TM TW, Pea FA mw. MALPIGHIA e: Pourquoi les éléments de la matière vivante ont-ils des poids atomiques peu élevés? — par Léo Errera, prof. à l'Univ. de Bruxelles. I. Entre la diversité presque infinie des objets que la nature nous offre et le petit nombre de leurs éléments constitutifs, le contraste est frappant. Et encore sur les 70 corps simples environ auxquels la chimie a ramené toute chose, en est-il beaucoup de très-rares; de sorte que le chiffre des éléments se réduit en pratique à une quarantaine. Mais nulle part cette antithöse n’apparait aussi nette- ment que dans les ötres vivants. Tous, en effet, quelque variés qu'ils soient, d'un bout à l’autre de l'échelle, ne sont formés essentielle- ment que d'une dizaine de corps simples. N’est-ce pas le cas de rappeler ces vers de Lucrèce: « Namque eadem calum, mare, terras, flumina, solem constituunt, eadem fruges, arbusta, animantes ...... Tantum elementa queunt permutato ordine solo ». On sait que les dix corps reconnus comme indispensables aux vé- gétaux supérieurs sont l'hydrogène, le carbone, l'azole, l'oxygène, le magnésium, le phosphore, le soufre, le potassium, le calcium et le fer: les champignons inférieurs paraissent même pouvoir se passer des deux derniers ('), et quant aux autres éléments que l'on ren- contre encore souvent dans les plantes, ils sont accidentels ou tout au moins d'une utilité beaucoup plus secondaire: tels le sodium, le chlore, () NaceLi, Sitzungsb. d. bair. Akad. Juli 1879. 1. Malpighia , anno I, vol. I. 2 LEO ERRERA, le silicium et, dans les plantes marines, le brome et l’iode. Nos con- naissances, au sujet des animaux, sont moins avancées parce qu'il est plus difficile de leur fournir pendant toute leur vie une alimen- tation chimiquement déterminée. Mais il est certain que la liste des substances nécessaires et suffisantes pour eux, diffère à peine de celle que nous venons de donner pour les plantes supérieures; il faut probablement y ajouter le chlore et le sodium; peut-étre aussi (pour certaines espèces) le fluor, le manganèse et le cuivre (°). Une fois que l'on a déterminé ainsi les corps peu nombreux qui entrent dans la composition de la matière vivante (afin d'éviter de longues périphrases nous les appellerons biogeniques), l'esprit ne tarde pas à demander davantage. Il cherche si cette propriété re- marquable ne peut étre expliquée, c'est-à-dire rattachée à d'autres propriétés physiques et chimiques, plus générales; puisque, aprés tout, expliquer ce n'est jamais autre chose que subordonner le par- ticulier au général. Parmi les éléments biogéniques, le carbone forme la partie pré- pondérante et caractéristique de la substance sèche des organismes; il constitue comme la charpente de leurs molécules. Il y a longtemps que les chimistes ont appuyé, à ce point de vue, sur la faculté que possédent les atomes de ce corps de s'accumuler « daus une seule « et méme molécule, de se souder, en quelque sorte, les uns aux « autres » (?). Doué de peu d'affinité pour la plupart des autres élé- ments, le carbone présente, au contraire, de l'affinité pour lui-méme. Remarquons, en passant, que si le carbone est l'élément par excellence des corps organisés, le silicium est, par excellence, l'élé- ment des terres et des roches. Le silicium est, dans la classification périodique de Mendelejeff l'homologue immédiatement supérieur du carbone; comme celui-ci, il est quadrivalent; comme lui, il n'a guére d'affinité énergique que pour l'oxygène, au point que la silice compte (1) HoppE SEYLER, Physiol. Chemie, 1877, p. 28. (2) Wurtz, Chimie moderne, 1867-1868, p. 382. E bó 4 DC ji ^ vi = N in Nox. ed. om Pr La ^.^ NADA iN 3 vio ^ Va. w x POIDS ATOMIQUES DES ELEMENTS DE LA MATIERE VIVANTE 3 avec l’anhydride carbonique parmi les corps les plus difficiles à de- composer; comme le carbone, le silicium peut s'accumuler dans les molécules et former des agrégats trös-complexes; aprés le carbone, c'est le corps dont les composés sont le plus nombreux et le plus variés; en un mot, le silicium est le carbone du monde inorganique. . A côté du carbone, les éléments biogéniques principaux sont l'oxygène, l'hydrogène et l'azote. Dans les premières pages de ses Principes de Biologie, Herbert Spencer a insisté sur cette associa- tion de trois gaz parfaits à un corps fixe et infusible et il a émis, à ce propos, quelques considérations ingénieuses et profondes qu'il est bon de rappeler: « D'une part, dit-il dans un passage qui résume sa pensée (!) n'était la mobilité moléculaire extrême que possèdent trois des quatre principaux éléments de la matière organique; et n'était la grande mobilité moléculaire qui en résulte pour leurs composés les plus simples; l'élimination rapide des déchets de l'action organique ne pourrait avoir lieu et il n'y aurait point cet échange continuel de matière que la vitalité implique. D'un autre côté, n'était l'union de ces éléments extrèmement mobiles en des composés d'une complexité extréme, ayant des molécules relativement vastes que leur inertie rend comparativement immobiles, les composants d'un tissu vivant n'auraient point cette fixité mécanique qui les empéche de s'en aller par diffusion en méme temps que les produits de rebut que la décomposition du tissu engendre ». Mais ce que nous venons de dire, soit des propriétés spéciales du carbone, soit de la mobilité des molécules d'oxygène, d'hydrogène et d'azote, ne constitue que des explications isolées, qui s'attachent à tel ou tel corps en particulier et n'ont pas de lien mutuel; nous voudrions, au contraire, quelque vue d'ensemble, qui nous permit d'embrasser d'un seul coup d'oeif tous les éléments biogéniques. Le chimiste italien, Sestini, a récemment essayé une semblable généralisation. Il a fait la remarque que tous les corps simples qui () Princ. of Biol., p. 22. 4 i LÉO ERRERA, constituent les plantes supérieures ont ce caractère commun d’ap- partenir aux 4 premières séries du système périodique de Mendelejeff. Et ce système étant basé, comme on sait, sur les poids atomiques, cela signifie que tous les corps simples en question ont des atomes relativement légers, des poids atomiques faibles; aucun d’eux ne dépasse 56. Le tableau suivant emprunté à Sestini (!) met ce fait en lumiére: . indispensables utiles FLU, \électronégatifs } C=12, Az—14, 0—16, Ph=31, S=32} | Si=28, C1—35,5 | électropositifs tH, Mg=24, K=39, Ca—40, Fe=56 | | Na=23, Mn=55 $ Voici du reste, pour plus dé détail, les 4 premières lignes du systeme périodique; les éléments reconnus indispensables à la vie y sont imprimés en caractères plus forts: ! | H4 | Eid 2| Li—7 ai, | B=11 |C—12 Az-14| 0-16 | FI-19 | 3| Na—es |Mg=24| az | sies |Ph=31| 8-32 |ci- s5,5| Mn=55 4|K —39| Ca—40 | sc —44| Ti—48 | V=51 |Cr=—59,4 Fe=56, Ni—58,8, Co—58,8 On le voit, outre l'hydrogóne, qui est seul de sa série, trois corps de chacune des trois séries suivantes concourent ensemble à la formation des organismes et tous ces corps ont un poids atomique peu élevé. Si l'on range tous les corps le long d'une ligne droite et à des distances de l'origine proportionnelles à leurs. poids atomi- ques, on constate que les éléments de la matiére vivante se trou- vent tous sur le premier quart de cette ligne; ou, en tenant compte de ce fait, que les éléments seraient rangés d'une maniére plus serrée au commencement qu'à la fin d'une telle ligne, nous pouvons dire que les dix éléments essentiels de la matière vivante se trouvent tous parmi les 23 premiers corps de l'échelle ascendante des poids atomiques; tandis qu'il n'y en a aucun parmi les 45 corps restants. () Gazz. chimica, XV, p. 107. POIDS ATOMIQUES DES ELEMENTS DE LA MATIERE VIVANTE 5 Notre probléme de tout à l'heure se trouve donc ramené à celui-ci: Pourquoi les éléments biogéniques ont-ils des poids atomi- ques faibles? Sestini se contente d'émettre à ce sujet deux hypothèses dont il est impossible de discuter la valeur, attendu qu'il ne les appuie sur aucun argument. Voici du reste comment il s'expri- me: « On pourrait, par exemple, admettre par voie d'hypothése, que seuls les éléments chimiques qui ont une petite quantité de matiére condensée dans leurs atomes, et par conséquent un poids atomique peu élevé, soient dotés de la mobilité nécessaire; ou, si l'on veut encore, soient susceptibles de manifester peu à peu une somme d'énergie actuelle suffisante pour subvenir aux chan- gements de substance lents et presque continuels qui ont lieu dans les organismes et pour fournir la force vive qui s'accu- mule dans les produits organiques de nouvelle formation ». Et il ajoute aussitôt: « Jusqu'ici, en vérité, il n'y a pas moyen d’expli- « quer la relation signalée ci-dessus ». Je crois, au contraire, que les faits actuellement connus, s'ils n'expliquent pas complétement cette relation, nous autorisent du moins à rattacher le róle biogénique à d'autres propriétés plus gé- nérales des éléments à poids atomique peu élevé. À A. À, ^ ^ A A A II. x Nous pouvons préciser davantage la question. La théorie de l'é- volution nous permettant de faire dériver toutes les espéces de quel- ques organismes trés-simples, il suffit d'envisager la genése de ces formes primordiales et de nous demander: Pourquoi, parmi toutes les combinaisons possibles, celles qui ont constitué les premiers étres étaient-elles formées d'éléments à atomes légers? En d'autres termes: les propriétés connues des éléments à atomes légers nous expli- quent-elles qu'ils fussent particulièrement propres à constituer les premiers étres vivants ? Il faut remarquer d'abord que les substances rares, peu répandues 6 LÉO ERRERA, à la surface du globe ne pouvaient pas servir à l'entretien de la vie. Admettons, en effet, pour un moment qu'un composé doué de ces propriétés complexes que nous nommons la vie, se soit un jour formé par la combinaison de certains corps très-rares. Un organis- me ainsi constitué n'était en état ni de se multiplier, ni méme de continuer à vivre, parce qu'il aurait bientót manqué d'aliments. On peut dire, que parmi tous les organismes théoriquement possibles, ceux-là seuls étaient vraiment viables et capables d'évolution, qui trouvaient presque partout et en grande quantité les éléments con- stituants de leur substance. S'il était permis de- transporter aux éléments chimiques eux-mêmes, une notion qui ne s'applique qu'aux organismes, nous dirions que dans la lutte pour la production de la vie, les éléments les plus répandus devaient nécessairement l'em- porter sur les éléments rares. Je ne soutiens pas, bien entendu, que tous les corps fréquents dans la nature doivent nécessairement concourir à la formation de la matière vivante; mais il est évident que c'est parmi ces corps que doivent se trouver les éléments biogéniques. . Or, Mendelejeff a montré, dès 1869 (*), quà peu d'exceptions prés, tous les corps à poids atomique peu élevé sont communs. Nous ignorons, il est vrai, absolument la cause de cette coincidence; mais le fait n'est pas douteux. Depuis l'hydrogène qui pèse 1 jusqu'au calcium qui pése 40, il n'y a d'éléments rares que le lithium, le glu- cinium et le bore; et précisément ces trois corps ne comptent pas non plus parmi les substances biogéniques. Le plus commun des éléments dont le poids atomique dépasse celui du calcium est le fer; et il est un constituant nécessaire de la plupart des organismes. Nous avons donc une premiére explication de la relation signalée par Sestini: c'est que les corps à atomes légers sont aussi les plus communs à la surface du globe. (C) Zeitschr. f. Chem. N. F. 1869, V. p. 405; Voy. aussi LOTHAR MEYER, Mod. Theor. d. Chemie, 4t Aufl. p. 185. POIDS ATOMIQUES DES ELEMENTS DE LA MATIERE VIVANTE 7 1I. Généralement les composés peu complexes sont solubles dans l'eau, lorsqu'ils sont formés d'atomes légers; les composés à atomes pesants sont ordinairement moins solubles. Ce fait a de l'importance au point de vue biogénique, car il nous prouve que les atomes légers sont plus favorables que les autres à cet apport des aliments et à cette élimination des déchets dont parle Spencer dans le passage que nous citions tantót. IV. Il y a d'autres propriétés fondamentales des atomes légers qu'on peut invoquer pour comprendre leur róle biogénique. Mais les expli- cations que nous en déduirons ne sont pas, comme celles qui vien- nent d'étre données, indépendantes de toute restriction. Elles nous montrent seulement qu'à poids égal, les composés formés d'atomes légers sont plus aptes que les autres à manifester les phénomènes de la vie. C'est ce que nous allons essayer d'établir. Il est clair que pour une méme quantité de matière, les com- posés à atomes légers renferment un plus grand nombre d'atomes élémentaires que s'ils étaient constitués par des atomes trés pesants. Or, les propriétés complexes de la vie ne sónt concevables que dans des molécules complexes elles-mémes, formées d'un grand nombre d'atomes différents. A cette remarque évidente s'en rattache une autre plus hypo- thétique. La chaleur que l'on communique à une molécule gazeuse, n'est employée qu'en partie à élever sa température; une autre partie sert à vaincre la pression extérieupe qui s'oppose à la dila- tation; une troisiöme, enfin (si la molécule est formée de plusieurs atomes) sert à augmenter les mouvements réciproques des atomes à lintérieur de la molécule. Plus est grand le nombre des atomes 8 LÉO ERRERA, de la molécule, plus est considérable aussi la fraction de la chaleur, qui devient latente par ce travail de dislocation intra-moléculaire, ou de disgrégation comme Clausius l'appelle (). — Bien que la théorie de la chaleur soit beaucoup moins avancée pour les solides et les liquides que pour les gaz, il n’en est pas moins probable qu'il y ait chez eux aussi, (surtout chez les liquides) une absorption de chaleur pour la disgrégation intra-moléculaire (?); et, sur la chaleur totale recue, cette chaleur de disgrégation constituera, en général, une portion d'autant plus grande, que la molécule renferme un plus grand nombre d'atomes. On voit done que les éléments à poids atomique faible, en per- mettant l'accumulation d'un grand nombre d’atomes dans une seule molécule, amènent probablement ce résultat remarquable, que la cha- leur absorbée disloque beaucoup les molécules et les echauffe peu. On concoit sans peine combien un tel état de choses favoriserait cette mobilité perpétuelle des atomes, cette instabilité chimique qui mous apparait comme l'un des caractéres nécessaires de la vie. Ajoutons encore, en faveur des éléments à poids atomique peu élevé, qu'une méme quantité de chaleur de disgrégation sera d'au- tant plus efficace pour augmenter les mouvements intra-moléculaires des atomes, que ces atomes auront chacun moins de masse. A la surface de l'océan, les moindres ondulations agitent les barques les plus légéres, tandis que les vaisseaux pesants demeurent immobiles. V. w La loi — ou si l'on préfére: la règle empirique — de Dulong et Petit va nous fournir un autre caractère commun å tous les atomes légers et une nouvelle explication de leur róle biogénique. Pour que les organismes conservent intaetes leurs propriétés. C) Voy. O. E. Mever, Kinet. Theor. d. Gase, 1877, Mousson, Physik, 1880, vol. II, p. 9. C) Mousson, loc. cit., p. 124, p. 83 sqq., et 98; — POIDS ATOMIQUES DES ELEMENTS DE LA MATIERE VIVANTE 9 essentielles, malgré les variations incessantes des conditions exté- rieures, ils doivent étre prompts à ressentir ces variations et lents à les subir. La premiére de ces facultés est en rapport avec l'état d'équilibre instable des molécules vivantes dont il vient d'étre ques- tion. Son étude est du domaine de l'irritabilité et sort par consé- quent du cadre de ce travail. Mais la seconde se rattache d'une facon directe à une proprieté physico-chimique des atomes et nous allons nous y arréter, en envisageant spécialement les changements dans la température du milieu ambiant. . Lorsque l'on réfléchit à la grande influence de la chaleur sur les réactions chimiques, on prévoit que l'état d'équilibre instable, caractéristique de la vie, ne pourra se conserver d'une manière par- faite que dans des limites de température restreintes. Et c'est bien , €e que l'observation nous montre; le froid congéle le protoplasme, la chaleur le coagule et ses fonctions ne s'accomplissent dans leur plénitude qu'au voisinage d'une certaine température moyenne, qui a été appelée en botanique la température optimum. L'organisme a donc tout avantage à ne point s'échauffer, ni se refroidir trop fa- ‚ cilement sous l'influence des variations thermiques. A cet effet, il est nécessaire: 1° qu'il conduise mal la chaleur; et 2° qu'il faille lui faire absorber ou perdre beaucoup de calories pour élever ou abaisser sensiblement sa température, c'est-à-dire que sa chaleur spécifique soit considérable. Conductibilité trós-faible et chaleur spé- cifique très-élevée, c'est précisément ce que nous offre la matière vivante (7). La faible conductibilité provient pour une bonne part de l'énor- me quantité d'eau que les organismes renferment (°); quant à la (1) Noüs n'avons pas à nous occuper iei du mécanisme spécial aux animaux à sang chaud qui établissent l'équilibre entre leur production et leur déperdition de chaleur, en se servant du système nerveux comme d'un thermo-régulateur. (2) La plupart des organismes sont formés aux 2/, ou aux ?/, d'eau. Voy. aussi LorHAR MEYER; loc. cit. pp. 164, 544, 547, sur les relations, encore obscures, entre la conductibilité et le poids atomique. 10 LEO ERRERA, chaleur spécifique, elle est en relation avec le poids atomique peu élevé des éléments et à ce titre elle nous intéresse particulière- ment ici. Un organisme vivant consiste: 1°) en corps solides composés et 2°) en dissolutions aqueuses. Mais la chaleur spécifique des dissolutions est liée à celle du dis- solvant et du corps dissous (Marignac); la chaleur spécifique des corps composés est liée à celle de leurs composants (Neumann, Re- gnault, Kopp); enfin la chaleur spécifique des corps simples est ap- proximativement en raison inverse de leurs poids mer (Dulong et Petit). Si lon appelle poids atomique moyen, la moyenne des poids atomiques de tous les atomes qui constituent un composé ou un mé- lange quelconque, on peut dire, en synthétisant à la fois les règles de Dulong et Petit, de Regnault, de Kopp et de Marignac: la chaleur spécifique est en général d'autant plus grande que le poids atomique moyen est plus petit (*). Done, en dernière analyse, pour que la matière vivante ait une chaleur spécifique élevée, elle doit étre formée d'atomes à poids atomique faible. . Chose remarquable: l'eau qui forme la majeure partie des étres vivants est aussi de tous les corps connus (à la seule exception de l'hydrogène libre dont la chaleur spécifique à volume constant —2?, 4), celui qui a la chaleur spécifique la plus considérable. Cela est en rapport avec les faibles poids atomiques de l'hydrogéne et de l'oxy- gene. Et tous les autres composants des organismes ont également, (1) Soit un composé queleonque formé de n atomes dont le Min atomique est a, n' atomes dont le poids atomique est a’, n" atomes dont le poids atomique est n", le poids atomique moyen est POE, a Ton a + nl a! nt tia) ci le: vut nn + n" 24 POIDS ATOMIQUES DES ELEMENTS DE LA MATIERE VIVANTE 11 de par la légèreté de leurs atomes, des chaleurs spécifiques élevées (!). C'est ce qui ressort du tableau ci-dessous où j'ai mis en regard les chaleurs spécifiques de quelques substances organiques et de quelques substances minérales (les chiffres sont empruntés à la Physique de Mousson et à la Chimie de Beilstein ): Substances organiques. Sulivtaiicós minérales. DON de SUP... 0,654 Feldspath 0,1911 Bois de chène ................ 0,570 Spath calcaire .............. 0,2046 Suere de canne ............. 0,301 Quartz ..... 0,1883 Alcool 0,5987 | Spath pesant................. 0,1088 Ac. acétique cristall. ..... 0,4587 Sulfate de plomb .......... 0,05086 Ac. butyrique 0,503 Mercure (liquide) ........ 0,03332 Les considérations émises dans ce paragraphe peuvent se con- denser dans cet aphorisme: À poids égal, les substances formées d'atomes lègers changent plus difficilement de température que celles qui sont formées d’alomes lourds. Grâce à cette propriété, la température peut varier entre des limites assez étendues sans compromettre la vie; et lorsque la température défavorable persiste, au moins se transmet-elle lentement à l'organisme qui a ainsi le temps soit de chercher un abri, soit dé suspendre peu à peu ses fonctions, comme dans le repos hivernal de la végétation ou dans lengourdissement de beaucoup d'animaux. ME La grande chaleur spécifique des éléments biogéniques et de leurs composés a encore une autre et non moins importante consé- quence. À poids égal et à méme température, les substances dont la chaleur spécifique est considérable, renferment évidemment plus (!) Tous les éléments biogéniques, depuis l'hydrogéne jusqu'au fer, qu'ils soient solides ou gazeux, ont une chaleur spécifique > 0, 1. P sx "LEO ERRERA, de calories que les autres. Cette énergie calorifique pourra du res- te, d'aprés le principe de la iransformation des forces et de la conservation de l'énergie, se manifester sous la forme chaleur ou sous toute autre forme: mouvement, travail, lumière, électricité, énergie chimique, activité nerveuse, etc. Les corps formés d'atomes légers ont donc, à poids égal et à même temperature, plus d'éner- gie en réserve que les autres. A conditions égales, ils renferment, si l'on veut, un maximum d'énergie dans un minimum de masse. Cette remarque me parait avoir d'autant plus de valeur, qu'au point de vue dynamique, les êtres vivants, avec leurs réactious dé- mésurées vis-a-vis des excitants, ne sont pas autre chose que des corps escplosibles. Le principe qui vient d’etre établi a probablement été entrevu par Sestini dans le passage que j'ai traduit tantót au S I. Mais il en parle comme d'une supposition gratuite, qu'il ne rattache en aucune facon à des lois connues et dont il est impossible, par con- séquent, d'apprécier la portée. VII. Résumons. Les éléments qui composent les étres vivants ou éléments biogé- niques ont tous des poids atomiques peu élevés, ne dópassant pas 56, comme Sestini l'a indiqué le premier. À quoi cela tient-il? Nous avons essayé de démontrer que cette coincidence n'est pas fortuite. Car la légéreté des atomes de ces éléments est liée à un ensemble de propriétés dont l'importance pour les organismes n'est pas difficile à saisir. De toutes les combinaisons possibles, celles des atomes légers avaient done le plus de chance de présenter cette association de phénoménes complexes que nous nommons la vie, et de former les premiers êtres. Les éléments à atomes légers sont les plus répandus à la. surface du globe; leurs composés les plus simples sont généralement ou ga- POIDS ATOMIQUES DES ELEMENTS DE LA MATIERE VIVANTE- 13 zeux, ou solubles dans l'eau, ce qui explique l'arrivée des aliments dans l'organisme et l'élimination des déchets; la plupart sont mau- vais conducteurs de la chaleur et de l'électricité ('), et tous ont, d'aprés les régles de Dulong et Petit, Regnault, Kopp et Marignac, des chaleurs spécifiques élevées. Ceci permet aux organismes, tout en ayant relativement peu de masse, de supporter plus facilement et de ne subir que peu à peu les variations calorifiques et électri- ques du milieu extérieur, et de dépenser beaucoup d'énergie sans abaisser beaucoup leur température. Ce sont là des faits et non point des conjectures. Enfin, nous avons montré qu'il y a lieu de supposer, d’après la théorie mécani- que de la chaleur, que les atomes légers en s'accumulant en très grand nombre, donnent naissance à des molécules que la chaleur disloque beaucoup et échauffe peu. Nous aurions là un des facteurs essentiels de cette instabilité chimique qui caractérise le protoplasme vivant. On prouvera peut-être quelque jour que l'un ou l'autre corps à poids atomique plus considérable est nécessaire à tel ou tel orga- nisme en particulier: par exemple, le brome et l'iode aux plantes marines, le cuivre aux Céphalopodes. Cela n’enlèverait rien à la valeur de la remarque de Sestini et aux considérations que nous y avons rattachées, attendu qu'il s'agirait là d'exceptions et que, même chez ces êtres exceptionnels, les éléments à poids atomique faible conservent toujours leur incontestable prépondérance. On pourrait être tenté de faire encore un pas de plus et de demander pourquoi les atomes légers présentent les particularités dont il a été question. Mais ce serait trop nous aventurer dans la région nébuleuse des hypothèses. Bornons-nous donc à rappeler que la théorie mécaniqüe de la chaleur nous permet au moins d'entre- (i) D'ailleurs, la grande quantité d'eau que les organismes contiennent réduit, comme il a été dit, leur conductibilité à presque rien, les liquides étant de déte- stables conducteurs. 14 S CALLONI, voir le lien qui existe entre le poids atomique et la chaleur spéci- fique. Quant à la fréquence des éléments à atomes légers à la surface du globe, il faut noter que l'analyse spectrale nous a aussi révélé plusieurs de ces corps à la surface du soleil et dans les étoiles. Est-ce parce qu'ils sont en général volatils ou du moins forment des composés volatilisables, comme l'oxyde de carbone et l'anhydride carbonique, qu'ils ont dà gagner plus facilement la surface des astres encore en fusion? Bruxelles, juin 1886. Architettura dei nettàri nell' Erythronium Dens-canis, L., per il D Sınvıo CALLONI. (Tav. I). La secrezione del nettare, oltre al provvedere la pianta di un alimento idrocarbonico che può con vantaggio essere usufruito nello sviluppo dell’ ovario in frutto (!), nei fiori acquista ancor più segnalata importanza, per i suoi rapporti con la fecondazione incrociata, come Sprengel, Darwin, Herm. Müller (°) hanno posto in evidenza. Nella falange delle antogame entomofile l incrocio è fi si promosso dalle visite degli insetti, i quali trovano precipua attrat- tiva al fiore, appunto nei succhi soavi e zuccherini secreti dai net- tàri nuziali. Non può quindi tornare privo d'interesse il rilevare la esatta configurazione el intima struttura di questi. Raccolgo adun- que alcune osservazioni fatte sui nettàri del fiore di Erythronium (1) BONNIER, Les nectaires; Van TreGHEM, Traité de Botanique. (2) SPRENGEL, Das endeckte Geheimniss; C. DARWIN, The effects of cross and self fertilisation; Deupıno, Ulteriori osservazioni sulla dicogamia ecc.; HERM, MùLLER, Die Befruchtung der Blumen durch Insekten. ava * bh LI ARCHITETTURA DEI NETTÀRI NELL’ ERYTHRONIUM DENS-CANIS, L. 15 Dens-canis, la gigliacea primaverile più spiccante, che adorna, qua e là, certi declivi boscosi della regione subalpina, sì a nord che a sud della cerchia dell’ Alpi. I nettàri nuziali dell’ Erythronium, sem- pre qua e là accennati nelle flore e al più descritti come auricole o tubercoletti posti alla base delle parti interne del perigonio, non vennero mai presi ad ‘oggetto di studio speciale, come ho rilevato dalle preziose note bibliografiche, che il Prof. Alph. de Candolle conserva nel suo erbario, e dalle indicazioni del Jahresbericht di Just. Ricorderò prima sommariamente la struttura del fiore d’ Ery- thronium. Gli elementi fiorali, dal perigonio al pistillo, sono distri- buiti secondo il tipo trimero regolare di liliacea. Il perigonio è di 6 parti disposto su due verticilli ed alternanti. Gli stami ipogini, in numero di 6 su 2 cicli ed alterni, hanno i loro filamenti per breve tratto saldati alla base del perigonio. Grani di polline ellis- soidali. Ovario di 3 foglie carpellari e triloculare. Lo stilo è ter- minato da 3 stigmi fogliacei a lembi ravvicinati a doccia verso Iin- terno, muniti ai margini di papille unicellulari, che secernono una sostanza viscida, la quale, oltre ad impigliare il polline, facilita ‘anche lo sviluppo dei tubi pollinici. Gli ovuli, disposti su di ciascuna pla- centa in due serie longitudinali, hanno un largo micropilo e, dal lato della calaza, presentano un'appendice ricurva a mo’ di corno di camoscio, rivolta dal lato del rafe. Una nota sul perigonio. A prima vista, le due parti sembrano uguali affatto nei due verticilli. Le parti del trio esterno tuttavia differiscono alquanto da quelle del trio interno. Le prime sono gra- datamente attenuate alla base; la nervatura mediana è ugualmente sviluppata delle due laterali. Le parti interne del perigonio, invece, presentano una parte basilare dilatata, una nervatura mediana ben - più grossa delle laterali, tanto che a destra ed a sinistra della ner- vatura stessa, si disegnano due scanalature dorsali. Ma la differenza maggiore sta nel fatto che le parti interne del perigonio sono prov- viste di un nettario circoscritto, ed acquistano quindi la funzione per eccellenza di una corolla di attirare gli insetti a scopo di fe- hi 16 S. CALLONI, condazione incrociata. A questo titolo, si potrebbe nel fiore di Ery- thronium distinguere un calice da una corolla. Veduti dall alto del fiore i nettàri sporgono dalla porzione ba- silare interna dei petali, come piccole intumescenze mammillari di un bianco lucente che spicca sul purpureo vivace della corolla ed il verde pallido dei filamenti staminali. Ogni nettario misura in lunghezza da 5 a 8 mm., in larghezza da 6 a 9. Il petalo, dalla base in su, s'allarga sui lati, poi di nuovo si restringe e più in alto gradatamente s' allarga, disegnando la curva d' una campanula, per bruscamente contrarsi ad angolo retto; quindi s'eleva con la sua forma normale. Su questo spazio subtrapezoidale della base del petalo sorge appunto il tessuto nettarifero. Questo, nullo o quasi nullo alla base, raggiunge il suo sviluppo maggiore verso il sommo dello spazio trapezoide. Il nettario, su tutto questo spazio, combacia con la superficie interna del petalo, ma, nella sua regione superiore, vi si scosta alquanto, dirigendosi in alto obliquamente verso lasse del fiore, delimitando tra la sua superficie esterna ed il petalo una vallecola. È appunto in questa vallecola che talora si trova il net- tare raccolto in gocciolina dolce e profumata. Il nettario sporge così dalla faccia interna del petalo, a mo’ di rialzo o cornicına, nella sua regione libera, la quale è divisa da solchi più o meno ` profondi in 4 o 6 piccole protuberanze mamilliformi. La struttura intima del nettario rivela immediatamente una stretta, assoluta dipendenza di questo con il parenchima stesso della E base del petalo. In sostanza, il nettario rappresenta un differenzia- mento di questo parenchima. Nella regione superna al nettario, il petalo presenta una struttura simile affatto a quella dei sepali. Pro- cedendo dalla pagina inferiore, sotto la cuticola ed un’ epidermide provvista qua e là, con parsimonia, di larghi stomi, è un primo strato DR use en 0 di cellule subdodecaedriche, alle quali fa seguito uno strato di cel- . 1 lule simili nella forma, ma contenenti un succo cellulare colorato in violaceo-purpureo. Più all’ interno, trovansi uno o più strati di cellule con granuli di clorofilla, quindi il parenchima si continua | s j i 1 Oe ers urs 1 f j / ARCHITETTURA DEI NETTÁRI NELL’ ERYTHRONIUM DENS-CANIS, L. 17 incoloro ed omogeneo, a grandi cellule, fin contro l epidermide su- perna del petalo poverissima di stomi e pur provvista di cuticola. Fascetti fibro-vascolari sostengono l'insieme del parenchima. Nella regione basilare nettarifera del petalo, la plaga di fronte all’ asse del fiore, immediatamente al di là della zona dei fascetti fibro-vascolari, durante l'evoluzione fatto centro di moltiplicazione cellulare attiva, è aumentata nella sua massa, e si presenta costi- tuita da cellule simili nella forma, ma più piccole delle normali, ed associate strettamente senza meati. Queste cellule tutte nucleate, con nucleo ora centrico ed ora eccentrico, ricinte da membrane sottili, altamente si distinguono per il loro contenuto, Il protoplasma interno ha acquistato la proprietà di elaborare un succo ricco in sostanze zuccherine o saccarosa e zucchero intervertito : il nettare. | Nelle diverse cellule, questo succo sostituisce, in parte più o meno grande od anche totalmente, il protoplasma fondamentale. La re- gione nettarifera è rivestita all'esterno da un’ epidermide a cellule più grandi e depresse che nell’ epidermide infera, ma priva di stomi e senza traccia di cuticola. Il nettario nuziale dell’ Eritronio è una glandula chiusa; nessuna traccia vi appare di stoma acquifero, d’un condotto o d'un poro escretore, similmente affatto alle due glandole nettarifere, poste verso la base interna dei petali, invariabilmente in tutte le specie di Berberis (!) dell' antico o del nuovo mondo che siano, dal Cres- (1) Queste glandole presentano una strana costanza di forma e posizione in tutte le specie di Berberis, siano queste della sezione Euberberis a foglie semplici o della sezione Mahonia, a foglie composte. Globulari o piriformi, stanno presso la base del petalo sulle nervature laterali, dal lato dell'asse fiorale. Se ne contano 2 per ogni petalo, di modo che ciascun fiore di Berberis ha 12 nettàri nuziali che lo fanno mirabilmente adattato alle visite degli insetti e quindi alla feconda- zione incrociata. Nello stesso scopo, altre disposizioni s' aggiungono: il fiore, di un bel citrino, o ranciato, o volgente al rosso, spande un lieve profumo simile a . fior d'arancio. Gli stami, per eccitazione meccanica della superficie interna dei filamenti, scattano contro il pistillo, fino a baciare con l' antera lo stigma discoi- 2: Malpighia , áninó I, vol. I. 18 S. CALLONI, pino volgare alla B. quindinensis dalle splendide panicole dorate. Come nelle glandole piriformi dei Berberis, dai nettàri dell’ Ery- Ihronium il nettare trasuda d’attraverso le membrane cellulari e si raccoglie nella vallecola tra l’ orlo superno del nettario ed il pe- talo ed anche tra il petalo e lo stame, sul fondo del fiore, a mo’ di goccia di rugiada, dolce e d’ un lieve odore di vainiglia. Sovente la sortita del nettare è provocata da qualche insetto, che incide, con le mandibole, la superficie del nettario. I nettàri descritti hanno stretto rapporto con la vita sessuale del fiore; rappresentano dei veri nettàri nuziali. Nella primavera appena nascente, quando l’ Eritronio fiorisce sui declivi boscosi col- lineschi o montani, i fiori sono fatti segno alle visite dei pochi in- setti che aleggiano intorno. Ricordo d’aver più volte veduto nei boschi sulla riva sinistra del Rodano, presso Ginevra, e sulla cresta interminabile del Vuache d’ Alta Savoja, larghi spazi costellati dai fiori purpurei dell’ Eritronio, ai quali api e Bombus convergevano ronzando. Il più costante visitatore è un piccolo coleottero: il Dasyles alpigradus, il quale, non contento di satollarsi del tessuto nettarifero ch’ egli tritura con le mandibole, attende altresì ai suoi amori dentro il perianto, che gli serve così da letto nuziale. Le api ed i Bombus specialmente fanno soste brevi sul fiore ‚ si che, in poco tempo , dale, come Linné per il primo avvertì. Questo potere di moto che, a prima vista, sembra favorire l'autogamia, già contrastata dalla deiscenza semiextrorsa delle antere, si presenta, nel fatto, come, ben affermano Lubbock ed Hermann Müller, un'efficace adattazione all'incrocio. Gli insetti, cercando i nettàri in fondo ai petali, possono toccare, con gli organi boccali o con le zampe, la plaga sensibile degli stami che, celeremente convergendo sul pistillo, cospargono di polline l'in- - setto, il quale fugge ad altri fiori che, inconsciente, feconda. Questo fatto dimostra il facile ibridizzarsi delle specie affini o lontane di Berberis, come Darwin avverte. La facilità di incrocio getta luce sulla ricchezza di specie affini, di varietà, di variazioni e di razze, che hanno conservato ancora oggidi al genere Berberis, con la uniformità di struttura del fiore, l'impronta di un gruppo recente nella . filogenesi, quantunque i suoi primi rampolli già vivessero, in Europa, nell’ epoca terziaria, come Osw, Heer e de Saporta hanno messo in evidenza. ARCHITETTURA DEI NETTÀRI NELL’ ERYTHRONIUM DENS-CANIS, L. 19 possono visitare fiori parecchi, raccolgono anche polline sulle tibie posteriori. È dunque facilissimo che, penetrando nel fiore reclinato, rasentino lo stigma, depositandovi grani di polline di fiori lontani, e promuovano pertanto la fecondazione incrociata, la quale è in alto grado fertile, come Darwin ha dimostrato. D’ altra parte, l’ incrocio può essere raggiunto per via diversa. Gli stami essendo lunghi e la superficie stigmatica vasta e glutinosa, il polline, portato sull’ ali del vento, potrà agevolmente fecondare il pistillo. Il vento s’ associa dunque agl insetti nell’impollinazione a distanza, può sostituirli con vantaggio, quando, per avventura, vi fosse deficienza di questi instancabili predatori di nettare. Neppure è esclusa ogni probabilità di autofecondazione. La di- rezione leggermente obliqua del fiore, la lunghezza degli stami uguale o maggiore di quella del pistillo, la fertilità dello stame sincrona a quella del pistillo e dell’ ovulo, sono altrettante condizioni che pur rendono possibile l’autogamia. Per la duplice adattazione all’ incrocio a mezzo degli insetti e del vento, l allogamia di cosi segnalato vantaggio nella conserva- zione della specie, deve pur regnare sovrana nelle nozze dell’ Ery- ihronium. A raggiungerla, avrà prevalenza |’ entomofilia o l’ ane- mofilia, a seconda del variare delle circostanze esterne durante il pe- riodo di fioritura. SPIEGAZIONE DELLA TAVOLA I. Fig. 1. Petalo col nettario ^ alla sua base interna. Fig. 2. Base di u È usò e _nettario n ingranditi. A. Altra forma di nett Fig. 3. Sezione orizzontale üi petalo, nella regione di sviluppo maggiore del nettario. a Id. più ingrandit €, cellule annaa el, cellule con clorofilla; n, regione nettarifera del parenchima Fig. 4. Sezione vertica g se petalo, nella regione del nettario, tra la nervatura mediana e late- rale; c, el, n, come alla fig. Fig. 5. Forme diverse di pcs del nettario: a, scelte con protoplasma were game domi: b, con succo zuccherino dominante; c, totalmente occupate dal nett 20 A. BORZÌ, Sporidi sorediali di Amphiloma murorum, KÖRB. Nota di A. Borzi. Nella occasione di alcune ricerche sulla distribuzione e sullo sviluppo dell’ Hormidium varium (frequentissima specie di Ulotri- chiacea terrestre che allo stato unicellulare fornisce ad un grande numero di Licheni quella sorta di gonidi verdi che comunemente soglionsi identificare con specie di Pleurococcus, Protococcus , Cystococcus, ecc.), rinvenivo dei soredi di Amphiloma murorum Körb. in condizioni tali di svolgimento da meritare che io spenda qui qualche parola in proposito. Come è noto, i soredi sono degli organi di riproduzione agamica proprî a quasi tutti i Licheni e che dalle spore differiscono, non solo per la loro complessità ed origine, ma sopratutto perchè esclusiva- — mente costituiti dagli elementi vegetativi del tallo. Ogni soredio à 1 formato di due parti: di un nucleo di elementi appartenenti all'alga | nutrice, e di un sistema di ifi abbondantemente ramificati, che ai precedenti strettamente si addossano, cingendoli da ogni dove, for- | mandovi torno torno un denso e continuo inviluppo. 4 In tempo di siccità i soredi rimangono immutati allo stato di vita latente. In molti Licheni Eteromeri a gonidi verdi, se l'invi- luppo sorediale è formato da più strati d’ifi, le serie ifiche super- - ficiali inspessiscono la lor parete; a volte questa prende una leggiera tinta bruniccia. Il contenuto degli ifi sottostanti, perduta la sua normale pastosità, si rapprende e assume l'aspetto di una massa © grigiastra, omogenea, più o meno debolmente refringente. Con tal mezzo all'alga nutrice, tenacemente com’ è avviluppata e imprigio- nata dagli elementi del parassita, resta assicurata un’ efficace difesa specie contro l evaporazione: condizione questa essenziale alla sua . conservazione. Sotto questo riguardo assai istruttivo è lo esame di | $ v MT | | SPORIDÎ SOREDIALI DI AMPHILOMA MURORUM, KÖRB. 21 parecchie specie di Licheni frequenti nei paesi meridionali special- mente in località esposte per molti mesi dell anno a prolungata siccità; singolarissimo è il loro comportarsi durante la sfavorevole stagione ed i calori estivi cui resistono lungamente senza il più lieve pregiudizio. Durante questo tempo compiesi su vasta scala la disseminazione e diffusione dei soredi. Al sopraggiungere della stagione umida i soredi rapidamente si svolgono: il plasma degli ifi, ormai diluito e rammollito dall’ umi- dità ambiente, acquista la primitiva attività vegetativa. Esaminati in tali condizioni i soredi dell Amphiloma murorum anzichè am- pliarsi per copioso e continuato incremento degli ifi periferici, come è il caso normale degli omonimi propaguli dagli altri Licheni, da- vano direttamente origine a piccoli elementi sferoidi od ovali, misu- ranti da 2-4 micromillimetri. Per la struttura, per il colorito tali corpi non differivano dagli articoli degli ifi costituenti l’ inviluppo del soredio e svolgevansi alla sommità e lateralmente a questi nella maniera dei conidî o di altri simili organi di formazione acrogena. Appena formati, essi isolavansi facilmente staccandosi per la base e si disperdevano nell’ acqua. | Cotesto esame veniva da me fatto in una giornata d’abbondant | pioggia durante ricerche su lo sviluppo dell’ Hormidium varium su detto, scegliendo ad argomento di studio dei saggi di cotest alga provenienti dalle vecchie tegole di un fabbricato attiguo al labora- torio. Su tale substrato l'alga cresceva in grande copia associata a considerevole quantità di soredi di Amphiloma, tanto allo stato filamentoso come in quello protococcoideo. La identità di quest'ultima forma di sviluppo coi gonidi esistenti all'interno dei soredi non poteva allora lasciare il menomo dubbio, riuscendo in tali condizioni agevole il seguire separatamente lo svol- gimento di ambo questi elementi. Nulla. dirò delle particolarità di siffatto sviluppo, formando ciò argomento di speciale lavoro algolo- gico cui attendo da parecchio tempo. 22 A. BORZÌ, ^ 3375 S a x id ORE US Limitandomi per ora a dare qualche cenno intorno allo svolgi- - mento dei descritti elementi derivati dagli ifi sorediali, ricorderò anzi tutto come essi sieno suscettivi di germinare appena pervenuti in prossimità di una cellula isolata di Hormidium o di un filo della medesima alga. La germinazione compiesi in maniera semplicissi- ma: ogni cellula emette da un lato un sottile filamento, il quale iosto ramificasi e giunto in contatto colla parete della cellula nu- trice, vi si addossa ela cinge completamente da ogni dove. Se trat- tasi invece di un filamento dell’ alga suddetta, il germe |’ avvolge inviluppandolo strettamente torno torno. Singolari ed evidentissimi sono gli effetti del parassitismo degli ifi sull’alga. Se il parassita svolgesi in. contatto a cellule isolate, queste a prima giunta, sembra non risentano alcun pregiudizio; s'accrescono però rapidamente in volume, indi per successive divisioni il contenuto loro si scinde in 4-8 cellule figliali e ne deriva un denso cumolo di elementi che mutuamente si premono e costituiscono l’ ordinario nucleo verde del giovane soredio. Il subitaneo aumento in volume della cellula nu- trice è certamente provocato dal contatto del parassita. Cotesto ac- crescimento è infatti più grande e più rapido verso quel lato della cellula nutrice, in cui eventualmente gli ifi si sono cominciati a svolgere ed a emettere maggior copia di ramificazioni. Questo caso venne da me osservato una sola volta. Pervenendo un filamento germinale in contatto ad un articolo qualunque di un filamento isolato di Hormidium, l'articolo stesso si. 1 comporta come se si trattasse di una cellula isolata della stessa alga; 3 si ingrandisce cioè, quindi staccasi e si divide in 4-8-16 cellule figliali protocoecoidee. Il filamento allora di spezza in due porzioni distinte. A Lo sviluppo del parassita sovente però segue non solo a spese della cellula originaria, trasformata ormai in un cumulo di elementi pro- tococcoidei, ma anche col concorso degli articoli successivi dello. stesso filamento che esso tosto invade. E questi parimenti, nella pri - mitiva maniera, aumentano di volume, isolansi e quindi si trasfor- mano in un nuovo cumulo di cellule protococcoidee. Così accrescesi à poco a poco il volume del nucleo sorediale. | SPORIDÎ SOREDIALI DI AMPHILOMA MURORUM, KÖRB. ^ ag t - Cotesta forma di sporule presso I’ Amphiloma murorum non è stata, per quanto io sappia, ancora avvertita da alcuno; nè in altri Licheni ci è finora noto che gli ifi costituenti i soredî sieno suscet- tivi direttamente a svolgersi in organi analoghi a quelli da me accennati. Associati ai soredî e ad altre formazioni od organismi viventi sul medesimo substrato soglionsi bensì rinvenire i germi di non pochi micromiceti; il chè potrebbe facilmente indurci nello er- rore. Ad allontanare il sospetto che tali organi potessero appartenere a fungilli estranei al soredio o parassitici a questo, mi proposi delle indagini più accurate e segnatamente rivolsi la mia attenzione a reiterati e minuti confronti tra i soredî provenienti dalla germina- zione dei detti conidi e quelli normali ottenuti isolandoli da. talli adulti sorediiferi di Amphiloma murorum. Le continuate colture di Hormidium hanno di molto agevolato le mie indagini. Sicchè io non credo di poter dubitare sulla vera provenienza di quelle pro- duzioni vale a dire dei loro genetici rapporti coi soredi dell Am- philoma murorum. Debbo però notare che cotesta forma di mol- tiplicazione parmi non costituisca un caso generale e proprio a tutti i soredi di detto lichene. Frequente bensì apparisce il fenomeno al sopraggiungere della stagione umida, appena trascorso il periodo d’estivazione: il più grande numero di soredi da me esaminati da- vano allora luogo a sviluppo di siffatte sporule. E probabile che nei paesi o nelle località ove cotesta fase di vita latente è di durata assai breve, o manca a dirittura il fenomeno da me descritto oppur non abbia luogo. Le riferite osservazioni ci porgono nuova conferma di fatti che assai frequenti occorrono presso altri Funghi e segnatamente negli Ascomiceti, dove accanto alla costante e caratteristica fruttificazione ascosporica sogliono rinvenirsi, alternandosi nella loro azione, pa- recchie diverse forme di organi di riproduzione agamica. Il caso da me cennato è poi importante per la speciale ubicazione dei de- scritti sporidi. Somiglianti agli spermazi per forma ed origine, essi non possono evidentemente con tali corpi esser confusi, perchè su- 24 |. F. MORINI, scettivi di germinare immediatamente appena isolati. Germinando = liberamente ed in assenza dell’alga nutrice, lo sviluppo del filamento ` germinale, si arresta di buon'ora; posti invece in condizioni favo- revoli essi trasformansi in piccoli glomeruli d’ifi, aventi i caratteri di nuovi soredi. Il particolar modo di comportarsi allora dei fila- … menti sporidiali in contatto alla cellula di Hormidium, conferma pienamente per altra via, e con mezzo assai più agevole, tutti quei dati e fatti ai quali si appoggia la odierna dottrina del parassitismo dei Licheni. Messina, maggio 1886. Ricerche sopra una specie di Aspergillus Nota del D Fausto MORINI. (Tav. II.) Il fungillo, oggetto di studio della presente Nota, si sviluppò P nella primavera dello scorso anno, alla superficie inferiore od esterna del fondo di un mastello dimenticato da molto tempo in una serra . di un giardino di città. i É evidente che per tale speciale ubicazione, il fungo si sarebbe - sempre occultato alla mia osservazione. Ciò che mi diede occasione- alla sua scoperta, fu lo sviluppo sullo stesso mastello, ma in luogo appariscente, di un imenomicete: nella faccia interna della parete di detto -vaso, alquanto sopra della pochissima acqua che ancora rimaneva, rimarcai la vegetazione di un Agaricino, la quale attirò tosto la mia attenzione. Mentre io esaminava tali funghi che poi riconobbi spettare alla specie Coprinus Digitalis FR., ed osservava. che il legno su cui erano insidenti mostravasi molto rammollito e sgretolavasi facilmente fino a più della metà del suo spessore, fatto Me SN BE MAT Yol. us TEE TEA è Last ME SA ARE Lv MU A KA = ALACRES SES: DUNT J uit A : T j SU Os RAM Vp E d 2 E A re d sl (e tie ME In A Ve N E \ : y | RICERCHE SOPRA UNA SPECIE DI ASPERGILLUS 25 questo che poi vidi essere collegato all’ infiltrazione di numerosi ifi incolori e septati che si diramavano più o meno lassamente in tutti i punti della zona legnosa occupata dai Coprini, volli esaminare an- cora la superficie inferiore del fondo, il quale, come ognun sa, in detta sorta di vasi dista pochi centim. dal suolo. La prima cosa che mi si offerse allo sguardo fu un sottile indumento reticolato, una specie di densa ragnatela giallo-bruna, che si estendeva su gran parie di detta superficie e quivi era adesa: tale indumento mostravasi formato da tanti filamenti insieme intrecciati, di varia- bile grossezza, costituiti generalmente da ifi miceliali fascicolati, cioè insieme allineati e congiunti in vario numero, colorati in giallo e septati; talora però osservai ifi semplici, liberi. Insidenti su questa forma miceliale filamentosa, che riferii al- l Ozonium auricomum, trovai alcuni piccoli cespuglietti di un bel ceruleo, occupanti ognuno una base di 2 o 3 mmq., formati da tanti stipiti filamentosi bene visibili ad occhio nudo, di un color ceruleo pallido, tutti diretti verso il suolo, non ramificati, a decorso irre- golarmente flessuoso e sviluppati da un denso intreccio miceliale pres- sochè incoloro. Tali ciuffetti erano ben poco aderenti all’ Ozonium: e non solo osservai una completa indipendenza, ma ancora una no- tevolissima differenza fra gl’ ifi miceliali dell’ uno e dell'altro fungo; per cui, prescindendo pure da quanto si conosce intorno alla meta- genia di alcuni Ozonium, non potevasi in alcun modo supporre trat- ` tarsi di una forma metagenica gonidiale dell’ Ozonium anzidetto. Colla lente, ciascuno di detti stipiti mostravasi cilindraceo e rico- perto da numerosissime minute granulazioni peduncolate, le quali erano più addensate nella porzione terminale. Misuravano in lunghez- za circa 6 a 9 mm.; alla base il loro diametro era di 105-150 g, nella porzione terminale, 32-40 y. Ciascuno stipite è costituito da una compatta aggregazione di tanti ifi, secondo l’asse longitudinale di questi; gl’ ifi sono insieme sì densamente stipati, che dovetti ricorrere ad una soluzione piut- tosto concentrata di potassa onde facilitarmi l'osservazione di essi. * 26 F. MORINI, In generale, l'aggregazione non si effettua in modo che i filamenti risultino l'uno all’altro addossati rigorosamente nel senso anzidetto; infatti ben di rado è dato seguire per tratto alquanto lungo il corso dei singoli ifi superficiali, poiché per piccoli mutamenti di direzione di questi, avvengono incrociamenti o sovrapposizioni parziali. Ag- giungasi, che spesse volte alla superficie si osservano filamenti, i quali non partecipano per tratti più o meno lunghi a tale stretta unione e poscia, o tornano ad internarsi nel fascetto, oppure si allontanano da questo e costituiscono un peduncolo fruttifero. Partendo dalla sua base, il fascetto va lentamente diminuendo in grossezza pei numerosi ifi che da questo si distaccano onde costi- tuire i pedicelli fruttiferi; e mentre in parecchi casi, questi origi- nano nel modo anzidetto, il più delle volte sono costituiti dag! ifi superficiali o subsuperficiali. I filamenti sporiferi presentano un con- tenuto protoplasmatico omogeneo, sono alquanto più grossi degl’ ifi che compongono il fascetto e sono per regola incurvati verso la sommità dello stipite; sono lunghi 25-130 &, larghi 6-7 x, e di- minuiscono in lunghezza procedendo dalla base all’ apice di questo; con eccezione degl’ ifi fruttiferi più corti, osservasi in tutti gli altri un setto trasverso poco lungi dal punto in cui si distaccano dal - fascetto. Verso l'estremità, questi filamenti si restringono bruscamente ed il protoplasma quivi scompare quasi tutto; e dopo un tratto di pochi micromill., tale restringimento, separato dalla rimanente parte dell’ ifo mediante un sepimento, si rigonfia in una specie di vescichetta globulosa , misurante 5-6 !/, v. di diametro, sulla cui superficie si erigono numerosi basidi ovoidali, lunghi 7-8 », larghi 5-6 !/, x, ciascuno dei quali porta al proprio apice un verticillo di 8 a 12 esili sterigmi cilindrici, quasi lineari , lievemente incurvati verso l interno, lunghi 10-12 y, larghi 2-2 1/,u. Alla sommità di questi, ha luogo la formazione delle spore, le quali si dispongono in tante piccole catenelle semplici e poco stabili: gonidi piccolissimi, ialini, ovato-ellittici, lunghi 4-5 n, larghi 1 eh complesso di cia- FARO HER TERR PRETE ee Ze ORLO ONE cct cM Qe ai MORE ER ý NAN € RICERCHE SOPRA UNA SPECIE DI ASPERGILLUS 21 scuna sporificazione, raffigura una specie di capolino ceruleo pallido, globuloso, un po'depresso parallelamente all'asse trasversale; il diametro trasversale è di 38-46 u, il longitudinale, 30-36 x. In non pochi stipiti potei contare fino a oltre 140 capolini. 5 Lo stroma dal quale originano i singoli stipiti ora studiati, con- sta di filamenti septati, quasi incolori, molto più esili degl’ ifi com- | ponenti i fascetti: in alcuni cespuglietti mostrasi formato attorno ad un insetto, ridotto ora a pochi avanzi chitinosi. Come vedremo più sotto, io intrapresi molte culture di questo fungillo, ma non potei ottenere altra forma che la gonidiale anzi- detta; quindi sotto questo rapporto le mie ricerche sono pur troppo incomplete. Nell’ ordine degl’ Ifomiceti vi è un sol genere le cui specie pre- sentano esattamente i caratteri della sporificazione ora descritta : intendo alludere al gen. Sterigmatocystis Cram. Ma, com’ è noto, uno dei principali dati caratteristici delle Mucedinee si è il presen- tare sempre gl ifi fruttiferi liberi ed i filamenti miceliali insieme lassamente intrecciati, mai collegati in uno stroma; sembrerebbero fare eccezione alcune specie di Penicillium (P. glaucum, P. bicolor, roseum), le cui var. Coremium e Coremioides presentano gl'if fruttiferi uniti in tanti fascetti; ma qui l'aggregazione è affatto accidentale ed è ben altrimenti che compatta. Stando dunque alla sola descrizione morfologica ora esposta, il fungillo in questione dovrebbe necessariamente ascriversi alla fami- glia delle Stilbee, distinta appunto da una compatta unione degl ifi fertili in fascetti stipitiformi; e siccome niuno dei generi inclusi in queste, presenta una simile sporificazione, così necessariamente s’im- porrebbe la fondazione di un nuovo genere; non osterebbe a questo, il presentare il nostro fungo sporificazione identica a quella caratte- ristica del gen. Sterigmatocystis, perchè non poche forme di Stilbee trovano il loro riscontro in specie a filamenti liberi, sia Mucedinee che Dematiee. Ma un’altra via ci si presenta onde interpretare la nostra forma 28 F. MORINI, LS fungina, via che non è esclusivamente circoscritta all’ arida ed in- feconda descrizione dei caratteri morfologici, arida ed infeconda perchè isolata, non collegata cioè alle circostanze esteriori, dall'a- dattamento alle quali dipendono le svariate metamorfosi degli organi esterni: solo questa legge generale che va considerata come il fon- : damento della metamorfosi degli organismi, od in altri termini solo lo studio dei rapporti intercorsi fra il fungillo in esame e gli agenti esterni, ci potrà spiegare se non con certezza assoluta, almeno con . molta probabilità, il carattere morfologico da quello mostrato. Innanzi tutto, reputo necessario riferire i risultati delle culture intraprese in gocciole nutrizie su vetrini portoggetti entro la ca- mera umida. La seminagione dei gonidi diede origine ad una vege- tazione mediocremente abbondante e subito nella prima generazione E verificossi che gli stipiti filamentosi si rizzavano quasi perpendico- larmente sul substrato. Trasportai i gonidi, ottenuti in questa prima vegetazione, in una gocciola nutrizia fresca, lo stesso feci coi gonidi formati in questa seconda cultura e ripetei molte volte tale opera- zione; in tal modo ebbi opportunità di studiare un buon numero i di successive generazioni. Già alla terza od alla quarta volta, la | connessione degl'ifi componenti gli stipiti tendeva a farsi meno intima, mentre il micelio era diventato molto effuso, ed alla nona . era diminuita notevolmente; però, quantunque prolungassi le culture | a fino all undecima generazione, non mi fu dato di notare ifi liberi, : + . Solo constatai come la lunghezza degli stipiti era diminuita di più | E del terzo. In base a tale progressiva diminuzione, con tutta proba- | bilità si puó ammettere che se io avessi continuato à produrre nuove generazioni, avrei finalmente potuto osservare il completo isolamento. degl ifi fruttiferi. À Ciò premesso, l'ambiente nel quale il fungillo si è sviluppato, presenta questo di speciale, che è quasi interamente chiuso e non comunica coll’ esterno che mediante anguste fessure formate da lievi ineguaglianze esistenti nel pavimento 0 nel bordo inferiore della | . parete laterale del mastello: un’ oscurità notevolissima doveva dun- 2 | N RICERCHE SOPRA UNA SPECIE DI ASPERGILLUS 29 que regnare in esso, perocchè quel po’ di luce che vi penetrava non aveva altro veicolo che dette fessure. Per questa particolare posi- zione della sorgente luminosa, il fungo fu obbligato a svilupparsi in senso inverso a quello che avrebbe seguito se si fosse trovato in condizioni normali di luce, cioè colla parte sporifera rivolta in basso, verso la sorgente luminosa. Questo eliotropismo positivo degli stipiti fruttiferi ci spiega ancora la considerevole lunghezza di circa un centimetro raggiunta da questi. Facilmente poi s’ intuisce che l'aria confinata sotto il fondo del vaso, oltrechè molto umida, presentasi poco ossigenata in causa dell’ esteso sviluppo dell’ Ozonium congiunto all’ impossibilità di un efficace rinnovamento di tale atmosfera. Dunque, posizione della sorgente luminosa, radiazione sì defi- ciente, aria quasi del tutto immota ed ossigenazione scarsa, si pos- sono riguardare con molta probabilità, come le condizioni che hanno dato origine alla forma fascicolata descritta, riportandoci però ezian- dio ai risultati ottenuti dalle ‘culture, i quali, sebbene imperfetti , propendono ad affermare che il grado di costanza dell’ aggregazione degl’ ifi costituenti gli stipiti, quantunque molto elevata, è tutt'altro che fisso. Due sono i modi coi quali il fungillo potrebbe aver rea- gito a dette condizioni: o coll’ unire gl’ ifi fruttiferi in lunghi stipiti filamentosi, oppure il micelio avrebbe sviluppato verso la luce tante specie di esili gettate filamentose, attorno alle quali si sarebbero organizzati i capolini sporiferi. Amendue plausibili queste supposi- zioni, io inclinerei per la seconda. j In base a tali considerazioni, è lecito formulare l’ipotesi che la nostra specie si è propagata per numerose generazioni successive nella descritta sua naturale ubicazione, per cui dallo stato di sem- plice Mucedinea, si è iniziata ed è andata sempre aumentando d’in- tensità o l unione degl'ifi fruttiferi, o la formazione delle gettate miceliali, unitamente alla modificazione del micelio filamentoso in uno stroma. La disseminazione dei gonidi, i quali cadevano e re- stavano inerti sul pavimento, era certamente effettuata da non pochi animaluzzi che vivevano entro la tela di Ozonium. 30 F. MORINI, Non mi nascondo l’ obbiezione che può essermi mossa intorno al metodo tenuto nelle mie culture, intraprese cioè in condizioni di nutrizione molto differenti da quelle trovate dal fungo sull’ Ozonium: non parmi però che essa possa diminuire il valore della conseguenza biologica dedotta da tali culture, riguardando come un’ alterazione patologica di sviluppo, determinata dalla nutrizione anormale, la marcata tendenza alla disgregazione degl’ ifi componenti i fascetti. Quanto sono venuto esponendo sulla vita del fungillo in esame, conforta il mio asserto. Come illazione di quanto precede, conviene completare la siste- matica del nostro fungo: a parte, che questo potrebbe costituire una specie nuova pel colorito speciale degl’ ifi fruttiferi e dei capo- lini gonidiali, nonchè per diverse particolarità specialmente nella sporificazione, credo si debba escluderlo dalle Stilbee e piuttosto ri- guardarlo come una specie di Sterigmatocystis. Ma questo genere presenta grandissima affinità col genere Aspergillus, sia se si con- sidera la sola forma conidiale o l'ascofora; le specie di Sterigma- tocystis e di Aspergillus finora seguite nel loro sviluppo, danno origine a forme ascofore quasi uguali, le prime a sclerozi ascogeni, | le seconde, alcune a periteci (Eurotium), altre a sclerozi ascogeni ; senonché, la S. nidulans studiata dall’ Eidam, costituisce la fase di — transizione fra gli Ewrotium e gli sclerozi ascogeni, mancando essa di tipici sclerozi. Infatti questi subito dopo la loro formazione sono capaci di sviluppare le ascospore. Referendoci poi alla forma goni- diale, abbiamo che il carattere della diretta od indiretta (mediante gli sterigmi) sporificazione dei basidi non può stabilire un limite netto, perchè non è molto difficile osservarvi fasi intermedie. Per questo duplice ordine di fatti, tanto nella sistematica delle sole forme gonidiali ( quanto in quella delle forme ascogene, mi parrebbe più opportuno ritenere un unico genere, che rappresenta per una parte una unità - di tipo nella forma gonidiale, per l'altra un unità di tipo nella for- ma ascofora. Per ragioni di anzianità M delle quali non si conoscono i relativi frutti ascofori), | ; sì potrebbe conservare il mia 7 a dii FE EA NR T RICERCHE SOPRA UNA SPECIE DI ASPERGILLUS 31 gen. Aspergillus: s'intende come nei funghi imperfetti questo riu- nirebbe in sè ancora le specie di Sterigmatocystis; nelle forme asco- fore comprenderebbe gli Eurotium e gli Sclerozi ascogeni. Lontanissimo poi dal voler menomare I’ importanza che ha nella sistematica degl Ifomiceti la famiglia delle Stilbee, non puossi però disconoscere come in base alla storia dello sviluppo della specie in discorso e pei risultati che si ottengono istituendo confronti fra molte specie di Stilbee per una parte, di Mucedinee e Dematiee per l’altra, non solo, ma per la natura della caratteristica di queste famiglie, emerge nel modo più evidente la strettissima parentela che vincola le Jalostilbee colle Mucedinee e le Feostilbee colle De- . matiee, per la quale, gl’Ifomiceti ad ifi fruttiferi liberi, si collegano alle Tuberculariee. Però in molte Stilbee, il carattere degl’ifi fruttiferi strettamente fascicolati, perfezionato e trasmesso attraverso un numero indefinito di generazioni, ha raggiunto grado tale di stabilità e di costanza che giustifica pienamente l istituzione di tale famiglia sì utile nella sistematica degl’Ifomiceti. D'altra parte, tutto l'ordine degl'Ifomiceti, unitamente agli Sfe- ropsidei, ai Melanconei, ha un significato affatto provvisorio, essendo destinato a scomparire nella serie Ascomicetica; per cui nella di- sposizione di questi funghi imperfetti, l’istituzione dei singoli gruppi fondata sulla reciproca affinità fra questi, conviene soddisfi ancora ad una condizione non meno importante, non meno necessaria, cioè alla comoda, facile determinazione di detti fungilli. SPIEGAZIONE DELLA TAVOLA II Fig. 1. > stipiti filamentosi veduti a piccolo ingrandimento; p stipite, c capolini gonidiali, x 35. Fig. 2. Porzione terminale di uno stipite, trattato con una soluzione di potassa; p stipite, e ca- polini, x 340. dae 3. Un capolino in sezione longit le ottica; f peduncolo, v vescichetta terminale di questo, b basidi, d sterigmi, s gonidi, > x 800.» ue RASSEGNE. Rassegne D.r Saint-Lager: Histoire des Herbiers. Paris, 1885. L'Autore principia col far osservare che la quistione dell'origine degli Erbari è rimasta per molto tempo in assoluta dimenticanza. E. Meyer, nel 1857, fu il - primo ad occuparsene in un capitolo della sua Geschichte der Botanik. L' anno. | seguente il prof. Caruel descrisse l' Erbario di Cesalpino, ed ultimamente i profes- sori Camus e Penzig pubblicarono una memoria sull’ Erbario Estense del sec. XVI, conservato nel R. Archivio di Stato in Modena. Sono questi i principali docu- | menti che possediamo sulla storia degli antichi erbari, e il D.r Saint-Lager, giu- | dicando che essi non ebbero la notorietà meritata, credette utile di farne il sunto, aggiungendovi il risultato delle proprie ricerche. Nelle prime pagine del libro, trattasi del significato avuto dalle parole « Herba- rium » e « Herbarius » prima del cinquecento, con tal titolo, per la coltivazione nei noti Capitolari di Carlomagno, l’ la quistione: « Chi inventò I’ signori Camus e Penzig per attribuire la priorità di tale invenz nondimeno |’ dalla fine del sec. XV, poichè, a parere suo, per compressione daterebbe dall’ mercato per permetterne l’ vien rintracciata con molta erudizione la storia del papiro, della pergamena e della carta fino ai tempi moderni. nologico degli altri erbari del sec. F. Girault (1558), desima epoca) e C. Bauhin (fine del sec. XVI). delle principali opere pubblicate - ed anche della creazione di giardini botanici sin dai tempi più - remoti. Dopo questi preliminari, che racchiudono la lista delle piante prescritte A autore passa a discutere arte di comporre un Erbario? » Rigettando l'ipotesi 4 del Meyer, secondo la quale Luca Ghini sarebbe stato il primo a formare un | erbario, il D.r Saint-Lager si associa invece pienamente alle opinioni emesse dai ione all’ Inglese . FALCONER, di cui Amato Lusitano ebbe occasione, a Ferrara, verso il 1545, di ammirare il ricco erbario, con piante cucite ed incollate su carta. Pur ricono- - scendo l’ Erbario di Falconer come il più antico che sia ricordato dalla storia, : Autore pensa che altre raccolte simili abbiano dovuto esistere sin — la conservazione di piante disseccate | epoca in cui la carta divenne abbastanza a buon ; uso a tale scopo. Quindi, in appoggio a detta opinione, — L'opera prosegue col trattare per ordine cro- — XVI, pervenùti a noi, cioè di Aldrovandi (1553), E Cesalpino (1563), Rauwolf (1560-1575), Erbario Estense (me- 4 | DM REEL TE Eu dé RTL STORE RASSEGNE. 33 Il primo ed il più importante, quello di Aldrovandi, è contenuto in 17 volumi e racchiude 5000 piante, le quali pur troppo dovranno ancora essere oggetto di studio particolare da parte dei botanici, malgrado il vantaggio che se ne rica- verebbe per la storia della Botanica. Nel capitolo consacrato a questo Erbario ed alla vita di colui che lo raccolse, sono messi bene in rilievo i meriti di Aldro- vandi verso le scienze naturali e la sua memoria vien calorosamente riabilitata. « On a si peu compris le earactére propre du génie d'Aldrovandi, » serive il D.r Sant-Lager, « qu'on s'est borné à faire imprimer treize volumes de sa Zoolo- gie et un volume de sa Dendrologie. Ses autres ouvrages, dont l' énumération oc- cupe 33 pages dans les Memorie de Fantuzzi sont restés inédits... Nous espérons que plusieurs naturalistes italiens s'associeront pour décrire la collection Aldro- vandienne et surtout l' Herbier qui intéresse l'histoire de la Botanique, d'abord parce qu'il est de plus ancien monument de l'art de conserver les plantes sèches, et ensuite parce qu'il offrira le tableau presque complet des especes végétales connues au XVI siéele et des dénominations qui leur étaient données. A tous les points de vue un tel travail fera honneur à celui qui l' accomplira et sera, en outre, un juste, et tardif hommage rendu au collectionneur infatigable qui, par son zéle désinteressé, pour la science, a obtenu a bon droit l' admiration de ses contemporains et mérite d'occuper une place éminente dans le cataloque des naturalistes dignes de mémoire ». L'erbario del medico lionese Girault (non Gréault, come si è scritto finora) comprende soltanto 313 piante, ed è quindi molto meno importante di quelli di Aldrovandi e di Cesalpino. Tuttavia esso può servire a provare che l’arte di comporre erbari era nota in Francia già verso la metà del sec. XVI, e forse anche prima, poichè da parecchie indicazioni biografiche sembra che quel Girault abbia seguito l'esempio del suo maestro, il celebre J. Daléchamps, il quale avrebbe già fatto una copiosa collezione (oramai perduta) di piante raccolte nel bacino del Rodano. Riguardo all’ Erbario di Cesalpino, l’autore porge un compendio dell’ Illustra- zione pubblicatane dal prof. Caruel, e con ragione fa risaltare il rimarchevole ordine sistematico col quale vi erano disposte le piante. Il rimanente del libro offre, oltre ad un breve cenno sull’ Erbario Estense, ampie informazioni sugli erbari di Rauwolf e di C. Bauhin, nonchè varie e nuove notizie biografiche e bi- bliografiche , le quali avremmo voluto riassumere, se la ristrettezza dello spazio ce lo avesse permesso: del resto l'Histoire des herbiers del D.r Saint-Lager, sarà già probabilmente nelle mani della maggior parte dei nostri lettori. Un’ opera simile era finora un desideratum per la storia delle scienze naturali, e dobbiamo esser grati all'erudito che la scrisse con tanta eleganza e dottrina. C. 3. Malpighia , anno I, vol. I. 34 RASSEGNE. ; R. v. Wettstein: Sopra nuovi organi secernenti resina nei funghi. — Verhand. der. k. k. zool. bot. Gesellsch. in Wien, XXXV, Band II, Halbjahr. 1886. ` E noto che alla superficie di alcuni funghi si osserva una secrezione resinosa; così ad es. nel Polyporus officinalis, sui periteci di una specie di Diplodia (se- condo Bauke) e su quelli di alcune specie di C/uetomium (secondo Zopf). Ma tale interessante fenomeno biologico non era ben noto nella sua genesi istologica; 4 importante è appunto sotto questo rapporto la comunicazione dell'A. Il fenomeno | € stato studiato in alcune specie di Polyporus (P. australis, P. laccatus ed altri). La secrezione della resina è determinata da ifi particolarmente configurati, i 4 quali terminano sotto lo strato resinoso che ricuopre il corpo fruttifero. La por- M zione superiore di questi ifi è globosa o clavata, e nei primi stadî di sviluppo è 3 ripiena di un liquido oleoso, giallo; dopo qualche tempo, all'apice degl' ifi, si 3 manifestano molte insaccature (Ausstülpungen) , per lo più in numero di 3 a 6, | le quali si ingrandiscono gradatamente e segregano un indumento resinoso che le 2 riveste interamente. Mentre il corpo fruttifero del fungo continua a svilupparsi, 3 una parte dello strato resinoso va disciogliendosi. Per riempire questa lacuna, | inferiormente ai detti ifi glandulari, nascono rami secondari, i quali si sviluppano 3 in modo uguale ai primi. À questa comunicazione preventiva, l' A. promette di far seguire la descrizione dettagliata delle particolarità ora accennate. F. MORINI. H. Dingler: Zum Schestelwachsthum der Gymnospermen — Bericht. 4 der deutsch. bot. Gesellsch., Band. IV, 1886, 2° Heft., p. 18-36; 4 Tav. I. Per quanto d'i nospermenstammes, München, 1882), compiesi per attività rigeneratrice di unica cellula piramidato-trigona posta al LI (uc ul Zu Fe ndole polemica non possiamo passare sotto silenzio questo nuovo : lavoro del Dingler, inteso a chiarire meglio la quistione dello accrescimento | terminale dei fusti delle Fanerogame. Occorre a questo proposito riferirsi ad un | precedente scritto dello stesso Autore (Ueber das Scheitelwachsthum des Gym- 4 dove la nota dottrina di Hanstein sulla costi- E tuzione dei meristemi terminali dei fusti delle piante superiori ci apparisce per E la prima volta efficacemente discussa colla scorta di accurate indagini. Secondo | gli studi del Dingler lo accrescimento terminale dei fusti delle Ginnosperme - FILE Me ET LI RASSEGNE. dE 35 sommo apice del cono di vegetazione, nella stessa maniera come presso le Pterido- fite. Lo esame di detta cellula terminale é cosa difficilissima; asportando mediante un taglio trasversale una esigua porzione del vertice del cono di vegetazione , sì riesce il più delle volte ad assicurarsi della presenza di tale elemento. E se la forma triangolare di esso non risalta sempre con perfetta evidenza, dalla sua relativa posizione e dalla disposizione delle circostanti cellule puossi sempre avere un indizio sicuro della sua particolare importanza istologica. Adoperando degli opportuni mezzi rischiaranti e facendo insensibilmente variare la distanza focale dell’ obbiettivo, si riesce anche talvolta a seguire l’intiero contorno della cellula in quistione e a scoprirne nettamente il vertice inferiore formato dalla confluenza delle tre faccie laterali. Tutti gli elementi del meristema terminale dipendono dalla indefinita attività rinnovatrice di sì fatta speciale cellula e nascono per con- tinuata segmentazione di essa mediante piani paralleli alle sue tre faccie laterali. Tali sono presso a poco le conclusioni cui è pervenuto il Dingler nel suo primo lavoro studiando l'asse embrionale delle Ginnosperme. Stabilito il precedente principio, le espressioni di pleroma , periblema e di der- matogeno, perdono il loro primitivo significato istegenico, e non rappresentano che una forma di incipiente differenziamento dei primi segmenti derivati dall’ elemento unico apicale, giammai uno stadio assolutamente ed esclusivamente primitivo dei tre tessuti definitivi dell’ asse adulto. Potendo la costituzione di un meristema terminale variare secondo la età del- l'organo (come ce ne ammaestra il confronto dei coni vegetativi di radici embrio- nali o di radicelle nascenti con quelli di radici adulte), le ricerche posteriori del Korschelt (Pniwasm. Jahrb. für wiss. Bot. XV, fasc. 4°) relative appunto alla struttura dei meristemi terminali di assi sviluppati non solo delle Ginnosperme, ma anche delle Angiosperme, aggiungono maggior valore agli stadi del Dingler generalizzando quei prineipii. L'ultima memoria del Dingler è in sostanza una splendita difesa del suo pri- mo lavoro contro gli attacchi e le obbiezioni di Percy Groom (Bericht. des deut- sch. bot. Ges. 1885, fasc. 8, p. 303). I nuovi ed efficaci argomenti addotti dall'A., la più parte avvalorati dai risultamenti di nuove indagini, e l'annessa tavola il- lustrativa, secondo a noi sembra, non lasciano più alcun dubbio sulla importanza degli studi del Dingler. Tuttavia crediamo assai commendevoli nuove ricerche estese specialmente ai coni di vegetazione delle Angiosperme, i quali, per le grandi difficoltà che presentano, non sono stati ancora sufficientemente studiati dal punto di vista della loro struttura. Del resto noi dividiamo pienamente la idea del chia- rissimo A, e prescindendo da talune considerazioni di analogia e dalle particolari ragioni meccaniche che presiedono alla disposizione delle foglie sull'asse, le quali 36 RASSEGNE. ' n sono senza dubbio nel caso nostro del massimo peso (1), addurremo a conferma di FER questa nostra convinzione, i risultamenti di proprie ricerche sulla struttara dei | i coni vegetativi assili di Pinus Pinea (2) i quali intieramente concordano con — quelli del Dingler stesso e del Korschelt. E Borzi. G. Licopoli : Sul polline dell Iris tuberosa L., e d' altre piante: Me- 3 moria — Estr. dagli Atti della R. Accad. delle Scienze Fisiche e Matematiche di Napoli. Serie 2°, Vol. II, 4°, p. 11, Tav. Ls 1 Napoli 1885. Nel polline dell' Iris tuberosa e di altre piante l Autore ha osservato un organo E vescicolare in forma di fuso, ripiegato a sfera o ad elice e che gli sembra costituito da una tenue membranella anista, la quale racchiude una sostanza in in parte À amorfa e di aspetto gelatinoso, ed in parte grandlare. Nel mezzo di quest’ organo È si trova un nucleo o nodulo che lo divide in due parti uguali e simmetriche. | Quando si pone il polline dell’ Iris tuberosa nell acqua. esso si gonfia, s' am- 1 plifica e scoppia; l'organo veseicolare in quistione è projettato esso pure, e 3 il pià delle volte pel primo, nel liquido circostante, dove si rigonfia dapprima in 1 una grossa bolla e quindi rapidamente si scioglie, lasciando o il solo suo nucleo ti privo di qualsivoglia invilappo, od un mucchio di granuli protoplasmatici che & 4 differenza di quelli della fovilla non sono agitati da movimento Browniano. Il N nucleo e questi granuli protoplasmatici però alquanto più tardi si sciolgono anche 1 essi. L' A. ha in oltre osservato quest’ organo in altre piante a prevalenza Mo- | nocotiledoni. (a majalis L., Hemerocallis fulva L., Hymanthophyllum 4 ^ (1) Secondo recenti ricerche dello SCHWENDENER (Sitzungsber. d. k. preuss. Akad. d. Wiss. È Berlin, 22 oct. 1885) il meristema terminale del fusto delle Ginnosperme possiede anche talvolta — 4 iniziali al suo apice. Riferebioni alla sua teoria della fillotassi, lo ScHwENDENER ritiene che non esista alcuna relazione tra la disposizione delle foglie ed il modo di divisione che gli elementi c apicali del cono vegetativo subiscono. (2) Cotesto principio à assolutamente inapplicabile alla. Sud! dei coni di vegetazione m È radici, dove effettivamente l'accrescimento ha luogo per virtù di un certo numero d' iniziali ora. 1 comuni ai 4-istogeni fondamentali del meristema, ora particolari ad alcuni di essi. Per quanto . differenti e spesso contraddittorii i risultamenti delle numerose ricerche delle quali è stata argo- mento la istogenia, delle radici, ciò si può affermare con sicurezza. Così rimangono maggiormente manifeste le differenze fra fusto e radice. Intanto sia detto per ora di volo: coteste differenze rap- i presentano secondo noi un fatto che trova la sua ragione nell'indole propria morfologica del fusto, che è, come si sa, un organo destinato a servir di sostegno alle foglie. (V. DELFINO, Teo- - rica generale della Fillotassi, Genova, 1883, P: 172): | RASSEGNE, ‘ 37 miniatum Spr., Antholysa bicolor Gaspar, Allium ursinum L. ecc.) nelle quali `. esso assume forme affusolate, semilunari ed elicoidali o più di rado rotonde. Nell Hymanthophyllum miniatum e nel Crinum submersum in oltre presenta colorazioni ben caratteristiche. Quanto all'origine di quest’ organo , l'Autore osserva che nel granello di polline « oltre al nucleo ordinario altro se ne forma contemporaneamente, il quale, ‘col crescere dalla cellula pollinica, s' amplifica ed assume l'aspetto di vescicola che pare terza membrana, però senza mai combaciare colla faccia interna della. endina. Si mantiene invece entro la massa fovillare ove assume i caratteri di organo vescicolare ». Nelle germinazioni artificiali l'organo in discorso non segue mai il budello pollinico e si scioglie nel suo posto originale, nel modo stesso come quando veniva projettato nell’ acqua per lo scoppio del granello. L'A. inoltre riferisce di avere, dopo compite queste ricerche, trovate tra i manoscritti inediti del Gasparrini una nota intorno a quest’ organo che egli propone di nominare ad interim organo vescicolare del Gasparrini. Questo è in sostanza il tenore della memoria del D.r Licopoli: a mio credere però cotesto preteso nuovo organo altro non è che il nucleo della cellula vege- tativa del granello pollinico (talora anche la cellula vegetativa stessa), la cui esistenza nelle piante Monocotiledoni è da lungo tempo dimostrata (Vedi STRA- SBURGER, Das bot. Pract. p. 496 e GuiGNARD Ann. Sc. Nat. Bot., VI Série Vol. XIII, pag. 26, dove è citata la Bibliografia antecedente). i I diversi stadii dello sviluppo di siffatto organo vescicolare, la sua struttura e la sua definitiva configurazione, corrispondono benissimo agli stadii successivi della cellula vegetativa del granello pollinico, perchè esso possa considerarsi co- me un organo diverso; e mi sembra che l’unica differenza di qualche importanza tra le osservazioni del Licopoli e quelle degli Autori precedenti sta in ciò che nei ĉasi qui in quistione la cellula vegetativa è anche nel polline maturo chiaramente visibile senza lo impiego di reattivi speciali. P. BACCARINI. O. Mattirolo: Sullo sviluppo e sulla natura dei tegumenti seminali del genere Tiu. Linn. — Estr. dal Nuovo Giorn. Botan. Ital., Vol. XVII, 1885, p. 289-319, Tav. xxx-xxxu. In questo lavoro l'A. si è proposto di stabilire il valore anatomico di quell' in- voluero speciale del seme del genere Tilia, che aderendo agli elementi tegumen- tali sottostanti solo in parte nell'area del calazio, se ne distacca in tutto il resto, ed intorno alla cui natura si erano sollevate quistioni che solo un accurato esame dello sviluppo e della struttura istologica» poteva risolvere. 38 si RASSEGNE. Per ciò che riguarda i primi stadi dell’ovulo e dei tegumenti, l' A. si riferisce a quanto è già noto intorno allo sviluppo degli ovoli anatropi, facendo notare soltanto che nel genere Tilia, quando l'integumento esterno ha già del tutto coperta la nocella, l'interno la lascia per buon tratto scoperta , e che in quello dei due ovuli di ciascuna loggia ovariana che costantemente resta infecondo, il sacco embrionale si riempie precocemente di numerosi granuli d'amido. L’ A. si occupa in ispecie delle modificazioni che hanno luogo in ciascun te=- gumento dopochè la nocella è corticata del tutto ed il sacco embrionale comple- tamente sviluppato. Nel tegumento esterno si distinguono di buon’ ora due regioni; l esterna, distinta dalla tendenza ad ispessire e suberificare le pareti delle proprie cellule; e l'interna in cui le cellule restano a pareti piuttosto sottili e ricche di cristalli tabulari e di druse di ossalato di calce. Le cellule della regione esterna del te- gumento, costituita dal suo strato superficiale od epidermico e dai prossimi sotto- stanti, perdono di buon’ora le proprietà mesistemali: e mentre specialmente per la pressione dei tessuti sottostanti accrescentisi sì vanno distendendo nel senso della tangente, modificano la natura della loro parete che si suberifica e presett- E. tano un processo di inspessimento tutto speciale. Sul lato interno della mem- . brana cellulare si formano delle protuberanze e dei rialzi che sporgono verso lo — interno della cellula e crescono rigogliosamente intrecciandosi tra di modo da riempire completamente, protuberanze, loro in a termine di sviluppo, il lume cellulare. Queste ad onta della loro grande variabilità, si possono riunire a seconda d delle loro dimensioni in due tipi: al primo del quale appartengono le protube- ranze a rami più grossi; al secondo quelle a rami più minuti e riuniti in un J intreccio così fitto da non potersi risolvere che a forti ingrandimenti. Nella | epidermide le cellule a protuberanze di ti po diverso alternano generalmente tra loro; negli strati sottostanti predominano le cellule e ramificazioni sottili. Le rea- | zioni mierochimiche , sulle quali lA. si diffonde, mostran sono suberificati del tutto. Quando questo riempire il lume cellulare, a pareti sottili, o che questi elementi processo di inspessimento è giunto a la parte del tegumento inspessito si distacca dall'altra sia che questa separazione avvenga per semplice distacco degli . elementi dello strato limitante interno, sia che avvenga per lacerazione delle loro * pareti laterali; estano in imn parte aderenti poi gli elementi di quest' ultimo, la in questo caso i cristalli contenutivi r all’ involucro che si distacca. A maturanza cui vera natura venne così messa in chiaro, durante lo sviluppo vi si erano formate per la distenzione provocata dal crescere degli elementi sottostanti. Lo sviluppo del tegumento interno è molto diverso dal primo. Infatti i suoi - RASSEGNE. a (UE 39 elementi che cominciano a differenziarsi solo dopo che quelli del primo hanno perduto la facoltà di dividersi ulteriormente si dispongono essi pure su due strati contigui, esterno ed interno, ed in un parenchima interposto. Gli elementi dello strato interno ed il parenchima interposto non subiscono modificazioni degne di nota; inspessiscono le loro pareti e vengono a maturanza restando compressi contro le cellule dello strato limitante esterno, che è divenuto lo strato ad elementi Malpighiani. L'A. descrive minutamente la struttura e la forma di questi elementi ed il singolare processo di inspessimento che avviene per deposito di materia cellulosica sulle pareti interne formando una vólta colla concavità rivolta all’ esterno, e che gradatamente, per mezzo di prolungamenti e processi lineari, sale verso l'alto della cellula fino ad obliterarne il lume del tutto. L'A. descrive in oltre l' apparire delle linea lucida caratteristica di questi elementi Malpighiani e segue per cosi dire col mezzo degli appositi reattivi il graduato inerostarsi di liguina delle cel- lule in quistione nella loro metà inferiore e pel tratto distinto dalla linea lucida. La lignificazione suddetta vi è dimostrata per mezzo di numerose chimiche rea- zioni tra le quali interessanti quelle dello Shatol e del Carbazol. Le sezioni si immergono per qualche minuto nelle soluzioni aleooliche, di questi corpi e poscia sì trasportano nell’acido cloridrico, dove gli elementi lignificati assumono ben tosto una colorazione violetto vinosa; il Carbazol in ispecie viene dall’ A. racco- mandato, perchè reperibile in commercio e privo del fetido odore proprio allo Skatol. In appendice e in confronto al genere Tilia viene pure esaminata la struttura di altri generi di Tiliacee affini. Così nel genere Corchorus Linn. il tegumento esterno non presenta più le speciali ramificazioni di materia suberosa che vi s'in- contrano invece nello strato del tegumento interno a contatto dell’ endosperma. Gli elementi a cristalli del tegumento esterno inspessiscono all' incontro la loro membrana per un deposito che procede dalle pareti laterali verso il centro fino a riempirle del tutto e che poi si suberifica. Le cellule Malpighiane hanno quivi lo stesso posto e la stessa struttura del genere Tilia. Nella Sparmannia africana Linn., il cui endocarpo è di consistenza lapidea, si nota una considerevole riduzione negli elementi meccanici dei due tegumenti ; riduzione che nell’ Elæocarpus reticulatus Ser. e nell’ Aristolelia Maqui Hérit. giunge sino alla obliterazione delle cellule Malpighiane. L'Entelea arborescens R. Brown presenta il tegumento esterno con cellule superficiali ad abbondanti druse di ossalato di calce, che alle muturità rimangono, al quale communicano la P. BACCARINI. | per distruzione delle pareti, alla superficie del seme, caratteristica lucentezza. 5 40 | NOTIZIE Notizie® Addenda ad Floram italicam Nella XLV continuazione delle Addenda nova ad Lichenographiam europæam il Nylander (Flora, 1886, p. 98, 99) descrive due nuove specie di Lecanora "m i la L. discernenda e castanomela. x a nuova varietà di Heliotropium europeum fu trovata da Rigo a Torri Garda nel Veneto; il Borbàs descrive questa nuova forma (Oesterr. bot. Zeitschr.; 1886, p. 175) col nome di var. gymnocarpum. (P.) x Col nome di Onosma tridentinum R. von Wettstein descrive un nuovo Ono- sma trovato presso Verona (Oest. bot. Zeitschr. 1886 p. 179) e sarebbe un ibrido tra lO. echioides e l'O. :arenarium. (P) x In una gita botanica fatta nelle provincie di Messina e Catania, il D." Nicotra rinveniva la Zannichellia dentata W. in acque stagnanti presso Traina — specie del tutto nuova per la Sicilia. Scleranthus verticillatus Tsch. Il Prof. Arcangeli nella sua Flora italiana scrive che anche in Sicilia cresce lo Scleranthus verticillatus Tsch. (S. Delorti Gren. Io non è fin ora visto tale specie nell’ Isola; solo esistono er tom siciliani (nel mio erbario) con il no- e di S. annuus. L. var. nova? che o l infiorescenza caratteristica di essa, e dippiù ù, come in essa, ian: i rami e an con internodii allungati, foglie ui alla base, fiori piccoli, le lacinie Spe non conniventi dopo la. fiori- ra etc. Nessun caso faccio della esistenza d'un non rappresentino perfettamente la specie del Grenier, ma fra essa e il tipo linneano di S. annuus rimane più accertato che quella non è a disgiungersi da questo. (D T NICOTRA). ` (*) Sotto ag titolo saranno inserite brevissime indicazioni di Floristica attinenti all’ Italia, sia originali, sia raccolte qua e là da ap pubblicazioni. Daremo posto egualmente a tutte quelle comunicazioni, Fais originali, che per la brevità o importanza loro non potranno essere dues blicate nella prima parte di questo a. ^ riazioni di livello roba NOTIZIE ona 4] Althenia filiformis F. Pet, É noto come 1’ Althenia filiformis venisse per la prima volta raccolta da Huet de Pavillon nelle paludi salmastre presso Messina alla Lanterna. Più tardi, se- condo una comunicazione dell’Ascherson (Atti Soc. it, Soc. nat. XX, 263), il Ra- benhorst scopriva questa stessa pianta nel lago di Salpi in Puglia. A queste due dunque riduconsi oggi le sole note stazioni italiane dell’ Althenia filiformis, es- sendo stato dall’Ascherson dimostra o (N. Giorn. bot. ital. 1882, p. che gli c Prof. Parlatore dubbiamente riferiti a cotesta iiie hes gono S Ruppia spiralis, Dum. Tuttavia l'AZA. filiformis va ritenuta r più preziosa. Le ripe- tute indagini fatte in questi ultimi 30 anni da UR ER ar Tode, Citarda e da altri, e più recentemente da Seguenza, Nicotra e dallo scrivente, per rin- tracciarla nella medesima località di Messina sono state infruttuose. Nè si può dire che le indicazioni topografiche del sig. Huet sieno poco precise. Le fosse di acqua salmastra esistenti in quella località non sono in grande numero; era quindi facile esplorarle diligentemente. In esse cresce invece copiosamente la Ruppia spiralis. L'autorità di Ascherson esclude ogni sospetto che l'esemplare conservato nello Erbario di Firenze non abbia a riferirsi all’Althenia filiformis. Due supposizioni sba d'in- | sono possibili: o che il sig. Huet de Pavillon abbia commesso uno sbaglio dicazione; o che l’Althenia sia di poi scomparsa in quel punto. Quest’ ultima ipotesi è molto probabile, giacchè le pozze d’acqua salmastra sì sono man mano colmate, in seguito ad opere militari eseguitevi, e pochissime ne rimangono presentemente. Sicchè l'AZeh. filiformis è da cancellarsi dal novero delle piante siciliane ed il solo Lago di Salpi è l'unica stazione italiana di questa preziosa Ias zi Origine del Carbon fossile. Nel febbraio di quest'anno il sig* de la Moussaye faceva alla Società geolo- gica di Francia una comunicazione all'oggetto di recare fatti che tendono a mo- dificare I’ opinione del sig. Bre sulla origine del carbon fossile. i Il Breton opina che gli Rare di carbon fossile ripetan le loro origine da isole galleggianti, formatisi con Stigmarie, Sigillarie, Felci, Lepidodendri in bacini ove l’acqua pluviale s'è mischiata con la marina; isole, che acquistato un. certo peso, si son sommerse e coperte indi di sabbia. Il De la Moussaye fa notare la parte che le piante marine abbian potuto pren- dere nella formazione di tali isole, piante che mercè la loro decomposizione, de- terminata del mescolamento delle acque salse con le dolci, poterono dar campo allo sviluppo di altre. E questa necessità di ricorrere alla presenza di piante ma- Fine egli la trae dal fatto che nelle maremme attuali non si trovano d'ordinario piante del tutto galleggianti, ma piante fissate al fondo (Hydrocharis, Utricularia). Dalla probabile configurazione del suolo dell'epoca carbonifera e quindi dall as- senza di tempeste in essa epoca egli finalmente deriva la ragione della presenza di alberi che in certe miniere di carbon fossile vedonsi non rovesciati, e i casi di rovesciamento li spiega mercè i movimenti subiti dal suolo in ra alle va- r NICOTRA). US 42 PICCOLA CRONACA — CORRISPONDENZE Piccola cronaca Sl] NN — Il sig. Dr Pietro Voglino, assistente presso l'orto botanico di Padova è stato nominato Prof. di Scienze naturali nella R. Scuola Tecnica di Ancona. — Il sig. Dr F. Cavara è stato nominato assistente al Laboratorio Crittogamico di Pavia, occupando il posto lasciato dal DI" R. F. Solla. — Il giorno 18 settembre di quest'anno la Deutsche Botanische Gesellschaft terrà la sua quarta riunione generale a Berlino, in occasione del Congresso dei Medici e Naturalisti tedeschi, il quale ha pure luogo alla stessa epoca a Berlino — È uscito il secondo fascicolo della importantissima pubblicazione Flora. dell Ambra, che comprende le AU trovate racchiuse in questo interes- sante fossile. E un grosso volume in 4° con 13 tavole cromolitografiche, splendi- amente eseguite; e fu pubblicato dal D." ü Conwentz, a spese della Società dei Naturalisti di Danzica; il primo volume (Gimnosperme) vide la luce nel 1884, redatto dall’ Illustre Prof. Goeppert Corrispondenze Domande : 1.) Ho trovato spesso nell'autunno, degli esemplari di Cytisus Laburnum, che rifiorivano per la seconda volta, avendo nello stesso tempo dei fratti maturi: e | tale fioritura era rimarchevole specialmente, per essere le infiorescenze tardive terminali, non ascellari come all'epoca normale della fioritura. Tale fenomeno è già stato osservato altre volte, e sulla medesima pianta ? 2.) Sarei desideroso di sapere se fu già pubblicato qualehe cenno intorno alle sostanze zuccherine che si trovano nel muco gelatinoso, particolare ai concettacoli maturi delle nostre Falloidee indigene; e se sia già precisata la natura e ri im- portanza di tale secrezione. M 3.) Quale opera floristica si potrebbe consultare, per la Florula della micro- scopica Repubblica di San Marino? 4.) Da più tempo cerco invano procurarmi degli esemplari vivi à (o semi) della interessante Aracea Xanthosoma appendiculatum Schott. Sarei obbli igato a chi potesse darmi qualche indicazione in proposito. Prof. O. Penzie (Modena) mrt PPP LET BOLLETTINO BIBLIOGRAFICO Bollettino Bibliografico —— Lavori Botanici italiani © Trattati, Atlanti ecc. MoscHEnL. Elementi di Botanica descrit- tiva ad uso delle scuole secondarie. Milano, 1886, c. 263 incis. Anatomia, Morfologia, Fisiologia, iologia ARCANGELI G. 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Quale rapporto esiste fra la quantità di ambo queste materie che sono in tanta prevalenza nei fun- .ghi ? Dalle prem analisi chimiche instituite dal sig. C. Th. Mórner (Rendic. della Botaniska Sektionen af Naturvetenskapliga Studentsällskapet i Upsala, 13 apri- le 1886, nel Bot. Gé trbl. XXVII, pag. 130 e seg.) risulta che considerata = | la quantità della materia azotata digeribile, quella indigeribile sarebbe uguale a 0, 33 nell’ Agaricus campestris e Boletus edulis 0, 05 nell’ Agaricus procerus e Boletus scaber 1, 00 nella Morchella esculenta e nel Hydnum imbricatum 1, 50 — 2,00 nel Polyporus ovinus e Cantharellus cibarius Curioso è il confronto fatto dal Mörner del potere nutritizio di varie sostanze che servono all'ordinaria alimentazione dell’ uomo con quello dei funghi. Così un uovo potrà essere sostituito da Ag 0,28. di Agaricus campestris 1, 30 » Cantharellus cibarius 2, 05 » Polyporus ovinus Un chilogramma di carne dì manzo corrisponderebbe a Kg. 9,30 di Agaricus campestris » 67,00 » Polyporus ovinus Per la quotidiana alimentazione dell’ uomo Ses gr.) sarebbe in conseguenza necessaria la seguente enorme quantità di fang Kg 5, 70 di D campestris » 6,90 » Agaricus procerus > 9,90 » Boletus edulis (cappello) > 11,20 » Boletus edulis (stipite) » 14, 70 » Lactarius deliciosus $95, 30 » Cantharellus cibarius » 4l, 60 » Polyporus ovinus. Prof. A. BORZI, Redattore responsabile. ne wN at ER Re kt X 77 SSN ST «e a Sull’ambra di Sicilia. — Studj di O. Hrım e H. Cowwentz. E Sin dall'anno 1881, nel quinto volume (fasc. 1-3) degli Atti della Società dei naturalisti di Danzig uno di noi pubblicava un cenno sulle qualità fisiche e chimiche dell'ambra siciliana, e fu rilevato in tale lavoro, che la principale differenza fra questa ambra e quella proveniente dal Mare Baltico stesse nell'assenza completa, o nella piccolissima quantità d’acido succinico nell'ambra siciliana. Avendo avuto in seguito l'occasione di procurarci maggiore quantità di tale fossile, in parte sul luogo stesso (cioè a Catania), potemmo ripren- dere i nostri studi con materiale più abbondante; e nelle seguenti Pagine presentiamo i risultati di queste nuove osservazioni. A chi si dia ad osservare e confrontare l’ ambra siciliana con quella baltica, dà subito nell’ occhio la grande diversità del colore delle due sostanze. Mentre l'ultima presenta in generale soltanto delle tinte pallide giallastre, nell'ambra di Sicilia predominano colori più scuri e per lo più il rosso; e dove nei pezzi trasparenti del- l'ambra nordica ammiriamo un colore giallo dorato, che raramente passa all’aranciato, nell'ambra di Sicilia sono comunissime le tinte rosse in tutte le gradazioni; talvolta se ne trovano dei pezzi a colore rosso-granato così cupo, da sembrare quasi neri. L’ambra baltica poi spesse volte apparisce opaca, non trasparente, à causa della presenza in essa di minutissimi canaletti o microsco- piche cavità; e talvolta può assumere una tinta di creta calcare È Malpighia, anno I, vol. 1. Mo. Bot. Garden, 1599 e wo. — MALPIGHIA vo. HELM E CONWENTZ, ` bianca: l'ambra proveniente dalla Sicilia invece è quasi sempre | limpida, senza tali canaletti, e presenta, come segno assai caratte- - ristico, la ben nota fluorescenza in azzurro, verde, violetto o in 3 altre tinte miste. Tra le molte migliaia di pezzi d'ambra baltica da noi esaminate si trovarono solo alcuni campioni isolati che presen- ; ; 3 tassero una debole fluorescenza verde o bluastra; mai poi si rin- | ur venne un pezzo che mostrasse quel fenomeno in grado cosi distinto, È come la maggior parte dei campioni siciliani. Dei pezzi neri non sono rari a vedersi nell’ ambra di Sicilia, _ mentre mancano affatto nel fossile del Baltico. Tali pezzi neri hanno d consistenza un po' meno dura che i campioni chiari e trasparenti;. d hanno la frattura lucente, e sono inoltre distinti per un peso spe- - cifico maggiore: ne trovai fra essi alcuni col peso specifico di 1,125, E mentre la media delle ambre più chiare o rosse di Sicilia oscilla " fra le 1,056 e 1,068. Per questo rapporto non esiste gran differenza . fra l'ambra siciliana e quella baltica, avendo anche questa il peso specifico fra 1,050 a 1,095: ne fanno eccezione soltanto quei cam- pioni d'ambra baltica, che sono resi opachi per la grande quantità di canaletti interni, essendo dessi sovente così leggeri da gud CEDAR giare sopra l’acqua. "i = ’ Riguardo all’elettricità, alla durezza (da 2 a 2 !/, della scala di Mohs) ed alla forma della frattura, l'ambra di Sicilia non differisce ‚punto da quella baltica, ed è pure uguale per entrambe l azione : PS dell'acido solforico concentrato e dell acido nitrico. E: Riscaldata l' ambra di DT UMS = RES: ads sci RE Pan out E CEA CST Sa aa re ETE E POI MET Rd TET EI m È i SPES at DE TEIL Sicilia si fonde come quella baltica, senza. gonfiarsi prima; ma fondendosi esala un odore assai meno acre, che quest' ultima, di cui i vapori concentrati eccitano fortemente la tosse. Quella particolarità di irritare sensibilmente le mucose delle na- rici e delle fauci, ha la Sua causa nella presenza d’una sostanza nell ambra baltica, che non si trova (o si trova solo in piccolis- sima quantità) nell’ambra di Sicilia, cioè dell’ acido succinico. É NS Col riscaldamento, dall' ambra del Baltico si possono ottenere da 27 3 a 8°/, di acido succinico, mentre l ambra siciliana, trattata in | SULL'AMBRA DI SICILIA 51 ugual modö, non produce che acido formico, e, qualche volta, pic- cole tracce d'acido succinico. Negli assaggi fatti nel 1880 e 1881 sopra quattro campioni di ambra siciliana, se ne trovarono tre affatto esenti d’acido succinico ; nel quarto campione, che era più grosso e di qualità mista, ne risultarono appena 0,4 per cento. Le ricerche più recenti furono istituite ancora sopra quattro campioni, di cui tre di natura mista, di 6, 10 e 12 grammi. Per due dei campioni fu constatata l’assenza completa d’acido succinico: dal terzo se ne ottennero 0,12 °/,, e dal quarto 0,15 °/,. In tutti i casi invece nel distillato, che à reazione acida, trovai dell'acido for- mico. È confermato dunque il fatto che l'ambra di Sicilia non con- tiene dell’acido succinico, o almeno ne contiene soltanto piccolissime dosi (fino a 0,4 °/, al massimo) mentre l'ambra del Baltico ne pos- siede sempre delle quantità più ragguardevoli (3-8 °/,). I componenti inorganici trovansi nell'ambra di Sicilia presso a ‘poco nella stessa quantità, come nell'ambra baltica; sono 0,28-0,32 ?/, e consistono di calce, allumina, ossido di ferro, anidride silicica, acido solforico e cloro. -Nell ambra di Sicilia poi trovai dello zolfo, combinato con so- | stanze organiche; cioè, 0,52 °/, nei pezzi di colore rosso chia- ro, 0,67 °/, in quelli rosso-scuri, ed infine 2, 46 °/, nei pezzi neri. La dose così elevata di zolfo, combinato con sostanze organiche, è molto caratteristica, e sembra dipendere dal fatto che terreni sol- forosi e vulcanici per qualche tempo racchiudevano quell'ambra. | Riguardo ai mezzi solventi l'ambra siciliana si comporta in modo analogo a quella baltica. Sminuzzandola, se ne sciolgono 27 °/, nel- l'etere, 21 ?/, nell’alcoole, 32 °/, in una soluzione alcoolica di potassa. L'etere di petrolio non scioglie quasi nulla dell'ambra siciliana, mentre quella baltica cede ad esso 2 */,. La parte solubile in alcoole dell'ambra siciliana s ' intorbida colla | aggiunta di una soluzione alcoolica di acetato di piombo, e tale - intorbidamento non iscomparisce col riscaldamento. Anche colla A P kei e HELM E CONWENTZ, soluzione di nitrato d’ argento s'intorbida l estratto alcoolico del- l'ambra siciliana. Con una soluzione alcoolica di cloruro ferrico si ottiene dal me desimo un precipitato poco voluminoso; col cloruro di calcio non. í succede alcuna reazione. Tutte queste reazioni sono pressochè comuni all’ ambra siciliana ed a quella del Baltico. L'analisi quantitativa d’un pezzo rosso-scuro di ambra sicilia diede i seguenti risultati: Carbonio . . . . 77, 27 Idrogeno . . . . 9, 94 Ossigeno .. '.. 12, 12 Wo d n T Wo Da un'analisi simile, da me eseguita nel 1881 sull'ambra baltica risultarono invece e Carbonio . . . . 78, 63 Idrogeno . . . . 10, 48 Ossigeno . . . . 10, 47 Zolfo «i M. de Nell'ambra nera di Sicilia infine trovai .. 82, 30 . 9, 08 en Carbonio . . Idrogeno . . . La maggiore dose di zolfo in questa varietà nera dell amb siciliana certamente è in rapporto colla minore quantità di ossigeno, | col colore speciale e colla minore coerenza che la caratterizzano. Come già accennai negli Atti della Soc. dei Naturalisti di Danzig (vol. V, fase. 1-2), in occasione delle mie ricerche sull'ambra del Baltico, così sostengo pure adesso che lo zolfo combinato con m | terie organiche certamente non ha fatto parte in origine della co- . stituzione di quella resina, ma che vi “= HEERES N beata K P PP NUES Mis ; , : SULL'AMBRA DI SICILIA i LS e stato introdotto in forma di gaz solforosi o di liquidi riechi di zolfo, durante il lungo periodo (molte migliaia d’anni) della sua fossilizzazione. Così pure ritengo che anche la fluorescenza caratteristica ed il vivo colorito siano stati acquisiti dall'ambra siciliana soltanto dopo la secrezione e dopo il distacco dalla pianta madre, per l influenza del calore del terreno: e per questo si deve ben prendere in con- siderazione la vicinanza dell’ Etna. Considero come prova di questa mia supposizione il fatto che anche all'ambra baltica possiamo dare artificialmente un certo grado di fluorescenza, appunto riscaldandola lentamente fino al punto che la superficie cominci a fondersi, . Da queste mie ricerche rimane dunque stabilito, che l' ambra trovata in Sicilia differisce essenzialmente da quella reperta nelle vicinanze del mare Baltico, non soltanto per i suoi caratteri fisici, ma eziandio per le sue qualità chimiche, delle quali torno a rilevare la differenza nel contenuto d'acido succinico. Dopo tali considerazioni non è più ammissibile ritenere l'ambra siciliana identica (come finora era creduta) a quella baltica. In ge- nerale si può dire che col nome d’ambra, si confondano ai nostri tempi delle resine fossili del tutto eterogenee, che spesse volte non “hanno in comune che una certa somiglianza esterna. Per ciò il nome d'ambra ha perso il suo significato scientifico, e piü volte da ciò sono derivati degli equivoci, tanto nelle investigazioni preistoriche, quanto nelle relazioni di commercio. E da desiderare adunque che la parola « ambra » sia conservata soltanto come nome generico, al quale poi devono sottostare le varie specie, che finora sono soltanto in parte bene caratterizzate. Distinti mineralogisti anche ora alla vera ambra dànno il nome di Succinite. Proporrei di attribuire tale nome esclusivamente a quella resina fossile, quale si trova in forma tipica nella formazione terziaria del « Samland » nella Prussia orientale, e che è distinta : per contenere quantità assai considerevole di acido succinico. Il cam- po di diffusione di questa Succinite è alquanto esteso, raggiungendo 4. gc ; a 54 HELM E CONWENTZ, verso il Mezzogiorno fino le catene montuose della Germania media. Le resine fossili reperte nell'Asia minore, in Italia, in Spagna ed in altri paesi sono assai diverse dalla Succinite. Per l'ambra della Sicilia, quale è stata caratterizzata nelle pagine precedenti, propor- rei il nome di « Sömetite», perchè essa si trova principalmente nel bacino del fiume Simeto. O. HELM. II. Quantunque tutte le collezioni mineralogiche più importanti di Europa posseggano più o meno numerosi campioni d’ambra siciliana, tuttavia sono rarissimi i pezzi di questa, che racchiudano dei resti d'organismi. Hagen ed altri autori ne hanno descritto parecchi insetti; ma di vegetali finora un solo resto è noto dall'ambra di Sicilia. L’ il- lustre prof. Goeppert, al quale tanto dobbiamo per la conoscenza dei vegetali fossili, poco tempo prima della sua morte descrisse ed . illusiró dettagliatamente tale pianta, nelle memorie della R. Acca- demia dei Lincei di Roma (?) Egli credette di riconoscervi una foglia d'alloro, e la denominò « Laurus Gemellariana »; poi men- ziona che nello stesso pezzo si osservano alcune cellule parenchi- matiche, quali si riscontrano anche nella corteccia di Conifere. Non mi fu dato di vedere l'originale, che è conservato nel R. Museo dell’ Università di Palermo; per cui non sono in grado d’aggiungere altro alle osservazioni del mio dotto maestro. Avendo io impreso ed in parte già conseguito la continuazione della «Flora dell'ambra baltica», dopo la morte del prof. Goeppert, sentivo vivo desiderio di conoscere pure i resti vegetali racchiusi nell'ambra di Sicilia; ed allo scopo mi rivolsi ad un grande numero C) Sull ambra di Sicilia e sugli oggetti in essa racchiusi (Mem. della R. Acc. dei Lincei, CCLXXVI. Roma 1876). * SULL'AMBRA DI SICILIA $ CRE” di scienziati italiani. Ma il risultato fu quasi del tutto negativo, non essendo più stati scoperti che pochissimi avanzi di vegetali fossili in quella resina. Soltanto l| illustre sig. prof. Giovanni Crippa di Ca- strogiovanni mi inviò lo schizzo d’un vegetale racchiuso in un pezzo d’ambra conservato nel Museo di quella Cattedrale. A giudicare da quel disegno, trattasi di una foglietta brevemente picciuolata di forma bislunga, un po’ obliqua, ottusa o emarginata all'apice, della lunghezza di 15 mill. incirca e di 5-6 mill. di larghezza, e percorsa da una nervatura principale, mediana (foglia penninerve). Tenendo conto dell’ asimmetria mostrata da quell’ organo, lo crederei non tanto una foglia intera, ma una fogliolina (parte d'una foglia com- posta). i E difficile assai determinare più precisamente tale fossile, spe- cialmente per chi non ha visto l'originale: e per il momento potrei dire soltanto, che rassomiglia alquanto alle foglioline di qualche Leguminosa (Leguminosttes sp.) Oltre a questo, il sig. prof. Crippa riusci ad acquistare pure un altro pezzetto d'ambra con residui di vegetali, che poterono essere esaminati anche col microscopio. Le sezioni mieroscopiche sottilissi- me di tali residui mostravano un tessuto regolare, composto di ele- menti eterogenei. Vi sono caratteristiche delle cellule librose a sezione quadrata, che hanno le pareti molto inspessite, e sono ordinate in serie tangenziali. Fra esse giacciono altre cellule a pareti sottili, che corrispondono alle cellule cribrose ed al parenchima corticale. Inoltre vi si scorgono dei raggi midollari semplici, ed un solo strato di cel- lule, che scorrono in senso radiale. Da ciò risulta che quei residui appartengono alla corteccia d'una specie di Cupressinea o Tassinea, dacchè nella corteccia delle Abietinee la disposizione delle cellule del libro è diversa. È degno di nota che il mio collaboratore, sig. Consigliere Helm, in questa primavera ha fatto acquisto a Catania d'un altro pezzetto d’ambra, con minuti residui vegetali, i quali all'esame microscopico ci mostrarono una struttura identica a quella ora descritta. Da questo 56 | P. BACCARINI, fatto si può conchiudere con sufficiente certezza , che queste par- ticelle di corteccia non sono del tutto estranee, accessorie, ma ché appartenevano alla pianta stessa che produceva l'ambra. Sarebbe della massima importanza, di poter ritrovare ed esaminare anche dei residui di legno in quell'ambra, per poter determinare più pre- cisamente la pianta madre dell’ ambra siciliana. E per ciò rivolgo la più calda preghiera a tutti coloro che si interessano al nostro argomento, di voler concentrare la loro at- tenzione sopra i residui vegetali nell’ ambra di Sicilia, nonché di volercene dare comunicazione, qualora fossero riusciti a scoprirne qualche cosa. H. CoNWENTZ. La Peronospora viticola nel Settentrione d' Italia. Nota del Dottor P. BACCARINI. L'infezione della Peronospora viticola nel Settentrione d'Italia ha assunti in quest'anno dei caratteri cosi diversi dai soliti, che in . molti luoghi i viticultori hanno creduto e credono tuttora di tro- varsi di fronte ad una malattia indipendente del tutto da questo parassita. Nella Liguria, nel Piemonte, nella Emilia, nelle Romagne l in- fezione apparve molto precocemente ; prima, cioè, della fioritura della vite; ma, leggiera e sporadica, passò per qualche tempo inosservata ai più, fino a quando si videro, qualche giorno dopo la fioritura, i giovani acini avvizzire e cadere in gran numero. Anche allora que- sto fatto venne da taluno riferito al non essersi la fecondazione compita regolarmente in causa della stagione instabile e piovosa; da altri, ad insetti, poichè le foglie delle viti in molti luoghi erano + x N "X a. LA PERONOSPORA VITICOLA NEL SETTENTRIONE D'ITALIA 57 relativamente poco attaccate e, non ostante il deperimento dei grap- poli, vegete e verdi. Però chi avesse allora attentamente osservato, avrebbe potuto avvertire alla base dell’acino un anello di bianca efflorescenza, che era esclusivamente costituita da una fitta vege- tazione di gambetti conidiofori di Peronospora, i quali solo in quel punto riuscivano ad affiorare alla superficie del frutto. Ciò non ostante la presenza della Peronospora su queste viti venne ricono- sciuta universalmente soltanto più tardi, quando cioè si diffuse con maggiore intensità sulle foglie. Però oltre a questo modo di manifestarsi del parassita sui grap- poli, che (tutto chè in misura minore e solo in seguito ad una forte infezione delle foglie) era stato osservato anche. negli anni pas- - sati, in concomitanza con esso od anche indipendentemente, se ne osserva ora comune un altro più singolare e tra noi nuovo del tutto. | In molti luoghi infatti l'infezione peronosporica sulle foglie si mantenne sempre molto debole e non fu dato di osservare traccia alcuna di precoce caduta degli acini, i quali invece continuarono a svilupparsi e crescere normalmente sinò alla grossezza d' un grano di pisello ed oltre; e soltanto dopo divennero d'un tratto brunastri e mostrarono qua e là sulla loro superficie delle chiazze e delle ve- nature livide. La polpa del frutto è in tal caso sparsa essa pure di piccole macchie livide, generalmente più spesse alla sua periferia, le quali ben presto si fondono in un lividore solo. Non ostante una alterazione così profonda, l’acino tutto livido e raggrinzato resta nel maggior numero dei casi ben aderente al suo peduncolo; nè mostra alcun indizio di putrefazione come in altri casi avviene, mai suoi succhi divengono sempre più poveri e la sua consistenza maggiore - finchè si dissecca interamente in capo a qualche tempo. Questa in- | solita malattia dei vigneti venne in qualche luogo distinta dai viti- cultori col termine molto espressivo di Negrone 0 Negrara ed a prima vista sembrerebbe indipendente del tutto dalla Peronospora; giacchè sui grappoli che ne sono colpiti, non si osserva più la ef- 58 J.P. BACCARINI, florescenza di filamenti conidiofori caratteristica alla base degl’acini. invasi da questo fungo in uno stadio di sviluppo meno avanzato, e non è raro l’incontrare siffatta alterazione generale del tutto in località e vigneti in cui le foglie della vite non sono attaccate dalla Peronospora che in modo molto leggiero. In America fin da molto tempo venne osservata e denominata Brown-Rot o Rot-gris una malattia delle viti interamente simile nelle sue manifestazioni esterne a cotesta or ora indicata (!); ed una pur simile del tutto comparve in Francia nel 1882. Nell’ uno e nell’altro caso le accurate ricerche del Prillieux dimostrarono che la causa del male doveva ripetersi dallo sviluppo di micelii perono- sporici entro la polpa del frutto (°). Anche la mortalità dei grap- poli che in quest'anno travaglia i nostri vigneti va riferita a questa ‘medesima causa; e il Negrone dei viticultori Lombardi va ritenuto identico al Brown-Rot degli Americani. Infatti riesce facile l'os- servare all'esame microscopico un micelio unicellulare che serpeggia nel parenchima del frutto e figge entro le cellule stesse gli austori caratteristici della Peronospora viticola. lo ho trovate piuttosto rare le forme varicose coralloidi e pennatifide che il Prillieux in- dica proprie del micelio che vegeta nella polpa del frutto (?); ed invece piuttosto frequenti dei lunghi tubi scarsamente ramosi e hi o triforcati, di un diametro trasversale presso a poco dappertutto uniforme e non maggiore di 16 &, e ricchi di austori spesso disposti lateralmente sopra una o due serie. E che in realtà si tratti di Peronospora vilicola & dimostrato anche dal fatto , del resto già C) Huswaww in Lespiault, Le Mildew et le Rot, Vigne americaine, 1881. pag. 20. . (3) PRILLIEUX, Comptes Rendus etc. ete. 1883, vol. 95, p. 528 e p. 605. (3) G. PniLLIEUx, Etudes sur les dommages causés aux vignes par la Pe- ronospora viticola. — Ann. Inst. Nat. agron. pag. 33-46, pl. II. Non conosco questo lavoro che per quanto ne riferiscono il VIALA. Les maladies de la vigne. 1885, p. 23, 41, 42; e ViaLA et Ravaz, Le Black-Rot, Montpellier 1886, pa- gine 37 e 38. Li Sx LA PERONOSPORA VINICOLA NEL SETTENTRIONE D'ITALIA, 59 noto ('), che nelle lacune formatesi all'interno del frutto in seguito alla contrazione dei tessuti si rinvengono frequenti fruttificazioni agame a gambetto breve, ma a conidii perfettamente normali, il che dimostra che unicamente in causa della resistenza della epider- mide, fortemente cuticularizzata e priva di stomi, i micelii endofiti non sono usciti a fruttificare all'aperto; e certamente anche agli ostacoli opposti da queste circostanze alla formazione di conidi nor- mali va riferito lo straordinario sviluppo e le forme bizzarre che i micelii della Peronospora assumono all'interno del frutto. Io devo inoltre avvertire che in qualche raró caso mi è occorso d’ incon- trare fin d’ora negli acini interamente guasti e quasi essicati dal male, la formazione di organi sessuali e qualche oospora; il che giova a iogliere ogni dubbio, se pure qualcuno potesse restarne, che l'at- tuale epidemia dei grappoli dell'uva è dovuta alla Peronospora. Per altro un gran numero di viticultori colpiti dalla novità del fatto, pensa di trovarsi di fronte ad una estesa ed intensa invasione del Black-Rot americano: opinione che a mio credere manca, almeno per.ora, totalmente di base, giacchè sui grappoli malati, prove- nienti da diverse parti d’Italia, io non ho mai osservati nè i mi- celii, nè le fruttificazioni caratteristiche del Phoma wvicola. Soltanto in alcune località dell’Italia centrale (territorio di Forlì ‘e di Iesi) è stata osservata in quest'anno una malattia dei grappoli dovuta ad un Phoma; ma quest altro parassita , il Phoma bacca Catt., (?) è. molto diverso per la struttura del suo peritecio e dello strato imeniale da quello del Black-Rot americano, e, tuttochè at- tacchi i grappoli dell’ uva nella stessa maniera e vi produca alte- razioni simili, ne è molto meno temibile, poichè non sembra dotato della rapidità di diffusione del Phoma uvicola. Infatti osservato per la prima volta in Toscana nel 1875 fu rinvenuto di nuovo dallo \ (1) P. Viara et L. Ravaz, le Black-Rot, p. 38-39. (©) G. Carrango, Due nuovi funghi parassiti dei vitigni. Arch. trienn. del Lab. Crit. di Pavia, vol. II, et Ill, p. 172, tav. VIII, fig. 1-3. 60 x DE TONI E LEVI Spegazzini e dal Bizozzero nel Veneto (!), e l'anno decorso riapparve in alcuni vigneti di Novi Ligure (°), e quest'anno nei luoghi sopra indicati senza divenire finora epidemico, e, tuttochè sommamente infesta ai vigneti colpiti, non invase intere regioni. I guasti ch'egli induce nei grappoli rassomigliano dapprima a quelli della Perono- spora; ma le granulazioni cinericcie che ben presto compaiono alla superficie degli acini; la flaccidezza di quest’ ultimi ed il loro di- staccarsi dal peduncolo non prosciugati, come nel caso precedente, ma pieni di succhi putrefatti, sono caratteri bastevoli a distinguere nettamente quest’ alira malattia. In ogni caso, la forma e la strut- tura del micelio pluricellulare, costituito da fili ramosi diversi tra loro per diametro e relativa lunghezza degli elementi che lo costi- tuiscono, non permette di confondere questo micete colla Perono- spora viticola alla quale sola vanno attribuiti i danni attuali. Pavia 18 Luglio 1886. De Algis nonnullis, prascipue Diatomaceis, inter Nymphæaceas Horti Botanici Patavini. — Auctoribus: G. B. DE Toxı et Davıp Levi. Allo scopo di estendere la cognizione ficologica relativa alle pro- vincie Venete, rivolgemmo le nostre ricerche sui microscopici ve- getali epifiti sopra la Nymphea alba L. e Nuphar luteum Sm. esistenti negli acquarii del R. Orto Botanico ‘di Padova. Infatti le Ninfeacee colle lor grandi foglie offrono estesa ed adatta superficie di sviluppo a grande copia di alghe che nella presente nota ven- gono enumerate. () C. SPeGAZZINI, Ampelomiceti Italici. Rivista di Viticoltura ed Enologia Italiana 1878, pag. 409. C) G. Bniosr, in Bollettino di Notizie Agrarie 1885, p. 1846. DE ALGIS NONNULLIS, PRJECIPUE DIATOMACEIS, ETC. 61 E bene avvertire come una ricerca analoga eseguita dal ch.” O. Nordstedt (!) sulle foglie delle Utricularia provenienti da varie località ed esistenti secche negli erbarî del Museo Botanico di Leiden abbiano condotto ad un risultato diverso, poichè, mentre il detto Autore vi rinvenne epifite 56 specie d’alghe, tra cui ben 50 appar- tenenti al gruppo delle Desmidiee, noi su 39 specie riscontrammo 24 Diatomacee e neppure una Desmidiea: un’alga sola venne osser- vata tanto dal Nordstedt sulle Utricularia, quanto da noi sulle Nin- feacee, sebbene in iscarso numero di esemplari; ed è questa una vaga Cenobiea, il Pediastrum pertusum var. asperum A. Br. Delle 39 alghe da noi enumerate, 19 sono nuove per il Veneto, e si contraddistinguono nella seguente lista con un asterisco. Dal R. Istituto Botanico dell’ Università. Padova, Luglio 1886. DIATOMACEÆ Fam.zI. MELOSIREÆ Gen. I. Melosira' Agardh. x 1. M. varians Ac. — Brun. Diat. des Alpes et du Jura, p. 134, pl. I 1. — Van Heurck, Syn. Diat. Belg. pl. LXXXV, 11-15 — De Toni et Levi. Miscellanea phycologica, series I, p. 3 — Dim. 18-20X14-15 ». Fam. IL SURIRELLE Gen. I. Surirella Turpin. 1. * S. biseriata Brès. — Brun loc. cit. pag. 99, pl. II, 3 et pl. IX, 17. — Van Heurck loc. cil. pl. LXXI, 1, 2. — Dim. 190X65 v. (1) De Algis nonnullis, precipue Desmidieis, inter Utricularias Musei Lug- duno-Batavi. - Lundæ, 1880. 62 a | DE TONI E LEVI, Fam. III. CYMBELLEÆ Gen. I. Cymbella Agardh. 1. * C. Ehrenbergii Kugrz. — Brun, loc. cit., p. 59, pl. II, 30. — Van Heurck, loc. cu., pl. I, 1. — Dim. 120X35-38 u. l 2. ' C. (Cocconema) lanceolata EnreENsB. — Brun, loc. cit., pag. 57, pl. III, 19. — Van Heurck, loc. cit. pl. Il, 7. — Dim. 135-140 30-32 u. 3." C. ventricosa Kuerz. — Brun, loc. cit., p. 56, pl. IV; 4 (C. caespitosa var.) — Dim. 20X6,5-7 y. : Fam. IV. ACHNANTHE® Gen. I. Cocconeis Ehrenb. 1. C. Pediculus EHRENB. — Brun, Loc. cit., p. 31, pl. III, 22. — Van Heurck, Syn. Diat. Belg., pl. XXX, 28. — Dim. 34X21-22 y. 2. C. Placentula EunENB. — Brun, loc. cit., p. 31, pl. III, 23. — Van Heurck, loc. cit., p. XXX, 26-27. — De Toni et Levi, Miscellan. phyc., I, pag. 2. — Dim. 48-54X22-33. u. Fam. V. FRAGILARIE® r^ Gen. I. Diatoma De Cand. 1. D. hiemale (Lynes). Hem. var. mesodon (EHRENB). — Brun, loc. cit., p. 115, pl. IV, 7 f. (sub. Odontidio). — Van Heurck, loc. ci., pl. LI, 3, 4. — De Toni et Levi, loc. cit, p. 3 (sub. Odontidio). — Dim. 15-18X8-9 y. | Gen. II. Fragilaria Agardh em. Grunow. l. F. capucina Deswaz. — Brun, loc. cit. p. 120, pl. IV, 1. — Van Heurck, loc. cù., pl. XLV, 2. — Longit. 28-35 u. : 2. * F. virescens RaLrs. — Brun, loc. ci., p. 121, pl. IV, 12. | — Van Heurck, loc. cit, pl. XLIV, 1. — Longit. 48-52 u. DE ALGIS NONNULLIS, PRJECIPUE DIATOMACEIS, ECC. 63 Gen. IH. Synedra Ehrenb. 1. S. Ulna (Nırzsch.) EHRENB. — Brun, loc. ci, p. 125, pl. VI, 20. — Van Heurck, loc. cit., pl. XXXVIII, 7. — Dim. 215X5 v. Fam. VI. NITZSCHIEÆ Gen. I. Nitzschia Hassal. 1. * N. parvula Sm. — Brun, loc. cù., p. 107, pl. V, 19. — Dim. 35X6,5-7 n. 2. N. sigmoidea (Exrens.) Sm. — Brun, loc. cit., p. 104, pl. V, 23. — Van Heurck, loc. cit., pl. LXIII, 5-7. — De Toni et Levi, Miscell. phyc., I, p. 3. — Dim. 360-420X16-18 u. Gen. II. Hantzschia Grunow. 1. * H. amphioxys (ErrENB.) GRuNow var. — Brun, loc. chi: p. 104, pl. V, 28 (sub Nitzschia). — Van Heurck, loc. ĉit., pl. LVI, 4 — Dim. 90X10 ». . Fam. VII. NAVICULE® Gen. I. Navicula Bory. 1. * N. radiosa Kuerz. — Brun, loc. cil., p. 78, pl. VIII, 2. — Van Heurck, loc. cil, pl. VII, 20. — Dim. 50-60X10-12 p. - 9.* N. tumida Sm. — Brun, doc. cit., pag. 74, pl. VII, 14. — Van Heurck, loc. cit., pl. VIII, 29-30 (sub N. anglica, Ralfs)? — Dim. 19X6,5 . 3.- N. ua Here. — Brun, loc. ci., p. 66, pl. VII, 25 et 3 e. — Van Heurck, loc, cit., pl. XVII, 6 (sub Schizonema). — Dim, 72-75X14-15 wv. Gen. IL. Pinnularia Rabenh. 1. P. major RasenH. — Brun, loc. cil., p. 84, pl. VII, 1 (P. no- 64 DE TONI E LEVI bilis var. major. — Van Heurck, loc. cù., pl. V, 3-4 (sub Navicula). — Dim. 185X28 u. Gen. Ill. Stauroneis Ehrenb. 1. * S. platystoma (ErrENB.) Kuerz. — Brun, loc. cit., p. 90. pl. IX, 3. — Dim. 55X18 v. ; Fam. VIII. GoMPHONEME.E Gen. I. Gomphonema Agardh. 1. * G. capitatum EHRENB. — Brun, Loc. cit., p. 37, pl. VI, 19. — Van Heurck, Syn. Diat. Belg., pl. XXIII, 7. — Longit. 25-45 v. 2. G. constrictum ErreNB. — Brun, loc. cü., p. 38, pl. VI, 1. — Van Heurck, loc. cit., pl XXIII, 6. — De toni et Levi, E phyc. I, p. 3. — Dim. 28-32X14 y. * G. cristatum Razrs. — Brun, loc. ci, p. 39, pl. VI, 18. — n Heurck, loc. ci., pl. XXIII, 29 (G. Augur Ehrenb.) . — Dim. 42-44X10 u. i Fam. IX. MERDIE® Gen. I. Meridion Agardh. 1. M. circulare (GrEv.) Ac. — Brun, loc. cit., p. 128, pl. IX, 11. — Van Heurck, loc. cit., pl. LI, 10-12. — De Toni et Levi, loc. ci., p. 3. —YDim. 46-52X3,5-4,5 u. Fam. X. TABELLARIEÆ Gen. I. Tabellaria Ehrenb. 1. F. fenestrata (Lvxas.) Kuerz. — Brun, loc. cit., p. 130, pl. IX, . 13 — Longit. 62 p. DE ALGIS NONNULLIS, PRÆCIPUE DIATOMAGRIS, ECC. 65 . CYANOPHYCEÆ Fam. I. CHROOCOCCACER Gen. I. Chroococcus Naeg. 1. C. turgidus (Kuzrz.) Nage. — Rabenh., Fl. Eur. Algar., II, p. 3l. — Kirchner, Xrypt. Flora Schlesien (Algen), p. 262. — Diam. cell. 10 p. M Gen. II. Merismopædia Meyen. 1. * M. æruginea BreB? — Rabenh., loc. cit., II, p. 57. — Ta- volette di grandezza variabile, visibili ad occhio inerme, colorate in verde-azzurrastro, colle cellule numerosissime, strettamente adden- sate, del diametro di 3-4 x. (E con qualehe dubbio che si riferiscono tali esemplari alla M. æruginea del Brebisson). Fam. II. OSCILLARIACEÆ Gen. I. Hypheothrix Kiitz. 1: H. fontana Kuèrz. — Rabenh., loc. cit., II, p. 75. — Kirchner, Loc. cit., p. 249 (Leptothriæ fontana Kütz.) — Diam. fil. 2,5-3 x. Gen. II. Oscillaria Bosc. 1. 0. major Vavon. —Rabenh., loc. cit., p. 110. — Kirchner, loc. cit., p. 248. — Diam. filam. 20 v. Fam. III. RIVULARIACE® Gen. I. Schizosiphon Kütz. 1. S. Listeanus Rasewx. Fl. Eur. Algar., M, p. 234. — Diam. filam. 6-7 v. 5. Malpighia , anno I, vol. I. 66 | — DE TONI E LEVI, CHLOROPHYCEZE Fam. I. COLEOCHÆTACEÆ Gen. I. Coleochæte Brebiss. * C. scutata Bres. — Rabenh., loc. cü., p. 390. — Diam. artic. filam. 18 u. Diam. thalli 250 X 160 v. Fam. ll. ŒpoGoNIACEÆ Gen. I. (Edogonium Link. 1.0. capillare (DE Cann.) Kuerz. — Ra benh., loc. cù., p. 352. — Kirchner, Xrypt. Flora Schles., p. 56. — Diam. filam. 34-36 v. 2. * 0. Rothii (Hassar) PRINGSH. — Rabenh., loc. cü., p. 348. — Kirchner, loc. cit, p. 53. — Diam. filam. 7-9 y. Dim. Oogon. 25 20 u Fam. II. VoLvocacea Gen. 1. Pandorina Bory. 1. * P. Morum (MuzLL. ?) Bory. — Rabenh., loc. cit., p. 99. — Kirchner, loc. cit., p. 89. — Diam. coenobii 175-190 u. Diam. cell. 10-12 y. Fam. IV. ProTococcacEA Gen. I. Pediastrum Meyen. * P. pertusum Kuerz. var. asperum (A. Braun). — Rabenh., loc. cil. p. 76. — Kirchner, loc. cit., pag. do — Diam. coenob. 18-20 x. 2. P. Ehrenbergii (Corpa) Braun. — Rabenh. loc. cil. pag. 77. — Kirchner, loc. cit., p. 96. — Diam. coenobii 18 y. Ur. 4 ? UA * SULLE ISOETES DELL'AGRO ROMANO | 67 } Gen. II. Scenedesmus Meyen. 1. S. acutus MEYEN. — Rabenh., loc. cù., p. 64. — Kirchner, loc. cù., p. 98. — Diam. transv. circ. 4 v. 2. S. Quadricauda (Turp.) Bres. — Rabenh, loc. cit., p. 65. — Kirchner, loc. cü., p. 98. — Dim. 12 5 v. Gen. III. Polyedrium Naeg. 1. * P. trigonum Nes. — Rabenh., loc. cit., p. 61. — Kirchner, loc. cit. p. 104. — Diam. cell. (excl. mueron.) 20 w.; longit mu- cron. 7 u. Fam. V. CONJUGATÆ . Gen. I. Spirogyra Link. E s. longata (Vaucx.) Kuerz. — Rabenh., loc. cit., p. 238. — Kirchner, loc. cit., p. 123. — Diam. filam. 24-20 u. Sulle Isoetes dell'Agro romano. — Nota del Prof. R. PıRoTTA. Delle numerose specie di Isoetes, che gli studii ancora recenti dei crittogamisti hanno fatto conoscere esistere nella regione medi- terranea, fino a pochi anni or sono nessuna era stata ancora indi- cata con certezza dell’ Agro romano. Il primo a trovarvele fu il sig. Warion (!), medico nell’ esercito francese di occupazione, il quale nel 1866 pubblicava d'aver raccolta la Isoetes hystric Dur. nella selva di Nettuno. Però il suo lavoro fu dimenticato affatto e la sua (1) A. Warion, Notes sur quelques plantes romaines ; nel Bull. Soc. Botan. Franc. t. XIII, pag. 309, 1866. D D ET PIROTTA, kie scoperta diede anzi luogo ad un errore, come vedremo in appresso. Chi veramente constatò con sicurezza T esistenza di questo genere nei dintorni di Roma, fu il sig. G. B. Canepa, l intelligente ed ap- passionato vice-Direttore dell’ Orto Botanico. Egli dal 1880 al 1882 trovava sui colli intorno a Roma e sullo stesso Testaccio entro le mura della città, dapprima l'Zsoetes Duriei Bory, poi anche le I. hystrix Dur. Ed è appunto sulle sue indicazioni, che le due specie mancanti alla Flora romana e non registrate ancora nel recente Compendio dell'Arcangeli, figurano ora nel recentissimo elenco delle Crittogame ‘vascolari italiane dello stesso Autore (). Le ricerche specialmente di questi ultimi anni sulla Flora dell'Agro romano con- dussero non solo ad estendere la distribuzione delle due indicate | specie, ma alla scoperta di un’ altra, molto importante dal punto di ‘vista geografico, la Isoetes velata A. Br. Le specie pertanto di Isoefes fino ad oggi note dell'Agro roma- no sono le seguenti : 1° Isoetes hystriæ Dur. — Questa specie ha un area di distri- - buzione piuttosto ampia. Frequente nelle isole italiane (Sicilia, Sar- degna, Corsica, Capraja), non manca alla penisola (Pisa); trovasi poi nell’Algeria, nella Spagna, nel Portogallo, nella Francia meri- dionale, spingendosi persino in Inghilterra. Nell’ Agro romano è frequente. Indicata dapprima dal Warion nella Selva di Nettuno, vi fu da me ritrovata abbondante lo scorso giugno nella stessa. |. località. Il Canepa la raccolse ad Acqua Traversa, su’ colli di Bra- vetta, a Macchia Mattei, sul Testaccio; e pare abiti su’ colli cir- costanti alla città e precisamente in quelle parti dei medesimi ; nei quali d'inverno si raccoglie dell’acqua. Essa da questi punti scende sino al mare, a Neituno, e, secondo comunicazioni verbal dell'egregio amico Prof. N. Terracciano, a Castel Porziano. Colla specie trovasi frequentemente frammista la varietà inerme. (1) G. ArcanGELI, Elenco delle Protallogame italiane; negli Atti d. Soc. Crittog. ital., vol. II, p. 130, 1884. SULLE ISOETES DELL'AGRO ROMANO minore della precedente. Indicata di Sardegna, Corsica, Caprera, i Maddalena, Lipari e, nella Penisola, di Liguria e Toscana; fu riscon- jo - trata anche nella Francia meridionale, nell Algeria e nell’ Asia mino- | re. Anche nell' agro romano sembra meno frequente della I. hystriæ, essendosi infatti trovata soltanto sul Monte Cave ad una altezza già considerevole sopra Palazzolo. 3° I. velata A. Br. — Nel maggio del corrente anno l'egregio sig. Armitage mi portava un piccolo esemplare di Zsoetes da lui raccolto presso gli stagni della selva di Nettuno, che, per il cattivo stato, in cui si trovava, mi permise soltanto di escludere si trattasse delle d Isoetes hystrix o Duriei. Più tardi nella stessa località lo stu- dente sig. A. Pelosi, da me inviatovi, trovava una grossa Isoetes, le cui spore erano peró ancora immature. Fu solo nel giugno, che, fatto un grosso bottino della pianta matura, potei riconoscere trattarsi dell’ I. velata A. Br. Nella selva di Nettuno vi è abba- stanza frequente e si trova in luoghi, che durante tutto l’anno o per una buona parte di esso sono inondati, in quelle stesse condi- zioni cioè, che il Durieu ed il Gennari indicavano già rispettiva- mente per l'Algeria e per la Sardegna ('). L’ accompagnavano inoltre parecchie di quelle stesse piante che già l’Ascherson e poi oe zio prezioso della presenza delle Isoetes (Laurentia Michel, Eu- —— dianthe, Peplis, Exacum ete.). Il terreno, in cui vive, è sabbioso. Essa nei luoghi quasi asciutti nel giugno trovasi frammista alla LE hystrix; ha bulbo piccolo e foglie brevi; sul margine degli stagni = vidui; ha bulbo molto grosso e foglie assai lunghe. > Questa specie, nel recentissimo elenco delle Protallogame dello (S (1) Vedasi MorELEY et VeNpRYÉS, Monographie des Isoëteæ, pag. 80, Bor- . deaux 1884. e (©) BanBEYv, Floræ Sardoæ Compendium, Lausanne, 1885, p. 178. Ex a ui Barbey (?) indicavano col nome di soetofile, perchè sono indi- e dentro l’acqua invece vive isolata od in gruppetti di pochi indi- 2° I. Duriei Bory. — Pare abbia un'area di diffusione un pò -~ + 70 R. PIROTTA, Arcangeli, è indicata soltanto di Pula, nella Sardegna, e del Piano della Stoppia, presso Palermo (var. sicula Ces. Dntrs.). Ma già il Milde (*) nel 1867 la indicava di parecchie altre località di Sarde- gna e Sicilia e la dava pure di Corsica. Essa vive inoltre nella Spagna e nell’Algeria. È probabile, che questa Zsoetes debbasi tro- vare su tutta la costa meridionale mediterranea italiana e forse anche nella Toscana. La forma degli stagni con acqua perenne corrisponde perfetta- mente nell’ aspetto, nelle dimensioni delle foglie e nei caratteri delle macrospore alla I. velata sicula pubblicata dal Todaro nell’ Erbario crittogamico italiano (Ser. I, n. 105). Gli esemplari a foglie lunghe dello stagno, ora prosciugato, somi- | gliano nell’ aspetto all’ esemplare di T. velata raccolto dal Revelière e pubblicato sotto il N. 105 delle Cryptog. vascul. Europe del Raben- horst. Però in questo le macrospore hanno, tanto sulla faccia con- vessa, quanto sulle trigone, tubercoli molto più numerosi e più piccoli. Il Sanguinetti a pagina 840 della sua Flora romana registra la Isoetes lacustris Dur. coll’ indicazione di Civitavecchia. Ora nell'erba- rio Sanguinetti si trova infatti un piccolo esemplare di Isoetes, che porta scritto di pugno del Sanguinetti stesso: « Isoetes lacustris, L. D. Warion, Civitavecchia in fondo ad un lago, VI, 1863 ». Ma il Warion stesso (?) osserva che la pianta da lui mandata al Sanguinetti non fu raccolta nelle paludi di Civitavecchia, dove secondo lui non esiste alcuna Jsoeles, ma nella Selva di Nettuno, e che quella Zsoetes è precisamente la I. Aystrix, sulla cui determinazione non può am- mettersi dubbio, avendola veduta Duval-Jouve, A. Braun e Gay. A risolvere la questione pareva non restasse altro che l'esame del- lesemplare dell’ erbario Sanguinetti; invece questo esame la im- broglió di più, poichè questa Isoetes non è nè la lacustris nè la C) Mune, Filices Europe et Atlantidis etc. p. 280, Lipsiæ, 1867. (2) Loc. cit., p. 309, nota. T INTORNO AD UNA MIE DI FITOTOPOGRAFIA 71 patro; bensi la echinospora, Dur. Ora questa specie è propria del- l Europa centrale e settentrionale e per l’Italia finora non è conosciu- ta che in due sole località nordiche (Lago Maggiore, Lago d' Orta), che sembrano segnarne i confini meridionali. Secondo ogni proba- bilità pertanto lo esemplare del Warion fu scambiato dal Sangui- netti con un altro di 7. echinospora di provenienza extra italiana (*). Intorno ad una proposizione di Fitotopografia. Nota del D.” L. NICOTRA. -° , Alfonso Decandolle, nella sua immortale Géographie botanique, asserisce esser bene il vedere sino a qual punto una specie possa vi- vere in varie stazioni, sia nello stesso paese, sia in paesi differenti. Il mutamento di stazione infatti, qualora fosse bene studiato, ci istruirebbe molto sul valore di essa, come ce ne istruisce l'assenza delle specie, concomitante a quella delle stazioni ove soglion vivere. Ora nel discorrere di tal tema, appartenente al ramo, detto da lui topografia botanica, il celebre ginevrino enuncia a priori un ; teorema, nel quale affermasi la riduzione che il freddo e l'umidità operano sull’ importanza delle stazioni, inducendo essi un ' uniformità di vegetazione nei luoghi ove dominano. Io non oso asserire che sia troppo facile la dimostrazione di tal (!) Dai sistematici è data importanza all'essere il rizoma bilobo o trilobo. Cosi, tutti indicano come trilobo quello della T. velata. Noi però, negli esemplari raccolti a Nettuno, trovammo frammisti alla forma tipica con rizoma trilobo, pa- recchi nei quali il medesimo era bilobo. Si suole anche dividere le Isoetes in terrestri ed acquatiche, e queste ultime in sommerse ed anfibie. Però l'I. Duriei, ascritta alle terrestri, nella stazione di Monte Cave trovasi in una località completamente e sempre pantanosa; e una - forma delle I. velata, ascritta alle anfibie, trovasi a Nettuno. 7 Bach «Fe Tr vi i 3 j CN + x L. NICOTRA, teorema, sicchè senza lungo e svariato ordine di fatti possa» formu- larsi; ma son d'avviso che il semplice mutamento delle condizioni topografiche d’una specie, osservabili nel passaggio da una flora ad un’altra, possa in certi casi ritenersi come prova non ispregevole della proposizione Candolleana. Le specie che nel mezzodi d' Europa amano i paduli, i prati umidi, le siepi ombreggiate, e che poi nel Nord vedonsi abitare anche le praterie asciutte, i terreni sabbiosi, le campagne aperte, indicano chiaramente che il freddo o l umido o tutti e due ad un tempo questi agenti meteorici, non fanno tan- t oltre differire quelle stazioni, che pur così differenti appaiono ove dominano gli agenti opposti. Rapidamente paragonando le flore della Sicilia e della Spagna meridionale con quelle poco meno australi dell’ Italia media e su- periore e della Francia, ho incontrato varie specie presentanti il mutamento predetto (') delle quali noto qui le seguenti: Ranunculus bulbosus Geranium lucidum Lotus conimbricensis ,| Ononis campestris » Pheum » Nairix var. major Linum catharticum Peucedanum Ostruthium Ribes Grossularia Cherophyllum temulum .» alpinum Gnaphalium luteo-album Mespilus germanica ' Aiuga reptans Alchemilla vulgaris Euphorbia Cyparissias Potentilla reptans x Iris germanica Coronilla minima. Allium carinatum Vicia bithynica Orchis saccata Lotus siliquosus Aceras hircina ». corniculatus Agrostis alba IR » hispidus (1) Si potrebbero compilare lunghi cataloghi a quest'oggetto, ma farebbe bi- | sogno di flore accuratamente scritte per ciò che spetta alle notizie topografiche. L’opera, per altro bellissima, dei signori Grénier e Godron fa molto desiderare a tal riguardo. Lear - RATTI N ROUES NE IS s o ER NES INTORNO AD UNA PROPURGADNE DI FITOTOPOG GRAF a | (SR ; Inoltre, non dissimulando che p intervento di estranii fattori (la rarità dell aria, la trasparenza sua, l uniformità di composizione mineralogica del suolo etc.) indebolisce il valore della prova, a me sembra che il teorema potrebbe pure venir dimostrato mercó la comparazione delle differenti regioni altitudinali d'uno stesso paese, e forse anche mercè quella delle varie zone di continentalità (3; sotto il punto di vista delle stazioni abitate da una stessa specie. n Col paragone delle prime però impareremo a valutare meglio la i influenza del freddo, e con quello delle seconde, quella dell’ umidità. Si sa infatti che le regioni atmosferiche più alte presentano climi di più bassa temperatura e di stati igrometrici eccessivi (?); men- tre le zone più interne d'un continente possiedono temperature ec- cessive ed un minor grado di umidità che non le più esterne (°). Quantunque in generale accorgesi uno scemamento nell’acciden- talità della vegetazione col salire sulle montagne, pure manchiamo b. ancora di larghe e precise notizie intorno ai mutamenti di stazione | subiti dalle piante col variare di posizione altitudinale. Da quel che ho potuto rilevare studiando la Statistica botanica della Toscana e del Caruel, ove evvi a tale oggetto notevol copia di particolarità, i mutamenti osservabili col crescere dell'altezza del luogo sono quasi wie (1) Cosi chiamerei le zone in cui potrebbesi dividere un continente secondo O la differente distanza dal littorale. igrometriche ed altitudine, dalle proprie, consone a quelle fatte da Bravais, deduce | che l’aria degli strati superiori è ugualmente umida come quella degl’ inferiori, | che le montagne possiedono climi igrometricamente eccessivi, e parmi che ciò ^ dipenda dalla minor pressione atmosferica, per cui si ha con leggiere variazioni i tacnontetripHie una più grande misura di evaporazioni o condensazioni. à (3) Se la botanica dovesse qui servire alla meteorologia, si potrebbe far ve- . dere che alcune specie poco o niente amiche dell'umidità son più frequenti nel ` centro. delle terre; tali la Spergula vulgaris, la Spergularia segetalis, | Alche- 3 | arvensis, la Potentilla cinerea, il Geranium columbinum, e via dicendo. (2) Kámtz, dopo aver criticato le osservazioni di De Saussure, di Deluc, di Humboldt come poco conducenti allo scopo di trovare il nesso fra condizioni 3 e che in quella le differenze di stato igrometrico son più sensibili. Dico perciò + à tutti analoghi a quelli, poco fa accennati, avverantisi nel passare da una flora meridionale ad una settentrionale. Ecco un certo nu- mero di specie che ne fan fede, fra le quali alcune anche figurano nell'elenco precedente: Ranunculus bulbosus Lychnis alba Cerastium arvense Viola tricolor Alchemilla vulgaris Lotus corniculatus Galium Cruciata Taraxaeum officinale Centaurea montana Campanula Scheuchzeri uos ‘A. BORZI, Vaecinium Myrtillus Primula suaveolens Mentha Pulegium Veronica serpyllifolia : Plantago major 3 Euphorbia Cyparissias Festuca arundinacea Poa trivialis | ca Dechampsia flexuosa Nello studio delle differenti zone di continentalità dovrebbesi procurare l'esclusione dei luoghi ove il mutamento è annullato dalla | loro grande disugualità di livello; badare alle eccezioni cagionate dalla configurazione del suolo e quindi dalla distribuzione delle ac- que; attribuire al clima un'azione limitata, e ben ricordarsi dei fat- tori originarii della distribuzione delle piante. Messina, Gennaio 1886. | : MA Bo en Le comunicazioni intracellulari delle Nostochinee. Ricerche di A. Borzi. (Tav. II.) La quistione enunciata é stata già argomento di una brevissima comunicazione fatta dal sig. Wille alla Società botanica tedesca (!). () Ber. d. deutsch. bot. Gesellsch., I, 6 fasc. p. 245, 1883. EN E hs le LE COMUNICAZIONI INTRACELLULARI DELLE NOSTOCHINEE LUE La presenza di perforazioni attraverso le membrane cellulari di al- cuni tessuti di molte piante superiori e segnatamente di quelli co- stituenti organi o parti che son sede di movimenti rapidi, rende allo studio delle relazioni intracellulari dei filamenti delle Nosto- chinee una particolare importanza fisiologica, essendo, com’ è noto, ifili di tali alghe suscettivi di dar luogo a moti spontanei, ora periodici, altre volte indefiniti. Parmi quindi che cotesto studio possa formare obbietto di nuove ricerche estese possibilmente al maggior numero dei rappresentanti di questo gruppo di Schizofiti, tanto più che il lavoro del sig. Wille non è che un cenno assai fugace ri- guardante una sola Cianoficea, lo Stigonema compactum Ag., studio poi che l'Autore faceva su materiale disseccato. Sebbene io avessi quasi esclusivamente rivolta la mia attenzione alla ricerca delle comunicazioni intracellulari delle diverse Nosto- chinee, ed è questo il precipuo scopo del presente lavoro, tuttavia non ho potuto, nel corso delle mie indagini, fare astrazione da ta- luni riguardi fisiologici, dipendenti naturalmente dall’ indole dello argomento, e debbo sin d'ora dichiarare come io ritenga molto ve- rosimile che la presenza di perforazioni attraverso le pareti cellulari rappresenti una condizione morfologica intimamente legata coi fe- nomeni di moto degli ormogoni. Tratterebbesi in sostanza di rico- noscere in tale fatto la vera causa strumentale dei moti su detti E qui cade acconcio ricordare, come tutti coloro che si sono occupati della ricerca delle cause di tali fenomeni, abbiano troppo incompiutamente trattato la quistione, ora divagando in ipotesi per lo più poco attendibili, ora fermando la loro attenzione sopra un solo ordine di fatti e di azioni ed esagerandone la importanza. Cotesto sfavorevole successo trae precisamente dal fatto che le nostre co- noscenze sulla intima struttura delle cellule delle Nostochinee non si sono fino ad oggi allontanate dai limiti di una certa superficia- . lità. La ipotesi escogitata da M. Schultze (*), secondo la quale sa- (1) Arch. f. mikrosk. Anat. 1865, I, pag. 376. A. BORZI, rebbero i fili delle Oscillariacee involti da una tunica di sensibile protoplasma, avrebbe sicuramente incontrato miglior fortuna, se i fatti, ai quali appoggiavasi, fossero stati realmente accertati e confer- ‘mati dalla diretta osservazione. Lo Schultze ha se non altro il merito di averci meglio indirizzati in simili ricerche, additandoci nel protopla- sma e nelle sue fisiologiche manifestazioni l’ agente primo dei moti. Recentemente la stessa quistione è stata argomento di studio da _ parte del sig. A. Hansgirg ('). Le ricerche di questo botanico ci rendono certamente ragione di molti fatti d'indole fisica propri ai . filamenti della Osczllaria e rappresentano un contributo pregevole di conoscenze sulla fisiologia di tali organismi; tuttavia a me sem- bra che l'Autore abbia di molto esagerato la importanza dei feno- meni rilevati. La sua teorica del resto può considerarsi come una speciale forma di applicazione della dottrina della tensione dei tessuti. I fenomeni di moto cui dànno luogo i filamenti delle Nostochinee, come in generale tutti quelli caratteristici ad altri organi od orga- nismi vegetali sono di certo il risultamento di azioni assai complesse — nella loro essenza. Rivolgendo il nostro esame alla speciale confor- | mazione delle cellule, alle proprietà fisiche delle pareti e del conte- nuto di esse, ed alle particolari relazioni morfologiche del protoplasma, il problema non potrà dirsi compiutamente risoluto. Resterebbe da © determinare in quale misura e come l'ambiente (calorico, luce, contatto ecc.) spiega la sua influenza nelle manifestazioni di tali - fenomeni. Cotest'altro ordine di cause assume un’ importanza gran- e dissima davanti la debole azione impellente della sensitività proto- | plasmatica e dell'istinto proprio all'organismo; azione che, secondo 2 i io credo, rappresenta una categoria : assai elevata di cause comuni na ad ogni fenomeno biotico. Nelle pagine seguenti, mi son proposto di trattare cotesta qui= D stione dei moti degli ormogoni dal solo punto di vista delle loro. E probabili cause strumentali. Premesse alcune notizie generali, dirò | (!) Bot. Zeitung, 1883, pag. 831. LE COMUNICAZIONI INTRACELLULARI DELLE Ni in particolare dei caratteri anatomici dei filamenti mobili delle di- verse Nostochinee che ebbi occasione di studiare, passando suc- i cessivamente a rassegna gli ormogoni a moto rettilineo, quelli a movimento spirale e in ultimo quelli a moto indeciso della Borzia trilocularis Cohn. Come appendice a questo studio esporrò talune osservazioni intorno ai fenomeni di incistamento e di sospensione dei movimenti degli ormogoni delle Oscillaria. s La costituzione delle serie cellulari delle Nostochinee ë in ge- nerale sufficientemente conosciuta; non così ci sono parimenti note le intime particolarità di struttura dei singoli elementi, specialmente dal punto di vista delle relazioni loro coll'adempimento della fun- zione locomotrice. | Ordinariamente i fili si compongono di cellule sferoidi, più o meno fortemente compresse nel senso trasversale, disposte in serie d . lineari e racchiuse dentro una comune guaina gelatinosa di spessore | æ consistenza assai variabile. Soltanto presso la Borzia i filamenti, = assai corti, tricellulari, mancano totalmente di detto inviluppo. Nelle | Oscillaria esso raggiunge le più esigue dimensioni. A volte tutti gli elementi di uno stesso filo sono identici per |. forma e volume e tutti contemporaneamente moltiplicansi per ripe- tuto processo di bipartizione. Il filamento è in tal caso costituito ‚da soli articoli vegetativi. Altre volte alcuni articoli della serie, per- m duta la facoltà di moltiplicarsi, cinti da una spessa parete, persistono lungo il filamento, disposti a intervalli di lunghezza più o meno variabile; divengono cioè degli eterocisti. Talora infine alcuni ar- ticoli vegetativi della regione apicale della serie gradatamente as- -~ — Sottigliansi, perdono il contenuto protoplasmatico e costituiscono una = sorta di appendice ialina a mo’ di pelo (Rivulariacee). Qualunque sia del resto il caso, possieda un filo eterocisti o non, . termini in pelo, oppur manchi di siffatta produzione, le sole porzioni "anos DR 78 j k A. BORZI, di filamento formate da articoli vegetativi sono destinate allo adem- pimento della funzione locomotrice per lo scopo della riproduzione e disseminazione dell'organismo. Tali parti prendono il nome di ormogoni. Gli ormogoni sono dei veri frammenti di fili, semplici in tutta la loro estensione e costituiti da un numero assai variabile di arti- coli vegetativi. Cotesto numero varia in una stessa specie, in un individuo medesimo. Il limite massimo di riduzione del numero degli articoli di un ormogonio è quello indicato dal Thuret per le co- roncine mobili di Nostoc verrucosum, dove basta che l'ormogonio risulti di tre soli elementi perchè il suo movimento non resti al- terato in intensità e direzione. Secondo le mie osservazioni è pos- sibile una maggiore riduzione sino a due articoli soltanto. I Nostoc offrono esempi di tale simplificazione; ma è un caso molto raro. Non sono ammissibili ormogoni di un solo articolo. Se, mediante - una forte pressione, degli ormogoni di Nostoc vengono spezzati e contusi, si vedrà che anche i frammenti composti da 2-3 cel- lule sono suscettivi di ulteriore movimento ; gli articoli rimasti liberi, per quanto illesi, persistono immobili e subito entrano in germi- nazione. Pochissime Giai possiedono ormogoni costituiti da un nu- mero determinato e costante di elementi. Tali sono: la Borzia tri- locularis, Cohn, ad ormogoni triarticulati; la Dactyloglea prasina, (mihi), nuova Oscillariacea a filamenti mobili 4cellulari. Presso le ‘specie dell’inedito genere (') Seguenzæa (mihi), gli ormogoni constano - ora di 8, ora di 16 articoli. Cotesta tendenza a formare ormogoni di lunghezza costante apparisce talvolta in altre Nostochinee (Es. Spermosira sp., Calothrix sp.). Quanto alla direzione, gli ormogoni sono ora perfettamente dirit- ti, altre volte contorti a spira a passi più o meno distanti. Cotesta C) Graziosa Stigonemacea siciliana a ramuli frequentissimi riuniti in densi e voluminosi fascetti a mo’ di una Symploca. ; # LE COMUNICAZIONI INTRACELLULARI DELLE NOSTOCHINEE 79 distinzione è di una grande importanza, poichè costantemente i primi muovonsi in linea retta, gli altri descrivendo coll’ apice una traccia elicoide. Cotesta forma è inoltre legata a speciali differenze biologiche, come poi si dirà. | Gli ormogoni diritti sono costantemente nudi, vale a dire privi & B della più tenue traccia di guaina gelatinosa trasparente, com’ è i caso degli ormogoni spirali. Essi provengono da forme a filamenti tunicati; tali sono, p. e. le Lyngbya, i Plectonema, tutte le No- stocacee, Scitonemacee, Rivulariacee e Stigonemacee, e rappresentano degli organi di locomozione esclusivamente acquea. Tale sorta di filamenti mobili si compone di elementi sferoidi più o meno distanti, alle volte compressi e fitti, a pareti sottilissime, col contenuto ricco di granuli di czanoficina , debolmente colorato dal ficocromo. Essi possiedono la tendenza ad assottigliarsi ad ambo le estremità. In tutti i casi essi terminano ivi con una cellula conica od emisferica di cui il contenuto spesso tende ad assumere una sfumatura rossi- gna. Ambo le sommità, essendo identiche, non è possibile distinguere nel filamento una regione apicale da una parte basale. Il moto di questa sorta di ormogoni è periodico; spesso di bre- vissima durata. Gli ormogoni spirali si distinguono a priori dai precedenti per la presenza di una sottilissima e trasparente tunica onde sono ester- namente rivestiti. Le Spirulina, le Oscillaria e Microcoleus ce ne porgono esempi. La torsione ad elica caratteristica a si fatti organi è pronunciatissima nelle Spirulina, minima negli altri due generi, in tale misura però da cooperare sempre efficacemente al moto spirale dell’ intiero filamento. Esaminando i fili mobili di un’Oscallaria qua- lunque, vi si rileva subito una considerevole lunghezza e tratto tratto distribuite a regolari distanze delle debolissime sinuosità. Nello insieme il filamento apparisce debolmente contorto a spira descri- | vente dei passi assai radi e distanti, suscettivi di esser apprezzati quando si osserva un filo di notevole lunghezza. Bisogna che il filo sia intiero e perfettamente illeso. Allora scorgiamo come le due H A. BORZI, estremità sono disformi; l'una assottigliasi considerevolmente in una sorta di punia conica formata da 5-2 articoli a grado a grado più piccoli; l altra è costituita da un articolo disciforme e convesso al di fuori, e del resto in nulla differente da quelli vegetativi della | serie che lo precedono. La punta potrebbe considerarsi come l'apice naturale dell'ormogonio e prende parte grandissima nel regolare e dirigere il moto del filo. Essa à in fatti costantemente curvata piü o meno verso un lato un po' obbliquamente, quasi accennasse a de- scrivere i primi passi di una spirale assai abbreviata. Sicchè, mentre la direzione elicoide è debolmente indicata nell’ intiero ormogonio, verso l' apice essa pronunciasi maggiormente. Questa disposizione é caratteristica a tutte le specie, terrestri per lo meno, e se mai avve- nisse che la torsione spirale dell’ intiero filo mobile fosse molto esi- guamente accennata, la descritta conformazione dell’ apice coopererà necessariamente a regolare il moto nel senso spirale. In tal guisa a me sembra molto importante l'estremo apice di fili mobili delle Oscillaria. In una forma di Oscillaria a filamenti assai esili, ho riscontrato i due apici opposti conformati nella maniera identica. La curvatura apicale appariva squisitamente pronunziata; tuttavia notavasi sempre una spiccata disformità tra le due porzioni apicali del filo essendo le incurvature rivolte in direzioni opposte considerando una sommità © i rispetto all’ altra (Fig. 13) in uno stesso filamento. Gli ormogonî a moto spirale appartengono a specie eminente- mente terrestri di cui la riproduzione compiesi in contatto alle particelle solide del substrato. Il movimento elicoide gioverà som- mamente ad attenuare le difficoltà provocate dall’ attrito contro tali particelle e porgerà ai fili un mezzo prontissimo di diffusione. — Presso tali specie la fase riproduttiva per ormogoni é di durata quasi indefinita e continua. Tuttavia in via eccezionale, per tempo relativamente breve, l'organismo è suscettivo di passare allo stadio di perfetta inerzia; allora la sottilissima tunica gelatinosa aumenta di | | Spessore. Per siffatta particolarità le Oscillaria, restando invariate. f cA ital Pet A LE COMUNICAZIONI INTRACELLULARI DELLE NOSTOCHINEE —81 le condizioni sch sarebbero delle colonie di ormogoni in istato d’indefinita e continuata attività. * Gli ormogoni della Borzia trilocularis per molti riguardi si accostano a quelli delle Oscillaria. Essi sono continuamente ed in- definitivamente mobili; mancano di una tunica gelatinosa per quanto sottile; sono diritti e constano di tre soli articoli. Si muovono in linea retta, ma durante il moto in avanti piegansi verso un lato e quasi mancasse a loro un punto d' appoggio, scivolano verso quella parte, in modo che, pare, descrivano coll apice una linea elicoide. Per tali caratteri essi occupano un posto intermedio tra gli ormogoni -spirali delle Oscillaria e gli altri diritti delle restanti Nostochinee. In sostanza, supposto il mezzo ambiente scevro di ogni difficoltà, il movimento dei fili mobili della Borzia sarà indeciso e seguirà presso a poco in una direzione obbliqua; mentre quelli delle altre Nosto- chinee avrà per obbiettivo un punto determinato, la cui posizione è sempre indicata dall’ apice del filo mobile stesso. II. Cominceremo ad esaminare gli ormogoni diritti delle Nostocacee, Lingbiacee, Scitonemacee, Stigonemacee e Rivulariacee. Dei diversi generi rappresentanti la famiglia delle Nostocacee soltanto l Aphanizomenon Flos aqw non potè essere argomento di studio per mancanza di materiale fresco. Dallo esame di esemplari disseccati è possibile però la congettura che questa Nostocacea non faccia eccezione alla regola. Per lo studio della struttura delle cellule di Nostoc è necessario anzitutto rivolgere la nostra attenzione a talune forme aventi ar- ticoli ellissoidi o cilindrici colle estremità fortemente depresse e più tosto densamente serrati gli uni contro gli altri, in modo da dare al filamento i caratteri di una certa continuità. Assumerò come tipo di tali specie il N. elipsosporum Rabh., od una forma affine che ho rinvenuto abbondante in Sicilia. 