phoenix umbraculifera aux colonnes tronc gréle. Le badamier y vient à merveille, le citronnier, le limonier et le manguyer y donne ses fruits savoureux bien quil soit fort négligé, partie de la nourriture du peuple. puis le tamarinier dont le fruit donn Meier Я И es gt 4 š j уф: + Гостем LINDEN et EMILE RopiGAs. Í “ұза = ТЕ * 4 ж айу “Н en + his P s š: w 4 + ETD A d x EM ` š АВ 21525 57, Чү ЫРЫ КИР EET I ailes ө a TUM Y3 : L'ILLUSTRATION HORTICOLE | PL. LXXIII t Es CN vibe Hie Emo EN TERI Lon E eme d EAT quM AE аа ME: B Pi ge э у CHRYSANTHEMES D'AUTOMNE (VARIÉTÉS NOUVELLES) : I, Papapa | JANE ?. ADMIRAL SIR TH. SYMONDS 3. LADY RANDOLF CHURCHILL * ----- 47 pi Ерт а, L'ILLUSTRATION HORTICOLE 7 PL. LXXIII CHRYSANTHEMES D'AUTOMNE VARIÉTÉS NOUVELLES | COMPOSÉES CARACTÈRES GÉNÉRIQUES ET SPÉCIFIQUES : Voir l'Illustration Horticole, vol. XVII, 1870, p. 38. < tee de ses lecteurs sur les Chrysanthémes, ces fleurs aujourd'hui partout choyées | МШ et recherchées. Nous avons en ce moment sous les yeux trois grands journaux politiques américains : The Sun de New-York, du 8 novembre, le Public Ledger de Philadelphie du 15 novembre, le Frank Leslie’s Illustrated Newspaper de New-York, du 17 du méme mois, et tous les trois parlent de Chrysanthémes et d'expositions spécialement consacrées à ces plantes. Franchement, les progrés réalisés dans la forme, le coloris, la duplicature, le développement prodigieux des fleurs de cer- taines variétés justifient amplement l'admiration que le public, méme profane, leur accorde actuelle- ment. Les journaux que nous venons de citer mentionnent comme le point d'attraction de ces expositions une variété appelée Муз Alpheus Hardy, variété japonaise incurvée, d'un blanc pur, dont les ligules extérieures lui font comme une fine chevelure. M™ Harpy reçut la plante directement du Japon et l'offrit à un horticulteur à condition que celui-ci payát les frais de transport. Elle fut acquise par М. James В. Рітснев qui, au printemps dernier, en débita des boutures pour une somme de 8,250 francs. Non seulement la fleur est belle, mais elle acquiert des proportions consi- dérables; le Sun prétend méme que le diamètre irait jusque 15 pouces. Ce développement de 32 centimétres а quelque chose de fantastique et d'effrayant. Les procédés de culture actuellement suivis produisent déjà des fleurs énormes en comparaison de ce qu'elles étaient il y a une trentaine d'années. Les variétés introduites directement du Japon ont subi elles-mêmes, sous l'influence de la culture, des modifications telles qu'elles sont devenues méconnaissables et qu'elles pourraient étre renvoyées dans leur pays d'origine comme de véritables . nouveautés. La planche qui accompagne ces lignes comprend trois variétés à fleurs simples. La première, Fane, blanc pur; la seconde, Admiral sir Th. Symonds, d'un beau jaune; la troisiéme, Lady Randolf Churchill, du plus beau rouge sang. Ces trois variétés font honneur à l'établissement de Messieurs CaNNELL et fils, les habiles fleuristes de. Swanley, renommés à juste titre pour la production de variétés hors ligne d'une série de plantes annuelles et d'autres spécialités. Les Chrysanthémes ne sont pas seulement lobjet d'une vogue justifiée, mais il existe, nous l'avons dit déjà, de nombreuses sociétés ne s'occupant que de la culture et du perfectionnement de ces fleurs et dans ces derniers temps, les expositions de Chrysanthémes ont été l'occasion de . congrés dans lesquels on a débattu le mérite des variétés et les conditions qu'elles réclament suivant leur destination, car on les traite pour la fleur coupée ou pour la fleur d'exposition. Ce qui caractérise la culture des Chrysanthémes en Angleterre, c'est le soin particulier avec lequel on choisit les boutures, c'est ensuite la qualité du sol, puis l'eau des arrosements, enfin le pincement des ramifications. Le tact du choix des boutures ne s'acquiert que par l'expérience; il faut que celles-ci soient parfaitement aoütées, sinon les fleurs laisseront énormément à désirer, au point pou q^ PLE MAP ALTUS VHS mem ee ee NT w > E L'ILLUSTRATION HORTICOLE le moment auquel on détache les boutures n'est de la qualité et du volume. De plus, a RA e moment du bouturage, les boutures pas indifférent, ce moment varie d'aprés les variétés ; suivant 1 $ E donnent lieu au développement de boutons floraux au lieu de bourgeons. L'époque aera ement la plus favorable pour nos contrées dure de décembre en janvier. Les e pendant cette période, donnent les fleurs les plus parfaites; on les place Chass es avec un peu de chaleur de fond pour les porter aprés lenracinement sous châssis froid simplement garanty contre la gelée, en aérant chaque fois que la température le permet. | | Les jeunes plantes bien enracinées sont rempotées successivement en petits godets d'abord et en vases de plus en plus grands durant les mois de mars ou d'avril, jusqu'au dernier ims qui se fait dans des pots de o™30 de diamètre. Les boutures sont faites dans un mélange de terreau et de sable. Pour les rempotages on emploie un mélange de gazon de prairie, de terreau de fumier, de cendres et de charbon. Les cultivateurs ne sont pas d'accord sur l'addition de Ше: tains engrais à ce mélange. Quelques-uns prétendent se trouver fort bien de l'adjonction BÉ demi litte d'engrais de poisson en poudre sur cent litres de mélange de terres. D'autres prétendent quil vaut mieux ne donner les engrais que lorsque les boutons sont déjà visibles; vis dem eux un engrais puissant donné auparavant fait partir les yeux en bourgeons; ce qui est certain, c'est que l'excès d'engrais nuit considérablement à la floraison. Le drainage des pots est une chose capitale, aussi le fond du pot est garni de tessons, au dessus desquels on place du gazon; mais en méme temps, lors du dernier rempotage, le tasse- ment de la terre doit étre fait durement, de sorte que l'eau d'arrosage puisse y pénétrer lentement. Sans ce tassement le bois ne mürit pas et par suite ne sait produire que des fleurs imparfaites. Beaucoup d'amateurs s'imaginent qu'on ne saurait donner trop d'eau aux Chrysanthémes : c'est là une grave erreur. Les Chrysanthémes demandent de l'eau et beaucoup d'eau, seulement si la terre du pot ne peut jamais étre absolument séche, il ne faut pas non plus qu'elle soit noyée. En Angleterre on n'arrose guère les Chrysanthémes avec de leau claire; on tient à nourrir les plantes, à les alimenter à mesure de leurs besoins et pour cela on ajoute des matiéres fertili- santes et plus particuliérement le guano, l'engrais de poisson, la bouse de vache, le purin, en ayant soin de modérer le dosage dans le principe et de laugmenter par degrés jusqu'à ce que les fleurs commencent à s'épanouir. Quant au pincement, il est bon de laisser agir la nature et de ne pas contrarier trop tót la marche de celle-ci sans raison valable. Lorsque les plantes ont acquis une certaine vigueur, lorsque leur hauteur a une trentaine de centimétres, on peut pincer l'eil terminal pour voir se développer les bourgeons latéraux. Ce pincement ne se fait que sur les plantes destinées à produire des fleurs à couper. S'il s'agit de produire des plantes pour l'exposition, le pincement peut être plus sévére, attendu que chaque bourgeon ne peut conserver qu'un seul bouton. Les plantes ainsi traitées peuvent demeurer en plein air durant toute la belle saison, mais il est important de les rentrer de bonne heure avant les premiéres gelées qui surviennent chez nous au commencement d'octobre. 22%. | Dans notre pays on soupçonne à peine les soins dont les fleurs elles-mêmes sont l'objet avant leur départ pour les expositions. Les plantes subissent une toilette attentive, tiges et feuilles sont proprement nettoyées, toutes les fleurs imparfaites sacrifiées et les fleurs de certaines variétés, plus spécialement des variétés japonaises, frisées, ligule par ligule, puis enfin gommées pour qu'aucun fleuron, aucune ligule ne vienne à l'aventure troubler l'harmonie générale, sortir en dehors de la place qui lui est assignée et donner lieu ainsi А un effet moins gracieux. Ем. В. АҚЫҚ 30 M m SE L'ILLUSTRATION HORTICOLE PL. LXXIy 7 Vni u lease ҒА)” <“ a 7% Er NI CN nm y Ры е” = Ls Oa, D 27 а De Pannemaeker ad nat. del. et pi L'ILLUSTRATION HORTICOLE 9 PL. LXXIV PASSIFLORA WATSONIANA м. т. MAST. | PASSIFLORE DE M. WATSON PASSIFLORÉES CARACTÈRES GÉNÉRIQUES : Voir [Illustration Horticole, vol. V, pl. 175. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES : Voir The Garden, 1888, p. 195. H dizaine de sections. Toutes appartiennent à l'Asie, А l'Amérique et à l'Australie tropicale. жай La section des Passiflores en est la plus nombreuse et la plus riche et un certain nombre des espéces sont depuis longtemps connues dans les serres européennes. Le Passiflora Watsoniana est de date récente et a fleuri pour la premiére fois en automne de 1886 dans la serre aux Palmiers des jardins royaux de Kew. On n'en connait guère l'origine. La plante, à ce que nous apprend le journal T/e Garden (n° du 3 mars 1888, p. 195), lequel donne une belle planche de la. | fleur, la plante fut reçue en jeune exemplaire, sous le nom de Passiflora kermesiana, de la part | d'un horticulteur de Londres. Par le port et le feuillage, elle rappelle tellement cette derniére espèce qu'il est impossible pour ainsi dire de la distinguer de celle-ci lorsqu'elle n'est pas en fleurs. Toutefois les caractéres floraux sont absolument différents de ceux des fleurs des autres espéces et si par son coloris elle est moins brillante que le Passiflora kermesiana, elle est de croissance plus robuste et fleurit plus abondamment. Les feuilles sont trilobées, vert foncé à la face supérieure, violettes en dessous, elles ont environ 0"08 de diamètre. Les fleurs se produisent aux aisselles des feuilles sur des pédoncules de o"o8 de long; chaque fleur a un diamètre de o™o7 à о%08, le tube est court; les sépales sont verts. avec la marge extérieure blanche, l'intérieur étant blanc teinté de violet; les pétales sont lilas pâle; la couronne est composée de deux séries de filaments, la première ayant 2 1/2 centi- métres de long avec une coloration violette et des stries blanches; les filaments de l'autre série sont de moitié plus courts et d'un coloris violet foncé. La colonne est tachée de pourpre. A chaque aisselle foliaire il se produit une fleur, de sorte que la plante en pleine floraison produit un bel effet. Mais ce qui ajoute une attraction de plus, c'est que les fleurs de cette езрёсе possédent un parfum puissant et exquis. La plante demande la serre chaude et quand elle est traitée dans de bonnes conditions, elle donne successivement ses fleurs durant environ deux mois, en septembre et octobre. Aux jardins royaux de Kew, la plante croit dans la grande serre aux Palmiers ой elle est conduite le long du vitrage latéral, du cóté du S. W.; les branches minces, longues et effilées, descendent nombreuses et serrées des tiges plus anciennes. 4 EM. К. а tribu des Passiflorées se compose aujourd'hui de 175 espéces environ, réparties en une | №. Xo : L'ILLUSTRATION HORTICOLE LE JARDIN FRUITIER ET LE POTAGER CULTURE DE LA MORILLE Eya е vrai moyen d'avoir des morilles de toute fraîcheur, c'est de les cultiver soi-même et de 3 les récolter dans son jardin. | | Le but de cet écrit est précisément de faire connaitre un procédé de culture simple, w ) facile, peu coûteux et par conséquent à la portée de toute personne possédant un jardin potager, un simple carré de jardin. Je crois méme qu à la rigueur on pourrait s'amuser à cultiver des morilles dans une caisse, ne füt-ce qu'à titre de curiosité. Par le méme procédé on pourrait sans doute cultiver aussi la morille sur un espace de terrain considérable; mais il faudrait que ce terrain füt clos comme un jardin ou comme un parc; car sans clóture il serait bien difficile de se garder contre les maraudeurs. Il faudrait en outre que ce terrain clos ne fût pas éloigné d'une grande ville, afin de pouvoir vendre les morilles dans toute leur fraîcheur. On pourrait, il est vrai, faire des conserves de morilles en boite, avec la certitude Жеп trouver promptement un facile débit. Пе défaut du procédé de culture que je vais décrire, c'est qu'il ne donne lieu qu'à la récolte en temps normal, c'est à dire dans la dernière quinzaine d'avril et la première quinzaine de mai. Peut-étre trouverons-nous le moyen de prolonger cette récolte? Pour le moment Je me borne à donner les indications nécessaires pour obtenir des morilles, au temps ordinaire de leur poussée, en cultivant un petit espace de terrain dans tout jardin potager. La base d'opération est une plate bande plantée d'artichauts. Je ne saurais dire pourquoi il y a une affinité entre la morille.et l'artichaut; mais il est certain que cette affinité existe et qu'un terrain planté d'artichauts est spécialement propre à la culture de la morille. Si l'on habite un pays ой l'artichaut ne puisse étre cultivé, on prendra pour base d'opération un terrain planté de topinambours. Mais la racine du topinambour s'enfonce trop facilement à de grandes profondeurs, de sorte que le succés est beaucoup moins certain qu'avec l'artichaut. Choisissez donc une plate bande, un carré planté d'artichauts. Si ce terrain est trés бес amendez-le en l'arrosant plusieurs fois pendant l'été avec de l'eau dans laquelle vous aurez fait dissoudre un peu de salpêtre. Une poignée de salpêtre suffit pour un grand arrosoir. | S1 le pays que vous habitez ne produit pas naturellement la morille, il faut pour assurer le succès, jeter cà et là quelques morilles pour semences. Des morilles sèches peuvent suffire. Le résultat est plus certain avec des morilles fraîches. Huit ou dix morilles suffisent pour en intro- duire le mycelium dans un espace de trente à quarante mètres. Une fois que la morille a été installée, elle se resséme d'elle-méme pourvu que l'on renouvelle les conditions d de fermentation que je vais indiquer. En automne, quelques jours avant lépoque ой l'on a l'habitude de donner aux plants d'artichauts pour les protéger contre les rigueurs de l'hiver, répandez autour des pieds d'artichauts, de la maniére la plus égale possible et de facon à 5 | е men s me recouvrir le terrain légèrement, sans dépasser une épaisseur d’un centimètre, du marc de pommes ayant servi à faire du cidre Egalisez avec un rateau et piétinez là où ў 1” > : ал épaisseur de la couche de marc serait trop grande afin de la réduire. e germination et Dans les pays ой l'on fait du cidre, rien n'est plus simple que de faire ¿Server du marc de pommes. Оп. le met en tas peu considérables et en plein air ;* 2: : | ) pour qu'il ne fermente pas avant étre étendu sur les artichauts. une couverture gum PE SN OR Сее ТУГ ee PRIS a PL Re 9 2 . gt. Жы, AN SETTE el S ¿ XS x ы LAM d me C9 E. даре ілге Д. т ыы леан, EROR EE nan eden a fe n^ Р - ч mà + PART TA y ттт е a черо № — “эл! E D. SPT eC aer төге с. = ел іе аыр: PR а, UT RS wm, Ра. ру" “alee he О Жж. ? 7 ns kS ша ы L'ILLUSTRATION HORTICOLE II Dans les pays ой on ne fait pas de cidre, il faut prendre des précautions d'avance, écrire à quelqu'une des adresses si fréquemment publiées dans les journaux pour la vente du cidre et se faire envoyer du marc de pommes, avant qu'il n'ait été utilisé pour faire de l'eau de vie. П est essentiel que ce soit du marc de pommes et non pas de poires. Je ne saurais donner l'explication des raisons pour lesquelles le marc de poires favorise la production des pézizes plutót que celle des morilles; mais dans mes essais de culture, j'ai toujours remarqué ce résultat. Sans doute les pézizes sont comestibles. Elles pourraient sans que le consommateur s'en apercüt, étre mélées dans un apprét aux morilles qui les couvriraient de leur parfum. Mais les pézizes sont moins productives et sont en outre d'une qualité bien inférieure à la morille. Ayez donc soin de vous procurer du marc de pommes lequel produira la combinaison ou la fermentation chimique justement appropriée à la végétation des morilles de tous genres, et qui, dans la saison convenable, favorise, comme le ferait un engrais spécial, leur abondante production. Cette sympathie des morilles pour le marc de pommes a déjà été signalée par quelques myco- logues. On raconte qu'un laboureur, ayant versé du marc de pommes dans un champ contigu à un bois ой poussaient des morilles, fut agréablement surpris en voyant au printemps son champ couvert de morilles. Mais la nouveauté de mon procédé, c'est qu'en appliquant cet engrais, ou bien ce ferment, à un terrain planté d'artichauts, on peut obtenir la morille, méme dans un pays ой elle ne croit pas naturellement, pourvu, cependant, que les conditions de climat ne soient pas trop différentes de celles de l'habitat normal de ce champignon. Aprés avoir répandu le marc de pommes sur le carré d'artichauts, il faut le laisser s'essuyer, s'asseoir, pour ainsi dire, pendant une semaine ou deux. Ensuite, il faut ajouter une seconde couverture, non pas d'engrais, non pas de paille, mais de feuilles sèches. Le choix des feuilles n'est pas indifférent. Les feuilles de platane, par exemple, donnent un mauvais résultat. Elles forment une couverture trop imperméable, trop massive, que les morilles ont peine à soulever, La morille alors avorte, ou bien se déforme, se contourne, grossit du pied et ne réussit à soulever les feuilles trop épaisses qu'après avoir acquis une grosseur difforme qui la rend beaucoup moins délicate. Les feuilles de charmille conviennent très bien. Les feuilles de marronnier semblent aussi très avantageuses. Les feuilles de hêtre, de frêne, de chêne, un mélange enfin de feuilles diverses que l'automne fait tomber sur la terre dans tous les parcs et les jardins, pourront trés bien servir. On étendra sur ces feuilles de petites branches séches pour empécher que le vent d'hiver ne les emporte et ne découvre le terrain. Aprés l'hiver, vers le 1* avril, un peu plus tót dans les pays ех un peu plus tard dans les pays moins chauds, il faut enlever les branches séches qui retiennent les feuilles, et au moyen d'un petit rateau, enléver légérement une partie des feuilles elles-mémes. Cette opération doit se faire avec une certaine habileté et une certaine délicatesse. De cette opération dépend, si ce n'est la récolte elle-méme, du moins la facilité de cette récolte. Si l'on enléve trop complétement les feuilles, le terrain se desséche, se durcit trop. Si on laisse trop de feuilles, les morilles restent cachées et poussent avec moins de régularité. П faut donc laisser une couche trés légére de feuilles, de facon à maintenir l'humidité du terrain, sans géner l'éclosion des morilles qui aura lieu plus ou moins tót, suivant la température ou l'altitude du terrain cultivé. C'est vers le 15 avril environ qu'on verra paraître les premières morilles. Il faut les surveiller pour les cueillir lorsqu'elles ont atteint une grosseur moyenne. Les pluies douces d'avril et du commencement de mai renouvellent, pour ainsi dire, les morilles à vue d'œil. Dans les années suffisamment humides, et si le terrain n'est pas trop restreint, on pourra récolter les morilles comme on récolte les asperges, tous les deux jours, si ce n'est tous les jours, en laissant, bien entendu, les morilles trop petites sans les cueillir. La production naturelle et normale ne dépasse pas habi- tuellement le 15 mai. La cessation de la poussée doit probablement étre attribuée à la sécheresse qui ne manque guére de se faire sentir à cette époque. Peut-étre pourrait-on avec des arrosements à l'eau salpétrée, et en abritant le terrain sous des toiles humides, suspendues à 20 ou 30 centimétres TUM RTT es tied emendet i —— L'ILLUSTRATION HORTICOLE de terre, baser la production. Peut-être même pourrait-on У des morilles à une autre époque de l'année? Mais les essais faits jusqu'ici ne sont pas suffisants pour l’affirmer. Le seul fait certain est, qu'en mettant en œuvre le procédé que je viens de décrire, tout pro- priétaire de terrain planté d'artichauts, peut obtenir sur ce. terrain, au printemps, une récolte de morilles. Il faut renouveler chaque année la couverture de marc de pommes et la couverture de feuilles. La production devient de plus en plus abondante, au moins pour quelques années. (Revue des sciences naturelles appliquées.) BARON р YVOIRE. LE QUATRIEME MEETING DE « L'ORCHIDÉENNE Le quatrième Meeting de L'Orchidéenne a eu lieu dimanche 13 janvier 1889, dans le pavillon central de L'Hor- ticulture Internationale, à Bruxelles ; il a eu un grand succès. Quarante-cinq Orchidées étaient exposées parmi lesquelles plusieurs variétés remarquables. Les visiteurs ont été très nombreux. Le jury, présidé par M. МАЅЅАМСЕ DE LOUVREx, se composait de MM. Говвев$, secrétaire; VAN IMSCHOOT, DE MEULENAERE, LALLEMAND, MirEAU et comte А. DE BovusiEs, membres. Le Comité directeur était représenté par MM. LUCIEN LINDEN, secrétaire de la Société, et pu TRIEU DE TERDONCK, | . trésorier. Les Orchidées suivantes ont été le Өсер admirées : Cypripedium Stone: Hyeanum, variété vete, ayant une tige florale portant 5 grandes fleurs et Cypripedium MMorganiae, de M. J. Hye, de Gand; Odontoglossum luteo-purpureum avec 6 belles tiges florales; Odont. triumphans, bien fleuri; Cypripedium vernixium "C. Leeanum superbum, de Mme ре CANNART D "HAMALE, de Malines ; Catileya Maesereeliana, variété nouvelle, superbe et Cattleya Trianae Luciamana, variété brillante et trés distincte; 4 Lycaste sp. nova, de MM. E. Уевуавт et Cie; Laelia autumnalis, Cypripedium Sedeni ét Phalaenopsis Sanderiana, de M. Cu. VASSEUR ; Odontoglossum Boddaertianum et Phalaenopsis Schilleriana portant une tige florale avec 40 sas de M. le che- valier Lup. MODIGLIANI, de Florence; Cypripedium nitens Van Houttei, de M. LALLEMAND; Phalaenopsis amabilis et Cypripedium Schlimi albiflorum, de M. С. MITEAU; Cypripedium Argus biflorum, Leeanum superbum, Roebellini longipetalum, trés belle variété à longs pétales; le rare Calanthe masuea; Laelia superbiens et deux belles variétés de Cattleya Trianae, de M. LINDEN, de Bruxelles; _ Odontoglossum sulphureum; Odontoglossum Roezli, admirablement cultivé; Cypripedium oenanthum ES ps. verum, selligerum majus et Sallieri Hyeanum, de M. Peeters, de St-Gilles; ; Odontoglossum Heleneanum, de М. HALKIN, de St-Gilles, et les fleurs coupées des Cypripedium oenanthum superbum Arthurianum et Leeanum Burford Lodge, de M. le comte ре Bousirs р 'HARVENGT, í — tee Sm suivantes ont été décernées : Certificat de Mérite de re classe aux Cypripedium Моо, de М. Jures Hye, de Gand; СаШеуа Trianae Lucianiana, de ММ. E. VERVAET ET Cie, de Gand; Cattleya Maesereeliana, de ММ. E. VERVAET ET Cie, de Gand; Lycaste sb. nova, de MM. E. VERVAET ЕТ Cie, de Gand; ` Odontoglossum sulphureum, de M. PEETERS, de St-Gilles; ея Heleneanum, de М. Harkin, de St-Gilles. Certificat de Mérite de 2* classe ‘aux ыы Stónei Hyeanum, de М. jures Hve, de Gand; Cxpripedim. ке» longipetalum, de M. LINDEN, de Bruxelles, Certificat de Culture de re classe 4 à TOdontoglossum Roezli, de M. Peeters, par acclamation. = Les Meetings de < l'Orchidéenne » ont lieu le deuxiéme dimanche de chaque mois % ОЕТ? PS TT WR лә! =! 7 "S $ MAT, E € 1 LINDENIA ICONOGRAPHIE DES ORCHIDÉES PUBLICATION MENSUELLE IN-FOLIO Chaque livraison contient quatre belles planches richement coloriées DIRECTEUR J. LIN DEN Rédacteurs en chef : Lucien Linden et Emile Rodigas Abonnement : 60 fr. pour 12 livraisons, payables d’avance Bureaux : 100, Rue Belliard, a Bruxelles ss Le plus beau, le plus exact et le meilleur marché des ouvrages de | luxe périodiques spéciaux aux Orchidées — ote Jy COMPOSITION DES LIVRAISONS PARUES Ir Volume Aeranthus Leonis, Aerides maculosum var. formosum, Aerides | var. grandiflora, Masdevallia Roezli, Oncidium Lanceanum var. super- odoratum var. Demidoffi, Aerides Reichenbachi, Aganisia tricolor, | bum, Oncidium Limminghei, бағалар аса Alexandrae, Odonto- Catasetum discolor, Catasetum tigrinum, Cattleya aurea, Cattleya | glossum nevadense, Odontoglossum ramosissimum, Odontoglossum guttata var. Leopardina, Cattleya Lawrenceana, Cattleya Malouana, | rubescens, баіои Ruckerianum, VOTRE RER vexillarium Cattleya maxima var. Hrubyana, Cattleya nobilior var. Hugueneyi, | var. purpureum, Odontoglossum Wilckeanum albens, Paphinia cristata Cattleya Percivalliana var. — — — var. кана, var. Randi, Phalaenopsis Sanderiana, Phalaenopsis Stuartiana var. Cattleya Trianae var. Annae, Clei аман, dp етту рд Selenipedium reticulatum, Spatho- Cypripedium Lawrenceanum var. Hyeanum, -Cypripediam cenantham glott splendens, Trichopilia E Cypripedium selligerum majus, Cypripedium tessellatum | suavis, Vanda Boxalli, Vanda Dennisoniana, Vanda Sanderiana var. yreum, Dendrobium Falconeri, Dendrobium stratiotes, Den- | labello viridi. | а жатайын; Epidendrum paniculatum, Masdevallia Lindeni | ne Volume Angraecum Ellisi, Anguloa Ruckeri var. media, Ansellia congoensis, | Alexandrae var. Cutsemi ‚ Odontoglossum Coradinei na Bollea pulvinaris, Brassia caudata, Calanthe Regnieri, Catasetum np quus. Odontoglossum Lacisniaauin, Odontoglossum Bungerothi, Catasetum um, Cattleya gigas, Cattleya Kimballiana, | luteo um galeri Cattleya Mendeli, Cattleya rat var, Amaliana, Coelogyne pan- инад amabilis, Phalaenopsis Loddetusnniana, Phalaenopsis durata, Cypripedium callosum, Cypripedium michrochylum, Cypripe- | sumatrana, Pilumna nobilis, Saceolabium giganteum var. illustre, dium Sallieri, Cypripedium tonkinense, Dendrobium Dracteosum, | Selenipedium caudatum giganteum, Selenipedium Schróderae var. EE wastes. Epidendrum Randianum, Galeandra Devoniana | splendens, Spathoglottis plicata, Stanhopea tigrina, Trichocentrum phi flaveola, Laelia elegans var. Houtteana, | albo-purpureum var. striatum, Vanda Lindeni, Vanda suavis var. Мей над тайы, Mie spectabilis var. lineata, Oncidium habiles Lindeni, Zygopetalum rostratum. tum, Oncidium Забей: Oncidium Гане, Odontoglossum Sm Volume Aerides Fieldingi, Aeranthes grandiflora, Aerides Houlletianum, , Wallisi, Dendrobium purpureum var. candidulum, Dendrobium rutri- Aganisia cyanea, Angraecum (Lithrostachys) Sedeni, Anguloa uniflora, | ferum, Dendrobium strebloceras var. Rossianum, Ionopsis paniculata — cucullata cuspidata, Bulbophyllum grandiflorum, Catasetum | máxima, Masdevallia macrura, Masdevallia spectrum, Miltonia specta- ‚ Catasetum Bungerothi var. Pottsianum, Catasetum | bilis Moreliana, Oncidium a сусар) Oncidium papilio var. majus, deci oipiens, Catasetum pulchrum, Cattleya Gibeziae, Cattleya labiata | Oncidium Phalaenopsis,Odo um var. Devansayeanum, | E attleya virginalis, Cleisostoma crassifolium, Cypripedium | тром reum: crispum fastuosum, Odontoglossum pu oem ianum var. pallidum, Cypripedium Cannartianum, Cypripedium Го Od | Curtisi, Cypripedium Harrisianum var. superbum, Cypripedium Leea- | odoretum Lindl. var r.baphicantum, Odontog 1 Е б onto- num, Cypripedium Moensianum, Cypripedium praestans, Cypripedium | glossum Uro-Skinneri, Paphinia Lindeniana, KS M Modiglianians, Van Houtteanum, Cypripedium villosum, — (Selenipedium) | Rodriguezia Bungerothi, Vanda superba. Am Volume Odontoglossum latimaculatum, Cypripedium Miteauanum, Nanodes | thum, Lycaste Skinneri ee Mesospinidium vuleanicum, Epiden- Medusae, Dendrobium бйздй. Cypripedium bellatulum, Aerides | drum nemorale, Warrea Lin eniana, е Halli, Cypripe- еа» Odontoglossum Glonerianum, Oncidium macran- | dium Mastersianum, Leptotes bicolor, Vanda cœrulea ON DEMANDE А ACHETER | VERRE POUR SERRES Couches, онн, Abris, etc. Cloches à melons et pour boutures. LES ANNÉES COMPLÈTES ET INTACTES DE biis à vitres, Glaces ipee et alae Dames Jeannes et Pannes n verre en tous gen res. Gobe es. Bocaux et Pots pour Conserves | | , : : et Contitures. ish cu ead sser 1875, 1876, 1878 et 1880 de l'Illustration Horticole Jacques Lgcowre-FarzgUR S'adreser aux bureaux du journal. à JUMET (prés Charleroi), Belgique. “ ІШІ CIRCULAIHE DE LA ‘CHAMBRE DU COMMERCE HORTICOLE BRUXELLOIS س Bruxelles, le 14 Janvier 1889. MONSIEUR. Nous avons lhonneur de porter à votre connaissance qu'un groupe important d'hortieulteurs, réuni aujourd'hui en assemblée constitutive, a fondé à Bruxelles une Chambre du Commerce horticole bruxellois, ayant pour objet : L'union des horticulteurs bruxellois et de la province de Brabant; L'institution à Bruxelles d'une Bourse du Commerce horticole ; Le progres et la diffusion de l'horticulture ; L'organisation de meetings et d'expositions horticoles ; | L'extension des affaires commerciales par la recherche de nouveaux débouchés; | En ип mot, l'étude de toutes les questions qui intéressent notre commerce horticole et peuvent aider à faire connaitre aw dehors l'importance et les ressources de l'horticulture brucelloise et brabançonne. a Chambre se compose de membres effectifs et de membres honoraires en nombrè illimité. Sont membres effectifs : tous les horticulteurs, directeurs d'établissements d'hortieulture marchands, fleuristes, pépi- niéristes, vitieulteurs et grainetiers patentés, domiciliés dans la provinee de Brabant, qui se font inscrire à cet effet, déclarent adhérer à la Chambre et s'engagent à effectuer la cotisation annuelle. B Les membres effectifs sont seuls admis à assister aux assemblées générales et y ont seuls le droit de vote. Sont membres honoraires : toutes les personnes, tant du pays que de l'étranger, qui s'intéressent aux choses de l'horti- culture, se font inserire comme membres et s'engagent à effectuer la cotisation annuelle. La cotisation annuelle est fixée à cing francs pour tous les membres indistinctement. Elle est payable, entre les mains du trésorier, dans le courant du mois de l'inscription. | | La Chambre est administrée par un Comité directeur, composé de cinq membres, qui est investi des pouvoirs les We plus étendus pour gérer ses affaires. | | i Le Comité directeur, élu par lassemblée constitutive d'aujourd'hui, est nommé pour cing ans et se compose de : 1 MM. LUCIEN LINDEN, président; 3 FR. ге В R, vice-président ; у PAUL BUQUET, secrétaire ; JOSEPH STORY, secrétaire-adjoint ; LOUIS ое LANGHE, trésorier. Le Comité directeur est chargé d'élaborer, pendant le courant de la premiére année, le Reglement de la Chambre. En attendant sa publication, le Comité directeur prendra toutes les dispositions qu'iljugera utiles pour là bonne marche ' des affaires de la Chambre. TAE ыл АЕ ТТЕ Мау T kasa wi Pr Ы Sol = » it А РУТЕ ЕРЕ NY: MT TN E РУТЬ у" R 2 zy SR ұрыс, ылы а ЕГ ЭЕМ ГА. MS a 4 КЕСІП PN. و‎ =~ | “A Aussitót sa nomination, le Comité directeur, réuni en séance, a pris à l'unanimité les décisions suivantes : 1° L'ouverture le 4 février prochain, à 7 !/, heures du soir, de la Bourse du Commerce horticole au local « Le Corbeau, » 32, rue de l'Evéque, à Bruxelles. La Bourse du Commerce horticole aura lieu tous les 1% et 3me lundis du mois au méme local et La fréquentation de cette Bourse est absolument libre, MM. les horticulteurs sont autorisés à apporter des échantillons de leurs marchandises deviennent pas encombrants. L'institution de cette Bourse a pour but de réunir fréquemment les commerçants horticoles ; de leur permettre de se créer des relations commerciales nouvelles; d'entretenir les bons rapports qui existent déjà entre eum; de procurer aux horticulteurs l'occasion d'offrir leurs marchandises et aux acquéreurs celle de faciliter leurs achats. | 20 La publication, le 1° mars de chaque année, d'un livret indicateur, largement distribué, contenant AE A) Des renseignements utiles sur l'horticulture brabanconne. ° B) La liste de tous les membres effectifs avec leurs adresses et leurs spécialités. 3° La création, à partir du mois d'avril prochain, de meetings ou expositions mensuelles dont le programme paraitra prochainement. | * Nous attirons toute l'attention des personnes qui s'occupent d'hortieulture sur la Chambre du bruxellois et les engageons vivement à nous envoyer leur adhésion le plus tôt possible. | Les inscriptions sont reçues chez Ke | | à la même heure. pour autant que ceux-ci ne ayant un but commercial, Commerce horticole Monsieur FR. DE BACKER, VICE-PRÉSIDENT DE LA « CHAMBRE DU COMMERCE HORTICOLE BRUXELLOIS, » 46 et 48, rue d'Arenberg, à BRUXELLES. x AU NOM DU COMITÉ DI iol E LE SECRÉTAIRE, (CX 377 ын | LE PRÉSIDENT, 272 PAUL BUQUET. LUCIEN LINDEN. | ^N ررم‎ Ue ah LE س‎ U di i ) SERIE TOME XXXVI ANNÉE 1889 3"* Volume эте Livraison е — — À— PRINCIPALES DISTINCTIONS OBTENUES PAR L'ILLUSTRATION HORTICOLE MÉDAILLE DE MÉRITE A L'EXPOSITION UNIV ERSELLE DE VIENNE EN 1873 DIPLOME D'HONNEUR A L'EXPOSITION INTERNATIONALE D'AMSTERDAM EN 1877 MÉDAILLE D'OR A L'EXPOSITION UNIVERSELLE DE PARIS EN 1878 DIPLOME D'HONNEUR A L'EXPOSITION DE MADRID EN 1883 — Kcr ————— L'ILLUSTRATION HORTICOLE REVUE MENSUELLE | DES PLANTES LES PLUS REMARQUABLES DES INTRODUCTIONS NOUVELLES ЕТ DES FAITS LES PLUS INTÉRESSANTS DE L'HORTICULTURE PROPRIÉTÉ DE LA SOCIÉTÉ ANONYME « L'HORTICULTURE INTERNATIONALE » DIRECTEUR | J sis IN I EN | ADMINISTRATEUR RÉDACTEUR LUCIEN LINDEN | EMILE RODIGAS | Collaboration de Botanistes et Hortieulteurs éminents | | TABLE DES MATIÈRES КСР horticole; о he 1 TEXTES ET PLANCHES a Cree РИШ е carver — oe Rs mo не 75. Persea gratissima Gaertn. . . . . . . . уле 15 9. Histoire botanique Өзі Rose ис... 76. Oxers pulcbella БЕШИ. с... 17 4. Le cinquiéme Meeting de < L'Orchidéenne > 2... » A paru le 75 février 1889 Prix de l'abonnement pour douze livraisons : 50 FRANCS pour toute l'union postale PAYABLES D'AVANCE Bureaux : au siége de Horticulture Internationale, Parc Léopold | BRUXELLES Gand, imp. Eug. Vanderhaeghen. ere" NS id. Ç i CAPE d PUS DAS DAS PO ENS € 27 frr TTA ANNONCES L'ILLUSTRATION HORTICOLE PRIX DES ANNONCES La page DONC Ua mob и. 50 divus Pour UD UE Кулуу. notum ons ах ОБОИ La doni: age » shi ыма ры: » P^ QU. кысы ET VoM ed ce. aM.» Le ш е раре ore Е 20 ^» ‚> соо 52% de page » о > > са сала 00 c PL В Le eris de page » ЕЕЕ wor RCS » E sco DE A UNE apt QU RN) АТЫ. Le huitiéme de page » (adr qup prar o E So $ » xc E vq e ug Wes er Ek уг ‚ Le dixième de page » V Veces utendo eos » Е зе v 5-50 C Le vene de page » e UU IW IM Ж | » жала EDS шә Ge се Ce NÉE Е vows MO uu &= L'administration de < l'Illustration horticole > s'est réservé le droit de refuser les annonces qui ne lui conviennent pas. — — L'HURTICULTURE INTERNATION ALE SOCIETE ANONYME Pare Léopold, Bruxelles. COLLECTIONS р Lr ORCHIDÉES A PRIX RÉDUITS A NOTRE CHOIX s COLLECTIONS ne renfermeront que de belles et bonnes plantes de force: à fleurir ; elles s'ad Scl ressent spécialement бошар, à ceux qui veulent s'essayer dans la culture са Rem ées. 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(IO VON ent о 1000, à 3000 : om | à рабая variés. et wd A AA UR ak Р TUS QUUM. dieere 30, 50, à 100 : Е E Š | Е. 80. 100 à 250 | pm š у Са qa et Laelia — E ПС E RR ЖЕ СЫЛДЫ qe RES I, 30, 50, 75 à 100 0 15me z 95 : ° ko Qiu tu o URIS creo за, 5 100 à 250 P 16me » 6 Маза i ies . қары SPs gi dM EE ААА ТЫП А АРХ 400 a 1000 Q а : S — vente iS CU a rV САНЫ LEUR а nt Че LN 20, 30, 50 à 100 R 18me » M wo ca MEE (qu D у an Ж ео - 0 70 80 à 200 | dh 1 à. ere онин variés. а VR Wn qc qo. xL ar ү. AE Rad UE. qu 20, 199, 80 à 195 "т 9()me š 1 ) M Alexandra ^ . e . . ° . ` - $ = s = 9 5 150 à 200 г Іше қ m M rae en variétés . e Re ere о, We 00. 100, 3100 à 200 V. . 99me » Oncidium еб А ам о Ре Е BOO. BOO W. Озше = 1: Vu Be ALACRI ЧУАНЫ мыса лур" = эы чао дыга m a 80 à 155 5 di 94me Бе 6 3 x ` 7 ° 6 7 T E > ж ° 5 Ы 2 : 0, 150 à 250 F > Ba ° А Vanda, Aerides ; AT variés de c M MT E NP в cuim 40, 75, 125 à 900 Z бте p 6 Orchidées MIS feurs АСЫ А E ceno de di И: 79, 150, 300 à 400 ZZ. 27me » 12 P а ER UN ARTI T CL NOM EE WI Ра 50, 100 à 500 ZZZ 98m. š 25 у š алда qtd ee SSS RU CUN WE uiro 75, 150, 300 à 1000 250, 500, 1000 à 2500 r2 5S {= TOUTES LES ORCHIDÉES OFFERTES CI-DESSUS SONT ÉTABLIES ey * Collection : 12 си іт asss en 6 U. Z. Зоте : 95 p а = арыый етте ГК ice Uu cedar Сый |. >. 80 à 150 W. А: 31me » 50 » » š en 1 12 c. š X z ç 6 T 2 ` « n қ "i ?, - 6 . 80, 150, 250 а 400 Т. Z. 32m: » $00-- s олен PE x DX PE uq CR M ie ME. Ld ЛЕА 0 . 275, 500, 700 à 1500 Les Orchidées ne sont pas des plantes encombrantes i voyagent, par elis postaux, à à peu de frais. š 153 AP e I v n „збх T L'ILLUSTRATION HORTICOLE 13 CHRONIQUE HORTICOLE Février 1889. < Ў 5 XPOSITION INTERNATIONALE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE EN 1890. — Nous avons sous L— "a les yeux l'avant projet d'une exposition internationale de géographie botanique, commer- Я ciale et industrielle. qui s'ouvrira à Anvers, avec le concours du Cercle floral, dans le courant de 189o. L'avant projet comprend le plan général de l'Exposition qui nous semble fort bien concu. D'aprés ce plan, il y aura une exposition permanente de produits végétaux de toute nature et de toutes provenances, des plantes vivantes appartenant aux diverses flores (Californie, Chine et Japon, Australie, Nouvelle Zélande, Cap), des plantes fossiles, des herbiers, des collec- tions, dessins et publications botaniques. Il comprend ensuite des expositions temporaires appar- tenant aux flores des régions intertropicales, ainsi que des introductions nouvelles. A l'occasion de lexposition, il sera donné des conférences populaires et il y aura la réunion d'un Congrés ayant pour mission l'étude des conditions d'un musée populaire de géographie botanique, commerciale et industrielle. Le Comité exécutif а pour président M. Сн. De BosscHERE, professeur à l'École normale de l'État, à Lierre, et pour secrétaire M. Сн. Van GEERT junior, à Anvers. * жж LES ÉCORCES DES ARBRES de nos jardins sont parfois entamées par des espéces de chancres produits par les insectes qui les dévorent. Pour détruire ceux-ci on recommande l'emploi d'un badigeon léger formé de soixante parties de suif en mélange avec quarante parties de saindoux. L'application du badigeon doit se faire au mois de mai, par un temps sec et beau. La matiére grasse embourbe les insectes et souvent les asphyxie. L'efficacité de ce reméde a été parfaitement démontrée. П est bon d'ajouter cependant que l'invasion des insectes est fréquemment un indice de la maladie du sujet qu'ils attaquent. Si celui-ci est vigoureux, les insectes ont sur lui bien peu de prise. П vaut mieux prévenir l'invasion des insectes et des cryptogames en donnant aux ‚ arbres des soins judicieux, c'est à dire l'exposition, le sol et surtout la fumure dont ils ont besoin. * ж ж LES ROSES DANS LA BRIE. — Les cultures de rosiers pour le commerce des fleurs sont consi- dérables dans la Brie. Le Journal des Roses faisait connaitre dernièrement que durant le seul mois d'aoüt quatre gares du chemin de fer : Brie Comte Robert, Santeny-Servon, Mandrés et Villecrennes, ont expédié au delà de 70,000 kilogrammes de boutons de roses, et il calcule que ce poids équivaut au nombre respectable de 3, 511,600 roses que les cultures de la Brie ont produites dans l'espace de 31 jours pour les déverser sur le marché de Paris. On n'a pas tenu compte des roses cassées destinées aux parfumeries ni des bouquets et bottes de roses emportés journellement par les amateurs. * ж ж LE MAQUI (dont on se sert depuis quelque temps pour rehausser la couleur des vins trop mouillés ou celle des vins de raisins secs, n'est autre que le fruit de l’Aristotelia maqui. Ce fruit qui est une baie en forme de pois, sert au Chili à faire des confitures comme aussi à colorer les vins. Cet Aristotelia est un arbrisseau qui atteint trois ou quatre métres de hauteur, dont l'aspect est assez ornemental et dont le bois n'est pas sans mérite. * жж у И: T6 RUNE STET NS. س RS RE‏ ا 14 L'ILLUSTRATION HORTICOLE CHAMBRE DU COMMERCE HORTICOLE BRUXELLOIS. — Ainsi que l'a fait naire ure c culaire récente, cette chambre s'est constituée le 14 janvier 1889. Elle a pour objet tout ce qui a trait au commerce horticole. Son comité directeur, présidé par M. L. LINDEN et ayant pour secré- taire M. PauL Buquer, à Groenendael, a organisé immédiatement une bourse de commerce qui se tiendra à Bruxelles, 32, rue de l'Évêque, au local < le Corbeau >, les І" et 3™ lundis de chaque mois, А 7 1/2 heures du soir. Cette bourse permettra aux horticulteurs de se réunir fréquemment et de se créer des relations. * ж ж PRIX ACTUEL DES FLEURS. — Les fleuristes semblent vouloir prendre l'excellente habitude d'envoyer à leurs clients le prix courant des fleurs dont ils disposent. A Nice, les fleurs E coütent actuellement : Rose Safrano, 40 à 75 centimes la douzaine. — Rose Souvenir de la Malmaison, fr. 1- -25 à 2 francs la douzaine. — Rose Maréchal Niel, 4 à 5 francs la douzaine. — Rose Paul Nabonnand, fr. 1-50 à fr. 2-50 la douzaine. — Anémones de 40 centimes à fr. 1-25 la douzaine. — Violettes de Parme, 6 francs le kilo. — Réséda, 4 francs le kilo. — Mimosa blanc, 2 à 3 francs le kilo. D'autre part, l'Orchidophile énumére comme suit le prix moyen des fleurs d'Orchidées telles qu'elles sont vendues chez les producteurs. | | De 20 à 25 centimes : Dendrobium nobile, D. Wardi. A 30 centimes : Cypripedium insigné, Masdevallia Lindeni, M. Harryana, M. ignea, M. Veitch, Odontoglossum Pescatorei, O. Rossi. ` De 30 à 6o centimes : Obiter iia crispum (Alexandrae), Cattleya amethystina , C. Skinneri, Odontoglossum triumphans, О. luteo purpureum, О. Schheperianum, О. Insleayi. De 60 A 75 centimes : Cypripedium villosum, C. Harrisianum, C. Spicerianum, C. Boxalli. De т franc à fr. 1-25 : Odontoglossum grande, Lycaste Skinneri (prix s'abaissant quelquefois à 50 centimes), Coelogyne cristata (la grappe), Са еуа labiata, C. Mossiae, C. Percivaliana, С. Gaskeliana, C. Perrimi, C. Ртей, C. elegans, C. Trianaa. De fr. 1-50 à 2 francs : Vanda divers, Са еуа Dowiana. Les grappes d'Aerides et de Saccolabium valent de fr. 1-50 à 3 francs et méme 5 francs, suivant la force. Enfin une hampe dede de certains Cattleya, du C. gigas, par exemple, vaut au Бі НИ IO francs lorsqu'elle est garnie de quatre ou cinq fleurs. | he CONGRES DE ROSIERISTES A LONDRES. — La Société Royale d’horticulture de Londres tiendra dans les jardins de Chiswick, le 2 et le 3 juillet 1889, un congrés auquel elle convie tous les rosiéristes du monde. Il y aura une exposition de toutes les races et espéces de Roses actuelle- ment connues. Le congrés ou, comme on dit en Angleterre, la conférence s'occupera de tout ce. qui touche à SEER sco la classification et la culture des Кома: * ж ж | M. L. E. TISSERAND, directeur de l'Agriculture en Boite а été promu à 1а dignité d officier de la Légion d'honneur. Г ignité de gran Les éminents services rendus par M. TissERAND dans les fonctions élevées qu'il occupe, justifient amplement la haute distinction que le Gouvernement vient de lui décerner. Nous y applaudissons bien sincèrement. Гостем LINDEN et EMILE Ropicas. " se NU fun P 4 4 қ З | i “4 E LU it SO \ е; кә Ca 3 F i % = Y et Z Q ыы AAAs ү | : | RES Lee te rie vi^ | ain š Тағ Perd i : al oP * NT T noie pm Z a = * EU n ы ы эсе ж m.‏ ا LM‏ > 42 ^ vb baro "Py uos Rs euet. TE И реа. еу 4 tu í с” uL her) pe PM y og SW- е Hia 2.4 Та: Же ⁄ = oN oes S" d. q T š n m UE RE LI 4”) Q E х ME омру? P SL ң ui 4 ж y Ae wd. ty. E + QLE d. e. 1 š | А н a b a a bia "0 ~ ЧАИ”, OPY S PPV rs à w ae S Ed ы к " + 4 ` s WU PME ا‎ PCR чү Y YY — "NLDHHVO VWISSLLV?IO VuUSddd АХХТ “Id VTIOOLLHOH NOLLV?LLS(OTII/I TW Cr L'ILLUSTRATION HORTICOLE I5 PL. LXXV PERSEA GRATISSIMA GAERTN. AVOCATIER LAURINÉES ÉTYMOLOGIE : du grec leooéa, pêcher. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES : Flores hermaphroditi, paniculati, bracteati. Calyx profunde 6-partitus vel rarius omnibus aequalibus. Stamina . fertilia 9, filamentis filiformibus pubescentibus, internis 3 prope basin 2-glandulosis, antheris oblongis 4-locellatis internis 3-extrorsis. Staminodia tria, eglandulosa, capitato cordato-vel sagittato-triangularia. Stylus filiformis, stigmate discoideo. Bacca ovoidea vel oblonga, pedicello plus minus incarnato calyceque immutato vel' parum aucto patente 6-lobo suffulta, vel demum calyce toto deciduo nuda, Arbores vel frutices Americae, praesertim tropicae, rarius Asiaticae, gemmis foliiparis nudis bivalvibus compressis, foliis sparsis coriaceis penni-vel raro pseudo- nre: paniculis axillaribus vel terminalibus, rarius cymoso- vel subumbellato-plurifloris bracteatis. GAERTN. Fruct., 3, p. CARACTÈRES йын | Foliis modice coriaceis longe petiolatis ellipticis obovatis oblongisque utrinque acuminatis acutisve, subtus vel utrinque laxiusculis utriculatis minuteque aristatis, supra glabris, subtus glaucinis vel fuscescentibus, minute parceque puberulis glabrisve, pani- culis in corymbum terminalem congestis folio brevioribus tomento denso brevi flavido cernis pedicellis flore brevioribus, calycis lobis subaequalibus oblongis, obtusis, bacca pyriformi magna. Arbor. In sylvis praesertim littoralibus et secus flumina Americae tropicae, in India orientali, insulis Mascarenis, alibique fructus edulis gratia culta. | DE C. Prodr. t. XV, p. 32. GAERTN. Fruct., 3, l. c.; NEES, Syst., p. | sa derniére exploration en Colombie, le fruit que représente la planche ci-contre:de lIus- À tration Horticole. C'est celui de Vier wies d'une forme variable ayant le volume d'une poire de moyenne grosseur; ce fruit perd, à l'époque de la maturité, les derniers vestiges des divi- sions du périanthe et il est porté sur un pédicule charnu. C'est un des meilleurs fruits de l'Amérique; la chair en est épaisse, succulente, nourrissante et recherchée non seulement des hommes, mais de presque tous les animaux domestiques; elle est astringente et apéritive. Les bourgeons et les feuilles sont stomachiques et résolutifs. Le lait contenu dans Гатапае fournit une encre naturelle- ment indélébile dont on fait usage pour marquer le linge. | | + Le nom de l'arbre, avocatier, appellation du fruit, avocat ou poire d'avocat, n'ont rien de commun avec les défenseurs du droit; ce sont des corruptions du mot aouacate par lequel l'arbre et le fruit étaient désignés par les Caraibes. Les Mexicains l'appellent PEN nom sous lequel il est connu dans toute l'Amérique espagnole. Le genre Persea qui appartient à la famille des Laurinées, se compose de nombreuses espéces caractérisées par leurs fleurs hermaphrodites à périanthe profondément divisé en six segments; les étamines au nombre de neuf sont disposées sur trois rangs; les anthéres sont quadriloculaires ; les staminodes au nombre de trois sont à téte cordée- “triangulaire ; le pédoncule qui porte le fruit s'accroit lui-méme et devient plus ou moins charnu. Originaire du Brésil et des régions similaires de l'Amérique méridionale, l'Avocatier est aujourd'hui répandu dans toutes les colonies intertropicales. L'ESQUELIN le porta à l'ile de France en 1750. Quelques propriétaires commencent à le cultiver. sur les côtes de l'Algérie. Il s'élève en moyenne à 6 métres de hauteur; à la Guadeloupe on rencontre des exemplaires ayant plus de IO métres; on dit quà S' Domingue il dépasse parfois cette hauteur. Son écorce est grisátre. Il a les feuilles alternes, longues de 15 à 20 centimétres, larges de 6 à 9, ovales, acuminées, un peu : | 16 L'ILLUSTRATION HORTICOL B D ت‎ EE coriaces, glabres et vertes en dessus, pubescentes, et glauques en dessous. Les кез sont petites, nombreuses, blanchátres, disposées en panicules corymbiformes, longues de o"10 environ; le périanthe est subrotacé, divisé jusqu'à la base, soyeux pubescent à l'extérieur, divisions obtuses, triplinervées ; les staminodes sont sagittés; style ayant la longueur de l'ovaire, celui-ci est ovoide et pubescent, Nous avons dit que la forme du fruit varie. П y a cinquante ans, on connaissait déjà à la Guadeloupe plusieurs variétés, entre autres l'Avocatier à fruits ronds et verts, celui à fruits ronds et violets, celui à fruits oblongs et verts, celui à fruits oblongs et violets, celui à fruits mame- lonnés verts, celui à fruits mamelonnés violets. Le vert est considéré comme le meilleur. M. J. LINDEN a découvert dans l'État de Chiapas, Mexique, à une altitude de plus de 2000 métres, une forêt entière d'un Avocatier à trés gros fruits qu'il introduisit en Europe sous le nom de Persea jitotolensis, d’après le nom du village indien de Jototole, situé à proximité. L'Avocatier se multiplie aisément de graines qu'il importe de semer très fraîches ; il fructifie dès l’âge de cinq ou six ans. Le fruit donne une pulpe fine, onctueuse, grasse, d’où lui est venu le nom de beurre végétal des Antilles. On le mange avec du sucre en poudre ou du sel. | Ем. К. UNE PLANTE CARNIVORE Une curieuse plante carnivore est l Utricularia intermedia. Ce n'est ni au moyen de ses fleurs, пі au moyen de ses feuilles ordinaires qu'elle happe sa proie, larves d'insectes aquatiques, jeunes poissons, etc. Nous disons « happer » intentionnellement, car, ainsi que des essais nombreux l'ont démontré, il semble que l'Utricularia agisse pour ainsi dire volontairement. | C'est un organe spécial en forme d'utricule (feuille transformée), dont l'entrée en infundibulum - ressemble à celle d'une nasse, qui sert à capturer les petits animaux aquatiques. Ces utricules apparaissent le long des racines, ou, pour étre plus vrai, des rhizomes, lorsque la plante, au moment du développement de la hampe florifére, se détache du sol, ой elle était enra- cinée, pour flotter librement à la surface de l'eau. A l'entrée, est disposée une sorte de couvercle de panier qui se resserre sur l'animal captif; tout autour se trouvent des rangées concentriques de piquants implantés dans un sens oblique tel que l'entrée est facile tandis que la sortie est impossible. Plus le petit poisson se débat dans sa prison, plus les piquants se redressent et le blessent. Au bout de quelques heures, l'animal est tué et sa décomposition provoquée certainement par un liquide secrété par des glandes spéciales, ne tarde pas à arriver. Bientót il n'en reste plus que la partie squelettique. | "t Ce qu'il y a de curieux, c'est que les prisonniers ne sont pas toujours pris par là tête; on a trouvé des petits poissons par pris la queue ou méme par le ventre, ce qui tend à faire croire, comme nous lavons dit plus haut, qu'ils peuvent étre attirés au passage раг la plante: carnivore sans qu'il soit nécessaire pour cela quils essayent de pénétrer dans l'utricule; dans ce cas, en effet, c'est toujours 8, tête la premiêre qu'ils seraient arrêtés au passage. On en a méme trouvé dont la tête était puse dans une utricule, comme un rat dans une souriciére, et dont la queue, encore au dehors, avait été happée à son tour par une utricule voisine, si bien que l'animal disparaissait entiérement à la vue et que les deux utricules semblaient simplement accolées par leur orifice (observations de Darwin, de Моѕвгкї d'Oxford, du professeur Konne). | aimes > i e .4 Ға iat al p 7 5% A: mre Bou ^ <. б, Ы S i а Eros Weapon: + a BL, HORTICOLE L'ILLUSTRATION CUTE өсі 2 3k сан н ООШ PNE RS a MT rum Te NE kusata NEM. Т gr ағ TES к М Не Не da dd s. ta ss bis DE е тетш sa IRI ee ee RA MUS AUD А LABILL. OXERA PULCHELL е i қ l I orn a w жей. 2 ن‎ tee = - + М” ді, ant ant AN TU oo ey cayo i ~ SESE e Deor E git unir yn von C Chal aed os xc P A CAP moo Fee EO "w IPT: Бер. a "Р > A. Gi „н>, voneinander CHIP дает oes улс ore MN L'ILLUSTRATION HORTICOLE 17 PL. LXXVI OXERA PULCHELLA LABILL. OXERA MIGNON VERBÉNACÉES ÉTYMOLOGIE : Du grec 6005, ayant une odeur ou un goüt de vinaigre. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES : Calyx quadripartitus, subcoriaceus, laciniis (aestivatione valvatis) aequalibus. Corolla infundibuliformis, ven- tricosa, curviuscula, limbi quadrifidi lobo superiore subminore integerrimo, inferiore porrecto paulo majore. Stamina quatuor, corollae tubo inserta, didynama, declinata, duo postica profundius inserta fertilia, antica sterilia; filamenta filiformia, basi incrassata, fertilia longe exserta incurva, sterilia inclusa recta. Antherae biloculares, loculis parallelis liberis infra apicem coadnatis, staminum sterilium linearibus subunilocularibus. Ovarium disco carnoso sublobato impositum, quadriloculare, profunde quadrilobum, lobis parallelis а basi liberis ovatis obtusissimis. Ovula in loculis solitaria, apice spermaphori, crassi laminaeformis retroflexi funiculo papillaeformi supra medium inserta, amphitropa, clavata micropyle basim loculi spec- tante. Stylus inter ovarii lobos transiens, filiformis declinatus exsertus; stigma bifidum laciniis aequalibus acutis. Genus ex inflorescentia more Viticeum, corolla, staminibus et ovario quadrilobo perinsigne. Quae vero ovarii divisio, sane minus perfecta, in multis Clerodendri speciebus reperitur, cui generi etiam habitu, foliis, inflorescentia et omni germinis conditione proxime convenit. Clerodendra $ 3 racemiflora corollae, irregularitate incipiente et staminum situ transitum ad Oxeram et Cyclonema indigitant, magisque vero Oxerae corollae mi Amasionae conformis. Oxera ba gts Sert. Nov. Caled. I, p. 83, tab. 28. — DE C. Prodr. Ë XI, p. 676. — DURAND, Index Gen. 5711, Spec. 10. — Oncoma SPRENGEL. — Maoutia MoN mr туч аара: Frutex glaber ramis teretiusculis ad nodos paulo incrassatis et compressis verrucosis. Folia opposita, brevi petiolata, ovali-oblonga integerrima obtusa. Cymae citra basin ramulorum axillares, solitariae, pedunculo petiolum subaequante, bis-ter-trichotomae. Bracteae subfoliaceae sursum decrescentes, lanceolatae. Flores magni, longe pedicellati, nutantes. Calyx semipollicaris, fere usque ad basin quadri- partitus, laciniis oblongis acutiusculis. Corolla bipollicaris, magnitudine et forma fere eae. Digitalium purpureae seu ambiguae similis, ventre convexo, labio superiore interne pubescente, lobis subrotundo-ovatis obtusis. Stamina ventri corollae incumbentia, adscendentia, longe exserta, stylum subaequantia. Oxera pulchella LABILL. 1. c. — шел pulchellum SPRENG. 1. c. Patria Nova Caledonia. VA J dans les serres de M. Linnen, А Gand, dés l'année iis Elle y fut introduite par i: | MM. Рахснек et Пе MAERSCHALK qui оси la Nouvelle-Calédonie pour son compte en 1874, 1875 et 1876. Sir GEORGE Macrzav vient de la faire revivre dans les serres Mis pa Amateur enthousiaste de belles plantes, Sir GEoRGE MACLEAY a rendu d'éminents services à Phor- ticulture en réunissant à Pendell Court un grand nombre de nouveautés qui y sont soumises à des essais intelligents, et ue plantes anciennes, autrefois trés estimées, aujourd'hui tombées dans l'oubli ou injustement mises à l'écart. C'est à lui qu'on est redevable de la réintroduction de la charmante espéce qui fut корш dans le Botanical Magazine en 1887 et que notre confrère The Garden a hgurée en juin dernier. Sir MACLEAY ayant entendu parler de la plante en avait fait venir des graines de Nouvelle Calédonie; celles-ci donnérent des plants qui furent soumis à des traitements divers, les uns en serre froide, les autres en serre tempérée ; ces derniers prospérérent avec vigueur et fleurirent pour la première fois en décembre 1886. Des branches fleuries furent montrées à l'un des premiers meetings de la Société royale d'horticulture de Londres l'année derniére et suscitérent l'admiration générale. Cette réapparition que fit l'Oxera pulchella permit de prédire à la plante un accueil empressé parmi les lianes de nos serres tempérées, peut-étre méme des serres chaudes. En effet, une plante provenant de boutures faites il y a deux ans recouvre complétement tout un treillis et porte de nombreuses branches garnies de fleurs. Les fleurs naissent aux aisselles des feuilles sur le jeune bois aoüté et leur poids les incline sur les tiges de maniére à faire pendre les AE Ж. ғ Te Es № Lar ted E qd Ms ез ` ы т, LA Totes" wt h e. : ^ te PART + б < >” y > 2 + & AL CR Lx ` a ау > * 2 à i к т». de аты Ен Ws " Um $e У e че 4 18 LILLUSTRATION HORTICOLE ramifications d'une facon gracieuse. Les fleurs ont cinq centimétres de diamétre sur 2 1/2; la forme est celle d'une clochette et le tube floral est légérement courbé; la fleur est blanc d'ivoire sauf le calice qui est blanc jaunátre. Sa solidité est assez considérable, elle demeure tout un temps à la plante et se conserve bien étant coupée et mise dans l'eau. Le genre Oxera renferme aujourd'hui une dizaine d'espéces bien définies, appartenant toutes à la Nouvelle Calédonie. Il est caractérisé par son inflorescence, sa curieuse corolle, ses étamines et son ovaire quadrilobé. Il est vrai que cette division de l'ovaire se retrouve en plusieurs espéces de Clerodendron et que par son port, ses feuilles et les diverses conditions du germe, l'Oxera se pproche sensiblement des Clerodendron à inflorescences disposées en racémes. Le nombre des étamines constitue le caractére différentiel le plus saillant : l'Oxera n'a que deux étamines tandis que le Clerodendron en a quatre. On peut dire que le Clerodendron Thompsonae, par la forme irré- guliére de sa corolle et par la position des étamines, sert de transition, dans la famille des Verbé- nacées, entre l'Oxera et le Cyclonema, bien que la corolle de l'espéce qui nous occupe offre une plus grande conformité avec celle du genre Amaziona. L'Oxera pulchella est une liane frutescente glabre aux rameaux presque arrondis, un peu plus épais aux nœuds et quelque peu comprimés, verruqueux. Les feuilles sont opposées, courtement pétiolées, ovales oblongues, entiéres et obtuses. Les fleurs sont disposées еп cimes, aux aisselles des ramifications; ses cimes sont solitaires et deux ou trois fois trichotomes. Les bractées sont lancéolées. Les fleurs sont grandes, ainsi que nous l'avons dit, longuement pédicellées et pendantes; les quatre divisions du calice sont oblongues et aigués. La corolle par sa grandeur et sa forme rappelle assez bien celles des Digitalis purpurea et ambigua; la lèvre supérieure est pubescente et à lobes arrondis, ovales, obtus. | La plante se propage, nous l'avons dit, de graines et de boutures. Ем. В. HISTOIRE BOTANIQUE DE LA ROSE Dans son discours académique prononcé le r5 décembre dernier à la séance publique de la classe des sciences, M. Ев. CRÉPIN, directeur de l'Académie royale de Belgique, avait pris pour sujet les roses aux prises avec les savants et traité divers points concernant le genre Rosa. Nous en extrayons le chapitre suivant. % | * ж ж Les auteurs, dit-il, qui ont écrit sur les plantes au moyen áge et jusque vers le milieu du XVI siècle, se sont à peu prés bornés à commenter les ouvrages des Grecs et des Latins, sans rien ajouter d'original à leurs œuvres d'érudits. Из ne nous apprennent, du reste, que peu de chose sur les Roses. Il nous faut arriver à l'année т 546 pour trouver, dans l'histoire des plantes de Tragus, la première ‘mention, du reste encore assez vague, de deux espéces sauvages, la Rose canine et la Rose rouillée. En т 554, DopoEws, notre illustre compatriote, dans un livre célébre, qui marque, en quelque sorte, l'aurore de la botanique à l'état de science, décrit, d'une facon assez claire, les Roses blanche, de France, de Damas, la musquée, la canine et la rouillée. Après DoDoENs, ses deux émules DE L'EscLUSE et ре І/Овкі, ajoutérent trois espéces nouvelles à celles du Cruyde- boeck, deux originaires d'Europe, une troisiéme exotique, la Rose jaune. A la fin du XVI siècle, . le genre comptait huit ou neuf espèces connues. Pendant le siécle suivant, ce nombre fut porté à seize ou dix-sept par l'addition de plusieurs types européens et de deux espéces étrangéres, l'une d'Amérique, l'autre de l'Asie Mineure. Le XVIIF siécle était appelé à enrichir le genre de quatorze roses nouvelles, cinq originaires de la Chine ou du Japon, quatre de l'Amérique du Nord, trois d'Europe et deux de Sibérie. L'ILLUSTRATION HORTICOLE | 19 — ——. .. . Au cours de ce siëcle, la botanique se développe d'une façon remarquable par des travaux de savants trës nombreux. Parmi ceux-ci brille au premier rang LiNNÉ, le célèbre Suédois qui vint renouveler la face des sciences naturelles, en proposant une nouvelle classification et еп imposant des lois dont la plupart sont encore respectées. Par malheur pour le genre Rosa, ce puissant naturaliste, dont le coup d'œil était généralement si sûr, se méprit tout à fait, dans ce groupe, sur la nature des espèces. L'autorité du maitre était telle que son erreur fut acceptée comme une vérité démontrée. Aujourd'hui, cette erreur n'a pas encore entiérement disparu. La marche embar- rassante et vacillante du genre Rose, depuis un siécle et demi, est assurément due, en grande partie, à la confusion faite par Linné. Le XIX* siécle débutait avec un nombre considérable d'espéces de plantes. Ce nombre atteignait environ vingt cinq mille, alors qu'un petit siécle auparavant, LiNNÉ en avait à peine décrit huit mille. Actuellement les seuls végétaux phanérogames s'élévent au delà de cent mille! Cet énorme accroissement doit étre attribué principalement, aux facilités croissantes des longs voyages; il est aussi dü, pour une large part, au dévouement de ces botanistes intrépides qui n'ont reculé devant aucun danger pour explorer les contrées lointaines, mais qui, hélas! ont trop souvent payé de leur vie ou de leur santé les services rendus à la science. Le genre Rosa а amplement profité de ces heureuses circonstances, puisque son actif a été doublé depuis le commencement du siécle. Il comprend aujourd'hui une soixantaine de types spécifiques. Le monographe a vu de la sorte son cadre sélargir, et le genre dessiner plus nette- ment ses divisions naturelles. D'autre part, les simples amateurs de floriculture ont trouvé, parmi les nouveaux types décou- verts, des formes dignes de figurer dans leurs collections. Ils se sont emparés, par exemple, de la rose Banks, de la rose à petites feuilles, de la rose multiflore et de la rose à fleurs d'Anémone, originaires de la Chine et du Japon, de la rose rugueuse de Kamtschatka et de la rose de Chine. Cette derniére espéce, cultivée aujourd'hui sous toutes les latitudes chaudes et tempérées du globe, est venue révolutionner et métamorphoser complétement nos anciennes collections. Pourvue de la précieuse faculté de fleurir sans interruption durant tout l'été et jusqu'aux approches de l'hiver, elle a donné naissance, par son croisement avec la rose de France, à ces magnifiques hybrides remontants si recherchés des amateurs. Lors de son importation en Europe, cette merveilleuse rose était cultivée partout en Chine et au Japon depuis un temps immémorial. Dans l'extréme Orient, elle a joué le méme rôle que la rose dans nos contrées occidentales. Les détails trés incomplets que je viens de donner sur l'histoire des roses, sont loin de suffire pour faire apprécier la place importante occupée par ces plantes dans les livres publiés depuis le XV* siécle. Le genre a été traité par des centaines d'auteurs, dont les observations rassemblées formeraient aujourd'hui de gros volumes. En consultant cette longue série d'ouvrages, on suit, en quelque sorte, pas à pas les progrés successifs de la botanique systématique. Certaines fleurs ont eu leurs jours de splendeur — telle est, par exemple, la Tulipe, — mais la mode, qui est capricieuse, les a laissées tomber dans l'oubli ou du moins dans l'obscurité. La rosé a eu un meilleur sort; elle a résisté au temps; elle а vu sa gloire naitre avec la civili- sation, se perpétuer à travers le Moyen áge, durant la Renaissance, et briller d'un nouvel éclat avec le XIX* siécle. Il est vraisemblable que cette aimable création du régne végétal sera admirée et choyée aussi longtemps qu'il y aura des hommes sensibles à lélégance des formes et à la délicatesse des parfums. Les Romains ont fait une consommation effrénée de roses, mais il est douteux qu'ils les aient cultivées avec l'abondance de nos jours. Les roses étaient, dans la Rome ancienne, un luxe réservé aux riches, aux puissants; aujourd'hui elles sont devenues le luxe de tout le monde. Partout, nous voyons les amateurs s'en composer de magnifiques collections; partout nous en trouvons les jardins remplis et il n'est pas de pauvre habitation qui ne soit entourée de ces rustiques variétés des temps anciens dont la beauté n'a pas été surpassée. : ms | | | Ев. Сверх. >й š ж, 42 $ I n е % a P = MATT at - ағара а ae E P o sae E e m A t $y š 4 ж A wg A ж” E i мон ا‎ 7 ‘at Be Re ou To ч A E * a m ? dr X 5% у. L'ILLUSTRATION HORTICOLE LE CINQUIEME MEETING DE < L'ORCHIDEENNE > Le cinquième Meeting de la “жүзер: L'ORCHIDÉENNE а eu lieu le dimanche ro février 1889, dans le pavillon central de L'HORTICULTURE INTERNATIONALE, à Bruxelles. La gelée et la neige n'ont pas empêché les amateurs d'y envoyer de belles. Orchidées, dont le nombre s'élevait à 52 espéces et variétés, lesquelles ont été admirées par de trés nombreux visiteurs. Le jury, présidé par M. J. LINDEN, un des présidents d'honneur de la Société, était composé de MM. L. LUBBERS, secrétaire: MASSANGE DE Louvrex, А. VAN Імѕсноот, G. Митело, О. ре MEULENAERE, А. LALLEMAND et E. УАНЫШ a Le Comité directeur était représenté par MM. G. Warocgué, président, L. LINDEN, secrétaire et DU TRIEU DE TERDONCK, trésorier. Parmi ns Orchidées qui ont été les plus admirées, nous en avons remarqué plusieurs qui méritent une mention toute spéciale* Miltonia (Odontoglossum) Bleuana de M. A. Віко, de Paris. Ce bel hybride provient du croisement du Miltonia 2 ( рии) vexillaria par le Miltonia (Odont.) Roezlt. Les sépales et pétales sont plus larges que ceux du M. ( Od.) P vexillaria et le labelle est orné d'une gracieuse macule brune et moins profondément lobé. П est également à noter que 4 le rose du M. (Od.) vexillaria ne se montre sur aucune partie de la fleur, tandis que les gros points violet trés foncé 4 u M. (Od.) koati Ме fortement atténués et violet clair. L'ensemble est des plus harmonieux et forme une nouveauté ` de grand mérite; i Cypripedium callosum superbum et Argus, riches de coloris de M. le Dr Carnus, de Louviers (France); 1 Cattleya Trianaei delicata, Odontoglossum Alexandrae var. virginale et Vanda tricolor planilabris var. de M. Le, E de M. A. ре LA Devansaye, président de la Société d'Horticulture de Maine et Loire, de Noyant (France); E Trois variétés distinctes de Cattleya chocoensis et Phalaenopsis amabilis, de Mme Grpez, de Sens (France); a Odontoglossum vexillariun de toute beauté avec 15 tiges florales dont une douzaine portaient un amas de 66 fleurs ` épanouies d'une grande fraîcheur, de M. PauL Mrreau, de Jette-St-Pierre; 4 Trois belles variétés d’Odontoglossum Alexandrae, Cypripedium До variété trés colorée; Cypripedium Superbiens; | C. Petri, d'un cachet X rad C. superciliare, distingué et C. barbatum Warneri aux couleurs vives, de M. G. Mrrzav, | de Jette-St-Pierre; 3 Cattleya Trianaei Е, de M. VassEUR, de Huse: 4 Phalaenopsis Schilleriana portant une grappe de nombreuses et grandes fleurs d'un coloris trés vif; Odontoglossum E vubescens; Coelogyne cristata, bien fleuri; Odontoglossum Alexandrae, en variétés; Oncidium abortivum, très curieux et 2 Rodriguezia Bungerothi, de М. LINDEN, de Bruxelles; 3 Laelia еді а a ps et Cattleya Trianaet, superbe ааа, de Mme ре Cannart D'HAMALE, de Malines; | Odontoglossum Alexa a fleurs immenses, très rondes et formant une variété absolument remarquable, de E ME smit de Mariemont ; E Burlingtonia bahiensis dios: Cattleya Trianaei var. de Baillonville et amethystoglossa ; Cypripedium Lindleyanum | a et Cymbidium Lowianum superbum en variétés supérieures bien fleuries, de M. PEETERS, de В E Cypripedium Leeanum superbum; Odontoglossum Rossi majus; Cypripedium Lawrenceanum superbum et une variété | charmante de Lycaste Skinneri, nommée Blockei, de Mme О. Brock, de Bruxelles; 3 Fleurs coupées de Cattleya amethystoglossa et Odontoglossum pulchellum majus ainsi que l'Epidendrum Stamfordianum | et l'Odontoglossum rubescens, de М. A. VAN Імѕсноот, de Gand. | 3 Les récompenses suivantes ont été décernées : Diplóme d'Honneur au Мі ота (Odontoglossum) Bleuana de M. A. BLEU, de Paris, à l’unanimité. Certificat de Mérite de пе classe aux Cattleya Trianaei var. de Baillonville de M. Peeters, de Bruxelles, à l’unanimité; Lycaste Skinneri Blockei de Mme О. Brock, de Bruxelles; ‚ Phalaenopsis Schilleriana de M. LINDEN, de Bruxelles. Certificat de Mérite de 2 classe aux Odontoglossum rubescens de М. LINDEN, de Bruxelles; Cypripedium Lindleyanum de M. PEETERS, de Bruxelles; Odontoglossum Alexandrae de M. С. Mrreau, de Jette-St- Pierre ; Cymbidium Lowianum superbum de M. Ревтевз, de Bruxelles ; Cattleya amethystoglossa de M. Perrers, de Bruxelles: : Odontoglossum Alexandrae de M. С. WaRocQUÉ, de Mariemont ; Баар bahiensis grandiflora superba de М. Ревтввв, de Bruxelles. к | Certificat, de belle Culture de re classe | à l'Odontoglossum vexillarium de M. P. Митело, de Jette-St-Pierre, à l'unanimité. LINDENIA ICONOGRAPEHIE DES ORCHIDÉES PUBLICATION MENSUELLE IN-FOLIO Chaque livraison contient quatre belles planches richement coloriées HIRECEELE JJ. LINDEN Rédacteurs en chef : Lucien Linden et Emile Rodigas Abonnement pour le volume en cours: 60 fr. pour les 12 livraisons, payables d'avance Bureaux : 100, Rue Belliard, à Bruxelles «3^ Le plus beau, le plus exact et le meilleur marché des ouvrages de luxe périodiques spéciaux aux Orchidées ра айа D С COMPOSITION DES LIVRAISONS PARUES 1* Volume Aeranthus Leonis, Aerides maculosum var. formosum, Aerides odoratum var. Demidoffi, Aerides Reichenbachi, Aganisia tricolor, Catasetum discolor, Catasetum tigrinum, Cattleya aurea, Cattleya guttata var. Leopardina, Cattleya Lawrenceana, Cattleya Malouana, Cattleya maxima var. Hrubyana, Cattleya nobilior var. Hugueneyi, Cattleya Percivalliana var. Reichenbachi, Cattleya Trianae var. alba, | Cattleya Trianae var. Annae, Cleisostoma Guiberti, Cypripedium Druryi, | Cypripedium Lawrenceanum var. Hyeanum, Cypripedium cenanthum | superbum, Cypripedium selligerum majus, Cypripedium tessellatum | var. porphyreum, Dendrobium Falconeri, Dendrobium stratiotes, Den- | drobium thyrsiflorum, Epidendrum paniculatum, Masdevallia Lindeni var. grandiflora, Masdevallia Roezli, Oncidium Lanceanum var. Jus bum, Oncidium Limminghei, Odontoglossum Alexandrae, Odon glossum nevadense, Odontoglossum var. purpureum, Odontoglossum Wilckeanum albens ‚ Paphinia cristata var. Randi, Phalaenopsis Sanderiana, Phalaenopsis Stuartiana var. punctulata, d онр, Selenipedium reticulatum, Spatho- glottis August splendens, Trichopilia suavis, Vanda Белін. Vanda Détinisoniána, Vass Sanderiana var. labello viridi. т Volume Angraecum Ellisi, Anguloa Ruckeri var. media, Ansellia en ar ` Bollea EY Brassia. caudata, Calanthe Regnieri ungero atasetum galeritum, Cattleya gigas, Cattleya рент Cattleya Mendel, ани Schilleriana var. А durata, Cypripe m callosum, Сургіре tum, Oncidium Jonesianum, Oncidium Warscdyicti, Odontoglossum Alexandrae var. Cutsemianum, Odontarl Coradinei g tae» T Odontoglossum күсеп Odontoglossum АНА, Odontoglossum luteo-purpureum ,04 oezli, О Phalaenopsis dinabilis Phalaenopsis Lnddemsnniana, Phalsenoptis sumatrana, Pilumna nobilis, Saccolabium giganteum var. illustre, Selen nipeditin “6 caudatum giganteum, Selenipedium Schréderae var. splendens, Spathoglottis plicata, Stanhopea tigrina, Trichocentrum albo-purpureum var. E Vanda Lindeni, Vanda suavis var. Lindeni, 5 dad tee rostratu me Volume Aerides Fieldingi, Aeranthes grandiflora, Aerides Houlletianum, Aganisia cyanea, Angraecum (Lithrostachys) Sedeni, Anguloa uniflora, | Brassavola cucullata cuspidata, Bulbophyllum grandiflorum, Catasetum i. aureum, Catasetum Bungerothi var. Pottsianum, Catasetum decipiens, Catasetum pulchrum, Cattleya Gibeziae, Cattleya labiata aita Cattleya virginalis, Cleisostoma crassifolium, Cypripedium Arthurianum var. pallidum, Cypripedium Cannartianum, Cypripedium Curtisi, Wegen Harrisianam var. superbum, Cypripedium Leea- ipedium Moensianum, Cypripedium praestans, Cypripedium Van Hotte Cypripedium villosum, Cypripedium (Selenipedium) | | | Wallisi, Dendrobium purpureum var. candidulum, Dendrobium rutri- ferum, Dendrobium strebloceras var. Rossianum, Ionopsis paniculata maxima, Masdevallia macrura, Masdevallia spectrum, Miltonia specta- bilis ous. rare еее; Oncidium papilio var. majus, Oncidium Phalaenor var. Devansayeanum, речи crispum fastuosum, press Phim mone dem o e LA 7 e к | P Тт? 11 Ұл 4. 