FLORE DES SERRES ET DES JARDINS DE L'EUROPE, V. + SERRES ET DES JARDINS DE L'EUROPE, où DESCRIPIIONS BE PROURES DES PLANTES LES PLUS RARES ET LES PLUS MÉRITANTES NOUVELLEMENT INTRODUITES SUR LE CONTINENT OU EN ANGLETERRE, ET SOIT INÉDITES, SOIT EXTRAITES DES MEILLEURS RECUEILS DE BOTANIQUE ET D HORTICULTURE ; 909191۵۵ 81 ORTE DB VIONATTZDS REPRÉSENTANT LE PORT DES PLANTES, ET LES SITES DE LEURS CONTREES NATALES et contenant leur histoire, leur étymologie générique et spécifique, leur application à la médecine et l'économie domestique ou industrielle, leur culture raisonnée, ete., etc. RÉDIGÉ PAR MESSIEURS €. L. BLUME, prof. hon. Univ. Leyde, etc. Bu, 6. MIQUEL, pom > botan. et directeur ga en ca ; 0.%, a ur E botanique d’ Amster de botanique au Muséum u'hist. natur. de Paris. a M J. E. PLANCHON, D. M. et Dr és-sciences, Een d'hist. nat. et de mat. méd. à l'École de T 3. ES CAISNE Sc, mem prior dr en nen de culture Nancy و‎ e ex-conservateur b l'Herbier de Sir u Muséum d'histoire naturelle de Dre. LPH. DE CANDO LLE, membre ER de TORRE EE ICHARD, D. M. P. me ی‎ E l'institut l'Institut ; contin. du Prodrome, ete. de A cepere de botanique = T — s cem = F. E. L, FISCH ER, Conseiller ie. anc. dm du on DE S'-HILAIRE Vc, membre de a E jardin Impér. de Bot. de St-Petersbourg. — Fis rof. de botanique á er Faculté des — = H. R. GOEPPERT,D.M. — à l'Univ. " gen, membre ue l'Acad, Nat. Cur E VANHOUTTE ids horticulteur, ancien rédac- Santiw eur de l'Horticulteur fer, ancien direct. du Jardin bot 5 de Bruxelles, directeur de l'Institut horicol de Gand. D. SPAE, horticulteur, secrétaire-adjoint de la rt ren VH. d'Agric. et de Bot. de Gand. Ann. en JUSSIEU,O. - de decus er | DE VRIESE, profess. de bot. à l'Université et direet- x du Jard. bot. de Leyde. De Ve ۰ SCHEIDWEI ILER, prés. de la Soc. roy. pow et er linn. de „Bruxelles , یج‎ de botani- au Muséum d'hist. natur. de Par | 3 iade Hic ver sternum ! MISSOURI BOTANICA! iit sua forma redıt, sua gratia campis Be solum versicolore nitet. Savr. TOME VII. C z — v ی‎ Publié à Gand, SOUS LA DIRECTION DE LOUIS VAN HOUTTE, ÉDITEUR. 一 -一 1851-1852. Le dépót exigé par la loi a été fait. Gand, 1 Mars 1845. تیت ی ——————— DES DES SERRES ET DES JARDINS DE L'EUROPE, DENDROBIUN DEVONIANUM, DENDROBIUM DU DUC DE DEVONSHIRE. CHARACT. GENER. — Vide suprà, vol. III, No 226. BSERV. a Dr vini „ sans einige la defi- nition de ce ner comme si ples sections mrd les ie grou s d’especes que certaines diversités d'habitus plutót que d’organi- n attends del cue, TER res expoelives; voici le cables o aab ND et “synoptique des caractères de ces dix sections naturelles ES SECTIONS DU GENRE DENDROBIUM : (PAR LE DT LINDLEY), Folia equitantia Folia teretia Folia plana, y 0 Labe lam plumosum , aut pectinatum. ۰ nec plumosum nec pectinatum a. Caules elongati undique foliosi Flores fascieulati : Flores racemosi etala nana 1. Aporum Bl. (Maerostomium Bi.) 2. Strongyle. 3. Desmotrichum Bl. , Ir a 4, Eudendrobium. (Grastidium Bi.) Labellum ie e foe Sess intus a y 5. Pedilonum Bl. dilata ۱ 6. Stac — Petala antenneformin. ede da ee ei C ORDEN b. Caules clavati hd ede antum folio y 8. Dendr > 2 Pseudobulbi tantúm aut caules brevissimi. y 9. Bolbodium d. Rhizomata Per vue qu e $ 10. Rhizobium. HARACT. SPECIF. — « D. (Eudendrobium ) | cordato puleherrime plumoso-fimbriato intus ma- caulibus e cylindraceis artieulatis Sir proliferis , junioribus in ion. foliis lineari-lan- ceolatis vus n mbr i icon is, se Ma lanceolatis inte- gerrimis, petalis OVAN acutis ciliatis apice purpu- reo-maculatis , labello eucullato ei plo latissıme culis 2 aurantiacis ornato Ay we ema pureo, calcare brevissimo. » Hoo Dendrobium Devonianum , Paxr. M and Bot. VII, p. 169 pe icone malå). Mag., t t. 4429. . of Gard. look. Bot. suave pour le coloris, la nature sem- ble avoir voulu le réaliser dans le TOME VII, genre Dendrobium : c'est là le Spe : des Orchidées asiatiques, la gráce méme personifiée dans les fleurs. A part un trés petit donee d qu'on trouve comme éga 1 2 DENDROBIUM DEVONIANUM. eöte orientale de l'Australie et dans la | Dendrobium compte pour une large Nouvelle Zélande, ce vaste genre habite | part dans les produits du voyage entre- exclusivement les parties chaudes de | pris aux frais du due de Devonshire , par l'Asie : l'Inde, surtout dans ses distriets | le jardinier-collecteur Gibson, dans les subhimalayens, en récèle les plus admi- | provinces Nord-Est de l'Inde et notam- rables formes (1), et l'on peut hardiment | ment dans le district montagneux de compter dans le nombre le Dendrobium | Khasya. C'est de là que parvinrent, en Devonianum , espéce digne de porter le | 1857, dans les serres de Chatsworth , beau nom du plus généreux des Mécènes | les Dendrobium Gibsoni, Paxtoni, ochrea- de l'hortieulture : la dédicace, du reste, | tum (Cambridgeanum, Paxt.), et pour vient d'autant plus à propos, que le genre | citer l'espéce devant laquelle bien d'au- : tres palissent, le Dendrobium Devonia- (1) La plus belle de toutes est sans contredit le Dendrobium Dalhousianum, Paxr. num. CULTURE. S. Cu. Cette magnifique épiphyte appartient. soit tout simplement sur un boule de à la catégorie des Dendrobium dont les | Sphagnum (mousse spongieuse des ma- tiges alongées et dépourvues de pseudo- | rais). Pendant leur période végétative bulbes, émettent leurs racémes floraux | ees plantes exigent beaucoup d'eau et de sur la portion de leur étendue qui porte, | chaleur; alors aussi (en été), il faut les au lieu de feuilles fraiches, des gaines | abriter contre le soleil pendant les heures scarieuses et desséchées : les feuilles, | où il est le plus ardent. Quand les pous- peu nombreuses, ne persistent que vers | ses se sont pleinement développées et que le sommet de chaque pousse parfaite. | leurs feuilles inférieures commencent à De la, dans l'aspect de la plante non fleu- | disparaitre, il faut graduellement dimi- rie, quelque chose de maigre et de triste | nuer les arrosements, puis enfin les sup- qui contraste singuliérement avec la ma- | primer : c'est alors que la plante fleurit : gnificence des fleurs. La végétation na- | elle se multiplie par des pousses latérales turelle du Dendrobium Devonianum est | qui se développent sur les tiges denu- d'avoir ses longs rameaux pendants : il | dées, et prennent trés facilement racine, faut en conséquence fixer la plante soit | quand on les détache de la plante mére sur un bloc de bois, soit sur la mousse | pour les attacher sur un morceau de bois humide dont on remplit une eorbeille | ou mieux encore de mousse humide. treillissée, suspendue au toit de la serre, L. VH. MESCAABANMÍDO, + 439. Quelques mots sur les Yucca, les Agave (Agave et Littæa), les Furcrsa et les Dasylirium , ! à propos de la fleuraison du Dasylirium gracile (Bonapartea gracilis des jardins). bu | c 5 e E o = = = ee m 77 2 — e 5 [2 m, = c 0: l? o =] a [77 € = E o = [77 © = © 3 ge. [7 — = 2 e o un = | e MISCELLANÉES. 3 Disséminés dans les régions arides du | est commun avec les véritables 4gave, Nouveau Monde, ils y représentent les | plantes que de remarquables diversités Aloes arborescents de l'Afrique australe, | dans l’inflorescence permettent de grou- le Dracena Draco des Canaries, les Pan- | per en deux sections assez naturelles : d'une donde 1). de la No uvelle mérique et la singularité de leur port, les espéces du chaudes et tempérées l'Europe. n feuilles épaisses, dures, en fer d'é و‎ toujours entières, ter- minées en iata aiguë, des par nien- les terminales de grandes fleurs blan- ches ou verdátres, caractérisent ces i mene pd Liliacées. ns les régions plus chaudes de l'Amérique , les ۵ cca sont rempla- cés par deux genres d'Amaryllidées anomales , les Agave et les Furcrea: c de leùr floraison, et surtout de la rapidité avec laquelle certains exem- plaires, aprés de longues années de stérilité, développent tout-á-cou cette immense panicule florale qui met un terme à leur existence parfois séculaire. Du reste, ce caractère leur (1) D D For s d: ice Non. suprä, vul. VI. Jul. 1851, 2) Cette vignette et les deux shivanites sont extraites du Vegetable Ki ingdom s Dr Lindley : celle du Dasylirium a été fai aprés nature dans l'établissement Van Houtte, YUCCA ۰ 4 x T MISCELLANÉES. part, les espèces analogues aux Furcrea, | la tige courte et grosse qui les supporte : c'est-à-dire à feuilles remarquablement | elles sont plus où moins arquées, linéaires, charnues , armées d'aiguillons marginaux, | insensiblement atténuées de leur base à fleurs disposées en grande pani- f km مانب‎ peg cule pyramidale : Agave ameri- cana , introduite, il y a plus de . deux siècles, dans le midi de l'Eu- rope, et depuis si longtemps natu- ralisée tout autour de la Méditer- ranée, peut servir d'exemple de ce groupe typique et normal. D'autre part, les espéces à feuilles acile de reconnaitre une espece genre Dasylirium de Em; SL. Em, Luccarini (Roulinia, A». 7 RONGN.). ) Cette derniere plante est assez répandue dans les col- lections : elle attire latten- ES ات‎ SE N tio s curieux par le sin- ? gulier caractére que pré- ۸ sentent toutes ses feuilles , (Z d'avoir leur pointe dessé- ES chée el naturellement dé- chirée en une espéce de pinceau de fibres : ces feuil- © a + oq - c [77 à c E e 5 E E 2 e E- & - 2 e E 2 DY oa | ET NS (4) Pour la synonymie et les caractéres de celte remarquable voir Kunth, Enumer. Où sont cités les‏ و D.‏ و principaux auteurs qui en ont‏ traite,‏ AGAVE AMERICANA, denticules inégaux et droits SIPHOCAMPYLUS COCCINEUS van. LEUCOSTOMA, SIPHOCAMPYLUS COCCINÉ A BOUCHE BLANCHE. Lobeliaceæ, Juss. (excl. sect.) 一 Pentandria-Monogynia. CHARACT. GENER. ET SPECIF. — Voir ci-dessus, vol. II, mars 1846, pl. IX. Cette jolie variété d'une espéce bien connue , fut gagnée l'année derniére par M. Forkel, jardinier de Sa Majesté le Roi des Belges, et fleurit pour la pre- miére fois dans les belles serres de Lae- ken. Provenant d'un simple semis , sans hybridation préalable (au moins sans hybridation artificielle), elle se distingue du type par la couleur rose-carmin (et non coccinée) de sa corolle, et surtout par la teinte blanche qu'a revêtu le limbe de cet organe, caractére exprimé par Pépithete leucostoma. C'est à tous les titres une plante d’amateur, et qui se recommande trop d'elle-méme pour exi- ger un seul mot d'éloge. L: VE. CULTURE. SE, Voir ci-dessus l. c. MLICALLATÉES. * + 439. (Suite.) Quelques mots sur les Yucca, les Agave, les Furerea et les Dasylirium. (brusquement élargie) á leur sommet, s iné m avec un bord cartilagineux qui porte, entre des aiguillons crochus, à pointe brune, espacés de 4 à 8 millimétres, de plus petits aiguillons ou plutót des its : le feuil- age vu en masse est d’un vert grisätre; cette teinte parait moins pále sur chaque euille vue à part. Tels sont, en somme, les caracteres de la plante encore stérile (1). Depuis longtemps l'établissement Va Houtte possédait deux grands exemplaires 3 _ (1) L'espèce a fleuri l'année dernière dans le jardin botanique de Montpellier, où elle existait "depuis longues années sous'le nom de Bonapartea ` gracilis. de ce soi-disant Bonapartea gracilis. On étant presque celle du bras d'un homme. Cette hampe, strictement terminale و‎ con- tinue la tige unique de la plante: embrassée | faisceau de feuilles e nombreuses feuilles qui, par la dila- tation de plus en plus grande de leur base 6 MISCELLANÉES. singulier: la plante en fleur rappelle exac- tement les Xanthorrea. Les deux exemplaires en s fe question ne fleurs i melles ; des Joncées our l'aspect celles des Rhubarbes (Rheum). males, Les caractéres du genre Dasylirium conviennent parfaitement au onapartea gracilis (1); malheureusement nous ne (1) Dasylirium , Zvcc. (ex parte (*)), in Otto et Dietr. Allgem. Gartenz. 1858, No 33, et Act. (*) Dasylirium pitcairniefolia, Zucc. est nune Hechtia glo- merata, Kiorzscu, ex familia Bromeliacerum. » Kunta, connaissons que de nom la plante décrite par Zuccarini sous le nom de Dasylirion gracile, et simplement signalée par Kunth (La suite à la page 10.) AGAVE (LITTÆA) GEMINIFLORA, 649. “NORE SUR, CHEIROSTEMON PAR M. ۰ Les arbres de la famille des Bombacées à laquelle vL SUP celui dont il est ici question , ont de to temps. fixé l'attention des voyageurs, uns par les énórmes dimen- sions de leurs tiges, que par la grandeur et la beaute de leurs fleurs و‎ et souve ent par Il suffit de citer le Baobab au trone colossal, celui d'en recueillir les fleurs pour en faire des — Sa — ajoutait à son prix : e que n apprend M. De H edt. (Tableaux de la nature. 2. « dans toute la confédération du Mexique « il n'existe qu'un seul individu, une seule « souche antique de cette plante merveil- « Es On croit que — fut planté il « y a environ 500 a ar un roi d « Toluca, comme un échantillon de plan- 0 il ` « qu'un seul exemplaire? D'où les rois de Toluca tirerent-ils le jeune plant ou la semence? également difficile de concevoir pourquoi Montezuma n'en pem Pan de pareil dans ses jardins Ta le 1 existe t a ques E E rnandez , le Il, put mettre à et coda apan , que He médecin de Phili « profit et * ment cet arbre ne trouva pas plac * parmi les dessins d'objets relatifs à Phis- * toire naturelle que Nezahualcoyotl, roi « de Tezcuco, avait fait exécuter un demi LE PLATANOIDES, De Jussıev. « siécle avant l'arrivée des Espagnols. On « assure qu'il existe à l'état « les yg de elatio lui-même, semble indiquer la véritable . patrře đu Cheirostemon. Quoiqu’il en soit , Hernandez , que nous venons de citer , le ft connaitre dans son célébre ouvrage (Reru ne peut laisser aucun doute. Il lui conserve son nom mexicain de Macpalxochiquahuit , nom significatif qui reproduit celui que lui donnérent les Espagnols, Arbol de las étamines soudées qui, saillant hors d une enveloppe purpurine, ressemblent à une main où mieux à une patte armée de cing Mais le premier travail complet sur ce sujet est dà à don ken Larreatequi Milano = en fit la monographie, sous rique de Cheiranthodendron , یاه‎ riiin 'M. Lescalli boldt et Bonpland , qui l'avaient eux-même - observé et recueilli à Toluca, en donnèrent — nom plus court et plus exact de mon , qui a définitivement prévala. | apres jardins de Montpellier que l'arbre a d'abord été cul- tivé de graines venant du jerdin de Madrid, Nous le trouvons cité dans le catalogue pu blié en 1813 par De Candolle, qui ۵ 8 MISCELLANÉES. apprend qu'il n'y avait pas encore fleuri alors, quoique déjà haut de 20 pieds; mais il a fini par s'y couvrir de fleurs. Ce ne fut que bien plus tard qu'il arriva au jardin de Paris, oü il n'est pas encore mentionné dans le catalogue de 1816. Il l'est dans celui de 1829. Il y fut cultivé en caisse dans l'orangerie jusqu'à l'année celui où l'on cultive les plantes des climats tempérés chauds et oü la température en hiver n'excéde pas 8° centigrades (D. Des lors il prit un assez grand développement, ayant atteint 10,60 mètres de hauteur, 0,65 de circonférence vers la base, tandis aien déjà connus, et d'en tracer la description qui suit : Le trone se divise assez prés du sol en branches, qui, à une certaine hauteur, suivent une direction presque horizontale; il est, ainsi qu'elles, couvert d'une écorce épaisse , comme d'une poussiére de rouille. e Les feuilles alternes deviennent à pe rv > ! € au sommet et em des ramifications latérales dont les anasto- -— GE ae ree Cm TERN (1) M. De Humboldt l'a vu eroitre à 8280 pieds au-dessus du niveau de l'Océan. moses dessinent un réseau saillant en des- sous. Il atteint du 12 à 20 centimétres de longueur, et autant dans sa plus grande largeur. Le pétiole est presque horizontal et à peu prés de méme longueur, tomen- teux de méme, accompagné à sa base de deux stipules ovales, de 5-6 millimétres, qui tombent facilement et de bonne heure. Les pédoncules uniflores naissent au sommet des rameaux, opposés chacun à une feuille, longs de 10-15 millimètres , épais et raides, couverts d'une couche tomen- teuse et rouillée ainsi que les trois pale = / : is- aveo elle réellement définie , parait ainsi entremélée et méme surmontée de feuilles. Le calice est à cinq parties, longues de 3 1/2-4 centimètres, réunies entre elles à leur base dans le cinquiéme refléchie en dehors. Dans la préfloraison quinconciale, elles ne montrent à 3 rieur qu'une surface couverte toute entiére dun enduit épais, tomenteux, jaune-ver- âtre ; mais en s'épanouissant et sécartant les unes des autres, ell lá tl te de leur surface auparavant recouverte, co- lorée extérieurement d'un rouge brun avec un léget duvet blanchâtre. Quant à leur face intérieure, elle est d'un rouge plus franc, pourpré méme vers le milieu , mo- difié par un duvet pulvérulent sur le pour- tour. A la base de chaque foliole calici- nale, on re ant à la base et exsudant une matiére visqueuse. Les cinq fossettes sont séparées par autant de crétes épaisses, jaunátres avec teintes rouges, résultant de la soudure des bords des folioles deux à deux. ‚Les étami au nombre de cing, réunies par leurs filets en un tube qui se continue avec les cinq crétes et présente à a puis devient plus mince, cylindrique, pur- purin et, aprés qu'il a dépassé i se partage par une fente latérale tournée du cóté de Paxe, tandis que les cinq filets MISCELLANÉES. rejetés de l'autre cóté ne koe pas à se eer et forment ainsi comme une main cing doigts un pen variés: et crochus. a de ces cinq divisions porte accolée en dehors une anthére à deux loges یی‎ n par une fissure longitudinale, tranche élé- gamment sur le rouge vif des filets, et mur continué au delà en un crochet re- courbé en dehors, compléte lapparence d'une griffe, L'ovaire pyramidal à cing angles, est caché à la base du tube staminal, couvert sd e nom d’ovules anatropes, sn, attachés à l'angle interne. Le style dans le tube forme un prisme gréle pentagone, d'un vert pále avec un duvet blanchátre, puis au-dessus de l'ouverture de ce # be se renfle en une massue rouge, te e par une petite pointe jaunâtre ee de eing sillons, qui est le stigmate. Cette terminaison du style de méme we eur que les filets des étamines figure comme un ergot tourné en sens inverse des cinq doigts, es fleurs sont tombées aprés la floraison et aucun ovaire ne parait avoir noué. Nous savons par les descriptions des ovaires et par l'autopsie des fruits conservés dans les collections, que ce sont des capsules li- gneuses , longues de 8 c entimétres, penta- gones, ee loge, à graines Jui 1sa renfermant , sous un ‘test. crustacé et une 9 par ces poils en E ou en ke caractéris- D" ~~ le os malva "o corolle — o elites comme r intérieur d'u es second bed P a Le tache ans le bouton, les étamines complete repliées sur elles-mém mes, MS urnent leur moitié supérieure ainsi بر‎ rig cóté pot um = c'est-à- dire de la fente du tu inal. ente, qui évidemment ebed à 1 E de a éta- mines, est oppos des sépales, le troisiéme dans la spirale de la Bee hc | Pa sequent les étamines alternant avec les sépales, s’oppose- - raient aux pétales s'ils existaient; et ' ve le Ele ena ps Mal 2. „C'est touj Men point d'atta TEE dis stingue les | I les Mal „OBSERVATIONS -No ous croyons en devoir et | dites, où clle. est verdes globules 4i: Mies = A suite de la M ann précédente quelques- | de pointes imei e que nous n'avons 5 qui eret pu y jetter A ed confusion a | que Hem e Bombacée, T. dana l'allongea t outre mesure e sur des | inq lo so de l'ovaire, ou carpet? sont racte ères un peu minutieu | oppos des aux sépales : L'écoree e par sa strueture pola celle du a | te description | du “fruit, aie ach. "elle est tracée leul. Sa xtérieure vivante est formée par | es pl. équi dt et دی نم‎ l'enveloppe cellulaire, blanche pue plus Sehnde | est parfaitement racie, ce ce ile q la gra epaisseur, verte seulement dans une zone étroite | moins. En effet, les cotyledons ne Pss PI ue recouv 'rideeme brunátre extrêmement | comme les représentent 1 les — ge (8, de ince; sa partie intérieure par iber dont les | cet ouvrage, mais conto inverse sur faisceaux , d'autant ies élargis qu'ils se rappro- | leurs deux bords, de te Île none que | chent plus de , figurent ainsi sur la couche | transversale figure à-peu-p un cercle de cils tout-à-fait comme L'enduit coton u jaunátre, ainsi que le duvet ۷ Sr bud est formé TOME Vil, droits o vt jr es nt flexueux و‎ سس‎ 7e y portion pelii pondant à la chalaze. 10 MISCELLANÉES. + 439. (Suite.) Quelques mots sur les Yucca ete. comme étant pai: identique avec le Dasyli- rium acrotric € ut-etre le Dasylirium serrati- folium du meme la. Cependant, en voyant parmi N les synonymes de ce Desylirium gracile un prétendu E Barbacenia gracilis, Honrvz. (probablement par cor- — (M yeux, cette épithete » gracile « d un long usage a rendu familiere aux horticulteurs (La suite à la page 13.) Acad. Monac. vol. HE et IV. Kuxrn, in Otto et Dietr. a Gartenz. 1841, No 46, et in Act. Acad. Berol. 1842, p. 33, Enumer. VI, p. 38. Roulinia, An. ge in Ann. des Sc. In: , vol, 14. Yucete , Bonaparte, Barbacenie sp. Hon Cordylines sp. rael , olim. Anatidis sp. Moc nt eh Icon. ined. fide Brongn. nos 5 enium, Brongn.), xi iioi. angulis in membranam latam expansis, (RAP Maule, ne erectum , fu- um. ue acutu Caulis lignosus , abbrevia atus , foliosus, v. ی‎ caudici- formis, apice foliosus , erectus. "Folia e basi s 1 rne subulato-angusiala , apice Brongn.) in fila dissolubilia , , canaliculata , dejala > rigida, mar- ticu- 2 Voici quelques détails descriptifs que nous I s devoir donner sur cette plan acemi d ‘axilla densus eu 1- 53, a basi e» js næqui core ii apice gibosem tumente. Bracteola ad zu ara i unica, brevis, late tru ro peri omy oui ores, -Perianthium alte6-par- tum, ps campanulo-conniyen!j- DASYLIRIUM GRACILE 650. CANTUA ۰ CANTUA A FLEURS PENDANTES. Polemoniaceæ, Venres. CHARACT. GENER. — Vide suprà, vol. IV. p. 343. . CHARACT. SPECIF. 4 « €. foliis ovalibus acu laciniis obeordatis weer ¿nieto » Lin Can ependens , Persoon Pup (ann. 1805) a 186.1 m Florie. Cab. V p. 121, cum icone. riphragmos redd hans et Pay. FI. Per. chil 11. 18. t. 155. fide a Cantua buxifolia , ae Die. I p. 605. ndi t. 106 f. 2 (Nomen "vetustius , sed nullom tum ., monente Cl. xelu > Synon. Cities coincido: Cav. , Cantue ovatæ Cavan. et — Pentandria-Monogynia. C. M NA Pers. (1) ). Lisor. in Paxt, Fl. Gar- den. H. p. 61. tab. 49. Cu. Lem. Jard. Fleur. H, (1) Voici, dans toute leur insuffis tiel rés par Persoon aux diverses espec suppos e Cantua, dont ۰ deux au moins s (C. uniflora et c. tomentosa) seraient rers c ie Lindley et contre l'avis de sir W. . distinctes du ntua dependens . C. uniflora, fol. glabris ovatis integris (nonnullis aroma sp Stoel Samay er re Fl. Per Åp 4 Has. in "Pin "it epi Observ. Nomen cala Cantu, unde nomen genericum ortum 2. €. d ependens , so obovatis acuminatis, aveniis ; ram is pendulis. Fl. Peru c. t. 153. Crescit in تسم‎ ver- +. 3. zifolia, q pa ae subsessilibus in- wc id. oso, staminibus inclusis. mk. Ill. gen. t. 105 f. 2, و‎ in u; es , tomentosa , fol. suhlanceolatis sessilibus utrinque to- mentosis, S ی ی وم‎ uper Cavan. Icon. 6. p. 43. tab. 564, In « Depuis la premiére introduction des Fuchsias et de la rose Bengale, les jar- dins n’ont rien recu d'aussi remarquable que cet arbuste. » Voilà dans quels ter- mes le D" Lindley annonce l'introduction du Cantua dependens. Nulle plante en effet, n'a plus de droits et de chances à devenir vraiment populaire : dimen- sions moyennes d'un arbuste ou buisson touffu, feuillage vert et persistant, pro- fusion, grandeur, élégance, éclat des fleurs, et par dessus tout culture aussi fa- cile que celle des plus banales Fuchsias. Inscrite depuis longues années dans les catalogues de botanique, naturelle- ment convoitée et recherchée par les colleeteurs , cette magnifique plante fut enfin retrouvée sur les Andes péru- viennes par M. Lobb, qui sempressa d'en enrichir les serres de ses patrons, MM. Veiteh. C'est là que pour la pre- miére fois, au mois d'avril de l'année dernière, parurent ces magnifiques co- rolles dont le tube, long de 5 à 4 pou- ces, nuancé de jaune et de rose, s'évase en un limbe rose earmin à sa surface extérieure, avec lintérieure d'un rose tendre Au nom de buxifolia, donné par La- marck à cette espéce, nous avons cru devoir, malgré la loi de priorité, pré- férer celui de dependens, en appliquant aux fleurs cette épithète qui ne convient peut-être pas toujours aux ier = sans renverse اب‎ ne saurait, en effet, valeur des termes, appeler «a de buis » un arbuste dont les par T (1) D duite ^s Botan nical May ger bo dete lobes de la corolle paraissent é cepe tieulés ces mémes de s sont figures tout-à-fait entiers did le Pate Flower s la figure pera de fidèlement repro- - quis — à =4 12 CANTUA DEPENDENS. sont fréquemment lobées et dentées; et le danger nous parait moins grand, de rejeter un terme inexact, méme en transgressant la lettre d'une loi sage, que de maintenir une notion fausse , par une servile observance de cette loi. Du reste, le Cantua dependens sem- ble étre une espéce éminemment varia- ble tant pour la forme et la pubescence des feuilles, que par la eouleur des fleurs : ees derniers organes seraient tantót eomme on les voit iei figurés, tantót teints de blane et de jaune , tantót méme peut-étre de jaune tout pur. Mais, ajoute le D* Lindley, aprés avoir indi- qué ces variations, il ne s'ensuit pas qu'on ait eu raison de eonsidérer comme simples nes de tete espèce les avanilles et le Cantua uniflora de Persoon. Là dessus, le savant botaniste signale, d’après des exemplaires de son herbier, trois plantes sorne il croit pouvoir appliquer avec dou wi noms en question, et ui, dans les cas, seraient spé- cifiquement a du Cantua depen- dens. .« D'abord, c'est une plante récoltée dans le Pérou par Dombey et distribuée par le muséum de Paris, sous le nom de Cantua grandiflora, Ne 582. Celle-ci presque entièrement glabre , a des feuil- les plus obtuses et des fleurs bien plus courtes que le Cantua dependens (C. buxifolia, ۰ Lisor..), avec un calice presque moitié aussi long que le tube CULTURE. SE. La mème que vp des Befaria. Voir ci-dessus l'article relatif au Cantua 45. bicolor, vol. IV. Pl de la corolle : Cantua ovata. « Secondement, dans la dernière col- lection de plantes boliviennes de Brid- ges, existe un arbuste à feuilles et cali- ces tout couverts d'une pubescence vis- queuse, à corolle très étroite, marquée de bandes cramoisies, avec son limbe peu développé plus court que les étami- nes exsertes, à calice également étroit, atténué vers sa base : peut-être est-ce là le Cantua tomentosa. « Enfin, la mème collection renferme une éspèce dont les feuilles pubescentes montrent une grande disposition à s'ar- rondir vers leur sommet, dont les fleurs, solitaires au bout de courts rameaux latéraux, offrent un calice glabre pres- que moitié aussi long que le tube de la corolle jaune (1) : c'est-là , paraît-il, l'uniflora de Cavanilles. « Comme les trois plantes en question peuvent d'un jour à l'autre étre intro- duites en Europe, il n'était pas hors de propos de signaler leurs differences : on ne saurait d'ailleurs en trop recomman- der la recherche aux horticulteurs qui ont des correspondants dans la Bolivie ou le Pérou. egs s jardins des mandarins lon یه‎ fréquemment des Pivoines d'une TOME ۰ grandeur pg im bv envirous de Sanghae s'en trouvai e qui donnait annuellement de trois à i quate cents fleurs. Le propriétaire en prenait autant de soin que peut faire de ses tulipes l'amateur le plus enthousiaste. pues sa floraison, dant iones heures, le vleillard sy installait lui-méme et tandis que les pipes et les bols de thé se succédaient, il ca- longtemps Sas sous sa tente, pour jouir d’une si belle vu 3 t 441. Quelques idées sur la physionomie des végétaux. D'APRÈS ALEXANDRE DE ۰ L'étude des formes végétales, en tant qu'éléments du paysage dans les diverses régions du globe, devait naturellement sourire à l'auteur des « Tableaux de la destement « Idées sur une physiognomique es végétaux (1). » Ce sont avant tout les plantes qui don- nent à chaque région son caractére spé- cial : ou dirait les décors mobiles et variés dans la masse soit par l'exiguité de ses pro- portions, soit à cause de sa rareté numé- peut au premier abord confondre avec la Cuscute , les tiges filiformes, nues A j (1) Ideen zu einer Physionomik der Gewächse : c'est le titre du quatriéme chapitre des Tableaux la nature (Edit. de uttg. et ing. ann 1 l'absence du texte francais de ct be ou- vrage , je me hasarde à tradui physiognomik p r > t avec les physiognomonique, sens. et parasites d'une véritable Laurinée (Cas- sytha). Les ressemblances de cette nature, dignes d'exercer le tact du naturaliste de cabinet, etablissent dans le regne vegetal un nombre infini de types, liés et trop souvent confondus par mille nuances, mais qui reposent sur des caractères trop subtils, - trop analytiques, pour trouver place dans de larges esquisses de la nature. a Les végétaux vraiment pittoresques sont ceux qui, par la profusion numérique , 0t | par les vastes dimensions, ou par l'aggre- - ation exclusive, quelque fois méme par l'isolement des individus qui les represen tent, attirent forcément l’a ttention du voya , geur et de l'artiste; ici, parce qu'ils se dé- du globe, que les traits les plus saillants, Humboldt ramène à seize types principaux à les formes pittoresques des plantes : ; 1° Les Pamuers, principes de Linnaeus, - éminement caractéristiques des régions chaudes (Palmiers, Cyclanthées, Phytele- phas, Cycas). is 2° Les Musacées et ScrramMinéEs, herbei souvent gigantesques, aux feuilles d abord | globe (Musa, Ravenala , Strelitzia, Helio nia, Canna, etc.). : 3° Les Mazvacées et Bomractes : groupe Sterculiacées aux troncs colossaux, parto renfles en forme de barrique ( Barrigudo des Brésiliens, Bottle tree, des Anglais, picales (Adansonia mon, Bombaz , Brachychiton و‎ etc.). (La suitc à une prochaine livraison.) | E ۸ CARULEA, NENUPHAR BLEU. Nymphæaceæ $ Eunymphæeæ, Ros. 一 sa rua pe inr CHARACT. GENER. — Vide suprà p. 295 CHARACT. SPECIF. — N. (Sect. Cyanea) foliis elliptico-orbiculatis, anguste mitur postice alte excisis و‎ (lobis acutis, acuminatis, sepius sinu acuto segregatis , nunc basi incumbentibus), | ای‎ biet pe margine sepius in.egro, nune parce obtuseque | Nymphea ce rula, gg Prud T repando-dentato , pagina superiore concolore, | 74 et in Annal. du a a = ~ mH am S = ~ OR) ^e y E E e 3 "s 33 a Se sS ris E = es S = $ 2 3 = . C» € = a = 1 inferio aculis violaceis ornata , sepalis e basi b. 25. VENTEN Malm Herb. mae e 338. lata non plicata sensim at extus lineolis.| DC. Syst. II. p. 50. Ejus Prode] . p. 144. punctisque violaceis conspersis, petalis (sepius 12- | — Bachenin , Anas, fide Savign. et Delil. 20) acutis, inferne albis superne azureis, stami- | Nymphea cyanea, HORTUL. Un simple coup d'œil sur les figures | mentaires de son tubercule radiciforme du Nymphea scutifolia du Cap de Bonne | (corsion des Grecs) et de ses petites grai- Espérance (ci-dessus tab. 644) et du | nes pareilles à celles du Millet. Nymphea cerulea de YEgypte, suffit Cette espéce encore aujourd'hui trés pour mettre en évidence la diversité spé- | commune dans les eaux de la Basse- cifique de ces plantes. Il serait done | Egypte, et devenue le type d'une section superflu de revenir sur une distinction | spéciale (Lotos DC.) dans le genre Nénu- déjà nettement établie. Essayons plutôt | phar, est très voisine du Nymphea den- de résumer en quelques lignes l'histoire | tata que la Florea publié tout récemment des Lotus égyptiens , histoire longtemps | (tab. 627-8). Des feuilles à dents aiguës obscurcie par les erreurs de commen- | et piquantes , des nervures en réseau tateurs modernes plus versés dans l'étude | trés saillant, des fleurs blanches, des des langues que dans celle de l'histoire | anthéres sans appendice la distinguent naturelle, et parfaitement élucidée par | sans peine de la suivante. — — Savigny et Delile, deux membres du 2° Le Nymphea cerulea. Longtemps comité scientifique de la célébre Expé- | méconnue par les botanistes, cette espéce dition d'Egypte. füt déerite par Savigny vers le com- Sans parler du Lotus d'Homère que | mencement de ce siècle. Hérodote و‎ Desfontaines a eru pouvoir identifier | Théophraste, Pline et la plupart des au- avec une espéce de Jujubier (Zizyphus | i Lotus), trois plantes de la famille des ` Nymphéacées ont porté chez les anciens | du feu le Prof. Delile , le signale comme s le nom de Lotus. Ce sont : | un Lotus bleu dont on fesait des cou- 1° Le Nymphea Lotus, de Linnæus, | ronnes dites lotines, au lieu qu'on ap- | espèce qui doit passer pour le Lotus par | pelait Antinoiennes les couronnes faites excellence, puisque c'est elle qu'Héro- | avee les fleurs de son Lotus rose (Neben dote et Theophraste ont primitivement | bium speciosum). ainsi désignée. Ces auteurs le caractè- Ce Lotus bleu d'Athénée, type de la risent une facon assez évidente, par section Cy yanea des Nénuphars, abonde la couleur blanche de ses fleurs qu'ils | encore de nos jours dans les mêmes lı | comparent à des Lis, par les usages ali- calites que le Lotus blanc. Les Ar pes 20 NYMPHAEA l'appellent plus partieuliérement Bache- nin, réservant au vrai Lotus le nom de Naufar : ils les désignent également tou- tes deux par l'épithéte de arais el Nil (Epousées du Nil), gracieuse expres- sion symbolique qui fait allusion á la liaison observée entre l'apparition de ces belles fleurs et les inondations qui fer- tilisent l'Egypte. « Les Egyptiens recueillaient les ra- cines des Lotus lorsque le Nil se retirait de dessus les terres. Aujourd'hui on les recueille rarement, mais elles se mul- tiplient assez dans les riziéres pour que les habitants soient obligés de les arra- cher aprés le récolte du riz. Alors ils mangent quelquefois ces racines qu'ils nomment Biaro. J'en ai vu vendre à Damiette dans le marehé, au mois de frimaire an 7. Je les ai goütées et leur saveur n'avait rien de désagréable. Ces racines (rhizómes) sont arrondies ou un peu oblongues et moins grosses qu'un œuf ordinaire. Leur écorce est noire et coriace...... Intérieurement ces racines sont blanches et farineuses ; elles sont jaunátres dans le centre Les Egyp- tiens pour recueillir les graines, les lavaient aprés avoir fait pourrir l'écorce du fruit...... J'ai entendu les paysans les appeler Dochn el bachenin , c'est-à- dire Millet de Bachenin, mais ils m'ont dit que ces graines étaient de peu d'usage (1). > Ces deux Lotus sont, ainsi que le suivant , fréquemment réprésentés sur les monuments égyptiens : c'est pour en avoir confondu les fruits (figurés sur des médailles) avec des capsules de Pavots 3 que Ja plüpart des auteurs ont fait de ces derniéres plantes un des attributs d'Isis ; erreur qu'expliquent à la fois et la ressemblanee des fruits en question BL See oU SURGENS E (1) Delile, in Ann. du Mus. I. p. 580-1. = CULTURE. Voir, ci-dessus vol. VI, p. 542, l'article Nymphea sculifoli CARULEA. avec ceux des Papaver, et le fait que les Pavots étaient réellement un des attri- buts de Céres, l'Isis de la Gréce. 3° Le Nelumbium speciosum. Cette admirable plante, désignée clairement par Hérodote comme un Lis du Nil ressemblant aux roses, est appelée par Athénée Lotus rose et Féve d'Egyple. C'est aussi sous le nom de Féve que Théophraste en a laissé la deseription la plus remarquable. On croit que c'est la Féve dont Pythagore interdisait l'usage à ses disciples. E Quoique très répandu dans le Nila l'époque où vivaient ces anciens auteurs, quoique figuré de la manière la plus distincte sur les monuments de 1 1 le Lotus rose a complétement disparu d ce pays. Il habite en abondance tout les régions chaudes de l'Asie. Ses ۴ téres sont si manifestement distincts! ceux des vrais Nymphea qu'il nous pt rait superflu d'établir un contraste ent ce Lotus et les précédents. Revenons plutót au Nymphea cerulea. Des tubercules de cette belle plante rapportés d'Egypte par feu le prof. Delile, et conservés deux ans sans étre pa conservérent pourtant assez de vital | pour végéter dés qu'on les mit dans % - la vase humide, au Jardin du Museum - de Paris. Ils y produisirent des jez : juillet 1801. Depuis lors, sans doute, plante est restée acquise à nos jardins; | où sa beauté lui mérite une place des plus distinguées. Observons que ces i | sont dans la figure bien au-dessous isi dimensions qu'elles atteignent sur i exemplaires plantés en plein sol, dans uù grand bassin. Nous en avons en a les yeux qui mesurent au moins 15 € timétres en diamètre ; elles exhalent Wê odeur suave, un peu moins forte 4 i X celle du Nympha scutifolia. | 3. . . > : (S. Cu. et en été p. TJ a. 1 ra ۹ A M WY yy LF Os A) ET | er YE PS NR: 2 à f, y £ 4 > ا‎ “Un. سم مت aa‏ : " ید‎ ae ANN s e A VTL MISES Pie E SDR TIA o “ا j ۱ WS i SZ < arl mmm ۱ # i d À / - in Horto Van hat. viv 654— 655. STRAVADIUM INSIGNE, STRAVADIUM Barringtonieæ, DC. 一 CHARACT GENER. et SPECIF. — Vide infrà, p. DISTINGUÉ, Icosandria-Monogynia. 25-24. L’admirable plante dont nous publions ici la figure , d’apres un exemplaire de l'établissement Van Houtte, court les jardins sous le nom de Barringtonia ra- cemosa. A peu prés súr que ce n'était - pas l'espèce ainsi nommée par M. Blume, prévoyant d'ailleurs que le genre Bar- ringtonia, mal défini dans tous les li- vres, méritait une révision complete, nous avons soumis la question à M. Blume lui-méme, c'est-à-dire à l'homme qui par sa profonde connaissance des plantes et notamment de celles de l'Inde, pouvait la résoudre avec le plus de profit pour la science. La réponse ne s'est pas fait attendre, et la Florelinserit avec recon- naissance dans ses colonnes, fière d’inau- gurer la septiéme année de son existence sous les auspices de noms tels que de Jussieu et Blume. Dans le travail suivant, dont nous devions naturellement respecter la forme, au lieu de le soumettre au plan ordinaire de nos articles, le Barringtonia race- - mosa des jardins est devenu le Stra- vadium insigne de M. Blume; la pa- trie de ce bel arbre se trouve pour la première fois bien constatée et ses caractères génériques et spécifiques bien définis. Malheureusement nous manquons de détails sur son histoire horticole. Rappelons à nos lecteurs que le Bar- ringtonia speciosa, sur lequel M. Blume va leur donner des détails si pleins d'in- térêt, est figurée ci-dessus (vol. IV) sous le n° 409 et que le mode de culture indiqué pour cette plante est strictement applicable au Stravadium insigne. . Rén. Notice sur quelques Barringloniées de VArchipel des Indes, Par C.-L. Brume. gulière de leurs fruits sont bien faits pour fixer l'attention méme des plus indifférents. Pour moi, pendant mon séjour dans les rme sin- |. Indes, leur vue a toujours excité ma plus vive admiration و‎ surtout lorsque و[‎ la cóte méridionale de Java et la petite ile us d'un rap- es, d'un tapis couleur de sang, provenant des fleurs tombées de la Barringtonia speciosa , 22 jouet des vagues de la mer qui tantót les enlèvent du rivage , tantôt les rejettent sur la côte, en les accumulant au point d’ aire une sorte de digue, qui parfois atteint e même, © 5 que : d'une nouvelle verdure. Sur le méme littoral, où pullule la Bar- ringtonia speciosa , ou plus loin dela cóte, dans les foréts marécageuses, on trouve quelques autres arbres, que leur port, ainsi que l'organisation de leurs fleurs et de leurs fruits, rapproche de ceux dont nous ۱ rler. De ce nombre est le Stra- beauté remarquables : le vif incarnat de Pappareil staminifére contraste admirable- ment avec la verdure intense des grandes feuilles, qui sont rassemblées par touffes à l'extrémité des branches. Tout celà fait de la pt remment, que déjà l'im- mortel LINNEE a cité à l'occasion de plantes qu'il décrivait comme des espèces d Euge- nia, d'autres plant ti ses et dépein tes dans l'ouvrage de Runen, qui n’apparte- naient aucunement à ce genre. Tel est le ras, j'ai soumis à un nouvel examen les Barringtoniées qui m'étaient connues. C'est ici le résultat de h communique, en remarquant que cette petite famille, quoiqu'elle se rapproche eaucoup des Myrtées, me semble pourtant en différer d'une maniére assez notable. H ; quant au caractére d gétation, par la disposition alterne de leurs feuilles, aux bords souvent plus ou moins dentelés et sans aucune trace de points glanduleux dans leur parenchyme; mais de plus, elles sont douées , et dans l'écorce NOTICE SUR QUELQUES BARRINGTONIÉES. et dans la semence, de propriétés narco- tiques, inconnues chez les Myrtées.L'écorce, cendres. De plus ils préparent de l'huile pour les lampes de la semence de la Bar- ringtonta speciosa. Quant aux genres de cette petite famille, ils sont intimement liés ensemble. Le Bar- , et que les loges de Povaire sont multiovulées. D'ailleurs le fruit de ce genre contient aussi dans ses loge 1 de Barringtonia et $ voir formées d'unembryon pseudomonoco- tylédoné par l'intime soudure des cotylé- , t 1 I 1 Lenouveau nsentr genre Planchonia que j'établis à cette occa- > sion, se lie d'une part à Careya, de l'autre par l'embryon roulé en spirale et par ses cotylédons trés minces. Barringtonia Fonsr. Calyx tubo ovoideo v. i imbo supero , ogeneam ca tæ. 一 Arbores in sylvis humilioribus presertim litorali- bus Asie tropicæ obvie; foliis sparsis, versus NOTICE SUR QUELQUES BARRINGTONIEES. 23 apices ramorum confertis , bai وه‎ PRE tis, d erenulatis ; floribus racemosis v. spicatis , unibracte atis T. speciosa : racemo erecto thyr- soideo; foliis sessilibus Rete obtusa cuneato- oblongis (*/, —1 3/4 ped 57 pol latis) obtusis in- legerrimis costato-venosis; fru no. LINN. FIL. ee Gar Tini iss. no Gaunicu. in ۰ P oyage ded Te. HI. p.127. Rox IGHT et i. Bianco Flor. Fili 55 547. — B. Bi one a Ea Gen. tab. 38. — B I. ica Linn. Spec. pl. p.731. 2 ) Syn. Browse kd rin E!). Oss. Itin. 3 278. — Mitraria Comme 2v Syst. Veg. 8. — Buto- p. 179. tab. 114. — ۰ ; cd: AP. 9. (v. Putun) s. Buton laut ae Songgom lal i ; Talissei macassarice; tin I, 8. “Bitoon s. Bitung. in mari- ore australiore a per omnes insulas Ani panes re Moluccar Miu pum T rieta tis, Aiki et Marchionis maris pae « racemosa brevissime lis e bed obtusá v. tiusculá میتی‎ longis EL 1/4 ped., 2 a th 2 lin cuminatis obsolete is A ructu I dul ono. De H "288. 2. ۰ in Freycin. Voyage Bot. p. 485. 2. tab. 107 (excl. syn. plur.) Spr. Syst. p II. p. 127. 2. Roxn. Flor. nd. Ti; td cut et Any. “rodr, Penins. Ind. or. I. 5 cut Icon. tab. 152. — B. Stravadium BLANCO Fir. Filipp. 4 . 353. — Euge nia racemosa, La c. pl. p. 673. (excl. ut in seq. syn. Herb, Amb.). fiw: Enc. Bot. HI. p. 197. 4. Wii. Spec. i. II. 2. p. 966. 29. — rad Ruezp. Hort. Mal. 1 » qe tab.6. e yang su Peg tot سای‎ ni ritiihis 2 Var. me. rhe forum basi اب‎ fruc- s magis elo سور‎ is. — Wu ORTHS ed. Kı x = . Cat. Hh t, Bogür. Bo 7 Var. pr : foliis e basi obtusá v. subeor- daté ¢ elliptice-oblongis (4—4 1, ped., : latis) acuminatis obsolete erenalb-serru- 3 latis. 一 onggom peche Var. minor : foliis mios poll., 2 /4—5 1⁄4 poll. la tis) ridad acuminatis; racemis nutantibus lolium say RR — An species distineta? — In Celebes 3. B. timorensis Bu. : vae o ey o netto v. nutante; foliis brevissime pe se erah tiusculá y. obtuså cuneato- ور‎ is. 2:5 15) (4-10 poll., 1 1),-4 Y, Es 3 lin.) acutis v. ac peros (haud Garrx.) SpANOGHE Prodr. Flor. Tim. in Linn. X V. p. 204. N°561 (excl. syn. i Herb. Amb.). ribus a a qm distincta. — In Timor. filiformi pendulo; blor ا‎ à (10-16 poll.) utrin- EU . a terrestri Rumrn. Herb. Amb. 1 5. 481. tab. 115 de cris). — Huttum darat FOR. i Putat malaice. — In er d; 5. B. spicá filiformi pendulá; foliis longe petiolatis oblongo- -lanceolatis eiue 2/3 ped., 3-5) poll. latis, petiolo 1-2 poll.) u ce acumi- natis obsolete serrulatis venosis ; fructu ellipsoideo cms Stravadium album Decano. Prodr. A ris mb. HI. p 181. "Tab. 116. — Exi; een Put tat malaice. — In Molue H. Sr RAVADIUM یی ر بو‎ tubo and cum ovario connato ; Merc od. corona um. simplex. Bacca fibrosa, subangı coronata , unilocularis , xalbuminosi cotyledones cito ersu yo e radiculà superá in nis 5 omo, rnosan arctissime coalitæ. — Arbores in sylvis — et litoralibus Asiæ tropicæ crescentes; foliis a confertis , éxstipulatii bus racemosis v. Ob h quadrilobo in yon haud elauso so se poe E aa Si orus Lour. eV. Cl, inatur Dg Canpo St et Str. ipsis proxime aflini r. Coc hinch. ed. ut o و‎ reverá | ravadio accensendus sit, stirps | illa Str. costato ^ Sect. 1. Stamina subæquilonga. 1. Str. insigne BL. racemo longissimo pendulo; foliis Be etiolatis e bas? cuneatá lanceo- lato-oblongis (1-2 ped., 3- 3-4 lin. ) ac S stato-venosis; fructu ellipsoideo ken subattenuato acute quadrangulari. — Ba ni sa , Hon n -一 E has or tangula (haud Garrn.) Br. 4 1 a m s. Sons sundaice lin.) acutis v. sis obsolete serrulatis ve- nosis ; fructu elongato-ellipsoideo e i subat- tenuato obtuse qua eg ang mpe in- erassatis). — Sir. rubru = parte! — وا‎ Pappe acutangula ps TN. de ruet. et scm plant . 97. tab exel Razen. et — Medella einga- Rheedii Bu. : racemo longissimo dulo; foliis یوب‎ H cuneato-oblongis du oll 11 2 ۲/ poll.) acutis serrulatis anale; frnotn ^n med P genia acutangula et Ger Avcr. ex parte! 一 Sjeria sam- s. Hort et l: IV. p. 15. tab. 7. — labar sen زوجم سب‎ v. ll. Hag er er : spied filiformi pendula ; cuneato-oblon ngis lanceo- foliis breviter apen a3 poll. latisve 097. — An Careya macrostachya Jack? om 一 Putat S. Putat lakki sundaice et malaice. — In sylvis lud Archi- pelagi 6. reticulatum Bı. Str dulä ; foliis longe petiolatis o á lanceolatis : obsolet > fructu subturbina acute quadrangulari rringlonia acutangula haud Garn.) Kortus. in Ned. Kruidh Arch. I = — n S$ — a E e us n E 8 Str minatum I نید‎ i elongata each inerassata ; "foliis s longe petiolatis e poll. basi angustatä oblongi s (3 "2-11 poll., 1 2f- 5 '|, poll. latis, ی‎ 3-2 1], poll ) breviter cuspidatis obsol errulatis subreticulato-veno- sis ; leia. e utrinque obtus rringtonia acumina Sobre: in Ned. Kruidk. Are "dra p.206. 2. — = In om Born v rice achys Bu. : spicarum rhachi recta incrassato-carnosá ; foliis longe petiolatis euneato- NOTICE SUR QUELQUES BARRINGTONIÉES. oblongis (4 +/.-10 poll., 2 "۸5 ولا‎ poll. latis pan 1-2 3j; poll.) acutis v. نب‎ islegen mis venosis; fructu 6 — In sylvis humidis insulæ Sum Sect. 2. haie M intima nsigniter brev cemis terminalibus oblongis blongo-lanceolatis (4- 1/3-2 1/3 poll. latis, petiol lin.) utrinqu tenuatis integerrimis v. min e obtuse ser- rulatis venosis ; utissime ob fructu clongato-ellipsoideo utrin- que obtuso obtuse tetra agono. Decano. Prodr. III p. 989. Barringtonia جروج‎ oh Bi. ۳ p. 1097. — Bal ond d Javanice. — In maritimis Aschisaligi indici Species dubie. cochinchinense BL. : spic 10. Str á elongatá pen- dulà ; foliis longe petiolatis lanceolatis (magnis) aeute tetragono. — nia acutangula ce Linn.) Lour. Flor. ی‎ ed. Wirio. J. 5 is cl. y. H b erb. Am macro; hy llum Bı.: 1/2 po sims: ¡tado ee costato-ve- nosis. — Songgom andjiang erra — In sylvis maritimis Jayæ occidenta r onga, basi in tub sum > tima minora et sterilia; antheræ biloculares, dorso inaliter dehis à. Embr . Cotyledones Reo . Radi Sula longissima , clay es ramorum con petiolatis, exstipulatis, e erus crenulatis, glabris , racemis terminalibus, pauci v. multiflo- ris; floribus tribracteatis , Mna NE دی‎ y. al- bidi i, d oen > odoratis Obs. Genus in mem Praxcnonı, Viri, oriam J. E. bait: uno opere botanico, imprimis Monog raphiis, q tantu dition ptime de e و‎ Gustaviá Lin ryo circinnato, co tyledonibns prvi ید‎ ilicis e ef radiculá elongatá in spiram convolutá 1. da Bu. : foliis elliptico-v. cuneato- ops a (s Ya poll. , 1 35- „Bel latis Di iolo n.) acutis V. acuminatis v. obtusis : erenlatis di eo obtuse ی‎ e. accá el Gustavia valida Deca: Prodr. IH. p. 290, 8. — Pirigara valida Bu. Bydr. D * tis A A PIE re ER A 0۳ 6 ۱۷ Y T SERRE VICTORIA, Danos ۲ Etablisaement Vas Fboulke NOTICE SUR QUELQUES BARRINGTONIEES. — VICTORIA REGIA. - 25 1096 (ex parte). — Putat gung: sundaice. — E P2 مسا‎ js com Archipelagi indie Bu. : foliis Pins 6; elliptico-‏ و giona (37 = p oll., 4 273-4 poll. latis , pe‏ o 3-6 lin. ) acutis v. in acumen breve 0‏ &insenlum crenatis ; baecá elongato-ellipsoideä costato-sub d he ata. — Pirigara valida Bu. Byd: ex‏ و et malaice. — In mari‏ ورب utat‏ Émis ani Jay ut N amban atrana oliis cuneato-oblo ongis , petiolo 6-9 lin.) in acumen breve acutum aim ol ae i sis oH piter i serraturis submucronulatis j bac ER وب‎ k. foliis cuneato-oblongis v. 39st AME LATE 6 3/8 poll., 2-5 Ya poll. latis, etiolo 1/,-1 cumen breye obtusum desi maritimis insula : foliis e basi ie v. cu- neatá Hernies (414 OIL, i — 3- alate. en Jn — "à i P cá n^ Zar». — In maritimis insuláram Aes Timor cet. La Victoria regia (Suite. V. vol. VI, p. 254.) en abondance dans le parenchyme de la feuille, entre les deux épidermes. ٩۰ 8. BRACTÉES. Ces organes n’existent normalement chez aucune Nymphéacée; mais ils s'y montrent accidentellement sous deux formes : d’abord, entre les feuilles or- dinaires du Nymphea dentata, apparais- sent fréquemment des espéces de feuilles naines , dont nous n'avons pu bien con- stater le point d'insertion, mais qu'il serait difficile de ne pas regarder comme des braetées : elles offrent au sommet d'un pétiole eylindrique, wne lame étroite, linéaire-lancéolée , parcourue de nervures longitudinales , verte sur le dos, blanchá- tre sur la face, rappelant en un mot une des pieces calycinales: preuve évidente que ces dernieres correspondent, non pas au pétiole dilaté , mais à la lame contractée el modifiée d'une feuille (1) ! D'autre part, certaines fleurs abor- tives de Nymphea scutifolia (N. cerulea, Horr.) nous ont offert à la base de leur pédoncule, trois bractées spathuliformes, a lame labér de bleu sur sa face, comme Cest le cas des sépales , à péliole muni sur ses deux bords de petites plicatures, exacte- ment comme on en voit une ou deux à la nn NR (1) Voir ci-dessus, vol. VI, p. 219, PL UL, f. 25. TOME ۰ base des pieces externes du calice de ۵ espéce : seconde preuve que la melamor- phose de la feuille en sépale, se fait ici par la disparition à peu prés totale du pétiole et la simple modification de la lame! Ces faits vont nous servir plus loin pour l'explication de la valeur morpho- logique des piéces florales. S. 9. FLEUR EN GÉNÉRAL. Inflorescence. — Voir ci-dessus و‎ vol. VI, p Réceptacle ou torus. — Ces mots sont pour nous synonymes d'aze de la fleur, abstraction faite des placentas : mais la distinetion entre l'axe floral et ses appen- dices, facile à poser en théorie, est en pratique d'une application trés embarras- sante, mijo chez les plantes qui nous و‎ E C knie par le cas le plus simple : Le Nuphar a, comme on dit, l'ovaire et le calice entièrement libres : ses péta et ses étamines eouvrent l'intervalle étroit qui s'étend entre les sépales et ja base de l'ovaire : c'est done la portion - d'axe comprise entre le point ا‎ du sêpale le plus externe et Porigine er tior qui i forme proprement le i Ici la paroi de l'ovaire nous. y S soudure: Wi aaa’ MA A 26 portions dorsales des feuilles carpel- laires (D , et s'il est vrai, comme l'ana- logie porte à le eroire, que l'axe floral se prolonge entre les loges de l'ovaire, au moins est-il impossible de tracer une démarcation précise entre cette portion cachée du torus et les appendices qui la recouvrent. La question se complique bien plus encore chez les Nymphea. Prenons en effet une fleur du Nénuphar blanc, ou de toute autre espéce des sections. Cas- talia, Lotos ou Cyanea : Dépouillons-la de toutes ses pieces, sauf l'ovaire. Que nous reste-t-il? une sorte de moignon charnu, dont le sommet évasé en en- tonnoir, porte des rayons papilleux (stig- matiques) groupés en étoile autour d'un mamelon central , qui, placé dans le fond de Fenfonnoir, semble terminer Paxe de la fleur. Shr les parois externes du moignon, les cicatrices d'insertion des piéces florales apparaissent ips en spires obliques et paralléles, à pe prés eomme les feuilles ordinaires sur le rhizóme : en d'autres termes , le moignon, axe floral, correspond au rhi- zóme, axe caulinaire. Maintenant, si l'on fait une section circulaire de ce moignon, on voit qu'il renferme autant de eavités closes, qu'il ya de rayons stigmatiques ; que ces cavités, portant des ovules sur leurs parois, sont groupées en rayonnant autour d'une portion centrale de tissu , représentant la columelle de l'ovaire dont elles constituent les loges. Mais ces loges, à quel systeme se rattachent-elles? 20H me son Mémoire ur as ups des ne phéacé arde le = — : P - rus libre, ۱ sont évidemment plus i aan ue Justes. x ngin 7 ` VICTORIA REGIA. Seraient-ce uniquement des cavités ereu- sées dans le tissu méme de l'axe floral? Leurs parois seraient-elles formées, au contraire و‎ ou du moins tapissées par des feuilles earpéllaires ; unies entr'elles par la substanee de l'axe, comme par une sorte de eiment ? D'aprés les idées de Schleiden sur l'ovaire infére (1), idées que nous partageons en grande partie, la premiére opinion serait seule vraie : la seconde aurait pour elle De Candolle et la majorité des botanistes. A notre avis l'une et l'autre assertion sont trop absolues, et, chez les Nymphea par exem- ple, il nous parait impossible de mar- quer la limite entre l'axe et les appen- dices, qui tous les deux entrent dans la composition de Povaire et plus tard du fruit (2, Dans le Nymphea pygmea , type d'une section trés distincte, (Chame- nymphea) ©), l'ovaire a sa partie su- périeure entierement dégagée du torus, avec lequel il est confondu par tout le reste de son étendue. Cette espece éta- blit done le passage entre l'ovaire en- tierement libre du Nuphar, et l'ovaire plus ou moins immergé (dans le torus) de la presque totalité des Nymphea : nous disons plus ou moins, ear, l'im- mersion des carpelles n'est jamais eom- pléte, chaque rayon stigmatique repré- sentant, dans tous les cas, une portion libre de la feuille carpellaive. Une complication nouvelle se présente chez les non (Vie- toria, Euryale) 4 Là, suivant w errements ordinaires du langage descriptif, qui peint souvent les apparences au mépris de la vérité, (1) Fan SENA, der wissench. Botan. (edit. 5°) IT, p. 249 et seq. (2) On verr rete us loin à Particle ovaire (fig. 31, 52), des considerations anatomiques à l'appui i de ce que nous avancons. (9) Voir ci-dessus , vol. I, p. 295. (4) Pour l'intelligence de ce qui suit, consulter . - la fig. 8 de la planche coloriée (vol. VI vis-à-vis la — page 199.) VICTORIA REGIA. 27 l'ovaire est dit adhérent au tube du ca- lice : or, le calice n’a point de tube : ce que l'on est tenté de prendre pour tel n'est pas autre chose que la portion supérieure du pédoncule, ou si l'on veut la base de l'axe floral, base dilatée en une sorte de coupe dont le bord porte successivement les sépales, les pétales et les étamines, absolument comme Pori- fice ou l'œil de la figue porte les petites braetées qui sont par rapport au récep- tacle commun des fleurs du Ficus, ce que sont les sépales, pétales, étamines, par rapport au réceptacle particulier ou torus d'une fleur simple. Il n'est pas plus juste d'appeler tube du calice ce renfle- ment hémisphérique oú sont contenues les loges ovariennes des Euryalées, qu'il n'est exact de donner ce nom à portion d'axe qui forme la loge du fruit des cactées. En somme, pour ren- dre la question plus générale, nous eroyons avec Schleiden, que, chez les plantes appelées calyciflores, le pré- tendu tube du calice n'est le plus sou- vent qu'une expansion de l'axe floral, une portion du torus, qui tantót reste libre de toute adhérence avee les car- pelles comme dans la rose, tantót se soude et se confond presque avec eux, comme chez diverses Nymphéacées. Résumant ce qui précéde, nous di- rons : Le réceptacle ou torus comprend tout le système axile de la fleur , moins le placenta. Ce réceptacle, chez le Nipat, laisse entièrement à découvert Povaire et le fruit. Chez le Nymphæa pygmæa, il nen laisse à nu que le sommet. س > Chez les autres RS us connus, il. les recouvre entièrem Chez les Nymphéacdes-Euryalées il - forme une coupe hémisphérique (hypan- thium) dont le bord supporte les pieces florales, et dont l'épaisseur contient les 0ges ovariennes ; la base de ces dernières _latérales, primm nt à MM. descend bien au-dessous du niveau de l'insertion des sépales (1). Ajoutons qu'il est strietement impos- sible de marquer une limite préeise entre le sommet du pédoneule et la base du torus (2), non plus qu'entre le tissu pro- pre à ce dernier organe et celui des feuil- les earpellaires. Symétrie florale. — Les pieces florales des Nymphéacées sont disposées suivant une spire générale trés compliquée et trés obscure, dont il nousserait impossible de donner la formule phyllotaxique. Ces piéces ne forment pas strictement des vertieilles, mais bien de faux verticilles dont Palternance n'est jamais qu'appro- ximative, et dont la valeur numérique et la symétrie respective sont fréquem- ment altérées par des suppressions (avor- tements) ou par des additions (dédouble- ments) d' organes. Ils agira done i ici, non pas de la premiére fleur venue, mais de la fleur typique et normale, de celle que la comparaison attentive d'un grand nombre de fleurs ordinaires a permis de construire comme le patron symétri- que de toutes celles de la méme espèce. Ces explications données, tàchons d'ex- primer suivant les régles ordinaires (dans ce cas trés approximativement justes) de Yalternance, la construction de la fleur de la Victoria regía. FLEUR TYPE. E Jo — fe iet “(sow -tendant le N 20 — 2 betes ‘(latir ales par | avortées cn 7 au pédoncule). () Le défaut yan nous empéch non seule- . ment de nous étendre sur ce qu, "on یز‎ en. général ovaire adh crook! mais aussi de parler modifications du torus chez les Nel ium et le me) Che les Nymph les Nel bi tc. on ez les Nymphea , les Nelumbium, e ; b au-dess M4 i dd point d'insertion des سس‎ transition entre le Nous avons cité ci-dessus des cas 7 ée se مب مر ی‎ nte es L. HA: en inn. qu'il y a 28 VICTORIA REGIA. SYSTEME FLORAL. CALICE. 3° — 2 sépalos M Sy arate À postérieur, alter- c les bractéoles (1). 4o — 2 belts مه یمور‎ SPEARS COROLLE. Do — 4 eu ^ vo 20 pee (2 + 2) avec 60 — 8 pétales(altern. parir avec les précéd.) 7» — $ pétales (alternes un à un avec les précéd.) 8 — 8 pétales, à tal 9% — 8 pétales, id. 10 — 8 Pes es, id. NDROCÉE STÉRILE EXTERNE. 11۰ — 16 ds میس‎ par paires avec les céd. 120 — 16 staminodes ) un à un avec les slamin. précéd.) NDROCÉE FERTILE. 130 — 16 tamines (alternes une ` a une avec les 14» — 16 étamines (alternes avec les précéd.) 15° — 16 étamin 16° — 16 Pens id, 17» — 16 étamines, i. 180 — 16 étamines , DROCÉE STÉRILE INTERNE. 19» — 16 staminodes Meet un & wn avec les GYNECEE. 20° — 52 carpelles {alternes par paires avec les stamin. inter.) Le fait vraiment saillant dans le ta- bleau qui précède, c'est la progression réguliére, 1, 2, 4, 8, 16, 32, que suit dans l'aceroissement numérique des des se. nat. L. Qe sé t. 12, p. 25-96): elle parait s'appuyer sur اه‎ raisons d'analogie, et trouver sa confi u^ ans | es (rois bractées observées pari à la base du pédon xg d'une fleur pus: de Nymphis scuti- (1) Cette A ina des pièces du calice en deux yerticilles décus st encore es idées émi- ses par MM. ih au sujet des fleurs du Nym- 1 . Au premier rd emble étre inadmissible, surtout à cause i on Sa € est zu l'e explication la ph ee a e ie ) Cei i paraitra peu certain si l'on ne tient compte que des apparences, d’après lesquelles on aurait guetos e pé tales alternes un à un avec les quatre sépa sq nous prions les botanistes « qui voudraient « contrôler nos assertions de le fair A es des secti و رید‎ es RUE Lotus et yanta, Vie oria ymphea des sections Castalia et Chamen an) vus isolé ; ent, peuvent donner lieu à des conclusions spécieuses, iaia fansa tes les es ag pieces de ses pseudo-verticilles, le sys- tème bractéo-floral , depuis son point de départ, la braetée, jusqu'à son point d'arrét, le pistil. Mettant de cóté l'idée des verticilles et de Palternance, qui ne saurait dans ce eas donner des résultats strietements vrais, nous nous représen- tons la fleur de la Victoria regia comme formée par une spire d'organes, qui, simple à son origine, la Tum , se di- vise en deux au niveau des bractéoles, en quatre au niveau des pétales externes, en huit au niveau du second rang de pétales, en seize au niveau des stamino- des externes, enfin en frente-deux au ni- veau des carpelles. C'est par un exemple analogue de dichotomie, que nous avons vu, chez la méme espéce, la spire des appendiees de la tige, d'abord simple tant qu'elle ne comprenait que des feuil- les, se bifurquer, lors de la floraison, en deux spires collatérales et paralleles, l'une de feuilles , l'autre de fleurs. (Voir ci-dessus, vol. VI, p. 218. es Nymphea de la section Lotos, qui, sous tant de rapports avoisinent le genre Victoria, montrent elairement ans la symétrie de leurs fleurs la dispo- sition générale dichotomique dont il vient d’être question. Seulement, ici la progres- ‘sion signalée s'arrête au chiffre 16, celui des carpelles : les étamines sont disposées par verticilles de 8. Méme ob- servation pour les Nymphea des sections Cyanea et Castalia () : chez le seul Nym- phea pygmea (sect. Chamenymphea, Nos.), forme diminutive du genre, le chiffre des carpelles est normalement ré- duit 48, sans que celui des étamines de chaque verticille soit diminué. L’arrangement des pétales (autres que ceux du vertieille externe) par verticilles de 8, est évident chez les Lotos et les (1) Pour s seien de ces sections et l'exposé détaillé du re des verticilles de leurs fleurs, consulter fo mw p seription ou des Wym- phea, ci-dessus, vol LVL p VICTORIA REGIA. Cyanea : il est masqué chez les Castalia et les Chamenymphea, où l'apparence fait aisément croire à des verticilles té- traméres imparfaitement alternes : ceci tient à ee que dans chacune des quatre paires que forment les huit pétales d'un vertieille, il existe à cóté d'un pétale plus grand et plus externe dans l'estiva- tion, un pétale constamment plus petit et plus interne. Une circonstance qui, chez la Victo- ria surtout, contribue à troubler la symétrie, c'est l'inégal développement que prennent l'une relativement à l'au- tre, les moitiés interne et externe d'une méme fleur : la premiére, serrée contre la .tige dans le très jeune bouton et naturellement génée dans sa crois- sance, présente des suppressions dans le nombre de ses pièces :. la seconde au contraire , développée librement et par- lois outre mesure, offre dans ce dernier cas des superfétations , soit dans le nom- bre des pièces de ses vertieilles , soit dans le nombre des verticilles eux- mêmes : c'est ainsi que nous avons vu dans un fleur de Victoria, tout un demi verticille supplémentaire d'étamines s'in- tercaler entre les verticilles normaux. Estivation. — Le calice du Nuphar, formé de cinq pieces, offre le mod d'estivation le plus ordinaire, l'imbriea- lon en quinconce : ses pièces se recou- vrent largement par ‚les, bords et. le sommet. Le calice tétraphylle des Nymphea; des Victoria et probablement de toutes les Nymphéacées où cet organe est (97 Construit sur le type pair (1), présente | ceu e 0 € mode d'imbrication suivant : (1) H faut excepter les Nelumbium ou les quatre 39 Sepale externe (par rapport à l'axe eaulinaire) recouvrant par ses deux bords les bords externes des sépales latéraux. (Sepalum anticum utrinque tegens). Sépale interne (tourné vers l'axe eau- linaire) recouvert sur ses deux bords par les bords internes des sépales latéraux. Sepalum posticum utrinque tectum). Sépales latéraux couverts d'un eóté par lexterne, couvrant de l'autre l'in- terne. (Sepala lateralia , postice tegentia, antice tecla). Cette estivation est importante à noter, en ce que, seule, elle semble contredire Pidée que les sépales externe et interne font partie d'un méme verticille , extérieur par rapport au verticille des sépales la- — téraux, Mais cette contradiction perd singulièrement de sa force, si Pon ajoute que, dans la corolle, des pétales évidem- ment internes par leur base d'insertion relativement à d’autres pétales, recou- vrent néanmoins ces derniers au moins par leurs poíntes el souvent par une large portion de leur étendue. Ce fait trés : facile -à: constater sur les Nym- phea et la Victoria, prouve qu'on ne saurait induire avec certitude de Pordre d'estivation d'un organe, le rang quil occupe dans la spire formée par les pièces florales (1), RN 155 (La suite à la prochaine livraison.) ` P ca 1 f d 1 pieces sépalif nes sont dans l’estivation EE ie Moss aussi bien que dans la position. xd ns un bouton d'environ 30 millim. regia, nous avons vu la pointe du sépale s. — peo و‎ u. pe du méme verticille ont leurs í ; : pointes recouvertes par des pétales d’un verticille 79 فا اه 8 MLS‏ + 442. Acacia verticillata, Wii. (1), ë de formes: tantôt, ses feuil- E .0 = S iJ = e jS 3 = e PF O- Y étroites et subulées. 11 pro- duit des gousses étroites, Obtuses et courbes. | L'4cacia Riesen qui.se en floraison.Une re espéce voisine, l’Aca- - Cette jolie espèce d’4cacia appartient a Orne nn de la Nouvelle an groupe de ceux que M. Bentham, dans Galles du sud, a des phyllodes à trois ou son excellente révision de ce vaste genre ; | quatre Dervanas tres saillantes, et des appelle pungentes-spicatæ , à cause de leur | bractéoles courtes, orbiculaires. phyllodes piquants et de leurs fleurs en Quoique généralement traité ment celui des Genevriers à feuilles acicu- | de l'Angleterre. Peut-étre réussirait-il dans lées ( Juniperus Oxy ycedrus, J. communis). ces conditions prés des cótes de la Flandre, en Normandie et en Bretagne. l'ile Van Diemen et s'y rencontre sous bien 185-605. (1) « A. glabra v. pubescens: ramulis a angulato- MIA ; phyllodiis divaricatis subverticilltis li- neari-subulats lanceolatis v. oblon gis rigidis mucronato- -pungen ıtibus basi subangustatis uninerviis 1 11001 v. ra subtrinerviis, spicis indre densis Burn, | in À Hook. Lond. Journ. of Bot. U p.940, Es Walp. t M e etal une PASSIFLORA PENDULIFLORA. ` PASSIFLORE A FLEURS PENDANTES. Passifloreæ (*) $ Eupassifloree. — Monadelphia-Pentandria. en GENER. — Vide de ie vol. II, | latis semi-orbiculari-euneatis transversim trun- avril 1846, . (Exclus. sect. TETRAPATHEA, nunc cle is obscure trilobis setosis subtus in genus nm nn, fs n Ann. | glandalosts; pedunculis solitariis geminisve elon- Sc. nat. ser. 5, vol. I, 9 : (an a" hue وا‎ i| gatis pendulis prope basim articulatis vipra vicia genera Murucuta, Da = de A ?). | latis (tribracteolatis! ۸ ۸ calycis tubo hemispherie CHARA SPECIF. — « P. (De x Mo: | یز‎ oso, coron ranti aoe filamentis paucis nostemma, Nob. (1)) glabra, foliis. ost Rei .. OOK. : 0 ۳ 50 in ecim. exsice her be ; lis. » Hook, (paucis additis intra parenth. inclus. (1) CHARACT. d DECALOBA, DC. (non eased m te penduliflora, Berter. in herb. Balb. — Calyx 5-partitus. Petala 5. Pedicelli axillares uniflori ti; nute s cirrho pediocilis egens interject x DC. Prodr. HI. p. 326. Hook. Bot. Mag. t t. 4565. ub-sect, Monostemma. — Calyx tubo tur binsto o, 10-sulco Cn. sud "ard. Fleur. H. n. 114. a ligularis simplex , li ulis luribus uniseriatis, anse. eoncoloribus, fau 2; cal Ys uin. basi in annulum anguste da tubo nen) basi intruso. Petalad, calyce multo bre- confluentibus $. Column | he nuda. . Corona d uplex : exterior e filamentis. plurinus + longis , Passifl nl interior e filamentis in urceolum fauei calyeis in- Mestre sous-sections d t i t | sertum margine plicato-crenulatum coneretis, — glan- Sas lor , dans un en d'ensemble qu'il nous est | dulosus و‎ cupularis, — a nita lium basi i adna impossible d'entreprendre dans les circonstances présentes, on Le Frs siflora filipes, B aura ne ette eme t distin, ué دا‎ types d'organisation aujourd'hui | secti confi : de Pe tout ce que ih. pouvons 30 par siflora sicyoides , Scuuscar. : Calyx (in re: su- faire ici, c’est d'indiquer go ues uns de ces types, d'aprés | perne subito in qucm sta minatum contractus) tu les وا‎ oti de Bote herbi 1 formi. Petala 5, calyce breviora. Corona و‎ aes duplex : lo Passiflora a per foliata, L. = - Espéce aussi remarquable et exterior e filamentis Sein longis , uni iseriatis , in Mec plus bell margine lice : Ca lyx cake infundiliformi posti o, 10-nervi, basi | lumna genitalium eh latà basi stipata acuto, intus annulo prominente, intro oflexo aucto, laciniis «e Ceite curieuse espèce , qui mérite tout- à-fait son nom « si- ribus, forsan æstivatione — ue b, calye e longiora yoides و‎ » a fleuri au jardin des plantes de Paris en 1841. Corona : ligularis s duplex: e exterior e is 10, linearibus , pee- Parmi les espèces à filaments de la couronne extérieure uni- series, = faut ees les putes biflora , Lauk, capsularis , L. مس‎ Columna lee basin et rubra, L. qui semblent devoir former à peu prés un méme 2 Pussiflora Medusea, Cn. Len. men Medus:ea,'Cn. idi sous-gro upe. Essentiellement polymorphe par cer- | cilis et toute cette plébe de Cicca, pour tains détails de son organisation, le genre | lesquelles le botaniste seul a des yeux. — Passiflore ne l'est pas moins par les di- Au moins l'espéce igi figurée rachete-t- — mensions et l'apparence de ses fleurs, elle ce qui lui manque en éclat par la — Auprès des G ites, | grâce de son port : au surplus, elle est Passiflora. alata, quadrangularis, mali- | éminemment curieuse , et tient une place formis , laurifoli ia, racemosa, et vingt | tout-à-fait à part parmi plus de cent ua autres qui font Porgueil des serres, il y | quante de ses congénères. a les Passiflora suberosa, minima و‎ gra- | A part quatre ou einq especes asiati- (*) On a récemment rattaché à cette famille ec prétendus genres nouveaux , agreste am E tn uM pe aha ae nt eu l’occasion d’exam l'un et l'autre dans Pherbier de sir W. ker. hous pouvons r que le premier est , si کم‎ ni n identique ,num oins trés voisin du ge biackes Briedelia + le second est fondé sur un exemplaire mále d'une espèce de Dioscorea 32 ques, ce genre appartient aux regions chaudes du Nouveau-Monde. L’Afrique et Madagascar, d'ailleurs si riches en formes anomales de Passiflorées, ne pos- sedent pas une seule Passiflore : l'Aus- tralie en aurait trois ou quatre espéces, si, comme nous sommes enclin à le faire, lon fondait dans ce vaste genre les Disemma , qui formeraient à peine une PASSIFLORA PENDULIFLOR A. sous-section du groupe Decaloba e Passiflora grandiflora, découvert | CULTURE. Voir ci-dessus, tome Il, avril 1846. — MISCELLANÉES. à la Jamaique par l'infortuné Bertero, - puis retrouvé dans la méme ile par les D" Distan et Mae Fadyen et par MM. Purdie et Wilson, vient de fleurir au jardin de Kew, probablement sur des exemplaires introduits par le collecteur Purdie. On est surpris qu'une espéce aussi remarquable ait échappé aux re- cherches de Sloane et de Patrick Browne. J. E. BM 2017 8 613 AA, + 443. Miltonia Karswinskii. Dans le por rungen volume de la pus ( p. 433^ isolée de cette indici: fique Orchidée, es du Mexique, en 1849, par le collecteur Hartweg. La vi- gnette Sih peut donner une idée port de cette admirable plante, dont la 141-432, hampe florale dépasse parfois 90 centimè tres s de longueur. Ajoutons, pour mén moire, que les pièces du périanthe sont on de bandes et de macules brunes sur un jaune brillant, et que le labelle est plane au sommet, violet à la base et rougeä vers le milie Es LILIUM VENUSTUM. LIS A BELLES FLEURS. Liliaceæ $ Tulipaceæ, Enbe. 