6. Malpighia , anno I, vol. I. 82 ; A. BORZÌ, Le coroncine di questa specie sono costituite da articoli bislun- ghi o cilindraceo-ellittici, depressi fortemente ad ambo le estremità. Connettonsi un po’ densamente; ciò non ostante i contorni loro ri- saltano ben distinti. La parete, sottilissima, trasparente, si riduce ad una membranella molto esigua, del tutto inseparabile dal corpo protoplasmatico. Trattata coll’ acido solforico si rigonfia assai lie- vemente; facendovi poi agire la tintura di jodio, assume una colo- razione azzurrognola gradatamente più intensa verso lo interno. La stessa reazione ha luogo altresi col semplice impiego della tin- tura alcoolica di jodio. Durante tale operazione la gelatina ambiente prende un colorito brunastro, cui verso gli strati interni si associa una sfumatura debolissima in azzurro (!). . Il corpo protoplasmatico, presenta una struttura quasi omogenea, turbata qua e là dalla presenza di granulazioni lucide, distribuite, alcune nella sua massa, altre di contro le pareti dei due poli. Trat- tando le coroncine con una soluzione concentrata di acido picrico cui sia aggiunto l 1 per 100 di acido solforico, il contenuto si colora in un bel giallo ed i granuli spiccano assai distinti senza aver su- bito alcun’ apparente deformazione. Egualmente distinti risaltano i contorni di essi, facendovi agire il reattivo di Millon previo riscal- damento della preparazione. Questa operazione è sufficiente per for- marsi a priori qualche idea intorno alla natura chimica di tali granulazioni. Esse conservano la primitiva lucentezza senza assumere la benchè menoma sfumatura in rosso; mentre in certa qual guisa intensa manifestasi cotesta colorazione nel contenuto ambiente. Lo stesso reattivo quivi palesa la presenza di corpuscoli ancor più pic- coli che si tingono molto intensamente in rosso. Sicchè in questo caso trattasi evidentemente di produzioni proteiche a differenza (1) Com'è noto, presso tutte le Nostochinee (eccettuata la Borzia) la mem- brana cellulare si compone di due strati, l'uno esterno divenuto gelatinoso, l'altro aderente al corpo protoplasmatico. Col nome di parete qui si fa appunto allusione a quest’ ultima regione, mentre si dirà guaina l'esterno strato, a meno che non sia diversamente avvertito. Sia a E I RE RARO IE dio A MINE NE Sy LE COMUNICAZIONI INTRACELLULARI DELLE NOSTOCHINEE 83 delle granulazioni precedenti, di cui la composizione dovrebbe essere ben diversa. La tintura alcoolica di jodio ed il cloruro di zinco jodato, se agiscono debolmente, rendono a esse una debolissima colorazione azzurrognola, specie procurando che l'azione di tali reattivi esercitisi a lungo. Nel caso contrario tutto il contenuto cellulare prende una tinta brunastra molto intensa. Facendo agire dell’ acido solforico, nitrico, cloridrico ecc., si rigonfiano, confluiscono insieme e ne scompare poi ogni traccia. Presso a poco lo stesso os- servasi per influenza della potassa caustica. Quanto ai caratteri fisici, i corpuscoli di cui è parola, rivestono tutta l'apparenza di produzioni gelatinose. Così, sottoponendo a forti pressioni delle coroncine di N. elipsosporum taluni articoli riman- gono schiacciati e sformati, oppure lo strappo à luogo con tale forza da restarne stirati, costituendo dei lunghi ed esili cordoni gelatinosi che s’interpongono qua e là fra le altre cellule delle serie rimaste intatte o poco deformate dall’ azione della pressione. In tali condi- zioni ľ intiera sostanza di ogni articolo prende l'aspetto di una vera mucilagine dentro cui trovansi coinvolti delle porzioni di plasma come se la massa fondamentale del contenuto fosse un corpo gela- tinoso includente del plasma. I reattivi spiegano chiaramente tale stato di struttura. Ogni cordone risulta da una ganga di gelatina fondamentale che la tintura di jodio molto debolmente colora in azzurro, dovuta a deformazione e confluenza di più corpuscoli lucidi preesistenti dentro il contenuto cellulare per causa dello avvenu- to strappo. All’interno di tale ganga si scorgono qua e là delle masse a contorni irregolari, d’ aspetto finamente granuloso, cui il jodio dà una tinta brunastra intensa, come è il carattere di ogni for- mazione protoplasmatica. Sicchè per effetto della pressione un numero vario di corpuscoli, di cui è quistione, confluiscono insieme e costi- tuiscono una sorta di gelatina, la quale vien distesa portando con se, rotto in frammenti, il plasma fondamentale della cellula. Alcuni cor- puscoli rimangono intatti all’ interno di dette porzioni protoplasma- tiche. Tutto ciò è altresì confermato dall’ azione del reattivo di Millon. (Continua). 84 . . RASSEGNE. Rassegne M. Leclerc du Sablon: Recherches sur la structure et la déhiscence des anthères — Ann. des Sciences Nat., 7% Ser. — Botanique — Tome I, pag. 97. Pl. I-IV. È scopo di questo lavoro lo studio delle cause di deiscenza delle antere e della struttura dei tessuti che determihano questo fenomeno. L'A., passate in rassegna le opinioni emesse precedentemente a questo ri- guardo, dalla osservazione che l'apertura e la chiusura delle valve puó ottenersi tanto nelle antere vive, che in quelle conservate a lungo nell’ alcool mediante la sottrazione o l'aggiunta di acqua, deduce che la causa della deiscenza è pura- mente meccanica e che deve consistere nell’ iniziale potere di contrarsi degli elementi delle valve sotto l’ influenza della siccità (1). Dei due strati che costituiscono le pareti delle valve dell’ antera, al momento dell’ antesi, l' esterno, od epidermico, in taluni casi si disfà; in altri si può distac- care senza portare alcun ostacolo all'attuazione del fenomeno. Lo strato interno invece è costituito da elementi fibrosi, provvisti di linee o di placche d’ inspessi- mento lignificate, mentre il fondo della membrana resta di cellulosa pura. L'A. ha verificato sperimentalmente che nelle cellule fibrose a inspessimenti spirali dello sporangio di Equisetum e dell’antere di Iris Pseudo-acorus e di Datura Stramonium, la cellula si contrae molto più del nastro spirale lignificato e che quindi i giri della spira vengono in seguito a questa contrazione ravvicinati. Il sig. Leclere du Sablon esamina quindi, in un grande numero di casi, la strut- tura degli elementi dello strato fibroso, e tanto nei casi di deiscenza longitudinale sia che lo strato fibroso si componga d'un sol piano di cellule o di parecchi, quanto nei casi di deiscenza poricida, trova che, in mezzo alle più svariate con- (1) Cotesta idea non è certo interamente nuova. Già da 30 anni il Mohl (Vermischt. Schrift., p. 64) enunciava lo stesso principio, rilevando tutta la importanza meccanica dello strato ad ele- menti « fibrosi » in rapporto alla deiscenza delle antere; e questa idea passava tosto nel dominio delle conoscenze generali, come ne attestano alcuni trattati comparsi da quel tempo in poi. (V. WIELER, Bot. Zeit. . 1886, p. 509). La Red. X 85 formazioni, lo strato fibroso, per via della speciale disposizione degli He delle sue cellule, determina una contrazione totale o parziale della valva, e quindi la rottura dell’ antera secondo una linea di minor resistenza (linea di deiscenza) e il ripiegarsi delle valve all'interno ed all'esterno a seconda dei casi. Cosi ad esempio, lo strato fibroso delle antere di Malva sylvestris è costituito da cellule le cui pareti esterne sono prive di qualunque ornamento, mentre le laterali ed interne sono munite d’inspessimenti che convergono verso il centro della parete interna. Pel disseccamento quindi le pareti esterne si contraggono più delle altre e così determinano la deiscenza dell’ antera. Nella Lychnis dioica gli inspessi- menti invece, paralleli tra loro e coll’ asse longitudinale dell’ antera, sono in forma di U, e la parete esterna è come nella Malva priva di inspessimenti. Nella Da- tura Stramonium, ecc. sono invece spirali e si ha allora per contrazione un rav- vicinamento dei giri della spira e quindi la deiscenza. Soltanto nelle Ericacee (Erica, Azalea, Rhododendron) la deiscenza poricida avviene indipendentemente da uno strato fibroso, ma solo per locale riassorbi- mento di tessuti. Della struttura e della disposizione degli elementi dello strato fibroso si giova inoltre l’ A. per spiegare le diverse forme e torsioni che dopo la deiscenza as- sumono talune antere. (Erythraea, Graminacee), P. BACCARINI. Dott. G. Beck: Sullo sviluppo dell’ Ustilago Maydis, Corda — Vehandlungen der k. k. zool. botan. Gesellschaft in Wien. XXXV Band, II Halbjahr, 1886. In questa breve ma interessante comunicazione, l'A. dopo aver esposta là germinazione delle spore dell’ U. Maydis Corda (U. Zeo Unger), la quale. come è noto, fu dapprima osservata dal Kühn (Krankheiten der Culturgewächse, 1858), e poscia dettagliatamente studiata dal Brefeld (Hefenpilze, V. Heft, pag. 67, tav. IV), descrive la penetrazione degli otricelli gonidiali nella pianta nutrice; da ultimo studia la formazione delle spore di detta Ustilago. — I risultati ai quali è pervenuto il Beck intorno a quest’ ultimo argomento non sono concordi con quelli ottenuti dal Wolff (Der Brand des Getreides, 1874 pag. 26, tav. V.) e dal Fischer v. Waldheim (PRINGSHEIM, Jahrb. f. wissenschaft. Botan. VII, pag. 86, tav. IX). Infatti, egli avrebbe osservato che le spore nascono per solito isolatamente all’ estremità di brevi rami degl'ifi sporigeni. Questi rami si formano o irregolarmente in diversi punti degli ifi, oppure in serie regolari 86 RASSEGNE nella porzione terminale di questi. Talora i filamenti si dividono dicotomicamente per breve tratto, per cui si formano due spore. Tale formazione delle spore pre- senta una grande analogia con quella delle specie di Tilletia. MORINI. J. Behrens: Beitrag zur. Kenntniss der Befruchtungsvorgänge bei Fucus vesiculosus — Ber. d. deutsch. bot. Gesellsch., Band IV, Heft 3°, pag. 92. Secondo i risultati delle odierne ricerche sulla sessualità delle piante, l' atto fecondatore suppone la materiale congiunzione e fusione dei corpi protoplasmatici delle due cellule sessuali, e più particolarmente dei nuclei di sì fatti elementi. L'idea di una possibile trasmissione della facoltà fecondativa attraverso le mem- brane delle cellule sessuate per via osmotica, o, come suol dirsi, per diffusione, ha fatto ormai il suo tempo. Coteste intime particolarità morfologiche della fe- condazione restano però tuttora argomento di studio presso un grande numero di Alghe. Sotto questo riguardo il citato lavoro di Behrens è certamente un utile contributo alla conoscenza della sessualità di tali organismi. Le indagini di questo botanico d'altra parte completano le nostre biologiche cognizioni sopra una specie resa classica dalle note ricerche del Thuret, stupendamente illustrata nei famosi Études algologiques, il Fucus vesiculosus, Fucacea molto diffusa nei mari setten- trionali. Prescindendo da taluni ragguagli morfologici relativi all’ apparato sessuale del Fucus vesiculosus , del resto in gran parte conosciuti, cui il Behrens si rife- risce in principio del suo lavoro, occorre fermarci sulla costituzione dell’ oosfera al momento della fecondazione. Verso quell’ epoca le oosfere vengono messe in libertà e disseminate nell’ acqua. Esse sono delle masse sferoidi di denso e gra- nuloso protoplasma, di color bruniecio, a strato pellicolare (Hautschicht) sottile, trasparente. Il nucleo risalta distinto in forma di areola chiara; contiene un nu- cleolo relativamente grosso ed è cinto di una spessa membranella, che l'A. sup- pone costituita di cromatina differenziata e distribuita alla periferia del nucleo. In ogni modo, i nuclei sono sempre poveri di cromatina. Importante è il fatto rilevato dal Behrens circa la presenza di un' ampia tunica di materia albuminosa estremamente diluita all'intorno dell'oosfera. Probabilmente cotesta produzione sarebbe destinata a favorire l'appulso degli spermatozoidi all'oosfera agendo come mezzo di presa, o più tosto, secondo suppone Behrens, avrebbe l'ufficio di ecci- tare gli spermatozoidi e predisporli alla fecondazione. x BE m uo Se RASSEGNE - m 87 Già il Dodel (!) osservava come presso un'altra Fucacea, la Cystosira bar- bata, pochi momenti prima della fecondazione, il nucleo dell’ oosfera si divi- desse in due nuclei figliali, di cui l' uno restava immutato per costituire il defini- tivo nucleo dell’ oosfera, mentre l'altro veniva scacciato fuori formando una sorta di « corpuscolo direttore » nella maniera analoga come avviene presso gli uovi degli animali. Nulla di tutto ciò notasi nelle oosfere del Fucus vesiculosus : co- testa particolarità ci sembra importante. Altresi importanti sono i fatti descritti dal Behrens cirea il modo di comportarsi degli spermatozoidi verso il nucleo della oosfera di Fucus. Com'è noto, già il Thuret suppose che la fecondazione del- le oosfere avvenisse per diffusione. Le ricerche di Behrens chiariscono molto ed emendano cotesto dato. Fecondate artificialmente delle oosfere e trattate poi colla soluzione di jodio, questo botanico riusciva a rilevare i graduali stadi di fusione dei nuclei dei due elementi sessuati. La opacità delle oosfere impedendo di osser- vare su materiale vivo e vegeto le particolarità della fecondazione, assai opportuno apparisce il metodo impiegato dal Behrens. Sicché, in conclusione, sembra sicu- ramente accertato come al momento della fecondazione, gli spermatozoidi perve- nuti in contatto alle oosfere, tuttora vergini, perduti i cigli e attraversato il tenue strato pellicolare dell’ elemento femmineo, attratti verso il nucleo del- l'oosfera, giungano lentamente a questo e vi si fondano. Borzi. J. Camus: L'opera Salernitana « Circa instans » ed il testo primi- tivo del « Grant Herbier en Francoys » secondo due codici del Secolo XV, conservati nella R. Biblioteca Estense. — Mo- dena 1886, in-4° 155 pp.; con 1 tav. fotolitogr. (Estr. dalle Mem. della R. Acc. di Scienze di Modena, vol. IV, ser. II, 1886). Col titolo di « Circa instans » è noto nella Storia della Botanica un anti- chissimo trattato di materia medica, e sopratutto di erbe medicinali, il quale, proveniente della rinomata Scuola Salernitana, fu stampato per la prima volta nell’anno 1488, in appendice alla « Practica » di Giov. Serapione. La stessa opera, nel periodo successivo, fu ristampata più volte, in parte anche con. aggiunte e con modificazioni fatte al testo originale; ma poi un poco alla volta cadde in dimenticanza, non solo presso i medici ed i botanici, ma anche presso gli scrit- tori di Botanica storica. Soltanto nella prima metà del nostro secolo il « Circa (1) DoveL-Porr: Biologische Fragmente, Theil I: Cystosira barbata, Berlin, 1885. 88 |. RASSEGNE. instans » cominciò a ridestare l'interesse dei dotti in seguito all’ importantissima scoperta, fatta nel 1837 a Breslavia dall’ Henschel, del testo originale di tutta una serie di pubblicazioni Salernitane, fra cui anche un manoscritto del « Circa instans ». Disgraziatamente l’ Henschel non fece stampare interamente quel prezioso | manoscritto, ma soltanto ne diede un punto. Da esso apprendiamo che il codice di Breslavia non corrisponde pienamente al testo stampato del « Circa instans », contenendo quest'ultimo già molte aggiunte e modificazioni che mancano a quel manoscritto. È dunque probabile che per la stampa del « Circa instans » sem visse un manoscritto di dala più recente a quello di Breslavia, arricchito di note d’ un compilatore posteriore. Venti anni dopo, il Meyer scoperse nella Biblioteca di Koenigsberg un simile codice, ma scritto in francese, e potè constatare che desso era dall'una parte una traduzione del « Circa instans » (coll'aggiunta di numerosi capitoli) dall'altra parte rappresentava il testo originale di quel trat- tato classico francese, conosciuto col nome di « Arbolayre » o « Grant Herbier ». Dalla differenza che corre dunque fra il « Circa instans » stampato e le di- verse opere manoscritte, e dalla diversità che esiste fra queste stesse opere, si do- vrebbe venire alla conclusione che il vero testo originale del « Circa instans » sia un’opera assai più estesa, di cui nel 1488 venne stampata soltanto una piccola parte. Ora questa ipotesi viene confermata dalla scoperta fatta dall’ Autore del pre- sente lavoro nella R. Biblioteca Estense di Modena. Egli vi trovò due grossi codici manoscritti, colla scrittura e col linguaggio della metà del XV secolo, l' uno - in latino, l’altro in francese, e che ambedue si riferiscono al « Circa istans ». Il manoscritto latino, che è il più importante dei due, porta la data del 1458, e la firma ‚del copista (« Le petit pelous », probabilmente uno dei tanti stra- nieri che in quell’ epoca studiavano in Italia). È diviso in 480 capitoli, ordinati grossolanamente secondo l'alfabeto, ed è ornato di ben 470 miniature, in parte bene eseguite. Dal confronto di tale manoscritto col testo stampato del « Circa instans » risulta che per la composizione di questo farono estratti i soli primi articoli di ogni gruppo, di modo che così furono tralasciati nel testo stampato oltre a 180 capitoli; e spesso anche il testo degli altri fu ridotto in modo da non porgere che circa il quinto del trattato originale. L'Autore discute in esteso le differenze che esistono fra questo manoscritto latino e gli altri testi del « Cirea instans » e ne dimostra la grande importanza per la storia della Botanica. Difatti vi sono descritte e figurate quasi 500 piante, usate allora in Medicina, e fra esse non poche di cui sino ad oggi l'origine era assai dubbia (p. es. Aloe vulgaris, Oxalis corniculata, Xanthium italicum). Vi è adoperata già in molti casi la nomenclatura binaria, che più tardi venne adottata generalmente. — RASSEGNE. UU | 89 Riguardo al manoscritto francese, ugualmente ornato di miniature, l’ Autore constata che esso non è una traduzione fedele del manoscritto latino, almeno non di quella stessa copia, dacchè nell'uno mancano alcuni capitoli che invece si ri- trovano nell'altro, e viceversa; esistono poi nel testo francese aleune piccole ag- giunte e varianti, ehe probabilmente sono opera del traduttore. Il « Grant Herbier » corrisponde quasi completamente al manoscritto francese della Estense, ma conta 6 capitoli di più: in compenso nel Codice Estense si ritrovano 12 capitoli che mancano al « Grant Herbier » stampato. Dopo alcune considerazioni storiche e linguistiche I’ Autore passa” alla parte speciale del lavoro, nella quale è riprodotta tutta la parte descrittiva dei singoli capitoli nell' uno e nell'altro manoscritto, lasciando fuori la parte riguardante la medicina, e dando dei capitoli che non riguardano ai vegetali, soltanto la inte- stazione. I singoli capitoli sono ordinati alfabeticamente, coll’ indicazione del posto che hanno nell'originale; al testo latino segue dapertutto il testo francese del capitolo corrispondente. In numerosissime note poi l'Autore ha tentato di classificare scientificamente le piante citate nel testo, e, per quanto sia ardua questa impresa, saranno pochi gli errori incorsi. Vi sono poi aggiunte abbondanti di note critiche di natura sto- rica o filologica, che rendono anche più prezioso il lavoro. Una tavola in eliotipia riproduce il principio e la fine dei due codici, e due indici molto accurati dei nomi generici e delle denominazioni popolari completano l’opera che certamente formerà uno dei più importanti documenti per la storia della Botanica e della Medicina. O. PENZIG. 90 NOTIZIE à .Notizie . Addenda ad Floram italicam. Nuovo del tutto per l'Italia è l’ Aphanizomenon Flos aque, Morren, che il Prof. Delpino rinveniva lo scorso anno nelle vasche dell’ Orto botanico di Bologna. Questa singolare Nostocacea è stata fin ora segnalata negli stagni dei dintorni di Berlino, nella Slesia, nel Belgio e in qualche altra contrada del Nord d'Europa (Bzi). x T. M. Arvet-Touvet (Spicilegium rariorum vel novorum Hieraciorum, Suppl. I. H. p. 37-44, Grenoble 1886) descrive le due seguenti specie italiane nuove: H. Pel- latianum del Moncenisio ed H. pAlomidifolium del Monviso. (R. P) " X Seeondo V. v. Borbàs la Coronilla emeroides, Boiss. et Spr., non indicata si- nora d'Italia, si troverebbe nel dominio della Flora italiana, e cioè’, non solo nell’ Istria, ma anche nei dintorni di Firenze ed in Sicilia. Fu confusa da qual- cuno colle C. Emerus, della quale fu anche descritta come ‘varietà austriaca Heim. (BorBàs, in Oesterr. botan. Zeitschr. XXXVI, 1886, p. 230-232). (R x La Berberis cetnensis Presl fu trovata a Monte Maggiore (Istria) da V. v. Borbàs (loc., p. 247). (R. P). x Le specie di Lemna della Flora siciliana presentano nella loro attuale ubi- cazione dei fatti abbastanza singolari. tempo in cui Gussone, Parlatore ed altri botanici, a questi contemporanei, esploravano la Flora dell’ Isola, rarissima doveva essere la Lemna minor, tanto che nella Synopsis Flora siculæ essa va annoverata tra le piante dubbie per la Sicilia e solo citata sulla fede di Ucria. Per quanto poi sicuramente accertata la presenza di questa specie in Sicilia dal Gasparini (Guss., Syn. fl. sic., add. 878), della sua rarità attesta Parlatore (FI. it., II, p. 669) riferendo come essa nasca presso Castelbuono sulle Madonie. Oggidi la Lemna minor è una delle più comuni piantine dell’ Isola, almeno sulla costa orientale. Essa cresce copiosa nelle paludi di Ortora e Mortelle presso il Faro di Messina (sebbene il Nicotra non la ascriva tra le piante della Flora Messinese); è pure frequente nelle paludi dei dintorni dei Lentini, Augusta, a S. Cosimano, NOTIZIE 5 91 presso Siraeusa, fra i papiri. È notevole questa circostanza: il fiume Anapo, presso Siracusa, ó stato ripetutamente visitato da botaniei molti anni addietro e, a quanto pare, nessuno ha mai avvertita la presenza della L. minor in quella località; eppure questa pianta vi cresce in grande copia e forma delle dense zolle fra gli steli dei papiri, dell’Iris Pseudo-acorus e di tante altre piante palustri. esplorate dal Prestandrea, che tanto benemerito si à reso della Flora messinese. A quell'epoca questo botanico raccoglieva in quella località soltanto la Lemna trisulca. Oggi, mentre di questa pianta non èvvi la menoma traccia in quelle paludi, la Lemna minor vi si rinviene più tosto frequente. (Bzi). x Aleune specie di Euphorbia esotiche possiedono assai manifesta la tendenza a divenir salvatiche non appena sottoposte a coltura. Così vediamo annoverate dal Parlatore tra le piante italiane la E. Preslii, Guss. e la E. prostrata, Willd., specie americane e ormai doventate spontanee in alcune parti della Penisola ed in Sicilia. a E. Preslii che, all' infuori dei dintorni di Palermo, non era stata fin ora avvertita in altre località dell’ Isola, veniva da me raccolta nel corso di questa state nelle vicinanze di Messina e anche —€— giorni veg a Catania, lungo le strade campestri. Un'altra specie che ha ormai assunto i medesimi caratteri di spontaneità è la E. humifusa Willd.: Loi da idcm anni nell’ Orto bota- ico di Messina, si è resa oggi salvatica e cresce da due anni spontanea nei vigneti adiacenti all’ Orto. Cotesta medesima pianta è stata rinvenuta in identiche condi- zioni in altri paesi. Anche all'epoca in cui il Parlatore scriveva il 4° vol. della sua Flora, Y E. humifusa cominciava ad inselvatichirsi nel Giardino botanico Pisano. Notevole è il fatto che tutti cotesti nuovi ospiti della Flora italiana ap- partengono alla medesima sezione Anisophyllum del Gen. Euphorbia. (Bzi). x La Cares Grioletii, Róm. è stata teste raccolta al bosco della Villa Doria, a Pegli, dal sig. Burnat, che ve la cercava dietro la indicazione di un cartellino del sig. Bolle di Berlino, il quale ve l'aveva trovata verso il 1850. (CARUEL). x La Serapias occultata Gay, che Gussone (Syn., II, 553) e Parlatore (F7. it., III, 420) indicano come pianta dei dintorni di Palermo, cresce piuttosto frequente nelle vicinanze di Messina sulle colline che soprastano l'Orto botanico. Tutti gli esem- plari visti e raccolti presentano i caratteri di una nuova e ben definita varietà, che si può distinguere col nome di pallens essendo i filli del perigonio, compreso il labello, privi di quelle strie e sfumature rossiccie caratteristiche alla specie tipica. ^ Bzi X Nell'aprile del 1883 rinvenivo nel vecchio Cimitero dei colerosi in Messina l'Anthemis Chia L., specie comune nel litorale calabrese. Cotesta scoperta è impor- Ley TIA one eir) Pol i peri 92 NOTIZIE tante, avendo Gussone espressamente notata l'assenza di questa pianta in Sicilia in una lettera diretta al De Candolle e da questi citata nella classica Geographie tanique. (Bzi) Xantofillidrina. Secondo il Prof. Macchiati (Gazz. chim. XVI, e la cantofillidrina sarebbe una nuova sostanza da lui ottenuta preparando il clorofilla ent. sotto forma di bellissimi cristalli aciculari, di color s vinilo ER E inso abile nell’alcool, tanto a freddo, quanto a caldo, nell’etere e nella benzina. Si scioglie invece benissimo nell'acqua, poco nella glicerina. La soluzione della xantofilli- drina, se ottenuta al massimo grado di purezza, dà allo spettroscopio una stria di assorbimento compresa fra la F e la G del Fraunhofer. e» > È S à S S E Gibellina, nuovo Fungo Sferiaceo. All’ infuori dell’ Ophiobolus ee (Fries) nessun'altro Fungo Sferiaceo era stato finora osservato sul frumento in quella forma d'infezione nota col nome di nebbia. Oggi il Prof. Passerini comunica al Comizio Agrario Parmense la sco- perta di un nuovo parassita, spettante a questo vasto gruppo di Ascomiceti, segna- lato in provincia di Parma, nel corso di questa state su culmi di frumento in- festi da nebbia e deperienti. Secondo scrive il Prof. Passerini, « il frumento attac- eato dal fungillo in discorso, presenta un generale aspetto di languore e di soffe- renza: la radice però sembra affatto sana e normalmente sviluppata. A cominciare ü in alto, secondo i casi, le guaine delle foglie sono mac- neati longitudinalmente, i quali sono gli apici di altrettanti periteci niechiati nel tessuto della guaina, ed erompenti alla superficie. Al disotto della guaina o per entro alla sostanza di essa risiede uno strato bruno, che da principio è più sco- lorito, e talora persino bianchiccio, in corrispondenza del quale il culmo medesimo sovente infracida più o meno profondamente, e quivi facilmente si piega e cade a terra, massime se porti la spiga. « Si danno anche non raramente dei culmi piegati ad angolo su vari nodi successivi, formando un zig-zag; ma ciò non sembra essere cagionato, almen di- rettamente, dal fungillo. Le lamine delle foglie inferiori disseccano prontamente e non di rado si mostrano attaccate dalla Sphærella Tassiana De Not., fangillo assai comune sulle foglie morte di varie graminacee, e che nel caso nttualé si può ritenere come accidentalmente sviluppato dopo il disseccamento delle foglie. Le spighe, povere in generale e mal nutrite, conducono talvolta parecchi grani a maturità. I germogli o talli primaverili non sempre arrivano a portare la spiga e sembrano anche di preferenza e più intensamente offes « In onta alle somiglianze esteriori, la distinzione alga dell’ Ophiobolus dal nostro fungillo torna agevolissima col primo saggio mieroscopico, avendo quello spore lunghissime, filiformi, scolorite, mentre nell’ altro sono in forma di fuso, divise nel mezzo da un sepimento e di colore Pe miele o di nocciuola, più o meno intenso. PICCOLA CRONACA | "7 98 « Non sembra che la specie sia finora conosciuta, e nemmeno fra i generi compresi nel gruppo degli Sferiacei, con spore didime colorate, ve ne ha alcuno nel quale la specie medesima possa convenientemente collocarsi ; d' onde la neces- sità di fondare un nuovo genere che piacemi denominare GIBELLINA, dando alla specie il nome di Gibellina cerealis. « GIBELLINA nov. gen. Stroma vel subiculam matrici immersum , byssoideum, atro-griseum, primitus canescens, plus minus expansum, ex hyphis tenuibus fu- moso-pellucidis intricatis formatum. Perithecia stromate insidentia vel immersa, contigua, contextu fibroso, globosa, in collum subæquilongum crassiusculum rectum vel subinde flexuosum, erumpentem attenuata: asci elongato-clavati, paraphysati, oetospori; spore oblongæ didymæ fuscentes. Ab aliis generibus phæodidymis, stromate byssoiden et peritheciis fibrosis, precipue diversum. « Amico carissimo JosEPHo GiBELLI in Archigymnasio Taurinensi Botanices Professore præclaro, dieatum. « GIBELLINA CEREALIS sp. n. Stroma intra foliorum vaginam expansum: pe- rithecia in series lineares digesta vel sparsa, rarius cæspitosa, subglobosa, ostiolo vaginam perforante vix emerso, acutiuseulo. Asci cum paraphysibus tenuibus mox diffluentes, 100-110 X 22-15: sporæ distichze, fusiformi-lanceolatæ, primo hyali- næ integræ, dein medio septatæ non constrictæ, e melleo vel avellanaceo fuscen- tes, 12-30 X 7 !/, - 9. « Ad culmos languidos. Tritiei vulgaris quos corrumpit. « Vigatto et Torchiara prope Parmam Junio 1883 et 1886. Prof. G. PASSERINI ». Piccola cronaca ,— — Apprendiamo che l'illustre algologo D.” Eduardo Bornet è stato nominato membro dell’Accademia di Francia, occupando il posto rimasto vuoto per la morte del celebre Tulasne. — Il nostro collaboratore D. Arturo Meyer, libero docente all’ Università di Gottinga, è stato nominato Professore Straordinario di Botanica e Farmacologia presso l’ Accademia di Münster. cattedra di botanica di Liegi, occupata finora dal compianto Morren , è stata conferita al sig. Prof. A Gravis. - È to in età molto avanzata (80 anni) il sig. Carlo Kalchbrenner, mi- nistro Evangelico a Szepes-Olaszi ( Ungheria) notissimo e valente micologo. Nu- merose specie portano il suo nome, ed anche un genere di Funghi venne intitolato Kalchbrenneria in suo onore dal Rev. Berkeley. — Il 22 giugno di quest'anno cessava di vivere a Canton (China) il Dr H. T. Hance, noto pei suoi lavori sulla Flora della China. \ 94 | CORRISPONDENZE — Dal R. Ministero di Agricoltura, Industria e Commercio, è stato bandito il concorso al posto di Insegnante di Botanica nella R. Scuola superiore di Enologia e Viticoltara in Avellino. — La Mostra Orticola, che doveva aver luogo in dinbi a Firenze, nella occasione delle feste per lo scoprimento della Facciata del Duomo, venne differita alla prossima primavera, essendo stata rimandata a quell'epoca quella solennità. — Nel prossimo mese di ottobre avrà luogo in Firenze un concorso internazio- nale di apparecchi per applicare i rimedi contro gli insetti e le crittogame delle piante coltivate. In quella ocçasione, per iniziativa del Comizio agrario di quella città, saranno tenute, dal 18 al 22 ottobre, cinque conferenze pubbliche sulle ma- lattie crittogamiche della vite. Le prime tre conferenze avranno per obbietto la Peronospora viticola (sviluppo, rimedi e influenze dei rimedi sulla composizione dei mosti e dei vini); nelle altre sarà trattato dell'Atracnosi, del Black-rot e delle altre malattie prodotte da crittogame nella vite (mal nero, marciume delle radici ecc.). — È uscita la Cent. I, fasc. 1°, della Phycotheca italica, edita dai signori D. Levi e G. B. De Toni, e contiene n. 50 specie di Alghe Corrispondenze Domande : Il sottoscritto rivolge preghiera ai "ond Direttori di Musei botanici e a coloro che possiedono collezioni di Alghe, a volergli favorire in prestito tutti quegli esemplari di specie appartenenti al gonore tropicale Compsopogon che even- tualmente potrebbero trovarsi nei loro erbar A. Borz Risposte : Il fenomeno della fioritura autunnale del Cytisus Laburnum con infiorescenze terminali, cui accenna il corrispondente in pag. 42, fasc. 1°, della Malpighia, è già conosciuto ed è stato descritto per la stessa specie dal KIRSCHLEGER, ne l de la Soc. Botan. de France (1855, vol. II, p. 124). È strano che la stessa ano- malia, in simili condizioni, s ripete anche in altre piante che non hanno punto d’ affinità coi Cytisus. In diverse specie di Salice, cioè Salix cinerea, Sal. fra- gilis ed altre) si riscontrano spesse volte in autunno, all’ estremità dei rami nor- mali, delle infiorescenze maschili o femminili in posizione terminale: . e spesso questi « gattini » hanno le brattee un po’ frondescenti. (Vedi a questo proposito : A. KirscHLEGER, in Flora, 1841, XXIV, p. 340, ed in Bull. de la Soc. Bot. de France, 1855, p. 722; K. SPIESS in Oesterr. Bot. Zeitschr., XXVII, 1877, p. 353; SCHLECHTENDAL, Botan. Zeitg., 1855, p. 769). Anche nella Spiræa ulmifolia lo ScHLOTTHAUBER (in Bonplandia, VIII, p. 45) osservò delle infiorescenze terminali in autunno, le quali avevano i fiori più grandi che nell’ epoca normale di fiori- tura. Nelle piante erbacee si trovano pure qualche volta delle infiorescenze ter- | BOLLETTINO BIBLIOGRAFICO © 95 minali in luogo di quelle ascellari : così non troppo ‘di rado in diverse specie di Medicago (M. sativa, M. lupulina) Trifolium, Galega, Glycirchisa, Astragalus. Un riassunto di consimili fatti è stato pubblicato da ALEx. BRAUN nei des Botan. Ver. der Prov. Brandenburg, 1874, p (0) Verandl. PEN Bollettino Bibliografico Lavori Botanici italiani. Anatomia, Morfologia, Fisiologia, Biologia. Beccari O. Piante ospitatrici, ossia piante formicarie della Malesia e della Pa- puasia descritte ed illustrate (Contin.) Malesia, vol. lI, fasc. IV, pag. 213, tav. LV-LXV. Cusoni G. Recherches sur la formation de l'amidon dans les feuilles de la vi- gne. Archives italienn. de Biologie, /t. 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Heft. 13. — Sulle viti americane. Indagini sul vi- tigno Clinton. Bull. Notizie Agrarie, 1886, n. 35, p. 1219 Varia. BERLESE A. N. Giovanni Bizzozzero. Cen- opera del Prof. Schibeler. Resoconto. Nuovo Giorn. botan. ital., XVIII, 1886, p. 226. Prof. A. BORZÌ, Redattore responsabile. fa Buheng Messina, 0 Le comunicazioni intracellulari delle Nostochinee. Ricerche di A. Borzi. (Continuaz. vedi pag. 74). Per quanto è possibile giudicarlo sotto gl’ ingrandimenti a im- mersione adoperati, la sostanza fondamentale di sì fatti corpuscoli apparisce perfettamente omogenea e priva del tutto di striature o stratificazioni trasparenti, come è il caso delle pareti cellulari, del- l amido ecc. La forma poi di essi si accosta a quella sferoide più o meno regolare. Volgendo uno sguardo al contenuto cellulare delle altre Ciano- ficee, nessuna forma eccettuata, noi vi riscontreremo frequente la produzione di tale sostanza. Essa è stata generalmente designata colla vaga denominazione di gelatina, senza che nulla di preciso si sia detto intorno ai caratteri chimici ed. alla sua fisiologica de- stinazione. Tenuto però conto della sua frequenza, notevolissima sopra tutto dentro il contenuto delle spore e degli elementi com- ponenti gli ormogoni, ed anche in quelle cellule che, per sviluppo temporariamente sospeso, rinvengonsi allo stato di vita latente, considerando il suo particolar modo di comportarsi durante lo stadio riproduttivo, parmi si tratti di una sostanza molto importante dal punto di vista fisiologico, analoga all’ amido delle altre alghe, e rappresenti forse una forma speciale di deposito della sostanza ter- naria in sostituzione dell’ amido stesso, Ja cui presenza non è stata finora avvertita presso tutte le Cianoficee. 7. Malpighia , anno I, vol. I. um. MAPICHA … x 98 A. BORZI, Credo quindi valga la pena, se non altro in via provvisoria, - servirsi di un appellativo proprio a distinguere tale sostanza, ed in tal caso oserei proporre quello di cianoficina come il più acconcio a rappresentare la sua origine. Uno studio diligente e alquanto più particolareggiato di quello che io stesso ho potuto fare intorno alla cianoficina sarebbe certa- mente desiderabile. In ogni modo, qualunque sia il significato fisio- logico di tale sostanza, parmi degno di considerazione il fatto che la cianoficina presenta una grandissima affinità, dal punto di vista fisico ed anche dal lato chimico, colla stessa materia gelatinosa onde sono i filamenti e le coroncine delle Nostochinee avvolte. Trat- terebbesi in sostanza di una forma speciale di gelatina, di cui la composizione elementare resta ancora un’ incognita. Indubitato pare come essa tragga la sua origine dalle pareti delle stesse cellule, dentro le quali essa apparisce differenziata in minutissime gocciole. Ho voluto attentamente studiare le particolarità di cotesta forma- zione. Occorre a tal uopo rivolgere la nostra attenzione ad articoli vegetativi in via di divisione. Quivi, al momento in cui le prime fasi del fenomeno si rendono appariscenti, scorgiamo verso il mezzo della cellula la traccia della tramezza che dovrà separare il conte- nuto in due eguali metà; essa si rende appena visibile nelle cellule di N. elipsosporum sotto un ingrandimento di 1400 diametri in forma di esilissima linea. chiara. Ma quello che sopra tutto agevola la osservazione e rende maggiormente distinti i contorni delle due cellule figliali è la presenza di minutissime granulazioni lucide che disposte in serie, giacciono accollate alle due faccie della lamella. Più netti appariscono i contorni di tali corpuscoli se le coroncine vengono prima trattate colla soluzione acquosa di acido cromico, oppure col liquido del Kleinenberg. Siffatte granulazioni son dovute a cianoficina in via di formazione ed evidentemente derivano dalle giovani pareti cellulari dei due nuovi elementi. Da principio coteste gocciolette di materia gelatinosa restano addossate e quasi fuse colle membrane generatrici. Crescendo la cellula ed aumentando la mole LE COMUNICAZIONI INTRACELLULARI DELLE NOSTOCHINEE 99 del contenuto peblopiasmalica. esse pure sì accrescono e mentre alcune coinvolte e trascinate dal plasma ambiente si staccano dai punti loro formativi, altre rimangono a posto, addossate ai poli estremi della cellula nel modo come abbiamo visto negli elementi adulti. Studiando il contenuto cellulare di altre Nostochinee, rileveremo ancora altre importanti particolarità relative alla origine e alla di- stribuzione dei granuli di cianoficina. In ogni modo è utile fin d’ora notare tutta la importanza di detto fenomeno di secrezione, del quale, per la forma colla quale manifestasi, non troviamo alcun ri- scontro in altri vegetali. Degno di considerazione è altresì il fatto come siffatta secrezione dipenda soltanto dalle pareti cellulari tra- sversali, mentre le membrane longitudinali non prendono parte a tale fenomeno e solamente gli strati esteriori di queste di buon’ ora: si trasformano in gelatina (!). Seguitando lo esame del contenuto delle cellule di N. elipsospo- rum, null'altro di notevole vi riscontriamo; tutto il corpo plasma- tico, com’ è noto, è colorato in azzurrognolo-brunastro senza dar luogo a formazione di cromatofori. Un nucleo vero altresì manca, come è stato dimostrato per altre Cianoficee dallo Schmitz e dallo Strasburger; notasi bensì, con una certa frequenza, avvicinarsi verso il centro della cellula alcuni piccolissimi minuzzoli di materia pro- teica, dei quali dianzi notammo la presenza, senza però nulla ac- cennare ‘alla individualizzazione di un nucleo perfetto (*). Probabil- () Per le ricerche del Prof. L. ERRERA parrebbe accertata la presenza del glicogene all'interno delle cellule di Oscillaria (L'épiplasme des Ascomycétes et le glycogéne des végétaux, Bruxelles, 1882, p. 49). Utile sarebbe lo stabilire in quali rapporti chimici e genetici stieno siffatti corpuscoli di cianoficina colla materia glicogenica. (3) Io eredo di poter ció affermare con una certa sicurezza, stante le nume- rose indagini fatte in proposito. La presenza di un nucleo all'interno delle cellule delle Nostochinee è stata ammessa da WiLLE (loc. cit.) e con maggiore insistenza sostenuta da Hanserre (Ber. d. deutsch. Ges. III, 1o, 1885). Gli argomenti però 100 A. BoRzl, : mente trattasi di una formazione nucleare appena abbozzata o meglio ridotta a’ soli frammenti di cromatina liberamente immersi e con- fluenti col protoplasma ambiente (°). Sottoponendo a una leggiera pressione, tra due vetrini, un piccolo frammento di una colonia di N. elipsosporum, gli articoli, dapprima avvicinati, tendono a scostarsi. Cotesto fatto ci porge occasione di rilevare quali rapporti esistano tra i diversi e consecutivi articoli della serie. Già il Wille, come si disse, descriveva delle comunicazioni addotti da questo botanico lasciano ancora del tutto insoluta la quistione, in quanto che gli esempi citati si riferiscono a forme che colle Cianoficee hanno di comune solo la colorazione azzurrognola del contenuto cellulare, tali p. e. i Goniotrichum. Chroodactylon, Glaucocystis, Phragmonema ece. Presso tali Alghe esiste effetti- ‘vamente un nucleo distinto, come altresì scorgonsi all’ interno del plasma cellulare dei veri cramatofori. Per queste ragioni appunto a me sembra che queste forme debbano essere escluse dalle Cianoficee e costituire un gruppo a parte accanto alle Bangiacee. Un altro argomento viene addotto dall' Hanserre in favore alla sua asserzione e che, se veri i fatti citati e descritti, sarebbe certo assai decisivo; egli ammette, cioè, che le Cianoficee sieno degli organismi estremamente variabili, dei veri protei, a tal segno che, durante lo sviluppo che una data specie subisce, è possibile che essa successivamente passi per tutti quegli stadi e assuma tutti quei caratteri, i quali in via ordinaria ci appariscono particolari ed altrettanti gruppi e famiglie distinte dell’ intero ordine delle Cianoficee. Cotesta variabilità sarebbe, secondo HANSGIRG, quasi illimitata: i PorpAyridium costituirebbero un gradino di cotesta interminabile scala di trasmutazioni e trasfigurazioni che una Cianoficea qualunque percorre durante la sua esistenza. Se le osservazioni del chiar. A. non ci lasciassero qualche dubbio circa al valore dei fatti rilevati, saremmo forzata- mente portati a riconoscere nelle cellule delle Cianoficee dei veri nuclei, ed insieme a questi dei cromatofori provvisti anche di pirenoidi. La quistione è certamente assai importante e lungi dal ritenersi del tutto risoluta, a me sembra, essa debba ancora formare argomento di nuovi studi. (®) L'idea che tutte le Cianoficee fossero degli organismi degradati, verrebbe in parte confermata da cotesta intima semplificazione morfologica. Si tratterebbe in certa qual guisa di esseri adattatisi a una forma tutta particolare di parassi- tismo, di cui le condizioni organiche speciali del substrato ad essi proprio porge- rebbe qualche conferma. Questa tesi meriterebbe tutta l'attenzione del fisiologo. VE ae > a PT TE SESS. RANE FELT dal c, PR SANT AM wi LE COMUNICAZIONI INTRACELLULARI DELLE NOSTOCHINEE 101 ; intercellulari da lui osservate in una specie di Stigonema (!) Nel N. elipsosporum ha luogo l’identico fenomeno, e come tosto si ve- drà, esso rappresenta una condizione morfologica generale a tutte le cellule delle Nostochinee. Nel Nostoc predetto lo allontanamento degli articoli rende visibile tra un polo e l'altro di due cellule contigue la presenza di un sottilissimo cordone di materia refrin- gente, talora opaca, che collega ambo gli elementi. I reagenti dànno qualche volta a sì fatto braccio i caratteri della cianoficina, talora quello di puro protoplasma. Coteste differenze dipendono in generale dalle diverse condizioni di sviluppo delle colonie, come ora si vedrà. Come è noto, nella vita di un Nostoc vanno distinti due periodi diversi: l’uno vegetativo, durante il quale le coroncine si accre- scono in lunghezza per ripetute partizioni de’ singoli elementi; l’altro riproduttivo per mezzo di ormogonî e di spore. La divisione degli articoli vegetativi è continua, indefinita, si- multanea in tutti gli elementi di una medesima coroncina e può qua e là parzialmente arrestarsi per dar luogo alla formazione di quelle cellule speciali, dette eterocisti. Qualche volta — e questo temporariamente — altresì le cellule vegetative cessano di spartirsi nel senso trasversale. In questi due ultimi casi la comunicazione in- tercellulare viene regolarmente intercettata. Singolare è il modo come ha luogo siffatta rimarginazione degli eterocisti. Le cellule iniziali di tali organi possiedono due pori se interca- lari, uno solo se apicali. In ogni caso, durante la loro metamorfosi in eterocisti, la parete loro cessa subito di differenziarsi esterna- mente in gelatina, e intieramente si consolida e ispessiscesi; sicchè tosto tali elementi distinguonsi dagli altri vegetativi. L’ inspessimen- to è maggiore torno torno ai pori e quivi la sostanza cellulosica si (1) Secondo scrive il sig. G. LAGERHEIM (Notarisia, I, p. 67, nota) sembra che anche il RernscH abbia osservato tali comunicazioni nello Stigonema Ker- guelensis (Cf. P. Reınsch, Alg. ag. dulce. Ins. Kerguelen, p. 70, tab. IV, fig. V). # + 102 A. BORZÌ, " accumula in tal guisa ed in tali proporzioni da precludere per- . fettamente l'apertura. Allora formasi in tal regione una sorta di sporgenza conica, cortissima, rivolta verso l’interno dell’eterocisto. Siffatto inspessimento, quando è minimo, prende l apparenza di una leggiera depressione subita dalla parete dell'eterocisto nel senso tra- sversale per il seguito contatto cogli articoli vegetativi contigui. A giudicarlo dallo esame fatto sotto forti ingrandimenti, la occlusione dei pori è spesso completa; ma qualche volta, sebbene perfettamente rimarginato il foro, resta sempre visibile un’esigua traccia del me- desimo nel centro della descritta protuberanza in forma di depressione. Talora invece, essendosi resa insufficiente la produzione di materia cellulosica per la completa chiusura del poro, la comunicazione ri- mane intercettata per mezzo di una sorta di turacciolo dovuto ad una sostanza consistente e refrigente che immettesi nel canaletto, e poi, raggiunta la cavità, lievemente si dilata. Per la chimica natura cotesta materia si accosta alla sostanza proteica, colorandosi essa in giallo per azione del joduro di potassio; rammenta in tal guisa moltissimo quella produzione callosa che suol formarsi in autunno lateralmente ai canaletti delle areole eribrose degli elementi del li- bro delle piante superiori. Trova poi anche pieno riscontro presso le Floridee in quelle placche di materia refringente che osservansi ai punti di comunicazione fra due cellule contigue. Singolari sono cer- tamente coteste analogie dal punto di vista fisiologico. Nelle cellule vegetative in via di sviluppo, le comunicazioni in- fracellulari sono spesso dovute a protoplasma, che dall’ un articolo si immette in quello contiguo, attraversando una piccolissima aper- tura praticata nelle prossime pareti di traverso. Di ciò è facile as- sicurarsi sottoponendò la coroncina ad una debole pressione, in modo che gli articoli subiscano un certo allontanamento. Fissando allora la preparazione, facendovi agire dell’acido picrico in soluzione o meglio per mezzo dell’acido osmico, si riesce qualche volta a rilevare con chiarezza coteste relazioni Talora anche, ma piü raramente, si ottiene il medesimo risultato coll'impiego d'acqua leggermente * rv LE COMUNICAZIONI INTRACELLULARI DELLE NOSTOCHINEE 103 jodata. Con tali mezzi di ricerca sono riuscito altresi a indagare altre importanti particolarità. A volte infatti non esiste alcuna comuni- cazione tra il protoplasma di due cellule contigue; il poro esiste, ma trovasi otturato per immissione di una sorta di placca lentico- lare di materia molto refringente. In altri casi, più frequenti, i gra- nuli di cianoficina accumulati in grande copia ai poli delle cellule ostruiscono completamente il canaletto infracellulare; le relazioni tra i due elementi sembrano allora ristabilite mediante tracce della stessa materia. Se la pressione subita dalle coroncine è molto forte, riesce spesso agevole notare, fra mezzo agli articoli deformati e lacerati, delle cellule che si sono considerevolmente spostate ed allontanate, restan- do connesse da esili fili protoplasmatici. Il grado di estensibilità del protoplasma connettore è, a quanto pare, notevole, potendo esso, per effetto della trazione cui fu soggetto, raggiungere una lunghezza quadrupla della primitiva.. (Fig. 1, Tav. III). Volgendo lo esame alle coroncine in movimento, si nota a priori un certo naturale allontanamento fra gli articoli che le compongono. Essi sono un po’ più corti di quelli vegetativi, ricchi di minutissimi granuli di cianoficina frammisti a pochi grossi. Le comunicazioni infracellulari sono evidenti e dovute quasi costantemente a puro protoplasma. Le osservazioni precedenti trovano presso che piena conferma in una seconda specie di Nostoc, il N. margaritaceum, Ktz. Sul valore sistematico di questa forma mancano precisi ragguagli. Nella classica rassegna del Bornet (*) nulla è detto che vi si rife- risca. Se i brevi cenni descrittivi, dati dal Kützing e dal Rabenhorst, rispondono ai caratteri della forma da me ripetutamente riscontrata sulle: rupi umide della Toscana, del Napoletano e della Sicilia, trat- tasi certamente di una specie distintissima. Essa forma delle grandi masse gelatinose, a superficie verrucosa, di un color bruno giallastro. (!) Notes algologiques, ll, p. 82 e seg. # 104 A. BORZÌ, lor Le coroncine sono costituite da articoli brevemente ellittici o sfe- roidi, ma molto radamente connessi tra di loro. Il contenuto è del plasma in apparenza omogeneo, dentro cui spiccano alcuni grossi granuli sferici di cianoficina, spesso due soli e situati ai poli opposti, od uno solo e posto al polo interno se trattasi di cellule terminali. Le ricerche microchimiche non accennano a nulla di notevole e di differente in confronto alla specie dianzi esaminata. Le comunica- zioni intracellulari risaltano evidentissime a prima giunta, per via della distanza relativamente considerevole degli articoli. La esistenza di cordoni connettori non sarà probabilmente sfuggita allo stesso Rabenhorst siccome parrebbe a dedurlo dalle parole articulis..... ulroque polo subacutis della frase descrittiva riferita da questo algologo ('). Le cellule interne delle coroncine sono infatti provviste ad ambo le estremità di un breve apice di materia in apparenza gelatinosa; gli apici di due contigui articoli si saldano insieme per costituire una sorta di braccio connettore. Sotto forti ingrandimenti riesce spesso facile il seguire il pas- saggio del corpo protoplasmatico attraverso le pareti trasversali di una stessa serie di cellule e coll’ acido picrico se ne posson fissar le relative particolarità. | ©. Il più delle volte le comunicazioni rimangono intercettate da cianoficina; il che spesso si osserva nelle coroncine allo stato di riposo, costantemente poi negli eterocisti, e ciò nel modo Ma co- me venne dianzi descritto per il N. elipsosporum. . Negli articoli vegetativi la ostruzione del.pari ha luogo mediante un grosso granulo di cianoficina (fig. 2, 3); che giace addossato contro la parete traversale della cellula; nello stesso modo come notavasi nel N. elipsosporum; soltanto qui vi esiste un grande nu- mero di granuli, relativamente piccoli, situati contro l apertura. Negli ormogoni scorgesi qualche volta cotesta medesima strut- tura; alle volte però la cianoficina rinviensi distribuita in pochi (1) Fl. eur. Alg. etc. , II, p. 169. x hg ^ 90, DR a "da A gh (A, 3 > Mae z "PO EE QU y 2 i ne y ci # d «c À, 4 LE COMUNICAZIONI INTRACELLULARI DELLE NOSTOOHINEE 105 corpusculi allo interno della cellula , e i rapporti del protoplasma di articoli consecutivi sono evidentissimi. Il processo di rimarginazione delle aperture laterali degli etero- cisti non presenta nulla di notevole confrontato con quello che ab- biamo rilevato negli omonimi organi del N. elipsosporum. Le altre specie di Nostoc, che ebbi occasione di esaminare, non differiscono dalle due precedenti riguardo alle condizioni loro di struttura; alcune, aventi degli articoli molto depressi alle due estre- mità, si accostano al N. elipsosporum (p. e. N. muscorum, N. palu- dosum, N. gelatinosum, N. intricatum), altre al N. margaritaceum o tutto al più vi differiscono per peculiari particolarità, tali p. e. il N. ciniflonum, N. verrucosum, N. minutissimum ecc. Quanto si disse per il gen. Nostoc vale anche in generale per le Anabæna, Spermosira, Spherozyga e Cylindrospermum. Diffe- renze minime si riscontrano quanto alla distribuzione, al numero, alla grandezza dei granuli di cianoficina, esaminati in uno stesso articolo. In una specie di Anabæna, probabilmente nuova, gli eterocisti mi porgevano favorevolissima occasione di controllare minutamente i risultati delle ricerche istituite sulle omonime cellule di Nostoc ed ho potuto rilevare: casi molto istruttivi di rimarginazione di pori parietali. Nella più gran parte dei quali lo inspessimento delle pareti manifestavasi insufficiente per la completa occlusione dell’ apertura e la comunicazione veniva intercettata per lo interporsi di una sorta di turacciolo di sostanza refringente. Occorsemi pure di osser- vare, in eterocisti isolati e in via di decomposizione, come siffatte produzioni fossero suscettive prontamente di disfarsi; sicchè i cana- letti restavano allora perfettamente aperti. Durante la lenta distru- zione delle colonie, cagionata per sviluppo di batteri ed altri germi parassitici, i soli eterocisti persistono lungamente sparsi dentro la gelatina ambiente; essi conservano quasi intatte le pareti, fortemente inspessite ai poli opposti, resta però sempre visibile il canaletto primitivo praticato attraverso le loro membrane trasversali (Fig. 4-6). * » 1 M LIA d Na 4 106 apicali: A. BORZI D I pori parietali sono di difficile rilievo nelle specie del gen. Spermostra, stante il notevole grado di depressione degli articoli ; questi sono divenuti discoidi quasi come quelli di un’ Oscillaria. La lor forma sferico-depressa risalta più distinta negli ormogoni. La presenza di comunicazioni intracellulari è resa manifesta pri- mieramente dallo esame degli eterocisti. Essi infatti presentano nei poli opposti quel caratteristico inspessimento che abbiamo osservato negli omonimi organi de’ Nostoc e che è destinato a interrompere ogni relazione cogli articoli vegetativi contigui. Vi si nota alle volte pure, - sotto forti ingrandimenti, come cotesto processo di rimarginazione sia divenuto incompleto, restando sempre visibile un’ esigua traccia del preesistente canaletto. Negli articoli vegetativi i pori parietali qualche volta rendonsi visibili quando, per cause esteriori, il contenuto dì esso sia scomparso; non rimangono allora che le membrane vuotate. In quelle trasversali riesce agevole allora scorgere delle minutissime aperture. La specie più adatta a tali ricerche è la Sp. Vrieseana, Ktz., stante lo spessore relativamente mediocre delle coroncine. Essendo i filamenti assai esili, non lieve difficoltà presenta la ricerca delle comunicazioni intracellulari nelle specie dei generi Cylindrospermum e Sphærozyga. Tuttavia con un po’ di pazienza sì riuscirà anche qui ad assicurarsi della presenza di detti pori. Lo esame poi degli eterocisti decide con tutta sicurezza tale quistione in quanto che cotesti elementi presentano sempre la medesima strut-. tura che abbiamo già rilevato nelle specie di Nostoc e Anabeena. A compimento di quanto si disse intorho alla costituzione delle cellule delle Nostocacee riferirò infine i risultamenti di alcune os- servazioni sulla formazione delle spore nel Nostoc elipsosporwm e sulle intime particolarità di struttura caratteristiche a tali organi. Quanto ci è noto sulla genesi e struttura delle così dette spore dei Nostoc e in generale delle Nostochinee, non si discosta dai li- miti di una certa superficialità. Utile sarebbe il ricercare in qual modo comportasi una cellula vegetativa, di cui la parete si presenta LE COMUNICAZIONI INTRACELLULARI DELLE NOSTOCHINEE 107 perforata, durante la sua trasformazione in ispora, e vedere fino a qual punto sia possibile dal lato morfologico, il confronto di tali organi colle vere spore delle altre Tallofite. Gli articoli destinati a cangiarsi in ispore, nel N. elipsosporum, cessano di dividersi ulteriormente nel senso trasversale e lievemente s ingrandiscono. Il contenuto prende allora una tinta più intensa dovuta alla produzione di maggior copia di granuli di cianoficina, i quali tendono a riempire fittamente tutta la cavità. Contempora- neamente cessa la gelificazione degli esterni strati della membrana cellulare. La parete stessa non subisce alcuna modificazione anzi viene perfettamente esclusa dal pigliar parte alla costituzione della membrana della nascente spora. Questa invece deriva direttamente dal contenuto, il quale, pare, subisce un vero processo d'innovazione e prontamente si organizza in una nuova cellula. Quello che diviene della parete della cellula madre è a priori difficile a dirsi stante la esiguità di essa. Quando si esercita una pressione su coroncine di cui gli articoli sono in via di trasformazione in ispore, detti articoli si allontanano. Trattando colla tintura alcoolica di jodio preparati sì fatti, il contenuto cellulare si tingerà in brunastro e si vedrà tosto, se lo allontanamento degli articoli non è stato molto notevole, che le cellule rimangono connesse insieme. Tra un polo e l’altro esiste un intervallo su cui è facile scorgere qualche traccia delle pareti delle cellule madri contigue. Esse hanno la forma di un tenue straterello debolmente colorato in azzurro, che si stacca dal contorno delle due spore contigue nella regione polare delle stesse. Se la formazione delle spore è troppo inoltrata, cotesti lembi appariscono trasformati in gelatina, che s'interpone a mo’ di braccio fra due cellule prossime, e qualche volta si riesce a scorgervi le traccie delle preesistenti perforazioni. I lembi delle pareti delle due cellule madri si staccano brusca- mente dai poli delle nascenti spore in modo da render possibile il sospetto che, durante il progressivo aumento in volume che subisce il corpo della spora stessa, la parete della cellula madre rimanga 108 í G. WIESNER, forzata e sopraffatta, sicchè il suo contorno tosto sparisce e si con- 3 fonde con quello della spora stessa, salvo nella regione polare dove resta intatto, essendo verso questa parte assai esiguo l aumento in . volume dell’ organo. ; E Le spore mature presentano un esosporio distinto, egualmente spesso, di color olivaceo. I reagenti assegnano ad esso una compo- sizione diversa da quella delle comuni pareti cellulari in quanto che | la tintura di jodio e l'acido solforico, ecc. agiscono colorandolo in . brunastro. Sembrerebbe quindi che cotesta parete fosse più tosto costituita d’una materia d’indole quaternaria. Gli stessi reagenti in verun modo accennano alla presenza di uno strato interno corrispondente all endosporio delle vere spore delle ' altre Tallofite. Questo strato comincia a rendersi distinto quando - le spore passano in uno stadio d’inoltrata maturanza; ma anzichè . di uno vero endosporio trattasi di una produzione propria al con- d tenuto, che ha ormai acquistato una certa indipendenza e tutti i È caratteri di un vero articolo vegetativo. Cotesta produzione cor- risponde alla guaina gelatinosa che suole cingere le cellule vegetative. Essa cresce di spessore a misura che si avvicina il periodo di ger--. minazione. Se si contrae una spora mediante azione di reagenti il. | contenuto diminuisce di volume e si ritira dall’ esosporio e questo resta di un sol pezzo. Il sottoposto strato, che avrebbe tutta l'appa- renza di un endosporio, resta aderente al contenuto e vi forma torno torno un vero e proprio rivestimento. (continua). LI Di un fermento che trasforma in gomma e mucilagine la cel- lulosa nelle piante, del Prof. G. Wiesner. 1. Com'è noto, molte gomme vegetali — quali l' adragante — e molte mucilagini — ad es. la mucilagine dei semi di cotogno — derivano dalla cellulosa. Altre gomme saranno probabilmente tra- DI UN FERMENTO CHE TRASFORMA IN GOMMA E MUCILAGINE Ec. 109 sformazioni parziali di cellulosa e di amido. Su questo resta aperto tuttora il campo alle discussioni: in tutti i casi però è la cellulosa quella che dà il materiale precipuo e più frequente, se non esclusivo, alla formazione de’ due gruppi degli idrocarburi detti. Non potè venir stabilito peranco, in seguito a quali processi avvenga questa trasformazione di cellulosa in gomma o mucilagine nell’ interno dei tessuti vegetali. Mi venne l'idea, da alcune pro- prietà osservate nella gomma arabica, che in questa sia contenuto un fermento, il residuo di un enzima, il quale effettuasse nelle piante la detta trasformazione chimica della cellulosa: espongo qui, a miglior dilucidazione, le mie idee in proposito. 2. Tutte le gomme del commercio, p. es. l’ arabica, la gomma di Senegal, le gomme delle drupacee, immerse nell’ acqua con della tintura di guajaco, colorano in azzurro la emulsione resinosa che si forma. Non fa eccezione la gomma adragante, solo che questa deve restare prima a bagno fin tanto che non si è formata una leg- gera mucilagine che si disperde nell’ acqua. Molti fermenti colorano egualmente in azzurro la resina di gua- jaco e parecchi enzimi dànno, se scossi, una schiuma densa; pro- prietà questa che è comune anche alle soluzioni gommose. Aggiungendo della tintura di guajaco ad una soluzione diasta- sica (malto), si avrà all istante un colore azzurro intenso; mettendo a bollire la soluzione, cosicchè la diastasi diventi inattiva, non si avrà più la colorazione bleu coll’ aggiunta di tintura di guajaco dopo il raffreddamento. In modo perfettamente uguale si comportano anche le soluzioni delle diverse gomme, donde si può dedurre che in queste sia contenuto un corpo il quale venga distrutto alla temperatura d’ ebullizione. Siccome i fermenti vengono distrutti ordi- nariamente già ad una temperatura che è inferiore a quella d'ebul- lizione del liquido nel quale si trovano, così ebbi una prova di più per ammettere che nelle gomme sia contenuto un fermento. Ma la presenza positiva di un enzima nella gomma non poteva venir di- mostrata altrimenti che colla prova di fermentazioni. ` > E & “ 3 m 110 G. WIESNER, I fermenti contengono azoto e vanno posti nella categoria degli albuminoidi. Mediante la reazione nota del sodio venne dimostra- ‘ta la presenza dell azoto nelle gomme e coi metodi di Millon e ne. M m D E di Raspail quella pure di piccole quantità di albumina in questi corpi. 5. Alcuni tentativi fatti per comprovare una eventuale forza peptonizzante ed emulsiva delle gomme, rimasero privi di resultato. FL EEE LEER SOFT Nè vennero decomposti glucosidi - p. es. l' amigdalina - per azione delle soluzioni di gomma. Conviene invece riconoscere nelle gomme un fermento diasta- sico, nel quale vanno compresi tutti quegli enzimi che Anno il pi tere di trasformare l’ amido in idrocarburi solubili. Se a caso si aggiunge una piccola quantità di gomma arabica molto diluita (al 2-5 "/), oppure di gomma fresca d’ albicocco ad una colla di amido di patata al 50 °/, la miscela si chiarirà dopo qualche ora e la reazione al jodio paleserà la mancanza di granu- losa, e per l ottenuta eritrodestrina, la presenza di destrina nel EY a ii e liquido. Mentre una colla trattata egualmente ed esposta ad eguali condizioni, però senza aggiunta di gomma, non si altera durante un periodo di tempo che riduce la granulosa in destrina, ed alla rea- zione col jodio continua a colorarsi in bleu carico. ia rie Si può comprovare la riduzione di granulosa in erirodosirbtl sotto l azione di una soluzione gommosa, già entro 5-8 ore, a tem- peratura ordinaria; mentre operando a temp. di 35-40°C. non si riscontra, dopo 4 ore, più traccia di granulosa nella miscela. Por- tando la soluzione di gomma, prima di mescerla alla colla, per un' ora intera all'ebullizione, non si potrà ottenere piü con la medesima un'azione diastasica. Ta Ve ADU t LM E Quest’ ultima prova dell'ebullizione bandisce anche qualunque | opinione preconcetta, che la proprietà di una soluzione gommosa di sciogliere l' amido, sia da riferirsi al suo principio acido, il quale non solo resta conservato dopo la bollitura, ma viene anzi aumen- tato per conseguente perdita di acqua. ER j N E: ERIK SI v1 en » k te NES TT x a À : 2 f; if ki FF * x DI UN FERMENTO CHE TRASFORMA IN GOMMA E MUGILAGINE EC. 111 4. Secondo le precedenti osservazioni il fermento gommoso ap- partiene alla categoria de’ fermenti diastasici. Si distingue però da tutti gli altri, e più specialmente dall’ enzima meglio conosciuto - il malto - per la sua proprietà di ridurre unicamente l'amido in destrina, mentre per azione di questo fermento gommoso non vengono mai prodotte nè maltosa, nè destrosa, nè un zuechero che riduce i sali cuprossidi. Anche lasciando un fermento gommoso a contatto con colla d’amido per 12 giorni a temp. 20-24°C. non si avrà mai una traccia di zucchero riducente nella miscela, benchè la granulosa si trovi ridotta, già dopo poche ore, in destrina. Una colla d’ amido esposta a condizioni analoghe sviluppa, già entro 5-6 giorni, zuc- chero riducente in copia, e ciò — come dimostrò Wortmann — per effetto diastasico di alcuni bacterî. Da questi e molti altri esperi- menti, fatti con miscele di destrina, fermento gommoso e diastasi, si deduce quindi, per non essersi mai formato zucchero invertente in tali miscele, neppure dopo lungo tempo, che il fermento gommoso ha la proprietà di paralizzare l’azione della diastasi. 5. Il fermento gommoso si distingue da tutti gli altri studiati in proposito, non soltanto pei suoi effetti specifici fermentativi, ma anche per talune reazioni, delle quali ritengo utile riportar qui una, che servirà a comprovare microchimicamente la presenza di un fermento gommoso nei tessuti vegetali. Aggiungendo ad una gomma, p. es. g. arabica o g. delle dru- pacee nostrali, una soluzione di orcina e di acido cloridrico concen- trato (20 °/,), non si paleserà veruna alterazione della miscela. Portando però questa all’ ebullizione si vedrà la gomma colorarsi in rosso, poi violetto, indi deporre un precipitato azzurro carico solubile in alcool con colore violetto intenso. Ma questa reazione non viene prodotta dalla gomma (come si riteneva dapprima), seb- bene dal suo fermento. La sezione d’ un tessuto allo stato di gommosi, trattata a tem- peratura ordinaria con soluzione di orcina ed acido cloridrico, la- scierà vedere le pareti legnose delle sue cellule tutte colorate in RU 5s 5 VN é "ML > A 2 > ss A ` W | t EMA ` A. i " gy É e n WER 0e aene ut x $ x i , xd ced I3 55 G. WIESNER, rosso (reazione della vanillina contenuta nella lignina). Scaldando ora il preparato si osserverà tutte le parti ridotte a gomma, non - esclusi i contenuti delle cellule a pareti gommificate, passare di se- — guito dal rosso al violetto ed azzurro. i Se le sezioni sono di tessuti che principiarono appena a trasfor- marsi e contengono appena le prime tracce di gommosi , allora si osserverà che solo i contenuti delle cellule parenchimatiche cor- rispondenti assumeranno un colorito intenso pel riscaldamento; le ' pareti non si coloreranno o debolmente. Il contenuto di tali cellule è da riguardarsi come l'origine e la sede principale del fermento. Da qui questo si interna nelle membrane cellulari trasformando la cellulosa in gomma. | È Anche la diastasi e la pepsina danno reazioni simili facendole rossa ed un precipitato bruno, la seconda una soluzione rossa | con precipitato violetto. Reazioni caratteristiche si ottengono pure colla floroglucina ed acido cloridrico. Apparentemente i detti tre fermenti hanno comportamento uguale, trattando ognuno di essi con a acido pirogallico ed acido cloridrico a temperatura d’ ebullizione. Spesso si trovano fermento gommoso e diastasi in tessuti vicini; la reazione all’ orcina li farà distinguere facilmente. Prendendo chicchi d'orzo in via di germinazione e staccandone la buccia dal- l endosperma si troverà, se si farà bollire, ogni parte per sè, nel- - l'orcina con acido cloridrico, il fermento gommôso, nel tessuto della buccia in quello dell endosperma la diastasi. | 6. Indicheró anche brevemente come si possa usare |’ orcina con acido cloridrico microchimicamente per comprovare il fermento … gommoso. Il tessuto o la sezione da analizzare vien portata con — una goccia di orcina, (soluz. al 4 ?/,) sul portoggetti, coll avver- i; tenza però di lasciare, dopo aver coperto col coprioggetti, sotto di questo ancora uno spazio bastevole da potervi aggiungere dieci 4 volte tanto acido cloridrico. Fatto questo, si riscalda il preparato . bollire con oreina ed acido cloridrico. La prima dà una soluzione . sulla rete metallica finchè il liquido comincia a bollire. Dopo il 1 DI UN FERMENTO CHE TRASFORMA IN GOMMA E MUCILAGINE EC. 113 raffreddamento si procede all’ esame microscopico. Eventualmente si può prolungare per qualche secondo l'ebullizione. 7. Colla reazione all’ orcina e con altri metodi, in parte anche già indicati, si può dimostrare che le mucilagini vegetali, nei casi almeno che derivano dalla cellulosa — come venne provato ad evi- denza dal Frank — provengano dalla parete cellulare per azione del fermento gommoso. Tale reazione si può ottenere, più o meno evidentemente, negli strati d'inspessimento dei semi di cotogno e di lino ridotti a muci- lagine, nonchè nei contenuti di cellule che stanno trasformandosi in mucilagine. Ciò si può vedere anche meglio analizzando quei tessuti dove la metamorfosi in mucilagine è appena incipiente o poco prima. Più complicato è il metodo di reazione sulla presenza di un fer- mento gommoso nel legno. Com'è noto, fu Thomson il primo a di- mostrare la gomma nel legno di alcuni alberi, e dopo di lui M. Singer espresse l'opinione che la gomma sia probabilmente un costituente immancabile delle membrane cellulari lignificate. Come già si disse, l orcina coll’ acido cloridrico colorano intensivamente le pareti delle cellule legnose, anche a temperatura ordinaria; cosicchè, per otte- nere una reazione sul fermento, bisogna precipitare questo o, per lo meno, separarlo dalla vanillina. Ciò che si può ottenere sfruttando il legno con alcool, estraendo con acqua e precipitando poi con alcool: tanto la gomma quanto il fermento vengono staccati me- diante questo procedimento. Col metodo microchimico più sopra descritto, si potè comprovare l’ estensione del fermento gommoso nei tessuti delle piante e dimo- strare che le metamorfosi della parete cellulare in gomma e mu- cilagine sono molto più frequenti di quanto generalmente si ammette. Nella metamorfosi gommosa resta sempre trattenuto una quanti- tà di fermento relativamente grande, la quale resta inalterata per lungo tempo, tanto che la si riscontrò finanche in campioni di gomme che si trovavano da 20 anni in collezione. Per cui è da riconoscere 8. Malpighia, anno I, vol. I. ^ li4 F. MORINI, nell oreina ed acido cloridrico un ottimo reagente per dimostrare . la presenza della gomma in tessuti vegetali. Nella metamorfosi muci- laginosa sembra che il fermento introdottosi nella parete cellulare venga decomposto piü facilmente, oppure conservato solo in quantità relativamente piccola. Le mucilagini, estratte dalle piante, (p. es. dai semi di cotogno) non dànno che una reazione poco precisa col- l'orcina e spesso appena in seguito a speciali preparazioni che trovo superfluo esporre qui per esteso. 8. Il fermento gommoso di tessuti lesi e gommificantisi può venir pum estratto. Nei nostri alberi da frutta trovasi sempre una quantità d tessuto vulnerato nelle corteccie, e specialmente in prossimità di bolle gommose. Non riesci peró l'estrazione pura del fermento. Gli estratti fermentativi schiumano, tingono in azzurro 1’ emul- sione di guajaco e dànno coll’ orcina la reazione sul fermento gom- moso. Preparati di fresco, trasformano la granulosa in destrina e sciolgono la cellulosa dei granelli d’amido, senza produrre zucchero riducente. Se bolliti, non agiscono più fermentativamente, nè danno più la reazione alla tintura di guajaco. (Dalla Botan.: Zeitung, 1885, N. 37). La Tubercularia persicina Ditm. è un’ Ustilaginea ? Nota del Dott. Fausto Morin. La Tubercularia persicina Ditm. è veramente un’ Ustilaginea ? Questa fu la domanda che mi rivolsi dopo aver letto ed atten- tamente considerato l importante lavoro del Dott. Christoph Gobi (*) () C. Gost, Ueber den Tubercularia persicina Dtm. genannten Pilz (Mémoires de l'Académie impériale des sciences de St. Pétersbourg, VII Série, Tome XXXII, n. 14), 1885 4 i o ES $ Bi | pi sà 5 E £] E EC t b SURE Re PRE PORN KR, (S: ES Ad ae NEI CL o Se ED Fe FE ARE TELE DEE sd e s + 3 i n LA TUBERCULARIA PERSICINA DITM. È UN’ USTILAGINEA ? 115 Prof. nell’ Università di Pietroburgo. Le molte ed interessanti ri- cerche che l'A. istituì intorno a detta specie, dimostrano secondo lui, che la 7. persicina, è un’ Ustilaginea. Ora, avendo avuta opportunità di osservare una specie molto affine alla precedente, la T. vinosa, non ho creduto inutile procedere ad un'analisi dei fatti riferiti dall'A. e ad un esame critico della con- clusione cui mira il lavoro del Gobi, il riguardare, cioè, come un’ Usti- laginea la specie suddetta. Ma un’altra ragione ha contribuito a determinarmi allo studio critico di questa memoria: da pochi anni è manifesta una notevole tendenza ad ascrivere alle Ustilaginee forme incompletamente note o di dubbia collocazione, solo perchè queste presentano la concor- danza di alcuni caratteri con quelle. Continuando in tal guisa, le Ustilaginee costituiranno un gruppo proteiforme nel più lato senso della parola, perchè destinate ad accogliere le più disparate forme, nelle quali non sempre si rilevano le note caratteristiche delle Usti- laginee stesse, con quanto pregiudizio per la sistematica e per la biologia di queste, ognuno può ben comprendere. Il lavoro del Gobi, illustrato da una tavola, è diviso nei sette capitoli seguenti: 1° Introduzione. Presenza del fungo sopra piante del gen. Tussilago. 2° Storia dello sviluppo. 3° Presenza del fungo sopra piante dei gen. Sorbus e Paris. 4° Sistematica. 5° Bibliografia. 6° Forme presentemente note. 7° Sulla collegazione delle Tremellinee . € dei Basidiomiceti tipici alle Ustilaginee. Pel nostro scopo c’ interessano solo i capitoli 2°, 4° e 7°. In un paesello poco lungi da Harwa, l'A. raccolse foglie di Tus- silago Farfara L. affette dagli spermogoni ed Æcidium della Puc- cinia Poarum, nella maggior parte delle quali osservò un fungillo, che gradatamente le distruggeva per intero; solo in alcuni pochi casi, questo si era direttamente sviluppato nel tessuto fogliare. Tale parassita, noto sotto la denominazione di Tubercularia per- sicina Ditm., presenta un micelio composto di esili ifi, irregolarmente ramificati, incolori, septati e privi di plasma. Più si procede verso 1 116 F. MORINI, il corpo fruttifero del fungillo, più gl ifi si addensano reciproca- mente, per dare poi origine ad un fitto intreccio di filamenti, alla cui superficie s'innalzano verticalmente numerosi esili basidii di uguale lunghezza, insieme strettamente collegati, ripieni di plasma molto rifrangente la luce, i quali hanno configurazione debolmente clavata ed alla loro estremità formano le spore. Il complesso di queste non appare sotto forma di masse polverose, essendo esse involute in una specie di muco gelatinoso; particolarità questa, la quale rende ragione della poca diffusione che ha detto fungillo, non potendo concorrere il vento alla disseminazione delle spore. Le spore si sviluppano per segmentazione succedanea all'estremità libera degl’ ifi fruttiferi, per cui si costituiscono tante catenelle di spore; la membrana, si di queste, che degl'ifi fruttiferi e mfceliali, non presenta traccia alcuna di gelatinificazione. In aleuni casi, nel giovane stato di sviluppo di tali catenelle, l'A. osservò che fra due spore contigue non esisteva un setto divisorio, per cui avevasi una continuazione nel contenuto di entrambe; non di rado due o più spore nelle prime fasi di sviluppo erano circondate da una membrana comune. Le spore sono rotonde, ovali o piriformi; hanno membrana me- diocremente grossa, distinta in episporio ed endospörio e sono co- lorate in lilla. La loro germinazione ha luogo molto facilmente in estate nell'acqua zuccherata, sui vetrini porta-oggetti: sviluppano un ‘tubetto germinativo per solito non ramificato, septato, la cui mem- brana è continuazione dell'endosporio; l estremità acquista talvolta forma fusata e quivi si forma o un solo sporidio od una catenella di sporidi. Una simile germinazione si riscontra sulla pianta nutrice, nelle spore avvolte nel menzionato muco gelatinoso. Mentre la sporificazione nei descritti ifi fruttiferi ha luogo solo nella stagione umida od in località umide ed ombreggiate, nella sta- gione secca e calda essa subisce un’ importante deviazione: la fun- zione sporigera va perduta; subentra invece un’attiva segmentazione trasversale de’ detti ifi in tanti brevi articoli, nei quali, senza e a LA TUBERCULARIA PERSICINA DITM. È UN'USTILAGINEA? 117 menomamente rigonfiarsi, si osserva un forte inspessimento nella ‚ membrana ed una colorazione in lilla di questa. A poco a poco il complesso degl ifi fruttiferi si trasforma in un piccolo sclerozio, visibile però ad occhio nudo, di struttura pseudoparenchimatosa e colorato in violetto. Allorchè ritorna l'umida stagione, le cellule superficiali dello scle- rozio (il quale non si distacca dalla foglia nutrice) germogliano formando un otricello tubulare, che si allunga molto, si ramifica e si segmenta trasversalmente; l estremità dei rami diviene fusata come nei tubetti nascenti dalle spore e dà origine a conidi allun- gati di forma variabile, talora septati. In base all'esposta storia dello sviluppo della Tubercularia per- sicina l'A. considera questa come il tipo di un nuovo genere di Ustilaginee, il quale vig denominato Cordalia in onore del Corda, e collocato accanto al gen. Entyloma. Quantunque il Gobi con queste ricerche sia pervenuto ad impor- tanti risultati, avendo scoperto la genesi delle spore e la formazione degli sclerozi, non ha risolto parecchie questioni, e cioè l'ulteriore sviluppo dei prodotti germinativi, tanto delle spore che delle cellule superficiali degli sclerozi, nonché la loro penetrazione nella pianta nutrice e lo sviluppo del tallo della Tubercularia, la cui soluzione avrebbe completato il ciclo biologico di questa, facilitandone così la conoscenza sistematica; avrebbesi così avuta una base più sicura onde riconoscere l’omologia fra le fasi del suo sviluppo e quelle di altre forme. I criterî, che hanno indotto il Gobi a considerare come un’ Usti- laginea la specie in esame, riguardano principalmente il modo di sporificazione e la germinazione (*), per cui le specie del gen. En- tyloma presenterebbero grandissima affinità col fungillo descritto. () Alcune altre particolarità concorrerebbero, in linea secondaria, ad appog- giare questa trasposizione del Gobi, e sono: struttura delle spore a membrana distinta in episporio ed in endosporio, poro germinativo nell’episporio e la parete del tubetto germinativo continuazione dell’ endosporio. Riguardo alla differenzia- 118 F. MORINI, Esaminiamo dapprima fin dove giunge quest'affinità, perchè quivi appunto sta il perno degli argomenti addotti dall’A. in favore della conclusione suddetta. È noto che le specie di Entyloma notevolmente differiscano nei. . loro caratteri dalle altre Ustilaginee: la loro sporificazione non si presenta in masse polverose e costituiscono semplici forme filamentose, nel cui tallo non è possibile distinguere la parte destinata alla fun- zione vegetativa da quella destinata alla riproduzione ; abbiamo quindi solo un micelio, e la formazione delle spore avviene in qualunque punto del decorso dei filamenti miceliali. In alcune specie (es. E. Ca- lendulæ , E. Ungerianum) questa formazione è sempre intercalare ; invece nell’E. Helosciadii il Magnus (!) ha trovato che, mentre le . spore si formano per lo più in modo intercalare, talvolta all'estre- mità dei filamenti miceliali si genera una ggrie di spore. A questa sporificazione seriale all’ estremità degl’ ifi, l'A. annette speciale importanza, trovando quivi una rilevante analogia collo sviluppo delle spore della Tubercularia. Ma il Gobi non ha tenuto conto, che questa particolare formazione apicale, negli Entyloma è, può dirsi, accidentale, perchè si verifica in una sola specie e con poca frequenza, dominando anche in questa la formazione intercalare; inoltre in tutte le specie di Entyloma finora cognite, esistono solo ifi miceliali, giammai da questi si differenziano ifi destinati a formare le spore, mentre nella Tubercularia si ha uno stroma, sul quale si erigono numerosi basidi insieme strettamente uniti in un imenio ; per cui quivi abbiamo un tallo differenziato in micelio ed in corpo fruttifero. Il modo di germinazione concorre pure ad allontanare il fungillo zione della membrana in due strati ed all'esistenza del poro germinativo, questi sono caratteri che si riscontrano in molte altre forme fungine. Anche all'ultimo fatto devesi riferire ben poca importanza, per la grande frequenza colla quale pre- sentasi nei funghi; anzi in alcuni casi (es. Uredospore) in cui l’ endosporio è al- quanto grosso, l’ otricello germinativo sviluppasi come continuazione dello strato più interno di quello. (1) Hedwigia, 1882, n. 9. LA TUBERCULARIA PERSICINA DITM. È UN'USTILAGINEA? 119 dagli Entyloma. In queste la germinazione avviene in generale come nel gen. Tülletia; fanno eccezione l'E. Aschersornii ed E. Magnust, nei quali l'anastomosi fra gli sporidi non si manifesta; il promicelio è molto lungo e gli sporidi si generano lateralmente a questo, sotto ferma di cellule allungate. Riguardo alla germinazione della 7. per- sicina, conviene aggiungere che nell’ acqua le spore della T. vinosa sviluppavansi prontamente: ad un leggiero rigonfiamento di queste, susseguiva lo sviluppo di un esile filamento septato, a ‘decorso più o menò flessuoso, ed il protoplasma delle spore migrava rapidamente nel tubetto germinativo ; i filamenti si mantennero sempre sterili. Nelle soluzioni nutritizie, i tubetti aumentano in grossezza, sì allun- gano molto di più, non di rado si ramificano e presentano una spo- rificazione apicale; gli sporidi si distaccano, si diffondono nel liquido, e sviluppano nuovi filamenti. . Differenze ancor più manifeste si hanno, comparando la forma- zione delle spore del fungillo in esame con quella delle Ustilaginee pulveracee. Nei gen. Ustilago, Tilletia, Schizonella e Sphacelotheca, tale formazione si compie esclusivamente a spese del protoplasma dei singoli segmenti degl'ifi, essendo preceduta da un processo di gelatinificazione della membrana di questi. Nei gen. Urorocystis, Sorosporium, Tubercinia e Tolyposporium, si costituiscono tanti speciali glomeruli sporigeni. Nel gen. Schreteria, la sporificazione compiesi mediante un particolare processo di segmentazione degl’ ifi sporigeni. Mancano osservazioni nei gen. Thecaphora e Doassansia. La grande molteplicità di forme che si osserva nelle Ustilaginee, dipende dal modo di sviluppo e dai caratteri delle spore principal- mente; poi dal modo di penetrazione e dal grado di diffusione della parte vegetativa nella pianta nutritizia e dalla sede nella quale le spore si sviluppano. Infatti, è sulla svariatissima differenziazione che la sporificazione presenta, che si fonda principalmente la sistemazione delle Ustilaginee. Con questo peró non intendo concludere che i caratteri della germinazione abbiano poco significato nel ciclo di sviluppo delle 120 F. MORINI, Ustilaginee, come crede il Gobi. Certamente troppa importanza si è data e si dà ancora al così detto promicelio ed agli altri prodotti della germinazione ; formazioni queste le quali sono suscettibili di infinite variazioni, non solo nello stesso genere, ma anche nella stessa specie: dai filamenti sterili, germinati dalle spore del Sorosporium Sapona- ric , al tubetto sviluppante alla propria estremità un verticillo di sporidi i quali, dopo anastomosi fra loro, formano sporidi secondari, èvvi innumerevoli varianti. Ma nei casi, cui più specialmente si rife- ` risce questo secondo estremo (gen. Entyloma, Tilletia, Tubercinia, Urocystis e Doassansia), la germinazione acquista tale grado di differenziazione, che non si può non riguardare questa come un'im- portante fase di sviluppo delle specie relative. Dunque la sporificazione, caratteristica principale delle Ustilaginee, è essenzialmente diversa da quella della Tubercularia persicina. Nelle specie di Entyloma, massime nell’ E. Helosciadii, nelle quali essa sembrerebbe avere alcuni punti di somiglianza con quella del fungillo anzidetto, la sporificazione medesima ha luogo in un punto qualunque dei filamenti miceliali. Esaminando poi le fasi che compongono il ciclo di sviluppo delle Ustilaginee e ponendole a confronto con quelle della Tubercularia risulta, che nello stadio di vita più importante, cioè nella vita pa- rassitica, non si può in alcun modo riscontrarne l’ omologia. Nelle Ustilaginee il ciclo di sviluppo varia fra questi due estremi: L Vita parassitica Vita Saprofitica Micelio Ha dnd Spore ubetto germinativo 2. Micelio Promicelio Gonidi — Spore Sporidi primari Sporidi secondari Primordio miceliale “jar E aht Ne a a e ig dud ACT" oe P B aire Words s AI Uf ad P y j^ Y as irn TE RPM gli, ENTER era: LS on $ E NC L En NO 7 * OE Mi LA TUBERCULARIA PERSICINA DITM. È UN' USTILAGINEA? . 121 Nella Tubercularia persicina , il ciclo evolutivo puossi rappre- sentare nel seguente modo : Vita Parassitica Vita Saprofitica Stroma miceliale Tubetto germinativo — T a — idi Imenio — Sclerozi parigi Spore Gonidi Rapporto alla formazione degli sclerozi, come si è più sopra ri- ferito, il Gobi dice di avere osservato che essa è solo determinata dai basidi ; questo è un fenomeno nuovo ed altamente interessante se ` potesse essere confermato, avendo origine tutti gli sclerozi, finora conosciuti, dalla sola parte vegetativa, dal micelio: riguardo all’ori- gine, potrebbe riguardarsi omologo al fatto osservato dal Fischer nelle Spherobolus stellatus (*), i cui sporangi (gleba) costituiti da basidiospore, cistidi capaci di germinare e da gemme, in un ambiente secco, si trasformano in corpi compatti e duri, i quali si ponno così mantenere per parecchi mesi. Al ritorno dell'umidità, le sole gemme, secondo il Fischer, sviluppano un micelio il quale, dopo alcune set- timane, dà origine a nuovi corpi fruttiferi. Riguardo all'ulteriore sviluppo dello sclerozio della Tubercularia, osservasi pure una notevole diversità in confronto cogli altri scle- rozi, perocchè la generalità di questi genera corpi fruttiferi più 0 meno complessi. Una eccezione, il cui ulteriore sviluppo è omologo a quello degli sclerozi suddetti, è data dagli sclerozi della Peziza Fuckeliana , i quali formano numerosissimi filamenti gonidiali co- nosciuti sotto il nome di Botrytis cinerea, tanto dalle cellule perife- riche, che da fascetti di ifi midollari subcorticali disgregantisi, dopo avere attraversato la corteccia, nei singoli ifi gonidiali. Escluso per le ragioni suddette che la Tubercularia sia un’ Ustila- ginea, resta da determinare il posto che più probabilmente le compete; dico, più probabilmente, perchè il Gobi non ci ha presentato il suo (1) Botan. Zeitung, 1884, n. 28, 31. 4 122 F. MORINI, intero ciclo di sviluppo. Non parmi si possa continuare ad ascriverla al gen. Tubercularia, specialmente per il modo di formazione delle spore o per le sue diverse particolarità di sviluppo. In attesa di ul- teriori ricerche, il gruppo al quale con maggiori probabilità si può riferirla, sarebbe l’ordine delle Tremelline, pur conservando il nuovo gen. Cordalia. Infatti osservasi una evidente omologia nella dif- ferenziazione fra il corpo fruttifero della Tubercularia e quello delle Tremellinee, tanto più che, in alcuni generi di queste, i basidi sono indivisi. L'unica differenza starebbe nella genesi delle spore, le quali nelle Tremellinee nascono isolate all'estremità dei basidi, mentre nel gen. Cordalia si osserva una formazione acrogena succedanea; ma questo non può mettere ostacolo all'omologia; ad es., questa si mantiene fra i gonidi dei Cystopus e quelli della Peronospora, dei Mucor e dei Piptocephalis, ecc. quantunque la genesi gonidiale sia tanto diversa. Inoltre, la germinazione delle spore di alcune Tremellinee si avvi- cina molto a quella delle Cordalia , e fino ad un certo punto, gli - spermazi delle Tremellinee (es. Dacrymyces deliquescens) potrebbero considerarsi omologhi ai gonidi di quella. Il gen. Cordalia, riferito alle Tremellinee, accrescerebbe notevolmente le affinità esistenti fra le Uredinee e detta famiglia. Di quest'affinità si era accorto anche il Gobi, e facilmente s'in- tuisce come avendo egli ascritto alle Ustilaginee la T. persicina, questa è stato il punto di partenza, pel quale ha collegato le Usti- laginee ai Basidiomiceti. L'idea di avvicinare le Ustilaginee a questi non è nuova e fin dal 1877 lo Schröter (!), basandosi sulla for- mazione gonidiale in alcuni Entyloma, scrive: « ...... rilevasi una affinità fra le Ustilaginee e gl’ Imenomiceti e specialmente colle Tremellinee. Questa formazione gonidiale, potrebbe essere posta a riscontro colla formazione degli spermazi nelle Tremellinee ». Le Ustilaginee sono divise dal Gobi in tremelloidi ed in pulve- (1) Couw's, Beitr. zur Biol., Bd. II, pag. 438. LA TUBERCULARIA PERSICINA DITM. È UN USTILAGINEA ? 123 racee ; le prime (gen. Entyloma e Cordalia) si attaccherebbero alle Tremellinee ; le seconde, mediante il corpo dei gen. Testicularia , Sphacelotheca e Graphiola , condurrebbero ai tipici Basidiomiceti. In questo modo, l'A. avrebbe risolto l oscuro problema della filoge- nesi delle Ustilaginee. Ma qui il Gobi dimentica, che i gen. Testicularia e Graphola sono forme molto dubbie, che richiedono ancora molte ricerche, per cui nón si possono a rigore riguardare come Ustilaginee. D' altra parte, circoscrivendoci alle vere Ustilaginee e per conseguenza esclu- dendo eziandio il gen. Cordalia, non è possibile trovare l'omologia fra il ciclo di sviluppo dei Basidiomiceti e quello delle Ustilaginee. Arrogi, che la formazione gonidiale, nei Basidiomiceti tipici, si pre- senta solo in rarissimi casi, ad es. in alcune specie di Coprinus , forse in aleune Nidulariee; in generale sembra che quelli abbiano perduta la facoltà di formare gonidi. Nel presente stato delle nostre cognizioni intorno alle Ustilaginee, * queste presentano omologie solo nel ciclo di sviluppo coi fungilli della serie sessuata, Peronosporee, Entomoftoree, ecc. Non credo necessario entrare in questo argomento, avendone il De Bary trattato diffusa- mente nel suo aureo libro (!); solo mi limito ad accennare come fi- logeneticamente le Ustilaginee costituirebbero un gruppo derivato dalle Chitridiee, la cui evoluzione dalle forme più semplici, come le specie di Entyloma, avrebbe seguito due direzioni divergenti ed a- vrebbe raggiunto il massimo punto di sviluppo, per una parte nei glomeruli di spore dei generi Sorosportum, Tecaphora, Tolypospo- rium, ecc., per l’altra nel corpo fruttifero del gen. Sphacelotheca. Contrariamente alle idee del De Bary, il processo di anastomosi fra gli sporidi di molte Ustilaginee o fra due segmenti dello stesso tubetto germinativo di tubetti distinti, non credo si possa interpre- tare come un fatto sessuale, ma solamente come un semplice feno- meno di fusione cellulare, analogo alla fusione fra cellule vegetative (1) A. pe Bary, Vergl. Morph. und. Biol. der Pilze, etc. pag. 198, 199. da oe perte ETE Ma | ct a "ATE. EN; AET Pai z tto debe RISE s = N GN Y = NE kd. x Fa pra, ^ x ` - « ER È P Ns t. ! 124 F. MORINI, LA TUBERCULARIA PERSICINA DITM. ECC. della quale si osservano molti esempi nei funghi ('). Coll escludere il significato sessuale in quest’ anastomosi, non contradice alla spet- tanza delle Ustilaginee ai fungilli sessuati ; e l'obbiezione, che le spore o le carpospore delle Ustilaginee nascano sempre asessuate, mentre quelle corrispondenti delle Mucorinee, Peronosporee, ecc. rappresen- tino tante oospore, non ne ostacola punto l'omologia, per quanto si conosce nelle Saprolegniee prive di anteridi, nelle Entomoftoree, ecc. Di un ultimo punto della Memoria del Gobi mi resta a discorrere. Questi ha osservato che la 7. persicina sempre determina un arresto nello sviluppo degli Æcidium o degli spermogoni e poscia gradata- mente distrugge questi per intero; non è che di rado che rimangono pochi avanzi del pseudoperidio. Ben altrimenti avviene nella 7. venosa; gli ecidi pervenivano a perfetto sviluppo, coll’ unico inconveniente che la disseminazione delle ecidiospore era impedita per un dato tempo: manifesta era quindi la lotta fra i due fungilli, non però portata al punto che uno dei due simbionti dovesse perire. Per una parte, la continua formazione delle ecidiospore ed il consecutivo accumolarsi di queste entro la cavità pseudoperidiale, per l'altra, lo sviluppo del parassita, il cui stroma poneva ostacolo alla deiscenza del pseudoperidio, inducevano una tensione in questo, per cui i suoi elementi rimanevano compressi e più o meno alterati. Ma tale antagonismo non poteva durare a lungo, giacchè av- venuta la disseminazione delle spore della Tubercularia, lo stroma, indebolito‘, tendeva ad atrofizzarsi e facilmente veniva ‘rotto dalle sottostanti ecidiospore ; attorno al pertugio pel quale queste sorti- vano, restavano a lungo le vestigia dello stroma del parassita, sotto forma di piccoli frammenti o crosticine bruno-porporine. Nella parte | superiore della cavità dell’ Æcidium lo stroma del parassita disgre- E gavasi in un lasso intreccio filamentoso ; i singoli ifl. penetravano molto addentro in detta cavità ed inviluppavano le ecidiospore. (1) F. Morini, Ancora sulla questione della sessualità nelle Ustilaginee (Mem. della R. Accad. delle Scienz. dell'Istituto di Bologna, Serie IV, Tomo VI). TEA RR RR DT uis € stenti Eis LB SN SETE DE DEE ROSE AE LT o ENT Ha Le , as d 2 EN d grate, n ci * A : i Y 0. PENZIG, NOTE TERATOLOGICHE RE \ Note teratologiche pel Prof. O. Penzie. I. — Peloria terminale di Acanthus mollis. La comparsa accidentale di fiori regolari, actinomorfi in piante che normalmente hanno i fiori zigomorfi, è uno dei fenomeni tera- tologici che in ogni tempo hanno richiamato a sè l'attenzione dei Botanici. Dalla scoperta della classica « Peloria pentandra » fino ai giorni nostri, numerosissimi casi di pelorizzazione sono stati de- scritti per piante appartenenti a diverse famiglie fra monocotiledoni e dicotiledoni. Così conosciamo delle pelorie nelle Zingiberacee, Ma- rantacee, Iridacee, Orchidacee, nelle Labiate, Scrofulariacee, Gesne- racee, Verbenacee, Papilionacee, Poligalacee, Violacee, Fumariacee, Ranunculacee ecc., insomma in quasi tutte le famiglie nelle quali sì riscontrano fori zigomorf. Nella yasta famiglia delle Acantacee invece questa anomalia finora non era stata avvertita ; ed è perciò che credo utile dare qui la descrizione esatta e la figura d'una bella peloria terminale dell’ Acanthus mollis, che T amico Prof. Camus , trovò, in mia presenza, nel giugno decorso sopra una pianta colti- vata nel R. Orto Botanico di Modena. Come è noto, i fiori d' Acanthus trovansi uniti in sue ter- minali, suffulti da grandi brattee ed accompagnati ognuno da due bratteole (profilli, « Vorblitter » dei Tedeschi) un po’ convergenti verso la rachide dell'infiorescenza. Lo zigomorfismo è pronuncia- tissimo tanto nel calice, quanto nella corolla. Nel calice il sepalo superiore è assai sviluppato, mentre i due posteriori sono molto ri- dotti, ed il pajo anteriore di sepali è unito in modo da formare apparentemente un solo organo. Alla corolla mancano del tutto i due petali posteriori (il labbro superiore) o almeno sono molto ru- dimentali; ed i tre petali anteriori formano nella loro riunione un LI PT Rue N - 126 . 0. PENZIG, t labbro inferiore piuttosto cospicuo. Nell’ androceo è soppresso lo E stame posteriore, e delle due paja rimanenti di stami quello ante- riore è composto di stami più lunghi dell’ altro. Il gineceo è costi- tuito da due carpelli in posizione mediana, con un unico stilo. (Vedi - diagr. fig. 2, Tav. IV). La peloria da noi trovata era, come dissi sopra, terminale, al- l'estremità d'una spiga del resto normalissima e mostrava nei pri- mi due verticilli più o meno pronunciato il tipo actinomorfo. Tre grandi brattee ai margini dentati (la posizione delle quali si può apprendere dal diagramma fig. 3 della Tav. IV, b, b, b) circondavano questo fiore; e fra la prima (b,) e la seconda (b,) d'esse stavano due bratteole (pp) molto avvicinate fra loro, appa- rentemente spostate, ma di forma normale. Il calice era composto, come d’ordinario, di cinque sepali, simili nella loro natura a quelli dei fiori zigomorfi, ma un po’ differenti dal calice normale, relativamente alla disposizione dei singoli pezzi. Il primo sepalo (il più esterno, s, nelle fig. 1 e 3) era simile a quello che nei fiori laterali occupa il lato posteriore, e che ordina- riamente è considerato come secondo sepalo (benchè nel fiore na- scente il suo primordio comparisca prima di tutti gli altri); ed era, come nei fiori normali, grandissimo, di colore rosso-porpora misto con verde. Il secondo ed il terzo sepalo (fig. 1 e 3, s, s,) erano di struttura somigliante a quella delle brattee, coi margini dentati, spinosi, ed ornate di quelle venature reticolate, caratteristiche per le brattee e peri sepali anteriori di molti Acanthus. 1 due ultimi sepali infine (fig. 1 e 3, s, s,) erano piccolissimi, di forma ovale, bianchicci e d'aspetto quasi petaloideo, precisamente come i due sepali posteriori d'un fiore zigomorfo. Qui havvi dunque un po’ di diversità nella disposizione dei sepali da quanto osserviamo nel fiore normale. Mentre cioè in questo il primo ed il terzo sepalo (i due anteriori) sono erbacei, il quarto ed il quinto (i due po- steriori) petaloidei, e che il secondo sepalo, più sviluppato degli altri forma quella specie di labbro superiore, nel fiore pelorizzato wid NOTE TERATOLOGICHE se 197 era il primo sepalo il più grande, ed il secondo ed il terzo erano erbacei. La corolla era fatta a forma d'imbuto, assai vistosa, col tubo discretamente lungo e col limbo diviso in cinque lobi non del tutto uguali fra loro. Dessi corrispondevano in forma ed in colore al lobo mediano del labbro inferiore in un fiore zigomorfo, come suole co- munemente accadere nelle pelorie delle Labiate, Scrofulariacee ed altre famiglie affini. | Gli stami erano quattro soli, come nei fiori normali; ma erano tutti uguali fra loro e circondavano colle loro antere l estremità dello stilo pressoché nel modo come lo vediamo nelle specie di Solanum. L’ovario era biloculare e di struttura normale. In generale sembrano essere rare le anomalie florali nelle Acan- tacee, o almeno poco finora ne è stato osservato. Io stesso , oltre alla peloria ora descritta, non sono riuscito a trovare che un'altra anomalia, nelle Justicia nasuta: e consisteva nella soppressione del petalo anteriore in vari fiori. Questi così si trovavano ridotti ad avere la corolla tetramera; e nell’ androceo per correlazione erano sviluppati tre soli stami, di cui uno sul lato anteriore della fauce (vedi diagramma fig. 4 della Tav. IV). Ho già descritto in altro luogo l identica mostruosità da me osservata in diverse Labiate (Tymus, Calamintha, Ajuga) ed in una Phelipea. Anche in tutta la letteratura teratologica che è a mia cogni- zione, trovo notati pochissimi casi d' anomalie fiorali per le Acan- tacee. L' Eysenhardt (!) riferisce d'avere trovato nella Barleria cristata sovente dei fiori, nei quali la corolla e gli stami erano ru- dimentali, mentre il disco era sviluppato in modo molto cospicuo, a guisa d’una « coronula ». Nella medesima specie poi lo stesso autore dice d' aver incontrato talvolta traccia rudimentale del quinto stame. (1) Ersen®arpT, in Linnaea, vol. I, p. 576. 128 0. PENZIG, Il Masters rammenta (!) fra le specie che frequentemente pre- sentano il fenomeno della sinanzia (saldatura laterale di due fiori) anche una Acantacea, il Tyrsacanthus rutilans; ed anche Moquin- Tandon ha osservato la stessa mostruosità (°) in una specie di Justicia. Più frequenti (o almeno più spesso notate) sono le anomalie degli organi vegetativi nelle Acantacee; e specialmente sembra comune (co- me in tanti vegetali a foglie opposte) il passaggio dalla fillotassi inero- _ 2 ciechiata (3) alla disposizione delle foglie in verticilli a tre a tre (3). : Nei nodi dove ha luogo appunto questo cambiamento di fillotassi , facilmente si incontrano delle foglie più o meno profondamente bi- ^: - forcate all apice. Così nella Justicia oxyacantha, figurata già dal | Li De Candolle nella sua Organographie végétale (pl. XVII, fig. 3; ie pl. XVIII, fig. 2), ed in un’altra specie di Justicia che il Weber ebbe occasione d'osservare nel 1860 (°). Anche il Delavaud nota lo stesso fatto da lui osservato in una specie dello stesso genere (4). E Finalmente possiamo aggiungere che in alcune specie di Justicia | E (J. lutea p. es.) facilmente si formano delle gemme avventizie sulle foglie (°): ma questi sono tutti i casi teratologici che finora (per quanto mi sappia) sono stati descritti per le Acantacee. NDS. \ 27 D MC: -~ I. — Anomalie fiorali di Orchidee. In un ricco mazzo d'Orchidee da me raccolto nei boschi che attorniano lo stabilimento balneario « La Salvarola » vicino a Sas- suolo (Provincia di Modena) trovai due mostruosità di Ophrys che meritano d'essere illustrate. C) M. T. Masters, Vegetable Teratology, p. 44. (2) Moquis-Tawpow, in Ann. d. Sc., nat., Ser. I, tom. XXVII, 1832, p. 235. (9) WEBER, Beiträge sur Kenntniss der pflanzlichen Missbildungen. Bonn 1860, p. 349, Tab. VI, fig. 31. (5 DeLavaup, in Bullet. de la Soc. Bot. de France, 1861, p. 148 in nota. C) Vedi Tuoutw, in Annales du Muséum XII, 1808, p. 224. | NOTE TERATOLOGICHE 129 L'una, appartenente all'Ophrys Arachnites, era una peloria di- mera, sviluppatasi alla base d'una spiga, e che mostrava inoltre la particolarità d’essere inserita alquanto al di sopra della propria brattea (vedi Tav. IV, fig. 6). Il verticillo esterno del perigonio constava di due pezzi in po- sizione mediana (antero-posteriore), uguali fra loro ed entrambi della forma e struttura del sepalo anteriore nel fiore normale. In- crociechiantisi con questi due sepali, e per conseguenza in posizione trasversale, stavano due piccolissimi petali verdicci, in tutto conformi ai due petali anteriori dei fiori normali. Il ginostemio non offriva all apparenza esterna alcuna diversità dalla sua abituale struttura; ma l’ovario era biloculare. Questa peloria per la disposizione e per la natura dei singoli fillomi corrisponde dunque perfettamente a quella che tempo fa ho descritta per la Brassia Lanceana (') ed a molte altre pelorie dimere, studiate da altri autori in diverse specie di Orchidee. La stessa anomalia però suole presentarsi in tutt’ altra forma, nel caso che il primo pajo di foglie fiorali trovasi in posizione tra- . sversale, invece d’ essere mediano. Allora questo primo pajo suole avere la natura dei due sepali posteriori; e come secondo verticillo vediamo regolarmente succedergli due labelli fra loro. opposti. An- che di questo genere di peloria trovai recentemente un bel campione nella Cattleya intermedia, all’ ultima Esposizione Nazionale d' Orti- cultura di Roma. | La seconda anomalia di Ophrys travata alla « Salvarola » se- gnava pure un principio di pelorizzazione, ma d'un altro genere che nella specie precedente. Un fiore cioè della graziosa Ophrys Bertolonii (Tav. IV, fig. 5) presentava i suoi due petali interni al- terati in modo rimarchevole. Erano alquanto allargati, d'un bel colore violaceo chiaro, e molto più grandi che i corrispondenti petali nel fiore normale. (1) O. Penzie, in Atti della Soc. dei Naturavisti di Modena. 1883. 9. Malpighia, anno E, vol. I. 180 0. PENZIG, L'uno di essi portava lungo il margine una larga fascia nero- vellutata, precisamente della natura particolare al labello di quella specie. L'altro petalo mostrava una fascia consimile lungo la sua linea mediana: e per di più, a questa fascia vellutata si aggiungeva, un po’ prima della estremità del petalo stesso, un piccolo « spec- chietto » lucido, analogo a quella macchia larga, lucente, che adorna il labello dell’ Ophrys Bertoloni. Qui è dunque evidente la tendenza dei due petali interni di as- sumere il carattere di labello, e così questa mostruosità può essere interpretata come peloria imperfetta. Difatti simili pelorie più per- fette, col secondo verticillo composto da tre labelli uguali fra loro, sono state riscontrate spesso in altre specie del genere Ophrys ed in numerose altre Orchidee: ma non mi consta che alcuno l'abbia finora descritto per la Ophrys Bertolonü. Aggiungo qui la descrizione di due belle anomalie, la comuni- cazione delle quali debbo alla squisita gentilezza del distinto Orchi- dofilo Comm. H. R. Ross di Castagnolo (Firenze). La prima d esse si era manifestata nella graziosa Pleione bir- manica; e consisteva nella saldatura completa fra il sepalo anteriore . del fiore ed il ginostemio (Tav. IV, fig. 9). Questo organo nel genere Pleione è piuttosto lungo, semicilindrico e coronato all’ apice dal- l'antera e da due denti laterali, aguzzi. Il sepalo che trovasi dietro alla colonna ginostemica, si era unito a questo in tutta la sua lun- ghezza, colla faccia ventrale, lungo la propria nervatura mediana, di modo che i suoi margini, rimanendo liberi, accompagnavano il ginostemio come due ali petaloidee ai due lati. L'altra anomalia, sviluppatasi nella Laelia Daiana (Tav. IV, fig. 7, e diagramma fig. 8) era quasi della stessa natura come la precedente , sussistendo anche qui l'analoga coesione fra il sepalo anteriore ed il ginostemio. Ma in questa specie il fenomeno era più complicata per la comparsa simultanea di due aiani supernumerarj, in forma di lamine petaloidee. Esistevano cioè ai due lati del ginostemio, e precisamente nel date ER ^ x d Tw "d CER M È FEE x PIANTE SPONTANEE O PIÙ RARE RACCOLTE NELLE MARCHE 131 seno lasciato fra questo ed il sepalo aderente, due espansioni di tinta e consistenza petaloidee, che accompagnavano il ginostemio per tutta la sua lunghezza. Trovandosi tutte le altre parti di quel fiore nor- mali per posizione e per conformazione, non resta altra spiegazione fuori di quella, di ritenere questi due organi supernumerarj per due stami metamorfizzati, i quali, a giudicare dalla loro posizione, dovrebbero appantenere al secondo verticillo dell’ androceo (vedi il diagramma fig. 8, Tav. IV, a,). Anche questi due casi d’anomalie non sono senza analogia nella letteratura teratologica; ma non furono finora osservati nelle specie di cui qui si tratta. SPIEGAZIONE DELLA TAVOLA. Fig. 1. Peloria terminale di Acanthus mollis, [s, — s; = sepali] gr. nat. Fig. 2. Diagramma d'un fiore normale della stessa specie [b — brattea, pp — profilli (bratteole), Sı — s =sepali]. Fig. 3. Diagramma della peloria; segni come nella fig. precedente. Fig. 4. Diagramma d'un fiore anormale di Justicia nasuta. Fig. 5. Ophrys Bertolonii, peloria incompleta, ingr. due volte. Fig. 6. Ophrys Arachnites, peloria dimera, gr. nat. Fig. 7. Laelia Daiana, fiore anormale, (gr. nat.) al quale sono levati il labello, i petali ed i due sepali posteriori [a a — gli stami supernumerarj]- Fig. 8. Diagramma dello stesso fiore. [ss — sepali, pp = petali; a, — gli Fig. 9. Fiore anormale di Pleione birmanica, gr. nat. stami supernumerarj]- Rassegne Li Guignard: Sur les effets de la pollinisation chez les Orchidées. Comptes Rendus de l Acad. de Scienc., 19 luglio 1886, pagi- ne 219-221. P. Maury: Observations sur la pollinisation des Orchidèes indi- génes. — Ibid., 2 agosto 1886, pag. 357-359. Presso quasi tulte le Angiosperme, al momento in cui compiesi la impollina- zione, gli ovoli sono suscettivi di esser fecondati. I fiori delle Orchidee formano una delle poche eccezioni a questa regola, essendo gli ovoli non ancora compiu- tamente costituiti al tempo dell’antesi, oppure a dirittura manca verso quest'epoca all'interno della cavità. ovariana il più lieve indizio che accenni alla formazione di tali organi. Fra la impollinazione e la fecondazione ci correrà quindi un certo intervallo, di cui la durata varia secondo le specie. Assai istruttive sono sotto questo riguardo le osservazioni del sig. Guignard. Nella Vanilla aromatica lova- rio di fiori perfettamente sbocciati misura in media 4 cm. in lunghezza e mezzo centimetro in larghezza. Avvenuta l' impollinazione, i granelli pollinici germinano e si dirigono alla cavità ovariana. Quivi gli ovoli esistono allora indicati sulla placente da esigue sporgenze mammellonari. Nel corso di un mese e mezzo queste si differenziano in ovoli completi, vale a dire suscettivi di esser fecondati. A fe- condazione compiuta, l'ovario raggiunge una lunghezza di 15 cm. sopra 13 mill. di larghezza. Gli ovoli, trasformandosi in semi, conservano presso chè le primitive dimensioni. Cotesto tempo che decorre fra la impollinazione e la fecondazione im- porta 6 mesi nella Vanda tricolor pallens; 10 mesi circa nella Vanda suavis Rol- lissoni. In generale la, fecondazione compiesi trascorso un tempo sufficientemente lungo dal momento in cui avviene la impollinazione presso tutte le specie a periodo vegetativo assai lento e lungo, quali sono le Orchidee esotiche dei generi Vanda, Saccolabium, Angræcum, Phajus ecc. che frequenti occorrono nelle serre dei nostri giardini botanici. Forse coteste particolari condizioni di coltura cui tro- vansi da noi esposte tali piante, potrebbero far nascere il sospetto che da esse appunto traesse si fatto ritardo di sviluppo dell'apparato sessuale femminile. Le RASSEGNE — 133 osservazioni del Guignard su piante vive di Loelia citrina provenienti diretta- mente dal Messico, provano infondato cotesto dubbio. Del resto rivolgendo la no- stra attenzione alle Orchidacee nostrane, notiamo, precisamente anche qui, un certo intervallo fra la impollinazione e la fecondazione. Gli studi del sig. P. Maury provano che nella più parte delle specie indigene gli ovoli si sviluppano assai lentamente: decorrono in media 8-10 giorni dal momento in cui un fiore comincia ad avvizzire e a disseccarsi a quello in cui i relativi ovoli posson dirsi completa- mente maturi e capaci di esser fecondati. I tubi pollinici impiegano un tempo differente, 13-10 giorni, secondo le specie, per raggiungere i nascenti ovoli, che tosto rapidamente si svolgono per effetto del seguito contatto. A quanto pare quindi le Orchidacee nostrane si comportano nella identica maniera come quelle esotiche rispetto alla durata dei fenomeni che precorrono la fecondazione ; soltanto cotesto asincronismo tra la impollinazione e la fecondazione apparisce meno ac- centuato nelle specie di Orchidacee nostrane essendo la vegetazione di tali piante relativamente corta nei nostri climi. Borzi. F. Parlatore: Flora italiana, continuata da T. Caruel — Vol. VI, par. 3%, (Firenze, Successori Le Monnier, giugno 1886). In questa terza parte trattasi delle Corolliflore isostemoni , che comprendono le Solanacee, le Polemoniacee, le Apocinacee, le Gentianacee, le Convolvulacee, le Eliotropiacee, le Borraginacee. Il metodo onde ne è tessuta la storia è l'istesso di quello impiegato per le famiglie già descritte in essa Flora: vi si nota la solita erudizione assai istrut- tiva, riguardo ai più recenti e più stimati studi morfologici, diretti a scoprire le affinità fra i vari gruppi di ordine elevato; una tendenza, forse troppo spinta, a riunire agli antichi certi generi creati da autori moderni; un lodevole discerni- mento nell’adottare specie nuove e una disposizione salutare a riferire alla specie vicina più classica e più importante le forme subalterne, che certi botanici con leggerezza biasimevole àn voluto elevare al rango di tipi specifici. Così non figu- rano i generi Lycopersicum, Gomphocarpus, Vincelowicum, Omplalodes, Nonnea; nè come proprie certe specie di Solanum, di Gentiana, di Erythrea, di Convol- vulus, di Myosotis, di Echium. Sonovi ripristinati alcuni nomi generici per ragion di priorità ( Stramonium , Pervinca, Boucerosia, Cicendia); v'è creato qualche nome generico giusta le esigenze delle leggi di nomenclatura (Exaculum). Lo studio della sinonimia vi è fatto con gran senno: al nome più usato di Lim- nanthemum nymphoides Hffsg. et Lnk. si sostituisce il più antico L. peltatum Gml.; all'altro di Convolvulus evolvuloides Desf. quello di C. humilis Jacq 134 RASSEGNE Cynoglossum creticum Vill. sta pel C. pictum Ait.; l'Heliotropium Bocconi Guss. vedesi non essere che l'H. suaveolens M. B. La prudenza adoperata in questo studio spingesi a rinunciare alla citazione del nome linneano per le Mandragora affin di non incorrere in indicazioni prive di fondamento; e ciò è degno, d' encomio. Qua e là correggonsi errori circa i caratteri differenziali di generi (Apocynum, Asclepias). Il Convolvulus hirsutus Stev. e ll Anchusa obtusifolia R. et S. com- pariscono per la prima volta in una Flora italiana, e dal novero delle piante d'Italia viene probabilmente esclusa la Chlora imperfoliata L. fil. L' Ipomea sa- gittata Poir. e lo Stramonium ferox Netra. vengono segnati come nuovi per la penisola; pel Convoleulus Cneorum L. è annunciata una nuova importante loca- lità, il Monte Argentaro. Son segnalati anche taluni notevoli mutamenti della flora : p. e. quello relativo alla rara Ipomea stolonifera Poir., l’altro relativo alle piante che si avviano ad inselvatichirsi, fra le quali potrebbonsi citare per Messina la Nicotiana glauca Grah., il Cestrum Parqui L’Her., le Physalis pubescens L. Le particolarità sull’ ubicazione della Gentiana verna L., sono d'alto momento, ed è desiderabile che di analoghe se ne vedano spesso e in altri libri della stessa indole, come pure è desiderabile che per dire dell'abitazione di stirpi comunissime si segua l andamento preso pel Solanum nigrum L., pel Convolvulus arvensis L., per le Cuscuta Epithymum Murr. Dr L. NICOTRA. J. Wiesner: Untersuchungen über die Organisation der vegetabili- schen Zellhaut. — Estratto dai resoconti dell’ Accademia di Scienze di Vienna (Sitzungsberichte, I Abt., Bd. XCI; Wien, 1886, Jänner), in-8°, 64 pag. Al principio dell'anno in corso il Prof. G. Wiesner presentava all'Accademia di Vienna un riassunto esteso delle sue ricerche sulla organizzazione della mem- brana delle cellule vegetali. Nel riassunto, l'A. segue un indirizzo che si può dire prettamente nuovo, benchè basato su scoperte ed asserzioni di altri botanici; il modo dell’ esposizione è così conciso e tanto è il materiale prodotto che una breve ricapitolazione del lavoro riescirebbe oscura. Il Relatore si riserva di ritor- nare in altra occasione sullo stesso lavoro, esponendolo sotto altro punto di vista; reputa pertanto fatica non improba di trascrivere qui le conclusioni dell’ A. A pag. 62 e seg. del riassunto leggesi: « Resistetti alla lusinga di avva- lermi delle idee esposte nel presente lavoro, le quali scaturivano e da fatti e da omissioni giustificate, per tesserne una teoria sulla struttura della membrana cel- : i SA Pr ATTS NALI Pe REP, PS A SR RASSEGNE 135 lulare ed addirittura sulla struttura della cellula. A mio parere, una soluzione di quistioni simili, riesce meglio quando parecchi esperimentatori se ne sono im- possessati e cercano di metterle in luce diversa, anzichè quando uno solo voglia esporla come una teoria completa. « Desidero quindi che i concetti principali risultanti dal lavoro, e basati in parte sulle scoperte di Nägeli, Strasburger, Dippel, Tangl, Leitgeb e altri, in parte su osservazioni mie proprie, possano continuare a svolgersi nella stessa maniera come si formarono: cioè per la cooperazione di molti esperimentatori. « lo mi accontento dell’ esposizioni fatte e che si lasciorebbero concretare nella sentenza, che la natura della parete cellulare crescente è una massa vivente pro- toplasmica; la sua struttura, la sua crescenza e le sue modificazioni chimiche sono analoghe a processi corrispondenti che anno luogo nel protoplasma. Possono sta- bilirsi quindi, i seguenti risultati: à « 1° Una membrana cellulare consiste, nei suoi primordi; interamente di protoplasma (Strasburger). « 2° Il protoplasma si conserva allo stato di vita per tutto il tempo che la parete cresce (dermatoplasma). Si può osservare questo fatto col microscopio al- lorquando il plasma si presenta in porzioni relativamente larghe e prive di cel- lulosa che attraversano tutta la parete; ciò che osservò il Tangl per primo. « 3° La struttura della membrana è continuamente, anche dopo i suoi primordi, in forma di un reticolo corrispondente al protoplasma, dal quale deriva la mem- brana. « 4? La massa principale di una membrana adulta si compone di piccoli corpu- scoli organizzati e rotondi, i dermatosomi, che derivano da microsomi del proto- plasma (plasmatosomi), i quali restano riuniti mediante sottili filamenti di plasma per tutto il tempo che la membrana cresce. Tali filamenti plasmatici che tengono uniti i plasmatosomi danno origine (per scissione?) a nuovi plasmatosomi e fi- nalmente a dermatosomi: su ciò si basa la crescenza della membrana, la quale è essenzialmente intercalare. « 5° I dermatosomi non riescono palesi direttamente nella membrana cellulare, ma possono farsi visibili sciogliendo o rompendo i fili che li tengono uniti. I mezzi, coi quali si possa ottenere questo, sono vari; meglio di tutto si riesce gr chlori d' isolare i dermatosomi, i quali sono più resistenti dei filamenti all'azione di questo liquido. a « Fibre liberiane trattate dapprima con ac. cloridrico all’ 1 9/5, poi essiccate a 50-60°, indi trattate con ac. cloridrico normale, susseguentemente con angoli, con potassa, e dopo un risciacquamento esposte finalmente ad una pressione si scom- pongono in dermatosomi dell'aspetto di micrococchi. 136 RASSEGNE « 6° I dermatosomi, a crescenza finita, non contengono più albumina, non pos-. sono considerarsi quindi più come organismi viventi, ma restano però gonfiabili. « 7° L'acqua è contenuta nelle pareti cellulari sotto due forme diverse; cioè come acqua di assorbimento dei dermatosomi e come acqua d'imbibizione capil- lare fra i dermatosomi stessi ed i fili plasmatici. « 8° L'unione dei dermatosomi è più solida entro la stessa membrana che la unione fra dermatosomi di due o più membrane finitime. Un tessuto lento di fibrilli, facilmente solubile nei reagenti scinde la cosidetta lamella mediana (membrana esterna comune) in due parti, ogni cellula facente parte di un tessuto possiede la propria membrana esterna. « 9° Nella stessa guisa, e ad egual diritto, come si interpretò la membrana cel- lulare composta di lamelle, si può considerarla come costituita da fibrille. In pieno però dessa non lo è nè in un modo né nell'altro. La membrana apparirà invece a seconda della disposizione dei dermatosomi, a seconda della lunghezza (rispet- tivamente della tensione) di filamenti plasmatici, ora stratificata (lamellare), ora fibrillosa, ora costituita in entrambi i modi ed ora omogenea. « 10° La differenziazione ottica della membrana in lamelle od in fibrille dipende, essenzialmente, da una alternanza regolare fra dermatosomi ravvicinati (che appa- riscono riuniti a strati oppure a fibrille) e sostanza formativa-{filamenti plasmatici). . « 11° La presenza di albuminoidi nella membrana vivente riesce a spiegar la natura chimica edi processi chimici che si svolgono in essa, meglio di quanto si arrivi a comprenderli coll'attuale teoria che la cellulosa sia il primo prodotto derivante dal plasma per costruire la. membrana e servire di sostrato ai diversi prodotti di trasformazioni della parete cellulare vegetale. « 12° La membrana cellulare rappresenta, per tutto il tempo che cresce, un membro vivo della cellula, ciò che si rileva ancor meglio in quelle cellule, nelle quali la maggior parte del protoplasma si trova in mezzo alla parete cellulare (ifi di funghi, crescenti agli apici e con questi molto ispessiti). » Interpretando così la natura della parete cellulare, cade naturalmente. quella demarcazione profonda che si usava fare finora fra protoplasma e membrana cellulare. ? SOLLA. : xd ». Ibridi di Salix pedicellata, Desf. Nel mio Compendio della Flora forestale italiana ho riportato la S. peloritana del Prestandrea sotto la denominazione di S. pedicellata X purpurea ponendo così in rilievo la ibrida provenienza di tal forma tanto poco nota ai botanici. Nella località originaria, ove già essa veniva del Prestandrea scoperta (presso il Faro di Messina, nelle paludi di Mortelle) i rari esemplari, d'ambo i sessi, tut- tora esistenti, abboniscono regolarmente i semi. Gli individui ottenuti in questo Orto botanico, mediante seminagione di questi, presentano dei caratteri che si accostano di più a quelli della S; pedicellata. Differiscono insensibilmente da quest'ultima specie per la maggiore ristrettezza delle foglie, e perchè più corto il pedicello della capsula. Non ho visto i fiori mascolini. Avendo piantato nell’ Orto botanico di Messina degli esemplari femminei della S. peloritana tipica provenienti dalla classica località delle Mortelle, mi occorse forma, che ho visto abbonite, contengono uno o due semi soltanto, ma suscettivi di germinare. Le piantine ottenute dalla coltura di questi somigliano moltissimo a quelle provenienti direttamente dai semi della 8. peloritana. Le prove di fecondazione incrociata eseguite fra individui mascolini di S. Ca- prea e femminei di S. pedicellata nel gennaio di quest'anno sono riuscite egregia- mente. Ambo queste piante fioriscono allo stesso tempo sotto il clima di Messina. Nelle poche capsule abbonite ho raccolto alcuni semi che vennero tosto messi a germinare. Le piante ottenute nel corso di sette mesi hanno raggiunto un' altezza media di 50 cent. e portano foglie molto più larghe di quella della S. pedicellata, ma lunghe presso a poco quanto queste. Somigliano però moltissimo alle foglie della S. Caprea, quanto al vestito. I tentativi d' ibridismo ripetuti, per due anni di seguito, tra individui masco- lini di S. Caprea e S. peloritana sono rimasti del tutto infruttuosi (Bonzi). Forma Ecidiosporica del Cronartium asclepiadeum, Wint. Tra i frequenti esempi di pleiomorfismo, che i funghi Uredinei ci offrono, va ricordato quello del Coleosporium Senecionis Wint., che allo stato uredo- e. teleuto-sporifero si rende infesto a parecchie specie di Senecio. CRE db FEL T PS NOTIZIE 139 La forma ecidiosporica e spermogoniea di questo fungo, già descritto col nome di Peridermium Pini Fuck., rinviensi invece | costantemente sugli aghi di alcuni M. Cornu (Compt. rend. 1886, p. 930) il Peridermium Pini sarebbe altresì la forma ecidiosporica del Cronartium asclepiadeum Wint., forma rimasta tuttora ignota. Egli osservava nel bosco di S.t Germain quasi 4 completa assenza di specie di Senecio od almeno i me esemplari esistenti non presentavano traccia di Col. Senecionis, mentre moltissime piantine di Abeto rosso, apparivano soffe- renti per copiosa infezione di Peridermium Pini var. acicolum. Avendo messo a germinare delle spore di questo fungo sul Vincetoxium officinale, il sig. Cornu otteneva riprodotta la infezione sotto forma di Cronartium asclepiadeum. Allo scopo quindi di preservare le pinete ed abetaie dai danni del Perid. Pini va consigliata la preventiva distruzione di tutte quelle specie di Senecio e di Vin- celowicum predette che potrebbero eventualmente rinvenirsi nelle vicinanze. Bzi. Mimesi pollinica dei fiori di Maxillaria. Indicando col nome di mimesi quel singolare fenomeno onde taluni organi od organismi, per parcolari fini pper Meum talora ritrarre più o meno fedel- mente le sembianze esteriori, il colorito od altre proprietà fisiche dei corpi che li eireondano, oppur di altri esseri o Dai aniche , avremmo presso i fiori di Maxillaria e segnatamente nel polline di Sii pianta il primo esempio di cosi mirabile NM RUE Secondo riferisce il sig. J. M. Jance (Ber. der. deutsch. Ges. IV, 7°, p. 277) i vistosi fiori di questa Orchidacea, di un bel bianco can- SA a riflesso ceraceo, sono provvisti di un labello colorato in giallo come la parte anteriore del ginostemio, al quale esso si attacca per mezzo della regione basale che è del tutto rigida. Verso il mezzo staccasi però da questa una porzione che si ri- volge in su correndo parallela al ginostemio e restringendo cosi l’area d'accesso alla sommità ovariana, per ripiegarsi poi in ultimo orizzontalmente e porgere ai pronubi una comoda tavola d'appulso. L'angusta apertura è peraltro suscettiva di dilatarsi se forzata, essendo la regione mediana del labello mobile sul pezzo basale. Come po- tente mezzo di adescamento scorgesi sulla stessa regione centrale del labello un ampio rilievo calloso, cosparso di minutissima polvere gialliccia che yi si accumola formandovi uno strato dello spessore di 1 — mm. Perfettissima è la somiglianza di cotesta massa polverosa con polline, che par vi si trovi in quel punto depositato quasi casualmente, Al microscopio delta formazione apparisce dovuta a particolari produzioni d'indole epidermica; trattasi dei veri peli formati da cellule quasi sfe- roidi disposte in unica serie e che facilmente si disarticolano e isolansi per costi- tuire sul labello quell'informe cumolo polveroso di cui è parola; esse contengono copiosa quantità d'amido e debbon quindi rappresen una preziosa provvigione di materia alimentare per i pronubi destinati alla isibellia nazione. Ammessa la ne- cessità delle visite dei pronubi onde sieno promosse le nozze incrociate nei fiori di Maxillaria, riteniamo molto importanti le osservazioni del sig. Jance. Bzi. (1) Nei dintorni di Messina il Pinus Pinea è sovente rir da Peridermium ; la forma Uredosporica rinviensi copiosa sul Senecio leucanthemifoliu. 140 PICCOLA CRONACA ER Nuovo reattivo della coniferina. Come mezzo per riconoscere la coniferina & nota la reazione ee fenico e cloridrico che già i signori Tiemann e Haarmann impiegavano con tanto van- taggio e, specialmente più tardi, Singer ed Hóhnel sie generale la pre- senza di questa sostanza nei tessuti lignificati delle piante superiori. Un nuovo reattivo propone oggi il signor Hans Molisch (Ber. d. deustch. bot. Ges. 01) e che, a quanto pare, offrirebbe maggiore comodità del precedente. All’ acidi fenico questo botanico sostituisce il timolo; all’ acido cloridrico, il clorato di po- tassa. Prendendo una soluzione alcoolica di timolo al 20 9/,, egli aggiunge tanta acqua finchè il liquido non accenni ad intorbidirsi ; indi vi mescola del clorato di potassa cristallizzato in eccesso , lasciando riposare alquante ore la soluzione e filtrandola di poi. A quanto assicura il sig. Molisch, trattando prima un tessuto contenente anche le più esigue traccie di coniferina con questo liquido e aggiun- gendovi poi qualche gocciola di acido cloridrico, esso assume rapidamente una vivace tinta azzurra tendente al verde. Importante è il fatto, che la reazione manifestasi anche in assenza della luce, mentre impiegando il già noto reattivo del fenolo ed acido cloridrico, rendesi a tal'uopo indispensabile l’azione della luce solare. L'e cacia del reattivo di Molisch venne dal suo autore esperimentata in tessuti appar- tenente a oltre un centinaio di specie legnose ed erbacee e sempre con positivi risultamenti. Dapertutto la colorazione appariva colla massima intensità e pronta- mente nelle pareti degli elementi lignificati del xilema, meno spiccata in quelle egli elementi del midollo e del libro, il tal grado però costantemente da rendersi appariscente coll'ajuto del microscopio. È da avvertire però come non sempre la colorazione assuma una perfetta purezza, restando essa qualche volta mascherata da una leggiera tinta rosso-violacea che le membrane lignificate, contenenti coni- ferina, rivestono appena trattate col reattivo del Molisch. Per rendersi conto di tal fatto basta notare che quest’ultima colorazione rappresenta la normale reazione della materia legnosa e che quindi essa sia dovuta alla presenza della floroglucina nelle membrane lignificate, giusta le ricerche del Wiesner. In ogni modo, con un po' di esercizio si riuscirà sempre a riconoscere la reazione particolare alla co- niferina Piccola cronaca — Il sig. D." Aser Poli, dal Liceo di are venne trasferito a quello di Piacenza nella qualità di Professore di Storia Natura — Il sig. Prof. L. Macchiati, che fino ad oggi ha esercitato l'ufficio d’ Inse- gnante nel R. Istituto tecnico di Viterbo, à è stato destinato a quello di Arezzo. — Il sig. D A. Canevari, assistente presso l'Istituto botanico della R. Uni- versità di Messina, venne trasferito all'ufficio di Prof. di Agraria nel R. Istituto tecnico di Alessandria. ee MPT EEE io di Ur x | CORRISPONDENZE dde. — È annunziata la pubblicazione di un 42 Centuria degli Hieracia Nwegeliana exsiccata facente seguito alle tre precedenti edite dal sig. Peter come appendice alla nota opera di C. von Nägeli e A. Peter « Monographie der Hieracien Mit- descritte nelle prime due dispense del 29 vol. di detta opera; dieci rappresentano delle forme bastarde che recentemente il Peter descriveva nell'Annuario botanico di Engler. La centuria costa Mk 17 (L. 21, 25). Le ‘commissioni si ricevono alla Libreria di R. Oldenbourg in Monaco (Baviera). — Dal Ministro dell'Agricoltura è stata nominata una Commissione allo scopo di esaminare i risultamenti conseguiti dai metodi finora adoperati per combattere la Peronospora viticola, e di fare, secondo^il bisogno, all'uopo nuovi studi e ul- teriori ricerche. Fanno parte di questa commissione, oltre al presidente del Comitato centrale ampelografico e al Direttore dell'Agricoltura , i Direttori delle scuole di viticoltura ed enologia di Alba, Avellino, Catania e Conegliano, quelli della Sta- zione entomologica di Firenze, ed enologica di Asti, e i Professori Briosi, Comes, Cuboni e Pirotta. Tre sottocommissioni di detto Comitato visiteranno nel corso di questo autunno le località della Penisola le più infeste da Peronospora. Una quarta Sottocommissione, alla quale appartiene il Prof. R. Pirotta, si reca in Francia per prendere cognizione dei metodi colà impiegati per combattere il parassita. Corrispondenze Risposte: Per le sostanze zuccherine (glicogene) contenute nelle Falloidee nostrali, giusta la 22 domanda contenuta nel primo fascicolo nella Malpighia, si consulti il pre- gevole lavoro del Prof. Errera « Sur le glycogène chez les Basidiomycètes » in- serito nel vol. XXXVII, 1885, delle Mém. Acad. r. de en P. Domande: 1.) Il sottoscritto rivolge preghiera ai signori Direttori di Musei botanici e a . coloro che possiedono collezioni di Alghe, a volergli favorire in prestito tutti quegli esemplari di specie appartenente al genere tropicale Compsopogon che even- tualmente potrebbero trovarsi nei loro erbari. A. Bonzi. 2.) Da più tempo cerco invano procurarmi degli esemplari vivi (o semi) della iiid Aracea Xanthosoma appendiculatum dei Sarei obbligato a chi potesse darmi qualche indicazione in proposito. f. O. Penzia (Modena). 142 BOLLETTINO BIBLIOGRAFICO Bollettino Bibliografico Lavori Botanici italiani. Trattati, Atlanti etc, PASQUALE A. e TENORE V. Atlante di Botanica popolare, vol. III, Napoli, 1886. Anatomia, Morfologia, Fisiologia, Biologia. Lo Jacono-Posero M. Sulla fecondazione autogamica e dicogamica nel regno ve- getale. I7 Comizio Agrario di Paler- mo, 1885-86. MaccHiati L. La SE nota preventiva. Gazz. chim. ital., t. XVI, 1886, c. 1 tav. MincioLi E. Del ferro come agente di fertilità nel terreno. L'Italia agricola, Ann. XVIII, 1886, p. 11. Tallofite. ARNOLD F. heo Ausflüge in Tyrol. Ver k. zool.-botan. Gesellsch. Wien. Bd. XXXVI, p. 61. ien, 1 BaRra J. B. Cité des Champignons nouvel- lement observés dans le departement des Alpes maritimes. Bull. Soc. mycol., 1886, n. 3 Cocconi G. e Morını F. Ricerche e con- siderazioni sulle simbiosi nei funghi, em. Acc. Sc. Istit. Bologna, Ser. IV. t. VII, p. 10 e. tav., Bologna, 1886. De Tow: G. B. e Levi D. Primi materiali per il censimento delle Diatomee ita- liane. Notarisia, Ann. I, p. 125 — Miscellanea phycologica. Ser. 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Le contrazioni provocate nel contenuto delle spore da mezzi di- sidratanti sono sovente così pronunciate da ridursi il contenuto stesso ad un volume talora metà del primitivo. Ciò prova che la quantità d’acqua d’ imbibizione esistente dovrà essere ragguardevole. La importanza fisiologica di questo fatto non sarà certo di poca . entità. Quest’ acqua, che si trova immagazzinata in tanta copia nel contenuto, non subisce alcuna perdita durante le sfavorevoli condi- zioni ambienti a cui sono sovente esposte le spore, mercè il tenace inviluppo che le cinge. Cotesto mezzo di difesa e conservazione deve essere efficacissimo, se Si pensa quanto lungamente sono le spore delle Nostochinee suscettive di conservare la loro proprietà germinativa (°). Durante la germinazione le spore perdono una certa quantità di quell’ acqua onde sono rifornite. È noto infatti che in quel momento (1) Le esperienze del Thuret e le mie sulle spore dei Cylindrospermum sono a tal riguardo decisive. Tale facoltà possiedono altresì le spore del Nostoc elipsosporum. Un esemplare di questa specie, favoritomi dal signor Bornet nel 1878 allo stato sporifero e raccolto dal Thuret ad Antibes nel 1873, veniva nella primavera del 1884 sottoposto a sperienze per provare la durata della facoltà germinativa delle spore. I risultati sono stati favorevoli, nonostante che le spore si fossero per undici anni conservate secche in erbario. 