1 s, Odonto- glossum Uro-Skinneri, айша E Paphinia AE TEE Rodriguezia Bungerothi, Vanda superba. var айын: «Ете Volume ` Odontoglossum latimaculatum, ape Miteauanum, Nanodes Medusae, Dendrobiam Bensoniae, Cypripedium bellatulum, Aerides quinquevulnerum, Odontoglossum Glonerianum, Oncidium macran- thum, Lycaste Skinneri alba, Mesospinidium vulcanicum, Epiden- drum nemorale, Warrea Lindeniana, Odontoglossum Halli,. Cypripe- dium Mastersianum, Leptotes bicolor, Vanda cœrulea, Sophronitis grandiflora, Odontogl ossum radiatum, Comparettia falcata, Oncidium Forbesi maximum, Cirrhopetalum pulchrum, Cypripedium Harrisia- num polschroimütii, Vanda tricolor, Cattleya chocoensis var. Miss Nilsson. A PARTIR DU 1" MARS PROCHAIN Le prix des volumes de la « LINDENIA » est fixé comme suit 1°" Volume, fr. 100. — 27* Volume, fr. 80. — 97% Volume, fr. 65. — 4° volume (abonnement courant), fr. 60. CHAMBHE DU COMMERCE HORTICOLE BRUXELLIS Foca «AU CORBEAU» 89, rue de rEvêaue, Bruxelles. ОСА U xü v < у — Соміте DIRECTEUR : LUCIEN LINDEN, President; FR. DE BACKER, Vice-President; P. BUQUET, Secrétaire; J. STORY, Secrétaire-Adjoint; L. DE LANGHE, 77ésorver. Secrétariat & Groenendael-lez-Bruxelles La Chambre, fondée le 14 janvier 1889, compte déjà plus de 150 mem- bres. Elle a ouvert le 4 février une BOURSE HORTICOLE A BRUXELLES qui а lieu au local, 82, rue de l’Evéque TOUS LES 1" ET 3™ LUNDI DE CHAQUE MOIS A 7 12 HEURES DU SOIR FRÉQUENTATION LIBRE MM. les Horticulteurs étrangers sont invités à assister à ces bourses. E Ils y rencontreront toujours beaucoup d’horticulteurs et pourront y faire leurs a achats avec un gain de temps considérable. 4 Bruxelles est UN CENTRE HORTICOLE de grande importance; on y trouve, en excellente culture et à bon | marché, une grande diversité de plantes marchandes et de collection 7. SPÉCIALITÉS RÉPUTÉES. M> Un LIVRET INDICATEUR, avec les spécialités et Г membres de la Chambre paraîtra le 15 mars déposé ам local et mis | à la disposition des horticulteurs étrangers qui 1 Гу demanderont. | 3% adresse des 3 prochain. Ce livret sera = DO SERIE TOME XXXVI ANNÉE 1889 3™° Volume 3"* Livraison Е PRINCIPALES DISTINCTIONS OBTENUES РАВ L'ILLUSTRATION HORTICOLE MÉDAILLE DE MÉRITE A L'EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE EN 1873 DIPLOME D'HONNEUR A L'EXPOSITION INTERNATIONALE D'AMSTERDAM EN 1877 MÉDAILLE D'OR A L'EXPOSITION UNIVERSELLE DE PARIS EN 1878 DIPLOME D'HONNEUR А L'EXPOSITION DE MADRID EN 1883 ——— L'ILLUSTRATION HORTICOLE REVUE MENSUELLE DES PLANTES LES PLUS REMARQUABLES DES | INTRODUCTIONS NOUVELLES ET DES FAITS LES PLUS INTERESSANTS DE L HORTICULTURE PROPRIÉTÉ DE LA SOCIÉTÉ ANONYME < L'HORTICULTURE INTERNATIONALE » DIRECTEUR J. dal IN TD E; PN ADMINISTRATEUR RÉDACTEUR LUCIEN LINDEN | EMILE RODIGAS Collaboration de Botanistes et Horticulteurs éminents TABLE DES MATIÈRES TEXTES ET PLANCHES гопа homo." "te ke 21 с 24 | 77. Cypripedium x Maesereelianum Hort. ....... 23 3. Le jardin fruitieretlepotager. . . . . . . . . . . 26 | 78. Impatiens Rodigasi Tu Lind. . . . . . . . . . . 25 27 4. PluiterpouragHu&riudis 2.2... +. + +... à А paru le 75 mars 1889 Prix de l'abonnement pour douze livraisons : 50 FRANCS pour toute l'union postale PAYABLES D'AVANCE Bureaux : au siége de l’Horticulture Internationale, Parc Léopold BRUXELLES Gand, imp. Eug. Vanderhaeghen. ANNONCES DE LILLUSIRATION HORTICOLE кас Pet rq ss PRIX DES ANNONCES La page pour un mois . . . . . . . 50 francs Теш UH Aou а eo uia VE E 35D frames La sud age » тық Г. » 1223 sco GN Le tiers e page > 20 » » 150 Le quart de page > 16 » ; 110 22 Le sixiéme de ра » 12 R Le huitiëme de page > > > 60: < Le dixiéme de pa » Ee Ten aU HEU RA RUE M NH MU Ma Dee NIA Le vingtième de page » а » БЕТ ТЫ EN а ét L'administration de < [Illustration horticole > s'est réservé le droit de refuser les annonces qui ne lui conviennent pas. — ,hnO. sb HORTICULTURE IN TERNATIONALE | SOCIÉTÉ ANONYME Parc Léopold, Bruxelles. COLLECTIONS DORCHIDEES A PRIX REDUITS A NOTRE CHOIX Ces Connections ne renfermeront que de belles et bonnes plantes de force à fleurir ; commençants, à ceux qui veulent s'essayer dans la culture “a анан Elles sont de plantes. Nous nous imposons, dans ce but, de grands sacrifice ; elles s’adressent spécialement aux amateurs SUIVANT FORCE francs А: lre Collection : 1 Sem py variées de serre froide. . - Б. Lm » 12 serre tempérée . 40, 50 75 & 250 v. д » » » . de serre chaude . = 29, 2% à 200 D. ane 25 » BS 06. жете көме. A D» xn m Жай j pme » : ) » » de serre tempérée. ie. rr edi . Wee vet pM ИЕ Las i АР € F бте » 25 » » de не К Тр Ай МЫ На а теа; АРЛАНДАР О: CEE: МЕ, G. Tue š j qo soc vui АЕ. dM, ann, Qi Pp a Pg ced AU ҚАБА EU C be 1 sons ] [ gme š ) C ` . ` . ; . . . , ` . ` š нь ә [ 1 { | um ypripedium va M de serre Wee e NE RP даат BA eee ae ыы 60, 8( ), 1 à 900 ў 10me » Е š < х 250, 400, 500 à 1000 а Ip » | берго элё. a 6 1000, 3500 š. 6000 L. 12me » 2 » » à ; Pas M m Ел ha eps ier и Ex 50, 75 à 100 3 3 ты | $ ^ Cattleya et era Moser š 2 E gs 0. 15те š `9 = PUE dc^ i 7080, -. 100 à . 250 P. 16me o» Masdevallia variés : 150, 250, 400 à 1000. 0. ]7me mes 12 ; i 7 D, 50 à 100 В. 18ше » 6 Odontoglossum ' variés 50, .70, 80 à 200 S. 19ше Moo D : ; 20, ' 40, 80 à 195 js 20me p 12 » ALAS a Б E ER КУ EY Sa W ET TEMPI RIS S MON очен , 100, 150 à 200 U. "jp ino : 95 EL та е еп variétés ` cere. rT ee aS MR VT т 00-400. 150 & | S, У. .99me » 6 Oncidium ien ORC MEN 125, 200, 300 à 500 NW. 23me » ede 25, 40, 80 à 195 Y. dod š e Vanda, Aerides, Saccolabium variés ЕЕ ; : 3 ; : 4 À Š + Я ; ў 50, 50 ‘ s » , 2. Әбте » 6 Orchidées variées en feins 75, 150, 300 à 400 ZZ. Q7me » 12 50, 100 à 500 ZZZ 98ше » » 5 "S 150, à 1000 <. қаз а АҚЫ ТМҚ М RUNE ‚ 0500, 1000 à 2500 3 E TOUTES ТЕЗ ORCHIDÉBS. OFFERTES CI-DESSUS SONT ЕТ ABLIES Y. 2. 29"e Collection : 12 еы superio, en 2 ықылас | | а x 5 as en 1 bonor iene SRE а 85, 50, 80 à 150 ҮР. 2. 31me » B i 9% Mense е нао 80, 150, 250 à 400 D à deas is |: omn х ео. INO RN. 400 M GO 275, 500, 700 à 1500 Les Orchidées ne Sont s des plantes. encombrantes it voyagent, par oli postaux, à peu de frais. stinées à propager le goût de ces admirables L'ILLUSTRATION HORTICOLE 21 CHRONIQUE HORTICOLE Mars 1880. RITOMA LEITCHLINI DISTACHYA. — Cette plante vivace est signalée par M. CARRIÈRE, МАЙ dans la Revue horticole, comme pouvant ouvrir la voie à une nouvelle série de Tritoma. ӨЙ Elle est très distincte des autres espéces du genre et ses tiges et feuilles disparaissent à la fin de l'année. Aspect, feuillage, hampe et inflorescence sont bien caractérisés. Les fleurs trés courtes sont jaunes, légérement rougeátres et comme striées de rouge orange. Il sera bon de jeter des feuilles ou un paillis au dessus des souches pour les garantir en hiver. * + © LÉGUMES AU CONGO. — Le Bulletin du Cercle floral d'Anvers contient des indications intéres- santes sur les essais de culture tentés au Congo par nos compatriotes. Pour un grand nombre de plantes, les résultats obtenus n’offrent güère de différence avec ceux des cultures européennes. En 1887, prés de Léopoldville, les aubergines, betteraves, carottes, céleris, cerfeuil, chicorées, choux de toute nature, concombres, courges, épinards, haricots, laitues, navets, oseille, persil, piment, poireaux, radis, tomates, ont donné des produits trés satisfaisants. A l'exception des Légumineuses, aucune de ces plantes n'a produit de graines. * ж ж LE GAULTHERIA PROCUMBENS Linn. est un charmant sous-arbrisseau de la famille des Érica- cées, d'origine nord-américaine et dont les feuilles infusées sont employées au Canada en guise de thé. L'essence de cette plante sert en Europe à donner au vermouth son bouquet aromatisé, Malheureusement des fabricants indélicats substituent à cette essence une substance d'un bouquet analogue mais des plus dangereux, l'aldéhyde salicylique, ou une autre substance non moins mal- faisante, le salicylate de méthyle. Ainsi sophistiqué, le vermouth est aussi dangereux que l'absinthe. * * * LE PARC DE MONTSERRATE, situé prés de la jolie ville de Cintra (Portugal), doit étre un des plus variés du monde, à en juger par la description qu'en a faite M. G. DE Sarnt-Vicror, à la Société des Agriculteurs de France. Les plus beaux végétaux d'Europe y sont savamment entremélés avec les espéces les plus caractéristiques de la zone tropicale favorisées par un climat exceptionnel. L'auteur en donne une longue énumération. Bambusa, Dracaena, Colocasia, Fougères herbacées et arborescentes, Верота Rex, Camellia en fleurs le 19 janvier, Chénes-liége, Cycas circinalis et revoluta, Strelitzia reginae, Araucaria Bidwilli et Cuninghami, Chamaerops excelsa, Eucalyptus, Yucca, Metrosideros, Polygala, Eugenia, Agave, Encephalartos, Latania, Pritchardia, Cocos, Ptychospermum, Phoenix, ‚ Corypha, Maranta, Seaforthia, Livistona, Sabal, Rhopala, Musa, Coniféres, ces genres ou ces familles représentés par des espéces d'élite et des exemplaires hors ligne, tout cela groupé avec talent. C'est en somme une féerie ой rien ne semble étre fait par la main de l'homme. C'est une serre en plein air au milieu de la plus luxuriante nature, avec des paysages charmants et, à travers les éclaircies, la grande nappe bleue de l'Atlantique par delà les riches vignobles de Collares. | * + + CONIFÉRINE ET VANILLINE. — La sève des Pins de nos contrées qui découle des incisions faites au printemps à la base de ces arbres, puis filtrée et solidifiée à l'air, constitue un gluco- side appelé coniférine. Cette substance traitée chimiquement donne un produit dont la formule est identique à celle de la vanilline ; l'odeur en est aussi suave que celle de la vanille. 22 L'ILLUSTRATION HORTICOLE PLANTAGO LANCEOLATA VAR. MARGINATA. — La Revue horticole signale une variété pana- chée de ce plantain, trouvée dans la Niévre et se distinguant par ses feuilles largement marginées de blanc. Aprés avoir vu un plantain mériter de fixer les regards des horticulteurs, on peut songer au vieux proverbe : « il ne faut désespérer de rien. » Ce Plantago nous met en mémoire notre premiére participation à une exposition florale. Il y a une trentaine d'années, nous trouvámes, en herborisant non loin de la Néthe, à Emblehem (Anvers), un magnifique Plantago media aux feuilles marginées de blanc pur. L'année suivante, notre plante, embellie encore par la culture, fit son appa- rition à l'exposition de la Société royale d'horticulture d'Anvers. Elle y obtint un prix et passa peu de temps aprés dans la collection de plantes vivaces de M. Parker, amateur anglais bien connu. * ж ж ÉTENDUE DES FORÉTS EN EUROPE. — D'après un rapport du Ministre de l'Agriculture еп France, les foréts d'Europe (à l'exception de la Turquie, la Bulgarie, la Bosnie et l'Herzegovine) couvrent une surface évaluée à 286,989 millions d'hectares, soit un peu plus de 18 °/, de la surface totale. Les Iles britanniques en ont le moins, puis vient le Danemark, ensuite le Portugal; la contrée qui en a le plus est la Russie avec 200,000 millions d'hectares, ce qui fait plus de trois hectares par habitant. se | LE ROHDEA JAPONICA, si favorablement connu dans nos cultures, occupe au Japon une place plus large encore. Cette gracieuse Aroidée acaule, à feuilles longues et d'un beau vert foncé, à fleurs jaune d'or suivies de jolis fruits, y est connue sous le nom de Omoto et généralement admise dans les jardinières des appartements. D’après М. S. Yosuipa, il en existe au Japon deux variétés principales, l'une à grandes feuilles, l'autre à petites feuilles, „ ayant la première trente deux sous-variétés et la seconde septante. A la fin d'octobre de chaque année, un concours est ouvert à Tokio, sur l'initiative de M. Зюмо, horticulteur. L'année derniére, le nombre des plantes exposées était de 270, présentées par une trentaine d'exposants. D'aprés M. Уознтра, les horticul- | teurs japonais sauraient provoquer des dessins et coloris trés variés dans les feuillages. Cette assertion a lieu de nous étonner. | re LA POUDRE DE PYRÈTHRE est d'un usage de plus en plus fréquent pour écarter les insectes domestiques. C'est le produit des fleurs séchées du Chrysanthemum caucasicum Pers. qui croit à l'état spontané en Perse et dans les montagnes de la Dalmatie, de l'Albanie et du Montenegro. On le propage d'éclats ou de Semis; il aime les sols calcaires, légers et perméables. En Dalmatie, 1 culture de cette plante vivace est très lucrative; le rapport en est évalué à 4800 francs 1 * a 'hectare. ж ж LES FRAISES DANS LE MIDI. — Dans une conférence donnée récemment à L cet habile horticulteur a parlé des productions et des sur le littoral méditerranéen. Il a fait connaitre que les cultures des petites fraises ont une telle importance autour de la ville d'Hyéres, que chaque année, au printemps, en mars et avril. il est ` ` ` . у И expédié de cette ville 470,800 kilog. de fraises à destination de Paris. ille par M. Narpy, floraisons qui se succèdent à cette époque LA PRODUCTION DES VINS EN FRANCE, dipi la dernière récolte, celle de 1888, au chiffre de 30,10 d'ajouter celle de l'Algérie qui a été de 2,728,373 hectolitres. D'autre part, la Revue horticole du Puy de Dóme porte au chiffre considérable d francs les pertes subies par les vignerons en 1888 dans ce coulure, les gelées d'automne, la chlorose, le pourridié, 1’ surtout le mildew. Il est permis d'en conclure que la pr supérieure d'un quart du produit total, si la vi destructives dont la plus grave a été le milde les documents officiels, peut être évaluée pour 2,200 hectolitres. A cette production il convient 27,000,000 de seul département, perte causée par la anthracnose, l'oidium, le phylloxera et x oduction totale de la France aurait été gne pouvait être soustraite A ces diverses influences w. LUCIEN LINDEN et EMILE RopiGaAs. PL. LXXVII | L'ILLUSTRATION HORTICOLE CYPRIPEDIUM x MAESERE ELIANUM HORT. . De Pannemaeker ad nat. del. et pinx. ГИ ЗИТ МЕТ RE L'ILLUSTRATION HORTICOLE 23 PL. LXXVII CYPRIPEDIUM x MAESEREELIANUM новт. CYPRIPÉDE DE M. MAESEREEL ORCHIDÉES CARACTÈRES GÉNÉRIQUES : Voir Illustration Horticole, tome И, pl. 64. CARACTÈRES DE L'HYBRIDE : Fecundatione Cypripedii insigni var. Chantini cum Cypripedio Spiceriano artefacta in caldariis hortula- norum VERVAET sociorumque ortum. Caulis erectus robustus niger; bractea ovario aequalis, lata, brunneo punctata. Sepalum superius latissimum, rotundatum, apicem versus niveum, media parte alba rubro lineata, basin versus olivaceum. Sepalum inferius stramineum basin versus fuligineo punctatum. Petala subreflexa margine superiori valde undulato margine inferiore viridi, disco olivaceo brunneo striato atque maculato, Labellum maximum cinnamomeum, circa osteum alutaceum. Staminodium cerinum, undulatum, puncto viridi medio productum instructum. Ем. R. ssu d'une fécondation artificielle tout à fait analogue à celles qui ont produit le Cypripedium Leeanum et le C. Leeanum superbum, le gain dont l'Illustration donne le portrait, est comme ces derniers un hybride nettement caractérisé. Le C. Leeanum est le résultat du croisement du C. insigne type au moyen du pollen du C. Spicerianum; il fut obtenu dans la riche collection de Sir Trevor Lawrence, à Burford Lodge, peu aprés que SEDEN eut produit à l'établissement VEITCH le С. Leeanum superbum, provenant du C. insigne Maulei, fécondé par le pollen de la méme espèce, le C. Spicerianum. Се dernier a également servi de fécondateur pour la plante de MM. VznvaET et С“; et c'est une fleur du C. insigne var. Chantini qui a été choisie pour recevoir le pollen. Ce fut une heureuse inspiration, conforme d'ailleurs à la théorie qui établit que les variétés, c'est à dire les fleurs qui s'écartent déjà du type, donneront lieu à leur tour à des écarts encore plus sensibles : voilà pourquoi le C. Leeanum superbum est plus beau que son voisin et que le C. Maesereelianum occupe à côté de ses aînés une place non moins brillante. Cet hybride — nous insistons sur le mot, parce que ce nouveau Cypripedium n'est pas plus une variété que les deux C. Leeanum et C. superbum précités — est trés beau, en effet. Il a la tige dressée; robuste et noire; la bractée est large et d'un beau vert parsemé de macules brunes, elle est presque aussi longue que l'ovaire. Le sépale supérieur est trés large, arrondi, blanc pur à sa partie supérieure, blanc strié de rouge au milieu, vert olive vers la base avec des macules brun noirátre; le sépale inférieur jaune paille est également marqué à la base de ponctuations brun noirátre. Les pétales sont légérement recourbés comme dans le C. Spicerianum, et fortement ondulés à la marge supérieure; ils sont vert olive marqué de nombreux points bruns sauf sur les bords. Le labelle est grand comme dans le C. Spicerianum, de couleur olive brunátre brillant; le rebord est jaune daim. Le staminode est jaune cire, ondulé, avec un point vert relevé au centre. Par 1а beauté du labelle, le C. Maesereelianum, dédié à M. MAESEREEL, un des associés de la maison VERVAET et C*, est supérieur aux deux hybrides issus de parents de mémes espéces; il s'en distingue | en outre par le nombre plus considérable des ponctuations brun foncé des segments. | Dans le Manual of Orchidaceous plants, IV, Cypripedium, publié par MM. Verrcx, les hybrides sont classés en neuf groupes, dont l'un est celui des Leeanum composé comme suit : UT CMT METTUS TUNE eT eee WENNS ee pee Cie, -- 5, 2 mM акы C. Xx Hornianum. C. x Leeanum superbum. C. x radiosum. C. X Savageanum. — Lecanium. — polystimaticum. — radiosum variopictum. — Seegerianum. Le Cypripedium Maesereelianum vient trés heureusement s'ajouter à cette liste. x s 24 L'ILLUSTRATION HORTICOLE BIBLIOGRAPHIE GRICULTURAL CANADA: А Record of Progress, by prof. W. ЕвеАм (0. — Ce travail publié par les soins du Gouvernement du Canada est l'euvre d'un statisticien agricole distingué qui est allé sur les lieux se rendre compte par lui-méme de l'état des cultures dans le Domi- nion et qui a constaté dans diverses branches de remarquables progrés. L'auteur passe en revue la nature physique de cette région presque aussi grande que l'Europe entiére, les productions naturelles et culturales des provinces maritimes, de celles de Quebec, d'Ontario, des Prairies, le tout appuyé de renseignements authentiques et enrichi d'une carte géographique détaillée. Ce travail présente un réel intérêt. š š | FLORE ÉLÉMENTAIRE DES CRYPTOGAMES, par C. Aicret et V. François (2). — La Cryptogamie est une des branches les plus attrayantes de la phytologie. Si elle n'a pas l'éclat et la beauté des fleurs, elle possède néanmoins une immense variété et des formes charmantes. Aussi depuis quelques années ceux qui s'en occupent sont devenus fort nombreux et leurs travaux ont fait faire de notables progrès à cette partie de la botanique. Le livre que viennent de publier MM. Асвет et François est destiné à développer davantage le goût de cette étude en la rendant plus facile et en la mettant à la portée de tous, gráce à une méthode simple et claire. L'ouvrage comprend l'analyse et la description des Mousses, Sphaignes, Hépatiques, Lichens, Algues et Champignons, avec l'indication des usages de ces végétaux. M. le D: Van Heurck, le savant directeur du Jardin botanique d'Anvers, qui s'est spécialement adonné à l'étude des Diatomées, y a joint un aperçu très intéressant sur ces gracieuses Algues minuscules. | MM. Асвет et Françors (à Olloy-lez-Couvin) mettent à la disposition des amateurs un Herbier cryplogamique, au prix minime de 3 fr. 50 par demi-centurie. * * * ANNUAIRE DE L'OBSERVATOIRE ROYAL DE BRUXELLES, par Е. Forw (3). — Ce volume est le cinquante sixiéme d'une publication qui n'a pas souffert d'interruption depuis 1834. Il n'a pas besoin d'autre recommandation. Il se compose de notices scientifiques, d'éphémérides astronomiques, de renseignements statistiques, géographiques et Yirg кылынып trés intéressants. Ем. В. * yu LES CYPRIPÉDIÉES. — Nous venons de recevoir et de parcourir avec le plus vif intérét ce nouvel ouvrage publié par la maison GoDEFROY-LEBŒUF à xd oen et rédigé par MM. A. ODEEEOS et E. Brown, de Kew. Les Cypripédiées sont publiées en fascicules, cont it huit espéces avec huit planches en couleurs parfaitement exécutées et huit tableaux analytiques. М" KocH s'est chargée de ce travail | et a parfaitement réussi. Le 1* fascicule des Cypripédiées est en vente au prix de 20 iod en France chez M. GODEFROY- ` Lesœur, en Belgique, aux bureaux de la Lindenia. Nous sommes heureux de souhaiter la bienvenue et un grand succès aux Cypripédiées et prions nos lecteurs de leur accorder leur bienveillant appui : l'euvre le mérite sous tous les rapports | L. L. о ED уос (т) Broch. 11-80, 64 pages. Londres, Ме CORQUODALE and Co, 1880. | | | (2) Vol. in-8°, 236 pages, texte clair et compacte, orné de gravures. Namur, WESMAEL-CHARLIER, 1889. Prix fr. 2 (3) Vol. in-16, 425 pages, avec cartes et gravures. Bruxelles, HAYEZ, 1889. | | es PRE Er ЫЕ = he == here + NA AUS 533 3 DS UC > ж ж — = Ay I N HORTICOLE ILLUSTRATIO! LS 2 ДЕЕ 27 тт D Ф av A E d IMPATIENS RODIGASI L De Pannemaeker ad nat. del, P. RS p.s a a ? = L'ILLUSTRATION HORTICOLE 25 PL. LXXVIII IMPATIENS RODIGASI L. имр. BALSAMINE DE M. RODIGAS BALSAMINÉES CARACTÈRES GÉNÉRIQUES : Voir l'Illustration Horticole, tome ХХХ, p. 93. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES : Impatiens glabriuscula, caule erecto ramoso, ramis subsucculentis teretiusculis, rubro brunneis ; foliis ternatim verticillatis, mediocriter petiolatis, ovato lanceolatis, basi attenuatis, apice acutis, serratis, supra laete viridibus, infra pallidioribus subglaucescentibus, medio valde venosis petiolo venaque mediana intense rubris; floribus numerosis axillaribus, solitariis, purpureo roseis, sepalis parvulis ovatis acutis vexillo ovato rotundo, alis segmentis minoribus, labio magno in calcar longissimum filiforme recurvum albidum fere translucidum apice acutum contracto. Impatiens Rodigasi, nova species ex Java in caldariis societatis bruxellensis dictae L'HORTICULTURE INTERNATIONALE allata. | arvenue sous forme d'une petite touffe de racines dans la galerie de travail de L'Hom- | TICULTURE INTERNATIONALE et égarée au fond d'une caisse ayant contenu des Vanda importés 217% | l'année dernière de Java, la plante qui nous occupe fut recueilie par un des employés, di l'établissement, ой l'on est du reste habitué à scruter soigneusement les emballages des végé- taux d'importation lointaine; entourée des soins que réclamait son état précaire, elle se mit bientót à revivre avec vigueur, sans cependant attirer beaucoup l'attention sur elle. Mais l'hiver venu, elle s'est décidée à fleurir avec abondance et а conquis sans peine l'honneur de figurer dans l'Illustration Horticole. Nous l'avons dédiée à notre savant collaborateur M. Ropicas. L'Impatiens Rodigast a la bonne fortune d'arriver à son heure, précisément iig 4 l'attention a été appelée sur les Balsaminées par les introductions successives des Impatiens Sultani, I. Hawkeri et Г. Episcopi que nos lecteurs connaissent. Le nouveau venu acquerra rapidement une égale faveur, car il se distingue par son charmant coloris et sa facile floraison. La plante est presque glabre; sa tige est droite, à ramifications chines brun rougeátre; les feuilles longues de trois à quatre centimètres et larges de deux à trois, sont disposées par trois en verticilles et brièvement pétiolées, ovales lancéolées, se rétrécissant à la base et aiguës au sommet, ayant le bord du limbe finement denté en scie. La face supérieure est vert gai; la page inférieure est plus pâle et méme glaucescente; le pétiole est rouge et cette couleur se prolonge dans la nervure médiane. Les fleurs naissent aux aisselles des feuilles; elles sont grandes, ayant de trois à quatre centimètres de diamètre et d'un beau coloris pourpré; les sépales sont de grandeur moyenne, le pavillon est grand, ovale arrondi, avec les ailes plus petites que les autres segments; la làvre est grande et se prolonge en un trés long éperon filiforme, gracieusement recourbé, blanchátre et presque transparent. La culture de l'/mpatiens Rodigasi est la méme que celle de ses congénères. Lucien LINDEN. L'EMPLOI DU BOIS pour la construction et l'entretien des chemins de fer a une importance dont on ne se doute pas. Le Bulletin du Musée commercial, de Bruxelles, faisait connaitre derniérement que les trois lignes principales de France ont besoin chaque jour de 10,000 billes, ce qui fait une consom- mation annuelle de 3,650,000 billes. Il faut donc en moyenne, pour la France seule, le débit journalier de mille arbres de bonne venue. Le méme recueil évalue à quinze millions le nombre des billes employées aux États-Unis, ce qui suppose la destruction annuelle de 80,000 hectares de foréts. L'ILLUSTRATION HORTICOLE LE JARDIN ЕВОЕТЕВ ЕТ LE POTAGER LÉGUMES NOUVEAUX OU RECOMMANDABLES ААА áprer du Turkestan. — C'est à la fois une plante utile et décorative. De ses racines vivaces Ss naissent, a la fin du printemps, de nombreux jets vigoureux et herbacés produisant pendant l'été de grandes et belles fleurs. Les boutons avant d'étre épanouis donnent les cápres et il parait que celles-ci surpassent celles du cáprier de Provence. Cette plante est rustique et productive. Elle préfére une terre argileuse et une exposition bien ensoleillée. Carotte rouge à forcer parisienne (Упмовтм). — C'est l'idéal de la carotte maraîchère pour chássis. La racine, de belle couleur, se forme plus promptement que la carotte Grelot; elle est plus plate que celle-ci, à collet trés fin, trés creusée en gouttiére autour de l'insertion des feuilles; fanes courtes et bien dressées. T Céleri d'Arezzo. — C'est la plus grande, la plus productive de toutes les variétés de céleri. Elle est en méme temps de qualité excellente. Cultivée en bonne terre, elle atteint des dimensions colossales. Quand elle est blanchie, ses cótes pleines sont d'un jaune cire sans autre nuance et d'un goüt trés agréable. La plante a de larges feuilles qui atteignent jusqu'à un mêtre ; entièrement développée elle mesure jusque одо de circonférence. Cette variété est originaire de Toscane. Chicorée-Asperge. — Cette variété est probablement issue de la chicorée de Brunswick, race à feuilles profondément dentées. La premiére année son développement n'a rien d'étrange. C'est au printemps de la seconde année qu'elle présente une singuliére anomalie. De la couronne de racines nait un groupe de jets nombreux, gros, courts, trapus, suivis d'une deuxiéme génération si les premiers ont été utilisés. Ces jets blanchis ont quelque analogie avec les asperges. Cette plante est originaire du nord de l'Espagne où elle est considérée comme un aliment salubre et bon pour l'estomac. Chou brocoli Marzajuoli. — Chou perpétuel de Naples, branchu. Cette variété produit presque toute l'année des tiges, feuilles et boutons. Les brocolis italiens sont des choux ramifiés quil ne faut pas confondre avec nos brocolis qui sont en réalité des choux-fleurs. Chou-fleur demi dur de Castelsardo. — Chou-fleur géant, aussi hâtif que le chou-fleur nain d'Erfurt. Semé sous châssis en février, il se développe rapidement et produit en aoüt des pommes tes blanches, sondes et Dies serrées. Ce chou-fleur @1 ёге de toutes les variétés connues, il est originaire de Sardaigne; il vient bien. dans la terre légére et demande lemploi réitéré d'engrais liquides. On le plantera à 0765. (752 Chou palmier nain du roi. — Plante naine, ne dépassant guère о%75 de hauteur. Les feuilles élégamment inclinées, longues de 0740 sont vert glauque et tout à fait cloquées. La tige est bran- chue, se forme en deux ou trois mois et fournit un chou délicat dans une saison ой les choux sont rares. C'est en méme temps un premiers froids. Concombre velu d'Égypte. — Nouveau légume d'un réel mérite. quà un concombre. La plante croît vigoureusement, 5' fruits mürissent de bonne heure, sont de forme cylindriq quand ils sont petits; leur surface est duveteuse. Le g les fruits sont petits ou entiérement développés. Cornichon amélioré de Bourbone. — Plus fin, plus long, d’ Ressemble plus à un melon étend au loin et produit beaucoup. Ses ue, longs de 0™30 et presque blancs méme oüt est excellent, en salade ou crû, quand un vert plus intense que le cornichon à ы - = Sa T š å жы dia ін < a 5T E ” M са ten 4 А 79% CUP Lage Ар Л. PAIRS мы 4 э А ыды» ^ + NL. 4,” з=, B EL ы OF Da ge uL Ç Г O pn s hóma 1 3 z ^n i à “in rr i и” > М > А ч { | à À TE ; ine , < ae кет "t м ; ra ^ X + а елф * : ( i 259% % Р d red he died © " x A а 3 - gs TU яф уш; үч 2 - - pos ? ^ m 1 E д š NT. Ж У. А. CN ЖАЛА (RULES š 2 и k | " r ча — ) E í ^d lunas "o Ku yu жат; B. М La 4 r {2 om er LA т — Жал - Wipe id o» vo ЭЧ ЫЗ B ==.) Lom niin chou décoratif. Semé au printemps, il donne de juin jusqu'aux p вай мч t. „+ D و‎ L P. Lo ш, М ' ÉD > Tes х “йты A A ей L'ILLUSTRATION HORTICOLE — F n r a de Meaux. П est d'une étonnante fécondité. Les petits fruits à chair trés ferme ment recommandables pour étre confits au vinaigre. Ертаға paresseux de Са оп. — Variété très rustique, à tige dressée, forte et élevée; feuilles trés larges, vert foncé, bien tendres, de premiére qualité. Demande à étre semé clair en terrain léger et bien fumé. Haricot flageolet voi des verts. — Variété courte, à tige raide, fleurs blanches de grandeur moyenne, se nouant bien. Aiguilles fines, d'un beau vert, trés tendres à la cuisson. Grains lisses et réguliers. | Haricot jaune hátif de Fleuriel. — Plante vigoureuse, atteignant o"50 à о=бо de hauteur. Feuillage abondant, fleurs nombreuses, lilas trés pâle, aiguilles courtes, très nombreuses, cosses sans parchemin, grains ronds et gris terne. Excellent mange tout, de maturité moyenne, vient bien dans tous les terrains. sont particulière- Laitue Albano. — Laitue pommée, originaire de la campagne romaine. Les parties exposées au soleil sont jaunes; la pomme de grosseur moyenne est un peu aplatie et reste longtemps fermée. Elle se prête fort bien à la culture forcée. Elle est en même temps une bonne variété maraichére. Elle se distingue par ses graines brun clair. Laitue Genezano. — Variété d'origine romaine, à graines noires. La pomme est grande, bien fermée, aplatie, trés solide et monte difficilement. Les parties exposées au soleil sont de couleur rougeátre, lintérieur est jaune d'or. Cette laitue convient à la culture d'été et d'automne. Melon olive d'hiver. — Recommandé par la maison ViLMoRIN-ANDRIEUX comme le meilleur des melons d'hiver pour le goût et la conservation. Il succède au melon blanc d'Antibes pour achever la série des melons que l'on peut garder jusqu'en février. Son nom lui vient de sa forme autant que de son coloris. (Sera continué.) PLANTES POUR AQUARIUMS M. Рн. 2огомітгкү, secrétaire de la Société impériale russe d'acclimatation, a publié en 1885 sous le titre de « Aquarium d'un amateur » un ouvrage qui traite de tout ce qui concerne les aqua- riums d'eau douce. Plus récemment le méme auteur a écrit un ouvrage plus complet sur la méme matiére. Dans la premiére partie, l'auteur s'occupe de la construction, de l'aménagement et de l'entretien des aquariums ainsi que des plantes aquatiques, suivant qu'il s'agit d'aquariums pour chambres (eau à température ordinaire et eau chauffée), d'aquariums de jardins, ou d'aquariums d'orangeries. Rappelons à ce propos un précepte d'une grande importance pour ces aquariums spéciaux : C'est qu'il faut éviter un excès d'oxygéne. Aussi convient-il de prohiber d'une façon générale les fontaines et les jets d'eau qui entrainent mécaniquement une si grande quantité d'air, que la surface de l'eau se recouvre bientót d'une couche plus ou moins dense de bulles. Cette nappe aérienne persiste d'autant plus que l'air continue à étre entrainé constamment par la chute d'eau. Cet inconvénient n'existe plus, ou, tout au moins, est fortement atténué, lorsque une eau courante traverse le bassin ou l'aquarium, ou lorsque le trop-plein s'écoule réguliérement par la surface, ce qui revient au méme, le courant entrainant alors l'excés d'oxygéne produit par les plantes ou charrié par le jet d'eau. Il en est de méme, on le congoit sans peine, si laquarium renferme en méme temps des poissons qui consomment au fur et А mesure une assez grande quantité d'oxygéne pour rejeter de l'acide carbonique. Mais lorsqu'on tient surtout aux plantes, il faut éviter d'introduire dans laquarium, comme On serait tenté de le faire, une trop grande quantité d'animaux aquatiques quelconques, parce | L'ILLU STRATION HORTICOLE 28 __ а que, dans ces conditions, les plantes ne tardent pas à se couvrir de taches et d'enduits tout ay , 7 moins d'un vilain aspect. Quant au sol de l'aquarium, d'abord т à 2 pouces d'argile; par dessus, ofa sable de riviére bien lavé, d'environ un travers de doigt épaisse UA | On enterre dans ce sol les vases destinés aux plantes qui demandent un fond spécial et qui i i ité suffisante de la terre ou du limon sont arrachées d'ailleurs, autant que possible, avec une quanti qui les entoure. om АР бе: | Dans un second chapitre, il s'agit des plantes etrangeres а la Russie, divisées en : 1? plantes M. Zorowirzkv recommande de le composer comme suit : autant de tuf, et enfin, sur le tout, une couche de aquatiques proprement dites; 2° plantes surnage profondément, b) qui siègent à peu de profondeur. : | 7 Enfin le chapitre qui suit, avec les mêmes subdivisions, $ occupe exclusivement des plantes indigénes. La plupart de nos plantes d'eau, dit M. Zorowrrzxv, perdent, il est vrai, leurs feuilles et leurs : ` , ’ | frondes pendant l'hiver, mais cet inconvénient est largement compensé, pour beaucoup d'entre elles, { А / 4 - par une grande variété de formes, une gráce ou un éclat extraordinaires. PLANTES AQUATIQUES PROPREMENT DITES : Callitriche verna L.; Ceratophyllum demersum L., C. submersum L.; Chara fragilis; Fontinalis antipyretica L.; Hottonia palustris L.; Hydrodiction utriculatum; Limosella aquatica L.; Lobelia Dortmanna L.; Montia rivularis GwEr.; Myriophyllum alterniflorum Dc., M. spicatum, M. verticillatum L.; Nelumbium caspicum; Nitella flexilis; Nuphar pumilum 5м.; Nymphaea alba L., N. caucasica Droom., N. lutea L.; Polygonum amphibium L.; Potamogeton compressus L., P. ispus, P. lucens, P. natans L., P. pectinatus L., P. perfoliatus L., P. proelongus Wurr., P. pusillus L., P. fluitans Гмвк.: Stratiotes aloides L.; Trapa natans Е; Zanichellia palustris L. ! PLANTES SURNAGEANTES : Hydrocharis morsus ranae L.; Lemna gibba L., L. minor L., L. polyr- rhiza L., L. trisulca L., Utricularia intermedia Hay, U. minor L., U. vulgaris L.; Wolfia arrhiza Ммм. | | PLANTES D'EAUX STAGNANTES : a) vivant profondément. Alisma plantago L.; Butomus palustris L.; Calla palustris L.; Caltha palustris L., C. monstrosa; Carex C. vesicaria L., C. filiformis L., C. teretiuscula Goop., C. dioi SHCH., E. callitrichoides Rupr., E. hydropiper Oenanthe phellandrium Law.; Peplis portula L.; К. lingua L; Sagittaria sagittaefolia L.; Scirpus lacustris L., S. maritimus L., S. sylvaticus L.; Sium ——Ü' Sparganium simplex Hups.; S. ramosum Hups.; Typha latifolia L. и sap tUe riis . L., A. japonicus foliis aureo striatis, A. grami- E "dido дады Le i дегі S quisetum palustre L., E. limosum L., E. fluviatile b natum L.; Iris pseudo-acorus L 1 vnd d. dV. pd vr E polystachyum L., =. bi” L. vulgaris L., L. өркешінен L ds, i оа e багал E ne . L. roides; Lythrum sali palustris Wirn.; Parnassia palustris L.: Pineuicula š ә tinguicula vulgaris L., P. а: ia L.; Rumex aquaticus EUN. hydrolaphatum Hups. ; : Seri, Ranunculus ficaria pseudo-cyperus, C. ampullacea Goon., са; Elatine alsinastrum L., E. triandra L.; Hippuris vulgaris L.; Menyanthes trifoliata L.; Scutellari icul: ; Spi ; Trollius europaeus L., T. asiaticus | Pa x te E rRe = jee 7 go tariara L.; 1. grandi- L., T. caucasicus SrEw.: Tuss; folia HorT.; Veronica anagallis L., V. Beccabunga Lov Bk = antes; 3° plantes d'eaux stagnantes, а) qui vivent ` Pilularia globulifera L.; Ranunculus flammula L., - caria L., L. virgatum; Myosotis Ж. Т P, Ж... ` Га» Є Ры” LIND ICONOGRAPEHTIE ENIA DES ORCHIDÉES PUBLICATION MENSUELLE IN-FOLIO Chaque livraison contient quatre belles planches richement coloriées DIRECTEUR J. LINDEN Rédacteurs en chef : Lucien Linden « Emile Rodigas Abonnement pour le volume en cours: 60 іг, pour les 12 livraisons, payables d'avance Bureaux : 100, Rue Belliard, а Bruxelles Le plus beau, le plus exact et le meilleur marché des ouvrages de luxe périodiques spéciaux aux Orchidées COMPOSITION DES LIVRAISONS PARUES Ir Volume Aeranthus Leonis, Aerides maculosum var. formosum, Aerides odoratum var. Demidoff, Aerides Reichenbachi, Aganisia tricolor, Catasetum discolor, Catasetum tigrinum, Cattleya aurea, Cattleya guttata var. Leopardina, Cattleya Lawrenceana, Cattleya Malouana, Cattleya maxima var. Hrubyana, Cattleya nobilior var. Hugu en eyl, _ Cattleya Percivalliana var. NIA dedere спие var. ne Cattleya Trianae var. A : Cypripedium Lawrenceanum var. па бунта йй superbum, Cypripedium selligerum majus, Cypripedium tessellatum var. porphyreum, Dendrobium Falconeri, Dendrobium stratiotes, Den- drobium thyrsiflorum, Epidendrum paniculatum, Masdevallia Lindeni | var. grandiflora, Masdevallia Roezli, Oncidium Lanceanum var. super- bum, Oncidium Limminghei, Odontoglossum Alexandrae, Odonto- glossum nevadense, Odontoglossum ramosissimum, Odontoglossum rubescens, Одоо Ruckerianum, Odontoglossum vexillarium var. purpureum, Odontoglossum Wilckeanum albens, Paphinia cristata _var. Randi, Phalaenopsis Sanderiana, Phalaenopsis Stuartiana var. ртн eje — ers cap reticulatum, Spatho- plendens, Trichopilia suavis, endi Boxalli, Vanda Denbisonisns, Vids Sanderiana var. | labello viridi. sre Volume ` Angraecum Ellisi, pie rue Ruckeri var. media, Ansellia congoensis, Bollea pulvinaris, Brassia caudata, Calanthe Regnieri, Catasetum Bungerothi, Catasetum ven, cie Cattleya gigas, Cattleya Kimballiana, Cattleya Mendeli, Cattleya Schilleriana var. Amaliana, Coelogyne pan- durata, Cypripedium callosum, Cypripedium michrochylum, Cypripe- dium Sallieri, Cypripedium tonkinense, Dendrobium bracteosum, Dendrobium inauditum, Epidendrum Randianum, Galeandra Devoniana var. Delphina, Galeandra flaveola, Laelia elegans var. Houtteana , Masdevallia Veitchi, Miltonia spectabilis var. lineata, Oncidium cuculla- tum, Oncidium Jonesianum, Oncidium Warscewiczi, Odontoglossum Alexandrae var. Cutsemianum, Odontool Тұқы Г, | sn Odontoglossum vere Odontoglossum Lucianianum, Odontoglossum luteo-purpureu Roezli, Od Phalsenopäis amabilis: Phalaenopsis Luddemanniana, Phalaenopsis sumatrana, Pilumna nobilis, Saccolabium giganteum var. illustre, Selenipedium caudatum бай, Selenipedium Schréderae var. splendens, Spathoglottis plicata, Stanhopea tigrina, Trichocentrum albo-purpureum var. striatum, Vanda Lindeni, Vanda suavis. var: Lindeni, Zygopetalum rostratum. Зое Volume Aerides Fieldingi, Aeranthes grandiflora, Aerides саноа, Aganisia суапеа, Angraecum (Lithrostachys) Sedeni, Anguloa uniflora, Brassavola cucullata cuspidata, Bulbophyllum grandiflorum, Catasetum Bungerothi aureum, Catasetum Bungerothi var. Pottsianum, Catasetum decipiens, ба, pulehrum, Cattleya Gibeziae, Cattleya labiata autumnalis, Cattleya virginalis, Cleisostoma crassifolium, Cypripedium Arthurianum var. pallidum, Cypripedium Cannartianum, Cypripedium Curtisi, Cypripedium Harrisianum var. superbum, Cypripedium Leea- num, Cypripedium Moensianum, Cypripedium praestans, Cypripedium Van Houtteanum, Cypripedium villosum, prp (Selenipedium) Wallisi, Dendrobium purpureum var. candidulum, Dendrobium rutri- ferum, Dendrobium strebloceras var. Rossianum, Ionopsis paniculata maxima, Masdevallia macrura, Masdevallia spectrum, Miltonia specta- bilis ee Oncidium Беген, егу nr ded var. majus, ë laenopsis,Od . Devansayeanum, Odio кеме fastiosum, от ЕЕ теті с; fv 4 1 CU ‘odorata Lindl. var. r. baphicantum, : Ddoitto- glossum Uro-Skinneri, Paphinia Lisdeuisns, Paphinia мосы Rodriguezia Bungerothi, Vanda superba. Ame Volume Odontoglossum latimaculatum, Cypripedium Miteauanum, Nanodes Medusae, Dendrobium ене. Cypripedium bellatulum, Aerides quinquevulnerum, Odontoglossum Glonerianum, Oncidium macran-. thum, Lycaste Skinneri alba, Mesospinidium vulcanicum, Epiden- drum nemorale, Warrea Lindenin Odontoglossum Halli, Cypripe- dium Mastersisnüm, Leptotes oies Vanda ccerulea, Sophronitis grandiflora, Odontoglossum radiatum, Comparettia falcata, Oncidium Forbesi maximum, Cirrhopetalum pulchrum, Cyprip odium Harrisia- um polychromum, Vanda tricolor, Cattleya chocoensis var. Miss Nilsson. Oncidium iridifolium, Polystachia pubescens, Masdevallia Tovarensis, Odontoglossum Cervantesi lilacinum. А PARTIR DU 4° MARS PROCHAIN Le prix des volumes de la « LINDENIA » est fixé comme suit 1% Volume, fr. 400, — 2” Volume, fr. 86. — 3"* Volume, fr. 65. — °° volume (abonnement courant), fr. 60. CHAMBRE DU COMMERCE HORTICOLE BRUXELLON G2, rue de l'Bvéque, Bruxelles. - Sen, e p © — © Comité DIRECTEUR : LUCIEN LINDEN, Président; FR. DE BACKER, Vice-President; P. BUQUET, Secrétaire; J. STORY, Secrétaire-Ad joint; L. DE LANGHE, 7%6507%еғ. Secrétariat a Groenendael-lez-Bruxelles La Chambre, fondée le 14 janvier 1889, compte déjà plus de 150 mem- bres. Elle a ouvert le 4 février une BOURSE HORTICOLE A BRUXELLES qui a lieu au local, 82, rue de l'Evéque TOUS LES 1" ET 97 LUNDI DE CHAQUE MOIS А 7.12 HEURES DU SOIR FR ÉQUENTATION LIBRE MM. les Horticulteurs étrangers sont invités à assister à ces bourses. Ils у rencontreront toujours beaucoup d'hortieulteurs et pourront y faire leurs achats avec un gain de temps considérable. | Bruxelles est un orn | JN CENTRE HORTICOLE de grande importance : on y 2 trouve, еп excellente cultur | | tè ” СОСО / / ‘ 4 2 ) s ; re ei à bon marché, une grande diversité de plantes marchandes et de co x ‘lection. SPÉCIALITÉS RÉPUTÉES. Гу demanderont. rne MEM CIE EC NUT LE LORI a ERRORI БО SA mme , (° 3 5122 TOME XXXVI ANNÉE 1889 = : Зте Volume 4"* Livraison ç PRINCIPALES DISTINCTIONS OBTENUES PAR L'ILLUSTRATION HORTICOLE MÉDAILLE DE MÉRITE A L'EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE EN 1873 DIPLOME D'HONNEUR А L'EXPOSITION INTERNATIONALE D'AMSTERDAM EN 1877 MEDAILLE D'OR А L'EXPOSITION UNIVERSELLE DE PARIS EN 1878 DIPLOME D'RONNEUR A L'EXPOSITION DE MADRID EN 1883 E ^ ч 1 Y - | LILLUSTRATION HORTICOLE — REVUE MENSUELLE | DES PLANTES LES PLUS REMARQUABLES INTRODUCTIONS NOUVELLES ET DES PA LES PLUS INTÉRESSANTS DE L HORTICULTURE cé — “PROPRIÉTÉ DE LA SOCIÉTÉ ANONYME « L'HORTICULTURE INTERNATIONALE > DIRECTEUR J END EN ADMINISTRATEUR RÉDACTEUR LUCIEN LINDEN EMILE RODIGAS Collaboration de Botanistes et Hortieulteurs éminents —— TABLE DES MATIERES 99 1-6. Extrait de tabac concentré. -.2......... . 38 TEXTES ET PLANCHES 35 | 79. Odontoglossum crispum Lindl. var. président Zhaldua . 31 37 | 80. Clivia miniata var. chevalier Hynderick. . . , . . . 33 1. Clironique horticole © + + + + sers ee 2. Reproduction des plantes alpines par voie de semis. 3. Culture des Dieffenbachia. . - + + + + + + * T 4. Forçage du Rosier aux États Unis d'Amérique . 5. Les arbres fruitiers dans les Jardins et sur les pelouses. A paru le 75 ЛӨР) 1889 ment pour douze livraisons : 30 FRANCS pour toute l'union рей. PAYABLES D'AVANCE e l'Horticulture Internationale, Pare Léopold Prix de l'abonne Pis EA UR LU" c МГН LAE" WI ч, 5 y Bureaux : au siége d | | BRUXELLES END XLV OP РТ S aL uem лү” сн ААГ p бауы Lu JA А ` Gand, imp. Eug. Vanderhaeghen. ANNONCES LILLUSTRATION HORTICOLE PRIX DES ANNONCES La page pour un mois . . . . . . . 50 francs EO EDEPOL И La demi-page » Eu. д. vw": jury RE 2 940 © l À I 20 190 — > Le tiers de pags 2 > > juart de page 16 » у 110 > Le sixiéme de page IS > BD 5s e huitiéme de page j заз 8 » > ) ÉD: 73 Le dixième de page » ЕМЕН M MOERS; ЧЫР, » а а: M NEA. c B > Le vingtième de page > “ДЕ UE ОР ЖЖ ЕТЕ » ое aac cM S n E ts &f = > L'administration de < l'Ilustration horticole > s'est réservé le droit de refuser les annonces qui ne lui conviennent pas, ana pe - —— ——— L HORTICULTURE INTERNATIONALE © SOCIETE ANONYME Parc Léopold, Bruxelles. COLLECTIONS D'ORCHIDÉES A PRIX RÉDUITS A NOTRE CHOIX es COLLECTIONS ne renfermeront que de belles et bonnes plantes de force à fleurir; elles s'adressent spécialement aux amateurs commençants, à ceux qui veulent s'essayer dans la culture des Orchidées. Elles sont destinées à propager le goüt de ces admirables plantes. Nous nous imposons, dans ce but, de grands sacrifices. ^ SUIVANT FORCE francs А. lre Collection : 12 Orchidées variées de serre froide . 40 5 278 & 950 B. 2me » 12 » » de tempérée Peon a hey ee ee D Se es A ee N 40, 50. 70; à. .250 C. gme » 12 » » "deseme chaude . Q . . Voce c eer cur. Q na ЮЙ 40. 50. 75 à 950 D. 4me » 25 » » е serre froide . - 3 s 100’ 1257 150 à 500 E. бте » ) » » de serre tempérée 100. 195, 150 à 500 F. бте " ) » » de serre chaude. . . . ACA AN She MENT. жаза Be 100, 195, 150 à 500 G. а » ) Mes 3.21. 09 БЕРКӨН о ОИ Ry pce is DUR р : ; 500, 600, 800 a 2500 E xam à : : Oypripedium е» de Pera ВОВ un nos d EE Nr ei сұл CIS 0, 80; 100 à 200 y jolis : БО k 3 Е ^ jV RM ARD NAT rec fam MEC QN AE MEN 250, 400, 500 à 1000 K. Па Š рк OHO тәні cu our Pd А а Сы nig Ро arn x М jer. ғ 12m: ў i » » ain eae ae 129 CUA Р эш ae. -- ? IS а | igme k A ҚЫ асқа Аы Тал АТҚА e E оро рме и 80 100 à 950 T o | 16 Cattleya et Laelia orsi qe Lact, DN QUIT UU а тата 80) 50, 75 à 100 0. 15те f 95 х 2 2 i : ; : : - Va ^ dou ا‎ ee eg Š < 50, 80, 100 à 950 P. 16me n 6. Masdevallia variés |22202 NE RS с № DNE 22-400 Nc 1000 Q. ]7me h 12 ° : ES әң Жалан 494% қал ri M ar кла Pise A 90, 50 à 100 R. ] Зте » ) Odontog] 168 . 0 70 80 à 200 E em : i on og ossum bie A 20, 40, 80 à 195 T. %0ш » 1 » Alexandr: Тагдыр Т А Тоган 90, 100, 150 à 900 U Тае : 25 : Оет NO = re ator а NS eke RE AA d сей, 100, 150 à 200 V. 29m » 6 Oncidium variés. . . . . ` ма БОО W. 93ше » 12 » METEO NES HA а 50’ a Lr n X. 24me » 6 Vi 1 Sace i Е САЛА Са Е 80, 150 à 250 Y абы қ a RUR ри Saccolabium Е И қсы EOE Mot Мел 40, 75, 125 à 900 : 26те » 6 Orchi ri WU SER ON NU HQ AQ Re NERA TE. CE Vg. 75, 150 900 à 400 22 ^ ne х 16 rc oom risu: en — A EE MEN А ag eo eS БЫ А equ DEA sea: DET EA 50, 100 à 500 72727. 98ше » 25 » » Bok C 250 : m 300 à 1000 ure Атан I V Kp Np tale EE ate O 00, 1000 à 9500 2 TOUTES LES ORCHIDÉES OFFERTES CI-DESSUS SONT ÉTABLIES Ў 29"* Collection : 19 Orchidées im ortées еп 6 variété | UZ some : 25 ° p : са ig T ы LN LN SS ae Жы 35, 50, 80 à 150 W.Z. 31me » Bois wc PE s pius V ta ы S c Bos о № Т.Я. 39me Y 100 А жз ҚЫ NN касан ы A | 275, 400 à 600 275, 500, 700 à 1500 Les Orchidées ne sont раз des plantes encombrantes et voyagent, par cili postaux, à peu de frais. | ч 4 b : j А 4 dT M ; m a * 2 - j mer. А ылығы кі — Maté En $ 49 T 44 E^ НЕ Ке Ы v UC. чы, £ АД Т z ” L'ILLUSTRATION HORTICOLE CHRONIQUE HORTICOLE Avril 1889. CRM кало HUMILIS VAR. DACTYLOCARPA Becc. — Le Bullettino de la Société royale x SS се слоган signale une variété de Chamaerops humilis, croissant en plein air au зе АШ Jardin botanique de Florence et donnant des fruits beaucoup plus allongés que d'ordinaire, semblables pour la forme et la dimension aux dattes communes. Le D: BECCARI l'a désignée dans son herbier sous le nom de Chamaerops humilis var. dactylocarpa. Les fruits ont de 4 à 4 '/, centimétres de long sur 15 à 16 millimètres de large. Ils ont la couleur de ceux du Chamaerops type. La forme du fruit a fait émettre lhypothése que ce Chamaerops pourrait étre un hybride, de méme que le Microphoemx Sahuti est un hybride du Microphoenix decipiens, fécondé par le pollen du Chamaerops excelsa. Rien cependant ne prouve virtuellement cette origine supposée; il se peut fort bien qu'on se trouve en présence d'une forme du Chamaerops humilis produite spontanément dans la région méditerranéenne. * ж ж LES VIGNES DANS L'OHIO. — Un émigrant anglais planta, il y a une vingtaine d'années, quelques ceps de vignes à Brockton, commune de Portland, sur le chemin de fer de Buffalo à Erié. Il réussit à merveille et son exemple fut suivi par plusieurs cultivateurs : Brockton est devenu un centre important de viticulture; les vignes y couvrent déjà 3000 acres (1). L'acre qui valait autrefois 50 francs se vend aujourd'hui jusque 1500 francs. On aura une idée de limportance de cette culture en apprenant que certains propriétaires emploient de 20,000 à 30,000 sacs de papier pour préserver les grappes.: Celles-ci sont cueillies à partir du milieu de septembre et expédiées vers les centres populeux de l'ouest. La récolte de 1888 pour le district de Brockton, a été estimée, d'aprés le New-York Times, А 3,750,000 francs. Les raisins défectueux servent à faire du vin. * ж ж PORTE-BONHEUR.. EN CULTURE FORCÉE. — Quelques personnes considérent comme de véri- tables talismans les feuilles de tréfle à quatre folioles. Nous ne savons si la valeur de ces feuilles augmente avec le nombre des folioles. Toujours est-il qu'un fleuriste de New-York, à ce que nous apprend la Revue horticole, exposait dernièrement dans ses vitrines des potées de tréfle rouge bien fleuri et dont la plupart des feuilles avaient quatre, cinq et six folioles. Quel dommage pour ces charmantes fleurs de devoir porter le nom vulgaire de tréfle! * ж ж EXPORTATION DE LÉGUMES. — Le petit port de Roscoff (Finistére) а, еп 1888, exporté pour l'Angleterre 11,107 tonnes de pommes de terre, 4,060 d'oignons, 4,000 de choux-fleurs et 1800 d'arti- chauts. Du 26 avril au 18 juin il a été expédié de la ville d'Hyéres (Var). 1,078 tonnes (479 wagons) de légumes de primeur à destination de Paris. жж LE CRESSON DE FONTAINE. — бай-оп que Paris consomme chaque année pour prés d'un million une culture spéciale aux abords de plusieurs | А de francs de се cresson? Ce légume est devenu l'objet d 4 ; Les cressonniëres des environs grandes villes. Londres en consomme pour prés de 400,000 francs. d'Erfurt produisent prés de 250,000 francs. Le Times de Chicago nous apprend que le cresson importé par les Anglais en Nouvelle Zélande Ix wc ЗСО ger Meus LLL шш. (1) L'acre vaut 40 ares et 47 centiares. 30 L'ILLUSTRATION HORTICOLE menace d'envahir toutes les eaux de cette contrée, tellement ce vay ones de climat a donné de la vigueur à la plante. Les dimensions de ses feuilles s'y ‘sont considérablement accrues. » ÉCHANTILLONS D'HERBIER. — М. RENARD a présenté dans une des dernières réunions = la Société nationale d'acclimatation de France, des échantillons botaniques conservés entre deux tenilles de mika, serties par une bordure de laiton. Ce procédé a lavantage d'offrir une в oe d'examiner les plantes à travers les feuilles trés fines de mika; cet examen peut se faire méme à la loupe sans causer le moindre dérangement aux plantes, ce qui est souvent préjudiciable aux échantillons desséchés. ы ж ж LE DAPHNE LAGETTO Sw. est un petit arbre de la famille des Daphnoidées, d'une hauteur moyenne de 4 à 5 mètres, répandu dans l'Amérique méridionale, aux Antilles, à la Jamaique, à S‘-Domingue, etc. П fournit le /ace-bark des Anglais ou le bois dentelle. L'écorce extérieure est blanchátre; les couches libériennes sous-jacentes sont parfaitement blanches et peuvent étre facilement isolées en un grand nombre de réseaux clairs et déliés offrant, au premier aspect, l'apparence d'un tissu semblable à du tulle ou de la dentelle. Aux Antilles on l'emploie à la confection de rubans, coiffures et légéres parures de toilette supportant bien le lavage. Autrefois on en faisait les laniéres servant à châtier les nègres. | с ж ж GARDENERS' BENEVOLENT INSTITUTION. — А l'occasion du cinquantiéme anniversaire de sa fondation, cette Société charitable qui accorde des pensions aux jardiniers âgés, donnera le 13 juin 1889 une féte jubilaire dans les salons de l'Albion, à Londres. Il a été décidé qu'une pension sera allouée à tous les jardiniers dont la candidature n'a pu être admise aux élections précédentes. Il s'agit d'obtenir dans ce but des dons pour une somme de 75,000 francs. Une premiére liste a déjà produit plus de vingt-cinq mille francs. ын : LES ANÉMONES HÉPATIQUES sont sans conteste à la téte des plus jolies fleurs que nous ramène chaque printemps. Peu difficiles quant à la nature du sol, elles donnent une profusion de corolles aux couleurs les plus varices, pourvu qu'on leur accorde une place quelque peu ensoleillée, sans étre séche, et un paillis de terreau de couche avant la venue de l'hiver. cette Anémone sont nombreuses; leurs coloris vont du blanc au rouge vif et du bleu céleste au bleu foncé. Parmi les variétés à fleurs blanches il en existe principalement deux dont l'une à étamines entiérement rouges. Cette dernière est indiquée comme une nouveauté dans certains catalogues. Nous la connaissons depuis trente. ans. On sait que les variétés de ж жж \ JURISPRUDENCE HORTICOLE. — [е tribunal de commerce de Gand a eu à se prononcer récem- ment dans l'affaire suivante : un hort | | iculteur francais avait acheté dans un établissement horticole gantois un lot de Dracaena neo caledoni io invita са, au prix de 500 francs. Le vendeur, agissant conformément l'usage, avait détaché les turions des plantes avant de livrer celles-ci. L’ pour demander l'autorisation de dédu re de dommages et intéréts. ode civil qui veut qu'en principe la chose vendue doit étre е la vente et avec ses accessoires, le tribunal Payer que 300 francs. Le tribuna] ayant admis, n'a pas alloué d'indemnité pour les frais judi- acheteur, comptant sur ire 200 francs du prix livrée dans l'état où elle se trouvait а donné gain de cause au demandeur d'autre part, que le vendeur avait agi ciaires. Le vendeur aurait dà stipuler d'avance et expressément qu'il entendait s et se réserver la propriété des turions. Il offrirait sans cela vainement de MEN pour interpréter les conventions, il пу a lieu de re qui n'a eu à de bonne foi, conformer à l'usage | que tel est l'usage : courir à l'usage qu'à défaut d'ur texte de loi. Lucien LINDEN et EMILE RopiGas. 77% BEIM ұсы PI A Jur L'ILLUSTRATION HORTICOLE PL. LXXIX E y Ж е, ce m ет ж 25:53 f us A fate PTIT LS "m к Б", ODONTOGLOSSUM CRISPUM ХІ. var. PRÉSIDENT ZHALDUA А. Goossens del. Re l l U L'ILLUSTRATION HORTICOLE 3! PL. LXXIX ODONTOGLOSSUM CRISPUM imor. va. PRESIDENT ZHALDUA ODONTOGLOSSE PRÉSIDENT ZHALDUA ORCHIDÉES CARACTÈRES GÉNÉRIQUES : Voir l'Illustration. Horticole, 1870, p. 114. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES : Voir 1. c., 1878, p. 137. CARACTÈRES DE LA VARIÉTÉ : Flores magni flavido marginati maculis xerampelinis latissimis undique ornati. | пе variété d'Odontoglossum hautement distinguée attira l'attention des orchidophiles lors M de l’avant-derniére exposition quinquennale à Gand, en 1883, et remporta le premier Ы АШ prix comme Orchidée nouvelle. Elle fleurissait alors pour la première fois, faisait partie d'un lot considérable d'Odontoglossum crispum ou Alexandrae importé de la province de Cundinamarca, par M. Сн. VuvrsrEkE, de Loochristi, et avait été dédiée par celui-ci à l'éminent M. ZHALDUA qui présidait à cette époque aux destinées de la Colombie. C'est la méme plante, dont il n'existe peut-être qu'un spécimen unique, . qui figura au Meeting de L'ORCHIDÉENNE, à Bruxelles, le 10 mars dernier, et remporta un certificat de mérite de première classe. Les importateurs éprouvent bien souvent des mécomptes, mais parfois aussi ils sont largement compensés de leurs peines et de leurs sacrifices. L'envoi auquel il vient d’être fait allusion dépassa toutes les espérances; il renfermait parmi des Od. Alexandrae variés, des formes très méritantes, telles que Od. crispum fastuosum, Od. tentaculatum Rens. qui est probablement une forme inter- médiaire entre l'Od. crispum et lOd. Lindleyanum; les Od. Vuylstekeanum et Mulus, qui sont des variétés de lOd. luteo-purpureum ; et méme des Od. Wilcheanum considérés comme hybrides de l'Od. crispum et de VOd. luteo-purpureum et dont l'un, notamment l'Od. Wilckeanum var. albens, a valu à M. VuyrsrEkE un diplôme d'honneur de première classe décerné à l'unanimité par le Jury du Meeting de L'ORCHIDÉENNE prérappelé. | Toutes ces Orchidées récoltées au méme endroit, dans les environs de Choconta, ой elles croissent péle-méle, ont eu le temps de subir des fécondations indirectes opérées avec l'aide des insectes et ne peuvent que confirmer l'étonnement du botaniste en présence de l'extréme variabilité d'une espéce considérée comme type; car, pour nous, toutes les formes prérappelées appartiennent à Гевресе Od. crispum LINDL. dont elles s'écartent trop peu pour constituer des espéces botaniques. elles différent assez entre elles pour justifier le chaleureux accueil qui leur D'un autre cóté, est fait dans le monde horticole et peuvent figurer avec honneur dans les plus riches collections. de leur culture explique d'ailleurs l'engouement dont ce groupe gracieux depuis que l'on a bien compris que ces riantes Orchidées se contentent d'une simple serre froide, et n'ont aucunement les exigences qu'on leur supposait et ш les fit négliger depuis leur premiére introduction en 1842 par MM. J. LINDEN et HARTWEG, jüsqu'au jour ой les collecteurs envoyés en Nouvelle Grenade par M. Ілмрем, MM. Low et la Société. royale d'horticulture de Londres, en rapportèrent des cargaisons en Europe. Ce fut en dia C'est de là aussi que date la confusion longtemps jetée parmi les 7 Odontoglossum par les rer d'Od. Alexandrae, Od. Blunti, Od. Andersonianum et tutti quanti qui se rapportent en réalité à l'Od. crispum LINDL. Ем. В. Le peu de soins que deman d'Odontoglossum est l'objet L'ILLUSTRATION HORTICOLE REPRODUCTION DES PLANTES ALPINES PAR VOIE DE SEMIS WAYS с système que je recommande et que je considére comme le seul sur lequel on puisse 3 > | k ; : А compter dans notre climat froid et sec, est sans contredit celui méme que la nature ~< Г N \ ЄХ | E) emploie. Quand à graines sont mires, elles sont dispersées sur la surface du sol aussi bien sur les Alpes que dans les plaines inférieures. ]'ai étudié et essayé de comprendre comment elles se comportent dans les montagnes et voici ce que j'ai observé. Aussitót parvenues à maturité, les graines tombent sur la terre et comme ceci arrive généralement pendant l'époque séche de l'année, elles ne germent pas. : Les pluies d'automne (septembre sur les Alpes) les enfoncent dans le sol, le plus souvent à une trés faible profondeur, mais néanmoins presque toujours suffisante. La neige suit de prés les pluies, les semences qui se trouvent dans le sol sont rarement capables de germer avant l'hiver; il y а cependant des exceptions, comme par exemple pour les Caryophyllées et en général toutes les annuelles qui, de même que le Gentiana tenella et le С. nivalis, germent avant l'hiver. Le С. ger- manica ne suit pas cette règle, sa graine ne germe qu'aprés avoir été enfouie de 8 à ro mois environ, elle passe l'hiver à l'état de petite plante une année aprés la maturité de sa graine. Les bisannuelles et mémes certaines plantes qui vivent plus longtemps comme l'Edelweiss, germent quelquefois en septembre dans les régions les plus basses; de tels cas sont cependant assez rares. La plupart du temps les graines des plantes alpines tombent sur le sol, passent l'hiver dans un état de sommeil et germent au printemps. Mais un facteur qui joue un róle important pendant la saison d'hiver, car il maintient la graine dans une humidité constante et une température uni- forme, c'est la neige. La neige forme une excellente et douce couverture pour les graines qui sous sa protection germent d'une facon surprenante. Aussitót que la neige disparait, les graines com- mencent à se développer d'une maniére remarquable et bientót produisent de belles plantes. Ainsi aprés un long sommeil sous la neige où elle s'est trouvée à l'abri des brusques changements de température, la graine est tout à coup exposée aux circonstances favorables à sa germination, de plus par suite de la longueur de l'hiver dans les Alpes, les semences éprouvent les heureuses influences de l'été aussitót que la neige fond. C'est généralement en mai et juin que les longs jours bien ensoleillés succédent presque immédiatement à l'hiver et que la petite plante profite dés son évolution de ces conditions de chaleur, de lumiére et d'humidité qui sont si favorables à son développement. Voilà ce qui se passe dans la nature. | Pour la culture, il faut s'efforcer autant que possible d'imiter les conditions naturelles. Pour cela Je séme tard à l'automne, de facon que la germination et le développement des graines ne puissent pas se faire avant l'hiver. Je les couvre avec des branches de Sapin, ensuite je mets de la neige.: sur les branchages de maniére à obtenir autant que possible une humidité convenable et à développent mieux que celles qui n'on J'avais deux lots de graines de la fut semé sur une couche froide protég mais des branches de sapin et de ] marquée entre ces deux lots, car pen qui зе trouvait sous le châssis ne don le méme jour et dans le méme sol. méme espéce et provenant de la même tête. Un de ces lots ёе par un châssis: l'autre le fut sur une couche sans chássis, a neige l’abritèrent pendant l'hiver. Il y eut une différence dant que le deuxiéme croissait remarquablement bien, celui па que de médiocres résultats; cependant ils avaient été semés . ConREVON Jardin alpin d'acclimatation à Genéve. мн: 4 1? “ер jv" ро AO 42DIUOMTMD,] ә ж — B ~ MOIMHQANAH ЧЧЯГТУАЯНО ‘А VLVININ VIAIIO XXXI "Id TIOOLLHOH NOLLV?LLSO'TTII/I L'ILLUSTRATION HORTICOLE 33 PL. LXXX CLIVIA MINIATA var. CHEVALIER HYNDERICK | HIMANTOPHYLLUM MINIATUM VAR. : AMARYLLIDEES ETYMOLOGIE, CARACTERES GENERIQUES ET SPECIFIQUES : Voir даса Horticole, vol. XXVI, р. 57. X u dernier salon quinquennal de Gand, les Clivia se firent remarquer par leur nombre et À la grandeur de leurs colossales inflorescences. Leur coloris était peut-être moins éclatant ВЫ qu'aux floralies internationales gantoises antérieures; le soleil, en effet, s'était montré trop avare de ses rayons et la chaleur artificielle ne remplace point la lumiére dont les fleurs À couleurs vives ont besoin pour arriver à toute leur splendeur; néanmoins les larges ombelles de ces Amaryllidées sud-africaines égayaient de leurs tons vifs et chauds les riches massifs de verdure et les groupes de plantes aux coloris plus doux ou plus páles qui ornaient les vastes salles du Casino. | La variété qui nous occupe trónait parmi ses nombreuses rivales et fut d'autant mieux en vue que le Jury lui décerna le premier prix du 191" concours. Ce fut pour elle un facile triomphe : aucune autre ne réunissait au méme degré les qualités maitresses que doit posséder le Clivia pour le véritable connaisseur. Du reste, ce gain des habiles horticulteurs gantois MM. BLANCQUAERT et VERMEIRE, n'était pas le premier venu; déjà en mars 1887, au meeting mensuel du Casino, il avait obtenu un certificat de mérite pour la nouveauté, et à chaque floraison ses caractéres n'ont fait que s'accentuer davantage. Cette année encore, nous avons revu la plante avec plaisir et nous avons constaté de nouveau que c'est bien une variété d'élite. | Elle a le port distingué et le feuillage parfaitement érigé; ses feuilles ont près d'un mètre de longueur et sept centimétres de large; elles sont épaisses, coriaces, trés solides, luisantes, forte- ment marquées de stries longitudinales et d'un beau vert foncé. De ce feuillage s'éléve une forte hampe anguleuse portant une large ombelle hémisphérique mesurant 26 centimètres de diamètre et composée de grandes et nombreuses fleurs: nous en avons compté 23 sur le bouquet qui a servi de modéle à notre artiste-peintre. Ces fleurs portées sur des pédicelles bien droits s'épanouis- sent presque toutes à la fois et sans s'infléchir; elles s'ouvrent largement en entonnoir; les segments hriaués tout en se recourbant quelque peu en dehors. Elles sont du périanthe demeurent bien imbri qués . . . . -. ./ . , a d'un coloris rouge feu sur la moitié supérieure, tandis que la moitié inférieure et le fond de la gorge sont d'un blanc à peine quelque peu jaunátre qui tranche par une ligne nette sur le rouge i e ` - / ? ela fleür. Plus tard, lorsque celle-ci commence à $e faner, le rouge carminé s'accentue les segments floraux. À ces qualités, cette variété joint encore vif du reste d davantage et passe plus avant dans un parfum agréable. MM. BLANCQUAERT et VERMEIRE E. HywpERICK, premier avocat général à Gand. | d'une fleur du Clivia miniata splendens avec le pollen du Clivia miniala Lindeni, toutes deux remar- l'élégance de la forme. П n'est pas étonnant que cette pollination ait ont dédié la plante à un amateur bien connu, M. le chevalier Elle est le produit d'une fécondation artificielle quables par le coloris et donné un produit franchement amélioré. ; Ем. R. = س‎ M L'ILLUSTRATION HORTICOLE CULTURE DES DIEFFENBACHIA es Dieffenbachia ne sont pas d'une culture trés difficile; ils aiment la chaleur, l'humidité — iF | LA. ” =~ m Т; | "NI ct l'ombre; il leur faut une température de 20 A 25 degrés centigrades.. La terre dont on se № EE E servira pour les empotages ne doit pas étre fine, mais plutót fibreuse. Le mélange devra se composer de terre de feuilles, à laquelle on ajoutera un peu de vieux sphagnum, un peu de terre franche fibreuse et un peu de sable blanc, le tout bien mélangé. Le mélange ainsi composé sera aisément pénétrable non seulement à l'eau, mais aussi à l'air. Pour empêcher la terre de se mêler avec les tessons du fond des pots et, par conséquent, arrêter l'efficacité du drainage, il est bon de mettre sur ledit drainage une légére couche de vieux sphagnum. Arroser de préférence avec de l'eau à la température de la serre, et se servir d'eau de pluie, si l'on en a. Les Dieffenbachia, ainsi du reste que la plupart des plantes de serre chaude, sont exposés à étre envahis par l'Araignée rouge. Pour les en préserver, il faudra aérer régulièrement et seringuer plusieurs fois par jour. On fera bien de placer ensemble toutes les variétés les plus délicates, lesquelles n'auront pas besoin d'autant de seringages. La multiplication des Dieffenbachia est assez facile. Des qu'une plante se dégarnit de feuilles à la base, on lui coupe la tête; on enveloppe la partie coupée dans un peu de sphagnum, puis on _ 1а met dans un godet avec de la terre de feuilles pure. On place le godet dans la caisse à multiplier; au bout de quinze ou vingt jours, elle sera enracinée et on pourra alors la sortir de la caisse. Si la plante est destinée à la culture en pot, on change de pot, selon la force de la plante, en se servant du mélange de terre indiqué plus haut. On réussit mieux la multiplication avec des tétes petites ou moyennes qu'avec de fortes tétes. La meilleure multiplication se fait par le tronc qu'on coupe par morceaux, et méme, s'il est trop fort, on peut le fendre dans sa longueur. On saupoudre les morceaux avec du charbon de bois bien en poudre, et on les met dans un mélange de sable et de sciure de bois, avec une chaleur de fond de 30 à 35 degrés. Au bout de trois ou quatre semaines, chaque morceau donnera deux, trois ou quatre plantes qui, une fois bien enracinées, seront séparées du tronc et traitées comme les boutures de tétes. La culture des Dieffenbachia en pleine terre offre de grands avantages : les plantes poussent plus rapidement, et on peut, quand on le désire, les mettre en pots. Elles reprennent bien si on les laisse sur une couche 1есе t chaude. Quand elles sont en pleine végétation, on peut arroser avec de l'engrais; cela leur convient trés bien; mais il faut avoir soin d'en user avec discernement. Pour obtenir vite de belles et fortes plantes, rien n'est supérieur à la culture de pleine terre avec chaleur de fond, bien entendu. | ERNEST BERGMAN (Les Dieffenbachia, Culture et description.) LA VÉGÉTATION A KRAKATOA. — Le tremblement de terre et léruption volcanique du 27 aoüt 1883 ont été une véritable catastrophe pour cette ile. Chose curieuse, une nouvelle végé- tation qui rappelle dans sa marche l'évolution suivie par le monde végétal depuis les grandes périodes géologiques, s'est fait jour à Krakatoa et appartient entiérement à la flore de Iles madré- poriques d'émersion récente. Le volcan lui-méme qui forme un piton de 850 métres d'altitude et dont les flancs plongent d'un cóté presque verticalement dans la mer pour s'abaisser plus lentement de l'autre, porte deux flores distinctes qui ont été étudiées dés 1886 par M. Ni directeur du Jardin botanique de Buitenzorg prés de Batavia. La montagne posséde onze Te de Fougéres et quelques phanérogames dont quatre Composé à 1 | posées. Les Fougères préparent le i phanérogames de l'avenir. j ° ET po кш ien L'ILLUSTRATION HORTICOLE 35 FORCAGE DU ROSIER AUX ÉTATS UNIS DAMÉRIQUE WS е tous les États de l'Amérique du Nord, ceux de New-York et de New-Jersey sont les | plus avancés en horticulture, et celui-là peut prétendre à la priorité. La ville de New-York îl est le plus grand marché du monde pour les fleurs coupées et, sur la liste de ces fleurs, la Rose tient la téte; on l'y trouve depuis le commencement de l'année jusqu'à la fin, pendant les fêtes de Noël on la paye à des prix fabuleux. Une remarque assez curieuse à faire, c'est qu'il n'y a pas en Amérique de marché comme celui de Covent-Garden à Londres, fait qui est trés regretté des producteurs; tout le stock se trouve placé entre les mains de quelques marchands à la commission qui, à des époques comme celles de Noél et du jour de l'an, souvent méme à d'autres occasions, tiennent les prix trés élevés, ce qui met alors le détaillant dans une fâcheuse position, du moment que les clients s'obstinent à ne pas vouloir payer les hauts prix auxquels il est forcé de vendre, le laissant avec un invendu parfois considérable d'un article impossible à conserver. Les principaux objectifs du cultivateur rosiériste, ceux auxquels tous ses efforts doivent tendre, sont : l'économie dans la production, la grandeur et la couleur des fleurs et les prix de vente rémunérateurs. La Ci: HENDERSON, de Long-Island, état de New-York, possède un des plus grands établisse- ments pour la culture forcée des Roses pour la fleur coupée. C'est à Flushing, petite ville située à environ 12 milles au nord de New-York, que se trouvent les 37 serres exclusivement consacrées à cette culture. La longueur de ces serres varie de 30 à roo métres. Elles sont báties dans le style américain et chauffées à l'eau chaude, elles ont des tablettes et des gradins pour les plantes de différentes hauteurs disposés de façon que les plantes se trouvent toutes à distance égale du vitrage, ce qui leur assure la plus grande quantité de lumiére. Voici la liste de quelques variétés de Rosiers thés et de Rosiers remontants qui ont été essayées tant au point de vue de leur aptitude au forçage que sous le rapport des prix avantageux aux- quels on peut les vendre. Les rosiers remontants sont une spécialité de l'établissement, ils y sont veces aussi bien que possible. ROSIERS THÉS. — Perle des Jardins, Niphetos, Cornelia Cook, Catherine Mermet, Souvenir d'un ami, la France, W. F. Bennett, Papa Gontier, Madame de Watteville, Lady Mary. ROSIERS REMONTANTS. — "Jacques, Général Facqueminot, Paul Neyron, Baronne de Rothschild (ou Gloire de Paris), Anna de Diesbach, Mabel Morrison, Magna Charta, Ulrich Brunner, Madame Глизе, Mrs Laing. Les Rosiers American beauty et Maréchal Niel ne sont pas beaucoup cultivés, on aime mieux les variétés Ulrich Brunner et Magna Charía; pourtant la Rose American Beauty est préférée par la majorité des cultivateurs en raison des hauts prix auxquels elle parvient. Le Rosier Maréchal Niel se voit rarement sur le marché et est peu cultivé en raison de son mode de floraison qui demande l'ombre. Le Rosier Papa Gontier a été introduit par la С“, c'est un rosier thé d'origine française, trés à la mode еп ce moment. Sa fleur a-la réputation de se conserver plus longtemps aprés la cueille qu'aucune autre rose. C'est une fleur charmante qui a de longs et forts boutons, de couleur éclatante carmin cramoisi. Quoique cet établissement soit pour la culture des Roses un des plus importants que nous connaissions, il ne compte pas plus de vingt ouvriers pour y faire la besogne qui est considérable. Pour en donner une idée, nous dirons que deux hommes sont exclusivement occupés à couper les fleurs: celles-ci sont placées dans des caves fraîches où elles restent jusqu’au lendemain matin, elles sont mom envoyées au marché. L'ILLUSTRATION HORTICOLE Mo c M I А А ИИ ыы. Voici quelques données spéciales : expérience a prouvé que la culture en planches peu profondes est une méthode préférable à la culture en pots; cela est plus économique et évite du travail; de plus, les plantes y forment mieux leurs racines. Chaque serre de 65 métres de long contient environ 2500 pieds de rosiers. Le produit ordinaire d'un rosier thé ou remontant est de 15 à 20 fleurs. On en obtient ordinairement de 50 А 75 cents pour chaque fleur. Tous comptes faits, les bénéfices sont assez considérables, mais il y a bien des difficultés à vaincre et de lourdes dépenses à faire. Pour le chauffage des serres, les appareils à vapeur sont préférés, et à l'origine les serres de cet établissement avaient été construites pour être chauffées d’après ce système; mais ayant constaté des défauts, on dut l'abandonner en faveur du thermosiphon qui donne une notable économie de combustible et procure une température pouvant étre plus aisément régularisée. Au cours de notre visite, nous remarquámes une nouvelle rose blanche que Гоп nous dit être trés rustique, mais ses fleurs ne peuvent étre comparées à celles d'un Niphetos ou d'un Bride. Cette ‘rose a été obtenue à l'établissement; elle est un lusus issu de Souvenir d'un ami. On l'a nommée Flushing. Elle ne se trouve pas encore dans le commerce. Certaines remarques concernant la culture forcée des rosiers pourront intéresser le lecteur; 36 en voici quelques-unes. Tout d'abord il est bon de dire que quand les plantes sont cultivées d’après ce qu'on appelle le « Bench systeme » ou culture en planche ou pleine terre, elles sont rejetées tous les ans et les couches en reçoivent d'autres. Cependant on nous a dit qu'une planche de Perle des Şardins a été conservée pendant cinq ans; mais rarement on laisse les plantes si longtemps en rapport, car il a été prouvé que les jeunes plantes donnent des fleurs plus nombreuses et mieux colorées. Les roses thés sont cultivées de bouture ou greffées sur Manetti, mais on préfére le bouturage. Les remontantes viennent d'Angleterre invariablement et nous pouvons affirmer sans hésitation qu'il y a ici un splendide marché pour l'horticulteur qui posséde un choix de valeur, car les importations ne sont pas toujours de bonne qualité. Pour les rosiers cultivés de boutures, on choisit celles-ci sur des plantes qui ont fourni des fleurs et qui doivent bientót étre rejetées. Pour étre parfaite la bouture ne doit pas casser quand on la plie; on la coupe en morceaux d'environ 8 centimétres de long; la taille doit étre faite en biais et entre deux bourgeons, une feuille doit étre laissée; on a remarqué que si cette feuille ne reste pas adhérente, la bouture a beaucoup de peine à devenir une bonne plante, et meurt la plupart du temps. Ces boutures sont placées dans la serre à multiplication, dans du sable pur; on y maintient 4 о à о ; р une température de 15° а 16° C. Au bout de trois semaines elles ont des racines et on les empote; le rempotage a lieu jusqu'en juin, époque à 1 | А TI SCORE ь s ) я si Pen quel elles sont placées dans les planches, qui ont préparées a proiondeur de I2 centimetres avec de la bonne terre argileuse et du. fumier décomposé (parfois on ajoute de la poudre d'os); on les dispose en lignes écartées de o™35 l'une de Гашге, la distance entre les plantes importe peu; parfois un écartement de о" = L'arrosage est peu abondant au début; l'humidité produit | кє Ж ©з чө l'enerais liquide est Tm P e par le seringage est suffisante; grais liquide est employé seulement, lorsque les racines occupent toute la couche Le Mildew et le Puceron sont de véritabl | саза es fl | ^11l4 , e š ова 6 | éaux pour la culture forcée des Rosiers. ICH gleterre, on combat le Mildew par l'emploi du soufre ; quant au Puceron rt contre lui du tabac. On se procure au prix minime de dix centi ar ki Жат! s i Cw Ms | 4 2 mes par kilog., les déchets des res de tabac, on les lie en petits paquets que lon dis d étagëres de 1 à proximité pose de place en place sur les g a serre à proximité des plantes; on en étend aussi dans | les renouveler de temps en temps, | inci i d Noe р ps, = principes insecticides du tabac s'évaporant assez vite. Nous ns jamais vu le tabac employé de cette maniére en Angleterre, mais on š е 134 ; š 15 on peut r | | procédé, car il est plus économique et plus efficace que la пава te ео (D’après le Gardeners’ Chronicle.) E bs net г». im E тт ЗАГА 2 Түке "M uM ux шады сс e ciue GS lom Cua xk ата а ENDE le sentier en ayant soin de L'ILLUSTRATION HORTICOLE Mm LES ARBRES FRUITIERS DANS LES JARDINS ET SUR LES PELOUSES ME a plupart de ceux qui possédent un jardin pour leur agrément, ont l'idée que tout arbre SAN PNU fruitier, quel quil soit, cesse d'être un arbre d'ornement par le fait méme qu'il produit А l'endroit qui lui convient, fera autant d'effet que beaucoup d'arbres dits d'ornement dont le seul mérite est souvent leur rareté ou leur caractére exotique. Nous sommes loin de prétendre que certains arbres — et ils sont nombreux — n'ont pas besoin de porter des fleurs ni des fruits pour posséder un cachet de véritable distinction, pour avoir un aspect trés individuel et pour donner à la partie du jardin qu'ils occupent un caractére paysager tout particulier; nous admettons également que la variété est nécessaire dans ces plantations ; mais, d'un autre cóté, nous ne voyons pas pourquoi larbre fruitier doive étre exclu des parcs et des jardins uniquement parce qu'il donne des fruits. Qui n'a vu dans un verger ou dans le jardin de la ferme des spécimens de poiriers, de pommiers, de cerisiers, qui n'auraient pas déparé la plus riante pelouse ? En face de l'entrée de notre demeure, А Saint Trond, se trouvait un superbe cerisier dont la cime dépassait le second étage de la maison et qui était un des principaux ornements du jardin paternel; celui-ci renfermait cependant de remarquables spécimens d'autres essences, entr'autres un marronnier gigantesque dont les branches étaient aussi grandes que de forts arbres et un fréne pleureur dont le feuillage arrivait jusqu'à terre et abritait aisément quarante personnes. Mais rien ne valait notre beau cerisier aux feuilles luisantes et d'un vert sombre; c'était un Bigarreautier dont les rameaux gracieusement inclinés offraient, aprés une riche et brillante floraison, ses fruits rouges d'abord, passant au brun marron et plus tard au noir jais, si nos mains d'enfant et le bec des moineaux leur laissaient le temps de mürir. : Nous connaissons un écrivain français qui a dit quelque part que le plus bel arbre d'ornement est l'arbre fruitier. Nous n'allons pas aussi loin. Toutefois, nous sommes assez disposé à demander avec lui si un cerisier couvert de fleurs ou de fruits serait moins pittoresque dans un parc que le pauvre Cerisier de S* Lucie qui est pourtant considéré comme un arbrisseau d'ornement. Nous | lui si un Abricotier-péche, à haute tige, couvert de fruits sommes disposé encore à demander avec | hee à feuilles de заме qui n'a pour tout mérite dorés, ne serait pas aussi joli que lAbricotier noir que la singularité de son feuillage. | 53 | Pourquoi, dit M. CHARLES Влг/тет, l'auteur auquel il est fait allusion, pourquoi ne p de péchers demi tiges dans un parc paysager situé dans un e fleurs roses ou de fruits séduisants, ne seront-ils pas d'ornement à fleurs pleines qui n'ont pour eux que pas créer des groupes charmants climat favorable? Ces arbrisseaux, chargés d plus appréciés des promeneurs que les péchers leur splendide floraison? . « Pourquoi, dit le méme auteur, pelouses, certaines variétés de Poiriers trés rait-on pas des massifs de Poiriers élevés en fuse: fos ar has re roés de beaux fruits seraien | | P Sou Pun EM i ass Des cépages variés et rustiques, е pies ou formés en gobelet; des groupes отеНёз sur paradis et plantés en massifs, seraient-ils déplacés dans le parc paysager pommiers à gros fruits ne bordera-til pas les plate n'introduirait-on pas comme arbres de haute tige, sur les fertiles sous une grande forme? Pourquoi ne compose- au avec les variétés à gros fruits? Est-ce que un effet moins ornemental qu'un Azerolier de pommiers en buisson ? Un cordon horizontal de vignes ргесосез ou de s-bandes d'une facon ornementale et productive L'ILLUSTRATION HORTICOLE | . . — à la fois? Des groseilliers en touffe ne peuventils pas, plantés en sous bois, remplir le méme but . 53: 2 que les Spirées, le Sureau ou le Ribes sterilis? > A toutes ces questions la réponse ne saurait étre q E Certes nous aimons à voir sur la pelouse un bel exemplaire de Malus floribunda, surtout quand il a atteint un grand développement, comme celui que nous д dégage naguère, e Jardin 20010- gique de Gand, de Гёраз massif qui offusquait sa ides i nous apprécions aussi sur le bord d'une pelouse un beau spécimen de poirier pleureur à feuille de Seule; nous trouvons encore qu'un beau Taxodium distichum dont le léger feuillage renait chaque printemps, iE dig puissam- ` ment à l'ornement du jardin; mais nous trouvons aussi que, sans exclure les arbres d'ornement, il convient de réserver plus souvent dans les jardins, dans les parcs, sur les pelouses, une place À des essences fruitiéres parmi lesquelles il y a suffisamment de variétés remarquables à la fois u'affirmative. par leur port, leur feuillage, leurs fleurs et leurs fruits. : | Ем. R. EXTRAIT DE TABAC СОХСЕКТКЕ REMÉDE CONTRE LES PARASITES ANIMAUX ET VÉGÉTAUX Depuis quelques années on emploie avec beaucoup de succés l'extrait ou jus de tabac concentré pour détruire les insectes et les cryptogames qui envahissent les écorces des végétaux. Cette matiére ne doit pas étre confondue avec la nicotine qui est le principe méme du tabac et dont l'emploi ne tuerait pas seulement insectes et cryptogames, mais les arbres eux-mémes. Le procédé qu'on appelle nicotinage consiste à enduire les arbres avec du jus de tabac concentré, mélangé à l'une ou l'autre substance solide, de la terre ou de la chaux, formant ainsi un badigeon plus ou moins épais. La Revue horticole dit avec raison, dans son n° du 16 mars, que ce travail « doit se faire avant le départ de la végétation, alors que les arbres sont encore dépourvus de feuilles; on n'a alors pas à craindre que les végétaux en souffrent, et les doses employées peuvent étres fortes; souvent aussi, aulieu de se borner à la nicotine (jus de tabac concentré) on y ajoute un peu de fleur de soufre, un peu de potasse et méme d'insecticide FICHET, се qui augmente l'énergie du mélange et contribue à son efficacité. А cause de la saison avancée, nous touchons aux dernières limites ой, sans danger, on peut employer le mélange dont nous parlons. Il n'y a donc pas de temps à perdre. » | L'efficacité de ce remède nous а paru moins grandé lors n'avons pas craint d'en faire usage à une é déjà gonflés. L nd А | š Dun s | | а а n е есе Аа la réserve que, pur les parasites d'insectes; l'extrait de tabac concentré est plus dike бем vieni ins oir aee imprégnée de ce puissant insecticide. | Sur er ОЕ reste к | quil est appliqué en hiver et. nous poque plus avancée, les bourgeons des arbres étant .. D'après ce Bulletin, l'extrait de tabac concentré est fabriqué en gros VANDEN ABEELE, А Bruges, | Ў faut l'allonger de r */, à 2 parties d'eau même quand on s'e les Serres à plantes d'ornement. à på ingrédient, ni soufre, ni potasse ` E. DEELEN. LIND LCON OG RA РЕТТЕ ENIA DES ORCHIDÉES PUBLICATION MENSUELLE IN-FOLIO Chaaue livraison contient quatre belles planches richement coloriées DIRECTEUR J. LINDEN Rédacteurs en chef : Lucien Linden « Emile Rodigas Abonnement pour le volume en cours: 60 fr. pour les 12 livraisons, payables d'avance Bureaux : 100, Rue Belliard, a Bruxelles < Le plus beau, le plus exact et le meilleur marché des ouvrages de luxe périodiques spéciaux aux Orchidées — F. ORO DS COMPOSITION DES LIVRAISONS PARUES le Volume Aeranthus Leonis, Aerides maculosum var. formosum, Aerides odoratum var. Demidoff, Aerides Reichenbachi, Aganisia tricolor, Catasetum discolor, Catasetum tigrinum, Cattleya aurea, Cattleya guttata var. Leopardina, Cattleya Lawrenceana, Cattleya Malouana, Cattleya maxima var. Hrubyana, Cattleya nobilior var. Hugueneyi, Cattleya Percivalliana var. Reichenbachi, Cattleya Trianae var. alba, Cattleya Trianae var. Annae, Cleisostoma Guiberti, Cypripedium Druryi, Cypripedium Lawrenceanum var. Hyeanum, Cypripedium cenanthum superbum, Cypripedium selligerum majus, Cypripedium tessellatum var. porphyreum, Dendrobium Falconeri, Dendrobium stratiotes, Den- drobium thyrsiflorum, Epidendrum paniculatum, Masdevallia Lindeni var. grandiflora, Masdev allia Roezli, Oncidium Lanceanum var. super- bum, imminghei, Odontoglossum Alexandrae, ncidiu Odonto- glossum nevadense, Odonto oglossum ramosissimum , Odontoglossum rubescens, езы ossum Ruckerianum, fdontoglossum vexillarium var. purpureum, Odontoglossum Wilckeanum albens, Paphinia cristata var. Randi, he Sanderiana, Phalaenopsis Stuartiana var. Se сене — емей lium reticulatum, Spatho- . splendens, Trichopilia SEEN Vanda Boxalli, Vanda Dinntoontana, Vanda Sanderiana var. labello viridi. 2m Volume Angraecum Ellisi, Anguloa Ruckeri var. media, Ansellia congoensis, Bollea pulvinaris, Brassia caudata, Calanthe Regnieri, Catasetum Bungerothi, Catasetum galeritum, Cattleya gigas, Cattleya Kimballiana, Cattleya Mendeli, Cattleya Schilleriana var. Amaliana, Coelogyne pan- durata, Cypripedium callosum, Cypripedium michrochylum, Cypripe- dium Sallieri, Cypripedium tonkinense, Dendrobium bracteosum , Dendrobium подна Epidendrum Randianum, Galeandra br aom var. Delphina, Galeandra flaveola, Laelia elegans var. Houttean Masdevallia Veitchi, Miltonia spectabilis var. lineata, Oncidium cundi: tum, Oncidium Jonesianum, Oncidium Warscewiczi, Odontoglossum Alexandrae var. Cutsemianum, Odontoglossum Coradinei grandiflorum, Odontoglossum pu а аша, oe Roezli ly stan 13311713111 7* 011711 Phalaenopsis amabilis, Phalaenopsis Luddemanniana, Phalaenopsis sumatrana , Selenipedium c gig А splendens, сана plicata, Stanhopea tigrina, Trichocentrum albo-purpureum var. striatum, Vanda Lindeni, Vanda suavis var. Lindeni, Zygopetalum rostratum. Зое Volum Aerides Fieldingi, Aeranthes grandiflora, Aerides Houlletianum, Aganisia cyanea, Angraecum имен кал dram uniflora, Brassavola cucullata cuspidata, m, Catasetum Bungerothi aureum, Cause tum Bungerothi var. „ Pottsianum, Catasetum decipiens, Catasetum pulchrum, Cattleya Gibeziae, Cattleya labiata autumnalis, Cattleya virginalis, Cleisostoma crassifolium, Cypripedium Arthurianum var. pallidum, Cypripedium Cannartianum, Cypripedium Curtisi, Cypripedium а var. superbum, Cypripedium Leea- num, Cypripedium Moensianum, Cypripedium praestans, Cypripedium Van Houtteanum, Cypripedium villosum, Cypripedium (Selenipedium) iba Dendrobium purpureum var. candidulum, Dendrobium rutri- ferum, Dendrobium strebloceras var. Rossianum, lonopsis paniculata maxima, Masdevallia macrura, Masdevallia spectrum, Miltonia specta- bilis T —€— su. —— s Oncidium papilio var. majus, Oncidium Phala rar. Devansayeanum, cop crispum fa fastuosum, V ont Maie кемек. M. сағаны Lindl. а Odcatogiossum esame Odonto- glossum Uro-Skinneri, Paphinia Lindeniana, Paphinia Modiglianiana, Rodriguezia Bungerothi, Vanda superba. Ame Volume Odontoglossum latimaculatum, Cypripedium Miteauanum, uh Medusae, Dendrobium Bensoniae, Cypripedium bellatulum, Aerides quinquevulnerum, Odontoglossum Glonerianum, Oncidium macran- thum, Lycaste. Skinneri alba, Mesospinidium vulcanicum, Epiden- nemorale, War Lindeniana, Odontoglossum Halli, Cypripe- dium Mastersianum, терю bicolor, Vanda cœrulea, Sophronitis grandiflora, Odontoglossum radiatum, Comparettia falcata, Oncidium Forbesi maximum Cirthopetalum pulchrum, Cypri edium Harrisia- num polychromum Vanda tricolor, Cattleya chocoensis var. Miss Nilsson. Oncidium reris Polystachia pubescens, Masdevallia tovarensis, Odontoglossum Cervantesi lilacinum. A PARTIR DU 17 MARS Le prix des volumes de la « 1% Volume, fr. 100, — 2° Volume, fr. 8 LINDENIA » a été fixé comme suit 35. — me Volume, fr. 69. — 4" volume (abonnement courant), fr. 60. \Ш ШШШ < НОСЕ Internationale > PARC LÉOPOLD A Bhs ттт ЫБ ; rion DENT; pe 18 ADRESSE TÉLÉGRAPHIQUE : LINDENIA, BRUXELLES Administrateur-Directeur : LUCIEN LIN DEN GRANDE SPÉCIALITÉ D'ORCHIDEES IMPORTATIONS --- PLANTES ÉTABLIES SPÉCIMENS POUR EXPOSITIONS --- ORCHIDÉES FLEURIES Oflres et Catalogues envoyés sur demande = Les Collections d'Orchidées de la Société sont très importantes; plus de vingt-cinq serres spacieuses leur sont actuellement attribuées et leur culture n’est surpassée nulle part wF t 7 25 A — а МБВ I PER TANT CD « Les installations si pratiques du nouvel établissement permettent une exploitation à plus de 50 */, d'économie « et expliquent la modicité très réelle des prix auxquels « L'HORTICULTURE INTERNATIONALE » vend ses plantes. « Les amateurs du continent commettraient aujourd'hui une véritable erreur en s'adressant aux maisons anglaises. « L'HORTICULTURE INTERNATIONALE vend des plantes plus fortes, incomparables comme excellente culture, à « des prix de beaucoup inférieurs et l'acheteur fait encore une grande économie sur les frais de transport... > (Extrait de l'opinion de la Presse.) Les serres à Orchidées de L'HORTICULTURE INTERNATIONALE sont (s dignes, à toutes époques de l'année, de la visite des amateurs. La Société fait de grandes concessions à ses acheteurs sur place. La Société rachète les beaux exemplaires d Orchidées ' EXPOSITION UNIVERSELLE DE PARIS EN 1889 Pendant toute la durée de l'Exposition, un r INTERNATIONALE se tiendra à la dis des renseignements sur la forc plantes. Sadreser au Pavillon du aux pieds de la tour Eiffel. — > eprésentant de LD HORTICULTURE position des personnes désireuses d'avoir e et le prix de nos Orchidées et de nos autres Gouvernement impérial Présilien, $c š 4 Маз JV m me À : ! +) SERIE | TOME XXXVI ANNEE ] 559 Зте Volume 5"* Livraison PRINCIPALES DISTINCTIONS OBTENUES PAR L ILLUSTRATION HORTICOLE MÉDAILLE DE MÉRITE А L'EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE EN 1873 DIPLOME D'HONNEUR А L'EXPOSITION INTERNATIONALE D'AMSTERDAM EN 1877 MÉDAILLE D'OR А L'EXPOSITION UNIVERSELLE DE PARIS EN 1878 DIPLOME D'HONNEUR A L'EXPOSITION DE MADRID EN 1883 — rr --——————— L'ILLUSTRATION HORTICOLE REVUE MENSUELLE DES PLANTES LES PLUS REMARQUABLES DES INTRODUCTIONS NOUVELLES ET DES FAITS LES PLUS INTERESSANTS DE L HORTICULTURE PROPRIÉTÉ DE LA SOCIÉTÉ ANONYME « L'HORTICULTURE INTERNATIONALE > DIRECTEUR J P LIN DON ADMINISTRATEUR | RÉDACTEUR LUCIEN LINDEN | EMILE RODIGAS Collaboration de Botanistes et Horticulteurs éminents TABLE DES MATIÈRES 1. Henri Gustave Reichenbach . . . . . s + + + . . 39 TEXTES ET PLANCHES 2. Chronique horticole ne Ar 4l | 81. Cypripedium barbatum Lindl var. Warnerianum . . . 43 и a eoe hte adio met oot Eos 44 | 82. Anthurium Scherzerianum Schott var. . . . . . . . 45 4. Le jardin fruitier et le potager. ......... 46 5. L'Horticulture dans l'Afrique centrale . . . . + + ` AT А paru le 70 juin 1889 Prix de l'abonnement pour douze livraisons : 50 FRANCS pour toute l'union postale | PAYABLES D'AVANCE Bureaux : au siége de l Horticulture Internationale, Parc Léopold BRUXELLES Gand, imp. Eug. Vanderhaeghen. ANNONCES L ILLUSTRATION HORTICOLE PRIX DES ANNONCES La page pour unm... 04 е, Ps uus Pie В. 550 francs la demi- age ТАР rec NE AR ЗАЛА PLU UI QM e iecit e тер ЫЕ 940 > Le tiers de page dads E A MINE d) à 29 » Suae С p. e ENSE EC а 150 > Le quart de page "essa tO Me d, ACT ЗЬ 16 > DEC АА Sa d be crx uds les > Le sixiéme der page Moo ER RU d 1935 405 FENCE cS USA и; 80 > Le huitiéme de page ST ED ақысы НЯ ОТЕ ЛЕ e S SD ВАО SES MED code SO REIS ER DE BO y Le dixiéme de page Pec NL MEC o a “тте АНЫ АСА ТАНЫ ЫСЫ cree 50. > Le vingtième de page ЙЕР лө ү Yun Our 4. 3 NUR UT ac EY CTI мо. i0. . => L'administration de < l'Illustration horticole > s'est réservé le droit de refuser les annonces qui ne lui conviennent pas. ү* VERMEREN-COCHE Е ABRIQUE ET MAGASINS Tu. Е. de Wavre, Bruxelles = he. i > T қ Im == = = ЕЕ = Ep > M FN = === Мешін | pr IE NEU а En nad = ر‎ | fal Armeni Pr в = E ES пш = FANTAISIE м e : - | . | FATENCES d Ф (Ё CRISTAUX ы. ( Succursale : x ANVERS = Succursale : | ii turar | М x ти n BRUXELLES il aliens n° 4B - n° 86 Rue اڪ‎ "Ñ — Rue de des Tanneurs. || "ss "y | pe if ME ak a= la Madeleine. КС) 949" ڪڪ‎ E “әлә” SPÉCIALITÉ DE GRANDS CACHE-POTS, VASES, VASQUES POUR PLANTES D'APPARTEMENTS, SERRES, JARDINS ETIQUETTES EN PORCELAINE AVEC NOMS D'ARBRES FRUITIERS, ЕТС. LES ATELIERS DE FABRICATION ET DE DÉCOR peuvent être visités les Mardis et Vendredis. vedo Y Le OUT it pec Da. Хы” Za (Sa hasa, mt a ee ehe ал ay. «à "o -. аб he. amic ا‎ assunti ee. CL, A ae A рр Nr, سی‎ A LA MENAGERE C. DUHOT 9, Vieux Marché aux Grains, Bruxelles | ЕШ SM — — Gey pac Li NA г, $ Meubles de jardin, constructions horticoles, tondeuses de gazon, v ritables pa ss treillages ere dŠ à triple torsion, maille 4 centimètres, pour ee = chasse et prairi 2™00, fr. 0,56; 12250, fr. 0,42 ; . 0, 10 Oa, fr. 0,14 ; 0940, fr 0,12. artificielles en fil d'acie r galvanisé pour clôture. 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En ce siècle, dont les dernières années sont marquées par le relévement continu de l'horticulture et par la faveur croissante dont sont partout l'objet les Orchidées des tropiques, trois noms ont surgi autour de ces reines des fleurs et ces noms ont été presque inséparables dans ce domaine ой la science, plus équitable que l'intérêt humain, les maintiendra longtemps étroitement unis ; ces noms sont ceux de JOHN LINDLEY, de H. С. REICHENBACH et de J. LINDEN. А des plantes aux- des titres divers, quelles les deux autres ont ajouté ils sont célébres dans le monde, partout ой l'on connait les Or- leur marque. HENRI Gus- TAVE REICHEN- BACH падай à Leipsig le 3 jan- vier 1823. Son pérefutlui-méme chidées; ceux qui aiment, cultiveñt ou collection- nent ces plantes, doivent à ces trois hommes une part de leur un savant bota- niste qui a laissé un grand ceuvre, les Icones Florae Germaniae et jouissance ou de leur savoir : à LINDLEY la déli- mitation si heu- reuse des grou- pes, à REICHEN- Helvetiae, auquel REICHENBACH fils (c'est ainsi qu'il signa toutes ses déterminations et tous ses écrits) contribua pour une bonne part etqu'ilillustra en tion d'une masse énorme d'espé- ces, de variétés et d'hybrides, à M. J. LINDEN | | y donnant plus la découverte et EU ина Db de quinze cents l'introduction de 1823-1889. figures dessi- la majeure partie nées de sa main. Son premier ouvrage, Tentamen Orchidographiae Europeae, date de 1851. Sa thése doctorale sur l'origine et la structure du pollen chez les Orchidées fut publiée en 1852; mais, comme il aimait à le redire lui-méme, c'est à l'ge de 18 ans qu'il commenga ses études sur les Orchidées qui demeurérent toujours ses fleurs de prédilection. D'abord, il suivit LINDLEY dans ses immortels travaux, bientôt il devint l'émule du maitre et conquit à ses cótés une place non moins distin- guée. Comme le disait fort bien en 1871 notre savant ami le D: Masters, la vice-royauté de REICHENBACH ne cessa qu'à la mort de LINDLEY, qui survint en 1865, et depuis lors 11 fut et resta PACE Re. ei NES à eb o ^ 4 = w * ^ 4 TN E ta Rc а S 40 ° L'ILLUSTRATION HORTICOLE sans conteste la premiére autorité en fait d'Orchidées : personne ne les ru mieux 25 Іші, personne ne possédait leur facies comme lui ; on aurait dit qu'il avait la mémoire de tous les éléments réunis dans son incommensurable herbier. S'il nous avait fallu une preuve de l'étendue de son savoir, nous l'aurions trouvée quand nous eümes l'avantage de l'accompagner lors d'une visite faite dans la section des Orchidées à l'exposition quinquennale du Casino en 1888 ; durant trois heures. il nous parla de ses fleurs préférées, les désignant toutes avec netteté, reprenant parfois des élans de jeunesse et évoquant des souvenirs lointains du temps ой jaillissait sous sa plume un peu pointue plus d'un trait sarcastique. Il était déjà trés souffrant lors de cette visite et annonça avec tristesse que ce serait sa derniére. La médaille d'or spéciale que lui remit le roi Léopold II, au nom de la Société du Casino, a dû lui donner une satisfaction réelle, bien qu'il ne tint guère aux honneurs. Ses chéres Orchidées étaient ses seules délices, un véritable besoin de sa vie : il leur avait donné cinquante années de son existence; 11 avait parlé d'elles dans tous les recueils botaniques et horticoles du monde; il avait correspondu à propos d'elles avec tous ceux qui s'y intéressaient, il avait donc le droit d'en étre jaloux et il l'était, en effet, autant que pouvait l'étre un spécialiste d'une valeur aussi haute que la sienne. Ce n'est pas quil était fer. Il y a vingt cinq ans, des ouvertures brillantes furent faites au professeur REICHENBACH pour lattacher à une des chaires de botanique de notre enseignement universitaire. Savez-vous quelle fut sa réponse? « Vous possédez en Belgique, écrivit-il, des botanistes de talent que je n'ai pas la prétention d'égaler, encore moins de surpasser ;...... vous n'avez que l'embarras du choix. » | Les œuvres de REICHENBACH lui survivront. Ses Xenia Orchidacea avec leurs neuf cents dessins seraient déjà un impérissable monument; les Orchidées elles-mêmes se chargeront du soin de conserver son souvenir. : | | Ем. я HÉCASTOSIE D'UN ODONTOGLOSSUM CRISPUM En 1865, en décrivant dans le Bulletin de la Société royale de botanique le chorise du labelle d'un Cypripedium, nous disions que les Orchidées présentent rarement des anomalies. Aujourd'hui encore nous pouvons maintenir cette affirmation; en effet, eu égard à l'engouement dont les Orchidées sont actuellement l'objet et à la quantité de plus еп plus considérable de fleurs qui s'épanouissent dans les cultures, on constate parmi elles bien peu d'anomalies. Des milliers de fleurs d'Odonto- glossum ont été passées en revue récemment dans les serres ШЕ, de L'HOoRTICULTURE INTERNATIONALE à Bruxelles et une seule fleur a présenté un cas tératologique méritant d'étre, signalé. M. ROBERT SULZBERGER, jeune botaniste bruxellois, qui a bien voulu nous fleur, avait fait sur l'échantillon frais la description sommaire suivante : « Fleur portée sur une grappe normalement constituée. Les quatre piéces du périanthe insérées sur un même rang, trois étroites, la quatriéme trés large et à bords beaucoup plus plissés. bei piéces sont Sr de façon que les trois étroites sont groupées en face de la pièce large et quil n'y a pas de pétal latéralement. Labelle double, court, à bords plissés fortement, finement découpés; 1 à a fis E plus court que le premier et le surmontant dans sa partie i din muni un gynostéme double soudé dans Cette description, entiérement ка, — П ne s'agit pas ici d'une disjonction, mais bien d' n etet, notre fleur ne présente pas seulement une piè érianthi ^rai ; d'exsertion et ses dimensions, ыы aux ку өр ы kis cas О. etinm gm d'un phytogéne tout à fait distinct; d'ailleurs il y a en méme temps dde сакка ы Seon de pollinies au lieu d'une seule paire. L/ бы cona e eue communiquer cette nférieure. Pollinies doubles portées sur toute sa longueur. Pédoncule tordu. » | exacte, dit assez que le cas dont il est question présente un un cas de dédoublement véritable. action vitale « ы 8 définie. itale sur le Protophytogéne est donc nettement Ем. В. L'ILLUSTRATION HORTICOLE 41 ж - — سے‎ — — CHRONIQUE HORTICOLE Mai 18589. x = XPOSITION INTERNATIONALE DE CHRYSANTHEMES A BRUXELLES. — Suivant l'exemple tf de la Société royale d’agriculture et de botanique de Gand, les Sociétés royales de Flore ТАЗ АМ et Linnéenne réunies ouvriront à Bruxelles, le 17 novembre 1889, une exposition inter- nationale de Chrysanthémes. Plusieurs concours sont réservés, en outre, à des apports d'Orchidées, d'CEillets, de Cyclamen et de plantes ornementales. L'exposition aura lieu dans les locaux du Cercle Artistique, au Parc. BAN $ * * * | LA CHAMBRE DU COMMERCE HORTICOLE BRUXELLOIS vient de publier le règlement de ses expositions commerciales. Celles-ci auront lieu six fois par an, vers le milieu de mars, d'avril, de juin, au commencement d'aoüt, vers le milieu de septembre et d'octobre. Les récompenses . consisteront en diplómes attribués aux plantes isolées et en certificats décernés aux plantes expo- w c: A V UI m тт. o Row wx С m T "S ИИИ A ны “М УУУУ X - - + LET sées par douzaines. Ces expositions réservées uniquement aux plantes dites de commerce sont une innovation qui trouvera certainement des imitateurs dans les centres horticoles. Зы | ‘+ L'HORTICULTURE INTERNATIONALE. — L'assemblée générale annuelle statutaire а eu lieu au mois d'avril. MM. Ep. Orcer et б. WARocQuÉ, administrateurs sortants, ont été réélus à luna- nimité. L'assemblée a décidé, également à l'unanimité, de distribuer un dividende de то */, aux actions, aprés avoir opéré des amortissements trés importants. Les affaires de la Société sont, comme on le voit, des plus рговрегев. E Te ar а, мБ —D A ^ “ж EXPOSITIONS FLORALES. — La Société royale d'agriculture et de botanique de Louvain ouvrira | son exposition de roses, Heurs coupées et rosiers en pots, le 23 juin prochain, à l'hôtel de ville. | Beas Sa Le Cercle des rosiéristes à Anvers tiendra sa douziéme exposition de roses à Anvers, au palais i de l'Industrie, le 7 juillet prochain. | | | La Société royale d'agriculture et de botanique de Gand fétera le centenaire de l'introduction du Chrysanthéme, par une brillante exposition qui aura lieu au Casino du 24 novembre au 1* décembre. Il y aura des concours pour des Chrysanthémes, des Orchidées japonaises, des Primevéres de Chine, des Azalées molles, ainsi que des porcelaines, des peintures et des étoffes de soie, etc., représentant des fleurs de Chrysanthémes. * * ж LE CISSUS MEXICANA est une vigne nouvelle qui croit spontanément dans la province mexicaine de Sinaloa ой on la rencontre à des altitudes caractérisées par des températures alternativement | | | chaudes et froides. La plante a été signalée récemment à la Société nationale d'horticulture de | France. Comme généralement tous les Cissus, cette vigne pousse avec vigueur et rapidité, ses i ramifications sont nombreuses et par ses vrilles elles s'accrochent à tout ce qu'elles rencontrent. rouges ou blancs, máürissent en septembre ; ils servent aux indigènes à faire Les grains volumineux, du vin, du vinaigre et des confitures. Le vin, par son goût, rappelle celui du muscat. né Ж Ce < Fi. ал с о Б^ * | ж ж ТЕ CONGRÈS AGRICOLE ЕТ FORESTIER BELGE tiendra за huitiéme session le 21 octobre à Liége. Les quatre sections, Agriculture, Économie forestiére, Pomologie, Economie et Législation 42 L'ILLUSTRATION HORTICOLE rurales, ont mis à l'étude plusieurs questions d'intérét général dont la discussion promet d'étre animée et féconde en résultats sérieux. { * * BERTOLONIA ET SONERILLA. — La culture de ces charmantes plantes est généralement consi- dérée comme fort difficile. Aux expositions, on a soin de les couvrir de ^ed ou de châssis, quelquefois des deux. M. A. Fret, jardinier en chef au Jardin potamque de Ее, а eo par hasard, que ces plantes ne sont pas du tout aussi exigentes et il signale ce tait dans le Bulletin d'arboriculture. Des boutures piquées dans le sphagnum de quelques terrines d’Orchidées s'y dévelop- pérent d'une façon splendide. L'essai a été répété et a donné un excellent résultat. * ж ж DISTINCTIONS. — М. J. H. KRELAGE, de Haarlem, а été nommé chevalier de l'Ordre du Lion Néerlandais. Cette distinction récompense à juste titre le chef éclairé d'un des premiers établisse- ments horticoles des Pays-Bas. | | M. le р" L. Мирев, ancien rédacteur du Landbouw Courant, à La Haye, а été nommé à la fois commandeur de l'Ordre royal d'Isabelle la Catholique .et officier dé l'Ordre du Libérateur. ж ж ж LE CERCLE D'ARBORICULTURE DE BELGIQUE tiendra à Gand, à la fin du mois de sep- tembre 1889, une exposition internationale de fruits et un Congrés pomologique. Le programme des concours vient de paraitre. Il donne la mesure de l'importance que les organisateurs comptent faire prendre à cette entreprise. L'exposition de fruits que le Cercle tint au Casino de Gand en 1875 Са été la plus considérable qu'on ait vue en Europe. Celle de cette année l'égalera. | #4 LES BROUILLARDS DE LONDRES. — Dans une des derniéres séances du Comité scientifique de la Société royale d'horticulture de Londres il a été question des effets désastreux de ces brouillards. A Kew, les vitrages des serres ont été tellement salis que les vitres avaient l'air d’être des ardoises. ` Les fleurs de certaines plantes, plus spécialement d'Orchidées, se désarticulent et tombent. Chez Sir Trevor LAWRENCE, de très nombreuses fleurs d'Orchidées furent perdues en quelques heures. Chez M. Verrcu, les Camellias, surtout ceux à fleurs blanches, jetérent leurs boutons; ceux-ci sous l'effet du brouillard, semblaient se couvrir de gomme. Plus de mille fleurs de Cattleya furent perdues en trois semaines. * LES DIEFFENBACHIA, culture et description, par M. Ernest BERGMAN. — Mettant à profit les nombreux et riches éléments dont il dispose dans ses cultures au beau domaine de Ferriéres, M. Е.Вексмах a publié dans le journal de la Société nationale d'horticulture de France, une étude dans laquelle il traite avec une parfaite compétence la culture et la description des Dieffenbachia actuellement connus. Les espéces, variétés et formes que l’auteur énumére soixante trois, appartenant probablement à une demi douzaine despê 1 š : quarante et une. Cette sorte de monographie a le grand mérite d' sur un groupe trés ornemental et sous се rapport il rend un rée * ж ж l'emploi du sulfate de fer dans bien des cultures avocat à Orléans, signale à la Revue horticole un résultat quil est intéressant de mentionner. Souvent les tiges de cer- faibles pour porter les fleurs, c'est le cas pour le rosier La France, à moins que le sol n'ait été bien fumé. c'est d’arroser le fosier, quand le bouton est déjà Obtient ainsi une appeler l'attention des amateurs 1 service à l'horticulture. SULFATE DE FER. — Les effets utiles de sont connus de nos lecteurs. M. DzsBois, qui a déjà été constaté ailleurs, mais taines variétés de rosiers sont trop ` < Il y a un moyen de parer à cet inconvénient : avancé, avec une solution de sulfate de fer. On rigidité de tiges suffisante pour Soutenir les roses. » L'emploi du sulfate de fer en solution dans l'eau des arrosements mérite d'être recommandé. | Гостем LiNDEN et EMILE Ropicas. PL. LXXX] L'ILLUSTRATION HORTICOLE CYPRIPEDIUM BARBATUM LINDL. Var. WARNERIAN UM P. De Pannemaeker ad nat. del. et pinx, w L'ILLUSTRATION HORTICOLE PL. LXXXI CYPRIPEDIUM ВАКВАТОМ LINDL. var. WARNERIANUM CYPRIPEDE BARBU DE WARNER ORCHIDÉES CARACTÈRES GENERIQUES : Voir l'Illustration Horticole, tome II, pl. 64. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES : Cypripedium acaule, foliis coriaceis acutis canaliculatis maculatis, scapo pubescente, sepalo dorsali cuspidato obtuso ciliato margine revoluto, petalis lineari-oblongis subundulatis fimbriatis margine superiore verrucoso, stamine sterili lunato pubescente. LINDL. Bot. Reg., 1842, t. 17. — Cypripedium javanicum BL. Cat. 98. — Flor. Ser., ІП, 1847, t. 190. CARACTÈRES DE LA VARIÉTÉ : Planta brevior, foliis pallidioribus intensius maculatis. Flores colore insigni, sepalo superiore vitta purpurea arcuata distincto, petalis valde deflexis, labello rubro luteolo diluto. м écouvert au mont Ophir, détroit de Malacca, par Соміхо, en 1840, le type de cette espèce | fut envoyé aux célèbres horticulteurs Loppices, à Hackney, où il fleurit dés l'été suivant. lA BLUME l'avait signalé déjà auparavant dans lile de Java. Les plantes importées vers cette époque de ces stations se répandirent promptement dans les collections européennes oü leurs fleurs s'épanouissent en abondance au milieu de l'été. Elles sont grandes et belles, purpurines avec stries foncées, ont le pavillon blanc strié de lignes pourpres et le labelle en forme de casque et de couleur pourpre violacé. Les feuilles sont radicales, distiques, oblongues, aigués, canaliculées, embrassantes à la base, richement marquées au dessus d'un réseau de bandes noirátres sur un fond ^ vert pâle. La tige florale s'élève à o"25 à o™30 de hauteur, elle est pubescente, pourpre foncé, généralement uniflore et porte une bractée verte cucullée plus courte que l'ovaire. Les pétales sont linéaires oblongs, trés étalés, munis à la marge supérieure de verrues poilues pourpre noirátre; les pétales sont d'une riche couleur violette. Tous les segments sont ciliés de poils noirs. Stami- node en forme de fer à cheval. Parmi les plantes directement importées il s'est nécessairement trouvé des variétés plus ou moins marquantes. De ce nombre est le Cypripedium barbatum Warnerianum, désigné également sous les noms de C. barbatum Crossi, C. Crossi, C. barbatum biflorum et C. orbum. C'est la plante représentée dans ce fascicule de l'Illustration. Cette variété se distingue de loin' par des caractéres bien saillants. La plante est plus trapue; les réticulations noirátres des feuilles sont mieux définies ; le coloris des fleurs est plus éclatant et la bande pourpre vineux du sépale superieur est beaucoup plus nettement marquée ; les pétales sont plus défléchis; les verrues sont moins nombreuses к enfin la coloration du labelle est différente. Un point à noter, c'est qu'elle fleurit deux mois plus tôt. Une variété également fort distinguée est le -C. barbatum O'Bnem. е que C. b. gracile, grandiflorum, majus, militare, nanum, nigrum, superbum, etc.; plusieurs proviennent sans doute des e le fait remarquer le Manual of Orchidaceous Il en. existe d’autres encore telles pictum, plumosum, pulcherrimum, purpuratum, semis de plus en plus fréquents dans les cultures. Comm "A j Plants, Part IV, Cypripedium, p. I3, le C. barbatum a servi d'élément рікфониегені dans un grand donné lieu à des formes trés variées. nombre d'hybridations entre espéces voisines et a | Ём. В. aes 1707 LP: x жет? cms Mr. ار‎ Por. (Ф, МОА JUN Ye Pau С. w is = <> é i К o. Ene, "ID bi ———-——ы " T: icis Lll m Sapa prem Sh gm ? X ws dass ku оқ NEC nme . l'ensemble et de l'i L'ILLUSTRATION HORTICOLE е? , —— BIBLIOGRAPHIE A BIOLOGIE VÉGÉTALE, par PAUL VuILLEMIN (J. — Cet ouvrage.a pour auteur un écrivain bien au courant de la physiologie des plantes. Il fait partie de la Bibliothèque scientifique contemporaine dont la librairie Влпллёве poursuit avec succès la publication. Il est divisé parties dans lesquelles se déroulent la vie cellulaire, la vie individuelle et la vie sociale en trois : des plantes. Aprés avoir lu ce livre, le lecteur connaitra la cellule, les fonctions des plantes, les relations entre les individus d'une méme espéce et celles entre espéces distinctes. De nombreuses figures expliquent le texte. : ж ж LES PLANTES FOSSILES, par В. RENAULT (2. — Оп sait que la houille doit son origine à des masses énormes de végétaux qui se sont succédé nombreux et variés à la surface du globe avant l'apparition de l'homme. Ce sont ces végétaux que l'auteur étudie au point de vue de leur róle dans la formation des couches primitives et permettant d'en déterminer l'ordre chronologique. * ж ж L'ANGUILLULE DE LA TIGE et les maladies des plantes dues à се Nématode, par le D: J. Ritzema Bos G. — La monographie dont le titre précède est l’œuvre d'un observateur patient, d'un spécialiste éclairé, qui n'est plus un étranger dans l'entomologie. Non -seulement l'auteur a traité dans tous ses détails la morphologie et la biologie de cette Anguillule (Tylenchus devastatrix KüHN), mais il a étudié et analysé les maladies causées par cet insecte à de nombreux végétaux : seigle, avoine, froment, oignon, jacinthes, scilles, spergule, trèfle, chardon à foulons, sarrasin. ` De belles planches accompagnent cet ouvrage, un des plus complets et des plus importants qui aient paru sur les maladies des plantes. | 3 os we ' қ LES PLANTES DE SERRE, par P. E. De Роурт 4. — L'auteur est si favorablement connu dans le domaine de l'horticulture, ses ouvrages antérieurs ont été tellement bien appréciés, que ce nou- е + be . . ° veau livre n'a pas besoin de recommandation. Nous pourrions le signaler en peu de mots еп . disant que dans ce volume, d'une lecture facile et agréable, M. DE Puvpr а su mettre à la portée de tout le monde les notions les plus complétes et les plus précises de l'horticulture scientifique dans toutes ses applications pratiques. Tous les genres de végétaux qui réclament un abri sous le climat de la Belgique sont passés en revue et celui qui a lu et étudié louvrage sera en mesure de lever toutes les difficultés pouvant surgir en culture. La climatologie, la physiologie végétale, les sols, les engrais, les eaux, la chaleur, l'humidité, les différents genres de serres, les moyens de chauffage, l'aérage, les couches, les procédés de culture aux diverses époques de l'année, l'outillage, les modes de multiplication, les maladies des plantes, cette énumération peut donner une idée de importance де. cet ouvrage qui est suivi d'un catalogue des plantes. de serre. ue ce livre est indispensable aux jardiniers comme б коленер: Ем. В. Nous ajouterons q س (1) T = 380 p., 82 figures. Paris, J. В. BAILLIERE ET FILS. 1888. Prix : 3 fr. 50 (2) Yet IS, 400 р., 53 figures. Paris, J. В. BAILLIÈRE ET FILS. 1889. Prix : 3 fr. ES G) es gr. in-8°, 188 p., avec то pl. (Extrait des Archives TEYLER) Haarlem, HERITIERS Lo (4) Vol. in-8°, 542 p. Mons, Н. MANCEAUX. 1889. еси ` eg уз! Б^; № ws м” p ^ Ж D S e s ? E] З Аты ЖҰ ec e o 13 ME ET nort Ду (VA "my 1 E 3e sy itm rd eit „расти ANTHURIUM SCHERZERIANUM уат. MADAME DESMET-DUVIVIER SCHOTT NT eher mL жаа) yx Be att) on PE LXXXII L'ILLUSTRATION HORTICOLE ' 45 PL. LXXXII ANTHURIUM SCHERZERIANUM scHOTT var. ANTHURIUM M" DESMET-DUVIVIER AROIDÉES CARACTÈRES GÉNÉRIQUES : Voir L'Illustration Horticole, vol. IX, t. 314. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES : Voir ibid., vol. XXV, p. 40. CARACTÈRES DE LA VARIÉTÉ : Spadix erectus cerinus, spatho phoeniceo. mp ans le précédent volume de l'Illustration Horticole, еп donnant le portrait et la description | € |. de l'Anthurium X Desmetianum, nous avons fait connaitre la marche suivie par l'obtenteur ME dans la fécondation croisée des espèces plus ou moins rapprochées dont il désirait provo- quer des variations. La plante qui nous occupe aujourd'hui est un produit du méme semeur; ce n'est pas un hybride, néanmoins il est intéressant d'en mentionner l'origine. Еп 1879 M. L. Desmer-Duvivier recut quelques plantes d’Anthurium Scherzerianum parmi des végétaux divers expédiés de Costa-Rica; plusieurs fleurirent l'année suivante et quelques-unes donnérent des fleurs ayant une teinte tant soit peu carminée. L'une d'elles était plus foncée que les autres; оп la féconda par son propre pollen et cette fécondation directe eut pour résultat non seulement de fixer la coloration première, mais de Гассепішег davantage, ainsi que le mon- trérent plus spécialement certains semis portant des fleurs d'une nuance rouge sang foncé; ce gain fut répandu sous le nom d’Anthurium Scherzerianum var. sanguineum. En méme temps que celui-ci, fleurissait dans la méme serre une brillante variété de ГА. Scherzerianum, notamment ГА. S. Adriani, qui fut publiée dans Illustration Horticole de 1879 et considérée avec raison comme un type des plus distingués. М. Desmet-Dvuvivier mit à profit cette circonstance pour féconder une fleur de ГА. S. Adriani avec le pollen de ГА. S. sanguineum et parmi les produits de cette fécondation s'est montrée la belle sous-variété dont l'habile pinceau de notre artiste a su à peine rendre le riche coloris. L'obtenteur a dédié ce gain à М" Desmet-Duvivier. Le spadice en est érigé et jaune de cire ; la spathe large, longue et bien étoffée est d'un beau rouge amarante foncé. Cette variété est donc le résultat d'une sorte de sélection intelligemment combinée, les ascendants se distinguant tous deux par des qualités de premier ordre. 3 Em. R. NOUVELLE ESPÈCE DE ROSE. — Le général CoLLETT qui consacre ses loisirs à étudier la flore du Burmah et qui а découvert dans cette contrée le Rosa gigantea dont il a été question dans ce recueil, y a trouvé une autre espéce que le Jardin botanique de Calcutta a envoyée à notre rhodologue M. Сверім. Celui-ci l'a dédiée au général СоптЕтт. Le Коза Colletti CRÉPIN est une espéce à inflorescence multiflore, à bractées secondaires trés étroites ; pédicelles à articulations non basilaires, à bractéoles sétacées; boutons ovoides, atténués en pointes courtes, sépales largement lancéolés, colonne stylaire assez courte, épaisse et velue. Feuilles moyennes, à folioles ovales ellip- tiques, arrondies à la base, glabres en dessus, à dents petites; stipules libres ou presque libres. Cette espèce a le plus d’affinité avec le К. microcarpa LINDL. Elle app t à la section des Synstylae; elle est renseignée dans le compte-rendu de la séance du 9 mars de la Société royale de botanique de Belgique. LILLUSTRATION HORTICOLE LE JARDIN FRUITIER ET LE POTAGER LÉGUMES NOUVEAUX OU RECOMMANDABLES (Suite, voir page 27) www ¿leri White Plume (HENDERSON). — Pétiole blanc nacré naturellement. Cette décoloration Ss se communique jusqu’aux feuilles qui sont panachées de grandes raies blanches. Cette variété M | remarquable mérite d'étre recommandée pour la consommation d'été et d'automne. Les plantes cultivées prés à prés, soit à une quinzaine de centimétres de distance, sont trés tendres et peuvent étre consommées trés jeunes : elles s'étiolent mutuellement. Chou de Bruxelles Président Carnot: — Cette variété, le croirait-on? а été dédiée par son obtenteur М. J. E. Dixos, de Hull, au président de la République francaise! Les Anglais n'ont guère l'habi- tude de dédier sérieusement des produits nouveaux à des étrangers. Le Dixon’s Président Carnot Brussels Sprout est le résultat d’une sélection trés soignée. Les plantes bien établies sont garnies de haut en bas de gros jets, bien durs. | Haricot Valentine amélioré. — Haricot nain sans parchemin, très estimé en Amérique pour la cueillette en vert. Cosses rondes, bien faites, d'un beau vert. Sa précocité et la forme de ses cosses: le feront préférer pour le marché. Grains longs, blancs, marbrés de rouge lie de vin, assez gros, de bonne qualité pour étre mangés secs. | Laitue romaine plate maraichére hâtive. — Elle rappelle par sa forme la romaine grise de Paris et par sa couleur la romaine verte maraichére. Feuilles amples, pomme dure et serrée, tête aplatie. C'est une race spéciale pour couches en premiére saison. On l'appelle encore romaine crinoline. Oignon rosé de bonne garde. — D'après MM. VILMORIN, cette variété est d'une conservation étonnante; ils déclarent en avoir gardé plus d'un an sans constater de dépréciation sensible dans sa valeur marchande. Pour lui, c'est l'oignon de grande culture pouvant étre livré à la consom- mation en mars, avril et mai, avant que les nouveaux oignons blancs apparaissent. Il est à peu prés de méme grosseur que l'oignon rouge ordinaire, mais son coloris est d'un rose légérement cuivré. Il est bien plat, à collet fin et trés recommandable. Oignon pyriforme rouge pâle. — Il est moins long que le pyriforme jaune лай}; il a sa plus grande épaisseur un peu au-dessus du centre du bulbe. Son aspect rappelle une poire renversée. Il se découpe trés facilement en minces lanières. Pois ridé gros blanc. — C'est une variété à rames qui n'est peut-étre pas nouvelle, mais qui Joint une qualité de premier ordre à une abondante production. | Pois William Hurst (Laxton). — Се nom a été remplacé en France par celui de Pois serpette nain. Ce pois est extraordinairement productif pour sa petite taille : il n'a guère plus de o™30 à o7"35 de hauteur, mais se charge de cosses trés nombreuses, disposées par paires, longues de 0708 et méme de o"ro, trés pleines. Le grain est ridé, vert, beaucoup plus gros que le pois Merveille d'Amérique quil finira par supplanter. : . | x Pomme de terre Hermann. — Variété choisie par la maison VILMORIN-ANDRIEUX aprés des expé- riences scrupuleuses et recommandée pour son grand rendement et la résistance qu'elle offre à la maladie. Tubercules ronds, jaunes, yeux rares et peu enfoncés, chair blanc jaunátre, trés riche en fécule. De maturité demi tardive. x | Pomme de lerre Pasteur. — Variété obtenue de semis par M. RiGAULT, connu par la variété portant son nom. Tubercule de forme allongée, en rognon, plus renflé à une extrémité: peau jaune lisse; yeux peu apparents; chair jaune, d'excellente qualité pour la cuisine. | | ———— À _— - L'ILLUSTRATION HORTICOLE 47 Radis à forcer. — ММ. VirmoriN recommandent spécialement trois variétés nouvelles; le rose rond Пай}, le rond rose à bout blanc et le rond écarlate hâtif. La précocité en est considérable, ils se forment en vingt jours et sont propres à la culture sous châssis. Le premier est méplat, les deux autres sont globulaires. | Radis jaune extra hâtif (Уп.мовім). — Tout en étant un peu plus tardif que les radis à forcer, celui-ci arrive cependant en méme temps que le rond rose hátif. Sa jolie couleur jaune et sa rapide formation en font une variété recommandable. Tomate Laxton's open air. — Feuillage foncé, peu ou pas crispé. Variété rustique, résistant mieux que d'autres à la maladie. Fruit moins cótelé et mieux fait que la Tomate rouge grosse hátive, de première qualité. Tomate Mikado. — Variété américaine, remarquable par sa fécondité et sa vigueur. Se distingue de toutes les autres races par ses feuilles aussi amples que celles d'une betterave. Ses fruits sont énormes, bien lisses, de méme couleur que ceux de la tomate pomme violette. La maison ViLMORIN- ANDRIEUX la signale comme une acquisition intéressante. Tomate non plus ultra. — Magnifique variété de premier ordre, demi hátive, à tige peu élevée, très vigoureuse. Fruit bien formé, rond, méplat, dépourvu de côtes, d'une belle couleur écarlate, presque aussi gros que ceux de la Président Garfield, qu'il dépasse de beaucoup en fertilité, еп beauté et en goüt. Ses fruits sont trés juteux; la chair trés pleine, contient peu de graines. Tomate rouge grosse Ficarazzi. — La plus précoce des variétés connues. Se préte bien à la culture en serre et résiste trés bien à une température assez basse et à l'humidité. Cette variété est originaire de Sicile, d'où les fruits mûrs arrivent à Naples déjà vers le milieu de février. Port trapu, tiges fermes; plante trés fertile. Fruit de moyenne grosseur, арай, cótelé d'un beau rouge et d'un goût exquis. Tomate rouge hâtive (CHEMIN). — Gain de l'obtenteur du Céler: doré. Fruits de méme forme que ceux de la Tomate Perfection, mais beaucoup plus nombreux, quelquefois jusque quinze par grappe. L'HORTICULTURE DANS L'AFRIQUE CENTRALE A la fin du siècle dernier, Bruce avait cru découvrir les sources du Nil au nord de l'Équa- teur en Abyssinie, à un degré environ au sud de Gondar et l'Europe partagea cette opinion pendant un demi siécle jusqu'en 1840. Ce n'étaient que les sources du Nil bleu et non pas celles du Nil blanc, le vrai Nil, que le célébre:voyageur anglais avait découvertes. Еп 1840, lorsque Méhémet-Ali eut fait remonter le Nil blanc, que les Égyptiens ont.toujours considéré comme le vrai Nil, par une expédition jusqu'aux grands marais déjà découverts sous Néron et aprés lesquels ils parvinrent Gondokoro, on acquit alors la certitude, que le Nil venait du cóté des grands lacs équato- riaux alimentés par les eaux des montagnes de la Lune. En 1863, les voyageurs ЅрЁке et Grant, venus par le sud, ont cherché en vain de découvrir les sources du Nil dans le lac Ukérewe. SPÈkE croit que la rivière Somerset débouchant du lac Victoria (Ukeréwe) et tombant dans le lac Albert de Baker (Mwutan) est la vraie origine du Nil. Burton qui fit un premier voyage avec Spike еп 1858 jusqu'au grand lac Taganika, constate qu il peut exister plu- sieurs lacs communiquant ensemble et formant le système du Nil ce qui parait le plus vraisemblable. Le royaume du Ganda au nord du lac Ukérewe vit pour la première fois un. homme blanc еп 1863, le capitaine ӛріке, puis SAMUEL Baker, tous deux arrivés par le sud. Ce pays a été visité ensuite par CHAILLÉ-LONG en 1874, venu. par le nord en remontant le Nil et par STANLEY et LiNaNT DE BELLEFONDS qui se sont rencontrés par hasard à la cour d'Uganda en 1975. | - Се sont ces hardis voyageurs qui au péril de leur vie ont ouvert ces pays aux missionnaires européens ке ont pu s'y établir depuis et que des nouvelles récentes nous ont appris avoir été massacrés à la suite d'une ее du Ganda par les Musulmans qui auraient repris le pouvoir aux Ugandi afin de continuer à leur aise le trafic des esclaves. { 2 ee 4 EK ALIA Pre ^ EL ч ; AOT: Т нен A „ү 3 1 As eMe "A PT afe: (UCET Role i erp rcr cute t 73 29 у ac 44 " г. A3 ч АГ У рее у. T 4 D CERTI Se PP VES t Tai де, Ма Аче с a A > ж ie Pit, we uerum ҮТ TE т аа ee L'ILLUSTRATION HORTICOLE Le lac Ukérewe est alimenté par des cours d'eaux descendant des montagnes de la Lune, constamment saturées de pluie. Parmi ces cours d'eaux se trouve le Kitangoulé qui se jette dans le lac du côté de l'Est et qui a été descendu en partie par le capitaine Grant, le compagnon de Spike, lequel a reproduit dans la relation de son voyage (1) une belle photographie représentant le Papyrus à l'état sauvage sur le bord du Kitangoule. Au dire de Ѕрѓке, le district de Ndongo arrosé par ce cours d'eau est un véritable paradis de négres au milieu des foréts de Bananiers et dont l'entretien des jardins et des huttes dénote des habitudes d'ordre et de travail de la part de ces peuplades sauvages. Dans le royaume du Genda on rencontre partout le Bananier, dans la plaine aussi bien que dans les jardins et tout le pays en est parsemé. Il existe en outre d'immenses forêts de cet arbre produisant des bananes en si grande abondance que le sol en est jonché et qui constituent la principale nourriture des habitants. On en fait aussi une boisson fermentée appelée Mérissé ou Pombé. Le deuxième blanc qui pénétra sur le territoire d'Uganda, fut le colonel CHAILLÊ-LoNG de l'armée Égyptienne. Son expédition a sa place marquée au premier rang des voyages célébres au cœur de l'Afrique. Les preuves de courage, de constance et de témérité déployées par cet officier sont uniques dans l'histoire des voyages. Le colonel n'avait que deux hommes pour escorte; malgré ces conditions il est parvenu au lac Ukérewe. par le nord et navigua sur ces eaux transparentes un an avant STANLEY et Linanr. A son retour, le colonel fit une reconnais- sance sur le Sommerset-Nil, d’où Spike avait été chassé par les Ugos et forcé d'abandonner la navigation de cette riviére. Le colonel bravant les menaces des habitants, remonta pendant treize jours sur deux canots décorés d'arbres, cette riviére jusqu'alors inconnue depuis Urondogané jus- qu'aux chutes de Karumra Фой la riviére est connue pour verser ses eaux dans le lac Mwutan. Un troisiéme lac équatorial appelé lac Ibrahim par le colonel, a été découvert par lui par 1°30 entre le lac Mwutan et le Ukérewe en s'éloignant vers l'ouest. | А Usuwara, résidence royale sur la baie de Murchison au nord du lac Ukérewe, le roi d'U- ganda posséde une résidence oü il vient chasser le crocodile. Une avenue que STANLEY et LINANT рЕ. BELLEFONDs ont qualifiée d'Avenue des Champs Élysées (dans une visite qu'ils firent ensemble au lac) conduit à la résidence royale. Les arbres au bord de ce lac sont si grands, dit M. LINANT, quils.abriteraient de leur ombrage un régiment tout entier. D'un arbre auquel ils firent une incision en cet endroit, il coula la méme résine que máchent les femmes du Caire et qui dans се cas serait le Pistacia lentiscus. On sait que les deux voyageurs que nous venons de citer, l'un francais, l'autre américain, se rencontrérent par hasard chez le roi d'Uganda, où Vaméricain était venu par le sud, tandis que M. Глмамт, ingénieur au service du gouvernement Égyptien, était venu par le nord offrir des présents du Khédive d'Égypte au roi du Ganda et recherches sur la géographie du cours du Nil supérieur. ' - ' Le palais qu'habite ordinairement le roi du Ganda se trouve à Dubaga, à trois lieues du lac Ukérewe. SPÉKE raconte avoir vu en parcourant les jardins du roi, de superbes bosquets de plan- tations soignés par un essaim de belles jardinières; l'une d'elles se sauvant à l'approche du voyageur anglais, s'est embarrassée dans sa robe d'écorces d'arbres et est tombée à terre; elle lui envoya force rüades lorsqu'il s'approcha pour essayer de la relever. Les villages sont entourés de jardins de Bananiers, de grands champs dè Doliques (Dolichos Lubia) et- de Cayates (patates douces), de Colocases, de courges-trompettes et méme de canne-à faire en méme temps des , Ы А А , ses | -Sucre qu ils mâchent pour en sucer le jus sucré. La principale nourriture est toujours la banane, la patate et le poisson ; ) fourmis ailées, bien qu'ils aient du bétail dont- la principale utilité est de Dans ce pays, ce sont les femmes qui se livrent à ils mangent aussi des leur procurer du lait. | I Аа culture; l'homme s'occupe de travaux indus- triels, des troupeaux, de la chasse aux éléphants et autres ani maux sauvages. (Sera continué.) G DELCHE VALERIE жады темы Ааа Шы RE ы А Е. 1) Les Sources du МИ, рат BELIN DE LAUNAY, page 133. Librairie Hachette et Cie, Paris "o жалығады у ua coton ku SGK: рҮҮ РЕДУ) Ce Өл, РИ | ж Ta 2 * E ы; к, " AE OY CUR аі ы S s ій 24; " des Murs humides 4 BLATON-AUBERT 4, RUE DU PAVILLON Schaerbeek-Bruxelles Grottes, hochers, Cascades, Rivières, Statues, Vases. Ornements en Ktangs, Pierre Blaton-Aubert Imitation de bois, 50 °% d'économie, etc., ete. 