一 Hexandria-Monogynia. CHARACT, GENER. — Vide suprà vol. I. | Ejus Enumer. IV. p. 264 (ann. 1845). D. Spae, p. 221. | Mém. sur les Lis 5. bc 5. Thu nbergianum, Mona. | Not. sur les Lis, fide HARACT. SPECIF. — « L. (Eulirion) caule | D . Spae, non Roem. et Scuurt, nee Kuna Enu- i i i sis, | mer. IV. p. 265 (1). ik ineari-lanceolatis , a g ato-acumina | a 1 H | gara, flo alibus brevioribus subovatis ; floribus SD Tra Portón consacré par Kunth au véritable Lilium in apice caulis nonnullis, acemoso-a x Tanken malis و‎ erectis; calycibus (perianthiis) infundibu- | rapi wem EHE, Rosa. et pes Syst. 7. 415. lari-campanulatis و‎ anra co is, concolo- |i TE ie a er. nov. 1839 t. 58. Caule superne villoso ; elis ribu: di. Wan " ‚ac Az eror bus E ovaro- me ets atis , dine ar d cups s inae ertilla- saturatioribus ob ia ¿par palis T 3 mi bus, erec IS ; per 1a acınııs sessilibus, p sd: 5 aciniis patentibus , apice Cop re glabris, stamini us multó ee sii نک‎ y iios وی‎ ii asim | longioribus. Lis bi bulbiferum, Tavss. in Linn. Tran- su se undo, utrinque margine piloso exaratis.» | Sact. IL 555. E: "Phil eiphicum, Tron. Japon, 155 e Kir 1 giae p | syn.) Lilium bulbiferum D. Revovré Lil. fol. 210. — Flore aurantiaei, in icone cui? Au uc s و یی‎ Lour. Coch. 237 ? » Kusta. Enumer. IV. p. 265. Livi venustum . A Hort. berol. 1841. fleurirent en premier lieu , dans le jardin botanique de Gand. Voiei la description qu'en donne cet auteur, dans son inté- ressant Mémoire sur les especes du genre Lis (ann. 1847) : Cette belle espéce de Lis est généra- lement connue dans les jardins sous le nom de Lilium Thunbergianum : mais, ses caractères et notamment la forme étroite (linéaire) de ses feuilles inférieu- res ré a ^ ۰ “ss d 2 épondent en tout à la diagnose s « Tige de 1-2 pieds, droite, flexueuse, un peu €ssus transerite, au lieu que, d'aprés anguleuse , brune et raboteuse رد و‎ urement Kunth pubescente et velue vers son sommet; feuilles nom- et notre collaborateur M. D. Spae, | breuses , éparses, glabres, à lant h MAL: E ns aurait ses euille nr s inférieures ovales. En l'absence fleurs au nombre de 1-8, EM en gra e tout exemplaire bien déterminé de | ramidales; pédoncule „glabre, 7 ce dernier, nous ne saurions exprimer | leurs; corales campanile, Files haien: , T ? M i une opinión sur la valeur des differen- | trés ouvertes; pétales gla u ^ lao ces signalées par les auteurs entre ces | | ks وف مر‎ manis دج مود‎ rand eux espéces trop voisines. Quoiqu'il en | uleur j rangé brillant; étamines à p q iy > LI e ? > soit, Pune et lautre sont remarquables | arme d = rouge jaunatre ; anthères وا‎ po en rouge run ; oval par la belle teinte orange vif de leurs | pouce; style moitié plus long fleurs : toutes deux sont indigènes au. jpt sous ailes, pem c duh pM enit Japon et les jardins en doivent Fintro- | arrondie, hexang gulaire, à sigles obtus ; ری‎ arrondies s plates et munies d'une aile mem- duction au Dr Siebold. D'après M. Spae, | pra A rrr "n Cest en 1855, que ces belles plantes | CULTURE. Aussi rustique que les Lilium cro- | plupart de ses congénères. Voir cid ceum, bulbiferum et en général que la | sus, vol. V و‎ n. 507-9. L. VH. k TOME VIL 8 les infé rieures linéaires lancéolées les supér j forman icille de 4-5; - P. 3 KA Loue 3 138 قاطا اقا‎ 0 EIES N EE | 444. Maxillaria concava, Livni. * Orchidée épiphyte, à fleurs d'un jaune påle , originaire du Guatimala. C'est une des moins intéressantes d'entre les Mazillaria à fleurs en racémes. Fleurs d'un jaune pàle; labelle presque tronqué, à trois lobes obtus (celui du milieu quel- que peu charnu et tuberculé vers son bord) veiné de rose dans le sens longitu- dinal, et portant sur a .q. et son milieu une crete > * ointe trilobée. L'espéce dont elle se rapproche le plus, est le Mazxillaria brac- te ata; mais ses fleurs sont plus petites, ses bractées exigués et sétacées, son labelle enfin d'une forme toute différente. » INDL. in Paxt. Flower Garden. y ^45. Rancidité du beurre et de la graisse; moyen de l'enlever: Un agriculteur qui se livre à toutes sor- tes de recherches et la graisse pendant les fortes chaleurs Pemploi a tou- Jours été, selon lui, couronné d’excellents "été. Ce moyen, dont résultats, est aussi facile ue peu couteux. Il consiste simplement à battre le beurre 186 ou la graisse dans une suffisante quantité d'eau, dans laquelle on verse 25 à 0 gouttes de chlorure de chaux par kilo- gramme de matière à rafraichir. Apres avoir battu, on laisse le beurre ou là graisse en contact avec l'eau pendant une heure, puis on le retire et on le lave à l'eau fraiche. NEN‏ قف VERONICA رس‎ ANDERSONI, VÉRONIQUE D'ANDERSON. Scrophulariaceæ $ Veroniceæ , CHARACT. GENER. poa vol. I, p. 105. = ar utex habitu et facie u . (2)) multó magis dis- er ید‎ ees Folia oblonga, pon longa , 10-12 | (1) La plante qui court les jardins belges sous le nom fau de Veronica 2 di و‎ "a feuilles linéaires , nh po rema arqua able e que les deux anche ı el vont bientòt s 8 étaler, forment has fa lncéolé, ren pute fe Veronica parviflora a, VAHL. (2) C om que “À ape" alement dans les jardins une espèce que not us les yeux et qui s’accorde assez avec la diagn nose du er salicifolia, telle qu "elle ip tracée par M. Bentham dans le P. Les feuilles dans notre دورو‎ réellement entières و‎ porten nt cependant vr les bor ‘ds des t les racémes sont les uns dressés figure du Veronica ehe Lindl, (Bot . Reg. i tab. 8) exagére peut-étre s denticules des feuilles Bentu. Diandria-Monogynia. mi- nüs medio crasso , ET oui died ue سیب کیت‎ Racemi breviter pollas foliis pau ۳ dere uste oblongi , rachi pedicelli po DO sque herus Flores ¢ densi, cer iem -violacei ostro concolores a F. puberule, peniana porn asset D qui ciosa و‎ salicifolie plane medii. Calyx tubo br citer dimidio ior, charactereque isto magi ad Veronicam salicifoliam quam ad "s pn accedens. Corollæ lacinia suprema por , mar- paoa وی‎ e (sicut in a: d folie, nee, u a, reflexa, marginibus haud jazi) Charset. e mdi iv. a Andersonii, Hortur. Linot. in Paxt. . Gard. II, p. 1, t. 38 (icon valde "edicti hic imitata). Oss.Stirps hybrida e Linus salicifolia, matre, et F. Poin; patre, Tout le monde connait aujourd'hui deux belles espéces de ce groupe de Véroniques frutescentes, qui croit ex- clusivement dans la Nouvelle Zeelande, a Tasmanie et quelques iles antarcti- Sn e de ces plantes, le Veronica sali- cifolia, Forst. (Veronica Lindleyana des jar ins), forme un arbuste d'un port élé- gant, á feuilles de saule décussées comme celles des Phlox, á fleurs d'un blane légèrement teint de Das, disposées en racèmes cylindriques dressés ou plus ou moins inelinés. (Voir ci-dessus, vol. I. p- 103. La seconde espéce, Veronica speciosa, est un arbuste plus compacte, à feuilles denses, également déeussées et moins étalées, obovales, courtes et larges, d’une texture é épaisse comme celles du Laurier- cerise, très entières sur les bords, d’un vert obscur à la face supérieure. Les fleurs, d’un riche violet-purpurin, bien plus grandes que chezla précédente, for- ment des racèmes oblongs, compactes, dressés, dépassant de très peu la lon- gueur des feuilles. (Voir ci-dessus vol. IL. févr. 1846. C'est en saupoudrant avec le pollen de cette dernière espèce les stigmates de la première, qu'un amateur intelli- gent et déjà bien au fait des questions d'hybridisation, M. Anderson, de Mary- field, pres Edimbourg , a gagné la char- mante nouveauté qui fait l'objet de cet article. Hátons-nous de le dire : le Veronica Be Andersonii, en ce moment sous nos yeux, est, pour le coloris, infiniment au dessus — — de son portrait. Du reste, port, coloris, forme, structure, tout en elle accuse une — origine mixte. Par la forme, ses feuilles - tiennent de la mére; par leur teinte obseure, leur texture épaisse, leur. bord 36 dépourvu méme des traces de denti- cules, elles tiennent bien plus du pere. Meme caractere mixte ou pour mieux dire intermediaire dans les rac&mes et les fleurs : celles-ci, ti violacé trés brillant sur nos exemplaires, sont parfois blanchátres vers la base de certains racémes. Les vieux botanistes, sans variis les sexes des végétaux, distribuaient avee | plus de libéralité que de discernement les épithétes de màle ou de femelle, sui- vant qu'ils attribuaient aux plantes des qualités fortes et viriles, ou faibles et féminines. Dans le cas présent, ils au- raient pu rencontrer juste, en appelant mále le Veronica speciosa, au port ro- buste, aux teintes foncées et presque toutes d'un bleu | VERONICA (uvsrin.) ANDERSONIT. 一 MISCELLANÉES. | feuilles de saule, élégante, fréle, un peu | pâle, aurait admirablement personifie le | sexe faible et gracieux par excellence; | et, pour confirmer la métaphore, ils au- raient surement vu dans le rejeton mixte | des deux plantes, ce qu'y voient les yeux | les moins disposés à l'illusion, la majesté | trop raide du pére adoucie par la gráce | de la mére. Jeu d'esprit à part, l'hybride en question est, comme dit trés bien le D: Lindley, un des plus intéressants produits qu l'art humain ait en quelque sorte cré Il eh du reste, que le même M. Anderson possède une curiosité du même genre, obtenue entre les Veronica saxa- tilis et fruticulosa , et dont les fleurs sont bleues, veinées de pourpre. sombres, au lieu que la Véronique à| J. E. P. CULTURE. 4 S. T. et Pl. T. Voir ci-dessus, vol. I, p. 10, vol. II, févr. VIII, et vol. HI, p. 245°. MISCUABANÉÁRS. + 446. Les Conifères de Dropmore en Angleterre. Beaucoup de nos lecteurs ont sans doute 0- ts de la France. pee détails sont es Année Hauteur. ER de à Abies Douglasii ts UE BEC Smith IA TEO 0 nnée A Hauteur de. la plantation. Abies Menziezii . . . . 4,00 18M Cedrus | 40; 1851 Araucaria imbricata 10, 1850 Cunninghamia sinensis 6 ,00 Pinus insignis - 10,80 1839 ela . . 14,00 1829 — monticola . 7,50 185 — macrocarpa 9.50 1855 — a 10, 1829 ES ambertiana 3,00 1841 Sabiniana 665 1851 Taxodium sempervirens 6 ,00 1845 Abies nobilis . . 8,00 1855 — gra is . 0840: 1899 一 ordmanniana. * 0,70 1846 — Pinsapo. Dig sapo DIM 一 - on onica .. i Si ) 1856 一 ebbi E ) — amabilis . d uar x ) 1855 Esser hta . . 2: ) 1858 Piror. ; (Revue horticole) — ^o^ tat + j TÍ t it. dith. de pict.m Horto Van Houtteano de 659, BRYANTHUS © ERECTUS. BRYANTHUS DRESSE. Ericacex $ Rhodoreæ, D. Dos. — Decandria-Monogynia. CHARACT. HYBRID. (?) — « Caule ramoso er, M linearibus obtusis obsolete re pedun s pilosis , floribus solitariis s corymbosis و‎ بنیز‎ je یی نم‎ glabris, corolla campanulata acute 5- tobe, tubo omnind nullo, stylo longè ex- serto. » Lin Br et dE erectus , Horr. Linni. in Paxt. Flow. Gard. II, p. 97, tab. 19 (hie imitata). S'il est vrai, comme le suppose la tradition, que cet arbuste soit le produit métis de deux genres, on ne saurait, sans violer les régles de la nomenclature botanique, lui conserver le nom de Bryanthus que porte une plante légi- time, l'ancien Andromeda bryantha de Linnæus, aujourd'hui Bryanthus Gmeli- ni de Don. Ce dernier eroit spontané- ment au Kamtschatka et dans l'ile de Behring : le Bryanthus erectus des jar- dins n’a pas d’origine certaine, et tout ce que nous savons de son histoire est résumé dans l'article suivant du D Lindley : « Ce charmant petit buisson passe pour un produit hybride, obtenu par un M. Cunningham, de Comely (Edimbourg), entre la Phyllodocé à fleurs bleues (Phyllodoce taxifolia, Sauss. Menziezia cerulea, Sw.) et le Rosage- petit Ciste ou Rhodothamnus chamacis- tus. Quelle qu'en soit l'origine, c'est à bank. coup sür l'une des plus délicieuses plan- tes de nos jardins. L'exemplaire qui nous a servi de modéle, formait une toulfe ronde et compacte, à peu prés de la grosseur d'une téte d'homme, et long- temps ornée de ces délicates fleurs roses qui rappellent les Kalmia. On a vu la plante dans toute sa perfection en avril dernier dans le jardin de la société d'hortieulture , parmi des touffes de Rho- dothamnus Chamecistus. « Les végétaux dont il s'agit, parfai- tement aguerris contre de trés basses — sont trés sensibles à la — sécheresse atmosphérique. De là vient — températures , que, aux alentours de Londres, on ne peut les bien conserver dans des expo- bs en plein soleil. Une exposition nor parun mur, un terrain bas, drainé, ou mieux encore des bac : froides dans lesquelles l'air se fent de eae conviennent á leur A uent de caractèr stru * Calyx profonde 5-partitus lobis ی‎ = breviora, filam. planiusculis glab n tigma obtusum raphe a — D ^ es a Folia patentia , margine subcorymbos, coroll rubentes. » DC: Pr odr. 1; Bryan nn arm i. Don. Run bryanth a, SWARTZ. romeda bry ha ۰ Bryanthus repens, یه‎ Gmer. Sibir. 4. p. 155, t. 57, f. 5 (nobis ignota). mais soigneusement E 38 culture : c'est sous cette derniére condi- tion que les plaee M. Gordon, dans le jardin de la société d'hortieulture, à Chiswick. « Quant à la nature du Bryanthus erec- tus, la plante est-elle vraiment hybride ? a-t-elle vraiment l'origine qu'on lui sup- pose? Là dessus, un de nos correspon- dants, bien au fait des résultats pratiques des croisements artificiels, affirme que « si pareil croisement s’effeetuait entre le Rhodothamnus chamecistus et la Phyl- lodoce(Menziezia)à fleurs bleues, l'hybride obtenu différerait du Bryanthus erectus , comme on peut, ajoute-t-il, s'en con- vaincre par la comparaison des trois plantes. » De cette comparaison soigneu- sement établie résulte pour nous l'idée . que le soi-disant Bryanthus dérive par hy- bridation du Rhodothamnus chamecistus et quelque espéce de Phyllodoce. Seule- ment cette derniére serait moins la Phyl- lodoce taxifolia que la Phyllodoce empe- triformis, Dos, plante de l'Amérique du Nord, publiée par le D" Graham dans le Botanical Magazine sous le nom de Menziezia empetrifolia (pour M. empe- triformis, Sw.), et plus tard appelée par sir W. Hooker Menziezia Grahami. Au fait,on dirait au premier abord que celle- ci ne différe pas du Bryanthus, tant elle CULTURE. La méme que eelle des especes rus- tiques dela grande famille des Ericacées. Terre de bruyére : exposition ombragée, | LI BRYANTHUS ERECTUS. lui ressemble par les feuilles, l'inflores- cence et le mode de végétation (D. Ce- pendant notre Bryanthus a les fleurs deux fois plus grandes, les sépales trés aigus au lieu d'étre obtus, et différence plus importante! une corolle qui, tota- lement dépourvue du tube, s'évase en cloche dés sa base méme. Par cette der- niére circonstance, l'arbuste parait cor- respondre à la description du Bryanthus. genre dont l'espèce type nous est in- connue 2) et s'éloigner, au contraire, des Phyllodoce, chez lesquelles existe toujours entre le tube et le limbe de la corolle une limite tracée par une cons- triction. » Conclusion : le soi-disant Bryanthus pourrait bien étre un hybride entre le Rhododendron-petit Ciste et la Phyl- lodocé à fleurs bleues (3), hybride qui devrait à l'influence du Rhododendron - ses fleurs plus grandes et son coloris plus délieat. J. E par un lapsus € Phyllodoce au lieu de Crow Phyllodoce ou Phyllodoce empetriformis. eur a écrit Blue (P. T.) | fraiche et humide : drainage bien établi. Multiplication par boutures ou marcottes. L H. asas.‏ ها شا ها قافتا + 447. Skimmia japonica (1), Tuuxs. ۲۳ AEN semi-rustique, fragrant, tou- | C'est ainsi que s 'exprime le Dr Lindley, e iit vert, appartenant à la famille des | annoncant que cette intéressante additi Ps j rs, indigène en Chine, au Japon et | à nos arbustes de parterre a décidément $ Himalaya, Fleurs d’ un. vert pàle. » cm droit de cité dans le comté de Cor- Pine 一 一 一 一 一 一 一 a A ACT. GENER. — 6 NETAS calyx hypogynus persistens, cé fidus ; petala 4-5 decidua, ticis. E ARE her maphroditi > ; Ege tes 4-5, ca iun ponpas antheris dorso affixis an- ana atropo iscus 4-lobus carnosus ovarium cingens. Ovarium supe ace le; ovulo BR "a famen n he in ori loculo. Stylus simplex eyli ndricus, stigma erase 4-lobó.In flo ce us ma: ^ wan roditis excepto ovario eujus rudimentum parvum, conicum. Flor t s fæ urs stamina : Tupa supera, primum carnosa, demum 8 irap cian renis peak agineis, pendu peony sper mis. Semen ve "ea , testa | membranacea. ten خی‎ mé e um (sic! dig bi a nis Lane embryo A optin l. Decaisne , بای وق وا‎ eats nos من‎ , certissime albun 7 um!) Spectante. ۹ erecto, mere at eristi , plane sibi impositis , radicula brevi , pi scuro va MIR. S indici, vir humane. altitudin nis > ramis t adscendentibus ; cortice fusco wque ac relique cis ucide es oleo etiolati jaccis , is punctatis, per triennium persis boli exstipulatis; floribus post folia provenientibus , poly- En paniculas Ruhe تون‎ et subdicholomas dispositis, albis v. ochroleucis , fragranti- 8i Re cr D Fl. japon. 4. Sten. et Zuccan. Fl. japon. I. 125. t. 68. Charaet. emendat. Warr. No. un a in : Jaequem. Voyag. IV. 161 (ubi primum aflinitates generis recte stabilita). Walp. te sp. Wa LE. DE. 183.602. 40 ma- ritime et par celá méme exceptionnellement ce. ne pouvons 4» auteur, «saisir la moindr De ce e Skimmia japonica graines sans albumen : le Ski et comme nous l'avons annoté jadis sur des exemplaires authentiques , a certaine- 2 ici 3 appropriés au goût “oe O*imint, » écrivent MM. Siebold et Zuccarini « est un arbuste à feuillage persistant, qui croit par tout le Japon, à (1) Les vraies affinités de ce remarquable genre ont été longtemps ignorées. S rengel, dont les vau ni Systématique fourmillent d'ineoncevables erreurs » fit de la plante un Ker, C'est là ur Candolle, en confondant le méme genre avec les Limonia, indique le premier sa véritable place Cette idée n nica, est co e par l'autorité de M. Deca Il est certain qu'on ne saurait trouver au genr question une place mieux appropriée, quoique la presence d'un albumen dans es grain Ski mia détruise le se point sur lequel l'usage base la distinction des familles des Auran- tiacées et des Diosmées. Aussi idé ۱ considérons nous y 1 groupe naturel. Le Skimmia rappelle tout û fait par le port une Diosmée du Brésil ; VHortia brasiliensis de Vandelli. MISCELLANÉES. — SKIMMIA JAPONICA , Tuuxn. 1,30, et ses branches sont généralement courbées vers la terre. Dans les jar taille est plus haute ; ses rameaux den: nn tantad fanıll sest qui séparent les touffes d'âge die plante sauvage se distingue par des pec plus aigués , dont le parenchyme es de glandes transparentes d'huile vola T comme chez l'Oranger et l'androsemum, Les fleurs, disposées en panicules ter minales , apparaissent du com : de Mars à la fin d'Avril : elles sont d ches, avec les pétales légèrement ro les bords de leur face extérieure : “a parfum, trés agréable, rappelle celui ۷ Daphne odora et se fait surtout sentir ss la soirée. Les baies, arrondies, d un pes vif (blanches chez une variété cultivée), e A Lu dis ls | k A ë ` slang il prospère en Orangerie, où son we avec les Camellias semble donner à € 1 i MM. Standish et japonica de Chine, que MM Anglete # 660. CATTLEYA LABIATA v. ۰, CHARACT. GENER. — Vide suprà, vol. III, n. 198. CHARACT. SPECIF. — « C. caulibus clavato- fusiformibus suleatis, foliis solitariis oblongis, spathä pedunculi longitudine , sepalis lineari-lan- ceolatis aeutis colorati membranaceis CATTLEYA A GRAND LABELLE, VAR, TACHETÉE. Orchidee $ Epidendreæ, Linoz. — Gynandria-Monandria. t es gr Collect. bot. t. 55. Bot.‏ مس Reg. t. 1859. Hoo oo "s t. 3988. من‎ Mossio, H ad Bot. Reg. 1840, t. 98, hide Lindle ey. Mag. t. 5069. CHARACT VARIET. ore rose-violaceo, labelli lobis lateralibus antice (— n ibique Cattleya labiata picta , Lino. in pes FI. Gar- den , I (1830) , t. 24 (hie imitata). Magnifique espèce dans un genre | presque sans rival entre toutes les Or- chidées amérieaines, la Cattleya labiata semble varier à plaisir les couleurs de sa parure. Sous sa forme primitive, im- portée de Rio de Janeiro, elle offrait sur son labelle d'un lilas pàle une large et riche macule cramoisi foncé : bientôt aprés, arrivèrent de la nouvelle Grenade, notamment de Caracas, des formes à fleurs plus grandes, d’un lilas plus foncé, avec de simples veines cramoisies sur le fond jaunátre ou blane, ou blanc et jaune du labelle. D'abord décrites comme es- pèce nouvelle sous le nom de Cattleya 13 ue DO re yes AUR L'importance horticole de ce magni- fique genre, nous engage à reproduire les détails suivants, publiés dans le Paxton’s Flower Garden, par un habile cultivateur d'Orchidées, M. Williams, Lise de M. Warner : ...... Presque tous les praticiens 1 B leurs Cattleya dans la serre à _ Orchidées la moins chaude : je place au Contraire ces plantes dans la serre la Plus chaude que je possède, à côté des genres asiatiques Aerides, Saccolabium . € Dendrobium. Les bons résultats de | € système se manifestent clairement TOME VII, Mossiæ, ces formes sont aujourd'hui rattachées au Cattleya labiata, dont elles ne se distingueraient, au dire du Dr Lindley, que par le caractére éminem- ment variable de la couleur. En publiant les deux magnifiques, nouvelles et rares variétés de Cattleya dont l'une, à fleur lilas, fait l'objet de cet article, et l'autre, à fleur blanche, l'objet du suivant, le D" Lindley dit tenir la premiére de M. J. J. Blandy, à Reading, et la seconde de la riche collection du Due de Northumberland à Syon-house. Est-ce dans ces collections que ces va- riétés ont été gagnées ? E. P. CULTURE. dans la grosseur des bulbes, la beauté du feuillage, la vigueur de la floraison. Tandis que certaines espéces, par exem- ple deux des plus belles, les Cattleya superba et pumila, sont généralement regardées comme difficiles á mener á fleur, je les fais aisément toutes fleurir une fois et quelques unes deux fois l'an : Loddigesii deux fois, d'abord en juillet, puis en septembre, avee de trente à quarante fleurs en une fois; crispa, magnifique. espèce s'il en fût, n'en a pas produit moins de soixante; Mossiæ, belle espèce encore, environ quatorze; la- 6 42 biata, Vune des plus belles, fleurit abondamment et facilement : ainsi des Cattleya Skinneri , Loddigesii , interme- dia, guttata et candida. Les Cattleya demandent beaucoup de chaleur pendant leur période végétative, mais d'ailleurs eomparativement peu de liquide au pied : il suffit de les arroser deux fois par semaine, lors de leur plus forte croissance. Cette croissance termi- née, il leur faut du repos, par consé- quent une certaine sècheresse, tout juste assez d'eau pour empêcher les pseudo- ulbes de se rider par dessication. Je leur donne une assez longue saison de repos, afin de leur ménager plus de vigueur dans la croissance et de les faire fleurir plus aisément. La saison des fleurs commenee en novembre et finit dans la seconde quinzaine de février. Dans cet intervalle je maintiens la tem- pérature 15°,50° à 165,60" cent. environ durant la nuit, à 185,50' le jour. Le terme du repos accompli, j'éléve la température 18,30” à 215,10" la nuit : celle du jour de 21°,10° à 950,90 va méme au-delà par l'effet des rayons so- laires et peut atteindre sans danger de 29°,40° à 32,20" : on empéche que ce dernier terme soit dépassé, en laissant au moins une fois par jour un courant d'air circuler dans la serre, pour en extraire l'humidité surabondante : mais . de la tourbe, pour la maintenir en plate: Zug CATTLEYA LABIATA v. PICTA. — MISCELLANÉES. cet air qui, s'il était froid, nuirait aux — plantes, doit s'échauffer en entrant au — contaet des tuyaux de chaleur. Quoique tous les Cattleya puissent se cultiver en épiphytes, sur des bloes de bois et de la mousse, je ne traite ainsi. que le Cattleya Walkeriana : tous les autres viennent mieux dans des pots remplis d'un mélange de tourbe fibreuse | et de tessons à peu prés de la grosseur d'un œuf. Le drainage, condition indis- — pensable de réussite, s'effectue en pla — cant dans le fond du grand pot un pol | de moindre dimension, en remplissant le premier de tessons jusqu'à mi-hauteur et recouvrant les tessons d'une mint couche de mousse, pour empécher que la tourbe ne vienne en obstruer les im- terstices. Empotez à deux ou trois pou- ces au dessus du niveau du vase, ê placez quelques tessons plats à la | Lors du rempotage, dégagez le plis possible la vieille terre d'entre les ۴ nes, sans blesser ces dernières, et ne | donnez ensuite de l'eau ۶۵ beau- coup de ménagement. E Les Cattleya se propagent par division” il faut toujours ehoisir un عون‎ qui porte á sa base un bourgeon bier frais : il faut les nettoyer avec soin de insectes au moyen de lavages à Tue claire. TRUSGRBBRA WARS, 1 448. Caisse de secours mutuels entre les travailleurs. Hainaut, a adopté, dans sa + les associés recevront, en cas de maladie, un secours : 1] de 4 francs tous les sept jours, pendant | durée entière de la maladie. Les ass? ۰ r 661. CATTLEYA LABIATA van. CANDIDA, CATTLEYA A GRAND LABELLE, VAR, BLANCHE, Osserv. Voir pour les caractères gé- nériques et spécifiques l’article précé- dent. La variété dont il s'agit ici, est qu'on sait de l'histoire de la plante est indiqué dans l’article déjà cité. Nous ne saurions mieux faire iei que d'emprun- remarquable par la blancheur parfaite ter au Dt Lindley, une de ees excel- ' de ses sépales et pétales : le labelle, | lentes revues monographiques auxquel- blane dans sa portion enroulée, a sa por- les il soumet, pour le double bénéfice et tion élargie admirablement peinte de | des amateurs et de la science, les genres lignes cramoisies ou jaunes et de mou- | de la famille des Orchidées. chetures carmin sur un fond lilas. Ce REVUE DES ESPECES DE CATTLEYA, O ut (par LE Dr LINDLEY). diee Sect. I. — Labelle enroulé autour du m 4 . H. 一 U belle plan, non enroulé autour u gynostime et dépouryu de lobes latéraux. SEcTION I, Sépales de la eie texture api ls RR les latéraux presque 1. Cattleya Mb Linor. Pies on hid. t alias C. Schomb mburgkii , Lopp. Cat dium violace eum, Hump. et Kint TH. Fleurs poe foncé, fragrantes, avec le Labelle € era- moisi-fone .22; cun تس‎ . C. dep Morr. Ann. de Gand, t. 185. — lle Ste, reside dans le sud du Brésil. — Fleurs s feuilles sont représentée | plus étroites, et le labelle ho décrit sités. C épourvu de veines rugueuses ou de callo- iur tee de ulement par la dgure faite r 1 exemplaire original de l'établissement Ver- schaffelt. > C. Skinneri , zen , Orch. Mexie. et Gua- ae: t. 13. — Guatimala, — Fleurs d'une riche inte rose foneé, à Tabelle Semager i . Journ. of . in à , à fleurs d'un rose foncé, avec un quem d’un riche eramoisi, à bord gauffré et fré- tei ment, int en blanc. Chez le C. Pinellii la nte des fleurs est beaucoup plus päle. maxima, Lixpí, Gen. et Sp. Örch. n. 4; Bor. Res. 1846. t. 1. era pe poes d — Fleurs d'un rose vif, à pétales : HE er rasen veiné de eramoisi yrs pst un Er labiata , Lino. nr race Ec ۸. Lem ua , LINDL. i . 1846, t — Brésil. -一 peana tl selon, po enira he âle. E 4 . lobata. ers —. Fleurs d'un riche rose- foncé, unicolor . Nous parlerons prochainement de cette espece que possède M. ges. 10. € np. in Bot. Reg. t. 1472; Bor. Mac. résil. — Fleu anches , cré- , > e une riche macule cramoisie sur le mi- ieu du la x lle. itrina , o Gen. et pd i n. 8; Bor. Mac. S749 : a às C. Karwinskii, M r. Choix, p- 15. t. 10. 0 Meki co. — Fleurs dai pé. vif. uelque peu herbacés et plus coriaces idemment Sépales q que les BR , les latéraux évi en fau C. Loddigesii, op oies ht aliàs C. intermedia, Gnawa t. Mag. t. aliás C. vestalis, es Bot. Zeit. 1. iansiana , Morr. Ann. Gand 5 ésil, dans les = E rpre pale; ‘elles sont presque blanches "intermedia a ou candida. . Harrisoniana, Birem. in Bot. Reg. tab. 19 919. — Brésil. — ? Fleurs lilas, avec une ma- cule foncée sur le labelle a "Land in Bot. Reg. sub. tab. 9 TE : inconnue dane SELS dins bablement istincte . i Lc. bergil, Scmvinsn in Gart.-Zeit.. 1845 p. 109. — Brésil. — Incon ue aux botanistes anglais. Fleurs grandes, lilacées; -odorantes. a | we 44 CATTLEYA LABIATA Var. CANDIDA. — MISCELLANÉES. 16. C. Forbesii, Line. Bot. Reg. t. 955. — Bré- sil. — Fleurs d'une jaune verdátre. . C. guttata , Lino. Bot. Reg. t. 1406 ; alias C. elatior, Linot. Orch. n.9; alias C. sphenophora, Morr. in Ann. Gand, t. 175. — Brésil. — Fleurs d'un jaune verdátre , admirablement maculées de eramoisi. 18. C. granulosa, Li. in Bot. Reg. 1842 t. 1 et 1845 t. 59.— Brésil, Paraiba. — Fleurs grandes oli- vätres, avec un labelle alongé, blanc et jaune ou eramoisi. Pas originaire du Guatimala, comme on Le Cattleya (?) domingensis du Ge- nera and species of Orchidaceous Plants est un Lelia, peut-étre identique avec le L. Lindenii, charmante plante de Cuba | que nous avons vue dernièrement dans la _ ’avait eru d'abord : M. Hanbury a rectifié l'erreur. SECTION II. 19. C. Aclandiæ, Lio. in Bot. Reg., 1840, t. 48. — Brésil. — Magnifique petite plante, à grandes fleurs tigrées de jaune sur chocolat, à la- belle d'un beau rose. - C. bicolor, Linor. in Bot. Reg. sub. tab. 1919. — Brésil. — Fleurs roussátres (tawny), à labelle d'un pourpre vif, il y en a parfois sept à huit dans un seul racéme. belle collection de M. Pescatore , au chà- teau de Celle, prés St. Cloud. Les diagnoses du plus grand nombre de ces espèces sont donnés par le Dr Lindley, dans un article du Botanical Register (ann. 1844, n. 3), à l’occasion du Cattleya pumila. TRADUCT. 1۳۳118 812 قاطا‎ ۵71۵ NSS ——. 5 small phial, for pl 3 yan Jetached cutting ing lng b convenient 7 2 ery thoy gardeners, TRA op e N NS 5 r 449. Greffes de Cameilias. fi Quoiqu'il y ait une quinzaine,d’annees que le Camellia Albertus (C. Princt Ibert) a été obtenu en Angleterre, il n'y @ ۴ plus de cinq ans qu'on l'a misen vente. J'en ai vu la mère plante: c'était un lagge buis- son garni de plus de cent branches! v heureux propriétaire se proposait préci d ment de l'entourer d'une cinquantaine 0 sauvageons qu'il allait placer sur de tits échafaudages, comme le fesaient absolt- = . à multiplier. Il parait que toutes les ۴ visses ne sont pas de l'ordre des Ee Es m A e 662. RHODODENDRON PENDULUM. RHODODENDRON A RAMEAUX PENDANTS. Ericaceæ ٩ Rhododendreæ , Expt. 一 Decandria-Monogynia. CHARACT. GENER. — Vide supra, vol. I, p. 45. brevissima lr limbo patente Seba, lobis æqualibus dulatis integris, stam nibus 10, filamentis HARACT. SPECIF: —:«Fruticulus epiphy tus (nune 2-5 basi inter se coalitis) reetis ifs dila- pendulus , caulibus rien dichotome ramosi rins is eduneulis} Riot nt e foliisque sub- n T FA nius P e aah | er (juniori ue to fulyo laxo dense ced 4 dro , foliis is ellipticn pres subacutis apicula- capsula brevi eal ae ua PNA TE ala nvexis superne nitidis, pedunculis termina- | los: basi lepide "riis subbinis rarius opra i parvis, s dad | „Rhododendron en Hook. ri. Rhod profonde 9-lobo hirsuto, lobis ellipticis submem- | Sikk.-Himalay. pars II, p. ih, t. XIII (ann. [o ranaceis æqualibus, corolle albe lepidotæ tubo | Il y a deux ans environ, l'apparition | du Népal s pes espèces , trouvées par d'un premier fascieule des Rhododendron découverts par le Dr Joseph Dalton Hooker dans le district himalayen de Griffith, habitent le Bootan , “district oriental de l'Himalaya : d'oü Ten peut aisément eonclure que, somme toute, Sikkim, fit sensation dans le monde | les provinces nord-est de l'Inde anglaise horticole et botanique. C'était une véri- | sont le coin du globe oú ce noble genre table savan mier riées mine à merveilles dont le jeune et | compte ses plus nombreuses et ses plus t voyageur venait de saisir le pre- | magnifiques formes. filon. Neuf espéces nouvelles, va- Ce n'est pas seulement comme » natu- de port, de forme, de ploris; | raliste et voyageur que le D* Hooker a toutes belles, quelques-unes magnifi- | conquis les plus beaux titres à la consi- ques, se partageaient l'admiration la plus | dération du publie instruit : l'introduc- légitime. Heureusement revenu de son tion dans le jardin de Kew de nombreu- glorieux voyage, le D* Hooker publie aujou cule de dix splendides dessins (Ü, une | revue ses plantes vivantes, notamment de la | plupart de ses nouveaux Rhododendron, | lui fait un nom parmi les plus grands synoptique des Riododendron de promoteurs de lhortieulture. Espérons rd'hui en téte d'un nouveau fasci- l'Inde continentale. Sur quarante-trois que les gens du monde, en aeceptant ces espèces énumérées, quarante-deux- ha- | trésors conquis au prix de tant de fati- bitent la chaine de THimalaya : dans ce gues et de dangers, auront la justice nombre, trente-deux , découvertes et dé- _ de reconnaitre que la science , si souvent erites par l'auteur, n'ont été vues que | aceusée de sécheresse et d'inutile spé- par lui dans le seul distriet de Sikkim, | eulation, ne dédaigne pas de suer pour où croissent également trois des espèces | les jouissances des amateurs. antérieurement observées par le D" Wal- Parmi les nouvelles espéces publiées lich dans les régions plus oceidentales | dans le second fascicule des « ۱ ub Ce fascicule sera bientót suivi d'un troisiéme de ti les esp dendrons of the Sikkim-Himalaya » , il en est dont la magnificence défie toute format et représentant encore avec la | comparaison et dont le portrait ne se ité d* 1 سم‎ ee vad em ی‎ is ee sent á Paise que dans le cadre de li in- 46 folio. Celle dont nous reproduisons un fragment est fort modeste pour les di- mensions , mais en revanche d'une ele- gance exquise de port : C'est au fond la miniature du Rhododendron Dalhousie , dontlesimmenses corolles dépassent tou- tes les proportions du genre (0. Epiphyte comme ce dernier, le Rhododendron pendulum, croit dans les sombres et presque impénétrables foréts du Sikkim, sur les branches de hauts sapins (Abies Webbiana et Branoniana), dans un zöne de 2740 à 3351 mètres d'altitude suprá-marine. Ses rameaux gréles et pendants supportent á leur tour des touffes filamenteuses d'Usnea, lichens en forme de barbe , qui sont, avec d'autres eryptogames ou mousses (pour employer Pexpression vulgaire), les seules épiphytes de nos climats : plus rarement, la plante ia) (1) Voir ci-dessus, vol. V, t. 460-8, le portrait de eette superbe espéce. CULTURE. Nous ignorons si cette espèce est une | conditions que le Rhododendron ۴ | Hooker a introduites. | sie, c'est-à-dire en serre froide, en po En tout cas elle viendra dans les mémes | dans de la terre de bruyére bien drainé de celles que le D: RHODODENDRON PENDULUM. — MISCELLANÉES. végéte sur les rochers : ses feuilles revé- tues d’un duvet roux, rappellent celles du Ledum latifolium, mais, circonstance | digne de remarque! elles n’exhalent pas d’odeur sensible, au lieu que les ema- nations résineuses et vireuses bien con- nues chez les Ledum, sont développées chez les Rhod. anthopogon et selosum au point de eauser des céphalalgies et des nausées au voyageur qui gravit les hau- tes zónes des régions orientales de l'Hi- malaya. Il ressort, du reste, des ۳ cieuses indications publiées par le D Hooker, ce fait entièrement conforme aux prévisions de l’analogie, que les especes de Rhododendron dans lesquelles l'odeur résineuse est prédominante, son | justement celles qui croissent naturelle ment dans des expositions arides et d couvertes. Il y a longtemps qu'on a fal une observation analogue pour les On: belliferes et les Labiées. J. E.P. ERA در‎ LAC با هس‎ NTR RRR ae S. Fr. IISCRLUBLANÍÁRS, — t 450. Valeur nutritive des fruits comparée à celle de divers fourrages. Le corps enseignant de l'institut agricole de Hohenheim a fait cette année qu essais en tritive des fruits ( poires et pommes). Il en résulte que : 1° i A donnés en moindre quantite. EX EN oy & RU 7 F) w 663, BERBERIS DARWINIL BERBERIS DE DARWIN. Berberideæ (Juss.) Venten. a. GENER. — Vide supra, vol. I, ve spinescenti de. racemis copios folio ی‎ pedicellis flores vix Uan = Hexandria-Munogynia. um de a. baccis Eco Jine; : stylo persistentibus) lageniformibus " Berberis Darwinii wer con. Plant. 11 A. Henrrey in Garden. Mig.: o Bot. (Sst) 199, cum icone. Hook. Bot. Mag. t. 4590 Il wy a qu'une voix en Angleterre pour proclamer le rare mérite de cette nouvelle espèce de Berberis : or, nulle part, les arbustes de ce genre ne sont mieux et plus justement appréciés que dans cette ile verdoyante, qui, sans les clótures et les villes, serait en quelque sorte un immense jardin anglais. Déjà, dans une Revue des Berberis de pleine terre eultives dans la Grande Bretagne, à la date de 1850, le Dr Lind- ley comptait trente-deux especes de ce genre , y compris naturellement les Mahonia qui sont tout simplement des Berberis à feuilles pennées. Dans le nombre figurait le Berberis Darwinii, avec des éloges en partie anticipés, puisque l'on n'en connaissait les fleurs que par des échantillons d'herbier et par l'appréeiation de son introducteur M. William Lobb. Combien ces éloges étaient justes, c'est ce dont il est facile de se convaincre par un seul eoup-d’eeil sur la figure ci-jointe. La plante a fleuri ee printemps dernier, en pleine terre, dans l'établissement de MM. Veitch. Un exemplaire présenté par ces habiles hor- ticulteurs à l'exposition d'avril de Chis- Wick, n'avait pas moins d'un métre de haut : il était, dit M. Henfrey, litté- ralement couvert de ses gracieux ra- cémes de fleurs orangées , dont la teinte se marie admirablement á la couleur purpurine des pedoncules, et se détache vivement sur le vert luisant et frais du feuillage. Le Berberis. Darwinii; fut découvert il y a peu d'années, dans 1 ile de Chiloé, par un savant naturaliste et surtout géo- logue, M. Darwin, pendant un voyage autour du monde dont il a publié Pintéressante relation : l'espèce habite aussi la cóte du Chili adjacente á Chiloé, c'est-à-dire les environs de Valdivia. C'est là probablement, et non dans la Patagonie,comme on l'avait diten premier lieu, que M. Lobb en aura récolté les graines. Au moins, sir W. Hooker, le premier deseripteur de lespèce, lui donne-t-il une patrie exclusivement chi- lienne, ce qui suppose que ni Darwin, - ni le D* Hooker, ni leurs prédécesseurs dans l'exploration de la pointe sud de l'Amérique, n'avaient jamais observé le Berberis Darwinii dans ces régions antarctiques. Il faut dire, du reste, que la présence simultanée de cette espèce à à Chiloé et dans la Patagonie ne serait nul- lement surprenante, puisque le cas est parfaitement constaté pour les 48 BERBERIS DARWINII. — MISCELLANÉES. Berberis empetrifolia et buxifolia, deux | terre, comme le sont du reste presque | espèces parfaitement rustiques en Angle- | toutes leur congénères. J. E. P. CULTURE. P. T. Tout-à-fait rustique dans le Devon- shire et dans les comtés sud-ouest de l'Angleterre, eet arbuste le sera, nous l'espérons, dans les Flandres et dans les régions du continent dont les hivers ne sont pas beaucoup plus froids que ceux du sud de l'Angleterre. Dans tous les eas, si l'on met la plante en plein air , il est bon de lui donner l'abri d'un mur ou d'une haie. L'exposition doit varier suivant les pays. Dans les contrées chau- des et séches de l'Europe, exposition nord, ombragée, comme pour les Fram- boisiers : dans les pays froids et humides, exposition sud-est , à l'abri des vents les plus froids et du soleil couchant. Mul- - tiplication de bouture. YH MISCELLANÉES. + 451. Opinion de M. Payen sur la maladie des pommes de terre. M. Payen, de l'Académie des sciences, vient de publier en France un remarqua- ble résumé des investigations auxquelles a donné lieu la maladie des pommes deterre. dans le méme travail l'ensemble des moyens pratiques qui ont contribué à prévenir ou à diminuer beaucoup les perte 5 par cette maladie. Pour se conformer l'expérience des faits, il faut éviter d’em- blaver en pommes de terre les sols chauds et humides ; l'excés de fumier s'est égale- a- 1۳00 les facons qui, onnées à temps, hätent la végétation, ont, + are, p d + À fee +°1 oute les conditions qui permettent d'enlever la nir l'invasion dans les tubercules, en sepa“ rant les tiges au moment où la végétation, | approchant de son terme, on aperçoit que | les feuilles viennent d’être frappées flétrissent. i r ye terre dans les silos. On doit plutót les ap À dre sur le sol, examiner si l'apparence dl. mal se montre sur quelques-unes, le ¥ artir et de la température que ses progrés meme élever. 1 1 i À Les tubercules pour la semence peus. étre gardés jusqu'aux gelées, étendus | air, sous des hangars ou au grenier. © lumière, qui les fait verdir, augu at plutôt leur vitalité ; elle détériore, il Eo vrai, leur qualité comestible, mais 1 reste sans inconvénient lorsqu'ils sont des tinésàlaplantation. (Monit, des Camp) a Ae La Victoria regia. (Suite ‚Nora. Persuadé que les détails purement tech- niques de ce travail sont dé rêt m e tiques et le texte explicatif qui leur est adjoint, 5 re intelligible aux personnes ans ces matieres, le re و‎ laconique des seuls résultats qui soient saillants par leur nouveauté. résumé vraiment 1° Chaleur florale d'une intensité trés remarquable (jusqu'à 6° cent.), constatée chez la Victoria regia, vers la période de l'imprégnation. 2° Nécessité de l'intervention d'insec- tes pour que, chez la méme fleur, la fécondation puisse avoir lieu : explica- tion d'un fait observé , mais non inter- prété, par sir R. Schomburgk , savoir : que, dans le pays natal de l'espèce, les étamines intérieures de la fleur sont constamment dévorées par un inseete : te sont justement ces étamines inté- rieures qui, stériles elles-mémes et sou- dées en une sorte de couvercle au-dessus de la coupe stigmatifére, s'opposent à l'introduction du pollen des étamines fertiles. Analogie organologique et phy- siologique de ce eas avec celui que R. Brown a signalé chez l'Eupomatia laurina. 5° Modifieations de l'appendice stig- mauque (parastigmale) ou processus terminal de la feuille carpellaire au- elà du vrai tissu stigmatique, chez les diverses Nymphéacées : singulière forme € cette partie (parastigmate) chez les Nelumbium, oú sa vraie nature est dé- Montrée par l'étude organogénique des carpelles (Pl. V, fig. 43-49). Analogie du parastigmate avec l'anthére : preuves que la surfaee de cet organe (quoique lisse et non papilleuse) laisse suing lors de l'anthése , une liqueur claire et Er insipide, qui se ramasse sur ¢ stigmate et joue évidemment un role TOME Vil, et fin; voir ci-dessus, p. 29.) dans l'imprégnation. Abondance extraor- dinaire des pneumatocystes dans le tissu de eet organe: soupcon qu'il se passe dans ce tissu d'intéressants phénomé- nes chymico-physiologiques (Pl. IV, fig. y 4° Forme et structure insolites des granules polliniques de la Victoria regía : ces grains sont quadriloculaires, la mem- brane externe se prolonge en doigt de gant (au moins sur une longueur no- table) autour du tube formé par l'alon- gement de l'iñterne (Voir tab. IV, fig. 55, 4, 39, 39,*et l'explieat. : malheureu- sement le graveur, en reproduisant inexaetement les lignes du seeond plan de la figure 59, l'a rendue presque inintelligible : nous suppléerons à cette insuffisanee par une courte descrip- tion (D). Forme et surface du pollen caraetérisant les sections naturelles du genre Nymphæa (Voir ci-dessus, vol. VI, p. 293-4). e 5° Cas insolite (et peut-être anormal) - de prolongement du nucelle hors du mieropyle, observé chez plusieurs ovules _ "une fleur non fécondée de la Victoria regia (Pl. V, fig. 55, 56, 57 et expli- eation.) 6° Preuves que l'embryon des Nym- héacées est monocotylédoné; explica- tion de la forme insolite du cotylédon. (Voir ci-dessus, vol. VI, p. 210, dans — la description générique de la Victoria, et ci-apres, Pl. VI, fig. 69-80). EXPLICATION DES FIGURES (en noir) DE LA P 7 . (Les figures 45— i de Nelumbium (N. caspicum?), les autre à la Victoria regia). Fig. 45. Gy bouton trés jeune de Nelumbium, out wes pelles naissants completement émergés. — 44. Un — 1) Pollinis granula leviter 4-loba, lobis : Bienen ak fascia latiuseula inter se se trianguli estis junctis, singu i zonulà angustà einen” locaje üngulo sacculum proprium membraná in- ternä Wer efformatum fovente. 2 k uh | CF D £ RD, ER 2 ON 49) à * d'un NELUMBIUM (1.43 caractöres carpiques Details analytiques ; relatifs ax Of hh. & pict. m Horto Van mee i VICTORIA REGIA (f.50-58). VICTORIA REGIA. orps plus tard le nal stigmatique, 45. Un‏ این ید carpelle plus avancé : a, son € ps; b, ‚son ouver-‏ ture, nue terminale; c,‏ i termine sous son échanerure ordinaire des Nelumbium : st donc le : véritable sommet organique du carpelle (nos ne le hommerons parastigmate). — 46. Por- tion superieure d'un gynophore plus avancé, > encore lout-à-fuit ‘rieurs au moins, disposés en cercle, tournent ¢ en dehors leur processus parastigmatique. BA Un des carpelles précédents isolé et plus : méme ac de lettres que pour les jas 44 et 45. — 48. en ophore d'u n bouton très avancé : 0 tes seules des carpelles (a, «,) are saillie pales oles du gynophore — 40. U n des caelis abes (plus grossi) Is ec P" de son alvéole et vw sur son E i g, > por n du tissu du gynopho ting 20, Co got ba la feu pa “url. pha les be d’en ton > P we = s x) ® E id ces =, > dtes E rativement pia و‎ qe Qu 006), forment Eur mr rapprochement. une espèce de cy acia v, S P (n2? Bl, is J li de reds oh sé pe bel up c en nverse nm sao ehrpella aires : "M bre lacupeus ses det tifere 5 nné montrant la coupe des loges ay a, a, b,) — 52, Secti dique imite du ti paroi de chaque carpelle : v ao a l’état de simples mamelons leux. (rétie 3 terminale de bre d'un vaisseau lair we-spiral), pris dans un des filets vascu 0 u parcourent la .— 54. vule (grossi) au : a, cordon ombilical; û moment de l'anthése + " ve 50, eupule arillaire; e, ligne saillante cor- "spondant au raphé. — 33. Section d’ ondé) pri fleur conservée epe pue et coupée apr emen. : mplet : a, cordon نس‎ Heals b, cupule ari arillairej » raphe Cure) d, tégu ment exte e ( pri- di se es de cellules, rd rset € Vern WCE e. mea as Goce, eh, pa Le vaches de cellules و و و‎ : sche rtour de la chalaze, on 0۰ "e 3 ét entr’eux M. aucun autre poin de la 5 f, région périphérique du nucelle, distincte région centrale g, par sa c couleur. générale 5l tran nsparente , et non Tite laiteuse; adinin les cellules de cette région renferment des cyto- lastes, les intérieures, comme en voie de dissolu- tion, sont remplies d'un liquid à (ue petits gra- ules fe Ormes; c, pro l du nucelle, faisant- saillie hors du a UFU; f, por- tion plei transparente 1k. prolongement que e nous n'avons pu réussir à dis- tinguer rn au milicu des cellules semi-opa- que dont il est entouré. — 56. Appendie P pe lus sg - tenant au som A de la por ries rne du nucelle; a, cutie xcessivement pis (sans ود‎ el transparente, qui revét tout u isément par la friction me signification épouillé e sa pri mine et dont! He تم و‎ n'a sedes encore u'un processus en : 4, Secon- ine; Lr rtion inus. et transparente du cessus; E Hi sa portion nébuleuse. — 58. Cou r E.g oes = = distinciem Pe ie posent; c, por aire celle , 12 grandes en a بر یز‎ ۳ distincts d, por- tion nébuleuse du nucelle, d'un l'œil nu; e, sae mbryo onaire : s d d'ovule Eire he ü voir le. contour exact de cette poche tubule E e sa a =: os md Q $s JE a T oS > ® EE a EE A "4 3 ® EXPLICATION DES FIGURES DE LA PL LANCHE Vi. e. 7 autres sont pire mo rossies. a, cordon ombi lequel il s'unit à la graine : c, ligne élev hé : d, mierophyle. — 62, portion pes poi myeropyle réniform „gr di ja oon che tri tacón du test: a, raphe : laze avec ses po pal Mel. — 64 ticale et médiane de la grain cordon eal: b, cou de ked موی‎ de Tarille: e, de son i repli interne : r, raphé: € du test. sa couche s sponke t interne : EA avec son + dice vermiforme : externe de I’ arille. — 66, c‏ ور es de la figure précédente : a,‏ fortis dans l'eau un nuage‏ mémes upés en‏ > grouf . germination de la VICTORIA REGIA. tails analytiques de la graine et de la De OFF Lith & pict in Hbrto Van Houtte VICTORIA REGIA. 53 guliers : c, d, vésicules comme ید ی‎ de vé- | cule: f, tigelle. — 74, po dela figure précé- Siculo) plus pe ites : e, vésicule : fous ces | در جح‎ grossie et vue par devant : a, base corps نسم‎ se dissoudre diii a pilasi caus- même signification des lettres que lique. — 67, la du repli interne de l'arille. E cava 7, masse eotylédonaire extraite 1 13 it ah avec ses annexes : a, corps de cotylédon lobe nt en g dont les deux lobes soudés à leur pourtour, son les épaississements scalariformes : /a gravure sur | parti res, ce point, par une légére rai- Pierre exagère inévitablement la netteté des li gnes | nure : les autres lettres comme ci-avant. — 76 一 transversales : les arêtes des cellules prismatiques | 79 quatre tranches minces du corps du cotylé- tranchent par leur uec ne brun clair sur la mem- | don, faites à des profondeurs de plus en plus brane incolore des est, du reste, sur les | grandes, sur des plans parallèles au plan d'inser- pans fcre que les یت تیوه و ی‎ sont | tion des pédicules: on a observé dans le dessin les le plus nettement dessiné es, et bien souvent elles y | grandeurs relatives des Der surfaces : la feuille pe combinées en une espèce de zig-zag. 9, | cotylédonaire est censée me a position naturelle , embryon entier, vu sur le cóté : a, sa radicule : ne. jap que l'échancru re inférie ure des disques b, fente qui sépare ses deux lobes. — , embryon a Péchancrure infér ieure ou an dont on a enlevé un des lobes cotylédonaires, de di la la nile; la double ligne qui limite chacun des manière à mettre en vue la gemmule : a, radicule, | deux lobes idm distinete sur le de oe que c dns la b, eotylédon - c, gemmule. — 71 gemmule vue & | nature) représente une couche de cell épidermi- part et dans une position dressée qui ne lui est pas qui ala plus petites Lied a celts polyèdriques naturelle : a, tigelle grosse et courte : b, la pre- | du e méme du cot, mière des feuilles primordiales : c. arête aigué | le disque représentent pe dpe’ des 2 filets اس‎ , u sommet du corps arrondi-comprimé de la cn qui forment les nervures de ve ue lobe: celles d^un conde feuille primordiale ; (Tout dans ce co même côté HI toutes (fer ien deux ré à la feuille?) : d, une des deux orii- ا دج‎ répétée , A ‚sei u ompris lettes orps en question , embrassant un peu la | dans le میت‎ du — 77, ern ipe e ite assez pa cie Mon de la première feuille primordiale. | près du sommet ; A vidi de pe a Olé six fais — 72, plantule d’environ deux semaines ( grand. | ceaux "pps HA — 78, coupe P > moitié nat.) : a, graine : b, radicule primaire: e, tigelle: | hauteur : /e vide entre ie led cotylédo plus d, premiere feuille rimordiale : e, la seconde : | rapproché de la base que du poes do s flets vas- Í, la troisième : 9, la quatrième déjà bien plus et supérieurs. sont pe Es ne ke p semblable à la feuille parfaite. — 75, portion rie — 79, coupe faite la figure précé te, vue par derrière déc idit du vide entre js بر کی‎ el ne filets grossie: a, graine : b embry otége Eod My le Mit vasculaires plus marquée. — 80, coupe faite à un et le micropyle et déjeté sur ie cóté cinquième de hauteur (au-dessus des pédicules) "Cle à charnière : و6‎ c, pédicules rà r sortie se pe filets vasculaires réduits à deux , très trique: ie des lobes eotyledonaiı : d, processus en | aussi bien que le vide intovdoty donas chou-fleur des pédicules P PNRA D es: e, radi- N. B. Des graines de Victoria: Cruziana , communiquées à M. Van Houtte par M. Decaisne, au no du Muséum d'Histoire pese de Paris, ne laissent aueun doute sur la spécificité bien fondée de cotit lante : elle son pour le moins deux fo s plus grosses que celles de la Victoria re gia et leur forme est Slobulcuse au B d'ovilo-elliptique: Ces graines n'ont malheureusement pas germ ee NS - Bii c hates 210 خاض 812 3 7 27 一 一 -一 一 1 452. Cankrienia. — Nouveau genre de la famille des Primulacées, Par W. H. De Vriese, Prof. de Botanique de PUniversité de Leyde. a. ARACT. GENER. Flores verticillati. Calyx campanulatus و‎ cupulatus , i — infun- St uliformis , calyce fere duplo lon ngior, limbo 5-lobato laciniis emargina medio m cronulatis. $ meri filamentis brevibus fauci insertis, laciniis corollae na er basi et 2 rso affixis, jû longitudinem dehiscentibus. Germen globosum, apice radiatum; stylus s filiformis tubo co vior, in fruetu persistens in oque basi semitortus ; stigma MO Bid on mt vel capitatum. hy ei oe ; „Psula globosa, ad dimidiam longitudinem calycis aucti "n acuminatis obtecta , ulti-, obsolete-10) valvis, infra stylum villa lamelliformibus , planis , atis ah a bifido Pi ! &rcumscissa dehiscens. Spermophorum globosum : Semina abs ulata heu. nume tring Javanica alpina pulcherrima , foliis ا‎ to-patulis a cho scapo li , inflorescentia مب‎ HE floribus nulantibus, fructibus erectis. (De Varese in Jaarb. der Koninkl. Nederl. Maatschappij van Tuinb. de 54 MISCELLANÉES. — CANKRIENIA. Involucrum polyphyllum, multiflorum, mi- Flores involuerali. nimum. | ! aan a ام‎ Î بر‎ pentago- | Caly ر‎ PA vel tubulosus, e num , 5-dentatum , per ds ee | minus profunde D و‎ s vel eliam 5-fidu: orolla monopelala; perm a pes -| hypoe o: rpha a infundibulitrmis, lim tudine calyeis, terminatus collo parvo, i- | bo o 5-fido, lobis plerumque e s, fauce ad À hærico ; lim ae atens, semi-3 5-fidus; تسد‎ pS limbum dilatata, tubo fore ee Be eordatis, puni Sea obtusis ut superante. Stamina; filamenta 5 brev vissima , intra collum inclusa. Filamenta brevissima. Antherae saepe corollae. Antherae دی‎ re rectae, conni- | acuminatae ve ge in ndusse. - Germen globosum; stylus filiformis, Ovarium globosum, aut ovato-globosum. Mem, ii "ins Stigma globosum. zoe indefinita pu amphitropa. c. Capsula teres, longitudine ferme perian- sula ovata, B-valvis, valvulis integris aut ie iin. 1-locularis, dehiscens apice 10-dentato. biGdis, apice rae ie ۳ CANKRIENIA CHRYSANTHA ve ۲ ntibus, junioribus Lia eye oblongis, - ipis denticula is, basi in petiolum ۳ ۳ 7 Ps jue glabris; o longissimo; vertieillis nis, involueratis, foliolis involueri basi connatis, apice te stat o ; demum denticulatis , fere 20-floris; corollae aureo-flavae. infundibuliformis lobis emargina aepe inte Pri- mula Imperialis JUNGHUHN , in. a . XX m. Aug. 1839. et in Tic ۳ Nat. Gesch. e VII. 298. — Herb. zorr., pl. Jav. No age . — Lou. et MORITZ, Syst. Verz. p. 44. — Hiis, Qu Hort. Bog. cat. alt. p. 136. 一 Juxcucun in : Java, deszelfs ۱ gedaante, enz. “i a Mei 1850. p. a Crescit in ins. Javae montis Manellawangie une cacumine ad alt. 9260. (suxen.) . Planta metrum aequans et ultra. Radix fibrosa, acuminatis > تون مت‎ e dentes atre ere caespitosa, fibris longis inter se mixtis. Caulis | Basis calyeis sa cum capsul um (scapus) 0,75—1-5 longus, simplex, erectus, teres, | secedit. Corol ba g cum calyce inserta, inte laxam referens structuram cellularem, tubulosa, tubo recto sursum paru dilatate basi crassior (0,02), purpurascens , ad nodos, ubi inam qui lobam sensim exp il verticilli sunt, inerassatus, sursum a atus, | emarginati, mucronulo in apice excisionis exser 1 i rs I florales (a ,80—0 " enu margi UE a basi gerens verticillos | nervi majores decem, alii a basi ad apicem lo úl 93). Folia omnia radi- | rum, alii ad lacinias pro oducti. Stamina 5, lobis —20, circa seapum rosulato-eon- | fauce corollae o opposita; antheris oblon ngis bilocu- 4 e interi cta, | laribus, laterali rima '"dehiscentibus , filamen erecto- -patula, oblonga, obtusa vel rotundata, ors Pi revibus supra basin et ad um affixis. majors 0 ,50 longa, 0 10 lata, basin erg atte soli . Oy globosum , uniloeulare ua ta, e foliis carpellaribus pluribus, 5—10, n modios era ssus, percurrens totam lagi وا‎ connatis et linea suturali externe distinguen. folii, in sieco statu membranace ei, dorso carinatus; | compositum; ad apicem ovarii non procul à venae laterales majores, suboppositae, horizonta- | basi adsunt processus radiati, 5—6 cupeifor en es, in alios ramos ramulosque i i ui ovarii fere } longitudinem obtegunt. Inte Folia juniora quae et interiora sunt, minus 1 nga | proeessus conti ntur lineae suturarum; P (0,54), sed latiora, basi par , minus longa rar pet 4 m angu ustata, erecta. | cessus ipsi iterum in duos alios videntur MT | «d ES rvato, basi vel sola (laps a is vel o bur del eireumseissa. 5 num erosa. E | ata, depresso-plana, laevia, یج‎ pere $ est ainsi, que pos espèces fur . Tandis que Linné ne décrivit que six | C’ Fy | | mises au nombre des P mula qui espéces de son genre Primula, plus de soixante en sont Ve sedem idiot Mais | les caractères, établis pour ce genr و‎ par | . ce grand naturaliste, eR de plus e i plus perdus de vue par les auteurs suivants comme base au type constant de ce genre. eraran trop dans leur sructre pee voir y pomeo C'est ainsi que d'un on a donné une trop gra edo étendue a A libros du genre Primula , et = (La suite à la page 9'* à AUR 55 664. TOURRETTIA LAPPACEA. TOURRETTIA A FRUITS ACCROCHANTS. Bignoniaceæ $ Tourretiee , Exot. 一 Didynamia-Angiospermia. obo superiore maximo emarginato, lateralibus in- ferioreque denticuliformibus minutis. Stamina 4, didynama, apice i i ; anthere = n dorsoque simi troflexis loculo mantibus. Stylus filiformis exsertus, apice acute Qv 63 ۱ oculo singulo singula >, uniseriata, placentæ reverä axili nempe mar- ndula «9 com- eá, cristatà cincta, in lon- ne). dilatatatis confluentibus perfoliatis , biternato-divi- sis, divisurá primariá intermedia in cirrhui ata, lateralibus in foliola 5 petiolutata car- plicato-venosa grosse inci. basi non 6 e nis ornati , multi- et densiflori. Pedicelli bre- ves, bracteà subulatá lacee. Piliin pagina foliolorum superiore rari, hyalini, flaccidi, basi bulbosi, sepius ecapitati, inter bases ramulorum oppositorum lineati, circa eaulem dis- iti ibiq siusculi basi incrassata rubescen- er inflorescentiam , Drosere instar, DC. ceter. ad na Ill. t. 527. Fouger. Act. Acad. Par. 1784, p. 200. t. unta in Journ. Phys. LXXXVII. 452. ExpL. 111. DC. Prodr. IX, p. 256. Dne, Revue hort. ann. 1848. p. 81. t. 5. Dombeya, Luéuir. non Cavan. nee Lau. CHARACT. SPECIF. — Idem ac generis. Tourretia lappacea, Doms. mss. Willd. sp. ۰ . 265. Hoox. Bot. Mag. t. 5749 (nob. ignota). DC. ne, I. c. Dombeya lappacea, Lhérit. stirp. nov. I. p. 95. t4: Jolie plante annuelle, à port de Cle- Matte, élégante , délicate, demi-succu- lente, s'élevant à trois ou quatre métres €n s'acerochant aux eorps voisins par les vrilles rameuses qui terminent ses feuil- les biternées. Les divisions extrémes de ces vrilles remplacent des folioles, comme chez diverses légumineuses (Pois, Gesse, Lentille, etc.), chez les Cobea et les Eccremocarpus. Du reste, sa tige carrée, ses feuilles opposées et l'ensemble de ses Caractères placent le Tourrettiaà côté de ce dernier genre, parmi les Bignonia- cees anomales. Les fleurs du Tourrettia lappacea pa- raissent aux extrémités des rameaux , en | ngs racémes spiciformes. Celles du | ommet de chaque racème sont constam- ment avortées et leurs calices, qui ne s'ouvrent jamais pour laisser sortir la corolle , tranchent par leur teinte orangée avec le vert des calices et le violet des corolles des fleurs fertiles : ces calices forment en avant comme deux lèvres, la supérieure relevée en corne de rhino- céros, l'inférieure évasée en coquille et correspondant , sauf la différence de po- sition, à l'appendice caractéristique du genre Scutellaria. La corolle, trés-cadu- que, est à la fois remarquable et par la forme en capuchon alongé de sa lévre unique (rappelant celles des Pedicularis), et par l'espéee de rosée qui brille en mille gouttelettes sur les poils dont < * surface est toute couverte. Ces polls, UT plus clairsemés sur toute Pinflorescence, 56 TOURRETTIA LAPPACEA. 1 i $ i E laissent suinter, comme ceux des Rossolis | C’est, en effet, vers l'année 1780, - (Drosera) une humeur mucilagineuse et | que Laurent de Jussieu reeut de Jo- ; comme onctueuse au toucher, humeur ' qui, du reste, ne joue nullement le rôle de glu pour la capture des insectes. Par leur forme en goupillon et la nature ap- parente de leur seerétion, ces organes rappellent ceux du méme genre qui cou- vrent toutes les parties des Martynia, et qu'on observe ehez presque toutes les fleurs bilabiées ou personnées, vers cette région de la surface interne de la eorolle, où viennent converger le style et les éta- mines. ۱ .. Jy aurait long à dire sur les singula- rités de cette plante curieuse entre les curieuses. Ce qu'en fait connaitre la peinture , suffira sans doute pour la re- commander comme éminemment appro- priée à l'ornementation des tonnelles et des bereeaux de verdure. Peut-étre méme aura-t-on droit d'étre surpris qu'un végé- ` tal aussi remarquable soit une véritable rareté, lorsqu'on saura que son intro- duction en Europe ne remonte pas à moins de 70 ans. CULTURE. La rareté de cette charmante liane sexplique peut-étre par la difficulté de la mener à floraison en plein air, sous nos climats. D'une texture herbacée et délicate, elle ne résiste pas aux gelées, dont le retour vient trop souvent la dé- truire avant qu'elie ait pu donner ses eurs. Le plus súr est de bouturer en automne les extrémités des branches qui seraient bientót en- mesure de fleurir et de leur faire accomplir en serre froide ou tempérée ce terme de leur évolution. Dans ce cas, on obtient des graines, qui, semées de bonne heure (en Avril) dans des terrines , sur couche et sous chàssis, , Explication des figures. — 1. Poil en goupillon de la corolle trés-grossi. — 2. Sur E téte du poil, vu en dessus, pour montrer les limites des cellules supercielles qui la composent ~ 3. Corolle fendue en avant et étalée, — 4, Pistil et 3. Coupe de l'ovaire. — 6. Deux ovules. seph Dombey les semences du Tour- — rettia lappacea, que ce voyageur et naturaliste, si connu par ses talents et ses infortunes, avait découvert au Pérou, dans la province d'Amancaes et dans | le voisinage de Lima. Quatre ans après, . dit M. Decaisne, qui nous sert de garant - pour ces détails historiques, Fougeroux - de Bondaroy publia dans les mémoires | de l'aeadémie des sciences de Paris, la l premiere description, ainsi qu'une bonne — figure de la plante : celle-ci, sans doute, | avait fleuri dans l'intervalle au jardin du roi, d’où elle dût peu à peu se répandre dans les collections. Dédié à un bota- , niste francais (La Tourrette, de Lyon), | découvert, introduit par un botaniste - francais, eultivé et déerit d'abord e France, le Tourrettia se présente aus | naturalistes et floriculteurs de cette na- f tion avec une auréole de souvenirs qu fait doublement éclater ses avantages naturels. mr. s ne AEN pl T.etS.Fr. à donnent les plants que l'on transporte en plein air dés que les froids ne sont p we à craindre, L'exemplaire qui nous a semt f de modéle, était palissé contre la pim extérieure du mur de la serre aux Orchi: | dées, dans une exposition sud, et cet | sur des branches introduites dans la serrè p méme par une ouverture , que les fleurs E se sont développées en Novembre 1850: Dans les pays dont les étés sont plus chauds et les hivers moins hátifs qu 1 | ceux des Flandres, la fleuraison en ple! | air de cette jolie liane ne doit guê f souffrir de difficultés. Multiplication ui | graines et de boutures. Lo | face de h disque. — 5 MASCRRBANÍRAS. + 452. (Suite) Cankrienia. — Nouveau genre de la famille des Primulacées. on a cru necessaire de le diviser en sec- A ed. 1, 1737), et par Duby (dans le Pro- dröme de Dz Canpouiz VHI p. 34. 1844). Je ne veux pas comparer cette diagnose au point de vue de la science du temps de Linné ou de la science moderne, mais uniquement de celui de la différence des x # = e e © | [7] 2 a 5 [v] = jae e O c O — = Ss oO ps E B 5 O~ — © e O. I est hypocraterimorpha ou infundibulifor- mis, dans le même genre. € 44 I ve g E هی‎ a rendu indispensable admission de genres ou de sous-genres. M. Spach a admis Primula ourn., Primulidium Spach, Auricula Spach (Tourn.), Aleuritia Spach (Dusr). (Voyez : estypes de bons genres, (V : Bot Lr N =. Botan. Gall. et Prodr. VII. i eux t um sont des fleurs disposées en verti- S; AA TOME ۰ fication dans laquelle on accepte le genre Primula des auteurs récents. Primevéres, rendrait peut-être importante la recherche plus spéciale des autres orga- nes dans ces différentes especes. Le style persistant, méme aprés la déhiscence du somm u fruit; les expansions laminai- res en forme de rayons sur le sommet du fruit (rappelant la structure des stigmates dans les pavóts), qui, telles que nous les voyons dans le nouveau genre, ne sont con- nues dans aucun autre genre ou espéce de cette belle famille, et qui établissent une modification trés remarquable de la structure du fruit, — la maniére particu- liére dont le calice se sépare à sa base et dont le fruit se fend à son sommet et se rompt dans toute sa circonférence à sa base ou se détache du pé pédoncule ; — tous les caractéres, disons-nous, distinguent suf- samment ce nouveau genre de Primu- non seulement du genre Primula, mais a, par 118-۰ . florescence, par le apres la déhiscence du fruit. U exact des espèces des jardins , mais sur- tout des herbiers , devrait apprendre si le nous venons d’admettre est la bel famille des Primulacées , si largement de- veloppés dans ses proportions. Quiconque l'une de nos premières fleurs printan ou les belles Auricules , apprend ici à con- naitre une Primevere dont la tige a trois pieds de longueur, avec des fleurs d 8 CANKRIENIA CHRUSANTHA. DE VRIESE. MISCELLANEES. — CANKRIENIA. jaune doré, superposées en verticilles, et qui, avec des tiges débiles, agitées par le plus léger zéphyr, dessus des nues sur une des montagnes les plus élevées de Vile de Java, à une hauteur de plus de 9000', au milieu d'une végétation dont plusieurs formes rappellent celles que nous observons dans les plaines et dans les prairies des climats temperes de Europe. Cette noble Primulacée n’est cependant pas la seule qui représente sa belle famille à Ja sieurs a attentif a démontré de ne pas y appartenir. Outre notre nouveau genre, on trouve à Java les Lysimachia cuspidata Bl. (Bijdr. 