10. Maipighia , anno I, vol. I. A. BORZÌ, il contenuto acquista dei contorni netti e distinti e si organizza in un articolo, che diviene la cellula iniziale delle giovani coroncine. Il diametro di quest’ elemento è inferiore di molto non solo a quello dell'intiera spora, ma anche a quello proprio al contenuto esami- nato alcuni momenti prima che sopraggiunga la fase germinativa. Lo spazio interposto tra detto elemento e l’ esosporio è occupato da una materia grigiastra, evidentemente gelatinosa, dotata di grande forza di espansione, la quale, come si disse, è segregata dalla mem- brana dell'articolo medesimo ed è destinata a promuovere lo scoppio. dell'esosporio. Alla perdita dell'acqua d'imbibizione tiene dietro la scomparsa di gran parte dei granuli di cianoficina. Il contenuto prende allora una tinta azzurrognola meno intensa e più omogenea. Iniziati però i fenomeni germinativi e avvenuto lo scoppio dell’ esosporio, nuovi minutissimi granuli compariscono in seno al contenuto, i quali si rendono sempre più appariscenti. Per tal via e mediante tali con- tinue modificazioni, segue lo sviluppo ulteriore del germe. Da quanto si è detto si (rileva come, durante la formazione delle spore, le pareti delle cellule, che tali metamorfosi subiscono, vengano interamente escluse e gelatinificate. La membrana delle spore vien direttamente segregata dal protoplasma; essa conservasi omogenea in tutto quanto il suo spessore; un vero endosporio non esiste. Per tale considerazione, se possibile è il confronto di siffatti organi colle spore dal punto di vista fisiologico, poco esatto sarebbe il paragone dal lato morfologico; essi sono evidentemente delle vere cellule incistate, delle cistidi. Cotesto fenomeno d' incistazione, che forse potrebbesi paragonare con quello che osservasi presso molti protisti animali, prova ancor meglio la organica inferiorità delle Ciano- ficee (!). ey ES x 1 € (1) La medesima Interpretazione, io credo, si possa estendere alle spore di di tutte le altre Cianoficee. Ad incistazione vanno soggette tanto le singole cellule, quanto intieri filamenti. Quest’ ultimo caso x e caratteristico delle Oscillaria, come poi si dirà. Venendo meno le cause esteriori determinanti cotesto fenomeno, 0 se l'azione di queste, per la presenza di una spessa e resistente guaina intorno ai x LE COMUNICAZIONI INTRACELLULARI DELLE NOSTOCHINEE 147 Nelle Scitonemacee la diretta osservazione degli articoli vegetativi rivela pressochè le identiche condizioni di struttura su descritte. Tuttavia la particolare conformazione dei filamenti, la forma assai depressa e disciforme delle cellule, la presenza di una spessa e con- sistente tunica gelatinosa, rendono a prima giunta assai difficile uno studio diligente degli elementi che costituiscono i fili. Massima difficoltà è poi quella di non potere convenientemente , mediante adeguata pressione, promuovere un certo allontanamento degli arti- coli vegetativi. Essi sono tenacemente connessi tra di loro in modo che, osservando due cellule consecutive di uno stesso filamento, chia- ramente scorgesi come esse sieno separate da unica e comune la- mella, del tutto omogenea e di una estrema esiguità. I granuli di cianoficina sono minutissimi e possiamo renderci conto della loro posizione trattando il contenuto cellulare coll’ acido pi- crico. Essi stanno, alcuni addossati alle pareti interne di ogni articolo, altri si distribuiscono irregolarmente dentro il corpo protoplasmatico. Per assicurarsi della presenza di perforazioni attraverso le mem- brane occorre osservare delle sommità di ramuscoli, dove la guaina suol’ essere meno Spessa e dove gli articoli hanno d’ordinario un contorno longitudinale lievemente convesso. Utile è pure lo esame di ormogoni. Trattando filamenti siffatti prima con acido picrico 0 meglio colla soluzione del Kleinenberg, indi col cloruro di zinco filamenti, venisse attenuata, la formazione dei cisti potrà naturalmente cessare. In tal modo, ci pare, si possa spiegare il fatto che talune forme in apparenza manchino di uno stadio cistifero e le cistidi compariscano assai di rado quasi per caso, giammai ad epoche determinate (Es. Scytonema, Stigonema ecc.). Presso molte Cianoficee coteste cistidi presentano una membrana meno inspes- sita e mancano della possibilità di conservare a lungo inalterata la loro facoltà germinativa, (Lingbiacee, Tolypothriz sp., Calothriz sp., Leptochete, Glæocapsa sp. ecc.): sono insomma delle vere cellule vegetative che temporariamente si isolano per lo scopo di rigenerare nuove colonie. In tal caso potrebbesi a tali elementi asse- gnare un carattere fisiologico differente dai precedenti, ai quali sono affini dal punto di vista morfologico e sarebbero più acconciamente da considerarsi quali conidi. Tr Ar h^ N EC £A * o" ei folio i VOI RR: z^ a gie 34 3. Si = > 2 d & 3 t à D WE, E : t lo vr x x à E ex E ` - MIX 5 `: x x y ] ni $ 9 Y e P, a io "vii | Ve Nt È RE: - ` à ; E ri ui € v i P - x ve 148 IA ECS BORZÌ, jodato, il contenuto cellulare acquista dei contorni. netti, essendosi colorato in giallo brunastro; le esilissime pareti trasversali si dise- gnano a mo’ di lamelle biancastre sfumate debolmente in azzurro. Tuttavia nel mezzo, cotesta omogeneità di tinte apparisce interrotta dalla presenza di un tenue corpicciuolo della stessa materia bruna- stra del contenuto cellulare, di cui è la continuazione. Parrebbe quindi assodato il fatto che le cavità di due cellule contigue comu- nichino fra di loro per mezzo di una picciolissima apertura prati- cata nel mezzo della tramezza che le separa. La osservazione però di tale particolarità è sempre cosa assai difficile; tutti gli espedienti adoperati, ed anche l'indicato processo mierochimico non sono stati | seguiti da risultamenti positivi che rarissime volte. L'esame degli eterocisti ci toglie ogni dubbio sulla presenza delle descritte comunicazioni. Detti elementi rappresentano delle cel- lule vegetative, che hanno perduta la facoltà di ulteriore sviluppo; sicchè da essi potremmo trarre qualche indizio abbastanza sicuro intorno ad alcuni fondamentali caratteri morfologici, particolari agli stessi articoli vegetativi. Gli eterocisti delle Scitonemacee , sieno pur sparsi isolatamente lungo il filamento, oppure riuniti a coppie od in maggior numero, non differiscono dalle omonime cellule delle Nostocacee, quanto alla struttura. Possiedono due pori attraverso le pareti trasversali; ma di buon’ ora questi vengono otturati e rimarginati per il seguito maggiore inspessimento della parete in quella regione. Talora la ostruzione del canaletto pare si operi per immissione di un piccolo corpo di materia grigiastra molto refringente, che, attraversata l'apertura, si dilata bruscamente sporgendo a mo’ di. bottone verso la cavità. Cotesta sorta di turacciolo sembra sia una formazione del tutto indipendente dalla membrana dell’ eterocisto ed ha l’ apparenza d'un corpo estraneo che pare attraversi la parete da parte a parte. Del resto, valga anche per tale particolarità quanto si disse dianzi intorno agli eterocisti delle Nostocacee. Io credo che tali conclusioni si possano estendere a tutte le LE COMUNICAZIONI INTRACELLULARI DELLE NOSTOCHINEE 149 Scitonemacee sebbene argomento delle mie osservazioni fosse stato un picciol numero di specie (Scytonema Myochrous, Tolypothrix flaccida, Symphyosiphon sp.). Lo stesso altresì dicasi per le Rivulariacee. Qui però è da no- tare come l’appendice piliforme onde terminano i filamenti, sembri avere una struttura hen differente dalle porzioni di fili destinati a trasformarsi in ormogoni od a generare delle spore (cistidi), essendo le cellule affatto destituite di comunicazioni. IRE agli eterocisti, nulla di notevole è da menzionarsi. Intorno alle Stigonomacee le osservazioni del sig. Wille, relative allo Stigonema compactum, ci assicurano della presenza di fori pa- rietali. Essendo sovente gli articoli vegetativi allineati in doppia o quadrupla serie, le comunicazioni si osservano tanto sulle pareti trasversali quanto su quelle longitudinali interne. Ciò risulta dalle ricerche del citato botanico. Per mancanza di adatto materiale io non potei esaminare delle specie di Stigonema. Le mie osservazioni si riferiscono alla Fischera muscicola od alla Seguenzea; essendo i filamenti di tali alghe costituiti come quelli delle Scitonemacee , da cui solo differiscono per la forma delle ramificazioni, nulla è d’aggiungersi a quanto dianzi si disse per le Scitonemacee stesse. Molto difficile è la ricerca delle comunicazioni intracellulari nelle Lyngbya , stante la particolare struttura dei filamenti e l' assenza di eterocisti, che ci porgono, come abbiamo avvertito, sempre un indizio sicuro della presenza delle dette perforazioni. Nonostante io credo di poter affermare con sicurezza che le Lyngbya si compor- tino come le altre Nostochinee rispetto alla struttura delle cellule. Il confronto di queste cogli elementi delle Oscillaria è specialmente molto calzante. III. Le Oscillariacee presentano, nei caratteri esteriori dei loro rap- presentanti, minore ‘omogeneità che le altre Nostochinee. Appog- 150 A. BORZÌ, giandoci alla importanza biologica della forma del moto degli ormo- goni, abbiamo infatti dimostrato tutta la convenienza di distribuire le specie che vi appartengono in due gruppi distinti, secondo che il movimento compiesi nel senso spirale, oppure rettilineo. Come tipo del primo gruppo assumeremo il genere Oscillaria. I filamenti delle -Oscillaria hanno, come dissi, la tendenza di prendere una direzione spirale. Cotesta torsione, per quanto accen- nata in grado esiguo, rendesi assai manifesta in fili di notevole lunghezza e verso uno degli apici del filamento. Quivi il filo appa- risce sensibilmente assottigliato e termina in una sorta di punta che s incurva verso un lato in modo da accennare ai primi passi di una spirale. L’intiero filamento è costituito da una serie lineare, sem- - plice, di cellule disciformi, racchiusa dentro una guaina estremamente tenue, translucida, cui perfettamente aderisce. Il modo ordinario col quale suolsi concepire la struttura dei fili delle Oscillaria, non è confermato dalle più minute indagini micro- scopiche. Ritiensi infatti che presso tal genere i filamenti manchino di guaina e le cellule per conseguenza stieno in immediato contatto, mediante le lor pareti, coll acqua ambiente. Per convincersi della poco esattezza di cotesta asserzione basta sottoporre ad un ingran- dimento mediocre un filamento qualunque; meglio sarebbe servirsi a tal’ uopo di una di quelle forme il cui diametro trasversale supera i 6 micr. La presenza di una tunica esterna ci si manifesta allora agevolmente. Meglio sarebbe per tale ricerca trattare prima i fili con alcool. Le contrazioni, che questo reagente provoca nel filo, non possono lasciare alcun dubbio sulla esistenza di detto strato. Quando poi s' impiega la tintura alcoolica di jodio la tunica spicca con mag- É gior distinzione assumendo una tinta azzurrognola molto debole. Se le cellule vengono colorate col carmino, colla fuchsina, colla safranina, col bruno di Bismark, meglio ancora coll’ eosina, impiegan- do delle soluzioni alcooliche di tali sostanze, la tunica si presenta visibilissima restando affatto scolorata in forma di velo sottilissimo. che cinge da ogni dove tutto il contorno della serie. mx LE COMUNICAZIONI INTRACELLULARI DELLE NOSTOCHINEE 151 Nei fili allo stato di normale attività la tunica é di un' estrema sottigliezza ; cessando il moto, essa diviene più spessa; ma tale inspessi- mento non supera certi limiti. Tuttavia, mentre essa mantiensi eguale in tutto il maggior percorso del filamento, soltanto all'apice diventa più considerevole e propriamente torno torno all' ultimo articolo della serie. Questo, come è noto, è più piccolo dei precedenti e ha una forma conica. Quivi la guaina vi costituisce all’ingiro una vera cuffia, la quale bruscamente si stacca dai contorni del filo e sembra si adatti e rivesta la sommità a guisa di un corpo estraneo. La tintura di jodio rende a tale regione una colorazione azzurra , la quale, per quanto debolissima, è sempre più intensa di quella che suol prendere la restante tunica del filamento. L’analogia di tali pro- duzioni cogli eterocisti è grandissima, però, come poi meglio si vedrà, sì fatta formazione differisce a priori da questi perchè destinata a protegger® gli apici dei fili contro gli urti colle particelle solide del substrato (fig. 10, 11, 12). Se grande è la difficoltà di potere a priori giudicare delle mor- fologiche condizioni della guaina, maggiori ostacoli presenta lo studio delle pareti. Anche presso questo genere, qualsiasi mezzo contraente del plasma, non induce al contenuto alcuna mutazione indipendente dalle pareti e tale da stabilire un distacco più o meno marcato, fra i contorni della membrana stessa e quelli dell’ interno corpo proto- plasmatico. L'una e l'altro così perfettamente aderiscono tra di loro da formarvi una perfetta continuità. Questa circostanza, come poi meglio vedremo, è di grande valore fisiologico. Il quale certo man- cherebbe di ogni efficacia se non fosse legato ad un'altra partico- larità, intesa a rendere possibili le libere manifestazioni sensitive del plasma. Cotesta particolarità consiste nella estrema sottigliez- za della membrana. Meglio che una parete, essa, potrebbe essere benissimo riguardata come una parte periferica di plasma in cui la differenziazione in membrana é rimasta appena abbozzata. Ben risponderebbe al concetto, che mi son formato della struttura delle cellule di una Oscillaria, il dire che tali elementi, presso 152 A. BORZI, siffatte piante, sieno delle cellule perfette rimaste allo stato ru- dimentale (!). La esiguità della membrana e la sua inseparabilitä dal plasma è tale che soltanto essa rendesi apprezzabile coll’ impiego della tin- tura di jodio. Ed anche allora essa apparisce come un tenuissimo velo. Occorre però che la tintura sia molto satura; chè, se impie- gasi dell’acqua jodata, non manifestasi alcuna reazione. Le sostanze coloranti non servono con alcun vantaggio poichè esse non sono di alcun effetto. Se mediante pressione si lede un filamento, accade che taluni articoli isolansi dalla serie; le pareti laterali conservano allora i x contorni rettilinei primitivi, mentre le pareti di traverso divengono 3 tosto convesse sollevandosi verso lo esterno. Durante tale esperienza 4 la guaina rimane aderente alle pareti longitudinali della cellula. La rottura di essa ha luogo nel senso trasversale secondo la linea 1 di connessione dell'articolo. Il che dimostra quali speciali. condizioni : | = : di tensione esistano normalmente in un filamento e come essa sia distribuita nelle diverse parti costituenti i fili. Altre analoghe ri- cerche potrebbero instituirsi su tale argomento, come è stato fatto " dall Hansgirg (*) al cui lavoro rimando il lettore. EC Nel corpo protoplasmatico di ogni articolo di Oscillaria distin- * guiamo due sorta di granulazioni; le une colorantisi in rosso in tenso sotto l'azione del reattivo di Millon, piccolissime, disuguali , sparse senza aleuna norma; altre ordinariamente lucide, rifrangenti, (!) Per comprendere meglio in che senso io adoperi questa espressione, è bene notare come io distingua le cellule in complete, se all'interno del plasma esistono nucleo e membrana ed in incomplete se sono prive di membrana o di nucleo. Ambo A queste categorie di elementi si posson trovare allo stato semplice per degradazione E o per mancato progressivo svolgimento, Nelle Ficocromacee, dove la membrana è j appena indicata da una regione plasmatica che si colora in azzurro sotto azione del jodio ed il nucleo trovasi ridotto a pochi frammenti esigui di nucleina, liberi nel plasma ambiente, le cellule, che sarebbero perfette, sono rudimentali. (2) Loc. cit. LE COMUNICAZIONI INTRACELLULARI DELLE NOSTOCHINEE 153 globoidi e che rimangono indifferenti all’azione di tale sostanza, o molto debolmente si tingono in azzurro trattate col cloruro di zinco jodato. La soluzione d'acido picrieo solforato, mentre tinge di un bel giallo la sostanza fondamentale dell’ articolo, rende molto distinti sì fatti granuli. I primi rappresentano dei frammenti di plasma, molto più denso dell’ ordinario, dei corpuscoli albuminoidi; gli altri sono dovuti a quella materia gelatinosa ternaria che ho chiamato cianoficina. In tutte le figure che si soglion dare di specie di Oscillaria è gene- ralmente indicata con una certa esattezza!la posizione della ciano- ficinà allo interno della cellula, sotto forma di minute granulosità distribuite in semplice serie sulle pareti trasversali; nelle descrizioni poi cotesta particolarità è meglio rilevata dalla frequentissima espres- sione: dissepimentis granulosis. La cianoficina infatti costantemente occupa i margini trasversali del corpo protoplasmatico, rivestendo l’interna superficie delle corrispondenti pareti. Isolando un articolo in modo da osservarne dal di sopra l'intera area circolare (fig. 10) rappresentante una delle due pareti di trasverso, i granuli di cia- noficina veggonsi costituire una sorta di zona circolare intorno al centro della parete. Detta zona rimane un po’ distante dagli orli della parete stessa. È utile in tale ricerca trattare prima i filamenti colla soluzione di acido picrico solforato, indi insolarne gli articoli mediante pressione esercitata sul copri-oggetti. I granuli spiccano allora distintissimi. Se le cellule vengono poi trattate con acido solforico, col gonfiarsi e confluire insieme delle granulazioni di cia- noficina formasi intorno al centro della membrana un cercine ri- levato, continuo. Seguendo cotesto sistema di indagini sono riuscito a determinare qualche altra particolarità relativa alla distribuzione di tali granuli. Così, nelle specie a filamenti esili, il cercine è costi- tuito da unica serie di granulazioni; in quelli a filamenti più spessi, ordinariamente osservansi più serie di granulazioni. La copia di tale sostanza dipende però sempre dall’ età e dallo stato di vegetazione dei filamenti. 154 A. BORZÌ, à Quanto alla origine della cianoficina, valga anche qui quanto si - disse su tale argomento trattando delle Nostocacee; tale sostanza, cioè, non è che una metamorfosi delle pareti cellulari trasversali. Le Oscillaria porgono un mezzo assai agevole per rilevare le par- ticolarità di detto processo. Si scelgano a tal uopo gli spessi filamenti della Oscillaria princeps e si trattino col liquido del Kleinenberg. Sotto forti ingrandimenti si vedranno alquanto distintamente le pri- me tracce delle lamelle mediane trasversali dei nascenti articoli e sulle faccie interne di esse pareti, allineate in serie semplice, delle minutissime granulazioni di cianoficina, che incessantemente si ac- ` crescono di numero e volume. A quanto pare la divisione cellulare non avviene per simultanea interposizione di una lamella mediana; invece il processo formativo comincia dal centro e a poco a poco la lamella guadagna i margini. Verso tali punti, sembra cessi la produzione di cianoficina (!). Gli stessi fenomeni osservansi in altre Oscillaria, e nella Lyngbya cestuarti. Per assicurarsi della presenza di comunicazioni intercellulari ho ricorso a vari espedienti ; il migliore mi è parso quello di trattar prima colla soluzione alcoolica di jodio i filamenti di un’ Oscillarıa e quindi, mediante pressione, isolar gli articoli. Accade spesso che in questo caso molte cellule, travolte dal liquido della preparazione, presentino all’ osservatore l intiera area delle pareti trasversali (Tav. III, fig. 10). Allora il contenuto assume una colorazione bru- nastra intensa, restando le pareti quasi scolorate o, tutto al più, sfumate in azzurrognolo in una ai granuli di cianoficina. Questi vedonsi situati il più delle volte in giro attorno al centro della sezione; cotesto punto apparisce indicato da una piccola apertura : circolare praticata attraverso la parete. Tutte le specie di Oscil- x ; n (!) E molto verosimile che cotesto modo di divisione cellulare sia caratteri- stico delle sole Oscillariacee, mentre presso le altre Nostochinee la. formazione della lamella mediana apparisce simultanea. - LE COMUNICAZIONI INTRACELLULARI DELLE NOSTOCHINEE 155 laria esaminate presentavano siffatta particolarità; soltanto parvemi esistessero frequenti varianti rispetto alla distribuzione della cianofi- cina torno torno all apertura. Alle volte questa sostanza scorgesi distribuita in’ fitti granuli sulla parete, occupandone tutta l area salvo la ragione periferica. In altri casi l’area rimane esente di cianoficina al centro, lasciando visibile la indicata apertura. Avendo ciò ordinariamente luogo nei filamenti di una stessa specie, devesi‘ arguire che talvolta la cianoficina ostruisca le comunicazioni; il che non altera sostanzialmente il valore fisiologico della descritta strut- tura, possedendo quella sostanza tali proprietà fisiche da permettere, anche se interposta tra’ canaletti intracellulari, la comunicazione di due contigue cavità. È probabile che variando lo stato di ten- sione delle cellule, varii ancora la posizione dei granuli di cianofi- cina; così quando si spezza un filo, il subitaneo sollevarsi e divenir convesse delle pareti, rimaste scoperte al punto in cui è avvenuta la frattura, potrà esser seguito da spostamento dei granuli di cia- noficina o dilatazioni dei medesimi in modo da restare ostruita l’ apertura. Quanto si & detto per le Or; si può applicare anche ai Microcoleus. Nelle Lyngbya esiste la medesima struttura nei sin- goli elementi dei fili. Considerevole è la quantità di cianoficina che circonda le aperture intracellulari. Negli ormogoni i granuli di tale sostanza appariscono più piccoli. IV. Ho già espresso la opinione che le particolari disposizioni mor- fologiche, delle quali ci siamo occupati, possano rappresentare una condizione interamente legata, in via strumentale, allo adempimento della funzione locomotrice. Non occorrono troppe parole per dimo- strare tutta la importanza delle descritte perforazioni, stante che chiarämente si comprende come per via di siffatta particolarità, venga a stabilirsi fra i diversi elementi di uno stesso filamento una 156 A. BORZI, perfetta unità, più vive e intime riescano le relazioni fra il plasma delle differenti cellule, e cresca la energia sensitiva dell’ intiero organo coll’ aumentato potere di più sollecita ed estesa trasmissi- bilità della impellente azione di qualsiasi stimolo esterno che agisca sopra un punto qualunque della superficie. Cotesta energia sensitiva spiega tanta azione da indurre nei filamenti mobili di alcune No- ‘stochinee dei moti che si crederebbero a dirittura indipendenti da qualsiasi esterno stimolo; in una parola, essa conservasi lungamente desta, anche cessando la impellente azione esteriore. Così gli ormo- goni mobili di un Nostoc moventisi, sollecitati in direzione positiva- mente eliotropica, verso una sorgente luminosa, sottratti alla luce, seguitano aleun tempo a muoversi nella direzione primitiva; poi si arrestano. Cotesta sorta di moto perdura nelle Oscillaria un tempo maggiore; ma qui, allo stimolo della luce, si aggiunge quello del contatto contro le particelle solide del substrato, al quale si trovano di continuo esposti i filamenti, e di cui l’ azione può naturalmente esercitarsi anche al buio. Però, prolungata l’ assenza della luce, un filamento cessa il suo moto. Da ciò parrebbe che il contatto debba presso 1 fili delle Oscilaria, esercitare un’ azione molto più debole di quella che la luce suole spiegare. Un'altra prova di ciò ci sarebbe additata dal fatto che anche in un ambiente scevro d' ostacoli, alla superficie dell’ acqua, sieno i detti filamenti suscettivi di moto. Uno studio minuzioso del modo come esplicansi i moti dei fila- menti delle Nostochinee porterebbe troppo oltre dello scopo che mi "son proposto in questo scritto. Ciò che in particolar guisa mi pre- me rilevare, sono i rapporti che corrono fra la struttura e la par- ticolare configurazione dei fili mobili da una parte, e la maniera colla quale suole il moto manifestarsi dall’ altra, astrazion fatta dalle efficienti cause prime o contingenziali del moto medesimo. L'azione impellente di questo esplicasi in linea retta secondo lasse longitudinale del filamento, inducendo dei moti di trasla- zione in avanti od indietro, sempre però diretti verso un punto poc era eda en : 1 i in M et [87 à y \ 2 z RD OR LE COMUNICAZIONI INTRACELLULARI DELLE NOSTOCHINEE 157 v determinato dello spazio. Se l'organo presenta una forma esattamente cilindrica, e l’ asse longitudinale corrisponde a quello geometrico ed è, vale a dire, parallelo alla superficie dell’ organo, l’ azione del li- quido ambiente, esercitandosi sempre con eguale intensità su tutti i punti della superficie stessa del filamento medesimo, conseguen- temente durante il moto l’ormogonio non sarà soggetto ad alcuna torsione attorno l’ asse longitudinale. Questo è il caso dei filamenti mobili delle Nostocacee, Lingbiacee, Scitonemacee, Rivulariacee e Stigonemacee, insomma di tutti gli ormogoni diritti. Nelle Nostocacee cotesto moto rettilineo è accompagnato da un leggiero ondulamento dell’ intiero filo; le coroncine si muovono ser- peggiando lentamente, dislocandosi alquanto gli articoli lateralmente, senza però mai contorcersi e girare attorno l’asse longitudinale. Ciò naturalmente dipende dall’ essere le coroncine formate da arti- coli, facilmente mobili gli uni sopra gli altri e riuniti da un esilis- simo cordone protoplasmatico oppur di cianoficina, in ogni modo sempre assai molle ed estensibile. Negli altri ormogoni diritti, dove le cellule mancano di cotesta possibilità a muoversi le une sulle altre, e dove per conseguenza il filamento possiede una certa rigi- dezza, il moto seguirà tutto eguale in direzione rettilinea, a meno che l'ormogonio non abbia una considerevole lunghezza; in questo caso la elasticità e pieghevolezza del filo indurrà,. durante il moto, un certo ondulamento. La forma del movimento delle Oscillaria ha da lungo tempo richiamato l'attenzione dei fisiologici, ma secondo a me sembra, una retta interpretazione del fenomeno non è stata ancora data ('). La torsione spirale dei filamenti di tali alghe deve certamente, eser- citare una non indifferente influenza sulla forma del moto che i fili (1) Assai ricca è la bibliografia di questo argomento; ricorderò soltanto i lavori di Meyen, (PflansenpAys.. lll, p. 543) di Mont (Veget. Zelle, p. 136), di NAEGELI (Beitr. zur wiss. Bot. II, p. 90), di Conn (in Archiv. für vergl. Anat., ed. da M. ScnuLTzE, 1867, II, p. 48), di HansGIRG, Bot.-Zeitg., 1883, p. 831). . 158 A. BORZI, 1 medesimi eseguono, e ciò in forza del principio fisico dianzi accen- nato. L'obbiezione (') che si danno delle Oscillarie a fili perfetta- mente diritti e nonostante questi muovonsi aggirandosi attorno il proprio asse longitudinale, non regge, perchè, a me pare si fondi 4 3 " " 4 BR F è sopra erronee osservazioni ('), imperocchè, non è possibile il caso di fili esattamente diritti in tutto il loro percorso: esiste sempre, quando le sinuosità appariscono insensibilmente accennate lungo il massimo percorso del filamento oppur a dirittura nulle, un certo più o meno notevole distacco fra la forma e direzione dell’ apice e quella della restante parte del filamento. La porzione apicale, come si disse, è sempre più o meno debolmente curvata verso un lato; una linea longitudinale mediana condotta dalla base sino all’ apice di un filo perfettamente illeso spartirà questo in due metà del tutto asimmetriche. Tenuto quindi conto della resistenza che il liquido ambiente dovrà esercitare sopra la superficie di un corpo così fatto, il moto sarà necessariamente elicoide. Così muovonsi i fili della Oscillaria; la punta di cui sono prov- visti ha perciò un’ importanza speciale, dirigendo e dando al moto la forma spirale nel caso in cui i filamenti stessi si presentano nella massima parte perfettamente diritti. Cotesta regione è spesso rive- stita da una sorta di cuffia che evidentemente serve a proteggere la sommità del filo dagli urti contro il substrato. Cotesto speciale indumento conservasi immutato durante la vita del filamento; tutto al più esso s'inspessisce dal lato interno, in modo da apprestare una stabile superficie di appulso agli esili filamenti di piccoli Lepto- trichi del gen. Ophriothrix. Da ciò derivano quelle formazioni ci- gliari che sovente si osservano all’ apice dei filamenti delle Oscillaria formandovi una sorta di corona (?). Gli ormogoni delle Oscillaria in via ordinaria sono suscettivi di (1) Vedi: W. PFEFFER, Pflanzenphys., Il, p. 364, Leipzig, 1881. | C) A. Borzi, Note alla morf. e biolog. delle Alghe Ficocromacee nel N. Giorn. bot. it, 1878; Hanserra, loc, cit. x SEMO Eu i ape LE COMUNICAZIONI INTRACELLULARI DELLE NOSTOCHINEE 159 muoversi in contatto alle particelle solide del substrato purchè non faccia difetto un certo grado di umidità, anzi la loro speciale con- formazione e la forma del movimento rivestono precisamente il ca- rattere di un particolare adattamento a cotesta condizione. Tuttavia altresì essi muovonsi agevolmente alla superficie dell’ acqua. Se si osservano allora isolati e sia il liquido ambiente scevro di-ostacoli, vedremo i fili regolarmente trasportarsi da un punto all’ altro sopra una linea retta, mentre il loro apice descrive una traccia elicoide. Cotesta particolarità porge comoda occasione di utili esperienze, ri- correndo a particolari espedienti di cui non è qui uopo il discorrere. Se durante il detto moto, l' ormogonio incontra un ostacolo resistente o solido qualunque, molto sovente accade allora che l'urto ricevuto lo costringa bruscamente a recedere dalla via segnata; in questo caso il movimento regressivo ha luogo colla medesima primitiva velocità, quasi nella stessa direzione di prima, descrivendo però l' apice una linea spirale in direzione opposta a quella precedente- mente seguita. A volte l urto determina una semplice deviazione dalla direzione iniziale e la spira allora svolgesi in senso opposto. Il confronto di questi due casi è molto istruttivo. Un cambia- mento nella direzione dell’ elica si osserva spesso seguendo il moto di uno stesso filamento dentro una gocciola d'acqua quando l' apice incontra qualche difficoltà nell’ ambiente liquido; però il filo proce- derà sempre nella stessa via dopo aver oscillato alcun tempo. Da ciò si deduce che se la torsione dei fili è suscettiva di dar forma al movimento, d’altra parte essa è incapace a determinarne la di- rezione. L’ eliotropismo positivo, cui i filamenti delle Oscillarie sono soggetti, esercita quindi la sua azione colla massima energia. Alle volte le difficoltà incontrate da un filo che liberamente si muove nell’ acqua, sono di tal natura da non poter esser imme- diatamente superate dal filamento medesimo. Cosi, p. e., nel caso in cui il corpo dell’ Alga rimanga temporariamente appiccicato per un punto qualsiasi della sua superficie ad un ostacolo qualunque ambiente. Il filo, seguitando a muoversi senza potersi tosto liberare . 160 | L. PAOLUCCI, da detto ostacolo, darà luogo a dei moti che per la forma loro si direbbero di oscillazione, ondulamento, incurvazione, reptazione ecc. secondo la posizione dell’ ostacolo rispetto alla superficie del filo. Cotesti moti sono stati censiderati come cosa distinta dal movimento elicoide e ciò sicuramente a torto, imperocchè , essi non rappre- sentano che una semplice deviazione che i filamenti subiscono nella loro direzione, dovuta agli ostacoli circostanti, resa possibile dalla elasticità e pieghevolezza dei fili stessi. Durante siffatte oscillazioni od incurvazioni, il moto spirale non viene punto sospeso, solo incep- pato e, come conseguenza della natura e posizione degli ostacoli e delle fisiche condizioni dei fili, il moto normale subisce delle alte- razioni. Lo che ancora si osserva negli ormogoni diritti delle altre Nostochinee, moventisi in un ambiente non del tutto scevro da dif- ficoltà. Vivendo i filamenti delle Oscillariacee associati in dense colonie e continuamente in contatto colle particelle solide del terreno, il loro moto si troverà incessantemente inceppato ed in mille guise alterata la forma originaria di esso. La elasticità, pieghevolezza e lo stato normale di tensione dei fili mobili rappresenteranno quindi delle condizioni molto importanti dal punto di vista biologico di somma utilità all’ organismo. (continua) Piante spontanee più rare raccolte nelle Marche da L. Paouvccı. Prima di presentare a coloro che s’interessano di botanica nelle Marche, una revisione sistematica di tutte le fanerogame marchi- giane spontanee e inselvatichite finora raccolte, parmi opportuno specialmente per omaggio e a memoria di quei botanici marchigiani che mi sussidiarono di materiali e notizie (Grilli, Ricci, Scagnélti, À DA delle specie ‘Widrchigiabe più. rare, one tutte n Altro. E comuni alla intera Penisola o raccolte in molte località. . Sebbene io comprenda I’ insufficienza del presente catalogo e m quanto sarebbesi ampliato da ulteriori ricerche nelle molte località nostre non ancora diligentemente esplorate, e quanto di più potreb- | bero esigere gli odierni sistematici, pure credo di non fare cosa "completamente inutile pubblicandolo come un primo punto di partenza verso le investigazioni future relative alla Flora delle quattro Pro- vincie di Pesaro, Ancona, Macerata, Ascoli-Piceno, per le quali come .. disse testè l'illustre Prof. T. Caruel (Sullo stato presente delle nostre ‘cognizioni nella flora d’ Italia, settembre 1885) si hanno ancora scarsi i lavori locali e mancanti quelli più generali, dimodoché sotto CA rapporto botanico, esse rappresentano una grave interruzione ira la parte superiore della Penisola e la parte inferiore. Il valore che in questo catalogo ho dato alla specie, fra tanta- - odierna disparità di pareri nell’ apprezzamento dei caratteri specifici, è preferibilmente dedotto da caratteri d'importanza piuttosto supe- . riore. Parrà questo un gran passo indietro nella scienza, un ritorno ; alle vecchie e disusate idee sistematiche di circa un secolo fa, oggi — . — che la sistematica viene da alcuni laboriosamente condotta nei la- © birinti della scuola analitica, fino alle non so quante migliaia di i | specie nuove dell’ egregio mio amico M. Gandoger. Ma io credo fer- mamente che se la scuola ‘analitica potrà rendere immensi servigi. alla. brillante e omai cementata teoria del trasformismo, non potrà der essere cosi facilmente applicata a lavori d'indole pratica di cui PRE breve elenco è uno stralcio. Egli è, a mio vedere, che il con- r cetto di specie quale fu inteso da Linneo, da Adanson, da De Can- ‘dolle, da Bertoloni eec. non è invero corrispondente all’ odierno concetto di specie, sebbene il valore dei così detti caratteri specifici — possa rimanere immutato, vale a dire nella subordinazione in cui lo misero quei sommi maestri. La diagnosi usata per la definizione di una data specie non scaturirà più da una data e singola forma 1. Malpighia, anno I, vol. I. ale ‚arbeite ger po; dani tutte le johie vicine come varietà o povere ancelle di quell artificiale selezione, ‘ma sarà la sintesi, lo schema descrittivo applicabile a tutte quante coteste forme, compresavi pure quella tipica. Il compito invero non sembrami wc . cile, sebbene qualcuno (Lanessan) Il’ abbia già con sufficiente efficacia - tentato. Tutto sta a parer mio nel poter stabilire una misura cô- . stante nella valutazione dei caratteri usabili ad istituire quell'entità — . pi convenzionale che reale, chiamata specie. Procedendo in tal. modo le specie si troveranno equidistanti nel calcolo dei caratteri differenziali e sarà possibile aggruppare attorno ad esse (quando il loro polimorfismo lo esiga) tutte le forme subordinate e distinte oggi col nome di varietà, senza cadere nel pericolo di assorgere ai generi, pei quali restano fissi altri caratteri di valore convenzionale Superiore. Ho creduto opportuno apporre a ciascun nome specifico, 1’ indi- | cazione dell'opera italiana, ove quella pianta mi parve meglio de- terminata o descritta. Per le poche forme delle Marche fin qui non registrate ho aggiunto una breve frase diagnostica, onde giustifi- — care la determinazione di tali forme. È Riterrò come un singolare dono per me e per la scienza, ogni aggiunta e ogni appunto fatto alla presente comunicazione da chiun- - .. que voglia cooperare nelle fondamenta della Flora marchigiana. Ancona, marzo 1886. i | I. GRAMINACEE. 1. Leersia oryzoides SoLann. — Parl., Flor. It., I, p. 54. — Nei pressi della ferrovia vicino a Pesaro (Scagnetti). Forse di recente importazione. 2. Phalaris truncata Guss. — Parl., Flor. It., I, p. 71. — Nei colli del Trave presso Ancona ove l'ho raccolta. 3. Anthoxanthum sommierianum R. Ricci, Nuovo Gior. Bot. Il. .. Vol XII, p. 135. — Forma propria per ora degli apennini mar- stamente rucola + nei M. Sind (Rien): 4. Phleum asperum Jare. — Bert., Flor. It., I, p. 355. — Negli Lope ni di Urbino (Brignoli?). 5. Ph. tenue Scunap. — Bert., Op. cit., I, p. 361. — Nei prati aridi e nei siti incolti dell'Apennino d' Urbino (Brign. Federici). = . 6. Echinaria capitata Desr. — Bert., Op. ci., I, p. 510. — Sul . M. Priore, sul Vettore (Orsini), nel Pesarese (Scagnetti) sul CUM. Conero ove l ho raccolta. .. 7, Milium vernale M. B. — Parl., Op. cit., I, p. 155. — Sui bo- . schi dell'Apennino meridionale: sui M.t di Sarnano (Narducci) sul M. Priore (Gennari). 8. Panicum eruciforme S. et S. — Bert., Op. cil., I, p. 497. — Nei campi dopo le messi; presso Loreto e Macerata (Narducci). 9. Digitaria glabra Rorm. et Sch. — Bert., Op. ci., I, p. 417. — - Nei luoghi incolti della zona dei colli presso Macerata (Nard.). 10. Dineba arabica P. pe B. — Bert., Op. cit., I, p. 579. — Fu primo l'Orsini in Italia a i questa specie nel Porto d Ascoli. i aH. Chrysopogon Gryllus Trix. — Parl., Op, cit., I, p. 146. B Nei luoghi incolti del Pesarese (Brignoli) alla Piave di Cogna (Federici). 3 12. Imperata cylindrica P. pe B. — Parl., Op. cit., I, p. 137. — Nelle arene marittime al Porto d' Ascoli (Orsini) a S. Bene- . delto del Tronto (Marzialetti). 13. Arundo pliniana Tong. — Bert., Op. cit., I, p. 334. — Tra le siepi nei dintorni di Ancona al colle di S. Stefano e nelle rupi del Cardeto, ove l ho raccolta. 14. Deyeuxia varia KoxrH. — Parl., Op. cit., I, p. 211. — Ne gli Apennini meridionali sul M. Acuto alle Pezze (Orsini). 15. Gastridium lendigerum Gaup. — Parl. , Op. cil., 4 p. m . — Al Trave presso Ancona ove l'ho incolta, a Circiano Pro Pesaro (Scagn.) 16. Danthonia provincialis D. C. — Bert., Op. cit., I, p. id ese ‚A Circiano presso Pesaro (Scagnetti). i 17. Ventenata avenacea KorL.— Parl., Op. cit., I, p. 272. — — Al piano di Castelluccio sui M. Sibillini (0 rsini) e sul Vettone (Ricci). 18. Trisetum villosum Sonur. — Parl., Op. cit., I, p. 266.— Nei pascoli degli Apennini sul M. Volubrio (Nard. Mars.), a Rio . Sacro (Ottav.) sul Sibilla (Sanguinetti). LTD 19. Tr. aureum Ten. — Parl., Op. cit., I, p. 267. — Sociale nei prati e siti erbosi attorno alle mura di Ancona e nella città | stessa. 20. Melica pyramidalis Lux. — Parl., Op. cit., I, p. 307. as Sulle rupi di Grottamare e sul M. Conero (Nard. ?). ij 21. M. major Seta. Parl., — Op. cit., I, p. 305. — Sue Conero (Parl.) i 22. Molinia serotina M. er K. Ces. Pass. E Gis. Comp. Flora. Ital. p. 74. — Nei pascoli apennini a Cavaceppo (Ors.) | 23. Festuca dimorpha Guss. — Parl., Op. cit., I p. 445. — Sul M. Vettore (Ricci). 24. F. gigantea Vil. — Parl., Op. cit., I, p. 452 — Nei hw ghi boschivi del M. Catria (Piccinini!) 25 Serrafaleus arvensis Parl., Op. cit., I, p. 393. — Sulla riva | sinistra del Metauro presso Fermignano E eder.) | 28. Brachypodium subtile De-Nor. — Parl., Op. cit., I p. 491. Pie | — (forma di Brach. distachyon R. et Sch.) — Ai prati della Ra- a | mocchia presso Ancona, ove l'ho raccolta. Und 20. Lepturus cylindricus Trix. — Parl., Op. cit., I, p. 539. — “Presso S. Benedetto del Tronto (Parl.) e presso Pesaro (Scagn.) . 30. Lept. incurvatus Trix. — Parl., Op. cit., I, p. 537. — Presso | Grollamare (Ors.) e nel Pesarese (Scagn.) 31. Nardus stricta L. — Bert., Op. cit. I, p. 824. — Sul M. dei. | Fiori nell'ascolano (O rs.) II. CIPERACEE. 32. Scirpus pauciflorus LIGHTF. — Park, Op. éit., 1l, p; 80. + Sul M. Vettore (Ors.) e sui M. di Urbino (Brign.?) e 33. Carex digitata L. — Bert., Op. cit., X, p. 80. — Negli Apon- > 5 ; nini meridionali a Loto eri J III. GIGLIACEE. ^ 34. Li clusiana DC. — Bert., Op. cit., IV, p. 82. — Nel Ma- Us ceratese (Nard.) nei coltivati di Montepolito presso Ancona dove Ce (35: T; celsfana Do. — Pari., Op. cit, II, p. 395. — Al pino | Y di Castelluccio sui M. Sibillini (Ors.). = . 36. Fritillaria orsiniana — Parl., Op. cü., II, p. 411. = Sal. | M. dei Fiori a Perticara (O rs.) a M. Corona ea Capo di Tenna | (Marz ), sui M. di Fiastra (Ottav.), sul M. Catria (Picein.). f 37. Bellevalia dubia R. Er Sch. — Parl. Op. eit., II, 489. — .— —— Nei campi coltivati al Trave presso Ancona, dove’ lho raccolta. | m “ei 38. Allium tenuiflorum TEN. — Parl. , Op: eti; IL, n 548. — à x Sul M. Catria (Picein.), presso a (Parl.) EA 39. All. paniculatum L. — Ces. Pass., e Gib. Op. cit., m IV. AMARILLIDACEE. 40. Sternbergia æthnensis Goss. — Parl., Op. cit., III, p. 93. Sul M. Priore (Marr.) e sul M. Catria (Picc.) | 41. Narcissus incomparabilis Corr. — Bert., Op. cit., IV, p. 19. Presso S. Ginesio (Mars.) v pss 42. N. biflorus Curt. — Bert., Op. cit., IV, p. 12. — Presso : Urbino (Feder.) ed 43. N. Italicus Sus. — Parl., Op. cit., III, p. 134. — Nei din- torni di Ascoli (Ors.) 3 44. N. remopolensis Pax. — Parl., Op. cü., II, p. 142. sai È Presso Senigallia (Salv.?) ; . 45. N. patulus Lors. — Bert., Op. cü., IV, p. 13. — A S. An- gelo in Pontano (Mars.) i Li V. IRIDACEE. 46. Crocus Orsini Parl., Op. cit., III, p. 238. — Sul M. de Fiori (Ors.) 47. Romulea columna Ses. er M. — Bert., I, p. 224. — Presso - MONI (Ors.) nel Maceratese (Parl ) presso Pesaro (Scagn.) VI. ORCHIDACEE. 48. Cephalanthera rubra C. L. Rica. — Bert., Op. cit. IX, p. 699. — Nei siti boschivi presso Tesi (Grilli !) e al quio presso: An- cona, dove l'ho raccolta. 2.50, Biechia albida, Parl., Op. cit., II, p. 397. — Sul M. dai Fiori e alla Torricella nell’ ascolano (Ors.) . Dl. Celoglossum viride Hartm. — Parl., Op. cit., IIT, p. 407. Sul M. dei Fiori e sul M. Pelone (Ors.) 52. Platanthera chlorantha Curr. — Parl., Op. cit., II, p. 413. — Nei boschi presso Pesaro (Scagn.) 58. Serapias lingua L. — Parl., Op. cit., III, p. 492. — Presso - | Urbino (Fed.), presso Tesi (Grilli!) e a Gallina presso Ancona, _ dove l'ho raccolta. o 54. Himanthoglossum hircinum Sprens. — Bert., Op. cit., p. 568. _… Presso Montefortino (Mars.), a Pietralta (Ors.), verso Colpaciotto — - e la villa dell’orologio presso Urbino (Feder.) 55. Orchis tridentata Scor. — Parl., Op. cit., HI, p. 476. — Sui M. di Urbino (Brig. Feder.), sul M. Catria (Picc.), al M. . Sanvicino, dove lY ho raccolta. è 56. Or. pauciflora Ten. — Bert., Op. cit., IX, p. 548. — Sul - M. dei fiori (Ors.) presso Urbino (Fed. sul M. Catria (Piec Pus sul M. Conero presso Ancona dove l'ho raccolta. 57. Or. pallens L. — Bert., Op. cù., IX, p. 545. — Al piano. di Castelluccio (Ors.) 58. Ophrys atrata Livpt. — Arc. Comp., Flor. Hal: p. 660. — Nei colli erbosi a Pietralacroce e al Trave presso Ancona. dove. l ho raccolta. VAS 59. Oph. tenthredinifera WiLn. — Bert., Op. cil., IX, p. 589. — A Pietralacroce presso Ancona dove l'ho raccolta (una sola. E Gotta). 60. Oph. muscifera Hops. — Parl., Op. cù., II, p. 552. — Nei luoghi erbosi presso Ascoli (Ors.) e Urbino (Brign. Feder.) L2 vp i ) 61. Salix rubra Hups. — S pad. Xtlolog. picena, III, p. 127. — | à -Cito questa forma ancora dubbia per l Italia, sulla fede di Orsini © : ‚che la raccolse a Valle Canetra presso il Vettore (lett. a Spadoni i x 62. S. herbacea L. — Bert., Op. cit., X, p. 317. — Negli Apen- — — nini meridionali a M. /a cavata (Ors.) e sul M. Vettore (Sang, Ottaviani} | VII. ARISTOLOCHIACEE. 63. Aristolochia pallida Wirt. — Bert. Op. cit., IX, p. 644. — Sul M. Sanvicino (Grilli N IX. ELEAGNACEE. en Hippophze rhamnoides L. — Bert 5 Dp. ci, Nelle ghiaie del fiume Foglia (Feder. Scagn. ) X. DAFNEACEE. 65. Daphne Cneorum L. — Bert.. +» Op. cit., IV, p. 338. - — Nei chi aridi dell ayen centrale (Spadoni ?) XL. POLIGONAOEE. 3 66. Polygonum viviparum L. — Bert : ++ Op. cit, IV, p. 366. gli. M Vettore (Ricci), a Sasso ds a (Ottav.), a M Acuto (Ors. 3 67. Pol. littorale Lui. — Boig.. Vella spiaggia delle Torrette ore; F ho raccolto. - 68. Rumex alpinus L. — Bert de SINN (ors .) Flor. Orient. IV, p. 1036. presso POINT e nei moli della città, + Op. cit, IV, p. 248, — Sul M... Je Nella als di Miano presso Ancona, aetra È ho. Di i XII. CHENOPODIACEE. | 0. Kochia arenaria Rora. — Bert., Op. cit., III, p. 50. — Nelle uh marittime presso Pesaro (Brign. Scagn.) Ds 71. Salsola soda L. — Bert., Op. cil, III, p. 54. — Presso Pesaro (Scagn.), sotto le rupi del Cardeto presso Ancona, dove E r ho raccolta. 72. Roubieva multifida Moq. Ces. Pass. E GIB., Op. cit., p. 278. — Nel F. Cesano presso Pesaro (Scagn.). - (continua). 1 cristalli del Poulsen nelle specie di Erythrina. Nota di P. CALABRÒ. x Occasione favorevole per studiare la presenza d’ una singolare - fo: ma di cristalli semplici, rivestiti da uno spesso indumento di cel- . lulosa e contenuti nel parenchima fondamentale d’organi varii, offre po r esame del tessuto fondamentale delle diverse specie d' Erythrina. | Tali produzioni cristalline è bene intitolare dal nome del Poul- - sen pel fatto che a lui si deve una tale scoperta in molte piante | del gruppo delle Faseolacee, in molte altre Leguminose e nell ‘Ery thrina viarum (*); e poi, se tali cristalli presentano qualche punto di contatto con quelli del Rosanoff, per essere contenuti in una massa | cellulosica, si differenziano tuttavia, perchè semplici, non costituendo - DE delle druse. (©) In Flora, 1877. A giustificare la pubblicazione della presente nota vuolsi notare che, per quanto accurate e diligenti siano state le ricerche del Poulsen, purnondimeno mi è stato dato di spigolare qualche cosa i ~ . in quel campo mietuto da lui con esperta mano. ES E in verità, avendo il mio maestro Prof. A. Borzi, non é molto, richiamata l'attenzione mia sopra tali produzioni cristallogene e = . avendomene commesso lo studio, sotto la sua assistenza, ho potuto | È trovare dei fatti degni di nota che, corredati da disegni illustrativi, - formano argomento del lavoro presente. = * sd # Chi voglia formarsi un concetto esattamente definito della distri- buzione de’ cristalli in parola è d’ uopo anzitutto che si fermi sullo esame di tutti gli organi di quella specie, che li contiene in copia maggiore: una tale specie, dicolo tosto, è I Erythrina mitræfolia. = . Con ciò non si vuol negare che ne siano mediocremente forniti di - i tessuti fondamentali di tutte le altre specie, che potei esaminare allo stato fresco: tali l'E. Crista-galli, Y E. insiguis, VE. coral- lodendron, Y E. Hendersonii etc. : Praticando delle sezioni nella radice ho potuto notare che essa ne è affatto povera, essendo radi e di esigue dimensioni solo nei tessuti della corteccia e totalmente difettando nel parenchima mi- _dollare ed in quello interposto ai fasci fibro-vascolari. | E — .. T fusto è il più ricco degli altri organi: le sezioni di rami an- nuali mostrano all’ evidenza che frequentissimi sono essi infatti nel tessuto midollare, ove pigliano le piü vaste dimensioni ed ove talora — non solo due cristalli vendonsi annidati nel lume d’ una stessa cel- lula, ma si notano anco aggregazioni di cellule grandi cristallo- gene, circondate d’altre contenenti pochi granuli d’amido. In numero meno considerevole sono contenuti in cellule appartenenti agli strati | interni ed esterni della scorza; poverissimo ne è il collenchina corti- E | cale sottoposto al fellogeno, non meno quello a cellule contenenti clo- : . rofilla e della regione profonda, dove i cristalli in contatto con i fasci Quivi il parenchima è attraversato da fascetti di fibre sclerenchi- matiche, le quali nella sezione trasversale determinano degli archi, la parte convessa dei quali guarda il centro dell'asse. Intorno ad ` ogni arco sclerenchimatico il parenchima costituisce una sorta di Er guaina con elementi più piccoli di quelli ambienti. In tutte queste cellule, nessuna esclusa, potei rilevare la presenza delle indicate produzioni cristalline. La foglia n’& fornita così che la lamina è meno ricca del pic- ciuolo. In verità sparsi sotto all’ epidermide della pagina superiore à : = e nel mesofillo colonnare in gruppi di varie cellule cristallogene, = in costante corrispondenza di qualche nervo, essi mancano nel — costante. Il picciuolo, lo si è detto, n’ è sufficientemente fornito, e i p specie nel cuscinetto, che presenta alla base. Nella regione florale essi sono rari e piccolissimi: del tutto sprov- veduti ne. sono il pistillo, gli stami, le antere e le brattee. di cia- scun flosculo; mediocremente provvisti il peduncolo e la corolla. Ma rata e minuziosa. Nella regione midollare non li potei rinvenire ; . galli, ecc.). Non mi è stato dato d'esaminare alcun frutto, non essendo an- ‘cora la stagione a ciò. * + + è utile rivolgere l’attenzione a quelle poche cellule isolate del mi- sempre la parte mediana del lume della cellula cristallogena, ove mai fibrovascolari ne seguono il cammino, misurando dimensioni varie. mesofillo spugnoso. E degno di nota che in numero variabile essi seguono i fasci vascolari, occupando degli spazi nel parenchima cir- i sa tuttavia che in tale regione li potei trovare a completa ma- turità e di tal grandezza da sfuggire sovente ad una ricerca accu- per quanto provassi e riprovassi. Parcamente provveduti ne sono i- Per studiare bene la struttura di dette produzioni cristalline | z dollo o della scorza, che ne contengono. I cristalli in quistione tengono | nettari estranuziali d'alcune specie (p. e. E. Hendersoni, Crista- questa non ne contenga due, separati da sottile membrana cellulare. | Un grosso istmo cellulosico unisce le due opposte pareti attraversando - la cavità della cellula e circondando del cristallo le facce e le basi. | Le due estremità di detto braccio sono foggiate a mo’ di collo, com- — patto rare volte ed abbastanza corto, più spesso profondamente Di D escavato. Lo spazio limitato dalla escavazione è circolare oppure . grossolanamente triangolare, in modo che pare che, nelle due re- 3 gioni apicali, l' indumento cellulosico si spartisca per costituire due brevissimi tendini per i quali il corpo cristallifero si attacca alle | pareti cellulari. : Lo spessore del segmento cellulosico delle dns ti produzioni . è estremamente variabile. Alle volte è così esiguo da prendere lo indumento stesso l’ apparenza di un sottile e trasparente velo. Molto spesso invece presenta maggiori dimensioni; talora queste sono così ` notevoli, da invadere e occupare l intiera produzione tutto quanto il lume della cellula. | . Qualunque sia il grado d'ispessimento, marcatissime risaltano le id itri e stratificazioni concentriche dell’ inviluppo cellulosico. : + * * Per quel che riguarda la loro formazione, non mi parrebbe am- | missibile l'opinione del De La Rue intorno alla genesi de’ cristalli | |. del Rosanoff, avendoli creduti derivati dalla membrana cellulare, alla quale poscia restano legati. Avendo a tale argomento rivolta anch'io la mia attenzione, ho potuto rilevare dallo studio fatto seguenti dati. Esaminando de’ tessuti nascenti (coni di vegetazione) | e seguendo lo sviluppo degli elementi cristallogeni, si nota che i. . cristalli prendono la loro prima origine in seno del protoplasma cel- : ` lulare : : a quest’ epoca in vero essi si mostrano completamente liberi . dalla parete. Più tardi lo strato protoplasmatico ambiente secerne a poco a poco uno strato di cellulosa, onde il cristallo rimane. tosto: 5 ; inviluppato. Tal deposito di materia cellulosica però ha un limite; . -~ mentre aumenta di mole, l’ ambiente protoplasma diminuisce affatto. gi geil 1 cristallo è dida. più figa delle cellula amende. ge lo: nipae. della massa cellulosica ha raggiunto le normali sue dimen- sioni, accadrà di vedere, a sviluppo completo, che la cellula conterrà. una formazione cristallina perfettamente libera e priva d'aderenze ‘con la membrana. Questo caso è relativamente raro. | Il più spesso il cristallo misura in lunghezza maggiori dimen- sioni, sicchè, mentre la materia cellulosica si deposita attorno, dovrà |. essa necessariamente trovarsi in contatto colla parete cellulare nelle — due regioni polari del cristallo. Per tal ragione i descritti cristalli bo d'Erythrina appariscono, nelle condizioni loro normali, legati colle i ^ due estremità alla membrana della cellula mediante due ligamenti ' di cellulosa. Degno di nota tuttavia è il fatto che nelle cellule eri- stallogene i primi strati di materia cellulosica , che sul cristallo si depositano, hanno un’apparenza gelatinosa; cellule sì fatte appari- = scono ben presto di aspetto oleoso e denso a tal segno da masche- — rare i contorni del cristallo. Sembrerebbe verosimile che tal sostanza, i | perduta più tardi una certa quantità d'acqua di cristallizzazione - ehe contiene, si rappigli e consolidi per assumere i caratteri defi- è nitivi. I fatti descritti, io credo, aggiungano una nuova conferma alle ‘osservazioni del Poulsen, del Poli e del Penzig, relative all'origine delle druse cristalline del Rosanoff. Secondo tali ricerche risulterebbe « che questi cristalli si formano nel protoplasma e che questo se- - | grega dappoi anche la membrana di cellulosa, che, a sviluppo com- | pleto, si troverà involgere il cristallo (') ». * HAS. * * a Trattando delle sezioni assai sottili con acido solforico diluito a | freddo si riesce a determinare che la sostanza costituente i detti | corpi è, in gran parte, della pura cellulosa; soltanto verso i punti Si attacco, ( ove la materia apparisce pi densa, a foggia di collo - (1) V. A. Pour, I crist. d'ossal. calc. nelle piante, pag. 30. i à 3 ER EV EN Rn d S d t ; at ds \ duis i | 174 — P.GALABRÓ, I CRISTALLI DEL POULSEN Bor solido, la composizione chimica sembra differire. Tali punti pigliano un'elegante colorazione gialla, al pari delle fibre di tutti gli ele- menti sclerenchimatici. L'acido solforico concentrato ha un’ azione violenta, sui tessuti, che distrugge, e sui cristalli, che si ‘sciolgono tosto lasciando come residuo una quantità cospicua di minutissimi cristalli aghiformi di solfato calcico: non si nota formazione di bolle gassose. La sostanza alle basi del cristallo persiste il più delle volte inalterata, colorandosi in giallo-bianchiccio. L'acido cloridrico diluito, a freddo, non esercita alcuna azione ma concentrato attacca tosto e scioglie i cristalli senza sviluppo di gas, in pochi minuti (2-5). Tanto la membrana della cellula, che il rivestimento basale del cristallo, si colorano in giallo-pallido, la cel- lulosa non assume tinta alcuna. L'idrato potassico a freddo, come a caldo, fino all’ ebollizione, esercita una leggiera azione, tanto sulla cellulosa che sui cristalli j ai quali fa pigliare un aspetto granuloso, forse per la sottrazione di acqua di cristallizzazione. Il liquido di Kleinenberg non ha potere alcuno sui cristalli e sulla cellulosa che tinge in giallo paglierino; il fatto, che i cri- stalli si rendono ai margini meno chiari, è dovuto forse all’ azione dell'acido picrico contenuto in questa soluzione. L’ acido nitrico, lo. acido acetico e la glicerina non esercitano alcuna azione decisiva. Dal che ne viene che il cristallo risulta senza alcun dubbio di On . salato di calcio. Per determinare la natura della sostanza che circonda il cri- stallo, ho fatto anche uso de’ colori g’ anilina. Trattate le sezioni con tintura d’iodio e lavate poi in acqua, la cellulosa non si è colo- rita, mentre il cristallo debolmente in giallo e le parti basali ele- - gantemente in aranciato. Con acido solforico diluito e poi con tintura d'iodio trattate, lo inviluppo del cristallo prese una sfumatura azzurra al pari della parete ambiente, mentre i due punti d’inserzione si colorarono in giallo intenso. à ue sostanze divora. da sifone 3 verso le fas de o guardano | le facce. del cristallo, da lignina probabilmente verso le basi. Ciò è — meglio provato dalla reazione del solfato d'anilina (reagente del Wiesner): infatti ponendo dei tagli in gocciole di questo liquido e trattati poscia con acido solforico, le parti basali pigliano un colo- rito giallo-paglierino; il che sarebbe caratteristico della lignina. Vuolsi però notare in fine che mentre le membrane lignificate si sciogliono in acido solforico e cromico, l’impiego ripetuto di tali reagenti ha mostrato che tali parti basali possono in qualche modo resistere all’azione energica di detti acidi concentrati. Dal Laboratorio Botanico della R. Università. Messina, Settembre 1886. SPIEGAZIONE DELLA TAVOLA V, A. . Fig. 1. Erythrina mitrefolia (5). Fig. 2. I medesimi trattati con acido solforico diluito. Pe. 3. Gli stessi sciolti per azione dell'acido solforico concentrato; le sole regioni basali del- à l indumento persistono intatte. Fu. 4. Per azione dell' acido cloridrico gl'indumenti cellulosici persistono nella condizione ori- | BAS, mentre i cristalli sono totalmente scomparsi. Fig. 5. Alcune forme di cristalli del Poulsen. Il batterio del marciume dell’ uva. Studio di L. SAVASTANO. le opinioni dei patologi su questa malattia, che quest’ anno ha | ‘invaso specialmente talune località dell Italia settentrionale, sono al- quu. discordi. — Il Prillieux (!) T addebita alla Phoma uvicola Quel d e. ericaines et ERREGER ketid À - is. L. savas Ad Berk et. Curt. Viala e Ravaz (!) Xittedpenó ed espongono ani * che il solo parasita predetto sia la causa del marciume dell’ uva e propriamente del Black-Rot. Trelease (?) distingue tre specie di E _ marciume: uno causato dalla PA. wvicola , il secondo dalla Pero- nospora ed il terzo da insetti. Cuboni (°) studiando la recente affezione apparsa in Italia l’ ad- debita ai colpi di sole detti bruciature, e nega che sia il Blak-Rot 3 degli americani, perchè manca la Ph. uvicola. Comes (*) ritiene che sia una forma dell'Antraenosi. Baccarini (5) l’addebita alla Pero- nospora viticola. E finalmente il Cettolini (°), la ritiene causata dagli sbalzi, della stazione e dall’alta temperatura. » Ho voluto studiare una tale affezione. Nella Regione vesuviana in quest'anno si é sviluppata limitata e sporadica. Il mio alunno sig. Falaschi G. gentilmente m' inviava da Offagno (Ancona) grappoli affetti da mareiume secco. Per quanto abbia ricercato non ho potuto constatare micelio aleuno di parasita tanto nei grappoli affetti nella Regione vesuviana quanto in quelli di Offagno. * * * Ho studiato appunto questo marciume, sia esso secco sia umido, * che non è causato dagli ordinarii parasiti animali o vegetali. CP. Viata et L. Ravaz, Le Black-Rot (Pourriture noire). Non conosco questo lavoro nell’ originale, ma nella traduzione fatta dal Trentin nella Riv. di | Vitic. ed Enolog. it. an. X, n. 14 e seg. 1886. (C) TRELEASE, The Grape Rot. Transaction of the Wisconsin State Horticul- tural Society, p. 190, 1885. (5) Cusoni, G., Le cause del disseccamento dei d seca — Riv. di Vitic. ed Enolog. it., an. X, p. 417, 1886. (f) Comes O., La Gangrena umida o marciume dell'uva. — Agr. merid., an. IX, p. 241, 1886. | Č) Baccarını P., La Peronospora viticola nel Settentrione d' Italia. — In questo periodico, fasc. II. (€) CerToLINI S., Del falso Black-Rot. — L'Italia agricola, p. 373, 1886. c Lirio. Fa E AA ; BR POSSI IL BATTERIO DEL MARCIUME DELL'UVA 177 In tutti gli acini affetti, sia provenienti da Offagno, sia dalla Regione vesuviana, ho riscontrato costantemente un batterio. Le macchiette di color bruno, che per trasparenza, massime nelle va- rietà bianche, si veggono nell'interno dell'acino, sono dei veri fo- colari di batterii. Facendo uso del metodo di colorazione coll’ ani- lina, questi batterii si distinguono nettamente: chi sia esercitato a tali studi potrà scoprirli anche ad un ingrandimento minimo di 600 diametri. Ho fatta la coltivazione di questi batterii nella gelatina pepto- nizzata e sterilizzata secondo i recenti metodi battereologici. Ho preso con le solite precauzioni una minima quantità di quella sostanza costituente la macchietta, avendo prima osservato che I’ acino fosse evidentemente intatto. Degli acini già disseccati (quelli di Offagno) ho pigliato un piccolo taglio, avendo prima osservato, come negli antecedenti, che erano intatti. I risultati ottenuti sono stati i seguenti. Tenendo i tubi di coltivazione colla gelatina all'ambiente della stanza, con una temperatura media fra i 18° ed i 24°, si formarono dopo circa 2 giorni, tanto negli uni, quanto negli altri, delle fitte zooglee attorno ai frammenti. I fili di queste zooglee si mostrarono ripieni di spore. Dopo un'altra giornata queste zooglee si disfecero ed i batterii ripigliarono la forma primitiva : se non che apparirono al- quanto più grandicelli. Fatto questo da non tenerne gran conto, essendo dovuto al liquido di nutrizione cambiato. Se invece non ap- pena formatesi le zooglee si agita il tubo, i fili^si rompono, ed i batterii ripigliano più presto la loro forma primitiva. Nelle colture successive con batterii prodotti da questa prima coltura, non si ha più formazione di zooglee. Se invece dell'ambiente queste colture si États in una stufa, lo sviluppo procede più rapido. Ho potuto constatare che il maggiore sviluppo di questi batterii si ha con una temperatura fra i 30° a 38°. L'optimum non | ho potuto bene stabilire a causa della mancanza di apparecchi adatti. Quando il metodo sia stato eseguito con esattezza, cercando di 12. Malpighia, anno I, vol. I. 178 L. SAVASTANO, pigliare acini perfettamente intatti, si anno risultati identici; e quindi non si ha bisogno di ricorrere al metodo impiccioso della selezione, per poter isolare il batterio speciale dell’ affezione. Riuscitemi le coltivazioni, ho eseguite nel corrente settembre le inoculazioni, servendomi dei batterii di terza coltivazione. Ho fatto due serie di esperimenti, l'una sul campo e l'altra in gabinetto. Le inoculazioni sono state fatte con uno spillo molto sottile e con punta leggermente ricurva ad uncino direttamente negli acini. Ho eseguiti ancora gli esperimenti di paragone, cioè punzecchiando semplicemente l’acino. Sul campo ho sperimentato su di una varietà di vitigno bianco da vino detta Fallanghina , la quale è tra le varietà più soggetta a questo ed agli altri malanni della vite: e sopra di una varietà nerognola da tavola detta Groia che per contrario è una delle più robuste e resistenti. Per la prima ho scelto ceppi sani, che non davano segni, almeno apparenti del male. Gli acini erano allo stato di maturità o quasi. La stagione non procedè molto favorevole al- l'esperimento, per il repentino abbassamento di temperatura. Dopo una settimana circa ebbi buoni risultati per la Fallanghina : Y in- fezione si era inoculata e sviluppata, gli acini si presentarono di- scretamente imputriditi. Per la Groia ebbi invece risultati dubbi: in taluni acini il male non era punto sviluppato, in altri alquanto. Gli acini semplicemente punzecchiati delle due varietà da servire come termine di paragone, aveano rinchiuso le loro ferite e non presentavano sintomo alcuno del male. Nel gabinetto ho sperimentato sopra una varietà nera detta di Onofrio: varietà di una media resistenza alle malattie, ma che però non avevo vista affetta del male in esame che raramente. :. Ho scelto quei grappoli che mi presentavano acini verdi assieme a quelli quasi maturi. Ho fatte le inoculazioni simili alle precedenti. I grappoli sono stati posti in una stufa, la cui temperatura oscillava fra i 32° e 38°. I risultati sono stati i seguenti. Il male dopo 2-3 giorni si è sviluppato: gli acini verdi si sono disseccati : invece i ma- turi, non si sono disseccati, nè imputriditi, ma sono rimasti umidicci. | DEL MAROIUME DELL'UVA - Paragonati gli acini insecchiti nella stufa con quelli affetti in pieno campo (di Offagno) si presentavano quelli di un color più scarico, e questi più arrabbiaticcio: tale differenza a mio parere è dovuta essenzialmente ai raggi solari. ; : Negli acini punzecchiati per termine di paragone non si notava altro che un leggiero appassimento, dovuto, come era naturale, alla temperatura relativamente alta della stufa. Inoltre è a notarsi come negli acini inoculati si aveva un foco- lare d’infezione, che irradiava dalla inoculazione allungata fatta con spillo. Da questi esperimenti mi pare si possa concludere : 1.° Che la malattia del marciume dell'uva in esame sia dovuta ad un batterio speciale, che chiameremo per ora il batterio del marciume dell’ uva. Salvo ad unificarlo, come credo, in seguito di nuovi studi, ad altri batterii, che nei diversi organi della pianta (foglie, tralci, fusto, radice) producono affezioni da ritenersi differenti soltanto per le condizioni anatomiche e fisiologiche dell’ organo nel . quale si sviluppano. ‘ ? 2.° Che la differenza tra marciume secco e putrido sia dovuta allo stato dell’ acino ed all’ ambiente. La forma secca si manifesta a preferenza negli acini verdi e con ambiente asciutto: la forma putrida invece negli acini maturi e con ambiente umido. 3." Le varietà sono diversamente resistenti. * “= + Esaminiamo taluni fatti della biologia di un tale batterio. I patologi si accordano nell’osservazione che una tale affezione si manifesta in seguito a forti temperature. Il Cettolini (7. c.) ci fornisce alcuni dati sul proposito. La malattia s’ incominciò a svilup- pare quest'anno nell’Alta Italia, dopo sbalzi repentini di temperatu- ra e pioggia, nella terza decade di luglio. In questa la temperatura < oscillò nella prima metà tra i 35°, 5 e 39° 9 di massimo all'ombra, e 16,3 e 17° di minimo, ed allora il male si sviluppò rapilaınente. + 180 L. SAVASTANO, Nella seconda metà la temperatura, a causa di piogge si abbassò: il massimo oscillò verso i 31° ed il minimo verso i 15°: il male diminuì, si arrestò, per poi ricomparire alla fine della prima de- cade di agosto, quando si ebbero condizioni termometriche identiche a quelle del luglio. — Ciò si accorda cogli esperimenti fatti da me, dai quali risulta che una temperatura fra i 30° e 38° sia la più favorevole. Si può quindi ritenere che l’ umidità e l'alta temperatura siano le condizioni essenziali per favorire lo sviluppo del batterio. Stimo, allo scopo di avvalorare meglio una tale conseguenza, . riportare un’osservazione. — Nella primavera di quest’ anno le col- tivazioni di patate e pomodori della Regione vesuviana sono state affette dal male della Bolla, che secondo gli studi del Comes (!) è dovuto ad un batterio. Sino a quando il tempo correva umido e caldo la malattia procedeva rapidamente. Ma avutosi un abbassamento di temperatura prima e poi in seguito il tempo asciutto, il male s'arrestó. Il Cuboni (l. c.) riporta un'osservazione. Spesso, egli dice, è solo una parte del grappolo che è affetta dal male, ed ordinariamente sono gli acini esposti a mezzodi e ponente, e talvolta in un grappolo coverto da foglie, è stata solo affetta la parte scoverta. Il Cetto- lini (7. c.) riferisce lo stesso ed aggiunge che nel grappolo serrato è alla parte esterna dell’acino che si manifesta il male, e nello spargolo è in tutto. A me pare che ciò possa spiegarsi nel seguente modo. Una volta che il batterio penetra nella rachide (poichè non potrebbe ammettersi una più facile provenienza se non dal fusto o dai tralci), si dirige a preferenza là dove trova una temperatura atta al suo sviluppo, e quindi negli acini più esposti al sole, i quali godono di una maggiore temperatura. Né questo è un fatto isolato. Nel batterio della tubercolosi dell’ olivo (male che volgarmente è detto rogna) del quale mi sto occupando da qualche tempo, accade un fenomeno simile. La colonia () Comes O., Sulla malattia del pomodoro denominata Pelagra o Bolla. — Att. Ist. d'Incorag., Napoli, 1884. " batteriacea , che si forma presso la zona rigeneratrice, emigra co- stantemente verso la parte liberiana del fascio e non nella legnosa, E ciò perchè verso la parte corticale trova una temperatura più elevata ed atta al suo sviluppo; poichè un tale batterio, come l’at- tuale, ha anche esso un massimo di sviluppo fra i 30° e 38. * * + Viala e Ravaz (!) descrivono una simile affezione nelle foglie, nelle quali hanno però trovato la Phoma uvicola. In tali macchie non ho trovato micelio alcuno; osservazione analoga a quella fatta dal Cettolini (l. c.). Solo ho rinvenuto un batterio, il quale fu già trovato dal Comes e da lui riferito al batterio della gommosi (°). .Ho fatto le coltivazioni ed ho avuto una forma di batterii perfetta- mente identica a quella degli acini, da non potersi distinguere l’ una dall’ altra non solo, ma ancora con la formazione identica della zooglea. Ho inoculato questo batterio negli acini di vitigno sia sul campo, che in laboratorio ed ho ottenuto risultati identici alle ino- culazioni fatte col batterio proveniente dagli stessi acini. Però quando ho tentato di fare l’ inverso, inoculare il batterio degli acini nelle foglie, non ho ottenuto sinora risultati molto soddisfacenti. La diffi- coltà principale, che, a parer mio, è causa dell’ esito poco favorevole, consiste nell'operazione, abbastanza difficile, a causa della delicatezza del tessuto, di inoculare il batterio nei tessuti delicati delle foglie. In riguardo ai fenomeni di correlazione fra il batterio delle foglie e quello degli acini il Falaschi interrogato sul proposito mi scri- veva da Offagno : « Le foglie dei vitigni, i di cui grappoli presen- tano il male, sono affette dalle macchie gialle e seccherecce : quelle degli esenti sono intatte ». Sicchè pur non potendosi affermare positivamente che i due batterii, quello cioè degli acini e quello delle foglie, siano identici, (1) Loc. cit. p. 424. (2) Comes O., Sulla gommosi dei fichi. — Atti Ist. Inc., Napoli, Ser. 22, vol. II. . IL BATTERIO DEL MARCIUME DELL'UVA 181 PA H s 1 4 3 182 L. SAVASTANO, IL BATTERIO DEL MARCIUME DELL'UVA. parmi però non potersi negare che una tale affermazione abbia tutte. le buone probabilità. Il Davaine affermò nelle piante esservi il Bacterium putredinis capace di indurre nei tessuti legnosi il mar- ciume umido o secco, e che esso poteva essere anche inoculato nelle foglie. Oggetto di ulteriori studii, come ho già dianzi accennato, sarebbe quello di sperimentare, se nella vite non sia un solo batterio quello che può indurre nelle radici il marciume, nel fusto il mar- 3 ciume secco od umido, nelle foglie il seccume, e negli acini il mar- ciume secco od umido. + + + In ultimo stimo opportuno far osservare come il seccume che si manifesta nelle fogiie iu seguito all’ affezione batteriacea sia una conseguenza della natura del tessuto. La peronospora nelle foglie di vit. dissecca il tessuto, e negli acini li marcisce. La bolla nei fusti : delle patate e pomodori come pure nella rachide della foglia produce il marcio e nella parte laminare il secco. Negli agrumi, quando una tale affezione si manifesta nelle foglie, esse appariscono macchiettate in giallo, ma non segue ordinariamente il seccume, poichè il tessuto di esse è abbastanza forte e spesso. E sul proposito mi piace di fare osservare che il concetto, che il. seccume delle foglie di viti sia causato da colpi di sole è forse uno dei più antichi, che siasi emesso in patologia vegetale. Il Galilei (!) nel suo VII Problema ne dà la seguente spiegazione; che anzi appunto perchè poco nota e per riverenza ad un tanto nome mi piace riportarla: « Si posa (mentre dura la nebbia) sulle foglie di viti una grandissima quantità di stille minutissime, di quelle istesse che si fanno vedere sui ragnateli, e queste sono di figura sferica perfettissima ; si discioglie poi la nebbia e si scopre il sole, i raggi (1) GALILEO GALILEI, Opere, Firenze 1885, Vol. XIV, p. 328. Problema VII. Onde accade che alcune volte dopo una nebbia scoprendosi il sole le foglie di vite ed altre frondi diventano aride e si seccano. - ni. it. SE EU NOn Z A; -~ mu T Ua ci. a del quale passando per quelle piccolissime sferette percuotono per refrazione la foglia che ad essa soggiace... e vengono a riscaldare. talmente la foglia che l'inaridiscono e seccano affatto ». Ho provato a ripetere sperimentalmente il fatto, servendomi di uno spolverizzatore che mi dava delle bollicine di acqua, le quali si posavano sulla foglia di gelso e vite esposte a pieno sole. Per quanto avessi tentato non ho avuto alcun risultato. Laboratorio di Arboricoltura della R. Scuola Sup. d’Agricoltura in Portici, 30 settembre 1886. Rassegne — G Lagerheim: Note sur le Mastigocoleus, nouveau genre des algues marines de l'ordre des Phycochromacèes — Estr. dalla No- tarista, Ann. I, n. 2, p. 65, tav. 1. Segnaliamo la scoperta di quest' Alga come un' importante acquisto per la si- stematica e per la Flora algologica marina che tanto scarseggia di rappresentanti dell'ordine delle Cianoficee. Il sig. Lagerheim raccoglieva questa piantina sulla costa occidentale della Svezia, presso Kristinenberg, ove formava, su varie conchi- glie, delle macchie di un bel colore grigio-turchino. Cotesta colorazione estende- vasi anche fino ad una certa profondità all'interno della sostanza calcarea del guscio. I filamenti del Mastigocoleus constano di una semplice serie di elementi breve- menta cilindrici, involti da una sottile e trasparente guaina. Dotati della facoltà di scindersi longitudinalmente, essi dànno origine a vere ramificazioni, come è il caso delle specie di Stigonema. Fischera ecc. Di cotesti rami, alcuni si assotti» gliano all'apice in esile appendice flagelliforme; altri si trasformano direttamente in ormogoni; altre volte infine l'articolo apicale del ramulo diviene un eterocisto. Sovente la serie cellulare che precede un eterocisto riducesi a pochi articoli, oppure ad uno solo, ed anche al posto del ramulo notasi un eterocisto, come 184 RASSEGNE presso a poco ha luogo nel gen. Capsosira e meglio nel Nostochopsis lobatus, Wood. : E Il Mastigocoleus testarum moltiplicasi non solo per mezzo di ormogoni, ma anche mediante conidi eroococcoidei che derivano dalle regioni più adulte dei = filamenti. In complesso l' Alga descritta dal sig. Lagerheim potrebbesi definire una Fi- schera con ramuli vegetativi di Rivularia ed eterocisti di Nostochopsis. Il che iue TT TSE i Mt d dimostra tutta l'importanza sistematica del genere Mastigocoleus. A voler tener eins massimo conto della presenza di ramuli fiagelliformi, accordando agli altri carat- teri un valore del tutto secondario, quest’ Alga troverebbe posto nella famiglia | delle Rivulariacee. Se all'opposto si volesse dare maggior peso alla particolar | maniera di formazione dei ramuli tratterebbesi di una Stigonemacea. Di quest’ ul- x timo parere è il signor Lagerheim; sicchè riferendo al medesimo gruppo il gen. Mastigocoleus, che pur come cotesta nuova Alga possiede dei ramuli flagelliformi, verrebbe ad essere attenuata la importanza di quest'ultimo modo di conformazione delle sommità rameali. Il gen. Leptochæte, da me stabilito alcuni anni addietro, dimostra che l'assottigliamento apicale dei filamenti vegetativi può aver luogo per stadi progressivi e che è necessità ammettere m intimi i rapporti delle Sci- tonemacee colle Rivulariacee (1). Borzi. 1) Dopo la pubblicazione del mio lavoro sulle Scitonemacee e Rivulariacee (Note alla morf. e biol. delle Alghe Ficocrom., nel N. giorn. bot. ital., IX, n. 4 e XIV n. 4) si sono questi gruppi accresciuti di nuovi generi, tali, Mastigocladus, Nostochopsis, Seguenzaa mihi (ined.) e Masti- gocoleus. Sicchè adesso è possibile di dare un migliore assetto alla sistematica di tali famiglie, informandola a criteri di maggior valore morfologico. Così, scegliendo come norma di divisione l’ indole delle ramificazioni e quindi la costituzione dell'apice dei anne si avrebbe il seguente quadro di sistemazione: Fam. ScyTONEMACE/E: Colonie accrescentisi per mezzo di pseudoramuli. Sottofam. I. Rivularieæ: ramuli flagelliformi. Generi: Calothrix, Rivularia, Leptochete ecc. Sottofam. 2. Scytonemeæ: ramuli non flagelliformi. Generi : Scytonema, Tolypothrix ecc. Fam. STrIGOoNEMACE;E: Filamenti provvisti di vere ramificazioni. Sottofam. 1. Stigonemeæ: Ramuli ottusi (non flagelliformi) a) filamenti sparsi : Generi: Stigonema, Fischera, Hapalosiphon. b) filamenti eretti, fascicolati : Generi: Capsosira, Seguenzea ecc. : Sottofam. 2. Mastigotrichieæ — Ramuli flagelliformi. ; Generi: Mastigocladus, Mastigocoleus. B. L. K. Rosenvinge : Sur les noyaux des Hymenomycètes — Estr. dagli Ann. des Scienc. Natur. (Botanique), 7."* sér. Vol. III, p. 75. I recenti progressi della tecnica microscopica e segnatamente l'impiego di talune sostanze coloranti, hanno in questi ultimi anni resi preziosi servigi alla scienza, agevolando di gran lunga la soluzione di numerose quistioni d' indole assai delicata. Per tale via principalmente vediamo la morfologia del nucleo essersi oggidi elevata al grado di dottrina accrescendosi le nostre conoscenze fin a un limite che altre volte sarebbe stato quasi impossibile il prevedere mediante le scarse risorse di cui si disponeva. Uno dei primi vantaggi di cotesti nuovi metodi di ricerca è stato quello di averci avviato alla scoperta del nucleo in cellule di molte piante inferiori ove . quest organo non era stato ancora avvertito. Dopo i lavori di Schmitz e dello Strasburger, riguardanti tale argomento, questo che riferiamo del Rosenvinge ha il merito di porgere un nuovo importante contributo alla conoscenza del nucleo tanto delle cellule costituenti gl’ ifi, quanto dei basidi e delle spore degl’ Imeno- miceti. Nelle cellule degl’ ifi il nucleo è molto piccolo e di difficile rilievo; sovente in una stessa cellula si osservano 2,4 o più nuclei situati nel mezzo. Secondo il sig. Rosenvinge, ogni cellula, allo stato giovanile, contiene un solo nucleo; indi questo dividesi e si moltiplica, mentre la cellula resta del tutto indivisa. Questa congettura ci sembra assai probabile e proverebbe sempre più che la divisione del nucleo e quella della relativa cellula sieno due fatti l'uno indipendente dal- l'altro. L'A. trova giustamente in tale particolarità qualche riscontro colla strut- tura delle cosi dette (1) cellule delle Sifonocladiacee e Floridee. Nei giovani basidi degli Imenomiceti si trova costantemente un nucleo nel mezzo o poco al di sopra di questa regione. Dalla divisione di questo nucleo de- rivano i nuclei delle spore: ció ha luogo secondo tre tipi o forme differenti. Cosi, nel Tricholoma virgatum il basidio è provvisto di nn nucleo relativa- mente grosso. Esso successivamente si suddivide e ne derivano 4 nuclei figliali. Intanto il basidio germina al suo apice e s'inizia la formazione dei quattro ste- rigmi. Quando questi hanno raggiunto la loro lunghezza deflnitiva e si sono co- minciati i loro apici a gonfiare per formare le spore, i 4 nuclei del basidio si dirigono verso la base degli sterigmi. Essendo questi assai esili, è d'uopo che il (4) Considerando il finomeno accennato come effetto di mancata divisione del contenuto cellu- lare per interposizione di una Jamelia cellulosica, gli articoli vegetativi di tali piante sarebbero. secondo io credo, piuttosto delle fusioni di cellule, anziché vere cellule polinucleate. B. 186 RASSEGNE nucleo si deformi, per attraversare lo sterigma stesso; esso infatti accomoda la sua forma a quella della cavità che deve percorrere, si allunga, diviene filiforme e finalmente guadagna il lume della spora. Il basidio sporifero del Craterellus cornucopioides contiene un grosso nucleo, ricco in cromatina e provvisto di un nucleolo. Molto prima che il nucleo si di- vida comincia la formazione degli sterigmi, che ordinariamente sono in numero di due. Allora si scinde successivamente il nucleo e si formano 4 nuclei figliali, i quali hanno dimensioni alquanto inferiori rispetto alla larghezza degli sterigmi. La migrazione dei nuclei quindi succede senza che il loro corpo subisca alcuna deformazione. Insieme ai nuclei trasfondesi il protoplasma del basidio all'interno della spora. Ciascuna spora riceve dal basidio due nuclei, che si accostano nel centro per costituirne quivi uno solo. Nei basidi delle specie di Amanita il nucleo si divide successivamente in quattro nuclei figliali; questi sono parimenti piccoli, rispetto al diametro degli sterigmi che attraversano senza punto subire alcuna deformazione. Ogni spora, pare riceva un solo nucleo, che tosto, a quanto sembra, si scende in due nuovi nuclei, appena penetrato nella spora. Tra le belle osservazioni del sig. Rosenvinge, importante ci pare quella della presenza di due nuclei nelle spore di molti Basidiomiceti. Quando questo caso ha luogo i due nuclei si possono trovare in due punti diametralmente opposti della cellula (Clavaria vermicularis Stropharia œruginosa, etc.). oppure stanno acco- stati nel centro (Boletus edulis, Cortinarius varius, etc.), od anche sembrano confondersi in unico nucleo (Craterellus cornucopioides). Durante la migrazione dei nuclei nelle spore, il protoplasma del basidio si ri- tira pur esso e affluisce nella spora medesima. Da ciò evidente risulta come il processo della formazione delle spore degli Imenomiceti altro non sia che una forma particolare di divisione cellulare. Le due o quattro (raramente tre o sei) cellule figliali (spore) nascono al di fuori della cellula madre (basidio) di cui il contenuto è intieramente impiegato alla formazione delle cellule figlie. Della cel- lula madre non resta che la sola parete. Bonzi. Zopf W.: Ueber die Gerbstoff- und Anthocyanbehäller der Fuma- riaceen und einiger anderer Pfianzen. — Bibliotheca botanica, Heft 2°. Cassel, 1886, pp. 40, c. 3, tav. doppie. In questi ultimi anni un certo numero di botanici si è dato ad una serie di studi interessanti, cereando di trovare anche nella struttura anatomica dei ca- ratteri per poter stabilire le affinità e le differenze dei varii gruppi di valore - # diverso, caratteri che, insieme a quelli puramente morfologici ed ai biologici e di sviluppo, valessero a porre le basi di una classificazione sempre più naturale. Anche lo Zopf ha inteso portare un contributo a quest’ ordine di ricerche, col porsi il quesito, se nelle vicine famiglie delle Papaveracee e delle Fumariacee i vasi la- ticiferi ed i serbatoi delle sostanze coloranti siano da considerarsi come organi di analogia vicina o lontana. Benchè l' Autore premette tosto di aver risolta la questione nel senso, che anche per questo riguardo esistano rapporti di parentela tra le due famiglie, nel presente lavoro, da considerarsi come un capitolo stac- cato, sì limita a trattare della presenza, distribuzione, struttura e dello sviluppo dei serbatoi delle sostanze coloranti nelle Fumariacee (Corydalis, Adlumia, Diclytra, Fumaria). Siffatti serbatoi sono cellule, che si differenziano nel meristema di certi tes- suti, rimanendo costanti per tutta la vita ed assumendo i caratteri di idioblasti. Siccome contengono molto tannino, lo Zopf li chiama serbatoi o cellule od idio- blasti tanniferi. Si trovano in tutti gli organi, mancando solo di regola al sistema epidermico, e si possono distinguere, a seconda della loro origine, in primarii, che procedono da una cellula del meristema primitivo, ed in secondarii, cbe pro- vengono da cellule del cambio del fascio vascolare o da cambii di nuova forma- zione nel corpo legnoso, e vengono a trovarsi, a seconda dell'attività dell’ accre- seimento secondario in grossezza, nel solo floema od anche nello xilema. Hanno di regola forma di sacchi o tubi, più brevi nei secondarii; sono talora sparsi, tal'altra disposti sin dall'origine in serie diritte longitudinali, e seguono ordi- nariamente i fasci conduttori nel fusto e nelle foglie. La parete è ordinariamente di pura cellulosa e senza ispessimento, di rado lignificata e punteggiata, Contengono un nucleo, molto tannino, della clorofilla, quando stanno nei tessuti assimilatori, dello zucchero, la comune antocianina e spesso un altro colore giallo affine ad essa (antocianina gialla, Zopf). Questi pigmenti talora mancano; tal’ altra sono poco sviluppati, ovvero molto, e spesso presentano i passaggi dall'uno all'altro, secon- dochè sono gli organi sottratti naturalmente alla luce, od insufficientemente illu- minati o bene esposti ai raggi luminosi. Lo Zopf non dice sulla funzione di questi pigmenti giallo e rosso altro se non che ritiene non possano, nelle Fumariacee, servire di difesa al sistema as- similatore, come avviene in altri casi, perchè si trovano sparsi dovunque e man- cano di regola all’ epidermide. Invece si dilunga molto intorno alla loro probabile origine. Secondo lui, la formazione del pigmento giallo, che si trova di regola nelle parti profonde o sotterranee, sarebbe indipendente dalla luce; la produzione del pigmento rosso, che è spesso più superficiale, dipenderebbe dall'azione lu- minosa. Il pigmento rosso procederebbe inoltre, benché non sempre, dal giallo e la trasformazione avverrebbe per azione degli acidi sotto l'influenza della luce. 1 188 RASSEGNE Il pigmento giallo alla sua volta si svilupperebbe da una sostanza cromogena E incolora, che corrisponderebbe al cianeogeno di Wigand. L' antocianina delle Fu- : 1 E mariacee pare stia in stretti rapporti col tannino; però lo Zopf non saprebbe dire, 1 se essa abbia direttamente origine per trasformazione del tannino stesso, ovvero se provenga dal cromogeno scolorato ; sostanza speciale il cui sviluppo è favorito 8 ; pp dal contenuto tannico degli idioblasti. PIROTTA. ——ÉÁÜ d x» ec G. Haberlandt: Ueber das Assimilationsystem. — Berichte d. deutsch. botan. Gesellsch. IV. J. 1886, p. 206-236 m. 1. Taf. E noto come il Prof. Haberlandt fondi la sua spiegazione fisiologica della strut- tura anatomica del sistema assimilatore sui due principii dell'aumento di superficie e del trasporto dei materiali assimilati per la via piü breve. E pure noto che lo Stahl aveva dato di questa struttura anatomica un' altra spiegazioue pure fisiologica, facendo dipendere la forma e la posizione delle cellule assimilatrici dalle condizioni d'illuminazione. Le due opinioni, sopratutto quella dell'Haberlandt, furono recen- temente criticate e dichiarate, in certe parti almeno, insostenibili. L'Autore pertanto col presente lavoro cerca, coll'appoggio de’ nuovi fatti e discutendo gli argomenti messi innanzi dagli avversarii, di dimostrare inesatta la spiegazione data dallo Stabl e di difendersi dalle censure fattegli. L'Haberlandt fece anzitutto una importante osservazione, cioè, che i corpi clorofilliani del tessuto a palizzata prendon spesso delle posizioni, che non rispondono, anzi si oppongono, alla nota legge dello Stahl. In certe foglie infatti, nelle quali, a causa della struttura anatomica, le pareti lunghe delle cellule a palizzata sono oblique o quasi parallele alla’ superficie dell'organo, e le pareti brevi sono invece ‚ normali, o quasi, ad essa, i corpi clorofilliani mancano su queste e sì trovano su quelle. Se fosse esatta la spiegazione data dallo Stahl, dovrebbe in questi casì av- venire l'opposto, cioè, i corpi clorofilliani trovarsi sulle pareti brevi e mancare sulle lunghe. L'Haberlandt conclude pertanto, che i corpi clorofilliani manchino sulle pareti trasversali delle cellule a palizzata, qualunque sia la loro orientazione rispetto alla superficie, perchè esse sono attraversate dalla corrente dei prodotti di assimi- lazione, che ha bisogno di aver la via aperta. Fondandosi poi sui rapporti tra il sistema assimilatore ed ì tessuti acquiferi, dà un carattere più generale a questa spiegazione anatomo-fisiologica, e cioè, che nel parenchima specifico dell'assimila- zione (tessuto a palizzata) le pareti cellulari, attraverso alle quali ha Juogo un regolare corso di materiali, non presentino corpi clorofilliani. Col medesimo principio l'Haberlandt spiega anche la legge dell'epistrofe del Frank, secondo la quale i corpi elorofilliani, nelle condizioni normali, si trovano sulle pareti libere, poichè, infatti, | le pareti libere giacciono o immediatamente vicino alla superficie dell'organo, ov- vero al limite degli spazii aereatori, cioè nelle condizioni più opportune, perchè i corpi clorofilliani possano assorbire l' acido carbonico. Le cellule del tessuto a palizzata nelle foglie e nei fusti assimilanti presentano spesso, nella loro posizione, una disposizione obliqua, che devia più o meno da quella normale alla superficie dell’ organo. Ii Pick pretende, che questa speciale disposizione obliqua sia dovuta ad una orientazione o ad un accomodamento delle cellule alla direzione della luce. L'Heinricher, che combattè vittoriosamente questa opinione, cercò spiegare alla sua volta il fatto, attribuendo la disposizione obliqua ‘delle cellule a dislocamenti passivi dovuti all'acerescimento di altri elementi isto- logici delle foglie. L'Haberlandt dimostra con nuovi fatti l'assoluta inammissibilità della spiegazione del Pick, osservando ad es. che siffatte disposizioni oblique si trovano già nelle giovani foglie od ancora chiuse entro la gemma o collocate sotto terra, cioè, in condizioni, nelle quali è esclusa l’influenza della luce. Discute inoltre la spiegazione dell'Heinricher e dimostra, che come aveva già sostenuto nella sua Anatomia ve- getale fisiologica, spesso la indicata disposizione è in rapporto col trasporto dei materiali assimilati. Lo Stahl ha ancora stabilita la legge, che nei luoghi soleggiati sì ha maggiore sviluppo del tessuto a palizzata, negli ombreggiati, del parenchina spugnoso. Ora, l'Haberlandt collo studio delle foglie del Faggio, del Corylus Avellana etc. mo- difica questa legge nel senso, che in entrambe le condizioni di illuminazione sud- detta il tessuto spugnoso varia poco o nulla, mentre invece è quello a palizzata lo specifico tessuto assimilatore, che raggiange uno sviluppo più o meno considerevole a seconda dell’ intensità maggiore o minore della luce. Il qual fatto sarebbe un semplice caso della regola generale biologica dell'influenza benefica o dannosa, a seconda del grado di azione, delle condizioni esterne di vegetazione nello sviluppo o completamento dell'apparato vegetativo delle piante. Dall'osservazione poi, che certe piante sviluppano il loro tessuto a palizzata soltanto sotto l'influenza di una forte illuminazione, mentre altre ne richiedono assai poca o non ne abbisognano affatto (lo sviluppo potendo aver luogo all'oseurità), conclude essere l'azione della luce solamente uno stimolo, il quale agisce nel senso di rendere esplicativo, attivo, il carattere o la disposizione ereditaria allo sviluppo del tessuto a palizzata. Infine l’ Autore insiste, coll'appoggio di molti esempii, sulla importanza del prin- . cipio anatomo-fisiologico dell'asportazione dei prodotti dell’ assimilazione per la via più breve, da lui già indicato, come una delle cause della struttura del sistema assimilatore, difendendosi sopratutto contro le osservazioni dello Schimper relative alla funzione dei vasi latieiferi, che secondo l'Haberlandt hanno l'importante officio di trasportare i materiali assimilati, e termina il suo interessante lavoro 190 7% NOTIZIE ` con osservazioni sull’ ordinamento delle cellule verdi attorno ai fasci conduttori ed ed ai cordoni meccanici, illustrando specialmente il tipo, che indica col nome di disposizione a corona, che si trova nei Cyperus ed in altre Glumacee. . PIROTTA. Notizie Addenda ad Floram italicam. Il Rhaphidostegium Welwitschii Schimp. nuovo per l'Italia ed il Fissidens taxi- folius (L.), var. Bonvaletii (Sch. et Par.) nuovo per l'Europa, furono raccolti dal Bottini nell'Isola d' Elba (Ricerche biologiche nell'Isola d' Elba. Pisa, OR X ll Poterium Magnolii Spach, indicato finora della Spagna e del mezzodi della Francia venne trovato dallo Strobl sulle lave tra Catania e Misterbianco (Flora des Etna, Oesterr. botan. Zeitschr XXXVI, 1886, p. 312). R E X Nell’ Estate e nell'Autunno di quest'anno, avemmo occasione di perlustrare i M. Ernici che si elevano sino a 2100 m. sul livello del mare, e precisamente i pressi dì Fileiino. paese posto all'Est di Roma e confinante coll'Abbruzzo Ulteriore II; cioè una regione solamente esplorata, or sono molti anni, dal Prof. Rolli, che non fece noti i risultati delle sue ricerche. Riserbandoci di dare in altro lavoro, più esatta e più ampia notizia della Flora di questo gruppo di monti, crediamo opportuno: di indicare per ora alcune DES specie, più importanti e nuove per la flora romana, da noi raccolte. Esse son splenium viride Huds. — Indicato per le Alpi, le Alpi Apuane e il M. Acuto, lo trovammo in parecchi luoghi premo Filettino, ove l'aveva già raccolto anco il Rolli (Herb. Horti rom.). Sternbergia cemensis Guss. — Pianta rarissima nell'Appennino centrale e me- ridionale ed in n... trovasi anche nei dintorni di Filettino (Serra Lunga, M. Cotento, >k lle a). Ranunculus rk Ten. — È dato dei monti dell’ Italia meridionale; però il Lamartine Prodr.) lo cita dell'Umbria; nei monti di Filettino fu raccolto dal Rolli (Herb. H. rom.) e da noi. Ranunculus montanus W. — Dintorni di Filettino (M. Viglio, M. Cotento , Moscosa). 191 NOTIZIE , Hutchinsia stylosa DC. — Specie nota solo per la regione montuosa dell’ Um- bria, degli Abbruzzi e del Napoletano; fu trovata dal Rolli a sommità del Cantro (Herb. H. Rom.) e da noi sul M. Viglio Trifolium pretutianum Guss. — Specie PT TENTE finora per il solo Abbruzzo ; ~ giunge anche nella provincia TI sulla sommità del M. Viglio e del Cotento. Androsace villosa L. — Specie alpina indicata anche dei monti dell’ Um bria e degli Abbruzzi; si spinge, ko. nostra provineia, sul m. Cotento. Savifraga oppositifolia L. — Indicata dall'Appennino sino all'Abbruzzo , rac- colta anche nei pressi di Filettino sul Cantro (Rolli, Herb. H. Rom.) e sul M. Vi- glio da noo: ceratophylla Ten. — Data per l'Umbria e per labii: trovasi anche sul M. Cotento presso Filettino, dove la raccolse anche il Rolli — (Herb Rom.) Centaurea dissecta Ten. — Fu trovata dal Rolli e da noi alle falde dei monti di Filettino ' Hieracium amplexicaule L. — Dalle Alpi agli Appennini sino agli Abbruzzi ed in Sardegna ; abbonda presso Filettino, alla cosi detta Moscosa. Pyrola secunda L. — A Filettino in iis località (Rocca Valise, M. Co- tento, M. Viglio, Caforchietto ecc.). Gentiana ciliata — Non conosciuta della Provincia romana, ove fu raccolta nel settembre, scorso (M. Cotento, M. P Serra S. Onofrio, Serra lunga ecc.). Gentiana Columnæ Ten. — Questa pianta, che forse è una forma meridionale della G. Amarella L., trovasi nella nostra provincia, avendola noi raccolta sul Colle Viglio ed altrove. Euphrasia minima Sehleh. — Trovata qua e là sulle Alpi, nell'Appennino Par- mense, nel Toscano e alla Maiella; la raecogliemmo nell'estate scorsa sul M. Cotento. Thesium humile Vahl. — Indicato di Corsica, Sardegna, Sicilia, Isole Lipari, Calabria, Toscana; fu già trovato dal Rolli a Maccarese presso il mare, e sui monti di Filettino i Horti Romani) ; nel luglio di quest’ anno lo raccogliemmo sulla sommità del Roma, ottobre 1886. T. A. BALDINI - A. PELOSI. x Richiamo l'attenzione degli studiosi della Flora italiana sulle segaenti novità floristiche: Rhamnus Alaternus, ©, angustifolius n. var. (Comp. Fl. for. 42). Presso Pontedera, in Toscana! — Rosa gallica X arvensis, Chr. Refrontolo nel Veneto (Bérenger!) — R. arvensis X canina, Chr. Appennino toscano, Vallombrosa! — R. rubiginosa X silica Chr. Appennino toscano, Vallombrosa! — R. tomento- sa X rubiginosa, mihi (7. c. 68). Appennino toscano, Vallombrosa! — R. tomen- tella, Ò, apennina , mihi Z. c. 69). Appennino toscano di Vallombrosa ! — R. dumetorum, y, incanascens, mihi (4. c. 70). Appennino di Vallombrosa! — R. arvensis, à, Hermannie, mihi Z. e. 64). Appennino di Vallombrosa! — Ru- bus coloratus, Gremli. Appennino di Vallombrosa. — Nicotiana glauca, L. Insel- 192 NOTIZIE vatichita presso Messina. — Lycium arabicun, Schweinf. Rupi vulcaniche del > l'Isola di Linosa (Solla!). — Cestrum Pasqui, L' Hér. Inselvatichito presso, Mes- sina! — Viscum lazum, Bois. et. Reut. Sul Pinus Laricio in Calabria e sull’ Etna! — Broussonetia papyrifera, Vent. Inselvatichita in molti luoghi della Prov. di Messina! — Salis triandra, È. brevifolia mihi (l. c., 138). Presso Arezzo! nelle vicinanze di Cotrone in Calabria! — S. triandra X alba Wimm. Lungo l' Arno all’ Incisa! e vicino Trento (Sardagna). — C. fragilis X alba, Wimm. Coltivato sul Lago di Como! — S. incana X Caprea Wimm. (S. Seringeana Gaud.). Ap- pennino di Vallombrosa! — S. cinerea X nigricans, Wimm. Appennino di Val- lombrosa (Bzi). x Il Prof. Arcangeli ci comunica di aver raccolto in una gita botanica all'Isola di Gorgona il Mesembryanthemum nodiflorum L. ed il Lithophyllum MM oe. phicum Zan., il primo alla Cala Scirocco, l'altro nella Grotta dei Barchett Vegetazione di piante settentrionali nel mezzogiorno. La coltura di piante settentrionali nei paesi del mezzogiorno porge occasione di rilevare alcuni importanti. fatti relativi al diverso loro grado di adattabilità alle nuove condizioni ambienti Sotto il clima di Messina quasi del tutto impossibile riesce la coltura dell’ Abies pectinata, del Pinus sylvestris, del P. montana, del Carpinus Betulus, della Be- ula alba, anche adoperando le maggiori precauzioni. Minore difficoltà presenta la coltivazione della Tilia grandifolia; però non così facilmente riescesi come in paesi più temperati, a riprodurre questa pianta per px agevole è la coltura dell’ Acer Pseudo-platanus. Esemplari di quest al- ed dell” età i tre anni, e che coltivansi in quest' orto botanico, misurano un ' al- ezza di 2 m. ci a E o tre ordini di ramificazioni, vale a dire tanto quanto nel clima mite del- l' Appennino toscano suol compiersi in due o tre anni di sviluppo. In agosto cessá lo allungamento dei rami; questi s’induriscono, e poco dopo disseccano le foglie, senza però staccarsi dalla pianta. Più attiva e rigogliosa è dunque la vegetazione di dI wos sotto il clima mer idionale di Messina, e relativamente corto il periodo i essa compiesi, come, quasi per com pensazione, è maggiore la du- rata della Pad emn di quello ehe osservasi in paesi freddi Ostrya car pinifolia vegeta egregiamente; le gemme rameali svolgonsi re- E in nuovi rami, mentre le foglie, appartenenti ai rami d'ordine precedente, svilup- | patesi nei mesi gras cadono. La pianta si mantiene vestita di foglie fino ai primi di genna urante il xb di vegetazione il Ribes rubrum dà luogo regolarmente ad n solo ordine di ramificazioni. L'allungamento dei rami cessa in principio del- l'estate; allora cominciano a disseccare le foglie, le bora tuttavia persistono sui ramoscelli fino alla metà di settembre, rea. Entrano in vegetazione in maggio e fino a luglio svolgono . Z : fi ; x. È E ge n T d " I AM UR y 2 ^n p. sunto i $ 3 25 SLA Pr a m die i EE A rios d d REN À $ «et @ i el gi ao Y SASA. TE uu ge t. 4 Y N du ee Peg * A x x : A p o ni Wu * 193 T ne 2 p> x EN AT, i $e fs do Molte Crocifere, de Plon) | nei climi Stibal fiorire verso i primi mesi | DORE portano in Messina fori soltanto in estate inoltrata; così la Bar- barea vulgaris, il Sisymbrium Zanoni, l'Alliaria officinalis. Per contro la fiori- tura dell’ Hieracium murorum ed H. Virga-aurea, che suli’ Appennino toscano, |. Comincia ad estate avanzata, in Messina si effettua in aprile; gli scapi fioriferi | compariscono però sin dal febbraio e restano lungo tempo abbreviati al livello delle rosette fogliari; i. mese di marzo cominciano ad allungarsi per fiorire poi nel corso della primav Presso qualche SETE (Ganunzulus tuberosus, Aquilegia vulgaris, Anemone nemorosa) il cambiamento di clima ha immediatamente provocato lo sdoppiamento dei fiori. 3 (Bzi). La lecitina nelle piante. Un nuovo ed importante contributo alla conoscenza del grado di diffusione. della lecitina nel regno vegetale ci è fornito da una recente nota dei signori Heckel e Schlagdenhauffen (Compt. sua 9 ag. 1885). Il mezzo impiegato da questi chimici per determinare la presenza di detta materia in varie sostanze ` grasse estratte dai semi o da altre parti vegetali, è stato quello di dosare la quantità di acido fosforico contenuto in tali materie. Dopo aver lavata la materia grassa con etere del petrolio e cloroformio, distillando il residuo , questo veniva trattato con nitrato di potassa e quindi il prodotto ripreso con acqua, aggiungen- dovi un eccesso di acido nitrico per essere poi svaporato fino a completo essicca- mento. La soluzione acquosa di tale residuo veniva in ultimo traitata col reattivo molibdico e cci sali d' uranio, allo scopo di ottenere i precipitati caratteristici del- `T acido cu Mediante tale procedimento, i signori Heckel e Se lagdenhauffen ottenevano dei precipitati gialli trattando gli oli estratti dai semi di Abrus, Si- napis, Arachis, Trigonella e la sostanza grassa delle foglie di Erythrowylum hypericifolium e Globularia Alypum e delle radici di Phrynium Beaumetzi | > mediante ii reattivo molibdico, mentre Mire ee scolorati i PROCE + pitati degli oli di oliva, ricino, sesamo, lino, coton . I chiarissimi Auto hanno altresì determinato la quantità di acido par] dud nei detti ital sat grassi, mediante il precipitato bienco ottenuto trattando i suddetti residui coll’ a- cetato di uranio. Secondo Heckel e Schlagdenhauffen cotesto acido non può pro- venire che dalla lecitina, poichè esso è il solo composto suscettivo di sciogliersi nei mezzi impiegati. Avendo infatti tentato di "m ificare yep degli olii che mezzo saponificante la barite caustica, essi sons nins d un mas Mide sche bile, che praseniava nello stesso tempo i caratteri della glicerina e dell’ acido - fosforico. Per poter in maniera più completa risolvere la quistione era 4 ecessario — - determinare la presenza della colina, essendo questo un terzo prodotto dello sdop- mento della lecitina. Per via della insufficiente quantità di materia disponibile, gli Autori non hanno potuto tentare quest’ uitima ricerca. (Bzi) | 12. * Malpighia, anno I, vol. I. Piccola Cronaca — È morto nel mese di settembre, ad Atene, il notissimo Botanico greco Prof. Orphanides che aveva moltissimi amici e conoscenti anche fra i Botanici italiani. — Un'altra grave perdita fatta dalla botanica nel corso di questo mese è quella del D." A. Wigand professore ordinario nella Università di Marburg. — Il posto di professore straordinario di Botanica e di direttore dell’ Orto Botanico, vacante nella R. Università di Genova, è stato conferito, in seguito a concorso, al Prof. Dr Otto Penzig. — Il sig. Prof. Pietro Voglino da Ancona è passato al R. Liceo di Massa Carrara. D. A. Wieler è stato nominato assistente presso l'Istituto botanico della Università di Strasburg. — Al posto di l9 Assistente presso l'Istituto botanico della R. Università di Messina è stato chiamato al D." Leopoldo Nicotra. — È annunziata la vendita dell'Erbario privato del Prof. T. Caruel, dell'Isti- tuto di Stadi Superiori di Firenze. La raccolta si compone di Fanerogame esotiche ed europee e di Crittogame, oltre ad un picciol numero di exsiecata di piante coltivate. — Sono stati messi in vendita i fasc. LII, LIII e LIV dell’ « Erbarium euro- pæam » edito dal D.* C. Bänitz. Il primo e secondo fascicolo (5299-3470) con- tengono piante dell’ Europa centrale; l'ultimo fascicolo (5471-5626) comprende exsiccata del settentrione e del Mezzodi d' Europa e della Grecia. — Il D.* Nicotra mette in vendita il suo erbario privato di piante siciliane . di circa 2000 specie, al prezzo di L. 200 — È uscita una terza ristampa della English Botany. del Sowerby, edita e riveduta da E Boswell, illustrata da disegni dello stesso Sowerby, di Fitch e di E. Brow opera consta di 12 volumi ed & corredata da 1937 tavole. Per la elaborazione dell'ultimo volume, contenente le Crittogame SRO e le Caracee dell’ Inghilterra, !' Editore si è valso dell’ assistenza del signor Brown. L’opera si vende al prezzo di Lire sterl. 24 e s. 3 presso la Libreria Bell e figli a. Londra (York street, 4). Et a NT TE, y de n w^ D Ur N PN a AT SAMI CE RO et lb. $4 vet LV LT, DA ONE Rei CRE IO LU RE - CORRISPONDENZE — BOLLETTINO BIBLIOGRAFICO i & Corrispondenze Domande : Il sottoscritto prega i colleghi italiani e tutti i botanici che per caso posse- dessero delle Caracee italiane, a volergliele comunicare per esame R. PIROTTA. Bollettino Bibliografico Morfologia, Anatomia, Fisiologia, Biologi Marrzi E. G. Osservazioni sulla Dicoga- mia in alcune piante (nelle Noticelle Botaniche). Bologna, 1886. — Sac pianta a nettarii estranuziali, c Dasih della Fava (Vicia pad ibid. Morini F. Contributo all’ Anatomia ed ‚alla Fisiologia dei nettarii sui Mem. Acc. Sc., Bologna, Ser. IV, 1886 con 6 tav Tallofite. .PassERINI G. et Bnuwaup P. Champi- gnons rares ou nouveaux de la Cha- . rente-Inférieure. Revue micolog., VIII 1886, p. 205 Briofte. BorTINI A. Ricerche briologiche nell’ i- sola d' Elba con una nota sul Fissidens serrulatus, Brid. PM 1886. laici mi O. 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(Continuaz. e fine, vedi pag. 145). Y È indubbiamente un errore il ritenere che i fili delle Oscillaria sì muovano continuamente e costituiscano delle colonie perennemente mobili. Quello che finora è stato argomento di studio presso le Oscillaria è solo la fase riproduttiva, durante la quale ogni colonia moltiplicasi ed estende la sua area geografica per mezzo di fram- menti mobili di fili od ormogoni. Durante questo periodo l organi- smo spiega una grande attività, la quale bastevolmente serve a mantenere quel normale equilibrio vegetativo necessario all’ esistenza ella pianta e che facilmente ci rende ragione del copioso e rapido sviluppo che l’ alga compie al sopraggiungere di abbondante umidità in località ove da prima mancava ogni traccia di vegetazione del- l'alga in parola. Cotesta rapidità di sviluppo dipende dal continuo ed incessante frammentarsi degli ormogoni che segue durante il moto, a differenza delle altre Nostochinee dove il movimento rimane temporaneamente sospeso; indi comincia la frammentazione dei fili. Cotesto fenomeno ha però sempre un limite. Basta per questo osservare i filamenti nelle differenti regioni di una stessa colonia. Quando si colloca nel fondo di un piatto di bianca porcellana un frammento di colonia di Oseillaria procurando che l umidità non ee 13. Malpighia, anno I, vol. I. A. BORZÌ, / sia eccessiva e che il recipiente riceva quasi egualmente da ogni lato la stessa copia di luce, si vedrà tosto la colonia sciogliersi in ormogoni e questa, strisciando contro il substrato, dirigersi verso tutte le direzioni, prendendo una posizione raggiante e costituendo nel fondo del piatto un sottile strato azzurrognolo a contorni cir- ‘colari determinati. Verso la periferia si concentra la maggiore attività riproduttiva della colonia; all’interno e nel centro invece non sono rari i fili, pervenuti in istato di riposo. Questi possiedono una guaina più distinta che non di rado abbandonano come fanno gli ormogoni di una Lyngbya ecc. Il fenomeno è di facile rilievo e si può agevolmente seguire in tutte le sue modalità. Anche la copia grandissima di guaine vuote nella regione vecchia della co- lonia basta ad assicurarcene.' A cotesta temporanea sospensione delle funzioni di moto, onde sempre più rimangono attenuate le pretese differenze esistenti tra | le specie del gen. Oscillaria e le Lyngbya ne segue costantemente un’altra, intesa a conservare l’ organismo attraverso le sfavorevoli influenze dell’ ambiente. Cotesto studio presenta vantaggi grandis- simi, fatto in paesi meridionali quali io ho lungamente frequentato e dove, malgrado la notevole durata della stagione secca, copioso sviluppo sogliono prendere le forme di Oscillaria terrestri. Avendo avuto la opportunità di passare alcuni mesi della state e tutto l’ autunno successivo in una campagna della provincia di Messina, mi proponevo di indagare sotto qual forma di sviluppo e - con qual mezzo le Oscillaria sogliono sopportare la lunga siccità cui | ; sono esposte, per prendere poi tanto rigoglioso sviluppo al soprag- giungere di poche giornate piovose. Questo quesito mi si affacciava già in.seguito alla osservazione delle specialissime condizioni della località in cui mi trovavo in apparenza del tutto sfavorevoli alla vegetazione delle Oscillaria. Percorrendo come io soleva fare spesso durante le giornate secche e calde del mese di settembre tutte quelle vie campestri, polverose, aride, fiancheggiate da alte siepi di Agavi e fichi d’ India, frequentate continuamente in tutte le ore da carri = > 2 OR a È Paz x e INTRACELLULARI DELLE NOSTOOHINEE 199 * j er ar d ve = us A he LE COMUNICAZIONI e veicoli di ogni genere, restava escluso ogni sospetto che ivi il terreno dovesse più tardi in autunno coprirsi di copiosa vegeta- zione di Oscillaria. Verso quest’ epoca infatti, anzi fin dalle prime pioggie, lungo i margini e verso le sponde meno. frequentate di quelle strade, divenute ormai fangose e quasi impraticabili, appa- rivano tosto delle chiazze azzurrognole dovute a Oscillaria, le quali a poco a poco estendendosi, finivano col ricoprire tutto il terreno per costituirvi uno strato molto denso. La stessa colorazione notavasi altresì su quelle piccole quantità di terra che, trasportata dal vento, eventualmente trovavasi accumulata dentro la scabrosità e i vani la- sciati dalle commessure delle pietre colle quali erano state fabbricate dei muri di chiudenda esistenti qualche volta lungo le dette strade. Questo fatto e specialmente il frequente rinvenirsi di Oscillaria in siti secchi ed elevati, tali i tegoli delle case, spiegano quanto efficace- mente influisca il vento alla disseminazione di tali organismi. Evi- dentemente a tale scopo è necessario che la melma su cui la pianta si è riprodotta e accresciuta in tale grande copia, si asciughi e dis- solvasi in finissima polvere, che il vento poi solleva e disperde in una all alga ridotta ormai in condizioni di vita latente. Per comprendere quali modificazioni intime e di forma subisce l organismo in tale condizione, basta prendere pochi fili di una Oscil- laria allo stato attivo e vegeto, collocarli sopra un porta-oggetti e lasciarli fin tanto che ànno perduta, per evaporazione, l'acqua di cui sono imbevuti. Cosi diseccati, essi perdono il proprio natural turgore, scemano di volume, si contorcono gli uni sugli altri avvolgendosi a spira e costituendo fascetti densissimi. I contorni di ogni filo sono divenuti irregolari; il contenuto prende un aspetto oleoso omogeneo e tutte le sue particolarità non risaltano più con alcuna evidenza. Se sul copri-oggetti si colloca una gocciola d'acqua in modo che essa pervenga a poco a poco sui fili diseccati e se ne possa seguire. agevolmente l'azione al microscopio, si vedrà istantaneamente i fascetti separarsi, distendersi i fili e acquistare il primitivo turgore, le primitive proprietà. ; 200 e A. BORZÌ, Per formarsi un concetto più sicuro dell'azione che spiega la siccità sui fili delle Oscillaria si stacchi da una colonia un filo sol- tanto, sollevandolo e portandolo fuori dell’ acqua colla punta di un ago. A questa esperienza si prestano comodamente i fili della Osc. princeps, che, come è noto, sono molto grossi e isolati agevolmente si vedono ad occhio nudo. Appena il filo ha abbandonata l' acqua si contorte rapidamente avvolgendosi a spira su sè stesso. Rimesso nell aequa si distende e torna alle condizioni primitive. Questa esperienza puó farsi moltissime volte con uno stesso filo. Il fenomeno è con ogni probabilità dovuto al rapido squilibrio di tensione che si manifesta nelle normali condizioni del filo, in seguito all’ istan- taneo mutamento dell’azione ambiente. Certamente l’ acqua esercita in tutta la superficie di uno stesso filamento una certa pressione, in tal grado da mantenere il filo stesso nel suo proprio normale stato di tensione. Sicchè in mancanza di una solida e resistente membrana all’ intorno delle cellule, l’ aequa spiega un’ efficace azione meccanica sui fili. Oltre a ciò, l’acqua è destinata a mantenere le cellule in quello stato di turgescenza, dal chè non sarebbe possibile sviluppo di tensione. Il rapido contorcersi e raccorciarsi che fanno questi per difetto di ambiente resistenza, tosto che vengono esposti all’ aria, è una conseguenza Pe mancate condizioni di turgore per assenza dell’ acqua. Ho avuto occasione di esaminare filamenti i quali erano stati conservati per parecchi mesi in ambiente secco. Solevo prendere dei fili di Oscillaria lasciandoli spontaneamente disseccare sopra lastre da vetro; trascorso alcun tempo li bagnavo, e venivano esposti in un ambiente umido. Da tale esperienza ne deducevo i seguenti fatti. Durante la secchezza, purchè non sia molto prolungata, i fili della Oscillaria si coprono di spessa e resistente guaina. Questa, vista sotto forti ingrandimenti, apparisce finamente stratificata. So- vente essa presenta qua e là delle disuguaglianze dovute alle con- torsioni e alle irregolarità che si sono manifestate nel filo durante il disseccamento. Quanto più è protratta l'azione della secchezza sui. NOT i ^ LE COMUNICAZIONI 1 RACELLU | Dia — 201. fili tanto maggiormente spessa ne pienti la guaina. La stessa du- rata del periodo di siccità influisce sulla maggiore o minore pron- tezza colla quale detti filamenti riprendono le condizioni di vita attiva primitiva. Il passaggio a questo stadio ha immediatamente luogo per mezzo di ormogoni. Questi nascono nella maniera carat- teristica alle Lyngbya. Durante il disseccamento cessa la divisione delle cellule, aumentano in grandezza i granuli di cianoficina. Col ritorno allo stato di vita attiva, questi tornano a diminuire di vo- _ lume e nuovi se ne formano. Allo stato di secchezza inoltre i fili divengono rigidi ed estre- mamente fragili. I pezzi, in cui facilmente si rompono, bagnati poi ‘rapidamente tornano allo stato vegeto di prima, qualunque sia la lunghezza loro. Tutti cotesti fatti devono aver luogo al momento in cui una plaga completamente coperta di Oseillaria si asciuga e poi più tardi ‘ viene ad esser bagnata da copiosa pioggia. Se la secchezza dura . molto tempo, p. e. tutti i mesi: dell'estate, come nelle condizioni dianzi accennate, la melma sciogliesi in polvere che facilmente viene rimossa dal vento e dai veicoli di ogni genere che vi urtano. Durante questo tempo delle Oscillaria non esiste più alcuna traccia; irrigi- dite, continuamente sminuzzate, esse giacciono mescolate alle parti- celle terrose e come queste ed insieme ad esse, soggette a esser disperse in tutte le località circostanti. Al sopraggiungere delle pioggie- au- tunnali, i fili si distendono, gli ormogoni abbandonano le guaine e questi dotati di squisita sensibilità verso la luce s’ insinuano in tutti gl’ interstizi delle particelle terrose, movendosi rapidamente a spira ed in breve, qualunque sia il grado di profondità (purchè non eccessivo) a cui si trovano dispersi sotto terra, guadagnano la su- parfei scoperta dal terreno. In via esperimentale si giunge facilmente alla dimostrazione di questo fatto, il quale poi d'altra parte ci dà una prova efficace della maniera squisitissima colla quale la luce influisce sulla dire- . zione dei moti delle Oscillaria. 202 A. BORZÌ, LE COMUNICAZIONI INTRACELLULARI ECC. Si prendano delle Oscillaria e si lascino svolgere e diffondere liberamente sul fondo umido di un piatto. In poche settimane la superficie, del recipiente apparirà del tutto ricoperta dai fili dell’ al- ga. Allora si faccia disseccare la pianta esponendola all'aperto. I fili cesseranno di muoversi e passeranno allo stato di vita latente. Si riempia allora il piatto di terra di fiume previamente passata a crivello e ridotta quindi molto finissima. È bene anche che questa, prima di servire all’ esperienza, sia messa a bollire per depurarla | possibilmente di germi viventi di altri organismi che eventualmen- te vi si potrebbero trovare. Disseccata poi sotto una campana di' vetro, la si versa nel piatto contenente l’Alga, costituendovi al di sopra di questa uno strato spesso da 2 a 3 centimetri. Finchè per- durano le condizioni di secchezza, i fili di Oscillaria non subiscono alcun cambiamento. Se la sabbia viene bagnata e conservata umida per parecchio tempo, a capo di una settimana circa la sua super- ficie comincierà ad assumere una tinta azzurrognola, la quale nei giorni successivi diventerà sempre più intensa. Cotesta colorazione è dovuta agli ormogoni dell'Oscillaria, i quali, per le sopraggiunte . muove condizioni ambienti, hanno abbandonato il fondo del piatto, attraversando lo strato soprapposto di sabbia, per portarsi alla su- perficie esposta alla luce. Allontanata la terra, sul fondo del piatto rimangono visibili le guaine vuotate dagli ormogoni. SPIEGAZIONE DELLA TAVOLA III. Fig. 1. Nostoc elipsosporum, Rabh. Coroncina, trattata prima colla soluzione del Kleinenberg , indi col cloruro di zinco jodato. Per pressione esercitata sul copri-oggetto, essa presenta nel mezzo uno strappo, mentre gli altri articoli, essendosi scostati, rendono visibili i cordoni pro- Od V os toplasmatici ( T) i Fig. 2. N. margaritaceum, Ktz. (=) ù Coroncine a cordoni intracellulari di cianoficina . 3 1265 Fig. 3. id. (—) Fig. 4-7. Anabena maxima, n. sp. Diverse forme e stadi vari di ostrusione degli eterocisti ( 25) * Fig. 8. Seytonema Myochrous, Ag. Eterocisto +) 5 D ee Pe 9. Lyngbya ostuarii Ko. Figo: di filamento Qua stato. di ban: con sà a z i T: . buita sulle pareti ; in lio, una cellula vista di sopra, con apertura italiane nel mezzo (+). i Fig. 10. Microcoleus terrestris, Ktz. Porzione apicale di un filamento (visto in modo da non apparire accentuata la debolissima curvatura) e cellule isolate vedute dall’ alto (3) A Fig. 11. Oseillaria sp. Apice di due filamenti +) 1 Fig. 19: id. Filamento intiero. +). Fig. 13. Oscillaria sp. Filamento intiero (> ) i Fig. 14. Dactyloglea prasina mihi. Ormogoni in diversi stati di sviluppo (S ; à Fig. 15. Borzia trilocularis, Cohn. Ormogoni in diverse fasi di sviluppo +) 5 N B. Per i forti ingrandimenti è stato impiegato l'obbiettivo e immersione della Casa C. Zeiss. Pel tracciato del contorno delle figure mi son valso della nuova camera lucida di Abbe. — . — Ancora sulla struttura dei granelli d’amido. Nota del Prof. Arturo Meyer dell’ Accademia di Miinster (Vestfalia). In una breve memoria ed in alcune noterelle (Bot. Zeitung 1881, n. 51, 52; 1884, n. 21 e 32), nelle quali già esponevo una mia teoria — — sull accrescimento e sulla stratificazione dei granelli d' amido, son re venuto alle seguenti conclusioni: i 1) I granelli d' amido crescono per apposizione, analogamente agli sferocristalli di altri idrati di carbonio. 2) I granelli d’amido in via di accrescimento all'interno delle cellule vengono attaccati periodicamente o continuamente da fermenti, ‘e subiscono per l’azione di questi le stesse precise alterazioni, che si sono osservate nei granelli d’amido fuori delle cellule stesse. Tutti i fatti finora conosciuti intorno ai granuli d’ amido si pos- : sono spiegare con tale teoria piü semplicemente, che non con quella > ben nota dell’ intussuscezione del Naegeli. a Che realmente i granelli d'amido crescano per apposizione, ormai i: dopo i lavori dello Schimper (Bot. A > 1881, n. 12) ei miei : CORE A. MEYER, sopra citati, non pare più da mettersi in dubbio; possiamo anzi chiamarlo un fatto accertato, essendo io riuscito nelle mie esperienze a far localmente ingrossare gli strati in granelli d' amido, che del resto possedevano stratificazione omogenea e poco pronunciata. Ma su ciò mi riservo di riferire in altro luogo. Ammettendo che i granelli d’amido si acerescano per apposizione, tutti i caratteri più essenziali della.loro struttura debbono risultare necessariamente da tale modo d’ accrescimento, qualora si accetti anche la seconda delle conclusioni sopra riferite. È noto che si può ottenere la soluzione dei grani d'amido tanto nelle foglie verdi, quanto negli organi di riserva, qualora vi si faccia aumentare in un modo qualsiasi il consumo degli idrati di carbonio; sappiamo anzi, che nei tuberi della patata durante l'inverno, nello stadio, cioó, di riposo, ha luogo una continua e lenta decomposizione dei granuli d' amido. Ma anche negli organi di riserva, mentre crescono. e si riem- piono, deve aver luogo una soluzione dell’amido più o meno ener- gica, a seconda della posizione delle singole cellule e dell’ epoca in cui ha luogo quel processo ecc.; poichè in simili vegetali si trovano sempre delle parti in via d’accrescimento, che, almeno durante la. notte, si valgono delle sostanze di riserva. i D’ altra parte è un fatto accertato, che sui grani d'amido si . doposita immediatamente della nuova materia, qualora vi si faccia € pervenire dello zucchero in abbondanza. A causa della porosità dei granelli d' amido il fermento non sol- | tanto scioglie lo strato più superficiale di materia amilacea, ma inoltre, penetrando nel granello, ne altera tutta la massa e la rende meno densa. Si comprende poi, come la sostanza dei granelli debba riuscire stratificata quando si alternano più volte ridiscioglimento e conse- guente riapposizione di materia amilacea. Immaginiamo, p. es., un granello d’amido in una foglia verde, | sferico, che sia cresciuto in perfetta omogeneità fino ad avere il a SPA DE REN 1 zi i diametro di 6 microm., e nel quale poscia — poniamo per il s0- praggiungere della notte — cominci un energico processo di scio- glimento , che cessi soltanto quando dal granello è stato tolto uno strato concentrico dello spessore d'un micromillimetro ; avremo. allora un granello sferico del diametro di 4 micromillimetri di cui la sostanza in generale e precipuamente la parte periferica sarà assai meno densa, che quella del granello originario. Ora supponiamo che al ricomparire del giorno ricominci l'assimilazione, che di nuovo si generi dell amido, e ne venga depositato tanto sopra quello stesso granello, da formarvi un nuovo strato di due micromillimetri di. spessore, della stessa densità che aveva il granello originario da principio. Avremmo allora un granello, nel quale la parte centrale (4 mier. di diametro) si presenterebbe poco rifrangente, mentre lo strato periferico (della grossezza di 2 micr.) apparirebbe assai ri- frangente. Ripetendosi, nella notte done, lo scioglimento e la scom- parsa d’uno strato periferico di 1 micr. di diametro, e tornando pure il granello ad aumentare , nel giorno successivo, d'un altro | strato più denso di 2 micr. di grossezza, troveremmo allora un > granello, che sotto un inviluppo più denso (di 2 micr. di spessore) | mostrerebbe uno strato un po’ meno rifrangente di 1 micr. di spes- sore, racchiudente nel centro un nucleo ancora meno rifrangente, . quindi meno denso. Così si spiega in modo assai semplice l'origine della stratificazione nei granelli d’amido, la quale a prima vista sembra difficilmente conciliabile colla teoria dell’ accrescimento per apposizione. meno densa, nella quale si distinguono ancora delle zone di diversa densità. Il modo con cui realmente queste zone si formano in tutti i casi particolari, dipende dall’ energia diversa del fermento, dalla posizione e dall’ attività dei cromatofori amilogeni, intorno a che ‘non occorre entrar nei particolari. Per ora mi importava soltanto di rammentare ai lettori il fon- Lo strato più esterno, il più denso, circonda un'altra massa . damento della mia teoria, alla quale colle seguenti righe apporto — una nuova conferma. Senza queste premesse i nuovi fatti qui riferiti non presenterebbero forse abbastanza interesse. Opposta alla mia teoria è, come si sa, quella dell’ intussuscezione ` del Naegeli. Secondo essa la formazione e la stratificazione dei grani d’ämido è spiegata in maniera, da separarli in modo assoluto da tutti i corpi del regno anorganico; mentre colla nostra saremmo condotti a considerare i grani d’ amido precisamente come corpi. intermediarii, come anelli di congiunzione fra certi corpi anorganici ed altri organici. Colla teoria della intussuscezione è legata un’ altra opinione del Naegeli, finora generalmente riputata giusta, e cioè che i grani d’amido non constino d’una materia unica, ma siano composti di due sostanze, cellulosa e granulosa, che sarebbero compenetrate fra loro in ogni punto del granello stesso, formando insieme una specie di diffusione. Anche se questa opinione fosse conforme al vero, la spiegazione sopra riferita della genesi delle stratificazioni, non sarebbe tuttavia intaccata; però un altro ragionamento, che si trova intimamente collegato colla teoria dell’apposizione, perderebbe della sua sempli- cità. Secondo questo modo di vedere (che fu dapprima professato dallo Schimper ed in seguito appoggiato da me), il granello d amido . si deve considerare come uno sferocristallo di materia amilacea ca- i pace di gonfiare, come un corpo che differisce da uno sferocristallo 7 d’inulina principalmente per il fatto, che i suoi cristallini, come 3 cristalloidi delle sostanze proteiche, sono capaci di gonfiare. Però nel fatto possiamo constatare nella grande maggioranza dei granelli ‘ amilacei la presenza d'una sola materia, la sostanza amilacea, e ri- cerche più accurate mostrano, che l'opinione del Naegeli basa sopra. FUR l interpretazione erronea d'un fatto. Come è noto, il Naegeli ammetteva l'esistenza dell’ amido-cel- lulosa (Stärke-Cellulose) per il fatto, che, dopo il trattamento dei . grani d’amido con fermenti o con acidi, resta in date circostanze un . x^ " ` ei me residuo, che mostra ancora la forma e la struttura dei grani d’ amido, ma che è molto più povero di sostanza, e che coll’iodio non si colora più in azzurro, ma assume invece una tinta rossiccia. Per ciò fu creduto 'uno scheletro di cellulosa. L' esame più accurato di tale scheletro mi ha ora mostrato (Bot. Zeitung 1886, n. 41), che desso non consiste punto di cellulosa, ma d'un prodotto di trasformazione della sostanza amilacea, cioè del- l'amilo-destrina, conosciuta fino dal 1870. I fermenti trasformano sempre l’amido dapprima in amilo-destri- , na, poi questa in destrina ed in glucosio. Se tale processo ha luogo assai rapidamente, l’ amilo-destrina non comparisce mai in quantità considerevole; ma se lasciamo agire dei fermenti relativamente de- boli, a temperatura bassa, sui granelli intatti, allora una parte dell'amilo-destrina formata (che si scioglie assai difficilmente nel- l'aequa fredda) non subisce l'ulteriore trasformazione in destrina e zucchero, e rimane in posto, conservando la forma degli strati più resistenti del granello d'amido. |. mare gli strati dei granuli d'amido in amilo-destrina (interamente o in parte), è di importanza anche per la giusta interpretazione d'un = altro fenomeno, il quale viene in appoggio alla conclusione, che « i | . granelli d'amido anche nell'interno delle piante sono attaccati da fermenti e ne vengono alterati in modo analogo a quello che ha “luogo fuori della pianta ». Se, cioè, è vero il teorema ora enunciato, sembra già probabile che possano eventualmente generarsi dei grani d’amido, i quali, oltre alla sostanza amilacea, contengano nei loro strati anche del- l'amilo-destrina, e forse della destrina, prodotti entrambi della trasformazione dell'amido; e ció dovrebbe avverarsi principalmente nel caso, in cui i fermenti nelle cellule agissero debolmente e len- tamente. Difatti avviene in aleuni rari casi, che si generano dei granelli .. d'amido nelle piante, i quali vicino alla materia amilacea offrono # wi ANCORA SULLA STRUTTURA DEI GRANELLI D’AMIDO 207 Questo fatto, che in date circostanze i fermenti possano trasfor- j A i 3908 a A. MEYER, anche dell'amilo-destrina e della destrina. Ho trattato di ció piü estesamente in un lavoro presentato alla Società Botanica tedesca, del quale daró qui un breve sunto. . I granelli d' amido in quistione hanno tutti la proprietà di co- lorirsi in rosso-bruno in presenza dell'acqua e dei cristalli di iodio, mentre i granelli ordinarj nelle stesse circostanze si colorano in azzurro. Tali granelli amilacei furono ritrovati già nel 1858 dal Naegeli nel perisperma del Chelidonium majus, nel 1860 dal Gris in una varietà di riso, e nel 1879 dal Treub in diverse Orchidee. Io li riscontrai per la prima volta nel 1883 in un’ Iris e nella Gentiana lutea, e fin d'allora richiamai l’attenzione sulla loro im- portanza fisiologica. Più tardi anche Russow e Dafert hanno dato indicazioni sopra una siffatta modificazione dell’ amido. Per uno studio più accurato di tali granelli d’amido (che chia- merò brevemente « amido rosso » o « granelli rossi, » per distin- guerli dall'amido comune « amido azzurro ») mi sono servito d'una varietà di Sorghum vulgare proveniente dalla China (che chiamerò Sorgh. vulg. nigrum glutinosum) e d' un'altra varietà dello stesso, del Giappone (Sorgh. vulg. fuscum glutinosum (*) nelle quali, per quanto io conosca, si trovano i granelli più grossi di amido rosso. I granelli d' amido rosso non si distinguono affatto nell’ aspetto da quelli azzurri del Sorgo ordinario, e rassomigliano in generale assai ai granelli d' amido del Mais. Esaminando però più accurata- mente l amido rosso e l amido azzurro di Sorgo, si trovano le se- -guenti differenze. . I granelli rossi sono distinti per la loro fragilità straordinaria. Ponendo dell’ amido rosso, con un po’ d' aequa, sotto il copri-og- getto ed esercitando una debole pressione, i granelli rossi si spezzano (!) Si possono avere granelli capaci di germogliare d'una var. di riso con amido rosso, di Panicum miliaceum var. canditum glutinosum e del Sorghum vulgare fuscum glutinosum dai giardini botanici di Göttingen e di Strasburgo. Anche il Prof. Pirotta in Roma ha avuto la bontà di far coltivare per me del Sorgo, del quale favore lo ringrazio qui nuovamente. ANCORA. sta emo DEI GRANELLI | D'AMIDO 209 in frite a spigoli acuti; i granelli d’ RETTE azzurro, trattati allo stesso modo, si schiacciano solamente senza perdere la loro coesione. Facendo gonfiare in una soluzione di mitrato calcico un miscu- glio di amido rosso ed azzurro, si vede che i residui gonfiati, lasciati dai granelli rossi, rifrangono la ER assai meno che quelli prove- nienti dai granelli azzurri. Nella luce polarizzata i granelli d’amido rosso presentano molto più distinta la croce ortogonale, che non i granelli azzurri; ed i primi vengono attaccati assai più rapidamente dai fermenti, che non gli ultimi. L’iodio tinge (come già fu detto sopra) in rosso-bruno i granelli intatti dell'amido rosso; quando questi sono gonfiati, si ‘colorano collo stesso reagente dapprima in azzurro chiaro, poi in azzurro violetto, ed infine in un violetto rossiccio. Da queste osservazioni qui brevemente riassunte si possono trarre le seguenti conclusioni. I granelli d'amido rosso contengono assai meno sostanza amilacea che quelli azzurri, perché nei primi rimane, | dopo il gonfiamento, un residuo assai meno voluminoso che negli > 7 ultimi, venendo disciolta una maggior parte della sostanza. Le rea- —-— zioni di colorazione, date dai granelli d'amido intatti e gonfiati, | indicano con sicurezza che esiste nei grani d’amido rosso, oltre alla sostanza amilacea, anche dell’amilo-destrina. Però dalle medesime reazioni nei granelli in quistione la quantità d’amilo-destrina appare così poco considerevole, che dobbiamo in essi ammettere anche la esistenza di un'altra sostanza, se vogliamo spiegarci la perdita ; ragguardevole di materia subita dai granelli d'amido rosso nell’ atto del gonfiamento. L’opinione che i granelli d’amido rosso consistano di poca ma- teria amilacea, d’amilo destrina e d'una terza sostanza solubile nel- l’acqua, è appoggiata anche dal fatto della fragilità dei granelli | rossi e dell’ apparenza più marcata della croce nera nella luce po- larizzata. Infatti mostrano dei fenomeni analoghi i granelli d 'amido ordinario, che mediante l'azione di acidi diluiti a freddo, sono stati | trasformati parzialmente in amilo-destrina. ia coat PEU Sia esum SI È 210 A. MEYER, ANCORA SULLA STRUTTURA DEI GRANELLI D'AMIDO Queste conclusioni tratte da ricerche microchimiche sono state confermate e completaté anche dallo studio macrochimico, col quale è facile avere la prova, che i granelli rossi contengono grande co- pia di destrina, non soggetta alla colorazione coll’ iodio. Anche la esistenza d'amilo-destrina nei granelli rossi può essere dimostrata macröchimicamente. Fra i granelli d’amido rosso ora descritti, che cio& contengono molta destrina, e poca amilo-destrina e materia amilacea, e fra i granelli d'amido ordinario, costituiti da pura materia amilacea, esi- stono anche delle forme di passaggio. Sono da considerarsi tali an- che molte sorta d’ amido di Graminacee, che oltre alla sostanza amilacea contengono appena piccolissime tracce d'amilo-destrina. Resta ora la quistione, di quale importanza fisiologica possa essere il fatto, che la destrina e l'amilo-destrina sieno suscettive di entrare nella costituzione dei granelli d’amido. Come già ho accennato, la “comparsa di questi prodotti di trasformazione è da considerarsi sem- plicemente come una conseguenza dell’ azione continua di fermenti sui granelli d’amido. Se questa azione è relativamente debole, una parte della sostanza amilacea, durante l’ accrescimento dei granelli, si trasforma in amilo-destrina, rimanendo al medesimo posto di quella, e conservandone anche tutte le proprietà ottiche. Se poi è impedita anche la migrazione della destrina (il che probabilmente ha luogo, quando il granello aderisce al cromatoforo, che rende più difficile la diffusione), il granello di amido consta alla fine di uno scheletro poroso di cristallini di sostanza amilacea- e di amilo-destrina, imbe- vuti d'una soluzione concentratissima di za od anche riuniti da destrina solida. Un sostegno di non poco valore per tale opinione & fornita an- che dal fatto, che nella dissoluzione definitiva e molto estesa dei granelli d’amido, quale p. es. ha luogo in primavera, nei rizomi, lo strato più esterno dei granelli assume precisamente le proprietà offerteci dalla sostanza dei granelli d’amido rosso. Infine s’accor- da colla nostra conclusione anche il fatto, che nei frutti di Sorgo $ contenenti dell’ amido rosso, si genera un fermento assai più debole di quello che si forma nei frutti del Sorgo con amido ordinario. Tutti questi sisultati, che ho creduto poter offrire ai lettori della « Malpighia », sono i punti più importanti d'una monografia estesa sull’amido, che sto elaborando, e che spero di poter condurre pre- sto a termine. Funghi delle Ardenne contenuti nelle Cryptogama Arduennæ - della Signora M. A. LIBERT. — Riveduti da P. A. SaccaRpo. Fra il 1830 e il 1837 la chiar.m donna che fu M. A. Libert di Malmedy (Prov. Renane) divulgò una collezione di 400 crittogame disseccate, da essa raccolte con grande cura nella selva Arduenna e poi studiate con ammirevole diligenza e competenza ('). Molte delle forme pubblicate erano nuove per la scienza e come tali furono per la maggior parte confermate dai successivi micologi. i Sfortunatamente la bella collezione Libertiana non fu abbastanza utilizzata dai micologi; così che non pochi dei funghi già divulgati dalla Libert non trovarono posto nelle flore micologiche della Ger- 5 . mania, del Belgio e della Francia, ai quali Stati per varia vicenda potè essere ascritto il territorio di Malmedy. Ed è perciò che talune specie non furono comprese nei primi volumi della mia Sylloge fun- | gorum. Venuto in possesso per grazioso dono della Direzione dell' Orto botanico di Bruxelles (°) d'un esemplare della collezione Libertiana fattasi oggi rarissima, credetti prezzo dell'opera rivederne i funghi, © Ved. RoumeGuERE in Revue Mycologique, II, p. - e seg. (3) Debbo segnatamente i miei vivi ringraziamenti per questo dono ai chia- rissimi signori F. Crépin ed E. Marchal. 212 a P. A. SACCARDO, Pai i ; che ne formano la parte numericamente maggiore, più importante . e, come dissi, meno utilizzata finora. Sottoposi all’ esame microscopico tutte le specie che non erano state rivedute posteriormente alla Libert da altri micologi o che mi sembravano dubbie; di tutte poi le specie ridussi le denominazioni vecchie alla nomenclatura odierna, disponendole sistematicamente. Un lavoro simile a questo fu fatto or ora per le alghe della, me- desima collezione dall’ egregio Dott. G. B. De Toni e sarebbe desi- derabile che anche gli altri gruppi (Licheni, Muschi, Epatiche e Protallogame) trovassero simili revisori. Non è poi qui fuor di luogo ricordare come una serie molto più numerosa di miceti arduennensi fu lasciata dalla Libert senza alcuna determinazione, o tutt'al più accompagnati di qualche nota diagnostica. Tali miceti furono illustrati in questi ultimi anni nella Revue my- cologique, per opera del Rouméguere, dello Spegazzini e dello scri- vente; di alcuni poi fra detti funghi venne fatto cenno dal Cooke nella Grevillea e dal Thümen nella Hedwigia. Serva questa tenue fatica, col richiamo di un’opera lodevolissima, ma troppo obliata, come un tributo di sincera ammirazione alla me- moria della dotta e modesta Autrice! HYMENOMYCETEE. 1. Clitocybe cyathiformis (Fr.) Qu&l., Agaricus cyathiformis Fr., Lib. Crypt. II, 4, 118 (1832). In arvis graminosis. 2. Pleurotus applicatus (Barscn.) Quél. Agaricus applicatus Batsch, Lib. Crypt., I, n. 19 (1830). Ad truncos et ramos putres Ribis Grossularie. 3. Claudopus variabilis (Pers.) Gill. Agaricus variabilis Pers., . Lib. Crypt., III, n. 221 (1834). Ad terram inter folia etc. 4. Naucoriaarvalis (Fr.) Quél. Agaricus arvalis Fr., Lib. Crypt. III, n. 220 (1834). In arvis inter corticem coriarum — Basidia 25 v8, — 4-sterigmica ; spore 10 v 5-6 ochraceo-ferrugineoe. FUNGHI CONTENUTI NELLE « CRYPTOGAMÆ ARDUENNÆ » 213 9. Marasmius graminum (Lrs.) Berk., Agaricus graminum Lib., Crypt., II, n. 119 (1832). In foliis putridis graminum. 6. Panus stipticus (BuLL.) Fr. Agaricus stipticus Bull., Lib., Crypt., II, n. 120 (1832). Ad truncos exsiccatos. 7. Cantharellus umbonatus (Gur.) Fr., Lib., Crypt. IV, 319 (1837). In pratis uliginosis. 8. Polyporus vaporarius Fm., P. cellaris Lib., Crypt., II, n. 223 (1834). In locis humidis domesticis, Meruli lacrymantis comes. 9. P. Vaillantii DC., Lib. Crypt. IV, n. 321 (1837). Ad radices ar- borum. 10. Grandinia papillosa (Fr.) Thelephora papillosa Fr., Lib. Crypt., I, n. 21 (1830). Ad corticem Pruni Padi ete. 11. Clavaria fastigiata Linx., C. pratensis Pers., Lib. Crypt. I, n. 23 (1830). In pratis inter muscos. 12. C. paludicola Lrs., Crypt. IV, n. 322 (1837). In paludosis apricis — Sporas non vidi. 13. Solenia anomala (Pers.) Fuck., Peziza anomala Pers., Lib. Crypt. III, n. 227 (1834). Ad ramos exsiccatos et ligna putrida. 14. Cyphella albo-violascens (Fr.) Karst., Peziza albo-violascens Fr., Lib. Crypt. II n. 126 (1882). Ad ramos exsiccatos, etc. 15. C. faginea Lre. Crypt. IV n. 331 (1837). In fagetis ad folia dejecta. 16. Corticium quercinum (Pers.) Fr. Thelephora quercina Pers., Lib. Crypt. III n. 224 (1834). Ad ramos Quercus, Coryli. 17. Exidia glandulosa Fr., Lib. Crypt. IV n. 332 (1837) Ad ramos exsiceatos, Socium adest Anthostoma melanotes (Ber. Br.) Sacc. % 18. E. recisa Fr., Lib. Crypt. II, n. 134 (1832.) Ad ramos pu- tres Salicum et Populorum. M. Malpighia, anno I, v. I. Ld LU 214 P. A. SACCARDO : : 19. Merulius tremellosus Scunap., Lib. Crypt. III, n. 222 (1834). Ad truncos quercinos. 20. M. lacrymans Scuuw., Lib. Crypt. IV, n. 320 (1837). Ad ligna putrida locis udis domesticis. 21. Hymenochaets tabacina (Sow.) Lèv. Thelephora tabacina Sow., Lib. Crypt. II, n. 121 (1832), Ad ramos. Coryli et Pruni Padi. 22. H. tabacina (Sow.) Lèv., var. Rusı Thelephora Rubi Lib. Crypt. IV, n. 393 (1837). Ad sarmenta Rubi. 23. Corticium leve (Pers.). Thelephora levis. Pers. Lib. Crypt. I, n. 20 (1830). Ad ramos Populi tremulee. 24. C. cinnamomeum (Pers.) Fr., Thelephora cinnamomea Pers., - Lib. Crypt. II, n. 122 (1832.) Ad ramos Pruni Padi et Coryli. 25. C. ecruleum. (ScHraD.) Thelephora cærulea Schrad., Lib. Crypt. I, n. 22 (1830). In lignis et corticibus putridis. 26. Dacryomvces hyalinus Lis. Crypt. IV, n. 333 (1837). Conidia (paraphyses?) filiformia, dense fasciculata , 80-90 ~ l., basidiis bre- vissimis fulta. Forte non differt a D. succineo, qui sistit statum conidicum Callorie succinec. 27. Tremella indecorata ScHuw., Lib. Crypt. III, n. 234, (1834). Ad ramos Coryli et Aceris Pseudo-Platani. CARPOBOLE ZA. 28. Snhaerobolus stellatus Tong, Lib. Crypt. IV, n. 337 (1837). Ad ligna et culmos Graminum. USTILAGINE A. 29. Ustilago Bistortarum (DC.) Wint. f. BULLATA (Fuck.) Coma Bistortarum Link, Lib. Crypt. I, n. 88 (1830). — In foliis Poly- goni Bistorie. 30. Urocystis Colchiei (ScaLecut) Cooke, Sporisoriun Colchici - ARAN AS: f vt dme Eee e Are PM une ^ S EN. A ai me DR "up Cri ETS à RQ RC ST es UM: pe M ^ N RR gh ; E OT LE LU ES * May m Y e Ft * x A , FM AME MOV à doa DEN EU i y eg FA Seg E ; ENG T FUNGHI CONTENUTI NELLE « CRYPTOGAMÆ ARDUENNE > 215 (Scuzecmr.) Lib. Crypt. II, n. 194 (1832). In foliis Colchici au- tumnalis. | . 81. U. Anemones (Pers.) Rabenh. Var. RanuNcULI. Sporisorium Ranunculi Lib. Crypt. II, n. 195 (1832). In foliis Ranunculi repen- lis. — Var. HeLLeBORI. Cooma Hellebori Lib. Crypt. III, n. 291 (1834). In foliis Hellebori viridis. UREDINEZÆ, 32. Puccinia Senecionis Lis. Crypt. I, n. 92 (1830), P. conglomerata (SrR.) Wint. in foliis Senecionis saracenici. 33. P. annularis (Str.) Wint. P. Scorodonie Link, Lib. Crypt. I, n. 93 (1830). In foliis Teucri Scorodoniw. 34. P. Virgaureæ (D.C.) Lis. Crypt. IV, n. 393 (1837). In foliis Solidaginis Virgaurew. 35. P. Asparagi D.C. Lis. Crypt. III, n. 294 (1834). In caule fo- liisque Asparagi officinalis. 36. P. Bistortæ D.C., Lis. Crypt. I, n. 91 (1830). In foliis Polygoni Bistorta. 37. P. Circææ Pers., Lib. Crypt. III, n. 293 (1834). In foliis Circæcæ luletiance. 38. P. Luzulæ Lis. Crypt. I, n. 94 (1830), P. oMongata (LINK?) Wint. — In foliis Luzul@ vernalis. 39. P. Arenariææ (Scnuuw.) D.C. Cfr. Lib. Crypt. II, n. 158 (1832) Cum Ascochyta Dianthi. — In foliis languescentibus Dianthi barbati. 40. Xenodochus carbonarius ScunEcHT. Lib. Crypt. III, n. 288 - (1834) In foliis Sanguisorbe officinalis. 41. Uromyces Alchemillae (Pers.) Wint, Coma minutum Lib. Crypt. III, n. 292 (1834). In foliis Alchemille vulgaris. 42. U. Serophulariae (Lis.) Wint., Puccinia Scrophulariæ Lib. Crypt. II, n. 193 (1832). In foliis Scrophularie nodosc. 16 P. A. SACCARDO, 43. Melampsora Padi (K. er S.) Wint. I, Urepo, Ceeoma Padi: Lib. Crypt. I, n. 89 (1830), II, MELampsora. Sclerotium areolatum Fr. Lib. Crypt. III, n. 239 (1834). — Ad folia Pruni Padi. 44. M. betulina (Pers.) Tul. Sclerotium Betula Lib. Crypt. IV, n. 336 (1837). Ad folia Betwle albe. 45. Uredo Alliorum D.C. Cœoma Alliorum (D.C. Link, Lib. Crypt. I, n. 86 (1830). — In foliis Allii cujusdam. 46. U. Bistortæ (Lis.) D.C. Coma Bistorie Lib., Crypt. I, n. 87 (1830). — In foliis Polygoni Bistorte. Status uredineus Puccini Bistorta D.C. 47. U. Luzulæ Dzsw., Cœoma Luzule Lib. Crypt. IV, n. 395 (1873). In foliis Luzulæ vernalis. Status uredineus Pucciniæ Luzule. 48. Roestelia cancellata Res., Lib. Crypt. n. 394 (1837). In foliis Piri communis. 49. Aecidium Scrophulariæ D.C., Coma Scrophularie Link, Lib. Crypt. II. n. 192 (1832). — In foliis Scrophularie nodosæ. Status æcidialis Uromycetis Scrophularie. 90. Ae. crassum Pers., Cæoma crassatum Link., Lib. Crypt. I, n. 90 (1830). In foliis ramulisque Rhamni Frangulc. CHYTRIDIEA. 5l. Synchytrium Mercurialis (Lie.) Fuck., Sphæronæma Mercu- rialis Lib. Crypt. III, n. 264 (1834). — In petiolis foliisque Mer- curialis perennis. 92. S. Anemones (D.C.) Wor. Spheronema Anemones (D.C.) Lib. Crypt. II, n. 167 (1882). — In petiolis foliisque Anemones nemorose. MYXOMYCETEA. 53. Spumaria alba D.C. Lib. Crypt. II, n. 179 (1832). Ad gramina et plantas vivas. X FUNGHI CONTENUTI NELLE « CRYPTOGAMÆ ARDUENNE » 217 54. Leocarpus fragilis (Dixs.) Rost., Diderma vermicosum PERS., ` Lib. Crypt. I, n. 76 (1830). — Ad ramulos et ligna. 55. Chondrioderma Michelii (Lrs.) Rost. Didymium Michel, Lib. Crypt. II, n. 180 (1832). 56. C. difforme, (Pers.). Rost. Diderma liceoides Fr., Lib. Crypt. III, n. 276 (1834). Diderma Libertianum Fres. — Ad caules plantarum exsiccatos et folia dejecta. 57. Physarum sinuosum (BurL.) Rost., Diderma valvatwm Fr: Lib. Crypt: IV, n. 376 (1837). — Ad ligna quercina. 58. Trichia chrysosperma (Burr.) D.C. Trichia nitens Pers., Lib. Crypt. III, n. 277 (1834). — In cortice coriario sub dio coacervato. : CENOCOCCEJE. 59. Cenococcum geophilum F R., Lib. Crypt. II, n. 181 (1832). — In humo fagelorum et quercetorum. DISCOMYCETEÆ. HELVELLEAE 60. Mitrula viridis (Pers.) Karst., Geoglossum viride Pers., Lib. Crypt. IL, n. 123 (1832). — Ad terram in fagetis. — PEZIZEAE À 61. Sclerotinia Libertiana Fuck., Peziza Sclerotiorum Lib. Crypt. IV, n. 326 (1837). Ad Sclerotium tectum. : 62. Desmazierella acicola Lrs., Crypt I, n. 24 (1830). Ad folia putrescentia Pini silvestris. 63. Lachnella bicolor (BuLL.) Sacc. Peziza pulchella Pers., Lib. Crypt. IV, n. 327 (1837). In ramis exsiccatis Quercus et Rub. idee. 64. L. calycina (Scnum) Sacc. Peziza calycina Schum., Lib. Crypt. IV, n. 124 (1882). — Ad ramulos dejectos Pini süvestris. 218 P. A. SACCARDO, FUNGHI CONTENUTI EC. 65. L. Nidulus (S. er. K.) Sacc. Peziza Nidulus S. et K., Lib. Crypt. I, n. 25 (1830). — In caulibus siccis Polygonati multiflori. 66. L. Aspidii (Lis.) Sa cc. Peziza Aspidü Lib. Crypt. HI, n. 226 (1834). — Ad folia stipitesque Aspidiî aculeati. 67. L. pulverulenta (Lrs.) Sacc., Peziza pulverulenta Lib. Crypt. II, n. 125 (1832). Ad folia sù Pini silvestris. 68. L. patuia (Pers.) Saec. Peziza patula Pers., Lib. Orypt. n. 225 (1834). — Ad folia dejecta quercina. 69. Helotium herbarum (Pers.) Fr. Peziza herbarum Pers., Lib. Crypt. I, n. 27 (1830). — Ad caules herbarum siccos. 70. H. Vince (Lis.) Fuck. Peziza Vince Lib., Crypt. IV, n. 325 (1837). — Ad folia Vinoc minoris exsiccata. 71. Mollisia mi!lepunetata (Lis.) Saec. Peziza millepunctata Lib. Crypt. II, n. 128 (1832). — Gregaria, pungtiformis, sessilis, globoso- urceolata, tenerrima, albo-hyalina, extus exasperata; ascis (teste Lib. sed ipse non vidi) cylindraceis; sporidiis ovatis. — Ad caules putre- scentes Senecionis Fuchsü. 72. Chlorosplenium aerucinosum (Pers.) De Not. Peziza ceruginosa Pers., Lib. Crypt. IV, n. 228 (1837). — Ad ligna putrida Belule. | 73. Pezicula rhabarbarina ( Berx.) Tul., Patellaria Rubi Lib. Crypt: IH, n. 231 (1834). — Ad sarmenta dejecta Ruborum. 74. Tapesia Chavetiae (Lie.) Fuck. Peziza Chavetiæ Lib. Crypt. I, n. 26 (1830). — in cryptis ad ligna dejecta quercina. 75. Belonidium Aurelia (Pers.) Do Not. Peziza Aurelia Pers., - Lib. Crypt. II, n. 127 (1832). — In fagetis ad ligna et muscos. DERMATEAE / 76. Dermatea Cerasi (Pers.) Fr. Cenangium Cerasi (Pers.) ER. Lib. Crypt. II, n. 130 (1832). — Ad ramos siccos Cerasi. 71. D. Padi Fr. Cenangium Padi Fr. Lib. Crypt. II, n. 131 E (1832). — Ad ramos siecos Pruni Padi. AS $ ox DI ALGUNE ExNTIORLLE A OE A 78. Tympanis conspersa Fr., Lib. Crypt. IT, n. 129 (1832). Ad ramos Piri Mali. 4 79. Scleroderris ribesia (Pers.) De Not. Cenangium Ribis Fr., Lib. Crypt. IV, n. 330 (1837). — In ramis exsiccatis Ribis rubri. 