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Demidoffi, Aerides Reichenbachi, Aganisia tricolor, | Catasetum discolor, Catasetum tigrinum, Cattleya aurea, Cattleya | | guttata var. Leopardina, Cattleya Lawrenceana, Cattleya Malouana, | Cattleya maxima var. Hrubyana, Cattleya nobilior var. Hugueneyi, | Cattleya Percivalliana var. Rene, neo еке var. Ана, Cattleya Trianae var. Annae, C 2 Cypripedium ен уаг. аа бейбаш жашан | superbum, Cypripedium selligerum majus, Cypripedium tessellatum | var. porphyreum, Dendrobium Ғаісопегі, Dendrobium stratiotes, Den- — айа аа ‚ Epidendrum paniculatum, Masdevallia Lindeni | (е var. Randi, Phalaeno var. grandiflora, Masdevallia Roezli, Oncidium Lanceanum var. super- bum, Oncidium Limminghei, Odontoglossum Alexandrae, Odonto- glossum nevadense, Odontoglo rubescens, Odontoglossum Ruckerianu var. purpureum, Odontoglossum Wilckeanum iudi, Paphinia cristata sis Sanderiana, Phalaenopsis Stuartiana var. —: — — aen ARE ium reticulatum, Spatho- ens ‚ Trichopilia Mes: Vida Boxalli, Vanda репина, Vends ering var, labello viridi. ne Volume Angraecum Ellisi, Anguloa Ruckeri var. media, Ansellia congoensis, Bollea pulvinaris, Brassia caudata, Calanthe Regnieri, Catasetum Bungerothi, Catasetum galeritum, Cattleya gigas, Cattleya Kimballiana, Cattleya Mendeli, Cattleya Schilleriana var. Amaliana, Coelogyne pan- durata, Cypripedium callosum, Cypripedium michrochylum ee dium Sallieri, Cypripedium tonkinense, Dendrobium EEE Dendrobium oan Epidendrum Randianum, Galeandra Devoniana . Delphina, Galeandra flaveola, Laelia ы var. Houtteana Мея Saut Miltonia spectabilis var. lineata, Oncidium св: tum, Oncidium Jonesianum, Oncidium Warscewiczi, Odontoglossum ГЛ 4 1 ГА) A 4 s= 25S | Alexandrae var. Cutsemianum, Odontoglossum grande, Odontoglossum Locianianem, Odontoglossum luteo-purpureum Phalaenopsis amabilis; Phalsenopsis Luddemanniana, Phalsenopsis sumatrana, Pilumna nobilis, Saccolabium giganteum var. illustre, Selenipedium ca iganteum, Selenipedium Schréderae var. splendens, қырда VIDES Stanhopea tigrina, Trichocentrum albo-purpureum var. striatum, Vanda Lindeni, Vanda suavis var. Lindeni, Zygopetalum me à me Volume Aerides Fieldingi, жаш каз; Aerides Houlletianum, | Aganisia cyanea, Angraecum (Lithrost s) Sedeni, Anguloa uniflora, | Brassavola eucullata cuspidata, Bulbophyllum grandiflorum, Catasetum Bungerothi aureum, Catasetum Bungerothi var. Pottsianum, Catasetum | decipiens, Catasetum pulchrum, Cattleya Gibeziae, Cattleya labiata autumnalis, Cattleya virginalis, Cleisostoma crassifolium, Cypripedium | Arthurianum var. pallidum, Cypripec C ianum, Cypripedium | Curtisi, Cypripedium Harrisianum var. superbum, Cypripedium Leea- num, Cypripedium Moensianum, Cypripedium praestans, Cypri ripedium Van Houtteanum, Cypripedium PER Cypripedium (Selenipedium) | Wallisi, Dendrobium purpureum var. candidulum, Dendrobium rutri- ferum, Dendrobium strebloceras var. Rossianum, Ionopsis paniculata maxima, Masdevallia macrura, Masdevallia spectrum, Miltonia specta- bilis n Омаш MH, Oncidium papilio var. majus, Oncidium P ar. Devansayeanum, р crispum fa fastuosum, узом E: sapis гл e гл tin Lindl. var Барсана, | 1 ‚ Odonto- ‚ glossum Uro-Skinneri, Paphinia Lindenians, Paphinia Modiglianians, Rodriguezia Bungerothi, Vanda superba. Ame Volume Odontoglossum latimaculatum, Cypripedium Miteauanum, Nanodes edusae, Dendrobium Bensoniae, Cypripedium bellatulum, Aerides quinquevulnerum, Odontoglossum Glonerianum, Oncidium macran- thum, Lycaste Skinneri alba, Mesospinidium vulcanicum, Epiden- drum nemorale, Warrea Lindeniana, Odontoglossum Halli, Cypripe- | dium Mastersianum, Leptotes bicolor, Vanda ccerulea, Sophronitis grandiflora, Odontoglossum radiatum, Comparettia falcata, Опс dium num polychromum, Vanda tricolor, Cattleya chocoensis var. Miss Nilsson. Oncidium iridifolium, Polystachia pubescens, Masdevallia tovarensis, Odontoglossum Cervantesi espe Sae cristata var. alba, Selenipedium ea caudatum var. Albertianum, Angraecum ses- quipedale, Miltonia (Odont.) >< Bleuana, ү donate Bleichróderia- num, Odont. Pescatorei var. Lindeni, Odont. Rossi var. Mommi, Odont. |! Warocqueanum. Forbesi maximum, Veil ade pulchram, Cypripedium Harrisia- | T prix des volumes Bc Ja « LINDENIA » a été fixé comme suit 1 Volume, fr. 100. — 2° Volume, fr. 85. — 9% Volume, fr. 65. — 4° volume (abonnement courant), fr. 60. Société anonyme « L Horticulture Internationale » PARC LEOPOLD des ud Ru 2E GE Lil, Б кә ADRESSE TÉLÉGRAPHIQUE : LINDENIA, BRUXELLES Administrateur-Directeur : LUCIEN LINDEN GRANDE SPÉCIALITÉ D'ORCHIDEES IMPORTATIONS --- PLANTES ÉTABLIES SPECIMENS POUR EXPOSITIONS --- ORCHIDÉES FLEURIES — . . Ofires et Catalogues envoyés sur demande —..... W^ Les Collections d’Orchidées de la Société sont très importantes; plus de vingt-cinq serres spacieuses leur sont actuellement attribuées el leur culture n’est surpassée nulle part ен, © att o © вы ن‎ aS АУ КЕ. NA Ore ASNT T « Les installations si pratiques du nouvel établissement permettent une itation à si ‚81 pratiqu i exploitation à plus de 50 °/, d'éco « et expliquent la modicité très réelle des prix auxquels « L'HORTICULTURE INTERN ATIONALE » "ie ses ахай, a Les amateurs du continent commettraient aujourd'hui une véritable erreur en S'adressant aux maisons рына «L HORTICU LTURE INTERNATIONALE vend des plantes plus fortes, incomparables comme excellente culture, à « des prix de beaucoup inférieurs et lacheteur fait encore une grande économie sur les frais de transport 2% (Extrait de l'opinion de la Presse.) Les serres à Orchidées de L'HORTICULTURE INTERNATION i $a ғ NALE sont d à inn , , de la visite des amateurs. La Société fait de grandes concessions à ses sudan vee мент Vici ES La Société rachète les beaux exemplaires d Orchidées ————....... gn —— n EXPOSITION UNIVERSELLE DE PARIS EN 1889 i | Pendant toute la durée de l'Exposition, un représentant de L HORTICULTURE SS se tiendra à la disposition des personnes désireuses d'avoir es renseignements sur la force et le prix de nos Orchidé | | гсшаеез et de nos autres plantes. 5 adresser au Pavillon du Gouvernement impérial Brésilien aux pieds de la tour Eiffel. | y f ا(‎ RRS AS کت‎ TIS Aa | г =” i SÉRIE POME X w ANNÉE 1889 3"* Volume 6"* Livraison PRINCIPALES DISTINCTIONS OBTENUES PAR L ILLUSTRATION HORTICOLE MÉDAILLE DE MÉRITE A L'EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE EN 1873 DIPLOME D'HONNEUR A L'EXPOSITION INTERNATIONALE D'AMSTERDAM EN 1877 MÉDAILLE D'OR A L'EXPOSITION UNIVERSELLE DE PARIS EN 1878 DIPLOME D'HONNEUR A L'EXPOSITION DE MADRID EN 1883 — a — À — LILLUSTRATION HORTICOLE INTRODUCTIONS NOUVELLES ET DES FAITS LES PLUS INTÉRESSANTS DE L'HORTICULTURE PROPRIÉTÉ DE LA SOCIÉTÉ ANONYME « L'HORTICULTURE INTERNATIONALE » "—— — و DIRECTEUR J. LEDEN ADMINISTRATEUR | | RÉDACTEUR LUCIEN LINDEN | ÉMILE RODIGAS Collaboration de Botanistes et Hortieulteurs éminents TABLE DES MATIÉRES 1. Chronique horticole .............. 49 TEXTES ET PLANCHES 2. L'Herbier du professeur Reichenbach. . . . . . > . DA M Muda cts har o omo ng 3. La deuxiéme exposition de la Chambre du commerce hor- but Баға pde Othe ос улу: 56 ШС М ЫЫ 22-42-5276 кут Tei 56 4. L'Horticulture dans l'Afrique centrale . . . . + + . 57 А paru le 37 juillet 1889 Prix de c pour douze livraisons : 50 FRANCS pour toute l'union postale PAYABLES D'AVANCE au siége de Horticulture Internationale, Parc Léopold BRUXELLES Bureaux : Gand, imp. Eug. Vanderhaeghen. ANNONCES LILLUSTRATION HORTICOLE ——— od U PRIX DES ANNONCES La page pour un mois . ose * 2 50 francs Pour un an 350 francs La ean age > Mc v EIE dM UNE pM EU. cir c. e e AE. > Le tiers de page е gt ыы MP У.а > о. 0 Le qua de page » 16 » » нЕ. Le sixiéme de page > 12» » 80 5 Le huitiéme de page > 8 › » 60 > E dixiéme de page » 6 > » 50 > E 4. > » 49» Le vingtiéme de page Kw L'administration de < l'Ilustration horticole > s'est réservé le droit de refuser les annonces qui ne lui conviennent pas. —— r 5... L'HORTICULTURE INTERNATIONALE SOCIETE ANONYME Parc Léopold, Bruxelles. | COLLECTIONS DORCHIDÉES A PRIX REDUITS A NOTRE CHOIX Ces COLLECTIONS ne renfermeront que de belles et bonnes plantes de force à fleurir; elles s'adressent spécialement aux amateurs commengants, à ceux qui veulent s'essayer dans la culture des Orchidées. Elles sont destinées à propager le goût de ces admirables plantes. Nous nous imposons, dans ce but, de grands sacrifices. SUIVANT FORCE francs A. 1" Collection : 12 Orchidées variées de serre froide ! 2 а EE RE Tone ОР n AE 50 75 а 250 В. 2me * 12 : ç p am š do: sere tempo; о оыс 155240. 50, 79-8. 200 5 : n 12 » » de serre chaude 40 75 à 950 : m » 25 » » -de serre froide . E. jme » 25 » » de serre tempérée ay v us s: ы F. бте » 25 » » е serre chaude.. ее Ht =e, 50 à "^ = тте » 100 » . de serres variées . . . . . . EEUU 500. 600. we 2 as J те » 12 Cypripedium variés de serre t EE St T aM. к 4 қ : bo dee uc S 9 Neo 60, 80, 100 à 900 áh We уф м O W 1000 К. 11ше » 6 Dendrobium VARY 2-5” Мез сз o EN T er. or GO, 1000, -1500- ` 8. -5000 L. 19те » 12 a udi duree. ccce f Mop e и е аы ай, 50, 75 & 100 M. 138m » 6 Cattleya et Lodi мын се сет кы А-А; 100-@ -200 m lu en ^ bee шылы rou dic 5 0. 15me д х $ о а o. ТО meo ЧЕ OCA DETER LG I ы? 50, 80, 100 à 250 Р, 16% n а VAPIÉS Co qme ere : roce o M ius O, O, Ор & 1000 Q pe - . 1 C wa . ею -BU- 100 В. 18те » d Odontoglossum и - OO; 200 S. 19me » ы > к d = x * е s М . М + . 20, 40, 80 а 125 T... жә » T » Alexandrae en Surio cue rer MM muita M iin Об 160 8-200 U. 21me » - ics KART eri buie Ни 50, 100, 150 à 200 Ye: 2am » 5 Oncidium Е. 125, 200, 300 à 500 W. 2, о. X. 24m » 6 Vanda, Aerides, Saccolabium к. 50, 80, 150 à 250 Же 25me » 12 i NS DO DM жес ы CE ШМ, 75, 125 à. 200 7. 26me » 6 оо variées en few. ETE Кен ү ск с Аата күү 75," 150, 300 à 400 ZZ. 97ше » 12 e NE anc os eade c WO жете ы AAT 50, 100 à 500 ZZZ. 9те А m is f : 75, 150, 300 à 1000 250, 500, 1000 & 2500 “= TOUTES LES ORCHIDÉES OFFERTES CI-DESSUS SONT ÉTABLIES —— .— L'ILLUSTRATION HORTICOLE 49 CHRONIQUE HORTICOLE 30 Juin 1889. 1 TOS A FLORE DES NÉCROPOLES ÉGYPTIENNES. — La Revue des sciences naturelles appliquées Қ №) renferme, p. 420, une notice des plus intéressantes sur la flore des sépultures égyptiennes, k. dont les restes les plus curieux, déposés au musée du Caire, ont été étudiés par le D' ScHwEIN- FURTH. Toutes les plantes auxquelles ces spécimens appartiennent, existent encore actuellement dans la vallée du Nil sans que, aprés cinquante siécles, on puisse constater la moindre différence entre la végétation d'aujourd'hui et celle des nécropoles. On a recueilli des fleurs violettes de Delphinium glaucum, le Pavot rouge, des fleurs rouge brun de Carthame, le périanthe bleu du Lotus, des fleurs bleues de Nymphaea coerulea, des Roses trémières, des Chrysanthémes des jardins. La plupart des momies ensevelies dans les sépultures de la vingtième et de la vingt-et-unième dynastie, c'est à dire de 1100 à 1000 avant lére chrétienne, portaient autour du cou et sur la poitrine des guirlandes de feuilles de céleri entrelacées de fleurs bleues du Nelumbium speciosum ou Lotus mystique. * “ж PRIMEVÈRES DE CHINE А FLEURS BLEUES. — М. Carrière signale avec raison ce groupe de primevéres dans la Revue horticole. Feuilles et fleurs, coloris et forme, tout s'est modifié et pour- tant, chose marquante, la plupart de ces variations dans la taille, la forme, le coloris se repro- duisent avec beaucoup de régularité et ont une forte tendance à la fixité, caractére fondamental des races. Le bleu très pâle s'est accentué davantage, il va aujourd'hui au bleu violet, beaucoup plus intense; de plus, dans ce groupe, il existe des variétés à feuilles de fougére. * ж CONGRÈS BOTANIQUE DE 1889. — Parmi les nombreux congrès auxquels l'exposition universelle de Paris fournit l'occasion, nous signalons celui qui se réunira dans la seconde quinzaine du mois d'aoüt, au siége de la Société botanique de France. Deux questions sont portées à l'ordre du jour : 1° les caractères que l'anatomie peut fournir à la classification, question importante dont l'étude a déjà donné des résultats pratiques trés remarquables ; 2° l'utilité qu'il y aurait à établir entre les sociétés et musées botaniques une entente pour arriver à dresser des cartes exactes de la distribution des espéces et des genres de végétaux à la surface du globe. * + * RHUS VERNICIFERA. — M. Сн. NAUDIN qui continue à la villa Thuret (Alpes maritimes) ses expériences culturales, recommande, dans la Revue des sciences naturelles, Ла plantation de cet arbre qui produit le beau vernis connu sous le nom de laque du Japon. C'est un petit arbre rustique qui, d'aprés l'auteur, pourra étre cultivé dans la majeure partie de la France et probablement aussi en Belgique. Il ne faut pas le confondre avec l'Ailante que l'on appelle improprement vernis du Japon. * ж ж ^ LA ROSE REINE MARIE-HENRIETTE est une des plus belles, des plus floriferes et des plus rustiques parmi les variétés de rosiers grimpants. Cultivée contre un mur exposé au midi, elle épanouit ses fleurs de bonne heure. Il est bon de la cultiver franche de pied, si l'on veut qu'elle se développe parfaitement. Les boutons ressemblent à ceux de la rose Général Facqueminot, mais lorsque les fleurs s'épanouissent, les pétales prennent une teinte de rose délicat; ces fleurs contrastent d'une façon brillante avec les boutons blancs de rose Niphetos et les fleurs jaunes de Maréchal № ігі. ж ж ж Mo. Pot. Garden, 1893 L'ILLUSTRATION HORTICOLE — WITTEMBERG et plus particuliérement le faubourg du cháteau de cette localité est aujourd'hui un des centres les plus importants de l'horticulture en Allemagne. On y voit des champs entiers de Giroflées, de Verveines, de Réséda, d'Aster, etc. La culture du Muguet introduite seulement il y a une douzaine d'années y est devenue une spécialité trés importante et trés rémunératrice. Les muguets de Wittemberg sont préférés par les fleuristes à ceux de toute autre provenance. Ils sont expédiés en quantités énormes à Berlin et de là en Russie, en Autriche et méme en France. Les Giroflées y sont cultivées en pots, certains établissements en possédent jusque 20,000 conte- . B £s + . nant chacun huit plantes; ces pots sont disposés sur d'immenses gradins. * * * L'EXPOSITION DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE qui aura lieu à Anvers en 1800 présentera un attrait de plus en ce qu'elle sera étendue à une exposition de tout ce qui concerne le microscope, les perfectionnements et lusage de cet instrument aujourd'hui indispensable dans la science. On célèbrera à Anvers le 300"* anniversaire de l'invention du microscope. ; A LES PLANTES JAPONAISES à l'Exposition de Paris. — Les amateurs d'horticulture qui visiteront l'exposition, auront sous bien des rapports à satisfaire leur curiosité. Qu'ils n'oublient point de visiter le Jardin japonais; ils le trouveront en entrant par la porte d’Iéna et en suivant l'Avenue des Marronniers qui mène au palais du Trocadéro. Il est situé dans un espace entouré d'une palis- sade de bambous. M. Casawara, horticulteur à Tokio (Japon), у a réuni tout ce qu'il faut pour constituer un jardin japonais, sans oublier des arbres réduits à des proportions minuscules, ce qui, au Japon, est une perfection. C'est à peine si l'on peut y reconnaitre les végétaux qui, introduit dans nos jardins, acquiérent leur développement normal. | * ж ж ORCHIDÉES DÉNOMMÉES OU DÉTERMINÉES par REICHENBACH fils. — Le Gardeners’ Chronicle a donné à ses lecteurs le conseil d'envoyer à l'Herbier des jardins royaux de Kew les échantillons authentiques que les horticulteurs et amateurs d’Orchidées posséderaient encore des espéces ayant servi aux déterminations du célébre orchidographe. 5 L'Herbier de Kew est parfaitement outillé et il possède le personnel voulu pour recevoir et rendre utiles les documents de cette nature. Nous engageons vivement nos amis à remettre à cette destination, sinon des spécimens entiers, au moins des fragments (pseudobulbes, tiges, feuilles et fleurs) des spécimens sur lesquels des observations quelconques ont été faites par l'auteur prérap- pelé. L'adresse qui suit est suffisante : Kew Herbarium, England. On fera bien d'ajouter en marge le mot Orchids. S | EXPOSITION GÉNÉRALE D'HORTICULTURE А BERLIN. — Nous avons déjà annoncé que la Société pour l'avancement de l'horticulture dans les États Prussiens a résolu d'organiser une grande exposition horticole en 189o. Celle-ci aura lieu du 25 avril au 5 mai. Le programme qui vient de paraitre, fait voir qu'il sagit d'une entreprise extrémement considérable. Ce programme comprend quatorze sections dans lesquelles trouvent place en 419 concours les plantes ornementales, les nouveautés, les Orchidées, les plantes de serres, les Roses, les arbustes forcés, les plantes vivaces, les plantes bulbeuses, les fleurs coupées et les bouquets, les plants de pépiniére, les fruits, les légumes, l'architecture paysagiste, l'industrie et la science horticoles. C'est un des pro- grammes les plus amples que nous ayons jamais vus. Les hommes les plus éminents tant de la botanique et de l'horticulture que d'autres branches scientifiques ont accordé à cette cuvre un concours, empressé. Nous aurons l'occasion d'y revenir. Pour le programme, on peut s'adresser à M. le prof. WirTMACK, secrétaire général, Invaliden- Strasse 42, à Berlin. | i : x L'ORCHIS FOLIOSA, originaire des Iles * | Ы | * Madére, est une des plus belles espéces terrestres que lon puisse cultiver en plein air dans les j % Fol * ardins de nos régions tempérées. Du sein d'une belle кы, "LA AS ) e Love 51 ——— L'ILLUSTRATION HORTICOLE touffe de feuilles, oblongues lancéolées, 's'éléve un long épi de nombreuses et belles fleurs purpu- rines du plus charmant effet. Si cette espéce était de serre chaude, on la rencontrerait probable- ment dans les cultures autant qu'elle le mérite. | es LE SOJA HISPIDA. — C'est à peine si cette plante recommandée depuis quelques années déjà par tous les organes de l'horticulture a su trouver droit de cité dans quelques rares jardins maraichers en Europe. Au Japon, la culture en est tellement répandue que la récolte annuelle en est évaluée à la somme considérable de cent millions de francs. ж жж EXPOSITIONS FLORALES. — La Société royale d’Horticulture de Tournai organise pour le 15 septembre prochain, à l'occasion du 70"* anniversaire de sa fondation, une grande exposition internationale de produits de l'horticulture. Le programme comprend 150 concours affectés à toutes les branches de l'horticulture, de la floriculture, de la culture maraichére et des arts horticoles. — La Société royale d' Agriculture et de Botanique de Louvain ouvrira le 1° septembre une ехро- sition d'horticulture et d'agriculture et des branches qui s'y rattachent. — Une exposition de plantes, fleurs, légümes, etc., aura lieu à Groningue (Pays-Bas), du 24 juillet au 4 aoüt prochain, à l'occasion de la réunion de la Société Néerlandaise d'horticulture et de botanique. š | ж ж UN NOUVEAU PERCE-NEIGE. — Le Galanthus Fosteri BAKER a été importé de l'Asie Mineure, province de Sirwas, au Jardin de Kew. Il rappelle le G. Elwesi avec des feuilles plus larges; les lobes des segments du périanthe sont bien étalés au sommet et plus ou moins crispés; le tube formé par les segments intérieurs est plus large que dans le С. Elwesi. Les étamines du С. Fosteri ont à peine la moitié de la longueur des segments intérieurs. Comme le G. Elwesi, le nouveau venu est marqué d'une grande tache verte à la base des segments intérieurs. C'est une jolie plante qui recevra bon accueil dans les jardins. : ж ж UNE ÉCOLE D'AGRICULTURE ЕТ D'HORTICULTURE а été créée prés de Jérusalem par la famille ре Вотнзснио. M. ERMENS, ancien directeur des cultures du Maharadja de Cashmyr, a été appelé à la direction des vignobles de cet établissement. Il y a planté déjà 9,000 à 10,000 plants de vignes régénérées de Cashmyr. Il s'occupe également de la culture du safran et des plantes à parfum. * жж IRIS ATROPURPUREA Baker. — ММ. Damman et Ci, de Naples, ne se bornent pas à envoyer dans le monde des légumes d'élite. Voici une nouvelle espèce d'Iris qui est signalée dans le Gardeners’ Chronicle. Par son feuillage, son port et son inflorescence, elle rappelle l'Iris Sari var. lurida, seule- ment tous les segments sont d’un coloris noir pourpré; ceux de l'extérieur sont plus étroits et munis d'une barbe épaisse prés de l'onglet. | | és LES ORCHIDÉES DANS LES ÉGLISES. — Les visiteurs de l'église du Sacré Cœur à Streatham, un dimanche de mai dernier, ont été agréablement surpris de voir le temple décoré par une pro- fusion de fleurs d'Orchidées dues à l'obligeance d'un orchidophile bien connu, M. R. MzasunES, des Woodlands. L'autel était orné d'une foule de fleurs coupées, tandis que des quantités de Cattleya, Odontoglossum et Oncidium dans leurs corbeilles ou leurs pots, entremélés avec goût de Fougères et de Palmiers, étaient groupés à l'entour. Le public fut admis le méme jour à visiter les Woodlands dans lesquels l'abondance des fleurs ne permettait guère de voir l'absence de celles ortées à l'église. ү | : = 2% LE PHYLLOXERA, en dépit de toutes les précautions, de toutes les mesures administratives, continue ses déprédations. Maintenant le redoutable insecte a atteint les vignobles se trouvant 52 L'ILLUSTRATION HORTICOLE entre Smyrne et Bondijah en Asie Mineure. Il a égal t envahi les importants vignobles de la compagnie anglaise au Cap de Bonne Espérance. * * * LES POIRIERS DU JARDIN DES PLANTES. — Contrairement à ce que Гоп voit fréquemment, M. Max Совмо, le directeur du Jardin des Plantes, à Paris, au lieu de détruire ce que son prédé- cesseur avait tenu à collectionner avec soin, a voulu conserver les matériaux qui servirent au professeur Décaisne pour l'élaboration de son bel ouvrage Le jardin fruitier du Muséum. Sur un terrain convenablement préparé, il a fait planter 554 variétés de poires, la plupart représentées par plusieurs exemplaires. : ж ж LES LÉGUMINEUSES ЕТ LE CARBONATE DE CHAUX. — D'aprés une opinion trés répandue, les Légumineuses exigeraient dans le sol la présence d'une quantité de carbonate de chaux évaluée à 2 ou 3 p. °/,. D’après une communication faite derniérement à l'Académie des Sciences de Paris par M. P. pe Monpésir, le calcaire est simplement favorable à ces plantes sans leur étre néces- saire, encore moins indispensable. Pourvu que les Légumineuses trouvent dans le sol des phosphates et de la potasse, il leur suffit de rencontrer une minime quantité de chaux comme celle qui est combinée avec les matiéres humides, alors méme que celles-ci sont loin d'en étre saturées. * ж ж LE CONGRÈS DES ROSIÉRISTES organisé par la Société royale d'horticuliure de Londres et la Société nationale des rosiéristes а eu lieu à Chiswick les 2 et 3 juillet dernier. Une exposition de roses anciennes et nouvelles, variétés botaniques et variétés horticoles, ainsi que de tout ce qui se rapporte à la culture ou à l'histoire du Rosier a eu lieu en méme temps. L'exposition, malgré la saison avancée, a été extrémement remarquable et le congrés lui-méme a eu également un grand succès. Lord PENZANCE a fait l'historique de la culture du Rosier et des progrés accomplis depuis le commencement de ce siécle. Il a signalé avec raison la diminution de la vigueur que l'on constate chez les variétés récentes et le peu de parfum des roses nouvelles. Notre compatriote, М. Е. Crip, rhodologue bien connu, a proposé une nouvelle classifica- tion du genre Rosa qu'il divise dans les quinze sections suivantes : 1° Systylae; 2? Stylosae, 3° Indicae, 4° Banksiae, 5° Gallicae, 6° Caninae, 7^ Carolinae, 8» Cinamomeae, 9? Pimpinellifoliae, 10° Luteae, 11° Sericeae, 12° Minutifoliae, 13° Bracteatae, 14° Laevigatae, 15° Microphyllae. чыл LE KENNEDYA RUBICUNDA est une charmante liane qui peut étre cultivée en serre froide, méme en orangerie et qui donnera durant des mois une succession de jolies fleurs. On la culti- vera le mieux en la plantant en pleine terre dans la báche d'une serre, de maniére à laisser la tige et ses ramifications s'élever le long d'un tuteur ou d'une colonne en bois, afin que les branches puissent librement retomber et épanouir ainsi leurs nombreuses fleurs. Sa tige atteint jusqu'à 7 mètres de long, ses feuilles sont soyeuses en dessous, ses fleurs sont grandes, pourpre foncé : et disposées en grappes axillaires. La plante est originaire de Nouvelle Hollande d'oü elle fut introduite il y a un siécle. * ç | SOCIÉTÉ FRANCAISE D'HORTICULTURE A LONDRES. — А l'instar de leurs confréres de Néer- lande, les Francais qui résident à Londres ou dans les environs dans la pratique horticole, ont fondé une société dans laquelle annuité, tous ceux qui parlent la langue française. La sociét Shaftesbury Avenue, London W. de la capitale pour se perfectionner sont admis, moyennant une légére са Son local 27, Gerrard street, Гостем LINDEN et EMILE Ropicas. er. ia.) ek ee Са "ты AM A WU RR SS z PL. LXXXIII L'ILLUSTRATION HORTICOLE > < > © А > t < aa) © = cá с. < x. © — ге. 2 2 < A4 P. De Pannemaeker del Goossens pinx. L'ILLUSTRATION HORTICOLE PL. LXXXIII PASSIFLORA TRILOBA Ruiz et Pav. PASSIFLORE A TROIS LOBES PASSIFLORÉES CARACTÈRES GENERIQUES : Voir l'Illustration Horticole, t. V, pl. 175 CARACTÈRES SPÉCIFIQUES : Rami teretes. Folia membranacea spinuloso-denticulata glaberrima, subtus glauca, 5-6 poll. longa, 4-5 poll. lata, e basi profunde cordata (lobis rotundatis), ovata acuta integra vel ad medium in lobos tres ovatos obtusos divisa, lobo medio latiore obtusiore vix longiore. Petioli 3-6 poll. longi, apice biglandulosi; stipulae ovato-lanceolatae cordatae acuminatae duplicato-serratae sesquipollicares. Bracteae foliaceae ovatae acutae glanduloso-serratae, pollices 2 longae, I 1/2 poll. latae, in involucrum late campanulatum trifidum coalitae, flores superantes. Coronae faucialis fila sepalis aequilonga crassa liguliformia patentia, albo- et violaceo-annulata. Fructus ovoideus edulis. Passiflora triloba Ruiz et Pav. DC. Prodr. Ш, 330. — P. colubrina PoEPP. et ENDL. Nov. Gen. et Spec. II, 58. — М. T. MASTERS in Martius Flora Brasiliensis, t. 13, pars I (1872), p. 560. Habitat in Peruvia. па Passiflore que M. Lucien LINDEN a eu l'obligeance de soumettre à mon examen et NA dont la description précède, est une espèce bien tranchée et qu'on peut reconnaitre sans p 2 peine. Jusqu'ici je ne Гаі jamais vue cultivée, quoique le nom de l'espèce se trouve dans un catalogue des Passiflorées cultivées dans le Jardin impérial de Botanique de S'-Pétersbourg que M. ре REGEL a bien voulu me transmettre il y a quelques années. C'est une espèce boli- vienne, de port vigoureux, toute couverte d'une matiére pruineuse, à feuilles grandes, charnues, pétiolées, stipulées. Au sommet du pétiole, long de six pouces environ, se trouvent deux glandes assez grandes et stipitées. Les stipules sont foliacées, longues de 25"" environ, en cœur à la base, largement lancéolées. Le limbe a environ 15“ de longueur, 10-124" de largeur, en Cœur à la base (à lobes arrondis), de forme ovale ou bien divisée, jusqu'au milieu, en trois lobes obtus. Chaque pédoncule mesure prés de 50"" et porte au sommet trois bractées foliacées, stipuliformes, connées à la base en cupule. Les fleurs ouvertes ont 8-ro** de diamètre. А la base elles sont pour- vues d'un tube charnu, cylindrique, au dessus en entonnoir. Les sépales oblongs obtus sont verdátres en dehors, pointillés de violet en dedans. Les pétales ont la méme forme que les sépales, mais ils sont d'une consistance beaucoup plus amincie et d'une couleur violette. Les fils de la « couronne » sont trés nombreux, les extérieurs sont plus courts que les pétales, mais ceux de la seconde série sont à peu prés de la méme longueur, charnus, plus ou moins aplatis, blancs, annelés de violet. Les filaments intérieurs beaucoup plus petits sont déliés en forme de denticules. Dans l'intérieur du tube se trouvent d'autres saillies membraneuses entières, d'un intérêt purement botanique. L'ovaire en forme d'œuf est porté sur une colonne épaisse au sommet de laquelle se trouvent aussi les étamines; les styles sont dilatés en massue. MAXWELL T. Masters. * ж ж La tribu des Passiflorées, la plus importante de la famille des Passifloracées, est une des plus riches que l'on connaisse et par le nombre des espéces — on en compte 175 — et par leur valeur ornementale. Ce sont pour la plupart des arbrisseaux grimpants, munis de vrilles axillaires qui s'attachent à tous les appuis qu'elles rencontrent; leurs fleurs varient de forme et de couleur; le fruit est une baie. Quelquefois il est comestible; c'est le cas pour Гезрёсе qui nous occupe. L'ILLUSTRATION HORTICOLE uis assez longtemps connues dans les cultures; les plus répandues sont les especes P. quadrangularis, P. айша, P. coerulea (plus particuliérement désignée sous le nom de « fleur de la Passion »), P. edulis, P. filamentosa, P. racemosa, etc., dont les fleurs se distinguent toutes par le charme de leur couronne. D'ailleurs c'est un des caractéres du genre que d'avoir le tube garni à la gorge de nombreux filaments disposés en une gracieuse couronne. А ces espéces sont venues s'ajouter beaucoup d'autres; en méme temps il s'est produit des hybrides comme P. Loudoniana et P. Neumanni et des variétés, telles que P. Impératrice Eugénie, Bijou, Constance Elliott, Impératrice Eugénie à feuilles panachées, dont il serait difficile d'indiquer l'origine. La planche ci-contre а été peinte par M. A. Goossens, d'aprés un exemplaire ayant fleuri ce printemps dans une des serres de L'HORTICULTURE INTERNATIONALE, à Bruxelles. Les graines en furent recueillies dans les environs de 5% Cruz de la Sierra par M. le О’ Sacc. qui les envoya à M. J. LINDEN. | | | Le Passiflora triloba a été décrit ci-dessus d'une facon compléte par notre savant confrére le D: M. T. Masters qui a traité les Passiflorées dans la Flora Brasihensis. Avons-nous besoin de dire que c'est une belle espèce dont la place est marquée dans nos serres ? Elle sera mise au commerce trés prochainement par L HORTICULTURE INTERNATIONALE. Un certain nombre de Passiflores sont dep Ем. В. L'HERBIER DU PROFESSEUR REICHENBACH Par son testament, le célébre orchidographe a légué son précieux herbier et tous les riches matériaux accumulés dans son cabinet depuis prés d'un demi-siécle et qui ont servi à ses travaux, au Musée impérial de Vienne, sous la réserve que ces matériaux seront conservés, durant vingt-cinq années, dans des caisses bien scellées, afin d'étre soustraits aux investigations des hommes de science. Toutes les déterminations, toutes les descriptions faites par le testateur demeureront donc sans contrôle et sans sanction durant un quart de siècle ! Les collections que la confiance des orchido- philes a réunies à Hambourg, seront des documents absolument morts durant le méme espace de temps, et qui sait dans quel état ces collections végétales, renfermées dans des caisses scellées, seront retrouvées par ceux qui viendront aprés nous! Non seulement son herbier, mais sa biblio- théque botanique, ses instruments, sa collection de graines, tout a la méme destination. Et si par hasard Vienne n'avait pas accepté, c'est le Jardin botanique d'Upsal qui aurait recueilli cette importante succession. А défaut d'Upsal, le testament désigne l'Université Harvard à Cambridge (Amérique) et enfin le Jardin des Plantes à Paris. Il est au moins étrange de constater que le Jardin royal de Kew, partageant le sort de tous les jardins botaniques d'Allemagne, eux aussi complètement oubliés, n'est pas méme mentionné dans le testament du célèbre аа INFLUENCE DU SUJET SUR LA GREFFE. — Voici un nouveau fait à l'appui di ier oué l'influence du sujet sur le greffon ne saurait être contestée. Il est cité dans le ‘n° d = | F Journal des Roses. Un certain nombre de rosiers ont été greffés sur Rosa pol ^us о b : égal de la méme variété ont été greffés sur Rosa canina. Les uns et les Ns а; Sogni absolument de la méme maniére, empotés dans la méme terre placés dans res ont été traités d'une serre à forcer. Or, voici les résultats qui ont été observa , les mémes conditions AE « Les rosiers greffés sur Rosa polyantha ont donné deux fois plus de roses que ceux greffés sur Rosa camina et, de plus, ils ont 7 و‎ 4 - , eu sur eux une avanc i i | ; ance de quinze jours comme précocité. » Ces résultats sont trés remarquables et la question de l'influence du sujet mérite d'attirer davantage l'attention des expérimentateurs. сүзе Ia? Шақ he ee ннн ыы. i “уррошолу2 #2 “рр «ғутлиаониод “7 cd чел OLLO VLVL'14d4 VINODHH OF wi < АА. “4 y Fal Ww p 54 б y "ау Иа | Леса Att | Cu nU 1} му ) BP "ay, % ‘ ET "A MUN à T е W Y à à à 4 à à e pp e ж ы. ое маш s вен ә т ае 4 s rv o mr а Ru oum bo UB Dau ee е L'ILLUSTRATION HORTICOLE 55 PL. LXXXIV BEGONIA ERIITATA-QTTO-vat. BEGONIA PRÉSIDENT DE BOUREUILLES BEGONIACÉES CARACTÈRES GÉNÉRIQUES : Voir l'Illustration Horticole, tome Il, p. 68. CARACTÈRES- SPÉCIFIQUES : B. caule simplici tomentoso; foliis crassis, tomentosis, subpeltatis, oblique ovatis crenatis ; floribus longe pedunculatis cymosis : masc. 4-sepal. quorom 2 minora; foem. 3-sepal. quorum unum brevius; capsula alis subaequalibus duabus parum majori- bus apice acutis, unica apice obtusa. Patria Mexico. > es Begonia à feuillage se sont successivement modifiés autant que les Begonia à fleurs; А) les uns et les autres continuent А solliciter l'attention de nombreux amateurs. De leur EE côté les producteurs, semeurs ou simples observateurs, пе se lassent guére et la veine semble inépuisable. Aujourd'hui les efforts se dirigent dans une nouvelle voie; il s'agit de réunir dans la méme plante les deux conditions du succés certain, la gráce des fleurs et la variété du feuillage. C'est de France que nous viennent actuellement, dans la série de ces plantes féériques, de véritables merveilles : la variété Président de Boureuilles est 4а nombre; que le lecteur veuille jeter ип coup d'eil sur la planche ci-contre due au pinceau de М. A. Goossens, et il sera de notre avis. Reconnaissons tout de suite que nous devenons exigeants. La plante telle qu'elle est, avec son feuillage si gracieusement coloré, ses grandes veinures brunes et sa teinte rose pourpré aux reflets métalliques, contrastant avec la nuance rouge sang de la page inférieure du limbe, a-t-elle besoin d'un autre décor pour se faire valoir? Réellement non! Et pourtant c'est sa charmante et riche floraison qui lui valut, à l'Exposition quinquennale du Casino en 1888, le premier prix pour la plante nouvelle présentée en fleurs. L'exemplaire exposé par M. Ер. PynAERT avait un mètre de hauteur et montrait plus de deux cents fleurs épanouies. Ajoutons que la plante avait fleuri tout l'hiver et avait fourni déjà un nombre considérable de boutures. Fleurs et feuilles réunies, hátons-nous de le dire, forment ici un riant ensemble. Le Begonia Président de Boureuilles fait partie d'un groupe de variétés issues du Begonia peltata et parmi lesquelles nous aimons à citer Gloire de Jouy, Madame Lionnet, M. Hardy, Noémi Mallet et surtout Arthur Mallet qui se distinguent toutes par la magnificence de leur feuillage. Celui-ci est porté sur des tiges tomenteuses, il est tomenteux et charnu, semipelté, obliquement ovale et crénelé. Les fleurs sont disposées en cimes dichotomes, longuement pédonculées. Le type est originaire du Mexique. | Ішге trés facile et fleurissent abondamment, leur mérite ne saurait | м. К. Ces plantes sont d'une cu étre contesté. L'ILLUSTRATION HORTICOLE LA DEUXIÈME EXPOSITION f DE LA CHAMBRE DU COMMERCE HORTICOLE BRUXELLOIS ки ette exposition s'est ouverte le dimanche 16 juin et, disons-le de suite, elle a eu un WÎ succès trés légitime. La Chambre du commerce horticole bruxellois, qui compte actuelle- Й ment plus de 200 membres, se montre à la hauteur de sa mission et est venue combler une véritable lacune. Cette utile institution est la premiére de ce genre qui ait compris les véri- tables intéréts du commerce horticole de notre centre, et, nous pouvons le dire à l'honneur de ses fondateurs, elle a fait plus en six mois pour l'horticulture marchande bruxelloise que n'a fait, par exemple, pour ses membres, la Chambre syndicale des horticulteurs gantois. Celle-ci en est encore, aprés douze ans d'existence et avec des ressources plus importantes, à étudier l'organi- sation à Gand, d'une Bourse de commerce horticole et d'expositions commerciales. Aussi les progrés réalisés depuis quelque temps par l'horticulture marchande de notre capitale sont-ils immenses. De nombreuses transactions ont été faites à l'exposition de dimanche et la plupart des exposants ont lieu d'étre trés satisfaits. Une foule de visiteurs n'ont cessé d'admirer pendant toute l'aprés-dinée ces belles plantes. | Cette exhibition à laquelle collaborérent une quarantaine d'exposants, était surtout remarquable par la grande variété et la beauté de ses produits. De nombreux diplómes et certificats de recom- mandation ont été décernés. | Nous avons à noter principalement les grands et majestueux Palmiers, tels que Kentia rupi- cola, Areca Baueri et sapida, les belles et rares Orchidées, exposés par le comité. Le lot de M. DELANGHE-VERVAENE, de St-Gilles, était surtout remarquable par la diversité et la bonne culture de ses plantes, parmi lesquelles nous avons trouvé particuliérement intéressants ses Anthurium, notamment une variété à fleurs blanches pointillées de rouge, trés jolie, ses Fougéres herbacées, Begonia, Cyclamen et Asparagus. M. Dnars-Dow, de Laeken, exhibait un beau lot de Palmiers, Fougéres, Pandanus; Croton et Caladium au riche feuillage coloré de teintes variées, ainsi quun Anthurium trés bizarre. М” Brock, de Schaerbeek, exposait une magnifique collection d'Orchidées variées qui a été récompensée раг un diplôme de 1” classe avec félicitations du jury. Nous enregistrons également avec plaisir la collection de plantes exposées par М. DECRAEN- LONGHE, de St-Gilles, comprenant le Dracaena Douceti, au feuillage ligné de blanc, et l’Anthurium Decraenei, belle variété d'un rouge écarlate tacheté de blanc, ainsi que de beaux Dracaena cannae- folia et divers Palmiers. M. VANUFFELEN, de Molenbeek-St-Jean, avait envoyé une belle collection de Pétunia bien fleuris, de Fougères diverses, de Broméliacées et Palmiers. MM. Dewotrs, de Boitsfort et GALOPPIN, de Schaerbeek, ex admirées. | Notons encore : les Palmiers, Dracaena et Hortensia de M. Глемем fils, de Schaerbeek; les Aspidistra panachés, Broméliacées et Palmiers trés bien cultivés de M. =e de St-Gilles; les belles petites Fougères de M. VAn Kerkwyck; les Pétunia bien fleuris de M no et les Amaranthes (Crête de coq) très jolis de M. GIELES, de Molenbeek: les Pues les Broméliacées et le fort Cycas revoluta de M. VANDER MEULEN, de Bruxelles : a Ficus PER de M. DECRAEN de St-Gilles; les plantes diverses fleuries de M. VAN Месе де Molenb k ; à p Imiers et roses coupées de M. VANDENBRANDEN, de Laeken, etc. | Еа” posaient de superbes roses, trés L'ILLUSTRATION HORTICOLE 57 Mentionnons également, avant de finir, le beau lot de Cycas revoluta, plantes trés rustiques pour appartements, de M. PauL Buquer, de Groenendael. | Somme toute, réussite compléte et progrés trés considérable sur l'exposition précédente. L'exhibition de ce jour était charmante et fait prévoir pour la suite des floralies commerciales trés importantes. Aussi adressons-nous nos félicitations les plus vives au dévoué président M. Lucien LINDEN, au secrétaire, M. PauL Buguer, ainsi qu'aux autres membres du comité et aux commis- saires, au zèle desquels nous sommes heureux de rendre hommage. (Extrait du Journal de Bruxelles.) L'HORTICULTURE DANS L'AFRIQUE CENTRALE (Suite, voir page 47) Pendant le séjour que fit M. Linant ре BELLEFONDS à la cour du roi du Ganda, celui-ci lui envoya, dit-il, comme rareté un fruit dont il n'a pu déterminer l'espéce, ayant la forme d'une banane, mais avec l'extrémité plus pointue. «Il est sur la tige par régimes de cinq ou six fruits ; sa grosseur est celle d'une petite banane; sa couleur extérieure est d'un rouge vif; l'enveloppe solide et épaisse est composée de fibres longitudinales. Elle présente la texture d'une datte ; par le choc elle se fend suivant les fibres et se sépare aisément du fruit intérieur; l'odeur est faiblement alliacée A l'intérieur et contient un corps mou, blanc, couvert d'une pellicule comme un citron. Cette pellicule renferme une matiére blanchátre, comme la chair d'un citron avec cette différence que les pepins noirs et en grande quantité sont disséminés dans la masse. L'écorce a un goût astringent ; l'intérieur est acide comme un citron, j'en ai fait une excellente limonade. » Le Calebassier ou Baobab (Adansonia digitata) est le plus gros arbre de l'Afrique centrale, où il produit un fruit en forme de capsule ronde, ovoide et allongée en forme de poire ou de croissant (1). Il. n'est pas rare de compter une cinquantaine de formes différentes de fruits sur le méme arbre. Au fait il est difficile d'en trouver deux exactement pareils, les plus gros ont trente centimétres de long sur quinze de large: Ils contiennent une pulpe aigrelette, sucrée et rafraichissante, appelée pain de singe et qui sert d'aliment aux habitants dans le pays des négres. Les calebas- siers et les figuiers qui poussent de toutes parts en Afrique centrale donnent l'ombrage aux indigénes, tandis que leurs fruits leur servent de nourriture. Ces calebasses vidées, fournissent toutes sortes d'ustensiles de ménage et de vases à boire la bière de banane et de mais. On conserve cette boisson fermentée (mérissé ou pombé) dans de grandes jarres. C'est la boisson la plus appréciée des Ugandi et dont ils s'enivrent volontiers. | | Les piéces d'étoffe faite au moyen d'écorce d'arbres appelées Magungo (du nom d'un district du royaume d'Unyoro au nord du Ganda) servent à fabriquer des robes, couvertures, mouchoirs qui sont pliés soigneusement, des tapis, des nattes, rideaux de toutes longueurs et employés à recouvrir également les divans. Il est de ces étoffes qui sont aussi fines que du drap, elles sont d'un rouge fauve rayé. Les Ugandi cultivent ces arbres à étoffe en assez grand nombre pour suffire à habiller toute la famille, et chaque propriétaire en posséde un certain nombre dans ce but. Les arbres qui produisent ces écorces étant trés gros et appartenant à la tribu des Byttnériées, on en détache facilement le liber qui constitue de grandes pièces de ces toiles d'un si grand usage en Afrique tropicale. Le colonel CHAILLÉ-LONG, dans une autre reconnaissance qu'il fit à l'ouest du Nil blanc supérieur jusqu'au Makraka Niam-Niam, ouvrant ainsi à travers un pays hostile une route directe (1) M. BELIN DE LAUNAY en donne une belle photographie, p. 30, dans son Ouvrage : Les Sources du Nil. — an" MM س‎ 8 L'ILLUSTRATION HORTICOLE ; i de Lado, sur le Nil blanc, jusqu'au pays des Niam-Niam, a rendu de EM 2777-28 graphie en ramenant en Égypte des hommes Niam-Niam de la € vost к été si longtemps mise en doute; au dire du colonel, ils BM - ag g ^ m oe on pas de bétail. Dans ce pays l'écorce des grands arbres pi à faire des qm i cousus ensemble ; elles sont trés légéres et peuvent porter jusqu à trente psc = avec des cang de ce genre quil navigua sur les lacs et redescendit ensuite le Nil jusqu а. emi la Pa proche station égyptienne sur le Nil supérieur. Lorsque le colonel quitta: le pt emn et Ha il mee à une des femmes Akka si elle voulait venir avec lui, elle lui répondit 5, à condition qu'il ne la mangerait pas. La principale nourriture des habitants de ce pays est également la banane et comme viande, les fourmis ailées ou les enfants de lait à la broche. Lorsque le colonel CHAILLÉ-LoNG rendit visite au roi Rionga, d'un pays au Tore ue Ganda, celui-ci était habillé d'écorces d'arbres imprimées de dessins et figures noires qui donnaient à ce vétement l'aspect d'un drap européen. | Le colonel Gorpon qui a été gouverneur des provinces égyptiennes de l'Equateur et du Soudan jusqu’à la prise de Chartoum où il périt, а dressé plusieurs cartes de reconnaissances sur le Nil et ses affluents. Tout le Haut Nil et les bords des lacs équatoriaux, dit-il, sont tellement remplis de fourrés de Papyrus qu'il est impossible de distinguer les courants à travers les immenses marais qui couvrent ces régions et qui renferment des milliers 43105 peuplés de crocodiles, de rhinoceros, hippopotames, mélés aux roseaux de Papyrus. On cultive aussi dans l'Afrique tropicale le Lablab vulgaris; il y est également spontané. Citons aussi le Haricot de Chine (Vigna sinensis), le Haricot sabre (Canavalia gladiata), le Corchorus olitorius, le Cajanus flavus, le Cucumis chate (Abdellaom), concombre en forme de faulx qui sert à faire de la limonade. Le Melon d'eau et l'Hibiscus esculentus sont également cultivés, ce dernier pour ses capsules mucilagineuses qui se mangent cuites, assaisonnées au gras. Le Chitita (Capsicum frutescens) ou piment enragé, de cinq à six millimétres seulement de longueur sur deux à trois de diamétre, est partout spontané dans le pays des négres. Quand un blanc en mange, la bouche lui en cuit durant plusieurs jours et lui cause une souffrance des plus agaçantes. Parmi les Légumineuses, le Pois cajan (Cajanus bicolor) est spontané et aussi cultivé pour ses graines qui se mangent cuites assaisonnées de sel et d'huile. Parmi les Palmiers, on rencontre le Phoenix spinosa à petits fruits, spontané, et qui n'est autre que le P. dactylifera modifié par la culture dans la basse Egypte. Le Zizyphus spina Christi est également un arbre commun en Afrique. L' Hibiscus cannabinus qui croit en Afrique centrale, produit des fibres servant à faire des cordages. Le Ricin commun croît également partout en Afrique centrale. Le Bananier est l'arbre dont le fruit est le plus abondant et le plus apprécié. Bien que la consommation en soit considérable comme aliment ou pour en faire la boisson fermentée en usage dans le pays et bien aussi que les éléphants en mangent des quantités considérables, cela n'y parait guére, tant le pays en produit. Les éléphants sauvages, lorsqu'ils arrivent par troupeaux dans une forét de Bananiers, font de véritables carnages de ces arbres. Cueillies vertes, les bananes se cuisent sous la cendre et constituent un excellent aliment. Séchées comme les pruneaux, on en fait de la farine avec laquelle on prépare une sorte de pain. G. DELCHEVALERIE. p^ 2 ім ХОР ф < r 4, x ^ AN қ, Le = HN de қ T a ж | x L I N D LOON OG 42h ei ENIA DES ORCHIDÉES PUBLICATION MENSUELLE IN-FOLIO Chaque livraison contient quatre belles planches richement coloriées DIRECTEUR J. LINDEN Rédacteurs en chef : Lucien Linden « Emile Rodigas Abonnement pour le volume en cours: 60 fr. pour les 12 livraisons, payables d'avance Bureaux : 100, Rue Belliard, à Bruxelles < Le plus beau, le plus exact et Je meilleur marché des ouvrages de luxe périodiques spéciaux aux Orchidées ر یو ہی n‏ —— COMPOSITION DES LIVRAISONS PARUES l Volume Aeranthus Leonis, Aerides maculosum var. formosum, Aerides | var. grandiflora, Masdevallia Roezli, Oncidium Lanceanum var. super- m, О | odoratum var. Demidoff, Aerides Reichenbachi, Aganisia yen Catasetum discolor, Catasetum tigrinum, Cattleya aurea, Cattley guttata var. Leopardina, Cattleya Lawrenceana, Cattleya Ne. Cattleya maxima var. Hrubyana, Cattleya nobilior var. Hugueneyi, arenas copie der qt yar. ri her EPAR var. P Сүре SR Lawrenceanum var. Hyeanum, Cypripedium a superbum, Cypripedium selligerum majus, Cypripedium tessellatum | 4 | labello viridi. drobium thyrsiflorum, пеар paniculatum, Masdevallia Lindeni | var. porphyreum, Dendrobium Faleoneri, Dendrobium stratiotes, Den idium Limminghei, Odontoglossum Alexandrae, Odonto- glossum alios. Odontoglossum ramosissimum, Odontoglossum rubescens, Odontoglossum Ruckerianum, Odontoglossum vexillarium var. purpureum, Odontoglossum Wilckeanum albens, Paphinia cristata var. Randi, Phalaenopsis Sanderiana, Phalaenopsis Stuartiana var. | Menon, Restrepia калар; Dein — Spatho- gusto dens, Trichopilia dais; Vanda Boxalli, Vanda Deunjsoniánà, P ipa Sanderiana var. 2" Volume Angraecum Ellisi, SER. Ruckeri var. media, Ansellia congoensis, Bollea pulvinaris, Brassia caudata, Calanthe Regnieri, Catasetum Bungerothi, Catasetum galeritum, Cattleya gigas, Cattleya Kimballiana, Cattleya Mendeli, Cattleya Schilleriana var. Amaliana, Coelogyne pan- durata, Cypripedium callosum, Cypripedium michrochylum, Cypripe- dium Sallieri, Cypripedium tonkinense, Dendrobium bracteosum, Dendrobium inauditum, Epidendrum Randianum, Galeandra Devoniana var. Delphina, Galeandra flaveola, Laelia elegans var. Houtteana, Masdevallia Veitchi, Miltonia spectabilis var. lineata, Oncidium cuculla- tum, Oncidium Jonesianum, Oncidium Warscewiczi, Odontoglossum Alexandrae var. C 7 Od 1 Сатай; cep ке Odontoglossum Lemma Odontoglossum lut Roezli ри amabilis , Phalaenopsis Luddemanniana, Phalaenopsis sumatrana, Pilumna nobilis, Saccolabium giganteum var. illustre, Selenipedium caudatum giganteum, Selenipedium Schroderae var. splendens, Spathoglottis plicata, Stanhopea tigrina, Trichocentrum albo-purpureum var. striatum, Vanda Lindeni, Vanda suavis var. Lindeni, Zygopetalum rostratum с ' Bre Volume Aerides Fieldingi, Aeranthes grandiflora, Aerides Houlletianum, Aganisia cyanea, Angraecum (Lithrostachys) Sedeni, Anguloa u uniflora, Brassavola cucullata cuspidata, Bulbophyllum grandiflorum, Catasetum erothi aureum, Catasetum Bungerothi var. Pottsianum, Catasetum decipiens, Catasetum pulehrum, Cattleya Gibeziae, Cattleya labiata autumnalis Cattleya virginalis, Cleisostoma crassifolium, Cypripedium um var. pallidum, Cypripedium Cannartianum, Cypripedium - Curtisi Spas Harrisianam var. superbum, Cypripedium Leea- um, Cypripedium Moensianum, Cypripedium praestans, Cypripe edium tá “Pastissets; Cypripedium villosum, Cypripedium (Selenipedium) | Wallisi, Dendrobium purpureum var. candidulum, Dendrobium rutri- ferum, Dendrobium strebloceras var. Rossianum, Ionopsis paniculata maxima, Masdevallia macrura, Masdevallia spectrum, Miltonia specta- bilis Moreliana, Sess —S Oncidium I" var. majus, Oncidium Phala [^ —— crispum fastuosum, ея —Á Trianae, odoris Lindl. var. r.béphicantom, Odontoglossum triumphans, Odonto- glossum Uro-Skinneri, Paphinia Lindeniana, Paphinia Modiglianiana, Rodriguezia Bungerothi, Vanda super Ame Volume Odontoglossum latimaculatum, Cypripedium Miteauanum, Nanod Medusae, Dendrobium Bensoniae, Cypripedium bellatulum, Aerides quinquevulnerum, Odontoglossum Glonerianum, Oncidium macran- thum, Lycaste Skinneri alba, Mesospinidium vulcanicum, Epiden- drum nemorale, Warrea Lindeniana, Odontoglossum Halli, Cypripe- dium Mastersianum, Leptotes bicolor, Vanda ccerulea, Sophronitis grandiflora, Odontoglossum radiatum, Comparettia falcata, Oncidium | Forbesi Max TMS, Cirrhopetalum pulchrum, Cypripedium Harrisia- num polychromum, — tricolor, Cattleya chocoensis var. Miss Nilsson. Oncidium iridifolium, dere pubescens, Masdevallia tovarensis, Odontoglossum Cervantesi lilacinum , Coelogyne cristata var. alba, Selenipedium caudatum var. Abstain; Angraecum ses- quipedale, ems (Odont.) X Bleuana, Odontoglossum Bleichróderia- num, Odont. Pescatorei var. Lindeni, Odont. Rossi var. Mommi, Odont. Warocqueanum, Cattleya Mossiae var. Bousiesiana, Cypripedium Elliot- tianum, Dendrobium densiflorum, Phaiu s grandifolius, Thunia Mar- shalli, Anguloa Clowesi, Laelia majalis, Cattleya Mossiae var. Waroc- ueana. T SS ag a a ست‎ Le prix des volumes de la « LINDENIA a été fixé comme suit E Volume, fr. 125. — 2™° Volume, fr. 100. — $" Volume, fr. 75. — jp volume (abonnement courant), fr. 65. Architecture de Jardins ` SERRES ET. F ORCERIES PLANS. TRACES, TRANSFORMATIONS: ET. PLANTATIONS = Fins ET JARDINS © PLANS ET CONSTRUCTIONS DE SEES EN TOUS GENRES "La боб b HORTICULTURE “IN TERNA TIÓNÀLE, désirant donner satisfaction aux incessantes demandes de sa clientèle, а honneur de linformer qu'elle ouvrira à partir du 1" остовве 1889, um département: spécial. d'Architecture de Jardins et de Constructions de Serres. _ La Direction de LHORTICULTURE | INTERNA TIONALE a été consultée, pendant ces der- nières années, sur la plupart des : grands travaux d'architecture paysagiste et sur l'organisation | des serres les plus importantes de l'Europe. L'expérience quelle: а acquise par de nombreuses créations, notamment la construction de grandes serrés au domaine royal de Laeken et Vinstalla- tion du vaste établissement modèle de L'HORTICULTURE INTERNATIONALE à Bruxelles, est une garantie de la bonne exécution des travaux qui lui seront confiés. Elle s'est ee un arehitecte paysagiste de talent et des collaborateurs capables de les exécuter à des conditions trés raisonnables. L HORTICULTURE INTERNATIONALE n'entreprendra que des travaux d'une | -certame importance | ETUDES, PLANS & DEVIS . , j SE Ы. | š Prière d'adresser les lettres concernant l'architecture comme suit : 4 E ы МЖ c 1:2 7% T^ WM LL e O ler Ьо 1 0 Ë ager ¿À pr £ 4 VEN Fr у ma, © =o, A 2 К { | A30 — E IN ] p 1 4 % Le 3 Eg =. . o 522 B. 4 x Ni е Ех 4 Ж REY z ^ W ға кү” ж. =. Р 3 L'Horticulture 5 Internationale Département d Architecture ^ PARC LEOPOLD ыз مب“‎ н —m Wu k — PEL ITE Rr н S EXPOSITION "UNIVERSELLE І DE PARIS EN 1889 Pend aos durée de l'Exposition, un ‘représentant de L’ Honor des renseignements P i five la disposition: des : ‘personnes désireuses d’avoir | a force р! аще et: le prix de nos: Orchidées et-de nos autres *- | S'adresser au p e 257170 du Go uo À ucerneme. š Z en, «e А aux pieds: de la tour. Eiffel ent RED ial нтів ee | — M M: ы” k. Л — ——— — RR “CK " me 9: SERIE 2-2 ТОМИ XXXV ANNÉE 1559 > 3"* Volume : 7"* Livraison | PRINCIPALES DISTINCTIONS OBTENUES РАВ LILLUSTRATION HORTICOLE | MÉDAILLE DE MÉRITE A L'EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE EN 1873 | DIPLOME D'HONNEUR A LEXPOSITION INTERNATIONALE D'AMSTERDAM EN 1877 | MÉDAILLE D'OR A L'EXPOSITION UNIVERSELLE DE PARIS EN 1878 DIPLOME D'HONNEUR А L'EXPOSITION DE MADRID EN 1883 eee DE L'ILLUSTRATION HORTICOLE REVUE MENSUELLE DES PLANTES LES PLUS REMARQUABLES DES INTRODUCTIONS NOUVELLES ET DES FAITS LES PLUS INTÉRESSANTS DE L HORTICULTURE Î PROPRIÉTÉ DE LA SOCIÉTÉ ANONYME « LD HORTICULTURE INTERNATIONALE > — س DIRECTEUR D 11 D IN: ADMINISTRATEUR | RÉDACTEUR LUCIEN LINDEN | EMILE RODIGAS Collaboration de Botanistes et Horticulteurs éminents TABLE DES MATIERES 1. Chronique horticole .........0.... 59 TEXTES ET PLANCHES 2. Les forêts dans l'Afrique centrale. . . «+ - + . iw 69 | 85. deum Scherzerianum Schott var. M?* Lucienne 3. Culture des ee TES ет de M ent à BE A BIRDS hea ho yg E Rar vna a RED . 63 4. поене. UN жалы Ұста a tenes TS EH d . J 68 | 86, d агару Н. B. var. obtusum M. Kuhn . 65 A paru le 70 aout 1889 Prix de азам pour douze А : 50 FRANCS pour toute l'union Ce PAYABLES D'AVANCE Bureaux : au жөке de Horticulture Internationale, ars Мерей BRUXELLES Gand, imp. Eug. Vanderhaeghen. ANNONCES L'ILLUSTRATION HORTICOLE s ч” PRIX DES ANNONCES La page pour un mois . 50 francs Pour un an e franes La ond tac » а АТЫ 29 » | » EE P OS Ge E P T A A » Le tiers de page ары АВ 1 Ба. ju о. ү, > de page » 16 > » 110 > Le sixiéme de page » 12 » А 80 > e huitiéme de page » 8 > ? 60 ы > dixiéme de page » Mewes Ue 6 » » 90 > vingtiëme de page ^ О NS. NIU. » BORDER ud zu... 40 > 3 it» L'administration de < l'Illustration horticole > s'est réservé le droit de refuser les annonces qui ne lui conviennent pas. d { Í E- , , H à ч t 4 SOCIÉTÉ ANONYME | Parc Leopold, Bruxelles. | COLLECTIONS DORCHIDEES i A PRIX RÉDUITS A NOTRE CHOIX 8 COLLECTIONS ne renfermeront que de belles et bonnes plantes de force à fleurir; elles s'adressent spécialement aux amateurs аа, à ceux qui veulent s'essayer dans la eulture des Orchidées. Elles sont destinées à propager le goût de ces admirables | plantes. Nous nous imposons, dans ce but, de grands sacrifices. d SUIVANT FORCE 1 francs А. lre Collection : 12 Orchidé | š me io rchidées variées de serre froide . . . . . . ууу EEUU EN. 40, 50, 75 а 250 : - 12 de serre tempérée . . , . , x wes g: Sie мы м. Е 2 » dé Bere байча, ©. ges "HE 3 к D. 4me » 25 » » e TOC С ЗВ 40, 50, | fo a 250 de serre froide . GEO ЧО Ал US ir, š E a x RID Mo cuu 117100, 195, 150 в BOO 9 » de serre tempérée SES | F 6me » 95 RTE Ba Ua р и У оо RO н 1 25, 150 а 500 » > Че serre chaude. . š G. тте : 100 dé nn dr d tou ima eic dw 27100, - 125, .. 150: à 50 H. 8те » 12 € yrripeliun variés de serre pup АК M No uri sous 500,1. 000,800 а 2500 I 2 Ў рің UA NC M КОЛЫ сатта a w ҮП 60,0 80, 100: 22 10% » 50 М КУДУ д 250, 400, 500 à 1000 К. 11me » 6 Dendrobiuin аы š 800, ‚ 1500 à 3000 L. 12m А = АЕ 30, 50, 75 à 100 M. 13me » 2 Cattleya et m Wes co er cnr pm enr sia BOE 80: 100:-8- DB N. 14me А n E mc жнр O асе. 50, ATER . 100 0. 15me b б e ae PES AI CAE ‘ pte АДН er ae ee e ҚАТА AY 50, 80, 100 a 250 P. 16m. 2 6 Masdevalli variés поте? ат ей 150, 250, 400 & 1000 Q. үре n 12 20, 30, 50 à 100 В. . 18m » 6 Odontoglossum variés . 50, 70, 80 à 200 COS E yy » 12 20, 40, 80 à 125 T. 20me » 12 » Maxi. en а 50, 100, 150 à 200 U. 21me » 25 variés . 50, 100, 150 à 200 MORAL m » 6 Oncidium variés . 125, 200, 300 à 500 W. 99ше » 12 | 25, 40, 80 à 125 = me » 6 Vanda, Aerides, Saccolabium v variés ке Ru E Le 50, 80, 150 à 250 Y. 25 » 12 н о C wasa a er. 40, . 76, 125 % 2200 | Le 96me » 6 Orc à: без variées еп feurs | : VAN AE iby ЫЫ LE 75 150, 300 à 400 ZZ. 27% » 12 x pest m Е Qr HM ANON сы? 50, 100 à 500 LLL. 28me » 5. » UO SCR S US poe cuu cU E e Во ТВО. 800. à 1000 OU 250 ‚ 1000 à 2500 TOUTES | | $ i= LES ORCHIDÉES OFFERTES CI-DESSUS SONT ÉTABLIES L'ILLUSTRATION HORTICOLE 59 CHRONIQUE HORTICOLE Aoüt 1889. = NCORE UN NOUVEAU LÉGUME. — Celui-ci répond au nom de Cougoulou de Kashmir. C'est | i | toujours M. PAILLIEUx, l'introducteur qui habite Crosnes, qui en recommande l'essai. C'est INEA: une sorte de navet plat, à chair blanche, très ferme, de saveur légèrement sucrée et peu piquante. Comme M. CARRIÈRE, de la Revue horticole, nous attendrons ce que dira l'expérience de ce nouveau:légume d'hiver que, suivant M. PaiLLiEUx, sa forte saveur, sa consistance et sa jolie forme recommandent particulièrement pour garnitures et ragoûts. бы" PROGRÈS DE L'HORTICULTURE. — Comme un exemple de ce que peut actuellement l'horti- culture, le Gardeners Chronicle citait dernièrement le fait suivant : Un horticulteur des environs de Norfolk (Angleterre) a expédié avec le meilleur succés une boite contenant des plantes de muguet à Pietermaritzburg, Cap de Bonne.Espérance. Elles étaient soigneusement emballées dans une boite de fer blanc, chaque racine dans de la mousse humide enveloppée elle-même de papier de plomb. Les souches étaient disposées de maniére à permettre le développement foliaire. Lors de l'emballage les plantes étaient sur le point de commencer leur feuillaison, et à leur arrivée à destination les boutons étaient sur le point de faire leur évolution. Elles avaient voyagé tout juste 24 jours. 