186" et Plante Junghuhniane p. 86) et ramosa Wall? — Le D' Junghuhn trouva à premiére espéce à Java, dans les foréts du Panggeranga, à une hauteur de 6-8000'. D trouva la m e juin la seconde espéce fut rencontrée par lui à une hauteur de 3-5000' sur le mont Medinie et sur le penchant septen- trional de l'Ungarang à Java. C'est vrai- semblablement la méme espéce que celle que le célebre botaniste Wallich a décou- verte aux Indes orientales anglaises. Je dis vraisemblablement , car dans l'objet de nos recherches , qui porte des fruits, les lobes d Le nombre des espèces sur le continent e pea est assez grand. Celui des espe- R $ décrites par Wallich, Don, Royle, oxburgh, Hooker, Lindley revient à peu a 20-25. Ici comme dans les autres bite les Alpes de La Primula al- 59 gida habite le Caucase. En 1849, M. Jos. Dalton Hooker trouva la Primula capitata à la hauteur de 10000’ sur l'Himelaya. (B. M. t. t. 4550). M. Munro, capitaine de vaisseau anglais, fit présent à « lHorti- Munroi, (Voyez trouvée à la hauteur de 11,500' sur les Cankrienia chrysantha a été trouvée aux bords d'une ruisseau surle Manellawangie, montagne de 9000” de hauteur. M. Jung- huhn la nomma Primula imperialis, et c'est sous ce nom qu'il l'a décrite et qu'on la trouve publiée dans le Tijdschrift voor na- tuurlijke Geschied. en Phijs. VIL. 291. par MM. J. Vander Hoeven et De Vriese. Au premier abord, M. Zollinger la déclara, à tort, synonyme du Pr. prolifera Wall. Plus tard il lui donna le méme nom que le Dt Junghuhn. C'est à ce naturaliste dis- tingué qui l'a découverte , que nous aime- rions à dédier ce végétal magnifique ; mais nos efforts d'attacher à la science ce nom si célèbre sous ce rapport nouveau و‎ arri- veraient trop tard. Lors de sa visite à l'uni- versité de Leyde, au mois de septembre de 1850, l'illustre botaniste anglais M. Robert Brown , a reconnu comme nouveau genre " lante d lleetions de M. Junge- téressante d'industrie. Comme l'épithète posé par le D" Junghahn, et nous lui don=" nons le nom réussir bientôt à enrichir 1 | ce beau végétal. er i Tout récemment, je priai M. Junghuhn de bien vouloir me communiquer toutes 60 ses notes concernant le lieu où il a décou- vert cette plante et les circonstances dans lesquelles il l'avait vue. Il a bien voulu y répondre par une lettre, dont je prends la liberté de reproduire ici le sommaire. sommet-là notre Primevére ne descend pas plus bas que 300’. . La température moyenne au sommet est 50° Fahr. Les jours chauds, la température dépasse rarement 65°, mais, pendant les nuits , surtout avec un ciel serein, elle est inférieure de 1/2-1 1/3" au point de congéla- tion. Dans le ruisseau qui traverse le tapis de gazon étendu sur le milieu du sommet, j'ai rencontré non-seulement des frimas, mais des morceaux de glace trés minces , dont je n'ai jamais vu le moindre vestige àu fond de la forét. Le sommet en ques- tion est tronqué, couvert d'herbe seu- lement au milieu, qui s'étend jusqu'au bord et qui préte ses ombres à toutes les pentes du cóne. Les branches et les trones sont comme chargés de coussins de mousses, de fougéres et d'orchidées , qui conservent une humidité constante dans le fond de la forét. Dans ce bois, cette Primevére eroit généralement -b; mais elle se rencontre surtout en grand nombre à l'extrémité de la forét, à proximité du plateau central. - El développe dans une direction 4, mais ordi- nairement en 2 ou 3 verticilles, l'un au- dessus de l'autre. Les feuilles sont placées en forme de rosettes, les plus grandes EXPLICATION DE LA PLANCHE (voir page 58). 1. Un rameau en fleurs à 2 verticilles. — 2. Une fleur (gr i . 4. La mé 5 了 Expri deur naturelle). 一 3. La méme agrandie. — Antheres. — 8. Fruits. — 9. Un fruit agrandi. — fruit sans calice, fendu à son son so mais couvert du calice qui s'est séparé à sa MISCELLANÉES. 10. Une p mmet avec le style alongé et tordu à sa base. 一 12. Le meme 018”, K base. — 15. Un fruit déhiscent à son sommet et, hucre sa base dans toute sa circonférence. — 14 Spermophore. — 15. Graines, — 16. Feuilles وم‎ i # — CANKRENIA. étendues sur le sol, les plus jeunes dans une direction plu que celui de grand folio, n’était pas encure assez grand. Le sol est un humus meuble et trés fertile, d’un brun foncé ou noir, formé 'une larve argilliforme delitee par l'action du soleil et de l’atmosphère; de détritus de bóis et d'autres matières végétales de la forêt. Le terrain n'est nulle part sans végétation proprement dite; il est couvert | non-seulement d'herbe, mais aussi de | mousses, de fougères, d’une foule de plantes herbacées, telles que Valeriana sp., Swertia javanica , Sanicula montana, Plantago major, Viola, Balsamina micran- tha, Balanophora elongata, etc.. et ce parmi ces végétaux que croit notre Prime- vere. Le sommet de la montagne, où elle se trouve, est élevé au-dessus des nues. La Primevére a ordinairement le temps le plus serein entre 12-3 heures, tandis que les régions plus inférieures sont couvertes de sombres nuages, dans lesquels on voit d'en haut les éclairs et l'on entend gronder le tonnerre, et qui se condensent en pluie abondante à la surface de la terre. Le - x A . ۶ qu'elle se trouve uniquement à l'ile un = e - = wm A [4] "3 e- [m [e] = — 2 = = æ © ie a ont = et vraisemblablement — terre, est ul . envoyai à | à M. Hasskarl, qui la recon- - n genre. Il est probable que ce végétal. terrain où la plante se trouve et des aite circonstances dans lesquelles elle vit, nous | donne lieu de croire, que nos cultivateur pourront l'imiter sans peine et avec suce | (Traduit du : Jaarb. der Koninkl. Nederl. ; Maatsch. van Tuinbouw, 1850.) me ouverte. — 5. Le calice à l'intérieur. ie Jne partie du fruit vu à son sommet. — *”* — t dechire | - | 665. VIOLA PYROLÆF OLIA, VIOLETTE A FEUILLES DE PYROLE. ( VIOLA "— Veitch.) Violarieæ $ Violeæ, DC. 一 Syngenesia-Monogamia. CHARACT. GENER. — « Calyx B-partitus, | | Ma q d^. Wicur H Anxorr, Prodr. I, 51. 9 laciniis subzequalibus basi producta solutis. Co- | Mxrsx. Gen. (18). (Jaco. Fl. Austr., t. 19. rolle pe , hypogyna, inæqualia, antica «sie! | Collect IV, t > B. t. 620, 621, 894, 1287 ege postica) lateralibus sepe breviora, posticum | Fr. panic. t. 5 Wiz. Hort y (anticum! ) reliq aj s s catum al- | Warpsr. et Kir. Pl. rar. Hu 225. CAVAN tum. Stamina 5, hypogyı perigyna, pe- Ic. t. 529, 551. Kuntu in:Humb. et Bonpl. nov. talis alterna, «equalia; enia. vilia: anthera | gen. et sp. t. 492, 495. Bor. Mac. t. 89, 555, 791, introrsæ, biloeulares, complanate, adnate, apice 1776, 1795. Bor. Ree. t. 1254. B It. i i productæ , loculis | t. 219, 220, 25 Hoox. Bot. Miscell. t. 9 longitudinaliter dehiscentibus, duorum antico- | 99. Fl. gi Am con. t. 65, 217 Bouz, rum (!) connectivis dorso in appendices intra | Himal. t. 18. Pörrıc Nov. Gen. et s sp. t. 165, 1 calcar reconditas productis, rarissime nudis. | ۶ litus. 1 t. 18.) Ovarium ovato-trigonum, uniloculare, placentis Erpetion, DC. Mss. ex Sweet Fl. Gard. I, 170. parietalibus tribus. Ovula plurima, anatropa. AS mee crar, Last. N. Holl. t. Stylus terminalis, clavatus v. subulatus; stigma nemion, Sracu, Suites à Buff. V, 515. Wess sublaterale v. terminale, varium. Capsula sub- | et Bertu. Canar t. 57. ( pel tricolor et affines s.) ovato-trigona , calyce stipata, unilocularis, tri- L. Gen. No 5040. valvis, valvis dorso erassioribus, demüm expla- | - CHARACT. SPECI y. = pee t. Nomimium, nalis, medio seminiferis. Semina plurima, ovato- | Gine.) Stigmate apie es sübplang, ro Leid brevissimo, globosa, testa crustacea, raphe elevatá, ab umbilico | caule abbreviato, foliis ovatis (nunc leviter corda- prope arado ublaterali caruncula ید‎ ad chalazam | tis) stipulis ov lis (v. lineari-lanceolatis apice 8 tend p en roducta. o in axi | fimbriatis, sepalis lanceolatis acuminatis, stami- albumin rno Man di ejusdem longitu- | nibus apice emarginatis, calcare brevi obtuso. Pe- dor. AN abi pro مج‎ valde barbata; pili clavati. Flores ime erbe in temperatis benide. borealis megaphylla, DC. Mss. : trunco ra adicis longo copiose, er opa 05 p: in hemispherá australi tereti, foliis elli tico v. qtto bu in dem mult s, nune caulescentes, nune caule | bahiæ Duclos ad fretum ga gellani brevis Siné: v. مود انیب‎ acau es, rarissime in کی موی‎ var. æ, Poır “Die t. 8, p- 656, suffrutescentes; foliis alternis, petiolatis, nervo exch patr. (fide DC.). Vio i Ba i neg Cav. Icon. medio persiste ute marcescentibus, admodum va- | 6, p. 20, t. 559 (Icon. nob. ignota). (Hook. Icon. riis, stipulis persistentibus, pedunculis axillari- | pl. t 490. ex Walp ). us, solitariis, unifloris, "bibracteolatis, haud Viola glandulosa, DombE 2 articulatis , apie e incurvis, cornuis, interdum Viola samba gt) llos, Contes resupinatis , port vario, nonnunquam suaveo- « B lt ylla, DC. Mss are ris Der lentibus, abortu pa apetalis v. unisexua- | vissi oliis ovato- "lanceolatis — in collibus libus. » Exp bahiæ Boucault; OMMERS., Via, Worker, 419. Lis. Gen. No 1007 Viola pyrolefolia, var. excl. sp. GAERTNER nen a 112. DC. Prodr. I, Viola lutea یس‎ Comins p = 291. Gincins in Mem. Soc. h. n. Gener. Hoist De 66۵۵ in DC. Prodr. (sub Viola St Hıraıre, Pl. remarq. Brasil. 275, t. 26, Fl. maculatá, Cav.). 4 En général les horticulteurs prati- | ou d'en rectifier les noms erronés. €iens ajoutent trop peu d'importance Citons un exemple entre mille. à la connaissance de la patrie et de la| L'année dernière, l'établissement Van station des plantes. Non-seulement cette | Houtte recoit de M. Veitch, d Exeter, connaissance leur serait infiniment utile | une violette à fleurs jaunes baptisée au point de vue de la culture, mais de | par ce fait seul Viola /utea. La plante plus, elle leur fournirait des moyens | fleurie est dessinée pendant notre ab- — faciles de déterminer certaines espéces | sence : son tour vient de paraitre dans de 62 la Flore, et tout ce qui nous en reste pour la déterminer avec quelque cer- titude, c’est un dessin d'ensemble (sans analyses) et des exemplaires sans fleurs, juste assez pour prouver qu'il ne s'agis- sait nullement du Viola lutea des bota- nistes, mais trop peu pour nous per- mettre de la rapporter avec confiance à quelque espece décrite et méme pour en reconnaitre les affinités naturelles. Sur ce, des informations prises auprés de M. Veitch, nous apprennent que la plante vient de la pointe australe de l'Amérique, doù M. W. Lobb leur en a sans doute envoyé les graines : ce fait connu, plus de doute sur la détermi- nation de l'espéce. Il s'agit bien évidemment d'une vio- lette à fleurs jaunes originairement dé- couverte par l'illustre Commerson sur les cótes du détroit de Magellan, re- trouvée aux mémes lieux par le bota- niste espagnol Née, et déerite par Ca- vanilles sous le nom de Viola maculata. Des exemplaires (en fruit) de la méme plante recueillis aux iles Malouines par le Dr Hooker, nous rendent facile cette identification , en nous expliquant l'ori- gine probable de l'épithéte maculata appliquée avee si peu de raison à une plante qui n'offre aueune trace de vraies maeules. . CULTURE. Cette charmante Violette, vivace com- me la plupart de ses eongénéres, vien- dra bien en plein air, dans les mémes conditions que les plantes alpines, cest- à-dire, dans une exposition fraiche et ombragée , dans une terre riche en hu- mus, mais en méme temps peu com- pacte et bien drainée. En la eultivant VIOLA ۰ Diverses parties du tissu des violet- tes, notamment le parenchyme des feuil- les, des sépales, de l'épiearpe, ren- ferment de petits amas d'une matiére probablement résineuse, qui, sur les exemplaires sees, se détache sur la face inférieure des feuilles, á la surface des sepales, des capsules, sous forme d'un petit pointillé brunàtre. Ces ponetuations dont la forme varie du point rond (Utere) à la ligne courte et sinueuse, rappellent celles des Anugallis et des Parnassia : elles sont clairsemées et peu marquées chez la plupart des violettes, nombreuses et très marquées sur celle qui nous occupe, mais seulement sur les feuilles adultes et desséchées. Ce dernier fait prouve que le nom de ma- culata, quoique généralement adopte dans les livres systématiques, est base sur une donnée trop fausse pour trouver grâce devant la raison, et voilà pour- quoi nous avons ressuscité pour ۴ le nom de pyrolefolia , qui pourrait ۴ mieux choisi et que nous adoptons faute d'un meilleur. L'histoire horticole de cette jolie ۳ lette est esquissée dans les lignes ۳ cédentes, c'est une nouveauté dont" grand mérite est d’être rustique ۳ porter un élément de plus à l'ornemer tation des parterres. J. E. P. P. T. ۳ en pot, on aura l'avantage de ۴ la faire fleurir en serre froide, pe! n l'hiver, saison qui double le pris © fleurs : multiplication par surgeons | raux et par les graines qu'elle pot peut-étre produire en serre et a en plein air. L. Ye. A ES: di CMOS E “aida E Fe RANUNCULUS SPICATUS, RENONCULE A CARPELLES EN ÉPI. Ranurculaceæ $ Ranunculez , DC. 一 Polyandria-Polygynia. CHARACT. GENER. — — Calyx uice gored fo- | Ranunculi sp. L. liolis er imbrieatis decia uis. Corollee | ExpL. Gen. n. 4783. petala ogyna, ba intus "qom in- (Quoad secti ynónym. fusiorem Conf, Exot. 1. e.) structa. Stamina plurima hypogyna. Ovaria plu- rima, libera, unilocularia, ovulo s nico, pa CHARACT. SPECIF. — « R. (Ra ge Achenia plur rima, supra receptaculum globosu x: ی‎ spicata , subcom mpressa, apice in mucronem v. cornu desinenti hia, levia, str tuberculata. nnes, per totum orbem inter opioos in ویو‎ endo Par le capitaine Vidal su touré par la mer ری‎ ui ; cote orientale de l'ile de Flores, l'une des > م‎ © = un ee o "© — = 5 مه‎ er a o > 5 uo o ec 了 o - o u جع‎ 1 TOME VII. la serre froide. Son introduction date ie méme (1851). La décrite par un Biol qui se connait en plan- tes de cette catégorie. Le dessin dyah Us extrait des Zcones plantarum de sir 00- ker, n'en représente qu'un chétif - 9 66 plaire desséché. die d'environ 60 centim. de hau- bre de celles qui viennent sur la nt desracémes simples de fleurs ou de Saxifrage. M. Aynes, in the Gar. dener's Magazineof Botany. (Traducı. libre.) Nous en pos- sédons du plant de semis. 67 668. ACACIA UROPHYLLA, ACACIA A FEUILLES CUSPIDEES, ` Leguminosæ $ Mimosew, DC. — Polygamia-Polyandria. CHARACT. GENER. — « Flores m, hermaphroditi et masculi. Calyx turbinatus atus v. eampanulatus, q inque delas. tus. Corolla hypogyna , infundibuliformis v. tur- binato-aut tubuloso- -campanulata, limbi ای‎ Stamina 10 y. plurima , ime corollee v. ovarii sti- piti inserta , exserta ; filamenta capillaria, libera res, ima basi 1 Ipha, anthere longitudigM Me ird ntes. Ovar essile stipita tum. iiformis; stigma aape v infundibulifo Rene tatum Legumen e nuum, exsuccum, Mie Seming plürima, dato Doté Embryo exalbumin rbores aut rariu و‎ es, inermes v. scpis- sime aculeis stipularibus وی‎ in ne tro- picis et subtr ropicis copiosissimè in o spuriè simplicibus , oribus dense spicat is v. E a roseis v. sepiu Sess sor » Acacia, Rec n.:1297. Willd 2. us ko — Folia omnia v. pleraque in plantå adultà dor: tiva, poton in ia plus minus D dto | mutatis (Acacia vcr. Wen , de | Acac. ات یگ‎ Paridon À Hinder en | Pomi phyliodinee , Br Te VERE. niia ام‎ ( Mimose i t Aucr. Acacie vA Nr nd rice yo en: vulgare. “flint „Ben 6854 [pee additis CHARACT. SPECIF. sery Phy llod ine Lele Benth.) glabra v. hispidula, ramulis angulati ip setaceo-spinescentibus , phyllodiis peto midiato-ovatis lanceolatisve obliquis s lato- Temm alis undulatis pius crenato ah à ۷ transversim Era Worte rend , glandulà prope basim-magná culis simplic cibus (v. breviter racemosis) و‎ 2 paueifloris, glabris. « ۰ urophyl iy es » Bot; Reg. E FI; = m T d. journ. of bot. 1. div Pu I, p. 8, Hoox. Bot. E AUT (hie iterata o dd assa gi 5 Freue. Sert. Pl. t. 5. Une des innombrables formes du sroupe australien des Acacias à phyl- lodes, et, ce qui vaut mieux, l'une des plus nettement caractérisées. La forme et la nervation réticulée des phyllodes- justifieraient si bien l'épithète spécifique smilacifolia, qu'on se prend à regretter que ce nom ne soit pas. admissible. Le jardin de Kew, si riche en plan- nes de ce nouvel Acacia. L'espéee ha- bite la colonie de Swan-River, terre classique de la Flore occidentale de la Nouvelle Hollande. Comme pres- que toutes ses congénéres, qui pro- viennent de régions analogues, l'espéce produit dans les mois de janvier et de février ses mille petits eapitules jaunes. C'est encore une nouveauté dans les tes de l'Australie, reeut en 1845, du | jardins. nid. collecteur James Drummond, les grai- CULTURE. kt Les Acacias de cette catégorie sont un ornement banal des serres dites de la Nouvelle Hollande : l'espèce dont il est ici question ne présente dans sa culture aueune diffieulté partieuliere. Séjour en serre froide durant la saison rigoureuse, en plein air durant l'été; terreau de feuilles mélangé de terre ar- gileuse et de sable; 7 drainage parfait ; élagage judicieux; "arrosements mena- gés; multiplication de bouture sous imd che et sous couche tiéde. L. E - ^ SRRSG3SSASÉAS. — 455. Jardinieres-lustres. t pas d'hier que Pon sait tirer parti des fleurs par la déco- ration des salons ou des tables de anquet. Aussi la confection de pe: corbeilles, Kap etc., ouquets ou plantes en na- ace. forme-t- -elle dans les industries et des bronzes , une spécialité dont les expositions horticoles font de jour en jour mieux apprécier les progrés. De pareils produits avaient naturellement leur place dans la grande exhibition de Londres. Le London illustrated News en publie deux spécimens, où les effets de binés avec Vélégance de la forme ser l'éclat naturel des fleurs. Le premier (N° 1h exposé par M* La Hoche, est un vase en porcelaine, supportant un candelabre à pied salon ou d'un vestibule. Les ama- teurs savent que les fleurs des pla ntes de serre chaude, transpor- tées en été dans un salon un peu frais, durent plus longtemps que dans la serre méme. Le vase en en a été exposé par Mr Voi- sinlie 208—557 — 1 z AGAS a NENA ^ EE Tr vont i 669. SOBRALIA ۰ SOBRALIA A GRANDES FLEURS. Orchideæ S Arethuseæ, Lindl. 一 Gynandria-Monandria. ‚CHARACT. GENER. — « Perigonii foliola exte- | riora patentia v. reflexa, lateralia labello suppo- sila , interiora erecta.... Labellum sessile, liberum, rea eolumnam in tubum conv 5 2 plete bilocellatls. Pollinia 4 compressa, basi re- oplieata. à i Herbz in rupestribus apricis calidissimis Peru- vie (et al. region. Amer. ropic. continent.) sepius dumeta densa efficientes ; radieibus simplicibus, fi- brosis, caulibus suffructicosis , interdum triorgya- libus, simplicibus v. ramosis, foliosissimis, floribus in racemum termi v. axillarem | dispositis nunc ad. apices ramorum solitariis v. geminis) nvers roseis, sanguineis v. violaceis magnis. » Sobralia , Ruiz. et Pav. Prodr. 120 t. 120. Porer. et ExpL. Nov. Gen. et sp. I. 53 t. 95 (Lindl. sect. Orch. sub tab. 29. Gen. et sp. Orch. p. 450. Bor. Rec. (1842) Miscell. 65. et Bor. Mac. t. 4446. 4570). ExpL. Gen. no 1611. CHARACT. SPECIF. — « S. elata, foliis patenti- recurvis lato-lanceolatis rigidis tenuis-acuminatis floralibus triplo minoribus, racemo terminali fo- dato-bilo Sobralia macrantha , LINDL. . 29. Ge . p- 451. Bot. Miscell. n. 65. D. Spaz in Ann. Gand. Hl. p. T 123. Hook. Bot. Mag. t. 4446. Paxr. Mag. of Bot. ‚Les Sobralia, ces reines des Orchi- dées terrestres, ne sont pas moins dis- Unguces par leur port et leur mode de Vegetation, que par leurs proportions com- Parativement gigantesques et la beauté de leurs fleurs. Toutes natives des ré- sions chaudes du continent américain, elles eroissent de préférenee dans des Stations arides et rocailleuses, ou leurs tiges gréles, flexibles, élaneées, garnies de feuilles nerveuses et plissées dans le sens longitudinal, forment de larges touf- es, dont la hauteur dépasse parfois six metres, Par cet habitus et cette croissance sociale, elles rappellent les roseaux de nos rives ou: les bambous des tropiques. Tantót les tiges sont indivises; rare- M elles se ramifient, comme par xemple chez le Sobralia dichotoma, magnifique. espèce du Pérou dont la ee dit-on و‎ Fodeur de la gi- e et dont le nom ver- e, « Flor del Paradiso » dit assez à merveilleuse beauté. Les fleurs sont blanches , roses, cramoisies ou vio- lettes. : L'honneur de la premiére introduc- tion de ce noble genre revient à l'horti- culture belge. C'est en aoùt 1859, qu'arrivérent au jardin botanique de Gand les premiers exemplaires (à moi- tié morts) du Sobralia macrantha , en- voyés du Mexique par les voyageurs- naturalistes Funck, Ghiesbrecht et Lin- den: deux ans plus tard l'Angleterre recevait la méme espéce du Guatimala, par les soins de M. Skinner. Rescueitée en quelque sorte par les soins de M. Donckelaar, la plante belge produisit sa première fleur en juin 1842, et pré- sentée à l'exposition de la société de Botanique et d'Horticulture de Gand, obtint, en dehors du concours, une — médaille d'honneur. Plus tard, ajoute M. D. Spae, de qui nous tenous er détails, en 1845, la méme plante figura — dans le salon de la méme société en une belle touffe, ornée de trente-six fleurs. 70 épanouies. Dans l'intervalle, le Sobralia macrantha s'est répandu dans les col- SOBRALIA MACRANTHA. — MISCELLANÉES. variations de grandenr et de eoloris trop peu fixes pour que nous essayons de les — leetions, où ses fleurs présentent des | décrire. CULTURE. Les Sobralia sont des orchidées ter- restres depourvues de pseudobulbes, et dont les tiges dressées se fixent au sol par un faisceau de grosses fibres radi- cales. On les plante en vase, dans un mélange de terre de bruyére ou de feuil- les, de sable et de tessons ou de scories. Leurs racines ne pénétrant pas profon- dément dans le sol, mais rampant le plus souvent prés de la surface et devant y prendre un assez ferme appui, il est bon de les mettre dans des pots larges, S. Cn, peu profonds et dans tous les eas bien drainés. Une trop haute temperature leur serait nuisible : il faut les tenir dans la partie la moins chaude de a : serre à orchidées. Les feuilles sont sujettes aux attaques des thrips, qui en 1 détruisent le cuticule, au grand détri- | ment de la santé de la plante. On st debarasse de ces insectes par des fumi- - gations de tabac et des seringages. Mul- | tiplication facile par division des pieds. 17۱133 618 SLAIN EYES 1 456. Evonymus fimbriatus, ۰ 0 lage. Voici la description qu’en a donne le Dr ich. « montagnes de Servalik, par Kamroop, à Shrenugur. C'est probablement un arbre. S, par un long n lancéolé, bords très élégamment frangés de serratures étroites, linéaires , des denticules aigus ; base arrondi Ae ose ; 1 ; aigués , légérement incumbentes, longad À de 5 à 9 millimètres et portant Le ais ee P T. * r ieure algué, presque entiere; surface inféri 2 il © La ۳3 CD, E o — ی‎ سس‎ S E dà a S e = > a 19 e 5 3 07,012 de long : la base que la capsule est f « 09920۲۰ Il est impossible de con "m cette espéce avec aucune autre. sont, dans leur jeune état, J ya di ornées de serratures denticulées, 4° viennent de plus en plus grandes, à ۳ MISCELLANÉES. 71 queles feuilles, approchant de leur état par- | . Nons ignorons quand et par quelle voie fait, prennent une forme largement ovale. cette plante est parvenue dans les jardins. 5 + 457. Aurores boréales. : Une magnifique aurore boréale a été | servatoire de Bruxelles avaient fait prévoir | Ü ^ rvée hier, 2 octobre (1851). Les per- | aux aides de cet établissement l'apparition urbations de l'aiguille aimantée de l'Ob- | de ce phénomène, et, en effet, vers neuf v. ۰ 72 u soir, un segment circulaire obscur, entouré d'un are lumineux, occu- pait tout l'horizon du cóté du nord. « Une demi-heure plus tard, cet arc élargi remplissait le ciel d'une lueur.bril- lante et lancait vers le zénith des gerbes lumineuses, hautes de 40 degrés, qui se dirigeaient tantót à l'ouest, tantót à l'est. D'a A ces quelques lignes, empruntées au « Messager de Gand, » il ne sera peut-étre pas hors de propos de joindre les détails suivants : Si l'aurore boréale est trés intense, elle gerbes lumineuses. Les aurores boréales sont plus fréquentes dans certainés années 'autres, mais il serait difficile atteint son maximum dans le mois d'oc- tobre, son minimum en juin. La clarté qu'elles répandent est en raison de leur hauteur, c'est ce qui fait que toutes celles qui ont peu d'élévation , ne sont pas aperques chez nous et encore moins dans les contrées plus méridionales, qui sont en général privées de ce magnifique spec- acle. MISCELLANEES. | grands soins, ayant constaté la co On assure que les aurores boréales sont accompagnées d'un certain bruissement sce tombée | semblable à celui qui précéde une J de grêle. Ce fait, encore trés contestable, — d T e Y T 2 ۱ n’a en sa faveur que Passertion des balei- niers qui, pour donner plus de charme à leurs récits, y mélent souvent, comme on - sait, le merveilleux au vrai: Disons cepen- dant qu'il est aussi des autorités sérieuses, - les unes confirmant, les autres contestant - le fait. uestion s'il existe des rapports . > cependant résulter des observations du | capitaine Ross, dont la compétence ۴ pourrait être révoquée en doute , que les aurores boréales laissent aprés leur dispa- — rition des trainées de ces petits nuage floconneux, appelés vulgairement agneaut, scientifiquement cirrus, occupant les plus les petits nuages se réunissent, s’allongelh | et forment des stries rayonnantes simulant plus ou moins des panaches ou un a ramifié dont le tronc a sa base verli région ouest ou nord-ouest. Des recherches faites avec les plus entre le magnétisme tellurique et celul « E "atmosphere , si l'on admet d’ailleurs , n se comm ne laisse PS | d'y produire un changement plus ou ne prononcé. ScHEIDW» + 458. Mort de M Requien. Les journaux francais nous apportent la triste nouvelle de la mort de Mr ien, d'Avignon. IL fut fort aimé dans sa ville natale, où il prit constamment une part trés active à la direction des institutions bienfaisantes et scientifiques. Il laisse aussi e nombreux amis à Montpellier et autres villes du midi de la France. Il s'était rendu à Montpellier au commencement du mois d'avril dernier; de là il passa en Corse et y mourut d'apoplexie le 30 mai, à l’äge de soixante-trois ans. Il a légué ses T! D collections de plantes européennes, ©" quilles et autres objets d’histoire naturelle à la ville d Avignon. Naturaliste gen sa libéralite à tous les botanistes qui ont visité le i نا‎ | 1 la France ou qui ont eu quelques re avec lui, E ( Hooker's Journal of Bat) OPUNTIA SALMIANA Parment. y Horto Van Houtteano. Y OPUNTIA SALMIANA, RAQUETTE DU PRINCE DE SALM-DYCK. Cactew $ Opuntieze , Sarm-Drck. — Icosandria-Monogynia. , CHARACT. GENER. — « Calycis foliola plu- rima, foliacea, ovari n : mbryonis subspi- € albumen tenue cingentis cotyledones semi- ylindrice , germinatione folíacez, radicula longa, ea. > Frutices carnosi, articulati, in America cali ride cn et extra tropica ipdigeni و‎ nonnulli A rond veteris orbis et in regionem ۵ Ae olim advecti, nunc quasi spontanet , trunco "id jnoso percurso ramisque cylindricis aut pressis , articulis oblongis v. ovatis, spinis he- S Dans notre « Mémoi i | i moire sur les vrais etles faux arilles » pellier, 1844) nous avóns de dod na DAR 3 * A ir Ap pour le test dans les graines des Opuntia est, ah os d un tégument propre de la graine, mais une production ement remarquable du cordon ombilical,. production Ut n'exis + die ‘existe pas chez les Cereus, Il sera curieux de s'assurer si est partienliére n ud r 1 où comm 0 1 > pu | cundo v. tertio anno demum teracanthis, validis et setiformibus, in foliorum rudimentis subulatis mox caducis axillaribus, quin- cunciatim v. spiraliter dispositis , cujusvis fasciculi num uctis , floribus e fasciculis spiniferis v. articulorum marginibus ortis, albis rubris v. flavis, magnis speciosis, staminibus sepe irrita- bilibus, baccis exiguis v idi is v. flavis ficiform‏ 6 و ia, Tourner. Instit. 259, t. 122. ۰ .138. Hawonrn. Synops. 187. DC. Prodr. er. 143. Mienex in Bullet. Neerl. 1839. p. 116. (Princ. Sazu-Dicx , Cact. Hort. . 64.) DC. Pl. grass. t. 137, 138. . 15, 16. Bor. Mac. t. 1557, 2741 , 3295, 901. Bor. Rec. t. 255, 1906 , 1726 Expr. Gener. Ne 5161. CHARACT. SPECIF. — « O. erecta, ramosa, einereo-leteviridis, ramis eylindraceis etubercu- is, arcolis subconfertis, tomentosis albidis, uleis ana p. 172. Sarm-Drck , 4542 (hic iterata). TOME Vu, tion ne frappe néanmoins les regards par aueune qualité princiére, dans le sens ordinaire de cette vieille métaphore : elle est tout simplement jolie, quand ses fleurs d'un jaune crème lavé de rose, viennent animer la triste immobilité de ses branches nues. Le jardin de Kew où l'Opuntia Sal- miana se couvre de fleurs pendant les mois de septembre et d'oetobre, a recu l'espéce du jardin royal de Herrenhausen (Hanovre). On la dit originaire du Brésil. ra CULTURE. Plante assez gréle et diffuse, tres facile á mener á fleurs par les soins ordinaires que l'on donne aux plantes de cette nature. Plantation en pot , dans une terre médioerement forte et bien perméable au liquide d'arrosement exposition en plein soleil : seringages | OPUNTIA SALMIANA — MISCELLANÉES. S, F. fréquents matin et soir, dans les jours les plus chauds de l'été, trés ménagés en hiver. Multiplication faeile de graines et mieux encore de bouture ou par les gemmes qui se forment naturellement sur les aréoles spiniféres du fruit. L. VH. 20278 8 9 خاضا‎ MARS. + 441. (Suite.) Quelques idées sur la physionomie des végétaux. (Mimo- sees à feuilles pennées, Gleditschia, Robi- ^ia, grand nombre de légumineuses en general, Connaracées, Biophytum, Jaca- randa , etc.). (Erica et genres analogues , Bruniacées , cées éricoides , etc.). 6° Les Cacrées : masses charnues, aphyl- les, tantót globuleuses, tantót formées d'ar- ticles aplatis, tantót en colonnes cannelées ou en tuyaux d'orgues, presque toujours armées d'aiguillons : forme caractéristique des contrées arides représentée exclusi- vement dans le Nouveau Monde par la grande famille des Cactees, dans l'Afrique Australe, les Canaries و‎ PAbyssinie et cer- tains districts de l'Inde par des Euphorbes aphylles : son absence dans la Nouvelle Hollande, le pays. aride par excellence, certains Calligonum des steppes rie, toutes plantes dont la maigreu nudité impriment aux régions ou elles la minent le cachet de la monotonie et den. tristesse. | Il serait difficile de marquer une wer entre la forme des Casuarinées et celles - Salicornes, renfermant des plantes h bacées ou aux dressées si répandus dans les steppes ye: Siberie seraient les types de cette for remarquablement caractéristique des ©. rains salés. (La suite à une prochaine livraison) 671, CHYSIS AUREA var. MACULATA, CHYSIS DORÉE, Orchidee $ Vandeæ, Lixo. CHARACT. GENER. — « Sepala paulo connata, pakita p laterali pedi producto columnæ adnata et ca bellum trilobum, en naliculat a. Anthera subrotunda, a سیب‎ glabra. Pollinia 8, in la- minam utea am semifusa uatuor exterioribus tenuibus quatuor interiora یجرف‎ ee denti- bus. e pem laminatum, con phyte, occidentales Yi arbori us pen- indios ca ulibas Cyrtop depaup a. foliis nervosis, basi va, gant, ee "jan alibus J multifloris. » ur. : ee in ud Reg. t. 1957. ExpL. Gen. VAR. MACULEE. 一 Gynandria-Monandria, CHARACT. SPECIF. 一 « €. bracteis ride conca avis ovario br (potius venis elevatis, Hook), co carnosa eymbiformi, antice pubescente. » LixDL, Chysis aurea, Linz. Bot. Reg. t. 1957. Hoox- Bot. Mag. t. 5617. fide Hook. 8 sepalorum petalorumque parte superiore au- بو‎ ap tincta, labelli lobo medio purpureo- maculato. » Hook. Bot. Mag. t. 4576 (hic ite- ra Cette jolie variété de Chysis aurea, remarquable par les macules brunes- orangées des piéces de son périanthe et violettes de son labelle, fut acquise par MM. Lacombe et Pines: d’Exeter, á Pune des ventes d’Orchidees colombien- nes de M. Stevens : elle portait dans le catalogue de vente le nom de « gueule du taureau-rouge (Red Bull's mouth). » Les fleurs qu'elle a produites en janvier dernier, ont permis à sir W. Hooker de remplacer cette dénomination de fantai- CULTURE. Les Chysis se eultivent en pots dans un mélange de terre tourbeuse et de mousse rendu perméable par un bon drainage , et dont le niveau s'élève au- dessus des bords du vase. Pendant leur période de repos, elle veulent étre tenues sie par celle qe lui méritent ses carac- téres organiqu Trois cipi de ce genre sont, pa- rait-il, introduites dans les jardins ; savoir les Chysis aurea, levis et brac- tescens , toutes trois décrites par le D* Lindley et dont nous essaierons de faire connaitre les différenees, dans un pro- chain article sur la derniére d'entr'elles. En ce moment nous manquons des élé- ments nécessaires pour établir cette dis- tinction. J. E. P. S. Cu. dans la partie la moins chaude et la moins humide de la serre à Orchidées ; alors aussi l'on suspend les arrosements , our ne les reprendre qu'au moment oü reparaissent les symptómes de végétation. L E ELLE t 458. Maronnier d'Inde à Arbre trés en M malgré son grand mérite ornemental : il égale en vi- gueur le type ordinaire de espèce (Æsculus Hippocas tanum) dont il ne diffère que par ses fleurs doubles, rappelant d'une maniére fleurs doubles. frappante celles d'une Jacinthe bien pleine. n rose pàle qui passe a rouge vers la base dd pétales. Le dessin ci- aprés représente un que mémes variétés sur planter. Pour notre pays,‏ ار je conseille de ne greffer sur ce dernier à‏ haute tige que les variétés trés-vigoureu-‏ ses; celles à bois inde plus délicates, ne‏ sauraient y vivre longt ps.‏ Les églantiers, on le: sait, ne valent pas néral, á moins que ces tres-vigoureux et plantés dans des terrains humides, condition absolue pour faire réus- sir l'églantier. Dansles terrains secs, on pourra les rem- placer avec avantage par des /ndica major que l'on rer sur r tige, et leur durées vip leség lant s que lorsqu' ili ini pourvus de bonnes ra- 1 pays et je ne cesserai de le leur répéter: car les bons procédés de multiplia — étre dep vulgarisés : les Bour e an- plus minces, qui n'offriraient pas de ch ces de réussite. jers aca ai, en terminant, que les ros! ments, surtout à la fin de l'été, favoriser une belle = dom (1) Je parle pour le midi de la France. 673. RHODODENDRON TRIFLORUM. ROSAGE A FASCICULES TRIFLORES. Ericaceæ Rhododendreæ, Expt. 一 Decandria-Monogynia. CHARACT. GEN. — Vide suprà, vol. I. p. 45. CHARACT. SPECIF. — « Frutex erectus, ra- mulis glaucesc equa novellis dps foliisque subtus creberrim idotis و‎ To eo- latis utrinque a m ". basi poi us nitidis subtus glaucis v. bue ra e epica al hee cat corollæ flavidæ tubo brevi ob- co dorso minute le poete lobis y, em pa- 0, fi che Ee ی‎ P nosa, ovario -loculari oblongo lepidoto, stylo elongato, stigm ee as la oblongà , valvis li nosis. » ۳ Rhod. triflorum , Po “fl. Rhodod. odendr. ron Sikk. -- Himal. fase. H. tab. XIX Espece BE o peu bril- lante, formant, avec les Rhododendron biry nivale, Hook. fil. et setosum, D. Dox, un groupe naturel remarqua- ble par le peu de largeur des segments de la corolle. (Hook. fil.) Elle habite, entre 2100 et 2700 métres d'altitude supramarine , les pentes buissonneuses des montagnes intérieures du Sikkim و‎ oú le Dr Hooker Pa vue fleurir en mai et juin et fructifier en novembre. C’est un arbuste de taille moyenne, á ra- grandes, d'un jaune trés pále, dispo- sées trois par trois en fascicules sessiles dans l'enfourehure des rameaux nais- sants et par conséquent terminales. De nombreuses squamules resiniféres cou- vrent les jeunes rameaux, les pédoneu- les, le calice, l'ovaire et la face inférieure . (légérement glauque ou parfois plus ou moins couleur de rouille) des feuilles. La plante est probablement du nombre des espèces introduites par le D" Hoo- er. meaux dressés, à fleurs médioerement J. E. Ei CULTURE. P. T. Voir ci-dessus t. VIL, p. 79. 1۳790363 LILAN EYE SE y 460. La perfection dans les Cinéraires (AU POINT DE VUE ORNEMENTAL). L'auteur $ b Philosophy of florists flo- wers (1), M. G nny, erum e par les con- clusions and un long article sur le sujet en question (2) : (1) mer Magazine of Botany IL p. 257 et suiv. Cet ouvrage ces gues, ga à étre dans la nótre pr = sthique orale. (Principes du TOME YH, x s fleurs doivent être circulaires , à a entier, c'est-à-dire sans échap- crure sur 2 pétales et sans intervalle entre ces organ Les ‘les larges, à sommet obtus, à épais, d'une belle texture, assez nombreux pour former un cercle bien fermé : Les corymbes partiels amples, à fleurs ées bord contre bo ade en une colón co DIAGRAMME D'UNE CINÉRAIRE MODELE. un peu convexe par l'affleurement des co- rymbes partiels : . , ۰ A 0 marginées, doit étre brillante. Quant au . m , Au second : variétés unicolores, à teintes vives. Au dernier : variétés à coloris terne , nébuleux , ou dont le bord coloré passe in- sensiblement dans la teinte blanche domi- nante, og CINERAIRE. (Exemplaire modéle.) 79/80-474, 674. CATTLEYA ACKLANDIA, CATTLEYA DE LADY ACKLAND. Orchideæ $ Epidenäreæ, Liv. 一 Gynandria-Monandria. Es GENER. — Vide suprà, vol. II. lanceolatis æqualibus incurvis maculatis , labelli plani hypochilio dilatato patulo subrepando, epi- CHARACT. Viu — « C. caulibus cylindra- Ehilio & iculari reniformi emarginato. » Linni. ceis striatis mbentibus, foliis 2 oblongis, floribus 3 sepalis petalisque herbaceis M ono ya Acklandie, LINDL. Bot. Reg. 1844 (sub ) Ce joli Cattleya porte un large la- belle délicatement veiné de carmin sur un fond lilas; un périanthe vert-olive avec de larges mouchetures d'un brun _violacé, le distingue comme plante ornementale. Par ses caractères bo- taniques et notamment par l'expansion de la partie inférieure du labelle (Ay- pochilium) elle se rapproche, suivant espèce introduite comme elle du Brésil. ous ne connaissons aucune figure de cette élégante Orchidée : celle que la Fiore publie a été faite, en notre ab- sence , sur des exemplaires fleuris, obli- geamment communiqués par MM. Makoy de Liège, dans le courant de l’année 1850. Il est probable que chaque pé- doncule portait deux fleurs. le Dr Lindley, du Cattleya bulbosa, En CULTURE. S. En. Voir ci-dessus t. VIE, p. 41. L. VH. MNSCAALANÉES 一 -一 一 一 + 461. Saxe-Gothæa conspicua ,LINDL. ; Arbre vert, de la famille des ripe d'une beauté remarquable, introduit pa MM. Veitch des Andes de la Pat tagonie SHARACE: GENER. — Genus ERI mo- Fl. mase. ی‎ spicale و‎ 2-locula- bilis Res هو‎ end. reflexæ. — Fl. ferm . Stro- infra imbricatu us, e squamis. acuminatis , liberis fve. y medium m monospermis. Ovulum i inversum in Squamæ sem us yiri: x et oe 2 ie; lonis, pi tre pers lineà dopl titum. Arbo linear ius pallidá n Ba remarquable plante à laquelle le Prince Albert a bien voulu permettre que l'on donnát un de ses titres, prendra rang, - selon toute apparence , entre les plus pré- cieux de nos arbres verts de pleine terre. Dans les montagnes de la Patagonie ou l'a découvert M. Lobb, il constitue no: ar- bre d'environ 9 métres de haut : ses eitch , d Exeter (sud e > ons MM. Veitch. EN d 1 « Pendant mon absence je parcourus une grande partie de Chiloé, la plupart es iles de l'Archipel de Los Chonos et la cóte de la Patagonie sur une longueur d’environ 140 milles. Je visitai le Corco- bado , Caylin, Alman , Comau, Reloncavi prennent leur source bien plus avant dans l'intérieur. Tout le pays entre les Andes 213-666 MISCELLANEES. 一 SAXE-GOTHÆA CONSPICUA, Linni. $.d! ion et la mer est formé d'une success couvertes d'épaisses foréts. les Andes de Comau Je vis ces point de former un fourré presque md 1 i MISCELLANÉES. 一 SAXE-GOTHÆA CONSPICUA , Linot. 85 grie que les mémes arbres dont le trone mesure, dans la région inférieure , 30 métres de haut et 27,40 de diamétre, sont réduits a 18 centimétres de hauteur. seur, neige tellement durcie qu'elle recoit à peine l'empreinte- des pas. A 4 T plaine. Vers le midi, Vers l'ouest le regard embrasse distincte- ment toutes les iles depuis Guaytecas jus- quaux limites extrémes de l'Archipel. Un peu au-dessous de cette hauteur, la scene est à la fois étrange et grandiose. Ce sont des roches à pic, s'élevant comme des dd de rochers, qui se précipitent à da profondeurs de 600 métres. Plus bas, ans la forét, calme complet : á peine en- > encontre souvent ] ion du pays ou Puma, animal inoffensif pour l'homme, à moins que l'on ne l'at- taque, » j : . C'est en partie de ces régions sauvages et inhabitées que sont venues ces belles nou- oe introduites par MM. Veitch, entr’au- 8 . T le second les fonds marécageux des ra- Ins. La taille du Fitz-Roya est énorme, surt i i ; di pi »40 de diametre. On peut le suivre PB LT Jusqu'aux neiges perpétuelles, tres y oeil se réduit jusqu'à 10 centi- is pum ces deux espéces croissent ah -Gothwa et le Podocarpus nubigena, Eaux arbres verts qui fournissent و‎ -male isolée consiste en um comme les deux premiers, un excellent bois de construction. eut définir le Saxe-Gothæa comme genre, en disant qu'il a les fleurs mâles d'un Podocarpus , les fleurs femelles d'un Dammara, le it d'un Genevrier, la graine d'un Dacrydium et le facies d'un If. Son fruit charnu, composé d'écailles antheres non peltées, so de plus d'un verticille d’ecailles parfaites et son ovule pourvu de deux teguments au lieu d’un. Par ce dernier caractere il se rapproche du Podocarpus et plus particu- lierement du Dacrydium : mais, dans notre genre, le tégument externe de la graine, au lieu de former une cupule nettement dessinée, constitue seulement une mem- brane courte, avortée , lacérée, qui wem- brasse que la base infime de la semence. Dans une note manuscrite de sir W. Hoo- e x. ce botaniste distingué compare le Saze-Gothea à un marquable genre : s'en rapproche à quelques égards , et que; pour le facies, on ne saurait le distinguer du Podocarpus. féres dont les fleurs femelles sont imbri- quées : dans mon idée pourtant, il con- firme bien plus qu'il n'infirmela séparation de ces deux types en deux familles distinc- tes...... Les feuilles du Saxe-Gothea ont exactement les spe e FH comm dimensions et l'aspect de celles de ۶ un Taxus baccata) : mais elles sont glauques en des- sous, à part cependant la nervure édiane et deux étroites bandes marginales qui sont d vert pále. Les fleurs máles constituent des épis qui naissent aux i ameau racéme plus ou moins 8: aque épi (fig. 1) porte á sa base une espéce "involucre formé d un petit nombre d'écailles concaves aiguës: e seule anthére mem- — braneuse, munie d'un piae lancéolé, acu- mind, réfléchi et d'une paire de loges Para e eso s'ouyrant chacune par une fente longitudinale 86 . 2). Les fleurs femelles dear que un pent cóne soe ge یی‎ are édoneulé, à peu prés sphé- cailles, dames, voee fermes, sont it à leur base et s’u au-des- sous en un corps ica ans Elles ies Ape isis es d ent chacu e dé rne ferm ans parie hors du mi 0 fohibé par le approchem so - solidation ) des ecailles priaitivedient bios du e et charnue d'une rm S با‎ oh à l'avortement d'un écailles et au développement normal que prennent (1) Je ne crois guère, pour ma part, aux soudures parfaites esa po. libres. ches les végétaux, et j'espère 3? ۱ ای‎ 1 des portions de ces organes congénialement unies , tandis que les portions libres dés l'origine et i bres jusqu’a la fin . restent (t stationnai 5p est le cas du ga albule des Juniper (Observ, du Traduct. J. E. P.) MISCELLANÉES. au a dpi des premieres les écailles seminife- s de toutes les écailles ce genre et + 462 Première floraison en France du Sladmannia. e Stadmannia australis , qui appartient à la famille des Sapin ndacées, a acquis en pleine terre, dans une serre froide du Mu- séum, une élévation de 8 métres, avec une rapidité étonnante, En juin 1851, les fleurs se sont montrées à 6 métres environ au- dessus du sol ; elles sont en petites panicu- . les de fort peu d'apparence ; aussi n'est-ce que pour son port et la beauté de : son de "a feuilles sont pennées et n nt pas n de 07,50 à 0۳,60 de longueur ; elles son couvertes d'un duvet roux et soyeu x. [l est probable que st nous avions tenu us , en pots ou en caisses, nous g^ 1 یت‎ je EUMANN. i ak (Revue horticole.) + 463. Nouveau procédé de lavage. L'un des signes رو و یت‎ Sly de notre poque , c'est bien des inventions. Parmi tages évidents d'économie et de facilité , sont acceptées avec empressement. Parmi ces derniéres figure le nouveau mode de lavage du linge que vient d'imaginer T Pourbaix و‎ de Marchienne- au - Pont. Sil faut s'en rapporter aux nom breux ge actuel, c . 1* le frottement énergique et pdas c qui finit par détruire les tissus ; 9» la nécessité de mettre le سل‎ a i donne tan ce qui donne rol barras aux habitants des ieis sition ’ Campagres) 3 essentiellement pi (Moniteur des CHYSIS BRACTESCENS, CHYSIS A GRANDES BRACTÉES. Orchideæ $ Vandeæ, Liw»i. 一 Gynandria-Monandria. mo GENER. — Vide supra, vol. VII, P , CHARACT. SPECIF. — « C. bracteis cuculla- ts venosis foliaceis ovario longioribus, se petalisque ovatis obtusis, labelli lobis lateralibus obtusis intermedio: carnoso bilobo plicato em vest Le odd latissimá carnosá née tg ormi antice pubescente. » Lindl. (1). ous joignons ici ours terme de | comparaison la OBSERY. یس‎ vou typica floribus 3-4 in race- mum nutan 2 ris instructa و‎ nostrum, in Horto Van Host. a . delin eatum, uniflorum, flore zn solitó indi joie: Stirps florida a nobis n Chysis RSG Lir. Bot. Reg. 1840, Miscell. 150-1 et 1844, t. 25. apice rotundatis pn rent Elige intermedio membranaceo crispo marginato, lamellis dome" nosis ‚glaberrimis parallelis SRE: minoribus , colum + ار » )1( ۲ diagnose du Chysis lev at pedicelli longitudine , depil ch lineari-oblongo lateralibus acuminatis, petalis PLATE labelli lobis lateralibus faleatis Chysis levis, Linni. Bot. Reg., 1840. Miscell. 150-1 et in Paxt. Fl. Gard. ann. 1851, Nous avions promis à nos lecteurs lexposé des caracteres distinetifs «les trois espèces. C'est au D" Lindley, l'or- chidologue émérite, que nous emprun- terons ces renseignements. Le Chysis aurea , dont la Flore vient de publier le portrait, (ci-dessus, T.VIT, p. 75) a des bractées et des fleurs com- parativement assez petites, ces dernières d'une teinte générale jaune pàle, avec des veines pubescentes sur le labelle. | Elle est, avons nous dit, originaire de la Colombie. Aux bractées de la précédente, le Chysis levis joint des fleurs plus grandes, jaunes, avec des macules d'un brun > sur le labelle ‚qui, tout-à-fait gla- e porte jamais que cinq cótes Reden dont les deux latérales sont ru imentaires. Introduite avec la sui- vante, probablement du Mexique, cette CULTURE. Voir ei-dessus, tome VII, p. 75. belle espece n’a plus été revue á Pétat vivant par le D” Lindley depuis l'époque de sa premiére fleuraison (1840). Déjà reconnaissable à ses grandes bractées concaves, le Chysis bractescens se distingue d’ailleurs par de grandes fleurs blanches, á labelle jaune, dont les eötes saillantes, variant en nombre de 5 & 7, sont pubescentes dans leur moitié inferieure. La figure ci-contre, dessinée pendant notre absence, repré- sente un exemplaire accidentellement uniflore : celle du Botanical Register montre la méme espéce avee un racéme penché de quatre fleurs plus petites. Introduite du Mexique, la plante fleurit © pour la première fois en avril 1841, dans la collection du célèbre Orchido- - phile, M. Barker. Ses fleurs sont déli- cieusement odorantes. ۱ 3 EE S. CH. 1۳27 8 63 هفاضا‎ FTES + 464. Onelques mots sur David Douglas, A PROPOS DU CÉNOTAPHE ÉLEVÉ A SA MÉMOIRE DANS LA PAROISSE DE Scone (COMTÉ DE Perta). : sa: dE ME Ce serait une erreur décourageante , de | des aptitudes plus modestes : iden croire que l'on ne peut rendre de grands | but efface l'inégalité des moyens: et services comme voyageur-naturaliste, sans | est assez noble en lui-même pour : j 'aux plus humbles pionnie | ou d’un Humboldt. Au-dessous des talens trépide phalange des explorateurs: | sd hors ligne, il y a place heureusement pour! Il importait de poser cette règle 1 — 166-562, MISCELLANÉES. — QUELQUES MOTS SUR DAVID DOUGLAS. tice E > e E @- O 3 [c] 5 et £z e E a + c * un O a =f 3 2 £e Ssance des naturalistes et des am. y DF d'horticulture Né cone , dans le E de Perth , en TOME vit, 167 — 565. € ll E SRE 1799, D. Douglas manifesta de bonne heure le gout le plus vif et les dispositions les plus heureuses pour l’aimable et ie plantes. Avec cette ténacité d'esprit et cet amour d'aventures qui idistinguentlo cara- tére écossais , avec cette énergie qu'inspire 12 90 la lutte entre le désir de connaitre et les Dés le printemps de 1823 il entra comme او ود‎ et jardinier-collecteur au ser- ce de la société d'horticulture de Londres, n coup d’essai fut une excursion dans le seh des Etats-Unis et le Canada. De re- tour en ue a eterre en Mes il Sembar- que cette m vec une mission plusi importante, celle ice les régions alors si peu connues que traverse la rivière Columbia , dans le nord-ouest de PA rique. Aprés des relaches à Madére , à Rio de Janeiro, à l'ile de Juan Fernandez „a aborde au mois de février suivant ä sa des- tination principale. La, prenant le Fort Vancouwer pour point de repaire, il ex- plore trés avant dans l'intérieur le bassin la Californie et revient en Europe en tra- jardins, entr'autres de pee Coni- féres, publiées en premier lieu dans le bel ouvrage de Lambert (Pinus), un riche her- bier utilisé dans le Flora boreali-americana de sir W. Hooker, furent les fruits de ces deux derniers voyages. Ces fruits ne sufh- rent pas à son ardeur. Arrivé dans les iles Sandw ich, il avait dejä levé son tribut sur ris dans ce piége et quand les سوه‎ aa retrouverent leur infortuné compatriote, la Grande Breta- gne comptait on ns ces iles nefastes une victime Si reco ati ee se mesure au prix des services rendus, personae, entre les collecteurs, ne mér e plus que Douglas - celle de is Dans le court inter- valle de quelques années (avant 1836), ses plantes, libéralemen t s, ont pap les parcs et les parterres de l'Éuro rope tem- MISCELLANÉES. — QUELQUES MOTS SUR DAVID DOUGLAS. pérée. Ec dés leur première intro- : duction elles ont multiplié les joui 3 de milliers d'amateurs de toute fortan eto de tout ran Une ER de devouement, , couronnée moire de l'infortuné voya- geur, Simple et severe de style, le monu- bre (2). 1) Il est as se es: pos de granit d'un gris bleuátre, co = s le nom d Kingoedio. Sa hau dede 90, p n 1 mètre celle 7 ise paroissiale de Scone, ate suivant PU ange e de ces contrées est E dans le cimitiére Sur la tablette e postérieure. — Voi noms d'un petit nombre d'entre les arbres (red bustes (shrubs), B pla ایو‎ biennials and per nun E La liste solo de ce va pee pis" ans ۳ band pour nos “hiss, est peut-être a éloquent pa زب‎ rite e l'homme à qui nou vons ces a وس‎ N. B. l'idée de cette notice et les dessins qui du Low on’ Gardener’s "i 7 M = L hie d nion to Bot. agazine); a 1 sta "t. donnée p. 6 Ann 1636, du n Lore Garden 5 Magazine, Vol que nous n’ pu boul EX. tion de ces légendes. — 2) Voici Me ion ‘er e 8 ed ique dë و‎ à la Mec p» D. Dou re, eipes religion 1 qui connaissaient son mer (Tablette antérieure.) .. ERECTED BY THE LOVERS OF BOTANY IN EUROPE 2 IN MEMORY OF DAVID DOUGLAS, A NATIVE OF THIS PARISH : WHO, FROM AN ARDENT LOVE OF SCIENCE, AND À DESIRE TO PROMOTE _ THE inicie OF BOTANY, SITED THE UNEXPLORED REGIONS TUE BANKS or THE OBL UNA: AND id TO CALIFORNIA; HE TRANSMITTED A GREAT VARIETY OF THE SEEDS OF VALUABLE TREES AND FLOWERING PLANTS ADAPTED TO THE CLIMATE OF GREAT BRITAIN : AND WHO , AFTER DEVOTING TEN YEARS or THE PRIME OF HIS LIFE ; e : IN ADDING TO THE ARBORETUM AND FLORA OF apane, SUFFERED AN ACCIDENTAL AND LAMENTED DEATH IN ONE OF THE SANDWICH ISLAND on THE 192۳۷ JULY, 1854, IN THE ODTH YEAR OF HIS AGE. ۲ sits i m ENDOWED - F WITH AN ACUTE AND viconuts , MIND 1 WHICH HE IMPROVED BY DILIGENT NAE 3 ۱ s THIS EMINENT BOTANIST | ài: ( UNIFORMLY EXEMPLIFIED m us CONDUCT. BY HIS WELL-EARNED REP A DUTIFUL SON, ۱ A KIND AND AFFECTIONATE PROTHER 7 T Nb 3 92 | MISCELLANÉES. (Tablette postérieure.) THE FOLLOWING ARE A FEW OF THE NUMEROUS TREES, SHRUBS, AND ORNAMENTAL PLANTS INTRODUCED BY DOUGLAS, TREES. ACER CIRCINATUM. CRATEGUS DOUGLASII. PINUS AMABILIS, سب‎ MACROPHYLLUM. PINUS LAMBERTIANA. سب‎ MENZIESH. AMELANCHIER FLORIDA. — PONDEROSA. — pOUGLASII; ARBUTUS PROCERA. سب‎ NOBILIS. BERBERIS AQUIFOLIUM. RIBES SANGUINEUM. — GLUMACEA. — SPECIOSUM. GARRYA ELLIPTICA. RUBUS SPECTABILIS. GAULTHERIA SHALLON. ANNUALS, BIENNIALS, AND PERENNIALS. CLARKIA PULCHELLA. GILIA TRICOLOR. CLINTONIA ELEGANS. NEMOPHILA INSIGNIS. COLLINSIA GRANDIFLORA. IPOMOPSIS ELEGANS. LUPINUS POLYPHYLLUS. ESCHSCHOLTZIA CALIFORNICA, OUGLASIA NIVALIS. ETC. ETC. 7 ها ها 012 273173 + 465. Saccolabium præmorsum. Rien n'égale, avons nou dit mille fois, la beauté d Orchidées asiatiques Flore ne craignait de d trop de place à des pan accessibles au plus peti icd bre des amateurs, elle pro" verait plus souvent son pt exposé par M. $. Rucker. 78-555, نید سر cU‏ PYXIDANTHERA ۱۸۰۸ PIXIDANTHERA A AISSELLES (DES FEUILLES) BARBUES. Diapensiaceæ, Expr. — um. Fructus : (capsula trilocularis, trivalvis (Torrey) 9 oligosperma (Hook.). uffruticulus boreali-americanus , repens; ramu- Pentandria-Monogynia. lanceolatis, basi interiore barbatis, integerrimis , in marginem ciliatum subdecurrentibus , flore ter- minali , solitario, inter folia sessili. » ENDL. Pyxidanthera, L. C. Ricu. in Mich. Fl. Bor.- Amer. I. 152. t. 17. Enor. Gen. n. 4346. CHARACT. SPECIF. — Idem ac generis. Pyxidanthera barbulata, Rich. 1. c. Hook. Bot. Mag. t. 4592 (hic iterata). Diapensia barbulata, Ext. Sketch, vol. 1. p. 299. Torrey, Fl. North aud Middle stat. p. 251. Diapensia cuneifolia, ٩۸۱۱۹۸. ۰ e sub lis assurgentibus , foliis inferioribus oppositis و‎ su= perioribus confertim. alternis و‎ coriaceis , cuneato- tab. 104. Punsu Fl. Bor.-Amer. v. 1. p. 1/8, ۰ System. 1. p. 625 (Synon. ex cl. Hook.) ۰۰ Dans le Flora lapponica , cette œuvre de sa jeunesse, étineelante de verve et de génie, Linné fit connaitre aux bota- histes une petite plante sous-ligneuse , à tiges nombreuses, courtes, gazonnan- tes, à feuilles denses, petites, entières, epaisses et dures, à pédoncules dressés portant chaeun une fleur blanche cam- paniforme : c'était le Diapensia lapponica, forme arctique par excellence , confinée dans les latitudes les plus froides de l'Europe et de l'Amérique boréale. Longtemps le genre en question resta sans analogue parmi toutes les plantes connues : Michaux enfin, lui trouva sa Proche mais unique alliée (1) dans une charmante petite plante gazonnante , dé- (1) Les affinités du cees sont des sees. Ent ia parmi les Co qui Imi | P i lu a Wa lus der q 3 g B o [sl “= o s EG © m = a E E : vs T cher qui range € cette derniere famille, ^ une + »* etude attentive des pieces méme es, ne : nen et pouvoir le regarder comme définitivement jugé. couverte par lui dans les pinédes stériles de New-Jersey et qu'il nomma Pyxidan- thera (anthéres en forme de boite), à cause du rapport que présentent ses an- théres avec une boite à couvercle. C'est la plante dont une rare bonne fortune a permis à sir W. Hooker de publier l'excellente figure iei reproduite. Des exemplaires spontanés récoltés dans les pinédes de New-Jersey, par M. Evant, de Radnor (Dalaware) arrivérent, en mai dernier, au jardin de Kew, aussi frais, aussi fleuris que s'ils venaient d’être cueillis sur place. Encore un trait de cette grande magicienne qui s'appelle la vapeur : encore un service de cet in- génieux systéme de baches portatives qui -s'appelle système de Ward! Le Pyxidanthera barbulata , s'il pou- vait se naturaliser dans nos jardins, serait éminemment approprié à l'orne- ment des rocailles. Malheureusement il s'est montré jusqu'ici très rebelle à la culture, caractère qu'il partage avec le petit nombre de plantes qui croissent dans les bois de pins (les py 91 PYXIDANTHERA BARBULATA. — MISCELLANÉES. exemple). Rechercher la cause cachée | solution aurait d'excellents résultats pour de ce fait est un intéressant probléme de | l'horticulture pratique. 1 physiologie végétale, probléme dont la J. E. P. CULTURE. Jusqu'à ce jour les diverses tentatives faites au jardin de Kew, pour conserver, soit à l'air, soit sous des abris artificiels, les pl M | t Lug att pl f j ont complétement avorté. En vain a-t- on soigneusement imité le sol naturel dans lequel elle végéte, c'est-à-dire un mélange de sable pur et d'humus, en vain a-t-on porté le méme soin dans la mesure de la température et de l'humi- dité ambiantes, la plante a constam- ment péri. Il est vrai, dit M. J. Smith , à qui nous empruntons ces détails , que ces essais ont porté sur des exemplaires évidemment déjà vieux, à en juger par leurs longues fibres radicales, et qu'on pourrait attendre un meilleur sucees de plantes plus jeunes , obtenues par bou- ture ou par semis. Il faut en tout cas se rappeler que d'aprés les informations fournies par le D Asa Gray, le Pyxi- danthera croit spontanément dans les pinédes chaudes et stériles (Warm Pyne- barrens) , dans des fonds assez bas , mais non humides, et généralement sur de petites buttes exposées en plein aux ar- deurs solaires. Il est possible que h ‚terre de bruyére ou de pins hie tío tr 13% : ۷ 1 nace 441113 WUSGRLBATARS, + 466. Hivernage du plus sujet a la météoro- à remplir leurs glaciéres cette année, qu'ils ۳ 9 , ده‎ n en ont eu l'année dernière. Il est bon de recherché. Il faut, à cet effet, sans perdre € temps et sans attendre l'arrivée des pre- miéres gelées un peu vives ique couche froide le plant obtenu de semis à i xpo- sition; ne donner de l'eau que juste autant plant de ۰ qu'il en faut pour que le plant ne se desse che pas sur pied ; donner de l'air, zZ jours à portée des châssis, ges ۶ * ya et de la litiere seche, afin d'étre en me à : nvasion subite de couvrir le plant en cas d'invasion SU qu'il succède sans interruption a ux Chou 9 iver fleurs conservés ou forcés pendant Phi LAHÉRARD» (Revue horticole.) + 467. Pronostic sur 7 x . D'aprés un proverbe populaire en Belgi- que, les fortes neiges au mois de novem- bre. telles an f MICHEL J annoncent que les mois de janvier et de l'hiver de 1851-1852. er E yrintemp* février seront doux , mute que irure 2 : ui ente et tardive. — Nous verrons QU . M. Lahérard ou du proverbe aura dit # "IR. W | ۱ "i E ga à, Was- N | IN Cg OFF. hth, & pict. in Horto Van Houtteanc. ACANTHOLIMON GLUMACEUM, ACANTHOLIMON GLUMACÉ, ^ Plumbaginez $ Staticeæ, Boss. 一 Pentandria-Pentagynia. AC formis, tubo angusto, limbo scarioso-multiplicato- J-nervi , breviter B-lobo. Corolla ima basi formato elongato-conico cireumscisse dehiscens, pére secus angulos irregulariter valvatim ilis. jouffrutices orientales et cabulici, in montanis et a'ptnis sepius nascentes , et in hac regione Astra- Trajacantharum semper socii, erinaceo- = اس‎ e "3 = stigmate et bracteis superioribus situ lateralibus, a Goniolimone cui stigmate congruit , toto habitu, stylis glabris basi connatis, filamentis basi eglan- dulosis discedens. » Boiss. Acantholimon , Boiss. diagn. pl. or. 7. p. 69 et in DC. Prodr. XII. p. 622. i4 Statice sub gen. Armeriastrum , Jaus. et Spach. c. nat. XX. p. 248 et Ill CHARACT. SPECIF. — « A. (sect. Statieopsis, Boiss.) viride, ramis basi nudis superne foliis ve- ust. pl. or. I. p.161. tustis deflexis $ confertifoliis , foliis omnibus subæqualibus acero- E -s - 1 > $ $ = + ~ hla? triquetris, scapo breviter puberulo foliis 2-5-plo ongiore distac ici ili i sis, inferiore nigrieante ovatá margine 4, calycis limbo mutico nervis atro-viola- u » Boiss. aceum , Boiss. diagnos. 7. : . Mag. of Bot. 11. 61 cum icone hie iteratá. Linor. in Paxt. Fl. p- 156. Limonium armenum humilius , caryophylli folio se aculent A Oy wnhente Tours. coroll. 2 d 3 Statice glumacea , Jaus. et Spacu, Ann, sc. nat. 20. p. 251 et Illust. pl. or. I. p. 162 et 166. t. ۰ Statice Ararati, HORTUL. ANGL. Récemment séparés par M. Boissier du grand genre Statice, les Acantholimon forment un groupe parfaitement carac- lérisé par habitus, et d'ailleurs émi- nemment earaetéristique , de la Flore de l'Orient. Des touffes de feuilles linéaires *t piquantes, en font de vrais hérissons Vegétaux, et, circonstance remarquable! ce caractére physionomique se retrouve chez un grand nombre de plantes avec lesquelles ils vivent de compagnie , dans *s montagnes de la Grece, de l'Asie Mineure , du Caucase , de la Perse et du Caboul : tels sont les Astragales du groupe Tragacantha (dont quelques espè- ces fournissent la gomme Adraganthe) و‎ et ces jolies Arenaria, qui constituent la section Eremogone. Ce groupement de formes semblables dans une seule et méme région, n'est qu'un indice parti- culier d'une grande loi d'harmonie , dont on voit partout les vestiges, sans qu'on puisse, avee les données actuelles, en saisir la formule générale. + La station des Acantholimon n’est pas moins spéciale que leur patrie : tous habitent des montagnes, dont 16 6 aride et rocailleux se réflête en quelque sorte dans leurs feuilles sèches et rigi- des. D'ailleurs, proportions mignonnes, - 96 ACANTHOLIMON GLUMACEUM. — MISCELLANÉES, port buissonneux, feuilles gazonnantes, parure florale coquette, tout dans ces plantes annonce des Oréades, des aima- bles filles des montagnes, dont raffole le botaniste herborisateur. Celle d’entre ces gracieuses plantes dont nous reproduisons ici la figure court les jardins de l'Angleterre sous le nom de Statice Ararati (1), Est-ce à 1 | PERS Fe : FM A? A th (1) N'ayant p limon glumaceum que sur une simple diagnose. $ u dire qu'elle provient du mont Ararat? Le fait n'est nullement improbable, puisque les exemplaires sur lesquels on l'a déerite en premier lieu , ont été rap- portés d'Arménte par notre illustre Tour- nefort, et que M. Brant, consul anglais à Erzeroum, l'a retrouvée, d'aprés le D: Lindley, dans cette méme province. D'où qu'elle vienne, du reste, nos lec- teurs Pauront déjà proclamée la bien- venue : Ainsi soit-il. J. E. P. entre la plante anglaise et celle de Tournefort, c’est que la première a des feuilles toutes pubes- centes et des corolles plus grandes : la seconde ( ) pubescentes seulement en dessous de leur base, et des pétales plus petits CULTURE. Celle des plantes alpines et notamment du Bryanthus erectus. (Voir ci-dessus, . L. VH. T. VII , p. 38.) DERE MEISGRRRBANAÁRS. + 468. De la visibilité de l'air. À Dans une de ses dernières séances , l'Académie des sciences francaise a recu . . . LI = communication d'un mémoire trés-impor- r Jamais vu et que la chimie est parvenu pourtant à analyser, cet air est maintenant apprécier leur forme, mesurer leur gros- seur et constater méme l'exactitude des pics aveugles de la chimie. m puis regardez par le petit trou en face un ciel pur ou d'une forte lampe; vous verrez alors un champ parsemé d'une ce qui respire, cet air que personne n'a | po fuses. Eh bien! ces petits globes ae molécules d'air. Si vous regardez p vement, vous distinguerez certains 0¢ ۶٩ 9 plus ternes, sont des éléments d'a si votre observation dure a po Or, il est essentiel de remarquer da quées clairement toutes les ct du phénoméne. é è d AN سس‎ m 678. HUNTLEYA HUNTLEYA VIOLACEA. A FLEURS VIOLETTES, Orchidee $ Vandeæ, Lim», — Gynandria-Monandria. tica. Pollinia 4 (eaudieule per paria affixa, glandulà unica). » Linot. (paucis intra parenth. additis). Herba caulescentes. (v. acaules). Folia ligulata و‎ disticha, (laminis cum petiolis equitantibus articu- latis). Flores axillares , solitarii. Huntleya, Barem. mss, ex Lindl. in Bot. Reg. sub tab. 1991. crassá. Huntleya violacea, Lips. Bot. Reg. 1859. Misc. 17 absque diagnosi et Sert. Orchid. t. 29 ex cl. Lindl. 1. e. Paxton’s Magaz. of Bot. vol. VIII. n. 85 cum icone ut videtur pessimá. 3 . Deux nuances d'organisation existent évidemment chez les Huntleya. D'une part, les pédoneules dressés, les piéces du périanthe étalées en étoile plane, la colonne étroite, la eréte du labelle dé- coupée en frange caractérisent l'Hunt- leya Meleagris (D : belle espèce brési- lienne, aux fleurs bariolées de rouge brun sur un fond jaunâtre , d'autre part, les pédoncules penchés, les piéces flo- — CULTURE. Les Huntleya sont des orchidées dé- pourvues de pseudo-bulbes, qu'on ren- contre assez fréquemment assis aux bifur- TOME Vil, rales revolutées, le columelle large, la ste simpl t erénelé lant celle r mti A du Zygopetalum maxillare distinguent ’Huntleya violacea et ses analogues. Cette dernière espèce, découverte dans la Guyane anglaise par Schom- burgk, croit en épiphyte sur les branches d'arbres touffes et toujours, parait-il , dans le voisinage des cataraetes, au milieu des vapeurs produites par les eaux bouillonnantes. De là vient que, dans la eulture, elle prospére dans une place chaude, humide et faiblement éclairée. C'est dans ces conditions favo- rables quelle fleurit en premier lieu chez ses introducteurs MM. Loddiges, en 1839. L'exemplaire ici figuré d’après - nature, provient desserres de MM.Makoy, qui le donnent comme uu peu plus foncé que le type. ; J. E. P. — S. Cu. cations des arbres dans les clairiéres des foréts vierges. Leur importation est dif- ficile par eela méme qu'ils n'ont pas d 18۰ 4 98 pseudo-bulbes...... ils meurent, le plus souvent, avant d'avoir atteint le port d'arrivée : delà leur rareté relative en Europe. On les cultive dans nos serres en pots dans un mélange. de terreau de HUNTLEYA VIOLACEA. — MISCELLANÉES. - sec, comme on le ferait, s'il s'agissait de Mormodes, de Casatesum, de Cattleya citrina et autres qui sont nourris, eux, par leurs pseudo-bulbes, ou plutôt qui peuvent se conserver, qu'on me passe feuilles et de sphagnum háché ; pendant | l'expression, à l'état de chrysalide , pen- leur repos on doit être avare d'arrose- | dant la saison sèche. * ment sans pour cela les tenir à l'état L. VH. MISCELLANÉES. + 468. De la conservation des Fruits (1). La conservation des fruits est une ques- tion intimement liée avec celle du jardin fruitier. Celui-ci doit fournir pendant toute l'année méme quantité des meilleurs tion qui place , dans les conditions les plus favorables, les fruits dont la maturité peut étre retardée le jardin fruitier ne donnera plus les ré- sultats qu'on en attendait, pnisqu'on pourra etre privé de ses produits depuis le mois de février jusqu'en juin, époque à laquelle les variétés les plus précoces commencent seulement à donner de nouveaux fruits. Cette question offre donc une certaine im- spéculation, et que le manque d'un bon mode de conservation expose souvent à des pertes assez considérables, Le mode de récolte ayant une certaine influence sur le succés de la conservation des fruits, nous devons d'aberd nous occu- per de cette opération, I. — Récolte. 1° Decré ve maturité, La récolte des fruits doit étre effectuée lorsqu'ils présentent un degré de maturité suffisant. On doit , sous ce rapport, traiter différemment les diver- ses espèces d'arbres fruitiers. Tous les fruits à noyau , les Cerises ex- quatre jours avant Ceux à pepins, d'été ou d'automne, sont cueillis huit ou douze jours avant ce mo- ment, Ces divers fruits renferment alors les éléments nécessaires pour accomplir leur maturation qui n'est plus qu'une reac: i i indépendante, en quelque séparant prive de la seve des et ils sont plus savoureux. Le moment A venable pour cette récolte est celui 04 té de ces fruits opposé au mence à tourner du vert au Jaune leur développement et avant lef complète de la végétation, c'est- 407" à . (1) Extrait du Cours élémentaire t in-120; Paris, Dusacq, 26, rue Jacob héorique et pratique d’Arboriculture, par M. A. Dy ۰ 9 vol. -— ¥ WH mA ۱۳۳۱ 175 - 257, 100 moins sucrés, parce qu'à partir de ce mo- ment la température est ordinairement trop est également utile de faire la récolte en eux fois sur le même arbre. On détache d’abord les fruits placés sur la moitié in- férieure de l'arbre , puis, huit ou dix jours aprés, on prend ceux de la moitié supé- l'arbre. Par la méme raison , on récolte les fruits d'un arbre en plein vent aprés ceux des arbres en espalier, ceux des arbres ágés ou languissants avant ceux des arbres jeu- nes et vigoureux. Les arbres jeunes et vi- oureux sont aussi dépouillés de leurs fruits aprés ceux que la vieillesse ou d'autres causes ont rendus languissants. Au surplus, le moment précis pour la récolte de cha- que fruit est indiqué par la facilité avec laquelle il se détache lorsqu'on le souléve ` un peu. Les Raisins destinés à étre consommés immédiatement ou à étre conservés les localités où le re g Raisin múrit bien en plein air, on doit pre- Enfin les fruits secs. les Noix, la Chá- - taigne, etc., ne sont récoltés qu'au moment où ils se détachent d'eux-mémes des arbres. on dent mieux. Cette règle s'applique à tous les fruits. 9o Move DE RÉCOLTE. La meilleure méthode pour cueillir les fruits consiste á les déta- cher un á un avec la main. On doit tácher de ne leur faire éprouver aucune pression, MISCELLANÉES. — CONSERVATION DES FRUITS. car chacune des foulures détermine une tache brune qui donne lieu à la pourriture et entraine rapidement la décomposition totale du fruit. Quant aux fruits placés au sommet des arbres, hors la portée de la main, on a imaginé, plusieurs instruments plus ou moins it nieux à l'aide desquels on peut les detacher sans le secours d'une échelle; mais il ré- sulte de leur emploi un travail trop lent, ou bien les fruits sont plus ou moins meurtris et ne peuvent étre gardés. Il sera onc plus convenable de se servir tout simplement d'une échelle pour arriver jus- qu'aux fruits trop élevés. A mesure que les fruits sont cueillis, on les dépose dans un panier semblable a celui dont se servent pour cet usage les cultivateurs de Montreuil (fig. 1). ll présente une longueur de 0,65 sur 07,48 de largeur et 07,25 d'élévation. On garnit le fond d'une tapisserie. Les fruits y sont a sépare chaqu ng par u 1 quantité de feuilles. Si ce sont des Péches, on enveloppe en outre chacune dt dans une feuille de Vigne. Ce panier étant suffissamment rempli, on le transporte sur la téte, au moyen d'un bourrelet (fig 2), dans un local spacieux , aéré, ou les fruits déposés sur une table couverte "s >= a = ÍT = O a © [= E c o 2 Un [a Er - [e] 5 un C [n] z o 一 w 5 Z sont ensuite livrés à la consommati rion Péches doivent étre débarrassées du du i a geaisons. Quant aux fruits recoivent les soins de conserv il nous reste à parler. II. — Conservation. 