80. Ciboria firma (Pers.) Fuck., Peziza firma Pers. Lib. Crypt. III, n. 228 (1834). — Ad ramos quercinos. (continua). Di alcune lenticelle fogliari — Nota di A Borzi. (Tav. V, B). ' n |. Di formazioni sugherose a mo’ di verruche, di pustule, di plac- che, di righe ecc. dipendenti da organi di natura fogliare, oa dirit- tura proprie a foglie, abbondano gli esempi. Dallo Stahl, dal Poulsen, da Haberlandt e specialmente dal Bachmann ('), sono stati raccolti e descritti parecchi casi di dette produzioni su foglie di Angiosperme e persino su quelle delle Ginnosperme. Io non ho avuto l occasio- ne di occuparmi diffusamente di cotesto argomento; ma nei pochi casi osservati e dalle indicazioni contenute nei citati lavori, par- ‘mi si debba ammettere che quelle produzioni non abbiano sempre un significato fisiologico ben spiccato: sui piccioli di Acer Pseudopla- tanus, di Sambucus nigra e racemosa ecc., la formazione di placche sugherose assume i caratteri di un fatto puramente accidentale. Forse lo stesso non potrà dirsi negli altri casi citati dal Bachmann in cui le emergenze sugherose appariscono costantemente sparse sulla lami- na fogliare. Per potere assegnare allora a quest’ ultime formazioni i caratteri e l'ufficio di lenticelle mancano però dei dati sicuri (1) In PaixcsHEIM's, Jahrb. f. wiss. Bot., XII, pag. 191-236, con 2 tav. à 220 - A. BORZI, circa ai rapporti di essi cogli stomi. Uno studio alquanto diligente — che potei fare sullo sviluppo delle verruche di sughero delle foglie. di Camellia japonica e su’ piccioli di Aralia non lasciano alcun dub- bio su tali relazioni; sicchè dobbiamo concludere che il fenomeno della formazione di vere lenticelle, identiche a quelle rameali, si manifesti anche in organi d’ indole fogliare. | Ecco pertanto un breve cenno sui risultamenti di tali ricerche. — La presenza di pustule sugherose sulle foglie di Camellia è stata E anche avvertita dal Bachmann. Questo botanico descrive peró ed indica siffatte produzioni come particolari della Camellia axillaris \ senza nulla accennare alla genesi ed alle relazioni di esse cogli stomi. Tali formazioni rinvengonsi altresì sulla pagina inferiore delle foglie di C. japonica comprese le sue numerose varietà coltivate e si presentano sotto forma di puntini nericci, visibili, con un podi 3 attenzione, anche ad occhio nudo, distribuiti senza alcun ordine, tanto fra le anastomosi dei nervetti laterali e su questi, quanto lungo il nervo mediano e presso alle dentellature del margine. Il picciolo. e i rami giovani appariscono costantemente privi di coteste pro- PE AS duzioni. Sono di forma rotonda e lievemente sporgenti sul livello — | della pagina inferiore delle foglie; il loro diametro varia da 0,01 a. 0,099, Quando si fanno delle sezioni attraverso lo spessore delle foglie, * in modo che il taglio passi per il mezzo di una lenticella, questa | presenta i medesimi caratteri che sono stati indicati dal Bachmann per le verruche sugherose di C. axillaris. La superficie esterna della lenticella si presenta leggermente convessa ed emergente sulla superficie della foglia (Tav. V, B, fig. 4). Il contorno apparisce inter- rotto verso il mezzo, quasi vi fosse colà praticata una irregolare fenditura più o meno profonda. L'aria, della quale cotesto spazio è costantemente ripieno, rende ai preparati una notevole opacità in modo che assai difficile riesce lo studio degli elementi che circui- dr E iii ta oF e " » scono la cavità: Se la sezione è ben fatta e tutte le precauzioni sono state prese per: allontanare l'aria dallo interno della lenticella, ac- cadrà di notare, sui. margini della fenditura, gli avanzi delle due cellule stomatiche, fortemente spostate e talora anche deformate, per la seguita formazione di sughero a spese degli elementi soggiacenti. Il contorno interno della lenticella 0, per meglio dire, la base di. essa è fortemente concava rispetto al profilo superiore. L'intiera lenti- cella si protende fino a = dell'intiero spessore della foglia, almeno nei casi di massimo volume. Tutti gli elementi appariscono evidente mente soverificati; il contenuto loro ha l'aspetto d'una sostanza densa- mente rappresa e di color bruniccio. Gli elementi interni, che formano il contorno della cavità, non presentano una disposizione regolare; E .. " a. » . a sono relativamente ampii e con pareti sottili; gli altri appariscono situati in istrati parallelamente al contorno basale della lenticella e sono quindi fortemente schiacciati in questa direzione e di forma tabulare. Le pareti di essi hanno un certo notevole spessore; non ‘ostante il loro ordinario colorito biancastro, dànno la reazione della | sostanza sugherosa. Le descritte produzioni sugherose, raggiunto un certo volume, e precisamente quelle dimensioni massime dianzi indicate, non sono . suscettive di ulteriore accrescimento. I precedenti dati anatomici si riferiscono appunto a verruche pervenute a compiuto sviluppo. Un esame di esse nelle primissime condizioni di svolgimento, ci permette in maniera sicura di rilevare ogni eventuale loro relazione cogli stomi. = , Esaminando delle foglie giovanissime al momento in cui svol- gonsi le gemme, o tuttora raechiuse dentro queste, manca in esse ogni traccia, visibile ad occhio nudo, di verruche sugherose. In quello stadio l'epidermide della foglia apparisce in via di rapido sviluppo in superficie. Le cellule, abbondanti di protoplasma, provviste di sottili pareti, seguitano a seindersi. La formazione degli stomi è accennata in tutti i possibili graduali stadii (Tav. V, B, fig. 1). Fra mezzo ad un numero eccessivamente grande di stomi nascenti * c 222 - A. BORZI, + .. alcuni ne scorgiamo sparsi qua e là quasi ad uguali distanze, i quali, E per le dimensioni loro maggiori e per la struttura, presentano tutti i caratteri d'una difinitiva e normale costituzione. Lo stacco fra questi e gli altri che vi s'interpongono è notevole. Seguendo lo sviluppo dell'epidermide fino al completo suo differenziamento par- 2 rebbe assodato questo fatto, che nelle foglie di Camellia japonica la formazione degli stomi effettuisi in due tempi diversi, od almeno = più precisamente esisterebbero due sorta di stomi, differenti se non z : altro dal punto di vista fisiologico; gli uni si formano assai di È buon’ ora ed esercitano la loro funzione durante le prime fasi della d vita della foglia; gli altri raggiungono piü tardi il loro completo E. sviluppo e sono destinati a compiere il loro ufficio di moderatori della traspirazione durante la vita normale definitiva dell'organo. Al tempo in cui gli stomi della.prima forma appariscono bell'e costituiti, gli elementi epidermici generatori degli altri presentano ea appena le prime tracce di segmentazione per la costituzione delle cellule ausiliarii dello stoma. A misura che questo si forma, gli stomi primordiali, divenuti verosimilmente inutili o soverchi per il man- tenimento della funzione traspirativa in proporzioni adequate ai bi- sogni dell'organo, vengono rimarginati e ostruiti in maniera definitiva. Ciò si effettua colla formazione di un cuscinetto sugheroso a spese degli elementi che circuiscono lo stoma e la cavità sottostante. Ne nasce quindi una vera lenticella. 3 0 4 elementi epidermici circostanti alle due cellule di chiusura dello stoma (fig. 1, 4). Questi elementi, per quanto assai stretti, si sparti- scono subito trasversalmente (nel senso radiale rispetto al centro dello stoma); i nuovi segmenti, dopo essersi convenientemente ingranditi ed allargati, tornano a suddividersi in direzione longitudinale {tangenziale relativamente al centro dello stoma). Questo processo di divisione tangenziale si ripete parecchie volte alternandosi talora con sparti- zioni radiali. Gli elementi prendono una forma tabulare e la parete loro assume una tinta brunastra, mentre le due cellule stomatiche . La formazione delle lenticelle fogliari di Camellia comincia dai | vengono forzate « e sospinte. in Mt Wales anche quest tito, in ia seguito al rapido moltiplicarsi degli elementi epidermici circostanti i e È DR à rimangono sopraffatte e spinte in basso. Quasi contemporaneamente al deseritto processo, le cellule del mesofillo, limitanti la cavità stomatica, si dividono nel senso paral- lelo alle pareti di queste, e, per ripetuta segmentazione, dànno ori- gine a parecchi strati di cellule sugherose. Naturalmente i segmenti derivati prendono una forma tabulare, ed hanno le pareti di un colore brunastro, almeno i primi formati. Anche da principio le mem- brane cellulari sono esili, indi s'inspessiscono; il contenuto si rap- prende in una massa densa bruniccia. La formazione del sughero è evidentemente centripeta. Da quanto si è detto, evidenti appariscono i rapporti di coteste produzioni sugherose cogli stomi; esse non sono che formazioni de- stinate a ostruire e rimarginare l’ apertura lasciata attraverso l’ e- | pidermide da uno stoma, e possono acconciamente ritenersi identiche; _ colle note lenticelle rameali di molte altre piante legnose. La Ca- melli porgerebbe quindi il primo esempio di lenticelle generate su | foglie: fatto assai importante se considerasi che di vere lenticelle non esiste alcuna traccia sui rami della stessa Camellia. La foglia presso queste piante è il solo organo suscettivo di prender parte. ‘alla funzione traspirativa mediante i numerosi stomi dei quali è . attraversata la epidermide della pagina inferiore, essendo i rami ‘interamente privi di questi ultimi organi. D'altra parte la precoce formazione di un periderma spesso, coriaceo, perfettamente incapace di essere attraversato da’ gas, esclude ogni sospetto che la traspi- - razione possa, anche in esigue proporzioni, effettuarsi per mezzo dei rami. Se le descritte produzioni sugherose delle lamine fogliari di altre piante presentino più o meno vicine analogie con queste della Ca- mellia japonica, resta ancora argomento di nuove ricerche. 224 Sow KT BORE Sulle foglie di Aralia papyrifera le produzioni sugherose sono circoscritte alla base del picciolo, compresa la guaina. Esse hanno | vistose dimensioni potendo raggiungere una lunghezza di 5-7 mill. Sono in forma di emergenze bruniccie, pulviniformi, ellissoidi, bislun- ghe, o lineari-bislunghe, estese nel senso della lunghezza dell' organo. La lor presenza à un fenomeno costante in tutte quelle foglie assai sviluppate in larghezza, e provviste di lungo picciuolo quali si ri- sconirano in piante dell'età superiore ai quattro anni cresciute vi- gorose in piena terra (!. Quanto alla struttura nulla di notevole esse presentano. Constano di un sughero assai poco resistente i cui elementi più vecchi (esterni) facilmente sgretolansi e si staccano. Essi sono disposti in strati parallelamente alla superficie del picciolo; hanno da principio una forma schiactiata, tabulare; indi diventano cubici o parallepipoidei, conservando però sempre la parete esile e di color brunastro; non presentano alcuna traccia di contenuto. La dipendenza di sì fatte produzioni dal parenchima lacunoso del picciolo e più particolarmente dagli stomi, è facile a dimostrarsi. Esaminato il picciolo di una foglia adulta ed ormai completamente spoglio di quella copiosa peluria fulva onde ne apparisce rivestito allo stato giovanile, osserviamo come la sua tinta fondamentale ver- diecia pallida, rimanga qua e là interrotta da piccole areole di un colorito verde più intenso, aventi una forma lineare od oblunga e distribuite in righe lungo il percorso dell’ organo. La forma di coteste macchiette tende a divenire sempre più allungata verso l apice del picciolo, mentre si accorciano progredendo verso il basso. Anche sulle guaine appariscono più brevi e di forma ellissoide od (1) Nell'Orto botanico di Messina esiste un esemplare di questa pianta che, pervenuta alla età di 5 anni, misura un'altezza di 2,50 metri. Le ampie foglie che ` adornano la sommità del fusto, possiedono una lamina: di 0,80 em. di lunghezza. Il picciolo misura 0,60 cm.. Il diametro del fusto importa 7 em. Su questo esem- plare veniva precisamente attinto il necessario materiale per le ricerche delle quali è qui parola. us Quindi la te ESRI il Died di bolsi sempre più verso la base, e le dette areole prendono una tinta scura che si accosta quasi al nero. L’ esame microscopico ci rende agevolmente conto della natura di cotesti punti. Essi rappresentano delle regioni di parenċhima clorofillaceo, traspiratore e come tali siffatte masse sono provviste nel loro interno di meati aeriferi, che al di sotto . della epidermide s' ingrandiscono per costituire la cavità respiratoria di alcuni stomi. Mentre il picciolo è rivestito da una spessa fascia collenchimatica assai resistente, coteste speciali regioni di paren- chima vi s’intromettono e interrompono tratto tratto la continui- tà di questo tessuto. Da principio il collenchima contiene grande copia di clorofilla, ma col tempo questa sparisce, come ce lo dimo- stra il decoloramento del picciolo verso la sua base, mentre la so- stanza verde contenuta negli elementi del parenchima traspiratore dei descritti punti assume una tinta rossa vinosa pari a quella che la suol prendere la clorofilla di alcune foglie vecchie di alcuni alberi poco prima della loro caduta Cy In sostanza, sui piccioli e sulla guaina delle foglie di Aralia papyrifera Y apparato della traspirazione trovasi circoscritto a certe limitate regioni che si differenziano sotto forma di areole Bu 0 meno estese nel senso della lunghezza dell’ organo. L’ epidermide del picciuolo, provvista di spessa coticola, assai resistente e perfet- tamente priva di spazi intercellulari in tutte le parti occupate dalla fascia collenchimatica, dà conseguentemente luogo in tali punti alla formazione di stomi. Questi sono più tosto grandi, in picciol numero e allineati in serie sporgendo sulla superficie dell’ epidermide. La sottoposta cavità respiratoria è relativamente angusta e comunica regolarmente colle interne lacune, anch’esse’assai strette, che si frap- pongono tra gli elementi del restante parenchima. Le descritte regioni di parenchima traspiratore non oltrepassano gran fatto il livello inferiore della fascia collenchimatosa e presen- (1) Più precisamente siffatta colorazione è dovuta ad antociana. MB — i A. BORZÌ, tano, sulle sezioni trasversali, una forma pressochè semicircolare. Esse constano nella parte loro di massimo spessore di 10-12 strati di elementi isodiametrici, cui si frammettono dei brevi condotti e lacune resinifere e delle cellule a druse di ossalato calcico. Quanto si è detto è necessario per comprendere la origine delle indicate emergenze sugherose di Aralia. Esse sono esclusivamente dovute a totale soverificazione delle descritte regioni stomatifere dei piccioli e delle guaine fogliari. Il processo ha luogo lentamente a partire da un punto qualunque del parenchima sottoposto all’ epi- dermide. In tutti i casi sono sempre le cellule soggiacenti allo strato epidermico, sieno pur prossime o non alle cavità respiratorie di uno stoma, che acquistano la proprietà fellogenica e si dividono ripetu- tamente con tramezze parallele alla superficie dell'organo, generando degli strati di sughero in via centripeta. Questo processo continuasi indefinitamente finchè dura la foglia e mentre il cuscinetto sughe- roso si estende in superficie, elevasi dalla sua base, spingendo e forzando la soprastante epidermide che infine si stacca. La origine di tali produzioni sugherose non può lasciare alcun | dubbio quanto al loro fisiologico significato. Esse evidentemente si comportano come le lenticelle servendo da moderatori della traspi- -raziomb, col limitare e restringere il potere traspiratorio dell'intiero organo. Dal punto di vista morfologico, non differiscono anche da quest’ ultime formazioni essendo generate, come s'è visto, per so- verificazione degli elementi circostanti ad una cavità stomatica. No- tevole però è questo fatto, che mentre in via ordinaria le lenticelle nascono isolate sulla scorza al disotto di uno stoma, nel caso nostro esse ripeton la loro origine contemporaneamente dal parenchima sottostante a parecchi stomi. Ogni verruca soverosa delle foglie di Aralia papyrifera sarebbe, morfologicamente considerata e rispetto alle ordinarie lenticelle delle altre piante, l'aggregato di alquante lenticelle. Nè ciò si può attribuire alla circostanza che gli stomi si trovino sopra una superficie assai ristretta. In fatto essi giacciono alquanto discosti gli uni dagli altri; inoltre capacità di soverificarsi possiedono tutti gli elementi del parenchima subepidermoidale anche RO A Sepa PARA TS y TOR UI ANE NUNT ni eiu E, i i Rod | non immediati alle cavità stomatiche: dal che dipende cotesto = 1: tevole sviluppo dei descritti cuscinetti sugherosi. d | Identica costituzione e origine possiedono le lenticelle del fusto di Aralia papyrifera, dappoichè anche la scorza di questo organo presenta gli stessi caratteri anatomici del parenchima corticale dei - | piccioli. Er Sul fusto le lenticelle compariscono assai di buon’ora e raggiun- gono in pochissimo tempo dimensioni notevoli, specie in ispessore, conservando una perfetta indipendenza dal circostante periderma. Su a . fusti aventi un diametro alla base di 5 cm. ho riscontrato lenticelle | | . . misuranti una lunghezza di 12-15 mill. su 3-5 mill. d'altezza. Pella struttura e formazione tali produzioni sono identiche a quelle de- scritte dei piccioli e porgerebbero il primo esempio di lenticelle differenti da quelli comuni rameali. \ Nell’Aralia Sieboldti si osservano produzioni sugherose identi- che a quelle di A. papyrifera. Le sole differenze consistono nelle minori dimensioni e nella forma circolare che sogliono assumere. Esse hanno del resto la medesima origine. SPIEGAZIONE DELLA TAVOLA V, B. Camellia japonica L. ( =), Fig. 1. Epidermide di foglie nascenti, con due stomi marre a cellule ausiliari (a) in "e ^ di- Cri visione per la costituzione della lenticella. Gli stomi tivi ali (s) sono app dalle rispettive cellule madri. Fig. 2. Sezione attraverso una lenticella nascente. Le cellule ausiliari, concorrenti a formare la lenticella, sono provviste di spessa cuticola ; Fig. 3. Lenticella adulta vista di sopra. . Fig. 4. Sezione attraverso una lenticella vecchia; $, cellule stomatiche. f 228 RASSEGNE Rassegne G. Klebs: Ueber die Organisation der Gallerte bei einigen Algen und Flagellaten. — Nelle Unters. aus dem bot. Inst. in Tü- bingen, Bd. II, pag. 333-418; con 2 tav. doppie. Questo lavoro contiene i risultamenti di una serie di accurate ricerche intorno alla organizzazione ed origine di quelle produzioni gelatinose che tanto frequenti occorrono, in forma di stipiti, guaine, inviluppi ecc., presso molte Alghe e nei Flagellati. Esso colma una vasta lacuna da un pezzo esistente nelle nostre cono- scenze su tale argomento, imperocchè i più diligenti e minuziosi lavori sulla morfologia di tali organismi non hanno finora che troppo superficialmente trattata sì fatta quistione o l’ hanno addiritura posta in disparte. Chi legge questo ‘importante scritto rimane anzi tutto colpito dei numerosi ed abilissimi espedienti mierochimiei dei quali l' A., con mano esperta, ha saputo trar vantaggio nelle sue estese ricerche. Ci rincresce di non poterci formare con qualche particolarità su ciò: la mole del lavoro e’impone di non allontanarei da’ limiti di una certa generalità. Nelle Zignemacee (Zygnema sp.) la guaina gelatinosa cha involge le cellule, è una produzione del tutto indipendente dalle pareti di queste, un vero organo a sé, costituita da una sostanza fondamentale pochissimo rifrangente e indifferente | all’azione dei reagenti coloranti e da un'altra per contro suscettiva di assorbire avidamente i colori di anilina (verde e azzurro di metile, vesuvina), di contrarsi e che differenziasi sotto forma di sottili bastoncini. Quest’ ultima sostanza inoltre manifesta una certa tendenza ad assorbire superficialmente i composti ossidati di ferro, di allumina e di cromo; trattata con peptone-glucosico (soluzione all’ 1 % di glucosio e 0,5 di peptone) si deposita in forma di corpo azotato. Ambo le due sostanze si possono separare mediante azione dell’acqua bollente, del cloruro di zinco jodato; allora la materia fondamentale della tunica gelatinosa rimane intatta, mentre l’altra vien disciolta. L'acido cloridrico scioglie la guaina gelatinosa; non così le pareti cellulari. La guaina stessa, qualora si formino all’interno di essa alcuni precipitati, (fosfato calcico, solfato di zinco e di cadmio, e di piombo, arseniuro di piombo, acido molib= dico, fosforico e cromico, fosfato d’allumina, ecc.) separasi interamente dalla Pa F4 RASSEGNE 229 cellula insieme ai precipitati medesimi; si gonfia, sciogliendosi in numerose bolle od in ampio sacco, oppure, dilatandosi, si spezza e scompone in lacinie. Il precipi- tato non agisce chimicamente, soltanto le sue particelle esercitano un'azione fisica. Mentre avviene il rigonfiamento della guaina, la materia del precipitato, da principio omogeneamente dispersa in seno alla gelatina, viene espulsa e respinta verso la periferia, ove s' accumula rivestendo la superficie delle numerose mem- branelle o bolle o creste gelatinose. Importante è il fatto che soltanto al descritto fenomeno di rigonfiamento prende parte la sostanza colorabile della tunica gelatinosa. Quanto alla origine di quest'ultima nelle Zignemacee, il sig. Klebs, ritiene che essa non derivi dagli esterni strati della parete cellulare, ma sia invece se- gregata direttamente dal citoplasma. Ciò è dimostrato da ragioni non solo chimi- che, ma anche dal modo particolare di accrescimento, il quale presso la parete stessa compiesi per apposizione giusta le nuove ricerche dello Schmitz e dello Strar- burger. E qui piacemi richiamare l’attenzione del lettore sopra talune esperienze molto istruttive istituite dal Klebs allo scopo di approfondire meglio cotesta qui- stione e che, porgono in maniera decisiva una brillante conferma di tale principio. Se si coltivano dei filamenti di Zygnema in una soluzione all’ 1 ?/, di tar- trato di ferro si forma all'interno delle cellule un deposito granuloso di color nero, che riveste l'interna superficie della parete. Si può ottenere lo stesso effetto sostituendo al tartrato di ferro de’ sali di piombo, di uranio o di alluminio, e fa- cendo vegetare l'alga in debolissime soluzioni di tali corpi. La presenza di tali granulazioni non altera per nulla le condizioni di accrescimento e di vita dell’ or- ganismo, che seguita a svolgersi nella maniera normale; le cellule si dividono e le pareti s'inspessiscono. Se lo accrescimento di queste avesse luogo secondo la vecchia teoria del Nägeli, cioè per intussuscezione, i granuli, a misura che la pa- rete si accresce per deposito di nuova materia cellulosica, dovrebbero costan- temente restare accumulati sulla faccia interna e rinvenirsi quindi ad una certa notevole distanza dal contorno esterno della parete medesima; ma questo non avviene: i detti granuli invece in corso di vegetazione veggonsi spostati ed allon- tanati dalla lor sede primitiva e, coinvolti nella sostanza della membrana, giacciono ad una certa distanza dalla faccia interna della parete. Ciò evidentemente dipende dallo essersi la parete accresciuta per aggiunta di nuove lamelle cellalosiche a quelle preesistenti. In tal modo il descritto deposito di materia granulosa nerastra costituisee un indice sicuro per determinare la maniera di accrescimento della parete cellulare (1). (!) Cotesta semplicissima esperienza è di una grande importanza pratica e credo se ne possa trarre utile partito nello insegnamento. 15. Malpighia, anno I, vol. I. 230 RASSEGNE Durante lo incremento in superficie della parete cellulare la tunica gelatinosa si accresce pur essa coi nuovi materiali che le provengono dal plasma. Questi debbono evidentemente attraversare la parete cellulare. Esperimentalmente ci si può accertare di ciò recidendo un filo di Zygnema, componendolo nei singoli elementi. In tali cellule la tunica gelatinosa manca sulle membrane trasversali; dopo 24 ore circa si può osservare in tali regioni scoperte la formazione e secre- zione di uno strato di materia gelatinosa, restando del tutto intatta e immutata le parete in corrispondenza di quei punti. Qualche indizio materiale del passaggio. della sostanza gelatinosa attraverso la parete cellulare ci sarebbe fornito da un'altra considerazione. Il protoplasma delle cellule di Zygnema contiene numerose vessi- cole di materia tanniea, capaci di assorbire taluni colori d'anilina ; la base di tali corpi è una sostanza gelatinosa, verosimilmente quelle medesima destinata a co- stituire la tunica esteriore delle cellule di Zygnema. Tali vescichette, trattate col violetto di metile, si. gonfiano e coloransi; quelle che giacciono verso le periferia del protoplasma veggonsi allora penetrare all’interno della parete ed in parte attraversarla venendo a sporgere sulla superficie di essa. Quello che si è detto per le produzioni gelatinose delle Zignemacee vale an- che in generale per quelle delle Desmidiacee. La gelatina è qui pure un prodotto di secrezione, indipendente dalla parete. Spesso questa contiene nel suo seno dei granuli di ossido di ferro; mentre la tunica gelatinosa ne manca affatto. Sovente esistono lungo la parete delle speciali areole destinate alla secrezione della ge- latina. Presso altri gruppi di Alghe si osservano delle produzioni di gelatina ora assai svariate per costituzione ed origine ed ora molto somiglianti a quelle della Coniugate; cosi p. e. nella Chætaphora endiviæfolia, e nella Sphorozyga mucosa, Klebs n. sp. La tunica gelatinosa del CAroococcus helveticus è costituito da una materia capace di rigonfiarsi ed omogenea. Nella Glæocystis ampla V invi- luppo si compone di successivi strati di materia cellulosiea e gelatinosa che si alternano fra di loro; questi ultimi non si gonfiano gran fatto, nè sono suscettivi di respingere qualsiasi precipitato. Lo stipite di alcune Diatomacee (p. e. Gomphonema) è formato da una materia gelatinosa, di cui la densità cresce verso lo esterno, poco suscettivo di gonfiarsi e che si colora intensamente per azione dei colori di anilina. Detta materia è indipendente da quella della parete dalla quale anche si distingue per essenza di acido silicico. Lo stipite si accresce per aggiunta di nuova materia gela- tinosa. Le produzioni gelatinose delle Volvocinee si comportano in maniera differente. Suscettive di gonfiamento sono quelle del G/comonas ovalis Klebs, meno quelle di Pandorina; pochissimo gli inviluppi di Gonium ed Eudorina. Distinta risalta 59 PA la struttura a bastoncini. della gelatina di Pandorina e Gonium, meno quella degli inviluppi di Ewdorina; omogenea apparisce la gelatina di Glæomonas. I Volvox hanno una struttura particolarissima. I singoli individui di una co- lonia adulta mancano di propria membrana e giacciono immersi in una comune massa gelatinosa che riempie interamente | interno della sfera. Cotesta gelatina è attraversata da sottili cordoni di una materia più densa e resistente. Verso la periferia scorgesi una membrana a contorno poligonale distinto, dovuta alle origi- ‚narie pareti delle singole cellule. L'impiego di materie coloranti, in soluzioni assai allungate, rende visibile presso alcune forme di Flagellati un' esterna tunica gelatinosa. Ed è in questo caso evidente che tale produzione dipenda direttamente dall’ attività del protoplasma. La secrezione ha luogo sotto forma di corpi filamentosi, diritti, curvi o più o meno allungati; ciò almeno nella Euglena sanguinea. Presso altri Flagellati, p. e., quelle forme che vivono aggregate in colonie, la gelatina è costituita da una so- stanza fondamentale, dentro cui stanno immersi dei corpuscoli granulari più densi. Ambo queste sostanze si colorano in presenza dei reagenti di anilina. La colora- zione brunastra o nera di siffatta colonia è dovuta a deposito di ossido di ferro. Bonzi. E. Belzung: Sur ia formation d’amidon pendant la germination - des scléroles des champignons. — Bull. Soc. Bot. de France, i. XXXIII, p. 199, Studiando lo sviluppo dell'amido nella germinazione degli albumi di Ricinus communis e di Pinus Pinea staccati dall’ embrione, l’ A., vista la grande rassomi- glianza di struttura e di contenuto che esiste tra un albume e uno sclerozio, ha pensato che poteva accadere qualcosa di simile nella germinazione di questi, ed ha intrapreso delle ricerche che gli hanno dato risultati importantissimi. Per ora s'è limitato agli sclerozi di Claviceps purpurea e di Coprinus ster- corarius. Il contenuto di questi serbatoi nutritizi è fatto, in quest*ultimo, unica- mente da granuli proteici o leuciti di riserva, mentre nella Claviceps ci sono leuciti e goccie di grasso. Or bene, dopo 10 o 12 giorni di germinazione, sia che si tengano alla luce, come nell'oscurità, incomincia la digestione dei granuli pro- teici, cioè ciascun d'essi sf risolve in una quantità di minutissimi granellini che sì trasformano man mano in amido, e si hanno tutti i gradi di passaggio, da quelli che si colorano ancora in giallo col jodo, a quelli che assumono il più bel color violetto. Questi granelli amilacei provengono dallo sdoppiamento della so- us a RASSEGNE stanza albuminoide dei leueiti, e pare certo che durante la germinazione, non si formano nuovi leuciti amilogeni, ma vengano soltanto scomposti i preesistenti. Questi fenomeni sono affatto nuovi, perché, sebbene si fosse già sospettata la formazione di amido nei funghi, è la prima volta che ne viene segnalata la re- golare formazione in modo irrefutabile. C. AVETTA. Van Tieghem Ph. et Douliot: Sur la polystelie. — Annales Scienc. Natur. (Botan.) VIIe Sér., t. III, 1886, p. 275-322, av. 3 pl). Gli autori chiamano stela (rar 7, colonna) l'insieme dei fasci conduttori , siano essi semplici (cioè costituiti da una sola porzione del fascio, vascolare 0 cribroso), siano doppii (cioè formati dalle due parti intimamente associate: fasci libero-legnosi) e del tessuto congiuntivo che li rianisce, col proprio periciclo e colla propria PEA Allora si possono avere, per quanto riguarda la dispo- sizione del sistema conduttore vascolare, tre casi, che possono però procedere l'uno dall'altro e presentare le forme intermedie, cioè: 1° monostelia , quando i fasci, semplici o doppi, sono raggruppati in uno o più cerchi concentrici attorno all’ asse del membro in cui si trovano e sono riuniti da un congiuntivo, di cui la parte centrale forma il midollo, la porzione interposta ai fasci i raggi midollari e la regione esterna il periciclo; costituiscono insomma un cilindro centrale circondato alla sua volta dalla corteccia, da cui è separato dall’ endodermide. La presentano tutte le radici, ad eccezione di quelle delle Licopodiacee, la maggior parte dei fusti delle Fanerogame, il picciolo delle foglie delle Cucurbitacee, Solanacee etc. 20 polistelia, quando i fasci si riuniscono in parecchi cerchi attorno a diversi assi, in modo da costituire tanti cilindri centrali distinti, forniti ciascuno del proprio midollo (talora assai ridotto), dei raggi midollari, di periciclo e di endodermide, e rivestiti tutti da una corteccia comune. Si riscontra nel fusto delle Auricula, delle Gunnera, della maggior parte delle Felci, delle Marsiliacee, Selaginellacee, Licopodiacee ete., nel picciolo di molte Felci; nella radice delle Licopodiacee : 30 astelia, quando i fasci sono isolati, non riuniti in cilindro centrale, e eiascuno avviluppati da’ una endodermide particolare, e tutti immersi nella massa del tes- suto fondamentale del membro, non distinta in corteccia e congiuntivo. La tro- viamo nel fusto delle Ninfeacee, in diversi Ranuncoli, Anemoni, Ficaria, Caltha etc. nel lembo delle foglie; spesso nel picciolo (Composte, Umbrellifere, Conifere etc.). Gli Autori si occupano in questo lavoro specialmente delle polistelia, riassu- mendo tre lavori pubblicati questo stesso anno nel Bulletin de la Société bota- nique de France. Essi la riscontrarono e studiarono nel fusto, nella foglia e nella radice. RASSEGNE OCT MM La polistelia del fasto è molto rara nelle Fanerogame , conoscendole finora in due soli generi (Auricula tra le Primulacee e Gunnera tra le Aloragee), che pure offrono delle eccezioni; è invece frequente nelle Crittogame vascolari, La polistelia del fusto può presentarsi in tre modi diversi. Nel primo la divi- sione progressiva della stela (alla quale si deve la polistelia) ha luogo all'interno della corteccia comune, senza apparire all'esterno; il fusto rimane, cioè, indiviso (Auricula e Gunnera, maggioranza delle Felci). Nel secondo ogni biforcazione della stela è seguita tosto dalla divisione corrispondente della corteccia, cosichè il fusto subisce nella sua totalità una serie di biforcazioni ripetute, e quindi, ben- chè ogni ramo sia monostelico, il fasto è nella sua totalità polistelico (Lycopodium, Psilotum, certe Selaginella ete.). Nel terzo modo infine si ha ancora biforcazione della stela e divisione della corteccia, ma quest'ultima si fa più tardivamente della prima, cosichè ogni ramo contiene più stele (molte Selaginella). Nel primo caso, quando cioè il fusto polistelico resta indiviso, le stele si ana- stomizzano più o meno a rete, ed allora la struttura può essere dialistela, se le maglie delle reti sono grandi e ravvicinate, cosichè sulla sezione trasversale le stele si mostrano per lo più isolate; ovvero gamostela, se le maglie sono piccole ed allontanate, cosichè le stele nella sezione trasversale si trovano riunite ad arco od anche ad anello completo. In quest'ultimo caso l’ apparenza monostelica è smascherata dalla presenza di endodermide, periciclo, porzione cribrosa e porzione legnosa tanto nella faccia esterna che su quella interna dell’ anello. Bisogna distinguere la vera polistelia da due casi, in cui è apparente. Nelle piante, nelle quali i rami sono più o meno concresciuti col fusto, una sezione trasversale ci presenta due o tre stele, delle quali una sola assile. Il fusto pare allora polistelico; ma quelle laterali non sono che le stele non ‘ancora isolate dei rami concresciuti (rizoma di Acorus gramineus, organi appiat- titi di Phyllocladus, Xylophylla ete.). Così pure nel fasto di diverse Melastomacee e di certi Sedum la corteccia presenta dei cordoni vascolari a struttura concen- trica col legno centrale. Essi però non sono stele, ma fasci isolati. Così ancora nel fusto angoloso di certe Sapindacee la sezione trasversale mostra parecchi cor- doni vascolari negli angoli; ma essi sono dei prodotti secondarii, e la struttura primaria rimane sempre monostelica. Gli Autori entrano quindi in minuti particolari relativamente alla polistelia del fusto. Non potendoli seguire in questo esame, mi limito ad accennare ad alcuni | fatti principali. Esaminate 114 specie di Primavere, furono condotti al risultato che vi è in queste Primulacee perfetta concordanza tra la struttura ed i caratteri esteriori, cosieché viene rimessa in onore la distinzione, già fatta dal Tournefort, dei generi Primula ed Auricula, le prime avendo fusto monostelico, le seconde polistelico (e non astelico, come vorrebbero Kamienski e De Bary). Le Primula, Hi se Sed RASSEGNE a seconda della conformazione del loro apparecchio vegetativo e la struttura del loro fusto e delle loro radici, sono distinte in tre sezioni (sinenses, cortusoides, officinales), le quali, salvo pochi spostamenti confermati del resto dai caratteri esteriori, corrispondono alle sezioni stabilite dal Duby. Le 64 specie di Auricula studiate vengono alla loro volta raggruppate, secondo il numero, la forma e la disposizione delle stele nel fusto adulto, in quattro gruppi reptantes, ursine, fa- i rinasce, japonicæ), ponendo a loro posto forme, che Duby ed i sistematici avevano — — È messo in sezioni, dove stavano a mal agio. Nelle Gunnera i cordoni vascolari distinti nel fusto non sono, come vollero Reinke e De Bary fasci isolati a struttura concentrica col legno all'interno; ma vere stele sprovviste di regola di midollo. H fusto è adunque polistelico e differi- sce assai da quello delle Monocotiledoni, col quale lo avvicinava per la sua strut- tura il Reinke. Anche qui il numero e la disposizione delle stele à diverso nelle differenti specie. Tutte però hanno la medesima struttura. Dalle stele partono i cordoni fogliari che sono pure stele, a differenza delle Auricula, in cui sono fa- sci isolati. Anche il peduncolo fogliare è polistelico nelle Gunnera, mentre è mo- nostelico nelle Auricula. La disposizione dei cordoni vascolari delle Felci è ben nota; mentre però fi- nora furono ritenuti come fasci isolati a struttura concentrica con legno centrale, — secondo Van Tieghem e Douliot, sarebbero invece stele prive di regola di midollo. — i La polistelia domina ancora nelle altre Crittogame vascolari ad eccezione delle Equisetacee e di certe Ofioglossee. Nelle foglie la polistelia è assai più rara e li- mitata al picciolo o tutto al più nelle grandi nervature. La si riscontra nelle Gun- - nera e nelle Felci soltanto, e le stele hanno la medesima struttura di quelle del fusto. : La polistelia delle radici à normale per le Licopodiacee, nelle altre piante fi nora fu riscontrata solo accidentalmente (Fava, radici aeree di Aroidee ete) I is tuberi di Orchis, Ophrys ete. presentano un numero più o meno grande di stele — distribuite entro una corteccia comune; siccome peró esse non provengono per "a successiva divisione l'una dall’ altra, bensi nascono isolatamente dal ramo che = porta il tubero, questo nelle Orchidee nominate non è dunque da considerarsi quale una radice polistelica, ma come un fascio di radici concresciute. ` a Il modo di origine della polistelia è nei suoi tratti generali simile in tutti i i casi. Alla sua base (almeno nell'asse ipocotileo) il fusto è sempre monostelico. Il cilindro centrale allora, dopo un certo tratto di percorso nel fusto, si divide in due metà, ciascuna delle quali si arrotonda e chiude, formando due stele distinte ed eccentriche, ciascuna delle quali si divide alla sua volta, fino a 6-8-12-20-50-80. La causa della polistelia è dovuta, secondo gli autori, a ciò, che il cilindro cen- trale gracile, che occupa la base del fusto, è inestensibile, incapace, cioè, di dila- Piedi le A Ber s es > ent s e. à 5 i K dots NUS SUE a WI "a “RASSEGNE ‘| 235 tarsi progressivamente e di permettere ai fasci di moltiplicarsi alla loro superficie per soddisfare alle esigenze sempre maggiori del fusto e delle foglie, che crescono e si sviluppano sempre piü. Allora, non potendo dilatarsi, la stela si divide per soddisfare al medesimo bisogno. Infatti, se questo bisogno manca, se cioè la pianta, avanzando in età, non allarga il suo fusto, e non dilata le sue foglie, allora la stela stretta basilare nè si dilata, nè si divide (p. e. Auricula reptans.) R. PIROTTA. H. de Vries: Ueber die Aggregation im Protoplasma von Dro- sera rotundifolia. — Botan. Zeig., 1886, n. 1-4, con 1 tav. Col termine di aggregazione indica Darwin (Insectiv. planis, eap. 3) quel mo- vimento attivo speciale del plasma causato da un'irritazione che sia accompagnata da una forte secrezione dei liquidi i quali digeriscono la fibrina. Il lavoro che abbiamo sott'occhio ci apprende come le « aggregazioni » avvengano nell' interno delle vacuole, le quali si rimpiccioliscono e si suddividono: oltrechè offrirci dei particolari su quell’interessante fenomeno, porta quindi nuove contribuzioni alla conoscenza della natura delle vacuole, studiate già da parecchio tempo dal De- | Vries, che, come si sa (vedi Prinesnemm's, Jahrb., XVI, p. 465), le trovò esatta- mente limitate da una membra propria « tonoplasto ». Le nuove ricerche, delle quali non si può dire in succinto, condussero alla conclusione che, detti fenomeni di movimento, osservati da Darwin, sono l'espressione dei tre fattori seguenti: 1° una circolazione del plasma periferico, accelerata e maggiormente differenziata, nelle singole cellule; 29 una divisione d'ogni vaeuola in parecchie altre pià pic- cole, ognuna delle quali resta circoscritta da una parte della membrana propria della vacuola primaria; 39 il volume d'ogni vacuola primaria viene diminuito per l'espulsione di una parte del liquido contenuto in essa, attraverso la sua membrana. Il liquido segregato si raccoglie poi fra vacuola e plasma circolante, conserva il potere di assorbire acqua, ma è privo di coloranti e di certi albuminati sciolti in esso entro alla vacuola. Subito che cessa l’irritazione, le cellule tornano al loro stato naturale; le vacuole s' ingrandiscono di nuovo e confluiscono insieme. Per tal guisa De Vries potè accertarsi della presenza di una membrana speciale che cinge le vacuole e che si adatta ai diversi movimenti, senza punto danneg- giare la cellula, mentre nei suoi studi precedenti egli si era servito di una so- luzione di salnitro al 10 °/, che contraeva, pel suo potere disidratante, le vacuole ma uccideva anche il plasma circostante. SOLLA. i G. Bonnier: Recherches expérimentales sur la synthèse des Lichens dans un milieu privé de germes. — Nei Comptes rendus, vol. CHI, n. 20 (15 nov. 1886). Per quanto assodata su dati di fatto indiscutibilmente sicuri, la dottrina Schwen- deneriana algo-lichenica riceve oggi, mercè le belle esperienze del sig. Bonnier, nuova e validissima conferma. La ricostituzione del tallo di un Lichene in via sintetica per associazione dei due elementi formativi — cioè il Fungo e l’ Alga nutrice — è stata di già argomento di ripetuti tentativi e sono su questo propo- sito note le ricerche del Woronin, di Baranetsky, di Bornet, dello Stahl e le mie. Tuttavia le colture fattesi sono state eseguite in condizioni difficilissime e tali da rendere impossibile di ottenere l’associazione del parassita coll’ Alga, fino ad un sufficiente grado di sviluppo, per via di muffe ed di altri germi che sogliono ra- pidamente invadere distruggendo le incipienti coltivazioni se vengon fatte all'aria aperta e sopra un substrato non perfettamente sterilizzato. Ad evitare tali incon- venienti il sig. Bonnier, scelte le spore del Lichene, le metteva a.germinare dentro cellette di vetro previamente rese sterili e vi faceva pervenire una lenta corrente . d'aria scevra di germi per il seguito passaggio a traverso della bambagia abbru- stolata. Naturalmente, come mezzo di riprova, le spore venivano poste a germinare tanto in contatto a gonidi isolati del relativo Lichene, quanto affatto pure e ciò - in cellette distinte. I risultati di tali colture sono stati conformi a quelli noti dei citati esperimentatori. Per ottenere però uno sviluppo maggiormente poderoso del ‘ Lichene, il sig. Bonnier intraprendeva nel tempo stesso un'altra serie di ricerche, coltivando, cioè, le spore sul naturale substrato del Lichene, cui dette spore me- desime appartenevano, vale a dire, su pezzi di scorza, su frammenti di roccie. ecc. Le colture venivan fatte dentro bottiglie il cui ambiente era stato prima portato ad una temperatura di 115° gradi e comunicanti coll’esterno mediante due tubu- lature otturate da bambagia. I Licheni scelti per tali esperienze sono stati la Parmelia Acetabulum, la Physcia parietina, la P. stellaris ed altre specie cor- ticicole, e tra le forme sassicole la Lecanora sophodes, la L. ferruginea ecc. Ricorrendo a tale espediente in tutti i casi di colture di spore consociate a Pleu- roccus il sig. Bonnier otteneva dei talli molto sviluppati in confronto a quelli pro- venienti da colture cellulari. - Analoghe esperienze sono state intraprese collo impiego di boccie del sistema Pasteur a tappo smerigliato. Coteste colture vennero fatte in luoghi alpini ed a varie altitudini sui Pirenei, in stazioni molto più naturali ai vari Licheni scelti. Anche in questo caso i risultati confermavano pienamente i dati precedenti, anzi, ] i | | È 4 in alcune specie, il Bonnier riusciva ad ottenere, per via sintetica, dei talli svi- luppati a tal grado da presentare delle fruttificazioni. Fautori e sostenitori da un pezzo della dottrina di Schwendener, noi facciamo plauso alle belle esperienze del sig. Bonnier e ci auguriamo che gli esposti risul- tati meritino finalmente l’attenzione degli avversari. Bonzi. Notizie Addenda ad Floram italicam. Dal lavoro monografico del Wenzig sulle Quercie dell’ Europa, dell’Africa, del Nord e dell’ Oriente, togliamo le seguenti notizie interessanti l'Italia . È descritta una nuova specie dell'Istria (Quercus vi jo p: ); la Q. € Boiss. et Heldr. è data di Bolzano (p. 197); la Q. occidentalis J. Gay, cata sinora dell’ occidente del Mediterraneo 0) è ora indicata anche di diverse rara dell’ Istria (p. n» della Q. calliprinos è descritta una varietà nuova, dasyantha della Sicilia (p. 207). (R. P) x Il D Fischer ha di questi giorni pubblicato nel ker IV, 1886, del Jahrbuch . K. botan. Garten u. botan. Museum zu Berlin, un lavoro sulla sistematica delle Falloidee, importante assai per la a del ariani avuto a disposizione, pei criterii che lo geom nell’ordinamento di questo interessante gruppo di Funghi, e per le numerose indicazioni olive alla loro hid ibuzione geografica. A proposito però dell ' habitat del Mutinus caninus (Huds.) il Fischer si limita, per quanto riguarda l'Italia, ad indicare, sulla fede dello Schlechtendal, la sola località di Pavia, secondo la citazione della vecchia Fiora ticinensis di Balbis e Nocca. Ciò mi ha non poco sorpreso, perchè questa specie di Fallo è nota di mol- tissime località italiane, in qualcuna è anche comune tanto da avere nome volgare, e del resto trovasi indicata in molte flore generali e micologiche e nei più recenti lavori sulle Crittogame in generale e sui Funghi italiani. (1) Della presenza della Q. occidentalis Gay, in Italia ho avuto già occasione di occuparmi diffusamente fin dal 1880 (Flora forestale italiana, fasc. 2, p. 151 el 74-176) e anche non è guari, lo scorso anno (Comp. della Flora Forest. ital., p. 148, Messina 1885). Aggiungo questa notizia per amore di precisione. A. Bonzi. 238 è NOTIZIE x Nella volllezione di Muschi del Piemonte, fatta dall' infaticabile Abate Carestia, il Venturi trovò le seguenti specie nuove per l'Ita ia* Eucalypta spathulata . Müll. della Tê j ii Mi dell' Alpe di Campo presso Alagna in Valsesia; Mnium subglobosum delle Acque Rosse sul piccolo S. Bernardo; Grimmia montana (di dove?); Blindia trichodes Lindl. dei dintorni di Ciriasco in Valsesia; Barbula chionostoma Vent. delle rocce serpentinose di Ebeletona (Monte Rosa), già descritta però nel 1885. (RF X Fra le piante di Serra S. Bruno (Calabria) comunieatemi da Zwierlein trovo degne di menzione l’ Euphorbia casi L., il Thalictrum aquilegifolium L. il Th. flavum L (N.) x E stato raccolto da Seguenza ad Aspromonte il Ranunculus ophioglossifolius Vill. x -- L’ Echinops viscosus DC., trovato da Gussone solo a Milazzo ed a Lampedusa, l'è veduto in quest'anno nelle vicinanze di Patti. A i " T Serbatoi di materiali nutritizi di alcuni licheni calcicoli, a o degli ultimi numeri della Bot. Zeitg. (n. 45, 1886) troviamo un im- ie cenno intorno ad alcune produzioni ifiche particolari a varî Li- cheni calcicoli (Verrucaria, Hymenelia , Petractis) e che parrebbe , secondo le osservazioni del signor H. Zakal, fossero destinate a funzionare da magazzini di sostanze nutritizie, Si tratta di speciali cellule notevolmente ampliate, a mo’ di ; bolle, appartenenti tanto alla regione inferiore, quanto a quella cor ticale del tallo, ripiene di un contennto diafano, refringente, a riflesso verdiccio. Esse non si rin- vengono costantemente in tatti gli asotanigri di una stessa specie, come non sono esclusive al genere Verrucaria. Hanno una parete molto sottile, in confronto a quella degli ifi, costituita di cosidetta cellulosa fungina, pochissimo resistente al- l’azione della potassa bollente. Uno studio. mierochimico del contenuto è lente per formarsi un concetto della importanza fisiologica di si fatte produzioni. Alcool assoluto, glicerina con centrata, ecc. ed altri mezzi disidratanti non provocano alcuna contrazione. I colori d'anilina inducono una debolissima colorazione. Schiacciando le descritte bolle per pressione esercitata sol copri-oggetti, si deduce la presenza di un sottilissimo stra- terello protoplasmatico che riveste l'interna superficie della parete e che rappre- t x a d'aspetto oleoso del tutto indipendente dal rivestimento bagnini ee NOTIZIE | à 239 La natura chimica di tale sostanza può essere pene determinata. ricorrendo agli speciali solventi della materia grassa, tali l'etere, il solfur car i l'alcool, l'olio di trementina ece., i quali corpi agiscono inei arib ed estraendo dalle descritte cellule la detta materia.-Trattasi quindi di un olio grasso contenuto e immagazzinato dentro quegli elementi. A conferma: di ciò il sig. Zukal adduce i RICER i altre reazioni (quella dell’ ns del clo- ruro aurico, ecc.) e di altri espedienti usati. Da tutto ciò ood: che talune specie di Licheni calcicoli possiedano speciali serbatoi destinati allo immagazzinamento di materie ternarie e più precisamente di oli grassi. gior i zi. PU Pseudolarix Kaempferi, Gordon. Per lungo tempo di questa interessante Conifera non si conobbero che, lo infio- rescenze femminee, fu soltanto recentemente, che il chiaro Masters potè esaminare quelle maschili a lui comunicate dagli egregi fratelli ir di Pallanza , nella cui ricca collezione il Pseudolaris.fioriva per la prima volta nel 1884: La scoperta dei fiori maschili doveva-fare la luce intorno alla posizione sa ae no stra pianta. Prima infatti essa aveva dovuto cambiare più volte di posto. Li l’ascrisse infatti ai Larix, Lin ey agli Abies, Parlatore ne faceva una sezione del genere Pinus vicina a quella dei Lari». Fortune, che fu il primo a ritrovarla nel Nord-est della China, dopo che Baempfor la vide coltivata nel Giappone, dice che da un lato per le sue foglie caduche s'avvicina:ai Lario, dall'altro. per le squame. decidue del cono si co Ile a ai Cedrus. phntbem ed “es EN III, forse il genere è da riunirsi con Cedrus; che un definitivo collocamento non è possibile senza la conoscenza dei fiori maschili, il che potrebbe portare anche alla costituzione di un genere nuovo. Il Masters dunque, che vide sed i fiori hi (MAXWELL T.. MASTERS, Contributions to the History of certains Species of Coniferous, in Journ. of Linn. Soc. Botany, vol. XXII, 1886, p. 218, pl. IX, X), afferma ora, che la nostra pianta non è nè un Pinus, nè una Picea, né un Cedrus, ne un Lariw; invece, come già nel 1858 l'aveva supposto il Gordon, è un genere a sè ben distinto, essendo le infiorescenze maschili del Pseudolarie diverse da quelle delle Conifere finora note. Esse hanno una superficiale somiglianza con quelle della Gingko e delle Cunnin- ghamia, ma nel fatto ne differiscono assai. Sono pendule, riunite ad ombrello al- l'apice di un breve rametto rivestito da squame membranacee brune; ogni infio- rescenza ha un peduncolo lunghetto e curvo in basso. Delle antere le inferiori sono subglobose , quasi sessili, le superiori Hte rte in una lunga appendice lanceolata o triloba all apice. I grani di polline sono, simili a quelli dei Pini, Abeti ete Anche la strattura della foglia allontana questo genere da quelli, ai quali era | stato assimilato, e secondo il Masters, l'avvicinamento, basato su questo carattere, fatto dal Bertrand al genere Larix, non regge, differente essendo la sezione tra- 240 NOTIZIE © sversale, la disposizione dei canali resiniferi, la struttura delle cellule epidermi- e. Per quanto precede pertanto il genere Pseudolarix è da considerarsi come uno dei meglio caratterizzati e dei più distinti fra le Conifere, non meno di altri mo- notipici, come en Cunninghamia ete. Esso non si può un con sicu- rezza vicino a nessuno dei generi finora conosciuti, benchè la struttura del cono la faccia accostare i gruppo delle Abietinee. R. PIROTTA. x Le microspore nelle Muscinee. In generale si ammette, che le Muscinee posseggano una sola sorta di spore ; tutti però sanno che lo Schimper ha trovato negli Sfagni delle spore più piccole dalle ordinarie, sferico-poliedriche, delle microspore. Dopo di lui però nessuno più nelle Epatiche (C. Wanwsrorr Zur Frage über die Bedeutung der bei Moose vor- ommenden zweierlei Sporen, nei Verbandl. botan. Ver. Brandenburg, XXVII (1885, Berlin, 1886, p. 181). Le trovò nella Blyttia Lyelli, pianta vicino alle Pellia, Aneura ete.; sono piccole, sferiche e diverse per altri caratteri dalle spore ordi- narie, mescolate colle quali stanno nello stesso sporangio. Il Warhstoff, conside- rando che nella maggior parte dei casi, in cui furono trovate, queste piccole spore sì presentarono sopra specie dioiche, pensa che esse abbiano il valore ed il signi- ficato delle microspore delle Rizocarpee e di certe Licopodiacee, vale a dire, che esse darebbero luogo a piante maschili, mentre le spore grandi (macrospore) da- rebbero origine a piante femminee. Egli suppone che debbano esistere anche nei morfologico si potranno spiegare con sicurezza, ottenendone le sere che * secondo lui, pon è riuscita allo Schimper probabilmente a causa dell'età troppo avanzata delle spore da lui studiate. La questione è di grande FRE e per la morfologia e per la filogenesi delle Muscinee. R. PIROTTA. Noterelle varie. La nota dell’ egregio Dott. Morini, inserita nel fasc. III, pag. 114, della Mal- ighia e relativa al recente lavoro del Gobi sulla Tubercularia persicina mi sug- gerì degli appunti di varia natura. Il Gobi, ammettendo giustamente le differenze fra la Tubercularia persicina e il vecchio tipo del genere, propose l'istituzione d' un nuovo genere , accettato ure dal es sotto la denominazione di Cordalia. Ora, fino dal 1880, simile distinzione generica fu da me fatta col titolo di Tuberculina e poco appresso, all'insaputa di di dallo Spegazzini col titolo di Uredinula, ritirata poco dopo, come superflua, dal suo stesso autore. Tutto ciò si rileva dalla « Michelia, » (1880) e dalla « Sylloge fungorum » vol. IV, pag. 653, ove à pure descritta la mia T. vinosa, citata, senza paternità, dal Morini. NOTIZIE © da 241 x Nel luogo, ora citato, della Sylloge, ho esposto un sospetto che i così detti spo- ridioli falcati e settati, descritti dal Gobi per la sua Cordalia appart no ad dal Gobi, collimano esattamente con uelli dei Fusarium. Sarebbe stato assai utile che il Morini avesse accertato arena questo fatto, il più impor- tante in argomento, anche per chiarire il collocamento sistematico del fungillo. x Riguardo al quale SERRE del genere Tuberculina non è questo il luogo di esaminare i relativi pareri del Gobi e del Morini. Fino a tanto però che non venga pienamente assodata # questione degli sporidioli, siami permesso esprimere l'opinione che il genere Tuberculina sia da considerarsi un Ifomicete paragona- bile, colla sua base seleroziacea, alla Sphacelia (Cfr. Syll. pag. 166). L'abito lo distacca non poco tanto dalle Ustilaginee, che dalle Imenomicetee. Questioni di ee Parecchi micologi, fra cui il Morini, seri- vono: TubErcinia per dpi oed ion ifi in luogo di ifa, ife. Quanto 5 primo nome, esso va detto veramente urcinia, come lo scrisse il suo autore Fries, che lo derivò da Tubureinor. i alla voce ifa, quest'è la es pura e semplice della parola greco-lalina AypAa, che è di genere femminile (1). Quelli poi che scrivono ifo, anziché pigliare la voce dalla fonte, la prendono dal francese; è Ma questa non è una buona ragione perchè dobbiamo dire gli ifi invece che le ife, come per lo stesso motivo, dovremo dire Za rafe, la tenia, non il rafe, il tenia, come dicono i più x Questo argomento mi trae ad uno simile. I nostri vecchi botanici De Candolle, Richard ece. scrissero sempre la voce: Tassonomia; parecchi botanici francesi ed voci latine), 2° perchè la voce radicale nei termini composti greci si piglia nella sua forma genitiva e non nominativa. Nel caso concreto abbiamo fais, gen. taweos, contratto "e donde tassonomia. x Nella nota dell'egregio prof. Borzi sul Cronartium, a pag. 138 del N. 3 di questo giornale, vedo citato questi nomi: Cronartium asclepiadeum Wint. e Coleosporium (4) Il chiar. prof. Borzì mi fa osservare che, esistendo la greca yoce Ayphos , eos (neutro) potrebbe bo: correttamente in italiano: ifo, ifi. Ammetto ciò; però essendosi fino dal principio el seco sata dal Wallroth e da altri la voce hypha, hyphæ da cui gli etimologisti traggono le voci: Did. ifoloma, ifelia, dalla:greca hyphe (femm ) ecc., così mantengo en inione È si debba usare la voce ifa al gen. femminile. - À ? 242 PICCOLA CRONACA | Senecionis Wint. Ora è noto invece che il Winter non c'entra per nulla nella paternità di queste specie. Come avvertii a pag. 454 del vol. IV della « Sylloge fungorum », l'errore deriva dalla maniera di nominare le piante, che cangiarono di genere, usata da alcuni Essi infatti si D a citare, dopo il nome specifico, fra parentesi, il solo autore che primo, sotto qualsiasi titolo generico, illustrò la specie, senza curarsi di quelli che, giusta l’ esigenze della scienza progrediente, dovettero trasportare i genere quella specie. Succede all'incontro che molti altri botanici; sg francesi ed italiani, trascurato l'autore originale, citino il solo autore riduttore E così leggendo nella Flora micol. del Winter i nomi: Cronartium ni -(Willd.) e ‚Coleosporium. Senecionis (Pers.) ritengono che il Winter sia l’autore riduttore, mentre in tutti e due i casì è il Fries. Queste piccole inesattezze di o erro, dall'Ascherson e da me e da molti altri ora seguita, consistente nella ci- tazione successiva dell'autore originale fra parentesi e del riduttore, come sa- rebbe appunto: Cronartium asclepiadeum illd.). Fr.. Coleosporium Senecionis (Pers) Fr ` Gli appunti da me ora esposti saranno forse giudicati di lieve interesse; io peró non li giudico del tutto inutili pel buono e ordinato andamento dei nostri studii. : Piccola Cronaca — ll Prof. Aser Poli è stato nominato per la Storia haturale al S Istituto tecnico di jsp (nel precedente numero si era detto, per errore Lice — . A. Baldini ha assunto l' ufficio di secondo Assistente presso o T Isti- tuto iis di Rom — Il sig. Achille "Taciacciatlo ha assunto I’ ufficio di Conservatore presso lo stesso Istituto. — ll D.* P. Baccarini, assistente all'Orto Botanico di Pavia, è stato A dalla Commissione esaminatrice per la Cattedra di Storia naturale nella Scuola Viticoltura ed Enologia di Avellino. — Un posto di perfezionamento all Interno per la Botanica è stato conferito, in seguito a concorso, dal Ministero della P.L, al D.” David Levi con destinazione prend l’ une botanico della R. Universitä di Messina. a Breslavia R. v. Uechtritz, conservatore delle collezioni botaniche della Shia. Diii, fur vaterlánd. Kultur. — Ci si annunzia la morte del Prof. Vincenzo Tenore, avvenuta testó a Na- poli. Nel prossimo fascicolo daremo un breve cenno biografico dell' egregio estinto. 1 4 PEU COMES WINE PRETI SO, UN WS LC eR PE e mi BOLLETTINO BIBLIOGRAFICÓ Bollettino Bibliografico Lavori Botanici italiani. 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La prima tesi ha un fondo di vero per tutte quelle famiglie almeno ove l’actinomorfia è carattere predominante, giacchè si può ragionevolmente ammettere che i tipi zigomorfi siano derivati da prototipi actinomorfi. Ma in quelle ove la zigomorfia è un carattere assoluto o predominante (Orchidee, Labiate, Orobanchee, ecc.), è ben più verisimile che zigomorfo fosse pure lo stipite. Così pensiamo che le Orchidee dovettero derivare da tipo zingi- beroide già zigomorfo, le Orobancacee da un tipo rinantoide, già pur esso zigomorfo. L’actinomorfo genere Mentha crediamo non avere alcun titolo ad essere ritenuto il prototipo delle Labiate, né che i fiori terminali peloriati segnino la resurrezione di un carat- tere atavico. Che la zigomorfia abbia una causa meccanica, cioè la posizione ascellare degli assi fiorenti, è una proposizione meno sostenibile. I fiori solitarii di Cypripedium , i fiori terminali di Delphinium e 16. Malpighia, anno I, vol. I. fe a i get si - 246 | F. DELPINO, . Aconitum sono zigomorfi; i fiori laterali di tante e tante specie sono ascellari e non pertanto actinomorfi. i Quali possono essere le vere cause della zigomorfia ? Tuttavolta che si tratta d’ investigare le cause dei fenomeni dei corpi viventi, spiace il dovere constatare che la maggior parte dei naturalisti odierni è fuori di carreggiata. Non una ma molte sono le cause di ogni singolo fenomeno. Per 1^ altro sono riducibili a poche categorie soltanto, che sono: cause stromentali e meccaniche, cause influenti o condizionali, cause finali o funzionali. | Ma la più importante categoria, quella che non manca giammai, ! quella insomma che ogni profondo naturalista riconosce in ogni sin- gola manifestazione degli esseri viventi, è la categoria delle cause prime, alcune delle quali agiscono liberamente (spontaneità, autono- mia), altre agiscono necessariamente (ereditarietà, istinto). Affatto deficiente e unilaterale è l'indirizzo di molti botanici mo- derni, i quali, investigando nei fenomeni le sole cause stromentali e le condizionali, credono di aver fatto «tutto ; nè tengono in menoma considerazione Je cause prime. Appena alcuni, dopo che tanti fatti biologici sono stati disvelati da una falange di osservatori, comin- ciano a tenere in debita considerazione le cause finali, e sanno Ya- lutare Ja grande importanza che hanno avuto nella storica evolu- zione delle forme organiche. | Tizio scopre che un dato organo si volge alla luce o ne rifugge, e tosto bandisce che la causa del fenomeno è la luce, senza pensare che una causa ben più importante è insita nell’ organismo reagente contro la luce, senza preoccuparsi del perchè reagisce in quella data — . maniera e non in un’altra. E si tiene ben felice quando può cir- costanziatamente riferire la prova esperimentale. E sovente accade che le sperienze da lui istituite siano un miracolo d' arguto ingegno e di cauta avvedutezza; ma il più delle volte tanto lusso di arte sperimentale riesce vano ed inutile, perchè la causa condizionale in questione si manifesta già da sè nella pura e spregiudicata contem- | ZIGOMORFIA FLORALE E SUE CAUSE 247 plazione del fenomeno. Ad esempio l’ Abies pectinata sviluppa un fusto di considerevole altezza mirabilmente perpendicolare e retti- lineo. Occorrerà la prova esperimentale prima di affermare che gli individui di detta specie debbono avere uno squisitissimo senso della gravità? Io stimo superfluo d'istituire sperimenti al riguardo. Adunque nel fenomeno della zigomorfia, non perdendo di vista le cause prime, massimamente le ereditarie e le istintive, si dovranno investigare anche le altre cause, di ragione meccanica, di ragione condizionale e finalmente di ragione funzionale o biologica. Ma prima sarà bene di esporre la genesi della zigomorfia mede- sima, quale ci è rivelata dall’ induzione e dal ragionamento. Le specie a fiori zigomorfi senza dubbio procedettero da specie a fiori actinomorfi. Dall’ actinomorfia la più precisa alla zigomorfia la più spinta, quale si può riscontrare in parecchie Papilionacee ed Orchidee, dovettero darsi tutti i possibili gradi di transizione. A modo di schema esponiamo la seguente scala. PP grado. Conservandosi actinomorfa la inserzione degli organi florali, ed eguali le loro dimensioni, la zigomorfia può venire ini- ziata da deflessione in alto o in basso di alcuni degli organi mede- simi. Questo grado si è presso a poco attuato nei fiori della Lychnis dioica, ove l’ androceo vedesi assorgere alla parte superiore. 2° grado. Alla deflessione di alcuni organi sovra accennata si aggiunge una maggiore o minore modificazione, più nelle dimensioni che nella forma, degli organi stessi. Questo grado *i può constatare nei fiori di molte specie, quali per esempio Epilobium augustifo- lium, Asphodelus luteus, Funckia ovata ecc. 3° grado. Şi pronunzia uno sviluppo inegualissimo e forme di- versissime negli organi omologhi di uno o due o più cicli fiorali, secondochè sono deflessi in alto, in basso o ai lati: caso contempla- bile nelle Papilionacee e in altre molte piante. 4° e massimo grado. Allo sviluppo inegualissimo degli organi florali omologhi appartenenti ad uno o più cicli, si aggiungono nu- merosi aborti parziali e totali di parecchi degli organi medesimi. ` 248 F. DELPINO, Ne abbiamo un bellissimo esempio nelle Orchidee e in non poche altre famiglie di piante. | Considerando questi gradi, giusta cui la zigomorfia viene a pa- lesarsi quando recentissima o recente, quando inveterata o invete- ratissima, possono farsi parecchie riflessioni. La zigomorfia florale della Lychnis dioica mostra di essere re- centissima, anche per il motivo, che carattere predominantissimo dei fiori delle cariofillee è l’ actinomorfia. La zigomorfia del’ Epilobium angustifolium è senza dubbio un fenomeno recente, perchè non solo nella famiglia delle Onagrariee domina ľ actinomorfia ma nello stesso genere Epilobium actinomorfe sono la maggior parte delle specie. Nelle Papilionacee la zigomorfia è tanto bene inveterata che in | tutta quanta la sottofamiglia non vi ha nessuna specie actinomorfa, mentre l'actinomorfia è invece già pronunziata in taluna specie di Cesalpinee, e in tutte le Mimosee, le quali sotto questo aspetto pos- sono essere considerate d’ anteriore comparsa e sviluppo. Inveteratissima è poi la zigomorfia delle Orchidee, come si può arguire anche da quella di molte famiglie affini, quali sarebbero le Marantacee, le Cannacee, le Zingiberacee, le Musacee. Ma lo sti- pite da cui tutte queste famiglie derivarono era actinomorfo e do- veva appartenere alla famiglia delle Gigliacee. Quanto alla causa condizionale di tutti i gradi di zigomorfia, ella è presto disvelata dall’attenta considerazione del fenomeno. Qui si tratta di una forza orientante. Tra le principalissime forze orientanti, non nelle piante soltanto ma in genere nei regni organici, abbiamo la luce e la gravità. Come si distingueranno gli effetti dell una e dell'altra causa ? Le scuole sperimentali odierne che poco credono all induzione si prevalgono principalmente di due spedienti. Fissano una data pianta al clinostato il quale facendola roteare lentamente nel senso verti- cale sposta irremittentemente il centro di gravità, e con ciò indu- bitatamente sospende l’azione orientante della gravitazione. Se un | ZIGOMORFIA FLORALE E SUE CAUSE 249 dato fenomeno nella pianta esposta a tale cimento si riproduce, vorrà dire che la gravità non vi ha ingerenza, e si arguisce il con- trario se il fenomeno non si ripete o si annulla. Oppure si colloca la pianta all’ oscuro, ove naturalmente continueranno a riprodursi soltanto quei fenomeni, sui quali la luce non ha influenza. Nulla è a ridire contro l'aggiustatezza di cosifatte sperienze, ma io tengo per fermo, salvo che io non versi in grave errore, che nella maggior parte delle volte le medesime, se non inutili, almeno siano superflue. Nella maggior parte delle volte un retto spirito di osservazione credo che basti per disvelare con certezza la causa in- fluente. E che cosa è una retta osservazione, se non la constatazione dei risultati delle sperienze instituite dalla natura durante un in- calcolabile seguito di anni? Ad un acuto osservatore facile riesce nella maggior parte dei casi discernere gli effetti delle due cause influenti. Il moto d’un or- gano che si rivolge alla luce o ne rifugge mostra di essere, senza altro, effetto della luce stessa, nè occorrono esperienze. La direzione degli organi che sono affetti dalla luce è variabile da mane a sera, perchè variabile e mobile è l' intensità della luce secondo le circo- stanze di luogo e di tempo. Invece la forza di gravità agisce sem- pre nella stessa direzione, in quella del raggio terrestre; laonde gli organi che sono da essa esclusivamente influenzati o s’innalzeranno perpendicolarmente, o cadranno a piombo, ose non fanno nè l'una cosa nè l'altra avranno almeno una direzione faciente un angolo costante e invariabile colla. verticalità. Applicando questo principio alla ricerca della causa influente sulla zigomorfia, la causa stessa è ipso facto trovata. Infatti il piano di simmetria, ossia quel piano che taglia in due parti simmetriche il fiore zigomorfo ha sempre la direzione del raggio terrestre. E se si osservano piante accidentalmente rovesciate, o cauli prostrati naturalmente, si scorgono gli assi delle infiorescenze piegarsi ed assorgere, piegandosi ed assorgendo nè più nè meno di quanto oc- corre, perchè i singoli fiori zigomorfi ridonino la verticalità perfetta 250 F. DELPINO, al loro piano di simmetria. E se si fa la prova d’impedire mediante legacci la erezione dell’ asse infloréscenziale, allora veggonsi piegare ed assorgere i singoli pedicelli fiorenti. Mi pare che questo basti per affermare con piena sicurezza che la zigomorfia fiorale è domi- nata ed influenzata ‘esclusivamente dalla forza di gravità. E che cosa succederà se si fissa una pianta a fiori zigomorfi so- pra un clinostato, mantenendovela durante i primordii e gli sviluppi de’ suoi bottoni florali? Una retta induzione pare a me che sommi- nistri responsi sicuri, i quali non potrebbero essere smentiti dalla esperienza. Qualora si tratti di zigomorfia recentissima o anche recente, poichè questa zigomorfia è introdotta da semplici moti d’ incurva- zione o recurvazione degli organi florali, e da leggieri postumi in- crementi, poichè siffatü moti sono eseguiti dall'organismo vivente il quale non potrebbe regolarli senza il sussidio del senso della gravità, egli è certo che i fiori diventeranno perfettamenté actinomorfi. Ma se si tratta di zigomorfia inveterata e, per più forte ragione, di zigomorfia inveteratissima, è del pari sicuro che l’azione del cli- nostato per prolungata che sia, non potrà distruggere lo stampo zigomorfico, e un fiore di papilionacea per esempio proseguirà a sviluppare vessillo, ale e carena; un fiore di orchidea non mancherà di produrre il labello e il ginostemio, nè risorgeranno i cinque sta- mi teorici, che parzialmente o totalmente sono abortiti. Per poter fare risorgere l’actinomorfia occorrerebbe su tali piante e sulla loro continuata discendenza far sentire l'azione del clinostato per un numero incalcolabile di generazioni; sperienza questa che supera la * brevità della vita umana, e in ogni caso darebbe luogo a stirpi pa- tologiche, le quali sarebbero colpite da estinzione prima che l'espe- rienza fosse terminata. La natura invece non soffre nelle sue spe- rienze di così fatti limiti, avendo a sua disposizione tempo indefinito, spazio equivalente a tutta la superficie terrestre, e modo di preser- vare forme non patologiche, perocchè le patologiche sono mano mano mietute dalla concorrenza vitale. | ZIGOMORFIA FLORALE E SUE CAUSE 251 Tali sono i responsi dati da una retta induzione. È interessante poi lo studio della zigomorfia sotto l'aspetto delle cause finali o funzionali. La zigomorfia non è che un caso speciale delle disposizioni nei fiori attuate allo scopo di promuovere le nozze incrociate coll’ intervento o d'insetti speciali o di uccelli mellisugi. Dobbiamo distinguere apparecchi florali actinomorfi omnilate- rali, seslaterali, quinquelaterali, trilaterali; apparecchi florali actz- nomorfi o subzigomorfi monocentrici; apparecchi florali zigomorfi bilaterali e zigomorfi unilaterali. Questi ultimi poi si suddistinguono in tre categorie, secondocchè l’ impollinazione riesce nototriba, ster- notriba, pleurotriba. I fiori actinomorfi omnilaterali sono fra i più semplici e primi- tivi; conseguentemente fra i meno specializzati, essendo adatti ad essere visitati da insetti i più diversi. Citiamo ad esempio i fiori dei ranuncoli, delle rose, delle potentiMe, delle peonie, delle ninfee. Se talvolta sono indiziati a speciali animalcoli, come sono i fiori di ma- gnolia alle cetonie, per citare un esempio, in tal caso l'adattamento specifico è introdotto meno dalla forma florale che da un violen- tissimo odore, non tollerabile salvo che dalle Cetonie. D’apparecchi florali seslaterali io non potrei citare se non che i fiori di Methonica, di Lilium Martagon e di altre specie affini di Lilium. Come abbiamo dimostrato nei nostri scritti questi fiori sono specializzati in vista delle sfingi. Di fiori quinquelaterali. abbiamo bellissimi esempi nel genere Aquilegia, e in parecchi generi di Apocinee (Cerbera, Taberne- montana ecc.) e di Asclepiadee. In tutti abbiamo specialissimi adat- tamenti ad apidi e a farfalle muniti di più o men lunga proboscide. D’apparecchi trilaterali abbiamo solenne esempio nel genere Iris. L’ adattamento è specialissimo e concerne apidi di grossa corpora- tura (bombi, xilocope ecc.). Apparecchi bilaterali di fabbrica meravigliosa sono quelli del ge- nere Dielytra. È un insigne adattamento ad apidi di grossa e mez- Zana statura. E dopo le Fumariacee più non li ritroviamo se non - 252 F. DELPINO, che in molti generi dell'affinissima famiglia delle Crocifere, le quali, per questo carattere, mostrano di essere la discendenza da un pro- totipo che doveva appartenere alle Fumariacee. Come apparecchi actinomorfi o subzigomorfi monocentrici ad- duciamo i fiori di molte piante ove gli organi periantici formano un tubo più o meno lungo, talvolta lunghissimo, con visibile adat- tamento ad animalcoli forniti di proboscide, di becco e di lingua di _ varia ed appropriata lunghezza (poche specie di ditteri e di imenöt- teri, molte farfalle e sovratutto sfingi, molti uccelli mellisugi). In cotali fiori può avere luogo un leggiero accenno alla zigomorfia mercè deflessione o verso il basso o verso l'alto degli stami. Pos- siamo addurre ad esempio i fiori di Lychnis dioica, di alcuni Cle- rodendron ecc. Ma numerosissimi e appartenenti alle più svariate famiglie sono i fiori unilateralmente zigomorfi, vale a dire che non consentono salvochè un sol piano di simmetria, e questo ha costantemente la direzione del raggio terrestre; quando alquanto variabile riesce in- vece la direzione dell’asse florale, essendo orizzontale in alcune spe- cie, obliqua ascendente in altre, obliqua discendente e perfino pendola in altre (p. es. nella Anagyris foetida). I fiori zigomorfi sono sempre un insigne caso di adattamento a speciali insetti. Alcuni sono adattati alla visita di apidi, e di poche specie di mosche: altri a farfalle, sovratutto sfingi : altri infine ad uccelli mellisugi. Cotali fiori, secondo la diversità degli altri loro caratteri, sono suscettibili di essere distinti e suddistinti in parecchie categorie. Ma la distinzione più importante si riferisce in primo luogo alla regione del pronubo che è impollinata, potendo darsi tre sorta d’ impollina- zioni, nototriba cioè, siernotriba e pleurotriba; in secondo luogo alla classe zoologica cui appartengono i pronubi, per cui si danno fiori zigomorfi melittofili, sfingofili, ormitofili. | Di fiori nototribi melittofili danno largo contingente le Labiate, le Serofulariacee, le Bignoniacee, le Lobeliacee, le Goodenoviacee ec. ZIGOMORFIA FLORALE E SUE CAUSE 253 Numerosi pure sono i fiori nototribi ormitofili (mancano per altro alla Flora europea), di cui si possono avere chiari esempi nell’ Epi- ` phyllum truncatum, in molte Gesneriacee, in alcune Labiate dei tropici ecc. ; Non meno numerosi e distribuiti nelle più svariate famiglie sono i fiori sternotribi, fra cui melittofili quelli della maggior parte delle Papilionacee, quelli dei generi Viola, Rhododendron ecc.; ornitofili quelli spettabilissimi di Amarillys formosissima e di altre non po- che specie tropicali; s//ngofili infine quelli di Lilium longiflorum, Funckia ecc. I fiori zigomorfi pleurotribi costituiscono un fenomeno raro; non ostante ripetonsi in due famiglie (Papilionacee, Poligalee), e sono costantemente ed esclusivamente znelillofili. Citiamo il genere Phaseolus, il Lathyrus sylvestris, la Polygala myrtifolia e specie affini. La loro zigomorfia à necessariamente asimmetrica, poiché la impollinazione pleurotriba implica che un lato sia maggiormente sviluppato dell'altro, e foggiato alquanto diversamente. A chi dubitasse delle mirabili correlazioni che ha la zigomorfia unilaterale con insetti speciali, proponiamo lo studio comparato dei fiori di Teucrium Chamodrys e di Ocymum Basilicum. Entrambi appartengono alla stessa famiglia delle Labiate, entrambi sono. me- littofili, nototribi quelli di Teucrium, sternotribi quelli di Ocymum. Entrambi sono proterandri, cioè in un primo stadio maschili, in un secondo stadio femminili. FIORI DI TEUCRIUM OCYMUM Deflessione degli stami e Deflessione degli stami e dello stilo verso il labbro su- dello stilo verso il labbro in- periore. : feriore. In primo stadio Incurvazione degli stami Incurvazione degli stami verso il basso. verso l'alto. Incurvazione dello stilo Incurvazione dello stilo verso l alto. verso il basso. ` vimenti 254 à; F. DELPINO, In secondo stadio Incurvazione degli stami” ng degli stami verso l'alto. verso il bass Incurvaziono dello stilo faranno dello stilo alto verso il bas versö I’ E ffetti Traslazione del polline dai Traslazione del polline dei fiori giovani agli stimmi dei fiori giovani agli stimmi dei fiori vecchi mediante il dorso nis vecchi mediante I’ addo- di apidi. | e di apidi. Questa mirabile antagonistica ordinazione e successione di mo- è una lucida prova delle cause biologiche che provocarono in natura la formazione dei fiori dotati di zigomorfia unilaterale (quando nototriba, quando sternotriba, raramente pleurotriba). Un altro ordine importante di prove è dato dalla discussione e dalla risoluzione del seguente quesito. Si danno fiori zigomorfi presso le piante anemofile ? A priori la risposta non è dubbia. Se la zigomorfia florale è uno speciale adattamento ad animaleoli pronubi, questo carattere dovrebbe cessare in tutte le piante che hanno fiori fecondati per intermezzo del vento. Vediamo se i fatti rispondono a questo @ priori. Tutte le gimnosperme sono anemofile e la zigomorfia è un feno- meno inaudito presso questo gruppo di piante. L'anemofilia si è sviluppata in alcune specie di Thalictrum, ma i fiori delle Ranunculacee sono quasi esclusivamente actinomorfi (ec- cezione unica i generi Aconitum, Delphinium , di postuma evolu- zione). Si è sviluppata nella Bocconia frutescens, ed ecco che il tipo fiorale delle Papaveracee è actinomorfo. Si è sviluppata nella tribù delle Poteriee: ora il tipo florale delle Rosacee è quasi esclusivamente actinomorfo. Si è sviluppata nel genere Coprosma e forse in tutto uas. il L * ZIGOMORFIA FLORALE E SUE CAUSE © 255 gruppo delle Antospermee; ma il tipo florale delle Rubiacee è esclu- sivamente actinomorfo. Si è sviluppata nell’ Erica scoparia, ma il tipo florale non solo nel genere Erica ma in tutte l’ Ericacee è actinomorfo. Si è sviluppata nelle Aloragee. Questa interessante stirpe ane- mofila acquatica, discesa verisimilmente da forme affini ai generi Jussieua e Trapa, acquatici ma entomofili, ha la sua radice nelle Onagrariacee, ove esclusivamente actinomorfo è il tipo florale, ap- pena in alcune specie di Epilobium e di qualche altro genere ini- ziandosi un primo passo verso la zigomorfia. Si è sviluppata nel genere Myrsine; ma il tipo florale vedesi esclusivamente actinomorfo non solo iu tutte le altre Mirsinee, ma ben anco nelle Primulacee che generarono le Mirsinee, e infine nelle Sapotacee che generarono le Primulacee (tesi tutte rese probabili dalle conclusioni della morfologia comparata). Si è sviluppata nel genere Pistacia. Or bene anche nelle Tere- bintacee domina esclusivo il carattere dell’ actinomorfia. Le Cupulifere sono pure anemofile. Abbiamo fondata convinzione che siano una discendenza delle actinomorfe Rosacee. Troviamo infine scolpita l'anemofilia nelle Giuncacee e Ciperacee (affini alle Asfodelee quasi tutte actinomorfe), in alcuni generi di Palme (famiglia di piante tutte a fiori actinomorfi), nei generi Spar- ganium, Typha, Acorus, tutti appartenenti alle Aroidee ove domi- na esclusiva l’actinomorfia; nei generi Potamogeton, Triglochin affini alle actinomorfe Hydrocharis e Alismacee. Speciale considerazione meritano le anemofile Restiacee ed Erio- caulonee. Esse sono visibilmente collegate da vincoli di discendenza colle Commelinacee. Ora alcuni generi di Commelinacee sono actinomorfi (p. es. Tra- descantia), ed altri zigomorfi, con grado per altro assai leggiero di zigomorfia. Ciò premesso le succitate anemofile procedettero da un tipo di Commelinacea zigomorfo, oppure actinomorfo? La risposta è data dal genere monotipo Spironema (S. fragrans) , il quale è Si dae ri e ee 256 F. DELPINO, actinomorfo, e tiene già posizione di mezzo tra pianta entomofila ed anemofila ; essendo caratteri entomofilici la fragranza de’ suoi fiori e il bianco colore de’ suoi connettivi, nel mentre coesistono carat- teri anemofilici, che sono la esilità e mobilità de’ suoi lunghi fila- menti, lo sviluppo papilloso del suo stimma, e sovra tutto la spon- tanea caducità del polline. Quest’ elenco di piante anemofile, benchè steso come ci detta la memoria epperciò non completo, pure è sufficiente per attestare che vi ha una intrinseca affinità fra l'anemofilia florale e l’actinomorfia. Dopo ciò rivoltiamo l’ indagine, e vediamo se nelle famiglie, ove o pronunziatissima o assoluta vige la zigomorfia florale siansi giam- mai concretate stirpi anemofile. Queste famiglie sono le seguenti, cioè Papilionacee, Fumariacee, Lobeliacee, Goodenoviacee, Tropeola- cee, Balsaminacee, Poligalacee, Vochisiacee, Resedacee, Labiate, Verbenacee, Scrofulariacee, Bignoniacee, Acantacee, Gesneriacee, Orobancacee, Lentibulariacee, Valerianacee, Orchidee, Musacee, Zin- giberacee, Marantacee, Cannacee, Amarillidee, Iridee. IN NESSUNA DI QUESTE FAMIGLIE SI È SVILUPPATA L'ANEMOFILIA. Una eccezione è data dalla famiglia delle Sapindacee, ove testè abbiamo scoperto es- sere anemofilo il genere Dodonaea. Ciò non dovrebbe essere una casualità, ed eccone la interpre- tazione più ovvia e naturale. Le stirpi insignite di fiori zigomorfi, mostrano già di essere progredite molto innanzi nel sentiero degli adattamenti zoidiofili, a segno tale da non poter più agevolmente -retrocedere e cambiare di natura. Laddove le famiglie aventi strut- - tura florale actinomorfa, salvo rare eccezioni fra cui. piacemi citare le Apocinee, le Asclepiadee, le Taccacee, offrono in generale corre- lazioni molto meno spinte cogli animalcoli pronubi; per cui facil- mente, sotto mutate condizioni di vita, possono dar luogo a stirpi anemofile (con fenomeno di anemofilia secondaria, ben distinta e diversa dalla anemofilia primitiva, qual si riscontra per tutto il gruppo delle gimnosperme e che più non si ritrova in nessuna pianta angiosperma). ZIGOMORFIA FLORALE E SUE CAUSE 257 Dopo avere discusso ed illustrato sufficientemente le cause fun- zionali e finali della zigomorfia, e, come in precedenza abbiamo fatto, le cause influenti, ci resta da ultimo ad investigarne ed esporne le cause stromentali e meccaniche. Di cotali cause distinguiamo due categorie. Distinguiamo cioè cause stromentali che sono comandate dall'organismo, e cause mec- caniche che viceversa imperano sull’ organismo. Cause stromentali che intervengono nella effettuazione della zi- gomorfia sono: 1° mutazioni nel turgore per cui si conseguono presso i diversi organi florali i diversi loro movimenti, in alto ò in basso o ai lati; 2° diversi o ineguali incrementi nei singoli organi dei cicli florali, per cui si conseguono le svariate e mirabili forme dei vessilli, labelli, carene, galee, ali, tubi, speroni ecc. Queste cause evidentemente sono dominate dall’ organismo o per meglio dire dal nisus formalivus, plasmatore degli organismi ('). Di queste non diremo altro. Piuttosto ci tratterremo a discorrere delle altre cause stromen- tali, che, dentro certi limiti, agiscono sugli organi e-sugli organi- smi in maniera veramente imperativa e determinante. Queste d’ or- dinario sono cause di ragione esclusivamente meccanica, e per lo più si riducono a fenomeni di pressione. Per esempio i bottoni flo- rali di parecchie Rafflesiacee si sviluppano e crescono sotto la cor- teccia delle piante ospitaliere, soggiacciono quindi a una pressione enorme la quale non può a meno di influire grandemente sulla loro organizzazione e configurazione, provocando numerosi aborti e fu- sioni di organi, ed altri consimili fenomeni. ^ Ma procuriamo d'investigare se e fino a che punto cosiffatte cause meccaniche siano entrate in gioco nel fenomeno della zigo- (1) Nisus formativus ! frase usata dai naturalisti antecedenti, oggidi, a torto però, caduta in diseredito. Nisus formativus non è niento altro che istinto; adun- que chi nega il primo nega il secondo; e chi nega l'istinto nelle piante a nostro parere non ha penetrato molto addentro nella cognizione della vita dei vegetabili, 258 + DELPINO, morfia. Già abbiamo accennato che A. P. De Candolle vedeva in tali cause la vera origine della zigomorfia. Ma questa sua opinione potrebbe essere esagerata. Ammettendo l'azione di queste cause s'intuisce a prior? la ne- cessità: 1° che i fiori terminali debbano essere actinomorfi; 2° i fiori laterali debbono essere zigomorfi. In parecchi casi la prima tesi è appoggiata dal fenomeno tera- tologico della peloriazione o regolarizzazione, stato constatato presso . diverse piante a fiori zigomorfi laterali presso le quali, formatosi per accidente un fiore terminale, questo era peloriato, ossia actino- morfo. In parecchi casi abbiamo detto, ma non in tutti. Gli Aco- nitum e i Delphinium hanno fiori terminali e laterali, tutti in pari grado zigomorfi. I fiori solitarii di Cypripedium Calceolus e di altre specie sono solitarii e sviluppati alla sommità di un lungo scapo, cioè all’infuori di ogni contingenza di pressione; ciò non ostante offrono il massimo grado di zigomorfia. Neanco alla seconda tesi si può accordare un yalore assoluto e indiscutibile. "E verissimo che i fiori zigomorfi di moltissime piante sono tutti laterali (Orchidee, Lobeliacee, molte Scrofulariacee, Oro- bancacee ecc.) e che perciò i bottoni fiorali si sono venuti svilup- pando sotto condizione di pressione bilaterale, di compressione cioà tra la brattea ascellante e tra I asse generatore. Ma non poche altre piante, i cui bottoni florali si sviluppano analogamente all’ a- scella di un organo fogliare, producono tuttavia fiori rigorosamente actinomorfi (Lysimachia nummularia, Vinca, Ornithogalum ecc.). In molte piante a fiori zigomorfi didinami (tetraciclici penta- meri), il quinto stame è abortito parzialmente (Anirrhinum, ecc.) o totalmente (Labiate, Digitalis ecc.). Questo aborto conferisce un grado elevato alla loro zigomorfia. 'E un fatto che questo quinto stame si trova nel punto di maggior pressione; ma è un fatto pure che il quinto stame, se si sviluppasse, turberebbe la struttura bio- logica florale, ingombrando uno spazio che deve essere occupato dallo stilo. Laonde siffatto aborto può essere anche ricondotto a » - ZIGOMORFIA FLORALE E SUE CAUSE i 259 cause funzionali. La conseguenza naturale si è che in questo fenome- no è consociata l’azione di cause meccaniche e di cause funzionali. Ma ecco che con questa conseguenza si apre la via ad un im- portante quesito che vorrebbe essere risoluto. Ammessa la conso- ciazione delle due categorie di cause, quali debbono aversi per prevalenti, le meccaniche o le funzionali? Io sono persuaso che la maggior parte dei botanici odierni ai quali fosse rivolta tale domanda, risponderebbero senza esitazione : prevalgono le cause meccaniche. i Mi trovo invece di contrario avviso, e cito a mio favore un singolare fenomeno che si riproduce in ben due famiglie ( Scrofu- lariacee, Dignoniacee) Alludo ai generi Pentstemon e Jacaranda , ove il quinto stame, in conseguenza dallo aver assunto l'importante: funzione di servire di fulero ai pronubi (deflesso al labbro inferiore per lasciare sgombro il posto allo stilo), non solo si é sviluppato, ma è più lungo degli altri. Ecco che in questo caso la causa bio- logica ha trionfato sulla causa meccanica. In molte Lobeliacee la corolla è superiormente scissa da cima a fondo. Sotto il punto di vista biologico io aveva interpretato questa scissione come un ripiego opportuno a consentire la divaricazione del tubo singenesiaco e il curioso gioco di espulsione pollinica con- nesso con detta divaricazione. Il valente mio amico Prof. KANITZ, monografo delle Lobeliacee, discorrendo con me, nel 1874, del fe- nomeno di detta scissione, mi esternava di aver altra opinione, considerandolo come un effetto di pressione meccanica. Avevamo ragione entrambi, perchè anche qui si nota consociazione di cause biologiche e .di cause meccaniche. Ma quali considereremo preva- lenti? Le biologiche; perocchè in molte Lobeliacee, ove l' ampiezza” del tubo florale permette il giuoco della succennata espulsione polli- nica, più non si è effettuata la scissione della corolla. Nei generi Ajuga e Teucrium la parte postica della corolla, ossia il labbro superiore è ridotto a minimi termini. Si dirà che ciò è dovuto a causa meccanica, perchè infatti detto labbro risponde al 260 F. DELPINO, punto di massima pressione. Verissimo, diciamo noi; nfa soggiun- giamo che in molte altre Labiate, nel genere Salvia per esempio, ‚il labbro superiore è appunto quello che è il più sviluppato. Ecco un nuovo esempio della prevalenza delle cause biologiche. Possiamo addurre altresì il significante esempio del labello delle Orchidee, il vessillo delle Papilionacee i quali sogliono avere, in confronto delle altre foglie florali, uno sviluppò enorme, sebbene si siano formati nel punto di maggior pressione. Infine se la pressione fosse la causa predominante della zigomor- fia, s incorrerebbe in un curioso controsenso. Infatti la pressione tra la brattea ascellante e l’asse agendo nel senso verticale, dovrebbe determinare una espansione degli organi nel senso orizzontale. E invece, cosa strana! scorgesi nei fiori zigomorfi l opposto; l'espan- sione predominante degli organi è nel senso verticale. Ma, se di ciò la meccanica non può rendere ragione, la biologia invece spiega co- me, mediante la espansione verticale, si formano acconciamente elmi e labelli; elmi destinati alla protezione delle antere e del polline; labelli destinati a servire di tavola d’appulso ai pronubi. | Le cose che abbiamo detto sono suffieienti per illuminarei sul giusto valore da darsi alle cause meccaniche. Non si vuol negare che queste cause spesso entrino in giuoco; ma non bisogna esage- rarne l’importanza, e fa d’uopo persuadersi che 90 volte su 100 esse sono subordinate a cause funzionali. Su quest’ argomento della zigomorfia e delle sue cause è testé comparso un bel lavoro di Ermanno Vöchtine (!); ed è precisamente la lettura di questo che c'invoglió ad esternare le nostre idee in proposito, le quali non differiscono molto da quelle dell'autore. La prefazione contiene aleuni cenni sulle diverse spiegazioni date dagli autori intorno alle cause della zigomorfia. Accenna alle cause meccaniche messe in campo da A. P. DE CANDOLLE, alle cause vitali (Bildungsprincip, vero sinonimo di Nisus formativus) ammesse da (!) UEBER, die Zygomorphie und deren Ursachen, nell’ Annuario di botanica scientifica del Pringsheim, 1886. P m wc IA FLORALE B SUE CAUSE | S RIO 261 Host e Tivi. alle cause è biologiche 0 finali RATA dai seguaci di Or. C. SPRENGEL, finalmente alla causa della gravità, promulgata da HoFMEISTER. È chiaro che le idee di VócnriNa, benchè espresse con parole al tutto differenti, sulle diverse categorie di cause, combinano so- stanzialmente colle nostre. Per chiarire le cause della zigomorfia l'autore ha istituito di- versi esperimenti, dei quali riferiremo quelli che ci sembrano più interessanti. | Epilobium angustifolium. I fiori hanno una zigomorfia che noi diremmo sepalicida, perchè il piano di simmetria taglia il nervo medio del sepalo posteriore (e in questo caso anche quello del sepalo anteriore). Avendo l'autore fissata una pianta di questa specie sul elinostato, i bottoni florali si svilupparono affatto regolari. La causa influente è adunque la gravità. VöcHrine osservò un fatto interessante. Alcuni fiori svilupparono una zigomorfia al tutto diversa, cioè la pe/alicida. Come spiegare un tale fenomeno senza ricorrere a cause interne? t (Enothera biennis. La zigomorfia è espressa soltanto nell’ an- droceo. Gli otto stami sono tutti assorgenti, ma gl’ inferiori mediante una semplice incurvazione in alto, i superiori invece mediante una incurvazione ad S coricato. L'azione del clinostato toglie di mezzo ‘ogni flessione dei filamenti. Adunque la gravità entra in giuoco; ma se l'azione è diversa nei diversi stami, come si fa ad ammettere che quest'azione sia diretta anzichè riflessa ? Epiphyllum truncatum. La zigomorfia florale, molto più pro- nunziata che nei casi precedenti, è diretta, come abbiamo dimostrato nei nostri studi sulla dicogamia, allo scopo di preparare un bellis- simo apparato florale alla visita di uccelli mellisugi (classe sesta, apparecchi labiati; tipo eschinantino). L'azione del clinostato applicato alla pianta soppresse totalmente la ‚zigomorfia; ed è questo il massimo dei risultati ottenuti da VòcHTING. Asphodelus luteus, Hemerocallis fulva. 1 fiori di queste due 17. Malpighia, anno I, +. I. : E | P. DELPINO, ZIGOMORFIA FLORALE E SUE CAUSE specie sono improntati a zigomorfia sternotriba, giusta il nostro «tipo . amarillideo », della forma a stami esclusi quanto alla prima specie, - l'una e dell' altra specie. Questi esperimenti di VocHTING non mancano d'interesse; ma sic- come la zigomorfia florale di tutte le succitate specie non supera il primo od il secondo grado, # necessario risultato degli sperimenti — era da noi prevedibile a priori. Se il VocutINa avesse ulterior- mente spinto queste esperienze, avrebbe constatato |’ inefficacia del clinostato a regolarizzare i fiori di un Orchidea, di una Viola, di un Antirrhinum. Anche l’autore ha previsto questa inefficacia, e quindi ammette due sorta di zigomorfie: cioè zigomorfie che dipendono esclusivamente dall’ azione della gravità; e zigomorfie che dipendono dalla gravità e da cause interne. La prima sorta risponde al primo e secondo grado, la seconda = sorta al terzo e quarto grado della nostra scala zigomorfica. Sotto il punto di vista filosofico la’ distinzione dell'autore è er- a stami inclusi quanto alla seconda. La zigomorfia non è molto spinta 23 perchè è per gran parte introdotta da inflessioni del perigonio e degli stami. Il clinostato ha mirabilmente regolarizzato i fiori del- 3 ronea. Natura non facit saltus. Invano VócnriNG nega la ingeren- È za di cause interne nell’ inflessione degli organi di Epilobium. È a per noi di tutta evidenza che queste direzioni e questi moti sono ‘ ordinati da un principio interno, chiamisi pure o istinto, o Nisus formalivus o dirigens, o Bildungsprincip. Ed è pure di tutta evi- — denza che questa causa interna non può dirigere gli organi se viene * a mancare la causa orientante, che nel caso della zigomorfia & la gravità, in altri è la luce. In sostanza e nell'uomo e negli animali — | e in tutti gli organismi, anche nelle piante, la gravità e la luce non sono giammai cause efficienti; sono sempre invece cause orien- tanti; la loro azione non è giammai diretta, ma costantemente una azione riflessa. Bologna 5 gennajo 1887, ‘dell'Oregon e di Columbia ('). Più tardi, Douglas e Scouler rinven- la prima impressione di somiglianza, nei lineamenti esterni, con VANCOUVERIA 268 7 i S. CALLONI, NUOVA SPECIE -DI ` Nuova specie di Vancouveria (V. planipetala) dc per il Dott. SıLvıo CALLONI. | (Tav. VI). cd L di Sulle coste occidentali dell’ America nordica, contro le quali si Ma. infrangono le onde del Grande Oceano, dentro l'area della provincia „botanica californiana dove la flora splendida è così ricca di forme e fulgente di colori, da Santa Crux all'isola Vancouver, nelle cupe foreste di conifere scaglionate sui fianchi della catena costiera (Co- ast-Range), cresce, fiorendo sulla fine di germinale, la Vancouveria D hexandra, una berberidacea perenne dal portamento di Epimedium. ——— > 2 3 La raccolse primo Menzies sul cadere del secolo passato, durante il Ü suo viaggio alla scoperta del capitano Vancouver, lungo le coste a nero la medesima pianta sulle coste frastagliate del Puget-Sound, come sulle sponde del Columbia-river nei pressi del forte Vancouver, ed anche nelle regioni settentrionali di California (°). Douglas, sotto un'altra berberidacea pure dell'America del nord, il Caulophyllum thalictroides, designò, nelle sue collezioni, la nuova pianta col nome x di Caulophyllum gracile. Ma questo nome restó negli erbari, né mai RU A ebbe da parte di Douglas onore di pubblicazione. | Intanto, raccolte di Douglas et di Scouler erano giunte nei va- (1) Hooker W. J., Flora bor. amer., compilated principally from the pl. coll. by Richardson et Drummond on the late north Exped. under comm. of Cap. Sir. J. Franklin, London 1833, vol. I, p. 3l. (®) Hooker, ibidem. vertita, non descritta per anni; fu solo nel 1833, ch’essa figurò Hooker, studiando il Caulophyllum gracile di Douglas, di primo | Sistem. p. 101; J. TonREY, Descript. of the gen. bot. collect., in Report of explor. REY, in Ca. WiLkEs, United States explor. Expedit. during the years 1838-42, - P > : : : 4 K > b è N x È $ n gras sti erbari di Kew, nei quali la pianta di Menzies pur rimasg inav- nella coorte delle piante conosciute, quando un botanico illustre, W. J. Hooker, mise in luce la sua flora dell America boreale (*). - tratto ne rilevò le notevoli differenze col gruppo dei Caulophyllum e, nello stesso tempo, le strette affinità col genere Epimedium. Co- | me la pianta di Douglas si distingueva nettamente dalle altre specie si conosciute di Epimedium, per la simmetria ternaria del fiore, Hooker la chiamò Epimedium hexandrum, PUR RUM deseriven- dola ed illustrandola con disegni (?). Nell’ anno successivo, 1834, Morren e Decaisne, a proposito d'un lavoro sulla flora del Giappone, studiando monograficamente il geo nere Epimedium , giudicarono di valore generico i caratteri dif- | ferenzianti l’epimedio americano dalle specie del mondo antico. Adot- tarono quindi un genere nuovo sotto il nome di Vancouveria (è), a ricordo del valente capitano Vancouver, compagno di Cook nel. secondo e terzo viaggio attorno al globo ed esploratore della costa. occidentale dell America del nord. L’Epimedium hexandrum, Hooe ker, diventò la Vancouveria hexandra, Morren et Decaisne. | . Le vedute di Morren e Decaisne s’ imposero nelle pubblicazioni successive, riguardanti l’epimedinea americana. Infatti, ad eccezione i di Hooker et Arnott (*), gli altri autori, Endlicher, Walpers, Torrey, à Torrey e Gray, Bentham e Hooker, Brewer e Sereno Watson (°), (1) Hooker, Flora bor. americ. (3) IpgM, ibidem, vol. I, tav. 13. (2) Morren et DECAISNE, in Annales, des Sc. natur., Ser. 2, vol. II, p- 351. (4) Hooker et ARNOTT, Botany of Captain Beechey s voyage, London 1841, p. 318. (5) ENDLICHER, Genera plan: 1836-40, p. 853; WarPERs, Repertor. Bot. and Survey from the Missisipi to Pacific Ocean, 1853-54, vol. IV, p. 63; J. Tor- = consonano tutti ‘nel? ammettere i gonere nes (i) Sempre * 1 zem gli autori accennati trattano di un genere fin qui rappresen- ~ tato da una specie unica, « species unica in America boreale cre- — È 4 . scens » (?), costituendo quindi uno di quei generi che il dd Alph. | de Candolle (°) chiama monotipi. | Per gentile condiscendenza del Prof. Alph. de Candolle e del Di Jean Müller Arg., il valoroso difensore della teoria mierogonidica, ho avuto la buona occasione di esaminare quasi tutte le specie di iy AMEN negli erbari famosi di de Candolle, di Delessert e di Boissier, a Ginevra. Nell'erbario de Candolle, un esemplare di Van- . couverta, raccolto da Bolander nei dintorni di S. Francisco di Ca- - lifornia, si presentava, nell'analisi del fiore, con differenze notevoli, . di fronte alle descrizioni degli autori ed ai disegni di Hooker. Le | stesse differenze trovai, in contrasto con un esemplare di Vancou- veria della bella raccolta di piante Oregonensi mandate da Howell al Prof. de Candolle. Le differenze accentrandosi nel fiore, ed es- sendo, per di più, accusate in fase precoce d' evoluzione, mi consi- | gliano a descrivere la pianta di Bolander come specie nuova, che, > Ear 219; Torrey, et Gray Flora americ. |, p.52; BExTHAM et Hooker, Genera " plantar., vol. I, p. 41 e 44; BREWER et Sereno Warson, in Asa Gray, Le SI California, edit. 1876, et revised ‘edit. 1880, vol. I, p. 15. x (*) Quest’ accordo. degli. autori ron toglie che il genere Vancouveria non sia M. affatto genuino e scevro di citi Già nel 1833 Hooker avvertiva che il solo : carattere differenziale tra la pianta di Menzies e gli epimedi del Mondo antico, Hs si riduceva al numero diverso delle parti del fiore, ma che, in «all that is essen- a tial as regards genus, there is the most perfect. aecordauce.» Brewer e Watson > - | riconoscono che il genere Vancouveria è «scarcely separable from Epimedium of — old world.» Numerose analisi del fiore di Vancouveria e di quasi tutte le specie. us di Epimedium, mi persuaderebbero meglio a distinguere la Vancouveria, unica- | camente come sezione del genere Epimedium. Ma troppo sarebbe sviluppare qui to, tale argomento. Fe) BENTHAM ET HOOKER, Fondi plantar., vol. I. p. 44. $20 ALPH. De CANDOLLE, Origine des plantes cultivées, p. 317. da un veria planipetala. Metterò prima la diagnosi di questa specie in confronto con la specie sorella, per descriverla in seguito meglio ampiamente. La diagnosi della Vancouveria hexandra tolgo alle descrizioni degli | autori, aggiungendovi solo, gni sia comparabile, qualche detta- - «glio d'analisi del fiore. Vancouveria hexandra, Morr. er Dye (Epimedium hexandrum, HooKER). Pedunculi glabri. Bracteole, caly- culus et sepala (plerumque) margine sverse plicata, late cucullata, cucullo apice attenuato, margine integro vel subundulato, centro conspicue foveola- centa ovarium subaequans. Arillus api- ce bilobus. Il fusto vivace, ibernante, è, 8. CALLONI, carattere peculiare dei petali, designo col nome di Vancow ; V. planipetala. Pedunculi piloso-glandulosi. teoke, calyculus et sepala glaberrimi. | Petala breve unguiculata , expansa in lamina graduatim. a ubique plana, vertice trilobata, lobis denticulatis, deltoideis, | lobisl ateralibus flavis, nectariferis. Brac- x M SEE Stamina filamentis omnino glaberrimis. | Ovarium urceolatum glabrum. Placenta | ovario duplo brevior. Arillus integrus. — tinua nella radice primaria, lunga assai. Qua e là, a distanza, pic- cole fessure rombiche, nello strato corticale, dànno passaggio ad altrettante radici secondarie lunghe, grosse come crine di cavallo, ondulate , anni precedenti; la sua estremità superiore è più ingrossata e pro- . duce, annualmente, poche foglie nuove, all'ascella dei resti basilari — | delle antiche, e, sul vertice dell’asse, un fusto aereo fiorente. Foglie — di foglie e fusti aerei degli | si con- come in tutte l’ altre Epimedinee, — un rizoma. La sua porzione inferiore, grossa circa 2 mill., parcamente fibrillifere. In alto della radice primaria, il ; 3 rizoma ha cicatrici e resti di fuleri, - = È NUOVA SPECIE DI VACOUVERIA — e fusto aereo compiono la loro prima evoluzione in gemme protette da scagline triangolari, embricciate. Le foglie, dentro la gemma o poco dopo sortite, hanno il peziolo bruscamente ricurvo in basso, sì che il vertice del lembo guarda il terreno. Nel crescere successivo, il peziolo si raddrizza ed il lembo prende la sua direzione apogeotropica normale. Le foglie adulte, munite di stipole e peziolo suddiviso, hanno àmbito quasi rombico e misurano 30 centim. in lunghezza totale. Stipule minute, auricu- liformi e saldate al peziolo per */, di loro lunghezza, intere, se giovani, poi dentate o fimbriate sulla crina. Il peziolo canalicolato alla base, quindi terete, provvisto di ipoderma scleroso pronunciato e fascetti fibrovascolari raccolti in circolo chiuso, è da '/, circa della lunghezza totale della foglia tre volte ternato. La foglia prende così, nell'insieme, la fisonomia pinnata; vi si distinguono una parte assile del peziolo e sei rami secondari, divergenti ad angolo di 45°, a centim. 8 !/, e 14 '/, dal punto inferiore di ramificazione. Asse e rami rigidi, nodosi ne’ punti di divisione, quà e là consparsi da peli rossigni più numerosi sui nodi. I rami inferiori sono a lor volta biternati, i mediani una sola volta, i superiori semplici. Le ultime ramificazioni, in numero di 19, si espandono in lembi cordati alla base, subtrilobi in alto, lievemente smarginati all’ estremo dei lobi. Nervazione palmata, con reticolo irregolarmente esagonale, spesso. La nervatura mediana, le prime nervature basilari e gli ultimi ra- muscoli dell’altre, mettono capo ad una robusta nervatura margi- nale che orla tutta quanta la periferia della fogliola e fa punta nella smarginatura dei lobi. In ogni gruppo ternato la foglietta terminale ha peziolo più lungo e lembo più ampio che non le la- terali. La foglietta massima termina l'asse e misura 3 centim. nel peziolo e centim. 45 di lunghezza, per 3,7 di larghezza nel lembo. Tutte le fogliette glabre sopra, sotto con radi e lunghissimi peli, sono sempre piuttosto coriacee. Il fusto aereo afillo, 0 scapo, appena superante in lunghezza la | foglia maggiore, scanalato alla base, quindi terete , nel suo terzo ; i ‘superiore si ramifica | in una ZERO di NE racemi distanti, gra-. cili, assai parcamente provvisti di flori. Brattee minuscole, le pri- invasa da una plaga bionda, dove il parenchima del petalo è diffe- FEST RR à SM $ Ns. Re MD a Sa : Var > P EE "e 3 SR RR M DIN MARS We VE 4 NM ut 2 ix d Ae ci did = 7 i. n PM " SE > a i À EE te tr ou VUE vw Ap vere X QE EMI | CARLONI, x em marie oblunghe acuminate, le altre lineari, terminate tutte da pochi peli et Pedicelli da 2-4 volte più Ninght dei fiori, gracili, - incurvati, consparsi da glandole. Fiori piecoli candidi, da 6-8 mill. di altezza, pendenti (fig. ». Bratteole 1-3 triangolari, spesso punteggiate in rosso. Calicolo di 6 parti, tre esterne triangolari, ottuse, subuninervie, tre interne più grandi, obovate, integre, pentanervie. Calice di sei sepali simili sor- — passanti le parti interne del calicolo, su due ranghi ed alterni, ob- ES lunghi, acuminati e 2-3 dentati al vertice, percorsi da 3 nervature. tutte biforcate. Petali sei quasi di !/, p alternando con questi, tre interni. Ciascun petalo unguiculato alla. iù corti dei sepali, tre esterni | base, graduatamente si dilata in una lamina piana, triangolare, tri- lobata al vertice, con lobi dentellati. Nervature tre, brevi, le laterali talora biforcate. La pagina superna dei due lobi laterali è tutta — renziato in tessuto glandulare nettarifero, di cellule allungate, riu- mite senza meati. Talora, nel centro del petalo, tra i due nettari —— hi laterali, si osserva una macula discolore nettarifera, a cellule = decaedriche (fig. 6-9). : Nella fioritura, calicolo, sepali e petali si riflettono i in uc | spiccato contro il peduncolo ricurvo. Gli stami invece, lunghi come i petali, sono ravvicinati d’attorno' al pistillo. Filamenti depressi, ; appena convessi sul dorso, piani dal lato ventrale, glaberrimi sem- i pre. Le antere dorsali, lunghe quasi come i filamenti, s'aprono per E due valvole elastiche, che si sollevano obliquamente dal basso al- l'alto, fin quasi alla verticale. Grani di polline sferoidali. Connettivo prolungato in appendice conica ottusa. La posizione degli stami, li- beramente pendenti, a motivo del perigonio riflesso, la loro deiscenza extrorsa, lo stigma che non emerge,dai connettivi, contrariano le. nozze autogame, in favore dell’ incrocio, promosso dagli insetti. vi. sitanti le plaghe nettarifere de’ petali. ë- nr unico, BR Ape come Be des Brave urcólato,. un po' appiattito dallato della placenta e rigonfio dal lato opposto, : glaberrimo. Sulla superficie convessa una linea pallida, quasi ellit- |. tica, disegna la valva di deiscenza (fig. 10). Stilo cilindrico più corto — A + = dell’ ovario, un po’ ingrossato in alto. Stigma scavato, con labbra p palle da papille ottuse, strettamente ravvicinate. Ovuli 4 anatropi, inserti su di una placenta parietale, che appena raggiunge la metà del cavo ovarico. La Frutto capsulare, deiscente per una valvola dorsale (fg. il, 19 i | più ristretta e più breve del resto dell’ovario, di tardivo differen- ziamento nell’evoluzione, ‘aprentesi dall'alto al basso. Semi con arillo d'un bianco lucente, ovato, con margine integro (fig. 12 *). Pianta perenne per rizoma producente ogni anno foglie bi-tri- ternate e fusto aereo da queste indipendente, terminato da panicola poco fornita di fiorelli penduli, candidi. Portamento generale ricor- — dante l*Zpinediwm colchichum o Y E. Perralderianum. Cresce z \ nei boschi ombrosi, « paper mill red woods », presso S. Francisco di California, a circa 38° di lat. sett., dove Bolander la raccolse nel maggio 1867. L' esemplare doit aid si trova negli Erbari (Er- . bario generale) del Prof. Alph. de Candolle, in Ginevra.. xi cole pud = Gioverà una parola sui caratteri che differenziano la nuova spe- die, in raffronto all’ Epimedium hexandrum. L'assenza di glandole | > sulle parti del fiore è affatto assoluta, e contrasta con quanto affer- 0 mano gli autori sulla Vancouveria hexandra, nella quale stami e à Ovario Sono glandulosi, come assicurano Hooker, Endlicher, Morren et Decaisne. Nel fiore dell'esemplare di Howell, le bratteole, il ca- . licolo e sovente, perfino i sepali, hanno glandule sui margini o sul . dorso. Negli stami, i filamenti sono cosparsi, alla superficie esterna, da peli glandulosi. L'ovario 6 tutto quanto coperto da glandole, principalmente sulla valva di deiscenza. i -— «l'interno; ha nettàri piani, ma non mai in forma di nettaronca foveolata, come Pa Differenza ancor più spiccata è nei petali. Nella Vancouveria descritta, il petalo è spatulato, trilobo, con nettari laterali margi- nali, sempre piano, uguale su tutta la sua superficie esterna ed ` interna ('). Il petalo della Vanc. hexandra è ben diverso, lineare unguiculiforme sino a */, circa della base, si dilata in seguito bru- . scamente in una porzione deltoidea, concava all’ interno come valva | di piccola tellina, integra od appena ondulata sui margini, attenua- | ta dalla base al vertice ottuso, il quale s’incurva alquanto verso lasse del fiore. Una piega transversa segna il principio della conca | e ne rigetta la base all'esterno ed in basso, contro il dorso del- l'unguicola, a mo’ d'un sacchettino o cappuccio. Dentro la regione centrale della conca, è scavata una fossetta dal margine circolare ed orlato in rilievo, dalla superficie bionda, tutta quanta tappezzata da un parenchima di cellule dodecaedriche nettarifere. Tanto spic- cata è la fossetta, ch’essa determina all’esterno del petalo, un rialzo ‘convesso a mo’ di cuffia o di vetro d'orologio. Insomma il petalo è differenziato in una nettaroconca somigliantissima ad un cucchiaino | in miniatura. La forma del petalo, la forma e la posizione del net- — . tario sono dunque totalmente diverse che nella Vancouveria pla . nipetala. 10 Ma differenze s'osservano anche in rapporto al gineceo. Nella 2 | V. hexandra, l ovario è allungato a mo’ di bottiglia, la valva di Le : deiscenza quasi uguaglia l'altezza e la lunghezza dell’ ovario; il a (*) I lobi possono talora incurvarsi verso la superficie interna del petalo, simu- e lando una lieve conca (fig. I, p.!). Nei fiori secchi, un petalo spiegato si foggia a conca, se lo si bagni solo alla superficie esterna, ma torna a schiudersi, bagnando anche l'altra pagina. Si tratta dunque di concavità momentanea, passeggiera, che EU oE EE sul vivo, dev'essere provocata da tensione diversa tra parenchima semplice e net- - tarifero, certo in rapporto con la turgescenza dei nettàri, più o meno grande VS a seconda del prodotto o della spesa di nettare. Nella regola, il petalo è spiegato, - e d'altronde, non presenta mai rialti o depressioni di sorta, né all'esterno né al- osservasi nella Vanc. hexandra. * (07-0 NUOYA SPECIE DI VANCOUVERIA ‘0 0 cordone placentare quasi raggiunge la volta del cavo ovarico e porta . così parecchi ovuli. L'arillo non è integro, ma bilobato al vertice NASE «arillus bilobed », come assicurano Brewer et Watson (). Aggiungo che i caratteri differenziali enunciati, ad eccezione di E quelli riferentisi alla valva ovariana ed all'arillo, sono già schiet- JE ‘tamente accusati in stadi precoci d'evoluzione, quando gli stami POR sono appena muniti di filamento brevissimo, quando l'ovario non bo presenta ancora traccia aleuna di valva, gli ovuli non hanno com- T piuta la curvatura anatropa ed il nucello emerge buon tratto dalle tuniche, sì che l'esame d'un fiore giovanissimo basterebbe a distin- guere le due specie. A questo momento d’evoluzione infatti, nella V. hexandra, calicolo, spesso i sepali, stami ed ovario, sono già consparsi di glandole ed i petali abbozzati come nel fiore adulto, con la piega transversa, con la conca munita di un primo accenno di fossetta nettarifera. Nella V. planipelala per contro, tutte le parti del fiore sono glabre, ed i petali hanno forma di scagliette piane, un po’ attenuate in basso ed in alto, con accenno alla lamina tri- À loba (fig. 2-3). Già segnate sono pure le differenze di lunghezza nella placenta. I caratteri differenziali, ora citati, insorgono dunque nella gio- vane età del fiore e sostengono così la prova alla pietra di paragone dello sviluppo; hanno quindi l’impronta di caratteri costanti e giu- stificano la forma nuova descritta. SPIEGAZIONE DELLA TAVOLA VI. | Fig. 1. Fiore in posizione naturale d'antesi, ingrandito. Sepali s e petali p, riflessi contro il peduncolo; p! petalo a lobi momentaneamente incurvati; st. stami in piena deiscenza ; gt. glandole pedicellate. Fig. 2. Petali in fiori giovanissimi; a. il più giovane. Fig. 3. Petalo un po’ più adulto. (1) BREWER et SERENO WATSON, in Asa Gray, Botany of California, ed. rived, . Yol. I, p. 15. Fig. 4 Petalo con spazi nettariferi n et nl. 5. Altro petalo più allungato. 1 4 . 6. Tessuto nettarifero n, nel petalo 5. $ » » » ni. kB » n, in rispondenza del margine superiore del lobo nettarifero. t. 9. Petalo con lobo mediano integro; ^, nettario. . 10. Pistillo in prima antesi. È appena accusata la valva di deiscenza t. . 11. Pistillo dopo l’antesi. La valva © comincia ad aprirsi dal vertice alla base dell' ovario. . 12. Pistillo con valva * totalmente aperta. Nell'ovario beante si vedono 4 giovani semi 0. ig. 12. * Seme giovanissimo con arillo a Della conservazione degli erbari. — Per T. Carver. È tuttora un desiderato dei botanici la buona conservazione degli. erbari ‚ la loro perfetta incolumità dalle cause che ne minacciano l’esistenza, e che sono principalmente: I’ umidità che ammuffisce le piante e le rende pasto più gradito agli insetti, l eccessiva siccità ; che le stritola, la polvere che le deturpa e che porta seco uova d’insetti nocivi, e sopra ogni altra cosa gli stessi insetti, di cui non =: ~- è breve la lista, antreni, anobi, dermesti, ptini ecc. i, a Da tutte le cause di distruzione fuorchè l'ultima è facile preser- ® | varsi mediante buoni locali, sufficientemente asciutti, riparati da | sbalzi di temperatura (che quando abbassa d'un tratto fa depositare. l’acqua nei pacchi), con pavimenti che non alzino molta polvere, : e mediante scaffali che chiudano bene, e avvertendo di non lasciare fuori le idm che il tempo necessario per il loro esame. Ma dagli insetti non è ancora stato trovato un mezzo sicuro di preservazione. - Fino a tanto che rimasero piccoli gli erbari, pare che non fosse. sentito il bisogno di alcuna cautela speciale: bastavano le frequenti visite alle piante, e poi v' era anche l’uso di rinnovarle, sostituendo. ai saggi invecchiati altri più freschi e belli. Linneo, che nella Phi losophia botanica scende in tanti minuti particolari sulla istituzione di erbari, non dice verbo della loro conservazione. Più tardi col- A à -accresciuta mole delle collezioni fu avvertita la necessità di un provvedimento, e negli scaffali misero canfora, essenze varie, ed io so di un erbario (del sig. Antoir, ora dell’ Istituto tecnico di Fi- renze) che era guardato da pezzetti di cuoio di Russia, ed ancora si trova dopo più di mezzo secolo in buomissimo stato. Ma general- mente simili provvedimenti furono riconosciuti insufficienti. Sul principio del secolo, G. E. Smith ne propose un altro, l'im- mersione dei saggi in una soluzione alcolica di sublimato corrosivo, Piacque il rimedio, A. P. de Candolle lo raccomandò sin dalla prima edizione della Theorie élémentaire (1813), e tanto si diffuse che al giorno d’oggi io credo non vi sia collezione grande che non sia stata trattata col sublimato. Ma non tardarono neppure a sorgere dubbi sulla sua efficacia, e poi vennero maggiori lamenti sulla sua ineflicacia, e adesso il sublimato ha perduto moltissimo del suo credito. Chi ne ha cagio- nato la debolezza della soluzione ordinariamente adoperata (circa l in peso su 5 di alcole allungato con 30 di acqua), e ha proposto di raddoppiare la dose, o di escludere addirittura l’acqua dalla so- . luzione; chi accagionando della mala riuscita la facile volatilizzazione + o la scomposizione della sostanza, o la polverizzazione dello strato che ne viene depositato sulla superficie delle piante, ha proposto di | darle stabilità coll’ aggiunta di sale ammoniacale (bicloruro di mer- - curio 70 gr.. cloridrato d' ammoniaca 30 gr., alcole a 65° 2 1/, li- tri); chi ha proposto di adoperare invece una soluzione alcolica di acido fenico. Ma i più, perduta la fede nel mezzo preservativo, sono ritornati ai curativi insetticidi, ai vapori di benzina, di acido fenico, | di naftalina, ma soprattutto di solfuro di carbonio, riconosciuto l'in- setticida più potente e venuto in voga dopochè, or saranno tren- EM t anni, fu felicemente applicato in Algeria per la conservazione dei depositi di cereali. Per venire ad un giudizio sul mezzo migliore per preservare gli erbari dagl’ insetti, sarebbe forse ora il momento d'aprire una specie d'inchiesta, per avere i risultati dell’ esperienza di molti possessori m n CARUEL, à d ! o direttori di erbari. S' intende che tali risultati siano forniti schiet- - tamente, senza puerile infatuazione per un dato metodo, o ma- ligna ostilità contro chi adoperi diversamente, e con un occhio a iutte le circostanze che avessero potuto o favoreggiare o contrastare il metodo di conservazione adoperato: fra le quali non ultima la qualità delle piante, giacchè si sa che certune, alghe, licheni, mu- scinee, felci, glumiflore, non sono mai o quasi mai attaccate, che altre, i vegetali legnosi e con foglie cuoiose e piccoli fiori dei paesi tropicali, quelli così asciutti dell’ Australia o del Capo, sono molto meno esposte delle piante erbacee, e soprattutto delle coltivate, e le piante invecchiate in erbario meno delle recenti, che sopra tutte le altre sono attaccate le piante con succhi lattiginosi, euforbie, papa- veracee, apiacee ecc. E siccome chi propone, meglio predica col- l'esempio, ed è quasi in obbligo darlo, io pel primo dirò quel che per esperienza ho imparato della materia. ; Possessore di un erbario, che a poco per volta era salito a circa 47000 saggi, io l'aveva tutto preparato con le mie mani, principiando dall’avvelenamento col sublimato in soluzione debole. Per del tempo rimase intatto, se ben mi rammento; da ultimo vi si sono messi gl’ insetti, ma i guasti sono stati limitati, io ritengo perchè I erbario era continuamente maneggiato, e perchè fu subito passato al solfuro di carbonio. enm Ho avuto per 10 anni sotto la mia direzione l'erbario dell Orto | Pisano, anch’ esso stato trattato col sublimato. Secondo un sistema | antico, incomodo per l'uso ma buono per la conservazione delle piante, i pacchi erano rinchiusi separatamente in cassette. Non- ostante, ogni tanto qualche guasto si avvertiva: è vero che l erbario era in un Jocale infelice, dove si aveva un bel da fare per combat- tere l umidità. i 4 L’erbario, detto centrale, fondato da Parlatore nel Museo di Fi- renze, era preparato anch’ esso col sublimato. I pacchi ordinati erano in scaffali ben chiusi; ma gli altri stavano in armadi aperti, esposti | alla polvere che si staccava in quantità dal pavimento di mattoni — sie doli à RTS : Aa ese DELLA CONSERVAZIONE DEGLI ERBARI | 275 f grezzi della sala. Per tutto il tempo che lavorai intorno a quel- l erbario, più di 10 anni, fino al 1862, non ho memoria di averci riscontrato guasti, almeno di entità. Il sig. Aiuti, che nel 1863 su- bentrò nel mio ufficio, anch'egli è persuaso che allora tutto era sano, ed ancora fu per 10 anni dopo. Allora per la mal ferma sa- lute del direttore principiò un periodo di trascuranza delle collezioni; e quando nel 1877 mori Parlatore, chi ebbe l’incarico provvisorio della direzione avvertì l' invasione degli insetti, alla quale fu cercato riparare con una visita generale ai pacchi e col riavvelenamento delle piante guaste, con soluzione concentrata di sublimato. Più tardi furono posti vasetti di naftalina negli scaffali. Ugualmente invaso e in ancora peggiore condizione fu trovato l'erbario Webb, che pur esso era stato trattato col sublimato, ma che per vero dire era rimasto parecchi anni esposto senza difesa in un magazzino, fino a che potesse essere fabbricato il locale per riceverlo. Quando nel decembre 1880 io assunsi la direzione delle collezioni botaniche del Museo di Firenze, io le trovai tuttora in preda agli insetti, a tal segno che sopra un totale di circa 3500 pacchi, nep- pure uno degli attaccabili si poteva sperare immune. In sulle prime io continuai nelle cure adoperate innanzi la mia venuta; ma natu- ralmente io non poteva più avere fede nel sublimato corrosivo come preservativo; e cercavo qualche altro rimedio. Del solfuro di car- bonio io aveva sentito dire, e sapevo che persone autorevoli come in Francia Lenormand, Weddell, Boreau se ne lodavano molto; quando mi pervennero due lettere di persona ancora più autorevole, che mi decisero alla prova. Alf. de Candolle mi scriveva da Gine- vra a proposito delle nostre collezioni: « L' herbier est-il complé- tement dépourvu d'insectes? Si ce n'est pas le cas l'occasion du transport serait bonne pour faire passer tous les paquets dans des . caisses avec le sulfure de carbone. Mon herbier n'a été purgé des vers que par ce moyen et je suis surpris de l efficacité com- pléte du procódé. » E di bel nuovo il 15 giugno 1882: « Avec le climat de l'Italie je ne crois pas que le sublimé corrosif préserve CARUEL. les collections. Vous n'aurez aucune sécurité sans l' emploi di sul- fure de carbone ou de l'autre gaz de soufre dont on se sert pour | desinfeeter les waggons en vue du phylloxéra. Les vapeurs peu- vent être données en masse dans une caisse ou une chambre bien fermée, ce qui coüte peu et n'exige pas beaucoup de temps. L'ef- fet destructeur est certain. Depuis 11 ans on n'as pas vu w^ seul insecte dans mon herbier qui était bien malade en dépit du sublimé ». Iniziai dunque nel 1882 il sistema, dell’ applicazione di solfuro di 1 carbonio, mediante soggiorno successivo dei pacchi durante una z settimana in una cassa ermeticamente chiusa contenente l insetti- | cida, i pacchi essendovi posti in numero di venti alla volta. Prin- cipiai coll’ erbario Webb, come il più maltrattato; l anno seguente passai all'erbario centrale; e terminato il lavoro sono ritornato all’ erbario Webb, e così indefinitamente, dimodochè dopo un in- tervallo di 3 anni ogni pacco ritornerebbe ad essere assoggettato ai vapori di solfuro. Contemporaneamente ho continuato nella mi- nuta revisione dei pacchi, ad oggetto di togliere le traccie dei guasti antichi, e potere meglio in avvenire accertare i nuovi se Si. dovessero verificare. t Per adesso il risultato è assai soddisfacente, se non completa- R mente tale. È vero che ogni tanto in qualche pacco del danno an- cora se ne trova, ma sono ridotti casi rari, e da attribuirsi (credo) — alla antecedente generale diffusione degli insetti per il locale. V’ ha - ragione di sperare che perseverando nel sistema, ogni traccia ne | dovrà sparire. Ad ogni modo per maggiore sicurezza, avendo av- vertito che i nuovi guasti sono a preferenza nelle piante nuova- - : mente venute al museo, e preparate via via per essere poi intercalate — fra lé antiche, io ho fatto costruire un’ altra cassa da solfuro, de- stinata ai pacchi di piante da intercalare, che a breve intervallo, - non piü di un semestre, vi torneranno a soggiornare; e piü rap damente pure si succederanno i pacchi ordinati nella loro cassa. In conclusione, la mia presente opinione sarebbe: che senza v0- lere negare ogni efficacia al sublimato, devo riconoscerla tropp? \ €. ACQUA, DISTRIBUZIONE DEI FASCI FIBROVASCOLARI ECC. 277 limitata perchè franchi la spesa di ricorrervi quale preservativo, vista la lunghezza del processo, il deturpamento che produce in molte piante, ed altri suoi inconvenienti; che dovendo ricorrere ad insetticidi, il solfuro presenta tutti i requisiti, gli inconvenienti del suo uso essendo facili a scansare; che sopra ogni rimedio io ri- tengo più efficace l'assiduità nelle cure all'erbario, col non abbando- narlo a se, tenerlo ben riparato, e frequentemente visitare i pacchi. Sulla distribuzione dei fasci fibrovascolari nel loro passaggio dal fusto alla foglia. — Comunicazione preventiva del Dottor CAMILLO ACQUA. É da parecchio tempo che nel laboratorio dell’ istituto botanico di Roma, dietro consiglio del Prof. Pirotta, io ho intrapreso una serie di ricerche sul modo con cui i fasci della foglia s’ inseriscono nella cerchia del fusto, e sul loro modo di comportarsi lungo il picciuolo di piante dicotiledoni. Molti botanici, cercando se la siste- matica, basata quasi esclusivamente sulla morfologia delle piante, potesse accordarsi con la anatomia delle medesime, descrissero pa- recchi tipi di struttura del picciuolo; niuno però, che io mi sappia, anche di coloro che esaminarono il decorso dei fasci dal punto di vista anatomico, intraprese uno studio generale comparativo dei me- - desimi dal loro dipartirsi dalla cerchia del fusto, fino al loro rami- ficarsi nel lembo delle foglie. Un tale studio fu adunque l oggetto delle mie ricerche; una parte dei risultati ottenuti io già presentai nello. scorso giugno come tesi per l'esame di laurea nell’ Università di Roma, ed ora l'intero lavoro esteso ad altri gruppi di piante e munito di tavole esplicative è in corso di stampa e sarà tra breve pubblicato nell’ Annuario dell’ Istituto Botanico di Roma. Di questi giorni però son venuto a conoscenza di una nota 18. Malpighia, vol. anno I. C. ACQUA, pubblicata lo scorso ottobre nei Comptes Rendus dell’ Accademia | delle Scienze di Parigi dal sig. Petit, il quale dice di avere intra- . preso da qualche tempo lo studio anatomico del picciuolo e del. modo con cui si comportano i fasci nell’ entrare in esso. Egli infatti — | esamina i così detti fagli caratteristici, che sono quelli condotti nella parte superiore del picciuolo, e i così detti tagli iniziali, atti a mo- strare il comportamento dei fasci nel loro primo ingresso nella parte — inferiore del medesimo. Le ricerche del sig. Petit, fatte dal punto di vista tassonomico, hanno dei punti di contatto con le mie, quan- tunque sia diverso lo scopo che mi sono prefisso. Trovo infatti nella sua memoria citate parecchie piante, che formarono pure oggetto : Meu Aes eae S . Eo delle mie osservazioni. Quindi è, che non potendo compiersi così presto come io desidererei la pubblicazione del mio lavoro, ho creduto | opportuno far precedere la presente nota, nella quale intendo rias- sumere brevissimamente le principali conclusioni a cui sono giunto. Comincio dal confermare quanto dice il sig. Petit, che cioè nella struttura del picciuolo vi siano dei tipi distinti; ciò per altro è anche noto da parecchio tempo, come può rilevarsi p. es. dagli studi. fatti dal De-Candolle. Venendo ora a descrivere le forme principali di disposizione dei fasci, debbo dichiarare che i criterii dei quali mi sono valso per stabilire dei tipi, non furono quelli che guidarono il sig. Petit, ma . di ciò non posso ora occuparmi per non uscire dai confini prefissimi. Ecco ora senz’ altro i principali tipi riscontrati nel decorso dei fasci: 1.° L’ inserzione della foglia sul fusto si fa per un solo cordone —— o un solo arco di fasci, il quale, non appena staccatosi dalla cerchia del fusto, si divide per dare origine alle nervature nelle foglie. ses- sili. Nelle foglie picciuolate traversa il picciuolo o indiviso o pre- - sentando varie divisioni, per le quali si possono avere più fasci di- sposti in linea o ad arco o infine in forma di cerchia. Nel lembo - dalle estremità dell’arco o dai iati della cerchia (più o meno com- pleta) partono delle ramificazioni che dànno origine alle nervature. T ; A m Xt v NO | DISTRIBUZIONE DEI FASCI FIBROVASCOLARI ECC. 279 Ho riscontrato questa disposizione in gruppi di piante apparte- nenti specialmente alle famiglie "n Labiate, Borraginee, Sola- nacee, Mirtacee, Cariofillee. à 2° Inserzione per due cordoni di fasci, i quali entrano nella foglia disgiunti, dividendosi in seguito per dare origine alle ner- vature. Alcune Labiate, come la Phlomis ferruginea Ten., il Lamium Orvala, L. il Lamium amplexicaule. L. 3.° Inserzione per tre cordoni di fasci, i quali entrano nel lembo separati senza anastomizzarsi. Parecchie Composte ed Euforbiacee. 4.° Inserzione come sopra; i tre cordoni si anastomizzano lungo il picciuolo, fondendosi spesso in un solo ed emettendo o prima o dopo l’ anastomosi delle ramificazioni laterali (parecchie Rosacee); ovvero si congiungono, formando un arco, dalle cui estremità par- . tono le nervature nel lembo. Altre volte invece si uniscono alla base del picciuolo, formando una cerchia continua completa od in- completa o si anastomizzano per poi continuare il decorso disgiunti. Parecchie Urticacee, Leguminose, Euforbiacee e alcune Quercus. :9-? Inserzione e anastomosi come sopra; formazione di una cer- chia completa o incompleta con la presenza però di due fasci, i quali decorrono fuori di essa lungo il picciolo nella regione che guarda il fusto, costituendo due cordoni disgiunti dal resto del sistema. Essi nel lembo si uniscono ai fasci, che si ramificano per dare origine alle nervature. Parecchie Leguminose. 6.° Inserzione e anastomosi come sopra; formazione di una cer- chia con cordoni esterni, come sopra, più con la presenza di on cordone centrale. Bauhinia glandulosa DO., Bauhinia purpurea L. 7.° Inserzione e anastomosi come sopra; formazione di una cer- - Chia con uno o più fasci centrali senza la presenza di cordoni esterni. Pelargonium e molte Quercus. 280 n ARG TA 8.° Foglie opposte. Inserzione della foglia sul fusto per tre cor- : doni di fasci. I due laterali di una foglia si anastomizzano con i due laterali dell'altra prima di entrare nel picciuolo. Quivi si di- spongono in cerchia o senza alcun ordine, ma con tendenza però in questo caso ad assumere una disposizione regolare nella parte superiore del picciuolo. Ferdinanda nobilis H. Pan. e qualche altra Composta. 9.° Inserzione per tre cordoni come sopra; formazione alla base del picciuolo, di un arco o di una cerchia la quale in seguito si - modifica e subisce numerose divisioni. ^ Picciuoli trasformati in fillodi nelle Acacie. 10.° L’ inserzione si fa in più di un internodio; anastomosi e - formazione nel pieciuolo o di un arco o di una cerchia. Nelle Vicia. 11.° Inserzione della foglia per cinque cordoni, anastomosi alla base del picciuolo con formazione di una cerchia e con la presenza n di due cordoni esterni. Qualche Leguminosa. 12.° Inserzione per sette cordoni principali, i quali si anasto- mizzano e formano una cerchia. Ficus rubiginosa Desf. 13.° Inserzione per un numero vario ma generalmente grande di cordoni di fasci (anche più di 30 nell’Heracleum Sphondylium L.), i quali si trovano il più delle volte sparsi senza ordine alcuno nel picciuolo; ma con tendenza ad assumere un aspetto regolare nella parte superiore di esso. Nelle foglie composte in vicinanza del piano d’inserzione dei picciuoli secondari o delle foglioline vi è costante- mente aastnomosi. Parecchie Ranuncolacee ed Ombrellifere. Detto così brevissimamente dei. principali modi di distribuzione da me notati, passo ad osservare, come il signor Petit indichi per il genere Quercus la presenza di una cerchia di fasci nel picciuolo con fasci intramidollari. Ora su ciò conviene distinguere. Poichè se x - RER DISTRIBUZIO DEI FASCI FIBROVASCOLARI Wes 981 molte Quercus posseggono di questi fasci, altre invece ne sono prive eil De Candolle su 137 specie studiate, vide che 87 erano provviste di fasci intramidollari e 50 ne erano prive. In molte osservazioni io stesso potei convincermi della mancanza di questi fasci. Lo stesso conviene dire di quanto il signor Petit stabilisce in generale per la famiglia delle Geraniacee, che secondo le sue os- servazioni nei tagli caratteristici avrebbe quattro fasci isolati. Ora anche questo non è esatto, poichè io in parecchie specie di Pelar- gonii ho trovato una diversa disposizione, cioè: quattro fasci prin- cipali in croce, più un cordone centrale. Da quanto si è detto riuscirà anche facile il comprendere come l’altra assérzione del signor Petit, che l'esame anatomico del pic- ciuolo basti in molti casi per riconoscere la famiglia di una pianta, sia per lo meno molto arrischiata. Poichè quand'anche si riuscisse a stabilire con sicurezza tutte le diverse forme di struttura del pic- ciuolo, il che richiederebbe un immenso lavoro, anche in una fami- glia mediocrèmente vasta, rimarrebbe sempre un'altra questione da risolvere; se cioè le forme notate siano esclusive di quella data famiglia, poichè senza ciò riuscirebbe impossibile qualsiasi tentativo di classificazione. Senza dunque accordare una troppo grande im- portanza alla struttura del picciuolo, riconosco nondimeno come in molti casi essa possa venire con vantaggio in ajuto della siste- matica. - Dai fatti osservati cercai inoltre se fosse possibile il trarre delle deduzioni, che valessero specialmente a mostrare una qualche rela- zione tra l’ anatomia e la morfologia della foglia. Notai con fre- quenza un processo di anastomosi o alla base o lungo il picciuolo tra i diversi fasci di esso. Questo processo, mancante in più foglie semplici, ho creduto riscontrarlo con molta maggiore frequenza nelle foglie. composte. Di esso per la brevità dello spazio non posso 0C- cuparmi ora; perciò debbo anche omettere qualche considerazione . fisiologica sulla ragione di esso. Alla domanda se tra i diversi tipi riscontrati possano trovarsi \ E [ dellé forme intermedie, eredo dover rispondere affermativamente, « ma neanche su ciò mi è concesso ora di estendermi. Da ultimo debbo anche notare, come le piante che presentano il ' primo tipo su esposto, cioè l’inserzione della foglia sul fusto per un - Sol cordone o arco di fasci, siano piante aventi foglie semplici. Non intendo parlare di ció come di una legge generale; noto soltanto che nei casi da me osservati, ciò si è costantemente verificato. 3 Roma, dicembre 1886. Rassegne L. Morot: Hecherches sur le pericycle, ow couche périphérique du cylindre central, chez les Phanérogames. — Ann: des Sc. Nat, | VI, ser. Bot., tom. XX, pag. 217-309, pl. 9-14. Il periciclo è quella zona di parenchima congiuntivo che separa i fasci con- n y E | Quttori dall'endodermide, tanto nella radice, quanto nel fusto, e che fu chiamata — altra volta col nome di pericambio da Nageli e Leitgeb, e con quello di membrana d rizogena dal Van Tieghem, il quale ultimamente propose il termine più generale di periciclo, che è adottato dal nostro autore in questo studio monografico che — egli fa di tale tessuto. Precede un po’ di storia. Il periciclo è nelle radici rappresentato da una zona di cellule molto caratteristiche e che già da lungo tempo vennero segnalate. Primi Nägeli e Leitgeb constatarono la formazione delle radici secondarie a spese di detta zona. Solo più tardi tessuto, non solo come generatore delle radici laterali, ma come zona generatrice di sughero e di parenchima secondario, nel quale si sviluppano talvolta fasci so- prannumerari. ; Se, in grazia a questi lavori specialmente, si conosce a fondo il pericielo della radice, altrettanto non si puó dire di quello del fusto, perchè in esso questa zona non si distingue più chiaramente per molteplici ragioni, sovratutto perchè l'endo- dermide non ha più quei caratteri così netti che la rendono evidente nelle radici, il Van Tieghem mise in evidenza l'importanza di questo X is . RASSEGNE e perchè il periciclo non è più rappresentato da uno o pochi strati di cellule, ma sì da molti, nei quali si formano poi produzioni diverse che si suole ascri- vere-ad altri tessuti. È specialmente al Van Tieghem che si devono le poche notizie che si hanno sul periciclo nel fusto, ed è ancora questi che ne ha segnalata la presenza nella foglia. z Premesse tali notizie storiche, l'Autore passa ad esaminare dettagliatamente il periciclo nella radice, nel fusto e nella foglia. Periciclo- della radice. — Del parenchima congiuntivo del cilindro cen- trale è questa la parte più costante, poichè, mentre il midollo manca di regola e i raggi midollari non troppo di rado, non è conosciuto che un solo caso di assoluta mancanza di periciclo, nelle radici di Pontederia crassipes. Eccezion fatta di alcune Graminacee e Ciperacee, in cui esso è interrotto di fronte al legno primario, forma sempre un anello completo di uno o più strati di cellule, il cui spessore può anche variare da un punto - all'altro. Esso è quasi sempre omogeneo, ma in certe famiglie di piante come le Araliacee, Ombrellifere, Pittosporee ete., contiene canali secretori, formatisi a spese di alcune sue cellale. - A detta dell’ Autore mancano affatto nel pericielo le fibre sclerenchimate, poichè quelle che vi si osservano talvolta appartengono al libro, potendosi sempre scor- gere attorno ad esse almeno qualche vaso cribroso. Io credo potere affermare che tale asserzione è per lo meno troppo assoluta, poichè nelle giovani radici di Pue- raria Thumbergiana, ad es., e di Atraphawis spinosa , abbondano le fibre scle- renchimate, isolate o a gruppi, di non dubbia origine periciclica. Ad ogni modo, il parenchima del perieiclo può concorrere alla consolidazione della radice, ligni- fieandosi o tutto quanto o solo in parte, p. es. al dorso dei cordoni cribrosi cui protegge. Il pericielo possiede in grado eminente la facoltà di moltiplicarsi, dando ori- gine a nuovi tessuti. La più costante e quindi la più nota manifestazione della sua attività generatrice è la produzione delle radici laterali, che si fa per divi sione di alcune sue cellule collocate per lo più di fronte al legno primario, talora di faccia al libro primario (Graminacee, Ciperacee), od anche negli intervalli tra tra l'uno e l'altro fascio (Araliacee, Ombrellifere, Pittosporee). ia strato di cellule più interno del periciclo concorre alla formazione degli archi cambiali intraliberiani, ossia diventa arco di congiunzione tra le parti di zona generatrice formatesi sotto ai fasci eribrosi. Nelle Ginnosperme e nelle Dicotiledoni il periciclo dive ristema bilaterale, che produce all'esterno sughero, all'interno paren ; ol nome di scorza secondaria. L'A. può generar confu- nta tutt’altorno me- chima secon- dario, il quale viene chiamato abitualmente c insiste sulla convenienza di abbandonare questo termine che RASSEGNE - S * ` i TEE sione; poiché infatti non si puó considerare come corticale, un tessuto che sta di dentro della endodermide ritenuta da tutti il limite interno della .corteccia. Nelle Monocotiledoni questo meristema è unilaterale e non produce che paren- chima secondario, poichè il sughero si forma nella corteccia primaria. In alcune radici, l’attività del cambio normale cessa dopo un certo tempo e compaiono nel parenchima secondario, proveniente dal periciclo, nuovi fasci sup= plementari. Cosi accade nelle radici delle Nictaginee , Chenopodiacee, Amaran- tacee, Aizoacee, etc., in cui questo modo d’accrescimento pare un carattere di famiglia, e per eccezione qua e là in alcuni generi delle famiglie più svariate. ‘Mentre il De Bary ed il Van Tieghem, ascrivono l'origine di questi fasci supple- mentari a modi di formazione ben distinti, il Morot ritiene, secondo me giusta- mente, che essi abbiano tutti un'origine unica e spiega come le differenze, a prima vista grandissime, che presentano questi fasci periciclici in questa o in quella radice, non sono che differenze di dettaglio. Di più descrive con molta chiarezza, il processo di formazione di questi fasci in aleune radici, ove prima non erano stati segnalati, per es. in quelle delle Mesembriantemee. Pericielo del fusto.