4 | жж LE CHRYSANTHEME MRS ALPHEUS HARDY a décidément son histoire. Nous avons déjà fait connaitre le prix considérable auquel il fut vendu. Voici ce que raconte le journal The Garden : Un jeune Japonais, appelé NEISIMA, désirant se convertir au christianisme, partit pour l'Amérique et fut introduit chez M. Harpy qui l'envoya à l'Académie de « Andover and Amherst. » Revenu ‘4, au Japon en qualité de missionnaire, il expédia en témoignage de gratitude une caissette de ce ` Chrysanthème à M™ Harpy qui le donna à planter à un cultivateur de Boston. Le reste de ‹ [histoire est connu, nous avons voulu faire connaitre plus précisément avec le Garden l'origine 222 de ce splendide Chrysanthème. pU * ж ж C КАС | — éennes comptent actuellement 5 3577. LE COLORIS ET LE PARFUM DES FLEURS. Les cultures europ | р M | We environ 4200 espèces de plantes. On peut se demander combien de celles-ci sont odoriférantes. Le | “parfum, la qualité la plus poétique des fleurs, peut être considéré comme une exception, en effet, c'est à peine si 420 espèces dégagent un parfum appréciable. Les neuf dixièmes sont donc ~- dépourvues de parfum. . | ER, Quant au coloris, ce sont les fleurs blanches qui prédominent dans celles des cultures | | 200 ont des fleurs blanches et parmi elles 187 sont odoriférantes. t 823 espéces euro- k 2 w PO le му 22. - . péennes. En effet, 1194 espèces sur 4 ` Les autres couleurs sont : jaune, 951 espèces, dont 77 à parfum; rouge, 5 E ig dont 84 a parfum; bleu, 594 espéces dont 31 donnant du parfum; violette, 308 et seulement 13 G ` à parfum; enfin 230 espèces multicolores dont 28 odoriférantes. | — — . Naturellement de cette liste ont été exclues les espéces dont les fleurs, froissées ou non, d ` dégagent une mauvaise odeur et on ne le croirait peut-étre pas, mais le: nombre en est assez considérable. "a^ 4 „ЖА ЙА? % L 4 ЯҒЫ ТТ > бо | L'ILLUSTRATION HORTICOLE — - = a i ——m—- А жена Аны и == s cernes ID MS FCRI ee CM MCN CC —— ДН LE TAXODIUM MUCRONATUM est un magnifique Conifére que l'on rencontre assez nombreux dans plusieurs régions chaudes et tempérées du Mexique, jusquà 2300 métres d'altitude dans ]a Sierra-Madre, dans le Tehuantepec, la région de Queretaro, aux environs d'Oajaca, etc. On еп cite des exemplaires célébres, tels que l'un appelé Cyprés de Montezuma ayant 50 métres de haut et I4 métres de tour. L'écorce de cette espéce est rouge et contient une filasse SOyeuse, ses branches horizontales portent des rameaux retombants couverts d'aiguilles distiques; les cónes ne dépassent guère trois centimètres de long. Souvent les branches portent une Broméliacée parasite, Tillandsia usneoides, dont la végétation blanche, descendant jusqu'à terre, semble de loin les vétir \ comme d'un manteau de neige. C'est ce qui a fait donner à l'arbre le nom de Ahuehuete, qui dans j Brel ls PEER ч о г l’ancienne langue mexicaine, signifie vieillard des eaux. Le bois de ce Taxodium est rouge à bandes foncées et recherché pour l'ébénisterie. * ж ж FLEURS D'ORCHIDÉES. — Certains cultivateurs d'Orchidées ont cru que pour renforcer leg plantes et obtenir ultérieurement une floraison plus riche, il était bon de couper les boutons avant méme le développement de ceux-ci. C'est là une trés grave erreur; ce n'est pas la production des inflorescences qui puisse affaiblir les Orchidées, mais bien la fécondation des fleurs ou mieux la production complète ou non des graines. Nous disons plus, il est très imprudent d'enlever les | inflorescences en formation et il est parfaitement connu que des plantes, d'ailleurs tout à fait | saines, ont promptement dépéri pour avoir subi cette mutilation. Autre chose est de couper les i 9% А ДАУ Жа Pel. = б, k Ne! fleurs, ceci peut être fait impunément et ‘nous approuvons d'une facon compléte ceux qui, pour ; empêcher l'épuisement de certaines plantes d'Orchidées, coupent les racémes floraux aussitót leur épanouissement. S'ils ne peuvent en tirer d'autre parti, rien n'est plus simple que de plonger les tiges dans des petits flacons contenant de l'eau et de dissimuler ces flacons dans de la mousse ou parmi quelques frondes de Fougères, et de placer ainsi les fleurs auprés des plantes qui les ont produites. De cette maniére, l'ornementation de la serre ne perd absolument rien et les plantes ne pourront qu'y eagner. Ree nit. cn T LES JARDIN A MES Ls : m" TN JARDINS JAPONAIS. ar apres M. S. Yosurpa, horticulteur à Tokio (Japon), le premier E | Jardin remarquable du Japon est celui qui fut établi au palais impérial en 851 de notre ére. Les 1 premiers concours de Chrysanthémes datent de l'an 900 et furent organisés , * f. SEE par l'empereur Oupa, qui fit établir un beau jardin. Son successeur en créa un autre e. 4 ib nk de Tu dont les vestiges existent encore à Kiyóto " ar in | 4 1 Я ^ . (52 ^ Ç 7 Ag hg réunissait еп 1170 à Foukouhara toutes les beautés végétales de l'Europe | | ers 1€ mi 1716 ie ` : \ . z г jeu u treizième siècle, un jardin fut créé à Higashima; un siécle plus tard des jardins | 1 furent ajoutés à plusieurs temples. Un demi jardin de Ghinkakougi à Kiyôto, Di od Na pus tard, vers 1378, un prétre construisit le | псоге aujourd'hui < T PT "NT . к SE paysagers japonais. Les plantes introduites par les быу Pas da € i ap um арди TELE contribué au développement de l'horti cultüre. Des 16 tomiencenfent: did; и seizième siècle ont | des serres y était parfaitement connu. On sait и dix-se d'imiter la nature et quelle que soit l'exiguité d’ nécessairement représentés. C'est ce que fait v Trocadéro, à l'exposition universelle de Paris. % fios RC Mile en itur > | ptième siècle l'emploi | que le caractére principal du jardin japonais estos com te Jardin les montagnes et les cours d'eau y sont . ЭТ еп ce moment le jardin Japonais, établi prés du ML ж Acum * ж ж TOMATES EN CONSERVES. — ; RE. | les cultivateurs américai | на journal américain, The Garden апа Б orest, relate qu’en 1888 М Зил c du iains ont fourni la quantité considérable de prés de quatre vingt millions | < tomates ayant pour les vendeurs un | OM = i ; e valeur totale d Min. fruits provenaient d | SP каа е de trente millions de francs. Ces E Pr nt du Maryland et de la Virginie, de New-Jersey, de Del ar-West et du Canada. Nous reco = >S, de Delaware, de New-York, du mmandons ces chiff rop nance de ces fruits А nos а avec l'indication des contrées de prove- | . | А | | | 1 | | ` Ла courge de Siam ne demande qu'une abondante fumure. B ——— M M — P L'ILLUSTRATION HORTICOLE 61 COLIS POSTAUX. — Les horticulteurs des États-Unis d'Amérique ont obtenu de leur gouverne- ment une importante réduction du port des graines, plantes, tubercules, greffons, fleurs coupées, etc. Tous ces articles peuvent étre expédiés au prix de un cent les deux onces, et trois cents la livre. Le résultat a été que tous les établissements ont décidé d'envoyer leurs colis en franchise de port. C'est le cas de répéter que l'union fait la force. * * * PLANTES D'EUROPE А TAITI. — M. E. Raour, pharmacien principal de la Marine, aussi savant botaniste qu'habile horticulteur, a été chargé par le gouvernement français d'introduire les plantes utiles d'Europe dans les colonies. Il a introduit de la sorte diverses plantes économiques dans les contrées quil a successivement visitées en leur empruntant par contre les végétaux qu'il a pu utilement transporter ailleurs. А Тай! notamment, M. E. Raour a réussi parfaitement en y intro- duisant la plupart des végétaux fruitiers et particuliérement le pécher, le prunier, le pommier, la vigne; tous ces arbres sont représentés par de nombreuses variétés. ж жж PRUNUS TRILOBA. — Celui qui aurait à garnir un mur exposé au sud ou à l'ouest, de. maniére à le voir bien fleuri au premier printemps, n'aurait rien de mieux à faire que d'y planter le Prunus triloba qui se couvre d'abord de ses boutons rouges comme du corail, bientôt suivis de fleurs rouges en rosettes. Cet arbuste, originaire de Chine, est parfaitement rustique dans nos contrées, seulement les derniéres gelées printaniéres abiment parfois sa floraison, et dés lors, si l'on tient à celle-ci, i1 lui faut un abri protecteur. * ж ж ТА NAPPE D'EAU ЕТ LA FOUDRE. — Suivant une communication reproduite dans la Нат- burger Garten- und Blumenzeitung, le 0" Lane de Munich, a établi d'après des observations répétées, quil existe un rapport constant entre le nombre des coups de foudre ou le danger des orages, et la profondeur à laquelle se trouve la nappe d'eau dans le sol. Plus celle-ci est profonde et plus le danger est considérable. * жж UNE CUCURBITACÉE D'ORNEMENT. — La courge de Siam dont la pulpe abondante, blanche et gélatineuse, est recommandée pour là confection de confitures... exotiques, a une autre qualité ? X. * , encore, c'est de trouver place dans les expositions chaudes pour fournir en peu de temps l'ombre et la fraîcheur par l'ampleur de son feuillage et sa végétation aussi vigoureuse que rapide. Cette . . . š , е espèce se développe sans interruption jusqu'aux gélées et recommence l'année suivante, car elle est vivace. En retour de ses fruits de blanc de cire, diversement maculés, et de son utile feuillage, ЕЗ ж ж NOUVELLE LIANE А CAOUTCHOUC. — Le commerce fait actuellement une si grande consom- mation de caoutchouc, que tout ce qui s'attache à la production de cette matiére présente un vif ‘intérêt. Or, on vient de découvrir dans l'Indo-Chine que l’Ecdysanthera glandulifera Dc. est suscep- tible de fournir par son écorce un beau caoutchouc. Cette liane, de la famille des Apocynées, abonde dans beaucoup de forêts de l'Asie équatoriale. Le caoutchouc serait contenu dans l'écorce dans la proportion de 14 p. ° - ; : ! | жж PYROLA ROTUNDIFOLIA. — La collection des plantes vivaces du D' F. Ropicas jouissait à bon droit d'une grande réputation. Il avait su réunir bien des espéces que l'on rechercherait ainei it aujourd'hui. De ce nombre était le type gracieux de la petite famille des Pyrolacées qui existait à l'état spontané dans quelques stations végétales du Limbourg. Nous ne l'avons vu en culture nulle part si ce n'est dans le jardin du D: Ropicas. La plante se trouvait en bordure autour d'une 62 | L'ILLUSTRATION HORTICOLE ligne de fougères, Struthiopteris germanica, entourant elle-même un groupe de Байма latifolia, le tout se trouvant planté en terre de bruyére dans la clairiére d'un bocage. La petite plante avec ses feuilles arrondies et ses grappes allongées de fleurs blanches à corolle étalée y faisait le plus bel effet. ' : ж ж LES CITRONS sont employés par les Chinois aussi bien qu'en Europe comme un reméde journalier contre la diphtérie. Ils mangent les citrons frais comme on fait chez nous des oranges ou bien ils en extraient le jus et le donnent en limonade aux malades. Nos médecins prescrivent également le jus de citron dans des circonstances analogues. * ж ж STROPHANTUS KOMBE. — ‘Les graines pilées et agglomérées de cette plante indigéne au district de Gabon constituent le poison avec lequel les Pahouins empoisonnent leurs fléches. C'est un poison cardiaque extrêmement redoutable. Cependant la méme substance paraît trouver des applications médicales trés heureuses. L'extrait de Strophantus serait absolument supérieur à tout autre médicament donné dans certaines maladies du cœur. тых LE COMMERCE DES BULBES A FLEURS ne diminue guére d'importance en Hollande. D'aprés un rapport publié par le consul des États Unis d'Amérique à Amsterdam, il a été expédié de cette derniére localité pendant les douze mois précédents, du 1“ juillet 1888 au 30 juin 1889, des bulbes à fleurs ayant une valeur déclarée de 419,735 francs. | . Si LE THÉ DU PARAGUAY. — Ce thé qui se rapproche quelque peu du thé de Chine est usité au Paraguay et dans tous les États de l'Amérique du Sud. Ce sont les feuilles et l'e jeunes rameaux d'un petit arbre, ех Paraguariensis Асо. St HiL., à touffus, que l'on rencontre à xtrémité des écorce glabre, à rameaux l'état spontané dans les vallées humides et marécageuses des versants du Maracayou et dans diverses provinces de la République Argentine. Les feuilles sont convena- blement torréfiées, puis pulvérisées dans des mortiers avec un pilon de bois. Cette boisson est trés appréciée par toutes les classes de la société à cause de ses qualités stomachiques. Le trafic du Maté est monopolisé par le gouvernement du Paraguay et constitue un des principaux revenus du trésor. Le prix de.la poudre de Maté varie entre fr. 2-50 à fr. 2-75 le kilogramme. * ж ж DAPHNE MEZEREUM. — Dans notre chronique du mois d'avril lagetto qui fournit le lace-bark des Anglais. Nous possédons dans nos cultures de plein air une espéce du méme groupe, vulgairement désigné sous le nom de Bois joli ou Bois gentil, ainsi que des variétés de cette espéce, entre autres une à fleurs blanches et grandes fleurs rouges, une troisiéme à feuilles panachées, uné autr nale, le type donnant ses fleurs au premier blement qu'une forme il a été question du Daphne à fruits jaunâtres, une autre à e à floraison hâtive ou autom- printemps, enfin le Daphne Vanhouttei qui n'est proba- à feuilles pourpres de l'espéce, bien que LINDLEY | | la considëre elle-méme comme possédant tous les caractères pour constituer 1 espéce botanique. Nous avons bien tort de ns cachet ornemental. C'est une espéce indi- endroits montueux et boisés. Гостем LINDEN et ÉMILE Ropnicas. š b " (е nr ч To 5 TY L) + À 1 * EE E we 1 7 7d 3 T a di le и Р бел ИК Vo xs "1 PL. LXXXV ~ 4 i ILLUSTRATION HORTICOLI ^ ` pies ` me ЖГ. a Фф? n or a" A Pas ra jas pe 12. Vos жаб, > EU т = = P; A -* ж” ). FT c D г EM M i À өз wa a) ue P" % 2 24% E >” LINDEN LUCIENNE LLE M' Var. SCHOIT SCHERZERIANUM M T Í ANTHURIU TUI Е ok AUS. as. 9s o Do ae ET ` GA T = МҰҒ ыза аж жа” хам - IR ЗЕ Ж E 1 < КЕ аб Мы & ve A №» E ҢҒ» тұта, Ағы” дай уе ge М. SranLevy, virtuellement une g L'ILLUSTRATION HORTICOLE | 63 PL. LXXXV ANTHURIUM SCHERZERIANUM SCHOTT VARIÉTÉ M= LUCIENNE LINDEN AROIDÉES CARACTÈRES GÉNÉRIQUES : Voir l'Illustration Horticole, 1862, vol. IX, t. 314. CARACTERES SPÉCIFIQUES : Voir ibid., 1885, vol. XXXII, p. 175. CARACTÈRES DE LA VARIÉTÉ : А. S. varietas spatha valde elongata alba maculis lateritiis ornata. Ya Illustration Horticole, dans le volume de l'année dernière, a donné le portrait de l'An£hurium | Scherzerianum var. Warocqueanum. La plante dont le dessin est mis aujourd'hui sous les yeux de nos lecteurs est une variété provenant du méme type, ayant une trés grande | affinité avec son aînée dont elle est toutefois un très heureux perfectionnement. Les feuilles rappellent celles de Ant. Scherz. Warocqueanum, qui d'ailleurs sont conformes à celles du type. Peut-être que le pétiole est un peu plus renflé à la commissure du limbe et que par suite à cet endroit il est moins dressé. Quant au spadice, il est de méme apparence, peut-étre plus long et moins en crosse ; il a la méme couleur. La spathe est beaucoup plus longue et plus large, elle est d'un blanc nacré constellé de macules irrégulières disséminées avec quelque parcimonie sur la face; le revers, au lieu d’être presque entièrement coloré de la teinte particulière aux Anthurium Scherzerianum, est entiérement parsemé de petites taches vermillon et cette coloration donne à linflorescence un cachet de la plus grande distinction. i Cette très méritante variété а été dédiée à la fille aînée du directeur de HORTICULTURE Ем. В. INTERNATIONALE. LES FORÊTS DANS L'AFRIQUE CENTRALE - Du 3? de lat. N. jusque vers le 4% de lat. 5., entre le Congo supérieur à l'Ouest et les lacs à l'Est, il y a, dit le journal Nature, en commentant le récent et merveilleux voyage de rande lacune dans nos connaissances du territoire africain. C'est la partie Nord de cette’ lacune que STANLEY nous а permis de combler... Ce qui est bien évident, c'est que l'expédition a passé à travers la section Nord de ce qui est probablement la plus | quelle s'étend depuis les environs du 3° N. jusqu'au 4% Sud et La route, dit-il, était couverte de lianes variant en épaisseur qui se balangaient au travers de la voie comme parfois nattés et entrelacés ensemble; d'autres illes clairiéres, il fallait les raser pour s'ouvrir été abandonnées pendant quelques années, re les arbres étaient bondés de grande région forestiére de l'Afrique, la du 23^ de long. orientale jusqu'au 30°. d'un huitième de pouce jusqu'à quinze pouces, de grands arcs renversés, ou comme des cordons, fois des buissons bas et serrés occupaient les vie un passage. Dans les endroits ой les éclaircies avaient on trouvait généralement une jeune forét dont les intervalles ent ent, | plantes rampantes et grimpantes. Il fallait se faire un tunnel au travers de ce fouillis inextricable avant de pouvoir avancer d'un pouce. — —— :-: 64 —— — — L'ILLUSTRATION HORTICOLE A La description que STANLEY fait du caractère et de la grandeur s eoe rem dans une lettre à M. Bruce, mérite d'être reproduite : < Imaginez-vous, dit-il, un taillis poa fort то tout ruisselant de pluie, croissant sous l'ombre impénétrable de vieux arbres d'environ о а 180 pieds de haut; des bruyéres et des épines abondent, des ruisseaux paresseux E à travers ied pro- fondeurs de la jungle et parfois aussi on y rencontre un profond affluent d'une Brande rivière. Représentez-vous cette forêt et cette jungle à tous les degrés de décadence et de Horse — de vieux arbres tombant, s'appuyant périlleusement sur d'autres arbres déjà tombés; des fourmis et des insectes de toutes espéces, tailles et couleurs, bourdonnant dans l'air; des chimpanzés et d'autres singes au dessus de nos tétes, des bruits étranges provenant d'oiseaux et d'animaux; des craquements dans les jungles lorsque des éléphants s'enfuient; des nains armés de fléches empoisonnées dissi- mulés dans quelque sombre retraite; des aborigénes bruns et forts porteurs de lances terriblement | aigués, se tenant immobiles comme des troncs morts; la pluie tombant avec violence environ tous les deux jours de l'année; une atmosphére impure avec ses conséquences mortelles, la fiévre et la dyssenterie; de l’obscurité le jour et des ténèbres presque palpables la nuit, et alors, si vous voulez concevoir par la pensée une forét semblable, s'étendant depuis Plymouth jusque Peterhead, vous aurez une faible idée de quelques-uns des inconvénients que nous avons endurés depuis le 28 juin jusqu'au 5 décembre 1887, et depuis le 1° juin 1888 jusqu'à la présente date; et dire que ces difficultés devront se continuer encore jusque vers le ro décembre 1888, époque à laquelle Jespére dire un dernier adieu à la forét du Congo! « Les matinées étaient généralement sombres et d'un caractére sévére, le ciel couvert de nuages bas et lourds, parfois un brouillard épais ensevelissait tout et ne se dissipait que vers g heures du matin, souvent seulement vers тт heures. Pendant ce temps rien ne remue, les insectes restent endormis, la forét est encore comme morte, la riviére, noire déjà, l'est rendue davantage par les murs d'une grande hauteur que forme le long de ses bords une épaisse végétation forestiére, silencieuse comme une tombe; les pulsations de notre cœur ressemblent presque à des clameurs et il nous semble que nos secrétes pensées pourraient étre entendues. Si la pluie ne suit pas cette obscurité, le soleil alors se montre de derriére les masses nuageuses, le brouillard disparait et devant la splendeur de l'astre du jour la vie s'éveille! Les papillons se précipitent dans les airs, un ibis solitaire croasse une sorte de réveil, un plongeon vole et traverse le cours d'eau, la forét est pleine d'un étrange murmure et quelque part là-bas, le long de la riviére, résonne le tambour d'alarme. Les natifs, grâce à leur vue perçante, nous ont découverts, des voix vocifèrent des provocations, il y a des éclairs de lances et les passions hostiles sont éveillées!... » 2 STANLEY rapporte aussi un autre fait d'un grand intérét, c'est l'existence d'une montagne, au sommet couvert de neige, qui peut rivaliser de hauteur avec le Kilimanjaro (6140 m.), dans le voisinage de la montagne Gambaragara ou Gordon Bennett, entre Albert Nyanza et Merta Nzige. C'est peut-étre la montagne Gordon Bennett elle-même; mais STANLEY ne le pense pas et il sappuie sur les quelques données qu'il fournit... La maniére tout-à-fait brusque dont la forêt se termine et pour faire place à de riches pâturages, à environ 80 milles du lac Albert Nyanza, est un point qui mérite une attention spéciale et qui ne peut étre expliqué, que quand des observations exactes auront été faites tant sur la quantité de pluie annuelle que sur les autres conditions climatériques. ÉCOLE D'HORTICULTURE DE L'ÉTAT, A GAND. — Les examens d'admission à l'École d'horti- culture de l'Etat à Gand auront lieu le mardi т: octobre, à 9 heures du matin au local de l'École, boulevard de l'Ecole normale, 15. Les jeunes gens qui désirent se présenter doivent en faire la demande au Directeur, avant le т 5 septembre. Pour étre admis à l'École les aspirants doivent être âgés de 15 ans accomplis au moment de l'inscription. | PL. LXXXVI L'ILLUSTRATION HORTICOLE ADIANTUM TETRAPHYLLUM n. B. var. OBTUSUM м. конк e “Р, De Pannemaeker del et pinx, Cw =e. L'ILLUSTRATION HORTICOLE 65 PL. LXXXVI ADIANTUM TETRAPHYLLUM н. в. var. OBTUSUM м. KUHN ADIANTE TÉTRAPHYLLE FOUGÈRES ÉTYMOLOGIE ET CARACTÈRES GÉNÉRIQUES : Voir l'Illustration Horticole, vol. XIX (1872), p. 64. CARACTERES SPÉCIFIQUES : Frondibus bipinnatis, pinnis quatuor vel sex subalternis, pinnulis oblongis subdimidiatis basi truncatis margine superiore et apice oblique truncato serratis soris oblongo-linearibus, rachibus hirtis. Stipes quinquepollicaris sebtetragonus atrofuscus nitidus glabriusculus frondem versus leviter pubescens. Rachis pinnarum pilis tennibus brevibus hirta. Frons bipinnata. Pinnae plerumque quatuor raro sex suboppositae, terminalis sexpollicaris subopposita tripollicaris, reliquae quadripollicares. Pinnulae octolinearis oblongae apice obliquo-truncatae, dimidiatae, basi truncatae, margine et apice serratae. Sori oblongo-linearis in margine superiore quinque ad septem, in apicis truncata parte duo vel tres. Pinnis constanter quatuor ab affinibus diversum. Habitat in India occidentali, inque America meridionali prope Caripe. W. Spec. Plant. | Var. obtusa. Pinnulae trapezio-oblongae, obtusae, marginae superiore, antico, raro postico soriferae. M. KuHN Uebersicht der Gattung Adiantum. Habitat in Africa occidentali et centrali tropica. os lecteurs se rappellent sans doute les belles espéces et variétés d'Adiantum qui ont été décrites spécialement dans cette publication. En téte a passé l'Ad. tenerum Farleyense qui a fait BEN depuis longtemps son chemin dans le monde. Puis est venu l'Ad. Hendersoni, charmante espéce introduite de Nouvelle Grenade à l'Établissement LINDEN et se distinguant par les multiples coloris de son feuillage; ensuite le gracieux Ad. Hedgeworthi, espèce indienne presque translucide et se prêtant à la culture en corbeille; l'Ad. celebicum, variété naturelle de l'espèce lunulatum dont la variabilité de forme semble être un des caractères; Г44. Peruvianum, remarquable par les grandes divisions pétiolées et trapézoidales de ses longues frondes; l'Ad. Bausei, curieux hybride entre les Ad. trapeziforme et Ad. decorum, qui a été accueilli avec beaucoup de faveur; enfin 1а variété obliquum de la gentille capillaire dont les frondes ornent toujours les plus gracieux bouquets. A cette liste nous ajoutons aujourd'hui une variété des plus élégantes de l'Ad. tetraphyllum, découverte il y a trois ans dans le Bas-Congo раг М. Аосоѕте LINDEN et introduite dans les serres de L’Horticutture INTERNATIONALE à Bruxelles. Le type Ad. tetraphyllum n'est pas nouveau, bien qu'il ne se trouve guère dans les cultures. Il a pour patrie l'Inde occidentale; on l'a trouvé également prés de Caripe dans l'Amérique méri- dionale. La découverte d'une variété de la méme espéce dans la région du Congo, confirme ce qui a été dit de la similitude que présente au point de vue général la végétation de cette région encore peu explorée avec les contrées similaires de l'Inde. L'espéce est caractérisée par ses frondes bipen- nées, ses pennes au nombre de quatre ou de six à pinnules oblongues tronquées à la base ayant la marge et le sommet obliquement tronqué. Les rachis sont trés poilus. Le stipe long de dix à quinze centimétres est brun noirátre, luisant et pubescent vers la fronde. Les pennes sont le plus souvent au nombre de six, du moins dans les exemplaires que nous avons sous les yeux. Les pinnules sont tronquées à la base et en scie au sommet et-sur la marge. La variété est remarquable par ses pinnules allongées en forme de trapéze et entiérement obtuses. L'existence de la variété dans l'Afrique occidentale et centrale a été déjà signalée par M. Конм, auteur d'une excellente monographie des Adiantum. м. К. “жүру б ыы % x ж. XP E. 66 Г. LILLUSTRATION. HORTICOLE CULTURE DES CYCADEES ya es Cycadées forment un groupe ornemental trés intéressant et varient considérablement dans leur essence. Certaines sont grandes et arborescentes, tandis que d'autres sont naines; mais toutes ont des feuilles gracieuses, le plus souvent recourbées en faucilles comme des plumes et s'élangant en touffe de la couronne de la racine ou de la tige; elles ont des teintes diverses de vert. Quelques espéces ne sont cependant pas aussi réguliéres dans leur croissance, mais végétent en produisant seulement quelques feuilles à la fois, ce que l'on peut trés bien constater chez le Macrozamia Fraseri: mais le mode général de croissance est une touffe qui se produit entiérement et simultanément du bourgeon de la couronne. Les Cycadées présentent le plus charmant aspect, quand leur feuilles sont jeunes; alors quelques espéces ont le rachis couvert d'une substance laineuse parfois blanchâtre, parfois de couleur brunátre. Comme plantes décoratives pour de grandes serres elles font autant d'effet que les Palmiers et les Fougéres en arbre; elles ne réclament pas autant d'eau surtout pendant la période de repos. Bien que les Cycadées puissent étre d'une grande utilité dans le jardinage, la culture ne s'en est pas répandue généralement; une des raisons est le prix élevé qu'en demandent les hor- ticulteurs; une autre raison c'est que dans notre pays elles ne peuvent être amenées promptement à un fort développement. Les personnes qui désirent commencer cette culture feront bien de se procurer des troncs importés; car plusieurs années: se passeraient avant que les plantes qui pro- viendraient de graines fussent d'une valeur décorative suffisante; pour plusieurs espéces, il faudrait attendre plus de cinquante ans pour en arriver là. C'est pourquoi il est de beaucoup préférable d'acheter des plantes importées ou de les faire venir de leur pays; on ne s'expose ainsi qu'à trés peu de chances de perte. | | | Ай moment ой on les achéte, les troncs sont dépourvus de racines et de feuilles; les meileurs moyens pour en háter la résurrection sont la chaleur et l'humidité en quantité modérée; quelques horticulteurs les empotent à leur arrivée; d'autres attendent jusqu'à ce que les souches montrent des signes de reprise soit à la base, soit à la couronne. Le grand point est de les garder constamment en état de moiteur sans cependant qu'elles soient mouillées, ce qui : it la pourriture. Si la pourriture se montrait, on БЕРЕ! larréter еп mettant les troncs ani une serre plus séche; cela donnerait lieu assurément à un retard considérable; mais si la pourriture se déclarait quand la plante commence à émettre des feuilles, le dommage serait trés grave; par suite de larrét de la végétation, les provisions de nourriture dans les souches étant à à peu prés épuisées, il leur serait difficile de faire un second effort pour pousser. Un excellent moyen pour arréter la pourriture est de faire usage de ciment de Portland bien sec ou de plâtre de Paris. Quand on a lintention d'empoter les souches tout d'abord, il convient de les mettre dans des pots qui ne doivent pas étre beaucoup plus larges que la base de la souche, ils n'ont pas besoin d'étre profonds, il ne faut de terreau que pour remplir l'espace compris entre la souche et les parois du pot. Pour que les plantes se portent bien il est nécessaire que le drainage puisse se faire convenablement dans le pot. Le compost employé pour le premier empotage doit contenir une proportion de sable plus grande que pour ceux qui suivront, mais il doit toujours y entrer un mélange de tourbe et de terre argileuse. Un mélange qui aurait des tendances А passer promp- tement à l'état acide, comme c'est le cas lorsqu'on se sert de certaines tourbes, doit étre soigneusement évité; par son emploi, le rempotage deviendrait fréquemment nécessaire, ce qui est L'ILLUSTRATION HORTICOLE 67 ee „© a ` P. ` , . un travail long et périlleux, саг оп risque d'endommager les racines. Dans le cas ой la terre . кімге > E argileuse serait trop compacte, il conviendrait pour la rendre plus légëre, d'y ajouter une petite quantité de terreau de feuilles bien décomposé. On verra alors que si le sol est composé conve- nablement et le drainage du pot suffisant, les Cycadées n'auront pas besoin de fréquents rempotages. ` А moins qu'une plante n'ait atteint un développement considérable, il faut éviter de la rem- poter trop souvent, et avoir soin d'enfoncer le sol fermement autour des racines, car elles croissent aussi bien en remontant qu'en descendant; il faut donc laisser dans le haut du pot un peu plus que l'espace ordinairement réservé pour l’arrosage; quand оп néglige de prendre cette précaution, les pots sont bientót si complétement pleins de racines quil ne reste plus suffisamment d'espace г” 7 -————— — "ре." IX pour l'eau des arrosages. Lorsque ces plantes produisent de nouvelles feuilles, il leur faut beaucoup de soins et de fréquents arrosages, autrement les feuilles seront mal formées; mais quand leur croissance est terminée, les racines pourront étre laissées plus longtemps sans eau, et plus basse sera la tem- pérature de la serre dans laquelle elles se trouveront, plus long aussi pourra étre l'intervalle d'un arrosage à l'autre, mais alors il faudra le donner suffisant pour que la plante soit bien mouillée. Pendant l'été on donnera des seringages copieux, cela nettoiera les feuilles des vieilles plantes ; s'ils sont énergiques, ils aideront beaucoup à tenir la plante débarrassée des insectes de toutes sortes qui sont leurs ennemis particuliers. S'il est nécessaire de nettoyer les feuilles à la main, il faut avoir grand soin de ne pas blesser les pinnules, car la partie qui se trouve endommagée meurt trés rapidement. ` Quand l'insecte qui attaque la plante est d'une espéce trés adhérente, c'est une bonne pratique de badigeonner toute la plante avec une préparation d'eau et de savon noir. On la laisse ainsi pendant douze heures, au bout de ce temps cet enduit aura si bien détaché l’insecte qu'il pourra être enlevé au moyen d'une éponge sans causer de dommage aux feuilles. L'ombrage de la serre n'est nécessaire que quand les nouvelles feuilles commencent à pousser, faute de cette précaution à ce moment et de beaucoup de ventilation, l'ardeur du soleil peut faire flétrir les rameaux qui portent les feuilles et cela laisse presque toujours des traces facheuses. Dans tous les autres cas, une exposition en plein soleil et une atmosphére vive et légére, sont Toot о vii ЛАТ 2 E > ! | mA. CE Y ж $ hate en Аа. айыбы à jé ИЕ FIT VT ا _~ % les conditions les plus favorables à ces plantes. LES ROSES NOUVELLES. — La Wiener Illustrirte Garten-Z eitung fait le relevé des roses nou- velles mises au commerce le printemps dernier. En voici la liste : 1 hybride de Bengale. 2 rosiers Bourbon. 37 rosiers remontants. 1 rosier centifolia. 6 hybrides de rosiers thé. I » moussu. 31 rosiers thé. 1 rosier Gavoine. ж 2 rosiers Bengale. » noisette. Donc en tout le nombre trés respectable de 94 nouveautés. Combien parmi elles arriveront à une réputation égale à celle du Niphetos ou bien de la rose La France? C'est ce que lavenir nous dira. Pour ceux qui tiennent à élargir le cadre de leurs collections, il y a tous les ans de la de la culture ne cessent pas de trouver marge. Les semeurs ou chercheurs des produits accidentels des variations. L'an dernier, trente et un semeurs ou cultivateurs ont concouru à former le contin- gent de 94 variétés. 9 » polyantha. 3 v 5 xcd LS. LOT я MP x uum Ee ic as 5 EM. . M. 2 d 68 LILLUSTRATION HORTICOLE BIBLIOGRAPHIE 4 E KANKERZIEKTEN DER BOOMEN (Les chancres dans les arbres fruitiers), par К. ADMIRAAL | Mz. (0. — Au mois d'octobre 1885, la Société néerlandaise d'horticulture et de botanique lA mit au concours la question suivante : Quelle est la cause des chancres chez les arbres, notamment les arbres fruitiers? Y a-t-il plus d'une sorte de chancre? En cas d’affirmative, com- ment les distingue-t-on ? Quels sont les moyens recommandables contre ce mal? L'auteur de ce livre a répondu à ces questions et le Jury lui a décerné le prix. Son mémoire a obtenu l'appro- bation du D' Huco ре Vries, du D' J. Тн. Carre et de М. Н. Corijn. * ж ж REVUE GENERALE DE BOTANIQUE. — Sous ce titre, М. Gaston BONNIER, professeur de botanique à la Sorbonne, publie, avec le concours de plusieurs spécialistes, un nouvel organe pério- dique dont le but est l'étude et la vulgarisation des découvertes d'actualités en science botanique. Ы? LES CHAMPIGNONS, par J. Moyen (2. — Sous le titre qui précède, M. l'abbé J. Moyen, professeur d'histoire naturelle à la maison de philosophie d'Alix, a publié un traité élémentaire | et pratique de mycologie, suivi de la description des champignons utiles, dangereux et remar- quables. Si quelque chose peut contribuer à faire de la mycologie une science populaire, c'est bien le traité de M. Moyen. C'est un manuel pouvant être compris de ceux qui n'ont recu qu'une instruction primaire; il est asséz méthodique pour être à la portée des étudiants. Le livre comprend la classification des champignons, leur organisation et leurs propriétés, la distribution géographique de ces végétaux, leur variabilité, leur culture. Il traite aussi de leur róle dans la nature, de leurs eflets, de leur emploi en médecine, de leur usage et de leur danger dans l'alimentation, des caractéres des espéces vénéneuses,' du traitement à suivre en cas d'empoisonnement. * ж ж L'INDO-CHINE FRANÇAISE, раг J. L. DE Lanessan (3), — L'auteur a recueilli lui-méme sur place les documents au moyen desquels il а composé cet ouvrage qui traite de la Cochinchine, du Cambodge, du Siam, de ГАппат et du Tonkin. M. DE LANESSAN donne une description complète de ces pays, il en étudie l'agriculture et l'industrie, en fait connaître les ressources et examine les débouchés que cette contrée peut fournir à l'Europe. | | tr ` TRAITÉ D'ÉCONOMIE RURALE, par J. Pirer@. — Се volume est le premier d'un ouvrage complet que l'auteur, ancien professeur d'économie rurale, publie sur l'organisation et l'administra- tion des entreprises agricoles. M. PIRET y étudie le droit de propriété, la valeur du sol et son estimation, les améliorations fonciéres, défrichements, boisements, desséchements, irrigations ; la loi des héritages, l'impót, l'entretien des chemins et autres charges, le régime hypothécaire et le crédit foncier. Ce vaste programme est largement développé dans ce livre qui manquait à la littérature agricole. (1) Un volume grand іп-8о, roo pages. Amsterdam, OLIVIER. Prix : florins 2,50. (2) Beau beg in-8°, de 800 Pages, avec 334 vignettes et 20 planches chromolithographiées. Paris, J. ROTHSCHILD, 1889. Prix : 30 fr. (3) Beau vol, in-8°, accompagné de 5 cartes. Prix : 15 fr. (4) Volume in-8» de XVI-576 pages. Bruxelles, A. MANCEAUX, 1889. Prix : 15 fr. LIND ENIA ICOINOGH E А РТН DES ORCHIDÉES PUBLICATION MENSUELLE IN-FOLIO Chaque livraison contient quatre belles planches richement coloriées DIRECTEUR J. Lucien Linden ~ Emile Rodigas Rédacteurs en chef : LINDEN Abonnement pour le volume en cours: 60 ir. pour les 12 livraisons, payables d'avance Eureaux : 100, Rue Belliard, a Bruxelles Le plus beau, le plus exact et le meilleur marché des ouvrages de luxe périodiques spéciaux aux Orchidées еч’ У و نے‎ COMPOSITION DES LIVRAISONS PARUES le Volume Aeranthus Leonis, Aerides maculosum var. formosum, Aer odoratum var. Demi ой, Aerides Reichenbachi, Aganisia Е Catasetum discolor, Catasetum tigrinum, Cattleya aurea, jattle guttata var. Leopardina, Cattleya Lawrenceana, Cattleya Malouana, | Cattleya maxima var. Hrubyana, Cattleya nobilior var. Hugueneyi, | Cattleya Percivalliana var. Reichenbachi, Cattleya Trianae var. alba, | Cattleya Trianae var. Aunae, Cleisostoma Guiberti, Cypripedium Druryi, | Cypripedium Lawrenceanum var. Hyeanum, Cypripedium œnanthum | superbum, Cypripedium selligerum majus, Cypripedium tessellatum var. porphyreum, Dendrobium Falconeri, Dendrobium stratiotes, Den- | “2 e drobium thyrsiflorum, Epidendrum paniculatum, Masdevallia ida | | var. grandiflora, Masdevallia Roezli, Oncidium Lanceanum var. super- | bum, Oncidium Limminghei, Odontoglossum Alexandrae, Odonto- | glossum nevadense, Odontoglossum ramosissimum, Odontoglossum rubescens, Odontoglossum Ruckerianum, Odontoglossum vexillarium var. purpureum, Odontoglossum Wilckeanum albens, Paphinia cristata var. Randi, Phalaenopsis Sanderiana, Phalaenopsis Stuartiana var. роне, — аав puces aen m M Spatho- gustorum sp richopilia suavis, Vds Boxalli, Vanda осой, Au Pris var. ' labello viridi. =" Volume Angraecum Ellisi, Anguloa Ruckeri var. media, Ansellia congoensis, | Alexandrae var. Cutsemianum, Bollea pulvinaris, Brassia caudata, Calanthe Regnieri, Catasetum Bungerothi, Catasetum galeritum, Cattleya gigas, Cattleya Kimballiana, Cattleya Mendeli, Cattleya Schilleriana var. Amaliana, Coelogyne pan- durata, Cypripedium callosum, Cypripedium michrochylum, Cypripe- ` dium Заем, Cypripedium tonkinense, Dendr obium bracteosum, Dendrobium inauditum, Epidendrum Randianum, Galeandra Devoniana var. Delphina, Galeandra flaveola, Laelia elegans var. Houtteana, Masdevallia Veitchi, Miltonia spectabilis var. lineata, Oncidium cuculla- tum, Oncidium Jonesianum, Oncidium Warscewiczi, Odontoglossum ne Aerides Fieldingi, Aeranthes grandiflora, Aerides Houlletianum, Aganisia cyanea, Angraecum (Lithrostachy s) Sedeni, Anguloa uniflora, decipiens, Catasetum pulchrum, Cattleya Gibeziae, Cattleya labiata | autumnalis, Cattleya virginalis, Cleisostoma crassifolium, Cypripedium | Arthurianum var. pallidum, Cypripedium Cannartianum, Cypripedium | 0 Curtisi, Cypripedium Harrisianum var. superbum, Cypripedium Leea- num, Cypripedium Moensianum, Cypripedium praestans, Cypripedium | Van Houtteanam, Cypripedium villosum, Cypripedium (Selenipedium) | ! ГУЛ 1 Ға! 3: » y:n Odontoglossum pm Odontoglossum — Odontoglossum hà {ео YY111'T)11 ureum LR 222 кН iibi. Phalaenopsis Laddenanodepe: Phalaenopsis ilumna nobilis, Saccolabium giganteum var. illustre, nipe caudatum кабак Selenipedium Schróderae var. ака) кери plicata, Stanhopea tigrina, Trichocentrum albo-purpureum var. striatum, Vanda Lindeni, Vanda suavis var. Lindeni, Zygopetalum rostratum. бататыны E = Volume Wallisi, Dendrobium purpureum var. candidulum, Dendrobium rutri- | ferum, Dendrobium strebloceras var. Rossianum, Ionopsis paniculata Brassavola cucullata cuspidata, Bulbophyllum g erandiflorum, Catasetum | Büngerothi aureum, Catasetum Bungerothi var. Pottsianum, Catasetum | ` Oncidium maxima, Masdevallia тпасгага, Masdevallia spectrum, Miltonia specta- bilis "diee: capies Kod coire Oncidium papilio var. majus, ar. Devansayeanum, ор ойыр жим crispum fa fastuosum, S apres Piers Re - ames Surata Lindl. var. барасан. Odontogtoseum Сода phate, Odonto- glossum Uro-Skinneri, Paphinia Lindeniana, Paphinia Modigiianians, Rodriguezia Bungerothi, Vanda superba. Ame Volume Cypripedium Miteauanum, Nan odes Medusae, Dendrobium Bensoniae, Cypripedium bellatulum, Aerides quinquevulnerum, О Glonerianum, Oncidium macran- thum, Lycaste Skinneri alba, Mesospinidium vulcanicum, Epiden- drum nemorale, Warrea Lindeniana, Odontoglossum Halli, Cypripe- dium Mastersianum, Leptotes bicolor, Vanda ccerulea, Sophronitis grandiflora, Odontoglossum Бетани о faleata, Oncidium Forbesi maximum, Cirrhopetalum pulehrum, Cypripe edium Harrisia- num polychromum, Vanda tricolor, Cattleya chocoensis var. Miss Odontoglossum latimaculatum, biu Le prix des ВВ de la Nilsson. Oncidium iridifolium, Polystachia pubescens, Masdevallia tovarensis, Odontoglossum Cervantesi + Coelogyne cristata var. alba, Selenipedium ilim var. Albertianum, Angraecum ses- quipedale, Miltonia (Odont.) X Bleuana, igre Bleichróderia- num, Odont. Pescatorei var. Lindeni, Odont. Rossi var. Mommi, Odont. Warocqueanum, Cattleya ecd rar. PR Cypripedium Elliot- tianum, Dendrobium densifloru us grandifolius, Thunia Mar- shalli, Anguloa Clowesi, Laelia pin Cattleya Mossiae var. Waroc- queana. « LINDENIA » a été fixé comme suit 1* Volume, fr. 1%. — que Volume, fr. 100. — 3"° Volume, fr. 75. — 4"° volume (abonnement courant), fr. 65. Les 4 volumes pris ensemble : 350 franes Architecture de Jardins SERRES ET FORCERIES PLANS, TRACÉS, TRANSFORMATIONS ET PLANTATIONS DE PARCS ET JARDINS PLANS ET CONSTRUCTIONS DE SERRES EN TOUS GENRES La Société LHORTICULTURE INTERNATIONALE, désirant donner satisfaction aux incessantes demandes de sa clientèle, a l'honneur de informer quelle ouvrira a partir du 1% OCTOBRE 1889, un département spécial Architecture de J ardins et de Constructions de Serres. La Direction de LHORTICULTURE INTERNATIONALE a éte consultée, pendant ces der- nières années, sur la plupart des grands travaux d architecture paysagiste et sur l'organisation des serres les plus importantes de l'Europe. № expérience qu'elle a acquise par de nombreuses créations, notamment la construction de grandes serres au domaine royal de Laeken et linstalla- tion du vaste établissement modèle de LHORTICULTURE INTERNATIONALE à Bruxelles, est une garantie de la bonne exécution des travaux qui lui seront confiés. Elle s'est adjoint un architecte paysagiste de talent et des collaborateurs capables de les exécuter à des conditions trés raisonnables. L'HORTICULTURE INTERNATIONALE nentreprendra que des travaux d'une certaine importance ÉTUDES, PLANS & DEVIS Prière d'adresser les lettres concernant l'architecture comme suit : L'Horticulture Internationale Département d Architecture PARC LEOPOLD BRUXELLES. ` EXPOSITION UNIVERSELLE DE PARIS EN 1889 Pendant toute la durée de l'Exposition, un représentant de L HORTICULTURE INTERNATIONALE se tiendra à la disposition des personnes désireuses d'avoir des renseignements sur la force et le prix de nos Orchidées et de nos autres plantes. | S'adresser au Pavillon du оле шешен vmpérial Bresilien, aux pieds de la tour Eiffel. Pod | | | md dents m p faa A h Éy a қ "але 2 г. ч i m Jap uet " j * 8 - D WT - Bi "Tr Tr Y АН ey | j a acc 5 Ah Тег ЕЕ rr т Put mr. LA = » J жо”? т شر‎ y CMN SY ; à ясы EM. FY + э = Кол" b dar а кеуек E МЕЗЕТ. Р fpem A i e ёд * À ғ Еа. AT Р 2% E T уж a š re zê $ D| SÉRIE Зте Volume ANNÉE 1889 8"* Livraison TOME XXXVI PRINCIPALES DISTINCTIONS OBTENUES PAR L'ILLUSTRATION HORTICOLE MÉDAILLE DE MÉRITE A L'EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE EN 1873 DIPLOME vi o A L'EXPOSITION INTERNATIONALE D'AMSTERDAM EN 1877 MEDAILLE D'OR A L'EXPOSITION UNIVERSELLE DE PARIS EN 1878 DIPLOME D'HONNEUR A L'EXPOSITION DE MADRID EN 1883 --- L'ILLUSTRATION HORTICOLE REVUE MENSUELLE DES PLANTES LES PLUS REMARQUABLES DES INTRODUCTIONS NOUVELLES ET DES FAITS LES PLUS INTÉRESSANTS DE L'HORTICULTURE PROPRIÉTÉ DE LA SOCIÉTÉ ANONYME < L HORTICULTURE INTERNATIONALE » DIRECTEUR J II TWO RON ADMINISTRATEUR | RÉDACTEUR LUCIEN LINDEN | EMILE RODIGAS Collaboration de Botanistes et Horticulteurs éminents TABLE DES MATIERES hs Chronique horoo але O элн» ie l EI 762-7: 39 TEXTES ET PLANCHES 2. Jardinets devant les habitations en ben Se AGE UR. 74 -Oyono de doit. CG CR ы 87. Vriesea hybrida versaliensis Ве... 73 4. Fleurs et fruits à l'Exposition de Paris. . . . . + ` PS Vaud da т. 75 A pus le 21 août 1889 Prix de Vabonnement pour douze livraisons : 50 FRANCS pour toute l'union is PAYABLES D'AVANCE Bureaux : au siége de lHorticulture Internationale, Parc Léopold BRUXELLES rool! ое Gand, imp. Eug. Vanderhaeghen. ANNONCES DE LILLUSTRATION HORTICOLE PRIX DES ANNONCES La page pour un mois . . . . . . . 50 francs Pour un an La deni: a » ть я » Le tiers de page » 20 >» » uart de » 16 » » Le sixiéme de page » р. > » Le huitiéme de page » 8 co » e dixiéme de page > А » у » » Le vingtième de page {=> L'administration de < l'Illustration horticole > s'est réservé le droit de refuser les annonces qui ne lui conviennent pas. 350 francs 9 » » » » » » » —— M Á L'HORTICULTURE INTERNATIONALE SOCIETE ANONYME Parc Leopold, Bruxelles. COLLECTIONS DORCHIDEES A PRIX REDUITS A NOTRE CHOIX Ces COLLECTIONS ne renfermeront que de belles et bonnes plantes de force à fleurir; commençants, à ceux qui veulent s'essayer dans la о plantes. Nous nous imposons, dans ce but, de grands sacrifices. À. lre Collection : B. 2me » Є : Зше » D. 4me » E. бте » Е. 6me » G. (ше » Н. gme » I. gme » J. 10те » К. 11me » L. 12me » M. 13me » N. 14me » 0. 15me » E 16me » Q. ]7me » R. 18те » 5. 19ше » e 20me » U. 21те » ү. 29me » W. 23me » X. 24me » Ж: 25me » Z. 26me » LL. 27me » ZZZ. 28те » 12 Orchidées variées de serre froide . 12 00 serres variées . 12 Cypripedium variés de serre Bec. š p Debs ud ; кеі Cattleya et Laelia variés. » » м > TRY RSS h » » » Masdevallia variés к Odontoglossum variés . » Poem en so : variés . Oncidium variés . a DD ыы D C ttc ud Aerides Saccolabium variés . 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Ainsi, les noms de Duke of Wellington, Duke of Marlborough, Sir Robert Peel, Richard Cobden, Comte de Lesseps, ne perdraient rien à devenir tout court Wellington, Marlborough, Peel, Cobden,: Lesseps. Il propose de supprimer les prénoms et de dire rose Bernardin, Christy, Lefebvre, Jacqueminot, etc., au lieu de Camille Bernardin, Captain Christy, Charles Lefebvre, Général Jacqueminot, etc. Il demande aussi qu'on supprime ou tout au moins qu'on mette еп abrégé les mots de Comtesse, Duchesse, Madame, Mademoiselle, etc. Les propositions de Rosa sont certainement fondées. Nous trouvons aussi que des appellations comme Anne-Marie de Montravel, Mademoiselle Élisabeth de Grammont, Souvenir de Madame Bernet, Marguerite de S-Amand, etc., sont d'une longueur démesurée; mais, d'un autre cóté, nous sommes d'avis qu'il serait au moins téméraire de vouloir modifier les dénominations existantes et nous nous bornons à émettre-le vœu que les nouveautés soient dotées des noms les plus courts. Et ceci ne concerne seulement pas les roses. La méme observation doit s'adresser à la plupart des variétés de plantes quelconques, de fleurs de toute nature, de légumes et de fruits. Ces longs qualificatifs constituent pour le jardinier un bagage inutile et pour tout le monde une source d'erreurs. із ORCHIDÉES UTILES. — Personne ne conteste aux fleurs d'Orchidées leur beauté, leur étran- geté; leur caractére d'utilité est plus rare à signaler. Pourtant les vanilles, dont il existe plusieurs espéces et variétés, ne sont pas les seules à étre inscrites sur la liste des plantes économiques. Ce printemps, L' HORTICULTURE INTERNATIONALE avait recu du Brésil une espèce de Selenipedium que М. В. А. Rorrz, à qui elle fut envoyée, en exemplaire d'herbier, n'hésita pas à reconnaitre comme étant le Selenipedium Isabelianum Корк., décrit dans les Genera et Species Orchidearum Novarum, I, p. 201. La plante est originaire de Para ой elle est connue sous le nom de Baumilahsinha ; les fruits de cette espéce sont usités au Brésil absolument comme la vanille. M. ROLFE signale une autre espéce de Selenipedium se trouyant dans le méme cas, notamment le 5. Chica de Panama, connu dans cette région sous le nom de petite vanille. : ж ж . LES BEGONIA TUBÉREUX ont été l'objet d'une étude spéciale de la part de M. Н. DucHARTRE, au point de vue de leur structure anatomique et du développement de leurs organes de végétation. Dans l'introduction de son travail, l'auteur parle spécialement des espéces dont le croisement a produit le groupe des B. Lemoineana, dédié au semeur de Nancy. Dans ces plantes le tubercule, qui seul persiste, résulte du caulicule, c'est-à-dire de la portion comprise entre les deux feuilles séminales et les radicelles. La croissance annuelle provient du développement de la couche de cellules qui se développent en vaisseaux sur la face interne. ! | a d BISCUITS DE POMMES. — Le Journal d'agriculture du Brabant rapporte que depuis quelques années la culture des arbres fruitiers a pris une grande extension en Russie et plus spécialement dans les environs de Kieff. Le voisinage de Sidorowka (Клей) produit annuellement pour plus de 1,250,000 fr. L'ILLUSTRATION HORTICOLE de fruits dans lesquels les pommes figurent pour plus d'un million. Cette culture étendue a fait naître l'idée de préparer des biscuits de pommes. Га croûte extérieure de ces biscuits est faite en páte de farine, l'intérieur consiste en compote de pommes bien sucrée et blancs d'œuf. Ces biscuits rectangu- laires ont un décimétre de long et de large et deux centimétres d'épaisseur. Ils sont mous, mais peuvent étre durcis au four à une température de 40? à 45? centigrades. Le fabricant sufht à peine à la consommation. А ж ж FLEURS DE MUGUET. — La quantité des fleurs de Muguet qui arrivent à Berlin avant et pendant la saison naturelle de celles-ci est prodigieuse. Le chemin de fer de Silésie en améne chaque soir des wagons entiers. Chaqué wagon contient trente paniers, chaque panier renferme trois cents bottes composées chacune de cent tiges ; ce qui fait 900,000 par wagon. Les petits bouquets colportés dans les rues de la capitale sont formés de dix tiges, ce qui fait que chaque wagon donne 90,000 petits bouquets. * ж ж LE XYLOCOPA VIOLACEA Farr. est un insecte que son instinct conduit dans les serres alors que, en plein air, les fleurs sont encore trop rares. Il va butiner sur les fleurs et en passant il se charge de pollen, aidant ainsi à la fécondation. Partout où il passe, il abime les fleurs parce que, à la suite de la fécondation, les segments floraux se flétrissent et tombent. Il faut donc les détruire, surtout si l'on tient à conserver les fleurs d'Orchidées. Dés la fin d'avril, l'insecte disparait ayant accompli sa táche. Le mále périt; la femelle reste seule, préparant le logement de sa progéniture qu'elle ne connaitra jamais. Elle creuse à l'aide de ses machoires de longues galeries dans le vieux bois, elle pond dans chaque cellule un œuf après y avoir déposé du miel et du pollen pour nourrir la larve. * ж ж QUANTITÉ ET POIDS DES GRAINES. — А la station d'essai de l'Illinois (Etats Unis d'Amérique) on a compté qu'une livre de graines d'herbe des prairies renferme en nombre rond 2,185,000 graines ; une livre de tréfle blanc, 863,000; le tréfle de Suéde, 667,000; le tréfle rouge ordinaire, 333,000 et le tréfle rouge Mammouth, 364,000. Ces quantités n'ont pas été déterminées d'une facon approximative, mais elles ont été comptées à la main. On ne dit pas le nombre d'heures qu'il a fallu pour faire ce compte. 47% UN INSECTICIDE dont il est généralement fait usage en Amérique et qui fut recommandé tout d'abord par le American Gardeners Monthly comme un excellent préservatif contre le Doryphora, est le vert de Paris. C'est un arséniate de cuivre, dont le vert de Brunswick n'est qu'une forme moins coûteuse. Ce poison qui tue impitoyablement les insectes est semé par des ouvriers, faisant face аи vent pour que la poudre ne puisse pas les atteindre. Le vert de Paris est sans effet sur les insectes qui se bornent à sucer leur nourriture dans la plante au lieu de ronger celle-ci par l'extérieur. Pour les arbres auxquels la poudre ne peut atteindre, on l'emploie mélée dans de l'eau et on l'applique au moyen de la pompe ou de la seringue. Si la pluie survient tót aprés l'emploi, il faut y recourir une seconde fois. * ж ж NOMENCLATURE DES PLANTES. — Dans une récente réunion d'orchidophiles, tenue à la Société royale d'horticulture de Londres, une proposition importante fut faite par le D' M. T. Masters et adoptée à Г imité. Cette proposition avait pour but de désigner un comité composé de botanistes, d'importateurs de plantes nouvelles, de semeurs et de cultivateurs pour élaborer un code des régles applicables à la nomenclature des plantes introduites et de celles cultivées dans les jardins, code qui aprés approbation serait considéré comme liant le bureau et les diverses commissions de la Société. On recommanderait l'adoption générale de ce code. * ж ж NOUVEAU ROSA RUGOSA. grandes fleurs simples, rouge vif, sont marquées par une touffe d'étamines jaune d'or. La Revue horticole — Le Rosa rugosa est une espèce originaire du Japon dont les < + » + ‚Е... P Е" =: - - d ж e — T L'ILLUSTRATION HORTICOLE | 71 signale un nouvel hybride obtenu par M. G. MorLer, d'Avon près de Fontainebleau, par le croisement du Коза rugosa avec la variété du Rosier Madame Abel Carrière. Des rameaux fleuris ont été trés x remarqués à la séance du 13 juin de la Société nationale d'horticulture de France. Les fleurs mesurent o"o6 de diamètre, elles sont simples ou semi doubles, aplaties, à pétales ondulés, frangés, blancs légèrement rosés. L'ensemble de la fleur a l'aspect d'un (Eillet mignardise. * * + PASSIFLORA EYNSFORD GEM. — Le D' MAxwELL: T. Masrers a fait connaître naguère dans le Gardeners Chronicle, cet hybride de Passiflora obtenu du croisement de Passiflora cerulea var. Constance Elliott, à fleurs blanches, et de Passiflora racemosa ou princeps. C'est une fleur remarquable dont les pétales sont d'un beau rose lilas, tandis que les filaments de la couronne sont blanc d'ivoire avec la pointe violette. 4% LES FRUITS EN 1889. — D'après les rapports parvenus au Gardeners’ Chronicle de toutes les régions d'Angleterre, la production fruitiére sera en général médiocre. En France elle.sera au-dessous de la moyenne. En Belgique, malgré les plus.belles promesses du printemps, il en sera de méme. Les poires feront généralement défaut. Les pommes qui, à en juger par une splendide floraison, auraient dü étre trés abondantes, ne donneront qu'une récolte trés ordinaire. Sauf dans quelques vergers privilégiés des bords de la Meuse, les prunes ne seront guére plus abondantes. Dans nos centres fruitiers les plus étendus, les fruits seront donc de moindre valeur, attendu que dans beaucoup de localités leur nombre sera insuffisant pour motiver les grands achats sur place. * * * NOUVEAU TITRE. — Un journal d'Australie, le Rural Australian, publié à Sydney, dans un article recommandant le nouvel oignon Lord Keeper, qualihe M. Henry Deverizz, de Bambury, de onionist bien connu. Désormais, dit à ce propos, le Gardeners’ Chronicle, rien ne nous empéchera d'avoir des auriculistes, des begonistes, des tulipistes et nous ajouterons des chrysanthémistes. Voilà une voie nouvelle ouverte pour les amateurs de titres. * + * UNE AROÍDÉE GIGANTESQUE. — L’Amorphophallus titanum Beccari а fleuri récemment dans les jardins royaux de Kew. A l'étrangeté de la forme, cette plante ajoute des dimensions réellement gigan- tesques. Son énorme racine arrondie ne mesure pas moins de 1770 de circonférence; sa feuille unique portée sur un pétiole de plus de trois mètres de hauteur a atteint quinze mètres de circonférence. La fleur est en proportion du feuillage. La hampe florale a un métre de hauteur, le spadice a mesuré deux métres de longueur et la spathe, en forme de cornet, a eu quatre vingt trois centimétres de diamétre. Cette Aroidée est originaire de Sumatra. * ж ж ÉCOLE D'HORTICULTURE DE L'ÉTAT А GAND (Parc de la Citadelle). — Le jury d'examen а terminé ses travaux le 8 août. Huit élèves ont obtenu le diplôme de capacité, ce sont : Avec grande distinction: M. ARTHUR GISSELEIRE, de Destelbergen ; Avec distinction : MM. ALBERT Пекулвв, de Wetteren; Oscar De У/п ов, de Beirlegem ; PLACIDE SCHEPENS, de Gavre. D'une manière satisfaisante : MM. Aucuste DemoL, de Wichelen ; AUGUSTE TorrFAERT, de Brée ; Francois DELooF, d'Auwegem; FRANÇOIS Gommaerts, de Gand. Les examens d’admission auront lieu le mardi 1* octobre. dio QUATRIÈME EXPOSITION QUINQUENNALE DE BULBES A HARLEM. — La Société générale pour la culture des bulbes à fleurs tiendra sa grande exposition du 21 au 25 mars 1890. Cette féte florale promet d'étre aussi importante que celle qui a eu lieu à Harlem en 1885. Ceux qui visitérent cette + L'ILLUSTRATION HORTICOLE derniére n'eurent que des éloges pour les collections de Jacinthes, киз. Amary ilis et autres plantes bulbeuses réunies à cette occasion. Le programme qui vient de paraitre contient au delà de cent concours 4). À | ж ж LES CHENILLES. — Се n'est pas seulement en France et en Belgique que les chenilles ont fait cette année de terribles déprédations. Dans le Worcestershire et les comtés voisins, les arbres fruitiers et autres ont été dévastés d'une façon exceptionnelle par les chenilles; fleurs et fruits ont été dévorés à tel point qu'à la fin de mai et à la fin de juin les vergers avaient tout à fait l'aspect qu'ils ont à Noël. Les chênes, les haies d'épines, ont cruellement souffert. On cite le verger de Madresfield Court comme ayant échappé par le plus grand des hasards à la dévastation, gráce à l'emploi de chaux vive en poudre répandue dans les arbres par une journée humide du mois de mars. Руй . LES PROCÉDÉS DE MULTIPLICATION ARTIFICIELLE ont une trés grande influence sur la ferti- lité des plantes. Souvent en arboriculture fruitiére, il a été question de la dégénérescence de certaines variétés fruitiéres. On a fait valoir avec raison que le bouturage et le greffage ne pouvaient que prolonger artificiellement l'existence d'un seul et méme individu, vivant par continuation dans la bouture ou dans la greffe. Les semis, au contraire, donnent naissance à des individus nouveaux, doués d'une existence indépendante, pouvant méme avoir des qualités supérieures à celles de leurs ascendants. M. Е. ре Ruk, de Soerabaia (Java), communique à la Revue horticole une série de faits étayant des observations entiérement fondées. Sa thése consiste à vouloir prouver que les plantes reproduites de boutures, marcottes, éclats, rhizómes ou autres parties qui ne sont pas des graines, ont une tendance à perdre la faculté de produire des graines, tandis que les plantes reproduites de graines ont une tendance à conserver la faculté de produire des graines. Dans l'espèce il ne s'agit pas des péricarpes qui constituent souvent ce que, en langage vulgaire, on appelle les fruits. Certains péricarpes peuvent acquérir des développements notables sans contenir une seule graine. Là où les graines sont utiles, il faudrait éviter la multiplication par une autre voie que celle du semis. Ainsi les Amandiers, Caféiers, Cacaotiers, Marronniers, Noyers, devraient être reproduits par leurs graines. М. ре Кук cite les Bananiers, les Ananas, le Gingembre, la Cassave. Les Bananiers trouvés à Java à l'état sauvage ont des fruits petits, remplis de graines et sont impropres à la consommation; les Bananiers cultivés, reproduits par turions, donnent de grands et bons fruits trés savoureux. Le Gingembre toujours multiplié par rhizómes, a tellement perdu sa faculté de produire des graines qu'on ne peut presque plus le faire fleurir. La Cassave est dans le méme саз. Les observations faites par М. ге Кик sont extrémement curieuses. * жж QUELQUES NOUVEAUX WEIGELIA. — Jamais saison printanière n'a été plus favorable à la _ floraison des Weigelia que celle de cette année, aussi il a été facile de juger de la valeur des variétés. Parmi les bonnes variétés, nous pouvons citer le W. hortensis candida, remarquable par l'abondance de ses fleurs blanc pur, surpassant la variété nivea connue depuis plus longtemps dans les cultures. — Ensuite vient la variété Abel Carrière, puis le W. Groenewegeni, mination de forme spécifique. Le W. Pécheur fils rappelle rouge plus foncé. La variété Voltaire est à fleurs rouge sang, pâle. La variété Looymansi se rec W. variegata nana. | qui a le tort de porter une déno- le W. floribunda avec des fleurs d'un contrastant avec les variétés d'un coloris ommande par son feuillage jaunátre, mais ne détrónera pas l'ancien Lucien LINDEN et EMILE Ropicas. 42. ————— о (1) Pour plus amples informations, on est prié de s'adresser au Secrétaire de la Société M D. Baker, à Harlem (H 1 de) te, M. D. R, à Harlem (Hollande). і T SLT à di ia м ел. TR 22.4 2 қ газ має PES $ а PES quU xt š = у "Ju А 24 £ m " y HE, "D a TEL à ç y rr R "us ^6 3 * A z - E ` du ^ EX P ed ы x L'ILLUSTRATION HORTICOLE PL. LXXXVII T L'ILLUSTRATION HORTICOLE PL. LXXXVII VRIESEA HYBRIDA VERSALIENSIS новт. VRIESIE HYBRIDE DE VERSAILLES BROMÉLIACÉES CARACTÈRES GÉNÉRIQUES : Voir l'Illustration Horticole, vol. XVI, tab. бто. CARACTERES DE L'HYBRIDE : Vriesea psittacina Duvaliana cum V. brachystachya fecundata. Scapo elongato, bracteis intense rubris Vriesea versaliensis A. TRUFFAUT, in litt. oici encore un gracieux hybride dans un groupe qui renferme bon nombre de plantes d'un | kcal effet remarquable. Déjà l'année dernière, l'/llustration Horticole a fait connaitre un de ces PAP produits de la fécondation artificielle hies combinée, notamment le Vriesea incurvata Duvali. La plante qui nous occupe est également née à Versailles et l'un des parents est aussi le Vriesea Duvali, élégante Broméliacée, ве distinguant par son inflorescence et par son port peu élevé. Le professeur Morren l'avait considérée comme une espèce; elle fut décrite et figurée dans la Belgique horticole de 1884, p. 105; toutefois, dés la méme année, la Revue horticole, p. 559, fit à cet égard des réserves formelles en la désignant comme une variété du Vriesea psittacina, à laquelle l'auteur proposait de donner le nom de Vriesea psittacina Duvaliana. C'est cette variété que l'obtenteur, М. A. TRUFFAUT, a choisie pour porte graines. Le pollen dont il fit usage fut cueilli sur le Vriesea brachystachys REGEL, espèce également très recommandable, dont la floraison se prolonge durant tout l'hiver, ce qui seul suffirait pour en faire une plante de mérite. Du centre du feuillage vert gai de cette dernière, s'élève ипе hampe d'un beau rouge corail, terminée par des fleurs à bractées rouge vif et à sommet verdátre; les divisions de la fleur sont d'un jaune foncé avec le sommet des pétales ég verdátre. L'hybride provenu de ce croisement a bien le port de la plante mére, le Vriesea psittacina var. Duvaliana : il en а incontestablement les caractères généraux de végétation. D'un autre côté, il se rapporte au Vriesea brachystachys par le coloris brillant de ses bractées dont la teinte est beaucoup plus vive que dans le type maternel; en outre, le scape floral est plus long. Beaucoup de personnes s'imaginent que les Broméliacées en général sont lentes à fleurir. C'est là une compléte erreur. La plante de Упезеа dont |’Jllustration donne ci-contre le portrait, est le produit d'une graine confiée à la terre il n'y a que trois ans, c'est à dire еп 1886. П est vrai qu'elle a été l'objet de quelques soins, notamment de ceux que Гоп applique généralement aux semis de Broméliacées. Elle a subi des repiquages fréquents dans un mélange de terre fibreuse, de sphagnum et de brique pilée. Il serait difficile d'exiger une floraison plus prompte. Le Vriesea hybrida versaliensis mérite à tous égards d'être signalé comme une bonne acquisition. Ем. В. 1 4. SOCIÉTÉS ANGLAISES D'HORTICULTURE. — D'après le Year-Book pour 1889, 11 existe en Angleterre 268 sociétés d'horticulture et de botanique. Onze de celles- ci sont exclusivement consacrées à la rose et quarante-huit s'occupent a de в eae XA — | ili abu de Жамы Imc ansia lem ttm E гі. SSD, А L'ILLUSTRATION HORTICOLE JARDINETS DEVANT LES HABITATIONS EN ANGLETERRE Ce qui frappe l'amateur de' culture dés qu'il arrive en Angleterre, s sont les Jardinets qui garnissent presque partout les devants des habitations. En dehors du jardin proprement dit, situé derrière la maison, il y a toujours un petit bout de terre, #01-1 se lement d'un métre de large, qui permet d'y cultiver quelques plantes grimpantes pour garnir la façade et d'autres pour donner des fleurs. | Plusieurs de ces jardinets sont arrangés avec goüt; ici des groupes de Campanules, de Dian- thus, de Giroflées, percent dans les corbeilles de plantes naines, comme des Lobelia, Pyrethrum, Escholtzia et Pensées et dont les dispositions sont gracieuses. Fréquemment de grandes plantes fleuries ou à feuilles ornementales font bel effet auprès du mur, sous les fenêtres. Pour cela on choisit des Deutzia, Weigelia, Althea, Lilium, Campanules élevées ou quelques autres espéces, dont le choix ne manque pas dans cette catégorie de plantes. Toutefois la Rose reste la reine de ces jardinets et on la voit dominer partout, le plus souvent en pieds isolés, au milieu des parterres et groupes ou dans les pelouses. Trés souvent aussi des rosiers couvrent une grande partie de la facade et у fleurissent abondamment; la variété Gloire de Dyon sert en premier lieu à cet usage. On dirait que dans cette contrée insulaire, les plantes grimpantes montrent une végétation plus luxuriante qu'ailleurs. C'est ainsi qu'on voit des façades admirablement garnies de Wistaria, Chévre-feuille, Vigne-vierge et tant d'autres belles lianes mais surtout des Clematis. Ces gracieuses plantes s'y couvrent chaque année d'une quantité innombrable de fleurs aux couleurs variées et brillantes. Les Lonicera et Wistaria, en méme temps qu'ils étalent leurs belles fleurs, répandent un parfum délicieux. La Vigne-vierge garnit bien les murs de son feuillage tendre et épais et est surtout d'un effet magnifique autour des fenétres devant lesquelles elle laisse retomber les extré- mités de ses jeunes branches. Le Lierre réussit moins bien dans la garniture des façades. Ces jardinets, généralement assez jolis, ne sont pas tous d'une égale beauté. Il y en a oü un amas de plantes fleuries, entassées les unes sur les autres, produisent un effet déplaisant. D'autres perdent par leur maigreur ou leurs dispositions mal réussies. Un grand défaut surtout, c'est de n'y pas observer l'harmonie des couleurs. On voit parfois dans des mosaiques des Lobelia bleus à cóté de Mimulus jaunes, ce qui certainement est laid. La raideur est encore un autre défaut. Un parterre uniquement fait au moyen de Lobelia bleus au milieu d'une pelouse est désagréable à la vue. | | Quand le jardinet est très restreint, quelques plantes variées, bien disposées avec d’autres plus élevées sur les côtés et contre la façade et des plantes grimpantes sur le mur, conviennent géné- ralement. Si l'espace est plus grand, des pelouses avec quelques petits parterres et plantes isolées peuvent étre établies. | Quelle que soit la disposition acceptée, pour réussir il faut toujours entretenir la propreté dans ce genre de jardins et les conserver frais par des arrosements donnés le soir. А. BUYSSENS. Ж н ы; ae, Aaa‏ ا т, ee‏ m r ей Жа PL. LXXXVIII > L'ILLUSTRATION HORTICOLE * " 24 ^* 98954 4. EZ a ЖУ ^ta" балық >. se ы . : “э ww £ .