5 . etre La conservation des fruits ne peut = ique ux qui inris P ro à agp po r dant l'hiver et qui, détachés de te”. ation dont exception à cette règle. 1 aussi la conservation des fruits (Voir ci-conre) sous le nom de cueille-fruits , 101 CAMELLIA CAMILLE ۲۰, Ternstroemiacex $ Camelliese. Exot. 一 Monadelphia-Polyandria. CHARACT. GENER. — Vide supra, vol. II Juin. 1846. t. II. Belle nouveauté gagnée à Brescia (Lombardie) par M. Camille Brozzoni. Elle forme un arbuste d'une vigueur de croissance moyenne, à branches par- faitement agencées, peu allongées, droi- tes, revétues d'une écorce lisse, brun clair, à feuilles denses, ovales , presque arrondies, obtuses, ou parfois acumi- nées, entiéres à la base, crénelées den- tées sur le pourtour, et dont les nervu- res peu saillantes sont d'un vert plus foncé que la surface inférieure. Fleurs imbriquées, d'un rose earmin vers la circonférence passant au blanc rosé vers le centre. La disposition régulière et la rigidité des rameaux permettent de conduire cet arbuste en buisson ou en pyramide, deux formes considérées à juste titre comme les plus convenables à donner aux camellias. Ce earactére, joint à la beauté du feuillage et des fleurs, font de la nouvelle variété l'une des plus précieuses du groupe des perfections. de grandeur moyenne, réguliérement L. VH. “el: CULTURE. S. F. | L. VH. Voir ci-dessus , vol. II. Juin 1846. t. IH. 2۳98 012 خا فا‎ 7 EES + 468. (Suite) De la conservation des Fruits. : plus ou moins parfaite jointe à la privation saveur, Nous n'avons pas à nous occuper ici de ces divers mo s, qui les déorganiseraient compléte- ment; 2° ralentir le progrès de leur ma- turation, de maniére à ce qu'elle ne soit compléte pour un certain nombre d'entre eux que vers la fin du mois de mai de l'année suivante. L'expérience a en eff démontré que, quoi qu'on fasse, la dé- o 一 local où les fruits sont réunis et auquel on — vent les iruits. ae 1° De ta ravirenie. La fruiterie donne — des résultats d'autant plus satisfaisants — quelle remplit mieux les six conditions suivantes : 1. Quelle offre une température constam- ment égale. En effet, c'est surtout par les changements de température , qui dilatent DN 102 MISCELLANÉES. ou yardliont les liquides renfermés dans Jes hag que la fermentation peut y être excitée et l'organisation intérieure à peu prés truite, phénomènes d’où ue la u on . Que cette cp soit de 8 a 10° re au-dessus de zéro. Une tempé- deviendrait nulle et la maturat rait stationnaire, ai won Pa bart pour les fruits conservés pendant cinq ou six mois mois ی‎ une glaciere. Dans c cas, le but « e Pon se propose d'atteindre , d’exposer ces gt s ou moi ong, à une température plus élevée, afin qu'ils mürissent. D'ailleurs quelques faits semblent démontrer que les fruits ainsi conservés mürissent ensuite assez diffici- n et que leur qualité s'en trouve altéré 3. ( la fruiterie soit complétement privée de l'action de la lumière. Cet agent accélére aussi la maturation en facilitant les epi ER S qui produisent ce phéno oncourir assez puissamment à la conservation des ruits. - Que cette atmosphére soit plutót sóche qu'humide. L'humidit diminue la résistance des tissus dans les Íruits et favorise l'épanchement des liqui- des. Il est donc convenable d'éviter son 0 notable de leurs fluides aqueux, se ride- A se dessecheraient et ne múriraient | Gist les fruits soient placés de telle sor i qu on diminue autant que e la "ce: 4 on chimiques, d'oú resulte la ma- | turation. — CONSERVATION DES FRUITS. Voici maintenant comment nous propo- sons de construire x fruiterie pour qwelle remplisse ces conditions: On choisit un Drain très sec, uu pe élevé placé à l'exposition du nord et abrité complétement du solei r de hautes plantations d'arbres à feuilles eec déte 3. 3 5 mètres sur 4 de large et 3 d'élévation, On peut y placer au moins 8,000 fruits, en admettant que chacun d'eux occupe un espace de 07,10 carrés. Le plancher est à 07,70 au-dessous du sol environnant. Si le terrain est bien sec, on pourra descendre jusqu’à 1 mètre. Cette disposition permet de défendre plus facilement l'atmosphére de la fruiterie de l'influence de la température extérieure. Pour er aay l'eau des pluies de s'accu- muler dans le sol یا کین‎ et de s'in- filtrer dans la fruiterie, on donne à la surface du terrain pun ur une pe opposée aux murs, puis on construit ceux-ci en ciment jusqu'à 07,10 au- -dessus du sol. Cette fruiterie est entourée de dew murs (A et B) laissant entre eux un espace de 07,50 de e: couche d'air interposée entre les deux murs est le plus súr moyen de sous- traire l'intérieur àl'action de la ipie struits avec une sorte formé de terre argileuse, de paille et peu de marne. Cette matière, peu ducteur à cause de cela, préférable rs sont b ou- construits de telle sorte que le sol du € q Jui de la frui- loir (C) est au niveau de celui erie, : L'enceinte est percée de six pecu : trois dans le mur extérieur و‎ et trois be le mur interieur. Les premi sem bles aux secondes, sont pratiqu uées préci Bá sément en face de celles-ci. Ces ۴ ertu se Vaio ay pour le mur extérieur : 1% D'une double porte (D). La P ius e redes s'ouvre en dehors, cele l'intérieur en dedans et se ploie €" | dans le sens de sa largeur comme (Voir ci-contre) un coB- LE / he 3 م2 = <- 680-681. PHLOX ROL LEOPOLD. Polemoniaceæ, Ventin. — Pentandria-Monogynia. CHARACT. GENER. — Vide suprà, T. VI. p. 555. . Magnifique gain de l'heureux semeur M. Rodigas, déjà si connu comme le createur du Phlox Van Houtte. La taille élancée , l'ampleur des corymbes en py- ramide, la profusion des grandes corolles | r limbe plane, arrondi, marqué sur un , ond d'un blane pur d'une riche étoile CULTURE. Voir ci-dessus, vol. VI, p. 335. à carmin-amaranthe, tout, jusqu'à la beauté du feuillage, fait au nouveau Phlox une place hors ligne dans l'élite méme des variétés connues. 1 a fleuri pour la pre- miére fois vers la fin de l'été dernier, époque oú je me suis empressé d'en ac- quérir l'édition compléte. L. VH. PT WISCHLAANZBS M 一 一 一 - 十 468. (Suite) De la conservation des Fruits. t 5. uc dn des fortes gelées, on tasse a paille dans le vide laissé entre ces eux portes, "b. à deux guichets CS, places de ch 0 5d dc aque có ans. ces ۰ » Eros M cloisons doit étre aussi soigneu- » rempli de paille au commence- ent de l'hiver, é *t Puls intérieur présente une porte (F) eux guichets (G); mais ici sim pour ê : x A Cmpécher Pair du couloir de pénétrer rieur, 8 = gi "en bL. uichets sont seulement des- Mant pénétrer l'air et la lumiére res pour nettoyer et aérer la frui- [s produite par la présence des fruits, sa qu'il soit besoin pour cela d'employer des courants d'air. " soutenu par des poutrelles, se compose d'une couche de mousse mam- tenue par des lattes et recouverte en dessus et en dessous d'une couche de ba- tifodage; le tout présentant une épaisseur | de 07,33. Ce mode de construction est indispensable pour empécher dee ct de 1 ui a température extérieure de se | sentir à travers ce plafond, NU Cette fruiterie est surmontée d'une toi- épaisse d'au moins 07,93. paille ou des fourrages. Cette lucar étre soigneusement fermée ainsi que points de jonction de la toiture avec mur extérieur TE 104 Le sol est parqueté en Chéne. Les parois et méme le plafond doivent recevoir un lambris de sapin peu résineux. Ces r Or 1 e la fruiterie de celle du ment. Toutes celles qui sont inclinées en forme dun gradin Chaque degré offre une lar- e te 10 environ et présente un de 0®,02 de saillie. Les ta- blettes horizontales (B) sont aussi subdi- faciliter la circulation de Vair du bas en aut, entre ces tablettes, on laisse un zn. de 07,02 environ entre les de- ou les feuillets. Ces diverses tablettes, uem contre les lambris à l'aide de tablettes et sur lesquelles ی جر‎ ces erniéres sur toute leur largeur Au centre de la fruiterie uous réservons its, est entouré men rebord sem- blable à celui des tablette Tel est le mode de len ction que nous proposons pour la er etä r aide el on obtient facilem des résultats que nous Hac indiqués me but; c'est-à-dire qu'on maintient = temperature égale de 8 a 10° centi- gon au-dessus de zéro et que l'action de la lumiére est nulle; quant aux autres MISCELLANÉES. — CONSERVATION DES FRUITS. conditions qui aussi nécessaires, nous x nd cue le moyen de les rem Toutefois il pourra se faire que, dans quelques circonstances, on puisse éviter une partie de la dépense à laquelle don- nera lieu cette وج ی‎ mint Si, par exem- t las on peut disposer d'une cave souter- raine, ou mieux d'une grotte creusée dans le roc, on s'empressera d'en profiter pour y établir la fruiterie , mais à la condition un: oi utre local sera cas, on n'aura plus qu'à s'occuper de l'aménagement M qui sera toujours le méme. 2° Soins A DONNER AUX FRUITS DANS LA FRUITERIE. À mesure que les fruits sont rentrés dans la fruiterie, on les dépose sur la table que Pon a couverte d'une petite couche de mousse bien sèche. Là on les trille, on met à part chaque variété, on sépare avec soin tous les fruits tachés e conserveraient pas, ` rès ces quelques jours, on répand sur chaque tablette une petite couche de ou mé coton. Cette ceau de flanelle, et on les range sur tablettes en laissant entre eux un intervalle de 07,01 et en réunissant ensemble les variétés eee bles Non usage pour les Raisins. C ra scolte au Ainsi attachees, elles sont moins 1 á pourrir, parce que les grains peo tendance à s'écarter les uns dés ; (La suite à la prochaine livraison CHARACT. GENER. — Vide suprà, vol. VI, p. 157 in annot. 1. CHARACT. SPECIF. — Ibid. in annot. 6 (sub Calodr. Sieboldii). Calodracon nobilis , Nos. 1 run nobilis, VAN Hourr. Cat. ann. 1851, Trop de fleurs vivent ce que vivent les roses : c'est done un rare et précieux privilege pour une plante, d'offrir en permanenee sur ses feuilles ces vives couleurs qui s'effaeent si vite sur les corolles : tel est le mérite des Pharus vittatus, Anectochilus, Physurus argen- teus et par dessus tout du Calodracon nobilis. Parmi les soi-disant Dracena des hortieulteurs, le type Calodracon se istingue, non pas seulement par des caractères analytiques et subtils d'orga- nisation , mais par des traits physiono- miques nettement tranchés : des feuilles vation penniforme donnent aux espèces de ce groupe quelque chose de l'appa- rence des Scitaminées(Maranta, Canna, etc.) : citons par exemple le Calodracon Jacquini (1) dont on connait dans les jar- ins deux formes trés remarquables, sous les noms de Dracena ferrea et terminalis. nn A E CE NS NT Orem (1) Voir ci-dessus , 1. e. vol. VJ, p. 137. TOME VII, petiolées , à limbe membraneux , à ner- 105 682-685. CALODRACON NOBILIS. 0 ۸ NOBILIS, uonTUL. ( Liliaceae ٩ Asparageæ , Expt. 一 Hexandria-Monogynia. Calodracon Sieboldii , Nos. olim. 1. e. non Cor- dyline Sieboldii , Non. (1). (1) La di euet icd: PA e JE 5 quels nous avons tenté de grouper le soi-disant Dracena, n'é- H 1 » 4 | + it A rr ۶ dans le langage courant de l’horticulture, nous croyons devoir substituer le nom spécifique nobilis à celui de Sieboldii primi- i ] á 1 ici figurée. Sans celà 1 ciens risqueraient de confond ۲ rniere, k i line Sieboldii, déjà publié dans la Flore (ci-dessus vol. 1 t. , et qui continue sans doute à étre pour eux acena Sieboldit. Quoique rapproche de cette derniere espèce, le Calodracon mobilis doit à sa taille, comparativement naine, aussi bien qu’à la gracieuse courbure de ses feuilles serrées en corbeille, un cachet , tout spécial d'élégance : entre mille - plantes d'une serre, c'est sur elle que se portent d'abords les regards; dans un salon, c'est l'ornement le plus exquis que la nature puisse préter au raffinement du luxe. ; ; Cette magnifique espéce est une des importations japonaises du D" Siebold, de qui M. Van Houtte en a fait l'aequisi- tion : elle n'a pas encore fleuri dans les serres; mais, d'une part, les fleurs ne seraient ehez elle qu'une bien faible ad- dition à sa beauté de tous les instants, et de l'autre, au point de vue botanique, la connaissance de ces organes ne ferait, selon toute probabilité , que rendre ma- tériellement certaine, une détermination — — générique fondée provisoirement sur les — a données les plus évidentes de l'analogie. AURA Ho CALODRACON NOBILIS. — MISCELLANEES. CULTURE. S. Cu. Le grand mérite de cette plante ré- side , indépendamment du coloris, dans sa forme générale bien plus compacte que celle du Calodracon Jacquini ( Dra- cena ferrea et terminalis) : une tige courte, à moitié cachée sous un pana- che de feuilles denses , est, sinon un de ses caractères botaniques, du moins un des traits essentiels de la perfection comme plante ornementale : ce doit être une sorte de bouquet tout fait à tenir en vase, soit dans une serre chaude, soit dans un salon chauffé et suffisamment accessible à la lumière. Pour le reste, voir ci-dessus, l. €. p. 111, Particle Cordyline. Sieboldii. L VE MISGRABAMABS, | + 468. (Suite) De la Conservation des Fruits. On accroche ensuite le côté opposé de PS autour u de 2 petites poulies. Si l'on veut conserver ainsi une grande quantité de Raisin, on pourra, pour ne pas perdre d'espace, remplacer les cerceaux par des chàssis en bois (fig. 7) longs et larges de 17,33. Ces chàssis sont garnis de tringles séparées les , portant d'un cóté de petites pointes des- rande sèche. sont ainsi dis- aisse les portes | moyen, pour enlever l'humidité répandue ar les fruits dans la fruiterie, que de - ourarts ede présente des inconvénients assez graves pour la conservation des fruits. Et dal ` on permet ainsi à la température ۴ st, ne peut encore étre dn 1 a en pratique qu'autant que la tempe ^. 5. E 4 lieu, il s'ensuit que l'on est obl 1 donner les fruits à l'humidité ۲ la fruiterie J ; ues Pour faire disparaitre cette pu s non succés, nous conseillons l'emp substance à ble de suffisante, absorbera constamment I dité développée par les fruits e dra l'atmosphère dans un état C”, convenable. La chaux vive présente abe er sta‏ و MISCELLANEES. 107 aussi en partie la méme propriété, mais | ajoute une nouvelle dose. Il suffira d’envi- elle absorberait en méme temps l’acide | ron 20 kilog. de ce sel, employés en trois carbonique dégagé par les fruits dont la | fois, pour enlever, dans une fruiterie conservation est d'autant plus assurée que | d'une étendue semblable à celle que nous l'atmosphère où ils sont placés contient | avons décrite, toute l'humidité nuisible. une plus grande proportion de ce gaz. Le liquide qui résulte de cette opération Pour employer le chlorure de calcium, | doit être soigneusement conservé dans des on construit une sorte de caisse en bois | vases en grés , couverts avec soin, jusqu'à (A, fig. 8.), doublée de plomb (F), pré- | l'année suivante. A cette époque, lorsque sentant une surface de 0,50 et une | le fruitier est de nouveau rempli, on verse profondeur de 07,10. Elle est élevée à | le liquide dans un vase en fonte, on le "40 du sol environ, sur une petite | place sur le feu et l'on fait évaporer table (B) présentant sur l'un de ses cótés, | jusqu'à siccité. Le produit est encore du en C, une pente de 07,03. Au mi- | chlorure de calcium, que l'on peut em- lieu, du cóté le plus bas de la' caisse, | ployer chaque année de la méme maniére. m Eno s'écoule par le déversoir (D) et | sont murs, couper les grains de Raisin Eee dans un vase de grés (E) placé au- | qui s'altérent et essous, Si la quantit& de chlorure em- | chlorure de calcium. piede * Consommation totale des fruits, on en Professeur d'arboriculture et d'agriculture. E uc 0 7-2 t 469. Note sur la culture du &ilia coronopifolia (Ipomopsis picta). Pai Gilia coronopifolia est une trés belle | porter toute son attention. À la fin de jan- e bisannuelle à feuilles disposées en | vier ou au commencement de février, l'on Pei » profondément pennatifides et à | peutrempoter les jeunes plants et les — 3 Pures linéaires, á tige simple ou peu | dans des pots de ‚12 a 0,15, afin quils use, de 1 mètre à 17,90 de hauteur, | prennent de la force ; au mois de mars l'on Kus n août et septembre par une choisit un jour de beau temps pour les Ponctu 7 grappe de fleurs rouge-carmin, | pincer, car si cette opération td Cette p aa geu se semer en juillet : en bonne | raient sujets à fondre; pour p da bits “wag et se repiquer en septembre coronopifolia , il convient d'em mn Pieds d re. On peut mettre d'abord 4 ۵ 5 | greffoir ou tout autre instrument trés trà ans un méme pot de 07,12 à 07,15, | chant, afin de ne pas froisser la jeune mr lude یس‎ les repiquer isolément herbacée. Le Gilia , ainsi puer ur I re | dian petits godets de 07,05 à 0,06 de | pas à émettre un nombre consi = s ۱ Wie tement après les avoir | jeunes rameaux qui, en se = ce les om ie faut les abriter sous chassis et fleurs, donnent à la pans e q Je reco, Jusquíá ce qu'ils soient repris. | qu'elle ne possède pas natu se t de lante se met en place. Le iat. ever de t humidité. C'est à | Gilia coronopifolia peut encore se Semer 2. — évite : oute umidité. Lest a 1114 coronop P ng ) 8 ' cette humidité que le jardinier doit | demeure ou en pepiniere pendant le mois ^ 108 MISCELLANÉES. de décembre et de janvier ; mais il convient et de disposer le terrain. en otier , afin conseille de ne pas semer trop dru, C'est en employant ces soins et ces précau- tions de culture que nous sommes arrivés , M. Carriére et moi , à obtenir cette année, au Muséum, un n oui considérable ds fort beaux individus d'une plante jusqu'à ce jour encore rebelle à la culture et qui périt brusquement et au moment ou le jar- dinier semble obtenir les plus heureux résultats. DELAHAYE. an: horticole.) COLIBRIS DE LA COLLECTION DE M. Gouin, DANS LES JARDINS DE LA SOCIÉTÉ DE ZOOLOGIE (REGENTSPARK) RUE LE NECTAR DES FLEURS DE BRUGMANSIA. ^ in. m ARMIS aver 33 p JP] A IN 684. RHODODENDRON LANATUÚM, ROSAGE LAINEUX. Ericaceæ $ Rhododendrex, Exp. — Decandria-Monogynia. À gil GENER — Vide suprà, vol. I, | occosa. » Hoox. fil. Rhododendron lanatum, Hook. fil. Rhodod. Sikk.- Himalay. Fasc. U. tab. xvı. Découvert par le Dr Hooker sur les contre-forts rocailleux des montagnes humides du Sikkim, dans une zöne comprise entre 5,000 et 3,600 mètres d'altitude : il abonde surtout à Jongri et à Chola Par la eouche dense de duvet qui couvre le revers de ses feuilles la plante rappelle , parmi les espèces frutescentes de grande taille , les Rhododendron eru- Jinosum et fulgens et , parmi les autres , CULTURE. les Rhododendron Edgeworthii et pen- dulum (Hook. fil.) : ses belles fleurs jaunes, qui, pour la disposition et la grandeur ressemblent à celles du Rho- dodendron campanulatum, s'épanouis- sent dans le mois de juin : les fruits sont murs en novembre. Il est probable que le Dr Hooker en a récolté les graines et que l'espéee est acquise à nos jardins. L'établissement Van Houtte ne le pos- sède pas jusqu'ici. ER PI. T. ou $. Fr. Vraisemblablement celles des Rhododendron campanulatum et arboreum. . — m > MISCALLANÈLS 1 470. Héliotrope Bertha Fropo; Pelargon. Don Quichotte ei = Columbine. (DE La SECTION DÉS BIZARRES.) fo Bertha Fropo. C'est le plus in e tous les héliotropes connus, en ombelles énormes , variété vigou- ni: " ordre. mum Don Quichotte. Variete dé- Héliotro neé q E coupée dans le genre du G. Curiosity: fond — lilas pourpre à taches noires. eas ] umbine , découpé dans le e méme genre que le précédent , fond blane - à taches noirátres. Min. 110 MISCELLANÉES. + 471. Modele de treillage et de mur artificiel avec chaperon pour abriter les abricotiers en contre-espalier. On sait que l'Abricotier donne des fruits eu savoureux quand on le cultive en espalier, et que, cultivé en plein vent , il produit une année sur cinq; cet arbre aurait done besoin d'étre appliqué contre un mur pendant l'hiver et exposé en plein vent pendant l'été. C'est dans ce double but que M. Victor Pesnel a présenté au Cercle d'horticulture de Rouen , un treillage ntes superposés les uns aux autres , enfoncés dans le sol par leur cerceaux au moyen d'un fil de fer E, l'une tnl 4 1i | ER + AT 4 URL US : ^ Es de chaque cóté, de hauteur sur 27,33 d'étendue à construit au moyen de grands roseaux et de quatre tringles en bois G, deux de chaque cóté, qu'on attache avec du fil de e , puis on fixe le paillasson derrière le treillage sur les trois cerceaux. Le deuxiéme I (fig. 4) est destiné à en- tourer l'arbre ; il est soutenu par un grand cerceau J (fig. 3) placé en avant du treil- petit afin que les ]lasson à 0,30; il doit être tissé au moyen de deux lage, mais un peu plus I égoüts tombent en avant. Ce pa! cordes K. Le tout revient à 6 fr., et dure db de از‎ ACH ali Wl m. LABEL ILA a A AA AT rrait longtemps ; M. Pesnel pense qu'on Praise e servir de petits cerceaux en fer " coût n bois: raient pas beaucoup plus que ceux €^ | (Revue horticole.) 11 : 685. PENTSTEMON WRIGHTII, PENTSTEMON DE WRIGHT. Scrophularineæ $ Digitale; و‎ Bextra, — Didynamia-Angiospermia. CHARACT. GENER. — Vide suprà, vol. I, CHARACT „ SPECI IF. pm epocosmus ; N us VA gne inferne ramo foliis remotis Sect attenuatis , supremis eng basi subeor- datis sessilibus, racemis elongatis bracteatis, | p oppositis solitariis bifloris, calyeis ampanulati lobis ovatis pate epe tubo nie, iis: وا‎ roseæ) tubo superne ventri , limbo obliquo ae lobis rotundatis pútedtihas: be ualibus Pentstemon Wrighti, Hose. "Bot. Mag. t. 4601 (hie iterata). Se‏ یس تم Nouveauté trés distincte dans un genre déja riche en espèces cultivées. Celle-ci, native du Texas existe, sans dénomination spéciale, dans une intéres- sante collection de plantes séches récol- tées dans ce pays par le Dr Wright et CULTURE. distribuées par le Dr Engelmann. Elle a fleuri en juin et juillet derniers (1851), au jardin royal de Kew. Le seul éclat de ses fleurs roses-carminées suflirait pour lui gagner une place dans tous les par- terres. E vt F. et en été P. T.) Vivace et probablement semi-rustique. Voir, du reste, ci- dessen , vol. VI, P. 105, l'article Pentstemon cordifolius. «IH: MASGRABANÁRS. M. + 472. Rosiers nouveaux. Voici SP d ae ۱ E: 101 les principales nouveautés mises en vente cet Hiver : Perpétuelles. r ۸6 6 ۸ 7 6 remarqua h leur de 8 et. a و‎ Carnée, globuleuse, corymbifère , très Hybrides remontants. Aros Mines, Ange ELINA gran de, ine, bien ۳ هی‎ 1850). Fleur E (Laffay). Fleur rande, trés mul M: en 2 de coupe; ی‎ magni- (Foulard). Rose violace, petales acu- tiple, ine planai Cuéxizr (Robert). Fleur de 5 cent. , t). rose foncé violacé , globuleuse , bien faite. ARTENISE Aral). Fleur de 5 cent. pleine, rose carné, violacé, globuleuse, bien faite. 3 Buancue PonTEMER (Por imer): Fleur moyenne, pleine, deg faite, blane pur, légèrement carné en ouvra Cii INE CHARPINE (Guillot). Fleur moyenne, — capuleuse, rouge cerise, nuancé de violet té. ou Qué ÉMENCE JSAURE hate Fleur de 6 cent., trés belle et “gs « Laffay). Fleur Br en forme Ei coupe et globuleuse, rose legerem = Les E D at acha pane ourpre ombré de carmin, بیس‎ 7 ium de h a rose Cent-fenilles. Pian a AM RE: 112 MISCELLANÉES. Eucine Sue (Laffay). Fleur grande, un; e que la R. Bar: ENERAL rgottin). Fleur grande, ین‎ rouge pos if, forme admirable. GÉN 1 Casrerzans Y Guillot). Fleur de 10 à ant. pleine uleus pe vermillon, ; ramoi ant, NERAL DELAAGE ( -Pleur de 9 cent., M rose lilas foncé, 3 sette urs (Lacharme). Fleur grande, cupuliforme, ro hz oncé au centre, rose tendre à à la eirconfé- ren Josern a (Margottin). Fleur grande, pleine, beau r satiné و‎ très belle. orte mer). Fleur petite, pleine, rouge violacé vif, forme éléga ADAME ANDRY | Verdier, père). Fleur grande, Vole. en forme de coupe, rose vif, légérement acé Mapame Hiram ( Verdier, père). Fleur grande, N bte rose le tendre, trés belle; cette variété obtenu rix à l'exposition de juin 1850, à بل cent., pleine, beau rose € au centre‏ 9 ۸ T Un mds À Fleur grande, pr esque pleine, an du blanc au rose virgi- jg in dela Rose de la Reine, coloris nou- JANE Canozrxa Mevuorr Laffay). Fleur pants) très s pleine, en n for gend me de op aplatie, s Fh 8 cent., pleine, rouge incarnat à sonetto pétalos étroits t ses, plats. _ et creusés, VEEN Vic ig obtenue de la Ros, OUVENIR DE LA ird tie ELGES ( De insi: Fleur grande, pleine, carmin Nit imis an S R MPIRE ( Guillot). Fleur moyenne, multi iple, rouge rubis velouté, nuance parfois ponetue de blan a ara Fleur ee beau rose dendi e. Blane carné, clai Remy (oge e de 9 à 10 e violacé fon cupuleuse - e de titie ill * loris rose vif, و بت‎ rose al co- e q SS. t 473. La Serre à venti de M. Ward, à Clapham e conserver fraiches, dans le cours de longues traversées, celles que — ROSIERS NOUVEAUX. E Rosiers ile-Bourbon. C el moyenne, ar “eines coloris rouge , ahs velou : Ê Lyonnat se (Guillo t). Pleur aa er. s péla — rin 1 parfaite, rose lilacé , revers des les satiné blanc âtre, très-belle. . zn En THE (Foulard). Rose tendre H Gov dme (Robert). Fleur de 6 à 7 = i nr 1 genis OUISE e vif, forme parfaite o — ger ( ee. t). Fleur moyen | seré s de M ane solide uniqu 4 PAULINE Garcia eur rnée. 1 Sorvesm p L up TION DE boo (Guillot). : Fleur eim bano ande, selon la saison etla — — vigueur de la iade pleine, Lora poneeauriehe — ve louté. | 1 Rosiers thés. CERISE rourpre (Robert). Fleur de 7 à 8 cent; M sein cerise p ۳ velouté à centre vert, Tes- noae Sigon reie fleurs va seii: "une eur remarqua MADAME E ues Fleur moyenne, leine, blanc jaun " hie A (Oger Fleur de 9 à 11 cent; er er presque pi; blanc jaunátre, centre — plus fo NC Mi ی‎ ir ‚LE DE SOMBREUIL (Robert). ee : 8 49 cent.; bien double, légérement rosee forme, foris pédoneules Rosier Noisette. Mavame Destoncaames (L Euer Fleur moyen- ne, pleine, bien faite, blanc e ; Rosier Bengale. ulard). Fleur moyenne; e (1830). Rosiers Cent-feuilles pousses. Cramoisi et ombré de E MADAME DE Varens (Fou beau rose , plante très-vigoureuse CRAMOISI ae. marron et yelou UM ; ANE, rose cla ADAME Fir a: pe Fleur moyenne, uU rouge vif, tres-be Mapame f itii: (Foulard) 1830. VAN Hourrs. les di- X système Phorticulture demande à tous mats (1), Longtemps, cet ingénieu (1) Voir D‏ بت ro vol. III. p- n M‏ | وی‎ bouché et qui P nt reste, fermait un peu de terre pese ide. MISCELLANÉES. de culture à l'étouffée, s'est maintenu dans quelles on peut se donner à peu de frais le plaisir d'un jardin en miniature, Au- jourd'hui l'inventeur veut bien plus: éten- ant l'applica tons pourt fiant sur Confirme ant que l'expérience, en justi- Ce point les idées de M. Ward, celles que nous avions émises arti in&d; = ei iele inédit de M. le Prof. Geppert que la Flore se propos : 4 de à ar de publier, prouvera que la prierite de Nap re appartient au savant botaniste è u, sans r être en en is que M. Ward s 3 : puisse d'ailleur ! Soupconné de plagiat. TOME ۰ 205-654. 113 tes de serre , la stagnation de l'air c'est-à- dire la culture en serre elose, et celà non pas seulement pour les Fougères, plantes amies de l'humidité et de l'ombre, mais pour la presque généralité des végé- cT a L’espace nous manque pour traiter avec l'étendue qu'elle mérite cette importante question d'hortieulture pratique. Consta- N Mn i) s i > il NW € AN WN NUS af y A Nr si la ventilation a quelque avantage, € est plutôt comme moyen régulateur de lat m- pérature que comme purificateur de lat- mosphère : encore son importance serait- elle plus grande la nuit que le jour. Me: Journ. de la Soc. d'Hort. de Londres, 1, p. 110 ; LE, p. 28). o : Le renouvellement de l'air, a-t-on dit, 15 114 . MISCELLANÉES. est nécessaire pour donner aux plantes de la vigueur, aux couleurs florales de l'éclat, aux fruits de la saveur et du parfum. A moin , sur les deux premiers points, l'ex- périence positive de M. Ward, sur le troi- sieme, celle d'un de ses amis qui lui écrit avoir obienu par son systéme une récolte d'excellents raisins. Laissant du reste le domaine de la con- roverse, pour aborder celle des faits, écoutons M, Ward, nous exposer le prin- cipe et les détails d'exécution de la serre u'il vient de construire dans la banlieue e Londres, à Clapham, lieu de sa resi- dence : « Il serait superflu de revenir longue- ment sur le fond, bien connu, de mon systeme. Mon but و‎ dans la construction de la serre dont la vignette ci-annexée donne une legere idée, c imiter (en petit, bien entendu) une forét tropicale. A cet effet, sur le sol à fond de gravier du jardin j'ai fait répandre une couche de fragments de briques, épaisse de 30 à 60 centimétres, et. sur cette couche de drainage, un lit d'environ 60 centimétres d'un mélange de servir à leur goût. Un peu d'ordre ‘et de tact suffisent و‎ du reste, pour disposer dans un pareil local une grande variété de plan- tes : celles qui recherchent l'ombre sont ue, en l'absence de toute chaleur artificielle , le thermomètre descend parfois la nuit aussi bas que dans l'hiver, tandis que vers le milieu du jour il atteint fréquemment 55° centig. Cependant la serre pouvant sombrer par un lattis, il est rare que la temperature atteigne un si haut degre. « Dans le fait, Pair n'est pas complète- ment stagnant. Au contraire : en vertu de cette admirable loi de diffusion « ui régit les gaz et maintient la presque uniformité de composition de l'air sur les points les plus différents de la terre, il s'établit par les fissures de la serre un échange entre l'air du dehors et les gaz qui se produisent au-dedans. Quant à l’acces direct de l'air, la plupart peuvent s'en passer ou le ré- clament rarement : qu'elles soient origi- naires de régions chaudes ou de régions froides, il suffit de bien satisfaire à leurs que pow À tous les agents favorables à la santé des plantes, à l'exclusion de tous ceux qu leur sont nuisibles. «Je ne puis m'empécher de recommander l'extension de ce systéme à tous les genres de culture. On pourrait méme former ainst dans autant de serres spéciales de verila- bles tableaux vivants des divers types de ‘du globe. A côté de la forêt i tàché d'imiter, ۳ it-il pec m E وه‎ ۶ e e contenir cette exhibition permanent tout le régne végétal ? » : ide tto- L'idée de ce mode d'arrangement P^. resque n'est pas neuve : mais 00 een vraiment de ne pas la voir perm mise en pratique. Espérons a d. hi essai que vient d'en faire M. kid = suscitera des imitateurs parmi les Y de Part des jardius. or Extrait (pour le fond) d ner 1 n M. Moore, dans le Gardi gazine of Botany. 115 CATHCARTHIA VILLOSA, CATHCARTHIA POILUE. Papaveraceæ $ Papavereæ-veræ, ExpL, cH IF. — « Calyx 2-phyllus, foliolis estivatione imbricatis x cages: Corolle petala-4, subrotun a, hypogyna, decidua. 11 -90, hypogyna: filamenta filiformia gracilia; anthere terminales ,0 latere dehiscenti sliquiformis, eres, unilocularis ad apicem, infrà ema persistens fere ad basim 5-6-valvis, valvis M Polyandria-Monogynia. linearibus : placentis filiformibus liberis , ad api- dp : spar E : - t unitis. Semina numerosa, o compressa, scrobiculata, strophiolata, suberistata rba ann: jenni. imal pil subsimplez. radicalia longe petiolata , cordata , subpalmatim 5-loba , lobis lobulatis , foliis superioribus sessilibus supremis pinnalifido-lobatis. Pedunculi terminales axillaresque. Flores cernui. Calyx hirsutus. Petala udine Papaveris Rheadis. Antheræ e s longis o Fol ntiace. Stigma viride. Cathcarthia villosa, Hook. fil. mss. W. J. Hook. in Bot. Mag. t. 4596 (hic iterata). Jolie Papavéracée introduite par le D Hooker dans le jardin royal de Kew, ou les pieds levés de graines au prin- temps E Juillet. Comme type générique , elle ‘ent, selon la juste observation de sir ۰ Hooker, et des Pavots ien et “= Remeria par la déhiscence is pem es : comme plante d'ornement, eee gi poils roussätres dont elle est érissée , joe d'original, et ses fleurs d'un jaune rancheront avec les teintes variées points lui-sont communs avec notre Papaver alpinum. " Originaire des régions élevées du » ont fleuri en juin et fructifié | Sikkim, ce curieux genre ne pouvait étre mieux dédié qu'à l'un des botanistes explorateurs de cette riche contrée. par le stig- | M. J. F. Cathearth, ex-juge à Tirrhoot, a, pendant son séjour à Darjeeling, non-seulement consacré son temps à l'étude de la Flore de ce pays, mais lui donnent quelque | aussi fait dessiner à ses frais par des artistes hindous plus de sept cents wad 1 Lr 1 1 4 £> 1 us fio e T des t. deg" ; Vac x Pavots ordinaires des jardins. Du | Ces dessins placés généreusement entre lese, j ic ' Indumentum, couleur florale, ba Ion dans les montagnes, durée pro- blement plus qu’annuelle, tous ces | sur la végétation du Sikkim. les mains du D" Hooker serviront aux publications que prépare ce jeune savant Je E. P. CULTURE. à Quoique cette jolie plante ait fleuri M es l'année méme. du semis, ۰ 4. Smith présume qu'elle est vivace ar | i , Par les racines. On Pa tenue pour la pre-. ere année qu on na resistance sous chássis froid , en sorte pas encore de données sur sa à nos hivers. Il est pourtant vraisemblable qu'elle se montrera rusti- que. En tout cas on pourrait la traiter comme plante annuelle, en en semant les graines de bonne heure sous chassis et la transplantant, en été, dans une partie un peu ombragée du parterre. L. VH. . 116 TISGRLBAMARS, 一 一 一 - y 474. Monstruosité observée sur le Radis. M. Héricart de Thury wa fait voir une monstruosité de Radis rose que son jardi- nier venait de 7 ment de l'an- P née. On sait f que la partie renflée du Radis n'est autre chose qu'une tige simple, al- longée ou turbinée : celle dontil est iei ques- orme de chaque renflemen * del "9 » x ^ ۰ ۰ C'est un phénoméne trés curieux et qui ne s'est pas encore rencontré dans la fa- chapelet; il existe entre mille des Cruciféres, dont le Radis (Ka- phanus) fait partie. Cependant il existe dans cette famille une plante dont les rhi- zomes ou tiges souterraines blanches, lon- gues , forment i des renflements allon- és et constituent un caractère spécial propre à cette plante. Je veux parler de la unaire (Lunaria biennis), dont les racines charnues offrent dans leur longueur plu- sieurs étranglements ou points rétrécis entre lesquels ces renflements acquierent quelquefois la grosseur = petit doigt sur pa : : 'odui- venant de ces mémes graines ne repro, raient pas les caractères qu'ils ont prese? une variété qui se composerait e trois et quatre Radis superposés au d'un Péris. 309. eh yT eee LL © i 475, Remarque sur la taille du Pécher. Sans prétendre rectifier ce qui a été dit par nos célèbres pomologistes au sujet de h server quelques fleurons ; la taille plus courte a pour ré- sultat de détruire à la base des rameaux des bourgeons à fleur que l'on voit dessé- cher graduellement; cet avortement est causé, je crois, par la séve, qui se porte toujours, on le sait, à l'extrémité des ra- ۸ lieu meaux , et qui, chez le Pécher, epu à la dessiccation des bourgeons m m aux deux tiers de la partie inférie j rameaux., boutons a fleurs, j’opere ma taille avant les pre miers mouvements de la er voyais ainsi des fleurs à l'endroit oü je Mies avant que des boutons E ا‎ même cette taille indispensab e po 1 iétés de Péches do: sont plus que d'autres md M ere e fleurs, surtout chez les vie hr s : : Bıeize, à Honfleur (Revue horticole.) MISCELLANÉES. AE + 476. Notes sur de nouvelles Roses de semis. grande partie de l’annee. Malgré le grand nombre de ces variétés, toutes plus belles les unes que les autres, nos horticulteurs cherchent constamment par les semis qu'ils font chaque année, á Obtenir des. variétés plus précieuses que leurs ainées. M. Pierre Oger, à Caen, a introduit, de- puis quelques années , dans le commerce, plusieurs variétés trés remarquables obte- nues de ses semis; elles figurent aujour- d'hui sur tous les catalogues. Parmi ces va- riètés il en honia, et c'est PT o ea ME WENN QNEM a A ME peu, par sa végétation et par son port, au Thé safrano. es deux autres font partie de la section ue l'on désigne sous le nom d'hybrides remontantes, ce sont : 1° Comte de Bour- mont, arbuste assez vigoureux, ayant du rapport avec la Rose Madame Laffay, à aiguillons nombreux , moyens , d'un brun rougeátre. Feuilles à 5 foholes, grandes. d'un vert clair; pédoncule droit, boutons sur chaque rameau ; calice (ovaire) moyen, allongé, Le bouton de la fleur est ros, court et arrondi ; urs ont de 07,08 à 07,10 de diametre, trés pleines et presque plates ; les pétales sont disposés par groupes, d'abord d'un rose foncé , pas- sant ensuite au rose clair et lilacé. ; o Therese de Saint-Remy , ressemblant à la Mélanie Cornu. Arbuste trés vigoureux, à gros raineaux garnis d'un grand nombre d'aiguillons ; feuilles composées de des folioles d'un vert très foncé ; pédoncule droit, 1 à 6 boutons terminant chaque rameau; calice (ovaire) moyen; bouton gros, un peu allongé; fleur globuleuse ,. de 0^,09 à 07,10 . trés pleine, de couleur rouge violacé foncé. > Ces trois nouvelles variétés , qui seront livrées au commerce le 1" novembre pro- chain , prendront place avec les autres va- riétés I sel d aja bt par ger, à savoir : Docteur Ardouin, Deuil de lAr- chevéque de Paris, Paul et Virginie, Ber- nardin de Saint-Pierre, etc. E 7 (Revue ۰ AA - E i rm. Exemplaires modèles @Aphelexis spectabilis yrandiflora , de Camarotis purpurea 0 : ۱ ; avouer E a être taxé d’Anglomanie و‎ que l'hortie i u elle dans 1 ulture britannique tines. ne. voit-on. pas en effet, d odui Position d horticulture و‎ de ces retendus du cra, qui portent e à 1 vase méme qui les renferme le | exposée par M. et de Brassavola nodosa. en . mais motus. Stimulons plutót l'émulation par des exemples : ru 1° Aphelexis spectabilis grandiflora : . Colyer, dans la: rande exhibition de Juin dernier de société d’horticulture a Chiswick, On is la-dessus, 1 -— = connait l'éclat de cette belle Immortelle 118 MISCELLANÉES. , exposée, avec la premiere, par M. R. S. Holford, Touffe de 1”,50 de haut, tout émaillée de grappes pendantes. Inutile d’avertir qu'il s'agit d’une Orchidée, Het . Moore: ment rédigé par ! Henrey, etc. BRASSAVOLA NODOSA. 119 687. WALLICHIA ۰ WALLICHIA A FLEURS DENSES, Palme $ Arecineæ, Mart. 一 Monccia-Hexandria. HARACT. Berg — « Flores in caudieis sis spadieibus LA mé ) mo- 91. t. 1 ourn. of Wallichia, Roxs. Corom. III, | 4821) non ALIOR (1). Grirr. in Caleutt. noici (aut po are, he plures, | nat. «pe p. p Manr. Pam 111 pedunculanez, omplet istiche. Spadices | p. 515. Hoox. Bot. Mag eorsum evoluti, terminales et laterales, axe | CÉ Roxs. 3 ae nt, p. 621 non omni erebat morien asc. | Ros. B ks ms r = dispositi, cum v. abs- | 7, = Hawiur. in M a Soe. Y, 1¢ Jeminei rudimento intra 2 bracteolas € | é cheformes delitescente. Calya monophyllus, | por M 1824). Mar. "Palm. FIR بت‎ i trilobusve aut triphyllus, sepalis |. CHARACT. SPECIF. — « W. subacaulis, pin- 6a T 3 imbricatis ala 5, valvata. Stamina | nis subtus albidis imis binatim fasciculadis re- sup definita, antheris linearibus. Rudimentum liquis solitariis هی‎ ees 1| basi breviter Saas + . ~ Form. intra bracteas 2 conche- | cuneatis integer æterum sinuoso - lob stipati pen aut pari ee | | dentatisque ut plurimum eroso-serratis obtuse 5.€ if.) d excessu hermaphroditi, staminibus | „euminatis, florum dense (div. 3/s) dispositorum satin al, x it coroni ar tita pesi | aon obliterata, alabastro globoso, cs seg- coña adscendentibus, Stig i 2 v. 5, Py i" obtusis Pep ovario brevioribus. » essilia. Bacca exsuce o 1 5-sperma. وود‎ x. uabile, s lid E Wallichia densiflora Manr . Palm. I, p. 189 et terre T oli ey tibio. Em snopi. p. 490, tide Hook. in Bot Ma we a ۳ "Palme ue Wallichia Moris GRIFFITH in Caleutt. aut e > multicipite cespitose. Caudices Toul of ast p. 486, fide Hook. in Bot. dicil , breves, exhaustis spa- Mac. t. 4584. ond: fs es. Frondes in subacaulibus ter- ag. t AMA d en tibus de we lateral d > Dinnis eu ntice va Cr is e er e ete eroso-denticulatis, pork dis, blas (1) nen DE Wat. (un ba Cet Prod ramos] cuit. Spadice s laterales, azillares, | Wailichia. W. Jack. mss. et Roxb. FI, had. (ed. Carey). — Pie - simplices , unt spathas persistentes. Urophyllun Wan. (tubes Ai albi v. ochroleuci | viridi-p pe sage 3 sw. in Pie Buyt. (1823) p. 11 et 57. acce oliveformes É albi CAD 3 Bici. ME Rubi : > purpureæ aut albide , succo LS : T nues copiam acri, pruriente. » MAR si allichia, Scuc rnem. — Stirps guineensis (Synonymia ex Hook, et Endl.) ER‏ تیه Tout est dit et. cent fois redit sur la parmi les formes asiatiques, le Walli- beauté des Palmiers, ont la jouissance , sous nos climats, beauté de luxe | chia densiflora. Ici, d'un stipe toujours raccourci et n'est permise qu'aux grandes fortunes. caché : sous un chevelu de fibres, s'élève Heureusement parmi ces nobles vé- | un panache de frondes pennées à cour- gétaux , langen à la grandeur embarrassante de vs "em le et reproduisent en miniature Tel Mes gigantesques de leurs parents. “Ss sont les Chamædorea, Palmiers en au stipe svelte et gréle "ic n roseau, aux épis floraux pa- es branches de corail, tel aussi, il en est ‘un petit nombre qui | bure légère et gracieuse. Une double inflorescence se fait jour entre les fibres du stipe au-dessous de l'insertion des frondes : d'une part, les innombrables fleurs máles serrées en un spadice ra- meux, qu'embrasse à sa base un invo- luere de spathes ou squames noir-pour- pre, striées de jaune : à côté, les fleurs 120 WALLICHIA DENSIFLORA. — MISCELLANEES. femelles , éparses et sessiles sur les bran- | fleurir à Kew, n'y était que depuis peu ches divergentes d'un épi dressé : ces | d'années et, tout petit à son arrivée, fleurs sont remarquables par la belle | avait pris tout son développement dans couleur violette des ovaires : surtout | une caisse de deux pieds carrés, quand ces organes passent à l'état de Plusieurs botanistes s'étant disputé fruit. l'honneur de rappeler par une dédicace . Cet élégant Palmier, abonde , suivant générique les services rendus à la science le 1۳ Hooker, dans les foréts humides | par le savant D* Wallich, sir W. Hooker du pied des portions orientales de PHi- a parfaitement déduit les motifs qui malaya و‎ s'étendant vers l'Ouest jusqu'à | doivent faire réserver ce nom d'un des Kamaon, où le Dr Thomson l’a rencontré grands promoteurs de la seience à l'une à 600 mètres d'altitude. Il fut en pre- | des formes princières des végétaux. Le mier lieu découvert dans la province | lecteur eurieux de ces arides détails de d'Assam , par Wallich , Jenkins et Mas- synonymie , les trouvera ci-dessus con- ters et plus tard, à Darjeeling (Sikkim), | densés sous forme technique. par les collecteurs du jardin botanique de Serampore. L'exemplaire quí vient de 3. E. P. Explication des Figures. , La figure de la plante entiere est trés réduite. — Fig. 1. Spathes de Pinflorescence mâle avant leur cpanouissement : grand. nat. —2. Fleur mâle et bouton : grossis. — 3. Un des épis femelles, passant à l'état de fructification : grand. nat. — 4. Fruit avant maturité - grossi. — 3. Coupe du fruit précédent. CULTURE. : S. Cu. ‚Jolie espèce qui tient heureusement | sèxes apparaissent sur le méme pied, peu de place dans une serre de plantes | les fruits n'ont pas müri, à Kew. On 1 tropicales. Plantée en caisse ou en pot, multiplie du reste la plante par des | elle viendra eomme tous les Palmiers | pousses latérales, qu'on ne doit déti- dans un mélange de terre à froment ‚de | eher du pied mère que lorsqu'elles sont terreau et de sable, bien perméable aux | enracinées. : a liquides. Malgré que les fleurs des deux | L. Vil. —— NOLS 378531339, س 9 T 418. Moyen Wavoir en tout temps dans ses serres de l'eau pour les arrosements. Da nri ۰ ` Fe y eme, crois rendre service aux construe- | serres, Cette eau, abandonnée à elle-me , fai erres en leu nr connaitre un procédé que j'ai em- | une humidité nuisible. Pour re p oye avec le plus grand succès pour avoir | cet inconvénient, j'ai fait établir. je = o @ a [17 2 5 => S > “o = a 5 ~ © = ۰ à a ag sous la main, daus ma serre ‚de | bord inférieur des chassis, pago pli- eau de pluie, la meilleure de toutes peur | gouttière G (fig. 1 et 2) partage? iira, et les arrosements. sieurs pentes opposées l'une à l'a ux , On sait que le verre n'absorbant pas | jetant leur eau par de petits pur l'eau comme la tuile ou comme l'ardoise , | pliqués contre les piliers ou mon la moindre pluie, ou méme une forte ro- | est nécessaire qne cette gouttière = see, fait couler de l'eau sur le toit vitré des | comme je viens de le dire, une 1g? nn MISCELLANÉES. Fig 2. *5 car si elle était établie sur une seule ente Pie و‎ dans toute sa longueur, la partie de A re descendant beaucoup au-de oit و‎ it d'une manière dé coupera Lose vitrage vertical dela facade. dune; is T ue et se répandrait par- beds X pluviales, ainsi réparties sur ent Mig et conduites] par des es soit en : e, il s'agit de s'en débarrasser , soit e ML aisant couler à la Ds nue du sol, Cá: saos faisant tomber dans un pui vits. cette ea $ que m'est venue l'idée d'utiliser ude la manière suivante : plusiem, de d TOME ۰ J'ai fait ouvrir dans la longueur de Vallée qui passe devant la serre une tranchée C de 17,50 de largeur et de plus de 1 métre de profondeur. | seis tranchée a été revétue avec soin d'un mur et d'un pavé de briques vec un creusé de la Pts se trouve en ss r due: 16 328. 122 Le fond de la eg ainsi établie com- munique, a travers le mur de la serre, avec plusieurs petits bassins ou puisards P sous la t qu'ils soient mis en communication par un tuyau avec le fond de la citerne, dont le niveau d'eau s'établira uniformément dans tous les bassin en: Toute Peau des pluies que recoivent les aan, venant tomber de la gouttiére, par les tuyaux de descente, dans les bassins ou dans la citerne, celle-ci sera bientót remplie. | Elle se maintient continuellement pleine dans la saison où les pluies sont fréquen- tes. Pendant la sécheresse, elle se vide permet de air sans jamais se t n effet, la Ee intérieure de la ci- tous les arrosements MISCELLANÉES. terne étant supposée de 1 mètre, chaque ètre donne un hectolitre d'eau pour une épaisseur de 1 decimetre. Si done elle a 20 mètres de longueur, on pourra e ployer 20 hectolitres avant d'avoir fait baisser l'eau de plus de 1 décimètre. A la moindre pluie le réservoir se remplit, et il serait facile d'ailleurs d'augmenter sa p m Une fois établi, il n'exige ni soins, ni en- tretien, ni réparations, ni emploi d'au- cune force. Il contribue à l'assainissement des serres, facilite les travaux d'arrosage, évite souvent une perte de temps considé- rable et procure en tout temps, dans leur intérieur, l'eau la plus favorable aux plan-- tes , toujours à l'abri de la gelée, et main- tenue à une température douce et égale. DAUDIN, A Pouilly , pres Méru (Oise). (Revue horticole.) VUE PRISE A L'INTÉRIEUR DE LA GRANDE SERRE AUX PALMIERS DU JARDIN ROYAL DE KEW, (Angleterre). AM WIN N 145.52. MISCELLANÉES. 123 +479. Warrea candida, Lindl. (1) (Muntleya candida, Hortul.) Orchidee épiphyte, à jolies fleurs mélangées de blanc et de a environ de la cöte dans la pro- g, mais du reste la plante parait une du Warrea Wailesiana. Lino. in Paz. charmante petite espéce dans le genre | Fl. Gard. 1851. (1) W. foliis lato-ligulatis apice recurvis, floribus 2-5, sepalis petalisque ovalibus aculissimis و‎ labello subquadrato و ی‎ edi retuso "basi suecuto an ulato inflevo carnosissimo dente tri- fais in medio et altero simplici acuminato utrinque plicisque 3 parvis in facie superiore. INDL, | 51—468 A A A tó: + 480. Nouveau moyen proposé pour détruire le Champignon de la Vigne (Oidium Tuckeri). Lettre de M. Truffaut, fils, à M. L. Van Houtte, éditeur de la ۰ Versailles, le 20 Décembre 1851. | pour examiner et faire un rapport sur les M expériences faites par M. Grison, jardinier- TRUE Vt و‎ à chef de la partie des primeures au pota- Connaissant tout l'intérêt que vous por- | ger de Versailles, pour combattre ۷۲ tez à Vhorticulture et étant à même d’ap- | Tucker — — > و‎ Ors précier tous les services que vous rendez | La commission a été frappée du un emploi facile, il lui donniez toute la publicité possible, un | présente tous les avantages sans Amer ee reconnu supérieur à tous ceux qui | convénient du soufrage qui ne s app'id m : : ¿me malgré les e ۳ : "i ; usage. dis. mission nommée par la Société | flets qui ont été ge pour cet teulture du département de Seine et | Il consiste à mouiller a 1 ۰ ^ r- Oise, dont j'ai edes de faire partie, | ringue à l'usage des serres, toutes les pa 124 ties de la treille avec l'eau chargée d'Aydro- sulfate de chaux et j'ai l'honneur de vous donner ci-joint le moyen de préparer cette mixtion. Je suis, etc. Trurraur, Firs. : Procént. . Pour faire cette mixtion, M. Grison em- ploie ‘2 livre de fleur de soufre et un vo- assez épaisse, il met 3 litres d'eau sur cette bouillie et fait bouillir le tout dans une marmite de fonte ou de terre vernie pen- dant dix minutes environ, ayant soin de remuer, il laisse éclaircir cette eau qu'il tire à clair et qui peut se conserver 9 à 3 mois en bouteilles. n litre de cette eau suffit dans 100 litres d’eau pour mouiller, au moyen d’une se- ringue à Pusage des serres 150 mètres (su- perficie) d’espaliers. | MISCELLANÉES. Il y a une grande économie sur la fleur de soufre, qui était l'un des meilleurs moyens de destruction qu'on connaissait. En effet, avec 15 centimes de soufre on fait 3 litres de cette mixtion , ce qui fait 5 cen- times le litre, qui mélé à 100 litres d'eau rend cette eau assez forte pour détruire le champignon. Ce qui rentre de chaux dans rien. e moyen offre plus de facilité, car, il n'y a pas de saupoudration de fleur de soufre. — ur les vignes que M. Grison a traitées, il a opéré 3 fois dans l'année , mais il croit sa naissance. dee uiui ofi Mem IO + 481. Nouvelles fraiches de la Californie. (LITTÉRAL.) . A Monsieur Louis Van Houtte , 4 Gand. J'ai l'honneur de vous informer qu'étant revenu de la Californie, le 28 Novembre, pour que je pense que leur apparition produira quelque bruit parmi les amateurs de fleurs. Ces plantes si belles et devant lesquelles je suis tombé en admi- es , dont les panicules de fleurs roses pro- ffet qu'on puisse les parfums les est vivace ainsi H que les suivantes. fi L sclépias rouge sang-dragon, à pistil rose émaillé Jaune un peu moins belle es deux précédentes, mais odorante. e Un Millepertuis, non arbuste mais plante vivace aussi, à fleurs d'un beau jaune At (1) C'est une erreur, elle est odorante aussi, > | trés grandes et très belles qui papaman oubles, les filets qui se trouvent unm diatement aprés les pétales présente d'assez larges bandes. J'ai d'assez gros paquets ces quatre plantes et de de chacune de quelques-unes méme j’en ai deux. Jen ai ae pon, sieurs qui sont fort remarquables a entre autres dont la fleur est d un tr : lacée. Elle € uoiqu Je veux de ces graines la som mille francs. Si ces plantes T ES susceptibles de réaliser les be CE de graines prise pour les y faire éprouver: Veuillez agréer mes sal sées. Cu tations empres” 1 De L AMBERTÍ- 4 Roumazieres , 15 Décembre 1851. RHODODENDRON ۳ CHARACT. GENER. — Vide supra, vol. I, p. 46. … CHARACT. SPECIF. — « Frute aten- amplo cylindraceo-cyathi- “bus cernuisve, calyce næqualiter lobato, lobis erectis | t formi basi retuso i À 3 p^ H 688-690. RHODODENDRON THOMSONI, DU D' THOMSON. Ericacex $ Rhodoracez , مرت«‎ 一 Decandria-Monogynia. Rhododendron Thomsoni , Hoox. fil. Rhodod. Sikk. — Himalay. Fasc. II, p.15t. - 4 Cette magnifique espéce n'est pas rare Là l'intérieur et sur les lisiéres des foréts du Sikkim, entre 3,500 et 5,900 me- tres d'altitude : elle y fleurit en juin et uctifie en novembre. C’est d’ordinaire n buisson touffu de 17,80 à 3 mètres pe hauteur; mais, dans les foréts maré- Cağeuses il se présente comme un ar- buste gröle ; élancé , dont la taille atteint Jusqu'à 4",50. Ses feuilles, d'un vert ále en dessus, un peu glauques sur leur vers, rappellent celles de quelques semble en larges bouquets terminaux , "55 grandes fleurs brillent du eramoisi le plus vif : le nectar que sécrétent ces Organes n'a pas, comme chez les Rho- dendron Dalhousiw et argenteum , les colt (1) Ceci semble confirmer Po inion générale- C'est au Dt Thomas Thomson, l'un de ses amis d'enfance et son emule dans la périlleuse carriére des voyages scien- tifiques que le Dr Hooker a dédié ce splendide Rhododendron. Fils du célebre professeur de chimie de Puniversité de Glasgow, engagé comme chirurgien au service de la compagnie anglaise des Indes, le Dr T. Thomson s'était déjà signalé comme botaniste et voyageur intrépide dans l'xploration de divers points de l'Inde supérieure , lorsqu'une mission de la compagnie lui ouvrit le - | ehamp à peu prés vierge du Thibet. Re- joint prés des frontiéres de ce pays par le Dr Hooker, les deux amis, arrêtés un instant par la politique ombrageuse d'un petit chef indigéne, puis reláchés sur l'intervention toute puissante de la com- pagnie, poursuivirent ensemble dans la portion orientale de la chaine de l'Hima- laya, des recherches dont la science at- tend les plus beaux résultats. - mn UCL 1 mille admise que le miel dont l’armée des dix- (Sous Xénophon) ressentit les effets toxi- CULT Vraisemblablement celle du Rhod. campanulatum. Je ne le posséde . E. ۰ ques, devait ses propriétés au sue butiné par les abeilles sur le Rhododendron ponticum. URE. (P. T.? on S. Fr.) LL E. MISCARBANÍÁBS. + 482. Soins a donner au semis des Calcéolaires. Semer en toute saison (cependant on ۰ ` ۰ reau de verre; couvrir à peine la graine ; tenir la terre légèrement humide : aussi- tót que les plantes ont levé, lesrepiquer de nouveau en terrinesà une distance de deux ir sous chássis ou en serre jusqu'à parfaite reprise ; donner alors un peu d'air afin que les plantes se forti- fient. Deuxiéme repiquage (lorsque les plantes commencent à se toucher dans la terrine) en petits pots dans lesquels elles passeront l'hiver sous chässis froid où il suffit d'empécher la gelée de pénétrer, ou en serre froide. Au printemps, de bonne heure, empoter dans des poís de bonne grandeur dans lesquels les plantes devront fleurir. L. VH. 162—500. MISCELLANÉES. 127 + 483. Manuel de Véleveur des oiseaux de basse-cour et de lapins, Par Move Mirrpr-RopINET (1). Le livre que nous annoncons au public faire 3 ۰ , d'une basse-cour et grossir, sans dépenses de rev nouvelles, une sour e revenus géné- ralement trop négligée. n à beaucoup écrit sur les animaux dustrie qu'un ressant d'ailleurs que médiocrement au succès d'une exploitation qui ne leur pro- fite pas directement. Rarement la fermiére elle-méme peut-elle donner à sa basse- Cour toute l'attention qu'elle mériterait, plus rarement encore est-elle au courant des bons procédés d'éducation , à tel point qu on peut avancer, sans exagération , que h digieux résultats que devait amener l'ex- ploitation de diverses especes de volailles r des moyens perfectionnés, ou, pour ux dire, entiérement nouveaux. Selon quelques-uns, le bénéfice ne devait pas e ES AR Deuxième édition, 1 vol. in-12 avec gra- à Paris 1 fr. 75, chez M. Dusaeq, rue Jacob, 26, étre moins de 120 p. 100; les plus mo- destes l'élevaient encore à 50 ou 60, et l'on sait le succès qu'ont obtenu ces petites brochures à cinquante centimes , qui pro- mettaient de 9,000 à 3,000 fr. de revenu à quiconque entreprendrait l'éducation des animaux de basse-cour dans les propor- pour q considération, mais nou "les des denrées qui autrement resteraient sans valeur, et que s'il fallait les nourrir toute l'année de produits ayant une valeur commerciale, le compte de basse-cour, tenu avee exactitude, se balancerait en erte. dont elle forme ordinairement le comp ment, devenir une source de revenus co sidérables ; c'est lorsqu'une localité fournit abondamment et pour rien, ou presque r rien, des denrées qui peuvent étre utilisées comme substances alimentaires i "en méme temps ville popa et la f plus scientifiquement, les nymp n nécessaires à l'alimentation des jeunes fai- e rar es, res. existent quelque part, elles sont deja ex- 128 ocurer à bon marché la viande d'écarrissage nécessaire á la con- i 8 lue, et en ceci nous sommes complétement d’accord avec M™° Millet-Robinet, c'est Pusage tout nouveau de nourrir exelusive- A . viande on ms visités, outre la mauvaise qualité de leurs produits , ont constitué leurs propriétaires en 5 avoir été nourries de viandes trefiée s. Quant à la pratique proprement dite de à demi pu- MISCELLANÉES. l'éducation des animaux de basse-cour, indépendamment de toute considération commerciale, c'est un art assez compliqué dont on peut bien formuler les régles, mais où tout le monde ne réussit pas éga- lement. Le détail en est trop étendu pour que nous puissions suivre ici notre auteur à pas; il nous suflira de dire qu'elle prend les choses ab ovo, ce o 3 = © ^ — e eS = E 2 5 @ 5 =i le) = S = a o 5 a =) = pl & a e volaille, examinant avec soin ce qui a rapport au local, à la nourriture suivant les especes et les àges, à la couvaison, à l'engraissement, au choix des races, ۰ Elle ne recule méme pas devant la des- cription de procédés qui appartiennent peut-étre plus à l'art culinaire qu'à l'art agricole, mais on ne trouvera sans doute pas que ces détails sont de trop, par la raison que de la basse-cour à la cuisine il n'y a qu'un pas. Les pigeons, les poules, les dindons, les oies, les canards et autres oiseaux qui sélevent au voisinage des habitations, et enfin les lapins, tels sont les sujets que traite l'ouvrage dont nous venons d'ébau- mandons-nous à quiconque s'intéresse à l'éducation des animaux de basse-cour, soil en vue du bénéfice, soit simplement par distraction. Lau£nARD. Revue horticole, ee ds 129 691. ROSE QUEEN VICTORIA, (ROSE DE LA REINE VICTORIA.) Bien que dédiée à Sa Majesté bri- tannique, cette admirable variété est d'origine francaise. Issue évidemment de la Rose de la Reine, le doute ne commence qu'au sujet du lieu précis de sa naissance. Est-ce le voisinage de Paris, ainsi que l'affirme vaguement l'hortieulteur anglais (M. Paul) qui sen est fait le parrain et le possesseur Quoiqu'il en soit, la Rose Queen Victoria se place d'emblée dans les pre- miers rangs parmi les hybrides remon- tantes : rien n'égale la douceur de coloris de ces grandes fleurs si délica- tement nuancées de rose sur un fond blanc, et le fait méme d'étre moins pleine que la Rose de la Reine, tourne en définitive à son avantage, parce qu'il exclusif? Serait-ce plutôt Lyon, comme | rend plus facile l'épanouissement symé- d'aucuns le prétendent? A d'antres de trique des pétales. résoudre Ja question. CULTURE, À l'égard de la culture, nous n'avons à présenter qu'une observation spéciale. Comme la plante ne refleurit pas natu- rellement en automne, avec la méme abondance que d'autres roses remon- tantes, il importe de retrancher en juin O Soe L. VH. (P. T.) les bourgeons qui se forment apres la premiere fleuraison : on provoque par la le développement de nouvelles pous- ses et d'une riche moisson de fleurs automnales. L. VH. 27 93 82 ALNANN S33. + 484. Le Fitz-Roya patagonica (!). Quatre Coniferes nouvelles, importées Par le célèbre collecteur W. Lobb, du T CHARACT. GENER. — Mascu menta ME, ing dibus. ramulis aliæ abortivæ ans ; oe uame TOME Vu, "fruetife re Mapengus versant occidental des Andes patagonien- nes, prospérent en ce moment, sans pro- Bo a O Semina orbiculari - eges ous i tie che ; ta mosissima. acutiuscula, concava , dorso carinata epressis , glaueis notata , de currentia و‎ Juniora pa- , imbricata , bre- tentia , statu bred erecto-patentia jora. » Ho ae oya ie Hoox. fil. in Herb. €— Li in Paxt. Fl. Gard. H, p. 147, N° 387. Hook. — in Bot. Mag. t 4616 (hic iterata). FITZ-ROYA PATAGONICA Hook. fil. = h SS ای‎ ji 2 y : 23 WDR SS que EN PA ¿Le SS (tm NPD i Bh ES a” X «A KLEE (ee à by a Sy - ۳ AS NI à WES, > wp LE S ۳2 oe iy ) S a SS à T LAR EN A EP AT = Aion, chez MM. Veitch. dans l'un des mtés us remarquables de ces latitudes australes. Nos lecteurs connaissent déjà le Saxe-Gothea conspicua voici sur le Fitz-Roya les détails que nous fournit le Botanical Magazine Compris dans la section naturelle des uya, ce genre se rapproch plus encore, suivant W. Hooker, du Thuyopsis, arbre japonais gos par MM. Siebold et Zuccarini. Le F patagonica constitue lui-même un arbre dont la taille n'est pas expressément con- plaires hauts tout au plus de 30 à 45 cen- timétres : on n'en connaît encore que les pieds femelles. Suivant une Er assez , la diversité d'àge produit chez la EE a notables dif- ferences dans le feuillage.Sur les plus jeunes aae nS‏ رو Voir ci-dessus , vol. VII. Miscellan.‏ )1( Explication des Figures. —Fig nt. -一 Ze. e un — ۳ oo E e écaille du cóne : eailles tubereuliformes terminales : gro MISCELLANEES. . 4. Ram 一 3. Rameau muni de feuilles médioc re euill 131 étalées : : une u spontane et فاد‎ imn adulte, ra- meaux à feuilles courtes et trés étroitement imbriquées. En tout cas, ces feuilles , ver- ticillées quatre à quatre et décurrentes sur l'axe, sont petites, oblongues ou ovales, d'un vert foncé, concaves en dessus, ca- rénées sur la face inférieure , qui porte, aux deux cótés dela nervure médiane, un sillon à teinte glauque , d'autant plus net- tement tracé que le feuillage est plus ense et le sujet plus ágé. C'est sur des exemplaires d'herbier, rap- portés par M. Robert Fitz-Roy و‎ capitaine sur le vaisseau d'exploration le Mene que le D Joseph Dalton Hooker avait, il y a plusieurs années, esquissé les cara du Fitz-Roya : ce n'était là qu'un detail curieux de botanique descriptive : : Pintro- duction de la plante à l'état vivant et le fait à peu prés indubitable de sa rusticité sous le ciel tempéré de l'Europe, intéres tent au contraire la classe heureusement tre nombreuse des amateurs de beaux MES meaux d'un exemplaire oe aides (cun a m e Feuilles remen au à cônes * abs ission des e apris — gene ns la figur 2 semences — mence. os 4, 5 et 4, Ber ou mei SRE IT IS HH 1 485. Terrine Donckelaar pour les Orchidées à hampes pendantes. u contraire du plus grand nombre des Orchidée es, ‚do t Mr din nt les tiges florales affectent endance naturelle, les hampes nt la mousse ou le sol jusqu'á e de l'obstacle infranchissable و‎ ffrirait le vase : les fleurs avor- t dans l'impuissance d'arriver au Pour éviter un tel accident, on. place un lit de mou porte un lattis en bois ou une cor rbeille à mailles trés u dont les interstices livrent aisément raux. Á cette méthode simple et bien con- nue, un habile cultivateur d’Orchidees, M. Donckelaar, jardinier-en-chef du jardin e Gand, en substitue depuis terie ordinaire , au | tarde pas à détruire le contact perman nent de l'eau, sous une température élevée. il 132 s’agit tout simplement de terrines larges et peu profondes, dont le fond est percé d'interstices transversaux. Deux lattes pa- : ois, ou, si l'on veut, deux tringles en fer, supportent une rangée plus ou moins longue de ces terrines, qui, ser- | | MISCELLANÉES. rées les unes contre les autres, peuvent ne doivent pas être vernissées. Outre tenir en assez grand nombre dans un | Pavantage de la durée, elles ont sur les espace comparativement restreint. Ces | treillis de bois, celui de ne pas donner p terrines, en poterie rouge et poreuse, | asile aux insectes. L + 486. Engrais pulvérulents frelatés. Il existe maintenant dans le commerce + foi est l'habitude qu'on a, en général, de vouloir acheter à des prix réduits, et pour cela de marchander. 1l en résulte que pour bonne marchandise, on place une portion de véritable guano dans un tamis, prend une partie des mottes ec S n préparation factice, à laquelle on a déja communiqué une odeur prononcée , et l'on attrape ainsi souvent les plus fins. La ve- ritable manière d'éviter d'être ۰ c'est de prendre le guano dans une ۴ recommandable (maison Gibbs a Londres), ou bien, sion est forcé d'en acheter ailleurs et que l'acquisition en vaille la peine; A faut absolument le faire analyser, Ce T peut coûter 25 fr., et avoir soin que á chimiste , qui sera chargé de cette opere i it un homme d'honneur; Car ! lyse qu vases étroits et longs dernier est frelaté, pace. 692—694. REINES-MARGUERITES PYRAMIDALES. Les variétés de ce genre, récemment gagnées en France, laissent bien loin en arrière celles que nous fournit l'Allemagne. On ne peut les comparer qu'entre elles, en les proclamant en masse admirables. Le bouquet ci-joint, peint d'après nature sur des exem- plaires obligeamment communiqués par M. Truffault (1), représente seulement cing types sur plus de quinze, dont se compose la collection de cet habile fleu- riste g l f - bes échantillons de la Maison Jacquin 9), entr'autres une fleur qui nous a frappé par sa riche couleur amaranthe. Faut-il ajouter que, pour des plantes dont l'effet résulte surtout de l'aggrégation par Masses, la peinture, méme dans son cadre le plus large, reste fatalement au-dessous de la vérité? L'artiste a peint des échantillons : pour obtenir les masses et les grands effets, l'amateur n'aura qu'à Suivre les procédés de culture, à la fois simples et peu dispendieux, que M. Truf- fault veut bien nous faire connaitre : «Les Reines-Marguerites sont, comme ?n sait, des plantes annuelles de pleine terre. Le semis doit s'en faire à froid, du 15 mars au 1* avril : les plantes “mees plus tard ne prennent jamais "x aussi beau développement. On séme > moins dru possible, sous cloche ou e: chässis, dans une terre douce et wi tamisée. Dès que les plantules ont » mouillez et donnez de l'air autant que possible, méme en- retirant les Wa , dacuner r cloches et les chássis pendant le jour, chaque fois que le temps le permet. Dés les premiers jours de mai, ces plantules , qu'il faut se garder de laisser durcir, seront repiquées en pépinières, à Pair libre, avec des intervalles de 20 centimètres en tous sens. On aura - soin de les bassiner pour en faciliter la reprise. Ainsi traitées, les plantes pros- pérent merveilleusement : du 1% au 15 juin il faut les relever en mottes et les mettre en place. On arrose suivant le besoin, eopieusement vers la fleurai- son, époque oú le poids des énormes et nombreuses fleurs rend nécessaire l'emploi d'un tuteur pour soutenir - chaque pied. « Les belles variétés, dont les fleurs sont exclusivement formées de larges et longues languettes, ne donnent ordi- nairement que fort peu de graines : celles-ci occupent généralement le cen- tre de la fleur, ou capitule. Quelques personnes croient pouvoir recueillir sur les fleurs mélées de languettes et de tuyaux, les graines de la circonférence qui eorrespondent aux languettes , espé- rant par-là obtenir des fleurs à lan- guettes au lieu des fleurs ordinaires dans lesquelles prédominent les tuyaux. Je ne partage pas cette illusion et je rejette, sans pitié, de mes porte-graines toute fleur munie de tuyaux, dans la erainte fondée de voir cette imperfec- tion se perpétuer presque infaillible- ment par le semis. » L. ۰ " اب 1 = e) La ویب‎ V aequin ainé et € ilmorin Andrieux et Co est chargée de la vente des graines de M. Truffault. ` 5 o id. id. id. M. Fontaine Sangaam as 3:39. + 487. ‘ Un savant, dont l’univers entier admire le noble caractére, le dévouement à la cience, Pinstruction multiple et les vastes connaissances , M. de Humboldt, qui de- puis cinquante ans m'honore de son amıtie, a. dans son dernier ouvrage, le Cosmos, émis l'opinion que les anciens n'avaient pas connu les serres chaudes. ; Je m'effraie d'avoir à combattre un ami et un tel adversaire. Ce n'est donc qu'en ‚tremblant que j'essaierai de réunir les textes, les faits, et de lui soumettre les doutes qui me semblent pouvoir infirmer ~ assertion peut-étre un peu ¡trop po- sitive Voici le passage du Cosmos auquel je ; | f réponds (p. 470) : « La remarque faite plus haut dans le texte au sujet de l'influence que peut avoir exercée, vers le milieu d I et d 1 , e nord de l'Italie, me donne l'occasion 4 3 p un XII* siècle, Albert-le-Grand , qui avait Hollande qui vint à passer à Cologne, fète eut lieu dans le vaste jardin du es anciens , comme le montrent quelques découvertes cogn. ab. Arn. Buchelio , 1643, p. 79 1843 , 2e édit., p. : d ; Buhle, Geschichte der. Phi- losophie, t. V, p. 296. e der Phi jusqu’à ce jour u XVIe siècle, | sur la connaissance des plantes tropicales | e leur physionomie caractéristique, | établissement de jardins botaniques dans | : p. 427, 430, 479, 481. Serres chaudes des anciens. faites dans les fouilles de Pompéi, con- nussent les vitres de verre, rien ne prouve — ue les serres chaudes et les maisons de verre fussent en usage dans — l'ancienne horticulture. La distribution de — uon v ? Backh, de plantations contenues dans de ésentant le jardin ou | repr petits pots et Vénus s unit à Adonis, symbole de la pieces artificiellement chauffees. , Bee « Le jardin du cloitre des Domine”? îre de Sait dont le jardin, toujours dépourvu s par des rc ainsi que le lation des YOY ? eau bouillante , les fréres Zeni, dans la re (1) Creuzer, Symbolik und Mythologie ; V? i l qu'ils-firent de 1388 à 1404, mais qui ne proprement dites, parait être beaucoup plus récent qu'on ne le croit d'ordinaire. Ce fut à la fin du XVIL siècle qu'on obtint pour la premiere fois des Ananas mürs, Linnée (1) affirme qu'on vit pour la pre- miére fois fleurir un Bananier en Europe dans le jardin du prince Eugéne, à Vienne, en 1731. » Je ne suis pas surpris qu'un savant comme M. de Humboldt n'ait pas admis l'usage et l'emploi des serres chaudes chez les anciens, car les preuves directes du alt ne se trouvent à peu prés que dans deux dialogues métaphysiques et dans la vie d'un charlatan. Or, ce n'est pas ordi- purement à de telles sources qu'on puise miér serres chauflees artificiellement dans le rl de Platon ; on les appelait Jardin Adonis, Une graine ou une branche d'ar- bre, introduite dans ces jardins d'Adonis, Parvenait en huit jours á un developpe- ment et à une maturation qu'on n'obtenait 2 en huit mois à l'air libre. La précision poc Passage est telle, et l'opposition de mt jours à huit mois entre les jardins ser : à à res chaudes comparée à l'agriculture n pleine terre. el empereur Julien n'est pas moins for- « ۷ eg . ۰ appelle-t-on, dit-il, jardins d'Ado- ۷ eux dans lesquels on met en pots qui Auge; terre de couche, des vegetaux Curissent trés vite et se flétrissent en Peu de te es de ce demi-dieu , des plantes S qu'ils arrangeaient de manière à e tous sous le méme toit ۸ s Je es botaniste et horticulteur > Indique par un seul mot les jar- ce, Musa cliffortiana flor ens N) Lin ; Harte- t Beekmann » Geschichte der Erfindungen, camp; E 5 n 287 a p d'éclats de racines MISCELLANÉES. 