RECUEIL Y D'OBSERVATIONS BOTANIQUES . RÉDIGÉ Par le Docteur H. BAILLON : ; : : : $ | < E A Wa a a a a a a a a a P TOME £f ; Livraison f , PARUE LE ,p"" 1864 . Ve'a a a a a aa a an ANANI FINU a a a a na eo 2 2 2 2 YINI V YNY NYY YYW PARIS 18, RUE DE L'ANCIENNE-COMÉDIE 1860 Min o». J ! die J= » / 4 RECHERCHES ORGANOGÉNIQUES FLEUR FEMELLE DES CONIFERES (Mémoire présenté à l'Académie des sciences, dans sa séance du 30 avril 1860.) Il n'y a point de manière de concevoir l'organisation des fleurs des Conifères qui n'ait été proposée. Aussi n'ai-je pas l'intention de rappeler ici en détail toutes ces interprétations diverses. L'his- toire en a d'ailleurs été présentée par plusieurs botanistes, et no- tamment par l'illustre R. Brown (App. au Voy. du cap King, et Ann. des sc. nat., 1826, 236 et suiv.). Mais, en recherchant ce quil y a de plus saillant dans ces différentes manières de voir, on les peut elasser sous cinq chefs prineipaux : I. A.-L. de Jussieu, et avec lui Smith et Lambert, admeltent que, dans les Coniféres, il y a, comme dans toute autre fleur, un ovaire et un ovule. Mais ici, au lieu d'offrir la forme d'un sac, l'ovaire a, pour ces auteurs, deux loges étalées; son style est re- présenté par une écaille extérieure ou inférieure. Il est digne de remarque que cette opinion admet en méme temps la dualité des carpelles. IL. Au lieu de considérer l'ovaire comme présentant une orga- nisation exceptionnelle, une seconde opinion lui accorde la forme 1 2 : RECHERCHES ORGANOGÉNIQUES qu'il possède communément dans le règne végétal, celle d'un sae enveloppant la future graine. Telle est l'interprétation émise par M. Blume. Mais le savant botaniste hollandais n'admet pas qu'elle puisse convenir à toutes les Conifères. Elle est vraie, selon lui (Rumphia, WI, 208 ; IV, 2), pour les Taxinées et les Gnélacées, « dont le carpelle est urcéolé »; mais non pour les Abiétinées et les Cupressinées, chez lesquelles « il n'y a pas un ovaire clos et où l'ovule est exposé directement à l'aetion du pollen ». Ce aue M. Blume n'applique ainsi qu'à certaines Conifères a été, au contraire, considéré comme appartenant à l'ordre tout. entier par MM. de Mirbel et Spach (4). Dans leur magnifique travail sur l'embryogénie de ces plantes (Ann. des sc. nat. , 2° sér., XX, 259), ils en considèrent la fleur comme se composant « d'un nucelle conique contenu dans un ovaire béant ». HE Suivant une troisième manière de voir, la fleur comprend un ovaire el un ovule; mais, de plus, elle est pourvue d'un pé- rianthe. Telle parait avoir été la premiére opinion de M. de Mir- bel, lorsqu'il admettait, avec M. Schubert (Nouv. Bull. des se., III, 72, 85, 120, que le gynécée s'accompagne d’un petit pé- rianthe adhérent, plus d'une enveloppe extérieure accessoire ou cupule. Cette opinion fut d'ailleurs partagée par R. Brown, dans son Voyage de Flinders (M, 572). L.-C. Richard a considéré les Coniféres (Mém. sur les Conifères et les Cycadées, 96) comme pourvues d'un pistil et d'un périanthe simple ou calice, et A. Richard, adoptant les idées de son père, décrit les fleurs femelles comme présentant «un calice gamosé- » pale adhérent avec l'ovaire, qui est en partie ou en totalité » infére, et un ovaire à une seule loge contenant un seul ovule » (Elém., édit. 7, 657). (4) La premiere indication de cette manière de voir se lit dans les Éléments de physiologie végétale de C.-F, Brisseau-Mirbel (t. I, p. 347, etc.), et se trouve reproduite dans ses principaux mémoires. an SUR LA FLEUR FEMELLE DES CONIFÈRES. 3 IV. R. Brown, revenant ({. c.) sur sa première interprétation et comparant ce qu'à cette époque on appelait l'ovule des Coni- fères à celui des autres plantes phanérogames, imagina que cet ovule était beaucoup trop simple par rapport à tous ceux qu'il avait éludiés, etde cette comparaison sortit la théorie qu'on appelle Gymnospermie. L'ovule des Coniféres est dés lors déclaré nu et son placenta de nature foliaire. C'est par erreur que, jusqu'alors, on a pris les téguments de cet ovule pour des enveloppes florales et qu'on a considéré son sommet comme un style. V. De nos jours, dit M. Lindley (eg. Kingd., 227), tout le monde est d'accord sur la justesse des vues de R. Brown. Aussi M. Sehleiden admet la gymnospermie des Conifères; mais faisant à ces plantes (Ann. des se. nat., 2° sér., XII, 374) une application rigoureuse de ses remarquables principes sur la nature axile du placentaire, l'illustre savant regarde l'organe qui porte les ovules comme le bourgeon axillaire de la feuille carpellaire : heureuse et féconde interprétation, appuyée sur des preuves en réalité incon- testables. Ce qui précède démontre la multiplicité des opinions émises, et si quelqu'un, de nos jours, se livre à l'étude de cette question, on peut étre assuré de ne se point tromper, en l'aceusant de n'ap- porter aucune soluüon qui n'ait été déjà proposée. Toulefois la Gymnospermie, malgré ce qu'elle comporte d'exceptionnel et d'a- normal, semble être aujourd'hui généralement adoptée. Tel est l'avis de tous les auteurs classiques, de tous les traités élémen- taires : « Ce sont des ovules nus, dit Ad. de Jussieu (Cours élém., édit. 1'^, 446), etl'on peut nommer Gymnospermes les végétaux qui les présentent. » — « Ovula nuda», dit Endlicher (Genera, 258), en parlant des Conifères, et M. Lindley (l. c., 227) les comprend dans sa classe des Gymnogènes, avec les Cycadées et les Gnéta- h RECHERCHES ORGANOGÉNIQUES cées. Il était permis néanmoins d'appliquer à la vérification de ces opinions les moyens nouveaux d'investigation que nous procure Fétude organogénique. C'est ce que j'ai tenté, et les observations que j'ai faites sur ces plantes intéressantes sont déjà trés nom- breuses. Mais, pour ne pas abuser de l'attention de l'Académie, je n'en présenterai ici que quelques résultats principaux, en exposant tout d'abord les faits tels qu'ils se rencontrent dans les espèces les plus répandues autour de nous, de sorte qu'il sera facile de vérifier les observations que j'y ai faites. - A. A l'aisselle de quelques feuilles du Tawus baccata se déve- loppent de petits rameaux floriféres. Ceux-ci portent d'abord un assez grand nombre de bractées à peu près décussées et imbriquées entre elles. Le sommet du petit axe qui les porte sert de réceptacle floral. On le voit bientôt, en effet, produire deux petits mamelons courbés en fer à cheval qui s'unissent pour constituer une sorte d'anneau horizontal. Ce n'est autre chose que le premier rudiment d'un ovaire. Celui-ci s’accroit en forme de sae conique ; néanmoins son ouverture directement tournée en haut se voit toujours di- visée en deux lèvres ou lobes peu prononcés; ils sont- toujours alternes avec les deux feuilles ou écailles qui précédent le pistil. De nature appendieulaire, comme celles-ci, ils continuent la série de déeussalion. Mais les deux feuilles qui constitueut l'ovaire deviennent connées entre elles de bonne heure : voilà toute la dif- férence. A mesure que le sae s'éléve, le sommet de l'axe s'allonge bientôt pour former le premier rudiment de l'ovule. Je crois qu'ici la nature axile du support de cet ovule n'a jamais été contestée par personne. B. Le Phyllocladus rhomboidalis Rich. a des fleurs femelles solitaires à l'aisselle de petites feuilles ou bractées portées en petit nombre sur un rameau commun. Chacune de ces fleurs, complé- tement indépendante de sa braetée axillante, se développe au- SUR LA FLEUR FEMELLE DES CONIFERES. 5 dessus d'elle et se compose d'un petit réceptacle en dôme portant deux feuilles carpellaires latérales connées, en tout semblables à celles du Saule ou de l'If. Du fond de cette enceinte nait ensuite un ovule dressé. Plus tard, mais avant l'époque de la fécondation, la base du gynécée s'entoure d'un bourrelet circulaire saillant, sem- blable à ce qu'on a appelé l'arille du Tawus. C'est un disque comme il s'en produit si souvent ailleurs et tardivement à la base de l'ovaire. D'où l'on voit qu'un P/ryllocladus est un Tawus dont les fleurs femelles sont. axillaires et. solitaires, au lieu d'étre ter- minales. C. Chez le Torreya nucifera Siebold, un bourgeon apparait à l'aisselle d'une feuille et se développe en un petit rameau chargé lni-méme de feuilles alternes. De ces feuilles, les inférieures et les supérieures demeurent stériles; mais quelques-unes des inter- médiaires sont fertiles. A l'aisselle de celles-ci se montre un gros mamelon entier et arrondi, un peu aigu d'abord au sommet. Bientót ce sommet se déprime, et deux bractées latérales appa- raissent à droite et à gauche du mamelon. Celui-ci commence alors à se dédoubler. Coupé d'abord horizontalement, son sommet présente ensuite un sillon vertical médian qui se prononce chaque jour davantage. Un axe unique se trouve donc remplacé dans cette aisselle par deux axes collatéraux. Chacun d'eux produit deux paires de petites bractées décussées, qui apparaissent de bas en haut, et au-dessus d'elles, deux feuilles carpellaires qui de- viennent rapidement connées, comme celles de l'If, puis forment en s'élevant un sac à ouverture à peu prés circulaire, autour d'un ovule orthotrope et dressé. Done le Torreya est un Taœus, avec cette différence que le rameau florifère axillaire se dédouble tou- jours ici, ce qui n'arrive dans l'If qu'exeeptionnellement. D. Les Thuia ont, comme les Torreya, deux fleurs femelles à l'aisselle de chaque bractée. Au-dessus de ees bractées qui ne portent jamais rien, l'axe de l'inflorescenee se gonfle légèrement 8 RECHERCHES ORGANOGÉNIQUES que par la forme de l'axe qui porte les fleurs femelles et par le ren- versement graduel de ces dernières (1). F. Les tleurs femelles du Salisburia Ginko Smith, sont portées, au nombre de deux ou plus, à l'extrémité divisée d'un petit ra- meau, comme dans le Pin. I n'y a que cette différence : l'axe flo- rilére est arrondi, plus allongé, et c'est à l’aisselle d'une véritable feuille qu'il se trouve placé. G. Le dernier type que j'examinerai ici nous est offert par le Cyprés. L'axe du rameau floral s'y. comporte exactement comme dans les T'huia et les Salisburia, et les bractées ne portent non plus aucun organe. Au-dessus de chacune d'elles l'axe se bour- soulle également un peu, puis il donne naissance, à une assez grande distance de l'insertion de l'écaille et en face de sa ligne médiane, à un petit pistil diearpellé semblable à eelui du T'huia. Mais bientòt une autre fleur semblable se produit en avant et au- dessous de la première, deux autres sur les côtés, puis d'autres encore plus en dehors et plus en bas entourent les premières de plusieurs cereles excentriques, et leur nombre peut aller ainsi assez loin. On a done ici un groupe floral axillaire centrifuge, quelque chose de comparable aux glomérules axillaires des Labiées , dont l'ensemble constilue, comme iei, un épi. (1) Je dois dire que, depuis que j'ai fait ces observations sur la fleur femelle du Pinus resinosa, M. le professeur Payer les a répétées de son côté. En ayant trouvé les résultats concluants, il eüt pu les présenter lui-méme à l'Académie , et cela eût été désirable, en ce sens que ce que je crois être la vérité en eût recu une plus éclatante confirmation. Mais M, Payer a généreusement renoncé à détlorer celte portion de mon travail, et je suis de ceux que cette preuve de délicatesse extrême doit le moins étonner, SUR LA FLEUR FEMELLE DES CONIFÈRES. 9 Il va être facile maintenant de soumettre au eriterium des obser- vations précédentes les principales objections qu'on a pu faire à notre maniére d'interpréter l'organisation florale des Coniféres. Cela nous donnera lieu d'examiner en méme temps les faits qu'on à pu invoquer à l'appui des théories opposées, et je n'en passerai qu'un, pour le moment, sous silence : à savoir, la comparaison des Conifères avec les Cycadées et les Gnétacées. Dans l'examen que je ferai de la Gymnospermie entiére, j'aurai prochainement l'occasion de revenir sur ces deux derniers ordres, et je puis dire d'avance que les preuves qu'on a voulu tirer de leur organisation florale ne sauraient valoir, selon moi, pour la démonstration des faits qui nous oceupent actuellement. 1* R. Brown s'est étonné qu'on pùt regarder comme un ovaire un sac perforé à son sommet, parce que d'ordinaire la poche ova- rienne est complétement close. Mais, pour être ordinaire, le phé- noméne de l'occiusion complète n'est cependant point sans excep- tion. Il y a telles Cistinées ou Tamaciscinées, etc., où c'est par l'orifice supérieur de l'ovaire que pénétre le tube pollinique dans la cavité ovarienne, et l'on a remarqué depuis longtemps l'ovaire béant des Résédacées, etc. 2 La seconde objection de l'illustre botaniste anglais n'a pas une plus grande valeur: ce que nous appelons, avec tant d'autres, ovule, lui paraissait d'une structure trop peu compli- quée pour étre considéré comme tel. Mais qui ne sait qu'un ovule n'est pas forcément composé de son nucelle et de ses deux enveloppes, et, parmi les trés nombreux exemples. qu'on pourrait ici invoquer, n'y a-t-il pas bien longtemps déjà que MM. Bron- eniart, Decaisne et R. Brown lui-même nous ont fait connaitre des types végétaux caractérisés par leur ovale réduit à son nueelle ? 10 : RECHERCHES ORGANOGÉNIQUES 3* On a trop souvent confondu, dans les Abiétinées, les écailles de nature appendiculaire que porte l'axe du cône et les organes situés à l’aisselle de ces feuilles, auxquels on a donné le méme nom à cause de leur apparence. Mais cette confusion doit être d'autant plus facile à prévenir désormais, que les phytotomistes accordent chaque jour une moindre importance à la consistance, à la forme, à la coloration d'un organe, lorsqu'il s'agit d'en déterminer la signifieation. Ce qui porte les organes femelles de la reproduction, dans les Abiélinées, c'est un corps placé à l'aisselle d'un appen- dice ; c'est done un rameau, une production axile, et, sous ee rap- port, M. Schleiden a ouvert la voie à une interprétation exacte de la nature des supports floraux. Il est incontestable que l'axiome « folium in aæilla folii est sans exemple dans le règne végétal », se trouve aussi vrai ici que partout ailleurs. On ne saurait donc s'arrêter à lobjection qu'adresse à M. Schleiden M. Lindley (eg. Kingd., édit. 2, 227). C'est faire une pétition de principes que de considérer le fruit d'un. Saule comme « une feuille placée dans l'aisselle d'une autre feuille ». Car, méme en admettant que les placentas du Saule sont formés par le bord des feuilles carpel- laires, celles-ci n'en sont pas moins réunies au nombre de deux pour constituer l'ovaire, et elles représentent un bourgeon à deux feuilles auxquelles il faut bien un. support commun ou réceptacle, de nature axile, si eourt qu'on le veuille supposer. A La comparaison qu'on a voulu établir entre les fleurs des deux sexes ne prouve rien en faveur de la nature foliaire des corps qui portent les graines des Abiétinées ; car les étamines ne sont pas, eomme le dit évident M. Lindley, «les analogues des écailles ecarpellaires indurées des femelles ». Ces prétendus car- pelles sont, en effet, placés dans l'aisselle d'une feuille. Les éta- mines ne sont pas dans le méme eas ; ce sont des feuilles ou brac- tées modifiées qui n'ont rien à leur aisselle et qui ne sont pas à l'aisselle d'un autre organe. Dans leur premier àge, elles ressem- blent à une braetée ordinaire; plus tard, leur tissu se gonfle et se me———s—m SUR LA FLEUR FEMELLE DES CONIFÈRES, ^ ' 11 modifie peu à peu dans les points qui deviendront anthères. Mais ce n'en sont pas moins, à tout àge, des appendices, ce qui est le propre des étamines ; tandis que, dans tout pistil, il y a iei, comme ailleurs, deux portions distinctes, l'une axile, l’autre appendi- culaire. 9" Que dirai-je maintenant des faits tératologiques, qu'on ne leur ait souvent appliqué avee raison, à savoir, qu'ils se prétent avec élasticité à fournir des arguments aux manières de voir les plus opposées? Dans le eas particulier qui nous occupe, il n'y a rien d'étonnant qu'un cône d’Abiétinée puisse porter des feuilles analogues à celles des rameaux (Richard, Mém. Con., pl. XIT), puisque ce cône porte normalement des bractées ou des appendices qui ne sont que des feuilles modifiées. CONCLUSIONS. |l. Les fleurs femelles des Conifères diffèrent trés peu les unes des autres, quant à leurs parties essentielles. Elles sont con- struites sur un seul type, et, si l'on n'a égard qu'à elles. on ne peut conserver la division de l'ordre des Conifères en Pinacées et Taxacées. I. La fleur femelle est, ou terminale, ou placée à l'aisselle d'une bractée ou d'une feuille. Mais toujours, comme le veut M. Schlei- den, elle est portée par un axe et jamais par une bractée. Seule- ment la forme de cet axe est trés variable, ce qui estle propre des organes réceptaculaires. HI. Ainsi que l'ont pensé MM. de Mirbel et Spach, cette fleur n'est pas gymnosperme, mais elle possède un ovaire dicarpellé, sans enveloppes florales, contenant un ovule orthotrope et dressé sur un placenta basilaire, 19 RECHERCHES ORGANOGÉNIQUES SUR LA FLEUR DES CONIFÈRES. IV. La cupule, de consistance et de taille variables, qui entoure cet ovaire, et qui, dans plusieurs genres, a recu le nom d'arille, est une production tardive, quoique antérieure à la fécondation, comme c'est le fait des organes floraux résultant d'une expansion axile consécutive, que l'on appelle disques. Fic. Fig. Fic, Fic. Fic. Fic. Fic. Fic. Fic. Fic. Fic. Fic. Fic. Fic. EXPLICATION DES FIGURES. *- PLANCHE 1. PiNUS RESINOSA L. 4. Jeune inflorescence femelle; elle est encore entourée de ses bractées inférieures stériles et scarieuses, bs. 2. La méme, coupée longitudinalement. Son axe porte d'abord des bractées stériles, bs, formant involucre, puis des bractées fertiles, bf, encore envelop- pées par les précédentes, et à l'aisselle desquelles se développent les petits axes florifères a, appelés ordinairement écailles. 3. Jeune cóne débarrassé de ses bractées inférieures. On n'a laissé que quel- ques-unes de ces bractées stériles, bs; celles du sommet, bf, qui n'ont pas été écartées, ont au contraire un axe florifère à leur aisselle. 4. Sommet du cône précédent, portant des bractées fertiles bf, dont deux ont été coupées pour montrer l'axe florifére a qui occupe leur aisselle. 5. Une bractée, b, détachée du cóne, avec son écaille axillaire a. 6. La méme, vue de profil; mémes lettres. 7. Bractée un peu plus âgée, b; son écaille a présente deux lobes latéraux bien distincts. 8-9. Un peu plus tard, on voit que l'écaille a porte un lobe o lm, saillant; b, bractée axillante. 10. Apparition des fleurs sur l'axe a. Chacune d'elles se compose de deux feuilles carpellaires, fc, en forme de croissant, entre lesquelles se voit le placenta p. 11. Une des fleurs femelles de la figure précédente, isolée et, grossie davan- tage: fc, feuille carpellaire; p, placenta. 12. Même fleur un peu plus âgée ; mêmes lettres. Les feuilles carpellaires fc sont devenues connées. 13. Les fleurs femelles sont plus développées: b, bractée ; a, écaille axil- laire; fc, carpelles ; p, placenta. 44. Une des fleurs de la figure précédente, isolée et grossie davantage : fc, ovaire; ol, ovule. 15. Coupe longitudinale de la fleur précédente ; mémes lettres. Ah Fic. Fic. Fic. Fic. Fic. Fic. Fic. Fic. Fis. Fig. Fic. Fic. Fic. Fic. Fic. Fic. Fic. EXPLICATION DES FIGURES. 16. Écaille bien plus âgée; les deux feuilles carpellaires de l'ovaire ov commencent à devenir inégales dans leur portion stylaire. 17. Une des fleurs de la figure précédente, isolée. 18. Coupe longitudinale de cette fleur: fc, ovaire; ol, ovule. 19. Jeune cône dans lequel. les bractées stériles bs «Pont et Dane voir les écailles florifères a. 20. Cône à l'époque de l'épanouissement des fleurs; mêmes lettres que dans la figure précédente. 21. Coupe longitudinale de ce cône: bs, bractées inférieures stériles for- mant involucre; bf, bractées fertiles; a, écailles florifères occupant l'ais- selle de ces bractées. | 22. Fleur femelle dans laquelle les deux styles sont devenus fort inégaux, 23. Fleurs presque adultes ov, portées sur leur écaille a, qui égale presque en longueur sa bractée axillante b. 24, Fleur adulte; les styles, st, sont plus inégaux encore que dans la figure 22, na 25. Coupe longitudinale de la fleur précédente: ov, ovaire; sl, styles ; ol, ovule dressé sur son placenta. PLANCHE Il. ToRREYA NUCIFERA Siebold. 1. Jeune rameau florifère. Ses feuilles inférieures coupées, fi, sont stériles, au-dessus d'elles, quelques-unes des moyennes, fm, ont un petit axe a à leur aisselle, et les supérieures, fs, sont stériles, 2. Une des feuilles fertiles, f, avec le corps axillaire a. 3. Feuille fertile plus Agée, f. Le rameau axillaire a s'est déformé; son sommet est devenu à peu prés horizontal, et sur ses cótés apparaissent deux braetées latérales, bi, 4. Même rameau axillaire a, un peu plus âgé, et dont la feuille axillante f a été coupée. ll commence à se dédoubler par suite de la dépression de son sommet ; bl, bractées latérales. 5. Le rameau a s'est dédoublé, et, outre les braetées latérales bl, ses deux portions ont produit deux autres bractées b. 6. Dans un âge plus avancé, outre les bractées latérales òl, chaque petit axe a, résultat du dédoublement d'un seul, porte déjà plusieurs brac- tées b. 7. Plus tard encore, après les braetées latérales bi et les autres bractées b, on voil, prés du sommer de chaque axe, apparaître deux feuilles carpel- laires e. D EXPLICATION DES FIGURES: 45 Fic, 8. Une des fleurs de la figure précédente, isolée, formée de deux feuilles carpellaires connées c, portées sur l'axe dela fleur p. Fic. 9. Méme fleur dans un áge un peu plus avancé ; mémes lettres. Fic. 10. Fleurs plus âgées encore: b/, bractées latérales; b, les autres bractées; e, les feuilles carpellaires formant une enceinte à peu prés cir- culaire. Fic, 14. Rameau florifère d'où provenaient les fleurs de la figure précédente : fm, les feuilles moyennes portant à leur aisselle les petites inflorescences i; fs, feuilles supérieures stériles. TAXUS BACCATA L. Fic. 42. Jeuhe rameau florifére; il porte d'abord un certain nombre de brac- tées b, puis deux feuilles carpellaires, entre lesquelles se voit le sommet de l'axe p. ; Fic. 43. Fleur plus âgée; les bractées ont été coupées, sauf les deux dernières b, avec lesquelles alternent les feuilles carpeliaires c. Fic. 14. Fleur femelle vers l'époque de l'épanouissement : c, ovaire; d, disque hypogyne. Fic. 45. Coupe longitudinale de la fleur précédente : c, ovaire; d, disque, ol, ovule. TAUIA ORIENTALIS Z. Fic. 46. Jeune rameau florifère. Ses bractées inférieures, bs, sont stériles; au- dessus d'elles sont les bractées fertiles ; l'une d'elles, bc, a été coupée et deux fleurs c se sont développées sur l'axe à son aisselle. Fic. 17. Mêmes parties, après la fécondation. Les deux ovaires c, placés à l'ais- selle d'une bractée coupée, bc, commencent à produire leurs ailes, expan- sions des nervures dorsales des feuilles carpellaires. CUPRESSUS SEMPERVIRENS Z. Fic. 48, 48, Jeune rameau florifére. Ses bractées inférieures bs sont stériles ; à l'aisselle des supérieures, dont l'une a été coupée, v se développe une inflorescence centrifuge i. Fic. 49. Jeune fleur isolée. Sur son axe p apparaissent deux feuilles carpel- laires c qui deviennent connées. Fie. 20. Fleur plus âgée c, à l'aisselle d'une bractée coupée bc. Fic. 21. Coupe longitudinale de la fleur précédente: c, ovaire ; ol, ovule. 16 EXPLICATION DES FIGURES. PHYLLOCLADUS RHOMBOIDALIS Rich. Fic, 22, Jeune fleur femelle développée à l'aisselle d'une bractée b. Sa coupe longitudinale laisse voir une de ses feuilles carpellaires latérales c et son placenta p. f Fic. 23. Fleur plus âgée: c, ovaire; ol, ovule. Fic. 24. Fleur adulte: bc, sa bractée axillante coupée; c, ovaire; d, disque hypogyne. RAPPORT FAIT A L'ACADÉMIE DES SCIENCES SUR UN MÉMOIRE DE M. BAILLON, INTITULÉ : RECHERCHES ORGANOGÉNIQUES SUR LA FLEUR DES CONIFÈRES Le 9 Juillet 1860. (Commissaires : MM. BRONGNIART, GAY, JAUBERT, PAYER, rapporteur.) « Malgré les difficultés que présentent les études organogéni- » ques, on ne saurait trop engager les jeunes botanistes, » disait M. Ad. Brongniart en 1846, « à poursuivre cette direction de » recherches, parce que, appliquée successivement à des organes » variés et à des plantes de familles diverses, elle jettera beaucoup » de jour sur l'organisation végétale, et permettra d'apprécier » l'exactitude des différentes théories sur la constitution des plantes » et de quelques-uns de leurs organes. » » Les résultats obtenus par ceux qui ont suivi ces conseils ont déjà démontré combien les prévisions de notre confrére sont justes, et quel róle important l'organogénie est appelée à jouer dans la détermination des affinités des plantes entre elles. Le mémoire de M. Baillon, dont nous avons à rendre compte à l'Aca- démie, et qui a pour objet l'une des familles les plus importantes du règne végélal, la famille des Coniféres, en est une nouvelle preuve. » Au commencement de ce siècle, en effet, trois botanistes des plus éminents, tous membres de cette Académie, B. Mirbel, » - 18 RAPPORT L.-C. Richard et R. Brown, se sont occupés de la famille des Conifères, et eurent chacun leur manière de voir sur la fleur de ces arbres. » Dans ses Éléments de botanique, publiés en 1815, et plus tard dans ses divers mémoires, B. Mirbel considère les cônes des Cyprés et ceux des Pins comme trés différents par les organes qui les constituent, bien qu'ils se ressemblent beaucoup par la forme générale, Dans les Cyprés, les bractées prennent un grand acerois- sement, s'élargissent en tête de clou, se durcissent, se serrent par leurs bords et forment les écailles du cône; c'est à leur ais- selle qu'apparaissent les fleurs sur des pédoneules extrêmement courts. Dans les Pins, au contraire, les braetées se développent peu, tandis que les pédoneules qui portent les fleurs grandissent beaucoup, s'aplatissent, deviennent durs, et constituent les écailles du cône. Par conséquent les écailles du còne sont des bractées dans les Cvprés, des pédoncules aplatis dans les Pins. » Quant aux fleurs, qu'elles soient insérées sur des pédoncules trés courts comme dans les Cyprés ou sur des pédoncules trés développés et aplatis comme dans les Pins, leur structure est toujours là méme; c’est un petit sae en forme de bouteille, le pistil, au fond duquel se trouve un mamelon celluleux, l'ovule réduit à son nucelle. » Sous l'empire de préoccupations nées de ses études anté- rieures, L.-C. Richard, qui avait analysé avec beaucoup de soins les fruits et les graines d’un grand nombre de plantes et avait cherché à y reconnaitre les diverses parties de l'ovaire et de l'ovule, regarde le sac de la fleur des Conifères comme un calice, etle mamelon celluleux comme un pistil auquel l'ovule est inti- mement soudé, Quant aux écailles des cônes de Cyprès et de Pins, elles sont pour lui toutes de méme nature; ce sont partout des bractées. | » Enfin, pour R. Brown (Annales des sciences naturelles, 4™ sé- rie, t. VHI), les écailles des cônes de Cyprès, comme celles des cónes de Pins, ne sont ni des braetées, ni des pédoncules aplatis ; FAIT A L'ACADÉMIE, DES SCIENCES. 19 ce sont des feuilles carpellaires, c'est-à-dire des pistils ouverts et élalés, el ces sacs en forme de bouteille, au fond de chacun des- quels on aperçoit un mamelon celluleux, ce sont des ovules dont le sac est la primine, et le mamelon celluleux le nueelle. » En: présence de ees trois opinions si contradictoires, et. qui n'étaient appuyées que sur des considérations théoriques, les bota- nistes se sont partagés. A l'étranger, e'est en. général la manière de voir de R. Brown qui fut adoptée. En France, tandis qu'A- ehille Richard professait à l'École de médecine de Paris la doc- trine de son père, M. Ad. Brongniart enseignait au Muséum d'histoire naturelle celle de R. Brown, et votre rapporteur celle de B. Mirbel à la Faculté des sciences. | » Les recherches organogéniques auxquelles M. Baillon s'est livré viennent de résoudre cette question si controversée de la nature des divers organes de la fleur des Conifères, et permettent d'apprécier, selon l'expression si juste de notre confrère, M. Ad. Brongniart, lewactitude des différentes théories sur la constitution de ces plantes, en démontrant que l'opinion émise par B. Mirbel est la seule vraie. » Si l’on suit, en effet, les phases diverses par lesquelles passent les cônes d'un Pin et d'un Cyprés depuis leur première apparition jusqu'à leur entier développement, on voit qu'à l'origine ils se ressemblent complétement, Chacun d'eux se présente sous la forme d'un petit axe le long duquel se développent successivement des braetées, de la base au sommet. A l'aisselle de chaque bractée naît un pédoncule, et alors des différences se manifestent. Dans les Cyprés, les bractées prennent un grand accroissement, et for- ment les écailles du cône; les pédoneules, au contraire, restent très courts, et les fleurs, qui sont trés nombreuses, apparaissent à leur partie supérieure comme dans une eyme contractée de La- mium album. Dans les Pins, les braetées se développent peu, tandis que les pédoneules s'allongent beaucoup, $'aplatissent pour conslituer les écailles du cóne, et les fleurs apparaissent au nombre de deux seulement sur la face supérieure de chacun d'eux, Cette 20 RAPPORT forme aplatie des pédoncules ne surprend pas ceux qui savent que dans plusieurs plantes, telles que les Ruscus, les Xylophylla, les Phyllocladus, ete., les rameaux la présentent. » Quant à la fleur elle-même, elle se montre dans les Cyprès et dans les Pins comme un petit mamelon, de chaque côté duquel apparaît un petit bourrelet ressemblant complétement à une très jeune feuille. Ces deux bourrelets, en grandissant, deviennent connés et forment autour du mamelon central une sorte de cupule dont le hord se relève en deux petites pointes correspondant aux deux bourrelets primitifs. Pour quiconque à suivi comparative- ment les développements de l'ovule et du pistil dans les Chénopo- dées, les Amarantaeées, les Polygonées. ele., nul doute n'est possible : ces deux bourrelets sont les rudiments de deux feuilles carpellaires, et la eupule qu'ils constituent plus tard, le rudiment d'un pistil. Les bords de cette eupule s'élévent peu à peu; sa base se renfle, et l'on a finalement un sae en forme de bouteille, un vrai pistil, dont la partie inférieure renflée est l'ovaire et la partie supérieure rétrécie le style. Au fur et à mesure de ces trans- formations successives de ce pistil, le mamelon central grossit, s'allonge et devient un ovule. Seulement on n'apercoit jamais de primine ni de secondine ; c’est un ovule rédait à son nucelle, un ovule nu. » Lorsque R. Brown publia ses considérations sur la fleur des Conifères, personne n'avait encore observé d'ovules sans enve- loppes, comme on l'a fait depuis dans les Loranthaeées, les San- talacées, les Acanthacées, ete. D'un autre côté, on n'avait aucune idée du mode de formation du pistil, et l'on ignorait qu'à l'origine tout pistil est largement béant, et que ce n'est que peu de temps avant l'anthése que son ouverture se ferme. Il serait done injuste de juger sévèrement une opinion qui, à cette époque, pouvait être soutenue avec quelque apparence de raison, bien qu'aujour- d'hui, après les observations faites sur d’autres plantes par plu- sieurs bolanistes et sur les Coniféres par M. Baillon, elle puisse surprendre. f 5s PER RTT, PCR EET FAIT A L'ACADÉMIE DES SCIENCES, 21 » Indépendamment des Cyprès et des Pins, M. Baillon a encore étudié quelques autres genres de Conifères, notamment les T'aœus, les Taxodium, les Juniperus et les Phyllocladus Ses observa- tions sont pleines de détails intéressants; mais comme elles ne soulèvent pas de questions générales, nous croyons inutile de nous y appesantir. » En résumé, par l'heureuse direction de ses recherches, par la persistance qu'il a mise à les poursuivre, aussi bien que par l'importance des résultats obtenus, nous croyons que M. Baillon mérite l'approbation de l'Académie, et nous vous proposerions l'insertion de son travail dans le Recueil des savants étrangers, si nous ne savions que l'auteur a l'intention d'en faire l'objet d'une publication spéciale. » Les conclusions de ce rapport sont adoptées. Zagesre se. ^ LOS A. Z. $ ’ $ E 3 E à Pinus res Faguet del. en Qt. | A LL, ne d PRO £o Ce Recueil, entièrement composé de travaux inédits relatifs à la botanique pure ou appliquée, paraitra par livraisons men- suelles. Le prix de chacune d'elles, prise à Paris, est de 2 fr. 50 c. . On peut souscrire d'avance pour six ou douze livraisons. S'adresser à M. AcmLLE BOURGEOIS, 18, rue de l'Anci Comédie, à Paris. Paris. — Imprimerie de L. MARTINET, rue Mignon, 2. done | MONOGRAPHIE DES PHYLLANTHUS PREMIERE PARTIE. Pour exposer ici l'histoire naturelle de tous les PAyllanthus qu'il m'a été donné d'examiner, je suivrai la marche synthétique, qui a été celle de mon travail : à savoir, que j'analyserai, dans chaque section de ce genre, les différentes plantes que possédent nos herbiers, et cela par localités. C'est ensuite de l'ensemble des faits exposés dans cetle partie descriptive de mon étude que je tirerai comme conclusions les caractères généraux de ce groupe, la struc- ture et les affinités des plantes qui le composent. Comme les Phyllanthus sont trés abondants dans plusieurs régions du globe, l'exposition. qui commence iei sera nécessairement de quelque durée. Si done, pendantce temps, quelques plantes nouvelles pour moi m'étaient bénévolement communiquées par les botanistes étrangers , je les ajouterais, à titre d'appendiee, à celles que je vais décrire; ce qui rendrait cette monographie d'autant plus complete. Mo. Bot. Garden, 1896. Na de le: à 9n PHYLLANTHUS OBOVATUS. Sect. EUPHYLLANTHUS Sw. A. — Espèces DE L'AwÉRIQUE BORÉALE (1). I. PHYLLANTHUS OBOVATUS. P. herbaceus, ramis erectis, foliis oblongiuseulis obovatis , brevissime petiolatis, integris glabris subtus glaucescentibus ; lloribus monæcis axillaribus glomerulatis, femineo uno centrali, masculis 4 vel paucis lateralibus; staminibus subliberis; disco fœmineorum eupuleformi; seminibus amphitropis adscenden- tibus. Payzcaxraus oBovarTus Mülhenb. — W., Sp., pl. VHI, 574, n. 8. — Spreng., Syst. veg., I, 23, n. 49. — Poir., Dict., V, < 302, n. 23. — A. Gray, Man. (édit. 2), 392. PHYLLANTHUS CAROLINIENSIS Walt., Fl. Carol. (1788), 228. — Gmel., Syst. nat., I, 204, n. 19. — L. C. Rich., in Michæ., Am. bor. , IH, 209. — Nutt. , Gen. , 1I, 227. — Beck, North and middl. Stat. botan., 341. — 4. Rich., Cuba, HI, 215. PHYLLANTHUS CAROLINIANA Poir., Encyc., loc. cit., n. 23. Herga (1-4 dec. alta), caule ramisque erectis, gracilibus, teretibus, glabris. FoLia alterna vix petiolata, oblongiuscule obovata (1-2 centim. longa, 5-8 millim. lata), apice mucronulato obtusove ; integerrima, mem- branacea, glabra, supra viridia, subtus palidiora, glaucescentia, penniner- via, venis subtus proeminentibus. Perioti brevissimi (1-2 millim.), tere- tes, glabri, supra obtuse canaliculati. SriPULE minima, membranacez, glabra. Flores in axilla foliorum glomerulati ; fæmineus unus centralis, laterales 1-3 plerumque masculi, brevissime pedicellati. Flos masculus : Caryx profunde 5-6- partitus, laciniis obovatis vel orbiculatis concavis, valde inter se in alabastro imbricatis. GLANDULEÆ totidem distincte, basi nonnihil inter se connatze. Sramina 3, filamentis liberis erectis; antheris extrorsis subtetragonis. Flos feemineus : CaLvx profunde 6- partitus, la- (4) Je comprends sous ce titre les pays de terrc ferme, jusqu'à Panama pour limite australe, PHYLLANTHUS POLYGONOIDES. 25 ciniis longe obovatis v. subspathulatis, integris vel sinuatis, membra- naceis, glabris. Discus cupulæformis glaber, fere integer. GERMEN gla- brum triloculare, siepe basi attenuata obovatum. STYLUs ebasi tripartitus, laciniis horizontalibus, apice bifidis supraque in medio sulcatis. Fructus capsularis globoso- depressus, glaber, tricoccus ; coccis dispermis. SEMINA amphitropa, in statu maturo adscendentia, angulata. Exs. (4) Michaux, Géorgie, Caroline (herb.). — esse et Morinno, Mexique. — Fraser, Caroline (h. Less.). — Hartmann, Louisiane. — Volz, Pittsburg, Pensylvanie (h. Mus. et Less.). -— Drummond, Texas (1835), n. 238, 239 (h. Less.). —, Galeotti, Vera-Cruz (1840), n. 3761 ; Oaxaca /1840), n. 3761 et 3782 (herb. Mus. et Less.). Il. PHYLLANTHUS POLYGONOIDES. P. foliis alternis vix petiolatis e basi æquali vel inæquali-angu- stata oblongo-ovatis vel subspathulatis, apice rotundato obtuso ve mucronulato ; floribus monœcis; glandulis liberis; staminibus inferne coalitis ; calyce femineo magno persistente ; stylis refractis apiee bifidis horizontaliter revolutis. PHYLLANTHUS POLYGONOIDES Vutt. — Spreng., Syst., |l, 25, n. 48. — Gr. et Engelm., Amer. Trans. (n. sér.), V, 169. PnyrLANTBUS PRUINOsUS Popp? Spreng., Syst., HI, 25. PHYLLANTHUS MADERASPATENSIS Jesse et Moc., mss. MascHALANTHUS POLYGONOIDES Nutt., Fl. Arkans. SurrnuTEX humilis, ramis fuscatis, striatis, rugosis; ramulis virgatis teretibus, subangulatis, glabris. FoLiA alterna vix petiolata, e basi aequali vel subinæquali-angustata oblongo-obovata vel subspathulata, apice rotundato obtuso vel mucronulato; integerrima penninervia, venosa, membranacea, glabra (maxima 13 millim. longa, $ cent. lata). PeTtoL! bre- vissimi (vix 1-2 milim. longi), teretes, glabri, supra canaliculati. STIPULÆ petiolo longiores, subulatæ, apice acutissimo; membranacea glabræ, (4) Je ne désigne sous ce titre que les plantes que j'ai vues moi-même. Lorsque l'indication d'une localité est accompagnée de ces signes « », ce n'est qu'une cita- tion ; je n'ai pas eu lieu alors de voir l'échantillon, 26 PHYLLANTHUS POLYGONOIDES. margine decolores. Flores monœci axillares cymosi; fœmineus unus centralis, reliqui masculi pauci laterales, pedicellati. Flos masculus : PEDICELLUS capillaceus, teres, glaber, brevissimus (circ. ^ millim. longus). CaLYx profunde 5-6- partitus, laciniis oblongo-acutis, supra concavis, integerrimis, glabris, dorso costatis, inæqualibus. GLANDULE totidem : imo calycis insertæ ejusque laciniis alternæ, libere, apice truncato, albida. STAMINA tria, filamentis infra coalitis, mox liberis. ANTHER Æ ovata biloculares, loculis extrorsum rima verticali dehiscentibus. Flos fomineus: PgpicELLUs (8-10 millim. longus). Catyx magnus profunde 5-6-partitus, laciniis latis foliaceis, breviter ovato-lanceolatis vel subspa- thulatis, apice acuta sepe mueronulato; coriaceis, integerrimis, viri- dibus, penninerviis, persistentibus. GLANDULE 5-6 calycis laciniis alternæ, libere, minute, pedicellate, albidæ. Ovarium globoso-depressum gla- brum, viride, €- suleum. Sryzus e basi tripartitus, laciniis horizontalibus refractis, apice bifidis, revolutis. Ovyra in loculis singulis bina amphi- tropa, subadscendentia. CaPsuta basi calice grandefacto cincta, globoso- depressa, glaberrima, levis, 6- sulca, tricoeca, coccis dispermis. SEMINA collateralia amphitropa, adscendentia, hylo magno irregulariter foveo- lato, dorso convexa, lateribus complanatis, ubique punctulata, rugosa. Exs. Sesse et Mocinno, Mexico. — Andrieux, Mexique. — Drummond, Texas, n. 337 (herb. Less.). — Zindheimer, Fl. Tex. exs. (1843), n. 177. +. — Trécul, Texas, port Lavaca (1859), n. 1096 ex part. — Wright, Nouv. : Mex. (1851-52), n. 1819 (h. Mus.). Ons.— Nuttall avait d'abord fait de cette plante un Phyllanthus; plus tard il créa pour elle un nouveau genre appelé MasehalanfAus. L'herbier ` du Muséum possède plusieurs échantillons étiquetés Maschalunthus poly- gonoides Nutt., et qui n'appartiennent pas du tout à des Phyllanthus. J'en ai fait une espèce du genre Andrachne, sous le nom d'A. mascha- lanthus (Ét. gén. des Euphorb., 511, n. 40). Quant au vrai M. polygo- noides de Nuttall, c'est certainement un Phyllanthus, ainsi que l'ont. démontré MM. A. Gray et Engelmann- La plante mal étiquetée du Muséum est au contraire certainement un Andrachne ; mais j'ai lieu de croire maintenant que ce n'est, en meme temps, autre chose que le PAyllan- thopsis À. Scheele (Linnea, XXV, 580), genre qui, je pense, ne pourra pas étre conservé. PHYLLANTHUS CHLOROPH.EUS. 27 IH. PHYLLANTHUS CHLOROPH US. t€ X. P. herbaceus, foliis læte viridibus ellipticis, apice rotundatis vel ^. aeuliuseulis, basi insymetrica non seque angustatis ; floribus. ma- næcis; staminum filamentis sursum a medio synadelphis, apice liberis; disco femineo eupulæformi ; stylis bipartitis, apice capi- latis globosis: Srirps, ut videtur, herbacea, annua, ramis erectis, alternis, teretibus, levibus, glaberrimis, virescentibus; ramulis gracilibus fere capillaceis, polyphyllis, folium pinnatum referentibus. Forra etiam siccitate læte - viridia, alterna, brevissime petiolata, approximata, pinnatim disposita, elliptica, apice rotundato acutiusculove, basi non sque acutiuscula, —insymetrica ; integerrima, penninervia, membranacea, glabra, sübtus glaucescentia (1-2 cent. longa, 1 - centim. lata). Perioti (vix 4 millim. longi), teretes, glabri, supra canaliculati. SriruLÆ petiolo vix longiores, subulate, apice acuto; integerrima, glabræ. Flores axillares monceci .eymosi, rarius solitarii, cymis paucifloris, flore feemineo centrali lon- gius pedicellato, flore masculo uno vel paucis lateralibus pedicellatis, pedicello capillari. In eymis singulis etiam tlores nonnunquam tantum masculi, quorum centralis unus. Flos masculus: Carvx profunde 5-6-partitus, laciniis læte virescentibus, integerrimis, membranaceis, apice truncatis obtusisve. GraNprLE totidem distinctissimæ, erectæ, cordatæ, apice truncato vel emarginato, crenulatove. Sramina tria, Ficamenris e basi ad medium in columnam centralem gracilem erectam (an receptaculum?) coalitis, dein liberis divaricatis ; AvrBERi$ globu- losis, bilocularibus, extrorsis. Flos fæmineus : CALYX profunde sexpar- titus, laciniis petaloideis, læte virescentibus, ovato-acutis, integerrimis, membranaceis, glabris, ovario multo longioribus. Discs cupulæformis glaber, ovarium adæquans vel paulo superans, marginibus erenulatis. GERMEN globosum glabrum inclusum triloculare. SrvLus e basi tripar- titus, laciniis erectis, sursum a medio bifidis, apice stigmatosis, capitatis globosis. Ovora in loculis singulis bina, collateralia amphitropa, adscen- * dentia. FRUCTUS.. ... E Exs. Jurgensen, Sierra San Pedro Nolasco (1843-44), n. 858 (h. Less.). .98 PHYLLANTHUS LATHYROIDES. IV. PHYLLANTHUS LATHYROIDES. P. fruticosus, ramis teretibus ; foliis pinnatim dispositis, elliptico- oblongis obtusiusculis subcordatis, basi inæqualibus; floribus monceis axillaribus solitariis pareisve; staminibus ad medium circiter synadelphis ; antheris subtetragonis ; styli laciniis reflexis, - capitatis globulosis; disco hypogyno eupulieformi. PayLLaNTuus LATHYROIDES. K., Synops. pl. æquin., I, 419. — . H. B. K., Nov. gen. et sp., II, 87. — Spreng., Syst., IN, 21, n° 22. PuyrLANTRUS MRURI Schlecht. et Cham., in Linnæa (1830), 87 ; (1832), 386. | FnurrEx (fide K.) ramis alternis, teretibus, levibus, glaberrimis, frute- scentibus ; ramulis gracilibus folium pinnatum referentibus, polyphyllis. FoLi alterna, brevissime petiolata, approximata, pinnatim disposita, elliptico-oblonga, apice rotundato vel acutiusculo ; subcordata, basi inæ- qualia, insymetrica, irregularia (extus scilicet attenuata inque petiolum nonnihil decurrentia, intusautem breviora, obtusiora, rotundata); integer - rima, venosa, membranacea, glaberrima (6-8 millim. longa, 3-5 millim. lata). SrieUL£ lineari-subulatæ, erectæ, glabrae, petiolo multo longiores, persistentes. Flores monœci minuti, axillares, pedicellati, feminei su- periores solitarii, masculi in axilla foliorum inferiorum solitarii paucive. Flos masculus: P&piceLLUS gracilior, capillaceus, glaber, folio multo brevior. CaALYx profunde 5-6-partitus, glaber, laciniis oblongis, obtusis; præfloratione arcte imbricata. GLANDULE 5-6 libere, basi cuneatæ, flabel- late, apice crenulatæ, in fundo calycis, cum ejus laciniis alternantes. STAMINA tria, filamentis sursum a medio liberis, divaricatis ; basi au- tem androphoro, id est, ut videtur, receptaculo attenuato columnari elevatis, inde monadelphis. ANrHEI.E didymæ bilocülares, subtetragonæ, extrorsum rima longitudine dehiscentes. Flos foemineus major : Pepi- CELLUS crassior, folium nonnunquam adæquans. CALYX profunde 5-6-par- titus, glaber, laciniis oblongis, obtusis, æqualibus inæqualibusve ; præ- floratione imbricata. GERMEN subglobosum, disco glanduloso cupulæformi cinctum. SryLus basi unicus, mox tripartitus, erectus, laciniis: glabris, erectis, divergentibus, apice bifido reflexis. SricMATA capitata, globulosa, glabriuscula, subrevoluta. Fructus capsularis subglobosus, calyce grande- + y Sont i is Se PHYLLANTHUS FILIFORMIS. 29 facto cinctus eoque vix brevior, levis, glaber, trisulcus, tricoccus, stylis persistentibus coronatus , magnitudine grani Piperis. SEMINA in loculis singulis gemina, collateralia, amphitropa, ad medium plus mi- nusve anguli interni inserta, trigona, fuscescentia, levia, nitida, extus convexa, latere utroque complanata. CaLYvx fructus virescens, glaber, laciniis grandefactis, venosis. Exs. Aunth (typ), prope ccenob. Caripense (herb. Mus.). — Sesse et Moginno, Mexico (h. Less.). — Schiede, Mexique, n. 49 (h. Mus.). — Galeotti (1810), Oaxaca, n. 3791 ; Xalapa, n. 3766 (h. Mus. et Less.).— Liebmann (1853), Oaxaca. — Trécul (1847), Texas, port Lavaca, n. 1096, ex part. (h. Mus.). Oss.— Cette espèce est très voisine par son port du P. niruri L. De là, sans doute, l'opinion des auteurs qui l'ont eonfondue avec lui. Mais l'examen des fleurs un peu plus grandes offre des caractères distinctifs fort nets. Dans la fleur mâle, c'est d'abord la structure de l'androcée. Lorsqu'il est adulte, il se compose d'une colonne dressée qui, seulement vers le milieu de sa hauteur, se partage en trois branches divergentes allant s'insérer exactement au milieu du dos de l’anthère. Mais, dans le jeune âge, la portion basilaire n'existe pas encore; c'est, suns doute, le réceptacle qui s'allonge ainsi tardivement. Quant au pistil, il est éga- lement tout différent de celui du P. niruri. Chacune des divisions du style se bifurque en forme d"Y ; elle demeure dressée au lieu de s'étaler sur le sommet de l'ovaire, et l'extrémité de ses deux branches se renfle en une petite portion stigmatique capitée qui s'enroule légèrement en dehors. V. PHYLLANTHUS FILIFORMIS. - P. herbaceus, foliis approximatis distiehis pinnatim dispositis ; floribus solitariis vel paucis cymosis; masculis inferioribus, feemineis superioribus longe pedicellatis ; staminum filamentis omnino liberis ; calyce femineo grandefacto fructum glabrum cin- genle; disco fremineo cupulæformi; styli laciniis reflexis, apice capitatis globosis. PayLLanTaus FILIFORMIS Pav., mss., in suopt. herb. SriRPs, ut videtur, annua (4 dec. alta), glaberrima, ramulis alternis eretibus folium pinnatum referentibus, polyphyllis. Forta disticha, bre- fi : ET 30 | - PHYLLANTHUS PAVONIANUS. vissime petiolata, approximata, pinnatim disposita, oblongo-elliptica (1 1 centim. longa, 3 centim. lata), basi in&quali-rotundata, apice itidem rotundato vel nonnunquam brevissime mucronulato ; integerrima, mem- branacea, glaberrima, penninervia, venosa, subtus glaucescentia. PETIOLI gracillimi glabri (* millim. longi). SrruLæ lineari-subulatæ, acutæ, gla- bra, petiolo circiter triplo longiores, persistentes. Flores monceci axil- lares, pedicellati, solitarii plerumque ; masculi inferiores, nonnunquam - 2-3-cymosi, quorum centralis unus, ceteri laterales multo juniores ; fœminei superiores. Flos masculus : PgpicktLUs gracilis capillaceus, (2-3 millim. longus). Carvx profunde 5-6-partitus, laciniis ovato-rotun- datis, integris, glabris SGLANDULÆ totidem alternæ, tetragonz, glabra, distinetissimae. SraAwINA 3, FiILAMENTIS omnino liberis, apice reflexis : ANrüEnis bilocularibus; loculis globosis, glabris. Flos foemineus : PEpt- CELLUS multo quam in masculo longior, teres, glaber (À centim, longus). CaLYx profunde 5-6-partitus, laciniis oblongis acutis, integerrimis, gla- bris, persistentibus (3 millim. longis). Discus cupulæformis continuus, brevis, marginibus crassis sinuatis. GERMEN globosum trilocularé. STYLI 3 fere a basi profunde bipartiti, laciniis glabris reflexis, apice capitatis, globosis, stigmatosis. Carsura subglobosa, glabra, levis, calyce grande- facto cincta. SEMINA... Exs. Pavon, Mexico, n. 315 (h. Less.). Oss.— Cette plante, très voisine du P. niruri, est de toutes les espèces américaines celle qui s'en rapproche le plus par le port et les feuilles. Elle en diffère surtout par ses étamines, les longs pédicelles de ses fleurs femelles et le grand calice pétaloide qui persiste autour de ses fruits. VI. PHYLLANTHUS PAVONIANUS. P. fruticosus, foliis fere sessilibus pinnatim dispositis elliptieo- oblongis, basi acutis, apice acutis vel obtusiusculis ; floribus mo- ncecis ; staminibus omnino synadelphis ; disco in floribus utriusque sexus eupuleformi; stylo e basi triplici, laciniis horizontalibus bifidis. FRUTEX SUFFRUTEXVE, ramis teretibus griseis ; ramulis distichis, polye- dris, striatis, glabris, folium pinnatum referentibus. Fou alterna, fere sessilia, pinnatim disposita, elliptico-oblonga, basi simul et apice acuta, o i " PHYLLANTHUS CYGLANTIERA, | 31 x | | l vel apice obtusiusculo ; integerrima, membranacea, glabra, | venosa, subtus paulo. pallidiora (1-2 2 centim. longa, 3-10 millim. lata). SriPULE minutissimæ ovato-acutæ, integerrima, glabræ, caducæ. Flores monceci - minuti, in axilla foliorum crebri, brevissime spicati. SPicg axis brevis simplex duplexve. SQuaw£ minutæ alternæ, apice acutæ, margine laci- niatæ. Singularum in axilla flores masculi plures cymosi, pedicellati. Flos masculus : CaLYx profunde quinquepartitus, laciniis suborbicula- ribus integris, marginibus decoloratis, imbricatis. GLANDULÆ in discum cupulæformem connatæ late patentem, brevem, margine crenatum. STAMINA tria. Antherae biloculares, loculis transversis, horizontaliter extrorsum dehiscentibus, in marginibus connectivi trigoni vixque in centro superne apiculati sessilibus. Flos feemineus : CaLYx masculorum, 5-6-partitus. Discus hypogynus cupulæformis. GERMEN globosum, gla- brum, triloculare. SrYLUs e basi tripartitus, laciniis horizontalibus . reflexis, apice stigmalosis bifidis. FRUCTUS.. ... Exs. Pavon, Mexico, n. 314 (h. Less.). Ld « VII. PHYLLANTHUS CYCLANTHERA. | P. minimus, foliis integerrimis ellipticis obovatisve ; connectivo discoideo horizontali; antheris circinatis connatis, rima annulari dehiscentibus ; disco femineo stellatim radiato. : PustLANTHUS NiRURI Sesse et Moc., mss., in exs. SurraurEx (?) humilis, ramis alternis, gracilibus, filiformibus, levibus, glabris ; ramulis polyphyllis folia pinnata referentibus. FoLra alterna, mi- nima, brevissime petiolata, pinnatim disposita, approximata, elliptica vel obovata, apice rotundato vel acutiusculo ; integerrima, venosa, membra- . nacea, glabra, subtus pallidiora, (4-5 millim. longa; 2-3 millim. lata); Sti- PULÆsubulato-lanceolatæ, erectæ, glabræ, persistentes, petiolo longiores. Flores monæci axillares minuti, solitarii (?), breviter pedicellati. Flos masculus : CALYX 5-6 partitus, laciniis integris ovatis, valde in æstiva- tione imbricatis. Discus glandulosus in fundo calycis complanatus, cu- pulæformis. STAMINA tria. ANDROPHORUM commune Cylindricum, in centro floris erectum, breve, connectivo horizontali discoidali, superne concavo coronatum. ANTRERE tres areuatæ horizontales, riina horizontali trans- verse dehiscentes, arcte inter se connatæ, unde post dehiscentiam suleus dehiscentie (ut in Cyclanthera pedata) unicus continuusque, Flos faemi- 1# 1 m - 232 PHYLLANTHUS GALEOTTIANUS, : - meus : Caryx masculorum. Discus glandulosus cupulatus, margine pro- funde et inæqualiter fisso radiatoque. OvARIUM globosum, glabrum, 6-sulcum, triloculare, loculis 2-ovulatis. SryLi tres reflexi, horizontales, bifidi, laciniis divergentibus, subrevolutis, glabris, acutiusculis. FRUCTUS ` capsularis, globosus, apice depressus, glaber, tricoccus; coccis di- spermis. Exs. Sesse et Mocinno, Mexico (h. Less.). Oss. — Cette plante ressemble extrémement par le port à un très petit P. niruri. Ses rameaux, très gréles, ne paraissent pas cependant herbaeés. Les feuilles sont tout à fait celles de l'espèce à laquelle nous la compa- rons, et les fleurs femelles n'offrent pas d'autre différence importante que la conformation singulière du disque hypogyne. Mais les fleurs mâles ont un androcée tout à fait caractéristique. Aucune portion des étamines n'est libre. Au sommet d'une petite colonne cylindrique commune s'étale un connectif horizontal, en forme de plateau circulaire, et les. anthères arquées en occupent toute la circonférence. Elles se confondent tellement à leurs extrémités, que, lors de la déhiscence, on ne voit plus qu'une fente horizontale, circulaire, et qu'on pourrait croire à l'existence. d'une anthère annulaire unique. VHI. PHYLLANTHUS GALEOTTIANUS. P. ramis virgatis fruticosis ; foliis breviter petiolatis ovatis obo- vatisve, apice mueronulatis ; floribus monccis ; cymis axillaribus uni vel paucifloris ; staminibus synadelphis; antheris verticalibus erectis ; styli laciniis reflexis capitatis ; calyce fæmineo grandefacto ; glandulis hypogynis liberis. PuvrLANTRUS vinGATUS Sesse et Moc., mss., in herb. FRUTEX ramis erectis, virgatis, angulatis, siccitate rufescentibus, te- nuiter longitudine striatis, glabris. Fori alterna, breviter petiolata, ovata obovatave, vel rarius subrotundo-ovata, pol ymorpha, apice rotun- dato mucronulatove; integerrima, membranacea, penninervia, reticulato- venosa, glabra, subtus pallidiora glaucescentiaque (2-3 centim. longa, 1-1 3 centim. lata). Perros (2-5 millim. longi), graciles, glabri. SriPuzÆ gracillimæ, subulatæ, erectæ, acute, petiolo breviores, caduca. Flores monœæçi axillares solitarii vel cymosi, cymis paucifloris; flore feemineo 5 È PHYLLANTHUS ACUMINATUS. 33 - longius pedicellato terminali, masculis uno vel. paucis lateralibus pedi- cellatis ; pedicello breviore, capillari. Flos masculus : Cazyx profunde 5-6-partitus, laciniis oblongis obtusiusculis integris glabris. GLANDULÆ totidem imo calyce insertæ, scutatze, carnosæ, pedicellatæ. Sramina tria. ANDROPHORUM erectum centrale cylindricum, apice incrassatum, trian- theriferum. ANTHERJE sessiles erectæ verticales, ovatæ, biloculares, extrorsum longitudine dehiscentes. Flos fœmineus : Cazyx profunde '6-partitus, laciniis latis virescentibus, obovatis vel spathulatis, apice mucronulatis, integerrimis glabris coriaceis, penninerviis, basi tripli- nerviis; præfloratione imbricata. GLANDULÆ sex hypogynæ, distincta, libere, rectangulares, apice nonnihil incrassatæ. GERMEN globosum tri- loculare, glabrum, trisulcatum. SryLi lacini: tres erecte, mox reflexæ, apice capitato stigmatosæ. Ovura in loculis gemina amphitropa, adscen- dentia, calyptra quadam cellulosa obtecta. Fructus capsularis tricoccus, glaber, calyce persistente grandefacto basi cinctus ; coccis dispermis, Exs. Sesse et Moç., Mexico (h. Less.) — Galeotti (1840), n. 7215, Mex., ad altit. 3600 m. (h. Less. et Mus.). IX. PHYLLANTHUS ACUMINATUS. P. arboreus fruticosusve, ramis angulatis puberulis vel pube- scenti-hirtellis ; foliis pinnatim dispositis, ovatis vel ovato-oblongis acutis mueronatis, basi acutis obtusiusculisve, glabris; floribus monæcis axillaribus; pedicellis fcemineis longioribus glabris vel pilosiusculis ; glandulis masculorum inter se per paria coalitis ; sta- minibus omnino synadelphis ; stylo profunde 3-partito, laciniis horizontalibus 2-3-fidis. : PHYLLANTHUS ACUMINATUS J” ahl., Symb., II, 95. — Poir., Dict., V, 304. — WW ., Gen., 1727, 580, n° 20. — Spreng., Syst., II, 22, n° 34. PhYLLANTHUS ATTENUATUS W., herb. —- Steud. , Nom., 327 (nee Miq.). PayzLaNTaus cumanensis I., herb. — Steud., |. c., 327. PayLLaNrHus sUBGLOMERATUS Poir., Dict., V, 304, n° 29 (fide Spreng., Syst., l. e.). — Steud., Nom., 326. T 3 ax " g LN F EI : PHYLLANTHUS ACUMINATUS. Paradies Lycioines K. , Syn. pl. æquin., E, 491. —H. B. K., Nov. gen. etsp., 11,89. — Schlecht. et Cham. in Linnæa (1831), 88. — PnyzraxTRUS ruscomes K., Syn. pl. æquin., 1, 421.— H. B. K., Nov. gen. et sp., Il, 90. — Schlecht. et Cham., l. e. PiryitANTHUS AvERRHOJEFOLIUS Steud., Nom., 327. ' PuyiiaNTRUS Fogripus Pav., mss., in suopt. herb. ! iaai » ARBOR FnaurEXvE 8-20-pedalis, ramis alternis teretiusculis, viridibus glabris, nonnunquam verrucoso-punctulatis; ramulis alternis, saepius distichis, divaricatis, apice rectis vel flexuosis, a i itis ; ; angulis pube- rulis vel pubescenti-hirtellis. FoLia alterna, breviter petiolata, pinnatim disposita, ovata vel ovato-oblonga, apice acuminato mucronato, basi acuta vel obtusiuscula ; integerrima , penninervia, reticulato-venosa, membranacea glabra, venis rarius parcissime puberulis (24-3 $ centim. loriga, 4+4 $ centim. lata). Perioct (3-6 millim. longi), usque ad nervi pri- marii basin pilosiusculi, subtus convexi, supra canaliculati. STIPULE minutæ, ovato vel lanceolato-subulatæ, glabræ, petiolo breviores, mar- gine sepius et apice revoluta. Flores monceci, in axillis foliorum crebri congesti, adspeetu fasciculati, spicam autem brevissimam constituentes. Quorum unus ad spice basin inferior foemineus longius pedicellatus, reliqui masculi in spicæ simplicis vel duplieis bractearum axilla cymosi pauci. Flos masculus: PEDICELLUS capillaceus, glaber (3-5 millim. longus). - CaLxx profunde 5-6-partitus, laciniis duplici serie dispositis, ovato-acutis, integris glabris, costatis subcarinatis, valde inter se in æstiyatione imbricatis. SramıNa a basi ad apicem synadelpha. AwpnoPuoRuw colum- nare cylindricum breve in centro floris erectum, connectivo superante trigono horizontali supra complanato, vel concavo, vel nonnihil apicu- lato. ANTHERE in connectivi lateribus tres horizontales, biloculares, loculis horizontalibus, inde transversim dehiscentibus. GLANDULÆ quinque basin androphori circumcingentes, aut libere distinctæque omnes, aut quatuor per paria coalitæ, inde latiores, quinta autem libera; crasse omnes car- noseque, albida, supra reticulata vel foveolatæ. Flos fcemineus : PEDI- GELLDs quami in maseéulis longior (1-7 cehtim.), apice incrassatus, glaber, CaLYx masculorum, laciniis nonnunquam apice obtusiusculis. G£ANDULÆ in discum hypogynum coalitæ cupulæformem membranaceum margini- bus tenuissime ciliatis, glabrum. GERMEN subglobosum, glabrum, trilo- eulare. STYLUS e basi triplex, pem mm complanatis crassis, apice stigmatosis obtusis, 2 -3-lidis. Ovura in loculis bina collateraliter + . PHYLLANTHUS MOCINIANUS. | 95 | 5 ad medium loculi inserta, amphitropa, raphe brevissima. CaPsULA tri- -cocca, depresso-globosa, levis glabra viridis, stylis persistentibus coronata, basi calyce persistente cincta. SEMINA amphitropa trigona. Exs. Pavon, Mexique (h. Less.). — Sesse et Mog., Mexico (h. Less.). — Linden (4850), Yucatan (h. Mus. et Less.). Ogs. — C'est peut-être au réceptacle qu'il faut rapporter la colonne cy- lindrique commune qui supporte, les anthères et qui est désignée dans la description précédente sous le nom d'andropliore. La soudure de plu- sieurs glandes par paires est très remarquable dans cette espèce, et je n'en connais guère qu'une autre où elle se retrouve. ll convient aussi de noter les états différents que peut présenter la face supérieure du connectif triangulaire, concave souvent, rarement plane, plus fréquemment pour- vue d'un petit apicule conique central, comme cela s'observe réguliere- ment dans les espèces de la section Oxalistylis. X. PHYLLANTHUS MOCINIANUS. . .. P. glaberrimus, foliis breviter petiolatis ovatis. vel cordato- ovatis, basi rotundatis; floribus monæcis eymosis; glandulis masculis 5-6 siepe per paria coalitis ; staminibus omnino synadel- phis: stylis bifidis apice reflexo capitatis. PuvtLANTHUS ARBOREUS Sesse et Mocin., mss., in herb. Frurex (ut videtur) ramis alternis angulatis glaberrimis. Fori al- terna breviter petiolata ovata vel cordato-ovata, basi rotundata vel obtu- siuscula, apice acutiusculo; integerrima membranacea penninervia, reticulato- venosa, glabra (1 1-3 centim: longa, 6-24 millim. lata). PETIOLI breves (2-4 millim. longi), graciles glabri. SrıPuLÆ petiolo breviores, ovatæ erectæ glabro, caduca. Flores monœci axillares cymosi, cymis paucifloris, flore feemineo uno centrali, maseulis cætéris lateralibus pe- dicellatis. Flos masculus : PrpicELLUS gracillimus capillaceus glaber (4-1 centim. longus). CALYX profunde 5-6-partitus, laciniis oblongis vel oblongo-ovatis, membranaceis glabris integris. GLANDULE crassæ car- nose 5-6, quarum 2-4 saepe per parià coalitæ. STAWINA 3. FILAMENTA in. columnam centralem coalita. ANTHERÆ sessiles. biloculares, loculis gło- bosis extrorsum dehiscentibus. Flos feemineus : PénicecLus glaber, apice Anerassatus, clavatus (1 4 centim. longus). pr“ profañde 5-6-partitus, ge * * $56 CRM PHYLLANTHUS CONAMI, laciniis ovato-acutis glabris, dorso subcarinatis, persistentibus. Discus hypogynus cupulæformis, crenatus, ovario dimidio minor. GERMEN trilo- culare, calycis laciniis brevius, globosus. Srvr13 bifidi, apice reflexi capitati stigmatosi. OvuLa in loculis 2 collateralia, vix descendentia, amphitropa. Frucrus desiderabantur. Exs. Sesse et Mor., Mexico (h. Less.). Oss. — Très voisine des P. conami et acuminatus, cette espèce en diffère surtout par son pistil, la forme des divisions réfléchies de son style et ses stigmates capités. N XI. PHYLLANTHUS CONAMI. P. arborescens ramulis angulatis hirtello-pubescentibus v. gla- briusculis ; foliis sabpinnatim dispositis subrotundo-ovatis corda- tisve, basi rotundatis acutiusculis; floribus monæcis racemoso- eymosis ; staminibus monadelphis; antheris horizontalibus com- planatis; disco feemineorum cupulæformi lobato; styli laciniis bifidis reflexis, summo apice obtusiusculis. PayÿLLaNraus conami Sw., Prodr., 28. — Fl. Ind. occ., I1, 4405. — W., Sp. pl, VIII, 579, n. 18. — Spreng., Syst., MI, 22, n. 85. — Steud., Nom., 327. PrvLLanTHUS BRASILIENSIS Potr., Dict., V, 296, n. 2. Payczanruus FRUTICOSUS L.C. Rich., in Act. Soc. h. nat., 113. PaytLANTHUS PisCATORUM K., Syn. pl. æquin., 1, 420. — H. B. K., Nov. gen. et sp., II, 90, n. 45. Conami BRASILIENSIS Aubl., Guyan., II, 927, t. 554. ARBUSCULA 5-8-pedalis, ramos plures e caudice emittens ; ramulis alter- nis horizontalibus angulatis glabriusculis vel hirtello-pubescentibus. Fou alterna, brevissime petiolata, subpinnatim disposita, subrotundo- — ovata cordatave, basi rotundata, integerrima, vel margine subundulato . ciliato, membranacea, reticulato-venosa, supra glabra vel nervo medio pubescente, subtus in nervis venisque parce puberulis (2-5 centim. longa, m — PHYLLANTHUS COMPRESSUS. 37 1-2 centim. lata, valde inæqualia). PETIoL: (1-3 millim. longi), teretes pu- beruli supra complanati vel canaliculati. SriPuLÆ minimæ, membranaceæ ciliatze vel integræ acutze , deciduæ. Flores axillares monæœci racemoso- cymosi; cymis paucifloris; floribus omnibus masculis vel fæmineo uno paucisve intermixtis. Flos masculus : PEpiceLLus capillaris, glaber (4 1 centim. longus). Cazyx profunde 5-6-partitus, laciniis ovato-oblongis acutis, integerrimis, membranaceis glabris costatis, marginibus deco- loribus ; præfloratione imbricata. GLANDUL 5-6 crassi, subpyriformes, breviter pedicellatae, apice truncato foveolato. ANDROPHORUM columnare cylindricum erectum apiculatum, serius filamentorum 3 separatione 3-fissum. ANTHERÆ complanatz horizontales, loculis 2. suborbiculatis, rima horizontali extrorsum dehiscentibus. Flos foemineus : PEDICELLUS quam in masculis plerumque brevior. CaLyx 6-partitus, laciniis inæqua- libus ovato-acutis membranaceis, margine integro sinuatove, vel rarius ciliato; costa vix prominente colorata ; glabris vel basi parce pubescen- tibus. Discus hypogynus cupulæformis membranaceus, 5-6 lobus, lobis inæqualibus integris vel ciliatis. GERMEN inclusum globosum glabrum. STYLUS 3-partitus, laciniis bifidis reflexis, summo apice obtusiusculo. Ovura collateralia, subadscendentia, albida. Fructus capsularis 3-coccus glaber. Cetera ut in P. acuminato. Exs. Linden, Yucatan (herb. Mus. et Less.). (eg x à Oss. — Les. P. conami Sw. et brasiliensis Poir. ne sont certainement qu'une méme espèce, comme le soupconnait déjà Sprengel. Mais on voit, par ce qui précède, que le P. piscatorum K. ne saurait non plus en être séparé. Dans l'échantillon type de l'herbier de Kunth, les feuilles sont, il est vrai, plus petites que celles de la plupart des exemplaires recueillis au Mexique, à la Guyane et dans d'autres parties del'Amérique du Sud. Toutefois leur forme et leur nervation sont identiques. Quant aux fleurs, elles sont absolument les mémes. On cultive, dans les serres du Muséum de Paris, un pied de P. brasiliensis Poir. , dont certains rameaux se cou- vrent de feuilles absolument pareilles pour la taille à celles du P. pisca- torum de l'herbier de Kunth. vs $5 * + XII. PHYLLANTHUS COMPRESSUS. . P. caule fruticoso erecto; ramis elongatis ancipiti-compressis ; foliis subpinnatim dispositis oblongis utrinque obtusis ; floribus c X 38 PHYLLANTHUS JUGLANDIFOLIES; monceis brevissime pedicellatis, eymosis; flore maseulo 3-5-andro, glandulis liberis; disco fœmineorum cupulæformi brevi membra- naceo integro. Pày LLiNeliop COMPRESSUS K., Synops. pl. æquin., 1, 449. — H. B. K., Nov. gen. et sp., If, 86. — Spreng., Syst. veg. M, 21, n. 59. — Steud., 1 Note 327. Famnigos bilis 8-pollicaris (K.). RapiX ramosa, übris longissimis . fibrillis dense obsitis. CaULIS erectus ramosus teres, ramis sparsis den- sis elongatis aneipiti compressis glabris erectiusculis simplicibus. FoLtA Ma revissime petiolata, Subpinnatim disposita, oblonga, apice ba- integerrima. venosa branacea glabra (10-13 millim. P. 4-6 millim. lata). Perou glabri (4-3 millim. longi). STIPULÆ ova- — tæ, acuminatæ glabræ, petiolo paulo longiores. Flores monceci axillares, cymosi, breviter pedicellati, fæmineo uno centrali aut nullo, masculis paucis « circumdantibus. Flos masculus : PEpicELLUS brevissimus gracilli- mus. „CALYX profunde 5-6-partitus, laciniis ovatis obovatisve integris. GraNDULE totidem alterne libera pedicellatæ, apice truncata» STAMINA 3-5, filamentis basi tantum connatis, czeterum liberis elongatis divaricatis ; antheris globosis vel ovato-globosis 2-locularibus extrorsis, longitudine dehiscentibus. Flos foemineus: CaLvx 5-6-partitus, laciniis obovatis, apice acutis, integerrimis, imbricatis. Discus hypogynus eupulzformis brevis membranaceus integer. GERMEN depresso-globosum, 3-loculare. STYLUS e basi 3-partitus, laciniis bifidis. Fructus capsularis breviter pedicellatus, 3-coceus, depresso-globosus, 6-sulcatus levis glaber fuscus nitidus, stylis persistentibus eoronatus, calyce reflexo einctus; coccis 2-spermis. Semina 3 angulata fuscescentia, punctatis minutis conspersa, subasperata, bh cona ` Exs. Humboldt et Bonpland (typ.), inter Antiguam et port. Veræ Crucis et: Mus.) ^ te XIII. PHYLLANTHUS JUGLANDIFOLIUS. p. arboreseens ramis pinnæformibus alternis; foliis ovato- oblongis basi rotundatis, apice attenuato acutiusculo v. breviter acuminato, intezerrimis subtus pallidioribus ; floribus plerumque ternis axillaribus cymosis, feemineo uno centrali brevius pedicel- + a" —* + * PH US -JUGLANDIFOLIUS. 39 re androphoro Ah ; antheris horizontalibus; disco fæ- mineo cupulæformi ; styli laciniis reclinatis apice bifidis. PuyrLANTHUS JUGLANDIFOLIUS. M., Enum. pl. hort. Berol., sup. (4813), 6/1. —Spreng. , Syst., HE, 22, n. 97. — Steud. , Nom., 326. PHYLLANTHUS GRANDIFOLIUS Potr., Dict., V, 296, n. 1. — Hortul. el Aucit., nec. L. (fide 7 ., loc. cit.) n PnuyLLANTHUs QUiNQUEFIDUS Sesse et Moc., mss., in herb. Ed ARBOR vel FnurEx 8-15-pedalis, caule griseo indiviso vel parce ramoso; cortice rugoso, ramorum occasu impressionibus rhomboideis subsqua- - mato; inde Palmarum nonnullarum adspectu haud absimilis. RaMULI- alterni (2/5), herbacei virides teretes glabri, caduci. Fori in ramulis dis- _- ticha, breviter petiolata, elongato vel ovato-oblonga (6-13 centim. longa, - 3-5 centim. lata), basi rotundata, apice attenuato acutiusculo, integerrima reticulato-venosa, nervo venisque subtus prominentibus supra suleatis; - membranacea glabra subtus pallidiora. PETIOLI brevissimi (3 mill, Jongi), ; incrassati glabri, subtus convexi, supra obtuse «canaliculati, propter limbi basis margines decurrentes plicatulosque rugulosi. STIPULÆ juniores petiolo circiter dimidio breviores, erectæ, mox apice. reflexo et basi utrinque decurrentes, cuneatæ, apice acutæ integerrimæ membranacez glabræ. Flores monceci axillares cymosi, cymis paucifloris, flore femineo uno sæpius centrali, caeteris 4-2 vel paucis masculis lateralibus. Flos mas- eulus: PgpicELLUs. teres glaber (12-18 millim. longus). Catyx profunde 5-6-partitus, laciniis ovatis vel orbicularibus, supra concavis, membra- , naceis glabris viridibus, ni apice tenuissime denticulato integerrimis. Stamina tria synadelphia. ANDpROPHORUM columnare erectum breve. ANTHEAX horizontales in lateribus connectivi trigoni glabri viridis sessiles, biloculares, loculis glabris transversim dehiscentibus. GraN-- DULE circa androphori basin connatæ, carnose virides glabræ. Flos [oemineus : PEpickLLUS teres glaber (1 ! centim. longus), apice incrassatus. - CaLyx masculorum. Discus cupulæformis carnosus Mo a calycis lacinias 5-6-angulatus. GERMEN globosum, glabrum viride, vix 3-6-sul- - cum, 3-loculare, loculis 2-ovulatis. SryLus e basi 3-partitus, lacihiis. recli- patis complanatis horizontalibus , apice bifidis, marginibus sinuatis cre- natisve, supra, id est intus, papillosis. OvuLa ee aii amphitropa,. ad medium loculi inserta. Fructus 3-coccus, mesocarpio subcarnoso, demum sicco secedente; coccis lignosis albidis, columella brevi incrassata. +- " LI = 40 PHYLLANTHUS GLAUC ui * SEMINA amphitropa extus albida, demum aurantiaca. ALBUMEN carnosum ; EwBnYO curvus spiralisve, cotyledonibus nonnihil inæqualibus. Exs. Sesse et Moc., Mexico (herb. Less.). Oss. — C'est ici la plante si répandue dans l'Amérique équinoxiale et cultivée dans les jardins, que l'on regarde généralement comme le P. grandifolius de Linné. Cette manière de voir n'est peut-être pas inexacte ; nous sommes toutefois obligé de nous incliner devant lopi- nion de Willdenow, qui devait bien connaitre l'espèce de Linné et qui a créé pour celle-ci le nom de P. juglandifolius. XIV. PHYLLANTHUS GLAUCESCENS. P. arboreus? ramis tetragonis; foliis glabris subrotundo-elli- pticis acutis v. obtusiusculis, basi rotundatis, reticulato-venosis, subtus glaucescentibus ; racemis axillaribus ramosis præcipue maseulis ; terminalibus submere fœmineis elongatis; glandulis maseulorum liberis; staminibus synadelphis ; antheris orbiculato- complanatis horizontalibus ; disco fæmineorum cupulæformi brevi; stylis 2-fi dis reflexis. Pailiawtil GLAUCESCENS K. , Syn. pl.æquin., I, 423. —H. B. K., Nov. gen. et sp., II, 91, n. 17. — Spreng., Syst., HI, 24, n. 66. ARBOR ? ramis alternis tetragonis levibus glabris virescentibus. FoLia "alterna brevissime petiolata, subrotundo-elliptica, basi rotundata, apice acuto vel obtusiusculo vel brevissime acuminato (majora 15 centim. longa, + 10 centim. lata), integerrima membranacea glabra, supra viridia nitida - levia, subtus glaucescentia, penninervia reticulato-venosa, costa ner- „visque et venis subtus prominentibus. PETIOLI teretes giabri rugulosi _ incrassati (vix 1 centim. longi). STIPULÆ caducissimæ. Flores monæci race- ~ mosi. Racemi axillares (fide Kunth), masculi, floribus fæmineis nonnullis intermixtis, ramosi subquadripollicares; ramis elongatis glabris ; ramu- lis abbreviatis subbifidis multifloris bracteatis, floribus subspicatis. Ra- cemi terminales, fide ejusdem submere fceminei, mihi occurrunt floribus sexus utriusque intermixtis onusti. Cymi in racemo (15-20 centim. longo) alterni, floribus pedicellatis. Flos masculus : PEbiCELLUS teres gracilis * vata PT LI eias LAXIFLORUS. hA glaber (4 centim. circ. longus). CaLYx 5-6-partitus, albido-virescens, laci- niis oblongis obtusis integerrimis glabris; æstivatione imbricata, GLAN- DULE totidem alterna libere, apice truncato. STAMINA 3, filamentis in columnam centralem teretem erectam coalitis, connectivo trigono hori- zontali supra plano vel conico depresso. ATHEN biloculares horizon- tales orbiculato-complanatæ. Flos feemineus : PEDICELLUS quam in mas- culis crassior pauloque longior. CaLyx marium, laciniis costatis. Discus hypogynus cupuleformis brevis inæquali-lobatus crenatusve. GERMEN ovato-globosum glabrum. SryLus teres erectus brevis, mox 3-fidus, laci- niis 2-partitis reflexis. CAPSULA 3-cocca globosa, calice persistente cineta, stylo persistente coronata, coccis 2 vel abortu 1-spermis. SEMEN amphi- tropum glabrum ecaruneulatum. P Exs. Humboldt et Bonpland (typ.), Campéche, in herb. Kunth (herb. Mus.). : Hè XV. PHYLLANTHUS LAXIFLORUS. P. fruticosus, foliis oblongo-ellipticis v. ellipticis, basi obtusius- cule cuneatis rotundatisve, apice acuminato acutove, integerrimis ; floribus monceis; maseulorum racemis compositis paniculatis; feemineorum terminalibus v. subterminalibus brevioribus ; stami- nibus synadelphis; antheris horizontalibus ; uM» feemineorum cupulæformi brevi inæquali-crenato. PAYLLANTHUS LAxIFLORUS Benth., Pl. Hartw., 90, n. 612. FRüTEx orgyalis, ramis alternis tetragonis glabris, siccitate fuscescen - tibus ; ramulis conformibus gracilibus, stipulis decurrentibus angulatis. Foia alterna. petiolata, oblongo-elliptica v. elliptica, basi obtusiuscule cuneata v. rotundata, apice acuminato acutove, supra levia, subtus glau- cescentia, penninervia venosa, margine tenui integerrimo replicato mem- branacea, glaberrima (majora 41 centim. longa, 6 centim. lata). PETIOLI teretes glabri (1 cent. longi). SriPuLE petiolis equales v. paulo longiores, ^ lineares subulatæ, caducissimæ. Flores monæci ; masculi racemosi fæmi- neis paucis v. nullo intermixtis, racemis compositis paniculatis, ramis gracilibus brevibus solitariis fasciculatisve laxe cymoso-ramulosis ; flores faeminei masculis majores racemosi, racemis terminalibus v. subter- minalibus brevibus; in singulis flores fæminei cymosi pauci, masculis 42 - PHYLLANTHUS. A l n e is -- EN paucissimis v. nullis intermixtis, cymis alternis. Flores P. glaucescentis, sed paulo ex omni parte minores. CaLYx masculorum 6-partitus, laciniis - ovatis membranaceis glabris integerrimis, imbricatis; fomineorum lacini ovatæ v. obovato-elongatze. Discus hypogynus eupulæformis brevis inæquali-crenatus, Styki laciniz reclinatæ canaliculatae 2-fidæ. Exs. Hartweg, Guatemala, n. 612 (typ.). — Linden, Campéche. - — Cacate, Chiapas (herb. Mus. et Less.). Oss, — M. Bentham regarde comme distincte cette au qui pour- rait bien n'étre qu'une forme de l'espèce précédente. D SPECIES ANOMALA. XVI. PHYLLANTHUS ABNORMIS. P. herbaceus, foliis pinnatim dispositis, elliptico-oblongis utrinque rotundatis; floribus monœæcis eymosis, cymis 2-3-flo- ris , flore femineo uno centrali ; maseulorum calyce 4-6-partito, staminibus 2-4; glandulis 3-6 in flore fœmineo loræformibus hypogynis. | HERBA To toto P. niruri, caule erecto ramisque gracilibus tereti- bus glabris, tenuiter fingituibe striatis; ramulis conformibus folium pinnatum referentibus. Forta disticha approximata, pinnatim disposita, elliptico-oblonga, apice rotundato, basi inæquali v. æquali-rotundata ; integerrima membranacea fere avenia glabra (majora 8 millim. longa, ^ millim lata). Perrott brevissimi (1 miliim.), teretes gracillimi glabri. - SmiPULE petiolis triplo longiores, lineari-subulatæ glabræ, post occasum foliorum. persistentes. Flores monœci minuti axillares cymosi ; cymis . 2-floris, flore scilicet uno foemineo centrali, lateralibus 1-2 masculis, * pedicellatis. PEp1CELLI graciles glabri (2-3 millim. longi). Flos masculus : Cauyx campanulatus 5-6-partitus, laciniis elliptico-ovatis integerrimis membranaceis glaberrimis ; aut rarius 4-partitus, laciniis 2 interioribus, decussatis ; æstivatione imbricata. GLANDULE minute 4-6 calycis laciniis alterna, apice truncato foveolato. SrawtNA 2-4, androphoro cylindrico erecto centrali; connectivo horizontali elliptico trigonove ; antheris hori- zontalibus extrorsis |ycis laciniis exterioribus opposite, aut 2 calycis tetrameri laciniis 2 exte rioribus oppositi ; aut 4, exterioribus 2. calyeis j " ] 7 1 -3] dde le donne dM Mc MM. dlc MES Maa — dad * s ; : PHYLLANTHUS ABNORMIS. 43 laciniis exterioribus oppositis, interioribusque 2 alternis decussatis. Flos fœmineus : Cazyx masculorum, laciniis plerumque 6 basi incrassatis glandulosis nonnihil decurrentibus. GLANDULE 3 loræformes, calycis la- ciniis 3 exterioribus opposite iisque paulo breviores v. 4-6 per paria laciniis iisdem oppositæ. GERMEN globosum glabrum, 3-loculare. STYLUS 3-partitus, laciniis apice bifido paulo reflexis glabris. Ovuta in loculis singulis gemina collateralia amphitropa. Fmocrus capsularis calyce cinctus, globoso-depressus glaber, 6-sulcatus, 3-locularis. SEMINA trigona, glabra punctulata. : Exs. Drummond, Texas (1835), n. 336 (herb. Less.). Ogs. — Rien ne ressemble plus, par le port, au P. niruri, que cette plante, d'ailleurs si différente par tous les caracteres essentiels. On peut toutefois la distinguer, au premier abord, par la position relative des fleurs des deux sexes, qui n'est pas du tout la méme dans les deux especes. 2^ ÉTUDES SUR LA STRUCTURE ET LE DÉVELOPPEMENT DE LA ^ FLEUR DES PHILESIACEÉES. L'ordre des Philésiacées, tel que l'établit M. Lindley (Yeg. Kingd., edit. 2, 217, et edit. pr., CCLYII), se présente à nous avec des caractères singuliers qui éveillent tout d'abord la curiosité des botanistes. Ce qui surprend, autant que le port particulier de ces plantes, la beauté de leurs fleurs, leur mode de placentation, c'est l'orthotropie des ovules, fait assez rare, en somme, parmi les Monocotylédones polyspermées. Si cette orthotropie des ovules n'est pas un fait unanimement - adopté, au moins l'est-il très généralement. Je ne vois guère que Kunth (Enum. plant., V, 281) qui les regarde comme amphi- tropes. Endlicher ne se range point à cette maniére de voir; il les dit orthotropes dans le genre Lapageria (Gen. 1199). M. Lindley assure (eg. Kingd., 217) que les ovules des Philesia, seuls connus de lui, sont orthotropes, et tels il les représente (fig. 3, 4); c'est là une des raisons qui, un peu plus haut, le portent à con- sidérer les Philésiacées comme un ordre distinct. Endlicher (Gen 1198) ne se prononce pas sur l'ovule des PAilesia. Comme les plantes de cet ordre sont trés recherchées pour l'or- nementation des serres, les ouvrages d'horticulture s'en occupent fréquemment. Mais les caractères botaniques des espèces qu'ils décrivent sont souvent passés sous silence, ou quelquefois erronés. Ainsi, pour les Milesia, la Flore des serres (IX, p. M, MW et dE de 5 ARIA te, So ESS We CS ADANSONIA RECUEIL PÉRIODIQUE D'OBSERVATIONS BOTANIQUES - — — — " ET Aa : F Ae A. g” ERP t. Ld P à. de + "s. NLIS ; ADANSONT À RECUEIL PÉRIODIQUE | D'OBSERVATIONS BOTANIQUES RÉDIGÉ Par le W H. BAILLON -. TOME PREMIER : | ^ PARIS 18, RUE DE: L'ANGIENNE- COMÉDIE ; LC SEPTEMBRE 1860 — AOÛT 1861 vean ÉTUDES SUR LA. FLEUR DES PHILÉSIACÉ ES. 45 n. 1.873), et Jo Botanical Magazine: (n, 738), disent simple- ment: que les ovules sont nombreux. Pour. le Lapageria, la Belgique horticole (IH, 269) indique seulement qu'ils sont dis- posés suivant deux rangées sur chaque placenta, Les ouvrages c. cités plus haut spécifient tontefois la forme des ovules du Lapa- s gerig; mais le Botanical Magazine ( (n. A447), tout comme la -> Flore des serres (V, 491), déclare qu'ils sont orthotropes, C'est pour contrôler ces différentes opinions que j'ai entrepris l'étude de ces genres intéressants, et, comme les Lapageria Ieu- rissent en assez grande abondance, j'ai pu suivre l'évolution com- pléte de leurs fleurs. Cette étude peut se faire deux fois dans l'année, au commencement de l'hiver et au mois de mai, de sorte que j'ai déjà répété trois fois mes observations, et que je crois pouvoir être certain de leur exactitude. Seulement je dois prévenir ~ quel les fleurs, à leur pr emier àge, ne sont pas toujours faciles à ; * trouver. Cela tient à ce qu 'elles sont souvent solitaires à l’aisselle X d'une feuille ou d'une braetée, et bien plus rarement accompagnées $ AE une fleur latérale plus jeune, constituant ainsi une petite cyme ies unipare, fait si fréquent chez les Monocotylédonées, ae Le petit axe florifère por te d'abord un certain nombre d'écailles ‘ou: “bractées qui s'imbriqueut dans le bourgeon. Ordinairement oh leur. ordre d'apparition est le suivant, Une première bractée se “montre. ‘du côté. de laxe, diamétralément opposée à la feuille axillante ; elle: recouvre. les bractées qui apparaissent cnsuile, elles-bi sont, June. antérieure, l'autre postérieure. Viennent nsuite. deux écailles. latéralement placées, puis une poslérieure, "ne antérieure, el Souvent encore une postérieure, . pement c dit: CRS Fo Lel elui-ei est foriné, de six pièces disposées sur deux verlicilles, d Se; : trois plus extérieures apparaissent suecessivement - “l'une oujon en préfloraison imbriquée, puis. elles deviennent presque alvaires et Š Aces + : iT : € e 27 UE. 3PO*.eR a e. + M 1 ES s 3 3 z h^ * v LA Les: folioles ( qui viennent aps Appartieonen a au périanthe pror P i 3 d'abord, € qui est untérieuvo et latérale; elles se disposent ‘dans le" tr £essent rime de: sn toucher au milien a avant l'époque. us 3 GA — - ÉTUDES SUR LA STRUCTURE ET LE DÉVELOPPEMENT ' de l'épanouissement. Au contraire, les pièces du verticille inté- rieur, qui sont, l'uneantérieure, les deux autres postérieures, appite -paissent simultanément, comme chez les Asphodèles, les Narcisses, les Glaieuls, ete. On peut done les considérer comme formant une | cs. parolle; leur. préfloraison est imbriquée, ou quelquefois tordue. s Qn sait quelle différence de taille ces folioles intérieures présen- tent, dans le Philesia, avee celles du verticille extérieur, | «Aprés l'apparition du périanthe, le réecptaclo de la fleur res- Womblo à una plate-forme nnie et triangulaire. L'inégal dévelop- | 3 pement de sos différentes parties fait que bientôt cette surface se TS irouye encadrée d'un hourrelet continu légèrement saillant, entou- LS fant une fossette déprimée, Les sommets du triangle qui forme <: eetle sorto. de cadre se gonflent bientôt en un petit mamelon glo- 555 buleux i tel êst lo premier rudiment des trois étamines du verticille extérieur, lesquelles apparaissent simultanément et sont super- : : P posées aux pièces extérieures du périauthe, C'est ensuite le milieu +de chacun des côtés du bourrelet triangulaire qui produit une des , Gtanines du. verlicille intérieur, Celles-ci, dont l'apparition est di e ^. également simultanéo, ne mettent pas longtemps à Menor, la faille Le 222 2x de celles qui ont paru avant elles, ME e On ne dit £ guère, dans les ouvrages For que les FAR ETT moriadelphes. C'est un caractère fort bien indiqué par le sion. entre. le Hinh e Moms que sont en face, s dle y autre fl - dessin du Philesia: buwifolia Lamk, que donnent lo Bot anieal Ma- B. . gasine | et la Flore des serres; mais il ost vrai aussi, quoique à cB - un bien plus faible: degré, pour les Lapageria. Les filets slami- —.— Maux du Philesig constituent un tube trés long ; ceux du Lapageria Pao foe Ret P. ne sont unis que dans leur partie tout À fait jf — TS “rieure: On: [Y de plus, l'habitude de considérer les étarnines coinme e séries : sur. le périanthe n méme, Of voici ce qui donne lieu à cello - dm pparenee.. “Après l'apparition: do l'androcée, le réceptacle. sac ^ T proil dans-ses différentes portions, avec uno inégalité ello quo, .— Viusortion des sépalės, qui était à peu près horizontale, prend de. xt i plus c en plus la forme d'un fer à cheval, 11 en résulte une dépres- ..— DE- LA FLEUR DES PIHMLÉSIACEES. 