% з Av 27 ы > ы с ONES tal. ЖОҒЫ lY XA де i 2» st.» st 4, Е z жж 3 E Sx TN МАТА" pde E Dm 5% "h " + #6 Жж ç VARIETES DE GLOXINIA » | ar à t per che | ; | p. De Раптетаё ii А. Goossens pinx. а ET. D <> шыны uc qx cux СИ L'ILLUSTRATION HORTICOLE PL. LXXXVIII VARIÉTÉS DE GLOXINIA GESNÉRIACÉES a culture a profondément transformé plusieurs genres de la famille des Gesnériacées. Pour ] les Achiménes, les résultats les plus heureux furent obtenus par M. von REGEL, le savant = directeur des jardins impériaux de St-Pétersbourg. Pour les Gloxinia, l'élan a été donné par l'établissement Van Ноотте; puis sont venus les efforts heureux de MM. Benary, à Erfurt, et Г. Duvar, à Versailles. Aujourd'hui les amateurs suivent la méme voie et remportent des succés non moins marquants. Ce printemps nous avons reçu de M. Benary, une grande planche figurant les principales fleurs de sa riche collection ; en l'examinant, nous fümes quelque peu surpris en présence de la grandeur des fleurs, de leur coloris varié, parfois de l'augmentation du nombre des lobes de la corolle; plus récemment notre incrédulité a été dissipée à la vue des fleurs obtenues dans les cultures de M. Евкр. KEGELJAN, amateur distingué d'horticulture et orchidophile passionné, Pour létendue des fleurs et la disposition des zones des coloris, les semis namurois rappellent en partie les conquétes faites par les semeurs d'Erfurt. П serait oiseux de décrire les quelques fleurs dont la planche de l'Illustration Horticole repro- duit le portrait; il suffira d'y jeter un coup d'œil pour se rendre compte de la perfection de la forme des corolles, de leur proportion et des couleurs à la fois riches et harmonieuses qui les distinguent; on remarquera aussi que les lobes, au lieu d'étre cinq dans chaque fleur, sont égale- ment parfois au nombre de six, et que la disposition des zones de couleur produit souyent comme une étoile au milieu de la fleur. А la vue de ces combinaisons, il faut reconnaitre que le semeur peut se créer de bien grandes jouissances en transformant comme il le fait, ce que la nature présente à ses yeux sous une forme moins parfaite ou moins variée. Depuis dix ans, M. Е. KEGELJAN а vu son chef de culture s'occuper du perfectionnement des Gloxinia. Encouragé par un maitre éclairé au service duquel il est depuis plus de trente ans, J. B. Мевуепл a procédé par voie de sélection continue; il a toujours pris comme porte graines les fleurs les plus grandés et les mieux faites. Il n'a pris de pollen que sur celles se distinguant le plus par la netteté de leur coloris et la finesse du dessin. Il a obtenu ainsi les nuances les plus variées et les plus belles combinaisons de couleurs. Les Gloxinia ne doivent pas étre considérés comme appartenant à la serre chaude. Ces plantes garnissent admirablement par leur splendide floraison les serres froides et actuellement nous les voyons orner avec éclat les fenétres de bien des maisons à Gand et ailleurs. | ; Le mode de culture le plus agréable est certainement le semis. Les graines récoltées en as 2 i etits godets, en terre de automne sont conservées jusqu'en mars, puis semees en terrines оч p 5 , bruyére. Dés que les plantules ont deux folioles, on les repique en terrines et vers la fin d'avril on les met en pots de sept à huit centimètres de diamètre. Trois mois plus tard, dés la fin de juillet, ces semis commencent déjà à fleurir. Vers la fin de septembre, feuilles et tiges sont flétries. Les rhizómes seuls restent vivants et demandent le repos. On les enléve de la serre qu'elles ont ornées pour les ranger sur une plan- chette élevée ou dans un lieu légérement chauffé et en tout cas à labri de la gelée. On peut aussi placer les rhizómes enlevés de leur terre sur un lit de mousse dans une serre chaude, de manière à les avoir à soixante-dix centimètres du vitrage et où la température est maintenue à 26 LILLUSTRATION HORTICOLE les racines percent dans la mousse, les rhizómes renflent et sont bassinés une couple de fois par jour. Au bout d'une e rempotage. Celui-ci se fait en terreau de feuilles rence du terreau de bouse de vache et un environ 20? centigrades. Bientót aprés, verdissent sous l'action de la lumiére et vingtaine de jours, les bulbes sont préts pour 1 mélé à du fumier d'étable bien consommé, de préfé a | tent peu de sable fin. Les pots seront proportionnés aux dimensions des rhizómes, soit de dix à quinze centimétres. Inutile de dire que les brins de mousse sont enlevés prudemment et sans froisser les Le fond des pots doit étre muni de tessons et les rhizómes trés peu couverts de terre. Une racines. | fois rempotés, les Gloxinia seront traités comme du reste les Gesneria et Achimenes ; ils seront ^ | ° £ ? DV FS 2 bassinés chaque fois que la terre du pot commence а sécher et suivant le degré d'a t de la pousse ou l'époque à laquelle la plantation a été faite; on donne un peu d'air lorsque la température extérieure le permet, car on peut provoquer la reprise de la végétation dés le mois de décembre, comme nous venons de le dire, et attendre également jusqu'au milieu de mars. Inutile de dire que la floraison se produira en conséquence, plus ou moins tardivement. Il convient de veiller à ce qu'il y ait un écart assez considérable entre la température de la serre pendant le jour et celle de la nuit. Lorsque les racines tapissent bien le pot, on peut donner chaque semaine un arrosement à l'engrais liquide. Le meilleur engrais est la bouse de vache fraiche à raison de deux litres sur un hectolitre d'eau. On peut également recourir à l'engrais de. poisson. Nous en avons fait l'expé- rience, il nous a donné le meilleur résultat. Un soin trés important, c'est de veiller à ce que les pucerons, trés prompts à entamer les feuilles des Gloxinia et surtout les boutons floraux, n'y fassent pas leur domicile. Dans le principe on pourra bassiner les plantes à l'eau de tabac, plus tard il faudra fumiguer réguliérement chaque semaine en donnant un bon arrosement avant de faire les fumigations. Celles-ci doivent étre conti- nuées, méme pendant la floraison. Lorsque les boutons sont bien formés, le bassinage à l'engrais liquide peut étre répété jusque trois fois par semaine. | Gráce à ces quelques soins, feuilles et fleurs acquiérent un beau développement et les plantes peuvent étre employées à garnir les serres froides et les appartements. | Ем. R. CYCADÉES DE CHOIX Les distinctions dont on s'est servi pour déterminer les diverses espéces de Cycadées sont plutót d'un intérét botanique que d'un intérét horticultural; il n'est pas nécessaire de les approfondir ici. Dans la plupart des cas, ces distinctions sont basées sur la fructification. Dans quelques-uns des genres le bouton terminal finit en cóne, mais quand cet état prend fin, la tige continue à pousser Comme si sa croissance n'avait pas été arrêtée. Une simple division du genre peut étre faite en tenant compte de la nervation. C'est ainsi qu'on peut remarquer que les nervures du Zamia sont gréles, paralléles et égales, tandis que dans les Cycas elles ont la forme d'une aréte proéminente sur les pennes. Dans le Stangeria, elles sont paralléles et branchues pennées depuis la nervure médiane; dans les Bowenia les pennes sont bipennées, caractére qui les sépare nettement de tous les autres genres; enfin dans les Encephalartos les folioles sont profondément dentées, : le E. horridus. Le Dion semble tenir le milieu entre les Cycas et les exceptions dans cette classification. L'Encephalartos villosus est une be longues feuilles arquées s' presque en épines comme chez Macrozamia, mais il y a des EN ; x lle espëce trës vigoureuse, ses š ; élèvent gracieusement en forme de couronne de l'épais et laineux faisceau de tiges. Les jeunes feuilles sont aussi couvertes de la méme substance, ce | soyeuse; ГЕ. Altensteimi et VE. Caffra sont de grandes et fortes plantes, trés convenables pour de grandes serres ou des jardins d'hiver tempérés. Leurs tiges, haut, sont d'un superbe effet; РЕ. Lehmanni var. de ses feuilles approche presque du bleu, | glauca est une belle forme naine, la couleur glauque elle a les feuilles et la tige courtes, celle-ci n'atteint pas plus qui leur donne une apparence quand elles ont deux ou trois métres de. арды cr — аа зам бы ie 2 AP a qu atis CORRE ыы 2 Ға ы» oii зілі, LACE Bt eri VOX TE A г” а: 2 LOEO DE £S 4 + 12% 1 UTEP ұ | NT Y м К Fr:‏ ا PEE M ал RS DIC‏ А уа PE a A ы 7 —— ре < 1 y ic Жаңа: ا‎ e аа AAR > уй lad META САКУ жойыл 4” a^ nl z 4 r , Ac бл» » я ^ grt C nV dM ATP YZ PAS 0: 52” d at Aur f SUUS Sere IF TU APT LE tre "n < Б L'ILLUSTRATION HORTICOLE “4 | жм de un mètre à un métre et demi. L’E. horrid қ la couleur et la taille, mais le moe ei pU wu "ugs ли pig 8 PPAR duci les dents ou épines en font un objet de fra eur, aut Шы n xor ipiis dq ране de l'Afique du БШ КОЙ ОО i ^ S rement c'est ir belle plante. Le genre est | j beaucoup plus d'espéces, celles mentionnées sont parmi les meilleures. Une autre classe particuliére aux mémes régions et consistant en une espéce est le Stangeria paradoxa, plante naine qui a une souche ressemblant à un bulbe et qui est parfois appelée « Téte de Hottentot. » Ses feuilles sont pétiolées pennées et d'un vert gai; les pennes sont profondément crénelées par la nervation proéminente déjà mentionnée. Ces plantes se trouveront trés bien dans une serre exposée au soleil, pourvu que la température y soit constante à environ 18° б: Le genre Cycas se rencontre en Asie, en Australie et dans les Iles de l'Océan Indien; le membre le plus connu est le Cycas revoluta, une espèce chinoise bien propre à la culture en serre froide ; elle aime à recevoir beaucoup d'eau en toutes saisons ainsi qu'un peu d'engrais liquide occasionnellement pendant sa période de croissance. | Le Cycas circinalis est une belle espëce provenant des Indes orientales, plus robuste que le C. revoluta, les feuilles et les folioles en sont plus longues et plus érigées; les vieilles tiges de cette espéce sont fréquemment branchues. Le C. siamensis est peut-être une forme de C. circinalis, mais il y a les folioles plus longues et plus larges, il s'étend magnifiquement, il est beau et distinct. Cette espéce et le C. circinalis croissent mieux en serre chaude. | Le C. Normanbyana et le C. media viennent d'Australie; ils ont des formes intermédiaires, leurs folioles sont larges, la pointe est effilée, la base du pétiole est armée d'épines trés aiguës, eux aussi aiment la chaleur pendant leur croissance. | Parmi les Macrozamia il y a des plantes magnifiques, toutes se plaisent en serre tempérée, nt diverses et parfois ressemblent beaucoup А celles des Cycas, mais on les distingue aisément de ces derniers par la nervure primaire; le rachis est variable, parfois uni ou canaliculé. © Dans le M. соға! фев, la tige est épaisse et naine, les feuilles et les folioles trés recourbées avec е de la foliole, de là son nom spécifique; le M. spiralis est coniques d'un beau vert clair et une structure de nervures u dernier, mais la proéminence à la base des folioles t légères; le M. plumosa est une espéce distincte, rvures longues, étroites et pendantes et des leurs habitudes so une proéminence particuliére à la bas une petite et belle espéce qui а des feuilles con étroite et érigée; le M. cylindrica est similaire а est blanche; tous deux sont des plantes gracieuses е le rachis est aplati et entrelacé en spirale avec des ne 7 qui peuvent trés bien s'accommoder en petits pots. |. ` lus grandes, nous rencontrons le M. Fraseri, ayant un feuillage ses feuilles le plus souvent cachent le pot : le tiges petites et ovoïdes Si nous passons à des espèces p x P , Š ample d'un vert noir, les tiges courtes et épaisses, асе? * | M. Mackeni une autre belle espèce, ayant des dispositions à se tenir érigée. Ces тта Е presque toujours plus ou moins еп croissance et pour cette raison ils ря plus d'eau que la | ^tablir une distinction entre les Macrozamia et plupart des Cycadées. Cela parait être un mo établir u | Pb d ue TES, : s réguliéres ou séries de feuilles, ce qui nest pas бояны. Ce dernier ох. guliere o dut de le cas dans les Macrozamia. Le Catakidozamia Мас Leayt est ETERN Е pius ë 24 à š il a de longues feuilles bien tout le groupe; c'est une espèce très grande, d'une с gu érigées et des folioles larges, unies, luisantes, vertes, d ic d жшйс À ` = : S $ cannelé. Il croit promptement de graines, 54 tige e ет "is ; : ] miére mention, les tiges Parmi 1 ces du Nouveau Monde, le Пот edule réclame la pre А e tee gea | | es érigées sont d'un gris laiteux; en sont courtes et vigoureuses, les nervures sont épaisses, les pennes егірее5 5 g ) i j | istinct et très ! | 11 : | me un peigne, il est bien distinc ) ресі | ille splendide plate com иеа le D. (Cycas) pectinatum а une = 4 е nom l'indique, un diminutif; c'est un beau Cycas о е pee n жог e Beddomei et vaut la peine d’être cultivé. pios | eddome chevelu qui a quelque ressemblance avec ; s longues feuilles Diis les genres propres au Mexique, оп а le иза i жама élevée ; tombantes sont génantes, à moins qu'on ne le place : leurs tiges sont courtes et trés branchues, elles porten yen d roissance rapide; i sont produites par un rachis profondément Ceratozamia; ans des vases et dans un t des folioles articulées longues et larges. 1 | : у | 1 [ К. rod r< | b | | | 1 | L'ILLUSTRATION HORTICOLE —Á tre — k сапа sont probablement les espéces les side utiles. Les C. Kusteriana, С. Miqueliana et C. тем oins ce sont des plantes trés distinctes et Le genre Zamia n'est pas un favori des jardins, néanm si l'on a de la place on fera bien de les ajouter à la collectio Z. furfuracea, Z. obliqua et Z. Shinneri; ce dernier a des folioles larges, luisantes et vertes ressem- blant un peu à du cuir, le rachis et la tige sont courts. Le Bowenia spectabilis d'Australie est aisément distingué par ses feuilles bipennées, c'est une espéce naine trés belle. n. Parmi les meilleures, on a les FLEURS ET FRUITS A L'EXPOSITION DE PARIS Un des éléves de notre École d'horticulture, se trouvant à Paris le 25 juin, nous a remis quelques notes prises au courant de la plume. Ce qui m'a frappé le plus, nous dit-il, ce sont les nombreuses et belles collections de Rosiers, hybrides remontants, thés, Ile, Bourbon, Provins, grim- pants, faisant le plus grand honneur à la France et au Grand Duché de Luxemboürg. Il a signalé parmi les petits Rosiers Golden Fairy, johe fleur jaune; parmi les grimpants Gloire des rosomanes, belle fleur rouge; la rose moussue Millet panaché, blanc strié rouge; parmi les hybrides remontants, les plus belles des variétés anciennes et quelques autres comme Moser, belle fleur pourpre; Raoul Chandon, rose frais, pourtour pâle; Clara Cochet, grande fleur rose vif; Marquis de Salisbury, belle fleur rose et carmin; Princesse de Béarn, rouge trés foncé, teinte noirâtre; parmi les Rosiers thes on avait l'embarras du choix : Claudine Serreau, grande fleur rose; Comtesse Hunyady, belle fleur jaune, pétales frangés de rose; Luciole, grande fleur, fond jaune, teinté de rose safrané; Madame Defresne, belle et grande fleur jaune foncé; Sunset, fleur orange. Ba Un trés grand nombre de plantes de toute nature, représentées par d'immenses corbeilles ou parterres, éblouissaient la vue. C'étaient des Phlox Drummondi vermillon, des Godetia à fleurs blanches avec des reflets soyeux, d'autres avec des taches carmin; des Lobelia de toutes lés couleurs, blancs, . bleus, roses, violets. Ailleurs, des Pyrethrum à fleurs doubles, rOses, rouges, blanc pür, d'autres à fleurs simples, carmin vif ou jaune; des Petunia, des Begonia, des Coleus, des Pelargonium, admirablement fleuris; des Pivoines herbacées dont la floraison avait probablement été retardée par un procédé spécial, des Delphinium dans toutes les nuances du bleu, des Zinnia hybrides de toutes les couleurs de l'arc en ciel. Un certain nombre d'arbres et d'arbustes exposés comme nouveautés étaient feprésentés par des гаша, c'étaient des Acer, à feuilles tricolores et à feuilles panachées de jaune; un Platane à feuilles panachées de blanc, etc. Beaucoup de fruits forcés attiraient l'attention. M. SALOMON, de абау, connu par son procédé de conservation du raisin, présentait de belles grappes, les unes conservées en complète maturité depuis l'année dernière ou tout au moins depuis l'hiver, les autres fraichement récoltées. Les unes et les autres d'une beauté exceptionnelle. C'était du Chasselas doré. Les arbres fruitiers en pots étaient nombreux et généralement bien cultivés. On remarquait sur plusieurs points de magnifiques fraises d'un volume exceptionnel. C'étaient surtout D’ Morère, Général Chanzy, Président, etc. ЇЇ < Bleuana, Odontoglossum Bleichróderia- drum nemorale, Warrea Lindeniana, Odontoglossum Halli, Cypripe- | num, Odont. Pescatorei var. Lindeni, Odont. Rossi var. Mommi, Odont. dium Mastersianum, Leptotes bicolor, Vanda ccerulea, Sophronitis Warocjnouimim, Cattleya Mossiae var. Bousiesiana, Dypripediam Elliot- grandiflora, Odontoglossum radiatum, Comparettia falcata, Oncidium | tianum, Dendrobium densiflorum, Phaius grandifo liu us, Thunta Mar- Forbesi maximum, Cirrhopetalum pulchrum, Cypripedium Harrisia- | shalli, Anguloa Clowesi, Laelia majalis, Cattleya Mossiae var. Waroc- num polychromum, Vanda tricolor, Cattleya chocoensis var. Miss | queana. Le prix des volumes de la < LINDENIA > a été fixé comme suit : 1% Volume, 125 fr. — 27* Volume, 100 fr. — 3"° Volume, 75 fr. — 4"* volume, 65 fr. Les 4 volumes pris ensemble : 350 francs Architecture de Jardins SERRES ET FORCERIES PLANS, TRACÉS, TRANSFORMATIONS ET PLANTATIONS DE PARCS ET JARDINS PLANS ET CONSTRUCTIONS DE SERRES EN TOUS GENRES La Société L HORTICULTURE INTERNATIONALE, désirant donner satisfaction aux incessantes demandes de sa clientèle, а Vhonneur de linformer quelle ouvrira à partir du 15 OCTOBRE 1889, un département spécial d'Architecture de Jardins et de Constructions de Serres. La Direction de ZHORTICULTURE INTERNATIONALE а été consultée, pendant ces der- nières années, sur la plupart des grands travaux d'architecture paysagiste et sur l'organisation des serres les plus importantes de l'Europe. L'expérience qu'elle а acquise par de nombreuses créations, notamment la construction de grandes serres au domaine royal de Laeken et l’installa- tion du vaste établissement modèle de ZLHORTICULTURE INTERNATIONALE à Bruxelles, est une garantie de la bonne exécution des travaux qui lui seront confiés. Elle s'est adjoint un architecte paysagiste de talent et des collaborateurs capables de les exécuter à des conditions trés raisonnables. L'HORTICULTURE INTERNATIONALE n'entreprendra que des travaux d'une certaine importance ETUDES, PLANS & DEVIS Prière d'adresser les lettres concernant l'architecture comme suit - L'Horticulture Internationale Département d'Architeeture PARC LEOPOLD BRUXELLES. EXPOSITION UNIVERSELLE DE PARIS EN 1889 Pendant toute la durée de l'Exposition, un représentant de L HORTICULTURE INTERNATIONALE se tiendra à la disposition des personnes désireuses d'avoir des renseignements sur la force et le prix de nos Orchidées et de nos autres plantes. 5 adresser au Pavillon du Gouvernement impérial Brésilien, aux pieds de la tour Eiffel. "enmt ) SERIE TOME XXXVI ANNÉE 1889 3"* Volume 9"* Livraison PRINCIPALES DISTINCTIONS OBTENUES PAR L'ILLUSTRATION HORTICOLE MÉDAILLE DE MÉRITE A L'EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE EN 1873 DIPLOME D'HONNEUR А ГЕХРОМТЮХ INTERNATIONALE D'AMSTERDAM EN 1877 MEDAILLE D'OR A L'EXPOSITION UNIVERSELLE DE PARIS EN 1878 DIPLOME D'HONNEUR A L'EXPOSITION DE MADRID EN 1883 — -- - — < СЭ —T ——— - LILLUSTRATION HORTICOLE REVUE MENSUELLE DES PLANTES LES PLUS REMARQUABLES DES INTRODUCTIONS NOUVELLES ET DES FAITS LES PLUS. INTÉRESSANTS DE L HORTICULTURE PROPRIÉTÉ DE LA SOCIÉTÉ ANONYME « L'HORTICULTURE INTERNATIONALE » DIRECTEUR Ji LIN DEN ADMINISTRATEUR | REDACTEUR | LUCIEN LINDEN | EMILE RODIGAS | Collaboration de Botanistes et Hortieulteurs éminents ---- ----- TABLE DES MATIÈRES Chronique: Көмбе. 20240. “ох e s nor Pa TEXTES ET PLANCHES RA о Е, 84 | ا‎ ara EE RE E g4 | 99. Anthurium Scherzerianum Schott var. M"° de la Devan- . Jardin botanique de Gand. . . - + + + + + ` EMEA | sia 4 ANE Su Lm p ^. 56 . - . - - ` - . ” - - - . е e Š - є а Pru - | 90. Odontoglossum Cervantesi var. decorum . . . . . . 85 . Un jer саана йе. Sa RENTA a оча 8 y paru le le 25 octobre 1889. Prix de l'abonnement pour douze livraisons : 50 FRANCS pour toute l'union postale PAYABLES D'AVANCE Bureaux : au siége de l'Horticulture Internationale, Pare Léopold А à BRUXELLES A Gand, imp. Eug. Vanderhaeghen. Architecture de Jardins SERRES ET FORCERIES PLANS. ТВАСЕ5, TRANSFORMATIONS ЕТ PLANTATIONS DE PARCS ET JARDINS PLANS ET CONSTRUCTIONS DE SERRES EN TOUS GENRES La Société L'HORTICULTURE INTERNATIONALE, désirant donner satisfaction aux incessantes demandes de sa clientèle, a Vhonneur de informer qu ‘elle ouvrira à partir du 1% остоввЕ 1889, un département spécial d'Architecture de .Jardins et de Constructions de Serres La Direction de L'HORTICULTURE IN TERNATIONALE a été consultée, pendant ces der- nières années, sur la plupart des grands travaux d'architecture paysagiste et sur l’organisation des serres les plus importantes de l'Europe. L'expérience qu'elle а acquise par de nombreuses créations, notamment la construction de grandes serres au domaine royal de Laeken et linstalla- tion du vaste établissement modèle de ZLZHORTICULTURE INTERNATIONALE à Bruxelles, est une garantie de la bonne exécution des travaux qui lui seront confiés. Elle s'est adjoint un architecte paysagiste de talent et des collaborateurs capables de les exécuter à des conditions trés raisonnables. L'HORTICULTURE INTERNATIONALE wentreprendra que des travaux d'une certaine importance ETUDES, PLANS & DEVIS Priére d'adresser les lettres concernant l'architecture comme suit : L Horticulture Internationale Département d'Architecture PARC LEOPOLD BRUXELLES. EXPOSITION UNIVERSELLE DE PARIS EN 1889 Pendant toute la durée de l'Exposition, un représentant de L HORTICULTURE INTERNATIONALE se tiendra à la disposition des personnes désireuses d’avoir des renseignements sur la force et le prix de nos Orchidées et de nos autres plantes. S'adresser au Pavillon du Gouvernement impérial Brésilien, aux pieds de la tour Eiffel. HORTICULTURE ITERATION ALE SOCIETE ANONYME Parc Léopold, BRUXELLES. SPECIALITE D'ORCHIDEES NOTA BENE. — LHORTICULTURE INTERNATIONALE n'expose ses Orchidées que chez elle. Les plantes offertes еп vente sont done garanties n'avoir pas été fatiguées ou n'avoir contracté aucun germe de maladie par de fréquentes expositions à l'étranger et les voyages qu'elles nécessitent. IMPORTATIONS IMMENSES OFFRES ENVOYÉES SUR DEMANDE $ = Les Collections d'Orchidées de la Société sont actuellement les plus importantes de l'Europe; trente cing serres spacieuses leur sont attribuées el leur culture n'est surpassée nulle part PLAN TES NUDVLLLES D'INTRODUCTIONS DIRECTES La Société mettra au Commerce, le 15 Avril 1890, des plantes nouvelles 4 fleurs et autres PALMIERS Ces princes du régne végétal sont toujours une des grandes spécialités de la Société. — Exemplaires de toutes dimensions Palmiers de collection et de garniture mise en vente par grandes quantités. Cycadées, Népenthès, Fougères, Pandanées, Plantes panachées, Plantes à fleurs, ete, f= Ie Catalogue paraîtra en Avril 1890. L'ILLUSTRATION HORTICOLE 79 ау ож "Ma P A нь — -— ———- — ج س‎ CHRONIQUE HORTICOLE IO Octobre 1889. SUE EDRE DU LIBAN. — Un des plus beaux spécimens de ce Conifère existe à Épinay sur Seine. | Ne П mesure aujourd'hui, à un mètre au dessus du sol, une circonférence de 3720. Cet arbre Был qui a atteint une hauteur considérable est admirablement garni de branches et de rameaux depuis la base jusqu'au sommet. La graine en fut apportée du Liban par le propriétaire il y a une cinquantaine d'années. B ” B n‏ لا * * + LA RÉGLISSE EN FLORIDE. — D'après le Florida Agriculturist, la réglisse est actuellement l'objet d'essais de naturalisation aux Etats-Unis et particulièrement en Floride. On la multiplie de boutures de racines secondaires ayant une quinzaine de centimétres de long; on les place verticalement dans des trous espacés d'une quarantaine de centimétres. Les rangées sont séparées de 0"65. La terre doit étre profonde et riche. Trois ou quatre années sont nécessaires au développement des plantes; alors se fait la récolte des racines. * ж CONGRÈS DE BOTANIQUE А PARIS. — Le Congrès organisé par la Société de botanique de France s'est tenu à Paris du 20 au 25 aoüt; il s'est occupé de la confection des cartes indiquant la répartition des plantes sur le globe, ainsi que des caractéres que l'anatomie peut fournir à la classification des végétaux. Ces derniers caractéres ont évidemment une valeur plus grande que ceux purement externes dont la constance héréditaire peut cependant étre influencée par le milieu physique. Les caractéres anatomiques, dont il conviendra de faire un choix, fourniront, sans aucun doute, la confirmation de la classification des végétaux faite actuellement d’après l'observation des organes visibles à l'œil nu ^ ou à la loupe. À e 9 L'HORTICULTURE INTERNATIONALE n'a pris part elle-même à aucun des concours parisiens ; elle s'est bornée à exposer chez elle et a su fournir aux exposants bien des éléments de leurs apports. D'une facon indirecte elle a obtenu, cependant, de grands succés à l'Exposition Universelle. En effet, un grand prix a été décerné à la Commission impériale du Brésil et un premier prix spécial à celle de San Salvador pour leurs expositions florales. Ces deux expositions avaient été organisées et entretenues pendant toute la durée de l'Exposition Universelle par la Société LL HORTICULTURE _ INTERNATIONALE. s ж ж ENGRAIS LIQUIDE. — L’Illustrirte Gartenzeitung de Vienne, dans son numéro de juillet dernier, recommande l'emploi du mélange suivant comme étant d'une trés grande efficacité pour activer la végétation ou maintenir la santé de toutes les plantes cultivées en pots et tenues dans les appar- tements. Ce mélange consiste en soixante grammes d'ammoniaque sulfureux, vingt grammes de salpétre et quinze grammes de sucre dissous dans un flacon. On en verse de trente jusque tout жи plus quarante gouttes par litre d'eau et avec ce liquide on arrose les plantes une fois par semaine tant que la végétation se développe. * жж UN TRÈS BEAU JUBAEA SPECTABILIS existe au Jardin royal de Necessidades à Lisbonne. Cet arbre fut planté il y a trente-cinq ans et mesurait alors 1"50 de hauteur. П a actuellement prés de 3 PL VH LOT УД р a Age < o ~~ È A әу” s Ett 45, pep ". 80 L'ILLUSTRATION HORTICOLE huit mètres, son stipe a une hauteur de 6"50 depuis le sol jusqu'aux premières frondes. La cir- conférence de cette tige est de 3"65 à un métre au dessus du sol. * ж ж ENCORE LES HANNETONS et les feuilles colorées. — М. LALANDE, horticulteur nantais, écrit à la Revue Horticole, à propos de la répugnance des hannetons pour les feuilles colorées, les lignes suivantes : « On a récemment demandé pourquoi les hannetons ne mangent pas les feuilles du Prunus Pissardi? Rien n'est plus simple; la raison est que cette variété appartient ап groupe des myro- bolans, auxquels les hannetons ne touchent jamais. » Voilà une affirmation bien nette qu'il ne sera pas difficile de vérifier. * ж ж NOUVEAUX LILAS. — Au concours du 6 mai dernier, à l'Exposition Universelle de Paris, plusieurs variétés nouvelles de Lilas attirérent l'attention des connaisseurs. Leur obtenteur, M. Vicror Lemoine, de Nancy, а fait connaitre, dans le Garden and Forest, l'origine de ces nouveautés. Elles ont pour point de départ une variété trés ancienne dont les fleurs sont pourvues de corolles emboitées les unes dans les autres. Les fleurs de cette variété furent fécondées avec le pollen de bonnes variétés du Lilas commun, telles que Ville de Troyes, sanguinea, etc.; d'autres fleurs recurent du pollen de Syringa oblata. De ces semis on obtint des variétés telles que S. hybrida hyacinthiflora, rubella plena, Renoncule, etc. Celles-ci furent l'objet d'un nouveau croisement et ont donné des variétés à fleurs doubles reproduisant tous les coloris distincts que l'on rencontre chez les variétés А fleurs simples. | * ж ж LA CHAMBRE DU СОММЕКЕ HORTICOLE BRUXELLOIS s'est particulièrement distinguée dans les concours généraux du 20 septembre à l'Exposition Universelle de Paris. Cette Association, qui compte actuellement plus de deux cents membres, a fait voir à Paris un lot de 1200 plantes à feuillage, que l'on désigne actuellement sous le nom de plantes marchandes : Palmiers, Dracaena, Aspidistra, Aralia, Araucaria, Ficus, etc. La presse horticole francaise a rendu unanimement hommage à ces produits de l'horticulture belge dont elle reconnait la perfection. 9% LES EUCALYPTUS acquiérent dans la France méridionale une importance considérable. On en possède actuellement des exemplaires, notamment à Hyères, qui furent plantés il y a une quinzaine d'années et ont atteint déjà vingt-cinq métres de hauteur et dont la tige a une circonférence de trois métres. On cite un exemplaire planté en 1860 qui a déjà prés de vingt-huit métres. Cet exem- plaire mesure contre le sol 6"50 de tour. La couronne couvre une surface de plus de douze ares. П s'agit ici de l'Eucalyptus globulus. A la villa Thuret, dirieée par le savant M. l I20 espéces de ce genre qui y sont étudiées avec le ie dad soin. LT west E * ж ж LES САМЕМЛА EN PORTUGAL. — Се qui prouve combien facilement les végétaux exotiques se naturalisent dans une région dont le climat est tout au moins aussi bon que celui de leur patrie, c'est que, à Oporto, les plantes du Japon et de l'Australie ont pris dans les jardins publics et privés une place marquante parmi les végétaux indigénes. Il y a du Camellia partout, à ce que nous apprend M. Narpy père, dans le petit jardinet du paysan comme dans le jardin du riche. Au cimetière de la ville d'Oporto, des Camellia aux têtes superbes bordent l'allée centrale du champ du repos. Partout le Camellia est planté comme un autre arbre, dans la terre ordinaire, sans mélange d'autres terres spéciales, comme aussi il n'est, pour sa culture, l'objet d'aucuns icti spé- ciaux. Cependant, en plein soleil comme à mi-ombre, sa végétation, sa floraison et son développe- ment ne laissent rien à désirer. * ж ж cM | 22 "T à TO TISTL. L'ILLUSTRATION HORTICOLE SRE а ло л de oso = Le Gartenflora du 15 juillet publie parmi d'autres nouveautés une jolie Bro, le кис Geissei PHIL., qui fut découvert il y a deux ans, en exemplaires rares, dans une petite vallée non loin de Caldera, au Chili. La plante y vivait à l'état d'épiphyte sur un Cereus. La coloration 3: feuillage qui est grisátre argenté en fait une véritable curiosité; les bractées he sont colorêes de vert gai dans leur tiers inférieur et carmin vif pour le reste, sauf lextrémité qui est orangée. Les bractées de la base de la hampe, sont également rouge vif. Les fleurs ont leurs trois pétales roses. C'est une charmante espéce. à L'ORCHIDÉENNE. — Cette Société, fondée à Bruxelles il y a un an, a tenu le 22 septembre 1889 sa premiére assemblée générale statutaire, qui a pris connaissance du rapport du Comité sur les travaux de la Société pendant cette première année. L'ORCHIDÉENNE a tenu onze meetings; 717 plantes ont été présentées à ces réunions; 179 distinctions leur ont été attribuées ; 34 exposants y ont participé. L'assemblée a constitué pour l'année 1889-1890 le Jury des Meetings de la maniére suivante : ММ. Е. KeGELJAN, D. Massance DE Louvrex, G. Mrreau, Louis LUBBERS, Comte А. DE Bousigs, Em. Ropicas, А. Van Імѕсноот, JULES Hys-Leysen, E. WALLAERT, ALB. Goor, M. METDEPENNINGEN, A. LALLEMAND. Ont été nommés membres suppléants : ММ. О. De MEULENAERE, Ерм. Morren, А. Huysrecuts, CH. Vasseur, J. Moens, а. Van NOTEN. Py ; LA POMOLOGIE BELGE n'a pas craint d'entrer en lutte, а l'Exposition Universelle de Paris, avec les produits de contrées bien plus heureusement douées au point de vue du climat. Son succés a été des plus marquants. Le Cercle d'arboriculture de Belgique a exposé le 6 octobre une collection de ‘poires et de pommes à laquelle le Jury a décerné le 1% prix et des félicitations. L'apport se composait de plus de 500 variétés de poires et de plus de 3oo variétés de pommes ; il comprenait aussi 40 variétés de raisins représentées par des grappes de la plus belle venue. Une Société frangaise, celle de Melun, avait un lot de trés beaux fruits; malheureusement la dénomina- tion laissait énormément à désirer; sous ce rapport, l'exposition du Cercle belge était irréprochable. MA № ж ж LE CACAO AU VÉNÉZUELA ET EN COLOMBIE. — Le Cacao, dit de Caracas, jouit sur les marchés européens de la plus haute estime; c'est aussi une des principales productions du Vénézuela ainsi que de la Colombie. La variété de Cacaoyer qui constitue les plantations colombiennes, diffère de l'arbre cultivé dans les plaines de Caracas, en ce que les fruits colombiens contiennent des fèves plus grosses et en même temps plus nombreuses que ceux du Vénézuela ; mais, d'un d'un autre cóté, ceux-ci en produisent un plus grand nombre, ce qui augmente ro г. Cette culture s'est particuliérement localisée dans les provinces de Tolima et de Cauca ou elle est canne entre 300 et 1200 mètres d'altitude. Les Cacaoyers produisent dès la à l'ombre des cannes à sucre ou des platanes, tant qu'ils leur productivité peut durer pendant 6o et sur des terrains en pente, quatriéme ou cinquiéme année, ils vivent ne sont pas en état de résister aux rayons solaires ; méme 80 ans. cd: | : | жж LE CERCLE D'ARBORICULTURE DE BELGIQUE, à Gand, а fêté, à la fin du mois de septembre, le 25"* anniversaire de sa fondation. Il a organisé, pour la circonstance, une Exposition Pee nationale de fruits et ип Congrés pomologique, qui ont eu lieu le. 28, م‎ 29 et е 3o septembre dans les locaux du palais de l'Université. Malgré la penune пез bua l'exposition Жос immense succés et le Jury composé en grande partie de notabilités de келд zu » дер une série d'oeuvres d'art, de médailles d'or et de médailles ре vu et d'argent. Le m я Occupé de diverses questions pratiques, telles que les modihcahons à apporter aux ian satus la taille des arbres fruitiers et l’utilisation sur place des fruits de toute nature au poin 82 | L'ILLUSTRATION HORTICOLE ` commercial et alimentaire. Le 30 septembre les principaux membres du Congrés ont visité les belles serres à vignes établies à Manage par M. le sénateur ре Haussy, qui a fait aux excursion- nistes une réception dont tous conserveront un charmant souvenir. * ж ж PETUNIA HYBRIDES. — Les Petunia hybrides ont des qualités ornementales nombreuses qui les font admettre aujourd'hui dans tous les parterres. Il en existe des races fort distinctes et possédant toutes un certain nombre de variétés perfectionnées, la plupart à croissance compacte et ayant les tiges dressées et bien fermes. Nous avons sous les yeux une superbe planche chromolithographiée donnant les portraits d'une série de formes appartenant à la riche collection de la maison BENARY d'Erfurt. Et en réalité, n'était le feuillage, il serait bien difficile de reconnaitre dans bien des formes le caractére de la fleur du Petunia. A part les coloris les plus étranges allant du blanc pur au bleu de la Gentiane des Alpes, à part toutes les nuances et les panachures répandues en nuances diverses dans les corolles, depuis le vert clair jusqu'au rouge ponceau, la forme des fleurs a subi elle aussi des modifications tellement profondes qu'elles sont devenues méconnaissables. Les unes sont frangées dans le pourtour, les autres complètement dans leurs nombreux pétales; ici la fleur est trés grande et la gorge large, là, la gorge a disparu et est entiérement remplacée par une touffe de pétales. Les races naines à grandes fleurs méritent d'étre répandues dans tous les jardins. ў ж ж | NOMENCLATURE DES ORCHIDÉES. — Le Comité chargé de formuler les régles pouvant étre adoptées pour la dénomination des plantes, émanant de la Société royale d'horticulture de Londres, est en voie de constitution. Ces régles seront d'abord fixées pour les Orchidées sauf à étre étendues ultérieurement aux autres plantes. Le D' M. T. Masters, rédacteur en chef du Gardeners’ Chronicle, remplit les fonctions de secrétaire du Comité. Il recevra avec gratitude, à la Société royale d'Horti- culture, 117, Victoria street, à Londres, les communications que les amateurs ou cultivateurs d'Or- chidées seraient en mesure de lui M 8 - жж ARBRES NAINS DU JAPON. — Dans sa séance du 23 mai 1889, la Société nationale d'horticulture de France a reçu de M. Улілот une note très intéressante sur les procédés employés par les Japonais, pour produire les monstruosités horticoles qu'ils considérent comme des ornements et dont ils peuplent leurs petits jardins. Les arbres nains exposés au Trocadéro par M. Kasawara, sont la plupart des Coniféres; il y a aussi quelques Érables. La voie suivie par les Japonais a été tenue secréte; voici néanmoins, d'aprés М. VarLor, les caractères communs qu'il a remarqués et qui pourraient bien donner la clef de la méthode. 1° Les tiges et les branches ont été contournées dans tous les sens, soit en serpentant, soit en hélice, ce qui diminue au moins au tiers leur longueur apparente. 2" Les branches sont pincées trés fréquemment et les tigés sont recépées souvent, dés qu elles deviennent un peu grosses, de sorte que le tronc forme comme un gros moignon d’où 5 des branches plus ou moins gréles. 3° Ces plantes sont dépourvues de pivot. 4° Les racines qui remplacent le pivot sortent de terre sur une grande longueur et n'y enfon- cent que leurs extrémités, de sorte que le tronc est porté comme sur un certain nombre de pieds. Les horticulteurs savent d'expérience combien sont nuisibles aux Coniféres les mutilations faites à la fléche comme au pivot. Qu'on ajoute à ces mutilations le choix de variétés déjà naines; qu'on en plante les exemplaires en pots réduits et qu'on pince les extrémités, qu'on torde les ramifications, qu'on prive la plante de nourriture; elle doit finir par se rabougrir ou végéter avec lenteur. Il se ed таво que parmi les plantes de М. Kasawara il s'en trouve да же plus d'un Гостем LINDEN et Емие Ropicas. қ k 544 сє 3 b rao Le. ы у kh. Е CN ipe SM, ж |, ; Lá | : % M és hs КЕЛЕ» ne NM ^: "n ILLUSTRATION HORTICOLE ^ Le ы — E AL ж ME y: ss 1 | p" PL. LXXXIX Ж А m 1 5% tri: * t: " E 9 a жұға Қ Lies i: ie те Р № ا‎ Tae 4 ANTHURIUM SCHERZERIANUM scHorr var. Mme DE LA DEVANSAYE # 4 " L'ILLUSTRATION HORTICOLE 83 ӘРІ, LXXXIX ANTHURIUM SCHERZERIANUM зснотт var. ANTHURIUM MADAME DE LA DEVANSAYE AROIDÉES CARACTÈRES GENERIQUES : Voir l'Illustration Horticole, vol. IX, p. 314. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES : Voir ibid., vol. XXV, p. 40. CARACTÈRES DE LA VARIÉTÉ : Spatha eburnea. ya) а variété d'Anthurium que reproduit la planche ci-contre est un gain de M. А. DE LA я DEVANSAYE, président de la Société d'horticulture de Maine et Loire (France), dont le nom E est bien connu des lecteurs de l'Illustration Horticole. C'est une superbe variété blanche nuagée d'un reflet créme, une transformation parfaite qui reproduit exactement le type rouge, offrant en méme temps des feuilles trés larges et d'une grande vigueur, et n'ayant aucun rapport avec l'Anthurium album Williamsi. Quels progrès accomplis dans les serres de Fresne depuis le moment où М. L. Ілмрем disait dans la 12° livraison de l'année 1882, à propos de l'Anthurium Scherzerianum var. Mad. Émile Bertrand : « D'autres variétés rouges pointillées ou maculées de blanc ont paru sur la scène horticole les Anth. Scherzerianum var. Rothschildianum, Anth. Scherzerianum. var. Devansayanum et une autre variété due également à l'habile semeur M. ре LA DEVANSAYE, Anth. Scherz. var. Andegavense, dont on dit le plus grand bien |... > | A force d'infatigables et intelligents efforts, M. DE LA DEVANsAYE a créé des variétés de plus en plus pures de coloris et parfaites de forme; les amateurs qui ont visité le Concours d'horticulture du 24 mai dernier à l'Exposition Universelle de Paris ont pu sen rendre un compte exact. On y ‘voyait prés de 200 fleurs de ses nouvelles variétés hybrides : Anth. Mad. de la Devansaye dont nous avons parlé plus haut, Anth. mirabile, < supérieur comme forme, dimensions et coloris à tout ce qu'on а pu voir jusqu’à ce jour, » selon l'expression du Gardeners’ Chronicle; Anth. Marie Eugénie, remarquable par sa couleur rouge trés foncé, Anth. ville d'Angers, grande amélioration des formes maculées. | La collection de M. ре LA DEVANSAYE se composait uniquement de ses semis dont les plus belles.formes se nomment : А. Devansayanum. A. triomphe de Versailles. , A. Souvenir de Nice. K Devansayanum var. leopardinum. А. Dr Masters. A. о 4е Сапа. А. andegavense.- А. Le Fresne. А. ti дм А. Marie Thérése A. Souvenir de Morren. A. nebulosum. à M. ре LA DEvansayE pour cette collection, et un autre posées pour la première fois : Anth. ville Anth. M. Éd. André, rose pále, Le Jury a décerné un premier prix premier prix pour ses plantes nouvelles de semis ex sé d'Angers, Anth. M. Bleu, teinte nouvelle rouge sang artériel; Anth. tigrinum, Anth. triomphe de Paris. 2 АК Deux Bee restent encore à l'étude, et seront certainement le point de départ de sérres emailin. VERRIER, e долг dala Société d'horticulture de Maine et Loire. СЕ Са. I f E c. ; Іс айты жы” ү. hr АС ECT A ылы т EU Pe Кы, s redd b 7 = PET d Гер э 2 c eM Verr S à єў J ae T T тас Зи ғ ЕБІ, АЛ, s e 9 <’ =, АГ рее ж. A Yiq Жолы ы БЬЕТ TW xo P LILLUSTRATION HORTICOLE DEUX FRUITS NOUVEAUX MM. Batter frères, horticulteurs pépiniéristes à Troyes, mettent au commerce, cet automne, deux variétés fruitiéres inédites au sujet desquelles ils s'expriment comme suit : POIRE COMTE DE LAMBERTYE. — En nous léguant cette excellente variété, PIERRE Tourasse, son obtenteur, inscrivait sur l'étiquette : Semis de Beurré superfin. x La poire possède en effet, la chair fine, fondante, juteuse, sucrée, relevée, exquise du Beurré superfin, sous une forme turbinée arrondie, avec un épiderme au coloris blond, sablé de roux doré, rappelant la grosseur et l'aspect d'un Doyenné Saint-Michel. Pendant quatre années d'étude, la maturité | s'est présentée dans le courant de septembre et vers le commencement d'octobre. Soumis au Jury de l'Exposition Universelle de 1889, le 4 octobre, ce fruit nouveau a été déclaré trés bon, — variété à propager. L'arbre est vigoureux sur franc ou sur cognassier, et d'une bonne fertilité. BRUGNON PRÉCOCE DE CRONCELS. — Obtenu par semis dans notre établissement, le Brugnon Précoce de Croncels se recommande par la vigueur et la fertilité de son arbre, par la maturité hâtive du fruit et par la bonne qualité vineuse de sa chair. Le fruit est assez gros, amplement coloré de violet prune sur un fond beurre frais; la pulpe n'adhére pas au noyau. La maturité est en premiére saison, soit premiére quinzaine d'aoüt. | JARDIN BOTANIQUE DE GAND En faisant connaître il y a quelque temps que l'administration du Jardin botanique de Gand avait l'intention de vendre publiquement les beaux exemplaires de Palmiers, d'Orangers, de Myrtes et de Lauriers que cet établissement possédait depuis de longues années, nous espérions que cet acte de vandalisme n'aurait pas été accompli. Malheureusement ce jardin se trouve aujourd'hui dépouillé de ces végétaux qui en étaient le principal ornement. La vente a eu lieu en effet, au nom du Collége des Bourgmestre et Échevins de la ville de Gand, sous la direction d'un commissaire priseur assisté du jardinier еп chef du Jardin botanique. | Des Chamaerops de six métres de haut, un Phoenix de quatre métres, de superbes Orangers, des Rhododendrons de 3750, des Araucaria de plus de cinq métres, de nombreux Myrtes, des Camellia, des Lauriers, des Grenadiers, etc., formant en tout septante-huit lots, ont été dispersés à des prix dérisoires. On nous assure que le produit de cette vente n'a guére dépassé de beaucoup la somme de douze cents francs, soit un peu plus du sixiéme de l'évaluation. En présence des critiques que cet acte a soulevées dans la presse horticole du pays et de l'étranger, nous tenons à déclarer nettement, que n'ayant aucune attache officielle au Jardin botanique de Gand, nous sommes resté parfaitement en dehors de cette affaire. | Chose assez se cest que cette vente proposée par la direction du Jardin botanique, approuvée par les autorités universitaires et consentie par l'administration communale de Gand, к ёїге dee d'un petit procès entre la Ville et l'État qui prétendent tous deux avoir droit à m propriété des plantes du Jardin botanique. Le fait semble être qu'on ne sait pas à qui elles appartiennent. | Ем. RopiGas. қ; "9 e 55 б ы TM A^ ч M р dr €— à ‘à С) = ft Pi ғ E s fut WINE ей Sot M у LA of CORUM % 4 d DE SI var. ` 4 — RVANTI DE 4 -4 pte 2 EE Er | 1 "чы 2 4%, > LOSSUM V sa 2- NTOG % ODO P b A Тру ddl F ILLUSTRATION HORTICOLE L’ v i" . S % ДЧ Ж EL eg. ` e > = Е "x " | 7% : ` puc. A o 5 ЖҰ” L'ILLUSTRATION HORTICOLE PL. XC ODONTOGLOSSUM CERVANTESI var. DECORUM ODONTOGLOSSE DE CERVANTES A FLEURS GRACIEUSES ORCHIDÉES CARACTÈRES GÉNÉRIQUES : Voir l'Illustration Horticole, tome I, pl. 12. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES : 0. ($ leucoglossum) pseudobulbis ovalibus compresso-ancipitibus utroque latere unicostatis, foliis solitariis (rarius geminis) oblongis acutato-mucronatis utroque latere obsolete quinquenerviis intus subcanaliculatis basi in petiolum plicatum angustatis ; scapo radicali tri-quinquefloro flexuoso, ad nodos subinflato, bracteis subvaginantibus longissimis acuminatis scariosis, segmentis perigonii aequalibus patu- lis, tribus externis lanceolato oblongis subacuminato, recurvis, duobus internis latioribus conformibus, labelli ungue pubescente cyathiformi medio unituberculato antice bidentato dein in laminam ovato-cordatum margine undulatam apice subbifidam, processibus duobus divaricatis pilosis termi- nato, gynostematis pubescentis alis auriculiformibus. l - Odontoglossum Cervantesi LA LLAVE et LEXARZA, Orchid. Mex. (sicut LINDL.) II, 34. — LiNDL. Orch. 4. — Bot, Reg. t. 36. — Paxr. Flor. Gard. I, t. 15. — LINDL. Flor. Orch., Odont. p. то, по 25. — Lindenia, IV, p. 59. CARACTÈRES DE LA VARIÉTÉ :Odontoglossum Cervantesi var. perianthii segmentis albis intus et extus rubro maculatis. | onnue autrefois sous la dénomination d'Odontoglossum membranaceum, sous laquelle elle fut | décrite par le professeur CHARLES MORREN, dans les Annales de la Société royale d'Agri- А culture et de Botanique de Gand, l'espèce typique, aujourd'hui répandue sous son vrai nom ^7 х - d'Od. Cervantesi, compte bon nombre de variétés les unes plus distinctes que les autres et a gardé sa place parmi les Orchidées les plus méritantes. Elle fut découverte au Mexique, il y a un demi siécle, par La LLAVE et LEXARZA, et retrouvée successivement par Karwinsky, Baker et d'autres explorateurs. Lexarza la décrivit dans son Orchidearum opusculum en la dédiant à VicENTIO Cervantes, botaniste mexicain. Elle a les pseudo- bulbes ovales, comprimés sur les deux faces, anguleux, portant une seule feuille, quelquefois deux; cette feuille est oblongue, aigué-mucronée, faiblement marquée de cinq nervures et se rétré- cissant А la base en un pétiole plissé. La hampe radicale et flexueuse porte de trois à cinq fleurs grandes, belles et parfumées, marquées de bandes concentriques de couleur rouge plus ou moins foncé; les bractées presque engainantes sont trés longues; les sépales sont membraneux, oblongs-lancéolés, aigus; les pétales sont plus larges. que les segments extérieurs et onguiculés; le labelle cordiforme, à onglet pubescent, bidenté en avant, creusé en coupe et se terminant en deux longs processus poilus; la colonne également pubescente a les ailes en oreillette. La variété reproduite fidèlement sur la planche ci-contre est une des plus jolies de tout le groupe; inutile d'en faire ressortir les mérites ; elle a fleuri l'été dernier chez M. Mrrgav à Jette St Pierre et a appelé sur elle l'attention des connaisseurs. Ём. К. * * ж UN ROSIER GÉANT. — Le Journal des Roses signale l'existence d'un Rosier gigantesque existant à Charlestown (États-Unis d'Amérique). Cet exemplaire qui fut planté il y a un demi siécle mesure aujourd'hui cinquante centimétres de diamétre à la base et ses branches recouvrent deux tonnelles ante-deux mètres de superficie; de plus elles palissent un espace de vingt métres de long sur quatorze métres de hauteur. Les derniers rameaux dépassent la toiture ВЕ hi pinos à laquelle la tonnelle est adossée. C'est un Rosier Banks qui a reçu à une hauteur de trois à cinq mètres des greffes de variétés, telles que Maréchal N iel, Marie Van Houtte, Devoniensis, etc. ayant chacune cinqu 2 эф = He м, БЫ L'ILLUSTRATION HORTICOLE NÉCROLOGIE P3 E PROFESSEUR CHARLES MARTINS. — Un écrivain de mérite, météorologiste et professeur SANI de botanique, CHARLES FRÉDÉRIC Martins, ancien directeur du Jardin botanique de Mont- pellier, vient de mourir en cette ville à Гаре de 83 ans. Па survécu ainsi de quelques mois à J. E. PraNcHON qui fut son successeur au Jardin de Montpellier. Son ouvrage scientifique, publié sous le titre Du Spitzberg au Sahara, est devenu populaire; son livre de botanique classique élaboré d'aprés la huitiéme édition des Éléments de Botanique d ACHILLE КіснАкр, qu'il publia en 1864 et qui renferme bien des chapitres dus à Сн. Martins, n'est pas moins estimé et a eu longtemps la vogue dans les écoles. B s 3 | LE PROFESSEUR CHEVREUL, un des savants les plus estimés de ce siécle, est mort à Paris au mois d'avril dernier, à l’âge de тоз ans. Dans le domaine de la chimie, CHEvVREUL s'était distingué par la découverte de la stéarine et l'emploi de cette matiére à la fabrication des bougies. Dans le domaine de l'horticulture, il était connu par son remarquable exposé de la théorie des couleurs. * ж ж JOHN EDWARD LANE, de Berkhamsted, horticulteur bien connu, est mort le 17 juillet à l'âge de 82 ans. Il s'était occupé d'une facon toute spéciale de létude des arbres et arbustes d'ornement et son nom a été longtemps au premier rang parmi les rosiéristes. La rose moussue Lanei et la pomme Lane’s Prince Albert lui ont été dédiées. Nous avons pu, lors de la grande exposition de fruits, organisée à Gand en 1875, par le Cercle d'arboriculture, apprécier son talent de cultivateur de raisins. Les grappes exposées раг M. Lane firent sensation. * ж ж М. LOUIS DELRUE-SCHREVENS. — La Société royale d'horticulture de Tournai, А l'heure méme oü elle se disposait à féter par une grande exposition florale, son jubilé de 70 années d'existence, · vient de perdre son estimable et sympathique président. М. Lours DELRUE, né à Templeuve le 12 mars 1836, est décédé à Tournai le 12 аой% 1889. Ce fut un véritable promoteur de l'horticulture. Comme secrétaire de la Société royale d'horticulture, sous la présidence de BAnTHÉLÉMY Du MORTIER, M. Louis DELRUE sut acquérir la notoriété d'un amateur éclairé et l'amitié de tous ceux à qui l'horti- culture est chére; comme président de la Commission administrative de l'École d'arboriculture, il ne cessa de rendre au Tournaisis d'éminents services. Le Roi le nomma, en 1885, chevalier de l'ordre de Léopold. | | A у MILES JOSEPH BERKELEY, un des botanistes les plus distingués, s'est éteint à l’âge de 86 ans, à Sibbstorft (Angleterre). Il est connu dans le monde savant par ses travaux sur la pathologie végétale et la botanique cryptogamique. Le révérend M. BERKELEY était depuis plus d'un quart de siécle curé de la modeste paroisse ой il est mort. С’ | Atai ` у š ' : était un homme simple et aimable qui par la noblesse de son caractére avait conquis toutes les amitiés et qui jouissait de l'estime générale. Ем. Re | | L'ILLUSTRATION HORTICOLE 87 UN LÉGUME RECOMMANDABLE LE STACHYS AFFINIS sunce OU ÉPIAIRE TUBEREUX УЗ a plante dont il s'agit n'est pas une nouveauté pour nos lecteurs (1); ce ne sont pas non plus Vèk les noms qui lui manquent. Dans la langue des savants, elle s'appelle Stachys affinis; c'est le nom а аё) que lui donna Bunce en la décrivant le premier dans son Enumeratio Plantarum Chinae Borealis, n? 289. Les appellations de S. Sieboldi Мо. et S. tuberifera Non. n'ont aucune raison d'exister ; ce sont de simples synonymes. qui doivent disparaitre. En Chine on nomme la plante Kan-lu (douce rosée), Tsao-che-tsan (plante-pierre-ver-à-soie) et Tignou-tze (bouton de terre). Les Japonais l'appellent Tsyo-Rogi, Choro-gi, Daima-giku, Daima-gik ; en langage poétique, elle se nomme Ya-houah-tsai, ce qui veut dire « légume de l'anneau de jade. » On sait qu'en France on lui a donné la déno- mination de Crosnes (2) du Фароп, sous laquelle . elle se répand chaque jour ; le nom d'Éfiaire tubéreux aurait été suffisant (3). MM. А. Рлпллеох et D. Bots, les auteurs du Potager d'un curieux, parlérent les pre- v LEE > 3 miers en Europe de la culture de cette La- SEEN e 7 NY PEE biće, il y a de cela quatre ans. Un mémoire Æ% ۶ چ‎ MU me 2 trés complet qu'ils viennent de publier dans Uy x ке «Жу,» la Revue des Sciences naturelles appliquées 2 contient tous les renseignements désirables concernant l'histoire de ce végétal, sa mor- phologie, son habitat, son introduction en France, sa culture, son rendement, la compo- sition des tubercules et les usages alimen- taires auxquels ils se prétent. Le Síachys affnis est une plante vivace dont la souche émet de nombreux rhizomes > С Ме ; tubéreux. Les tubercules sont des rameaux (LE » 7 WY CRE dé renflés, tuberculisés sous l'influence de la | £ 4 WU RY) station souterraine. Ils ont la même valeur 24 ) i N73 é, morphologique que ceux de la pomme de | j Z А Y " 4% s terre. La figure ci-contre peut donner une = de Tu М | idée exacte de ces produits et de la plante elle-méme. Le Stachys affinis a pour habitat le nord | de la Chine; il est cultivé comme plante Stachys affinis ou Épiaire tubéreux. alimentaire dans plusieurs provinces chinoises du nord et du sud-ouest. Au Japon il semble étre moins répandu, bien qu'il y soit cultivé aussi pour la racine. (1) Voir l'Illustration Horticole, vol. 35, 1888, p. 83. | (2) Crosnes, que quelques-uns ont pris pour un mot japonais, est tout bonnement le nom du village habité par M. A. PAILLIEUX, le premier cultivateur et principal vulgarisateur de ce légume. SENSORS (3) En France on aime la variété. Maintenant on propose de donner à la plante le nom d’Epiaire à chapelets. Nous ne comprenons pas l'utilité de ce nouveau nom. 88 L'ILLUSTRATION HORTICOLE La plante arriva au printemps de 1882 à la Société d'Acclimatation qui reçut les rhizomes du D: E. BRETSCHNEIDER, médecin de la légation russe à Pékin. M. Рапилеох planta ces rhizomes et en eut à la fin de l'automne une récolte satisfaisante. Sept années d'expérience lui ont permis d'indi- quer le mode de culture suivant. Préparer un sol un peu sablonneux, bien terreauté et meuble; planter en février dans des trous profonds de vingt centimétres et distants de quarante centimétres en tous sens, trois tubercules par trou; sarcler et biner jusque fin septembre; donner alors un léger buttage; ne récolter qu'en décembre, les tubercules n'étant parfaits qu'à ce mon ns Ils ne peuvent être conservés que dans du sable, en un lieu sec et trés froid; exposés à l'air, ils se flétrissent au bout de peu de jours. Cependant, la plupart de ceux qui ont cultivé ce nouveau légume et qui ont essayé de le relever à l'automne pour conserver les rhizomes à l'état sec, méme dans du sable, ont éprouvé des. mécomptes, parce qu'ils les ont mis à un endroit trop chaud. L'un des expérimentateurs nous assure que le produit, conservé dans du sable, était ratatiné et noir à l'intérieur. Le plus simple est donc de laisser le tout en terre et de récolter à mesure des besoins. Pour cela il faudra couvrir le sol afin de le préserver de la gelée. Toutefois, la cou- verture destinée seulement à empécher la terre de trop durcir, consistera en une couche de paille assez mince; sans cette précaution, les rhizomes se mettraient promptement à entrer en végétation. L'Épiaire du Japon est d'une rusticité absolue et résiste à toutes les intempéries, aussi la récólte doit se faire avec attention, sinon une foule de rejetons surgissent au mois de mai; laissés en place, ceux-ci ne donnent aucun produit, mais ayant été repiqués ils produisent comme les tubercules eux-mémes. | | | | On a prétendu que ces tubercules avaient peu de valeur comme aliment. L'analyse conteste ce dire : les tubercules à l'état de vie ralentie renferment 21.67 p. c. de substance séche. En voici du reste la composition : Ssubitincer protéeqüeb. 5s 520222; v vw. ww Ore Amides sd eee +З Uva nee at SE Mua Graisse (extraite par l'éther) ACER S там AUTRE An ДЫ 0.82 Hydrates de carbone principalement formés de galactane PAPE a tp еа Сене. (шу ША Е Ы ео: 3.38 Geüdieb е ыы СТАР ет 4.70 100.00 Il s'agit ici de tubercules presque secs. La proportion des substances azotées est donc notable et les hydrates, en trés forte quantité, sont surtout représentés par la galactane, matiére récem- ment découverte, analogue à la dextrine et intermédiaire entre l'amidon et le sucre. Cette analyse ne concorde pas avec celle qui a été publiée en 1885 par M. CARRIÈRE, dans la Revue Horticole. Les différences proviennent probablement de l'état moins avancé de la maturité des tubercules. Ceux-ci sont au moins aussi riches que bon nombre d'autres légumes. | Voici maintenant comment on prépare ces tubercules. On les lave avec soin sans les peler, on les fait bouillir de douze à quinze minutes dans de l'eau bien salée; on les accommode comme les haricôts flageolets frais ou comme le chou-fleur à la sauce blanche. Ils sont excellents en ragoût comme en friture. M. PaiLLIEUX ajoute qu'on les mange au gratin, qu'ils sont parfaits en salade ayant été cuits dans du bouillon et que, associés aux cornichons, ils conserves au vinaigre. À П faut environ 600 tubercules au kilogramme. Au banquet du Cercle d’arboriculture à Gand, le 28 Septembre dernier, les tubercules de Stachys ont figuré avec honneur au menu; tous les convives les ont trouvés excellents. C'est un légume recommandable. | | Ем. В. . font trés bonne figure dans les LINDENIA LCON OCG RAP Bin Dad OPORTUNAS PUBLICATION MENSUELLE IN-FOLIO Chaque livraison contient quatre belles planches richement coloriées DIRECTEUR № LINDEN Rédacteurs en chef: Lucien Linden et Emile Rodigas Abonnement pour le volume en cours: 60 ir. pour les 12 livraisons, payables d'avance Bureaux 100, Rue Belliard, à Bruxelles + Le plus beau, le plus exact et Je meilleur marché des ouvrazes de luxe périodiques spéciaux aux Orchidées . Le prix des volumes de la < LINDENIA » a été fixé comme suit : 1% Volume, 125 fr. — 2™° Volume, 100 fr, — 8° Volume, 75 fr. — 4 volume, 65 fr, Les 4 volumes pris ensemble : 350 francs VOLUME me вте (EN COURS DE PUBLICATION) GO FR, Société Anonyme L'HORTICULTURE INTERNATIONALE Parc Léopold, Bruxelles. ЕР О TION DE CHRYSANTHEMES ECHELLE LS ET DE PLANTES ORNEMENTALES Les Dimanche 27. Lundi 28, Mardi 29, Mercredi 50, Jeudi 31 Octobre et Vendredi 1 Novembre 1889 OUVERTE CHAQUE JOUR DE 10 HEURES DU MATIN A 41/2 HEURES DE RELEVEE A partir du 3 Novembre 1889, l'Etablissement sera ouvert tous les Dimanches. de 1 à 4 heures de relevée ENTRÉE LIBRE SUR PRÉSENTATION DE SA CARTE DE VISITE. Architecture de Jardins SERRES ET FORCERIES —————— PLANS, TRACÉS, TRANSFORMATIONS ET PLANTATIONS DE PARCS ET JARDINS PLANS ET CONSTRUCTIONS DE SERRES EN TOUS GENRES SERRES A ORCHIDÉES ET JARDINS D'HIVER La Société L'HORTICULTURE INTERNATIONALE, désirant donner satisfaction aux incessantes demandes de sa clientèle, а l'honneur de l'informer qu'elle a ouvert depuis le 1° OCTOBRE 1889, un département spécial d'Architecture de Jardins et de Constructions de Serres. La Direction de L'HORTICULTURE INTERNATIONALE a été consultée, pendant ces der- nières années, sur la plupart des grands travaux d'architecture paysagiste et sur l'organisation des serres les plus importantes de lU Europe. L'expérience qu'elle а acquise par de nombreuses créations, notamment la construction de grandes serres au domaine royal de Laeken et linstalla- tion du vaste établissement modèle de L'HORTICULTURE INTERNATIONALE à Bruxelles, est une garantie de la bonne exécution des travaux qui lui seront confiés. Elle s'est adjoint un architecte paysagiste de talent et des collaborateurs capables de les exécuter à des conditions trés raisonnables. [HORTICULTURE INTERNATIONALE n'entreprend que des travaux d'une certaine importance | ETUDES, PLANS & DEVIS ENTREPRISES DE TRAVAUX DANS L'EUROPE ENTIÈRE Prière d'adresser les lettres concernant l'architecture comme suit : L'Horticulture Internationale Département d'Architecture PARC: LEOPOLD BRUXELLES. O F ше A à N a = Ә SERIE TOME XXXVI ANNÉE 1889 ү j 3"* Volume 10"* Livraison $ PRINCIPALES DISTINCTIONS OBTENUES PAR L ILLUSTRATION HORTICOLE MÉDAILLE DE MÉRITE A L'EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE EN 1873 DIPLOME D'HONNEUR A L'EXPOSITION INTERNATIONALE D'AMSTERDAM EN 1877 MÉDAILLE D'OR A L'EXPOSITION UNIVERSELLE DE PARIS EN 1878 DIPLOME D'HONNEUR А L'EXPOSITION DE MADRID EN 1883 - | L'ILLUSTRATION HORTICOLE DES і INTRODUCTIONS NOUVELLES i ET DES FAITS LES PLUS INTÉRESSANTS DE L HORTICULTURE ү = — Я PROPRIÉTÉ DE LA SOCIÉTÉ ANONYME « L'HORTICULTURE INTERNATIONALE » s DIRECTEUR | ADMINISTRATEUR RÉDACTEUR | LUCIEN LINDEN EMILE RODIGAS Collaboration de Botanistes et Horticulteurs éminents ei TABLE DES MATIÉRES px Une visite à l'établissement de L'Horticulture Internationale. 89 | УП. — Un coin de la galerie centrale. i^ VIII. — La serre aux Nepenthes. vd PLANCHES ET FIGURES IX. — Plantes fleuries d'appartement. a I. — Le jardin d'hiver. | X. — Serre aux plantes d'appartement. is II. — Hall d'entrée. ХІ. — La serre aux Saccolabium. sa Ш. — Galerie du travail. ХИ. — La serre aux Cypripedium. > IV. — L'entrée de la grande serre aux Odontoglossum. XIII. — La petite galerie. E v oae vare da. 1 Odontogl (cóté droit). | XIV. — Une serre des plantes panachées. 