—Il periciclo del fusto differisce più in apparenza che in sostanza da quello della radice. Mentre il pericolo radicale, allo stato primario, è semplice ed omogeneo, cioè non contiene, a detta dell'Autore, elementi di altra forma, che in seguito alla formazione di produzioni secondarie, quello del fusto è invece per lo più multiplo ed eterogeneo, cioè contiene già allo stato primario, ossia per differenziazione dal meristema primitivo, elementi anatomici diversi. Benchè, come ho fatto osservare, anche in qualche radice, oltre ai canali se- cretori, si trovino nel periciclo primario fibre sclerenchimate, stà però il fatto generale della grande complicazione del pericolo del fusto a petto di quello ra- dicale. Si conosce un solo caso di mancanza assoluta di periciclo nel fusto: nei ‚Ceratophyllum. Alcune volte esso si frammenta in tanti archi che stanno al dorso dei fasci (Hydrocleis, qualche Ranuncolacea); per lo più è completo e contiene, oltre a canali secretori, in quelle piante che ne sono fornite, fibre sclerenchimate in maggiore o minore abbondanza, isolate (Cinchona, Solanum), a gruppi irre- golarmente sparsi (Fraxinus, Ligustrum), in cordoni regolarmente disposti in zona. (Asclepiadee, Apocinee) o addirittura in un anello continuo formano un astuccio scleroso (Berberidee, Cariofillee), confinante direttamente coi fasei liberiani (Com- posite) o separato da essi per mezzo di uno o piü strati di parenchima ( Clematis, Menispermum). Quanto ad attività generatrice, il periciclo del fusto va di pari passo con quello della radice. Infatti è da esso che hanno origine le radici accessorie ed avventizie che nascono sul fusto; è dallo strato più interno delle sue cellule che si formano gli archi generatori interfasciali; è desso che organizza un meristema unilaterale » no as EE NE i * (0 bilaterale, il quale produce o solo sughero, o parenchima secondario soltanto, o entrambi questi tessuti ad un tempo. È però degno di nota, che il sughero si for- ma spesso a diversa profondità nella corteccia, anche in quei fusti nelle cui radici è di origine periciclica. Infine è ancora nel pericielo che ha origine la formazione di fasci soprannumerari in quei fusti in cui l’attività del cambio normale è di breve durata; con questa differenza, che nelle radici il meristema di questi fasci si forma nel parenchima secondario proveniente dal periciclo ; mentre nel fusto, in molti casi, tale meristema si forma, almeno in principio, nel periciclo primario stesso. -È ancora da notarsi che queste produzioni dell’attività del periciclo non sono sempre comuni alla radice e al fusto della stessa pianta; essendoci piante che Anno fasci soprannumerari nel periciclo della radice e non in quello del fusto, o viceversa. Periciclo della foglia. — Il periciclo, come l'endodermide, accompagna i fasci che dal fusto vanno nella foglia; però in causa della struttura bilaterale di quest'organo, esso non forma più, neanche nel picciolo, un anello completo, ma o circonda intieramente ciascun fascio, o forma al dorso di esso un arco più o meno sviluppato. Può contenere, come nel fusto, vasi secretori, fibre scleren- chimate etc. La sua attività generatrice è qui limitata alla sola produzione di radici av- ventizie (Bryophyllum, Begonia). L' Autore fa infine delle considerazioni generali sull’ importanza di questa zona di tessuto, che si trova costantemente in tutte le Fanerogame e in tutti gli or- gani fondamentali della pianta, e insiste sull' interesse che presenta per l'anato- mia la conoscenza esatta del pericielo, il quale facilita la distinzione tra corteccia e cilindro centrale, permette di stabilire più esattamente la posizione e la strut- tura del libro, precisando il luogo di formazione di elementi ascritti finora a re- gioni anatomiche variabili: cose queste di cui non sfuggirà a nessuno l’ importanza anche pei risultati cui possono condurre nell’ applicazione dei caratteri anatomici alla sistematica. Circa un anno dopo la pubblicazione di questo lavoro, il sig. J. d' Arbaumont comunicava alla Società Botanica di Francia i risultati di alcune sue ricerche sul Pericielo del fusto, i quali divergerebbero, in un punto capitale, da quelli cui è giunto il Morot. In sostanza il d' Arbaumont crede che il pericielo non provenga direttamente dal meristema primitivo, come il midollo e i rag gi midollari primari, bensì dal meristema secondario procambiale che dà i fasci; quindi ritiene per li- beriane le fibre e le cellule sclerose che in esso si formano, pur accettando il nome di pericicliche, perchè dichiara di conformarsi in tutto e per tutto alla Nuova nomenclatura proposta dal Van Tieghem. In Appoggio alla sua opinione cita un gran numero di gusrvupan fatte su Piante diverse, nelle quali tutte il periciclo gli è apparso come «il prodotto della differenziazione di una zona continua di tessuto formativo, indipendente dal mes ^i ristema primordiale, nella quale si formano pure l'adroma e il teptoma del fascio - conduttore ». Il Morot non mancò di rispondere subito alle obbiezioni mossegli, sostenendo il suo primitivo asserto in questo modo. Il tessuto che forma il plero- ma, si specializza in direzione centrifuga e siccome i cordoni procambiali com- paiono ordinariamente nella parte più esterna del pleroma stesso, quando questa è ancora in via di evoluzione, ne segue che si ha all’ingiro tutta una zona di | tessuto giovane, i cui prodotti (periciclo e fasci conduttori) sono però di origine ben diversa. i La risposta è ingegnosa; con tutto ciò la questione è lungi da essere risolta, ' e molte osservazioni sono ancora necessarie, per poter dire chi dei due à ragione. C. AVETTA. Federico Delpino: Funzione mirmecofila nel regno vegetale. — — Estr. dalle Memorie della R. Acc. di,Sc. di Bologna, Ser. IV. Tom. VII. L' illustre Prof. Delpino viene a splendidamente sviluppare con quest opera lo : 3 studio da lui già impreso circa il patrocinio che le formiche spiegano verso altri organismi. i Nel 1872 egli aggiungeva a quelle di Fritz Müller le sue ricerche sui rap- porti fra formiche e cicadelle, e nel 1874, insieme a Th. Belt, ma indipendente- mente, scopriva la correlazione fra nettari estranuziali ed insetti formicarii @ vesparii, insetti mai o rarissimamente impiegati ad adempiere funzioni dicogro- niche. Con una serie di osservazioni e con una discussione condotta a fil di logica, — l'illustre Autore stabiliva doversi in essi insetti riconoscere i nemici dei principali nemici delle piante, i distruttori dei bruchi e delle farfalle. Essi ne sono gratifi- cati (come il sono dagli animali cui rendono lo stesso favore) con tributo di s0- stanze zuccherine, e trovano talora negli organismi patrocinati caserme od ospizii opportuni per istabilirvisi e concertare i loro piani di guerra. Le formiche così mostransi quali principali eguilibratori e moderatori degl’ insetti fitofagi; perciò. cade sempre meglio il pregiudizio circa il danno recato da esse alle piante, pre- giudizio sostenuto da incomplete ed insufficienti osservazioni, forse anche da ten- denze soggettive prive di fondamento, ed infirmato dalle più attente e più esatte | ricerche di Kennert, di Koller, di Ratzeburg, di Willkomm, della signora De:Bé- - renger. Fino al 1874, di specie con nettarii estranuziali se ne conoscevano 80, appar- tenenti a 20 generi e a 13 famiglie. Da quel tempo in qua, cioè in una dozzina E 9° m + RASSEGNE ^ d' anni, il numero se n'è centuplicato, grazie sla assidue ne del Delpino. Ora - il geniale botanico ci dà il Prodromo della monografia, che egli promette, sulla funzione mirmecofila nel regno vegetale; ed in questa prima parte di esso fa, seguendo l'ordine naturale, l' enumerazione delle specie provviste di predetti net- tarii, Si riserba di pubblicarne appresso le altre due parti: 7' enumerazione delle specie che offrono nidi e domicilio alle formiche, e le conclusioni generali re- lative alla statistica di tali piante, alla maniera differente d' agire degli organi formicarii, alla morfogenia di essi, allo evolversi della funzione mirmecofila nel tempo ed al suo diffondersi nello spazio. La rassegna delle specie fornite di nettarii estranuziali è fatta con l' ajuto di autosservazioni e di indicazioni diligentemente raccolte in varii libri classici. Qua e colà sonovi notazioni importanti, cui naturalmente conduce la riflessione dietro l'apprendimento dei fatti: così p. e. vien messa in rilievo la correlazione fra il calore e l’esaltamento della funzione mirmecofila in base all’assenza quasi com- -pleta di nettarii estranuziali nelle Ranunculacee, nelle Crocifere ecc. cioè nelle fa- miglie termofughe ; vien concluso che essi nettarii non servono di diversorii alle formiche, in base a ciò che presentano alcune varietà di Brassica oleracea ete, Siech® non riesce la rassegna predetta una sterile e nojosa esposizione sistema- matica o anatomica, ma una dilettevole e feconda serie di notizie illustrative di un ramo di biologia nuovo ed interessante, cui (è doloroso il pensarci) i trattati di botanica non Anno ancora concesso posto conveniente o Anno affatto dimenti- cato. È uopo tuttavia di consultare le memorie originali di Delpino e degli altri pochi che si sono occupati di questo tema, per trovare in ciò il complemento della fitobiologia, come un dì era nel libro sulla Termocrosi di Melloni che dovea cer- carsi il complemento delle idee relative allo studio delle radiazioni, poichè i trat- tatisti di fisica escludevano affatto dai corsi lo studio del calore raggiante. Nè qui si ferma l'analogia di posizione fra il Melloni e il Delpino: c’era in Francia qualche fisico, e EN che teneva le novità del giovane italiano come fan- tasie o peggio; c'è oggidi, e sventuratamente in Italia, chi tiene per inezie, per bagattelle indegne d’occupare la mente d'un botanico i nuovi trovati, i nuovi argomenti, le vie nuove aperte dal famoso professore di Bologna; e come il Mel- loni, il Delpino à veduto comparire e dovrà forse veder estendersi, quasi per lavoro da lui solo durato, un lato esimio di scienza, una nuova sorgente di dottrina delle correlazioni di fatti. Pochi in verità sono i cultori nostrali di questa parte della botanica; i più ci trovano delle grandi distrazioni dal positivismo, e se pur ie trattano, si astengono dal penetrare più che tanto al di là di ciò che l'occhio rivela, crudelmente mutilando il sapere, mozzando il corpo augusto della scien per adattarla al letto di Procuste, preparato da una puerile e barbara filosofia. D.r L. NICOTRA. za, Notizie Addenda ad Floram italicam. Salsola Soda L., Arthrocnemum glaucum Ung. Strnb., Salicornia fruticosa L., Eleoselinum meoides Koch, sono state trovate da me in settembre ad Augusta. — "y Ozalis cernua Thbg. var. fl. pleno, e Rhagadiolus stellatus P, edulis DC. raccolti dal Bar. bina: in Girgenti. X Juncus ambiguus Guss. cresce in Siracusa verso il mare. X Ld Da Linosa il Bar. Zwierlein m' à comunicato: Euphorbia esigua L. var., retusa Cav., Helianthemum viride Ten / X La Silene conica L. è stata veduta dal Prof. Todaro a Bronte. X a aggiungersi alla flora di Messina il Sisymbrium bursifolium L. visto da me a Marabotto, l’Atriplex rosea L.al Braccio di S. Raineri e cosi pure il Po- lygonum dumetorum L. visto da Todaro a Mirto. (D.r L. NICOTRA). - x Nel lavoro qui sottocitato, pubblicandosi il risultato di parecchie escursioni ese- guite in Basilicata, e propriamente nella Valle del Basento, si notano non poche località nuove di specie ee e parecchie specie da aggiungere alla « Sylloge flore Neapolitanæ » del e. Adonis Cupaniana Uii. FI Sic. Pomarico. — bone flabellatus Desf. (R. chærophyllus DC. B, flabellatus Ten.) Pomarico. Sparso col R. millefoliatus Vahl. — Dianthus Vulturius Ten. et Guss. Selve presso Albano. — ee Arre” stii Guss. Pomarico, Bernalda, Pisticci. — Acer Monspessulanum L. (A. triloba- tum Lam.) Bosco Cognato. — Tetragonolobus purpureus Moench. Dai F, Hedysarum capitatum Desf. Pomarico (Sp. add.). — Echinophora tenuifolia L. Pomarico, Miglionico. — Putoria calabrica Pers. (Pavetta foetidissima Cyr. Tab. b. I, Fasc. I. irico Raparo, contrada Mariz — Scabiosa crenata Cyr. Selve presso Albano. — Inula crithmoides L. Nona (Sp. add.). — Cardopatium corymbosum Pers. (Onobroma in Ten. Syll.) Pomarico, Matera, Tricarico, Potenza, volg. Cardella. — Cirsium strictum Ten. M. Arioso, Potenza, Albano, Cognato; sino a Tricarico. — Centaurea sicula L. Albano, Pomarico. — Cent. lappacea Ten. Pomarico. — Campanula Tenorii Moretti in DC. (C. Rosani et C. corymbosa Ten.) Matera sulle pareti a picco della cosidetta Gravina. — Cynanchum acutum L. Torremare. — Digitalis ferruginea L. e micrantha Roth., M. Ariano, Tito, Tricarico, B. Cognato e Gallipoli. — Sideritis sicula Uer. in Guss. (S. Brutia Ten.) M. Ario- so, M. Raparo. — Lamium bifidum Ten. Dintorni di Potenza, e della Stazione di Ferrandina. — Ajuga Iva Schreb. Pomarico. — Polygonum elegans Ten. Poma- rico, Ferrandina, Grottole, Grassano. — Atriplex Halimus L. Pomarico, Grassano. = ara p noides Vill. Bosc. di Cognato e Gallipoli (Sp. add.) — Hermodactylus tubero- la sus Parl. Pomarico. — Tulipa sylvestris L. Molto abbondante per quasi tutta Valle io. n Potenza al Jonio, ne’ campi adiacenti. — Colchicum Cupani Guss. (C. Bertolonii, de P, Cupani, Parl.) Pomarico, Miglionico, Grottole, Gras- sano, Tricarico (Sp . — Colchicum. Bivona Guss., Syn. Fl. Sic. Bosco Gal- lipoli. (G. C. a Vasitritilia all’ illustrazione della Flora Lucana, 1886). x Una nuova stazione siciliana della Odontites Bocconi Valp. è il Picco di Sal- n piena fioritura verso i primi di novembre del 1885. E da notarsi come in quella località essa prenda l'aspetto di un grazioso suffrutice alto fino a 5 decim. formante degli eleganti cespuglietti fra le fenditure delle roccie. Bzi. X Il Barone Von Zwierlein donava al sig. Lojacono non poche piante di Serra S. Bruno (Calabria), fra le quali degne di nota sono: una varietà a fiore bianco del Cirsium Vallis Demonis Loj., pianta che cresce copiosa nel Valdemone, nel- l'alta regione montuosa e che, a quanto pare, a torto era stata dal Tineo ritenuta per Cirsium Lobelii Ten. Avendo avuto occasione di ordinare sistematicamente le piante di Creta. del - Reverchon (exsiecata) appartenenti all' Erbario generale dell'Orto Botanico. di alermo, ho potuto constatare che questa specie è al massimo grado affiine al C. marinacefolium di Boissier, ma è superfluo il dire che specificamente ne dif- ferisce. moschata Lin. var. tenuifolia Gussone, Adenocarpus commutatus Guss. Sarotham- nus vulgaris Wimm., Genista Anglica Lin., Chamæpeuce gnaphalodes DC., Se- necio nemorensis Lin., Cucubalus baccifer Lin., Convallaria Broteri Guss. Digi- talis micrantha T ferruginea Lin. Teucrium siculuni Guss. Calamintha 8! sono ancora determinate. Ove si potessero raccogliere i materiali non pochi che di tale località hanno raccolto i signori Macchiati, Altobelli, Huter , Porta, Rigo, Zwierlein, Bruni, si avrebbe agio a poter per bene illustrare questa regione, che in parte ancora resta inesplorata al botanico. P. DAMANTI. DE A proposito. dell’ Echinops viscosus DC., che sentiamo scoverto anche -— Vicinanze di Patti dal Dr Nicotra, giova rammentare che nel Gussone (Synopsis NOTIZIE - s MD. E 290 d | NOTIZIE fl. sic.) evvi una inesattezza, poichè la pianta di Milazzo è il vero Echinops vi- - nosus DC. mentre la citazione di Lampedusa di deve riferire ad altra specie, che è l'E. spinosus Lin. che io raccolsi in appena tre esemplari a Capo ponente nella mia escursione a Lampedusa (M. Loj. Escurs. all’ Is. di Lampedusa). Del resto Tineo (plant. rar. sicil., fase. 3), avea riconosciuto pel primo dai saggi portatigli dal Calcara, che l’ Echinops di Lampedusa anzichè viscosus era lo spinosus. Ciò che rilevasi ancora dal saggio autentico conservato nell’ Erbario dell' Orto Botanico di Palermo. M. L. P. I tubercoli radicali delle Leguminose Quei tubercoletti od escrescenze, che frequentemente si riscontrano sulle radiei delle Leguminose, hanno chiamata spesso l'attenzione dei botanici, che si sono — sforzati di darne la spiegazione. Finora essi furono dai più attribuiti all’ azione R. PiRoTTA. — Fiori mostruosi di Yucca gloriosa, L. Riceviamo dal sig. A. Le Jolis la seguente comunicazione : r une hampe de m. 1,50 portant 20 rameaux de 15 fleurons en moyenne, sont environ 300 fleurs, le premier rameau à la base de la hampe, tourné au Sud, présente un fleuron anormal, ayant l'apparence d'une fleur double, Il est formé de: 5570 deux fleurs combinées, ce qu'indique le péduneule large et plat (fascie). Le pé- rianthe a 10 divisions, 5 externes et 5 internes, parfectement régulières, de même forme et grandeur que dans les fleurs normales. Etamines 12, dont 10 sont nor- males; la 116, à la place d’antheres, présente un petit appendice conique en pointe, articulé, de mémes consistance et couleur (blanche) que le filet; la 12° est & moitié petaloide et recourbée en dedans à l' extremité, large d'environ l.em, et sur l'un des bords du limbe, à l'éndroit de la courbure, on voit l'indice d'une loge - d'anthére linéaire et allongée , d' env. 3 mill. de longueur. Il existe deux ovaires accolés, et chacun d'eux est à 4 loges; dans l' un, chacune des 4 loges est sur- montée de son stigmate normal; dans l’autre, on ne voit que 3 stigmates nor- maux, le stigmate de la quatriéme loge etant presque entiérement atrophié. « Le type ternaire normal subsiste donc en ce qui concerne les etamines, gré l'anomalie présentée par deux de ces etamines; mais ce type est altéré dans les éléments du périanthe et de l'ovaire. Ainsi, au lieu de 6 divisions externes. et 6 internes qui devaient représenter la fusion de deux fleurs, il n'y a que externes et 5 internes; et au lieu de deux ovaries à 3 loges, les deux ovaires pre- sentent chacun 4 loges. « Ce Yucca croit à l'air libre à Cherbourg, dans les jardins de M." Emm. Liais, ancien directeur de l'Osservatoire de Rio de Janeiro, et il est assez répandue . dans nostre pays, ainsi que plusieurs autres espéces du méme genre. AuG. LE JoLIS ». Lithospermum incrassatum Guss. Questa specie veniva stabilita dal Gussone con caratteri tolti al colore del fiore e sopratutto ai peduncoli fruttiferi, che sono notevolmente ingrossati a forma di cono rovesciato, tanto da egvagliare persino, nella parte superiore, la larghezza del talamo fiorale. Ora il Caruel à dimostrato (Bull. Soc. botan. France, t. XXXIII, 1886, p. 58) di nessun valore il carattere del colore dei fiori, trovó trattarsi per il pedicello di un caso di mostruosità del Lithospermum arvense L. Il grado di ingrossamento presenta infatti degli estremi e delle forme intermedie e nei diversi individui ed anche nei diversi fiori dello stesso individuo. Il fatto sa consiste in una modificazione della struttura del frutto, in modo che una delle 4 parti, che lo compongono, da supera, diventa seminfera, allogandosi in una ca- vità scavata nel pedicello, che pertanto si presenta ig dove la mostruosità raggiunge il massimo grado. Questo fatto di un ovario supero diventato semin- fero pare nuovo, mentre sono noti molti casi di ovarii inferi divenuti super R. PIRÒTTA. ELLI LS GL GL P Piccola Cronaca — Al posto del defunto Wigand, presso l’ en di Marburg, venne chia- mato il Prof. K. Göseu dell’ Università di Ros — Verso i primi di questo mese moriva a a in Svizzera, il noto mico- logo DI pude MoRTH!ER in età di 63 anni — È morto a Calcutta il Rev. B. SconTEOHINI in seguito a dissenteria presa nelle sue escursioni botaniche. — Si annunzia un' Esposizione nazionale crittogamica che avrà luogo a Parma nel mese di settembre di quest'anno; in questa occasione si radunerà, per inizia- tiva della Società Crittogamologica italiana, un Congresso crittogamico. — Per iniziativa della Società nazionale orticola di Francia avrà luogo a Pa- rigi nel mese di maggio di quest' anno un congresso d'orticoltura nella occasione della Esposizione joint d'Oriicoltara. Quanto prima sarà pubblicato e distri- buito il relativo programma. — L’erbario del celebre Lamark, posseduto finora dall’ Università di Rostock, è stato recentemente ceduto al Museo di Parigi per la somma di 12 mila franchi, PICCOLA CRONACA © e 292 CORRISPONDENZE x — Il signor V. E. Brotherus ha pubblicato il VII fase. dei « Musci Fennie exsiccati » contenente 50 numeri (301-350) sig. D." Adolfo Arcadipane, medico della R. Marina, donava all’ Istituto - botanico della R. Università di Messina una bella e ricca collezione di Faneroga- me dei dintorni di Massauha, da lui fatta durante un lungo soggiorno in quelle contrade. La raccolta è interessante sia per la copia delle piante, sia per la rarità — | di talune forme. Basta dire che essa contiene qualche genere e non poche specie. . nuove addirittura per l' Africa, almeno cosi ci sembra da uno studio BRE che abbiamo potuto fare. Le piante sono state preparate con molta cura; - esemplare è accompagnato da un cartellino contenente preziose indicazioni orga- série, illustrate da disegni, relative alla struttura del fiore, alla durata, alle dimensioni ecc. il tutto fatto sul vivo e con una precisione ammirevolissima: non fanno pure difetto dei dati Pegi sovente assai importanti. In uno dei prossimi numeri di questa rassegna daremo ampii ragguagli intorno a questa collezione. Ci sia intanto permesso di esprimere pit ira la nostra gratitudine all e> - gregio giovine, e di augurarci che questo intelligente, per quanto modesto, ufficiale — abbia frequenti imitatori fra coloro cui il dovere chiama in contrade non ancora del tutto schiuse ai lumi della scienza. x AS TE Dal Consiglio della Société Française de Botanique è stata diramata una `. circolare nella quale si prega i relativi soci a voler dare una risposta motivata alle tre seguenti quistioni: 1.° Considerata la rarità della Flore de France di Grenier e Godron (1848-1855), il prezzo elevato di detta opera (da 100 a 180 fr.) le addizioni e le correzioni fattesi dopo la sua pubblicazione, sarebbe conveniente di prepararne una seconda edizione ?; 2.° Dire i difetti ed i pregi della citata | ra; 3.° Quale ne dovrebbe essere il disegno che risponderebbe in miglior guisa ai ee presenti ? — I signori De Toni e Levi, editori della popoi pubblicheranno una Core — . in Phycologique a somiglianza della r. Botanique, edita dal Morren. Essi pregano perciò tutti gli algologi o Brani di algologia a voler favorire il loro indirizzo alla redazione di detto periodico. (Venezia, S. Samuele 3422). E VEM Corrispondenze Col fascicolo 35 è rimasto compiuto il testo del Compendio della flora italiana dei professori Cesati, Passerini e Gibelli. I fascicoli si sono succeduti per quasi un ee senza che risulti da alcuna precisa indicazione la data della loro pub- 10 b | BOLLETTINO BIBLIOGRAFICO Bollettino Bibliografico Lavori Botanici italiani. Anatomia, Morfologia, Fisiologia, Biologia. Carloni S. Dichogamie et fécondation croisée dans l'Achlys triphylla DC. Arch. Sc. phys. et natur. Genève, 3° Sér. t. XVI, 1886, p. 452. FRANCESCHINI G. L'azione della luce su- gli organismi. (Lettura). Vicenza 1886. Marinucci G. Sulla respirazione delle ‘piante: desiderio di una vera dottrina. Foligno, 1886. Tallofite. BERLESE A. N. Intorno ad un nuovo ge- nere di Pirenomiceti. Atti Soc. Ven. Trent. Sc. natur. X, 1886, p. 71 c. 1 tav. lit. BERLESE A. N. e Voatino P. Sopra un nuovo genere di funghi Sferopsidei. Ibid. p. 176, c. 2, tav. lit. Piccone A. Alghe del viaggio di eircum- navigazione della Vettor Pisani. Geno- Briofite. BESCHERELLE E. et MassaLonGo C. He- paticæ novæ americanze-australes. Bull. mens. Soc. Linn. Paris, 1886, n. 79-80, p. 626 et 637. Fanerogame, More. . KwEUCHER A. von. Eine botanische Excur- sion nach Stuben am Arlberg, auf die Seiseralpe und den Schlern bei Botzen. Oesterr. botan. Zeitschr. XXXVI, 1886 09 . NicorRA. Schedule speciografiche sulla Flora siciliana. I} naturalista Sicilia- no, ottobre 1 STROBL G. Flora A" Nebroden (Forsetz.) Flora, 69 J. 1886, p. 526, 540, 564. — Flora des Etna (Forsetz). Oesterr. bot. Zeitschr. 1886, p. 417 Teratologia e Patologia vegetale. CaLLowr S. Anomalies dela fleur du Ru- ` mex scutatus L., avec notes sur l'e- volution vata l'anthotaxie et la na- Camus G. Les Veroniques et leurs alté- rations morphologiques. Rev. bot. 1886, . 53. cid G. Risultati delle prove fatte nel campo sperimentale della R. Seuola Superiore di Agricoltura per combat- tere la Peronospora. Rendic. Ist. lomb. Sc. e Lett. Ser. II, t. XIX, 1886, pa- gina 802. Comes O. L'albinismo nel tabacco. L'a- grie. meridion., IX, 1886, p. 337. GranneTTI C. Tentativo per conoscere se la composizione chimica delle foglie delle viti nulla influisce sulle variabili resistenze dei vitigni nella infezione peronosporica. Riv. Vitic. Enol. ital. 1886, Fasc. 22 Montassı L. Osservazioni ed esperienze sulla Peronospora viticola. Bull. Soc. Tosc. Ortic. XI, 1886, p. 230. Orravi E. La lutte contre le Mildew en Italie. Casale Monferrato, 1886. Botanica medica e farmaceutica. BrusnoLı G. Notizie ed osservazioni in- ‘torno alle malattie da malaria nella provincia di Bologna. Mem. Acc. Sc. d. Istit. Bologna, Ser. IV, t. VII, f. I. 1886. Bonome. Contribuzione allo studio degli stafilococchi piogeni. Gior. Acc. Med, orino, À, IX, 6. Fassarı F. Microbii o virus? ossia pa- togenesi dei morbi infettivi: brevi note critiche. Catania, 1886. Farıcat. Contributo allo studio degli pneu- mococchi. Lo Sperimentale, XL. 1886, settembre. MarotTA A. Sul microparassita del va- jolo. Atti Acc. Lincei, COXXXIII, 1886, Ser. IV. Rendic. vol. II, p. 246. CANALIS, PAGLIANI e Maggiora. Contri- buzione allo studio sperimentale del Bacillo colerigeno del Koch. Gior. R. Acc. Medic. Torino, A. XLIX, 1886. Texeıra G. Alcune notizie sul Carica apaya e sul suo principio, la papaina o papaiotina. Perugia, 1886. Botanica agraria, orticola ed industriale. BaRGELLINI D. Arboretum istrianum (con- tin.) Bull. Soc. Tosc. Ortic. XI, 1886, p. 233, 359 : BOLLETTINO BIBLIOGRAFICO I»; BeccaLLI A. Delle Bertolonia e della loro È. i Hu. dA coltivazione. ibid. Pi m Beccari 0. Suila Quercus Robur L. nota — - di Botanica legale. Firenze, 1886. Comes O. L'affrancamento degli innesti negli Olivi e negli altri alberi. merid. IX, 1886, p. 370. D'Ancona C. Rosa (ibrida rifiorente) Agri, — Comte de Paris. Bull. Soc. Tose. Orte XI, 1886, p. 237, c tav. eromol. | GRILLI M. I Coganothus. Ibid. p. 361, c. tav. er nol. di zh Fruttificazione di Arauca- l. rie. i . p. 24 5 oe G. Oxalis sensitiva. Ibid. pa- gina 232. Porro. Sulla fermentazione del vino, Ann. chim. e farmac. 1886, n. 4-5. ViLLE A. Dell’ incisione annulare sulle Bull. Soc. Tosc. Ort. XI, 1886, pag. 222 Micrografia tecnica microscopica. viti. Martinotti G. Vecchi e nuovi strumenti della microscopia. Zeitschr. f. sch. Mikroskopie, lll, 1886, p. 320. — Il timolo nella tecnica microscopica, p. 351. — Un piccolo accessorio dei vicrotomi - a slitta. Ibid. p. 390. Prof A. BORZI, Redattore responsabile. Bührıng, Messina. Lit E È S 3 Silvio = ALPIN — La traspirazione e l’ assimilazione nelle foglie trattate con latte di calce. — Pel Dottor G. CusonI. (Tav. VIII). Il trattamento delle viti con latte di calce, come rimedio per preservarle dalla Peronospora viticola, qualora anche dovesse es- sere abbandonato nella pratica, per la scoperta di altri rimedi di più facile applicazione o di maggior efficacia, tuttavia avrà contri- buito a far conoscere, nella fisiologia vegetale, un fatto, che, fino all'anno scorso, ben pochi sarebbero stati disposti ad ammettere. Alludo alla proprietà che le foglie delle viti, e possiamo aggiun- gere, altresì di molte altre piante, hanno di continuare i loro pro- cessi di traspirazione, di assimilazione e di accrescimento, anche quando siano ricoperte o inverniciate da un sottile involucro cal- careo. Si conoscono, è vero, molti vegetali i cui tessuti sono così for- temente incrostati di carbonato di calce, da far acquistare alla pianta una consistenza lapidea, talchè questa rassomiglia piuttosto ad un corallo, che ad un vegetale: vi è appena bisogno di citare a questo proposito, gli esempi notissimi delle alghe Corallinacee, come Coral- lina, Lithothamnion o delle Sifonacee, come Halymeda, Acetabu- laria ecc. Anche fra le piante comuni dei nostri fossi e vegetanti nelle acque calcaree, come ho avuto occasione di far osservare al- trove (!), se ne incontrano molte completamente incrostate di calce, (1) V. Rivista di Viticoltura ed Enologia, anno 1885, pag. 707. 19. Malpighia, vol. anno I. 296 -© | 06. coBONI; come Chara, Potamogeton natans, qualche Ranunculus ece. Nè mancano esempi consimili fra le piante aeree, come la Saxifraga crustata e alcune specie di Slatice, le cui foglie hanno l'epidermide interamente ricoperta da una sottile crosta di calce. In tutti questi vegetali, però, T incrostazione calcarea è diventata organica nella loro struttura e quindi non ci deve sorprendere l'adattamento di queste specie agli atti della traspirazione, dell'assimilazione, della respira- zione e dell’ accrescimento ecc., anche al disotto dell’ intonaco cal- careo. Ma non si può frenare un senso di meraviglia, quando si vede che anche le foglie delle viti possono sopportare, senza alcun apparente disturbo, la rivestitura che vien loro fatta coll’ applica- zione del latte di calce, condizione nuovissima nella quale le foglie vengono a trovarsi, senza aver giammai avuto occasione di adat- tarsi prima a questo singolare trattamento. Fenomeno davvero sor- prendente e quasi incredibile, che doveva, come ha fatto, sollevare a priori delle forti obbiezioni contro il rimedio, per la prima volta esperimentato, con tanto successo, dai fratelli Bellussi; rimedio alla cui prova non si sarebbe venuti, come è stato spiritosamente osser- vato da un brillante scrittore, senza una certa dose d'ignoranza. Infatti tutti, io credo, anche i non studiosi di fisiologia, avrebbero predetto che l'imbiancare completamente le foglie tornerebbe di danno alla vite. L'esperienza ha dimostrato il contrario; le prove fatte nel corrente anno in tante parti d'Italia e sopratutto nel Ve- neto, tolgono ogni dubbio in proposito. I vigneti trattati, fin dal principio di primavera, con latte di calce, non hanno presentato al- cuna anomalia nel corso della vegetazione; l’ uva è riuscita perfet- tamente matura, con una ricchezza di glucosio uguale alla normale | delle viti sane, non peronosporate; inoltre il legno si mostra perfet- tamente sviluppato e le gemme promettono una buona vegetazione per l’anno venturo. Vi è stato, è vero, chi ha creduto di poter contraddire con al cune esperienze di gabinetto questo fatto, constatato in modo così evidente sopra migliaia e migliaia di ettari di vigna. Il prof. Pollacci, pos Là LA TRASPIRAZIONE E L'ASSIMILAZIONE NELLE FOGLIE EC. 297 avendo ricoperte di latte di calce, per mezzo di un pennello, DUE foglie di vite, tanto sulla pagina superiore; che sull’ inferiore, dopo sei giorni osservò che le dette foglie avevano cessato di svi- lupparsi; all'egregio professore questo è parso un argomento suffi- ciente per poter affermare che l'applicazione del latte di calce aveva avuto per effetto, non solamente di disturbare le funzioni fisiologiche delle foglie, ma di arrestarle addirittura. La spiccata contraddizione fra le esperienze del Prof. Pollacci e i risultati ottenuti dalla pratica empirica, si spiega facilmente quando si pensa che il Professore ap- plicava il rimedio mediante un pennello e ricopriva completamente le due pagine, mentre, nella pratica, l'applicazione facevasi mediante pompe spruzzanti ed era prevalentemente, se non esclusivamente, la pagina superiore che restava coperta dallo strato calcareo. E molto probabile che, sopra le sue DUE FOGLIE, il Pollacci abbia formato uno strato eccessivamente grosso di calce, mentre ai pratici è stato rac- comandato di imbiancare solamente la pagina superiore con uno strato sottilissimo e di fare uso per ciò di un latte di calce poco denso. Fra i tanti esperimenti fatti nel corrente anno vi sono stati bensì alcuni casi nei quali si è osservato che qualche foglia trat- tata col latte di calce era divenuta nera, quasi carbonizzata. È dif- ficile però di stabilire se una tale disorganizzazione fosse l'effetto del trattamento colla calce, o non piuttosto del micelio della pero- nospora, che, avendo germinato entro il parenchima fogliare, prima dell'applicazione del rimedio, potrebbe aver continuato la sua opera devastatrice entro i tessuti, senza essere stato punto ostacolato dallo involucro calcareo esteriore. A me sembra però di aver constatato casi, fortunatamente pochissimi, nei quali la calce aveva veramente disorganizzato il tessuto della foglia e questo sempre, o perchè le foglie, essendo troppo giovani e tenere, soffersero per l'azione cau- stica del liquido, ovvero perchè l'applicazione del rimedio fu ese- guita nelle ore pomeridiane, mentre le foglie erano potentemente riscaldate dal sole. In quest’ultima condizione è noto che anche una irrorazione con acqua semplice può determinare la bruciatura delle 298 : G. CUBONI, foglie nei punti dove si sono fermate le goccie d'acqua più grosse (!). Nessuna meraviglia, quindi, che un effetto identico l’ abbia prodotto laspersione col latte di calce. Del resto non è di questo che qui intendo parlare: mio scopo è ora quello di esaminare, da un punto di vista fisiologico, il fatto che le foglie, sotto il velo di carbonato di calce, continuano le loro funzioni come le foglie normali. Empi- ricamente questa è una verità che non viene smentita dai pochis- simi casi nei quali il latte di calce, applicato in condizioni speciali, ha carbonizzato in parte la foglia. Taluno forse potrebbe obbiettare che, nel primo anno del trat- tamento, se non si è verificato alcun svantaggio, ciò debba attribuirsi aj materiali nutritivi di riserva che la pianta, provvidenzialmente economa, tiene in deposito, onde supplire a qualsiasi perdita che, per qualche tempo la danneggi. Quindi rimarrà il dubbio che, continuando l'applicazione di questo rimedio per parecchi anni di seguito, le viti abbiano alla fine a soffrirne. Contro questa obbiezione si può osservare anzitutto che le viti sulle quali è stato applicato quest'anno nel Veneto il latte di calce erano assai male ridotte dalla peronospora che ha infierito negli anni precedenti e quindi non potevano avere gran copia di materiali di riserva. Anzi i più dei coltivatori hanno benedetto la scoperta di questo rimedio appunto perchè, giustamente, temevano che, se qualche anno ancora fosse passato senza trovar modo di debellare il parassita, le viti, divenute sempre più deboli, sarebbero morte. Inoltre nella vigna dei fratelli Bellusi vi sono dei filari che fin dal 1884 ricevono questo trattamento; eppure in tre anni non hanno mostrato il più piccolo segno di sofferenza, ma sono perfettamente vegete e vigorose, mentre le viti vicine, non trattate, sono state ri- dotte dalla ‚peronospora ad uno stato miserrimo. Parrebbe adunque che il risultato pratico dia una risposta ab- bastanza tranquillante in proposito. C) SomauER, P/lansenkrankheiten, 2a ed., ll, pag. 456. + k LA TRASPIRAZIONE E L'ASSIMILAZIONE DELLE FOGLIE Ec. 299 A queste conclusioni empiriche sono in grado di aggiungere al- cuni dati dedotti da esperienze eseguite quest'anno nel laboratorio . botanico della R. Scuola di viticoltura di Conegliano, in vista appunto di studiare il funzionamento delle foglie trattate con latte di calce, in confronto colle foglie normali. Delle molteplici funzioni compiute dalle foglie, due sopratutto, la traspirazione e l’ assimilazione, sono quelle che, a priori, sembre- rebbero dover essere profondamente disturbate dall’applicazione del latte di calce. Le ragioni sono ovvie: la crosta calcarea, otturando gli stomi, parrebbe dover agire come l'olio, la cera o la vernice, - nelle note esperienze di Bonnet, di Déherain, di Edler, di Boussin- gault ed altri (') e cioè dovesse rallentare il processo traspiratorio. D'altra parte sembrerebbe ragionevole il supporre che la crosta stessa, assorbendo o riflettendo una parte dei raggi luminosi avesse a sottrarre una porzione dell energia attiva nel processo dell’ assi- milazione. Ho creduto perciò che queste due funzioni anzitutto do- vessero essere prese in considerazione nelle nostre esperienze, tanto più che un’esatta determinazione del come procedono queste fun- zioni nelle foglie calcinate, in confronto colle foglie normali, può, mi pare, gettar luce anche sulle altre funzioni della pianta, dipen- denti tutte da queste due e forse non suscettibili di misurazione fa- cile e positiva, come la traspirazione e l assimilazione. I. ESPERIENZE SULLA TRASPIRAZIONE. Il metodo tenuto in queste esperienze è stato il seguente: i rami delle piante o i tralci di viti, portanti 5 o 6 foglie, sulle quali si voleva eseguire l'esperienza, venivano posti a vegetare entro l'ac- qua, in vasi di vetro muniti di un tubo capillare dosato, consimili a quelli raccomandati da Pfeffer per lo studio dei fenomeni della (!) Prerrer, Pflanzenphysiologie, 1, p. 145. 300 G. CUBONI, traspirazione. Il tralcio, o il ramo, era fissato alla bocca di un vaso cosiffatto mediante un tappo di sughero, formato di due pezzi simmetrici convenientemente scannellati nel mezzo. Per impedire l’accesso dell'aria entro il vaso, il tappo veniva accuratamente spalmato con ceralacca e poscia con paraffina. È inutile aggiungere che i tralci erano distaccati dalla pianta e posti in vegetazione en- tro i vasi, evitando che la superficie di sezione venisse a contatto con laria. I vasi di cultura erano ordinariamente riempiti con ac- qua di pozzo: in alcuni-casi invece si è usato la miscela nutritiva di Sachs ('). L'acqua evaporata da ciascun tralcio era indicata dallo abbassamento della colonna capillare i cui gradi valevano esatta- mente il quarto di un gramma; la lettura si eseguiva dopo un certo numero di ore e poscia, mediante una pipetta, si aggiungeva acqua nel tubo capillare, fino a farlo risalire esattamente allo zero posto a livello della superficie dell’acqua contenuta nel vaso grande. I tralci, appena collocati entro i vasi, assorbivano una grande quantità d’acqua e con molta irregolarità. Dopo qualche ora però, la traspirazione diveniva assai più lenta e regolare. Non era diffi- cile allora, asportando qualche foglia nei tralci dove il consumo era maggiore, il regolare la traspirazione in modo da ottenere due è più tralci evaporanti pressochè l’istessa quantità d’acqua nell’unità di tempo. Ben accertata la regolarità del fenomeno, dopo circa 36 o 48 ore, si procedeva a trattare con latte di calce uno dei tralci posti in esperimento, mentre l’altro si lasciava nelle condizioni nor- mali. Il latte di calce era preparato nella proporzione del 6 °/, circa e veniva applicato, mediante una pompetta spruzzante, specialmente sulla pagina superiore; però, come accade nella pratica, una certa quantità di calce restava aderente anche alla pagina inferiore. In seguito poj sono state eseguite esperienze nelle quali il latte di calce veniva applicato direttamente anche sulla pagina inferiore. Imme- diatamente dopo l'applicazione della calce, il processo di traspirazione C) SacHs, Vorlesungen über Pflansenphysiologie, pag. 342. LA TRASPIRAZIONE E L'ASSIMILAZIONE DELLE FOGLIE EC. 301 si mostrava alterato, diminuiva cioè in confronto di quello delle foglie normali; ma appena il latte di calce era disseccato, l'assor- bimento dell’ acqua tornava regolare e si poteva allora utilmente confrontare con quello delle foglie normali. È quasi superfluo l'av- vertire che i vasi contenenti i tralci in esperimento erano collocati sopra uno stesso tavolo e mantenuti, per quanto è possibile, nelle medesime condizioni per ciò che riguarda l’ Hans le cor- renti d’aria ecc. Le esperienze cominciarono verso la metà d’ aprile: non aven- dosi in questa stagione tralci di vite abbastanza sviluppati, si studiò l andamento del fenomeno dapprima sopra rami d'Ippocastano e di Ciliegio. Traserivo sommariamente i risultati ottenuti, riassumendoli dai quadri compilati giorno per giorno da me e dal mio assistente sig. Renato Canello, al quale mi è grato attestare pubblicamente la mia riconoscenza per l'aiuto efficacissimo prestatomi in queste ri- ` cerche. A. Esperienze sulle foglie d’ Ippocastano. 1° Esperimento. — Due rami d’Ippocastano, con tre foglie ciascu- no, misuranti pressochè la stessa superficie fogliare, sono posti in coltura entro i vasi sopra descritti. Dopo 24 ore, riconosciuto che la quantità d'acqua traspirata, è» quasi identica in ambedue, ad uno dei rami viene applicato il latte di calce, mentre l’altro si lascia nelle condizioni normali. Il seguente prospetto indica la quan- tità d’acqua traspirata dai due rami nei giorni successivi all'appli- cazione della calce, in 24 ore, cioè dalle 5 antim. alle 5 antim. del giorno seguente: 3 Giorno 19 sin E er caleinate gr. 10, 40 — Fogl. normali gr. 9, 40 20 » » 10, 00 » » » 3, 00 s 2l: » » » 4, 50 » » » 4, 40 $. . 229. » » » » 9,50 » » » 6, 50 302 G. CUBONI, 2° Esperimento, — Due nuovi rami della stessa pianta sono posti in coltura e trattati come i due precedenti: Giorno 26 aprile — Fogl. calcinate gr. 7, 50 — Fogl. normali gr. 6, 77 i ç LUE » » » 5, 50 » » » D, 2 vi 28» » » » 4,75 » » » 4, 90 Come si vede, in ambedue le esperienze, l'applicazione del latte di calce non ha prodotto alcun rallentamento nel processo di tra- Spirazione, in confronto alle foglie normali; ma anzi, fatto singola- rissimo, che ci ha molto sorpresi in principio e che è stato confer- mato poi in tutte le esperienze ulteriori, nei rami calcinati si è verificato un consumo maggiore di acqua che non nei rami colle foglie normali. B. Esperienze sulle foglie di Ciliegio. 1° Esperimento. — Due rami di Ciliegio, con 7 foglie ciascuno, tagliati sott’ acqua, vengono posti in coltura nell'acqua di pozzo, en- tro gli appositi apparecchi. Constatato che i due rami traspirano in 24 ore la stessa quantità d’acqua, si applica il latte di calce alle | foglie di uno dei rami. Ecco il risultato delle osservazioni sulla quan- tità d'acqua traspirata in 24 ore: Giorno 5 Maggio — Fogl. ealeinate gr. 22, 00 — Fogl. normali gr. 20, 00 #0 > » » » 16, 00 » » » 15, DU & T, » » > 25, 00 » » » 29,00 o e » » »-10 78 » » » 11,00 > 9 » » » 19, 50 » » ^» 19,0 Il paralellismo nel processo traspiratorio dei due rami è evidente. Le grandi variazioni nella quantità d' acqua consumata sono dipen- | denti dalle condizioni atmosferiche; il massimo si verificò nel giorno 7 maggio giornata serena, calda, con forte vento e il minimo nel giorno seguente che fu piovoso, LA TRASPIRAZIONE E L'ASSIMILAZIONE DELLE FOGLIE EC. 303 2° Esperimento. — Altri due rami di Ciliegio sono posti in col- tura come sopra; però non più entro l'acqua di pozzo ma nella miscela nutritiva di Sachs. Inoltre l'applicazione del latte di calce viene eseguita mediante un pennello tanto sulla faccia superiore, che sulla inferiore della foglia. Ecco i risultati : Giorno 8 Maggio — Fogl. calcinate gr. 8, 25 — Fogl. normali gr. 9, 00 » 9 » dE » » 15, 90 » » » 18,00 $ 410 » » » » 20, 00 » » $25 90 L’ applicazione della calce mediante un pennello, sulla pagina inferiore della foglia, ha avuto per conseguenza una diminuzione del processo traspiratorio, però di una quantità poco rilevante, al mas- simo !/,. Questa applicazione perciò, anche se eseguita sulla pagina inferiore, non credo possa avere gravi conseguenze sulla vegetazione della pianta, la quale si adatta perfettamente alle diverse condizioni climateriche che modificano l'energia della traspirazione in maniera assai più notevole. 3° Esperimento. — Due rami di Ciliegio sono posti in coltura come sopra, nella miscela nutritiva di Sachs. Dopo 24 ore di osser- vazione, constatato che la quantità d’ acqua evaporata & identica in ambedue, le foglie di uno dei rami vengono verniciate, tanto alla pagina superiore che all’inferiore, con una vernice formata da collo- dio con 5 °/, di olio di ricino. Ecco i risultati. Giorno 11 Maggio — Fogl. verniciate gr. 10, 00 — Fogl. normali gr. 25, 50 $6312 » » » » 9,50 » » » 24,50 ». 13 » » » » 9,00 » » DER 70 La differenza nel modo d’ agire fra una vernice e il latte di calce sul processo traspiratorio è chiaramente dimostrata da queste esperienze; mentre il latte di calce al massimo fa diminuire appena di !/. la quantità d'acqua traspirata, la vernice invece la fa dimi- nuire di quasi due terzi. 304 6. CUBONI, C. Esperienze sulle foglie di Vite. 1° Esperimento. — Due tralci, con sette foglie, sono posti in coltura nell'acqua di pozzo, entro gli apparecchi come sopra; secondo il solito, constatato che la quantità d’acqua traspirata è identica in ambedue, all’uno dei tralci viene applicato il latte di calce, mediante l’inaffiamento della pagina superiore delle foglie con una pompetta. I risultati delle osservazioni furono: Giorno 23 Maggio— Pogl. caleinate gr. 17,50 — Fogl. normali gr. 14, 00 24 > » » » 11,50 » » » 8,50 » 25 » » » » 9,50 » » » 7,00 # 5398 » » » 25,15 » » $ - 5,90 Nel tralcio calcinato l’acqua traspirata fu, come si vede, alquanto maggiore che non nel tralcio normale; però la traspirazione nel tralcio calcinato andò giorno per giorno diminuendo con maggiore rapidità che nel tralcio normale. 2° Esperimento. — Due tralci, con cinque foglie ciascuno, sono - messi in coltura nella miscela nutritiva di Sachs, entro i soliti ap- parecchi. Il latte di calce fu applicato anche questa volta sopra la pagina superiore delle foglie mediante una pompetta. Si ebbero: Giorno 25 Maggio — Fogl. calcinate gr. 15, 00 — Fogl. normali gr. 9, 25 » 26 ^» » > > 10,50 » » » 6,00 »^ 27 » » » » 90 » » » 6,50 I risultati furono presso che identici a quelli dell' esperimento precedente. 3° Esperimento. — Due tralci con cinque foglie: latte di calce applicato mediante un pennello sulle due superficie delle foglie. Giorno 25 Maggio — Fogl. calcinate gr. 11, 00 — Fogl. normali gr. 12, 00 EY + > s » ILU. » * vd Se à » » » 8,00 » » » 10,50 i è : \ i ý PI sy à LA TRASPIRAZIONE E L'ASSIMILAZIONE DELLE FOGLIE EC. 305 L'applicazione del latte di calce, mediante un pennello, sulla pa- gina inferiore, ha confermato il risultato ottenuto già negli esperi- menti sopra le foglie di Ciliegio, cioè ha fatto diminuire alquanto la traspirazione. 4° Esperimento. — Tre tralci con sette foglie sono posti con- temporaneamente a vegetare nella soluzione nutritiva di Sachs en- iro i soliti apparecchi. Ridotta la traspirazione ad essere identica in tutti tre, ad uno si applica il latte di calce, ad un altro si ap- plica la vernice di collodio ed olio di ricino; il terzo tralcio si lascia. allo stato normale: Gior. 27 Maggio Fogl. cale. gr. 27,00 Fogl. vernie. gr. 9, 50 Fogl. norm. gr. 25. 50 » 28 » » Di $9550: » » 8,00 » » » 24,00 »:320 » » 5i R2,00 e » »5,00. 5 *c o» 32500 Si ottenne cost una nuova conferma dei risultati già avuti nei precedenti esperimenti, cioè, che, mentre l'applicazione di una ver- nice sulle foglie diminuisce l'energia della traspirazione di due terzi e più, il latte di calce invece non l’ ha punto fatta diminuire, ma piuttosto l’ha aumentata. Una conferma di questa grande differenza fra il modo d’agire di una vernice e quello del latte di calce, si è ottenuta anche in grande, nelle esperienze pratiche eseguite nel vi- gneto della Scuola di viticoltura a Conegliano. Due filari di vitigno Cabernet, comprendenti 150 ceppi, furono inaffiati, mediante le stesse pompe che servivano all’ applicazione del latte di calce, con una soluzione di ostiocolla ‘al 3 °/. Gli effetti dannosi sulla vegetazione furono ben presto riconoscibili: quasi tutte le foglie ingiallirono, caddero, e le viti non conservarono se non le foglie nate dopo, e quindi non danneggiate dall’ostiocolla. 5° Esperimento. — Nelle precedenti esperienze si fece sempre uso di rami o di tralci già muniti di foglie, tagliati e posti a ve- getare entro l'acqua. La pianta perciò assorbiva il liquido esclusi- * vamente dalla superficie del taglio. In queste condizioni però è noto 306 G. CUBONI, 4 che il processo traspiratorio non è regolare e non succede come nei … rami e nei tralci naturali. Onde evitare questo inconveniente, ab- biamo pensato di eseguire le ricerche sopra maglinoli muniti di ra- dici avventizie. Tali maglinoli, posti a vegetare nell’ acqua di pozzo, svilupparono regolarmente tralci muniti di foglie. Incontrammo però una grande difficoltà nell’ottenere maglinoli con uguale sviluppo di foglie e che, posti negli apparecchi sopra descritti, evaporassero la stessa quantità d’acqua nell’ unità di tempo. Le successive differenze nell’ accrescimento modificano continuamente il processo di traspi- razione e rendono poco paragonabili fra loro i risultati ottenuti. | Furono fatte alcune prove anche sopra nr di Salice, ma senza buon risultato. , Tuttavia due maglinoli, ben still, all’ uno dei quali venne | applicato il latte di calce sulle foglie in diverse riprese, mentre l'altro fu conservato normalmente, furono tenufi in coltura entro i soliti apparecchi, nella miscela nutritiva di Sachs per due mesi (giugno e luglio). La traspirazione, misurata quotidianamente, non presentó mai grandi differenze tra l'uno e l'altro maglinolo, in guisa che possiamo affermare che, neanche in questa condizione, il trat- tamento col latte di calce ha influito ad alterare il processo di tra- spirazione delle foglie. Disgraziatamente, occupati soltanto nell’ os- servare il perfetto paralellismo tra la quantità d'acqua evaporata dal tralcio calcinato e dall'altro, non abbiamo pensato a tener nota di queste quantità giorno per giorno; quindi non possiamo riferire qui le cifre che esprimerebbero la quantità, complessiva d'acqua evaporata dai tralci durante i due mesi di vegetazione. | D. Andamento della traspirazione nelle foglie calcinate. È noto che l'andamento della traspirazione nelle piante presenta delle grandi oscillazioni periodiche, che sono in rapporto collo stato igrometrico dell’ aria, colla luce, col calore ecc. Per confrontare que- sto andamento nelle foglie calcinate e nelle normali, abbiamo pen- " à is $ x \ EN > hi: LA TRASPIRAZIONE E L'ASSIMILAZIONE DELLE FOGLIE Ec. 307 sato à valerei del metodo grafico. La quantità d’acqua evaporata nelle 24 ore era rappresentata mediante una curva, la cui forma mostra l andamento della traspirazione nelle 24 ore. Come esem- pio riportiamo qui la tavola (VIII,) che rappresenta il processo di traspirazione in tre tralci (Esp. del 27 maggio) uno dei quali cal- cinato (linea punteggiata), l'altro verniciato con collodio (linea a filetti e punti) e il terzo normale (linea nera). Le ascisse rappresen- tano le ore e le ordinate i grammi d’acqua evaporati. Le curve sono continue, quali verrebbero segnate da un apparecchio registratore e sono state costruite congiungendo fra loro i punti rispettivi segnati ad ogni ora e indicanti la quantità totale d’acqua evaporata, dal principio della esperienza (ore 5 ant.), fino al momento dell’ osser- vazione. Uno sguardo alla tavola qui annessa rivela immediatamente al- cuni fatti abbastanza singolari. Come è naturale, tutti e tre i tralci hanno evaporato nelle ore diurne una quantità proporzionatamente maggiore che nelle ore di notte. Durante il giorno (dalle 5 ant. alle 7 pom. circa) tutte e tre le curve hanno una direzione che si avvicina di più alla verticale, che non nelle ore notturne, in cui la direzione tende a divenire orizzontale. Facendo i calcoli opportuni si troverà che nelle 14 ore diurne l’evaporazione è stata in media, per ogni ora nel tralcio calcinato g nel normale, grammi 1, 57, e nel tralcio verniciato gr. 0, 48. Nelle 10 ore notturne invece si è ottenuto : i Traleio calcinato gr. 0, 50 per ora » normale + 035 » » verniciato » 0, 27 » L’ evaporazione maggiore nelle foglie calcinate, durante le ore notturne, è un fatto che abbiamo constatato ogni volta, quasi senza eccezione, nelle nostre esperienze e sulla costanza del quale parmi non si possa avere alcun dubbio. Il fenomeno è certamente assai singolare e tale che io non saprei per ora darne alcuna spiegazione, 308 G. CUBÓNI, È notevole il contrasto fra le due curve esprimenti il processo di traspirazione, durante le ore diurne, nel tralcio calcinato e nel normale. Mentre la prima ha un corso regolare, il che val quanto a dire che la quantità d’acqua evaporata nell’ unità di tempo ri- mane pressochè costante, la seconda invece presenta delle ondulazioni, ciò che dimostra, come è naturale, che le foglie normali sono più sensibili all’ influenza degli agenti esterni di quello che lo siano le foglie calcinate. È notevole altresi come, nelle ore più calde della giornata, dalle 8 ant. fino alle 6 pom., le-foglie normali traspirino una quantità d’acqua maggiore di quella delle calcinate: questa differenza tocca il massimo circa all’ una pom., in cui le foglie nor- mali hanno consumato 15 grammi d’acqua, mentre le calcinate non ne hauno consumato che 13; in seguito la differenza diventa minore finchè alle 6 pom. circa ambedue i tralci hanno consumato l’ iden- tica quantità d'acqua, cioè grammi 22. Ho appena bisogno di dire che non tutti i diagrammi ottenuti nelle nostre esperienze, coincidono in un modo preciso con quello che ho qui riprodotto, giacchè il corso delle curve varia moltissimo, secondo lo stato del cielo, l’ umidità dell’ aria, la temperatura, il vento ecc. Tuttavia la tavola qui annessa riproduce fedelmente il processo, in una giornata serena e calma, ed è, per così dire, H tipo dell’ andamento generale del fenomeno. Conclusioni: Sono il primo io stesso a riconoscere che il metodo di esperi- mentare da me seguito non è esente da critica, e non permette quindi delle deduzioni rigorose e precise. Infatti non si può asserire, con piena certezza, che nei tralci dei quali si studia parallelamente, per diversi giorni di seguito, il processo respiratorio, le condizioni rimangano sempre le stesse e che le differenze che vi si riscontrano, se ve ne sono, debbano essere esclusivamente attribuite all'applica- Zione del latte di calce: si puó supporre che vi concorrano altri LA TRASPIRAZIONE E L'ASSIMILAZIONE DELLE FOGLIE EC. 309 fattori, i quali perturbino o mascherino la natura vera del fatto. Tuttavia il numero abbastanza grande di esperienze da noi fatte, non solamente sulla vite, ma anche sopra altre piante, e la costanza nei risultati ottenuti, pare a me siano argomenti sufficienti per ri- tenere che il metodo da noi tenuto non sia fallace, ma permetta di trarne delle conclusioni corrispondenti alla realtà. Meglio mi convinco in questo pensiero osservando che i risultati empirici ot- tenuti in grande dai viticultori, coincidono coi dati delle nostre esperienze; infatti non è ammissibile che, se il latte di calce ral- lentasse il processo traspiratorio, anche le altre funzioni non ne sieno perturbate e quindi qualche sintomo dovrebbe apparirne pure all'occhio dei pratici, il che non è. D'altra parte l’effetto di una sostanza dannosa davvero alla respirazione, come è la vernice di | collodio, si manifesta cosi evidente nelle esperienze sopra riferite, che parmi improbabile potesse sfuggire l'azione rallentatrice del latte di calce, qualora esistesse veramente. Io credo pertanto di poter concludere che il trattamento col latte di calce non reca danno alla traspirazione delle foglie. II. ESPERIENZE SULL’ ASSIMILAZIONE. Ho seguito il metodo della prova allo iodio, indicato già dal Sachs, e da me già usato nel mio studio « Sulla formazione del- l'amido nelle foglie della vite ». Le foglie, sopra le quali volevansi fare le esperienze, venivano ricoperte esattamente per metà con latte di calce, applicato mediante un pennello, sulla pagina superiore. Dopo di aver lasciate esposte queste foglie all’ azione diretta dei raggi solari per qualche tempo, venivano distaccate dal tralcio, ed immerse per alcuni istanti in una soluzione allungata di acido acetico, onde spogliarle dell’ incrosta- mento calcareo che copriva una della metà. Quindi si procedeva a fare la reazione colla tintura di iodio. L' uguale intensità di colore 310 6. CUBONI, LA TRASPIRAZIONE E L'ASSIMILAZIONE EC. violetto che si manifestava nelle due metà destra e sinistra delle foglie indicava chiaramente che, in ambedue, la formazione del- l'amido, epperciò l’ assimilazione, era accaduta con uguale energia. Ho ripetuto l esperimento sopra parecchie foglie di una stessa | vite, lasciandole esposte ad 1, 2, 3, 4, 5, ore di sole e sempre cogli stessi risultati. Le esperienze sono state eseguite sopra parecchie varietà di vi- tigni, specialmente di quelli europei, riconosciuti più delicati e sen- sibili alla luce. Nessuna differenza si è manifestata mai colla reazione allo iodio fra la metà libera e la metà ricoperta di calce. Ne concludo perciò che, per quanto si può esperimentalmente riconoscere, l'applicazione del latte di calce non perturba il pro- - cesso di assimilazione e che la quantità d’ amido elaborata dalle foglie nell' unità di tempo è identica, sotto pari condizioni, tanto nelle foglie normali, che in quelle calcinate. Tali sono i risultati delle nostre esperienze. Per se soli, essi non basterebbero certo a togliere ogni dubbio intorno all’ influenza che il trattamento col latte di calce può avere sull’ attività fisiologica | delle foglie; ma congiunti coi risultati ottenuti in grande nella pra- tica, coi reperti delle analisi chimiche del mosto e del vino prove- nienti dalle uve calcinate, e finalmente coll'esame dello stato di maturità del legno e delle gemme, col peso dei vinaccioli (*) ecc. forniscono un complesso di dati per i quali si può, con sicurezza; asserire che le viti non soffriranno se anche, per parecchi anni di seguito, avranno ricoperte tutte le loro parti aeree di una crosta di sostanza minerale. Dal Laboratorio Botanico della R. Scuola di Viticoltura ed Enologia Conegliano, Dicembre 1886. C) Vedi Rivista di viticultura ed Enologia. Anno 1885, pag. 679. [VOTI SOLI o so NIU UNT s ^ Nel i S. CALLONI, NETTÅRI ED ARILLO NELLA JEFFERSONIA DIPHYLLA 311 Nettäri ed arillo nella Jeffersonia diphylla, Pers. per il Dott. SiLvio CALLONI. (Tav. VII). Affido a questa nota alcune mie osservazioni su di esemplari vi- venti d'una berberidacea americana, la Jeffersonia diphylla, coltivata nel giardino botanico di Ginevra, il quale è, con mano maestra, diretto dal prof. J. Müller Arg., l'autore valente delle Ewphorbiacec nel Prodromus. Le osservazioni concernono i nettàri e l’arillo: le rilevo: 1° perchè nel fiore di Jeffersonia non furono mai, per quanto conosca, avvertiti dei nettàri; 2° perchè gli autori indicano bensi e descrivono un arillo involgente parte del seme, ma non toccano del suo sviluppo. 1. NETTÀRI. La Jeffersonia diphylla, che da sola fa genere, indigena delle regioni occidentali e nordiche degli Stati Uniti ('), è una piantina perenne per rizoma che, in primavera avanzata, dà foglie dal lungo -peziolo e dal lembo reniforme, bipartito, ed uno o pochi fusti aerei coronati da un solo fiorello eretto, candido, poco più d’ un centi- metro alto e d'un diametro di quasi 3 cent. Cosi la Jeffersonia si avvicina, nel portamento, ad un'altra berberidacea delle coste occi- dentali dell’ America nordica, l’Achlys triphylla, DC. Il fiore, costrutto sul tipo tetramero, ha un calice di 4 sepali, eccezionalmente di 3 o di 5; una corolla di 8 petali uguali in gran- dezza ai sepali e su due ranghi; un androceo di 8 stami su 2 cicli. Il gineceo è formato da un carpello unico, con ovario ovoideo, bre- (1) Joan Torrey, A flora of the State of New-York, vol. 1, 1843, p. 34. 20. Malpighia, anno I, vol. I. 312 | | $. CALLONI, vemente pedicellato, a placenta laterale pluriovulato. Stilo breve con stigma subcircolare e dal lembo anfrattuoso. Da un verticillo al suc- cessivo, sempre le parti del fiore si dispongono con regolare alter- nanza, secondo le leggi d’antotassi. L'alternanza, mascherata nel . fiore adulto per la contiguità dei verticilli, appare evidente quando s osservi il fiore in fase precoce di sviluppo. A prima vista, i sepali appena distinguonsi dai petali, per la - tinta leggermente rosata della pagina esterna, dovuta ad uno strato di cellule a protoplasma colorato, poste immediatamente sotto l'epi- dermide. Una piü attenta osservazione mostra ben altre differenze. I petali bianchi, oblunghi, ottusi al vertice, concavi all'interno, per- corsi da più nervature sovente ramulose, presentano una porzione basilare ingrossata, a spessore doppio ed anche più che nel resto del petalo, si che, in corrispondenza di questa, s'eleva sulla faccia interna del petalo stesso, come un lieve processo mammillare, d'un bianco giallognolo (fig. 1). La sezione transversa della base ingros- sata non è più semilunare, come nel resto del petalo, ma ellissoidea. L'intumescenza della base del petalo si manifesta tardivamente nell’ evoluzione del fiore. Quando, nella gemma fiorale, il pistillo è già abbozzato nella sua forma caratteristica, ed una linea alba tran- sversa segna sull'ovario la fenditura di deiscenza, i petali, di dh più brevi dei sepali ed in forma di scagliette cicloidi, non presen- tano ancora alcun ingrossamento basilare. Questo si differenzia du- rante lo sviluppo definitivo dei petali, precedente di poco la fioritura. Il differenziamento della base dei petali non s'arresta ad una moltiplicazione più attiva di cellule, ma presenta un secondo mo- mento: la metamorfosi nella funzione del loro protoplasma, il quale ha acquisito la facoltà di elaborare sostanze zuccherine, o nettare che appare sotto forma di goccioline d'un giallo citrino, pallido (fig. 3, a e b). Queste, per rottura delle membrane cellulari, si span- dono all’esterno, concorrendo in goccioline maggiori. La base del petalo s'è dunque così tramutata in una glandola nettarifera 0 net- tario (fig. 1, 2, 3, n n°), il quale ha il suo sviluppo maggiore verso 1 a NETTÀRI ED ARILLO NELLA JEFFERSONIA DIPHYLLA 313 l’asse fiorale. Chiuso tra l'epidermide inferiore e la superna, il pa- renchima nettarifero di cellule a membrane esili, è sostenuto dalle nervature del petalo. La regione più ricca in nettare risponde al vertice del rilievo mammillare; più in basso ed in alto dove il pe- talo si restringe, le goccioline nettaree si diradano rapidamente, quindi mancano affatto. I nettàri descritti non hanno condotto escretore ; l'epidermide che li ricopre all'esterno non presenta stomi acquiferi; sono dunque glandule chiuse, pari ai nettàri che si vedono sui petali de’ Berberis o dei Leontice. Il nettare troverà via all'esterno, a traverso le mem- brane cellulari. l petali di Jeffersonia sono dunque provvisti alla loro base di un nettario ingenerato dal differenziarsi del loro parenchima. La presenza di nettàri fa pensare ai loro rapporti possibili con le nozze del fiore. « Ove esiste un nettario, dice Delpino, il sagace indaga- tore della dicogamia, ivi esiste una funzione di relazione tra la pianta nettarifera e tra determinati animalcoli melitofagi (!) ». Ap- punto il fiore di Jeffersonia è in condizioni difficili di autogamia. S'oppongono infatti all impollinazione diretta e la rendono eccezio- nale, la posizione del fiore eretto, gli stami che appena raggiungono la metà dello stilo, la deiscenza estrorsa delle antere. Perchè adun- que la fecondazione sia assicurata, diventa necessario l’ incrocio. La Jeffersonia ha petali nettariferi; certo, nella patria americana, il fiore sarà di richiamo a determinate forme d' insetti, i quali diven- teranno così agenti involontari di trasporto del polline, L'inerocio potrà anche essere raggiunto per via diversa. La di- rezione del fiore, la quantità considerevole di polline emesso dalle 8 antere, la superficie stigmatica vasta, per lo stigma a forma di sot- tocoppa dalle labbra grosse, tutte a pieghette ed a lobi come le crespe d'una trina, con grosse papille secernenti un umore viscido (1) F. DeLPINO, Ulteriori osservazioni e considerazioni sulla dicogamia nel regno vegetale, in Atti della Soc. ital. di Scienze natur., vol. 16, 1873, p. 233. 3i4 S. CALLONÌ, che arresta i grani di polline, sono altrettante adattazioni al tra- | - sporto del polline stesso sull’ali del vento e quindi agli sponsali eminentemente fecondi, tra individui diversi. Eccezionalmente autogama, entomofila forse di preferenza, facil- mente anche anemofila, la Jeffersonia diphylla risponde alla legge della dicogamia, che si manifesta così spiccata nella famiglia delle Berberidacee, dove i fiori presentano le adattazioni le più svariate alle nozze per incrocio, pronubi gli insetti ed il vento. I nettàri descritti ricordano, nella posizione e nella forma, i net- tàri del fiore d' una berberidacea d’ Oriente, la Bongardia: stabili- scono quindi un nesso di affinità tra i due generi pur disgiunti da caratteri capitali. | 2. ARILLO. Il polline portato dagli insetti o dal vento sullo stigma anfrat- tuoso, facilmente vi germina e feconda gli ovuli inserti su di una placenta parietale unica. L'ovario allora evolve in una capsula a mo’ di urna, deiscente in alto, sul lato opposto alla placenta, per una fenditura transversa, semilunare. I semi hanno tutti un arillo, «a lateral arillus », come dice Asa Gray (!), un « arille lacerated unilateral », come afferma Torrey (?). Quest’ arillo, concavo all’ in- terno, convesso all’infuori, (fig. 14), a foggia di piccola cupola bianca ovoide, tutta irta sul dorso e sul margine di sottili e lunghi pro- cessi digitiformi, s'adagia sul contorno esterno della base del funi- colo e si protende in alto sulla regione del rafe, fino a mezzo il seme ed anche più (fig. 12, a, e 14). Tale è l'arillo nel suo com- pleto sviluppo; ma come si forma esso? ed a qual fase dell’ evolu- | zione dell’ ovulo ? , () Asa Gray, Genera flor. Amer. bor. illustrata, 1849, vol. I, p. 78. , (°) J. Torrey, A flora of the State of New-York, vol. I, p. 34. SEDE GRES O A N) m wall - f 1 di NETTÄRI ED ARILLO NELLA JEFFERSONIA DIPHILLA 315 Nell’ovulo giovanissimo ed ‘ancora incompleto, quando appena si accentua la sua curvatura anatropa, sì che il nucello largamente emerge dalla secondina e questa dalla primina, non si osserva trac- cia alcuna di formazione arillare, né sul funicolo.n& sull’ orlo delle tuniche (fig. 4). Neppure si vede un principio d’arillo, quando l'o- vulo già francamente s'incurva, la primina uguaglia la secondina, disegnando un micropilo ampio dal quale emerge un buon terzo del nucello (fig. 5). Da questo momento, sempre più si pronuncia la cur- vatura dell'ovulo e la primina sorpassa il labbro della secondina. Nello stesso tempo, sul funicolo, dal lato opposto al culmine del- l'ovulo ed in vicinanza all'ilo, un gruppo di cellule si fa centro di moltiplicazione più attiva, tanto che si differenzia sul funicolo, come foglietta sul cormo, una lieve intumescenza mammillare (fig. 6, a). Questa s'accresce elevandosi in foggia di piccola crestina (fig. 7), quindi più s’amplifica ai lati ed in alto e forma come un auricola, che abbraccia l'ovulo verso la base del funicolo (fig. 8, 9). Quest’ul- timo stadio dell'arillo si osserva in piena antesi, quando l’ ovulo è completo, maturo, pronto ad essere fecondato dal tubo pollinico. Ma, per la fecondazione avvenuta, l'ovulo ormai evolve in seme: l’arillo allora segue prontamente il suo ulteriore sviluppo. Si eleva e si dilata a meglio ricoprire il giovane seme, ma non cresce più similmente in tutta la sua superficie esterna. Qua e là, si spiegano su di questa regioni di massimo accrescimento. Poco a poco, sul dorso e sul margine dell’ arillo, sorgono numerose protuberanze co- niche, le quali, per successivo sviluppo, si protendono in lunghi pro- . cessi subeilindrici, sottili, molli (fig. 10 a, 11, 12, 13). La superficie esterna dell’arillo è, nell’ assieme, convessa (fig. 14); la superficie interna, modellandosi sul contorno del seme, s'è fatta concava. L'a- rillo ha così assunto l'aspetto suo caratteristico d'una cupolina frangiata, bianco-argentea, coprente il seme dal lato libero del fu- nicolo (fig. 12 e 14). L'arillo ha conservato, nell’ intima struttura, il suo carattere embrionale. È formato interamente da un tessuto di cellule ampie, 316 S. CALLONI, NETTÄRI ED ARILLO EC. simili rivestito da epidermide, ma non sostenuto da fascetti fibro- — vascolari e neppure da una semplice trachea. | Lo sviluppo descritto insegna la natura morfologica dell’ arillo di Jeffersonia. Questo risulta da un differenziamento del parenchima del funicolo; è dunque un arillo vero. Nella famiglia tutta delle Berberidacee, compresa nel senso vasto attribuitole da Bentham ed Hooker (), le Epimedinee soltanto (Aceranthus, Epimedium, Van- couveria) hanno, come la Jeffersonia, semi arillati. Anche in quelle piante, l’arillo ha origine dal funicolo. Nell’ intreccio complesso, adunque, delle affinità che legano i diversi generi, la Jeffersonia diphylla, che da sola forma genere, si avvicina, per la presenza di un arillo d’attorno al seme, alle Epimedinee, consolidando così un'al- leanza, già stabilita sulla placenta parietale pluriovulata e sul frutto capsulare a deiscenza dorsale. SPIEGAZIONE DELLA TAVOLA VII. Fig. 1. Petalo ingrandito, veduto dalla faccia superna; ^, nettario. Fig. 2. Sezione verticale della base ingrossata del petalo; n’, parenchima nettarifero. X Fig. 3. a. Sezione verticale della base stessa, più ingrandita. b. Sezione orizzontale: ^', cellule del nettario. ‘Fig. 4 Ovulo in formazione. Fig. 5. Ovulo più adulto. Fig. 6. Ovulo con primo rudimento di arillo a. Fig. 7. Ovulo a tuniche complete, con arillo a più accusato. Fig. 8. Ovulo maturo, veduto dall'ilo: a arillo auriculiforme ; m, micropilo. Fig 9. L'ovulo stesso veduto di fianco. Fig. 10. Giovane seme, con arillo a multilobato sul dorso. Fig. 11. Lo stesso arillo dispiegato. Fig. 12. Giovane seme munito di cupulina arillare a. Fig. 13. Sezione verticale dello stesso, a traverso l’arillo a. Fig. 14. Arillo nel seme maturo, veduto dall’ esterno. (1) BENTHAM ET Hooker, Genera plantarum, vol. I. L. PAOLUCCI, PIANTE SPONTANEE PIÙ RARE EC, >17 Piante spontanee piü rare raccolte nelle Marche da L. Paouvccı. (Contin. vedi pag. 169) XIII. PLANTAGINACEE. 73. Plantago Serraria L. — Bert., Op. cil., II, p. 173. — Presso S. Benedetto del Tronto (Marcantoni), a Montoro presso Ca- stelfidardo ove lho raccolta. 74. P. subulata L. — Bert., Op. cit., II, pag. 172. — Sul M. Vettore (Sang.?). 75. P. Lagopus L. — Bert., Op. cit., II, p. 164. — Nel litto- rale di Porto S. Giorgio ove lho raccolta. 76. P. argentea Cnaın. Ces. Pass. E ĠIB., Op. cil., p. 284. — Sul M. dei Fiori (Ors.), sul M. Catria (Picc.!), sul M. Sanvicino (Grilli!) dove l'ho raccolta. XIV. LABIATE. 77. Mentha glabrata Bentu. Ces. Pass. E Gieb., Op., cit., p. 297. — Nella Valle del Lambro presso Amandola dove l'ho raccolta. 78. M. suavis Guss. Ces. Pass. E GiB., Op. cit., p. 297. — Presso il ponte dell’ Esino a Falconara, ove l'ho raccolta. 79. Origanum prismaticum Gaup. — Arc., Op. cit, p. 538. — (Forma di Or. vulgare L.). Nei colli del Trave presso Ancona, al M. Conero, al M. Sanvicino, nelle quali località l'ho raccolta. 80. Or. virens H. er L. — Arc., Op. cü., p. 937. — Al Furlo (Ott.) e nell'antico cimitero isdraelitico in Ancona, dove l'ho raecolta. } 318 L. PAOLUCCI, 81. Satureja hirtella mmr. — (Forma di Sat. montana L.) Foglie lucide superiormente, tubercolate-irte nella pagina inferiore. A pe dei M Sibillini nella Gola del Lambro dove l ho raccolta, 82. Sat. juliana L. — Bert., Op. cü., p. 43. — Presso Ascoli (Ors.). 83. Hyssopus officinalis L. — Bert., Op. cit., VI, p. 63. — A3 Valcimarra presso Camerino (Ricci). | 84. Ziziphora capitata L. — Bert., Op. ci, I, p. 132. — Nel Maceratese (Genn. Nard.) a S. Giusto (Marz.). 85. Nepeta nuda L. — Bert., Op. cit., VI, p. 67. — A Castel- luccio (Ott. Ricci), a M. Acuto (Ors.). 86. Nep. nepetella L. — Bert., Op. ci, VI, p. 69. — A M. Birro (Marz.) presso Cingoli dove l'ho raccolta. 87. Scutellaria hastifolia L. — Bert., VI, pag. 242 — Presso Pesaro (Scagn.) | 88. Sideritis montana L. — Bert., Op. cil, VI, p. 83. — Sul M. della Rossa (Grilli!) e sul Sanvicino ove l ho raccolta. 89. Sid. sicula Ucr. — Bert., VI, p. 81. — A Serravalle nel Camerinese (Ottav.), ad Arquata (Ors.). 90. Galeopsis versicolor Curt. — Bert., Op. cit., VI, p. 131. — A Montemonaco presso i Mi Sibillini, ove l ho raccolta. 91. Teucrium crenatifolium Guss. — Arc., Op. cil, p. 998. — A Montemonaco presso i Mi Sibillini, dove l’ ho raccolta. XV. ACANTACEE. 92 Acanthus mollis L. — Bert., Op. cit., VI, pag. 458. — M contrada Gallina presso Ancona, dove lho raccolta. CE : A PIANTE SPONTANEE PIÙ RARE RACCOLTE NELLE MARCHE 319 - XVI. OROBANCACEE. 93. Phelipaea coerulea ViLL. Ces. Pass. E Gre. Op. cit., p. 335. — Nell'Urbinate, a M. Cupiolo e Villa Grande (Azzaroli), sul Vettore (Arcangeli). XVII. SOROFULARIACEE. 94. Verbascum niveum Ten. — Parl. e Caruel, Op. cit., VI, p. 582. — Nella spiaggia di Porto Civitanova (Nard. Cavanna). 95. Verb. phœniceum L. — Bert., Op. cit., II, p. 587. — Sul M. dei Fiori presso Ascoli (Ors.). 96. Linaria chalepensis Mit. Ces. Pass. E GiB., Op. cit., p. 348. `— In contrada Tabano presso Jesi (Grilli!). 97. Pedicularis Friderici-Augusti Bert. Op. ci, VI. p. 326. — Sul M. Corona (Ors.). 98. P. verticillata L. — Bert., Op. cit, VI, pag. 320. — Sul M. Vettore (Sang.) ove l' ho raccolta. 99. Melampyrum barbatum W. er K. — Bert., Op. cü., VI, p. 304. — A Pietralacroce, al Trave presso Ancona, dove l’ ho raccolta. XVIII. BORRAGINACEE. 100. Echium plantagineum L. — Bert., Op. ci., II, p. 344. — Attorno alle mura di Ancona e fra le macerie nella città stessa, dove l'ho raccolta. 101. E. tuberculatum H. er Lxx. Borss. Flora Orient. IV, p. 206. — Nei colli aridi al Trave presso Ancona, dove l' ho raccolta. 102. Cerinthe concolor Ces. Op. cit., p. 379 — (forma di C. aspera Roth). Nei coltivati presso Ancona, dove l ho raccolta. 103. Cynolossum apenninum L. — Bert., Op. cü., II, p. 306. 320 L. PAOLUCCI, — Fra Visso e Castelluccio (Ricci), sul M. Sanvicino dove l'ho raccolta. 104. C. magellense Tex. — Bert., Op. cit, II, p. 303. — Sui MM. Sibilla, Frondora, Priore, Farnio ove lho raccolta. XIX. CONVOLVULACEE. 105. Convolvulus tenuissimus Sista. — Bert., Op. cit., II, p. 441. — Sul M. Conero presso Ancona, dove l ho raccolta. . XX. GENZIANACEE. 106. Gentiana nivalis L. — Bert., Op. ci, III, p. 92. — Sul M. Vettore (Ors.). XXI. PRIMULACEE. 107. Androsaces villosa L. — Bert., Op. cit., II, pag. 302. — A S. Gemma (Ricci), sul M. Priore e sul Vettore ove l'ho raccolta. 108. Asterolinum stellatum Horrw. Ces. Pass. E Gi. p. 415. — Presso Ascoli (Ors.) e nel Pesarese (Scagn.). 109. Lisimachia punctata L. — Bert., Op. cit., II, pag. 416. — Al M. Fabbri presso Urbino (Feder.) XXII. CAMPANULACEE. 110. Phyteuma hemisphaericum L. — II, 532. — Sul M. Vettore e a Balzo Borghese ove l' ho raccolta. 111. Specularia hybrida Do. — Fil. Arc., Op. cil., p. 490. — In contrada Torrone presso Ancona, dove |’ ho raccolta. 112. Campanula caespitosa Scop. — Ces. Pass. E GiB., Op. cil., p. 433. — Sul M. Catria (Piec.). 113. C. micrantha Bert. — Bert., Op. cit., VII, pag. 623. — A pie’ dei M. Sibilli presso la Madonna del Lambro (Marz.?). P ; Kr 4 | PIANTE SPONTANEE PIÙ RARE RACCOLTE NELLE MARCHE 321 114. C. spicata L. — Bert., Op. cit., Il, p. 491. — A M. Acuto e all Acquasanta nell'Ascolano (Ors.) 115. C. foliosa Roem. ET SoH. — Bert., Op. cù., II, p. 499. — A M. Acuto (Ors.). 116. C. sibirica L. — Bert., Op. cit., II, p. 506. — Al Furlo (Nard.) presso Arcevia dove l’ ho raccolta. XXIII. COMPOSTE. 1. Cicoracee. 117. Hieracium humile Jaco. Ces. Pass. E GiB., Op. ci., p. 451. — Nei Balzi Rossi presso Sarnano (Marz.). 118. H. amplexicaule — Bert., Op. cit., VIII, pag. 497. — A M. Volubrio (Marz.) 119. Crepis tectorum L. — Bert., VIII, p. 537. — In Urbino (Feder.), presso Macerata (Utili). 120. C. leontodontoides ALL. — Bert., Op. cil, VIII, p. 533. — Sul M. Catria (Picc.), a Jesi (Grilli!), al Trave presso An- cona dove l’ ho raccolta. | 121. Endoptera aspera Dc. — Bert., Op. cit., VIII, p. 528. — A Montefortino (Mars.). 122. Lactuca viminea Lxk. Ces. Pass. E GiB., p. 460. — A Serra Petrona nel Camerinese (Ottav.) a Pioraco dove l ho raccolta. 123. Condrilla acanthophylla Bonx. — Arc., Op. cit., p. 424. — Presso Jesi (Grilli!). 124. Hypochaeris pinnatifida Pyr. Ces. Pass. E Gw., Op. cil., p. 464. — Sul M. Vettore (Mauri), a Forca di Presto e Castelluccio (Ors.). 125. Tragopogon crocifolius L. — Bert., Op. ci., VII, p. 350. — Sul M. Sanvicino (Grilli), sul M. Catria (Picc.) dove l'ho raccolta. 322 L. PAOLUCCI, 2. Cardacee. 126. Carduus chrysacanthus Ten. Ces. Pass. E GIB., Op. cü., p. 480. — Al Piano di Castelluccio (Ricci), sul M. Catria, sul M. Sanvicino, dove l ho raccolta. 137. C. acieularis — Bert., Op. cit., VIII, p. 627. — In con- trada Barcaglione presso Ancona, dove l'ho raccolta. 128. Cirsium lobelii TEN. Boiss., Flora Or. IIT, p. 530 — Sul M. della Rossa (Grilli!), presso Sassoferrato e al Trave presso Ancona, nelle quali località l'ho raccolta. 129. C. ferox DC. Ces. Pass. E Gig., Op. cit., p. 483. — Sui Mi Sibillini, a Montemonaco dove Y ho raccolta. 130. Chamaepeuce stricta DC. Ces. Pass. E GiB., Op. cil., p. 485. — A M. Volubrio e Montefortino (Marz.), a Fiastra (Nard.), a Serra Petrona (Ricci), alla Rossa (Grilli!), dove l'ho raccolta. 131. Onopordon illyricum L. — Bert., Op. ci, IX, p. 44. — Al Trave presso Ancona, dove l' ho raccolta. | 132. 0. tauricum W. — Bert., Op. cit., IX, pag. 43. — A S. Angelo in Pontano (Ors. Marz.), al Sanvicino, dove l'ho raccolta. 133. 0. giganteum mint. — (forma di On. tauricum Willd. — Pianta verdastra, ragnatelosa specialmente in basso; caule eretto, a rami ascendenti, irregolarmente alato, validamente spinoso come il resto della pianta, alto fino a 2 metri; foglie bislunghe, sinuato- pennatifide, a lobi triangolari acuti, dentati alla base, le inferiori assai grandi; capolini grandissimi, solitari o 2-3 insieme; brattee dell’ involucro lanceolate acutissime, glabre, scabre nei margini; pappi lunghi circa quanto gli acheni. Al forte delle Cavorchie in Ancona, dove l'ho raccolta. 134. Serratula nudicaulis DC. — Bert., Op. cit., VIII, p. 606. — Sul M. Vettore (Marz.), ad Accumoli (Ors.). M PIANTE SPONTANEE PIÙ RARE RACCOLTE NELLE MARCHE 323 135. Centaurea calva Richt. — Arc., Op. cit., p. 387. — (forma di Cent. alba L.) Foglie lineari angustissime, ruvide, mucronula- te; acheni senza pappo. (C. sterilis Stev. in Boiss?) Presso Jesi (Grilli!) 136. C. salmantica L. — Bert., Op. cit., IX, p. 489. — Al Colle di Altavilla presso Ancona, dove l’ ho raccolta. 137. C. Grillii mar. — (var. di Cent. Scabiosa L.) — Foglie irte, opache, di aspetto tomentoso; pianta alquanto fioccosa. Sulla strada di Pioraco (Grilli!) 138. C. lappacea Ten. — Arc., Op. cit., p. 394. — (forma di Cent. solstitialis L.). Al colle Cardeto presso Ancona, dove l'ho raccolta. 139. Kentrophyllum intermedium min. — (Kentir. turbinatum Guss. ?). Caule eretto semplice con uno o pochi capolini terminali; foglie cauline mediane, anch'esse pinnatifide a lacinie lineari acu- minate, minutamente dentato spinose; capolino ristretto alla base. Nel colle S. Stefano e Pelago presso Ancona, dove l'ho raccolta. 140. Cardopatium corymbosum Pers. — Arc., Op. ci., p. 385. — Nei colli di Barcaglione presso Ancona, dove l'ho raccolta. 3. Asleracee. 141. Artemisia eriantha Tex. — Arc., Op. cit., p. 365, (forma di Ar. spicata Wulf.) — Sul M. Vettore (Ors. Ottav. Sang. Marz.), sul M. Priore (Marz.). > 142. A. variabilis Ten. — Bert., Op. cit, IX, p. 119. — m luoghi ghiajosi del Tronto (Marc.) forse importatavi dagli Abruzzi. 143. Achillea ochroleuca Eurn. Ces. Pass. e GIB., Op. ci., p. 509. — Sul M. Priore (Marz.). 144. Anthemis incrassata Loss. — A rc., Op. cil, p. 396. — Nel littorale di Porto S. Giorgio dove l'ho trovata. 324 L. PAOLUCCI, PIANTE SPONTANEE PIÙ RARE EC. 145. A, mucronulata. — Bert., Op. cit., IX, p. 369. — Sul M. Sibilla (Petrucci, Marc. Marz., Ors.) ove I ho raccolta. 146. Anacyclus tomentosus DC. — Bert., Op. cil., IX, j: 953 — Presso Urbino (Marc. Feder.) a Porto 8. Elpidio (Nard.) a Sirolo, dove l' ho raccolta. 147. Leucanthemum atratum DC. — Arc., Op. cit, p. 352. — (Forma di Leuc. montanum De.) Sul M. dei Fiori (Ors.), sul M. Catria (Picc.), sul M. Sanvicino dove Il’ ho raccolta. 148. Senecio alpestris DC. Ces. Pass. E GIB., Op. ct., p. 518. — Sul M. Catria (Picc.) ove l ho raccolta. 149. S. neglectus mat — (forma di S. Doronicum L. — S. gla- berrimus Rochel in Boiss.?). Pianta piuttosto gracile, per lo piü nuda o poco fioccosa; foglie radicali ovate o elittiche, picciolate, ot- tuse o acute, appena dentellate, le superiori, lineari; capolini me- diocri, solitari, o 2-3, a fiori giallo-zolfini; brattee esterne del- l'involucro più brevi delle interne; semi lisci. — Sul M. Sanvicino (Grilli!) e sul Sibilla, ove Y ho raccolta. 150. Evax pygmaea Pers. — Bert.. Op. cit, IX, p. 501. — A Porto d' Ascoli (Ors.), S. Benedetto (Marc.), S. Elpidio (Nard.) Pesaro (Scagn.!). 151. Micropus erectus L. — Bert., Op. cit., IX, p. 506. — In Arcevia (Ott.), sul Sibilla (Mars.), sul M. dei Fiori (Mauri). 152. Carpesium cernuum L. — Bert., Op. cit., pag. 172. — A Fiastra (Nard.). 153. Calendula micrantha Ti. Boiss. — (forma di Cal. arven- sis L.) Pianta alta 5-10 cent.; semi ricurvi anche nella periferia. Al Trave presso Ancona, dove l'ho raccolta. 154. C. atrata mini — (forma di Cal. marginata Willd.). Caule ascendente o eretto, alto 2-5 decim., ramoso, spesso lignescente alla base; foglie leggermente sinuate o intere, senza denti callosi, Ct gliato-lanate nel margine, le inferiori spatolate, le superiori acute G. B. DE TONI, ALGHE DELLE ARDENNE EC. 325 abbraccianti; capolini grandi, coi fiori del raggio aranciati, quelli del disco rossi oscurissimi ; brattee dell’ involucro erbacee, spesso rossigne all'apice; acheni a barchetta, quelli della periferia mucro- nati alla base, terminati da un Inngo becco ottuso eretto. Al colle di Pietralacroce presso Ancona, ove l’ ho raccolta. 155. Petasites fragrans Pres. Ces. Pass. E GiB., Op. cit., p. 539. — Nelle siepi al colle di Montedago presso Ancona, dove l'ho raccolta. 156. Adenostiles petasites B. et F. — Arc., Op. cù., p. 337. — A M. Agnello nel Camerinese (Ottav.). | (Continua). Alghe delle Ardenne contenute nelle Cryptogamæ Arduennæ della Signora M. A. LIBERT. — Rivedute da G. B. De Toni. DIATOMACEÆ 1. Synedra crystallina (Ac.) Kütz., Echinella fasciculata Lyngb., Lib. Crypt. III, n. 297 (1834). — In rivulis ad Confervas. Dim. frust. 220-235 v 4-5 mier: 2. Meridion circulare (Grev.) Ag., Exilaria circularis Grev., Lib. Crypt. II, n. 197 (1832). — In rivulis ad Confervas et radices herbarum; autumno, vere. Dim. long. 32-50 mier. HYDRUREÆ 3. Hydrurus foetidus (Vini) Kirchn. var. Ducluzelii (Ac.) Ra- benh., Hydrurus penicillatus Ac., Lib. Crypt. IV, n. 400 (1837). — In rivulis, 326 G. B. DE TONI, CYANOPHYCEÆ 4. Chroococcus aurantiacus (LiBerT), Hyphelia aurantiaca Lib. Crypt. IV, n. 379 (1837). | « Stratum aurantiacum, tenue; cellulis solitariis, spheeroideis, 8-15 micr., (plerumque 10-12 micr.) diam.; membranula crassiuscula, hyalina; cytioplasma chlorino. — In caldariis ad parietes calce in- ductos, socia Leplotrice murali; hieme ». Obs. Affinis Chroococco aurantio-fusco (Kürz.) Rabenh. (qui multo recentior) a quo cellulis paullo amplioribus et strato auran- tiaco nec aurantio-fusco differt; affinis quoque, ut videtur, Pleuro- cocco? aureo-viridi (Kürz.) Rabenh., at species, ad haec genera pertinentes, nòva revisione maxime egent. 5. Leptothrix? ochracea Kürz., Sphoræplea dchracea Lib. Crypt. II, n. 200 (1832). — In aqua puteali. Diam. trichom. 2,5-3 micr. 6. Oscillaria limosa (Rorg) Ag. var. lœle-æruginosa Kürz. , Oscillatoria limosa As. Lib. Crypt. IL, n. 199 (1832). — In aquis quetis. Diam. trichom. 7-7,5 micr. 7. Oscillaria princeps Vaucx., Oscillatoria princeps V AUCH., Lib. Crypt. III, n. 298 (1834). — In rivulis quetis. Diam. trichom. 30 micr. circ. 8. Oscillaria tenuis Ac. forma fallax (Bory) Kütz., Oscillatoria scorigena Aa. Lib. Crypt. IV, n. 399 (1837). — In rivulis ad plantas aquaticas. Diam. trichom. 7-8 micr. 9. Scytonema cinereum MenecH. var. Micheli (LiB.) Rabenh., Inoconia Micheli Lib. Crypt. I, n. 96 (1830). — In saxis calca- reis supra muscos; per annum. CHLOROPHYCEÆ 10. Bulbochaete setigera (Ron) Ag., Lib. Crypt. III, n. 299 (1834). — In lacubus ad Equisetum limosum. ALGHE CONTENUTE NELLE « CRYPTOGAME ARDUENNA » 327 11. Oedogonium turfosum Kürz., Conferva turfosa Lib. Crypt. IV, n. 397 (1837). — In turfosis inundatis. Obs. Filamenta intricata, subviolacea, remote articulata, sterilia, sub microscopio fere hyalina. An revera Oedogonium ? 12. Prasiola crispa (Licutr.) Kütz., Uwa crispa Lieutr., Lib. Crypt. III, n. 300 (1834) — In umbrosis ad terram. 13. Tetraspora lubrica (Rorn) Ag., Uwa lubrica Rotx, Lib. Crypt. I, n. 99 (1830). — In fossis; vere. 14. Ulothrix radicans Kürz., Lyngbya muralis Ac., Lib. Crypt. IV, n. 398 (1837). — Ad cortices arborum. Diam. filam. 9-10 micr. 15. Vaucheria Boryana Ac., Lib. Crypt. I, n. 98 (1830). — In fundo aquarum lente fluentium; æstate. Obs. Specimina sterilia. RHODOPHYCEÆ 16. Lemanea fluviatilis Ac., Lemanea corallina Bory, Lib. Crypt. I, n. 100 (1830). — Ad saxa, in rivulis rapidis; per annum. 17. Chantransia HERMANN: (Roth.) Desv., Trentepohlia pul- chella Ag., Lib. Crypt. II, n. 198 (1832). — In rivulis ad Lema- neam et Fontinalem. Obs. Cæspituli vix 3 mm. alti, pallide purpurei, non chalybei. SPECIES EXCLUDENDA 18. Saprolegnia? Libertiæ (Bory) Kütz., Leptomitus Libertice Ac., Lib. Crypt. I, n. 97 (1830). — Ad Fontinalem et folia gra- minum; estate, Obs. Inter Phycomycetes locanda. INDEX SYNONIMICUS Conferva turfosa Lin. (IV 397) = Oedogonium turfosum Kutz.? Echinella fasciculata Lywes. (III 297) — Synedra cry — IL 21. Malpighia, anno I, vol. I. 398 RASSEGNE Exilaria circularis Grev. (II 197) — Meridion circulare (GREV.) Ag. - Hydrurus penicillatus Aa. (IV 400) — Hydrurus feetidus (Viui.) Kirch. var. Ducluzelii (AG.) Rabenh. Inoconia Micheli Lis. (I 96) = Scytonema cinereum MENEGH. var. Micheli (Lis.) Rabenh. Hyphelia aurantiaca Lis. (IV 379) = Chroococcus auranliacus (Lis.) De Ton. Lemanea corallina Bory (I 100) = Lemanea fluviatilis As. Leptomitus Libertie Aa. (I 97) = Saprolegnia? Libertie Kürz. Lyngbya muralis Ac. (IV 398) = Ulothrix radicans Kürz. Oscillatoria limosa Ac. (II 199) — Oscillaria limosa As. var. læte- eruginosa Kütz. — princeps V Avon. (II 298) = Oscillaria princeps V AUCH. — seorigena Ac. (IV 399) — Oscillaria tenuis As. forma fallax (Borr) Kütz. Sphoræplea ochracea Lis. (II 200) = Leptothrix ? ochracea KùTz. Trentepohlia pulchella As. (II 198) — Chartransia Hermanni (Roth .) De sv. Ulva crispa Lieurr. (1 300) — Prasiola crispa (Liaurr.) Kiitz. — lubrica Rora (I 99) = Tetraspora lubrica (Rotu) Ag. - Rassegne S. Stadler: Beiträge zur Kenntniss der. Nectarien und Biologie der Blülhen. Berlin, 1886. Lo studio anatomo-fisiologico dei nettari mesogamici o nuziali, iniziate dal Caspary e continuato dal Jürgens, dal Poulsen e da altri, ma più specialmente da W. Behrens, ha trovato un valente cultore nel D.* S. Stadler. Le specie esaminate nell’indicato lavoro sono le seguenti: Kniphofia aloides Moench., Agave Jacquiniana Schult., Lathraea Squamaria L., Melittis Melisso- phyllum L., Cyrtanthera Pohliana H. ab E., Saxifraga mutata L., Cydonia RASSEGNE 329 Japonica Pers., (Enonthera Lamarkiana Ser., Galanthus nivalis L., Lilium aura- tum Lindl., Lilium umbellatum Pursh., Passiflora coerulea L., Passiflora coeru- lea-alata, Impatiens Roylei Walp., Pinguicula alpina L., Asclepias Cornuti Decn., Diervilla rosea Lindl. Un breve cenno sui più importanti fenomeni biologici flo- rali, osservati dall'A., precede lo studio anatomo-fisiologico delle singole specie ora nominate. Il lavoro dello Stadler è piuttosto voluminoso ed è illustrato da 8 accuratissime tavole doppie. Tale è la copia di fatti ivi riferiti, che riesce malagevole riassu- merli, nonchè indicarli tutti; siamo quindi costretti, per non oltrepassare i limiti di una semplice recensione, di prendere in considerazione solamente le principali osservazioni. L'Agave Jacquiniana e l'Impatiens Roylei, a motivo della loro pronunciatissi- ma proterandria e la Lathraea Squamaria, per la spiccata proteroginia, possono essere fecondate solo in via dicogamica. Le seguenti specie: Kniphofia aloides, Melittis Melissophyllum, Cyrtanthera Pohliana e (Enonthera Lamarkiana, sono bensì proterandre, e proterogine la Cydonia japonica, il Lilium auratum, L. um- bellatum e la Diervilla rosea, però in queste non è escluso che in alcuni casi possa avvenire una fecondazione autogama. Inoltre, nelle specie K. aloides, L. Squa- maria, M. Melissophyllum, I. Roylei e particolarmente nella C. Pohliana e nell'O. Lamarkiana, si verificano disposizioni atte a proteggere il nettare ed a favorire l'incrociamento. I fiori dell’Asclepias Cornuti hanno due nettari, ciascuno dei quali è provvisto di una speciale nettaroconca (Safthalter). È importante il fatto che ‘in specie affini si possono notare considerevoli differenze nelle disposizioni florali coordinate agl' insetti; così il Lilium umbellatum presenta nettarostegi benissimo sviluppati ; questi sono rudimentali nel Lilium auratum. Rapporto alla parte anatomo-fisiologica, i caratteri generali del parenchima nettarogeno non presentano alcun che di sostanzialmente diverso da quanto ha in proposito scritto il Behrens (Die Nectarien der Blüthen, Flora, 1879). L'epider- mide secernente non componesi sempre di cellule cubiche stabulari, ma in alcuni casi (Asclepias, Agave) consta di elementi prismatici più o meno allungati, il cui asse longitudinale è perpendicolarg alla superficie secernente. Nella Diervilla rosea, le cellule epidermiche si organizzano in peli secernenti, uniloculari; invece, nella Pinguicula alpina, si osservano speciali tricomi glandulari, la cui porzione secer- nente, disciforme e divisa nel senso radiale in numerosi segmenti, è portata da un pedicello costituito da 3 cellule cilindriche reciprocamente allineate. Merita di essere riferita I’ opinione dell’ A. riguardo il significato dei fasci fibro-vascolari che decorrono nel nettario. Questi fasci costituiscono una parte in- tegrante dei nettari, la quale giammai mancherebbe; per lo più sono molto svilup- Pati e si distribuiscono, unitamente agli elementi cambiali, nel tessuto secernente. 330 RASSEGNE In tal modo avrebbesi, secondo l’A., una nuova applicazione del seguente fatto, elevato a legge dall’ Haberlandt, che negli organi delle piante esiste un paralle- lismo fra la facoltà di conduzione per l'acqua ed il numero e l'ampiezza dei vasi e delle tracheidi in quelli afferenti. Non ci sembra che l’ interpretazione data dallo Stadler al significato delle parti vasali dei nettari, possa essere immune da critica. Anzitutto fa d'uopo notare che, massime nei nettari, non nelle emergenze, il eui parenchima è poco sviluppato, essendo l'attività secernente più specialmente con- centrata nell'epidermide modificata in tricomi od in altra guisa, i fascetti vasco- lari spesso non si osservano: fatto questo confermato dal Behrens a pag. 78 del suo citato lavoro, e della cui verità mi potei più volte convincere studiando alcuni nettari estranuziali. La secrezione nettarea non può quindi ritenersi subordinata alla presenza dei fasci fibro-vascolari ; certamente questi, quando esistono, hanno importanza non lieve, ma in linea affatto subalterna: in altri fatti conviene ricercare le ragioni della secrezione. D'altra parte, i nettari sono organi esclusivamente deputati alla elaborazione nettarea; e la evaporazione di particelle acquose eventualmente. ve- rificantesi nel secreto accumulato alla superficie del nettario, in generale è di poco momento, per cui essa giammai può elevarsi all'entità di funzione. Arrogi, che le soluzioni acquose zuccherine evaporano lentamente ed in proporzione inversa al grado di loro densità. Detta opinione dello Stadler ci rammenta la tesi sostenuta dal Brongniart (Mémoire sur les glandes nectariféres de l'ovaire: Ann. di Scien. nat. 4% série, t. II, pag. 10). Parlando dei nettari dell’ Hymenocallis caribea, questi così si esprime: On ne peut guére douter, que ces faisseaux vasculaires ne soient destinés. à fournir à ces glandes les matériaux de leur secrétions. ; Il contenuto. delle cellule cambiali mostra sempre la reazione delle sostanze proteiche; invece, nelle guaine parenchimatose dei fasci fibro-vascolari, osserviamo di preferenza le sostanze dalle quali prendono origine i composti zuccherini del nettare, e cioè zucchero, amido, olii grassi, tannino. Riguardo al plasma degli elementi nettarogeni sono interessanti le osservazioni dell A. sull'origine del glucosio. In circa la metà dei casi esaminati, il glucosio è formato dall'amido di riserva accumulato massime nelle parti più profonde del tessuto nettarogeno, oppure negli elementi a questo limitrofi. Per contro, nella Cydonia japonica e nell'Impatiens Roylei, si riscontrano nel plasma numerose g00 ciolette oleose; queste sono riguardate come costituenti i materiali formativi del glucosio, anche perchè l'amido vi manca interamente. Infine, la lievissima quantità di glucosio contenuta nel tessuto limitrofo al net- tario, la mancanza in questo di olii grassi, di amido e composti affini, hanno RASSEGNE 331 indotto l'A. ad ammettere che in determinati casi (Œnonthera Lamarkiana, Saxi- fraga mutata) il secreto zuccherino provenga da metamorfosi del tannino. Questa interpretazione à convalidata dal fatto che nella Sawifraga mutata l'acido tannico scompare colla cessazione della secrezione. ; I cristalli di ossalato calcico assumono tre forme differenti: di Rafidi (K. aloi- des, A. Jacquiniana, Q. Lamarkiana, G. nivalis, J. Roylei) ; di Prismi monoclini (Cydonia japonica) di Sferocristalli (Passiflore, Diervilla rosea). L'A. distingue 4 modi di emissione nettarea, dipendenti dalle seguenti modi- ficazioni della superficie secernente: 1° stomi (Melittis, Cyrtanthera, Saxifraga, Cydonia, Œnonthera, Galanthus); 2° membrana non cùticularizzata (Kniphofia, , Agave, Lathræa); 3° membrana cuticolarizzata e senza sollevamento della cuticola (Lilium auratum e L. umbellatum, Passiflora corulea e P. coerulea-alata, Impa- tiens, Pinguicula); 4° membrana cuticularizzata, con sollevamento della cuticola (Asclepias, Diervilla). Relativamente alla terza modalità della secrezione, è generalmente ammesso che la cuticola sia difficilmente permeabile per l’acqua o per le soluzioni acquose, oppure anche affatto impermeabile. Il Behrens a questo riguardo si esprime molto recisamente; la cuticola è completamente impermeabile per l'acqua, la'gomma, la mucilaggine, i liquidi zuccherini ecc. (Op. cit, pag. 81). Lo Stadler, specialmente nei nettari delle due Passiflora, dell' Asclepias Cornuti, della Diervilla rosea e della Pinguicula alpina, ha osservato che la secrezione aveva luogo, quantunque la cu- ticola si conservasse nella sua perfetta integrità; anzi, esaminata l'epidermide secernente ad un ingrandimento di 1300 diam. circa, non potè scorgere la menoma traccia di soluzione di continuo nella cuticola stessa. L'A. credesi quindi auto- rizzato a rettificare l'asserto del Behrens colla conclusione che, nei nettari di dette specie, la cuticola, sebbene talora di mediocre spessore, è permeabile per le soluzioni zuccherine ed eziandio per la mucilaggine nella Pinguicula alpina. In questo ordine di idee, l'A. ha intrapreso alcune esperienze sulla secrezione acquea fogliare della Datura sanguinea R. P. (Burgmansia bicolor Pers.), e ne ha tratto la conferma che le sostanze zuccherine possono attraversare le membrane cuti- colari. Intorno a tale permeabilità della cuticola, del resto non rilevante, sostenuta dallo Stadler, trovasi qualche cenno a pag. 42 e 49 della fisiologia delle piante del Pfeffer. E, molti anni sono, l' Hanstein (Bot. Zeit, 1868, pag. 708-748) aveva osservato che le molecole delle resine, dei balsami, degli olii eterei, possono in qualche quantità, diffondersi attraverso la cuticola. F. MORINI. 332 | | RASSEGNE L. Kny: Ein Beitrag zur Entwickelungsgeschichte der Tracheiden. — Ber. der deut. Bot. Gesell., IV Jahr. fasc. 7, pag. 265, T. XIV, 1886. In questa memoria l’ Autore, premesso che in anatomia vegetale prendono il nome di vasi gli elementi conduttori derivanti dalla fusione di più cellule assie- me, ed il nome di tracheidi gli elementi conduttori dello xilema che derivano ciascuno dall’ accrescimento in lunghezza di una cellula sola, fa rilevare come a questa seconda categoria si ascrivano universalmente anche le cosidette Tracheidi fibrose caratteristiche del legno di un grande numero di piante. Esse infatti nel Pinus sylvestris ed in altre piante, tuttochè molto più lunghe delle cellule procam- biali corrispordenti, sono realmente dovute ciascuna all' allungamento di una cel- lula procambiale sola; il che si può facilmente verificare colla osservazione diretta sopra sezioni radiali passanti per la zona generatrice e gli strati più esterni del legno. Per altro l’esistenza di questo modo di sviluppo in un grande numero di piante non giustifica la sua universale generalizzazione ed infatti l'Autore ha potuto con- statare che in diverse Monocotiledoni ad inspessimento. secondario del fusto, le tracheidi fibrose hanno tutt’ altra origine. Egli descrive questo nuovo processo specialmente nella Yucca aloifolia L. Aloe sp.: Dioscorea convolvulacea Cham. et; Schl. Dracena Draco L.; Aletris fragrans L. nelle quali piante la dispo- sizione dei fasci all'interno del fusto e la minuta struttura di ciascuno di essi presenta da specie a specie delle variazioni che l'Autore minutamente descrive; ma il processo di formazione delle tracheidi è nei suoi tratti generali il medesi- mo, e cioè costantemente un processo di fusione in un corpo solo di più cellule sovrapposte. Egli infatti osserva da un lato che le giovani cellule procambiali del fascio, nelle quali è appena cessata la divisione in senso longitudinale, misurano * in media 1, 69 mm.; e cioè sono 26,42 volte più brevi delle tracheidi adulte; cosicchè per passare dallo stato procambiale al definitivo dovrebbero allungarsi per 26,42 volte; e quindi in ogni sezione trasversa del fascio adulto, in seguito a questo allungamento, il numero delle tracheidi dovrebbe essere 26,42 volte più grande delle cellule procambiali corrispondenti. Questo rapporto non si verifica mai ed il numero delle tracheidi adulte nelle sezioni trasversali è sensibilmente uguale per ciascun fascio a quello delle cellule procambiali da cui prendono ori- gine. Dall'altro lato, colla osservazione diretta, l’Autore ha potuto constatare che, appena cessate le divisioni longitudinali nel fascio procambiale, le pareti comuni delle cellule destinate a fondersi insieme si assottigliano rapidamente fino à che per qualche tempo resta al loro posto una minuta granulazione che ben presto RASSEGNE Fr MN scompare pur essa, di maniera che le cellule poi comunicano liberamente tra loro ed i protoplasmi si mescolano in un corpo solo. Unico indizio del modo di origine del nuovo elemento resta per qualehe tempo il numero multiplo dei nu- clei; più tardi anche quest’ ultima traccia scompare e nulla più si scorge che accenni alla avvenuta fusione. Compiuto il fenomeno comincia lo inspessimento delle pareti laterali che procede molto rapidamente. Solo nella Dracena Draco L. ed in via affatto eccezionale l' Autore ha osservati i restringimenti anulari, che nelle trachee così di frequente si osservano al limite tra le cellule che le com- pongono. In seguito a questo modo di sviluppo l'Autore pensa che le tracheidi fibrose delle Monocotiledoni abbiano a riferirsi al tipo del vaso e, poichè derivano dalla fusione di poche cellule soltanto, propone per esse la denominazione di Vasi brevi conservando il nome di Vasi Zunghi per i vasi propriamente detti. P. BACCARINI. Th. Wenzig: Die Eichen Europa’s, Nord Africa's und des Orients neu bearbeitet. — Jahrb. d. k. botan. Garten u. botan. Mu- seum zu Berlin. IV, p. 179-213. Berlin 1886. Com' è noto, uno studio sistematico inappuntabile, o per lo meno bastevolmente corretto e chiaro nei suoi tratti generali, è cosa difficilissima in fatto di Querci. La esperienza ha dimostrato che nella trattazione di simili gruppi polimorfi non 8i possa giammai prescindere dalla considerazione di taluni elementi fisiologico- geografici, i quali sembrano avere esercitato ed ancora incessantemente mostrano di esercitare una potente azione modificatrice sui caratteri esteriori di dati tipi specifici. E per il genere Quercus questa circostanza è del massimo valore. Per tal riguardo di grande importanza noi riteniamo sieno gli studî testè fatti dal Krasan sulla origine delle forme di Querei dell’ Europa centrale (vedi: ENGLER's, botan. Jahrb. 1886, fasc. I, p. 61) ed è da augurarsi che anche le specie di Quercus del mezzogiorno formino argomento di simili ricerche. In ogni modo quello che possiamo dire per propria e lunga esperienza acquistata, vivendo in paesi della regione mediterranea, à che uno studio fatto su esemplari conservati secchi in erbario non potrà giammai fornire bastevoli lumi per stabilire il valore tassono- mico correlativo di molte forme. Il gen. Quercus infatti presenta questo di particolare, che soggetti ad nem variabilità non sono soltanto i singoli individui appartenenti ad una Mis Miei considerati nel complesso delle loro parti, ma altresì gli organi qum di uno Stesso individuo esaminati in regioni differenti di una medesima pianta. E per 334 ‘RASSEGNE quanto peculiari ed ovvie possono apparire quest’ ultime variazioni, costituiscono però sempre un pericolo per la giusta intelligenza sistematica di una data forma. Valga a prova di ciò l'esempio di molte Querci orientali e mediterranee ; alcune forme di queste che sono state elevate alla dignità di specie, mostrano di non possedere che soltanto un certo valore se esaminate in erbario; sono cioè delle vere e buone specie d'erbario. Il citato lavoro del sig. T. Wenzig porge una nuova prova delle difficoltà che lo studio del gen. Quercus presenta. In esso l'A. s'è proposto di elaborare una monografica revisione delle forme di querci spettanti al bacino del Mediterraneo ed alla flora dell’ Oriente. Con quanto pro’ egli sia riuscito nei suoi intenti ce lo dicono il ritorno a vita di talune così dette specie, tali la Q. Dalechampi, Vir- giliana del Tenore, l'amplifolia del Gussone e di tante altre forme che tutto al più possono avere il valore di peculiari variazioni locali. Secondo noi l'errore trae dal fatto che l'A. ha interamente concentrato le sue indagini sopra saggi dis- seccati da erbario, e le ricche collezioni del Museo botanico di Berlino, e le rac- colte originali del Kotschy gli hanno fornito larga messe di confronti ed analisi. Il sig. Wenzig credette appunto, per aver potuto usufruire sì fatto copioso ma- teriale, di essersi trovato in condizioni più vantaggiose di Alfonso De Candolle. Noi francamente non lo crediamo; la monografia dell’ eminente botanico ginevrino rimane sempre un lavoro indiscutibilmente pregevole sotto molti riguardi; chi ha un po’ di pratica colle querci e ne ha formato argomento di particolari studi, vi scorge come l'illustre Autore fosse stato guidato nella difficile ela- borazione di quel genere da un tatto speciale, finissimo quali pochi fitografi pos- siedono. A voler prescindere dai criteri particolari adottati dal Wenzig nella determi- nazione del valore specifico delle forme di Querci europee e orientali, perchè cor- reremmo il rischio di inciampare in una quistione molto soggettiva, ci piace rilevare talune inesattezze, nelle quali è incorso l'Autore. Cosi, p. e., non sappiamo con quanta ragione si può asserire che nelle Querci della penisola iberica (Q. lu- sitanica, humilis ecc.) la maturazione dei frutti sia biennale. Se per errore il De Can- dolle, il Willkomm e Lange, il Boissier e tanti altri avessero descritto le ghiande di quelle specie come maturanti nel primo anno, ci basterebbe la testimonianza favorevole a tale indicazione del sig. M. Laguna, spagnolo, forestale ed abilissimo conoscitore delle Querci della penisola iberica, alla quale ricorriamo (se non ba- stassero le nostre proprie osservazioni) per confermarci della inesatta asserzione del sig. Wenzig. Come pure inesatto ci sembra il dire che presso molte forme della sezione Macrolepidium le foglie cadano nell’ autunno dello stesso anno della fioritura; ciò OT dr RASSEGNE 335 per lo meno non si può asserire per la nostra Q. Ægylops del Leccese e del- l'Agro tarentino, la quale perde costantemente le sue foglie al sopraggiungere della primavera del secondo anno ed anche più tardi. Avremmo desiderato che l'A. si fosse data la pena di riscontrare e consultare i non pochi lavori anche generali che riguardano la flora italiana, e alcuni erbarî pubblici e privati italiani, avrebbe acquistata la convinzione che ci sarebbe stato Neo ed ancor di più da fare per le Querci del nostro paese e che quanto sinora è fatto è qualcosa di più di quello che ci offre il suo lavoro. L'A., a quanto pare, per quello che spetta le Querci italiane, sembra non abbia conosciuto quasi altro che esemplari disseceati provenienti da Tenore e pochi di Gussone e di Vi- ‘ siani. Così, nulla ci è detto intorno a parecchie forme meridionali elevate al grado di specie dal Gussone, tali p. e. la Q. Cupaniana, la Q. leptobalana, Q. micro- carpa, Q. brachicarpa, la Q. Bivoniana, ecc. Per giustizia dobbiamo però ricordare lo averci il sig. Wenzig fatto conoscere qualehe nuova località italiana della Q. Farnetto (Istria, Sardegna); la Q. vulcanica Boiss. è indicata del Tirolo; una nuova specie, col nome di Q. tergestina, è descritta come propria dell'Istria. Dello acquisto di queste due ultime specie non so fino a qual punto possiamo rallegrarei, sia perchè sul valore sistematico della Q. vulcanica ci sarebbe molto da discutere, sia perchè la descrizione che l'A. dà della Q. tergestina ci lascia molti dubbii sulla importanza specifica di tal forma. Non ci meravigliamo che l'A. accetti come buona una forma fisiologica della Q. Suber a ghiande con maturazione tardiva: la Q. occidentalis; della presenza di questa forma in Italia e nelle isole adiacenti ci siamo di già da lungo tempo occupati in due pubblicazioni forestali. ; In conclusione, noi non possiamo rallegrarci nel vedere portate le specie di Querci italiane a 17, mentre non sapevano di possederne oltre'a 10 (1); seguendo forse altri eriter? e ancor più analitici o gandogeriani, le avremmo forse vedute crescere fino a parecchie centinaia; nè per questo ci saremmo preoccupati. Avrem- mo desiderato però, dal momento che il sig. Wenzig si è trovato nel caso di poter Studiare le ricche collezioni di Querci riportate dall'Oriente dal Kotschy, uno Studio comparativo, assai diligente esteso alle numerose forme italiane e meridio- nali di questo intrigatissimo genere, e schiariti o tolti via di mezzo molti dubbî d'indole sinonimica, topografica ecc. Sarebbe stato anche meglio, per debito di fusi 1) PARLATORE, (Fl. i ; IV) ne registra 8 solamente. i da kh ue che questo bo- fanico riunisce sotto la sin denominazione 'di Q. Robur, la Q. pedunculata e Q. sessili- flora, e che ai tempi in eui il Parlatore scriveva la sua Flora non era nota ancora la Q. Morisii (Q. Suber Ilex, Laguna), forma neppure menzionata dal np sebbene ormai ammessa da qualche recentissima Flora giustizia e di precisione, che l’Autore si fosse mostrato al corrente di tutto ciò che all'Estero si è pubblicato all'infuori del Kotschy e del Boissier. Giudicando poi il lavoro da riguardi generali, noi sentiamo di non poter dividere l'opinione dell'A. circa l'importanza della classificazione delle Querei adottata dal Kotschy, la quale egli segue con lievi modificazioni. Questo diciamo perchè ci sembra che assai difficile riesce nella pratica, ricorrendo al criterio della grandezza e dello sviluppo delle squame delle cupole, il precisare la posizione si- stematica di talune forme in maniera definitiva. Questo carattere, che egli ritiene il meno mutabile, non lo è però in tale grado da giustificare la costituzione delle due sezioni distinte Mesolepidium, Microlepidium. Secondo noi queste due sezioni si confondono in una sola escludendovi però la Q. Farnetto, Toza, macranthera, - specie che non possono essere gran fatto separate dal gruppo delle Roveri (Mi- crolepidium) Può il criterio della grossezza delle squame della cupola mantenersi costante dentro certi limiti, non sarà così di quello della direzione e lunghezza di queste. Chi ha visto in paesi meridionali frequentemente allo stato vivo numerosi esemplari di Q. coccifera, Q. Suber, Q. Ilex avrà avuto occasione di rilevare quanto di mutabile èvvi in siffatto carattere. Valga la stessa considerazione per la durata delle foglie. Questo carattere, che generalmente è ritenuto di mas- simo valore sistematico, si presenta talora assai fallace nella sua applicazione; cito a questo proposito il caso della Q. Pseudo-Suber pianta da tutti i fitografi ritenuta a foglie persistenti. Sull' Appennino toscano, dove questa specie cresce sporadica sino a 900 m. d'altitudine, in esposizioni solatie e meridionali, accade spesso che al sopraggiungere dell'inverno la pianta perda le sue foglie (!) Potrei citare anche il caso presso che analogo della Q. Suber, cresciuta in località elevate, come pure quello contrario della Q. pubescens che ordinariamente nel mezzodì della Penisola perde le sue foglie ad inverno inoltrato. Il criterio della maturazione delle ghiande, seguito da tutti i monografi del gen. Quercus alla cieca, è certamente di grande valore, ma dovremmo andar cauti nella sua applicazione. Qualche specie, cresciuta fuor dalla propria stazione pos- siede la facoltà di ritardare fino al secondo anno la maturazione delle ghiande : così è della Q. Suber, coltivata in Valdarno od in esposizioni settentrionali ed elevate dei monti di Sardegna e Sicilia; in tal guisa è nata la Q. occidentalis del Gay. Oppure avviene, tanto nella Q. Suber stessa, quanto in altre specie (p. e, Q. coccifera), cresciute sotto il clima mitissimo del mezzogiorno, che durante lo stesso (1) Il caso non è isolato ed eccezionale: possiedo esemplari di Q. Pseudo-Suber provenienti da altre località di Toscana e dagli Abruzzi, nei quali ò notato lo stesso fenomeno. La Q. Fonta- nesii, che il Gussone (Syn. II, p. 2, 605) descrive diversa dalla Q. Pseudo-Suber per le foglie ca- duche è indubbiamente un’ altra prova di tal caso. NOTIZIE | 887 periodo di vegetazione (dalla primavera all'autunno) ad un primo ordine di ra- moscelli ne succeda immediatamente un secondo; il ramoscello d' ordine precedente è normalmente fruttifero. Se ramo siffatto, così come ci si presenta, costituito da due ordini di ramificazioni, vien reciso e conservato in erbario, l' inserzione del frutto, trovandosi sulla porzione di ramo d'ordine precedente, c' indurrà nell’ errore e facilmente riterremmo che la ghianda fosse il prodotto della vegetazione del- l’anno passato. Questa osservazione che ho potuto fare vivendo da molti anni nel mezzogiorno, rende possibile il sospetto che molte altre Querci di climi meridionali diano pure luogo allo stesso fenomeno; il che sarebbe degno di studio. Gli appunti suggeritimi dalla monografia del sig. Wenzig e i fatti citati, pos- sono esser giudicati di lievissimo valore; nè io v'insisto attribuendovi un’ impor- tanza assoluta. Utile però ritengo il richiamarvi l'attenzione di chi si accinge allo studio di cotesto difficilissimo genere a far rilevare tutta la necessità che sieno meglio indagate e studiate le forme sulle loro naturali stazioni, nelle loro condi- zioni diverse di clima, di esposizioni, di suolo ecc., essendo convinto che uno studio, il quale abbia avuto per guida esclusiva l'esame di saggi disseccati da erbario non sia scevro d' inconvenienti; da ciò io credo trae la confusione e la difficoltà, tanto lamentata, di riconoscere ed apprezzare il relativo valore sistema- tico delle innumerevoli forme di questo intrigatissimo genere. Borzi. Notizie Addenda ad Floram italicam. Dal territorio di Casalborgone (Provincia di Torino) ho ricevuto il 5 gennaio di quest'anno la Balsamia platyspora Berk, Tuberacea non ancora osservata In Italia, come mi autorizza a credere anche l'autorevole parere dell’ illustre Professore Saccardo, Segnalo ai Micologi la presenza di questa rara specie, nota sinora in Inghilterra e in Francia, che va nettamente distinta dalla Balsamia vulgaris Vitt. in modo particolare per la forma del peridio, per il volume e la forma delle spore. La magistrale descrizione datane dal Tulasne (Fungi hypogæi, pag. 124) si adatta ; perfettamente alla specie italiana. Dr 0. MATTIROLO, X 338 NOTIZIE Specie di Hieracia nuove per l'Italia: Hieracium lycopifolium. Froel. (Sez. Prenanthoidea Fr.). Sulle rupi gra- nitiche a Torre Pellice (Alpi Cozie). Agosto 1886. leg. Prof. G. GIBELLI. è * Hieracium polyadenum Arv. Touv., in hb. Rostan! (Sez. Italica, Fr.). Colli torinesi da Soperga a Gassino; Colli di Pecetto, Moncalieri, Pino torinese, Appen- nino ligure: Sassello, S. Giustina, S. Martino, Altare, M. Armetta eg. S. BELLI. * Località da aggiungere alle già note per l'Hieracium australe Fr. (H. pro- vinciale Jord.): Colli torinesi, Pecetto, Pino, Mombello (molto raro!) leg. S. BELLI. X Nella collezione di piante calabresi del benemerito Bar. Von Zwierlein noto un esemplare di Sali» grandifolia Sér. Questa pianta, secondo il Parlatore (FI. it., IV, 240) non si estende al di là dell' Appennino Piceno, né il Tenore la indica | di qualche località del Napoletano; è quindi di un certo interesse la scoperta del sig. Zwierlein. L' esemplare è stato raccolto nei boschi di Serra San Bruno. Bonzi. X Dagli agenti forestali , residenti in Puglia, venivano comunicati al Ministero raccolta, cioè, la Q. macedonica Alph. DC. (Prod. XV, 22, p. 50), pianta dell’Al- bania, del Montenegro e della Macedonia. Debbo alla cortesia del sig. Comm. Siemoni , ispettore superiore forestale, alcuni saggi di questa preziosa pianta. Per squisita gentilezza poi del sig. Prof. Conte Solms-Laubach ho potuto confrontare gli esemplari italiani con quelli originali di detta specie provenienti da quelle provin- cie orientali, già raccolti del Grisebach e dal Pancic ed assicurarmi della identità colla specie Candolleana. La Q. macedonica non è stata ancora sufficientemente studiata; pochissimi erbari ne possiedono ni ed anche questi sono molto incompleti. I saggi italiani ci permettono di poter con sicurezza affermare che si tratti di una bella e distinta specie. Quanto prima illustreremo con figure questo nuovo rappresen- tante della Flora italiana. Borzi. è x Lloydia trinervia (Viv.). — Nel 1856 E. ed A. Huet du Pavillon raccoglie- vano ad Ogliostro, presso Caltagirone, una nuova Lloydia e la pubblicavano (Exsic. n. 207) sotto il nome di L. sicula. Nel 1865 il Cosson dimostrava essere questa specie sinonima dell’ Anthericum trinervium Viv. (Flore Lyb. Spec. pag. 21; tab. , f. 2), e siccome apparteneva realmente al genere Lioydia, la rideseriveva enténtittilo col nome di L. trinervia (Bull. Soc. Botan. Frane., t. XII, 1865, p. 277 e p. 285). Non corre dunque dubbio che questa pianta , frequente nel Pe- © NOTIZIE 339 loponneso, a Cefalonia e nell’ Asia minore occidentale, nell’ Africa settentrionale Ora non si comprende, come la L. trinervia (Viv.) manchi affatto non solo alle flore del Bertoloni e del Parlatore, anteriori alla scoperta degli Huet ma in quelle del Cesati, Passarini e Gibelli e dell’ Arcangeli. Che se anche, come voleva il Boissier (Fl. or. V, p. 202) la L. trinervia fosse da ritenersi sinonimo delle L. graeca L., quest'ultima dovrebbe figurare tra le specie italiane; mentre invece la sola citata del genere è la L. serotina; Reichb. E tanto più la esclusione non si comprende, avendo il Todaro (Exicc. n. 847) distribuita la L. trinervia (Viv.) raccolta a Terranova (!) R. ProT Epatiche insettivore (?) Nelle specie del genere Physiotium, che vivono sul tronco degli alberi in Irlanda (una specie) e nell’ Asia ed Oceania, il Jack trovò degli speciali apparecchi di di presa o trappole per gli insetti e piccoli crostacei, apparecchio che illustrò an- che lo Stephani a pag. 97 della Revue bryologique per il 1886. Consiste questo apparecchio in un sacco, che sta attaccato alla base del margine ventrale di tutte o di parte delle foglie. Esso è fornito di una fessura di entrata, la quale porta delle appendici che si aprono dall'esterno verso l'interno e non nel senso opposto, aderendo alla fessura e chiudendole perfettamente. Come nelle trappole di certe fanerogame insettivore, l' animaletto può entrare, ma non può uscire. Benchè lo Stephani, esaminando esemplari secchi, non abbia potuto trovare apparecchi di digestione o di utilizzazione delle sostanze azotate contenute nel corpo degli animaletti, tuttavia egli è condotto a credere, che la presenza della trappola, il numero degli animaletti in essa contenuti e la somiglianza coi ben noti apparecchi delle fanerogame, parlino in favore della nutrizione in parte ani- male delle specie di detto genere. R. PIROTTA, Modo di uscita degli organi endogeni Finora era ritenuto, che le radici e le gemme d'origine endogena (gemme delle radici dell’ Ophioglossum vulgatum e dell' Anemone pennsylvanica) uscissero allo aperto per compressione e dilacerazione di tutti i tessuti esterni a loro, quindi per un processo puramente meccanico. Van Tieghem e Douliot (Buli. Soc. botan. France, t. XXXIII, 1886, p. 252) dànno ora del fatto una spiegazione nuoyA e ben diversa, cioè chimico-fisiologica. Questi organi endogeni, secondo loro, n fa- rebbero strada dissolvendo man mano, in seguito ad una vera digestione, i tes- suti situati al loro esterno, meno i più periferici cuticularizzati. Per tanto nel Processo dell’ uscita di questi organi endogeni si avrebbe dapprincipio una breve fase di compressione senza rottura, alla fine una breve fase di compressione con lacerazione, e tra esse una lunga fase di digestione. Gli organi endogeni in via di uscita si nutrono dei tessuti, che disciolgono, comportandosi analogamente allo embrione rispetto all'albume. Infatti hanno persino in taluni casi le loro cellule Periferiche prolungate in papille (Primula, Gunnera) od anche in peli (Monstera), disposizioni, che facilitano la digestione e l'assorbimento. La prima sostanza a 340 : PICCOLA CRONACA essere digerita à l'amido; seguono gli albuminoidi ed infine le membrane deli lari dopo essersi gelatinizzate. Le piante superiori avrebbero dunque, specialmente le loro radici, la facoltà di digerire e probabilmente è ad essa, che si deve, ad es., l'entrata dei parassiti fanerogamici nell'interno dei tessuti della pianta ospite (Vischio) Radici gemmipare nelle Felci Finora non si conoscevano casi sicuri di trasformazione del rizicoma in cau- loma nelle Felci, avendo recentemente il Lachmann dimostrato, che gli organi flagelliformi di molte Nephrolepis, creduti radici gemmipare dal Trecul, sono in- vece veri stoloni, di natura quindi caulinare. Però lo stesso Lachmann potè ora constatare (e, per tre volte nello stesso individuo), il fatto della trasformazione dell'estremità delle radici in fusto foglifero nell'Anisogonium seramporense (Presl.) coltivato nelle splendide serre del Parco di Lione. (Lachmann, Sur les racines Année 1886, pag. 48). Queste radici hanno il volume e la struttura delle radici normali a cilindro centrale binario. I fasci della radice si continuano direttamente nella gemma, assumendo a poco a poco la disposizione e la struttura caulinare, colla La NE er della porzione cribrosa all'esterno dei piccoli vasi, colla disposi- e prima a cerchia, poi a ferro di cavallo ete., e collo staccare i fasci fogliari. Da non astro la pianta, il Lachmann non potè aie A se l'inserzione di queste radici sul fusto aveva luogo come per le radici ordinar R. PIROTTA. Piccola Cronaca — İl sig. D.* Léon Guignard, Professore nella Facoltà di Scienze di Lione, è stato nominato professore alla Scuola Superiore di Farmacia a Parigi. — La R. Accademia di Scienze di Torino ha bandito il concorso al 6° premio Bressa (12 mila Lire), che sarà conferito a quell'italiano che nel quadriennio avrà fatto la più importante scoperta o pubblicata l'opera più ragguardevole in Italia (anche di Storia naturale). I Il termine utile per la presentazione dei titoli scade il 31 dicembre 1888. — Il R. Istituto lombardo di Scienze e Lettere di Milano ha bandito i seguenti concorsi: 9 « Determinare sperimentalmente l'influenza della densità delle soluzioni organiche, in diversi ambienti, sullo sviluppo specifico dei microrganismi, in se- guito ad un cenno storieo-critico dell’ argomento ». Premio L. 1200. Tempo utile a presentare le Memorie, fino alle 4 p. m. del 1° giugno 1887. ? « Monografia paleontologica di alcuna delle faune e delle flore fossili di Lombardia, accompagnata da considerazioni stratigrafiche ed illustrate da tavole ». , BOLLETTINO BIBLIOGRAFICO 341 Premio L. 1500 ed una medaglia del valore di L. 500. Tempo utile a presentare le Memorie, fino alle 4 pom. del 1 giugno 1888, — La redazione dei Botanischen Jahrbicher di Breslavia ha istituiti i se« guenti premi : 1) Marchi 400, per una Monografia del genere Ranunculus; 2) Mar- chi 300, per una Monografia del genere Draba; 3) , per una Revisione eritica delle specie fossili del genere Quercus. Tempo utile per la presentazione dei manoseritti, che si pubblicheranno nel citato giornale, fino al 1 ottobre del 1888. Non venendo conferito il premio il termine s'intende prolungato di un altro: anno. Dirigersi al Prof. Engler, Direttore dell’ Orto Botanico di Breslavia. — Il premio DESMANZIÈRES è stato conferito ai signori A. Grunow e H. van Heurck per la pubblicazione della Synopsis des Diatomacées de Belgique. dum Il premio MowraeNE venne aggiudicato al D Quélet per il suo Enchiri- dion fungorum in Europa media et presertim in Gallia vigentium ». — S'annunzia la prossima pubblicazione di una Flora Siciliana per parte del signor M. Lojacono-Pojero. Bollettino Bibliografico Anatomia, Morfologia, Fisiologia, Biologia. BELLUCCI G. Sulla formazione dell’amido nei grani di Clorofilla; ricerche pre- liminari, Perugia 1887. DeLPINO F. Funzione mirmecofila nel Re- gno vegetale. Prodromo di una Mono- grafia delle piante formicarie. Mem. cc. Sc. Bologna, Ser. IV, t. VII, fasc. 2, 1886. Tassi F. Dell’ Anestesia e dell’ avvelena- mento nei vegetali. Nuovo Giorn. bot ttal., XIX, 1887, p. 29 Tallofite, ARDISSONE F, Phycologia mediterranea, parte Il, (Oosporee , Zoosporee, Schi- Zosporee), Varese 1886, CastRACANE F. Le raccolte delle Diatomee pelagiche del Challenger. Atti Acc. pon- tf. nuovi Lincei, t. XXXIX, 1886 Roma 1886 | — Osservazioni su una Diatomea fossile relativa al processo di riproduzione. ibid. t. XXXVIII, 1885. Roma 1886. Cazzanı C. Trattatello popolare sui Fun- ghi; memoria illustrata da 46 figure oleografiche, Pavia 1886; 32 sp. c. 32 tav. Piccone A. Ulteriori osservazioni intorno agli animali ficofagi ed alla distribu- zione delle Alghe. Nuovo Giorn. bot. ital., XIX, 1887, pag. 5. Poc®ettino G. I Microbi. Descrizione cor- redata da 150 e più figure intercalate nel testo. Roma 1886. Briofite. Frorr Ap. Muschi del Modenese e del Reggiano. 12 Contribuzione. Atti Soc. natur. Modena, Mem. origin. Ser. III, vol. V, 1886. Pavor V. Florule byologique ou Guide du botaniste au Mont. Blane. 22 partie. Genève, 1886. * 342 Fanerogame, Flore. Nicorra L. Elementi statistici della flora siciliana (contin.). N. Giorn. botan. ital. XIX, 1887, p. 105. SrrosL G. Flora des Etna (Forsetz.) Oe- sterr. botan. Zeitschr. XXXVII, 1887, p. 24. TanranI E. Nuova specie di Bignoniacea (Tecoma Ricasoliana). Bull. Soc. To- scana Ortic. XII, 1887, p. 16, c. 2, tav. Teratologia e Patologia vegetale. ALor. Di un nuovo insetto dannoso alle viti, del genere Cecidomya, scoperto nelle vigne della piana di Catania. Atti Accad. Gioenia, Ser. III, t. XIX, 1886. Cusoni G. Relazione intorno alle espe- rienze per combattere la Peronospora eseguite nel podere della R. Scuola di Viticoltura ed Enologia di Conegliano. Riv. di Vitic. ed Enolog. ital. 1886, fasc. 23-24. Savasrano L. Les maladies de l'Olivier et la tuberculose en particulier. Compt. rendus Acad. Sc. Paris, vol. 103, 1886, n. È . — Maladies de l'olivier: hyperplasies et tumeurs. 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Selvicoltura, II. Il rimboschi- mento. Milano 1887. Jouy Ca. Di due alberi giganti del Por- togallo. Bull. Soc. Tosc. Ortic. XII, 1887, p. 19, c. 2, incis. MartIRoLo O. Sopra alcune specie del genere Luffa Tourn. coltivate nell'Orto sperimentale della R. Acc. di Agricolt. in Torino. Att. Acc. P vol. XXIX, 1886, Torino, 1887, c. 1 tav. NencronI G. Euryale pter Sal. Bull. Soc. Tose. Ortie. vol. XII, 1887, p. 10. Savastano L. Innesto o selezione. Stu- dio di arboricoltura. La Sic. Agric. A. IV, 1886. Varia. Carraneo G. L'Origine dei sessi. Riv, di Filos. scientif. Ser. 28, vol. V, p. 742, Torino Dar Pozzo DI Moni EE evoluzione dall'inorganico all'organieo. Ibid. p.7 De Tonr G. B. and VogLino P. Notes on nomenclature. Journ. of botany. XXV; 1887, p. 26. Macer L. Di alcune soluzioni di colture e loro sterilizzazioni. Rendic. Istit. lom- bardo. Ser. II, vol. XIX, 1886, p. 850. Prof. A. BORZI, Redattore responsabile. Lit Bühring, Messina 3. Calloni dis. a FETE PFEILE PIX ES SESTO dd PET 7t xL gent” att ELEL mt 1 | Tr, 4111 = mt 1 SE sant. p TU Ms Do de a CE MOX ^» to ta de ds fe oH ta we X lau SSSR RSS PEDET ET] 7 Lit Bühring, Messina. ‘andamento della | 472 rappresentanti | [ru ITO. eene A Melle normali - calcnmate —.- —-— xr Le Palme incluse nel genere Cocos Liny. Studio preliminare di OpoAnpo BECCARI. ( Tav. IX ). La facilità di coltura di molte specie del genere Cocos, la loro eleganza come piante ornamentali, e sopratutto la resistenza di alcune al clima mediterraneo, ha reso queste Palme uno dei piü ricercati ornamenti delle nostre serre e dei nostri giardini, nei quali da qual- che tempo non poche fioriscono ed in abbondanza fruttificano in pien’ aria. Se non che, alla crescente richiesta, gli Orticultori hanno cor- risposto facendo comparire in commercio alcune specie, già cono- sciute ai botanici, sotto una moltiplicità di nomi nuovi, o se già noti, quasi sempre erronei. Accadendo, anche a me stesso, di dover talvolta dare il mio pa- rere a proposito di qualche specie coltivata di Cocos, mi sono ac- corto, che la esatta determinazione delle forme incluse in questo. gruppo di Palme, è cosa più difficile di quello che da principio io mi credessi (!). (1) Es che mf si possa presentare l'occasione d'illustrare aleuni Cocos (di cui buoni saggi mi sono stati gentilmente comunicati dal Prof. Pasquale e cal Senatore Todaro), che fioriscono e fruttificano in pien'aria nei giardini botanici di Napoli e di Palermo. Se altri vorrà inviarmi dei campioni delle specie coltivate, io ne farò volen- tieri lo studio, per il quale (perché riesea soddisfacente) si richiede: 1° Un rametto dello spadice al momento dell'apertura dei fiori maschi. 22. Malpighia, anno I, vol. I. Poichè ae i Cocos, BRA rg ‘per Ja massima Sarti nel Brasile, siano stati descritti ed illustrati prima da Martius, nella sua . grande opera sulle Palme, e più recentemente dal Prof. Oscar Drude nella « Flora Brasiliensis », pure l'esatta definizione delle varie - forme incluse nel genere Cioè. qual'è stato considerato da Bentham | ed Hooker nel «Genera plantarum», è tuttora un gran desideratum. «Nè ai Cocos è stato ancora applicato quel minuto esame degli — organi florali e delle varie parti del frutto, che ha servito alla de- limitazione dei generi del gruppo delle Arecinee; per cui non si. è tratto abbastanza profitto di caratteri importanti, desunti dalla preflorazione dei petali e dei sepali dei fiori feminei, dalla forma - degli stigmi, dal modo di attacco delle antere, e dagli staminodi caratteri dei quali mi sembra ei si'debba pur valere. volendo ag- gruppare in una serie filogenetica le numerose Palme riferite al. als FRE e Vee riconoscere Kar rece esista fra 1 frutti. Invero, nella ricognizione delle specie dei Cocos, e nell’aggrup- . in generale i fiori maschi sono caduti. 3° Altro rametto coi frutti ben maturi. . 4° Alcuni segmenti della porzione mediana di una fronda bene d ‘di pianta adulta. Per alcune specie meno note, specialmente per quella che passano nei . dini sotto i nomi di Cocos australis e di C. campestris. occorre che gli esempi siano piü completi, ed oltre ai fiori ed ai frutti si ci o 1° Una porzione di fronda, che includa un certo numerò di segmenti; or poter giudicare della disposizione di questi sul rachide. 2° Tutto uno spadice (che può essere, per non perdere la fratlificazione, DI di quelli vecchi) unitamente alla spata. Gli esemplari occorre siano SE da notizie ane divani e pam o in ‘sezioni, si è tenuto ia tonda, rinunci dal , n " Prot. Drude, delle particolarità che offrono i frutti; ma era D. tamente tali organi non in tutte le specie sono conosciuti. mas A render poi più difficile lo studio dei Cocos, deve aggiungersi la miscela, che sembra sia avvenuta negli erbari, fra le parti spet- tanti ad una specie, e quelle appartenenti ad un’altra. Così Mar- tius descrive e figura per fiori del Cocos nucifera, quelli che ho tutta la ragione di credere che debbano appartenere ad un Cocos della sezione Glaziova ('). Ritengo anzi come probabile, che se Mar- lius avesse potuto esaminare i veri fiori 9 del C. nucifera, non avrebbe riferito al genere Cocos, nemmeno: una delle specie che vi ha assimilato. Alcune specie sono state descritte sopra note o sopra disegni ese- — guiti sul pesto da viaggiatori, complicando le incertezze intorno ad 7 is esse, coll'aver riferito a tali disegni ed a tali descrizioni dei saggi A disseccati, senza tutta la certezza che provenissero dalla Palma dal disegnatore rappresentata in assieme. A questa categoria dubito che | appartengano alcuni dei Cocos descritti da Martius, specialmente nel « Palmetum Orbignianum ». i — Lo studio da me per ora intrapreso sul genere Cocos, si limita ad una rassegna delle varie forme che vi sono state riferite, e che ho cercato di raggruppare in modo migliore di quello che fosse | stato eseguito sino a qui, servendomi dei caratteri desunti: ui Dalla forma dei fiori 9 e dal modo d' imbricazione delle loro. (!) Un esempio molto istruttivo di specie di Palme, fondate sopra materiali appartenenti a forme disparatissime, ci è offerto dal Saguerus Langhab di Blume. Questa specie infatti vien descritta sopra un disegno d'assieme (Rumphia, vol. II, tav. 9), che sembra rappresenti l'Oranía Macrocíadus , sopra dei frammenti di È fronde, che appartengono all'Arenga saccharifera (Blume, Ramphia, II, tav. 125), e dei piccioli, che sono quelli di una Livistona (Mart. Palm. III, p. 192, tav. 147, 1). s Errori di simil natura sembra siano accaduti oltreché nei Cocos, anche nei Drymo- phloeus, nelle Ptychosperma, nelle Pinanga, nelle Veitchia, nel Nannorhops, etc. E Dalla natura dell buie: . 3° Dalle particolarità dell ondocarpio.. . di cui originariamente sempre si compone l’ ovario dei Cocos, -dalla nátura dei dissepimenti che separano le dette loggie. Le differenze nell’albume ci servono subito a distinguere i Cocos in due gruppi; cioè : 1° in quelli con albume ruminato ; 2° in quel li ‘con albume omogeneo. Al primo gruppo appartengono i de Ben bosa e -Rhyticocos. Al secondo il Syagrus ed i Cocos. Le differenze offerte dall’ interno del nocciolo sono quattro: | come teratologicamente talvolta accade, il frutto sarebbe trilocul: con tre semi eguali (tav. IX, f. 13), ed i dissepimenti delle log; accresce, spinge i dissepimenti delle loggie vane verso la parete dell’endocarpio (tav. IX, f. 14), ed alla fine gli schiaccia e gli agglu- tina contro di questa (tav. IX, f. 15). Per conseguenza, nella uni a cavità che per ultimo rimane dentro il nocciolo, tolto il seme, | si scorgono più i resti degli ‘ovuli abortivi, e nemmeno si trovi . traccia del loro punto'd'attacco. La posizione relativa del seme. quale solo occupa tutta la cavità, 6 resa manifesta sulla parete n rimangono impresse le primarie diramazioni vascolari del rafe. Le traccie delle altre due loggie, ossia ciò che si usa chiam « le vitte », sono cie dd perchè dA me: quA more nel vi in vicinanza dei pori i od ostioli embrionali (av IX, t 1 . Le loro traecie non scompajono peró nemmeno verso l'alto. 2° Nella Barbosa, nel Rhyticocos, nel Syagrus e nei Cocos sezione Glaziova, il nocciolo non differisce essenzialmente da q Q) Forses, in Journ. of Botany, 1879, pag. 192. del C. ua ma. o cartacei , ed alla dintorni del frutto isolando il seme, si vede che i resti di tali dissepimenti rimangono per lo più attaccati al seme, o se aderiscono all’ endocarpio, da questo si tolgono con facilità. Rimasta allo scoperto la superficie interna dell’ endocarpio, si rendono visibili tre- striscie longitudinali lucide, od almeno di differente colore dal rimanente, le quali partendosi dagli ostioli o pori basilari, si continuano sin verso l’apice della cavità occupata dal seme. Tali striscie indicano le tre loggie in cui era originaria- mente compartito l'ovario, e corrispondono, a quanto pare, precisa- mente al punto nel quale l' ovulo si trova in contatto colla du periferica della loggia, senza aderirvi. 3° Negli Arecastrum un solo ovulo si accresce, ma irregolar- mente, dando origine ad un seme gibboso. Ciò sembra si debba ai dissepimenti delle loggie che si sviluppano irregolarmente, ossia più in. basso che in alto, e che essendo crassi ed in seguito ossei, for- mano una prominenza o gobba, la quale preme sul seme e lo de- forma (Tav. IX, f. 7-9). Da ciò ne segue che il nocciolo maturo, | sezionato trasversalmente, offre una loggia o cavità irregolare, la . quale, secondo il punto in cui la sezione è eseguita, presenta varii aspetti. Le loggie degli ovuli abortivi rimangono schiacciate ed in- castrate nella sostanza ossea dell’endocarpio (tav. IX, f. 9 a a). Perciò nella cavità interna dei noccioli degli Arecastrum non può scorgersi che una sola vitta. 4° Nei Cocos della sezione Butia, il di cui nocciolo rassomiglia in piccolo quello di una Maximiliania, d’ ordinario si rinvengono tre semi, tutti sviluppati regolarmente, e separati da dissepimenti ossei; o se un sol seme si sviluppa, la cavità dell’ endocarpio non presenta creste, gobbe od altre irregolarità, ed è percorsa da un estremo all’altro da una vitta lucida. Il seme è dritto e regolare. Delle loggie abortive si trovano traccie in tutta la lunghezza del seme; i dissepimenti che le separano sono-di sostanza ossea. Venendo a bene tutti e tre gli ovuli, ogni loggia è percorsa da una vitta. pimenti delle loigi sono ea ` LT | i frutti delle Butia ee un iio s seme. non on si di i stinguono da quelli della Jubæa. Questa infatti non differisce dalle Butia che per i fiori o^ con T SN an e [Mets il seme con aln delle altre sezioni. Se le differenze che ho fatto rilevare fossero costanti, e non esi- | ‘stessero forme intermedie (cosa pur possibile, non essendo conosci È di tutte le Palme riferite al genere Cocos i frutti), i sottogeneri. I da me proposti dovrebbero innalzarsi al grado di genere, e nel ge- nere Cocos non dovrebbe rimanere che il solo Cocos nucifera. — : Alla medesima conclusione mi porta lo studio dei fiori femminei, i quali, per quanto me lo hanno permesso gli incom pleti materiali | . di eui ho potuto disporre, mi sembra si possano riportare a def 1 i tipi principali: 1° Nel Cocos nucifera i fiori 9 sono globosi, con sepali; e petali cucullati e completamente involuto-imbricati. ne 2° Nelle Glaziova i fiori 9 sono conici, con i sepali ed i petali acuti; i primi imbricato-convoluti, i secondi imbricato-convoluti in basso con gli apici distintamente valvati. 3° Negli Arecastrum e nelle Butia i fiori 2 sono ial coi se- pali ottusi, spesso alquanto cucullati, ed i petali imbricati alla base sono quasi trilobi all'apice, colla punta mediana valvata. 4° Nel Syagrus tipico, i petali del fiore 9 si direbbero valvati -per tutta la lunghezza loro, cosi almeno secondo le MEN la de- scrizione di Martius. SOG, Il genere Glaziova, quale è stato proposto da Drude, non terrebbe che due piccole specie, le quali non differiscono dalle altre 2 me incluse nel Mitodapane omonimo Roma la più gran = Be d yrdinario nel c dnsignis, r aka specie da Drude bibet ^ dal al genere Glaziova. ai. . ^ Drude ha instituito anche la sezione Diplothemiopsis per delle — .— © ‘piccole forme con spadici d’ordinario indivisi; ma tali specie mi sem- k Lx bra che molto naturalmente si possano raggruppare in parte agli: #4 Arecastrum ed in parte alle Butia. La maggiore o minore rami- ^ ficazione dello spadice non sembra avere ne’ Cocos una grande im- portanza, nemmeno come carattere specifico. I sottogeneri da me proposti corrispondono, in quanto alle specie i che contengono, a degli aggruppamenti geografici assai ben definiti. Le Butia sono fra le Palme più australi del continente ameri- —— ^. cano, e sono anche di quelle, che insieme alla Jubæa loro affine, > E sopportano le più basse temperature. ao Vengono in seguito gli Arecastrum, che si avanzano sin oltre i 5 il tropico; ed infine le Glaziova, insieme alla Barbosa, al Rhyticocos C. ed al Syagrus, Palme tutte eminentemente equatoriali. ee * Il genere Cocos, apparisce cosi localizzato all'America meridio- nale; inquantochè le specie citaie come proprie al Messico, sombra che debbano riferirsi al genere At/alea. In quanto alla patria del Cocos nucifera, molto rimane ancora a conoscersi. Ciò premesso l'antico genere Cocos può essere ripartito nel modo seguente: A. ALBUMEN RUMINATUM. 1. Barbosa Becc. — Langsdorffia Raddi — Cocoës sp. auct. Fructus unilocularis apice rostratus, endocarpio operculato tenui, PA | osseo, cum pericarpio fibroso laxe connexo, intus e foraminibus ba- — la silaribus fere usque ad apicem 3-vittato ; dissepimentis loeulorum at vacuorum chartaceis; semine globoso, albumine sublignoso-oleoso , non radiato, intus ample effosso, irregulariter et sepe profunde e Doni minae "embrioné basilati usque rui cavitatem mo ER (Tav. dE LA m" zs Hab. — Brasilia tropica orientalis. di Rino Becc. Gen. nov. — Cocoös sp. auct. = Fructus unilocularis ovoideus, endocarpio crasso, osseo, verti - tricarinato, fibris numerosis cum pericarpio arcte connexo, in vittis ad apicem confluentibus et prope basin evanidis notato; sepimentis loculorum vacuorum membranaceis; albumine duriuscul valde ruminato ed radiatim fibroso, vix in centro cavo. (Tav. IX, = Hab. — Insula Martinica et alie Antille. B. ALBUMEN ÆQUABILE. 3. Syagrus Marr. pee i pias valvatis. Zee gibus ge endoce | lare; foliorum segmentis ad margines minute serrulatis. Hab. — Brasilia Amazonica. ` : 4. Cocos, Liny. Subgen. I, Eucocos Drude. | Flores 9 ad basin ramorum spadicia SARA vel rarius | ; majusculi, globosi, sepalis et petalis concavo-cucullatis valde luto-imbricatis. Fructus magnus subtrigono-ovatus vel subglo unilocularis , pericarpio essucco spongioso-fibroso ; endocarpio 0: . fragili, vitta tenui indistineta longitudinali percurso; loculorum | sepimentis coriaceis, in fructu maturo contra endocarpii pariete > internam propulsis, ibique arcte adnatis, vittas loculorum effetor 1 CSA | eartilagineo-oleoso; uo basilari inus di FRA internam. D ad | producto. ans. Hab. — Patria incerta. Inter tropicos culla et late die Subgen. II, GLaziova — Syagrus (partim) Mart. — Glaziova et Cocos Sectionis Syagri (excl. sp. typica). Drude. Flores 9 ovato-conici acuti, sepalis acutis in æstivatione ad | x apicem liberis (semper ?); petalis basi convoluto-imbricatis, apicibus* | * productis valvatis. Fructus parvus vel mediocris unilocularis, peri- - : = carpio carnoso-fibroso vel essucco; endocarpio lignoso osseo vel la- . . pideo, tenui vel crasso, intus in superficie interna non calloso, æquali, longitudinaliter trivittato, foraminibus subbasilaribus ; loculorum dissepimentis membranaceis vel chartaceis; albumine æquabili intus + cavo; embrione basilari (Tav. IX, f. 3-5). i Hab. — Inter tropicos in America australi , regione andina. dus occidentali excepta. 2 pubgen: III, AnEcasrRUM Drude (emend.). Flores 9 ovati, sepalis in æstivatione ad apicem cucullatis Gini: 2 per ?); petalis basi convoluto-imbricatis, apicibus valvatis. Fructus me- — diocres, ovoidei, uniloculares, pericarpio sæpe carnoso-fibroso, dulci; endocarpio crasso, osseo, foraminibus 3 subbasilaribus valde impres- - sis notato, ad basin loculi fertilis intus calloso-producto; loculorum ` effetorum vestigiis in substantia crassa ossea endocarpi angustis; semine irregulari, loculi conforme, gibboso-curvo; albumine æqua- bili, intus parum excavato; embrione oblique basilari. COE IX, f. 6-9). - Hab. — In America australi tropica el extratropica usque ad 35° lal., regione andina occidentali excepta. port); SS basi convoluto-imbricatis, apicibus valvatis. Fructus triloculares vel abortu regulariter uniloculares, ovoidei vel globosi, '. _ parvi, pericarpio carnoso acidulo; endocarpio osseo, foraminibus. | septo tenui sublignoso superficiali clausis, sæpe a basi valde remotis | et submedianis; loculorum effetorum dissepimentis osseis; semine | regulari; albumine homogeneo pleno; embrione sepe a basi remoto. È C (Tav. IX, f. 10-12). Hab. — In America australi præcipue extratropica , regione. andina occidentali excepta. Gen. BARBOSA Becc. / Barbosa Pseudococos Becc. — Langsdorffia Pseudo-cocos Raddi in Atti della Soc. ital. delle Scienze residente in Modena, xvm (1820), p. (35) 345, t. 1. — Syagrus Mikaniana Mart. Palm.“ | Orbign. p. 133, et: Hist. nat. Palm, III, p. 291, et 324, t. 166, .£.1.— B. Wendl. in Kerch. Palm. p. 257. — Cocos Mikaniana. Mart. Hist. nat. Palm. II, p. 128. — Drude in Mart. FI. Bras. Ta TII, p. U, p. 405, tab. LXXXIV, f. 1, et tab. XXIV. — Hook. | in Report R. G. Kew, 1882 (1884), p. 72. us — Brasile: sui monti presso Rio de Janeito Osservazioni. — Ho esaminato i frutti ibdesimi describi e fi rati da Raddi. Nell’ Erbario non! Tho però trovato i fiori, i quali sem- brano alquanto differentifda quelli degli altri Cocos. Nell'insieme il | Genere Barbosa mi sembra distintissimo per la natura dell ‘albume. Alle particolarità del frutto deve aggiungersi quella della specie di opercolo da cui è sormontato il nocciolo, e che a quanto serive | Raddi, parrebbe si dovesse staccare dal rimanente dell’ endocarpio allorchè è tenuto pe qualche tempo nell’ acqua. | w, T one 1818, | per. una. "Sella della stsniglik delle Balanoforee (ed Ri- | chard in Mém. Mus. Paris. VIII, p. 406). «Colgo quindi l'occasione che mi si presenta, di distinguere Byte i nobile Palma col nome del signor J. Barbosa Rodrigues, distinto - botanico brasiliano e conoscitore profondo delle Palme del suo paese. Gen. RHYTICOCOS Becc. Rhyticocos amara Becc. — Cocos amara J acq. Amer. p. 277. i — Hook. in Report R. G. Kew, 1882 (1884), p. 72. — Syagrus. ©’ amara Mart. Palm. Orbign. p. 182, et: Hist. nat. Palm. v. II, p. 291, et 324, t. 166, f£. 2. — Gris. Fl. brit. West. Ind. p. 522. — H. Wendl. in Kerch. Palm. p. 257. Abit. — Giamaica (Gris) La Martinicca ed altre delle Antille. (Mart. -- : DE |. Osservazioni. — Si avvicina alla Barbosa, per la ruminazione | ee | dell’ albume, ma se ne distingue per la struttura radiata del mede- s simo, e per numerose altre particolarità. Il nocciolo dei frutti del Rhyticocos aderisce fortemente sie fibre interne (mesocarpio) del pericarpio; non è provvisto di oper- - colo come nella Barbosa, e rammenta moltissimo i frutti di alcuni - vi Canarium per la forma, per la grandezza, lo spessore e la durezza dell’ endocarpio. Non ho esaminato i fiori di questa Palma, Gen. SYAGRUS Marr. Syagrus Cocoides Marr. Palm. Orbign. p. 134, et: Hist. — nat..Palm. v. M, p. 130, t. 89, 90, et vol. III, p. 292, et 324, t. 101 ] L4, 5, et 1.106, f 4. — Barb -Rodr. Mau Palm. p. 40. Mes Cocos Syagrus Drude in Mart. Fl. Bras. vol. INI, p. II, p. 406, ` Abit. — Brasile: Nella regione del Rio delle Amazone, lungo — val tratto inferiore, ad Almeirim, a Monte-alegre, a Santarem; o. ' lungo gli affluenti Canumà, Mauhé, Tapajos (Dr. 1. c.). E chiamato dagli indigeni a Monte-alegre Jatà; dai Tapajos . Cunhá-hen, e nella provincia delle Amazone Pererema (Barb. Rodr.). . E Osservazioni. — È la prima specie descritta da Martius sotto à il nome generico di Syagrus, ed è la sola che a mio parere vi si E deve conservare, differendo da tutti i Cocos peri fiori 9, e per i segmenti delle fronde finamente, ma distintamente, serrulato-Spie nulosi. Differisce anche per i fiori 71 più grandi de’ feminei. Syagrus Cocoides var. linearifolia Bars.-Ronr. Enum. Palm. mot. p. 40. (Cyagrus). — H. Wendl. in Kerch. Palm. p. 297. Abit. — Brasile: nella regione del Rio delle Amazone, sull’isola. montuosa del lago di Agua Fria, lungo il Rio Trombetas, dove ri- . ceve il nome volgare di Jatä-y (Barb-Rodr. 1. c.). (Continua). Sul nettario florale del Galanthus nivalis, L. Nota di FEpERIco DELPINO. Le osservazioni intorno alla biologia florale, poiché si portano SE d’ordinario sopra organi macroscopici ed assai appariscenti, sembrano. a tutta prima di grande facilità; eppure talvolta osservatori forniti. di non comune capacità e sagacia, incapparono in decur aero e si lasciarono illudere dalle apparenze. Per esempio. l’ apparato florale del Galanthus nivalis è stato RT e caddero in errore nell investigazione degli organi nettariferi; vale . a dire qualificarono per nettarii organi che non lo sono ‘punto e non discernettero il nettario vero che a detto. apparato non manca. I fiori di quest’ Amarillidea, classificabili fra gli apparecchi pren- sili, appartengono al tipo boragineo (°). I fiori di questo tipo sono esclusivamente designati alla visita delle apidi, ed alcuni, per esempio quelli di Borago officinalis, sono forniti di nettario, altri invece ne mancano, quelli per esempio del Solanum Dulcamara, S. nigrum ecc. Ciò posto i fiori di Galanthus sono da annoverarsi fra quelli che hanno miele, oppure fra quelli che ne mancano? I tre petali interni più piccoli, fra loro conniventi in modo da formare un breve tubo, a cui si aggrappa il pronubo designato , verso l’emarginato apice loro della pagina esterna portano cia- scuno una macchia cordiforme di color verde. E ben s’ appose SPREN- - GEL nel dichiarare.queste macchie come altrettanti nettarostimmi (Saftmaale). Esaminando poi i tre petali medesimi dalla loro pagina interna ‘(o superiore), si distinguono sei o sette striscie longitudinali, alquanto rilevate, di un bel color verde. C) Das entdeckte Geheimn. ece., 1793, pag. 177-180, tav. X. ` () Befruchtung der Blumen durch Insekten ece. , 1873, pag. 7k (3) « I fiori sono pendoli, regolari. Le antere lunghe affisse a filamenti robusti e brevi, sono conniventi tra loro, e formano una piramide nel cui asse passa lo stilo. Deiscono all'apice per via di pori, oppure gradatamente la deiscenza di po- rosa diventa longitudinale. Il polline è secco e liscio, e nel momento che il pro- nubo si attacca alla piramide anterale, gli cade necessariamente sullo sterno. Così l'area d'impollinazione è puntiforme, centrica, sternotriba. Il miele ora fa difetto, ‘ora esiste, ma è scarsissimo. Nel primo caso le'apiarie prendono soltanto polline. Questo tipo è esclusivamente melittofilo ». Ulter. osservas. sulla Dicogamia ecc., parte II, fase. II, pag. 294, 1874. osservato ecd Li: IAE daliniam GC. Bonis. Ten GEL () e dall’accuratissimo Ermanno MürrER (°); eppure emtrambi Pai Cosifatte striscie sono Halte à per Saarik o; da 8 | | gel (l. e), quanto da E. Müller (l. c) a dirittura nettarii. Ma cotali striscie non emanano giammai m minima secrezion | "d Questo è un a "ehe ho potuto accertare, be hell interno del lubò petalino, additano la via che ii R medesima debbe percorrere per giungere al néttare. E per verità non manca nei fiori di Galanthus un vero e ER e secerne una tenue qubntità di néttare. Non é difficile il comprendere come questo, nettario , gia Br nella parte piü recondita del fiore, sia sfuggito allo sguardo “sagace di uno Sprengel e di un Müller. Per iscorgerlo bisogna metterlo a nudo. Bisogna cioè strapp | ET petali interni e i sei stami. Ma così facendo dalla strappatura | esce fuori copiosa linfa che si confonde colla tenue secrezione | lea, la quale così non può essere discernibile. x Conviene adoperare un semplicissimo spediente, che potrà gio | in tutti i casi analoghi. : Non è punto vero, come Bonnier erroneamente Pec © _néttare sia riassorbito. Così, spiceando un fiore e facendolo appas: | per due o tre giorni, beninteso tenendolo in luogo riguardato . mosche o da altri insetti, il miele non scompare, anzi riesce. p | eonspicuo, perchè più denso e convertito in melassa. ~ Facendo appassice parecchi fiori di Galanthus , abbiamo SÉ potuto metterne a nudo il nettario senza che escisse la minima | così con ua sicurezza la EM nettariana ons Bh tue a ow dello anb. 0 br Bologna addi 4 febbrajo 1887. P. S. Qualche settimana dopo la estensione di questo scritto, per indicazione del Prof. Bonzi, presi cognizione delle indagini sui net- tàri dei fiori di Galanthus pubblicate testè da S. STADLER (Beiträge zur Kenniniss der Nectarien und Biologie der Blüthen, Berlin 1866, pag. 34-38) Si scorge dall'insieme che l A. non ha potuto giun- sf gere a conclusioni certe, perchè, quando ha istituito le sue osser- it vazioni, l'epoca più favorevole della fioritura era già trascorsa. ^. Dopo avere dubitativamente attribuita una leggiera funzione netta- = riflua alle coste verdi del perigonio interno, propende ad ammet- 5 tere quale neitario la espansione epiginica di quel tessuto biancastro ; (disco), in cui scorgonsi impiantati gli stami; ma io ho potuto posi- | tivamente constatare che questo disco non è menomamente netta- . rifero. Del resto ecco le conclusioni di STADLER, contro cui, incluse tra sbarre, opponiamo le nostre. d - « Die Untersuchung ist, wie man sieht, nicht abgeschlossen. Im- merhin dürfle sich aus dem vorliegeden Material mit Wahrschein- lichkeit Folgendes ergeben : 1. Entgegen der Ansicht Sprengel's betheiligt sich der Discus bei der Secretion (qui l'Autore s'inganna perchè la secrezione nettarea avviene esclusivamente da un anello verde esilissimo che circonda la base dello stilo; laddove le cellule. : del disco biancastro non secernono punto miele) 2. Dieselbe erfolgt durch eine porenlose, «cuticularisirie Membran (medesima osserva- zione.) 3. Sofern anch die inneren Perigonblätter Nectar ausscheiden, so findet hier die Secretion auf ihrer Innenseite im Umfang de Spalt- | ‘6ffnungen und durch diese statt (questo non concorda colle mie osservazioni; non ho mai potuto constatare la minima secrezione . ‘nel perigonio iuterno). 4. In allen Fallen ist die Menge des ausge- - LÀ - schiedenen Nectars eine sehr 2 e» (la produzione del télé invece - è a bastanza notevole, e, col mio semplicissimo metodo del prosciu- | gamento, si mette in evidenza un cospicuo deposito di melassa at- torno alla base dello stilo). 5. Ein Nectariumgewebe ist nur am Discus, und auch hier nicht in der typischen Form ausgebildet (è naturale che il tessuto del disco non abbia i caratteri tipici dei tessuti nettariferi, perchè infatti non è un nettario). 6. Die Reser- vestoffe fehlen gänzlich (stessa osservazione.) 