47 qui ne se correspondent plus qu'au niveau des bords de la base du filet. La fossetto qui se forme à est done quelque ehose de très anajogue à l'éperon soudé des Pelargonium; seulement la. cavité en est ici bien moins prononcée ; la paroi intérieure presque plane do cette fassette appartient à l'axe; sa paroi extérieure, plus con- cave, est formée en partie par le sépalo lui-même, Quant aux côtés, là où l'étamine se. trouve jointe an sépale, c'est leur point com- mun d'insertion sur le réceptacle ; mais il n'y a point I, de soudure consécutive entre le sépale et l'étamine d'abord isolés. Ces fossettes- sont d'ailleurs remarquables en ee que leur tissu devient en partie glanduleux et sécrète un nectar assez abondant, La manière dont les filets staminaux s'attachent aux anthères mérite d'être signalée, Elle présente ce caractère que, parmi les ~ Hiliaeées, on a regardé comme particulier au groupe des Tulipa- “eées (Bernhardi), C'est-à-dire que l'anthère adulte est creusée d'une grande cavité conique qui oceupe à peu près la moitié infé- ricure de la hauteur du connectif, et que c'est au fond de cette =: fosse que s'insère le sommet trés aminci du filet, Cette disposition = ne se produit qu'assez fard; au premier àge, les anthéres sont -basifixes, Mais, par la suite, la base du connectif se développe d'une façon si inégale, que sa périphérie seule prend de l'aecrois--. sement et descend ainsi, sous forme d'un chapeau conique, autour m : da filet qui demeure inséré tout au fond de cette pipes d'éteignoir. ‘Son sommet, étant extrêmement atténué, n'a qu'un point de con- nexion trés limité avee l'anthére, C'est par là que les trachées dn s faisceau yaseulaire passent de l'un à l'autre, Celles-ci naissent - : d'abord dans le counertif et se propagent peu à peu en bas vers l'insertion du filet; en même temps elles s'étendent aussi quelque : pen vers la partie supérieure. Mais, de ve côté, l'évolution du : faisceau‘ trachéen n'attoint pas son dernier degré; les Mae E "allongées et fusiformes, dont la paroi devient garnie d'un fil spira ‘ne se confondent pas, commo plus bas, par Jeurs extrémités; pus à n Home distincfes l'une de l'autre et se touchent seulement par A8 ÉTUDES SUN LA STRUCTURE ET LE DÉVELOPPEMENT ^ enu vasculaire se termine done en pointe, puis disparait complé- 2 tement, encore au centre, de manière à représenter une sorte do puits. Le bord ou margelle de celui-ci porte bientôt trois saillies ou festons = | : superposés aux étamines extérieures, et qui se- montrent tous les $4 irois en même temps, Ce sont les rudiments du style ; la cavité est la loge ovarienne, Elle présente bientôt trois bourrelets Sail s lants alternes avec les feuilles carpellaires, et qui s'étendent ve vti- ê z -- ealoment dans toute sa hauteur, Plus tard, ehacun de ees bourres :: xc lets ent partagé en deux colonnes secondaires par un sillon peu : 2° profond ; e'est sur chacune de ces colonnes placentaires que. nait EUR 2 SR une série verticale d'ovules, Ils appáraissent d' abord à chanteur, iode Wis s'étendent vers le haut et le bas. n'est qu'une petite coiffe conique perforée À son sommet: d'une «^^ "ouverture garnie de trois crénelures. Puis les feuilles carpellaires < ^. Ost foujours un peu rentlé et trilobé, Ces lobes eux-mêmes, subdi- piri, omo : * repli. annulaire bien distinet, C'est un très bon exemple À Opposer. . d r opinion. qui la considere comme préexistant aux autres portions. - 2 raphé, Celui-ci n ‘atteint n! lonte h pomir de oris. Lo - Après avoir porté les étamines, l'axe de la fleur se déprime es : Le style est d'origine uniquement appendieuloire, D'abord « ce à monton} davantage, et constituent une sorte de tube dont le sommet i ~ yisés on deux portions par une légère échanerure, se garnissent © |? "de papilles. sigaliques à leur faca | interne et sur leur bord A Es Les ies du Lapogerio oni à ASSEZ | longtemps or iholrojes (UE -Vinégal développement de ceux du Philesia commence plust pt. 5 Tous 8 sont | composés d'un nucelle et de deux enveloppes, € et c'est- zx | .. hh primine qui apparaît la premiere, La secondine ne se pe de E : que longtemps après, et. beaucoup plus bas, sous forme d'un pit cR ; Ae ovulo, Après son apparition, l'anatropie commence à 8e mas - Nifester,. Les deux. ovules- qui sont À un méme niveau sur les: tolonnes placentaires s'aceroissent davantage du ché: où ils se: z touchent, deviennent gibbeux eu ce point : : c'est A que sera le Te 2 DE LA FLEUR DES PIHLÉSIACÉES, 49 qu'il n'y a qu'hémitropie, ou un peu plus; le hile est toujours à quelque distance du micropyle, Alors se montre, autour de la large base du hile, un organe ~ que je n'ai pas encore vu signalé dans ces plantes, et qui est moins rare qu'on ne le pense parmi les Monocotylédones. C'est un arille vrai qui, masquant en partie les éléments essentiels de l'ovule, a . -- sans doute occasionné les erreurs dont nous avons parlé, Il se . . présente d'abord sous forme d'une couronne ovalo, so développe. = Surtout latéralement, s'avance quelquefois jusqu'au milieu del 'ovule el: affecte ensuite, avec des dimensions diverses, une forme va- riable; tantôt entier, tantôt à bords sinueux ou lobés, toujours épais 2. CE eharnu, Dans le Philesia buoifolia, le renversement de l'oyule 5... estplus complet; il m'a paru tout à fait anatrope, avec un raphé:. Sx à épais qui longe toute sa hauteur, De ee qui précède, an peut conclure que les. leurs des Philesia | et des Lapageria présentent, au point do vue des caractères z essentiels, les ressemblances et les différences suivantes ; 4 2.4 fx omne At PLE tr der xjeetyn ne month A R E a A CARACTÈRES COMMUNS : : Périanthe double; étamines monadelphes ; * : placentas pariétaux ; ; double enyeloppo ovulaire, 5 de ` Canacrèngs PIFPÉNENTIEES : ; Piles, RE Lapageria. : pis simis formant i un| Étamines unies seulement dans ; dong tube, > YR leur partie inférieure, 2 Inégalité dee deux vertieillps duf Longucnr égale des pièces de: = + périantho ESS 05017 [deux verticilles. PL cos Oyules apatropes, 0 Qvules hémitropes pourvus d' un hU Gr AUN Ce EY Reb RIA RE arille vrai. Ak A GENERA EUPHORBIACEA - E 127 TRIA NOVA. i ue Gu cde PAYER, Flores, mi yidetur, died: Flos masculus?,.. REEN Ah “Flos fmineus. p Carys campanulatus breviter 5-dentatus, = * < Conor: petala 5 alterna, libera, squamiformia, uncata, inclusa; pren imbricata. Discos. hypogynus campanulatus integer 7 NC Anequali-lobatus , ovario adpressus , squamiloriis. GERMEN- 7 5- P 'aupstuin liberum turbinatum 3-loculare, loculis calycis dentibus oppositis apice depresso, Srxzus centralis erectus, apice vix dila- - tato fruneato integro? Ovvra in loculis singulis 2 collateralia am- jc phitropa, voraus aq medium neah, rapho inley ioro, micropy le x PE BEND Neige UND A 2 uci ca dir Broces; 10-osts, perianthio diseoque d À porsistentibs munitus; eoceis 9. v, abortu : l-spermís, SEMINA ` Veritcoph reniformia, hilo eoncayo; albumine parco incur yo ddor- À sali, uno identidem arcuatus, radicula conica enpor, cola: E nibus lalis inferioribus, - ate - Annon madagascariensis, foliis alternis simplicibus [T ls cela? Plores axillares racempsi, à A o M + us Mocco genus tgo leann animo o dicabam ra | .postro E À A, Pay yer, qui, tot inter et tanta de ro botanica nobilissima Opera, — imprimis do: forum evolution nuperrime inmorfalem fibum elis 00 eu i$ qu Uus, — — fenis ena nivepi fübri ieu ATE liaud sime: a quibus on ulurum à bie | Iur Pru discrepat, Stir ls gl PEAR fu © Es GENERA. EUFHORBIACEA TRIA NOVA, 51 | phorhineci biovulatis adseribenda, Quas inter ad Glochidiuim Forst., 0o sivo Pradleian Banks, accedit. Sed Noves Pradleie omnino apetali; disei- 4 - que absunt lamina: petaloidea, ovulaque anatropa vel hemitropa obsere vintur, Payeria iequali ealyeis eorollque et germinis partium numero quinario pollet; quod et. inter Euphorbiaceas rarissimum dici potest. Spee, uniea : PAYERIA EXCELSA. Annon excelsa (fide Zernier), ramis teretibus glabris longitudine stria- tis.. Pona alterna brevissime petiolata. ovato-aenta basi nonnunquam cuneata, apiee plerumque breviter aenminato (10-11 centim, longa, 5-5 à cent, lata); integra membranacea subcoriacea penninervia onn: supra glaberrima nitida Jævia, subtus opaca, in sicco ferruginea, PErIOLI = keretes glabri supra canaliculati (4 centim, longi). Sici, ut videtur, nulli: Flores fœminei racemosi axillares, Ju racemis singulis cymi pauci , terni; pedicellis bracteosis puberulis (1 centim, cire, longis). Qritur in Saucta-Maria Malacassiæ, ubi lignum ad ædificandum utile, vulgoque Azou-Malame audit, testante cl. Hernier, a quo detectum est ` (ess. a A envoi, n. 171, in herb. Mus. Par, ^. EXPLICATIQ TABULÆ IH, 4. Tam lorian Payeriæ excelse magn. nat, Cetera omnes figura - ` guctie, — 2, Flos fwmineus, — 3. Flos fwmincus longitudine sectus, — “4 Floris diagramma.: RE e a A > t DO LR PY. de ve 5005 5o M, BASSKARLIA, Flores divi, UAE : = Flos masculus : Carys à- -partitus; praefloratione. valvata, Sra- m ETN 6 calycis laciniis per papia opposita, filamentis brevibus ere- na , elis Irjadelphis ; antheris didynis extrorsum longitudine dehiscen- o tibus, Gemy abortivum (2) centrale minutum, A #27 Flos fæmineus : Catyx. 3-partitus; priefloralione jinprics Ma. T Discvs hypogynus 3-lobus , lobis pelaloideis eum. calycis laciniis ‘alter nantibus, Genyen 8-loculare, loculis « alyeis laciniis oppositis, paie s Spas bye evis e erassus, à-lobus, B3 5 | GENERA EUPHORIIACEA FIA NOVA. | Fructus 3 v. abortu 2 -1-coceus ; coccis imonospermis, SEMIS | anatropa a albuminosa. : Cx oor Fares seuegalensis, foliis alternis breviter petiolatis, bistipus — Ex latis; Flores masculi amentacei; amenltis squamigeris; indo in a axilla squamarum flores g glomerulati, Flores fuminei cymosi, eynis ; pucis y, unilloris, * —* Genus cl. Hasskart dicatum, horti nuper Bugoriensis apud Indos -. patayos moderatori, Euphorbine parum esimin , ordinis serutatori d E nano i | ab So T ea Mg “Genus ne tibia sipgulari neenon flore fannineo 7etrarchi- + dio affine, Discrepàt inprimis laminibus pelaloideis cum enlyeis Jaciniis À graminis e et fara hoseua dr dus : ET unica : ` an ASSKARLIA PIDYMOSTE MON. ` | ; x E | A anulticaulis nina, foliis ovatis v. aboy Ne Hd i flo euneata- in pe tiolum decurrente, apiee abrupte acuminata; tial brevi; stipulis minutissimis glandulosis lae iniatis ; floribus .— $c - oppositifoliis; maseulis amentaceis, fasineis solitariis v. cymosis : RS Pre disco lypogyno hilobo pefaloideg. 1: uos 3 ) N 5 Faurex multiegulis pyramidatus (4 metr, altus, fide Heudelot), Baur 223 terüies glabri, medula copíosa albida. Fory alterna brevissime petiolata : P. 7 puit &.basi c cuneata in petiolum. decurrente ovata v, obovata v, elli- z ^3 pica: ovata (10-15 centim“ longa, h-B centim, lata), apice abrupte acumis © > mto; integerrima membranacea glaberrima penninervia, venis minime 24, 5h 5 prominentibus, Psriou teretes glabri supra canaliculati (4- 4 1 centim, = SUE - longi]. SriPci. e minutissima caducæ profunde laciniatæ, laciniis teretibus ET - glabris glandulosis. Flores. dioi; masculi spicati; Srici oppasitifolii : ED. (2 eent. longi), basi nudatio, Iii singulis flores glomerulati, glamerulis En : - alternis paucifloris, floro una centrali, cæteris junioribus cireumfy ui mor eR tripartitus, laciniis concavis crassis; istivntiquo volvit: Mr .Snum 6: per paria ealyeis laciniis opposita, Blimentis brevibus Orootis, $ lantheris didymis (ex omni. parte Tetrorchidii stamina: Teferentibus), "E. - Mironis rima longitudine dehiscentibus. Genmex abortiv um (?) enisi dex 2E minutum erectum py ramidatum, Flor es fœminei cymosi, cymis oppositis - kis a t. ile pente foret uno centrali, A jesus bos A | # GENERA EUPHORBIACES TRIA NOVA, 53 bracteatis, breviter pedicellatis. Peniceux teretes glabri crassi carnosi articulati, CALYN profundo. 3- partitus, laciniis brevibus ovatis apice rotun- datis, integris glabris, marginibus membranaceis, basi incrassatis; ivsti- yatione imbricata. Discs hypogynus 3-portitus, lobis plerunque. valde distinctis, ealyeis laciniis alternis, petaloideis complanatis subcariosis, > apice acutiusculis. Psi essertum pyramidatum, basi disco et calyce sibi adpressis arcto cinctum, Oyana glabrum teisuleuim triloculare, ; loculis calycis laciniis oppositis, Srvrvs sessilis brevissimus trisulcus tri~ lobatus, lobis chine erassis. reflesis, uiugiulbus sinuatis, Over in loculis solitavia pendula oblonga basi acutiuscula, processu placentario minuto obturata, Faucrus capsularis subbaceatas ovatis, 3. v. abortu | , 2-1-locularis, $-1«spermus. Sema fovcolata rugosa, TRSTA crustacea x do : fragili: ALBUMEN carnosum tenue, id zx " hénta Heudelot aprili maioque floriferum repertum est (exs., n. 385, in herh, Mus, Par. et leisrnn). f | s us RC HIL SAGOTIA. ce Es Flores monaci, | dl «Tis masculus : Carys prélude B-partitns, laciniis inaquali- s; prællor wWione. imbrieata, Prrsa 5 ealyeis laciniis alterna, - $a ttes imbricata, Sramixs numerosa, filamentis. brovibus | Ec e: Teeeptaenlo convexo insertis, in alabastro erectis; antheris intror-* :- ; 9. e gd Joeularibus, longittidine dehiscentibus. n -Flos fæminæus : Caux profunde 5-partitus, laciniis snbæqua= A oblongis: pelaloideis, Ovaniwm inclusum breve, à-loculare, en uniovulatis. Sry à fere o basi 2-partiti, laciniis crassis Blabrivseulia s prectis, domm patentibus divaricatis subhorizon- vhljbus. Eee 5 © Ant guianensis, idis alternis simplicibus petiolalis spl ey tes. Flores | monœci racemosi, racemis terminalibus, 5 E > Pignore levi merita memorentur el, Sagot, jets Guianæ 2 ‘nostro gallica exploratoris, í j "Accedunt n nonnihil flore masculo: Nicinocårpus Des., Baloghia Endl., Bertya “Planch, et Blachia H, Bu.; flore antem fempieo, inflorescentia, dnte a demque habitu valde diser epant, / Crescit in Senegambia, | prope ad aquas vivas, Fouta- Dhiollon, ubia 54. So GENERA EUPHORBIACEA TWA NOVA, rie : | Spes, mien ; SAGOTIA RACEMOSA, 00 8. foliis ovala-v. abovato-ellipticis, basi euneatis, apice ohtuso . neuminalove; florum masenlorum pedicellis longioribus gracili- ETT floribus fæmineis paucis suhoppositis alter nisve breviter Me pedicellis calycis laciniis elongatis apico rotundatis, 5 ^ Amon? ramis “alternis teretibus, ligno albido duro; cortice (nb T die glabro longitudine striato; ramulis conformibus subangulatis glaberri- = AUS mis, Fain. alterna petiolata, elliptico-ovata v, obovata, basi cupeata, "pico obtusa, v, ad apicem acuminata, summo apice acutiuseulo (majora < A8 centim, longa, 8 eentim, lata) ; integerrima membranacea, supra glas. ME -bonim lucida levia, penninervia venosa, venis subtus prominentibus, = k" Periou (2-4 centim, longi) teretes glabri, supra complanati v, obtusecà- -= naliculati,- hasi simul et apice nonnihil incrassati. STIPULE ovato-aeute Tus mombranager glabre brevissimm caducissinéæ, Florum masculorum | pacem} in ramis inferioribus summis brevibus terminales, hi racemo `” flores alteeni solitarii Y. cymosi pauci. PEpicELLA graciles teretes glabri $E [e centim, longi). Cary profundo 5-partitus, laciniis inæqualibus elliptico- * ovatis integerrimis y. margine tenuissime ciliata; coriaceis glabris; æsti- : Natione jmbrieata. Petala totidem alterna, inequalin, obovata orbicu- F Jatavo, Jntegerrima membranacea glaberrima colorata, calyce multo ~ Jongiora ; æslivations valde imbricata. SrAMINA - nmerosa, filamentus © se brevissimis ereptis receptacula convexo insertis; antheris . oblonga-cla=: : atis :etectis VE -locularibus introrsis, Florum. fcemineorüm. yacemus in ` yamplo : superioro terminalis pauciflorus; floribus 5-6 nltoruis Y. 'subop- E positis” breviter pedicollatis, Cauvx persistens. Separtitus, laciuiis sub. qualibus. oblongis subspathulatis, apice rotundato (4-11 centim, longis) se Hag m membranaceis glabris Posee: Couat LA 1 «i GENYEN inelii K s pa erectis, d en ut SE KON | B Viger i n Guiana EA ubi. olin a Martint lecum (RA n E iter: ce. in Surinam a a s Hostmann ries M Hal reper wm (herh, : fig + REMARQUES — ! SUR L'ANDROCÉE DES ASARUM ET SUR DES APPENDICES QUI TIENNENT LA PLACE DES PÉTALES DANS L'A, EUROPÆUM. : Lorsqu'on ouvre un bouton adulte d'Asarum europæum, on- peut apercevoir sur lo réceptacle floral, dans l'intervalle des divi- sions du calice, et à peu prés à une distance égale de la base do ; celui-ci et du pied des éfamines, trois petites languettes qui sont de — „Alternes avec les sépales, Je ue vois pas qu'on fasse mention de "Ces organes dans les flares et les traités classiques, Or, tout d'abord leur position tend à les faire considérer comme représen- - tant une corolle rudimentaire, ce qui serait assez singulier dans une plante qui appartient à l'apétalie. | B zr s'agit ici d'appendices coniques, étroits, arrondis, qui vont : en se. rétrécissant de la base au sommet, et qui sont dressés en i - dedons deg sépalos, dont ils sont loin d'atteindre Ja hauteur, Sou- id vent ils sont inégaux entre eux. Lenr coloration est nulle dans le principe; plus tard, ils acquièrent une teinte purpurine foncée. + C'est pour savoir co que représentent ces languettes que j'ai - jugé utilo- d'étudier lo développement des fleurs d' sarum, Deux autres motifs m'en gageaient d'ailleurs à le faire ; lo premier, e'est ? que I4. canadense sÍ. voisin, sous tous les autres rapports, de jl "espèce. guropéenne, | ne prósenio point ees languettes; lo second, es à c'est “quel l'éminent auteur du Traité d'organogénie florale compa-- ^re, qui à suivi Jo développement de l'A, europæum, n "a pas eu KA l'occasion d'abserver la compléto évolution des éfamines, Men a ER < donné lui méme Ja Toa Tu sauront parfait apprécier CEUX 56 REMARQUES SUR L'ANDHOCÉE DES ASAMUM, — : eh qui sont familiers avec cette sorte de rechercirs : l'existence de +02 fleurs terminales solitaires, dont il faut ouvrir un très grand ‘2 nombre ayant qy rencontrer tous les états successifs dos verti 5 : cillea floraux, - s iva Airis ‘Dans l'4, europæun, aprés l'apparition des trois sépales, dont FH i je n'ai pas à m'occuper ici, on voit, dit M, Payer (loc, cit., 433, ©: ouo OX, ge. 11-20), poindre trois mamelons alternes avec les: : | Dx = sépales, Un peu plus lard, apparaissent « six autres: inamelons, ie <» rdiments | des grandes étamines; quant aux trois petites éla- ` IRAM mines qui sont superposées aux sépales, je ne saurais dire si elles mu gi AT montrent aprés ou avant ees grandes élamines, `» Jo pense ds capui 'elles naissent aprés elles. Pour éviter toute confusion, exami- — £s "nons. l'évolution de Y'androcée dans les deux espèces d'Asarum que l'on cultive communément dans nos jardins, € l'est en juin eodd 2n juillet qu'il faut se livrer à ees recherches. : te : 4 Asarum canadense L. — Les trois sópales apparaissent sue — i d cessivemont, dans le méme ardre que pour l'espéce européenne ; d - après quoi Je réceptacle prend la forme d'une fosse arrondie, 2 entouróe d'un petit. rebord saillant un peu triangulaire, Les six pu re premières: étamines naissent alors simultanément sur la saillie de = f ‘og rebord ; elles 8e montrent par paires en faco de iui A Fa i H : +. Let égale distance de sa ligne médiane, => 2 Áo Fe RH second lieu, six autres étamines, {rois dons aveo da | xi “aépales, puis trois qui leur sont superposées, s'élèvent do la faco 'estemo.du , bord saillant du : -récepacle ; elles se trouvent donc A i alternes Rec. les six ph écédentes et plus extérieures qu' 'elles, Après m elles, se. montrent id id mamelona alpa qu lour sopt AS. 9. Asarum europan Te = - Trois gros mamelons arrondis 80 montrent. simultanément dans l'intervalle des sépales, Donnons- E leur) provisoirement le nom de pétales. Ils se trouvent reliés entre -UX par les trois côtés du rebord triangulaire que forme: la péri“ - - phério d du éceplacle, ot ils oueupent les sommels de. co. triangle, : ; Après. eyx prins les 1 trois 8 aget d' Sminge. au v "x Y y $ GXE Le v Me cU C agere EU * et Le : REMARQUES SUR L'ANDROCÉE DES ASARUM, 57. = sépales, el que nous avons observées dans l4, canadense. En: < froisième lieu, trois mamelous staminaux s'élèvent entro chaque :.. sépale ef la paire d'étamines qui lui est superposée. En quatrième i lieu, on vait poindre en dedans de chaque pétale une petite éta- . mine qui se trouvo bientôt comprimée entre le pétale et la feuille carpellaire superposée ; cette étamine deviendra cependant fertile, + De ce qui précède, il résulte qu'en dedans du calice de l'A. eu- = ropæum el en dehors de son gynécée, il y a, non pas comme on 3 le dit or dinairement, douze appendices, mais bien quinze; de sor le d qu’ on y observe : 5 4° Au-dessus de chaque fish, un groupe de trois étamines; UU Y Dans l'intervalle de deux sépales voisins, un pétale et une | amine en dedans de ce dernier, .. On pourrait admettre que ce que j'appelle iei pétalo n'est autre „chose qu' une étamine stérile; peu importe, L' examen anatomique ne permet pas de se décider à cet égard. Toujours est-il que voilà — - uno différence bien sensible entro l4. canadense et lA. euro- peum, deux plantes Irés analogues, qui, a-t-on méme dit, ne sont peut-être que des variétés d'une. même espèce, J'ajouterai toute- . fois encore un mot : ces lapgueiles ne manquent pas constamment - dans la plante du Canada, Souvent, dans le jeune âge, on y voit 2 poindre, dans l'i ntervalle de deux sépales, ce petit mamelon dont «jai parlé; | mais ordinairement il ayorle, I semble que la petite d étamine qui s'applique fortement contre lui empêche par là son ` | - Aceroissement ultérieur, En général, il disparaît complétement, ai; ; cependant: yu quelques fleurs où l'on pouvait reconnaître 3 n ou deux à de i p ea pppondioes au moment même de p M S. TTE m oem SPECIES EUPHORDIAGEARUM, À m « EUPRORBIACÉRS AFRICAINES, i TOM 2 | promène PARTIE, - RM Lee” » AFRIQUE OCCIDENTALE x: x git ^ dotum, jus DU CAP VERT, NIGRITIE ET GUINÉE), : à Gs tn EUPHORBIA, dau ied ANISOPHYLLUM. A TR EUPHORBIA, SCORDIFOLIA Jacg., Coll, 113. — le; rar, 2 dx. WEE: pl, Il, 896. Ha speil Eris UE LAS i e k : ur D esie sconimotauy » Kl. e Grete, Nat, sr Kuphorb,; 5 $ + ni Re NE Mes HOS, e Lo is rena UE Ux A tps. “Geoffroy SH. (She cap Vort (herb. Mus, à dins; us d sillon, A (1180), n, 43 (herb; Juss, hi Richard, Sénégal (donné... : t par Bose, bi. Mus); = ‘Lelièure, Sénégal (h. Mus. k= - Lepri ieur. (1824); ; Caybar, Coyor, i in sabulosis. —'. errotet (1825), n. 477, Quallo (h; Mus, o et Loss, e Brunner, i in umet. i ins. Sôr. — Sieber, Fl. Seneg. [o MSS (b Less.) — Heudelot (1857), n. 47h, vill. de Grand- Bina ot dur | ferh: Mui. Al panh — = Vogel Kouhon Qerb, Hopko), ; Ad S ; " les numéros Aal accompagnent ainsi des genres se apparent À [ emi Xn sont Me den my. pn ru " Puer guo d cy: 4E EUVHORBIACÉES AFRICAINES, 59 à, EUPHORBIA BURMANNIANA J.Gay, Phyt, canar., IHH, 239. f RIEA tuymiroLn B, L,, Am. acad., IM (1752), 115. — Burm., Fi, Jud., 112, — Lamk., Dict., H, 423. -Eurnonuna MACULATA Aubl., Guyan., |, 479. its = ANISOPHYLLUM PURMANNIANUX KI, ct Greke, Natur, ord, Euphorb., ks 35, n, 19, ni H Exs,- (4) Vahl, Guinée? (1804).—Herb, de Galam, n. 62 (h. Juss.). — E Leprieur, Tagalla, Seneg. (herb. Less.). te EUPHORBIA CHAMÆSYCE, L., Sp. 652. Avisa CHAMÆSYCE, Haw,, Syn., 460, pu « Vogel (2), in vallib, arenosis S. Vincentii. » Y EUPHORBIA PROSTRATA Ait. — JF, x | Etrnonnus CHANASYCE Schum., Beskv,, 254? (fide Benth. , Fl, B | ni, M» | : 3 gh Grand-Bassan et LFornando-Po. n à 8. EUPHORBIA. FORSKÁIILILJ. Gay, Phytogr, canar,, HI, 240; — Webb, Spicil gorg., 176, n, 224, Mang yr, Fors, Eg.. Arab, CXM et 9h lipa L.). M (0. T 8 'agit ici P. nies reçues par Vahl, ‘soit d' Isert, soit de Thünning. i P 42) Lorsque lenom d'un collecteur est accompagné de ce signe « », c'est que je n'ai n pas yu l'échantillon, et que je ne cite que d'après un auteur antérieur, [cl cet auteur x mn reni onu Sehumacher petri hou M, use (F lora Nigritiana) ] 60 : : EUPHORBIACÉES AFRICAINES, c Een : Exs., Richard, Sénégal (h, Mus., donné par Bosc). — Geoffroy. S-t; 2 = herb, du eap Vert, — Leprieur (1825), in sibul, cult. prope Dagana et i d ... Podhor, — Perrotet (1825), n. 336, ad vicum. Kan, pen. Prom, Yii 48 C (h. Mus.): — Heudelot (1836), n. 131, 226, (salam (h. Mus. et Less }, id «Darwin, 4. Hooker, ins, 8. Jacobi, — Vogel, in rup, S. Yinconti eins 71 58 ‘Applet » de [s ET PARVIFLORA L EATE zh i pusilla. © ISAS AMT I uU PME E D 3 .., Evrnopsta uxremiciroux Li, var. PUSILLA. — Wah, picik Nu 176, n, 122. ! ! Fes Geoffroy! SH. Lo Vert (herp: Mojo i I e À e .galamica. ` RS, < E i$ Hy. A 2 z Foliis ellipticis serrulatis pubescentibus, pelluide punctis; 2d | ds glabris integris erenatisve. em nd pat. de Galam, n, 68 (h, use). - $ i | ED) FUPHORBIA TRINE RYIA ANE "i RR ir ti d E yu El: Nigr, 498. RE « eA 2 Eoronpia. GLAVCOPHYLLA E ahl, mss,, in herb, duis, — - Poire, Dict, Suppl., 11, 6 613, .n.120? m Sieber, Fl, Son. exs. (nec Pers.) k Asso piapcormn K. el ie Enphorb,, 35. n. 56? x. Hs bor fais: integerrimis glabris ovalo-acuts, à E WE gms + Barthar, Cabo-Cosso (Mus, Petiver, n, qm $ Fleming, pui | oils ff Benin, 9: +. A P k Cosui4 ul 2. Ù RUPHONRDHACÉES AFRICAINES, 61 . 8, EUPHORBIA HYPERICIFOLIA L, * Eursonuta MUCRONATA EF, herb, — Steud., Nomenc., 612. - EUPHORBIA PULCHELLA H. B. K., Nov. gen, et sp., I, 45. ; P : Anisopuyzcun HYPERICIFOLIUM Haw. , Syn. , 161, dE Exs.. Yaht (1804), Guinée (h. luss.). — ftichard, Sénégal (h, Mus; -doné par Bosc), — « Don, S.-Thomas, — Ansell, cap Palmas, » Ep. brasiliensis J. Gay. ; o Euro snasuagwets. Lamk. — Webb, Spicil. gorg., m, i 2989 o : a Es (n ! Geoffroy SH, cap Vert (h. Mus.). "M EUPHORBIA PILULIFERA L. n Huron PURPURASCENS Schum. , Beskr, , 252. -o Eurnonmu sapata, Lamk; Encyel., I, 422, 2 Eurnonmn o GLOBULIFERS H.B. K., Nov, gen. et sp., LL, 45, - Travaus | PILULIFERUS Maænch, Meth, sup., 283, in 3 ANISOPHYLLUM PILULIFERUN Haw., Syn., 162, BEN x -Exs. Heudelot (1837), N, 022, sur les bords du rio Nunez (herb, Mus, ; v E on bz zes M a Guinée, ios a ae. umo PRIEUBIANA, B annua 1 ramis bhirtis tomentosisve divaricatis erectis; foliis | < omnino sessilibus e basi oblique truncata, oblongo-hiastata, ad "apicem. attenuata, summo fpice aculissimo; membranacea integra - zx : Ne inaequali-erepulata,. suhtus hirtella; floribus in axilla foliorum ` 2 ramuli solitariis paucisye; glandulis calycis petaloidele; apima labra y parco; pubescenti. ; su Euryonbu nonpu. Goym MSS., in herb, Mus, : a5» y. ^r MESES .—- BUPHORBIACÉUS. AFRICAINES, llenga aunua e basi ramos plures emittens. Ras teretes hirti, vol - ^: tomentosi inde albidi v. flavescentes (13-20 centim. longi). For. ia e basi ^n oblique : truncata oblongo-hastata, apice Jonge attenuato acaminato = -.' (à centim. longa, 4 centim, cire. lata), membranacea. integra Y. inæe. y i. quali-crenata subtus pubesceuti-hirtella, Srwviæ hine libere, iine >: < = convate, hirtellæ, Flores in ramulis axillaribus solitavii v, panei, Capys = : px campanulatus, glandulis wqualibus extus petajoideis obovato-depregsis, ; -integris sinuatisye, Capsuta glabra v, parce pubescens. b ein affinior TPS x ^ canvolvuloidei Hochst, quam E. piluliferæ. AI e derriere À in arvis a prope Barni, regno Bail (en L | Soet, timus, 5 M. FUPHORDLA n vot YANA Steul., Nom. 015, Wath A Spicil. Borg, 177, n. 2 Ck Evpnonma ARBOREA S in Tuck, voy., 231. ^ Tminsacos Tucseyants C. Bolle, in KI. el Greke, Ph 93, + D 184. nee Exs, (yp.!) Geoffroy S. M. cap Vert (herb, Mey —4 aet i ins, Y. : 6k 8 a mh Joker ins, 8 s. Jacobi. a X 42, EUPHORBIA BALSAMIF ERA Ait., " Kew, (elit. 4, e 437). . ~ Webb, Atlas, ser. à, t, 6, — Phyt, canar, , HE, 288, s t, 309, — —D6.i in Buch Canai, 157, spe : Ped ibid, 168: Tmas, BALSAMJFERUS Hawn, ums M: Sedne i incah, Rena: | s f est poudre [m T (^ MU unión par » Lockart some ‘plantée autour des villages, et que R, Brown (Congo, 25) supe c ; pose ayog. douta pouvoir Ate un Cereus. Monet Loue ls mêmes MM À k ps donr il est ici qon: zu Fe EUPHORBIACÉES AFRICAINES. 63 RETE DA LATERWLORA Schum., Beskr., 252, n. 2 (nee Jaub, et Spach). 2 AM. E. DRUPIFERA Schum., Beskr,, 280, n. 4, d -Tr ouvées en Guinéo par 7 hünniny. : 45. E Toxsicania d fzel, , Gitée par Steudel (Nom., 645), comme originaire de Guinée, - 16, KE. convozyuroynes Hochst, in Kotsch,, exs. Nub,, n. 242, soo Benth., FI. Nigr,, 499, n, à. — ANISOPHYLLUM CONVOLVULOIDES KI. et Greke, I tuphorb., ah, n. 51. « Vos ogcl, Ansell, ad conf, f. Nigr. » > Ons, — Jo ne sais trop s'il ne s'agit pas ici de lE, scordifolia Jaeq., et d'ailleurs je doute encore hennem de la différence spécifique des deux 5 iod SAX E. GRANDIFOLIA dido. Syn., 130, | Gio comme sd de Sierra: Leone, ans RICINUS L, : NT RICINUS COMMUNIS L. oF z^ Hooker, h ins, 8. Jacobi » (natur, £$, cnlt.), AY. JATROPHA L, a A JATROPIÀ MICINIFOUIA Fenzl., ap, Kolsch., Æthiop, T n. 254, vm » Ul: Rye eor — Perrotet, Sénég, (1826), n. 158 (h, Mus, Mess x N JATROPHA MULTIFIDA L. As. Vogel Sierra-Leono » (natur 41). ` Exs, Atichard, Sé 5 Sénégal E don. Rose, h. Mus). — Leprieur (4825), in EE 64 : © EUPHORBIACÉES AFRICAINES, à. JATROPHA GOSSYPIF OLIA L, et M e Exs. Lelièvre, Sénégal, . =- Leprieur, ex hort. Richardtal qe Nest — POUR € Vogel, Merise n t (cult). but ES h JATROPHA HEUDELOTI [. : td foliis profunde 5-palmati-partitis, lois e basi attenuata ob- < langis acuminatis, petiolo lobis longioribus sequali; floribus 34 dicis, feminis terminalibus racemosis ; racemis compositi ey mi- di rS motralis ramis herbaceis subangulatis succo resinoso sea- x tentibus; ramulis conformibus angulatis , medulla intus copiosa. instru» id c elis. Fou Alterna longe petiolata profunde digitatim 5 plerumque pal- ^: ay .- matipartita, lobis inæqualibus, lateralibus minoribus (adultis 20 centim, ~ ` NS ^ i longis, 10 centim, fatis), e basi cuncatim attenuata longo obovatis, apice < -> abrupto. acuminatis poutis; integris v. paree glanduloseque erenulatis + membranaceis penninerviis, j junioribus parce punetatim puberulis, Pe- Flores dicci,. ut videtur; feminei albidi (H.) terminales racemosi tantum $ À : ne suppelunt. RACEMI compositi, ramis alternis herbaceis teretibus medul- dies Pind. : 7 lusis pubo: fuscescenti obsitis, bracteatis, BnACTER polymorphie integre dE «^ vecrenat pubo eadem induta» In axilla singularum flores pauci cy mosi, $ Caux profundo. partitus, laciniis imbricatis, pubescentibus. Perata E. 5 totidem membranacea, imbricata, Discus hypogynus annularis í Crassus, : RE Integer, lobatusve. Gennes puberulum triloculare, loculis uniovulatis. - vy ; nequitia. 3-partitus, laciniis bifidis petaloideis, in alabastro imbris ^c S N sé st vans fide Hedelo con desider qion teretes glabri v, parce puberuli, medullosi, Jobis longioribus æqua- - hr les (20 centim. longi). STIPULE gemina laterales irregulares subaurieu- — VS E "C late, subamplexicaulip,. membranacea, irregulariter. crenatze, caduc, ? : | EUPHORBIACEES AFRICAINES, 65 AX. MICRODESMIS Hoos, r. © MICRODES SMIS PUBERU LA. M. foliis petiolatis glanduloso-stipulaceis ; pellieido- punetulatis, e basi eunenta ovato-Janceolatis, apice aenminato; serratis; lHoribus - fwmincis axillaribus cymosis; fructu drupaceo iiber. semi- : ; - nibus conplanatis deformis, 3 - Micnopesms PEDRU J, Hook., Fl. Nigrit,, 514. — Planch., 1 ook, icon, t. 788. ) t Certs: ! Heud,, mss. , in 68. ^ H a Faurex 2 metr. altus; ramosissimus, vamis teretibus be pareissimo pubescentibus, Foy alterna oyato-Janecolata, basi euneata, 1 apice. acuminato, membranacea. glabra: pellucido-punctulata pennj- , nervia, reticulato-venosa, venis subtus prominentibus, serrata (8 centim, - longa, 3 1 centim: lata), Perote teretes glabri supra caualiculati P i centim: longi). STRULÆ petiolo breviores, basi glandulosæ, apice acuto, ‘integerrima puberulæ caducæ, hasi tantum incrassata truncata persis- ~ tente, Flares feminei tantum suppetunt, axillares eymosi, bracteati, n / PepiCEEUE ad basin articulati, breves, Catyx. profundo S-partitus, laciniis. - m K ‘inæqualibus; basi crassis, marginibus tenuissime ciliatis; pubescentibus, ons "Tugosis; ' praflorationc imbricatis, ConoiLæ petala 5, calycis laciniis HA „alterna, caducissima, præfloratione imbricata, GERMEN conicum glabrum, * e - earnosum, 8- -loculare, loculis uniovulatis, avulis anatropis descenden- tibus, Sryus minutus tri ilobus, labis inconspicuis stigmatosis. Faucrus ` calyeo. persistente. cinctus, drupaceus, globosus, rugulosus, glaber, Ep - CABIJUM. tenuo. membranaceum; MisocARPIUM. camosum, succulentum ; Enpocäniun muciformne, lignosum, indehiscens, superficie inæqualo € : inde aut. pendula: aut latere aftixa, complanata, discoidea, orbiculata, ibus Fo te MAI CHAR a S Eys; eugelot Qin) a. 83? , ad aquas. i: Fouta-Dhiatlon (h; eun i6 que j'ai en yenx me parait la mémo quo cello de Va" x AS, TUNE. VC Ac 5 Ax sinuasumy. intus triloculare, loculis monospermis, deformatis, Semina - $e shbapienlata, glabra. albumine. vividi, carnoso; cotyledonibus lutescens =` | 66 EUPHORBIAUÉES AFRICAINES, la Nore du Niger; elle est peut-être moins pubescente. Je n'ai pu exa- miner les fleurs males, dont on trouvera les caractères aux sources ei- dessus indiquées. Le genre Microdesmis me parait voisin des Ja/ropha, et ja M. Clos, apres M. Planchon, Va rapporté aux Euphorbiacées. C'est pour n'avoir pas eu connaissance de ces derniers travaux, que je l'avais laissé, et bien à tort, parmi les Flacourtiées. Un caractere sur lequel on n'a guère insisté est. le déplacement on l'espèce de torsion que subissent ies graines vers l'époque de la maturité : Cest ee qui fait qu'elles présen- tent, au premier abord, peu de ressemblance avec celles des Eupliorbia- es, Les ovules, étudiés jeunes, out eependant tout à fait la même con- iormation, et ils sont coiffés d'un. obtnrateur. Leur raphé est intérieur, c leur mieropyle regarde en haut et en dehors. X. CAPERONIA A. S. HH. 1. CAPERONIA (LEPIDOCROTON) SERRATA M. Bn., Et. an. Eupliorb., 301. Crorox seni res Hochst., miss, Caperonia sERRATA ^rsl., Epim. bol, 213. Lermococcs sensata Z'urez., Bull, Soe. Mosc., XM, 1, 598. LepirpocnoTON sknmaTUS. Prsl., loc, cit. Exs. Leprieur (4828), in planitiebus, ad basin montium, reg. Galam, prope pagum Bakel. — Perrotet 1829), in sabulosis et orvzetis siccis, in littor. Casamancæ (herb. Mus. et Less.). Xll. MANIHOT Pr. 1. MANIHOT UTILISSIMA P. « Thónning, Guinée. — Vogel, Grand-Dassan » (cult. v. subspont.). -XVII CURCAS Anaw . CURCAS PURGANS Medie. Exs. M? Angola (fh. Mus.). — Brunner, in insul. S.-Yago et Brava, prom, Vi; , ad Gambiam spontanog RUE lass), — n Thoning, Guinée » itrod.). EUPHORBIACÉES AFRICAINES. 67 XM. CROZOPHORA Neck. 1. CROZOPHORA SENEGALENSIS A. Juss. -— Spreng, Syst., H, 850, n. T. : Chorox sENEGALENSE Lanik, Dicti; Hb; 212. n. 58. Exs. Adanson, herba, n. 165 À (ho dussc, ich Cex don. Bose, h: Mus). — Lepricur (3825, ài sabulosis collibus. Dagana, — Perrntet (1825), in reg. Walo; (1829), cirea Kounoun, in sabulosis. — Zfeudelot (1837), n. 419, in Qualo et Cavor — Boivin (4857. Seneg., n. ^35 (hi. Mus.) 2. CROZOPHORA PLICATA 4, Juss. Crotos pPLicvrte Vahl. — Geisel, n. 114. Cnozopnons SENEGALENSIS, Var, 5. Dese, wss, iti h. Juss. Exs. /tichord (h. Mus, ex don. Bose) -— Morenas, Seneg, (h, Mus d. — Vogel, Kouhon (herb. Hook.) — Leja iire (08251, Dagana, in Toc. inun- datis (herb, Mus.). XXXIX. CROTON. T. CROTON (ASTREA) PERROTETIANUM. C. ramis dichotomis tenmissime pubescentibus, folis ple- rumque trilobis, lobis ovato-elongstis ionge acuninatis basi rotin- datis v. euneatis, stellatit pubescentibus; racemis brevibus termi- nalibus. FRETES (ut videtur) ramis dichototnts teretibus, tenuissime pubeseerr- tibus. Fou alterna ad apicem. ramulorum congesta, petiolata; juniora tantum suppetunt inadulta. Lisos aut. simplex, cordatus, aut sepius profunde trilobus, lobis ovato-elongatis, basi euneatis v. euneato-rotun- datis, apice. repente longe acuminatis acutis dentatis; dentibus ipasqua- libus glandulosis stellatin pubesccntibus. Penone teretes. pubescentes apice 2-Geglindulost. Sets minute glandulosa pubescentes, Flores racemosi terminales, fæmineis pancis inferioribus: eiteris masculis nu- EEPIORIIALC ÉNS S AFRICAINES. s nous: in rax hrac teamiin eymosis. Flos maseulus : CALYN profunde curiis. Jaciniis stellatiny pubescentibus, Conon: potala 5 akterna, 2 prelluratianue hmhrieatne Braisa. 12-05, lamentis in preflorations in- ess. amtlieris bilai ülarihús introrsis. (iANDULE à albidie, distiuetis- - sim, éarnasiw, los fwinineus. a Foucrus capsularis tricageus, eaecis s Le pe nee ion r no tenui char taero, glabro, Heer eni in: de siccis cirea Jod (herh; Less.). Caron or Fond - — Solin, Wes. "m Somauens Hayes. W: iue gom d loe, eit, h t^ e ~ *, Y x. NN ET eat de PETER DRE get ptr rd uit (i Pu ex. dou. po. — Leien, prope pagum rina 4 » dh sabulosis ubique. Heudelot (1836), u, $5, in sabulosis ropes: ; ; = e Vogel, Foernondo- Poa Mi id CHE * P RE i AN ne Didi ji. no ias anni ii uat: à : bie nnde oriuntur va nuli juniores Boripari, Folia juniora ! flor ibus. E “hero y allora, petiolata, PL 1 f Meri eidue à gordatü, apice t truncalo v; acutiuscula; sere- | H parce: - pubescentia, penninervia, basi subtrinervin, reticulata, ye- lasà.- ?eriot Bruves,: "teretes, parce. puberuli. STPOLE minuta, | glundu: FRS E pipere :Florès Pasauli anim oppent, yacerpsi Willaros. p ^ EUPHOBBIACEES. AURICAINES, 9 terminalesve, pedicellati, racemis bast nudis, dein. braeteatis, bracteis j alternis minnti, 1n axil bouc leurum sing warum lores eymosi pauci 3 Ve solitarii. CALYS profunde 3-partitus, laciniis nudis; prastloratione val- 4 ^- vata. Sravtsa multa filamentis in prielloratione erectis, antheris 2-locula- à ribus, Aetragonis, exMtrorsis, loug gitudino dehiscentibus. | E Floret aprili (2), Es. Perrotet, in litior, Casamanea (lieeb. t ess, . | Ossi. — -pout être e aussi getto plante nppartiout elle aux Flacourtices. $ hip- AXVIIL | PYCNOCOMA à ma Sy e A YCNOCOMA T AC ROPHYHL A Beth. FI. FN 005, - E "Vogel fe n p Re El - e mE Par. AR : aav worm BA i how. UE ROLE RA DENT. MA ; en Lea t DENTNEA Sehum;y Woskrs, 00, - «Alu, BO ua es AES ide gite rt aS ENS Yatt, ‘Guinto s f, diss]. — = Schum, a bom (yp. !) Guinée Cels 3 * í “Ons, — — PY crois isque. € “est à cetto. planté que; se iEappor tent le Claoxylon ctim Houtli. (EL. Nigr 396) et sün Claozylon? sp. n. 2 (loe, cit., 407), qui n'ont point, d' 'aprés la dovoriptiou k les Yérilahles caractères du = peurs fe guquel. ils sont attribués, ASTE se M. x sene P tolis louis aput allipticis s y, ,elliptico- | hub oboyalisve y floribus dicis ; masculis spicatis axillaribus ` RI reaping SSranidrisy. femineis Airbus nes 570 72^ ECPHORIIACÉES. AFRICAINES, * PRETEX 6-12- pedalis, facie Haamu alterni (fid, Heudelot), ramosissi- «anus, ramis teretibus fuscatis glabris, Porn altera 2ctiolata, elliptica v. : ellipticooblong 5 v. obovata (6710 centim, longa, A- 5centim. fata), apice wenta V. c uminato; integra y. obtuse erenata peuninervia transversim 3 mic ulala, supra glabra nitida, subtus in statu sieco rufescentia glandu- k Jusu- -punetulata. Perion (4 ceutim, circiter longi) teretes puberuli. Sri- PLE petiula paulo breviores subulata acuti itidem. puberulie caduce. y Flores diaci. Maseuli spicati, Seica axillares y. supraaxillares ramosa, 1 ares webr s glomeruiatos gereutes, "ami i i bares rae emosi, OS :. flarés € bros glomerulatos geroutes, Fæminei axill Fl masculis.: Cx. profunde: 3-A-partitus, Jaciniis membranaceis, in statu eco rnlescentib: 183 preefloratione: valvata; SrawtNa 5-5 (sepius A), tila- nénis liberis in centro receptie uli insertis erectis inasqualibus; antheris Ailucitaribus sulirofundatis extràrsis, Flos famineus : ÜUALYX irregularis, ypiloorinis GERMEN superum glohosum uniluculare; extus pune tatim eziposa-glandulosum, inde Jutescens, Ovurun solitarium amphitr apum, lerale, Ln unicus? Jatevalis papillosu-verrt ucosus, l'uccrus ovario me Miles panaspormus, € BEN pisiforme, globulosum, '* Hort icis yomnlibus, X8. Leprieur, hann, in palidibus usi prom, Yir. — Perrotet UT NUS n. T, An np. à rio Ne: Ye ne — d. n, E EL à són. 437, [. m 70829), Albreda, prope àd sylvas humidas, — Heudetat (1833), n, 106, : ei E es anu “lac acte na RH a OECPHORBIACEES. AFRICAINES, E E ADELIA syonata Poir, "5 Uneyel., Suppl. 182. - A, Juss., entim., 32. — ; 7 akadhelly incolis. . Exs. Heudélat, i in locis fertilibus et humidis, Boquet (h, Mus. et Less.). d — Sineathinaun, Sierra-Leone (h. Juss.). — « Voyel, Sierra-Leone. » Ons. — Les fleurs femelles, que je n'avais pu jusqu'iei examiner, rap- prochent beaucoup ce genre des Mereuriales. Le pistil eu est tout à fait le même, et l'an trouve à sa base un. disque formé de deux cornes ` linéaires qui n'avaient pas encore été signalées, Ces languettes répon- Po “dent, camine dans les Mereuri: des, any sillons qui séparent les loges. H ? io reste done plus de différence entre les fleurs des deux genres que Jes écailles qu'on observa autour de l'androvée des Lrythrucocca, AE à nuda idee ea | HASSKARLI À M. Bs. 1234 À. HASSK. LIA DIDY MOSTI; MON JL. Bo., in Ree, d'obs. : bot, I, harc Rs, 4loddelut, n. 385, Fouta-Dhillon (h: Mus. et Less.), BUREAVA (par en) F "lores dioci; & D ES - Flos niaseulus ; Cuax pratade h partis, laciniis: concavis, NT lepidotis; æslivationc alvata, Perata À alterna, basi villosa; fesliv: Mione imbricata: Stanina 9-seriata, plerumque 8, quorum 4 "Mp laciniis. opposita, li autem allera ;. filamentis. brevibus rec lis; antheris infropsis 3-locularibus, Jongitudine dehiscentibus. - ENMEN abortivum., centrale i integrum ereetum, receptaculo concayo è "hirgine. gliuduloso villoso j jusertum, 1 Flos fiemineus ? - Frorex ? seneg ralensis ramulis: oppositis; gemmis axillaribus 2, Miribus s superpositis s; foliis o oppositis simplicibus breviter petiolatis pee floribus- anaseulis axillaribus racemosis. = Genus e et amie. Bureau. dicatum, . solertissimo Loganiaeea- m el Bignoniacoarum n neenon Ni Arlacarpisirum indag rator. 79 EUPHOBBIACÉES AFRICAINES. 1. BUREAVA CROTONOIDES. Fausex (ut videtur) ramis teretibus prope ad insertionem ramulornm complanatis ; ligno fissili flavido ; intus medulia copiosa arefacta fuscata ; cortice sarmentoso filamentoso glabro. Ramuri oppositi, novelli quadri- goni pube ferruginea squamosa obsiti, in axilla foliorum. singulorum 2-3 superpositi, quorum junior inferior. Fotta opposita decussata elli- ptica v, elliptico-obovata v. orbiculata (2-^ centim, longa, 1-2 centim. lata), integerrima membranacea poniuiuervia, supra dense viridia, subtus pallidiora opaca, pilis squamosis. ferrugineis supra parcis subtus tre- quentissitis conspersa. Periact angulati breves squamis ferrugineis iis- deni obsiti. SriPoL.£ nulle. Racevt breves in ramulis novellis axillares ferruginei. Pepicertt teretes brevissimi, CaLvx A-partitus, laciniis ovato- acutis integerrimis lepidotis; æstivatione valvata. PETALA A alterna glabra basi villosa ; westivatione imbricata. Sramxa plertimqne 8, quorum A ca- lycis laciniis. opposita, ^ autem. alterna, filamentis erectis. brevibus, antheris cordatis complanatis 2-locularibus introrsis. GERMEN abortivum centrale erectum baculare inltegerrimum demum exsertnm receptaculo villoso glanduloso concavo iusertum. Exs. Boivin, Sénégal, n. ^38 (herb. Mus. . LXXXI ACALYPHA L. 1. ACALYPHA INDICA L.. — Benth., Fl. Nigr., 504. w Ansell, ad.contl. f, Nigr. » 2. ACALYPHA CILIATA Forsk. — Vahl.. ÅCALYPHA FIMBRIATA Schum. , Besk., 409.— Hochst., iu Kolseli. exs, Nub. y i Basabe incolis, Exs. Vahl (1804), Guinée (h: fuss.). — Æichard (ex don. Bosc, h. Mus.). — Leprieur (4825), ad oram sylvarum, Koilel. — Morel (1825), Sénég. (t Mus, ).— Perrotet (1825), in sabulosis, regn. Walo, — Heudelot (1836), abundat in umbros. sylvar., in mont. regionis Galam (herb. Mus. et Less.). — « Don, S. Thom. — Vogel, ad A. Nun et Nigr., ad Patteh. » — NES ME—————— 4 EUPHORBIACEES" AFRICAINES. "h^. 3. ACALYPHA LEONENSIS Benth., FI. Nigr., 504. u Fogel, S. Leone, — Heudelot, Senégamb. » Ops. — Cette espèce ne me parait pas se rapporter au genre Acelypha, non plus que Ta suivante. La premiere semple se rapprocher des Wareya? 00000 ACALYPHA MICRANTHA Benth., Fl. Nige., 503. « Vogel, Fernando-Po et S.- Leone. » LXXXIV. ALCHORNEA. soo. 1. ALCHORNEA CORDATA Benth., FI. Nigt: 507. SCHOUSRÆA CORDIFOLIA Schum., Beskr., 449. Exs, Adanson, herb., n, 209 À. — Vahl, Guinea (h. Juss. y. — Perrotet, in sabulosis bumidis, cirea Kounoun. (h. Less.) — Heudelot (1835), n. 22, in veg. Kombo; (1836), n. 345, in. rip. Gambie frequens; — « Vogel, ad fl. Nun, ad Aboh (Seneg.), et in Sierra-Leone. — Don, Sierra- Leone, » Species anomala. 2, ALCHORNEA HIRTELLA Benth., Fl. Nigr., 507, Exs. Heudelot, n. 156, in saxosis umbrosis prope rio Nunez (h. Mus.). — « Vogel, Gr. Bassan.» VRATSR ESSE EIER. RIA MAREYA (nov. gen.) Flores monet. Flos masetlus : Caux profunde 3-5 -partitus; æstivatione val- vala. Sramixa 8-15, filamentis liberis erectis ; antheris 2-locula- ribus, loculis distinctis oblongis e conneclivo glanduloso utrinque annexis. pendulis, demum erectis exsertis, longitudine extrorsum dehiscentibus. Grnwex. abortivum (2 centrale simplex. v. sepius multiplex, laciniis inasqualibus erectis serrulatis. ETE ue BU PIOBM CER AFRICAINES. hs Fos fwminens : t MAX profunde. 4 - partitus, laciniis 2-seriatis ; Hd © S-exteriovibus insestivatipne valvatis ; 9 autem interioribus alternis - t = jubricalis, Discos liypogyntis trilobus, labis complanatis petaloi- i «. dels inequalibus. eum oy arii loeulis alternantibus. Grnwrx trilueu- M t lare, loculis uniovulatis quoram 92 uni o calyeis laciniis interioribus H see oppositi. Brev brevis se erassis plumosis intus signis p . sis, i P rd Li T ` Faucrps" trieoe eus, (oceis- Ihopospermis y seminibus plaho NET E ééanmentatis 'albuininosis,: E : xxu e. A 3 "Arbor senegaleisia, foliis alternis petioli itis stipulaeeis. Fies "oc à - spica, 8 spicis perlong is axillaribus squamigeris ; in axilla squamae mm fores plomer ulati, fiemineo uno centrali, eoeteris i mnseulis;. à Ons.—fenus cl. "n "Murpy dicatum, aimicjssima, ardenti vivorum phy- , siolagia serntatori, Affinia Claozijlon, Pycnocoma, Lautembergia et Apus: 7 i rütbajun.. Differunt Claozylon floris fœminei wstivalione et staminum ; te insertion et numero; P ycnaconia: et peritis, delie ivntibns Randplis A miiueorum ; omnia præsertim - flari masculi i germinis 5 boris m r^ JU d p rs singula. rti : Tox ERN d À ` MAREYA SPICATA. `M. foliis vongostis, t o basi, alennatà cuneata oblongo-laneeolata EPA i -apice abrupto acuminata, integra. V, sursum a medio inzequali den- ; qu "tag spicis axillaribus. perlnngisi florilws glonierlatis, femineo : p smi optic. leti Aasculig: pts i NS - Mun 49. 45 metr, “alta (k. à ramis | [em den udis str infelis, Fog , Fou alterna in: apice ramulorum congesta petiolata oblonga-lanceolata; 5 ' Bi tiunt euneati, apice abrupte acuminata (18-25 centim. longa, ,. LH contim, late) integrá, v« sepius. sursum a medio inaquali- dentata: zen patea glabra: penninorvià reticulata transyorsiin venosa, nervis - , subius prominentibus, 'supra.nitida 1 Jovia. Petion (4-5 centím, long); 7:56 Less glabri, apice nodosi, SriPULA gemina minute acuto caduem, ^ E: , Mick (25-35 gent: longa in axilla foliorum plerumque solitarig graciles © - "cene, Flos. masculus ; d ‘Calycis lacinias exteriores cncavw extus quies: TE ca. marginibus Eras Mt, lacinia Wlorioris i in medio mnta: Br A tee E EOPNORMIACÉ Es AE RICAINES, 75 inerassato vastata pubespentes, ewterum glabre, pembranacee, mat- giuibus tennissime- ciljatis deroloribus, Genmes pubescens: GLANDOLÆ - dissimiles: Fauçrus calyce | et glandalarum pasi persistentibus cinctus. SEMINA pisiformia glabra albuminosà. Floret januario (4£.). UE : Exs. Heudelot; n. 252 pad aquas vivas, apud Landoumas (h, Mus.). © ENXXXIS TRAGIA Pu. Tt TR AGIA PEDUNCULATA. pa Beauv., Fi, Ow. et Ben., ob 88 65) X: Tu Pol, Ls (typ), Qwar. (herb. Less.). 2, TR AGIA CORDIFOL IA Fahl, Symh., 67. Pu i is. Leyricur (1827), ii platin, sabulos, prope Albreda (h, Mus. ct And —.« Vos yel, Fernando-Po, » . LO TRAGHA. TENUIF 'OLIA Benth, FI, Nlr. 302. T « on, ins, S S : Thome. v D CON ANGUSTIFOLAA Benth., Hl. Nigr., 502. ‘a Vogel, Niger, nd Addenda. n. is Re TRAGIA TENUIFOLIA Benth., Fl. Nigr., 509. du, d Dan, ins, S, Thome. » i i. Le: Tragia monadelpha Schum, (Beskr,, 404) ne semble pas, selon M, Bentham (Fl Nigr., 503), pouvoir être rapporté à ce genre. Il me : jp qu ‘en effet il. Ini est tout à fait étranger, et qu'à part lo nombre | des famine, il doja se t rapprocher darantage du genre Lassia, ax mi DALECHAMPIA Pum. t |: PALECHANPIA SENEGALENSIS Juss. — Weth, Spicil, Bm n. 9n. ^ ets | Diss durum R drj in Sult. Abyss, ie Ha 760 EUPHORBIACEES. AFRICAINES, Exs: Adanson, herb, , n. 390 A. — Geoffroy S. H., herb, du eap Vert < (le Mus, et Juss.) — Leprier (4823) in fumet, sice,, Bagana.— Lélièvre, Sénég. (h. Mus.) — ereotet (18290) in arid, cirea Kanu, pen. prom, Vir, | 4 pek (m « Darwin, ius. S. Jacobi. » | BALECHA MPIA IPOMOEAEFOLLA utl. Fl, Nige., 800. Re st Nam» J 50755 ex, MERCUNIALIS L [o EM A, MERCURIALIS (ERYTHR ANTE) ALTERNIFOLIA 4. Bn, S i gén. Euphor b., 490, Lc Menconnus MATNNIFOLIA Desr, — Lamk, Envyel,, Iv, 120, i B T. (nec. Hochst, vae Es “Adanson, Sénégal (typ D) 1h (herb, Juss.). p | EN est sans douto cette plaute qui est l'espèce tricoque à feuilles alternos « dont parlent A. de Jussieu dans son Zentamen, et M. Bentham (FE Nigr., 504). C'est ello quo j'ai considérée comme type de là seetion RÉ Erythrante, qui pourrait peut-être constituer un. genre distinet on se 4% ‘ranger parmi les C/aozylon. I est certain, en effet, qu'à part le port de =. la plante, su taille et sa duréo, on rencontre ici tous les caracteres do ce x dernier. genre, et qu'elle montre combien peu il est distinct du genre ke Mercurialis. Desrousseaux à commis quelques erreurs dans la description TUM T jd quil e én donne. Elle n'est point dénuée do stipules, comme il le pense; RES biais. celles-ci sont petites et pubescentes. Elle n'est pas non plus monoi- AGE -quo mais il y a des fleurs mâles disposées en petites cymes, au-dessous des ^^ - fleurs femelles et sur les mêmes inflorescences qu'elles, à l'aisselle de +: — Lractées pubesrentes, Lo calice dé la fleur femelle n'est pas toujours à: : 3 divisions seulement, ui son ovaire biloculaire. Les caracteres des fleurs iles deux sexes peuvent se résumer comme il suit : 74 Fos masculus : CALY h-partitus, laciniis pubescentibus valvati, pure (of Sraua 8-0 y; plus, filamentis. in centro receptaeuli insertis brevibus. — x pe erectis; antheris colore. ‘violacea imbytis--2 ocularibus, loculis: erecti AME zr divaricatis extrorsum. Jangituiline dehiscentibus." SERERE [A * Flos feminous : CALYX 4 -S-partitus, laciniis inwqualibus subvalvatis: FT b DE | GLNDULA 3 bacillares hypogynie carnosa roseo cum loculis ovarii alter- | NES “as Gemey, 2-3- lonnlare, M laginio jade ramosa viia: in. ; EUPHONHACÉES AFRICAINES, 77 CXXVI STILLINGIA Gan. 3050 4, STILLINGIA GUINEENSIS Benth., Fl. Nigr., 501. « Don, SierraLeone, » 2, STILLINGIA (CNEMIDOSTACHYS) CHAM.ELEA. H. Bn, Kt. gén, Euphorb., 516. MicnosTaciys - CHAM. ELEA À, Juss. PRAGA CHAMELEA L, i « Vogel, Ansell, Niger. » ye i CXXXVI, HURA L 4X4; NURA SENEGALENSIS, =H, ramis alha-aculeatis; faliis longe petiolatis cordato-ovatis i acuminatis, dentibus inferioribus inæqualibus, apice obtuse ere- s pato; foribus terminalibus v. ad folia ramorum superiora, ramulo “it |. ponitante, axillaribus; pistillo 10-42-mero. + AUBOR 48-20 mel, alta, ramis expansis aculeatis, aculeis cylindrieis LS albis UL), šucco proprio aqueo senatens. RAwuta teretes glabri. Fou al- + terna longe petiolata bistipulata, Liunvs cordato-ovatus, apice acuminato — obtusiusénto (in statu adulto 43 centim, long., 9 centim, lat), dentibus © "inferioribus inæqualibus, apice obtuse erenato vel sinuato, membrana- ceus glaber penninervius venis transversis vetionlatis utrinque prominen» tibus. Periou teretes glabri (10-12 centim. longi), apico superne biglan- -duloso, &landulis minimis truncatis, Srirusæ Jaterales (1-1 $ ecntim. 4 longw) subuJata: acute infra puberulæ supra glabræ caducissimæ. Flores e Anonaei terminales vel i in axilla foliorum superiorum ramulo comitante .. exteriori 'subterminales ; ë niaseulis amentaceis, amento pedunculato, foes- -+ mineo uno inferiori breyius pedunculato, Ayesta masculorum oblonga + (héentim, circiter lon; ga). P'epuNCULUS teres (7-8 centim, longus) puberulus, + Bnacres. alternos squamiformes imbricatie, marginibus adherentibus, ~ rima verticali i in medio dehiscentes, Inde exitur receptaculum columuare ; ; Momentum 4, T. incrassntum, apice obtuso, tuberculis simplici i h aia a P TEG A a a n3. cw e pP. are rM NC VITE. EAN, we tror EUPHORBIACÉES. AFRICAINES, ` dujlicivo qariusque triplici ordine verticillatis , subtus aitheriforis, . Auri pendule. 2-laculares extrorsai Saeculo: quodam ca)yeiformi : basi cingitur receptaculum floris. masenli, nyceolato trencato: inasquali — : dentato v. ciliato, Floris Faeminei pedunculns tores globe Aro dita: wa dá (3 centum. Jong). Gaby urceolaltis parce puber niys, marginibus ; atrorubens (4. ). Gemen conicum glabrum 40-12-loculare. StYtus basi à Y: artículatus. erectus teres glaber, apice infundibulifornii. Smam, 10- (PS : radiatum. Fuicgts desiderabantur. um i Ess. Heudelot uii » 846, in locis siceis el sois Kata led Mys. ot Less. n et " "pourrait hion que cette plante pe fà qu'une lormo iM l'as = ; pice. linnéenue, transformée par la culture, Heoniat; ne dit à poing “open Sii “dant qu'elle n° ést m Bona ANTHOST F MA A. Isi Rang m " iid riparum Gambie (h. Less): = To 1835), n. 40, 59, in reg. fomio; à n, 592, hM. Casanangant (hM € menbrannceis integris y. obtuse sinuatis. PisriLLUM (374 $ cent, longum) i fe. s Tt Ei bear oL HM ERAS có nita t a dl i [ia onte, $ ` " ` A EUPHOBBIACEES AFRICAINES. 79 EUPHORBIACÉES BIOVURÉES. CLX. AMANOA AUBL. 4, AMANOA BRACTEOSA Planch., in Hook. icon., ids 797. — TY. Nigr,, 549, t. XLVI. « Don, Sierra- Leone. » CLXL BRIEDELIA W. 588, n. 42 (exel, syn. Hochst,), : - CEKISTANTHUS voLysrAcuvus Hook, fil, — Planch, , in Look. icon., ` ii, 779. — Benth;, Fl. Nig., 512, t. XXX VI. CANDELADMA POLYSTACHYA Planch., in Ann, sc, nat., sér, 4°, m EDI IL, 964. ^ Whifi ield, Sierra-Leone, ». 3. BRIEDEL lA TERRUGINEA Benth., Fl. Nigr., 511, < Exs. Heudelot (1835), in reg. Kombo e Mus, et Less.) — « Vogel, Nen, ad. Atah, Wa yd XU ES BRIEDE LIA GAMBECOLA, retuso ; ‘pistillo ahor tivo retusa obscure 2-mero, Eos Faute 12. A5-pedalis, o basi nonnunquamyt. ramosus, ramis expansis Nd teretibus putre Pun alterna br eviter etg € basi rptundate ovato- -4, BRIEDELIA POLYSTACHYA H. Bn., Et. gén, Euphorb., 2 CR “B, foliis breviter petiolatis e basi rotundata ovato-acutis, apice ox : brévitor. acuminato v. obtusiusculo ; floribus diccis; masculis: -axillaribus glomerulatis creberrimis ; petalis minutis trifidis inflexis ; disco annulari crasso; antheris cordato- Fia conneclivo - apicali * 80 EUPHOBBIACÉES AFDICAINES, acuta, apice breviter aeuminato v, obtusiuseulo (14 cent, longa 5 1 cent. lata), coriacea glabra penninervia reticulato venosa supra glabra lori sub : lus opaca subalbida. Petion (5 millim, longi) puheruli teretes supra obtuse .. - eamaliculati, Spure parvæ petiolis breviores caducis, Flores diæci In- “ Aecenti- virides axillares glomerulati, glomerulis : bracteatis; masculis : c ereberyimis, fœmineis. paucis vel solitariis braetentis, Fos masenlus ;' "us Qux profunda h«partitus , laciniis trigonis acutis glabviusculis apice Ir. ` glanduloso; estivatione valvata. Pgrara 5 calycis laciniis alterna minuta... membranacea glabra, e-basi cuneata. breviter. subspatliulafa, supri < Les AIMO in æstivationé inflexa, discum amplectenfia: Discus por Eyans SEN - annularius: Crassus glandulosus i integer v. obtuso sinuatus. STAMINA 5 ^ Meis laciniis opposita; Anbuortonun centrale cylindricum AR, RE dx fando recoptaculi erectum. FitAMENTA verticillata, inde libera complanata = 5i -subulata glabra, i in alabastro inflexa. ANTUENE ovato-cordatas, connees i. - tiva apicali retuso, 2-loculares introrsie longitudine dehiscentes, GERMEN : °°: “abortivum centrale conicum érectun obseure 2-labum ; glabrum, Flos "5 * -femineus... Faygrus capsularis 2-coccus. RES PEN LA M f $ Es l eprieur (1826) i in dumetis, prope Albreda ; re in VIE prope : Moro, Cayor (1826). — Perrott, in locis siccis prope Albreda (1829). : m p - Ops. —- Cetlo plante est probablement une des deux espèces dont (aris s : E Uk Brawn (Conga, 25). Elle se rapproche beaucoup de l'espèce précédente, ^ — «| ? Cd peut-être n'en est-elle qu'une simple forme, Cependant la HU ET Mon des feuilles est différente, ct l'on n'y observe: pas la teinte fer rug Mure qi a hii donner son nom d. cette Hernire. a ou wort Gørn, (ui Vai, mss, in Du LS TUR ST LOTUS ANGULATUS Sehum,, Aou LL ; * dee (1828), i in sylvis reg. Galap, propo pagum Bakel [ Less.) Ons— Les Tents måles ont cinq étamines à anthères extrorsés, insérées - Fa Aa base d' un pistil Tüdimenfaire » fois divisians, 1 La 2 qe partent, - 51; dne au genre Fluggea. 3 Eu. Fa Guinea (o es E side, B. RS eysan, 19 90. en "o a LM £ TAN 1” © PEE Du d |— Wit iik ge EUPHORRIACÉES AFRICAINES. + BI CLXIX. UAPACA 1L Bx. 4 VAPACA WBUDELOTI. U. foliis petiolatis, o basi longe attenuata elongatis subspathu- iu latis, apice rotundato. obtuso; floribus dicis; maseulis amen- TARA us amentis axillaribus peduneulatis capitatis globosis involu- dw; ; fructu 2-4-loculari drupacco purpureo g glabro, S ANB 48-20 metr. alta (H), ramis alternis rectis congestis griieasfu- P PON sentis glabri is nonnunquam. nodosis longitudine striatellis. Forga alterna LE - petiolata, e: basi longe et æquali-attenuata elongata subspathulata + ina centim, longa, 3-4 centim. lata), apice rotundato obtuso; integer- tima membranacea penninervia nervosa, supra glabra lucida levia, sub- >a i fus pallidiora, venis prominentibus reticulatis, Periout (3 centim, longi) E r feretes glabri, supra. canaliculati, apice articulati nodosi, STIPULE (ut ridetur) nulla. Flores diœei axillares vel. sepius supra axillares. Flores = maseuli amentacei, amentis globosis capitatis involucratis pedunculatis - (unde florem polyandrum amentum mentitur), Pedunculus teres glaber - erectus (2 $ centim, longus). Involuerum polyphyllum, foliolis inaqua- UT ^ rubris, proftorationo, valde imbricata. Amenti basis super involucrum -. nuda (9-5. millim. longa) mox squamifera, squamis erebris minimis al- ;, ternis unifloris, : CALYX profunde S-partitus, laciniis elongatis subspa- À e d M an jc * NFL TA | ve SE. T 7 “tione: imbricata. Samina 5 -palycis laciniis opposita, filamentis germine gentrali abortiva insertis, dein liberis erectis exsertis, ANTHERÆ ovata è Sunt-flores ı masculi odoratissimi (Z, ). Flores feminei axillares v. supra , Pimento eollateralitor. pendula processu placent carnoso oblurata. VENE UD det EY eroi ong Tr t K E + A i Jhulatis, apice obtusiuseula, integris membranaceis glabris; præflora- biloculares introrsw longitudine dehiscentes germini abortivo in ala- i bastro ‘adpressa : GERMEN abortivum columnae erectum, filamentis < > ‘multo: brevius, Dasi ntienuatum, apice incrassato truncato: pugoso. - Papert gionis s persistentibus coronatus ui -2 centim. : 2: eratis; fæmineis sepius solitariis peduneulatis; ovario 2-4-locu- ` ^ Clibia rotundatis oyatisve, basi broviter unguiculatis, apice rotundatis, - ord . integerrimis. membranaceis glabris petaloideis albidis (H.) in statu sicco. -axillares plerumque solitarii peduncplati, pedunculis crassis teretibus À " xd centim, longis), CALYX profunde 5i-G- partitus, laciniis imbricatis cadu- < …: dis, .GERNEN 2-^-Joeulare,: loenlis 2-ovulatis, Ovura e summo disse- RD 0 EUPHORBIACEES. AFRICAINES. 2 Men glaber, mesoearpio earnoso. purpureo, endocarpio : scarioso, = QeArcocca; corcis minime columellie fragili adlierentibus, SgwiNA in ly- pfa singulis 2y. abortu 4, in speciminibus suppetentibus immatura. - Floret mart, et aprili, ; T Exs, Heudelot, n 836, ad aquas vivas, Foot Dbialiun. M. Mus. et 2e des | ! CLXXI UYMENOCARDIA Wu o aSa s scan LYRATA Tulsue, in Am. ar D H EUR I, 25 des As iH 244 Eu. Heudelot (1837), n, 581, ad littora Casamanca; — n, 838, ad c jd i ms yj Faun :Buialton (typ!) (h. Mus. et Less.) ^ 2 ; 4 3 Ts HYMNE NOCARDIA ACIDA T'ulsne, Joe: cil.. 957. — CES g E Fas. Heudelut (1537), n. 719, in petrwis sed fevtilibus, Fouta-Dhiallon. : eat in e sabuosls circa Albreda qun, (typ. !) HM Mus. e xx à ANT IDESNA |: E j dr S pps (1822), + oryzetis prope pagum Albr ol : emend ; Ja terr, humid, ripa, Gambie (typ. !) (h. Mus. et Less). - 4 s ^ n Tila autres espèces d' Antidesma sontindiquées par M, Ba ; & AF. Nigra 515), Quant au Lepidostachya dont il est parlé au pama gn- e Jepo "d A A Mmm yaen A à ce LUE d H ab ei lie liie Y. E yu usi simul el [os uu: vB dois; f bu paris. eymosis; enar Blandylis trunci * s Fir: is : E: EUPHORRIACÉES AFRICAINES, R3 . foveolatis; disco famineorum humili annülari; ovario 11-19- loculum? e; i CA glabra. ut Payisanrnus POLYSPERMES Schum., Beskr., M6, Grociimnios sp., n, 4, Benth., Vl. Nigr., 510, B. pubescens. coo Payekanyats ALATERNOIDER. Reichb., in Sieheri fl, Sen, ex8., - nM, 48. . GLOCHIDION Hr n, 9, Benth., Vl. Nigr., 511? Pinus 8-10- ‘pedalis TAN vamis teretibus puberulis glabrisve; ramulis 2 - alternis conformibus. Vona alterna. petiolata elliptiea v, elliptico-ovata, hui simul et apice rotundata (2-2 1- cent. longa, 1-13 cent. bata) menibra- — s nacen penninervin venosa integerrima, Prrion (2 hilini. longi) teretes pu- ut = beruli. STIPULE. petiolis. vix longiores sübulato-acutæ integerrima pube- t yula, Flores monci i axillares eymosi, fæmineo uno centrali y. paucis ; E ` eæteris masculis pedicellatis. Flos masculus : PEbICELLUS teres gracilis. HZ 2 Qux profündé 5 5-partitus, laciniis inæwqualibus integris. concavis gla- t- bris, æstivatione imbricata. GLANDULA minutae apice truncata foveolato. | Stats ut in omnibus gen. spee, inæqualia, Flos fopmineus ; CALYX ps 28-6- partitus, laciniis valde imequalibus dissimilibus ovatis v. ellipticis, +. apice obtuso. acutoye, glabris imbricatis, Disces hypogynus. aunularis s + humilis integer v. inæquali-sinnatus, Qvanun depressum glabrum 44-12 | i | Aaculare, Joculis 2-ovulalis, ovulis amphitropis, > - EX. Perratet (1829), in Siecis sabnlos. penins. prom, Yir. S a Leprieur (1823), Dagana, Quallo. — Perrotet (1829), in siccis rip, Sonog,, in teg. -Walo, = Sieber, FI. Seneg, ess. n, 41, 48 (hi. Less.), 2. . KIBGANHI. IA (ANISONE MA) FLORIBUNDA, ue ramis putantibus ; foliis broviter petiolatis ovalis, basi ratum. c ! Apico » "emneato ; stipulis induratis spinescentibus; floribus : monecie in Tamis præcedentis anni racemosiss racemis multipli ‘titus squamiforis; floribus in asilla squamarum eymosis; glan- Julis, jecur (un liberis foyeoltis; ovario frue Iuquo 5 5-6-loc ulari, hls EUPHORBINCÉES. AFRICAINES, T. FAUTEX )- -pedalis, runis nutantibus (//.) teretibus glabris v. punctata- ; verrüeosis; ramulis alternis glabris folium pinnatum referentibus, Fous 2 mjerna, nt in Cicca disticha, breviter petiolata (2-4 3 centini. longa, t4 = ! centini. lata) ovata, basi rotundata, apice euneato, integerrima mem- E a en. peuninervia glabra, Penor teretes. glabri (2-3 million. long Use y Ü ,, STIPULE juniores petiolis duplo breviores subulatie glabra: persistentes, ; mox. post foliorum occasum ju vamis veteribus spinesce utes acute ar- ok a ent durissima. Flores monaci in ligno praecedentis anni racemôsi, ne 7 cr racemis compositis multiplicibus gracilibus glabris squamiteris. In asülà ; B Sqnamarum singulum flores eymosi pedicellati, pedicellis capillaribus, e =: furuinco 1-2 v. nullo centevali, ceteris naseulis epebris, Flos masenlus: Cx profunde 5: f- -partitus, laciniis inasqualibus ovatis. STAMINA 5, is -mentis inavqualibus fere omnino liberis, antheris ovatis. (GLANDI Lx liberas: zd OW foveolatie. Flos fasmineus : Cary: maseulorum,: Pistes Me o uwilis, Qvames pyriforme glabrum 5-8-loenlaro. Spas 5-8- partitus, laciniis: bifidis: reflesis glabriusculis.- Fuccres 5-8-hlocularis globulosas à Aepiressus, mesocarpio carnoso (2). SEwINA trigona angulala glabra ad- s so pressa, amphitropa.* a laret decembre. * t IS Heulelu (1837), n. 659, in terris excelsis vip, rio o Nunez (h. dus). x L LXXVIII, NENARDA Cow. uer DUM - MENARDA LINIFOLIA. 4 mene TINIFOLIUS Vall. , mss., in herb, Juss, r x" puras - c puraavms. PENTANDRUS Sohn. Beskr,, Mmg. | t ee Puypkantaus PILULIFERUS Fenal,, i in. Flor n. ds, n es Benth, Fl. Nigr., 510... Mie ; id 2 Bun LINUILES Hochst., i in Kotscli,, v: (xe. s Nub., n 305. $ er JS A Vahl; Guinea (i luss.]. — Richard (ex dui A fasc), Sénégal, ~ dieat (1821), | in "sabnlosis prope pagum Caybar; (1825) Em cultis; Aayor. ct Quallo; — Perrotet (4829), in -sabulusis Kàuma i in reg. Walo oet cire Kounon, prom, Vir. — Heudelot n. 466 (1836), in^ 'sabulosis, “a Ouallo et Cayor (h; Mus, et Less.) —« Vogel, EU Niger ad Voti , Mii e et Stirling, ? P A ; TX a arse EUPHOWDIACÉES. AFRICAINES, 8 Ct 9, MENARDA CAPILLARIS, PixttANIBUS. cars Sehum;, Beskr., 417. ` Eys; Thénning (typ. t), Guinea. (herb, Mus}. — Puhl (1804), Cuinci (herh, Juss.), " : GENXNV., CICCA L. 4, CICCA DISCOIDES C. (Ciccoides) vamulis angulatis. puberulis; foliis e basi otun- data v. suliaugulata oyalisseliplieis s foribus dieeis ; disco masen- lorum orbiculata integro; ovario triloeulari, Anon 40-12 metr, alta (4), ramis alternis teretibus rugosis striatis i 1 leuticellatis; ramulis: angulatis puberulis in statu sicco fuscescentibus. Fou alterna petiolata. basi rotundata v.subangulata ovato-elliptica, apice rotundato: aut acento (^- -8 centim. longa, 2-4 centim, lata), integerrima membranacea peuninervia reticulata: supra glabra, subtus pallidiora - glaucescentia. PErIOLE teretes glabri supra canaliculati (5-6 millim. longi). SrirüL æ ovato-acutæ integerrima membranacea glabre caducie petiolo nos Flores diœei viridescentes (H.), masculi eymosi in axillis fo- liorüm crebri bractearumve ita ut racemos mentiantur; fominei in pasi- - ramulorum juniorum ad bracteas inferne superneque ad folia axillares pellicellati. Flos maseulus : PEDICELLES gracillimus capillaris teres ; glaber . ^ (3-8 millim, longus); Caryx profunde quadripartitus, laciniis orbiculatis d n <4 eotleavis integris glabris, æstivatione valde imbricata, Discus glandulosus à s orbiculatus integer centralis. STamixa ^ calycis laciniis opposita, fila- ~ mentis in centro receptaculi erectis, disco glauduloso undique cinctis ; “antheris ovatis 2-ocularibus extrorsis longitudine dehiscentibus. Flos > -Aemineus ; d Pepic ELLUS quam iu masculis crassior teres glaber (5-6 millim. VENE Cx pmaseulorum A-5-partitus, Discus hypogynus annularis | A Carasus glaber minutus, Genyen globosum glabrum 3-sulcatum 3-Jocu- : ur laro. STYLUS e basi 3-partitus, laciniis bifidis carnosis crassis horizonta- PENAS Jibus ; apice stigmatoso dein parum inflexo, Ayvis in lacyilis.2 2 collate- Se - ralia, amphitropa. - : S4 E coran Meneihus vernalibus, "uy i à ROM aep po b ion sckes MIIMCAUNES, TS hand proeul ah Albreda (h, Less.). — Perratet (1827), in terris - i » - deniissis et argilosis, ad- pagum Sieka, prope Alhreda (h. Loss.). -—. > ni Am m W " dd in ip f. rio Nuance {he Mus.) UM ET spo. À PHYLLANTUUS, in : “A RUPIIYLLANTIUS Sw. E E. n : 4, nma. As MADE RASPATENSIS bs T "Pate: NENOSUS Hochst., 44, 038, Nub. (1841), n.184. Puctawuits à vinGutus K ahl., Wiss, y in herb, Juss, (nee pant) i | ikka NTS Tnosvivit Schum. , Beskr., 418, Wh 5, : | | pas oi A Ma teshat. A Bo yn, it; Avah., ". 082, * : A. i (np I. qe [X Me). CN á ps X5 À | E \ SUR LE NEËTAN D UNE BiOMÉLIACÉL. 87 e foliis subtus gie seentibus. Ex. Heudelot. ABSTI- n. "2 in hunridis fertilibus, Fouta-D hiallon o Mus. et Jota. Ja ; Tr ear nd niu Men eue, S nt ye aq a gi i ai Ha As 4 . ET | D EST OPIIY LLA L. T de Phylluntius Titus sw. a été recueilli par Lepri ieur dans le Jard. fe : Richardtal, où i est gultivé (h. Less.). r Ph; loiha didieus Schum. EA , Beskr., 416, n. 2, que je n'ai pu étu- à is (dien me pnt Hievoir être Proppar té aux A luggea ou aux Menarda, 5 | CEXVII OLDFIE mp 50 A, OLDFIELDIA: AFRICANA Benth. e Hook., Journ. of bot. Ros. and Kew Mises, Il (1830), 185, 1. v. À de 3 Je “Vogel, frotter, .Nig era (Vidi quo Spore. "v. in hort, par. cult. Pe “Gang papot. minine eipharbigton au) e ; glandes. soplales 0 Qu. acctriféres $du Por: coarctata ont » pour. lc | première t fois par M. Ad, Brongniart (Ann, des h, Il 45), J et Yon sait, par conséquent, quel dévelop- : Tu E s cloisons oyariennes, combien y sont remarquables leurs 8, leurs replis multiples, et leurs nombreuses et irrégulières — t ou eye eonverger en uno gr ado chambro into Pede prennent dàng gelte plante les cavités sécré- = = 3 m peur mr URONOWUNMIDENMEMOEDE UM M, eut eH oir iba e ata UM COMPTE lii d MUTO A DR CHE n e ohh d. f 1 E p € 54 Y d^; ^ bd m Eier UR LE NECTAR “En examinant la floraison de cette plante, dans les serres du I Maui, je fus frappé de la quantité de liquide séerété par ces glandes. l'endant plusieurs semaines je voy ais celle eau visquense z sucrée s'amasser dans le foud du périanthe, en sortant. do sos -> petits canaux exeréteurs, tout à la base de la portion libre du pistil; fl h yoyais 8 "écouter sous forme de grosses gouttes brillantes lors- - qu'on inelinait un peu Jes axes floraux, le pus ainsi en recueillir , une quantité nojablé, évaluer les circonstances diverses de sa pro» “duction, et, en méme temps, grâce. à l'aide d'un do mes élèves les plus distingués, M, N: Gréhành. en constater les principalis à propriétés, PISTE fn jour que douze fleurs nouvelles. s élalont épanouiés dans la . nalinéo, į je réunis tout ee qu elles avaient produit- avant la fin du jour, et je. me procurai ainsi 147,8 d'un liquide presque incoloro, ün peu jaundtre. toutefois, mais transparent et semblable, pour la consistance, à une solution légère de gomme arabique, La saveur en était sucrée, et l'odeur éthéréo, Celle-ci n'était que médiocre- «pent agréable; les uns la enmparérent à à celle du sucre brûlé, les autres à celle du petit-lait, = ; SER? ‘Au moment nême où il sortait des fleurs, le liquide manifosta ino réaction légèrement ‘acido, et il me sembla que, plus tard, ‘celle-ci 80 prononçait yn. peu dayantage, On filtra le nectar, après qu'on l'out pesé, et cela était nécessaire parce qu'il s'y trouvait, quelque soin qu ‘on eût pris pour le recueillir, un assez grand fs de grains de pollen ovoïdes et plissés longitudinalement. pur. était le pollen « de la plante elle-même ; mais il s'y trouvait - sd quus grains complétement différents de forme et d'une ` : E. peg Jn évidemment do quelque + À Après la filiation, une goutte de Fe liqueur aor sur n: a «lame: ‘de platine laissa: un dépôt relativement abondant d'un © = fmen spongieux, 1 La température | fut alors élevée jusqu'au rouge =: : h.l le EM gevin blane, | Il ramena an | blon la teinturo rougio E 3 SÉCRÉTÉ PAM LES GLANDES SEPTALES D'UNE BROMÉLIACÉE. 89 Chauflée avec le réaelif de Trommer, une autre goutte le ré- duisit abondamment en rouge, et de méme la potasse en fut forlc- ment colorée en brun, On essaya alors d'obtenir la. fermentation | nleonigue avec la levüre de bière, ee à À quoi on réussit parfaite- -. ment. tte i . | Lorsque le liquide fut chauffé avee dela potasse, les vapeurs qui s'en dégagérent produisirent des réactions franchement alca- .. lines sur le tournesol rougi, et, en approchant de l'acide chlor- =: hydrique, on obtint des fumées blanches. Cependant on n'y put . reconnaitre la moindre odeur ammoniaeile, et l'on s'arrêta à l'idée M 'il existait Jà quelque aleali organique, analogue à la nicotine. IU n'y a cu de précipité, ni par la potasse, ni par l'eau de ha- < ryle, ni par l'azotato d'ammoniaque, Les douze fleurs qui avaient fourni le nectar que nous venons d'examiner avaient été distinguées des autres par un signe quel- - conque; Le lendemain, la plupart d'entre elles étaient fermées, le “calice fortement enroulé sur lui-même et déjà un peu flétri sur les | dns d autres fleurs étaient encore entr'ouvertes; elles n'ont jM produit tout à fait 2 grammes de liquido, Celui-ci a élé séché ` sous.la machine pnenmalique, et il a ]nissé comme résidu enyiron "wn dixième de son poids d'une mélasse sucrée, acidule, inodore, dim AUX et inon érable: RAS iil. Gp a od n Vi e Duo TR d DO RE sq Cr ita NL) a e [sd NIE. Sa ns SAN TN ve wg EM TAa ai l ad AE Pech M E CER e S ^. LE DÉVELOPPEMENT DES FLEURS A COURONNE: , "B PUE do qu et do iiid De les bolanistes, Un peu. : l ; délaisse pendant ı uno dizaine d'années, cette question s'est trouvée ; -iriout remise. en lumiere par les derniers ménioires qu'a Vobis: 3 M, 1. Gay sur la famille des Nareissées (Aun, des sc, nat., Sr A, OS : SS et Bull. Soc; bot; de F rance, NI, 9 et 431), Je renverrai — E done À ces beaux travaux les personnes qui voudront connaitre à - .. |: fond | les: opinions diverses émises sur ce sujet depuis Linné, Mais —— B. comme il m'a semblé quo le besoin d'études organogéniques 80. A ; faisait sentir dans “cetle question. si controversée, j'ai entropris ad d'observer la première apparition. de cette couronne dans quel- = ques-unes. des fleurs. monocolylédones qui en sont pourvues, do -f Mieter le moment exact où s'en montrent les premiers rudi- i B “ments, et de rechercher en même temps quelle valeur il est juste — + $ d my Dis Vératologiques dans l'interprétation de cet ^— + rgane.- Je me. yois pr là amené À exposer l'organogénie florale: =<. mM typos choisis, à savoir: le Peliosanthes, plusieurs | rs simples et gode pem maritimunn, AT "uh TIT a eliasanthes t teta cst une. AREA diat h fleur Doede une E pd couronne, Malgré le: peu. de développement qu'y prend eet op E Bn de fait, pn EN admis, Les ouvrages Ls he MÉMOIRE SUR LE -DÉVELOPPEMENT DES FLEURS à COURONNE, QA Genera. d'Endlicher (n. 1194), entre autres, disent de son pé- rianthe ; pu fauce corona annulari constricta », ce qui traduit ce que lo créateur du genre Peliosanthes avait déjà si hien exprimé, J n'est pas suffisamment exaet de dire que les fleurs de cette plato sont «en. grappes, et que les bractées de l'inflorescence sont subtrillores.» La grappe y est en réalité chargée d'un nombre — variable de éymes unipares hélieoides. Voici, en effet, ee qu'on y observe dans l'évolution des fleurs, La bractée mère de chaque petite cymo est accompagnée d'une bractéole latérale, Si nous supposons celle bractéole placée à gauche de la fleur qui est à - Vaisselle de la bractéo mère, nous verrons que Je périanthe externe de cette dernière est composé de trois folioles, dont l'une est tout à fait à droite, faisant pendant à la braetéole latérale dont nous venons dé parler, laquélle se trouve par suite répondre à l'intervalle des > deux autres sépales de eette première fleur, que nous pouvons désigner par lo ehiffro 4, Où se développera alors Ja fleur 2? Elle + 80. trouvera conne à. l'aisselle de la braetéole latérale dont nous < parions tout à l'heure, mais elle y Sera accompagnée, sur son cóté ` gauche, par une bractéolo de génération plus récente, et que nous P Dédeneiris; pour cellé raison, sous le nom de bractéole 2. Celle-ci 2 t pera tournée vers. l'axe, et quant au périanthe extérieur de la -. fleur 2, il aura un premier sépalo regardant exactement par sa : eoneavilé. la bractéole 2, et par sa convexité la moitié gauche de H bractée mère de. l inflorescence. “= Le développement de l'androcée n'offre rien do bien particulier, n se fait en deux lemps, un pour chaque verticille staminal, et, T / pendunt uno période ` assez courte, les trois étamines superposées , AUX. &épales. intérieurs : sont plus petites el un peu plus intérieures que les Irois. autres; C'est lorsque celle différence s'est à peu près complétement ellacée, et. alors que les carpelles sont déjà bien. s visibles, que l'on aperçoit un petit bourrelet cireulaire saillant sur : 4t vL le réceptacle floral, en dehors des étamines, Ce petit anneau se sou- 2st t Nye lentemont en grandissant avec la base du périanthe, et, com» Sak i > P pni entro les six A MASA: je jene, il prend uno forme légè- + ` T2 £ Pait pymes SWINE T detenti uii WO se PACE T I Ade ES MÉMOIRE S ai enh, Mais d'apr ès son apparition tardive, et gráce au : qe do développement. qu'il prend, il est probable que personne $ -n'hésilera à y reconnaître un disque analogue à celui qu'on observe en dehors do l'androcée chez heaucoup de plantes dicotylédoues, aig: principalement, pour prendre un exemple, chez les Hippa- = : “ratés, où Endlicher le décrit si heureusement (Gen. , p. 4001), È i --loniqu'i il constate l'insertion des pétales et des étamines en ces — E us lerines : 4 Petala ad basim. disci inter calycei et ovarium expansi - ets inserta, ss, Slamina. disco intus prope basim v. marginem ..— E fnserta, a. Joignez à cela ce. qu'a "écrit M, Payer, du développe — - E ment. du disquo. dans . Ses mêmes plantes (Traité d'organogénie florale, P 163, 744), et: vous verrez que rien ne s'y peut. mieux gomparor que eo. qui 50 passe chez le Peliosanihes, Hg He Avant de quitter cetto plante, indiquons-y les premières phases "ESSE li développement de ses ovules, qui présenteront plus tard de si : curiouses “particularités, Ms: ‘consistent d'abord en deux nucelles °° v dressés eollatéralement à la base de chaque loge, Ils se recouvrent: F de deux enveloppes, et: chacun d'eux devient anatrope en ‘diri= geant son micropyle en dehors ot en bas, ainsi que cela arrive AM chez les Ophiopogen p. ipie. 2 les Bornardia et Ern à vereor mmibe meri veta mot DT POETIE 3 Str feld Pos n ‘solitaires à l'extrémité de leur tipo i ilc? faudrait o ouvrir. un en nombre. de nies ayant de fomber pxaplpr à ELE + qu'il paraih car 1 1T: juillet, je. n' ai pas encor e aperçu t de trace : E de la gouronne, quoique. les. ‘parpelles ! fussent très visibles : et, le ux] 145 so plembre, celle-ci était déjà trés grande, Cependant il no mo - equ. jii pas, complétémer ent inutile. dé dire | co que j ai vu dans cetto ^ <- exe -for mé de Ain. xut qui. |. appesibnl RA : SUR LE DÉVELOPPEMENT DES FLEURS A COURONNE, 93 successivement, Ils prennent rapidement la forme d'un capuchon, que je décrirai ayec quelques détails en parlant des Pancratium, - où le même phénomène se rencontre. Les pétales, les étamines E extérieures et Jes étamines intérieures forment trois verlicilles 1 dont?’ apparition constitue Irois actes bien distincts, Enfin , tout le 1 “bouton se trouve enveloppé, comme on sait, dans une sorte de 3$ spathe. Celle-ci est formée de deux bractées opposées et latérale- i 3 . ment situées, qui. apparaissent l'une après l'autre, et se trouvent en face, l'une des sépales 4 et 3, l'autre du sépale 2, Elles deviens "nent connées de bonne heure, et constituent en s'élevant une he espèce de sac à ouverture supérieure très petite. Là les extré- : = Cmilés: des deux, bractées se reeourbent un peu et. se terminent EE qur. un pelit bouquet. de poils moniliformes semblables À ceux - qu'on observe à Ja pointe des sépales des Narcisses, et aussi des zc Penn comme. nous le. verrons plus fard. |. 768 qu'il. ya de certain dans cette espèce, comme dans toutes [^* 7» es ‘autres, c. "est que. la couronne n'affecte aucun rapport dans son B i jeune 1 Me ayee les étamines, Sa hase s'insére beaucoup plus haut qe cello des filets sur le réceptacle tubuleux de Ja fleur, Quant m hård“ libre: de cette couronne, il est très finement déchiqueté + en petites dents: très inégales entre elles, Il présente aussi des = échancruros boaucoup plus profondes; mais comme ces mêmes Schancrures existent dans J'espéee que nous allons examiner -A aintenant et aveo. heaucoup plus de régularité que dans celle-ci, co n'est pl le lia. de nous y arrètep, ñ PRET AE War x ot um | Nano BIFLORUS Curt Mure do celte sapi est une cyme unipare réduite à eux fleurs, comme l'indique son nom ; mais l'une d'elles cst plus 12 0 jeune quo. l'autre et se développe à cóté et au-dessous d'elle sur TRU da. hampe* commune, Lorsque la couronne y a déjà pris quelque p oa développement, comme cela a lieu au mois d'octobre, on voit bien dishtitement ee q qui puit, et £ pha un D poin sur lequel ? ne peus Lee f. £E y Sr. Lh TT M | ^ drop à insister, ep mo iómhlo, puisque l'on a fait jouer un tris grand - © rôle à Ja position dos lobes do cet organe. Le lord libre de la con- “tonne ost. finement denté. En outre, dans un très grand nombre de (às, il ya en face du dos des petites élamines des éehanerures 7 si profondes, qut 'elles penvent descendre jusqu'à l'insertion mênie - "dns couronne, qui alors se compose de trois portions indépene lantes auperposées | qux pépales extérieurs, Mais ees échanerures * ; peuyént bien aussi no descendre que jusqu'à Ja moitié, au quart de "l'organe, et même ne pas exister du tout, La couronne formera f , ‘alors un tube continu ou entier, À moins que d'autres fentes ne se "| rodni nt o en face des grandes éfamines, on dans un antre point, comme. cola arrive assez soient, el alors Ja. position des lobes doviondra 1 tont A fait ditéreuto de vello IUE Mons Avons nine oreng 53, EE. Ces indications ne. "RE dus nous re et til font avoir recours À | "observation ‘d'une fleur beaucoup plus jeune. A la fin de juillet « ‘ou an commencement d'août , quand le gynécée sera dé en grande partie constitué, bien an-dessus de l'insertion des éanines, et-&ur 16; point di réceptacle nbnleux qui répond à ta base du périanthe, on-yerra comme une légère ride ou saillie : horizontale: se produire, En général; ee ne sera pas un annean ` £ continu, Plys ordinairement il serà marqué bien davantage sur les òlga des sépalas” ntériéurs on. pétales, à ‘droite et à gancho. Mais jo dois dire aussi qu'il y a des fleurs où ee premier rudiment | dp ha, couronne P est er ainsi don pronanpt en cerl ains s ins is US 3 TÓ fiy do juillet pur Jos : dont Jes e AL hien visos J'ai aperçu ilursen = > $ debui d'insertion dos pétales unc petite guirlando de iln E de i représentaient la colleratto. Souvent genita une p eal: fie pits on ERE SN LE DÉVELOPPEMENT DES FLEURS A COURONNE, 9 3 mamelops - répondant chacun à une moitié de pétale et. indépen- à danis, puis qui, en se soulevant davantage, se. trouvaient reliés 4$ pap une petite portion intermédiaire, de sorte que le. tout formait à comme deux lobes jeunes d'une corolle gamosépale soulevés plus taz] par une portion basilaire commune, J'ajouterai que le sommet - de chacun de ces petits mamelons se déprimait souvent et présentait ame échancrure peu profonde, Qn avait ainsi en réalité devant cha- que pétale quatre petites saillies formant deux groupes réunis plus | bas par la portion commune dont j'ai parlé. Ce n'est que bien plus 4. fard que eet. ensemble se trouvait relié au groupe semblable qui Iu tait en face du pétale voisin; de sorte qu'il y avait longtemps s un point où la collerette se trouvait interrompue, en face du sépale extérieur, el souvent aussi Ja eontinuité ne s'y élablissail jamais. 2 C'est ]à qu'i 'il faut. voir l'origine des fissures profondes qui sépa- rent "les lobes de la collerette, Mais cette relation ne serait pas | complète si je ne disais que l'éehanerure pouvait aussi se voir dans certaines leurs, en face même du sépale intérieur ou pétale, “de: sorte que dans une série de diagrammes, on pourrait montrer que les rapports de position de toutes ees | panties entre. elles ne | Rn pont invariables. fe e ka rmm eee cites V esque uk x de Nucssus TMETTA L a le üérooppanen de la fleur n'offre rien de particulier dans “ cotte éspèce, et je ne Ia mentionne iei que pour signaler son mode Es y 2 inflorescepee, Ce n'est point une ombelle simple, comme on le E croirait d'après l'état adulte, mais bien la réunion d'un petit nombre E M Ki ET Apr Faro eomme cela arrive chez les Pancratium, Dd ait T ai i relalé missi fidèlement. que possible ee qui se passe dans les fr plantes précédentes lors. de la premiére apparition de la couronne. ol est: facile. de voir que. celle-ci, malgré les rapports ultérieurs qu 'ello. affectera a aveo. l'androcée, en est alors tout à fait ihdépen- ; dante, Nous pouvons done procéder de prime abord à l'exclusion E tonte S opinion "n Tatioehia h couronne au groupe aminak, MÉMOIRE m "m se dealer maintenant de quelle nature est Je (ho assez. | + ia À eur qi s'étend entre l'insertion des pétales et celle des étamiues, |. a Pour nous, la réponso: m'est pas douteuse ; un organe qui porte b^ e Ae calieo, puis la corolle, puis l'androece, c'est un organe récepta-. - euhire, c'est l'axe de la fleur, et, plus bas encore, nous le yoy ops $0 continuer pour parter les feuilles carpellaires, “cle qui apparait aprés que. le gynéeée: s'est constitué, cela se génique 1 nous enseigne, el je comprends maintenant l'opinion de il, en eflet, que beaucoup de disques ont été désignés sous ]e de séeréton anoune liqueur comparable au nectar. ip ailleurs: on est déjà fort habitué de nos jours à voir ees ex» : pansions tardiyes. do l'axe prendre. des formes très diverses, des "$C -est pétaloide el ressemble À uno corulle intérieure, à un sac nien eag divisé i n'affectent pis forcément des rapports constants aye tes appendices. floraux, soit en Le d uno plange a uno nti: eit méme dans una espèce niques. STE AE quet A Mae "Or, mne production tardive de l'axe, uu renflement du récep présente « dans un trés grand nombre de fleurs de familles fort i différentes, et tola s'appelle un disque. Voilà ee que l étude organo. | -: crains. auteurs qui: “rangent la couronne parmi les nectaires, On D pom de neclaires, RANS que pour cela ils aient été jugés vpahlos OE d tonsistances très variables, el ressembler à de véritables appen» ri s ` dices. par. eur tissu et par | leur position. lei le disque. forme des «t “glandes nettement alternes aveo les pétales on les ét amines; ARCO brancux,. gomme dans la Pivoiné en arbre, comme dins le Ban» +. | coulier, | £omme dans lant d'autres plantes différentes. Mais il offre. «| eni. de constant, e 'est qu 'il apparait non point dans T ordro que. semblerait | lui assii gner sa. position. relative sur l'axe floral, maig | E prés. les organes plus intérieurs ou plus. élevés que. lui sur cet (MeL ici} par ‘exemple, £ eptro les pétales et les étamines, mais : Aprés. les élamines,. aprés. même les feuilles carpellaires, Et e'est, ~ eo qui: “explique comment ses différentes portions, alors qu'il :: = BSERVATIONS BOTANIQI RÉDIGÉ SUR LE DÉVELOPPEMENT DES FLEURS A COURONNE. 