52 TE La galerie nisu XV. — Plan général de l'établissement. A 5 А paru le 25 décembre 1889 5 Prix de l'abonnement pour douze livraisons : 50 FRANCS pour toute l'union postale is PAYABLES D'AVANCE x Bureaux : au siége de l Horticulture Internationale, Parc Léopold E^ BRUXELLES E: : Е Der м Gand, imp. Eug. Vanderhaeghen. HORTICULTURE ІШІП SOCIÉTÉ ANONYME Parc Léopold, BRUXELLES. SPÉCIALITÉ D'ORCHIDEES NOTA BENE. — L'HORTICULTURE INTERNATIONALE n'expose ses Orchidées que chez elle. Les plantes offertes en vente sont donc garanties n'avoir pas été fatiguées ou n'avoir contracté aucun germe de maladie par de fréquentes expositions à l'étranger et les voyages qu'elles nécessitent. IMPORTATIONS IMMENSES OFFRES ENVOYÉES SUR DEMANDE Ш = Les Collections d’Orchidées de la Société sont actuellement les plus importantes de l'Europe; trente cing serres spacieuses leur sont attribuées el leur culture n'est surpassée nulle part PLANTES NOUVELLES D'INTRODUCTIONS DIRECTES PALMIERS Ces princes du régne végétal sont toujours une des grandes spécialités de la Société. — Exemplaires de toutes dimensions. Palmiers de collection et de garniture mis еп vente par grandes quantités. Cycadées, Népenthes, Fougères, Pandanées, Plantes panachées, Plantes à fleurs, ete. fas NS = Or Y L'ILLUSTRATION HORTICOLE | 89 UNE VISITE À L'ÉTABLISSEM ENT DE LHORTICULTURE INTERNATIONALE (LINDEN) AU PARC LEOPOLD A BRUXELLES uy 'étranger que les affaires ou ses loisirs aménent à Bruxelles, 811 posséde quelque peu SN l'amour ou le goût des fleurs, ne manque pas de faire une visite à l'établissement dans в EE В lequel la direction de L'HORTICULTURE INTERNATIONALE déploie, à toutes les saisons de l'année, tout ce que la flore des deux mondes posséde de plus beau et de plus varié. Beaucoup de nos lecteurs connaissent déjà la situation et les aménagements généraux des nombreuses serres, servant à abriter les végétaux de toute nature que les explorateurs y déversent. Les expositions florales qui s'y succédent à des intervalles rapprochés ont enseigné aux habitants de la capitale le chemin qui méne des boulevards vers la rue Wiertz ой l'établissement а son entrée; ils ont soin d'ailleurs d'y conduire leurs hótes comme à l'une des principales curiosités de la ville. Le tramway qui va de la Place royale vers le Parc Léopold et le faubourg d'Etterbeek et qui, au croisement du boulevard du Régent et de la rue Belliard, est en communication avec les lignes des gares du Nord et du Midi et par suite avec tout le réseau des tramways bruxellois, dépose le voyageur au coin de la rue Belliard et de la rue du Remorquéur, prolongement de la rue Wiertz. Là, il est à une centaine de métres de l’entrée de l'établissement. Celui-ci est situé derriére la gare du Luxembourg, rue Wiertz, 79. ll est érigé sur une partie du Parc Léopold concédée à la Société L'HORTICULTURE INTERNATIONALE par la ville de Bruxelles. Il eát été difficile de trouver dans la capitale méme un emplacement meilleur, n'étant pas trop éloigné du centre de l'agglo- mération et réunissant toutes les conditions voulues pour y développer un grand établissement d'horticulture. Le choix du terrain a été fait avec un rare bonheur. En effet, il est suffisamment élevé et еп méme temps garanti contre la violence des vents par les plantations du parc auquel il confine; en outre, les vents dominants viennent du cóté de la campagne voisine et aménent de l'air pur. Ce fut pour les organisateurs une premiére certitude de réussite; l'état prospère des plantes en est la conséquence naturelle. | | Ж j by L'ENTRÉE de l'établissement (plan, lettre A) et le mur de clóture qui régne le long de la rue Wiertz n'ont rien de monumental. L'aspect extérieur, d'une trés grande simplicité, ne fait ғыс "ae rmm a А PIPER Dr M | ; AU ARN e acta DNE cS ео р PE сы 9o L'ILLUSTRATION HORTICOLE point présager les heureuses dispositions de l'ensemble et des détails; aussi le visiteur éprouve une agréable surprise au premier coup d ceil jeté à l'intérieur. Établir sur un vaste espace de terrain des serres à la fois élégantes, et répondant à toutes les conditions réclamées par les diverses catégories de plantes qu'il s'agit d'y cultiver; économiser sévére- ment la place sans toutefois ménager l'aération; en un mot, créer un ensemble de serres faisant suite les unes aux autres de maniére à permettre aux visiteurs de circuler dans tout l'établissement sans devoir passer des serres à l'air extérieur, de maniére surtout à pouvoir transporter les plantes | d'un endroit à l'autre, par toutes les saisons, sans les exposer aux intempéries, tel est le probléme que l'on s'était proposé dans la construction de l'établissement. Ce probléme a été complétement résolu : nulle part une agglomération pareille de serres n'est groupée dans d'aussi bonnes conditions; d'ailleurs, les résultats obtenus aprés deux années de culture permettent de proclamer l'excellence des combinaisons auxquelles on s'est arrété et celles-ci ont fait leurs preuves : il est permis de dire qu'elles ne laissent rien à désirer. * * En pénétrant à l'établissement, le visiteur se trouve dans le HALL D'ENTRÉE (hgure II) transformé en un gracieux jardin toujours garni de plantes pour appartements, émaillées de plantes fleuries qui font bien augurer de ce qui va suivre. A gauche, on a le bureau des employés (plan, lettre B), puis celui de la direction (plan, lettre C) attenant à la bibliothéque qui renferme des ouvrages de botanique et d'horticulture nombreux et variés. A droite, s'ouvre la longue galerie du travail (lettre R du plan, figure ПІ) où règnent un mouvement continuel et un ordre parfait. Devant nous s'étend le JARDIN D'HIVER (figure I) qui peut donner une idée de ce que la flore possède de plus riche et de plus somptueux. Palmiers, Fougéres arborescentes, Cycadées, plantes décoratives, tout cela est ici représenté en beaux exemplaires, quelques-uns en spécimens uniques d'une rare magnificence, le tout groupé avec un goüt exquis. Le profane lui-méme ne se lasse point d'admirer la richesse déployée par la nature et dont l’art de l'horticulteur tire constam- ment parti pour satisfaire ceux qui aiment les plantes et les fleurs. Pour les initiés, ce jardin d'hiver, tracé avec une réelle élégance, offre cette particularité intéressante que la toiture construite en bois est vitrée seulement dans certaines de ses parties, contrairement à ce qui est généralement établi ailleurs. Ici pourtant les résultats obtenus ne laissent пеп à désirer; la température y est d'une grande régularité et la lumiére y arrive en quantité suffisante : la beauté des plantes en fournit la preuve évidente. | Au fond du jardin d'hiver se trouve le DÉPARTEMENT D'ARCHITECTURE lettre J du plan). Là est installé le personnel spécial chargé de la confection des plans de jardins paysagers et autres et des plans de serres. La Société cédant aux demandes incessantes de sa clientéle, s'est vue dans la nécessité d'établir cette section qui rend de grands services. * ж ж Du milieu du jardin d'hiver (lettre I du plan), à droite, part la GALERIE CENTRALE (figures УІ et VII) qui divise l'établissement en deux grandes parties. C'est dans cette galerie que viennent aboutir toutes les serres, grandes et petites, se succédant à droite et à gauche. La galerie centrale (n° 1 du plan) est elle-même un vaste jardin d'hiver abritant dans son immense enceinte un nombre considé- rable de plantes décoratives en tous genres, les unes fleuries, les autres remarquables par leur feuillage, des spécimens variés de genres et d'espèces appartenant à toutes les flores du monde. On ‘monte par cinq marches du jardin d'hiver dans la galerie. Le visiteur surpris déjà par les proportions étendues . du jardin d'hiver, l'est encore davantage en arrivant dans la galerie centrale. Celle-ci a plus de cent métres de longueur sur une largeur de dix métres, tandis que le jardin d'hiver mesure 65 métres E rupc ч сет = ТА „сч т oy tm — Ч. 1 „> ? doa ONE FEN „лш Р a SI TAI. Ур ааттатар SSS Pea "ле , , / quem ete I. — LE JARDIN D'HIVER pit RIPARIAN. HEMDE улуна %, 1 PRK аи” Fee жм É г, УШ” YV umpu Sa 7 т y ж “ай (x - a C aem ( < n " ж м. us + LE 722 “.. ж iNTRÉE. D' П. — LE HALL Hie Cia, ол ALERIE DU TRAVAIL, L'ILLUSTRATION HORTICOLE — ——— — Ro me l'expédition et l’arrivage des plantes. Actuellement nous admirons dés l'entrée un superbe Kentia rupicola, des Areca Baueri et Areca sapida de forte taille et d'une grande beauté, des Cycadées phéno- ménales et des Fougéres arborescentes d'un développement énorme. La conception du plan de cette galerie avec les serres conjuguées avec elles est des plus heureuses. L'auteur de ce plan, M. Гостем LINDEN, a droit à toutes les félicitations. L'ensemble est extrémement pratique et l'idée en est tout à fait neuve. Cette disposition originale, sans aucun doute, rencontrera des imitat ж “. Commençons la visite des SERRES DE CULTURE. La première à gauche est consacrée aux ODONTOGLOSSUM (fig. IV et V). C'est une spacieuse serre mesurant quarante métres de longueur sur huit de large, claire, aérée et humide. La température y est conservée trés modérée et l'air trés frais en toute saison. La tablette centrale ой les plantes sont disposées gracieusement sur un gradin de deux métres de haut et de trois métres de large, est séparée des deux tablettes longitudinales par un sentier de 1™20 de largeur qui permet de faire à l'aise tout le tour de la serre; les deux tablettes latérales sont larges de 1™10. Cette serre contient environ 12,000 Odontoglossum crispum en variétés, tous exemplaires établis; c'est peut-étre la plus belle serre du genre. Elle produit sur les connaisseurs une impression inoubliable. | Au moment de notre visite, plus d'un millier de ces plantes étaient en pleine floraison. Presque toutes appartenaient aux variétés dites de « Linden, » plusieurs étaient admirables de coloris et de fraicheur. C'était d'un effet saisissant. Dans cette serre, on remarque que sous les gradins s'étend un grand réservoir d'eau destiné à maintenir l'atmosphére à un degré permanent d'humidité. Cette méme disposition des réservoirs existe dans toutes les autres serres de l'établissement. Ici également, dans cette premiére serre, on remarque l'ingénieux systéme de distribution d'eau qui s'y trouve établi, comme d'ailleurs dans tout l'établissement. | | Ce qui frappe le visiteur dés l'entrée et ce qu'il constate durant sa longue excursion à travers toutes les serres, c'est que partout régne la plus exquisé propreté. Cette propreté qui est une des qualités distinctives de cet établissement modèle, n'est pas seulement une conséquence de l'ordre parfait et du bon goüt qui président à tous les détails de l'installation; mais elle répond à un besoin réel de toutes les plantes. Cette condition que l'on est loin de rencontrer toujours dans d'autres cultures, excite ici l'admiration et ravit le visiteur. » 4 Nous parcourons ensuite, en repassant par la galerie centrale, neuf compartiments de PETITES SERRES charmantes et bien établies (n* 4 à 12 du plan); la coupe en est trés gracieuse; elles sont parfaitement éclairées et doivent convenir par leur construction méme à la culture de toutes les plantes en général. De méme que les grandes serres sont toutes construites d'apres on modèle unique, de même aussi les petites sont conçues d'après le modèle que l'expérience a indiqué comme étant le meilleur. Voici les dimensions des petites serres : le sentier du milieu a 1"20 de largeur; les tablettes ont les mêmes dimensions. La largeur des sentiers peut paraitre considérable; elle a été calculée sur le nombre prévu de visiteurs; or, l'affluence est telle, surtout aux jours vec tsi que cette largeur est à peine suffisante. L'expérience a donc démontré que c'était là une mesure dictée par une ae y perire den compartiments que nous allons parcourir renferme des plantes appartenant à l'un des plus jolis groupes parmi les Orchidées. Ce sont des PONAR TALAN: Nous y voyons en fleurs quelques espèces charmantes, telles que le Masdevallia Lindeni et sa variété grandiflora, le Masie- plusieurs variétés de M. Harryana, des M. chimaeroides aux formes si éton- vallia Veitchi grandiflora ; ees : | ons nous empécher de trouver que les Masdevallia sont d'élégantes nantes. En passant nous ne pouv | : Orchidées qu'on a eu le tort de négliger depuis quelque temps, et en passant aussi nous sentons 92 L'ILLUSTRATION HORTICOLE naitre en nous la conviction que bientót elles seront reprises par la mode, l'inconstante déité qui abandonne parfois ce qui est beau, mais qui ne manque pas d'y revenir tót ou tard. Nous visitons ensuite deux compartiments pleins de superbes ONCIDIUM et six autres com- partiments entiérement pleins d'ODONTOGLOSSUM d'importations récentes et dont la floraison attendue avec impatience nous réserve sans doute d'agréables surprises. Les collecteurs qui les ont trouvés en parcourant des régions encore peu explorées ой M. J. LINDEN les guide d'une main süre, les ont décrits comme des merveilles. Rien qu'à juger d'aprés les pseudobulbes que nous avons sous les yeux, ces Orchidées nous paraissent devoir étre distinctes et appartenir évidemment à des espéces non encore déterminées. : | Donnons une pensée de gratitude à сез hommes courageux que l'amour de la science entraine ainsi, loin de la famille, loin de la patrie, à la recherche du neuf et qui, au milieu de difficultés sans nombre, souvent au péril dé leur vie, poursuivent leur course avec lardeur du néophite et un courage digne d'admiration. * жж Au sortir de la serre aux Odontoglossum, nous arrivons au PAVILLON CENTRAL situé, ainsi que son nom l'indique, au milieu de l'établissement (n° 2 du plan). Ici, sous le dôme, la galerie s'élargit et elle est surtout plus élevée. Au centre du pavillon se. dresse un Palmier aux propor- tions remarquables ; c'est un trés bel exemplaire de Livistona Sieboldiana qui fut rapporté par le D: von SreBorp de son voyage au Japon. Tout autour de cette plante que nous saluons comme un précieux monument historique, le visiteur remarque des spécimens de culture de plantes diverses, placés isolément sur des piédestaux de maniére à pouvoir étre examinés dans toutes leurs parties. Ce sont de beaux végétaux à feuillage ou bien des Orchidées fleuries : ici un Miltonia (Odontoglossum) vexillaria portant plus de 250 fleurs épanouies; ailleurs un Vanda suavis formant une touffe ayant huit tiges florales et dont le parfum embaume la galerie centrale, malgré son étendue; ici le Cyano- phyllum magnificum. justifiant par la splendeur de ses feuilles sa dénomination spécifique ; là le Sphaerogyne imperialis, d'un port superbe; puis des Adiantum Farleyense aux frondes si fines et si délicates; des Laelia purpurata et elegans, puis des Vriesea tessellata, des атаа horrida, des Cycas lonkinensis et une série d'autres végétaux se distinguant par leur grandeur ou leur élégance et toujours par leur vigoureuse santé. A droite et à gauche, deux grands exemplaires 4’Атеса sapida attirent l'attention des visiteurs. | | | А part le Livistona qui en décore le centre, l'aspect du pavillon central se renouvelle souvent, du jour au lendemain, comme si la baguette magique d'une fée pouvait y varier à l'infini fleurs et feuillage. C'est que les plantes fleuries viennent des serres de culture passer dans cette sorte de conservatoire toute une période de leur floraison. C'est que également dans ce pavillon central on peut voir, le deuxième dimanche de chaque mois, les Orchidées d'élite que les Meetings de Г’Овсн!- DÉENNE, Société d'amateurs d'Orchidées établie à Bruxelles depuis quelques mois, ont soumises à l'appréciation du Jury. Cette Société a pour but de développer et de propager le goüt des Orchidées par des expositions fréquentes et des conférences. Chaque mois elle réunit les principaux amateurs d'Orchidées. Ces expositions ont acquis immédiatement une haute réputation. Elles sont visitées chaque fois par l'élite du. monde élégant bruxellois et par de nombreux étrangers de distinction. Le pavillon revêt en cette circonstance ses parures de fête. Sous le. grand Livistona Sieboldiana sont dressées de longues tables sur lesquelles on groupe, avec un goût exquis, toutes les Orchidées amenées par les amateurs; on y ajoute l'indication des plantes primées. Les membres d'un Jury permanent, composé de douze connaisseurs choisis parmi les sociétaires, jugent les plantes arrivées dans la matinée et suivant la valeur de celles-ci, distribuent les diplómes d'honneur aux Orchidées nouvelles ou des certificats de mérite ou de culture à celles de ces plantes qui justifient ces distinctions. Ces Meetings donnent lieu à une heureuse émulation; ils font connaitre aux amateurs d'abord, aux visiteurs ensuite, tout ce qui surgit de remarquable parmi les Orchidées. La Société L'ORCHIDÉENNE, fondée en octobre 1888, a tenu pendant sa premiére année onze Meetings; 717 plantes ont été présentées = х Ай or 5 abd t Aha pu Е, ۹ SAN ES № 5 ae MN ТА à ` à M- e у | 3 w - E SS ` > N ` ж ` 5 4. ^. | E PAN АА Al JN EE 77 JNN гд | A Etre NG e 4 ж- "MN ху а зу f" + d t =, RON ES: С 7 / “ЖҰ к < у, jJ А = y r 4 , р И 7 у, I 7 Ж WW - 7 Ж ^ =; j i NN 1 N алу, „Җиолр 2395) NASSOTDOLNOGO XAV TNNUHS AGNVUD WI AA яамуа яма — "A ВЭ `a f /, => ML Y Yi N=: / | 4-94 , i E Nk ere" CAP e کو‎ С i Hx Е. И ol Ка № LÉ m М ма p. V Y t P Р ОД Ë А С I ice O рд м „Р. = “т” < ранай P mm wn. eee —T 7 г — [——77 = = е = = v 7 — = = š = 2 NN NW 743 "XN NN k =. - _ N ж P = = 2-7% ж $ х š " Ес2 م‎ — — ДЙ = = = —€— سے‎ СИ Е. = = = < «ИР E = e M ЕЕ jj = қ, Z = 3 — (A |: р и > {| = — = [zy Ñ | Е (= ENAT | òR + = >>” < | " | % ` = й Ж 1f E. NND | | f) FANS GS TP Ж< Ал? Bee | оу 4 tal к Әр КА | J N NS z WNC La dre nh мо ` uS SN \ PN ж 3 il | ray | INI e V NE | III w. \ х | 4 7” | \ wa As ir NMM 27 æ | ( 2 ” | у MT Ce C qe AN | | | ; DINA 6. | а: s < NW LR \ Ni > ^N = à ` à 4 2 М Е Е 0. y dt WIA 2” + || | TARR ar: < : ~ wu ААА (Mad ES We ы "s Li ж- y AS NN Ў NANT SA \ x & N v `> ۹ 7 A AY ж — —— - ——— — M— aaa аң” а a - a este چ‎ z Ver." = چ کے‎ = foe w^ у > Е = š > - | 3 à HIH Il ШІ | | | T ў} 2 ^ 4 7 Ÿ % à и N Тү REV у К N ЗА. 3 WV { |||) | Г т , y IV. — L'ENTRÉE DE LA GRANDE SERRE AUX ODONTOGLOSSUM. -—— M —— ss —— E ыссы ысы e egeo L'ILLUSTRATION HORTICOLE à ces réunions; 179 distinctions leur ont été attribuées; 34 exposants y ont participé. Ceux-ci ont le droit d'étre fiers des succés qu'ils ont su obtenir. Ils contribuent largement à répandre le goût des Orchidées. Le Comité se compose de MM. G. WarocgvuE, président, Lucien LINDEN, secrétaire, et pu TRIEU ре TERDONCK, trésorier. La Société comprend actuellement une centaine de membres fondateurs et effectifs. | * + > En poursuivant notre visite du même côté de la galerie, à gauche du pavillon central, nous pénétrons dans la grande SERRE AUX CATTLEYA (n* 13 du plan). Cette serre a été construite dans les mémes conditions que la serre aux Odontoglossum que nous avons visitée en premier lieu; c'est aussi la méme distribution intérieure. Les gradins du milieu et les tablettes sont cou- verts de Cattleya en exemplaires de diverses tailles dont la luxuriante santé frappe le connaisseur. Au moment de notre visite, nous avons noté la floraison d'une série de Cattleya Trianae et Mossiae en variétés multiples et nous remarquons la grande quantité de tiges florales que présentent les Laelia purpurata et elegans ainsi que les Cattleya Gaskelliana, aurea, gigas, etc. Quelle splendide floraison estivale ces plantes promettent! Nous ne dirons rien de neuf a ceux, amateurs de plantes, qui lisent ces lignes, en leur parlant des jouissances qui attendent le cultivateur; ils savent comme nous que c'est un des priviléges de ceux qui s'occupent de jardinage : aprés quelques semaines de repos, la vie reprend chez les plantes aimées, les fleurs s'annoncent et arrivent plus belles et plus nombreuses; et tandis que telles espéces se reposent, d'autres refaites, se vivifient et remplissent les vides laissés par leurs compagnes fatiguées. Pour nous la serre aux Cattleya est une des plus belles de l'Établissement ; les connaisseurs doivent étre surpris de voir des exemplaires aussi nombreux, tous également beaux et traduisant visiblement l'excellence des soins de culture dont on les entoure. Devant la magnificence des fleurs épanouies en ce moment, nous comprenons la passion que peut inspirer la culture des Orchidées, ces reines du monde végétal. Il est impossible qu'on sorte de cette serre autrement qu'émerveillé; nous dirons plus, si quelqu'un pouvait n'étre pas amateur de ces plantes, il suffirait - d'une visite aux serres des Odontoglossum, des Vandées, des Cattleya, à l'établissement de І,Новті- CULTURE INTERNATIONALE, pour devenir orchidophile à son tour. | * + + En sortant de cette grande serre, nous rencontrons une succession de neuf compartiments analogues à ceux que nous avons visités tout à l'heure (п% 14 à 22 du plan). Les trois premiers sont occupés par des Odontoglossum variés, dont plusieurs nouveaux, par des Laelia anceps, variétés à fleurs blanches. Les trois compartiments suivants présentent une série de Cattleya, de Brassia, d'Anguloa, de Saccolabium et d'Angraecum (fig. XII) toujours en exemplaires d'une santé irréprochable. Puis viennent trois compartiments garnis de Cypripedium (fig. XIII) dont l'établissement posséde une collec- tion des plus riches et des plus variées. Au moment de notre visite, nous avons remarqué en fleurs un grand nombre d’espéces et de variétés, et parmi elles les suivantes : С. oenanthum superbum, -Morganiae, Sedeni, Roezli, caudatum, praestans, Lowi, calurum, superbiens, Harrisianum superbum, orphanum, Wagnerianum, Rothschildianum, Stoner, Cannaerti, hirsutissimum, selligerum, Sallieri Hyeanum, philippinense, Lawrenceanum, etc. | > La vogue dont jouissent les Cypripèdes se justifie, ce nous semble, par la longue durée de leur floraison. Ces Orchidées d'ailleurs. sont presque toutes d'excellentes plantes pour la culture en appar- tements; elles y prospérent fort bien et dans tous les cas s'y conservent longtemps. * - ж ж On а dit avec raison qu'aucune famille végétale ne présente autant de types différents que celle des Orchidées. Quel contraste en effet que celui qui s'offre à l'œil, quand on passe des Cypripedium 94 L'ILLUSTRATION HORTICOLE n? 23 du plan), consacrée AUX VANDÉES. La surprise est des plus à la grande serre suivante ( agréables. i dis Ў Un de nos amis, grand amateur de plantes, nous rencontra derniérement А l'entrée de la galerie centrale et nous conduisit en ligne droite à cette serre, la seule qu'il eût le désir et le temps de visiter ce jour-là. Son choix était bien motivé. Cette serre est considérée, à Tte titre, na une des plus belles que l'on puisse voir. Elle renferme en ce moment une admirable ECHOS d Orchidées indiennes : Vanda, Aerides, Phalaenopsis, Dendrobium, etc., offrant la plus grande diversité aussi bien dans leurs formes que dans leur coloris. Le philosophe n'admet pas que la nature puisse étre un seul moment capricieuse; d'aprés lui, tout chez elle doit se produire dans l'ordre le plus parfait et conformément à des lois certaines et immuables. Quelle est donc l'étrange loi qui préside à la création de ces fleurs si curieuses, si diverses, si richement colorées et que l'on prendrait volon- tiers pour des insectes? La morphologie végétale et l'esthétique des fleurs présentent à l'homme d'étude un champ inépuisable d'investigations. Heureux celui à qui sa situation et des loisirs enviables permettent de poursuivre ces recherches! Aucun sport au monde, aucune passion élevée ne fournit autant de jouissances à l'esprit, autant de satisfaction à l'intelligence. Et d’où vient la diversité des parfums suaves ou exquis qui se dégagent de ces merveilleuses fleurs et qui nous accompagnent à notre sortie de la grande serre aux Vandées? Autre sujet d'étude qui n'est pas sans offrir un vif intérét. z | 5% Nous avons parcouru tout un côté de l'établissement, les serres aboutissant à gauche dans la galerie centrale, et, à la sortie de chaque serre, nous avons rencontré des spécimens de grandes et belles plantes, que nous avons oublié de mentionner. Ici des Aroidées. telles que Anthurium Veitchi, A. Warocqueanum, Philodendron Melinoni; là de superbes Cycadées : Cycas tonkinensis, Zamia Lehmanni, Z. tortilis; ailleurs des Palmiers de choix : Pritchardia Martiana, P. pacifica, Cocos Wed- delliana, Kentia Lindeni, К. Luciani; tout un assemblage heureux de plantes décoratives dont les feuillages font ressortir davantage les fleurs disposées partout parmi elles. e» Au fond de la galerie centrale est situé le SOUTERRAIN (lettre M du plan) que nous tenons à visiter également. En effet, c'est là que se trouvent les chaudiéres dont le systéme mérite d'étre examiné, parce que c'est un des plus simples et des plus économiques que l'on connaisse. Nous y descendons, en passant par l'atelier d'emballage. Le systéme de chauffage se compose de quatre grands foyers pouvant chauffer à la fois ou séparément autant de chaudiéres envoyant l'eau chaude, | par les tuyaux disposés en nombre plus ou moins considérable, dans toutes les parties de l'éta- blissement. Мете au fond de ce souterrain, ой l'on se croirait dans la cale au chauffage d'un puissant navire, l'ordre et la propreté sont parfaits. | d | Nous ne pouvotis entrer dans tous les détails de la construction et de l'aménagement de ces 5 thermosyphons. Disons seulement que par suite de la disposition des vannes, 11 est possible d'isoler les diverses ramifications des tuyaux et de chauffer plus particulièrement partiments. En cas d'accident à une ou deux chaudiéres, celles-ci peuvent étre restau et le chauffage peut continuer sans arrêt. La juxtaposition des serres, о ditions de Chaleur infiniment moindres. Le Jardin d'hiver est ch: % Nous remontons au jour et traversons la COUR de l'établissement (lettre Р du plan). Les pro- ша hens veu Meses : bees со de papier d'emballage, de paniers, de monde. Nous fessis Же DD Sid he er о, commercial de la Société. C'est tout un où sont laps Ma. бошо ОГ зы : hens des ; © par le dortoir (lettres N et O du plan) | | ur de rôle, la nuit, la surveillance de l'établissement. certains сот- rées isolément n le conçoit, rend les déper- chauffé par un appareil indépendant. ж жж EIVO VE" IA — > га "TIVHILNSO Jn ПА * 1 | 4 HLNHO ЯІЧЯТҮЮ УЛ За МОО N y + ТУ CARRE diis, 4 —- - @ fa. W À ж// gn A "hv SHHLNAdAN хау AAAAS VI — IIA Т ^O TUER Ұй А.е k n ta w ` №. PEL *q مسر‎ 7—9 ——— — ت — L'ILLUSTRATION HORTICOLE — — 95 Nous rentrons à la galerie centrale en visitant d'abord la SERRE AUX NEPENTHES (24 du plan). Cette serre (figure VIID avec les curieuses plantes qu'elle renferme, est un des grands attraits pour le public, plus particuliérement lors des expositions du dimanche. Cette serre contient environ trois mille plantes, les unes suspendues au vitrage, les autres étalées sur les gradins. Si l'on ne compte que quatre ascidies ou urnes pour chaque plante, ce qui est peu, on arrive au nombre trés considérable de douze mille urnes suspendues au dessus de la téte du visiteur. Or, il y a des exemplaires dont chacune des nombreuses feuilles est terminée par ce curieux appendice. L'effet produit par l'ensemble est réellement étrange. Bien que la forme de ces ascidies soit généralement la méme, elles varient cependant beaucoup de grandeur, de villosité et de coloris. Nous y remarquons des nouveautés inédites, introduites dans ces derniers temps de l'intérieur de l'ile de Bornéo, et nous notons quelques beaux exemplaires parmi les Nepenthes lanata, rubra, sanguinea, Mastersiana, phyllamphora, Sedeni, Rafflesiana, etc. Plus d'une fois nous avons entendu citer avec des éloges mérités les serres de Nepenthes existant ‚ en Angleterre; il y a peu d'années, aucune serre du continent n'aurait pu rivaliser avec elles; il n'en est plus ainsi actuellement ; de l'aveu des Anglais eux-mémes, aucune serre chez eux n'est comparable à celle que nous avons sous les yeux. Les plantes qui s'y trouvent sont dans des conditions analo- gues à celles dont elles jouissent dans leur patrie. Aussi en passant sous cette toiture vitrée entiére- ment dissimulée par les innombrables ascidies suspendues aux filaments plus ou moins fins de chacune des plantes, le visiteur se croirait transporté pour un moment dans les contrées tropicales. C'est qu'ici la culture de ces plantes est à la fois simplifiée et bien comprise et l'on parvient à faire donner à chaque plante autant d'urnes que possible. On sait parfaitement que les Nepenthes appartiennent à la serre chaude et que leur développe- ment est en rapport avec la température et le degré d'humidité que l'on donne à la serre qui les abrite. Cette humidité doit étre constante, à part la période de repos pendant laquelle il convient sinon de suspendre les arrosements, au moins de ne pas les donner avec la méme fréquence ni la méme abondance. On sait aussi que ces plantes se plaisent dans la terre de bruyére fibreuse grossièrement concassée. Mais ce que l'on sait moins et que M. Carriére а fait ressortir dernière- ment dans la Revue Horticole, c'est comment il convient de procéder si lon désire multiplier les ascidies d'une façon remarquable. Pour obtenir celles-ci, il faut, dit-il, restreindre le déve- loppement herbacé des plantes, c'est-à-dire pincer les tiges, de manière А concentrer la sève sur les parties inférieures. Il faut donc, lorsque les plantes sont encore jeunes et herbacées, en pincer les parties supérieures; lorsque celles-ci sont trop dures ou bien s'il s'agit de vieilles plantes, il faut les rabattre afin de favoriser le développement des parties inférieures qui parfois méme se transforment à un tel.point qu'il n'y a pour ainsi dire plus que des urnes, ce que pourtant l'on doit éviter si l'on tient à la conservation des plantes. Le tout est donc de savoir jusqu'où peut aller le pincement des tiges. Il est bon de ne pas perdre de vue qu'un pincement trop sévére, trop court, détruirait harmonie qui doit toujours exister entre les feuilles et le curieux développement de la nervure médiane de celles-ci. En outre, lorsque les urnes sont trop nombreuses, elles sont de proportions réduites. Si donc on veut produire de trés grandes ascidies, il faudra ne pas ріпсег du tout, mais enlever simplement quelques feuilles avec leur support afin que toute l'énergie vitale se porte vers les feuilles restantes. C'est ainsi que l'on procéde à l'établissement de HORTICULTURE INTERNATIONALE. * ж ж De la serre aux Nepenthes nous passons à plusieurs serres (25 à 33 du plan) destinées à la culture de végétaux fort divers. La premiére série est occupée par des Palmiers ER Serre chaude dont un grand nombre sont des nouveautés récemment importées par les ee de l'établissement. On y distingue des Calamus, des Pinanga à feuilles panachées, des Kentia, des Geonoma en exemplaires jeunes encore, mais déjà gracieusement caractérisés. | La seconde est destinée aux plantes nouvelles de provenances diverses et mises au commerce L'ILLUSTRATION HORTICOLE — . par l'établissement. Signalons des Alocasia, des Labisia parmi lesquels le Labisia Malouana, un des plus beaux; des Aroidées, des Broméliacées, des plantes grimpantes, des plantes à feuillage et des plantes à fleurs. | | La troisiéme série est réservée aux plantes panachées des régions chaudes qui sont toujours une des grandes spécialités de la Société. Ici les Maranta, les Croton, les Dracaena, les Phyllotae- nium, les grands Alocasia et d'autres Aroidées rivalisent de richesse, de coloration et de beauté. Sous leur ombrage on aime à voir les Sonerila, les Bertolonia et d'autres qu'on a appelés les perles du règne végétal, étaler leur gracieux feuillage. | * ‚* * Des Cattleya récemment importés occupent la grande serre qui suit (34 du plan). Il y a là plusieurs milliers de plantes parmi lesquelles les collecteurs ont signalé des nouveautés de premier ordre. La floraison de ces Cattleya est attendue avec la méme impatience que celle des Odontoglossum que nous avons vus tout à l'heure dans les serres en face. Un journal horticole spécial, L'Orchidoplule, · qui publiait, il y a peu de mois, le portrait de M. J. LINDEN, a pu à bon droit appeler celui-ci le « roi des introducteurs. » Personne en effet n'a contribué autant que lui à faire connaitre. et à répandre dans les cultures européennes, ces deux genres qui renferment, de l'avis des véritables connaisseurs, les espèces d'Orchidées les plus ravissantes. On sait que M. J. LINDEN a introduit en Europe, à lui seul, plus de.mille espéces différentes d'Orchidées. Que d'espérances réunies dans ces grandes serres ! ҰЗ | | Les amateurs attendront avec nous le développement de toutes ces plantes si riches de promesses. Rarement il nous a été donné de voir des végétaux importés arriver en aussi grand nombre et dans un état aussi parfait; leur vigueur est réellement remarquable. i | Nous voici revenus au pavillon central par l'aile droite de la galerie centrale (figure VI). Le visiteur quelque peu fatigué peut-étre voudra se reposer quelques instants ou jeter encore un regard sur les beaux spécimens qui se succèdent devant lui, et admirer sans réserve la façon charmante dont toutes ces plantes sont groupées; il constatera leur fraîcheur, le brillant des feuillages, la santé exubérante dont elles jouissent ; il remarquera aussi la propreté toute flamande des pots, des carreaux А rainures qui pavent la galerie, celle des portes, celle en un mot de tout ce qui l'entoure. L'établissement, gráce à cette propreté constante, a un aspect luxueux qui surprend au premier abord. On peut méme se demander si ce luxe est bien nécessaire dans un — marchand; cependant, А: nente que le visiteur avance et parcourt les diverses galeries et "n А а are tout ce quon pourrait appeler luxe a été franchement exclu. Rien de ce que l'on apercoit, est inutile ou superflu; ce que l'on a pu prendre d'abord pour du luxe, c'est l'ordre, ы reté poussé ісогі is n’ e : DERE : 2% la HA р saca an nigori. para n excluant pas la plus grande simplicité. Chaque ouvrier | voir tous les Jours ur ^terminée : ұз. + и ° i oit z J | T. MR —— et il ne faut pas visiter deux fois l'établissement our être convaincu qu'un ceil vigilant pl: | | š | р кс d ig guant p s au dessus de tout. En outre, le personnel est relativement restrein is chacun est à so ; cha iat | wur | \ | | қ қ n poste; chacun connait sa besogne et la division du travail est faite d'une façon méthodique. е | Ce serait du reste une err | а : ; | | | "eee € que de vouloir comparer l'établissement de L HORTICULTURE NTERNATIONALE aux établissements de ucti | EA TM REN E Vd cM са: рате proprement dits, situés le plus souvent loin des cen e fabrique 1 : visitées fio par dés jardiniers d - me plantes, comme on les appelle actuellement, qui ne sont | | e professior es т; ТУ | seulement а été honorée maintes = d oe "om marchands. L'HORTICULTURE INTERNATIONALE ПОП len | | es fois de visite 5; | aT e royales; non seulement elle compte parmi ses clients | =; S es us ) ге . - > > ` + xe P | i P Se опогев; et pour ce motif il convient que l'établissement soit en tout temps digne de ses hótes; mais la Direction : | е , | | | n poursuit encore un autre but : elle désire montrer à tout le monde comment l'aménagement méme dan | RTE | de ti : | nent méme dans des locaux simples et modestes, peut permettre de tirer parti de tous les végétaux sans po š кА ; ; ie | ans pour cela devoir donner lieu à des frais autrement considérables. ж жж unde manat m — — < — ж w —— — % — rt yg — s> Ga m a s.s -— IX. — PLANTES FLEURIES D'APPARTEMENT. X. — SERRE AUX PLANTES D'APPARTEMENT. MWAOISV'IOOOVS XAV ЯЯЯЯ5 УЛ — ‘IX ЯЯЯЯ6 УЛ — *IIX 'WNOIGHdDPIdAO XAV rS —— — ыа ак a -* ` Rx س‎ Comet Та‏ س سی MES‏ — ; od < » «71 е. Au or. "tg > "9 м< 022 7 Lo LLLL ГЕ La < "HIBITIVO ” i M nn < JJ ims. 4 'STHHOVNVd SALNV'Id XAV ЯЯЯЯ6 УЛ — ‘AIX s. A. er m T - E = A т, ` TSS EG < ут ES CN ИА 5 ку; ке енінен “ Ars = = “АЖ v { жеті SS DEL АШЫЛ у, Maas Тү” ue er ү; ЖД! XIV. — PLAN GÉNÉRAL DE L'ÉTABLISSEMENT. < (V D ` a^ 25 “ЖЕ. м + M x T P" E “ye | L'ILLUSTRATION HORTICOLE 97 w = Nous voici arrivés aux PLANTES dites D'APPARTEMENT (35 à 44 du plan). Elles occupent nent petits et trois grands compartiments (fig. V et VI) dont l'aspect change pour ainsi dire à chaque visite et suivant les saisons. Tantót ce sont les plantes à fleurs qui dominent, tantót ce sont les plantes à feuillage et parmi les unes et les autres le choix semble étre inépuisable. | Les plantes ürhementales, nous l'avons déjà dit, constituent une des grandes spécialités de l'Établis- sement; les spécimens sont de toutes les grandeurs. Ils répondent à tous les goûts; il convient de le proclamer aussi, ils peuvent convenir à toutes bourses. Certes, le but de l'Administration de la Société doit étre de réaliser la plus grande somme de bénéfices; néanmoins, on peut s'apercevoir aisément que la Société est gérée par de véritables amateurs de plantes animés du désir de rendre celles-ci accessibles à toutes les fortunes et de les répandre dans toutes les demeures. іе Voici le NOUVEAU COMPARTIMENT. C'est ainsi que le personnel de L'HoRTICULTURE INTER- NATIONALE а nommé l'ensemble des serres (n° 45 à 53 du plan) récemment construites, au nombre de neuf, à cóté des serres primitivement établies. А lui seul ce compartiment serait déjà un établis- sement d'une certaine importance. En général, le public n'y a pas accés, parce que ces petites serres sont surtout destinées aux multiplications et à la réception des plantes nouvelles. A notre avis, c'est une partie des plus intéressantes du vaste Établissement. Un COULOIR (бо. ХШ) ou PETITE GALERIE (45 du plan) longe le nouveau compartiment et conduit de la galerie centrale à l'atelier du travail. Il renferme à gauche une longue tablette à trois étages ayant 1"20 de largeur. C'est sur ces gradins que l'on étale les Orchidées d'importation à leur arrivée jusqu'à leur parfaite reprise ou passage dans d'autres serres qui leur sont spéciale- ment destinées. : A ce couloir viennent aboutir du cóté droit huit serres ou báches (46 à 53 du plan) pour les multiplications, les semis, les bouturages, etc. Ici sont abritées des plantes de tout genre, la plupart nouveautés de valeur traitées là comme des perles précieuses dans leurs écrins. Au moment de notre visite, le couloir était occupé par des milliers de Cattleya et d'Odontoglossum fraîchement importés. Dans les serres à multiplication, parfaitement aménagées, avec leur double vitrage, on venait de finir le bouturage des Nepenthes, des Sonerila et d'une infinité de plantes à feuilles panachées. La serre aux semis est pleine de Palmiers nouveaux; les graines confiées à la terre se sont comptées par milliers. Ailleurs ce sont des plantes à fleurs, des Aristoloches, des Passiflores et une multitude d'autres. Les hommes de métier trouvent que le plan de ces serres toutes juxtaposées est nouveau et bien compris. Tout y est pratique et simple à la fois. On peut en dire autant de la galerie du travail. M s La GALERIE DU TRAVAIL (fig. III) est en réalité une serre (lettre R du plan) ayant 115 mètres de longueur. Elle est adossée au mur de clóture du cóté de la rue Wiertz. Toutes les serres situées à droite de la grande galerie viennent y aboutir. Ici s'exécute tout le travail de l'établissement. Le long du mur régne une table large d'un métre. Sous celle-ci sont déposés la terre, le sable; le sphagnum, les pots, les terrines et autres objets de toute nature nécessaires aux besoins du service journalier. 'Tout est là sous la main. De son bureau le chef de culture a constamment sous les yeux tout le personnel jardinier. Les uns font des rempotages, d'autres lavent des plantes, d'autres repiquent des semis. Cette excellente disposition a en outre son cóté humanitaire. Elle soustrait Ж l'influence de l'atmosphère des serres quelquefois trop chaudes ou trop humides pour certaines ж, l'ouvrier qui devrait sans cela y passer de longues heures parfois au détriment de sa santé. : Tout au fond, non loin de la porte de service (lettre T du plan), est latelier des emballages (lettre Q du plan) que nous avons entrevu tout à l'heure. OUS voyons des vds ge кийги, paniers, caisses, ballots, sur lesquels on peut lire les destinations les plus ARM sce Е exporte des plantes dans tous les pays du monde. Voici des petites serres vitrées, systeme Ward, 98 L'ILLUSTRATION HORTICOLE ur les Indes. En rentrant dans la galerie du travail, nous passons our le Brésil; en voilà d'autres po i | | j ce sont des importations d'Orchidées quon est en train auprès de caisses qui viennent d'arriver ; ( | de déballer; ce déballage se fait еп présence de deux apprentis voyageurs qui prendront la mer prochainement. | e n La Société fait explorer activement diverses contrées du globe. Sept expéditions distinctes sont еп ce moment dirigées par M. J. LINDEN, À la recherche de plantes nouvelles, s rouillent les régions qu'il sait capables de fournir encore du nouveau. Nous pouvons affirmer, pour l'avoir vu, que les serres de L’HORTICULTURE INTERNATIONALE renferment aujourd'hui un grand nombre de plantes nouvelles dont les amateurs feront leurs délices. Il n'est peut-être pas inopportun de dire que L’Hor- TICULTURE INTERNATIONALE (Société anonyme) est un établissement industriel dont la situation est des plus brillantes. L'an dernier ses actionnaires ont touché 10 °/, de leurs actions, bien que l'on eüt fait des amortissements considérables. Il en sera de méme cette année, car les affaires suivent une progression constante. Ces résultats doivent étre attribués.à la sage économie qui préside à tous les rouages de l'institution, à l'activité, au zéle et au dévouement du personnel, à la nature variée des plantes qu'on y cultive et aux excellents procédés de culture qu'on y applique. Le Conseil d'Administration de la Société se compose de ММ. ре LANSBERGE, ancien gouverneur général des Indes Néerlandaises, président ; J. LINDEN, consul général honoraire, administrateur délégué; | BARON DE BLEICHRODER, consul général de S. M. Britannique, banquier à Berlin; Сомте ADRIEN D'OULTREMONT, membre de la Chambre des Représentants de Belgique; ÉD. OTLET, propriétaire à Bruxelles ; | G. WAROCQUÉ, membre de la Chambre des Représentants de Belgique ; LUCIEN LINDEN, président de la Chambre du Commerce horticole Bruxellois, administrateur- directeur. Les commissaires sont ММ. №. FUNCK, ancien directeur des Jardins Zoologiques de Bruxelles et de Cologne; G. JORIS, avocat à Bruxelles. | X * ж ж Le visiteur est arrivé au bout de sa course. En revenant vers les bureaux, il peut, s'il le désire, consulter encore la collection de l'///ustratton Horticole, organe mensuel de L HORTICULTURE INTER- NATIONALE, et une autre publication, la Lindema, Iconographie des Orchidées, propriété personnelle de ММ. J. LINDEN et LUCIEN LINDEN. On comprendra que nous пе. disions rien de ces publi- cations si ce n'est que les planches coloriées dont elles sont enrichies sont de véritables tableaux dans lesquels l’art du peintre et l'exactitude botanique sont à la méme hauteur. Les plans de l'établissement sont l’œuvre du directeur M. LUCIEN LINDEN ; tous les aménagements, toutes les constructions ont été faits sous sa direction. L'expérience consom | est-il besoin de le dire, Іш а prété son utile concours. | Le profane comme l'amateur quitte l'établissement, enchanté de sa visite dont il emporte une profonde impression et se promettant bien d'y revenir, pour revoir toutes ces richesses florales et ces riantes installations qui forment le temple de l'horticulture peut- mée de M. J. LINDEN père, être le plus remarquable du monde. Ем. RopiGas. —— — LÉGENDE DU PLAN GÉNÉRAL : А. Entrée. — B. Bureaux. — C. Direction. — D. Bibliothéque. — Е. Chauffage du Jardin d'hiver. — F. Cour. — G. Water Closets. — H. Hall d'entrée. — 1. Jardin d'hiver. — ў. Département de l'architecture. — K. et L. Petits bureaux. — M. Souterrain. — N. et O. Pavillon de service et dortoir. — P. Cour et dé | ballage. — R. Galerie du travail. — 5. Entrée du Parc Léopold. — Т. Porte de service. I. Entrée de la galerie centrale. — 2. Pavillon central. — 3. Grande serre aux Odonto froides. — 13. Grande serre aux Cattleya. — 14 à 22. Serres de cultures diverses. — 2 aux Nepenthes. — 25 à 33. Serres à Palmiers, plantes panachées, etc. à plantes d'appartements. — 45. Petite galerie. — 46 à 5 glossum. — 4 à 12. Serres aux Orchidées 3. Grande serre aux* Vandées. — 24. Serre — 34. Grande serre aux Cattleya importés. — 35 à 44. Serres. 3. Nouveau compartiment. Serres à multiplication et importations. + pots. — О. Atelier d'em- ee sy s ТИИ A r ае _ ==. "x EE ` ` P d - ж Ға К” > ^ 4 n « FRE. „ — ЖА y габ E 4 < "A p P” یر‎ pm S CNED За | #” ad , “4 е ^7 a C Y ҒА Bt Éd. 4 к) < , 3 3 ا‎ © ж gt Cr rd Y E à 17” v 4 EN ; PP а / Ж. ж by 7 ж T T " ر‎ < T. EAM ; г. 2, 222 d oe қ т 7 1 - £ f * j = à YO Tte d "P (Fs -. ‚мд y r^ «f | kj 4 4 n " "so an rr d 2 Є ж”. „= л A 4 Y " “ è ҰЗ 3. Ү а p et. un ҒҒ” бр ж” ts 5 » Ж E Ж Z E 9^ Ұға” АҚ p? 4 38 SP Уй | TL. петти p UST 32. p ү" rS" 4 Т Б /” 4 | DT PT t ЖАРАР; VE BAO Beg А aet 4 "4 s 3 AY A i I JJ ; 7% 4 | ғ ` y Ч & j к | м ` wy аг ге Чур ay P u^ ы À ` “ ` ғ? A 2 p” P » “ғ A p Lu LS g Ұз» % f "Tz ^ à a > > ж» ` ч 0 و“‎ Pia E. HT < S tg p di Pa x ee EE V I i^ 1 а s а Um osi ES e کے‎ x t А 4 y^ ^ „ 2 + = - " 7 = yee. by LA GRANDE SERRE AUX CATTLEYA DE L'HORTICULTURE INTERNATIONALE. L'ORCHIDEENNE SOCIÉTÉ DAMATEURS D'ORCHIDEES Secrétariat : 100, Rue Belliard, Bruxelles Les Meetings ou Expositions mensuelles de belles et rares Orchidées ont lieu le 2™ Dimanche de chaque mois dans le pavillon central de L'HORTI- CULTURE INTERNATIONALE, Pare Léopold, à Bruxelles. S'adresser à M. le Secrétaire de la Société pour toute demande de renseignements. L'HORTICULTURE INTERNATIONALE Grand choix dORCHIDEES EN FLEURS, en spécimens pour Exposi- tions et en sujets de moindre force. Renseignements et prix sur demandes. PRIX TRES MODÉRES f> AVIS. — L'HORTICULTURE INTERNATIONALE prévient son honorable clientèle que M. Ernest | Г -ү $ de résenter la Société. Priere d'adresser les commandes et Bohnhof, voyageur-vendeur, a cesse de rep € demandes de renseignements directement à la firme. orticulture Internationale SOCIETE ANONYME Pare Léopold, Bruxelles. Se a UN ŒILLET NOUVEAU A. SENSATION !! MISE AU COMMERCE POUR LA PREMIERE FOIS A PARTIR DU 15 JANVIER 1890 [ШШ « Yr ARTHUR WAROCOUE : (Gillet < Souvenir de la Malmaison > à fleurs rouges) qui sera publié prochai- nement dans L'ILLUSTRATION HORTICOLE L @ILLET M" ARTHUR WAROcQUE est une merveilleuse acquisition pour les amateurs d’œillets ; Па toutes les qualités de son ascendant le « Souvenir de la Malmaison ; » son port est excellent, sa fleur est large, étoffée, sa suavité capitante, en un mot, il réunit tous les mérites qui ont placé cette variété à la tête des Œillets ; mais, il en diffère par une couleur ROUGE PONCEAU vif produisant l'effet le plus éclatant. OPINION DE LA PRESSE ANGLAISE La race des œillets à floraison hivernale vient de s'enrichir encore d’une variété de valeur provenant du bien connu « Souvenir de la Malmaison. » C’est nouveau; ces fleurs sont d'une couleur écarlate trés éclatante. La plante croit à une hauteur de 30 c/m environ, avec vigueur, et donne une profusion de fleurs. (Gardeners Chronicle.) Une variété robuste et vigoureuse, les fleurs sont d'un rouge écarlate riche, trés beau. U ne bonne espéce pour la culture en pots. (The Garden.) La plante est de croissance naine et vigoureuse, ne dépassant pas 30 c/m de hauteur. Les fle | urs sont grandes, de belle forme et d'un rouge trés brillant. Celles-ci se produisent toujours en abondance. (Journal of horticulture.) мине phe с . 25. уш AE da cue à sb Les trois . » 10 —ÓÓ (M — > مي‎ «t | e 3 * SE A | . R , / КЕ TOME XXXVI ANNÉE 1889 У З" Volume 3 11% Livraison t PRINCIPALES DISTINCTIONS OBTENUES PAR L'ILLUSTRATION HORTICOLE MÉDAILLE DE MÉRITE A L'EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE EN 1873 DIPLOME D'HONNEUR A L'EXPOSITION INTERNATIONALE D'AMST ERDAM E N 1877 MEDAILLE D'OR А L'EXPOSITION UNIVERSELLE DE PARIS EN 1 78 2 | DIPLOME D'HONNEUR A EEXPOSITION DE MADRID EN 1883 — —n—e—A . J x LILLUSTRATION HORTICOLE REVUE MENSUELLE DES PLANTES LES PLUS REMARQUABLES DES INTRODUCTIONS NOUVELLES ET DES FAITS LES PLUS INTÉRESSANTS DE L HORTICULTURE РворвтЕТЕ DE LA SOCIÉTÉ ANONYME « L'HORTICULTURE INTERNATIONALE » DIRECTEUR Ее ADMINISTRATEUR RÉDACTEUR LUCIEN LINDEN | EMILE RODIGAS | Collaboration de Botanistes et Hortieulteurs éminents TABLE DES МАТІЕВЕ5 i. Chronique horticoles +: - +. + 0 t tot * 99 | TEXTES ET PLANCHES 2. Bougainvillea glabra CHEY 2 etree tre ЕХ 104 ДЕ еба 5. biblogrüphié . 2. т 106 | 91. Vriesea x Morreno-Barilletiana L. Duval . . . . . 108 107 | 92. Sonerila var. Madame Hélène Gruson . . . . + + . 105 4. Les Expositions de Chrysanthémes Е oc P ХАН Нн ELICIT ы маш даракка Ste n w Psl ев хар 7 - = ibus L s A paru le 25 epi 1889 те талы AU ua. Prix de l'abonnement pour douze livraisons : 50 FRANCS pour toute l'union ане | PAYABLES D'AVANCE | Horticulture Internationale, Pare Léopold z = TE EST Re | | | | Bureaux : au siége de BRUXELLES EN Gand, imp. Eug. Vanderhaeghen. LAORTICULTURE TERM TIU MEI SOCIÉTÉ ANONYME Parc Léopold, BRUXELLES. SPÉCIALITÉ D'ORCHIDÉES NOTA BENE. — L’HORTICULTURE INTERNATIONALE n'expose ses Orchidées que chez elle. Les plantes offertes en vente sont done garanties n'avoir pas été fatiguées ou n'avoir contracté aucun germe de maladie par de fréquentes expositions à l'étranger et les voyages qu'elles nécessitent. IMPORTATIONS IMMENSES OFFRES ENVOYÉES SUR DEMANDE “=> Les Collections d'Orchidées de la Société sont actuellement les plus importantes de l'Europe; trente cinq serres spacieuses leur sont attribuées et leur culture n'es surpassée nulle part o ن‎ PLANTES NOUVEIIES D'INTRODUCTIONS DIRECTES PALMIERS Ces princes du régne végétal sont toujours une des отапаез spécialités de la Société. — Exemplaires de toutes dimensions. Palmiers de collection et de garniture mis en vente par grandes quantités. Cycadées, Népenthès, Fougères, Pandanées, Plantes panachées, Plantes à fleurs, ete. {= Le Catalogue paraîtra en Avrili 1290. uL MEER s au 5 Son TT Rd м Mire oti ae - . ee істін А. cé dé а E EN oe T s s sk A m n AUDERET P NUS L'ILLUSTRATION HORTICOLE CHRONIQUE HORTICOLE Décembre 1889. ЕУІ ISTE DES ORCHIDÉES cultivées dans les collections européennes. — А l'instar de la Société ] L'ORCHIDÉENNE, de Bruxelles, il existe еп Néerlande un Club des Orchidophiles dont l'acti- жашты vité vient de se manifester spécialement par la publication d'un travail des plus utiles dû au iae et aux connaissances pratiques de M. ре LawsBERGE, président, et de M. L. J. Quares VAN Urromp, secrétaire du Club. C'est un volume grand in-8° qui compte 100 pages dont 78 sont consacrées à la liste alphabétique des Orchidées existant dans les collections en Europe et le reste à un compendium des synonymes. La valeur de l'ouvrage — et les connaisseurs d'Orchidées seront А méme d'en apprécier les mérites — est beaucoup augmentée par ce dernier travail dont tout l'honneur revient à M. QuarLes VAN Urronmp. Cette liste n'existe pas en librairie; on peut toutefois obtenir en la demandant au secrétaire précité, à La Haye (rue Spiegel, 8). ж + * TEMPERATURE DE L'EAU D'ARROSAGE. — Une discussion s'est produite récemment dans la Revue Horticole à propos de la température de l'eau d'arrosage. M. J. Dvsowskr y résume les expériences comparatives qu'il a instituées, à l'École de Grignon et à Paris, pour arriver à connaitre l'influence supposée de cette température de l'eau sur les plantes arrosées. Des lots de plantes par- faitement identiques ont été arrosés, les uns avec de l'eau ayant la température de l'air ambiant, l’autre avec de l'eau à + 2 degrés seulement, d'autres passant successivement par diverses tem- pératures jusqu'à -L 50 degrés. Aprés plusieurs semaines d'expérimentation, malgré les excés de température froide ou chaude, l'influence a été nulle. Les expériences faites dans des milieux différents, serre chaude ou serre froide, n'ont pas donné de différence. M. Пүвоуувкі explique ce résultat en disant que l'eau mise en contact avec le sol prend rapidement une méme température et est sen- siblement en Mano avec celle du fond du pot lorsqu'elle arrive aux racines. ж »* LE PLUS GRAND DRAGONNIER (Dracaena Draco) est ы celui du Jardin royal d'Ajuda, s de Lisbonne et attenant au palais du défunt roi de Portugal. Cet arbre serait âgé de plus la tige, au-dessous de la téte, s'éléve à peine à deux métres au-dessus du sol; la a circonférence exiérieure mesure le développement situé pré de trois siécles; tête elle-même est d'une régularité parfaite et 1 extraordinaire de 36 1/2 mètres. : = жж LE QUINQUINA DANS L'INDE. — L'importance de la culture du quinquina dans l'Inde T grandit chaque année. En 1887, il a été exporté, en nombres ronds, 583.700 kilos PN T % en 1888, 657,400 kilos, et en 1889, 1,395,000 kilos, sans compter la partie notable : a 2” е traitée sur place pour l'extraction des alcaloides. Le sulfate de quinine se vend en moyenne а 105 trancs le kilo, et l'écorce fournit d'ordinaire 2,5 de fébrifuge pour cent kilos d'écorces. * жж x ско ADIANTIFOLIA. — Un des plus beaux exemplaires de ce Conifére, si curieux par son feuillage et par ses fruits considérés comme comestibles, existe dans les jardins royaux 2 Жел. Cependant ce spécimen est peu de chose comparé à ceux que les voyageurs signalent en Chine e 100 L'ILLUSTRATION HORTICOLE au Japon. Autour de Tokio, ils sont trés nombreux. Il en existe un auprés du Temple de Koyenji qui, à la hauteur de deux mètres, mesure plus de sept mètres et demi de circonférence. Sa hauteur est évaluée à trente deux mètres. ' * ж ж PLANTEUR MÉCANIQUE. — Le rapport annuel de la section des foréts pour 1888, à Washington, renferme la description d'une machine à planter que nous signalons à nos lecteurs. Cette machine est mue par des chevaux et composée comme suit: un couteau ouvre le sol à une profondeur de 4o à 50 centimétres; ce couteau est suivi d'un soc qui écarte la terre sur une largeur de 20 centimétres, puis la machine, par un appareil rotatif qui tient les boutures, vient les placer successivement dans le sol; à la suite deux lames courbées relévent la terre que deux roues penchées viennent finalement presser contre le plant. Un homme peut planter ainsi de dix à quinze mille boutures par jour. L'expérience faite depuis deux ans a montré que les sept huitièmes des plants ont réussi. ғы” LES MEILLEURES ÉTIQUETTES POUR LES PLANTES. - М. le comte d'EPRÉMESNIL. a émis récemment dans la Revue Horticole une idée qui peut être communiquée aux horticulteurs et pépiniéristes. Il conseille à ceux-ci de fabriquer eux mémes les étiquettes pour en munir les plantes qu'ils expédient. Ce serait pour l'acheteur l'occasion d'acquérir à peu de frais de bonnes étiquettes, si l'expéditeur les fait dans les meilleures conditions. Les étiquettes en zinc ont été jusqu'ici considérées comme répondant le mieux aux diverses exigences. Nous avons en ce moment sous les yeux une étiquette qui nous semble dépasser de beaucoup celle en zinc; c'est l'étiquette Chandler. Elle est en cuivre préparé en lame mince et souple; elle est coupée à la grandeur désirée et à la forme de l'étiquette ordinaire, seulement l'attache vient d'une seule piécé et peut être nouée à la branche, à la tige ou au tuteur. Les noms, numéros ou marques quelconques peuvent étre tracés sur cette étiquette avec un objet pointu quel qu'il soit, sans l'emploi d'aucune encre. Il suffit que la lamelle de cuivre soit posée à plat sur une surface unie, planchette, carton ou carnet. L'inscription ainsi tracée est incrustée et ineffacable. Néanmoins la méme étiquette peut servir une série de fois; pour pouvoir y tracer une nouvelle inscription, il suffit de passer l'étiquette au feu et de lui donner un coup de marteau pour laplanir. Les étiquettes Chandler ne coûtent que 4 francs le cent. I | ж ж AMPELOPSIS VEITCHI FOL. PURPUREIS. — ММ. Н. Corrver et С°, à Tunbridge Wells (Angleterre), mettent au commerce une variété d’Ampelopsis Veitchi à feuilles pourpres. On connait l'utilité et l'élégance du type à feuillage vert foncé. Si la nouvelle venue est constante et réelle- ment du coloris indiqué, ce sera une acquisition des plus importantes et des plus désirables. * ж ж LES BOUVARDIA HUMBOLDTI plantés au Trocadéro par un horticulteur de Versailles ont été fort remarqués par les visiteurs. Prés du pavillon de l'horticulture, cette espéce, aux fleurs blanc pur, formait un trés grand massif qui s'est parfaitement accommodé des conditions dans lesquelles elle s'est trouvée durant tout l'été. | ж FEUILLES D'EUCALYPTUS. pour désinfecter les marais, Les Eucalyptus ont été recommandés pour différents usages. Ici là pour les assécher; ailleurs on a trouvé que certaines espéces, telles que Eucalyptus polyanthemos, sont de beaux arbres d’alignement, produisant un ombrage épais et agréable. Voici que les feuilles de certaines autres se M. le baron von MUELLER, botaniste du gouvernement calyx, espéce des régions séches, est le seul avec | prononcé soit accepté par les moutons. raient trés utiles comme fourrages d'été. à Melbourne, écrit que l'Eucalyptus coryno- E. Сити, dont le feuillage sans goüt trés ж ж и w іна L'ILLUSTRATION HORTICOLE 101 к Zm e —— c — - — = aes س‎ — niim LE BOUQUET D'UN VIN de qualité supérieure peut étre aisément communiqué à un vin ordi- naire par le fait du changement de la levure qui le fait fermenter. M. A. Rommier fait connaître ce mode de transmission dans une note communiquée à l'Académie des Sciences de Paris. Il suffit d'introduire une levure active dans une cuve au commencement du foulage. Cette levure envahit bientót toute la cuve, paralyse la germination des levures naturelles et communique au vin son aróme distinctif. Cet aróme dépend donc absolument des microbes. * ж L'AGAVE AMERICANA n'est pas seulement une plante d'ornement, mais encore un aliment précieux et un textile trés estimé. Les sauvages du Nouveau Mexique, de l'Arizona et de la Sonora en font leur principale nourriture. En Angleterre, la moelle d'Agave est préférée au cuir pour le repassage des instruments tranchants. Au Mexique, on utilise ses fibres depuis la plus haute anti- quité; aux Antilles, la plante est surtout cultivée comme textile. Les fibres blanches et tenaces sont supérieures au jute, elles sont brillantes, longues et d'une grande légéreté. En Algérie, les feuilles écrasées et coupées en morceaux sont réduites en pátes et servent à dégraisser les étoffes. Les Mexicains fabriquent avec cette plante et l'espèce voisine, Agave mexicana, le vin de maquey ou pulque. Cette liqueur alcoolique était offerte à la dégustation au pavillon mexicain à l'Exposition universelle de Paris. Le pulque est considéré comme un excellent stimulant, fortifant et analep- tique ; il est recommandé en cas de chlorose et d'anémie. L'eau de vie de pulque ou mescal -éveille l'appétit et aide utilement à la digestion. * жж ARAUCARIA ІМВБІСАТА, — Се majestueux Conifére qui comptait de trés beaux représentants dans nos régions avant le rigoureux hiver de 1879-1880, est devenu assez rare dans les cultures. Sous le climat insulaire de l'Angleterre, cet arbre a parfaitement résisté et les beaux spécimens y sont fréquents. Sous la méme influence, certaines régions cótiéres de France possédent également de beaux pieds. On cite un groupe croissant à Pénandre, à quatre lieues de Brest, dont les indi- vidus ont trente métres de hauteur. Quelques-uns de ces arbres ont 1 métre de diamétre. Plusieurs d'entre eux fructifient réguliérement et se ressément à proximité. C'est là un cas de naturalisation qui mérite d'étre cité. 4 | | ж FUMIGATION DES SERRES. — L'Orchidophile a signalé dernièrement le procédé employé par M. ©. Roman pour la fumigation des serres. Un bloc de fonte cylindrique haut de 0"23, ayant o™16 de diamètre et muni d'un anneau est placé dans un fourneau jusqu'à ce qu'il ait la tempé- rature du rouge naissant; on le dépose alors dans la serre sur un vase plat, puis on suspend - dessus de lui un bidon de fer blanc ou tout autre vase rempli de jus de tabac et percé d'un petit trou par lequel le liquide découle lentement sur le bloc échaufié. La vaporisation se poursuit trés réguliérement, sans que le jardinier doive étre présent. ue dom du bloc x up | ж. la quantité de liquide. Un litre de nicotine étendue d'un demi litre Жете лыр vaporis par le Мос en moins de 20 minutes. Cette quantité suffit pour une serre de 60 métres cubes environ. * + * MALHEUREUX ÉCHANGES. — Nous reprochons aux relations internationales avec l'Amérique e bien des fléaux. Nous attribuons aux Américains le Дотурйота decemüi- le Phylloxera qui a coüté et coüte encore à la France un incalculable tribut, le Puceron lanigère qui a détruit les pommiers de nos deer à cdm ne eram demandons pas toujours quels sont les fléaux que l'Europe a donnés en сеи : ee ae n’en citerons que deux, la chenille du chou et le moineau. Le premier coupie ае : я 5 : ip d'Angleterre à Brooklyn en 1850; quatre années plus tard on um «Әлерода ипе P к P ago on fut enchanté du hardi passereau. Aujourd'hui le moineau est. claré pnpa les insectes nuisibles et quil se d'avoir importé en. Europ neaía qui menace la pomme de terre, et, jusqu'en 1870, I : va mortel de tous les oiseaux indigénes. On trouve quil respe ا * 102 : L'ILLUSTRATION HORTICOLE nourrit de semences, de grains et de raisins. On évalue à plus de trois cents ара = descen- dants du prolifique oiseau. Quant a la chenille du chou, inconnue en Amérique il y a vingt ans, elle opére aujourd’hui ses déprédations dans un grand nombre d’Etats et elle remplace avec usure les chenilles indigénes dont elle a amené la disparition. ж ж ж PLANTES EXOTIQUES INTRODUITES AU BRÉSIL. — М. F. ALBUQUERQUE qui s'est occupé naguére de naturalisation de plantes européennes à Rio-Grande-do-Sul a continué ses essais * 1а station de San Bernardo prés de Saint Paul (Brésil), sur une étendue de cent hectares. Le climat de cette contrée est spécialement convenable à la culture du café et de la canne à sucre, qui mirissent pendant Гехігёте sécheresse de la saison hivernale. Les sarclages y sont inconnus, la hache y tient lieu de la charrue et tous les autres instruments de culture sont remplacés par la houe. Ces essais se sont portés sur 133 variétés de vignes américaines, les plus recommandables d'entre elles en quantités suffisantes pour en apprécier le vin qui, en général, semble contenir un grand excés d'acides libres. On y a planté également des péchers, abricotiers, cerisiers, pruniers, poiriers et pommiers, plus 182 variétés de vignes européennes et des figuiers venus de Portugal. Les pommiers sont au nombre de 83 variétés. Pour suppléer à la rareté du bois, M. ALBUQUERQUE a planté dés 1883, 66 espéces d'Eucalyptus et une quinzaine d'espéces d'Acacia dont plusieurs sont déjà trés beaux. Il a également essayé 364 variétés de plantes potagéres et a réussi avec la plu- part d'entre elles. Ces expériences présentent un vif intérét. * ж ж SPHAGNUM ET MOUSSE. — Les sphagnum dont la culture des Orchidées emploie des quantités considérables forment une classe de l'embranchement des Muscinées et ils ressemblent beaucoup aux mousses avec lesquelles le vulgaire les confond volontiers, bien que celles-ci s'en distinguent par leur port, leur tige, la disposition de leurs rameaux et leur habitat. Les sphagnum vivent dans les tourbiéres et constituent en grande partie la tourbe elle-méme. L'espéce la plus robuste est le Sphagnum cymbifolium Hew. à côté duquel nous possédons quatorze espéces en Belgique. Dans certaines contrées, les sphaignes sont rares et on a cherché à les remplacer par des mousses. On a trouvé que le Leucobryum glaucum Scuimp., assez commun partout dans les bois et les bruyéres de notre pays, peut fort bien remplacer le sphagnum avec lequel cette mousse a beau- coup de ressemblance. Elle croit en touffes compactes, bombées, d'un vert glauque à la surface et décolorées à l'intérieur. Elle se distingue des autres mousses en ce que ses feuilles sont formées de deux couches de cellules communiquant entre elles par de larges pores. Chez le Sphagnum comme chez le Leucobryum le tissu des feuilles est très spongieux, ce qui fait qu'il absorbe l'eau avec ]a plus grande facilité et reste longtemps mouillé. | | ж LA SOCIÉTÉ NÉERLANDAISE D'HORTICULTURE ЕТ DE BOTANIQUE, à l'instar des Sociétés de Londres, Paris, Gand et Bruxelles — pour cette derniére ville, il s'agit seulement de la Société L'ORCHIDÉENNE — а institué à Amsterdam des comités permanents ayant pour mission de juger du mérite des produits végétaux, plantes, fleurs, légumes et fruits qui leur seront présentés. Ces comités (floriculture, arboriculture, culture maraichére et sciences) ont déjà tenu trois réunions, en | juin, septembre et octobre, et ont décerné des certificats de I" et de. 2% classe, Parmi les certificats de r" classe, nous remarquons ceux décernés aux plantes suivantes Cupressus Lawsoniana Westermani, à MM. JURISSEN et fils à Naarden : Dimorphantus manschuricus fol. aur. var., à M. OVEREYN DER, à Appeldoorn ; Crocosma aurea unperialis et Nerine excellens MOORE à MM. Kretace et fils, А Haarlem ; Cupressus Lawsoniana versicolor, panaché de jaune et de blanc, à M. Jonexinpt Соміхск, à Dedemsvaart. Lucien LINDEN et EMILE Ropiacas. L'ILLUSTRATION HORTICOLE PES AO! VRIESEA Х MORRENO-BARILLETIANA г. DUVAL. Ku. EK” o LLL WEST ТЕ . une prime de premiére classe. Nous lui conservons L'ILLUSTRATION HORTICOLE 193 РІ, ACh VRIESEA x MORRENO-BARILLETIANA L. DUVAL VRIESEA HYBRIDE BROMÉLIACÉES CARACTÈRES GÉNÉRIQUES : Voir l'Illustration Horticole, vol. XVI, t. 610. CARACTÈRES DE L'HYBRIDE : Hybrida ex fecundatione artefacta Vrieseae Barilleti cum Vrieseae psittacinae Morrenianae pollini in horto Duvaliano nata et infra descripta. Ej ers 1885 М. L. Duvar acheta chez ММ. Jacos-Maxov et C^, à Liège, un exemplaire du КӨ Vriesea Barilleti MN. que le professeur Ep. Morren avait fait connaitre en 1883 dans sa PX Belgique Horticole. Il en avait reçu les graines de l'Ecuador, quelques années auparavant, par l'intermédiaire de M. BARILLET, fils de M. BARILLET-DEsCcuAMPS à qui la nouvelle espèce fut dédiée. C'était un type particulier, trés distinct et d'un port caractéristique, à inflorescence dressée, hampe droite et raide, à nœuds rapprochés, portant chacun dans un ordre spiral une bractée dressée, foliacée, ovale, entièrement pointillée de rouge brun durant la floraison et verte plus tard. Chacune de ces bractées, vrais réservoirs d'eau, porte une fleur jaune. Dans son ensemble, à part sa prestance, ce Vriesea ne se recommande point par sa coloration; l'épi floral finit en effet par étre presque entiérement vert. Néanmoins, la plante en question étant munie de son inflorescence, M. Duva eut l'idée de féconder les fleurs avec le pollen du Vriesea Morreniana, une des plus belles variétés du groupe des Vriesea psittacina LINDL., caractérisés par leurs longs épis floraux et leurs bractées espacées, à couleurs criardes. Les variétés qui composent ce groupe diffèrent entre elles par le coloris de leurs bractées, les unes moitié jaune et moitié rouge, les autres entièrement rouges ; une autre a les feuilles panachées de bandes ou de lignes longitudinales blanchátres; une autre encore, le Vriesea carinata WAWRA ou V. brachystachys REGEL, se distingue par son inflorescence beaucoup plus ramassée, ses bractées plus rapprochées que celles du V. psittacina Morreniana. En opérant le croisement prérappelé, M. Duvar espérait influencer le type maternel, le V. Barilleti et lui apporter le coloris rouge des V. psittacina. Sa tentative a été couronnée d'un réel succés quatre années plus tard, il а eu la satisfaction de voir se produire une inflorescence ayant le port superbe et la structure du V. Barilleti avec l'addition de la couleur rouge marquant la base de toutes les bractées et formant de la sorte une bande rouge régnant de la base au sommet de l'épi. | | mportance de cette modification au point de vue de la valeur ornementale de la On comprend l'i | les autres rapports; toutefois la rosace du plante. Celle-ci n'est pas sensiblement modifiée sous | sein de laquelle s'éléve la hampe est un peu plus compacte, ses feuilles sont d'un vert plus gai et un peu plus recourbées, ce qui est loin d'en diminuer l'élégance. | Présentée le тт avril dernier à la Société centrale d'horticulture de France, la plante a obtenu él le nom de Vriesea X Morreno-Barilletiana que lui a donné l'obtenteur d'accord avec M. Ducuarrre. Cette dénomination а pm de rappeler l'origine bispécifique de cet hybride. | | | Un autre horticulteur versaillais, M. A. TRUFFAUT, а obtenu 05 раг voie de meet tion, un hybride analogue à celui qui nous occupe. П a été exposé jus о au 1 rocadéro, sous le nom de Vriesea X Mariae. L'origine maternelle est la meme, ans à dire = y Barilleti, tandis que le pollen a été pris sur le V. brachystachys ou V. carinata qu'il est permis de ne consi- EL L'ILLUSTRATION HORTICOLE —— F dérer que comme une forme du V. psittacina. L'influence de 7 dernier semble étre ds visible dans le V. X Mariae qui est d'ailleurs trés joli, mais dont Ico est marquée par des bractées moins nettement disposées que celles du V. Moreno Baniebana: : | Ne voulant pas arréter là ses investigations, M. Duvar a Ке de la floraison simultanée de l'hybride dont il vient d'étre question et de quelques autres Vriesea, tels que if splendens major, V. Krameri, V. fulgida, pour féconder le nouveau gain avec le pollen de т Les amateuta | de ces intéressantes Broméliacées peuvent donc s'attendre, dans peu d’années, à pouvoir encore ajouter du neuf à leurs collections. Ем. К. BOUGAINVILLEA GLABRA cHoisy Avez-vous, cher lecteur, dans votre serre tempérée ou méme dans la serre froide une partie de toiture à garnir d'une façon charmante? Si vous y voulez du beau, quelque chose qui fasse lornement de la serre pour des mois, n'hésitez pas à prendre cette plante. Faites venir un pied de Bougainvillea glabra encore cet hiver ou bien au printemps et mettez-le dans la serre, non pas en pot, mais s'l y a moyen, plantez-le en pleine terre, en soignant particuliérement le drainage et en donnant à la plante une terre assez forte et substantielle, mélangée de beaucoup de sable, pour qu'elle soit poreuse. E Pendant la végétation, il faudra donner beaucoup d'eau et de l'engrais liquide; en hiver la plante se repose et les arrosements doivent étre presque entiérement omis. Les fleurs ou plutót les inflorescences entourées de bractées agréablement colorées et qui en vérité constituent lornement principal de la plante, naissent sur les rameaux de lannée méme. Il faudra donc avoir des branches-méres sur lesquelles les rameaux puissent se développer en masse. А cet effet, on opére la taille de suite aprés la floraison; on coupe toutes les ramilles et on ne laisse que les fortes branches. Aprés le repos, celles-ci ne tarderont pas à se garnir de jeunes rameaux dont seulement les plus forts seront palissés. On laisse les autres pendre gracieusement; non seulement l'effet décoratif y gagnera beaucoup, mais aussi le nombre des fleurs sera bien plus grand par ce traitement. Les inflorescences apparaissent en été par bouquets de trois fleurs, chacune avec sa bractée, et garnissent la plante pendant des mois; en octobre et méme en novembre, celle-ci est encore un véritable ornement. | | Comme nous l'avons dit, les fleurs sont petites et insignifiantes; mais les trois bractées qui les entourent et qui restent longtemps sur la plante, en constituent la principale beauté. Les inflorescences naissent dans les aisselles des feuilles; celles-ci sont glabres et d'un beau vert; les inflorescences sont en telle quantité que souvent les feuilles en sont cachées. | Les bractées, cordiformes, sont d’un très beau rose, traversées par de nombreuses veines. Il y a quelque temps, on préconisait la culture de cette Nyctaginée en serre chaude; c'était là une erreur ou tout au moins une exagération ; la meilleure preuve en est fournie par le magnifique хее qui se trouve au Jardin de Kew, planté dans là sere Ри < he Pao Gent toujours vues PRSE bas que possible sans nuire aux plantes. Ce Bougainvillea couvre entièrement la facade de l'Est d'un des cótés assez élevés; c'est un vrai modéle de santé et de culture. Quoique la culture en pleine terre dans la serre soit de beaucou possible d'obtenir de bons résultats plantes une bonne période de repos. duce, cui CRI ива с belle Варез à тешне tomenteuses et à épines | 1 таспетепе ni aussi abondamme p préférable, il est néanmoins за pare en pot; un point important est d'assurer aux nt. Kew, 25 octobre 1889. | : 2 H. J. Gormans. ‘диз 4oyopusuuD I ‘d nd „© чар ы-ы LU M м ^ NCC ^ ым қ т v [Lx "FIM н ; IIOX NOSQMND СН ANVAVN V'IIAANOS iv. (Ф f d г” ! "хни suossoor) ‘Y NOLLV?LLS(OTIICI . L'ILLUSTRATION HORTICOLE 105 PL. ХСП SONERILA var. HORT. i SONÉRILE M= HÉLÈNE GRUSON * MÉLASTOMACÉES Ë CARACTÈRES GÉNÉRIQUES ET SPÉCIFIQUES : Voir l'Illustration Horticole, vol. II, t. 40 et vol, XXIII, 1876, p. 