7. Für den Fall, dass der Nectar den ausscheidenden Flächen in bereits fertiger Form aus entfernteren Geweben (den stärkereichen Zwiebeln ?) zugeführt werden sollte, haben die grünen Partien der inneren Perigonblätter T nur noch die Bedeutung von äusseren und inneren Saftmälern (cer- ‘tamente le striscie verdastre che si scorgono nella pagina interna . dei sepali interni hanno il valore di nettarostimmi, ossia di linee - indicatrici del nettare; ma che il nettare, elaborato in parti pro- fonde p.e. nei bulbi, possa essere addotto a parti periferiche, lontane — più centimetri, è tal cosa che rasenta l’ impossibile). m . Lo studio di SrapLER mostra la inutilità, o se si vuole la su- 3 _perfluità delle prove microchimiche per identificare i nettaril. I net- 3 tarii sono identificabili macroscopicamente, colla palpabililà e vi sibilità della secrezione mellea, la quale esposta all'aria 0 deposita - cristalli di zucchero candilo, o, come più spesso accade, si cambia | in una melassa che perdura inalterata per mesi ed anni nel luogo: | stesso ove venne trasudata. Se, coll'erroneo metodo di BoxwiER e di altri, si dà troppo peso | alle reazioni microchimiche, allora un fico, una susina, un acino di ‘uva, il gambo di una canna da zucchero ecc. sono altrettanti net- tarii. / 0. MATTIROLO, SUL PARASSITISMO DEI TARTUFI EC. 359 Sul parassitismo dei Tartufi e sulla quistione delle Mycorhizæ Ricerche del D." O. MaTTIROLO. (Tav. X.) Dai tempi antichi ai giorni nostri, furono sempre oggetto di di- scussioni passionate le opinioni, in parte stranissime, e le ricerche intese ad accertare la natura ed i rapporti di origine e di sviluppo delle Tuberacee propriamente dette. Oggi finalmente dopo i lavori di M. Boudier ('), G. Gibelli (*), M. Reess (°), B. Frank (*), P. E. Müller (°), la questione, dal campo (1) M. BouptzR, Du parasitisme probable de quelques espèces du genre Ela- phomyces. — Bull. Soc. Bot. de France, vol. XXIII, pag. 115, 1876. - (2) G. GIBELLI, La malattia del Castagno. Osservazioni ed esperienze 1875-79. Boll. Comizio Agrario di Modena, 1879. Ip. Nuovi studii sulla malattia del Castagno detta dell’ Inchiostro. — Memorie dell' Acc. delle Scienze di Bologna. Tom. IV, Serie IV, 1883. (3) M. Rzzss, Ueber den Parasitismus von Elaphomyces granulatus. — Sitz. phy. med. Ges. zu Erlangen, 10 Maggio 1880. In. Ueber Elaphomyces und sonstige Wurselpilze. — Bericht. d. deut. bot. Gesell., 1885. Vol. III, Heft. 7. Io. Weitere Mittheilungen uber Elaphomyces granulatus. — Bericht. d. deut. bot. Gesell., 1885. Vol. III, Heft. 11. (4) B. Frank, Ueber die auf Wurzelsymbiose beruhende Ernährung gewisser Bäume durch unterirdische Pilze. — Berich. d. deut. bot. Gesells Vol. III, Heft. 4. In. Ueber die My cor M za der Bäume. — Forstliche Blätter. Heft. 5, 1886 Berlin. (non consultato). (5) P. E. Mütter, Bemerkungen über die Mycorhiza der Buche. — Bot. Centrall. N. 14, 1886, pag. 22. In. Studier over Skovjord ecc. (non consultato). — Tidsskift vor Skovbrug. Bd. III, 1878. A questi si aggiungono i lavori di KawrENsKt e di GROSGLIK cono- sciuti per referati. 23. Malpighia, anno I, vol. I. 360 0. MATTIROLO, delle ipotesi gratuite, pare finalmente portata in quello dei fatti accertati da positive osservazioni, ma è ben lungi ancora dall'essere risolta, attese le difficoltà gravissime che mantengono avvolte nel velo del mistero la biologia di questi esseri originali. In questa con- dizione di cose, ogni nuovo fatto accertato deve avere importanza e deve essere preso in considerazione, se si vuole giungere a sta- bilire un piano di ricerca che possa condurre alla soluzione del dif- ficile problema. Epperò, quantunque per deficienza di adatti materiali, estrema- - mente difficili a procurarsi nelle volute condizioni ('), io non abbia potuto seguire la evoluzione completa del fatto che forma argomento di questa nota, tuttavia reputo non privo di interesse un cenno sopra una serie di osservazioni [che ho speranza di poter comple- tare] le quali mi permettono già fin d'ora di assicurare: come alcune Tuberacee stanno in intima dipendenza, provengono cioè da speciali micelii rizomorfici (?), esattamente paragonabili a quelli conosciuti (?) parassiti delle radici di molte piante; noti ai bota- nici specialmente per i lavori di G. Gibelli, Reess, Müller, indicati oggi col nome di Mycorhizæ dato loro dal Frank. Non ho ancora potuto esattamente seguire sotto al "— i filamenti in tutto il tragitto dalla radice al Tuber, essendo essi estremamente fragili, poichè già fradici nei Tartufi maturi (*); ma pure avendo stabilito: da una parte la dipendenza dei fasci rizo- morfici col tessuto del Tuber, e d'altra parte avendo pure accer- tata la continuità di questi stessi fasci (decorrenti in ogni senso nel terreno circostante al Peridio) coi micelii periradicali, e per conse- guenza colle. radici che stanno in vicinanza al T'uber, e riscontrata () Specialmente nella stagione invernale, quando i Tartufi sono maturi. (?) Dei quali rappresentano gli organi riproduttori. (3) Noto qui subito, a scanso di ripetizione, che le figure di questi micelii date dal Gibelli, dal Frank, dal Müller sono identiche a quelle da me osservate. (4) I soli che mi fu concesso esaminare, perchè appena nel periodo di matu- ranza possono essere avvertiti dai cani ammaestrati. à ‘esili T la cA RA air cac ESI E ON SUL PARASSITISMO DEI TARTUFI EC. - 861 quindi indubbiamente la loro reciproca identità, mi credo autorizzato alla proposizione sopraccennata. Naturalmente con questo, dopo quanto si sa oggi sulle rizomorfe (appartenenti a funghi diversissimi) io non intendo menomamente affermare che tutte indistintamente le Mycorhize debbano avere corpi riproduttori analoghi a quelli del genere Tuber; che esse, date condizioni speciali, non possano vivere senza sviluppare corpi riproduttori; nè voglio qui entrare in merito alla recente quistione della simbiosi di Frank; a me basta accentuare il fatto osservato, che cioè il micelio rizomorfico proveniente da alcuni Tuber sta in diretta relazione con micelii parassiti di alcune radici. Così il parassitismo dimostrato da Boudier e da Reess per il vicino genere Elaphomyces, e in modo puramente teorico già am- messo da secoli dai coltivatori e dai botanici per le Tuberacee vere, sarebbe dimostrato, senza tema di arrischiate induzioni, anche per le specie del genere Tuber. Premesse queste considerazioni, ecco intanto la descrizione dei fatti osservati: | I. È conosciuta. come caratteristica proprietà del Tuber excavatum Vittadini, a cui dà il nome, una caverna centrale, formata da una depressione del peridio che si ripiega in dentro, più o meno ampia e regolare, la quale sta in comunicazione coll'esterno per mezzo di una apertura facilmente visibile, che mette in una insenatura im- butiforme del Peridio. In questa escavazione anfrattuosa (") che riconobbi pure carat- (!) Stupendamente riprodotta nella Tavola VI, annessa alla classica. opera del Tulasne « Fungi Hypogei » e nella. Tavola I, fig. VII della eccellente « Mono- graphia Tuberacearum » del nostro Vittadini, 362 0. MATTIROLO, teristica di una nuova specie di Tuberacee, il Tuber lapideum nov. sp. (') affine al T. excavatum Vittadini, ho osservato (specialmente distinta nel T. lapidewm) invece dell’ indumento lanoso ricordato dal Tulasne, numerosi filamenti neri, visibili già ad occhio nudo, i i quali l' attraversavano in ogni senso, e che, esaminati al microscopio apparvero formati da filamenti micelici bruni diritti o leggermente flessuosi, riuniti per la loro lunghezza in fasci come quelli che co- stituiscono i fasci rizomorfici comuni in molti generi di Funghi (*). ‘ (Tav. X, fig. 4-6). Le ife componenti detti fasci, hanno colore brunastro se iso- late, mentre assieme riunite, danno al fascio la colorazione nera caratteristica. I filamenti presentano frequenti divisioni, sulle quali si osservano le così dette unioni a fibbia (Schnallenverbindungen). La comunicazione fra le due cellule contigue attraverso all'ansa della fibbia è aperta nel maggior numero dei casi, chiusa invece nei modi descritti, in un numero relativamente minore di dette unioni (V. Tav. X, fig. 1, 2, 3). Le osservazioni condotte in modo speciale sopra i filamenti ri- zomorfici meno sviluppati, lasciano riconoscere con facilità tutti gli stadii successivi di formazione, che appaiono analoghi a quelli già descritti dal Brefeld. (?). Osservo però qui di passaggio che in alcuni filamenti e special- mente in quelli aventi maggiori dimensioni, ricoperti da granula- zioni minute di ossalato di calce, la formazione di dette fibbie sembra aver luogo un po’ diversamente dalla maniera descritta, perchè la comunicazione intercellulare pare attuarsi per un semplice distacco di quel tratto di parete (Tav. X, fig. 1), che sta di fronte al sipario (1) Di questa specie raccolta in territorio di Alba (Piemonte) nel gennaio 1887 favoritami dal sig. Saverio Belli, assistente al R. Orto Botanico di Torino, e di altre nuove specie italiane, pubblicheró fra breve una descrizione illustrata. (®) A. De Bary, Vergleich. Morph. und. Biol. der Pilze. 1884, pag. 30. (®) BREFELD, Bot. Untersuch. ub. Schimmelpilze. Heft. III, 1877. RE - ho oo . SUL PARASSITISMO DEI TARTUFI E. 363 divisorio (). Non avendo però seguito la evoluzione di queste unioni a fibbia, mi limito ad accennare il fatto il quale confermerebbe il dubbio già espresso al riguardo dal De Bary. (?). Comunque possa essere, per noi importa rilevare come carattere costante di questi fasci rizomorfici (carattere già osservato da Miiller e Gibelli), la presenza delle « Schnallenverbindungen » le quali, mentre generalmente sono ritenute proprie ai micelii dei Basidio- miceti, sarebbero invece in questo caso caratteristiche di un micelio ‘appartenente ad un Ascomicete tipico. Dalle Rizomorfe partono lateralmente numerose ramificazioni che formano un capillizio abbondante nell accennata cavità, e nel ter- reno circostante al peridio, come osservai in alcune Tuberacee (T. eæcavatum Vitt., lapideum Mattirolo, Borchii Vitt.). Stabilita così la natura di questi fasci e fili rizomorfici, si trat- tava di determinare in quale relazione si trovassero per rapporto al tessuto del T'uber nella cavità del quale si osservano. A questo fine esercitando dapprima delicatamente un movimento di trazione sopra uno dei fasci più sviluppati, mi avvidi che dovea essere in diretta comunicazione col tessuto del Tuber; perocchè as- sieme tutta una porzione del peridio si poteva agevolmente sollevare. Stabilita così macroscopicamente la reciproca relazione, passai all'esame microscopico, il quale mi confermò la perfetta continuità di queste due formazioni. I filamenti rizomorfici, o se si vogliono così chiamare, le Mi- corhize, provengono indubbiamente dallo pseudoparenchima del pe- ridio in numero grandissimo, e nei Tuber relativamente giovani esaminati, (T. excavatum, Vitt.) (^), formano dapprima tutto attorno (!) In questi casi infatti non è possibile osservare traccie delle pareti divi- sorie minori che si dovrebbero come nelle altre riconoscere. ! (2) De Barr, loc. cit., pag. 3. Le figure di Müller, Loc. cit. che Mise MA Mycorhize di Faggio confermerebbero la mia osservazione essendo identiche a quelle da me osservate. (8) Di questa specie disponevo di numerosi esemplari. x b d d 7 PI 364 i 0. MATTIROLO, al peridio da cui provengono un rivestimento micelico filamentoso, - che si continua poi coi fasci rizomorfici. (V. Tav. X, fig. 7). : I fili che si trovano in contatto immediato del peridio, manten- | È gono (nei giovani esemplari) ancora i caratteri dei comuni filamenti 1] micelici trasparenti, ma appena riuniti in fasci, assumono quelli conosciuti proprii ai fili rizomorfici. i Questa caratteristica continuazione si osserva solo in giovani esemplari, mentre in quelli perfettamente maturi la continuazione è più difficile ad osservarsi, poichè i filamenti del rivestimento, pe- | | | ridiale, come nelle rizomorfe, avendo subito trasformazioni ulteriori 1 divengono fragili, e si staccano con somma facilità. E Ragione per cui, spappolandosi poi nel terreno, sono esportati con esso, o vi si perdono assai facilmente, lasciando l’ osservatore in presenza di una superficie peridiale liscia, la quale formò appunto il principale ostacolo allo studio dei rapporti di questi funghi. sh Aggiungo ancora che i filamenti, i quali avvolgono il peridio, quando non sono ancora riuniti in fasci, presentano curvature ca- ratteristiche (Borchi Vitt., excavatum Vitt., lapideum Mattirolo) trasparenti dapprima, diventano più tardi anch'essi brunastri (V. Ta- — vola X, fig. 5). 1 Riassumendo: dimostrano le precedenti osservazioni che le Ri- zomorfe o come dir si voglia le Mycorhize (T. excavatum Vitt., lapideum Matt.) stanno in diretta continuazione col tessuto del corpo riproduttore del Tuber e che da questo si espandono in ogni direzione del terreno circostante. II. Stabilita cosi la relazione fra le Mycorhize ed il corpo ripro- duttore, si trattava in seguito di riconoscere l'origine e le eventuali relazioni di questo apparato vegetativo. Come ho già accennato, disponevo in questo inverno di materiali poco adatti, non raccolti De da me direttamente, ma ricevuti da volgari cercatori di Tartufi, i quali malgrado le mie "proteste, si vantavano di fornirmi materiale accuratamente pulito e lavato, quale assolutamente non potevo usu- fruire nelle presenti ricerche; pure casualmente ebbi alcuni Tartufi (T. Borchii Vitt.) ancora avvolti da densi strati terrosi, nei quali si trovavano impigliate numerose radici, la cui diretta provenienza non mi fu possibile stabilire, quantunque la disposizione degli ele- menti ed i preparati di confronto potessero lasciar supporre do- vessero esse appartenere a piante Cupulifere. ; Esaminate queste radici coperte di Mycorhize, sopra di esse nei rapporti indicati da Gibelli e da Franke, senza alcuna difficoltà, osservai numerosi filamenti rizomorfici analoghi perfettamente a quelli che avevo veduto provenire dal tessuto del Tuber, muniti essi pure di unioni a fibbia (Schnallenverbindungen). Questi filamenti, nei modi ricordati da Gibelli e da Frank, davano origine a numerose rizomorfe anch’ esse identiche a quelle che avevo veduto provenire dai Tuber, tanto che era in modo assoluto impossibile distinguerle dalle prime; e dippiù nel terreno che stava applicato al peridio, osservai nuovamente numerose le rizomorfe ed i filamenti, notati sempre dalle caratteristiche proprietà sopra segnate. Ricordo ancora, come oltre alle radici munite di rizomorfe, ne incontrai pure altre, le quali dalle prime assai diverse per colore e per forma, stavano in vicinanza al Tartufo, ma erano libere assolu- tamente da micelii, e mantenevano inalterati i loro apici vegetativi. Nel terreno poi si potevano distinguere i fasci rizomorfici quasi tutti ridotti a frustoli, e si riscontravano sulle ife le curvature ca- ratteristiche che avevo riscontrato nei filamenti che componevano il rivestimento micelio nei T. excavatwm Vitt. e lapideum Matt. Queste, brevemente riassunte, sono le osservazioni che ho potuto fare nel volgere di questi mesi invernali ('). Ho osservato la con- (!) Epoca poco adatta a questo genere di ricerche, essendo gli esemplari già maturi. Spero peró di poter fare nuove osservazioni in estate, quando i Tartufi 366 _ 0. MATTIROLO, tinuità delle Rizomorfe col tessuto del Tartufo, e d'altra parte mi sono assicurato della continuità delle stesse Rizomorfe coi mi- celii parassiti delle radici; mi credo quindi autorizzato a ritenere come continue queste due produzioni identiche, e quindi ad am- mettere ragionevolmente il parassitismo delle specie esaminate. La capitale obbiezione fatta specialmente dal Chatin (La Truffe, Paris 1869, pag. 30 e 31) alla teoria del parassitismo dei Tartufi, che cioè questi ascomiceti non sieno mai stati osservati in una di- retta continuità colle radici, cade pure col fatto osservato, che i Tartufi non si sviluppano già direttamente dalle radici, ma sono in dipendenza delle rizomorfe, le quali a loro volta sviluppandosi sulle radici, da queste si espandono nel suolo circostante dove trovano condizioni adatte allo sviluppo del corpo fruttifero. III. Non è qui assolutamente il caso di discutere le varie opinioni dei cercatori di Tartufi, accuratamente raccolte da Tulasne e Chatin; e senza entrare in particolari (confermati da una pratica secolare) noti a tuttii coltivatori, sulle relazioni che esistono tra lo sviluppo, il taglio, Ja mancanza di certe piante determinate, e la relativa pre- senza o mancanza di Tartufi tra le radici; senza parlare insomma di quelle pratiche empiriche, le quali ora regolano il piantamento e la coltivazione delle piante a radici tartufifere, pratiche tutte che evidentemente in un modo ovvio e razionale si spiegherebbero am- mettendo il parassitismo dei Tartufi, mi faccio aneora lecito accen- nare in appoggio a queste ricerche oltre i lavori già ricordati di Boudier e di Reess, dai quali & confermato un consimile parassitismo nei luoghi segnalati in quest'anno, non abbiano ancora raggiunto il loro completo sviluppo, e per conseguenza sieno le rizomorfe ‘ancora saldamente attaccate al peridio. i w& W E pi A Ed NU I SM sun PARASSITA DEI TARTUFI. EC. "t vicino genere Faedis, anche i fatti PARUS osser- vati dal Frank ('), al quale unitamente a Gibelli dobbiamo le notizie scientifiche di maggiore importanza sopra le manifestazioni miceliari ipogee. Il Frank (incaricato dal Ministro di fare studii sulla possibile coltivazione dei Tartufi in Germania) persuaso dopo i lavori di Reess che le Tuberacee dovessero vivere quali parassite delle radici, os- servava già solo incidentalmente (*) molti dei fatti che ho potuto constatare : 1° Che le Rizomorfe provenienti dai micelii radicali, si svolgono molto più numerose nei punti in cui si trova un Tartufo, formando ivi un sistema di fasci riccamente anastomizzati di cui facilmente si riesce a stabilire la continuità colle radici delle Cupulifere (loc. cit. pag. 130-131, fig. 7). 2° Straordinariamente numerose si osservano le Mycorhize in quei punti del terreno dove si sviluppano Tartufi, cosicchè i Tartufi maturi si trovano rinchiusi dentro un intreccio serrato di Mico- rhize (pag. 135). 3° Anche la rigorosa dipendenza tra la presenza dei corpi frut- tiferi dei Tartufi e la presenza di piante viventi, è un fatto che si deve accentuare (pag. 144). 4° Le Mycorhize che si incontrano in una regione in cui man- cano i Tartufi, non si possono differenziare da quelle che sì osser- vano nelle regioni in cui si incontrano, solamente quivi tanto le Mycorhize, quanto i micelii da esse provenienti, si osservano in mag- giore quantità (pag. 141). Colla conferma di questi fatti io non intendo però ammettere, senza prove ulteriori, la identità fra tutte le Mycorhize delle cupu- (1) FRANK, loc. cit. (2) Come è noto il Frank nel suo lavoro si occupa essenzialmente della re- lazione di Simbiosi, che secondo il suo modo di vedere, si stabilisce fra le My- corhize e le radici delle Cupulifere. 368 MATTIROLO, SUL PARASSITISMO DEI TARTUFI EC. lifere e di molte altre piante, ed i micelii rizomorfici osservati nelle Tuberacee, essendo io convinto della assoluta impossibilità in eui ci troviamo per ora di stabilire caratteri diagnostici, e differenze sicure fondandosi sulle proprietà morfologiche dei micelii. Ma d’altra parte non si deve credere che i micelii debbano sempre e necessariamente fruttificare, perchè, mancando date condi- zioni è noto pure come molti micelii possano vegetare senza frut- tificare. | Per ora limitiamoci a segnare unicamente il fatto che. alcune rizomorfe parassite delle radici perfettamente simili a quelli in- dicate dal Prank, col nome di Mycorhize, danno, in condizioni non ancora definite, origine a corpi riproduttori o Tartufi (T. exca- vatum Vitt., lapideum Matt. | Alle future osservazioni lascieremo la risposta ai numerosi quei siti che naturalmente ancora si parano dinnanzi. Il campo di ricerca è vasto, e una ricca messe di nuovi fatti non deve tardare certa- mente ad essere raccolta. In conclusione, pure riconoscendo le numerose TA (5), inevi- tabili in queste prime ricerche, io mi sono deciso a farle di publica ragione, onde eccitare i botanici allo studio biologico delle Tuberacee le quali vanno tuttodi acquistando coi metodi di coltura (?), già in- irodotti specialmente in Francia, una importanza economica vera- mente enorme, quale risulta dalle statistiche ufficiali (5. Necessariamente la conoscenza del parassitismo che lega i Tar- tufi alle piante, esclude la possibilità di una vagheggiata coltura indipendente, ma potrà servire a dettare norme razionali che re- golino il piantamento delle Tartufaie, dalle quali certamente il paese ricaverà sempre un duplice vantaggio, ottenendosi colla raccolta del Pa + (©) Specialmente per quanto ha rapporto alla determinazione delle radici. (°) Piantamenti ordinati di Quercie a radici tartufifere. (3) Secondo i dati forniti dal Chatin, il valore dei Tartufi raccolti in media annualmente nella Francia (1869!) rappresentava già una somma di L. 15,881,000 ! 2 P | sug Yun Fen p E ad La E: D | ; 4 | È eni) NETTO E P i s i DS sar QNA NS eec x 25 MORINI, ssa paese 1 DELLE here s HUCOHERINE à EC. 1369 prezioso ascomicete , anche * ricchezza. concessa da un utilita rimboschimento di molte plaghe improduttive, quale da molti anni si è verificato in alcune provincie francesi, R. Orto Botanico di Torino, gennaio 1887. SPIEGAZIONE DELLA TAVOLA X. Fig. 1. Unioni a fibbia, Schnallenverbindungen (T. eæcavatum, Vitt.) a ramificazione miceliare; b filamento semplice, (ingrand. circa 400 Fig. 2. Id. T. Zapideum, Mattirolo (ingrand. circa 500). Fig 3. id. in stadii diversi. (T. excavalum e lapideum ingrand. circa 400). Fig. 4. Fasci miceliari rizomorfici (Mycorhize) del Tuber lapideum, Mattirolo (ingrand. circa 40). Fig 5. Particolari di una rizomorfa del T: lapideum. (N.B. identica figura rappresenterebbe i particolari delle rizomorfe del T. eæcavatum ingrand. circa 150 Fig. 6. Filamenti rizomorfici undulati addossati al peridio nella cavità dei T. excavatum e la- pideum (ingrand. circa 400). Fig. 7. Tessuto peridiale pseudoparenchimatoso di un Tuber ercaratum, Vitt., dal quale hanno origine, il rivestimento micelico filamentoso ed i fascii rizomorfici. R. Rizomorfe (ing. circa 400). Sulla presenza di sostanze zuccherine nelle Falloidee nostrane. Nota del Dott. Fausto MoRINI. Sono note le forme curiosissime, spesso assai eleganti, che in ge- nerale assumono gli sporofori delle Falloidee, forme congiunte il più delle volte a colorazioni molto vive; è noto eziandio il particolare odore cadaverico esalato, in varia intensità secondo le specie, dalla maggior parte di detti funghi. Per cui si può asseverare, senza tema d' errore, che le Falloidee costituiscono fra i funghi la famiglia me- glio provvista di disposizioni coordinate al senso della vista e del- l'odorato di determinati animalcoli ('). (1) Gl' insetti che visitano gli sporofori delle Falloidee, sono quelli stessi che accorrono agli escrementi, agli avanzi vegetali ed animali in putrefazione, ai ca- X We s F. MORINI, Quanto si conosce nella dicogamia delle piante a fiori provvisti . di apparecchi a carcere sapromiofilo e micromiofilo (Aristolochia , Arum), dimostra che la sola fissazione di detti due importanti ca- ratteri è bastevolmente efficace per un proficuo allettamento degli insetti. Gli animalcoli visitatori di dette piante sono, come osservasi nelle Falloidee, più specialmente mosche carnarie e cadaverine, le quali presentano in grado insigne la stupidità: uno dei più cospicui caratteri dei Ditteri; per cui secondo le osservazioni dello Sprengel e di Delpino, l’azione dicogamica si effettua in virtù di un du- plice inganno, di odori e di colori: anzi, non di rado, tali mosche, credendo di essersi posate su sostanze vegetali od animali in putre- fazione, depongono sulle corolle le loro uova, condannando così queste a certa morte. Le conseguenze deducibili da questi fatti, possono benissimo tro- vare un applicazione alle Falloidee. Tuttavia, non puossi disconoscere che un ausiliario alla finalità biologica delle suddette disposizioni si avrà certamente nell’ esca che trovasi nel liquame più o meno denso in cui si scompone la gleba matura dei funghi ora nominati: infatti, questa componesi di innumerevoli spore minutissime, le quali stanno sospese in un liquido nella cui costituzione entrano in parte notevole sostanze zuccherine ('). Si può quindi ammettere, che la ragione daveri e sono più specialmente rappresentati dalle seguenti specie. Fra le Muscidee : Calliphora vomitoria L., C. erythrocephala Meig., Lucilia cesar L., Musca do- mestica L., Cyrtoneura stabulans Fll., Onesia sepulcralis Meig., Sapromyza de- cempunctata Fll., Helomysa nemorum Meig., Homalomya radicum L. Fra i Co- leotteri: Silpha Noveboracensis. — Il Prof. Delpino ha osservato nei dintorni di Vallombrosa, parecchie specie di piccoli Coleotteri sulle glebe mature di Clathrus, e la Sarcophaga carnaria su quelle del Phallus impudicus. (*) Sebbene la presenza dello zucchero sia stata dimostrata in soli tre casi, nel Phallus impudicus per le ricerche di Ràthay e di Haas e nel Clathrus can- cellatus e nel Mutinus caninus per le mie, è lecito generalizzare detto fatto al- l'intera famiglia delle Falloidee, perchè queste costituiscono un gruppo naturalis- simo, entro il quale osserviamo le maggiori affinità: quindi l'ammirabile correlazione ee ER fara dre x ti dE ' SOSTANZE ZUCCHERINE NELLE FALLOIDEE © 871 della marcatissima zoidiofilia osservata nella generalità delle Falloi- dee, risiede eziandio, quantunque in via subalterna, nella funzione adescativa che la gleba matura esercita sugl’ insetti. Intorno allo studio delle sostanze zuccherine ora accennate, ar- gomento della presente Nota, esistono pochissime osservazioni e tutte si riferiscono al Phallus impudicus. Già il Bulliard (') nel descrivere i caratteri generali dal Ph. impudicus (da lui designato anche col nome di Morille impudique), alludendo al liquame verdastro sporifero di questa specie dice che questo: bientôt se convertit en une espèce de sirop mielleux et très felide (*). E più sotto, studiando le particolarità relative alla disse- minazione delle spore di detto Phallus, così scrive:... s? l’on fait attention qw il y a une infinite d'insectes trés-friandes de cette substance mielleuse, dans laquelle ses graines se trouvent englo- bees;... (*). Parecchi anni dopo, il Krombholz riferi che: in der grünen betaubenden Flüssigkeit ist bisher Schwammzucker aufge- funden (*). Nel bel lavoro di E. Räthay e di B. Haas (?) comparso recen- fra sporofori ed insetti osservata nella più parte delle Falloidee e fondatamente pre- sumibile nelle rimanenti, non può essersi limitata ai soli caratteri coordinati alla vista ed all'odorato di quelli, ma, omologamente alle tre specie ora ricordate, cer- tamente si esplicherà altresì colla presenza di composti zuccherini nella sostanza . della gleba. (1) BucLiarp, Histoire des Champignons de la France; Paris, 1791-1812. (2) Io., Op. cit, Tome I, pag. 60. (3) Io., Op, cit, Tome I, pag. 62. (4) KromBHoLz, Naturgetreue Abbildungen und Beschreibungen d. essbaren, schädlichen u. verdächtigen Schvämme; Prag, 1831-1847. Heft III, pag. 18. (5) E. Rärnay u. B. Haas, Über Phallus impudicus L. und einige Coprinus- arten. (Sitzungsber. d. Mathem. Naturwis. Classe der K. Akademie der Wissen- schaften. LXXXVII Band, I Abtheilung, Jahrgang 1883, I Heft, pag. 18), Wien, » 372 Be: F. MORINI, temente, si trovano ricerche molto importanti, condotte con una rara accuratezza, i cui risultati riassunti nella sola parte che c'iu- teressa e cioè rapporto al Ph. impudicus, si possono compendiare nella seguente principale conclusione: gli sporofori contengono tre sostanze riducenti il reattivo cupro-potassico, e cioè Destrosio, Le- vulosio ed un corpo intermedio fra il Destrosio e la gomma; la. pri- ; ma e l ultima sostanza sarebbero esclusivamente localizzate nella gleba, il Levulosio sarebbe reperibile nel pedicello. Da ultimo, grazie alla gentilezza del chiarissimo prof. R. Pirotta, : io ho potuto consultare le due importanti Memorie del Dottor Léo 1 Errera (^). Nella prima di queste, l' A. dopo aver messo in evidenza | che lo sporoforo, lungi dall’ essere una sostanza molto rara nelle piante, si riscontra in molti Ascomiceti, nell’ Agaricus compestris, nel Pilobulus cristallinus,, nel Saccaromyces cerevisiw, nella Lema- 1 nea annulata ed in alcune fanerogame, dimostra la fisica e chimiea identità ed il parallelismo funzionale che esiste fra il glicogeno delle — . piante e degli animali. Nell altro lavoro, l’ Errera studia il glicogeno in molti Imeno- miceti ed in parecchi Gasteromiceti. Riguardo agli ultimi, sono molto interessanti le conclusioni alle quali l' A. è pervenuto nelle Falloi- dee: l'esame dei principali risultati ottenuti dall’ Errera in questi funghi, potrà trovare posto migliore nella parte speciale della pre- sente Nota. Basterà intanto accennare che l'A. ha studiato sola- mente il Phallus impudicus ed il Ph. caninus, e che nel pedicello à di questi (prima del suo allungamento), massime nel primo si osserva E molto glicogeno. Il lavoro del Räthay e dell’ Haas, sembra sia com —— pletamente sfuggito all’ Errera. RR (2) L. ERRERA, Z’ epiplasme des Ascomycètes et le glicogene des vegetaus. » Bruxelles, 1882. Sur Ze glycogene chez les Basidiomicètes (Memoire de l Aca- démie royale de Belgique, Tome XXXVII), 1885, OE NEA SURE WP eA T Š . SOSTANZE ZUCOHERINE NELLE FALLOIDEE © 373 Nella provincia Bolognese crescóno tre specie di Falloidee e cioè il Phallus impudicus L., il Clathrus cancellatus L. ed il Mutinus caninus (Huds.) Fr. Nello scorso autunno, osservai queste specie in diverse località delle vicinanze di Bologna; ed avendole incontrate in discreta abbondanza, massime le prime due, ne potei intrapren- dere uno studio alquanto dettagliato, rapporto alla natura delle so- stanze zuccherine in esse formate. I. CLATHRUS CANCELLATUS L. Anzitutto rivolsi la mia attenzione alla gleba. a) Gleba. F Allungai in 80 gr. di acqua distillata il denso liquame bru- no-verdastro che costituisce la gleba matura; poscia vi aggiunsi una determinata quantità di liquido di Fehling: ne risultò un co- spicuo precipitato rossastro di Ossido Ramoso. Questa riduzione av- viene non solo a caldo, ma ancora a freddo; conviene però notare, che prolungando l'ebullizione per qualche tempo, oppure conve- nientemente acidulando il liquido in esame, il precipitato rossastro presenta un leggiero aumento ('). Già da questa esperienza, ripetuta parecchie volte sempre collo stesso risultato, si potrebbe inferire la - presenza di notevoli quantità di zucchero del gruppo dei glucosi; per contro, il gruppo C'? H** O“ sarebbe pochissimo rappresentato. 2. La gleba matura fu diluita in 80 gr. d’acqua distillata; la soluzione che ne risultò venne divisa in due parti uguali, ciascuna (*) L'uso del liquido di Fehling richiede molta attenzione, perchè l' ossido ramoso può essere precipitato eziandio da cerle gomme ed in determinate circo- stanze, da alcune varietà di destrina e dalla destrina ordinaria in presenza di . acidi 374 i °F. MORINI, delle quali fu posta in un tubetto d’ assaggio: in uno, si fece agire direttamente il reattivo di Fehling, nell’ altro, il liquido fu previa- mente trattato con acido solforico diluito. Il precipitato rossastro mostrossi alquanto più copioso nel secondo tubetto. 3. La presenza di zucchero suscettibile di direttamente subire il processo della fermentazione alcoolica, potè essere dimostrato in altra maniera. In un pallone di vetro fu posta una soluzione della . gleba di tre individui in 250 gr. di acqua distillata; questa soluzio- ne, a motivo della sua reazione neutra, fu resa alquanto acidula; poscia venne immersa nel liquido una tenue quantità di lievito di birra, ed il pallone fu collocato in un ambiente a temperatura pres- sochè costante e superiore a quella esterna, giacchè si operava alla fine di ottobre. Dopo circa una giornata, rilevossi alla superficie del liquido un incipiente sviluppo di bolle gassose, ed esaminate al microscopio alcune gocciole di quello, osservai proliferazioni gem- mulari bene evidenti; nel secondo giorno, lo svolgimento del gas si fece un po’ maggiore ed il processo gemmulare diventò più rigo- glioso, talchè si avevano piccole colonie filamentose più o meno ra- mificate. E così il fenomeno continuò fino alla quarta giornata; dopo questo termine, la fermentazione accennò a diminuire ed al sesto giorno era scomparsa: il reagente di Fehling, usato nei modi più sopra indicati non manifestò traccia alcuna di precipitato rossastro. Potei quindi concludere che tutto lo zucchero era scomparso sotto il processo della fermentazione alcoolica. 2 4. La reazione del Barfoed confermò i risultati ora riferiti. Potei approssimativamente determinare la quantità del glucosio mediante il liquido di Fehling titolato del Bodecker (!). La gleba (1) Il liquido di Fehling titolato del Bódecker è composto nel seguente modo : É gr. 34,639 di selfato dì rame cristallizzato, puro, vengono sciolti entro pallone di vetro in cme. 200 di acqua; in altro pallone si sciolgono gr. 173 di tartrato doppio di potassio e di sodio o sale Seignette e vi si aggiungono gr. 40 di soda caustica fusa; si versa poscia la prima soluzione di solfato di rame nella seconda è SOSTANZE ZUCCHERINE NELLE FALLOIDEE 375 matura fu sciolta in acqua distillata, poscia venne trattata con acetato di piombo basico; separato il precipitato mediante filtrazione, si eb- bero cme. 45 di liquido. Per ridurre eme. 10 del reagente, occor- revano cmc. 3 '/, di questa soluzione; per cui in tale porzione del liquido in esame si trovavano 5 centig. di sostanza precipitante l ossido ramoso. Quindi, in complesso, la quantità della’ sostanza riducente, rappresentata da glucosio, ascendeva a circa gr. 0,64. Quest’ esperienza , ripetuta colla gleba di un altro esemplare di Clathrus, diede per risultato una cifra inferiore alla precedente di pochi centigrammi. Quanto precede dimostra che nella gleba del Cl. cancellatus è contenuto glucosio ed uno zucchero spettante al gruppo del Sac- carosio, capace però di subire direttamente la fermentazione al- coolica. Ma oltre a queste specie di zucchero, nella gleba matura si os- serva in piccola quantità una sorta di mucilagine gommosa, la quale rendevasi evidente col seguente procedimento. Fatto soggiornare alcuni giorni in un vaso contenente alcool uno sporoforo colla gleba, perfettamente evoluta, previa evaporazione di tutto l’ alcool, allungai in acqua distillata il sedimento e la gleba, e feci evaporare, lenta- mente il tutto; il residuo, ripreso con acqua distillata, venne filtrato ed il prodotto, evaporato a bagno maria fino a consistenza di sci- roppo, fu trattato con gr. 40 di alcool assoluto nel quale venne | bollito per alcuni minuti. Ne risultò una sostanza sciropposa, di color biancastro sucido ed apparenza quasi grumosa, la cui quantità giungeva a circa 3 gr. Aggiungendo ad una soluzione acquosa di questa sostanza, alcuni grammi di acetato di piombo basico al- lungato nell’ acqua, si produceva un rilevante precipitato biancastro, il quale completamente scioglievasi in un eccesso di questo sale. soluzione alcalina, agitando continuamente la miscela: ne risulta un liquido lim- pido di colore azzurro carico, il quale si diluisce con acqua fino al volume esatto di un litro. La totalità di questo liquido è ridotta da gr. 5 di glucosio. 24. Malpighia, vol. anno I. 376 F. MORINI, L’ acido solforico e la tintura di iodio determinano in essa una co- lorazione traente al violaceo e pochissimo sensibile; la tintura d’ A- nilina la colora in un roseo carnicino ; il processo indicato da Rous- sin ('), l acido acetico usato dopo il solfato di sesquiossido di ferro, da risultati poco decisi; infine, usando il liquido di Fehling, si ha un precipitato non lieve di ossido ramoso. Per completare lo studio delle sostanze idrocarboniche contenute nella gleba, rimaneva a definirsi la natura degli zuccheri superior- mente indicati. Riguardo al glucosio (?), ebbi ricorso all’ apparechio di polarizzazione. La gleba di un individuo di Clathrus fu sciolta in cme. 80 di acqua distillata, poscia questo liquido fu defecato me- diante una soluzione di alcuni grammi di acetato di piombo basico; il precipitato che ne risultò fu tolto mediante filtrazione. La defe- cazione sì ottenne egualmente coll’ acido cloridrico e col ioduro dop- pio di mercurio e di potassio. In questo modo si ottenne un liquido completamente limpido il quale, rapporto alla quantità di zucchero in esso contenuto, deviava a destra il piano della luce polarizzata in proporzione maggiore a confronto del potere rotatorio normale del destrosio. Questa maggior potenza destrogira proviene certa- mente dall’ altra specie di zucchero appartenente al gruppo C? H? O', sullacui natura non potei bene pronunciarmi : essendo quest’ altro zucchero suscettibile di direttamente subire la fermen- tazione alcoolica e non riducendo esso il reattivo cupro-potassico che dopo una prolungata ebullizione o previa l'azione di un acido diluito, si potrebbe argomentare trattarsi di Micosio o di Trealosio; specie di zucchero queste le quali possono considerarsi come reci- (1) In G. BonnIiER, Les Nectaires. (Ann. des Scien. nat. Botan., 6° Serie, Tome VIII, N. 1-4). Le sostanze gommose trattate col solfato di sesquiossido di ferro, danno il più delle volte un precipitato caratteristico solubile nell’ acido acetico. (2) Il metodo proposto dal Dubrunfaut, relativo alla separazione del Levulosio dal Destrosio, non diede risultati soddisfacenti, per ragioni facili a comprendersi- SOSTANZE ZUCCHERINE NELLE FALLOIDEE 377 procamente identiche, in base alle osservazioni del Mitscherlich e del Mintz ('). B) Ricettacolo. l. Allontanata tutta la gleba, sottoposi il ricettacolo ad una di- ligente e prolungata lavatura con acqua distillata; ne risultò un liquido alquanto torbido, il quale riduceva quantità non piccole di liquido del Fehling, senza che la riduzione aumentasse previa addi- zione di un acido diluito, ed era atto direttamente ad entrare nella fermentazione alcoolica; defecato con acetato di piombo basico, il liquido residuo, a circa + 14°, deviava a sinistra il piano di pola- rizzazione della luce, però con molto minore intensità di quanto si osserva nel Levulosio alla stessa temperatura; tenuto quindi conto di questa minor deviazione, stante in niun rapporto col grado di concentrazione del glucosio nel liquido, si può concludere che accanto al Levulosio trovasi alquanto Destrosio. Questo indumento liquido zuccherino si manifesta alla superficie del ricettacolo non solo al- lorchè questo è esposto alla luce diffusa, ma anche quando è man- tenuto in una completa oscurità. 2. Analoghi risultati ottenni col liquido proveniente dalla pro- lungata digestione nell'aequa distillata delle trabecole costituenti il ricettacolo, tagliate in minuti pezzetti; senonchè la proporzione del Levulosio apparve alquanto maggiore. Rilevai inoltre che il micosio o trealosio, esisteva in più sensibile quantità in confronto ai risul- tati ottenuti nella gleba. C) A. HusEMANN, A. HiLeer u. T. Husemann, Die Pflanzenstoffe, Berlin, 1882, I, pag. 280, 281. 378 F. MORINI, IL PHALLUS IMPUDICUS L. Analizzata in aleuni individui la gleba matura coi metodi supe- riormente accennati, osservasi che le sostanze zuccherine, (il cui totale ascende a circa gr. 0,87) sono in massima parte rappresen- tate da destrosio; il levulosio si riscontra in quantità molto minore: inoltre, assenza completa di zucchero spettante al gruppo del Sac- carosio. La sostanza gommosa, osservata in piecola quantità nella gleba della specie precedente, mostrossi in proporzioni piuttosto considerevoli. Per ciò che concerne gli sporofori, l'acqua proveniente dalla lavatura di questi, conteneva ambo le specie di glucosio, però con. notevolissima eccedenza nel Levulosio. Il micosio o trealosio si tro- vava in piccola quantità. Per contro, quest’ultima specie di zucchero era alquanto abbondante nel tessuto del ricettacolo; inoltre, quivi esistevano pure i due glucosi, colla differenza però che il Destrosio rivelavasi in tenuissima quantità. Questi risultati non concordano interamente colle osservazioni del Ràthay e dell’ Haas ('). Secondo questi autori, nella gleba ma- tura sono contenute le seguenti sostanze idrocarboniche: Destrosio, una mucilagine zuccherina non ben definita ed in piccola quantità un terzo zucchero destrogiro, il quale probabilmente sarebbe trea- losio. Negli sporofori incontrerebbesi Levulosio ed uno zucchero, la cui natura è lasciata indeterminata dagli A.: secondo |’ Haas, al quale più specialmente devesi la parte chimica del citato lavoro, potrebbe essere Destrosio oppure Trealosio, od anche essere costituito da ambo detti zuccheri. Queste differenze, del resto lievi, alle quali sono ben lungi dal voler contraddire, trovano una plausibile giusti- ficazione nelle diverse condizioni biologiche di nutrizione, alle quali () E. RàrHaY u. B. Haas, op. cil. SOSTANZE ZUCCHERINE NELLE FALLOIDEE 379 ponno essersi trovati esposti gl’individui di Ph. impudicus che ser- virono alle esperienze. . Rapporto poi alla presenza di sostanze zuccherine nei giovani individui della specie in questione, potei osservare i seguenti fatti : nelle prime fasi di sviluppo degli sporofori, quando cioé questi co- stituiscono tanti corpicciuoli globulosi o globuloso-ovoidali, misuranti in diametro poco più di un centimetro, per cui in essi non è ancora delineata l’ interna differenziazione, o questa è molto oscura, le so- stanze zuccherine (glucosi) sono molto scarse ed uniformemente dif- fuse negli elementi del pseudoparenchima; in questi ànno un assoluto predominio le sostanze proteiche. A sviluppo più inoltrato, quando è bene manifesta l’ interna differenziazione, i glucosi si presentano in maggior quantità nella parte assile del giovane corpo fruttifero, destinata a convertirsi nello sporoforo, e più specialmente nella gleba, la quale in questo stadio è già benissimo appariscente; anzi, nella ultima parte, la quantità dei glucosi aumentava, più progrediva il processo di gelatinificazione della membrana delle ife sporigene; in dette sostanze zuccherine sarebbe più abbondante il Levulosio. Nel peridio, i glucosi sono molto scarsi. Il Trealosio apparve in sensibile quantità nel tessuto dello sporoforo. Potei giungere a questi risul- tati, isolando le singole parti costituenti il giovane corpo fruttifero, e studiando ognuno di queste coi modi superiormente riferiti. Anche l Errera ha istituito analoghe ricerche, ma solamente coordinate alla presenza del glicogeno. Egli divide in dieci fasi il ciclo di sviluppo del Ph. impudicus; nello studio di ciascuna di queste ha potuto osservare che il glicogeno manifesta successivamente diverse modificazioni nella propria sede, cioè diverse localizzazioni , le quali si verificano in quegli organi del fungo dotati di maggiore attività formativa. Infatti, allorchè il Ph. impudicus è bene inol- trato nello sviluppo ed il carpoforo è prossimo alla deiscenza, il glicogeno si accumula esclusivamente nel pedicello e nei setti alveo- lari, i quali, rispetto all’imenio ed alle spore, adempiono in certo modo alla funzione della placenta. 380 F. MORINI, III. MurINUS cANINUS. (Huds.) Fr. Lo studio di questa specie, della quale potei raccogliere solo po- chi esemplari maturi, non presentò alcun che di sostanzialmente di- verso in confronto dei fatti osservati nelle specie precedenti. La mucosità olivacea, costituente la gleba, contiene discreta quantità di glucosio e tenue proporzione di sostanza gommosa; detto zucchero è reperibile eziandio nel tessuto dello sporoforo, e quivi trovasi ac- compagnato da pochissimo trealosio. Riguardo all'origine dei glucosi contenuti nella gleba matura, si è visto nel PA. impudicus che, più procede la gelatinificazione della parete delle ife sporigene, più si accentua la proporzione dei glucosi della gleba; si puó quindi ammettere che questi zuccheri debbano più specialmente la loro origine a detta degenerazione, in quantochè la specie di mucilaggine a questa consecutiva, in seguito a determinate metamorfosi chimiche trasformerebbesi in glucosio; l' osservazione, che più la gleba si fa matura, più diminuisce la quantità della mucilaggine gommosa in essa formata, avvalora questo asserto. D'altra parte i fenomeni di assimilazione che compionsi nel corpo del fungo, non possono concorrere che in via subalterna alla genesi degli zuccheri della gleba. Questa interpretazione puossi ap- plicare eziandio al Cl. cancellatus e al Mutinus caninus. Ma nell’ istesso modo non si può spiegare la presenza del glu- cosio nel pedicello del Ph. impudicus; qui evidentemente proviene dal glicogeno, sebbene l Errera non abbia potuto dimostrare la presenza del fermento diastatico nel Ph. impudicus. Come l'Errera ha osservato nelle diverse fasi evolutive di questa specie, il glicoge- no (che nei funghi sta a sostituire l' amido) si accumula e si utilizza nelle parti in corso di sviluppo; per cui, prescindendo dal fatto che tale sostanza costituisce un eccellente materiale respiratorio, il SOSTANZE ZUCCHERINE NELLE FALLOIDEE 381 glicogeno adempie all'ufficio di materiale istogenetico, od in altri termini, rappresenta una sostanza eminentemente plastica. Mentre noi accettiamo completamente la proposizione dell’Errera che nella maggior parte dei funghi, il glicogeno è la forma sotto la quale gl'idrati di carbonio si accumulano in un punto, non possiamo egualmente ammettere in tutto l'ipotesi dello stesso autore che la mannite sia la forma nella quale essi migrano da un punto all altro (). E noto che il glicogeno non forma vere soluzioni, ma bensì solo delle pseudosoluzioni; ora è chiaro che affinchè esso possa migrare da un luogo all’altro allo scopo di essere utilizzato, deve essere can- giato in una sostanza diffusibile; nè qui, come ben dice l Errera, si può invocare, con certezza di prove, il fatto stabilito da recenti ricerche, e cioè che nei tessuti di molte piante si possono rendere bene manifesti filamenti protoplasmatici che collegano il protoplasma di una cellula con quello dei vicini elementi. Ritenuto dunque che nel Phallus il modo di migrazione dei materiali plastici avviene per osmosi, quale sarà la sostanza diffusibile nella quale si trasformerà il glicogeno; sarà glicosio o mannite ? Le mie ricerche, confermate da quelle del Ràthay e dell’ Haas riguardo al Ph. impudicus, dimostrano la notevole copia di gluco- sio contenuto nello stipite. D'altra parte, la mannite oltrecchè non è suscettibile di subire la fermentazione alcoolica diretta, non riduce il reattivo cupro-potassico e possiede una tanto tenue azione sul piano di polarizzazione che questa in generale si trascura. Tali proprietà sono molto differenti da quelle rilevate nello zucchero del pedicello di detto Phallus, e tanto, che almeno nelle Falloidee, perde molto valore sotto il punto di vista fisiologico quanto l'Er- rera sostiene riguardo alla questione in discorso, e cioè che la mannite si possa collegare al gruppo dei glucosi pel fatto che quella differisce da questi solo per due atomi di idrogeno in più, e perchè ()) L. ERRERA, Sur le glycogene chez les Basidiomycetes, pag. 44. 382 F. MORINI, SOSTANZE ZUCCHERINE NELLE FALLOIDEE essa puossi ottenere artificialmente mediante idrogenazione del glu- cosio (?). Arrogi, che la presenza della diastasi non è indispensabile per la formazione del glicosio dal glicogene, giacchè anche gli acidi di- luiti possono benissimo determinare l idratazione del glicogeno. La produzione della mannite da questo, implica necessariamente una nuova reazione e cioè la combinazione dell’ idrogeno nascente col glucosio sviluppato nel modo ora indicato. Il Linnemann (*) ha pro- dotto artificialmente la mannite sottoponendo una soluzione di glu- cosio all’azione dell idrogeno nascente sviluppato dall’ amalgama di sodio ed ha ottenuto la seguente reazione: C HY 0° HP — C guo Credo quindi di appormi maggiormente al vero ritenendo che, nelle Falloidee, il glucosio è la forma se non unica, almeno cospi- cuamente dominante, nella quale il prodotto del glicogeno migra nei punti che si trovano in attività formativa. Siami poi permesso di aggiungere, che si potrebbe mettere in dubbio la razionalità, la necessità di una seconda operazione chimica, la quale convertisse tutto il glucosio (sostanza questa sì eminente- mente diffusibile) sviluppato dal glicogeno, in mannite. Riepilogando le cose superiormente esposte, si possono formulare le seguenti conclusioni: 1° La gleba matura del Cl. cancellatus contiene Destrosio ed una specie di zucchero che con tutta probabilità è Micosio o Trea- losio; inoltre presenta una speciale mucilaggine gommosa. In quella del Ph. impudicus, il glucosio è in massima parte costituito da Destrosio; infatti, il Levulosio si osserva in quantità molto minore; (!) L. ERRERA, l. c. (?) Aus. Husemann, A. Hier, T. HusEMANN. — T. I, pag. 180. "A. BOTTINI, APPUNTI DI BRIOLOGIA TOSCANA 383 inoltre, riscontrasi una sostanza gommosa piuttosto abbondante ed omologa alla precedente. Infine, nella gleba del Mutinus caninus, il glucosio, è accompagnato da poca sostanza mucilaginosa. 2° Lo sporoforo del CI. cancellatus e del Ph. impudicus con- tiene Levulosio, poco Destrosio e lieve quantità di Trealosio; nel Mutinus caninus si osserva glucosio e pochissimo trealosio. 3° I glucosi della gleba devono la loro origine più specialmente a metamorfosi della sostanza mucilaginosa prodotta dal processo di gelatinificazione della membrana delle ife sporigene. 4° Il glucogene si trasforma principalmente in glucosio, e questa è la forma ordinaria nella quale gl’idrati di carbonio migrano nelle parti in corso di sviluppo. Appunti di briologia toscana. — Per A. Borri. Riunisco in queste pagine alcune notizie sopra varii muschi nuovi o rari per la Toscana, nonchè la enumerazione delle poche specie raccolte fino ad oggi sul Monte Argentario. 1. Archidium alternifolium (Dicks. Schimp. (c. fr.) — Presso Firenze nel bosco di Larione, sulla terra umida (febbraio 1887, Levier !) 2. Phascum rectum Smita. (c. fr.) — Bagni di S. Giuliano, sui muri terrosi della via per S. Maria .del Giudice (gennaio 1886, Poggi !) Nuovo per la Toscana. 3. Weisia Wimmeri (Senpr.) Br. eur. (c. fr.) — Massa Ducale ad Ortola, sulla terra (marzo 1886, Rossetti !); Asciano in quel di Pisa, lungo la via presso il cimitero, sulla terra (aprile 1886, Bottini I). Gli esemplari di Asciano hanno l’infiorescenza paroica e sinoica al tempo stesso, e per il perfetto sviluppo del peristoma appartengono 384 A. BOTTINI, alla forma distinta da Schimper quale specie propria col nome di Weisia pallescens ('). Le piante di Ortola sono paroiche, ed offrono tutto il ciclo di sviluppo tra il peristoma rudimentare e quello per- fettamente conformato. Nuova per la Toscana. 4. Dicranella secunda (Sw.) Lindb. — D. Grevillei, Fitz G. e Bott. Briol. del Serchio e della Magra (1881), p. 43! non Schimp. (c. fr.) — S. Pellegrino nell'Appennino di Garfagnana (luglio 1879, Bottini !); alta Valle del Sestajone nell'Appennino pistojese, fra la Sega ed il Doccione, sul macigno umido Veil 1885, Levier! ago- sto 1886, Bottini !). 5. Fissidens pusillus Wins. mst. (c. fr.) — Vallombrosa in Pro- vincia di Firenze (estate 1884, Levier) (?). 6. Leptotrichum subulatum (Bruch) Hampe (c. fr.) — Monte Pi- sano ad Asciano, sulla terra nei boschi (marzo ed aprile 1886, Poggi! Bottini !); Massa Ducale lungo il Frigido (aprile 1886, Rossetti !). Sporadico, ma in bei cespugli gremiti di cassule. Si conosceva in Italia, soltanto di Calabria e delle tre isole maggiori. 7. Pottia Starkei (HeDw.) C. Müll. (c. fr.) — Pisa, alle Piagge (gennaio 1886, Bottini !), 8. * Barbula ruraliformis (Bescner.) Boulay, Muscin. de la France, pag. 404 (ster. — Vallombrosa in Provincia di Firenze, (dicembre 1886, Piccioli!). Questa sottospecie o varietà rimarchevole della B. rwralis, non figurava fino ad ora sui cataloghi di muschi italiani. 9. Grimmia torquata Hornscx. (ster.) — Alta Valle del Sestajone nell' Appennino pistojese, sopra il ponte della Sega, sul macigno (1) SCHIMPER, mst. in Herb. Durieu; BescHERELLE, Catal. des mousses observ. en Algérie (1882), pag. 5. (2) Le specie raccolte dul dottor Levier a Vallombrosa ed a Camaldoli sono state determinate dal sig. Breidler. APPUNTI DI BRIOLOGIA TOSCANA 385 umido (agosto 1885, Levier !). Nota fra noi solo delle alte montagne di Corsica, di Lombardia e del Trentino. 10. Racomitrium protensum AL. BRAUN (c. fr.) — Alta Valle del Se- stajone nell'Appennino pistojese, sul macigno (agosto 1876, Arcangeli !). 11. *Ulota intermedia Somme. (c. fr.) — Alta Valle del Sesta- jone nell’ Appennino pistojese, sugli abeti (agosto 1886, Bottini! ). Questa forma di transizione fra I’ Ulota crispa e la crispula, non era anche registrata sui cataloghi di muschi italiani. 12. Orthotrichum leucomitrium Brucx in Brid. (c. fr.) — Vallom- brosa in Provincia di Firenze (estate 1884, Levier !). Citato nella Penisola solo del Trentino. 13. Encalypta commutata Ners et Honwscm. (c. fr.). — Corno alle Scale nell' Appennino (luglio 1885, Fiori!) ('). Conoscevasi in Italia solo delle Alpi nordiche. 14. E. rhabdocarpa Schwarzer. (c. fr.) — S. Pellegrino nell'Ap- pennino, sui sassi nei pascoli (luglio 1885, Fiori!) (*). Nota delle Alpi nordiche e marittime. 15. Funaria curviseta Linns. (c. fr.) — Massa Ducale a Casta- gnetolo, sopra i muri (marzo 1886, Rossetti !). 16. F. convexa Spruce (c. fr.). — Firenze (aprile 1879. Levier !); Gronda alla base delle Alpi Apuane ed ai Bagni di Lucca (maggio, luglio 1882, Bottini!). 17. Leptobryum pyriforme (Linn.) Schim p. (c. fr.). — Presso Bo- scolungo nelf Appennino pistojese (estate 1885, Levier!). 18. Bryum bimum ScnreB. (c. fr). — Monte Pisano in Faeta, sulle rupi silicee umide (marzo 1880, Bottini N. (1) Frorr A. Muschi del modenese e del reggiano. (Atti della Società dei na- turalisti di Modena, Memorie originali. Serie III, vol. V, 1886). Più alcune co- municazioni epistolari. (3) Loc. cit. 386 A. BOTTINI, 19. B. badium Bruch in Brin. (c. fr.) — Sabbie della Magra ad Albiano (aprile 1886, Poggi!). Nuovo per la Toscana. 20. B. concinnatum Spruce (ster.). — Vallombrosa in Provincia di Firenze (estate 1884, Levier!). Conoscevasi in Italia, unicamente del Trentino. 21. Mnium orthorrhynchum Br. eur. (c. fr.). — Serrabassa presso Boscolungo, nell’ Appennino (luglio 1885, Fiori!) (!). 22. Timmia austriaca Henw. (ster.). — Pascoli sotto il Lago Scaf- fajolo, nell’ Appennino (luglio 1885, Fiori!) (?). Citata fino ad ora fra noi unicamente delle Alpi. 23. Buxbaumia indusiata Brin. (c. fr.). — Boscolungo nell Appen- nino pistojese, sugli abeti putridi (luglio 1884, Fiori! estate 1885, Levier! agosto 1886, Bottini!). Specie rara per l Italia. 24. Homalia lusitanica Scump. (ster. — Lungo la Vinchiana in Val di Serchio sul macigno ed al Ponte Stazzemese in Versilia sul calcare (agosto 1881 e maggio 1882, Bottini!). 95. Neckera pumila Henw. (c. fr... — Vallombrosa in Provincia di Firenze (novembre 1877, Arcangeli!; Monte Senario, Firenze (Levier!). 26. * Fabronia octoblepharis ScHLEIcH. (ster.). — Vallombrosa in Provincia di Firenze, sulle rupi (estate 1884, Levier!). Nuova per la Toscana. 27. Pterygophyllum lucens (Lixw.) Brid. (c. fr... — Alta Valle del Sestajone nell’ Appennino pistojese, fra la Sega ed il Doccione, sul macigno umido sotto gli abeti, in magnifici cespi (estate 1885, Levier! agosto 1886, Bottini!). Monte della Canala presso Serravezza ed a Massa Ducale ( Rossetti! ). Trovato fra noi soltanto in Corsica ed in pochi siti dell’ Italia settentrionale. (*) Loc. cit. () Loc. cit. APPUNTI DI BRIOLOGIA TOSCANA | 387 28. Anomodon attenuatus (ScareB.) Hüben. (ster.) — Camaldoli nel Casentino (estate 1884, Levier). | 29. Pterigynandrum filiforme Hepw. var. heteropterum (Brid.) Br. eur. (c. fr.) — Vallombrosa in Provincia di Firenze (estate 1884, Levier !). Varietà nuova per la Toscana. 30. Brachythecium venustum De Nor., Syll. et. Epil.; Vent. Rev. Bryol. 1883, pag. 61. Br. olympicum Juratz. — Vallombrosa in Provincia di Firenze (estate 1884, Levier). Specie rarissima, cono- sciuta prima d'ora in Italia solo di Val Vegezzo nell’ Ossola supe- riore in Piemonte. 31. Eurhynchium Schleicheri (Henw. fil.) Hart m. (c. fr.). — Presso Fauglia nel pisano, sulla terra dei boschi (dicembre 1886, Arcan- geli!). 32. E. pumilum (Wirs) Schimp. (c. fr.). — Isola d' Elba: nei castagneti „della Valle di Marciana su terreno granitico, e nei bo- schi sempreverdi di S. Giovanni presso Portoferrajo su terreno dia- basico (aprile 1885, Rottini!). In Versilia fra il Forte dei Marmi e Querceta, nei boschi (aprile 1886, Rossetti !). Specie nuova per l Elba e rara per l’Italia. 33. E. Teesdalei (Su) Schimp. Syn. ed. II. (c. fr). — Monti- gnoso al piede delle Alpi Apuane sui pali bagnati presso la ruota di un molino (ottobre 1876, Arcangeli!) ed alla base del Monte Bru- giana sulle pietre umide (aprile 1886, Rossetti !); lungo il Rio di Forci e lungo la Vinchiana nel lucchese, sul macigno umido (pri- mavera 1879, Bottini!); sui terreni silicei ombreggiati ed umidi in quasi tutta l Isola d' Elba (primavera 1885, Bottini!). Si distingue dal Rhynchostegium curvisetum per la nervatura delle foglie molto più larga, sovente (non sempre) anche assai più lunga, e per le cellule foliari più corte, ricche di clorofilla. Il colore dei cespi è verde intenso o verde sporco. Non hanno valore i ca- ratteri differenziali desunti dalla forma della cassula, 388 A. BOTTINI, Non era ancora registrato, che io sappia, in nessun catalogo di muschi italiani. Il prof. Arcangeli sino da quando lo raccolse, l'a- veva posto nel suo erbario col nome di Rhynchostegium Teesdalei. Gli esemplari lucchesi figurano nel Prodromo della briologia dei bacini del Serchio e della Magra col nome di Rhynch. curviselum. | 34. Rhynchostegium curvisetum (Brin.) Schimp. var. litoreum. (De Not. Syll. musc. 1838, pag. 31!) Vent. et Bott. Enum. crit. d. musc. ilal., pag. 7. — Rhynch. mediterraneum Juralz. Verhand. d. K. K. Zool. Bot. Gesellschaft in Wien, XXIV Band. (1874), pag. 378, (c. fr.) — Isola d'Elba: boschi sempreverdi sopra S. Gio- vanni presso Portoferrajo su terreno diabasico, mescolato all’ Eurhyn- chium pumilum ; Valle di S. Martino in luoghi ombrosi sul porfido ; Marina di Campo sul terreno arenoso ombreggiato, in un boschetto di lecci (primavera 1885, Bottini!). Distinguesi dal Rhynch. curvisetum tipico per le foglie acumi- nate in una punta lunga e fina, quasi intere, formate di cellule molto strette ed allungate, mentre nel tipo le foglie sono ovato- oblunghe, appena acuminate, bene denticolate specialmente verso la cima, e costituite da cellule meno strette e più corte. Il prof. Phi- libert, alla cui gentilezza debbo un’esemplare di questa varietà da lui raccolta presso Aix, con lettera del di 8 gennaio trascorso fa- cevami notare nelle piante di Provenza altri notevoli caratteri dif- ferenziali desunti dalla cassula e dal pedicello. Io però ne taccio, non riscontrandosi tali particolarità negli esemplari elbani. Per favore del prof. Pirotta ho potuto esaminare il saggio autentico di Hypnum (Rhynchostegium) litoreum di De Notaris, raccolto da questi sui colli presso Cagliari (!) nella primavera del 1835. Non sono che fram- menti con due sole cassule guaste, patente luna, orizzontale l'altra, ma fortunatamente permettono di accertarne la corrispondenza colla descrizione del Rhynch. mediterraneum di Juratzka. Ai caratteri (1) Nella Enumerazione dei muschi italiani di Vent. e Bott., invece di Ca- gliari fu stampato erroneamente Genova. pui APPUNTI DI BRIOLOGIA TOSCANA 389 sopra indicati, si aggiunge l'aspetto proprio che conferiscono alle pianticelle i rami fitti, fastigiati e le foglie densamente embriciate ( Che di tali particolarità secondarie non sia da tener conto, era di avviso lo stesso prof. De Notaris, il quale nel 1874 scriveva all'avv. Venturi, la specie di Juratzka essere identica alla sua i. Juratzka lo cita di Iglesias in Sardegna e della Sierra de Palma in Spagna. Un altro esemplare dell'erbario De Notaris comunicatomi dal prof. Pirotta, raccolto ai Sette Fratelli in Sardegna da Canepa, appartiene al tipo. Tutti i saggi dell’ Elba invece spettano alla va- .rietà; quelli della Valle di S. Martino posseggono eziandio i carat- teri secondarii dell’ Hypnum litoreum. Nel mio catalogo dei muschi elbani, riferii erroneamente al Rhynch. curvisetum anche gli esem- plari di Eurhynchium Teesdalei. 35. Plagiothecium Borreri Seruce (ster.). — Vallombrosa in Pro- vincia di Firenze (estate 1884, Levier). Citato nella Penisola solo del Trentino. 36. P. undulatum (Linx.) Br. eur. (c. fr.) — Alta valle del Sesta- jone nell'Appennino pistojese fra la Sega ed il Doccione, sul maci- gno umido sotto gli abeti, in magnifici cespi scarsamente fruttiferi (estate 1885, Levier! agosto 1886, Bottini !; Monte della Canala presso Serravezza in Versilia, in pochi e sterili esemplari (aprile 1886, Rossetti!) Rarissimo per la Toscana, ove era noto prima d'ora sol- tanto sterile. 37. Hypnum filicinum Liwy., forma prolixa De Not. Epil., p. 151. (ster.). — Presso Fiesole sulle rupi, agli stillicidi (febbraio 1876, Arcangeli !). Forma non ancora notata di Toscana. (1) La descrizione data da De Notaris nel Syllabus muscorum, pag. 31, non rende conto della forma caratteristica delle cellule foliari; in tutto il resto è esat- tissima. (3) Come è noto nell' Epilogo della briologia italiana De Notaris abbandonò completamente il suo antico Hypnum litoreum, mentre avrebbe dovuto conservarlo a titolo di rimarchevole varietà. 390 A. BOTTINI, APPUNTI DI BRIOLOGIA TOSCANA 38. * Hypnum resupinatum (Wis.) Boulay, Muscin. de la France, pag. 34. (e. fr.) — S. Egidio sopra Cortona al piede degli abeti, a mille metri sul mare (agosto 1877, Arcangeli!) Nuovo per la Toscana. | 39. H. dilatatum Wirs. mst. (c. fr.) — Boscolungo nell’ Appennino pistojese (estate 1885, Levier). Specie rarissima, raccolta prima d’ora soltanto sterile in Toscana. 40. Hylocomium squarrosum (Lixx.) Br. eur. (c. fr... — Presso Boscolungo nell’ Appenino pistojese (estate 1884, Levier). Non era mai stato trovato fertile in Toscana. : 41. Sphagnum rigidum (N. von Esens.) Schimp. (ster.). — Presso Serravezza in Versilia (gennaio 1886, Rossetti !). Muschi raccolti sul Monte Argentario dal D C. J, ForsyrH Maxon (7). l. DIORANELLA RUBRA (Huds.) | 13.'B. ATRoPURPUREUM W. et M. var. lenwifolia Br. eur. a et forma dolioloides Sol ms- 2. FissIDENS INCURVUS Schw. Laub. 3. F. DEcIPIENS De Not. 14." B. CAPILLARE Linn. 4. PoTTIA STARKEI (Hed w.) 15. SCLEROPODIUM ILLECEBRUM 5. TRICHOSTOMUM TOPHACEUM ( Schwaegr.) Brid. forma acutif. Br. eur. | 16. EURHYNCHIUM STRIATUM 6. *T. crIispuLum Bruch. (Schreb.) 7. BARBULA ALOIDES (Koch) 17. E. MERIDIONALE De Not. 8. B. GRacıLıs Schwaegr. 18. RHYNCHOSTEGIUM TENELLUM 9. B. FALLAX Hedw. (Dicks.) 10. * B. convoLuta Hedw. 19. R. curvisetum (Brid.) 11. FUNARIA HYGROMETRICA (Linn.) | 20. R. MEGAPOLITANUM (Bland.) 12. BRYUM ERYTHROCARPUM Sch w. () Le specie con sono state determinate da me; tutte le altre del signot Breidler, y) AS A n Y A È x AEG Ca he" : i NU Lau A. BORZÌ, RADICI LATERALI NELLE MONOCOTILEDONI . 891 c) Formazione delle radici laterali nelle Monocotiledoni. Ricerche di A. Borzi. (Tav. I-VII, vol. 2). La ricerca delle leggi di costituzione e d’ incremento dei meriste- mi terminali delle radici resta ancor oggi una delle quistioni che la scienza annovera fra le più importanti quanto difficili. Le indagini numerose e diligenti fattesi in questi ultimi anni, per quanto da un lato avessero efficacemente contribuito a renderne più agevole la soluzione, hanno dall’ altra parte qua e là moltiplicate le incertezze, sollevando ad ogni passo nuovi dubbi, accrescendo la confusione e mantenendo tuttodi desto il desiderio di nuove ricerche. Nulla dirò delle numerose pubblicazioni relative a cotesto gra- vissimo tema, nè delle svariate opinioni, delle quali è stata argo- mento la determinazione del valore morfologico dei diversi tessuti primari della radice. Ricorderò soltanto alcuni scritti veramente importanti e che formano il fondamento delle odierne nostre cono- scenze sulla istogenia della radice. Fra questi occupano il posto d'o- nore due lavori del JanczEWSKI comparsi quasi contemporaneamente verso il 1874, e che hanno giustamente meritato l'attenzione dei botanici (!). Non è qui il luogo di dire se i tipi di accrescimento dei meristemi radicali e le leggi di formazione delle radicelle de- scritte dall’ Janczewski possedano un valore generale del tutto indiscu- tibile. Comunque sia, i lavori di questo botanico hanno efficacemente servito a stabilire la dottrina della istogenia delle radici, già enun- (1) E. JanczewskI, Recherches sur l'accroissement terminal des racines dans les Phanérogames, negli Ann. d. Sc. nat., (Botanique) ser. V, Tom. XX, p. 162-207. — Recherches sur le develloppement des radicelles dans les Phanéroga- mes; ibid. p. 248-333. 25. Malpighia, vol. I, anno I. 392 A. BORZI, ciata dal HansTEIN (') e dal REINKE (°), sopra basi più sicure dile- guando molti di quegli errori o falsi preconcetti che eran lungo tempo prevalsi. Riferendoci a questi scritti noi troviamo anzi tutto in maniera chiara tracciati i limiti della quistione. Secondo l'A. per tre vie differenti è possibile giungere alla perfetta conoscenza delle leggi di accrescimento e di formazione dei meristemi terminali delle ra- dici: 1° esaminando direttamente la sommità vegetativa delle radici e deducendone immediatamente le particolarità d’ incremento; 2° se- guendo lo svolgimento delle radici embrionali dai loro primordi fino all’epoca della germinazione; 3° studiando lo sviluppo delle radici laterali e delle avventizie. Se evidente apparisce tutta la importanza di tali metodi, non bisogna però troppo esagerare ritenendoli parzialmente come mezzi di reciproco riscontro o in altri termini come forme diverse di soluzione di una stessa quistione. E ciò è stato anche in generale riconosciuto da tutti coloro che si sono occupati di questo gravis- simo argomento dello accrescimento terminale delle radici. In fatto, se è possibile ammettere dei tipi e delle leggi particolari determinanti la formazione e costituzione del meristema apicale della radichetta embrionale, non si potrà sempre egualmente ritenere che esista un perfetto parallelismo tra la forma ed il modo di sviluppo ulteriore dell’ organo. La quistione dunque si presenta assai vasta e complessa. Nè può meravigliarsi se i reiterati ed efficaci tentativi fattisi per giun- gere ad una completa soluzione, rimangano ancora in molte parti (1) J. HanstEIN, Die Scheitelgruppe in Vegetationspunkt der Phanerogamen, Bonn, 1868. — Die Entwickelung des Keims der Mono- und Dicotylen, nelle Bot. Abhdl., Heft I, 1870. (2) J. REKE, Untersuchungen über Wachsthumsgeschichte und Morphologie der Phanerogamen wurzel; nelle Bot. Abhdl., Heft III, 1871. | FORMAZIONE DELLE RADICI LATERALI NELLE MONOCOTILEDONI 393 manchevoli. Tuttavia è d’uopo riconoscere un notevole progres- so alle nostre conoscenze. Mercè il metodo anatomico già venivano per la prima volta intuite dal Janczewski le leggi fondamentali d incremento dei meristemi radicali. Nella più parte dei lavori com- parsi poi troviamo rigorosamente seguito cotesto indirizzo e vieppiü raffermarsi la idea dei tipi d’ incremento definiti dal Janczewskr. No- tevoli sono a questo proposito le memorie di M. TREUB (') sulle radici delle Monocotiledeni e di Erixson (?) su quelle delle Dicotiledoni. In generale possiamo dire: lo esame diretto dei coni di vegeta- zione di radici sviluppate, come metodo d' indagini assai semplice, ha dato risultamenti abbastanza sicuri. Si può essere discordi quanto al numero dei tipi di accrescimento, come non si potrebbe convenire su talune particolarità d’ incremento delle radici di alcune o poche forme; tuttavia le norme fondamentali di accrescimento di tali me- ristemi ci sembrano sufficientemente assodate o molto poco rimane sotto questo riguardo ancora da farsi. Mettendo a riscontro cotesti dati, con quelli che potrebbero es- sere dedotti dallo esame di radici allo stato embrionale, si giunge il più delle volte a risultamenti contraddittori. Da ciò la necessità di estese indagini comparative, di studi diligenti e numerosi sulla costituzione della radicetta embrionale. Un lavoro di tal genere è stato fatto dal FLAHAULT (°). In esso, se è da deplorarsi che l'A. non abbia seguito minutamente l’intiero processo di formazione della radicetta fin dalle fasi più elementari, dobbiamo tuttavia riconoscere (!) M. TREUB, Je méristème primitif de la racine dans les Monocotyledones, Leiden 1876. | (2) Q. Erıkson, Der Vegetationspunkt der dicotylen Wurzel, nella Bot. Zeitg., 1876, n. 41. — Ueber das Urmeristem der Dicotylenwurseln, in PRiNGsHEIM's Jahrb. f. wiss. Bot., Bd. XI, Heft 3°, Taf. XVII-XXVII. | | (3) CH. FLAHAULT, Recherches sur l'accroissement terminal de la racine dans i -2 les Phanérogames, negli Ann. d. Sc. nat. (Botanique). Sér. VI, Tom. VI, p. 1-229. 394 VEE ROM: numerosi pregi. Il FLAHAULT è stato il primo a trattare l’ argo- mento da un aspetto molto elevato e generale, traendo materia di preziosi confronti ora da proprie indagini, ora dai noti studi del Treu, del Janczewskı e del Erıkson sulla organizzazione delle sommità vegetative di radici adulte. Lo sviluppo delle radici laterali e delle avventizie, seguito sin dagli stadi primordiali di costituzione, offre la occasione di rilevare passo passo tutte le particolarità di formazione dei diversi istogeni costituenti il meristema, l'ordine loro di nascita, i rapporti di ge- nesi esistenti fra di essi, rendendo nel tempo stesso agevole la ri- cerca delle leggi che regolano lo accrescimento apicale della radice. Perché tale metodo non fallisse allo scopo, sarebbe necessario che appena costituiti e differenziati i diversi istogeni fondamentali, co- stantemente immutata rimanesse la organizzazione del meristema. Ma questo in fatto il più delle volte non si avvera, e come la struttura delle radici embrionali differisce talora da quella delle radici adulte, così egualmente frequenti differenze corrono fra la organizzazione primordiale di una radicella nascente e quella ulte- riore definitiva dello stesso organo. Se allo stato presente delle nostre conoscenze la istogenia della radice manca in molte sue parti di dati abbastanza sicuri, se molti sono i dubbi e le incertezze che dominano questo campo di studi, e disperate, contraddittorie, le opinioni accampate per spiegare i fenomeni d’ accrescimento terminale delle radici delle Fanerogame, non si può negare, che, senza tener conto delle tecniche difficoltà particolari a questo genere di ricerche, in gran parte cotesto sfavo- revole successo tragga dalla mancanza di una costante e perfetta uniformità colla quale esplicansi le leggi d' incremento delle radici di una stessa pianta considerate in epoche differenti di loro esistenza. In conclusione, uno studio completo della istogenia della radice esigerebbe la conoscenza delle primissime fasi di formazione di que- st'organo, e tanto lo stadio embrionale, quanto i primordi di genesi delle radici laterali necessariamente ne sono l’ indispensabile punto B. WT. È * | è 3 > i 1 FORMAZIONE DELLE RADIOI LATERALI NELLE MONOCOTILEDONI 395 di partenza. Stabilite cosi le basi, occorre che la nostra attenzione venga successivamente rivolta ai modi di svolgimento ulteriore e a grado a grado lo esame proceda sino alle ultime fasi che soglion contraddistinguere la normale definitiva struttura dei coni vegetativi delle radici adulte. — Evidentemente uno studio così esteso non è stato ancora fatto: le difficoltà particolari a ricerche di tal genere giustificano senz’ altro cotesta insufficienza delle nostre cognizioni. Il lavoro del sig. FLAHAULT, nel quale, come si disse, ammiriamo tanta copia di belle osservazioni e dove l’ argomento sapparisce trattato sotto un aspetto meno parti- colare di quello che era stato fatto precedentemente da altri isto- logi, è invero uno studio molto diligente e coscenzioso dell’ anatomia della radicetta; ignoti tuttavia ci rimangono i primi stadi di costi- tuzione embrionale. Nè maggiori lumi ci offrono le osservazioni del Janczewski relativamente alla genesi delle radici laterali. Questo studio resta ancor oggi il lato più debole della quistione. Le ricer- che del Janczewski bastano solo a darci un'idea del modo come svolgonsi le radicelle presso un numero assai ristretto di specie; sicchè è possibile la supposizione che i tipi di formazione descritti da questo botanico non possiedano tutto quel valore generale che ordinariamente vi si attribuisce e che altri modi di formazione ci restano tuttora ignoti. Anche le recenti ricerche dello ScHWENDENER (*), se accennano ad un notevole progresso nelle nostre conoscenze su tale gravissimo tema, lasciano ancora parecchi dubbi e non poche lacune schiuse allo avvenire degli studi. Tali sono dunque le condizioni degli odierni studi intorno a co- testo importante argomento. Ciò che resta a farsi è chiaramente delineato. Nelle pagine seguenti mi son proposto di esporre i risul- tamenti di ricerche concernenti soltanto un lato della quistione. Di ns () S. ScHWENDENER, Ueber das Scheitelswachsthum der Phanerogamen- wurzeln, nei Sitzungsb. der Berliner Akademie, 1882, 396 i A. BORZI, fronte a un argomento, così vasto e complesso, come questo, par- vemi necessario impormi dei limiti alquanto ristretti e procurai di rivolgere per ora la mia attenzione esclusivamente alle particolarità di sviluppo ed incremento delle radici laterali delle Monocotiledoni (1). ll piano del presente lavoro è semplicissimo. Premessa la cono- scenza della costituzione dei coni di vegetazione delle radicelle di tali piante, dimostrare per quali vie e mediante quali modifica- zioni il meristema gradatamente, a partire dai suoi primordi più elementari, raggiunge la sua definitiva struttura. Cotesto metodo di analisi suppone invariata e costante la costi- tuzione del meristema terminale delle radici laterali adulte di una stessa pianta. Tale momento critico potrà essere raggiunto più 0 meno precocemente dalle radicelle di una medesima pianta: un'e- poca fissa e determinata spesso non esiste. Molte contraddizioni degli istologi circa la interpretazione istogenica del meristema terminale della radice, traggono la loro ragione da cotesta particolarità. Per la conoscenza di quelle particolarità caratteristiche ai me- ristemi definitivamente costituiti sarebbe stato sufficiente avvalersi di quei preziosi dati anatomici contenuti nei lavori del JANOZEWSKI del Treus e dello ScawenpENER. E questo ho fatto il più delle volte, quando almeno le osservazioni dei chiarissimi Autori mi parvero non desser campo a dubbio o contradditorie interpretazioni. Volli anch’ io medesimo sovente ritentare nuove ricerche, seguendo lo stesso indirizzo anatomico, se non altro per istabilire con maggior sicurezza e definire nettamente le norme fondamentali che regolano l accrescimento terminale delle radici delle Monocotiledoni. (1) Debbo qui anzitutto avvertire come per radici Zaterali si allada alle ra- mificazioni, di qualunque ordine, dipendenti da radici tanto normali quanto av- ventizie. Nello stesso senso sarà parimenti adoperata la espressione radicella seguendo JAnczEWSKI ed altri. Questa dichiarazione parmi necessaria a scanso di equivoci, ormai che col nome di radici laterali soglionsi da botanici francesi in- dicare le radici generate su organi di natura caulinare e quindi avventizie: COS! MangiIN, LEMAIRE ed altri. x "m ie FORMAZIONE DELLE RADICI LATERALI NELL MONOCOTILEDONI 397 Ora, riferendomi ai risultamenti delle ricerche di questi ultimi Autori ed a quelli di mie proprie indagini, i meristemi terminali delle radici delle Monocotiledoni presentano i seguenti tipi di costituzione e d accrescimento : Primo tipo: Il cono vegetativo radicellare possiede al suo vertice quattro sorta d’ iniziali particolari e distinte, generatrici del pleroma, del periblema, del dermatogeno e della calittra. Secondo tipo. Al sommo apice del meristema esistono tre sole specie d'iniziali distinte, generanti pleroma, periblema e calittra ; il dermatogeno à una dipendenza del periblema. Terzo lipo. Le sommità vegetativé delle radicelle sono fondamen- talmente costituite al loro vertice solo da due sorta d'iniziali: le une comuni generatrici del periblema, del dermatogeno e della ca- littra, le altre del pleroma. Quarto tipo. Il pleroma, il periblema il ER e la ca- littra possiedono delle iniziali comuni. | Rivolgendo successivamente la nostra attenzione a questi diversi tipi, saranno, nelle pagine seguenti, esposte le differenti maniere di genesi e di svolgimento che regolano, fin dai primordi, la costitu- zione dei meristemi terminali delle radici laterali di molte Monoco- tiledoni, passando in rassegna le diverse modificazioni e condizioni istogeniche che si sono a grado a grado stabilite nel corso dello sviluppo del meristema preso come punto di partenza delle nostre considerazioni. Mentre seguendo questo metodo ci sarà possibile lo accertamento delle leggi generali di formazione delle radici laterali, potranno altresì essere argomento di studio talune altre quistioni di carattere generale nello interesse della fisiologia e morfologia delle radici, tali p. e.: 1° divisione e moltiplicazione degli elementi meristematici radicali; 2° architettura dei coni radicali; 3° rige- nerazione dei meristema radicali; 4° fenomeni d'ibernazione; ecc. Di tali ed altri simili argomenti sarà, secondo la occasione, fatto cenno nel corso di questo lavoro. Venendo a dire dei mezzi e degli espedienti pratici dei quali 398 A. BORZI, x mi sono avvalso nelle presenti ricerche, debbo anzitutto ricordare come il materiale del quale mi sono giovato veniva attinto a tutte le famiglie, alle diverse tribù e possibilmente al maggior numero di generi di Monocotiledoni, onde i risultati potessero avere un valore approssimativamente generale. A questo proposito sento il dovere di porgere pubbliche grazie ai chiarissimi colleghi Prof. Todaro di Palermo, Prof. Gibelli di Torino e Prof. R. Pirotta di Roma, per il valevole appoggio del quale mi sono stati larghi corrispondendo premurosamente alle mie richieste di materiale vivo. Debbo pur rilevare come soltanto la famiglia delle Orchidacee non potè essere oggetto di studio, essendo le radici di queste piante ordinariamente prive di ramificazioni laterali, mentre la ricerca della origine delle radici avventizie sarebbe stata cosa non conforme allo scopo delle mie indagini. Valga anche la stessa considerazione per altre forme egualmente sfornite di radici ramificate. In com- plesso le radici di circa 200 specie di Monocotiledoni sono state argomento di ricerca. L'esame veniva direttamente fatto su mate- riale fresco, e con maggior vantaggio di quello che avrebbe potuto farsi su saggi conservati in alcoole, servendomi di tagli longitudi- pali mediani e trasversali secondo il bisogno. Il modo di condur questi, la speditezza nel praticarli ha una grande importanza. Per conferire alla sezione quel necessario grado di chiarezza onde rendere agevole la osservazione, ho ricorso ai vari espedienti micro- chimici che si sono finora impiegati in simili ricerche. I migliori e più sicuri risultati sono stati da me ottenuti avvalendomi degli antichi metodi, adoperando, cioè, come mezzi rischiaranti, la potassa, la glicerina e l’ acido acetico. Mi sono pure in alcuni casi servito con esito abbastanza soddisfacente del metodo del cloruro calcico proposto dal sig. TREUB (*); non cosi facendo uso dell’ Eav de Javelle preparata secondo le prescrizioni dello STRASBURGER (°). Alle volte i C) Op. cit., p. 10. (@) Veggasi: P. Groom, nei Ber. d. deutsch. bot. Ges., 1885, p. 304. LE - a + n AU TES à - 24 ^ = £ " * J- x Es | FORMAZIONE DELLE RADICI LATÉRALI NELLE MONOCOTILEDONI 399 tagli, trattati coll’ acido acetico o colla potassa, accusavano un grado eccessivo di chiarezza da rendere indispensabile l’uso di qualche correttivo necessario a mettere in rilievo le pareti, il decorso delle serie cellulari, contraendo-lievemente il contenuto. A tal uopo mi son servito con molto profitto di varie soluzioni o miscugli, tali p. e. di una soluzione di allume, di iposolfito di soda, di clorato di soda ecc. Di eguale vantaggio mi è stato in simili casi una solu- zione di cloruro calcico. Di altri particolari espedienti sarà detto nel corso di questo lavoro. Alcune definizioni sono indispensabili prima di procedere alla esposizione dei particolari risultamenti delle mie ricerche. Si è fatta sovente quistione sui termini di pleroma, periblema e dermatogeno che, da HansTEIN in poi, sono stati adottati per de- signare i diversi tessuti primari del meristema terminale. Il signifi- cato primitivo di tali espressioni ha perduto oggidi ogni valore, imperocchè cotesti nomi ormai non possono servire che a dinotare gli stadi d'incipiente differenziamento dei tre tessuti fondamentali del corpo della radice e del fusto, cioè il cilindro assile, la scorza e l'epidermide. Per questa considerazione i più ritengono tali espres- sioni del tutto superflue e quindi, come opina il sig. FLAHAULT, bi- sognerebbe abolirle. Tuttavia, a me sembra, attribuendo ad esse un significato ben diverso da quello primitivo, vale a dire, volendocene per indicare i primi stadi di differenziamento dei tre tessuti fonda- mentali del corpo della radice, stadi in cui il cilindro assile, la scorza e l'epidermide esistono in condizioni ancora nascenti, possono anche avere coteste voci una certa applicazione. Ed in questo senso appunto me ne son giovato nel corso di questo scritto, adoperandole come sinonime espressioni dei termini cilindro assile, scorza ed epi- dermide. Ammesso cotesto significato, occorre fermare la nostra attenzione 400 . A. BORZÌ, su quelle regioni dei meristemi terminali delle radici nelle quali è concentrata tutta l’attività formativa, iniziale e rinnovatrice dello intiero cono, in virtù della quale prendono origine i suddetti tes- suti primari. Gli elementi che tali regioni compongono, cioè le così dette iniziali, non sono che rare volte ridotte a una sola cellula. In questo caso eccezionale l’attività di questa è limitata alla genesi di uno solo dei quattro istogeni fondamentali del cono radicellare. La struttura insomma di un meristema radicale qualunque non presenta giammai una perfetta identità con quella del meristema dei fusti, dove, come è noto, tutti i tre istogeni dipendono dall’ attività di unico o di pochi elementi iniziali (*). Cotesta circostanza trova forse la sua ragione nella particolare destinazione fisiologica del fusto, il quale è un organo esclusivamente destinato a servir di sostegno alle foglie. Ogni radice laterale prende origine da determinati elementi ap- partenenti alla fascia pericambiale della relativa radice madre. Nello insieme coteste cellule costituiscono un’ area a contorno circolare od ellittico, di cui l’asse maggiore scorre parallelo all’asse longitu- dinale della radice madre. L'area rizogena è percorsa nel suo mezzo e spartita in due metà eguali, da un fascetto vascolare (spesso si- lemico) della radice madre. La formazione e delimitazione dell’area non è giammai contem- poranea, vale a dire non tutti gli elementi destinati a costituire la base del nascente meristema svolgonsi e acquistano virtù rizogena nello stesso tempo. Costantemente lo sviluppo comincia da un ele- mento (raramente 2-4) centrale prospiciente al fascetto vascolare, cui immediatamente si aggiungono torno torno nuovi elementi peri- cambiali ed al di fuori poi di questi degli altri, e così a poco a poco (1) DineLER, Zum Scheitelwachsthum der Gymnospermen, nei Ber. d. deut- sch., bot. Gesellsch., Bd. IV, p. 18-36 tav. 1; KorscHELT, nei PRINGSHEIM' $ Jahrb. f. wiss. bot. XV, Helf. 4; S. ScHWENDENER, nei Sitzb. d. k. Ak. d. Wiss. Berl., 22 oct. 1885. FORMAZIONE DELLE RADICI LATERALI NELLE MONOCOTILEDONI 401 l’area si accresce per la periferia. La formazione dell’area ha con- seguentemente luogo in direzione centrifuga. Gli elementi rizogeni di buon’ ora si accrescono in altezza per costituire delle serie che s'elevano perpendicolarmente sull'area. Es- sendo lo sviluppo loro centrifugo, dette serie si troveranno disposte in decrescente progressione d'altezza a partire dal centro che rap- presenterà quindi il punto più culminante del cuscinetto meristema- tico nascente. Questo prenderà conseguentemente subito una forma emisferica. Gli elementi che costituiscono l’area rizogena godono nella loro disposizione di talune particolari proprietà geometriche, di cui la conoscenza è di una grande importanza per renderci conto della , decorrenza curviseriata che sogliono prendere gli elementi del me- ristema lungo i fianchi del medesimo. Le cellule di una data area rizogena sono situate originariamente in serie longitudinali e trasversali; il loro diametro longitudinale è d’ordinario maggiore di quello trasversale ed ‘ogni cellula avrebbe perciò una forma rettangolare. Se non che gli elementi di due serie consecutive si alternano regolarmente tra di loro, ed essi elementi sono suscettivi di accrescersi rapidamente in volume. Da cio avviene che ogni elemento prende un contorno esagonale e più precisamente la sua forma è quella di un esagono più o meno regolare, anzi spesso, regolarissimo. Le proprietà geometriche di tale complesso di elementi sono di assai facile rilievo e gettandovi uno sguardo notiamo come esse cel- lule si trovino asseriate in linee curve facenti capo al centro della area, in unico elemento che per la sua equidistanza dalla periferia puossi benissimo considerare quale centro geometrico della superficie. Detto punto o elemento è ancora il centro organico, evolutivo dal nascente meristema. Della sua importanza istogenica e morfolo- gica avremo occasione di dare ampi ragguagli studfando le parti- colarità di sviluppo di molte radicelle. Per ora ci basta dire come esso assuma un valore istologico differente degli altri componenti 202, 0. A, BORZI, l'area rizogena essendo destinato a generare le iniziali (distinte o . comuni) del meristema, mentre gli altri non servono che a costituire ` intorno ai fianchi e alla base della nascente radicella del tessuto connettore. E se in verità non tutti i tessuti derivati da questi ul- timi elementi assumono sovente si fatta indole e spesso essi si dif- ferenziano in scorza, in epidermide od anche in istrati di èuffia, tuttavia il meristema, che da essi prende origine, non raggiunge che un esiguo sviluppo, e i suoi elementi ben presto passano allo stato di tessuti definitivi. Ció si comprende facilmente considerando come il differenziamento $ dei tessuti definitivi della radice proceda sempre in direzione basi- | fuga nel rispettivo cono di vegetazione. L^ Ammesse tali condizioni, in un cono nascente distingueremo due sorta di elementi meristematici: gli uni derivati dalla cellula centrale (o cellule centrali) e gli altri da quelli immediati e consecutivi à questa, e si avrà conseguentemente un meristema definitivo distinto da un meristema provvisorio o connettore. Il meristema definitivo deriva naturalmente dall'attività indefi- nita e rinnovatrice delle speciali iniziali e costituisce la mole mag- giore ed esclusiva dei tessuti del cono vegetativo adulto. Il meristema provvisorio costituisce alla base della radicella, al punto preciso dove essa prende origine dalla radice madre, un'esile guaina di tessuto permanente. PRIMO TIPO Meristema terminale delle radici con quattro sorta d'iniziali distinte generatrici del cilindro assile, della scorza, della epidermide e della calittra. Il Janczewski, che è stato il primo a dare una definizione di questo meristema, vi assumeva come tipo i coni di vegetazione della c gi à % C» 2 » f 1 ' X m vex og È Pai A ; 3 | FORMAZIONE DELLE RADICI LATERALI NELLE MONOCOTILEDONI 403 Stratiotes aloides e dell’ Hydrocharis Morsus rane. Il TREUB e il FLAHAULT hanno poscià riconosciuto e pienamente confermato l in- terpretazione istologica del JANCZEWSKI. Secondo le mie ricerche, a questo medesimo tipo vanno riferite le radici di Pontederia cor- data e Potamogeton natans di cui i coni radicali adulti presen- tano una perfetta identità di struttura con quelli di Stratiotes e Hydrocharis. 7 Stratiotes, Hydrocharis, Potamogeton e Pontederia rappresen- tano dei generi di piante di vario valore sistematico. Utile, quindi ci sembra lo indagare per quali vie abbiano potuto i coni radicali di tali piante raggiungere cotesta uniformità di struttura, quali rap- porti istogenici insomma abbiano potuto avere vigore e si sieno stabiliti nel corso dello sviluppo dell’ organo. . STRATIOTES ALOIDES L. Quanto ai meristemi radicali di Pista, le ricerche di JANCZEWSKI non lasciano alcun dubbio: il cilindro assile e il periblema deri- vano direttamente dal pericambio ; la loro separazione si compie di buon'óra ; la porzione di endoderma corrispondente all’ area rizogena, sì accresce, poscia scindesi tangenzialmente in due strati separando gli elementi della calittra da quelli del dermatogeno. Il pericambio quindi non forma che una parte dei tessuti del meristema. I dati che si possiedono riguardo allo sviluppo embrionale sono assai manchevoli per poter in maniera sicura avvalercene onde de- terminare il valore istogeno dei quattro tessuti fondamentali del me- ristema radicale di Pistia. Quello però che ci sembra certo, a dedurlo da una figura dell’ HEGELMAIER (9 relativa allo sviluppo dell'embrione di questa pianta (fig. 59) è questo, che I epidermide e la cuffia ab- biano una comune origine dall’ epidermide stessa dell embrione e per divisione tangenziale poi se ne separino. Sicchè si stabilisce assai (1) Bot. Zeitg., 1874, n. 39-44. 404 i A. BORZI, di buon’ ora, nella fase embrionale, una perfetta indipendenza tra la cuffia e il dermatogeno da una parte, e il periblema e il pleroma dall’ altra, precisamente come nel caso dello sviluppo di una radice laterale. Soltanto ciò che sembra sostituirsi all'endoderma, compor- tandovisi identicamente, durante la genesi della radicetta embrionale, è la epidermide dell'embrione: fatto questo assai importante e del quale si trova frequenti riscontri nello sviluppo delle radici embrio- nali di molte Dicotiledoni confrontate con quello delle radici laterali. PONTEDERIA CORDATA L. Molto importanti sono le radici di questa pianta tanto rispetto allo sviluppo, quanto dal punto di vista della struttura dei loro me- ristemi terminali. Anzi tutto è da notarsi come le prime fasi di svolgimento delle radici laterali costantemente si compiano in seno al meristema apicale delle radici madri, fatto del quale troviamo perfetto riscontro presso molte Aroidee, in alcune Alismacee ecc. (!). Occorre a dirittura fare delle sezioni d’ intieri coni | vegetativi per fissare i primi stadi for- mativi delle radicelle. Nel momento della formazione di una radicella il cilindro assile della relativa radice generatrice esiste allo stato di pleroma. Comunque già differenziata la fascia pericambiale, gli elementi di questa sono ancora suscettivi di scindersi nel senso lon- gitudinale e radiale. Tutti gli altri elementi persistono in condizioni ancor più elementari di sviluppo; soltanto nel centro del cilindro rinveniamo iniziata la formazione di 4-6 grossi vasi. Le diverse serie della scorza possiedono ancora degli elementi capaci di ulteriori divisioni, massime nella regione interna, essendo, come è noto lo sviluppo della scorza medesima centripeto. Ordinariamente gli ele- menti endodermici sono tuttora confusi con quelli della scorza quando comincia la costituzione dell’area rizogena. (1) Identico caso si osserva anche nella formazione delle radici laterali di alcune Dicotiledoni: p. e. Mentha, FORMAZIONE DELLE RADICI LATERALI NELLE MONOCOTILEDONI 405 Alla formazione dell’area rizogena prendono parte soltanto gli elementi pericambiali di tre serie longitudinali contigue. Per ogni serie solo due cellule divengono rizogene. Lo schema della dispo- sizione primordiale di detti elementi è: EAC FBD Lo sviluppo è centrifugo a partire dagli elementi centrali A, B. Questi, come si può agevolmente dimostrare, derivano dalla parti- zione trasversale di unica cellula preesistente. Effettuandosi poi tosto una nuova partizione nel senso longitudinale ne nascono subito quattro elementi centrali : Eaa? FbbD A questa tien dietro immediatamente un’altra divisione nella di- rezione radiale, mentre gli elementi delle due coppie laterali (C D e F E) vi scindono longitudinalmente e poscia tosto trasversalmente. Così l’area rizogena resta costituita da ventiquattro cellule distri- buite in sei serie longitudinali e così disposte: e" e a b c' c" e" e! a—b c' c" S ff a—b d' d" f" e! a! b! d! d" Normalmente però gli elementi della prima e sesta serie longi- tudinale (e" e" f" f" e c" c" d" d") vengono esclusi dalla costituzione dell'area rizogena; anzi sovente il loro numero riducesi a metà per mancata divisione. Sieché il vero schema. della disposizione primor- diale degli elementi rizogeni sarebbe: davo E C & a—b c E f! a—b d d f«Uvd 406 A. BORZI, in eui con C D’ E' F sono indicate le cellule provenienti dalle serie laterali primordiali CD e FE che non entrano a formar parte dell'area rizogena. A] centro di detta area corrisponde l’unico elemento primordiale silemico della radice madre, di faccia al quale s'ó iniziato lo sviluppo della radicella. Durante tali fasi, il silema manca, come si disse, di ogni differenziazione e rinviensi rappresentato da una serie longi- tudinale di elementi brevemente cilindrici che dai contigui si di- stinguono perché incapaci di ulteriore partizione nel senso della lunghezza. Tali cellule, destinate a costituire il futuro elemento vascolare del legno, presentano delle pareti trasversali orizzontali; tuttavia in contatto al centro dell’area rizogena primordiale ho no- tato il più delle volte, su tagli longitudinali mediani, formarsi in uno degli elementi, il più immediato alla detta area, della serie vascolare sudetta, una parete obliqua (Tav. I, fig. 72, n). Il che potrebbe considerarsi come il primordio della deviazione dell’ elemento va- scolare destinato a portarsi nella futura radicella. E poichè detta membrana assumeva i caratteri di una formazione posteriore alla costituzione dell’ elemento della serie, potrebbe benissimo rappre- sentare il primordio della ramificazione della serie vascolare. I raggi intervascolari essendo assai esigui e costituiti da una semplice serie di elementi parenchimatici, l'area rizogena sarà per- corsa lateralmente dagli elementi del libro. Lo svolgimento delle cellule dell'area rizogena ha luogo centri- . fugamente a partire dalle quattro cellule centrali (aa, bb). Da queste derivano le iniziali del corpo della radice. La cuffia prende il suo sviluppo dall' endoderma. Mediante una prima divisione trasversale (tangenziale) vengono separati gli elementi del pleroma da quelli della scorza. I segmenti pleromici sono dotati di rapido sviluppo in lunghezza e costituiscono tosto delle serie tratto tratto tramezzate. I quattro segmenti superiori corticali intanto si dilatano in alto prendendo un contorno cuneiforme nella sezione e poi si spartiscono FORMAZIONE DELLE RADICI LATERALI NELLE MONOCOTILEDONI 407 longitudinalmente in croce. Dei nuovi elementi derivati, i quattro interni persistono allo stato d’iniziali; gli altri esteriori si trasfor- mano in iscorza. i | Mentre in tal guisa svolgonsi le quattro iniziali centrali della area primitiva, le altre cellule periferiche (c' c' d' d' e e e' f f) subiscono identico svolgimento. Effettuandosi lo sviluppo totale in ordine centrifugo il nascente meristema prende una forma emisferica. L'accrescimento successivo segue per alcun tempo mediante attività propria del pleroma iniziale e delle quattro iniziali della: scorza. La indipendenza tra questi due tessuti è perfettissima. Della massima attività incrementale sono dotate le quattro serie centrali del pleroma e terminano all’ apice con un contorno convesso. Per lungo tratto esse rimangono sem» plici; solo verso la base tendono a sdoppiarsi: l’asse pleromico prende intanto una forma conica assai pronunziata. Le serie laterali restano assai corte; i limiti tra il corpo pleromico e la scorza non lasciano alcun dubbio; anche verso l'apice questi tessuti presentano una per- fetta autonomia. I nuovi elementi periblemici, appena separati dalle iniziali, si sdoppiano tangenzialmente. Cotesto processo di spartizione seguita per alcun tempo e mentre nuovi elementi corticali si formano, quelli prima costituiti tornano a dividersi. Le scissioni procedono nel senso centripeto. Le cellule dello strato corticale esterno costituiscono immediatamente il dermatogeno della nascente radicella. Le cose cambiano in una fase più inoltrata di sviluppo, almeno per quello che riguarda lo svolgimento della scorza. Il pleroma resta invece sempre, anche a sviluppo compiuto, nelle condizioni istologi- che ed incrementali suddescritte. i Al sopraggiungere di cotesto nuovo stadio le iniziali della scorza, le quali abbiamo finora visto suscettive di scindersi solo nella dire- | zione longitudinale e costituire i primi segmenti di periblema, ap- pariscono spartite nel senso tangenziale. Fra i segmenti superiori e quelli inferiori d’allora in poi stabiliscesi una perfetta indipendenza. 26, Malpighia, vol. I, anno I, 408 A. BORZÌ, I primi rappresentano gli elementi iniziali del dermatogeno; gli altri costituiscono le iniziali del periblema. Così questi due tessuti acqui- stano ormai una completa autonomia. Ordinariamente al momento in cui si manifesta cotesta differenziazione il numero delle iniziali riducesi a due solamente. L’ ulteriore svolgimento del meristema radicellare non. presenta nulla di notevole. I tre tessuti del corpo radicale si accrescono per attività delle proprie iniziali. L' accrescimento ha luogo con una sorprendente regolarità. ^ Come iniziali del pleroma, credo si possano benissimo considerare quelle poche cellule poste all'estremo apice di questo tessuto, a pareti esterne fortemente convesse e costituenti il contorno arro- tondato onde il pleroma stesso staccasi dal vertice del meristema. Le iniziali del periblema presentano nella sezione longitudinale una forma trapezoidale a base maggiore in alto. Tutte le serie periblemiche prendono evidentemente origine da siffatti elementi. Esse serie sono di grande regolarità e, come è stato notato dal Treug per il periblema del meristema radicale di Eichhornia cras- sipes, nascono esclusivamente per sdoppiamento centrifugo degli elementi periblemici primitivi. Della origine della cuffia non può restare alcun dubbio quando si esaminano le radicelle fin dalle prime loro origini. In tali stadi scorgiamo le cellule endodermiche corrispondenti all’ area rizogena accrescersi e partirsi rapidamente per costituire torno torno al na- scente meristema un continuo inviluppo protettore. Seguitando l'in- cremento della radicella detto inviluppo si estende in superficie e poi sdoppiasi. Cosi iniziasi la formazione di parecchi strati di cuffia. La cuffia conserva sempre una perfetta indipendenza dagli altri tessuti del meristema; l’ accrescimento ha luogo per la sua regione interna. Precisamente sono le cellule delle interne serie quelle che, per ripetute divisioni tangenziali, rinnovano e che rafforzano di nuovi strati la cuffia. Lo strato caliptrogeno protraesi ordinariamente per lungo tratto lungo i fianchi del corpo radicale. La regolarità x FORMAZIONE DELLE RADICI LATERALI NELLE MONOCOTILEDONI 409 di disposizione che presentano gli elementi della calittra è gran- dissima. Riassumendo i dati fin qui esposti abbbiamo: Il meristema terminale delle radici di Pontederia cordata consta di quattro tessuti distinti (pleroma, periblema, dermatogeno e cuffia) che si accrescono per attività di un ristretto numero d' iniziali proprie. Il corpo della radice deriva esclusivamente dal pericambio. Di buon’ ora stabiliscesi una completa separazione tra il pleroma e la scorza. Per attività di speciali iniziali questa accrescesi generando contemporaneamente il dermatogeno. Indi le dette iniziali comuni al dermatogeno e periblema si scindono e differenziansi in iniziali distinte e generatrici del dermatogeno e del periblema. Il meristema raggiunge allora la sua normale definitiva costituzione. La cuffia prende la sua origine dall’ endoderma della radice ma- dre e conserva sempre la sua originaria autonomia. Alquanto discordi appariscono questi risultamenti dalle osser- vazioni del TrEUB (') sulla struttura dei meristemi terminali delle radici di Eichhornia crassipes, dove, secondo questo botanico il dermatogeno e il periblema possiederebbero delle iniziali comuni. Tuttavia è da notarsi come al sig. TREUB medesimo non sia sfug- gito di notare la presenza di taluni elementi aventi tutta l ap- parenza di iniziali dermatogeniche distinte. Indotto da ragioni di posizione, egli assegnava a coteste cellule l'ufficio di segmenti cor- ticali destinati e rafforzare la cuffia. È da notarsi pure come lo stesso TREUB abbia riconosciuto la cuffia suscettiva in massima parte di accrescersi per attività dei proprii elementi. La completa indipendenza della cuffia dal corpo radicale è am- messa dal FLAHAULT per i coni delle radici embrionali della Ponte- deria cordata. Mentre le mie osservazioni estese soltanto a radici avventizie concordano perfettamente da questo lato con quelle dal (1) Cp. cit., p. 23, 24. 410 À. BORZI, sig. FLAHAULT, differiscono invece per quello che riguarda ai rapporti del dermatogeno col periblema, i quali istogeni, secondo questo bo- tanico, si accrescerebbero per attività di comuni iniziali. Ammettendo col sig. FLAHAULT cotesta circostanza nelle radici embrionali e con- siderando che la stessa dipendenza del dermatogeno e del periblema da iniziali comuni esiste durante le prime fasi di sviluppo delle radici laterali, si può con molta ragione conchiudere, che la indi- pendenza dei due tessuti sudetti sia un fatto stabilitosi nel corso dello sviluppo dell’ organo. In ogni modo, ciò che sembra sicuro è questo, che la epidermide non ha giammai nella Pontederia cordata, la stessa origine della cuffia, come nel caso della Stratiotes, e che essa prende esclusiva- mente origine dal pericambio insieme al pleroma ed al periblema. I dati che possiamo attingere ai lavori embriologici sulle Pon- tederiacee non ci porgono abbastanza lume intorno ai rapporti ge- netici dei diversi istogeni del meristema radicale. Secondo il FLAHAULT il dermatogeno e la cuffia prendono la stessa origine dall’ epidermide dell'embrione, ma prestissimo se ne separano; in tal modo occorre- rebbe ciò che abbiamo notato nella Stratiotes. Molto verosimilmente quindi l'epidermide dell’ embrione avrebbe l'ufficio di costituire (insieme alla cuffia) un dermatogeno primordiale, transitorio che verrebbe più tardi sostituito da altro definitivo generato dalle iniziali del periblema. Gettando uno sguardo alla figura della struitura dei coni vege- tativi di Eichornia crassipes allegata alla memoria del TREUB (!) si acquista la convinzione che la descritta indipendenza dell’ epider- mide non sia un fatto costante. Dalla considerazione che tale con- dizione, presso le radici di Pontederia cordata, viene a stabilirsi a sviluppo molto inoltrato mediante una semplice scissione tangenziale che le iniziali del periblema subiscono, si potrebbe concludere che il tipo di struttura dei coni radicali delle Pontederiacee non è che C) Tav. Ill, IV, fig. 13-15. FORMAZIONE DELLE RADICI LATERALI NELLE MONOCOTILEDONI 411 una lieve modificazione del tipo generale alle Graminacee, Giunca- cee ecc. e sia quindi un termine di transizione dal secondo al primo tipo. POTAMOGETON NATANS. L. Un altro esempio di precoce divisione delle iniziali della scorza nel senso tangenziale determinante la costituzione di iniziali epider- miche dei tutto indipendenti e distinte in modo che il dermatogeno riveste subito i caratteri di un tessuto affatto indipendente dal pe- riblema, ci porgono i coni radicali di Potamogeton natans L. I meristemi radicellari di questa pianta, per Ja struttura e per la formazione dei loro tessuti primari, appartengono normalmente al secondo tipo, come chiaramente risulta dalle ricerche del sig. TREUB (') sul coni radicali di Potamogeton crispus. Questo stesso tipo di co- stituzione esiste presso tutte le altre Naiadacee, come poi meglio si vedrà; l apparente eccezione che le radici di Potamogeton natans ` offrono non è che di un valore assai esiguo e dimostra come il pas- saggio dal secondo al primo tipo possa effettuarsi mediante scissioni tangenziali delle iniziali del periblema; il significato morfologico del prodotto non ne rimane menomamente alterato. Stante la grande rarità, colla quale preso il Pot. natans le ra- dici presentano ramificazioni laterali non ho potuto minutamente seguire l'intero processo di formazione delle radicelle. Quello che con sicurezza potrei affermare è questo; che l’ endoderma non prende alcuna parte alla formazione dei tessuti del nascente cono radicel- lare, e tutto al più si accresce per costituirsi torno torno una guaina temporanea che resta di un sol pezzo in tutta la sua estensione. Tutto il corpo del meristema, compresa la cuffia, deriva quindi dagli elementi di poche serie pericambiali (ordinariamente 3) della radice madre prospicienti a un fascetto legnoso. () Op. cit, p. 40. 412 A. BORZI, La costituzione ed il differenziamento dei diversi tessuti primari segue all'incirca come nella Pontederia cordata. Mediante una prima divisione periclinica delle cellule pericambiali costituenti l' area ri- zogena il pleroma acquista la sua perfetta individualizzazione. Lo strato esterno del cuscinetto meristematico tosto si sdoppia tangen- zialmente e così differenziasi la cuffia dal periblema. Indi le ini- ziali di questo tessuto per via di una nuova divisione periclinica restano definitamente separate da quelle della scorza. Nei coni di radicelle adulte la indipendenza dei 4 tessuti primari risalta come maggiore evidenza. Scegliendo delle radicelle esilissime e rischiarando mediante potassa ed acido acetico il cono apicale vi sì scorge la perfetta continuità dell’ epidermide torno torno al ver- tice. Se mediante una leggiera pressione si fa in modo che la cuffia si sfaldi e stacchisi, almeno parzialmente, si acquista ancor meglio la certezza di cotesta continuità. Talora si riesce agevolmente ad ottenere la completa separazione della cuffia dal corpo radicale. Questo fenomeno è provocato da speciali condizioni fisiche delle pa- reti esteriori dello strato epidermico. Esse rapidamente si gelatini- ficano e, per quanto tenuissima la gelatinificazione all'esterno degli elementi del sommo vertice, è però sempre in tale grado da costi- tuire un limite ben marcato e preciso tra la superficie interna della cuffia e il contorno del corpo radicale. Quando i preparati vengono prima trattati con acido solforico diluito o con idrato potassico, le parte gelatinificata delle membrane prontamente si rigonfia e, se si preme anche leggiermente sw di essi col copri-oggetti, la separa- zione della cuffia avviene immediatamente. Riassumendo : Nel genere Stratiotes e forse nell’ Hydrocharis Morsus-ran® ; come probabilmente in tutte le altre Idrocaridacee, l'epidermide ra- dicale ha un significato morfologico ^ istogenico tutto particolare; essa prende la sua origine non già immediatamente dagli elementi i | FORMAZIONE DELLE RADICI LATERALI NELLE MONOCOTILEDONI 413 tipicamente rizogeni del pericambio, bensì direttamente dall’ endo- dermide insieme alla cuffia di cui non sarebbe perciò che lo strato più interno, e si conserva sempre autonoma ed indipendente dagli altri tessuti primari del meristema radicale. Nella Pontederia cor- data, talora anche nella Eichornia crassipes, come pure in qualche specie di Potamogeton (p. e. P. nalans) il valore morfologico della epidermide della radicella è assai differente, in quanto che tale tessuto trae immediatamente la sua origine, insieme al periblema ed al pleroma, dalle cellule della zona pericambiale. Istogenicamente l’ e- pidermide apparisce come una semplice dipendenza del periblema; la separazione del dermatogeno dalla scorza, una volta accennata, può stabilirsi in maniera definitiva, oppure manifestarsi di quando in quando senza alcuna regola nelle radici di individui di una stessa specie o di specie diverse o di differente genere. Conseguentemente il tipo di costituzione fondamentale del meristema radicale si allon- tana da quelle leggi che regolano la struttura e lo accrescimento dei coni radicellari delle Idrocoridacee e se da tali norme sarà pos- sibile trarre delle deduzioni nello interesse della morfologia compa- rata e della tassonomia come altrove meglio si dirà, coteste ecce- zioni non potranno giammai spostare i rapporti sistematici delle piante in cui manifestansi. Infine per quanto identico valore istologico possieda l'epidermide dei coni radicali di Pontederia e di Potamogeton natans, altret- tanto diverso n'è quello della cuffia, essendo essa, presso le radici di quest ultima specie di natura pericambiale; nell’ altra invece questo tessuto, apparisce semplice metamorfosi dell’ endodermide della radice madre. Ciò avvalora sempre più la supposizione che i coni radicellari di Potamogeton appartengano allo stesso tipo fondamentale di struttura e di sviluppo caratteristico ai meristemi radicali delle Graminacee, Ciperacee, Restionacee, Giuncacee, etc. (continua). 414 RASSEGNE Rassegne E. Heinricher: Die Eiweisschläuche der Cruciferen und verwandte Elemente in der Rhoeadinen-Reihe. — Mittheilung d. botan. Instituts zu Graz. I, Bd. m. 3 Taf. A pagina 186 della Malpighia io riferiva intorno ad un lavoro dello Zopf sui serbatoi tanniferi e antocianiferi delle Fumariacee analoghi ai laticiferi delle Pa- paveracee. Quasi contemporaneamente |’ Heinricher pubblicava analoghe ma più estese ricerche sopra consimili idioblasti delle Crucifere. Questo nuovo lavoro com- pleta quello dello Zopf, mostrando come il gruppo delle Rhoeadine sia molto na- turale non solo sotto il punto di vista morfologico, ma anche sotto quello istologico e filogenetico, e quanto valore si possa e si debba dare nello studio delle affinità naturali ai caratteri tolti all' anatomia ed allo sviluppo. Le cellule albuminifere (Eiweisschliuche) sono speciali elementi istologici proprii a moltissime e forse a tutte le Crucifere, sfuggiti fino ad ora all'osserva- zione, e riscontrati dallo Heinricher in 18 delle 21 tribù, nelle quali i sistematici dividono la famiglia delle Crucifere. Si possono riscontrare nelle foglie, nel fusto, nella radice. Per quanto riguarda la foglia talora si trovano in tutto il mesofillo; tal'altra in piccola parte stanno nel mesofillo, in numero maggiore accompagnano le cellule della guaina vascolare dei fasci conduttori; altra volta ancora non si riscontrano che attorno alla guaina vascolare; ovvero all'interno della guaina stessa tra i cordoni meccanici dei fasci conduttori, od infine nel mesofillo, ma sol- tanto sotto l'epidermide. Anche nel fusto la distribuzione delle cellule albuminifere è variabile. Si pos- sono trovare: nelle corteccie, nel midollo, nella porzione eribrosa del fascio va- scolare e nell'interno della guaina meccanica, che accompagna quest’ ultimo ; ovvero nella corteccia, nel midollo e nella guaina meccanica della porzione eri- brosa; oppure all’ interno delle guaine meccaniche della porzione cribrosa dei fasci; altra volta stanno nella corteccia e nella porzione cribrosa dei fasci; altre volte ancòra soltanto nella corteccia; infine nella corteccia, ma soltanto sotto l'epider- mide. La porzione legnosa del fascio le presenta qualche volta. - Nella radice si riscontrano e nella corteccia primaria e nella secondaria RASSEGNE 415 spesso anche nella porzione cribrosa dei fasci, eccezionalmente nella porzione legnosa. Negli organi fiorali si trovano i sacchi albuminiferi, in quelle specie, nelle quali la loro presenza fu constatata negli organi vegetativi. Però di regola se ne trova un numero maggiore nelle parti durevoli (carpelli, sepali), che non nelle parti effimere (stami). Il contenuto delle cellule albuminifere è un liquido incolore, trasparente, così chè esse difficilmente si distinguono da quelle circostanti. L'alcool coagula il con- tenuto, ed il coagulo è insolubile nell’ acqua, prende col jodo il caratteristico co» lore degli albuminoidi, si fissa coll'aequa bollente e coll’ acido picrico. Il bleu d' anilina colora vivamente il coagulo, come il contenuto dei vasi eri- i brosi; ed il reattivo di Millon gli dà una tinta variabile dal rosa al rosso carminio, al rosso mattone ed anche al rosso bruno. Nelle cellule albuminifere si trovano dei fosfati, raramente dell’ amido facile a riconoscersi coll’acqua di Javelle, mai zucchero o tannino. Le indicate reazioni. quelle di Raspail, che presentano le cel- lule nel fresco, e il color rossoranciato che prende il loro contenuto, quando venga trattato coll’ acido cloridrico concentrato e quindi colla potassa, dimostrano, che il contenuto delle cellule in parola è prevalentemente costituito da sostanze albu- noidi. Queste cellule speciali non sono legate anche nella loro origine a nessun de- terminato tessuto formativo. Provengono il più spesso dalle cellule det meristema dell’ apice vegetativo, più di rado dal tessuto procambiale dei fasci e talvolta da quelle della zona cambiale. Si differenziano prestissimo, trovandosi già nei cotile- doni dell'embrione e immediatamente sotto il meristema degli apici vegetativi dei diversi membri della pianta. Crescono poi, prendendo forme e dimensioni diverse à seconda della natura del tessuto, in cui-si trovano. Ora si domanda: qual'é il significato fisiologico o la funzione di queste cel- lule? L’ Heinricher osservò, che specialmente nel mesofillo si presentano delle di- sposizioni tali degli elementi assimilatori in relazione colle cellule albuminifere, da dover ammettere uno scambio di materiali fra queste ultime e le cellule cir- costanti. Infatti le cellule del mesofillo sono così ordinate da disporsi attorno a quelle albuminifere e da aderirvi per una grande superficie di contatto, aumentata anche talora da speciali sporgenze, che dànno luogo qua e là tra quelle case trici le pareti delle cellule albuminifere, le quali poi” sono anche nei punti di contatto più sottili. Manifesti sono pure in molte specie i rapporti delle cellule albuminifere col sistema conduttore. Da ciò l'Heinricher conclude anzitutto, che Îl contenuto delle cellule albuminifere abbia parte negli scambii di materia che si compiono nella pianta. La quale conelusione è anche avvalorata dal fatto della 416 RASSEGNE diversa quantità di materiale, presentante le reazioni caratteristiche, che si trova nelle cellule dei diversi individui, delle diverse parti di uno stesso individuo a seconda del tempo e delle condizioni. DI i x : Inoltre all’epoca della riproduzione il materiale è abbondante nelle cellule al- x buminifere dei fiori; così ancora, quando la quantità degli albuminoidi prodotti è appena sufficiente ai bisogni immediati, essi non si depositano nelle cellule albu- minifere. Avendo infine riscontrato, che nei bulbilli della Dentaria bulbifera ed in tutti gli organi ibernanti di qualunque natura morfologica essi sono sempre abbondanti, è sperimentalmente dimostrato, che nelle piante tenute o allevate al- l'oscurità i detti sacchi non si trovano pieni, o se lo erano prima dell'esperienza, . dopo qualche tempo sì svuotano, l'autore conchiude, ed a ragione, che le cellule albuminifere sono serbatoi di albuminoidi e veri dislocirte Proviantdepots talora diffusi quasi dovunque, tal'altra molto localizzati. Alla questione, se queste cellule sì possano anche considerare come produttrici degli albuminoidi, dopo aver esposte le ragioni pro e contro, risponde che si può ammetterlo, ma che mancano le prove, come è una ipotesi quella di Sachs, che i tubi cribrosi formino gli albuminoidi e l'altra di Fischer e di Koch, che la produzione sia opera delle cellule perife- riche dei medesimi. I L'Heinricher si occupa infine dei rapporti filogenetici tra Ie cellule albumi- nifere delle Crucifere, i vasi laticiferi di certe Papaveracee e gli idioblasti spe- > ciali delle altre Papaveracee, delle Fumariacee e delle Capparidee. Le Papaveracee presentano talvolta laticiferi articolati a pareti trasversali perforate, tal’ altra la- ticiferi senza pareti trasversali divisorie, altre volte ancora mancano i laticiferi e vi sono invece degli idioblasti cromatiferi, disposti talora in lunghe serie, 0 fusi a tubi, od isolati. Ora le cellule albuminifere delle Crucifere si comportano per la loro distribuzione, per la forma e per il modo di accrescimento, per il luogo d'origine e la capacità di ramificazione e di anastomosi, in modo molto analogo alle cellule cromatifere ed alle laticifere delle Papaveracee. Queste diverse cellule sono dunque omologhe e mostrano inoltre un nesso filogenetico fra di loro. Questo nesso è reso ancora più manifesto dal fatto che nelle Fumariacee, che i sistematici intercalano fra le Crucifere e le Papaveracee, si trovano pure degli elementi morfologici simili alle cellule ed ai laticiferi delle Crucifere e delle Pa- paveracee. Heinricher ritiene, che questi idioblasti delle Fumariacee servano di passaggio tra quelli delle Crucifere e quelli delle Papaveracee; infatti il ponte che egli vuole gettare tra le due indicate famiglie col mezzo delle Fumariacee, è appunto quello già costruito a sua insaputa dallo Zopf nel lavoro sopra citato. Nelle Capparidee infine troviamo le ultime traccie ridotte del sistema laticifero delle Papaveracee, come lo troviamo in certe Crucifere per le cellule albuminifere. à À i l ER | RASSEGNE | > on 417 . Epperó sotto questo punto di vista i rapporti filogenetiei fra le diverse famiglie della serie delle Rhoeadine à manifesta. In tutte esistono specifici elementi isto- logici. Partendo dalle Papaveracee con laticiferi, si passa con una prima riduzione alle Papaveracee con cellule cromatifere: da queste alle Fumariacee e da esse alle Crucifere con cellule albuminifere. Le Capparidee formano l'ultimo gradino della serie colle loro cellule speciali molto ridotte. Anche per opera dei laticiferi e dei loro derivati è dunque dimostrata la continuità filogenetica delle famiglie compo- nenti la naturale serie delle Rhoeadine R. PIROTTA. J. Sachs: Ueber die Wirkung der ultravioletten Strahlen auf die Blüthenbildung. (Intorno all'azione dei raggi ultravioletti sulla produzione dei fiori. — Arbeiten des Bolan. Instit. in Würz- burg, vol. III, p. 372-388. Già da parecchio tempo il Prof. Sachs aveva sostenuto in varii lavori l'idea, che la produzione dei fiori nelle piante verdi dipendesse dalla generazione, nelle foglie assimilanti, di una sostanza particolare, da lui chiamata « blüthenbildender Stoff », la quale dal luogo della sua genesi verrebbe trasportata verso il punto vegetativo, dove causerebbe appunto lo svolgimento delle altre materie plastiche, ivi concorrenti, in forma di fiori. Tale teoria era principalmente fondata sopra certe osservazioni fatte dal Sachs e da altri sulla produzione di fiori in piante interamente o in parte etiolate; ed ora riceve una conferma valida nelle esperienze interessantissime, di eui tratta il recente lavoro del Sachs. Desso è della massima — importanza per la Fisiologia vegetale, perchè porta alla nostra cognizione il fatto sorprendente ed affatto nuovo per la scienza, che i raggi ultra-violetti dello spet- tro solare, quelli che ordinariamente non sono percepiti dalla vista dell' uomo, hanno un'influenza importentissima sulla vita delle piante; e sembra anzi che siano questi raggi indispensabili per la formazione di quella « materia antogena » ed in conseguenza per la produzione dei fiori. Basandosi sul fatto, che certi liquidi fluorescenti (fra cui la soluzione di sol- fato di chinino) hanno la particolarità di togliere alla luce bianca nel passaggio tutti i raggi ultra-violetti, l'autore istituì delle ricerche sul modo con cui si comportino le piante nella luce cosi alterata; e per tre anni d'esperienze ebbe Sempre lo stesso risultato, che, cioe, le piante (di Tropaeolum majus) coltivate nella luce priva dei raggi ultra-violetti, per quanto avessero vegetazione perfetta, non producevano alcun fiore. Le coltivazioni sperimentali, continuate per più anni, sono minutamente de- scritte nel presente lavoro; e naturalmente furono condotte in modo da escludere 418 : NOTIZIE possibilmente gli errori. I risultati ottenuti sono tali da aprire tutto un nuovo campo alle ricerche di Fisiologia vegetale; ed è sperabile che simili studii ci possano dare finalmente la spiegazione, finora invano cercata, delle condizioni che regolano direttamente la differenziazione morfologica degli organi vegetativi e riproduttori nelle piante. O. PENZIG. Notizie Addenda ad Floram italicam. — L’Ophioglossum lusitanicum L. fu trovato a Pola nell’ Istria. (Bericht d. Commission für die Flora v. Deutschland in Ber. deut. bot. Gesellsch. p. CCLIV. — L'Asplenium lepidum Presl., fa raccolto in Val di Non nel Trentino (Ibid. p. CCLV). Nell’ ultimo er (IV) delle Schede ad floram exsiccatam austro-hunga- lic ricam, pubblicato dal chiaro A. Kerner, trovansi registrate le seguenti piante, che BROTA al dominio della flora italiana: Athamanta vestina A. Kerner, loc. cit. p. 37, n. 1331 di Val Vestino e Val di Ledra nel Trentino; Primula in- tricata Gr. Godr. loc. cit., p. 45, n. 1369 di Val Cadino nel Trentino e regioni vicine del Veneto; P. ovis A. Kerner, Loc. cit., p. 53 n, 1390, di Magiassone nelle Giudicarie; Chara brionica Stopf. in Kerner Loc. cit, p. 109, n. 1585, delle isole Brioni e Orsero nell' Istria. Vi sono inoltre indicati parecchi ibridi di Sali» del Trentino e non poche specie interessanti la flora di quelle regioni italiane. — Il Rhamnus intermedia Steud. et Hochst. si trova secondo Borbas nella Calabria orientale. Sarebbe sinonimo del R, infectoria Vis. non L. Fu pubblicato dall’ Huter sotto il n. 312, III; delle piante italiane dallo stesso raccolte. ((Esterr. botan. Zeitschr. XXXVII, 1887, p. 52). R. P. x Nostochinee da aggiungersi alla Flora italiana: ewskia minuta n. sp. Messina! È importante la scoperta di questo nuovo rappresentante delle Camesifonacee, appartenente a un genere di recente iatituito a Janczewski prendendovi a tipo una piccola Nostochinea dell’ Ungheria. n pa = Thr: Messina! Quest'alga era stata finora raccolta nei din- torni di Ant aria ae Thr: Messina! Pianta finora nota della Gran Bre- tagna, del Belgio, della Francia ecc Bai x oem omm rr EE YE ACIER NOTIZIE i 419 Orchidee raccolte nel Maceratese Era nostra intenzione pubblicare quanto prima un elenco delle piante da noi raccolte nel Maceratese e portar così il nostro contributo alla conoscenza di que- sta Flora, per la quale molto si è fatto da altri, ma molto resta ancora da fare. La recente nota del Prof. Paolucci, sulle piante più rare delle Marche, ci induce a comunicare intanto l'elenco delle Orchidee raccolte nella passata stagione, per- ché di esse alcune sono nuove affatto per questa regione, altre non ancora indi- cate per le località dove furono da noi rinvenute. Le nostre occupazioni non ci permettono, pur troppo, di dedicarci come vor- remmo allo studio delle nostre raccolte, ma, non appena avremo terminato di studiare le piante maceratesi, ne comunicheremo l' elenco, ica eon ció di fare anche cosa grata a chi si occupa di Flora marchigian Ed ora ecco |' FRS delle Orchidee, alle quali ine aggiungerne altre nella prossima stagion . Limodorum riae tivum Sw. PARL., Fl. it. II, p. 344. — In luogo detto i RER Vecchi, presso Macerata (terreno na ipo 5 10 giugno 1886. a Maceratesi (Narducci), secondo BERT., Fl. it, a: De 2. Cephalanthera ensifolia b. d. Rich., PARL., loc. cit., p. Nh c. s. 12 mag- gio 1886. 3. C. pallens C. d. Rich. PARL., Loc. cit., p- 349, c. s., 5 maggio. — Indicata pure per Macerata (Utili, Gennari) dal PARL., Zoc. cit, e delle Selve maceratesi (Narducci) dal BERT. rubra C. L. Rich. PARL., loc. cit. p. 350. — Nel Bosco Bandini, presso Wasla. (terreno prevalentemente argilloso), 3 giugno. Selve maceratesi (Nar- ducci), sec. BERT 5 Taira ovata R. Br. PARL.. loc. cit, p. 367. — Macerata, ai Cappuccini vecchi, 12 maggio. Race. ivi anche dal Narducci, sec. BERT. 6. Gymnadenia conopsea R. Br. PARL., loc. cit., p. 400, . 10 giugno. — Indicata nel BERT., sotto il nome di Orchis conopsea L., id M. Birro (Utili e Narducci). 7. Serapias Lingua L. Part., loc. cit., p. 422, c. s. 8 maggio. (S. owyglottis Willd. in Bert. ), indicata dell’ agro maceratese (Utili). 8. Aceras antropophora R. Br. PARL., loc. cit., p. 439, c. s. 8 maggio — Nella stessa località (Gennari e Narducci), sec. PARL., loc. eit., p. 440, e (Utili e Nar- ducci) sec. BERT 9. Orchis Morio L. PARL., loc. cit, p. 463, c. s. 5 maggio. — Agro maceratese (Narducci) sec. Br. 0. O. militaris L. PARL., loc. cit. p. 484, c. s. 12 maggio. — Nel Piceno a i saran Age sec. PARL., Joc, cit., p. 4 O. purpurea Huds. Panr., loc. cit, p. 487, c. s. E, maggio. — Agro mace- ratese (Gennari), sec. BERT., loc. cit., p. 541 (0. fusca Jacq.). 2. O. laxiflora Lam. PARL., loc. cit., p. 496, c. s. 5 maggio. — Agro mace- ratese ae sec. BERT. 3. O. mascula L. PARL., loc. cit, p. 502. — Sulla vetta del M. Sanvicino (terreno ona 29 maggio 420 NOTIZIE 14. 0. Sambucina L. PARL., loc. T p. 512, Sanvicino. — Sarnano (Narducci), sec. BERT. 15. Ophrys apifera Huds. PARL., loc. cit., p. 538, Cappuccini vecchi, 18 mag- gio. — Stessa località (Narducci), . BERT 16. O. Bertolonii Moretti, Pk. ne di: p. 543. — Bosco Bandini 3 giugno. Macerata (Utili), sec. BERT. d. arachnites Hort. yn loc. cit., p. 545, c. s. 3 Giugno. — Selve ma- ceratesi Mme sec. BER 18. Cav. PARL. = cit., d 557. Cappuccini vecchi 8 maggio. — Ma- cerata hont sec. mesi PAR Dicembre 1886. F. CARDINALI e A. POLI. Turgescenza dei petali di Magnolia Yulan. x Da alcuni anni mi è accaduto di osservare un fatto singolare nei fiori della Magnolia Yulan var. Soulangiana. Avvieinandosi la fioritura di questa pianta, credo utile di render nota la mia osservazione, perchè altri possa verificarla, ed all'occorrenza studiare il fenomeno più attentamente di quello che a me le cir- costanze abbiano sin qui concesso È noto come la menzionata ER produce dei grandi fiori con petali rosei e di consistenza assai crassa, dai quali & facile di staccare dei grandi lembi di epidermide dal tessuto sottoposto. . Se l'operazione si eseguisce al livello dell'occhio, traguardando ad una luce conveniente (che da tentativi sarà presto trovare), si osserverà una piccola nube di vapore sprigionarsi dal petale, mano mano che I' en vien sollevata Se durante l'esperimento; si avvicina alla parte su cui si opera una RE di cristallo, si vedrà la nube condensarsi sopra di questa aopennandon la super- ficie, precisamente come accadrebbe se vi si rifiatasse sopra. i sembra quindi certo che il fenomeno sia prodotto dall'acqua che allo stato di tensione si trova racchiusa nel tessuto cellulare (o piuttosto nelle lacune) dei petali e dai quali si sprigiona allo stato vescicolare, allorchè vien tolta l'epidermide. ‘Oltre che nella Magnolia Yulan, ho osservato il medesimo fatto nei petali delle Camelie, in quelli del Nerium Oleander ed anche nelle foglie del Rumex Lunaria. Molto probabilmente però estesissimo è il numero delle piante nelle quali potrà avvertirsi. isiologicamente l’accennato fenomeno mi sembra importante, perchè dimostra in modo sensibile la parte che assume nn nella turgescenza dei tessuti e quindi anche nello de dei fiori O. BECCARI. I tubercoli radicali delle Leguminose. La Nota del Prof. R. Pirotta « sui Tubercoli radicali delle vin » inserta nel fascicolo VI della Malpighia, mi fornisce occasione di ricordare ith sultati di alcune ricerche da me fatte lo scorso anno nel laboratorio panini della R. Università di Torino, in collaborazione col sig. Luigi Napoleone Buscalioni studente in Medicina. Potendo esse indirettamente servire di appoggio alle con“ | A È I i i * NOTIZIE | 421 clusioni del Brunchorst (Berich. d. deutsch. bot. Gesell. Vol. III, pag. 241-257) confermate dalla nota recentissima di Benecke (Bot. Centralbl. XXIX*1887, p. 53) credo utile, per ciò solo, ricordarle brevemente. opo l'interessante lavoro del Brunchost, pochissimo convinti ancora, che tra gli altri il Woronin, il Franck, l’ Erickson avessero potuto esser stati tratti in errore nel considerare come microparassiti i cosi detti batteroidi dei Tubercoli delle Leguminose, poco proclivi d'altronde ad ammettere le nuove conclusioni senza controllo, abbiamo intrapreso una lunga serie di coltivazioni nei mezzi i piü disparati secondo i recenti metodi bacterologici. . I risultati, (lasciando a parte le caratteristiche morfologiche osservate) furono sempre negativi, nè mai ci avvenne, nello spazio di alcuni mesi, chè tanto du- rarono le nostre ricerche, di ottenere la riproduzione dei differenti curiosi batte- roidi, tanto simili ai bacterii veri, specialmente per la loro maniera di comportarsi trattati colle sostanze coloranti. ta per noi il fatto, che anche i bacterologi moderni non sono ancora riusciti ad ottenere la riproduzione di alcune forme particolari che evidentemente si deb- bono ascrivere ai funghi ( Spirocheta Obermeieri, Actinomyces......) ; ma d'altra parte i costanti risultati negativi pazientemente ottenuti coi più variati metodi, e materiali di coltura, ci autorizzano a convenire nelle conclusioni del Brunchorst, che oggi vediamo confermate dal Benecke; secondo le quali questi batteroidi do- vrebbero riguardarsi, non già come funghi, ma come normali formazioni plasma- tiche, ed i tubercoli delle Leguminose che li contengono, come normali serbatoi di sostanza albuminosa. Torino 1 marzo 1887 — R. Istituto Botanico. D.* 0. MATTIROLO, . Noterelle varie. Mentre sto compilando la Sylloge fungorum omnium, mi si affacciano frequen- femente dei dubbi, che non sempre riesco a risolvere, mentre invece gli autori originari facilmente potrebbero prevenirli. cco di che si tratta. In Inghilterra, in America e, meno frequentemente, in qualche altro Stato, parecchi autori continuano ancora a darci le misure dei ve- getali in once, frazioni di oncia e linee; misure che essendo un po' diverse da Stato a Stato inducono spesso in dubbio o in errore. Molte volte dette misure Vengono qualificate solamente c i paesi; cosi ad es. se io trovo in un libro americano 15", ció significa i linee ibr adottando le frazioni di oncia od anche quelle di millimetro, scrivono p. e.: .0005' (of inch), .009 mm (millimetr.). È evidente quanta facilità ci sia di omettere o aggiungere nella stampa o nella trascrizione di queste cifre uno zero, che basta ad alterare profondamente la misura. Per le dimensioni microscopiche alcuni autori continuano ancora ad indicarle in modo frazionario, p. e. 3500 (ineh), 155 mm.; altro modo che si presta a sbagli o dubbi. ; A tutti questi inconvenienti un buon numero, forse il maggior voa - fitografi ha già provveduto, come è notissimo, adottando le misure metriche: me- 422 NOTIZIE TRIO tro, centimetro, millimetro, micromillimetro. Ma non basta; per evitare qualunque errore massime nelle misure microscopiche, fa d’uopo indicarle in unità di misura siano pur piccole, ma intere e non frazionarie. Così ad es. sarà assai meglio seri- vere: Spora lunga 10-15 4 (micromill.), larga 3-4 4, piuttosto che scrivere: spora lunga .01 — .015 mm., larga .003 — .004 mm. È infatti evidente quanto sia più facile l'errore adottando quest’ ultima notazione. A questo proposito mi permetto rammentare che fino dal 1872 ho usata, per le misure microscopiche, una segnatura semplicissima, che ho poi seguito sempre ne' miei lavori. Noto in micromillimetri la lunghezza e larghezza maggiori del- l'oggetto dato, interponendo fra l'una e l'altra cifra due virgolette ee e pren la inutile indicazione: lung. larg. uesta notazione è seguita ora da molti, ma si è creduto in generale di pre- ferire sis virgolette il segno di moltiplieazione o di eguaglianza o di divisione. Cosi mentre io scrivo 25 v 7 — 8, i più preferiscono scrivere 25 X 7 — 8, altri =7—8, altri ancora 26 : 7 — 8. Or bene, è evidente che nel caso nostro le dimensioni non sono fra loro nè moltiplicate, nè eguagliate, né divise. Il segno della moltiplicazione potrebbe passare, se l'oggetto dato avesse una forma rettan- gulare, la quale invece non si trova mai negli organi in discorso. Quindi, a parer mio, è preferibile un segno che non ha già un significato differente. — Concludo col raccomandare ai fitografi quanto è sopra indicato, allo scopo di evitare errori od equivoci, non difficili altrimenti ad accadere con evidente scapito della scienza. x Nella elaborazione della ricordata Sylloge fungorum, mi avviene non di rado di trovare da qualche autore, massime americano, indicate le matrici o piante. nutrici dei funghi coi nomi vernacoli. Si deve allora perdere un gran tempo per trovare il corrispondente nome scientifico e talora anche non lo si trova affatto, ricorrendo pure a parecchi dizionari linguistici e botanici: La precisa indicazione ella matrice ha grandissima importanza nella micolozi zia, quindi non è mai abba= stanza raccomandato ai micologi di ovviare a questo inconveniente. x Un altro guajo. Alcuni micologi, che è facile riconoscere dando un'occhiata alla Sylloge, usano scrivere diagnosi lunghissime, inserendo in esse dei dati ca- ratieristici, che troverebbero il loro posto più adatto nella descrizione o nelle osservazioni. Io debbo quasi sempre riportare queste diagnosi tali e quali nella tema d’incorrere in dannose omissioni; è e però indubitato che le diagnosi troppo prolisse sono più incomode, e meno istruttive delle brevi, come i migliori fito- grafi da Linneo a De Candolle ci hanno insegnato. X Ed ora, stando sempre nel campo mieologico, mi permetto una parola ad al- cuni egregi botanici, che da pochissimo tempo si sono dati aneh'essi con molto zelo alla esplorazioné di cotesto campo; ricordo perittotiadióste un neo-micologo francese del quale recentemente uscì una nota in un bollettino di Francia. Questi scienziati, adunque, avendo studiato per quanto accuratamente forse una mezza dozzina di specie di gruppi costituiti da alcune migliaja di forme, non si peritano ^ NOTIZIE 423 .di dichiarare l' insufficienza del metodo di classificazione, la insussistenza di certi generi, le irrazionalità di certi caratteri e così via. Si vorrebbe p. e. sull' esame 4 specie, abbattere la distinzione degli Zfomiceti in Medii e Demasiei stabilita da Fries e accettata come la migliore da tutti i micologi; si trova in- sostenibile il genere orgak DE di fronte all’ es perchè c'à una r passaggio e un ciclo analogo in tutte e due ecc. Or bene io penso sa questi studiosi non abbiano ancora maturamente d resi Ara effetti di patrio lavoro di distruzione e vorrei che prima di abbat sign o le loro ricerche agli interi gruppi e riflettessero: 1° che è itd mai arduo pie inigliaja di forme, di cui molte ribelli a qualunque tentativo di collocazione; 2° che fra quasi tutti i e massime fra i generi degli organismi, vi hanno le forme di pas- ggio; 39 che nello immenso numero delle forme funghine giova piuttosto sud- dividere i ger che riunirli; 49 che le affinità naturali (ciò è notissimo) sono raggianti e non seguono quindi la linea semplice e diretta che noi dobbiamo se- guire nei liba Chi ha poche forme sotto gli occhi può realmente avere queste opinioni, non però chi ha dovuto passarne in rassegna un numero strabocchevole “ed ha- impiegato qualche anno a disporle il meglio possibile, sistematicamente. « L'assurance, ha detto A. De Candolle (Phytogr., p. 53), avec laquelle certains « botanistes critiquent des familles, des genres ou des especes dont ils n'ont pas « étudié tous les élémentes est assez singulière ». Ed in altro luogo (Phyt, p. 98), «un auteur qui a des doutes sans avoir examiné tous les côtés d'une question, « du moins tous ceux que l'état des collections et de la science permet d'examiner « doit s' "abstenir d'innovation ». vedere un lavoro molto piü rino: e più utile alla scienza sarebbe quello di correggere i singoli errori di fatto (e quanti non ve ne saranno nelle Sylloge fungorum!) e di fare le DN. aggiunte. Il ricordato neo-micologo francese ha trovato un ifomicete analogo al Rhopalomyces elegans, ma tutto bruno onde ne & rimasto sconcertato. Ebbene si cerchi se oltre al colore, vi sia anche una certa rigidità nelle ife ed in tal caso ne faccia un nuovo reni e lo inse- risca nelle Demaziee colla posa ai EN analogum. In caso con- del genere sterigmatocystis, che nessuno vorrebbe certo porre fra le Demaziee. Questo va fatto. Guai invece che uno tornasse a confondere le Mucedinee colle Demaziee! Si tornerebbe al caos x * L'autore francese ha fatto la scoperta del precitato fungillo nelle colture di D ora tanto di moda e tanto utili; ciò mi richiama alla mente un altro uajo non piccolo per la povera micologia. Questi micologi-coltivatori descrivono Spesso delle forme nuove, ma i caratteri diagnostici essenziali sono così affogati in mezzo alle osservazioni biologiche e morfologiche, checchè spesso eccellenti, che è lungo e tedioso il ricavar i, e talono anche nella prolissità dell’ esposizione viene trascurato od omesso. Nell’ interesse della scienza questi botanici dovrebbero costantemente seguire la pratica già lodevolmente iniziata da alcuni di riepilogare în appropriate diagnosi latine i caratteri essenziali e differenziali delle loro nuove forme col relativo preciso habitat. P. A. SACCARDO. 27 Malpighia, anno I, vol. I. 424 PICCOLA CRONACA Piccola Cronaca — C ù vivo dolore annunziamo la perdita gravissima testè fatta age M stra scienza di uno dei suoi più benemeriti cultori, il Prof. hé EIcHL noto ita re > del Martius ra lora Sn 3», tL Auto e dei Jan « Blüthendiagra e di tanti altri importantissimi lavori corale ci, morto a pay il 2 marzo ‘portenta: L “a dolontò x non contava che appena 48 anni ed occupava uno dei più eminenti ti nell'insegnamento superiore, essendo profess > di Botinion e direttore del an e Museo botanico di Berlino fin dal 187 — Il giorno 14 febbraio cessava di vivere a a see E ce ALESSIO MALINVERNI, “De della = €— per importanti scoperte e per le rac- eres nn Nana e quali egli meritamente s’era guadagnata la stima e conside- zione di valenti botanici della. Penisola. = Isoetes malinverniana, V Epi- coccum earyopsidum, lo Sclerotium ode attestano del suo amore e della sua operosità scientifica corr. è morto A Kickx, Professore di Botanica e Direttore dell Orto botanico a Gan ol titolo « Die d Lai » è stata iniziata dall’ Edi- tore | W. Tin di Lipsia, una en destin xh a rendere importanti servigi alla scienza e aportatinitito alla conoscenza sistematica delle famiglie = get etali: ne sono redattori principali i professori A. Engler e K. Prantl. verrà pubblicata in fascicdli di 3 fogli in ot o grande, corredati P figure fé tercalate nel testo. È ee uscito il primo ud: (Pali ne) laborite dal D.” ©. Drude. — Son in i primi numeri di un nuovo « Journal de btu > edito dal sig. L. “Mor colla collaborazione di es distinti botanici fra ll giornale pati due volt al in fascicoli di 16 pagine perdes da tavole e da figure berg: nel testo n il bisogno e contiene articoli ori- ginali, rassegne, rendiconti di società scientifiche, cronaca ecc. uguriamo al nuovo confratello prospera e lunga esistenza. — È uscita la II d delle « Plantæ italicæ selectæ » ed. dal sig. M. Hirt ero (N. 201-300). 1 R. Ministero della Sa P è stato accordato un sussidio di incoraggiamento ai signori e De r la "hei jn azione della Notarisia . e al sig. N. A. Berlese per i ee dei Fu m moricoli. ; iras iie incarico del sig. Dr I. Urban e col concorso dell’ Accademia di scienze q Berlino il Bar. EGGERS intraprenderà delle e coin botaniche sui monti l i e i — I signo GRET e SE eur diu Olloy-Mariembourg, Bel lelgio) n la Bu di dir » dei muschi del Belgio, vendibili al prezzo di L. 8,50 entur — Sono uscite le Cent. XVIII e XIX della 22 ar: ces Me de « Fungi North. vir » edite da I. B. ELIs e B. Eve T e le 352 sta ng! Europei et extra-Europæi d 3401-3599) pubb p del Dr G. is 3 7 F | i | IsTVAN . Berichte der : BOLLETTINO BIBLIOGRAFICO 425 Bollettino Bibliografico Lavori Botanici Italiani. Anatomia, M Fisiologia, iolog Andanenri G. Sulla fioritura dell’ Eu- ryale ‘ferox Salsb. Atti Soc. Tos. S — L'anestesia dei fiori indipendente da- gli abbassamenti di temperatura pro- dotti dalla Fe ia delle sostanze sperimentate. Ibid Tallofite Biith der Commission für die flora M V. 1886, p. CCLV. N ı G. B. Intorno al genere "grani ci Casi e De No- taris ed iatomee raccolte a S. Ber- nardino dei Grigioni da aa De Notaris. Notarisia, IL 1887. p. 226. — Batterii e frammenti di Oscillaria te- nuis Agardh. inclusi in granuli di gran- dine, Ibid. p, 232. DE Toni G. B. e Levi D. Intorno ad una Palmellacea nuova per la flora veneta. is, 1,92 FI J. Diaghoses præviæ algarum in Hungaria observatarum. p, ne um Ibid. p. an G: Dia nosi di funghi nuo endic. Acc. Lines, Vol. III, fasc. IL 7, p. 3 e 89. Pteridofite . Fanerogame-Flora Mi ien A. Una escursione al Monte no. Perugia, 1887. Heriches der Commission fur die flora von Deutschland 1885. Bericht. d. deutsch. bot. Gesellsch. B. IV, 1886, p. CXXXI, ff. u. . PARLATORE F. Flora italiana, continuata Rubiacee, Loniceracee, Valerianacee, gen per E. Tanfani. Firenze, 87 STROBL u Flora des Etna steny. bot. \ebroden. Flora, bid: 70, 1887. Teratologia e Patologia vegetale Baccarini P. Intorno ad una malattia dei grappoli dell uva (Phom ei Ba ei “a 1886, con una Di la tour ee D. La vite, per cura e coltura PP il predominante parassitismo. Torin 86. CAMUS ré Anomalie e varietà nella flora del ee (Terza Contribuzione). At Nat. Modena, Rend. Ser. III, Vol. Ill 1886. CettoLINI S Del falso Black-rot. L` Ita- lia Agricola, Milano 1886. re ai ceppi delle viti. Bull. Soc. Vit. ital. A. II, 1887, ag. 88. (senti G. Sopra un nuovo morbo, che attacca i limoni e sopra alcuni ifomi- ceti. Pisa 1887. PATERNICO D. 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Chi si facesse a consultare i principali lavori di sistematica ge- nerale e quelli più o meno speciali, in cui è fatta menzione dei ca- ratteri dell’ endosperma del seme, troverebbe, che relativamente alle Gelsominacee (si considerino esse come una famiglia a parte o come una tribù delle Oleacee) i sistematici si possono dividere, a questo riguardo, in due gruppi. Gli uni, come ad es. Bentham e Hooker (Genera, II, 2. p. 672), Clarke (in Hooker, Flora of Brit. India, III, p. 590), Gray (Flora of North America, IL 1. p. 73), Flahault (in Degrully et Viala, Z’ Olivier ; Ann. Ecole nat. Agric. Montpel- lier, II, p. 269), Willkomm et Lange (Prodr. Fl. hispan., II, p. 673), Van Tieghem, Traité, p. 1548), Vesque (Traité botan. agric., p. 861), Baillon (Botan. medic., p. 1303, 1310) ecc., asseriscono concorde- mente che le Gelsominacee hanno seme privo di albume. Altri, come ad es. De Candolle (Prodr., VIII, p. 300), Endlicher (Genera, p. 570 (*), Lindley (Veget. K?ngd., p. 650), Balfour (Class- book, p. 850), Le Mahout et Decaisne (Traité, p. 229), Boissier, FI. orient., II, p. 41) ecc., affermano che l’ albume è nullo o ridotto ad una membranella tenuissima. Insomma per gli uni l' albume nel () L’ Endlicher (Enchiridion, p. 284-85) separa le Jasmineæ dalle Bolivarieæ assegnando alle prime un albume ridotto a lamella tenuissima, alle seconde un embrione exalbuminato. 