97 PANCRATIUM MARITIMUM L. En dépouillant, au mois de septembre, un bulbe de Pancratium maritimum de ses nombreuses tuniques, j'y rencontrai un ou plusieurs bouquets de fleurs encore fort jeunes et dont quelques- unes ne possédaient encore aucun de leurs organes appendieulaires. Chaque groupe floral occupe l'aisselle d'une écaille, et sa portion inférieure consiste alors en une hampe fort courte. Il est ordinaire que cette hampe porte deux séries de fleurs, l'une à droite, l'autre à gauche. L'ordre dans lequel apparaissent les fleurs de chaque série montre clairement qu'elles sont disposées en une cyme “unipare. J'ajouterai que les deux cymes unipares dont il s'agit ne sont pas tout à fait aussi avancées en développement l'une que l'autre, et qu'il peut méme n'y en avoir qu'une seule. On sait déjà, par les travaux de M. Payer, que, dans une autre Amaryllidée, l' A Istreemeria versicolor, l'inflorescence est aussi une ' eyme unipare (Organogénie comp., p. 657). C'est d'ailleurs un fait si commun parmi les plantes monocotylédonées, que l'on ne saurait plus en être surpris. Je profiterai toutefois de cette occasion, pour faire connaitre ou pour rappeler quelques groupes de plantes où cette disposition peut s'observer avec quelque facilité. M. Payer a établi que l'inflerescence du Butomus umbellatus est une réunion de cymes unipares (loc. cit., 684); de méme celles du Lis blanc (p. 648), de l Asphodelus creticus, de l'As- perge (p. 652), des Tradescantia (p. 662), du Strelitzia augusta (p. 670), de l Alpinia nutans (p. 67h), des Canna (p. 677), de l'Alisma plantago (p. 686) et de l'Aphyllanthes monspeliensis (p. 695). Or toutes ces plantes représentent autant de familles ou de types différents. Nous savons de plus (Bull. soc. bot. de Fr., II, 777) que M. Gay a dit que l'inflorescence des Colchiques est une Cyme scorpioide. Cela est vrai aussi pour le Ruscus aculeatus (Bull. soc. bot., IV, 39). Dans le Pontederia cordata, Pépi est également un assemblage de nombreuses cymes uni- 7 98 : MÉMOIRE pares. Dans les ilium, la tête ou lombelle n'est pas plus simple; c'est un groupe de cymes à évolution centrifuge. Dans le Tacca pinnatifida, Vinflorescence est également centrifuge et se compose de plusieurs cymes. L'44nomochloa marantoidea, cette singuliére graminée si bien étudiée par M. Ad. Brongniart, repré- sente dans chacun de ses épillets une petite cyme unipare biflore. Les Ophiopogon ont, dit-on, un épi; mais celui-ci est chargé de cymes scorpioides alternes et pauciflores. Enfin le Dianella capen- sis semble, au premier abord, porter des grappes composées à fleurs làches. Ce sont en réalité des cymes unipares, chaque fleur y est terminale, et ce n'est pas à l'aisselle des bractées qu'on ren- contre les pédicelles, mais bien sur leur cóté. Revenons au développement du Pancratium. Sa fleur se ai sente d'abord sous forme d'un petit mamelon globuleux. C'est le réceptacle floral, lequel se renfle bientôt un peu en haut, en forme d'un bouton dont le sommet offre une légère dépression. Ce petit bouton perd vite sa forme réguliérement arrondie; il lui pousse une petite gibbosité du côté opposé à la bractée dont il est accom- - pagné : ce sera le premier des sépales. Le second et le troisième sépales apparaissent de méme l'un aprés l'autre, du côté de la bractée, et la jeune fleur, vue d'en haut, semble alors triangulaire ; mais c'est un triangle trés irrégulier, attendu que le premier sépale est déjà fort grand, et cette inégalité entre les pièces du calice persiste longtemps d'une facon bien marquée. Aussi ce n'est qu'à d'assez grands intervalles de temps qu'on voit les divers sépales présenter tour à tour, en grandissant, les modifications de forme que je vais maintenant exposer. Le sépale n'est d'abord qu'un mamelon conoide; il s'allonge, puis s'aplatit un peu et devient concave en dedans. Son dos con- vexe se développe alors trés inégalement dans ses différentes por- tions. En s'aceroissant surtout au-dessus du milieu de sa hauteur, il devient gibbeux ; la gibbosité se prononce de plus en plus: c'est une sorle de corne qui s'élève graduellement et bientôt surpasse le sommet organique du sépale. Ce sommet semble donc s'abaisser SUR LE DÉVELOPPEMENT DES FLEURS A COURONNE, 99 peu à peu, et bientôt il se trouve presque aussi bas que le point d'insertion du sépale ; il ne s'arréte que lorsqu'il touche presque au réceptacle. lei, comme dans les Narcisses, les cellules de ce sommet s'allongent beaucoup et se cloisonnent, de maniére à former un pelit bouquet de poils moniliformes transparents et très élégants, Quand cette déformation s'est ainsi accomplie, notre sépale a pris l'apparence d'un eapuchon, et il doit servir comme tel à coiffer l’élamine qui se formera en dedans de lui. Si j'ai insisté sur ce grand développement de la portion dorsale d'un organe appendiculaire, c’est qu'on observe sans cesse le même phénoméne dans les feuilles carpellaires, alors qu'elles se replient vers l'axe d'un ovaire pour en fermer la cavité, et que là, pas plus que dans le eas aetuel, le point le plus élevé de l'appendice ne répond à son sommet organique, mais bien à un lieu variable de sa nervure dorsale. Les Pancratium ont trois pétales alternes avec leurs sépales. J'appelle ainsi les trois organes qui apparaissent simultanément dans l'intervalle des divisions ealicinales. La forme du réceptacle floral est alors celle d'un triangle devenu presque équilatéral. Les sommets de ses trois angles se gonflent en même temps, et forment trois petites saillies arrondies, premier rudiment de la corolle. A partir de ce moment, le sommet du réceptacle cesse d’être à peu prés plan. H commence à se déprimer au centre et à prendre la forme d'une eoupe. C'est sur les bords de celle-ci que vont naître les verticilles staminaux. Le premier se compose de trois étamines qui se montrent simultanément au pied des sépales. Les trois autres étamines apparaissent assez longtemps aprés dans l'in- tervalle des premiéres et un peu plus bas, c'est-à-dire plus prés du fond de la coupe réceptaculaire. Bientót ces derniers mamelons staminaux se trouvent protégés, de méme que les premiers le sont par les sépales, parles pétales qui se déforment aussi et constituent des capuchons à sommet pointu. Alors encore le fond de la coupe réceptaculaire se trouve avoir repris une nouvelle direction à peu prés horizontale. Pendant qu'il s 100 MÉMOIRE se déprime une nouvelle fois pour former un puits conique, trois petits mamelons s'élévent au pied des plus grandes élamines ; ce sontles feuilles carpellaires qui, nées toutes ensemble, s'unissent par leurs bords, et s'élévent obliquement vers l'axe de la fleur, sous forme d'un toit conique perforé au sommet. Ce toit est tout entier de nature appendiculaire. En continuant de s'aceroitre, les : bords de l'ouverture s'élévent ensuite verticalement en forme de tuyau. Alors tout l'ensemble de cette portion appendiculaire du eynécée représente assez exactement une de ces cheminées por- latives que les chimistes placent sur leurs fourneaux pour activer ]e tirage. | Quant à la portion axile du pistil, elle se forme comme dans la plupart des plantes à ovaire infère trimère. Le réceptacle se ereuse de plus en plus en dedans du cercle où s'insérent les feuilles carpel - laires, et trois lames y proéminent de la circonférence au centre, pour partager en trois loges celte cavité d'abord unique. Les ovules anatropes se développent sur deux séries verticales et dos à dos. C'est seulement après l'apparition des feuilles carpellaires que commence à se produire l'organe que l'on désigne sous le nom de couronne. Les étamines ont déjà une anthére et un filet bien distinets, lorsqu'on voit apparaitre entre les bases de ces filets une membrane annulaire commune qui se soulève jusqu'à ce qu'elle soit arrivée jusqu'aux filets eux-mêmes, et qui alors les soulève avee elle. Cette membrane, de méme que dans les Narcisses, n'a pas d'ailleurs un bord supérieur parfaitement horizontal dans l'in- tervalle des filets : ce bord présente entre deux étamines voisines deux petites saillies inégales, saillies qui deviendront ce qu'on appelle les dents ou les lobes de la collerette. L'observation orga- nogénique indique done que la couronne des Pancratium apparait de méme que celle des Narcisses, aprés tous les autres organes de la fleur, mais avec cette différence qu'elle se produit ici un peu plus prés du centre dela fleur, dans l'intervalle méme des éta- mines. SUR LE DÉVELOPPEMENT DES FLEURS A COURONNE. 101 NARCISSES A FLEURS DOUBLES. On s'est beaucoup servi de l'examen des monstruosités pour expliquer l'organisation de certaines fleurs, et cette méthode a été appliquée, comme à tant d'autres organes, à la couronne des Amarvllidées. C'est ce qu'a fait M. Gay dans le travail dont nous avons parlé (Ann. des sc. nat., 1. c., 105). Si une pareille mé- thode peut donner de bons résultats, ce doit étre surtout entre les mains d'un savant aussi expérimenté. Mais, pour des observateurs moins aguerris, tout me porle à penser que c'est là une arme sou- vent inutile et difficile à manier, sinon quelquefois dangereuse. Cette opinion, que je ine propose de faire connaitre plus tard en détail, m'a été inspirée par l'étude organogénique d'un grand nombre de fleurs doubles. ll y a beaucoup de plantes, en effet, chez lesquelles cet état monstrueux se propage d'une manière assurée par le bouturage, ou, ce qui est à peu prés analogue, par la culture des bulbes. Les monocotylédones, et en particulier les Narcissées, sont de ce nombre, puisque le commerce nous livre des oignons dont on peut être à peu prés certain d'avance que la fleur présentera telle ou telle monstruosité. On peut done en suivre tous les développements : c’est ce que j'ai fait pour plusieurs Nareisses, et je rapporterai ici quelques-uns des résultats de mes recherches sur ce sujet. Sur des bulbes de JVarcissus poeticus à fleur double, j'ai vu naitre d'abord le périanthe normal. Puis sur le réceptacle s'est produite une longue série d’appendices formant quelquefois des verticilles ternaires. à pièces bien régulièrement alternes. Toutes ces piéces prenaient l'apparence de grands pétales blanes. Sur une méme fleur j'en complai douze ou quinze; j'en ai trouvé jusqu'à trente-neuf. Il m'est arrivé de voir des fleurs qui n'avaient pas d'autres appendices que ceux-là, mais chez lesquelles le réceptacle lui-même prenait tardivement une apparence glanduleuse et une coloration jaune intense. Ailleurs, j'ai trouvé quelques étamines 102 MÉMOIRE en dedans de ces pétales, les unes fertiles, les autres incomplétes, rudimentaires. J'ai noté que dans une fleur il s'en était déve- loppé six, bien constituées en apparence; autour d'elles étaient quinze lames pétaloides. | Dans presque tous les bulbes de cette variété que l'on cultive dans les parterres du Muséum, j'ai observé que, tardivement et aprés l'apparition des pétales et des étamines, le réceptacle s’éle- vait lentement dans l'intervalle de tous ces appendices, et que ses portions ainsi élevées, comprimées entre deux pétales voisins, pre- naient peu à peu la forme de lames colorées, mais, en général, fort irrégulières, fort inégalement déchiquetées sur leurs bords. Rapprochons de ces faits ce que j'ai rencontré sur des Narcisses du commerce, de la variété dite grand-primo. J'y ai vu, au mois d'août, les fleurs produire d'abord les six pièces normales du périanthe. Apercevant ensuite d'autres mamelons, au nombre de vingt à trente, qui commencaient à poindre trés réguliérement de dehors en dedans sur le réceptacle, j'ai eru que j'allais voir se former une fleur double analogue à celles du JV. poeticus, dont il était question tout à l'heure. Mais j'ai été détrompé par mes observations ultérieures, car ees appendices sont devenus des étamines presque toutes fertiles. J'ai dessiné une de ces fleurs où une sorte de couronne s'est produite. C'est en dedans des neuf étamines les plus extérieures qu'elle se trouve, et il n'y en a pas immédiatement en dedans des sépales proprement dits. J'ai vu aussi un grand nombre de petites saillies trés inégales du récep- tacle se montrer entre les points d'insertion des autres étamines. Pour le dire en passant, dans une fleur où il y avait vingt-quatre élamines en tout, celles-ei formaient quatre faux verticilles de six pièces ehaeun, et comme ces pièces étaient superposées les unes aux autres dans deux vertieilles voisins, on avait six séries rayon- nantes de quatre étamines chacune. Je connais quelques faits auxquels on peut comparer ce qui précéde. Notons d'abord que, dans les Narcisses bien doubles, le réceptacle floral change beaucoup de forme. Plus la fleur est DENEN Len EL dEORI tomi 81 P VM o MS Sr SUR LE DÉVELOPPEMENT DES FLEURS À COURONNE. 103 double, plus il tend à devenir convexe, de concave qu'il était nor- malement. Or, j'ai vu, dans d'autres familles, des fleurs à récep- tacle normalement convexe produire, aprés l'apparition des éta- mines, une sorte de gonflement de l'axe entre les pieds des filets staminaux. C'est ce que j'ai signalé (Étude générale du groupe des Euphorbiacées, 182), dans la fleur mâle des Gelonium. J'y ai suivi pas à pas la formation de ce disque général, qui a bientót entouré comme d'un trés petit puits la base dé chaque étamine. C'est surtout dans un autre genre de ce groupe, les Garcia, que l'on voit de petites languettes interposées aux étamines s'élever davantage, et, quoique la plante ne soit pas cultivée chez nous, on peut fort bien s'assurer, sur les échantillons d'herbier, que ces organes sont nuls ou encore rudimentaires dans le jeune âge du bouton. Je crois pouvoir conclure de ce qui précéde, que les lames de forme et de taille variables qui se produisent chez ces fleurs dou- bles des Nareisses, dans l'intervalle des appendices, ne sont que des portions du réceptacle gonflées et tuméfiées, comme l'a dit Adan- son, à propos de ces sortes de disques. ÉNUMÉRATION DES EUPHORBIACÉES CULTIVÉES DANS LES JARDINS BOTANIQUES DB PARK, t ————— EUPHORBIACÉES HERMAPHRODITES. I. EUPHORBIA L. A. MEpvszA. Haw. 4. Euphorbia globosa Sims, in Bot. Mag., n. 2624. Medusea globosa KI. et Greke, Euphorb. (Linné's nat. Pflanz Tricoccæ ...... und die natürl. Ordn. Euphorb.), 61, n. A. 2. Euphorbia caput-Medusæ Ait., Hort. Kew., ed. 2, 158. Medusea major Haw., Syn., 134, n. 3. 3. Euphorbia tridentata Lamk, Dict., VI, 416, n. 11. Euphorbia anacantha Ait., Hort. Kew., ed. 2, III, 158, n., 12. Dactylanthes anacantha Haw. , Syn., 132, n. 2. Medusea tridentata A7. et Greke, Euphorb., 61, n. 4. B. CrnEoPsis. h. Euphorbia officinarum L., Sp. pl. (1753), 451, n. 6. 5. Euphorbia grandidens Haw. 6. Euphorbia canariensis L., Sp. pl. (1753), 450, n. 2. - À ÉNUMÉRATION DES EUPHORBIACÉES.: 105 7. Euphorbia polygona Haw., Misc. nat., 184. 8. Euphorbia hystrix Jacq., Hort. Schünbr., IF, 43. Euphorbia loricata Lamk, Dict., II, 416, n. 9. . Treisia hystrix Haw. , Syn., 131, n. 2. 9. Euphorbia neriifolia L., Sp. pl. (1753), 451, n. 7. 10. Euphorbia antiquorum L., Sp. pl. (1753), 450, n. 4. Euphorbia fimbriata H. P. E. crispata C. Lem., in Ill. hort., IV, 71. 11. Euphorbia mamillaris L., Sp. pl. (1753), 451, n. 4. 12. Euphorbia Richardiana. Euphorbia abyssinica Æ. P. — C. Lem., in Ill. hort., IV, 71 (nec Rœusch). 13. Euphorbia cærulescens Haw. 14. Euphorbia arborea H. Kew. Euphorbia macroglypha C. Lem., in lli. hort., IV, 71. 15. Euphorbia mamillosa C. Lem., in Ill. hort., I, 65. Euphorbia uncinata Hort. (nec DC.), ex C. Lem., |. c. 16. Euphorbia meloformis Ait, H. Kew., ed. 2, M, 157, n. 40. i 47. Euphorbia xylophylloides 4d. Brongt., H. P.— C. Lem., in Ill. hort., IV, 72. 48. Euphorbia helicothele-C. Lem., in H. hort., IV, 100. 19. Euphorbia? pereskiæfolia Moullet, mss, in suopt. herb. Arborea (nostris in cult. 2 metralis), caule tereti glabro griseo fo- liorum occasorum cicatricibus notato : ramis alternis teretibus glaber- rimis dense virescentibus carnosis; foliis alterni: carnosis oblongo- 106 ÉNUMÉRATION DES EUPHORBIACÉES obovatis, basi cuneata attenuata, apice subacuminato acutiusculo, serru - latis glaberrimiis subcarinatis (8 centim. longis, 4 centim. latis); petiolo fere nullo; stipulis minutissimis caducissimis. Planta tota lactescens, in cald. Mus. par. culta, zanzibariensis, test. cl. Richard a quo anno 1853 ex horto borbon. accepta est. C. AnrunorHauNUS Kl. et Greke. 20. Euphorbia Tirucalli L., Sp. pl. (1753), 452, n. 11. Euphorbia rhipsaloides CA. Lem., in ll. hort., IV, 72. Arthrothamnus Tirucalli A7. et Greke, Euphorb., 62, n. 1. D. TirnyuaLvs. 21. Euphorbia arkansana Engelm. et Gray, in. Bost. journ., v, 901. Tithymalus arkansanus K7. et Grcke, Euphorb., 66, n. 12. 22. Euphorbia Lagascæ Spreng., Syst., I, 796, n. 148. Euphorbia terracina Lagasc. (nec L.). Tithymalus Lagascæ Kl. et Greke, Euphorb., 65, n. 9. 23. Euphorbia acenocarpaGuss. , Cat. hort. Bocead. (1821), 65. Euphorbia echinocarpa Sieb. , in litt. Tithymalus acenocarpus A7. et Greke, Euphorb., 79, n. 90. 95, Euphorbia macrorhiza C. A. Mey., ap. Ledeb., Fl. alt., IV, 191 (nec Pall.). Tithymalus maerorhizus K7. et Greke, Euphorb., 79, n. 87. 25. Euphorbia erioclada Boiss. et Heildr. Euphorbia pilosa Chaub. , Fl. Pelop., 34, n. 765 (nec Z). CULTIVÉES DANS LES JARDINS BOTANIQUES DE PARIS. 107 26. Euphorbia corallioides L., Sp. pl. (1753), 460, n. Ah. Euphorbia pilosa Z., loc. cit., n. 45 (ex parte). E. procera Bieb., Fl. taur.-cauc., I, 378; HI, 329, n. 930. Euphorbia villosa Waldst. et Kit., PI. rar. Hung., 1, 96. E. illyrica Fahl — Lamk, Dict. , II, 435, n. 85. E. mollis Besser, mss. Galarhæus pilosus Haw., Syn., 148, n. 18. Tithymalus inermis hirsutus Bauh., Pin. , 292. T. hirsutus Lamk, Fl. fr., HI, 98. T. procerus 47. et Greke, Euphorb., 74, n. 49. 97. Euphorbia ealenduléfolia Delile, Fl. d'Égypte, 89, t. 30, Tithymalus calendulæfolius K7. et Grcke, Euphorb., 74, n. 54. 28. Euphorbia helioscopia L., Sp. pl. (1753), 459, n. 40. Galarhæus helioscopius Haw., Syn. , 152, n. 33. Tithymalus helioscopius Scop. , Carn., ed. 2, II, 337. 29. Euphorbia stricta L., Syst. nat., 10, 4049, n. 49. Euphorbia dubia Dierb., Fl. Heidelb., II, 127. Galarhæus strictus Haw., Syn., 151, n. 32. Tithymalus strictus AT. et Greke, Euphorb., 69, n. 29. 30. Euphorbia pterococca Brot.. Fl. Lusit., H, 319. Euphorbia bialata Link, Enum. hort. Berol., II, 43. F. stellulata Salzm., mss. à Tithymalus pterococcus K7. et Greke, Euphorb., 72, n. 41. 31. Euphorbia obtusifolia Poir., Dict., suppl., H, 609, n. 108. : Euphorbia mauritanica Lamk, Dict., M, 418, n. 17 (nec L.) E. virgata Desf., Cat. hort. par., 338? ( nec W. et K.) E. Broussonnetti W., herb. — Zink, in Buch Canar., 158. Tithymalus obtusifolius K/. et Grcke, Euphorb., 74, n. 55. 32. Euphorbia mauritanica L., Sp. pl. (1753), 452, n. 10 (nec Lamk). Tithymalus mauritanicus Mow., Syn., 139, n. 6. 108 ÉNUMÉRATION DES EUPHORBIACÉFS 38. Euphorbia dulcis L., Sp. pl. (4753), 457, n. 34. Euphorbia lanuginosa Lamk. Dict., II, 436, n. 86. . purpurata Thuill., Fl. par., H, 235. . ambigua Waldt. et Kit., ex Ræper, Enum., n. 6. . aspera Bieb., ex Roper, loc. cit. . muricata Bieb., ex Zieper, loc. cit. . Solisequa Æchb., Fl. exs., 756. . verrucosa Dierb., ex Rœper, loc. cit. . fallax agenb., ex Ræper, loc. cit. . mollis Gmel., ex Ræper, loc. cit. Tithymalus dulcis Scopoli, Carn.. ed. 2, 1, 334. Hannam 34. Euphorbia platyphyllos L., Sp. pl. (1753), 460, n. 47. Euphorbia pubescens Vahl, Symb., II, 55. E. litterata Jacq. , Collect., I1, 340 ? Galarhæus platyphyllus Haw., Syn., 151, n. 31. Tithymalus platyphyllos Æ/. et Greke, Euphorb., 76, n. 62. à 39. Euphorbia spinosa L., Sp. pl. (1753), 457, n. 32. Euphorbia pungens Lamk, Dict., Il, 431, n. 68. E. acanthothamnus Heldr. et Sart., mss. Galarhæus spinosus Haw., Syn., 149, n. 25. Tithymalus diffusus a Lamk, Fl. fr., HI, 101. T. spinosus K/. et Grcke, Euphorb., 77, n. 70. 36. Euphorbia verrucosa Lamk, Dict., H, 434, n. 80. Euphorbia flavicoma DC., Cat. hort. Monsp, (1813), 110, n. 99. ; E. carniolica Lamk, Fl. fr., ed. 3, n. 2170 (nec Jacq.). E. pilosa Vill., Dauph., IV, 832 (nec Z.). Galarhæus verrucosus Haw., Syn., 148, n. 20. Tithymalus verrucosus J. B., 3, 673, ex Lamk, loc, cit. 37. Euphorbia hyberna L. Sp. pl. (1753), 462, n. 52. Galarhæus hybernus Haw., Syn., 145, n. 8. Tithymalus hybernus A7. et Greke, Euphorb., 77, n. 71. CULTIVÉES DANS LES JARDINS BOTANIQUES DE PARIS. 109 38. Euphorbia orientalis L., Sp. pl. (1753), 460, n. 46. Euphorbia ceratocarpa Tenore, Fl. neap., 1, 268? Tithymalus orientalis AZ. et Greke, Euphorb., 78, n. 75. 39. Euphorbia condylocarpa Bieb., Fl. taur.-cauc. 1, 377. Tithymalus cond ylocarpus K7. et Greke, Euphorb., 78, n. 79. A0. Euphorbia palustris L., Sp. pl. (1753), 469, n. 51. Euphorbia brachiata Jan, El., 7. Galarheus palustris Haw., Syn. 145, n. 7. Tithymalus palustris K/. et Greke, Euphorb., 80, n. 95. hA. Euphorbia Gerardiana Jaeq., Fl. Austr., V, 7, t. 436. Euphorbia glaucescens W., Enum. hort. Berol., sup., 28. E. homophylla Zang, ex Ræper, Enum., n. 65. E. Cajogala Ehrh., Beitr., II, 102, fid. ejusd. E. linariæfolia Zam£, Dict., IF, 437, n. 91. E. Seguierii All., Fl. pedem., I, 228. E. Hohenackerti Steud., Nom., 612. Tithymalus Paralias Scopoli, Carn., I, 338 ex Ræper, loc. cit. (nec MancA). T. rupestris Lamk, Fl. fr., IH, 97. T. Gerardianus AT. et Gréke, Euphorb., 80, n. 9!. h2. Euphorbia mellifera 4it., Hort. Kew., ed. 2, IH, 160, n. 23. ` Euphorbia longifolia Lamk, Dict., M, 417, n. 13. E. stygiana Wats., in Hook. journ., III, 605. Tithymalus melliferus Haw., Syn., 140, n. 12. La A3. Euphorbia bupleurifolia Jacg., Hort. Schónbr., I, 55, t. 106. Tithymalus bupleurifolius Ha. , Syn., 138, n. 2. hA. Euphorbia piscatoria Ait., Hort. Kew., ed., 2, IH, 159, n. 16. Tithymalus piscatorius Haw., Syn., 139, n. 8. 110 AS. n6. 47. A8. A9. 51. ÉNUMÉRATION DES EUPHORBIACÉES Euphorbia dendroides L., Sp. pl. (4753), 462, n. 58. Euphorbia læta Ait., Hort. Kew., ed, 2, III, 164, n. 41. E. divaricata Jacq. , Icon., I, t. 87. Esula dendroides Zaw., Syn., 153, n. 1. Tithymalus arboreus Lamk., Fl. fr., HI, 94. T. dendroides K7. et Grcke, Euphorb., 93, n. 183. Euphorbia Pithyusa L., Sp. pl. (1753), 458, n. 35. Galarhæus Pithyusa Haw., Syn., 447, n. 16. Tithymalus acutifolius Lamk, Fl. fr., HI, 90. T. Pithyusa K/. et Greke, Euphorb., 94, n. 188. Euphorbia Paralias L., Sp. pl. (1753), 458, n. 37. Galarhæus Paralias Zaw., Syn., 14^, n. 3. Tithymalüs maritimus Lamk, Fl. fr., HI, 90. T. Paralias Mench, Meth. pl., suppl., 284. Euphorbia rigida Bieb. , FI. tauv.-cauc. , I, 375 (nec Loisl.). Euphorbia biglandulosa Desf., Choix de pl., t. 67. Tithymalus rigidus A7. et Greke, Euphorb., 94, n. 189. Euphorbia Lathyris Z., Sp. pl. (1758), 458, n. 37. Galarhæus Lathyris Haw., Syn., 143, n. 1. Tithymalus Lathyris Scopoli, Carn., ed. 2, IF, 333. . Euphorbia Characias L., Sp., pl. (1753), 463, n. 56. Euphorbia eriocarpa Bertol., in Nov. Comm. Acad. Bonn, III, 174? E. veneta W., ex Ræper, Enum., n. 28 (non bene). Esula Characias Haw., Syn., 153, n. 2. Tithymalus purpureus Lemk, El., fr., IE, 98: ` T. Characias A7. et Greke, Euphorb., 95, n. 194. Euphorbia veneta W., Enum. pl. hort. Berol., I, 507. Euphorbia Characias Wulf., in Rom. Arch., HI, 870 (nec £.). E. Wulfenii Hoppe, in Flora, XI, 4, 159. Tithymalus venetus A7. et Greke, Euphorb., 95, n. 193. Doo ^7 WC CULTIVÉES DANS LES JARDINS BOTANIQUES DE PARIS. ant 52. Euphorbia semiperfoliata iv., Fl. cors. diagn., 7. Tithymalus semiperfoliatus A7 et Greke, Euphorb., 95, n. 197. 93. Euphorbia amygdaloides L., Sp. pl. (1753), 463, n. 54. ; Euphorbia sylvatica L., loc. cit., n. 55. Esula sylvatica Haw., Syn., 153, n. 3. E. amygdaloïdes Haw., loc. cit., 155, n. 4. Tithymalus Characias amygdaloides Bauh., Pin., 290. T. sylvaticus Scop., Fl. carniol., ed. 2, 1, 333. T. amygdaloides K/. et Greke, Euphorb., 96, n. 198. 54. Euphorbia serrata L., Sp. pl. (1755), 459, n. 44. Euphorbia retusa Forsk., Ægypt.-arab., 93. E. cornuta Delile, Fl. d'Egypte, sec. AT. et Greke? Tithymalus denticulatus Mench, Meth., pl., 680. T. serratus A7. et Greke, Euphorb., 90, n. 169. 55. Euphorbia lucida Wald. et Kit., Pl. rar. Hung., II, 176. Euphorbia pallida W., Sp. pl., II, 2, 923. Tithymalus lucidus A7. et Greke, Euphorb., 89, n. 159. 56. Euphorbia nicæensis A1l., Fl. pedem., I, 285. Euphorbia saxatilis Jie. , Fl. taur.-cauc., I, 375, n. 919. E. glareosa Bieb., loc. cit., n. 918. E. oleæfolia Gouan, ex Ræper, Enum., n. 20. E. multicaulis Thuill., Fl. pat., ed. 2, I, 238. E. collina W., herb. E. serotina Host., Fl. austr., M, 562. E E E E . myrsinites Wulf., ex Ræper, loc. cit. . pulverulenta Krt., fid. ejusd. . Baselices Tenore, Fl. neap., IV, 265. . japyjica Tenore, loc. cit., 266. Tithymalus Seguierii Scopoli, Carn., ed. 2, I, 335, t. 20. T. nicæensis K7. et Greke, Euphorb., 89, n. 165. 57. Euphorbia terracina L., Sp. pl. (4764), 654, n. 33. Euphorbia provincialis W., Sp. pl:, M, p. 11 (1799), 914, n. 97. E. neapolitana Tenore, Fl. neap., T, 466. 113 ÉNUMÉRATION DES EUPHORBIACÉES . obliquata Forsk., Ægypt.-arab., 93. . Barrelieri Savi, Bot. etrusc., I, 145. . alexandrina Del., Fl. d'Egypt., n. 476, t. 30, f. 2. . italica. Tineo, Syn. pl.hort. Panorm., 13. rhombea Zink, ap. Buch Canar., 158. . linaria Link, loc. cit. . valentina Orteg. , Dec., 127? . ramosissima Zoisl. , Nouv. not., 23. . affinis DC., Fl. fr., V, 363. . seticornis Poir., It., 195? | . heterophylla Desf., Fl. atl., E; 385 (nec L.). | Tithymalus terracinus A7, et Greke, Euphorb., 90, n. 167. 98. Euphorbia virgata Waldst. et Kit., Pl. rar. Hung., H, 176. (nec Desf.). Euphorbia uralensis Fisch, ap. Link, Enum. hort. Berol., 11,14. E. Esula Hayne, Gen. Darst., H, t. 21 (nec £.j.- E. diversifolia Lang, fide Ræp.., Enum., n. 16. E. obscura Lang, fide ejusd. E. opaca Lang, fide ejusd, Tithymalus virgatus A/. et Greke, Euphorb., 88, n. 155. 59. Euphorbia Cyparissias L., Sp. pl. (1753), 461, n. 49. Euphorbia esuloides Tenore, Syll., 258. Esula Cyparissias Haw., Syn., 155, n. 7. Tithymalus Cyparissias A7. et Greke, Euphorb.; 88, n. 152. 60. Euphorbia Esula L., Sp. pl. (1753), 464, n. ^48. | Euphorbia Triumfetti Zertol., Fl. ital., V, 85. d Esula Dalechampii Haw. , Syn., 155, n. 6. Tithymalus Esula Scopoli, Carn., ed. 2, I, 338. 64. Euphorbia exigua L., Sp. pl. (1753), 456, n. 29. Euphorbia retusa Bieb., Fl. taur.-cauc., I, 371. E. diffusa Taeg. , Misc., II, 311. E. rubra DC., Fl. fr., V, 359 (nec Cav.). E. tricuspidata Zapeyr., Abr. pyr., 271. Esula exigua Haw., Syn., 158, n. 16. E. diffusa Haw., loc. cit., n. 17. Tithymalus exiguus K/. et Greke, Euphorb., 84, n. 120. Eie E poc E Em p ED n [S ) . CULTIVÉES DANS LES JARDINS BOTANIQUES DE PARIS. 113 62. Euphorbia segetalis L., Sp. pl. (1753), 458, n. 39. 63. 64. 65. 66. 67. 68. Euphorbia longibracteata D. C., Fl. fr., V, 359. Esula segetalis Haw., Syn., 156, n. 12. Tithymalus cinerascens MencA, Meth., 668. T. segetalis A7. et Greke, Euphorb., 83, n. 116. Je n'ai pu trouver de différence notable entre cette espéce et ce qu'on a cultivé cette année au Muséum sous les noms de E. seticornis, E. greca et E. portlandica. Euphorbia deflexa Sibt. et Sm., Fl. græc., V, 52. Euphorbia falcata L., Sp. pl. (4753), 456, n. 28. Euphorbia mucronata Lamk, Dict., lf, 427, n. 52. E. acuminata Lamk, loc. cit., ex Ræper, Enum., n. 24. E. obscura Zoisl., Fl. gall., ed. 2, 339. E. arvensis Schleich., fide Ræper, loc. cit. Esula falcata Zaw., Syn., 159, n. 20. Tithymalus falcatus KZ, et Greke. Euphorb., 83, n. 113. Euphorbia peploides Gouan, Fl. monsp., 174. Euphorbia rotundifolia Loës!., Not.. 75. E. minima hort. Tithymalus peploides K7. et Greke, Euphorb., 83, n. 111. Euphorbia Peplus L., Sp. pl. (1753), 456 n. 27. Euphorbia punctata Delile, fide Sprengel., Syst., MI, 795, n. 12^. Esula Peplus Haw., Syn., 158, n. 18. Tithymalus Peplus Gærtn. , Fruct., H, 115. T. rotundifolius Lamk, Fl. fr., HI, 100. Euphorbia aleppiea L., Sp. pl: (1753), 458, n. 38. Euphorbia condensata Bieb., Fl. taur.-cauc., I1, 322. Galarrhæus aleppicus Haw., Syn., 151, n. 29. Tithymalus aleppicus X. et Greke, Euphorb., 84, n. 122. Euphorbia trapezoidalis Viv., Fl. Lib., 25, t. IV. — Tithymalus trapezoidalis AZ. et Greke, Euphorb., 96, n. 204. | | 8 1415 ^ ÉNUMÉRATION DES EUPHORBIACÉES E. Perazoma Rafin. 69. Euphorbia leucoloma Rafin, Atlant. journ., 177. Euphorbia marginata Auctt. (nec K.). E. variegata Sims, Bot. Mag., t. 1747. Petaloma leucoloma Æafin., mss, in exs. Dicrophyllum sp. A7. et Greke, Euphorb., 4^. 70. Euphorbia corollata L., Sp. pl. (1758), 459, n. 43. Petaloma linearis Æa/fin, mss., in exs. Tithymalopsis corollata XZ. et Greke, Euphorb., 44, n. 1. F. TucnuosrERiGMA Kl. et Greke. 74. Euphorbia fulgens Karwinsk,, in herb. Lue. — Knowl. et Weste., Flor. cab. (4838), II, 35. Euphorbia jacquiniflora Hook., Bot. Mag., t. 3673. Triehosterigma fulgens AT. et Greke, Euphorb., 42, n. 1. 72? Euphorbia colletioides Benth., Voy. Sulph., 165, n. 780. G. SrERIGMANTIIE KI. el Grcke. 73. Euphorbia splendens Boj., Hort. maur., 286. Euphorbia Breonii Zortul. — Steud., Nom., 615. E. Milii Desm., Soc. lin. Bord., ex Desf., Cat. par. (1829), 338. : Euphorbia Bojeri Hook., Bot. Mag., t. 3527. E. Neumani Hortul. Sterigmanthe splendens AJ. et Greke, Euphorb., 100, n. 1. S. Bojeri KT. et Grcke, loc. cit., n. 2. H. GowrosrEMA. 7h. Euphorbia lophogona Lamk, Dict., 11, h47, n. 14. Euphorbia madagascariensis Comm., mss, in herb. et-icon. “San 2 5 M CULTIVÉES DANS LES JARDINS BOTANIQUES DE PARIS, 115 ]. Azecrorocronum Schlectl. 79. Euphorbia cotinifolia L., Sp. pl., 1, 650 (ed. 2). Alectoroctonum cotinifolium Sehlecr!, in Linnæa, XIX, 252. 76. Euphorbia sanguinea Hortul. Alectoroctonum sanguineum AT. et Greke, Euphorb., 39, u. 3. 77. Euphorbia verticillata Poir., Ene., süp., I, 614, n. 115. Euphorbia petiolaris Sims, Bot. Mag., n. 883, ex Desf., Cat. (1829), 338. Alectoroctonum petiolare A7. et Greke, Euphorb., 40, n. 6. . J. AwisoprnyLLux Haw. 78. Euphorbia hypericifolia L., Sp. pl. (1753), 454, n. 17. Euphorbia mucronata W., herb., ex., Steud., Nom., 612. - E. brasiliensis Lamk, Dict., H, 423, n. 35. E. pulchella H. B. K., Nov, gen. et sp., I, 45. E. Klotzschiana Mig., Stirp. surin., 95. . Anisophyllum hypericifolium Haw.; Syn., 161; n. 7. 79. Euphorbia Peplis L., Sp. pl, (1753), 455, n. 93. Euphorbia dichotoma Forsk., /Egypt. -Arab., 93. E. rufescens Link, in Buch Canar., 158. - Tithymalus auriculatus Lam, Fl. fr., III, 102. T. Peplis Scopoli, Carn. , ed. 2, I, 340. Anisophyllum Peplis Haw., Syn., 159, n. 1. 80. Euphorbia bumifusa I., Enum. hort. Berol., sup., 27. Euphorbia pseudo-chameesyce Fisċh: et Mey., Ind. 9 sem. hort. Petrop., 73. Anisophyllum humifusum X. et Greke, Eupliorb., 21, n. 3. 81. Euphorbia Chamæsyce L., Sp. pl. (1753), 455, n. 22 (nee Schum.). Euphorbia canescens Z., Sp. pl. (1764), 652, n. 24. 116 ÉNUMÉRATION DES EUPHORBIAGÉES CULTIVÉES DANS LES JARDINS. E. massiliensis D. C., Fl. fr., supp., 357. E. thymifolia Zoisl., F1. gall,, I; 338 (nec Z.). E. perfoliata Guss., Prodr. fl. Sic., I, 5^0. Tithymalus chamoesSyce Mench, Meth. pl., 666. T. nummularius La», Fl. fr., HI, 101. Anisophyllum chaMæsyce K7. et Greke, Euphorb., 24, n. 16 oo w . Euphorbia prostrata Ait., Hort. Kew., ed. 1, I1, 139. Euphorbia serpillacea W., herb. E. tenella H. B. K., Nov. gen. et sp., I, 42, n. 5. E. callitrichoides H. 8. K.., loc. cit., n.. 4. E. trichogona Bertol, Misc., Ill, 20. Anisophyllum prostratum Haw., Syn., 163, n. 12. 83. Euphorbia pilulifera L., Sp. pl. (1753), 454, n. 19. Euphorbia capitata Lamk, Dict., H, 422, n. 21. Euphorbia globulifera H. B. X., Nov. gen. et sp., IT, ^5, n. 44. E. purpurascens Schumach., Beskr., 252. Tithymalus piluliferus Mænch, Meth., sup., 283. Anisophyllum piluliferum Haw., Syn., 162, n. 10. Folia inferiora alterna : 4 84. Euphorbia picta Jacq., Collect., HI, 178. Euphorbia Humboldtii W., Enum., I, 503. Anisophyllum? Humboldtii Haw., Syn., 160, n. 5. Adenopetalum pictum K/. et Greke, Euphorb., 47, n. 1. K. PrtgpnapENA Afin. p Z iuphorbia coccinea Rafin. , Atlan, journ. (1832), 182. Euphorbia Poinsetti Zafin., loc. cit, E. pulcherrima W., herb. E. Poinsettiana Buist., mss. Pleuradena coccinea Rafin, loc. cit, Poinsettia pulcherrima Grah., in Edinb. new phil. - journ. (1836) et Bot. Mag, (1836), t. 3493. ORGANOGÉNIE FLORALE DES XANTHIUM. 117 86. Euphorbia punicea Sw., Prodr., 76 et Fl. Ind. occ., II, 873. Poinsettia punicea A7. et Greke, Euphorb., 102, n. 4. 87. Euphorbia dentata L. C. Rich., ap. Micha, Am. bor., LE, 211. Anisophyllum dentatum Haw., Syn., 162, n. 9. Poinsettia dentata K. et Greke, Euphorb., 102, n. 7. 88. Euphorbia heterophylla L., Sp. pl. (1753), 453, n. 15. Euphorbia prunifolia Jacg., Hort. Schónbr., HT, 115, t. 277. E. cyatophora Jacq., lc. rar. t. 480. Anisophyllum dentatum Haw., Syn., 162, n. 9. Tithymalus curassavicus Pluk., Alm., 369, t 12, f. 6. Poinsettia heterophylla AT. et Greke, Euphorb., 104, n. 15. P. prunifolia A7. et Greke, loc. cit., n. 16. ——M M PO a — —— e Ode” Sabi Medal éd rs (Sera continué.) ORGANOGÉNIE FLORALE DES XANTHIUM. Outre les travaux nombreux qui ont eu pour objet la place à donner aux Ambrosiacées dans la classification naturelle, notre époque a vu paraître quelques recherches bien autrement impor- tantes sur leur organisation florale. En premiere ligne, se présente le remarquable mémoire de M. Clos intitulé : De la signification des épines el des réceptacles des [leurs femelles chez les Xanthium (Mém. de VAc. de Toulouse, sér. h, VI). Le capitule femelle y est signalé comme étant d'origine axile, et je crois que cette interprétation était alors toute nouvelle. Depuis cette époque, M. Payer a déerit le développement de la fleur des Ambrosia (Traité d'organogénie comparée de la fleur, p. 638 et pl. CXXIX), avec l'exactitude qu'on admire dans toutes ses recherches. il m'a 448 ORGANOGÉNIE FLORALE DES XANTRIUM. semblé qu'il pourrait étre de quelque utilité d'étendre ees obser- vations organogéniques au genre que M. Clos a si bien étudié à l'état adulte, parce que l'organisation des Xanthium se complique de la présence de deux fleurs collatérales sur un réceptacle com- mun, tandis que celles de 1 4mbrosia maritima sont solitaires. J'ai done examiné à ce point de vue les fleurs femelles du X. strumarium et du X. orientale. Elles ne sont d'abord repré- sentées que par un mamelon en forme de dôme, qui n'est autre chose qu'un petit rameau axillaire trés renflé. Il est accompagné de deux bractées latérales tantôt fertiles, tantôt stériles, ou dont une seule est fertile. A sa base se produisent l'une aprés l'autre quelques bractées alternes; ce sont elles qui constitueront l'invo- lucre. Bientôt le sommet de ce petit rameau se déprime légèrement, de manière à devenir presque plan, de convexe qu'il était. Alors, à droite et à gauche de ce sommet, on voit poindre deux feuilles en forme de croissant qui se regardent par leur concavité. Comme c'est à leur aisselle que se montre chaque fleur, je les appellerai désormais, pour éviter toute confusion, bractées florales. Peu à peu ces braetées deviennent connées; puis, en même temps que leur sommet s'éléve de plus en plus au-dessus du réceptacle, elles grandissent un peu du côté où elles se touchent et chacune d'elles forme ainsi une enceinte à peu prés complète, mais bien plus saillante en dehors que vers le point de réunion des deux bractées florales. Rien ne ressemble plus à leur ensemble qu'un ovaire à deux feuilles carpellaires en voie de développement. : Je crois qu'il n'est pas inutile d'insister sur cette ressemblanee ; on s’y tromperait certainement si l'on n'était prévenu qu'il s'agit du support commun d'un couple de fleurs. Mais, comme ces fleurs que nous allons voir paraitre, ne sauraient être portées que par un organe de nature axile, il est bon de noter qu'elles vont tenir exactement la place qu'oceuperaient des ovules dressés nais- sant dans un ovaire biloculaire. On ne peut donc ici comparer qu'au placenta la portion du réceptable qui va porter les deux fleurs. ET dE —— ne M —— Ba M . ORGANOGÉNIE FLORALE DES XANTHIUM. 419 Au pied de chacune des bractées florales dont il vient d’être question, le réceptacle se creuse d'une fosse de plus en plus pro- fonde. Quand je dis se creuse, on sait fort bien qu'il ne s'agit là que d'un. inégal développement des portions centrale et périphé- rique de ce réceptable. C'est une analogie de plus avee ce qui se passe dans un pistil en voie de formation. Du fond de chacune des loges nait alors. un corps saillant qui n'est autre chose que l'axe spécial d'une fleur, ou, si l'on veut, le bourgeon axillaire des bractées déjà connues. Chaque fleur n'est done jusqu'à présent représentée que par un petit réceptacle convexe, Celui-ci s'évase bientôt en une petitecoupe circulaire semblable à celle que M. Payer a décrite dans l'Ambro- sia maritima (loc. cit., p. 638), et ici cette collerette représente probablement aussi la.corolle. Plus intérieurement se montre le gynécée. Il est formé de deux feuilles carpellaires dont l'apparition est simultanée et qui sont opposées. L'une d'elles se trouve super- posée exactement à la braetée axillante. Ces deux feuilles carpel- laires deviennent rapidement connées entre elles et s'élévent pour former un sae dont l'ouverture supérieure a la forme d'un 8. En même temps le réceptacle se creuse de plus en plus pour que l'ovaire devienne infére et l'on n'a plus bientôt qu'un sae pistillaire creux surmonté des deux branches du style, lesquelles sont entou- rées à leur base d'un petit anneau saillant, unique vestige du périanthe. L'ovule nait de la base de l'ovaire, mais non pas tout à fait au centre, car son point d'insertion remonte un peu du cóté de la bractée axillante. ll est ascendant et devient anatrope, de facon que le sommet de son nucelle s'incline du cóté de l'ovule qui est dans la fleur collatérale. Quand l'anatropie est complète, les deux raphés se trouvent en face des bractées mères de chaque fleur et les mieropyles en bas des loges, mais du cóté opposé. Il me reste à expliquer l'origine des saillies épineuses qui cou- vrent la surface du sac. Elles se montrent après les bractées de l'involucre et de bas en haut, sous forme de petits mamelons obtus. Toutefois il n'y en a ordinairement qu'un trés petit nombre sur 420 DESCRIPTION D'UNE FLACOURTIANÉE NOUVELLE, l'axe au moment où les deux braetées florales apparaissent; et les autres ne se développent qu'aprés, à une époque où les fleurs sont déjà ébauchées dans leur cavitéréceptaculaire. Je crois done qu'elles “représentent quelque chose de comparable aux petites écailles de la cupule des Chênes. Les fleurs mâles du Xanthium orientale sont disposées en un capitule dont le réceptacle convexe se couvre de bractées alternes; leur apparition est centripète. A l'aisselle de chaque bractée se forme un petit mamelon globuleux; c’est l'axe de la fleur, dont le sommet se déprime un peu, et sur lequel apparaissent simultané- ment et à des distances égales cinq petits corps arrondis qui sont les pétales. L'un d'eux est antérieur, deux sont postérieurs, les deux autres latéraux. Parfaitement libres à l'origine, ils sont ensuite soulevés par une membrane circulaire commune qui constitue le tube de la corolle. Les cinq étamines se montrent ensuite simulta- nément dans l'intervalle des pétales. Puis, au centre du réceptacle, il apparait un petit organe constitué par deux feuilles carpellaires connées, antérieure et postérieure. Toutes deux sont soulevées par une sorte de colonne commune qui représente un pistil rudimen- taire, sans loges et sans ovules; ce gynécée est supére. Il n'y a rien dans la fleur, à aucun âge, qui représente un véritable calice. DESCRIPTION D'UNE FLACOURTIANÉE NOUVELLE. On rencontre depuis plusieurs années dans le commerce une plante désignée dans les catalogues divers sous le nom de Sapium Drummondi. Un examen même superficiel montre que cette plante ne saurait. appartenir au genre Sapium. Les feuilles sont tout à fait dépourvues de glandes pétiolaires; elles ne renferment pas de suc laiteux et le port n'est pas du tout celui d'une Euphorbiacée. DESCRIPTION D'UNE FLACOURTIANÉE NOUVELLE, 121 Jai eu occasion de voir fleurir cette plante et j'ai facilement reconnu en elle une Flacourtianée du groupe des Lætiées. Elle m'a paru ne pouvoir se rapporter qu'au genre Æriudaphus Nees ab Es., et j'ai cru juste de la dédier à celui de nos botanistes qui s'est occupé avec le plus de succès de cette famille, M. le docteur Clos. I] me réste à décrire cette espèce : ERIUDAPHUS CLOSSIANUS. E. foliis petiolatis ovato v. rhomboidali-oblongis paucicrenatis repandis glaberrimis, basi cuneata, apice acutiusculo ; petiolis basi articulatis; stipulis minutissimis caducis; floribus racemosis, calyce corollaque trimeris; ovario plerumque 2 mero. Sapium Drummondi Hort. Description. — C’est un arbuste de quatre pieds environ de haut, dont la tige est ronde, grisàtre et lisse. Les rameaux alternes sont glabres et chargés de petites lenticelles. Les feuilles sont alternes et pétiolées et le pétiole est articulé à sa base. Il est accom- pagné de deux trés petites stipules latérales qui sont caduques; arrondi, souvent un peu aplati, s'étalant vers sa partie supérieure - et eanaliculé en dessus. Il affèete souvent une teinte rougeâtre; sa longueur est d'environ un centimétre. Le limbe des feuilles offre quelquefois la forme exaete d'un losange, dont les deux angles latéraux sont constitués par une grosse erénelure un peu glandu- leuse. Plus souvent il est ovale-oblong; sa base est atténuée en forme de coin et il s'atténue de méme vers le sommet qui est un peu'aigu. Les bords sont découpés de trois à six grosses crénelures distantes les unes des autres, triangulaires et légèrement glandu- leuses à leur sommet. La longueur totale du limbe, dans les plus grandes feuilles est de 7 centimètres, sa largeur est de 3. Il est coriace, trés glabre, parfaitement lisse, d'un vert intense, luisant, à sa partie supérieure et plus pâle inférieurement. Il est penni- nerve et 3-5 nerve à la base; les petites nervures forment un réseau à mailles trés fines et sont osculantes entre elles. 199 DESCRIPTION D'UNE FLACOURTIANÉE NOUVELLE. Les fleurs sont disposées en petites grappes dont l'axe gréle porte un petit nombre de bractées alternes articulées. A l'aisselle de chacune de ces bractées se trouve une petite cyme triflore, car la fleur principale dont le pétiole est court (6 mill.), rond, glabre et articulé vers sa base, est accompagnée de deux bractéoles latérales qui sont fertiles. Le périanthe est formé de deux verti- cilles triméres et les trois folioles intérieures ne différent guère des extérieures pourla taille et la eoloration. Les sépales sont ovales- aigus, à bords finement ciliés; leur préfloraison est imbriquée. Les - pétales sont un peu plus atténués à leur base. Toutes ces pièces du périanthe sont insérées au pourtour d'un réceptacle en forme de coupe à peine concave. Plus intérieurement sont les étamines en nombre indéfini. Leurs filets courts sont dressés, insérés sur un grand nombre de verticilles. Les anthéres ont deux loges extrorses, à déhicence longitudinale et leur connectif dilaté surmonte les loges d’une lame pétaloïde ciliée sur ses bords. Le pistil occupe le fond de la coupe réceptaculaire. Son ovaire est composé de deux feuilles earpellaires et quelquefois de trois. Les placentas qui sont, par conséquent, le plus souvent au nombre de deux, alternent avee les feuilles carpellaires et proéminent dans la cavité ovarienne, de manière à la partager en loges incomplètes. Chacun de ces pla- centas porte deux ovules eollatéraux qui sont pourvus de deux enveloppes et sont descendants. Leur raphé est tourné du cóté du placenta et leur micropyle est supere. La plante n'a pas fructifié dans nos jardins. Si l'on ne s'en rapportait qu'au nombre des parties qui compo- sentle périanthe, on ne rangerait pas cette plante parmi les £riu- daphus. M. Nees d'Esenbeck donne en effet eomme caractéristique de ce genre le nombre 5 pour chacun des verticilles du périanthe (in Eckl. et Zeyh., enum., I, 271). Mais ce nombre n'est point constant, Les espèces d'Eriudaphus qu'analysait M. Payer (Lec. sur les fam. nat., 1443), avaient des verticilles hexaméres. Pour moi, dans les espèces de la collection de Drége, d'Ecklon et Zeyher, j'ai trouvé que ce nombre était trés variable et lE. Mundii N. ab DESCRIPTION D'UNE FLACOURTIANÉE NOUVELLE. 123 Es., m'a présenté le plus souvent trois sépales et trois pétales, - tout comme l'espéce nouvelle dont il s'agit ici. D'autre part, le genre £riudaphus a été attribué par Nees aux Homalinées et Endlicher l'a également rangé dans cette famille. Depuis, M. Clos l'a fait passer dans l'ordre des Flacourtianées au- quel il appartient indubitablement, puisque ses étamines ne sont point groupées en phalanges d'un nombre défini, comme cela se rencontre chez toutes les véritables Homalinées. Les deux familles d'ailleurs me paraissent devoir être placées bien plus prés l'une de l'autre qu'on nele suppose généralement. Elles ont entre elles, à ce qu'il me semble, les mêmes relations que les Rosacées avec les Calyeanthées. L'opinion admise, avant le travail de M. Clos, que les Eriu- daphus étaient des Homalinées, est peut-étre ce qui a déterminé M. Klotzsch à établir le nouveau genre de Flacourtianées qu'il à appelé Adenogyrus (App. gen. et sp. nov. que h. Berol. coluntur et Walp., Ann. bot., IV, 226). Autant qu'on peut en juger par la description de la plante du jardin de Berlin, et quoiqu'elle soit rangée parmi les Prockiées, elle me parait avoir tous les caractères d'un véritable Eriudaphus à calice et à corolle triméres. Les glandes volumineuses qui lui ont valu son nom se retrouvent en effet dans tous les Eriudaphus, et, en particulier dans TE. Clos- sianus. Ces glandes jaunes et charnues ne sont pas seulement situées en dedans des sépales, mais il peut y en avoir aussi à la base des pétales. Rien n'est plus variable que leur nombre et leur taille, et l'on ne peut, sous ce rapport, établir aucun caractère général. C'est ce qui arrive aussi dans l’£. Mundii Nees et dans PE. Ecklonii Nees. CONSIDERATIONS SUR L4 PARTHÉNOGÉNÈSE DANS LE RÈGNE VÉGÉTAL. Les zoologistes paraissent avoir de bonnes raisons pour admettre chez les animaux la Parthénogénèse, c'est-à-dire la fécondité sans fécondation. Les plus savants botanistes de notre temps acceptent aussi en général cette théorie séduisante. Elle s'est établie lentement parmi nous, gagnant sans cesse du terrain, puis elle en a perdu beaucoup dans ces dernières années. Mais, pour avoir beaucoup reculé, elle n'a pas entièrement disparu. Tel y a renoncé pour la plupart des végétaux, qui la considère encore comme applicable aux Mereuriales, aux Bryones, surtout au Celebogyne. Quant à cette dernière plante, la croyance est à peu prés unanime. Elle a pour elle de nombreux et magnifiques travaux, des noms célèbres et respectés, et, si peu rationnelle qu'on puisse la trouver, on est mal venu chez nous d'oser la combattre. En vain une voix éloquente s'est élevée cetle année encore (1), pour rappeler aux botanistes que l'influence nécessaire du pollen ne saurait étre ni méconnue, ni méme discutée. Cette lumiére venue du Nord n'a point dessillé les veux des partisans de la Parthénogénése. Les plus illustres savants la défendent encore avec ardeur. Quelques physiologistes s'en affligent, non pour ces hommes éminents, leur mérite transcendant ne saurait être atté- nué par une illusion passagère, mais pour les progrès de la science (1) Mémoires de l’Académie impériale des sciences de Saint-Pétersbourg, série 7, Hh 2, ik 4; CONSIDÉRATIONS SUR LA PARTHÉNOGÉNESE DANS LE RÈGNE VÉGÉTAL. 195 elle-même. On se rappelle le mot d'Arago : « Lorsqu'un. grand homme se trompe, il arrête tout son siècle. » Qu'il nous soit done permis, aprés un examen approfondi de cette question, de revenir ici sur quelques-uns des points les moins contestés. Il sera ainsi établi : que les plantes dites parthé- nogènes ne sont fécondes que lorsqu'elles ont été fécondées ; que les Mereuriales fertiles ne sont pas dioïques ; que les Bryones vierges et mères ont reçu le contact du pollen et que ce qu'on a appelé en 1857 « une prétendue étamine de Cælebogyne, » est une étamine hypogyne réelle, remplie de pollen et existant dans une fleur accidentellement hermaphrodite. l. MERCURIALES. Toutes les Mercuriales ne sont pas normalement dioiques. Il y en a une espèce au Sénégal, le Mercurialis alternifolia qui porte des fleurs mâles sur le méme pied que les femelles. Le fait, quoi qu'il ait échappé aux botanistes jusqu'à ce jour, est cependant incontestable, ainsi qu'on peut s'en assurer sur l'échantillon type récolté par Adanson. Dans les espèces de notre pays, au contraire, la monœcie n’est qu'aecidentelle, commefon le sait bien pour le M. ambigua. Mais c’est un accident si fréquent dans le M. annua qu'il peut être considéré comme une règle. 1l est difficile d'en trouver des pieds femelles dépourvus d’étamines. Toutelois cette recherche exige qu'on arrache les fleurs et qu'on les dissèque sur une loupe montée. Sans cette précaution, les étamines se dissi- mulent sous quelque bractée ou quelque sépale et l'on ne peut les apercevoir. Voilà pourquoi les pieds femelles du M. annua, quoique séquestrés, donnent souvent des graines fécondes. Il sera prouvé plus loin que, méme en l'absence certaine de toute fleur mâle, il faudrait une séquestration bien plus parfaite que celle qu'on pratique d'ordinaire dans ces sortes d'expériences; car le moindre courant d'air peut introduire dans l'observation une cause presque certaine d'erreur. 126 CONSIDÉRATIONS SUR LA PARTHÉNOGÉNESE La Société botanique de France possède dans ses collections de beaux échantillons de M. perennis (1) qui portent à la fois et des fruits mûrs et des fleurs mâles bien constituées. Ils proviennent du jardin de la Faculté de médecine où ce phénomène s’est plu- sieurs fois reproduit. Enfin il semble établi maintenant que « les fleurs unisexuées des Euphorbiacées deviennent fréquemment hermaphrodites, et il n'y à guère de type qui n'ait présenté un où plusieurs exemples de l'existence accidentelle d'étamines en dehors du pistil. » Le M. annua n'échappe pas à cette loi. On en a trouvé et l'on peut affirmer qu'on en trouvera encore des fleurs pourvües d'ün ovaire fécondé et d'étamines parfaitement organisées. li. Bryone. Un botaniste trés expérimenté a remarquéil y a quelques années qu'un pied de Bryonia dioica placé dans un terrain annexe du Jardin des plantes avait donné de bonnes graines, quoiqu'il n'y eùt pas de pieds mâles de la méme espèce dans la méme enceinte. L'habileté de l'observateur fut pour tous un sür garant de l'exac- titude de cette observation. Toutefois un autre fait fut dès lors constaté, qui devait nuire quelque peu à la valeur du précédent : c'est que, le terrain annexe dont il est ici question ne renfermát-il pas de Bryone mâle, plusieurs pieds portant des fleurs staminées trés nombreuses se développaient fort bien dans la haie du jardin de M. le professeur Brongniart, c'est-à-dire dans une cour peu profonde qui n'est séparée que par la rue Cuvier, du terrain dont on vient de parler. Une question se présente ici qui doit être résolue chemin fai- sant: Le pollen du pied mâle a-t-il pu être transporté par un (1) C'est par inadvertance sans doute qu'on a imprimé M. annua dans le Bul- letin (HL, 709). DANS LE RÈGNE VÉGÉTAL. 197 agent quelconque et franchir cette distance? Voici quelle réponse a donnée l'expérience. Cinq pieds de Bryonia dioica dus à la générosité de l'adminis- tration du Muséum ont été arrachés dans le terrain de la rue Cuvier et placés dans des pots, alors que les premières pousses seulement commençaient à sortir de terre; toutes les feuilles étaient encore enveloppées dans leur bourgeon. Ces cinq plantes furent placées au bout de l'École de botanique, à une distance égale à peu prés des pieds de Bryone qui représentent le genre dans les plates-bandes de l'Ecole et du pied qui est placé dans le carré des plantes usuelles, prés du pont d'Austerlitz. Cette distance est en méme temps à peu prés la méme que celle qui sépare les pieds de la rue Cuvier de ceux du jardin de M. Ad. Brongniart. Les cing plantes poussèrent vigoureusement et se mirent à fleurir successivement, Les deux premières qui donnèrent des fleurs étaient des pieds femelles. Les trois dernières étaient mâles, au contraire ; leurs boutons ne s'épanouirent qu'une semaine au moins après les femelles. Nous n'aurons plus à nous occuper maintenant que de ces dernières, On transporta ces deux pieds à fleurs pistillées à un kilomètre environ du Muséum, sur une terrasse isolée, sans jardins dans le voisinage, et leur végétation s'y continua dans des conditions satisfaisantes. Mais pour rendre les résultats de l'expérience concluants, il fallait d'abord s'assurer qu'il n'y avait pas eu de pollen apporté par ces plantes elles-mêmes. Toutes leurs fleurs épanouies furent done cueillies et portées sous la loupe montée. C'est là seulement qu'on peut constater avec précision l'absence de tout grain pollinique. Onze fleurs furent ainsi examinées ; sept d'entre elles avaient du pollen sur leur stig- mate; l'une de ces sept fleurs en portait une dizaine de grains, les autres un nombre moindre; il parait certain que ces fleurs-là auraient été fécondées. | Il ne resta dès lors que des boutons. Ils s'épanouirent en grand nombre et beaucoup d'ovaires nouérent, de manière à donner des fruits de la grosseur d'un petit pois. Mais la plupart de ces ovaires 128 CONSIDÉRATIONS SUR LA PARTHÉNOGÉNÈSE sarrétérent là ; ils commencèrent par jaunir, se rider, et tom- bérent. D’autres fruits, au contraire, continuèrent à grossir; ils devinrent charnus et rouges, ne différant des fruits qu'on trouve dans les haies que par leur taille un peu moindre. Ces fruits ont été récoltés avec soin ; la plupart d'entre eux sont réduits au péri- carpe, quelques-uns contiennent des graines, mais elles sont toutes mal conformées, aplaties, desséchées, réduites aux enve- loppes, et aucune d'elles ne contient un embryon bien conformé. Dix de ces fruits ont été semés depuis quatre mois et aucune plan- tule n'a germé à l'heure qu'il est. Il ne serait pourtant pas impossible qu'on obtint des germina- tions en se placant exaetement dans les conditions de l'expérience précédente, et la raison en est simple, c'est que toute fleur femelle adhérente à la plante ne peut pas être suffisamment examinée, de sorte qu'elle pourrait recevoir des grains de pollen qui pas- seraient inapercus. L'air contient de ces grains polliniques en abondance. Jusqu'à quelle distance peut-il les transporter? C'est ce qu'on n’a pas encore déterminé; mais il est certain qu'en hiver méme, il y a dans l'atmosphére des grains de pollen que la neige balaye en tombant et qu'on retrouve dans l'eau qu'elle pro- duit en fondant. Voici d'ailleurs, parmi tant d'autres qu'on pour- rait choisir, un exemple curieux de transport du pollen. Un Noyer s'étant couvert de fleurs femelles à une époque où ses fleurs mâles étaient flétries et où leur anthéres ne contenaient plus qu'une trés petite quantité de pollen, on pouvait croire que les stigmates ne recevraient qu'un fort petit nombre de grains fécondants. Il n'en fut rien. Lorsqu'on examina au mois de mai le tissu du style, on le trouva dans certaines fleurs traversé par un grand nombre de tubes polliniques fort distincts. En suivant ces tubes. pas à pas, on put remonter jusqu'aux grains de. pollen qui les avaient produits, et qui étaient adhérents à la surface du stigmate. On reconnut alors que ce pollen était celai du Pin, bien reconnaissable à sa forme singulière, et tout à fait différent du pollen des Noyers. C'était done le pollen d'une conifére qui, transporté : ” PLU, b Faguet, del, I rer pom os RECS as = o E Badourean, sc. 4,2. Cyrilla racemillora L. — 3, 4, 5, 6- Clittonia ligustrina Banks. = 7, 8. Hypopithys multiflora Scop. ve n nd E : ESSIDÉRATIONS SUR LA. PARTIENOGENESE x -g'uftitérent t ils eommeneirent par. jaunir, se rider, ef tome. 205 pir, D'antros fruits, au eontiaire, continuèrent à grossir; ils (TNR elus 4 el rouges, ne: diiflérant des fruits qu'on trouve = -alans des hijosi que par leur faille un peu moindre, Ces fruits ont je récoltés. avee soins la plupart d'entre eux sont réduits au. péri: e aries quelques-mns contiennent des graines, mais ‘elles ‘sont — [ niles anal conformées, aplaties, desséchées, réduites aux envy Q- ^ Joppes, hl jeune: d "ellos: ue eontient ui embryon bien conformé, Dix di de cos fruits ont été semés opt qualre mois et aueune: ppi: k tilo. n W ger mi à l'heure : qui est. ; due sen uit pour lant. pas: impossible qu'on obtint des germinas © ions eh à se plaçant exactement dans les conditions de l'expérience IVeédente, et la. raison, rn esl simple, c'est que toute fleur femello >> adhérente à À. la- plante ue peut pas: être suffisamment examinée, = nh "M ou oum fall recevoir F geg grains valo ls pen qui Ts 5 DANS LE WEGNE VÉGÉTAL, 199 par les courants d'air, était veny se fixer et germer sur les stig- -. mates du Noyer, ]l n'y avait pas de Pin à 100 mètres à Ta ronde, de sorte que le voyage avait élé assez long, I n'en est pas de- nime des Noyers de l'école de botanique du Muséum, Les fonifères n'en sont pas fort éloignées, et l'on peut, chaque année, trouver beaucoup de grains de leur pollen germant sur les stig= (o males du Noyer, à cóté de celui du Noyer lui- -inéme, (09 55 Co fail et beaucoup d' autres dont la portée est Ja méme, mais jum qu 'il est inutile de rapporter ici, prouvent qu'on ne saurait trop. se tenir en garde contre l'introduction dans les fleurs femelles: d'un pollen apporté de l'extérieur, Mais si, en outre, nous examinons | aflentivemeut la fleur. du Bryonia dioica, nous allons voir que pas ‘son organisation et celle de la plupart des Cucurbitacées comporte s Mi ‘une possibilité d'erreur dont il est utile d'être prévenu, PE 3 Les fleurs femelles des Cuenrbitacées ne sont diclines que par j 7 orient, comme disent les hotanistes. Lorsque les. étainines NIA qui. avortent d ‘ordinaire . y prennent accidentellement tout leur ES "développement: on à des fleurs. parfaitement hermaphrodites, et Pi beaucoup. d'esemples + en ont été cités, non dans les Bryones dont la fleur est peu Solumineuse, majs dans les Cucumis, les Cucur- E dita, ele, ; où cos étumines anormalement fertiles sont bien plus | Fe faciles à à aper recvoir, Que l'on: 8e. éfio done de tonto fleur. qui xp orte des sluninades, ear rien n ecl que ceux-ci ne puissent t devenir. des org anes. fertiles. Mais, dira-t-on, la Bryone n'est paint ordinairement décrite gomme ay ant des étanines stériles dans ` sa | fleur femelle, Elles s'y ‘trouvent pourtant, et elles occupent - D méme position que les étamines dans la fleur mâle, E Îles sont ~ peu yisibles à l'état adulte, et elles n'existent indubitablement « ue - pour, celui. qui à a suivi tous és développements. de Ja fleur. A 1ré« GR rés legal age et f E | 6; nous en Jirerous plus d'un: enseignement, et nous y la | n às quo e' e'esl. par vé lude de la: fleur. femelle qu'on peut:suflout pups ‘sur cello qus si Ava A los N es T A x M emm rmi MN mo ET = 3 Rens Aons-nous done. un: instant à l'exanien de cette période organogé- — Qu ' 130 ca CONSIDÉRATIONS SUR LA PARTHÉNOGÉNÈSE > doute el: bien inattendu, que l'étude de la fleur femelle résolve d ; miCux que celle de [a fleur male une question relative à Vorga» Ls nisation de l'androcéo, AES : apparition du calico et de là corolle u'offre rien de particulier - | 207 dons. les Bryones. Les cinq pétales se montrent simultanément: E D : dans. | intervalle des sépales, et, après leur app: arition, le récep- uet faclo s'aceroit d'u une maniére si inégale dans ses différentes parties, caque sun pourtour. s'élève bien: au-dessus de son sommet réel, et < qu'il ressemble à une coupe s circulaire, C'est alors sur les parois laté- - rales do velle panpe et en face de chacun des sépales, mais bien plus bas qu' "eus, qu ‘on vois. apparaitre simultanément cmq mamelons ^ hémisphôriques,. alternes avoc les pétales, et nettement éloignés de es : uns: des autres, "dé facon qu'il y a entre deux mamelons voie <: ging un are de cercle répondant au cinquième de la circonférence- : : | ela fosse réceptaculaire,. Qui pourrait ne pas admettre qu'à pot eto é époque il y a, daus la fleur (emelle des Bryones, cinq s6pales, e cinq pétales libres et alternes avee les pélales, enfin cinq é amines. 2j libres et alternes avec les: pétales? Mais à partir de eette époque, . “l'accroissement des diverses portions de J'ondrocée s'opère d'une manière si particulière, qu'on voit l'espace fui sépare deux éta» ^. ninos voisines diminuer: de plus en plus dans deux points de la ix eirconférenco de la flour, Toutefois celles des élamines qui se np- rüchont ainsi [l'une de l'autre | pour former une paire, que plusieurs botanistes regardent comme une seule élamine biloculaire, ne se- ! joignent pus. sonplétenent dans 1 a oar femelle, gomme elles ;..:- nine Pp A côte. à côte 1 sans ri unir, et l'on Trouve par E q KA dai s M four que Jin petites. langueltes. drossdos,: quendi ces mmes nus | qui deviennent souvent: bros à dus: le Cuci je jos tj personne | je s'étonne io des.Y sur DANS LE RÈGNE VÉGÉTAL, . 131 garnis de pollen dans une fleur femelle de Bryone, où ils auraient “2 pris un développement normal, IT, Corcenocvyxe, Les fleurs des Euphorbineées, qui sont naturellement diclines, 4j peuvent accidentellement devenir hermaphrodites, I ne faudrait a. pas croire toutefois que, de mème que pour les s Bryones dont il -. vient d'être question, l'existence de staminodes au pied de l'ovaire ^ seit la. condition ‘indispensable de cet hermaphrodisme aeci- L4 dentel, C'est seulement une circonstance favorable à sa produce Y tion. Ainsi, depuis qu 'on sail-que les petites languettes situées à à Ja base du , gynécóe dans le Crozophora représentent des étamines avortées, € on ne s'étonne pas de les voir devenir fertiles de temps À autre. Ainsi eneore lor srqu'on à su que les nombreuses laciniures qui: entour ent le pistil des Gelonium sont des étamines, on a pu : prévoir. que ees organes se reneontreraient pourvus de pollen, et ; événement a justifié ces prévisions, car on connaît maintenant Arois espèces de ce genre originaires de l'Inde et des iles Masca+ ^ reignes qui peuvent. porter dos fleurs hermaphrodites; Combien le hiffre do ces observations ne-s'élèverait-il pas, si, au lieu de ne onnaitre c ces plantes | que par de rares échiiitillons d'herbier, nous : pouvions | les voir eroitro et fleurir en abondaneo sous nos yeux, Il nut üyouer qu b esl. bien mains vraisemblable encore qu'une fleur eyienne hermaphrodite, alors qu'elle no renferme pas de vestiges — d'un. “andropée : rudimentaire, Et cependant l'hermaphrodisme 3 ^. necidentel y est tout: aussi fréquent qu ‘ailleurs, et nous sommes z X. hien. forcés sur ce point de céder à l'évidence des fails, quoiqu'ils ` 5 eonirarient singulièrement nos prévisions, Les Cicca n'ont point ; ide; 'slaminodes: ‘au pied de leur ovaire, non plus que les vrais : ET EN PTE EE hyllia, les Roltlera, les Priedelia, ete, et cependant. quelques sant, T2 Crolon, les Mercurialis, les Ricinus, les Aparisihmium, les Sı yme - At Auteurs ont rencontré autour de Jour SLA une oi di fi | 432 CONSIDERATIONS SUR LA PARTHÉNOGÉNÈSE dites ira 8 'aceroissant à mesure quo se multiplient les observa ‘ions attentives, =< = Séquestrez donc quelqu'un une » des plantes dont il vient d'être ques- S tions Examinez celles dont nous ne eultivons en Europe que lo pied ; roduire des graines fécondes, vous croirez, mais bien à tort, A un “fous femelles; ils donnent très fréquemment de bons fruits ; mais “aussi très souvent des élamines parfaites se trouvent cachées sous leur. périantho,. Les Polybæa de nos serres sont aussi dioiques , P graines fertiles quand même on aurait enlevé toute la partie supé- i que chacun a pu voir que les fleurs femelles de la base sont sou- "vent hermaphrodites, Les Hisingera du Muséum ont toujours été "plériles; on n'en cultivait que des pieds femelles, L'an dernier, ils ; ‘ont 0 donné de beaux fruits, et les graines semées avec soin ont ; -produit plusieurs petits pieds d'Hisingera, Pourquoi? Parce qu'un CPI T. AC SOUS un yerro grossissant. dub) | z Mdevenir her : femelle; il pourra bien arriver qu'une ou plusieurs éfamines se AA . développent i inaperçues sur ce pied femelle, et s'il vient alors à - sx nouvel exemple do parihénogénèse. Nos Zanthoæylon sont ici ls ont donné de bonnes graines; mais le fait avait été prévu: on se avait ‘constaté la | présence de quelques anthères à Ja base de leur - ib. "gynécéo, Si. Si les Croton ‘du Jardin des Plantes donnaient des - iere de leur inflorescence, personne ne s'en élonnerait, paree AW M ait T PT mr. ur. c A E ur. TREE ITL EURE botaniste désireux d'étudier le fruit de ces plantes a apporté sur dor pistil le; pollen. d'une Flacourtiéo qui épanouissait ailleurs Aes fleurs mâles, Ajoutons que cela aurait pu arriver de même «sans l'interyention de ce botaniste, sans celle des insectes, des “courants d'air; et cela parce que l'Hisingera a quelquefois me [- ‘élamine fertile entre son calice et son gynécée. Seulement cette … f. ine rj bien petite, | bien cachée derrière le périanthe, et pour. E 4 Ia yoir, il faut disséquer a ep mier punpique de RATE d Ml est. sans doute très nature} de penser qu' ‘une fleur dicline T ; arrêt do développement, ct dans laquelle l'androcée est représenté |; para unde siaminodes stériles, sera hien plus apte qu'une autre : pi » Mais, neam. une fiore £o nen à pain TER DANS LE RÈGNE VÉGÉTAL, : 133 une condition nécessaire de l'hermaphrodisme accidentel. Les fleurs femelles du Ricin n'ont point de staminodes, elles n'en ont zx aucun âge ; on les voit cependant assez souvent pourvues d'un -. grand nombre d'étamines, De même celles des Phyllanthus, celles -des Mereuriales et de beaucoup d'autres plantes, Encore ne par- > lons-nous ici que de colles dont le développement a été observé en oi Pour les autres, on ne peut rien conclure des apparences de l'état adulte. Qui croirait que les fleurs femelles des Bryones : : ont, à une certaine époque, un androcée relativement fort déve- E Fig? Qui le croirait pour les fleurs des Müriers ? Le fait est in- yx PAnInitablo cependant, et l'on ne doit pas induire des lois géné» pales de la symétrie florale que telle ou telle fleur femelle donnée : ne. peut absolument devenir hermaphrodite, Cet hermaphro- diso est une monstruosité, et les faits tératologiques se jouent : souvent de Ja loi de symétrie, comine de toutes les lois auxquelles . nous prétendrions soumettre l'organisation florale, + Voilà pourquoi un botaniste qui observait en 1857 un bouton -de Cælebogyne ne s'étonna point de rencontrer au pied de l'ovaire jm petit organe inséré à sa base, plus haut que les sépales, et qui «+ ressemblait fort à une étamine. Cet organe avait une sorte de fin (ibi, deux corps arrondis latéraux qui parurent des loge 1 d'anthires, et, au-dessus de ces loges portant un sillon ie : de déhiscenco en dehors, se yoyait un prolongement apical aigu je ce que l'on pouyait regarder comme un connectif, n En Le cet organe àla Société ism de France, dans tryation semblait mellre s sur hn vois de la golujion de la dieu ? 3n de. nos Ha les iii distingués na que cette ob- Us Ve y Em 434 CONSIDÉRATIONS SUR LA PARTHÉNOGÉNÈSE pon présentdo par lo Calebogyne, mais no Ja résolvait pas eomplitee $ ^.- mont, Ce savant no contostait pas, il est vrai, la nature de l'organe S -> boyau pollinique dans des oyules dont l'embryon était en voie do développement, Cette objection semble trop sérieuse pour qu on no 8 y. arrête pas un instant. Disons qu'elle n'aurait de valeur réelle que 8 "il jait facile de constater la présence d'un tubo pollis pique i en un | point donné de son trajet normal. Tous ceux qui ont méliorché cet: Organe dans des plantes certainement fécondées, — ont pas toujours eu le honheur do le reneontrer tout d'abord s n a. yu: ‘des botanistes Tompus. À ces sortes de recherches nier ^ ; “pendant longtemps la présence de co hoyau au sommet d'un pu~ cello; où ils constataient plus tard son existence d'une manière `- positivo, Los uns l'ont vu pénétrant laris un sac embryonnaire où “n'existait pas, les autres ne l'ont point trouvé appliqué contre une — | .visiculo où presque (ous l'ayaient rencontré, Ces sortes de ro- f cherches sont parfois d'une difficulté inouie, Nous ayons yu les | - ebservaleurs ] les plus exerofs, les plus patients, faire des centaines AE PONE Arriver dans ges fechorehei à un résultat pas. ue DES c sppenoo oxérieure | * e qu il avait: sous les yeux; mais il rappelait qu'en examinant le ^ $5 Calebogyne aveo: grand soin, on n'avait trouvé aucuno trace do. pra id qued où le (s E ANS je sommet du Ha T : et où il n'est. | pas facile: de l'apercevoir, i méme une fois sur vingt}. - gré tontes | ‘conditions de taille, de forme, de position, «qui pouvaient empêcher toile assimilation :* "el'orgune. dont jls 'agit avec une braetée glanduleuso, il n’ 'yovoit : : | Y anatomique qui 1 trancher la question. D'une des .— do S posées, la] pression avait fait sortir. de petit. corps inégas i ^t iment ‘arrondis | qui i rossemblaient Ade petites cellules; il fallut se : der À disséquer | l'autre rendement latéral pour lo porter SOUS 55 microscope, Qu'y “vil-où alors? Des eet l achos dash où : APPEL PPS PAYS td Le REPAS Ru da PE à y : par E E pet geo À NI LAT emo reg aro BOW Pare oen o PW TT SE dre DN DANS LE RÈGNE VÉGÉTAL, 139 . polygonales, et, dans Jeur intérieur, des masses globuleuses, au nombre de deux à quatre. Un observateur des plus experts, appli- qué d'une manière spéciale, depuis plusieurs mois, à suivre les "développements des anthéres, et surtont non prévenu, déclara . que rien ne ressemblait davantage à ce qu'il avait sous les yeux, -que des grains. jeunes de pollen renfermés dons leur cellules . mires. Aucune confusion ne pouvait être faite avec l'élément spé- i cial des glandes calicinales ou. bractéales du Cælebogyne, car ici, comme dans les autres plantes du même groupe, cet élément con- E sisto en longues et. étroites. cellules prismatiques parallélement P prosséos. les unes contre les autres, < Qn aurait bien pui abjecter encore que « cette prétendue étamine a » ne rappelle ni par sa forme, ni par sa structure interno, Jes Hs Stamin es des antres Euphorbiacées; qu'elle ne ressemble méme UR pas davantage à celles du Cælebogyne mâle... et que si l'on --». jugoait utile de comparer cette bractéole glandulifère avec les . »-élamines do Ja majenre partie des Euphorbiacées, pour mieux — gu Saisir les différences qui la séparent de ces dernières, on trou- 2 verait Jes éléments de cetto comparaison dans les figures du mé» FR | moire classique d' Adrien de Jussieu, On y acquerrait la preuya - ir -que « dans toute la famille, Jes anthères sont construites d'après | i AR A Jeep ANE Pan Misses ete., jo des Tulln p prouve que telle n'élait pas la manière x. 4 P, we. de l'il lustre bolanisfe au sujet. de ces anthéres, Il avait ap- Pues rmn à Jende poop d: do ces spanen, ponr m | 4M CONSIDÉRATIONS SUR LA. PANTHENOGENESE a “a sto sous silence ou déerite inexactement, à eause de la peti- : o tilll et le secours: qu'elle peut fournir dans la distinction des A genres, s. Les formes variées des anthères peuvent fournir ue à “mérite plus d' attention; elles sont globuleuscs, et constituent par “s ekeur réunion ce que los auteurs appellent ovdinairement anthères didymes , í ou ovoïdes et pendantes à à la manière des deux bontg : d'une hesaco, ou cylindriques ct ablongues. On doit renanquer surlout celles del’ Acalypha, cle...» loiristo ent à monirer. aux Élèves combien Ja « forme des anthères “animes de ces väriations entre: lesquelles «on observe tous les- . Jalermédiaires», EteependantA, de Jussieu était loin, à cette époque, : ^ deconnaitre tous les genres que renferme maintenant cette famille, : : Combien les conquêtes de ees dernières années n'auraient-elles : | a n'avait pas. analysé alors le Cnesmone (2) dont le connectif: suis | se prolonge agesis des loges de l 'apthièro en une longue ; k img si hien. colle des bud qu long Sonnen transyersol. sni le lee cils t, XVI, f. 266: & ue cit. XVIII, £13, E. lc. ci, t I t 40, m s À a tesse des fleurs, mérile cependant de fixer l'attention par sa vas = a d'uliles indications pour certains rapprochements, ,. .. Leur forme ^ Aussi, lorsque d dans wn antre ouvr age classique (4), l'illustre: arie suivant les différentes plantes», il choisit deux Enphorbiacées, ' | i Mercurialo 6 et ha. Ririnello- (fig. 97h, 275) comme des exemples - qu encor. fortifié-une opinion si nellement formulée en 1823! -: ‘amine; j hi lo Manotagis i), dont l'étamine en BI e E fiers ON où le ie s arit en e (om dlneniair d'histoire AAT pes p Y. dou in iu CHERS Étude générale du (OE oportet t Mr t 14, i d m PE mets IX, f 3, ds r cu 159 X AMI RS E idi i Lir hM s SOCOM DANS LE RÈGNE VÉGÉTAL, 137 plier les exemples do ees variations, mais il suffit d'en indiquer quelques-unes; elles ne sauraient avoir de valeur que pour les partisqus de la formo : ef que vaudrait là forme de l'organo fécon- dàtenr au point de vue physiologique ? Pour être apte à féconder des ovules, une étamine n'a besoin que de porter des grains de pollen; souvent, surtout. dans les -fenes monstrueuses, elle prend l'apparence d'un pétale où d'un . - sépale sur les bords duquel une petite poche de forme trés va- “riable rappelle plus ou moins les loges normales de l'anthère. On a vu des étamines de Ricin, anormalement développées au pied -— de l'avaire, présenter un- prolongement hérissé du connectif, d'une longueur. démesurée (4). Qn à vu surtout ce même genre Pf i Roitlera, auquel appartient le Plagianthera, offrir, dans une méme espèce, des étamines. pourvues d'un connectif allongé en pointe, e simulant une bractée ‘qui dépasse les-loges de l'anthére, et des étamines . dont le connectif s'échancre eu haut et écarte l'une de l'autre les loges dont il n'atteint. même pas le sommet (2), Et dans quelles circonstances se présentent précisément ces éta- - mines si. dissemblables ? Dans wn eas d'hermaphrodisme acci- : dentel, ~ H ‘Nous ne S plus] le Caebogyne fleurir À Paris, Les condi- xe tions particulières dans lesquelles il y est cultivé ne sont point + celles qui pourraient en déterminer une abondante floraison. Si ides boutons sy épanouissaient comme sur nos Zanthoæylon, nos se Hisingera, | l'illusion ne serait pas de longue durée, les chances de rencontrer à des étamines so multipliant davantage, Mais, à ceux c qui sont à assez favorisés pour. voir celte plante se couvrir fréquem- : ment de. fleurs, qu'on nous perinetto de dire : Le Celebogyne ne D En donne de bonnes graines que lorsqu’ un tube pollinique arrive jus- E son ac embryonnaire ; n'ouvrea point une fleur qu'elle ne ^ M ume putei, dans 8 gon intétieun, ou à côté d'elle, vous 2 yo LE Y ‘a f e KAIRE Pah TEX x ka 3 HAC nar h Po Rs fiie sera rane accidentelle- meni ou monoïquo, ou hermaphrodite. - Elle se trouve pour cela’ Tee ta iln. iyonibies que laute de Tere qn elle 4er graines nero. Mais ce sera là une exception DR Dos M on. Europe es pieds piles di Coletogyne, T d ‘était autrement, ilya bion longtemps que nous possé- : à vx tcn ESI SEDE T. UT je m Mx Dat ad eds X Tus MON, y nie B * # $ j p SPECIES EUPHONRBIACEARUM. x. EUPHORBIACÉES. AFRICAINES. DEUXIÈME PARTIE, ^. AFRIQUE ORIENTALE, nomas, MAURICE , MAPAGAISAR ZANGUEPAR, ETC.) Mte A EUPHORBIA. EUPHORBIA- PYRIFOLIA Lamk, Dict, Il, 419, n, 19, d ku Connnerson. (typ. TH Maurice (h. Mus, Juss, et Venten.). — Les- EET chenault, Maurice (h. Mus.). — Dupetit-Thouars (herb.). — Riche, Bour- : bon (hi. Venten. ). 7 Hoivin, S. Marie de Madag., forêt de Tafondrou (1849), (0: D. 488265 . Nossibé (1850-51), forêt dn Loncoubé, n, 21755; Bourbon + Ju uiuos au pied de la mont, de Rivière-Noire (h, Mus.). ; - Ons.- -— 3 80 trouye dans l'herbier du Muséum. une plante qui porte le Kan nom ms. d'Z. spathulata et qui a été npportée de Madagascar par Com- `- ; erson,. Ce n'est pas la plante ainsi nommée dans l'Encyclopédie, et l'é- PR ehantillon très ‘incomplet ne présente que. quelques feuilles spatulées et In émarginées : au sommet ; mais l'aspect des rameaux me porto à penser . «que 1 plante, est très voisino do l'Æ, pyrifolia et qu'elle n'en constitue Au peut-élre qu'une forme, Je pe regarde également que conime apparte- nant à une. forme. de ce méme E. pyrifolia | les échantillons de la collec- ion. de. Boivin que le sayant M. Boissier. A Pilquotés E, Boivini, dapa: 3] boni Musan, P ii : 9. SEUPIIOBBIA TlIDARSIANA. | t CRE “fruticosa i inermis , foliis. allernis: y, suboppositis Ne lis pibspafhulniisve, hes: de La eati Nit : | 4 A0 . EUPHORBIACÉES. AFRICAINES, `- phinsiusculo; cymis dichotomis pancifloris pedicellatis ; bracteis « Moralibus calyce multo majoribus cordatis coloratis, Fautey ramis 2: 3-chotomis teretibus glabris v. rugulosis sæpeque fo- er liorum cicatricibus transversis notatis; cortice, in sicco saltem, fragili i fuscato v. grisea striato, Forta in summis ramis fasciculata altérna v. subopposita petiolata oblongo-lanceolata v. subspathulata basi longis- sime aftenuala, apice obtusiuseula (adulta 40 cent. longa, 2 cent, lata), integerrima membranacea glabra levia. avenia, PErioLI (1 centim, cire, : = longi): complanati glabri, Flores in axilla foliorum summorum axil- dares eymosi; gymis dichotomis paucifloris, PaniceLut graciles (4-1 $ “cent, longi) teretes glabri, BRACTEE pedicellor um ovate v. avato-acutæ, ^^ orales 2 multo. majores. et calyce 2-3. plo longiores, forma et volu- ~. mine emdem ac E, splendentis Boj., i, o. cordate ponninerviæ apico oblusinsculæ purpureæ? Caryx ot GLANDPLÆ Ut in E pita E Lamk. i “Carsuts glabra Jovis 3-cocca. Ex. Dupetit- Thouars (herb. ), Bourbon ? xls “Ons: — Cette espèce, avec le port et les organes de la végétation de ~- Sr l'E pyrifolia, présente de larges bractées florales qui sont. tout à Pt 4 bablés A elles del'£, splendens Boj, eR D EUPHORBIA GRACILIPES, "EL ‘fruticosa ` inermis, ramis ramulisque graeilibis; foliis- pers * Hiolatis oblongo-obovalis subspathulatis integerrimis glaberrimis, on pico r rotundato Yr minutissima mueronulato, IAA Faurex ramis basi. teretibus glabris, intus medulla copiosa parues px pice cicatricibus foliorum occasorum notatis ; ramulisconformibus gla»: : < bris, Fona in summis ramulis conferta alterna petiolata, e basi longe - - Mfienuntà obovata y. oblonga subspathulata (3-10 cent, Jongas 4 4-3 cent,- dato), : apice rotundato: y, minutissime mucronulato; integerrima mem- 3 | 3 ; brapacen Dr da) venosa glaberrima in EM. icone glabri en «(ice M longi ) Celera desiderabantur, Exs, Commersôn, Maurice (he Mush P | a Liners pan pe Pt fim. del E. Erik lank; m mais e s LT RUPHORDIA PIYSOCLADA Boiss., Cent pE E i s E dei (novembre 1850), Nin lou (h Nu). | EUPHORRIACÉES AFRICAINES, 141. 5, EUPHORBIA PERVILLEANA, E. fruticosa inepmis, foliis alternis v. suboppositis elliptica- lanceolatis ntrinque aculis, basi euneatis, summo apice obtu- < ssiusculo v, acutiusculo ; floribus terminalibus glomerulatis paucis | Y. solitariis, Abortu plerumque monaeis; calycis laciniis recte - truncatis; ovario fructuque basi muricato, apice nudo glabrato, Frutex ramis teretibus glabris lenticellatis longitudine striatis, apice > . 22. nonnihil incrassato nodosis; ramulis conformibus 2-4-chotomis puberulis, 1: Forta in summis ramulis alterna- v. subopposita petiolata elliptico -lan- -= < eeolata utrinque attenuata cuneataye, summo apice plerumque obtusius- ^" cula rarius acutiusculo (5. 1 cent, longa, 2 cent, lata); integra v. subre» 2 panda membranacea AE supra glaberrima lucida levia, siccis ` a ‘i fate nigrescentia, subtus pallidiora ferruginea penninervia venosa. PETIOLI it 4 cent. longi) teretes pubescentes, Flores terminales glomerulati ^ pauci y. solitarii, abortu plerumque monaci, CALYX campanulatus glà- - 7: ber 5-fidus, laciniis obovatis, apice recte truncato v. obtuse emarginato, C marginihus pectinalis fimbriatis. GLaNouLÆ calycis 4-5 elliptica» extus -4t eoneave glabrae, GrANDULE staminum flabellatæ villosa albidie. GERMEN «Cc basi echinatum, sursum a medio glabratum, apice attenuato, SryLvs ©. basi teres glaber, mox tripartitus, laciniis revolutis intus stigmatosis : de Fuucrus capsulari is germini conformis, (ere usque ad apicem pebinan, IE. a ja summo autem apice attenuato glaben rimo. i | dido RACE ase PR olco Duo rà SM ia "i bain M s unte MUTET UE Sd Neo ` Es. Pervillé (1851), Ambongo (b. Mus.). fons. — Cette espèce, dont lo fouilingo a quolquo ressemblance ayec celui e rz. pyrifolia Lamk, est remarquable par l'apparence de son ovaire couvent complétement unisexuées, ; 6, EUPHORBIA ADENOPODA. | E fruticosa inermis, foliis petiolatis lanceolatis, basi cuneatis, - 3 “apice abrupte acuminalo; floribus 2-5 fido-cymosis ; bracteis ca» | de brevioribus . eique adpressis lanceolatis acutis concavis} , ghndulis mes supata, x OR EE t de son frnit, la forme tronquée de- ses divisions paticinales et ses fleurs — Aa se v | EUPHORBIACÉRS AFRICAINES, -tissimo (10 cent, longa, 2-2 d cent, lata); integra v. repanda cre =, nacea penninervja venosa, nervis venisque subtus prominentibus, supra glabra levia, Pgriott (141 4 cent. longi) teretes glabri, Flores lutei (Æoivin) =." in dichotomia (?) cymosi, eymorum 2-3. fidorum ramis teretibus graci- libus bractearum suboppositarum cicatricibus notatis nodosis. Bucik v UV Minogres plabr m onenins qua) inter 2 pasto ILE ETES ENS bieglor sini ad IRELE 2 floris opposito adprossp - culyco multo breviores. CALYX campanuylato- <~ tubulosus glaber 5-fidus, laciniis ovatis obtusis pectinato- dentatis glabris ; - imbricatis, GLANDULÆ 5 calycis laciniis alterna subarþiculata concavæ - glabro slipitatie, pedalis calyce onelorins erectis glabris, pwera fere E E in 4. pyrifolig ` Hope Exs. Boivin, Nosibé; prête du Loucoubé (mars 1854), (h. Mix): ns. — Analogue. pour les organes do la végétation à l'Z, pyrifolia, ` celte espèce. en diffère beaucoup par les deux bractées florales très courtes, - plus épaisses: Conca Yes, - aiguës, | les pédicelles des glandes ealycinales — bien plus longues guis lobs s du sila et la soeur des fleurs, HIM d in / Gone. TM MA AGASCAIENEIS prex herb, a icon, zi Cowmerson n n Madagasear h Mus., Juss, et kein. i f na aiee, foliis alternis magnis ^ dod "a latis subspathulalis, apice pbtusiusculo ; sti; itis fimbriatis cristælormibus; floribus suhe OE DEEST TPE TEEN lea sh Lt eie ^ T1 n Ex RE ai na E a A "Urt; iuilibu T s YO i -ymis podunculatis biles. Dors ATA n ita. n hM 0. * * 143 — EUPHORBIACÉES AFRICAINES, : anguli (5 ?) bac quasi eristati, Flores subterminales, jure in = axillis foliorum juniorum eymosi; eymis pedunculatis, Pénuxcusos teres 3 de Tafondrou (h. Mus.). : - glaber (5 cent, longus) biflorus, floribus singulis pedicellatis. PEDICELLUS - Aeres (4 À cent, longus). CALYX eupulæformis patens, Cetera fere ut in | AU Y fe pm nana | Exs. Boivin, Sainte-María de Madag. (décembre 1849), n. 18825, fovet STERIGMANTUE, EUPHORBIA SPLENDE NS Boj,, Hort. maur., 286. n" ~ad synon, Reo: d'olis, hot., 1444). — 5 t `. Foutsienebarako incol, Malac. (fide Goudot). 3 ` Exs, Bojer, ud yérs, agrorum, in prov. Emirna, Madag, (h, Mus.). — ^ Martin, Madig., n, 22, 7 fioudot, Maag., Tanacivo (1838), sur le bord ‘des caux (h.. Less), E er SP EUPHORBIA CUNEATA Fall, Er. Boivin (4n. Zanzibar (he Mus.) ded Areas, | Ju. i : n i 1, BUPRORBIA TIRUCALL j L. Ers, Boivin (1848), Zanzibar (h. Mus.). ped aussi’ de Bourbon au uséum et cult, Tapro: aprte qm Hort, Maur., 287, 1 qut hnius, š 2, EUPHORBIA D pracuncuroies ank, D 1i, 428, Nom god Hork piur 388; Xp VF as. Commerun, "Bourbon. (b. s. Loss. et Loi cs Riche, Ba : hi Nenten. )- Martin Île de France, n. 545 (h, Less.), — Pupetit= E. end J HE are! des. -Vineeut, Manrico (herb, Bon- ` LL Dire 44^ - RC | EUPHORRIACÉES AFRICAINES, Exe. Dupetit-Thouars, Bourbon, plaine, des Cafres, — Richard (1941), E 92, ibid, m Boivin (1851), ihid. pu -- ~ fitt plante pourrait bic i étre une LI indienne introduite, Anson LLUM, : ^n BUPHORRIA GAMANA Comm, — Lamk Diet, ; Wf, M2, n. 87. Exs, ER m )n 632, oh (1771), à l'embouchure de vong du Gol (5 Mar. Pi Vanton), 7 Pupetit- Thouars (herb) M. 5. REP mU : BURMANNIANA J. Ga jj Pat Car, I, 239, Euronns EY v L- qe Imm, - — Lamk, Europ MACULATA Auli. : f Exs. Cominersan, Maurice et: fun (h. Mus. et Juss.); nant A Thouars, Madag.: (herb.), — Sieber, Fl. Maur, exs., part. H, n. 244 epe > 368, — Richard (1837), n, 89 et 439 (Bourbon), — (oudot (1837), Ma- ` dag., Ainbapivoules. et (1829) Bourbon (h, Less,), —- Pervillé (1859), - an, 399, Nossibó, — Bernier, 2*-env,, n. 348, Madag., Andravine, — . + Boivin (1849), Maurice, Port-Louis ; Bourbon, n. 1385; ; Anjouan (4847); Mayotte, n; 3368; Mahé; Nossibé (1847), n. 2173; Sainte-Marie de Mv 5. WoMadume (1848), n, 1882 (iH Nus, ^ ^ m Gee ; Species m nni non imi ; i ud Ys Lon t 5 eil Ye „encore dans. cest régions Fa espèces AERA ss oil n inii souvent nee ou RARE i EUPHORBIACÉES AFRICAINES. 145 49. E, NERUFOLIA L, (id.). | -30. E. OBCONICA Boj., Hort. maur, , 287, 24, E. CAPUTMEDUS.E Ait. (d'après Bojer, l c.). 22, E, HELICOTHELE C, Lem. (env. de Bourbon au Muséum). .98, E. RICHARDIANA I, Ba (env. de Bourbon au Muséum, - par M, ] Richard), o rah, E. PEPLUS L. (nat, à Bourbon et à uro) = e E. ESULA L. (nat. à Bourbon), Toe 30. E. PILULIFE M L; (Bourbon, Maurice, Madagascar, Nos- sibé, Zanzibar), ' : E pov A HYPERIC IFOLIA L. (Bourbon, Maurice, Madagascar, Ce Nossibó, 1 Mayotte, Anjouan). | | | e .98. Y. SERPILLIFOLIA Pers, (cult, à Maurice, d'après Bojer) ping 7 jo. E, PARVIFI. ORA Z, | (Bourbon, Maurice). E» a 80. E. THYMIFOLIA L, (Bourbon, Madagascar). i du i M. E? PERESKLEFOLIA Houllet (env. de Zanzibar au Mu- sim, cult, iin. : priui E PEDILANTHUS Neck, G P. tithymaloides Poit, est cultivé à à Bourbon et à | Maurice, -dans de dpi ! — NE EE e * vw” Me Ts UC OE 140 xj 4 3 id pr PRO IACÉ ES AFRICAINES, À Ann Gon d, 8, AL, cus à à Maurice! Rojer) ». ^ FLaucocea VERNIGA 4. do. elt. à Bourbon, au mont Saint - as : Em o jm Maurice re DU at : (Dupetit-t houars, Boivin). pr \ LOSS (aon ON. poris, ME Lee br anaeca, argine Pailin ii er osove y eps ., préloralionc i imbi itala [TI ES 5 parvae calycis laciniis pos 1 silo, IS Crotonis 40: 15. grau VELIM i Flos: [uemineus ; Cay: et COROLLA marium, Disces minimus. 1 Osni à: loculare; am DN Jaciniati STAMINODIA 1 v. plura- 4x i iola E = yen uet scetiou du imd rolon imei avec un pont: [e CHEN D qnem palge: à ees ides Andrichnta p HT ise 5 aromo dais los Kloz dm 5 r hi e d liii ; fa | qose M saint summo. “pie nonis: dr Aa si : M is {ere ibus Pom butin s sicco bisce eil palis E d EA Y C EVPHORBIACÉES. AFRICAINES, 1^7 © eonformibus subangulatis.- Forty alterna petiolata, e basi euncata lan- : jolie ad apicem abrupte acuminata, summo apice acutisshno (15-20 «= cent, longa, 4-6 cent, lata); integerriqu membranacea peuninervia, costa «subtus prominente, nervis ferme transversis; supra glabra levia viridia, . subtus Jucida nitida argentea pube tenuissinia lepidota, PETIOU (4 cent. longi) teretes le pidoti lerrugiuei, apice glandulis 2 muniti lateralibus Ses- + silibus elliptici is minutissimis.: Flores monwei terminales racemosi, fæ- AE uineis paucis (2- 3) inferioribus broviter pedicollatis, cæteris masculis o: mosis jmlivicatis extus suffultis valvatis. PETALA 5 alterna membranacea, à = narginibus lacero-ciliatis imbricatis. GraNpULE minuta 5 apice recte bs P rune. PTODNA 10- 42 receptae Hle cağenvitise ai anoa: lamentis tione xalvalis.: COROLLA et DISQUS in áo Üninibus nostris inadullis iu- » 1 Mosan i LANCEOLATA hp iss, n n sopa herb, ae lu sletise ferina jineo- i us To lora Ve süboppasitt MAU Lu 2 siec liom FAR ginea a Perion (2-3- 1 cent? long gi) s lepidoti ferrnginel, subitus eonvexi, suprà fanalientati, apice AA AN i: H 1umerosis, Flos masculus : Cauyx B-partitus, laciniis crassis pilis squa- => SOUL prius globosum his praos imbricatis sullultum trilocus - "m ent vido al adherente té (Chopetie) Rami te- - i: duos glandulis: lateralibu: positis. wuncatis, STIPULE mi-. $ A X^ Ne PRE AA. RE wd : ^ Ke ; EUPHORBIACÉES AFRICAINES. + ; nine: subulate areuatie, Flores -monæci racemosi, racemis. plerum- sn (que terminalibus (10-20 eent, longis) nutantibus, Ja singulis. flores ^eymosi, eymis. distantibus panci Y; vinifloris, femincis paucis, plerum- -que 4-3, inferi oribus, ut solitariis, aut maseulis 1-2 later alibus cô- ; miuus Fos pusenlas: Meneses teres bovis à artie ulatus, CAETX re extus. squamigera y iie eiliato ; iesilvàtiaga s libio: GLANDULE 5 Calycis. laginiis opposita: eomplapatie glabro, apice plerum- 1 quen recie truncato, STAMINA 15, 1 receptaculo hirtello inserta, filameutis in làlastro amet UNS rotis glabris ros pud e 208, n, d T—. ; (E | # M ur us ile squuinos msi Ca EUPHORDIACÉES. AFRICAINES, |. 149 -— laneeolata (adulta 20 cent. longa, 7 $ eent, Jata) basi breviter. cuneata, CS versus apicem attenuata, summo apice ohtusiusculo; integra membra- (TETE peuninier via venosa, supra-glabra levia lucida, subtus pilis sqna- c quosis ferrugineis tenuissimis lepidola, costa nervisque. prominentibus, 3. Yeron teretes (6 cent. longi) apice biglanduloso, glandulis (lobis nbor- 5 divis) lateralibus oppositis sessilibus, apice truncato concavo gummiparo, 2 Flores monaci raeemosi terminales, fannincis paucis inferioribus, cato- ris maseulis breviter - pedicellatis, pedicellis: perianthoque tenuissime ^s, lepidotis ferrugineis. Specimen nostrum quoad flores inadultos mancum, . 