135 dins d'Adonis , ces chassis ou serres chau- des chauffées artificiellement. Il dit, en parlant de l'4brotanum ( Arte- misia ethiopica, L.) : On le propage plutót de graine que i et de drageons. Il est méme difficile de Pobtenir de graine orsqu'il est mis en pots, comme on le fait pour les jardins d'Adonis. On l'y séme en été, car il est extrémement frileux et maladif à l'air libre, méme quand le soleil brille dans toute sa force. Là, il reprend de la vie, s'enracine, croit, devient grand, robuste, et atteint la taille et la grosseur d'un arbrisseau. » Ces textes, que j'ai traduits fidelement, me semblent décisifs. Domitien avait, je crois, une serre sem- blable dans uue allée de son palais du plan en marbre de l'ancienne Rome. Je pense donc, non sans quelque raison, que dans ce lieu était la serre où l'empe- reur faisait cultiver les plantes exotiques, Il me semblerait déjà trés vraisembla- ble , quand méme on ne serait appuyé par aucun texte précis, que les Grees et les Romains, ayant l'usage des bains chauds et un grand amour pour les fleurs et les parfums, ont dû adjoindre des serres chaudes à leurs thermes publics et privés, car il ne s'agissait que d'établir une bouche ouvrant et fermant à volonté qui, du Cal- darium, rendit de l'air chaud dans le chássis ou la serre adjacente. Cependant, jusqu'ici, on n'était point encore arrivé à constater positivement ce fait. Je donnerai maintenant d'autres preu- ves indirectes qui me semblent néanmoins aussi concluantes. Un passage formel de Columelle qui, de méme que celui de Théophraste, n'a ja- mais été cité, dans cette question, me porte à croire que les Romains du temps , de cet agriculteur, c'est-à-dire du premier siécle, avaient déjà des serres chaudes , ce qui leur était facile en usant de la va- peur des étuves de leurs bains; car, apres avoir dit que la Judée, l'Arabie surtout, sont renommées pour l'excellence de leurs parfums, il ajoute : « Rome possède dans l'enceinte de ses. murs les arbres aux odeurs , aux parfums précieux qui croissent en plein air dans la 136 MISCELLANÉES. Judée et dans l'Arabie. Il cite entre autres le Baumier de Judée, les arbres qui pro- duisent Pencens et la myrrhe; il affirme , en témoin oculaire , qu'on voit les jardins de cette capitale du mondeornés de Myrrhe et de Crocus en fleurs, et que, dans plu- sieurs lieux de Rome, il a vu la Cassie ou de ses cultivateurs, elle a appris à porter les végétaux de presque tout l'univers. » Peut-on désigner d'une facon plus pré- cise, aprés avoir nommé le Baumier, le Cannellier, le Crocus, les arbres de l'En- cens et dé la Myrrhe, tous issus des régions brülantes de l'Arabie, peut-on mieux dé- signer enfin les habiles jardiniers qui, dans l'Italie, cultivaient en serres chaudes ces plantes exotiques? Il faut bien que ces végétaux aient été abrités ainsi pen- dant la moitié au moins de l'année, qu'on les ait retirés l'hiver dans les serres voi- sines de caldaria, et qu'on n'ait exposé en plein air ces plantes frileuses que dans les trois mois de l'été où la température moyenne se maintient à Rome entre 25 et 35 degrés au-dessus de zéro, sans quoi elles n'eussent pas vécu une année entiére. Il existe en outre un passage décisif de Théophraste sur la contrée qu'habitent ces arbres d’Encens, la Myrrhe, la Cassia, la Cinnamome ou Cannelle , deux espèces de la tribu des Cinnamomées , que M. d'Esen- beck a décrites dans son Systema Lauri- encore les mêmes noms, étaient situées dans la chaude contrée d'Arabie que l'an- tiquité a nommée Heureuse, à cause de l'abondance et de la suavité de ses parfums, Cette discussion sur les serres chaudes, ul me au premier apercu une digression etrangere au sujet et au but e 1 e exotiques tirés des contrées tropicales les plus brülantes, le nombre de mois ou ils pouvaient vivre en plein air sous le climat d'Athénes et de Rome , fournissent un élé- ment météorologique dans cette question. Conclusions. 1? Je crois avoir prouvé que les Grees et les Romains, pour häter la croissance des graines et des végétaux dans leurs jardins d'Adonis , employaient la chaleur artificielle ; 2° Je regarde comme trés probable; puisque l'usage des vitraux et du verre en fiole existait en Orient des la plus haute antiquité, et que par le commerce n transportait à Athènes et à Rome, que 1# Anciens ont dú avoir des serres adjacentes à leurs bains, et que ces chassis ou ۵ serres étaient chauffés par l'introduction de la vapeur de leurs étuves. Dureau DE La ۰ (Revue horticole.) 196 606. 137 695. POTENTILLA STRIATA FORMOSISSIMA, ( CH. VAN GEERT.) Nous avons trouvé cette superbe Po- tentille dans un semis abondant fait en 1849, de graines récoltées pèle mêle sur les espèces et hybrides suivantes : atrosanguinea , Applebyana , Hopwoo- deana, Menziesii, Russelliana, insignis, ete., en sorte qu'il serait difficile de tracer son lignage parmi tant de parents possibles. Cependant la forme et le fond jaune de la corolle, indiquent une parenté rapprochée avec la P. insignis, tandis que les stries rouge-feu des fleurs rap- CULTURE. Voir ci-dessus, vol. II, liv. Juin, pl. pellent la P. Russelliana. Elle a, du reste, le port et le feuillage de la P. Menziesi, et se distingue, comme pres- que toutes les variétés qu'on obtient par la eulture, par une plus grande vigueur de végétation et par des feuilles et des fleurs plus grandes que la plu- part de ses congénéres. La plante entiére est encore entre nos mains, elle ne sera livrée au com- merce qu'en 1852. à Anvers, ce 29 août 1851. Cn. Van GEERT. (P. T.) Vill. MRSSBLBAMABS. Nek. in Ann. scienc. nat. + 487. Quercus agrifolia, III, 971. Hook. et Ann. Bot. of Beech. Voy. p. 391. Hoox. Icon. t. 377 (1 (specimen glaudibus immaturis nimis parvis). Lixor in Journ. of The Hort. Soc. april 1851, p. 1 cum icone hie iteratä. Espece trés distincte de Chene, intro- duite de Californie dans le jardin de la société d'horticulture á Chiswick, par le collecteur Hartweg : elle appartient évi- emment au même g e le Chène ales. v Cette espèce , la seule peut-être qui, ee riis geminisque axillaribu 0 ^ 1 atae S blongis obtusiuseulis glabriusculis, glande ovato- tripl à acutá subeonieä cupulá paulo (sic, revera 'P10) longiore. » Hook, TOME VIL, dans la Haute-Californie, atteigne les pro- Barbara : dominantes de la végéta le Poy ptique, ont une texture trés rigide ; tout-à-fait glabres MISCELLANÉES. cé sur la page supérieure, souvent teintes à l'inférieure de jaune ätre, elles sont d’abord: comme toutes les jeunes pousses, couver tes d'un léger duvet étoilé. e « Nous ne nous rappelons pas d'avoir i cun autre, le P. ıtanus si ce n'est de loin en loin avec : e croit racemosa. Presque aucune plante n [4 ` tes a e dans haut, que sa limi tentrionale n'atteint pas mem. } territoire Malgré ۰ Oliviers. 139 696. HYDRANGEA JAPONICA FOL, ALBO-VARIEGATIS, Saxifragaceæ $ Hydrangeas, DC. — Decandria-Trigynia. CHARACT. GENER. — Vide suprà. vol. III, pl. 187. CHARACT. SPECIF. — « H. foliis oppositis A Hydrangea japonica, Sirs. in Nov. Act. Leo- pold. Carol., vol. 14, p. 689. Sies. et Zvccan. Fl. Jap.» b 106 t. 55. DC. Prodr. IV, p. 0۵06۰ ۰ ot. eg 1841, t. 61 (var. rosea). Hook. Bot. Mag. t. 4255 (var. coerulea). CHARACT. VARIET. HORT. — Foliis hine inde præsertim marginem versus albo variegatis. Il est deux sortes de panachures, qui, très distinctes au fond, quoique tenant l'une et l'autre à l'altération de la matiére colorante sur certaines por- tions des feuilles, mériteraient peut- "ré chacune un nom spécial. D'une part c'est la panachure naturelle, carac- | lere constant, essentiel, normal et phy- stologique d'un petit nombre d'espèces "Cuba japonica, Codieum pictum, Pharus vittatus, diverses Acanthacées , ete.), dont la diversité de coloration est aussi inhérente à leur nature, que les bandes alternativement blanchátres et Does le sont à la robe du zèbre. D'autre part, au contraire , c'est la pa- nachure artificielle ou accidentelle, ma- adi particulière à certains individus une mème espèce cultivée, véritable chlorose végétale (páles couleurs) que les belles expériences de M. Eusébe Be S, confirmées et étendues par M. De- asne, nous ont: montrée cédant aux | memes agents thérapeutiques (les sels | CULTURE. Celle de l'Hortensia ordinaire. Ese. PER abritée (mais non sous des | terre généreuse, humide. | de fer) que la chlorose chez l'homme. Cette espèce de Phytochlorose , bien plus fréquente que la panachure natu- relle, forme le trait distinctif de toute une catégorie de variétés cultivées, que le goút bien ou mal inspiré des horticul- teurs tend de plus en plus à multiplier. C'est dans cette derniére catégorie que rentre l'Hydrangea japonica foliis variegatis. Gagnée par MM. Rovelli, fréres, de Pallanza (Milanais), elle se distingue par l'admirable blancheur de ses macules, blancheur mate dont il est impossible à la peinture de rendre l'effet tout particulier. La plante a d'ailleurs, à part le mérite de sa colo- ration originale, toutes les qualités de l'espèce dont elle dérive. Plus étalée, plus grande, moins compacte, plus rustique que I’ Hydrangea hortensis, elle pourra se marier avee avantage à cette classique et brillante espèce, son ainée dans les jardins et sa compatriote par l'origine. L. VH. (P. T.) Multiplication par boutures et par mar- ume cottes, L. VH. 140 MISCLELBANÍAS. + 488. Caractères de Rosiers remontants (!). La plupart des catalogues des pépinié- ristes qui s'adonnent à la culture des Rosiers amateurs auc appartiennent aux sections dans lesquelles on les classe. Un simple nom désigne ces sections, et les variétés les plus voisines entre elles se trouvent ainsi éloignées les unes des autres à. cause de l'ordre alphabé- tique qui sert à les inscrire dans les cata- logues marchands. Consulté à diverses reprises par les ama- teurs pour leur indiquer les caractères jai essayé de les résumeren quelques mots, en appliquant la méthode des botanistes qui réunissent sous un nom générique les espéces les plus semblables entre elles par leurs caracteres communs, osiers se rangent ordinairement aujourd’hui en plusieurs groupes qu’un ensemble de caractères, plutôt des remontants d’Ile-Bourbon Ile-Bourbon و‎ les Noisettes , les Bengales et les Thés. _ Chacun des caractères qui servent à dis- tinguer ces sections doit étre pris dans un sens général; isolément, leur valeur di- i (1) Annales de Vagriculture francaise. ne donner que quelques faibles bourgeons qui se termineront par une seule fleur lorsqu'ils se trouvent plantés dans de mau- vais ter L'inverse ou le méme cas peut se manifester dans les autres sections, et, á la rigueur, quel autres. Ce n'est donc que par une grande habitude et à l'aide de la réunion de plu- sieurs caractéres que nous arrivons à dis- tinguer les Noisettes des Bengales, et a reconnaitre ceux-ci d'avec les Thés, ete. {re Section. — Perpétuelles ou Portlands. dressés, les pédoncules courts et e les fleurs généralement solitaires , le calice (ovaire) allonge. Exemples : Rose du roi, Duchesse de Rohan , Julie Krudner, Bernard, la Favo- rite, etc. 2e Section. — Hybrides remontantes de Portland. Ceux-ci ont les épines assez pco dures, variables en force et en longueur; x le les rameaux dressés; leur port ی‎ celui des Portlands. Ils ont aussi le ca Quatre-Saisons peuvent Les Rosiers qui entrent dans paraissent tenir le milieu entre Ile-Bourbon, cependant ils cons souvent l'aspect de ces derniers ; MISCELLANÉES. sont en général trés fortement dentées, mais la forme arrondie du calice les dis- allongée; la disposition des rameaux , con- fus et irréguliérement étendus, leur donne aussi un aspect particulier. Exemples : Clémentine Duval, Bobrinski (Comte de), Ernestine de Barante , Colonel Foissy, Géant des Batailles, Vicomtesse de Belleval, etc. 4e SECTION. — Rosiers Ile-Bourbon. Cette section renferme des Rosier ` . qu 1 meaux souvent epines sont assez fortes , surtout à la base, ecartées et crochues. Les foli eurs ra- faux se développent horizontalement, ` J oseph , Souvenir de La Malmaison و‎ Souve- mr du 4 Mai, Rémond, Mistriss Bosan- etc. Be SECTION. — Rosiers Noisette: ee Panicule de fleurs souvent considé- es. abl Exemples : Aimée Vibert, Lamarque, : 141 Ophyrie, Rose Mille-Ecus, Noisette Despres (du Luxembourg), etc. 6e Section. — Bengales ou Indica. Les Rosiers de cette section ont l'écorce هام fleurs de Bengale sont aussi trés rarement odorantes. Exemples : Bengale ordinaire , Cramoisi supérieur, Prince Eugene, Eugene Hardy, Beau Carmin du Luxembourg, Augustine Hersan, etc. 7e Section. — Rosiers ۰ Ces Rosiers ont beaucoup de rapport avec les précédents ; ils ont Vécorce des rameaux très lisse, sont peu épineux; les feuilles sont luisantes et les fleurs souvent solitaires à l'extrémité de rameaux telle- ment flexibles que dans la plupart des cas ces fleurs sont renversées et qu'on ne face inférieure, Le ` icomtesse Decazes , Elisa Sauvage, Burés, Goubault, Moiré, le Pac- tole, etc. CARRIÈRE, + Ancien chef fleuriste au Muséum. (Revue horticole). t 489, Sur une espèce nouvelle de Zamia des Indes Occidentales, introduite dans l'établissement Van Houtte ‚a Gand, Par F. A. K. ۰ Zamia calocoma, Mio. Frondibus adul- | subacutis integerrimis, marginibus leviter tis : A ` : glabris , pinnis densis numerosissimis و‎ incurvis, utrinque tenere nerv u- “trinque 65-70, coriaceis lineari-falcatis latis, nitidis, — Sectio nora : 0 142 MISCELLANÉES. Espece trés distincte, l'une des plus | rimus. Rhachis 1 1/4-1 1/2 pedalis, rec- belles du genre! Voisine du Zamia tenuis, Wu, elle en diffère cependant par la parfaitement le port d'un petit Cycas revo- luta. Les folioles se trouvent attachées par une articulation parfaite. On ne connait pas encore la fructification. Elle croit dans l’ile des Pins, aux An- Hu 0 Adumbratio speciminis in Horto Amstelo- damensi culti. Truncus 10 poll. altus, basi 4 1/2 crassus, subconicus, simplex vel bifidus, fere to- tus esquamatus, cortice hic illic lenticel- loso-pustuloso, pallido, superne perulis vel ferme cylindricus, antice non vel soletissime sulcatus, 3-4 poll. longus, ca- patentes. Stipes subtrigono-cylindraceus ob lamum seriptorium crassus , juvenilis villo arachnoideo tenui tectus, adultus glaber- tiuscula vel flexuosa, subsemitereti-tri- gona, dorso valde convexa, antice inter pinnas in angulum obtusum prominens, sulco utrinque pro inserendis pinnis haud profundo, apice in brevem mucronem dquam pilosum ex- viridibus; o od eo =p P utrinque 60-70 foliola npe iQ. + 490. Oca rouge. | Muséum a recu à la fin de l'année dernière , de M. Bourcier, consul de Fran dans la république de l'Équateur, plusieurs esquels nous avons remarqué une espece particulière d'Ozalis, voisine de PO. cre- nata, mais á tubercules d'un beau rouge carminé. Nous la désignons aujourd'hui sous le nom d'Oca rouge pour la distinguer de l'Oca blanc | Oxalis crenata.) Cette espece prodigieuse. Sa végétation est semblable à celle del’O. crenata, mais ses tiges, longues rc | (1) Le Box Jaroinier, Almanach de Vhorticulteur, pour 1832; un énorme vol. in-12» Ouvrage indispensable à toute personne qui s'oeeupe de jardinage. Paris, ام bescentes. La plante n'a pos encore fleuri. ¡nee Les tubercules, de couleur carmine”, lorsque tm 3 zones; irconfe- , s Sa cul- plante alimentaire à l Oxalis crenala ne ture est identique, et nous } nécessite. E Dusaco, 26,7 2697: GLATEULS TRUFFAUT. (GLADIOL. VAR. ) Parmi les nombreuses variétés hy- brides de Glaieuls, dont s'est enrichie dans ces derniers temps la floriculture , les nouveaux gains de M. Truffaut, de Versailles, méritent une mention toute spéciale. Il est difficile d'imaginer dans ce genre rien de plus riche et de plus distingué. Disons-le même, c'est le dé- sir de peindre le plus grand nombre possible de ces brillantes créations, qui nous a fait grouper dans un méme épi les fleurs de cinq variétés différentes, choisies naturellement entre les plus belles et les plus originales. Ces variétés sont les suivantes, dont les numéros d'ordre correspondent aux chiffres ins- crits prés de chaque fleur du bouquet : E Eugénie Bourdier. — Chair påle maculée, blane violacé, bordées de car- min orange. 2. Louis Van Houtte, — Gris-violacé, Wess et lavé de earmin; macules vio- acces rayées de blanc, bordées de car- Min foncé, Pétale supérieur blanchátre, Nuance de violet clair. i Se Changarnier. — Vermil- de ies macules blanches, nuancées elair, bordées de carmin foncé et d'orange, Le. adame Furtado. — Chair nuan- i RE pale , macules larges, blan- bees inement bordées de carmin et de M Madame Lemichez. — Rose ten- Ba macule violette à bande blanche, : "eius cramoisie; bord des pétales Mérieurs blanc. > 4 2 Ce n'est là, nous l'avons dit, qu'un choi i uA m IX trés restreint entre des variétés élite Mans‘, 1 I tao Madame Chauvière. — Chair, ma- cules blanches, bordées de pourpre clair et de chair orangé. Ernestine. — Rose nuancé de lilas, macules blanehes , bordées de eramoisi. M. Furtado. — Cramoisi clair , ma- cules violet elair, bordées de carmin et de cramoisi, une raie blanchátre au milieu. Madame de Grammont. — Rose ten- dre, maeules violet clair, nuancées et | striées de cramoisi et d'orangé. |. Ixion. — Violet très clair; macules | blanches bordées de violet et de eramoisi. Obtenu par M. Souchet, fils. Marie Van Houtte.— Rose trés tendre; macules cramoisi-clair bordées de carmin. ` Général Jacqueminot. — Feu; ma- cules larges en forme de cœur, violacées, blanches au milieu, bordées de carmin foncé. Obtenu par M. Souchet, fils. Robinson. — Lilas; macules pour- pre clair. Henriette Chauviere. — Rose tendre, macules allongees, blanches, bordees de eramoisi clair. : Les descriptions des précédentes ont été tracées d'aprés nature par M. le prof. Scheidweiler. Nous empruntons à la Revue Horticole et à Y Horticulteur fran- cais les caractères de quelques autres. - Bernard de Rennes. — Vermillon vif ; macules blanches, bordées de laque. Plante de taille moyenne, très-floribonde, gagnée par M. Truffaut en 1850. Trés recommandable. Madame Bertin. — Saumon, macu- les blanehes, teintées de violet et bor- dées de laque. Belle floraison. Professeur Decaisne. — Plante su- perbe, vigoureuse et trés florifere : fleurs 144 grandes, d'un écarlate vif, comme ve- louté; macules blanches bordées de laque et bordées de eramoisi. Il était difficile de mieux choisir dans ce genre pour faire une dédicace à l'un des plus savants et des plus actifs promoteurs de r breo nre contemporaine aglioni. — Plante très floribonde, mais tie à à fleurs d’un saumon rosé, avec des macules violettes bordées de carmin. Très recommandable. Marie Duval. — Fleurs blanches la- vées extérieurement de bleu pâle, avec des macules lilas. D. Spae. — Fleurs très- grandes de couleur vermillon saturné, à macules blanches bordées de violet. mbroise Verschaffelt. — Fleurs ver- milllon saturné , à macules violet bleu- átre bordées de violet vif. pollon. — Fleurs d'un blanc carné à macules blanches bordées de rose lilacé. | macules largement bordées de pourpre: NOTICE SUR LA CULTURE DES GLADIOLUS. La culture des Glaieuls en général est مد مان‎ oo simple, et si jusqu'alors les nombreux amateurs de ce beau e ont hésité a jas rendre á cause des difficultés réputées insurmontables d "elle rencontrait, j'espère les persuader qu'ils rotted facilement réussir, et j'ose garan- tir à ceux qui voudront bien suivre mon procédé, un succès complet. Dans ce but, je publie le moyen queje pratique depuis plusieurs années. Il est trés important de ne pas confondre les diverses espéces ou variétés de Glaieuls, 3 époques ou saisons. Les espéces ou | variétés que je cultive, sont les suivantes [e et variétés hybrides, osus et variétés hy 9 GLADIOLUS floribunda et variétés hybrides à | psittacinus : les vari Ganda- vensiset hybrides de Gandavensis. ^ : ٩: o MULTIPLICATION PAR OIGNONS. 1» Culture en pleine terre des Groh cardinalis et leurs variétés hybride Cette tribu , la plus anciennement cul- GLAIEULS TRUFFAUT. Colonel Mathieu. — Fleur andit 1 clair, à macules blanches borda de cinähre fonce. | Général Bedeau. — Fleurs carmin | cinabré, à divisions inférieures de cou- | leur plus vive, à macules blanches bor- dées de violet. L’Eclair. — Fleurs d'un vermillon vif, à divisions inférieures veloutées, à macules blane-violacé bordées de - laque. Cette variété est voisine du — Colonel Mathieu, mais le coloris est plus vif. Madame Ambroise Verschaffelt. Fleurs d'un rose saumoné avec une légère nuance violacée , à macules blanc teinté de violet. Monsieur Chéreau. — Fleurs couleur laque à macules blanches bordées de cramoisi. Lm “Othello. — Fleurs carmin foncé à 4 سے‎ ۰ ۱ ۱ ۱ j i nf tivée, est la plus riche en variétés € u. la lu plus er les couleurs brillantes pe variées ya 2 i fume la terre au Laghi durs préc cède la de c du fum house plantation , ave وج‎ mé tent beau- n que j'entre her! eb. Courant d ee, miere quinzaine , je la boure d pour planter les ae Quan a n de feuilles bien consommées; zd et un terre légére ou de sable C tiers de terre de bruyere, CULTURE DES GLADIOLUS. m'est possible de l'avoir. Cette terre artifi- cielle doit étre bien mélée à différentes uvent que possible pendant l'hiver, acquierent plus de force, plus de rusticité, et peuvent supporter feuilles, lorsque la gelée devenir plus intense et plus le tem me : : oram i.m à s'épanouir, je place au- P'antes une toile à mailles claires, afin TOME ۰ 145 de diminuer l’action trop vive du soleil. Au moyen de cette précaution, la florai- son continue pendant plus longtemps fraiche, vive et brillante. On peut, pour que ces fleurs produisent tout Peffet possi- ble, enlever les coffres; de cette maniere, la plate-bande se confond avec le sol du parterre. Ainsi cultivés, les Glaieuls vége - tent avec un plein succés, se multiplient trés-aisément, et produisent toujours des fleurs nombreuses et fort belles. Dés que la floraison s'est terminée, j'enléve la toile et je laisse les plantes à l'influence solaire, afin que les graines puissent mürir complétement; je coupe les fruits des plantes dont je ne veux pas récolter les graines; car celles-ci nuisent beaucoup à l'avenir des oignons et souvent elles sont la cause qu'ils fleurissent mal l'année suivante. Lorsque les feuilles com- mencent à se faner ou à jaunir, je reléve les oignons de terre, pour qu'ils ne con- tinuent pas à végéter. Cet arrét dans la vé- gétation est trés-important; si les oignons a ERS > dité et des animaux nuisibles. Quand ils sont secs, je les nettoie et je sépare les cayeux qu ils possèdent pour les planter de nouveau en octobre. Je cultive les 9» Culture en pots des Gladiolus cardinalis et leurs variétés hybrides. de bruyére sableuse. Chaque pot peut re- cevoir de 5 à 7 commencent à apparaitre on les rentre dans une orangerie, une serre temperee , 19 146 sous une bäche ou dans une chambre bien De a terre, d'arroser les pots, de leur donner beaucoup d'air, et surtout de les approcher de la lumiére. Comme la plupart des variétés hybrides du cardinalis produisent beaucoup de cayeux, il est utile, quand on tient plus à la floraison qu'à la multi- plication , les séparer de l'oignon mére aussitót que possible; cette opération se fait en découvrant très-légèrement la périphérie ou contour de l'oignon, a 'aide du doigt ou d'une petite spatule de Ainsi traités , les Glayeuls montrent dans les premiers jours de juin, des gerbes de sont celles qui se prétent le plus facilement à ce genre de culture. 3° Culture en pleine terre des Gladiolus ramosus et floribundus et de leurs varié- té ides, . s hybride Les Glayeuls les plus délicats et hybrides, issus du ramosus et du cardinalis, doivent être cultivés comme les variétés du cardi- nalis; il n’ une terre légère, fumée et préparée comme pour les hybrides du cardinalis. La distance e force à ۱ ۱38515 ; cepen- exige, aprés la planta- io ca > Où les oignons ont été plantés, d'une couche de feuilles ou fumier long, de 5 à 6 imè oignons et on les conserve 2 : E (Pour la fin, CULTURE DES GLADIOLUS. 4° Culture en pleine terre des Psittacinus : variétés Gandavensis et hybrides de Gan- davensts. Ces variétés, tres-rustiques et trés-vigou- reuses, demandent terre plus forte que les variétés de floribundus et ramosus; une bonne terre de potager bien fumée, méme avec le fumier de cheval bien con- sommé, leur convient ; elles ne redoutent que la terre trop argileuse; en un mot on peat les cultiver dans tous les hes ois de La plantation se fait aussi au m sement, l'automne com eux des f § II. — MULTIPLICATION DES GLAYEULS PAR GRAINE Les Glayeuls se multiplient aussi " graines; les semis se font à froid aussitó is à doivent étre recouvertes que na illime terre. Les P : quatre millimètres de ni ont apparu, el Y sont trop vifs, ombre , je les bassine et je ee à jaunir, on re ussi dans un 148.) voir page ir Lane 2 ۱47 DENDROBIUM ۱۰ DENDROBIUM DE LADY DALHOUSIE, Orchidez Malaxeæ-Dendrobiæ. 一 Gynandria-Monogynia. CHARACT. GENER. — Vi ; pl. 226. GENER. — Vide suprà, vol. I, ‚CHARACT. SPECIF. — « D. (sect. stachyo- bium) caulibus teretibus subfusiformibus striatis, foliis ovato-lanceolatis ر‎ obtusis, racemis horizon- talibus 9-7-flori is squameformibus , se- pi ovalis, petalis conformibus multo maj abello indiviso oblongo medio constricto basi fo- veato parte superiore obtuso glanduloso villoso lateribus erosis glabris lamellis 3 pro medium brevibus laciniisque utrinque uniseriatis inflexis و‎ cornu brevi obtuso. » LixpL. Dendrobium Dalhousianum. WALLICH. mss. in hort. calcutt. Paxr. Magaz. of Bot. XI, p. 145 (cum icon. hie iterata). LinoL. Bot. Reg. ann. 1846, tab. 10. e Le plus beau des Dendrobium; C'est tout dire aux connaisseurs : quant aux profanes, ils en croiront là dessus la parole de bons juges en la matière, M. Paxton et le D" Lindley. Voici comment Sexprime ce dernier. « Nulle espece n'égale en beauté le Dendrobium Dalhousianum : à Vampleur florale, au noble aspeet du Dendrobium musqué, s'ajoute ici, sur les deux côtés us labelle , l'effet de deux riehes macu- es sanguines (ou violacées) et de deux franges de cils rappelant une moustache mile fraichement frisee. » Ainsi One, mouches et frisure, voilà la na- ture prise une fois encore en flagrant délit de coquetterie. i f a treve a ces frivolites et venons- rable * Sr sérieux. L'admi- aca € idée en question porte le nom dn توت‎ de Dalhousie , qui, pen- . Un assez long séjour sur divers aed l'Inde anglaise, a su noble- ws : iser ses. loisirs au profit de la ‚des fleurs. Le Dendrobium Dal- housianum introduit par l'aimable dame dans le jardin botanique de Calcutta, passa de là dans les serres du, Due de Devonshire, par les soins du collecteur Gibson. Assez longtemps les exemplaires de Chatsworth végétèrent vigoureuse- ment au point de former des tiges hautes - de plus de 30 centimètres, sans donner pourtant des signes de floraison. C'est en 1845 seulement, que se montra leur premier racéme : encore un acei-, dent empécha-t-il des fleurs de venir à bien. Heureusement l'année d’après, la plante révéla toutes ses splendeurs dans les serres de MM. Loddiges, à Hackney (prés de Londres). | On ignore jusqu'iei l'habitat de ce Dendrobiwn que le D' Lindley n'a pu découvrir dans son riche herbier, pas _ plus que M. Gibson ne la rencontré dans les régions de l'Inde supérieure, - par lui pareourues. Tout porte à croire — cependant que l'espéce provient de quel- 5 que point de la région subhimalayenne ou de l'Hindostan. J. E. . 148 DENDROBIUM DALHOUSIANUM. CULTURE. A l'instar de presque toutes ses con- généres, cette espéce fleurit dans le jardin botanique de Caleutta, durant la saison de la sécheresse, circonstance im- portante à noter comme preuve qu'il faut lui ménager dans nos serres une pé- riode hibernale de repos. C'est vers la fin de cette saison que les fleurs se montreront à la partie supérieure des tiges qui s'étaient défeuillées l'année précédente. Bientót aprés, il faudra pa ner beaucoup d'eau en augmentant s duellement la chaleur pour favoriser te développement des nouvelles pec On peut le cultiver en vase dans : mélange de mousse et de testo a mieux encore, au moins pour” ge ornemental, sur un bloc de bois 2 tiges pendantes et les racines enyelop- pées de mousse. . VH. Culture des Gladiolus. (Suite, voyez p. 144.) local trés-sain et sec. plante de nouveau en distance proportionnée soins à leur En octobre, on les pleine terre à une à leur force plupart des plantes commencent à fleurir. est au moyen des semis qu'on parvient à obtenir des variétés nouvelles. Toutefois, lorsqu'on veut chercher à possé "d e lnc] E C an Fe . tainebleau , qui a eu | remi Gandavensis et flor le $ Gladiolus cardinalis, iellement s r 1 e bundus; c'est en e beaux M het et r e variétés qui surpassent, J ose Hollande et la 314— 563. Mae Co 149 2۳7 8 6 13 اه خا خا‎ EES + 491. Quelques mots sur la culture des Vanda. (Par M. T. Arrızer, Mag. of Botany XV, p. 99.) Il n'est pas, dans la grande famille des Ürchidées , de genre plus digne d'étre cultivé que les Yanda. Dun port noble, d’un feuillage toujours vert, d'une crois- sance vigoureuse, ces plantes sont belles , i cóté viennent se ranger les Aerides, es Saccolabium , les Angraecum; origi- naires des mêmes contrées, ces plantes fleurissent , Végétent s nt aux t r vii époques. Cette conformité d'habi- es rend leur culture uniforme et facile. de ces Orchidé é ées, la chaleur à certaines poques rP a > forte, 1 année est excessivement Bin: l est nécessaire d'imiter à un cer- ent et au bien-être des plantes. nsi x rd la période végétative commencera au mois de Mai pour finir au mois de Septembre. plantes. La forme d'une se ne saurait étre trop simple. Le toit à dou- ble pente , sera exposé à l'est et à l’ouest, c'est-à-dire que les bouts regarderont le 5 2 = 一 c baisser la température en dimin feu ou en donnant accés à l'air frais exté- rieur, que d'étre obligé d'obtenir une cha- leur considérable, en chauffant à l'excés une atmosphére abondamment pourvue d'humidité. Le moyen que nous venons d'indiquer pour obtenir l'humidité voulue, devient insuffisant en été, quand les fortes ment; les plantes seringuées le soir et le matin; la serre fermée à Pair extérieur Paprés-midi de bonne heure. ; On ne saurait, à cette époque charger l'atnosphére de trop de vapeur aqueuse : ۰ ss 4 elle doit avoir la méme température que Le meilleur mode d'éle- ver ces plantes, c'est de les mettre dans nie asse, on les place pres u vitrage, sur des pots renversés, pour que l'air puisse circuler de toutes parts. — On ombrera, pendant les grandes cha- leurs, contre les rayons directs du soleil, comme on fait du reste pour les autres serres, Lorsque les jours se raccourcissent et que la chaleur de l'été dimin vement, on fait commencer la période de repos en baissant la température à 21° cent t. la nuit, Ce repos com- 311 MISCELLANÉES. paratif se prolonge de la fin ` tempéráture peut être ré- duite à 1 discontinueraient d ser, et ne fleuriraient que rarement, sinon jamais (D. ^. : L'époque de la floraison fait suite à celle ] outons se patrie, mai, ou meme d š : la La chüte des feuilles ramene | aleur et AO A : ; plan- (1) Ceci ne s'entend que du mii des p d et à 2 E | tes formées et bien vigoureuses (s petits ou aussi longue, appliquée à des suje ble. Il n’y faibles leur serait extrémement peni dite aura e de période de re 207 racines lantes pourvues de bonnes que pour les (Vote de la traduction.) p et déjà de force à fleurir. 151 699. CAMPANULA PERSICIFOLIA van. CORONATA. CAMPANULE A FEUILLES DE PÉCHER , VAR. A COURONNE, Campanulaceæ $ Campanuleæ. — Pentandria-Monogynia. pl CHARACT. GENER. — Vide suprà, vol. IH, | dimidid brevioribus capsulá ovoideä trisulcatá po- .24. ris latis. » Arr. DC. . DC. in DC. Prodr. VII, rsicifolia , L. ALP C. pe : CHARACT. SPECIF. — « C. (sect. Eucodon) | ۰ 479, ubi vid. synon. et charaet. variet. plurim. CH caule subsimplici erecto, foliis glabris rigidis ere- nulatis , radicalibus lanceolato-obovatis, caulinis lineari-lanceolatis, floribus terminalibus et axil- laribus solitariis pedicellatis, lobis calycinis acu- minatis basi latis integris corolla late campanulatà CT. VAR. — Monstrosa, calyeis limbo ampliato , colorato, corollanrtypo conformem am- plitudine , formá et colore æmulante. Campanula persicifolia var. coronata, HORTUL. Mona. Belg. horticole, ann. 1850, p. 159. Si rien n'est plus banal, en fait de fleurs doubles, que les exemples de co- rolles monopétales emboitées Pune dans l'autre , il est rare, au contraire , de voir le calice revétir toute Papparence de la corolle et doubler extérieurement cette enveloppe colorée. Ce dernier fait ajoute One au mérite ornemental de la cam- panule à couronne, un caractére tout special d'intérét scientifique. C'est en juillet 1850, à exhibition de la société de Flore de Bruxelles que cette jolie Campanule fit son entrée ofli- cielle dans P’hortieulture belge. L'exem- plaire exposé l'était par un amateur emerite , M. Symon-Brunelle, secrétaire de la dite société : mais le véritable in- trodueteur de la plante était, parait-il, Un amateur non moins distingué, M. Put- Zeys , directeur au ministère de la justice et Vice-président de la société de Flore. u. Putzeys à qui la Flore doit la com- munication de cette intéressante nou- veauté, dit l'avoir reçue, il y a peu d'années, des jardins d Arras, en Pi- cardie, - hi eqs vignette ci-jointe, nous avons essiner, comme terme de comparal- son, deux fleurs d'une eampanule double Par emboitement de corolles; de plus, un pistil isolé de la campanule à cou- ronne, qui présente un cas tératologique des plus eurieux. On sait que le style des campanules se compose normale- ment d'une tige simple, divisée au som- met en' trois branches papilleuses-stig- matiques sur leur face interne, pourvue au-dessous des branches, de poils col- lecteurs dont le rôle et la structure sont des plus eurieux, et creusée dans son axe d'un canal stylaire qu'obstruent les cellules du tissu pulpeux dit con- dueteur : d'ailleurs ce style est parfaite- ment continu au plateau qui forme le sommet de l'ovaire et qui représente la portion des feuilles carpellaires non soudée avec le calice. Dans le style monstrueux dont il s'agit, la plupart des caractères normaux persistent; seu- lement, le style ordinaire, creusé d'un canal assez large, renferme un style supplémentaire auquel il sert de fourreau et dont on voit sortir plus ou moins deux ou trois des branches papilleuses. Ce dernier style parfaite- ment libre dans sa gaine externe, con- tinue également un sommet d'ovaire placé librement au dessous du sommet normal; en un mot, il existe iei em- — boitement de style et de la portion ds — 152 carpelles non adhérente au calice. Ne serait-ce pas à l'existence accidentelle d'un style interne, caché dans le canal e du style norm prétend avoir obtenue chez les campa- nules, aprés l'abseission de toute la por- tion papilleuse - stigmatique du style ordinaire. Tout improbable que nous p | CULTURE. Voir ci-dessus, vol. III, pl. 247. CAMPANULA PERSICIFOLIA var, CORONATA. * paraisse à nous-méme cette conjecture, elle Pest moins peut-étre que la conclu- sion tirée par M. Harting, de sa pro- blématique experience, savoir que la fécondation, chez la eampanule, s'opére, non par le stigmate, mais par la portion les poils col- LE. Ei de style que recouvrent lecteurs. MISCALLANAES. = + 493. Encre à marquer le linge. Jusqu’à présent les diverses encres com- posées pour cet usage n'ont atteint qu'im- parfaitement le but. Les i PI SEE « 47 grammes N ee » 0 ۰ اس‎ MEE » Sous-carbonate de soude. . . 29 » Amimüniaque. . ; ... . 42 » ; ser h . . o. » On fait dissoudre les 22 parties de sous- carbonate dans 25 parties d’eau, et les 17 de nitrate dans les 42 d'ammoniaque- Cela fait, met dans un rtier i faience les 20 parties de gomme avec es ; on remue ave pilon, et'on y verse la dissolution de sous- carbonate; enfin on met le tout dissolution de nitrate. On term d tant les 33 de la dissolution de sulfate ۶ cuivre. Ce dernier sel communique ® 'enere une teinte bleu; quand on ne l'em- ploie pas, la On donne co c D = -— = pai e ۳۹ È Cc 3 er et dans l’etoffe. (Monit. des Campagnes.) 100 PL 700. CAMPTOSEMA RUBICUNDUM. CAMPTOSEMA RUBICOND, Leguminosz $ Phaseoleæ-Diocleæ í culatum , ale anguste oblonge , ba inferne calloso-dentatz , carine petala elliptico- oblonga, dorso apice connata. Stamina 10, fila- = = = wn s ge n LÀ > e ac] e o 2 uo و‎ — pallidis ; racemis axillaribus folio longiori- us; pedicellis calycem minute bibracteolatum vix Bentu. — Diadelphia-Decandria.‏ و equantibus ; corolla rubra, calyce triplo longiore.» E Camptosema , Hook. et Arn. Bot. Miscell. III. 200. (ann. 1855). Bentu. in Ann. Wien. Mus. H. 1 6659 . Expr. Gen. no à Diocleæ et Kennedy sp. Aver. CHARACT. SPECIF, — Idem ac gener. Camptosema rubicundum, Hook. et Ann. l. c. Hook. Bot. Mag. t. 4608. mss. ex Desr. cat. Pl. 29). Pepin in Ann. de Fl. et Pom. HI (ann. 1853) cum icone. Honrur. Par. et Bete. Kennedya splendens, Hortus. Meisn. in Plant. Preiss. I, p. 89 (i p. 550. . DC. I (in annot.) Warp. Repert. V, Voilà déjà bien des années que cette belle liane court les jardins de France et de Belgique sous le nom de Dioclea gly- cmoides, et pourtant ce nom ne figure ni dans Hortus britannicus de Sweet , D! dans le Nomenclator de Steudel, ni dans la plupart des ouvrages ou compi- lations de botanique systématique : c'est dans le catalogue des plantes eultivées au Muséum de Paris (édit. 3%" ann. 1829), quil faut aller en déterrer la premiere trace à nous connue. L'auteur on catalogue en question, Desfontaines, attribue à De Candolle ce baptéme d'une plante jusqu’alors non décrite, et qui le fut, en 1855, par M. Pepin, dans les Annales de Flore et de Pomone, sous Une forme plus propre à la faire con- naitre aux horticulteurs qu'à lui faire Prendre rang parmi les plantes botani- quement déterminées. Répandue, comme elle ne pouvait as de l'étre, dans les jardins de Europe, l'espéce subit le sort ordinaire des plantes dont le nom repose unique- TOME Vu, ment sur la tradition. Elle fut bientót débaptisée et reparut en France sous le titre de Kennedya splendens. Quel était l'éditeur responsable de ee double em- ploi? MM. Hérineq et Jacques nomment M. Paxton, mais sans aucune citation précise et sans soupçonner l'identité du prétendu Kennedya avec l'ancien Dioclea glycinoides. L'auteur du Botani- cal Magazine cite à ce méme sujet, le catalogue horticole de MM. Baumann à Bollwiller (ann. 1851), où ce nom de Kennedya splendens s'est introduit sans doute, comme tant d'autres du méme genre , sans certifieat préeis d'ori- ine. ; Hätons-nous de rendre á sir W. Hoo- ker le mérite d’avoir découvert deux points importants dans l'histoire bota- nique de la plante, d'abord son vérita- - ble nom, Camptosema rubicundum و‎ puis, sa véritable patrie, la Banda oriental , dans la république de la Plata et non la Nouvelle Grenade ou la Nou- velle Hollande comme on le supposait 20 C 154 CAMPTOSEMA RUBICUNDUM. — MISCELLANEES. jusqu’à ce jour. Quant à l'histoire hor- | tive de ces envois favorise entièrement la tieole du Camptosema , l'auteur en ques- | supposition. tion l'ignore presque entiérement, et La réputation du Camptosema rubi- suppose méme que l'espéce est d'intro- | cundum comme liane ornementale s'est duction récente, au lieu que le témoi- | pleinement établie sous ses deux ancien- gnage de M. Pepin en fait remonter la | nes dénominations. Aussi n'est-ce pas premiere floraison dans le jardin des | à titre de nouveauté, mais à titre de plantes de Paris, à l'année 1824. Mais | beauté toujours jeune que la Flore lui d'où, comment et par qui ce jardin | donne place dans sa galerie de portraits. l'avait-il recue ? A défaut de tout ren- Quant aux caractéres génériques le seignement positif sur ces questions | Camptosema differe des Dioclea par ses nous adopterions volontiers comme trés | étamines diadelphes et des Kennedya probable une suggestion orale de M. le | par la persistance du rachis ou rameau prof. Adolphe Brongniart, savoir : que | floral de ses racémes, sans parler des la plante est du nombre de celles que | traits distinetifs qu'un examen attentif Bonpland envoya jadis de la république | fera sans doute découvrir entre les fleurs de la Plata et des régions adjacentes au | et fruits des deux genres. Muséum de Paris : la date approxima- | - I ES CULTURE. s. F. Cette plante est une de nos plus vieil- | caisse plaeée prés des jours en ayant les connaissanees : la figure ci-jointe la | soin d'attendre pour l'y planter quelle rajeunira. Nous l'avons cultivée pendant | ait aequis assez de développement en bien longtemps dans nos serres froides , pot. Associée à la Mandevillea suaveolens, sous les noms de Kennedya splendens et originaire des mêmes contrées, ces deux de Dioclea glycinoides sans jamais la | lianes entrelaceront leurs tiges et forme- voir fleurir. Mise en pleine terre dans | ront de charmantes guirlandes menées la grande serre aux palmiers de Kew , | en festons contre le vitrage. Les Taeso- elle y a montré finalement ses épis flo- | nia originaires des Montagnes du Pérou raux. Elle est réellement originaire de | et de la Nouvelle-Grenade demandent le la Banda oriental, d'où mon ancien | même traitement. Il va de soi que ces compagnon de voyage John Tweedie | diverses plantes sont de pleine terre dans l'a également rapportée. Elle est done de | le midi de la France. Le Camptosema serre tempérée oú on fera bien de la ( Dioclea) se multiplie de boutures avec mettre en pleine terre dans une grande | la plus grande facilité. L. VB. سے MISCRABANARS, + 494. Le Lontar (Paruyra Paru). Le Lontar, Borassus flabelliformis de botanistes, est une des plus n de sa race et fournit d'ailleur i j ; y 9 : : s beaucoup | continentale, jusqu'au 80° Lat. à de produits utiles aux habitants des ed '$ j e ie trées où il végète. ll est du petit nombre | mètres , insensiblement rétréci = de des espéces dont l'aire de distribution sommet, supporte un grand panac S S hag " Santai) ; découpées en rayons rant en ce re varie de 70 , mesu- le de e environ 1”, 0 et portées vota qa ioles à bords épineux, dont la ee, m celle du limbe foliaire. iia: da rsistantes des feuilles, dont le d evétu, donnent à cet organe er des plus singuliers, quelque en apparence comme la colonne gigantesque poisson. Sui- fleurs Usage ordinaire des Palmiers, les ‘ > Nombreuses et petites, sortent ae Pathes qui «e * ? è ۰ sont ici sessiles aux aisselles des 2 MISCELLANÉES. 155 feuilles adultes. Ces fleurs sont dioiques : femelles succèdent des i douce et rafraichis- . sont jeunes, devient et immangeable lorsqu'elles sont i n odeur aromatique : sa pu en gáteaux que Pon desséche au soleil. Lontar est de plus une des sources 041—536 156 principales du vin de Palme, dont la Flore a décrit Pextraction dans un précédent article (ci-dessus , vol. 3 . . Les portions extérieures des vieilles + 495. De la multiplication On a beau dire, mais la science sert à vais n’ Primeveres, et je au doux plaisir de les cultiver. Ces chéres | alors apparaitre, au printemps, la plus ravissante floraison. ais ceci ne suffit pas. La crainte de voir disparaitre de sa collection l'unique pied * : sans cesse le sommeil et procure le plus hemar. C'est pour me débar- rasser des visites fatigantes de ce person- nage nocturne, que j is, un beau matin, toutes mes connaissances bota- niques en réquisition, et bien m'en prit; depuis quelques jours je dors comme une marmotte qui n'a pas mal au pied. O! vous, mes chers confrères , qui craignez quun voleur au pied léger ou aux mains habiles, vienne vous ravir les plus ravis- santes de vos Primeveres ; Suivez mes MISCELLANÉES. feuilles on fait des toitures, des parasols, des éventails et méme on s'en sert pour écrire, en y tracant dessus les caractéres avec une pointe de métal. Ce Palmier, tout-à-fait tropical, serres beaucoup de chaleur, ainsi qu'une terre substantielle. Extrait du New Gardener's Magazine of Botany. des Primula sinensis fl. pl. conseils , ils ne sont pas difficiles à suivre, pression des gendarmes et des gardes- champêtres ; car, tous les voleurs des ; nce, voire pour vous enlever tous vos enfants chéris. Voici le procédé en deux mots. | Enlevez d’abord toutes les feuilles sèches de feuilles; laissez agir la nature, et bien- vous verrez paraître tout autour du ied- né infinité de petites pousses qui prendront de la force, en méme temp 3 es les séparerez avec précaution, en replanterez, et si le coeur vous en n vous recommencerez sur elle la m ut avoir fait part de mon heureuse verte, Denis ۰ ( Horticulteur francais.) t 496. Rectification. La Passiflora Medusæa, Cu. Len. (D, est la Passiflora | J orullensis 3 La plante décrite sous ce nom dans la Flore (ci-dessus IV, p. 373%) par M. Ch. Lemaire, est la méme qu ) Jorullensis , espèce publiée longtemps 0 tité résulte pour nous de la son d'exemplaires authentiques comparai- "^ A des plantes. La méme espece, introduite du H. B. et K. : dès Mexique par M. Ghiesbrecht, a pn am 1845 dans lo jardin botanique de Pon AS Eq AU (1) Voir vol. IV, page ۰ doive étre adopté. tót, par suite du refoulement de la seve, . 2m, on Si e e — or “1 701. CENTROSOLENIA PICTA. CENTROSOLENIA BIGARRE, Gesneriaceæ Beslerieæ, Ros. Br. 一 Didynamia-Angiospermia. ect. GENER. — Vide suprà vol. VI, CHARACT. E, — C: foliis subæqualibus ovalibus oboy velutinis pictis- یم(‎ od precipue) UN. denne longe petiolatis , ¡ rolle hirsutæ lobis obscure crenatis, staminum » Ho rar apice os hirsutis.‏ ی Cen sek nia picta, Hook. Bot. Mag. t. 521‏ (hie (vi - Évidemment congénère du Centro- solenia glabra, que la Flore a déjà fait connaitre à ses lecteurs , cette belle espèce s'en distingue par ses feuilles presque égales, veloutées, bigarrées de vert pâle sur un fond vert sombre et par ses fleurs roses et blanches, à lobes sim- plement erénelés au lieu d' être découpés en frange. C'est, du reste, comme la première ; une plante herbäcde; á tiges charnues , basses , décobantes et tra- cantes à ours groupées en faisceau dans les aisselles des feuilles et dépourvues € l'involuere qui distingue notre Cen- trosolenia bracteata. CULTURE. Culture facile : serre chaude, pres du verre , terre de bruyére mélée de sa- ble ‚arrosements copieux , multiplication prompte de boutures. Je ne la possède que depuis le mois d'août : elle fleurit Le Centrosolenia picta vient de fleurir assez récemment dans les serres du jar- din de Kew sur des exemplaires intro- duits par le voyageur-naturaliste anglais Spruce, qui léve en ce moment un riche tribut sur la Flore des magnifiques con- trées qui bordent le cours inférieur du fleuve des Amazones. On induit aisément du seul fait de cette origine que la plante prospérera dans l'atmosphére chaude et humide d'une serre chaude, telle que celle oú se plaisent la plupart des Orehi- dées et des Gesnériacées épiphytes. J. E. P. (S. Cu.) en ce moment (février) et se recom- mande d'autre part par un joli feuillage zébré assez difficile à papier. L: VH, MEISTCRELANÍÁNS. E , ¡ 497, Description et plan du fruitier de M. Josiah Moorman (de Clapham-Road), PAR M. Rosert ۰ i Dan has m übonda an ürissent en automne avec ce embarrassante , et le choix de ٩ les années favorables, certains Pepe peut se faire entre de E s variétés. Bien es dernières ; reproduire sur le ec tant, disparaissent vite, , faute de moyens 158 efficaces de conservation; d'au- tres, que divers procédés con- > fruits : c'est alors que les Chau- montel de Jersey atteignent sur les marchés de Londres jusqu’au prix de 5 livres sterling (125 fr.) le cent, alors, aussi, prennent tout leur prix les fruits bien S 5 un [3 & E & B e u ۳ S ” e Bs &. [^2 onne sur ces procédés tous les renseignements désirables, bien dans le jardi PE 1 ci acd rdin de la ROGERS: traçat les plans avec un si rema MISCELLANÉES. N 7 SITE —— NS ER SI SS IN ISŠ S NG : y نزن ود‎ SL ; de plus, Permettre que | l’origine la méme destination qu a + Sibthorp, sur-intendant des travaux | d'hui; pour l'adapter à son nouve il a fallu ents. C'est rq ruitier. | lui faire subir quelques changem 212. 65. MISCELLANÉES. , E ri Dai verture en reste fermée par un ss e maniére à laisser le fruit dans rité : un peu de feu dans le poêle et r admissi : AM ission de l'air (par un temps sec) à 164— travers la fenétre mentionnée, servent a dissiper l'humidité naturellement produite De l'exposition de faits qui précede, il est facile de conclure que les conditions e uniforme, la t se recouvrir se, com- a chose aurait lieu, si ces fruits étaient sensiblement plus froids que ambiante. Il est vrai dye ee verts d'une peau lisse : yn. 160 derme est veloutée, doivent au peu de conductricité de leur surface pour le calo- | rique, la faculté d'échapper plus aisément à ce dépôt d'humidité condensée. : Lorsque l'air est plus froid que les fruits, il se passe une action inverse de la précé- ture extérieure. Pour donner accés dans le fruitier à l'air du dehors, il faut choisir une heure d jour où l'équilibre de température soit à peu prés établi entre cet air et celui de l'intérieur : on évite par là toute conden- sation d'humidité sur les fruits. Quant à la fraicheur, c'est une des con- ditions favorables à fruit, par la raison méme que la chaleur = parallèles, larges d'un pouce et de ۰ ouvrant en lat MISCELLANÉES. as résente le plan horizontal du la vue intérieure, et la troisiéme, la coupe longitudinale du méme local. — a. € ouverture est garnie d'un rideau. — f- tes, analogues aux tablettes. — g. Remise placée sous le fruitier. occupait le rez-de-chaussée : car, la tem- pérature de ces derniers appartements est toujours moins froide en hiver que celle de "air extérieur.. - Toutes circonstances égales, d'ailleurs, des fruits placés prés d'une fenétre éclai- rée , ne tardent pas à devenir moins beaux que ceux que l'on tient dans Pobscurité : la lumière, en effet, en activant la ma- turation des fruits, en accélére aussi la décomposition subséquente. De là l'emploi du rideau, que nous avons dit exister dans l'ouverture de la petite fenêtre d'aérage. positions, que M. Moorman parvient a con- Noél, la Poire également vu chez lui , dans le courant de janvier, le Nelis d'Hiver en exemplaires bien plus gros qu'il n'est ordinaire à cette excellente variété. Ajoutons que M. Moor- man possède un beau choix des meilleures variétés de Poires, que son jardinier, M. Tucker, cultive principalement en espa- lier, dans sa propriété de Clapham-Road. (Traduit du « Journal of the Horticult. Society, ann. 1851.) fruitier : la seconde, Assis formés de lattes Revétem Cloisons en T 498. Rectification. Le Coccoloba macrophylla, Hoox. (1), est le Coccoloba rugosa, Desr nom de Coccoloba Le us le nc coloba rugosa , mais elle n'a été bien caractérisée nulle part. Dans Therbier de Vaillant, actuellement u— de M. Delessert, je l'ai encore vue esignee par les nom gnée p s de C. macrophylla, ynonyme du Cot- de C. magnifolia, Jaco نامه‎ de . (s t enfin, par df , us 1 servet, urait pu lui conser? ullata, qu'on a pu ۶ rticulier 0. Ed. III, p. 389). » E Suit la Description de la plante; 1. s'accorde en tout avec ce e du macrophylla du Bot. M la patrie de cette espece (i et Porto-Rico) se trouva pour fois constatée par M. wa ue BET eg"! pod (Ghat o A (1) Voir ci-dessus vol. VI, P- 267. PL. 67 Y ay ar 161 702. CROCOSMIA ۰ TRITONIA AUREA Hortul. Irideze (Juss.) R. Br. — Triandria-monogynia. CHARACT. GENER. — Perigonium corollinum superum , tubo angusto longiusculo incurvo apice f m perigonii tubo inserta , interioribus opposita, inter se T 1 ; > subequidistantia (non hinc deflexa), filamentis lon- Is gracilibus erectis, i arg sepius abortu 5-spermis. Semina globosa و‎ idet perennis و‎ ixioidea glaberrima ; rhizomate 4 تم‎ hae caule virgato, erecto, simplici; ur !-compresso apiee in spicam ramosam basi abeunte و‎ inferne folioso ; foliis collaterali- Cest toujours à regret qu'on doit changer des noms déjà consacrés par l'usage, mais l'usage n'a pas le droit de Maintenir une erreur, et cen est une, à coup stir, de placer dans le genre Tri- tonia la belle iridée à fleurs safranées dont il est ici question. Quelles sont en eflet les espèces types de ce genre? Evi- demment les Tritonia crocata (Ixia cro- cata, Bot. Mag. tab. 184), deusta (ibid. tab. 622), miniata (ibid. tab. 609), fenestrata (ibid. t. 704 TOME VIT, planis (non plicatis) nervosis, floribus in spica ramosa sessilibus, distichis, majusculis, croceis, singulis basi spathá bivalvis cinctis و‎ spathe valvis subequalibus scariosis acutis integris (nec apice fimbriatis). (Charact. gen. e speeim. exsiccat. Dregeano eli- citus). Differt ab Ixid tubo perianthii incurvo , limbo- bus ensatis gramineis late linearibus acutissimis pi | que non plane regulari, a Tritoni fauce perigonii non ampliatà a Geissorhizá laciniis perigonii basi non poriferis, ab Hesperanthá , sicut ab om- nibus precedentibus capsulá trilobà, oligospermä, nec plus minus prismaticä, polyspermá . 1847). DL. 847. tab. 61. Paxr. Mag. of bot. ann. . p- 9 eum icone. Iridacea, Drece exsicc. No 4551 b. (absque no- T ri mine droit et le limbe parfaitement régulier , ni dans les Anomatheca dont la fleur est très manifestement irrégulière, ni dans les Geissorhiza , ni dans les Babiana , les Hesperantha , les Sparaxis ou les genres analogues, d’où résulte en somme qu'elle doit elle-méme faire genre à part. Un coup-d’œil rapide sur les innombrables plantes de ce groupe que renferme l'her- bier du Muséum de Paris, nous a permis d'appuyer cette conclusion sur Pobser- vation directe, et non sur l'inspection seule des figures et les indications des livres. Le nom de Crocosmia fait allusion à l'odeur très prononcée de safran que prennent par leur immersion dans l'eau chaude les fleurs desséchées de la plante. Cette odeur provient-elle des stigmates seuls? réside-t-elle aussi dans la corolle? existe-t-elle dans les fleurs à l'état frais? La solution de ees questions, trés fac 21 & 162 pour quiconque observera Pespéce dans les jardins, pourrait avoir quelque uti- lité pratique en nous dévoilant un suc- eédané safran. C'est tout au moins, un fait eurieux , que l'odeur caractéristique en question soit unie à la couleur non moins caractéristique du safran; car l'épithéte crocata (safranée) rendrait bien mieux que aurea le coloris floral de l'espéce. Introduite du distriet de George (colo- _nie du Cap) par M. Villet, dans le jardin | de M. James Baekhouse d'York, le Cro- cosmia aurea fleurit pour la premiere CULTURE. Le elimat du Cap est un elimat tout- à-fait exceptionnel. II faut done autant que possible appliquer aux plantes qui en proviennent une chaleur seche et brûlante, tantôt une humidité favorable à leur développement. Voici le mode que je recommande pour la majeure partie des plantes bulbeuses du Cap et qui m'a toujours complètement réussi. Une plate-bande bien drainée si le sous-sol est humide, au moyen de sco- ries (zenders) , de gravats et de cailloux ; sur cette couche deux tiers de terre de feuilles consommées et un tiers de terre franche de jardin ; cette plate-bande est ceinte d'un coffre, qu'on entoure de li- tiére quand les gelées menacent. Vers la mi-oetobre, on plante les bulbes en les enfoncant à trois pouees environ de pro- fondeur. On pose les chassis sur le coffre, toutes les fois que le temps est à la pluie et pendant tout l'hiver on en chasse l'humidité en donnant beau- coup d'air, quand la température exté- rieure le permet; on couvre de litiére ou de paillassons dés que les froids sé- vissent. Aussitôt l’arrivée du printemps, tous les bulbes, dont beaucoup ont poussé déjà en hiver, sont en pleine végétation. A cette époque, on mouillera CROCOSMIA AUREA. fois en Angleterre, dans le courant du mois d'août 1847 et fut dès l'abord pro- , clamée plante à succès. On aurait droit. | de s'étonner qu'avee de pareils titres à la vogue elle soit restée comparative- ment si rare, si le fait n'était malheu- reusement trop vrai de tant d'autres formes de cet admirable groupe. Au train dont va la négligence à cet égard, ut-étre un jour nos petits fils referont- ils la découverte de mille jolies choses que leur arriére grands-péres connais- | saient trés bien et que nous aurons eu | le talent de perdre. J. E.P S. Cu. Fr, abondamment, on aérera largement en dépanneautant méme, s'il se peut. Dés que les fleurs commenceront à se mon- trer, il ne sera pas inutile d'étendre une toile à mailles claires au-dessus des plantes pour éviter les maculatures des rayons du soleil et l'avortement des fleurs qui en est souvent la conséquence. De plus, au moyen de cette sage précaution la floraison restera beaueoup plus long- temps fraiche et vive. On pourra eu le coffre; et de cette maniere , la plate bande eontinue avec le sol ordinaire a jardin, fera un effet plus agréable + semblera l'émule des plates-bandes de tulipes et de jacinthes. : A Pues de la maturation d nes, le tendelet doit ètre enlevé ; iw il est important alors de laisser d tes exposées à toute l'influence 8 2 bien plus faible que celle de و پر‎ natal. Aprés la récolte des gram st Y lorsque la fanaison des tiges rais cera, il est bien nécessaire de ms la plate-bande aux pluies qui ein cl survenir et persister pendant un al temps. Dans cette occurrence, ur sage, si l'on n'aime mieux Moe ۳۹ ter , de placer des planches ınclın ux la plate-bande , pour empêcher les © as do ` fes, toute vie cesse; on relève alors les . planter, comme je l'ai dit و‎ au mois d’oc- CROCOSMIA AUREA -. Vers la fin de juillet, chez ces plan- cayeux, et l'on conserve les uns et les autres dans un lieu bien sec, bien aéré, à l'abri de toute humidité, pour les re- tobre ‚— MISCELLANÉES. 163 Le semis des graines se fait soit en place sous chássis froid, vitré, en au- tomne, soit en terrines, en orangerie rés des jours. La plupart des jeunes plantes provenant de ee semis commen- ceront à fleurir dès l'année qui suivra le semis. Les cayeux se traitent abso- lument comme leurs mères. L.: VH. + 499. Mamiére d'amener à flor J, DES Y Y MATAN) 2 A Kr AY y at AS ۹ ne Orchidée n’a, parait-il, été intro- J en Angleterre qu'un peu avant 1817. de] e la, tout ce qu'on savait en Europe nii; magnifique plante chinoise , se bor- us à la description donnée par le mis- qu'en hine, enfin ssin d possédait Ja société d'horticulture e Londr : RU fois répandue dans les collections Angleterre , l'espèce ne parut guere 510178 6 9 MESE ANN EES * aison le Renanthera coccinea. bien disposée á fleurir, et méme aujour- d'hui, dans les collections ou la culture des orchidées est le mieux comprise, sa Plein de l'idée que ce manque de succes tenait à l'influence d'une atmosphère trop la mousse qui umide. » Le résultat fut P tives, « sans feuilles, sans | € M. Falconer, concours d'exposition de 164 ticulture, a plusieurs fois obtenu des i i r la belle culture de et aussi pres que possible des chässis vitres, de maniere ä racines, trois conditions indispensables pour en rendre la floraison certaine, » M. Basselt, de Westenbirt, a fait éga- lement bien fleurir le Renanthera; mais, j'ignore sous quel traitement. Tou xemplaires de cette orchidée tsw ment artificiel répond aux habitudes na- turelles et parsuite aux besoins de l'espéce, MISCELLANÉES. fourni trois, dont deux en ce moment en état de perfection. e n'est pas chose rare à Chatsworth de voir cette espéce produire des fleurs au beau milieu de l'hiver : mais, en gé ces fleurs ne viennent pas aussi bien que celles d'été : elles durent parfois quatre semaines au moins. Mr Scorr و‎ in Past. Magazine of T 500. Note sur l'arrosement des plantes en pots. nagements , surtout en hiver. Il en résulte que l'on 3 — & =] [= c B B ®© [=] À a = un = e 区 O + 2 ture; elle commence á languir. Les unes , . 7 resistent; d'autres, et de ce nombre sont es oruyéres, me tardent pas à périr. L’essentiel dans les arrosements و‎ C’est de prévenir un pareil état de sécheresse, du moins pendant la période végétative X plantes ; il faut l'éviter en tout temps po celles d'une texture séche et raide; il faut aussi se garder de faire de la torre E bouillie où les plantes seraient noyees- suivant ces instructions les personnes en toute sur ۰ y se faudra pourtant toutes les fois qu'on arro les plantes en pots, leur donne de la fréquence plus ou arrosements que de la quantité de à ai ER ia Gode Magazine of Botany. (Traduction libre.) 705 PL. ARA TN E A it o ta HN E sit COR JNOR A a Oe E oe 705. CYPRIPEDIUM JAVANICUM. CYPRIPEDIUM DE JAVA. Orchidex Cypripedieæ. 一 Gynandria-Diandria. i AEE. GENER. — Vide supra vol. III, | versus roseis, sicut labelli basi, ma- s conspercis labello is j t quoad folia e nat. viv.) Cypripedium javanicum , Reınw. miss. ex Lindl. in Paxt. Flow. Gard. I (ann.:1850) p. 59 (absque icone) (1 C. javanicum ? Biuwe Cat. (ined.?) 98 ex Hassk. Cat. hort. Bogor. p. 48 (ubi nomen tantüm). arbatum var. pallidum , Verrcn (ined.) ann. C. 1847 fide Keteleer. t dire ?) et peut- . Le Dr Blume rapporte cette espéce au venustum h h 1 4 veu H n'est-ce pas 1 étre avec raison : mais un dessin de M. Reinwa avons sous les yeux, ainsi qu'un exemplaire sec de la collec- tion de Lobb (no 304) prouvent que la question mérite un nouvel examen. En tout cas, ce q venons de dire du C. javani- eum suffirait pour le caractériser comme variété bien distincte. La belle espéce de Cypripedium dont pua comparative : malheureusement S matériaux complets nous font défaut se 5 travail et e'est à l'aide de figures , “e descriptions que nous allons tácher établir les droits qu'ont ees plantes à gurer séparément dans les catalogues Spécifiques. band, le Cypripedium venustum EL ors de cause par le seul fait de Présence de mouchetures pourprées sur la face inférieure de ses feuilles, ca- ractére constant malgré que le fait du contraire semble vaguement affirmé par sir W. Hooker. Secondement, le Cypripedium bar- batum , se distingue des trois autres par la présence de verrues glanduleuses sur le bord supérieur des pétales. Ses feuilles d'un vert moins foncé que celles du €. venustum, sont au contraire d'un vert bien moins clair que celles des Cyprip. javanicum et purpuratum. Il se pour- rait, du reste, que ce dernier caractère variàt dans des limites-assez larges , car. la figure ci-jointe du C. javanicum re- présente la plante avec des feuilles d'un vert plus foncé que chez aucun des exemplaires vus par nous dans les eol- lections de Paris (Jardin des plantes , Pescatore, Keteleer, etc). Mais, enjtout cas ce dernier se distinguerait du €. barbatum par l'absence de verrues glan- duleuses, du purpu ratum par ses " e : mensions plus fortes et de tous deux par 166 CYPRIPEDIUM JAVANICUM. des fleurs chez lesquelles le vert pré- domine , au lieu du pourpre plus ou moins vif. Introduit il y a six ou sept ans, de Java par le collecteur Thomas Lobb, le Cypripedium javanicum a du fleurir en premier lieu ehez MM. Veitch en 1846, si tant est que ce soit la plante dont sir William Hooker parle (sous le n? 4254 du Botanical Magazine) comme d'une variété de Cypripedium barbatum dont les fleurs présentaient les couleurs _ pales du venustum. La conjecture que nous avancons iei s'appuie sur la syno- nymie de larticle de sir W. Hooker, | sur le fait que MM. Veitch ont mis | d'abord dans le commerce le €. javani- | dont il est question dans le Botanical Magazine comme de deux formes du C. barbatum , étaient, dit l'auteur, ori- ginaires de Java. Cette derniére assertion n'est probablement vraie que de l'exem- plaire päle (C. javanicum), et Yon doit eroire, jusqu'à preuve du contraire, que l'exemplaire à couleurs vives (C. barbatum) provenait du mont Ophir dans la Péninsule de Malacca. Pour revenir au C. javanicum, il faut bien que cette espece ait fleuri trés rare- ment jusqu'à ce jour, puisque l'Orchi- dologue par excellence, le D* Lindley, dans l'article que nous traduisons ci-des- sous (article éerit en 1850) ignore si on la cultive en Europe. Sa floraison dans jav cum sous le nom de C. barbatum palli- | l'établissement Van Houtte eut lieu vers dum , opes sur ce que les exemplaires | | la fin de l'année dernière. 1. Et, CULTURE. Voir Cypripedium barbatum , tom. HI, p. 190. Einumeration des Cypripedium à feuilles toutes radicales, étroites et eoriaces, (v'arris LE Dr LINDLEY). 1. Cy iripedium venustum, WaLiicu (Bot. Mag. t. 21 Originaire de Silhet et des rie es de Kha- sya, dans le nord de l'Inde continentale. Nous n'en avons p vu d'utbphlibe. iara de l'ar- chipel Malaye euilles maculées de vert foncé et > pourpre, de aussi longues la hampe. Labelle et‏ ا sépales veinés de vert. pele ی‎ de pour- pre, et bordés de longs cils. javanicum , Raak Java. Voir, quant aux caractères, les observations ci-dessus et la note placée sous la diagnose e spé- cifique. 9. C. barbatum , Lisor. (Voir ci- -dessus , v. MI, P: Mont n Dahir (Péninsule malayenne). Découvert par G Semblable d au n° 1, mais le bord و‎ ri با‎ pétales porte des s glandes pourpres et e couleur se rencontre bien plus vive sur y" aires ur ratum, Lixpr. Bot. Reg. t. 1991. ‚Dan es paises de rochers humides et we sées de mousse, vers le n x > le po Tp as courtes et plus oblongues que chez Mesa es espéces pré- cédent 5. C. Lowei, Lini. (Voir ej dessus vol. Hl, ET IV, pl. 575) Bor u iden S pn uable par la prolongatio i eux ree us es hulés , maculés de pour pre. a exemplaires spontanés sont sur la méme hampe. 6. C. slandulferum , Bu Nouvelle V (espece non ingredi Feuilles REAT à celle grandes, au no ero "— In : us , porta labelle grand, d'un rose oe 1 r de deux longues p0 ointes gées en arrière. = (Ho ox. Bot. Mag. t- 5412). Montagnes de Silhet et es یم‎ hy sies grandes do me pétales ver- ۹ "s r de viia trones d'arbre 1 les glandes sitire: à l'intérie à labelle couleur MD, à sép erdátre, bordé de blane, à lon dà t stalés et plats. i 8. C. Li indle lua, ScHOMBURGK- Pais humides de la Guyane , parmı a -— sera, Heliamphora , et plantes ne (e e non introduite de Plante ro a ; en. dures, & : وی‎ wa 60 centimètres, couverte d'un duve laterale, Bas iue F runes ^ pani le al Le ayant à leur base des bractées uem up plus belle petit, at ert. ce curieuse que b aisi 168) ¡de 104-705 PL لضو یز توف PE‏ Phr petiolatis cordato-ovatis crenati is, u 167 GESNERIA GESNERIA DU 704-705. LEOPOLDI. ROI LÉOPOLD. Gesneriaceæ Gesnereæ, Dye, — Didynamia-Angiospermia. adnato, laeiniis angustis. sube quitus Coro C — e mint | I antiea minuta, s letis. Stigma | obsolete ng Cena el auct.) coriacea, bi- | valvis, polysperma erbe brasilienses > tropicales , rhizomate tube- s a illosis, paniculis و‎ E cymisve terminalibus, mullifloris; "Floribus sis. = Dye. in Revue Hortic. Decemb. 