28. Malpighia, anno I, vol. I. 428 R. PIROTTA, seme maturo delle Gelsominacee non esiste affatto; per gli altri esso può trovarvisi, ma in ogni caso è ridotto a piccolissime e tra- scurabili traccie. Allorchè alcuni anni or sono io mi occupava della struttura del seme delle Oleacee (!), ebbi occasione di rilevare in alcune specie di Gelsomini studiate per confronto la presenza di un endosperma ben manifesto, contrariamente alla opinione dei sistematici. La dif- ficoltà di procurarmi il materiale necessario, non mi permise di po- tere completare prima d’ ora le mie osservazioni in proposito. I fatti da me osservati mi sembrano di qualche valore ed è perciò che = stimo opportuno comunicarli in questa breve nota. Le mie ricerche mi permisero di stabilire che tanto i primi, quanto gli altri dei ci- tati autori non sono nel vero e perch& nessuna delle Gelsominacee, da me studiate, mi si presentò con semi deficienti di endosperma, e perchè vi sono specie, nelle quali l'endosperma è relativamente molto sviluppato e visibile ad occhio nudo anche alla completa matu- | razione del seme. | E I generi che attualmente sono ammessi fra le Gelsominacee sono tre soli: Jasminum L., Menodora Humb. et Borpl., Nyctanthes L. Ho potuto esaminare buon numero di specie appartenenti al primo genere, parecchie al secondo per la gentile prestazione degli egregi colleghi professori Caruel, Cornu, Magnus, Penzig, Solms-Laubach , Saccardo. Jasminum. — Di questo genere ho potuto esaminare 25 specie. In tutte ho trovato l'endosperma nel seme maturo. Però il grado di sviluppo suo è diverso secondo le diverse specie. Talora infatti l'en dosperma è molto ridotto ed è costituito da una sottile membranella () Prrorta R., Sulla struttura del seme nelle Oleacee. - Ann. Istit. bot., Roma, I (1884), p. 31, 33. SULL’ ENDOSPERMA DELLE GELSOMINEE 429 composta di due a tre serie di cellule, In questo caso esso non è facilmente riconoscibile nel seme secco; ma se questo viene lasciato, per parecchie ore nell’ acqua, allora l' endosperma si rende chiara- mente manifesto nei tagli trasversali e longitudinali, e si puó anche completamente isolare, staccandosi con facilità e dal tegumento e dall' embrione. Altra volta al contrario l’ endosperma è nel seme maturo rela- tivamente assai sviluppato e vi costituisce uno strato visibile anche ad occhio nudo nelle sezioni trasversali e longitudinali, che spicca per il colore ceruleo pallido e sul bianco embrione e sullo scuro tegumento. Consta allora di parecchie serie di cellule, da otto, a dieci ed anche più a seconda del punto, in cui lo si esamina. E nell’ uno e nell’ altro caso l’ endosperma’ dei Gelsomini mi ha presentato gli stessi caratteri, relativamente alla struttura, alla na- tura delle pareti cellulari e del contenuto, che io ho già indicati in altra occasione per quello delle Oleacee ('). Anche nei Gelsomini, che hanno tegumento molle troviamo la parete esterna della serie periferica delle cellule endospermiche, molto più ispessita che le altre ed inoltre cuticularizzata, eseguendo la funzione di sistema meccanico di difesa dell’ endosperma e dell’ embrione. Anzi qualche volta l’ ispessimento e la cuticularizzazione si avanzano nelle pareti di parecchie cellule sottostanti in quella stessa guisa, che io facevo già conoscere per certe Oleacee (°). Però i due indicati modi di presentarsi dell’ endósperma nei Jasminum sono in rapporto diretto colla struttura e colla natura del contenuto dell’ embrione. Infatti a questo riguardo i semi dei Gelsomini presentano due tipi diversi, marcatamente distinti fra loro. ` In alcune specie i cotiledoni sono piatti, compressi e relativa- mente sottili; la loro struttura presenta già un certo grado di diffe- renziazione, essendo manifesta la disposizione a palizzata delle cellule (1) L. c. Lie; Ls 430 R. PIROTTA, che nel cotiledone sviluppato costituiranno il sistema specifico della assimilazione. I cotiledoni sono cioè fogliacei, secondo la nomencla- tura proposta dal Godfrin ('). Le loro cellule contengono come ma- teriale di riserva abbondante aleurone e grasso. Quando i cotiledoni presentano questa struttura, / endosperma è molto sviluppato e come materiale di riserva contiene pure aleurone e grasso. I semi che appartengono a questo tipo si riconoscono anche di solito ma- croscopicamente, perchè sono compressi, piatti, relativamente sottili e leggeri, poco resistenti al tagliente, e nei frutti si trovano in numero di uno o due. Riscontrai questo tipo nelle seguenti specie: Jasminum pubigerum Don., J. nebulosum H. Pan., J. fruticans L., J. humile L., J, revolutum Sims., J. odoratissimum L., J, arbore- scens Roxb., J. nudiflorum Lindl., J. Wallichianum Lindl., J, flexi- le Vahl, J. macrophyllum, J, ponticum, J, heterophyllum Nall., J. triumphans Hortul., J. Rewesü, J. azoricum L., J. Nepalense Spr., J. sp. (Tav., XI, fig. 11, 4-5). .. Nelle specie che appartengono al secondo tipo i cotiledoni sono assai grossi, la loro struttura è poco differenziata, essendo costituiti da un parenchima uniforme, dell’ apparenza di quello di certi endo- spermi, rivestito dalla giovane epidermide. I cotiledoni sono. cioè tubercolosi nel senso del Godfrin. Le cellule del loro parenchima contengono come materiale di riserva pochi granelli proteici € molto amido. Quando i cotiledoni presentano questa struttura, l en- dosperma è molto ridotto; come materiale di riserva contiene però sempre abbondante aleurone e grasso. I semi che appartengono à questo tipo si riconoscono di solito macroscopicamente, perchè sono ovali, piriformi o sferoidali, relativamente pesanti, resistenti al ta- gliente e nel frutto si trovano sempre isolati. Riscontrai questo tipo nelle specie seguenti : Jasminum gracile Andr., J. dianthifolium H. Pan., J. capense Thbg., J. auriculatum Vahl., J. glaucum Ait., 4. simplicifolium Forst., J. sp. (tav. XI, fig. 2-6). .. () Goprrix J., Recherches sur l'anato mie des cotyledons et de VX albumen. Ann. Sc. nat. Bot., VI*, sér. t. XIX, 1884, p. 148. pigra co iii PME enn | SULL'ENDOSPERMA DELLE GELSOMINEE —— 431 L'amido dell’ endosperma è a granelli minuti, numerosi, diversi di dimensione, di forma prevalentemente ovale; ad ilo quasi centrale ed a stratificazioni poco manifeste. Menodora Humb. et Bompl, — Di questo genere ho potuto esa- minare parecchie specie, delle quali alcune appartenenti al genere Bolivaria Cham. e Schlechl., che ora è fatto sinonimo di Meno- dora. Sfortunatamente i semi di alcune di esse non erano buoni. Però nella Menodora heterophylla Mor., M. scoparia Engelm., M. (Bolivaria) trifida. Cham., M. (Bol.) integrifolia Cham., M. (Bol.) longiflora Mus. Paris., M. (Bol.) aspera Mus. Paris., cioè in tutte le specie da me studiate con semi maturi, ho potuto constatare la presenza dell’ endosperma. 1 cotiledoni sono a tipo fogliaceo e la loro struttura ed il loro contenuto, come pure quelli dell’ endosperma corrispondono perfettamente a quanto dissi per il tipo fogliaceo dei Gelsomini. L'endosperma non è mai però molto sviluppato e consta di re- gola di uno straterello costituito da 5-6 serie di cellule (Tav. XI, fig. 7). Nyctanthes L. — Relativamente al genere Nyctanthes nulla posso dire di veramente sicuro, perchè i pochi semi da me esami- nati e provenienti da diversi erbarii, o non erano abboniti affatto, o non completamente sviluppati o troppo vecchi. In quelli che si trovavano nelle condizioni meno cattive ho potuto chiaramente os- servare, che tra il tegumento interno, la cui struttura differisce da quella degli altri generi di Jasminee, e le traccie od i residui del- l' embrione, esiste una zona più chiara, costituita da 3-5 serie di cellule parenchimatiche piuttosto grandi, poliedriche, a perfetto con- tatto tra loro. Questa zona forma nel suo complesso uno straterello o pellicola sottile, che lascia trasparire il colore del tegumento e che riveste quest’ ultimo completamente sulla sua superficie interna. Ritengo pertanto, che questo sia l' endosperma, benchè nelle cellule non abbia potuto riscontrare altro materiale all infuori di piccoli granellini o massoline proteiche. 432 R. PIROTTA, Le osservazioni da me istituite sul seme delle Gelsominacee si possono riassumere nel modo seguente: 1° I semi maturi di tutte le Jasmineæ posseggono endosperma. Sotto questo punto di vista pertanto le Gelsominacee non diffe- riscono dalle Oleacee in senso stretto. Che se in queste ordinaria- mente l'endosperma raggiunge un considerevole sviluppo, non bisogna però dimenticare che vi appartengono alcuni generi, come Fontanesia e Forsythia, il cui albume è più ridotto di quello di non pochi Gelsomini (°). In generale i sistematici accordano ben poco o nessun valore all’ albume come carattere di classificazione, sopratutto perchè la sua importanza è piuttosto fisiologica e la sua presenza o mancanza non sono costanti. Benchè anch'io non creda, che si possa assegnar troppo grande valore tassonomico all’ endosperma, tuttavia ritengo altresi, che il negargliela affatto sia un’ esagerazione. L’ incostanza della sua presenza pare a me sia da attribuirsi infatti piuttosto alle cognizioni molto imperfette, che si hanno sull’ albume stesso. Il fatto poi della sua constatazione in tutte le Gelsominacee ha un certo valore, perchè toglie una delle distinzioni, che servivano a separare questo gruppo dalle Oleacee, colle quali ha tanta affinità, e rende l'intera famiglia delle Oleacee stesse molto più omogenea. Bentham ed Hooker (Gen. 1. c., p. 675, 678, 679) indicano ancora, è vero, tra le Oleacee i generi Schrebera Roxb., Linociera Sw. e Noronha Stadm. come aventi semi privi di endosperma. Peró io dubito. che si tratti sempre di osservazioni incomplete. Infatti il Gaertner ( Car pol. III, p. 192) aveva già assegnato. a quest’ ultimo genere un albume tenue e carnoso, ed i semi di Linociera compacla, che io ho potuto studiare, mi hanno offerto un endosperma abbondantissimo costituito (!) PrrotTA, K c., p. 32. SULL’ ENDOSPERMA DELLE GELSOMINEE 433 a seconda dei luoghi da 5-10-15-20 serie di cellule. Le sua strut- tura ed il contenuto collimano perfettamente con quanto ho già osservato nelle altre Oleacee (Tav. XI, fig. 3.). Sfortunatamente i frutti di Schrebera da me esaminati non contenevano semi abboniti, per cui non mi fu possibile constatare, come stiano le cose (!). 2° Nel genere Menodora i cotiledoni sono fogliacei e l’ endo- sperma è relativamente molto sviluppato; tanto esso che i coti- ledoni contengono come materiale di riserva dell'aleurone e del grasso. | 3° Nel genere Jasminum i cotiledoni talvolta sono fogliacei e l'endosperma è allora relativamente molto sviluppato: il materiale di riserva è in entrambi gli organi aleurone e grasso. Altre volte i cotiledoni sono tubercolosi ed allora contengono come materiale di riserva dei granelli proteici e dell’ amido. Però anche in questo caso l’ endosperma, colla riserva di alemone e grasso, esiste sempre, benchè sia ridotto a poche serie di cellule. Questa speciale struttura dell’ endosperma dei Jasminum ed i suoi rapporti coll’ embrione, mostrano come sieno inesatte certe ge- neralizzazioni fatte dal Godfrin (?) in seguito all’ esame di troppo piccolo numero di semi. Non è infatti esatto, che i semi, i cul co- tiledoni contengono amido, manchino di endosperma (1. c., p. 109), e che nei semi albuminiferi i cotiledoni non contengano amido, poi- chè i materiali di riserva del gruppo delle sostanze ternarie stanno nell’ albume (l. c., p. 113). Anzi nei Jasminum abbiamo il fatto (*) Del resto anche coloro, che negano importanza tassonomica all’ endosperma, se ne valgono poi talvolta, come carattere di un certo valore. Così il Flahault (l. c, p. 296) nello stabilire le due tribù delle Oleacee, assegna a quella delle Jasminee il solo carattere: senza albumè, e più avanti nel De Diane attribuisce al gruppo delle Olee fra altriscaratteri, anche quello di seme albumi- nato, benchè poi vi comprenda un sottogruppo, nel quale i semi a sassi rebbero senza albume. È) GopeRIN J., Recherches 1 c., pò. 434 F. DELPINO, notevole di semi nei quali i materiali di riserva ternarii sono costi- stituiti e da amido e da grasso. È pure inesatta l’ affermazione del Godfrin (1. c., p. 107), che gli albumi ridotti a pellicole finissime, siano costituiti da una sola serie -di cellule, poiché nei Jasminum ad albume anche assai ridotto le serie sono sempre da due a quattro. Roma, Aprile 1887. SPIEGAZIONE DELLA TAVOLA XI. Fig. 1. Jasminum nebulosum. Sez. trasversale del seme. #9: tegumento — ed: endosperma — eb: embrione. Fig. 2. J. gracile. Le lettere come sopra. Fig. 3. Linociera compacta i £u id. Fig. 4. J. fruticans. Sez. trasversale verso la metà della lunghezza del seme. Fig. 5. id. Sez. longitudinale verso il lato superiore del sem Fig. 6. J. affine. Sezione trasversale del seme: eb, porzione più interna del cotiledone. Fig 7. Menodora longiflora. Sezione trasversale del tegumento e dell’ endosperma, Il nettario florale del Symphoricarpus racemosus. Nota di F. DeLPINO. Un nuovo esempio a dimostrazione della tesi che le osservazioni biologiche, quantunque per la maggior parte 3i riferiscano ad organi macroscopici, non sempre riescono facilissime, lo abbiamo nel net- tario florale del Symphoricarpus racemosus, sfuggito affatto ad E. MüLLER e a G. BonNNier. Traduciamo dal primo autore (Befruchtung der Blumen durch Insekten, Lipsia, 1873, pag. 361) quanto segue: « La corolla forma una campanella rossiccia, di 7-8 millim. in lunghezza e di 5 mill. in diametro, la quale quasi fino a metà è divisa in cinque lobi al quanto reflessi, e nella quale quindi trova comodo spazio la testa IL NETTARIO FLORALE DEL SYMPHORICARPUS RACEMOSUS 435 di una vespa (5 mm. larga, 2-2 '/, mm. spessa). Infatti nei luoghi ove abbondano le vespe, queste sono i pronubi più frequenti. Mentre esse si appendono per di sotto alla campanella florale, e ficcano la testa entro la medesima, leccano il miele che è in grande abbon- danza secretato dal rigonfiamento carnoso della base dello stilo, e che trovasi raccolto nel fondo della corolla nonché nella parete interna della sua ventricosità, impedito poi a sgocciolar fuori mediante spessi e lunghi peli che rivestono l interno della corolla fin quasi alla sua metà. La entrata dell’acqua piovana è impedita sia dai peli suddetti, sia dalla declinazione della corolla ». L'Autore poi descrive ottimamente il modo che tengono le ve- spe e le api nel visitarne e nel fecondarne i fiori, notando, fra le altre cose, che nella Turingia, ove le vespe abbondano, i 9 decimi dei pronubi sono vespe, mentre a Lippstadt (nella Westfalia), ove le vespe scarseggiano e ove manca la Polistes gallica, predomina di gran lunga la visita delle api. Prescindendo dal non essere da MiLLER stato bene interpretato l'ufficio dei peli nettarostegi, le osservazioni sue sono commende- volmente esatte all’ infuori d' una; poiché l'appendice carnosa che scorgesi alla base dello stilo non secerne punto miele ('), e quindi non è un nettario. Nulla di più sconclusionato può leggersi di quello che scrive G. BoxwrER intorno ai nettarii dei fiori di Symphoricarpus (Les neclaires negli Annales des Sc. nat., Botanique, t. 8, VI serie, 1879, p. 37 e pag. 138). La confusione delle sue idee è tale che riesce difficile il renderne conto, Riferiamo i seguenti passaggi: « Les poils qui abondent dans le tube de la corolle chez le Symphoricarpus racemosa (sic) sont ` donnés (da Erm. MüLLER) comme Saftgedecke (sic) destinés (sic) à C) Che significato ha questa escrescenza? La ipotesi più probabile è che si tratti di un organo rudimentario, di un nettario defunto. Infatti parrebbe affatto omologa alla escrescenza che si nota nel fondo della corolla in piante affini" e che è veramente nettariflua. 436 F. DELPINO, proteger le nectar contre la pluie. Mais c’est surtout dans le tissu méme du nectaire que la matiére trés-riche en sucres est avidement recherchée par les insectes. Le rôle protecteur des poils doit done étre sensiblement nul ». « Dans 10 fleurs de Symphoricarpos (sic) où les &tamines étai- ent en partie ouvertes (sic), j'ai coupé le plus grand nombre des poils avec des ciseaux. 10 autres fleurs de méme age, laissées in- tactes, ont eié examinées comparativement. Ces 20 fleurs etaient visitées par les Vespa germanica, V. media, Andrena fulvicrus, Polistes gallica, Bombus hortorum, Apis mellifica ». « Par une pluie de longue durée, le 27 mai, ces deux derniers Hyménoptères seuls ont continué à visiter les fleurs. Je les ai ob- servés sur les 10 fleurs à poils coupés, pompant le contenu sucré, mordant ou déchirant le tissu, aussi bien que sur les 10 fleurs in- tactes, sans qu'ils paraissent arrêtés par l'eau tombant sur les fleurs. Ils étaient en même nombre en moyenne et restaient le mê- me temps sur les fleurs de l'une et de l’autre sorte (l. c. p. 37)». E altrove l'A. scrive (l. c. p. 138): «c'est au contraire ($ in- tende il nettario) un tissu à cellules beaucoup plus grandes que celles des parenchymes avoisinants qui se développe en formant une saillie prononcée à la base du style, chez le Symphoricarpus racemosa (sic). L’ epiderme y est formée de cellules dont les parois externes sont fortement épaissies, tandis que les cellules des épider- mes voisins, sur le style on la corolle, le sont moins ». « On ne peut pas, du reste, appeler plus spécialement necíaire ce tissu renflé qui forme un anneau proéminent à la base du style, car toutes les partiés de la fleur, l'ovaire, le calyce méme, renfer- ment en abbondance des substances sucrées. L'émission de liquide sucrée n'est pas énorme; cependant les Hyménoptères visitent ces plantes avec une persistance extraordinaire. J'ai observé souvent les Bourdons et les Abeilles sur ces fleurs, par la pluie. Presque par tous les temps ils vont sucer la corolle et le style, dont les tissus sont riches en sucres. Les guépes, et méme parfois les Abeilles 4 E ES n "n Jura IL NETTARIO FLORALE DEL SYMPHORICARPUS _RACEMOSUS 437 déchirent directement l'épiderme dans ce but, sans attendre la venue des Bourdons ». Molti appunti possono essere fatti contro questa esposizione del BowNriER. Vi si complicano errori di osservazione, contraddizioni, mancanza di retto metodo di osservazione e di sperimentazione. In primo luogo BowwrER, che si è atteggiato a monografo dei nettarii, non sa che cosa siano i nettarii. Per lui un organo che | contenga nel suo interno o glucosio o altra forma di zucchero è per questo solo un nettario. Adunque saranno da collocarsi fra i net- tarii tutti i frutti dolci (banano, fico, uva ecc.); una radice di bar- babietola, una pianticella di Mays, l’orzo germinante, i culmi della canna di zucchero, saranno altrettanti nettarii. Questo rasenta il ridicolo. Laddove, per consenso generale di tutti quanti hanno scritto sui nettarii, questo nome è riservato soltanto a quegli organi o a quelle definite regioni organiche che secernono e mandano fuori al- l esterno un liquido contenente forti proporzioni di zucchero. Non importa che siffatta secrezione sia estracuticolare, come è di regola, Oppure intracuticolare, come in qualche raro caso avviene; importa bensi che sia estracellulare; condizione sine qua non perchè un nettario sia quel che è. Cosieché tutta quanta la dottrina ci se dottrina può chiamarsi una congerie di proposizioni, ove stanno coinvolti nume- rosì errori «di osservazione e di critica, pecca dalle fondamenta. Non deve quindi far meraviglia se nel caso del Symphoricarpus Bonnier abbia considerato come nettarii, quando la escrescenza ba- silare dello stilo, quando il tessuto dello stilo, della corolla e per- fino del calice. i In dipendenza di questo erroneo concetto, la immaginazione di BonxIeR ha veduto il Bombus hortorum e F Apis mellifica « pomper le contenu sucré (dei tessuti), mordant ou déchirant le tissu, aller sucer la corolle et le style»; e inoltre « les guèpes et même parfois les Abeilles dechirer directement | épiderme dans ce but (de pomper le contenu sucré) Tutto questo è un parto dell imaginazione. Il fatto * 438 ^F. DELPINO, t ‘è che le api (quasi esclusivamente in certe località e stagioni) e le vespe (quasi esclusivamente in altre località e stagioni). non fanno altro che suggere l'abbondante miele che si trova nell'interno del tubo corollino, senza inferire la menoma lesione ai tessuti degli or- gani florali, come ho potuto verificare le centinaja di volte e a Vallombrosa e a Genova e a Bologna. Veramente a Bonner non è sfuggita l'emission del liquido sucré. Questa è una circostanza «aggravante, che mette in rilievo la inet- titudine di BoNNrER; perchè il monografo dei nettarii avrebbe dovuto investigare quale è quell’ organo o quella parte d'organo da cui emana detto liquido; e allora sarebbe riuscito alla scoperta del vero nettario dei fiori di Symphoricarpus ; scoperta tanto più facile in quanto che si può fare ad occhio nudo, senza quasi bisogno neanco di una lente d’ ingrandimento. Soggiunge il Bonnier che «T emission de liquide sucré n' est pas enorme »; quest’ è una affermazione vaga, la quale in fondo cela una inesattezza. La secrezione nettarea dei fiori di Symphoricarpus, per fiori melittofili è molto copiosa e diuturna; la qual cosa spiega la insi- stenza e la frequenza delle api e delle vespe nella visita dei fiori stessi. Affatto inutile e antimetodica è la diatriba sostenuta da BONNIER contro MÜLLER intorno all’ uffizio dei peli nettarostegi nei fiori di Symphoricarpus. Se BowNIER, invece di svolgere superficialmente i nostri scritti (che quasi sempre cita a rovescio) li avesse studiati a fondo, avrebbe imparato che la funzione dei peli nettarostegi non è mica diretta ad impedire la penetrazione dell’ acqua piovana en- tro le nettaroconche, come pensarono C. C. SPRENGEL ed E. MüLLER; : ma è diretta invece ad impedire la penetrazione in esse d' insetti poco adatti ad effettuare la staurogamia, sopratutto delle formiche. E questa tesi non ha bisogno di prove esperimentali. Basta citare i fiori di Campanula Medium, Symphythum officinale e di molte. altre piante, i quali o per essere pendoli o per altre contingenze sono , assicuratissime contro ogni penetrazione d'acqua piovana, e ‘ciò non ostante offrono i più cospicui esempi di nettarostegii mira- bilmente elaborati. IL NETTARIO FLORALE DEL SYMPHORICARPUS RACEMOSUS 439 Ora riferirò le mie osservazioni fatte in agosto del 1885 nello orto botanico di Bologna, quali fedelmente trascrivo dalle schede scritte in detto anno. i « Quanto alle dimensioni, alla forma della corolla, alle visite dei pronubi ho trovato esattissime le osservazioni di E. MürrER. Ma il vero nettario non è stato veduto da questo autore. Ho notato an- ch'io la escrescenza biancastra alla base dello stilo; ma essa non può essere nettarifera attesa la sua costituzione istologica; nè da essa, esigua e rudimentaria formazione, può emanare tutta la in- gente quantità di nettare che si raccoglie nell'orciuolo corollino, ben tappato dal nettarostegio, nello scopo d’ impedire l’entrata non della pioggia, ma delle formiche e di altri insetti, dannosi e contrarii alla esecuzione delle nozze incrociate ». « Il vero nettario è ben più vistoso, e si può scoprire per tra- i sparenza anche all'esterno, macroscopicamente, anzi senza bisogno ‘ di lente. Infatti osservando l'orciuolo corollino, si vede che dal lato esterno è alquanto rigonfiato, mercé una sorta di gobba che si di- stingue pel suo colorito bianco giallastro dal roseo delle altre parti. Questa gobba è precisamente alla metà inferiore o basale del petalo esterno, cioè di quello che è sovrapposto alla brattea + pa as de) pedicello fiorifero ». « Infatti isolando con destrezza questa parte gibbosa del petalo esterno, osservando la corrispondente parte interna, scorgesi una areola triangolare di tessuto notevolmente rilevato, la cui superficie è totalmente tappezzata da una quantità di papille o tricomi netta- riflui, non però contigui, cospicuamente emergenti e visibili. Questa area occupa alquanto più della quinta parte della superficie interna dell’ orciuolo corollino; secerne una relativamente grande copia di nettare e la secrezione pare assai diuturna ». .. « Questo è il vero nettario florale del Symphoricarpus race- MOSUS ». x | Bologna addi 11 marzo 1887. 440 L. ERRERA, À PROPOS DES ÉLÉMNTS DE LA MATIÈRE VIVANTE À propos des éléments de la matiére vivante par L. ERRERA. Dans un article que la Malpighia a publié l'année dernière, j'ai recherché pourquoi les éléments « biogéniques » ont tous des poids atomiques peu élevés. J'indiquais SEsTINI (1885) comme le premier qui eüt mis ce fait en lumiére. Depuis lors, mon attention a eté atürée sur plusieurs passage des ceuvres de Meyer et j'ai reconnu que le savant physiologiste d' Jena avait déjà signalé, il y a assez longtemps, ce caractère de la matière vivante. Il s' en occupe d'abord dans une note de son discours « Sur l'étude de la vie» (2), où il dit: « Il est remarquable que parmi les 63 corps simple connus en 1872, 22 seulement ont un polds atomique inférieur à 56 et que les 14 éléments organiques appartiennent tous à ce groupe. Meyer est revenu à diverse reprise (°) sur cette coincidence intéressante, sans cependant en proposer l'explication. () Ueber die Erforschung des Lebens. Leipzig 1873, p. 48. C) Deutsche Rundschau, Avril 1875, p. 76; Naturwissenschaftliche Thatsa- chen und Probleme, 1880, p. 62, 305; Elemente der alla gemeinen Physiologie 1883, p. 101. (Trad. franc. par J. Soury, 1884, p. 133). — Dans ce dernier livre il note aussi «que les éléments minéraux les plus répandus dont en méme temps les éléments organiques les plus répandus ». Mais il ne cherche pas a mettre cette proprieté en apport avec le poids atomique. O. BECCARI, LE PALME INCLUSE NEL GENERE COCOS 441 Le Palme incluse nel genere Cocos Lim. Studio preliminare di Opoarpo BECCARI. (Continuaz. ved. pag. 354). Gen. COCOS Linn. Subgen. Eucocos Drude. 1. Cocos nucifera Linn., Fl. Zeyl., p. 392. — Mart. Hist. nat. . Palm., II, p. 123, (excl. descript. flor. o? et 9) tab. 62, 75 et tab. 78 tantum quoad fig. V-VI, exclusis fig. III-IV et analys. omn. — Blume, Rumphia, II, pag. 82-88. — Miq., Fl. Ind. bat., III, pag. 64. — Beccari, Malesia, I, 85-86. — Hemsley, Bot. in the Voyage of the Challenger, pars MI, pag. 113, 202, 249, 278, 297, 306, 309. — Tenga Rheede, Hort. ind. Malab., vol. I, tab. 1-4. Abit. — Sebbene molto si sia scritto intorno alla patria del Cocco, la questione della sua origine è ancora insoluta. Cresce subspontaneo in molte delle Isole del Pacifico e dell'Oceano indiano. È largamente coltivato nelle regioni tropicali, specialmente nell'India, nella Ma- lesia e nella Polinesia. Preferisce le spiaggie del mare e raramente s'incontra dentro terra. Osservazioni. — Il Cocos nucifera non ha forme realmente affini a cui possa esser paragonato. Non sono ancora conosciute abbastanza tutte le specie riportate al genere Cocos, nè ancora è noto se sieno costanti le differenze che mi hanno servito a caratterizzare i sotto- generi da me proposti; chè se non esistessero forme transitorie , il solo C. nucifera dovrebbe rimanere nel genere Cocos, e dovrebbero essere innalzati al grado di genere i sottogeneri Glaziova, Areca- 442 0. BECCARI, strum e Bulia. I numerosi dati che ho riunito intorno al Cocco, formeranno forse il soggetto di uno studio speciale. Le migliori figure che io conosca della Palma a Cocco, sono quelle sopra citate dell’Hortus Malabaricus. Quivi nella tavola 22 è riprodotto, con molta fedeltà e di grandezza naturale, uno spadice intiero al momento della fioritura. Nella tavola 88, fig. V, della grande opera del Martius, si ri- conosce pure un ramo dello spadice fiorifero del Cocco, sebbene il fiore 9 sia disegnato troppo acuto. Le altre figure della medesima tav. 88, attribuite al C. nucifera (meno forse la fig. VI) non ap- partengono certamente a questo. E mi confermo sempre più nel- l'opinione, già da me espressa a pag. 345, che cioè Martius abbia descritto e figurato per fiori del C. nucifera, quelli di tutt’ altra Specie. A me parrebbe di riscontrare una grande rassomiglianza fra il ramo di spadice raffigurato nella fig. IV della menzionata tav. 88 (tolto a quanto pare dallo spadice fig. III) con le porzioni corri- spondenti del Cocos distribuite da Glaziou sotto il N.° 9010 (in herb. Petrop.) e che Drude (4 c. p. 417) riferisce al C. (Glaziova Becc.) oleracea È platyphylla; identificazione questa che lascia però luogo ad alcuni dubbi. (Si vedano in proposito le mie osservazioni intorno al C. oleracea ed al C. picrophylla). Le figure analitiche 1-6 (sempre della tav. 88) possono bene ri- tenersi come quelle dei fiori o? propri al ramo di spadice disegnato nella fig. 1V; non così quelle del fiore 9 (segnate 7-13), perchè in queste si riconoscono i dettagli di un fiore 9 di un Cocos della sezione Arecastrum, mentre il C. oleracea (e le specie affini) appar- tengono alla sezione Glaziova. In appoggio di questa ipotesi si com- parino queste fig. 7-13 con quelle (fig. VII, 1-6, sempre sulla tav. 88) riproducenti i fiori 9 del C. (Arecastrum) Romanzoffiana. Ciò mi dà luogo a ritenere con molto fondamento, che le dette fig. 7-13, siano state inserite per sbaglio nella tav. 88, e che debbano sostituire le fig. 8-17 nella tav. 81, le quali ritengo che sole in LE PALME INCLUSE NEL GENERE COCOS 443 detta tav. 81 debbano attribuirsi al C. (Glaziova) coronata. In que- sta opinione sono per di più rassicurato dalla circostanza che la fig. II della tav. 81 bene esprime l'estremità di uno spadice di un Cocos della sezione Arecastrum, forse non dissimile dal C. Geribà Barb.-Rodr. (= C. Martiana Drude). In tal modo verrebbe reso conto della rassomiglianza delle fig. 7-13 della tav. 88, con quelle (VIL, 1-6) del C. Romanzoffiana, rimanendo ancora a provarsi che questo ultimo differisca di fatto dal C. Geriba. A maggior conferma di tuttociò si compari la fig. I e le analisi del fiore c? (1-6) della tav. 81 della Historia naturalis Palmarum (sotto il nome di C. coronata) con la fig. Sp. tav. 89 della Flora brasiliensis rafligu- rante la porzione corrispondente di spadice del C. Geriba (C. Mar- liana). Le trasposizioni e gli sbagli che ho fatto rilevare nelle tavole 81 ed 88 dell’opera di Martius, spiegano abbastanza la difficoltà incon- trata nella determinazione delle specie che intendevano rappresentare. Subgen. GLazıova. — Syagrus (partim) Auct. 2. Cocos insignis H. WenpL. in Kerch., Palm., p. 241. — Kook. f. in Report R. G. Kew, 1882 (1884), p. 72. — Glaziova insignis (Mart.) Drude in Mart. Fl. Bras., III, p. II, p. 398. Abit. — Brasile: nella provincia di Rio de Janeiro presso Novo Friburgo a 1800 metri sopra il liv. del mare (Dr.). 3. Cocos Weddelliana H. WenpL. in Florist and Pomologist, 1871. — Flore des Serres, t. 2000. — Revue Hort., 1879, p. 434, f. 89. — Kerch., Palm., pag. 95 et 240, fig. 45, et tab. XL. — Hook. f. in Report R. G. Kew, 1882 (1884), p. 72. — Glaziova Martiana Glaz. in Mart., Fl. Bras., v. III, p. II, p. 397, tab. LXXXVI et LXXII. — Gl. (vel. Cocos) elegantissima Hort. — Regel in Gartenflora, 1874, p. 339. — Leopoldina pulchra Hort. — Gar- dener’s Chr., 1870, p. 494. 29, Malpighia, vol. I, anno I. 444 0. BECCARI, Abit. — Brasile: nella prov. di Rio de Janeiro sulla Serra dos Orgàos e sulla Serra d’Estrella ad un'altezza di circa 800 metri sul livello del mare (Dr.). Osservazioni. — A me sembra che il C. Weddelliana peo dalle altre forme da me incluse nella sezione Glaziova, solo per le dimensioni minori e per la gracilità di ogni organo della pianta. I fiori 9 non si discostano da quelli da me ritenuti come tipici della sezione. Ai lati dei fiori 9 si trovano (uno per parte) due fiori 7, i quali hanno d'ordinario il calice molto assottigliato in basso, e sono per di più pedicellati, caso questo offerto anche da altre specie. Lo spadice, al momento della fioritura, è eretto e porta molti rami perfettamente orizzontali, sparsi in ogni direzione, incras- sati e sinuosi in basso, callosi al punto d' attacco coll’asse del ra- chide ; nel quale punto si trova una fossetta trasversale nettarifera. Dopo la fioritura lo spadice si reflette in basso. 4. Cocos graminifolia Drupe in Mart., Fl. Bras., v. HI, p. Il, pag. 415, t. XCI. | Abit. — Nella parte centrale e piü asciutta del Brasile. Nella Prov. di Piauhy presso il fiume Paranahyba fra S. Domingos e Borda do Mato e fra Orisanga e Itupéva fino a Cocaés, ed inoltre fra Riacho e Catalào (Dr. 1. c.). Osservazioni. — Mi sembra non poco affine al C. Weddelliana, dal quale differisce principalmente per il piccolo numero di rami che porta lo spadice, per i segmenti irregolarmente p i lungo il rachide etc. Var. È nana Drone in Mart., Fl. Bras., vol. III, p. I, p. 416, tab. XCI, fig. 1 et 2. Abit. — Nel Brasile centrale: nelle Provincie di Goyaz e Mato Grosso, fra Petrocinho e la città di Goyaz; è inoltre frequente fra Goyaz e Cuyabà (Drude l. c. ex Weddell.). LE PALME INCLUSE NEL GENERE COCOS 445 5. Cocos Drudei Becc. — Cocos Weddellii Drude in Mart., Fl. Bras., v. II. p. II, p. 411, tab. XC. Abit. — Sertào d’ Amaroleite, sui confini delle prov. Goyaz e Mato Grosso nel Brasile centrale (Weddell). Osservazioni. — Lo spadice figurato da Drude nella tav. 90, porta dei fiori che io almeno in parte qualificherei per 9, per la forma el imbricazione dei sepali; sarebbero anzi similissimi a quelli delle altre specie della sezione Glaziova. Però nella descrizione di Drude non si parla che di fiori 7, dei quali l' analisi si vede pure sulla tavola citata. Il frutto è sconosciuto e per questo non può essere stabilita con tutta certezza la sezione a cui deve appartenere questa specie, che riporto fra le Glaziova (Syagrus) sull’ autorità di Drude. 6. Cocos æquatorialis BarB.-Ropr., Enum palm., p. 38 (1875). et: Protesto append., p. 31-33, et: Les Palmiers, p. 19. — Cocos Inajai Trail in Journ. of Bot., 1877, p. 79. — H. Wendl. in Kerch., Palm., p. 241. — Drude in Mart, Fl. Bras., v. MI, p. II, p. 407, t. LXXXVIII, f. IL — Maximiliana Inajai Spruce in Journ. Linn. Soc. Xl, 1869, p. 163. Abit. — Il Brasile nella regione del Rio delle Amazone presso Manàos lungo il Rio Negro (Spruce), e lungo gli affluenti Urubu, Jatapü ed Jutahy (Barb.-Rodr.); a S. José de Matari (Wallis fide Dr). Secondo Barbosa-Rodrigues, gli indigeni non conoscono questa Palma col nome di Inajai (che dovrebbe in ogni caso scriversi Inayà-y), ma con quello di Jarà-rana a Jatapù, di Pupunha de porco a Mandos e di Curuä-rana ad Jutahy. 7. Cocos Chavisiana Bars.-Ropr. sp. n. in lit. — Fructibus apice rotundatis ibique minute mucronulatis 36-38 mill. longis, peri- carpio tenui fibroso, putamine 32-34 mill. longo, 2 '/, cent. diametro et 4 !/ -6 mill. crasso, semine trigono basi conspicue 3-corniculato, Abit. — Presso Manàos sull’ Amazone nel Brasile. 446 O. BECCARI, Osservazioni. — Ho ricevuto soltanto i frutti di questa nuova specie dal sig. Barbosa Rodrigues, coll'avvertenza che è molto affine al C. @quatorialis, dal quale mi sembra differisca per i frutti più grandi, con endocarpio a pareti più spesse, per il seme più distin- . tamente trigono e per le sue 3 punte basilari più pronunziate. 8. Cocos argentea Engel, Palma nov. Columb. in Linnaa, v. XXXII (1865), p. 690. Abit. — Colombia. Dagli indigeni è chiamato Guirache (Engel). Osservazioni. — Non ho visto i frutti di questa specie. Dal modo di terminazione dei segmenti, negli esemplari autentici con- servati nell’ Erbario di Pietroburgo, mi sembra che si avvicini gran- demente al C. @quatorialis. 9. Cocos Sancona Hook. f. in Report R. G. Kew, 1882 (1884), p. 72 — Syagrus Sancona Karst. in Linnæa, v. XXVIII (1856), p. 247; et: Fl. Columb. sp. sel., II, 147, t. 177 (vide Benth. et Hook., Gen. Pi. III, p. 946). — H. Wendl. in Kerch. Palm., p. 258. Abit. — Colombia: nella vallata del Rio Magdalena sino ad un’ altezza di 1500 metri (Karsten). 10. Cocos Chiragua Becc. — Syagrus Chiragua Wendl. in Kerch., Palm., p. 257. — Platenia Chiragua Karst. in Linnwa, vol. XXVIII (1856), p. 240, (vide etiam Benth. et Hook., Gen. plant., III. p. 946). Abit. — Presso Pamplona nella Colombia (Karst.). 11. Cocos Procopiana Graz. in Mart., Fl. Bras., v. III, p. I, p. 412, t. LXXXVII, fig. IL (1881). — Hook. f. n Report R. G. Kew, 1882 (1884), p. 72. — Syagrus macrocarpa Barb.-Rodr., Prot. app., p. 46, 47, 48 (1879. — Cocos macrocarpa Barb.-Rodr., Les Palm., p. 26 (1882). — Cocos Maria Rosa Hort. LE PALME INCLUSE NEL GENERE COCOS 447 Abit. — Nel Brasile presso Rio de Janeiro, specialmente nelle foreste della valle superiore del Rio Parahyba (B. R.) sino ai con- fini della Repubblica Argentina (Dr.). Osservazione. — Questa specie è stata per la prima volta des- critta da Barbosa Rodrigues col nome di Syagrus macrocarpa, seb- bene da Glaziou fosse stata antecedentemente distribuita (ma non descritta) col nome di C. Procopiana. Drude sarebbe quindi stato corretto, se avesse per questa specie adottato il nome proposto da Barbosa Rodrigues, come a p. 400 della Fl. bras. dice di aver fatto per gli altri Cocos pubblicati da Martius sotto il nome di Sya- grus. Avrebbe quindi dovuto dirsi Cocos macrocarpa. Ma di fatto sotto il nome generico di Cocos, il nome specifico di Procopiana, è più antico di quello di macrocarpa. Secondo Barbosa Rodrigues, il nome di Maria Rosa, con cui dai Portoghesi vien designata questa bellissima Palma, è una cor- ruzione del nome indiano Maray = fusto o gambo, e »-ob = amaro; ciò che vorrebbe significare: pianta che produce amare le parti, le quali in altri Cocos sono eduli e costituiscono ciò che volgar- mente si chiama « Cavolo «della Palma ». 12. Cocos oleracea Marr., Hist. nat. Palm., II. p. 117, tab. 82, (excl. f. III?), et tab. Z f. VIII: Z II, f. XIV: Z XV, f. 1, et vol. HI, p. 334. — H. Wendl. in Kerch., Palm., p. 241. — Drude in Mart. Fl. Bras., v. HI, p. II, p. 416 (excl. syn. Syagri picrophyllæ B.-R.?) et var. È platyphylla (partim) Drude I. c. p. 417? — Barb.-Rodr., Les Palm., p. 26, tab. III, f.3a b. — Palma Iraiba Piso, Bras., edit. 1658, p. 129. — Rai, Mist U. p. 1361. Abit. — Al Brasile, nella regione mediterranea della prov. di Minas Geraés. La pianta descritta da Martius fu raccolta presso Contendas nel deserto verso il Rio S. Francesco. Gli indigeni la chiamano Coqueiro Amargozo , Quariroba (Mart.) o Gariroba (Barb-Rodr.). Drude indica la varietà delle provincie di Bahia, 448 O. BECCARI, Minas Geraés, Espiritu Santo, e presso Sete Contes nella prov. di Rio de Janerio. Osservazioni. — Drude riporta questa specie alla sezione Are- castrum, ma la figura citata di Barbosa rivela invece nei frutti la sua affinità colle Glaziova (Syagrus) tipiche. Anche la forma dei fiori femminei è quella delle altre specie riportate a questa ultima sezione. Si vedano le osservazioni alla specie seguente. 13. Cocos picrophylla Bars.-Ropr., Les Palmiers, p. 26 et tab. III, f. 2 a, b. — Syagrus picrophylla Barb.-Rodr., Prot. app., p. 46 et 48. Abit. — Brasile, nelle foreste che rivestono i monti all’ ingiro di Rio de Janeiro principalmente nella vicinanza della Estacàs de Rodejo. È conosciuto col nome di Paty (Barb.-Rodr. l. c.). I frutti di questa specie furono riportati dal Brasile anche da Raddi e si conservano nelle Collezioni botaniche del Museo di Firenze. Osservazioni. Barbosa Rodrigues figura (l. c.) i frutti del C. oleracea e del C. picrophylla per farne apprezzare le differenze, insistendo sull’ individualità specifica di queste due Palme, cosa nella quale io volentieri seguo il botanico brasiliano. Questi però non indica quali note caratteristiche si riscontrino nelle foglie e nei fiori delle due specie, ciò che avrebbe servito a delucidare non pochi punti dubbî intorno ad esse, in quantochè ho forte sospetto che Martius abbia, in certa guisa, confuso i due menzionati Cocos, sotto l’unico nome di C. oleracea. Le mie induzioni hanno per punto di partenza gli esemplari di Cocos distribuiti da Glaziou coi Ni 9010 e 12255, e che io ho esa- minato nell’ Erbario di Pietroburgo (1). () Debbo alla liberalità del Prof. Regel ed alla cortesia del D.” Maximowiez di aver potuto esaminare a Firenze, insieme ad altre Palme, le specie di Cocos dell’ Erbario di Pietroburgo. Di egual favore debbo ringraziare il sig. Barbey per le Palme dell’Erbariò Boissier. LE PALME INCLUSE NEL GENERE COCOS 449 Il N.° 9010 ha dei fiori 9 lunghi circa 12 mill. e dei segmenti larghi al più 26-30 mill. Sebbene quindi il detto numero venga da Drude riferito alla sua var. platyphylla del C. oleracea, per i caratteri menzionati (almeno per ció che riguarda gli esemplari dell' Erbario di Pietroburgo) dovrebbe riportarsi alla forma del C. oleracea, dallo stesso prof. Drude nella Flora brasiliensis rite- nuta come tipica. Ma trattandosi di esemplari che hanno le parti dello spadice forzatamente staccate dalle fronde, può sempre sorgere il dubbio di scambi fra i fiori di un esemplare con le fronde di un altro. Faccio quindi notare che gli esemplari di Glaziou portano il N.° 9010 tanto sulle fronde, quanto sulla borsetta dei fiori staccati, e con ciò sembra si sia voluto eliminare ogni pericolo di confusio- ne con gli esemplari segnati N.° 12255, i quali pure portano tal nu- mero sui saggi delle fronde e sui fiori. I saggi segnati N.° 12255 hanno dei fiori 9 lunghi sino a 2 cent. e dei segmenti larghi sino a 43 mill., corrisponderebbero quindi perfettamente al C. oleracea var. platyphylla Drude. Dall'esame degli esemplari in discorso si può quindi stabilire che esistono due forme di Cocos fra loro affini, di cui: Una ha dei fiori corti (+ 12 mill. di lunghezza) e dei segmenti stretti (26-30 mill.). L'altra ha dei fiori lunghi (+2 cent) e dei segmenti larghi (40-43 mill.). Analizzando con questi dati la tav. 82 del Martius, si trova che ad uno spadice con fiori lunghi 2 cent. (corrispondenti molto bene a quelli degli esemplari N.° 12225 di Glaziou) si trova unita una porzione di fronda: (fig. IM, la metà del vero) a segmenti stretti, e precisamente. delle. dimensioni di quelli degli esemplari N.° 9010. Si affaccia quindi subito il dubbio, che nella tav. 82 del Martius, siano rappresentati lo spadice di una specie e le fronde di un'altra. Se si stabilisce che per tipo del C. oleracea si debba considerare la forma a cui appartiene lo spadice rappresentato nella fig. II, tav. 82 del Martius, siccome questo spadice corrisponde a quello 450 O. BECCARI, degli esemplari di Glaziou portanti fronde a segmenti larghi, così ritengo che il vero C. oleracea Martius debba avere fiori lunghi 2 cent. e segmenti larghi oltre i 4 cent.; quindi riterrei tipici di questa specie gli esemplari di Glaziou portanti il N.° 12255. Da ciò risulterebbe che la var. platyphylla di Drude non avrebbe ragione di esistere. Ritengo per di più che gli esemplari segnati N.° 9010, siano spe- cificamente distinti da quelli portanti il N.° 12255 (C. oleracea) e che debbano con tutta probabilità riferirsi al C. pierophylla Barb. Rodr. Siccome poi ho di già fatto conoscere, nelle osservazioni al Cocos nucifera, come io ritenga probabile che le fig. III-IV della tav. 88 del Martius, rappresentino la medesima specie a cui appar- tengono gli esemplari N.° 9010 di Glaziou; così è molto probabile che le testè citate figure del Martius, debbano egualmente attribuirsi al C. picrophylla. 14. Cocos flexuosa Marr., Hist. nat. Palm., II, p. 120. incl. var. È cataphracta et y densiflora (ide Drude l. infra cit.) tab. 64, et 86, et tab. Z XVI, p. IX, et vol. III, p- 324. — H. Wendl. in Kerch., Palm., p. 241. — Drude in Mart., Fl. Bras., v. III, p.IIJg p. 413. Hook. f. in Report R. G. Kew, 1882, (1884), p- 72. Abit. — Nel Brasile centrale; a quanto sembra è specie molto diffusa. Per le località speciali (che io non cito, perchó mi sembra probabile che non debbano tutte attribuirsi al Cocos flexuosa), si vedano le opere di Martius e di Drude. Difatti a meno di non ammettere troppa fantasia nell'artista, mi sembra difficile che lo spadice del Cocos flexuosa figurato nella tav. 86 del Martius, possa esser quello della Palma raffigurata in assieme nella tav. 64 della medesima opera. | Il Cocos flexuosa dei giardini è bene spesso il C. plumosa Hook. f. - Secondo Martius il Cocos flexuosa è chiamato dagli indigeni Aricuri o Coco de quaresima, LE PALME INCLUSE NEL GENERE COCOS 451 15. Cocos campestris Mart., Hisi. nat. Palm., II, p. 121, tab. 87, f. 1, et vol. III, p. 324. — H. Wendl. in Kerch., Palm., p. 241. — Drude in Mart, Fl. Bras., v. II, p. ll, p. 414. — Hook, in Report., R. G. Kew, 1882 (1883), p. 72. — Syagrus campestris H. Wendl., Index Palm., p. 17, 38. Abit. — Brasile: nella prov. di S. Paolo presso Ytù (Mart.) ed in quelle di Minas Geraés e di Goyaz. (Dr.. Nome volgare nella prov. di Goyaz: Acwmáo. Nei giardini passano spesso sotto il nome di C. campestris, delle specie da riferirsi alla sezione Butia. 16. Cocos petræa Marr., Palm. Orbign., p. 100, t. 9, E 2, et Hisi. nat. Palm., III, p. 290 et 324. — H. Wendl. in Kerch., Palm., p. 241. — Drude in Mart., Fl. Bras., II, p. II, p. 425, tab. XCVII, fig. 1. — Cocos rupestris Barb.-Rodr., Prot. app., p. 45; et: Les Palmiers, p. 29. Abit. — Nella Bolivia sugli alti monti della prov. di Chiquitos presso la missione S. Jago (Orbigny), e per tutta la parte cen- trale montana del Brasile dalle provincie di Pernambuco e di Minas Geraés sino alla Bolivia centrale (Drude). Dagli indigeni è chiamato Acwmáo od Acumao rostero per la sua somiglianza col C. campe- stris (Weddell.). Osservazioni. — Drude riporta questa specie alla sua sezione Diplothemiopsis. Però sebbene non ne siano ben noti i frutti, mi sembra che per la struttura di fiori 9 si ravvicini molto al C. cam- pestris e che quindi debba includersi fra le Glaziova. Var. ß platyphylla Drone in Mart, Fl. bras., vol. III, p. II, p. 426. | Abit. — Insieme alla forma tipica. 452 O. BECCARE, Var. y alpina Drupe in Mart., Fl. bras., vol. III, p. II, p. 426, Abit. — Insieme alla forma tipica. 17. Cocos comosa Marr., Hist. nat. Palm... Il, p. 192, 1. 88 f. I-II. — Spreng. , Syst. veg., II, p. 142. — Kunth, Enum., II, p. 284. — Drude in Mart., Fl. Bras., v. III, p- II, p. 410. — Hook in Report f. R. G. Kew, 1882 (1884), p. 72. — Cocos plu- mosa (non Hook.) Lodd., Cat., tantum nomen fide Hook. f. in Bot. Mag. t. 5180. — Syagrus comosa Mart., Palm. Orbign., p. 134, et Hist. nat. Palm., III, p. 292 et 324, tab. 166, f V. — H. Wendl. in Kerch., Palm., p. 257. — Syagrus plumosa H. Wendl. , Ind. Palm., p. 382? Abit. — Brasile. Martius dice di averla trovata nei campi er- bosi sui monti a 1400-1800 piedi dietro il Rio S. Francesco, nella provincia di Minas Geraés, verso i confini della Prov. Goyaz. Frut- tifera fu raccolta in settembre presso il ruscello Dos Pedros a Sete Lagoas, e nella salita della Serra de Vao de Paranàn. Drude l'indiea ancora di altre località della Provincia di Minas Geraés, Goyaz e Piauhy. Martius però descrive il tronco del C. ole- racea: decem pedalis raro altior; e Drude: excelsus vel rarius humilis. Sospetto quindi che questa specie non sia an- cora ben definita. = Drude assegna pure il nome di Guarirokinha 0 Guariroba do Campo (in pr. Goyaz) e di Catolè (in pr. Piauhy) per questo Cocos. Martius e Barbosa-Rodrigues assegnano il nome di Gariroba al C. oleracea. 18. C. coronata Marr., Hist. nat. Palm., v. II, p. 115, tab. 80 (sub titulo C. capitate) et tab. 81, tantum quoad fig. 8-17. — Ar- cang. in Bull. Soc. tosc. d’ Ort., 1878, p.214. — Drude in Mart. Flora. Bras., v. Vl, p. 11, y. #7 +0 eco (non Mart.) Parl., Les Coll. bot. dw Mus. de Flor., tab. 13. — C. Romanzoffiana LE PIANTE INCLUSE NEL GENERE COCOS i 453 (non Cham.) Drude in Mart., Fl. Bras., v. II, p. II, tantum quoad ‚fig. II, in tab. XCII. ‘Abit. — Brasile: nelle prov. di Bahia e di Pernambuco Mart. e probabilmente le vicinanze di Rio de Janerio, da dove sembra sia stato introdotto nel Giardino botanico di Firenze, per mezzo di semi riportati dal Raddi. A Palermo si coltiva in pien' aria fiorendo e fruttificando tutti gli anni. Osservazioni. — Alla assai estesa descrizione che di questa specie ha pubblicato il prof. Arcangeli nel Bullettino della Società Toscana d' Orticoltura, sotto il titolo di C. coronata, deve aggiungersi quanto appresso. Nel fiore 9 i sepali sono imbricati, ed i petali imbricati alla base hanno le punte valvate; gli staminodi formano un breve urceolo (talvolta interrotto) coronato da 6 denti subulati; l'ovario è tomentoso od almeno coperto da un indumento nella metà inferiore. I frutti molto maturi hanno il pericarpio carnoso, che si fende più o meno irregolarmente in tre o quattro valve e che lascia cadere il nocciolo; questo ha una cavità regolare nell’interno, segnata da tre vitte strette, due delle quali si rendono visibili se si distaccano i resti dei dissepimenti delle loggie sterili ; l'albume è + cavo nel cen- tro, caratteristiche tutte di una Cocos tipico della sezione Glaziova. Il ramo di spadice figurato da Drude alla fig. II, della tavo- la XCII, sotto il titolo del C. Ramanzoffiana, rappresenta esatta- mente in ogni dettaglio le parti corrispondenti degli individui di C. coronata coltivati a Firenze ed a Palermo. Incidentalmente nelle osservazioni al C. nucifera ho di già fatto notare come nella tavola 81 dell Opera di Martius, solo le fig. 8-17 appartengano al C. coronata, e come le fig. I, II ed 1-7 debbano probabilmente raffigurare parti del C. Geribà Barb.-Rodr. Var. È Todari Becc. — C. coronata, allera Index sem. H. R. bot. Panom., 1886, p. 8. — Fructibus minoribus nectario super- ficialiter 6-dentato. 454 P. A. SACCARDÒ, Abit. — Coltivata nell’ Orto Botanico di Palermo, da dove il mio ottimo amico Prof. Senatore Agostino Todaro, me ne ha inviato . degli esemplari unitamente alla forma tipica. Abita certamente il Brasile, ma ne è ignota la esatta provenienza. Osservazioni. — Differisce dalla forma tipica per lo spadice più brevemente peduncolato, per i fiori 9 più piccoli, per i frutti pure più piccoli e più rotondi, non che per i rudimenti degli stami, nei fiori 9, formanti un anello con 6 denti superficiali e non subulati. (continua). Funghi delle Ardenne contenuti nelle Cryptogamæ Arduennæ della Signora M. A. LIBERT. — Riveduti da P. A. SACCARDO. (Continuaz., v. p. 219). BULGARIER. 81. Stamnaria Persoonii (Mouc.) Fuck., Peziza Persoonii Moug., Lib. Crypt. IV, n. 329 (1837). Ad caules Equisetorum aridos. 82. Calloria fusarioides (BERK.) Fr., Peziza neglecta Lib. Crypt. I n. 29 (1830). — In caulibus Urticæ dioice et Solani tuberosi. STICTEAE. 83. Ocellaria aurea TuL. Sliclis ocellata Pers., Stictis Lecanora S. et K., Lib. Crypt. I, n. 30 (1830). — In ramis exsiccatis salicinis. 84. Stietis Luzule Lis. Crypt. II, n. 133 (1832), Schmitzomia Luzule (Lib.) De Not. — In foliis siccis Zuzule marime. 85. S. Sesleriæ Lim. Crypt. II, n. 132 (1832), Sehmitzomia Seslerie De Not. — In foliis exsiccatis Seslerie coerulew. FUNGHI CONTENUTI NELLE CRYPTOGAME ARDUENNA 455 PHACIDIEAE. 86. Phacidium llicis Lis. Crypt. IV, n. 367 (1837), De Not. Prof. Disc. p. 370. In pagina sup. foliorum Jlicis Aquifolii. 87. P. pusillum Lis. Crypt. III, n. 268, (1834) De Not. Prof. Disc. p. 374. In ramis siccis Rub: fruticosi. 88. P. lacerum Fr. Lib. Crypt. I, n. 70 (1830). In foliis dejectis Pini silvestris. | 89. Pseudopeziza Trifolii (Bernu). Fuck. Peziza Trifoliorum Lib. Orypt. IV, n. 324 (1837). 90. P. Medicaginis (Lis) Sacc. Phacidium Medicaginis Lib. Crypt. II, n. 176 (1832). — In foliis Medicaginis Willdenowi. 91. P. Cerastiorum ( Wazzr.) Schröt. Peziza Cerastiorum Wallr. Lib. Crypt. I, n. 28 (1830) In foliis vivis Cerastiorum. 92. P. circinata (Lis.) Saec. Stictis circinata Lib. Crypt. HI, n. 232 (1834). De Not. Prof. Disc. p. 367. In culmis exsiccatis Junci aculiflori. 93. P. caricina (Lis.) Sacc. Peziza caricina Lib. Crypt. IIT, n. 230 (1834). — Sparsa, tecta, dein erumpens, ceracea, concava, umbrina, glabra; disco margineque integro griseo-albis; ascis cla- vatis, breve stipitatis, apice obtupusculis, 100-100 v 15-20, paraphy- sibus bacillari-clavulatis crebre obvallatis, octosporis; sporidiis di- stichis, oblongis, leviter curvis, utrinque rotundatis, 18-20 v 5-6, biguttatis granulosique hyalinis. — In foliis emortuis Caricis pa- tule. — Trochila fuscella Karst ab hae vix v. non differt. 94. P. Bistortæ (Li.) Fuck., Rhytisma Bistorte Lib. Crypt. I, n. 68 (1830). — In foliis vivis Polygoni Bistorte. 95. P. Ranunculi (Warır.) Fuck., Phacidium Ranunculi (Wallr.) Lib. Crypt. I, n. 69 (1830). — In foliis languescentibus Ranunculi acris. 456 P. A. SACCARDO, 96. Trochila Craterium (DC.) Fr. Peziza Hederæ Lib. Crypt. III, n. 229 (1834) In foliis delapsis Hedere. 97. Stegia Ilicis FR., Eustegia Ilicis Chev., Lib. Crypt. I n. 45 (1830). In foliis dejectis ZZicis Aquifolür. 98. Navia seriata (Lis.) Fuck. Stictis seriata Lib. Crypt. M, n. 233 (1834). In foliis siccis Caricum. 99. Fabræa Arctii (Lie.) Sacc., Phacidium Arctii Lib. Crypt. IV, n. 359 (1837). De Not. Prof. Discom. p. 376 (Sporidia bilocula- ria) Ad folia Arctii majoris putrida. 100. Coccomyces dentatus (K. Er S.) Sacc., Phacidium dentatum K. et S. Lib. Crypt. IV, n. 368 (1837). Ad folia dejecta Quercus et Fagi. 101. C. coronatus (Fr.) De Not., Phacidium coronatum Fr, Lib. Crypt. II, p, 175 (1832). In foliis dejectis, Quercus et Fagi. 102. Rhytisma salicinum (Pers.) Fr., Lib. Crypt. II, n. 174 (1832). Ad folia salicina. 103. R. acerinum (Prns.) Fr., Lib. Crypt. I, n. 67 (1830). In foliis acerinis. PATELLARIEZ. 104. Heterosphæria Patella Grev., Lib. Crypt. III, n. 269 (1834). In silvaticis ad caules Angelica et Foeniculi PYRENOMYCETEA PERISPORIE.£ 105. Sphærotheca Castagnei Liv., Erysibe fuliginea Link, Lib. Crypt., IV, n. 381 (1837) et E. Potentilla Lib. Crypt., III, n. 279 (1834). In folis Sanguisorbe, Ulmarie, Potentillæ anserinæ. 306. S. pannosa (Liwx.) Lev., Erysibe pannosa Link, Lib. Crypt. I, n. 80 (1830). In ramis foliis calyeibusque Rose villose. FUNGHI CONTENUTI NELLE « CRYPTOGAME ARDUENNA » 457 107. Microsphera penicillata (WLLR.) Lev., Erysibe penicellata (Wallar.) Link., Lib. Crypt. 1, p. 81 (1830). In foliis Ain glili- nosæ et Viurni Opul. 108. Phyllactinia suffulta (ReB.) Sacc., Erysibe orbicularis Link. Lib., Crypt., 1, n. 82 (1830). In folii languidis Mage. 109. Erysiphe graminis DC. Lib. Crypt. IL, n. 183 (1832), Ad folia Agrostidis Spica-venti. 110. E. Galeopsidis Link, Lib. Crypt. II, n. 183 (1832). Ad folia Galeopsidis Tetrahit. 111. Podosphæra myrtillina Kunze, Lib. Crypt. II, n. 278 (1834). In folis Vaccini Myrtilli et V. uliginosi. 112. Apiosporium Brassicae (Lig.) Fuck, Perisporium Brassicæ Lib. Crypt. I, n. 280 (1834). Ad caules Brassicæ oleraceæ. Cel- lule interiores (Sporidia? asci immaturi?) globoso-angulos® , crasse tunicatæ, 12-14, u d. hyalinæ. 113. Dimerosporium abjectum (Wallr.) Fuck., Dothidea Vero- nice, Lib. Crypt. II, n. 173 (1832). In foliis Veronice officinalis. 114. Asterina Epilobii Desu., Spheeria asteromorpha Lib., Crypt. I, n. 43 (1830). Ad caules aridos Epilobii angustifoli. SPILERIACEJE 115. Eutypella Padi (Kansr.) Sacc., Sphæria Sorbi Lib., Crypt., IV, n. 339 (1837), non Schm. Ad ramos siecos Pruni Padi. 116. Coronophora gregaria (Lis.) Fuck., Spheria gregaria Lib., Crypt. II, n. 145 (1832). In ramis Pruni Cerasi et Sorbi aucu- paria. 117. Cryptospheeria millepunetata Grev., Spheria millepunctata (Grev.) Spr. , Lib. Crypt. I, n. 41 (1830). Ad ramos Frasini excelsioris. 118. Valsa ceratophora TuL., Sphæria ceratosperma Tod., Lib., Crypt. I, n. 38 (1830). Ad ramos Quercus. 458 P. A. SACCARDO, 119. Chaetomium comatum (Tone) Fr., Sphæria Chzetomium Lib., Crypt., IV, n. 344 (1837). Ad culmos et folia Graminum. 120. Physalospora Festucae (Lib.) Sacc., Sphoeria Festucæ, Lib., Crypt., III, n. 246 (1834). In foliis emortuis Festucæ silvatica. 121. Anthostoma melanotes (D. et Br.) Sacc., Crypt. Lib. ad n. 332. In ramis exsiccatis, socia Ewidia glandulosa. 122. Gnomonielia (Mamiania) fimbriata (Pers.) Sacc., Spheria fim- briala Pers., Lib., Crypt I, n. 40 (1830). In foliis Carpini Betuli. 123. G. (Mamiania) Coryli (Bartsch) Sacc., Sphoria Coryli Ba- tsch. Lib. Crypt, Il, n. 144 (1832). Ad folia Coryli. 124. G. amena (Nges) Sacc., Sphoeria petiolorum Lib., Crypt., II, n. 148 (1832). In petiolis foliorum Coryl. 125. Gnomonia erythrostoma (Pers.) Auersw.' PADICOLA. Spheria padicola Lib., Crypt., lI, n. 149 (1832). [Ut. videtur, ascos enim. non vidi]. Ad folia delapsa Prwn Padi. 126. Gibbera Vaccinii (Sow). Fr., Sphæria Vaccinü Sow., Lib. Crypt., L n. 39 (1830) In ramulis Vaccini Vitis-idecæ. 127. Melanopsamma Ruborum (Lis) Sacc., Sphoeria Ruborum, Lib. Crypt. IV, n. 340 (1837); Ad sarmenta putrida Ruborum. 128. Stigmatea Robertiani Fr., Dothidea Robertiani, Fr., Lib. Crypt I, n. 68 (1880). Ad folia viva Geranz Robertiani. 129. Venturia Alchemillae (Grev.) B. et Br. Dothidea Alchemille (Grev.) Lib. Crypt., I, n. 66 (1830). Locis humidis ad folia viva Alchemille vulgaris. 130. V. Potentillae (Sow.) Sacc., Dothidea Potentillæ Fr., Lib. Crypt., III, n. 267 (1834), Ad folia viva Potentille anserine. 131. V. Kunzei Sacc. Exosporium Rubi Nees, Lib. Crypt.» I. n. 95 (1830). In foliis Rubi idæi. 132. Diaporthe ambiens (Lis) Fuck., Dothidea ambiens Lib. Crypt., IV, n. 366 (1837), Ad caules Stellarie nemorum. FUNGHI CONTENUTI NELLE € CRYPTOGAMÆ ARDUENNE » 459 133. D. rostelleta (Fr) Nits, Sphæria rostellata Fr., Lib. Crypt., II, n. 147. Ad ramos Ruborum. 134. D. Lirella (M. er N.) Fuck., Spheria Lirella M. et N. Lib., Crypt., I, n. 42 (1830). In caulibus exsiccatis Spiræœe Ul- marie. 135. Metasphæria complanata (Tone) Sacc., Splweria complanata Tode, Lib. Crypt., III, n. 244 (1834). Ad caules Senecionis Fu- chst. 136. Pseudovalsa longipes (Tur.) Sacc., Ascoxyle quercina Lib. Crypt. I, n. 46 (1830). Ad corticem Quercus. 137. Pyrenophora phæocomes (Res.) Sacc., Sphaera phæocomes Reb., Lib., Crypt., I, n. 44, 1830. In foliis exsiccatis Holci mollis. 138. Linospora Capreae (DC.) Fuck., Sphæria Capree DC., Lib., Crypt. n. 245. In foliis Salicis Capree. DOTHIDEACEA. 139. Dothidea puccinioides (DC.) Fr., Lib., Crypt., IV, n. 365 (1837). In ramis et foiis.. Bux? sempervirentis. 140. Euryachora Stellariae (Lis.) Fuck., Dothidea Stellare Lib. Crypt., II, n. 172. (1832). In foliis Stellariæ nemorum. 141. Dothidella batulina (DC.) Sav., Dothidea batulina, (DC.) Fr., Lib., Crypt., II, n. 171 (1832), Ad folia Betule alba. 142. Phyllachora graminis (Pers.) Fuck., Sphera graminis Pers., Lib. Crypt., 1, n. 143 (1832). Ad folia Graminum. 143. Rhopographus filicinus (Fr.) Nits., Sphoeria filicina FF. Lib, Crypt, II, n. 243 (1834). In stipitibus Pleridis aquline. (continua). 30. Malpighia, vol. I, anno I. * 460 L. NICOTRA, Dell’impollinazione in qualche specie di Serapias Nota del Dott. L. NICOTRA. La famiglia delle Orchidee, che à dato al Darwin la base per isviluppare vie meglio le dottrine della staurogamia (!), come quella che è composta di piante il cui fiore à una fabbrica, fatta proprio per l'attuazione delle nozze incrociate, non è mancante di generi che in vario grado presentino l' eccezione alla regola generale, cioè il fatto dell'autofecondazione, e si distingue per la parità d'efficacia che, nelle sue specie nostrali, anno il polline omoclino e l’eteroclino (Fritz Müller), o per l'inefficacia di questo, o per la letalità di quello. I generi Neottia, Listera, Ophrys, Gymnadenia, Platan- thera, Neotinea, Epidendrum , Epipactis, sono riconosciuti come tali. Noi possiamo ad essi aggiungere ora il genere Serapias. Mi affretto intanto ad avvertire come cotali generi non esclu- dono del tutto l'intervento di nozze incrociate, cosa che si deduce facilmente dallo sviluppo preso dall'apparato vessillare; e come del- lomogamia pare si servano per assicurare la fecondazione nel caso che sianvi difetto di pronubi. Anzi è bene ricordare che c'è qualche altro genere (Lorogrossum), il quale accanto a caratteri spiccati di entomofilia, presenta la possibilità dell’ autofecondazione (t. Le due Serapias da me studiate, la S. lingua e la S. occultata, sì avvicinano per ciò che qui le consideriamo alle due Epipactis () Il Prof. Delpino in una lettera che recentemente dirigeva al Prof. Borzi, facea vedere l' improprietà del vocabolo dicogamia, e proponeva di sostituirsi ad esso la voce staurogamia (nozze incrociate). L'autorità del Delpino su tale mate- ria, non ci fa un momento esitare a seguir la proposta. È) Ciò dice del Lorogrossum secundiflorum Rehb. il Prof. e nelle sue Ulteriori Osservaziom (Part. I). DELL’ IMPOLLINAZIONE IN QUALCHE SPECIE DI SERAPIAS 461 studiate da E. Müller: I’ E. viridiflora Rchb. e Y' E. microphylla Ehr.; nelle quali il celebre botanico notava favorevoli disposizioni alla omogamia, ed un collocamento nella scala dei rapporti biologici connesso intimamente col variare del processo d’impollinazione (!). La Serapias occultata Gay, lascia vedere le masse polliniche sempre in posto; esse si disgregano in massule cubiche, che cadono in buon numero nella conca stimmatica sottoposta, ed ivi aderiscono mercè l abbondante materia vischiosa che trovano, e i granuli ger- minano perfettissimamente. Col microscopio vedonsi i tubi avviarsi nello interno del tessuto stimmatico; e l'incisione degli ovarii, che con la loro intumescenza dànno indizio d’avviarsi a perfetto abbo- nimento, lascia scorgere dei fasci ben grossi di tubicini pollinici. L'autogamia è evidente: tante massule osservansi nella conca stim- matica, quante ne mancano nelle soprastanti pollinie; qualche cubetto cogliesi talora in via già di precipitare dal clinandro; finalmente in qualche fiore ancor chiuso l’ impollinazione era già succeduta, e fatta ragione della quantità di massule cadute e di quella delle ancora non disgregate, si avea del resto ragione di non ammettere nè sottra- zione sensibile nè sensibile importazione di massule di estraneo fiore. L'eterogamia peró in essa specie non deve essere di necessità esclusa; anzi un indizio di possibilità di tal modo d'impollinazione pare giaccia nel soave comecchè poco spiccato odore che traman- dano i suoi fiori nella varietà albida che il Prof. Borzi à scoperto, e che evidentemente è presso noi più profusa della tipica. E, stante la grande disgregabilità delle masse polliniche, potrebbe davvero anche qui il pronubo portar via solo una parte delle provviste pol- liniche, come succede secondo Müller per le Epipactis (°). La Serapias lingua era già stata segnalata come specie attinta da sfortuna riguardo alla fecondità (°). Destinata alla staurogamia () Beobachtungen an westphalischen Orchideen, (in Verh. des Naturhist. Vereins, fur preuss. Rhide. und Westf. 1868). Ê) Die Befruchtung d. Blum. durch. Ins., Leipzig, 1873, p. 81. €) V. DeLPINO, op. cit. 462 L. NICOTRA, necessaria, s'era vista affatto negletta dagl’ insetti; ma il Delpino stentava a credere che questa assoluta deficienza di visite da lui osservata in un anno, dovesse aver luogo tutti gli anni. Ed infatti io ò in questa primavera veduto in essa specie, che spesso la masse polliniche erano state portate via, sebbene di regola esse trovavansi al loro posto e affatto pulita si vedeva la conca stimmatica. Ecco le varie combinazioni onde i fatti relativi all’ impollinazione si sono a me mostrati in un mediocre numero d’ individui presi in esame ('): a) masse esportate, conca vuota; b) masse esportate, conca piena di massule ; c) una sola o tutte e due le masse rimosse appena; d) masse attaccate presso l'apice d'un pezzo perigoneale ; e) le stesse attaccate all apice del rostrello; f) masse intatte, conca vuota; g) masse intatte, conca piena. Già il Prof. Borzì avea da più anni notato la difficoltà grandis- sima onde la Serapias lingua matura le sue cassole; ciò è d’ac- cordo colla scarsezza delle visite di pronubi, e con la rarità del caso in cui ò veduto massule sullo stimma. È notabile come se avviene che le cassule abboniscano, ciò succede per parecchie della stessa spiga; come il polline raccolto sullo stimma si mostra al microscopio egregiamente germinato; e come i casi di tentativo d’esportazione del polline coincidono con la presenza di massule importate sullo stimma in buona quantità. La disposizione che rende impossibile l impollinazione omoclina nella S. lingua, consiste nell'inclinazione del clinandro rispetto alla conca stimmatica. Quello è inclinato molto sulla base del labello, mentre questo è quasi perfettamente orizzontale nel periodo del pieno sviluppo del fiore. Così la caduta spontanea del polline avvenendo verticalmente, sarà di necessità risparmiata la conca, ed esso pol- line andrà a trovarsi sul callo. Nella S. occultata lY asse del fiore () Li rassegno come fa il MüLLER a proposito dell Orchis musciflora nelle . Weitere Beob. ueb. Befr. d. Bl. durch. Insect. (Berlin 1880). DELL'IMPOLLINAZIONE IN QUALCHE SPECIE DI SERAPIAS 463 resta sempre nella posizione verticale o subverticale, nè il clinandro è troppo inclinato sulla base del labello, ma l inclinazione avvicinasi a quella d’un angolo retto; sicchè può benissimo, in grazia della direzione della gravità, il polline precipitare direttamente dall’antera sullo stimma. Il subparallelismo tra il callo e il clinandro rende- rebbe possibile nella S. lingua una elegante esportazione del polline: l insetto attirato dal callo come da un pseudonettario e forse da un'esca opportuna, potrebbe agevolmente far toccare il dorso suo o la sua testa col retinacolo, e tor via le pollinie in un istante. Or la indipendenza biologica che si è qui venuto considerando nella S. occultata, non ispiega la piccolezza del fiore, la quasi oc- cultazione del lobo medio del labello, la rudimentarietà ‘del callo, ridotto a due piccole laminette laterali poco o niente carnose, in- somma tutta questa involuzione degli organi destinati alla funzione vessillare ed adescativa? E non dobbiamo rimanere ancor più colpiti vedendo come la forma più diffusa sia quella che più dimostra que- sto regresso di lusso esteriore, col color paglino diluitissimo delle parti fiorali, con quello stato clorotico che affetta anche il fusto, alla cui base mancano le punteggiature rosse che numerose si scor- gono nella forma tipo? Non pare perciò improbabile che la scar- sezza di pronubi apporti un peculiare adattamento nelle Serapias, ossia una modificazione nel tipo normale d'impollinazione * modifi- cazione possibile solo in via eccezionale dapprincipio, e poi resa di regola. Se fosse ciò vero, la S. occultata starebbe alla S. lingua nello stesso rapporto di deviazione, in cui l Epipactis viridiflora sta all’ E. microphylla. Se fosse ciò vero, potremmo dire, quel che già il Prof. Delpino à detto dell’Ophrys aranıfera, cioè che tale de- viazione accusando una degenerazione, le forme che la presentano rivelano una tendenza ad estinguersi; quantunque il fatto dell'effi- cacia del polline omoclino nelle Orchidee nostrali ci farebbe pro- nunciare con molta esitazione un tal giudizio. Messina (dal laboratorio di botanica della R. Università) 29 aprile 1887. emn nn 464 0. MATTIROLO, L. BUSCALIONI, Si contengono bacteri nei Tubercoli radicali delle Leguminose ? Nota critica del D.e O. MarmriRoro e di L. BUSCALIONI. La nota inserta nella Malpighia (comunicata il 1° marzo 1887) (anno I, fascic. VIII-IX) sarebbe indubitatamente rimasta tale quale, nè pure avremmo ancora voluto fare di publica ragione anche parte delle ricerche già compiute, dopo la com parsa del lavoro di Tschirch (!) (edito 18 marzo 1887); se in questi giorni non fossimo venuti a conoscenza di alcuni nuovi lavori, i quali, malgrado tutte le recenti osservazioni, tenderebbero di bel nuovo a dimostrare che i tubercoli radicali delle Leguminose non siano già produzioni normali, ma veri cumuli di Bacteri, ai quali, come a bacteri genuini, essi ascrivono facolià di moto e di riproduzione. Ci siamo indotti a questa publicazione perchè nelle questioni controverse, le conclusioni identiche, ottenute da lavori separati, han- no importanza nella definitiva maniera di interpretare i fatti. Negli aecennati lavori, le idee di Woronin (1866) (*) vengono nuovamente tirate in campo; cercandosi oggi peró, di appoggiarle ` () Per quanto concerne il titolo dei lavori V. Bibliografia. Di questa splen- dida monografia siamo in grado di confermare esattamente tutta la parte che ha riguardo alla natura istologica dei « bacteroidi » e delle cosidette « Ife di Eriksson ». Parte delle osservazioni anatomiche sui tubercoli erano già state fatte anche da noi prima che il coscienzioso lavoro di Tschirch ci avesse fatto abbandonare ogni ulteriore idea di ricerca. @) Eccederebbe i limiti di questa nota l'accennare solamente alle spiegazioni date a questi tubercoli; successivamente ereduti: Galle, (Malpighi) — Exostoses charnus (De Candolle) — Tubercules lenticellaires (Clos) — gemme avventizie ru- dimentali e tumefatte (Treviranus) — radicelle abortite e rigonfiate (Gasparrini) — sclerozii, lenticelle, micocecidii ecc. ecc. ecc. tutte le spiegazioni vennero tirate in campo. Rimandiamo il lettore alla rivista bibliografica che fa seguito. BACTERI NEI TUBERCOLI RADICALI DELLE LEGUMINOSE 465 sopra fatti sperimentali, i quali varrebbero assolutamente a decidere la questione, qualora avessero fondamento di verità. E scopo puro e semplice di questa nota il rispondere, coll’ ap- poggio di seri argomenti, alle affermazioni a cui si lasciarono tra- scinare questi sostenitori delle idee parassitarie nella spiegazione di un fatto che noi con Brunchorst, Benecke, Tschirch, ecc. crediamo assolutamente normale. ; Veniamo alle conclusioni di questi autori. I. Il Prof. A. Wigand di Marburg (1887) (') basandosi sopra esperimenti di coltura, (sui quali discuteremo in seguito) e classi- ficando « für deformirte, nicht weiter entwicklungsfähige Enpror- « MEN der einfachen Stäbchen » (?) i bacteroidi a forma di Y e quelli in vario modo piegati e ramificati che egli indarno ha cercato di riprodurre; ammettendone la generazione (°) spontanea (anamor- fosi del Protoplasma): « dass nämlich die fraglichen körperchen « BAKTERIEN sind, welche aber nicht wie Pilze parasilisch von « aussen eindringen, sondern als eigenthümlich geformte Plasma- « gebilde spontan enstehen, » (*) viene alla conclusione che nei tubercoli radicali delle Leguminose si contengano veri bacteri. II. Quasi eco delle parole di Woronin (1866) il sig. Mattei (7), come giungesse egli il primo nella questione (che si dibatte da oltre venti anni !), senza parlare delle antecedenti ricerche, senza nean- che descriverli, come risulta dalle sue stesse parole, denomina bac- teri senz’ altro i bacteroidi, e senz’ altro ammette loro movimento volontario; fa infusione di tubercoli nell’ acqua sterilizzata, ed ottiene (1) Vedi Bibliografia. @) Wicanp, loc. cit. nella bibliografia, pag. 96. ©) Inem, Enstehung und Fermentwirkung der Bacterien. Marburg 1884, (4) Inem, loc. cit. pag. 95. Č) Ved. bibliografia. 466 O. MATTIROLO, L. BUSCALIONI, uno sviluppo così abbondante di bacteroidi, tale da riempire tutta la massa liquida in pochi giorni! Passiamo ora, in capitoli separati alla discussione dei fatti de- scritti nei sopracitati lavori, fondandoci sopra alcune osservazioni assai elementari, le quali, facilissime ad essere ripetute , potranno ulteriormente dimostrare che i « corpi di Woronin » (Eriksson) le « Sprosszellchen » (Franck) i Bacteroidi (Brunchorst) non sono già bacteri e che il movimento da cui sono affette coteste produ- zioni non è punto volontario. a Le ricerche presenti, oltre che sopra piante dei generi Robinia, Lathyrus, Trifoliwm ecc. ecc. furono specialmente condotte sui tu- bercoli radicali delle piante del gen. Vicia, nelle quali, con altri, troviamo bacteroidi a forma caratteristica di Y a branche più o meno sviluppate, forme facilmente distinguibili e perciò meglio adatte allo studio. I BACTEROIDI NELLE COLTURE. Le colture in gelatina, agar, zucchero, amido, patate, acqua, siero di sangue, infuso di radici di leguminose, di fimo di cavallo, ecc. eseguite in vario ambiente (') negli anni 1886-87 colle dovute cau- tele, con tubercoli accuratamente disinfettati all'esterno con subli- mato corrosivo e alcohol assoluto, sezionati con utensili sterilizzati alla fiamma, al pari di quelle di Tschirch, (loc. cit. pag. 66) non diedero mai luogo a sviluppo di microorganismi. Allorquando invece a termine di paragone, o per motivi speciali, le colture si facevano senza sterilizzazione rigorosa, od anche libe- ramente ; allora solo si notava costante la comparsa di microorga- nismi (cocci, bacteri, bacilli, ecc.) e fra questi quasi normalmente () Cosi alla luce come nell’ oscurità. BACTERI NEI TUBERCOLI RADICALI DELLE LEGUMINOSE 467 il Bacillus terrigenus di B. Franck (*) (Leptothrix terrigena, Bac- terium terrigenum) studiato recentemente nei terreni dal Dre Mag- giora, ai lavori del quale rimandiamo il lettore, non senza ricordare la identità di questo bacillo, col Bacillus subtilis da lui dimostrata. Secondo tutte le probabilità, si sono confusi questi bacilli (che noi non abbiamo mai riscontrato nei tessuti interni del tubercolo) così abbondanti e per la maggior parte mobili, coi veri bacteroidi. I bacteroidi poi, vennero pure coltivati su porta-oggetti incavati, allo scopo di poterli assoggettare direttamente all'esame micro- scopico. Or bene, queste osservazioni ripetute per lungo tempo (oltre quattro mesi) non hanno dimostrata la minima tendenza nei bacte- roidi ad accrescersi e riprodursi. Dopo alcuni giorni dall’innesto, compariva una spiccata granu- lazione dei bacteroidi , che rimanevano quindi immutati per tutta la durata delle osservazioni. NATURA DEL MOVIMENTO DEI BACTEROIDI. A provare la natura di questo moto vennero fatti i seguenti esperimenti : I. I tubercoli furono tenuti per 20 minuti nell’ acqua bollente e quindi si sezionarono e se ne esaminò il contenuto. I bacteroidi dopo questo trattamento conservarono vivace ed intatto il loro movimento. Non abbiamo mai scorto un principio di fusione nei bacteroidi come si è accennato incidentalmente dall’ Hoffmann. () Dai caratteri delle colture, dagli innocui innesti negli animali, e dalle comparazioni fatte, deduciamo la esattezza del nostro asserto. 468 0. MATTIROLO, L. BUSCALIONI, Il. I tubercoli freschi, ancora attaccati alla radice, si portarono, per la durata di due ore, alla temperatura di 130° nella stufa ste- rilizzatrice del Koch. Estratti i tubercoli in parte carbonizzati, ridotti di circa */,, fram- mentati e diluitone il pulviscolo nell'acqua si rinvennero ancora corpi del Woronin più piccoli ma conservanti il tipico movimento. III. Il sublimato corrosivo al 5:1000, arresta in pochi istanti . il movimento, che bentosto ricompare qualora i bacteroidi vengano portati in acqua distillata, non ostante che l immersione nel deuto- cloruro di mercurio siasi prolungata per più di cinque ore. Se ad intralciare e sospendere il movimento, oltre all’azione fisica, dovuta alla differente densità dei mezzi, intervenga anche in questo caso l'azione chimica coagulatrice del sublimato sul plasma dei bacteroidi, come appare dal diverso aspetto che essi assumono in questo mezzo, non abbiamo potuto determinare. Del resto questa azione è ancora allo studio, ed anche in liquidi non antisettici ed indifferenti quali, glicerina e cloruro di sodio il movimento pedetico diminuisce in rapporto colla loro concentrazione. A questo proposito crediamo utile notare che già il Prillieux, parimenti allo scopo di determinare la natura del movimento, espe- rimentò su bacteroidi immersi nella tintura di jodio. Egli afferma che «en soumettani des corpuscules sortis des « cellules spéciales à l'action de l iode (teinture), je les ai vus se « colorer tres-neltement en jaune, sans que pour cela ils cessas- « sent de se mouvoir comme precedemment. Il ne m’ est donc « pas possible d'admettre que les mouvements des corpuscules soient « sponlanes el comparables a ceux des Bacléries agiles ». Noi abbiamo ripetuto l'osservazione e ci siamo convinti, che se la conclusione del Prillieux, la quale vien ricordata dal Tschirch, è esatta, altrettanto non si può dire del metodo adoperato. BACTERI NEI TUBERCOLI RADICALI DELLE LEGUMINOSE 469 Difatti: se si diluisce nella tintura di jodio un pezzettino di tu- bercolo, si prova innanzi tutto una certa difficoltà alla dilacerazione, e l'esame microscopico fa vedere il contenuto cellulare ed i fram- menti sparsi nel liquido quasi totalmente immobili. I pochi bacteroidi che qua e colà si possono trovar isolati si rimangono immobili, oppure solo più dotati di un movimento lento poco ampio e assai diverso dal primo. Questa prima osservazione parlerebbe in favore del movimento volontario, così pure il fatto che rimesso in acqua il materiale, la- sciato anche per poco tempo nel jodio, non ritorna in movimento. Ma qui si presenta un fatto curioso. Si sa che il carmino finamente triturato, come. del resto qual- sivoglia particella organica o minerale abbastanza piccola, sospesa in un liquido presenta il movimento browniano. Or bene, se si diluisce un poco di carmino nel jodio si vede che il movimento pedetico scompare quasi del tutto. Soltanto i più pic- coli granuli conservano un lento moto di oscillazione. Rimessi in acqua le condizioni non si mutano, tutti i granuli rimangono in assoluto riposo. Da questo esperimento semplicissimo ci crediamo quindi autoriz- zati a ritenere la tintura di jodio destituita affatto di ogni valore nella ricerca della natura del moto di piccoli corpicciuoli in quanto che arresta tanto il movimento browniano di alcune sostanze quali il carmino, quanto il movimento volontario. IV. Pazienti ricerche non ci concessero mai di constatare. nei bacteroidi un movimento in ogni senso, ancora contro la corrente del liquido, nel quale si inseguono e scansano gli ostacoli (pro- prietà biologica del bacillus lerrigenus), come scrive il Mattei a pag. 8 ("). 6 () Pare che il Woronin sia caduto nello stesso errore affermando egli che i bacteroidi acquistano il movimento solo dopo poche ore, dacchè vennero posti 470 0. MATTIROLO, L. BUSCALIONI, Il movimento invece sempre ondulatorio si dimostrava tipica- mente molto vivace nei bacteroidi ad Y della Vicia. Da questi esperimenti risulta chiara la natura pedetica o brow- niana del movimento. (Prilleux-Frank). Difatti è noto che il calore, il sublimato corrosivo e le alte tem- perature, uccidendo l’ individuo, ne arrestano costantemente il mo- vimento volontario, senza aver grande influenza sul movimento molecolare. i Crediamo che nel caso presente anche la forma stessa ad Y dei bacteroidi, abbia influenza nell’ esagerare l ampiezza dell’oscillazione poichè quivi noi ci troviamo di fronte a più assi di movimento, i quali benchè non indipendenti, devono costantemente concorrere ad aumentare la vivacità del movimento stesso. CARATTERISTICHE MORFOLOGICHE. . Quantunque possano essere sufficientii fenomeni osservati a sta- bilire la natura dei bacteroidi, tuttavia riportiamo alcuni dati isto- logici i quali possono servire a corroborare le nostre osservazioni. Prima di tutto si sa (1) che i bacteroidi dei tubercoli delle le- guminose ed anche quelli contenuti nello stesso tubercolo non pre- sentano forme determinate e costanti; e così: in un preparato di Vicia Faba se ne incontrano di quelli foggiati a bastoncino, a chiodo a branche spezzate, ad Y con rami più o meno lunghi e disuguali, e finalmente non rare sono le forme ad X e quelle a ramificazioni numerose. in adatti mezzi di cultura. Il Prillieux invece, più attento osservatore, ha visto che facendo macerazioni di tubercoli si incontrano dei bacteri qw' il ne faut pas confondre avec les corpuscules particuliers du tubercule pag. 102. (1) V. FRANK, Wigand ece. BACTERI NEI TUBERCOLI RADICALI DELLE LEGUMINOSE 471 Ignoriamo se questi differenti aspetti si debbano attribuire a di- verse fasi di sviluppo del protoplasma oa forme prettamente acci- dentali. In secondo luogo mentre quivi alcuni sono uniformi in dimensioni per tutta la lunghezza delle branche, altri terminano con due estre- mità a clava e la terza a punta, particolarità che spiccano colle colorazioni al violetto di metile. I metodi di colorazione colle aniline chiariscono poi ancora altre particolarità; alle estremità delle branche spesso si vede un punto più intensamente colorato, quasi voglia accennare alla presenza di spore, e questi punti resistono anche di più alle sostanze chiarifi- canti (olio di garofani), per cui alcuni preparati lasciati un po’ a lungo in contatto di questo mezzo non lasciano veder altro che dei punti colorati. Questo differente modo di comportarsi, va notato, perchè si sa che i bacteri resistono abbastanza bene all’azione de- colorante di questo liquido. Appare poi coll’attento esame all’ immersione, che i bacteroidi siano costituiti da segmenti alternativamente più chiari e più scuri, più rifrangenti o meno. CONCLUSIONE. Senza entrare nel campo anatomo-fisiologico, e senza ripetere qui le osservazioni sullo sviluppo analoghe a quelle di Brunchorst e di Tschirch ci pare di essere giunti con diverso metodo allo stesso risultato; crediamo cioè indubitatamente che i bacteroidi delle Le- guminose, non sono microorganismi, nel senso bacteriologico. I risultati negativi delle colture, la costanza del loro movimento di fronte ai più classici degli antisettici, la mutabilità delle forme (°), () A coloro i quali trovano nella maniera di comportarsi colle aniline un argomento in appoggio alla natura fungina dei bacteroidi, possiamo rispondere che molte sostanze ed anche dei cristalli organici si colorano allo stesso modo. V. Tommasi-CrupELI, Instituzioni di Anat. Pat., Vol. IL, pag. 314. 472 O. MATTIROLO, L. BUSCALIONI, senza parlare degli speciali argomenti di sviluppo e di scomparsa (digestione?) discussi da Brunchorst e da Tschirch ci appaiono ar- gomenti indiscutibili a favore del nostro asserto. Quanto alle idee del Prof. Wigand sulla generazione spontanea dei bacteroidi (anamorfosi del proloplasma) non crediamo opportuno entrare in discussione; e così pure non discuteremo le sue endfor- men, (deformirle und nicht weiter entwickelungsfähige) così forse chiamate perchè non vollero riprodursi. Il metodo descritto dal Wigand per le sue culture, lascia d’al- tronde fondato sospetto che le disinfezioni, non fossero ben condotte e che i bacterii sviluppati, provenissero dal suolo; specialmente per ciò che non arriviamo a comprendere come proprio abbiano voluto svilupparsi solo quelle forme analoghe e confondibili coi bacteri veri mentre non abbiamo, a bella posta, voluto riprodursi le forme ca- ratteristiche ad Y. Quanto al sig. Mattei e al movimento volontario da lui veduto nei bacteroidi e al risultato delle sue culture, ci permettiamo solo di raccomandargli (!) di voler ripetere queste nostre osservazioni, pregandolo di operare con un po’ di rigore scientifico. Sui nomi da lui fondati (ma in uso da molti anni), sulla sua teoria che « {ali bacterii, aggrediscono di preferenza le radici « delle Leguminose, essendo forse queste le piante più ricche di « sostanze alimentari azotate!»; e sulla peregrina idea che « ess? « poi debbono recare poco danno alle piante stesse, imperocchè « le vediamo vegetare ugualmente. bene; forse potranno produrre « l’effetto di un vero vescicanle!» e ancora sulle caratteristiche istologiche ecc. lasciamo giudice il lettore; lamentando però questa maniera di sperimentare che va estendendosi pur troppo tra noi. () Così pure raccomandiamo al sig. Mattei la lettura dei lavori in specie di Frank e di Brunchorst (V. bibliog.) per quanto concerne i rigonfiamenti ra- dicali dell’ Alnus e dell’ Eleagnus ! R. Orto Botanico di Torino, 18 giugno 1887. BACTERI NEI TUBERCOLI RADICALI DELLE LEGUMINOSE 473 Nota bibliografica 0) í Schlechtendal, Bot. Zeit., 1852, pag. 894. Treviranus, Bot. Zeit., 1853, pag. 395. Wydler, Flora Bot. Zeit., 1860, qag. 17 Woronin, Ueber die bei Schwarzerle und der gewóhnlichen garten-Lupine auf- tretenden Wurzelanschwellungen. (Mem. Acc. di S. Petersburg, 1886, Tom. X, n. 6, V. Referato , Bot. Zeit., 1866, pag. 329, Ann. Scienc. Nat., v. VII, 5° Se- rie, 1867). Hoffmann, Bot. Zeit., 1869, pag. 265. Erikssen, Studier ófver Leguminosernas rotknólar. Act. Un. Lundensis. 1874. V. Refer. Bot. Zeit., 1874, pag 381. De Vries, Land. jahr. 1877, pag. 233 (referato). Woronin, Plasmodiophora Brassicæ. Pringsheim. Jahrb. wiss. Bot., 11, Vol. 1878, pag. 548. B. Frank, Ueber die Parasiten in den Wurzelanschwellungen der Papilionaceen. Bot. Zeit., pag. 277, 1879. Kny, Zu dem Aufsatze des Herrn prof. Frank. Ueber die Parasiten in den Wur- zelanschwellungen der Papilionaceen. Bot. Zeit., 537, 1879. Prilleux, Sur la nature et sur la cause de la formation des tubercules qui naissent sur les racines des Legumineuses. Societ. Bot. de France, vol. XXVI, pag. 98, 1879. Frank, Die Krankheiten der pflanzen. Breslau, 1880, pag. 647. Schindler, Zur Kenntniss der Wurzelknöllchen der Papilionaceen. Bot. Cen- tralblatt , pag. 84, vol, XVIII, 1884. Brunchorst j., Ueber die Knóllehen an den Leguminosenwurzeln. (Vorl. Mitth). Bericht. deut. Bot. Gesell., Band. III, pag. 241, 1885. Brunchorst, Ueber einige Wurzelanschwellungen von Alnus und den Elea- gnaceen. Unt. aus dem Bot. Inst. zu Tübingen. Zweiter Band, 1. Heft. 1886, pag. 151. : B. Franck, Ueber die Mikrorganismen des Erdbodens. Bericht. der deutsch. Bot. Gesell. Bd. IV, Heft. II, 1886. F. Benecke, Ueber di Knöllchen an der Leguminosen Wurzeln. Bot. Central- blatt, vol. XXIX, n. 2,. pag. 53, 1887. (1) In questa nota sono citati solamente i lavori più recenti. 474 A. BALDINI, A. Maggiora, Intorno al Bacillo Terrigeno di B. Franck. Giornale La Pee Medica, marzo 1887. A. Maggiora, Ricerche numeriche sui microorganismi del suolo con speciale riguardo alla inquinazione del medesimo. Giornale della Accademia di Medi- cina, febbraio 1887. Torino. Mattirolo O. I tubercoli radicali delle ARA Malpighia, fase. VII-IX, 1887, Messina. B. Frank, Sind die Wurzelansehwellungen der Erlen und Eleagnaceen Pilz- gallen ? Ber. deut. Bot. gesell. Band. V, Heft. 2, 1887, pag. 50. A. Tschirch, Beiträge zur Kenntniss der Wurzelknöllchen der Leguminosen. Bericht. deut. Bot. gesell., Band V, Heft. 2, pag. 58, 1887. A. Wigand, Bakterien innerhalb der geschlossenen gewebes der Knollenartigen Anschwellungen der Papilionaceen Wurzel. Bot. Hefte Forsch. ans dem hot. garten zu Marburg, 1887. pag. 88 e seg. Mattei, Ancora sull’ origine della Vicia Faba. Bologna, 1887. Sopra alcune produzioni radicali del genere Podocarpus. L' Herr. () — Nota del Dr. T. ArTuro BALDINI. Alla superficie delle piccole radici di certi Podocarpus si osser- vano delle produzioni speciali sotto forma di sferule di circa un millimetro di diametro, disposte in serie longitudinali, da due a quattro, secondo linee che colla loro posizione dividono la circon- ferenza della sezione radicale in parti presso a poco uguali. Esse sono per lo più assai numerose, più o meno ravvicinate, e di un colore simile a quello della radice, sulla quale si trovano, o alquanto più chiaro. Inoltre alcune hanno la superficie ricoperta da nume- rosi peli, simili ai radicali, ma non molto e tutti ugualmente lun- (1) I Podocarpus oggetto delle mie osservazioni non sono stati determinati, perchè non ancora fioriti, e portano i nomi sotto i quali vengono coltivati nel R. Orto Botanico di Roma, SOPRA ALCUNE PRODUZIONI RADICALI DEL GENERE PODOCARPUS 475 ghi; altre invece presentano delle soluzioni di continuità, sono poco resistenti alla pressione ed in via di deterioramento e distruzione; altre infine, dal lato opposto a quello dell’ inserzione, si prolungano in appendici che hanno l’ apparenza di giovani radici. Questi cor- piccioli, che a prima vista potrebbero sembrare delle galle, furono dapprima osservate dal Van Tieghem nel P. nereifolia Don. (*) e da noi non solo riscontrate in questa specie, ma anche nel P. An- dina Pópp., spinulosa R. Br., macrophylla Don., P. elongata L’ Herit., tutti esistenti nel R. Orto Botanico di Roma. La struttura anatomica generale si presenta simile in tutte queste produzioni, salvo alcune modalità inerenti alle diverse specie. Per la facile comprensione di essa e dell’ origine di questi organi , dobbiamo accennare che le radici di queste piante sono a strut- tura diarca, triarca e tetrarca, talvolta riunite in uno stesso indivi- duo. Inoltre regolarmente al di fuori del legno primario si trovano il cambio, il periciclo e l'endodermide, sotto la quale una serie | di cellule è per lo più a parete alquanto spessa e colorata in mar- rone rossastro. Infine all’ esterno dell’ endodermide un tessuto cor- ticale ad elementi grandi, rotondeggianti, colle pareti inspessite a trabecolature irregolarmente reticolate, e da ultimo l epidermide. Però anche nelle radici molto giovani tutto lo strato corticale facilmente si disfà, rimanendo quale apparato di protezione lo strato ad elementi colorati, sovrapposto ai tessuti formativi, apparato di protezione che in periodi più avanzati di sviluppo è costituito da una vera formazione suberosa proveniente dal periciclo. Ciò premesso, e ricercando l’origine di queste produzioni, è fa- cile costatare che è sempre endogena e proviene precisamente dal Secondo e terzo strato di cellule al di sotto dell’ endodermide, per Mezzo di divisioni dapprima tangenziali e poi radiali. Questo primo differenziamento avviene sempre nella direzione dei raggi legnosi tiro () Pu. Van TreGHEM, Recherches sur la symetrie de structure des plantes vasculaires. Paris, 1871. 3l. Malpighia, anno I, vol. I. 476 À. BALDINI, primari, donde la distribuzione di esse in serie longitudinali equi- distanti e regolari. AI di sopra di questa nuova formazione seguita a rimanere, in- grandendosi per segmentazioni radiali ed oblique, anche lo strato a cellule colorate. Cosi si produce una protuberanza verso l’ esterno, dá principio conica, che da poi si allarga in un cilindroide, allon- , tanando i tessuti corticali. Peró, subito dopo questo stadio di sviluppo, lo strato di cellule, sotto a quello colorato, acquista insieme a questo un rapido accre- scimento e trasforma il corpo cilindroide in una piccola clava, che può essere compresa e circondata dai tessuti corticali, quante volte questi ancora persistano. È questo nuovo organo, che ingrandendosi e prolungandosi alquanto secondo il raggio, produce da ultimo la protuberanza dapprima descritta. Questa formazione avviene ugual- mente anche se gli strati della corteccia siano in parte o in tutto disfatti, perchè fra i tessuti della prima e della seconda non corre relazione di sorta. A completo sviluppo, ed allo stato giovane, una di queste pro- duzioni presenta all’ esterno un’ epidermide a pareti non ispessite, almeno dapprincipio, con produzioni pelose. Dal lato dell’ impianto sono visibili tracce dello strato ad elementi colorati che non ha se- guito il rapido accrescimento del tessnto sottostante. Tale tessuto è similissimo per struttura al corticale delle radici, e rammenta, come questi, coll’ aspetto quella del velo delle orchidee. Si presenta con granuli d’ amido numerosi, semplici, piccoli, più addensati alla pe- riferia ed al centro della produzione. Il cilindro centrale è in rap- porto diretto coi tessuti interni della radice della quale presenta alla base la struttura. Un fenomeno singolare è una specie di ringiovanimento della produzione intera, evidentissimo e molteplice nel P. nereifolia Don. e spinulosa R. B.r. In questo caso il cilindro centrale colo- rato si allunga alquanto a traverso il tessuto trabecolare , ed il secondo strato di cellule al disotto dell’ endodermide', che è meno SOPRA ALCUNE PRODUZIONI RADICALI DEL GENERE PODOCARPUS 477 colorato del primo, prolifera rapidamente e produce un secondo corpo sferoidale, in tutto simile al primo, che poi si fa strada a traverso gli strati corticali della produzione precedente, che finiscono con disfarsi in gran parte. Di queste produzioni concentriche ne abbia- mo potuto osservare fino a tre successive e sovrapposte; ma sulle giovani, riprodotte in questa guisa, non si riscontrano più produ- zioni pelose. Una forma caratteristica è data dal P. elongata L' Hérit., il quale presenta questi tubercoli molto meno numerosi e situati presso’ agli apici radicali. Volendo ora indagare la funzione di questi organi noi pensiamo che possa esser quella di assorbire e conservare principalmente l’acqua del terreno. Ciò verrebbe confortato dai seguenti fatti co- stanti in queste radici. Dapprima le ultime ramificazioni radicali sono pochissimo fornite di peli assorbenti, ed inoltre tutta la zona corticale, anche nelle radichette giovanissime, per la delicatezza della loro struttura e per l' assoluta mancanza di un apparato protettivo esterno si disfà facilissimamente. Da ultimo la presenza di numerosi peli radicali sulle giovani produzioni, il loro ringiovanimento e la struttura trabecolare, simile a quella di certi tessuti acquiferi, sono altrettanti argomenti in appoggio di questa nostra opinione. La presenza poi dell'amido, similissimo a quello che si trova nell’ interno della radice, farebbe pensare che questi organi funzio- nino nel periodo di riposo anche come apparati di immagazzinamento di sostanze formative. Roma, giugno 1887. 478 L. MACCHIATI, Preparazione della Clorofilla e delle altre sostanze colo- ranti che l’ accompagnano. — Nota di L. Maccmam. È oramai indubbiamente dimostrato che nella Clorofilla si for- mano i principii immediati ternarii, ed in pari tempo si ammette che senza il suo concorso gli esseri organizzati non potrebbero pre- parare i principii immediati di costituzione più complessa, a spese delle sostanze minerali. Quindi se venissero a mancare le piante che contengono la Clorofilla, che costituisce il legame necessario tra il mondo organico e l inorganico, tutti gli altri esseri orga- nizzati che ne son privi dovrebbero cessare d’ esistere, non avendo la facoltà di nutrirsi direttamente a spese del regno minerale. Ri- conosciuta l'importanza che compete a questa sostanza colorante, in ordine al mondo vivente, si capisce che essa abbia dovuto ri- chiamare l'attenzione degli odierni fisiologi. | L'illustre Kraus (') fa risalire i primi studii notevoli sulla Clo- rofilla ai conosciuti lavori di Fremy, non ignorando tuttavia che già Marquart (°) aveva fatto delle ricerche, dalle quali credette di poter trarre la conclusione, che il verde di foglia, si componeva di due sostanze coloranti, di cui l'una turchina e l’ altra gialla. Ma da quanto scrisse quest’ autore non se ne deriva se dette due so- stanze siano mescolate nella preesistente Clorofilla, o se per decom- posizione del verde di foglia, si separino in turchino e giallo di fiore. Fremy (°) dimostrò, che agitando una soluzione alcoolica di Clo- () Zur Kentniss der Chlorophyllfarbstoffe und ihrer Verwandten... Stutt- gart, 1872. C) Die Farben der Blüthen... Bonn, 1835. C) Recherches sur la matière colorante verte des fuilles. Comp. rend., 1860, p. 405, ed Ann. de Scien. Nat. S. IV, T. XII, 1860, p. 45-53. PREPARAZIONE DELLA CROROFILLA ECC. vos >; A rofilla coll’ acido nitrico e l etere, nella proporzione d’ uno del primo e due del secondo, essa si separa in due strati sovrapposti, il supe- riore dei quali è formato dall’ etere colorato in giallo e l’ inferiore dall’ acido colorato in bleu. Se allora si aggiunge dell’ alcool alla mescolanza, i due strati si confondono e la soluzione ridiviene uni- formemente verde. Egli distinse le due sostanze coloranti coi nomi di Phyllocyanina e di Phylloxanthina; però lasciò indecisa la que- stione, se, le dette sostanze, esistano già formate nella Clorofilla, oppure se si producano per la sua decomposizione. Lo stesso auto- re (*) in una seconda memoria classificò la sostanza colorante gialla tra le neutre e cristallizzabili e la turchina tra le acide. Inoltre espone la convinzione che i due corpi sì trovino nella sostanza verde, in qualità di componenti, escludendo recisamente la possibilità d’ una mescolanza; anzi ammette che la Clorofilla sia un principio imme- diato. A tutt altra conclusione arriva il Kraus (°) il quale avendo fil- trato una soluzione alcoolica di Clorofilla in molta argilla idrata, osservò che mentre il filtro si tingeva di un bel verde, la soluzione acquistava un color giallo d' oro. E facendo bollire per breve tempo la detta argilla nell’ alcool, ne ottenne una soluzione verde, che . dava lo spettro normale della Clorofilla. Ritenendo che l'argilla non potesse decomporre la Clorofilla perchè agisce per semplice adesione, ne concluse che le due sostanze devono trovarsi già formate nella sostanza verde. E, basandosi su questo risultato, escluse recisamente la possibilità che la Clorofilla sia un principio immediato. Stando a questo autore la PAyllocyanina di Fremy dovrebbe riguardarsi come un prodotto di decomposizione. Secondo Jodin (*) la Clorofilla pura sarebbe una sostanza solida, MER () Recherches chimi ques sur la matière verte des fuilles. Comp. rend., 1865, T. LXI, p. 180-192. C) Kraus, 1. c., p. 79. C) Compt. rend., 1864, T. LIX, p. 859. f 480 L. MACCHIATI, di color nero, a riflessi bluastri, di costituzione resinoide ed assai facilmente polverizzabile; solubile nell’ alcool, nell’ etere, nell’ aci- do cloridrico e negli alcali. Dice l'autore che le soluzioni neutre Anno una tinta gialla bluastra, ma è sufficiente una goccia di acido cloridrico, affinchè esse acquistino una bella tinta bleu. Lo stesso au- tore ritiene che la Clorofilla sia sempre accompagnata, nei tessuti vegetali, da una sostanza grassa di color giallo. A sua volta Stockes (') sostiene di avere trovato nella Clorofilla quattro sostanze coloranti, due delle quali di color verde e le altre due gialle, che tutte avrebbero delle proprietà ottiche distinte in alto grado. Secondo Timiriasef's (*) i componenti della Clorofilla non sareb- bero quelli dati da Fremy, ma la PAylloxanthina e le combinazioni ammoniacali, in un corpo intensamente verde, che l'autore chiama Clorofillina. Kraus (?) in opposizione ai sopra citati autori, per dimostrare che la Clorofilla si dovrebbe considerare come una mescolanza di due corpi, aggiunse la benzina ad una soluzione alcoolica di Cloro- filla, e lasciò riposare la mescolanza, dopo di averla ripetutamente agitata. Il liquido si divise prestamente in uno strato superiore for- mato dalla benzina colorata in verde bluastro, ed in uno strato inferiore formato dall’ alcool colorato in giallo d' oro. Queste con- clusioni vennero accettate dalla maggior parte degli autori, che convennero di chiamare Clorofilla la sostanza verde e Xantofilla la gialla. Si ritiene che il Trécul intravedesse per la prima volta nel 1869 la Clorofilla cristallizzata, che credettero più tardi di prepararla. (!) On the supposed Identity of Beliverdin with chlorophyll, with remarks on the constitution. of chlorophyll. By G. G. Stockes. Proc. R. Soc. of London. V. XII, p. 144-145. @) Bibliografia nel Bot. Zeitung, 1869, S. 884 f. © L. c., p. 88. hj PREPARAZIONE DELLA CLOROFILLA ECC. 481. i chiarissimi signori Gautier, (*) Rogalski, (°) Hoppe Seyler, (°) e noi stessi che scriviamo, quando facemmo cenno d'un nostro nuovo processo di preparazione della Clorofilla pura e cristallizzata, nella nostra memoria pubblicata negli Atti della R. Accademia delle Scienze di Torino, Vol. XIX, che ha per titolo: Azzone che eser- citano i sali di ferro sulle piante. Ed in una nostra recente nota (*), esponemmo per quali ragioni la detta memoria rimase inedita. Avendo acquistato la convinzione, in seguito alla lettura delle pregevoli pubblicazioni del chiariss. signor Tschirch (5) che le so- stanze descritte come pura clorofilla, o clorofilla cristallizzata , preparate per energica azione chimica, od assorbendo la clorofilla dalle soluzioni alcooliche, col carbone animale, devono essere riguar- date come prodotti di decomposizione, più o meno remota, dell’ori- ginale Clorofilla, venimmo necessariamente alla conclusione, che tutte quelle volte che si era creduto di preparare la clorofilla cristallizzata, in realtà non si era ottenuto che un prodotto di decomposizione dell’ originale sostanza. Il Tschirch ritiene, con molta ragione, che noi non potremmo riguardare come pura clorofilla, se non quel prodotto il cui spettro assorbente concordi perfettamente con quello delle foglie viventi, sia riguardo alla posizione delle linee individuali, sia anche nella loro lunghezza ed intensità. Lo stesso sig. Tschirch afferma di avere otte- nuto per l'azione della polvere di zinco, sopra la soluzione alcoolica (1) Bulletin de la Société chimique, 20 juillet 1887; e Comp. Rend., 17 no- vembre 1879. C) Comp. Rend., 90, 88. G) Berichte der deutschen chemischen Gesellschaft, 1 sett. 1879. , ($) L. Maccari, La Xantofillidrina. Gazzetta Chimica Italiana, t. XVI, 1886. () On the Preparation of Pure Chlorophyll. Journal of the Chemical Society. Febb. 1884, Num. CCLV, pagina. 57, ed Untersuchungen über das Chlorophyll. Berlin 1884, 482 L. MACCHIATI, del Clorofillano (*), col calore del bagno maria, una sostanza la cui soluzione alcoolica, di color verde smeraldo, dà gli assorbimenti spettrali che corrispondono completamente a quelli delle foglie vive, Ciò premesso passeremo, senz’ altro, ad esporre il metodo col quale siamo riusciti a preparare la clorofilla pura, e così anche le altre sostanze coloranti che l’accompagnano. Però ci sentiamo in debito di ricordare che le prime operazioni sono identiche a quelle che abbiamo suggerite per ottenere la Xantofillidrina. Si prendono delle foglie fresche, che dopo d’essere state ridotte in tenui frammenti, vanno lavate prima ripetutamente coll’ acqua distillata, e poi coll'etere anidro, allo scopo di esportarne la sostanza cerosa che ordinariamente le ricopre, con un tenue strato. Allora devono farsi bollire coll'aleool, a bagno maria, fintanto che il li- quido non abbia assunta una colorazione intensamente verde. Facendo filtrare la soluzione mentre essa è bollente, col raffreddamento si ottiene un precipitato di color verde scuro, che appare di colore rosso per trasparenza. La sostanza che forma il detto precipitato, che rimane sospeso, si ritiene identica a quella a cui Bourgarel dette il nome di Eritrofilla (*). L’Eritrofilla si può ottenere perfettamente pura e cristallizzata in tavole quadrate, filtrando la verde soluzione nella quale si trova sospesa; lavando ripetutamente il liquido col- l'alcool freddo, e ridisciogliendola in poche goccie di alcool bollente, che raffreddandosi la depone. Dopo che mediante la filtrazione sia stata separata questa so- stanza, si fa concentrare, a bagno maria, il liquido filtrato, e si lava il residuo ripetutamente con acqua distillata. La prima porzione di acqua che ha servito per lavare il detto residuo, che si tinge in color giallo d'oro, va messa a parte allo scopo di prepararne la . Xantofillidrina, col processo da noi suggerito (*) e che richiameremo (1) Chlorophyll. by F. Hoppe-Seyler. Journal of Chemical Society, pag. 53, e 894. 1880. C) Sur une nouvelle matière colorante rouge accompagnant la chlorophyll. Bull. de la Soc. chim. de Paris. 28 (1877) p. 145 e 442. PREPARAZIONE DELLA CLOROFILLA ECC. 483 più oltre. Arrivati a questo punto se si discioglie il residuo nell’e- tere e lo si lascia ad evaporare, esso riappare ai lati ed in fondo del vaso, sotto forma di cristalli aghiformi, i quali sono di colore verde scuro per riflessione e bruni per trasparenza. Questi cristalli vanno purificati con ripetuti lavamenti in alcool freddo , diluizioni con acqua stillata, e soluzioni in etere. Essi si disciolgono con dif- ficoltà nell’ alcool freddo, facilmente nell'aleool caldo, ed immedia- tamente nell'etere e nel cloroformio. Le soluzioni eterea ed alcoolica di questa sostanza, assorbono la luce dello spettro tra la B e la C di Fraunhofer. E la sostanza alla quale Hoppe Seyler fl. c.) dette il nome di Clorofillano, e che Gautier fl. c.) la credette identica alla sua clorofilla cristallizzata. La soluzione alcoolica di questa, quando sia agitata con un egual volume di benzina pura, si divide in due strati, il superiore di color verde intenso, dove la benzina tiene in soluzione la Clorofilla, che dà gli assorbimenti spettrali i quali corrispondono completamente a quelli delle foglie verdi, ed a quelli della stessa sostanza, che il sig. Tschirch ha ottenuta, per l’azione della polvere di zinco sopra la soluzione alcoolica del Clo- rofillano ; l’inferiore gialla, dove l'alcool tiene in soluzione la Xan- tofilla. Le quali due sostanze si possono ottenere allo stato solido, mettendo ad evaporare in due distinti vetri d'orologio, da una parte la soluzione benziniea e dall’ altra la soluzione alcoolica. La Clorofilla così preparata nel solidificare si riunisce in forma di goccie di color verde smeraldo, e ci riuscirono vani tutti i ten- tativi fatti allo scopo di ottenerla cristallizzata. Essa si discioglie con facilità in alcool, etere e benzina; abbastanza facilmente negli olii grassi e volatili, in piccola quantità nella paraffina fusa ed è affatto insolubile nell’ acqua. Cogli acidi minerali diluiti cambia di colore e diventa gialla. La soluzione alcoolica della pura clorofilla, è molto meno sensibile alla luce dell'ordinaria tintura verde, che si ottiene mettendo a macerare le foglie nell'aleool; il quale estratto C) La Xantofillidrina loc. cit. 484 L. MACCHIATI, contiene ogni sorta di sostanza solubile nel solvente, oltre la Cloro- filla; e queste sostanze che l’accompagnano, essendo per natura e per quantità diverse da pianta a pianta, devono necessariamente ar- recare nell’estratto differenti proprietà. A questo punto non resta che di preparare la Xantofillidrina, al quale intento si prende la prima porzione di acqua stillata, che ha servito per lavare il residuo di Clorofillano, e si assoggetta ai seguenti trattamenti: Va concentrata al bagno maria, fino a che non abbia raggiunta una consistenza sciropposa, e poi si deve la- vare ripetutamente, prima con alcool ordinario, poi con alcool anidro e con etere etilico, possibilmente anidro. Dopo questi ripetuti lavaggi acquista la durezza del marmo. Per ottenere questa sostanza per- fettamente pura, va ridisciolta nell’ acqua bollente, riconcentrata fortemente, precipitata coll’alcool anidro, e di nuovo ridisciolta in poche goccie di acqua distillata e bollente. Se la soluzione così ot- tenuta si mette ad evaporare in qualche vetro di orologio, od in qualche capsula di porcellana, dove dopo 24-48 ore si ottengono i ricordati cristalli della nostra Xantofillidrina, di un bel colore giallo d’oro. Se si riscaldano fortemente questi cristalli, che abbiamo creduto di potere attribuire al sistema monoclino, non resta nessun residuo; rimane quindi escluso il dubbio che non sia una sostanza organica. Si presentano in graziosi aggruppamenti che sono visibili anche ad occhio nudo, ma che si appalesano in tutta la loro bellezza da 80-100 diametri d’ ingrandimento. La Xantofillidrina si discioglie completamente nell’ acqua, col calore del bagno maria, ma rimane sciolta anche dopo il raffredda- mento; è pochissimo solubile nella glicerina, ed è invece affatto in- solubile nell’etere, nell’alcool e nella benzina. Essa non ha nessuna analogia di comportamento nè colla Xantofilla, nè colla Eziolina (°), () Si ritiene da quasi tutti gli autori che la Xantofilla e Y Eziolina siano modificazioni di una stessa sostanza, e così troviamo che Wiesner impiega indif- ferentemente queste due parole (Elemente der Anatomie und Physiologie der Pflanzen, p. 46, 1881). PREPARAZIONE DELLA CLOROFILLA ECC. 485 che sono solubilissime nell'aleool e nell'etere, ed affatto insolubili nell’ acqua. i È desiderabile che gli autori si mettano d'accordo sul significato da darsi alla parola Clorofilla, senza di che riesciranno sempre vani i tentativi di rappresentarla con una formola; e non dobbiamo sor- prenderci delle discordanze degli autori, non soltanto in riguardo alla sua composizione quantitativa, ma anche sulla qualità degli ele- menti che la costituiscono. E valga il vero, nel 1818 Pelletier e Caventou la dissero una sostanza assai idrogenata e non azotata. Nel 1844, il Mulder, illustre chimico olandese, riconobbe che l’azoto interviene nella sua composizione, e la rappresentò colla formola C" H° Az 08; e poco più tardi Morat, perfezionando i processi di estrazione della Clorofilla, la rappresentò colla formola C'* H'* Az OP, E senza parlare di tanti altri, riportandoci ai più recenti autori, ricorderemo che Roberto Grassmann ('), accettando i risultati di Pfaundler (?), la ritiene della seguente composizione centesimale: Carbonio 60,85 a 60,82 Atomi 20 Idiogeno 6,31 6,41 » 20 Ossigeno 32,88 32,77 » 8 100,00 100,00 donde la formola C?*, H=, Of. Il Clorofillano di Hoppe Seyler (?), e la Clorofilla cristallizzata di Gautier (*), si accordano quasi completamente nella loro compo- sizione; eccone difatti i risultati analitici: Clorofillano di Hoppe Seyler : Clorofilla di Gautier: C. 73,40 C. 78,07 H. : 9,70 H. 9,80 Az. 5.62 Az. 4,15 0. 95,57 , O. 10,33 os: [Ph 1,37 Ceneri 1,75 eneri | Me. 034 | C) Das Pflanzenleben oder die Physiologie der Pflanzen. Stettin 1882, p. 79. () Ann. der Chem. und Pharm., XII, p. 32. Oo c. (5 1. c. 486 A. BORZÌ, Il Wiesner (') crede di potere attribuire alla Clorofilla la se- guente formula C'° H?? N? O°. Invece Ph. Van Tieghem, (?) riferen- dosi ai risultati dell’ analisi della Clorofilla di Gautier, crede che corrisponda sensibilmente alla formula C?* H?* Az. Of. Ora concludiamo che per trovare la vera composizione della Cloro- filla, bisognerebbe analizzare esattamente quella ottenuta da Tschirch e più recentemente da noi, le quali concordano perfettamente, sia in riguardo alla posizione delle linee individuali dello spettro, sia anche in riguardo alla loro lunghezza ed intensità; ed inoltre i loro assorbimenti spettrali corrispondono esattamente a quelli delle foglie vive. Arezzo, 15 febbraio 1887. Sullo sviluppo della Microchate grisea Tur. Nota di A. Borzi. Col nome di Microchæte sono state dal Thuret descritte delle forme di Nostochinee aventi il portamento di una Calothrix (°); i filamenti però invece di attenuarsi in punta jalina all'apice terminano con una cellula arrotondata, mentre alla sommità opposta sono provvisti di un eterocisto. L’accrescimento quindi dei fili apparisce limitato verso questa regione, la quale può benissimo essere consi- derata come la base del filo. A partire da questo punto ogni fila- mento acquista la tendenza ad assottigliarsi e di allungarsi indefi- nitamente. Nella M. grisea fra la base e l’ apice di ogni filamento (') Elemente der Anatomie und Physiologie der Pflanzen von D.r JULIUS WIESNER, Vienna, 1881. C) Traité de Botanique, p. 491. Paris 1882. C) Notes algologiques, I, pag. 3, tav. XXX. SULLO SVILUPPO DELLA MICROCHETE GRISEA 487 esiste un notevole distacco essendo lo spessore di quella alquanto superiore a quello dell’ apice. Singolare è la rassomiglianza che i fili di questa specie presentano con ormogoni di Calothrix, Rivu- i laria etc. in via di sviluppò. Presso altre forme, tali la M. tenera Thr. e la M. diplosiphon Gomont (') appariscono meno accentuate coteste differenze e l'ana- logia con un pseudoramulo di Tolypothrix separato dal filamento principale non sembra del tutto lontana. Quanto al valore sistematico delle specie di Microchete tanto i signori Thuret e Bornet, quanto il Gomont sono pienamente d’ac- cordo nel ritenere che si tratti effettivamente di forme costituenti un gruppo genericamente distinto da collocarsi fra le Scitomenacee. Le rassomiglianze però accennate e la circostanza che uno studio completo dello svolgimento di tali specie non è stato ancora fatto, giustificano senz’ altro qualche dubbio intorno al valore sistematico di taluna di esse. Le mie ricerche si riferiscono soltanto alla M. grisea. Di questa forma è data un eccellente figura nelle Notes algologiques dei si- gnori Thuret e Bornet. (Tav. XXX, fig. 1-4), ove troviamo rap- presentate alcune particolarità biologiche e fra queste anche la mol- tiplicazione per ormogoni. Secondo il Bornet cotesto processo si compie come presso le Rivularia e le Calothrix ; solamente ogni filo si trasforma per intiero in un ormogonio, Gli esemplari di questa pianta che io ebbi occasione di studiare non lasciavano aleun dubbio sulla loro identità specifica colla forma descritta dal Thuret. E per una singolare coincidenza rinvenivo anche, come lo stesso signor Thuret, detta specie associata ad una forma di Calothrix molto vicina od identica alla C. parasitica in pozze d’acqua salmastra presso la città. I filamenti crescevano in grande copia appiccicati alla superficie di una Conferva e a volte in tal misura da ricoprirne totalmente degli intieri fili. ® Nel Bull. de la Soc. bot. de France, Tom. XXXIL 208-242, Tav. VII 488 A. BORZÌ, * La formazione degli ormogoni è un fenomeno assai frequente e di facile rilievo. Questi si muovono lentamente e appena cessato il moto si spezzano in frammenti di varia lunghezza. Le diverse porzioni si accrescono poi assottigliandosi insensibilmente da un lato, mentre dal lato opposto l'accrescimento rimane limitato dalla presenza di un eterocisto. Fino a questo punto il processo di svi- luppo decorre precisamente nel modo stesso come osservasi nella germinazione degli ormogoni di una Calothrix, salvocchè l’ apice dei giovani filamenti non si trasforma man mano in pelo jalino. Ciò per lo meno non avviene momentaneamente, tant'è vero che il filo, così come trovasi, sembra aver compiuto il suo sviluppo vege- tativo e si accinge a svolgersi in nuovi ormogoni. : Accanto a questo modo di riproduzione si osserva una seconda forma di sviluppo, non ancora osservata e che consiste per gonidi croococcoidei isolati. Questi nascono alla base di ogni filamento e derivano direttamente da quegli articoli pià larghi immediati allo eterocisto e che nell’ insieme costituiscono quella sorta d'ingrossa- mento bulbiforme già stato segnalato dal Thuret ed indicato come caratteristico della Microchete grisea. Le cellule di tale regione si slargano sempre di più e poi si scindono nel senso longitudinale per costituire una doppia serie di elementi. Qualche volta cotesta metamorfosi rimane limitata ai soli pochi elementi che costituiscono l’ingrossamento bulbiforme e la restante porzione di filo acquista tosto una perfetta indipendenza e diviene una nuova coroncina di Microchete. Altre volte, appena iniziata la . formazione dei gonidi alla base dei fili, essa continuasi verso l'apice e tutti gli articoli successivamente si slargano e poi si scindono. Da un solo filo deriva allora un’ intiera colonia di elementi croo- coccoidei racchiusi dentro un comune inviluppo gelatinoso, il cui contorno , per quanto distinto, non si stacca gran fatto da quello della massa delle cellule. Anche la mucilagine fondamentale è assai scarsa a tal segno che le cellule rimangono serrate e mutuamente sì premono assumendo spesso una forma quasi poliedrica. A quanto SULLO SVILUPPO DELLA MICROCHÆTE GRISEA 489 pare, trattandosi di colonie voluminose, lo accrescimento effettuasi per continuata partizione degli elementi con piani di scissione che si alternano secondo tre direzioni diverse come in una Glaocapsa. Cotesti elementi sono cellule riproduttive destinate anche ad adempiere la funzione di vere spore sotto determinate condizioni. Essi infatti, appena differenziati, ora germinano e dànno origine ad un nuovo filamento di Microchæle ; ora non entrano in germina- zione immediatamente e restano alcun tempo immutati all'interno del comune inviluppo gelatinoso, protetti contro le sfavorevoli con- dizioni ambienti. Frequenti ho riscontrato di siffatte colonie allo stato ibernante appiccicati al corpo della ricordata Corferva ri- dotta anche essa in condizioni di vita latente. I fili che derivano dalla germinazione dei conidi sono alla lor volta suscettivi di svolgersi in ormogoni; e questi due modi di mol- tiplicazione possono ora vicendevolmente alternarsi in tempi diffe- renti, ora compiersi quasi contemporaneamente. In quest'ultimo caso la trasformazione degli articoli di uno stesso filamento in conidi è solo limitata agli elementi della regione basale. Molto spesso in date condizioni, sembra la riproduzione per or- mogoni il solo modo di svolgimento che i fili possiedono ed è molto notevole il fatto come le diverse generazioni di ormogoni si succe- dano con grande rapidità. Durante sì fatto sviluppo persiste nei filamenti delle diverse ge- nerazioni la forma vegetativa suddescritta. Singolare è però questa circostanza che nè l'intervento dell una, nè dell'altra maniera di riproduzione rappresenti effettivamente presso questa pianta una condizione di sviluppo vegetativo compiuto. Considerando l'esistenza dell'organismo dentro cotesti limiti, saremmo certamente indotti nel- l'errore come lo furono il Thuret e Bornet. La sedicente Microchete grisea si comporta sotto questo riguardo Precisamente come talune Calottriæ, presso le quali ho già fatto notare (!), come i fili assumano a tarda età la forma caratteristica — ©) Note alla Morf. e biol. delle Alghe Ficom.; Ill parte. 490 A. BORZI, SULLO SVILUPPO DELLA MICROCHÆTE GRISEA di flagello. Io credo si debba in parte attribuire a questa circostanza il fatto che molte specie di questo genere siano state descritte col nome di Lyngbya(Leibleinia). In ogni modo, nel caso nostro va notato come il descritto sviluppo della Microchete grisea non sia che del tutto temporaneo essendo i fili suscettivi di assumere la forma di fla- gello. Le condizioni determinanti cotesta maniera di sviluppo vegeta- tivo, non sono di facile rilievo. E un fatto però, del quale ho potuto ripetutamente acquistare la certezza, che tra la originaria forma dei fili e quest’ ultima esistano evidenti rapporti genetici. E da notarsi pure come io abbia costantemente osservato cotesto passaggio verso la fine dell’ inverno mentre i fili fino allora ave- vano conservato i caratteri dei filamenti di Microchoete. Una volta però iniziata cotesta trasformazione, era progredita oltre a tal segno da sparire pressochè ogni traccia della originaria forma; sicchè sulle pareti del mio acquario e sul corpo delle Conferva ivi messe a coltura scorgevansi verso la metà di marzo quasi soltanto dei piccoli cespuglietti di Calothrix, e senza dubbio riferibili alla C. pa- rasitica. Lo sviluppo per ormogoni di questa specie è stato di già argo- mento di ricerche da parte dei signori Thuret e Bornet ('). Da queste deduciamo che durante siffatta seconda fase di svolgimento, l organismo sia suscettivo ancora di riprodursi per ormogoni, dalla cui germinazione prendono poi origine nuove ed indefinite genera- zioni di filamenti flagelliformi senza passare per lo stadio precedente di Microchæte. Queste due maniere di sviluppo rappresentano quindi altrettante forme facoltative di esistenza di uno stesso organismo, fenomeno questo del quale troviamo frequente riscontro in tutto il gruppo degli Schizofiti. Tali ricerche completano da un lato le nostre cognizioni sullo sviluppo di quest’ultima specie. Da esse rileviamo come gli ormo- goni non sieno i soli organi di riproduzione propri a questa pianta, (1) Op. cit, tav. XXXVII, fig. 7-10. EGIRUEIONMIEY, DU a * A. TERRACCIANO, HIMANTOGLOSSUM HIRCINUM 491 esiste altresi una seconda forma di moltiplicazione, cioè pei gonidi eroococcoidei, a somiglianza di quello che abbiamo alcuggi anni fa notato in altre forme congeneri (', i quali organi sono suscettivi di adempiere l'ufficio di spore. Abbiamo parimenti messo in rilievo la circostanza che gli ormogoni germinanti anzichè direttamente tra- sformarsi in fili flagelliformi, possano momentaneamente tornare allo stato di filamenti mobili dopo essersi convenientemente allungati e frammentati. Infine è stato dimostrato che dalle precedenti forme di sviluppo e tanto dalla germinazione di gonidi, quanto da quella di ormogoni è possibile il passaggio alla forma definitiva di Calo- thrix; suscettiva poi questa di rinnovarsi e perpetuarsi per nuove generazioni di ormogoni. Concludendo parmi debba la Microchæte grisea considerarsi come una mera specie biologica, una forma, cioè, di sviluppo della Calo- Ihrix parasitica o di altra specie affine particolare. Messina 3 settembre 1886. Himantoglossum hircinum SPR., var. romanum MORREN. Nota di ACHILLE TERRACCIANO. Il signor Jules Pirlot trovava alla Villa Borghese nel giugno del 1870 una bella forma di Hémantoglossum, che il Morren de- scriveva e figurava l'anno appresso nelle Belgique horticole ann. . (Mars-Ayril-Mai 1871, p. 154, t. X) col nome di: « Aceras hircina Rich., var. romana, labello brevissime calca- ‘Tato, basi velutino purpureo, segmentis lateralibus undulatis, antice convergentibus, lobo medio profunde bipartito ». Gli esemplari romani conservati nell’ Erbario di questo R. Isti- AN an (1) Note etc. pag. 274 e seg. - Malpighia, vol. I, anno I. 492 A. TERRACCIANO, tuto botanico e quelli tuttora viventi nell’ Orto, raccolti dal signor Caneva Colli Albani, corrispondono perfettamente e nel colore e nella profonda bipartizione della lacinia mediana del labello alla fi- gura del Morren. Nè la cosa era sfuggita ai signori Sebastiani e Mauri (Flore Rom. prod., p. 308, Roms, 1818) scrivendo del la- bello « apice bifido, tortili », nè al Sanguinetti (Florce Rom. prod. alter., p. 731, Roma 1864) che più esattamente lo diceva « spira- liter contorto, tandem explanato arcuato pendulo, 2-fario, furcatio- nibus truncatis, apice 2-3 dentatis ». Io medesimo l'anno scorso ne ebbi piante simili del Monte Su- basio (Umbria), che nella mia Flora Subasica descrissi per una « forma laciniata » labello trifido, pectore pubescente, laciniis late- ralibus brevioribus, undulato-crispis, purpureo-punctulatis, media 1-2 longiore, apice profunde bipartita, lacinulis planis, denticulatis. æ labello albicante, basi plusminus purpureo-punctulato. P labelli laciniis intense purpureis, basi viridi-albicantibus, punctu- latis. E la stessa cosa ho poi testè osservata nei saggi dell’ Erbario Cesati, dei quali qui riporto gli habitat non mai ricordati nelle flore del Bertoloni e del Parlatore: — « Brescia, aestate 1846 (Cesati !), in Colle Arcis, 1843 (Cesati !), salendo al Patrocinio (del Rev. Carini, & junio 1845, Cesati!), — Fabiano, colli fra l’ Albergo grande e Bargone, giugno 1864 (Cesati !), — Acqui, m. aug. 1867 (Cesati !), — in collibus a Godiasco ad Varzi, in adscensu Montis Boglelio, junio 1835, (Cesati!) ». — Il Bertoloui fra' caratteri della specie accen- nava appunto a questa.« media (labelli lacinia) longissima, apice bifurca, cruribus denticulatis » (FI. ital. IX, p. 569), il Parlatore « verso l'apice si divide in due lacinie strette e lineari, una delle quali talvolta si divide all apice in due denti (Fl. ital. III, 445) » e non è guari il Goiran (Prod. Fl. Veron., p. 37. N. giorn. bot. ital., XV, n. 1, 1883): « in questa specie la lacinia mediana del la- bello è lungamente o brevemente bifida, altre volte solo smarginata ovvero appena munita di piccoli denti ». HIMANTOGLOSSUM HIRCINUM 493 A queste ultime forme corrispondono i saggi da me studiati di: « Anjou (Gueppin! Herb. Cesati), — Schaffhausen, in apricis montis Galingesberg, junio 1853 (Bommer! comm. prof. Resteiner, Hb. Cesati), — in sylvis Beaulieu circa Auch, junio, (Dupuy ! herb. H. R. Hom.) — Lyon (Bonjean! bot. à Chambéry id.), — prés de Nyon (Bonjean ! zd.) ». E tali devono essere presso a poco gli individui viventi in Eu- ropa, quando così li rappresentava il Reichenbach (Orch. tab. 360 e 513) per la Germania, il Barla (Iconographie des Orchidiées, t. 24) per le Alpi marittime, il Betham per I’ Inghilterra, e cosi li deseri- veva il Thielens pel Belgio, ed i signori Grenier e Godron per la Francia. Essendo quindi giusto far rilevare la forma italiana dall' europea, sebbene anche in Italia vivano ambedue e talora insensibilmente passino l una nell’ altra, io stimo doverla ritenere col nome di 7o- mana, in omaggio al primo e vero illustratore, che così volle de- scriverla e figurarla. Anzi nei dintorni di Roma pare vada oggi scomparendo, poichè mentre i signori Sebastiani e Mauri la indi- cavano siccome, « in pascuis sterilibus et in umbrosis circa urbem frequens, Villa Borghese etc. » ed il Sanguinetti vi aggiungeva, « Monte Mario », ora pare non esista più in nessuno di tali luoghi. Io l'ho trovata (8 maggio 1887) al Monte Testaccio ed il sig. Ar- mitage ai piedi delle colline erbose presso Acqua Acetosa: fuori Ro- ma è nei Colli Albani. In erbario v ha le seguenti indicazioni : « Boschetto della Villa Medici, maggio (Fiorini Mazzanti !). — Ri- formati di Castel Gandolfo, giugno 1850 (Fiorini-Mazzanti!), — Monte Mario, giugno 1835 (Sanguinetti!), — circa il fine di Maggio a Villa Borghese (Sebastiani !), — sul Testaccio ed alia Villa Borghese, maggio (Rolli ) ». Per tale modo avremo : Himantoglossum hircinum Spr., — labello tripartito, laciniis linearibus, media longissima , apice v. parce crenulata v. pene bi- dentata, lateralibus brevioribus, linearibus, integris, undulato-crispatis. 494 RASSEGNE Var. romanum Morren, (sub. Acerale), lacinia media apice pro- funde bipartita, lacinulis nunc pendulis nune varie contortis, ad api- cem denticulatis v. integris. Variant: a, labello viridi-albicante, basi plus minusve purpureo punctulato-striolato. b, labelli laciniis intense purpureis, basi. viridi-albican- tibus, purpureo-punctubatis. R. Istituto Botanico Roma, maggio 1887. Rassegne E. Heinricher: Hiftologische Differenzirung in der pflanzlichen Oberhant. (Differenziazione istiologica nell'epidermide delle piante). | Mitlh. des naturw. Ver. für Steiermark]. Graz, 1886, 24, p. 8, con l tav. litogr. In molte Crocifere ed in varie piante appartenenti ad altre famiglie esiste una differenziazione singolare nelle cellule epidermiche, riguardo alla loro forma e grandezza. Essa consiste nell'aecrescimento molto considerevole di alcune cellule dell'epidermide, tanto da superare le altre cellule della stessa formazione da dieci a cento volte in grandezza. Tali idioblasti o cellule giganti si trovano isolate in mezzo alle cellule minori, ovvero possono essere riunite in molte, per tratti più o meno lunghi dell'epidermide; e le loro serie talvolta anastomizzano fra loro, formando una rete irregolare, nelle maglie della quale, come isolotti, si trovano sparsi i gruppi di cellule minori; quella rete però non ha alcuna coincidenza col decorso dei fasci fibrovasali. Sovente le cellule ingrandite sporgono anche alquanto (nella sezione verticale) sul livello delle cellule epidermiche normali. Le Crocifere studiate dall'autore sono Moricandia arvensio, Eruca cappadocica, Raphanus satis, Spativus tintoria, Heliophila amplexicaulis e H. pilosa; anche la Ficoidea Tetragonia ewpansa mostra delle condizioni simili. Struttura analoga dell'epidermide fu riscontrata anche dal Volkens in alcune specie di Eremobina, RASSEGNE | 495 Diplotaxis, Reseda, Oligomeris, Gypsophila, Pteranthus, Telephium, Caylusea, Mesembrianthemum indigene del deserto egiziano-arabico; ed ambedue gli autori concordano nell’ opinione, che simile struttura abbia per iscopo di creare alle relative piante una provvista maggiore d’acqua, che poi venga utilizzata al mo- mento del bisogno. Difatti sopra piedi di Mesembrianthemum strappati dal suolo e lasciati esposti al sole, senza acqua, fu osservato che man mano si disseccavano e si raggrinza- vano gli otricoli acquiferi dell'epidermide nelle foglie inferiori, procedendo dal basso all'alto; mentre I apice dei rametti continuava a vegetare, coll'ajuto ap- punto dell’acqua tolta alle foglie inferiori. O. PENZIG. G. Lagerheim: Ueber einige auf Rubus arcticus L. vorkommende parasitische Pilze. (Separataftryck ur Bolaniska Notiser, 1887). Questa nota del sig. G. Lagerheim arreca un importante contributo alla distri- buzione geografica della Puccinia Pechiana Howe, i cui esemplari tutti proven- gono dall'America e tutti si sviluppano su sole due specie di Rubus: R. villosus e R. occidentalis. L'A. ha incontrato detta specie nella pagina inferiore delle foglie del R. arcti- cus, in una escursione da Qvikkjokk a Hjunjes nella Lapponia Svedese. Come negli esemplari americani, così anche in quelli svedesi la P. Peckiana si presenta nella sola forma telentosporica. Le telentospore hanno forma irregolare, più spesso angolosa, sono lunghe y 42-51 larghe m 29-32 e nel maggior numero dei casi gli angoli sono provvisti di grup- petti di piccole papille ialine; il pedicello è ialino e molto caduco. Alcune volte lA. ha osservato telentospore tricellulari; questo è un fatto molto importante, perchè costituisce una nuova prova degl'intimi rapporti di parentela che esistono fra i generi Puccinia, Triphragmium e Phragmidium. Da ultimo, I’ A. si estende in alcune considerazioni riguardo al Phragmidium devastatriz Sorok. Gibelli e Belli: 7n/orno alla morfologia differenziale esterna ed alla nomenclatura delle specie italiane di Trifolium (sez. A- moria) (Atli R. Acc. di Scienze di Torino, 1887). È una nota critica che si propone di rivedere la sezione predetta, massime Sotto il rapporto della sinonimia, pur troppo divenuta un astruso gineprajo, u 496 RASSEGNE x matassa di molti errori. Per impedire novelli errori, la nota & stata redatta con l'esame di estesi ed importanti erbarii, riconoscendo benissimo gli autori che la conoscenza delle modificazioni geografiche d’ uno stesso tipo è sorgente di non mediocre istruzione intorno ai limiti ed alle origini della variabilità delle forme vegetali, e di esattezza di giudizii intorno alla diagnosi di esse. Dietro una chiave del gruppo Ewomoria, va uno studio analitico delle sin- gole specie, ove si discute e si rischiara la sinonimia di esse, ricercandosi l'ori- gine più o meno probabile degli errori che vi sono accaduti; e rilevandosi l’entità delle ragioni per tener distinto o per congiungere le forme affini; si redige un habitat con norme da cattivarsi la fiducia dei botanici; si accenna infine alla distribuzione geografica. Il risultamento più insigne di questo lavoro coscienzioso e minuto è una riduzione moderata delle forme specifiche ammesse dagli altri autori, ed una miglior conoscenza di quelle che veramente abitano l'Italia. La parte più im- portante della letteratura botanica italiana che riferiscesi all'argomento vi è am- plamente messa a profitto. Terminasi con un quadro che riassume metodicamente i caratteri di quattro tipi specifici e che può giovare come norma per la nomenclatura da adoperarsi nelle descrizioni delle stirpi congeneri; perchè si avesse quella precisione e quella uniformità, tanto necessarie per una rapida comparazione di quelle e per la coordinazione logica, che è condizione fondamentale di tassonomia. D.r L: Nicotra, Gyula Istvànffi und 0. Johan-Olsen: Ueber die Müchsaftbehäller . und verwandte Bildungen hei den höheren Pilze. — Vorläufige Mitthellung. Bot. Centralblatt. BA. XXIX, p. 372, 1887. In questa memoria gli Autori, i quali attendono da qualche tempo all'anatomia dei Funghi superiori, espongono i risultati delle loro ricerche intorno agli ifi lat- ticiferi e simili formazioni, che essi hanno esaminate in più di 300 specie di Funghi. Queste formazioni essi raggruppano intorno a tre tipi principali: /f latti- ciferi, Ifi oleofori, Ifi cromatori; specialmente in base alla natura*del loro con- tenuto; pure osservando che numerose forme di transizione le collegano tra loro e rendono impossibile un’ esatta delimitazione. 1° Ifi latticiferi. Questi elementi sono formati da tubi allungati fittamente ra- mosi, qua e là rigonfi ed a membrana molle e sottile. Il loro contenuto consta di uno strato parietale di protoplasma finamente granuloso, nel quale si osserva nee En EI PMT RASSEGNE 497 un gran numero di nuclei; e poi un succo cellulare, fluido, torbido alla maniera del latte e variamente colorato Decorrono nei tessuti del fungo ora in linea retta, ora sinuosi, ora eziandio voltati ad elica; la loro disposizione ci presenta tre tipi principali, e cioè: 1° Il tipo dei Lactarius dove il gambo del fungo possiede uno o due strati di ifi laticiferi che decorrono paralellamente tra loro ed alla periferia e mandano delle ramificazioni verso il midollo. Giunti al cappello piegano verso l'esterno distribuendosi nel tessuto subimeniale paralleli al filo delle lamelle, nelle quali spingono dei rami che vengono ad affiorare in mezzo ai basidii. Altre loro ramificazioni si anastomosano in modo da formare un vero reticolato; ed altre vanno a distribuirsi nelle altre parti del tessuto. 29 Il tipo Mycena. I vasi latticiferi molto allungati sono distribuiti in maggior copia specialmente alla periferia del gambo; e corrono in alto verso il cappello dove terminano riunendosi in un fitto intreccio al disotto dell'apice. Mancano del tutto in questi funghi i tubi subi- meniali. 3° Il tipo Fistulina proprio alla Fistulina, a molti Agaricini e Polypo- rus i quali posseggono numerosi ifi latticiferi uniformemente distribuiti in tutti i tessuti. Questi ifi lattieiferi a qualunque tipo appartengano, si formano come ramificazioni laterali dagli ifi comuni nei corpi fruttiferi appena abbozzati e pre- cedono di molto la formazione dei tessuti imeniali. 2° Ifi oleofori. Comprendono delle formazioni il cui contenuto è dato da una sostanza meno fluida della antecedente; non più torbida alla maniera del latte; molto rifrangente la luce e spesso colorata in vario modo. Essi possiedono una membrana cellulare molle e sottile, ed uno strato protoplasmatico parietale fina- , mente granulato con uno o più nuclei. Si distinguono: 1° in Jf lunghi i quali sono sottili, allungati, poco ramosi, si formano nella parte inferiore del gambo e corrono verso l’alto talora in linea retta, talora ondulati e talora anche ritorti a vite. Terminano nel tessuto del cappello rigonfiati a clava, e presentano una disposizione varia da genere a genere. Sono proprii di molti Boletus Polyporus ed Hydnum. 20 Ifi brevi e clavati. Sono molto simili ai precedenti dai quali dif- feriscono soltanto per la minore lunghezza e si trovano principalmente nel tessuto dei funghi erostosi; inspessiscono molto presto la loro membrana, come ad es. nel Radulum letum, Corticium lividum ecc. ecc.; ma nel Corticium seriale questi ifi subiscono più tardi un ringiovanimento ed un allungamento presso l'apice in Modo da premdere la forma di bottiglia a lungo collo. 3° If oleofori rotondi. Sono proprii anch’ essi dei funghi erostosi; Hypochnus ad es. dove si incontrano nel micelio e non mai negli strati imeniali; si formano come rigonfiamenti intercalari sugli ifi comuni dai quali si distaccano per mezzo di tramezzi e possiedono un solo grosso nucleo che occupa quasi per intiero il lume cellulare. Molte Aman » divisione del nucleo dà origine ad una moltiplicazione di questi elementi in più cellule figlie le quali restano avviluppate dalla membrana della cellula madre. 498 RASSEGNE 3.9 Ifi cromofori. In questa categoria gli Autori” comprendono tutti quegli ele- menti che contengono delle sostanze colorate naturalmente o suscettibili di colo» rarsi all'aria, disciolte nel succo cellulare senza essere collegate a delle sostanze oleose o lattiginose. La forma di questi ifi è molto simile a quella degli ifi lat- ticiferi lunghi ed il succo cellulare è generalmente acquoso. Sono proprii special- mente ai Boletus che mutano di colore all'aria e sembra che essi contengano le sostanze velenose frequenti in questi funghi. Sono diffusi ugualmente in tutti i tessuti; più numerosi per altro nelle parti periferiche e basali del fango. Gli Autori infine fanno più volte notare che l'esame di tutti questi elementi richiede dei metodi e delle cure di preparazione speciali; ma non indieano i pro- cessi seguiti. BACCARINI. I. Wakker: Ueber die Infection der Nährpflanzen durch parasitische Peziza (Sclerotinia)arten. — Bot. Centralblatt. Bd. XXIX, 1887, pag. 309. L’ Autore in questa memoria espone i risultati di sue ricerche intorno al modo di propagarsi di una malattia dei giacinti osservata nei dintorni di Haarlem, malat- tia che è cagionata da una Peziza della sezione Sclerotinia, molto simile, ma non del tutto identica alla P. trifoliorum Erikson. Essa attacca i bulbi ed in ge- nerale le parti sotterranee di Hyacinthus, Crocus e Scilla; ma non mai le parti aeree, come ad es. le foglie o gli scapi fioriferi; I Autore la denomina quindi Peziza bulborum. Essa possiede, come le altre specie della sezione, degli scle- rozii i quali si sviluppano specialmente nei tessuti delle tuniche dei bulbi e ser- vono à perpetuare d'anno in anno il parassita nel suolo. Da quanto è noto fin ora intorno alla biologia delle Selerotinia sembra che in generale dagli sclerozii si sviluppino delle- spore che servirebbero alla diffusione del parassita; ma in questa P. bulborwm, si forma dagli sclerozii un micelio fioccoso che vive e si diffonde nel suolo, e possiede da un lato la proprietà di dar origine nel suo in- terno a nuovi e più piccoli selerozii, che l'autore denomina di second’ ordine; e dall'altro le proprietà di propagare la malattia sulle piante vicine. Questi fe- nomeni l Autore ha constatato con numerose esperienze, nelle quali ha po- tuto costantemente infettare col micelio in quistione delle piante di. Hyacinthus e di Crocus perfettamente sane; e colla attenta osservazione del modo particolare con cui la malattia si estende nei campi di giacinto. Egli fa infatti notare che la malattia si propaga costantemente in via centrifuga e con molta lentezza; e che in ciascuna pianta le parti attaccate per prima sono in generale quelle pros- sime alla base del bulbo e non quelle prossime all’ apice come avrebbe ad essere m UN RASSEGNE 499 quando l'infezione provenisse da spore trasportate sulle piante ospiti, dagli agenti atmosferici. L'Autore osserva inoltre che la formazione dei carpofori nella P, bul- borum è un fatto tutt'altro che frequente e che egli soltanto in via eccezionale ha potuto ottenere l’infezione di piante sane per mezzo delle spore di questi carpofori. BACCARINI. Frank B. Ueber die Quellen der Stichstoffnahrung der Pflanzen (Vorlänfige Mittheilung) Berichte dei Deutschen botanischen gesellschaft zu Berlin. Bend IV, 1886, p. 293. L'autore in questa memoria espone i risultati di alcune sue ricerche com- piute nell’ estate 1885 intorno al problema: se date piante possano assiinilare l'azoto atmosferico. Le esperienze vennero eseguite con piante di lupino giallo e di trifoglio incarnato allevate deniro vasi di terra cotta verniciati all'interno oppure dentro vasi di vetro in un terriecio, la cui ricchezza in azoto veniva prima dell'esperienza determinata con cura. In alcuni di questi vasi vennero de- posti dei semi di lupino o di trifoglio, la cui ricchezza in azoto era pur nota; in altri mantenuti per termine di confronto nelle stesse condizioni dei primi. non si depose alcun seme e si ebbe eura di sopprimere prontamente ogni accenno di vegetazione spontanea. Nel terreno conservato così privo di piante, al termine della esperienza si osservò una perdita notevole di azoto, che, eliminatosi dalle combinazioni orga- niche delle quali faceva parte, si era diffuso nell'aria sotto forma principalmente di gas libero: nei vasi dove le piante di lupino si erano molto sviluppate ed avevano portati quasi alla maturità i semi, si constatò un aumento considerevole di azoto nel suolo; e dove lo sviluppo dei lupini e delle altre piante era stato minore si aveva ancora una perdita di azoto inferiore per altro a quella del ter- reno conservato senza vegetazione di sorta, L’ aumento di azoto verificatosi nel terreno nel caso sopracennato viene dal Frank riferito ad una fissazione diretta dell’ azoto atmosferico per parte del ter- TeDO stesso ; poichè tale aumento si verifica appunto nel suolo e non nella pianta e l’unica combinazione azotata dalla quale le piante possano prendere l’azoto at- Mosferico à P ammoniaca che si trova nell'aria in quantità tenuissima. Quindi I’ autore conchiude che nel terreno vegetale esistono due processi op- posti, il primo dei quali tende a decomporre le combinazioni organiche azotate mettendo in libertà l’azoto; il secondo all'incontro tende di nuovo a fissare lo azoto atmosferico nel suolo. Questo ultimo processo meno attivo del primo, sem- 500 NOTIZIE prechè il terreno resta spoglio di vegetazione verrebbe favorito dalla presenza di determinate piante fino a divenire più energico del processo opposto quando queste piante abbiano raggiunto il massimo di sviluppo. BACCARINI, Notizie Addenda ad Floram italicam. Aubrietiæ italica. longissimo (Cusson. et Bert., P. p.) — Dagli essiccati esistenti nell’ Erbario di questo R. Istituto Botanico io ho potuto constatare IT’ estrema variabilità di tali caratteri differenziali, ed i passaggi graduali degli uni agli altri nella prima e nella seconda specie, sia su d’uno medesimo, sia su diversi individui raccolti nello stesso luogo. Però il portamento più gracile, i fiori, le foglie, i fusticini più piccoli, i semi lievemente allungati, lo stilo dai 7 ai 12 mm. quasi sempre - NOTIZIE > oi più lungo che nell A. deltoidea DC, ci fanno ben distinguere per una varietà minor Y A. Columne Guss.: e come tale la riportava il Tenore nella sua Syl- loge Fl. neap., (p. 317-1831), aggiungendo: « ratione loci gracilior et omnibus partibus minor, sed certis characteribus mihi visa est, ut iure specie divelli pos- sit, etc. » Studiata poi meglio la nostra A. deltoidea DC, tutte le forme italiane corri» spondono perfettamente alla descrizione del Boissier, alla figura del Sibthorp . (Flora greca, I, p. 26, tab. 628) secondo Pasquale, ed agli essicati greci dello Spruner pel Mte Imetto e del Friedrichsstal pel Mte Pentelico (anno 1835). In quelle ed in questi le foglie inferiori sono sempre ellitico-spatolate , 1-2dentate o più o meno angolato-dentate, talvolta intere, — le mediane intere, obovato- oblunghe, od appena dentate all'apice, — le superiori ovali, di rado come lan- ceolate : = il calice bisaccato o bigibboso al tempo stesso, essendo questo un carattere cosi incerto che lo stesso fiore può parere l'uno o l'altro a seconda del diverso criterio dell'osservatore; = i filamenti per due terzi o meno dilatati ai margini, assottigliati all'apice , e qui o nel mezzo 9 fra questi due estremi gate, ovoidi, compresse, dai 7 ai 12 mm. lunghe e dai 3 ai 4 mm. larghe, e pelose di peli stellati o semplici o degli uni e degli altri al tempo stesso; — lo stilo ora diritto, ora ricurvo alquanto per la forma della siliquetta, dai 5 ai 7 od 8 mm., con stimma capitato, spesso assottigliato ed appena visibile. Né so per tale us trovare le ragioni di creare una specie nuova, e ritenerla affatto italiana. Se mai variazioni dal tipo possono riscontrarsi nelle piante nostre, quelle io stimo piuttosto doversi trarre dalle posco geografiche, sebbene abbiano una area così ristretta e tanto ben limitata. Tipica è la forma del Gargano, quale fu cioè descritta dal Gussone, dal Bertoloni e à Vieni e che il Tenore distinse per una varietà « maior, foliis dentatis. » Qui venne certamente dalla Grecia: ignoro peró se nei monti Álbanesi e del Montenegro anche si ritrovi. Sotto il medesimo parallelo quasi, ma presso il 32° long. or. nord, alla sommità cioè del M.te Sirente e fra sassi dei monti della Maiella e ; dol Morone in Abruzzo, ed alle vette estreme del Mte Miletto in Terra di Lavoro, sì trova solamente I’ A. Columna Guss. Questa insigne varietà è del tutto ita- liana, e ad Anversa (Abruzzo) fu per primo scoperta dal Columna e da lui me- desimo descritta poi nell Ecphrasis (I. p. 282-284 cum tab. optima). In Sicilia, nelle Madonie a Roccadimele, a Pietrafucile, a Marrapulejo l'A. del- rag toidea DC. ha foglie e rosulate quasi, più o meno intere, eT ni in Terra di Lavoro ed al Monte di Viggiano nella siesta per le foglie intere, oblungo-li- neari od ellittiche, intensamente pelose, deve considerarsi la mede xad tegrifolia Fisch. et Mey. Io l'ho confrontata con essiccati dal Monte impo (4 agosto 1850, racc. Clementi!) con cui la trovo identica; mà 502 NOTIZIE una specie dell’ Erbario Cesati, provenuta dal Giardino Botanico Braidense (1833), speciminibus meis FLORIFERIS « A. purpuream » ex FRUCTIFERIS e eontra, mutata pedicellorum ratione, A. deltoideem possidere merito dicerem » — Di questa me- desima forma integrifoglia esiste nell'erbario dell'Orto romano un piccolo rametto, : trovato tra le piante raccolte al Velino dal Rolli; ma con dubbio accenno questo habitat. Da ultimo, riassumendo, propongo il seguente elenco delle AuBRIEZIE italiane, con tutti gli habitat dei quali son potuto venire pel momento a conoscenza. Aubrietia deltoidea DC. (Linn., sub Alysso). X. normalis: foliis angulato-dentatis, caulinis integris v. fere, — stylo recto v. parce obliquo, siliqua breviore, stigmate capitato. — Hab: Gargano, Gussone! (Herb. Cesati), Schouw! 1830 (Herb. H. R. Rom.), Pedicino! aprile 1876 (Herb. H. R. Rom.), Gussone, pl. rar. 266, anno 1826, Bertoloni, FI, Ital., VI, 595; Castello di M. S. Angelo, Pasquale e Licopoli, viagg. al Gargano, p. 14, an. 1872, Tenore, Syll. Fl. neap., p. 317, anno T var. 1; microphylla Boiss., Fl. Or., I. 252 (A. integrifolia Fisch. et Mey): foliis pblungo-lanceclatis SE se tue integris. — Hab: Monte Velino? (ex her. Rolli), — Pescosolido sulle rupi, presso il così detto Campo di grann Terracciano N.! (herb. e Peregr. bot., IL p. 60), — nelle fessure delle rupi del Monte di Viaggiano (Basilicata) in luoghi quasi inaccessibili, Barbazita! (herb. Cesati, e Flora Lucana, p. 48, anno 1840); var. 2; canescens dg op. cit. I, 252, (A. canescens Boiss.): foliis intense araneoso, canescentibus, ovato-oblongis, — Hab: Sicilia, Gussone! (herb. Cesati) — in rupibus calcareis Li Madonie. (Citarda) leg. Todaro! in Exs. Flora Sic., — a Pietrafucile, a Marrapulejo, a Rocca di Mele, Guss., Syn. Fl. Sic. II, 162, anno 1843, — Rocca di Mele, Parlatore ex Guss., — Pedicino! (herb. H. B. Rom.). ß. Columne (A. Columne Guss., pl. rar. 207, — Arc., Fi FI, Italiana, 9l, — Ces. Pass. Gib. Comp. Flora Italiana, p. 837, — A. deltoidea, B. minor. Ten. Syll., p. 317) — habitu graciliori, stylo v. siliqua æquante v. longiori, se- minibus subovalibus. — Hab: in montosis pe AR Morrone, Maiella, versa (distretto di Sulmona), Guss, pl. rar. 267, a 6, — Ten. Syll., ag. 317, anno 1831, Bertol, F} Ital, VI, 506, anno 1844; — M. Morrone, 1836, Gussone! (in herb. Cesati), RR (herb. Cesati) ; — Maiella, Morrone e Ci- rasuolo, (Cesati, Piante del M. Majella ete., anno 1872, p.7); — ad rupes Montis Morone, prope Salle in Aprutio, 5000 ped . 6/76, leg. Profeta, comm. Groves; — In Aprutii M. Mucchia, ad rupes elatiores supra Caramanico, die 16 aug. leg. Huet du Pavillon! (herb. Cesati); — Cima del monte Sirente in Abruzzo (Groves. FI. del Sirente, p. 64-66); — in montosis Campanis (Matese a Monte Miletto , iulio 1871) Terracciano N.! (herb. H. R. Rom. e Peregr. bot. I, p. R. Istituto botanico di Roma, maggio 1887. A. TERRACCIANO. NOTIZIE 503 i x ico, 1) Confermasi la presenza sopr'esso monte, e sui circonvicini, del Sarothamnus scoparius L., che altrove in Messina dev'essere raro; quantunque Gussone lo annoveri fra le specie comuni. 2) Il Rubus acheruntinus Ten. che è frequente al Campo degli Inglesi (nord di Messina), lo è del pari sopra Antennamare (sud della stessa): mentre è scarso o non esiste sulle colline intermedie. 3) L' Adenocarpus commutatus Guss., notato per Messina solo alla Portella del Telegrafo e per Mandanici, ed il Sempervivum tenuifolium Sur. notato an- che per Messina e poi per altri luoghi verso il sud e l’ovest della provincia no- stra, trovansi sull Ant e; e così viene colmato il salto che appariva nella ubicazione di queste due specie. 4) Gli esemplari di un Ornithogalum mi fan decidere ad eliminare dal nu- mero delle piante messinesi l' 0. collinum Guss. che il Prof, Seguenza ed io fi- yr. con forte ri- duzione del corimbo ; il quale è stato- osservato nel tipo (dal Prof. Parlatore) come composto da 20 o 30 fiori, mentre nei nostri esemplari ordinariamente non lo è che di 10 o 15 fiori, oppure di meno ancora 5) Un’ esemplare di Orobanche Spartii Vauch. offre una forma media fra le var. rubra del Gussone e le var. lutea del Bivona: una ragione dippü per rite- here come pochissimo fissate o problematiche certe varietà in tal genere si di- Scusso e proteiforme. 6) Esistono sull’ Antennammare la var. B. Barrelieri DC. (calycibus sparse glandulosopubescentibus !) dell’ Alsine tenuiflora W ahl., che finora era stata nò- tata per la provincia di Messina solo nei monti ad ovest o a sud. (Salvatesta ! Mandanici !), e Y Anthemis sphacelata Pr. abbondantissima sopra Montescuderi. Vi esiste il Trifolium Bivone Guss., specie rara, e nuova per la catena orientale dei nostri monti. 