227 Masculorum : CAryct et conoctg. lacinie 5, GCANDULE totidem minutae et A STAMINA. numerosa (20-30) filamontis in astivatione inflexis, Fæmincis Qe eaux ÿ-partitus, laciniis oblongis crassis integerrimis, :....... GERMEN tri- ^ Joculare; STYLUS 3-partitus, laciniis plurifidis involutis corrugatis, g Exs. Duetit- -Thouars (herb.), Madag ANATA 5, CROTON GR: ANGERIOIDES G amis dh- choloiuis verrucosis, . foliis confertis obovatis ' asi alé apice y rotundato obtasiuseulo aeutiuseulove, ob- use crenalis v. ad- basin integris glibris pellueido-punetulatis ; lorilius. raeemosis terminalibus; maseulis 15-18-andris ; fæmineis ino v. paucis inferioribus. E. as. ; : «. Cnoros GRANGE POMES Boj, TWort . maur. , 281, n, 3. Faures ramis teretibus striatis, : foliorum occasorum cicatricibus no- latis verrucosis ;. r amulis conformibus 2-A-chotomis. Forta iu summis ra- ulis conferta alterna petiolata obovata hasi abtusa rotundata, apice ro* "Wifidato oblusiuseulo y. acutiuseulo(adulta 2 4 cent. longa, 4 1 cent, Jata), “obtuse | verenata. vel ad basim. integra membranacea lari pellucide iuctalata, subtus pallidiora, penninervia, yenis primariis inter e oscu- latis paralielibus margini assurgentibus. PgrioLt teretes uti costa lepidis | nues P apice 3 PA plates CL LE minutis jateralibys mom on DRE d iras nlbidie. iino; apice retuso, STAMINA 15-18, ponei in alübistio pei t noctes essor calico aeo. el disco i a mette Pouce, f | d : 140 | : FUPHORBIACÉES AFRICAINES. : E 22 Nerad, Maurice (h. Less.). — Rowin, Maurice (octobre 48M ee C07. dela montagne de Port- Louis, vers l'extrémité au-dessus de l'anse Luur» "Mess e PERN Maurjpe h: Mus.) i P cire, 20-andris; petalis AE linear iei inqua» D E = lini calyce gionmuniquam. dpngiorius glan dulis 5 | Mn ey | i à pur ds evia. "hia: subtus” idam, pensinervia, “has. COR ph va renosa rà fieulatn, Perion teretes glabriuseuli v, párcissime ent; longi), apice biglanduloso, glandulis aterlibiá opis jh lieti jnerassato obtuso. v. foveolato. Flores monœci dico E y breviter. pedicellati, fæmineis paucis inferioribus, L. i masculus t Cats A-partitus, laciniis ovato-acutis parco pubescens ni WE. 4 alterna subspathuluta, Dasi- inenría, apice obtuso, mate put GLS bM imbrientà, Ground D im LE EUPHORBIACÉES AFRICAINES. 451 Calyx 5-partitus, laciniis accrescentibus ovatis. PETALA 5 linearia inie- ` qualia calyce nonnunquam longiora. GravpuLE. hypogynæ 5. GERMEN <- driloculare. Fructus eapsularis 3-eoccus, ealyce corollaque auetis muni- - opus, SEMEN ovatum. glabrum nigricans, angulo interno longitudine comes 0 t ed Eur T Ys Ess; Dupetit- 7 houars (herb, ) ` 8: CROTON FARINOSUM Lamk Diet: Il, 914, n. 28, — Ea ul, VIL, 552, n. 61; — Geisel., Monogr., n. 79. — SPI. + Sysl., IH, 869, n. he M Le Commersan, Madag pasear tu T Juss, et Less.), de CROTON ROJERIANUN, vC. foliis alternis elliptico-ohlong is v. breviter lanceolatis, basi Angequali rotundatis, | apice attennato v. acuminato, subtus Jepidotis d E ‘argenteis; foribus terminalibus à raeemosis, fæmineis paucis in- ; - fevioribus ; masculis 14-16-andris ; pelatis leemineorum minutis- E i .. Siinis. subulatis ; disco hypogyno. brevissimo, d ir Favres? ramis alternis gracilibus feretibus subangulatis striatis; i mulis gracilioribus pubescentibus, Folla alterna petiolata elliptico- " oblonga v, breviter : Janceolata (2 4: gent. longa, & mill, lata), basi inæ- 3. uali- rotundata, ; ‘Apiee nttenuato Nx. acuminata obtusiuscnlo; integra f embranacea, Roper, supra glabra pb -papeilta nitus cp ic gine PH fani Petit $ 'erosn- lacera galyci æqualia, imbricata, P CUTEM minime. glabri. STAMINA 15-16, filamentis in alabastro sinflezis. Teceptaculo villosa insertis. Flores fæminei : [ms 5-partitus, i flvatus,. PETALA à minutissima - glimdulosa subulata, apice nonnihil sphbescenti, Discos. .broyissimus, GERMEN Miloculare STYLIS profani de e y mni is invelutis sortis foropatung- m Ar A PnRÀ E RINT 1 ' ses oed un jos, la PO de leurs nervures ira, i infloresce e plus cau oet les pelle joies plus longs et pius gréles: ie nm | | | FUPHORBIACKES AFRICAINES, 10, CROTON BRE VISPICATUM. ; ^6 ramis. dichotomis, | foliis. 'elliptico-ov alis basi simul et ; apice : - aMusiusculis ; floribus masenlis - 40-15-andris, famineopm per lalis minutissimis, pista hy pogyno nullo; styli laciniis pini In involutis, LIC CM UR ton Faorex? ri ramis dicholomis teretibus glabris, cortice fuscata str into ; - ramulis gracilibus t teretibus lepidatis ferrugineis, faliorum occasorum cie .eatricibus. notatis. Fom i in summis ramulis alterna petiolata elliptico- Lor ovala, basi simul et. apice, obtusiuscula (2-2 4 cent. longa, 4 cent, lata) ^ integerrima: membranacea. penninervig, supra dense viridia pellucide | . unehulata, subtus | avenia, costa prominente, lepidota, Prior teretes, -` Upra canaliculati lepidoti ($ cent, longi). Flores monœci spicati v, ras ` proi joda Eee a rain inox EM fcemineis. FORM laciniis SPUR Late valvatis, PETALA 5 j minutissimà : : RM apice. Menon pangulon. p Discus hullus, Sryu laçiniæ bis Mee cordatis. argenteis Iepidolis, He d mispilis AE Ras Asti Pa; a? ramii te retibus, ramulis anci wonder langilu- line striatis; uti. plantat tota pilis squamosis minntis lepidotis, Fours alterna, ; : subopposita ja petiolata cordata, pag. enneatim emarginata, apice brovi macen subicorincen, $ supra: 'glübriuscola" punctulata, qs minutissi $, à bins grgenten nitida Jepidota. penninervia venosa. PETOLI teretes. = g M ent, ont i), ico biglandulosi; glandulis poribus mini EUPHORBIACÉES AFRICAINES, 153 mis, STIPULE lineares caducissimæ, Flores spicati terminales; fomincis 24-43 inferioribus, Flos masculus vix pedicellatus : CALYx 5-partitus extus pilis squamosis imbricatis lepidotus ; asstivatione yalvata, Prata totidem erqoo-lacera, imbricata. GLaNpuze 5 minuto glabra, apice truncato, ; Bramma. 1248, filamentis in alabastro inflexis,. receptaculo villoso in- ‘sertis, Flos fœæmineus pedicellatus. Carys 5-partitus, laciniis ovato-acu- tis basi incrassatis, - imbricatis. GERMEN exsertum globosum triloculare, - STYLUS: ereetus, mox .3-partitus, laciniis complanatis reclinatis, apice 8-12- fidis, SEMINA (test. Boivin) caruneulata. c Exs Bernier, 2° envai, n, 306, Madagascar (h, Mus. et Less.). — Boi- vin UNT 1:363], baies de Riguy et (de x Diogo finn ( (h. Mus,). x {y :ANISOPIIY LLUM Bun, pom CROTON. MUNICATUM Vahl. — Geisel., Monogr., n. 78. Dj ~ Spreng. , Syst., W, 870, n, AA, — Boj., Hort. maur, , 281. i + «c Ansornviuux acurirouus Bon, MSS., in suopte herb, i CE Cammerson, Madagascar p Ne. et Juss.) — Boivin (1850), P. a. y 4185, Nossi- Cuba Qu. jus: ) y e ED CROTON ADENOPIORUM.. T6 foliis oppositis. longe petiolafis cordatis basi rotundatis | arginatisve acutis obtuso crenulatis , hasi 3-5-nerviis ; ; floribus lspectu in dichotomia lerminalibus ; floribus maseulis 15-20- 83 fæmincor um). calycis. laciniis inæqualibus oblongo-laneco- iis, petalis suhespäthulajis y sid heiniis 3 pes 9.5-fidis, 0| pay jr Richard), ramis ins glabris lenticellatis; ligno tus medulla, copiosa; ramulis novellis pube ferruginea stellata Four - opposita longe petiolata cordata, basi rotundata v, sæpius | ta, ad apicem acuminata, summo apice acuto (10-15 cent.-langa. ; lata), membranacea óbtuse erenulata penninervia basi tripli- . A . quintuplinervia , ; venis. transversis. subtus prominentibus ; abriuscutn, noyelfa. D stellata ferruginea, phsita, subtus in CSA RE T PUS TN ETIT PEEN Tv. $ T 45h. o EUPHORMACÉES AFRICAINES. : lateralibus instructi, Srirusæ petiolis breviores lineares subulatie puhe- sie ue caducissimæ, Flores monaci racemosi, racemis iu dichotomia nd ` + specu terminalibus, j jure autein, ut videtur, axillavibus, sed cum rae eno ES 2: 3d. m axila ndun romylpa iori iur, sup el ires Norifer usi krininois Cra Pu mi sipgularum solitarii y. 2 Rae F Jos mase ulus : JALYX S hil: litus, laciniis: iequalibus - ovato-aculis, extus stellatim pubescentibus ; '; geetivatione valvata. PETALA totidem obovata, margine eiliato; istivatione d bastig inflexis ; antheris oynto-orbiculatis, conneetivo Jato e obipate: Flos $ AMoninéya ; teas ürpariitus, laciniis inæqualibus, anterior seilicet una : : maxima, minimis 2 postor loribas, inter inetlis 2later alibus, oblong 50" Hn: A 1n minora, feet ee breves calycis lacius oppositas wuar: lenis ‘cordatis integris, | as india ineisave; apice na : stipulis yato-lanecolalis, | apice cuspidalo; "cemis in diehotomia.-. eomm RAS THAM brevissimis seminibus pius : rs Fou opposita y y. subalterna. petiolata cordata (10715 coni, ^." iienumave, summo apice. aentiuseulo v. obiusiusculo; membránacea ` nineryi, bas unir von Hiis urine junior RL CR EU LA ed - t impri icata, GLANDULE 5 galycis laciniis oppositæ depressa breves, apice —. ; Arunento, STAMINA. 15-20, filamentis veceptaculo yillosa insertis, in alu: dep Graney Areik Mellatim pubescens, BTE e nj partitus, T. jure &illaribus; floribus. masculis. cire. 15-andris ; petalis: fiemii- = yi i Ano tramis t eretibus v. complanatis Y AANA ata labris: E : tulis, Jenticellis. minimis albidis notatis; ramulis junioribus. complanatis. b H, longi, &8 cent, fata) 1 basi. rotundata. V. incisa, ad apicony acuminata F RE EN. GUN ESSENCE TEE SUERTE MU PEEL T DOCE x 4 z DUM M £ US EUPHOWDIACÉES. AFRICAINES. 159 stellatim pubescentia, GLanpusa in axillis nervorum singulorum subtus ~ una minuta globosa apico concavo. Pernon (3-6 cent. Jougi) teretes supra = "eunaliculati parce puberuli, apice glandulis 2 lateralibus scutatis breviter ze pedieellatis-imstrueti. SripvrE (1$ cent, longi) ovato-lanceolatw, apice — abrupte acuminato cuspidata, iembranaceie integra eaducie, Flores ^ monaci raceniosi breviter pedicellati, fwmineis paucis inferioribus appo- - sitis v. alternis, eæteris paucis masculis, Racesi « jure axillares, sed cct propter eyolutionem gemmæ inter racemum et folium florale sito» in di- 2. ehotomia locantur, eujus ramulus unus. altero. junior (oiim » ; basi ^ nudi, apice floriferi (4-6 cent. longi). Flos maseulns : Cary 5 portitus, Jr fade oxatosacntia salvata PErata ocobovata ciliata imbricata, STAMINA -; zeireiter 15. Flós faemineus : CALYX petaloideus 5-partitus, laciniis lanceo- p latis inequalibus, posterioribus 2 minoribus, integris membranaceis ve» : $ nosis pubescentibus. Petar 42-5 iniequalia subulata brevissima, GLANDULE E 3 P S hiypogyue depressa brevissimis, apice recte trancato, calycis laciniis i a opposi, Raymy tata ut An f, 29r GE Semina ovata glabra xi FN *y Ht ds = Ons, — fo Coton difière du €, e um, ni il à les fouilles, par “la forme et la taille de ses stipules, le nombre des fleurs mâles, la dispo- sition des fleurs Ras dans Fiuforeeenea et la taille du calice de ces (ox ug A iN j A “0 r tli piss. petiolatis edm alternisve cordatis ; petioli i es ioris iod lateralibus: d rad stipulis subulatis acutis Ee Amon? Fe Yeti y WAR RS PE pu tenui PA rugine stellata: obsitis, intus ligno fragili, medulla avefacté. Fotja- oj inge. petiolata. opposita Y Y» alterna cordata, basi rotundata v. joel ient 5 uel acuminata, summo apice: acuto v, obiusiuseula (15-20 cent, Tonga, 10 cent. | lata); obtuse crenata membranacea penninervia basi tri- linervia, 1 yenis : transversis. subtus prominentibus ; pube tenui stellata - Jorruginea obsita, - PerioLr teretes supra ganaliculati puberuli j; apice i -glaudniié 3: dateralibus - petlicellatis' instructi (10-15 cent, ida: Sn- KE KEI | pont. Jonga) subulatie, ojo pubeseeutes, (Nina tes cissimeo Flores: manei Termali raros Moped termi nalibus + 2E TE 2. EUPHONBIACEFS. AFRICAINES, f fopsanque nt in à adenophoro cum ramulo axillaribus myitifioris (8 7 E 5 cent. longis) Cietora nt in C, muricato, DE 3382 (h. Mus.) - AE fre: ; du premier, par la taille de ses feuilles, ses glandes pédicellées, Ja - longueur relative de SC pétioles; du second, par la pubescence de toutes posées e la forme de ses Su .comy 1 TULASNEL.- Ce * bis bifidis reflexis glabriusenlis seminibus earunculatis, pu an los masculus : C m sellis, F ut: longus), CALYX 5- -puritus, “Jaciniis ovato-Janceolatis acutis ‘sub: nalibus pulie stellata. indutis, PETALA 4-5 minutissima glandulosa si MERI Gene end (jorulare m stellata absitur, > -Essi Boivin, Nossibá, for dà Loucouhé (1851), — Mayotto ( 1648) y n ns, — Tris voisine des C, muricatum et be. cette espèce. dit. ^" es parties; des. Jeux, p par la position de ses feuilles tantôt alter hos tonat S €. ramis dichotomis. fiscatis hb is, foliis ol a RAM Y. ohoyafa-nontis basi rotundatis, petiolis gracilibus apice glandulis pedicellatis instructis; stipulis petiolo multo brevioribus linearibus ; : + racemis basi nudatis; floribus masenlis 15-andris, styli laciniis ramis 'diehotomis. fretus. cortico fuscato glabro striato len- 4e icellis minimis albidis notato, ligno albido, medulla arefacta albida; ra- .— "mulis teretibus“ y complápatis striatis puberulis. Fort opposita oyato `- » oboyao-ncuta, basi rotundata, apice acuminato acuto (8 cent. eire: à onga, & cent. lat), membranacea penpineryia basi triplinervia, venis - T “trans rsis subtus prominentibus, glandulis in axilla nervorum nullis. + ` fereinconspicuis ; integra y, obscure repanda, PETIOLI graciles par cissime — ; puberuli (2-3. cont; longi) apice glandulis 2 pedicellatis lateralibus in« f tructi, STIPULE petiolis multo breviores lineares puberulæ caducissimæ. ed : Flores racemosi terminales. axillaresve, racemis gracilibus basi nudis ^ f, pice paucifforis, floribus. ne paucis inferioribus, cæleris maseulis f, sci Calyx 5-partitus laciniis ovataracutis stel- f li im pubescoi uibus, gestivationo. valvata. Perata 5 minuty obovata: gi : me Aat es xis, antheris. ellipticis, F Flos fomineus; ; PEDICELLUS gracilis puhescons SE - EEPHORBIACÉES AFRICAINES. | 157 Es, lovin (4850), Mayotte, Bouzi (h, Mús.) - Ons. — Voisino pour le port et l'inflorescence du C. l'ayerianun, cette espèce en diffère par ses feuilles plus glabres, ovales ou obovales aiguës, - 868 stipules linéaires, le peu de développement ou l'absence complète des glandes | dela face inférieure du limhe et la dispésition des divisions "d aye SES: D 8S : Rens ses Pasos. 47. “CROTON GOUDOTII, — Tab, V, fig. 1-3. Be c0, foliis alternis 3- 5- lobatis variusve cordatis, apice acuminato, ; e AEn ginibus crenalis , puhe stellata ferruginea v. faveseenti ob- Doro Bis; petiolis longis apiee biglandulosis; racemis longis termina- À fihus floribus masculis 16-18«andris; petalis fasmineorum mem- i | '" branaceis - imbricatis ; floribus sepius polygamis staminibusque i feviilibus plerumque 5-15 cirea ov; wium hypogynis, E ee Alpon? ramulis teretibus pube stellata punctulata obsitis. Fori alterna 3 -Jongo petiolata - cordata y, sæpius 3-5-loba, basi retusa emarginatave, - 3 «apice: attenuato acuminato, lobis inæquali-dentatis apice acuminatis ; opm. glabriuseula punctulata, subtus pube stellata densa tomentosa, + juniors’ pube eadem ferruginea y. flavescenti ubique obsita; penninervia - basi 9-T-neryia, venis transversis reficulatis tomentosis (12 cent. longa, 9 cent, Jata).. Periôut teretes pube eadem obsiti (5 cent. longi), apice biglandulosi, glandulis lateralibns seutatis concavis pedicellatis. SHPULE lineares subulata (5 mill. longæ) caducissimeæe, Flores monœci racemosi, Facemis terminalibus gracilibus longissimis (2 decim,). In singulis cymi alterni pauciflori 3 numerosi, inferiores flores utriusque sexus, superiores masculos tantum. gerentes, Flos * maseulus ; PeniceuLus gracilis teres” cent, longus); Caurx 5-partitus, laciniis acutis; æstivatione valvata. AMINA 1 45- 18, Ailamentis receptaculo villoso insertis, antheris ellipticis hiyorsis, GLANDULA: 5. calycis laciniis: opposita complanatae rotundata Parnosa, : Flos fœmineus : PEDICELLOS nutans quam in flore masculo ~- .- d longiorque (2 cent.) CALYX partitus; æstivationg valvata, ete me Nr à Anbrica. € Ovautu globosum hirsutum 3-loculare, STYLUS tipartitus, in Biniis eomplanalis ı reflexis plurifidis, (1810), Madagascar, € env, de Tananarivo Qu Les.) ALA 5 membranacea calyce longiora. tomentosa ciliata ; astivalione. Y ss AB s e EUPHONDIAGÉES AFRICAINES. 23 Qus, - 5 Cette espèces i est une des plus intéressantes que nous connais- ; : sions. Elle roprésepto presque seule, dans l'ancien continent, une section >: quiappartient principalement à l'Amérique, Le dóy eloppement des pétales As est considérablo dans la fleur femelle ; ils y sont aussi longs et aussi larges Te | que ceux: de la fleur mâle, D'ailleurs la fleur femello réduite au pistil est - * une exception sur les échantillons que j'ai pu examiner, En général, la plante ( est polygamo et l'on trouve au pied de l'ovaire de 5 à 40 étamines l : hypogynes parfaitement développées, à anthères peines de pollen et à lots infléchis dans lo bouton, Quand il n'y à qu j $ lamines; elles $e. : rouvent en faco des pror Wi iss MEM sai m irunga humani. corporis baal, ligno molli, cortice lunes 32 : pollicari intus * rubescenti extusque. suh epidermide tenui faciliusque x $ ecedente: pulchre viridi (fide. Chapelier), Rami teretes, nodosi rugulosi :: ongitudine. in sicco striati pubescentes. intus medulla copiosa instructi, Fous alterna petiolata cordata (16 cent, longa. 14 cent, lata).basiincisa — pice. breyiter i acuminata y, : abtusata integra v, sepius « obtuse crenata. | pennineryia basi sub 3«5-neryia, yenis transversis; supra glabriuscula. ^. ünctulata, subtus indumento molli. tomentosa: rufoscontia. P&TIQU ] cent. longi) | Aerotes tomentosi ferruginei apice glandulis 2 lateralibus E Iblongis instructi, STIPULE lineares subulatæ caducissimge, Flores racos mos terminales axillaresye, ramis simplicibus teretibus caudiformibus - autautibys (Cieri tomanta ferrugineis. In singulis florum paüçaz pum cymi distantes, -femineis paucis in cymis inferioribus mascnlis. per ss Fos ma asculus. 1 PébICELLUS feres gracilis pubo fory- * inea bsitas. ( Cak cle Eu ct oro patentibus; 3 “pstiyatiane. yalyata, Perna 5-ralyce paulo | longiora ; æstivatione imbri- cata GLANDOLE Tere idi oppositi: Abide, d recto truncata, U E us 00001 7 EUPHORMIACÉES. AFRICAINES, 159 fœmineus ; Caryx et conorta masculorum (flde Chapelier), Genyen glo- bosum, Sryt 2 v. 4-5-partiti, laciniis convolutis (fide ejusd.). ; Exs. Chapelier, Madagascar (li, Mus,). Furcann, Fi i EVA CROTON ANISATUN. €, foliis oppositis v. h- verticillatis one is lanceola- . 2 tisve basi euneatis apice a attenuatis inæqualibus subtus parce lepi- Ped dotis; floribus terminalibus. v. oppositifoliis monæcis; masculis is 6-10; andris ; fæmincorum petalis vix conspicuis croso-ciliatis, | cilibus dichotomis ferotibus glabriusculis, ramulis conformibus, uti- n planta fere fota rufescenti- -lepidatis. Folia opposita vel 4-8 subyerticillata brevissime petiolata | e. basi plerümque attenuato-cuneata oblongo-obo- ^t^ vata vel lanceolata inæqualia (majora 3 $ cent, longa, 4 $ cent. lata, mi- ^ nora 4 cent, Jonga, à cent, lata), apice plerumque attenuato, summo ^ © apice obtusiusculo, integra membranacea penninervia supra glabra levia — viridia, subtus pallidiora parco lepido-punctata, Perlou1 brevissimi (2-4 mill. Jongi) complanati pilis squamosis lepidoti, Flores monœci termi- nales, v. adspectu axillares, jure oppositifoli glomerulati, masculis om- nibus. v, fæminco uno, cæteris paucis masculis, Flos masculus : Canya. | imbricata demum reflexa eroso-laciniata villosa. GLanpuLæ 5 áltorna phis nime albidæ glabro, apice recta truncato, Srayina 6-40, filamentis rece- ptaculo y yilloso i insertis, in æstivatione inflexis, Flos foemineus ; CALYX cams - anulatus : 5. -partitus, | laciniis ovato-acutis lepidotis, valvatis, PETALA yix conspicua linearia marginibus eroso-laciniatis, GERNEN lepidotum globo- sum $-locnlare, STYLUS basi unicus, mox 3-par fitus, laciniis decompositis | ues corrugatis. Planta tota odoro eet sapore anisi ds : k à ioi lorib TY oneris ler as glomerulis EE A : i i^ LB P. Fautex 3-pedalis ra mosissimus, ligno durissimo (Leperv.), ramis gra» : $- -partitus, laciniis. lepidotis, valvatis, PETALA 5 elóngato-ovata i in alabastro = IOA — 55/7 EPPHORBIACÉES. AFRICAINES, FAUTEX ramis gracilibus dichotomis teretibus pilis in sicca fuscescen- ^ fibus. hirtellis, Folia ad apicem ramulorum conferta subopposita y. 4-3 ‘` subverticillata breviter- petiolata inaequalia clliptico- -lauceolata rhom- Ur ro + boidea. (majora ^ cent. - longa, 4 $ cent. lata, minora vix 4 cent. longa) s - basi longe éuneata: iniégra sursum à medio grosse dentata incisa, denti- ys pautis inequalibus ;. ad apicem attenuata, summo apice acutiusculo; 2 membranacea penninervia fere avenia glabriuseula, PErIOL (4- h millim, uA longi) tereles hirtelli, Flores monaci glomerulati, glomerulis paucifloris 21 RTE andr dug jeyninalibus v. iw dichotomia, Cætera ut in Ge C. anisala, S Ho Exs vie en (s ) Mar “silis y. ju Serius e basi vede URN à liic obo dii 8. dps jen 4. Gris, MSS., in hevb, Lessert, ^F. RUTEX ràmis diehotomis teretibus gracilibus, cortico fes striato; ra-- R en ss Ge ne Fou petiolata opposita E : monast D nn onn. in pecus TA isst ie bus, femineo uno inferior ^, nullo, ceteris masculis brevissime pedi? collatis, Flo s maseuliia ; ax Sy partitus, laciniis ovatis squamis ferru- A un oblongo-obovata,. margine ciliata albido; æstivatione imbricata... V BLANDULA. Š minima: calycis laciniis opposita Stanina 12-15, filamentis partitus quas Calera. desiderabantur, - Le As ma Aasi Sus: apice gio integerrim: !, Supra dd 7 ^ dana. A andit 20 o lato; iu pincis imbricatis lépidlotis: Wstivatione: valvatas PETALA 5. calyce. fer: cat receptacula 1 villoso. insertis, æstivationc intlexis. Flos Jemen; ; cux X | jb "iit Qro PS YR — LES oA aed, vea S PNE DT 7 EUPHORBIACÉES AFRICAINES, 161 Exs. Goudot, Madagascar (1833), « vers les bas-fouds humides, lors- qu 'an s'élève par les torrents au-dessus des montagnes qui se trouvent au nord dy port de Lugwata » (hi. Lesser. ). : 90, CROTON BOCQUILI ONI. E ramis e weilibus diehotomis, foliis Sa oi alternis e "ds rotundata v, obtusissime euncata oblongo-ovatis ad apicem .Mienuafis, summo apice acuto v. obiusiuseulo, uti planta tota ` lepidotis - ferrug ;ineis ; floribus masculis racemosis terminalibus ; t ; -9-414 andris. AMOR? ramis gracilibus dichotomis teretibus. griseis glabriusculis; nl conformibus junioribus pube tenui squamosa tepidotis fer- Er rugineis, For alterna v. in. extremis ramulis subopposita petiolata i. ebasi rotundata v. obtusissime cuneata oblongo-ovata ad picem longe à „attenuata, summo apice acuto v, obtusiusculo (3 cent, longa, 2 cent, - Tata), integerrima. membranacea: penninervia lere avenia, supra gla- : - bra lovi ia, subtus pube tenüi ferruginea lepidota nitida. Periout (1 cent. longi) teretes graciles lepidoti ferruginei, Flores masculi racemosi , = racemis terminalibus brevibus paucifloris, ALAnisraUM capitato-depres- sum, Carvcs lacinie 5 extus pilis squamosis ferrugineis. imbricatis * e lepidota; præfloratione valvata, ConorLæ petala à, marginibus- eroso- 4 elliatis, imbricata, GEANDULE 5 minimi», Sramna 9-14 receptaculo villoso - inserta, filamentis in alabastro inflexis, counectivo colorato. Flores fœ- ‘minei. desiderabantur, d est : Exs, Pervillé, Ambougo (1841), n. 648, — Boivin (1846), cum cl. Pers AHé et pre nier ‘edminynicatum 2 Mus. t €. folis al lenis i in summis als subverficillalil longe pelio- latiso oy ato-lanceolatis üculis argentco-lepidolis ; lloibus i in dicho- omia Tucemosis, masculis. 12445 andris, F: GR ki pans teretibus init Jérmigino apice "| e ` 74023 5 ELPHORIHACÉES AFRICAINES, $4 ramulis subvertieillatis grácillimis conformibus. Foris alterna in summis d o. ramis subyertieillata in ramulis terminalibus opposita: longe petiolata M ovato-Iane eolata basi rotundata v, cuneata ad apicem. jonge altenuata E -àeuminata, summo. apice üeutissimo (10 cent, longa, 3 cout, lata), in- degerrima membranacea penninervia venasa, supra viridia glabra, subtus pis squamosis ; argenteis in medio glandulosis fnsentis lepidota, Perion i graciles teretes supra canalieulati, ferruginei lepidoti, hine 3'cent, longi, inde brovissinui (vix cent. longi). Flores in dichotomia racemosi,racemo Pasi nudo; Juaseulis superior ibus breviter pedicellatis (la'mincis inforio= ribus]. Fios masculus : CALYX B-parlitus, Jaciniis ovàto-arnlis squamis: ferrngineis. imbricatis Jopidotis ; istivatione valvnta, Perata 5 obovata, - qnargine ciliate; wstiyatione imbricata, GLANDULE à minima: calycis la-. tiis ppositio “obus éomplanativ, STAMINA 12-15 a villosa à, lil Hinentia in Du uf niens js i Uer Ms gii; joa Des apice 3-glandulosi; he ES cenis | is brevissimis. 5° floribus - maseulis plerumque- < M andris; ae ipuinen emi Adae d petalis 5 gnintis a sm las mss,,. iu in suopte hor TEM lis (lido. che Us E sheh padie (fide . lo. saltem. nig petente f Ss don in summis Pese conferta i » peti Miptiea y. obovata: ipæqnalia (minora: f: lata; majora 6 cent, longa, 3 ent. lata), ius quali hieyi terque angustata. cuneataye,: que JR membranacea penninervi ja fara avenja MU : EUPHORBIAUÉES AFRICAINES, 163 dulis 2 lateralibus fero sessilibus minutis apice truncatis, STIPULE nullo, Flores racemosi, racemis terminalibus spe in dichotomia ramulorum “brevissimis, flore la mineo uno inferiore, ceteris masculis v. masculis te omnibus, Flos masculus : catvYx à partitus, laciniis ovato-acutis pilis . p ; Nquamosis lepidotis ; istivatione valvata., Conort a petala à obovata, mare. = gine ciliato ; wstivatione imbricata; GLANDULE 5 minimæ calycis laciniis | - oppositas, $ Srauia plerumque 44, filamentis receptaculo villaso insertis iu. :priefloratioue inflexis; connectivo colorato granuloso; antheris ovatis ju- trorsis, los fæmineus ; CALYX campanulatus laciniis 3 oblonga-lunceolatis {2 J coriucols. integris pilis squamosis obsitis, apice vefloxo. PETALA 5 minutis- . E sima dissimilia iniequalia e basi attenuata obovato-tucisa polymorpha, Discus cupule formis brevis- integer, Genyen globosum pilis squamosis - Obsitun à-loculare, STYLUS o bosi 3- partitus, laciniis bis terve bifidis j in- -olutis, Ovvta i in loculis solitaria ovata glabra in sicco fuscata, f : qut Noronlia, Madagascar (h. Less.), — Du Petit: {Thouars (herb. i — E EM paie. or. deg (am Xl). -— ftr" Foul pointe (ls Nus). i au 1 Yos Ant UM. y parce » lopiduts, en breiisimis 1 (ore ordinis: à spicis. Mer» Aninalibus brevibus ; floribus. maseulis 6-7 andris; petalis fwmi- m ee Pispa ARE yn. brevi. rq zh Faurex 6- 4 pedalis (ilo poo et Paille, ramis isimalleque rael Pa ial teretibus glabri iuseulis ; juniaribus furfuraccis lepidotis, Forta opposita ; ` 4 mtaye Fartus 4- -5 verticillata pios inæqualia (majora 8 cent. longa, - TN «ent. ata, pleraquo: Y cent. langa, 2 2 cent, lata) ovato-lanceolata, basi - x à tunpata acutiuscu]a Y; obtusata s ad apicem plerumquo - acuminata, A summo apice: vbtusiusculg, sup integerrima | membranacea: peuninervin venosa, Perg aut fero nulli, ~ -aut $4.1 4 cent, longi teretes graciles lopidoti, GranpuLa in summis petios = lis : mulla (Boivin). aut 4-2 laterales sessiles vix conspicua æ, Flores mónæci Lies spicati, sp terminalih bene fpribs vs omnibus pret AS Se a glabra lævia, subtus parce lepidota, : : PU. 164 LENS an - EUPHONHIACÉES. AFRICMNES, ds miueo. nå à inforiure, favmineis et nonnunquam in ilictiótogi ramulorum: solitariis. Flos maseulus : € ALYX 3- partitus, laciniis ovato-acutis le pidatis ; 5 ne Pt PREMA- R Mei integer. GERMEN Lan paree ét d- loculi Ÿ M Nossibó à n. E cum cl; dier nier et Nl zonis DAS à gatum. (1808), Pero, Nossihi PHA N 367, sub nrboribus. exealsis c i: ( x biis eS fs AT 6 basi lale culicaja olliptivo Aloi cutis aimul 1g Fee pus jare issimo La S un um (ue is aculissinis siis disco LE eiiis EE DU EM AES obarala pasi: RARES es se Sys e bási Sd laciniis, gracilibus ljucaribus na jets Dd l EL PHORBIACÉ ES AFRICAINES. "* 405 eus "abis s-partitus, laciniis ovato-aeutis integris pilis squamosis ciliatis obsilis ; stivatione subimbricata mox. valvata. Conor. petala: M fi-ohovata, margine eroso- ciliata; wstivatione valde imbricata, GLANDULE Fat calycis laciniis Opposilar glabre, apice. retusa v, obtuse emarginato, STAMINA. 10- 15 filamentis receptaculo villoso insertis in æstivatione in- 3 flexis, connec tiva colorato, Flos fæmineus : cat Yctis lacini foliacew ovato- acute AE integre pellucide puuetulat(, PETALA calyce. bre- - Niora- 5 longe lanceolata , apice acntissimo, margine ciliata, ovario iod pee Discus annularis brevissimus integer, GERMEN globosum stel- Aatim pubescens. STYLI laciniuti, laciniis gracilibus in alabastro invo- ea ulis; 5 Es. liii, n. 3380, Mayotte (1849-50), Cascade du Msapéré (h. ^ Mus) no - ns. Voisin du G: cassinoides Lamk., il en diffère par la structure des à pas deux soxes et quelque peu aussi par la forme des feuilles. - 96. CROTON AMDANIYOC LENSE, Ce ramis 2-3ehotomis. £ "eilissimis | stellato-hirtellis; foliis, oppositis v. verlicillatis ibinbiidois erenatis basi euneatis; pe- 5 doli glandulis gracilibus pedicellatis; spicis in diehotomia hrovis: < -simis androgyniss flore maseulo 21-andro;. calycis femineorum ~ acinis obovato -spathulalis styli laciniis bis bifidis. - à Forex : 7:10 pedalis (Goudot) ramis teretibus pube stellulata hirtellis iret; rugulosis; ramulis distichis tristichisye gracilissimis pube. eadem rufes- «~ centi-hirtellis,: Fous opposita y. 3-4 verticillata breviter petiolata rhom- HARDE boiden, basi cuneata, apice acutiuseulo, invquali-crenata membranacea penninervia supra glabriuseula subtus pallidiora parce puber ula (majora 3 cent, longa, 2 cent, lata ; pleraque 1.1 cent, tantum longa), Perior1 te~- relos graciles. hirtelli (vix $ cent, longi) apice. higlaudulosi, glandulis longe pedicellatis scutatis. . Flores moneci flavidi. Sricx in dichotomia brevissima: pücillorn, flore. wno inferiori. fœæmineo, cæteris masculis, - los | masculus; CALYX pube stellata | hirtellus, laciniis 3 valvatis. COROLLE dus epu finbri afa ciliata jmbri EM, Brem. ) Meme 11 | recep 166 EY EUPHORRIACÉES AFRICAINES; "Ess. Goudot (décembre 1836), Malagasenr Ambanivoules, Tamatave, E e jin My Loss. c : e. nk ibo gilets undique hirii: foliis upposilis v. juboppbsilis oyalo-anceolatis basi euncatis, apiee aeuminato oh- usiusculo, integerrimis ; floribus in dichotomia racemosis ; mias; ‘eulis 42-18: andris; : ,eortico aromatico piperito, -> Aura), ataca. Chapel. MSS., in suopte herb. - Faurex 7- -9 pedalis (do. Chapelier) ramis teretibus £ glabrinscnlis, ramu: v = lis gracilibus ih sieo eomplaniuseulis pilis glandulosis rigidis putemque Er Chapelier) ponetrantibus undique hirtis, Fori inferiora altorna, supe» . Tigulidro, cinq en faco dos pétales, einq alternes avec les pre 7 - - mières, el ainsi do suite jusqu'à quinze quelquefois, qu'il est dif- - : - ficile de ne pas considérer ees organes comme entrant dans lo pl de l'organisation régulière de la fleur. : st représentée dans celte région par deux- helles espèces, Elle - “n'est flone point limitée à l'Amérique équinoxiale où elle se ren- les Furçaria ol les Anisophyllum, Les Monguia sont bien carge- tre des plantes : d'un. très bel: effet. La dichotomio des rameaux ^ lobes de feuilles, comme dans les Passilores et qui nous portee lila, ganglions. glanduleux souvent pubescents q q ; genre Euphorbia, peint b bien lo défaut d'insymétrie que présente la. parie des fouilles: pappia Ars obliquement quelquefis d'un côté”: ; qa ires p pomme Ve aurienló, ü hi de RE i ^: La section Palamostigina à laquelle Nas le C, Gouda et onire si. abondamment. D'autre part, Madagascar nous offre- i ici , 2 Ls is sections qui lui sont à peu prés spéciales, savoir les Mong guid, ES térisés par. leur port, leur écailles dorées ou argentées et doivent -< 3 gréles d des Furcaria et lenrs petites feuilles € galement chargées dé tar. squames mélalliques 1 ne sont pas moins dignes d'attirer l'attention. S UE Toutes cos plantes portent d'ailleurs vers le sommet de leur pétiole : ....—- "deux: glandes sentelléés latérales qui représentent. sans donto des — > ientà penser que le type foliaire est ici trifoliolé. Les Anisophyl: — - "C Jum possèdent aussi ces glandes pétiolaires, Mais, eh outre, Je: limbo do. Jeurs feuilles porte, à l'aisselle des plus grosses nervures, - vods i FO roncon: = see “rent dans quelques nuire genres, Lo nom Ay Boi j; na impost Mer uoiqu' il ait (td appliqué poe par Hawor rh à à n section du + HE. = qe celte insy métrie est un fita assez fréquent parmi les Euphorbia- «c efes À loges biavulées (4), Mais il no faudrait point lui accorder ^ iej mmo valeur trop absolue, car on peut sur un méme. rameau trouver des fouilles irrégulières et des limbos à pen- prés symé- |. triques, Il en est de même de l'irrégularité des enveloppes florales. ment nn ‘grand sépale, deux moyens ct deux tout pelits, De méme les pétales sont 1rés inégaux. Deux des petites languelles qui les - $ les e. adenophor um. et loucouliense, on peut trouver sur Je même n Feb A Jess doutes sur j^ m icitimité de ce “dernier n D Leurs grappes do fleurs ones terminales, mais il n a le des Euphorbiacées, P ‘an et in Xi, urgeoi. Des ;honrgeope gaillaires mails. dans les: £elle-ei est très marquée dans certaines fleurs femelles, celles, par exemple, du €, Payerianum et du C, Tulasnei, On y. voit nette- .— Toprésentent p peuvent être réduites à presque rien ou Histo: | ; | tout À fait. Dans des espèces extrêmement voisines, au contraire, : : ni "M pin à one. isle el jn dial très inér à sus si iip egraetérisá BUS à co qu il TONS au R pas échappé à Boivin ques ces grappes. sont réellement exiles, ; a : rd : EUPHORBIACÉES AFRICAINES, 2478 Qu peut ei engager les hôtanistes qui n'admettent pas l'existerito |] des pétales dans la fleur femelle des Craton, à. étudier sous. ee - mpport les espèces de celle région. Ils y observeront tontes les -gradations de taille, de forme et de consistance, depuis les petites Em glonduleuses el obtuses des F Furcaria jusqu'aux larges - lunes membr anguses des Croton Goudotii ct mauritianum, aussi Clé vdogpis que colles de leurs leurs miles, as * E DES FIGURES, -PLANCUIE Y z i (tte piae R Une fleur mâle épanouie, grossio, $ Wa; les cinq plus jeunes. sont on face des ide et leurs anres sont F , Bhfore infléchies sut leurs hin. Es à E e t qus PS A ^— (Sera continué) .. OBSERVATIONS ORGANOGÉNIQUES- : is i POUR SERVIR A L'IHSTOIRE à ies h el . us logi mim x sur W famille des Poly ne il ne: ks pedem rien s" imperant à moner sut Torganision mor avait de. la DD florale, o. ]a Susi des d Aie ais il AK "avait pu obser ver que les Polygala el peut-être sera-t-il GE tilg lo: profiter da l'occasion qui nous est actuellement offerte iet d'é eniri ies onres Jntéreesanis qui. Neurissent, à [Pii Ps A ide Ar Ha Re " m hem mM A aen Qa RA ^ SEE Lr ARS T : oups vu T -en grappes el situées à à l'aissel | ie | gn ue remplae NÉ icm lue , 0 OBSERVATIONS ORGANOGENIQUES SUR LES PULYGALÉES, 175 voit paraitre d'abord, en dedans des braetées mères, deux braetées . latérales stériles qui se montrent l'une. après l'autre et qui sont | d'abord relativement voluinineuses. Mais elles s'arrêtent de très bonne heure dans leur développement et demeurent finalement si petites, que jamais elles ne simulent un involuere, comme chez. jr w autres l'olygalées, - sS te Les trois premiers sépales qui sont destinés à demeurer: aussi zy dont petits sont Pun postérieur, les deux autres antérieurs et imbri 2 qués pendant quelque temps dans Ja préfloraison. C'est un. des c AMérieurs qui se montre le premier, vient ensuite Je postérieur, ~ —. Les denx ailes qui sont pétaloides et, de méme que dans presque < lonles | les plantes voisines, extrêmement développées, apparais- +^ sent ensuite l'uno. aprés l'autre en face des braetées latérales et”: $ s'imbriquent. fortement dans Ja préfloraison, Pendant longtemps, | - ees i pales conservent la forme d'un. capuchon à sommet arrondi lion des sépalos; lo réceplacle devient pentagonal, Ses cinq angles, -< ‘deviendra un pétale, Mais es pétales ne demeurent pas long- temps égaux. Doux d'entre eux, les latéraux, restont si pelits qu'on peut bien ne plus. en tronyer trace lors do. l'anthèse, Quels > SOUS forme ny mo. polite languelte aplatio et bleuàtre, Deux autres pétales, les postérieurs, p 'ayortent jamais, mais ils sont (oujours ~ bien plus pelits que le pétalo antérieur, Do plus, ils s0 soudent et s tomm Len und à Jour base par la portion eorr deed dc S ^et; 8 ’einboîlent ainsi l'un l'autre par leur sommet. Après l'appari- 5$. “alternes avec les: sépales, - se ‘gonflent. en-un petit mamelon qui > quefois, cependant j je les ai vus, ou. au moins l'un d'eux, per sister. d Mac ME a ' 004360. — 00 OBSERVATIONS OnGANDGÉNIQUES OM -comine deux grandes rigoles latérales qui le séparent en trois p > Jobeseonyo oses; mais il ny a point là trois pièces distinctes d'abord, i puis soudées comme cela en a toute l'apparence, Les trois pétales qui seuls prennent un développement sensible se disposent en — préfloraison inbriquéo : l'antérieur est tout à fait reeonvert, l'un <“ es postérieurs tont à hif reeonvrant, l'autre moitié. Tecouyrant ed ioilió recouvert 2. | Au-dossus de la. BE. le réceptacle devient quidiiaténil. & Ses t quare angles. superposés. aux ailes et aux deux sépales antérieurs © e gonflent op 1 mamelons sphéroïdaux qui seront des anthèpes, Plus MEC: ard. aljen une secondo. évolution bien distincte de quatre (UE pines, Celles-ci apparaissent, comme les premières, simultanés. © nent; i D lles sont SUP grposées a aux quatre pétales postérieurs. Mais + fen dernières Plaminen ne demeurent pa long EE. pe peites- d ; les pièces d de. nes présenter ont la mêmo taille, on es orojrait. facilement ‘de même âge, co qui serait nne. illusion impossibla À évier sans Je secours de l'étude org gwnogénique, ;: l'outes les élamines sont d'abord libres, puis une sorte d' enceinte ATA -continue qui Jour. sort de base se soulève d'une pièce et les fait 2 monter avec cello. Nous-avons vu comment une portion de la orollo. elle-même est, pour ainsi dire, ontrainée dans cette ávo- p of ation, avec. l'androcée, Le tubo ainsi formé est d'ailleurs très ivrée - r el son bord porte des poils dont le développement est curions, n ans l'intervalle 4 des points où se détachent les portions libres des. filets, Les NUS ou té arées en deux domtrlogos pug toi Ey Pr pe M s'a | uis, PEN pore i dean Vers Je bas. el ent une CSV de. ve ponite Su aot je la face fo l'iuliro sléfachég. um . SUR LES POLYGALÉES. et “val de produire le 4 gynéece, le réceptacle prend une. forme tout à fait elliptique, et deux feuilles earpellaires courtes et épaisses se montrent en avant et eu arrière de cette espèce de plate-forme, Au pied de chacune de ees feuilles carpellaires se. creuse ensuite une fossette arrondie, et une eloison transversale également très „épaisse sépare ces fossettes l'une de l'autre, Au début même, cette Cloison prend un peu plus do développement en hauteur que les ;. feuilles earpellaires et elle s'élève au-dessus d'elles, Mais l'inverse ‘a bientôt lieu; les feuilles montent rapidement dans une secondo ~- période el dépassent de beaucoup la eloison, H en résulte quo le - 58 nécéo est alors représenté par une coupe fortement eompriniée BV un côté à l'autre et dont le sommet portant une longue. fente | - antéro- -postérienre est coupé horizontalement, H faut avoir constaté — — 5 dans. Je principe la dualité des feuilles carpellaires pour y croire. encore à cette époque, et c'est ce qui doit nous porter à toujours observer. l'apparition | des organes, sans tenir compte de ce qu'ils peuvent devenir mêmo après une très courte existence ; on y serait fréquemment et facilement induit en erreur. S < H résulte de ce qui précède que le pistil consiste, dès lors, eu un sac uniloculaire- au sommet y à sa base, au contraire, il est sé- paré en deux fosses ou loges par Ja cloison, Mais cette cloison s'élève très peu; il en résulte que, quand les deux fouilles earpel- vi lairos montent ensemble pour eonstituer un long style tubuleux, celle claison ne prend aucune part à sa constitution, Son ròle est, Sdn terminé dès is rd a qme: le file de cd Ello no - rd : | ropyle supr iour et extérieur. AM a deux enveloppes : la primine in i priis son exostome s "épaissit do bonne srl. de genon ; Salm: es ud antérieur de la. P Son sommet ER e forme assez bizarre so vise on en ) deux lèvres dont postérieure ` buen et. prod son Taphé est. intérieur, son mi»: Dore p : 178 TIS - OpSENYATIONS. ORGANOGÉNIQUES. i E recouvre d'une: frange: stiginatique élégante, Quant au disque m Asse irrégulier qui recouvre le réceptacle au-dessous de la. base ~ do l'ovairo, son apparition, sous forme d'épaississement, n'a lieu. i5: ‘qu'après elle: de tous les autres organes floraux, - qe On voit par ce précèdo qu'il s'agit ici d'une de ces espèces i PS “genro: Monnina. dont une des logos ovariennes devient stérile, = L'ündroedo y pent. aussi, conne nous venons de le dire, présen < E Aer. un commencement Y avortement: Il faudrait peut-être noni " d AR M. near fi “Voici en jy co qu'on y. iil obser- Eus wA C L ras Y sont V lise sur le hór 4 q un tulio fondu d'un. 4 7 ues distinctes, L'oyaire est. d'éleurs PATE mme- dans ]' espèce gant na nona ayons suivi ilo Jp Aéveloppoment, TM bn nt diis à Taiala des. file à "dli lle : y: portée p petit-ramean t tròs- court qui est. .ehirgó, d el ques née ep Une do ces bractées peut devenir. fore Y nop ite ymmo | unipare bifore: qui-va mé : du queue le pd s bp mensi VAE KEES SUR LES POLYGALÉES, | 179 c façon que là carène qui est antérieure est tout à fait recouverte ot 2 que le pétale alterne avec les sépales 2 et 5 est (out à fait envelops = : à pt. La earène est d'abord entière ot concavo. Plus tard son soms — - Amet sc rapproche de sa base ot elle prend la forme d'un capuchon. à pi 16 dos de ee capuchon devient gibbeux de chaque eóté. de sa - ebyuro- médiane, ef tello est l'origine des deux. grandes crêtes: diphyiles dout il est muni, — Wandroeóe. ost signalé par les anteurs comme formé de huit - lamines (8-6, Bergm,) Ce nombre se rencontro en effet quelques = fois sur les échantillons de M. heisteria apportés du Cap, Mais = plus. souvent il n'y en a que s sept. C'est en général ce dernier nombre que j'ai observé: sur. le M. heisteria lui-méme (herb, 4 Graham), : sur los M.e ericæfolia et alopecuraides de l'herbier de M Delessert, Quant à là plante qui fleurit au Muséum, sa fleur + n faço des quare sépalos antérieurs, Vient eusuito un second vers lieillo. composé. de parties superposés aux éléments de la corolle; -mis il n'est. formé que de {rois étamines. L'uno est antérieure ct 2x. por posée à | a carèno, les deux autres sont latérales ol répondent .: TE AE enm EN S De tubo commun: A soulové tontos ees élàmines, comme il manque - omplétonient du côté postérieur do là flour, on observé en face du sépale 9 2 uno "grando ente. par laquelle on peut apereevoir jus. n’ Ja Raso dà. l'oyaire, On ;yoit par ce qui précède combien ji i enre d' après celui € de toute utro planto de la même famille, Je =“ Täicnt dans un jomais rencontyé, B e parie upárioue et exactement Ea comme formo ct et Ps pomm faille. Le: EME DSP ÈS est bonstamment lieptandro, Or voici comment j'y ai vu se déve- AL oppor: | ‘androcée, Quatro étgmines so montrent d'abord ensemble 2241 à l'intervalle do deux étamines du. verlicillo extérieur, Quand de. | : | dangereux. do préjugerjedéy elóppement de l'androcée de co -= = -Fedrello so lement de ne mu 8 voir. Maint ys choses se asso» pe Le gynéco: so opos du iwills ere q qi appa- dope grandes ati do dv sloppement qui, sy i i 480 - ONSEAYATIONS OHRGANOGÉNIQUES SUR LES POLYGALÉES, À roarquent plus fard. ne commencent qu'après Ta formation du: “imho sly]uire,. Cello: des feuilles- earpellaires qui devient stigma- | ique. à son sonet. pst la postérieure, de sorte qu'elle s “échappe : : par h fente que pr (sente do eo otf do tobe stamninal, oan! M apparition: des quatre. cornes ovariennes qui entourent Ja base s alu stylo est trés tardive. Lorsque la. portion dorsale des feuilles : sirpellaires commenca à devenir. gibbeuse de chaque coté de là. -Moryura médiane pour f former ees saillies, on ne peut s "empéelier dd remarquer EU ‘elles $e comportent exactement comme. la se 5 £a arène, raa colle:ei tomes i à produire ses deux erétes ! | L'albumen est Sdn Sous co rap: S Hu 2 y: a de bién grands vines Mue Polygaléo à à l'autre. == EXPÉRIENCES SUR DES ROTERES DE PEREU, 1 Ar in sait qu' y ^n certaines Hours appartenant à la famille des- T re et nofamment des fleurs d'Opuntia, qui ont la. propriété de produire des bourgeons gur leur ovaire infére, et on en à Ret même cité quelques-unes éhez lesquelles eet ovaire tombé sur le “sol s'enracine, et constitue une nouvelle plante qui se charge de rameaux et d'appendices. Le fait étonne que fort peu les bota- histes qui reconnaissent là nature oxile d'une grande portion de l'ovaire. infère 2, Ils. voient dans cet ovaire un rameau qui, placé -dans des conditions. fayor: ibles, constitue une bouture analogue à ‘celles que fournirait tout auitre rameau. ; o. Ces observations m'ont conduit à me demander si l'hor tieulturo me pourrait pas imiter ce qui arrive ainsi spontanément. | 3 Il ya d'ailleurs des plantes qui paraissent d'autant plus favora- bles à à ces expériences, quo | leur ovaire infère porte des appendices foliacés; | ce qui les . rend: plus semblables encore aux branches - ordinaires. Or, de. memo qu une branche plantéo en terre el enant racine, gu. charge sonvent de ramuseules qui ne sont utre chose í que les bourgeons axillaires de ses feuilles, bourgeons isibles ou inyisiblos ayant la plantation, de même on est conduit À Que nl xi les. feuilles que porte nn oyairo infère no ARE ere paix, pour qu' on ose fe ilia 'on naia en SEE pum les: boutyre: Une UE appartenant à a faille ow 2 dq» ET EXPÉRIENCES SUR DES nor TURES PE FLEURS, ados Onagrarices ma semblé devoir donner des résultats encore e satisfaisants, 21: ° i L5 ; + Jai, en effet, nt que les ovaires infères des Jussiæa por- {ent deux appendices latéraux à pen près ópposés, et que leur. ; RAN avet los feuille ra ci que est er que cos polites - Mure dee H Km sillas, gomme i ie Jussiga, eot E ril Sine hon : bani. ne sonmoit à sale si à liit, : lé. nettement coupé e en travers he "E point o où Lil I» et : MAIN. de. manière qu'il y. eût: des it où se faisait la section, Celle-ci a` sinf srieure au lieu d'insertion des fouilles. «Los. petites bonjures ont. n «planté cs god ol. placos : SOUS cloches, -puig raite DO IN At $a ; SOR We TUE houtures ordinaires: Au t do quelques jours, de nombrouses racines sp sont mon i ilemont. distinctes los u unes des aulres, et forment pe pe pi moine He à h x spi d do d section, ; EXPÉRIENCES SUR DES BOUTURES DE FLEURS. 183 trouvaient les boutures, et qu'il fallut les placer dans des vases plus grands. E^ Alors apparut dans l'aisselle de chacune des feuilles ovariennes un petit corps globuleux qui n'était autre chose qu'un bourgeon, car on y apercut bientót de petites écailles imbriquées. J'ai eu le plaisir de montrer ces jeunes rameaux à plusieurs botanistes qui ont trouvé ce fait intéressant. C'est ee qui m'a engagé à le publier dés à présent. Mais j'aurai lieu de revenirsur quelques expériences du méme ordre dont les résultats ne manquent pas non plus d'intérét. Que devient pendant ce temps la partie aérienne de la fleur qui | joue ici le róle de trone pour la nouvelle plante? Les pétales et le style s'altérent trés vite; les sépales persistent plus longtemps, mais ordinairement ils finissent par brunir, ainsi que le sommet de l'ovaire. Une sorte de cicatrice assez nette se forme en ce point; sa netteté est bien plus grande quand on a soin de serrer gra- duellement le sommet de l'ovaire à l'aide d'une ligature circulaire. Pendant ce temps, les parois ovariennes durcissent et les ovules cessent de s'accroitre. GENERUM NOVORUM QUATUOR DESCRIPTIO. H Genera hodie nova quasdam proponuntur, gratissimo animo viris clarissimis dicata in serenissima Facultate parisiensi profes- soribus, quorum collega in partibus, ut ita dicam, fit auctor. I. TANDONIA. Flores monœæci. Flos masculus : cayx 5-parlitus ; præfloratione valvata. Conorza - petala totidem alterna ; præfloratione imbricata. Stamina 40 bise- riata, filamentis basi coalitis ; quorum 5 exteriora breviora petalis opposita, antheris introrsis, 5 autem alterna longiora, antheris ex- irorsis. GLANDULE 5 calycis laciniis oppositæ. Flos fæmineus : cazyx 5-fidus, laciniis inæqualibus ; preeflora- . tione imbricata. Perata 5 alterna ; præfloratione imbricata. Discus hypogynus cupulæformis membranaceus.Germen 3-loculare, loculis uniovulatis. SryLus 3-partitus, laciniis bifidis intus stigmatosis. Frurex madagascariensis, foliis alternis petiolatis stipulaceis. Flores cymosi ; cymis paucifloris alternis spicatis terminalibus. Genus flore masculo Jatrophe valde affine; flore femineo, glandulis hypogynis et inflorescentia toto ccelo discrepat. Affinia quoque Bennettia R. Br. , Agrostistachys Dalz. , Sarcoclinium Wight, et Microdesmis Hook. f. Differunt autem : Bennettia co- rollæ æstivatione valvata et antheris omnibus introrsis ; Æ grostis- tachys calyce 2-3 fido, corolla et disco hexamero ; Microdesmis floribus omnino eglandulosis. Dicatum viro percl. Moquin-Tandon, Academiæ scientiarum socio, rerum botanicarum in Fac. med. nostra curatori et mode- * GENERUM NOVORUM QUATUOR DESCRIPTIO, 185 + ratori, qui olim et vegetabilium Teratologiam et Chenopodiacearum monographiam multaque alia eximie exposuit. Spec. unica : TANDONIA CORDIFOLIA. Faurex (ut videtur), ramis teretibuspunctulatis, ramulis teretibus gla- briusculis. Forra alterna petiolata cordata e basi rotundata retusa v. emar- ginata versus apicem acuminata; summo apice obtusiusculo; integra membranacea glabra penninervia basi triplinervia reticulata venosa (adulta 12 cent. longa, 7 cent. lata). PgrioLi teretes glabri supra canali- culati (1-1 4 cent. longi). SriPuLÆ minutae caducissimæ. SricÆ basi nudæ mox bracteiferæ (1 dec. longa). BRACTEÆ cordatæ v. ovatae breves glan- dulis 2 lateralibus late peltatis sessilibus instructa. Flores masculi in axilla bractearum singularum cymosi, cymis 3-floris, pedicello brevi articulato. Cazyx 5-partitus, laciniis ovato-acutis membranaceis pube- rulis. Flores feminei itidem ternati, bractea glandulis latis concavis cras- sis extus lævibus instructa, à Habitat in ins. Mayotte, ubi anno 1850 detexit beatus Boivin, loc. dict. Cascade de M'sapéré (herb. Mus. par.). Li x. A Il. GAVARRETIA. Flores diceci. Flos fœmineus : cazyx monophyllus urceolatus ovarium arcte cingens, margine integro recte truncato v. obtusiuscule dentato, extus pubescens. GrawpuL nulle. Ovarium bilocularé, loculis uniovulatis; ovulo pendulo obturato. Sryzus profunde bipartitus, laciniis bipartitis reflexis extus convavis parce pubescentibus, intus stigmatosis plumosis. Annon (ut videtur) brasiliensis, foliis alternis petiolatis stipula- ccis integris coriaceis glabris; floribus spicatis; spicis terminalibus bracteosis; bracteis uni v. paucitloris. Genus affine Conceveibe ex cl. Bentham (in sched. mss. ap. exs. Spruceana). Desiderantur autem flores masculi. Styli lacinize subæ - quales et quasi cruciatim dispositæ stylum quadripartitum valde mentiuntur. 186 GENERUM NOVORUM QUATUOR DESCRIPTIO. Generi nostro nomen impositum clariss. Gavarret, ejasdem Facult. med. assessoris, qui tot inter de vivorum physicis physio- logieisque viribus pernota opera, de vegetabilium calore optime disseruit. Spec. unica. GAYARRETIA TERMINALIS. * AnboR ? ramis teretibus parce pubescentibus ; ramulis siccitate striatis subangulatis. Fori e basi cuneata rotundave obovata v. obovato-sub- spathulat: (8-9 cent. longa, 3-^'cent. lata), apice rotundato obtuso v. emarginato; hinc integra, inde sepius parce obtuseque crenulata gla- berrima coriacea penninervia venosa. Periout (1 5 cent. longi) teretes parce puberuli, apice vix incrassato. SrrPULE subulatæ acutæ puberulæ breves caducæ. Flores masculi ignoti. Florum fœmineorum spicæ termi- 3 nales. Singularum in axi pubescenti bracteæ alternæ quarum in axilla flos sæpius unus rariusque 1-2, unus et in summa spica terminalis. - BnacrEE ovato-acutæ integerrima: calyce triplo breviores basi biglandu- losæ. GLANDULÆ laterales stipulares scutellatæ orbiculatæ nigrescentes. Cætera ut in char. gen. Oritur prope San-Carlos, ad Rio-negro Brasiliæ borealis, ubi collegit R. Spruce, ann. 1853-^ (exs. n. 3087, in herb. Lessert. et Mus. par.). III. WURTZIA. Flores diceci. Flos fœmineus : cazvx profunde 4-partitus, laciniis duplici serie alternatim dispositis inæqualibus; æstivatione imbricata. Discus hypogynus obscure 4-lobus, lobis calycis laciniis oppositis. Ger- MEN /1-loculare, loculis biovulatis cum calycis laciniis alternantibus. SrYLvs basi teres erectus, mox 4-partitus, laciniis reflexis, apice bifido stigmatoso. Ovura collateralia amphitropa subpendula, mi- cropyle supera externaque. Fructus eapsularis 4-coccus. Frutex cubensis, - foliis alternis petiolatis stipulaceis integris ; floribus fremineis racemosis axillaribus. Genus primo adspectu Ciccæ affine flore tetramero et germine quadriloculari. Ne legitime quidem, namque inter biovulatas omnes GENERUM NOVORUM QUATUOR DESCRIPTIO, 187 Euphorbiaceas valde conspicuum loculis varii eum calycis laciniis alternis nec, ut plerumque solet, oppositis. Dicitur in honor. præcl. viri W'urtz, præstanlissimi chemiea- rum rerum investigatoris necnon in Facult. nostra professoris. Spec. unica : WURTZIA TETRACOCCA. W. fruticosa glabra foliis alternis petiolatis stipulaceis e basi attenuata oblongo-lanceolatis v. ovatis integerrimis membranaceis venosis, apice obtusiusculo ; racemis fæmineorum axillaribus paucifloris ; calyce mem- branaceo glabro; ovario globoso apice attenuato, stylo tereti erecto mox A^-partito, laciniis complanatis reflexis apice 2-fidis; fructu capsu- lari h-coco; coccis 2 v. abortu 1-spermis. À Viget in insula Cubæ, unde a cl. Wright missum est (herb. Les- sert.). IV. REGNALDIA. Flores dieci. Flos masculus : caryx profunde 4-partitus, laciniis biseriatis decussatis, scilicet 2-interioribus ; æstivatione imbricata. Discus glandulosus annularis calycis basi adnatus. AwpmoPnonuw colum- nare erectum apice gynæceo sterili coronatum. Stramma 8 biseriata, quorum quatuor breviora exteriora calycis laciniis opposita, qua- tuor autem interiora alterna. Fizawenra sub pistilli rudimento in- serta libera; anraerz biloculares extrorsæ rima longitudinali dehis- centes. Flores fœminei ignoti. Frutex zeylanicus, foliis alternis petiolatis stipulaceis ; floribus masculis axillaribus ereberrimis cymosis pedicellatis bracteolatis. . Genus Briedelie Cluytiæque speciebus nonnullis adspectu haud absimile. Discrepat imprimis antherarum serie duplici. Flore quoque tetramero Ciccam refert. Germen omnino ignotum; an loculi uni v. biovulati ? i i 188 GENERUM NOVORUM QUATUOR DESCRIPTIO. Hocce genus pignus esse leve meritorum voluimus cl. J. Re- gnauld, in Facult. eadem. paris. Pharmacologiæ profess. Spec. unica : REGNALDIA CLUYTIOIDES. Frutex, ut videtur, ramis alternis teretibus glabris striatis. FoLra alterna petiolata ovato-acuta (5-6 cent. longa, 3-4 cent. lata)basi atte- nuata cuneata, ad apicem acuminata, summo apice acutiusculo, glaber- rima subcoriacea penninervia venosa, supra lúcida levia. Periout (4 cent. longi) teretes rugulosi supra canaliculati. STIPULÆ membranaceæ subu- late petiolo breviores caducissimæ. Flores masculi in axillis foliorum fere omnium creberrimi cymosi basi bracteolati. PEDICELLI capillares gla- bri (£ cent. longi) apice paulo incrassato. Carvcis laciniæ subæquales ovatz integerrima glaberrimæ. ANTBERE ovatæ, loculis sublateralibus, connectivo colorato fuscato. Discus subcrenulatus. . Viget in Zeylona, ubi anno 1846 legit Walker (herb. Graham, ap. herb. Lessert. ). EXPLICATIO TABULÆ VII. Fic, 4. Tandonia cordifolia. Racemus masculus, magn. nat. E $ Fic. 2. Flos masculus auctus. D : Fic. 3. Gavarretia terminalis. Ramus floriferus feemineus, magn. nat. Fic. 4. Flos foemineus auctus. Fic. 5. Wurtzia tetracocca. Flos fœmineus auctus. Fic, 6. Diagramma. Fic. 7. flegnaldia cluytioides. Flos mascuius auctus. Fic. 8. Diagramma. Faguet del et lith. em TI re à 4-6: Würde. M eme. = e Tannodia cordifolia. ba. 4 m RECHERCHES SUR L'ORGANISATION ET LE = DÉVELOPPEMENT DES ÉRICOIDÉES. Je commencerai par le groupe des Ericoidées l'exposé de recherches assez étendues, au moyen desquelles j'ai essayé - d'éclairer, par l'étude do leur développement, quelques points de l'organisation des fleurs monopétales. Toutefois je ne me bornerai pas, dans cet exposé, aux familles que M. A. Brongniart a rangées dans sa classe vingt-huitième. (num, des genres…, p. 70 et suiv.) J'y ajoulerai celles que M. Lindley (Veget. Kingd., ed, 2, 446) comprend dans son rical alliance et celles aussi que M, Planchon, dans son bean mémoire sur le Purdiea (Ann. des sc. nat. , sér, 9, t. VE, 193), a énumérées dans cette phrase : « Sub Ericacearum signis.., militant Erica et Rhododendra Juss, ; Pyrolacæ et Monotropæ Lind. nuper, titulo non probalo, in regna propria segregatg; Sarraceni Lapyl., huc usque, leye dura, à ~. sedibus longe exules ; demum genera Cyrille affinia. » Mon sujet "^ étant limité, je dirai d'abord quelques mots des Monotropées. MONOTROPEES. : Il n'y a que peu de faits à ajouter à ceux que contiennent les 557 travaux remarquables publiés dans ces derniers tenips sur l'orga- E nisation florale des Monotropées. out comme parmi les: ©: auteurs qui ont étudié ces plantes, M. C. Müller (1) s'est particu- ;i lièrementoceupéde l'ovule et del'embryogénic, et M. Duchartre (2) j (0 Ann, des so. nat, 3° série, t IX, p. 99, h (2) Ibid., 3° série, t. VI, p. 28, ; LR =. " - \- & Pen, "pet zm d 7. —RECUERCHES: SUR L'ORGANISATION “dela struelure do l'ovaire et de la graine; il me reste à examiner ^; Vorcanisniion et le déve eloppement de la fleur elle-même. | SUITE les bolanisles 8 ‘accordent à à décrire la fleur des 4I ypopi- ar os M de la mêmo manière que le fait Eudlieher (Gen., n, 4852): " alice de 3-5 sépales, cor ollo de 4-5 pé tales, androcéo dë a" da= Vg mines, ayaires. hA. loges, elc. - id “Il est cependant un fait qui frappera tont d'ahord Ceux x il: étudicront: aMtentivement la fleur terminale de 1472 ypopithys mul Aiflora à l'état adulto , fait dont il serait bien difficito de se rondro E omple à cot, Age : s’est quo les sépales, lorsqu'ils sont en même : ombre que | des pétalos, n "allernent pas parfaitement ayee Qux, ; : Lorsqu'il ils sont en nombre moindre, ils ne présentent pas une- ition: symóiriquo par rapport à l'ensemble. do là fleur cf aux | “Autres. yerticilles de celle-ci, Cette symétrie existe eependantdane Slos feurs {elles quee celles des’ Labiées, Serofulariées, ete, où il yt a moins, de pièces au calico qu'à là corollo, et l'on peut toujours - “s'expliquer. par des soudures, des avortements, cte., colto infó- ^ * rioritá du nombre. des sépales, J} n'en est pas de même ici; E les sépalos sont d disposés. très régulièrement sur nne spiro continue. ot rion ny y pout démontrer : des ayorlements, ou quoi que ce soit | d'a alog De plus, ees: sépalos soni quelquefois si éloignés do à corolle, u'on esi tenté de croire qu'il se passe là quelque: chose E d'analogue à ce qu' ‘an observo dans les fleurs à entre-nœuds récope" — taculaires très allongés, c eo imme dans certaines Coryophylldes; ele. ny rien. là de com arablo à toute ce qui prévéde, et lo fail ost : FH E Vs s s do alico gans | ces plantes, V'organogénio lo dés con la: plus: péremptoire, et ee qu'on appel es: que; Jes - bractées , supérieures des rameaux, les nl p: s do Hours à le leur. aigsello, Aussi lo nombre de. pes - variable et Jeur. symétrie n'est point celle d'un vor: ticille floral, Usi € encora ji est très fréquent que ce qu'on appello “calice, mangue eo 0 gampléten nent dans les fleurs Vatérales. Celles-ci - -- euge. bien ; aussi être aeconipagnées. de petites écailles on brae-- „mai quand cos écailles doivent mangaan, et fee sat X fré ueni, ET LE DÉVELOPPEMENT DES ÉRICOÏDÉES 194 . : voici ee que l'étude du développement nous enseigne ct, ajoutous- : lo, co qu'elle seule pouvait nous enseigner, PS ; Un gros mamelon se produit à l'aisselle do la lracté et, sur les. -> côtés de ee mamelon, non loin de sa base, on voit poindro simul- ~ Po chum quatre saillies en forme de croissants dont la concavité `- regarde le centro du mamelon réceplaculaire ; ee sont les quatre 1 bebo dont doux sont antérieurs et deux postérieurs. Après qu'ils 0 sont montrés, le réceptacle s' allonge eneore beaucoup; il ress. s semble. À une pyramide quadrangulaire à arétes émoussées. Sur les faces de cetto pyramide et bien loin de son sommet se produis ‘senti alôrs en même "on quatre gros mamelons hémisphériques, dont qn esi antérieur, le second postérieur, les deux autres laté- TANS, C'est làle premier vertiville de l'androcce, Plus tard, dans l'intervalle de ces étamines, il s’en montre quatre autres à peu près à à même auteur, Mais alors, comme je l'ai déjà dit, il y a Aui dessus, de cet androcéo rudimontaire une très haute-portion de - la. pyramide Téceptaenlairo. qui surplombe, La surface de celte X3 oes oV EAN Pw Lie taris ipsun cR sanis saillants assez semblables À ceux qui représentaient les pétales tout À l'heure, “apparaissent ‘À la fois au-dessus même de chacun do cos pétales; co sont les fouilles carpellaires dont l'insertion est > très. oblique et fortement arquée, H en résulte qu'à cette époque les Acus « extrémités. de la base de cos fouilles sont bien plus élovées sur : lo réceptacle í qua. leur sommet, et, quant à l'axe lui-même, il sur- > pourrait croire. alors que ces quatre. feuilles connées vont bientôt - io. Er ‘voir au centre do WS caupo une petito. éminenee o conique eM fail saillie; c'est. le somet do l'axe lui-même, et gomme les ortion supérieure ne demeure pas longtemps lisse, Quatre erais- : monto do. beaucoup‘ pes fouilles car pellaires par son extrémité, Qui ; à NUM à AT erénelures. qui s flóvorà hien S 1 4 bords des feuilles garpellaires gn iolevont Mund en p pnant dá Wd 499. | RECHERCHES SUR L'ORGANISATION cavités secondaires par ces bords qui so rencontrent à angle droit .etqui { forment des eloisons rndimentaires au fond de ee jeune pistil. | rest pour cela qu'il semble quo le réceptacle se creuse d'une fose `- selle ou d'un puits c en dedans de ehaque feuille carpellaire, et c'est © 7 . pour cela aussi que les cloisons interposées à ces fossettes diri- - e" mu dans le principe ohliquement de haut en bas et de dedans en ~=: dehors, se Arüpvont bientôt bus do haut en has et de h par | - phérie au centro, | : « Ainsi & 'oxpliquo l'organisation naieulière de h masse Placen ue aire qu'a asi £xnetement exposée ] M. Duchartre (Ann, sc, nat, lc, 88), A pst néeessairo.que prés de la base de l'ovaire cette masse © placentairo. soif: indiviso: et présente « une sorte dé pédieulo. e a puisqu'elle. est formée en cet endroit par le sommet même du cône yéceptaenfuipe: qui préexistait. aux feuilles car pellain es el mi no | ki peut « en: Aucune façon disparaitre ultérieurement, CAT 5 B Dans leur. portion supér ieuve, au contraire, les plac entas op mencont à diverger, comme cela a lien dans les Bruyères et les Pyroles, Eh se séparant les uns des antres, ils laissent entre eux. à fontes” verticales bien prononcées, et comme, de plus, ils se pors - ent vers la périphérie du sae ovarién en s'unissant aux feuilles garpellaires, ils laissent aussi vide l'axo de la cavité oy arienpo ot en réalité pariétaux dans cello portion supérieure, Les fouill m carpellaires t nies. entro. elles. forment un sac largement ouvert. qui : en s'élovant “constitue le siy le, Le sommet des placentas. réduit gs Heg cordes & tròs peu épaisses tapisse encore le sommet de cé e Lube, dà ils se dédoublent et forment vers 1 ‘orifice stigmatique dix ! j| sil également gspacáes. ‘qui deviennent les véritables : ng ouye sont donc placentaires dans les Moi r irop fos: ud | oder angtemps : après Ja formation de l'ovaire quo: Je disque : "apparait. dans- leg fleurs do I'Hypopithys.. C'ost In base mn hy ^. feuilles. «earpellaires qui se. gonfle peu à peu pour foror; 5 pones " d ue feuille -carpellaire en produit deux, uno ile up i 59 ligne dino, D'abord co ne sont. que de us s ET LU DÉVELOPPEMENT DES ÉRICOIDÉES, : 493 peu, et descendent dans l'intervalle des filets de deux étamines voisines. Chaque paire de glandes répond à ‘la concavité d'un pétale, Celui-ci commence dés lors à devenir gibbeus prés de sa - , base; il constitue une sorte d'éperon court qui ri pello celui des ‘violettes, quoiqu 'il n'en. afteigne pas à beaucoup près tout le dé- = yeloppement, Mais la cavité suffit pour recueillir Je produit sécrété par les glandes ovariennes, et voilà pourquoi on à dit de ccs Hn ni « basi gibbo nectarifero, » 2: Nous devons conclure de eo qui prévède que le disque paraît dei dépondro de l'accroissement tardif de certains organes appen- 24 diculaires, et qu'il y a des fleurs asépales commo il y en a d'apé- =. Males. Celles de plusieurs Rubiacées et Synanthérées sont évidem- v ment dans ce cus, M Alph, de Candolle pense qu'il en est de -même des Sanlalacées, L'absence du ealiee étant constatée dans des. Monôtropées ; ce sera un caractère de plus à ajouter à ceux | qu'invoquait lo savant. M. Lindloy pour séparer ces plantes Jen zh faunilles voisines A psp 4 E ICATION DES FIGURES, de coo PLANCHE IV, Pie.” 7 ot 8, Jini multiflora Scop. Ce LS fleur de la fig, 7 ost accompagnés | » do deux bractées qui alternent nettement avec les pétales et pourraient être prises pour des sépales véritables, Mais il n'en est pas do même de la fleur. : au-dessous de l'insertion des pétales, Cette fleur à été coupée longitudina= : lement ponr montrer l'éperon. que forme la base des pétales au-dessous de .— son insertion, et pour faire.voir les Jobes que forment les lames pcenninee appliquées dans la gi, de Eos fe | tas : L'examen. organogéniquo de la m des Py roljs offre quelque | a E que. leur position dans la série végétale a été con< ' 08 Uns, i et c'est le plus grand nomhre,;les rapprochent 3 autres. les. ont réunies Qux Dijsero, Qux pars b 4 représentée fig. 8. On voit que J'axe de la fleur ne porte aucun appendice ^. ` - Mecnencnes SUR L'ORGANISATION : omo s © nassia et aux Ledum süus le nom collectif de Roridulées (4), i Avant do- mous. prononcer entre ces deux opinions si opposées, "voyons. co qui Sohserye « dans le développement de a fleur des. " TM n el minar, agii il est très facilo de. suivre chez nous Le ; ils sont P tene Ys nns vios antre Si Leur prés - x floraison. n'os: pas pls. constante ique elle du calice; ellé cst Ane = d yont quincone iale, Dans eo dernier eas, voie pus ska. pis pouyent h dlsponiion ps pales: Lo pile 1 a i i ijmbriquée: els wr 8 3; enfin le iu 8 MR ayee m iib 3 el e e Bii apple. j abord s sons forma de La ; premières ol m pou su extérieur ement, € dcin d' ellos de Wo a dune authôve à à deux loges et d'un filet subulé, zik | rr Jos, at syecessjyos n tes. hor es nn A8504 N = plus tard formée: x £o RE nr [3 poro n ( X dem del | jeune Age reelilig ine et. ressó, ; oup ela Ie e s0 UE sunl FT LE DÉVELOPPEMENT DES ÉRICOIDÉES, - 495 lo gynéeée est d'abord représenté par cinq petites feuilles car- < pellaires en forme de eroissant, superposées aux pétales, E lles de». i ^ yieunent rapidement connées eb au pied de chacune d'elles se - produit sur le réceplaele une fossetle peu profonde, En même $ i ui qui est longtemps complétement vide, comme s'il s'agissait par se rejoindre au centre, etelles constituent enfin des cloisons qui - droito età gauche, ct ilen résulte dix grasses saillies en forme de ; moment à un ovule, tampylotrope. (e sont pourtant des placentas, deux cloisons voisines différentes: LATE Le sac oyarien, en s'élevant ct en s'étranglant peu à peu, for me- ropa, Les placentas remontont aussi dans l'intérieur de ce tube ef X paré dans leP.r RE temps que les cinq feuilles earpellaires. s'élèvent, cinq grosses . 3 colonnes saillantes se montrent dans leur intervalle, c'est-à-dire - en fee des gr andes élamines, e£ proéminent vers le centre du d un ovaire à placentas paviétaux, Ces saillies eentripétes finissent. - .Séparent les:cinq loges de l'ovaire, Puis chacune d'elles s’épaissit à arrivent j jusqu'au. sommet des feuilles varpellaires. Plus tard ils - pe deviennent, papillons, $ st Aans ços Panis Ld stigmates sont pla- Lee juif; mais c'est da ans: WIR part ? : Siete n NIMM qu Napa qu. il fout étudier ee disposition = tein qui. répondent hacme à une. demi-loge, Insérées vors lo — P^ milion de lenrhantenr dans | augle interne, elles ressemblent oxir car | on les. yoit bientôt 80 Tecouvrir de petits ovules. anatropes for ( E ! nombreux, dont l'éruption commence un peu Au» «dessous du milicu- P de la hauteur de ces placentas ç el se propago vers le has, puis vers * 2 le haut. il- résulte de ce. qui. précède que chacune des véritables S i en E ls de l'oyaire cst oppupéo par doux placentas qui appenicinuts Xs $4 in. style dont Je développement est le méme que chez les Mana- .. hen es M DA e : 1 mine , el ces £0 nes sont entourées à leur base. d'une sorte de: UNE. (i s: A n esl l'autre chose i lo sommet 4 dedenia car pol; | E v » À : RECHERCHES SUR L'ORGANISATION - - verticalement d'une bourse dont l'ouverture est serrée e ufour du. -fiscoan qu'elles forment, P e - Pyrola minor L,—La fleur se développe absolument dans ei eette MO comme celle du. A, rotundifolia. , mais la grande diffé- - : TONER ( consiste. surtout. dans la longueur du. style. ej il est trés enut. el demouro rectiligne. Aussi pendant (rès logtemps on £j “peut s observer la continnité des pli eentas avec les lobes stigmali- : à “ques, en rogardant par la part lie supérieure de r DS DNO S a ; à ori(ice froncé que représente le gynéeée. Du Chimophila ‘umbellata Nutt, — Dans cette planté quo lies 2b erede js NUN s oie ptites me) nui Js KOTE k pia m iE entièrement indipéndnyi- Les jn ihore S a s les pores d do déhiscenee dirigés en has alors qu'elles sontextrorses, - Quant à d'expansion membraneuse que l'on aperçoit à. 1 la base de eur filet, elle ne AM pend aucunement du. disquo; M y a un vire. table disque. hypogyne annulaire à Ja base de l'ovaire, miis iles riens Les Chimophila sont, en somme, fort peu dif- ~ férents des Pyroles proprement dites. Leurs grappes prennent. - sonyent i Du peu ki- forme. ombelléo et-leur style est. très court, de 13 facon q que, les. cing. Johes. slig smatifères se trouvent comme ais 5 is jus dircefement sr lc le sommet do. l'ovaire, Mais ces lobes sont. bien d'origine placontaire, et ils sont ae aux pales, Us à-dire alternes aeo les logos ovariennes, ©" i Gala aphylla Je n'ai pu également étudier que dans. les here > ers ln fleur de cotto plante, On pourrait. peut-être. Ja séparer HAT ud Xam Si elle demeure. dans coto famille ion, hien, tranchée, En effet, parole. Ex SpCrpO Mt divisions du alios. Jours: ne sont inopes iila s. n ‘ont. qu' une Jie: UNE 8 'ouy ro par une fente eu be ETLE DÉVELOPPEMENT DES ÉMCOÏDÉES. 407 - existe chez les Monotropa, Les cinq ékunines superposées: aux ; - pétales sont représ sentées par des fanguettes stériles, Les filets des [i - dix Clamines sont unis dans leur portion inférieure en une sorte de. couronne qui est eu partie soudée à la corolle, L'ovaire est trie I ou quadriloenlaire, Chaque logo contient un placenta qui en oc- i cupe l'uugle interno et qui est chargé de petits ovules anatropes, - "Cludotliamnus, — Doug das a trouvé en Californie uw arbuste = élégant qui lui rappelait sans doute beaucoup les Pyrales, ear il Alanah P. fruticosa, Cette plante est certainement congénère du id - Cladothamnus de M. de Binge CPolnica Wook.), et tout le monde s'accorde À placer ve dernier parmi les Pyrolacées. Cherchons quels sont les caractères de la plante de Douglas, Les fléurs sont -< pédicellées, axillaires et solitaires, Le pédieelle porte uno ou deux =- petites bractées vers le milieu de sa hauteur, et près de son sommet > 8e frouvent de une à trois autres bractées qui accompagnent les sé- Es pales et ne diffèrent de ees derniers que par Ja faille; Les cinq sépa- bs lese eus mêmes sont libres, i inégaux etimbriqués danste jeune âge. RA la curolle est formée de cinq pétales libres et imbriqués dans la pré- Wt flor aison. L 'androcéo se compose de dis éiamines hypog ynes, dont ics cinq plus grandes sont superposées aux sépales et cinq plus petites == alternes; leurs filets sont aplatis et élargis inférieuremeut, et leurs . ünthàres hiloeulaires et introrses s'ouvrent de haut en bas par une uA j X qa suit e ae e Se e UNE Agi Di Pe Aux pétalos, et dans l'anglo interne de chacune d'elles se trouve un. gros placenta. couvert de très nombreux ovules, La hase de ovaires se gonfle enun disque glanduleux, et son sommet est sur- ERU d' un. Styl lo droit ER puis eourhé, à cinq gros lobes : des loges do l'ovi ire et entourés gm Op s t iai à i pas admelirà que tous les caractères à -quo n nous véaons d 'fnumárer. dans un Cladothamnus ne soient Ve -exactement | peux. de la fleur. des Pyroles, Mais, en méme temps, s^ e sont tous les caractèr es d un Leiophyllum, ct je ne vois pas trop, à yrai diro, en quoi on pou ait distingyr les deux X gonres Leio» fente plusou. moins longue, Lovaire est à cinq loges superposées EAS C REGIE n NES. SUR L'ORGANISATION a < phylum el Cladothanmus "faudrait pont-être Jes fondre: en uu "aepo ret. D ailleurs par sol modé d'inlloreseence et ses tiges ligueuses, ef ludothamnus se approche bien plus des Leiophyllum que des. HE ropitiept ps gi di aule ppan ila i Hemeng hi [le ur QNS tanl dont ^ Chifonia E pon) upiory ie n ne As : IAEA Um " yini en qe DH mirai d autant moins. à x hires ue. ÉT LE nEvE Lor PEMENT. DES ÉRICOÏDÉES, 199 : Muséum lovsqu' on a soin à F'urpiéresaison de l'enfouir en quelque 2 sorte sous la mousse. Ses cinq divisions ealieinales apparaissent [dns l'ordre quineoueial et s'imbriquent dans le bouton, Les péta- < les naisse ut fous en mème pemps et ils demeurent àtoutàge eomplé- -— puit lihr es, ainsi que. dans les Pyroles, Les élamines naissent el deux temps id ‘abord celles qui sont supe rposées aux sepales, - Les anthéres sont biloc ulaire s el introrsess elles s'ouvrent par une fonte longitudinale. AM yàun ilisque bypogvne à apparition kir- dire, et il esl TE ile de constater qu'ici, comme dans Ta plupart des Lricuutes, Ü T la-büse des lepilles earpellairessuise goulle pour le former? Lersquele nombre de ees feuilles: earpellaires est le méme que eehlii des autres ^yertie iles formy, c'est-à-dire de cinq. "elles sont superposées aux pétales. Les fleurs sont solitaires à l'uisselle des: Jeuilles, mais: elles sont accompagnées de deux hr M 1éoles Jar les stériles, | zalea, — Voici: ee que. | En remarqué dans toutes les espèces À einn éfauines enltivées chez nous, Les grappes de fleurs. sont: 1 crines: "t pareil yi ae dues allernes PAM MA es, A pab à étant erea jci. U us oser ints et un ER dE pone la posi- | four [n LUE) À | ANO cst renversée. "d OS qns sup! :900 = "S. T REGHENCHES. SUR L'ORGANISATION ` goment Tw h position des feuilles carpellaires, Les lobes stigmas- ques m nombre de cinq, sont allevnes avee les logos avariennes, : > -"et dans quelques espères, ils por lent un petit sillon longitudinal qui Hs i - les partage en deux moitiés, Ils ressemblent beaucoup ‘alors à © x ceux des Monotropa, : Ce fait se rencontre: d'ailleurs - également : 23 ; dans quelques Azalea, notamment dans I A . indica, On à alors dix T “lobes Sligmatiques alternant par paires avec les feuilles cm pel- Sa Jairos et entanrés du rebord saillant cireulaire qu ‘on TROIE € si ji ion 4 fréquemment dans eelte famille. > "ids z Kalmia. -- Une fleur de Kalmia qui se forme est kariem 4 1 pareille à. una flenr d' Azalea toute jeune, Deux bractécs latérales © i stériles l'accompagnont, Des cinq sépales, l'un est antérieur ; y les. i EUX diens latéraux. sont les dea onterionrs dansla mpra, ilement Jes gn demeurent ae les uns des uit. à e | AE que t Ceux des . Leioph yllum. Dans le Ledum latifolium, id rs nyi à qu'un vor ligilte 0 de cing étaminos guperposées aux sépalos. p Dans À. le pedet au contraire, cinq antres étamines | ge mon- r ent aprés celles-là et en fuco. des pétalos. fin ne sanga paini vo” lant A réparlir cos dom ea AA Ms dernandon s'il est vraiment pa os, Les ie odode pea aea ndr m mus i Le ài s rt est sapient peer VENTI - EY OLE DÉVELOPPEMENT DES ÉRICOIDÉES, "001 . quà portent les anthères ne commencent à se former que lard, Les © amines de l'A, buæifolia s'appliquent si exactement contre le . pistil à mesure qu'elles grandissent, que leurs filets suivent txace . tement tout le contour deget organe. Aussi sont-ils deux fois con- dés en sens inverso. Iei, comme dans toutes les Éricinées à an- — thères basculantes, le trou de déliiseenee est supérieur quand los auflières sont érigées et intror ses. C'est uno analogie de pius avee ; Jes Pyrolacóes. : - Clethra. — ll n'y a rien de aaler à noter quant au déve- | tops dy périantho et de l'androcée chez les Clethra, Mais il -n'en est plus de même du gynécéo ; cap c'est ici le seul genre ^ ~ d'Éricinées cultivées chez nous où les lobes stigmatiques soient tivi $i E placéos au-dessus des loges ovariennes, t - pans! les Erica et les Arbutus, M, Payer a démontré (os, cit.) - par l'organogónie que «les stigmates alternent avec les loges de fe l'ovaire: et sont formés par les prolongements des cloisons pla- ...eentairos. » M, Lindley : avait, dés 4840 (4), constaté cetto origine : = ~ nion que ce savant botaniste attribue à M, Bennett, ainsi que celle - ; cq 'il professe. lui-même à propos « des Pyroles (lor. cit,, p. 450), à = avoir quil se | produit dans ces plantes quelque chose de compas —— — MÀ table stigmate. duis les Goodéniacées est une gibbosité, un pli, qui ; lépend uniquement d'une portion du dos de la feuille carpellaire, ur lricaoóes, les Pyroles, d'est au contraire lo sommet même do la < ST M B : . placentaire des lobes sti ginaliques dans plusienrs plantes, Mais l'opis = | able. au stigmate indusié des Goodéniacées, cette opinion n 'est x oint, dis-jo,: absolument exacte. Le bourr elet qui entoure le Vérin —. x “èt qui Jui ost par conséquent, dès son origine, super posé, Dans les < aille carpellairo qui double on dehors los placentas, etil y a altor- T 4 as uia Ld productions, D'ailleurs l'indusie. annulaire ne E. A: 202 : TX nECUERCHES SUR L'ORGANISATION ps cines, Pour être très général, il n'est pas constant, de même qu'il |... arrive du fait contraire dans d'autres famillos, J'ai montré ailleurs.. PAIS i que los stigmates Font superposés aux loges dans les E uphorbia- 4i edes (4). maig que parfois cependant ils peuvent devenir alternes, ` Dans le Clethra arborescens, il est facile do voir que les stigmates son | neltement au-dessus des.cavités avariennes: Les {rois feuilles F „carpojlaies s' y unissent d'abord pour former un stylo cylindrique, Eo 5 puis elles so séparent en trois branches divergentes qui se.cou- : - yront de: papilles glanduleuses, Eutre ces trois divisions du sty l6 5 mémo, de l'oyse« n en ios de méme dans toutes. los pins do. Fe q | à Lis zd ; par en rovno. » les genres ar qu'on à réunis sous co. Hilro. LL À pese jo pense, de el paame; a. 'on no pou- T jah usn e d est pas très) pare que amis (AEN ‘80. diélenbh. do. dort bonne; À P hu! yh aucune saillie visible, C'est que les placentas, au lieu do- y s'élever dans l'intérieur du tube stylaire, s'arrétent au sommet. ET LE DÉVELOPPEMENT DES ÉRICOÏDÉES, 203 postérieurs, Cela n'altére point là symétrie de l'androcée. qui se compose de dix étamines. Cinq d'entre elles apparaissent en -> face des &ópales et cinq plus jeunes sont saperposées aux pétales. Joke gynécée est représenté d'abord par deux ou trois feuilles car- x pollaires, Lorsqu'il yon a deux, elles sont l'une antérieure, l'autre. 2 postérieure ; lorsqu'il y en a trois, deux d'entre. elles se trouvent 1. en avant, Le réceptacle se creuse d'une fossete au pied de chaque 4 feuille carpellaire, et c'est vers la partio supérieure de la cloison (s quis sépare les loges que naît dans ehaenne d'elles un ovule, i. est AE descendant et dirige son micropyle en bas, puis en haut et on e dedans, de facon que son raphé est extérieur, p: D'après eo qui précède, les Clifionia peuvent être en réalité considérés comme formant le type d'un groupe d'Éricinées loges is uniovulées, et comme ]a direction de leur ovule est exactement — ha même que dans les . Houx, on ne peut trop déterminer par 2 ;quel ı caractère do quelque \ valeur le Cliftonia doit être, en méme ~ temps, séparé des Ilicinées ; à moins qu'on n'atlache quelque im- portanco, à lsosémanle flos Hans: e MIRA: | “Les C; yrill si l'on s'en rapportait ANN descriptions sees des. auteurs, ne différeraient des Cliftonia que par Je nombre des: - -Yovoire du Cyrilla (Gen, n. h3AA!), qu'il a deux loges, ot que - ; chacune d'elles ne contient qu 'un ovule suspendu, M. Planchon, `- dons le travail que j'ai plusieurs ois cité, dit aussi du. Cyrilla :- ovarium, biloculare, biovulatum » Ge; p, 127), ll en est résulté ue. j'ai longtemps regardé comme appartenant à un genre nou- | eau un arbuste qui fleurit très bien chaque année au jardin de la. Faculté de médecine, et qu'on. y cultive sous le nom de Cyrilla dacemiflora, Mais aujourd'hui j je suis bien certain que cette déno- ` mination est exeellento, el que la véritable. organisation de l'oyaire ` de | ee genre n'est pas encore connue, Je vais done exposer loi ce que j' y ai observi, E 5o ES. i m ESIL étamines, réduit ici à einq. Le calice, la corolle et le pistil soraient o les: mûnes dans . les deux genres. Endlicher dit, en effet, de- E 204 Y | Mich CUPS SUR L'ORGANISATION zs Les fours sont disposéos £n) grappes qui naissent sur le vieux S bois à la base des j jeunes 'ameauy, À l'aisselle de feuilles véris tables o ou d' écailles qui lonbent de bonne heure, Le rachis de ces ti «grapes € est màla base, puis il porte un grand nombre de br: actes Fo ‘allernes dont l'aissolle est occupée parune Neur, C ello-ci est aeo agni néo dà deux. bractéoles Jatévales sléviles, Le calice est formé de: ; ng foliolos. qui apparaissent sucgessivement. dans l'ordre quin- Hb md iul. Ja corallo 2 EOIRpeso ı de cinq nie qui opp ew [s j Mp an or pue antérieure, r autre postér Meet : | pe ipie neng conne: S fe. home heure: Li une e og 3e * creuse en aa qui sépare. eos deux. loges, on oi Dit. un. gros tr qui Uu 3 essemble d'abord. dun ovule, mais qui n'en est pas un. (C'est uno: p orto do snillio: placentaire qui sc « diri, ge obliquement en dehors, puis >- n bas, qui s'élargit: intérieurement, s'aplatit do dehors en dedapsen wer urine do palette. et s 'Étrangle au sommet en un pédienle assez étroit ir loquo h lotio est. QUE penus La partion: libro do f lo. n > ph iint de ces s lobos est. lo médian, les pi | nes, o chiens qe pa lohos os un REA Ast e dm ins uu im e haut el um temps los ‘fouilles earpellairos s'élèvent í [o ? ier] "Je sao ovarien, puis so Aóparent £ on deux pole FONS (iss SAP * edan D Pendan Eee De La | gip que les | loges ir du ‘Cyrilla E ui Se, La caraetápo, je Vai constaté non»seulement. gur-lo- nis, mis pan. e B nu iles conservís dank nos here ; SET LE DÉVELOPPEMENT DES ÉRICOÏNÉES, E 905 : ` collection de. Spr uco don parle M, Planelian dans son intéres= tA aani raval; ee à nor — Je n'ai pu étudier epllo plante que d'après un s bahain donné au Muséum par M, Asa Gray, et ce que j'ai À > diré dn genre Ælliottia ue. s'applique, bien entendu, qu'à cet M échantillon: Les caractères que j'y ai observés sont tellement dif- m férents de co que disent les auteurs de nos jours, que je me trouve - réduit à douter de l'identité de cette plante avee le type de" - Mülhenberg, Celui-ci a dit, il est vrai, de son genre Elliottia : -> *« loculis: multiovulatis » , eavaetóre que reproduit Endlicher (Gen, » 4321), Mais Me “Planchon (H..6,, 425) reproche à Endlichor de: y avoir pas énuméré. |'Elliottía parmi les Cyrillées, et de l'avoir laissé à à côté des. Clethra « qui s'en éloiguent par leurs capsules -polyspermes. né Pins: Join, cn eflet, -le savant auteur dit dans sa T araetéristiue du genre (p; 198) :-« ovarium. quadriloculare, ;- ; - avulis. in. “loculo salarié amplitrope curvatis, nguha, centrali S: peritrope dusertis, ». x : ia "Sur la échantillon. ont | ai parlé, j'ai rencontré eo qui suit : un. : alice À quatre divisions Ir gonries, une corolle de quatro longs ` pétales. libres. ot. Ambriqués * dans le bouton ; huit. étamines : por posées aux péfalos, avee des anthéres biloculaivos introrses -ot s'ouvrant par une fente long situdinale assez courte qui se- pros ~ : duitdu haut en bas. V'oyairo, entouré d'un gros disquo hypogyne, —- contient quatre. “loges: qui sont superposées ax pétalos, Dans — angle i interne. de chaque logo 8 'aliache vers h “partie supérieure La ic aPune ine. de s Inoitiés es | pouverte ihi End nombre de. très ve tits avules, Lo 'slylo n est terminé par quatre T -Stigmatiques 4 Er par pp or lp de bourrelet fer mé Hi les piles feres, 4 dont. quatre. uperposées - aux sépales, et quatre plus courtes i $$ s 7 | #7 RECHERCHES SUR L'ORGANISATION E x = thamnus que par lo nombre des parties de eette flour. De même hiv quo le Bofari id. représonte les Leiophyllum ou les Cladothamnus ` avet le. typo plus élevé. «que 5, de méme I Elliottia les -yeprée ~ senta. ayec un ty pe. réduit à 4, Los caractères de la végétation con- «orden d'ailleurs parfaitement, et tous ces genres intimement: rapprochés constituent nn petit groupo fort naturel parait les Ens = indos Res 30 : | [Y crois qu on. peut ire de ce i pr so que m) groupé x des Cy rillées: doit être entièrement démembré, Le caractère prin- : cipal do ce groupe, suivant los auteurs qui l'ont proposé (4), est > ey effet d'i avoir. les. loges uniovulées, Or le Cliftonia el le Purdi wa ix : présentent genis. go caractère, On les doit done rapproch or dos. a autres . Éricinées, telles - que le Sciphogyne, qui n'ont. qu "nne. ps. logo. uniovuléo, mais je; ne puis rien dire ici d'absolu de leurs rap» A ports aype ces plantes, puisque je ne sais si c'est par avortement =- “où mulromont quo lem ovoire est uniloculaire, En tous cas, db no © peut être HAT de donner le nom de Cyrillées au groupe dont: Je type présento. un avaire. pluviloculair e, mais à loges unioyuldes, = puisque Jo. Qyrilla. lui-même a plusieurs ovules dans chaque loge, ©" Par. co caracière, il se rapproche davantage do l'Elliottia. Mais” Tiitiouia. ent, camine noua l'avons établi, un ponre voisin à la fois 5: dus Leiophyllum, « des Ledum, dos Cladothamnus el des Be facias Fic ung. ‘Éricacée polypétalo à. oyules t tròs dompnus. e à RAA Merten les loges one IE de maja A die de ele famillo, parco qu'elle se ydo cello des Bricinées, I n'y a sans contredit que à loges de l'anthère qui. offre nn caractère différentiel. » el ps enue, M trouvo Tiilsurs d n po ET LE DÉVELOPPEMENT DES ERICOIDÉES, 207 s dun Leucopogon ou d'un Dracophyllum, et je ne vois guère pour- | 2 quoi on ne réunirait point ees deux familles en ùne seule, I serait P à peut -êlre utile, pour hâter eette fusion, de montrer que le méme Aype se modifie d'une manièro analogue et. parallèlement, pour |... ainsi dire, dans les deux groupes, Ainsi, le Cliftonia correspond exactement, par son unique ovule suspendu, à micropyle supé- rieur et interne, aux Leucopogon, qui ont aussi an fruit drupacé et © indéhiscent, D'autre pan , quand on à suivi comparativement le Tievmoppnient au uynécée dansles Dracophyllum et les Cyrilla, 4 on voit que le placenta produit dans les uns comme dans les | 2 < aures uno grosse palette suspendue qui se charge inférieurement prerog 'avules, ll n ya de différence que dans le nombre de ces ovules,. qui st bien moins considérable, d'après ee que nous avons dit, - dans le: Cyrilla que dans le Dracophyllum, Mais on voit qu'il so- - “yait assez logique d'établir les deux Séries parallèles indiquées par de inueni K suivant ; $ ; à i ; d ; Anthères Anthères a Av uniloculaires, :biloculaites, N / Loges ie nt asile : Epacris, Erica. - i: e Loges multiovulées, poenta. Bui | *Tpendu ;. s. PE Dracophyllum, Cyrilla. The nes muiny vuln gynl ior pu: Leacopogon, — Cliftonia. Done DES F IGURES, PANCHE D, ds stériles ont ótó mea soos aveo le pm et se trouvent très — i Hs du calice. - : ' | pe bugie d pne ito. T avait trois loges, par exception. Uno ue on voit dans | ‘ombre un ie prules latéraux situé pn pa pips haut a S} deni doni autr o, se trouve qoe en deu selon sa longuour, et sur son côté | PT 3 | RECHERCHES SUR ORGANISATION ce A fu. 4 Fleur pen grossie; la coralie est pentemére, ce qui ost le cas lo Fes E . plus fréquon, — 5 FRE n i. ‘6, "Coupe. longitudinale de k fleur an L'ovalrà avait a logos, LEES 5. mais le nombre deux s'y rencontre fréquemment aussi, Dans la logo oue: : " : verte par la: milieu, £ on penat uno sono moitié d'ovulo suspendu, avec A | Tephé extérieur, 5-0 a | : Pistil. ot calice” wi. ‘grossis do l la four tonte, ha corolle et l'an: ER éo sont enlevés. SALE E | qu acis. E est t iios de plus Wo elle bit Vn vs T p, e bia ni sihi jus med meri divisions" du alind it ls cinq que e x ARE T Ea st M neenon qu pétales Mais les descriptions. no di is pede FA élamines il Aye "i a na i fes» FT LE DÉVELOPPEMENT DES ÉMICOÏDÉES, . 