1848. Gesneria spec., Auc 5 Onserv. Genus ha bit itu , vegetatione, characteri wr ao Höris ue definitum, ad quod, monente el. Deca nn) referen : Gesneria tuberosa "Bot. Mag. t. 5664. . chi ag. Se . Reg. 1202. nn. 1841, t. 63. t. 5995 du umbellata , Dye G. (t uberosa) caulibus us erectis ; Vile. foliis VPE cordatis inque vi Supra saturate viridibus eros ری‎ Ir, Linou. Bot. Reg, a a, DC. Hook. in Bot. Mag. t sis, | ovatis acuminatis basi int mi té ermina 8-10 poll. os pue tubo longioribus, coroll 12- 5 lin. longæ) roseæ intus pu ris lobis rotundatis, glandulis pes vatis lateritiis apice emarginato pallidis , ovario br ln violaceo (Diagnos. e schedul. et icone ined. cl. Dne (۰ spèce encore inédite, introduite ( par | engins u Brésil, dans le jardin des plantes de Paris, elle fle urit en ju mi 7. G- Doubt, Linor. Bot. Reg. t. 1110 (excl. n.). . G. Hookeri, Dye. Mss q Nat , Hook. Bot. Mag. t. 2776. non n < 9. G. poeding و‎ Dye. M G. Douglasii, 3 vertici, Hook. Bot. Mag. t. 3612, es Douglasii , LINDL 10. G. Leo we ScHEIDW. (infrà descript.). CH ms SPECIF. ch Ehe uberosa) caule p m paniculà cymosa terminali foliis 4-nis verticillatis, late " Hou Démembrer en petits. groupes natu- rels les prétendus genrés dans lesquels Sentassaient mille formes disparates ^ c'est rendre un véritable service à ne intelligente et sérieuse. Si tant * gens, qui prétendent le contraire , étudiaient les choses au lieu de s'em- Porter eontre ce qu'ils appellent l'inva- sion des mots, peut-étre découvriraient- ils que les mots sont utiles dés qu'ils expriment des idées claires et vraies, et que dix noms génériques , appliqués à des groupes bien définis, valent mieux qu'un seul servant d'é étiquette au chaos. Ces réflexions, banales à force d'étre justes, s'adressent aux horticulteurs in- telligents qui ne reculent pas devant la diffieulté de s'instruire. A ceux-là nous dirons avee notre savant ami M. De- eaisne : les genres vraiment naturels par ees caractéres floraux, dont l'appa- rente subtilité vous effraie, je sont au fond par des conformités de végétation و‎ de mode de vie, de patrie, qu'il vous importe au plus haut point de connaitre, paree que, telle plante d'un pareil genre étant bien étudiée quant à sa culture, vous pourrez généralement, par analo- gie, deviner la culture de ses congé- - néres. Au lieu d'avoir, par exemple, 168. GESNERIA LEOPOLDI ce vieux genre Gesneria, dans lequel il parait si commode de jeter péle-méle des formes discordantes par les besoins autant du moins que par la structure, les unes á rhizómes écailleux comme les Achimenes, d'autres à rhizóme tu- berculeux comme les Ligeria (Gloxinia speciosa, etc.), vous embrasserez d'un eoup-d’eil, comme vous cultiverez d’une facon presque identique, les véri- tables Gesneria, dont M. Decaisne trace comme suit les caraetéres : « Les Gesneria sont munis d'un ca- lice à cinq dents égales, d'une corolle tubuleuse dilatée à la gorge, d'un stig- mate à deux lobes peu prononcés, de une à deux glandes, dont la supérieure trés développée et souvent bipartite , l'inférieure petite. — Les Gesneria ainsi limités , sont des plantes du Brésil, à rhizóme tubéreux, munies ou dépour- vues de tiges, à feuilles cordiformes . — MISCELLANÉES. eules (ou en grappes). J'y rapporte les Gesneria tuberosa, ete. (Voir ci-dessus pour l'énumération de ces espèces). » . Nous voudrions trouver le temps et la place pour transcrire iei, d’après la méme autorité, les caractères des Tso- loma, Dircea, Corytholoma, et autres genres démembrés avee non moins de discernement de l'aneien prétendu genre Gesneria. Ces nouveaux exemples ne feraient qu’appuyer des assertions peu contestables, et nous avons háte d'en venir à l'objet spécial de cet article. Il s'agit d'un véritable Gesneria, trés distinet, parait-il, de toutes les espéces déerites. Est-il besoin d'ajouter que c'est l'une des plus belles Gesnériacées con- nues? Port élégant, richesse de colo- ris, tout la distingue, méme dans cette famille si féconde en formes d'élite, tout la rend digne du beau nom quelle a recu de M. le professeur Scheidweiler. (ou ovales), velues, à fleurs en pani- J. E. P. CULTUNE. Voir ci-dessus l'artiele Gloxinia , tome VII, p. 155. MISCBLLANÉRE, + 501. Phlox Vicomtesse de Belleval (mézarD). Cette nouvelle variété a été obtenue par M. Mézard, d'un semis de decussata , de la : lane lé- gerement rosé, avec l'œil d'un bean car- min vif et le tube un peu violacé ; elles sont disposées en grosses ombelles bien touffues. C'est une plante qui peut gurer au premier les collections. M. Mézard, horticulteur à Puteaux (Seine), rue Saint-Denis, N» 13, la met au co merce ce mois-ci. (L^ Hortieulteur français.) Énumération des Cypripedium. (Suite et fin, v. pag. 166). 9. C. caricinum و‎ Lini. (C. foliis angustissimis toriaceis acutis unicostatis Scapi tomentosi longi tudine , racemo plurifloro, bracteis ovatis spatha- Fr quie ovario glabro brevioribus n se alis ateralibus connatis labelli itudi IS i : eiie belli longitudine, petalis in Découvert da troduit Quoique nous n'ayons des fleurs de cette plante B ns la Bolivie par Bridges (non in- fleurs suffi- arfaitement mètres : i te fait paraître encore plus étroites. . , 10. . caudatum, LINDL. — Voir ci-dessus; vol. VI, p. 99. PL. 706-707. Pod À A AA CA AA) S mr HI) niti ۱۳۹ m n‏ هس سود وی ون 169 706—707. NYMPHÆA THERMALIS, NÉNUPHAR DES EAUX THERMALES, Nymphæaceæ $ Eunympheæ, Nor. 一 Polyandria-Monogynia. CHARACT. GENER. — Vide supra, p. 295. CHARACT. SPECIF. 一 N. (Lotos) foliis orbi- culato-peltatis (diametro 6-10-pollicari) postice alte excisis ine exserte si ridibus, subtus mitore etallico violaceo- cerulescentibus, maculis saturatioribus rsis ; oribus majuseulis ia ۱ 1 inæqualibus minoribus, in- ime paucis multo-minoribus; staminibus nume- rosis ; en: stigmatieis radios papillosos و‎ longitudine excedentibus. Charact. ex icone stirpis in hort. Van Houtt. et e specimine spontaneo exsiccato in herb. Deles- sert elicitus). Nympha thermalis , DC. Syst. IL, p. 54 (exclus: synon. Andrews.). Reicwexs. Icon. Flor. German. VII و‎ p. 54, t. 71 A l’occasion du Nymphea cerulea , nous avons esquissé l'histoire des Lotus d'Egypte : Voici maintenant un Lotus particulier à l'Europe et dont les anciens n'auraient pas manqué de signaler l'exis- tence, si la plante habitait les eaux de la Grèce ou de l'Italie, au lieu d'ètre confinée dans un coin de la Hongrie. Cest en effet, dans les eaux thermales de Peeze, pres Grosswardein, par le 47% degré de latitude boréale, que la nature a reléguée, loin de ses compagnes naturelles , Cette soeur jumelle du Lotus sacré du Nil. Une habitation à la fois si restreinte et si longtemps soustraite aux investigations scientifiques, explique l'ap- parition tardive de l'espéce dans les catalogues de la botanique descriptive : et même lorsque en 1802, elle apparut Parfaitement décrite et figurée dans le z ee eee de Waldstein et Kitaibel, © lut sous le nom du Lotus blane en , Nymphea Lotus de Linné. ene ; le premier, en 1818, la : ingua comme espèce à part, en lui Onnant le nom qu'elle a depuis lors conserve, ll serait, à vrai dire, bien difficile dans TCME VII, l'état actuel de nos connaissances , de tracer un diagnostic bien tranché entre le Nymphea thermalis et le Nymphea Lotus. Des différences sans doute évi- dentes sur le frais disparaissent presque dans les exemplaires d’herbier. Un des traits caractéristiques du premier est la couleur bleu-violacé de la face infé- rieure des feuilles couleur remarquable par son miroitement métallique, qui rappelle celle de l’acier de Damas. Cette méme face est d'ailleurs parfaitement glabre au lieu de porter, comme chez le vrai Lotus, de petits poils clairsemés; mais, nous insisterons peu sur cette derniére différence entre les deux plan- tes, vu que certaines feuilles du Lotus d'Egypte deviennent glabres par suite de la caducité de leurs poils. Une diversité physiologique bien plus importante est celle qu'a signalée De Can- dolle entre les époques de floraison des deux espèces. Tandis, en effet, que le Lotus d Egypte fleurit dans les mois d'été, le Lotus de Hongrie, quoique plus éloigné du Tropique, montre ses pre- mières fleurs dés la fin d'avril. H est vrai que la ehaleur thermale des eaux dans — 170 NYMPHJEA THERMALIS. — MISCELLANÉES. lesquelles végète exclusivement la plante | et Kitaibel, pour justifier la multiplica- hongroise , doit naturellement influer | tion artificielle de la plante dans les sur les phases de son développement. | immenses marais de la Hongrie. D'après Waldstein et Kitaibel, les eaux Introduit en Angleterre par MM. Lod- des bains dits de l'Evéque, prés des | diges, le Nymphea thermalis fleurit en sourees mémes de Peeze, eaux dans les- | 1804 chez ces habiles horticulteurs et quelles Pespéce n'est pas rare, mar- | parut l'année méme dans le Botanical quaient en avril 28° R. et leur vase 25°. | Magazine sous le nom erroné de Nym- Mais la plante était bien plus abondante | phea Lotus. C’est probablement le vrai entre les bains mentionnés et le village | Lotus d'Egypte qui, l'année d'avant, de Peeze Szent Marton, où les eaux, | avait fleuri chez le Marquis de Bland- moins rapides dans leur cours, ne mar- | ford et qu'on voit figuré dans le Bolani- quent que 19 degrés. cal Repository d'Andrews. Depuis lors, Transportée par Kitaibel de son lieu | l'une et l'autre plante ont dú rester fort natal dans les bains de Kaiserbad , à | rares, sinon se perdre dans les collec- Bude, le Nympha thermalis, s'y natu- | tions, puisque M. Van Houtte, malgré ralisa de lui-même, grâce à sa multi- l'étendue de ses relations, na pu se procurer la seconde, et qu'il a recu la plication rapide par les tubercules qui naissent en abondanee de son tubercule | premiere de feu M. Hausleutner, amateur caulinaire. Ces tubercules, de la gros- | passionné de Nymphéacées, qui n'avait seur d'une noix muscade, émettent dans | rien épargné pour introduire directement tous les sens quantité de stolons termi- | dans sa collection l'une des formes les nes chacun par un faisceau de feuilles plus belles et les plus intéressantes de et constituant tout autant de plantes : | cette famille. leur chair, blanche, compacte et fé- | La figure ci-jointe, dessinée d’après culente, aurait probablement les pro- | nature l'automne dernier dans Aqua- priétés alimentaires traditionnellement | rium de l'établissement Van Houtte, utilisées chez le Lotus. En tout cas, ces | nous dispense de tout éloge pour une tubercules sont évidemment recherchés plante à la fois belle, curieuse, et qu par les pores, et ce fait seul suffirait, | représente, presque à sy méprendre, suivant la juste remarque de Waldstein | l'historique Lotus du Nil. J. E. P. CULTURE. (S. Cu. et S. En) Voir ci-dessus, Particle Nymphæa dentata. Dai A FEES ۰‏ 20 ۵ ها قا 9۵ 8 8 13 قلة + 502. Arracacha. ۰ » 1 H 4 t ie i Rn à ies de longues années, le Bon Jardi- | ont échoué de la méme manière Maias ier contenait un appel aux horticulteurs | dire que la plante a monté en garw merique centrale dans la vue d'ame- | donner de racines, et que, trop on d’un ner en France l'introduction en sig iu en deb ; raines | pour múrir ses graines dans le ; m sity ده‎ de VArracacha, plante | de nos étés, elle s iv qu: joue dans ce pays un rôle des plus | et trop herbacée pour supporter pene importants dans la cul i : “autant ۳ a : à culture. Plusieurs en- | dans nos serres. Ce fait est da pa (^ urent reçus, mais fous les essais | remarquable que dans son P ndi et de cu ture qui ont été faits de cette plante | PArracacha se multiplie par œille j 1 MISCELLANÉES. ne donne que fort rarement de tiges florales; et cependant l'effet : 7 d'Amérique. L’Arracacha, connu á la Colombie et dans toute l'Amérique espagnole sous le nom d'4pi i), resemble en effet beaucoup, par son feuillage , à cette plante; elle a plus d'ana- logie encore avec une ancienne plante de nos jardins, le Chervis , qui, comm 2 = o ns 5 © B o un | £e dq = a = = ® à passable- ment agréable. Ses racines sortent, au nombre de dix à quinze, de l'extrémité inférieure tronquée d'une sorte de souche ramifie à sa la Société d'horticulture, en juillet 1839. M. De Candolle, dans un article publié dans la Bibliothèque universelle de Genève, 8 mpte des essais de cul- fut dà i ag plus tard par moi, pour l'accli- alation de cette plante ont eu des résul- Als exactement semblables. 6, M. de Bray, amateur distingué, i un envol © en ` : 2 3 up d'Arracacha. Je distribuai ces mes entre divers établissements bota- 171 niques, en gardant seulement deux pour z A , ys $c» moi-méme, Malgré l'expérience antérieure d e racines, et es urent ainsi perdues. Les jeunes plants obte de semis, et t Je possédais e quarantaine, ne donnérent pas d meilleurs résultats. Je les perdis succes- sivem و‎ eta nt vant il ne pas plus heureux chez les personnes á qui javais donné les autres racines. M. Jac- ques, de Neuilly, en eut une plante qui fleurit bien, mais dont les graines ne mürirent pas. Cependant M. de Bray ob- tint des cette premiere annde un petit tant Pété sur une plate-bande assez chaude et les rentrant l'hiver dans une bäche à uit que des igueur. : ` météorologiques nécessaires à son entier développement. J'ai fait, pendant trois années successi- ves, des semis avec les graines que M. ; Bray m'avait données en 1846; il en ré- sulte que ces graines peuvent germer trois conséquent, sous cette de l'Arracacha ne duiront pas les variétés cultivées dans le pays, il serait plus intéressant d'introduire des tubercules ou souches de ces diverses variétés. Celle q nous possédons est jaunátre et parait fort tardive. D'aprés ce que m'a dit, au contraire, le colonel Acosta , ien ministre plénipotentiaire ion de la Nouvelle-Gre- veut continuer, avec q de succés, les essais d'acclimatation de cette plante. L Ve (Bon Jardinier 1852.) 72 MISCELLANEES. + 503. Calorifère, Présenté à la grande exposition de Londres, PAR M. ۰ Y A 7 A ۸ 2 \ A Rien n'est plus simple que cet appareil, qui pour objet de faire passer de Pair froid dans un four- ON de le répartir dans un 1 | : ۲ appartement ou dans une ] wn Y LI 7 3 © £5 & e Qu e na © O = £5 c = "4 c» O => "X MMM SS deux figures ci-con- a سس i Ñ | i I ry © re > — © m 5 < ns © Aa = <. © © = = es و‎ + ge. O 22 SS à dessus du foyer sont disposés trois tubes tournants qui traversent le foyer, et q unis à leur orifice à un tuyau de conduite horizontal par lequel rm point E s'ouvre exterieurement, et c’est par là T l'on introduit le combustible. Au-dessus (voir fig. ) se trouve le récipient des cendres. Ce recip precy = e p PI Yeauté (quelle fleur peut se flatter de 708. PELARGONIUM MAZEPPA SUPERBE, ‚Jolie variété mise, il y a einq ou six ans, dans le commerce par. M. Munier de Nancy, et répanduepar M. Chauviére. Cest-là tout ce que nous savons de son histoire. Sans étre précisément une nou- l'être six ans!) elle a dans sa floraison riche et brillante des titres plus solides 4 , . ۰ ۰ » à l'attention des amateurs. Serait-il vrai méme, comme on nous l'assure, que M. Munier l'a rayée de ses catalogues pour la remplacer par de nouvelles ve- Dués, ce ne serait pas une raison pour l'exelure de notre galerie de portraits. | Plüt à Dieu qu'il füt possible de fixer ainsi par la peinture les traits des va- riétés dont fourmillent certains cata- logues horticoles : quel moyen sür de. reconnaitre les doubles, triples, quadru- ples, eentuples emplois qui, propagés par l'ignorance, l'incurie ou le. calcul, font de la nomenclature horticole une étable d'Augias et qui, décourageant l'amateur à force de déceptions font re- - tomber sur l'industriel honnéte les fau- tes d'un eharlatanisme sans pudeur ! L. WR CULTURE. La eulture des Pelargonium ne pré- sente aucune difficulté; mais pour être brillante et normale, elle exige les soins Spéciaux suivants : On leur donnera une terre légère, mais riche en humus; le compost en Usage (c'est-à-dire 1/3 de terre franche, 2/5 de terreau de bruyere passée, aux- quels on ajoutera le 1 /6° de la masse en terreau de feuilles consommées et 1/12° engrais (du guano vrai, autant que Possible) sera employé avec succès. On les plantera en pots un peu étroits, qu'on "enouvellera aussi souvent, en en variant ? grandeur, que le demanderont l'appé- Ut et la eroissanee des plantes. Les arro- “ements seront en tout temps modérés, mais à peu près nuls lors du repos de la plante, c'est-à-dire pendant l'hiver. ‚Pendant cette saison , les Pelargo- mum ne veulent aucune chaleur factice a moins que la gelée ne menace de pé- netrer dans la serre qui les renferme; et ans ce eas seulement on allumerait le fourneau. Ainsi done, la chaleur artifi- cielle ne devra jamais faire monter le thermométre à plus de 4-6 + 0. R. Chaque fois que la température exté- rieure le permettra (2-4 + 0. R.) on laissera béantes toutes les ouvertures de la serre : une des conditions de santé pour ces plantes étant un air vif et con- stamment renouvelé. Pendant la belle saison, on les sortira, à l'air libre, à une exposition un peu abritée de nord- ouest; mais oü le soleil puisse , sans obstacle, en múrir le jeune bois et faci- liter la production de nombreux boutons à fleurs. = La taille doit être amplement prati-. quée à l'égard de ces arbrisseaux ; sans cela, ils s'emporteraient démesurément en rameaux gréles et presque stériles. — Après la floraison et après la récolte des — — graines, on rabattra les pieds sur les vieux bois, et presqu'aussi severement qu'on le fait pour les rosiers. De cette — maniére, seulement, ils fourniront de. e T" 174 PELARGONIUM MAZEPPA SUPERBE. vigoureuses pousses et des ombelles de | rine et á froid; pour cela on prend des larges et nombreuses fleurs. Pour jouir d'une riche floraison, il est bon de laisser au printemps les Pelar- gonium dans la serre, qu'on se con- tentera d'aérer et d'ombrer contre les rayons solaires. On fermera les ouver- | tures dans les temps froids, la nuit par exemple, si le thermométre ne marque | pas au moins 10-12» + 0. R. Si l'on veut posséder des individus vigoureux et bien floriféres, il faut les renouveler au moins tous les trois ans. Passé cet àge, un Pelargonium végéte et fleurit mal. La multiplication de ces plantes est extrémement facile, par le bouturage, le greffage ou le semis. On bouture en ter- bouts de rameaux, ou méme des feuil- | les; ilest inutile de couvrir d'une cloche. | On place à l'ombre, dans la serre, ou | méme à l'air libre. On greffe sur les in- | dividus d'un an, et méme sur racines. | On séme en terrine, à la surface, et | sans couvrir les graines, en se conten- des vases. Ces plantes, en raison de leur nature veloutée extérieure, sont fort sujettes aux pucerons. On les en débarrasse , au moyen de fumigations de tabac. Les quelques petits détails que j'ai dú omettre , faute d'espace , seront aisé- ment suppléés par le lecteur. L. VH. SLL YAWN FTES‏ قاق ۵8 فلة — T 504. Culture des Gillets remontants. L'OEillet, que tout le monde connait ۲ et que chacun admire, se trouve à peu prés dans tous les jardins ; mais il n'est pas tou- e , r r+ , ۰ . ` ۰ d'un procédé ingenieux, on arrive à avoir, au bout d'une année, quelques chétifs brins d'OEillets, qui donnent deux ou trois fleurs plus chétives encore. Avec . , si Pon veut procéder comme je vais l'en- seigner. ti D'abord , il faut se procurer un ou plu sieurs pieds d'OEillets ۰ ee won en est devenu possesseur et quis A uf i t sont bien ramifiés , au lieu de les marco des petits pots à boutures, leur d on appuie un peu tout autour, On 4 ; tant de bassiner légèrement ¡la surface _ 1 . mois OU six se MISCELLANÉES. — MULTIPLICATION DES YUCCA. et on veille ensuite à ce que la terre soit toujours un peu humide. Au bout d'u maines, on visitera les potées de boutures, et toutes celles qui paraitront parfaitement prises, seront séparées plantées dans des pots de grandeur varia- ble, suivant la force du sujet ; on en pi cera l'extrémité pour les faire ramifier, et e trois ou D جح‎ qui seront d'autres et trop échauffée, et surtout de les approcher : pendant l'hiver, afin d'en avoir des fleurs de trés bonne heure au printemps ; car les pieds qui restent à Pair libre, ne vegetent pas beaucoup dans 175 la saison des frimas. Lorsqu'on possede des cloches , on peut en couvrir ses boutures, qui reprennent, dans ce eas , plus rapide- ment. L'OEillet remontant deviendra aussi et les jardins d'hiver. On peut l'élever en palissade , et le former de différentes ma- niéres , suivant la place qui lui sera desti- née. En un mot, ces nouvelles variétés sont appelées à jouer un grand róle dans la flori- culture ; autant pour l'ornement des jardins et des serres que pour la confection des bouquets de fétes et des bals d'hiver. Quant aux autres soins de culture, ils consistent à maintenir la terre des pots ans un état constant de fraicheur ; mais plante reprend beaucoup de force et peut ensuite étre replacée en pot. Denis GRAINDORGE, Cultivateur à Bagnolet (Seine). (Horticult. Franc.) + 505. Multiplication des Yucca. : Les Yucca sont des sortes d’arbustes de Amérique septentrionale, dont les feuil- s longue ides, un peu épaisses et S, ral dantes et rassemblées en trés grand nom- pa d'un trés bel effet. :SS principales espèces sont, pour rre : les F. gloriosa, glaucescens , 0 à 250) sur une hampe rameuse | Ces plantes, sous le rapport de la cul- ture, ne sont pas difficiles. Une terre or- feuilles. uant à la multiplication, autrefois on attendait que la nature fit naitre, du pied, des œilletons enracinés qu'on s'empressait de séparer; les Yucca étaient alors assez rares dans les jardins. Aujourd’hui on les multiplie rapidement etavec la plus grande facilité; mais il faut en sacrifier un pied déjà assez âgé et qui possède une bonne souche souterraine. On cou C plement la tige raz de terre, au printemps, lorsque la sève est en mouvement, et bien- 176 tót on voit naitre une infinité de petits re- jetons. A mesure qu'ils apparaissent et temps , ils forment de jeunes et vigoureux Yucca, Si, pour enlever ces œilletons, on MISCELLANÉES. — HOYA. CUMINGIANA , DzcaisNE, a été contraint d'arracher la souche, on a replace en terre sans autres précautions ue de cette opération jusqu'à son complet épui- ement; mais avant d'en arriver à cet état, elle aura fourni de ی‎ sujets. un (Horticulteur francais.) + 506. Hoya Cumingiana, Decaisne. Liane grimpante de serre chaude, à feuilles denses et planes, à fleurs d'un jaune-verdátre groupées en ombelles axil- laires presque sessiles, qui se montrent dans le mois de mai. ette curieuse espéce, originaire des Philippines, a été présentée par ses intro- ducteurs MM. Veitch , à l'une des exhi- bitions de la société d'horticulture de Chiswick. C'est un arbuste dressé, dont les feuilles denses, décussées , sessiles et cordées à la base , sont trés legerement pubescentes ä la page inferieure et d’une texture á peu prés parcheminée. Les fleurs peu brillantes, sont d'un sors rehaussé par la teinte pourpre-vifde l'étoile centrale. L'espèce est très distincte de tou- tes celles que l’on connait dans les jardins. ‘et, sans les fleurs, ne serait pas aisément reconnue pour u n Hoya. (Lindl. in Paxt. Fl. Gard. W, 114.) 177 709. LOPEZIA MACROPHYLLA, LOPEZIA A GRANDES FEUILLES. Oenothereæ $ Lopezieæ (Spach), Exot. 一 Monandria-Monogynia. i I posticis subsecundis remota. lle spiele 4, summo calycis tubo inserta, ejusdem laciniis al- terna, ae unguie a i ce glandu eulatis (sie! : pelala ad unguis et lami- ne junctionem subito geniculata, nec vere articu- lata) antic seres unguibus planis eum i ovatá v. , subor biculata continuis. Sta yeis lac um fertile sh stylum prim D im, demum elasticè renien capi : سب ربج‎ vis, columná tetrapterä, persistente, ang gulis fa € ope Semina plurima , BUT: ll y a peu d'années que cette jolie espéee , d'un genre eurieux entre mille, à fait son apparition dans le commerce; sous le double nom de Jehlia fuchsioides et de Lopezia macrophylla. Venu d’Alle- magne avec la plante elle-mème , i premier de ces noms repose, quant l'orthographe, sur la seule adii orale, et d'ailleurs suppose, contre la vérité, que l'espèce est génériquement distincte des Lopezia. Quant au second nom, parfaitement juste en ce qui con- cerne le genre, il nous parait un peu douteux pour ce qui regarde l'espèce, et nous regrettons vivement de n’avoir que la figure de la plante cultivée à comparer aux exemplaires authentiques de Lopezia macrophylla, réeoltés au He dag suffrutices mexicani; foliis alter a h Am oppo tieillatis) petio و‎ race mosque term inantibus foliosis 2 exis di , pedi- cellis: “gracilibus bos florali Planos Aj “hotibas u v. 6 t. 18. a Cay. Icon, I DE Juss. jn y t Box DC. nos. ^nt. 62 Mi. Gen, 121 (8 Pisaura, Boxaro MEN 1795. eum ieone. NDL. = = wae CHARACT. SPECIF a, ` gla- briuscula , folis petiolatis elites 'olilongisve acuminatis تب‎ Ines basi angustalis, sepalis to natentihus petala abus breviter te » Benth. opezia a er BENTH. Pl. Hartw. p. 85. an ne . Fra Y me cum icone speci- 7 eidum exhi ella pantenn ar i M. Bentham dans les Plante Hartwe- giane. Les fleurs, chez cette dernière - plante, au lieu d'étre solitaires aux ais- selles des feuilles sur presque toute la longueur des rameaux, forment aux extrémités seules de ces rameaux, des rappes munies de feuilles bien plus petites que les ordinaires, et méritant plus ou moins le nom de bractées d'ailleurs, les deux pétales inférieurs sont étroitement lancéolés et acuminés- aigus à la pointe, au lieu que la plante cultivée, si nous en jugeons d’après la figure, les aurait comparativement plus larges, obovales et à pointe obtusc. Par ce dernier caractère, le Lopezia macro- pi ylla des jardins s'aecorderait avec un laire d'une plante recueillie au ۰ 的 3 Guatemala par Hartweg et décrits par TOME VIT, Ba par M. Galéotti (Herbier d 178 ‚Museum, sans nom, ni numéro), plante qui differe de celle de Hartweg par des feuilles moins minces, un peu moins larges, glabres en dessus, moins poi- ues en dessous le long des nervures. Ces differences suffisent-elles pour carae- tériser deux espéces (1? Le Lopezia ma- cemis corym edunculatis, bracteis inferioribus foliiformibus 4-5 lin. longis supremis arvis angustis pedicellis gracilibus 1-11/, poll. ongis, ovario subgloboso glaberrimo, petali ticis obovato-oblongis apice erosis posticis brevi- ter unguieulatis lineari-oblongis sepala æquanti- CULTURE. Ainsi que vient de le dire M. Plan- chon , ; = venu d'Allemagne, j'ignore de quel pays il est originaire ; j'ignore eonséquem- viendrait le mieux. Je l'ai tenu jusqu'ici dans la serre à Multiplication, afin de le propager; il est muni à sa base d'un tubercule ; qui émet des pousses sue- cessives si la serpette enléve les plus anciennes pour le bouturage. Il craint es arrosements pendant l'automne : LOPEZIA MACROPHYLLA. — MISCELLANÉES. crophylla des jardins en constituerait-il une troisiéme? Les matériaux nous man- quent pour hasarder là-dessus autre chose que des doutes. La connaissance précise de l'origine du Lopezia cultivé pourrait jeter peut-étre du jour sur la question; malheureusement, dans ce cas, comme dans mille autres, la rou- tine ignorante ou le caleul ont fait per- dre la trace de l'introduction d'une espèce éminemment ornementale et que le com- merce ne tardera pas à répandre. D'aprés M. Herineq, c’est du jardin botanique e Zurich qu'elle serait sortie en 1848. M. Van Houtte l'a recue de MM. Villain fréres, d'Erfurt. J LP; bus, staminodii laminá oblongá stylum pilosulum subdupló superante. Haz. Oaxaca (rochers caleaires, à 3000-8000 pieds). Galeotti , n» 2634. (S. F.) sa tige qui reparait pendant l'hiver. Chaque petite plante montre prompte- ment ses boutons. J'en conclus que € est une espèce dont on pourrait ۴۵ tirer grand parti, en la mettant en pleine terre en mai, oú elle fleurira abondam- ment, et qu'on enléverait en automne; pour la garder en pot, dans de la terro presque sèche, en serre tempérée. D'une autre part, on pourrait la faire fleurir aisément en hiver dans la forcerie, apres lavoir tenue en pot en plein air pendant quand la sève descend et perd parfois | l'été. vios —MMISCRABANÍAS. ! T 507. Le collecteur au Cap de Bonne-Espérance. puissances, l'ama- naitı as les fl de بر‎ lointaines , soa à pétéo: Aa rix de i p quelles fatigues et de quels dan- Pr 4 de gers ces produits ont ete taper be leur sol natal. L'expérience des VOY" RS i gor ie ERROR TAROT à di 180 neur du corps entier des collecteurs-natu- ralistes que nous mentionnons un épisode de cette vie d’obscur dévoüment. Voici ce que m'écrit du Cap de Bonne-Es- pérance, un correspondant, relativement ä un envoi qu'il vient de me faire de bulbes, Zamias , Testudinaria et autres plantes de cette riche région. « C'est bien par un vrai miracle, que cette collection a pu parvenir au t . - > ques des Caffres, dont les journaux doivent vous entretenir. C'est à la présence de ces MISCELLANÉES. barbares dans les lieux oü croissent sur- tout les Disa , Bonatea et autres de nos plus bel ou teurs une idée de l'incident signalé , nous reproduisons la vue de l'attaque d'un con- voi de ce genre par une troupe de Caffres. L. VH. + 908. Notice sur les diverses relatives aux jardins Parmi les industries qui méritent l'at- tention du public, il en est un nous lot aîné, ancien élève de l'école polytech- nique et exploitée par lui dans son établis- 0 x sement rue Bellefond 40, á Paris. Cette aux travaux d'ameublement, et que sous la forme de lits, chaises, tables, fauteuils egamment decores, elle r fragile et le fer massif si lourd et si coú- teux, soit enfin qu’au moyen du procédé añinal da fahr: $i das f. cran dé tance que celle du fer lui-même, se sub- stituent a ceux en plomb et en cuivre, sur lesquels ils offrent une supériorité incon- testable, ette industri td se fidel une durée et une solidité à toute Dans le champ si vaste offert par les ap- plications de cette industrie, champ qui applications des Fers creux و‎ pares, serres, etc. s'étend de jour en jour, nous nous attache- rons aujourd'hui à celles qui ont rapport à l'usage et aux embellissements des jar- dins, parcs et serres, comme pouvant 1n- téresser plus spécialement nos lecteurs. durée des siéges et meubles en bois exposés aux intempéries de l'air, l'inconvénient qu'ils ont de conserver l'hu- dité et qui en rend l'usage impossible aprés un temps pluvieux, ont amené et peu à peu généralisé l'emploi des sieges en fer pour les jardins ; maisil faut bien le reconnaitre, les meubles en fer pleins et en fonte و‎ quoi- que n'étant pas perméables à l'humidité comme ceux en bois, ne remplissent qu 1m- parfaitement le but proposé ; ou plutót ils substituent à un inconvénient d'autres 1m- onvéniens non moins graves à cause du oids excessif de la matiére qui les rend peu portatifs, et en outre de l'extrême fra- gilité de la fonte. Les meubles en fer creuz seuls pouvaient réunir les avantages dési- res pour les meubles de jardin, car à a ir se rompre " © propriété ne pouvoi mpre et té durer éternellement, ils joignent la legere i etl’elegance des formes. Ilsn ontpas comm: plus lourds, l'inconvénient de retenir 1 on qui engen Leurs siéges à claire voie, formés de petites trin- gles en fer ereuz sur lesquelles glisseimmédiatement, ont l'avantage dui toujours propres, et de ne pas etre contact glacé ou brülant com en fonte et en fer plein, (La suite à la page 1 710. IRIGRABAMABS. SUR UNE NOUVELLE VARIETE DE LIN CULTIVE, _ (Lin royal, Linum usitatissimum, var. regale, 5011510۰ ), Par M. M. SCHEIDWEILER , Avec quelques notes sur la distinction des deux espèces d’où proviennent les variétés usuelles de Lin, Par J. E. Prancnon. _ Le perfectionnement des plantes utiles à l'homme , est un objet qui doit intéresser quiconque voit avec plaisir la prospérité e son pays. Déjà depuis longtemps on a obtenu de la plupart de nos plantes cultivées, à l'aide de différents procédés, de nombreuses va- riétés , déviant plus ou moins de leur type b u nous fut communiqué une petite quantité de graines , sous le nom de /in royal. Cette Graine n'offrait rien de particulier, sinon quelle était plus petite et d'une couleur plus pàle que le lin ordinaire. bonne saison étant arrivée , je m'em- Pressai de faire semer cette graine, dans un sol glaiseux , assez fort. Les jeunes Plantes n'offraient d'abord rien de remar- bade peu a peu jusqu’a la hauteur de : we et 30 à 35 centimètres. La force es fic A = ga = 7 A 5 A LE, z x 3 à a Comme je tenais á recueillir de ce lin beaucoup et de bonnes graines, les plantes avaient été éclaircies avec soi e conservé les graines, qui nous restaient, j cette année, oü nous les avons un endroit du jardin de parce que conserver da peut aussi faire sécher les graines dans un o À ne dépasse pas 25 à Les graines ainsi desséchées et conse dans un lieu sec, sur un four à pain par exemple, donneront toujours des plantes plus vigoureuses. Scuemw. Aux details qui precedent et dont les Agronomes surtout apprécieront la valeur, spécifique de deux j'ajouterai quelques mots sur la distinction plantes, généralement 182 confondues sous le nom de Lin usuel (£i- num usitatissimum ). Ce sera l'abrégé d'ob- servations publiées dans ma Revue mono- graphique des Linées (in Hooker's London Journal of Botany, vol. VII, ann. 1848), article que je ne puis citer que de mé- moire , faute de l'avoir en ce moment sous les yeux. La différence la plus saillante entre les deux types in usuel, réside dans é es noms vulgaires Schliesslein (Lin fermé) ou Dreschlein (Lin à battre) que t au contraire, les capsules sont crépitantes, c’est-à-dire que, s'ouvrant espece, dans la langue ver- aculaire des Allemands, les noms de Springlein (Lin sautant) et de Klanglein Lin crépitant). Distingués en premier lien comme espéces botaniques par le célébre Miller, ces types furent appelés par l'au- teur anglais, le premier Linum usitatissi- um, et le second Linum humile (Lin à basses tiges), dénominations auxquelles je voudrais pouvoir substituer, comme plus justes et moins sujettes à confusion, celles de Linum vulgare et crepitans, que grandeur des fleurs, en somme E généralement trop variables chez es espèces cultivées, pour qu'on pút les admettre sans contestation comme signes certains de différences spécifiques. Une , sur des MISCELLANÉES. j'ai découverte dans les eing demi-cloisons qui divisent chaque loge des capsules. Chez le Linum usitatissimum ces demi- cloisons sont toujours g/abres sur leur bord libre, au lieu que dans le Zinum humile ce méme bord porte de longs poils frisés. C'est sur la considération de ce caractére ue me parait devoir se fonder le diagnostic certain des deux plantes, surtout eh l'ab- sence des capsules dont le mode de dé- hiscence offre d'ailleurs aux praticiens un mode de distinction bien moins subtil et peut-étre tout aussi vrai. : Le Linum usitatissimum de Miller (Li- num vulgare, ScHUBL. et de Manr.), est semble d’ailleurs par rescence, les fleurs et les fruits. Les fleurs petites, ainsi qu'on peut le voir aisément en comparant la figure 11 avec les figures 12 et 13. ; Le Linum humile, Murer (Linim cre- pitans, Scuusr. et M n'est pas rare, 3. Cette méme espece existe dans quelques jardins comme plante 'ornement , sous le nom erróne de Linum qui est celui d'un Lin à eurs rouges, originaire de l'Algérie parfaitement distinet des especes pem s Les deux plantes usuelles dont Je er d'esquisser les caractères diagnostiqi » ont été observées dans les ultures , département. de la Haute-Garonne و‎ p? . Danal, qui les a fait figurer p l'autre dans l'admirable collection de : à 7 2 tpel- et qui, facile à constater méme sur des | sins de la faculté des sciences de Montp Sc aie non mures, permettra toujours | lier. LEP e distinguer ces deux types, est celle que pe, j "rfreermium VAT: x lication des Figures. — 1. Sommité fleurie d'un pied du Lin royal ( Linum pe ia ak regale, Scuemw.). — 2 du méme pi n a dà retrancher, faute d'espaee, la port! dessus. — diaire de la tige. — 5 du Lin royal, v os. — 4. La méme vue un peu en Une > Ager ۳ eS ee ie. — : n Sa s pétales vu de fac 6. Etamines et pistils de la même fleur : figure wie une des demi- é d'une variété à ur le d 3. La moyennes. — 14, Capsule grossie et co . Une graine de la capsule précéd meme, vue presque 1 r le côté : elle est d'un i atissimum. — ^^ ur ud rande on urs ente vue 5 e cole : F fleur blanche de Linum usil à e En: la demi-elo! ace: ipée de la méme espèce, avec A rr 183 Nouvelle variété de la section des bizarres, obtenue de semis par M. Bau- din, d’Armentieres, qui la donne avec raison comme” la plus belle fleur du genre pour le coloris. La fleur, trés grande et bien pleine, offre des pétales richement rubanés de carmin et d'ama- 711. OEILLET LOUIS NAPOLEON savin, ranthe sur un fond blanc satiné. Un pre- mier prix à l'exposition de Wazemmes a déjà rendu justice à cette intéressante aequisition, et ce Jugement sera, nous espérons, confirmé par le gout des amateurs. L. VH. CULTURE. Les variétés de l'OEillet ont été distri- buées en quatre groupes : 1? Grenadin ou OE. à ratafia , cultivé pour parfumer les liqueurs, essences, ete.; 2° POE. pro- lifère et à carte , longtemps recherché à cause de sa grandeur (07,11 de dia- métre), de son double bouton, de son fond blane pur piqueté de diverses cou- leurs ; mais les soins nécessaires pour soutenir les pétales et les arranger sur des cartes découpées , l'ont fait presque abandonner ; 3° POE. jaune, plus ou Moins vif, ordinairement piqueté ou panaché de eramoisi ou de rose, et dont les bords sont découpés; 4° POE. fla- mand, ainsi nommé parce que c'est en Flandre que cette plante a été cultivée avec le plus de succès. Les anglais divisent aussi les OEillets en quatre classes, mais d'aprés d'autres bases, Ils ont 1° les Bizarres, à fleur Irregulierement panachée de taches et E bandes écarlates ou cramoisies ; 2 les lakes, à trois couleurs, et se distin- guant par de larges bandes roses, écar- i A pourpres qui régnent dans Piguet a longueur des pétales; b les i ine ; dont le fond , blane ou jaune و‎ m Piqueté ou pondré d'écarlate, de uge, de pourpre ou d'autre couleur ; les Fardes, à pétales rouges ou pour- Pres en dessus et blanc en dessous. Pour qu'un OE. flamand soit admis dans une collection, il faut qu'il soit fond blane pur, panaché de différentes couleurs ; que le calice ne crève pas, c’est-à-dire ne se fende pas lors de la floraison; que la fleur soit large, bien pleine, formant le dóme; que les pétales soient arrondis, sans dentelures , réunis- sant deux ou trois couleurs en bandes longitudinales. Quand une deuxiéme couleur est accompagnée d'une troi- siéme , l'OEillet se nomme bizarre. On l'appelle bicolore, lorsqu'il n'a qu'une couleur détachée sur son fond ; tricolore lorsqu'il en a deux. Ces plantes perdent la pureté de leurs couleurs par une culture peu soignée ; dés que l'on voit leurs nuances se con- fondre, et le fond blane prendre une teinte rougeätre, on marcotte la plante en pleine terre franche pure; on reléve les marcottes pour leur faire passer lhi- ver en pot, dans une piéce séche et bien aérée, et on les replante dans la méme terre, à bonne exposition libre dans le jardin, aprés les premiéres pluies d'avril. Si la pleine terre franche ne leur rend pas tout leur éclat, on les réforme comme dégénérées; mais elles peuvent encore fournir d'excellentes graines. 一 Les OEillets se eultivent en pots de 07,16 à 07,90 de diamètre. Leur faible — 184 tige ne peut supporter la fleur; il lui faut un tuteur. On se sert d'une baguette de bois ou de fil de fer, peinte en vert, à laquelle on l'attaehe avee du jone ou du fil, à mesure de la floraison; on les place sur un buffet ou gradin disposé en six ou sept rangs de tablettes. Pour entretenir une collection ou Yaugmenter, il faut semer ou recourir au commerce. On sème de préférence les OEillets doubles, dits violet-pourpre, bizarre-rose , bizarre-feu. L'OEillet sim- ple donne toujours de la graine; mais sur 2 à 5,000 graines, on obtient diffi- cilement un semi-double. J faut done préférer celle des doubles. On sème au printemps en terrine, en terre franche mêlée d'un tiers de terreau bien passé, ou en terre de bruyère. On lève le plant quand il a 6 à 8 feuilles. On le repique dans une planche de terre franche bien ameublie et fumée de lannée précé- , dente ou terreautée au moment du repi- quage. On met les plantes à 07,22 l'une de l'autre, si l'on doit les relever en motte à l'automne, pour les distribuer dans les plates-bandes, et à 0,53 à 07,40, si l'on veut les laisser en place. On soigne cette plantation en binages et arrosements jusqu’à la fin de l'automne. Ces jeunes plantes sont si vigoureuses i qu'elles passent ordinairement l'hiver sans sont trés sensibles au verglas, aux tran- sitions subites de températures en hiver ches de petites bàches sur lesquelles ils étendent des paillassons pour éviter ces accidents. Aprés les premiéres pluies douces de la fin de mars, ils ne les couvrent plus au soleil. On a soin, en les couvrant, deleur ménager un courant d'air; ils ne craignent point un froid de 8 à 10 degrés. Au printemps , on enlève les feuilles pourries. On donne de fré- quents binages jusqu'à la fleur, qui, dans ORILLET LOUIS NAPOLEON. nos elimats, a lieu vers la fin de juin. Quand les tiges commencent à monter, on plante un tuteur ou une baguette dans le pot et on y attaehe les montants avec du jonc, de la laine, ou avec des anneaux en métal ou en gomme élasti- que, que lon remonte à mesure que les tiges s'allongent; on ne laisse que 5 à 4 boutons sur chacune. On place au bout des baguettes des ergots de moutons, de pores ou de veaux, où les peree-oreilles se retirent à la pointe du jour. Le matin on les y trouve, et on détruit ainsi ces insectes funestes aux OEillets A mesure que les semis fleurissent, on arrache ceux qui n'ont pas les qua- lités requises. Ordinairement les jeunes plantes ont des touffes de marcottes. On fera bien d'en couper quelques-unes aux plantes rares, pour les bouturer à l'om- bre, en bonne terre. On. coupe hort- zontalement ces marcottes au milieu d'un neud; on fait ensuite, au milieu de ce neud, une fente longitudinale de 07,009 à 07,012 seulement. On ole les feuilles jusqu'à 0۳,۵۸ de hauteur. On ouvre la terre avec son doigt, et on y place la bouture, qu'on soigne n arrose jusqu'à ee qu'elle indique qu el Y a des racines. Ces boutures, preiera- bles aux marcottes, conservent pu longtemps la pureté de leur coloris ; UE le moyen qu'il faut employer pour sauver une plante qui menace de dégépérer. 4 Deux ou trois jours avant de marco! ter, lorsque les fleurs passent, OP d pend tout arrosement , afin de be d plus flexibles les branches propres did usage. Au moment de l'opération : he dépouille le bas des marcottes de le ú feuilles. On bine avec précaution hr terre au pied de l'OEillet, e us 7 ajoute de nouvelle pour Fame d rendre l'opération plus facile. On Y dli un nœud une ineision horizontale : ne qu'au milieu de son diamètre; €n$ 1 1 à E OEILLET LOUIS NAPOLÉON. 185 on biaise légérement la lame du greffoir, en remontant de 0”,01 à 0,01% de hauteur par une deuxiéme incision lon- gitudinale, perpendiculaire á la pre- miére. Ces incisions faites, on ouvre la terre avec deux doigts, á la place oú descendra la marcotte pour y prendre racine; on Vabaisse et on la fixe au moyen d'un petit crochet en bois, avec la précaution de tenir écarté le talon, fait par la lame du greffoir. On rapproche ensuite avec la main la terre tout autour. On fait cette opération à toutes les branehes de l'OEillet, que l'on pose sans croisement, à côté les unes des autres, autour de la tige-mére. Les OEillets ont souvent des branehes placées tellement haut, qu'il est impossible de les coucher en terre; on les marcotte en cornet. Pour cela, on prend du plomb laminé, d'une épaisseur double de celui des ma- ۱ nufactures de tabac; on le coupe en Morceaux triangulaires que Pon roule en cornet autour de la mareotte , ou l'on emploie un cornet de zinc. On remplit ce cornet de terre, et on le maintient à la hauteur nécessaire au moyen d'une baguette. Quelquefois , au lieu de faire, en mareottant, un talon au nœud qui doit fournir des racines, on se contente de tailler en dessous un eran qui pénétre ۸ la profondeur de la moitié du ۰ Ün prétend garantir par cette méthode la nouvelle plante du chancre qui souvent la fait périr, et qui commence toujours des deux cótés de la fente longitudinale. Quand il ne pleut pas, on arrose tous les jours deux ou trois fois les marcottes en cornets; celles en pots exigent moins, deau, la terre y séchant moins vite. Celles en pleine terre sont traitées comme les mareottes des autres plantes. U bout d'un mois ou cinq semaines , toutes ont des racines; on les detache i parent la vieille tige au niveau du enraciné ; on les léve, autant TOME Vil, qu'on le peut, avee la motte, et on les repique dans le pot oü elles doivent fleurir, en terre préparée avee 1/5 de terre normale et 2/5 de terreau consom- mé. Quand on expédie des OEillets , on a soin, aprés les avoir détaehés de la tige, de tremper les cornets dans l'eau, ou d'envelopper leurs racines d'une motte de terre maintenue avec de la mousse et arrosée de méme; on les place les uns à cóté des autres dans les deux sens opposés d'une boite; on les enveloppe, par couche, d'une mousse légére que l'on rafraichit si les marcottes doivent étre une quinzaine de jours en route et s'il fait see au moment de l'ex- pédition; autrement on ne mouille que les racines. T 44 4 P A étre expédiées au loin avec leur cornet même; mais elles ne se ramifient point (!), ne produisent qu'un montant au prin- temps suivant, tandis que celles mar- eottées en terre, au pied de la plante, se fortifient, se ramifient, et donnent au printemps suivant plusieurs montants qui fleurissent et produisent un effet bien plus agréable. Les OEillets ne se rentrent qu'aux gelées, qu'ils ne eraignent méme pas; mais l'humidité leur est contraire. En hiver, il faut les tenir ou sous un hangar approprié, ou en orangerie prés des jours, ou dans des chambres bien aérées. On ne les arrose que pour ne pas les laisser mourir; on leur donne l'air et le soleil tant qne l'on peut, quand la température est douce. On les préserve du soleil de mars, et, sur la fin de ce mois, on leur rend l'air libre aprés les premiéres pluies. (Bon Jardinier, 1852.) (1) Dans ce cas, apres la reprise, on fe de pincer le sommet de la tigette , qui se ramifierait : ce serait à la vérité au es fleurs pendant la {re année, mais au oe avantage de l'avenir de la plante. 24 IMSICRABANÁRS. + 508. (Suite.) Notice sur les diverses applications des Fers creux etc. 5 pu ۰ ی‎ Er Say 1 I I soleil ; la circulation de Pair qui s’opère à Pintérieur des tóles maintient constam- ment l'équilibre entre la température des sièges en fer creux et celle des corp jonc tressé qui s'enléve à volonté pour l'hi- ver et les saisons pluvieuses. Ajoutons encore qu'un perfectionne- a été introduit dans la fabri- cation : il consiste dans un systéme de montage simple et facile, applicable aux 1 ali Port, quand il s'agit d'expé- ditions lointaines, et de plus dans la faci- lité de resserrer pendant l'hiver dans un étroit espace les meubles des jardins qu'on laisserait exposés à l'intempérie des sai- sons, afin d'éviter l'encombrement. La propriété qu'ont les fers creux de ne ouvoir se rompre a conduit naturellement à en faire l'application aux étagéres pour fleurs, aux échelles, simples et doubles, aux tuteurs pour arbres et arbustes, etc. Avant de terminer, nous devons encore signaler nn grand nombre de travaux re- latifs au but spécial qui nous occupe; ce sont les grilles ouvrantes et dormantes pour jardins et pour parcs ; les balustrades pour terrasses et belvédéres, les garde- dans lesquels l'application des fers creux offre de réels avantages. Sans vouloir en- trer à ce sujet dans des détails qui dépas- seraient les bornes de cet article, nons nous contenterons de dire que ces avanta- dans une économie notable , résultant d'un moindre emploi de matiére et d'un coüt moins élevé de la main- d'œuvre, et dans une grande solidité unie à une extrême légèreté. HVX. 十 509. Châssis mobiles pour espaliers. Désireux de prot ‘ger contr ; r e le temps humide des espaliers de fruits délicats = couvris en Mai dernier (1848) la moitié de lalongueur d'un mur d'environ 90 métres 24 òt que les ar- A 4 £ ; ent res de méme espéce exposés hora à l'air sur le méme múr : encore nas 3, de la en automne propose de placer sous ces con 130. MISCELLANÉES. Pruniers, Figuiers et quelques unes des meilleures sor le raisin d' Hambourg. Le mur en مر‎ est chauffe par des tuyaux, et l’espac compris entre les chässis et les arbres eit assez étroit pour qu'une chaleur modérée suffise à chasser la gelée et l'humidité. En supposant que l'on a déjà des chássis disponibles , le procédé dont je parle né- économiquement et grossierement. 187 quisse ci-jointe montre qu'on laisse glisser les chàssis à terre, lorsqu'il s'agit de don- Ys r sert à les fixer quand ils sont en place, Dans ce dernier cas, l'intervalle entre leur base chassis و‎ les deux fermés chacun au moyen d'une porte. 2 Tırreny, jardinier du duc de Port- and, à Welbeck ly mete i Paxton’s Magazine of Bota + 510. Des effets du froid sur la végétation (U. La maniére dont le froid agit sur les plantes est au nombre des phenomenes qui n'ont jamais recu uue solution satisfaisante, Variété connue sous le ose-Thé ne peut supporter sans pé si à moins sans étre fortement endommagee , les hi- maniére dont le froid est supporté par les espèces et variété us Chä- ment en presence du froid, comme on ol les huiles de Térébenthine, de Berga- (1) Journal Horticulture de Belgique. autre plante qui parait étre de méme na- ture que la premiére ne géle pas. Dans ce cas les fluides renfermés dans toutes les des fluides de l'un et de l'autre de ces deu Pins. En fait, excepté que toutes les plan- tes souffrent du froid en proportion de la ie résine qu'ils c Norfolk et le Dammara ri la Malaisie dit tous deux coniferes et résineux ; tous deux froid. Dans cette question , comme dans beau- coup d'autres qui Fries l'horticul- qu'on cesse de rechercher possibles à découvrir. Vouloir expliquer tous les phénomènes de la vie par ce que l'on connait des lois de la chimie, de 9 l'électricité et autres agents naturels, c'est lal, reconnaissant ainsi une agea entre les plantes et les animaux, 188 le principe de la vie étant le méme dans les deux regnes, mais manifesté differem- ment, nous marchons sur un terrain con- solide par l'observation des siécles و‎ et nous trouvons dans les expérie no recherche des causes primitives et nous confessons la vanité d'une curiosité que r ne peut satisfaire ; is aussi nous apprenons á appliquer Pexpérience de nos travaux de chaque jour. AL est un axiome de physiologie que le par perir. Mais chacun res vivan sa vitalité particuliére constitutionnelle nt le pouvoir de re e m. dégelé, il meurt, ou bien il perd usage de ses membres; il en est de méme r il ne pouyait ni voir son propre nez, ni sentir quand il par la gelée. Des le temps d'Hippocrate, on savait qu'un homme qui ale pied celé perd infailliblement s'il le plonge. 1° MISCELLANÉES. l'eau chaude. C'est exactement ce qui a lieu chez les plantes; il est certain qu'un végétal ne meurt pas si l'on a le soin de le faire dégeler en l'arrosant abondam- ment d'eau froide. C'est ainsi qu'on réussit souvent à sauver des Pois ou des Haricots récoces atteints par la gelée, en rrosage, le matin , avant que le soleil ne vienne les frapper de ses rayons. On assure, et nous n'avons pas de motifs d'en douter, que des arbres en espalier surpris par la gelée pendant qu'ils étaient en pleine fleur, ont été préservés par des seringages abondants, donnés avant e lever du soleil. Dans tous les cas, il est nécessaire que — les rayons solaires ne tombent sur le tal gelé; pérature , produite par le soleil du matin, rend inutile toute application ultérieure de ce procédé. Il suit de là que la necessite de recourir au dégel artificiel est écartée quand on plante les végétaux délicats à l'exposition du nord ou de l'ouest, ou qu on un exemple frappant devant les yeux. Pen- dant l'été de 1849, un Hétre de la Nou- velle-Zélande, arbre à feuilles persistantes, bien connu comme sensible au froid, tut planté à titre d'expérience au nord dun mur en ruines. L'hiver suivant, on marqua e 1 arbre n'était pas garantie du cóté ea "avait restée à la méme place, et nous ne pas qu'elle n'éprouve méme sort que ajoutons à cet exemple ce e Fuchsia, arbre, qui se sont co ( La suite à la page 190.) PL. 712 712. SCHIZANTHUS GRAHAMI rcore argo. SCHIZANTHUS DE GRAHAM A FLEURS BLANCHES, Scrophularineæ $ Salpiglossideæ ( Benth.), Exot. — Didynamia-Angiospermia. CHARACT. GENER. — « Calyx n Coro ypogyna, resupinata, tubo brevissim limbo bilabiato, labio postico inferiore ی‎ ; laci ediá À, emarginatá, 2 formia, rugosa. Embryo in albuminis dense carnosi homotrope ald teret hes y ledomibns brevis- simi is, obtusi: is, laterali ag Ly E invida annue, glanduloso- pilose ; folii rit © ae superioribus alternis, ; pinin pedun culis peine oce un racem an simplicem v. panic effor. mantibus. » ENDL Shops, R. et Pav. Prodr. RE PL Peruv. t. 17. Hook. iu FI. t. 75, 86. Bor. Rec. t. 725, 1544, 1562. s a E be 9391, 5044, 3045 5, 3070. SWEET. =; t. 63 et Nov. dX, k BR rs. foliis semel v. bis | pinnatisectis, segmentis integris v. dentato-pinna- tifidis, corolle tubo calycem subs superante, labii ostici i abbreviati laciniá mediá acuminatä latera- ibus 0 obtusá ۰ aentiusculá, stami- s brevi sail, » Schizanthus Grahami, Ente in Bot. Mag. t. 5044. Benth. i x q 905. n DC. Prodr. Var. etum, Dick « C roll ey yia su , labii gem ud laciniá erante ifidà oe falcato-linear res . Benta. I, e. Decaisne in 8 321. CHARACT. SUBVARIET. — Corolla ar labii antici laciniá intermedia (retusa) auranti uteá. Schizanthus Grahami, flore alb Schizanthus retusus , flore albo, Does Engage par l'autorité de notre savant collaborateur, M. Decaisne, à considé- rer le Schizanthus retusus eomme une simple variété du mi, nous eon- servons à l'espéee ce dernier nom, par la raison de priorité et parce que le mot retusus n'exprimerait qu'un état acciden- tel de la grande division de la corolle qui, dans ces fleurs si bizarres, rappelle en quelque sorte le labelle des Orchi- dées. Pour ceux-lá,. eependant, qui continueraient à distinguer spécifique- ment les deux plantes, la variété ici ligurée , devrait être une forme de Schi- CULTURE. Pour avoir de belles et de nombreuses fleurs, il faut semer en aoút, repiquer en pot et placer les jeunes plantes prés des jours en orangerie. Les Schizanthus zanthus retusus, dans laquelle le blane pur aurait remplacé sur la corolle le carmin ou le rose tendre, le jaune- orangé persistant seul sur le labelle. | zanthus Grahami et retusus, la forme à fleurs blanches n’en est pas moins une excellente acquisition pour les parterres. - C'est d'ailleurs une plante toute nou- velle, gagnée en Angleterre, et que nous — avons eue en fleurs, pour la première fois, dans le courant de l'année derniére. L. VH. (PL. T.) craignent l'excès d'humidité pendant I lhi- > ver, mais une fois le printemps venu , 4. sont d'une culture facile et produisent — de nombreuses graines. L. Vi. EMLISIGHEMALYARN 0 T 510, (Suite.) Des effets du froid sur la végétation. lans un cas ne réussisse pas égale bien dans l'autre. Nous espérons que nos lecteurs voudront bien s'en souvenir en ‚presence des froids tardifs et des gelées de printemps dont nous avons été menacés cette année. Nous avons traduit de l'anglais l'article précédent du à en- uant à l'inutilité des recherches abstraites; c'est en chercha à remonter des effets aux causes que = ec l'homme agrandit la sphére de ses idées et de ses connaissances , quand méme il ne réussirait pas à atteindre le but vers lequel il eroit avancer; les alchimistes n'ont pas voie. s ne sommes pas d'avis que l'homme s norer ce qu'avec des recherches. patientes il peut finir par découvrir. ientót dit : c'est im- possible! Mais comme l'a dit un a célèbre : Il ۲ a plus de choses possibles qu'on ne croit. Cette réserve posée au nom du progrès du savoir humain, nous som- mes pour le surplus de l'avis du docteur Liudley. YSABEAU. T 511. Spiræa laxiflora, ۰ Joli petit arbuste du Nepaul , dont les fleurs b i t forme et la couleur de la surface des feuilles : mais, par contre, feuilles étaient décrites comme longue- ment pétiolées, un peu glauques en cessus, et les fleurs c : des pétales réfléchis autre caractère distinctif. La plante diffère aussi du Spiræa fasti- giata , Warticn و‎ par ses feuilles plus lon- uement pétiolées, plus ovales, plutót proprié à bien à la décoration de parterres for- mes d’elements variés. J. LisoLer, in Paxt, Fl. Garden., I, p. 98. 715— STANHOPEA TIGRI JA 745. NA van. SUPERBA, STANHOPEA TIGRÉE VAR. SUPERBE. Orchidee $ Vandeæ, Br. CHARACT. GENER. — Vide suprà, vol. HI, aoüt 1846—1 et 2. CHARACT. SPECIF. — «S, hypochilio پر‎ tundo intus lamellis glandulosis radiato, m lii cornibus faleatis porrectis epiehilii trident | longitudine, sepalis lateralibus maximis ee s petalis multö latioribus. » own. Stanhopea tigrina, Barem. Orchid. Mex. — Gynandria-Monogynia. s t. 7. Liwpr. Bot. Reg. vol. XXV. (ann. 1859) t. 1. oe Bot. Magaz. vol. LXXI (ann. 1845) t. 419 CHARACT. VARIET. — Floribus flavescenti- - | bus maculis petalorum ون ون‎ latis irregu- -| laribus rubro-aurantiae Stanhopea tiyaka yal ا‎ Horr. VAN Hourr. Le coloris des fleurs varie assez gé- néralement chez les Orchidées et parti- eulierement chez le noble genre Stan- hopea : aussi faut-il autant que possible appuyer le diagnostic des espéces de ce genre, non sur la distribution , la forme ou la nuance des macules florales, mais sur les caractéres de forme ou de gran- | deur relative des organes végétatifs ou | reprodueteurs. La briéveté comparative des hampes, les proportions relatives des pieces florales, l'existence sur la base interne du labelle d'un certain nombre (7-5) de erétes glanduleuses disposées en éventail, la bigarrure des fleurs (abstraction faite des nuances) distinguent entre ses congéneres le Stan- mées avec raison par Pamateur qui re- cherche dans les fleurs des effets agréa- bles et non des caractéres subtils , des impressions et non des idées. Introduit du Mexique en Angleterre, avant 1859, par M. Low, le type du Stanhopea tigrina se distingue de la forme ici figurée par la teinte générale de la fleur moins vive, le fond moins jaune et les macules d'un rouge violacé au lieu de tourner au rouge-orangé. Je posséde encore une autre variété dont le coloris lie de vin bariolé de cou- - leur : toutes deux, originaires du Guatemala, exhalent, comme la forme type, une puis- sante odeur aromatique qui tient à la fois, hopea tigrina : le coloris seul établit chez la méme espéce des variétés esti- selon la juste observation du D* Lindley ^ du melon et de la vanille. L. VH. CULTURE. j S. Cu. Les Stanhopea, les Acineta, les La- | cena, les Gongora, les Acropera for- ment un groupe d’orchidees qui ré- clament des soins similaires; elles sont d'une culture trés facile si l'on observe les prescriptions suivantes : Les hampes de fleurs de ces plantes, naissent à la base des pseudo-bulbes et s'infléchis- sant brusquement vers le bas, exigent Pour vase, des corbeilles, des paniers ou | des terrines entr'ouvertes à leur base , m c'est-à-dire des fonds à claire- voie. On xd se servir aussi des terrines Donckelaar dont j'ai donné la figure | dans la livraison précédente, tome VII, p. 151, mais j'avoue que leur forme prosaique s’allie mal avec les ornements dont une jolie serre à orehidées veut étre parée : les terrines Donckelaar convien- nent plutôt aux établissements- mar- 192 chands. Je conseille done aux amateurs de faire confectionner pour leurs orchi- dées á tiges florales descendantes des eorbeilles semblables à celle ۵ ei-eontre et qui se compose de rondelles . minces, à écorce raboteuse et poreuse, entrelacées et réunies au moyen de fils de cuivre. On rempote les orchidées de ce groupe après leur floraison, au mo- . ment où leurs jeunes pousses commen- cent à poindre, dans un mélange de sphagnum et de terre tourbeuse ou à défaut à l'aide de terre poreuse prise dans les clairiéres des bois : celle, par exemple, qui renferme des débris de racines de fougéres doit étre préférée. Entretenir ensuite l'humidité de cette STANHOPEA TIGRINA vag. SUPERBA. — MISCELLANÉES. époque à laquelle il sera convenable de les priver d'eau progressivement. Pen- dant tout l'hiver on les tiendra à l'état sec et dans un milieu oü le thermométre ne s'élévera pas à plus de + 12° Réaum. ; ce temps de repos est indispensable pour les amener ensuite à fleur. Si au con- traire cette régle de conduite n'était pas observée, si les arrosements ou les se- ringuages étaient continués pendant l'hi- ver on obtiendrait des pousses de feuilles nouvelles mais pas de fleurs; et ees | pousses , encore, seraient débiles , paree | qu'elles naitraient à une époque oü les rayons impuissants d'un soleil blafard ne se montrent à nous sans dégagement de calorique que pour nous rappeler que terre jusqu'à ce que les jeunes pseudo- | nous vivons (hélas) sous le 51° degré bulbes se soient parfaitement développés. | nord! L. YH. On en sera là vers la fin de septembre, | TEES‏ ۵57 خاش 012 39 نله 一 一 一 一 + 512. Cupressus torulosa, Dox. Grand arbre de la famille des coniféres, originaire de Himalaya. S'il fallait Sen rapporter aux livres, le nord de l'Inde ne posséderait qu'une espece + e Cyprès, nommée nou à Kamaon, près Nectee, à Simla et à Kunawur. Endlicher l'indique dans le Bhotan et le Népaul ; à 2550 métres d'alti- marine : à ces locali ) | nde n'ait qu'un seul Cyprès et que ce soit le torulosa? Est-ce bien du torulosa que parlent tous les auteurs cités ? C'est de quoi nous dou- tons grandement. D'abord, le Cupressus horizontalis habitant la Perse, pourquoi q. les doutes les plus graves sur leur identité spécifique. En attendant que des moyens , glo- scailles MISCELLANÉES. ; 193 Est-ce lá, nous le demandons encore , la seule espéce indienne de Cyprés ? Parmi notre plante cultivée, des cónes qua- tre fois plus petits et dont les écailles sont à peine mucronées : un | TOME VII, 194 : trés elegant (elegantissima) et 24 metres hauteur : le méme voyageur naturaliste ouronne tb meaux gra- voyage, p. d'aprés des exemplaires vus dans le vil- lage de Chindupjie , à plus de 2340 mètres au-dessus du niveau de la mer). Espérons MISCELLANÉES. | que, dans une future livraison des trans- actions de la société agri-horticulturale de préter à la solution e connaissances puisées sur les lieux et diri- gées par son tact habituel. (J. Linprev , in Paxt. Flow. Gard, II p. 167.) + 513. Moyen de détruire les taupes. On sait qu'on emploie avec succès depuis quelque temps la páte de phosphore pour cultivateur allemand , M. H. E cela il faut procéder ainsi qu'il suit. On achéte ou on prépare une certaine quantité de la grosseur d'un grain de plomb, et on en introdnit une ou deux dans les galeries des taupes. Si on veut hacher quelques lombrics ou vers de terre avec cette páte, elle n'en sera que plus du goüt des taupes, qui dé t volontiers cesanimaux. Quand on distribue ces boulettes, il faut avoir soin de profiter d'un temps qui promet de rester i ue (Mon. des campagnes.) + 514. Origine de Papplication du bois d’acajou à l'ébénisterie. L'emploi de Pacajou est dû au hasard, et, d'abord, on en a fait un usage ignoble ; ire. Au ret dans les Indes occidentales , ce marin rap- porta quelques poutres d'acajou qu'il avait TI usage de chandelles dans les maisons dé- centes, et qu'on renfermait les chandelles en des boites de bois ins c'est ainsi que les choses se passaient chez le docteur Gibbons, dans Kingstreet, Co- vent-Garden. | En ménagère économe mistress Gibbons voulut utiliser les poutres qui gisaient dans un coin de sa cour, et elle jugea, dans sa sagesse, que si ce bois ne pouvait pas ser- vir à la construction d'un édifice, il serait toujours assez bon pour faire une boite à chandelles. Un ébéniste du temps, dont pour sa Gràce un bureau qui mit à la mode l'acajou et l'ébéniste. Et voilà comment une boite à chandelles a donne naissance ne industrie des plus importantes, à un commerce des plus étendus. 716. BURLINGTONIA DECORA, BURLINGTONIA JOLI. Orchideæ Vandeæ, Linn. 一 Gynandria-Monandria. CH OK GENER. Vide supra, vol. . 1. p. 1 hy RACT. SPECIF. labe cauli- api monoph Mi squamas » uno stipatis), seats foliis linearis lanceolatis, ra- cemis basilaribus (termina ie ide , inferne uni- Herne wi dise -5 floris, sepalis —— à parte connatis, ca ak onico circite 2 lin. یاس‎ labelli ungue basi canaliculato dente: que utrinque aucto a medio ad apicem fimbriis E res us puberulis ornato, limbo dilatato ilob candido (cæteris perianthii partibus roseis pilosis rubris gynos temium æquantibns, styli cor- s glabris staminodiis Br duplo ی‎ "Bu urlingtonia decora, Cu. Lem. Jard. fleur. ۰ janv. 1852. t. 188. Rerloufenin رود دج‎ ‚Praxen. olim (ann. 1851) in Hort. Van Hou E Cette gracieuse Orchidee introduite de la province bresilienne de St. Paul, par M. Libon, collecteur de M. de Jonghe, fleurit en mai dernier chez M. Mackoy, qui s'empressa de la communiquer à édi- teur de la Flore. Nouvelle à cette époque, elle recut provisoirement de nous le nom de Burlingtonia amoena, nom que nous éviterions de rappeler aujourd'hui, sil n'était déjà passé dans quelques catalo- gues de vente et s'il n'importait de le signaler comme synonyme de Burling- tonia decora. Par l'habitus, le mode de végétation et méme les caractéres du gynostéme, le nouveau Burlingtonia se rapproche évidemment du Burlingtonia rigida, figuré dans le Sertum orchidaceum du D: Lindley (tab. 56°) et dans le 1” vo- lume du présent ouvrage : mais il en differe par des caractéres bien faciles à saisir, la dimension moindre des fleurs , le labelle d'un blane pur, la hampe munie d'une seule braetée au-dessous du point où naissent les fleurs, les sépa- les latéraux soudés seulement sur le tiers de leur longueur, les lamelles du labelle détachées en dents saillantes. Peut-être se rapproche-t-il davantage d’une autre espèce (B. obtusifolia) dé- crite par le Dt Lindley sur des exem- plaires secs et comparée pour le port au Burlingtonia rigida (1) : mais en tout cas le nom seul de cette espèce prouve que ce ne saurait être + même que celle dont il est ici questi A l'exception du Burlingtonis rubes- — cens qui croit dans les régions les plus , ehaudes du Pérou, et du B. candida, indigéne dans la Guyane anglaise, les espèces de ce genre sont exclusivement — brésiliennes : on connait dans les serres les Burlingtonia candida , fragrans , ri- gida و‎ maculata و‎ charmantes plantes quí rivalisent de légance et prés desquelles le Burlingtonia decora peut encore se placer avec honneur. 