8) Una varietà di Scleropoa rigida Gries, ricorda bene la glaucescens Guss., e quindi è importante si per la stazione come per l abitazione , non —€— finora trovata questa varietà del Gussone che nei luoghi argillosi a Sicilia meridionale. È vero però che le varietà di questa une "ti Cireonscritte , e potrebbe qui trattarsi perciò d'un termine di tende er la var: patens Pr., propria dei luoghi montuosi e ‘trovata nell ina — er š : namare Provincia-di Messina; ma spiecano assai bene negli esemplari 4 eris dins: la statura umile, il violaceo del fusto, la scabrosità degli assi PIE verci dal pensiero ch’ essi appartengano alla varietà Gussoniana, Messina 11 giugno 1887. D.r L. NICOTRA. X : idt Nei primi del corr. aprile ho potuto osservare I Ustilago "e om : et Kunes) Wint. parassita nelle foglie della Gagea lutea R. et S., T 504 "NOTIZIE Ceretolo, piecolo villaggio della prima zona collina della Prov. Bolognese, lontano pochi chilom. da Bologna Questa specie non si tura registrata in niuna delle numerose pubblicazioni riguardanti il censimento dei funghi italiani, da me consultate. Sono quindi in- dotto ad ammettere che essa non sia stata finora osservata in Italia, anche in seguito all’ wide ies dell’ Ilustre Prof. G. Passerini. ei pochissimi esemplari raccolti, si notano alcune lievi X TR in cons fronto alla frase iii data dal Winter (Pilze l, pag. 86) per I!’ U. Orni- thogali. Merita speciale menzione la particolaritä che gli acervuli adi forma globulosa od ovoidale e misurano circa 1 mm. di diam. Le piante di Gagea lutea. infette dal fungillo, si presentano in fioritura normale. F. MORINI. x Sulla Viola graeilis Sibth. di Sieilia Due autori insigni portano contraria opinione sull’ esistenza di questa specie nell’ isola nostra ; I’ d il Nyman, la nega, e dice che le forme siciliane che vi si son riferite, non sono che varietà più o meno insigni della V. calcarata L., tipo. distan ainsi Genin lui) dalla stirpe Sibthorpiana; l’altro, il Boissier, reca di quest'ultima una descrizione molto meno ristretta di quella data dall’ autore di essa, ho PA che quadra quasi perfettamente con gli esemplari raccolti da me sui monti peloritani ed esaminati ancor freschi, ed in molta parte anche con quella che ne dänno Presl e Gussone. Notisi non essere vero ciò che scrive que- dichiarato per l'esistenza in Sicilia della specie greca, nel qual parere non poco mi à raffermato una confessione fattami per lettera del chiarissimo botanico sig. D." Levier, il quale una volta ritenevala estranea ad essa i D." NICOTRA. x gen Te alla Flora Italiana: Trigonella lila , Boiss.; pianta nota finora di Terra Santa (Boiss. fl. or. II, 82); cresce tatiisiine nei campi presso Messina, dove veniva da me raccolta nell’ aprile di quest’ an Salvia pinnata L.; uds nei dintorni di Messina avevo occasione quest'anno di osservare un grosso cespuglio di questa graziosissima Labiata di origine emi- nentemente orientale. A. Borzi. X Il Celakowski (Oesterr. botan. Zeitschr., 1887, p. 154) descrive una nuova specie di Nartheciwm raccolto dal Reverchon nel 1878 presso Bastia in Corsica e lo denomina N. Reverchoni. Fe X Una nuova specie di Typha, col nome di T. spathule folia è stata descritta da Kronfeld (seduta del 2 marzo della Società zool. bot. di Vienna); il suo habitat $ indicato con dubbio del Trentino. R. Fe NOTIZIE 505 x i Trigonellla ornithopodioides DC. Per questa interessante pianta, ascritta da Simson, Bertoloni ed altri autori al genere Trifolium, non si conoscevano sinora che due sole località italiane, quelle di Corsica a Bastia e l'altra di Basilicata a Pietra Palumbo, presso Castel- grande, dove le raccoglieva il Gasparrini che la comunicava al Bertoloni. In sul principio di Maggio il sig. Armitage la scopriva alle Acque Albule tra Tivoli e oma e vi fu raccolta poscia abbondantemente. Questa interessante Trigonella abita un'area limitata da una linea più o meno interrotta, che partendo da Ma- dera, per l’ Algeria, il lato tirreno dell'Italia, la Francia meridionale, passa nei Pirenei e nel Portogallo, racchiudendo la parte occidentale del bacino del Medi- terraneo colle isole (Corsica e Minorca). Però un'altra linea staccandosi dai Pi- renei, segue la Francia occidentale e finisce” da un lato nella Danimarca, dall’ altro nell’ Inghilterra e nell’ Irlanda. La pianta è però quasi sempre sporadica e il più delle volte rara. R. PrgorT x Sopra i somazii o corpuscoli fovilliei Il Dott. Carlo Zatti nella sua dissertazione di Laurea, presentata per la stampa nell'ultima seduta della Società Veneto-Trentina di scienze naturali in Padova, esibì i risultati delle ricerche da esso fatte sul polline nell’anno 1886. Credesi interessante per la scienza l’offrirne un sunto. L'A. esaminò al microscopio 214 pollini diversi allo scopo di riscontrarne i somazii e di esibirne i caratteri. Delle piante scelte n. 185 appartenevano alle Dicotiledoni e n. 29 alle Monocotiledoni. Le osservazioni erano eseguite ad un ingrandimento di circa 450 diametri ed i pollini venivano trattati di solito con una soluzione di clorojoduro di Zinco per renderne più nette le forme. L’ esito più ‘importante ottenuto fu questo che mentre i somazii di alcune specie (Eusomatiche) reagivano prontamente in azzurro col suddetto preparato Jodico e dimostravano forme e dimensioni varie da specie a specie, altri di altre piante (Notosomatiche) reagivano in giallognolo o non affatto col clorojoduro e tutti presentavano forma globulosa e dimensioni piccolissime. i Tale netta separazione dei somazii in due gruppi non segue le affinità natu- matiche; le Malvacee, le Rosacee, le Graminacee ecc. sono finora eusomatiche mentre le P apaveracee, le Crucifere, le Cariofillee ecc. sono notosomatiche. E superfluo il dire che l' A. ha ripetuto parecchie volte le osservazioni per Stabilire il fatto che le specie eusomatiche e notosomatiche si mantengono sem- pre tali, indipendentemente dal grado di sviluppo del fiore, di temperatura Ib L'egregio autore nel suo lavoro espose molte altre importanti riflessioni su 506 NOTIZIE argomento, ed un prospetto comprendente le piante esaminate disposte in tre - i categorie, cioè: 1° famiglie costantemente eusomatiche; 2° famiglie costantemente notosomatiche; 3° famiglie a somazii diversi secondo le tribù. D." G. B. De To Vicesegretario della Società. Malpighi e Grew. Nel libro di Alf. De Candolle «le Phytographie ou l'art de décrive les vé- gétaux » lavoro dottissimo e pieno di cognizioni interessanti, anzi indispensabili ad ogni botanico, si legge a pag. 342 il seguente passo: « 1672-1687. Le miero- scope ayant óté inventé, Grew et Malpighi en font usage, sóparóment et simul- tanément pour étudier la structure intime des végétaux... » Il « séparément » farebbe credere che, nelle proprie ricerche, I’ uno non avesse avuto contezza di quelle dell'altro; ciò che non sarebbe conforme al vero. Il De Candolle, del resto non è il solo a pensare cosi su questa questione. L'argomento é stato trattato da dotti botanici, primieramente dal Bertoloni (!) D [77 n & "4 [15] [77 + D = © un © T = £e + = [as o Ne] ci o = o E > a Q I a "RE « die 27 aprilis tracheas in plantis detexisse, ab hoc vero tempore ad annum 1671 i « reliques instituisse observationes microscopicas de anatome plantarum quas 1n « it is possible to go with the eye, without the help of Glasses; purpose oi 4 « terward to make the utmost use of those also. Immediately after the pn È « tion of These (le osservz. contenute nelle sue anatomy del 1671) a Due s —— (1) Oratio de laudibus, Marcelli Malpighi. Bononiæ 1830. e) Grundzüge der wiss. Botanik. 4 ed. Leipzig 1861 (pag. 153-154). . 946- di Reveil, Dupuis ecc.) Paris 186 Botanik Anche lo Sprengel (Hist. rei herb. IL, pag. 12 et. 15), ed il Winkler ( Gesch. der - logiche Pag. 137-138) sono in errore nel ritenere il Grew anteriore al Malpighi nelle ricerche ist PICCOLA CRONACA 507 « (cioè l'Anatomes plantarum Idea) from the Learned Malpighias (whose most « ingenious and accurate industry the World is much beholded) was presented « observations all along confirmed; his very little differing (egli lo dice ma la « differenza è grandissima) from mine, though THE HATH EVERY WHERE -MADE « USE OF THE MICROSCOPE. As for the Air-vessels (which he calls the Fistule « spirales) althones I have long since taken notice of them, as those whichs « being muchs larger than the rest are more easily discoverable, yet the man- « ner of their spiral conformation (not observable, but by a mieroscope) I first » barned from, stim who hath given a very elegant Descriptias of them ». (In conclusione il Grew non aveva visto i vasi spirali prima del Malpighi (1). Questo brano dimostra all'evidenza che il Grew prima di stampare la sua «Idea » (nome tolto anche questo dal Malpighi) conosceva benissimo le costui scoperte. Ma nemmeno nella « Idea » da cui riportammo il brano, vi sono illu- strazioni sugli elementi istiologici comparabili a quelle del Malpighi, così che tutto ciò che nella sua Anatome ci insegna questo illustre maestro sugli organi | che ora chiamiamo vasi spirali, vasi moniliformi, vasi laticiferi, clostri areolati, tilli, stomi, tricomi, druse stellate, sporangi delle Felei ece. à tutto scoperta sua. semi, s sci fibro-vascolari in molte piante, sulla struttura dei cirri, delle radici parassite, delle galle ecc. Il Grew posteriormente al Malpighi ci diede illustrazioni talora più complete o più esatte su varii punti della anatomia vegetale, ma l'ispira- zione e l’ indirizzo procedono dal Malpighi per la massima parte. In un giornale che s'intitola dal nome di questo padre della scienza sarebbe "veramente desiderabile che l'argomento venisse svolto criticamente e ampiamente P. A. SACCARDO. Piccola Cronaca ti — Come abbiamo già annunziato, nel settembre di quest’ anno avrà iren Parma "n Congresso nazionale di Botanica Crittogamica. Il comitato organizza E ° costituito dai signori Prof. Francesco Ardissone, Prof. Giovanni Arcangeli, m Ph (1) Alcuni attribuiscono la scoperta dei vasi spirali a Nat. Henshawynel ee wá pape rite 9); ma se il di lui eoncittadino e coetaneo Grew la ascrive al Malpighi dobbiamo ergli. 8. Malpighia, vol. I, anno I. 508 BOLLETTINO BIBLIOGRAFICO March. Antonio Bottini, Prof. Antonio Mori, Prof. Domenico Maiocchi e Avvo- cato Antonio Pelagatti r le adesioni e non relative al Congresso dirigersi al Prof. F. piste presidente della Società Crittogamologica italiana. (R. Orto botanico Milano). di Brera, — Sono uscite la 222 23» Centurie dell’ « Herbarium normale » di F. Schultz, edite da C. Keck in Aistersheim. — Il D. r G. BERTHOLD, prof. straordinario di anatomia e fisiologia vegetale nell’ Università di Göttingen è stato promosso ad ordinario nella medesima Uni- versità. — Al prof. P. FALKENBERG dell rigen di Gotti tingen, venne conferito il e posto di professore ordinario di Botan b irettore dell'Istituto botanico dell’ es di Rostock in as “del prof. K. GÖBEL passato all’ Univer- sità di Marb — Ill nica nell’ — di enh en marzo cessava di vivere il D.r F. DimRIcHSEN già professore di Bota- Co opennag olm in età di 76 anni il noto algologo D. J. E. ARESCHOUG, professore suis re di Botanica nella Università di Upsala. Bollettino Bibliografico Lavori Botanici Italiani. Trattati, Atlanti, ecc. TENORE V. e PASQUALE G. A. Atlante di Botanica popolare, Fasc. 117-120 (fine) Napoli, 1887. Anatomia, Morfologia, Fisiologia, Biologia Acqua C. Sulla distribuzione dei fasci fi- brovascolari nel loro decorso dal fusto ala foglia. Ann. Istit. Botan., Roma, Vol. III, Fase. I, p. 43 c. 3 tav. AvETTA C. 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Caruel sopra quasi tutti i consigli pratici da lui esposti, se non che sopra taluni vorrei proporre qualche leggiera modifica- zione, e più specialmente perchè non posso credere opportuno l’ ab- bandono assoluto dei mezzi preservativi e la fede illimitata nei mezzi curativi. | È vero che I’ efficacia del sublimato corrosivo ha molto perduto del suo credito presso i botaniei; ma ciö viene in gran parte dal fatto, avvertito dal sig. Caruel, che la soluzione adoperata fu ge- neralmente troppo debole. Nelle collezioni trattate con una soluzio- ne alcoolica quasi satura, l' invasione degli insetti viene di solito presto limitata; qualche danno potrà effettuarsi; ma il caso è raro dove l’ invasore non soccomba prima di aver lasciato le uova donde potranno sorgere nuovi nemici. Le eccezioni sono i fusti o rizomi, ove il corrosivo non ha potuto toccare che la sola superficie e peggio ancora le piante grasse: per es. le Euforbie, e simili, dove l'insetto vorace trova nelle parti interne il nutrimento ed il nido dove de- positare con sicurezza i germi della sua progenie. A questo pericolo 34. Malpighia, vol. , anno II 514 A Ea. bisogna riparare coi mezzi curativi, ma non per ció credo che vi sia motivo di abbandonare del tutto i preservativi. Convien notare che il solfuro di carbonio, che riconosco quale il migliore dei curativi, fa morire bensi gl’ insetti viventi nei pac- chi, ma non distrugge la vitalità delle uova ivi esistenti, e meno ancora rende immuni le piante dagli attacchi di nuovi insetti ve- nuti in un modo od in un altro dopo l’applicazione. Trovo utilissimo il consiglio di far passare ogni tre anni tutte le piante dell’ erbario al vapore del solfuro, ma ho dovuto riconoscere che in un periodo BA FE INA, TE CN ET CRE assai più breve, anche in quello di tre mesi, gravi danni possano risultare dall’ attività vorace dei nostri nemici. Nel mio erbario, che ora contiene all’ incirca 200,000 saggi, ho dovuto accorgermi che la soluzione del corrosivo, adoperata nei primi venti anni, era insufficiente, ed ho dovuto riavvelenarlo tutto. A quell' epoca dovetti verificare dei danni gravi e specialmente la quasi distruzione della collezione delle Euforbie. Posteriormente, tro- | vando ancora dei guasti, sebbene di minor entità, mi decisi nel- l’anno 1867 a far la prova del solfuro di carbonio. Feci fare una cassa grande foderata interiormente di zinco, nella quale potevano stare comodamente incirca 30 pacchi, il coperchio essendo quasi A ermeticamente chiuso. —— NE R Posso notare che una cassa di questo genere non è priva di utilità domestica, poichè quando non vien adoperata per l erbario serve per la conservazione di pelliccie, tappeti e simili oggetti mae agli attacchi delle tarme. d BT ES a a re va ir... T Per parecchi anni il mio erbario pareva immune dai nemici, ma ogni tanto ho dovuto verificare danni, non molto rilevanti, prove- nienti, come lo credo, da insetti racchiusi nei pacchi ricevuti da corrispondenti. Mi sono servito per più anni della soluzione preservativa ado- perata nel grande erbario di Kew, nelle proporzioni di 26 grammi di bicloruro di mercurio ed altrettanto di acido carbolico per ogni litro di alcool. - DELLA CONSERVAZIONE DEGLI ERBARI 515 Più recentemente, seguendo il consiglio dell’ amico dottore Asa Gray, ho adoperato un altro sistema molto speditivo; scegliendo tredici grammi di acido arsenico per ogni litro di alcool preparo un bagno nel quale vengono immersi i pacchetti di piante da ag- giungere all’ erbario; dopo un quarto d' ora questi vengono ritirati, e poi vengono sospesi all’ aria finché siano asciutti. La spesa del- l'acido arsenico essendo molto minore di quella del bicloruro di mer- curio non si bada ad una certa perdita di materiale. Questo sistema adoperato da più anni dal Dott. Gray ha dato eccellenti risultati, e non ho visto traccie di insetti nell’ erbario di Harvard University dove è stato per la prima volta introdotto. Pure, vista l' importanza dell’ oggetto, e la difficoltà di assicurarsi da nemici così insistenti, io consiglierei a tutti i possessori di erbarj un poco voluminosi di far passare i pacchi periodicamente, nel modo consigliato dal pro- fessore Caruel, al vapore del solfuro di carbonio. Vi è un'altra causa dei danni cui vanno soggetti gli erbarj e questa è l’ umidità. In primo luogo bisogna assicurarsi che il locale scelto per l'erbario sia perfettamente asciutto; ma restano nondimeno le altre difficoltà che nascono dalle proprietà fisiche dell’ atmosfera. L'aria relativamente calda porta seco nello stato gazoso una pro- porzione di vapore acqueo molto maggiore di quello che può sop- portare l aria fredda. Un abbassamento di temperatura di parecchi gradi fa condensare una parte del vapore presente nell’ aria e questa si deposita sopra i corpi vicini. Da ciò risulta che nei paesi dove la temperatura va soggetta a variazioni repentine gli oggetti rin- chiusi in casse od armadi così facilmente ammuffiscono. Da questo incomodo andiamo quasi esenti in Inghilterra, mal- grado la maggiore umidità del clima. Nell’ Erbario di Kew le sale sono mantenute a 16° e 17° gradi centigradi, coll’ ajuto di caloriferi nella stagione fredda, e nell estate il termometro sale di rado oltre al 20°. Conseguenza ne è che non vi si scorge traccia alcuna di umidità. Diversa è la condizione dei paesi soggetti a sbalzi subitanei di temperatura, e segnatamente della Toscana dove non di rado 516 J. BALL, DELLA CONSERVAZIONE DEGLI ERBARI corre una differenza di 12 o 15 gradi tra la temperatura della notte e quella del giorno. Negli anni dal 1862 al 1866, io visitai spesso l erbario centrale a Firenze. A quell’ epoca l’ invasione degl’ insetti era incominciata, ma i guasti non erano ancora molto gravi. Ma troppo spesso si trovarono segni prodotti dall’ umidità, e molti esem- plari erano più o meno ammuffiti. Mi rammento di averne parlato. più volte coll’ amico Parlatore, ma l'unico rimedio che venne di- scusso fra noi fu quello di cercare di mantenere una temperatura sensibilmente costante mediante caloriferi accesi verso la sera nella stagione ove le notti sono relativamente fredde. Oltre la spesa, la introduzione dei caloriferi porta seco pericoli per un erbario, e po- tendosi trovare un ripiego piü semplice questo dovrebbe esser pre- ferito. Quel che è certo si è che i danni provenienti da questa sor- gente sono molto gravi. Sono disposto a credere che i gravi danni sofferti dall' Erbario Centrale nel decennio susseguente vennero in gran parte preparati e facilitati dall’ umidità che rese più facile il lavorio degli insetti. Tutti i botanici devono rallegrarsi, che, in seguito alle cure ener- giche del Prof. Caruel, questa preziosa collezione è stata salvata dalla sorte che la minacciava; ma al fine di mantenerla incolume nell’ avvenire spero che si troverà un rimedio efficace contro la deposizione dell’ umidità. Per questo scopo vorrei proporre a titolo di prova un sistema abbastanza semplice. Vorrei che gli armadj dove sono riposti i pacchi dell’erbario non fossero chiusi troppo esattamente allo scopo di lasciar un iscambio reciproco dell’ aria nei scaffali con quella delle sale. Metterei ogni sera in ogni sala un vaso contenente del sale deliquescente in quantità sufficiente per assorbire l’ umidità deposta dall’ aria della sala. La scelta del sale è quistione mista di chimica e di economia, facile a risolversi, e così pure la determinazione della quantità del sale richiesta per la riuscita della esperienza. Sottoscrivo pienamente al voto espresso dal Prof. Caruel che la quistione dei mezzi migliori per la conservazione degli erbarj venga NT G. LAGERHEIM, NOTE 8UR L'URONEMA ECC. 517 diseussa in un prossimo congresso di Botaniei dopo l' invito preven- tivo ai direttori degli erbarj pià importanti di comunicare i risultati della loro esperienza. Quando avremo esaminato tutti i mezzi propugnati, sia preser- vativi sia curativi, credo che saremo d' accordo nell’ ammettere che l’ erbario meglio assicurato contro danni di ogni genere è quello che è più visitato e più maneggiato. L’ esenzione da danni dell’ er- bario di Kew, dove per molti anni non si è veduto un solo insetto, proviene essenzialmente dal fatto che gli esemplari vengono conti- nuamente mossi e maneggiati, sia dal Direttore Prof. Oliver o dagli assistenti nel Museo, sia dai tanti Botanici venuti da lontano per studiare nell’ erbario, a segno che non credo che vi sia il caso che un esemplare stia mai in riposo per una settimana intiera. Note sur l'Uronema, nouveau genre des algues d'eau douce de l'ordre des Chlorozoosporacèes. — Par G. LAGERHEIM. (Tav. XII). C' est assez certain que les familles des Cetophoracee (Harv.) Wittr. et celle des Ulothrichaceee Rabenh. sont très proches congé- nères. Il se trouve de grandes ressemblances dans le développement de ces algues. Comparons-nous par esemple les genres Stigeoclonium Kitz. et Hormiscia Aresch., nous trouverons que la structure des parois cellulaires, la mise en liberté et la germination des méga- zoospores et le nombre des noyaux sont analogues chez les deux genres. Chez les deux, il se trouve un état palmellacéien. Möme la structure des chromatophores est à peu près pareille. La principale différence entre les Chætophoracées et les Ulothricha- cées consiste en ce que les premières sont ramifiees, tandis que les dernières ne le sont pas. Chez les Chætophoracées, il se trouve sou- 518 G. LAGERHEIM, vent en plus des cellules spèciales prolongées en un poil, qui cepen- dant manque, par exemple chez les genres Microthamnion Näg., Phæothamnion Lagerh. et Entocladia Reinke (au moins chez cer- taines espèces). Par conséquant lorsque tant de points de ressem- blance se trouvent entre ces familles, c'est déjà a priori probable que des formes intermédiaires existent. J'en ai rencontré une l'été dernier. J'en donne ici un résumé de la morphologie et de l'histoire de développement, autant que j'en ai pu découvrir. L'algue en question fut rencontrée, au mois d' aoüt, dans une petite flaque d'eau douce prés du bord de la mer, à Warberg situé dans la partie centrale de Hallande, sur la cóte occidentale de la Suede. Cette algue doit ètre un représentant d'un nouveau genre que je nomme URONEMA nov. gen. Fila non ramosa, muco non involuta, e serie simplici cellularum formata, basi adnata. Cellula apicalis attenuata. Membrana cellula- ! rum tenuis et hyalina, non lamellata. Nuclei cellularum singuli. Chromatophori singuli, parietales, laminiformes, virides, margine inæquali, pyrenoidis binis (rarius singulis) preediti. Megazoosporæ singulæ, rarius binæ (vel complures?) e contentu cellularum omnium fili non mutatarum ortæ, ovoideæ, cilis vibratoriis quaternis et puncto rubro præditæ, per ostiolum magnum poriforme vel cellula parte mediana membrane gelificata fracta examinantes, germinantes fila nova formantes. Aplanosporæ contractione contentus cellula for- mata (vel e zoosporis ortæ?). | U. confervicolum nov. spec. (tab. XII, fig. 1-10). Fila sparsa provenientia. Cellule omnes fili, exceptis cellula api- cali et cellula basali, cylindrice eadem crassitudine. Cellula apicalis acuminata, cellula basalis attenuata callo parvo alga majori affixa. Fila usque ad 1 mm. longa, recta vel varie curvata. Long. cell. bas. 18-32 m; long. cell. ap. 22-26 m; long. cell. in- terc. 10-18 u; lat. cell. 4-6 u. EN NOTE SUR L'URONEMA ECC. ^. VIS Habitat Suecie ad oppidum Warberg in scrobieula aqua dulci repleta in filis Conferva sp. epiphyticum. L'espéce sera distribuée dans l'exsiccat des Mrs. Wittrock et Nordstedt. Excepté la cellule apicale et la cellule basilaire les cellules sont tout à fait cylindriques, parfois tout à fait droites, parfois un peu courbées. La cellule basilaire se rétrécit un peu en bas. Son extre- mité est pourvue d'une plaque à fixer. Je n'ai pu décider si cet organe à fixer est provenu par la gélification de la membrane cel- lulaire, ou s'il consiste d'une substance spéciale. Je serai disposé à croire cette derniére alternative. La cellule apicale des filaments est toujours plus au moins pointue, mais il ne se forme pas de poil. La membrane est mince et incolore, partout de méme épaisseur et construite de la même manière que celle des Chætophorées, quoi- qu'elle ne soit pas entourée de mucus comme p. ex. chez les Che- tophora et Draparnaldia. Le chromatophore est d'un vert vif, laminiforme et appliqué contre la paroi. Il constitue dans les cellules jeunes et courtes presque un anneau complet. Les bords sont, au moins dans les cel- lules plus longues, de manière variée inégaux et dèchiquetés. Chaque chromatophore contient deux (rarement un seul) pyré- noides entourés de petits grains d’amidon. En general on peut dire que le chromatophore de I’ Uronema s’accorde dans sa structure au plus haut dégré avec celui de la Chætophora. Chaque cellule contient un seul noyau, qui souvent, même sans employer des réactifs, est très facile à observer. Le développement des zoospores commence dans les cellules su- périeures (tab. XII, fig. 2, 4, 5, 6) du filament, le plus souvent dans plusieurs à la fois. Le premier signe d'une formation de zoo- spores est qu'un point rouge apparait tout à fait en dedans la membrane, au bord du contenu cellulaire (tab. XII, fig. 5-7). Le contenu cellulaire commence maintenant à se contracter en méme 520 G. LAGERHEIM, temps que la partie médiane de la membrane se dissout peu à peu. L'effet de ceci c' est qu' un trou, rond ou allongé en travers de la cellule, se forme, ou que toute la partie médiane de la membrane se dissout, de sorte que la cellule se brise (tab. XII, fig. 4, 5, 6, 7). Par l ouverture ainsi formée, la zoospore s'échappe (tab. XII, fig. 7). Aprés qu'elle a été mise en liberté elle commence aussitôt à se remuer et s'en va aprés quelques moments. Le plus souvent il ne se forme qu'une zoospore dans chaque cellule; une ou deux fois ai-je observé la formation de deux zoospores dans une cellule- mére. Cela se faisait de la maniére suivante: le contenu de la cel- lule-mére se partageait en travers en deux parties égales, desquelles l'une et puis l'autre s' échappait en forme de zoospores par l ou- verture qui s'était formée dans la membrane en partie dissoute. Les zoospores nageant librement sont de forme ovoide; dans l'extremité antérieure un peu pointue quatre cils sont attachés (tab. XII, fig. 8). Un peu en-dessous de ceux-ci le point oculiforme rouge est distin- ctement visible. Dans la partie postérieure de la zoospore le chro- matophore est situé. Après avoir nagé un certain temps les zoospores se fixent par leur estremité antérieure à quelque objet et germent. Les cils disparaissent alors et une mince membrane commence à paraítre. Le point oculiforme rouge reste longtemps visible. La zoospore germée s'allonge et son extremité supérieure (postérieure) deviendra un peu acuminée (iab. XII, fig. 9). Bientót une cloison iransversale apparaít, et par des divisions répétées se forme, aprés quelques jours, un nouveau filament. Il arrive parfois que les zoo- spores ne s'échappent pas, mais germent dans l’intérieur de la cellule-mére, qu'elles font éclater en croissant (tab. XII, fig. 10). Comme on le sait bien il en est de même chez l’ Ulothrix zonata Kütz (!). Les jeunes exemplaires ainsi formées sont courbées, con- séquence naturelle de ce que leur sureroit longitudinal est empéché () A. Doper, Die Kraushaar-Alge, tab. V, fig. 2, 3, 5, 6; tab. VI, fig. 1. (PRINGSHEIM’s Jahrbücher, 1876). ; ee. NOTE SUR L'URONEMA ECC. 521 par les cloisons transversales de la cellule-möre, qui ne se rompent point comme les parois longitudinales. Enfin j'ai trouvé des aplanospores chez l Uronema confervi- colum Nob. Il m'est impossible de décrire leur naissance. Les aplanospores naissent probablement de la manière suivante, à juger par leur grande ressemblance avec les aplanospores chez la Draparnaldia glomerata selon les recherches de M. Pringsheim (°) et les aplanospores chez le Stigeoclonium selon les observations de M. Gay (') et les miennes. Le contenu de la cellule se contracte en méme temps que la membrane se dissout partiellement. Chez quel- ques cellules le contenu contracté reste dans la membrane de la cellule-mère et s' entoure ici d’une membrane nouvelle. Chez d'au- tres cellules le contenu sort par l'ouverture de la membrane par- tiellement gélifiée, et après étre sorti, ou parfois en se trouvent encore dans l'ouverture, il s'entoure d'une nouvelle membrane. Mais il se peut aussi que le contenu contracté sorte entouré d'une membrane propre, en restant encore dans la cellule-mére. La mise en liberté résulte de l'agrandissement des aplanospores comme il arrive chez les aplanospores de la Microspora stagnorum (Kütz). Nob. selon les observations de M. Rosenvinge (°) et chez la Con- ferva bombycina (Ag.) Wille * minor Wille, selon les observations miennes. Il ne se forme qu’ une aplanospore dans chaque cellule. Les aplanospores sont d'une forme arrondie et sont pourvues d'une membrane assez epaisse, et d'un contenu riche en amidon. Leur germination ne fut pas observée. Je n'ai point observé d'élat palmellacéien chez l Uronema con- fervicolum Nob.; il me semble pourtant que dans certaines circon- stances un tel état peut se former. () PRINGSHEIM, Dauerschwärmer des Wassernetzes, pag. 19. (Monatsber. der Kgl. Akad. d. Wissensch. z. Berlin, Dec. 1860). (©) Fr. Gay, Sur la formation des kystes chez les Chlorosporées, pag. LVII (Bull. de la Soc. bot. de France, tome XXXIII, 1886). a (8) KorpERuP RosENviNGE, Bidrag til Kundskaben om Slægterne Ulothrix og Conferva, pag. 119. (Botanisk tidsskrift. 3 række, 3 bind. 1879). 522 . G. LAGERHEIM, NOTE SUR L’ URONEMA En sus de l espèce, dont j'ai esquissé ci dessus le développement, il y a dans la littérature une algue, qu'il me semble le plus op- portun de rapporter par interim au genre d'Uronema Nob. Je pense au Stigeocloniwm simplicissimum Reinsch. Contrib, ad Algol. et Fungol., vol. I, pag. 78, tab. VIII, fig. 3. En voilà la diagnose et quelques des dessins de M. Reinsch. U. simplicissimum (Reinsch) Nob. (tab. XII, fig. 11-14). « Plantula ex filis integerrimis densissime cæspitose aggregatis acutatis formata; cellule (filorum sterilescentium) duplo longiores ' quam latiores. « Filorum latitudo 0,0084-0,0097 m.m. Plantulæ altidudo 0,84-1,23 m.m. « Hab. in Algis majoribus (Cladophora) insidens et in ligneis tabulis fontium. Jura franconia Hezles Effeltrich. Leutenbach. ». L'Uronema simplicissimum (Reinsch.) Nob. diffère assez de l'U. confervicolum Nob. Chez le premier, les individus se rencon- irent agglomerés par touffes (Reinsch l.c. fig.3 a): chez le second” les filaments se rencontrent isolés. Chez le premier les cellules in- férieures sont les plus larges et les filaments se rétrécissent peu à peu en haut et se terminent en une cellule prolongée en un poil (tab. XII, fig. 11, 12); chez le dernier toutes les cellules sont de la méme largeur, excepté la cellule apicale et la cellule basilaire, qui sont un peu acuminées. Chez le premier naisseut deux ou plu- sieurs zoospores dans chaque cellule, d'aprés ce que montrent les des- sins de M. Reinsch (tab. XII, fig. 14), tandis que chez le dernier il ne se forme qu'une ou tout au plus deux zoospores dans chaque cellule. Stockolm, Octobre 1887. EXPLICATIO FIGURARUM TAB. XII. Fig. 1-10 URowEMA CONFERVICOLUM Lagerh. Fig. 1. Filum adultum. Fig. 2. Filum, cujus cellule tres summæ evacuatæ sunt, orificium per quod zoosporæ elapsa sunt ostendens. B. x S >a A E d L. PAOLUCCI, PIANTE SPONTANEE ECC. ^ — 523 Fig. 3. Cellule dus summe fili adulti formam chromatophori ostendentes, Fig. 4. Pars superior fili zoosporiferi; o, punctum rubrum. Fig. 5-6. Pars superior fili zoosporiferi; dus: cellule evacuatæ sunt, Fig. 7. Pars fili zoosporiferi. Fig. 8. Zoospora. Fig. 9. Zoospora germinata ; ^, nucleus cellule. Fig. 10. Zoospora in cellulis fili germinate. Fig. 11-14. U. simplicissimum (Reinsch) Lagerh, Fig. 11. Pars inferior fili 180[1 (sec. Reinsch 1. c. fig. 3.). Fig. 12. Pars superior ejusdem fili 180j1 (sec. Reinsch I. c. fig. 3 a). Fig. 13. « Fili sterilescentis pars inferior 720]l » (Reinsch I. c. fig. 3 b). Fig. J4. « Fili pars in cellulas gonidia evolventes divisa 7201 » (Reinsch I. c. fig. 3 c). Piante spontanee piü rare raccolte nelle Marche da L. PAoLUccI. (Contin. e fine v. pag. 325). XXIV. DIPSACEE. 157. Scabiosa argentea L. — Bert., Op. cit., II, p. 57. — Nel- l Ascolano (Ors.), a Porto S. Giorgio dove lho raccolta. 158. Sc. crenata R. et. Sch. — Bert., Op. cit., II, p. 50. — A Trisungo (Ricci). 159. Sc. atropurpurea L. — Arc., Op. cit., p. 330. — Nel colle Cardeto e Altavilla presso Ancona dove l'ho raccolta. 160. Sc. luteola Mihi — (forma di Sc. maritima L.). Fiori bianco-giallognosi. — In contrada Gallina presso Ancona dove l'ho raccolta. 161. Cephalaria leucantha Schran. — Bert., Op. cit., IL, p. 23. Sul M. Conero ove l ho raccolta e a Valle Ussita ove ho incon- trato la forma a fiori gialli zolfini da me presa erroneamente altra volta per C. centauroides R. et Sch. (Paol. Piante carati. dei M. Sibillini, pag. 27). 524 EN L. PAOLUCCI, 162. Dipsacus Orsini Sane. — Arc. Op. cit.,p. 325. — (forma di Dips. sylvestris Mill.) Sul M. Castia (Picc.) e presso Aman- dola ove l ho raccolta. 163. D. ferox. Lois. — Bert. Op. ci., II, p. 16. — A Monte- fortino (Marz.). 164. Galium Baldense Spr. — Ces. Pars. e Gib. Op. cit. pa- gina 554. — Sul M. Priore (Ors.), a Sasso Borghese (Ott.), sul Vettore ove l'ho raccolta. 165. Asperula neglecta Guss. — Bert. Op. cit. II, p. 84. — Sul M. Vettore (Ars. Ricci). 166. A. nitens Guss. — Arc. Op. cit. p. 309 — (forma di Asp. cynanchica L.) — Sul M. Vettore (Ricci). XXV. LONICERACÉE 167. Lonicera Peryclimenum L. — Bert. Op. cit., II, p. 561. — A M. San Marco, a Ripatransone (Spadoni). XXVI. OMBRELLIFERE 168. Eryngium tenuifolium Borss. — Op. cit., II, p. 826 — (forma di Er. amethystinum L.) Pianta appena azzurrognola in alto; foglie a lacinie lineari assai lunghe, le radicali talvolta bislungo-lanceolate intere, gie: — Al colle Cardeto presso Ancona, ove |’ ho rac- colta. 169. E. creticum Borss. — Op. cit., II, p. 827. — Pianta d'un bell'azzurro opaco; caule eretto, leggermente soleato, alto 3-6 dec. a rami divaricati, bi-triforcati; foglie radicali precoci, fugaci, col picciolo quasi alato, a perimetro cuoriforme-bislungo, divise in 3-5 lobi profondamente e irregolarmente dentati spinulosi, le cauline accorciate sessili, palmale o pennatifide, colle lacinie acuminate, scarsamente dentate; capolini piccoli, coll’ involucro di 5-6 brattee assai più lunghe di essi, cuspidate, bispinose verso la base; squame PIANTE SPONTANEE PIÙ RARE RACCOLTE NELLE MARCHE 525 fiorali tutte bicuspidate. — Alla Piana S. Lazzaro presso Ancona ove l ho raccolta. 170. Bunium alpinum W. et Kır. — Bert. Op. cü., III, p. 223 — Sul M. Vettore (Ors.). 171. Bupleurum glaucum BERT. — . Op. cit., III, pag. 148. — A : Porto d' Ascoli (Ors.). 172. Heracleum Orsini Guss. — Bert. Op. cü., III, p. 434. — A Valle Canetra (Ottav.) a M. Corona (Marz.). 173. Prangos ferulacea LinpL. — Bert. Op. cü., III, p. 459. — A M. Birro (Utili), a M. Corona (Marz.). XXVII. ORASSULACEE 174. Sempervivum arachnoideum L.— Bert. Op. cü., V, p. 111. — Sul M. Vettore (Ors.), ove l ho raccolto. XXVIII. ONAGRARIACEE. 175. Oenothera biennis L. — Bert. Op. cit... IV, pag. 288. — A Pesaro (Scagn.!), presso Senigallia ove l' ho raccolta. XXIX. POMACEE. 176. Cratægus subtriloba Arc. Op. eit., p. 230. — Sul M. Ne- rone ove l ho raccolta, sul Sanvicino (Bucci). 177. Cydonia vulgaris Pers. — Arc. Op. ci, p. 231. — Nel- I Urbinale e presso Ascoli (Spad.). nella Selva di Castelfidardo dove l'ho raccolta. 178. Rubus hirtus Guss. — Arc. Op. cit., p. 220. — (forma di R. glandulosus Bell.) Sul M. Catria ( Picc.!) ove l ho raccolta. 179. Potentilla aurea L. — Bert. Op. cit., V, p. 276. — Sul M. Catria (Picc.!), sui M. di Sarnano ove l'ho raccolta. 526 L. PAOLUCCI, 180. P. apennina Ten. — Bert. Op. cit., V, pag. 263. — Sul M. Vettore (Mauri), sul Priore (Marz.), sul Sibilla e a Sasso Borghese ove l' ho raccolta. | 181. P. subacaulis L. — Bert., Op. cit., V, pag. 266. — Sul M. dei Fiori (Ors.), sul M. Catria (Picc.!), sul Sanvicino dove l' ho raccolta. 182. Agrimonia odorata Mill. — Arc. Op. cît., pag. 221. — A Montefortino (Marz.?). XXX. LEGUMINOSE 183. Ononis alba Pars. — Bert., Op. ci, VII, p. 375. — Al Trave presso Ancona dove l' ho raccolta. 184. 0. minutissima. L. — Bert. Op. cit., VII, p. 384. — Presso Urbino e Piobbico (Feder. !). 185. Cytisus argenteus L. — Bert. Op. cit., VII, pag. 563. — Al Marino nell'Ascolano (Ars.), ai Baldoni presso Montefortino (Marz.), sul M. Conero dove l'ho raccolto. 186. C. spinescens Sig. — Ces. Pass. e Gib. Op. cù., p. 731. — Nelle rupi di Pioraco (Ottav.). 187. Medicago faleata L. — Boiss. Op. cit., II, p. 93. — (for- ma tipica di Boissier). Al Trave ove l’ ho raccolta. 188. M. gracilis Urb. — Arc. Op. cit., p. 160. — (forma di M. falcata Boiss.) — A Montemonaco dove l' ho raccolta. 189. M, glomerata Bars. — A rc. Op. cit., p. 160. — (forma di M. falcata Boiss.) — Sul M. Catria (Piec.!) sul Sanvicino, a Esanatolia ove Y ho raccolta. 190. M. arborea L. — Bert. Op. cil, VIII, p. 256. — Nei colli di S. Margherita presso Ancona, dove l ho raccolta. 191. Trigonella corniculata L. — Bert. Op. cit, VIII, p. 245. — Nel Molo di ponente in Ancona, dove l'ho raccolta. PIANTE SPONTANER PIÙ RARE RACCOLTE NELLE MARCHE 527 192. Lotus tenuis W. et Kir. — Bert. Op. cit., VII, p. 227. — A Cupra marittima (Ors.), nel Maceratese (Nard.), nell'esino presso Jesi dove l'ho raccolta. 193. Tetragonolobus purpureus Moenci. — Ces. Pass. e Gib. Op. cit., p. 707. — Alle Grazie presso Ancona dove l'ho raccolta. 194. Phaca australis Link. — Bert. Op. cit., VII, pag. 25. — Sul M. Sibilla e sul M. Corona (Ors. Marz.). 195. Oxytropis campestris De. — Bert. VIII, p. 34. — A Sasso Borghese (Ottav. Sang.), alle Forchetie (Marz.). 196. 0. pilosa Dc. — Bert. Op. cit., VIII, p. 36. — A Mon- tefortino e Monfalcone (Marz.), alle Grotte (Ors.). 197. Vicia monanthos Desr. — Bert. Op. cil, VII, p. 503. — Nel Maceratese (Nard.). 198. V. purpurascens Ser. — Arc. Op. cit., p. 201. — (forma di V. pannonica Jacq.) — A Castelluccio (Ors.), a Sasso Bor- ghese (Marz.). 199. Coronilla cretica L. — Bert. Op. ci, VII, p. 587. — A Sanginesio (Nard.), a Montegrimaro ( Azz.), al M. Cucco e a Varano presso Ancona, dove l'ho raccolta. 200. Onobrychis alba Desy. — Sul M. Vettore (Ors. Marz. Sang.). XXXI. RAMNACEE. 201. Rhamnus saxatilis L. — Bert. Op. cit., II, p. 654. — Sui M. di Frasassi e della Rossa (Bert.), al Furlo (Ottav.). XXXII. MALVACEE. 202. Malope malachoides L. — Bert. Op. cit., VH, p. 281. — Ad Ascoli (Ors.), S. Benedetto (Marz.) Barcaglione presso An- cona dove l’ ho raccolta. 528 L. PAOLUCCI, 203. Malva Orsiniana ParL. — Arc. Op. ci, p. 120. — (forma di M. moschata!) — A M. Umito nell’Ascolano (Ors. Parl.). XXXIII. CARIOFILLACEE. 204. Dianthus ciliatus Guss. — Bert., Op. cit., IV, p. 556. — A S. Liberato, M. Regnolo, Montefortino (Mars.), M. della Strega dove l'ho raccolta. 205. Silene Græfferi Guss. — Bert. Op. cit., IV, p. 578. — Al M. dei Fiori (Ors.), a S. Liberato (Nard.), a M. Regnolo (Ors.), sul Vettore dove l ho raccolta. 206. Arenaria grandiflora L. — Bert. Op. cit., IV, p. 669. — A Valle Canetra (Petr. Ottav.), sul M. Vettore (Ott. Mauri), . a Sasso Borghese ove l ho raccolta. 207. Mohringia papulosa — Bert. Op. ci, IV, p. 363. — Al Furlo (Nard. Ottav. Feder.!) 208. Cerastium quaternellum FnzL. — Ces. Pass. e Gib. Op. cit., p. 782. — a Territufo presso ino (Mars.), presso Pe- saro (Scagn.!). 209. Paronychia serpyllifolia DC. — Arc. Op. cit., pag. 111. — (forma di P. capitata Link.) — Sul M. Vettore (Ors.), sul M. Car- dosa (Ricci!), sul Sibilla (Marz.), al Passo di Gualdo dove l ho raccolta. XXXIV. POLIGALACEE. 210. Polygala pisaurensis Carp. — Arc. Op. cit., p. 68. — (forma di Pol. flavescens DC.) — Presso Pesaro (Cald.). XXXV. CRUCIFERE. 211. Matthiola sinuatifolia Guss. — Arc. Op. cit., p. 31. — (forma di M. incana R. B.) — Nelle rupi marine presso Ancona al Car- deto, a Pietralacroce, dove Y ho raccolta. Me PIANTE SPONTANEE PIÙ RARE RACCOLTE NELLE MARCHE 529 212. M. rupestris Guss. — Arc. Op. cüt., p. 31. — A Grottamare (Bert.?) 213. Nasturtium sylvestre R. Br. — Bert. Op. cit., VII, p. 37. — In contrada dell’ Angelo presso Ancona, dove l'ho raccolta. 214. Arabis nivalis Guss. — Ces. Pass. e Gib. Op. cit., p. 850. — Al Sasso Borghese (Mars.), sul Vettore (Ricci!). 215. Dentaria poliphylla Warp. et K. — Op. ci, VII, p. 5. — Sul M. Catria (Picc.!), ove l ho raccolta. 216. D. trifolia W. et K. — Bert. Op. cit., VII, pag. 5. — A Bocca di foce presso S. Leonardo (M arz.). 217. Sisymbrium acutangulum DC. — Bert. Op. cit., VII, p. 57. Sul M. Farnio, ove l' ho raccolta. 218. Erysimum ochroleucum DC. — Kocs. Syn. Fl. Germ. et Helv., ed. III, p. 47. — Sul M. Priore, sul Farnio, sul Sibilla, dove I’ ho raccolta. 219. Hesperis hirsuta Bert. — Arc. Op. cit., p. 39. o (forma di Hesp. laciniata All.) — Sui M. Sibillini (Ors. Marz. Ott. Genn.), sul M. Catria (Feder.! Picc.!), sul M. Sanvicino, dove l'ho raccolta. 220. Brassica oleracea L. — Bert. Op. ci, VII, pag. 146. — Sulle rupi marine da Ancona al M. Conero, dove l ho raccolta. 221. B. Graving Ten. — Bert. Op. ci, VII, pag. 153. — Sul M. dei Fiori (Ors.), a Castelmanardo: (Ottav.). 222. B. nigra Koch. — Op. cit., p. 48. — Nei dintorni di Tesi (Grilli!). 229. Synapis dissecta Lac. — Bert., Op. cit, VII, p. 175. — Al Poggio, a Sirolo, al Trave presso Ancona dove l ho raccolta. 224. Lunaria annua L. — Arc. Op. cit, p. 50. — Nel Macera- tese (Utili), sul M. Conero dove l ho raccolta. 35. Malpighia, vol. , anno II. 530 L. PAOLUCCÍ, 225. Vesicaria utriculata Arr. — Bert. Op. cil, VI, p. 500. — Sul M. Priore (Marz.), a Capo di Tenna (Ors.), a Pioraco, al Furlo (Ottav.), a-Valle Ussita (Ricei!), sul Calria (Piec.) dove l' ho raccolta. N.B. Tenuto rigoroso conto dei caratteri fornitimi dagli esemplari marchi- giani, ho dovuto riferirli alla specie Bertoloniana che comprende pure Utric. graeca Boiss. 226. Miissum diffusum Ten. — Arc. Op. cit. p. 93. — (forma di Al. montanum L.). — Sul M. Vettore ove l' ho raccolta. 221. Cochlearia saxatilis Lux. — Bert. Op. cil, VI, p. 594. — Sul M. Volubrio (Marz.). . 228. Thlaspi montanum L. — Bert. Op. cit, VI, p. 539. — Sul M. Vettore (Ricci!) 229. Iberis saxatilis L. — Bert. Op. ci, VI, pag. 552. — AI Sasso Borghese (Ottav.), a M. Corona (Ors.). 230. Senebiera pinnatifida DC. — Bert. Op. cit, VI, p. 530. — Nel Molo di Ancona presso l'arco Trojano dove l'ho raccolta. 231. Isatis alpina ALL. — Bert. Op. ci, VI, pag. 516. — Sul M. Vettore (Ottav. Marz. Sang. Ricci!), sul M. Sibilla (Marc.). XXXVI. RANUNCULACERE. 235. A. narcissiflora L: — Bert. Op. ci, V, pag. 452. — Sul M. dei Fiori (Ors.). 236. Adonis æstivalis L. — Arc. Op. cit., p. 7. — Sul M. Conero dove l ho raccolta. 237. A. distorta Ten. — Bert. Op. cü., V, pag. 495. — Sul M. Vettore (Ottav.). 238. Ranunculus brevifolius Ten. — Bert. Op. cit, V, p.512. — Sul M. Vettore (Ors. Marz.), sul Sibilla (Ottav. Ricci!). Sinni N. BERLESE, FUNGI VENETI NOVI VEL CRITICI 531 239. R. illyrieus L. — Bert. Op. cit., V, p. 530. — Sul M. Vettore (Ors. Mauri) a Buonacquisto (Ors.). 237 R. laevis Mihi (Forma di R. Philonotis Ehr.). Semi lisci ad occhio nudo; foglie liscie. Ai Prati presso Ancona ove l'ho rac- colto. 240. R. alpestris L. — Bert. Op. cit., V, p. 515. — Sul M. Vettore (Ors. Ottav. Mauri). 241. R. Seguierü WinLp. — Bert. Op. cil, V, p. 522. — Sul M. Vettore (Ors. Marz. Sang.). 242. R. Villarsii DC. — Arc., Op. cü., pag. 12. — Sul Sibilla (Marz.), sul M. Catria (Pice.), dove l ho raccolta. 243. Trollius europeus L. — Bert. Op. cıt., V, p. 580. — Sul Vettore (Sang., forse presso il Laghetto di Pilato?). 244. Aquilegia pyrenaica DC. — Bert., Op. cit, V, p. 432. — Sul M. Vettore (Ors.). 245. Delphinium halteratum Sisrg. — Bert. Op. cit., V, p. 403. — AS. Elpidio (Ors.). Fungi veneti novi vel critici, auctore Doct. Aucusto NAPOLEONE BERLESE. ( Tav. XIII — XIV. ) Series I. MYXOMYCETEJE Wallr. 1. Diachaea leucopoda (Bull.) Rostafinski Monogr. Sluz. p. 190. — Cooke Myxomyc. Great Brit. p. 44, fig. 190. Trichia leucopoda Bulliard Champ. de France, tab. 502, fig. 2. Stemonitis elegans Trentepol in Roth Cat., p. 220. 532 N. BERLESE, Stemonitis leucostyla Persoon Synopsis method. Fung., p. 186. Stemonitis leucopoda De Candolle Fl. Franc. II, p. 257. Diachea elegans Fries Stirp. Temsj., p. 84 et Syst. Myc. III, p. 156. — Berkeley Annal. Nat. Hist., n. 112. — Cooke Handbook of British. Myc., n. 1154, fig. 131. Habitat ad caules foliaque emortua , Conegliano agri Tarvisini (CuBONI). 2. Badhamia hyalina (Pers.) Berkeley Linn. trans., XXI, t. 19, fig. 3. Var. subsessilis. Berlese Fungi Mor., fasc. III, n. 6, fig. 6-9. Stipitibus brevissimis, vel subnullis; peridiis obovoideis, levibus, griseo-albis ; sporis 5-20 in quaque cella congestis, episporio crasso præditis, violaceis, spinulosis; columella nulla; capillitio floccis hyalinis, omnino granulis calcareis repletis, efformato, hyalino. Habitat cum typo in ligno putri Mori albae, Padova. 3. Perichæna fusco-atra (Sibth.) Rost. Mon., p. 294. Mucor Lycoperdoides Scopoli Ann. IV a ug 11 Trichia fusco-atra Siberth. FI. Ox., p. 1152. Spherocarpus sessilis Sowerby, tab. 258. Licea circumscissa P. abietina. Alb. et Schw., p. 108. Perichæna abietina Fries Gaster., p. LI, — Cooke Handbook. Brit. Fungi, n. 1191. — Sporae globosæ, pallide flavæ, 12-14 diam. episporio cras- siusculo, asperulo, intus granulosæ : floceis parcissimis. Habitat in corticibus putrescentibus in silva Montello. HYMENOMYCETEZÆ Fr. A. LEucosporı fries. 4. Lepiota cristata Albertini et Schweiniz Consp. Fung., p. 145, (sub. Agarico). — Voglino Observat. Analyt. Fung., p. 9, tav. III, fig. 2. FUNGI VENETI NOVI VEL CRITICI 533 — Quélet Champ. du Jura et Vosges, p. 72. — Fries Syst. Myc. I, p. 32. Hymenomyc. Europ., p. 32. — Cooke Ill. Brit. Fung. (Hymen), tab. 29. Agaricus subantiquatus Batsch Elench. Fung. Cont. II, p. 59, tab. 37, fig. 205. Spore ellipsoideæ, sepe inæquilaterales, basi leviter apiculatæ , hyaline, 6-8 x 3-4; basidia cylindraceo-clavata, 4-sterigmica, 25-28 vw 4-5; sterigmata acicularia, 3-5 v 2 Habitat in locis graminosis Horti Treves, Patavii (VoaziNo) — Affinis L. clypeolariae a qua odore et precipue magnitudine ac fabrica sporarum, probe distinguenda. 5. Tricholoma sordidum Fries Syst. Mye., I, p. 51, Icones Hymenomycetum 45, fig. 1. — Voglino Observat. An. Fung., I, p. 11, tab. HI, fig. 5. Agaricus sordidus Quelet Champ. du Jura et Vosges, p. 84, tab. III, fig. 1. — Cooke Ill. Brit. Fung., tab. 100. Agaricus mutabilis Schumacher Enum. II, p. 295. Agaricus nudus var. praticola Alb. et Schw. Consp. Fung., pag. 152. Spore ovate, vel ellipsoidee, muriculatæ, hyalinæ, 6-9 v 6-7; sterigmata acicularia, 3 v 2, in basidiis cylindraceo- clavatis, 4-sterigmicis, 25-29 v 6-7. Habitat in pratis Horti Botanici patavini, ad humus (VoGLINO). Var. jonidiforme Voglino Observation. An. Fung., I, p. 12, tab. II, fig. 6. Tenax; pileo campanulato, glabro, hygrophano, lilacino, 4-5 cm. carne albo-violacea; stipite farcto, fibrilloso, striato, basi incrassato, 5,5 cm. longo, 1 em. crasso; lamellis adnatis, violaceo-atris; sporis ovatis vel ellipsoideis, muriculatis, hyalinis, 6-8 v 3-5; basidiis cla- vatis, 25-29 7; sterigmatibus acicularibus, 3 v 2. Habitat in locis silvaticis inter folia Pini in Horto Botanico Patavino. — Affine Trich. jonidi; a typo vero differt pileo vio- laceo lamellisque adnatis. 534 | N, BERLESE, 6. Olitocybe dealbata Fr. Var. minor Cooke Ill. Brit. Fung., tab. 179. — Voglino Observat. Anal. Fung., J, p. 13, tab. III, fig. 7. Spore ovate, hyaline, 5-7 w 2-3; basidia clavata 4-sterigmica, 16-18 v 4-5; sterigmata acicularia 2 vw 1. Habitat in pratis Horti Trieste Patavii (VoGLINO). 7. Oollybia subatrata Voglino Observat. Analytie. Fungor. I, p. 15, tab. III, fig. 10. Pileo carnoso, plano-depresso, mammillato, glabro centro fuli- gineo, disco fuligineo-viridi, 1-2,5 cm. lato; lamellis sinuosis, subdi- stantibus, luteolis; stipite cylindrico, æquali, subtenaci, glabro, cur- vato, fibrilloso, extus intusque luteo, 2,5 cm, circiter longo; carne luteola, odore nullo; sporis obovatis, basi apiculatis, hyalinis, 8-10 v 4-5; basidiis 4-sterigmicis, 22-28 » 5-7; sterigmatibus aci- cularibus, 3-4 v 2. Habitat in pratis circa truneos Pini in Horto Botanico Pata- vino. — Coll. atratae affinis a qua colore, lamellis sinuosis nec adnatis, pallidioribus precipue differt. 8. Mycena bryophila Voglino Observat. Analyt. Fungorum, 1, p Tw IH, ig. 15 Subcæspitosa ; pileo membranaceo, conico-campanulato , subex- panso, obtuso, glabro, striato, centro griseo-fuligineo, disco palli- diore, 1-2 em. lato; lamellis subdistantibus, approximato-liberis , rarius adnatis, albido-griseis; stipite cavo, cylindrico, æquali, fuli- gineo-atro, sursum pallidiore, glabro, basi radicato, 4-5 cm. longo, 1-2 mm. crasso; carne subconcolori, odore nullo; sporis globosis, übique verruculosis, et hinc inde aculeolatis, hyalinis, 6-7 u. diam.; basidiis clavatis, 4-sterigmicis, 25 + 7; sterigmatibus acicularibus, 3 v 1; cystidiis ovato fusoideis, apice cylindraceo-attenuatis , basi longe cuspidate-stipitatis, 55-75 » 14. Habitat in locis muscosis Horti Botanici Patavini.—Mye. lasiosper- mae proxima a qua cystidiorum fabrica nec non matrice distinguenda. FUNGI VENETI NOVI VEL CRITICI 535 * 9. Mycena dissiliens Fries Epicr. Syst. Myc. Ed. 1, p. 108, Hymenom. Eur., p. 141. Icon. Hymen., tab. 81, fig. 2. — Voglino Observat. Anal. Fung., I, p. 19, tab, IV, fig. 17, — Quélet Champ. du Jura et Vosges, p. 318. Icones Hymeno- myc, tab. 81, fig. 2. — Cooke Ill. Brit. Fung. (Hymen.) tab. 285. Agaricus pseudoclypeatus Bolton History of Funguss., tab. 154. — metatus Seeretan Myeograph. suisse ou descr. Champ., n. 930. . Spore ellipsoideæ, inaequilaterales, basi apiculate, hyalinæ, 8-10 v 5-7; basidia cylindraceo-clavata, 4-sterigmica 33-42, = 5-7; sterigmata acicularia, 3 v 2; cystidia oblongo-fusoidea , deorsum attenuata, 70-79 » 7-10. Habitat ad truncos et terram in Horto Botanico. + (Vooriwo). 10. Mycena amicta Fries Syst. Mycol. I, p. 141. Hymenom. Europ. p. 144. — Voglino Observat. Anal. Fungorum I, p. 20, tab. IV, fig. 18. — Quélet Champ. du Jura et Vosges, p. 243. — Cooke Ill. of Brit. Fung. (Hymen.), tab. 286. Spore obovatae vel ellipsoideæ, quandoque inæquilaterales, hya- line, 7-9 w 4-5; basidia clavata, 2-sterigmica, 17-18 » 7; sterig- mata acicularia, basi incrassata, 9-7 w 3. Habitat in locis muscosis silvatieis Horti Botanici Patavini (Vo- GLINO). 11. Mycena tenerrima Berkeley Outlin. Brit. Fung., p. 129, tab. 6, fig. 6. — Voglino Observat. Analyt. Fungor., I, p. 21, tab. IV, fig. 19. — Quélet Champ. du Jura et Vosges, p. 109 — Fries Hymenomyc. Europ. p. 151. — Cooke Ill. Brit. Fung. (Hymen.), tab. 249. Sporæ ellipsoidez, raro inæquilaterales, hyalinæ, 8-9 v 5-7; ba- sidia obovata, 4-sterigmica, 14 w 6-7; sterigmata acicularia, 4-6 v 1; cystidia clavata, 50-55 a 10. 536 0. MATTIROLO, N. BUSCALIONI, * Habitat ad fragmenta ligni putri, ad Pini conos in Horto Bo- tanico Patavino, et ad truncos Quercus prope Vicentiam (Dow. SACCARDO ET VoGLINO). 12. Hygrophorus virgineus Wulfen in Jacquin Miscell. II, tab. 15, fig. 1. — Quélet Champ. du Jura et Vosg., p. 189. — Voglino Observat. Anal. Fung., I, p. 24, tab. IV, fig. 24. — Fries Epicr. Syst. Mycol., p. 327, Hymen. Europ., p. 413. Agaricus euriceus Bulliard Champ. de Franc., tab. 188. — Battarra Fung. Arimin., tab. 12, fig. 11. Spore ellipsoideæ , inæquilaterales, basi apiculatæ, hyalinz, 10-12 » 6-7; basidia clavato-oblonga, 4-sterigmica, 41-50 v 7; ste- rigmata acicularia, 4-5 v 2. Habitat in locis graminosis circa truncos ZEsculi hippocastani in Horto Agrario Patavino. (VoGLINO). ( continua ) Ancora sui Bacteroidi delle Leguminose. — Nota del D: O. Mar- TIROLO e di L. N. BuscaLioni. Era appena da alcuni giorni resa pubblica nella Malpighia (1) la nostra nota critica sui bacteroidi delle Leguminose, quando venim- mo a conoscenza di un nuovo lavoro del sig. G. E. Mattei sui Bat- teriocecidii (*). Lo studio da noi continuato per aleuni anni nel La- boratorio di Torino sopra questi argomenti, oggi quasi esauriti dagli ultimi lavori, ci indusse all'esame di questo nuovo scritto, nel quale si dovevano trovare gli argomenti sperimentali che avevano con- () Malpighia, Anno I, fasc. X - XI, ottobre 1887, pag. 464 e seg. (2) Marre, I Batteriocecidii, Bologna, tip. Azzoguidi 1887, 28 ottobre. ANCORA SUI BACTEROIDI DELLE LEGUMINOSE 837 dotto il sig. Mattei a formulare le proposizioni scritte nel suo pre: cedente lavoro ('). Le peregrine pratiche sperimentali addotte in queste pagine e le parole invero poco cortesi che l’ Autore ci rivolge nella chiusa del suo lavoro, ci obbligano ora ad aggiungere qualche breve cenno alla nota già da noi pubblicata, allo scopo, questa volta, non di fare raccomandazioni, che purtroppo furono inutili, ma di spiegare al pubblico scientifico le ragioni che ci indussero, parlando del la- voro del sig. Mattei, a gemere (*) sulla maniera di sperimentare che sì va estendendo tra noi. Premettiamo che prima di occuparci di una questione la quale ci trasportava in un nuovo campo sperimentale, abbiamo imparata nel Laboratorio di anatomia patologica (°) diretto dal chiar.”° Prof. Pio Foà la pratica bacteriologica; e che seguendo i suoi preziosi consigli, tutti gli apparecchi necessarii furono da noi acquistati allo scopo di rendere possibili e valide le ricerche. Ed ora veniamo all'esame delle caratteristiche morfologiche e degli esperimenti descritti dall'Autore; il quale, non sappiamo come, nelle Leguminose bolognesi forse, ha sempre veduto i tubercoli « uguali « fra loro salvo lievissime variazioni che si trovano ancora in « quelli di una medesima specie, o di una medesima radice, da « non potersene tenere calcolo alcuno. E il medesimo sarà pure « per le piante di Germania. La loro grossezza varia da quella « di un grano di miglio a quella di un piccolo cece. (pag. 5). » E dire che qui si tratta di tubercoli macroscopici nei quali da tempo gli autori (4) credettero bene descrivere e figurare forme sferiche, ovali, coniche, digitate, compresse, stipitate, clavate, coralloidi ecc. () Marrer, Ancora sull’ origine della Vicia Faba. Bologna 1887. (2) Scrive il Mattei, pag. 15. (3) Al quale uno di noi era addetto da alcuni anni. (4) Vedi nelle numerose opere citate, (Bibliografia), Malpighia loc. cit., de- - scrizioni e figure. Ai lavori notati va aggiunto: A. TscuigoH Ueber die Wur- 36 Malpighia, vol. I, anno I. 538 0. MATTIROLO, L. N. BUSCALIONI, che noi pure incontrammo frequentissime e conserviamo in Labora- torio. | I bacterii contenuti in questi tubercoli (dei quali l’ Autore carat- terizzando la grossezza dimentica descrivere la forma unica), « sono dice egli, di forma lineare due volte più lunghi che larghi, estre- mamente piccoli (pag. 5). Nello studio di esseri microscopici quali sono i bacteri è regola elementare che si debba innanzi tutto tenere strettissimo conto della loro forma. Non è dunque a caso che si suol notare la loro lunghezza in micromillimetri, il modo con cui si terminano alla loro estremità, l'aspetto del filamento, se diritto o curvo e via dicendo; poichè, da questa sola ispezione si possono in molti casi avere criteri suf- ficienti per giungere a riconoscere alcune specie. Or bene si è badato a queste regole nel lavoro del sig. Mattei? i Il prelodato Autore, che con tanto slancio invade l'arduo campo della bacteriologia, assegna senz'altro ai bacterii della Vicia una lunghezza doppia della larghezza senza andare tanto per il sottile. Noi gli perdoniamo l'errore dipendente forse dal suo microscopio, ma nello stesso tempo crediamo non inutile fargli osservare che la lunghezza dei bacteroidi è di gran lunga superiore al doppio della larghezza (') e che per di più questi bacteri si compiacciono anche di dividersi ad una delle loro estremità a guisa di Y o in qualche altro modo (?). Finchè adunque, e questo per non spendere maggior numero di parole, il Mattei ci parlerà di bacteri lunghi il doppio della lar- ghezza, senza aggiungere altro, non saremo tenuti e con noi tutti selknöllchen der Leguminosen, Vortrag gehalten im Klub der Landwirthe zu Berlin; Nachrichten aus dem Klub der Landwirthe. N. 203 e 204 — 1887, 20 Giugno. C) V. nota Bibliografica ecc. e autori e figure. (?) V. TscHIRcH e autori. ANCORA SUI BACTEROIDI DELLE LEGUMINOSE 539 i bacteriologi, a riconoscere che nelle sue culture si annidino i ba- cteroidi della Vicia (!). D’ altra parte poichè il signor Mattei mostra tanto zelo a nostro riguardo, ci permetta che gli rivolgiamo qualche domanda. Perchè non ha studiato il ciclo di sviluppo, facendo coi mezzi classici della moderna bacteriologia delle culture in mezzi solidi che tanto riescono vantaggiosi nella cernita delle singole specie; ma si è attenuto ai metodi antichi coi liquidi, e tanto più all'acqua; ado- perando i quali non si può esser sicuri che i bacteri che si svilup- pano, non siano accidentali inquinazioni? Perchè non li ha sottoposti ad un esame diretto sotto il micro- scopio, in camere umide e su mezzi nutritivi adatti, onde informarsi sull’ intimità della loro biologia ? (?). E poi, se ha trovato dei bacteri lunghi il doppio della larghezza, su qual criterio si fonda per affermare che non siano una delle cento e più specie che hanno parimenti le stesse dimensioni, ma che non sono in verità i bacteroidi delle Vicie? Oppure ci dica un po’, per quali stadi intermedii arrivano a prender nelle Vicie la caratteristica forma ad Y che non occorre mai di riscontrare nelle acque e nei terreni? Ci permetta ancora di fargli osservare a riguardo delle sue cul- ture, che esse vennero già fatte da altri e coscienziosi osservatori senza risultato positivo. Ed inoltre, benchè Ella abbia sterilizzato con tanta cura (?) entro ad un forno (!) il terreno, perchè non si è curato di sterilizzare con mezzi adatti i semi, sui quali si anni- dano parimenti dei bacteri, che appena giunti nel terreno, possono benissimo crescere e moltiplicarsi ad onta delle accurate sterilizza- zioni entro a forni?! D'altronde quando si parla di sterilizzazione al calore, non è bastevole accennare che si sono portati gli oggetti ad alta tempe- (*) Sul loro movimento volontario descritto dall'autore ecc. v. la nostra nota. (3) V. Regole del Koch. 540 0. MATTIROLO, L. BUSCALIONI, ANCORA SUI BACTEROIDI EC. X ratura, ma é necessario indicare il grado di calore raggiunto e la durata dell’ operazione. Queste indicazioni ci sarebbero riuscite più gradite di quelle che ci då, a poche linee di distanza, dove parla delle piante coltivate in terra sterilizzata le quali presentavano un colore verde intenso bellissimo per sovrabbondanza di clorofilla. Se poi avesse conosciuti i noti esperimenti di Duclaux e Pasteur, dai quali risulta che le piante non crescono in terreni veramente sterilizzati e mantenute entro camere prive di bacteri, non avrebbe sperimentato in condizioni così facilmente accessibili ad una critica severa e spassionata. Per quanto concerne il modo di svuotarsi dei tubercoli, ci ap- poggiamo specialmente ai lavori di Tschirch, ove potrà il sig. Mattei formarsi un'idea del valore delle sue asserzioni a questo riguardo. Della Rivista bibliografica fatta dal sig. Mattei (pag. 9 al fine) il quale scrive: « Sarò breve non avendo potuto vedere per pa- recchi le memorie originarie, come pure sono obbligato ad omet- terne alcune, non conoscendone che il titolo ». (pag. 9). lasciamo giudice il lettore. Avevamo ordinata cronologicamente la bibliografia; poteva almeno servirsene e dare ad ognuno il suo. Almeno avesse tradotto il sunto dato dagli Autori, che si occuparono di questa questione, e risparmiato di far dire al sig. Hellriegel: « come entro « i grumi radicali delle Leguminose V azoto dell’ atmosfera può « essere direttamente convertito in albumina »; (pag. 14), e di confessare apertamente che « gli ifi fungini io non li ho mai po- « tulo scorgere, e forse Erikssen, come altri in seguito, hanno « preso abbaglio, osservando tutt alira cosa. (Pag. 10). A che cosa, domandiamo noi, si deve credere ora, se tutti gli osservatori, secondo il Mattei, devono essere allucinati ? a che gio- vano le sezioni? a che giovano ancora le osservazioni quando non si vedono i fatti più palesi e facili ad essere confermati ? Il sig. Mattei non esita punto a qualificare come sedicente ri- goroso metodo scientifico (pag. 16) il metodo adoperato nelle nostre A. BORZI, RADICI LATERALI DELLE MONOCOTILEDONI 54] ` ricerche, ed a chiamare quindi assurde le teorie che ne scaturi- scono. Eppure è il metodo insegnato da Koch con tanta ragionevo- lezza e precisione, è quello seguito da tutti i bacterologi d’ Europa, e che ha dato risultati costanti e sicuri. Or bene, dopo l'analisi dei lavori del sig. Mattei, da noi sovra esposta, ci accontentiamo di lasciare ancora al lettore imparziale e versato nella materia, il giudizio tra il metodo adoperato da noi e quello da lui seguito nelle sue ricerche e quindi tra le nostre e le sue deduzioni. Certo noi conveniamo con lui, che la natura non commette giammai delle assurdità (pag. 16). Ma chi la interroga male, ne spreme anche quelle illazioni che ben si merita. Con che per parte nostra intendiamo chiusa la polemica, nè più ritorneremo sull’ argomento. R. Orto Botanico di Torino, 1° dicembre 1887. Formazione delle radici laterali nelle Monocotiledoni Ricerche di A. Borzi. (Continuaz. v. pag. 413). SECONDO TIPO Meristema radicellare costituito da tre sole specie d’ iniziali distinte, generanti pleroma, periblema e calittra; il der- matogeno è una dipendenza del periblema. I coni radicellari, riferibili a questo tipo di struttura raggiun- gono costantemente siffatta-costituzione fin dai primordi di loro ge- nesi. In tutte quelle famiglie dove i meristemi delle radici offrono 37. Malpighia, vol. I, anno I. 542 A. BORZÌ, tali caratteri, il valore morfologico di varii tessuti primari rimane sempre il medesimo. Da per tutto, l'intiero cono è di origine peri- cambiale e si accresce per mezzo di un determinato numero d’ ini- ziali. L'endodermide della radice madre il più delle volte segue lo sviluppo della nascente radicella, formando temporariamente intorno alla sua sommità alcuni strati di guaina protettrice. Questo tipo veniva stabilito da Janczewiski colla scorta di ri- cerche sullo svolgimento delle radicelle di Zea Mays e abbraccia oltre alle Graminacee, le Ciperacee, le Restionacee, le Controlepidee le Musacee ecc. ecc. Sceglieremo fra’ numerosi casi studiati, alcuni che valgano a dimostrare le differenti e particolari maniere di svolgimemento di coni radicellari appartenenti a questo tipo. ELEGIA DEUSTA Hook. Un interesse del tutto particolare presenta lo studio della forma- zione delle radicelle presso questa pianta, essendo il pericambio co- stituito da un doppio strato di cellule alternantisi fra di loro con una certa regolarità. Al momento della formazione di una radicella le corrispondenti radici madri possiedono la normale loro definitiva struttura. Il cilindro assile consta di un grande numero di esili fascetti vascolari molto avvicinati fra di loro, essendo i raggi interfasciali costituiti da una sola serie di cellule. Qualche volta anche gli ele- menti del floema giacciono direttamente accollati a quelli del legno. Le cellule dello strato esterno del pericambio sono un po’ più grandi delle sottoposte, e maggiormente stese nella direzione tan- genziale. Lo sdoppiamento del pericambio è una particolarità che riscontrasi in tutte le radici qualunque sia la loro età, e manifestasi sin dai primordi della costituzione del cilindro assile. L'endodermide offre una grande regolarità in tutto il suo per- corso, le cellule di esso appariscono quadrangolari a lati paralleli FORMAZIONE DELLE RADICI LATERALI NELLE MONOCOTILEDONI 543 nella sezione trasversale, spesso quadrate, e sono il doppio o il triplo più grandi di quelle del pericambio. Le pareti assumono di buon’ ora una tinta brunastra. Distintissime risaltano le caratteristiche ripiegature delle mem- brane radiali. Sebbene il pericambio prenda interamente parte alla formazione del meristema radicellare, tuttavia dei suoi due strati, quello esterno assume un'importanza maggiore rispetto all'altro. Da detto strato derivano i tre tessuti fondamentali del meristema, mentre dagli ele- menti dello strato interno prendono origine soltanto delle serie ple- romiche destinate ad allargare l'area d’inserzione della nascente radicella e a connetterla alla relativa radice madre. Lo svolgimento dei due strati è quasi simultaneo e procede sempre in via centrifuga dagli elementi prospicienti un fascetto legnoso. Il numero delle cel- lule pericambiali che successivamente assume la funzione rizogena apparisce durante coteste primissime fasi determinato. E ne deriva come nella più parte dei casi studiati un’ area a perimetro circolare od ellissoide avente al centro una sola cellula, cui fanno immediata- mente corona sez elementi; questi alla lor volta sono circondati da altre dodici cellule, alle quali possono ancor tener dietro ventiquattro nuovi elementi. Seguendo cotest’ ordine, le cellule dello strato pericambiale in- terno si accrescono in altezza e a grado a grado trasformansi in serie pleromiche. (Tav. II, fig. 8 e 9), scompartite in frequenti e cortissimi articoli trasversali. Nella stessa guisa e quasi nel tempo medesimo svolgonsi in al- tezza gli elementi immediati dello strato esterno; se non che appena ciascuno di essi si è accresciuto sufficientemente, si scinde nel senso trasversale (periclinico) in due segmenti. Nei casi ordinari cotesta partizione determina nei 7 elementi rizogeni centrali la individualizzazione del pleroma e della scorza. Nei restanti elementi periferici, dette scissioni hanno per oggetto la costituzione di uno strato di scorza rivestiente i fianchi del cono 544 A. BORZI, sin dai primordi della costituzione di questo. Questi ultimi elementi d’ordinario non subiscono numerose partizioni trasversali, e la na- scente scorza anzichè ispessirsi s’ accresce in superficie; i suoi ele- menti esterni assumono tosto i caratteri di dermatogeno. L'aecrescimento ulteriore del pleroma si compie regolarmente e sembra che per alcun tempo l'elemento centrale conservi una certa attività direttiva. Essendo a quest'epoca il cilindro pleromico assai esile, le serie appariscono al suo apice non ancora sdoppiate e formano unico fascio attorno la serie centrale, il cui articolo apicale sporge col suo contorno convesso alla sommità del cilindro mede- simo. Quest' articolo conserva lungo tempo siffatta posizione e pre- valenza, e tende a spartirsi in direzione obliqua (perpendicolare alla superficie convessa, secondo il noto principio formulato dal Sachs) (!). Le divisioni dovranno seguire in tal modo da non alterare la disposizione ternaria che gli elementi conservano all’ apice del ple- roma anche più tardi quando il numero delle iniziali si è notevol- mente accresciuto. In coni adulti il pleroma conserva la sua originaria indipendenza. Da iniziali periferiche distinte prende origine la fascia pericambiale. La particolare costituzione, dianzi indicata, si stabilisce assai presto inquantochè le dette iniziali, dopo essersi scisse nella direzione pe- riclinica, l’ articolo inferiore, che tosto separasi, si spartisce nel senso longitudinale. Cosi comincia lo sdoppiamento del pericambio. (Fig. 11 è). Appena individualizzati, gli elementi centrali della scorza si spar- tiscono longitudinalmente in croce. Le 4 cellule del mezzo divengono le iniziali comuni del periblema e della cuffia; le altre acquistano a poco a poco i caratteri di periblema. La differenziazione del dermatogeno si effettua subito per divi- sione tangenziale degli elementi periblemici a partire dalle cellule C) J. Sachs. Ueber die Anordnung der Zellen in jüngsten Pflanzentheilen , negli Arbiten d. bot. Inst.: in Würzburg, 1878, pag. 40.; In. Ueber Zellen- anordnung und Wachsthum, ibidem 1879, pag. 185. FORMAZIONE DELLE RADICI LATERALI NELLE MONOCOTILEDONI 545 immediatamente contigue alle quattro iniziali. Spesso però accade che taluni dei nuovi segmenti, invece di assumere subito i caratteri di dermatogeno, si aggiungano lateralmente a quelli generati dalle iniziali stesse per divisione tangenziale ed entrino a far parte della cuffia. E regola per altro generale che questo tessuto derivi dalle iniziali suddette. Più propriamente, da esse derivano 4 elementi calittrogeni, i quali in corso di sviluppo si accrescono di numero e formano uno strato generatore della cuffia più o meno esteso e che riveste la sommità del cono vegetativo. Le iniziali del periblema restano però sempre limitate a quattro, qualunque sia il volume del meristema radicellare. Il rapido diffe- renziamento del dermatogeno e del periblema a brevissima distanza dalle iniziali determina lateralmente a queste un notevole solleva- mento della scorza in modo che il vertice del cono diviene assai depresso. Le pareti di tale escavazione rimangono occupate dalle iniziali della cuffia già accresciute notevolmente in numero. Il differenziamento progressivo della scorza procede con molta regolarità. Le cellule dermatogeniche appena individualizzate, s’ ac- crescono di volume sporgendo al di fuori i loro lati fortemente convessi. Le serie pleriblemiche a partire dal vertice sono in via di continuato sdoppiamento. L’ ispessirsi del periblema procede in via centrifuga. Gli strati interni della scorza e l endodermide si svol- gono di buor’ ora. Durante le fasi descritte l'endodermide della radice madre s’ac- cresce e forma uno strato ordinariamente semplice di elementi, destinato a costituire intorno al nascente meristema sorta di una guaina protettrice. In conclusione, il tipo di formazione delle radicelle di Elegia deusta è quello medesimo caratteristico alle Ciperacee, Graminacee, Musacee ecc. come ora vedremo; lo sdoppiamento della faccia pe- ricambiale non altera la modalità del processo inquantochè lo strato esterno soltanto del pericambio prende parte alla costituzione del- l intiero meristema radicellare. Dalla metamorfosi di detto strato 546 A. BORZÌ, procede la formazione del pleroma e della scorza. Le iniziali di questa sono in origine confuse con quelle della cuffia. Avvenuta la sepa- razione, l accrescimento del periblema e della cuffia compiesi in maniera del tutto indipendente. Il dermatogeno prende il suo svi» luppo dagli elementi esteriori del periblema. SCIRPUS LACASTRIS L. Lo sviluppo delle radicelle presenta anzi tutto questo di parti- , colare, che esso non procede costantemente dalle cellule pericambiali prospicienti i fascelli floemici essendo del tutto incostante la inter- ruzione della fascia pericambiale per parte del xilema nelle radici di una stessa pianta. In tutti i casi però gli elementi del pericambio, alternantisi con quelli soprastanti dell’ endoderma e presso a poco uguaglianti questi, presentano una forma presso a poco esagonale nella sezione più o meno regolare. La contiguità dei fasci vascolari di una stessa radice è notevole, stantechè scarso parenchima vi s'interpone; esso forma in quelle sezioni dei raggi di una sola serie di elementi. Sicchè l’area d'in- serzione di una radicella suole esser percorsa da un buon numero di fasci, comunque essa il più delle volte risulti di picciola estenzione. Nei primordi della formazione di una radicella, una cellula sol- tanto della fascia pericambiale situata di rimpetto all’esile fascetto legnoso o floemico della radice madre s'accresce insensibilmente in altezza in modo da promuovere un leggiero spostamento del corri- spondente sottoposto vaso, bene apprezzabile sulle sezioni longitudinali, per quanto lievissimo. L'abbondante plasma ed il voluminoso nucleo onde è provvisto bastano a priori a distinguer siffatto elemento dai contigui. La sua forma bislunga del resto apparisce immu- tata. Non appena raggiunta un'altezza doppia della primitiva e mentre esso subisce una prima divisione trasversale, le due cellule pericambiali immediatamente contigue delle due serie laterali si svol- gono nello stesso modo e poi pur esse scindonsi trasversalmente. Ne * FORMAZIONE DELLE RADICI LATERALI NELLE MONOCOTILEDONI 547 derivano cosi 6 cellule disposte su tre serie consecutive ed alternantisi tra di loro che rappresentano l'incipiente area d'inserzione della futura radicella. Sebbene il fenomeno compiesi con molta rapidità, tuttavia é possibile notare un certo asincronismo fra lo sviluppo degli elementi della serie centrale e quelli delle serie laterali, il che è reso meglio manifesto dalle differenze di altezza esistenti fra 1 diversi elementi; per la qual cosa quell'insieme di cellule accenna ad assumere un contorno lievemente convesso. Cotesta forma tende a grado a grado meglio ad accentuarsi seguitando lo stesso ordine di sviluppo, du- rante il quale vediamo delle due cellule centrali, una accrescersi di più e quindi tornare a suddividersi nel senso trasversale, così l’area risulta costituita da 7 elementi, di cui uno centrale e 6 periferici. Il primo assume un carattere del tutto speciale non solo per la sua posizione, ma anche sopratutto per la forma esagonale che presenta visto di sopra, e per le dimensioni ordinariamente maggiori. In tal guisa rimane costituito dai suoi elementi fondamentali il cuscinetto meristematico primordiale della radicella. Le modificazioni successive che esso subisce non hanno per iscopo che di completarne il volume, estendendone l’area d’inserzione, aumentandone la mole dei suoi tessuti. Questo avviene collo stesso ordine centrifugo e contempo- raneamente, e, mentre la sua base si amplifica, il contorno s'innalza, diviene sempre più convesso, sempre più voluminoso. Ciò compiesi coll’ aggiunta di nuovi elementi a quelli preesistenti e per la seguita scissione e moltiplicazione di quelli già prima formati. Coll’ aggiunta di nuove cellule pericambiali a quelle già esistenti l area d inserzione s’ ingrandisce. Alle 7 cellule dianzi descritte si aggiungono tutte quelle che stanno alla periferia di esse. Il loro numero quindi importa 12 e appartengono alle 5 serie pericambiali successive. Collo stesso ordine può seguitare ad ampliarsi l’area di inserzione di una radicella. Avendo studiato lo sviluppo di radicelle assai esili ho notato come qui la superficie basale quasi sempre ri- sulti di 19 elementi: uno centrale, 6 immediatamente seguenti e 12 esterni. 548 A. BORZI, Tutte le cellule dell'area primordiale d'inserzione di una radicella giacciono in posizione alterna tra di loro. La forma di esse non puó dirsi esattamente regolare; però essa si accosta moltissimo a quella di un esagono. Nell’ insieme l’area prende un contorno ellissoide ad asse maggiore parallelo a quello longitudinale della radice madre. Mentre l'area d’ inserzione si accresce in ordine centrifugo, collo stesso ordine il cuscinetto meristematico radicale si sdoppia, e prima la cellula centrale indi le 6 periferiche, in ultimo le 12 esterne si scindono successivamente in due porzioni nel senso tangenziale. Le prime fasi di cotesto sdoppiamento si compiono assai di buon ora. Le due porzioni così separate rappresentano due distinti tessuti della nascente radicella. Dalla regione interna prenderà origine tutto il pleroma; lo strato esterno hal ufficio di generare la calittra e la corteccia della giovine radicella. Lo sviluppo di siffatti tessuti pro- cede sempre in ordine centrifugo a partire dalla serie centrale. Fra’ detti due strati si manifesta fin dai primordi una marcata delimitazione. Gli elementi destinati a costituire il pleroma tendono di buon’ ora ad assumere una forma più allungata conservando un esile calibro; il protoplasma loro apparisce più diluito, più ricco di vacuole. Quelli dello strato superficiale invece assumono prestissimo una forma più arrotondata, il volume loro è maggiore, sono abbondanti di plasma e contengono un grosso nucleo. Sovente in tale stadio la cellula centrale sembra assumere dei caratteri del tutto particolari. D'ordinario essa è un po’ più grande delle laterali; la parete esterna, fortemente convessa, distintamente emerge dal contorno dell’ intiero cuscinetto; quelle laterali tendono a convergere verso l interno di modo da dare alla cellula centrale una forma quasi di cuneo. Vista di sopra, essa presenta una base esagonale. In complesso esso ele- mento riveste i caratteri di una cellula piramidale tronca a base maggiore esagonale convessa. Tuttavia essa non ha un significato istologico spiccato. I diversi tessuti di dipendenza dello strato superficiale vengono dal medesimo generati mediante una divisione tangenziale che esso subisce. FORMAZIONE DELLE RADICI LATERALI NELLE MONOCOTILEDONI 549 Tuttavia prima che questo avvenga gli elementi dell'intiero strato soggiacciono a nuove divisioni mediante le quali viene ad accrescersi il loro numero. In tal guisa aumenta pure sempre più di convessità il nascente meristema. Punto di partenza delle prime divisioni à la cellula centrale. A quanto pare essa scindesi successivamente me- diante tramezze radiali e longitudinali perpendicolari tra di loro dando origine a 4 segmenti. Analoghe divisioni poi seguono nei 6 elementi successivi peri- ferici. Compiute le quali, iniziasi la formazione della cuffia mediante scissioni tangenziali. Ciò ha luogo come sembra in ordine centrifugo a partire dai 4 elementi centrali; indi le scissioni seguono in quelli susseguenti. Quivi ordinariamente arrestasi cotesto processo di segmentazione, ma può tuttavia eccezionalmente protrarsi anche agli elementi più lontani trattandosi di radici più voluminose. In questo stadio il meristema primordiale della radicella appa- risce costituito dei suoi tre tessuti fondamentali; il pleroma, la cor- teccia e la cuffia. Essi sono perfettamente indipendenti, tra di loro e ciascuno da per se accrescesi e completasi per virtù di proprie iniziali. Le iniziali della cuffia sono appunto tutte quelle cellule che ab- biamo visto derivare dalla segmentazione tangenziale degli elementi esteriori del cuscinetto meristematico. Lo sviluppo che subiscono è un continuo sdoppiamento tangenziale cui soggiacciano a partire dal centro, seguito da scissioni radiali e longitudinali. Così aumenta continuamente il volume della cuffia, cresce nel centro il suo spes- sore, estendesi sempre più la sua superficie lungo i fianchi del na- scente cono. Esaminando su sezioni trasversali di giovani coni di vegeta- zione la struttura del pleroma, questo riveste i caratteri di un tessuto i eui elementi debbano la loro órigine dalla divisione ternaria di unico elemento centrale. Essi infatti appariscono regolarmente di- 550 RASSEGNE sposti in serie raggianti a partire da un comune punto centrale, e costituenti poi nel tempo stesso delle serie concentriche ; allonta- nandosi da siffatto punto esse biforcansi, calcolando il numero degli elementi di ogni serie concentrica visti sopra una stessa sezione tra- sversale risulta: 3X7. Il punto centrale è evidentemente sempre rap- presentato da una cellula e contorno esagonale cinta da 6 elementi e questi alla loro volta da 12. Nei coni vegetativi adulti cotesta regolarità di struttura è solo visibile nelle regioni più interne; molto verosimilmente le ulteriori divisioni hanno notevolmente influito ad alterare la primitiva normale disposizione delle cellule. Stando così le cose io non esiterei ad affermare l'esistenza di un’ unica iniziale generatrice del pleroma. Essa avrebbe la forma di un elemento piramidale tronco a base tipicamente trigona. Dalle sue divisioni laterali prende esclusivamente origine il pleroma delle radicelle. | Ho lungamente rivolta la mia attenzione a si fatto elemento in vista della sua speciale importanza istogenica. (continua). Rassegne F. A. Went: Beobachtungen über Kern- und Zelllheilung — Nei Ber. d. deutsch. bot. Ges., 1887, fase. 7, tav: XI. Le osservazioni dell'A, sul modo di comportarsi del nucleolo durante la di- visione della cellula, e sul valore dei filamenti del fuso nucleare rispetto a quelli connettori, contenute nella citata comunicazione interessano vivamente le odierne conoscenze sulla morfologia del nucleo. Già lo Strasburger notava come in qualche caso il nucleolo si sciogliesse rimanendo assorbito dal succo nucleare, oppure sì scomponesse in piccoli fram- menti nel momento della partizione del nucleo. Le ricerche dell’ A. dimostrano che il più delle volte il nucleolo, mentre compiesi la scissione del nucleo, viene assorbito dai fili di cromatina e a poco a poco scompare. Talora il corpo nucleo- gro eur a RASSEGNE 551 lare (oosfere di Sambucus nigra e Fritillaria imperialis ecc.) subisce una scis- sione longitudinale. È divisa la opinione tra tutti coloro che si sono occupati della morfologia del nucleo se fra i filamenti del fuso nucleare e quelli connettori esistano o no dei rapporti di continuità. Trattando con acido cloridrico fumante dei nuclei in via di partizione, i fili di cromatina si sciolgono completamente mentre restano intatti gli esili filamenti del fuso e quelli connettori. Allora si vede come tra gli uni e gli altri esista una perfetta continuità, e tutti i fili scorrano non interrotti da un polo all'altro del fuso nucleare. In tal guisa, secondo l'A. è pienamente confermata l'opinione di Strasburger intorno alla identità tra queste due sorta di produzioni del plasma nucleare. L'A. tratta un’ ultima ed importante quistione, cioè, del modo come si com- partano i filamenti connettori durante la divisione della cellula. Si sa, come appena avvenuta, verso la regione equatoriale del nucleo, la scis- sione longitudinale dei filamenti di cromatina, le due masse di nuclei figliali si ritraggano verso i poli del fuso. I fili connettori che rimangono, in prossimità dei nuclei assumono una colorazione più intensa coi reagenti, la quale sempre più si stacca per divenir maggiormente pronunciata verso l'equatore. Sembra che una sostanza particolare venga segregata dalla massa dei nuclei figliali per con- centrarsi verso quest'ultima regione. Allora comincia quivi la formazione della placca cellulare. Intanto i fili connettori si sono notevolmente raccorciati inspes- sendosi e addensandosi nella regione mediana. Indi da questo punto si ritraggono, girando in maniera da disporsi verso i margini della nascente placca in direzione perpendicolare al piano di scissione della cellula, formando intorno ai nuclei una sorta d'areola. Seguitando il processo di scissione cellulare, la placca differen- ziasi sempre più distintamente, mentre la descritta areola a poco a poco scema di densità e poi scompare quasi fosse stata dalla nascente parete assorbita e consumata. olii. ^ 0. Mattirolo: Illustrazione della Cyphella endophila Ces. — Alti della R. Accademia delle Scienze di Torino, v. XXII, 6 febb. 1887. Opportunissimo ci riesce questo lavoro dell’ egregio Dott. Mattirolo, perchè, com’ è noto, la Biografia degl’ Imenomiceti è ben lungi dall'aver raggiunto un elevato grado di perfezione. Collo studio del ciclo evolutivo di detta specie, l'A. arreca un notevole contributo alla biografia del gen. Cyphella e delle Teleforee eziandio, 552 RASSEGNE L’A. ha intrapreso le osservazioni su esemplari della C. endophila Ces. svi- luppati su rami morti e già fracidi della Phytolacca dioica L. Nelle prime fasi evolutive, il corpo fruttifero è costituito da un glomerulo di ife strettamente intrecciate fra loro; l'A. non vi potè osservare traccia alcuna di quelle formazioni che da non pochi micologi sarebbero interpretate di natura sessuale. Col progredire dello sviluppo di detto glomerulo, le ife primitive di cui questo sì compone, provenienti dal micelio fondamentale, formano il punto basale del pedicello e dànno origine a nuovi fili diretti verticalmente sul substrato, dispo- nentisi in modo da costituire una specie di cilindro cavo, aperto superiormente; nella faccia interna di questo si forma il tessuto imeniale, mentre nella parte esterna un’altra serie di elementi dà luogo all’ involucro corticale. Il corpo fruttifero maturo consta di un pedicello bruno che supporta un ci- lindretto cavo, rivestito internamente dall’ imenio; il ricettacolo appare biancastro esternamente, giacchè sulle ife corticanti trovasi depositato copioso ossalato di calce in forma ‘di granulazioni e di aggregati cristallini irregolari. L’imenio ha tutti i caratteri di quello delle Teleforee tipiche, mancando esso dei cosi detti Cistidi; come nelle altre Cyphelle descritte, i basidi portano 4 spore sopra 4 distinti sterigmi. Le spore hanno colorazione ocraceo-subferruginea e sono ovoidali. L'A. conclude col dire che la C. endophila Ces. trova il suo posto naturale fra le specie caulicole minime in vicinanza alla C. nivea Fuck. ed alla C. villosa Pers. Un’ accuratissima tavola illustra le osservazioni ora riassunte. F. Morin. W. Zopf: Ueber einige niedere Algenpilze (Phycomyceten) und eine neue Methode ihre Keime aus dem Wasser zu isoliren. Halle, 1887, con 2 tav. L’ importanza patogena di molti microrganismi viventi nelle acque ha in questi ultimi anni notevolmente perfezionato e approfondito taluni espedienti della tecnica microscopica intesi alla ricerca e alla determinazione di detti germi nei casi specialmente in cui per la rarità e piccolezza di essi la indagine diretta offre la massima difficoltà. Sono a questo proposito noti i metodi di coltura di cui ci si avvale oggi in batterioscopia e dei quali così grandi sono i servigi resi alla patologia. Oltre a batteri, si sa, le acque contengono spore di funghi, di RASSEGNE 553 Alghe, germi di Monadi, di Flagellati ecc. Se facile talora può riescire l'aecer- tarsi della loro presenza, difficile sarà sempre il precisarne la natura specifica senza le cognizioni delle forme e dei modi loro di svolgimento. Di un espediente semplicissimo ci si giova ordinariamente in iscuola allo scopo di dimostrare le forme e lo svolgimento di varie Saprolegnia e consiste nel gettare degli insetti in acqua (spesso delle mosche) dopo averli uccisi; sul loro corpo in via di pu- trefazione svolgesi tosto il richiesto parassita. Come substrato di cultura si può sostituire dei granelli pollinici, con minor vantaggio spore di felci e di funghi. Ricorrendo appunto a quest’ ultimo metodo il sig. Zopf riusciva a fissare i germi di varie Chitridiacee e di Vampirelle vaganti nelle acque dei dintorni di Halle e di Hettstedt. Sicchè in tal modo. polline e spore divengono un prezioso mate- riale di presa destinato ad accogliere, fissare i dispersi germi di speciali micro- organismi parassitici e a favorirne lo svolgimento. Così il Dott. Zopf perveniva a importanti risultamenti nello studiò biografico di alcune Chitridiacee parassitiche a granelli pollinici di varie Fanerogame. Rhizophidium pollinis (A. Br... Contrariamente all'opinione di A. Braun que- sta Chitridiacea s’ inserisce sui granuli pollinici di Pino e penetra all’ interno di questi mediante un austorio miceliforme rizoideo sottilmente ramificato. Le pic- colissime zoospore non si copulano ma germinano immediatamente in contatto alla parete del granello di polline. Dopo varie generazioni di zoosporangi, na- scono delle ipnospore, piuttosto piccole, a parete doppia, liscia, cellulosica, con- tenenti una grossa gocciola di materia grassa. Rhizophyton Sciadii n. sp. Lo sviluppo di questa forma è identico a quello della precedente specie, e si compie a spese di un'alga, lo Sciadium Arbuscula, Nella organizzazione siffatta Chitridiacea differisce dagli altri Rhizidium perchè gli zoosporangi si aprono per un sol poro apicale e hanno un austorio micelifor- mi abbondantemente ramificato e distinto. Per queste particolarità I’ A. ha cre- duta opportuna la costituzione del gen. Rhyzophyton. Rhizophidium Sphærotheca, n. sp: R. Cyclotellæ n. sp. Lo sviluppo di .queste due specie è del tutto identico a quello del R. pollinis; la prima attacca le microspore di Isoetes, l'altra vive parassitica sulle cellule di una specie di Cy- clotella. Lagenidium pygmaeum n. sp. Questo Ficomicete viv di varie specie di Pino. L'A. vi ha scoperto le fasi sessuali. Gli pride 288 mici constano di un corpo vegetativo a mo’ di otricello di forma svariata; inte- ramente esso sì trasforma in zoosporangio e mediante un tubulo p i membrana del polline vengono espulse le zoospore; queste possiedono due cigli e sono suscettive di attaccare tosto nuovi granelli di polline e riprodurre allo e nei granelli pollinici 554 NOTIZIE interno di. questi nuove piantine agamiche. Gli individui sessuali possiedono un corpo vegetativo che molto di buon'ora si scinde in due parti di cui uno diviene anteridio, l’altro oogonio. La fecondazione avviene per intermediario di un corto tubulo emesso dall’anteridio. Questa specie si distingue dagli altri Lagenidium per maggiore semplicità di organizzazione e per la piccolezza relativa delle sue parti. Bonzi. Notizie Addenda ad Floram italicam. La Salix cinerea purpurea, Wim. (S. Pontederana, Schl.) nota finora delle Alpi piemontesi e del Tirolo, trovasi sull'Appennino toscano lungo il torrente Vicano di Vallombrosa. L. PiccioLI. x La Fontinalis Duricei Schimp., nuova per l’Italia, è stata rinvenuta dal si- gnor Bottini all’ Isola del Giglio. È stata altresì rinvenuta dal medesimo nella stessa isola lo Spherangium muticum Schimp. e la Radula commutata Gott., specie del tutto nuove per la Toscana. Borzi. x Durante la mia dimora in Sicilia, negli anni 1884 e 1885, ho raccolto due piante del tutto nuove per la flora siciliana. Biancavilla, ed in quest’ ultima località assai abbondante, crescendo alla medesima altitudine di quasi 1000-1200 m. È da notarsi che le piante di queste varie loca- ità non sono identiche ed oltre alla forma tipica, si incontrano alquante varietà di questa specie tanto polimorfa. a 2) Nei canali di Mondello presso Palermo nell’ autunno 1884 trovai Najas major All. in quantità abondantissima. D.r HERMANN Ross. Palermo, R. Orto botanico. x | PICCOLA CRONACA 555 Fibrosina. on questo nome è stato recentemente descritto dal D.r Zopf. (Ber. d. deutsch. bot. Ges. 1887, 275), un muovo corpo del contenuto cellulare dei conidi di Podo- sphera Ozyacanthe. La sua forma è quella di piccoli dischi piani, ora di coni intieri o tronchi, cavi, ora di cilindretti vuoti, i quali non presentano giammai alcuna particolare struttura, nè traccia di stratificazioni o striature. Chimicamente considerati i corpuscoli di fibrosina non hanno nulla che fare colla sostanza al- uminosa, nè coi corpi grossi, nè colle resine; sono invece più o meno affini alla cellulosa, alla cellulina, al paramilon, all’ itid Il D.r Zopf crede che questo nuovo corpo abbia il significato di una particolare forma di deposito della materia nutrizia, appoggiandosi alla considerazione che essa occorre normalmente e costan- temente copiosa in organi di riproduzione. La fibrosina esiste altresì nei conidi di varie specie di Erysiphe Bonzi. x La Pilularia minuta Dur, che finora erasi trovata soltanto in Sardegna presso Decimo Mannu è stata raccolta anche a Trapani dal D.r L. Nicotra, che dice essere comunissima in quei luoghi. Ci fa piacere l’ indicare una nuova località per era] graziosa Marsiliacea. Bzi Piccola Cronaca — Si è costituito a Berlino un Comitato collo scopo di raccogliere offerte e presentare un ricordo di onore all’ Illustre F. T. Kiirzine in occasione del suo 80° compleanno che ricorre 1'8 dicembre prossimo. ee le offerte al tesoriere del Comitato sig. O. Müller, Berlino (Köthenstr. — Si annunzia la pubblicazione di un Index generum Phanerogamorum edito dal sig. T. Durano (Bruxelles). Anche il sig. F. BENECKE attende alla pubblica- zione di un Conspectus plantarum vascularium ete. Ambo queste opere sono compilate sulla scorta del « Genera plantarum » dei signori Hooker e — tham e si propongono lo scopo utilissimo di agevolare la classificazione e I or- dinamento degli erbarî, la ricerca del posto sistematico di qualsiasi genere di Fanerogame, dei suoi sinonimi etc. È singolare cotesta contemporaneità di due pubblicazioni consimili di autori diversi. — In seguito a parere di una commissione speciale nominata dal ministero d’Agricoltura, al posto di direttore della Stazione di Patologia vegetale in Roma, è stato proposto il D." G. Cusonr, Prof. nella Scuola di Enologia e Viticoltura di Conegliano. — Il D Gino Cuerwt assistente presso l'orto botanico di Bologna, venne no- minato, in seguito a concorso, Direttore della R. Stazione agraria di Modena. 556 PICCOLA CRONACA — Al signor Ermanno Ross è stato conferito il posto di assistente presso il R. orto botanico di Palermo. — Il D." LeopoLpo Area primo assistente presso l’orto botanico di Mes- sina, è passato al Liceo di Trapani in qualità di professore di Storia Naturale, ed il sig. D. Davip er a quello di Belluno, assumendo pure esso l'insegna- mento delle Scienze Naturali. — Il Sig. Lopovico PiccroLI è stato nominato 1° assistente presso l'Istituto botanico della Università di Messina. Il posto di 2° assistente presso I’ Istituto medesimo venne conferito al Sig. GIUSEPPE TODARO. — Il Prof. Dr. Prerrer dell’ Università di Tübingen, è stato nominato Pro- fessore ordinario e Direttore dell’ Orto botanico dell’ Università di Leipzig. — Al posto di Direttore dell’ Orto botanico di Berlino rimasto; vuoto per la morte del celebre ErcHLER, venne chiamato da Göttingen il Conte Prof. SoLms LAUBACH. — Il nostro collaboratore Dr. G. Kress è stato nominato Professore ordi- nario di botanica nell’ Università di Basilea. — È morto a Könisberg in età di 70 anni il noto botanico R. Caspary Pro- fessore a quell Università. — Essendo morto il een del noto giornale di crittogamia Hedwigia Dr. Winter, la Dire di questo periodico verrà assunta dal Prof. Dr. K. PRANTL dell’ dog di o restale di Aschaffenburg, a comineiare dal prossimo gennaio. La nuova redazione proponesi di apportare un sensibile miglioramento nell' indirizzo del giornale, accogliendo anche lavori generali sulla morfologia e fisio- logia delle Crittogame, e di patologia in attinenza ai parassiti vegetali. Nulla à del resto innovato cirea al formato e alle condizioni di associazione (Mk. 8 all’ anno). — E uscito il 3° fasc. del volume III della « Malesia » contenente il seguito e fine delle Dilleniacee e la illustrazione delle Bombacee malesi e papuane. Questa raccolta, destinata, com'è noto, a illustrare le preziose collezioni riportate egregio D.r OpoArRDo BeccARI dai suoi viaggi all’ arci elago Indo-malese , papuano negli anni 1865-78 e appartenenti oggi all'Istituto di Studi Superiori di Firenze, cesserà da ora in avantile sue pubblicazioni, avendo il detto Istituto creduto di dover ds l'ulteriore stanziamento di quei mezzi i onde la stampa della « Malesia » era stata finora incoraggiata. Siamo dolenti di dover dare questo annunzio e ci auguriamo che venga prontamente rimosso Em pericolo che questa pubblicazione, così importante, rimanga interrotta a danno della Scienza, mercè un provvedimento del quale non sapremmo renderci abbastanza ragione. — Il sig. P. SINTHENIS, farmacista a Kupferberg (Slesia) intraprenderà nel corso della primavera e dell'estate del venturo anno delle escursioni botaniche in Armenia proponendosi di raccogliere da 500 a 600 specie, le quali saranno messe in vendita a L. 25 alla Centuria. L’ importo dell'intera collezione è paga- bile in due rate eguali, di cui una in gennaio PRIA, al più tardi, l’altra al- l'atto della consegna. Il sig. Dr. SrAwPr di Vienna s'incarica della determinazione delle piante raccolte dal sig. StwrHENIs. Le sottoscrizioni si ricevono presso il sig. M. LEICHTLIN in Baden-Baden. tA edid EE n I RTE PICCOLA CRONACA 507 to della Laurea in Scienze Naturali presso l'Istituto botanico dell’ Università romana. I lavori iniziati e rimasti sgraziatamente interrotti provano di quale finissimo talento osservativo fosse egli dotato, e come le piü belle speranze egli lasciasse di se e delsuo avvenire con- cepire. Questa perdita é quindi quanto mai dolorosa per la Botanica. ae a Prof. A. BORZJ, Redattore responsabile. INDICE Lavori originali. Acqua C. Sulla distribuzione dei fasci fibrovascolari nel loro passaggio dal fusto alla foglia . Baccarını P. La Peronospora visto nel settentrione à Italia . BaLpINI A. Sopra alcune produzioni radicali del genere Podocar pus, Barr J. Dalla conservazione degli Erbarii . a TET PUN r Hérit ‘ Beccari 0. Le ER imita — genere Cocos (Tas. 13. BerLEsE A. N. Fungi veneti novi vel critici (Tav. XIII-XIV) . Borzi A. Sporidi sorediali di Amphiloma murorum Korb. = Le comunicazioni intracellulari delle Nostoch. (Tav. III) 74, 97, — Di alcune lenticelle fogliari (Tav. VB). : d e» Formazione delle radici laterali nelle Monocotiledoni orm Sullo sviluppo della Microchete grisea Thr. BortINI A. Appunti di briologia toscana CaLABRd P. I cristalli del Poulsen nelle specie di Erythrina (Tav. y a) CaLLoni S. Nuova specie di Vancouveria (V. planipetala) (Tav. VI) . — Nettàri ed arillo nella Jeffersonia diphylla (Tav. VI). — Architettura dei nettàri nell' Erythronium Dens.-Canis, (T. I) CarveL T. Della conservazione degli erbari . site Cusoni G. La traspirazione e l assimilazione delle foglie trattate con latte di calce (Tav. VII). . * DeLpıno F. Sul nettario florale del olas? bids UU QS I — Zigomorfia florale e sue cause «9 — ll nettario florale del Saia racemosus a De Toni G. Alghe delle Ardenne contenute nelle Cryptogamæ drive — etDavrp Lzvr. De Algis nonnullis, precipue Diatomaceis inter Nymphæaceas Horti Botanici Patavini . Lt ale rada . 343, 145, 560 INDICE ERRERA L. Pourquoi les éléments de la matière vivante ont-ils des poids atomiques peu élevés . . . RU E. woe. v — A propos des éléments de la matière vivante . . . . . . Herm O. e H. CowwzxTz. Studii sull’ ambra di Sicilia . LAGERHEIM G. Note sur l’ Uronema, nouveau genre des n. d' eau douce de l'ordre des Chlorozoosporacées (Tav. XII) . . . . . MaccHiati L. Preparazione della clorofilla e delle altre sostanze colo- ranti che l’ ac :ompagnano. MarrTiRoLo 0. Sul parassitismo dei Tartufi e sulla adr delle My- chorizæ (Tav. X). . . Gmer oa e G MartIRoLo 0. e L. BuscaLioni. Si contengono bacterî nei Tubercpli radicali delle Leguminose? . . . MODE TIE TUTTI — — Ancora sui Bacteroidi delle i ruant EUN a sato MEYER A. Ancora sulla struttura dei granelli di amido . si Morini F. Ricerche sopra una specie di Aspergillus (Tav. 1). a E Sulla presenza di sostanze zuccherine nelle Falloidee nostrane — La Tubercularia persicina Dtm. è una Ustilaginea ? NicorRA L. Intorno ad una proposizione di Fitotopografia . — Dell’ impollinazione in qualche specie di Serapias . . Paoruccı L. Piante spontanee più rare raccolte nelle Marche. . 160, 317, 523 Penzie 0. Note teratologiche (Tav. IV). Prrorra R. Sulle Isoetes dell’ Agro romano. . — Sull' endosperma delle Gelsominee (Tav. XD SACCARDO P. A. Funghi delle Ardenne contenuti nelle di Arduenne . . ; È ERA SAVASTANO L. Il batterie. à del marciume dell uva . . . . . Ta TeRRACCIANO A. Himantoglossum hircinum Spr. var. ‚romanum. Mni: Wiesxer G. Di un fermento che trasforma in gomma e mucillagine la cellulosa nelle piante. . * + LI . . . Rassegne. Beck G. Sullo sviluppo dell’ Ustilago Maydis. Corda . BEHRENS J. Beitrag zur Kentniss der nni bei Pico vesiculosus. . BeLzune E. Sur la trait d' amidon ET la pra des sclerotes des champignons. . . . -231 INDICE Bonnier G. Recherches expérimentales sur la synthèse des Lichens dans un milieu privè de germes. i . Camus J. L’opera salernitana « Ciad instans » e di testo ee del « Grant Herbier en Francoys » secondo due codici del Secolo XV conservati nella R. Biblioteca Estense. . è | DeLpino F. Funzione mirmecofila nel regno vegetale . DincLER H. Zum Scheitelwachsthum der Gymnospermen . . . Frank. B. Ueber die Quellen der Stickstoffnahrung der Pflanzen. Berlin GIBELLI e BELLI. — si vani difforenziale esterna ed alla nomenclatura delle specie italiane di Trifolium È GUIGNARD L. Sur les effets de la pollinisation chez les Orchidées . GYULA. IstvàneFI e .0. Jonan OLseEn. Ueber die Milchsaftbehälter ind verwandte Bildungen bei den höheren Pilze . HEBERLANDT G. Ueber das Assimilationsystem HEINRICHER E. Die Einveisschläuche der Cruciferen tut indi Elemente in der Rhoeadinen-Reihe . $ — Histologische Differenzirung inder INESSE Oberkauf, 4 Kress G. Ueber die Organisation der Gallerte bei einigen Algen und Flagellaten Kny L. Ein Beitrag zur FEuivickelunpitédeiiite dn Pihali LAGERHEIM G. Note sur le Mastigocoleus, nouveau genre des algues marines de l’ordre des Phycochromacées . = Ueber einige auf Rubus arcticus L. dl siti Pilze LECLERC pu SABLON M. per sur la structure et Fei es des anthéres . Aie m Licoroui G. Sul Pot. dell Tris tuberosa Ye e di us pini ee MarrrRoLo 0. Sullo sviluppo e sulla natura dei tegumenti seminali del genere Tilia L. Se k carni pria es pe della Cyphella nid da. $ Maury P. Observations sur la pollinisation des Orchidées ide Moror L. Recherches sur le pericycle, ou couche périphérique du ci- lyndre central, chez les Phanérogames we PaRLATORE F. Flora italiana, continuata da T. Ges. ds dh Rosenvinge L. K. Sur les noyaux des Hymenomycétes . . Sacus J. Ueber die Wirkung der ultravioletten Strahlen auf die ; Blü- . Li Idhenbildung < -s s.» E 562 INDICE Sarnt-LaceR. Historie des Herbiers . . . STADLER S. Beiträge zur Kentniss der Noces und | ditalegio pa Blüthen .., . ... xt iaia sac Van TIEGHEM Pn. et didi Sur la viris iw ni id à Vres H. pe. Ueber die Aggregation im Protoplasma von Drosera ro- tundifolia . . . . HS WAKKER S. Ueber die intai in dus hi dea Poeta 5 4 asa La Wenr F. A. IA über Kin a und | Zelltheilung Wenzıg Tu. Die Eichen Europa’s, Nord-Afriea’s und des PERS neu bearbeitet . . . . A alli Wertstein R. v. Sopra nuovi organi secernenti resina nei funghi. WizsNER J. Untersuchungen über die Organisation der vegetabilischen Zellhaut . Zorr. W. Ueber die Gerbstoft- x und OPA der er und einiger anderen Pflanzen . — Ueber einige niedere Aliti Ccà a und eine neue Methode ihre Keime aus dem Wasser zu isoliren. Notizie. 186 552 Addenda ad floram italicam . . . . 40, 90, 137, 190, 237, 288, 337, 418, 554 Althenia filiformis F. Pet. Coniferina (Nuovo reattivo della) . Carbon fossile (Origine del) . . 5 Cronartium asclepiadeum Wint (irm jii eia: del) . Epatiche insettivore . Felci (Radici gemmipare netta y à Gibellina (Nuovo fungo Sferiaceo) . Lecitina delle piante. Leguminose (I tubercoli radicali delle) . i Licheni Calcicoli (I serbatoi di materiali nutritizi di inn. Lithospermum incrassatum . . . Magnolia Julan (Turgescenza dei TREE) ^: Malpighi e Grew . Maxillaria (Mimési plia dei fiori àj. Muscinee (Le microspore nelle) . LI LI > . . LI Ji Le je ; i i INDICE | 563 Noterelle varie. . . ee a Organi endogeni ER a uscita De Wo. WA WE X ^ Puudolerio Kempferi Gordom ss s v. v. 4 UV, 239 Salix pedicillata Desf. (Ibridi di). . . . 2m Er .... 138 Scleranthus verticillatus Ted. . : : i ... 2... 40, 18, 600, 545 Somazii o corpuscoli fovillici (Sopra i). . . . . . . . . . .. 505 Trigonella ornithopodioides DC. . . . .. RE oua 505 Vegetazione di piante settentrionali nel on n LT Lr V o uL 192 Yucca gloriosa (Fiori mostruosi di) . . 2 onen s 260 panonia EN a Qu dii 92 Piccola cronaca . . . . 42,93, 140, 194, 242, 291, 340, 424, 507, 555 Uorrispondenttà : . | Lu m i Bollettino Bibliografico. Lavori botanici italiani. . . . . . 43, 95, 142, 195, 243, 293, 341 425, 508 Varietà. Potere nutritivo dei funghi commestibili. . . . . . . . . . . . 48 MALPIGHIA , Vol. 1? MALPIGHIA . RASSEGNA MENSUALE DI BOTANICA - || A. BORZÍ. wen | Prof. all'Università di Messina Dirett. della Staz. agraria di Modena k rmata 7 p i. dic Prof. all’ Universi Roma —— : . n ì T > | | Collaboratori principali Prof. G. Arcangeli (Pisa) — Prof. P. Ascherson (Berlino) — D." O. Beccari (Firenze) — Prof. W. O. Bowen (Glascow) — Prof. T. Caruel (Firenze) — Conte Castracane (Roma) — Prof. F. Cohn (Breslau) — Dr H. Conwents (Danzig) — Prof. M. Cornu (Paris) — Prot. F. Delpino (Bologna) — Prof. L. Errera (Bruxelles) — Prof. G. Gibelli (Torino) — Prof. G. Klebs (Tübingen) — D." O. Mattirolo (Torino) — Prof. A. Meyen (Göttingen) — Prof. G. Passerini (Parma) — Prof. E. Prillieux (Paris) — Prof. P. A. Saccardo (Padova) — Prof. Conte Solms-Laubach (Göttingen) — Prof. W. F. Schimper (Bonn) — Prof. E. Stahl Ce — Prof. Senatore A. Todaro (Palermo) — Prof. S. H. Vines (Cambridge); ed altri Botanici Italiani e dell’ Estero. (i SOMMARIO E à RR (285 2. nali. Lio ERRERA: Pourquoi les éléments de la matière vivante ont-ils des poids atomiques peu élevés . USE e dcc PAR. - E Ss. CALLONI : Architettura dei nettàri nell’ i Erythronium: Deed: Lo x. 1& A. Borzi: Sporidî sorediali di Amphiloma murorum, Körb. .. . . » 20. FE Morini : Ricerche “n una specie di Aspergillus . .-. »-. 24 ue ung Dr Saris LAGER: Histoire. des cn — R v. Waste Sopra nuovi or- . gani secernenti resi i funghi. — H. DINGLER: Zum Scheitlvachsthun der G; Rua = De: dado. Sul polline dell’Iris tuberosa L., e d'altre seminali . Gy piante. — O - MATHROUNS : Sullo sviluppo e sulla natura dei un ue del. Loose Titia Linn. CONDIZIONI Au La MaLPIGHIA si pubblica una volta al mese, in fascicoli di 3 fogli di stampa i corredati secondo il bisogno da tavole. LE L'abbonamento annuale importa L. 25 pagabili alla ricezione del 10 fascicolo ; dell’ annata. "intiero volume annuale (36 fogli, in 8° con circa 20 tavole) sarà messo in vendita al prezzo di L. 30. Non saranno venduti fascicoli separati. Agli Autori saranno corrisposte per ora 25 copie estratte dal periodico. Qua- — . lora fosse da loro richiesto un maggior numero di esemplari, le copie in più verranno pagate agli Editori in ragione di L. 5 al foglio (di 16 pag.) per 50 copie. Quanto alle tavole supplementari occorrerà soltanto rimborsare, agli Editori me- wr le spese di carta e di tiratura. rg sì ricevono presso gli Editori e presso le principali Librerie italiane e dell’ Estero, Ai p : id lo sconto del 20 © oseritti e le corrispondenze destinato alla MALPIGHIA dovranno essere de indirizzato al Prof. A. Borzi in Messin a Si accetta lo scambio con altre da periodiche esclusivamente bo- - taniche, È Per annunzj e inserzioni rivolgersi esclusivamente agli Editori ce Ca- | pra & GS in Messina, Corso Cavour n. 89. ; = Tariffa delle inserzioni sulla copertina, per ogni inserzione: l pagina... L. 25 1/2 pagina... L. 15 3/4 di pagina » 20 1/4 di pagina » 10 - In fogli separati, annessi al fascicolo, a prezzi da convenirsi. posa i. ui B- Gli Editori accettano l'incarico per la diramazioni di Programmi, Prezzi-correnti, Cataloghi ed ‘altre ner col mezzo deg presente contro rimborso delle seme en à | dinnunzj degli Editori ci SAGGIO DI RICERCHE SULLA BIOLOGIA DELLE ALGHE nia ANTONINO BORZI ORO de : Prof. di Botanica nella R. Università di Messina ia en. qPasdeolo È con O tavolb — Live 26: > u fascicolo II con 12 tavole è in corso di stampa. | Dirigere Vaglia Postale agli Editori GAETANO CAPRA & C.° 3 in Messina, Corso Cavour, 89. A, RASSEGNA MENSUALE DI BOTANICA ra REDATTA DA A. BORZI | O. PENZI( SA Mor ... £ Prof. all’ Università di Roma — — — Prof all'Università di Messina — 11’ Dirett. della Staz. agraria di Modena Collaboratori principali Prof. G. Arcangeli (Pisa) — Prof. P. Ascherson (Berlino) — DI O. Beccari (Firenze) — Prof. W. O. Bower (Glascow) — Prof. T. Caruel (Firenze) — Conte Castracane (Roma) — Prof. F. Cohn (Breslau) — D.* H. Conwentz (Danzig) — Prof. M. Cornu (Paris) — Prot. F. Delpino (Bologna) — Prof. L. Errera (Bruxelles) — Prof. G. Gibelli (Torino) — Prof. G. Klebs (Tübingen) — D." O. Mattirolo (Torino) — Prof. A. Meyer (Góttingen) — Prof. G. Passerini (Parma) — Prof. E. Prillieur (Paris) — Prof. P. A. Saccardo (Padova) — Prof. Conte Solms-Laubach (Göttingen) — Prof. W. F. Schimper (Bonn) — Prof. E. Stahl (Jena) — Prof. Senatore A. Todaro (Palermo) — Prof. S. H. Vines (Cambridge) — Prof. J. Wiesner (Wien), ed altri Botanici Italiani e dell’ Estero. SOMMARIO Lavori originali. O. Herm e H. Conwentz: Studi sull'ambra di Sicilia. . . . . . pag. 49 P. Baccarini: La Peronospora viticola nel Settentrione d'Italia . . >» 5b e G. B. De Tont et Davi Levi: De Algis nonnullis, precipue Diatoma- ceis, inter Nymphæaceas Horti Botanici Patavini . . . . . . » 60 R. PrroTTa : Salle Isoetes dell’ Agro romano . . £ e DE : L. Nicorra: Intorno ad una proposizione di ga (E “Di Borzi: Le comunicazioni intracellulari delle Nostochinee . . >» 74 » 84-89 Mi LECLERC DU SABLON 7 Recherchë sur la structure et la déhiscence m remis — Dr G. Beck : Sullo: rs dell’ Usti tilago Maydis, Corda. — J. BEHRENS È Beitrag zur Pres i — J. "e Ka MUS: L France rana « Giroa instans » ad + testo primitivo dèi. « . Grant Her- e bier en F do « 1 Secolo XV, conservati nella R. Biblio- Pr he Tours Estense. i | Addenda ad Pin iiiam: : ir ; PELO A | Kantofillidrin ina — Gibellina, nuovo » Fango ane - te à CONDIZIONI La MarPrGHIA si pubblica una volta al mese, in fascicoli di 3 fogli di stampa purredat secondo il bisogno da tavole. ‘abbonamento annuale importa L. 25 pagabili alla ricezione del 1° fascicolo dell’ annata. L'intiero volume annuale (36 fogli, in 8° con circa 20 tavole) sarà messo in vendita al prezzo di L. 30. aranno venduti fascicoli separati. Agli Autori saranno corrisposte per ora 25 copie estratte dal periodico. Qua- lora fosse da loro richiesto un maggior numero di esemplari, le copie in più verranno pagate agli Editori in ragione di L. 5 al foglio (di 16 pag.) per 50 copie. Quanto alle tavole supplementari occorrerà soltanto rimborsare, agli Editori me- desimi, le spese di carta e di tiratura. Le associazioni si ricevono presso gli Editori e presso le principali Librerie italiane e dell’ Estero, Ai Librai è accordato lo sconto del 20 9/,. I manoscritti e le corrispondenze destinate alla MALPIGHIA wr essere indirizzate al Prof. A. Borzi in Messina Si aecetta lo scambio con altre Sub periodiche. esclusivamente bo- taniche. Per annunzj e inserzioni rivolgersi esclusivamente agli Editori Gaetano Ca- pra & C.° — in Messina, Corso Cavour n. Tariffa delle inserzioni sulla copertina, per ogni inse rzione: l pagina...... L. 25 1/2 pagina... L. 15. 3/4 di pagina » 20 1/4 di pagina » 10 : In fogli separati, annessi al n a prezzi da convenirsi. aa e dt WEB Gli Editori accettano l'incarico p HE Prezzi-correnti, Cataloghi ed altre stampe col mezzo o della pun ee contro rimborso delle spese postali. es pd cw d j le. oise ! dn n Messina, Corso t Annunzj degli Editori SPEDI ALCOLOGICI SAGGIO DI RICERCHE SULLA BIOLOGIA DELLE ALGHE ANTONINO BORZI Prof. di Botanica nella R. Università di Messina Fascicolo I con 9 tavole — Lire 25. Il fascicolo II con 12 tavole è in corso di stampa. se Dirigere Vaglia Postale agli Editori GAETANO CAPRA & C.? in Messina, Corso Cavour, 89. COMPENDIO DELLA FLORA FORESTALE: ITALIANA PRONTUARIO SOLLECITA DETERMINAZIONE DELLE PIANTE FORESTALI INDIGENE ALL’ ITALIA AD USO DEGLI AGENTI DELL’ AMMINISTRAZIONE DEI BoscHI di ‘ANTONINO BORZI Prof. ord. di Botanica nella R. Università di Messina Un vol. tascabile L. 4 n - Derbi Vaglia Postale agli. Editori GAETANO Capra & C^ in Messina, forem esu 89. MALPIG RASSEGNA MENSUALE DI BOTANICA REDATTA DA A. BORZI 0. PENZIG Prof. all' Università di Messina Dirett. della Staz. agraria di Modena R. PIROTTA Prof. all’ Università di Roma o in collaborazione con molti Botanici M Italiani e Stranieri. Vx e Collaboratori principali Prof. G. Arcangeli (Pisa) — Prof. P. Ascherson (Berlino) — D.* O. Beccari (Firenze) — Prof. W. O. Bower (Glascow) — Prof. T. Caruel (Firenze) — Conte Castracane (Roma) — Prof. F. Cohn (Breslau) — D. H. Conwentz (Danzig) — Prof. M. Cornu (Paris) — Prot. F. Delpino (Bologna) — Prof. L. Errera (Bruxelles) — Prof. G. Gibelli (Torino) — Prof. G. Klebs (Tübingen) — D." O. Mattirolo (Torino) — Prof. A. Meyer (Göttingen) — Prof. G. Passerini (Parma) — Prof. E. Prillieux (Paris) — Prof. P. A. Saccardo (Padova) — Prof. Conte Solms-Laubach (Göttingen) — Prof. W. F. Schimper (Bonn) — Prof. E. Stahl (Jena) — Prof. Senatore A. Todaro (Palermo) — Prof. S. H. Vines (Cambridge) — Prof. J. Wiesner (Wien), ed altri Botaniei Italiani e dell' Estero. | SOMMARIO m A. Bonzi: Le comunicazioni intracellulari delle Nostochinee . . pag. 97 G. Wiesner: Di un fermento che trasforma in gomma e mucilagine la cellulosa nelle piante . . . n 108 .F. Morti: La Tubercularia persicina Dtm. è un n° Ustilaginea ? =» 114 E Penze: Note teratologiche . A a 125 Rassegne... det ine i : =. ue 0. 199.195 L. GUIGNARD: uos de Von. < pu Scienc. — P. "Mauer: Observations sur la tree des i indigènes. — F. PARLATORE : Flora Si s ntinuata da T. : Siege über die Piece tion der vegeta- CONDIZIONI La MALPIGHIA si pubblica una volta al mese, in fascicoli di 3 fogli di stampa corredati secondo il bisogno da tavole L’ abbonamento annuale it L. 25 pagabili alla ricezione del 1° fascicolo dell' annata. L'intiero volume annuale (36 fogli, in 89 con circa 20 tavole) sarà messo in vendita al prezzo di L. 30. Non saranno venduti fascicoli separati. Agli Autori saranno corrisposte per ora 25 copie estratte dal periodico. Qua- lora fosse da loro richiesto un maggior numero di esemplari, le copie in n piü verranno pagate agli Editori in ragione di L. 5 al foglio (di 16 =) per 50 copie. anto alle tavole supplementari occorrerà soltanto rimborsare, agli Editori me- Pr le spese di carta e di tiratura. e associazioni si ricevono presso gli Editori e rer le principali Librerie italiane e dell' Est Ai Librai è ls lo sconto del 20 9/,. manoscritti e le er destinate alla MALPIGHIA dovranno essere indirizzate al Prof. A. Borzi in Messina, Si accetta lo scambio con altre pubblicazioni vieiidicks esclusivamente. bo- taniche. Per annunzj e inserzioni rivolgersi esclusivamente i Editori Gaetano Ca- pra & C.? — in Messina, Corso Cavour n. 89, | Tariffa delle inserzioni sulla copertina, per ogni inserzione: I: pagina... La 25 1/2 pagina... L. 15 3/4 di pagina » 20 1/4di pagina » n In fogli separati, annessi al fascicolo, a prezzi da convenirsi. = ne 8 Gli Editori accettano l'incarico per la diramazione di Programmi, Pro ett ; Prezzi-correnti, Cataloghi ed altre oye col mezzo della a presente Ri | contro rimborso delle cos tomos | dinnunzj degli Editori STUDI ALGOLOGICI SAGGIO DI RICERCHE SULLA BIOLOGIA DELLE ALGHE DI ANTONINO BORZI Prof. di Botanica nella R. Università di Messina Fascicolo I con 9 tavole — Lire 25. Il fascicolo II con 12 tavole è in corso di stampa. E Dirigere Vaglia Postale agli Editori GAETANO CAPRA & C? : in Messina, Corso Cavour, S9. COMPENDIO DELLA FLORA FORESTALE: ITALIANA PRONTUARIO PER LA SOLLECITA DETERMINAZIONE DELLE PIANTE FORESTALI INDIGENE ALL'ITALIA AD uso DEGLI AGENTI BELL' AMMINISTRAZIONE. DEI BoscHi RU i ANTONINO BORZÍ ; Prot. ord. di Botanica nella R. Università di Messina. | i | Un ol tascabile È: 4 ni: = 2- en Vaglia Postale agli Editori GAETANO | Carra & ce. o de UN dn | Messina, Corso Cavour, $9. Pide | MALPIGHIA RASSEGNA MENSUALE DI BOTANICA REDATTA DA A. BORZI O. PENZIG Prof. all'Università di Messina Dirett. della Staz. agraria di Modena. R. PIROTTA Prof. all' Università di Roma in eollaborazione con molti Botanici Italiani e Stranieri. Anno I. — lai n Ottobre 1886 MESSINA. -o EDITORI GAETANO CAPRA en on Treoorari t i E (UAE i BEL ALES A rente SESTRI a S 4 p E: Aum Collaboratori principali Prof. G. Arcangeli (Pisa) — Prof. P. Ascherson (Berlino) — D." O. Beccari (Firenze) — Prof. W. O. Bower (Glascow) — Prof. T. Caruel (Firenze) — Conte Castracane (Roma) — Prof. F. Cohn (Breslau) — D.* H. Conwents (Danzig) — Prof. M. Cornu (Paris) — Prot. F. Delpino (Bologna) — Prof. L. Errera (Bruxelles) — Prof. G. Gibelli (Torino) — Prof. G. Klebs (Tübingen) — D O. Mattirolo (Torino) — Prof. A. Meyer (Góttingen) — Prof. G. Passerini (Parma) — Prof. E. Prillieux (Paris) — Prof. P. A. Saccardo (Padova) — Prof. Conte Solms-Laubach (Göttingen) — Prof. W. F. Schimper (Bonn) — Prof. E. Stahl (Jena) — Prof. Senatore A. Todaro (Palermo) — Prof. S. H. Vines (Cambridge) — Prof. J. Wiesner (Wien), ed altri Botanici Italiani e dell’ Estero. SOMMARIO Lavori originali. A. Borzi: Le comunicazioni intracellulari delle Nostochinee . . pag. 145 L. PaoLucci: Piante spontanee più rare raccolte nelle Marche . >» 160 P. CaLagrò: I cristalli del Poulsen nelle specie di Erythrina . >» 169 L. SavasTANo: Il batterio del marciume dell'uva . . . SO. 175 G. LAGERHEIM: ped sur le boe E. nouveau genre des algues marines de l'ordre des Phycochromacées. — L. K. RosENVINGE: Sur les noyaux des Hy- Ww en es. — ZoPF : Ueber die €— und Liri der Fumariaceen und einiger anderer Pfianzen. — G. HABERLANDT: Ueber das Ana ARN SHE Addenda ad Mess italicam . (rs » 190 Vegetazione di piante settentrionali nel Menogiorno PW QI 19 — 3 . Te La leeitina nelle pue ` e ea EMT 193 Piccola cronaca - i, 194 s Mai » . » 195 ns Lavori Botanici a d au S I » ivi 2-5 Nora. Per E sos delle materie, il ne fascicolo è risultato pag. 4 a più. o E E in Mem uito. Gir EDITOR. — — > en depen ae Fn Capra e €» - -... 89. o CONDIZIONI La MArPIGHIA si pubblica una volta al mese, in fascicoli di 3 fogli di stampa gorredati secondo il bisogno da tavole. "abbonamento annuale importa L. 25 pagabili alla ricezione del 1° fascicolo dell’ annata. L’intiero volume annuale (36 fogli, in 8° con circa 20 tavole) sarà messo in vendita al prezzo di L. 30. on saranno venduti fascicoli separati. Agli Autori saranno corrisposte per ora 25 copie estratte dal periodico. Qua- lora fosse da loro richiesto un maggior numero di esemplari, le copie in più verranno pagate agli Editori in ragione di L. 5 al foglio (di 16 pag.) per 50 copie. Quanto alle tavole supplementari occorrerà soltanto rimborsare, agli Editori me- desimi, le spese di carta e di tiratura. Le associazioni si ricevono presso gli Editori e presso le principali Librerie italiane e dell' Estero, Ai Librai è accordato lo sconto del 20 9/,. I manoscritti e le corrispondenze destinate alla MALPIGHIA dovranno essere indirizzate al Prof. A. Borzi in Messina Si accetta lo scambio con altre pubblicazioni periodiche esclusivamente bo- taniche. Per annunzj e inserzioni rivolgersi esclusivamente agli Editori Gaetano Ca- pra & C.° — in Messina, Corso Cavour n. 89. Tariffa delle inserzioni sulla copertina, per ogni inserzione: l pagina....... L. 25 1/2 pa. EB 3/4 di pagina » 20 1/4 di dd » 10 In fogli separati, annessi al fascicolo, a prezzi da convenirsi. "E- Gli Editori accettano l'incarico per la diramazione di Programmi, Prospetti, Prezzi-correnti, Cataloghi ed altre stampe col mezzo della penna Rivista, contro rimborso delle spese postali. CARLO DA un È V dee n: Prof. di zoologia e anatomia comparata nella R. Univ. di en Un x ind Annunzj degli Editori STUDI ALGOLOGICI SAGGIO DI RICERCHE SULLA BIOLOGIA DELLE ALGHE ANTONINO BORZI Prof. di Botanica nella R. Università di Messina Fascicolo I con 9 tavole — Lire 25. Il fascicolo II con 12 tavole è in corso di stampa. 2 Dirigere Vaglia Postale agli Editori GAETANO CAPRA & C? in Messina, Corso Cavour, 89. COMPENDI DELLA FLORA: FORESTALE. IM PRONTUARIO PER LA ours Smirne DELLE PIANTE FORESTALI INDIGENE ALL’ ITALIA AD USO DEGLI AGENTI DELL’ AMMINISTRAZIONE DEI BoscHr | ANTONINO BORZI i si Prof. ord. di Botanica nella R. Università di Moina * - Un vol. tasca bile L4 m 2 = Dirigere Pipe Postale on Editori Ganrano Capra & c. m oom dn Messina, Sane Cavour, 89. e MALPIGHIA RASSEGNA MENSUALE DI BOTANICA REDATTA DA A. BORZI O. PENZIG Prof. all’ Università di Messina Dirett. della Staz. agraria di Modena R. PIROTTA Prof. all’ Università di Roma in collaborazione con molti Botanici Italiani e Stranieri. “Ato L = Faso. V. Novembre 1886 MESSINA Ee | Collaboratori principali j - Prof. G. Arcangeli (Pisa) — Prof. P. Ascherson (Berlino) — D. 0. Beccari (Firenze) — Prof. W. 0. Bower (Glascow) — Prof. T. Caruel (Firenze) — Conte Castracane (Roma) — Prof. F. Cohn (Breslau) — Dr H. Conwentz (Danzig) — Prof. M. Cornu (Paris) — Prot. F. Delpino (Bologna) — Prof. L. Errera (Bruxelles) — Prof. G. Gibelli (Torino) — Prof. G. Klebs (Tübingen) — Dr 0. Mattirolo. (Torino) — Prof. A. Meyer (Göttingen) — Prof. G. Passerini (Parma) | <= Prof. E. Prillieuo (Paris) — Prof. P. A. Saccardo (Padova) — Prof. Conte . - | Solms-Laubach (Göttingen) — Prof. W. F. Schimper (Bonn) — Prof. E. Stahl — E. (Jena) — — Prof. Senatore A. Todaro (Palermo) — Prof. 5. H. Vines (Cambridge) 3 — Prof. « J. Wiesner (Wien), ed altri Botanici Italiani e dell’ Estero. SOMMARIO “comunicazioni intracellulari delle Nostochinee . . pag. 197 eg d . . n . " . . D . . . re sulla struttura dei granelli d'amido . - » 203 lea delle Ardenne contenuti nelle Cryptogane » 211. eber i Organsin der Gallerte bei einigen Aigen und riait ; Sur la formation d'a midon um la germination des. sclé- AN Tiki ot: Sur la pol; stelie. — m CONDIZIONI La MarPiGHIA si pubblica una volta al mese, in fascicoli di 3 fogli di stampa corredati secondo il bisogno da tavole. L'abbonamento annuale importa L. 25 pagabili alla ricezione del 1° fascicolo dell’ annata. L’intiero volume annuale (36 fogli, in 8° con circa 20 tavole) sarà messo in vendita al prezzo di L. Non saranno venduti Biadicoli ae separati. p Agli Autori saranno corrisposte per ora 25 copie estratte dal periodico. Qua- lora fosse da loro richiesto un maggior numero di esemplari, le copie in più verranno pagate agli Editori in ragione di L. 5al foglio (di 16 pag.) per 50 copie. uanto to alle tavole supplementari occorrerà soltanto rimborsare, agli Editori me- — — , desimi, le spese di carta e di tiratura. Le associazioni si ricevono presso "ali Editori e presso. le principali Librerie italiane e dell’ Estero, Ai Librai è accordato lo sconto del 20 °/o. manoscritti e le corrispondenze destinate alla MALPIGHIA gita essere indirizzate al Prof. A. Borzi in Messina. Si accetta lo scambio con altre pubblicazioni éripiticlie esclusivamente bo- taniche. Per annunzj e inserzioni | rivolgersi esclusivamente agli Editori Gaetano Ca- pra & C.? — in Messina, Corso Cavour n. $89. Tariffa delle inserzioni sulla copertina, per ogni inserzione: 1 pagina....... L. 25 1/2 pagina... L. uu 3/4 di pagina » 20 i 1/4 di pagina » 10 ou In fogli separati, annessi al fascicolo, a prezzi da convenirsi. we Gli Editori accettano l'incarico per la diramazione di Polini. i Prezzi-correnti, Cataloghi. ed altre sampe col mezzo della Pp > j Rivista; contro rimborso de lle pee mum : Annunzj degli Editori STUDI ALGOLOGICI SAGGIO DI RICERCHE SULLA BIOLOGIA DELLE ALGHE ANTONINO BORZI Prof. di Botanica nella R. Università di Messina Fascicolo I con 9 tavole — Lire 25. Il fascicolo II con 12 tavole è in corso di stampa. de Dirigere Vaglia Postale agli Editori GAETANo CAPRA & C.? in Messina, Corso Cavour, 89. URBAN UMS CIMPENDIO. DELLA FLORA FORESTALE. ITALIANA PRONTUARIO i ; ; PER LA | SOLLECITA DETERMINAZIONE DELLE PIANTE FORESTALI INDIGENE ALL'ITALIA ; AD USO | DEGLI AGENTI DELL'AMMINISTRAZIONE DEI BOSCHt di | ANTONINO BORZÍ Pref in. di Botanica: nella R. Università di Messina si, : (m | Un sr tascabile È 4 5 : ur - Deere: Vaglia Postale agli Editori GAETANO CAPRA & ce ela dn p Corso > Cavour, 89. er MALPIGHIA RASSEGNA MENSUALE DI BOTANICA REDATTA DA A. BORZI O. PENZIG Prof. all'Università di Messina Prof. all'Università di Genova R. PIROTTA Prof. all’ Università di Roma in collaborazione con molti Botanici Italiani e Stranieri. Anno I. — Faso. VE Dicembre 1886 | MESSI INA | orron GAETANO CAPRA. & Gs. Treoonan = Corso Cavour N. 89 - fia Collaboratori principali Prof. G. Arcangeli (Pisa) — Prof. P. Ascherson (Berlino) — D 0. Beccari (Firenze) — Prof. W. 0. Bower (Glascow) — Prof. T. Caruel (Firenze) — Conte Castracane (Roma) — Prof. F. Cohn (Breslau) — D. H. Conwentz (Danzig) — Prof. M. Cornu (Paris) — Prot. F. Delpino (Bologna) — Prof. L. Errera (Bruxelles) — Prof. G. Gibelli (Torino) — Prof. G. Klebs (Tübingen) — D O. Mattirolo (Torino) — Prof. A. Meyer (Göttingen) — Prof. G. Passerini (Parma) — Prof. E. Prillieux (Paris) — Prof. P. A. Saccardo (Padova) — Prof. Conte Solms-Laubach (Göttingen) — Prof. W. F. Schimper (Bonn) — Prof. E. Stahl (Jena) — Prof. Senatore A. Todaro (Palermo) — Prof. S. H. Vines (Cambridge) — Prof. J. Wiesner (Wien), ed altri Botanici Italiani e dell’ Estero. SOMMARIO . Lavori originali. - F. Derpiso: Zigomorfia florale e sue cause . . vu cv pe. 35 S CALLONI: Nuova specie di Vancouveria (V. ale) : qu. 263 Lv CARUEL: Della conservazione degli erbari. . . o 212 C. Acqua: Sulla distribuzione dei fasci ee Li loro pedum E 2.0. cu D ST were ER ids: ou couche se rn ee La " Papere co Dstemo: Funzione. mirmecofila nel regno CONDIZIONI La MaLPIGHIA si pubblica una volta al mese, in fascicoli di 3 fogli di stampa «corredati secondo il bisogno da tavole. L'abbonamento annuale importa L. 25 pagabili alla ricezione del 1° fascicolo dell'annata. L'intiero volume musa (36 fogli, in 8° con circa 20 tavole) sarà messo in vendita al prezzo di Non saranno venduti fascicoli separati. Agli Autori saranno corrisposte per ora 25 copie estratte dal periodico. Qua- lora fosse da loro richiesto un maggior numero di esemplari, le copie in più verranno pagate agli Editori in ragione di L. 5 al foglio (di 16 pag.) per 50 copie. Quanto alle tavole supplementari occorrerà soltanto rimborsare, agli Editori me- — le kem di carta e di tirat associazioni si ricevono presso in Editori e presso le principali Librerie ittiane e dell stero ibrai è accordo lo sconto del 20 0/,. i; manoscritti e le seemed destinate alla Mazpronra dovranno: essere indirizzate al Prof. A. Borzi in Messina. Sì accetta lo scambio con we pubblicazioni perodiche esclusivamente bo- taniche. deo gs 3 Per annunzj e inserzioni rivolgersi esclusivamente agli Editori Gaetano Ca- pra & C.° — in Messina, Corso Cavour n. 89, bnc ; Tariffa delle inserzioni sulla copertina, P" e inserzio ne: E pagina. E > In fogli perd si al fasci lo, : i Y DE a BB Gu Editori. accettano I" i HI Carico ito pe h diramazi 1 * di Programmi, Pro: Fospetti, n Prezzi-correnti, Gata ctate tampe col mez: — eod e contro Bu. reo delle s spese p i dinnunzj degli Editori Abonnement annuel & la REVUE MYCOLOGIQUE IS RUE RIQUET, 37, go On trouvera dans les bureaux de la Revue: LES FLORIDÉES DEL OCKAN ATLANTIQUE IQUIÆ BREBI SSONIÆ ) Un portefeuille in-4*, en 100 npe z se fo da à peu prés à un égal nombre de gen Prix: 25 francs, adressé franco par x poste. LES ALGUES DES EAUX DOUCES DE FRANCE Editées par MM. le D" ANT. MOUGEOT, DUPRAY et C. ROUMEGUERE Centurie I-VIL — Prix: 140 francs. C. ROUMEGUERE CHAMPIGNONS QUI ENVARISSENT LES VÉGÉTAUX CULTIVES COLLECTION HONOREE DE CINQ MEDAILLES D'OR DU MINISTRE DE L'AGRICOLTURE. 2° Edition. 8 volumes in-4 — Prix: 150 francs. Nous avons refonda dans cette nouvelle édition beaucoup plus complète que la Ire déjà épuisée, nos premiers matériaux avec les matériaux que nous avons réunis récemment, 'ce qui nous permet d'offrir un ensemble à peu prés complet des champignons qu'il importe le plus d'apprendre à connaitre sur leurs supports 5 naturels, objets de leurs on (1 céréales - 2 vignes - 3 arbres fruitiers- = — 4 Plantes fourragères — 5 Plantes médicinales — 6 Plantes fourragères — a + Plantes Lun Corsa et qus — 8 arbres d’alignement — 9 Essences : e forestières — 10 Haies vives). Cette collection destinée à l' ER agricole Mer déja dans la plupart. 3 laboratoires des des Ecoles d'agricolture, de médecine et de Pharmacie, dans les Ecoles norma ‚les ge des Sociétés et comices agricoles; elle est uti- lisée p par un pama 10mbr d tee dans leurs — MALPIGHIA RASSEGNA MENSUALE DI BOTANICA REDATTA DA A. BORZI 0. PENZIG Prof. all’ Università di Messina Prof. all'Università di Genova R-PIROTI.A . Prof. all’ Università di Roma in collaborazione con molti Botanici Italiani e Stranieri. Anno I — Fasc. VIL Gennaio 1887 MESSINA "o EDITORI GAETANO CAPRA & o" Le «To Corso Cavour N. 89 - Cp us s Collaboratori principali Prof. G. Arcangeli (Pisa) — Prof. P. Ascherson (Berlino) — D.* O. Beccari (Firenze) — Prof. W. 0. Bower (Glascow) — Prof. T. Caruel (Firenze) — Conte Castracane (Roma) — Prof. F. Cohn (Breslau) — D." H. Conwentz (Danzig) — Prof. M. Cornu (Paris) — Prof. F. Delpino (Bologna) — Prof. L. Errera (Bruxelles) — Prof. G. Gibelli (Torino) — Prof. G. Klebs (Tübingen) — Dr 0. Mattirolo (Torino) — Prof. A. Meyer (Göttingen) — Prof. G. Passerini (Parma) — Prof. E. Prillieux (Paris) — Prof. P. A. Saccardo (Padova) — Prof. Conte Solms-Laubach (Göttingen) — Prof. W. F. Schimper (Bonn) — Prof. E. Stahl {Jena) — Prof. Senatore A. Todaro (Palermo) — Prof. S. H. Vines (Cambridge) — Prof. J. Wiesner (Wien), ed altri Botanici Italiani e dell’ Estero. SOMMARIO Lavori originali. G. Cusoni: La traspirazione e l'assimilazione nelle foglie trattate con latte di calee . . . - “pag. 295 S. CaLLoni: Nettàri ed arillo dalla oi diphilla = -» JH L. Paoruccı: Piante spontanee più rare raccolte nelle Marche . » 317 G. B. De Toni: Alghe delle Ardenne contenute nelle Cryptogamæ Pa HE nen ; » 325 e, {vi S: toni House zur pre der. uz und Biologie der Blüthen. — EN Tracheiden. — Tu. WENZIG: ed Bichon Europa”: 8, Nord Africa" s und des Orients neu bearbeitet. ada ad Floram HARD o e I » u | Epatiche. insettivore . << ; er i as > - x Modo di uscita degli organi ASIA Va le » ‘Radici gemmipare nelle Feli . . . . > CONDIZIONI La MaLPIGHIA si pubblica una volta al mese, in fascicoli di 3 fogli di stampa corredati secondo il bisogno da tavole. L'abbonamento annuale importa L. 25 pagabili alla ricezione del 1° fascicolo dell'annata. L'intiero volume annuale (36 fogli, in 89 con circa 20 tavole) sarà messo in vendita al prezzo di L. 30 Non saranno venduti fascicoli separati. Agli Autori saranno corrisposte per ora 25 copie estratte dal periodico. Qua- lora fosse da loro richiesto un maggior numero di esemplari, le copie in più verranno pagate agli Editori in ragione di L. 5 al foglio (di 16 pag.) per 50 copie. Quanto alle tavole supplementari occorrerà soltanto rimborsare, agli Editori me- desimi, le spese di carta e di tiratura. Le associazioni si ricevono presso gli Editori e presso le principali Librerie . italiane e dell’ Estero. Ai Librai è accordato lo sconto del 20 9/,. I manoscritti e le corrispondenze destinate alla MaLPIGRIA dovranno essere indirizzate al Prof. A. Borzi in Messina Si accetta lo scambio con altre sbha periodiche esclusivamente bo- taniche. Per annunzj e inserzioni rivolgersi esclasivamente agli Editori Gaetano Ca- pra & C.» — in Messina, Corso Cavour n Tariffa delle inserzioni sulla copertina, per ogni inserzione: l pagina...... L. 25 1/2 pagina... L. 15 3/4 di pagina » 20 1/4 di pagina » 10 In fogli separati, annessi al fascicolo, a prezzi da convenirsi. . 2 Gli Editori accettano l'incarico per la diramazione di Programmi, Det etti, Prezzi-correnti, Cataloghi ed altre stampe col mezzo della cad Ha, a contro rimborso delle spese postali. da PERO ! NICOLAUS KLEINENBERG - urs Prof. di soologia e anatomia. , nella R. Univ. di ie” rens Un op m æ Dirigere le sente agli Editori Ga 1 in Messina, Corso Cr dinnunzj degli Editori Abonnement annuel & la REVUE MYCOLOGIQUE RUE ar = ao oak On trouvera dans les bureaux de la Revue: LES FLORIDÉES DE L'OCEAN ATLANTIQUE ULE BREBISSON NLE ) Un portefeuille in-4°, perum 100 espèces > ao à peu p un égal nombre de genr Prix: 25 francs, adressé franco par A poste. LES ALGUES DES EAUX DOUCES DE FRANCE MM. le D' ANT. MOUEDT, DUPRAY et C. ROUMEGUÈRE C. ROUMEGUERE dm ENS QUE ENVAHISSENT LES VEGETAUN CULTIVE COLLECTION HONORÉE DE CINQ MÉDAILLES D'OR DU MINISTRE DE L'AGRICOLTURE. 2° Edition. 8 volumes in-4 — Prix: 150 francs. |. Nous avons refondu dans cette nouvelle édition beaucoup plus copas que a la pe déjà épuisée, nos premiers matériaux avec les matériaux que nous avons È fon récemment, ce qui nous permet d'offrir un ensemble à peu près complet Se des champignons qu "il importe le plus d' apprendre à connaître sur leurs supports d naturels, objets. de leurs déprédations. (1 céréales - 2 vignes - 3 arbres fruitiers | — 4 Plantes fourragères — 5 Plantes médicinales — 6 Plantes fourragères — — i 7 Plantes industrielles et. a — 8 arbres d’ cirie — 9 Essences | forestières — 10 Haies vives). o | Cette collection destinée à 1’ enseignement agricole figure déja dans la plupart — toires > Ecoles ire = medeeine et de Pharmacie, dans les males, les es bibli tés et comices agricoles; le est: Wie - i 1 nombre. re re EA dac nd M y Lm CM en riu den : bride MALPIGHIA RASSEGNA MENSUALE DI BOTANICA REDATTA DA A. BORZI O. PENZIG Prof. all'Università di Messina Prof. all'Università di Genova R. PIROTTA Prof. all' Università di Roma in collaborazione con molti Botanici Italiani e Stranieri. Anno I. — Faso. VIII-IX MESSINA. | Eprrog GAETANO CAPRA & 0. a TIPOGRAFI Corso a W.89 0. p : 1997. Collaboratori principali Prof. G. Arcangeli (Pisa) — Prof. P. Ascherson (Berlino) — D.* O. Beccari (Firenze) — Prof. W. O. Bower (Glascow) — Prof. T. Caruel (Firenze) — Conte Castracane (Roma) — Prof. F. Cohn (Breslau) — D.r H. Conwentz (Danzig) — Prof. M. Cornu (Paris) — Prof. F. Delpino (Bologna) — Prof. L. Errera (Bruxelles) — Prof. G. Gibelli (Torino) — Prof. G. Klebs (Tübingen) — D. O. Mattirolo (Torino) — Prof. A. Meyer (Góttingen) — Prof. G. Passerini (Parma) — Prof. E. Prillieux (Paris) — Prof. P. A. Saccardo (Padova) — Prof. Conte Solms-Laubach (Göttingen) — Prof. W. F. Schimper (Bonn) — Prof. E. Stahl (Jena) — Prof. Senatore A. Todaro (Palermo) — 'Prof. S. H. Vines (Cambridge) — Prof. J. Wiesner (Wien), ed altri Botanici Italiani e dell' Estero. SOMMARIO Lavori originali. O. Beccari: Le Palme ineluse nel genere Cocos . . . . . . pag. 343 F. DELPINO: Sul nettario florale del Galanthus nivalis ir » 354 O. MatTIROLO: Sul parassitismo dei Tartufi e sulla quistione delle Mycorhizz (con Tav) . . redu » 359 F. Morini: Sulla presenza di sostanze zuccherine nelle Falloidea.1 no- strane ae è : Sos » 369 A. SER ai di bless toscana ON Rs A. Bonzi: Formazione delle radici laterali nelle Mende led » -9 Rassegne —— 2, ii n du Du E WT E. HEINRICHER: Die Fivehtinche der Cruciferen und verwandte Eleme ente in der Rhoeadinen-Reihe. — J. Sacns: Ueber die Wirkung der ultravioletten Strahlen auf die Blüthenbildung Notizie. Addenda ad Floram italicam — Eu SR 418: È | Targescenza dei petali di Magnolia Da 3 JU IL Mop I tubercoli radicali delle Leguminose . o PL > ivi x Noterelle varie “e i E T s : RE E box c 3 Hi 3 po. E Lavori 1 Botanici italiani CONDIZIONI La MaLPIGHIA si pubblica una volta al mese, in fascicoli di 3 fogli di stampa corredati secondo il bisogno da tavole. ‘abbonamento annuale importa L. 25 pagabili alla rieezione del 1° fascicolo dell'annata. L’intiero volume annuale (36 fogli, in 8° con circa 20 tavole) sarà messo in vendita al prezzo di L. 30. on saranno sua fascicoli separati Agli Autori saranno corrisposte per ora 25 copie estratte dal periodico. Qua- lora fosse da loro richiesto un maggior numero di esemplari, le copie in più verranno pagate agli Editori in ragione di L. 5 al foglio (di 16 pag.) per 50 copie. Quanto alle tavole su... occorrerà soltanto rimborsare, agli Editori me- desimi, le spese di carta e di t 4 Le associazioni si ricevono presso gli Editori e presso le principali Librerie italiane e dell’ Estero. Ai Librai è accordato lo sconto del 20 9/0. I manoseritti e le corrispondenze destinate alla MaLPIGHIA dovranno essere indirizzate al Prof. A. Borzi in Messina. Si accetta lo scambio con altre pubblicazioni periodiche eselusivamente bo- taniche, Per annunzj e inserzioni rivolgersi esclusivamente ag'i Editori Gaetano Ca- pra & C.9 — in Messina, Corso Cavour n. 89. Tariffa delle inserzioni sulla copertina, per ogni inserzione: 1 pagina....... L. 25 1/2 pagina... L. 15 3/4 di pagina » 20 1/4 di pagina » 10 In fogli separati, annessi al fascicolo, a prezzi da convenirsi. 2E- Gli Editori accettano l’incarico per la diramazione di Programmi, Prospetti, Prezzi-correnti, Cataloghi ed altre stampe col mezzo della presente nme contro rimborso delle spese postali. CARLO DARWIN EL OPERA SUA PER NICOLAUS. KLEINENB ERG x | Prof. di RER e anatomia. imperio. nella R. Univ. di Messina d Un op. L. 1 m i. * te agli Editori p 9 GAI RA &C P Dirigere le richie in er ad ae ac. = Annunzj degli Editori STUDI ALGOLOGICI SAGGIO DI RICERCHE SULLA BIOLOGIA DELLE ALGHE ANTONINO BORZI Prof. di Botanica nella R. Università di Messina Fascicolo I con 9 tavole — Lire 25. Il fascicolo II con 12 tavole è in corso di stampa. Be Dirigere Vaglia Postale agli Editori GAETANO CAPRA & C.° in Messina, Corso Cavour, 89. COMPENDIO DELLA FLORA FORESTALE: ITALIANA PRONTUARIO PER LA SOLLECITA DETERMINAZIONE DELLE PIANTE FORESTALI INDIGENE ALL'ITALIA AD USO "DEGLI AGENTI DELL'ÀMMINISTRAZIONE DEI BOSCHI di ANTONINO BORZI . Prof. ord. di Botanica nella R. Università di Messina Un vol. tascabile L. 4 en iri ^ Vaglia Postale agli Editori GAETANO CAPRA & C. ; : = La in " Messina, Corso Cavour 89. MALPIGHIA RASSEGNA MENSUALE DI BOTANICA REDATTA DA A. BORZI O. PENZIG Prof. all’ Università di Messina Prof. all'Università di Genova R. PIROTTA Prof. all’ Università di Roma in collaborazione con molti Botanici Italiani e Stranieri. Anno I. = Tuo. AXI | MESSINA we EDITORI t GAETANO CAPRA & c. en - Pr Xo Collaboratori principali Prof. G. Arcangeli (Pisa) — Prof. P. Ascherson (Berlino) — D." O. Beccari (Firenze) — Prof. W. O. Bower (Glascow) — Prof. T. Caruel (Firenze) — Conte Castracane (Roma) — Prof. F. Cohn (Breslau) — Dr H. Conwentz (Danzig) — Prof. M. Cornu (Paris) — Prot. F. Delpino (Bologna) — Prof. L. Errera (Bruxelles) — Prof. G. Gibelli (Torino) — Prof. G. Klebs (Tübingen) — D." 0. Mattirolo (Torino) — Prof. A. Meyer (Gòttingen) — Prof. G. Passerini (Parma) — Prof. E. Prillieuæ (Paris) — Prof. P. A. Saccardo (Padova) — Prof. Conte Solms-Laubach (Göttingen) — Prof. W. F. Schimper (Bonn) — Prof. E. Stahl (Jena) — Prof. Senatore A. Todaro (Palermo) — Prof. S. H. Vines (Cambridge) | — Prof. J. Wiesner (Wien), ed altri Botanici Italiani e dell’ Estero. à SOMMARIO Lavori originali. R. Prrorta: Sull’ endosperma delle Gelsomin pag. 427 E. Verdun Il nettario florale del Symphoricarpus racemosus » 434 1 DR - À propos con elements de la ciente vante » 440 s Becoanr: Le Palme incluse nel genere Co » 44l zz Funghi geni Ardenne chti “nelle Crypto- ‘game Ardu » 454 : L = sin Dell im po o in "qualche. specie di Serapia ». 460 TIROLO, L. BuscaLroNI: Si contengono bacteri nei "Tubercoli ae delle Leguminose ? » 464 A BALDINI: DM alcune produzioni radicali del genere Podoca r- us, n L. MACCHIATI: : ‘Preparazione della "Clorofilla. e delle altre ‘sostanze coloranti er l'accom os mereces». 478 A. zi: Sullo sviluppo del'a MIcrorha fo grisea Thr. |A. TERRACCIA m Him T. hircinum ipse var. roma- num e x » 49 n » 494 l Hiftelogische Di fer erenzirung in der r pflanzlichen Oberhant (Differen- istiol eg ruhe > ae à — G. LAGER : Ueber einige anf Rubus arcticus L. vorkommen de parasitische Pilze.. ari BELLI e BELLI: ; “Intorno > alia morfologia differenziale. esterna ed alla perni ner lian Trifolium. — GYULA ISTVÀNFFI ‚und O. JoHAN-OLsen: Ueber die Milch- behälter andte Bildungen h ei den hôheren Pilze. —L e: È eet o irem durch parasitische P. Fr. i kst ofnahrung der Pflanzen (Yorito v tibie) ; n gesellschaft zu Berli CONDIZIONI a MaLPIGHIA si pubblica una bum al mese, in fascicoli di 3 fogli di stampa corredati secondo il bisogno da tavo L'abbonamento annuale importa L 25 pagabili alla ricezione del 1° fascicolo dell’ annata. L’intiero volume annuale (36 fogli, in 8° con circa 20 tavole) sarà messo in vendita al prezzo di L. 30. on saranno venduti fascicoli separati. Agli Autori saranno corrisposte per ora 25 copie estratte dal periodico. Qua- lora fosse da loro richiesto un maggior numero di esemplari, le copie in più verranno pagate agli Editori in ragione di L. 5al foglio (di 16 ii; per 50 copie. Quanto alle tavole supplementari Decortara soltanto rimborsare, agli Editori me- desimi, le spese di carta e di tiratura. Le associazioni si ricevono presso gli Editori e presso le principali Librerie italiane e dell’ Estero. Ai Librai è accordato lo sconto del 20 °/o. I manoscritti e le corrispondenze destinate alla MaLpigHIA dovranno essere indirizzate al Prof. A. Borzi in Messina. Si accetta lo scambio con altre pubblicazioni periodiche esclusivamente bo- taniche. Per annunzj e inserzioni rivolgersi esclusivamente sg. Editori Gaetano Ca- pra & C.» — in Messina, Corso Cavour n Tariffa delle inserzioni sulla copertina, per "ogni inser oiii l pagina...... L. 25 1/2 pagina.... L. 15: 3/Adipagina» 20 — — 1/4 di pagina » do In fogli coperti annessi al fascicolo, a | prezzi da convenirsi. ca Des Gli Editori accettano l’incarico per la diramazione di Programmi, Prot, Prezzi-correnti, Cataloghi ed e eed col mezzo Lune presente Rivista, — contro rimborso — soglia Za peo ne Librairie PAUL KLINCKSIECK 15, rue de Sévres, Paris. Vient de paraître : LES HYMÉNOMYCÈTES D'EUROPE Anatomie Générale CLASSIFICATION DES CHAMPIGNONS SUPÉRIEURS N. PATOUILLARD Pharmacien de 1. classe. Lauréat de l’Institut de France Un volume in-8° de XIV et 166 pages avec 4 planches Prix: 6 fr. franco dans toute l’ Union postale contre l'envoi d'un mandat-poste. Cet ouvrage renferme la caractéristique au point de vue microscopique de - les genres d' Hyménomycétes d’ Europe décrits par Fries. | permet au débutant d'arriver rapidement à la determination du genre, dé- termination qui est I’ écueil de tous ceux qui commencent l étude des champi- gnons. - mycologue y trouvera indiqués avec précision et groupés en un petit volume un grand nombre de caractères anatomiques nouveaux ou déjà indiqués par les iui mais épars dans un nombre considerable de recueils. L'ouvrage de M. PATOUILLARD — l'auteur des Tabule anal. fungorum — vient done combler une véritable lacune et est appelé à rendre de réels services. AGOSTINO LUNARDONI Vice Segretario al Ministero. di Sid Ind. e Commercio et n 2 i $ pe 2 A 3 EI TE TODE GE AVIA AA AN AM MAN AR AM MAL AR TE MALPI IA RASSEGNA MENSUALE DI BOTANICA REDATTA DA A. BORZI 0. PENZIG Prof. all'Università di Messina Prof. all'Università di Genova R. PIROTTA Prof. all’ Università di Roma in collaborazione con molti Botanici Italiani e Stranieri. Anno I. — Fasc. XII. MESSINA = Epirori GAETANO CAPRA & et — | x Corso Cavour N. 89 - C. p. s Collaboratori principali Prof. G. Arcangeli (Pisa) — Prof. P. Ascherson (Berlino) — DT O. Beccari (Firenze) — Prof. W. O. Bower (Glascow) — Prof. T. Caruel (Firenze) — Conte Castracane (Roma) — Prof. F. Cohn (Breslau) — D! H. Conwentz (Danzig) — Prof. M. Cornu (Paris) — Prof. F. Delpino (Bologna) — Prof. L. Errera (Bruxelles) — Prof. G. Gibelli (Torino) — Prof. G. Klebs (Tübingen) — DO. Mattirolo (Torino) — Prof. A. Meyer (Göttingen) — Prof. G. Passerini (Parma) — Prof. E. Prillieux (Paris) — Prof. P. A. Saccardo (Padova) — Prof. Conte Solms-Laubach (Göttingen) — Prof. W. F. Schimper (Bonn) — Prof. E. Stahl (Jena) — Prof. Senatore A. Todaro (Palermo) — Prof. S. H. Vines (Cambridge) — Prof. J. Wiesner (Wien), ed altri Botanici Italiani e dell’ Estero. SOMMARIO La y i H -— li. J. Barr: Della conservazione degli Erbarii. . . . pag. 513 a. LAGERHEIM : Note sur l'Uronema, nouveau genre des Moe d'eau douce de l'ordre des Chlorozoosporacées . . . DI L. PaoLucci: Piante spontanee più rare raccolte nelle RN » 523 A. N. BERLESE: Fungi veneti novi vel critici . . » 531 O. MartIRoLo e L. N. BuscaLioni: Ancora sui Bocteroidi . delle guminose. . . . » 536 A Borzi: Formazione PE nis poe du si : » 5 v d. West: Beobachtungen über Kero- und, een = si irn TTIROLO: Ilu- Uo d lla endophila. Zorr: Ueber einige niedere Algenpilze Pisco) dee eine neue Methode ire ihre e Keime aus diis m Wasser zu isoliren. Eu CONDIZIONI La MarPiGHiA si pubblica una volta al mese, in fascicoli di 3 fogli di stampa corredati secondo il bisogno da tavole. L'abbonamento annuale importa L. 25 pagabili alla ricezione del 1° fascicolo dell’ annata. L'intiero volume annuale (36 fogli, in 8° con circa 20 tavole) sarà messo in vendita al prezzo di Non saranno male ER separati. Agli Autori saranno corrisposte per ora 25 copie estratte dal periodico. Qua- lora fosse da loro richiesto un maggior numero di esemplari, le copie in piü verranno pagate agli Editori in ragione di L.5al foglio (di.16 pag.) per 50 copie. Quanto alle tavole supplementari occorrerà soltanto rimborsare, agli Editori me- desimi, le spese di carta e di tiratur Sa associazioni si ricevono presso gli Editori e presso le principali Librerie italiano e dell’ Estero Ai pil è accordato lo sconto del 20 9/,. I manoscritti e le cir er alla MALPIGHIA dovranno essere indirizzate al Prof. A. Borzi in Mess Si accetta lo scambio con altre anis periodiche esclusivamente bo- taniche. Per annunzj e inserzioni rivolgersi esclusivamente agli Editori Gaetano Ca- pra & C9 — in Messina, Via Peculio n. 20. Tariffa delle inserzioni sulla copertina, per ogni inserzione: ] pagina... L. 25 1/2 pagina... L. 15 3/4 di pagina » 20 1/4 di pagina » 10 In fogli separati, annessi al fascicolo, a prezzi da convenirsi. 2 Gli Editori accettano l'incarico per la diramazione di Programmi, Prospetti, Prezzi-correnti, Cataloghi ed altre stampe col mezzo dagli presente Rivista, contro rimborso delle spese postali. CARLO DARWIN El OPERA SUA PER NICOLAUS KLEINENBERG Prof. di zoologia e anatomia comparata n nella R. Univ. di Messina | o Un op. dx L. le ek #06 Editori Ganrazo Capra & ce iT ; a TO “o e do m E x Librairie PAUL KLINCKSIECK 15, rue de Sévres, Paris. - Vient de paraître : LES HYMENOMYCETES D'EUROPE Anatomie Générale ET CLASSIFICATION DES CHAMPIGNONS SUPÉRIEURS PAR N. PATOUILLARD Pharmacien de 1. classe. Lauréat de l’Institut de France Un volume in-8° de XIV et 166 pages avec 4 planches Prix: 6 fr. mes dans toute l'Union postale contre l'envoi d'un mandat-poste. Cet et ouvrage renferme la caractéristique au point de vue mieroscopique de tous les genres d’ Hyménomycètes d’ Europe décrits par Frie n permet au débutant d' arriver rapidement à la détermination du genre, de- . termination qui est l’ écueil de tous ceux qui commencent l'étude des champi- gnons. Le mycologue y trouvera indiqués avec précision et groupés en un petit volume un grand nombre de caractères ner nouveaux ou déjà indiqués par les auteurs, mais épars dans un nombre considérable de recueils. L'ouvrage de M. ParoutLLARD — l'auteur des Tabulæ anal. fungorum — vient ceo combler une veritable lacune et est sia à rendre de réels services.