909. us jus divisions du calice, I Lo stylo est entier ck les petits lobes stig- . = matiques qui le surmontent sont superposés aux loges ovariennes, a © Chacune de. celles-ci renferme un ovule qui est .suspendu dans '*. son angle interne, et dont le raphé est inférieur, tandis que le ; mieropy le regarde en dehors et en haut. : penre précédent nous fait bien comprendre ce qu'elles sont iei ; « Yun. au. l'autre el. chaeun 1 sup. An: des côtés de la loge, quoique un pou jeunes, parce. A De” * ; Benre p- MP p n Son prinio e ds s esti vii i iro és. eing loges, qui sont gp: xci dia €. Abs ; HIumiriun, — PIEL arenarium Guillem. à le même pévianthe - "oque le Succoglouis, sinon “que l'imbrication contournée des : : 5 pétales est ici plus fréquente, La disposition des éfamines du i-ya cinq grandes ‘élamines superposées aux sépales et cinq = plus petites "superposées aux pétales. Do plus, les dix Im- < uetles alternes qui étaient stériles possèdent. ici une anthère - el dévichnent dis étamines feytiles plus petites que les dix autres, -= Quint au disque, il est formé de vingt languettes qui me parais- E sont álr réellement alternes avec les dix élamines. Les cinq loges = de Vovaire sont aussi . ‘superposées aux divisions du calice, Les -` deux ovulos que: ‘chacune d ‘elles renfer me sont insérés plus haut” ef us très près do l'angle interne, Cela est facile à voir sur les ovaires - que. da formation des cloisons y est centripàte - soe et que dans los. jeunes | boutons elles no so rejoignent pas encore an centro, Qon voit que channe d'elles alors porle són ovulo assez: loigné do elui qui geoupara plis tard la même loge, Gos. ion Au. eur qui o déplace lo plus: pour venir occuper la hase " la x: - | A C ME y dide Eélngaion re ds sn. d ^ X Ri A E JADRE s; ; gontournég- e in alle n'y are he con- t i JUS ya parfois un. Ties tout à fait ex(erieurs k ‘androcée go "+ h inue d'elles il y a deux ayules -~ à rt o MR OT BECHERCHES SUR. L'ORGANISATION ds > > suspendus à des hanteurs inégales, avec le mici ropyle supérieur = -etextérienr Lo disque hypogyne est d'une seule pièce à sa baso i G eop sur ses bords en dents nombreuses d'inégale. lon- x tg 64 e ET Jen qui price, ih me e samble résulter qu'on ne peut pas "A i 24 joindre les Humiriacéos aux Éric: eges, En effet, ehez ees dernier 68 r i los. loges ayariennes sou toujours superposées aux divisions de la. corolle; etlorsqu' 'elles: ne contiennent, comme cellesduSaccoglottis, : quu un: .ovule, celui-ci, ‘quoique suspendu, a son micropyle en des. dans et en haut, Les Humiriées me paraissent ayoir dé bien plus roites: relations aÿoû les Sty racées, par l'intermédiaire des Syn- 2 : relations ind uges | par Endlicher, D'autre par 1, elles: E rapprochent heaucoup, comme l'avance M. de Martius, dela famillo des Chlénacées, Parmi celles-ci, les Leptolæna ont dix éi aminos | : nt cinq. -üpérposées - aux pétales et cinq aux sépales, Toutes p sont. pojes dans Jom portion inféri iure Lomme chez lo Sacco- zt V'Huniriun, ont le raphé. intérieur el ke micropyle extérieur, H E à dang les Sareolæna des depts sur le bord libre du tube qui 5 dd étamines, onn. m melon beaucoup les spingi > ci deux iy types zh eh d oyariennes RÀ Chlénaeées sont E oM e is p calieinales ct non à de Mie Beet - E: A E Led vers ui Fag vu d pm Jes Sari acenia. a on! dé chassés. E : Cost ouiquo 'en dois diro : 2 B'opris ea qu'on a Ys qM | 4 qu pm f£ a i H fs ET LE RÉTELOPPEMENT PES ÉRICOÏDÉES, — 214 Riel quelques mots, Les motifs sur lesquels est fondé ve rapproche- |... ment sont : 4° l'identité du mode de végétation ; 2° l'accord dans As la disposition réciproque des parties de la (leur; 3° la texture de Ja d.a niembrane i qui forme les anthères; 4° le mode d'insertion de ces i ` organes : au filet ; 5° la composition du fruit et des graines. Passons | . en revue ees cinq earactéres«communs, Le dernier est trés exact, mais peu-eoncluant ; car beaucoup de familles, trés différentes ` d'ailleurs, présentent un fruit eapsulaire loculicide et des graines y pourvues d'albumen. Qu'on me permette de passer sous silence : -Je premier, le troisième et le quatrième caractère, qui ne me pa» Tuissent pas avoir une assez grande impor lance, et arrivons au se- cond, qui est, sans contredit, capital, L'accord dans Ja disposition réciproque des parties de la fleur ue me parait pas être le même : dans. les: Sarracenia et les „Pyrola, parce que dans les derniers ~- les loges ovariennes sont super posées, comme nous l'avons établi, - aux pétales, £t nons savons que ce rapport est le même dans les Éricacées, - les Épacridées, les Monotropées ; tandis que dans les Sarracenia, ce sont les cloisons placentaires qui 8e trouvent en © face des pétales, D'ailleurs, dans beaucoup de Sarracenia, la pla- contalion n'est guère plus axile que celle dela plupart des Pavofss lo. centre. de Yovaire est vide et les cinq cloisons qui atteignent point gon. axe semblent : se réfléchir sur. elles-mêmes pour former. deux lobes placentaires latéraux. Voilà pourquoi je préfère me nger À. l'opinion dé M, Lindley et à celle d'Endlicher qui pla- pent les Ruvesnié, l'un Avant les Papayéracées, l'autre au seuil H: papie. qi s s trouvo repré ésentée. et: ‘analysée dans mime - planche. XE: été distribuée dans les collections de M. Spruch E due 23794), sous. les noms de Sapium ilicifolium W ? et de Pachy- > roma KI? Elleoffre el effet par son port, Ja forme de ses feuilles et: E : jusqu 3 jun certain painty par at BS doux lobes sligmatiques, une grande Za & analogie avec lesespèces du genre Supium, Mais quelques caract bres d Ten distinguent aussi au premier abord, Les fleurs sont ‘portées pardes. épis. asillairés géminés, Or les Sapium ont en général - | iilloréscence „terminale ‘et: son axe est unique. D'ailleurs cet axe | xx | le quelques” fleurs femelles: à la base et au-dessus un grand 5o. umbro fle fours Hn lei Jes. Meur sont AU el les échan. Ü Soi A en een à celle-ci. parmi vae unies | pony m yai PUE vk SP EM ' To nont i sur i nan du ps et qui KAR e i NOTE SUR UNE NOUVELLE ESPÈCE DU GENRE SOROCEA, 213 sortir le stigmate que par une ouverture supérieure trés étroite. Cette ouverture est circulaire et à peu prés entière dans la plupart des fleurs ; dans quelques autres, elle est légèrement crénelée. Il n'y a dans la loge. ovarienne qu'un ovule suspendu un peu au- dessous de son sommet et à peu prés anatrope. Toute la fleur est recouverte de poils fins et serrés. . On cultive dans les serres une plante qui n'y a jamais fleuri et qui, portant aussi le nom de Sapium ilicifolium, ne me parait pas être davantage une Euphorbiacée. Elle n'a point de suc laiteux. Sa ressemblance avec celle dont il est iei question est grande. Les feuilles en sont toutefois un peu plus petites et moins longuement acuminées à leur sommet. Je ne sais si ces différences tiennent à la culture, mais j'ai lieu de croire qu'il y a une grande affinité entre la plante des serres et notre Sorocea. EXPLICATION DES FIGURES. PLANCHE VI. SOROCEA KLOTZSCHIANA. Fic. 4. Rameau chargé d'inflorescences femelles géminées à l'aisselle des feuilles (deux tiers environ de la grandeur naturelle). Fic. 2. Une portion du rameau précédent où toutes les parties sont, au con- traire, de grandeur naturelle. Fic. 3. Fleur femelle entiére, grossie ; on voit le sommet du style sortant par l'ouverture supérieure de l'espéce de sac que forme le périanthe. Fic. 4. Même fleur coupée longitudinalement. Fic. 5. L'ovule entier, grossi, Mo. Bot. Garden, 1896. MÉMOIRE SUR LE DÉVELOPPEMENT DU FRUIT DES MORÉES. Lu à l'Académie des sciences, dans la séance du 7 janvier 1861 (1). C’est une opinion de jour en jour moins contestée dans la science, que les botanistes, aussi longtemps qu'ils négligeront l'étude des développements, pour s'en rapporter de préférence aux apparences de l'état adulte, s'exposeront volontairement aux chances d'erreur dont a parlé un savant célèbre, lorsqu'il dit que : quand une chose peut se présenter sous deux faces, c’est toujours sous la moins vraisemblable qu'elle se présente. L'étude comparée du développement des fruits dans les diffé- rents groupes du règne végétal, qui sera ici l'objet d'une série de communications, nous en fournira de nouvelles preuves, et nous- en trouverons quelques exemples inattendus dans l'examen de la formation du fruit des Morées (Morus, Broussonnetia, Dorstenia), que j'ai l'honneur aujourd'hui de mettre sous les yeux de l'Aca- démie. : Le fruit du Mürier doit nous occuper le premier. On s'est dés longtemps accordé à le regarder comme produit par la réunion de plusieurs fruits simples. C'est là un fait général sur lequel il n'y a point de contestation possible de nos jours. Mais on ne ren- (4) Un trés court résumé de ce travail a été inséré dans les Comptes rendus de l'Académie, t, LII, p. 19, et un autre dans l'Institut du 9 janvier 1861. MÉMOIRE SUR LE DÉVELOPPEMENT DU FRUIT DES MORÉES, 219 contre plus toujours la méme unanimité lorsqu'il s'agit des détails de structure de la Müre. Nous en serons convaincus en passant rapidement en revue ce que disent de ce fruit nos principaux au- teurs classiques. m Adanson (4) dit du fruit du Mürier : « Capsule non distincte de » la graine, ovoide, enveloppée dans le calice formant une baie. » A.-L. de Jussieu considérait les fleurs femelles de la Müre comme disposées en épis ou chatons, aussi bien que les fleurs mâles. « Flores masculi et feminei, dit-il (2), in amentis... dense spicati. » Il confondait d'ailleurs le fruit avec une graine, et pour lui cette graine était recouverte par le calice persistant et devenu succulent : « semen unum calyce persistente baccato tectum. » Aussi les Morus ne sont pas placés dans la méme division de son ordre des Orties que le Ficus et le Dorstenia. Brisseau- Mirbel (3) avait sur l'organisation dela Mürela même opinion que ses contemporains. Ce fruit était pour lui un sorose, comme celui de l'Arbre à pain et de l Ananas, c'est-à-dire qu'il se composait « de plusieurs fruits rapprochés en épi ou en chaton » et recouverts de leurs enveloppes florales sueculentes et entre+ » greffées; de sorte que l'ensemble de chaque épi ou chaton re- » présente une baie mamelonnée. » Il n'est pas sans intérêt de remarquer que l'illustre botaniste place ces fruits dans une autre classe que ceux du Figuier et du Dorstenia, qui sont pour lui des $ycones. Ach. Richard (4) reproduit exactement les expressions de M. de - Mirbel en faisant de la Müre une sorose, du Dorstenia un sycone. Il admet que les fruits du Mürier sont « soudés par l'intermédiaire » de leurs enveloppes florales charnues, trés développées et entre- » greffées, de maniére à ressembler à une baie mamelonnée. » Dans ses caractères de la famille des Urticées, dont il ne considère (4) Famille des plantes, 1763, t. Il, p. 377. (2) Genera plantarum, 1789, p. 402. (3) Éléments de physiologie végétale, 1815, t. I, p. 847. (4) Nouveaux éléments de botanique, édit, 7, p. 498. 916 MÉMOIKE SUR LE DÉVELOPPEMENT les Morées que comme une tribu, il dit que «le fruit se compose » toujours d'un akéne crustacé enveloppé par le calice, qui quel- » quefois devient charnu. » Le méme botaniste, dans son article Mürier du Ditta: classique d'histoire naturelle (1), avait dit : « Le fruit se compose » du caliee persistant dont les écailles sont devenues charnues et » recouvrent le fruit lui-même, qui est un akène un peu com- primé. » Et il ajoute spécialement à propos du Mürier noir : Les fruits sont... mamelonnés comme des Framboises, mais avec cette différence, que leur partie charnue est formée par le calice, tandis que dans le fruit du Framboisier, c'est le péricarpe lui-même qui est succulent et charnu. » Aucun savant n'a raisonné plus sagement sur l'inflorescence de la Müre et de la Figue qu'Auguste de Saint-Hilaire. Aucun n'avait, plus que ce vénérable botaniste, les qualités nécessaires pour ar- river par l'analogie à la connaissance de la vérité, si l'analogie et le raisonnement pouvaient jamais résoudre cette question. Nous le voyons passer graduellement de l'épi de la Véronique aux cala- thides des jComposées et aux réceplacles des Dorstenia et des Figues (2). Il passe de méme de la Müre au Houblon. En un mot, il place les inflorescences en hypanthodium des plantes dont il vient d'étre question, entre celles en capitule et en ombelle, c'est- à-dire dans un groupe à deux degrés de végétation, avec le cha- ton, lépi, etc., toutes inflorescences qui sont pour lui simples, ou homogènes, ou indéfinies. Quant au péricarpe de la Müre, il a reconnu d'une manière po- sitive qu'il devient lui-même charnu (p. 683), fait contesté par la plupart des autres botanistes. Mais en même temps, il pense qu'il y a des soudures dans le fruit du Mürier noir. « Les ovaires, dit- » il (p. 708), sont originairement libres ; mais pendant Ja matu- » ration, les calices, devenus charnus, se soudent inférieurement » avec le fruit, et ceux des fleurs voisines se soudent aussi entre x 5 NW * -« v. (4) Vol. II, 1826, p. 209. (2) Morphologie végétale, 18^40. p. 297. DU FRUIT DES MORÉES, 917 » eux.» En somme, à part la transformation charnue du péri- carpe qui n'est pas généralement admise, on peut dire que l'opi- nion d'A. de Saint-Hilaire est celle qui représente le mieux la ma- niére de voir des botanistes contemporains. Un observateur des plus habiles, qui différe de la plupart des auteurs en ce qu'il analyse avec grand soin ce qu'il décrit, au lieu de reproduire sans vérification ce que contiennent les ouvrages des autres, M. Spach (14), dit des fleurs du Mûrier : « Fleurs dispo- » Séesen épis pédonculés. Nucules ovoïdes, subtrigones, drupacées » (épicarpe gélatineux, finalement submembraneux, endocarpe » testacé), recouvertes parle périanthe amplifié et devenu pul- » peux; les périanthes de chaque capitule finissent par s'entre- » greffer, de manière à simuler une baie syncarpienne. » Nul au- teur, sans aueun doute, n'a été aussi loin dans la description exacte du fruit du Mürier, pas méme A. de Saint-Hilaire. Mais il est bien évident que ces botanistes éminents ne pouvaient tirer de l'observation de l'état adulte de la Müre que les données que peut fournir cet état lui-méme, et nous serons bientót assurés que l'étude de son développement montre seule l'organisation de ce fruit telle qu'elle est. L'ouvrageélémentaire d' Adrien de Jussieu (2) peut être considéré également comme représentant la manière de voir la plus accréditée en France. Pour lui, la Müre représente un épi, un chaton, c’est-à- dire une inflorescence indéfinie à deux degrés de végétation. «C'est, » dit-il, la réunion des pistils de tout un petit épi de fleurs » ; et plus loin : « un épi de fleurs pressées dont les pistils se sont soudés entre » eux. » Il reconnait d'ailleurs que les carpelles de la Müre sont succulents, et qu'ils sont « soudés par leur base en une seule » masse. » Peut-être le mot de carpelles s'applique-t-il aussi dans ce cas au calice, car les ovaires proprement dits ne pourraient pas directement se souder entre eux, puisque les sépales persis- tants les séparent les uns des autres. (1) Histoire des végétaux phanérogames, 1849, t. XI, p. 39. (2) Cours élémentaire d'histoire naturelle, Botanique, p. 211, 337, 218 MÉMOIRE SUR LE DÉVELOPPEMENT Endlicher (1) donne comme earaetéres du genre Morus, des fleurs femelles en épis courts, ovales ou subglobuleux. Quant au fruit, il le définit : « Achenium membranaceum v. subcarnosum, » uniloculare, monospermum , perigonio immutato stipatum v. » eodem baccante stipatum. » | M. Lindley (2), donnant les caraetéres généraux de l'ordre des Morées, dit que les fleurs sont réunies en têtes, épis ou chatons. Les fruits sont pour lui « de pelites noix ou utrieules parfois » réunies en têtes charnues formées par les calices devenus suc- » culents. » Au méme endroit, dans la note qui sert de légende au dessin de la Müre, il est dit du fruit, «qu'il consiste en calices succulents enveloppant des achènes. » Nous possédons méme un ouvrage spécial sur les Müriers (3), dans lequel nous sommes assuré de trouver exprimée l'opinion la plus acceptée sur la structure des Müres, à l'époque où parle l'auteur : « Fleurs carpellées en épis ovoïdes ou oblongs ; sépales » persistants, grandissant et devenant succulents, s'appliquant sur » le carpelle sec et cassant (c'est cetensemble que l'on nomme va- » guement fruit). » Et plus loin (p. 193), en parlant de la portion succulente des fruits : « Cette partie succulente n'est réellement » pas le fruit pour le botaniste. Cette succulence n'est produite » que par les sépales persistants dans la fleur carpellée seulement; » ce sont les sépales qui se collent les uns aux autres, tout en en- » veloppant étroitement le véritable fruit ou carpe. » Des quelques citations qui précédent, empruntées à nos princi- paux botanistes (4), il nous semble qu'il est facile de tirer les conclusions suivantes. Tous les auteurs regardent la Müre comme représentant une inflorescence indéfinie, un épi, un chaton, un (1) Genera plantarum, p. 278, n. 1856. (2) Vegetable Kingdom, 1847, p. 266. (3) Seringe, Description, culture et taille des Müriers, 4855, p. 191. (A) Nous ne citerons pas ici, bien entendu, ceux qui n'ont fait que reproduire, et textuellement quelquefois, les interprétations qui viennent d’être énumérées, non plus que ceux dont l'opinion est trop vague pour que la question en puisse recevoir quelque éclaircissement, P I RD E DU FRUIT DES MORÉES. 919 groupe à deux degrés de végétation. Presque tous aussi consi- dérent le fruit proprement dit comme un akéne. La seule maniére de voir qui soit vraie, adoptée par un trés petit nombre de bota- nistes, est rejetée par tousles autres. Enfin, on admet aussi en général qu'il y a dans une Mire un trés grand nombre de sou- dures entre les différentes parties qui la composent. Les résultats de l'observation organogénique sont-ils conformes à ce qui précéde? C'est ce que nous allons maintenant examiner. Le Mûrier noir est l'espéce qui nous parait la plus favorable à ces sortes de recherches. A son premier âge, une Müre n'est représentée que par un petit mamelon globuleux. On trouve ce petit mamelon au mois de juillet, dans les bourgeons qui deviendront des rameaux l'année suivante, et il y en a un au niveau de presque toutes les feuilles de ce bourgeon. Il faut noter que nous ne disons pas : à l'aisselle de presque toutes les feuilles. Une jeuné Müre n’est pas un bourgeon floral axillaire ordinaire, c'est-à-dire qui se trouverait exactement en face de la ligne médiane de la feuille axillante. Le Mürier est dans le méme cas qu'une autre plante de la méme famille, le Figuier, qui possède à l'aisselle de ses feuilles deux bourgeons d'espéce différente. L'un est un bourgeon floral, une jeune müre; l'autre ordinairement un bourgeon à feuilles, et ce dernier est le plus sou- vent plus petit, à cette époque, que la jeune inflorescence. On distinguera tout d'abord eette dernière par sa surface lisse et longtemps dépourvue d'organes appendiculaires. Elle ne demeure pas longtemps globuleuse, mais elle devient légérement conique, en méme temps qu'elle s'aplatit; ce qui semble résulter de la com- pression qu'elle subit entre l'axe du rameau et une des stipules (1) (1) I est facile, à cette époque, de suivre le développement des feuilles du Mûrier. Le limbe de la feuille apparaît le premier, puis les deux stipules. C'est ensuite que se produit sur le limbe de bas en haut une série de sillons obliques qui indiquent ses divisions ultérieures, Le développement de ces découpures du limbe est donc ici basifuge. M. Trécul (Ann. des sc. nat., 3* série, t. XX, p. 290) considère les stipules des Morus comme axillaires. 990 MÉMOIRE SUR LE DÉVELOPPEMENT de la feuille axillante. Bientót elle ressemble à une sorte de petite palette ou de raquette dressée verticalement el ayant deux faces aplaties, l'une antérieure et l'autre postérieure, séparées par des bords mousses latéraux. Sur l'un de ces bords se montre alors, en un point variable, mais assez généralement vers le mi- lieu de la hauteur, une petite saillie hémisphérique à surface tota- lement lisse. C'est le premier rudiment d'une des fleurs femelles. Une seconde fleur, exaetement semblable à la premiére, se montre quelques jours plus tard sur l’autre bord de la palette, mais non au méme niveau. C'est de l'autre cóté qu'apparait ensuite ordinai- rement la troisiéme fleur, qui n'est pas non plus au niveau de la seconde. On a alors trois fleurs alternes, deux d'un cóté, une de l'autre. Une quatrième, une cinquième fleur, et ainsi de suite, apparaissent alors cà et là à droite et à gauche, mais toujours sur les bords seuls de la palette et à une assez grande distance les unes des autres pour étre bien distinetement isolées. Ce sont autant de fleurs de premiére génération. Mais l'éruption florale ne s'ar- réte pas là. Chacune de ces fleurs de premiére génération devient, en effet, le centre d'une petite eyme ou glomérule et s'entoure bien- tôt d'une couronne plus ou moins régulière de fleurs plus jeunes. Mais il faut assister à la naissance de ces derniéres pour savoir qu'elles ne sont pas nées en méme temps que les autres, car elles les ont vite égalées en grosseur. De ce qui précède, il résulte que ces petites cymes ont bientôt recouvert toute la hauteur des bords de la palette réceptaculaire. Quant à ses faces, elles ne portent pas de fleurs. Elles ne produi- sent qu'un grand nombre de poils qui deviennent trés longs et ascendants. Comment se fait-il done qu'une inflorescence dont les fleurs ne sont ainsi réparties que sur les deux bords, puisse prendre exactement la forme arrondie d'un chaton, et semble plus tard ré- guliérement couverte de boutons sur toute sa surface cylindrique? C'est que les deux rangées de cymes marginales se composent de fleurs qui grossissent et arrivent à se toucherlatéralement. Mais elles enclosent toujours deux rigoles profondes d'abord, puis de DU FRUIT DES MORÉES. 991 plus en plus resserrées, lesquelles répondent aux faces de la palette, et dont on ne soupconnerait pas l'existence à l’âge adulte. D'où l'on . voit qu'une Müre, au lieu d’être un simple épi ou chaton, repré- sente un groupe de eymes disposées sur un réceptacle commun d'une configuration toute particulière. . La formation de chaque fleur considérée isolément est trés simple. Sur le réceptacle convexe apparaissent un à un quatre sépales disposés ensuite par paires décussées. Le sépale 2 est en face du sépale 1 ; le sépale 3 est alterne avec les deux premiers ; le sépale 5 est en face du sépale 3. Ils se disposent dans le bouton en préfloraisom imbriquée. A la base de chaque sépale se montre alors une étamine exactement superposée. Je crois qu'il y à encore quelques botanistes qui attachent de l'importance à la distinction des plantes diclines en celles qui deviennent telles par avortement, et celles qui le sont par organi- sation. L'observation directe donne des résultats qui paraissent rendre cette distinction bien difficile à établir d'une manière posi- live. On serait porté à croire en effet que les Müriers, appartenant àla elasse XV de A. L. de Jussieu, sont dielines par organisation. A l'état adulte, il est vrai, il parait difficile d'observer dans la plu- part de nos Müriers cultivés un androcée rudimentaire à la base de l'ovaire. I] n'en est pas de méme pour toutes les espèces. Je vois, par exemple, dans le travail de M. Perrottet sur quelques Mù- riers (1), que son Morus multicaulis présente dans quelques fleurs « des étamines et des ovaires trés bien organisés », et qu'il en est de méme pour son M. intermedia, qui est décrit comme ayant un ovaire «accompagné quelquefois d'une ou deux étamines » (L. c., p. 235). Cette espèce est méme représentée avec une étamine hypogyne bien conformée (pl. vn, fig. H). Sur le Mürier noir et le Broussonnetia, j'ai trouvé ussez souvent des étamines fertiles ou stériles au pied des ovaires adultes. Cette observation aurait pu d'ailleurs être faite depuis longtemps par Seringe. Il dit des Müriers (l. €., p. 194) qu'outre que ces arbres peuvent être monoiques ou (4) Archives de botanique de Guillemin, 1, p. 230. ? 929 MÉMOIRE SUR LE DÉVELOPPEMENT * dioiques, les deux sexes peuvent se trouver réunis sur un méme épi : « Sur un arbre, éerit-il (p. 193), on trouve des épis de fleurs » à étamines et d'autres à carpelles, disposition que les botanistes » nomment monoique, et cela varie méme à tel point, qu' une » année un arbre est assez généralement à fleurs anthérées, tandis » que l'année suivante ce sont les fleurs carpellées qui dominent. » Les modifications des organes de la reproduction varient par- » fois à tel point, qu'on trouve sur le méme épi, et des fleurs an- » thérées, et d'autres qui sont carpellées. » Or, c'est précisément dans ces dernières circonstances, qui se présentent fréquemment, qu'on observe ordinairement des fleurs hermaphrodites entre les fleurs femelles et les fleurs mâles proprement dites. C'est ce dont pourra se convaincre toute personne qui examinera ces épis andro- gynes. Mais il n'y a pas besoin d'avoir recours à ces anomalies pour se former à cet égard une conviction profonde. Il y a des pieds de M. nigra tels que toutes les fleurs de leur chaton femelle sont pourvues d'étamines dans le jeune âge. Aprés l'apparition des quatre sépales, on voit naitre quatre mamelons staminaux opposés à ces sépales, et qui égalent presque leur hauteur. Puis en dedans naissent les deux feuilles carpellaires. Celles-ci vont toujours grandissant, l'ovaire devient fertile ; quant aux étamines, elles cessent ordinairement de s accroitre, et il faudrait avoir con- slaté leur existence dans ce premier âge pour affirmer qu'elles se trouvent au pied de l'ovaire, car elles sont si petites, qu'on ne les y voit pas à l'àge adulte. Cela n'empéche pas que ces fleurs fe- | melles ne soient hermaphrodites à une certaine époque, et l'on 3 comprend bien que quelques-unes de ces élamines prennent quel- quefois tout leur développement. Séparera-t-on pour cette raison les Müriers des Orties, qui sont réellement privées d'étamines à tout âge ? Pas plus évidemment que Jussieu lui-même ne séparait les Pariétaires des Orties ; pas plus qu'il n'en séparait les Figues. Dans celles-ci il y a aussi des fleurs hermaphrodites, à étamines fertiles ou stériles, et cela ordinairement immédiatement au-dessus des fleurs femelles normales. * I P x . ; h d * 2,7 Pa . LIE | - AA 4 Le réceptacle convexe et trés saillant qui oceupe le centre de + la fleur se charge ensuite de deux feuilles carpellaires en forme de croissant. Elles se regardent par leur concavité, et deviennent rapidement connées. Elles constituent alors une sorte d'écuelle * - largement ouverte et dont les bords présentent deux saillies dia- . . métralement opposées. Ces saillies sont les sommets des feuilles car- pellaires, les futurs stigmates, et sont superposées aux deux sépales extérieurs. De même qu'il y a deux carpelles, il y a deux loges dans le jeune àge, c'est-à-dire une dépression au pied de chaque = earpelle. Mais dans sa portion supérieure le sac pistillaire constitue toujours une cavité unique. Une des loges avorte presque constam. ment, et ainsi se trouve justifiée l'opinion d'Endlieher, qui admet- lait dans les Müriers un ovaire biloculaire à deux loges inégales. Quelquefois ces deux loges sont fertiles, c'est-à-dire que ehacune contient un ovule qui s'insére sur une courte columelle centrale, se recouvre de deux enveloppes, et regarde d'abord par son som- met la feuille carpellaire qui est en face de lui. Puis il devient à peu prés anatrope, de sorte que son micropyle se tourne tout à fait vers le haut de la loge. Je noterai ici que l'existence de deux ovules, c'est-à-dire de deux loges fertiles dans quelques fleurs, n'est pas particulière aux Müriers. J'ai eu occasion de l'observer plusieurs fois-dans la fleur femelle du Figuier ordinaire. Les parois evariennes de la Müre sont d'abord uniquement eom- posées de cellules. ll s'y joint de bonne heure des faisceaux vas- culaires. Aprés la fécondation, ce péricarpe est dédoublé en deux portions qui subissent des transformations différentes. Les couches profondes deviennent composées de fibres serrées et rayonnantes qui constituent un noyau. Les couches extérieures sont, au con- —-— traire, dans une trés grande épaisseur, le siége des modifications E que nous observerons dans la plupart des péricarpes charnus : ac- crojgsement et multiplications des cellules, qui deviennent minces, gorgées de sues, et d'autant plus larges et arrondies, qu'elles sont plus éloignées des faisceaux vasculaires, aux ramifications desquelles elles sont accolées comme des fruits attachés à des branches. g 5 4 s ; fr ii g Ld i + L " x 998 « MÉMOIRE SUR LE DÉVELOPPEMENT * noire; en quelques points elle égale les sépales eux-mêmes, dont - le "e cellulaire a subi la méme transformation. La succulence * + Cette couche extérieure est d’une grande épaisseur dans la E 1 3 1 n'est done pas due seulement à ces sépales eux-mêmes, mais bien Em À aussi au péricarpe, et le fruit est ici, par conséquent, une véritable ~ : 4 drupe. ho Il n'y a dans la Müre, contrairement à ce que pensent la plu- j part des auteurs, aucune soudure, ni des sépales entre eux, ni des sépales avec le péricarpe, ni des calices de plusieurs fleurs voisines les uns avec les autres. On serait surpris à priori de rèn- — * contrer de telles soudures, et produites à une époque aussi tardive, entre des organes adultes et qui étaient parfaitementlibres à l'époque de l'épanouissement des fleurs. En réalité, toutes ces parties s'épaississent, se gonflent en devenant charnues ; elles se com- priment les unes les autres, mais elles ne se souder pas. On peut toujours, sans produire aucune déchirure, écarter = les. sépales les uns des autres et du fruit lui-même jusqu'à la base. Il est presque superflu d'ajouter qu'on ne peut pas admettre, avec certains botanistes, qu'il y ait soudure. directe de deux ovaires voi- sins, puisque ceux-ci sont séparés l'un de Vautre par des gm trés épais. . . * * Le Mürier à papier (Broussonnetia) se rapproche beaucoup des Morus par son mode d'inflorescence. On regarde généralement son fruit globuleux comme étant un-épi court et sphéroidal, une sorte de capitule. Mais l'étude de son développement permet de constater que ce n'est là qu'une apparence, et qu'il n'y a rien de commun que la forme générale du groupe floral entre le fruit des Broussonnetia et les capitales globuleux des Synanthérées ou des | + Dipsacées. * Ces fruits du Broussonnetia sont en général au nombre de deux | au niveau de chaque feuille. C'est que les bourgeons y sont gémi= nés comme dans les Müriers ; mais avec cette différence que, des deux bourgeons du Morus, l’un est foliaire, l'autre floral, tandis -rieure et dont le raphé longe la paroi, tandis que le d est éc P * DU FRUIT DES MORÉES. \ COND que les deux bourgeons deviennent des inflorescences dans le Broussonnetia. Toutefois l'un d'eux peut aussine produire que des feuilles, et alors l'inflorescence est unique. Souvent encore les deux inflorescences jumelles se soudent entre elles dans leur jeune âge, et produisent par leur réunion un fruit plus volumineux et plus ou moins déformé.. Le réceptacle de ce fruit est d'abord un petit mamelon globu- leux à surface parfaitement lisse. Vers le pôle supérieur de cette petite sphère se montre une première fleur représentée par une légère proéminence hémisphérique. Non loin de celle-là s'en montre, quelques jours aprés, une seconde, puis une troisième, et ainsi de suite, en sorte que l'éruption se propage peu à peu vers le pôle inférieur de la sphère réceptaculaire, et s'arréte à quelque distance du pédicule qui la supporte. Mais toutes ces fleurs de première génération sont éloignées les unes des autres et ne 'cou- vrent pas la surface entière du réceptacle. Le vide est ultérieure- mentrempli par des fleurs plus jeunes, dont chacune des premières s'entoure comme d'une couronne. Chacune de ces fleurs plus âgées est donc le centre d'une petite cyme. Elle se développe compléte- ment et donne un fruit. Les fleurs plus jeunes avortent en géné- ral, et constituent ces longues écailles stériles que tout le monde connaît. L'inflorescence du Broussonnetia est donc centrifuge et composée de nombreux glomérules disposés sur un axe commun de forme sphérique. é On sait que le fruit proprement dit du Broussonnetia est sup- porté par une espèce de pédicule charnu. Recherchons l'origine de cet organe. A l'époque de l'anthése, l'ovaire couronné de son long style renferme une seule loge dans laquelle se trouve un ovule incomplétement anatrope, suspendu près dé sa parlie supé- dirigé vers le sommet de la loge. Plus tard le péricarpe se décom- pose selon son épaisseur en deux portions. La plus profonde, celle qui forme directement paroi à la loge, devient dure et ligneuse. La portion superficielle devient charnue, et c'est elle qui, àla ma- 15 226 , MÉMOIRE SUR LE DÉYELOPPEMENT turité, se fait remarquer par sa couleur orangée. Cette couche charnue n'a ki partout la méme épaisseur. Elle est considérable à la base un peu rétrécie du fruit et sur ses deux bords, où elle s'éléve verticalement sous forme de bourrelets latéraux allant se porter vers la base du style. Sur les deux faces du fruit, au con- traire, cette couche charnue est fort mince et peu résistante, Ilen résulte qu'elle céde et se rompt avec facilité, surtout vers sa partie supérieure. Par la déchirure sort alors le véritable noyau, qui est chassé de la portion charnue par une sorte d'élasticité et à peu près de la même facon qu'un noyau de cerise est expulsé hors du sarcocarpe par une légère pression. Ici le fait est bien moins. pro- noncé, mais il a lieu spontanément. La portion qui s échappe ainsi a été prise par beaucoup d'auteurs, et, dans ces derniers temps, par Seringe lui-même (loc. cit., p. 235), pour la graine. C'est une partie du péricarpe, et elle peut méme, dans certains cas, ren- fermer deux semences au lieu d'une. Par d'autres elle est consi- dérée comme un akéne que supporterait un pied charnu, épanché à droite et à gauche dans sa portion supérieure bifurquée. Mais, d'aprés ce que nous venons de dire, la couche charnue entoure en réalité de toutes parts ce noyau, et c'est parce qu'elle n'a pas à l’âge adulte la méme épaisseur dans ses diverses régions, qu'on a négligé celles de ses parties qui sont presque réduites à une mem- brane. Le fruit est d'ailleurs une véritable drupe, comme celui du Framboisier, comme celui du Mürier. On ne pourra plus dés- ormais signaler d'autre différence absolue entre une Müre et une Framboise que celle-ci : la Framboise, issue d'une seule fleur, n'a point de sépales persistants entre les petits fruits qui la eompq- sent; dans les Müres, réunion de plusieurs fleurs, il y a des calices interposés, Mais tous ces fruits sont des agrégations de drupes placé E sur un réceptacle commun. D’ Gé manière générale on sait, principalement depuis les ob- servations de M. T (a); i» n des Dorstenia est (4) Bulletin P la Société — t. I, p. 182, DU FRUIT DES MORÉES. ` 997 centrifuge. Cette évolution irradiante des fleurs se voit facilement sur les espèces dont le réceptacle est arrondi, comme le D. elata. A part la concavité de cette coupe réceptaculaire, moins prononcée que celle de la Figue, tout est analogue, et l'apparition des fleurs du centre à la eireonférence, et celle des bractées, qui est au con- traire, centripète. L'éruption florale est également centrifuge dans le D. ceratosanthes. Le réceptacle si singulièrement déformé de cette espèce est, au début, unpetit bouton globuleux. Le bourgeon floral est. d'ailleurs, ainsi que chez la Figue et le Mürier, accom- pagné d'un bourgeon foliaire qui lui est latéral et bien moins dé- veloppé que lui au premier àge. Plus tard c'est sur ses deux cótés que le réceptacle s'évase en forme d'ailes, et telle est l'origine des deux longues branches de l'espéce de fourehe qu'il représente. Quant à son sommet organique, il ne prend guère d'accroissement et se trouve au fond de la fourche, un peu au-dessus du centre de l'inflorescence. Aussi les bords de tout ce réceptacle sont gar- nis de bractées à évolution centripéte. La premiere fleur apparait vers le centre, puis un certain nombre d'autres se produisent en gagnant la périphérie. Or, il faut noter que toutes ces fleurs de premiére génération sont nettement éloignéesles unes des autres. Chacune d'elles devient, comme dans les genres précédemment étudiés, le centre d'une petite cyme, c'est-à-dire qu'elle s'entoure de fleurs plus jeunes, et cela jusqu'à ee que toute la surface supé- rieure du réceptacle en soit tapissée. En général, la fleur centrale du glomérule devient pistillée, tandis que celles de la périphérie sont máles. Mais, par suite des déformations ultérieures que subit également le réceptacle suivant son épaisseur, les points où s 'in- sèrent les fleurs femelles ne s’accroissent presque pas, tandis que ceux qui portent les mâles s'élévent beaucoup. C'est à peu près ce qui arrive dans les fleurs hermaphrodites, où desétamines, hypogynes d'abord , deviennent ensuite périgynes , gràce à l'inégal accroissement des diverses portions de l'axe floral. Voilà pourquoi les fleurs måles des Dorstenia sont à la surface même du réceptacle, tandis que les femelles sont, comme disent les 228 MÉMOIRE SUR LE DÉVELOPPEMENT etae enfoneées dans de petits puits dont sa substance est creusée. Il est facile de comprendre pourquoi, parmi les Morées, il n'y a guère qu'un fruit, celui de la Figue, sur lequel. on ait des no- tions précises : c’est qu'on l’a étudié organogéniquement. Grâce à cette étude et grâce à elle seule, .on pouvait réfuter l'opinion an- cienne qui, comparant le réceptacle de la Figue avec celui. d'un capitule de Synanthérée, supposait que le développement des fleurs était centripète dans l'un comme dans l'autre cas. C'est eu s'ap- puyant sur le seul examen des développements de la Figue, que M. Tréeul à pu dire (4) : « Mais si l'on cherche à remonter vers » son origine, en étudiant des inflorescences de plus en plus jeu- » nes, on s'apercevra d'abord que les fleurs voisines de l'orifice » sont celles qui s'épanouissent lesderniéres, et non celles du fond; » comme le pensent les auteurs qui ont parlé de l'organisation de » la Figue. Un seul botaniste me parait s'étre aperçu de la direc- » tion dans laquelle la floraison s'effectue : ce botaniste est » M. Brongniart. » Il y a toutefois quelque chose de trop absolu dans là fin de cette citation; Cinq années avant l'époque de la communication précé- dente, M. Payer avait annoncé à l'Académie des sciences (2) les résultats de ses recherches organogéniques sur le Ficus carica, résultats qu'il a formulés de la façon suivante (3): « Quand toutes » les bractées qui ferment l'ouverture de la Figue sont nées, on » voit. au fond. de. celle Figue, qui a alors la forme d'une » coupe, un grand nombre de mamelons d'autant plus âgés »en général qu'ils sont. plus éloignés des bords de la coupe: » ces mamelons sont les rudiments des fleurs. On dirait à la sur- » face interne de cette coupe une sorte d'éruption florale qui, com- » mencant à paraître dans le fond de cette coupe; gagne peu à (4) Bulletin de la Société botanique de France, h £ p. 179. | (2) Comptes rendus, séance du 30 juin 1851. (3) Traité d'organogénie comparée de la fleur, p. 986. — Ducs: DU FRUIT DES MORÉFS. 999 » peu les bords, » Cet observateur éminent avait done constaté dès lors l'évolution centrifuge desfleurs. Mais ce n'est pas tout: comme rien n'échappail à ses investigations, il avait fort bien vu aussi ce que personne, je pense, n'avait constaté avant lui, que ces fleurs nées les premières sur le réceptacle sont bientôt accompagnées de fleurs beaucoup plus jeunes qui les entourent comme d'une auréole; qu'ainsi les premières nées deviennent comme le centre d'une petite eyme, et que la Figue comprend un grand nombre de ces cymes contractées. C'est ce qui ressort clairement du passage sui- vant: «Il ne faudrait pas croire cependant que toutes les fleurs » du fond de la coupe sont plus âgées que celles du bord. C'est » dans le fond de la coupe que sont les plus âgées ; mais à côté de » ees fleurs plus âgées, il en naît d'autres plus jeunes qui sont » contemporaines de celles qui naissent sur le bord dela coupe, et » par conséquent la Figue n'est pas un épi comme dans les Com- » posées, mais une cyme dont l'axe est refoulé sur lui-méme. » Disons plus : la Figue représente une inflorescence mixte, et nous avons vu qu'avec des réceptacles d'une forme toute différente, il y à d'autres Morées qui présentent exactement la méme organi- sation. ; Tels sont les Morus, les Broussonnetia, les Dismas de sorte que toutes les plantes de ce groupe si naturel au point de vue de la structure des fleurs, offrent encore la plus grande analogie dans Jeur mode d’inflorescence, qui est composé et centrifuge. Dans les genres divers qui nous sont “itihellement connus, les fleurs sont groupées en cymes, mais plusieurs de ces cymes sont réunies sur un axe commun ; et nous rencontrons ici une preuve de plus de ce fait, que dans un groupe floral, comme dans une. fleur méme, rien n'est plus variable que la forme des "n récepfa- culaires. 230 MÉMOIRE SUR LE DÉVELOPPEMENT = EXPLICATION DES. FIGURES. : s PLANCHE VIII. | oj «euros am MORUS NIGRA L. ba Fic. A. Bourgeon dont les feuilles inférieures sont enlevées. Au-dessus de l'une d'elles quia été coupée, fe, on voit deux bourgeons, dont l'un, i, est une jeune inflorescence ; l'autre, moins développé, b, est un rameaufoliaire. Au- dessus se trouve une jeune feuille complète, f, accompagnée de ses sti- pules, sp. Fic. 2. Jeune réceptacle floral déjà un peu aplati en forme de palette, Sur un des bords se montre un premier mamelon floral, f'. Fic. 3. Réceptacle plus âgé, sur les bords duquel se sont montrées plusieurs fleurs, à droite et à gauche, dans l'ordre suivant, qui indique leur âge rela- tif: fi rs f3. ; y Fic. 4. Jeune Müre plus avancée en développement. Les faces aplaties de la palette réceptaculaire commencent à se charger dej jeunes poils, p. Sur les . bords, les fleurs de première génération, f, commencent à s ig. a de fleurs plus jeunes, f. Fic. 5. La même Müre vue de côté ; mêmes lettres. Fig. 6. Müre plus âgée. Les poils, p, qui occupent les faces de la palette sont trés développés. Les fleurs de premiére génération, f, qui occupent les bords sont déjà pourvues de leur périanthe, de leur androcée et de leur gynécée. Celles de seconde génération sont encore réduites au calice et au réceptacle. ym. Fire. 7. Fleur isolée. Sur le réceptacle s'est montré un premier sépale, De: Fie. 8. Fleur plus âgée, possédant deux sépales opposés l'un à l'autre, s! et s, Fic. 9. Fleur plus âgée encore. En face de chaque sépale, s, se trouve une éta- ; mine, et, Le réceptacle, r, est enca e lisse et nu au centre de la fléur. Fi. 10. Fleur plus âgée encore. Mêmes lettres.: Le réceptacle s'est chargé au centre de deux feuilles ud ii, c, opposées aux deux sépales exté- rieurs. : i Fio. ^1. Fleur un peu plus avancée en Âge. Les étamines, et, ont à peu prés la hauteur des sépales, s. Les feuilles carpellaires, c, sont eonnées et se sont élevées davantage. Fic, 12. Fruit mür isolé. Les sépales, s, sont charnus et d'une trés grande épais- | Seur;mais une portion considérable du péricarpe, mes, est elle-même devenue charnue, Elle entoure un noyau fibreux, end, qui renferme lui-même la graine, gr. On voit qu'il n'y a soudure, ni des sépales entre eux, ni du calice avec le péricarpe. E | iu DU FRUIT DES MORÉFS. 954 A & " | BROUSSONNETIA PAPYRIFERA Duh. Fic. 13. Réceptacle de l'inflorescence femelle avant l'apparition des fleurs. Fic, 44. Les premières fleurs, ft, se sont montrées près du sommet de ce récep- tacle. E Fic, 15. Deux inflorescences situées à l'aisselle d'une méme feuille. L'une, plus ” Agée, r, porte déjà quelques mamelons floraux; l'autre, r’, en est encore dépou Fic, 16. Coupe d'inflorescences plus âgées. La moins développée, 7^, ne porte encore que des fleurs de premiére génération; mais l'autre, plus déve- loppée, r, présente autour de celles-ci des fleurs de seconde génération, f”. Fic, 47. Portion d'un réceptacle qui a toute sa surface couverte de fleurs, les unes dé première génération, f, les autres de seconde, f'. Fie: 48. Fleurs plus âgées. Celles de première génération ont déjà leurs trois xsépales, s; les autres n'en possèdent qu'un ou deux, Fic. 19. Gynécée adulte; sa base, p, forme une sorte de pied qui deviendra charnu; la paroi ovarienne présente une sorte de dépression qui indique au dehors les contours de la loge ovarienne [, et le tout est surmonté d'un style par illeux, st. — Fic. 20. ! pe longitudinale du pistil. La paroi ovarienne ov est bien plus . épaisse à à droite qu'à gauche; ol, ovule. : Fi. 21. Fruit mûr, entouré à sa base du calice, c. La portion. Manos du ui carpe, mes, est déchirée au point oü elle a le moins d'épaisseur, et par la solution de continuité s'échappe lenoyau n, contenant la graine. Un vestige du style, st, persiste au sommet du fruit. Fie. 22. Coupe transversale du fruit précédent, pour montrer les couches du péricarpe : mes, la portion charnue, beaucoup plus épaisse sur les cótés que sur les faces; end, le noyau fibreux. Dans l'intérieur se voit la graine Lie ped son albumen a, et son embryon courbe e; 2. : 35 D i Me er ". b peuplades.sans cesse à la recherche des plantes, soit comme: ali- sont les auteurs qui en ont parlé les premiers ? Sérapion est celui 4] el T | d | RECHERCHES BOTANIQUES - * a pe CROTON TIGLIUM, ar le s L. ‘à at is + ; ka L. Hisrorique. — L'histoire de cette plante se perd dans la nuit des temps, il est impossible de savoir à quelle époque on a eom - mencé à s'apercevoir dé ses proprié riétés. Les auteurs les plus an- ciens que P on COnsulo sous ce rapport. disent eux-mêmes ce que nous disons aujourd’ hui : « L'emploi de cette substance est connu de toute antiquité dans l'Inde. » Il ne pouvait en être autrement. Nous verrons, en effet, que c’est une plante dont les propriétés âcres et eaustiques ne devaient pas rester longtemps ignorées des ment, soit comme remèdes. Le Croton est venu ila connaissance des peuples civilisés par le moyen des barbares, | comme le Quin- - , quina, l'Ipéca, et bien d'autres substances végétales. . - A Mais.quand et comment est-il venu à notre connaissance? quels que l'on cite d'abord; viendrait aprés lui un certain Christophe - d' Acosta, qui aurait décrit cet arbre sous le nom de lignum ga- vane, en 1578. C'est sans doute le méme que Joseph d’Acosta, qui composa un ouvrage intitulé : Histoire naturelle et morale des ns (1) Le travail que nous reproduisons ici est extrait de la thése inaugurale que vient de soutenir M. Marchand devant un jury composé de MM. Velpeau, Longet, Chanffard et Baillon, Il contient un grand nombre de détails nouveaux, ou tout 4 à fait contraires aux opinions généralement acceptées sur l’organisation de cette ^ b y^ médicinale. € RE RESET à : AEN RONMERHIFHMBER SUNG TUSMHSIURNCURENG UNS du ^ " >» MORÉES. | PLU 1-12 MOTUS nume. "i qe" RECHÉRCHES BOTANIQUES SUR LE CROTON TIGLIUM, 233 ndes (in-h°, Séville, 4609), Les possessions que fes Hollandais et les Portugais avaient dans Flode et aus. Moliques mirent bien- tot à méme de connaitre eet arbre, Nous verrons nn gouverneur d'Amboine en vanter l'emploi en 1632; Rbeede en donne une deseription sommaire, le dessine, en 1679, et parle de son eni- ploi au Malabar, Joannes Bormann, dans son Thesaurus zeylaui- eus, nous le décrit à Ceylan, en 17375. Rumphius, à Amboine, en 19/1 ; Laurent Burmann, aux Dudes, en 1765 (Flora indica ; Lourviro, en Cochinchine, en 1755; Mery mini le déerit sous le *. nom de Ricinus arbos nucleo. purgante, C'était peut-être dà un essai de classilieation, Linné vint le retirer du genre Ricin pour > en faire un Croton, le Croton Jiglium, de ee qu'il porte des fruits appelés grains de Tilly ou de Tigly, Depuis Linné on l'avait conservé dans ee. genre, quand der- © niċrement Klotzsch, en 1842, considérant le port de ce végétal, reniarquant. qu'il était presque gl libre, tandis que les autres Cra- : ton éaicnt eouy epis de poils, enon mol, se basant sur ses carae- tèros: extérieurs, en fit un genre à part qu'il appela Tigliun. ey Baillon, lang m Monogr aphie, le restilue an genre Croton. Les carneldros do: hc végétation, en effet, seuls présentent quel- ques modifications; ei quand en examine les fleurs de notre plante - ce qu' on les: comparé a celles des autres Cr olon, où les trouve en -Aent sebl; bles : ep sont les mêmes Iypes, la même disposition, - eton est done &n- droit de conclure, avee M. Baillon, que les dif- © Ürences ` ne sont - pus assez gr Ws pour faire. du Tiglium un genye à ports qu Li doit vester nn Croton, comme le voulait Linné, Uds mais: qu'en raison de ses caractères partie ulievs, il doit être d MEN A Ja iêlo d' nne sél ie el former uin sous-geure, el i =$ Nous aurions encore bien des choses à ajouter pour { lerminer B „Mais, en arrivant en E rope, le Croton n'avait ; Aporte, poor. aiüst diro, que ses graines pu plutôt méme l'huile qu'on en retire; ; nis avons-nous prei PE son histoire - ci son: histpiro E s loin en parlant de celle-ci, - j M. Smoxn, — sapi, eu sapserit; put en » langue brali- " | 23h RECHERCHES BOTANIQUES mane ; jamal gata, dans l'Hiudoustan ; kamalakkian, aux Indes orientales; bori, aus Moluques; gepalu, à Canara; kamandré, à Macassar; patén, en Chine; ba-dau-tau, en Cochinchine. Les Portugais | appelèrent molurco. Rheede le décrit sous le nom de cadel avanacu, Cest sa troisième espèce d'avanacoez des autres espèces, codi, pandi, eiti avanacu, semblent se rapprocher des Mieins. Rumphius, en 47413. prenant Ja partie pour le tout, nous le représente sous le nom de. grana Molucorum. haulin l'avail appelé Pinus indica nucleo. purgante ; Hermann, Ricinus arbos indica nueleo purgante. HE Hammam. — H est originaire de U Hindoustan, maison lei en- c eentie bien phas haut, dans là Chine et da Cochinchine (Roxburgh); db est très abondant dans là. presqu'ile hindoue, an Malabar, aux - Andes orientales; Do JA il semble s'être jeté dans l'Indo-Chine; = on le récole à Mali wea, il se trouve de même à Ceylan, Puis on 22 le voil reparaitre dans lesiles Moluques et surtout dans celle d'Am ise y hoine, Les graines que l'on impertait en Kurope venaient presque ye 3 ^ toutes de cette dernière localité, d'où lenr vient le nom deg graines - sc des Motuques: Dans tous les; pays, le Croton croit spoutanément ; | unis, dés qu'on lui eut reconnu des propriétés médicinales, on fe mit à l'y cultiver, ainsi qu'à l'ile Bourlion, aux Antilles et à -Mauriee (Bojer, Hort, Maur., 1837, p, 281). Rumphius dit quil “préfère les lieux frais, Dons el pie Frei les dé comhroa et les - “roghers esearpés. PU Md . IV. PORT ET ORGANES DE LA VEGETATION, rt S Cosi] "m n arbris- - eau do grossenr médiocre la plupart du temps, présentant cepen- dant parfois, an rapport de Roxburgh, un. trone de la grosseur dela > s cuisse d' un homme : «as thick as a man's thigh, » Le plus £ souvent a j À il s'élève à à peine de quelques pieds, donne quelques rameaux ólar lés, peu, serrés ot surtout remarquables par. la pauvreté de. leur feuillag 1. Au Malabar, éerif Rhecde, il porte, deux fois: par an, es fr uits et des fleurs; janvier et juin sont les deux époques de sa floraison. M, Blume (Bijdragen, p. 602) nous apprende do son E que dans l'Inde il Meurig en tout lemps- SUR LE CROTON TIGLIUM. 235 Toutes les parties de ce végétal contiennent un sue âcre et caustique s mais il n'a point de sue propre, ou du moins, s Teisto, il n'est nullement coloré, ' Racines, -= Elles sont fascieulées, longues, partagées en radi- eules minees; déliées, flexibles, résistantes, ressemblent à de longs vers de couleur gris roussâtre, ou bien (rant sur le brun noir, inégales ou yugueuses. T iges. — Elles sont dures, solides, résistantes ; elles sont pen- ehées même quand elles sont assez grosses, assez épalsses ; quand elles sont phis minees, elles s TERM nt vers a terre et sont presque rampantes : e"est ainsi qu'elles se présentent dans les ro- chers esearpés, sur lesquels. elles. semblent: courir, Je dois dire que, sur l'échantillon qui existe à la serre de In. Eaeulté de méde- cine, le trone est dressé et ne présente pas de disposition à se pen~ Cher, L'écorce est unie et lisse; on ne saurait mieux la comparer - qu'à celle d' un jeune Chêne vigoureux, bien portant : elle-est gris cendré, puis roussâtre ou noirâtre, Le bois est blane, dur et lourd. Les rameaux présentent les mêmes caractères; les plus jeunes sont vert clair, plus tard gris cendré; ils sont pen nom- =. breus et paraissent nus, ear les feuilles ne naissent qu'à Jeur ex- tréinité; l'euilles, —Peunombhreuses; elles paraissent glabres au premier Abord, mais’ à Ja loupe on aperçoit eà et là quelques poils étoilés. Elles sont alternes et présentent deux stipules subulées bien déve- Joppées, Eles sont portées par un long pë štiolo qui, arrivant au . limbe, donne trois nervures de valeur égale, une médiane et deux latéis ales ; : Ja. feuille est triplinerve. Ces nervures snf sur- ton ; apparentes à la face inférieure, où elles font saillie. Le limbe » est entier, .ovale, plus ou moins pointu. Les bords sont dentés en scie, Elles: sont douces et niolles au touch er; les feriens sont. i Fans et plus grandes (3 à 5 pouces, de long sur 2 à à de large) ; les supérieures sont plus petites, d'un vert tendre, et plus . , Seuminées. Celles qui se fanent sur l'arbre et qui tombent sont rouges j celles qui sont cueillies vertes; 1 et qui sont desséchées - fe Eik 23 RECHERCIHS. BOTANIQUES entre deis feuillets d'un livre ou d'un. herbier, prennent un veri jannie particulier, presque couleur. cannelle, caractéristique. Elles sont surtout remarquables par fa: présence, à Ta base de là feuille, de deux glandes arrondies, A'eusse été curieux de suivie ees deux. glandes dans Jeur développement, ear il parait que di IN le hourgeon, le limbe et. les deux glandes se présentent sons la forme do trois petits mamelons aussi développés l'un que Pautre ; "en sorte qu'en faisant l'anatomie du. bourgeon à eette époque; on o erüivait- presque: avoir sous les yeux le développement d'une feuille trifoliolée, Quand on vient à froisser une feuille. entre. Ws - loigls, ou à une odeur viueuse très m: ber = NVa Oge ANES DE LA REPRODUCTION, A l'extrémité du ramean se morire l appareil de la dar se présentant sous l'aspect a TUER grappe de fleurs jaunatres, peliles, odorantes, Ces fleurs "ont nono ques, m : V'inflorescence. est terminale en grappe, Les fleurs måles sonl ET sommet portées sur un. pédicelle assez long, à Vaisselle de Jraetées alternes s, €t présentent denx brae Moles latérales, les [leurs femelles, à la base, moins nombreuses, sont portées par des pédicelles plus courts, articulés, à Vaisselle: de braetées altepnes 2 aussi accompagnées de fra linion latérales qui peuvent dexeni Cu fertiles, (Dillon, ) ASE y ‘ TER 08 VS Fleurs mâles. — E les présentent ; 4°.Un Galice n » : | sépale à à divisions. très profondes. Ces divisions, dans le bouton codes jeune, sont en prélloraison quinconciale, représentaut dew = sépalos antérieurs, deux latéraux et un postérieur (pl. N, gA) puc Plus tard, par suite des progrès du développement, les divisions. s'évarteut, el, an moment de l'épanouissement, là préttors som “semble êlre vi alyai iye; C'est probablement pour n'avoir examiné 2 es. fleurs que sur des De trop développés; que À, de Jussit, .— : "Endlicher, ete, ete., ont décrit la prélloraison valvaire, Ayant Prog plusieurs boutons d'àges diflérents, j'étais tout élunné : £N. me. Irouyer ocean. tantôt ayee ces. Mies lantót avek z SUR LE CROTON HGLICM, 257 laine, Mais le passage suivant, que je prends à ki Monographie de M. Ballon, n'es pliqua ee qui me paraissait incompatible, « L'ordre » d'apparition des sépales, qui est eonséeutif, Fait que Ies dernières » folioles qui se montrent sur l'axe sont plus ou moins recouvertes o» par celles qui les ont précédées; mais peu à peu eelle disposition » disparait, en même temps que fa. différence des hauteurs des » points d'insertion diminue, etla préflorason devient valvaire, H v wy à done point lie u de s'élouner si, dans quelques espèces de » Croton, la fleur possède encore qn ealiee en préfloraison quincon- » ciale, iei trés manifeste, iei à peine marquée. On peut dire que, » dans ces plantes, Ia préfloraison valvaire est le ferme; que, dans ^» toules les espèces, ec terme n'est. pas atteint, et que Ta préflorai- » son imbriquée estun arrèt de développement de Ia prélloraison » valvaire, » (Baillon) La prélloraison, dans te jeune âge, est done quinconciale, et nón valvaire. Le calice présente à l'extérieur des poils étoilés, qui sopt d'autant. plus nombreux que l'on s'approche lu pédoncule. 2° Corolle. — A Apéi tales alternes avee les divisions du ealiees ils sont libres jusqu'à Ja base, Ces pétales seraient, d'après Endlicher et de Jussieu, en préfloraison eonvolutive. En. vain. jai cherehé : celte disposition, il iia été de toute impossibilité de la rencontrer. Suivant M, Baillon, la préfloraison est imbriquée, Là, je crois, est a vérité, En effet, en en examinant de différents âges, j'ai trouvé -ees pétales de plus en plus rapprochés par leurs bords, mais JT. at 1 jamais assez pour se toucher autre part que par le sommet du Jimbe, et là la prétlor aison est inibriquée; eur. ees pél ales, étant -trop éfroits pour: recouvrir le groupe des etamines, s'écartent même dans le bouton, de telle sorte que si l'on en prend un au ; - moment: où la préfloraison du calice est nue valvaire, on drone: au: dessous ces pélales éloignés les nns Bes autres, laissant entrevoir les filets des étamines entre leur évatlement, à travers ni feulrage très délicat que présentent les. pieces de la corolle réunies par des lanières très lines qh N, V, tigfo). Le pétale ext nuni d'un petit onglet et d'un. limbe linement*dilié sur les bords; D { 2958 RECHERCHES BOTANIQUES la face externe est disse et glabre (ph N, dig 89; Ja face interne présente une quantité de petits facts découpés en Ianicres qui, dus da préfloraison, vont, en eonvergeant vers Fue, enlacer les différentes pieces de Pandrocée (pl. N, lig. A). | Y Disque des glandes pl, N, (iz, 1 ct 6, —Tous les auteurs ont signalé, alternant avec des pétales, et par eonsé "quent superposees | ^ aux divisions des sépales, 0 glandes, Ces glandes (pl. N, fig. 6), “colorées surtout à la bise, sont aplalies, eonune renlées sur les -tólés, présentant dans leur. longueur an sillon qui, à la: partie 3 Blipériedre, se termine par une petite échanerure, de tejle sorte qu'à Ta lumière réfléchie elles: semblent bilobées; elles sont, par -Jeur base, adhérentes à Ja pièce ealieinale, eependant un peut les yon isoler avec facilité, Je wai rien Vu qui puisse m explique v pour- quoi Richard les placait au centre de Ja leur (Mat. nid.) >- vus s A Androcée, — Tous les aute urs qui se sont oveupés du Crolon . | RID noni Jit que. compter les étyuines, encore en. indiquent-i ils le: à nombre dime manière très vagne, les uns n "'enregisti ant: que Ja ^ yariabilité du: nombre de ees pièces, les autres se contenant de S reproduire des données peu précises’: 40 à 20 ctamines. pu vus ` filets libres i insérés sur un réceptacle convexe villeux. - Sont infléchis dans la peéflovaison pl X, fis. 77, plus | fard ils se Š redressent ph N, fig. 8), deviennent exserts (pl. NS dig. D) i Anthéres biloeulaives, ovales, introrses, à dé liiseenee longitudi- - "male, On eoncoil que, par suite de l'inllexion. des filets, les. an- 2 thères semblent extrorses dans le bogu = Cr étroit, g ane E duleus, séparant les deux loges: 3 R EY ; < «Voilà tout ee que Pon dit de l'undrocée, même- AS de d qe ` 5 | sien, méme Richard, même Kotzseh, qui s'est oee upé pur ficulié= “ement de notre plante, puisqu'il à jugé à propos d'e en faire un > ne geme. Hl faut arriver à la Monographie de M; Baillon pour: rou- e Aa VUE la des seviption de l’ agencement de ces dittérentes pièces de Pan- - d drocée ; au reste, il complete la description de Ja manière suivante (p.43): « Cinqétunines plus petites et plus eMérieures sont supere. ` ME pus aux E pétolos j 8 9 autres plus grandes allepnent aye. les pe 4 Ces filets. P SUR LE CROTON TIGLIUM, 239 » mières, Dans iu grand nombre de fleurs, ou rencontre en outre » D autres camines plus intérieures, plus petites el xg anx » premières; ou bien re dernier vertieille est réduit à 1,9; ou » h pièces, Enlin, dans quelques fours, un quatrième verticille » complet ouincomplet. Ainsi un Croton peutavoir 20, 25 étunines » dans une fleur, et dans d'autres 10 seulement sur la. mème » inflorescence. » | 8 2. fleurs femelles, — Elles présentent à considé rer (pl. Y fig. ET 5 Nu NEP. calice. — Gamoscpale, Ve ft à 5 divisions États Sur les échantillons des collections, ees fleurs sont en. général trop avancées pour qu'on puisse en connaitre la préfloraison, qui doit étre eelle des fleurs måles; au reste le calice est en tout sem blable à celui de ees dernières, connue Tui il présente anssi esté- "n rieurenjent quelques poils étoilés fort adhérents. ; X Lacorolle, —Vle n'a point été vue parla plupart des auteurs; — sur la oi de Ast; de Jussieu el d'Endlicher, fous indiquent — comme earaetére de la fleur femelle l'absence de ee vertieille floral: © | cependant Klotzsch a vu 5 pétales allernes; mais e'est M, Baillon ^ : qui les décrit parfaitement dans sa Monographie : 5 pétales étroits, ^ renflés, elandoleux qu sommet, Ces pétales sont au nombre de 5, - wliernes ayee les divisions du calice, Qu les voit, cachés diaus la: partie sondée de l'enveloppe ealicinale, entre deux glandes (pl, X,5° lig. 19 o£ 13). Ces pétales ressemblent à cinq petits clous à pointes + dirigées inférieurement el plantées dans le réceptacle. A Ia lumière. réfléchie, on les croirait, an centre de la tête, pereés d'un petit ombilie; on dirait 5 petites glandes. La présence de ees pétales ne doit point étonner, ear leur existence dans la. fleur male peut © les faire: soupeonner d'abord ; gustile on Ironye ee mème verli- eille dans les leurs femelles d” espèces voisines : C, hibiscifolium, |. C. glandulosum, C. bractealuih, où il sont étroits, linéaires, glans = - dileux ; il en existe de rameug dans le Podostachys serrata. 3e Disque de à glandes, —3Mes sont arrondies à la partie supé- -> rieure, superposées aux divifions du calice, appliquées et adhé- : : . 940 Co RECHERCHES BOLAMOUES rentes par leur base et leur face esterne à da eupule calicinale, On dirait cinq dents:de feston indépendantes, séparées par les cinq pétales (il, X, lig. 32. Ges glandes sont aplaties, de couleur brune au eentre eb plus claires sur dle bord (pl; N, fig. 1, - 4" Qvaire, — Sossile, à lois loges superposées aux sépales 1, 2, En le qe 'eplaele remonte enlre ees Lois loges sous forme d une vor - loune triangulaire appelée: cohonelle. Celei s'arrête à quelque de S distaneë de la fusion des trais branches stigniatiquez, au-desseus ' à -l'avaire; el go divisat innnédiatement en irois branches, Ces trois 3. UY wiehes s s subilivisent clles-mêmes chacune en deux longues “ques | slandulenses SU lu partie Lupe du ceolé de l'axe du pistil: “Mans chaque loge se Irouve un opule. analrope, suspendu par in -Amine di iis l'angle interu, à Ia hauleur à laquelle finit la eolu- T petit chapeun ( (o, pl. N; lig. 347. Cel appendice bilobé part de [a partie supe Serre de l'angle interne eb descend vers le à tmicropyle, s is "deananiere. cependant à à le Taisser libre eu dehors; ear par cet ori- de heo sort un: prolongement nucellaire qui vieut s'appliquer daus um sillon quel le petit ehapeau présente sur son dos (pl, N, lig. 41, n. eL lig. 14, x) On. voit parfaitement, mème sur la plante sèche, sente déj, à. ^ Aon supérieure, un reuflement qui limite 'ouyerhire du inieropyle, 1 : Le nueelle, nous l'avons dit, présenté ^m us E vire que nolis venon d'e "ludier, ONE à scd ; Hé; me u un Init appele. LUE K N, dig 45). See, deste i : “du samet des loges (e pl, N, fig. 10). Style unique surmontant i; anicres eonipuriites, cnroulées et eouvertes de papilles stiginati- - Melle (PA N hg 40; le raphé deseeud Je long de l'angle interne cdm la loge, Cet ovule est reconverl, à la partie supérieure, par an de lord festonné qui sépare l'avüle du chapeau, L'ovule est lisse d sa surface, présente. deux PRS EAM ek secondine), eb: 7 ME milit le: ete. la primine, Ja plus externe des enveloppes, E Jic Jit, amie oh LE vient se DR entre les Jus a i * SUR LE CROTON TIGLICM, 241 jaune brunâtre, lisse à sa surface, et présente trois cotes bien mar- quées, séparées par trois. sillons assez profonds. Sur le dos des voles, se voient trois petites rainures très délicates ; à la base on trouve le calice persistant. Si nons faisons une coupe de ce fruit, set retrouvons trois loges s séparées par rois cloisons; dans . chaque loge, une graine qui y est placée comme l'était Povale, comment là graine va-t-elle sortir de ce (ruit ? Quelle est sa déliis- cence? Voici celle que l'on décrit: je wai pas eu. trouver. dans des collections de (ruit à maturité, lei j'emprunte: aux autres la t deseription qui me semble être la plus vraie, à en juger par ee ped vu se passer pour d'autres plantes voisines, le Ricin par -- exemple. L'ovaive, on le sait, est formé par trois feuilles earpel- as ^ laires, dont la partie médiane libre constitue les trois còles, ct i dont Jes bords vont se souder jusqu'à une certaine distance pour ; former les trois cloisons, et définitivement se réunir, sur la ligne "médiane, à un axe que nous avons appelé columelle, Pendant une “au emière période, la soudure entre toutes ces parties se fail d'une : manière de plus en plus intime; mais, quand le fruit est mür, = quand les graines sont prêtes à se reproduire, il se fait une dis- = jonction des pièces primitives, la columelle s'isole sous forme de = pyramide triangulaire, les bords des feuilles carpellaires se disjoi- ut gent hà où elles étaient soudées, Celle. première déhiscence est iu appelée septicide ; ele fait du fruit trois coques séparées, d'ou le - fruit a clé dit tricoque, Chacune de ces coques est monosperme ; sine lois libre, elle s'ouvre elle-même dans le sillon qui ocenprit le dos de la loge, et qui maintenant occupe le dos de la eoque, Il 294 "y a done déhiscence Joculicide,: Nous le répétons, Nous n'ayons EIS vu cette double déliiseenee: se produire; mais il y à toute < «probabilité que les choses se passent ainsi, et que la déhiseence : seplicide commence par Je sommet du fruit, f zi Semeniee. ou graine, — CEE bPmeneo, dont nous étudierons Jforme, | iclire, re- | able par une eee o erete qui, le Iis souvent, disparait, £ iy Ad pti E S 7 s ; : : ma NUNC Io» EP QGNTIZKRGTER UPC EO GE 242 E ; 00 C RECHERCHES BOTANIQUES eb qui ne se rencontre jamais sur be graine du eommeree, Cette erte snperieure est kë carogcule (e, pl, N, lig. 161, 2* Audes- sous de cete earoneule ou de ses débris, le Ade, ou cicatrice om- hilicale y phis biis se voi, sous love d'un ugle salad, le raphé, - Hui descend jusqu'à iat partie inerieure de da graues, 3 Une estrés o i niti. inférieure, arrondies 47 Une face interne, que le viphé més dian déeonipose eu. deux facettes - latérales: à peu. pres. égales, 0" tue Tace externe, bor: ice, présentant une saillie ami ya en Se xi augue ult à CETTE qu elle sage: l'estiémité inféricure, el qui d MUN BENUA Uanehaiits. qui g aguent de mème Fexlieinité ilerieure del la graine, en. se venllant un peu en cet endroit. Greed ees apre saillies Qui en suivent Toute da Tongueur, Ki semence est sensiblement quads metai ; elle semble au vesle so monler eon. > plétement days: Ja. loge qui Ja reneruie: d CS nous gonpons eelle graine de haut en bus, suivant un TM E d a passe pir sou raphé-et ke saillie de da face. dorsale (pl. N, $17) nous OS ons Lois enve loppes spe rposé es. Une iiim : MN (ex J SE- éontiniie avec da earone ule, qui semble n'en: Lr ae elio qu n: Cpaississenie ns elle est jantes: ou Ta décrit conie. "a xs Vépiderme. de la: graine, Une deuxieie est brune uoiratre ; 4 Toc loupe, n. du Louve formée dé libres: parallèles transversales io Re (f; p NS lig. 17): des le teste, Enfin mie dernière (4) est leteg- > -MEN , elle se prese "ute. sous T aspect duac fine membrane qui que i parlage. iss eh deus tetes laterales; 6° Enfin les bords laté» one l'auuide, I ünande présente un GN charnu, $ eralssens, . vléag iineux : m "esl [ ‘albumen ual, au. , lig. 17), contenant dans 2 centro. r embi ion vectiligue | (ein), à, ue ule (ournce eu haut s appliqués l'un contre l'autre, D urs barils TEUN aux Lords. latévaus de. Li graine; een PAL S : Lits saut les aucun its es f suis] r oyle i après h feni LAURE vs la con lé età cutyléduus falincés peN, dig. 18), alirigis SUR LE CROTON THGEICN, 253 mel; eet ipaississenient, allant en aügnieutunt, a donné ka caron- enle, Celle-ci a grandi zu pourtour du mieropyle, a refoulé à St Fee inlerne de éhapean, qu'on ne. retrouve phis qu'à l'état rudimentaire, Ea. primine. apres avoir formé Ii: earoucule, se modifie, devient de plus; eu. plus. oinces gest elle qui forme sur la graine Ja première enveloppe, qui est si iüince, si fra- eile, qu'elle disparait par. le. frolleient, eb, en se détruisant , emporte souvent ke euvoneule :: e'est da raison pour quelle eelte dernière né-se trouve pas dans les graines livrées dous — le commerce, La seeondine se comporte autrement, elle s'épais- sit eb se sépare bientôt en deux vouches fort différentes, qni y nous ont. donné. Je festa et le. tegmen; enfin le nucelle acquiert PE rapidement un très grand degré de déyeloppeuient, il repousse S : les enveloppés qui s'appliquent pour ainsi dire sur l'intérieur de loge, dans laquelle. elles:se inoulent 5 ee qui. donne à là graine Ar forme quadrangulaire ovale, Cela est si vrai que, lorsquil n'y a que deux loges, les graines présentent une. forme différente de “celle qué nous: avions étui: on dirail deux grains de calé, Elles — sont bombes sur leur dos el aplaties par [a Face interne, qui pré- sente même dans toule sa longueur un Sion formé par Pimpres= sion de la eolumelle, qui n'a pu ici se dissimuler eutre ces. deux n loges, eomine ello le Taisail dans. l'écartement des trois, et qui est aplatie, : RIT lieu d' être (rineulaire eomme à l'ordinaire, Le nucelle donné à paissanco à l'albumen, dans des cellules duquel se (rouve B substance huileuse que nous étudierons sous le nom. d'huile de — Croton, el à l'embryon, qui reproduira désormais hi plante, si ou se l'entoure des eireonsl; mees indispei nsables à l'aecoiiplisseient de ^ celte fonc Homer. co NAAR ILC 5l Les helles. ree herches de: M. Baillon sur. l'or ganogcnie de dg. &raine de Rici m nous portent: à donner comnie très probah les ie : hangements « que nous venons d'indiquer pour le Croton, el qui E peuvent, on. le conçoit, ètre constatés quezsur ha pluie sieh, 24^ RECHERCHES BOTANIQUES SUR. LE CROTON HGH e : : IAE E TEM HEIO DES PLANCHES, Mana AN. — Port dy Cruton Tiglium, , PHASGRE x. — peri a organisation des [leurs de Crolon Digi. a ` S i ` si | Wienr male, ^ Jie; d. Diagramme do la. fleur måle montrant la préfloraison quinconeiale. du at ; calice, à. préfloraison imbriquée de Ja corolle, les 5 glandes et 48 óla- mines sur À verlicilles de 9 étamines chaque, le quatrième. nÉ tant pole: iU ^ n'en présentant quo $, hes ; Bouton de Ja fleur mâle, lo calice a été enlevé pour laisser voir là br: S Elson dola gorolle, ; | Fig. 3. Fleur mâle panouio, Vic. ER Pétale séparé, vu de face, 3 TM 5. Le.méme, vu de dos, Fia, s „Caupo, dedic (leur ml; les - pétales ont ele enlevés pour montrer: les ^: glandes superposées sux ME du calice. DOM | Vi AT Ftamines dans la prepono : Tn LS LA E amine dans la Mic é épanouio. 3j FU p Flew femelle, qe 3. lios ramme do la fleur femelle, lo calice à 5 divisions, b pétales rudis © e * mentaires ` ‘alternes ayee ces divisions, le disque de à glandes; p la coupo- A Aransvera ale da l'ovaire. UE. PART TES Fi 10: | Fleur femelle épanouie, | Vivis PR Ji M. "Coupe. verticale do là fleur femelle, montrant la position de loui Yintérigur. de la logo. Au centre de la loge, se voit Ja columelíe, e, se ter-- minant ala hauteur du sommet de ees loges, L "ovulo, recouvert de son. shape 0, AU de: E ot qu Permet A'apereova voir . un plogmen ; Em re ; à AA La môme ar donto owa enlevé Tovro pour montrer J corolle e, MC Ovule grossi, qu td. dos, je lo méme prolong jeuient ran à pu rut pd lobis ^. pmpn, ; ga VM rit. es) " " ORGANOGÉNIE FLORALE DES BCNEVBGRIEPS, 2/5 Fi, 47, Coupe de cetto graine. des trois. enveloppes. y sont parfaiteinent apparentes. L'esterne, -eelluleuse, ec, se continue avec. la. earoneule ; la moyenne, fibreuge, f, est le testa; la troisieine, membraneuse, f, vest le tegmen, elle enveloppe l'albinen, af. Au centre se voit l'embryon. em, Vic. 48, Le méme embryon séparé : d est sa radieule, co sont ses deux eotylé- dons foliacés. ORGANOGENIE FLORALE DES HONBURGULEES. L'étude que j'ai précédemment faite du développement de fa fleur des Philésiées CD m conduit à vivement désirer l'occasion d'examiner au méme point de vue les fleurs da Rovburghia. Va grande analogie que présente chez les deux types le mode de vé- Kélation a porté quelques botanistes à Jes rapprocher, à les rén- uiv même, Mais l'obser ration du Rexburghi« gloriosoides, qui a fleuri cette année et l'an dernier au Musénm, m'a démontré qu'il "y avait ]à « que des ressemb; ines Ires éloignées, des apparences ès superficielles d' analogie, dans le port, la configuration des organes de [a végétation, l'habitude sarmenteuse des plantes, L'or- ganisation des fleurs est totalement différente; leur mode de déve- 2 Joppement n'est pas le moins du monde compar able, Aussi ne - puis-je Irop, à la suite de eet examen organogénique que j'ai ré- pété deux fois, me ranger à l'opinion des hotanistes qui, tels que -Wallich (3); Griffith (3)et M, Lindley (4), ont pensé que le Row- ` burghia était le type d'un ordre tout à it distinet, nettement s HR de tous ceux qui l'avoisinent, 7 Inforescenco, - — l, nfloreseene e du R, yloriosaides est une (o houi d "abser hajina niques p. Ad. -Ri Plante asiatice rariores, V. M, p. 50, 22 QI Caleutta's Journ, of Nat, Hist., p. 143. -.): Vegetable Kingdom, édit}, p. 219. - 9h ONGANOGÉNIE FLONALE eyme unipare ; fait bien eommun parmi les plantes mouocotylédo- | vés, En peti axe. situé à l'aisselle d'une feuille: se termine par une Heur de premiere génération, est porteur d'une bractée la- ter rale à l'aisselle de laquelle se di eloppe un pédonente de secotle généralion terminé aussi par. que Meur, portant Jaj-mème anssi: ENT Jractée-Tatérale fertile, eb ainsi de suite, quelquefois jusqu'à E da aquatic me ou Ta einquieme génération, plus souvent jusqu'à (FER Fe :Aroisienie senlement, sue les plantes eullivées en. serre que j'ai en: Toei v exatininiev, ; x - e Périanthe. = Les auteurs ne sont pas d'accord sur le nombre. zm Tolioles. qui eom posent. le périanthe, paree que plisieurs d'entre- Ce consid vert ame portion: de l'androcée comme constituant quio. sépalos intérieurs, Tel est l'avis auquel so range Endli-- : A -eher 4). M Lindley (2); au contraire, n'admet comme faisant $ zs partie du. calice que quatre folioles : opinion que confirme l'étude | du déxelüppement, en montrant que les prétendues folioles d'un à 'vortieille-Anlévieur ue sont qu une dépendanee des éfamines. Les’ s véritab épales apparaissent d'une manière successive ; les deus. d pos. extérieuis Ar abord, puis Jes deny. intér ieu "qui alternent M avec dex firipiédeuts. lis se disposent dans lo bouton en préflorai- Em aleznaliva, Les deux sé pales intérieurs s'ageneent en général — “etoile fac on que Pun d'euy recouvre l'autre par un de ses bords, E undis que par son autre hord il n est recouvert, C'est nine: AS Ge À tablo préfloraison conyohitive, a E ESS N T “Androcée. — T andrioece. s compose de quatre d étamineé enpor A TT X. Mixing: «au T pond 2 lles: pe forpeti: A NIS Rua. EMEN Cos line srandisent fijudemient p el [dei jpuneyt lis pes sa forment: sur. h fac e intérieure des nm: run. SANE palis, Pus. xe LE son samet chaque anthro subit une $ sorte z L0 Genera tot We 4197, » DNO NE NE d! uni, Tul [ Fey pr 1847, p 219. 7 MOLIS PI UADIbMKReNM UUMeUCILITUL,]U. tU quatre mus de i si ie o earmée que inis P oui T fe s X epa OE Maeda aaa a a a a TR ETE 8nd T UTE REZ ue Ns À i "e Ue $4 7 d EL uoi rus RUSO “2x eu r : XE 1 DES RONATAGUILES, | 247 d' óleanjdemeri qui ja partage eu deus portions super posé es, SIMI- lant deux anthéres placées bont à bout l'une iu-dessus de Pantre et séparées par un point rétréei Plus. dard Ja portion inférieure | devient pourgrée eb se gorge de pollen, La portion supérieure est - vendre ; elle semble se composer, conne inférieure, de deux loges introrses séparées par un sillon vertical assez profond, mais = eelte portion demeure stérile, zi : Cest à nne époque assez avancée que le couneelif subit, dans "sa parlie supérieure, l'accroissement auquel il doit d'avoir été pris “ponr une: portion du. périanthe, Hb est. primitivement confondu “dans foute sa longueur avee lañthère et l'on ne sanrait les distin- er l'un de Pautro, Mais un petit sillon horizontal se montre “ensuile entrel anthère et le connectil, sur le sommet mème de léta- sr mine. A partir de ce moment, la lèvre extérieure de ee sillon s'élève avec rapidité en une g aude languette subulée qui dépasse de beanc oup l'anthe ro et qu on ne peul considérer que comme un Jirolongement du connectif analogue à à eelui qu'on rencontre dans fes Violeltes, les { lhloranthées, ete, De plus, la fee interne de ce 7c méme conneelif vient faire peu 3 peu une s saillie considérable dans 7 M intervalle des deux loges; celles-ci se trouvent de la sorte sépa- des Las lonte loii d par une sorte de cloison verticale qui y eie i Trn SON Jupe yo liis serm í Shore undoc alare, » W *Guiftith (4) est le premier: aqui ait repoussé cetie manière de SE yon, fondée prine ipalement sue ee que le péeiearpe se sépare en #2 deux valves; L'esisteneo d'un soul earpelle dans le pistil est, diti, * indiquée par l'obliquité de l'üvaire ». L'organogénie confirme i RAI ac manièro ro da voit; clle iem fam qu 'à aus TUM Au IA h A a RE TU. o8 ; ORGANOGÉNIE FLORALE réceptacle constitue d'abord une plate- -forme unie au centre des - étamines ; ee sera là le placenta, car c'est sur cette surface que se développeront les ovales, et il n'existe jamais eu ee point la - moindre trace d'organes. appendieulaires, Fat feuille earpellaire unique se montre sous forme d'un croissant saillant, Ce bourrelet à tj, que est superposé au premier sépale formé, Sa concavité re- < gdo done le sépalo 2. Co croissant s'allonge d'abord dans le sens horizontal, de manière qu'il encadre presque tout le placenta. Eu . Aene. lemps le sommet de Ja fouille carpellaire s'élève plus que An Cos bords, Ceux-ci se rapprochent de manière à former une fente oblique étendue sur tout un des côtés de l'espèce d'éteignoir que . gonslitue la feuillo carpellaire. Ce n'est pas sur les bords de cette ‘alone ici basilare.: “me parait. tout à fail comparable à celle du Roæburghia ; c'est le E loppemen(s par M, Payer (1). “Dans l'une comme dans l'autre de ges plantes il y a de nombreux ovules: anatropes développés sur K une large. coupe récoptaculaire et dont l'apparition est eentriluge. du Rowhurghia 'eonimeneo par pr 'ésenter une légère dépression E i o8) Traité d'o organogénis camari de la peur d 185 et pl. xxxvii, * A o4. i M LM feuille | que von se montrer: les ovules, mais bien sur le récep- - taclo. central dont nous parlions toul à r heure, La plaeeuiplion à est y a parmi les Divaiyhédoncs une plante dont la T acentation Dionæa muscipula dont la fleur a été si hien suivie dans ses déve- | “On: n'observe ici que de petites différences de détail, Le réceptacle : liptique. dans Sa partie centrale, Les bords de cette dépression: s'élèvent ensuite day antage et commencent à devenir sinueux, Ils T iD alors un Ron inggal kost lì que se moitrent, Mm plus. en dehors. et i mw gagno ainsi Ded à Ef h pár ns: ^ phétie du. Nn hs ln bra di sac que forme: la full n s t» DES ROXBURGHIÉES, 949 Qvules, — Les ovules sont dressés, se recouvrent de deux en- veloppes et deviennent à pen près anatropes, de facon, que leur mieropyle est inférieur, Hs sont d'abord sessiles, Mais le funicule qui Jes supporte se dessine de plus en plus, à partir du centre du phfeenta el les soulève graduellement au-dessus de Ja surface de - celui-ci, Ce funieule devient méme très long, H est d'abord lisse et eylindrique; mais de petites saillies apparaissent à sa surface et l'entourent eomme d'un. manchon, Chacune d'elles est le rudi- ment d'un des grands poils qui s'observeront à la base de la graine. Lorsque tous les organes de la fleur sont ainsi formés, une ar- ticulation se produit vers la partie supérieure de son pédieclle. Affinités. — L'étude que nous venous. de faire du développes ment de Ja fleur des Roæburghia montre qu'on ne saurait, en au -eune facon, les réunir aux Lapageria et aux Philesia. Hs s'en séparent de méme que les Dianea, auxquels nous les avons comparés, quant à la placentation, s'éloignent eux-mêmes, avec les Drosophyllum, des véritables Drosóraeées, En même temps on ne peut s'empêcher de partager l'opinion de Griffith qui allie . les Roxburghiées aux Aroïdées, L'organisation de l'ovaire se rap- ; proche surtout de celle qu'on óbserye dans quelques plantes du groupe des Orontiées de M, Lindley, J'ai surtout. en vue. ici le Cilla palustris dont le pistil est entouré d'étamines hypogynes el N dont: le placenta tout à fait basilaire se.charge de même de nom- Dreux ovules analropes érigés: La placentation de l'Arisarum est à peu prés la méme, AL les ovules y soient presque ortho- RS tropes, De plus, Ja manière dont lo pinceau stigmalique se con- = Slifue à au sommet de l'ovaire est. tout à fait là même dans l'Arum : -maculatum que dans le Boæburghia. Je sais bien que les fleurs de 4100 ilernicr ne sonl point disposées. en spadico et renfermées dans Aa ung bractée commune ; mais je ense en meme temps que les ai Caractères tirés de l inflorescenco: Wo doivent passer, dans là com- : Paraison. des plantes, qu après ceux que présente l'organisation z nn la fleur elle-même; Autrefois l'intloreseence en chatons sem- bite un caractère de première valeur et suffisant ponr faire rejeter ETC T BU ESS ES Lo pie D LE CS Lo à PE ORENSE e | ONGANOGÉNIE FLORALE DES ROSBURGNIÉES, loin des Tamariseinéos les Saules et les Peupliers, loin des. Eus: = phorbineéo s les Anlidesmées. et. les Scépaeées, Aujourd'hui les caractères tirés: de la eur elle-même out prévalu s le mode de | placenfation. m approché les Saliri iuces des ates Parietales, Jes: E ^ Slilag nées des Crotouinées. C'est celte même règle quo nous invoquons i ici pour n approcher les Roxburghices iles € Callées ; pats nU 4 À : (LE ‘accordons ie qu S pns i importance qi ‘un n'en i algse.. SPECIES EUPHORBIAGEARUM, ol e EUPHORBIACE ES AFRICAINES. DEUXIEME PARTIE (o5. Abus. ah me à 17 7 AFRIQUE ORIENTALE, L IDOUREON, MAURICE, MADAGASCAR, ZANGUERAR, ETC.) fcontlüge de la page 173.) Det à IXSGTANNODA- ra, TANNQDIA CORDIFOLIA. IL, Bn, in Rec. d'obs. bot, 1 I EL (sub T'andonia), et lab, VU, lig, 1, 2, — ENS. Boivin, Mayotte (1850), cascade de M' sapér é (h, Mus.). “Ons; — Nomine Zandoniæe mutatà parte Zannodiam fecimus. Est enim: , intor. Basellaceas Tandonia leg gitimum genus ab ipso e Moquin antea ; senti. 23 M A A SE SUN, uy. CODLEUM wea. SACR CODLEUN MEDIUM Hmph. - à La variété chr palin nm, esl naturalisce à Bourbon et à Mau» “rie, rh eo. *^ i Exs, ptio (herb x= « Hojer, Maurice, T fa d cu Magna H m fo S4 | be UMBEL LAT: A IL, Bn, | ht. su. E uphorb., 387, "EX iao o Dom e Corox URL AT M Hn m nl.,545,. 3: "a $ fx. driehard, intr. a n jard, boi. de “auchan Af Mos). i DE d LES DN AN $ 3 05055,9897. EURHORBIACÉES AFBICAMNES, 2000s ANNE SUBEGADA Rose T | SURG ADA BOIVINI IAN. Me Ep e E foliis alternis elliptieo-oblongis apice rotundatis. v^ hrevis-_ Er sime acuminatis integerrimis pellucide punetulatis ; petiolo brevis- ; 2 moi floribus fwminois oppositifoliis solitariis paucisve, e 3 2 FRUTEX ramis teretibus glabris; vamulis alternis subangulatis, Votis d Areviter petiolata alterna elliptico-oblonga, basi. plerumque acntiuscula, , Ópitorotimdato Y. brevissime acuminato aeutiusenlo (majora eent, longa, -3 1 cent, data); integerrima membranacen glaberrima penninervia utrii- 7 que. venosa vesiculosa pollueide punctata, Perwa supra canalieulati gla- s berimi (4 mil, longi) Srieusæ brevissime membranaeca: i integrie endu- ,rhsimay. Flores díuci ; fwminei oppositifalii solitarii v, pauci bracteis ovalis linearibus sullulti. Fnucrus eapsularis.3- corens, coecis albidis dabris, SEMINA nostpis in | épeciminibus eleta, A s. Boivin JE Sainte-Marie de Madag., Tafondrou, n. 18854 D SUREG, AD. x CRENULATA rs D$. folijs, yix petiolatis Gén obovatis basi quali v. ince - quili-angüstala, apice obtnsinseulo ; erenulatis pellacide punctu- an M peus: racomdsis, cel | ee calycis AEO oss anaced. RAA et dns aveni utrin- : que t glabra pellueido. punctulata, Stipu’ parvae caducissime. Floris s ici à maseuli axillares. solitarii v. saepius. Yacemosi, racemis brevibus. 