3. E PO (1) Nous en pour comparaison, du rare m Oreh idaceum » la diagnose du tereti gcn — fero. foliis oblongis یه ی‎ s niculato n utante, no subulatis, pr bilohi se distantibus rotun Montagnes des rci: Gardner, herb. No "GO ا 196 BURLINGTONIA DECORA. — MISCELLANÉES. CULTURE. La culture du Burlingtonia decora est des plus faciles. On place la plante dans un mélange de sphagnum ( espéce de mousse aquatique), de bois de saule vermoulu et de débris de pots : matié- res qu'on tent réunies dans une petite corbeille en fil de euivre ; ou bien on at- tache tout simplement la plante à l'aide . d'un fil de plomb à un morceau de bois, en l'entourant à la base d'un peu de mousse fraiehe. On ne la suspend pas trop haut, afin de mieux jouir de son gracieux port. Placée dans l'atmosphére d'une serre chaude et abondamment sa- turée d'humidité, elle y donne bientót de nouvelles pousses, et à chaque prin- temps elle émet de graeieuses tiges à fleurs. Ces fleurs étant passées et la sai- son du repos de la plante venue, le Bur- lingtonia , comme toutes les autres Or- ehidées , requiert alors une température moins élevée et un air moins ehargé d'humidité, surtout pendant l'hiver. Sa multiplication se fait en coupant la tige immédiatement au dessous de chaque touffe de racines. Chacune. de ces frac- tions forme aussitót une plante complete, réclamant le traitement indiqué au com- mencement de cet article. L. v. MISCBLBANAAS. — + 515. Curieuse De toutes les nouveautés horticoles pro- duites à l'exposition de la Société centrale d'horticulture de Paris, aucune pourtan ne piquait aussi vivement la curiosité des 2 plante singulière, et probablement in- connue jusqu'à ce jour, rapportée des de montagnes de l'In ar un navigateur français, M. Armange, de Nantes, qui la re un us d'une nouvelle lement le pays d’où il provient, puisque tous les Cactus connus sont d'origine amé- Ticaine. Toujours est-il que l'horticulture francaise est en possession d'une des for- nouveauté, etc. mes végétales les plus bizarres et les plus problématiques. Faisons des vœux pour que la nouvelle acquisition tombe en onnes mains, et que sa floraison, dans nos serres, vienne nous révéler ce qu'elle est et ce qu'elle vaut. u'on ne se figure pas d'ailleurs que c'est Paris qui a ouvert, pour cette année, Pére des exhibitions horticoles; l'Angle- terre a eu les siennes avant nous; la Bel- gique elle-méme nous a devancés dans eut étre pas que cette ville est le principal centre de la florieul- ture de l'Europe continentale, et que c'est dans ses jardins que l'Allemagne, l'Au- triche, la Russie, viennent s'approvision- ner; nous-mêmes nous sommes, jusqua MISCELLANÉES. nieres années, elle n'avait pas eu lieu depuis huit ans; aussi le concours des horticulteurs surpassait-il tout ce qu’ ser Ce n'étaient pas seule- nt x de la Belgique ou de la Hol- ander mais aussi ceux du Hanovre, de la de toutes les grandes villes du de Saint- varies de leurs RR Toutes ation- nalites s’y trouvaient conf dani une méme idée de confraternité horticole, et les deux jurys chargés de prononcer sur ^ le mérite des collections étaient eux-mémes composés de jardiniers et d'amateurs de 'eux était présidé par le oscou; l'autre par is duc d'Ursel, de Boxall. - amis de l'horticulture accourus en foie: à cette solennité horticole, sont unanimes à déclarer qu 'elle a eu un carac- er n en harmonie avec a installé ces innombrables collections de plantes fleuries et d'arbres d'ornement de toutes formes et de toutes dimensions, T 916. Gynerium 197 depuis les. élégantes Broyénes du Cap et aux Fou- rique tropicale. Ce n’etait pas taines r milliers qu’on comptait l orcée, etc., se — là unis; c hod en. un mot, concours unique de toutes les ی‎ s de toutes une sorte de Ms oun dans le sens du jardi-, nage, de l'exposition universelle de Lon- . dres, du i venait attester, aux yeux de l'Europe émerveillée, la puissance et | beaux développements de Vhorticulture moderne. (Journal d’agr. prat. de PESE Avril 1852.) argenteum, ۰ (Arundo dioica, Serene. Arundo Selloana, ScHuLTEs.) Haute et belle graminée à facies de roseau, à feuilles rudes, à grandes pani- cules terminales et dressées, en form ticulture de Lo s, et dans celle de M. Robert Hutton , à Putney-Park où l'es- quisse si ek en a été rise. Quoique les voyageurs qui l'ont vue dans ses stations natales lui donnent un fois la ment d'un homme. Les feuilles sont dures, trés rudes sur les bords, d'un vert ار بو‎ terne et beaucoup plus päles en dessous : leur plus grande largeur n’ex- céde pa lime. Les fleurs 4 ipe n panicules longues de 45 à 7 ae , rappelant celles du roseau commun (A+ undo P sisi ) mais à la fois à la Diui cor de leurs organes sont couv verts. = D’apre a. la plante en question serait un Arundo : mais. á notre avis, elle differe au moins Ke. de ce genre que des vrais Gynerium E quoiqu elle ne soit pas à coup sûr, congénère du Gynerium saccharoides , nous lui laisserons provisoi- rement ce méme nom ge rique joe transférer p Arundo que de la i les d’entre lesquels elle doit P exclue. Le et háles et aux longs poils blanes dosi ces 198 MISCELLANÉES.- crochet infléchi qui termine ses báles est trés remarquable, et ce caractére joint à la diœcie des fleurs, porte à croire que l’espèce constitue un genre distinct des deux auxquelles on l'a jusqu'ici rattachée, J. Libre و‎ in Past, Fl. Gard. 199 717. PENTSTEMON BACCHARIDIFOLIUS, PENTSTEMON A FEUILLES DE BACCHARIS. Scrophularineæ $ Digitales, Bentu. — Didynamia-Angiospermia. CHARACT. GENER. — Videsuprà vol. I, p.145. CT. SPE « P. caule erecto tereti pubescenti-glanduloso, foliis glaberrimis atro- us coriaceis g E de m oblongis mis rotundatis, paniculá esie Ad. waren brevis segmentis ovatis, — coceineæ tubo in ads iformi ore obli mbo subbilabiato io superiore bifido inferiore pel filamentis Deu quinto sterili. » Hook Pentstemon iya (sie Pra baccharidifo- lio) Hoox. Bot. Mag. t. 4627 (hic iterata). Espèce aussi distincte que brillante d'un genre abondamment représenté dans les parterres. Son histoire est exactement la même que celle du Pent- stemon Wrightii, figuré tout dernière- ment dans notre recueil : c’est-à-dire que la plante provient du Texas et qu'elle a fleuri dans le jardin de Kew, où le D' Wright, à qui Pon en doit la découverte , en avait introduit les Explication des Figures. — Fig. 1 CULTURE. Cette belle espéce, par suite de sa floraison tardive, n'a pu múrir ses graines à Kew; mais en revanche, elle se multiplie facilement de boutures. Originaire du Texas, patrie des Pent- stemon Cobæa, Murrayanum, Wrightii, ete., il faut espérer que sa culture n'offrira pas les difficultés que nous ren- controns pour conserver la plupart de ses congénères. Le Pentstemon Cobæa, par exemple, devrait étre proposé comme plante de eoncours dans les programmes d'expositions : ce serait un bon moyen a employer pour empécher que cette belle plante ne disparaisse de nos cul- tures. Le Pentstemon speciosum, quoi- que d'une conservation moins difficile, est dans le méme cas. Dans les pays oú l'hiver est moins sévére qu'en Belgique et dans le nord de la France, ces plantes . Pistil. | dire pas trop grand graines. C'est une herbe probablement vivace, par la souche souterraine, à tige droite, simple, rougeátre, terminée par une panicule de fleurs écarlates, - ornées d'un demi anneau blane à la base de la lèvre inférieure de la corolle. — Semi-rustique comme tous ses congénè- res, le Pentstemon baccharidifolius fleu- rit durant les mois d'automne. JE ۰ 2. Etamines. (Details grossis). (Pr. T.) se conserveraient mieux, surtout si la douceur du climat s’alliait à un air bru- meux comme l'est celui du centre. de l'Angleterre. Dans les pays qui seraient dans ces conditions, on pourrait conser- ver ees beaux Pentstemons sous chássis froid, au levant, en aérant toujours quand le thermométre marquerait au moins de 十 5° Réaum., découvrant entièrement quand il s’éléverait au-des- — sus de + 5° Réaum. Dans un pays tel que le y ótre, ^ voici le mode de culture qui me semble devoir - être adopté. TERRE : un mélange par parties égales de vieux terreau de eouche à melon et de bonne terre de jardin potager. Vase proportionné aux dimen- tions des racines de la m ota deme Nor c que le chevelu puisse arriver au pour- Uu 200 tour du pot. Drainage soigné, c'est-à-dire . des cailloux ou des tessons dans le fond du pot, afin de permettre à l'eau surabon- dante de s'écouler facilement au lieu de rester stagnante dans le fond. Asn: pendant r hiver, prés des jours, dans une . orangerie aérée. Dès que les fortes ge- lées sont passées, placer ces plantes sous châssis froid et les traiter là comme je l'ai dit plus haut. Les rempoter en avril et les tenir pendant quelques jours sans air. Les placer ensuite dehors au levant. Les arroser le soir, avec de l'eau de pluie et toutes les semaines une fois, pendant un mois environ, avec de l'eau dans laquelle on mélerait du purin de vache. On peut aussi saupoudrer la surface des pots avec du tourteau de colza ou d’eillette réduit en poussière. PENTSTEMON BACCHARIDIFOLIUS. — MISCELLANÉES. Traité de la sorte, le Penstemon Mur- rayanum, par exemple, acquerra des dimensions incroyables : ses feuilles y deviendront larges comme celles des choux. Vers la fin de l'été on mettra ces plantes en plein soleil et vers la mi- septembre on les rentrera en orangerie prés. des jours au grand soleil, afin d'amener plus súrement la maturité des graines, qui ne se formeront du reste qu'au détriment de la santé de la plante. Si l'on ne tient pas aux graines ou si l'on s'apercoit qu'elles n'auraient pas de chanees de mürir, on coupera les tiges et l'on traitera la plante à cette époque comme je l'ai dit plus haut. Le boutu- rage doit se faire au moyen des j deis pousses. L: YB. AUIIABLLATEBS. 一 -一 一 + 517. Araignées métamorphosées en pucerons. On lit dans la Monographie du dim ^; per de Jonghe, page e 87: « De ous A SEE E das doit d'où d énoménes de la nature, : n'existe pas d'effet sans cause, nous avon qui, par une de ces combinaisons secrétes de la nature, ER ey 7 la présence de ceux-ci. s font leurs nids au- trés-chétifs et à peine pro puis rer nt presque à vue d’œil e sant probablement de leur cóté , ces “petits insectes noirátres, mo nuisibles encore que les pucerons eu e diront les ۱ ۰ d'une däscwrärie aussi savante qu un Tm, =] + 518. Droleries. Apres avoir ar le Ar d’orne- ment de la montagne des Org isi- tandin, en hs veis le ta s’écrie : « Ah! Voici /a famille des lé umineuses! c'est celle à laquelle je donnerai Hem la préférence! M. de J., amateur de sapins, en ex e devant la figure du den pend funebris, son tour : Oh! la belle sapın-‏ ا و dacée L. VH.‏ (A) J. dh. pr. 1850 , No 5, page 72. 1 \ | nf Re, RU‏ بل" yd: y 3s NC‏ — ASATS * ot 718—719. HEINTZIA ۸ HEINTZIA A FLEURS TIGRÉES. Gesneriaceæ $ Beslerieæ. Dne. 一 Didynamia-Angiospermia. CHARACT. GENER. — « Calyx liber, quinque- partitus, pares pra persistens, lobis basi nervo me ae cente callosis, replicativis, æstiva- tion extiis A tubo sabcurvato, limbo quinquepartito, DES subbilabiato , laciniis. subcordato o-orbieulati , pa- ss AE ro...» nama, = ni 0 ne filamentorum m S infundibuliforme 4 um. unilocularis, corticatu demum bivalvis, ala medio placentiferis. تیا‎ plurima i in pulpá à bes n ad marginem limbi tomentosa, | nidulantia, ovalia v. ent Dow crustacea spiraliter striata. Em bryo minis oleosi, parci, cylindricus; cotyledonibus brevissimis plicatis; radiculá umbilico proxima , tereti. « Suffrut lex caracasanus , caule erecto, ramoso , quadri-quinquevedal u Fe petiolatis crassiu. sculis, velutinis , suprà “obseuré viridibus, subtus pallidis , costä mediá ue prominentibus, cum caule rufescentibus , lanceola = vast sensim attenuatis , apice acuminatis , gin nato-serratis ; مرو مهار‎ axillaribus , رز موی‎ otiia (eymis confertis), pedunculis mi- nutis , pedicellis bracteatis + longioribus , apice s geniculatis , floribus is pictis calycibus bracteisque. rosei tee is albis limbo puniceo maculatis. » KARST CHARACT. S — Idem ac generis. CIF. Heintzia picta , Kansr. Plant. Venez. I, p. 34, t. XI (hie iterata). 1 Découverte par M. Karsten, dans les . foréts ombragées des montagnes de Ca- racas, á 5000 pieds d’altitude supra- marine, cette magnifique Gesnériacée constitue un sous-arbuste á tiges rameu- ses, hautes de 4 à 5 pieds, obseurément quadrangulaires , ornées, dans les ais- selles de leurs grandes feuilles, de fais- ceaux de fleurs à calice rose, à corolle élégamment mouchetée de pourpre sur fond blanc. De grandes bractées roses, avec la nervure médiane verte, comme les divisions calycinales, ajou- tent à l'effet ornemental de cette riche inflorescence. Quoique rapproché des Alloplectus par le facies, le calice et le fruit, le genre se distingue des Pabord de ces plantes, comme de tous les genres ana- logues, par Pabsence d’une grosse glande ypogyne au eóté postérieur de la base de l'ovaire : l'habitus , le calice et la forme de la corolle le séparent des Drymonia , TOME VII, * les seules d'entre les Gesnériaeées à ovaire libre, qui, de méme que I Heint- zia, ne présentent normalement aucune traee d'une cinquiéme étamine. L’auteur á qui Pon doit et la décou- verte, et la description et l'introduction (?) de cette superbe plante, trace avec un enthousiasme bien naturel le tableau des lieux oú il l'a vue dans toute sa beauté native sous les séeulaires Cedrela, dont les eimes épaisses cherchent la région de la lumière, des groupes de Palmiers (Iriartea, Oenocarpus , Geonoma) , et de Fougères en arbre eonfondant leurs frondes en dais treillissé ne laissent pé- nétrer qu'un jour douteux sur les plan- tes plus humbles de la forét : des touf- fes de Marattiées (Eupodium Kaulfussit, € et Danca Augusti, Kansr.) des frondes palmiformes d'un Diplazium (D. celtidifol ium, Kunze, eneadrent de leur fraiche verdure les bouquets pourpres et blanes del’ Heintzia, qui, toujours plongé 26 202 # HEINTZIA TIGRINA. — MISCELLANÉES. dans une atmosphère humide et chaude, | dans la saison comparativement sèche qui fleurit durant les mois d'été, et fructifie | forme l'hiver de ces climats. Explication des Figure et disque hypog transversale. — 4, U è a, entière, b, coupée longitudinalement. CULTURE. J. E. P. s. — Fig. 1. Corolle fendue et étalée : grandeur naturelle. — 2. Pistil yne : grosseur double. — 3. Ovaire, i pe . Un ovule trés grossi. — 5. Fruit et calice : grandeur nat. — 6. Graine , très grossie, grossi quatre fois, a, coupe verticale, b, cou (S. Cu.) Celle de l'Aphelandra aurantiaca. Tome I, p. 359. 1۳928 698 ضاط‎ ۵20 TENE ISM 十 519. Sur la transplantation des arbustes et arbres verts de moyenne dimension, Par M. James Mac NAB, Jardinier en chef du Jardin Botanique d’Edimbourg. Les observations suivantes s’adressent aux personnes qui ne possedent pas les instruments ordinaires pour accomplir en grand Popération dont il s’agit. a premiere chose ä faire, c’est de creuser autour du sujet à transplanter, une tranchée circulaire assez loin du tronc la motte, afin de conserver, le plus pos- sible, de fibrilles radicales. >, 0 en conservant Je pourtour tout-à-fait perpendiculaire : la distance en on coupe rez-de-terre les grosses racines qui la dépassent, et l'on attache tout au- tour des racines plus petites et plus flexi- bles. Autour de la m © a B © E [P o Ss - = © .. égale, larges de 6 à ۱ séparées par des interstices de 9 à 12 cen- imétres : le mieux est d'employer à cet usage des douves de baril, dont on tourne ani ouves + la ficelle soit tres serrée, prenez une Bu doublée et goudronnée, faites-en un tou vers le haut a motte, nouez le ne n de (comme dans la figure 1)» aux nœuds, qu'il faut soigneusement ev! ter. Attachez à chacun des deux ux cótés de la motte, un 2 40 centi- metres; tendez quatre garrots de bois, de papi tés seront maintenues par les quatre bou CE T 9 PA J'Y. iy. MISCELLANÉES. MOYEN DE TRANSPLANTER LES ARBUSTES & ARBRES VERTS DE MOYENNE GRANDEUR, 657 211. 204 de ficelle mentionnés : ces précautions seront suffisantes pour une motte de gros- seur m rable exigerait de plus grosses cordes et le double de garrots. La motte ainsi liée et i la miner en vers le sud, il faudra commencer à miner les cótés est et ouest; à mesure qu'on creuse sur un côté ,-on étaie la motte dans ce mé motte est compacte, il est bon de la débarrasser par dessous du plus de terre possible : dans le cas contraire, n planches. Ces cordes doivent étre distantes des bouts des planc montre cette disposition. En b l'on voit les cordes relevées et fixées à des barres de transport. port sera prévenu par l'emploi de nœuds coulants , qui serrent d'autant plus que le poids est plus considérable, et par la pré- caution de tenir les barres parfaitement paralléles avec les planches. Comme il ar- rive fréquemment que les planches doivent étre sacrifiées, il faut les choisir, autant que possible, de peu de valeur. MISCELLA ۰ Arrive maintenant le point principal : le soulévement de la masse. Avec des mottes peu lourdes, la difficulté n'est pas grande : quand , au contraire, l'opération ne peut se faire d'un seul coup, par la puissance des bras, divers procédés sont mis en ceuvre, entr'autres celui qui con- ci-dessus, un petit nombre d'hommes sont lacés d'un cóté des barres, pour empéche comble l'intervalle entre elle et le sol avec de la terre que l'on tasse et que l'on pousse aussi avant que possible sous la motte. alternativement de pa maniére à gagner chaque fois de 15 à 20 centimétres en hauteur, on finit par amener la masse à fleur de terre. Prenez chirée sur les bords, auquel cas elle accro- es de moins endommager les allées. Le de la machine doit aussi porter différents * : cordes qui peuvent € fixer l'arbre, pendant le terrain inégal. transport sur un (La suite page 206.) TH m ur Ein 720. GRINDELIA GRANDIFLORA, “GRINDELIA A GRANDES FLEURS. Composite $ Asteroideæ. — Syngensia-Polygamia-Superflua. CHARACT. GENER. — « Capitulum multiflo- Demetria, Lacasca Nov. Gen. 30. rum, heterogamum , floribus radii uniseriatis و‎ li- Donia Nos Br. in Ait. Hort. Kew. II. 5. 82. a: ag rarissime nullis, disci tubulosis, | Bot. Mag. t. 1706. rermaphroditi ri basi hemispherici squa- f mæ pluriseriales, imbricatæ. یزیمور‎ foveo- ی‎ Ad Aurelia, Cassim in Diet. se. nat. latum. Corolle radii ligulate , disci Ose , limbo quinquefido. ری و‎ ie Achenia Grindelia et Donia (excl. sp.) Lessine Syn. 165. obovata v. subangulata, glabra. Pappus disei et 19. radii conformis eater. Bah mada aristis | Asteris sp. Cavan. Icon. t. 168. crassis , rigidis. (Synon. ex Endl. l. e.) Suffrutices v be cante, ad apices بونج بر‎ en foliis atte CHARACT. SPECIF. G. elata simplex, nis, integerrimis v ius serratis, radicalibus | apice corymboso, foliis e e hast amplexicauli latá plerumque apartadas , caulinis sessilibus v. semi- | FOSS, dentato-serrata sensim بر رز‎ ip subin- mplexicaulibus , capitulis a apices ramorum so- | Vegerrimis, ramis apice monocephalis , in qom: litariis , floribus flavis. » se glutinosi , ee longe subulatis patenti-: "dunt Grindelia, Witt». in Berlin. Magaz. 1807, | rosis, capituli ur aurantiacis discum p. 261. Dunat = Mem. du 1 Mus V. 48 t. 1—3. Bor d us. Hvo Rec. t. 248. 781. DC. Prodr. V. 514. (Enpi. gen. ndelia ponente Hoox. Bot. Mag. t. 4628 No 2564.) Gear hic iterata). Le genre Grindelia comprend un cer- | taille (90 à 150 centimètres), elle se tain nombre d'herbes vivaces ou bisan- | distingue des Grindelia inuloides si nuelles (?), la plupart enduites d'une | Reg. t. 248) et squarrosa (Bot. Mag. sorte de vernis glutineux, et dont les | t. 1706), par le grand développement branches se terminent chacune par un | et la teinte jaune-orange foncé de ses grand capitule à rayons, de couleur | capitules. D'ailleurs rustique sous nos jaune ou jaune-orange. Toutes sont | climats, elle était encore en pleine fleur originaires de la Californie, des Monts | dans le jardin de Kew, le 1°" novembre rocheux, du. Texas, du Nice du | dernier. Cette fleuraison tardive, peu Mexique, du Chili et de la république | surprenante chez une composée, com- de la Plata. L'espèce nouvelle iei repro- | pense le défaut d'originalité qu'on peut duite d’après sir W. Hooker, provient | reprocher aux fleurs de cette forme et de de graines recueillies dans le Texas par | cette couleur. i E le Dr Wright. Remarquable par sa haute xplication des Figures. — Fig. 1. Demi fleuron radical. — 2. Fleuron du disque. — 5. Portion di réceptaele : tous ces détails grossis. CULTURE. (Pu. T.) Espéce apparemment bisannuelle , | que l'on conserve durant l'hiver, dans dont la floraison commencée en été se | une serre froide bien aérée, pour les prolonge jusqu'en automne ; aprés quoi transplanter en plein àir, au retour de la la plante entiére périt sans avoir müri | belle saison. L'espèce ne réclame d'ail- ses graines (au moins sous le ciel bru- | leurs pas d'autres soins que la généralité meux de Kew). Heureusement on peut | des plantes de parterre. faire dés Fété, provision de boutures L. VIL MEISCBRABRANÍAS. + 519. (Suite.) Sur la transplantation des arbustes et arbres verts, etc. Supposant la motte placée de facon à lévement de la motte et l'on se sert de pouvoir étre aisément transportée sur la | ces barres pour maintenir cette derniére, machine, on abaisse la portion prets tandis que par l'inclinaison graduelle de de celle-ci, de facon à ce qu’elle touche | la partie postérieure de la machine, on le sol au contact hie de la motte, qu'il | la fait glisser sur le sol; puis on soulève est alors facile de faire glisser ä force de | la motte, on en retire la natte et Pon fait bras sur le plan incliné du tablier. La glisser peu á peu e e le long du talus achine remise de niveau et les barres | jusqu'au fond du de soulévement enlevées, les choses se Si la motte ét dan lourde pour étre présentent comme dans la figure V. (Ici, (PORE ا‎ coup sur la machine, oi mment on procède. Une fois la nn de la natte enveloppant la | motte e rez de terre, on creuse à afin de Pure voir la disposition des | cóté d'elle une tranchée en pente , dont eub et des douves.) on garnit le fond en planches et qui sert Reste ce reet di le transport au lieu | à mettre la machine de niveau avec la de la plantation, et la plantation elle- | motte, comme le montre la figure VI. méme. Avant tout, la fosse pour recevoir Si par hasard l'arbre à transplanter oc- la motte, doit être creusée et présenter au | cupe un talus, il est facile, au moyen moins im, 10 en diamétre de plus qu 28300 les néons correspondantes de cette | motte, de faire glisser celle-ci sur la ma- motte. On creuse une depression en pente | chine de transport: un moyen tout-a-fait du niveau du sol au fond de la fosse, et | semblable permettrait de transporter la Pon approche aussi prés que possible du | motte sur un talus qui ne serait pas ("oP o $ 8 5 o a S 5 un — > th ca = hs. 6 | 一 B we © 2 LE = < in o © e ge = 5 e ^ € e El © E © e e x 名 [- un e e £o T a is) un un e un a o 1 sommet de cette pente l’arriere de la ma- | élevé. chine de- tran nsport. Enlevant or les cordes qui assujettissent la plante à la Traduit du New Gardener’s Magazine of achive, on replace les barges de sou- Botany, vol. II, p. 156-9. + 520. Deparia Moorii, Hoox. (1). En décrivant dans son journal de bota- | les, gru plantes que M. Moore se propose nique (2) cette belle et curieuse fougére, | de décrire dans un travail spécial sur les trouvée dans la Nouvelle-Calédonie , par | fruits de son voyage. M. Charles Moore, jardinier en chef du e Deparia Moorii se distingue au pre- jardin وم‎ e de Syd ey, sir W, Hoo- | mier cou ’œil, dans le genre, par la ker annonce de plus intéressantes décou- | nervation vétioulio de ses frondes, ce Ca- vertes faites aux mêmes lieux par le méme | ractère paraitrait suffisant à divers auteur? intelligent collecteur. Il cite particulière- | pour établir un genre à part, mais. sir ment un magnifique Araucaria (A. Cookii Hooker n valeur Ros. Br. mss.), qui sera prochainement | sous-générique, en proposant pour le sous- en espèces apparemment nouvelles de Dam- (par allusion à la ressemblance des sari mara et quelques autres Fougéres nouvel- 09 dale مس‎ celui Myr (1) Deparia ($ Trichio Vid ry fronde deltoid etie les deux cordata reticulatá bipinnatá < innis lanceolatis P M (Deparia eper sn ) e s'an acuminatis pinnatifidis laciniis acuminat Mur ان او وی‎ lles (2. olifera; Hook. gine utrinque copiose soriferis و‎ invoices sti ita- | Stomosent pas entr” ene (np du reste; tis. » Hook. Has. Côté sud de la Nouvelle-Calédo- | et D. Mathewsii , Hoox.). Voici , ims À ass dans | Ja ات‎ s que donne sir W. im ج‎ of bot. and Kew Garden. Miscellany, stolid اب‎ ipite "(stipe grêle , ]uisant , MISCELLANEES. / 2 T = : A / 3 ae j 521. s. i z o o E po x < o Lal o > ‚tes, 208 d’un pourpre foncé) longue de 30 a 45 centimetres, á pourtour général interme- i entre les rdee i diaire formes ée et trian- gulaire , divisée, dans notre plus bel exemplaire en sept pennes assez écartées entr'elles : les deux p nférieures sont divisées en pinnules vers leur base ; la paire suivante est e un peu plus que pinnatifide; la penne terminale, fo mant la demi-longueu l nde en- nte à la base, profondément pinnatifide, découpée dans sa moitié inférieure en pée da segments pinnatifides, dont la grandeur MISCELLANÉES. décroit du bas vers le haut jusqu’à ce que les derniers se confondent avec la pointe acuminée : segments toujours acuminés, Texture membraneuse, couleur olive foncé, veines réticulées circonscrivant des aréoles oblongues, entre lesquelles les plus rap- prochées de la principale cóte sont les plus longues , les plus grandes et sont limitées par une veinule arguée. Involucres en forme de coupes peu profondes, s'ouvrant extérieurement, portés chacun sur un stipe assez court, et remplis de cap- sules longuement pédicellées, exactement comme chez le D. prolifera. + 521. Note sur la Violette des Quatre-Saisons à fleurs blanches ou Violette de Champlátreux. On connait dans les jardins trois groupes de variétés bien distinctes dans la Violette odorante (viola odorata) : 1° les Violettes de ` Violettes à fleurs doubles , parmi lesquelles nous citerons : celle à fleurs doubles violet- que l'on cultive assez souvent dans les serres comme Violette l u et enfin la Violette de Parme , bleu pâle et la plus employée pour forcer ; ce groupe, en y comprenant méme la dernière , est montree ui a donné le nom de Violette de Champlátreuz , qui devra lui étre conservé, Nous pensons qu'il sera intéressant de consigner ici l'historique de la création de cette variété, qui présente des particula- rités remarquables. Nous empruntons ce qui va suivre aux notes que M. Mabire a bien voulu nous communiquer. «Le 10 mars 1846, j'ai planté deux groupes de Violettes toutes fleuries, com- , posés chacun de 6 pieds de Violette perpé- com ai fructifier librement. Le résultat de cette opération a été 8 capsules remplies de graines que j'ai semées, mais qui, cette fois, ne m’ont donne que des fleurs bleues. (de couleur différente), de petits tuteurs et de la laine, De ces 2 fleurs préparées, je récoltai 5 fruits bien i i ieds a fleurs bleues (les plantes a fleurs blanches n’ayant ag 2 j ~ — 2 a © ea زا‎ = -— = mn uo = ۳۹4 — CD Un mence a urs, vu que la co- rolle manque toujours dans cette saison sur cette variété aussi bien que sur l'an- cienne J'iolette des Quatre-Saisons. Plus (La suite á la page 212.) 721. DENDROBIUM ALDOSANGUINEUM, DENDROBIUM A FLEURS BLANCHES ET POURPRES. Orchidee Malaxeæ-Dendrobiæ. 一 Gynandria-Monandria, iret poo ere vol. IIL. p1.226 HARACT. SPECIF. — « D. (Eudendrobium ( MC e crassis erectis, floribus E nutanti- bus bracteis herbaceis squamæ lineari-lanceolatis re in mentum breve formibus, sepalis | obtusum productis petalis oblongis incurvis alu- riès latioribus, labello obovato subrotundo plano n Paxt. Les nombreuses espéces de Dendro- bium sont distribuées par le D" Lindley en trois groupes assez faciles á définir, savoir : les Dendrobium proprement dits (Eudendrobium), á tiges feuillées sur leur longueur et portant des pédoncules latéraux biflores ; les Desmotrichum dont le lábelle est déchiqueté au sommet en une touffe de poils et les Stachyobium dont les fleurs naissent plus de deux ensemble en racémes. Parmi les espéces du premier groupe un tiers environ présentent un labelle manifestement trilobé et eelles là sont en général des formes à fleurs insigni- fiantes, à l'exception pourtant de cer- taines espéces vraiment charmantes telles que les D. Ruckeri, sangwinolentum , villosulum et Jerdonianum. Le reste groupe comprend actuellement une tren- taine d'espéces, caractérisées par un labelle dépourvu de lobes latéraux, et qui peuvent se distribuer à leur tour en trois sous-groupes, peu tranchés il est vrai par les caractères techniques و‎ Comme types du premier sous-groupe le Dr Lindley cite les Dendrobium ma- crophyllum et nobile; du second les D. Pierardi et pulchellum ; du troisième enfin, les especes á fleurs jaunes , telles que les D. chrysanthum et aureum, plus la remarquable espèce ici figurée, dont les grandes fleurs blanchätres , mais tournant un peu vers le jaune, portent sur leur labelle deux riches macules de cramoisi. S'il était vrai cependant comme a eru le voir M. Lobb que chez cette derniére plante les fleurs se montrent parfois cinq ou six en un racème, Pau- teur qui nous sert ۵ pour cet article, serait tenté de ranger l'espèce parmi les Stachyobium. C'est en mai dernier que cette admi- rable plante a développé ses fleurs dans les serres de MM. Veitch. Trois mois avant, M. Th. Lobb, son introducteur, en avait recueilli les exemplaires dans les forèts des collines qui bordent le cours du fleuve Attran, dans le Moul- mein, district de la péninsule de l'Inde mais que le cultivateur d’Orchidees | au-delà du Gange. E. P. n'aura pas de peine à reconnaitre. CULTURE. S. Cu. Voir ci-dessus, vol. VII, p. 148. TOME VII. 27 "EI LISTE DES ESPECES DE DENDROBIUM APPARTENANT A LA SECTION EUDENDBOBIUM, ET DONT LE LABELLE EST INDIVIS , ran LE Dr J. LINDLEY. 17 Groupe, — Granpia. 1. D. ophyllum , LiwoL. — Manille. 一 Fleurs Gras des. d’un rose vif, ä odeur de rhubarbe. pt à um , Lin — Manille. — Pareil au précédent, gem sans icm . moniliforme , Swartz. — Japon. — Fleurs grandes , ne; " roses , Ages maculées . D. cerulescen ns بو‎ Linz. (= D. Wa llichii Honr.) — j des orient. — تس‎ belles, roses , à abelle maculé de ow 2 - Fleurs gr es, à mac cold M pourpre, plus یو‎ cw e M i édente. 1 Fr tres belles , lee à labelle couleur primever an- Yme Groupe. — RER 7. D. pulchellum, Roxs. — Silhet. — Sepale ee e die roses violae ous très belles. evonia — Khası S blable à Tema précédente, mais bien} plus] Tum. 9. D. Pierardi, — Indes or rient. — délicat; trés jolie espèce. os Lixp tig * ulmei aut SEIN“ d’un rose- eh - 40. D. cretac ne a ` 45. D. mes im, Li — In ent. — Fleurs blanches , avec les pétales, oho. j iris de rose-violacé ve rs le sommet : odeu ur suave assez prononcée. rn cr — Archi ipel indien. epidatum , Lan blanches avec les s pointes des pieces du se-y Pe n : une macule jaune sur le nsparens, Warr. — Indes orient. — Fleurs rose-violacé transparentes, trés belles. 16. D. amenum , WALL. (= Limodorum aphyl- (1) Dans e 2m vol. du Botanical Register ( Miscell. no 51) une plante de nom est indiquée, sans marque nee mme رس‎ de qn Ben bay (cûte orient. dé la Hol. tropical), c où l'aürait r (Note du traduct.) ein. — Fleurs | ux, avec des We cramoisies | | | e | tites, banche; ou i rg veli | orange vif au- “dessous on lum , Roxs.) — Nepaul. 一 M d'un blane dé- licat, délicieusement odora acrostachyum Fleurs assez JE elites , 8. = : lium, Lint SP Pedilo) fie hws: chipel indien. zen s petites d’un mee ps 一 petit oe ee. indiquer une es aires. Il ser ee رت‎ e curieuse dont je n’ai jamais vu d’exemplair وه‎ e WALL. 一 Kieti, — Fleurs e pur, à vd douce. ap sce Chinoise — Fleurs pe- à labelle jaune; tige D. tuposum , Lixo. — Indes orient. Fleurs EE, lanches , avec une vba d'un e 29 bi . conna و‎ koi nychium tum, Brume. )— Java. کی سنوی‎ un وج یه‎ ome du ید مج‎ ren ys) Wa aul. in n cé, avec dud oa aedi pourpre sur le labe on a Pax red M pr. — Khasya. une مامت‎ rh aa : ochreatum, Linor. (= D. Cam nd asya. s d'un jaun E udn celles de la à précédente espèce. : albo pL. — Moulmein. Fleurs iis noes cou crème , Dom deu macules cramoisi famed s sur um et Le - gureum, _Linp و‎ E Watt.) — Indes orient. 一 diss d'un jaune ou blanches, wis-odorante 29. D. "ug "icem gu qi rugo- Zur Brus )— ai aly ne pile. sala idi ; u. «(ez v Cini tid m tlc cense, Brume. )— Java. lass d’un jaune fone 24. D. Fleurs Pda sea jaune-orangé و‎ le Amilo du A elle äle terocarpum 7 P MISCREBANÁRS. + 522. Acer circinnatum , Pursu. et Acer villosun, ۰ Le premier de ces érables (fig. 1) est un arbre, ou mieux peut étre arbuste Sage de la région de l’Oregon (nord- ou e l'Amérique septentrionale) par la loas d'horticulture de Londres et qui n'a probablement pas de rival entre tous les arbres de pleine terre cultivés dans la Grande Bretagne. Au printemps, quand ses feuilles vont s'étaler, les rameaux s 'or- moisies : ces feuilles, jeunes encore, 50 minces, semi-transparentes, et d’un vert clair : en méme w'elles, commen- cent ä poindre de petites touffes de fleurs 212 E pourpres, à pétales blancs. En automne l'arbre semble tout en feu par suite de la coloration pourpre qu'a prise son feuillage, couleur plus vive et non moins intense que l'écarlate le plus décidé des chénes rouges. tortueuses, prennent fréquemment racine comme chez un ! que les indigénes font les cercles des filets avec lesquelsils prennent des saumons dans a - y et a? NE A. 1.. (0 1 1 On lui donne une taille de six á douze métres, . La seconde espéce d'érable (4cer villo- sum, War. fig. 2) est un trés gran semblable pour l'aspect général à more presque jusqu'à la limite des neiges , ^ . L perpétuelles et mürit ses fruits en novem- re , époque où « ses fleurs, érès odorantes, MISCELLANÉES. verts de neige durant plusieurs mois de Pannée. Les exemplaires de cette belle plante que possédent seuls en Angleterre, IM orne et.C*, n'ont pas encore donné de fleurs, mais notre herbier nous montre S A 4 1 rik © I" o X t 7 couvertes de longs poils jaunätres. Espérons que l'Inde nous cedera bientót ses autres Erables Alpins , dont on connait actuellement trois espèces : 1° Acer ster- culiaceum, W artica, trouvé par le Dr Wal- lich prés du sommet du mont Sheopore (Kamaon) et fort semblable à ۱2۸6۵۲ villo- sum, sauf qu'il est presque entiérement dépourvu de poils. Il a, dit-on, les fleurs HI L a 4 : à 90 e en. L] J 4 timetres en diamètre; — 2° l’Acer cauda- tum, Wai. ainsi nommé parce que les divisions de Than, ainsi que les districts de Sirmore et de Kamaon. Le D* Royle l'a retrouvée mêlée à P'.4cer villosum; — 3° l'Acer cul- tratum, VVaLL., à feuilles beaucoup plus petites et moins épaisses que chez les deux précédents, cordiformes et découpées en en est blanc, léger et d'un beau gram. Le D* Wallich fait remarquer la ressem- blance de cette espèce avec Acer pictum du Japon, à quoi nous ajouterons qu elle _ diffère peu de l'4cer truncatum, BUNGE, CU nord de la Chine. Gard. 3. LINDLEY in Paxt. Fl. H, pod TAM UMEN EN ow co. A O N + 321. (Suite.) Note sur la Violette des Quatre-Saisons. tard, parmi ces plantes, j’en remarquai une qui avait les feuilles dun vert ! à fleurs bleues à mesure qu'elles fleurirent, et je com- mencai à multiplier la plante à fleurs fleurs sans corolles de 1 cai La Violette de Champlatreux peu s a multiplier comme sa congénére , gesti Saisons, par séparation de pieds e lons enracinés ou de graines : les (La suite à la page 214.) 213 722—725. MUSA ۰ BANANIER A FLEURS ÉCARLATES. Musaceæ $ Uranieæ, Ricu. 一 Polygamia-Moneecia و‎ Linn. (1). CA T. GENER. « Perigonium epigy- m, bilabiatum; labium i inferius rares tee | sque ad basim fissu r Sex acca oblonga, angulata , ی سمخ‎ minibus ee in pulpä nidulantibus, sepius یی‎ Job cta. Semina de + ressiuscule “subg lobosa, tå crustaceá e, m impressá. mbryo orthotropus a rinis , in axı albu- minis m arinosi, extremitate radiculari umbili- Sg centripe « Herb æ gerontogaeæ opto et subtropice > in Americam introdu ete , giganteæ ; pas: e peliolo- 1 a , solo 3 ru inà folioru simá vosá , flori- bus in axillá spatharum confertis, ebracteatis. » Musa, Tourxer. Instit. 5. Linn. Gen. No 1477 Gartner, I, 28. t. 2. Jaco. Hort. Scheenb. t. 445, 6. Lil. t. 807- T. Rec. t. 706 (Bor Mac. t. 1559). ANDREWS, Repos. t. 47. Desv Journ. Bot. II, 1-45. Ros. Br. Congo. 411. TENORE in Act "cadem Pontan 2. L. C. Ricn. Musac. 11; Ars rminat. conf. Mmes. in Ann. du Mas. XVI, t. 18). » iint. Gen. No 1648 (paucis in synon. emendatis). CHARACT. SPECIF. — « M. spadice erecto , spathis oblongis obtusis, inferioribus eylindraceo. » Wisen (1). Mss. cum tab. 2 ined. ca pitato apice subfoliaceis, fructu Musa coccinea, Rox Andr. Bot. Re d > 47 (ann. 1799). Pers. En- chir. I, p. tip. Enum. Hort. Berol. (a 1809) p. 1026, e Sp. 4, p. 895. DC. in Red we i. 307-8 ann راز‎ GAWLER (Bellende at T. Mac. ann. 1815, t 1559 (cum deseriptione dor et Bus fus re). Musa uranoscopos, ee xin, Fl. Cochinch. (ann. 1790) p. 645 (excl. synon. monente beat. Gawler). UD Spadix sessilis , bracteis (spathis) imbricatis , inferiori - s 2-5 lamina foliaceà viridi instructis, ceteris sensim de- crescentibús et arctius imbricatis, infimá Seabee? aliis in axilla flores sepius 3 (nune 1-2) sessiles collaterales foventibu m —n petiolarüus) navicularibus , وج‎ WR apic poes ee in infer, riores tantum hermaphroditi, cæteri ob ovaria effoeta masculi. Perianthii labium an ticum apie ce z Iun, phates basi leviter contractis late etatem diei pee anes nis » posticum AM ) lineari i elliptieu ım genitalia a am- ple x 5 pla e deficiente). Filamenta plane gs pia crassiuscula, anthers linear res de i y OTE s ley ibus s, cum mammillis Autant il est difficile de poser les vraies limites spécifiques entre les divers Bananiers cultivés pour l'usage alimen- taire (Musa paradisiaca, sapientum و‎ sinensis, ete.), autant il est facile de reconnaitre et de définir le Musa cocci- nea. Des proportions remarquablement sveltes et gréles, une taille qui dépasse à peine quatre pieds, des feuilles dont le limbe ne se découpe jamais en lanieres, un spadice dont les squames persistantes, imbriquées sur plusieurs rangs du rouge orangé le plus vif, forment un cóne ses- sile et dressé, tout, et partieuliérement ce dernier trait de l’inflorescence, lui fait une place à part entre les espéces du pin a plante en question est bien loin Pis nouvelle dans les jardins; mais, c'est une de ces vieilleries sur lesquelles il est bon de rappeler de temps à autre l'attention , de par les droits impreserip- tibles du beau. Un peu de justice ré- trospective n'est pas de trop dans nos temps si vite oublieux Déerit pour la premidie fois, en 1790, dans la Flore de Cochinchine de Lou- reiro, le Musa coccinea fut introduit Pai) Tandis rete > Sex -Monogynie, Persoon que Linné place le genre Musa dans la وه‎ MM ndrie dans l’Hexandrie-Monogynie , et K x مت‎ admirable exemple, entre mille autres, de la facilité d'applicalión de l'ingénieux sy Sprengel le met d r dan s la onæcie hex- "ou qee) 214 MUSA COCCINEA. — MISCELLANÉES. deux ans plus tard, de la Chine en | duirait que trés rarement des graines Angleterre, par M. Evans, de Stepney. | fertiles. Ce fait, bien connu chez les Peu d'années aprés, on le connaissait | Bananiers, dont les fruits se mangent dans les serres de Paris, et De Can- | communément dans toutes les régions dolle, en 1812, le faisait figurer dans | tropicales, est important á noter chez les « Liliacées » de Redouté. une espèce à fruits non-comestibles : Indigéne dans la Chine et la Cochin- | car, il semble accuser une difficulté chine, l'espéee est cultivée dans ces | d'imprégnation inhérente à la nature pays, et peut-étre dans les iles de la | méme de toutes les espéces du genre, Sonde, non pour ses fruits (car elle | et non, comme on pouvait le supposer n'en produit pas de bons à manger), | d'aprés des exemples analogues pris sur mais pour son effet ornemental. D'aprés | nos arbres à fruits, une dégénérescence Roxburgh, la plante, cultivée dans le | jardin botanique de Caleutta, n'y pro- CULTURE. Ce que Pon est tenté de prendre au premier abord pour la tige simple des Bananiers و‎ n'est que l'ensemble des gaines des feuilles emboitées l'une dans l'autre d'un long pédoncule radical dont l'extrémité porte les fleurs. C'est cette fausse tige que l'on voit périr tous les ans aprés la maturation des fruits : mais la tige. véritable, entièrement souter- des graines produite par la eulture au profit du péricarpe. J.E. P (S. Cu.) raine, produit des espèces de drageons qui, séparés et plantés à part, servent dans les serres à le multiplication de ces plantes. En général, on plante les Bana- niers en plein sol, dans une terre bien perméable aux liquides. Vu sa taille comparativement exigue , le Musa cocci- nea est cultivé en pot. ; L. VH. ها ۵0 693 10298 - + 521. (Suite.) Note sur la Violette des Quatre-Saisons. "hiver. Un 1849 a levé abondamment en février 1850 4 les plantes mises en 5 t tem dante floraison à corolles développées et parfaitement blanches. « Depuis dix ans que je seme la variété à fleurs bleues, j'ai toujours remarqué que les semences d'automne sont bien préféra- bles à celles faites au printemps. » Il me parait difficile de ne pas admettre, dans cette variété nouvelle, l'influence , > ne dirai pas de l'hybridité, Lr “ mot doit étre réservé aux résultats de d i jet de l'expe- que que l'on peut faire, au suje pe blanches. cöte paternel, ceux de forme et de dim sion du cóté maternel. ۱ (Revue horticole ) 724. EUGENIA ۰ EUGENIA UGNI, Myrtaceæ ٩ Myrteæ. — Icosandria-Monogynia. CHARACT. GENER.—Vide supra,vol. V .pl.429. tibus. » Eugenia Ugni, Hook. et Ann. Contrib. to Fl. S. Am. in Bot. Miscell. v. III, p. 518. Barnéoud in Gay Fl. Chilen. II, p. 579. Hook. Bot. Mag. t. 4626 (hie iterata). Myrtus Ugni, Mor. Chil. ed. Gal. p. 155. DC. Prodr. III, p. 259. Sprene. Syst. II, p. 481. Murtilla, تلا‎ Observ. HI, p. #4, t. 51. Cette jolie Myrtacée , qui représente dans le Chili le Myrte de notre région des Oliviers ( Myrtus communis), vient de fleurir en plein air dans le jardin de MM. Veitch, à Exeter, vers le sud- ouest de l'Angleterre, où l'avait intro- duite M. William Lobb. Elle forme un buisson touffu, haut de deux à quatre pieds, dont le feuillage dense et per- sistant rappelle celui du buis pour la fraieheur et répand d'ailleurs, lorsqu'on le froisse, l'odeur aromatique à peu prés généralement répandue chez les plantes de cette famille. Une profusion de fleurs roses, odorantes, compléte la valeur ornementale de l'arbuste. « Quoique de petite taille, » éerit M. Claude Gay dans sa Flora chilena , « cette espéce serait trés précieuse pour la culture, à cause de Pélégance de son feuillage touffu et de la saveur douce et aromatique de ses fruits. Elle abonde dans les provinees de Chiloé, de Valdivia et de Conception, s’avançant jusqu'au 56° de- gré Lat. S. Les habitants en nomment les fruits Murtilla, par comparaison avec CULTURE. ceux du Vaccinium Myrtillus : ces mémes fruits sont appelés Umi par les Indiens. On les mange avec delices et l'on en fait des confitures aromatiques. » Cette espèce appartient-elle au genre Eugenia comme l'ont décidé jadis MM. Hooker et Arnolt, ou bien au Myrtus, comme l'a eru De Candolle aprés Molina et Sprengel? Sir W. Hooker laisse la question indécise, en se fondant sur ce quil ne connaît pas les fruits de la plante, (fruits qui, par parenthése, sont décrits dans la Flora chilena comme des baies. triloculaires, renfermant un cer- tain nombre de graines assez petites, réniformes et luisantes). Mais ces fruits mémes étant eonnus, la difficulté ne pourrait étre résolue que par une étude générale ct un groupement vraiment na- turel des espèces actuellement jetées , sans trop de raison, dans les genres Myrtus et Eugenia. La patience et le ۰ tact d’un monographe, aidé des res- sources matérielles qui nous manquent, sont appelés à délier ee nœud gordien. J.E. E (S. Fa. et Pz. T.) Quoique rustique dans les comités | des climats moins favorisés, quant à la sud-ouest de l'Angleterre, cette belle | douceur des hivers. Elle viendra dans plante réelamera, suivant toute appa- |les mémes conditions que le Myrte et rence, la protection de l'orangerie dans |se multipliera facilement de re L. Vil. MISCBLLANÉRS. + 523. Mex cornuta (1) et Hex microcarpa, Lio. (2). Deux belles espèces de Houx, à feuillage T sistant, originaires du nord de la Chine, d’où M. Fortube les a récemment introduites dane r "e blissement de MM. Standish k M. Fortune, ad de son voyage comme collecteur au service de la société E EN de Londres, était alors en fleur de ses grandes baies et de ses feuilles coriaces d'un vert foncé. Ces feuil- les surla plante e sont ig oe en ur les cótés. A mesure que l'arbuste vieillit, ces dents accessoires dis- paraissent et ie iquemment les les bords et ende l'apparence de trois fortes cornes. ou L'espéce parait voisine de ۶ rotunda , UNB. J. Linpz. in Past. Fl. Gard. II, mai 1850, p. folii iis oblong gi‏ 6 س in plantá vegetiore grosse sinuato-den POR tà tricornibus integrisque, umbellis axillaribus ern baccis 4-pyrenis » Lixoz (2) Hex mic INDL. — vadens ovalibus integerrimis petiolus u trinque acutis glabris. umbellis pedun یت‎ oe pes سک مش یر‎ , frue- » Lin tibus Eve 215—216. 725. DENDROBIUM PAXTOM. DENDROBIUM DE PAXTON. Orchideæ $ Dendrobieæ, Linz. 一 Gynandria-Monandria. CHARACT.GENER.—Vide suprà vol.III,pl.226. i F. — « D. caulibus teretibus suleatis, foliis ovato-lanceolatis acuminatis apice hine obsolete emarginatis, pedunculis bifloris (sic ! in icone 8-floris), sepalis oblongis acutis latera- libus basi parum productis, petalis latioribus obovatis aeutis serrulatis, labello unguiculato ovato eoncavo indiviso villoso margine multifido fimbriato. » ۰ Dendrobium Paxtoni, Lipi. in Bot. Reg. Mis- cell. No 56 (ann. 1859). Paxron Mag. of Bot. VI, p- cum icone hic iteratä). A ne considérer que la couleur dorée des fleurs, cette belle espéce appartien- drait á la catégorie des Dendrobium ue le Dr Lindley nomme Eudendrobia § Chrysantha , et c'est en effet aux Den- drobium fimbriatum et chrysanthum que M. Paxton la compare. Si Pon s’en tenait, au contraire, à l’inflorescence en racéme pluriflore, telle que la représente la planche ci-jointe, fidélement reproduite du Paxton’s Magazine of Botany, Yon devrait ranger l'espèce parmi les Sta- chyobia, c’est-à-dire les Dendrobium à fleurs en grappe. Mais est-il bien sür que l'espèce ait plusieurs fleurs sur la méme grappe, lorsque l'analogie et la phrase spécifique du D* Lindley (phrase transerite sans observation dans l'article méme du Magazine of Botany), lui attri- buent des pédoneules biflores, comme aux Eudendrobia $ Chrysantha. Avis au doeteur Lindley, qui peut mieux que Quoi qu'il en soit et devrait-il ne por- ter sur chaque grappe que deux fleurs au lieu de huit, le Dendrobium Paxtoni n'en serait pas moins une admirable Orchidée, d'une beauté qu'il y aurait grande injustice à mesurer d’après l'œu- vre évidemment trés imparfaite du des- sinateur. Il faut avoir vu la délicatesse de texture des fleurs de ce genre, pour sentir Pimpuissance de nos moyens ma- tériels d'imitation. Découvert par M. Gibson, sur les arbres des foréts de Pondooah (ou Pun- dua), dans le distriet Subhimalayen de Khasya, au nord-est de l'Inde anglaise, le Dendrobium Paxtoni fut, avec beau- coup d'autres belles plantes, introduit en 1857 dans les serres du due de De- vonshire, à Chatsworth. Il y fleurit peu de temps aprés, sous les soins de l'habile hortieulteur auquel il est justement dédié. personne trancher la question. CULT La taille considérable de cette espéce et la délicatesse de ses racines, exigent un mode d’appui plus eflicace que la simple application des tiges sur un bloc e bois. Aussi fera-t-on bien de la plan- ter: dans les vases à jour ou les treillis de bois suspendus, dont la Flore a J. E. P. URE. (S. Cn.) dessus, planche du Stanhopea tigrina). On mettra cette plante dans un lit de mousse ou de tourbe recouvert de sphag- — num, mélé de sable et d'un peu de terre de feuille, placés dans des rondelles de bois mou réunies au moyen de fils de cuivre, comme nous venons de le dire dernièrement donné le modèle (voir ci- TOME Vil, (Stanhopea tigrina). L. VH. 28 MISCRARANBAS. + 924. Lilium sinicum (1). =>) e, — © "d — EN = جح‎ © c d -—— c ® = un .® a o = = 5 O bar | = a) fleurs, dont les pédicelles portent d’ordi- naire une bractée très étroite au-dessus de leur milieu. Il n’y a point de papilles sur plus larges et sa tige tomenteuse, du Lil. concolor par ses fleurs plus petites, sans papilles et ses feuilles non bordées de poils cre- pus. Il se pourrait pourtant que ce ne fut qu'une variété naine de ce dernier lis. Linni. in Past. FI. Gard. 1) L. caule humili apice bi-triflor subtomen- toso , foliis sparsi oblongo-linearibus vix puer tibus supremis sub floribus vertieillatis, peduncutis nune supra medium monophyllis, perianthii laci- i i eircà rimam pubescentibus, staminibus perianthio brevioribus pistillo longioribus, ovario obovato obtusissimo styli longitudine. 1 525. Description et figure des fleurs de dix-sept espèces pe" connues d'Oncidium, d’après le Dr Linney, in Paxtons Flower Garden). „Le nombre toujours croissant des Onci- | caractères spécifiques les plus saillants; dium, rend de jour en jour plus difficile | les notes suivantes, incomplètes il est vrai, la détermination des espèces de ce vaste | mais surtout amplement expliquées PA" genre. Or, comme c'est avant tout dans les | les figures, nous ont paru devoir intéres- fleurs que résident, chez ces plantes, les | ser les amateurs d'Orchidées. - Oncidium lunatum , ien in Bot. Reg. t. : leurs j jaune oufre, à riches -macules brunes; labelle liac. à eg d'un brun : pále. — r iy - (Fig. 1, à peu ee grand. n 2. O. gracile, Ta Reg. 1.1920. — Fleurs وم ی‎ jaunes. zl — (Fig. 2, double de la grand. na 3. 0. Spegiferum „Kan. i in Bot. Reg. 1845, Mi — Fleurs tres er ir Bresil. — (Fig. 3, double © la n 2. En Linn. Gen. et Sp. Orch. p. 204. — Fin rs jaunes, ma- Br de iai neé. — Pérou. ; (Fi ig. 4, fleur, یب‎ D. nal. L) Un. "pulv inatum , Linni. in Bot. Mag 1858, Mise. 115. — Fleurs d’un jaune e brillant, es et pé- tales ù base cramoisie et nom mbreuses .macules de la même ran eed sur le labelle. — siue 一 ee و‎ fleur, 1» run foncé sur les sépales et pétales : une macu ule eos = - la base a label- — Il existe de cette es a: pim vidé acu nna par la couleur et la grandeur des fleurs : la viri et dernière con- 244 —438. mes Aitana e la iras, Pe Sir Philip Egerton, a des fleurs deux fois au i grandes et aussi richement psa ue la va ariété primitive, „grand 1 . 2006 e yif, unicolores , excepté sur d nostém 2 qui sont richement maculés de rouge. — Pérou. — (Fig. 7, - fleur, grand. na 2i O. Su uttoni, 2s in Bot. Reg. 2, e. 8. — Fleurs aune verdátre, avec la fase de toutes rig ites ugo "un brun sale uniforme. — Mexico. — (Fig. 8, fleur, un peu plus que grand. nat.) 9. O. nanum, Linni. in Bot. Reg. 1840, Misc. 50. 一 Pu» tres petites, d'un j une vif, à ‘riches macules rouges. Guyane. ur, quatre fois aussi grande que nat rwi Fleurs seg E. ce = D. Soh 一 + 526. Fermeture des Colombiers à i les faits nouveaux qui intéres- , il en est Ardennes à pecado une mesure de sem- un arrété rene p colombiers pendant un ی‎ laps de MISCELLANÉES.. ee — (Fig. 11, fleur, quatre foi. grand in Plant. Hartweg. , > un jaune brunátre, érou. — (Fig. 1 Hartwegii, Linou. D, p- 451. 一 Fleurs petites 0 tic. 6 culées de eramoisi; labelle d’un jaune clai Mao. — VALL à 9, gynostéme et labelle, moitié grand. n 14. 0. sos. 1۵1, in Bot. Reg. 1845, Mise. 22. — Fleurs jaune soufre, à odeur suave, ma- Du be; canelle ¿ 1 > base de to e je se Mexico. — (Fig mein gs at.) Dr etu ER eurs paei és de brun; Les "Re wy 1920. — ales = n pen Paty r; pales ore. — Pérou. — (Fi nat INDL. in Bot. Reg. 1844, s d’un jeune soufre très pale, avec “des ‘iii clés ste — : A: vif sur im base de toutes les pieces , mpris. Mexico. wing ig. 16, labello j^ pois moins | digita atum, Lino. in Plant. Hartweg. p. 94. — - Fleurs y vert et blanc, couleurs de r 'On- cidium leucoch ne simple var, sigle du type par son belle moins lobé et les processus digitiformes au nombre anf, — s longueur, ou de cinq, dont deux ru udimenta — Guatemala (Fig. 17, gynostéme et labelle; grand. nat.) l'époque des semailles. temps. Afin de concilier tous les intéréts, M. le préfet a jugé convenable de consulter les differentes sociétés agric > consti- tuées. Celles-ci ont repondu a mesure proposée serait d'une utilité incontestable, quil y avait lieu in l'étendre à toutes les espéces de pigeons, et que les époques auxquelles il RIBE de fermer les colombiers sont celles : u 15 mars au 1°" mai; Du 25 juillet au 25 août ; Du 20 septembre au 1° novembre Ces époques devraient naturellement subir quelques modifications selon les di- verses régions agricoles ; pos le principe de la AMA sition n'en mérite pas moins d'étre liqué partout ou a puo constituent une plaie pour l'agriculture : : nous sommes certain que chacun sempres- serait en Belgique de souscrire aux obliga- tions qu'elle impose, si un reglement analogue était approuvé par la législature. (Moniteur des Campagnes-) ARTE 7 pm aii iy. Gy, La 7 E u ee r, > y, V, ۳ $ 726. SPHÆRALCEA NUTANS, SPHERALCEA A FLEURS PENCHÉES. Malvaceæ Malveæ, Eno. 一 Monika dri CHARACT. GENER. — « faste triphyl- | interdúm pose , unifloris v. umbellatim aut lum. Calyx 5 fidus, laciniis estivatione valvatis. | As ruta Peas eu corollis violaceis, rubes- Corollæ petala. 5 h /pogyna, Nodes نی‎ | centibus v ere rginata , unguibus i bo stamineo ad eph و و‎ S. Hu et Apr. Juss. Plant. usuell. pated ee convolutiva ی‎ stamineus | Brasil. t. 52. FI. Bras. t ee? Desv. in Hamr. Prodr. Fl. Ind. Malve sp. Jaco € ERE Cavan. serte, versa ane rit semicircular aperte, d NOM REA sectio ا‎ Prodr. I het II. tab. ie. . tab. 20. f. 4. Icon. t. 95. loeulare. Ovula in buts 3, angu 0 ni in- 1 serta, superius n ^s dus inferiora pendula Macaz. t. 2554. 'e78 7. 2895. Styli loculorum fili , basi plus Meliphlea > Zuccar. Plant. nov. fascic. I. 589. mimis coaliti; wee) ples ellata. Capsula glo- | t. 9 bosa, mbilicata , m multilocularis, polycoeca, coc- Expt. Gener. no 5272. PERS abortu-1 spermis dorso primum loculicidè CHARACT. SPECIF. — S. caule fruticoso ra- fissis , tandem secedentibus. Semina reniformia و‎ moso, foliis eordatis fobia inæqualiter crenato- testa crustaceä, emarginature sinu umbilicatá. | dentatis pube stellatá tomentosis lobis acutissimis, Embryo...... stipulis filiformibus, pedunculis axillaribus ut rbores, frutices v. suffrutices, in Americá plurimum 3-floris folium superantibus , bracteolis - tropicá et boreali calidiore (nec non in australi ea- | (involueri) Ser: سر‎ que $ floribus nu- lidiore) crescentes ; foliis alternis petiolatis , denta- | tantibus. Scux lis v. sepius 5-5-lobis, stipulis petiolar ibus gemi- Spheralc n mutans , Scmermw. in litteris et in nis, pedunculis ad ramorum apicem axillaribus, | hort. V. Hou Longtemps confondus avec les Malva, | be bes acuminés , très aigus. Un feutre dont ils ont Pinvolucelle floral à trois | assez épais de poils étoilés و‎ qui recou- folioles, les Spheralcea se distinguent | vre presque toutes les parties de la aisément de ce genre par leurs carpelles | plante, notamment les feuilles, leur bivalves au lieu d'étre indéhiscents et | donne une teinte grisátre peu favorable, renfermant trois ovules au lieu d'un | il faut l'avouer, à l'effetornemental, mais seul. Nous n'avons pu vérifier directe- | en revanche, de grandes fleurs roses ment l'existence de ces caractéres chez | earminées, élégamment penchées au l'espèce ici figurée; mais, sur ce point | sommet d'un long pédoncule, recom- l'on peut s'en rapporter avec confiance | mandent ce bel arbüsie méme après tant à notre collaborateur et ami , M. le prof. | d'autres formes de la trop banale famille Scheidweiler , qui, le premier détermina | des Malvacées. génériquement la plante et la reconnut C'est probablement du Guatemala que pour nouvelle, lors de sa floraison dans | cette espèce est parvenue dans l'établis- — l'établissement Van Houtte, vers la fin | sement Van Houtte : mais l'on manque de ne dernier. là-dessus de renseignements positifs. tans f buste | Elle n'existe, que nous sachions, dans rameux, à port d'Abutilon et d'Hibiscus, aueun autre jardin et ne saurait d'ail- à feuilles palminerves, portées sur de | leurs se confondre avec aucune des, longs pétioles et découpées en cinq lo- | espéces déjà déerites. J. E. P. CULTURE. ; (S. Fr.) Rien de plus simple que la culture | froide, culture vulgarisée à loccasion des Malvacées frutescentes , de serre | de certains Abutilon (striatum, pæoni- EE SPHÆRALCEA NUTANS. — MISCELLANÉES. florum, venosum) qui se trouvent aujour- d'hui partout. Plantés en vase dans une terre normale, ces végétaux ne sont tenus en serre froide ou en orangerie que pendant lhiver, gagnant à étre exposés à l'air libre durant la belle sai- | son : ils poussent vite et fleurissent fa- | cilement sur des boutures d'une année. Ces boutures , faites sous cloche, sont, du reste, le moyen ordinaire de propa- gation de ces plantes qui ne mürissent pas de graines dans les serres, et quí, d'ailleurs, ne fleuriraient pas la pre- miére année du semis. IRISCRABANAÁRS. + 326. Rosiers parasol, non taillés. A We Us AEN oy ASS 7x. MN و رس لاور‎ Y " seule direction de dame nature.Com- bien cette direc- tion leur a profité, , c'est ce dont il est N 3 ÓN NEN à N SIN seule du portrait N 7 ‘bf / A 1 A 4 y : ۸ PAL ۷ ۳ ۱۵ À VACA | 1 ۳ MAS, HONRAR 0 ae plantés et vus croître avec une grande vi- gueur, je fus quelque temps indécis pour savoir de quelles variétés je les grefferais : car, soit dit pour mémoire, toute vieille sons fleuris. La va- riété représentée NES M. est celle aujour- S NS SN d'hui Ne SS ous le nom de = Fehcite perpétuelle ou suivant d'au- de Félicité recourbées, un vrai dôme H ` , | de fleurs; voilà comment s'est montré dl rant ces deux ou trois étés passes; 71 € nt, rianthes , Jaunátre, Adélaïde d Orléans " Spectabilis. Chaque «vil de greffe repre dra, car, il n'est pas de Roses d'une pid sance plus facile; et les sujets ge n an de pépiniere, seront transp seh isolément dans les places qu ils doiven terre argileuse, où , soustraits à toute at ۳ + = | corer. : teinte de la serpette ou du sécateur, ils Rivers in « The Florist » avril 184% purent végéter et fleurir à l'aise sous la ` p. 102. (Trad. libre). 294—609 x . N vaincre par la vue | o ی‎ A NET MISCELLANÉES. 223 + 527. Abies jezoensis, Sire. rr Luc. Magnifique. conifére. arborescente à feuillage persis- tant, introduite. du Japon par MM. Standish et C^. de ménage. Le méme auteur dit. que les feuilles restent sept ans sur les branches avant de tomber : il n'en a pas vu les cónes, mais seulement les fleurs, dans le mois de juin. lante qui vient d'étre recue par MM. Standish a des feuilles du vert le plus brillant sur les deux ^ jeune àge, les rameaux sont revétus d'un duvet rubi- gineux ; ils deviennent glabres en vieillissant. Les cónes Quoique les cónes de 1 4bies jezoensis ne soient point connus, nous croyons pouvoir rapporter a cette espece les exemplaires de MM. Standish, qui s'aceordent en tout point avec la description et la figure de la plante de Siebold, sauf que cette derniére est décrite comme ayant des jeunes rameaux glabres, au lieu que le nötre e m encore constaté par l'expérience. J. Linor., in Paxt. Fl. Gard., Mai 1850, p. 43. ) Me. + 528. Multiplication de la Ayant lu dans le Floricultural Cabinet sur la culture dela Campanula pyramidalis un article qui conseille de faire les bou- tures au mois d'Avril, et ayant avec beau- conp de succés cultivé ces plantes depuis different, je crois vous étre agréable en vous € i quelques remarques sur la méthode de culture que je suis. Dés que les plantes ont cessé de fleurir, je les dépote immédiatement ; je coupe les racines en autant de morceaux que je veux avoir de plantes ; je prends ensuite un pot de 3 pouces, je le remplis à moitié de terreau, et j où elles restent jusqu'à ce qu'elles aient euri L'année derniére j'ai opéré de cette ma- mére sur une variété à fleurs blanches et J'en ai actuellement trente-six plantes fortes MISCELLANÉES. Campanula pyramidalis. et saines, qui fleuriront l'été prochain. Si Pon fait un choix de quelques-unes des plus grosses racines, et qu'on leur donne une chaleur modérée, les pousses bou parfaitement bien au printemps suivant. n peut également propager la C. pyr. en lein air de la manière que je viens de l'indiquer et rentrer les plantes dans un appartement lorsqu'elles sont de force à eurir. lépi d'une variété à fleurs acquis une belle teinte lilacée, beaucoup plus agréable quecelle de couleur bleue ou lanche. J'ai aussi placé une plante dans un salon donnant à l'est, du cóté opposé aux fenétres , oú elle se trouvait dans l'en- droit le plus sombre de la place ; elle a atteint huit. pieds de hauteur dans cette position, et nulle plante n'était plus élé- gante, ni plus puissamment odoriférante. Traduit de l'anglais , par Gsonce KERRELS, élève de l'inst. hortic. de Gand: + 529. Destruction des Chenilles. | ‘années avec des succès constants. Il consiste à remplir 1/4 de seau de purin ; on y ajoute 2 1/2 onces de tabac bien fort , (du tabac à má- s un tord le tabac jusqu'à ce qu'il soit sec et on jonché de chenilles mortes. 1 Le mélange, encore dépourvu d'eau, se conserve et se transporte. À cet effet , on le met dans un baril ou une grande cruche, Traduction libre du Maandschrift voor Tuinbouw. T " / a Ly $ ۳ La Á AN Z 727. ` PENSÉES DE FANTAISIE, 4° INIMITABLE, Sevrin. — 2 NOVELTY, Sauren. Voici qui nous porte loin de la mo- deste Violette et méme de la Pensée pu- rement et simplement tricolore. C'est bien, au contraire, l'image de cette coquetterie sémillante qui s'affiehe par Péclat prétentieux des couleurs : mais, ceci n'est qu'affaire de fantaisie et, dans ce genre, la simplicité serait un vérita- ble contre-sens. La premiére de ces variétés, gagnée par M. Seulin à été figurée par M. Miel- lez : la seeonde , obtenue par M. Salter, est publiée dans le Floricultural Cabinet, oú se trouve également reproduit le por- trait de l'Inimitable: La Flore les repré- sente à son tour, sur la foi de ce dernier journal; ear, bien que je les possède en beaux exemplaires, je n'ai pas eu le plaisir jusqu'ici de les voir en fleur (D. L. VH. (4) A td tt p , une dizaine de plantes de l'Inimitable montrent leurs fleurs à la fois : nous pouvon $ ulteur : ces š rement bariolées, pêchent généralement par la forme. L. VH. TASGRBBRBAMAAS. + 330. Lepinia TOME VII, taitensis, ۰ re, A 7 LA à l'époque de l'épanouissement de la co- rolle, semble parfaitement entier; c’est à peine si l'on distingue à sa surface trois | ou quatre côtes auxquelles correspondent — les loges. Considérée comme genre, la plante que quelle il accorde des ovaires libres , ain wun albumen ruminé ou sillonné de pro- fondes cannelures. J'ai donné á cette plante remarquable le nom de Lepinia, pour rappeler le nom dun pharmacien distingué de la marine francaise , M. Jules Lépine par lequel elle 29 LEPINIA TAITENSIS. Dne. MISCELLANEES. a ete decouverte cant les hautes monta- gues de Vile de Tai Ler Calyx parvus 5- وله مسق‎ > foliolis quinconciali- bus, eglandulosis. Coro N tubulosa Au æs rene Sta ibera nn subextra-axile radiculaque angust Come PE alternis, ne ho sversis tenuissi- s ima basi denti iculis rigidiusenlis sti- E ake 2 cymis extra-axillaribus, di- trichotomis, corymbiformibus gla D bracteis diciduis; pedicellis articulatis; calyce persistente parvo; corollis flavis; fructu fibro so indehiscen de sepius e folliculis 4 longe stipitatis vertice c prid s composito. Des r 8-10-metralis, succo lacteo. Rá- estes) a notati us r vel retusa , integerrima, nervo medio s nte, supra insculpto, nervis v. venulis fate- niles apicem solitariæ, e ¿ad pe re, peduneulo commu ni duos ramulos æquilongos rosque diviso, pedicellis ad basin brac- teolarum lapsu cicatriculis orbicularibus subop- ositis notatis. A/abastra clavata, glabra. Calyx Lid 'vissimus , foliolis margine subm embranaceis ntrorsum eglandulosis. Corolla par tim. longa, nque glabr uinque, inclusa, Rn es u m m per ie stigma terminale , oblongum acutiusculum, obscure am; , disco hy pogyn eviter constric adnatis, solitariis, et, videtur, i basin 1 atuor partes findit, in long em excrescit, ium 3-y. 4-brachiatum efformat. Fructus inferne 1 ulos v. carpoph 4 gra- ciles, filamentosos divisus, follieuli cruciatim dispositi, verrueulosi, ver mueron styli eoaliti; pericarpi rosum exsuceum , sutura ventrali notatum indehiscens , epiearpio herbaceo vestitum; endocarpium lev N rosum. Semin blonga, inferne acuta, sulcata, transverse ri- mosa, testa tenui fuscescente; resecta odorem (acidis benzoici) jucundum spargentia. Albume ma semini u ino er. 4 0 e C profunde exa Embryo linearis ibus angu Valle radical eylindracea, pitié HIE æquilongis, et cu quasi articulatis J. Dec سم‎ CATION DES PLANCHES : Ramulus gei el fructiger Le- Ro aitens; — 1. Stamen a dorso vis — 2. Pollinis granula. 5. Ovarium, er secto. ge Siga ¿ma euim styli parte infer — 5. Ovar m fecundatione _peracia ct pww in partes tres "Mis sum. — 6. rium tran e perse etium 7. Semen magnitudine ut —8.5 et maga. auct, — 9. Embryo. J. D». + 531. Abelia uniflora, Ros. ۰ Petit arbuste vert, de la famille des Ca- prifoliacées (Chevrefeuilles), introduit ré- dans les aisselles des feuilles supérieures : petit esse, presque nées , légérement dent | peu plus coriaces sur nos exemplaires spontanés que Sur ceux M. Standish et Noble. Le calice présente d'ordinaire La corolle, un peu plus longue que le ca- lice , blanche avec une legere pee de 228 MISCELLANÉES. violet sur son cóté supérieur, est remarquable par la quantité et la ténacité plus qu'ordinaire des vaisseaux spiraux qu'elle renferme. Les éta- l est probable que I’ 4belia serrata de MM. Siebold et Zuccarini ne dif- fere pas de l'espéce ici décrite : elle s'accorde pour la pubescence avec nos exemplaires cultivés de cette derniére, mais ses divisions calyci- t 1 D" Wallich , d’après des exemplaires d'herbier récol- tés par M. Reeves (un peu avant 1824), pres de justement indiquées par Robert Brown. J. Liozey, in Past. Fl. Gard. IL, p. 145 (Trad. libre). sont constamment géminées et la corolle est au moins trois fois plus longue que le limbe calycinal. J. E. P. 1 532. Floraison du Sprekelia formosissima. (Lys Sr. Jacques.) Quelqu’un „demandait dernièrement le , en ayant soin de ne pas endommager les moyen de faire fleurir cette plante. Pai | racines. Lors de la floraison, les fleurs réussi à la faire fleurir admirablement il y | doivent être mises à l'abri de la pluie et a quelques années en observant le traite- | des mauvais vents. Je conserve les bulbes ment suivant : Je choisis un lieu abrité, | dans un endroit sec jusqu'au retour de et j'y plante mes bulbes en Mai, dans une | l'époque de la plantation. plate bande de tourbe sablonneuse et d'ar- Euh at Cabinet gile; ils y restent jusqu'en Septembre. A | nr Dic Koi cette époque je les enlève, et je les sèche 4 graz | 516. ac dci 229 728. DRYANDRA NOBILIS. DRYANDRA NOBLE. Proteaceæ S Banksiew و‎ Expt. 