11. na CARACTÈRES DE LA VARIÉTÉ : Folia amplissima maculis magnis eburneo-argenteis distincta. ҰЗ е genre Sonerila établi par Кохвокон est un des plus importants de la tribu des Sonéri- S | lées; il compte environ soixante-dix espéces aujourd'hui décrites, provenant toutes des Indes 9l Orientales et des Iles Malaises; un trés petit nombre d'entre elles existent dans les serres 3 européennes ; en outre, la plupart des variétés connues peuvent se rapporter à deux types, le % Sonerila margaritacea et le Sonerila Hendersoni. Ж. La magnifique variété figurée sur la planche ci-contre de l'Illustration Horticole rappelle par son % facies une variété méritante, le Sonerila Comtesse de Flandre, qui était déjà un perfectionnement notable 3 Fa du Sonerila Mamei. Le Sonerila М" Hélène Gruson, le plus beau gain jusqu'à ce jour, se distingue à la т fois de ses devanciers par l'ampleur trés considérable de ses feuilles longues de plus de о"т2, larges de 0705 à 0707, et par l'abondance des macules argentées répandues par tout le limbe de celles-ci. Ces macules sont de forme trés variable, mais elles sont disposées par bandes assez réguliéres entre les nervures. La nervure médiane est rosée, quelquefois rougeatre ; les nervures secondaires sont générale- ment vert foncé, parfois brunátres. La tige et le pétiole sont rouges. La face inférieure des feuilles est verte et carrelée de rouge. Le bord du limbe dentelé et la marge quelquefois brun rougeátre rappellent la belle variété Madame Secrétan, publiée naguère dans "Illustration Horticole, en méme temps qu'une série d'autres formes charmantes : M™ Legrelle, M" Charles Heine, Comtesse de Flandre, М" Alfred Mame et Princesse Mathilde, qui peuvent encore compter au nombre des plus brillantes. Quant à la culture des Sonériles, c'est ici le lieu de répéter ce qui a été dit à ce sujet dans notre Chronique du mois de mai dernier, page 42. La culture de i charmantes plantes, disions- nous, est généralement considérée comme fort difficile. Aux expositions, on а som de les ve de cloches ou de chássis, quelquefois des deux. Or, ces plantes ne sont pas du tout aussi exigeantes. lam WV X M. A. Fier, jardinier en chef au Jardin botanique de Groningue, put le constater ej vr = i Гехрёгіепсе vint ensuite confirmer sa constatation. Quelques mp Ж есет ет et я vete ч 4 furent piquées dans le sphagnum d'une couple de terrines ee wd => рымы T développèrent d'une manière splendide. Le méme essat répété donna les résultats les p X. Voici comment s'exprimait M. Етет dans la note quil voulut bien nous communiquer 4 Ces Е plantes qui naguére, malgré beaucoup de soins, étaient difficiles à la Pei croissen m нен comme si c'étaient des choux, sur les terrines des Orchidées ; nulle рех did ne im e a x l'hiver. Un Sonerila planté dans un lit de sphagnum étendu sur un pot weg e e : un état aussi prospëre que possible, bien que la plante se trouve à cing mètres езі F na Il arrive parfois qu'on gâte trop les plantes, qu'on les собе: де сев excessi z sole se contentent donc de la serre chaude et ne sont pas aussi délicats на on a а ч : À i Le Sonerila М” Hélène Gruson a été dédié à l'épouse du grand industrie! de $ Wu E à M. Magdebourg, M. H. GRUSON. " "c ун ас > 106 LILLUSTRATION HORTICOLE BIBLIOGRAPHIE ES FOUGÈRES RUSTIQUES, par Н. Correvon (0. — Ce travail qui a obtenu le prix d'hon- 5 > f neur dans le concours de littérature horticole de Genève, comprend un aperçu paléon- Е В tologique, l'anatomie et la physiologie des Fougères, leur classification, la variabilité des espèces, leur dispersion, culture, reproduction, la description des espèces rustiques et l'indication des Fougères des Alpes. L'ouvrage paraîtra aussitôt que l'éditeur sera assuré d'un nombre suflisant de souscripteurs. * ж ж LE PETIT JARDIN, раг М. D. Bois (2. — Ce livre qui semble être plus spécialement destiné aux amateurs de jardinage, est en réalité un traité d'horticulture générale qui fournira à tous ceux qui le consulteront des leçons fort complètes sur les procédés de culture tels que : modes de multiplication, plantation, soins d'entretien d'un jardin aussi bien d'agrément que d'utilité, le sol, les engrais, les semis, le bouturage, les maladies des plantes, etc.; il indique également les travaux mois par mois. M. Bois nous est particulièrement connu par la part qu'il a prise à la propagation du Stachys tubéreux et à la publication d'un livre sur les plantes à soumettre au blanchiment. | oe LES FRUITS DE CHOIX А CULTIVER DANS LES VERGERS ET LES JARDINS(3), раг G. МісніЕі.5. — Ecrit sans prétention aucune, dans un langage simple et clair, le petit livre que nous avons sous les yeux, a pour but principal de faire connaitre par une description suffisamment compléte et par des figures coloriées réunies en un seul tableau pouvant servir de planche murale, les fruits que l'auteur a choisis comme dignes d'étre généralement admis dans les cultures. Son choix est trés sobre; il se borne à cinquante sept variétés; ce nombre se trouve méme réduit à quarante sept dans le tableau colorié. L'auteur décrit quinze pommes, vingt-six poires, cinq prunes, quatre cerises, cinq péches, un abricot et un raisin. Les autres variétés sont laissées au collectionneur. Les connaisseurs n'hésiteront pas à dire que le choix fait par М. G. Мсниетз est bien fait. Cependant toutes les variétés quil énumére ne trouveraient pas отасе devant le Congrés pomologique de France et plus d'une serait rejetée sans miséricorde par cet aéropage dont nous ne saurions approuver le rigorisme. Autour des descriptions de fruits, l'auteur a échelonné une série de petits chapitres consacrés à des questions utiles et franchement pratiques, telles que la récolte et la conservation des fruits, le choix des arbres dans les pépinières, l'agencement d'un jardin fruitier, la plantation sur butte, la culture fruitiére sans taille, les entre-plantations. L'ouvrage se termine par des extraits des lois et réglements concernant la plantation, les clótures, les bornages, etc. En parlant des efforts. déployés en faveur de la propagation de l'arboriculture et de la pomologie, l'auteur ne cite que l’Album de pomologie et les Annales de pomologie belge et étrangère, ainsi qu'une modeste brochure Les fruits belges. Franchement, il en est d'autres en Belgique qui depuis un quart de siècle peuvent se dire les continuateurs des Annales de pomologie et leur œuvre, à défaut de leurs noms, aurait peut-être bien mérité une mention spéciale. Вы R г (1) S'adresser à M. H. CORREVON, directeur du Jardin Alpin, à Genève. Prix pour les souscripteurs : 4 fr. (2) Vol. in-189, 352 pages et 149 gravures. BAILLIERE et fils, à Paris; 1889. Prix : 4 fr. cartonné, (3) Vol. іп-129 de 180 pages accompagné d'une grande planche chromolithographiée de fruits. Bruxelles, MERTENS et PARENT, 1889 Prix : 5 fr. = ; L'ILLUSTRATION HORTICOLE LES EXPOSITIONS DE CHRYSANTHÈMES > | ° centenaire de la réintroduction du Chrysanthème en Europe a été célébré avec le plus I vif entrain partout оц l'horticulture est en honneur, et les expositions, au nombre de ee quatre vingt cinq, organisées dans l'Europe entiëre, mais surtout en Angleterre, en France st. е lgique, ont appelé sur la plus charmante des fleurs automnales l'attention universelle qu'elle justihe amplement. | Ces fétes florales ont été nombreuses en Belgique. Bruxelles a eu la bonne fortune d'en avoir deux. Anvers, Liège, Tournai, Mons et Gand ont eu la leur. A Bruxelles, HORTICULTURE INTER- NATIONALE а ouvert la marche par une exposition trés considérable qui eut un immense succès. Le hall d'entrée, le grand jardin d'hiver, la galerie centrale, une spacieuse serre du fond, tout cela n'était qu'une suite de parterres richement fleuris, faisant presque oublier les splendides Palmiers, les élégantes Fougères, les gracieux feuillages qui leur servaient de cadre. Ce n'est pas aux lecteurs de lIllustration Horticole qu'il faut redire toutes les modifications, tous les perfectionnements que le Chrysanthéme a subis depuis quelques années, ils savent que la culture a produit des formes étranges et des coloris merveilleux. Toutes ces formes réguliéres ou bizarres, toutes ces nuances aux contrastes imprévus, étaient réunies dans les groupes variés si harmonieusement disposés à l'Établissement de la rue Wiertz (Parc Léopold) dont le high-life bruxellois connait bien le chemin et qu'un public trés nombreux ne cessa de visiter durant la derniére semaine du mois d'octobre. * жж L'exposition ouverte quelques semaines plus tard, au Cercle artistique, par les deux sociétés bruxelloises réunies Linnéenne et de Flore, fut extrémement brillante, bien que les locaux se prétent moins bien à des floralies de ce genre. Plus d'un visiteur faisait la comparaison entre les deux expositions, en oubliant à tort que les fleurs comme les tableaux doivent étre jugées sans leur cadre. Puis on se disait que là bas, à L’HORTICULTURE INTERNATIONALE, l'amateur pouvait faire son choix et acquérir une collection ou une seule plante selon ses désirs, car elles étaient à la portée de toutes les bourses, aussi bien les variétés chinoises et japonaises que les pompons, aussi bien les fleurs à ligules tubulées, que celles réfléchies, incurvées ou fimbriées. * ж ж La Société royale d'Agriculture et de Botanique de Gand a voulu faire grandement les choses. Le programme ne s'est pas borné aux seuls Chrysanthémes, mais 11 a admis à la féte toutes les plantes originaires de la Chine et du Japon et existant aujourd'hui dans les cultures européennes ; de plus les porcelaines du Japon, les laques de Chine, les soieries, peintures, broderies, pourvu qu'elles fussent ornées de fleurs de Chrysanthémes, avaient été conviées à concourir et elles étaient arrivées en nombre respectable. L'ensemble de la grande salle du Casino qu'on a l'habitude de voir combiné avec un talent réel lors des floralies quinquennales, était loin de répondre cette fois À notre attente : on aurait pu tirer meilleur parti de la quantité et de la variété des керге dont plusieurs étaient hautement remarquables et ont bien mérité les ove dert et médailles d'or que le Jury leur. a attribuées. L'exposition de Gand avait son cachet particulier ; on mes pu la considérer comme un prototype de ce que l'exposition de géographie botanique projetée par le Cercle floral d'Anvers offrira pour les principales contrées végétales du globe. Elle cu honneur à ses organisateurs et a eu un grand et légitime succés. L'espace nous manque pour citer les noms П nous sera permis de faire une exception pour les charmantes fleurs des principaux exposants. ' | habile pinceau de М. BELLIS, artiste Bruxellois. Mentionnons aussi les très admirées et dues à 1 108 L'ILLUSTRATION HORTICOLE objets en céramique amenés de Bruxelles par M. VERLEYSEN et ceux exposés par M. ПахсоттеЕ fils, de Gand. Donnons maintenant la parole à un de nos correspondants qui a bien voulu nous transmettre un compte rendu détaillé sur l'exposition de Chrysanthémes, à Lille. L'exposition de la Société régionale d'Horticulture du Nord de la France, organisée pour fêter le centenaire de la réintroduction du Chrysanthéme, a parfaitement réussi. Plus de cinquante exposants avaient répondu à l'appel du conseil d'administration de la Société. Le grand hall du Palais Rameau était rempli de Chrysanthémes d'une culture parfaite; citons les lots de Madame V* KUHLEMAN, à Loos, qui obtint la médaille d'or de grande valeur offerte gracieusement par Sa Majesté le Roi des Belges. Les magnifiques plantes de cet amateur étaient énormes, couvertes de fleurs et cultivées en petits pots; beaucoup de ces Chrysanthémes étaient élevés en arbre, comme des Lauriers; c'était d'un effet trés ornemental. La médaille d'or offerte par M. le ministre de l'Agriculture a été décernée à un horticulteur Lillois M. Jouveneaux, dont les plantes, aux fleurs moins grandes, pouvaient étre regardées comme des modèles de culture naine : elles avaient toutes leurs feuilles bien vertes et fraîches Jusque sur le pot. Une autre médaille d'or offerte par le Gouvernement a été obtenue par des ее superbes à trés grandes fleurs présentées par M. MARTIN, jardinier chez M. JoIRE-RÉQUILLARD, à Bondues. Plusieurs. autres médailles furent attribuées à des Chrysanthémes dont la culture était vraiment remarquable, entr'autres les plantes de M. Hayois, jardinier chez M. MASMEL, à Nouveaux. Des fleurs coupées en quantités innombrables furent exposées : celles de M. ANATOLE CORDONNIER, de Roubaix, étaient fort admirées. Les procédés de la culture anglaise ont décidément grand intérêt : c'est à recommander. Les nouveautés envoyées du Midi de la France ne pouvaient être bien appréciées : c'est la culture seule qui nous les fera connaitre. Les légumes vigoureux du Nord de la France étaient représentés par de trés beaux lots. Deux collections énormes de Pommes-de-terre démontrent l'importance des recherches faites sur ces tubercules de première nécessité. Les arbres fruitiers formés étaient nombreux. Des fruits de belle venue, rares cette année, témoignaient des soins de nos pomologues. Les plantes d'ornement et les plantes fleuries étaient abondantes. La saison irréguliére et inclémente n'avait pas empéché les amateurs et horticulteurs d'exposer de superbes et fortes plantes de serre tempérée et de serre chaude. Dans le lot de M. Bruyerre, à S'-André-Lille, récompensé par une médaille d'or ou un objet d'art, les sujets étaient extraordinaires de force et de bonne culture. Plus de cent plantes parfai- tement formées et qui, toutes, pouvaient être exposées isolément comme spécimens, étaient réunies en un seul lot. On y admirait une Fougére hors ligne, l'Adiantum Farleyense, d'un métre de diamétre. Le prix analogue pour horticulteurs fut décerné à la Maison SÉRAPHIN VANDEN Нвврв et Fits dont les apports, au nombre de treize, recurent diverses médailles et un prix d'honneur. Parmi ces lots citons un groupe de Pernettia mucronata couverts de fruits en dix nuances différentes. Ces jolis arbrisseaux sont trop rares dans les jardins et, cependant, que de gentillesse dans ces fruits, roses ou rouges ou blanc-pur ! Une collection de trente plantes peu répandues, anciennes ou nouvelles, f nait un groupe intéressant. Les Orchidées en fleurs, les Broméliacées en fleurs, les Fougères, les Arau- caria, les Cycadées, les CEillets fleuris, etc., de la méme maison, étaient fort remarqués. Un grand groupe de trés fortes plantes garnissait le fond du vaste Palais Rameau. MM. VANDEN НЕЕРрЕ avaient exposé le fameux Chrysanthèmé M" Alpheus Hardy, dont la fleur constitue une véritable nouveauté. Enfin, l'exposition était complétée par un salon de tableaux de fleurs au nombre d'une quarantaine. Plusieurs recurent des médailles, l'un d'eux était une allégorie au centenaire du —— riche de coloris et d'idée, œuvre de М. GUILLAUME ; ce tableau a fait l'admiration de tous. En somme, l'exposition du 7 au 10 novembre a montré l'importance de la Société da, Palais Rameau, laquelle en moins de dix ans a su recueillir plus de 2460 adhésions. LINDENIA ICONOGRAPHIH DES OROAR DADS PUBLICATION MENSUELLE IN-FOLIO Chaque livraison contient quatre belles planches richement coloriées DIRECTEUR CJ ITIN М. Rédacteurs en chef: Lucien Linden et Emile Rodigas Abonnement pour le volume en cours: 60 fr. pour les 12 livraisons, payables d'avance Bureaux : 100, Rue Belliard, à Bruxelles Le plus beau, le plus exact et Je meilleur marché des ouvrages de luxe périodiques spéciaux aux Orchidées Le prix des volumes de la < LINDENIA » а été fixé comme suit : 1% Volume, 125 fr, — m° Volume, 100 fr. — 3"° Volume, 75 fr. — 4° volume, 66 fr. Les 4 volumes pris ensemble : 350 francs Bm VOLUME (EN COURS DE PUBLICATION, 60 ҒҰН. .. ....... . . . . . س — —-— L'ORCHIDEENNE SOCIÉTÉ DAMATEURS D'ORCHIDÉES Secrétariat : 100, Rue Belliard, Bruxelles Les Meetings ou Expositions mensuelles de belles et rares Orchidées ont lieu le 2" Dimanche de chaque mois dans le pavillon central de L'HORTI- CULTURE INTERNATIONALE, Pare Léopold, à Bruxelles. S'adresser à M. le Secrétaire de la Société pour toute demande de renseignements. HORTICULTURE INTERNATIONALE SOCIÉTÉ ANONYME parc Léopold, Bruxelles. Grand choix d'ORCHIDÉES EN FLEURS, en spécimens pour Exposi- sitions et en sujets de moindre force. Renseignements et prix sur demandes. PRIX TRES MODERES а> AVIS __ L'HogrICULTURE INTERNATIONALE prévient son honorable clientèle que M. Ernest і - тє » ^ .. » T. ۵ , ARR aq ^n a ( E et ; rend cessé de représenter la Societe. Prière d'adresser les commandes Bohnhof, voyageur-vendeur, а Ces 'enseigneme irectement à la firme. demandes de renseignements direc ` E Horticulture Internationale SOCIÉTÉ ANONYME Pare Léopold, Bruxelles. Pae = UN ŒILLET NOUVEAU A SENSATION ! MISE AU COMMERCE POUR LA PREMIÈRE FOIS A PARTIR DU 15 JANVIER 1890 LELET М ARTHUR WAROCOUE . (Gillet < Souvenir de la Malmaison > à fleurs rouges) qui sera publié prochai- nement dans L'ILLUSTRATION HORTICOLE L'œizzer M" ARTHUR WAROCQUÉ est une merveilleuse acquisition pour les amateurs d'ceillets ; il a toutes les qualités de son ascendant le < Souvenir de la Malmaison ; > son port est excellent, sa fleur est large, étoffée, sa suavité capitante, en un mot, ıl réunit tous les mérites qui ont placé cette variété à la tête des (Fallets: mais, il en diffère par une couleur ROUGE PONCEAU vif produisant l'effet le plus éclatant. Bonno puis, а ix ал A O ese cU Ed 10 Belle: plante еп БОЮ: ое 3 B Les trois D'* SÉRIE Зте Volume TOME XXXVI ANNÉE 1889 12"* Livraison ) PRINCIPALES DISTINCTIONS OBTENUES PAR LILLUSTRATION HORTICOLE MÉDAILLE DE MÉRITE A L'EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE EN 1873 DIPLOME D'HONNEUR A L'EXPOSITION INTERNATIONALE D'AMSTERDAM EN 1877 MÉDAILLE D'OR А L’EXPOSITION UNIVERSELLE DE PARIS EN 1878 DIPLOME D'HONNEUR A L'EXPOSITION DE MADRID EN 1553 L'ILLUSTRATION HORTICOLE DES INTRODUCTIONS NOUVELLES | ET DES FAITS LES PLUS INTÉRESSANTS DE L HORTICULTURE % — a]gt h — nF — PROPRIÉTÉ DE LA SOCIÉTÉ ANONYME < L'HORTICULTURE INTERNATIONALE » DIRECTEUR Js EN DEN ADMINISTRATEUR | RÉDACTEUR LUCIEN LINDEN | ÉMILE RODIGAS Collaboration de Bolanistes et Horticulteurs éminents 5 | мч nt TABLE DES MATIÈRES | ; REVUE Uoc DE аи, 109 | TEXTES ET PLANCHES : Š 1 Б са depo š: ` ° С E E TEE A 114 | 93. Begonia SR ^ is Rer. DUE Vs INEST Р аав == ` | s вым recommandées еп 1889. - - + · > 116 | 94. Dahlia à fleurs de Cactus ........... š сыш О оо ay E A paru le 31 décembre 1889 | А EN r > i | < Prix de l'abonnement pour douze livraisons : 50 FRANCS pour toute l'union postale | ж d PAYABLES D'AVANCE | 3 Bureaux : au siege de l'Horticulture Internationale, Parc Léopold Е ^ BRUXELLES a Gand, imp. Eug. Vanderhaeghen. ІШІ INTERNATIONALE SOCIÉTÉ ANONYME Parc Léopold, BRUXELLES. SPÉCIALITÉ D'ORCHIDÉES NOTA BENE. — L'HORTICULTURE INTERNATIONALE n'expose ses Orchidées que chez elle. Les plantes offertes en vente sont done garanties n'avoir pas été fatiguées ou n'avoir contracté aucun germe de maladie par de fréquentes expositions à l'étranger et les voyages qu'elles nécessitent. IMPORTATIONS IMMENSES OFFRES ENVOYÉES SUR DEMANDE & => Les Collections d'Orchidées de la Société sont actuellement les plus importantes de l'Europe; trente cinq serres spacieuses leur sont attribuées et leur culture n'est surpassée nulle part . ———— PLANTES NOUVELLES D'INTRODUCTIONS |. DIRECTES PALMIERS Ces princes du règne végétal sont toujours une des grandes spécialités de la Société. — Exemplaires de toutes dimensions. Palmiers de collection et de garniture mis en vente par grandes quantités. Cycadées, Népenthes, Fougères, Pandanées, Plantes panachées, Plantes à fleurs, ete. L'ILLUSTRATION HORTICOLE — — ESS CHRONIQUE HORTICOLE | | 25 Décembre 1889. гута ONUMENT A LA MÉMOIRE DE B. ROEZL. — Tous ceux à qui l'horticulture est chère J connaissent les voyages naguère faits avec tant de fruit par l'infatigable botaniste-explora- ИЕМ М teur Вемеріст Rozzr. Parti d'abord presque sans ressources à la recherche de plantes nouvelles dans les contrées lointaines, secondé plus tard dans ses efforts par ceux qui avaient su apprécier l'ardeur et les connaissances de l'habile chercheur, Кови, a donné au monde botanique я _ et horticole des éléments nombreux et précieux de la flore des régions chaudes. П а acquis un : renom bien mérité et des titres incontestables à la reconnaissance publique. 1 De retour dans son pays natal, il n'a pas joui longtemps du repos auquel il avait droit et il 1 : a succombé aux suites des fatigues et des privations qu'il endura pendant ses voyages. 4 Ses compatriotes ont résolu d'ériger un monument à sa mémoire dans la ville de Prague (Bohéme). L'initiative en est due à М. Fr. Tuomayer, jardinier en chet de la ville de Prague, rédacteur du Casopis Zahradniku. Y| s'est constitué un comité international pour l'érection du monument. | Chaque souscripteur d'une somme de cinq francs recevra une photographie de Ковлі.. . _ Les souscriptions sont reçues au bureau de l'Illustration Horticole, rue Wiertz, 79, à Bruxelles. | a" v š ` ТА GOMME ADRAGANTE, le plus puissant de tous les épaississants, est une gomme solide, opaque, quelquefois translucide, incolore, inodore et insipide, qui coule de l'écorce d'un petit arbrisseau répandu dans l'Asie mineure, l'Arménie et la Perse, et connu en botanique sous le nom d'Astragalus verus et de quelques autres espéces voisines. * 9 LE DRACAENA NEO-CALEDONICA que l'établissement LINDEN а Gand répandit comme une nou- est une magnifique espéce dont la valeur comme plante décorative n'a pas été suffisamment comprise. On a eu le tort de ne considérer cette plante que comme digne de prendre place parmi les plantes de serre froide; or, comme le fait remarquer la Wiener Illustrirte Garlenzeitung, c'est la serre chaude humide que la plante réclame pour prendre un développement considérable, et montrer ses longues feuilles profondément engainantes, d'un beau vert et marquées suivant toute leur longueur d'une nervure médiane d'un riche violet, revétu d'une sorte de pss qui еп rehausse l'éclat. A l'exposition de Paris on a pu en remarquer des exemplaires de deux metres E. de hauteur et d'une venue irréprochable. veauté, il y a une douzaine d'années, es a | LA CHAMBRE DU COMMERCE HORTICOLE BRUXELLOIS a clôturé sa première Же par un E banquet offert au Président de cette Chambre, M. LuciEN LINDEN. Ce — a eu жы A ко au local ordinaire des réunions, rue de l'Evêque. Une centaine de membres S ag n assistaient au banquet et ont voulu reconnaitre l'activité et le dévouement avec lesque : A se de la Chambre ont été dirigés. Grâce à l'institution de cette Chambre, le Pb т” 4 ET a pris une sérieuse et rapide extension, qui doit étre attribuée aux expositions horticoles € tution de la Bourse établie au local de la Société. ж | | ж LES ORANGERS DE SÉTUBAL et de Palmella, localités situées dans une des plus admirables i : 'on connaisse. régions du Portugal, en vue de Lisbonne, fournissent les plus belles oranges que l'on wir ER кў T 110 L'ILLUSTRATION HORTICOLE L'hiver y est inconnu et la température n'y éprouve pas ces changements brusques tant redoutés de la végétation. Les orangers y sont extrémement vigoureux et leurs fruits sont réellement splendides, mesurant jusque trente centimétres de circonférence. Ce sont généralement des sujets de semis; les fruits ont la peau d'une finesse incomparable et la chair et le jus d'une qualité supérieure aux meilleures oranges de Valence et de Blidah. On peut dire que les orangeries de Sétubal et de Palmella sont une des curiosités horticoles les plus intéressantes du Portugal. LES CANNA, par leur seul feuillage, ont déjà le droit d'occuper une place distinguée dans les jardins. Que si à leur élégant feuillage ces plantes ajoutent des inflorescences de forme réguliére et d'un beau coloris, elles aident puissamment à donner aux parterres pendant l'été un cachet trés orne- mental. Voici quelques-unes des nouveautés les plus remarquables obtenues par M. Crozy aîné de Lyon. Comte Horace de Choiseul. — Feuilles moyennes, acuminées, épis de grandes fleurs rouge cerise brillant trés vif. Variété superbe. Duc de Mortemart. — Feuilles arrondies, vert foncé, épis serrés, grandes fleurs Ls foncé, entiérement ponctuées de carmin. Duchesse de Mortemart. — Variété dans le méme genre, fleurs lignées et panachées de carmin. Doyen F. Sisley. — Large feuillage pourpre foncé, fleurs res dene brillant. Général Baron Berger. — Grandes fleurs pourpre vif. Henri L. de Vilmorin. — Feuillage vigoureux, grandes fleurs rouge feu au centre, bords jaunes. Ingénieur Alphand. — Feuilles rouge pourpre atteignant un métre de hauteur. Trés grandes fleurs rouge carminé. Monsieur Laforcade. — Feuilles pourprées, fleurs grandes, pétales arrondis, rouge groseille. Louis de Mérode. — Plante élancée, vigoureuse, dé t 1730, nervures médianes pourpres, épis allongés de grandes fleurs rouge écarlate. | Madame Crozy. — Croissance vigoureuse, feuillage vert, épis de fleurs écarlates, bordées d'or. Président Carnot. — Plante touffue, rameuse, larges feuilles pourpres, épis compacts de grandes fleurs rouge cinabre strié de carmin. Président Hardy. — Feuillage vert foncé, épis serrés de nombreuses et grandes fleurs, dne vif. "d * SOCIÉTÉ NÉERLANDAISE D'HORTICULTURE ET DE BOTANIQUE. — Meeting du 3 décembre. Des certificats de 1% classe ont été décernés au Dracaena indivisa fol. var. de M. H. J. Lemkes, a Alphen ; au Cyclamen persicum flore pleno de MM. GROENEWEGEN et C*, à Amsterdam, et aux deux espèces de Salyx, recommandables comme osiers, de М. H. А. Е. DE VocEL, à la Haye. Les meetings pour l'année 189o auront lieu à Amsterdam aux dates suivantes : I2 février, I8 mars, 15 avril, 14 mai, I9 juin, 17 juillet, 26 août, 25 septembre et 12 novembre. * ж ж LE THÉ. — La consommation du thé de diverses provenances, Inde, Ceylan, Java et Chine, varie singuliérement dans les pays d'Europe et peut étre établie en grammes et par téte d aem de la maniére suivante : Angleterre. .`. . . . . 2126 grammes. Norwége . 40 grammes. PORE oV Say » АПёшапе“" v Tu lov 31 » Denemarko оо... 183 > Frances Log per es > Russie аа S RT ELT E > Suéde . er I3 » RR A. Ls ба » Autriche-Hongrie 2: 2222-22 а: » " NUMEN о. 44. » Düpique . а рай » Hors des pays d'Europe nous trouvons pour chaque habitant de 1 pour chaque Néo-Zélandais 3150 grammes par an. insignifiante dans le commerce du monde. C'est 1 í Australie 3125 grammes et Les thés de Chine n'occupent plus qu'une place Inde qui en exporte la plus grande quantité. ж ж ж —Fn AT nF — —— n D L'ILLUSTRATION HORTICOLE 111 w— x M DAHLIA A FEUILLES POURPRES. — Il y a quelque trente ans on connaissait en Allemagne le Dahlia Deutsche Hoffnung qui était caractérisé par son feuillage pourpre noirâtre bien pl š plus que par ses fleurs de couleur jaune de cuir. Ce Dahlia semble avoir disparu, mais parmi les semis récents qui se font un peu partout des Dahlias à fleurs simples aujourd'hui à la mode, le Dahlia | gracilis a donné des feuilles rappelant par le coloris pourpre foncé la variété qui vient d'étre citée. pe A m déjà quatre variétés caractérisées par un feuillage analogue et des fleurs de coloris ifférents. pe es LES LIS DU JAPON sont actuellement l'objet d'un commerce d'exportation considérable. Durant les mois d'aoüt et de septembre derniers, il a été expédié du seul port de Yokohama pour Hambourg. 722 caisses; pour Londres 5079 caisses; pour San Francisco, 456 caisses; pour Singapore, 223 caisses; pour Hong-Kong, 120 caisses; pour New-York, 112 caisses; pour Bombay, бт caisses. En octobre une seule maison a expédié 419 caisses de Lis; la plupart de ceux-ci sont des bulbes de Lilium auratum. as LE COURBARIL. — C’est un arbre de grande taille, de la famille des Légumineuses, dont le tronc quelquefois énorme est recouvert d'une écorce rugueuse et noirâtre. Les feuilles, nombreuses, sont disposées par paires à l'extrémité d'un pétiole commun sur de grosses branches rameuses, étalées. C'est Hymenaea Courbaril Linn., originaire de la Guyane et des Antilles et répandu au Vénézuela, en Colombie, au Brésil et dans d'autres contrées chaudes de l'Amérique. Au Vénézuela on l'appelle Algarrobo. C'est le « Locust tree » des Anglais. Il donne un bois solide, dur, rouge ou jaune plus ou moins foncé. Il est quatre fois plus élastique et trois fois plus résistant que le chéne, il est d'une texture fine et prend trés bien le poli. Le tronc laisse exsuder une sorte de résine connue sous le nom de Copal d'Amérique ou Copal tendre, qu'on emploie à la confection de torches et au vernissage des poteries. Des échantillons de ce bois et de cette résine étaient exposés au pavillon du Vénézuela à Paris. * #* UN NOUVEAU BEGONIA. — M. EuG. VALLERAND signale, dans le Jardin, un nouveau Begonia désigné sous le nom de Begonia Le Maouti. Nous ne savons si c'est une espëce ou le résultat d'une fécondation artificielle; toujours est-il que sa floraison commence еп juin et dure jusqu'aux gelées et elle se distingue de celle de tous les autres Begonia. La -plante est trapue, les feuilles sont luisantes, aigués, gaufrées, dentées, vert foncé au dessus, vert pále à nervures saillantes en dessous. Les fleurs assez grandes, à pétales arrondis, sont d'un blanc nacré extérieurement lavé de rose vif. % x * ARGANIA SIDEROXYLON R. et Scu. — Cet arbre épineux, toujours vert, est originaire du Maroc, ой il croit principalement sur les collines du cóté de l'Atlantique comme du littoral жіктелген, et où il constitue la plus grande partie du boisement des versants de l'Atlas. Dans les vallées il torme de véritables forêts, renfermant des sujets de deux à trois mètres de circonférence. L'arbre est à cime arrondie, large et touffue, le tronc est recouvert d'une écorce grise, fendillée, il atteint de huit à dix mètres. Les feuilles sont alternes, lancéolées, petites, coriaces, d'un beau vert. Le fruit, стер ovoide, de la grosseur d'une noix, se compose d'un péricarpe pulpeux, vert pointillé de blanc jaunâtre Басқада une noix à coque lisse, trés dure. La pulpe sert de nourriture aux ruminants ; la RE renferme P 'huile utilisée pour l'alimentation par les indigènes. Cette huile n'est pas du goût noyau donnant de 1 hu | : 'éclairage et pour plusieurs emplois industriels. des Européens. Elle est trés bonne pour 1 ж ж ж d'Asparagus du Cap de Donne Espérance, telles que sont trés appréciées pour l'élégance de leur feuillage. | ttre en regard du feuillage il nous a été bien difficile 'FEUILLAGES D'ASPARAGUS. — Les variétés l'Asbaragus plumosus nanus, Asparagus tenuissimus, Ayant fait une nouvelle plantation de l'asperge commune, nous avons pu si des plantes de serre, de Jeunes feuilles cueillies au dehors; et, franchement, L'ILLUSTRATION HORTICOLE de ne pas décerner le prix de mérite à ces derniéres. Cette verdure, tant qu'elle est jeune, n'a guére de rivale, si ce n'est celle des frondes de la Capillaire; elle a en outre la qualité d'étre encore plus légére et bien plus résistante. : ж ж UNE EXPOSITION INTERNATIONALE agricole et forestiére sera ouverte au Prater, à Vienne, depuis le 15 mai jusqu'au r5 octobre de cette année. Le succés de cette exposition, à en juger par le travail des divers comités, sera considérable. | * ж ж LE ТАССА PINNATIFIDA est une plante herbacée à feuilles radicales et à racines tubériformes, indigéne dans les vallées humides et ombreuses des iles Marquises, de Taiti, de Nouvelle Calédonie, etc. Les hampes floriféres donnent une paille fine et belle dont les Taitiennes confectionnent des tresses, des chapeaux, fleurs, éventails. C'est ce qu'on appelle la paille de Pia. L'exposition de Paris en offrait de charmants échantillons. Les tubercules de cette plante ressemblent à la pomme de terre et renferment environ 30 °/, de fécule blanche dont on fait des bouillies et des gâteaux. C'est à tort qu'on désigne cette fécule sous le nom de Arrow-Root. Ce dernier nom, comme le fait remarquer la Revue des Sciences, 1889, р. 840, n'est applicable qu'à la fécule du Maranta arundi ж ж ж LES ROSES EN DÉCEMBRE. — Peu d'horticulteurs s'occupent sérieusement de la culture. forcée du rosier; peu songent à vouloir faire la concurrence à l'importation faite sur nos places publiques des roses du midi. Dans ces derniers temps, les abords des gares à Bruxelles étaient inondés de fleurs de la rose Safrano, provenant de Cannes et de Nice. L'American Florist nous apprend. qu'en Amérique les horticulteurs osent tenter de grandes entreprises. L'établissement Srrauss et Ce, à Washington, a couvert de vitrage un terrain de deux hectares et demi et y a planté 80,000 rosiers qui depuis le 15 décembre jusqu'au mois de mai auront à fournir chaque jour de 10,000 à 25,000 roses. Un quart de ces rosiers appartiennent А la rose rouge nouvelle Wooton, les autres sont les variétés Beauty, Puritan, Madame Hoste, La Perle, La Fraice et quelques autres. ж LE LOFAH OU LUFFA est le squelette fibreux du fruit de quelques espéces grimpantes de la famille des Cucurbitacées, telles que Luffa aegyptiaca, Luffa cylindrica, Luffa acutangula, croissant en Egypte, au Japon, à Java, dans l'Archipel malais et en Australie. Ce produit végétal qui forme une masse élastique et absorbante remplace les éponges et est employé aussi pour rembourrer les siéges. Le Lofah constitue aujourd'hui un article commercial assez important qui se vend 5 fr. le kilo. LES VIGNOBLES DE LA TUNISIE font des progrès plus considérables d'année en année. D'aprés un rapport publié dans le Sournal officiel tunisien, la récolte en vins s'éléve dans la Régence de Tunis en 1889 à prés de 32,600 hectolitres, c'est-à-dire à plus du double de la récolte de l'année pré- | cédente. Quelques riches Arabes ont commencé la création de vignobles à la façon européenne : le nombre des hectares plantés a augmenté de 758. Les plantations indigénes donnent généralement des raisins de table. Les vignobles de la Tunisie couvrent aujourd'hui environ 5,200 hectares dont les quatre cinquièmes appartiennent à des Européens. | Гостем LINDEN et EMILE Ropicas. í ұз = = 308 4 oo ° ge er NET ‘Sn Sve > V? А, а. < фа, jt Ap ҚЫ” Аы Та” тама сылы АУ AT ES z. a т a Р И ЧР ПКА Ma Xr d ER ET. Leer ыы стық AS M MERE E TS LET m PTT ЗДА Ме ire I M — M a t L'ILLUSTRATION HORTICOLE PL. XCIII 5 a = S A X^ ` 7 Ж ^ мт à 774 е ` Arr зы 0 pe ud vig ee x AER 3 ‘A - 4 ç = + ! l * 1 A itt ” 2 ; TIER Seta vist » F he IP. А mn Sou ok wr ç à кү” ч? $ nd " ex ae iw e М “о En LT % ay 3 SOL e А LM * E ar ` “қ E Е: " Ee N hd gut Lebe na Ex ч к -— s ч 4 - 7%. + = - e % кі ^ E у rs - > CI e Le * Tan ds ч T ХАЧ Lac $ > Y (2 2^ À ` à ¢ Vite. Айы. ч, ИШ. ET., mU. za + ( pn ч ее: + А Z 4.4 t 355 d wc , , ? ) 24 4 cA 25 ii SE , ^ әт $ ^ ESSE BEGONIA TUBÉREUX ANGLAISES А FLEURS PLEINES VARIÉTÉS ү Е х I helt 9 Pga RSR LE TA Y К зу ОО осчу К ` 00 y 14 = кь ue à ВС E “ "teni з L'ILLUSTRATION HORTICOLE | | 113 . dirait une fleur aussi parfaite dans sa PL. XCIII BEGONIA TUBÉREUX VARIÉTÉS ANGLAISES A FLEURS PLEINES | 1 ous avons eu déjà l'occasion de signaler, dans cette publication, les nombreuses et grandes ЕН modifications que la culture aidée par la sélection rigoureuse des meilleurs types Lio — ADA depuis quelques années. Ces magnifiques plantes à fleurs ont pris décidément une pu distinguée parmi les plus riches végétaux de nos parterres. Outre l'extréme simplicité de leur culture qui se passe de tout soin particulier, elles ont l'avantage d'épanouir leurs brillantes inflorescences avec une abondance rare depuis le commencement de juillet jusqu'aux gelées. Dans le précédent volume de L’Illustration, à la page 69, nous signalames l'envoi de fleurs que MM. CANNELL, les fleuristes bien connus de Swanley, eurent l'obligeance de nous faire et dont, par suite d'un oubli, il ne , pût être tiré parti. Cette fois nous sommes plus heureux et bien que le choix des variétés qui composent la planche ci-jointe ne soit pas absolument trié sur le carreau, elles peuvent cependant donner une idée des progrès aujourd'hui accomplis par ce genre de plantes. La plupart de ces fleurs sont méconnaissables au premier aspect, à cause de leur plénitude et de la modification compléte de la forme et du port. En feur est du blanc le plus pur avec une teinte légérement verte à l'onglet des pétales; là on f forme qu'une rose La France; elle est d'un jaune canari légèrement nuancé d'orange; une autre est d'un carmin vif laissant apparaitre dans le fouillis peu régulier des segments floraux quelques étamines jaunes; une autre encore aux pétales et sépales quelque peu déjetés est d'un saumon rosé chair à l'intérieur, blanc jaunátre au dehors avec quelques filets rouges. Voilà pour les variétés qui composent le bouquet des fleurs reproduites par le pinceau de l'artiste. Mais il en existe une série d'autres dont l'inumération nous mènerait trop loin. Citons ant les variétés suivantes également obtenues de semis à l'établissement de Swanley par méme temps les coloris sont aussi riches que variés, Ici la cepend ММ. Н. CANNELL et Sons. Ату Knell, fleur ayant | rougeatre sur les bords des segments. Beauty of Belgrove. Rappelle entiérement la forme e Les fleurs sont grandes, le coloris est rose satiné soyeux nuancé de rose plus рае. Camelliaeflora. Le nom indique parfaitement la forme caractéristique de cette variété. C'est bien en réalité la fleur imbriquée du Camellia. C'est aussi sa couleur rouge. l Cannell’s triumph. Fleur trés grande et trés pleine, rose foncé à centre plus pále. Charles Turner. Rouge saumon, nuancé rose. Г’ Lowe. Grandeur moyenne, couleur terre cuite rougeatre. Trés distingué! Lady Mary Fitzwilliam. Belle forme d'un coloris rouge trés foncé. Mrs Cornwallis West. Jaune nuancé abricot, centre blanc crème marginé de rouge. Mrs С. Paul. Blanc pur, légèrement teinté de rose chair. Mrs Fenkins. Beau jaune vif, plus foncé au centre. Mrs W. $. Ewing. Rouge vif foncé strié et maculé. de jaune paille. Purity. Fleur grande, d'un blanc pur. _ Nous ne prétendons pas que les formes de ces fleurs répondent à d'exiger d'une variété parfaite, mais elles présentent de grandes modifications des Р rya a forme d'une rose trémière, très jolie, rose chair vif teinté de rose t le coloris de la splendide rose La France. ce que l'on serait en droit II4 L'ILLUSTRATION HORTICOLE LES FLEURS DE LA SIBERIE Pour le voyageur qui traverse pour la premiére fois les Monts Ourals E HOS de Juin, rien n'est plus surprenant que la chaleur ardente du soleil, la beauté et l'extraordinaire profusion des fleurs de la Sibérie. Bien que nous fussions en partie préparés par notre voyage au Kama à ee qu nous ачсын de lautre cóté des montagnes, nous fümes néanmoins bien étonnés, quand à peine au seuil de la Sibérie-Occidentale, nous pûmes contempler et admirer le paysage, le climat et la flore. A travers la contrée fertile et fleurie qui se déroulait devant nous, nous voyageámes rapidement vers l'Est jusque dans la province de Tobolsk, sans que rien nous rappelát que nous жек trouvions dans une région arctique. Si, soudainement, nous avions été transportés les yeux Bandes dans ce pays et rendus à la lumière par une après-midi ensoleillée, nous n'aurions jamais pu deviner dans quelle partie du globe nous nous trouvions. Le ciel était aussi pur, aussi bleu, lair aussi doux que le ciel et lair de la Californie; les arbres étaient garnis de feuilles, les oiseaux chantaient dans les prairies et dans les bosquets de bouleaux le long des routes; on entendait partout le bourdonnement assoupissant des abeilles, on respirait délicieusement le doux et léger parfum des fleurs et de la tendre verdure dont l'air était imprégné; enfin le soleil était aussi beau, aussi chaud que celui d'une aprés-midi de juin dans les parties les plus favorisées de la zone tempérée. La contrée à travers laquelle nous passions entre les stations postales de Cheremishkaya et de Sugatskaya est une contrée agricole riche et découverte, ressemblant un peu à celle qui se trouve à l'Est de New-York entre Rochester et Buffalo. Il n'y a pas de grandes foréts, mais cette plaine agréable et ondulée est parsemée ca et là de bois, de bosquets de bouleaux et de peupliers et parfois cultivée aussi loin que peut porter le regard. De grandes étendues couvertes de froment et de riz en pleine végétation, alternaient avec de vastes champs, d'une terre noire, labourés mais non ensemencés; parfois nous traversions des prairies sans fin dont le gazon ressemblait à un immense tapis de velours vert émaillé de fleurs innombrables ой nous remarquions les pissenlits, les renoncules, les primevéres; dans le lointain nous apercevions paissant des troupeaux de moutons et de bétes à cornes. Parfois pendant des lieues entiéres la route était tracée cultivées mais non clóturées oà des hommes et des femmes à travers des terres labouraient, hersaient ou sarclaient les jeunes plantations de graminées, d'autres fois nous plongions brusquement dans une froide et épaisse forét des profondeurs de laquelle nous pouvions entendre les douces notes du timide coucou; quand nous en sortions nous nous trouvions dans une mer immense de prairies bleues de myosotis en fleur ой les passereaux et les autres oiseaux des champs gazouillaient et remplissaient Гаіг de leurs joyeuses mélodies. Partout l'eil rencontrait les fleurs les plus variées, croissant avec une pro- fusion presque incroyable. Jamais, méme en Californie, nous n'avions vu la terre si bien tapissée. Les cótés de la route étaient brillamment revétus de roses sauvages, de violettes, de renoncules, de primeroses, de soucis, de pois de senteur, de chévrefeuille de Tartarie; les bois étaient blancs, en certains endroits, des douces fleurs du mérisier: les prairies ressemblaient littéralement à un océan de fleurs magnifiquement et diversement coloré. En quelques endroits des centaines d'acres avec une continuité non interrompue de fleurs d' blables à des roses, tandis que quelques milles mer immense de myosotis. П ne faudrait ou que ces fleurs y croissaient avec abo le Trollius doré couvrait un jaune éclatant trés sem- plus loin la steppe jusqu'à l'horizon n'était qu'une pas conclure que le terrain en était seulement] parsemé, ndance, cette idée serait incompléte, car partout elles cachaient entiérement l'herbe, de telle facon que la plaine paraissait comme si un voile de gaze bleue avait été posé à sa surface, ou comme si elle était une vaste nappe d'eau tranquille réflétant un ciel d'un bleu d'azur. Plus d'une fois ces plaines de myosotis vues de loin ressemblaient si bien à un lac d'eau pure que l'illusion était complète. CENTURY. x A EE. » e m ж Pes Же» 7 “7 2 ЕЧ ° PSY : + z e “ А way NA Ж! neut wie TP sH ТТ» dev LV ei TRAY PI HT Ж. * | ^ re P] p ; жі " =. КҮ, д № -“, er ia. Xi м 1 VE s = | EY ж h | as TRES e vo war caf 4 - уз», Б E 3 : À ⁄ қ k ç ж ж Ж 4 > d ` rt L feta Re ES $ s р ты. Дд „л Бу t DU x 13 B “I CRETE 2 | > р "ndn 1 А ЗЕ 4 5 К d EE y. i ~- 4 ЕТ s M Үе» Ma + uie E ? Ж) А > CRE “ | NS v z > frc Ai xt 29 Ҹ : NT Е Mo PL. XCIV 4 < 4 L'ILLUSTRATION HORTICOLI 20) SE у РИЙ be b ri 4 лия, Ж f A pore mer , E sd № EURS DE CACTUS DAHLIA A FL олар ЖУНУН тр MS PA, 12 Ж 24 LES ee н Р. situ E T т -4 Жу! re са “алды "wy E " + + I? ku - ы р x. “° 4 * 2 + L'ILLUSTRATION HORTICOLE NEC c UR Eu 115 PL. XCIV DAHLIA A FLEURS DE CACTUS eu de plantes de pleine terre auront trouvé tant d'admirateurs que les nouveaux Dahlia Д à fleurs dé Cactus dont la planche ci-contre reproduit quelques variétés remarquables par ME leur forme autant que par leurs couleurs variées. En effet, rien de plus décoratif dans un parc ou jardin que ce genre de Dahlia, que les plantes soient réunies en groupes, ou qu'elles se trouvent placées isolément dans le parterre ou sur la pelouse ou bien encore mélées parmi les arbustes peu élevés. Ce sont des plantes de croissance robuste, atteignant de 1"25 А 1™50 de haut sur бо à go с/т de diamètre ; leur port est imposant, méme majestueux; leur abondante et riche floraison se рго- longe trés tard dans la saison, c'est-à-dire jusqu'aux fortes gelées. Les fleurs, admirables de forme, de tenue et de couleur, frappent et charment tout le monde ; de belle grandeur moyenne, gracieusement dégagées du feuillage, étant supportés par des tiges allongées, fortes et bien droites; elles se prétent par excellence à tout usage de décoration florale, notamment à la confection des Bouquets en Gerbes, tandis que la richesse de leurs coloris, variant à linfini depuis le blanc le plus pur jusqu'au pourpre noir en passant par le jaune, le rose, le rouge et le marron, permet de varier le ton des arrangements suivant toutes les régles de l'art ou les inspirations les plus fantaisistes. Cueilies vers le milieu de novembre, les fleurs qui ont ‘servi de modèle pour composer la planche avaient déjà perdu de la vivacité de leur coloris et -pourtant elles sont encore aussi charmantes que possible. Un coup d'œil jeté sur la planche rend toute description presque superflue. Indiquons cependant les caractéres les plus saillants. 1. Général Gordon, fleur bien pleine, couleur orange, nuancé de vieil or écarlate. 2. Charming Bride. Cette variété est d'autant plus remarquable que les fleurs à fond d'un blanc perlé lavé de beau rose tendu, offrent un ensemble et une délicatesse de nuances presque indéf- nissable, mais qui reste à jamais gravé dans la mémoire. 3. Impératrice des Indes. Les fleurs, d-une grandeur exceptionnelle bien faites et pleines, appa- raissent en couleur rouge foncé velouté de marron-noir, en se développant les pétales se rayent de bandes blanchátres ce qui donne à l'ensemble un aspect fort attrayant. | 4. Henri Patrick. Blanc pur, une des variétés des plus méritantes et qui rendra d'innombrables services comme fleur coupée. | ҚАР s. Sir Trevor Lawrence. Une des derniéres nouveautés aux nuances peu "umet; mais fort curieuses et originales, c'est une de ces teintes à la — laquelle le cerise-Scarlate se mélange à l'orange pour finir dans une ombre de pourpre veloute, c est un ensemble pu irgend ` ^6. Mrs Hawkins. Fleurs parfaites sous tous les rapports, d'un jaune soufre trés délicat au presque blanc-lavé de rose-violet aux bouts des pétales. centre, elles prennent une teinte très pâle, | devrait manquer dans aucune collection. C'est une variété hautement recommandable qui ne purs | "etum Faute de place, l'excellent artiste, M. DE PANNEMAEKER, а dû s'arrêter aux Six variétés précitées ait encore bien d’autres qui auraient tenté son pinceau! Il aurait n les étre pour plus tard, car en amateur passionne, nous issons-nous de ceux déjà obtenus. et pourtant il y en av fixer toutes, encore plus de vingt. Ce sera peut- , те. En attendant de nouveaux résultats, rejou : Les Dahlia à fleurs de Cactus constituent un nouveau groupe dont le$ la beauté et la richesse de leurs couleurs, prime- H. SCHMITZ. avons fécondé et se Pour résumer nous disons | par racieuse forme que par fleurs, tant par leur belle et graci q l ; ils méritent d'ë iversellement répandus. ront bientót les anciens types; ils méritent d'étre universe p 116 | L'ILLUSTRATION HORTICOLE VARIÉTÉS FRUITIÈRES RECOMMANDÉES EN 1889 Les Bulletins d'arboriculture, organe du Cercle d'arboriculture de Belgique, ont publié en 1889 des variétés fruitiéres nouvelles ou peu connues jugées dignes de prendre place dans la pomologie. Nous allons, d'aprés cette source parfaitement autorisée, les passer en revue. Cerise. gros Bigarreau blanc. L'origine de cette variété est très ancienne. Elle a plus de trente synonymes. Son beau volume, sa couleur jaune de cire lui donnent un cachet particulier. L'arbre est trés vigoureux et de fertilité moyenne. Cerise Guigne ambrée. Espèce peu répandue quoique connue déjà au seizième siècle. L'arbre est à bois d'un gris cendré, les feuilles sont grandes et d'un vert pâle. Lorsque le fruit est bien exposé au soleil, il est d'un blanc de cire nettement nuancé de rose. La chair est blanche, molle, trés fine, d'un goüt sucré mielleux. La maturité a lieu en juin. | | Pêche Euerardt. Fruits volumineux, sphériques. Coloris jaune orange fortement lavé de carmin, chair jaune avec auréole rouge autour du noyau, fondante, absence presque compléte de filaments. Eau abondante, sucrée et finement aromatisée. Noyau non adhérent. Maturité fin aoüt. Ce fruit a été obtenu de semis par M. le juge EuERARDT, à Eecloo. Poire Calebasse Abbé Fétel. Ce fruit a été obtenu par M. l'abbé FÉrEL, curé à Charentay (Rhône). Le fruit est trés gros, trés allongé, vert piqueté de fauve, bien coloré de rouge du cóté ensoleillé ` Chair fine, fondante, juteuse, sucrée. Arbre fertile. Maturité octobre-novembre. Poire Charles Delatin. Gain de M. l'abbé Тнёороке DELATIN, curé à Incourt, prés de Jodoigne. L'arbre est des plus vigoureux, bois trapu et solide, épiderme vert foncé brunátre à reflets grisátres. Feuilles grandes, ovales, ondulées. Fruit bosselé, vert picoté brun passant au jaune à taches fauves. | Souvent rouge saumoné sur la face insolée. Chair fondante, très juteuse, relevée d’un arôme très | | prononcé. Maturité fin novembre à fin décembre. | Poire Le Brun. Arbre fertile, fruit très gros, allongé, jaune soufre sur fond verdâtre. Chair | fine, fondante, juteuse, sucrée avec un parfum agréable. Maturité septembre. Beau fruit de dessert. | | Poire Président Mas. Variété obtenue par M. BoısBUNEL de Rouen qui dédia son gain au 2i savant pomologue français M. Mas. Le fruit est gros, cylindrique, vert d'herbe, à chair tendre, juteuse, richement parfumée. L'arbre a un beau port et est d'une fertilité abondante. Poire Seckle. C'est la poire nationale des États-Unis. Le fruit est petit, parfois moyen, de 3 forme réguliére obovée. Peau mince, légérement rugueuse, d'un brun verdátre, passant au brun à: foncé jaunâtre, beau rouge roux sur la face ensoleillée. Chair blanchátre, beurrée, trés fondante et juteuse, d'une saveur particuliérement relevée, maturité septembre et octobre. Poire sucrée de Montluçon. Fruit moyen, allongé, quelquefois bosselé. Peau épaisse, jaune olivátre, | marqué de rouge brun. Chair fine, blanche, fondante, trés juteuse, saveur vineuse, sucrée, déli- catement parfumée. Maturité octobre-novembre. Arbre vigoureux. Pomme cire. Variété locale des di des Flandres. Arbre vigoureux, d’un port trapu. Fruit d'été et d'automne, de bonne qualité, rond, aplati, rarement allongé, peau lisse, u blanc d'ivoire terne avec points blanc gris. | Pomme Schutter’s Келеш. Trouvée à Oosterland prés de Zierikzee par le D: un fruit de -bonne mine es de toute Г. qualité. La chair est jaunátre, ferme, d'un goüt franc de Reinette, RIA d'octobre jusqu'en février. L'arbre est vigoureux et bien fertile. Prune Kelsey. C'est une remarquable espèce importée du Japon; fruit très gros, rond, atténué еп mamelon mince au sommet. Chair jaune, serrée, comme candisée, uniformément SCHUTTER; C'est і | : i veinée. Peau d'un vert brunátre passant au jaune. Quelquefois le fruit est .nuancé rougeâtre du côté ensoleillé : я $ "d ое EA T ON CHA Қа бж ыа Ааа L'ILLUSTRATION HORTICOLE | ; І Қырды 117 | DEDE 424 1 4s Ë АҒЫ м ы i | ; LATIÈRES | ARES š ds от , a" E | А Ru ss | AU лт ode | | j + 7 L'ILLUSTRATION HORTICOLE | | em Le T | | TEXTES ET PLANCHES COLORIÉES зы. ee 1 : ea ЖУ PL. LXXXVI. Adiantum tetraphyllum Н. B. var. obtusum is ба» d onis de ба Pages M. Ronn. |... 6 Я «= өзб wa + Oy Rag! OS MS ҚЫНА, 5 | PL. LXXVIII. i i PL. LXXXIX. Anthurium Scherzerianum Schott. var. Mme : | PL. XC ue "rm rptu cn a uii A OUR n EN | de la Devansaye . . 83 | | y a= E. У ats PL. LXXXV. Anthurium Satana var. Melle фа ы ПА: E crispum Lindl. var. me | Р | E | | cienne Linden 63 | PL. LXXVI Шана быш. йы 403! Heis ‘4 ray e қ қ Oxera’ pulchélla Га... . . . . 3 : кай pare 225 rium Scherzerianum Schott. var. . 45 | PL. LXXXIII. Passiflora triloba Ruiz et Рау. . . . . à E ы Nope egonia peltata Otto var. . . cow $ | PL. LXXIV. Passiflora Watsoniana M. T. Mast. . 9 X PL. XCIII. Begonia tubéreux. Variétés HEN ро и Dar LXXV. Persea gratissima Gaertn. 3 ES 1 РІ, LXXIII. Chrysanthémes d'automne . 7 | PL. КЕШ: Sonerila var. Mme Hélène dci Pin Mà ; E E PL. X. Clivia miniata var. chev ikiz Hynderick . 33 | PL. LXXXVIII. Variétés de Gloxinia . i аре 5 | E. PL. LXXXI. Cypripedium barbatum Lindl. var. Warne- PL. LXXXVII. Vriesea hybrida versaliensis Hort pap i FANON . € wv...» oV PUT MEC Vriesea X Morreno-Barilleiana L. D PL. LXXVII. Cypripedium X Maesereelianum Hort. . 23 ша a GRAVURES | £X. | a SUE s XII. Cypripedium (La serre aux). V. 1 (cóté droit). (U rtie de la grande serre aux ) Put 25 VI. Galerie centrale (La). IV. pasa Pa {L'entrée de la grände sérre aux). CE MER. S VII. Galerie centrale (Un coin de la). | XV. Plan général de l'établissement. Ш. Galerie du travail. · X. Plantes d'appartement (La serre aux). XIII. Galerie (La petite). IX. Plantes fleuries d'appartement. II. Hall d'entrée (Le). XIV. Plantes panachées (La serre aux). Ë ardin d'hiver (Le). | | : XI. Saccolabium (La serre aux). VIII. Nepenthes (La serre aux). Pages * Portrait du professeur H. G. Reichenbach. ©: 41.56 7 39 Stachys affinis ou Épiaire tubéreux . + . + + + * + : 87 TAA. Be n , re cots е оо [ыыы LILLUSTRATION HORTICOLE TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES A Pages Adiantum vesci sd H. B. var. obtusum M. Kuhn 65 da D < о m a кч ° m зегі у Veitch’ fol. бгрге UM obf. дааа hépatiques (Les) . гг a iae, EE ЧЫГЫ: ЫЛГА ДӨ Anthurium Scherzerianum var. Маа де Іа Оеуапзауе . . 83 Anthurium Scherzerianum var. Melle Lucienne Linden . . 63 Anthurium. Scherzerianum Schott var.. . . . . <+ . < 45 Araucaria imbricata . . . de io Arbres fruitiers dans les jardin a sur Жы s pelouses Les) 72,87 Arbres (Les écorces сқ И sr CES Are кешкен Пр... м... .92 Aroidée gigantesque . . . CE ео cR oi «diii à Argania Sideroxylon R. et Sch. PTT er ТМ III ета. а 5 u е 2-4 22-22. Itt г се YS ТЕЛ Жасы viue he moe WE E V RATER BORNE UU И CQ Q RS v иш»: ЛАГ аст, К таш. IRE амаа Ce MO Rodigas. ae a OE, Cw ыж Dun PED ONU VA OC I. So ы ССр ЕТУ СЕЙ ` San tubéreux (Les ENS Begonia tubéreux, variétés anglaises à bars chante: QN TI Mes et Sonerila . . өлсе ORO eee у Bibliographie : Agricultural Cana 24 nnuaire de l'observatoire royal de Це 24 Biologie végétale ( ae ; 44 Champignons (Les) . 4 E 68 аа (Les әс wu. P SR Flore élémentaire des Cypiigames CSUN, OR GRD ооа ОИ tait rustiques 8). Merete tN ae ed: 106 Kankerziekten der boomen (De. қағаны ы 2. 68 L'Anguillule de la tige. . GUI Wd DT wre тад Le peut Jardim 2.7. Y n IN EAS 106 Les Dieffenbachia | es fruits de choix à ане ле С RARA et ios генше”. Е R : 106 Les plantes Ge ете с, . . $i. 44 L'Indo-Chine frangaise. . . . š S 68 Plantes fossiles (Les SE E : Revue générale de Бӛнейісе; Ша 68 Sosy d'économie rurale . eis 68 Biscuits de pommes... ss, de 69 Bois ese loi du) асасы š + 25 Bougainvillea glabra “Choisy Va i ЖАР 104 Bouquet d'un vin (Le) . š A AES I Bouvardia dpi (Les) ыла аж 100 Broméliacée nouvelle. CL ERR 81 Brouillards de Quee TOS oy 42 C Cacao au Vénézuela et en Colombie М жарыта ға EE Camellia en Portugal (Les) è Rj tea die LE S Canna (Les). . . А Ai tn 110 Caoutchouc (Nouvelle паза №. бт rbonate de chaux (Les Léa et J Cédre du Liban . Cercle Paiboricoltite ds Banus (Le) Chamaerops humilis var. dactylocarpa. . . mbre du commerce horticole bruxellois . аа SS S ui CR ` je . . . > (ro te e 2 I4, 4I, 80, 109 Pages Chenilles (Les). . NE AE 72 Chrysanthème Mrs AA Hardy. АРСР ОР." Chrysanthémes d'automne . . ЖАРАТТЫҚ 4224-5240,» 7 Cissus mexicana іе СС ы Ше а ое асы Uo. is em y i Citrons (Les) . ° Ep Ч. Ë Clivia miniata var. chevalier Hynderick ТЕЗ; E a | Colis post ts Ев Coloris et p parfum Зы nié (Le). Sp iles qeu RUNE FRE CU Commerce des bulbes à fleurs ... . . . . » 62 Congres agricole et forestier: belges. . ‘à 2. а Congrés botanique de 1880 49 és de botanique à Paris AU 79 Congres. de -rosiéristes. à Londres . 45. o 2.2. 14 Congrés de rosiéristes . 5 52 Comitérine et vanilline рр U ko ОВА | Courbaril (Le) . Л III resson de fontaine (Le) Va EE E RU Un as vendis hi oe E Cucurbitacée d'ornement (Une) У ОРЧ EE г Culture des Cycadées Oe p UN E ROM LN DNE TII ео, roov IO Cycadées de choix АЛА RUM 8 Cypripedium barbatum Lindl. var. Ni "acp tM Y. ' Cypripedium X Maesereelianum . . ere N t: D Dahlia à feuilles, pourpres . III Dahlia à fleurs de Cactu us . . 115 Daphne кни St -30 aphne 62 Diefnbachia (Culture Ses 34 Distinc 42 узаар пео- соло (Les) Wd coa. Dragonmer (le ie add Vl oL yy Xm. il. . 99 E Échantillons d'herbier Éc ole d'agriculture et d'horticultare (Une. ee ate lv, В École d'horticulture de l'Éta it à Gan Écorces des arbres ur 13 Emploi du bois (L’). RTL EE а ue cq o.c. ouo 4% Engrais liquide KU VM TE 79 Épiaire tubéreux 87 Étendue des foréts en à Europe ‘ 22 Eucalyptus ans Ch 4 ; . 100 Eucalyptus (Le š 8o Exportation de pues ` — . 29 | Exposition de géographie bota ani po ees чо NUN que Exposition générale d'horticulture à Berlin бо Exposition internationale de Chrysanthémes à Due iré oA ЗВ Е: Exposition quinquennale de bulbes à Haarlem (Quatrième) . ўт Expositions de Chrysanthémes En k 18 + + 107 Expositions florales ecu rai. SR Exposition аганы Ho. š usb. t RI Extrait de tabac concentré. . . . i , . bu Vi. AC US. F Fleurs de muguet Mei š „7% Fleurs de la Sibérie (Les). к ми”. Fleurs d'Orchidée š; . бо Fleurs et fruits à Ерка di Paris, L'ILLUSTRATION HORTICOLE E 3 Pages ! i Ё Fleurs (Prix actuel RAR ур, 224002 ¿ 14 | Nécrologie: 56” ч E. Flore australienne (La). Сы лт МЕГЕ; . 5 C peirbe-Srhetysdi (M. Болары; E 00.388 EC Flore des nécropoles бене, (La). UOTE Е et ДЫ c hane Johi Edra ое 86 3 Forcage du rosier aux États-Unis қағанды Wr cR e аш”. Martins (Le'professeut) 54; 22022 A B Forêts dans l'Afrique centrale dt Bt sos т РИА mer e Reichenbach (Henri-Gustave). ЖАСАР; ден ERE RTT 3 Fraises dans le Midi (Les). RL HE . . 22 | Nomenclature des Orchidées. : : #1% 27% 352704 š Fruits en 1889 (Les) . p š . . 71 | Nomenclature des plantes . ç“ Zç Fe i I ТӨ ruits nouveaux (Deux. . . . . . . . . . . . . 84 | Nouveau ae ian ER de, picks eae III Fumigation de$ serves =. . L P г. , .7 2 аб b Nouveaux lilas а (ue d ДР . . 80 Nouveau Rick: а Н 3 ОЕ ПАРИ 70 с : Nouveau titre Sle dE ож га за ут < Gardeners benevolent Institution. . T T . 22 . . i 3o | Nouvelle liane à caoutchouc e ала ae Pire Po ari 3:21 DE aultheria procumbens (Le) OS PEL M at SAT RE DENEN dE uu DR St enr On I 75 о DUNEDIN S x e Tog š : | Odontoglossum Cervantesi var. decorum . . . . . . . 85 à | H Odontoglossum crispum (Hécastosie d'un Fu АД Ss dI rs Бы сч sire с на т, e m. var. Président Zhaldua ^ ЗІ Hécastosie d'un Odont а, ии ° * + + + 4 | Orchidées dans les églises (Les) `. : ; : EN dm ues 22 iy | Herbier du professeur Reichenbach. . . . . . . . . 54 spin dénommées ou SEHEK RE EON Ee А Himantophyllum miniatum var. ; . . . . . . . . .' 33 г. 12227-42 : Histoire botanique de la Rose Wo yal ts ЭЛДИГИ... nis foliosa (L’) x 4 А : x. ; iol Horticulture dans l'Afrique серісі (г). Od am эзле" ДД, ST | Cun га pulchella Labill. ^ * м “3 І : Е mdp Rodigasi . . E s les NT ee co RARE, а ce du sujet sur la greft и PIN UE рои: == E тарта ай Tniecticide (UB) PE о... Parfum des fleurs (Coloris et) AN ONCE Rie ered Set REM Н Иш atropurpurea a a oA TT E A 5I Passiflora Eynsford Gem . OG Or AE c VAR RT RE | Passiflora triloba Ruiz. et Pav. MD SX T gn сле FCU T 1 Раво КЕНЕН eet n l a 9 ы Perce-pewe (Ur победа)... вх Jardin botanique de Gand. . vie HR Ta ee E ét gratissima Gaertn. . . . . . xs T: inets devant les habitationa 2 en Ашен ++ + + 74| Petunia hybrides Е a RUN к. dins Japonais (Les) . aN Pay ates rapt as rou Phvlloxera (I9). - MW И PATES J em өресінің TEE très beau) "umor >> 79 A Plantago lanceolata var. por Ре Я 22. ЗАО ПОН ғ Meee es V scs. 39 | plante carnivore неге S5 Tits i 16 | a 'Europe à Tai "Me SE РЕ ШУ ан HS 6r | K Plantes exotiques introduites au Brésil. . . . . ‘AS (То? | Kennedya rubicunda (Le) ое... . gg | Ре pomme TUE ИО a 50 1 Plantes pour aquariums. . . . . . . . E АН Шу 2 L Planteur mécanique . . Иса: qe xc m ° Р Légume (Encore un eng "uu Er CE ee TEE AVS Pn quet ба plantes Rane PLE SEL Иек ИВ L Légumes au Congo . LE OBEN NIMES TSUNAMI NECARE E er е peice A) eO PRSE ASTU OT E 2 Porte-bonheur... en ا‎ be SU a A A ERA E E. Légumes (Exportation den. Ся Fo Poud = Р ; 9 W oudre rèthre есь prs T e Légumes nouveaux ou оС ч MUS соев EU 3 Lé D Lad ана (Les Primevére de Chine à fleu s bleue RSS ae о ME Ў россии е € СКВ ЕЛИ 52 | Procédés de multiplication уе (Leg: : Du NS 9 P L'Horticulture internationale . . . . . E sw ry COS T0 S de E Production des vins en France асасы ы ie ONCE A Lilas н Сте E ТЫ, ps Produits végétaux de S P ENSE (Les) E aud auc m 6 F Lis du Japon (Les) ER NOU Qu ЫНЫ жықса MET od di PRENNE. сга a s = gum à Liste des Orchidées . . . ¿ . + + + + . . + . + 90 гейін COMO DRG: жу 45005 a ССТ ЫЫ ASE 4 Lofah ou Luffa (Le). ev it or Ез ы aiu to, RN Forola ТОЧНА o ус ыссы eere Me AB an, Бұ | Longueur des noms de aids. О dE ME ar. 2700 4 И о РРО Л» E Ж УРАР ИЕ." А 4 | Q e | 3 M | Quantité et poids des grammes; l C T: . 7. Vu. е Vu 70 E Malheureux échanges . . . . . . . . . . s . . тог | Quinquina dans l'Inde . . . . . . . . . . . . . gg Maqui (Le). . а. к Meetings de L'Orchidéenne die ГТК mU i vier ЖӨ R Meilleures étiquettes pour les vitaes =.» + + + + 100 | Raisins d'Algérie Se SEO RME eeu E Иа Т 5 Monument à la mémoire de B. ROZÎ . . . . . . . . 109 her en Floride E сус Wow Suc B Morille (Culture de Іа). . . < + + + . + - < то méde contre les Сашы animaux et vit e SE Muguet (Fleurs 6).............. 70 Бесна des plantes won par voie de semis > . . 32 мос végétal (15). ............. 6 | Rhus vernicifera . . . š ; ré es 0 Riz (La culture du) x Р à r 6 Rohdea japonica (Le) Б С RES vor 22 Nappe Tua et la foudre (La) . . . . . . . . . . бі | Rosa rugosa (Nouveau). . Bore. cu S ce uL Nécrologi Rose (Histoire botanique de e. kac a ET PEN a ge C E Berkeley (Miles Joseph) wv. ... . « s 86! Rose (Nouvelle espèce de). . . ESOS. s CAM | Rosier aux États-Unis d'Amérique (огде du) soe hoo ЖЕ со е Chevreul (Le prolesseut) . ......... ^ : 120 | : L'ILLUSTRATION HORTICOLE By š |J & 2 р Pages | | f à | | Pages | | Rose Reine Marie Henriette. . . . . . . . . - + 49 | Thé du Paraguay (Le). . - + . + + es . . . . 62 p e | Š ` Roses dans la Brie (Les) JOAN uu WEM XO o WE ес е 13 Thé (Le) Ма МЫ es Ri. ae DR ee е CITES (35%. Қы кене S EUST os. оао 67 | Pisserand (М: L. E.) . . + A + ges + +. . т | Rosier géant (Un u se ш... Se. | Tomates en conserves. 22: v ао. 66 Rosier (La taille du). bes pel Geet. Ж Е 6.| Tritoma Leitchlini distachya x... QO ARD . +. + . BF Roses en décembre (Duis M LANE. MP RE NE CIE WEE AE IS DO 2522 Ин, * ^S " ; a put ата езіне аш. š Vanilline (Coniférine et) . . ЖАЫ Exo gs ats Sii act dins уа атаана ЖАРАС A ЫР е Тақ ariétés fruitiéres recommandées € en | 1889 FACT. quo жы. ЖИ | к: e arbe IE TUM qi eO ED 99 | Variétés de Gloxi ПКК ст, 222% Serres (Fumigation ds. ° «зала көзне CEE OE на ee сы | Société frangaise d'hésiicaltieé 4. Lo odiis. jui uc Vitoria TX EE ol Md sy tates ie, SIUE S | . Société néerlandaise d'horticulture et de botanique. Su RUND Poe a ОИС ОРАУ. т а А Vignes dans l'Ohio DR is Te aet y LENA LI ER - Sociétés anglaises d'horticulture . . . ола ad à. E Soja hispida (Le). j vehe Vignobles de la Gironde (Les) ОФ ж TES NR" 5 E TEM Vignobles de la Tunisie e du с. ЖОШ Sonerila (Bertolonia et). : DU. CENE TO C E E «i E ў А : GE Mile xar. Mme H да Dodd MCN ios Visite à l'établissement A « L анасы» И » ғ EC ) MEE Mc Reece My PETS (Linden) au parc Léopold à Bruxelles . . . . . . . 8 bei d Sphagnum et mo + + + 1O2 | Ç hvbrida Versali 2 TN Stachys affinis Bunge, « un legume т rack ads ME Ree ысу nonis desc bonis piedi Oud uma. A Же; | брин: Kombe B ba Vriesea X Morreno-Barilletiana L. Duval: а MEME ) ; Sulfate defer. ............... 42 T | Weigelia (Quelques ЛЯ сыл ТТЫ ШТА аст Ж Tabac concentré yg Qé) А; 38 nO Nh d: FÉES pas: "Tacca pinnatifida (Le) . TON ARS ы Ауа «ае. 112 Taxodium mucronatum (Le) а E RU S... бо x РА е Température. de l'tau d'arrosage, 2 . 2. 25227. : 961 Xylocopa violacea (Ге). e e +032. . o . G, . % b . a » ; | Е y ; 5 й Е ide 4 m 1 i "ue | : ; ° * s ы LINDENIA TOONOGRAPRRIE DES OÓECOIIIDIJAÉZuz PUBLICATION MENSUELLE IN-FOLIO Chaque livraison contient quatre belles planches richement coloriées IJIIREGTEUR Jd. LINDEN Rédacteurs en chef : Lucien Linden et Emile Rodigas Abonnement pour le volume en cours: 60 fr. pour les 12 livraisons, payables d'avance Bureaux : 100, Rue Belliard, a | Bruxelles | = Le plus beau, le plus exact et Je meilleur marché des ouvrages de luxe périodiques Spéciaux aux Orchidées а Volumes de la « LINDENIA » a été fixé comme suit 1% Volume, 125 fr. — 2"* Volume, 100 fr. — 3"* Volume, 75 fr, — д" volume, 65 fr. 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LHorticulture Internationale Pare Léopold, Bruxelles. و UN ŒILLET NOUVEAU SENS A MONET MISE AU COMMERCE POUR LA PREMIÈRE FOIS A PARTIR DU 15 JANVIER 1890 СШ МС ARTHUR. ҮШ са сре « | Souvenir de la Malmaison » à fleurs rouges) qui sera publié prochai- nement dans L'ILLUSTRATION HORTICOLE | Lærer М" Аата WAROOQUÉ est une merveilleuse acquisition pour les amateurs d'œillets ; Па toutes les qualités de son ascendant le < Souvenir de la Matmaison ; y son port est excellent, sa fleur est large, étoffée, sa suavité capitante, en un mot, il réunit tous les mérites qui.ont placé. cette variété à la tête des (Eillets ; mais, il en diffère par une couleur ROUGE PONCEAU vif produisant КІ le plus éelatant. OPINION DE LA PRESSE ANGLAISE La race des œillets à floraison hivernale vient de s'enrichir encore d'une variété de valeur provenant du bien connu « Souvenir de la Malmaison. ». C'est nouveau; ces fleurs sont d'une couleur écarlate trés éclatante. La plante croit à une hauteur de 30 c/m environ, avec vigueur, et donne une profusion de fleurs. _(Gardeners’ Chronicle.) Une variété robuste et vigoureuse, les fleurs sont d'un rouge écarlate riche, trés beau. Une bonne espéce pour la culture en pots. (The Garden.) La plante est de croissance naine et vigoureuse, ne dépassant pas 30 c/m de hauteur. Les fleurs sont grandes, de belle forme et d'un rouge trés brillant. Celles-ci se produisent toujours еп abondance. (Journal of horticulture.) gne pale 5. а e Ee SI LES FORE 0. ее а: + Pe»