2: 1 illoris, PEDICELLI Aeretes graciles. glabri [P cent, cire. longi). CALYX s üpartitus, laciniis ovatis. Y. orbiculatis - inequalibus concavis glabris. EL granulis luteis conspersis, margine ciliato, costa in pagina exteriore glan-: dulun unam depressam vix couspieuam sursum à medio gerente ; Dati - yatione imbricata: Br Lata fMamenlis brevissimis groeilibus. erectis Aud 253 receptacula convexo insertis; antheris. oblongis extrorsis. Specimina fœminea desiderantur. EUPHORBIACÉES AFRICAINES, Exs, Comme rgan, Madag. , (herb, Juss, et Pourret), — Bajer, Mádag. th, RE } à. svi. ADA LAURINA. B doliis alternis petiolatis oblongo-Ianceolatis utrinque acumi- nalis: corinceis crenulalis;: Hovibus masculis racemosis; calyce glandulis dor salibus notato ; staminibus 10-20 fertilibus, nonnullis ze entralibus aborüvis. —— i MES | - Faürex, ut videtur, ramis teretibus glaherrimis ad. iusertionen folio- rum nodosis stipularum oecasarum. cicatricibus notatis, Fora alterna | «disticha ? petiolata oblongo-lanceolata (usque ad 43 cent. longa, 6 cent. — Tata), basi inzequali plerumque acuminata, ad apicem abrupte breviter- que acyminata, summo apice acutiusculo; ‘membranacea coriacea te- - huissime dentata y, crenulatà ; penninervia venosa. reticulata supra gla- bra Iueidà Jevia subtus paulo pallidiora, PerioLt teretes glabri. supra canaliculati (2 cent.. longi), Srirvpx paryæ ovato-aeute integerrimie . MET membranacea glabra! caducissimæ, Flores dioci in speciminibus suppe- tentibus masculi rüacemosi; racemis axillaribus brevissimis; pedicellis gracilibus teretibus, glabris (3-5 mill. longis). CaLyx profunde 5-partitus, laciniis ovatis conenvis membranaceis. glabris ; glandula minutissima Mos dorsali verruculosa notatis ; :estivatione imbricata, STauixa 10-20, fila- ‘=+ mentis brevibus receptaculo g glandulosa insertis erectis ; antheris 2-Jocu- yis Jaribus d Rus lngitidine dehiscentibus ; ; nounullis eentralibus abòr- 2. tivi 18, © : E E ire. „Ess. Boivin (1842-52) ins, Maria Madog, «indig, inque horto Borbon, ` "s d eiltum {he Mus.) ; + ct & a | jn D SUNBGADA | ADENO PIORA. pope f CUA, doliis. aliernis petiolatis- oyi alo - lanceolatis basi auteurs summo apiee oblusiuseulis integris. Ve suber enatis rariusque supë + suni a medio jnæquali-dontatis; floribus fémincis axillavihus " d laris paucis; calyce glandulis - luteis -prominentibus ita St Staminodiis 6:12 i in flore tæminco hiypogynis, nonuuanquani ly «98A 5000 0o KPHORBIACEES. AFRICAINES, v EnericuLus ramis alternis teretibus, ligno duro albido; cortice cinereo : dra striato. Forga alterna; pe tiolaty evatos-Ianeeolata. (majora 9 cent, longa, ^ ec nt. lat: basi longe in petiolum attenuata, apice breviter acu- "minata, summo apice obtusiusc ulo; itegerrima. v. obseure. erenata Ld utrinque «labra e punetulis glandulosis: prominentibus rugulosa: at Petion supra. eanaliculati glabri (f 1$ cent. dongi). SrIPPLAE caducis- SM Flores dimeis: Jaeminei aillares &alitai ii v. siepius pauci (2-3) peii- *ceellati: PEDICEULUS grat ilis: leges labo (2-7. eont. longus). Caryx 5-6- "parlitus : laciniis Anaqualibus. avais v. orbienlatis integris v, margine ci- iata éreuulatove; metbrüpaeeis. glandulum unam futeani prominentem torse in Sursuin E medio 4 gerentibus ; aslivatione imbricati, Discus hy- jogynus anhülaris | brevis, SrAMINOBIA hypogyna subulata 6-12 siepius "Merilia, | nomnuuquam autlior ifera; flos nnde audrogynus evadit. GERMEN lohosum obscure drigonun* a-lacularo, loculis carnosis uniovulalis. sum pisiforme: glabrum: as. Chapelier, Madag., ubi colis L tué: fguehauta nune pe à deseen. Madag. (li; Nus: Es SUREG Ab. S Z ANA \RIENSIS. 28 id obs eme: ita sbovats njeg bmi ae d ge p ijo litis A éd [ola « Dates pet A quasi articnlatis, À Fori alterna. brevissimo petiolata basi. cuneata obovata, e Teit medio iuæquali- dentata erassiuseula. penninervia. fere ave- OON ovoidea. albida t glabra obiurata, Sryrvs 3-partitus, lobis minulis - “tidis, laciniis paulo reyolutis. Fnocrus pedicellatus perianthio cinctus- “gouts 8-COCCUS ; coceis glanis, Fiuloourtio duro albido, SEMEN globa- 1 apice abrupte. acuminato acuto: (adulta 8 cent, longa, h4 cent, lata) inter : : Feria membranacga glabra: supra uitida levia utrinque venis paulo pro- d ^ ineutibus t Yetienlata,. PETION. ere nulli (2-3 mill. longi), teretes glabti« : p sima d sbreyloree: aut tebihe à pluri dd i Fuse ramis ramulisque. teretibus glabris post occasum) stipularum B. Aa not : js pie Eum pibus: dlicientibus fessi ; breviter esit E ' relibus glabris nonnihil pend incrassatis, Flos mascplys: i EUPHOUBIACÉES AFRICAINES. 295 Cayx profunde 3-partitus, laciniis orbiculatis concavis integerrimis 00v v. ciliolatis; glandula- dorsali obtusa vix conspicua; æstiyatione valde — "imbricata. Sramina pauca (6-12) ; filinnentis brevibus erectis receptaculo z glandulosa insertis; antherarum loculis basi divaricatis extrorsum lou- gitudiné dehiseentibus demum complanatis apertis involutisve, Flos ta minets : CALYN maseulorum, laciniis plerumque ciliatis glabris. GERMEN — globosuin earnosum. StYLvs brovis 3- -lobus, lobis intus lacerosis. Fatcrus .eapsularis 3-toceus perianthio persistente. basi. cinctus; coccis glabris pulvere. vesineo luteo conspersis mouosperimis, Seiya globosa v. sub- pyciformia, testa glabrata foveolata; albumine albido, Eupaya radicula ` supéra brevi e ylindriça; cotyledonibus orbiculatis v; subcordatis, apice E rotundato; basi subaur iculata, integerrimis carnosis basi triplinerviis. : Floret mensibus vernalibus et autunmalibus, Ev Boivin (87-9), Zanzibar (h: Mus,). 4 e v Tr. AXI CORDE MOYA, L4. con MOY à INTEGHIFOLIA. . E e 7 Riersus ISTE cntrouus I., Sp. pl, YU, 567. il. Jucisus LANCEOLATUS Dup.-Th., mss., in. suopte herh. Bouoxts MASCARIENSIS Poj., Mort, Aut. 282 lys; Commer. son; H. 648, 630,. Maurico (h. Mus.]. -~ Lalillard iere, Mauric (b. Webb). i Aujicit- Thouars (herb.), à Maurico, autour du Pouce, e Bun y de Saint-Vincent, Bourbon (h) Venten.). — Richard, pr A. 620, — /réon, Bourbon (h, Mus.). — Hardwicke, Maurice, EB PI (h. Lambert), m Gaudichuud (1831), Bourbon (h. Mus, et Less.). $2 E 77 pitlé (180), Mahé, sur les montagnes, — f'oivin, Maurice et Bour- ‘bon Tis 1399, dans les bois du Brüté de Saint-Denis (h, Mus.) $ ` Oos, = — Lo nom m Boutania ayant été déjà appliqué par De Candolle à à up genre de la: famille des Gesnériées, je dédie celui-ci à mon jeune ami o6. Jaeohy de Corde moy, qui s'est déja: occupé avec succès de lamonogras —— phio dos Cho anthacées, e eu ping à ü b flore de Bourbon un interpréta i nuls d Re en bem faliis oppositis v. suboppo- is Joue h Jieeolatis pee: ‘ispidal, stipulis caducis piliojo STRESS ETE et Rd VOLU ORR UE Re Ge 26 - n. EUPHORDIACÉES AFRICAINES, ; quais pubescentibus, axillis nervorum glanduligeris ; coccis .muricatis; calyeis. laciniis i in flore mascula 9, in feminea 6 linca- 2 vil hivtis, : BOVTONIA ACUMINATA Il. En, Ét. gén, Euphorb., 401, n. 9. = Rantss, Dup Th. mss, in suopte herb. x EU ramis. teretibus glabris lenticellis et foliorum occasorum cica- A “Wricibus notatis ; ramulis teretibus pube densa in sicco fuscata obsitis. í Fora opposita y: subopposita potiolata longe lanceolata (25 cent, longa, $ “hA cent; Jata) basi cuneata ad apicem longe acuminata cuspidata, summa apice. subulata; integra Topandayo membranacea penninervia yenosa supra glabriuscula, subtus in costa neryisque pubescentia, axillis neryo- rum į glanduligeris, glandulis globulosis pube obsitis. PErioL] nonnihil apice | jnerassati (3 cont. longi). SripULE petiolis equales v. paulo longios : res. R gent, longi). pube: eadem obsita, : CaLyx florum. masenlorum 3-partitus, | aciniis hivlis valvalis, SrAMINA. numerosa erecta, Fœminca- pum pedicelli teretes. ‘hirti, Catveis lacinüp 6 lineares hirtoo, GERMEN tri- nu coccis. hirtellis muricatis. ,- Exs. Det fiui (ork: h Madagascar, — Chapter , Madagascar | I LE ES LXXVII; AYcvocon. Beysu, | EN Ton ^ MGJMFOJA,: * Á pr T ^ Bin in » x : T essili ; cünealà prs oblonga, ad. apicem attenuata Y D qo. mmo: jipico "gentiusculo v ona. 3otupdatove ; integra.. ü aiu + A A TRE 24 Yo s Z 2 25 3i! RECUEIL D'OBSERVATIONS BOTANIQUES RÉDIGÉ Par le Docteur H. BAILLON 9 MSNM YYYY SUUS SUPNGUISUIUIUIUAISUF. SLT VPSEINQUE SNL TI NE 2 C 2 AMAA S S 2 TOME I é a ° < > Livraison 9 : $ ¿č ? PARUE LE 6 Hboaæi— 1861 $ LONA NANI SAIN NINE FUIL P I NIN ALININ I VIPUIUPGUA x 18, RUE DE L'ANCIENNE-COMÉDIE , 4861 ] A ANUS NA CSD ea C doen. Cx EUPHORBIACÉES AFRICAINES, 287 v. repanda v. obtuse crenata membranacea coriacea glaberrima penni- nervia venosa reticulata (15 cent. longa, 5 cent. lata). SripucÆ nulla. Flores moncci amentacei, amentis ad apicem ramulorum axillaribus simplicibus v. compositis. In singulis flores masculi in axillis bractearum glomerulati pauci, fæmineus unus terminalis v. nullus. Flos masculus : PEDICELLUS gracilis teres. CaLvx 3-fides, laciniis crassis pubescentibüs granulis resinosis purpurascentibus obsitis; æstivatione valvata; STAMINA numerosa in toro pulviniformisetoso inserta, filamentis liberis erectis, in alabastro corrugatis, demum exsertis; antheris ovatis bilocularibus ; lo- culis divaricatis connectivo glanduloso affixis, longitudine dehiscentibus ; exteriora introrsa, reliqua fere omnia extrorsa v. vage spectantia. Flos fœmineus : caLyais lacini: plerumque 5 concavæ scariosæ, margine inte- gro v. inæquali-crenato fissove; æstivatione imbricata. GERMEN 3-locu- lare, loculis basi angustatis dorso angulatis subcarinatis, succo puniceo imbutis. STYLI laciniæ 3 crassæ divaricatæ, apice incrassato subpeltato subintegro bilobove. Eys. Richard, n. 614, Madag. sept. et (1837) n. 130, in montibus loc. dict. baie de Rigny. — Boivin, n. 2783, ex eod, loc., a cl. Richard com- munic. ; et (1850) Mayotte, Bouzi, in litt, maris (b. Mus.). 2. PYCNOCOMA GIGANTEA, P. folis maximis e basi longissime attenuata subspathulata oblongo-lanceolatis apice brevi acuminatis integris v. sursum a medio inæquali-crenalis; floribus in racemo communi cymosis, femineo uno centrali, reliquis masculis; calyce masculorum 3-5 partito valvato; fœmineorum 5-7 partito, laciniis inæqualibus ovato-lanceolatis imbricatis. Pycxocowa. eicavrEA H. Bn, Ét. gén. Euphorb., 441, n. 4. FnaucrEx 10-pedalis (test. Pervillé), ramis teretibus glabriusculis, ra- mulis novellis pube tenui ferruginea obsitis. FoLıa maxima merito sessi- lia dicerem, e basi longissime attenuata subspathulata oblongo-lanceo- lata, apice breviter acuminato (65 cent. longa, 12 cent lata); integra v. sursum a medio obscure inæqualiterque crenata membranacea coria- cea penninervia, costa nervisque primariis fere transversis proeminenti- bus; venosa, supra glaberrima nitida lævia, subtus pallidiora glabra. Flores in axillis foliorum rami supremorum racemosi, racemis 40 cent. longis. In racemis singulis flores cymosi, fæmineo uno centrali, reliquis 17 258 EUPHORBIACÉES AFRICAINES. masculis. Flos maseulus : cALYX 3-5 partitus; laciniis ovato-acutis pu- bescentibus ; æstivatione valvata; STAMINA indefinita, exteriora introrsa, reliqua vage spectantia, loculis divaricatis, filamentis receptaculo hirtello insertis. Flos foemineus : cALYx 5-7 partitus, laciniis inæqualibus ovato- - lanceolatis, ad apicem abrupte acuminatis ciliatis ; æstivatione imbricata. Fructus 3-coccus calyce persistente reflexo munitus, pedicello crasso brevi ad medium articulato. Exs. Pervillé, Nossibé, Keili, au bord de la mer (4840), n. 381 (h. Mus. ). 3. PYCNOCOMA TREWIOIDES. P. folis brevissime petiolatis longe lanceolatis subspathulatis basi longe angustatis, apice attenuato aeuminatove, membranaceis glaberrimis ; floribus in racemo eymosis, fæmineo hine uno su- premo, inde in glomerulo quolibet centrali; calyce 5-partito ; fructu puberulo suberoso 3-cocco. M. A Pycvocowa TnEWiOIES H. Bn, Ét. gén. Euphorb., 444, n. 2. Croton sp. Boiv. et Rich., mss. Anbon mediocris (test. Richard) ramis teretibus, ligno duro, intus me- dulla alba, cortice cinereo v. fuscato glabriusculo lenticellis pallidioribus . notato. FoLia alterna brevissime petiolata longe lanceolata subspathulata basi longissime angustata acutissima ad apicem attenuata v. acuminata, summo apice acutissimo (A0 cent. longa, 10 cent. lata) basi integra v. obtuse repanda, sursum à medio crenata v. sinuata; membranacea penninervia venosa, supra glaberrima lucida levia, subtus pallidiora, costa nervisque proeminentibus. PErioLi (vix 1 cent. longi) basi incras- sati rugulosi sursum a medio glabri teretes supra complanati. Racemi in axilla foliorum ramuli superiorum perlongi (20 cent.) folia fere æquan- tes. Insingulis flores cymosi, cymis paucifloris, masculis in racemo om- nibus, v. feemineo uno supremo, v. in cymis singulis centralis unus fœmineus, reliquis masculis periphericis, quorum et plures nonnun- quam fæminei. Flos masculus : CALYX in alabastro globosus apiculatus profunde 5-partitus, laciniis concavis integris puberulis coriaceis; æsti- vatione valvata, STAMINUM exteriorum antheræ introrsæ, &liquæ autem extrorsæ, loculis adnatis subpendulis ; filamentis corrugatis mox erectis.. Flos foemineus : PEDICELLUS sicut in masculis articulatus teres puberulus, Car YX 5-partitus, laciniis inæqualibus ovatis obovatisve coriaceis pubes- EUPHORBIACÉES AFRICAINES. 959 centibus. GERMEN trigonum puberulum. Ovora obturatore fimbriato obtecta. SryLus basi teres erectus, mox 3-partitus, laciniis revolutis intus stigmatosis. Fnvcrus 3-coccus, calyce inæquali incrassato munitus, epi- carpio tenui puberulo suberoso, coccis lignosis. Exs. Richard, n. 213, ile Mohilla. — Boivin (1856) du méme endroit et (1847) n. 3379, Mayotte, Moussa-Péré; (1857) Anjouan; (1850) Mayotte, Bouzi (h. Mus.). h. PYCNOCOMA? RETICULATA. P? ramis cinereis suberosis; folis sessilibus basi attenualis elongato-subspathulatis apice rotundatis coriaceis glaberrimis reti- culatis sursum a medio dentatis crenatisve ; floribus masculis amentaceis in axilla bractearum ternatis; staminibus indefinitis ; antheris linearibus extrorsis rimosis. ARBOR ramis alternis teretibus cortice cinereo suberoso ruguloso, ligno albido duro. Fort sessilia, basi longe attenuata; elongato-subspathu- lata, apice rotundato obtusiusculo (10 cent. longa, 2 4 cent. lata), basi integerrima, sursum a medio dentata crenatave, membranacea coriacea, glaberrima penninervia venosa venis proeminentibus retiformibus. Flores masculi in axilla foliorum summorum amentacei, amentis brevi- bus simplicibus e basi bracteatis, BRactE E squamiformes scariosæ, mar- gine membranaceo attenuato, singule plerumque trifloræ, floribus cymosis sessilibus contiguis. CaLYx cu pulæformis inzequali-partitus v. fere integer. Sramına indefinita basi fasciculata ; antheris extrorsis bilobis ; loculis linearibus rimosis longitudine dehiscentibus. Flores foeminei desi- derabantur. = Exs. Richard, Madagascar, n. 169, sur les hauteurs de in baie de Diégo-Suarès. — Boivin (1846) n. 2779, comm. par Bernier (h. Mus.). B des LXXV. ROTTLERA Ross, 1. ROTTLERA DENTATA H. Bn, in Rec. d'obs. bot., T, 69. Aci DENTATA Schum., Beskr., 409. CLAOXYLON GORDIFOLIUM Benth., Fl. Nigr., 506? y ÅNISOPHYLLUN sp. Bon, mss., in suopt. herb. Exs. Pervillé (1840), n. 360, Nossibé, dans les terr. uep (4894, n. 486, Nossibé, au bord des ruisseaux. — Boivin (1848-1850) u. 2186, 260 EUPHORBIACÉES AFRICAINES, Nossibé, plateau de Hellville ; (1846), n. 2185, comm. par Bernier (1848), nord de Madag., baie de Rigny, n. 2660; (1851) Nossibé, plaine d'An- dradroite; (1850) Zanzibar (h. Mus.). LXXVII. MACARANGA Dur.-Tu. 1. MACARANGA MAURITIANA Boj., Hort. maur., 285. Macanaxca. Tnovansu H. Bn, Et. gén. Euphorb., 432. Exs. Dupetit-Thouars (herb.). — Bouton (1828), Maurice. — Sieber, fl. maur. exs., p. Il, n. 185. — Boivin, Maurice (1849), bois de la mont. du Pouce; (1854) bois bas et humides du quart. du Grand-Port (h. Mus.). ; 2. MACARANGA CUSPIDATA. M. foliis orbiculato-ovatis peltatis, apice acuminato cuspidatis basi 7-9 nerviis reticulatis scabridis subtus tomentosis; floribus masculis 12-20 andris : calyce fœmineorum brevi 3-5 dentato ; fructu suberoso glabro resinoso. MACARANGA FOLIIS PELTATIS ACUMINATIS Dup.-T'h., in suopte herb. MacARANGA cuspipara Bv, mss., in suopte herb. MacARANGA PELTATA Brv, eod loc. — H. Bn, Ét. gén. Euphorb., h32, n. 1, 4. F ifoutes incolis (tide Chapel.). Annon? ramis teretibus; ligno fragili albido, succo resineo sicci- tate nigrescente scatente ; intus medulla copiosa in sicco arefacta albida ; cortice fuscescenti pubescenti scabrido; ramulis teretibus glabriusculis glaucescentibus succo eodem scatentibus. Fora alterna petiolata orbicu- lari-ovata basi peltata, apice abrupte acuminato cuspidato acutissimo (18 cent. longa, 13 cent. lata), integerrima membranacea penninervia basi 7-9 nervia, nervis secundariis transversis; venosa reticulata, supra scabrida, subtus precipue in nervis venisque tomentosa tenuissime punc- tulata; nervorum primariorum axillis singulis glandula una minuta puberula notatis. Periout teretes (8-12 cent, longi) pubescentes. STIPULÆ ovalæ, apice acuminato, integræ membranaceæ glabræ glaucescentes (circ. 1 cent. longe) caducissimæ. Flores diœci; masculi axillares spi- cali. SPICE composite, ramis teretibus puberulis; in secundariis flores EUPHORBIACÉES AFRICAINES, 261 glomerulati crebri sessiles, glomerulus et unusterminalis. CALYX profunde 3-partitus, laciniis breviter ovatis, apice acuto, granulis resinosis luteis conspersis membranaceis integerrimis valvatis. SraMiNA 12-20 (plerum- que 13), filamentis inæqualibus gracilibus erectis; antheris 4-gonis 2-locularibus glabris extrorsis longitudine dehiscentibus. Flores fceminei racemosi, racemis axillaribus v. paulo supra-axillaribus, ramo simplici tereti pubescente bracteigero. [n axilla bractearum singularum flores glomerulati pauci vix pedicellati. CaLvx brevis 3-5 dentatus, den- tibus inæqualibus pubescentibus granulis resinosis luteis conspersis. GERMEN globosum granulis iisdem obsitum uniovulatum. SryLus lateralis summo ovario inflexus hirsutus papillosus. OvuLum liemitropum ovatum glabrum latere affixum. Fructus capsularis globosus, magnitudine pisi, pubescens granulis conspersus, pericarpio suberoso, supra sulcato stylo- que persistente inflexo nonnunquam coronato. SEMEN globosum nigres- cens, testa crustacea rugosa. Exs.. Dupetit-Thouars (herb.), Madag. — Chapelier, Madag. — Bojer, Madag., ad Tamatave, Foulpointe, ins. Marosse.— Boivin (1850), n. 2179, Nossi-Cumba, et Sainte-Marie-Madag., bords des ruisseaux, à l'habitation royale (h. Mus. ). 3. MACARANGA OBLONGIFOLIA. M. foliis ex obovato oblongis basi biglandulosa attenuatis apice acutiusculis integerrimis basi triplinerviis glaberrimis ; floribus masculis 7-8 andris; calyce fœmineorum integro v. inæquali- €renato; ovario globoso glabro v. 2-4 echinato. Macaranca OBLONGIFOLIA H. Bn, Ét. gén. Euphorb., 432, n. 11, t. XXL fig. 5-7. . FnurEX ramis alternis v. suboppositis teretibus, intus medulla parca siccitale ferruginea, cortice cinereo v. fuscato glabro striato foliorum oc- casorum cicatricibus ovatis proeminentibus notato; ramulis teretibus glabris longitudine striatis. FoLi4 petiolata alterna congesta ex obovato oblonga, basi attenuata obtusiuscula, apice acutiusculo (majora 13 cent. longa, 5 cent. lata) integerrima, margine reflexo ad. basin limbi nonnihil incrassato ibique glandulis 2 lateralibus concavis ellipticis in sicco nigres- centibus nitidis instructo; penninervia basi triplinervia venosa, supra glaberrima lucida lævia, subtus pallidiora reticulata punctulata: Perioui 9269 .EUPHORBIACÉES AFRICAINES, teretes glabri (^ cent. longi). SriPuLæ minute ovato-acutæ membrana- cem glabre integra basi glandulosæ caducissimæ, Flores diœci axil- lares racemosi ; racemis gracilibus, fomineis simplicibus, masculis compositis. Flores masculi in inflorescentiæ ramis glomerulati crebri ,sessiles. CaLYx profunde 3-partitus, laciniis ovato-acutis membranaceis tenuissimis glabris granulis resinosis luteis conspersis; æstivatione val- vata, Sramina 7-8, filamentis centralibus inæqualibus erectis; antheris ellipticis surhomboideis 2-locularibus extrorsis. Flos foemineus : PEDI- CELLUS gracilis teres glaber (cire. $ cent. longus). CALYX integer v. inæ- quali 2-3 crenatus, divisuris obtusis granulis luteis parcis conspersis ; iestivalione valvata. GERMEN globosum granulis resinosis erebrioribus obsitum glabrum v. echinis 2-4 mollibus glabris armatum. StYLus ovario 3-4 plo longior ad apicem angustatus subulatus sulcatus. CAPSULA ovario conformis. longitudine dehiscens 4-sperma. SEMEN ovatum iss striatum, hylo oblongo pallido. Exs. Dupstisf rouan (herb.), Madag. — Chapelier, Madag. S Me) h. MACARANGA ROTTLEROIDES. M. foliis elliptico-ovatis basi biglandulosa obtuse cuneatis v. ro- tundatis apice breviter acuminatis integris v. inæquali-sinuatis-basi trinerviis; ovario globoso echinato ; stylo arcuato carnoso. MacaRÁNGA norrLEROIDES H. Bn., Ét. gén. Euphorb., 432, n. 6. FnorEX 4 metr. alta (test. Pervillé), ramis alternis teretibus. glabris. Forta alterna petiolata elliptico-ovata, basi obtuse plerumque cuneata, rarius rotundata, glandulis 2 lateralibus obovatis: depressis instructa, apice plerumque breviter acuminato, summo apice obtusiusculo (10 cent. longa, 9 cent. lata) ; integra v. inæquali-sinuata membranacea penniner- via basi trinervia, nervis secundariis transversis; venosa, supra glaber- rima lævia, subtus multo pallidiora opaca, utrinque tenuissime punc- tulata. Priori teretes puberuli demum glabri (3-4 cent. longi). SriPULE minute ovato-acutæ glabrae caducissimæ, Flores diceci ; feminei race- mosi, racemis simplicibus axillaribus (4 cent. longis). PEDICELLI graciles teretes glabri (4 cent. longi) sicut et florum fructusque partes omnes granulis resinosis luteis obsiti. CALYX cupulæformis brevis 3-4 crenatus, divisuris inæqualibus crassis ferrugineis. GERMEN globosum granulis luteis ereberrimis conspersum echinatum. Srvrus latere insertus arcua- tus carnosus summo ovario sulcato inflexus. Frocros capsularis longi- + EUPHORBIACÉES AFRICAINES. 265 tudine dehiscens 1-spermus. Semen pisiforme SEE fuscatum. Specimina mascula desiderabantur. Exs. Po (janv. 1851), n. 416, Nossibé, au bord des ruisseaux (h. zu Íi LP 5. MACARANGA OBOVATA. M. foliis obovatis basi cuneatis apice plerumque rotundatis ; floribus masculis 8-9 andris ; ovario fructuque echinato. ' MacanaNua FoLus ovatis Dup.- Th. mss., in suopte herb, , MacanaNca. obBovaTA Bun, miss., in suopte herb. MACARANGA. RETICULATA H, Bn., Et. gén. Euphorb., 459, n. 2, 3, Makaranguehane incolis (fide Dup. - T. et Chapel.). FaurEx 8-10 pedalis (test. Boivin), ramis teretibus glabris; ligno levi, intus medulla copiosa. FoLi4 alterna petiolata obovata | basi cuneata, apice rotundato v. rarius subemarginato (15 cent. longa, 8 cent. lata) integerrima repandave membranacea coriacea utrinque glabra penniner- via basi 3-nervia venosa, venis transversis retiformibus, GLANDULE basila- res 2 laterales minute depressa ovatæ glabra. PEri0LI (7 cent. longi) teretes glabri. SriPuzæ caducissimæ. Flores axillares amentacei, amentis feemineorum simplicibus, masculorum compositis basi. nudis bracteatis, Flores masculi crebri cymosi breviter pedicellati. ALABASTRUN. globoso- depressum pulvere resinoso luteo notatum. Cazvx profunde 3-partitus, laciniis inæqualibus membranaceis acutis ; æstivatione valvata. STAMINA plerumque 8-9, filamentis brevibus erectis ; antheris extrorsis didymis, loculis horizontalibus longitudine dehiscentibus. Flores feminei brevissime pedicellati. Carvx cupulæformis brevis integer v. 4-5 dentatus crenatusve, lobis inæqualibus dissimilibus. GERMEN echinatum uniloeulare longitu- dine sulcatum granulis résinosis luteis eonspersum. OvuLUM. ovoideum glabrum latere affixum amphitropum, Sryuus loræformis intus . papillo- sus revolutus. FRUCTUS oyario conformis, id est echinatus monospermus. SEMEN ovoideum amphitropum glabrum, testa crustacea reticulata. Exs. Commerson, Madag. (h. Mus. et Juss.).— Dupetit- Thouars (herb), Madag. — Chapelier, Madag., côte orient, — Bréon, Madag. — Perrottet (2820), Madag. — Richard (1831), n. 42, 646, Madag., baie d'Antongil. — Bernier, n. 455, Madag. — Boivin Ann b n. Keeap Saintadaria- Madag., Sabé (h: Muús.). r^ | * 26h EUPHORBIACÉES AFRICAINES, 6. MACARANGA EGLANDULOSA. M. foliis plerumque eglandulosis cordatis basi retusis subhas- latis emarginatisve ad apicem abrupte acuminatis integerrimis sub- triplinerviis ; floribus masculis 15 andris ; calycis laciniis integer- rimis resinosis. Macanaxca EGLANDULOSA H. Bn., Ét. gén. Euphorb., 432, n. 8. Frurex ? ramis teretibus glabris, ramulis subangulatis striatis. Forta longe petiolata conferta alterna cordata basi retusa subhastata v. emar- ginata eglandulosa ad apicem abrupte acuminata, summo apice acuto (majora 18 cent. longa, 12 cent. lata) integerrima v. repanda membra- nacea subeoriacea penninervia basi subtriplinervia , nervis secundariis transversis, glabra, supra nitida levia, subtus pallidiora punctulata scabrella. PeTrort teretes glabri (10-cent. longi). SriPuLæ ovato-acutz membranaceæ glabre caducissimæ. Flores diœci : masculi racemosi, racemis axillaribus compositis gracilibus glabris (6-8 cent. longis). In singulis inflorescentiæ ramulis flores glomerulati erébri. CALYx 3-partitus, laciniis ovato-acutis membranaceis integerrimis glabris, granulis luteis resinosis parcis conspersis; æstivatione imbricata. STAMINA circ. 15, filamentis inæqualibus erectis; antheris rhomboideis 2-locularibus ex- trorsis longitudine dehisisansibus. Flores fæminei desiderabantur. Exs. Boivin (1850), Comores (h. Mus.). 7. MACARANGA CORDIFOLIA. .. M. foliis cordatis basi biglandulosis rotundatis ad apicem brevis- sime acuminatis integerrimis y. parce repandis coriaceis glaberri- mis ; calyce fæmineo cupulæformi brevi integro sinuatove ; OVa- rio exserto globoso glabro resinoso ; stylo integro glabro. — MacanaNca CORDIFOLIA Bon, mss.— H. Bn.. Ee gén, Euphorb., 432, n. 5. Anpon ? ramis teretibus glabriuseulisintus medulla copiosa instructis. Fou alterna conferta longe petiolata cordata, basi rotundata v. retusa, '*. subemarginata, ad apicem" brevissime acuminata, summo apice ple- rumque obtusiusculo, integerrima v. parce repanda membranacea co- PERSIL ER RE EUPHORRIACÉES AFRICAINES. 265 riacea, supra glaberrima nitida lævia, subtus pallidiora glandulis minutissi- mis permultis punctulata penniner via basi triplinervia venosa, venis trans- versis retiformibus basi 2-glandulosis, glandulis ovatis minutis depressis glabris (14 cent. longa, 11 cent. lata). PETIOLI teretes glabriusculi (6 cent. longi. SrrPULE parve subulatæ acutæ caducissimæ. Flores fœminei tantum suppetunt spicati, spicis axillaribus simplicibus basi nudis, mox folia pauca minuta, seu bracteas foliis ramorum conformes (1 cent. cire. longas) gerentibus. Caryx cupulæformis brevis integer sinuatusve. GERMEN exsertum globosum granulis resinosis luteis conspersum. STYLUS glaber inflexus integer. Ovuzuu hemitropum glabrum. Cetera desidera- bantur. Exs. Boivin, n. 3375, Mayotte (1848), lisière des bois, au pied du Chongui, au-dessus de Dappani (h. Mus.). Oss. — Cette espèce parait très voisine de la précédente; Boivin les a considérées comme distinctes. 8. MACARANGA BOUTONIOIDES. M. foliis ellipticis v. ovato-acutis basi cunealis apice acuminatis coriaceis integerrimis penninerviis ; glandulis limbi ovatis infra conniventibus ; flore maseulo 8-12 andro ; calycis laciniis ovatis ; antheris rhomboideis. i Macanaxca BonToniomes H. Bn., Ét. gén. Euphorb., 432, n. 42. FRUTEx ? adspectu Boutoniæ mascariensis Boj., ramis teretibus glabris striatis. Fort alterna petiolata elliptico v. ovato-acuta, basi cuneata, apice acuminato (10 cent. longa, 5-6 cent. lata); integerrima coriacea penninervia venosa, nervis secundariis transversis, supra glaberrima levia, subtus paulo pallidiora, costa nervisque valde proeminentibus, reticulata ; basi glandulis 2-ovatis concavis infra conniventibus instructa. Peroli teretes glabri (4-6 cent. longi). Flores diceci; masculi spicati, spicis compositis axillaribus brevibus; floribus minutis creberrimis in inflorescentiæ ramulis secundariis glomerulatis bracteatis. BRACTE minute ovatæ coriaceæ ramulis adpresse et basi incrassata quasi connate nonnunquam foliiformæ lanceolatæ acutissimæ. CaLyx 3-par- titus, laciniis brevibus ovatis granulis luteis resinosis conspersis integris 966 EUPHORBIACÉES AFRICAINES. membranaceis ; æstivatione valvata. SrAwINA 8-12, filamentis centralibus inaequalibus erectis ; antheris rhomboideis 2-locularibus extrorsis longi- tudine dehiscentibus. Flores fceminei ignoti. i Exs. Boivin, n. 3316, Mayotte (h. Mus.). 9. MACARANGA. OVATA. i M. foliis e basi rotundata v. obtuse cuneata ovatis apice rotun- datis acutiusculisve membranaceis integerrimis basi triplinerviis ; calyce fœmineorum ovario adpresso integro crenatove ; stylo gla- bro; fructu capsulari 2-6 echinato resinoso. MacanAxGA. ovata Bon., mss., in suopte herh. — H. Bn., Ét. gén, Euphorb., 432, n. 7. ARBOR 25 ped. alta (teste Zvn), ramis teretibus glabris, cortice fuscato striato. Fori alterna petiolata ovata basi rotundata v. obtusissime cuneata, apice rotundato v. breviter acuminato acutiusculo (majora 16 cent. longa, 11 cent. lata) ; integerrima membranacea glaberrima pen- ninervia basi triplinervia, nervis secundariis transversis, basi glandulis 2-ovatis depressis instructa. PgrioLI teretes glabri (6 cent. longi). STIPUL® ovato-acutæ integerrimæsicut et folia novella pube ferruginea obsitæ cadu- cissimæ. Flores diœċi : masculi non suppetunt; fæminei racemosi, racemis compositis axillaribus (3-5 cent, longis). BRACTEÆ ovato-acutæ integer- rim:e basi sepe 2-glandulosæ. PEDICELLI teretes brevissimi apice incras- sati. CALYx ovario dimidio brevior eique adpressus cupulæformis integer crenatusve, GERMEN ovatum granulis luteis conspersum. STYLUs.arcuatus integer glaber inflexus. Fnucrus capsularis 2-6 echinis armatus gums resinosis obsitus. SEMEN ovoideum nigrum reticulatum. Exs. Boivin (1848-51), n. 2179, Nossibé, vigie du Loucoubé (h. Mus.). LXXXII. ACALYPHA L. 1. ACALYPHA ARBOREA Commers. " AcaLYPHA PILIFORMIS 6., Lamk, Encycl. AcaLvPHA TOMENTOSA Boj., Hort, maur., 285, n. 3? - Tracia RETIGULATA Poir., Encycl. EUPHORBIACÉES AFRICAINES. 267 . TraGia FILIFORMIS Poir., Encycl? - TRAGIA ARBOREA Commers., MSS: CATURUS PEDUNCULALUS Dup.-Th., mss, in. suopte herb. - Exs. Commerson (1771) Bourbon, Maurice (h. Mus. et Juss.).— Dupetit- Thouars (herb.). — Richard, Bourbon, — Sieber, Maurice. — Perrottet, Bourbon, Maurice, — Pervillé, Nossi-Cumba. — Boivin, Bourbon, Mau- rice, Mayotte (h. Mus.). 9. ACALYPHA COMMERSONIANA. ACALYPHA INTEGRIFOLIA JJ ., Sp. pl. VIII, 530, n. 35. ACALYPHA GRANDIFOLIA Poir., Dict., VIT, 204. ACALYPHA COLORATA Spreng., Syst. II, 879, n. 4. ACALYPHA DISCOLOR Boj., Hort. maur., 286, n, 5. Tracia coLonaTA Poir., Dict. VII, 725, n. 9. Tracia oprvsaTA Vahl, mss., in herb. Juss, Tracia FRUTICOSA Commers., mss. Carurus sessiLIs Dup.-Th., mss. a integrifolia, foliis omnino v. ferme integris. & grandifolia, foliis latioribus crenulatis serrulatisve, — y parvifolia. — | ò concolor. « discolor. Ce ee Exs. Commerson; Dupetit-Thouars ; Sieber; Richard ; Thouin Hard- -wicke ; Martin; Perrottet ; Néraud ;. Bellanger ; Bouton ; Bernier ; Vesco; Boivin ; Bourbon, Maurice (h, Mus., Ad. Brongnt, Less., Lambert). 3. ACALYPHA ACUMINATA Jahl mss., in h. Juss. Tracia riLiFonMIS. Potr., Enc., VII, 727, n. 16. Exs. Commerson, Madagascar (h. Mus., Juss. et Venten.). — Bojer, Madagascar (h. Mus.). . < A. ACALYPHA MARGINATA Spreng. TRAGIA CASTANÆFOLIA . À . L. Juss, mss:! tnt 268 EUPHORBIACÉES AFRICAINES. Tracia mancivaTA Lamk, Dict. VII, 795, n. 10. ACALYPHA LANTANÆFOLIA Boÿ.? hort. Maur. Exs. Commerson, Bourbon, Ville-Bague (févr. 1773), (herb. Mus. et Juss.). — Dupetit-Thouars (herb.). — Bouton (1829), Maurice, n. 23 (herb. Ad. Brongniart). — Boivin, Bourbon (1847), bois du Boucan- Launay et (1851), bois de la Rivière de l'Est (h. Mus.). 9. ACALYPHA PUBIFLORA. H. Bn., Ét. gén. Euphorb. , hM, 442. CALYPTROSPATHA PUBIFLORA K/., in herb Berol. Exs. Peters, Mozambique (h. Berl.). — Goudot, Madag., Tanarivo (h. Less.). 6. ACALYPHA SALVIÆFOLIA H. Bn., Ét, gén. Euphorb., A43. | Tracta SALVIFOLIA Boj. Exs. Bojer (typ.), Madag., ad fluvior. ripas præd. Chasak (h. Mus.). 7. ACALYPHA GOUDOTIANA. A. fruticosa scandens, ramis angulatis medullosis ; foliis al- ternis peliolatis ovato-acutis, basi cuneata rariusve rotundata; apice abrupte acuminato acuto v. obtusiusculo; inæquali-serratis crenatisve membranaceis glabris, basi triplinerviis venosis ; stipu- lis minutis subulatis caducissimis ; floribus monœcis spicatis , femineo uno v. nullo inferiore sessili; cseteris masculis in amento gracili (6-8 cent. longo) eymosis breviter pedicellatis ; ovario hirto bractea paulo majore involuto, stylis multifidis. - Exs. Goudot, Madagascar (h. Lessert). 8. ACALYPHA RICHARDIANA. A. fruticosa ramis alternis angulatis pubescentibus v. gla- briusculis ; foliis ovato cordatis basi rotundatis v. obtusiusculis ; ad apicem longe attenuatis acuminatisve ; summo apice obtusiusculo (majoribus 12 cent. longis, 6 cent. latis); plerumque crenulatis EUPHORBIACÉES AFRICAINES, 969 rarius subintegris membranaceis utrinque puberulis basi 3-ner- viis venosis; petiolis teretibus gracilibus (6 cent. longis) ; flori- bus monccis axillaribus : hinc amentaceis, fæmineo uno inferiore involucrato, cæteris masculis cymosis brevissime pedicellatis ; inde fæmineis uno v. paucis itidem axillaribus ; stylis multifidis capil- laceis. 8 Foliis glabriusculis ; ramulis petiolisque parce puberulis; floribus fæœminiis alteris sessilibus axillaribus; alteris pedicellatis, pedicello tenuissimo capillaceo erecto (1-2 cent. longo). Exs. Richard, n. 287, ile Mohilla; n. 544, Madag. — 8. Boivin, Mayotte, Moussa-péré (1850), n. 3373 (h. Mus.). 9. ACALYPHA CHIBOMBOA. A. foliis ovato-acutis, basi rotundata v. æquali subve inæquali- obtuse angulata, apice abrupte acuminato ; floribus feemineis axil- laribus racemosis, uno terminali, cæteris paucis in ramo lignoso lateralibus; ovario albido tomentoso. Frutex? ramis teretibus striatis v. nodulosis foliorum cicatricibus no- tatis. FoLia alterna petiolata ovato-acuta basi rotundata v. æquali subve inæquali-obtuse angulata, apice abrupte acuminato(8-10 cent. longa, 1-5 cent. lata); membranacea dentata glaberrima v. pilis albidis simpli- cibus paucissimis conspersa penninervia, venis transversis reticulata. PzrioLt graciles teretes glabri (3-5 cent. longi) SriPULE parve filiformes subulatæ glabræ caducissimæ. Flores, ut videtur, diceci; feminei tantum suppetunt spicati, spicis in axilla foliorum ramuli superiorum simplicibus paucifloris, flore uno terminali, cæteris 2+3 lateralibus distantibus. CALvx profunde 3-partitus, laciniis ovato-acutis crenatis. Ovarium albido-tomen- tosum 3-loculare. Sryci 3-laciniati. Fructus capsularis 3-c0ccus ; coccis 2-valvibus monospermis. SEMINA ovata grisea glabra. Exs. Boivin, Anjouan (1850), vernac. Chibomboa v. Choubomboa (h. Mus.). ! 10. ACALYPHA OVALIFOLIA. A. lignosa foliis alternis petiolis e basi rotundata ovatis ; apice hine obtuso rotundato, inde acutiusculo; rarius suborbiculatis ; 270 EUPHORBIACÉES AFRICAINES. membranaceis glabris venosis serrulatis érenulatisve (4-5 cent. longis, 8-4 cent. latis); floribus monccis breviter racemosis ; fœ- mineis paucis in raeemo inferioribus v. solitariis bractea cordata involueratis ; staminibus 8 ; ovario muricato hirto, stylis bractea longioribus multifidis. | Exs. Boivin (1848), Mayotte, n. 3372 (h. Mus.). A4. ACALYPHA ROTTLEROIDES. A. foliis alternis cordatis acutis serratis petiolo longissimo ; stipulis membranaceis ; amenlis axillaribus basi bracteatis ; stylo- rum laciniis numerosis fasciculatis. Tracia sp. Rich., mss., in suopte herb. FnurEx, ut videtur, ramis teretibus glabris, intus. medulla albida. co- piosa instructis, fragilibus. Forti alterna longe petiolata «cordata basi acute incisa ad apicem attenuata v. acuminata, summo apice plerumque acuto (10 cent. longa, 8 cent. lata) membranacea serrata supra glabra levia, subtus pallidiora, penninervia basi 3-5 nervia, venis transversis subtus proeminentibus reticulata. PErTion teretes glabri fragiles intus copiose medullosi albidi limbo longiores (10-11 cent.). SnPUL£ ovato- acuta v. lanceolate membranaceæ integre glabrae in statu sicco ferru- gines cadacissimæ. Flores monœci amentacei, amentis axillaribus basi bracteatis ; bracteis stipulis conformibus v. rarius folia minuta referen- tibus, In singulis flores feeminei pauci inferiores, cæteri masculi superio- res eymosi brevissime pedicellati. Flos maseulus: Caiyx profunde 4- partitus, laciniis in alabastro quadrigono valvatis. SrawiNA plerumque 8 quorum 4 breviora, antheris ut in Aca/ypÁis pleribusque. Flos fæmi- neus: CALYX profunde 3-partitus, laciniis lanceolatis acutis glabris denta- tis, dentibus nonnunquam glandulosis. Ovarium glabrum 3-loculare. SrYLUs e basi 3-partitus, lobis profunde laciniatis, laciniis numerosis fasciculatis. — Exs. Richard (1831), n. 215, Nossibé (h. Mus.). 12. ACALYPHA EMIRNENSIS. A: foliis ovato-aeutis basi euneatis, apice acuminato ; dentatis pubescentibus $ floribus monœæcis in ligno posterioris anni amen- - EUPHORBIACÉES AFRICAINES. ?71 taceis, fcemineis in ramulis novellis racemosis, racemis axillaribus paucifloris. FnurEX ramis teretibus glabris lenticellatis; ramulis alternis herbaceis striatellis puberulis. Forta ÜUrticæ, ovato-acuta, basi cuneata, apice ple- rumque acuminato acuto (7 cent. longa, 3-4 cent. lata); membranacea dentata pilis simplicibus paucis conspersa ; penninervia venosa reticulata. Priori teretes pubescentes (1-2 cent. longi). SriPULE lineares subulatæ setosæ puberulæ caducissimæ. Flores monceci axillares ; masculi in ligno posterioris anni amentacei, amentis bracteatis; fœminei in ramulis junioribus axillares racemosi, racemis paucifloris. BRACTEÆ masculornm ovato-acutæ pubescentes, margine ciliato, imbricatæ. Singulorum in axilla flores cymosi crebri, pedicellis tenuissimis. CaLYx A-partitus, laciniis. ovato-lanceolatis acutis pubescentibus valvatis. Stamina 8 Acalyphe, antherarum loculis crassis involutis. Foemineorum racemi breves, basi nudi, pleramque ^4-flori bracteati. BnacrEx alterne cordata, margine lacero-ciliato, pubescentes et granulis luteis resinosis conspersæ. CALYX 3-partitus, laciniis oblongo-lanceolatis parce pubescentibus valvatis. GERMEN inclusum echinatum, pilis albidis parcis. SryLt laciniati pur- purei. : Exs. Bojer, Madag., in prov. Emirna, prope Tension Mus.). 13. ACALYPHA CODONOCALYX. | A. ramulis herbaceis medullosis, foliis ovalo-acutis’ serratis utrinque cuneatis acuminatis ; floribus monæcis, masculis longe spicatis, fæminis in ramulis novellis breviter splcaliz. paucis ; ea- lyce | fæmineorum urceolato ferme integro... Trasta sp. Rich., mss., in suopte herb. Rami teretes subangulati, ligno albido fragili; intus medulla copiosa ; Ramuri herbacei angulati. glabriuseuli. FoLia alterna petiolata ovato- acuta, basi cuneata, apice attenuato v. acuminato, summo apice acutis- simo (5 cent, longa, 2 cent. lata) serrata membranacea penninervia ve- nosa fere omnino glabra. PsrioL: graciles glabri (1-1 À cent. longi). SriPULE minutae. Flores monœæci, masculi longe spicati, spicis 4 v. pluri- bus (6-8 cent. longis) gracillimis ex axilla foliorum plerumiqte oecaso- rum ortis inque ligno preteriti anni ; flores feeminei in ramulis herbaceis - novellis spicati, spieis paucifloris. Flos maseulus : Catvx ^-partitus, laci- niis glabriuseulis concavis valvatis. Sramina 8, antheris vermieularibts. 972 EUPHORBIACÉES AFRICAINES. - Flos fcemineus : BRACTEA dentata parce hirtella. CALYX urceolato-campa- nulatus glaber fere integer ovario arcte usque ad basin styli adpressus. Sryu multifidi purpurei. Exs. Richard, n. 286 (1837), ile Mohilla, le long des ravins (h. Mus.). 1h. ACALYPHA FIMBRIATA Hochst., Abyss. Exs. Boivin (1848), Zanzibar (h. Mus.). 15. ACALYPHA BOIVINIANA. — A. foliis floribusque in summis ramis congestis; foliis petiola- tis e basi cuneata oblongo-lanceolatis apice attenuato acuminatis serratis puberulis subtus pubescentibus (6 cent. longis, 9 cent. latis); petiolis pubescentibus (4 1/2 cent. longis) ; stipulis lineari- bus acutis; spicis axillaribus gracilibus (1 decim.) longis squami- geris; floribus masculis inferioribus glomerulatis ; fæmineis supe- rioribus 5-12 ; bractea feemineorum fissa hirta pauciflora; ca- lycis laciniis lanceolatis acuminatis ; floribus masculis quadrigonis, calyce valvato puberulo. Exs. Boivin (1848), Zanzibar (h. Mus.). 16. ACALYPHA SPACHIANA. A. fruticulosa, foliis polymorphis hine ovatis inde ovato-acutis puberulis crenatis stipulaceis ; spicis hinc androgynis, flore fæmi- neo uno paucisve inferioribus, inde masculis gracilibus multifloris, fœmineis spicatis plurifloris ; calycis laciniis glandulosis capitatis ; flore fæmineo bractea dentata hirtella stipato. a. latifolia, foliis ovatis puberulis apice obtusiusculis, 8. acutifolia, foliis ovato-acutis glabriusculis. y. minor ; foliis minutis puberulis ; spicis androgynis. FnuricuLus bipedalis (test. Bojer) ramis alternis gracilibus teretibus ; foliis ovatis v. ovato-acutis basi plerumque rotundata, apice acuto v. o- tusiusculo, glabriuscula puberulave penninervia crenata, folia Carpinorum nonnullorum referentia, polymorpha. Flores hinc foeminei solitarii brac- tea cordata ciliata hirtella stipati, inde pauci unusve in spica androgyna g) EUPHORBIACÉES AFRICAINES. 978 inferior, ceteris masculis. Flores masculi nonnunquam spicati, spicis gracilibus bracteolatis. ALABASTRUM masculorum quadrigonum: ANTHERJE vermiculatz albidae. Carvx foemineorum tripartitus, laciniis acutis glan- dulosis. GERMEN 3-loculare loculis hirtis ; stylis plurifidis purpureis. Exs. a. Boivin (1858) n. 2654, Madag. Baies de Rigny et de Diego- Suarès (h. Mus.). — f. Goudot (1840), Tananarivo (h. Lessert.). — y. Bojer, Madag. (h. Mus.). 17. ACALYPHA UROPHYLLA Bon, mss. A. foliis alternis petiolatis ovato-acutis v. oblongo-lanceolatis, basi rotundata acutiusculave, apice longe acuminalo, serratis cre- natisve, polymorphis, hine glabriuseulis, inde puberulis; spicis androgynis axillaribus gracilibus ; flore fæmineo uno plerumque inferiore, cæteris numerosis masculis. Exs. Dupetit-Thouars (herb.). Richard (1840) n. 385, Nossibé. — Per- villé (1840) n. 364, Nossibé. — Boivin (1847) n. 2178, Nossibé, plateau de Hellville (h. Mus.). 18. ACALYPHA PERVILLEANA. A. fruticosa (3-5 pedalis) ramulis alternis ; foliis breviter petio- latis ovato-lanceolatis, basi obstusiuseula, apice plerumque longe produeto aeuminato, inæquali-crenatis penninervils venosis, hine glabriusculis, inde puberulis , floribus monæcis spicatis ; spicis axillaribus gracilibus; flore fœmineo uno v. 2-3 inferioribus sessilibus bracteatis, reliquis masculis eymosis ereberrimis 8 an- dris. Exs. Pervillé (1850), n. 368, Nossibé.— Richard (1850), n. 384, Nos- sibé (h. Mus.). 19. ACALYPHA GRACILIPES. A. ramis gracilibus alternis glabris ; foliis alternis e bàsi longe attenuata subspathulata oblongo-lanceolatis ad apicem obtusiuscu- lum attenuatis acuminatisve crenatis ; petiolis gracilibus uti planta tota glabris; spicis masculis in supremis ramulis terminalibus 18 274 EUPHORBIACÉES AFRICAINES. . axillaribusve gracillimis glabris; floribus ereberrimis cymosis 8 andris ; fcemineis ignotis (stirps diœæca ?). Exs. Commerson, Madagascar (h. Juss.). Les espèces suivantes, originaires de l'Inde, sont en outre natu- ralisées presque partout dans cette région : 20. ACALYPHA INDICA L. Bourbon, Maurice, Nossibé, Mayotte, Anjouan, Mobilla (Commerson , Dupetit- Thouars, de Bonnay, Richard, Pervillé, Bouton, Boivin). 91. ACALYPHA HISPIDA IF. Bourbon (Richard), Maurice (Commerson, Dupetit-Thouars, Labillar- dière, Boivin, Vesco, « Bojer » ). ; LXXXV. LEPIDOTURUS Bos: 4. LEPIDOTURUS ALNIFOLIUS Bojer, Hort. maur., 285. — H. Bn, Ét. gén. Euphorb., 448. Exs. Boivin, Madag., n. 3374 ; Mayotte (1848), à Passaminti (h. Mus.). LXXXVII. DIDEROTIA. LaunEwBERGIA H. Bn (nec Berg.). 1. DIDEROTIA MULTISPICATA. LAUREMBERGIA MULTISPICATA H. Bn, Ét. gén. Euphorb., 451. Exs. Richard, n. 216, 217, 567, 579, Nossibé. — Pervillé (4844), N.-0. de Madag. -— Boivin (4848), n. 2181, crête du plateau de Hellville (h. Mus.). LXXXVII. ORFILEA H. Bx. + 1. ORFILEA CORIACEA H. Zn, Ét. gén. Euphorb., 453. Exs. Lastelle (1848), Madagascar (h. Mus.). iT d es EL $ -— joe pue — aa a EUPHORBIACÉES AFRICAINES. 275 XCI. TRAGIA Prum. 1. TRAGIA FURIALIS Boj., Hort. maur., 286, n. 2. Exs. Dupetit-Thouars (herb). — Chapelier, Madag. — Richard (4850), n. 271, Sainte-Marie et Mohilla. — Bojer, Madagascar, Tananarivou ; « Anjouan.»— Boivin, n. 3370, Sainte-Marie ; Mayotte ; Grande-Comore; n. 2177, Nossibé (h. Mus.). 9. TRAGIA ADENANTHERA. T. volubilis, foliis cordato-sagittatis serratis ; floribus monœæcis racemosis terminalibus ; calyce masculorum valvato ; antherarum conneetivo glanduloso inerassato ; styli tripartiti laciniis crassis erectis apice reflexis ; fructu hispidulo tricocco ; seminibus eca- runculatis. CauriS volubilis gracilis teres hispidulus ; ramulis axillaribus confor- mibus. Fozia alterna petiolata cordata v. cordato-sagittata, basis sinu. rotundato, apice acuto v. brevissime acuminato ; membranacea serrata penninervia basi 5-plinervia venosa, supra dense viridia, subtus palli- diora, nervis sepius parce hispidulis (majora 6 cent. longa, 3 cent. lata). Periout graciles teretes hispiduli (2-3 cent. longi). SriPULE ovato-acultae membranaceæ hispidulæ arctereflexæ. Flores moncci racemosi, racemis in summis ramulis axillarum terminalibus. Flores masculi superiores numerosi, pedicello tereti gracili glabro, bracteolis 2 lateralibus ovato- lanceolatis sterilibus munito. Caryx 3-partitus, laciniis ellipticis acutius- culis integris subcoriaceis glabris, 2 anticis; æstivatione valvata. STAMINA 3 calycis laciniis alterna (unde 2 postica), filamentis brevibus erectis, apice in connectivum incrassatum glandulosum fuscatum glaberrimum producto ; loculis antherarum interioribus oblongis luteis longitudine introrsum dehiscentibus. ConPus centrale trigonum, apice truncato, in centro filamentorum brevissimum. Flores fœminei paucissimi (1-2) in racemis singulis inferiores, in axilla bractearum suarum solitarii, brac- teolis 2 lateralibus sterilibus stipati. Caryx 3-partitus, laciniis ovatis, margine ciliato laciniato, ovario adpressis. GERMEN inde trigonum 3-locu- lare, loculis cum calycis laciniis alternantibus. SryLus e basi 3-partitus, laciniis crassis glabris erectis, mox apice reflexo. Fructus calyce aucto 276 EUPHORBIACÉES AFRICAINES. cinctus 3 gonus 3 coccus, coccis parce hispidulis cal yce duplolongioribus. Semina pisiformia glabra ecaruncalata. Exs. Boivin (4848) Zanzibar (h. Mus.). 9. TRAGIA INVOLUCRATA L. Trouvé à Madagascar, d’après Bojer (Hort. maur., 286)? h. TRAGIA (AGIRTA) BOVINIANA H. Bn.,Ét. gén. Euphorb., 463. Exs. Boivin, n. 2177%, Nossibé (h. Mus.). -` XCIV. LASSIA H. Bx. 1. LASSIA SCANDENS H. Bn, Ét. gén. Euphorb., 465, t. IV, f. 93-98. Exs. Goudot, Madag. (h. Lessert.). XCVI. SPJEROSTYLIS H. Bx. 1. SPHÆROSTYLIS TULASNEANA H. Bn, Kt. gén. Eu- phorb., 467, t. XXI, f. 19-21. Exs. Pervillé (1853), Nossibé. — Boivin (1849-51), n. 2177 bis, Nos- sibé, au pied du Loucoubé, prés de Passandava (h. Mus.). CI. ADENOCHLÆNA Bvs. 1. ADENOCHLÆNA LEUCOCEPHALA H. Bn, Ét. gén. Eu- phorb., 473. CROTON AcUuwINATUM Rich., mss., in suopt. herb. DarrcnawPia Sp. A. Juss., mss., in h. Juss. Exs. Richard, Madag. sept., n. 575. — Pervillé, Madag. sept., n. 358; Nossibé (1853). — Bernier, Madag. (1835) n. 358. — Boivin, Madag. (1847-52), n. 3376; baie de Rigny ; baie de Diego-Suarès (h. Mus.). CHI. CEPHALOCROTON Hocasr. 1. CEPHALOCROTON MOLLIS K!., mss., in h. Berol. — H. Bn, Ét. gén. Euphorb., t. XVIII, fig. 24-97. Exs. Peters, Mosambique(h. Berl.). UT ÉUPHORRIACÉES AFRICAINES. 277 CIX. DALECHAMPIA Prum. 1. DALECHAMPIA HETEROPHYLA Bojer, mss. D. scandens foliis 3-5 ternis serratis glabris ; bracteis 2-3 lobis serrulatis 6-7 nerviis luteis glabris ; calycis foemineorum laciniis ovatis laciniatis ciliatis glandulosis ; stylo recto apice dilatato in- fundibuliformi ; inflorescentiæ pedieulo petiolis 3-4 plo longiore. Exs. Bojer, in Marou-voai, ins. Madag. (h. Mus.). 2. DALECHAMPIA CLEMATIFOLIA Boj., mss. D. caule volubili gracili; foliis alternis ternatis inæquali-den- tatis glabriuseulis; pedicello inflorescentiæ petiolis duplo lon- giore ; bracteis trilobis coloratis 7-nerviis ; pedicello florum mascu- lorum gracili glanduloso ; calycis 6-partiti laciniis lanceolatis integerrimis valvatis ; antheris ovatis quadrigonis; calycis fœmi- neorum 6-partiti laciniis apice glandulosis. Exs. Bojer, in saxosis prov. Emirna, Madag. (h. Mus.). 3. DALECHAMPIA BERNIERI. D. scandens, caule gracillimo pilis urentibus obsito ; foliis ple- rumque cordatis subintegris v. obtuse crenatis apice breviter acu- minato rariusve 2-3 lobis glabriusculis subtus glaucescentibus ; bracteis coloratis cordatis lobatisve subintegris; floribus fœæmi- neis ternatis ; stylo clavato. Exs. Bernier, coll. 2, n. 276, N. Madag., baie de Loukei (h. Mus. et Less.). — Boivin, a præced. commun. — Vesco (1850), Port- Leven (h. Mus.). I. DALECHAMPIA BOIVINIANA. D. heterophylla, foliis polymorphis hine cordatis inde 2-3 loba- tis, lobis inæqualibus dentatis subtus puberulis basi 5-7 ner- viis venosis; inflorescentiæ pedicello longissimo; bracteis ple- 278 EUPHORBIACÉES AFRICAINES. rumque 3-lobis coloratis. 5-7 nerviis, lobis inæqualibus breviter acuminatis subintegris ; floris masculi calyce 4-partito, laciniis oblongo-acutis integris glabris. valvatis ; receptaculo elongato ; antheris erectis oblongis apiculatis ; calycis foeminei laciniis ovato- acutis glandulosis. a. simplicifolia, foliis fere omnibus simplicibus cordatis. p. lobata foliis fere omnibus 2-3 lobatis. Exs. Dupetit-Thouars (herb.). — Chapelier, côte or. de Madag. — Richard (1837), n. 325, Madag. — Sieber, fl. Maur. exs., IL, n. 256, cult. in horto Réduit. — Pervillé, Nossibé (1840), n. 296 (1841), Am- . bongo. — Boivin, n. 1883, Sainte-Marie de Mad., coll. de Tafondrou. — n. 2176, (1847), Nossibé (h. Mus.). 5. DALECHAMPIA PSEUDO-CLEMATIS. D. scandens ramis gracilibus glabris; foliis petiolatis trilobatis ; lobis obovatis acuminatis integris coriaceis glaberrimis ; bracteis trilobatis 5 nerviis glaberrimis coriaceis albo-viridibus ; calycis masculi laciniis 4-5 lanceolatis acutis integris ; androeeo stipifato brevi ; staminibus indefinitis ovatis quadrigonis ; calycis feemineo- — rum laciniis ciliato- dentatis glandulosis ovario-adpressis ; ovario -gono puberulo ; stylo eylindrico erecto ; fructu 3 cocco; coccis globosis puberulis, endocarpio albido; semine pisiformi, epider- mide albido, testa levi fuscata ; hylo elongato albido. Exs. Boivin (1849), Madag., Port-Leven. — Vesco (1850), Port-Leven (h. Mus.). 6. DALECHAMPIA SINUATA. D. caulibus volubilibus filiformibus; foliis longe petiolatis pro- funde 3-lobatis; lobis inæquali-sinuatis membranaceis glabris ; bracteis trilobis ingequalibus basi 3-5 nerviis crenatis ; alabastro masculo ovoideo glabropedicellato ; staminibus paucis (5-7); calyce fæmineorum profunde partito glanduloso hirtello ; stylo perlongo cylindrieo erecto apice incrassato clavato obscure 3-lobo basi pu- berulo. EUPHORBIACÉES AFRICAINES. r 279 Exs. Bernier, coll. 2, n. 145, Madag., sur la lis. des bois, à Lign- Vatou. — Boivin, n. 2652, cum priced. comm. — n. 2781 (1848), baie de Diego-Suarés (h. Mus.). CX. MERCURIALIS L. 4. MERCURIALIS (ERYTRANTHE) ALTERNIFOLIA Desr, — H. Bn, in Rec. d'obs. bot., Y, 76. Exs. Boivin (1848), Zanzibar (h. Mus.). CXI. CLAOXYLON A. Juss. CLAOXYLON CRASSIFOLIUM. C. foliis late oblongo-lanceolatis, basi longe attenuata, apice abrupte acuminato v. obtusiusculo, coriaceis crassis carnosis ? gla- bris aveniis; floribus masculis amentaceis axillaribus v. extra-axil- laribus; glandulis foemineorum dissimilibus ; capsula 2-3 loculari; columella persistente ; seminibus nigridis foveolatis reticulatis, ARBOR? ramis teretibus, ligno duro, cortice striato rugoso, hinc et inde foliorum óccasorum cicatricibus notato; ramulis junioribus glabris. Fouita alterna breviter petiolata oblongo-lanceolata ad basin longe at- tenuata, ima basi obtusata, apice acutiusculo v. breviter abrupte acu- minato (15 cent. longa, 3-5 cent. lata) integra v. obscure repanda coria- cea crassa utrinque glabra penninervia, nervis minime conspicuis, avenia. PErioLr (1-1 4 cent. longi) teretes glabri crassi. Flores diceci : masculi amentacei, amentis axillaribus v. extra-axillaribus squamigeris ; squamis ovato-acutis glabris imbricatis. In axilla singularum flores 1-3 cymosi, pedicello gracili pubescenti articulato. Catvx 3-partitus, laciniis parce puberulis ovato-acutis valvatis. STAMINA numerosa, fila- mentis complanatis erectis divaricatis. Flores feminei racemosi, racemis axillaribus, pedicellis brevibus rigidis, bracteis 2 lateralibus plerumque sterilibus comitantibus. CaLvcis lacini: 3 apice attenuato acuto pube- rule, GLANDULE 2-3 hypogynæ petaloideæ dissimiles glabrae cum loculis ovarii alternas. Carsuta 2-3 locularis, coccis globosis, columella lignosa rigida. SEMINA columelkæe affixa ut in Séillingia sebifera, post fructus val- 980 EUPHORBIACÉES AFRICAINES. varum occasum persistentia globosa glabra, testa. nigrida foveolata reti- culata; albumine copioso. Exs. Commerson, Maurice. — Sieber, fl. maur. exs. p. ll, n. 184 (h. Mus.). ; 2. CLAOXYLON NERAUDIANUM. C. foliis petiolatis e basi cuneata obovatis apice obtusis integer- rimis subcoriaceis scabrellis ; stipulis minutis glandulosis ; glan- dulis florum fœmineorum hypogynis basi connatis rotundatis ; . styli laciniis eroso-ciliatis. CROTON AMBITACTA Ner., mss., in herb. Less. * ARBOR? ramis dichotomis teretibus glabris lenticellatis ; ramulis no- vellis virescentibus glabris. Foura alterna petiolata obovata, basi cuneata, apice obtuso, integerrima membranacea subcoriacea scabrella penniner- via venosa (7 cent. longa, 3 $ cent. lata). Perioui teretes glabri supra canaliculati (1-1 £ cent. longi). STiPULÆ vix conspicuæ glandulas 2 late- rales punctiformes referentes. Flores diceci, in specimine nostro feminei, racemo axillari simplici gracili tereti puberulo. BracrEx alterne breves obtuse puberulæ uniflore, comitantibus bracteolis conformibus. Pepi- CELLUS brevis teres puberulus. CaLyx 3-partitus, laciniis ovatis obtusis integerrimis parce pubescentibus. GLANDULÆ 3 petaloidez ovarii loculis alternz integra glabræ basi connatæ, apice rotundato, calyce breviores. GERMEN 3 loculare 3 sulcatum, loculis distinctissimis pubescentibus apice depressis uniovulatis. SrvLus e basi 3-partitus, laciniis eroso-laceratis plumosis reclinatis. Exs. Néraud, Maurice (h. Less.). 3. CLAOXYLON PARVIFLORUM 4. Juss. ACALYPHA SPICIFLORA Poir., Encyc. (fide A. Juss.). Carurus Dup.-Th., mss. 6. scabratum (AcaLyPHA scapRA Vahl., mss., in h. Juss.). Exs. Commerson, Bourbon (1771), des hauts Saint-Paul (h. Mus.).— Dupetit- Thouors (hevb.). — Richard (1831), n. 90, 491, 658, 662, Bour- bon.— Zréon, Bourbon. — Boivin, n. 1392, Bourbon ; Mare à Martin; EUPHORBIACÉES AFRICAINES, 981 Boucan-Launay; Rivière des Galets. — 8. Commerson, n. 654, Bourbon (h. Mus. et Juss.). l. CLAOXYLON LINOSTACHYS. C. foliis oblongo-obovatis ad basin attenuatis, ima basi obtu- sata, apice plerumque rotundato, subintegris scabrellis ; floribus . masculis 15-20 andris ; glandulis hypogynis petaloideis depresso- cordatis ; seminibus crustaceis purpurascentibus punctulatis. ACALYPHA SPICIFLORA? Dup.- TÀh., mss., in suopt. herb. ARBOR ? ramis teretibus glabris striatis, ramulis alternis conformibus, Foun alterna breviter petiolata oblongo-obovata ad basin attenuata, ima basi obtusa, apice plerumque rotundato vel rarius obtuse angulato (majora 15 cent. longa, 6 cent. lata), membranacea subintegra v. repanda penninervia scabrella. Periort teretes (1 cent. longi). SrtPuLE ferme in- conspicuæ punctiformes glandulosæ caducissimæ. Flores diceci racemosi, racemis filiformibus foliis longioribus (10-15 cent. longis). In singulis cymi numerosi pauciflori alterni masculorum; flores feminei autem sæpius in axilla bractearum singularum solitarii rarius 2-3 cymosi. Flos masculus: PEDICELLUS gracillimus brevis. ALABASTRUM globosum obtuse apiculatum. CaLyx 3-partitus, lacinis ovato-acutis glabris v. parce pu- berulis; æstivatione valvata. SrawINA 15-20, filamentis brevibus erectis receptaculo glanduloso insertis ; antherarum loculis erectis distinctissi- mis obovatis flavidis. Flos feemineus : PEDICELLUS brevis teres basi arti- culatus. CaLyx 3-partitus, laciniis depresso-ovatis. GLANDULÆ 3 alternæ depresso-cordatæ integerrimæ petaloideæ. GERMEN 3-gonum conicum. SrYLus fere a basi 3-partitus, laciniis brevibus integerrimis reflexis intus stigmatosis. Fructus pedicellatus capsularis 3-coccus, coccis loculicidis glabriusculis griseis. Semina insummis funiculis persistentia pisiformia, testa crustacea purpurea, epidermide albida punctulata (nostris in spieci- minibus effceta). Exs. Commerson, Maurice, n. 654 (h. Mus.). — Dupetit - Thouars (herb.). 5. CLAOXYLON GLANDULOSUM. C. foliis obovatis v. oblongo-obovatis, basi attenuatis, apice rotundato v. breviter abrupte acuminato, crenatis serratisve, ser- 982 : EUPHORBIACÉES AFRICAINES, raturis glandulosis ; staminibus numerosis, antheris ovatis ; glan- dulis hypogynis oblongo-subspathulatis apice rotundatis ; coccis proeminentibus pubescentibus. CLAOXYLON GLANDULOSUM Bon., mss., in suopte herb.— H. Bn, Ét. gén. Euphorb., 493, n. 414. | ARBOR? ramis alternis teretibus glabris longitudine striatis. Forta alterna petiolata obovata v. oblongo-obovata basi attenuata sepe cuneata, apice rotundato v. sepius breviter abrupteque aeuminato (majora 13 cent. longa, 6 cent. lata), crenata serratave, serraturis apice glandulosis incras- satis nonnihil inflexis, membranacea penninervia venosa, costa venisque subtus proeminentibus, utrinque glabra tenuissime (cystolithis ?) punc- tulata inde supra scabrata. PerioLt teretes basi incrassati supra canalicu- - lati glabriusculi (1-$ cent. longi) supra haud procul ab apice lineis 2 minutis obliquis glandulosis rugulosis instructi. STIPULE minutissimæ acuta scabrellæ caducissimæ Flores diceci racemosi, racemis in axillis foliorum ssepius summorum subterminalibus. In racemis singulis flores cymosi, cymis alternis paucifloris bracteatis. Flos masculus : PEDICELLUS brevis teres gracilis puberulus. ArsBasTRUM globoso-turbinatum, apice breviter apiculato. Cazyx 3 (rarius 4) partitus, laciniis ovato-acutis inte- gerrimis pubescentibus; æstivatione valvata. STAMINA numerosa, filamen- tis brevibus erectis receptaculo glanduloso insertis; antheris distinetissi- mis ovatis brevibus in alabastro erectis colore puniceo imbutis mox albidis extrorsum longitudine ab apice fere ad medium dehiscentibus. Florum foemineorum racemi graciles (8-10 cent. longi). PEpicELLUS mas- culorum. Cazyx 3-partitus, laciniis ovato-acutis crassis valvatis. GLAN- DULÆ hypogynæ 3 calyce longiores oblongo-subspathulatæ, apice rotun- dato, glaberrimæ petaloidez cum calycis laciniis simuletovarii loculis al- ternæ. GERMEN globosum 3-sulcum 3-loculare. Srvrus teres brevissimus mox 3-partitus, laciniisintus plumoso-stigmatosis reflexis. FRUCTUS capsu- laris 3-coccus calyce et glandulis persistentibus basi cinctus, coccis proe- minentibus monospermis. SEMINA pisiformia glabra post occasum valvarum columns affixa, epidermide tenui, testa dura nigrida foveolata punctu- lata. Pericarpium, semina plantaque fere tota puniceo colore imbuta. Exs. Dupetit-Thouars (herb.). — Richard, Bourbon, n. 659. — Bréon, Bourbon. — de Bonnay, Bourbon. — Gaudichaud, coll. Bonite, Bourbon (1837). — Boivin (1847) n. 1393, Bourbon, Bois du Boucan-Launay (h. Mus.). sé EUPHORBIACÉES AFRICAINES. 283 6. CLAOXYLON RACEMIFLORUM 4. Juss. CLAOXYLON GRANDIDENTATUM Bon, mss., in suopte herb. Exs. Commerson, Bourbon (h. Mus et Jus.). — Richard, Bourbon, n. 88. — Boivin, Bourbon (1851), a cl. Bernier comm. (h. Mus.). 7. CLAOXYLON MONOICUM. C. foliis petiolatis lanceolatis subspathulatis basi longissime attenuatis acuminatis scabrellis ; floribus monœæcis spicatis ; fcemi- neis paucis inferioribus, reliquis masculis polyandris ; glandulis hypogynis petaloideis glabris. FaurEX? ramis teretibus mollibus glabris, cortice suberoso griseo, intus medulla copiosa instructis. Folia petiolata alterna lanceolata v. subspa- thulata basi longissime attenuata ad apicem plerumque abrupte breviter- que acuminata, summo apice acutiusculo (16 cent. longa, 5 cent. lata), repanda crenulatave, supra glabriuscula subtus pallidiora scabrella penninervia venosa, costa nervisque subtus proeminentibus, puniceo colore imbuta, Periou1(1-3 cent. longi) teretes glabri. Flores monœci in axilla foliorum supremorum spicati; spicis androgynis ; floribus fœ- mineis paucis inferioribus bracteatis solitariis unoque terminali ; reliquis masculis in axilla bractearum 2-stipulacearum solitariis. Flos masculus: CALYX 3-partitus, laciniis acutis-pubescentibus valvatis. STAMINA nume- rosa, antheris, ut in Claoxzylis omnibus puniceo colore imbutis, Flos fœmineus: CALYX 3-partitus. GLANDULE 3 hypogynæ pelaloidez glabrae punicez. GERMEN 3-loculare, loculis cum glandulis alternis. STYLI 3eroso- laciniati. OvuLA glabra puniceo colore imbuta. Exs. Boivin (1849), Sainte- Marie Madag., Tafondrou, n. 1885 (h. Mus.). | Oss. — C'est jusqu'à présent la seule espèce de ce genre où j'aie ren- contré des fleurs monoiques. Ce fait neserait-il pas anormal et particulier aux échantillons qu'il m'a été donné d'examiner? 8. CLAOXYLON MEDULLOSUM. C. ramis mollibus suberosis meduHosis; foliis oblongo-ovatis. integris glabris ; floribus masculis amentaceis polyandris ; anthe- - rarum loculis erectis divaricatis elongatis. FnurEX, ut videtur, ramis crassis mollibus suberosis intus medulla copiosa instructis siccitate angulalis verosimiliterin vivo teretibus glabris. 981 ^ — EUPHORBIACÉES AFRICAINES. FoLi alterna petiolata, in specimine nostro manco lacera, oblongo- ovata (10 cent. longa, 4 1 cent. lata) integra v. repanda membranacea venosa utrinque glabra. Perioct(1-2 cent. longi) teretes glabri. Flores diceci ? foemineis ignotis... Masculi amentacei, amentis longissimis, gra- cilibus axillaribus simplicibus. In singulis cymi numerosi pauciflori. CaLyx profunde 3-partitus, laciniis ovato-acutis concavis parce pubes- centibus ; præfloratione valvata. Stamina numerosa, filamentis in recep- - taculo convexo glanduloso insertis erectis; antherarum loculis erectis divaricatis ovato-oblongis. Exs. Lastelle (4841), Madagascar (h. Mus.). 9. CLAOXYLON HIRTELLUM. C. foliis parvis ellipticis ovatisve apice rotundato v. acutiusculo; planta fere tota pilis rufescentibus pubescenti-hirtella ; racemis sim- plicibus v. multiplicibus ; antheris albidis ; ovario 2-3-cocco pu- bescenti ; glandulis hypogynis simplicibus v. bipartitis apice hirtello-ciliatis. FRUTEx ramis teretibus griseis striatis foliorum cicatricibus proeminen- tibus notatis; ramulis novellis gracilibus pilis rufescentibus pubescenti- hirtellis. Fort in summis ramulis conferta petiolata alterna elliptica ovatave basi rotundata, apice acuto v. obtusiusculo (4 cent. longa, 2 cent. lata), integra v. repanda v. serrulata membranacea supra læte viridia pareissime pubescentia, subtus pube rufescenti pallidiora ; penni- nervia basi subtrinervia venosa, costa nervisque simul et venis indumento eodem ac ramulis novellis, petiolisque rufescentibus. PETioLI teretes pu- bescenti-hirtelli (1 cent. longi). Flores diceci racemosi, racemis axillaribus v. extra-axillaribus, ramis gracilibus crebris, cum bracteis pedicellis, - calycibus et ovariis pube rufescenti indutis. Masculi in racemo communi cymosi, cymis trifloris alternis, pedicellis gracilibus. CALYX 3-4-partitus, laciniis inequalibus ovato-acutis virescentibus; æstivatione valvata. STAMINA, ut in toto genere, filamentis erectis receptaculo glanduloso insertis ; antheris albidis. Florum fœmineorum racemi simplices multi- plicesve ad folia ramulorum suprema conferti, pedicellis brevibus graci- libus. Cazycis laciniæ 3 inæquales lanceolatæ subspathulatz basi atte- nuatæ, apice acuto, læte virides. GLANDULÆ 3 alternæ petaloideæ basi glabræ, apice ciliato-hirtello nonnunquam profunde 2-partito. GERMEN globosum 2-3-loculare. SryLus e basi 3 partitus, lobis eroso-laceratis. OvuLA ovoidea glabra colore puniceo imbuta. Exs. Bojer, Madag., in monte Antoungou (h. Mus.). $ EUPHORBIACÉES AFRICAINES. 985 10. CLAOXYLON SPICIFLORUS 4A. Juss., mss., in h. Juss. CLAOXYLON MACROPHYLLUM Bojer, Hort. maur., 28/. EnvrhocniLUs nicus Reinw., ap. Blume, Bijdr. ACALYPHA SPICIFLORA Burm. BLacwWweLLia seiraLis Wall . (fide Sieber, mss.). Exs. Commerson, Maurice, ngturalisé au Réduit. — Sieber, Fl. maur. exs., part. II, n. 325. — « Bojer » ; du méme jardin. CXIX. PALYSSYA H. Bs. 1. PALYSSIA CASTANEIFOLIA H. Bn., Ét. gén. Euphorb., 503. Exs. Richard, Nossibé, n. 352. — Pervillé (1840), n. 387, Nossibé, Keili, in humidis (h. Mus.). CXXVI. STILLINGIA. | TRIADICA. 1. STILLINGIA SEBIFERA A. Juss., Tentam., 50, STILLINGFLEETIA SEBIFERA Boj., Hort. maur., 284. Trianica sinensis Lour., Fl. coch., II, 749. CROTON sEBIFERUM L. Exs. Commerson, Maurice. — Sieber, Fl. maur. exs., part. ll, n. 187. — Introduit et cultivé, d’après Bojer. EusTiLLiNGIA, 2. STILLINGIA MELANOSTICTA. S. foliis ovato-lanceolatis breviter acuminatis basi rotundatis subintegris crenatisve glandulis marginalibus maculæformibus ni- eris notatis ; floribus spicatis ; masculis dimeris diandris ; fructu longe pedicellato ; coccis incrassatis durissimis biechinatis. CROTON MELANOSsTICTUM Bon, mss. in suopte herb. CNEMIDOSTACHYS MADAGASCARIENSIS Boj. ? Hort. Maur., 284. 286 EUPHORBIACÉES AFRICAINES. FnaurEX 12 pedalis (fide Pervil/é) ramis teretibus rugosis lenticellis numerosis lanceolatis fulvis notatis ; ramulis gracilibusteretibus glabris. Fori breviter petiolata alterna ovato-lanceolata basi rotundata, apice breviter acuminato acuto (max. 9 cent. longa, 3 1 cent. lata); membra- nacea coriacea subintegra v. ssepius crenata, supra glaberrima levia nitida, subtus opaca ; penninervia venosa, venis subtus magis proemi- nentibus. In limbo (fide Boivin) glandulæ maculæformes basilares v. sepe marginales nigra. Periou (2-4 mill. longi) teretes glabri supra canaliculati. SrtPULE e basi inæquali obtusata obovalæ, apice abrupte acuminato acutissimo; membranaceæ glaberrimæ, margine ciliato, caducissimæ. Fores in summis ramulis axillaribus terminales spicati. In spicis singulis feemineus unus inferior breviter pedicellatus bracteatus. BnACTEE breviter cordatæ membranaceæ glabrae basi glandulis 2 latera- libus scutellatis v. nullis instructae, Flores omnes superiores masculi breviter pedicellati in axilla bractearum plerumque solitarii bracteolati, bracteolis lateralibus plerumque sterilibus, nonnunqnam autem fertili- bus, flores unde ternati. Caryx masculorum 2-partitus, laciniis orbicu- latis ciliatis membranaceis glabris v. rarius 3-partitus, laciniis valde inaequalibus ; æstivatione imbricata. SrAwINA 2 in centro floris inserta, filamentis teretibus brevibus erectis, antheris orbiculatis 2-locularibus extrorsis longitudine dehiscentibus. Flos fæmineus : cazyx profunde 3- partitus, laciniis ovatis imbricatis, GERMEN 3-loculare, loculis cum calycis laciniis alternantibus in dorso 2-echinatis ceterum glabris. SryLus basi teres integer sursum a medio 3-fidus, laciniis integris revolutis extus glabris intus stigmatosis longitudine sulcatis. Fructus pedicello aucto (1 cent. longo) stipatus capsularis 3 coccus, coccis 2 valvibus, valvis singulis ad medium tuberculo quodam echiniformi conico compressius- euloacutiusculo armatis,mesocarpio subcarnoso tenui, endocarpio lignoso durissimo crasso. SEMINA in loculis solitaria ovata, epidermide glabro levi carnoso, testa crustacea. EwBRYo albuminis copiosi carnosi æqualis, radicula supera tereti, cotyledonibus elliptico-ovatis membranaceis gla- bris penninerviis basi subauriculata triplinerviis. CanUNCULA conico-de- pressa glabra albida, apice umbilicato. Exs. Bernier (1835)n. 228, Madag. , Diego-Suarès, in sabulosis prope pagum Anbanihala (h. Mus., Guillem. et Less.). — Pervillé, n. 541, Ambongo, dans les sables (fév. 1841). = Boivin cum el. Bernier comm. , n. 2661 bis (h. Mus.). ; (Sera continué.) SUR UNE BRUYERE A GYNÉCÉE MONSTRUEUX ET SUR LE PLACENTA NORMAL DE QUELQUES ÉRICINÉES. L'anomalie que je vais décrire dans le gynécée d'une Bruyère cultivée ne se rencontrait pas, comme il arrive si souvent, dans quelques fleurs isolées. Elle était à peu prés constante dans les nombreuses inflorescences que portait un pied d'Zrica mirabi- lis (1) pris parmi beaucoup d'autres chez un horticulteur. Les fleurs de cette Bruyére sont conformées normalement quant au périanthe et à l'androcée. L'ovaire parait également nor- mal; mais le tube stylaire est un peu plus large que dans les fleurs ordinaires. Sur quelques-unes de ces fleurs on apercoit facilement, dés qu'on a fendu la corolle et écarté les étamines, la cause de ce développement insolite. Ce tube stylaire y est fendu longitudinalement dans une étendue variable, et par l'espéce de boutonnière verticale qu'il présente, on voit sortir un bourgeon plus ou moins développé. Que si l'on prolonge inférieurement cette fente jusqu'à l'ovaire, on voit que les loges de ce dernier sont parfaitement fertiles. Les placentas qui proéminent dans chaque loge sont chargés d'ovules trés bien conformés et dont l'anatropie est complète, Mais ces placentas sont réunis en une colonne centrale qui se pro+ longe au-dessus du sommet des loges. Là elle constitue un rameau chargé d'un grand nombre de feuilles étroites, imbriquées, rap- pelant beaucoup par leur forme les feuilles caulinaires. Quant aux (4) Erica mirabilis Hort, — E. prestans Andr, — E. Parmentieri Lodd. — E. daphnoides Lodd. — E. daphnæflora Salisb. — E. hyacinthoides Andr. — Callistæ sp. Don: 988 SUR UNE BRUYÈRE A GYNÉCÉE MONSTRUEUX. feuilles carpellaires elles-mémes, aprés avoir entiérement formé la paroi des loges, elles s'infléchissent vers le sommet de l'ovaire pour venir se joindre à l'axe placentaire, au-dessous du point où ce petit rameau porte ses feuilles. Puis elles se redressent, toujours unies entre elles, et constituent ce que nous avons appelé le tube stylaire. A la partie supérieure de ce tube, les cinq feuilles carpel- laires se séparent de nouveau dans une étendue peu considérable pour constituer cinq faux stigmates. J'emploie cette expression, parce que ces lobes ne sont pas chargés de véritables papilles stig- matiques et parce qu'ils n'oecupent pas la position des stigmates réels. Dans les Erica, en effet, les lobes stigmatiques normaux sont alternes avec les loges ovariennes, et beaucoup de botanistes ont déjà insisté sur ce fait, en démontrant que les lobes stigma- tiques doivent leur alternance à leur origine placentaire. Dans le cas anormal qui nous oceupe, si ces lobes stigmatiques sont oppo- sés aux loges, c'est qu'ils sont formés par le sommet même des feuilles carpellaires, et à cela tient qu'ils sont fereément superpo- sés aux cavités ovariennes dont le limbe méme de ces feuilles car- pellaires forme la paroi extérieure. Ils n'ont d'ailleurs que l'appa- rence de stigmates et ils n'en ont pas le tissu. Le sommet de la feuille se gonfle un peu, se ramollit, se. convertit en une pulpe rosée et comme glanduleuse, Mais il ne s'y produit pas de papilles comparables aux villosités stigmatiques normales. L'existence de lobes stigmatiques véritables ne parait pas possible dans cette cir- constance. Dans l’état normal, ils proviennent du placenta partagé en autant de colonnes verticales qu'il y a de loges à l'ovaire, et ici, au contraire, le sommet du placenta, indépendant des feuilles car- pellaires, s'isole au milieu du tube du style, se charge de feuilles comme un véritable rameau et tend à sortir par l'ouverture supé- rieure de ce tube, à moins qu'il ne le perfore, comme nous l'avons dit, pour s'échapper par une fentelatérale. Done, à part l'existence des portions des feuilles carpellaires qui viennent rejoindre l'axe pour constituer les cloisons interloculaires, ce pistil de Bruyère ressemble beaucoup à ceux que l'on a décrits dans certaines Pri- SUR UNE HROYÈRE A GYNECEE MONSTBUELN, . 280 bui jeces- dont le placenta prolonge devient, au-dessus des ov Ta E - An pelit ramean rudimentaire, i -Seuler nent Vexe wple que nous fournit. iei. notre TEN me A semblo. beauc oup plus heau, puisque les feuilles y sont et. plus “nombreuses el bien mieux constitutes, De sorte que tes botanistes api concluent de. Ai monstruosité observé e chez les Prinulaures, que Jeur plieenta est. de nature asile, ne peuvent guère, ee me pU semblo, se refuser à à liver la me ne eeneluston de en qui s "observe zer notre Krivi ince, x - "Toutefois: donne il s'agit ici d'un w té ralologique, je ne suis < pas d'avis qu'il faille lui - accorder une importance. absolue, H ne fad nit qus surtout. s'en rapporte ra priori 3 l'examen. d'une — -moustrunsilé , si l'un ne savait par d'autres. voies combien de "fails" Srieuy militent en. faveur de Torigine asile des placentas, Mais. ‘op obser e fréquemment dans les. fleurs normales de eer- j | in ‘Krie: icées un miade de plaeenfatiun fort eurieux qui sembles - rail | difficilement; mene au point. de vue morphologique, s'aecars aer aveu l'opinion que. (es. hacentis s sen tient M posts par des. hors anne fenille, 2. 4 | de place enla, de l Andromeda [lor nd H. ». (nec Auct. es | Aout d'abord, à à peu prè Pg conne celui des Pyroles, ASSEZ analogue VIS un gproscovule sni pendrait í du haut del "angle interne de Ja logo < = où Father ail. su pedicello: ree onrhit;: Si portion lire s 'aplalil : E IY en. inmo de palette, et c'est se eessivement. de bas eu ES DAR sür h lice interne de eip palette, qu'on voit aire de ` ombres, bvules amatropese ls sont. ainsi complétement séparés | d pau. Ne cent à memo: qui les. supporte, là tog je à quelle il ils" appartiennent... e | T ud Um reconnait là exactement li Joi mie du place rfi du uic " 5 dne luluni y Jelle: ue IS SE idi. écrite. el représentée : | ye re est. Turre. [T Misposition T ue. A elle quo: p | | s Cyrilla a ; ave teile die venres. Mts del a hort enté rieure do TE (4) Traité die gne roig 7 : do u R i» rg 76 el ine C PA: ux Recueil al'alseniiti ES dotanijute, p. que er M Wa HE 200 |." SUR UNE BRUYÈRE 7 GYNÉCÉE MONSTRÜEUX. que, dans notre Andromeda, le nombre des ovules est aussi con- = sidérable que dans les Dracophyllum, tandis qu'il est bien moindre - dans les Cyrilla, C'est un nouveau trait commun d'organisation ; A moler entre les Épacridées et les Éricinées que tant de liens unissent déjà les unes aux autres. zt La forme du placenta est différente, mais non moins singulière, “ans l'Andromeda caliculata et quelques autres espèces des genres - voisins. Ce placenta représente une espèce de elou à tête ciren- 3 Jairo aplatio, qu'on anrait incomplétement planté dans l'angle in- terne de la loge; vers le milieu de sa hauteur, La (éte de celte : sorte. de: patere : ad abord nne eireonfér enee lisse et entière, Mais elle. se découpe en yieillissant d'autant de erénelures qu'il y aura d'ovules. Ceux-ci f formeni de la sorte un cadre complet autour dela tôle du clou et, lorsqu’ ils deviennent anatropes, ils ramènent leur : micropyle prés del insertion de] là tige du clou à la têle. Dans cecss, -les ovules ne sont jamais très nombreux; il n'y en a guère qu'une vingtaine a au plus, ls se déforment quelque peu en se serrant les uns Contre les autres et, à l'âge adulte, on n'apercoit plus qu'une : -couronne namelonnée qui entoure le centre du clou placentaire, Celle portion qui demeure nue, est ordinairement d'une teinte : verdátre EM tranche ayec la coloration blancho de la bordure | jali \ OBSERVATIONS Nd à - -— SUR L'EUPHORBIA PAUCIFOLIA x. - Klotzseh a décrit dans Jes Planta Preissiane, sous le nom q’ Euphor! bia paucifolia, une plante. que Preiss avait récoltée à la ie. Nouyelle-Hollande: sur les bords du fleuve Canning, prés de Mad- dington, en 1839, Elle a été distribuée dans ses collections sous le n° 1208. Je commencerai par reproduire la caractéristique id -Klotzsch lui-même donne de cette intéressante espèce (4 c., E, - p.174). Sufruticosa erecta, caule tereti glabro, leviter sulcato; ramis inferioribus verticillatis quaternis aut senis. apice folüferis, su- . perioribus oppositis. floriferis ; foliis oppositis exstipulatis linea= A fibus integerrimis glabris, basi attenuatis; floribus awillaribus a, solitariis subsessilibus, capsula k glabra calice G-fido vut persistente instructa, 2t ~ Cette. plante n "appartient pas au Aire Euphorbia et elle doit Re constituer un type tout nouyeau dans la famille des Euphorbia- 3 x cées; ec dont on se convainera en suivant l'exposé un peu dé- yon taillé que je vais donner de son organisation, C est un arbuste de 42 à 16 pieds de haut, d'aprè ès les dus de Preiss, à sue laiteux et à rameaux grêles ef penchés. | La tige est » cylindrique , glabre, ligneuse dans la portion inférieure et d'un : -brun pâle et luisant, Plus haut, &u contraire, ello est herbácée, 2 Mns. que Jes rameaux, Ces Jomeaux sont à. peu prés ronds fors- T greet eee cR "g Tra ZERRI FRET TRE FT wis TU "m neni OBSERVATIONS qu'ils ne portent pas de feuilles et seulement légèrement striés - suivant la longueur, Mais ceux qui portent des feuilles sont défor- RCE més par leur décurrence, au point T ‘ils deviennent souvent far» -ee rés, Les feuilles sont en effet opposées et décussées.. Au-dessous z cado loùr insertion on observe uno côte verticale saillante analogue E A ce. qu'on voit dang les Rubiacées et beaucoup d'autres plantes. 2 “Dans l'intervalle des deux feuilles d'une même paire il y a au con- < traire une dépression ou une cannelure profonde qui descend. en up s'allénuant j jusqu'à l'insertion des feuilles de la paire. précédente. 15e E paires de feuilles sont forf- éloignées les unes des autres (deux OU quatre pouces), et comme leur limbe est fort étroit, les rameaux. -. paraissent à peu près nus, Do Ià et de la consistance même de ces : - gamegux grêles et triés ou “vannelés , une grande ressemblance ‘de. toute la plante i avec certaines Équisétacées, Casuarinées, ou : Ephédrées, et mieux encore avec d'autres plantes de la même fa- millo et du même pay 8, les Amper ea dont los épithètes de spartigi- n subnuda, ericoides; ete,, sont assez significatives, — | ‘7 Les fouilles sont pour yues de stipules latérales qui ne sont pas Sect fort développées. et qui ressemblent à de petites cornes un pen adhérentes par | leur base avec les bords mêmes de la foville, Leur e . sommet est figu; ‘elles sont entières et glabres. Quant au limbe, nl est sessile, à moins qu'on ne veuille regarder comme un pétiole E portion 1 .basilaire- insensiblement atténuée. Klotzsch le décril ‘comme ` linéaire, 'phtus, glabre, très entier et ayant de 10 à - Ah lignes de long, ll est parfois trés longuement lancéolé; -son ; sommet est presque, aigu et ses bords un peu sinueux, En outre. e bord présente des glandes particulières qu'il n'est pas inutile -ilo signaler, ( Ces glandes sont marginales et le plus souvent chaque ve 5 ebd gauche, ou EY un- niveau un peu différent et À environ un + demi-continêtre, du point d'insertion de la base de la feuille, Leur” orme eat ovale-allongée: Elles sont nues, un peu irrégulières de. ‘contour et, sur les échantillons secs, d'une couleur jaune bru- El fre. Form Lh e Iris Ir Ent de rencontrer chez Jos Euroon iE je. ue 2 feuille c en porte deux, Elles sont situées au même niveau À droite. ut SUR L'EUPHURBIS PAUCIFOLIA. |... 393 biaeées deux glandes latérales situées. vers ja partie supérieure du pétiole, peut-être serait«an tenté de considérer comme péliole, tout ee qui est au- “dessous de ces glandes. Mais je dois dire que -Sur certaines feuilles on en rencontre plus de deux; un peu plus haut, Sur un point variable de la bauteur du limbe, il west ar- rivé d' en observer une ou deux autres , plus petites et plus irré- gulières que | * celles dont il vient d'être question, - Les fleurs sont monoiques et l'on ne peut considérer que commo une inflorescence ce que Klofzseh appelle la. fleur, Ces vm inflorescences sont situées aù niveau des nœuds de certains ra- , meaux: qui sont dépourvus de feuilles: dans les échantillons que “nous avons sous le yeux. Les groupes floranx sont des cymes E composées d'une fleur femelle centrale et de petites inflorescences mâles situées Jatéralement et au-dessous de la fleur femelle, à “a l'aissello do bractées unies entre elles à Ja base, et formant un | Mnt involucre, Nous allons décrire successivement ces parties, ` - Fleur femelle, — Elle est lerminale et centrale, Elle se com- pose d'un calice el d'un pistil. Le calice est très profondément partagé en six divisions imbriquées dont trois sont plus extérieures -. et trois plus intérieures, alternes avec les précédentes, Le gynécée X comprend | un ovaire à trois loges superposées aux sépales inté- rieurs - elu un styl le à trois branches bifides, Dans chaque loge se - à Arouve y un ovule. suspendu vers le. haut de l'angle interne ct dont E raph est. inlórieur, tandis que son micropyle est dirigé en stars et en. haut. Cet ovule est coiffé d' yn petit obturateur. X. -Involucre, le petit axe qui supporte la fleur femelle porte - u-dossous d'elle trois bractées latérales qui sont au-dessous des loges i de. | 'ovaire, et qui alternent par conséquent avec Jea sépales ` “extérieurs, Ces bractéos sont quelquefois au nombre de quatre, < Elles ont unies entre elles par leur base et forment ainsi l'iuvos lucro, Dans. leur“ intervallo, se - voient lois glandes: stipulaires, ' . Comme. 0n.en rencontre si souvent chez les plantes de cette fas Wille à Ja base des feuilles, des braetées et des sépales. On s'ex- ; blique facilement | par] jà ju une de ees lues peso èlre double, | 904 i OBSERVATIONS ee que j'ai rencontré plusieurs fois. Elles sont brièvement stipi- tées et déprimées à leut sommet en forme de eupule. Fleurs mâles, — Ces bractées ne sont pas stériles, A l'aisselle de chacune d'elles se développe nne inflorescence mâle, Les fleurs : y sont disposées | en cymes ordinairement bipares, Elles se com- © posent. d'une fleur terminalo. plus âgée et de fleurs latérales beau- : = conp. plus. jeunes naissant à l'aisselle d'une hractéolo fertile, © Chaque fleur mâle est nue et monandre, L'étamine qui la constitue sl composée d'un filet dressé et d'une anthère à deuxloges, tour- "nant sa face du côté de Ja bractéo mère de la fleur, A une époque ` assez avanofe du développement. des fleurs, une articulation se produit y vers le. milien. de la. hautenr du filet stamival. IE n'est pas rare de voir des gymes. triflores où l'articulation existe sur le filet i do l'étamine. do Ja premier re génération , sans être encore: visible Bur les diamines de la secondo, se ; E Lo bes échantillons de Preiss sont en assez hon état de conserva- -tion et portent assez d inflorescences à à différents âges, pour qu on x - puisse S'assurer, que I' inflorescence ci-dessus décrite est centri- - ~ fuge. On voit la feur femelle déjà hien apparente, alors que com- * mericent. à s'y montrer les fleurs mâles de première génération. - d Quant : di celles de la seconde Bénération, elles n'existent | ps ens - eore à petto. époque, nes ii On yoit. par Jà combien seraient lement induits en erreur p ; les observateurs superficiels qui seraient tentés de comparer celte - i YMlorescence. à. la fleur. de l'Euphorbe, Ici l'évolution des fleurs. est centrifuge; dans toutes les espèces d'Euphorbes qu'il nous A été donné d'examiner, et elles sont nombreuses, le pistil n "appas rait qu bab les autres. yerticilles, L'évolution des parties y. NC. ALCOI ipto, et c'est ü un hit Ars facile A: rifier $ i3 He les apparences : semblent en une m mie ie de structie entre cette planto et les véritables Euphorbes: Mais ello. analogie n'est pas plus grande que celle qu'on remarque dau do ere ipM Tunis à aptes A s SUR L EUPHORBIA PAUCIFOLIA, 295 sa section des Euphorbiées proprement dites, Je veux parler de l'Anthostema et du Dalechampia. L'Anthostema semble militer bien plus que tout autre genre en faveur de la monœcie des Euphorbes,.et, comme on l'a dit avec raison , “Son organisation parait convaincante avant qu'on n'ait examiné le développement des Euphorbes. L'Anthostema serait, en effet, une Euphorbe dont la fleur femelle, au lieu d'occuper le centre de l'inflorescence, occuperait un point de sa périphérie. Je crois avoir démontré ailleurs (4) que ee n'est point ainsi qu'on doit entendre l'organisation de l'Anthostema. Sans avoir pu en Suivre le fáveloppement pas à pas, puisque la plante n'est pas cultivée chez nons, j'ai aperçu cependant des inflorescences assez jeunes, tant sur l’ espèce du Sénégal que sur celle de Madagascar, x pour être en mesure d'avancer que ees inflorescences sont des -eymes, que la fleur femelle y est primitivement terminale et cen- <- trale, et que les fleurs mâles entourant d'abord la fleur femelle appartiennent à.une génération ultérieure, Quant au Dalechampia, la comparaison qu'on en a faite avec les Enphorbes, n'est pas plus plausible, et l'étude organogénique le démontre clairement, si l'on accorde que le Cremophyllum - ; Sehweidlr, n'est qu'une espèce du genre Dalechampia. Ayant pu Suivre sur le vivant joutes les phases de son développement, j'ai cpu constater que les fleurs du Cremophyllum sont portées sur un .. méme rameau contracté, mais à des niveaux différents, que les Pe flenrs femelles occupent r aisselle d'une bractée qui leur est propre, quel les fleurs mâles sont au-dessus d'autres bractées plus élevées ==. Bur l'axe que la bractée mère des femelles et constituant par leur à ‘réunion i un autre involucre, Il semblait pourtant logique, d'aprés Li. les apparences de l'état adulte, . et je ne le conteste pas, que le : -Dalechampia dût être regardé comme une E uphorbo r entermant “dans |' involucre, et ayec les feurs miles trois fleurs femelles au E d : lieu d pna poules LA Reste e X C(A) Etude jaa du groupe des Euphorbiacées, p. 59 et pl, V, “se 908 : OBSERVATIONS ' : Là plante qui fait. le sujet. principal de eet article, me semble devoir rentrer dans la méme e: itégorie, Des bractées glanduleuses, cades el č [amines rlienlées, fels sont surtout les points de contact que E QUE Autlovesec enee présente ayee Ja fleur des Enphorbes, Comme: 22 si l'articulation dl "n organe ne ponvaib pas se produire aussi hien Au-essiis qu au- dessous du. périanthe, et comme si les e sépules ne pouvaient pas offir des glandes stipulaires latérales, 0 aussi bien que los feuilles et tous les organe s appeudiculaires des a Rs - plantes. de. cette: famillo? le pense qu'il y à un. rapport manifeste i s entre l'espère qui ‘ous oee pe et. les 5 mperea dont la structure MI également i invoquée pour expliquer eelle des Euphorbes. Les leurs. de l' Amperea sant en eymes, aver nne fleur femelle een- le. dont lo calice ei Je platit saut tellement ceux de Euphorbia paucifulia Ki, qui ‘itme parait impassihle «Py constater ]a moindre — lisseniblanee, Autour de vette HET femelle sont des fleurs måles phis pompliquées. datis r Amperea et dei réduites à Ape seule " &lpnine ,. pomme cela ari ive dus (aus les types dégéni vs de cette. ; famille, dont. ji formé le petit: ; groupe des Anthostémidées-(1), savoir: :] 'Anthostema, Je Dalember tia, r Algernonia, l'Ophthalmo:. ee Alapion, le: Feiranlandra, k Pach etian " peur lo € omnia. ilo Loureire © Rem d Won. Quoi qu'il a eu soil la plante de UM doit ètre le iy pe d'un gente. ones: E des Yüphorbiacées, J'avais. de ril tt nommé ee genre s niis je ne an] hâter pasid de publier | la. nau que je lui, avais donné, afin de: Sed e pas n "exposer à foire une. confusion o un. tonbo puploi dans la nomenel atre En voiei la raison : À Plai lin, dans pe. nole qu i: a insérée au Bulletin de lu: üc é botanique: de Ir i jonyean. genre m : Cal, ycopeplus, ge qui, selon lui, explique, la vraie nature de fa fleur À Aes: E orbes. + open Jo. vete. HAS soute par Denni- ; 3 bzw EK. Loki vider, desir riptin iu dide Nc, ntl. esr. Ab iN. n [s SR Pm faisant la- révision des espèces de Ta famille |. ranco (e AIR p. 29), vient de décerne 7 3 aandra : i E jupliorbiacées qu il appelle Le b gts me bee Co UE E Y d E. AL E, Y us RR RT TUNER ART WT AT VEG A V Ec MN A CR SUM 4 EUPHORBIA PAUCIEOLIA. 207 mond à la Nouvelle- Hollande, M, Planchon qui depuis quinze ans avail entre les mains «eelte preuve do” fait, palpable, évidente, décisive», ; prend à partie, et l' argauogénie florale, et l'émiuent ov- . ganogéniste dont là science déplore et déplorera iongtemps la perte récents «fu supposant les fails exactement observés», eomme parle M. Planchon, les botanistes que eette question intéresse ' vont se trouver dans l'alternative suivante : Qu la. plante que déerit M, Phuichon, n'est pas celle dont il vient d être ici question, el il serait parfaitement inutile pour les “progrè ès de la ; seienee. de disenter sur des objets qui ne sont point : identiques; .. + 3 SU au contra ait e (mais eelte secande Jiypothiso parait bieu peu Le vraisemblable) À de Cali ycopeplus que M Planchon donne comme S À ayant les infloreseences males: alte pues avec les lobes de l'invo- diere, ser ail Ja mème plante que F Euphorbia paucifolia K4., dont des. inflorescenves: males sont, an confir aire, opposées à ees lobes; I l'espèce 1 récollée par Drummond, dont M. Planchon dit que les * fleurs: mi iles. sont groupées en ombelles , serait identique avee xe l'espèce reeneillie e par Proiss, dont les llenrs males forment une =. eymg centrifuge, ete., ele;, el il nous semblerait « un. peu bardi, - pour ng pis dire imprudent », dans une question d'ailleurs déli- XE calo; do lier des CHU posilivos, de faits ainsi observés. lie * ÉTUDES sk vaut, u PHSIOLOGIR ET LR DÉVELOPPEMENT DES TIGES ET DES RACINES, RTE PE d e " i . p PE z v D ded p cortin. nombre de. faits. et nous n'èn tirerons que plus tard des conclusions génér ales. . Le lecteur bienveillant: nous pardonnera apparence de désordre que présentera l'exposition de ees faits. “énumérés ; au hasard, ; mais qu ‘ils s'enchainent en réalité par une E certaine. logique, et qu "ils marchent autant que possible du simple BTE ‘composé. On nous pardonnera également de ne pas insister ee SUD CENX X ds ees s fus qui out été fréquemment étudiés Yn) e dac - rai Bn “surface: qui PEN être Tpganlóns comme un épiderme. sur de A herja awi Dans | ‘étude des axes iles plantes, nous exposerons d'abord un Ilui sera facile de voir ultérieurement que ceux-ci ne sont pas. $5 y ÆMNA miyon, — On ne AE je pense, regarder que comme: un prune, de paturo axilo la fronde; des femna, ear. elle jur P a. ture de ces axes florifères e est très neue, puisqu sn no se BE i posent a de: d A JY. A done des vé gótaux dice $ 1 $i r on examine Ja one à L ininor, au moment de h n on, on y peut distinguer ( deux espèces do cellules : 4* celles 4 de piles peuvent se enean. sulos i Jt. ÉTUDES SUR LE DÉVELOPPEMENT PES TIGES ET DES RACINES, 299 Elles sont très transparentes et leur eontour ressemble à un feston très délicat, 9* Les cellules plus profondes, celles du parenchyme, sont pleines de granulations vertes, Sur les côtés de la fronde elles sont arrondies et assez Bichemept unies entre elles, A mesure |. qu'on approche de la ligne médiane, on les voit s'allonger, de- venir ey lindriques et se > placer bout à bout, comme pour consti- tuer un. vaisseau. GA Pi) méme mode d'agencement à lien dans les filets. staminaux: Onne peut pas dire que toujours le filet d'une étamine contient un faisceau central de trachées, ear il n'y en a pas dans cette plante, ll est vrai que les cellules transparentes du filet. deviennent aussi cylindriques vers son axe el simulent nn vaissean à parois lisses ; mais ee canal est interrompu fréquemment par des eloisons com- plétes; eo sont seulement des utrienles dont da forme à un peu varié, I} n'y a pas non plus dans le filet de l'étamine une disposi- tion spécialo des cellules pér iphériques qui puisse y faire admettre l'existence d'un épiderme. . | ^ Ta fronde du Lemna contient en ontre, d'espace en espace, des cellules un peu plus petites que les autres. et dans lesquelles il y . «um gros paquet de raphides, I y a aussi de ces raphides dans les dm aulhéros. | i3 TER aro cac 4 ASPARAGUS. OFFICINALIS. — - Tige. — La structure de la tige des i Asperges mérite d'être exposée avec quelques dét tails, parce -qu'elle se distingue, sous certains rapports, de celle de beaucoup ur «de: Monocoly lédones. Dans nne fige de Vanille, par exemple, il y $ A frois. régions concentriques bien distinctes, Dans l’ Asperge, ces -. trois couches existent en réalité; mais à un certain âge fhlos ten- e dent: à se ‘confondre el pourraient i n Pre plus comptées que pour me seule. : B région périphéri ique est cellule el se trouve limité exté- LE E Es Fieurement. par ÉLIRE: oisi. ost constitué par une rangée BLUU , EH PES MR UO M Ment: OON Fly SIDLUUGU ‘de cellules fort régulières à sec tion transversale rectigulaire, La quus grande largeur de ee rectangle est dirigée suivant le sens du 2 rayon du eerele que repiésente la section transversale. Les celle les. épidetquques sont pendant: longtemps d'une transparence: = pari faito, et elles eontiennent des nue léus s à coítours peu nellement ; Messi, ; 2 ; La zone. vellit: qui. est EPI à eel i ipiderme vei- ee Tee de la inalière coloranto. Dans les jeunes Asperges qui ne - font que sortir de: torre, e'est un liquide rose auquel est due la. s -teinte légère des thuvions vendus sur les marchés, Dans les pores © a tians qui sont: ‘au contact de fa lumière, c'est au eontrnire. de la a : ehlorophylle; {yen a jusqu 'au centré de fà tige ou peu s'en fant, > -mais elle devient de moins en. moins ahondante, à mesure iron écarte de h périphérie. | Les grains. do eette 1 matière verte sont ; ; wai, presque globuleus, à à per M (égaux sure eux, Qu cil: AS 1054 5 S à d' autres disséminés cà ct là dans cette cellule, Dans les cellules d : centrales où il y en a très peu et où leur pâleur est grande, il ES £n a pas uon plus. qu'à la surface du nucléus, 2° un «Sion comparait] la Yaville Ar Asperge; on verrait que dash premiere ilya un. ‘verele de. fibres extrêmement net qui limito ove : tériourement la: Pew intermédiaire de 5 ligo el n distingue, pr. mmi q' "i Nucldolo: central, qui RE celle colis ; mais ih y: eil r V am cont wire; Soli ta m wit pas aussi nolle: Ces: Eu fes i BRUN: ne hien ps largo, el se ident pour ainsi AER E st eo qe génie Me YEN à une coupe lransvor- | e PU “Dans | les. por tions qui se rapprochent du centre, ce que yas: ; appellerons 1 W gangue de: la 4 région intermédiaire, ‘est formé de. cellules. cavité large, à paroi. fort mince, A mesuré qu'on se. ore t dehors, et en. méme temps que l'intensité de la coloration: yerle. ohang i. la. parpi des vellus. ppt el hi SAS ES EEOAE DEVELOPPEMENT DES TiGES EY DES RACINES, 301 ale la tige d'Asperge, on divait qu'il iy a plus qu'un étui de tissu libreus ; Indis on pne pourrait pas préciser on fiuit inférienrement eet eti, eben commence fà gaugue ee Muleuso de la région inter médiaire. D ique a nions app Wons iei gangue celluleuse n'est autre chose que eette masse de parenchyme ntrieulaire dans laquelle op admet | partout que les faiseeaux. fibra-vaseulaives. des Monocotylédones sont disposés sans ordre apparent, Dans l'Asperge, les nombreux . faiseeaus fibro-vasculaires qui patenure nt lalige, el qui sont d'au- ank, phus, greles et plus serrés qu'on se rapproche davantage de ch portion eMtérienre, semblent former des cercles concentriques fissez bien indiqués dans le très jeune. âge, Seulement leur grand nombre et leur sépa ation trés nette font que les intervalles eellu- Jeux qui les isolent, sont bien plus nombreux eux-mêmes que dans BT plantes « où où Jeux accorde le noni de rayons médullaires. Au ~ fond, la dillérenee n'est pas si grando et do rôle que jouent ces SE cellnleux est toujours le même, Chaque t aisecan fibro-vaseulaire se compose de fibres, de “i - vaisseaux et plus tid. de lalicifères, Les vaisseaux sont presque ous spiraus, Il y en a beaueonp de petits et quelques-uns seulement od grandes dimensions; Le nombre do ces derniers- varie ordi- ~ Wairenient de 1 nn on deus ciny ou six, dls ne sont pas tous dérou- ^ Tables, et n, très petit noujbre seulement deviennent des trachées > Proprement dites, 5i jeunes que soient ees vaisseaux, dès qu'on peut leur donner « ce nom et même dans les portions souterraines à del là dige, ils renfe rment des bulles de gaz qui, certainement, ne ` Viennent pasdudehors: au moment de la section des parois, car elles ^ Sy trouyent ayant ua ‘on u Val é duh h meind solution de cons - xps ins duy RUE" i Br fibres, p TUR iiiürent i bonne heure nne op sci | prononcée; elles sont groupées en une masse dont la coupe frans- versale est plus allougée dans le Sens du rayon de la tige qu ditis -lout autre, et le füisceam semble ainsi s’: ivancer vers le conte sous - forme. d'une arêle d et légèrement feintéo en vert,- n $ 202 . ETUDES SUB L'ANATOMIE, DA PHYSIOLOGIE La région centrale de la lige mérite bien le nom de moelle, 2 Elle es pen résistante et entierement eelluleuse. Hest vrai qu'on “ue sarai not plus Irouver de ligne de démareation nelle entre ee diss ulricilaire el eelui de da région intermédiaire ; mais les tis- cay ne pénètrent jouiais plus intérieurement que celles-ci, 1H est P [TT are de. tronyer des erist; TUS lans les ecllules. centrales de ta “list, (uelques-tues de celles qui forment [a gangue de Ia région ; -inlerinédiaire,. plus. petites iue leurs voisines, contiennent. des paquets de raphides, | AE Waintenant nous Clablissons ec qu'on observe à l'àge cone - plétenient adulle. d'un rame: ul (de l millimetres de dinamètre), c'est Adii alé AT ou t Vp ue test montée et porte des fleurs epa .inuies, nous y "rauvons t | Une aangée dé ll d br riniques ineolorés; t (uses, rangs de e ellules gorg rées de matiere ver les ; our iu ur ilius 5; Ži Sn t m que nòus avons li li gangue celluleuse, parcourue par. les faise aux fübrósviscnlain es else fondant peu i À) peu Ms les fibres Ae pz VY ; ENT iw Juss SER une de nus d #8) w ees lermes; T «Lom E Ea sé » racines s) qui sonf groupés en séries simples QU. "souvent parties e cei Y, dirig rées Comme des rayons par rapport. » à Le de h deo vow en décroissant de dns en delia Ü ET LE DENELOPPEMENT DES. UIGEX EU DES. RACINES 303 » mm extérieurs dans Ja série,» lb ne me seuible pas qu'on puisse clement établir une pareille distinetion entre les racines et lex tiges de fa plante qui nous occupe iei, et cependant leur structure n'est Point là méme, mais c'est sous d'autres rapports qu'elles se séparent les unes des autres, Si l'on examine une coupe transversale des racines qui naissent de fa portion souterrainede la tige, on y. voit trois régions distine- les, qui sont l'une per iphérique, La seconde. intermédiaire et la - lroisiéme « 'enteale.- La région périphérique est extérieuretent Hüuitee par Vépiderne ue constitue une senje rangée d' ulrie vjes fabuliformes, Cette région est formée d' ailleurs dans toute son épaisseur de cellules à parois “minë es el transparentes: Elles ne contiennent pas de matière verte, inais: seule ment uiu liquide visqueux à peine teinté, Leur Jormeest variable ; ; elles sont iprégulierenient polyédriques, el lais» sent. entre elles iles: ancals intercellulaires: incgaus. Un. certain nombre d entre: elles, quelque [ois dispusées en séries, contiennent des faiseos ix de. t vapliides analogues à a ceus qui se rencontrent dans tige © Po Sane da région intermédi; ire esl leid cupliquée dans sa stene- lure que, pour établir quelqüe ordre dans sa deseription, je la ite - divi ser ai en {rois zones BACON ires aw i j'appellerai supe rlicielle, í moyénne el profonde. LE Zone. superfeielle de la région «intermédiaire. — E ille 'est , tOnstiluée. para un cercle de cellules qui ont à peu. prés la. fo qe Tab ‘un prisme. à baso quadrilatér ale,- quelque lois même tout à fail Leur see Aur transversale est. par conséquent seuyentiun "arre | à angles presque | tous égaux entre eux ; m BUE ani contr aire, est un rectangle assez ds CB. Ces utricules. sont fortement comprimées les unes contre les aufres ý z cel. intimement unies entre elles, L'épaisseur de leur paroi est "rs cinég aloy fort peu considér able en dehors, trés grande, au ton- Cini ‘du coté intérieur, Aussi de ce. COLE la. paroi forme ohne ‘une Like lisse suis paa velle. ve sel à suivante, 304. KADER SER L'ANATOMIE, LA PIYSIOLOGILE “e Zone moyenne de la région intermédiaire, — Elle est formée à pu. un tissi irès jeune et fort peur consistant dontes cellules ol, = {rent une teitte mate ! Sez. pronone ee. Ces cellules ont des. parois E inc es, eL ressemblent à un dépo plastique qui aurait été injecté v apres conp entro la zoe préc edente eb da zone. profonde, A en ey résulte que, coume ellesci est tiès inégale et trés anfraetiense à ET périphérie, la pouce lie qui nous orcnpe maintenant se moule exar- v lement sur bots Wes cantants, et presente ainsi des Suillies et dés S rentré escalternativis, ME | LOIS HE v. Zone profonde le la réjion intermédiaire. — E Île ést de pean | 3 qs la plusdarge des trois : Zones de cette région, et elle est formée > de faisceau Aibro-vaseulires. Mais’ (es faiscequx ne sont pas dis- ines commè akus li lige, el ne sont séparés les nns des autres par an aucune espèce. de gangue cellulaire. Hs forment un étui ens inc ad m ses gifténule peins mais Lontinn. Qu'on | niei i IS jr une roue denléo.. Sk dents anis de elle rong répondent, comme (de raison, les. dépressions de la zane eellulense: moyenne, - aux. anfiae losités, an tontraire, Jes saillies ile pelle: méme: amie, Quant as fibres ile Ja zone profonde, elles fre ; out des parois fpaisses et char ges de onetuations arrondies. pròs f ^ elles, d Elles entonrent de toutes parts | les 3 Vaisseaux qui sont g gros > 4 liş: fois comme les fibres el stri és en travers, "n d ar région. centrale de Ces racinos est compa able une moelle. Lo ljssu. .eelluluiro. qui la la: forme est le méme à peu. prés que eplui d l j 0! périphé rique; | les eollules. sont polyédriques, un "m. : irréguliéres. et séparées | par des espaces inég TIS PROLES Js flit. de. compart » la: deseription. qui pr écède. avec co que xe hot avans dit du. tissu de la tige de l Asperg ge, pour voir combien. : ; pay Kont les différences. Mais il l une portion de la ri acine ww eM. UR 21 jm tF'appele er tonie” E Menon des Miet ET LE DÉVELOPPEMENT DES TIGES ET DES RACINES, — 905 mistes, C'est eelle que nous. venons de nommer : zone moyenne de la région intermédiaire, Nous l'avons vue entierement eelluleuse à un premier âge, Plus tard, nous trouverons qu'un certain nombre des cellules qui Ja constituent commencent à subir la transformation fibro-vascülaire, ` Notons: done que c'est là que se forme le bois nouveau des racines de Asperga, sra P (Nera. continué.) —— —— Tiu : NOTE seh UN PARADONE DE RÉGULARITE DANS LES FLEURS DE LA LIMOSELLE, Les fois des Limoselles sont her maphirodites. et réguliéres, ' mais elles présentent de telles variations dans le nombre et la formede lepers parliés, que j'y rencontre toutes les transitions entre E le ty pe pentamère el le type tétramère, Dans la plupart des fleurs, en effet, j'observe un calice à cinq divisions, une corolle mono- “pétale en ronpe | resque régulière à cing lobes alternes avec les 5 sépales, et quatre ét amines didynames: Mais, dans quelques-unes, les deux lobes postérieurs de là corolle se sont soudés en un seul qui est alors Superposé au sépale postérieur, et l'an à ainsi des Meurs 8 qui wonten apparence que quate pétales avee einq sépales. Enfins. on Aronve quelques fleurs qui ne présentent que quatre E: sépalos, quatre pétales e el quatre étamines alternes, parce que de A Sépalo. postérieur vor te en méme temps que les deux lobes posté [: ricus de la corolle devi iennent eonnés, ; -Un fleur peut done devenir régulière : par suile d'irrégularité, E ainsi se touye justifié, j je peuse, le titré de celle note. Comment he reconnaitre eette fleur régulière à furce d'in régularité, si je ; puis j me ‘exprimer ainsi, d'une fleur régulière normale: ? Rien de plus -fieile, Dans les. Meurs : Jétraméres, normalement régulières, le Es taliep a i un 'sépile en avant, un en arrière, et les deux autres sont. t d Jatéranx, Dans les fleurs tétramères Féduliàros par irrégularité, : comme dans les Limoselles, il y a, au contraire, deux sépales eu | MEI et deux: en LU We. à Zl v MEMOIRE ue IE u TI ET LOMME FLORALE DES TOIT d» à rate à in niinc dans sa mancs du 4 mars 1861 (1). i: la fleur irrégulière des Marantes a dé avee raison comparée i un type Noral régulier. Mais ce type à été choisi arbitrairement zet- ‘d'après. les: seules. apparences extérieures, Aussi la symétrie ss attribuée Aux fleurs. des Marantées, ne reposant que sur des rues considérations fhéoriques, a beaucoup varié suivant les auteurs, ` “C'est cette extrême divergence d'opinions que déplore M, Ker- < nicke, l'auteur d'un travail récent et le plus complet que nous “connaissions. sur les Marantées (2), « Cette tribu des Cannacées, i» dit. M. Kornicko, s se trouve dana un tel désarroi que pas un de -n 868 genres n'a encore. Été établi d'une manière certaine... Bien E que beaucoup. d'observateurs aient fait des recherches trés pro- - - va fondes sur ce sujet, on peut dire qu'il n'en existe pas deux dont ^» les explications concordent entièrement. La raison en est qu'ils ont ba indonné rop tôt le. champ. réel de l'observation, pour - ercher 0) pliquer leurs découvertesavec des idées préconcues, ` (m. quoique; avec. beaucoup de sagacité, el ayant de posséder encore les i données suffisantes, n um. dana £ son I roues ce * (4) Les Comptes e 5 Académie des NA. et le ird Fili 2 i 1418, ont publié un trés court extrait de ce mémoire, 5 < (2) Notice sur la tribu des Marantacées, suivie de la nomenclature des espèces : $ ultivées. dans les aba da dina: le ie Cariae 4845, p. 66, el traduite et MÉMOIRE SUR LA SYMÉTRIE ET L'ORGANOGÉNIE DES MARANIÉES, 307 | ^ fo the natural system of bolany, 8 est approché trés prés de la. - » vérité... » Lestiboudois et G. Nees d'Esenheck «ont démontré » l'existence constante de six folioles (dans l'androece), Dans ce » but, ils aMmettent (antót. qu'une foliole a été composée par la » soudure de deux autres, tantót partagée... Quant à la significa- » (ion de chacune de ees lolioles, ils no sont nullement d'ac- » cord,» - | Nous alins plus loin encore, et nous pensons que l'étude du | développement de la fleur des Marantées est le seul moyen d'en constater Ja symétrie réelle, avant que celle-ci ne soit masquée par des métamorphoses. et des déviations eonséeutives. Si nne mé- `- thode d'investigation contre laquelle s'acharnent trop de nos jours ceux mêmes qui Jui doivent leurs plus heureuses découvertes, si-celte méthode devient, je ne dis pas seulement utile, mais in- : dispensable, 4 c'est dans ce groupe de plantes où les transformations d'organes sont considérables, inattendues ; où les dédoublements, les inégalités de développement, désiiseni de très bonne heure et - d’une manière inextricable, là véritable disposition des parties. < Examinons d'abord les principales iuferprétations sueeessive- , ment proposées et entre lesquelles il n'y a point de botaniste qui " Whésilo nécessairement à se prononcer, = - C'est à M: Th. Lestiboudois qu'on doit principalement d'avoir - ramené l'organisation des Mar: intécs à un type régulier, Dans ses feuis travaux sur ce sujet (1) il a traité, parmi les plantes - qui nous occupent. ici, de la sy métrie florale des Calathea et des ` Marana (. [S $42). et voici à quels résultats il est arrivé, | S cda fleur. des Calathea offre : Arois sépales extérieurs et trois Wei c, 86palegi intéri ieurs, plus deux verticilles d'étamines dont les parties D Sont opposées à ‘celles: du iérianthe, Mais le verlicille extérieur Es de l'androcée, formé de staminodes deyenus pétaloides, n'en s, imple que. dp a au lien de irois; Jun placé a" côté supérieur de Ei Eu A 2 1 iq) Üserputins sur e PEDE les. Scitaminées, les Cannées el les Or, his dees, in Apn, deë sc, nalur,, Mh ? LA eM P epa et Lair. 290877 Eu MÉMOIRE -ii ha fleur, l'antre situé également de ce côté, Quant au verticille in- RS térieur de l’ androcée, jl est formé d'étamines opposées aux sépa. 5 deg intérieurs. On n'y compte également que deux pièces savoir : #2 un staminode interne. et une éjamine fertile, auriculée, représen acuit tant deux éléments du syslème glaminaire. Ua : Ta fleur des Maranta présente une parlie de plus que celis des. DENM Calathea. On y trouve deux staminodes extérieurs et trois éfami- - nea intérieures opposées nux sépales intérieurs ou pétales, De ces He trois Élemines,. une est: Tile, les deux autres sont stériles el " pétaloides, EV .* Rien n 'est fe opposé dello interprétation doM, Lasha lae que: celle. des hotanistes allemands, ainsi que le fait remarquer . M. K&rnicke, dans le | passage de son travail que nous ayons rape. — porté. plus } haut, On peut s'en convaincre en lisant ce qu'Endlieher - dit des. Marantées (4). Leur. périanthe est double, suivant lui, 1l |..80 compose extérieurement d'un calice à trois sépales, et intérieus : 0 rement d'un second calice à six divisions formant deux verticilles, et il ajoute que quelques-unes des. pièces de ee périanthe peuvent devenir très petites ou méme. ayorler complétement : Lacintis - = interioribus inter se plus minusve dissimilibus, varie coharenti- v bus, nonuullis interdum minimis vel plane: abortivis, Plus loin, : dans h description particulière des genres Thalia, Marania, hrynium gt Calathea, il dépeint, par conséquent, le calice jnté=. = rieur ou Ja corolle; comme présentant six divisions : Corolle — separtite laciniæ ele, I-en. résulte que l'androcée est mo: ndre ei que l'anthére. nique ı n'a qu'une loge, parce que l'autre. est. avortée i Slamen 1 unicum corollæ laciniæ inferiori laterali in sertum À Filamentum lineare y, filiforme, petaloideum, Anthera 3 i ris (la la gliero. aleríivo) ferminalig vel lateri fen DE “M Lindloy a énergiquement repoussé la manière de voir: de M Vs dont. Ie travail est, dit-il, “a signal instance ETE X i d BUR LA SYMÉTRIE ET L'ORGANOGÉNIE FLORALE DES MARANTÉES, 309 » fused reasoning and inaccurate observation,» Toutefois l'opinion - du célèbre botaniste anglais se rapproche au moins autant de celle de M. Lestiboudois, que de celle des auteurs allemands. Elle est adoptée, dans notre pays, par la plupart des descripteurs, et c'est pourquoi nous allons l'exposer avec quelque détail. = Suivant M, Lindley (4), le calice des Marantées se compose de trois sépales courts, et leur eprolle est irrégulière, ses pieces se Irouyant disposées sur deux verticilles, Le verticille extérieur com- prend trois pièces à peu près égales entre elles. Le verticille inté- rieur. est, au contraire, fort irrégulier, Un de ses segments laté» ~ raux egt ordinairement coloré, et présente une forme qui lui est S parfieuliéro, Le nombre des pièces de ce verticille peut être moin- ‘dre que trois, par suite d'avortements, Les élamines sont au nom- ; bre de trois et bien distinctes les unes des autres. L' une de ees + étamines qui est latérale est fertile, Son filet est pétaloide ou bilobé, er l'un de ses lobes porte alors la loge unique de l'anthére. Quant en aux autres étamines de ce yerticille, elles sont pelaloldes et peu~ + pent üussi avorter, | s „Des caractères qui précèdent, M. Lindley a tiré un moyen de poi distinguer les : Matonjées des Zingikhéraoées. R, Brown ayi ant ET loujours | placée en à face du labello. on division antér ieure des pièces, intérieures de la corolle, tandis quo les. étamines stériles, lors- -= Au'elles: existent, occupent la droite [ la gauche du labelle, cM. Lindley constate qu'au contraire, Y'étamine fertile des Maran- — déeg est sur le côté du labello gt occupe, par conséquent, Ja place >. d'une, des étamines stériles des Zingibéracées, Nous verrons plus 2 Join ce qu'il faut réellement considérer comme le côté antérieur 5 de la fleur des: Marantacées, Mais nous pouvons dire dés à présent E cqui il n "est pas le méme pour nous que pour M. Lindley.. Remar+ ` $ qme, nussi, uec ce qu ila désigué sous le nom de pétales anté- ERA 4 PES system of botany, 2 fih, pi sx, — The argeiale Kingdom, + édit. p. 469, el, — ^ :: (3} Prodromus Nour Holl, e a05, E T MÉMOIRE - rieurs, représente bien pour lui une sério extérieure d'élamines Arausfor (nées, el c'est en cela surtout que sa théorie se rappr oe he xe de collé do M. Lestiboudois, . zM, Koærmicko, dans lo travail que naus avons cité, admet bien i qu 'il est Ampossible 4 a V état adulte d' apercevoir dans toules ees; K parties do la fleur, «aucune trace d'un rapport d'alternance por- 5 mol, : » el vette déclaration nous est précieuse, paree qu'elle est l'expression très ‘exacte doco qui. existe réellement et de ce que démontre l'obsor valion directe, Toutefois il établit que « toutes ees D. folioles représentent constamment des organes simples» (1) ef, se rangeant, en samme à |' interprél ation. de M. Lindley, il recon- nait dans la: fleur des Marantées, (deus verticilles au périanthe et deuy. verlicilles à l'andravée, ces derniers étant Lrimeres en prins cipo, mais pouvant. eue réduits. chacun à nne ou deux folioles, ‘par suite d'avortements. ^ | TM yest aussi tetto manière de. voir qu 'en sono p en général dans > notre pays. Les botanistes francais semblent s'accorder à admettre que. les fleurs. des Marantées représentent un type diplostémone ! irrég ularisé, del que. celui des Amaryllidécs, avee trois élamines superposées a aux sépales e trois autres formant un vertieille plus intérieur: el superposées. MUN. pétales, C'est pour cela, sans doule, que A: A Gris, qui : $ "esl livré à à une étude spéciale de ces plantes,- lit (2) qu'il a E adopté j jusqu "ici l'opinion. généralement admise,» >- l partage, e en elfet, le sentiment de M, Kærnieke, sur l'orgapisas: ipn de. a flour. des. Marange ées.. « E " “définitive, dit M, de Bore... exp 198) | les idées « de M. A: Gris reviennent à l'explicar n lion do. M, Kor nicko, » » fr, cette. explication est Ja suivante. ‘7: [ux 8e compose d'i ini calice ef d'une corolle trimeres: = Tandroe d ée, Un p premier ver ticille. comprend deux slaminodes a i : m ei duy arrive. oni. les. Mara Les dans les Stromanthe, à nC plus; disposés en deux yerticilles, constituent = © SUR LA SYMÉTRIE ET L'ORGANOGÉNIE FLORALE DES MARANIÉES. 994 tandis que les Thalia, les Calathea et les £schnosiphon en. ont un.seul, Les étamines du second verticille sont constamment au nombre de (rois. L'une est fertile, pourvue presque constamment ..d'un appendice pétaloide latéral; les deux autres sont pétaloides, mais elles affectent des formes spéciales ; l'uno est façonnéo en capuchon, d'autre est munie d'une callosité; de là les noms de : staminodes calleuo el cucullé, Nous verrons plus loin à quoi tien- . Dent ces configurations partie ulières des staminodes, L'auteur excellent du Traité d'organogénie florale comparée n'a ` pas eu l'occasion d'étudier Je développement des Marantées, Ces -plantes étaienten effet, il y a quelquesannées encore, peu eultivées /*:. dans nos jardins botaniques; ou elles n’y flenrissaient pas abon- -.. damment, Mais dans un groupe très voisin, celui des Cannées, il - avait constaté (L e., p. 676) qu'il n'y à qu'un seul verticille à l'an- UR drocéo, et que «si le nombre des staminodes est plus considéra- - »ble qu'il ne dovrait l'être, cela tient à co qu'il y à quelques - ».dédoublements, » On a lieu de s'étonner que les botanistes qui ont écrit depuis lors sur Jes Marantacées, s'ils admeltent la grande Affnité de celles-ciavec les Cannées, n'aient pas cherché à vérifier par l'observation directe la véritable organisation de la fleur des | cC Thalía, des Calathea, des Maranta, ete, Wa ont préféré choisir : entre plusieurs | théories différ entes; Mais on ne sait pas trop pour- yd -quoi ils 'ont adopté l'uno d'elles à l'exclusion de toutes les autres, + Toutes les hypothèses imaginables sè sont, en effet, successi- EOM vement, produites, La dernière que nous connaissions est celle de TM Parlatore qui, dans ses travaux sur la Flore italienne (1), a ^ donné de la fleur des Cannéos une interprétation nouvelle, I s'est convaincu” que | ‘explication donnée par R. Brown, est erronée, et Cle de M: Lostiboudois ne le satisfait pas davantage. Il déclare e plan de dMpuepure. fornt quil les fait. rentrer dans la même classe, ET Flora. Tap etc., vol. T Ce avale est TO dans le Bulletin de Ja AR Aquen 47 A La re Ly ñ yd - que les Seitaminées, les Musacées et les Cannacées ont un méme. , + ^ 309 1059 — "wnonk eod lui parait certain que les six staminodes pétaloides représentent ZTA étamines, et qu' elles sont parfaitement symétriques par leur pov S à y sition, puisqu' elles alternent, dit-il, entro ellos et aveo les folioles - du périgone. En méme temps M, Parlatore reconnait que l'éta« mine fertile n'a qu'une loge do son anthère qui contienne du ... TAS pollen, tandis que. l'autre loge est transformée en lame pétaloïde, «^ Ensomme, l'opinion de M, Parlatore est celle de presque tous les 5. ‘savants qui précédent, quantau nombre de verticilles que compren- s drait l'androcée el quant au nombre de pièces qui composent chacun cde ces verticilles; mais ellé en diffère essentiellement en eo qu'il 24 bien constaté qu'il n'y a qu'une demi-anthére fertile. «Xa croyance nux deus verticilles de l'androeée chez Jes Maran- adulte et que depuis! longtemps j'avais considérés comme inexplis “cables, J'en indiquerai i ici quelques-uns, qu'il soit, cette élamino se trouve exactement en face de sa ligne médiane, {Len est de méme dans la fleur des Orchidées, quoi" ace de la ligne médiano d'une des pièces du véritable périanthe. à diogramme d'u une de ces fleurs adules, "4 2° En supposant que certains staminodes qui paraissent à peu * prés superposés à à un des sépales extérieurs le soient trés exactes H. R E dien m" plus- liées, peut être ébranlée par quelques faits qui s'observent à l'état AM Lorsque dans nne fleur. w Amoryllidép ou de jiliande; par -i x exemple, t on dit qu'une: étamine: est opposée à un des sépales quel "qu'e 'elle soit très irrégulière. Cependant il est relativement rare de $ frouver i un staminode pétalaïde de Marantée exactement situé en : “Ainsi se trouvent fort embarrassés conx qui essayent de tracer le : à ment, comment se fait-il que souvent ces sfaminodes soient ree. “ouverts par Jes staminodea. voisins qui sont censés appartenir à i». n | verlicille plus intérieur? Et comment‘ ‘expliquer encore. que am insertion de deux staminodes voisins, dont l'un est dit extérieur i ions intérieur, ep puto A tant Me iiem sur un mime Sd ombre de Pus de Colathen, on pee un i hant à se bifangus À p façon" het SUR LA SYMÉTRIE ET L'ORGANOGÉNIE FLORALE DES MARANTÉES, 93 . d'un: Y. L'une des branches de cet Y so termine par l'étamine fertile, L'autro branche, au contraire, va se porter dans lo limbe du'slaminode appelé-calleuz. L'observateur le moins prévenu se demande ‘aussitôt si les deux appendices qu'il a sous les yeux, «Pun anthérifère et l'autre pétaloïdo, ne sont pas les deux moitiés ~ d'un organe unique dont la partio supérieure s'est dédoublée et dont la nervure médiane, ique d 3honiy se bifurque ensuite un : ^ pen plus hat, 24 La plupart des pièces del ESTE. sont insymétriques dans ces (leurs, Le callus que porte un des staminodes est unilatéral, . .Vétamine fertile n'a qu'une loge et l'un des côtés de son filet n'est (| pas ordinairement semblable À l'autre, Tous ces faits nous portent à priori à rechercher s'il ne s'agit pas fà de moiliós d'or ganes ap- zn pendienhire, au lieu d'organes complets, ES Dans une fleur adulte du Maranta protracta, yoici Es esl | Ld souvent l” agencement des. cinq pièces plus ou moins pétaloïdes « (Us i “représentent l'androcée, Si j'appelle 4 l'étamine fertile, puis si je … désigne par les chiffres 2, 3, 4 et 5 les quatre autres pièces en = faisant le tour do Ja fleur et do facon que la pièce 5 est À gauche < dela pièce 4, tandis que la pièce 2 était à sa droite, voici quelle i ` préfloraison relative me présentent í ces cinq pièces ; 4 l'étamino - [s fertile est moitié recouvert et moitié recouvrant ; 2 de méme; à est tout à ait recouvrant; 4 moitié recouvrant et. moitié recouvert; 2.5 tout à fait recouvert. Or, 4, à et 4 sont à peu près en face des “pétales d 'aprés lá théorie admise. D'après la théorie encore, ils E. devraient appartenir au. verticille intérieur- et être recouverts de 5: fout pòté par 2 et 5 ; ce qui n'est vrai pour aucun d'eux, 3 Es e. Dans. les fleurs du Thalia dealbata, on admet qu'il y a un 3 e s Saminodo à au yerticille extérieur, A devrait être tont à fait opposé , T EY un &épale i oxtérieur, Il no l'est pas paifaitement. Mais, de même ‘que dans le cas précédent, il y a des fleurs où il est tout à fait in- due et recouvert par Jes staminodes voisins. — WT Enfin c'est.le propre des bons observateurs, qu'ils (ont tou- f :les faits tels qu'on les voit, méme. ayant :Jeurs - MA DT | .. . héories de prédilection, alors qu'il y a désaccord entre la théorie eile fait observé. Tel A.-L. de Jussien oubliait l'épithète de natu- -> rella donnée à sa méthode et savait la violer, quand il aurait, en hos da suivant, rompu des affinités incontestables, De mêmo, dans la ` b -question qui nous occupe, M, Leslibaudois a parfaitement déter- 22 2 miné la position réelle des staminodes des Galathea, quoiqu'elle ne p m epneordát pas exactement ayec: celle qu'aurait indiquée la théorie, tak e Dans le Calathea, dit cet habile et consciencieux observateur (4), © a l'un des slaminodea externes est placé entre deux sépales in- ^» fernes et correspond par conséquent à un sépale externe, L'autre ‘a n'est pas en sa place naturelle, il ne correspond pas à l'intervalle “ile deux sépales internes, mais presque exactement à un sépale — rl inlerne, et par conséquent il n'est plus vis-à-vis du sépale eme. ‘a lerne. » Rien n'est plus vrai que ce défaut de superposition exacte, Les botanistes qui sont venus depuis y-ont remédié d'une manière bien facile, toujours par la théorie. Ce staminode n ‘étant DS 8 nettement superposé à.un sépale, ils l'ont décrété Buperposé àu pétalg, Et yoilà comment ils ont établi qu'il n° ya dans les Calathea qu'un seul staminode extérieur! C'est en présence des objections précédentes inspirées par l'examen des fleurs adultes, que je me suis décidé à suivre le dé — :yloppement complet. de çes plantes, Cela m'a été facile à présent -que les Thalia sont cultivés en grande abondance pour l'orne- mentation de nog jardins publics, que les Siromanthe sont recher- olé dans. la commerce pour la beauté de leurs fleurs, et qu'un “grand nombre d'espèces de Calathea el de Maranta sont actuelle: : ment réunies dang Jes serres du Muséum où elles fleurissent frés: -quemip ent: J'ai done pu. déjà répéter un assea grand nombre de <; foja les pes dont l'exposé ya suivre, et tous leg hptanisles p : pourront aisément en vérifier l'exactitude,- = B Tita DEALBATA. rm d ex poserai d'abord en détail l'organogénie June qu send Gon kes ise do Marantéo la plus 3 rée SUN LA SYMÉTRIE ET L'ORGANOGÉNIE FLORALE DES MARANTÉES, 34D . pandue dans nos cultures et la plus facile à étudier, ll. ne me restera plus ensuite qu'à faire ressortir les différences légères que présentent ceux des autres genres que j'ai examinés. Inflorescence. (est un épi composé, Les épillets très nombreux — portent un certain nombre de bractées alternes à l'aisselle des- quelles parait un petit axe très court, Celui-ci porte d'abord une bractée située entre lui-même et.le rachis commun de l'épillet. Cette bractée est done de génération secondaire par rapport à la ‘première; elle no paraît jamais qu'après le petit axe et sur lui. `- Quant À cet axe il est trés court, globuleux et parfaitement entier. — Mais bientôt son sommet se déprime en un sillon horizontal dirigé - d'avant en arrière, et cel axo unique se trouve ainsi dédoublé en . deus masses latérales égales, Chacune de ces masses est en réalité un réceptacle floral sur lequel vont se evelppet les folioles -. ealicinales. "Calice, — Trois VEHI dont |’ apparition est suecessive consti» tuent le calice. Si nous considérons dès à présent comme le côté postérieur de la fleur celui par lequel elle touche à la fleur quil'ac- compagne, nous verrons que l'un de ces sépales est antérieur el - queles deux autres sont postérieurs. Les doux postérieurs se mon- ` Arent: d'abord l'un après l'autre, puis l'antérieur en dernier lieu ; ‘en sorte. que les deux fleurs collatérales sont déjà pourvues d'un "ee calice du côté où elles se touchent, quand elles n'en ont pas encore s de l' autre côté, là où elles sont libres, On voit par là qu'aucun des : : sépalos ne. e frouye exactement en face, ni de la bractée anté- : rieure, ni de la bractée postérieure, Ces sépales se disposent plus — fand dans | le bouton en a Inno et ilg persistent a" ; .: Sommet. du fruit, ù -A apparait pas immédiatement aprés le calice extérienr sur le récep- < tacle de la fleur, Celui-ci commence d'abord par changer de forme, ce qui est. dà à à l'inégal accroissement de ses différentes parties, : Son sommet ; demeure À peu près stationnaire, pendant que son À pra. Nf élève poires y en un annoy continu, La fleur T : Corolle, La © AO ou, pour mieux “dire, le calica intérieur Ten mom Ec 48 oos MÉMOIRE 1 + présente alors en dedans dy calice Ja forme d'une écuelle circu- * => hire à bords mousses, et c'est sur ces bords que se montreront NES lont à l’ heure lespétales, Qn voit par là quelle est l'origine du tuhe qu'on observe Ala base du périanthe interne. Co tube se produit > oos ayant l'apparition de la corolle, par l'élévation duréceptaele, Mest |... donc de naturo axile, et n'est pas dû, comme on pourrait le eroire, diac) la soudire des pétales entre eux, ear celle soudure n'a pas r a L “apparition dn folioles du périanthe interne est successiye. Elle 8e fait par l'élévation, en certains points répondant à l'inter- valle des sépales extérieurs, du bord de la coupe circulaire dont nous venons de parler, Ces trois folioles s'aceroissent ensuite éga: “lement: elles deviennent {outes semblables et sy métriques, e et se disposent aussi d dans le bonton enpréfloraison imbriquée. Les deux "antérieures sont, l'une tout à fait enveloppée, l'autre moitié recou- ayons appelé e côté postérieur de Ja fleur, elle est en général tout à fait enveloppante. 1l est encore aisé de voir qu'aucun de ces trois XR ‘pétales n’ est exactement super pasé à i AUCUNE des deux. br xctées qui enyeloppent | la paire de fleurs, >” -Androcée . - -— i^ 'apparition des élamines est également sneces- sie, Flles sont au nombre de trois. el superposées aux trois péta- e ghacune des p jèces de la corolle, Le premier mamelon staminal qui se. montre A | Superposé a au pétale postérieur, Viennent ensuite Vm Jun aprés l' autre les deux antérieurs, Ces mamelons deviennent `”. epidement | largos, aplatis; i ils n ‘ont: pas tous la méme épaisseur: + le postérieur, «celi. qui est né le premier, est le plus gros; l'un. des es deux antérieurs est presque à fout âge aminci comme un pétalo `; : " Bientôt un petit sillon Re forme au somniel de la plus vieille. : deux loges, Or, une seulo de ces loges est destinée à devenir for- tile; d'est | celle qui est. “tournée du côté du rachis commun de `; epi illet; RG pa su levie sgh el vele unt 3 Verte ( et moitié reconyrante. Quant. à cello qui occupe ce quenou .- os, Mais ellos sont disposées | sur un même verticille, en dedans : Fe ‘des lamines, C'est: son anthère q qui commence à se dédoubler en =- SUR LA SYMÉTRIE DE L'ORGANOGÉNIE FLORALE DES MARANTÉES, 917 du pollen se forme dans son intérieur, L'autre loge devient au eontraire pétaloide, Celle des anthères qui a paru en second lieu se partage aussi en deux lobes qui deviennent tous deux égale» ment pétaloides, Quant à la troisième étamine, la plus jeune de toutes, celle qui est tout à la fois el du côté antérieur de la fleur et du côté de la bractée axillante des deux fleurs, sa transformation en lame pétaloïde à ordinairement lieu avant qu ‘elle n'ait pu se Aédoubler en ses deux loges, ` Gynécée. — Le pistil est: ropr ésenté d'abord par trois feuilles - earpellaires süperposées aux &cpales extérieurs, et qui apparaissent - simultanément, Jl est alors entièrement supèro, Mais le réceptacle -se creuse. ensuite d' une fossette en dedans de chacune des feuilles garpellaires, el plus ces fosses se creusènt, plus lo gynécée devient - infére. Ses parois sont done axiles dans toute cette étendue ; supé. “ A Qoule, — Jl n'y a qu'un: avulo dans la loge fertile. Son nucelle poil sous forme d'un pelit y mamelon conique ascendant, de la base : * ide la log. e, tout prés de son angle interne, I] se recouvre de deux enveloppes et, dans ses mouvements ‘anatropiques, il dirige son ae en dehors et en bas, pendant. qu son raphé longe l'an- , Be items de la loge. - t Dune apres ne on un re: e le développement de À la fleur est le méme dans les autres genres de cette famille, tels -. que les Stromanthe, les Calathea, les Maranta, Il n'y a que des Pre secondaires dans le mode d'inflorescence, le nombre ei. la situation des bractées qui accompagnent les fleurs, le nombre : : des loges ovariennes | fertiles et celui des slaminodes qui varie né- jx , friirpmeni s suivant uu ne, seule Au [s anthéres se portugen | M8 d 2 MÉMOIRE en leurs deux lobos avant de se transformer en lames pétaloïdes, ^ Nous allons passer ropidement py revue les prineipales différences m ‘on y rencontre, - © Cauarues. — J'ai pu suivre le développement de deux espèces E ce genre, les €. albicans ei HW'arczewicksii. “a fleur du C. albicans se développe comme celle du Thalia. ^. Lessépales sont disposés. de méme et leur apparition est également ; - snccessiye, L'anneau saillant sur lequel doivent se montrer les 2 pétales eat ipi plus. prononcé ; ; c'est une espèce d’entonnoir à re- z bonds é épais, | Le pétale postérieur grossit de bonne heure bien plus que les deux autres, Il est bientôt doublé sur presque toute sa face nérieure par. l'étamiua dont. vne. des pena deviendra fertile; elle -est la seule qui se dédouble, 5 L'origine du. .gynécéa est la même aussi i que ima le Thalia, Mais la plus grande différence se présente dans le mode d'inflo- Jeseence, Les fleurs sont portées sur un épi dont l'axe commun vx produit un certain nombre de bractées alternes, A l'aisselle de deux mamelons : eollatéraux qui sont deux réceptacles floraux. contre l'axe de l'é épi, el dont l'origine est double. La paire de fleurs braetéo. tout à. fait médiane qui se développe la dernière de toutes. arrivo souvent, en outre, que dans cette espèce il y ait plus de i bien plus prononcée dans l'espèce suivante, amm TETE Mos, savoir: une bractée binerve placée du côté de l'axe principal, i bractée | binerye, il: y a de chaque cóté de la ligne médiane une est en. oniro accompagnée de cing bractées plus petites, savoir: deux braciéés latérales, deux bractées postéro-latérales, plus une deux fleurs ar aisselle. de chaque. bractée ; ; mais cette disposition Chaque bractée ést un petit mamelon qui se dédouble ensuite en Derrière: ces mamelons, se trouve une braetée bicarénée, collée 1 ; DengleC IZ 'aresewicketi, l'épieonmun porté des bractées alter- : | nes à l' aisselle. desquelles i il y a,non pas deux fleurs, maistouteune — -inflorescenee secondaire, Celle-ci est renfermée i entre deux brace ‘ét une bractée uninerve située au côté antérieur, En ayant de la As -bractéole étroite et allongée, gt deux Jours dont pue est un ua is SUR LA SYMÉTRIE DE L'ORGANOGÉNIE FLORALE DES MARANTÉES, 919 moins développée quel autre, Devant ces fleurs il y a une seconde “ braetée binerve, puis une seconde paire de fleurs, puis une troi- sième braclée binerve, ct l'on rencontre ainsi jusqu'à quatre ou cinq couples de fleurs de plus en plus jeunes, Chaque fleur a (rois sépales qui se montrent l'un après l'autre, : Îsse disposent dans le bouton en préfloraison imbriquée et souvent aussi contournée, La préfloraison de la corolle varie aussi, En gé- néral c'est le pétalo postérieur qui est recouvert, et, des pétales antérieurs, c'est celui qui est tourné du côté de la bravtée binerve ` qui est tout à fait enveloppé, Quant aux pièces de l'androeco, elles ne sont ici, comme dans l'espèce précédente, qu'au nombre de | | - quatre, parce que les deux dernières éfamines qui se montrent ne .. 86 dédonblent: pas avant de se transformer en lames pétaloïdes, Ces quatre pièces sont dans ]' ordre eireuloire : 4° l'anthére fertile; .. 2^ le staminode extérieur des auteurs; 3° lo staminode cucullé ; ` pe le staminode calleux qui : arrive au contact de l'étamine fertile — —etqui, inférienrement, ne fait qu'un avec elle, Mananta, — J'ai examiné le M, protracta du jardin de Berlin, etle M. glumacea de M, Ad, Brongniart, et Î ‘ai trouvé quelques différences entre ces deux plantes, Le M. protracía est une espèce très favorable pour étudier le développement de la corolle et celui des étamines, Celles-ci res- semblent heaucoup d' abord à des pétales intérieurs doublant, su- vant, tonte leur. largeur, les véritables pièces de Ia corolle, I} y ena : une qui 8e; dédouble de très bonne heure, et une autre, la plus mince de toutes, qui no se dédouble j jamais. Toutes s'imbriquent B fortement dans le bouton, de la façon que j'ai décrite. plus haut | iu 313) et qui est un: pou variable, ` : Le M, ‘glumaceg 1 m'a présenté, on uénéral i six | népalós el Six 4 ES doni v une seule fertile. Les trois éléments de l'androeée up AR. son! donc (ous dédoublés. De ces six demi-folioles staminales, trois étaient pétaloïdes, deux pétaloides et plus ou moins calleuses, et une fer tile, Comme r ‘un des staminodes qui accompagnent l'éta- canine fertile. est un peu. plus pont que | lis n bi suppose que a CER ISO, CEU i: AE NMOMMS : d'est Mi que ! des botanistes désignent. sous le nom d'appendice du . «ien ILest sayeut presque. Spniplétemet libre, ne tenant qu'àla — ise dp RIED 15 iulloreseenco est. ui épi. aplati dont l'axe est chargé de cous- ; ve distiques suillunta,. Chacun d'eux porte une bractée aver lens fours milhares el, en autre, une autre bractée placée entre des deux fleurs et l'axe Tics Je fleurs portent une articula- + tjon sous l'ovaire, 4 p m : ; oam, — Les choses se passent, quant Mx points impor ao tanis, absolument de TUNY dans les S. Porjeana et sanguinen,. ; que dons le: Thalia dealbata, pU n dés. pétales du S. Porleana de- vient. Tgpidenient plus graui aque les autres, et l'étamine qui qui esl s uper posée se délouble s aussi Ires. vite. Celle des Joges oya- rienues qui. 4lemenre fertile répond à à un des sépales qui avoisinent : le. pétalo, protecteur d de l'étunine fertile, Les fleurs sont disposées jar | paires séparées les. nés (les utres par antaptde bractées paral- llos, et ehaque | paire s se composant de deux fleurs d'âge inégal, pont être sonsidérée eomme une petite eyme unipare biflore, Dans- lo An sanguine, hi puu Tranh pis avant Tue x NI : ser vilionsqui Pr n Ms Rai Lis M a) Mane à piri e the donhle régulier, dont l'androrée i esl. Ariandre, Les trois étami- g ^s ppt i i un "méme vertieillo. el sont superposées aux . Jièces de lacorollo. Mais unn. ile eos s élamines, plus sonyent deus s dre drois; se. dédonblent "dans leur portion supé- eure , celle. qu ‘répond aux log es de J'anthère. Une seule de ces gon ri ‘née. deyient fertile et contient: du pollen, : Toutes les - - nu. moins sanni ment. M tr ansformnation E LUXOR RC NE NUT CETT o pa Ie E E EE O e ETTTIZUM: p ». #4 e T- 4 P - CY 32-3 Cc, GZ C/5 D Ex. Y 4 m RECUEIL D'OBSERVATIONS BOTANIQUES RÉDIGÉ Par le Docteur H. BAILLON YYUUIY NII ISIN SSD SSNSISS SSI SIUE IUDA ND. Ne TOME Livraison / / PARUE LE 1861. BEININ NN NINMUN O Data ta Tale a AT A A Aa tata et INPI IN PINS SINAN NINE FUA UA PUJAS Zn. J PARIS 18, RUE DE L'ANCIENNE- COMÉDIE 1861 C : K^ e: ^ \ S E . Q2 CARE CC. SUR LA SYMÉTRIE ET L'ORGANOGÉNIE FLORALE DES MARANTÉES. 321 Ainsi se trouve expliquée d'une manière très simple l'organisa- tion de ces fleurs. Il n'y aura plus lieu désormais d'avoir recours à des dénominations tirées seulement de la forme plus ou moins singuliére des parlies de l'androcée pour exposer cette organisa- tion. On pourra simplement, aprés avoir établi qu'il y a trois pé- tales dont un postérieur et deux antérieurs, dire qu'au pétale pos- térieur est superposée une étamine pétaloide dans la moitié gauche de son anthère, pourvue de pollen dansla moitié droite, qu'à un des pétales antérieurs qu'on désignera est superposée une étamine non dédoublée, entièrement pétaloïde et symétrique, et ainsi de suite. On pourra voir alors cesser cet usage étrange de décrire ici comme un organe distinet, un staminode particulier, ce que là on ne eonsidére que comme un appendice latéral de l'étamine fertile, et cela à cause de différences légéres dans la taille, la forme et le degré de disjonction des parties. Il ne sera peut-être point inutile de rechercher à quelle cause sont dues ces saillies si diverses, ces oreillettes, ces crétes, ces callus qu'on observe sur certains staminodes et dont ils ont tiré leur dénomination particulière. Ce sont des vestiges de loges d'anthéres ou d'une portion du connectif. Ainsi l'on voit nette- ment, dans certains Calathea, le faisceau vasculaire principal du filet staminal se dédoubler en un point que l'on peut considérer comme le commencement du connectif, et envoyer une de ses divisions vers l'anthére fertile, tandis que l'autre division, entourée de tissu cellulaire, forme comme l'axe de la crête saillante que porte le staminode calleux. Ailleurs, ce qu'on a appelé le callus est une lame verticale se détachant à angle droit du plan méme du staminode, et venant proéminer vers le centre de la fleur. Cette lame représente une des parois latérales de la loge de l'anthére. On peut s'en assurer dans beaucoup de fleurs monstrueuses dou- bles et, entre autres, dans celles du Fraisier des Alpes chloran- thié qui a tant oeeupé les botanistes. Chaque étamine s'y compose d'une lame foliacée à la face interne de laquelle on aperçoit deux autres lames glanduleuses également verticales, mais perpendieu- 21 322 MÉMOIRE laires au plan de la foliole qui les porte. Elles sont done situées parallélement l'une à gauche et l'autre à droite de la ligne mé- diane. Elles représentent la paroi interne des loges de l'anthére ; la cavité de l'angle dièdre qu'elles forment avec la lame principale est la loge elle-même, et l'on voit, en effet, celle-ci se fermer de plus en plus, à mesure que la crête se courbe davantage et incline son bord libre en dehors. Il en est de méme dans les Marantées. Aussi n'est-il pas rare de ne rencontrer dans leurs fleurs aucune de ces lames staminodiales conformées de maniéve à mériter l'épithéte de cucullées. Deux des staminodes qu'on a appelés à tort intérieurs, peuvent fort bien conserver une de ces crêtes verticales qui représentent une portion de la paroi de leur anthére, et devenir ainsi calleux tous les deux. Complétons maintenant ce que nous avons à dire de la symétrie florale des Marantées, en recherehant ce que l'on doit appeler le côté postérieur elle côté antérieur deleur fleur. Il est bien évident que cette question ne peut être étudiée qu'à l'époque où aucune déformation ne s'est produite, et qu'ici encore, par conséquent, l'organogénie est indispensable. Prenons par exemple le Thalia où les deux fleurs qui forment un petit groupe élémentaire sont égales et ne tenons compte pour un moment que de leur calice. Nous avons vu que des trois sépales qui le forment, aucun n'est super- posé à la braetée axillante du groupe biflore, ni à l'axe principal de l'épillet. La fleur n'a done pas de symétrie par rapport à ces parties. Elle en a une trés nette, au contraire, par rapport à la fleur qui l'accompagne, et conséquemment par rapport au petit axe commun qui les porte toutes les deux, et qu'on peut supposer prolongé entre elles au point méme où elles se touchent. C'est donc là qu'est leur côté postérieur, et elles sont symétri- quement disposées et construites suivant le plan vertical qui pas- serait par leur point de contact et par le milieu de leur sépale an- térieur. Or, la demi-anthére fertile n'est pas située sur ce plan qui passe entre elle et sa moitié pétaloïde ; elle n'est superposée qu'à une des moitiés du pétale postérieur. En aucune facon elle ne VERON S C 8M1.7 2 39A NM M I SUR LA SYMÉTRIE ET L'ORGANOGÉNIE FLORALE DES MARANTÉES. 393 peut étre considérée comme étant exactement superposee à un des pétales latéraux, ainsi que l'a supposé M. Lindley. Il n'y a d'ailleurs que les étamines non dédoublées qui soient réellement en face d'un pétale. A part cette superposition et celle des feuilles carpellaires aux sépales, il n'y en a pas de véritable dans les Marantées. Il nous sera possible actuellement de chercher à cóté de quelles familles de plantes les Marantées se trouvent placées par leur organisation florale et leur symétrie. Leur rapport avec les Can- naeées est trop évident pour que nous nous y arrétions. Mais il est d'autres ordres à fleurs irréguliéres dont on a beaucoup rappro- ché les Marantées, sans que, comme nous allons le voir, ce rappro- chement soit justifié par autre chose que des apparences fort superficielles. 4° Les Orchidées sont principalement dans ce cas. Sans doute leur fleur est irrégulière comme celle des Marantées ; mais l'irré- gularité est due, dans les deux groupes, à des causes tout à fait différentes. Dans les Orchidées, c'est le périanthe qui imprime surtout à la fleur son cachet d'irrégularité, et si la forme en capu- chon d'un de leurs staminodes donne aux fleurs des Marantées quelque apparence analogue à celle dulabelle des Orchidées, cette apparence ne provient pas du périanthe qui n'est pas le moins du monde irrégulier. D'ailleurs les Orchidées ont réellement deux ver- ticilles d'étamines, et l'étamine fertile qui persiste est complète et exactement superposée à un des sépales. Les Orchidées repré- - sentent done la forme irrégularisée d'un type diplostémoné à pla- centation pariétale. 2* Les Musacées sont dans le méme cas. Leurs fleurs ont deux verticilles staminaux, dont l'un incomplet à la vérité. Mais cha- cune de leurs étamines est elle-méme compléte, et se trouve exae- tement superposée à l'une des pièces du périanthe. Les Musacées n'offrent done rien qui se rapporte aux Marantées. Elles appar- tiennent, quant à l'androeée, au méme type que les Orchidées, et 33h — | MÉMOIRE servent, pour ainsi dire, d'intermédiaire à ces plantes morandres ou diandres et au prototype hexandre et bivertieillé dont elles semblent dérivées. — i 3° Les Zingibéracées, au contraire, malgré des analogies spé- cieuses d'aspect général, d'insymétrie. et d'irrégularité, avec les Orchidées et les Musacées, ne peuvent rentrer dans le même groupe que ces dernières. Elles ne sauraient s'unir dans une même alliance aux Musacées, comme l’a fait M. Lindley qui les rassem- ble parmi ses Amomales. Les Orchidées et les Musacées sont en effet diplostémonées, tandis que les Zingibéracées sont isosté- mones et que leur verlicille staminal a ses éléments superposés à ceux de la corolle. Par là les Zingibéracées se rapprochent entiè- rement des Marantées avec lesquelles elles ont beaucoup d'autres caractères communs. Ce qui les distingue essentiellement, e'est que l'anthére des Zingibéracées est biloculaire et qu'elle est exac- tement opposée à un pétale, tandis que l'anthére uniloculaire des Marantées ne représente qu'une demi-étamine, et n'est superposée qu'à la moitié d'un pétale. D'ailleurs ce pétale est le méme dans les deux groupes, c'est le postérieur et ainsi disparait la différence de situation de l'étamine fertile qu'avait établie théoriquement M. Lindley entre les Marantées et les Zingibéracées. h° Mais ces deux types irréguliers, les Zingibéracées et les Ma- rantées, concordent-ils, comme les Orchidées et les Musacées, avec un type isostémoné régulier? Oui, sans doute. Non pas avec celui des Iridées, puisque celles-ci ont les pièces du verticille sta- minal opposées aux sépales extérieurs; mais, comme nous allons le voir, avec celui des vraies Hémodoracées, peut-être aussi avec celui de Burmanniées. : i Si nous analysons la fleur d'un Hæmodorum, nous trouverons que le périanthe est supere, à six divisions toutes semblables entre elles, libres jusqu'à la base, et formant deux verticilles triméres. Les étamines sont épigynes. Il y en a trois qui sont superposées aux divisions intérieures du périanthe ; leur filet est court, dressé, élargi à sa base; leur anthére est introrse et biloculaire. Il n'y a SUR LA SYMÉTRIE ET L'ORGANOGÉNIE FLORALE DES MARANTÉES. 395 pas trace d'étamines superposées aux sépales extérieurs. L'ovaire est nettement infére, et chacune de sesloges contient deux ovules eollatéraux insérés dans l'angle interne. La fleur des Lachnanthes est construite comme celle des Hæ- modorum. Les trois étamines supéres et à anthéres introrses sont superposées aux divisions les plus larges. du périanthe, qui sont les plus intérieures. Les loges de l'ovaire sont aussi infères et chacune d'elles contient deux rangées verticales de deux ou trois ovules. Les Lachnanthes répondent donc comme type régulier aux Cannées, les Hæmodorum aux Marantées. Je ne quitterai point ce sujet sans dire un mot de l'origine de l'expansion arilliforme. que présentent les ovules des Marantées. Cette production commence à se former avant l'anthése. C'est la primine qui, en se gonflant à droite et à gauche, à peu prés à égale distanee du hile. et du mieropyle et un peu au dessus du point d'insertion de l'ovule, produit ainsi deux bosses latérales tantót coniques ou arrondies, tantót allongées obliquement. Voilà donc une arille qui n'émane primitivement ni du hile, ni du funicule, ni du raphé, ni de la chalaze, ni du mieropyle. Je me garderai bien toutefois de eréer un nom spécial pour désigner celte origine particulière, car la botanique n'est déjà que trop encombrée de semblables dénominations. J'ai du reste vérifié que cette origine de l'arille est la méme dans les genres Thalia, Stromanthe, Cala- thea et Maranta. Je ne regretierai point d'avoir insisté un peu longuement sur quelques-uns des faits établis dans cette étude, si les botanistes impartiaux demeurent convaincus que toutes les questions qui s'y trouvent soulevées, seraient insolubles sans le secours de l'organogénie. 326 MÉMOIRE EXPLICATION DES FIGURES. PLANCHE XI. OncaNOoGÉNIE FLORALE DU Thalia dealbata. Fic. 4. Portion d'une jeune inflorescence. Son axe est chargé de bractées al- ternes bb. A l'aisselle de ces bractées se trouvent de petils axes aa qui plus tard se dédoubleront pour former chacun deux réceptacles floraux. Mais ils portent auparavant une bractée postérieure b’ qui est située entre eux-mémes et l'axe du groupe floral. Fic. 2. Portion détachée de l'inflorescence précédente. a est un petit axe destiné à devenir le réceptacle d'une paire de fleurs. Sa bractée axillante est b, et b’ est la bractée postérieure qu'il porte lui-même. Fic. 3. C'est le petit réceptacle biflore a, vu par sa face postérieure, avec la petite bractée b' qu'il porte du côté de l'axe. Fic. 4. Les mêmes parties dans un âge plus avancé. Le petit axe s'est dédoublé en deux réceptacles floraux a'a'. En avant se trouve sa bractée axillante b, et en arrière la bractée qu'il porte b’. Fic. 5. Ce sont les deux petits réceptacles floraux a'a’ vus par derrière, avec la bractée postérieure b". Fic. 6. Chacun des petits réceptacles floraux a'a', arrondis jusque-là en forme de dómes lisses, commence à présenter des saillies inégales qui sont les pièces saillantes du périanthe. En avant de la paire de fleurs se trouve la bractée axillante b, en arrière la bractée b portée par la portion commune du petit axe biflore. . . Fic. 7. Parties représentées dans la figure 6, mais vues d'en haut. Entreles brac- tées b et b' sont les deux petites fleurs o'a', déjà pourvues de leurs sépales. Fic. 8. Fleur un peu plus âgée, isolée. Son réceptacle porte les sépales ss, dans leur intervalle, les pétales pp, et il commence à s'élever vers la périphérie en un anneau saillant qui est le premier rudiment du tube de la fleur t. C'est en réalité sur ce bourrelet annulaire que sont portés les pétales, et c'est lui également qui va supporter les étamines. Fic 9. Fleur isolée, plus âgée encore. s, un des sépales postérieurs. En dedans du pétale qui est à côté de ce sépale, le tube t porte la première étamine e! ; elle occupe le cóté postérieur de la fleur. Fic. 10, Groupe de deux fleurs, à l'époque où l'apparition de l'androcée est complète. b, bractée axillante ; b' bractée postérieure; s?, sépale antérieur ; es, es, étamines destinées à devenir pétaloïdes et stériles; e!, l'étamine qui s'est montrée la premiére et qui sera en partie fertile. Fic. 11. Le groupe de deux fleurs vu par derriere, à une époque un peu plus avancée. b' la bractée postérieure ; s, un des sépales postérieurs ; p, le pétale postérieur ; If, les loges des étamines postérieures qui deviendront fertiles ; es, une des étamines stériles. SUR LA SYMÉTRIE ET L'ORGANOGÉNIE FLORALE DES MARANTÉES. 327 Fic. Fic. lic. Fic. Fic. Fic. Fic. Fic. Fic Fic. Fic. Fic. Fic. Fic. 12, Fleur à l'époque de l'apparition des carpelles c. Ils se montrent simul - tanément en face des sépales, et le réceptacle commence à se creuser d'une fossette en dedans de chacun d'eux. Deux des étamines sont dédoublées ; l'une en deux loges stériles ls’, l'autre qui est la postérieure, en deux loges dont une stérile ls et l'autre fertile If bien plus développée. La troisième étamine es est demeurée entière. 13. Fleur plus âgée. On a coupé les sépales s, les pétales p et les trois éta- mines e, pour laisser voir les trois feuilles carpellaires c encore parfaitement égales, et la fosse qui est en dedans de chacune d'elles. 14. Fleur encore plus âgée. Les carpelles c sont encore à peu près égaux. $, sépale antérieur ; es, l'étamine qui ne se dédouble pas et qui devient déjà pétaloide ; ls, les deux loges pétaloides de l'autre étamine antérieure; pp, le pétale postérieur. A l'une de ses moitiés est superposée une loge d'anthére stérile Is et la loge fertile If. 45. Coupe longitudinale de la fleur qui est représentée dans la figure pré- cédente. On y voit qu'une des feuilles carpellaires c est un peu plus haute que les autres. ef, l'étamine fertile ; es, une portion d'étamine pétaloide. 16. L'inégalité des feuilles carpellaires c s'est prononcée davantage, et l'une d'elles est bien plus grande que les deux autres. sc sépale coupé ; pc, pétale coupé ; ec, étamine coupée. 17. La fleur précédente compléte. L'anthére into ef dépasse le pétale à une moitié duquel elle est superposée. 18. Coupe longitudinale dela méme fleur : ef, la logo fertile; cf, le carpelle fertile. 19. Bouton plus ágé: s, calice; p, corolle. 20. Coupe longitudinale de ce bouton. On voit le mamelon nucellaire o! qui apparaît dans l'angle interne de la loge fertile cf. If est la loge fertile de l'anthére; es un des staminodes pétaloides superposé à la moitié d'un des pétales antérieurs p. 21. Gynécée plus àgé. Le périanthe pc est coupé. L'ovaire est devenu tout à fait infére. Deux des styles cs sont fort petits, par rapport à l'autre cf. 22. Coupe longitudinale du gynécée représenté dans la figure 21. Dans la loge fertile cf, l'ovule ol s'est allongé et commence à se courber. 23. Bouton trés âgé: s, calice ; p, corolle. 24. Coupe longitudinale de ce bouton. Cette coupe passe par le milieu de la loge fertile et de l'ovule ol qu'elle contient, Elle laisse de côté la loge fertile If et une anthére pétaloide Is. 25. Diagramme de la fleur ; ef, l'étamine dont une loge est fertile ; if, loge ovarienne fertile. EXPÉRIENCES RELATIVES A L'ABSORPTION DES LIQUIDES PAR LES FEUILLES. La question de l'absorption des liquides par la surface. des feuilles attire depuis quelques années l'attention des physiologistes. Les résultats obtenus par divers expérimentateurs ne s'accordent pas toujours entre eux. Comme il peut être utile de comparer le plus grand nombre possible de ces faits contradictoires, j'exposerai ici ce que j'ai observé dans plusieurs essais de ce genre auxquels je me suis livré l'année derniére et cette année. PREMIÈRE EXPÉRIENCE. Cette expérience est à peu prés la cinquante - deuxième de Hales (4^, avec quelques modifications légères. Le célèbre phy- sicien prenait des branches portant chacune deux rameaux, plon- geait l’un de ces rameaux dans un grand vaisseau plein d’eau, et constatait que cette immersion suffisait pour entretenir la fraicheur de l'autre rameau qui était à l'air en toute liberté. Pour lui, cette expérience qui n'élait, dit-il, qu'une répétition de celles de Perrault, montrait « combien il est probable que les végétaux tirent la pluie et la rosée, surtout dans les saisons sèches ». Pour pouvoir comparer à surfaces égales l'absorption et l'évapo- ration, j'ai pris une portion de rameau d’Aristolochia sypho, (4) Statique des végétaux, trad, Buffon, p. 115, (ig. 25. Weis uie hio mus asse EXPÉRIENCES RELATIVES A L ABSORPTION DES LIQUIDES. — 329 longue de 25 centimétres, chargée de deux feuilles ayant exaete- mentlamémesurface. L'une de ces feuilles fut plongée dans un vase plein d'eau ; l'autre fut laissée à l'air libre. Les deux bouts du ra- meau avaient été garnis d'une boule decire qui fermait les surfaces | eoupées. Au bout de trois jours et trois nuits, la feuille qui était dans l'air avaif conservé toute sa fraicheur. Je pense qu'on peut en conclure que la feuille plongée dans l'eau avait, pendant ce temps, absorbé assez de liquide pour contre-balancer l'évaporation de la feuille plongée dans l'air, plus la sienne propre. DEUXIÈME EXPÉRIENCE. Je me suis demandé comment se comporterait un rameau chargé de feuilles, qu'on plongerait dans un vase plein d'eau, en réalisant toutefois les conditions suivantes : 1* Il faudrait que ce rameau ne fût pas séparé de Ja plante qui le porte. On pourrait done prendre une branche flexible d'un ar- bre, la courber vers le sol, puis introduire dans un flacon plein d'eau le sommet de cette branche ainsi courbée. Toutefois il y a une objection à faire à ce procédé : c'est qu'une branche feuillée qu'on attire ainsi vers le sol, le sommet en bas, n’est plus dans ses conditions normales, que la marche de la séve ascendante y est accélérée, qu'au contraire celle de la séve des- cendante, si elle existe, est retardée d'autant, ete. J'ai eru éviter ces inconvénients en prenant un rameau normalement ineliné vers la terre, celui d'un arbre pleureur. ; 2° I] faut que le vase plein d'eau dans lequel on plonge cette branche ne puisse pas perdre de liquide autrement que par le fait des feuilles de cette branche ; il faut que les causes d'évaporation soient complétement supprimées et pour cela que le vase soit her- métiquement bouché après l'introduction de l’eau et de la branche. 3° Il faut que les feuilles plongées dans l'eau soient en assez grand nombre, et offrent une assez large surface pour que les 330 EXPÉRIENCES résultats de l'expérience ne soient pas trop minimes et permettent une conclusion positive. Voici comment j'ai procédé. Le 4 juin de l'année derniére, j'ai choisi un rameau de Hêtre pleureur dont la direction était ver- ticale et dont le sommet portait quatorze feuilles bien intaetes. Ce rameau a été introduit dans un ballon de 6 litres environ de ca- pacité, rempli d'eaujusqu'aux bords. Le col de ce ballon étaifbien cylindrique et d'un diamétre de 36 millimétres. La longueur de ce col était d'environ 40 centimètres. Le ballon fut alors fermé avec un bouchon semblable à ceux qui portent, dans les appareils de chimie, les tubes à dégager les gaz. Le rameau tenait la place du tube et le bouchon s'appliquait exactement sur lui par deux demi- rigoles qu'on avait pratiquées sur ses deux moiliés ensuile exacte-- ment rapprochées. Le ballon était donc aussi bien fermé qu'un des appareils dont il vient d'étre question , c'est-à-dire qu'il n'au- rait laissé passer ni gaz, ni liquide. Toutefois, pour plus de süreté, le bouchon et l'extrémité supérieure du col furent entourés d'un manchon épais de cire à greffer. En méme temps un appareil vé- rificateur fut installé auprès du premier, pour qu'on püt s'assurer . qu'il n'y avait point de perte possible avec ce mode de fermeture.- L'appareil vérificateurse composait d'un ballon exactement sem- blable au premier, rempli d'eau et bouché de la méme facon. Seulement le centre de son bouchon élait traversé, non par un rameau vivant et chargé de feuilles, mais par une petite branche - morte de même calibre. Quant au ballon qui contenait la branche vivante, il fut fixé à hauteur convenable sur une planchette horizontale, de manière que le rameau ne fût pas tiraillé. à Les deux ballons furent alors abandonnés à eux-mêmes et les petites bulles de gaz qui se trouvaient adhérentes soit aux feuilles, soit aux parois, commencèrent à s'amasser dans la partie supé- rieure du col. C'est ainsi qu'une couche de gaz de 8 millimètres de hauteur se forma au sommet du col dans le ballon qui renfermait la branche inerte, dans l'espace de trois heures. Aprés quarante- RELATIVES A L'ABSORPTION DES LIQUIDES PAR LES FEUILLES. 834 cinq heures, cette colonne gazeuse avait 8 millimètres et demi de hauteur. Dès lors elle ne varia plus, ce qui prouve que ce ballon ne subissait aucune perte. Quant au ballon qui renfermait la branche vivante, le liquide ne cessa de s'abaisser lentement dans son col, et l'observation du niveau du liquide, faite à différentes époques, donna les résultats suivants : ; La première observation est du 6 juin, à midi, c'est-à-dire après quarante-cinq heures. Le niveau de l'eau, au-dessous de la surface inférieure du bouchon, s'était abaissé de 9 millimètres et demi. Voici maintenant une série de onze autres observations, s'étendant du 6 au 25 juin: Obs. 2, le 6 juin, à 5 heures du soir. Baisse totale: 1077,60 3, le 7 — à 11 heures du matin. — 1377,00 4, le 7 — à 5 heures du soir. — trs; 5, le 8 — à 12 heures du matin. 1677,50 6, le 8 — à 4 heures du soir. — 417.50 7, le 9 — à11 heures du matin. — 2077,50 8, le 10 — à 11 h. 1 du matin. — 27,00 9, le13 — à 5h. $ du soir. — 32m 50 10, le45 — à 5 heures du soir. o 38,00 11, le18 — à 12 heures du matin. — 4,977 00 12, le 25 — à 12 heures du matin. — 70"»,00 On voit par ce qui précède que du 4 juin au 25, c'est-à-dire en vingt et un jours, l'eau du ballon avait baissé de 7 centimètres. Or, comme on connait le diamètre du col du ballon qui est cylin- drique, il devient facile de cuber à l'aide de la formule zr*H le volume de l'eau absorbée. On voit alors que ce volume est pour nos douze observations, en cenlimétres cubes : TTE 9,6695 SUC SO BRRe e: 40,0878 stg PEE 13,2319 — Romo 15,0132 n gants es à, n E ONE EAU 17,8125 392 EXPÉRIENCES Obiin Arp. onis 20,8658 EN lee 27,4818. EUN... BUM o. (Perl eL E 38,6781 M Hp C UII 19,874 À, Lit EHVO CDU 71,2492 En somme, ce petit rameau chargé de quatorze feuilles a ab- sorbé en vingt et un jours plus de 71 grammes d'eau. Si l'on suppose que ce’ rameau ne représentait que la deux millième partie de l'arbre qui le portait, évaluation qui est bien au-dessous de la vérité, de l'avis de toutes les personnes que j'ai consultées à cet effet, il se trouve que cet arbre plongé dans l'eau aurait absorbé 442 kilogrammes d'eau par ses feuilles, en sus de ce qu'il aurait rendu par la transpiration. Et comme il n'est pas rare de trouver des Hétres, tels que ceux qu'on admire au jardin de Kew, qui ont au moins vingt fois la taille du petit arbre sur lequel j'ai expérimenté, on voit que ceux-ci auraient pris, dans le méme temps et dans les mêmes circonstances, environ 3000 kilogram- mes de liquide. TROISIÈME EXPÉRIENCE. Je me suis posé, au sujet de l'expérience précédente, l'objec- tion que voici: Le ballon dans lequel la branche plongeait ne se trouvant pas en communication avec l'air extérieur, la pression n'était pas dans ce ballon ce qu'elle est à l'air libre et les consé- quences, au point de vue de l'absorption du liquide, en sont peut- être importantes. Il serait donc utile de ne pointse priver de la com- munication avec l'atmosphére. Mais alors pourrait-on savoir, dans la masse d'eau qui disparait, quelle portion appartient à l'évapo- ration, et quelle portion à l'absorption des feuilles ? Pour résoudre cette question, j'ai placé un de mes ballons à l'air libre, rempli d'eau et complétement ouvert. Le niveau de l'eau y a baissé, mais d'une fort petite quantité. On en jugera par des chiffres. Après trois jours et trois nuits, il avait baissé d'un demi-centi- RELATIVES A L'ABSORPTION DES LIQUIDES PAR LES FEUILLES. 333 mètre. Aprés six jours et six nuits, de 6 millimètres environ. En . cubant la perte, on voit qu’elle avait été aprés soixante-douze heures, d'environ 5 grammes, et aprés cent quarante-quatre heures, d'en- viron 6 grammes. La perte n'est donc point proportionnelle au temps, ce qui peut sans doute s'expliquer par le peu de renou- vellement de l'air qui est en contact avec la surface du liquide, alors que ee dernier a baissé un peu dans l'intérieur du goulot: Mais cette expérience m'offrait un grand intérêt, en ce sens que je pouvais désormais supprimer le mode de fermeture précé- demment employé, remettre la surface du liquide en contact avee l'atmosphère, et attribuer presque uniquement à la plante la perte que je constaterais. QUATRIÈME EXPÉRIENCE, Celle-ci est la plus simple de toutes. Elle consiste à suspendre verticalement un ballon plein d'eau sous un arbre pleureur dont une branche trempe dans le liquide. J'ai employé à cet effet le méme Hétre que dans la seconde expérienee. Une branche ayant été plongée dans l'eau le 20 juin, la quantité d'eau disparue le 25, aprés cinq jours, était représentée par une hauteur de 24 milli- mètres, et aprés six jours et demi, par une hauteur de 32 milli- métres. La perte en poids avait done été, dans le premier cas, de 914 grammes, et dans le second, de 32 grammes. Or, le rameau immergé avait douze grandes feuilles, et représentait à peu prés la méme surface que celui qui fait l'objet dela seconde expérience. De ces quantités il faut évidemment retrancher la perte due à l'évaporation ; mais nous savons, d’après notre troisième expé- rience, combien cette quantité est minime et surtout combien peu elle s'accroît aprés plusieurs jours. Nous aurons à reprendre ultérieurement ce sujet, en montrant comment les plantes absorbent dans certains cas, non-seulement l'eau dont elles sont arrosées, mais encore les substances méme nuisibles que cette eau tiendrait en dissolution. OBSERVATIONS SUR LES OVULES DES ANÉMONES ET DE QUELQUES AUTRES RENONCULACÉES. Les plantes qui croissent en abondance autour de nous ne sont pas toujours connues dans tous les délails de leur organisation, et l'étude organogénique est, sans contredit, un des meilleurs moyens de mettre en lumière ces détails ignorés. Là où nous apparait quel- quefois une masse un peu confuse de tissus dont la véritable si- gnification nous échappe, elle nous fait voir qu'il y avait à une période antérieure des organes ébauchés dont le développement s'est arrété à partir d'un certain moment. C'est ce qui m'est arrivé pour l'Anémone Sylvie. En ouvrant ses carpelles à l'époque de l'anthése, j'observai que chacun d'eux contient au-dessus de l'ovule une petite saillie frangée uniquement composée de tissu cellulaire, et qui semblait étre ou un prolonge- ment rugueux du placenta, ou une découpure des bords rentrés de la feuille carpellaire. | Je ne pus me rendre compte de la signification de cet organe qu'en suivant le développement des carpelles. Cet examen est trés simple. Un premier ovule apparait d'abord dans le jeune carpelle, immédiatement au-dessous de la fente que celui-ci présente à son bord interne. A partir delà, le placenta remonte un peu à droite et à gauche de cette fente et produit deux ovules situés au-dessus du précédent. Deux autres encore se montrent au-dessus de ces deux-là, et ces quatre ovules réduits au nucelle commencent à OBSERVATIONS SUR LES OVULES DES ANÉMONES. 335 grossir vers leur sommet, de sorte qu'ils deviennent obovés. Ils ne se recouvrent pas d'enveloppes et cessent vite de grossir, pendant que l'ovule inférieur devient anatrope. On apercoit encore ces quatre ovules abortifs lors de l'épanouissement de la fleur, et quel- quefois l'un d'entre eux grossit plus que de coutume, de manière qu'il égale à peu prés en grosseur le dixiéme de l'ovule fertile. L'A. nemorosa n'est pas la seule espèce où j'aie constaté ce fait. Il y a aussi cinq ovules en tout dans l'ovaire de PA. narcissi- flora. Celui de l'A. sylvestris en contient aussi cinq dont un très gros, trois trés petits, et un cinquième un peu plus développé, égal quelquefois au quart ou au cinquiéme du premier. Dans lA. virginiana il y en a deux ou quatre petits, mais ils sont fort peu visibles à l’âge adulte. ll en est de méme dans l'A. pensyl- vanica. Les Anémones ressemblent done sous ce rapport aux Clématites, car on sait, par les recherches de M. Payer, que l'ovaire de ces dernières est primitivement pluriovulé. « Si l'on fend, dit-il (1), » cet ovaire sur le dos, on voit naitre d'abord, immédiatement au- » dessous de la fente, un ovule qui se revêt successivement de ses » enveloppes et devient anatrope en dirigeant son micropyle en » bas et en dedans, puis quatre autres ovules disposés par paires » sur chacun des bords rentrants du carpelle. » On ne s'étonnera donc pas de voir que les Atragene, si voisins des Clématites, présentent la méme particularité. Dans les fleurs de l'4. sibirica, on aperçoit trés nettement quatre petits ovules au-dessus du gros, et les deux du haut sont de beaucoup les plus jeunes. Dans lA. alpina il y a souvent six de ces petits ovules, trois sur chaque rangée, et ils sont d'autant plus petits qu'on s'éléve davantage. La paire supérieure peut aussi manquer com- plétement. L'ovaire de l' Adonis æstivalis n'est pas non plus uniovulé dans le jeune âge. Il contient toujours de trois à cinq ovules et l'on en (1) Traité d'organogénie comparée de la fleur, p. 253. 336 OBSERVATIONS distingue au moins facilement deux au-dessus de la jeune graine, un peu aprés l'époque de la fécondation. | On voit par ce qui précède qu'il n'y a pas une limite aussi tran- chée. qu'il. parait d'abord entre les genres de Renonculacées à loges uniovulées, et les genres qui possèdent plusieurs ovules dans chaque earpelle. Les plantes que nous venons d'examiner servent à relier davantage les deux groupes l'un à l'autre. Peut-étre ce caractère sera-t-il de quelque utilité pour justifier certains rappro- chements de genres ; comme celui des Anémones avec les 4 donis que d'autres considérationsrattachent, au contraire, aux Renoncules proprement dites; comme encore celui des Clématites avec les Acloa, etc. Je ferai remarquer, à propos des ovules des Retioneüldbdes, la différence singuliére qu'il y a entre ceux des Hellébores et ceux des autres genres. Elle consiste dans le nombre des enveloppes. Quoique M. Barnéoud ait contesté (1) l'opinion de M. Schleiden, et affirmé que tous les ovules des Renonculacées possèdent deux enveloppes, je persiste à croire que ceux des Hellébores n'en ont qu'une. Je n'ai pu en voir davantage, à aucun âge, dans PH. fæ- tidus. Au contraire, il y a deux enveloppes ovulaires dans les Adonis vernalis etæstivalis, le Thalictrum simplex, les 4 quilegia, le Trollius americanus, les Nigella, Actœa et Garidella. Quant à la direction des ovules par rapport aux parois de l'ovaire, elle est telle queles ovules nombreux et bisériés se tou- chent par leurs raphés et que tous ceux qui sont ascendants ont le micropyle dirigé en dehors et en bas. Tels sont ceux des 4 donis- vernalis et pyrenaica, des Ranunculus, etc. Au contraire, les ovules suspendus ont le raphé dorsal et le micropyle supérieur et intérieur, comme. dans les Hépatiques, les Anémones et les Pigamons. Dans l'Zsopyrum, les ovules, quoique disposés sur deux séries parallèles, commencent à devenir légèrement ascen- dants. Aussi leurs raphés, au lieu de se toucher exactement, (1) Annales des sciences naturelles, 3° série, t. VI, p. 269. ` SUR LES OVULES DES ANÉMONES. 337 commencent à se tourner un peu vers le haut de la loge, et leur mieropyle se dirige un peu en dehors et en bas. Mais il n'y a aucune constance dans la situation. d'un point donné de l'ovule, tel que sa chalaze, avec la base de la loge. Cette chalaze regarde, en effet, ou la base de l'ovaire, ou son sommet, ou sa paroi con- vexe, suivant que l'ovule est suspendu, ascendant ou horizontal, Il en résulte un moyen absolu de distinguer les Renonculacées des Dilléniacées, tandis que celui de la direction de la face des anthéres qu'onavait autrefois considéré comme tel, a été démontré insuffisant par A: de Saint-Hilaire. Mais comme, d'aprés les obser- vations précises de M. C. Jacob de Cordemoy (1), toutes les fois que l'ovule d'une Dilléniacée est dressé, son micropyle est introrse, tandis qu'il devient extrorse quand l'ovule est suspendu, nous avons là un moyen précieux de distinguer cette famille de celles des Renoncules où tout ovule suspendu a le raphé extérieur, tout ovule ascendant le micropyle extérieur et inférieur, avec le raphé intérieur. A propos de l’ Anemone nemorosa, je nesais si la botanique des- criptive ne pourrait tirer quelque parti d'une particularité quof- frent ses étamines et que je ne trouve pas signalée dans les flores. Il s'agit de deux petites glandes latérales qui se trouvent en bas du connectif, immédiatement au-dessous des loges de l'anthére. Ces glandes se développent assez tard. Elles existent dans beau- coup d'espèces du même genre. Dans l' A4. pensylvanica elles sont peu développées, de méme que dans lA. virginiana. Dans les Adonis, elles sont accompagnées de petits poils glanduleux capités qu'il ne faut pas confondre avec elles, ear elles sont sessiles et placées plus haut. Je ne sais si elles ne représentent pas, comme dans beaucoup de feuilles caulinaires, deux folioles latérales de la feuille staminale qui serait ainsi composée. Cela est plus évident chez quelques Berbéribées, telles que les Mahonia, où ces lobes latéraux prennent un bien plus grand développement. (1) Bulletin de la Société botanique de France, t. VE, p. 410 et 451. 22 NOTE SUR UN LYS ET UN OEILLET MONSTRUEUX. L'école de botanique du Muséum possède un Lys blane qui, depuis deux ans, présente une assez singulière monstruosité. Elle consiste dans la transformation des fleurs en un rameau portant un trés grand nombre d'appendices. Quant à leur aspect, ces ap- pendices sont intermédiaires entre les feuilles normales et les sépales. Ils sont d'un blanc verdâtre et leur ligne médiane porte une cóte saillante. Ils sont imbriqués entre eux et le centre de la fleur ne présente aucune trace d'organes sexuels. Quant au nom- bre de ces folioles, il est souvent d'une centaine environ ;de sorte que toute la fleur se trouve remplacée par un rameau chargé d'autant d'appendices. L'élévation de ce rameau est assez lente, de sorte que ces fleurs monstrueuses durent fort longtemps. Il peut arriver, en outre, que quelques-unes des folioles inférieures se soudent par leur sommet avec une braetée voisine. Pensant bien que cette anomalie pourrait se reproduire cette année, j'ai surveillé les jeunes boutons et observétoutes les phases de leur développement. Ils ont produit d'abord les six sépales nor- maux, sur un réceptacle surbaissé, comme dans les fleurs ordi- naires. Puis, le réceptacle S'allongeant, trois mamelons superposés aux trois sépales extérieurs se montrèrent, de méme que font les étamines extérieures. Seulement ces mamelons devinrent bientôt pétaloïdes et s’imbriquèrent entre eux. Il en fut de méme de trois autres mamelons pétaloides alternes avec les précédents, puis de trois autres, et ainsi de suite. J'ai sous les yeux une de ces fleurs dont les sépales inférieurs sont déjà flétris, et il y a encore près du sommet du réceptacle, trois jeunes appendices qui commencent à apparaitre. Cette fleur en compte quarante et un verticilles, et le NOTE SUR UN LYS ET UN OEILLET MONSTRUEUX. 339 réceptacle s'est allongé de 6 centimètres. C'est done un exemple de végétation indéfinie qui ne s'arrête que par l'épuisement de la plante, après avoir duré près de deux mois. | Les bulbes qui produisent ces fleurs anormales sont cultivés depuis longues années au Muséum et, dans le principe, ils donnaient des fleurs ordinaires. Par contre, et ce phénoméne n'étonnera personne, le pied de Lys blanc à fleurs doubles qu'on cultivait à quelques pas delà, ne produit plus depuis deux ans que des fleurs parfaitement simples. Dans un semis d'OEillet des poétes de l'année dernière, j'ai observé sur plusieurs pieds un fait exactement semblable. Les fleurs sont disposées sur ces pieds en cymes assez réguliéres. Mais le réceptacle de chacune d'elles est devenu un petit rameau cylin- drique. Celui-ci porte deux petites feuilles opposées, puis deux autres alternes avec les précédentes, puis une troisiéme paire et ainsi de suite. Le décussation se continue quelquefois trés long- temps, puisque quelques-unes de ces singuliéres fleurs portent soixante feuilles environ. Ces petites feuilles étroites, su- bulées et pressées les unes contre les autres, donnent à la masse de l'inflorescence l'aspect d'une touffe de Polytrichum. ÉNUMÉRATION DES EUPHORBIACÉES CULTIVÉES DANS LES JARDINS BOTANIQUES DE PARIS, (Continué de la page 117.) H. PEDILANTHUS Neck. À. PEpiLANTRUS TITRYMALOIDES, Poit., Ann. mus., XIX, 388. Pedilanthus myrtifolius, Link. Euphorbia tithymaloides, L., Hort. Cliff., 198. E. myrtifolia Lamk, Dict. Crepidaria myrtifolia Haw. 2. PEDILANTHUS CARINATUS Spreng. , Syst., n. 3. Euphorbia carinata Don. E. canaliculata Lodd.? Crepidaria carinata Haw., Syn. 3. PEDILANTHUS GHIESBREGHTIANUS. P. Foliis alternis sessilibus obovatis basi attenuatis, apice vix acuminato, integerrimis carnosiusculis subtus scabrido-puberulis; stipulis glandulæformibus sessilibus ; pedicello gracili reflexo ; calyce calcarato ; receptaculo biglanduloso. Frutex caulibus cylindricis glabris cinerascentibus, lenticellis ferru- gineis conspersis; ramulis teretibus levibus viridibus hinc et inde foliorum occasorum cicatricibus notatis. Folia alterna sessilia obovata ENUMÉRATION DES EUPHORBIACÉES CULTIVÉES DANS LES JARDINS, 5/1 (16 cent. longa, 9 cent. lata) basi usque ad insertionem abrupte acumi- nata (ita ut petiolum brevem mentiantur), apice vix acuminato ; inte- gerrima supra glabra levia, subtus pube tenuissima vestita, inde lucida læte viridia; penninervia, nervis fere inconspicuis; costa subtus proe- minente trigona subcarinata; avenia. SriPULE vix. conspicuæ globosæ puberulæ, glandulas minimas 2 basifolii referentes, Flores post occasum foliorum in caldariis nostris orti, pedicellati; pedicello mox reflexo. CaLyx calcaratus, laciniis acutiusculis, apice inflexo. GLANDULÆ recep- taculi 2 ovatæ lutescentes nectariferæ. Perianthii laciniæ laterales apice obtuse plumosæ, intus tomentosæ, margine ciliato. Discus hypogynus minutus carnosus. GERMEN trigonum glabrum, apice in stylum eylindri- cum tripartitum attenuato. Oss. — Cette belle espèce a été rapportée du Mexique par M. Ghies- breght. Elle fleurit depuis plusieurs années au printemps, dans les serres du Muséum. Je pense que M. Klotszch l'aurait rapportée à son genre Diadenaria, qui ne me semble pas devoir étre conservé. h. PEpiLANTHUS. HourLETU. P. Foliis sessilibus ovato-acutis glabris subecarnosis costatis ; stipulis minutis puberulis ; floribus cymosis ; calyce basi ventricoso; pedicello brevi recto ; receptaculo 4 glanduloso. FnurEX nostris in hortis 40 cent. alt., caule tereti ; ramis alternis v. subdichotomis uti planta fere tota dense viridibus glabris; ramulis novellis albido-puberulis. Fort (8-11 cent. longa, 4-5 cent. fata) sessilia ovato- acuta, basi attenuata, integerrima glabra subcarnosa penninervia, costa subtus proeminente, nervis ferme inconspicuis. SriPULIE minimæ obtusæ glandulosæ puberulæ. Flores cymosi pauci axillares. CaLyx basi ven- tricosus, laciniis inæqualibus puberulis coccineis. SrAwiNA longe exserta, antheris globosis didymis. GLANDULÆ in receptaculo ^ orbiculares glabræ aurez. SrYLUs exsertus, apice trifido, laciniis 2 partitis demum reflexis. Obs. — Cette plante, dont l'origine est inconnue, se trouvait il y a quelques années cultivée chez les horticulteurs où M. Houllet l'a décou- verte. Elle fleurit assez abondamment au printemps, et ses feuilles pa-- raissent à l'automne. 342 ÉNUMÉRATION DES EUPiIORBIACÉES III. RICINUS L. 4. Ricnus communis L., Sp. pl. (1753), 1007. R. vulgaris Bauh., Pin., 439. B . inermis Jacq. . rutilans h. Berol. . sanguineus hort. e. tunicensis Desf. C. viridis W. n. purpurascens hort. 6. africanus Mill. Oss. — Beaucoup de variétés de l'espèce linnéenne ont été successive- ment proposées comme espèces. Aujourd'hui elles ne sont plus générale- ment considérées que comme de simples races ou variétés. M. Martins pense toutefois (Revue hort. , 1861, p. 25) que Fon confond dans les jardins sous le nom de R. communis, deux espèces distinctes, quoique voisines, dont l'une serait le X. africanus Mill. Les différences entre les deux plantes sont pour lui fondées sur la couleur des feuilles, la longueur des. épis, la consistance des prolongements spiniformes des capsules, lateinte des graines et la forme des cotylédons. On pourrait ajouter que le mode d'agencement des nervures et du parenchyme n'est pas le méme vers la base des feuilles dans les deux plantes. Mais je ne crois pas que tous ces varactères suffisent pour les séparer spécifiquement. Ils varient, en effet, avec une grande facilité dans la plupart de celles que nous voyons cultiver dans les jardins, et j'ai pu de méme constater un trés grand nombre de nuances faisant transition entre le R. communis ordin: ire et les À. africanus qu'on trouve dans les herbiers, provenant d'Algérie, i ) d'Abyssinie, ete. : VI. JATROPHA. 1. Jarnoena acuminata Lamk, Dict., IV, 8, n. 7. Jatropha panduræfolia 4ndr., Bot. Repos., IV, 967. Adenoropium panduræfolium Pohl, Pl. bras., 44, n. 7. CULTIVÉES DANS LES JARDINS BOTANIQUES DE PARIS. 343 2. JaTROPHA MULTIFIDA L., Sp. pl. (1755), 1006, n. A. Adenoropium multifidum Pohl, Pl. bras., 16, n. 23. Avellana purgatrix Bauh, Pin., 418. 3. Jarnorna Poracrica Hook., Bot. Mag., t. 4376. XI. CNIDOSCOLUS Pohl. Å. CNIDOSCOLUS QuiNQUELOBUS Pohl, Plant. bras., 63, n. 14. Jatropha urens L., Sp. pl. (1753), 1007, n. 6. Janipha urens Poir. 2. CNiposcoLus. NAPÆIFOLIUS Pohl, Pl. bras., 63, n. 13. Jatropha næpæifolia Desr., Encyc., IV, 15, n. 13. J. aconitifolia Mul., Diet. J. Papaya Medic., fide Pohl, 1. c. Oss. — Les anthéres sont en réalité extrorses dans cette plante; le . connectif large et aplati regarde lecentre dela fleur. Mais le filet s'insère extérieurement entre les deux loges de l’anthère. Le disque glanduleux qui n'est qu'un épaississement de la colonne qui porte les organe sexuels, apparait fort tard; mais le manchon de poils qui est au-dessus de lui se montre bien plus tard encore. Le pistil abortif qui est au centre de la fleur màle est tantót à deux et tantót à trois lobes. XIL. MANIHOT Plum. 4. Manmor vriLissiMA Pohl, Pl. bras., 32, n. 15. M. Theveti Bauh., Hist. IH, 794, Jatropha Manihot L., Sp. pl. (4753), 1007, n. 5. Janipha Manihot H. B. K., Nov. gen. et sp., If, 85. Ricinus farinifera Pluk., Mant., 161. Yuca peruana Frag., Arom., 69. 9. MANIHOT FLABELLIFOLIA Pohl, Pl. bras., 35, t. 25? - $44 : ÉNUMÉRATION DES EUPHORBIACÉES XVII. CURCAS A dans. a. Eucurcas. 1. Cuncas runcaws Medic, C. indica À. Rich. Jatropha Cureas L., Sp. pl. (1753), 1006, n. à. Castiglionia lobata R. et Pav. Ricinus amerieanus major Bauh., Pin. 432. £. Mozinna. 2. Cuncas cuxEiFOLIUM H. Bn, Et. gén. Euphorbiac., 316, n. ^. Mozinna spathulata Orteg., Dec., VIII, 104. Loureira cuneifolia Cav., Icon., V, 17. 9. Cuncas rEvTATUM H. Bn., Et. gén. Euphorbiac., 315, n. 3. Mozinna peltata Steud., Nom., 163. Loureira peltata Desf., Cat. pl. hort, par (1829), A11. Oss. —L'unedes plantes cultivéesau Muséum ayant donné, en 1859 des - fruits bien développés, je puis ici les décrire. Ces fruits sont tout à fait glabres et leur sommet porte un petit apicule noirâtre. Le mésocarpe est assez longtemps à moitié charnu, puis il se dessèche en peu de jours. L'endocarpe est blanchâtre, fort dur, et les trois coques un peu aplatis qui le forment, sont séparées par trois sillons peu profonds, mais très nettement indiqués. Le périanthe persiste à la base du fruit. Les graines sont elliptiques et un peu aplaties de dedans en dehors. Elles sont d'abord recouvertes par la priminecelluleuse, blanchátre et tachetée cà et là de rose. L'arille est large et coiffe exaetement le sommet de la graine dont il a la largeur. Il est plissé sur ses bords et échancré au milieu de son bord intérieur, comme dans le C. purgans. Le testa est d'un brun violacé, dur, cassant. L'albumen est abondant, blanc, charnu et plein d'huile. L'embryon fort aplati occupe transversalement toute la largeur de l'albumen. Sa radicule est courte et fusiforme. Les colylédons sont larges, ovales, subauriculés à la base, entiers et arrondis au sommet. Leur base est trinerve, et plus haut ils sont penninerves. Leur nervure CULTIVÉES DANS LES JARDINS BOTANIQUES DE PARIS. 345 dorsale est épaisse et saillante, Par tous ces caractères, on voit que le fruit et la graine de cette espèce se rapprochent beaucoup de ceux du Pignon d'Inde, sauf la taille, car ici la longueur du fruit n'est guére que de 16 millimètres, et celle de la graine, de 12 millimètres. XVII. ANDA Warcg. 1. Anna Gomesu A. S. H. — Juss. A. brasiliensis Radd. A. Pisonis Mart. ` Johannesia princeps V ell. Andiseus pentaphyllus FL. fl. Aleurites pentaphylla hort. Cale., fid. Wall. herb. XIX. ELÆOCOCCA Comm. 1. ELæococca vernicia A. Juss., Tentam. Euph., 38. M E. cordata B/., Bijdr., 618. Vernicia montana Lour., Fl. coch., 270? Dryandra vernicia Corr., Ann. Mus., 69. XXI. CROZOPHORA Weck. 1 1. Crozopnora TINCTORIA À, Juss., Tentam, 27. Croton tinctorium L., Sp. pl. (1753), 1004, n. 3. Ricinoides tinctoria Mænch, Meth. Heliotropium tricoccum Bauh., Pin., 253. XXV. CLUYTIA Dryand. 1. CLuYrIA PULCHELLA. L., Gen. pl. (1753), 10/2, n. 2. XXVI. BALOGHIA Endl. 1. Barocnuia Lucipa Endl., Prod. fl. Norf., 84. — Icon., 122, 198. 346 ÉNUMÉRATION DES EUPHORBIACÉES XXXVII. ALEURITES Forst. ALEURITES TRILOBA Forst., Gen., n. 56. A. moluccana W, Sp., IV, 590. Camirium cordifolium Gartn., Fruct., H, t. 125. Croton moluceanum, IY., Sp., IV, 551. Jatropha moluccana Lamk, Dict., IV, 8, n. 6. Juglans Camirium Lour., Fl. coch., II, 702? XXXIX. CROTON. 1. CRorow ruscrATUM Jacq., Icon. pl. rar., t. 624. 2. CROTON PENIGILLATUM Vent., Choix de pl., t. 12. C. ciliato-glandulesum Orteg., Dec., 51 3. CnoroN PUNGENS, Jacq., Icon. pl. rar., t. 622. C. quadrisetosum Lamk (sec. Spreng.). Oss. — A la base du limbe de la feuille, on trouve dans cette espèce quatre glandes sessiles, de couleur orangée. Les stipules existent, étroi- tes et aiguës. La fleur mâle a tantôt cinq et tantôt six divisions au calice. Leur préfloraison est définitivement valvaire. Les pétales fortement ciliés et déchiquetés sur les bords sont imbriqués dans le bouton. Le récepta- cle est chargé de villosités, et les étamines, dont les filets sont infléchis dansle bouton, sont au nombre de quaranteà cinquante. La fleur femelle a les divisions du calice valvaires. La corolle existe ; elle est représentée par cinq petits pétales glanduleux, à sommet obtus, un peu moins élevés que le disque. Celui-ci est formé de cinq larges glandes alternes avec les pétales, tronquées au sommet et formant presque une enceinte circulaire. L'ovule a un long prolongement nucellaire qui s'abat entre les deux lobes de son obturateur. Les divisions du style sont doubles, enroulées et réfléchies sur l'ovaire, Entre les petites cymes de fleurs mâles et les - fleurs femelles de la base, il y a souvent de deux à quatre petites cymes dont la fleur centrale est femelle et les autres mâles. CULTIVÉES DANS LES JARDINS BOTANIQUES DE PARIS. 347 A. CROTON TOMENTOSUM. C. (Palamostigma) foliis cordatis basi acute emarginatis, apice acuminatis acutis, inæqualiter dentatis stellatim pubescentibus ; floribus masculis in spicis subterminalibus eymosis; eymis 1-3 floris ; petalis glandulisque 5; staminibus 15-20 receptaculo vil- loso insertis ; CROTON TOMENTOSUM Pav. mss., in suopt. herb. FnaurEX nostris in caldariis 1-5 pedalis, caule tereti rugoso griseo ; ramis ramulisque novellis lepidotis plerumque abortu dichotomis. FoLia alterna ad apicem ramulorum conferta longe petiolata eordata basi acute emarginata ad apicem acuminata, summo apice acutissimo (usque ad 20 cent. longa, 18 cent. lata); inæquali-dentata membranacea penniner- via basi sub 3-5 nervia, nervis tertiariis transversis subtus proeminenti- bus ; stellatim precipue ad nervos venasque pubescentia glandulis minu- tissimis odoriferis obsita. PETIOLI teretes glabriusculi (20 cent. longi). SriPULE ovatie, apice inæquali-angustato acuminato, stellatim pubescen- tes (vix 1 cent. longæ) caducissimæ. Flores, ut videtur, diceci; masculi racemosi, racemis subterminalibus (20 cent. circ. longis). In singulis eymi distantes plerumque triflori. PEpiCELLUS teres stellatim pubescens basi articulatus. CALYX 5 partitus, laciniis ovato-acutis stellatim pubes- centibus ; æstivatione valvata. CoroLLÆ petala 5 oblongo-sub-spathulata, margine eroso ciliato ; æstivatione imbricata. GLANDULE totidem calycis laciniis oppositæ complanatæ carnosæ glabræ, apice recte truncato v. ob- tuse emarginato. STAMINA 15-20, filamentis receptaculo villoso insertis, in alabastro inflexis ; antheris ovatis albidis glabris demum exsertis. Has. in Peruvia (Pavon). Oss, — Tels étaient les caractères que présentait cette plante depuis trois ans qu'élle fleurissait dans les serres du Muséum. Elle n'avait jamais donné que des fleurs mâles et en trés grand nombre. Il y avait donc lieu de la croire dioique. Cependant l'année passée elle a produit quelques fleurs femelles et, qui plus est, quelques fleurs hermaphrodites. Les fleurs femelles se trouvent à la base de l'inflorescence. Elles sont ordi- nairement au centre d'une petite cyme pauciflore dont les fleurs périphé- ques sont mâles. Le disque de ces fleurs femelles est assez développé ; mais leurs pétales sont presque nuls. Le style est à trois grandes bran- ches blanches réfléchies horizontalement sur le sommet de l'ovaire et pro— a : ÉNUMÉRATION DES EUPHORBIACÉES fondément divisées en deux lanières subulées. Les fleurs hermaphrodites renfermaient un nombre variable d'étamines fertiles, et quelquefois une ou deux loges seulement à l'ovaire, au lieu de trois. Mais ici, comme ailleurs, il fallait écarter les sépales pour voir les anthères logées entre eux et le pistil. XLVIII. CODLEUM Rumph. 1. Copniæum meniom Rumph., Amb., IV, 65, t. 25. C. variegatum Bl., Bijdr., 606. C. moluccanum Decne, Herb. timor., 157. Croton braetiferum Rowb., Fl. ind., HI. C. cuneifolium Zipp., ex Span. C. baleospermum Span. a. concolor. Foliis elongatis concoloribus. B. chrysostictum Rumph. Croton variegatus W. Ricinus pictus Voronh., mss. Codiæum variegatum Hort. Phyllaurea codiæum Lour. Foliis oblongis linearibusve obtusiusculis aureo-variegatis, sub- tus lutescentibus v. purpurascentibus. y. longifolium. Codiæum variegatum longifolium Bl., in herb. Lugd.-bat. Foliis perlongis loræformibus hine concoloribus,inde variegatis. à. pictum. À Codiæum variegatum a BL., Bijdr., 606. C. pictum Hortul. Foliis oblongis linearibus, utrinque obtusis, rubro-variegalis. - CULTIVÉES DANS LES JARDINS BOTANIQUES DE PARIS. 349 LVIII. SUREGADA Rob. 1. SunEGADA BILOCULARIS Rowb., Fl. ind., III, 829. Gelonium bifarium 77 ., Sp. pl., IV, 834. G. multiflorum A. Juss., Tent. Euph., 34. LXXI. COELEBOGYNE Sm. 1. CoELEBOGYNE ILICIFOLIA SM., Ann. hist. nat., IV, 68. — Linn. trans. (1851), 509, t. 56. LXXI. MAPPA Juss. 1. MAPPA CHANTINIANA. M. (Adenoceras?) foliis late cordatis basi peltatis v. emarginatis apice acuminatis; floribus fœmineis paniculatis; calyce 2 fido; ovario 2-3 loculari ; stylis brevibus revolutis. ARBOR in caldariis nostris 4 metratis, caule ramisque teretibus glabris griseis, ramulis glabriusculis virescentibus, novellis pube rufescenti ob- sitis. FoLi4 alterna longe petiolata cordata (30 cent. longa, 24 cent. lata), basi obtuse emarginata v. sæpius peltata, ad apicem abrupte acuminata, summo apice acutissimo cuspidato; subintegra v. repanda membrana- cea penninervia, nervis tertiariis transversis, subtus simul ac costa ner- visque secundariis proeminentibus ; supra glaberrima lævia laete viridia, subtus in juventute pube rufescenti obsita, adulta glaucescentia tenuis- sime punctulata. Perio teretes molles glabri (25 cent. longi). SriruL x subulatæ acutæ (1 cent. longa) pube ferruginea obsitæ caducissimæ. Flores diceci in speciminibus nostris fæminei paniculati, floribus in axilla bractearum minutarum. solitariis v. glomerulatis paucis(2-3). CALYX campanulatus plerumque 2 fidus, laciniis parce pubescentibus acutius- culis. GeRMEN ovatum 2 loculare, loculis calycis laciniis oppositis, v. ra- rius 3 loculare. SrYLus e basicrassa mox 2-3 partitus, laciniis brevibus subulatis revolutis intus stigmatosis longitudine canaliculatis. Ovura in loculis solitaria ovata processu placentarii conico brevi obturata. Has. ? Musæo parisiensi ab hortul. A. Chatin donatum, ann. 1856. 350 ÉNUMÉRATION DES EUPHORBIACÉES LXXXIII. ACALYPHA L. A. Acarvena viRGINICA L., Sp. pl. (1753), 1005, n. 1. 9. ACALYPHA CAROLINIANA L. C. Rich., ap. Michæ, Fl. bor. am., Il, 215. É 3. ACALYPHA ALOPECUROIDEA M., Sp., VIII, 526, n. 18. h. ACALYPHA RUBRA IF., hort. berol. : A. pastoris Dec. (et Schrank? sec. Steud., Nom., 10). CIX. DALECHAMPIA Pim. 1. DALECHAMPIA SPATHULATA H. Br, Et. gén. Euphorbiac., 487, t. III. ; Cremophyllum spathulatum Scheidwir, in Otto et Dietr. Allg. Gartenz., XVI. 130. CX. MERCURIALIS L. 1. MercuriaLis annua L., Sp. pl. (1753), 1035, n. 2. 2. MrncuniaLis ELLIPTICA Lamk, Dict., IV, n. 4 (nec Mor.) Ə. MERCURIALIS ovata Sternb et Hopp., Denk. d. Bot. d. Re- gensb. (1815), 170. h. MercurtaLis tomentosa L., Sp. pl. (1753), n. 3. 9. MrncunnaLIs PERENNIS L.. Sp. pl. (1753), 1035, n. 1. M. longifolia Host, Austr. , Il, 666. M. Cynocrambe Scop., Fl. earn. (ed. 2), II, 277. CXXVI. STILLINGIA. a. Cnemidostachys. 1. SriLLINGIA CORNICULATA H. Bn, Et. gén. Euphorbiac. , 516. Cnemidostachys corniculata Mart. et Zucc., Nov. gen. et sp., I, 66. Microstachys corniculata A. Juss., Tentam. Euph., 45. M. Vahlii Spreng., Syst., IH, 834. Tragia corniculata Vahl, Ecl., IL, 55. CULTIVÉES DANS LES JARDINS BOTANIQUES DE PARIS, pol 6. Triadica. 2. SriLLINGIA sEBIFERA IF., Sp. pl., IV, 1425. Triadica sinensis Lour., Fl. coch., II, 749. Croton sebiferum L., Sp. pl. (1753), 1004, n. 5. Sapium sebiferum Roxb., Fl. ind., 693, Stillingfleetia sebifera Boj., Hort. maur., 284. y. Sapium. 3. STILLINGIA LAUROCERASUS. y Sapium laurocerasum. Desf., Cat. pl. hort. par. (1829). 441. à. Excæcaria. lj. STILLINGIA COCHINCHINENSIS. Excæcaria cochinchinensis Lour., Fl. coch. 619. Oss. — Il y a lieu d'ajouter les détails suivants à la description que donne Loureiro de cette plante. Le groupe floral est terminal d'abord et situé dans la dichotomie. Plus tard seulement il se trouve déplacé. Dans cette grappe trés courte, la fleur se trouve à l'aisselle d'un bractée bi- glanduleuse. Celle-ci setrouve accompagnée de deux bractéoles latérales stériles qui sont aussi munies de deux glandes latérales. Les divisions du calice sont au nombre de trois, dont une postérieure et deux antérieures. Elles sont finement ciliées sur les bords et imbriquées dans le jeune âge. Les trois loges de l'ovaire sont alternes avec les divisions du calice. Le style a trois branches révolutées entières stigmatiques à leur face interne. L'ovule est ovoide et coiffé d'un obturateur bilobé inférieurement. Le pédicelle est renflé à sa base et présente une forme conique. Cette espèce a les feuilles lisses et luisantes, d'un beau vert à leur face supérieure, rouges inférieurement; ce qui le rend trés propre à l'ornementation des serres. e. Sarothrostachys. 9. STILLINGIA MULTIRAMEA. Sarothrostachys multiramea. KI. , in Erichs. Arch., VII, 1, 185. Sebastiania ? multiramea Mart., Herb. fl. bras., n. 538. Mierostachys glabrata h. p. CXXVII. OMPHALEA L. 1. Omemaea LÆVIGAaTA Desf., Cat. pl. hort. par. (1829), 441. Omphalea frondosa Juss., mss. in herb. pr. $52 ÉNUMÉRATION DES EUPHORBIACEES CXXXI. ADENOPELTIS Bert. 1. ADENOPELTIS COLLIGUAJA Bert., Ann. Sc. nat. XXV, 24. Excæcaria margitiata Kunz. E. ferrata Ait. Stillingia glandulosa Dombey, mss. , in herb. Hippomane collihuai Dombey, eod. loc. Oss. — Voir, pour l'illustration des caractères de ce genre mon Étude générale du groupe des Euphorbiacées, pl. VII, fig. 15-19. On y observera que le calice est encore représenté dans les fleurs des deux sexes par de trés petites écailles ou bractées. CXXXII. COLLIGUAJA Mol. À. CozuiGuasa oponirERA Mol., Hist. nat. du Chili, 129. Oss. — L'organisation des fleurs de cette espèce est aussi représentée dans l Étude générale du groupe des Euphorbiacées, pl. VIL, fig. 10-14. CXXXIV. CARUMBIUM Reinw. A. CarumBium rorurirouium Reinw., Syll. plant.. II, 6. Omalanthus populifolius Grah., in Bot. Mag., t. 2780. O. Leschenaultianus 4. Juss. Tentam., 50 (sec. Miq.)? Oss. — M. Miquel a montré dans sa Flore de l'Inde hollandaise, que le nom.de: Carumbium devait être préféré à celui d'Omalanthus, parce qu'il avait l'antériorité d'environ une année. CXXXV. HIPPOMANE L. 4. Hippomane MawciNELLA. L., Sp. pl. (1753), 1191. Mancinella venenosa T'uss. CXXXVI. HURA L. 1. Hura crepirans L., Sp. pl. (1753), 1008. H. americana Comm., Hort. H, 134, t. 66. (Sera. continué.) RS T i LA MARANTEES. P.Picart sc. H Baillon et A Faguet del. hatia dealbata . CASSA". o Shea ens ; A E C É E. AE "- * "- E P K icit f x 315 Zi 585 i : s ' Cv, | Hs te w [. 2 SV ANI o dy D v Ld roy * : L Jj f k, / bos ?, ey aee RECUEIL D'OBSERVATIONS BOTANIQUES RÉDIGÉ Par ie Docteur H. BAILLON Sanaa | f ou ep? $57 3gs d e EOM Lg Rt er SSI INIS SSL NB TOME I Livraison d? parve LE AO deu 1861. Va a tata date a als a a a a En at a a t AA ea a 2 al JYJY SNS SI ISNINANS PV VA A A A AT ATA a a TA A. À v Mo. Bot. Garden, 1806. PARIS 18, RUE DE L'ANCIENNE-COMÉDIE | 1861. € . RECHERCHES r SUR L'ORGANISATION, LE DÉVELOPPEMENT ET L'ANATOMIE Uu DES CAPRIFOLIACÉES. lois de la logique. et qui devait rendre notre marche infaillible. = =, = = = # .93 Mo. Bot. Garden, ; 1896. Lorsqu'une classification a la prétention d’être naturelle, on peut s'étonner à bon droit qu'elle néglige complétement d'un cóté des caractères auxquels elle attache d'autre part une importance con- sidérable. Mais, alors méme qu'elle n'a point cette prétention et qu'elle se propese comme un moyen de faciliter l'étude des plantes, plutôt que comme une représentation fidèle du plan suivi par la nature, il lui reste, à ce qu’il nous semble, une obligation, celle d’être comparable à elle-même et de ne point s'écarter des Cette réflexion ne saurait être considérée comme un reproche adressé aux classificateurs. Il est bien évident que quiconque veut classer les végétaux fait, pour ainsi dire, de son mieux, et tâche de respecter le plus grand nombre possible de leurs affinités. Mais il paraît prouvé par les faits eux-mêmes, qu'un certain nombre de ces affinités se trouvent forcément violées ou contrariées, toutes les fois que nous voulons faire passer dansla pratique un système quelconque de caractères subordonnés. La subordination une fois établie eomme régle, ou nous l'appliquons strictement, et nous avons la conscience que nous brisons des relations intimes; ou pour conserver ces rapports à tont prix, nous abrogeons nous- mêmes, pour un instant du moins, celte loi que nous avions faite, 954 RECHERCHES SUR L'ORGANISATION, Ainsi, pour prendre quelques exemples, c'est peul-étre se mon- trer systématique que de séparer les Rosages des Bruyères, parce que les uns ont la corolle irrégulière et résupinée, tandis qu'elle présente dans les autres des caractères opposés. Et c'est sans doute pour cela qu'on approuve, en général, les botanistes qui ont réuni toutes ees plantes dans le groupe commun des Erici- nées. Mais alors on ne les trouvera pas logiques, à coup sûr, d'avoir séparé les Lobéliacées des Campanulacées, pour cette rai- son que les Lebéliacées sont des Campanulacées à corolle irrégu- liére et résupinée. De méme on peut s'applaudir d'une simplifiea- tion, préméditée ou non, qui laisse les Glaieuls parmi les Iridées, quoique leur périanthe soit irrégulier ; ou encore les Pelargonium ` parmi les Géraniacées, quoiqu'ils présentent la méme irrégularité. Mais on manque de logique dans ce cas, si l'on sépare des autres Liliacées à loges uniovulées, et qu'on place dans une famille dis- tincte les Pontédériacées qui ont de tout point la méme organisa- tion, sauf l'irrégularité du périanthe, et qui sont, à vrai dire, à ces Liliacées réguliéres ce que les Glaieuls seraient aux lridées normales. C'est évidemment ce besoin pressant de logique qui préoceu- pait vivement l'esprit si éminemment scientifique d'un des plus grands botanistes de notre temps, alors que dans ses lecons (4), il séparait des Polémoniacées à fleurs régulières, les Bonplandiées dont le périanthe est irrégulier. Il ne faisait en cela qu'être con- séquent avec lui-même, puisqu'il décrivait d'ailleurs dans des familles distinctes les Labiées et les Borraginées, les Scrofulariées et les Solanées, ete., etc. | En nous considérant comme obligé à une semblable logique dans la pratique, nous aurions sans doute lieu de la regarder comme supérieure à nos forces, si le principe fécond des séries parallèles ne nous guidait dans une voie pour ainsi dire toute tracée d'avance. Sans nous arrêter, en effet, à discuter si la forme (4) J. Payer, Leçons sur les families naturelles des plantes, * m d gohi io 0M 2 ; — gest LE DÉVELOPPEMENT ET L ANATOMIE DES CAPRIFOLIACÉES. 999 irréguliére dérive du type régulier, ou si la marche inverse n'est pas aussi bien l'expression de la vérité, nous pouvons considérer que dans un groupe naturel, la forme régulière et l'organisation irrégulière se trouvent d'ordinaire réunies. Il nous reste alors à les décrire en face l'une de l'autreet sur deux séries collatérales, sans nous oceuper de décider si l'une de ces séries est en réalité ou n'est pas supérieure à l'autre. Si nous ne nous écartons point de cette régle, qu'on l'honore du nom de méthode, ou qu'on la . flétrisse du nom de systéme, notre marche du moins aura l'avan- tage d'étre conséquente avec elle-méme. La famille des Caprifoliacées se préte peut-étre mieux que toute autre à ce mode d'étude. La plupart de ses types sont présentés par des plantes qui sont cultivées dans nos jardins, qui y fleuris- sent en assez grande abondance, et permettent par conséquent une description plus exacte de l’âge adulte et un examen complet de toute la série des développements. Nous exposerons donc d'abord sous ce double rapport, l'organisation des genres les plus répan- dus ; aprés quoi nous verrons si l'on peut rattacher à chacun d'eux les plantes qui n'existent que dans les herbiers et qui ne peuvent pas là méme étre l'objet d'un examen aussi approfondi. A. I. Forme régulière, — Leycesteria Wall. Les Leycesteria ont les fleurs hermaphrodites et régulières. Ces fleurs sont disposées en cymes bipares à l'aisselle de feuilles ou de braciées décussées. Chaque fleur commence par un petit récep- tacle en forme de bouton globuleux, à surface parfaitement lisse. Puis ce réceptacle s'accroit davantage vers sa périphérie, et ainsi se forme une petite fossette à son sommet. Désormais cette forme concave va se prononcer de plus en plus, pendant que tous les organes appendiculaires se montreront sur le réceptacle en allant des bords de la coupe vers le fond qui est son sommet organique. Le calice apparait successivement sous forme de cinq petits ma- melons dont un postériear, deux antérieurs et deux latéraux. Les + 306 RECHERCHES SUR L ORGANISATION, pétales se montrent simultanément dans l'intervalle des sépales et un peu au-dessous d'eux, sur la paroi de la coupe réceptaculaire. Ils sont d'abord tout à fait indépendants. Les cinq étamines nais- sent encore bien plus bas que les pétales, dans leur intervalle, et toutes ensemble. Ce sont tout d'abord des mamelons globuleux fort nets. Le développement du pistil a été décrit avec une exacti- tude parfaite, par M. Payer (1). C'est pourquoi je ne m'y arréterai pas. Je dirai seulement que, dans leur partie supérieure, les bour- relets placentaires qui constituent. plus tard les eloisons, mettent un temps trés long à se rejoindre au centre de l'ovaire, et que c’est leur extrémité qui se prolonge dans l'intérieur du tube stylaire, pour aller former au sommet de celui-ci les cinq lobes peu pro- noncés du stigmate. Il en résulte qu'ici, comme dans beaucoup d'autres plantes, les lobes stigmatiques sont en réalité alternes avec les loges ovariennes. A l'état adulte, les Leycesteria ont les divisions du calice fort inégales. La corolle est gamopétale, divisée supérieurement en cinq lobes alternes avec les sépales. Leur préfloraison est imbri- quée, mais d'une facon assez variable. Le plus souvent elle est quinconciale ; elle peut être vexillaire ou cochléaire. Les cinq étamines insérées sur le tube de la corolle et alternes avec ses lo- bes, ont leurs anthéres biloculaires, introrses et déhiscentes par deux fentes longitudinales. L'ovaire infére renferme, dans son in- térieur, einq loges superposées aux pétales et, dans l'angle interne de chaque loge, se trouve un placenta chargé de deux séries ver- ticales d'ovules anatropes qui se touchent par leurs raphés et ne sont pourvus que d'une enveloppe. En méme temps ils sont plus ou moins descendants, de sorte que leur micropyle. regarde en haut et un peu en dedans. Le fruit des Leycesteria est une baie qui contient plusieurs graines. Chaque graine renferme sous ses téguments un albumen charnu qui enveloppe un petit embryon. : (1) Traité d'organogénie comparée de la [leur, p. 618. X : 1 : LE DÉVELOPPEMENT ET L'ANATOMIE DES CAPRIFOLIACÉES. 857 A. II. Forme irrégulière. — Lonicera Desf. L'organogénie florale des Chévrefeuilles est connue ; elle a été étudiée d'une manière complète par M. Payer (loc. cit., p. 617). Aussi nous n'y reviendrons pas, et nous ne dirons que quelques mots de l'état adulte de la fleur, pour la comparer au type régu- lier du Leycesteria. On peut dire, en effet, qu'à part le nombre des loges ovariennes qui diffère, les Lonicera sont des Leycesteria ir- réguliers par la corolle. Nous verrons d’ailleurs que ce nombre des loges n’a pas grande importance, puisque dans une même in- florescence, on peut trouver dans des plantes de ce groupe, comme les Sambucus, des fleurs à ovaire quinqueloculaire, d'autres à ovaire triloculaire. Les fleurs des Lonicera sont hermaphrodites. Leur calice est monosépale, découpé sur ses bordsen cinq petits lobes. La corolle est monopétale et irréguliére. Son limbe est divisé en deux lévres plus ou moins profondes. L'une est postérieure, formée de quatre lobes ; l'autre est antérieure, formée d'un seul lobe; la préflorai- son de ces parties estimbriquée d'une manière assez variable. Dans le Chévrefeuille vulgaire, elle est souvent quinconciale. La lèvre in- férieure est alors constituée ordinairement par un des pétales exté- rieurs, et l'autre pétale recouvrant est un des postérieurs. Les deux lobes latéraux de la lèvre postérieure sont alors tous deux entière- ment enveloppés. Les étamines sont au nombre de cinq, souventun peu inégales, alternes avec les lobes de la corolle et insérées sur son tube. Leurs anthéres biloculaires et introrses s'ouvrent par deux fentes longi- tudinales. Le pistil se compose d'un ovaire infére surmonté d'un style dont l'extrémité renflée est recouverte de papilles stigmati- ques. Les loges de cet ovaire sont superposées aux sépales 1, 2 et 3, et dans l'angle interne de chacune d'elles se trouve un placenta chargé d'ovules disposés sur deux séries verticales et 358 RECHERCHES SUR L' ORGANISATION, se tournant le dos. Le fruit a tous les caractères de ceux du Ley- cesleria. B, HI. Forme régulière. — Sameucus L. A.-L. de Jussieu (1) a placé les Sambucus dans son ordre des Chévrefeuilles et dans la section HT, caractérisée par des bractées qui accompagnent le ealice, l'absence du style proprement dit et le nombre ternaire des stigmates. Ce sont là, comme on le voit, des caractères distinctifs de fort peu d'importance et qui même n'existent pas d'une maniére constante, comme nous le verrons ultérieurement. A.-L. de Jussieu partageait, à ce sujet, l'opinion d'Adanson (2), car celui-ci classait les Sambucus dans la seconde section de sa famille XXI, à cóté des Viburnum, et non loin des Tinus de Tournefort et des Cornus. Celte manière de voir a été d'ailleurs, quant aux Sambucus et aux ^ iburnum, conservée par la plupart de nos classificateurs, notamment par Endlicher (à), MM. Ad. Brongniart (4) et Lindley (5), qui placent tous ces gen- res parmi les Caprifoliacées. ll est vrai que M. Payer (loc. cit., p. 622) a jugé à propos d'exposer séparément l'organogénie florale des Sambucinées, Mais on peut dire qu'il donne en méme temps de fort bonnes raisons pour qu'on ne les détache pas du groupe des Chèvrefeuilles. Nous les en considérons donc comme une se- conde forme régulière, et nous ne nous occuperons que de leur fleur à l'état adulte, puisque son développement est parfaitement connu. Les fleurs sont, en général, hermaphrodites, et l'on peut con- sidérer comme exceptionnelles celles dontl'ovaire avorte. Le calice se compose de cinq sépales etla corolleest monopétale, à cinq divi- (1) Genera plantarum, 1789, p. 213. (2) Famille des plantes, 1763, t. 1I, p. 158. (3) Genera plantarum, p. 569. (b) Énuméralion des genres de plantes, ete., p. 48. (5) Vegetable Kingdom, ed. 2, p. 767. á * LE DÉVELOPPEMENT ET L'ANATOMIE DES CAPRIFOLIACÉES. 3590 sions quialternent aveclessépales. Leur préfloraison esttrés varia- bleetmontre combien peu d'importanceon doit attacher à ce carac- tère. Dans le S$. Ebulus, en efiet, elle est valvaire à tout âge, tandis que dans une espèce voisine, le S. canadensis, elle est imbriquée et cela d'une facon trés inconstante, tantôt quinconciale, tantôt cochléaire, ete. Les étamines sont au nombre de cinq; leurs filets s'insérent sur le tube de la corolle, dans l'intervalle de ses lobes ; leurs anthéres sont biloculaires, extrorses et déhiscentes par deux fentes longitudinales. Le gynécée se compose d'un ovaire infère surmonté d'un style partagé en trois lobes stigmatiques. Cet ovaire présente quelquefois einq loges dans son intérieur. Elles sontalors superposées aux divisions de la corelle. Maisil est bien plus fréquent qu'il n'y ait que trois loges, les deux latérales venant à disparaitre. Elles sont par conséquent superposées l'une au pétale antérieur, les deux autres aux pétales postérieurs. Dans l'angle interne de chacune de ces loges se trouve un ovule en forme de cuilleron, qui est suspendu, et dont le micropyle est tourné en dedans et en haut. Le fruit des Sambucus est une drupe qui contient de trois à cinq loges quelquefois toutes fertiles. La graine renferme sous ses tégu- ments un gros albumen qui entoure l'embryon. B. IV. Forme irrégulière, — Triosteun L. Je n'ai pu suivre que d'une manière incomplète le développe- ment des fleurs du T'riosteum perfoliatum; mais je puis affirmer d'après ce que j'ai vu, qu'elles sont d'abord tout à fait régulières et semblables à celles des Sambucus. Ce n'est que par les progrés de l'âge qu'elles se déforment, de manière qu'on peut définir les Triosteum des Sureaux devenus irréguliers. Ces fleurs sont hermaphrodites. Leur calice se compose de cinq sépales presque entièrement libres; le postérieur est de beaucoup le plus grand. La corolle est monopétale et son tube se développe tardivement à la partie antérieure en une gibbosité, ou sorte d'é- + i i >. d 360 - RECHERCHES SUR L'ORGANISATION, peron court, qui vient faire saillie entre les deux sépales corres- -pondants. Son limbe est divisé en cinq lobes inégaux dont la pré- floraison est cochléaire ; c'est le lobe antérieur qui se trouve tout à fait enveloppé. Les étamines sont au nombre de cinq, alternes avec les lobes de la corolle et insérées sur son tube. Cette inser- tion se fait sensiblement au méme niveau pour toutes dans le jeune âge ; mais ultérieurement l'étamine postérieure semble soulevée avec le tube bien plus que les quatre autres, et les latérales de ' même bien plus que les antérieures. Aussi ces dernières paraissent insérées beaucoup plus bas. Leurs anthéres sont biloculaires, in- trorses et à déhiscence longitudinale. Le pistil se compose d'un ovaire infére-surmonté d'un style dont l'extrémité se renfle en un stigmate capité. On y voit d'abord trois petits sillons en étoile qui séparent des lobes alternes avec les loges ovariennes, mais ees sillons disparaissent ensuite et l'on n'a plus qu'une sorte de bouton. recouvert de papilles stigmatiques. Les loges ovariennes sont au nombre de trois, deux postérieures et une antérieure, et chacune d'elles contient, de méme que dans les Sambucus, un ovule sus- pendu dans l'angle interne, avec raphé extérieur et micropyle tourné en haut et en dedans. Le fruit et la graine sont également ceux des Sureaux. C. V. Forme régulière. — Siyupnonicaxpos ! Dillen. Le S. racemosa a les fleurs disposées en épis terminaux. Chacune d'elles occupe l’aisselle d'une bractée, et les bractées sont opposées et décussées. Mais souvent aussi la bractée demeure une véritable feuille et la fleur peut passer pour axillaire et solitaire. Elle est toujours accompagnée de deux bractées latérales fertiles ou stériles qui rappellent la disposition en eymes bipares observée chez les Leycesteria. Le réceptacle floral y est également convexe d'abord, concave ultérieurement au sommet. Les sépales naissent successi- vement dans l'ordre quinconcial et les pétales dans leur intervalle, -près du bord de la coupe réceptaculaire. Les sépales trés jeunes «cce * LE DÉVELOPPEMENT ET L'ANATOMIE-DES CAPRIFOLIACÉES. 961 sont imbriqués, mais ils cessent vite de se recouvrir. La corolle, au contraire, conserve longtemps l'estivation imbricative de ses cinq lobes. Les cinq étamines se montrent ensemble beaucoup plus bas que la corolle. Le développement du pistil est entiè- rement décrit dans l'ouvrage de M. Payer (loc. c., p. 618). J'y ajouterai seulement que les lobes stigmatiques sont alternes avec les quatre loges ovariennes. A l'état adulte, les fleurs sont hermaphrodites et régulières. Leur calice monosépale a cinq divisions peu profondes. La corolle est réguliére et porte à la face interne de ses cinq lobes, un grand nombre de poils qui cachent les filets staminaux. Ceux-ci sont insérés sur la corolle, alternes avec ses divisions; ils supportent des anthéres biloculaires, introrses et à déhiscence longitudinale. L'ovaire infére est quadriloculaire. Deux de ces loges sont latérales, les deux autres antérieure et postérieure. Ce sont ces dernières qui contiennent deux séries verticales d'ovules. Ces ovules ne sont pas horizontaux, mais descendants, avec le raphé extérieur, et le micropyle tourné en haut et en dedans. Cependant les raphés des deux séries parallèles se tournent quelque peu les uns vers les autres. L'ovule qui est dans chacune des loges latérales est com- plétement suspendu, et son raphé est tout à fait extérieur. Ces ovules n'ont qu'une enveloppe. On sait que, dans le fruit qui est une baie, il n'y a que lesovules -des loges latérales qui se transforment en graines fertiles, pour- vues d'un embryon et d'un albumen périphérique, tandis que les nombreux ovules que contiennent les loges antérieure et posté- rieure, demeurent stériles. * C. VI. Forme irrégulière. — Linæa Gronov. Le Linnea borealis est un Symphoricarpos irrégulier. Ses fleurs qu’accompagnent deux braetées latérales stériles sont, en effet, irrégulières et hermaphrodites. Le calice monosépale présente -cinq divisions profondes dont une postérieure, et deux antérieures. " 862 RECAnERCHES SUR L'ORGANISATION, La corolle est monopétale, subcampanulée et à peine irrégulière. Son limbe est divisé en cinq lobes alternes avec les divisions du calice, et dont l'estivation est imbriquée. L'irrégularité s'est prin- cipalement portée sur l'androcée, car celui-ci ne se compose que de quatre étamines didynames. Leurs filets s'insérentsur le tube de la corolle à des hauteurs différentes. Ceux des deux étamines anté- rieures sont les plus longs; ceux des étamines latérales les plus petits. C'est l'étamine postérieure qui manque, eomme dans les Labiées. Les anthéres sont biloculaires, introrses et s'ouvrent par deux fentes longitudinales. Tous les botanistes s'accordent parfaitement à considérer le Linnæa comme une Caprifoliacée. Hs admettent done que dans celte famille le nombre des étamines n'est pas un caractère con- Stant, et qu'on y peut réunir des fleurs à androcée didyname et des fleurs à cinq étamines parfaitement égales. Ajoutons à cela que certaines Caprifoliées ont une corolle régulière, comme les ` Symphoricarpos et d'autres une corolle irrégulière, comme les Lo- nicera, sans qu'on songe à les séparer les unes des autres. Puis, demandons-nous, en supposant méme la corolle d'un Linnæa par- faitement régulière, s'il n'y a pas exactement k méme relation entre un Anthocercis, par exemple, avec son androcée didyname et un Solandra, que celle que nous venons d'observer entre un Linnœæa et un Symphoricarpos. Cependant l Anthocercis et le So- - landra appartiennent à des familles différentes et nous savons bien ce qui se passe lorsqu'il s'agit de décider dans laquelle de ces deux familles on devra placer un genre tel que le Verbascum, le Celsia, etc. Le pistil du Linnea se compose d'un ovaire infère surmonté d'un style dont l'extrémité renflée est partagée en trois lobes peu . prononcés, recouverts de papilles stigmatiques. Cet ovaire ren- ferme trois loges dont une postérieure et deux antérieures. Des deux loges antérieures, l'une, celle quiest superposée au sépale. 4, ne contient qu'un ovule suspendu, dont le micropyle est intérieur et supérieur, La loge postérieure et celle des loges antérieures : À EJ " LE DÉVELOPPEMENT ET L ANATOMIE DES CAPRIFOLIACÉES. 363 qui est superposée au sépale 3, contiennent, au contraire, deux séries verticales d'ovules qui sont quelquefois à peu prés horizon- taux et se tournent le dos, mais qui plus souvent se dirigent obli- quement de. manière que leur raphé est plas ou moins dorsal et tourné en dehors. | Le fruit est une baie dans laquelle les deux loges pluriovulées deviennent stériles, tandis que l'ovule solitaire se transforme en une graine fertile contenant un embryon et un albumen. H en ré- sulte que, par son ovaire, le Linneaest un Symphoricarpos, moins une des loges fertiles et uniovulées. Aprés avoir établi parmi les Caprifoliacées six types, dont trois réguliers et trois irréguliers, essayons d'y rattacher les autres genres admis dans cette famille. XxLosrEuu D, C.—C'est avec raison que presque tous les bota- nistes s'aecordentà ne pas séparer génériquement ce type des Lo- nicera. Cela est surtout rendu impossible par la comparaison avee des types de passage tels que les /V?ntooa etles Chamæcerasus. On comprend trés bien qu'on n'aecorde pas une grandé importance au mode d'inflorescence et à la soudure des deux ovaires telle qu'on l'observe dans le X. cæruleum, par exemple, puisque l'on trouve toutes les transitions possibles entre ces ovaires et ce que l'onaappelé les baies didymes du Lonicera alpigena. Mais, puisque l'on ne-tient pas compte davantage de la gibbosilé que présente en avant dans beaucoup de ces espèces, la base de la corolle, nous insisterons plus loin pour qu'elle soit aussi négligée dans la fleur del Abelia, et cela conduira sans doute les botanistes à confondre ce type avec le Linnea. On peut remarquer qu'il y a dans les Xylosteum deux espéces de braetées à la base d'un couple floral : d'abord les deux bractées axillantes des fleurs, qui sont plus allongées et en face l'une de l'autre; puis quatre braetéoles plus on moins arrondies, latérales par rapport aux préeédentes, libres entre elles ou plus ou moins soudées l'une à l'autre par la base de leurs bords eontigus. Ce ca- 364 RECHERCHES SUR L'ORGANISATION, ractère rapproche évidemment cette inflorescence de la eyme di- chotomique des vrais Caprifolium. Digmvinta. — Les fleurs du D. canadensis sont disposées en eymes bipares axillaires, et la réunion de ces cymes à l'extrémité des rameaux, là où il n'y a plus que des bractées, constitue ce m on a appelé l'épi terminal de cette plante. Dans chacune des eymes, il se forme d'abord une fleur centrale. Celle-ci est accompagnée de deux bractées latérales fertiles. Mais les fleurs de la seconde génération ne sont ordinairement accom- pagnées que de bractées latérales stériles, en sorte que là s'arréte l'évolution florale. Le calice se composede cinq sépales en quinconce dontl'appa- rition est successive. Celle des lobes de la corolle est, au contraire, simultanée. Plus tard ces lobes sont soulevés par un tube commun qui les supporte et semble sortir au-dessous d'eux du réceptacle. Leur préfloraison est imbriquée. Les cinq étamines apparaissent aussi toutes ensemble dans l'intervalle des pétales et bien au- dessous d'eux. Plus tard leurs anthères deviennent biloeulaires et introrses. C’est tout au fond de la coupe, ou plutôt de l'espèce de puits trés profond que forme, à cette époque, le réceptacle, qu'on voit paraitreles premiers rudiments du pistil. Ce sont deux petites feuilles carpellaires en forme de croissant, qui se regardent par leur eoneavité. L'une d'elles est antérieure, et l'autre posté- rieure. Au pied de ces croissants, le réceptacle se creuse alors de deux fosses coniques qui sont séparées l'une de l’autre par une cloison épaisse et peu élevée. Ainsi se trouve constitué le fond des deux loges ovariennes du D. canadensis. On voit que dans cette portion, elles sont de toutes parts limitées par des pa- rois de nature axile. Il n'en est pas deméme plus haut. Tandis que les feuilles carpellaires s'élévent en un sac conique surbaissé, pour former le tube du style, la cloison dont nous avons parlé tout à l'heure monte dans leur intervalle pour former la partie supé- rieure des plaeentas. Or, ees placentas qui sont situés à droite et à gauche, puisqu'ils alternent avec les feuilles carpellaires, sont CE LE DÉVELOPPEMENT ET L'ANATOMIE DES CAPRIFOLIACÉES. 365 destinés en méme temps à servir de cloison entre les deux loges dans leur portion supérieure. Hs s'avancent done à la rencontre l'un de l'autre et s'élargissent en méme temps dans leur bord libre. Leur coupe transversale prend peu à peu la forme d'un T, et cen'est plus alors par un bord aminci, mais par une assez large surface qu'ils se regardent. Ils sont donc pareils à ceux qu'on rencon- tre au même âge dans l'ovaire d'une Pédalinée ou d'une Sésamée. C'est sur les deux bords de chacun de ces placentas que se mon- trentles ovules. Ceux-ci sont donc disposés sur quatre séries paral- lèles, mais distantes. Les premiers apparaissent vers le milieu de la hauteur de la loge, et l'éruption gagne ensuite vers le bas, et surtout vers le haut. Mais ce qu'il faut bien remarquer, c’est qu'à aucun âge, pas méme après l'épanouissement des fleurs, les deux placentas ne s'unissent dans cette partie supérieure de l'ovaire. Ils arrivent à se toucher et ils ne se soudent pas; de sorte que l'ovaire est biloculaire au fond, mais en réalité uniloculaire près de son sommet. Quant au style, sa cavité se rétrécit dans sa partie stig- matique, et celle-ci représente, dans son jeune âge, une sorte de bouche ou de fente bordée par deux lévres légérement plissées. Les papilles se développent sur ces espèces de lèvres. Sauf les particularités que présente le développement de leur gynécée, on voit par ce qui précède, que les Diervilla sont des Lonicera à pistil dicarpellé. Tout est d'ailleurs semblable dans le reste de la fleur. Areia R. Br. — Les Abelia ont la fleur à peu prés régulière dans le trés jeune àge. Mais le périanthe devient bientót le siége de déformations remarquables qui commencent par le calice. Lestrois lobes postérieurs de cette enveloppe soñt comme soulevés par une membrane commune qui semble bientót ne plus constituer qu'un seul sépale. Une. production semblable rejette en avant les deux autres sépales, mais pendant très longtemps quelquefois on aper- coit au sommet une petite échancrure qui indique l'existence pri- milive de deux sépales antérieurs distincts. Voilà pourquoi en somme, le calice à l’âge adulte ne parait composé que de deux sé- $66 RECHERCHES SUR L'ORGANISATION, pales. Maisil s'agit en réalité d'une enveloppe bilabiée, primitive- ment pentamére. La corolle est d'abord aussi régulière que celle des Linnca. Mais plus tard son tube se gonfle inférieurement à la partie antérieure, et devient gibbeux, ee qui lui donne le méme aspect qu'à celle des Triosteum et des Chévrefeuilles de la section . Xylosteum. L'androcée est didyname tout comme dans le Linnœæa, et des trois loges de l'ovaire, une seule est uniovulée. C'est . celle qui deviendra fertile dans le fruit. Les deux loges pluriovu- lées avorteront au contraire, et l'on aura une baie monosperme couronnée par les vestiges du calice. | Il est inutile, d’après ce qui précède, d'insister sur l'union étroite des Linncea et des Abelia. Il serait peut-être bon de n'en faire que deux sections d'un méme genre, car nous avons vu que l’on ne sépare pas génériquement les Xylosteum des Lonicera, quoiqu'ils présentent la gibbosité antérieure de la corolle qui distingue sur- toul les Abelia. Visurnum L. — La principale différence que l'on signale entre les Sambucus et les Viburnum, c'est l'avortement de deux des loges ovariennes dans les derniers. Plusieurs auteurs, à l'exemple de De Candolle (4), décrivent l'ovaire des Viburnum comme com- prenant trois loges uniovulées; de sorte que l'on pourrait sup- poser que l'avortement de deux des ovules est postérieur à l'épa- nouissement des fleurs. Ce n'est pas ce que j'ai observé dans le V. Lantana dont j'ai pu suivre l'organogénie florale. Les sépales apparaissent successivement, dans l'ordre quincon- cial, sur un réceptacle convexe ; ils se disposent d'abord en pré- floraison quinconciale. Les.cinq lobes de la corolle apparaissent simultanément et sont également imbriqués dens le bouton. Les élamines se montrent aussi toutes à la fois. Leurs anthéres de- viennent biloculaires et introrses. Nous avons vu qu'elles devien- nent extrorses dans les Sureaux. L'ovaire est constitué d'abord par trois petites feuilles carpellaires, dont une antérieure et deux pos- (1) Prodrom. regn. veget., IV, p. 323: ` E LE DÉVELOPPEMENT ET L'ANATOMIE DES CAPRIFOLIACÉES. 907 térieures. Au pied de chacune d'elles se creuse ensuite une loge, comme dans les Sambucus. Mais dans l'espéee qui nous oceupe, il n'y a jamais qu'une de ees loges qui produise un ovule. Il a la forme et la situation de celui des Sureaux. Les deux autres loges n'en contiennent à aucun âge; elles avortent pendant que les deux branches du style qui leur correspondent se développent. L'évolution du pistil est done la même absolument que dans les Sumaes et d'autres Térébinthacées. C'est dans le fruit que la grande analogie qui existe entre les Viburnum et les Sambucus est facile à constater. Dans le V. Lan- tana, aussi bien que dans le J^. Tinus, il est charnu et monos- perme. Mais le péricarpe n'est pas succulent dans toute son épais- seur. Quoique la plupart des botanistes s'accordent à décrire ce fruit comme une baie, je pense qu'il doit être considéré comme une drupe. Dans le V. T'inus il y a un noyau mince, mais assez résistant. Dans le 7”. Lantana, il est bien plus épais et d’une plus grande consistance. S'il en est ainsi, comment concevoir que le fruit des Sambucus puisse être assimilé à celui des Viburnum? La plupart des des- eripteurs donnent aüx Sureaux une baie pour fruit. C'est l'avis de De Candolle (loc. cit., p. 321), d'Endlieher (loc. cit., p. 569), ete. Je ne vois guère que M. Spach (4) qui professe une opinion contraire. Mais comme ici, ainsi que partout ailleurs, cet excellent observateur s'appuie sur l'examen scrupuleux de las nature, il est facile de concevoir qu'il ait seul rencontré la vérité. On trouve dans le fruit des Sureaux de trois à einq noyaux formés par la portion profonde du périearpe. Ces noyaux ont été sans aucun doute considérés comme l'enveloppe testacée des graines dont parlent les deseriptions. Mais on n'y voit rien qui puisse se eomparer à un raphé et celui-ci se dessine, au contraire, sur l'enveloppe mince qui appartient en propre à la graine. Entre les (1) Histoire des végétaux phanérogames, VIL, p. 305. « C'est encore par erreur que le fruit des Viburnées a été considéré comme une baie à graines dures. » 968 . .. RECHERCHES SUR L'ORGANISATION, noyaux, l'axe du fruit présente une columelle trés molle, destruc- ture cellulo-vasculaire. Celle-ci disparait quelquefois presque com- plétement ; mais le fruit ne devient pas pour cela à peu près unilo- culaire, car ce ne sont pas les graines qui arrivent à se toucher en partie. par leur faee interne. C'est l'enveloppe ligneuse que leur fournit l'endocarpe. Le fruit des Sureaux est couronné par les cinq sépales entre lesquels on voit surgir le sommet de l'ovaire sous forme d'un còne trés court. ` Quelques auteurs, à l'exemple d'Endlieher (loc. cit., p. 569) ont admis comme caractère distinctif entre les Sambucinées et les Lonicérées, que la graine a le raphé introrse chez les unes, ex- trorse chez les autres. Ce n'est point ce que j'ai observé. Ainsi j'ai vu que l'ovule des Sambucus et des Viburnum a constamment le raphé du côté opposé au point d'attache, c'est-à-dire extrorse et qu'il en est de méme de l'ovule qui est solitaire chez les Sympho- ricarpos. A l'état de graine, il est gêné dans son développement et s'aplatit de facon que son raphé devient latéral, c’est-à-dire voisin du point d'intersection de la paroi dorsale de la loge et d'une des cloisons. Mais il en est de méme dans les Symphori- . carpos et dans les Sambucus et jamais je ne l'ai rencontré contigu à l'angle interne de la loge. Nous pouvons done dire que les Viburnum sont des Sambueus .à une seule loge ovarienne fertile, à anthéres introrses et à fruit .drupacé. : ALrseuosmia Cunningh. — Ce genre décrit pour la première fois par Allan Cunningham (4), a été indiqué par Endlicher (2), comme genus Lonicereis affine. D'autre part, M. Raoul (3) le place en téte de sa liste des Cornées. Je n'ai pu observer dans l'herbier du Muséum que les échantillons de deux espèces de ce genre. ls ne portent pas de fleurs, et je n'y ai vu que des fruits à divers âges. (1) Annals of nat. history, t. M, p. 209. (2) Genera plantarum, supplem., I, p. 1394. (3) Choix de plantes de la Nouvelle-Zélande, p. 46. LE DÉVELOPPEMENT ET L'ANATOMIE DES CAPRIFOLIACÉES. 209 Ceux-ci, supportés par de courts pédicules chargés de deux à quatre braetées, portent à leur sommet la cicatrice d’un périanthe su- père. Ils renferment constamment deux loges, et dans l'angle interne de chacune de ces loges, on observe un placenta qui porte environ une demi-douzaine d'ovules. Ceux d'une des loges m'ont paru avorter en général, tandis que dans l'autre loge il y a depuis une jusqu'à six graines fertiles. Ces graines contiennent, sous leurs téguments, un gros albumen charnu -avec un trés petit embryon au sommet. Il m'a semblé que les jen- nes graines étaient hémitropes, avec le mieropyle dirigé en bas el en dehors. Cela ne concorde pas tout à fait avec la description de Cunningham, non plus que la position des feuilles qui, dans une des plantes dont j'ai parlé, sont en général opposées. Ce qui m’empêcherait surtout de placer cette plante parmi les Caprifoliées, c’est que les pièces de la corolle y sont dites valvaires, ce qui ne se rencontre chez nous que dans les Sambucus, genre àloges ova- riennes uniovulées. De plus, nous ne connaissons pas d'autre plante de ce groupe où les étamines soient plus nombreuses que les pétales, comme on le dit de celle-ci. L'opinion de M. Raoul sc- rait donc peut-être préférable, si toutefois l'on admet qu'il puisse y avoir des Cornées à loges pluriovulées. Il est vrai que M. J.-D. Hooker (1) a repris avec détail la des- cription du genre Alseuosmia. Il représente les fleurs avec autant d'étamines que de pétales et il confirme ce fait que la préfloraison de ceux-ci est valvaire. Il paraitrait aussi que ce savant botaniste a rencontré des fleurs dont les loges ovariennes ne contenaient que deux ovules. Mais, tandis que la caractéristique du genre donnée dans son bel ouvrage, accorde aux A [seuosmia des feuilles opposées, il est dit dans les observations qui suivent qu'ils diffe- rent de toutes les autres Caprifoliacées par leurs feuilles alternes. Cette contradiction n'est peut-être qu'apparente. Sur les échan- tillons d'4. Banksii que j'ai étudiés, j'ai en effet remarqué que les feuilles étaient opposées à la base des rameaux et que vers - (1) Flora of New-Zealand, p. 102, 370 - RECHERCHES SUR L'ORGANISATION , leur sommet elles devenaient alternes. Il en est de méme des bractées que portent les pédicelles. I} y en a souvent deux qui sont opposées prés de la base, puis une ou deux autres qui sont placées plus prés de la fleur et alternes. On a encore placé dans cette famille les genres suivants que je n'ai pas eu l’occasion d'étudier et pour lesquels je renvoie aux ouvrages où ils sont décrits ou énumérés. 5" TnipETELUs Lindl., Mitchell's East austr.; etc., ex Nouv, Ann. sc. nat., XV, 63. — Veget. Kingd., ed. 2, p. 767. — Endl., Genera, n. 3341 !, supp. H, p. 54. CutAwmypocanPus Jaub. — Lindl., Veget. Kingd., édit. 2, p. 941. | | VauevriANA Rafin., Specc., 1, 89. — Endl. , Genera, p, 570, 1. Karparon Rafin., Flor. Ludov., 78. — Endl., Genera, p. 970, 2. Les organes de la végétation offrent dans toute cette famille de nombreux caractères communs. Les Caprifoliacées sont des ar- brisseaux ou des arbustes à feuilles opposées et plus rarement ternées. Parfois leurs tiges sont volubiles, comme cela arrive dans plusieurs de nos Chévrefeuilles. Les T'riosteum et les Sambucus peuvent présenter seulement des tiges herbacées et vivaces. Le Linnea a une petite tige souterraine qui devient véritablement ligneuse dans nos eultures. Dans uu grand nombre de plantes de ce groupe, les feuilles qui accompagnent les fleurs et qui méritent souvent plutót le nom de braetées, sont perfoliées et, dans quelques Lonicera, forment même une collerette circulaire complète. Ces feuilles ne naissent pas dans cet état, Elles sont représentées d'abord par deux petits mamelons opposés, indépendants l'un de l’autre. Leurs bords se développent inférieurement dans une période ultérieure, et se re- joignent en embrassant le rameau d'une collerette complète. Ces feuilles sont done, à leur premier âge, entièrement semblables à LE DÉVELOPPEMENT ET L'ANATOMIE DES CAPRIFOLIACÉES, 971 celles qui, placées plus bas sur la tige, ou sessiles, ou pétiolées, n'offrent entre elles aucune connexion. La forme méme de ces feuilles n'offre dans ce groupe aucune importance. Certaines Sambueinées ont des feuilles profondément composées, tandis que d'autres les ont simples etentières. De nom- breuses variétés de. Sureaux sont eultivées dans nos jardins, qui n'offrent plus que des feuilles réduites aux nervures ou peu s'en faut, surtout vers les extrémités. Dans le Chamecerisier, il nous arrive souvent d'observer sur une méme branche des feuilles parfaitement entières, d'autres légèrement crénelées ou sinuées, d’autres encore pinnatilobées, quelques-unes enfin dont les - divisions s'étendent jusqu'à une très faible distance de la nervure principale. ^ — Les feuilles des Caprifoliées sont, dit-on, dépourvues de stipu- les. Pour M. Lindley (4), c'est un caractère général de l'ordre des Caprifoliaeées. Endlicher a, au contraire, remarqué avee raison que les Sambucus ont les feuilles accompagnées de stipules ou de glandes. Ce caractère toutefois n'est pas général et se présente avec des modifications dignes d’être notées. Ainsi certains Sémbucus ne présentent pas trace de stipules. D'autres, comme le S. nigra, en offrent de très développées. Elles y sont rarement foliacées, mais bien plus souvent glanduleuses et fusiformes. Leur base est fort rétrécie et leur sommet s'atténue de méme avant de se terminer en une petite cupule blanchâtre dont le tissu est sécrétant. Il y a sou- vent quatre de ces stipules au méme niveau, deux pour chaque feuille. Ailleurs, deux d'entre elles sont remplacées par une seule qui occupe le milieu de l'intervalle qui sépare les deux feuilles d'une méme paire. ll peut arriver aussi qu'il se trouve entre ces deux feuilles trois stipules dont une médiane et deux latérales, ou cinq stipules, comme si deux des languettes normales s'étaierit dédoublées. Dans le genre Viburnum il peut y avoir aussi des stipules. Elles sont plus pétiolaires que dans les Sambucus, et elles EJ |. (4) Vegetable Kingdom (ed. 2), p. 767. puc 372 RECHERCHES SUR L'ORGANISATION, présentent aussi plus rarement la consistance glanduleuse. Dans les Viornes communs, ce sont ordinairement d'assez grandes lan- guettes subulées. I] y a d'ailleurs des espèces qui en sont tout à fait dépourvues, ce qui démontre le peu d'importance d’un sem- blable caractère pour la classification. Ne savons-nous pas d'ailleurs que dans une méme famille, et méme dans un seul genre, il est fréquent qu'une bonne portion des espèces aient des stipules , tandis que les autres en manquenttotalement ? Le genre Euphorbia, entre autres, fournit un exemple frappant de cette diversité. Dans les espèces de Sambucus ct de Viburnum qui sont cultivées dans nos jardins, voici ce que j'ai observé à cet égard. Le S. californica n'a pas de stipules et manque de stipelles, ou bien celles-ci sont courtes et comme tronquées au sommet. Le S. racemosa ne m'a pas présenté de slipelles, et il a des stipules épaisses. Les S. nigra, canadensis et Ebulus sont pourvus et de stipules et de stipelles souvent longues, étroites, arquées. Dans la dernière de ces espèces, les stipules sont souvent transformées en une large foliole membraneuse et penninerve (1). Parmi les Viburnum, les Lentago, ete., m'ont paru totalement manquer de stipules. Mais dans les J^. edule, Opulus, acerifo- lia, ete. , j'ai remarqué non-seulement une paire de stipules étroites et allongées à la base du pétiole, mais souvent deux paires super- posées. Ces plantes fournissent une bonne démonstration de ce fait que les stipules sont des lobes de feuilles, car entre elles et la foliole terminale seule développée en un grand limbe, il y a une série de ces glandes pétiolaires dont nous allons parler. Je pense que stipules, glandes et limbes représentent autant de folioles d'une feuille composée, comparable 3 celle des Sambucus. A cóté d'un grand nombre de Sambucinées qui ont des feuilles composées, on en trouve, en effet, plusieurs qui n'ont que des feuilles simples. Toutefois les unes et les autres sont semblables, sous ce rapport, au premier àge. (4) Voy. Fermond, iu Rec. de la Soc. émul. pharm., 4841, et Journ. de pharm, á 1841. M, Spach a également signalé la plupart de ces faits (loc, cat ). LE DÉVELOPPEMENT ET L'ANATOMIE DES CAPRIFOLIACÉES, 379 Ainsi les feuilles du 'iburnum Opulus qui sont simples à l’âge adulte, présentent, au début, un certain nombre de petits lobes échelonnés à droite et à gauche du rachis commun. Mais ultérieu- rement la foliole terminale prend seule un grand accroissement. Les autres demeurent de petites glandes comparables à celles des Passiflores, et qu'on retrouve à l'àge adulte sur la face supérieure du pétiole. Ces feuilles sont donc en réalité composées-pennées, mais à folioles latérales abortives. - Outre les stipules proprement dites, on rencontre sur lesfeuilles des Sureaux, de plus petites languettes accompagnant la base des folioles et que je viens de désigner sous le nom de stipelles. Il est assez singulier que quelques espèces possèdent ces stipelles, quoi- qu'elles soient dépourvues de véritables stipules à la base des feuilles. Le fait des bourgeons axillaires multiples dans certaines Caprifo- liacées a étési souvent signalé, notamment dans les Chamecerisiers, que je n'y reviendrais pas si je n'avais l’occasion detirer une con- séquence intéressante de ce qu'ont écrit à ce sujet, MM. Bour- gcois et Damaskinos (1). Dans leur remarquable travail, ces jeunes el intelligents observateurs ont, en effet, montré que plusieurs Caprifoliacées ont des bourgeons multiples ; mais ils notent que les plus jeunes sont les supérieurs dans les Lonicera. Au contraire, dans les Sambucinées où ils ont rencontré deux bourgeons axil- laires superposés, c'est l'inférieur qui est le moins développé. Examinons maintenant les affinités des Caprifoliacées. Il y a une ressemblance si grande au premier abord entre les Hydrangea à fleurs stériles cultivés dans nos jardins, et nos Vior- nes Boule de neige, que plusieurs botanistes y croient voir un point de contact de plus entre les Sambucinées et les Saxifragées. Mais cette relation est, quant au caractère qui nous occupè, plus appa- rente que réelle. Il est certain que les unes et les autres de ces (1) Des bourgeons axillaires multiples, etc. (Bulletin de la Société botanique de France, t. V, p. 598). " - 37h RECHERCHES SUR L'ORGANISATION, La fleurs doivent leur éclat à de grandes folioles colorées et pétaloïdes, de forme, de nervation et de consistance analogues; mais là doit s'arrêter la comparaison, Dans les Opulus, c'est la corolle et une corolle monopétale qui présente cet aceroissement considérable. Dans les: Hydrangelles, c’est un autre organe. Pour la plupart des auteurs, ce sont des braetées qui se sont ainsi développées en s'appropriant les sues destinés à lafleur. Mais il est facile de s'as- surer, entre autres dans les fleurs de VH. quercifolia, que ce sont les pièces du calice en dedans desquelles on trouve une corolle fort peu. développée, et ce calice est polysépale. Que les botanistes aient séparé des Caprifoliacées les Cornées et les Hédéracées que Adanson et A. L. de Jussieu leur avaient réu- nies, on le comprendra saus peine, quand on sait quelle grande valeur ils ont accordée à l'indépendance ou à l'union des pièces de la corolle. On peut noter toutefois qu'ils ont dépassé en cela l'au- teur du Genera plantarum, qui pensait, malgré sa méthode, pou- voir laisser tous ees genres dans une méme famille, comme il lais- sait les Ledum avec les Bruyères, ete. Mais, parmi les familles à corolle polypétale, il y en a une, celle des Rubiacées, auprès de laquelle on place les Caprifoliacées, et dont l'affinité est si grande, que je ne vois aucune ligne de démarcation positive entre les deux groupes. Cela est vrai surtout si l'on compare aux Caprifoliacéés la tribu des Hameliées, comme le type méme de cette tribu va nous en fournir la preuve. ; L'Hamelia patens qui fleurit abondammant dans les serres du Muséum, a les fleurs hermaphrodites et régulières. Le calice est supére, à cing divisions unies à leur base dans une très légère étendue. La corolle est monopétale, régulière, tubuleuse, à cinq angles saillants età einq lobes peu considérables, arrondis au som - met, disposés dans le bouton en préfloraison imbriquée. Les éta- mines sont au nombre de cinq, insérées sur le tube de la corolle et alternes avec ses lobes. Leurs anthéres trés allongées, sont bi- locülaires, introrses et à déhiscence Joggitudioale, Le pistil se com- ps d'un ovaire infère surmonté d'un style dont l'extrémité A LE DÉVELOPPEMENT ET L'ANATOMIE DES CAPRIFOLIACÉES. 375 stigmatique renflée se partage en cinq lobes séparés par des sillons longitudinaux peu prononcés. La base du style est entourée d'un disque épigyne eonique et glanduleux. L'ovaire renferme cinq loges superposées aux divisions de la corolle, et quelquefois seule- ment quatre loges. Dans l'angle interne de chacune d'elles on observe un placenta qui porte un grand nombre d'ovules anatro- pes. Le fruit est une baie à plusieurs loges renfermant chaeune plusieurs graines. Celles-ci contiennent sous leurs téguments un albumen qui entoure un pelit embryon. Les Hamelia ont les feuilles opposées ou ternées, accompagnées de stipules, et leurs fleurs terminales sont en somme disposées en petites eymes bipares, ou unipares par avortement. Si nous cherchons quelle différence il y a entre un Hamelia ainsi organisé, et un Leycesteria, nous n'en trouverons pas d'au- tre que l'absence des stipules. Mais comme il y a des stipules dans les Sambucus, il ne reste plus pour séparer les deux types que la forme dela corolle. Je ne parle pas du nombre des ovules eontenus dans ehaque loge, puisqu'on connait un grand nombre de Rubia- cées à loges monospermes, de méme qu'on connait beaucoup de loges uniovulées parmi les Caprifoliacées. Il nous reste done à poser cette question : la forme de la corolle est-elle suffisante pour sé- parer ces deux familles dont l'une renferme autant de corolles irrégulières que de corolles régulières ? Si l'existence des stipules ne suffit pas pour séparer les Rubia- cées des Caprifoliacées, la réunion des unes et des autres, déjà pressentie par Endlicher (^), sera peul-étre effectuée avant peu par quelque botaniste. Les Rubiaeées à fruit charnu seront natu - rellement celles qui serviront de transition, et les Haméliées n'apporteront, d'aprés ce que nous venons de voir, aucun obsta- ele à cette fusion. Mais il est un caractère auquel il faudra peut- étre s'arréter dans les autres groupes de Rubiacées à fruit eharnu; c’est le mode d'insertion des étamines. Les Gardeniées, par exem- (1) Genera plantarum, p. 567. 576. (000 RECHERCHES SUR L'ORGANISATION, ple, qu'on considère en général comme étant bien plus semblables aux Hameliées que ces dernières aux Caprifoliacées, présentent cependant trés souvent cette différence que les pièces de leur androcée sont portées sur le disque épigyne et non sur la corolle. Ainsi, dans toutes les Caprifoliacées que nous avons étudiées, les. filets staminaux, quel que soit leur nombre, s'insérent plus ou moins hautsur le périanthe, et se détachent avec lui. Examinons, au con- iraire, la fleur d'un Oxyanthus. Son ovaire infére, son calice à cinq lobes aigus unis inférieurement dans une faible étendue, sa longue eorolle tubuleuse à cinq lobes imbriqués, son gynécée à deuxloges multiovulées, voilà autant de caractères qui rapprochent ce genre d'un Diervilla, par exemple. Mais dans les Diervilla, comme dans les Lonicera, les étamines sont portées sur le tube méme de la corolle, et dans les Oxyanthus, on peut enlever la co- rolle entiére sans toucher aux cinq étamines. Le disque si développé dans les Rubiacées dont nous venons de parler, ne peut cependant pas servir à établir une ligne suffisante de démarcation entre les deux familles. Sans doute il n'y a point dans les Caprifoliacées un cône épigyne glanduleux aussi considé- rable que celui qui embrasse la base du style dans les Oæyanthus, les Hamelia, ete. Mais le disque épigyne se rencontre dans beau- coup de Caprifoliacées, par exemple dans les Sambucus, dans les Leycesteria où il se prolonge en cinq lobes étroits jusque sur la base de la corolle, dans les Symphoricarpos où il est annu- laire, dans les Diervilla, où il est globuleux et antérieur, etc. Il n'est pas inutile de rechercher si le groupe des Caprifoliacées n'offre point dans la strueture de ses tiges quelques particularités importantes. Cette structure s'écarte en effet, dans leur écorce, de ce qu'on eonsidére trop souvent comme le type d'organisation commun à toutes les Dicotylédones. * Si l’on observe la coupe transversale d’une très jeune tige her- bacée de Chévrefeuille, on y rencontre à l'intérieur une moelle entièrement cellulaire, et, plus en dehors, les faisceaux fibro-vas- LE DÉVELOPPEMENT ET L'ANATOMIE DES CAPRIFOLIACÉES. 277 calaires du bois, séparés les uns des autres par de larges rayons . médullaires. Quant à la région corticale, elle est d’abord repré- sentée par une couche épaisse de cellules molles à peu près toutes semblables entre elles. Au bout de quelque temps cette zone se tronve partagée en deux par une couche de grands tubes trés larges qui nous occuperont ultérieurement, Il y a done à ce moment dans cette jeune tige, à partir de la euticule : une zone celluleuse . tout à fait superficielle; la couche des grands tubes; une seconde zone celluleuse , le bois, puis la moelle. A. Couche celluleuse extérieure. — Placée sous la eutieule qui ne présente rien de particulier et qui porte quelques poils simples, cette zone est formée d'utricules làchement unies entre elles. Elles contiennent ou de la chlorophylle ou un liquide teinté en rose auquel est due la coloration rougeàtre des jeunes pousses dans plusieurs espèces de ce genre. Celles de ces ceilules sur lesquelles s'applique la eutieule, ont une forme allongée ; plusieurs ressem- blent à des bàtonnets. Souvent assez irrégulières, elles s'abou- chent par des saillies inégales avec quelques-unes des cellules voi- sines, et laissent entre elles des méats irréguliers ayant parfois la forme d'une boutonnière longitudinale. On compte dans toute l'épaisseur de la zone depuis quatre à einq jusqu'à une dizaine d'assises de ces cellules. Plus elles s'éloignent de la surface exté- rieure et plus elles deviennent régulières. Tout à fait en dedans, elles sont aussi larges que hautes, et se superposent en séries.ver- licales. B. Couche des grands tubes. — Cette dénomination n'est pas irréprochable, car il.est facile de voir sur une coupe longitudinale que ces tubes sont terminés en pointe à la facon des fibres. Néan- moins, ils sont assez longs pour qu'on n'en puisse voir à la fois sur le champ du microscope qu'une petite portion. Ils paraissent alors à peu prés paralléles les uns aux autres, comme des tuyaux d'orgue. Ils sont d'une teinte blanchâtre et leurs parois sont peu résistantes. Sur une coupe transversale, on voit nettement les parois de deux tubes voisins s'aecoler sans se confondre d'une 378 RECHERCHES SUR L'ORGANISATION , - manière absolue, ear vers le milieu de l'épaisseur de la cloison commune, il v a un pelit trait noirâtre qui indique le point de jonc- tion. La section transversale n'est pas cylindrique, mais assez irrégulière, ces tubes se eomprimant et se déformant l'un l'autre. Leur diamétre est aussi trés inégal. Prés de leurs extrémités effi- lées, ils sont plus arrondis. Nous verrons que ces tubes jouent un rôle important dans l'évolution de la tige des Chévrefeuilles. C. Seconde couche celluleuse.— Cette zone, formée de cellules d'abord assez semblables à celles de là couche A, ne conserve pas longtemps son homogénéité; elle peut bientôt se dédoubler en deux portions distinctes. L'une, plus extérieure, est composée d'utricules plus grandes, assez semblables entre elles, allongées dans le sens vertical et remplies de matière verte; l'autre, plus intérieure, est au contraire constituée par des cellules plus étroites, trés serrées les unes contre les autres et blanchâtres. Elles tien- nent, comme on voit, la place habituellement occupée par le liber, mais elles n'en ont pas l'apparence ordinaire. D. Bois. — Il ne présente aucune particularité dignas de re- marque. On y voit des fibres à contours très nels, à extrémités effilées, des vaisseaux de différents ordres, et intérieurement quelques trachées. E. Moelle. — Les cellules de la moelle varient de forme de la circonférence au centre. Les plus extérieures sont eylindroides, allongées, et se superposent assez exactement en séries verticales. Plus intérieurement, elles se raccourcissent et deviennent polyé- driques. Il y en a même de globuleuses au centre, très lâchement unies entre elles. Leurs parois sont ponctuées, et dans plusieurs espéces, elles renferment des cristaux en masses hérissées d'ai- guilles étroites ou de petits cónes surbaissés. Quant aux changements que l'àge apporte à la eonstitution de ces tiges, ils sont, à part la multiplication des couches ligneuses, de deux ordres : premièrement, la destruction de la moelle au centre, en sorte que les liges deviennent creuses ; secondement, la séparation des couches cortieales. Les Lonicera se dépouillent LE DÉVELOPPEMENT ET L'ANATOMIE DES CAPRIFOLIACÉES. 379 annuellement d'une sorte d'étni extérieur qui s'climine en longs filaments desséchés. C'est qu'il se forme à chaque printemps une nouvelle zone de ces grands tubes dont nous avons parlé, et qu'en méme temps la zone précédemment formée se détache avec tout ce qui lui est extérieur. i La structure des tiges du Sureau a beaucoup attiré l'attention des botanistes par le développement énorme de la moelle, les ponctuations et les stries si variées de ses cellules et de ses vais- seaux, la grande taille de ses laticifères. Ce qu'il nous importe de constater, c'est le grand point de ressemblance que présentent les Sambucus avec les Chévrefeuilles dans la constitution d'une zone de tubes épais et blancs, située sous les cellules extérieures de l'écorce. Cette zone a une épaisseur trés variable dans ses diffé- rentes portions, Il en résulte qu'en certains endroits, elle est recouverte par un assez grand nombre d'assises de cellules à matière verte, tandis qu'ailleurs elle forme des saillies ou des cré- nelures qui arrivent presque au contact de la euticule. Si nous recherchons, dans la famille des Caprifoliacées, telle que nous l'avons étudiée, quels sont les caractères invariables et quels sont ceux qui, au contraire, changent d'un genre à l'autre, nous trouverons que ee qui ne change jamais, c’est : 1* Que la corolle est monopétale ; 2 Qu'il n'y a jamais plus d'étamines que de lobes à la corolle ; 3* Que le fruit est eharnu en totalité ou en partie ; he Que-l'embryon est entouré d'un albumen ; - Ce qui, au contraire, varie d'un genre à l'autre, c'est: 4° Que les feuilles sont tantôt simples et tantôt composées ; 2 Qu'il y a ou qu'il n'y a pas de stipules ; 3* Que la corolle est régulière ou irrégulière ; h° Que le nombre des étamines est de quatre ou cinq; 5° Que le nombre des loges ovariennes est de deux à cinq ; 6° Que les ovules sont solitaires ou nombreux dans chaque loge. 380 RECHERCHE SUR L'ORGANISATION DES CAPRITOLIACÉES. Caractères qui nous permettent de dresser le tableau suivant des sections qu'on peut admettre parmi les Caprifoliacées. FORME RÉGULIÈRE. FORME IRRÉGULIÈRE. 4° LeycesTéRIÉES. Cinq étami-| 41° LonicéRéEs. Cinq étamines ; nes, loges toutes pluri-ovulées à | loges toutes pluriovulées à l'ovaire. l'ovaire. 2° SawpUCINÉES. Cinq étamines;| 2° Triosrkes. Cinq étamimes ; loges toutes uniovulées à l'ovaire. | loges toutes uniovulées à l'ovaire. :* SYMPHORICARPÉES. Cinq éta-| 3° LinvÆées. Quatre étamines; mines ; quatre loges ovariennes, | trois loges ovariennes, dont deux dont deux uniovulées et deux plu- pluriovulées et une uniovulée, riovulées, EXPLICATION DES FIGURES. PLANCHE xiy. Fic. 4. Fleurs du Sambucus Ebulus grossie. Les anthères sont extrorses. Fic. 2. Coupe longitudinale de cette fleur de Sambucus Ebulus. Une des loges de l'ovaire est ouverte et-montre que l'ovule est suspendu avec le micro- pyle supérieur et intérieur. Fic, 3. Diagramme d'une fleur ordinaire de „Sambucus canadensis. Il n'y a que trois loges à l'ovaire, une antérieure et deux postérieures. La corolle est en préfloraison imbriquée, tandis que, dans le S. Obulus, la préfloraison serait valvaire. Fic. 4. Diagramme d'une fleur de Sambucus canadensis à ovaire quinquelocu- laire. Les loges sont superposées aux divisions de la corolle. Fic. 5. Fleur grossie du Leycesteria formosa. Fic. 6. Coupe longitudinale de cette fleur de Leycesteria. On remarque l'étran- glement qui surmonte l'ovaire et à la base de la corolle les petits lobes rétrécis qui sont en prolongement du disque épigyne. Fic. 7. Fruit du Leycesteria, surmonté des vestiges du calice. Fic, 8. Graine grossie, à enveloppe finement ponctuée. Fic. 9 Coupe longitudinale de cette graine. L'embryon, fort petit, est entouré d'un albumen trés abondant. Fic. 10. Fleur grossie du Symphoricarpos racemosa. Fic. A1. Coupe longitudinale de cette fleur de Symphoricarpos, suivant un plan antéro -postérieur, de manière que les deux loges pluriovulées sont ouvertes. Fic. 42. Coupe longitudinale de la méme fleur, mais suivant un plan bilatéral, de sorte que ce sont les deux loges uniovulées qui se trouvent ouvertes, Fic. 13. Diagramme du Symphoricarpos. On voit que les deux loges latérales sont uniovulées, les deux autres pluriovulées. Le disque tout à fait épigyne ne peut étre représenté sur ce diagramme. Fic. 14. Diagramme de Chévrefeuille, Des trois loges ovariennes, deux sont antérieures et une postérieure. + FIN DU TOME PREMIER, " : : $ : : x. TABLE DES MÉMOIRES CONTENUS DANS CE VOLUME. I. Recherches organogéniques sur la fleur femelle des Coniferes. . . . . I QM Jur ce mémoire, pr M. iua. 5; 0... err s IIl. Monographie des Phyllanthus. A. Espèces de l'Amérique boréale. IV. Études sur la structure et le développement de la fleur des Philésiacées. V DNE WEFMaNG iria nova. . . . . VRAT x. rs VI. Remarques sur landrocée des Asarum et sur des appendices qui tiennent la place des pétales dans l'A. europæum. vi vi. VII. Species Euphorbiacearum. Euphorbiacées africaines. 47° julio: AD OCCAM. ek ol 9 À n Et das cu EE VIII. Sur le nectar sécrété par les glandes septales d'une Bromeliacée. . IX. Mémoire sur le développement des fleurs à couronne. . . . . . . . . X. Énumération des Euphorbiacées cultivées dans les jardins botaniques de, DEM AR AW E VOR NOE Cx E + m Eo C A E XL Orgabogénie florale des Xanthium. < -o ee cren . . . XII. Description d'une Flacourtianée nouvelle, + . . . s . . . . . . . ; XIII. Considérations sur la Parthénogénèse dans le règne végétal. . . . . XIV. Species Euphorbiacearum. Euphorbiacées africaines, 2° partie. Afnqué pnéntalé. : ; . . ... 34. Chorio s. L XV. Remarques générales sur les Croton de la région africaine orientale. XVI. Observations organogéniques pour servir à l'histoire des Polygalées. XVII. Expériences sur des boutures de fleurs. . . . . . . . . . . . . SKVIIL. Generum novorum Qo MORT se Ne XIX. Recherches sur l'organisation et le développement des Éricoidées. . XX. Note sur une nouvelle espèce du genre Sorocea. . . . . . . . . . XXI. Mémoire sur le développement du fruit des Morées. . . . . . . . XXII. Recherches botaniques sur le Croton Tiglium, par le docteur L. ne TS ER Te AR i Eos a A E3 XXIII. Organogénie florale des Roxburghiées. , . . . . , . , , : . .. XXIV. Species Euphorbiacearum. Euphorbiacées africaines. 2° partie (sons; Affique otientale |... ... syi + ism ctn bey XXV. Sur une Bruyère à gynécée monstrueux et sur le placenta normal de quelques Éricinées. . . . . . . ... .. wi c A PL. uS XXVI. Observations sur l Euphorbia paucifolia KI. . . . . , . . .. .. XXVII. Études sur l'anatomie, la da bate et le dévlopement des tiges et des racines. . . . . Se ts WEE Y v. + + mA n 382 TABLE DES MATIÈRES, 4 NEN d oe a a S deme or op o Sec Se 305 XXIX. Mémoire sur la symétrie et l'organogénie florale des Marantées. 306 XXX. Expériences relatives à l'absorption des liquides par les feuilles. . 382 XXXI. Observations sur les ovules des Anémones et de quelques autres Renonculacées. . . . . . TC n 334 XXXII. Note sur un Lys et un OEillt monstrueux . . . . . . . . . . 338. — XXXIII. Énumération des Euphorbiacées cultivées dans les jardins bota- niques QU Paris. [S* DEFECT 71777 0: 1.2 ER Cd 340 —XXXIV. Recherches sur l'organisation, le développement et l'anatomie des CEDHIODINCMME nn, à ADR Lie per. Ronnie DR 353 TABLE DES PLANCHES RELATIVES AUX MÉMOIRES CONTENUS DANS CE VOLUME. Planches, | -— I. Organogénie florale du Pinus resinosa. i Il. Organogénie florale de Conifères. — Fig. 1-44, Torreya nucifera. : — Fig. 12-415, Taxus baccata. — Fig. 16, 17, Thuya orienta- lis, — Fig. 48-24, Cupressus sempervirens, — Fig. 22-24, Phyllo- cladus rhomboidalis. III. Payeria excelsa. IV. Analyses de Cyrillées et de Monotropées. — Fig. 4, 2, Cyrilla racemi- flora, — Fig. 3-6, Cliftonia ligustrina. — Fig. 7, 8, Hypopithys .. multiflora. © V. Croton de Madagascar. — Fig. 1-3, Croton Goudotii. — Fig. 4, Cro- ton Jennyanum. VI. Sorocea Klotzschiana. — VII. Genres nouveaux d'Euphorbiacées. — Fig. 1, 2, Tannodía cordifolia. i — Fig. 3, &', Gavarretia terminalis. — Fig. 5, 6, Wurtzia tetra- ; cocca. — Fig. 7, 8, Regnaldia cluytioides. 1 — VIII. Développement des inflorescences et du fruit des Morées. — Fig. 4-12, 1 Morus nigra. — Fig. 43-22, Broussonnetia papyrifera. : — IX, X. Croton Tiglium. Port et analyses de la fleur, du fruit et de la graine. XI. Organogénie florale du Thalia dealbata. — XII. Analyses de Caprifoliacées. — Fig. 1-4, Sambucus. — Fig. 5-9; Ley- cesteria. — Fig. 10213, Symphoricarpos. — Fig. 44, Lonicera, eie PE EN €T TABLE DES FAMILLES ET DES GENRES DONT IL EST TRAITÉ DANS CE VOLUME. Abelia, 365. Acalypha, 72, 266, 350. Adenochlæna, 276. Adenopeltis, 352, Alchornea, 73. Aleurites, 146, 346. Alseuosmia, 368. Amanoa, 79. Anda, 146, 346. Andromeda, 200, 289. Anemone, 334. Anisophyllum, 58, 444. Anthostema, 78. Antidesma, 82. Asarum, 55. Asparagus, 299, 302. Azalea, 199. Baloghia, 345. Blachia, 254. Briedelia, 79. Bromeliacées, 87. Broussonnelia, 234. Bryonia, 126. Bureava, 71. Calathea, 348. _ Caperonia, 66. Caprifoliacées, 353. Carumbium, 352. Cephalocroton, 276. Chimophila, 496. Chlamydocarpus, 370. Cicca, 85. . Cladothamnus, 197. Claoxylon, 279. Clethra, 204. Cliftonia 202, Cluytia, 146, 345. Cnidoscolus, 145, 342. Codiæum, 254, 348. Cœlebogyne, 131, 349, Colliguaja, 352. Coniféres, 1. Cordemoya, 255. Croton, 67, 446, 170, 232, 346. Crozophora, 67, 345. Cupressus, 8, 15, Curcas, 66, 145, 344. Cyrilla, 203. Cyrillées, 202. Dalechampia, 75, 277, 350. Dianthus, 338. Diderotia, 274. Diervilla, 364. Elæococca, 146, 345. Elliottia, 205. Epacridées, 206. Erica, 287. Ericinées, 198. Eriudaphus, 124. Erythrococca, 70. Euphorbia, 58, 401, 139, 291, Euphorbiacées, 23, 50, 58, 404, 439, 184, 232, 251, 294, 340, Flüggea, 80. Gavarretia, 185. Hasskarlia, 52, Helleria, 209. Hippomane, 352. Humiriacées, 208, 38 Humirium, 209. Hura, 77, 352. Hymenocardia, 82. * Játropha, 63, 445, 342. ' Jussiæa, 182. Kalmia, 200. & Karpaton, 370. Kirganelia, 82. + Lapageria, 49. Lassia, 276. Ledum, 200. Leiophyllum, 498. Lemna, 298. Lepidoturus, 274. Leycesteria, 355. Lilium, 338. Limosella, 305. Linnæa, 361. Lonicera, 357. Macaranga, 69, 260. Manihot, 66, 145, 343. Mappa, 349. Maranta, 349. Murantées, 306. Mareya, 73. Maschalanthus, 25. Menarda, 84. Mercurialis, 76, 125, 279, 350. Micrococca, 70. Microdesmis, 65. Monnina, 174. Monotropées, 189. Morées, 214. Morus, 230. Muraltia, 478. Narcissus, 92, 104. Oldfieldia, 87. Omphalea, 351. Orfilea, 274. Palissya, 285. Pancratium, 97. Payeria, 51. Pedilanthus, 4 45, 341. TABLE DES FAMILLES ET-DES GENRES. . Phyllanthus, 24, 86. Pinus, 6, 12, | Pyrolacées, 193. * Peliosanthés, 90.7 AUNT Philesia, 49. > Philesiacées, 44. Phyllanthopsis, 26. Phyllocladus, 4, 16. Polygalées, 474. Pourretia, 87. Pycnocoma, 69, 256. Pyrola, 194. Regnaldia, 4187. Renonculacées, 334. Rhododendron, 199 Ricinus, 58, 145, 342. : Rottlera, 69, 259. | 1 Roxburghiées, 245. À Saccoglottis, 208. Sagolia, 54. : h Salisburia, 8. | Sambucus, 358. Sorocea, 212. Sphærostylis, 276. Stillingia, 77, 285, 350. À Stromanthe, 320. ` Suregada, 252, 349. Symphoricarpos, 360. Tannodia, 484, 251. Taxus, 4, 15. Thalia, 314, 326. Thuya, 5, 15. Torreya, 5, 14. Tragia, 75, 275. Trewia, 68. Triosteum, 359, Tripetelus, 370, Uapaca, 81. Valentiana, 370, Viburnum, 366. Wurtzia, 486. Xanthium, 447, 4 .. CAPRIFOLIACÉL. Pl. xir. * + + + L L À. Flaver del. ; A. Tui£nAULT, senljis Fig. 4, 2. Sambucus Ebulus L.— Fig. 3, 4, S. canadensis Michr.— Fig. 5-9, Leycesteria formosa Wall. — Fig. 10-13. Symphoricarpos racemosa Michx.. — Fig. 14. Lonicera Caprifolium L. + E à f N À | E37 { V. k Us LU Pi ‘ Le HW 24 Figuer det 7 Lagesse se 24, Frreya MJETI situ uM aes lutciutiz 2 260217. hita orientalis z , P y 4 ET: (C7 DATA SEPT nn CS À 22-23 / Zap Vedere lr pee lentefetd ua Aa - * y si t + ~ i E i + ; : d i : D x y š . j dh. À y Aeron ta ft . A PAN , F4 wid x eed 5 as nier At NA es à Ex Pane tO UC aret n Mee DE E AUS dte te nid UL PE TUS PEE d < T : . lageris ant. E r i i ne » + ` " LI + x " S : codd anoo Bapa a mii geil NES A ^ : ; A rx o xz di epa aphia ni g - o i-e E ` £D) p en demere Jar cv CAeteem Oben hante: | | pi 2 ; - " 1 ^ , à; D & - a E RTE