一 N ud CHARACT. GENER. «Flores supra receptaculum Pen) 3 involuero polyphyllo imbricato cinctum indeterminatim con igoniu ralia, suprà ea marginis allen: u ae ۳ stigma clavatum. Follicu- dus ligneus, ovulorum pr riminis in Ai id epimentu liberum membranaceum bipartibile anae bus bilocularis v. iisdem leviter coh tib unilocularis. pe ice i terminalibus , confertis usi d e q quon dejes nanis oe illatis , ee. ricis , bracteis و‎ non- unqua Lors culatis. » Exp Ros. Br. in Linn. panad X. 211:‏ و ubi vid. synonym. fus. et‏ ی ExpL. Gen‏ charaet. seelionum‏ Comme tout le groupe des Protéacées Banksiées , les Dryandra eroissent exclu- sivement dans les plages arides de l'Australie et fournissent à cette Flore originale autant que bizarre un de ses éléments les plus caractéristiques. Abon- dants dans leurs contrées natales, et longtemps accueillis dans les serres, avec cette faveur qui s'attaehe à la nou- veauté , ees arbustes, aujourd'hui trop dédaignés, n'ont, il faut le dire, que la singularité de leurs formes pour ra- cheter la pàleur de leur feuillage et de ces capitules de fleurs jaunes, à demi cachés dans le bouquet de feuilles qui les embrasse. Qu'on ajoute à celà beau- coup de lenteur dans la croissance, un bouturage peu facile, une floraison tar- dive, et l'on s'expliquera faeilement la défaveur oü tombent de jour en jour des | plantes éminemment curieuses, mais | très peu brillantes. CHARACT. SPECIF. ramis villosis , foliis petiolatis elongato-linenribus, lobis isoscelo-trian- enrrent fluentibus margine rema pur serie s سیم‎ ینم‎ Mc ies reticulatis o-tomentosis , capitulis ateralib Ger: prede nali Lots "involueri foliolis exterioribus foliaceis serratis interioribus tis ppa multò brev ioribus, calyce : supra pee labram lanato laminis sericeis apice. hare stylo prælongo glabro و‎ ۳۳ cylindrico nt obtusiusculo. » Dryandra bts Lino. (1) Swan Riv. Bot. XXXVIII, No 158, fide Hook. Mzisx. in Pl. Prei I. p. 592. Hook. a Bot. Mag. t. 4635 (hic iteraia); Dryandra, nobilis, Lispu. « D, ramis villosis و‎ foliis Fb inearibus subtus cinereis tomentosis supra gla amid entibus margine r evolutis ivt M دی‎ -nerviis, involuero la~ nato : foliolis ی — هباج‎ more folinceis interioribus inermibus floribus 5-pló b ribus, calyce 'e serk- <= a barbato, styli basi À ul o. » Lint. J. e. p. 1 o 188. - L'espèce ici figurée constitue dans le jardin de Kew (1851) un buisson touffu, haut de 17,20, dressé, trés rameux, à feuilles ا‎ longnés ; recourbées, dures, découpées en larges dents de scie. Sir W. Hooker hésite à peine à reconnaitre dans cette espece le Dryan- dra nobilis de Lindley et des « Plante Preissianæ »; mais, il avoue que le D" Meisner (auteur de l'article Proteaceæ dans cette derniére publication), ayant vu la plante en fleur dans le courant de mai 1851, la considère comme une espece nouvelle qu'il se propose de nommer Dryandra runcinata. Quoi qui ‘il en soit, le Dryandra nobilis du jardin de Ke, provient de graines jadis intro- | gees par Drummond , de la colonie de Swan-River, sur la cóte occidentale de la Nouvelle, Hollande. I X24 CULTURE. Une des raisons alléguées contre la culture des Protéacées, c'est l'idée gé- néralement répandue que ces plantes vivent peu de temps. Mais le fait tien- drait, d'aprés M. J. Smith , moins à la nature méme de ces plantes, qu'au dé- faut de soins appropriés, et, pour preuve l'habile praticien cite des Protéacées du jardin de Kew qui n'ont pas moins de - cinquante ans, sans compter les exem- plaires nombreux parvenus plus qu'à moitié de cet àge. Le grand point dans la culture de ees arbustes, comme pour la plupart des arbustes á bois dur du Cap ou de l'Australie , c'est d'éviter la pour- riture des racines et les violents eoups DRYANDRA NOBILIS. — MISCELLANÉES. (S. Fn.) de soleil. Une terre légére, bien per- méable, bien drainée, des arrosements bien ménagés, la précaution d'abriter les plantes et méme les parois des vases aux rayons directs du soleil d'été, voilà les conditions prineipales de cette eul- E m A e, © un er ces s arbustes, d'en tenir la motte élevée de quelques centimétres (5 ou plus sui- vant la taille du sujet) au-dessus du niveau de la terre nouvelle, afin de prévenir la stagnation des eaux d'arro- sement au pied de la plante. L. VH. 1۳7178 819 ضا ظ‎ PESE ST + 533. Les joies du jardinage. i souvent pensé que si je ne m'étais trouvé porté ailleurs par má naissance , jaurais aimé à étre jardinier. De tous les métiers , c'est celui où je me serais, à c e qu'il me semble, le plus aisément gouverné etavec] né, uni à quelqu” une de ces bonnes gr coura- es) je serais bords ie ville : ily en a tant aujourd'hui où l'art du jardinage u joint a une population bienveillante. Tau- rais donc ainsi determine d le siége de ma vie. Tout en m’y procu les moyens d’y vivre á Paide du produit de mes labeurs et d'y élever une famille pour Dieu et la patrie, j'aurais eu la conscience d’y étre utile ess: ement à l’existence des autres , mais, dans la mesure de ma sphére , à la cause re de la civilisa- tion. Je me serais considéré , en face de ces Dion arriérées , comme le m mission- aire du dieu des jardins. Sans prétendre les éblouir de prime abord par l'explosion inattendue de toutes les richesses de mo = pays par Péclat de leur vegetation et oed excellence. L'effet d'un coin de terre $ ménagé, d'un travail patient, côté les es e dustrieux Rabe à réfléchir. | n'auraient pas été pour m crainte. C'est méme à autant qu'à m'assurer des consommateurs, que je me serais appliqué; car c'est p coi sément sur eux que j'aurais Agios ass mon calcul le plus élevé. répandu parm de ses environs , une n a concu stimulée et amenée à ma 5 chés, le branle de mes ور زیم‎ o: Mon nom est désormais dans toutes les bouches : non-seulement mes nouveaux confréres, ceux mémes dont mes bons pro- cedes n’ont point désarmé à age la jalousie, J professeur en memetemps que fournisseur. En effet, de ce jour-là mon éta e s'est élevé sans oser renoncer encore tout a bénéfice un en du Arche, jose arbo- je prends patente, et je C'est che aveur especes qui s’en contentent et y prospérent. Tàndis que le Le de famille s'occupe aux urs travaux champs, la mère et les enfants, a. de proche en pro oche par des en seignements > ont appris a utiliser les d charmantes lecons de coloris et dé ganes: Elles ornent la toiture et la facade, ek; par une concor- dance instinctive, la netteté de la maison et de son mobilier se met bientót en har- -" amelio e. au edi d'une "es mur desor- dre misere ne regnent plus. Sans doute Au ce nt opérés en un jou : la vieillesse a fai par m'atteindre, mais n me laisse serein. Le pays tout entier me sourit ; il est peuplé de mes éléves. Quand je m' è y rant le des arbres dot je reconnais, je reviens au souvenir des années oú ils sor- tirent de chez moi. Mes pratiques me re~ connaissent : on me salue, on m'invite à en dans ce pays, me dis-je, n ayant pour toute ras de jeune homine et ne volonté , et maintenant 4 est à moi : je l'ai conquis ; car je m'y vois par= tout; et mon règne s'y a ee ment, alor e nom aura — ۰ ors méme que disparu Spon longtemps a la mémoire ; des hom ar Tels o mes réves sur ce simple mot ds 1 jardinier, réves pum d ces images d'une beu- = reuse; mais es étaye sur l'autorité 6da I grand poete 0 pour nimium, sua 5 bona norint, .. (Extrait du Magasin ی‎ ) 十 534. Berberis pallida, Hanrw. et Benra. (1) Bel arbuste buissonneux, à feuillage. persistant, introduit de Real del Monte (1) Berberis RR pallida, Hartw. Mss Foli oli 5 11-15, ovatis y. ovato- la néeolatis undulatis e eyıneat is, bus a caule parum distantibus, racemis yi folio longioribus fila Le minute bidentatis. — Fru x 6- 8 pe i | i e B. A Et foliola pa | | olia aci làtiora basi sss cordata. Racemi 8-10 pol- (Mexique) par M. John va mes le Je jar- dì „a Car Wy où les erecti y. ápice nutantes. Flores pia Petala nteriora basi-bi-glandulosa, : | Races globosa. Bentu. Pl. Hartw. es 859) | p- 94. Lisor. Bot. Reg. Miscell. Ne 28 (ann. 1843) nal et de Jimipáns: sur - ser: parsemees de Pinus Llaveana, comme au res des sources chaudes d'Altonilco El Il est remarquable par la texture söche e rigide de ses feuilles et par la teinte js pale. de cir- dun pourpre foncé glaucescent , dont l'effet est assez agréable à l'œil, mais dont l'cidité trop prononcée dément la dé- cevante apparence. Trop dé- licat pour les hivers de Lon- dres, le dera (9 ne peut venir chez s qu'en serre froide; il se nulle d’ailleurs aisément le reste des Berberis à feuilles pinnées, par la greffe sur le MISCELLANÉES. commun Berberis یوج و موم‎ greffe qu ora opére en printemps utomne, lors— que les j res) Ber commencent á étre SL espèce fleurit dès le pian printemps , fructifie durant l'automne et l'hiver. Linz. in Paxt. Fl. Gard. (Trad. libre.) 233 729. CAMPANULA VIDALIT. CAMPANULE DE VIDAL. Campanulaceæ $ Campanulex, Exo. 一 Pentandria-Monogynia. CHARACT. GENER. — Vide suprà, vol. III. t. 247. CHARACT. SPECIF. — « C. frutieulosa vis- foliis imbricatis (ssepius in rosulas termi- Nous renvoyons à la miscellanée 454 de ce volume pour la description de cette belle eampanule sous-frutescente, récemment introduite des Acores et qui ne tardera pas à se répandre dans les par- terres. L'exemplaire dont nous avions reproduit la figure en noir, n'était qu'un chétif avorton, auprés de ceux qu'on a vus depuis dans les jardins, notam- ment chez MM. Osborne; car, au lieu CULTURE. Cette espèce, réclamant une protec- tion contre nos froids, devra se cultiver en vase comme les sfatice frutescents des Canaries et les plantes d'un port analogue : elle est, du reste, d'une végétation et d'une floraison trés facile. Durant l'hiver, on la tiendra dans la serre froide ou sous chássis; en été, dans un coffre ou en plein air, mais toujours en lieu frais des rayons directs du soleil. Le sol doit étre une terre fraiche, rendue perméable par un mé- lange de sable grossier et par un lit de drainage au fond du vase. On mul- tipliera la plante, soit par bouture, au moyen des surgeons en rosettes qui poussent ehaque année autour de TOME VII. campanulato-infundibu- triangularibus; corolla i i i im contracta; stigmatibus liformi suprà basim oblongis. » Hook. Campanula Vidalii, Wars. in Hook. Icon. Plant. t. 684. Ayres in Garden, Mag. of Bot. (vide É 65). Moore in The Garden Companion , . (cum icone hie iterata). a dun maigre racéme 4 quatre fleurs, ces derniers présentent de grands ra- cèmes pyramidaux, légèrement pani- culés dans le bas et chargés d’une douzaine au moins de leurs élégantes clochettes pendantes. L'espèce se prête avec un égal succès à décorer les gra- dins d'une serre froide ou les plates- bandes d'un parterre. LLE (S. Fr. et en été PL. T.) la tige florifère, surgeons qui, conve- nablement traités durant l'hiver fleu- riront dans le cours de lété suivant; soit par les semis sur couche tiède, dans le courant de février des graines récoltés l'année. précédente. Observons seulement, que les plants de semis ne fleuriront pas la premiére année. Quant aux plantes déjà défleuries, il sera bon de les renouveler par le bouturage de leurs pousses latérales, à cause de la forme disgracieuse que prendraient sans celà ces exemplaires et de Fin- suffisance de leur tige unique à nourrir convenablement trop de rameaux flori- fères à la fois. | L. VH. 30 234 2۳0 GERAN 0 + 535. Lagetta lintearia, (Bots تاه‎ Lamk. Arbre de serre chaude, plus intéressant par ses usages que par la beauté de ses fleurs : celles-ci sont urcéolées, d'un jaune pále, disposées en grappes, aux aisselles de feuilles ovales, luisantes, d'un vert grisätre. La plante, depuis longtemps cé- lebre sous le nom de Bois-dentelle, appar- tient á la famille des Thymélées. Intro- de 1845 L’ecorce intérieure ou liber de cet arbre consiste en couches de fibres reticulees , rappelant tout-à-fait le tulle et jouant dans la toilette des dames créoles (notamment le méme róle que cette et prend une blancheur dale a la plus fine dentelle. L’usage le plus fré- quent de cette écorce est pourtant pour la confection de cordages. La taille naturelle de l'arbre en ques- tion est d'environ 6 à 9 mètres. L'exem- plaire cultivé à Kew mesurait 2740 en 1845. J. Lixprex , in Paxt. Fl. Gard. d'après sir W. Hook. in Bot. Mag. t. 4502. 1 596. Note sur deux cents Légumes nouveaux. Malgré le titre pompeux de cette petite note, je dois dire en commencant que c'est par modestie que je me suis restreint au nombre de deux cents ; j'aurais pu mettre quatre cents ou méme cinq mille légumes nouveaux. Mais alors per- sonne n'aurait voulu me croire, et je m'en tiens au chiffre primitif de deux cents , > regardant comme bien suffisant pour premiere fois. 4f ; per J'aurais pu aussi introduire uo ents ou mes cinq cen cacher dans une toute pet 4 peu de temps à ma disposition , et nay t MISCELLANÉES. 235 pas encore cultivé et mangé mes deux cents nouv eautés , je vais laisser a a toute personne ne me nie xe de présomption, ou Pon ne m’accuse d'avoir dit des choses ati tement connues, Je suis résigné h mineuses, les Crucifères, les و‎ et les Ombolli fe eres, Je s ien, que pour étre a il fau- drait T dion la Pomme d , qui est une Solanée, les Cage ot los Me- mange les grain es, tandis que les animaux en broutent aussi les feuilles. Il nous reste les Cruciferes, les Ombel- liferes et iuis Synanthérées, Nous en som- mes encore à nous demander pourquo l'on ne ee wun si p nombre espe pas qu'il existe rand nombre de plan- tes, dans les trois familles qui nous occu- pent, qui ne puissent devenir un aliment, ll suffit pour cela d'empécher la forma- tion des | principes acre , amer, arom principes se développent-ils? Sous 1 fluence de la lumiére , et plus celle-ci est vive, plus ces qualités, ou apo ces dé- fauts pour nous, sont dev oppés. Prenons les Chucifäben t. ; nous mangeons les parties abritées de la lumiére, les ra- rieures que nous rejetons, les Crambés maritimes que nous forcons de se déve- lopper dans les ténébres. Si, au contraire, nous voulons de l’äcrete, si nous tenons au principe antiscorbutique , nous aban- nos Cruciféres au soleil , et nous avons les feuilles piquantes du Cochléarias ou la sapidité de la دوعص‎ et du Cresso alénois. Nous agissons da méme pour la Ombellifères; les e tes, les Chervis vi- vent dans la terr re; nous abritons les tiges u Céleri pour qu wil ne prenne pas la sa- veur détestable de P4pium graveolens ; au contraire, nous bre le ` ne sont pas améres comme leurs feuilles. Nous ne mangeons, ien les capitules des AFISATA que la base des bractées abri- es de la lumière, et les jeunes feuilles peto ont beaucoup plus de blanc que celles qui recoivent directement les rayons nz On lie toutes les espèces de sa- es pour faire jaunir les feuilles, et les eo r cachés sous les taupiniéres n’ont pas k mer qu'ils acquièrent qua and parvenus au-dessus du sol, ils verdissent et bia librement. e secret des deux cents ou des mille légumes nouveaux est d’a Pautre de ces ent a ait On abrite les, plantes du contact de la lumiere par divers proc de Par la ligature. C'est PE moyen le ee meme effet se Enc saus ligament ; ar l'eusablement I, Fodtitiémedt des tiges et des feuilles à à pa qu'elles se développent. C'est le mode ordinaire 236 de culture du céleri, du houblon á man- ger, etc. ; 3° Par éto touffement, au moyen de vases renversés, de pots à fleurs plus ou moins ds, que l'on place sur chaque touffe orment une petite at- et toutes les synanthérées peuvent devenir alimentaires par ce procédé. Il a u ntage sur les autres : c'est qu'en entourant ces pots de réchauds de fumier, mme on à coutume de le faire pour le cram n active la végétation et on se procure en hiver I eunes pousses trés ten a et suceulentes i pu, par ce moyen, obtenir un excel- Bu résultat de la berce ou Heracleum nière et se موه‎ ps gue étiole- ment en légumes savoureu Je citerai ی‎ les Er Mines ou pani- caut 22 par ce procede ou l’ensablement, donne t des pie très tendres, d’une détour: dar J'ai converti en plantes alimentaires bien se ré- signer, dans une foule de circonstances , MISCELLANÉES. ^ à suivre un peu l'instinct des animaux. J'ai pu encore, par le méme moyen tirer parti de vieilles racines comme des saveur agréable et d'une couleur tout à fait attrayante. Je donne ici des résultats positifs, des expériences faites sur plus de vingt plantes et toujours avec succés. Je suis donc arrivé bien au d succes. L'asperge, le céleri, le chou-ma- a qui accepteront comme eux divers trai- tements culinaires en em avec nos mœurs et nos habitud J'ai cité des aperos ay ées et dont le = e e 7 O 2 es Br" c m a ae Ra les jardins s es de pro- duits nouveaux, mais à la campagne i suffira, pour les obtenir, de dioere dans les haies, sur le bord des vergers ou méme en plein champ, des touffes qui commen- cent à montrer leurs e ns, ou même celles dont on aura marqué la place pen- dant Pautomne. . Lecoco, Professeur d’ histoire naturelle de la ville de Clermont-Ferrand. (Revue horticole.) + 597. Moyen de préserver les plantes des dégáts que font les Limaces. Ce moyen consiste á semer, autour des plantes que Pon veut prése © E tre son q e u excellent mets : le principe nutritif 4 con- tenu dans cette substance ayant la pro- priété de les faire gonfler, le lendemain, de grand matin, on les ramasse repues presque sans vie; nous avons vu ce moye 750. PENTSTEMON GENTIANOIDES. PENTSTEMON A FACIES DE GENTIANE. Scrophularinex $ Digitalex. 一 Didynamia-Angiospermia. aa GENER. — Vide suprà, vol. I, p.‏ دسج ARACT. SPECIF. — « P. erectus, elatus‏ foliis lanceolatis superioribus late amplexicaulibus ris, paniculá elongatà subinter- viatis و‎ membranaceis, corolle tubo ample cum filamento sterili glabro apice retuso. » Ben Ferrin n DC. Pro oF Pakt: Fl. Geni 172, tab. 71 (bie iterata). ruptá basi foliatá, pedunculis plurifloris abbre- Chelone gentianoides , H v. Gen. et Sp. IL, calycis segmentis lato-ovatis acutis vix | 964, tab. 172, fide Benth. Egarés par le Botanical Register (tab. à désirer. A ce 5 , ann. 1858) et le Botanical Magazine (tab. 3661), les hortieulteurs prennent | pour Pentstemon gentianoides, une espéce à fleurs rouges, étroites, disposées en panieules laches et ites. plante déjà | déerite par Bentham, sous le nom de Pentstemon Hartwegi (1) et soigneuse- ment distinguée par cet auteur du vrai Pentstemon gentianoides , c'est-à-dire du helone gentianoides de Kunth. Ce dernier, reproduit ci-contre d'aprés le Paxton's Flower Garden , offre, comme on voit, des fleurs azurées remarqua- blement courtes et ventrues, disposées en racémes feuillés, trop feuillés méme pour l'effet ornemental, qui sans celà (1) In Plant. Hartweg , p. 48 et in DC. Prodr. X, p. 325. CULTURE. Voir ci-dessus, vol. I, p. 147. Le D* Lindley fait judicieusement observer que cette espéce gagnerait à voir ré- duire, par l'effet d'un sol maigre, sa défaut prés, la A geris mérite d'autant meilleur accueil, qu'elle est parfaite- ment میت‎ oe et d’une culture extré- mement sim L'ancien وی‎ à gentianoïdes و‎ aujourd'hui Pentstemon Hartwegi pro- venait de graines recueillies par Hart- weg, pres des mines de Real-del-Monte : le Pentstemon gentianoides actuel, dé- couvert jadis par les célébres voyageurs Humboldt et Bonpland , à 4500 mètres d'altitude supra-marine , sur le versant du Pie de Tolueo, est encore une des introductions de Hartweg , qui trouva la plante dans les foréts de pin d'An- tla fit parvenir au jardin de gangueo e la société eure de Chiswick. JEKE (Pt. T.) taille ordinaire qui s'éléve jusqu'à un mètre vingt, dans une terre généreuse. LE UL. * ES ` 4 538. Lelia grandis, Lio. (1). Orchidée épiphyte , à trés grandes fleurs ` couleur nankin, originaire de Bahia et qui fléurit pour la premiere fois en mai 1850, dans la collection de M. Morel, à Paris. La celle du Cattleya maxima ; la feuille est re- , E maialis que cette curieuse espèce parait se rapprocher le plus. X. LINDLEY in Paxt. Fl. Gard. Juin, 1850, p. 60. ) Lelia grandis : caule elavato monophyllo | i u folio eoriaceo basi latiore pedunculo bifloro basi ceo longiore, floribus subhorizont : sepalis lanceolatis reflex i u > ranace noso nudo undulato trilobo, laciniis lateralibus circa 0 » columnam convolutis et mnito longioribus. Linn, 255 1 539. De l'odeur des roses aprés les pluies d’orage. physicien de Mont- pellier, a expérimenté que d printemps, en parcourant la campagne aprés une ondée orageuse , as une vaine illusion. Les oses et d'aubépines, les troënes et toutes les autres fleurs sont plus odorantes; l'air est imprégné de leurs émanations balsamiques et toute la nature semble sourire aux yeux de son admira- teur. GUILLEMEAU. ( Belgique horticole.) i y = q 731. BIFRENARIA HADWENIL BIFRENARIA DE HADWEN. Orchideæ ٩ Vandeæ, Liso. — Gynandria-Monandria. ARACT — « Perigonii patentis foliola libera , Pene subæqualia, lateralia basi 2 umna abd: semi-teres, mutica. 4 x bilocularis , subcristata , i , per paria incum مه‎ A caudiculis duabus distinelis , rostelli materia viscidæ adherentia Her be brasilienses , epiphyte , bulbis ovatis , t tragonis (v. caudiei bus brevibus tum midis), foliis eblongo-tanceolatis, plicatis (v. cylin raceis و‎ cras- ) racemis radicalibus trifloris sis (v. "A fS edunculis al rre unifloris). » EnbL. Gen. N £5 Bifrenaria, Lino. Orch. 152. Bot. Reg. t. 1875, Dre atropurpurea, Lopo. et Scuticarie sp. ptos Hadw enii, Linot. in Paxt. Fl. Gard. ict at p- s ze cl. Hook. Hook. in Bot. 0 (hic raies Hadwenit , HorTUL. Importée de Rio de Janeiro, sa patrie par M. Isaac Hadwen, de Liverpool, cette singuliére épiphyte fleurit pour la premiere fois en Angleterre , chez l'ama- teur en question, dans les mois de mai et juin 1851. Des exemplaires pro- venant du méme lieu, généreusement offerts au jardin de Kew par l'excellent botaniste M. J. Miers, n'entrérent en fleur qu'au mois de septembre de la méme année. Sauf les feuilles plus courtes و‎ moins flaccides et moins pendantes, la plante rappelle, au dire de sir W. Hoo- — CULTURE. L'habitus de cette épiphyte indique assez qu'il faut en fixer la tige contre un bloc de bois, d’où ses feuilles puissent pendre en liberté. C'est dans ces condi- tions qu'on Fa vue fleurir à Kew, dans ker, le Scuticaria Steelii ( Maxillaria Steelit ALiQ.) ; et les horticulteurs, qui regardent à l'apparence plus qu'au fond des choses, ont pu facilement eroire à l'identité générique des deux plantes. Mieux instruit par l'étude des caractéres, le D: Lindley pense que la nouvelle or- chidée, différant des Scuticaria par ses masses polliniques , rentre plus naturel- lement dans le genre Bifrenaria, sauf - néanmoins quelques points de divergence que le défaut d'objets de comparaison nous empéche de préciser. J. E. P (S. Cn.) la serre à Orchidées. L'apparenee des exemplaires nouvellement importés, sem- blent indiquer, dit M. J. Smith, que l'espéce habite dans son pays des expo- sitions passablement sèches. L. VH. MIISCBLAANMARS. + 540. Histoire de la couche végétale du globe (1). Le tapis que Flore a étendu sur le corps | épais aux lieux où le soleil s’eleve plus haut nu de la terre est inégalement tissu. Plus | dans un ciel sans nuages, il est plus clair- (40 Tableau de la nature, t. M, p. 7, édition de Gide et Baudry. 240 vu dans Varchipel de la Grèce. un volcan souléve, au milieu des flots bouillonnants, ocher couvert de scories ; que des forces organiques de la n se tiennent prétes à ranimer ce rocher mort. Comment la semence y Duct iubent déposée? Sont-ce des oiseaux voyageurs, les vents ou les flots qui Py du po Pen ? La distance qui sépare ces parages des côtes, rend le fait difficile à éclaircir. On sait cependant divisées en compartiments. Leur couleur, pes d'abord, devient plus foncée avec MISCELL ATEM l'àge; le jaune qui brillait au loin pren une teinte brune, et le gris b qui ont vieilli se fo ndeni l'une dans lau- tre, et sur ce fond obscur naissent de de forme circulaire et éclatante. se superposent les tissus organi- ques. De e en effet que les sociétés humaines doivent passer par différents de- seaux remplissent cette longue période dont on it déterminer la durée. La lacune pays du nord par les lichens et les mousses l'est sous les tropi- d'autres plantes grasses qui croissent au bord des eaux. L'histoire de la couche végétale et de sa propagation successive sur l'écorce déserte de la terre différentes contrées les animaux et les hommes. ÁLEX. DE ee E s _ + 541. De l'usage es framboises contiennent de l’acide we , de Pacide malique, du sucre cristallisable, de la: élatine, "de la pec- de la matiére colorante rouge et un distillé fournit cette huile, mais en petite E : quinze kilogrammes de fruits présence cependant qu’ délicieux des framboises. Soluble dans l'éther, elle va fournir de l'essence dont l'e emploi dans les liqueurs peut devenir trés-populaire. des Framboises. Le ratafia de framboise se prépare de la € suivante : rend une ou deux livres de fram- oises, suivant Eu état de fraicheur, on e suc que elques personnes y joigne et dénaturent selen: est na framboises. Ca. Monnzv. ( Belgique horticole.) 732, THYRSACANTHUS RUTILANS, THYRSACANTHUS A COULEURS VIVES. Acanthaceæ $ Gendarusseæ , Ners ap Esevp. — Didynamia-Angiospermia. Sates E GENER. — « Calyx ultrá medium ualis, brevis. Corolla tote tubulosa v. a basi ad medium depressa sterilisque, hinc bilo- ra = Tad ma. Semina retinaeulis suffulta و‎ disco . frutices Americe tropice, mplice em abiens. Bract cteæ et bracteolæ ce.Fl و‎ coccinei.» NEES Thyrsacanthus , Nersa AB Esens. in Endl. et Mart. fl. bras. fasc. 7 p. 93 et 97, ex ipso in DC. Prodr XII. p. 325. Odontonema, N. ap Esens. in Linn. m Pecilocnemis multiflora, Manr. in hort. reg. mo- nac. (nec observ. p. 1059, que Geissomeria circin- SE E ta). Justieie sp. AUcT, CHARACT. SPECI T. (sectionis prime, Nees AB Esens.) foliis PO bos oblong o-lan- minatis acutis denticulatis 8 subtus pallidis utrinque spar E‏ رو mis termi nali-axillaribus 8-10‏ 16-foris Bec », cris toso subequ ualibus erosis, staminibus inclusis glaber- rimis sterilibus 2 brevibus capitellatis. Une inflorescence on ne saurait plus gracieuse et des fleurs du carmin le plus vif distinguent cette nouvelle Acan- thacée, dont son heureux possesseur M. Linden nous a communiqué le dessin, ainsi que l’exemplaire sec d’apres lequel nous en avons tracé les caractéres. La plante fait partie du riche tribut prélevé sur la Flore de la Colombie par le na- turaliste-voyageur L. Sehlim : elle eon- CULTURE. Voir ci-dessus, vol. VI, p. 30, l'article Dipteracanthus spectabilis. | id TOME VII, stitue un sous-arbuste à rameaux demi herbacés, à racémes laches, élégam- ment penchés, axillaires et terminaux $5 trés rarement solitaires comme sur le specimen dont le défaut d'espace a forcé l'artiste de faire choix pour son dessin. n somme, c'est une plante à succès m .dans la plus légitime acception du mot: pho (5. 66) m attenuatæ ore contracte limbo ا‎ lobis IBISTERRRDANÍÁAS. + 542. L'Aquarium de PÉtablissement horticole de Gendbrugge. En ce moment le bassin de la Serre Victoria de l'établissement horticole de pygmwa و‎ a; aux larges corolles du plus beau blanc. it l'Auryale ferox dont les feuilles x aussi floriféres que leur pére, le JV. den- tilité, et, ce qui constitue pour les horti- culteurs de profession un avantage important, sa floraison peut étre à volonté de la plupart des arbustes d'ornement du a > : outures faites au printemps s enracinent en sept ou huit que celle | mère que la couleur de leurs feuilles et celle de leurs fleurs. Au centre de cet aquarium, qui n'a pas son pareil, tróne la Victoria, dont les outons à fleur ne tarderont pas à se montrer. Dans cet établissement (Ztab. Van Houtte) cette plante a produit l'an dernier, une quarantaine de fleurs. Une quinzaine de ces fleurs ont été artificiellement fécondées et ont produit, en moyenne, 250 graines chacune. Ces graines ont servi, non-seule- 5 B © = سس‎ a- pl tertropicales des autres parties du monde. (Messager de Gand, du juin 1852.) semaines; les jeunes plantes mises dans des pots de grandeur convenable, pleins de terre de bruyère tourbeuse, végétent avec tant d'activité, la premiere année, ane deécla 3 11 4 Au د‎ 0 4 s . Chaque pied de deux ans forme un gracieux arbuste qui peut porter jusqu'à 50 fleurs. Le G. radicans appartient à la serre froide; pour hater sa floraison, il suffit donner la température de la serre quelque temps, à qui méritent le plus d'étre propages point de vue du commerce de ses fleurs coupées, pour orner et parfumer les bou- uets. YsABEAU. (Revue horticole.) IRRE y >>” ORNL eens "E Sey aiv ea IA T O e. OP GE s SS N ze > ausit $ ES O AR AA ¡E a SE NC. / ae u 人 y YU VE P MA PE) 2 ea PSN TN ¿De NC RT 1 A NA Y) ۸ ny / / 1 V ; 733 — ARAUCARIA 734. COLUMNARIS, ARAUCARIA OBÉLISQUE, S Abietineæ,‏ ا ا CHARAGT. وس یاه‎ « Flores Kissen وی‎ mento paralleli ante rimá longitudinali aperti. Amenta seminifera soli- 一 Dieeia-Monadelphia. | albuminis carnosi antitropus, ejusdem longitu- din m rer eg 2-4 semi-eylindrieis, radiculd erlia Ar r sures e alie; ramis ver er gemmis ade Folia da pire dense imbricata , utrin- reler nervum um st Leaf fasciis no- acuta, rigida. re biennis. » Enni, taria, terminalia, nuda. Squame plurime, ebrac- | Conif. fide cl. leatæ, axi insertæ , dense imbricatæ, a icem ver- sus incrassatæ et in mucronem foliaceu CHARACT. SPECIF. « A. (Sect. Eutacta) producte. Gemmula sub quävis squamá unica, | foliis adultis arcté imbrie ur ineurvis convexis eidem prope apicem latä basi inserta, inversa, tusis dorso carinatis, amentis foemineis ellip- atropa , integumento exterior æ faciei toto | tieo-ovatis, squamis dispermis coriaceis margine adnato loculum solo apice hiantem formante, basi | membr plano concavis apicibus sur- ad chalazam in lobulum br leformem libe- | sùm curvatis arete imbricatis mucrone longo re ru ducta, nucleo intra loculum libero, ver- | flexo. terminatis. » Hook. tice breviter exserto. Strobi PL es Pape | columnaris , Hook. Bot. Mag. t. 4565. incrassatis, lignescentibus, densissime Bag ais | foe essus (nec, t sphalmate vult cl. Hook. , tis, plerisque — aborta sterilibus, ab axi | Dombeya) an, For 67, pro solvendis. on na sub quavis squamá s adlitaria, | parte, exelus, loco nat. « berti Norfolk. » : intra loc ex i pue n exteriore lignoso | - Araucaria di. Ron mss. Don e squad eoncreto formatum, basi in lobulum | in Act. Soc. n. XVI, p. 164). oar in Journ. E aleformem بر‎ rn apice hiantem hilo | of es Hortie. Soc. Lond. 18 p. lato inserta, libera, vertice breviss sime : exserto, | een excelsa, LAMB. Pin. p. 87 (pro parte) Embryo in axi 1.59, te i r La disposition étagée des branches est commune parmi les conifères. Mas- quée dans le cèdre et le sapin, par des irrégularités pittoresques, elle apparait avec une symétrie pleine d'élégance chez deux beaux arbres des iles australes, improprement nommés Pins de Nor- folk etde Cunningham (Araucaria excelsa et A. Cunninghami). lei, rien de la froide an des eolonnes, pyrami- des, vasques, corbeilles, taillées ^en dépit er goût dans l'étoffe compacte d ifs; ee sont des girandoles a de branches flexibles, &talant leurs in- nombrables ramuseules en disques cir- | culaires de verdure, dont la déerois- sance admirablement graduée donne à l'ensemble de la frondaison la forme | d'un cône étagé. Supposez à ces giran- - doles des branches plus courtes , égales sur tous les étages, disposez ces bran- | ches sur une fléche centrale droite et. svelte comme le mat d'un navire, vous aurez au lieu d'un cóne un cylindre. de verdure; l'arbre, vu de loin, paraitra : eomme un obélisque , grou & rmas- - sifs, il pourra, dans cette distance où — l'imagination arrête à pláisir le contour | nébuleux des objets, simuler les groupes. imposants des colonnes basaltiques , les immenses tuyaux d'orgue de la cé grotte de Fingal. Telle fut en effet la | premiere idée suggérée aux deux Forster | par l'apparenee des massifs d' Áraucaria | | columnaris, illusion dont le souvenir est | inserit. dans le nom inte de l'arbre. 244 ARAUCARIA COLUMNARIA. 一 MISCELLANÉES. Confiné dans Varchipel de la Nou- | un rameau et un jeune cöne fait partie velle Calédonie, ce bel arbre fut décou- | de l'herbier Banks, où Villustre Robert vert (en Septembre 1774) avec ces iles | Brown avec son tact habituel, sut aisé- elles-mémes, pendant le second voyage | ment le distinguer comme espèce à de Cook, et découvert, il faut le dire, | part, sous le nom manuserit d’Araucaria par le célèbre navigateur, qui, dans | Cookii. Mais, à vrai dire, la plante cette circonstance , se vante d'avoir évité | comptait à peine dans les catalogues de la singuliére méprise des « philosophers» | botanique , lorsque l'exploration récente (lisez « savants ») de l'expédition. Le | de la Nouvelle Calédonie par M. Moore, premier, parait-il, il reconnut pour des | jardinier en chef du jardin botanique de arbres ce que ceux-ci s’obstinaient à | Sydney, nous a valu parmi b en d'autres prendre pour des produits volcaniques , | plantes intéressantes cette précieuse ac- et ee n'est pas sans une certaine eom- | quisition. Chose curieuse! M. Moore plaisance qu'il insiste sur cette étrange | croit- avoir retrouvé debout et plein de illusion (extravagant notion) de ses com- | vigueur en 1850, un grand exemplaire pagnons de voyage. de l'espéce particulièrement mentionnée Connu seulement par quelques dé- | par Cook (en 1774), qui le dit « élevé tails sur sa forme générale et ses usages | comme une tour, aujourd'hui, écrit pour les constructions nautiques, Arau- | M. Moore au Dr Lindley, l'arbre rap- caria columnaris Vétait à peine des na- | pelle une trés haute cheminée de ma- turalistes au point de vue de ses carac- | nufaeture parfaitement proportionnée téres. Forster, en effet, sous le nom de | dans sa forme. C'est par l'intermédiaire Cupressus columnaris, lui consacre seu- | de la société d'horticulture de Chiswick lement une courte phrase diagnostique, | que ce bel arbre a été introduit Pan et plus tard l'unique exemplaire de la | dernier dans les jardins, à l'état de plante , rapporté par les naturalistes de jeunes plants hauts tout au plus de Pexpédition de Cook fut eonfondu par | 07,50, mais qui n'en promettent pas Lambert avec l'Araucaria de lile de | moins aux orangeries un de leurs plus E | j Norfolk : cet exemplaire, consistant en | précieux ornements. CULTURE. (S. Fr.) Les exemplaires que j'ai recus de cet | beaux jours, terre normale mélangée arbre , lui promettent un magnifique | de sable blane et de terreau de feuilles. avenir. Nul doute qu'il ne se contente | Avoir soin de tenir les branches libres des mêmes soins que l'Araucaria ex- et non enchevétrées parmi d'autres. Mul- celsa : orangerie en hiver, bonne expo- | tiplication de boutures. sition au levant, en plein air, durant les | L. Vil. à Explication des Figures. — La planche représente à gauche un rameau avec cónes múrs et à roite un rameau avec chátons máles (grand. nat.). — Fig. 1. Feuille adulte vue par devant. — 2. La méme, vue sur le dos. — 3. Squame antherifere. » nr مس“ 10113 6 ضا طا قا‎ ۵0 3۰ T 944. Sur les panachures des ۰ Il existe dans les jardins un assez grand | que jusqu'ici on ait cherché à déterminer nombre de plantes présentant des variétés | les circonstances dans lesquelles se pre- á fleurs panachées; mais je ne pense pas | sente ce genre de variation. Quelques MISCELLANÉES. observations, que jai eu l'occasion de faire sur ce s x à a donné d’abord une variété à fleur en- udea blanche; puis la panachure s'est présentée dans cette variété blanche en ee vers e type coloré. ous l'influence de circonstances bien appré- c'est-à- -dire د la plupart des cas, nous arrivons, quelques générations, a la fixer complé- tement. Jusqu'à présent les panachures ne se sont pas produites dans cette pre- miére période, où cependant un grand nombre de plantes, chaque fois, présente (mais alors d'une maniére compléte irées portions ette ne- présentent guere , quelquefois qu'un 20° de la surface fma totale; mais déjà, à la i eurs entiere- colorées devienneut abondantes; dans les fleurs panachees elles- -mêmes , les portions colorées commencent à pré- dominer. Il y a cependant presque toujours dans ces premiers semis un nombre plus ntes entiérement sition manifeste — la nécessité de choisir pour porte- es des individus dans lesquels le fond. blane domine beaucoup. 245 Je viens de dire que j'avais vu naitre sous mes d even nous pou dizaine d'années, je observer aucun exemple de offi sorties di- rectement du type coloré; le contraire a , colorée. Je dois oen aussi que la cou- leur jaune uni ue, dans les ponctua- n Parmi les variétés dont je viens de ler, sept sont déjà fixées assez com- plétemen pour-que l'on puisse dés à résent les PH RE یی‎ d'une maniére aines. Ce sont , dans l'ordre ( Convolvulus tricolor), le Nemophila ees s à fleur panachée, le r Cette derniére variété n'est née direc- tement du type coloré, mais s'est prese dans une variété lilas trés pàle, en retou vers. une autr varié violet clair dei: elle était primitivement sortie Trois autres se sont. miontrées à nous. chella, le Browallia erecta, et le lina tuberosa. Enfin, une seule, le Zinnia elegans a, jusquà présent, résisté nous avons ressemé les graines provenant de fleurs qni avaient offert cette aria; nous n'avons obtenu que des plantes uni- colores, et, contrairement à ce qui a lieu presque toujours dans ce cas, 7 Longe pour la plupart, à la variété blanche. . VILMORIN. (Revue horticole.) 4 . ment F MISCELLANÉES. — — | à + 945. Des plantations «qui bordent les routes. ` Le gouvernement prussien vient de pu- blier une ordonnance remarquable sur les étre remplacées que par des arb tres especes, selon les localités. Une seule exception est faite en faveur du Peuplier du Canada. Les plantations de cette espece non pas reno placé que par un arbre different ; si l'arbre renversé est un Peuplier du Canada, il peut étre remplacé par un arbre semblable, La proscription des Peupliers , en général, est fondée surle tort qu'ils fontaux champs voisins , soit par leurs racines, soit par la projection de leur ombre. Les arbres re- commandés aux propriétaires sont a ppro- s à la nature de chaqu tes traversent des cantons populeux il est dé endu d'une maniére absolue d'y planter d'autres arbres que des arbres fruitiers. Les journaux anglais s'égaient fort aux dépens de cette ordonnance , qu'ils nom- pect pour la propriété qui régne générale- en Allemagne. Si l'on plantait en France, le long d'une grande route, des arbres produisant des fruits mangeables , ces arbres seraient mutilés et ébranches , pour en arracher les fruits, un mois avan leur maturité. n sait qu'en Picardie et en Normandie, où les routes sont souvent plantées de Pommiers, on a soin de choisir à cet effet des arbres qui portent seulement des Pom- mes à cidre, nommées dans les pays Pom- mes de voleur, parce qu'elles prennent le monde à la gorge quand on s'avise de mordre dedans. Les Anglais se récrient contre l'atteinte portée à la liberté des propriétaires ; on voit bien, disent-ils و‎ que la Prusse est une grande caserne. Il ne nous semble pas que la moindre atteinte soit portée au libre exercice du droit de propriété , parce que , sur l'avis du collége économique d'agriculture, formé des hom- mes les plus compétents, on empéche les leurs plantations de Peupliers. Une disposition transitoire or- donne que les Peupliers seront abattus par moitié à des époques peu éloignées l'une de l'autre, pour ne pas avilir le prix déjà trés bas du bois de Peuplier, en en jetantsur le marché de trop grandes masses à la fois. 'avoir à signaler une résidences royales, les Peupliers d'Italie seront conservés pour ne i choses 1 bres ne nuisent pas, et il faut les conser- ver partout; ou ils nuisent, et il faut les interdire partout. 3 2 <= ma S S " c (ee) a c E 2 P£nor. (Revue horticole.) 1 546. Sur Ia conservation des bulbes de Tigridia pendant l'hiver. sent tellement par les moyens employés à les préserver de la pourriture que lorsqu'on les plante . les fleurs, si quelques-unes ap- paraissent, sont extrémement faibles, Pour une exposition au au cœur seulement motte aussitôt que les extrémités du fenil- lage se flétrissent, en automne, avant qu'ils soient saturés d'humidité, et placez-les dans un endroit sec à l'abri des gelées ; ils se conserveront en bonne sante et fleuri- runt abondaminent à chaque saison suc- cessive. Floric. Cabinet. : x Traduit par Gro. ۰ be res 1 755. ۴ CANDIDUM, + FLORE STRIATO. LIS BLANC, A FLEURS STRIÉES. Liliaceæ $ Tulipaceæ, Enn. — Hexandria-Monogynia. CHARACT. GENER. — Vide suprà vol. I, p. 221. La pure blaneheur du lis est sans doute un bel attribut de la virginale et royale fleur. N'est-ce pas méme une sorte de profanation que d'y méler la moindre nuance étrangère, de sacrifier la poésie d'une fleur symbolique par excellence au vulgaire effet d'un peu de rose sur du blane? Question de goüt que nous posons et que chacun décidera selon ses idées. Le lis blane à fleurs striées ne differe du type que par la présence sur le mi- lieu des pieces florales de maculatures roses dont plusieurs confluent ensemble et forment des lignes. La plante nest je pas nouvelle dans les jardins mais elle n'y est pas non plus assez répandue pour ne pas mériter d'être mise en évidence. Elle est aussi rustique que la variété la | plus ordinaire. L. VH 277 103 63 خا ظا‎ 27 SA T 547. Rusticité des Rhododendrum de Sikkim-Himalaya. us avons une bonne nouvelleä anuon- tout d’un coup enrichi d’environ trente espèces uouvelles. Les essais que l'on a tenté és à Kew. ont at nana ^ vers la , elles sont à toutes trés- bien portantes y plusieurs ont donné des fleurs! La seule locarpum , cinna- 'alconerii, A ucklan- empruntons uio note, ajoute qu ’iléprouve ei plus d’appréhensions pour leur sort dans le moment actuel que lorsqu’ils étaient e sommités de Himalaya (7 à 14.000 pie d'élévation absolue) , eroissent dans un sol frais toujours humide pendant les mois du 0 101 les avertissement est trés utile et qu "il incom- bera au jardinier intelligent de rechercher les moyens les i desséchement trop rapide du sol; soit en lerecouvrant ve litassez épais den moit; soit en nt une certaine ité graduée dena ts iale au moyen de tuyaux souterrains; soit enfin en se résigna arroser tous les soirs ces précieux orne- ments de la pleine terre. Enfin, une ai remarque que fait le doeteur Hooker dont s agio Tesetude ou observé montagnes , bien que plus froide que udi. de nos contrées, n'éprouve pas ces oscil- ow nant à m 248 Jations continuelles, ces changements su- bits qui font le désespoir des amateurs de insi, dans I'Hi- se faire sentir en mars, bie les elles ne craignent plus les gelées noctur- nes , il n'y en a plus! elles peuvent braver une augmentation de chaleur méme assez forte , car le sol dans lequel elles croissent oi a été constamment humide et pen- dant l'hiver, tandi e nos con- trées à températures variables, le soleil de février développera un commencement ¿e vitalité végétative qu'une gelée d'avril *.. #5 „dra arrêter en causant méme la mort de la plante. C'est à ces brusques revire- ments atmosphériques que nous devons attribuer la non-réussite dans la culture en pleine terre de beaucoup de plantes MISCELLANÉES. alpines , pyrénéennes, sibériennes, hima- layennes, ete. Ainsi loin de cherche , choisir un emplacement des plus froids, garanti des vents quí, frappant tantót trop froidement tantót trop chaudement les vé- gétaux soumis à leur souffle, sont cause de a grande mortalité des plantes alpines cul- tivées dans nos contrées basses ; en un mot, nous croyons que les abris qu'on essaiera de leur donner doivent avoir pour but non de les garantir du froid mais au contraire de leur donner un froid aussi prolongé et aussi constant que possible, tout en les préservant d'humidités stagnantes , et par conséquent de températures variables et nuisibles. - 一 一 11, ۰ (Journ. d’hort. de Belgique.) + 548. Floraison du Rosier hyb. rem. Souvenir de la Reine des Belges. L'établissement Van Houtte a recu, à la fin de l'automne dernier , de M. De he ` boutons à fleurs se sont montrés; là encore, méme disposition, même forme que dans le R. Pr. Albert. — Aujourd'hui les fleurs s’epanouissent : méme coloris insolite, unique dans les hybrides-remontants. Dés ce moment, il ne me reste plus qu'à déplo- rer que M. De Fauw, en gagnant de semis une aussi belle rose, en ait précisément renconíré, sur sa route, une autre tout à fait identique et qui, sur la sienne, a le droit d'ainesse. Faudra-t-il définitivement ranger ce ain de France sous la bannière anglaise du prince Albert? Pavr Rosicnon, Chef de la Roseraie. t 549. Du bois le plas propre à en faire des rondelies pour les orchidées à suspendre. Une expérience d’un grand nombre d'années a prouvé que des rondelles faites de la racine du sureau commun (Sambucus nigra) conviennent parfaitement à la cul- ture des Orchidées. Pour se procurer ces rondelles, on sèche les racines. aussitôt qu’on peut en détacher Pécorce (1); et on les coupe suivant la longueur desirée. Leur surface rude et noueuse parait surtout propre à la culture des Orchidées. Quoiquiil soit difficile d'avoir 9 (4) H est bon d'enlever l'écorce des racines, pour empêcher les insectes de s’y loger. des racines de sureau d'une telle dimen- sion, nous devons cependant en conseiller Pusage, parce qu’elles sont de tous les bois tendres les plus durables et qu'elles offrent en méme temps assez de porosite pour conserver l'humidité nécessaire. Les Cattleya Mossiæ, Dendrobium aggre- gatum et Jenkinsii cultivés sur ces ron- delles, les ont bientót couvertes de leurs racines et ont végété avec une grande vi- gueur pendant tout l'hiver. (Allg. Gartenz). Traduit par Ans, Dairsex , élève à Inst. hort. de Gand. 756. EUCALYPTUS ۰ EUCALYPTUS A COCHENILLE. Myrtacez $ Leptospermeæ , DC. — Icosandria-Monogynia. CHARACT. GENER. « Flores solitarii pe- 84. Linn. Transact. III. 284. Lamk. t. 422. Cav dunculati y. umbellati Golyi tubo oboyato v. | Icon. t. 340- LABILLARD. Voy. t 20 Nar subgloboso , limbo clauso, operculiformi, sub | Horr. t. 150-154. . Navarr. t. 13 u. ei anthesi cireumscisse deciduo. Corolla operculo | Orro eng t. 45. Rercuen». Garten-Ma agaz ۱ intús adnata v. rariüs in laminam tenuem so- | Bot. . t. 947. DC. Prodr. HI. 216. Corta Hort lubilis , seorsim ua. S p a- | Rip pp. 4. t. 1. Nees Pl. off. Suppl. I 1 lycis fauci inserta, filamenta filiformia v. linearia Meise Gen. 108 (76). anthere biloculares , oval ~ en etrosideri sp, GAERTN. t. cb fid: maes dehiscentes Ova riu vou. Gen. no 6300. calycis CHARACT. SPECIF. — « E. arbor و ی‎ lauca, one? cup i pl nido بط‎ vcre v. prine ‘tri | ramis junioribus angulatis, foliis alternis sublongé nr tri- - quadrifariam dehiscens. Semina | petiolatis coriaceis punctatis m marginalis planis e 0 es Nove-Hollandie , E sepe resini- e positi. emisphærico centro depresso, calyce obconico mq cu rugoso (perglauco) augus 4 f elevatis, staminibus as Pii و‎ unifloris, apice bibracteo- | numeros issimis flavis. latis v. 5 umbellam هویج‎ rt Eucalyptus pe cat or “Fm. in Lond. Journ. gerentibus j be involucro longè ante anthesim | of ET vol. VI ¡E 478. ۷۷ ۸۲۴885۰ Ann. Bot. deciduo yst. 1, p. 310. Lips. in Journ. of Hort. Soc. « ve Eucalyptus, Henir. Sert. 18. Suite in bis eir ve VI, i: 221 (o icone). Hoox. in Bot. Mag. . 991, t. 25. Nov. Holl. 12. Exot. Bot. . 4627 , (hic iterata). Aprés les Protéacées et les Acacias à | Nouvelle-Galles-du-sud , cette espéce de phyllodes, les Eucalyptus sont de tous | Kino partage les propriétés astringentes les végétaux de l'Australie, ceux qui | des Kinos de l'Inde, provenant comme contribuent le plus au caractére étrange | on sait de certaines légumineuses ( Pte- de la Flore de cette région. Toujours | rocarpus Martupium et Butea frondosa) ; frutescentes, parfois gigantesques (Ü, | mais, elle est beaucoup moins com- les espéces de ce genre, dont plus de | mune et moins usitée en Europe. déjà décrites, sont trés connues) Abstraction faite d'un petit nombre des colons sous le nom d'arbres d'espéces dont les feuilles sont opposées, gomme (Gum-trees), à cause d'une sorte | les Eucalyptus sont en général de grands de gomme résinoide qui découle de leur | arbres, à feuilles alternes, coriaces , trés trone, soit spontanément soit par des | entiéres, généralement ی‎ et obli- incisions artifieielles , substance extraite | ques, souvent plus ou moins courbées en particulier de P' Eucalyptus impropre- | en faucille, disposées par suite d'une ment appelé resinifera, et qui constitue | torsion du pétiole de maniére à présen- une des nombreuses sortes de gomme | ter sur les côtés leurs deux faces supé- Kino du commerce. Recueillie dans la | rieure et inférieure, d'une teinte pàle et glauque, qui eommunique à la couronne ۱ (1) Voir à cet égard, ci-dessus vol. VI, p. 36, | entière une apparenee terne, monotone de eurieux détails sur les dimensions de certains | Eucalyptus de la Tasman Let triste, enfin reproduisant, dans le TOME VIL 32 so 250 EUCALYPTUS COCCIFERA. — MISCELLANÉES. groupe des Myrtacées la physionomie | voisinage de Londres méme, il résiste de cette race australienne d’Acacias dont | aux froids des hivers ordinaires , grace les feuilles ou phyllodes sont réduites , au seul abri d’un mur. Bien plus, dans par avortement du limbe, au petiole les comtés austro-occidentaux de cette diversement dilaté. | | région il végéte et fleurit en plein vent, Les traits signalés comme caracté- ristiques du genre se retrouvent à pre- | i f | mière vue dans l'espèce ici figurée sous , le nom d Eucalyptus coccifera , coccifère ou porte-coccus, non qu'elle produise une cochenille pareille à celle du com- merce, mais parce que , suivant Pobser- vation de feu M. Lawrence, le décou- infestés par une espèce de cette nom- | | absolument comme le Benthamia fragi- fera : par exemple, dans l'établissement horticole de M. Veitch, d'Exeter, on en voit un pied déjà haut de plus de 6 mé- tres, et l'on concoit qu'avee le temps ces dimensions s'élèvent jusqu'à celles des plus grands arbres de nos foréts. Le port de l'arbre est signalé par sir William Hooker comme gracieux, caractère qui doit compenser le peu d'éclat du feuil- vreur de la plante, les rameaux en sont | | breuse famille des Gallinsectes. Origi- lage et de ses corymbes de fleurs jau- naire de la Tasmanie (Ile Van Diemen), | nâtres. Ces fleurs du reste, apparaissent cet Eucalyptus avant d'étre décrit par | | le D" Hooker, était cultivé depuis lon- | gues années en Angleterre, et dans le | Kew. CULTURE. Incommodes dans les serres par suite | de leur trop grand développement, les | Eucalyptus doivent surtout étre recom- | mandés comme arbres de pleine terre, | dans les régions de l'Europe dont ils peu- vent braver les hivers. Ils lèvent facile- | ment de graines, celles-ci conservant | bien leur faculté germinative, en dépit | du transport par mer. On repique un à | un et de bonne heure les plants de semis, dans des pots de dimension con: | venable , d’où ils passent successivement | dans de plus grands, et finalement dans | | réguliérement tous les hivers sur les exemplaires d'orangerie du jardin de IAB (Or. et Pr. T) de grands vases ou caisses à oranger, si non dans la pleine terre. Dans ce der- nier cas surtout, il faut éviter de laisser ces plants trop longtemps dans de petits vases, de peur que, faute d'espace; la racine maîtresse, naturellement pivo- tante, n'y contracte cet enroulement en héliee qui nuirait à son développement ultérieur. Le bouturage de ces arbres est long et difficile ; mais il réussit dans les conditions les plus ordinaires, sur couche tiéde et sous cloche. L. YH. A 20 13:33,‏ طا قا 19 8 3338 + 950. Culture des Verveines comme plantes annuelles. tion des Verveines, et déjà à cette époque plusieurs hybrides avaient été obtenus entre le Verbena teucrioides et les V. p lindres et incisa. Ces plantes, dont les unes i hybrides et les Į . teucriot jardin des ou,‏ و droits‏ MISCELLANÉES. plus pe iuc encore à nos soins et à notre admira n me embre bs tk société d' horticulture s Ver- attest Pu les chances d'une iion. et c psc bridation, Il obtint de beaux succés, et, 7, la société d'horticulture lui décernait une grande médaille d'argent pour les gains remarquables qu'il avait obtenus. .Depuis lors, M. Browner n'a pas cessé une seule année d'hybrider et de semer ses fleurs de prédilection , et il est arrivé à des wner, et en leur donnant les moyens d'obtenir les mémes p cultive généralement les Verveines tiplie et que lon conserve les belles variétés que l'on a ohtenues. M. Brow- ner, t e oyen r aiment ce joli ee emis. — ll doit avoir lieu dans les premiers jours d'avril, sous bàche et sur . eouc Une couche à door. suffit par- faitement. Au bout de quinze jours ou mois, plus ou moins, selon la tem- pérature , on voit les jeunes plantes lever, sans sortir de terre وه‎ en méme temps. ll y a méme, sous ce e rapport, d'assez grandes différences. a semis en plein air est preferable au semis en terrines. Les jeunes plantes sont plus robustes pour la a moins exposées aux es des insectes, 2. Transplantation. — Au bout de six E o = o -5 — er e © 号 un © < © ^ 2 1 251 d'une tuile plantée du cóté du soleil ou un tion à pren bien formées : anches latérales. Il ne reste plus alors que attendre la floraison. . Flora: — Elle a lieu ordinaire- ment six semaines aprés ta ihi ee $ ainsi c'est un mois de sem mois singed: > en tout a -— 1* avril a aoüt au plus tard. On peut au besoin avancer le semis de quinze jours et gagner, a les plantes, encore quinze jours sur la peut reporter ce > e ses quatre bra m et d'augmenter sa floraison jusqu'aux ge- lées, en donnant Bie a naissance à de nouveaux rameaux floriferes. Nous ne rappellerons pos ici les vives émotions de l'amateur qui voit fleurir ses Poutremer, comment éloigner l'amateur couché sur le ventre pour admirer ses fleurs, et ne les voyant pas encore d assez pres pour ی‎ tout leur mérite? ris plusieurs fo s M. Drow- nous en étions à envier le sort de ces 253 insectes aux couleurs éclatantes qui ve- naient promener leur somptueuse livrée sur ces draperies de pourpre, d'azur et de brocard.s ai i Que l'on se rassure cependant et que l'on ne croie pas qu'il soit indispensable de se baisser pour admirer les Verveines. M. Browner en obtient qui dépassent en diamétre une piéce de un franc méme et qui atteignent celui d'une piéce de deux fra conserver avec soin; ce sont les plantes les plus faibles et toujours les plus belles. Tous ceux qui sément savent que les pieds les plus délicats , les plus tardifs sont ceux qui s'éloignent le plus du type, et ceux sur lesquels on doit principalement comp- ter pour obtenir des variétés nouvelles. Pendant condition elle accepte tous les terrains, toutes les expositions, On sait que les couleurs des Verveines sont extrêmement variées; toutes les nuances du rouge et du violet s’y pré- sentent en gammes descendantes jusqu'au blanc pur. Les nuances bleues et jaunes sont rares et contiennent toutes encore une certaine quantité de rouge qui pousse au violet et mats qu vives et franches sont toujours les plus estimées, mais on veut MISCELLANÉES. aussi voir le fond des corolles orné d'une couronne, d'un cercle, de macules ou de taches tranchant par leurs nuances avec la teinte de cet organe. Espérons que les teintes de nankin et de la Rose solfatare, déjà obtenues par M. Browner, offriront, dans leur postérité de 1852, quelques- unes de ces nuances si recherchées et si séduisantes. 4. Hybridation et récolte des graines. — L'hybridation et la récolte des graines ont y- brides, ces variétésen donnent peu ; mais on obtient pour ainsi dire d aque semence une variété nouvelle, et les co- loris varient à l'infini. C'est principale- ment dans les nuances tendres que l’ dit, atteignent Vénorme diamètre d’une pièce de deux francs, Les quelques variétés à fleurs pas naissance à des essentiel, surtout en cultivant les il faut avoir recours à la fécondation artificielle. Elle west pas trés difficile dans ces plantes. Les quatre étamines ont leurs anthères à la hauteur du stigmate. ier épanouissement de la fleur, en sorte que l’on peut espérer de pouvoir les fé- conder avec le pollen d’une autre variété. Il suffit d’avoir quelques pinceaux et de puiser le pollen dans les tubes où il est rassemblé et de porter le pinceau bien garni dans les corolles des porte-graines que l'on a choisis. Le pinceau amene presque toujours la fécondité de l'ovaire , souvent, il est vrai, avec le pollen de la méme fleur; si I e sür d'une hybridativn, il faut enlever la corolle des qu'elle s'ouvre, et imprégner le stigmate CL Staal 9 ۰ JJ 757. OXYANTHUS TUBIFLORUS, OXYANTHUS A FLEURS EN TUBE. Rubiaceæ ٩ Gardenieæ, Acu, Ricn. — Pentandria-Monogynia. HARACT. GENER. — Vide supra, vol. II, | racemis solitariis axillaribus plurifloris (trifloris, _ no M8, exclus. Oxya vas v ersicolore, stirpe cari- | DC.), calycis dentibus subulatis (subobtusis, DC.), bed elius Exostemma tar nb Hook. no- | corollæ SE foliis duplö longiore (feré longiore, » Hoo NCHARACT. SPECI IF. 一 - à O. ramulis calycibus foliisque subtüs obse erulis ente 2 DC.), mos C.) » Hoo Òzyanthus goes و‎ DC. "eser IV. 576. fide el. Hook ees "hibiflora; y pute *i ps Repos. F ana as speciosus و‎ . Kew. ed p. 971, non DC. nec Le genre Oxyanthus renferme un petit nombre de Rubiacées de l'Afrique occidentale, que le port, l'infloreseence et l'ensemble des caractéres rapprochent beaucoup des Posoqueria d'Amérique (voir ci-dessus vol. VI, tab. 169, la figure du Posoqueria formosa). Des fleurs remarquables surtout par la lon- gueur et la graeilité du tube de leur corolle , exhalant , comme la plupart des fleurs blanches, un parfum suave, et passant du blanc pur à la couleur buffle, un feuillage ferme, lisse, persistant, d'un trés beau vert, recommandent ces ar- bustes de serre chaude, alliés et satel- lites naturels des ۰ Cultivé depuis longues années dans le jardin royal de Kew sous le nom d'Oxyanthus speciosus et signalé comme tel dans la deuxiéme édition de l'Hortus Kewensis d'Aiton, l'Oxyanthus tubiflo- rus fut plus tard réintroduit de Sierra Leone dans les serres de feu le Due de Derby, à Knowsley. Le célébre auteur CULTURE. ; Voir ci-dessus, vol. II, n° 148. du Prodromus , De Candolle, sans con- naitre probablement cette espéce autre- ment que par une des informes figures du Botanical Repository , la distingua de son Oxyanthus speciosus par ses fleurs beaucoup moins nombreuses (de trois à six au lieu d'une vingtaine), beaucoup plus longues (six pouces environ au lieu de deux et demi) et ses dents calycinales moins aeuminées. D'autre part, l'Óxyan- thus speciosus de Sims et de Lindley (Collect. Bot. tab. 13) serait, d'aprés sir W. Hooker, l'Oxyanthus hirsutus de De Candolle. Quant à l'Oxyanthus versico- lor Lip. (ci-dessus vol. II. tab. 141) que beaucoup d'hortieulteurs ont pris longtemps pour lOxyanthus speciosus ou pour le tubiflorus, c'est une plante des Antilles justement rapportée par - sir W. Hooker au genre Exostemma (Exostemma longiflorum) , genre bien distinet des Oxyanthus par ses étamines à longs filets, trés saillants hors du tube de la corolle. LEP. (S. Cn.) MAISCELLATÉRS, y 550. (Suite.) Culture des Verveines comme plantes annuelles. de pollen le lendemain du jour oú cet organe a été enlevé. stigmate étant alors saillant, on est presque sûr du succès et l'on peut choisir à volonté les sujets que l'on veut unir, étudier, comme le fait M. Browner, leurs goüts et leurs in- clinations. pressentir leurs tendances et deviner leur futur coloris. Ce sava servateur a remarqué que les rouge foncé, hybridés par les bleu intense, ne produi- les Verveines comme plantes annuelles ne doit pas empécher de conserver soigneu- à ` encore quels changements peuvent appor- ter dans la variation les différences de sol, de latitude et de climat. ^ verveine supporte quelques degrés de froid et passe bien l'hiver sous bàche. plus jeunes pousses et les : n obtient ainsi, mieux que par couchage, une grande quantité de petits plants vigoureux qui dés la reprise, peuvent étre livrés ix plates-bandes du parterre. On peut renou- veler la méme opération au mois d'aoút et obtenir des i bo pots qu'on laisse dehors le plus lobgicups er la force de résister ensuite à l'hiver, n tantes que l'on est obligé de détourner les yeux pour ne pas étre ébloui par le feu de leur corolle. C'est dans ce genre que l'on trouve les rouges les plus vifs et ceux qui se rapprochent le plus du rouge pur donné par le spectre solaire; ajoutez à cela les nuances de l'écarlate , de l'ama- rante ou du ponceau, les violets rouges et les bleus violets; dégradez toutes ces nuances avec du blanc pour en obtenir tous les tons imaginables; laissez pénétrer le jaune et le chamois; relevez ces bril- lants coloris par des étoiles ou des auréoles qui entourent la gorge de la corolle; réunissez-en plusieurs sur la méme fleur; variez et mélez toutes ces teintes, et vous aurez une idée des ressources que peut offrir une seule plante à l'ornementation des parterres. Aussi, on trouve maintenant les Ver- veines partout, mais en général abandon- nées sans choix et sans discernement dans brillantes encore si leurs couleurs étaient convenablement assorties et leur distri- bution mieux raisonnée. La facilité présente cette plante pour la multiplication fait qu'en profitant des boutures et des rejets enracines qu elle Spaco, ntage permet de con- struire avec les Verveines de magnifiques tableaux 5 B . mantes associations. Vous pouvez y joind re e et ses teintes affaiblies; vous pou” vez descendre jusqu'au blanc votre ur colorée, varier vos nuances , les mélang O > MISCELLANÉES. si bon vous semble et créer des merveilles de pui ou d'har ve e pré ue. E nnez vos Vous les verrez leurs grappes colorées. Ailleurs, modifiez votre pelouse et pass en plates-bandes d ètre de largeur azon ; continuez p d’autres Verveines d’un rouge moins foncé ; séparez par un nouveau gazon des Ver- veines plus pâles, et dégradez ainsi ces , rOse pàle, tellement harmonieux que l'imagination ne peut se les représenter. Le réséda est une des plantes qui s'asso- limites avec de petits crochets semblables à ceux qui servent à diriger les Verveines, Sud; en effet, toujours à u de la mutiler il vaut t que l'on enlève pour les porter ailleurs dés que les branches diver- gentes ont pris racine dans la direction qu'on leur a indiquée. Ce sont des soins, 235 il est vrai; mais on en estamplement récom- pensé par Paspect de ces beaux gazons de heirs et de verdure où vous établissez à votre gré de véritables accords dans les où vous parlez à avez calculé les distances et les effets. Ce que nous venons de faire pour le Pu re ی‎ encore s'exécuter en petit, ¿me c de colores se ا‎ selon le caprice ou le goüt de la personne qui s’oceupe de ces gracieuses créatio La verveine n est E ole destinée à l'ornement dé 4 و‎ parterres; elle doit aussi entrer dans u décoration de no salons. M. wner en a calculé tous les effets, et s'il voulait vous faire part sans réserve de ses mystérieuses études, il vous vent lui offrir ; mais je n'ai e la verveine jusqu "au fond des boudi e LE Direct. du jard. bot. à Clermont (Revue pu ce Y IMMSGALLANÁRS. — + 551. Rosa Fortuneana (1). Ar buste grimpant, rustique, toujours vert, ä grandes fleurs solitaıres dans le aisselles de feuilles à 3 ou 5 folioles. C'est une des planies introduites de la Chine dans le jardin de la société d'horticulture ba Londres, par le célébre collecteur For- une, Ses rameaux diffus et gréles , portent cà et là quelques aiguillons erochus. Les folioles sont ovales, lancéolées , finement e fleu dq. 0% sur de courts pred e offrent un (1) «R. dere foliolis 5-5-nis o nudo sepalis "E pomi » Lis (5 Banksianz) ramis id bu aculeis parvis faleatis distantibus , 0 lanceolatis saai argute serratis, floribus solitariis calyeis tubo hemisphærico ROSA FORTUNEANA Lindi. MISCELLANÉES. calice a tube hémisphérique et nu, a divi- sions ovales , entières , et des pet tales blancs groupes irréguliérement en une masse peu serrée d'environ 8 centimétres de diamétre. résulte de son‏ دی de labsence d'aiguillon sur le tube du‏ 257 calice? Serait-ce , pas impossible, un hy- bride entre ces deux espéces? tance du feuillage, la rendent trés apte à décorer des murs, des berceaux et des tonnelles. Lixpr. in Paxt. Fl. Gard. (trad. libre). + 552. Quelques mots au sujet du Forsythia viridissima. Une notice de quelques lignes , insérée, il y a déjà plus de quatre ans, dans Revue horticole (année 1847, p. 321), an- noncait aux amateurs d'horticulture V arri- pas attiré en de A بو‎ de lec teurs, et il ne parait ue, meme en Angleterre, sa dw emiére poe d'adoption, les horticulte urs se soient doutés de son mérit tun taires du Cél Dices , et qui ne man- querait i de faire honorablement son s lhorticulture europée pèrent : parmi la plebe horticulturale , et c'est peine si encore aujourd'hui on daigne in- serire son nom dans les catalogues des marchands de nouveautés. Mais la fortune a des retours imprévus, aussi bien pour les plantes que pour les hommes , et voi uau moment oú on s'y attendaitle moins on vient de découvrir que le Forsythia est presque la plus inté- ressante de toutes les acquisitions que l'Angleterre soit allée e en Chine e TOME VII. venait de faire en Europe. Au surplus, c'est au climat plus qu'à toute autre cause ~- es plantes exotiques de nos cultures sont dans lettre qu -— = la Société hovtiulturale de Londres: 'exquise € égance u Forsythia viri- ی‎ est loin d’être n An- ue rien apporté d'aussi i intéressant son voyage en Chine, sans en excepter ce joli Weigelia rosea dont le monde horticole s’est tant occupé. Le Forsythia a des od lités qui manquent a ce dernier, et qni, mon avis, doivent le faire mettre au pie: mier rang parmi les arbustes d'ornement retrouvai, chez un horticulteur des envi- rons de New-York, le d tel qu'il * sans doute a ne sous s climat natal ! Au P de la plante chétive que j'avais vue ondres, c'étai magnifique arba tout ruisselant de my- riades de fleurs d'un jaune e d'or. ll s’ele- vait à prés de deux métres et formait un épais massif , bien qu'il n'eüt que deux ou 33 258 trois ans de plantation. Le jardin oú il déployait ce luxe de vigueur et de florai- son était situé dans les terres élevées qui avoisinent l'Hudson et où l'hiver sévit avec n éme rigueur. Les pousses qu'il avait faites pendant lété de 1850 dépas- dition misérable en Angleterre. » e qui distingue le Forsythia et ce qui le rend précieux pour l'horticulture, ce n'est pas seulement son étonnante rusticité, € est à l'exception peut-étre du Chymonanthus fragrans , fleurs insignifiantes n'ont guére d'autre mérite (à part la suavité de leur parfum) que de venir à une époque de Lance ou les jardins sont encore ense- velis sous les frimas. Dans le jardin dont rey il sient t d'átre parlé , le Forsythia était déjà urs. Nous avons s dit tout à l'heure que l'aoü- tement de l'arbuste sous un chaud soleil u vegetal ra ltl est SORES à l'entretien de sa vigueur ne nous contrediront pas. On pourrait ater des ea de faits ana- logues á celui que nous venons de racon- ter. Ceci prouve une fois de plus een il est essentiel, en horticulture, d'étre re MISCELLANÉES. seigné sur le climat natal des végétaux mettons, ou bien d'une maniére différente, viendraient toutes seules ; il ne faut méme quelquefois qu'une légére modification ans nos procédés pour amener des succés complets ou des revers qui ne le sont pas moins. £g ous avons parlé avec cet intérét du Forsythia viridissima , e nous croyons qu'il peut étre, pour notre pays, brillant et presque le seul ornement des jardins pendant l'hiver ou à la fin de cette triste saison. Qui sait méme s il nes "élévera E un aspect aussi pittoresque que nouveau ? On concoit qu'une plante qui fleuritavant que les frimas maient complétement dis- paru, peut étre facilement amenée à fleurir au cœur méme de l'hiver ; il suffit pour cela de la forcer quelque peu, non en serre, mais simplement dans une orangerie où il ne gele pas. Dans ce cas, l'arbuste js mis en pot et taillé de maniére à ce prit une forme agréable. Ce sera d "ailleurs l'affaire des jardiniers, qui, avec leur habileté connue, sauront bien trouver le moyeu de le faire fleurir à contre-saison. Peut-étre y aurait-il là une bonne spécu- lation à faire, surtout à Paris, où tant de poem demandent des fleurs , même en hive Navpin. (Revue hortieole.) 758. PHAIUS GRANDIFOLIUS, var. surensos. PHAIUS A GRANDES FEUILLES, VAR, SUPERBE. Orchideæ $ Epidendreæ, Lino. — Gynandria-Monandria. CHARACT. GENER. — Vide suprà, tom. III (ann. 1847), n» 501 (exclus. Phaic rosello, Cn. Lem. (1)). CHARACT. SPECIF.— Vide Bor. Mas. t. 1924. (1) A en juger d'aprés le port, l'apparence des fleurs et ‚les l y ais Phaius), la per en erc nous soll mn ad genre Galeandra Phaius grandifolius , Be > ochinch. ed. Ulyss IL, p. 529, Linot. et Aucr. RECENT. Limodo- um Tankervillie, Swartz. Nov. 2 Ups 10 Witt». sp. "i p 122. Cunr. Bot. Mag. tab. 1924. Rzpovr£, Lil. 45 Bletia Tankervillico, R. mw Hort. Kew. ed. alt. V. p. 205. Lon». Bot. Cabin Limodorum اد‎ II, p. 520. Une des plus belles à eoup sür entre les Orchidées terrestres est le Phaius grandifolius, autrement dit Limodorum ou Bletia Tankervillie. Mais, le type primitif de cette espéce, introduit de Chine en Angleterre, en 1778, par le D" Forthergill et depuis passablement repandu dans les serres, a besoin que toute la majesté naturelle de son port rachéte le peu d'éclat de ses couleurs. De lá surtout, le mérite d'une nouvelle variété, où amarante vif marginé de CULTURE. Voyez Phaius rosellus, tome III, page 301. rose a remplacé sur le labelle l'amarante uniforme et terne, naturel au type, comme la teinte chamois brillant s’est substituée sur les sépales et pétales, á la eouleur noisette mat jusqu'iei earae- téristique de ces organes. Des avantages aussi manifestes assurent à la plante une préférence marquée sur sa devanciére. C'est de plus une acquisition toute ré- cente. L. VH. (S. Cu.) MISCRABANÁRS. — + 553. De l'emploi des engrais liquides dans l'arboriculture. n connait la puissance fertilisante des engrais liquides et l'activité qu'ils impri- a végétation des arbres t poir mónoé à croitre. Cependant, dá d'engrais, employé à propos et à des Moses convenables, peut produire d'excellents effets, soit sur Paccroissement des arbres fruitiers, soit sur leur fructification و‎ il est donc fort important de fixer à cet égard les idées des horticulteurs et = les éclai- rer, en leur d arbres fruitiers et quant à celles où il Ras au contraire, leur étre le plus utile, Si l'on examine avec quelque attention la manière dont les engrais liquides, et 260 particulièrement Purine des bestiaux , influent sur la vegetation des arbres, on voit qu'ils ont pour effet immédiat, et trop avant dans la belle saison, l'ascension de la seconde séve se prolonge outre me- sure ; le jeune bois formé tardivement n'a pas le temps de múrir, de s'aoúter, comme disent les jardiniers. Il arrive souvent dans es arbres, inéme d'un tempé- é noméne qui se produit Sabre omen à la suite des automnes signalés par des cha- leurs tardives pendant le mois d'octobre. Ces chaleurs ont fait, comme les engrais liquides, pousser un excés de jeune bois rapport , [ plus ou moins, da les arrosages d'engrais liquide aurajent eu MISCELLANÉES. lieu trop tard. Au commencement de la saison, tant que dure le mouvement de faits qui précédent sont puisés dans un travail remarquable publié sur la méme question dans l'un des derniers numéros du journal anglais The Gardeners’ Chro- nicle. L'auteur de ce travail rapporte, à g > E 5 5 - S n oO un 3 & d. o E هب = e‏ 2 E.‏ = a‏ in]‏ = i feuilles parfaitement inutiles. YSABEAD. ۰ (Revue horticole.) * T 954. Le Bousingaultia baselloides. . Le Bousingaultia baselloides qui nous était recommandé com pante et de former de jolis berceaux qui se couvrent de fleurs blanches exhalant une trés forte et trés suave odeur. Elle se re- commande sous ce point de vue, n'exige d'ailleurs presqu'aucun soin et est de pleine terre. (Bulletin Soc. d’hort. d'Orléans.) 759. BENTHAMIA FRAGIFERA. BENTHAMIA PORTE-FRAISES. Corneæ, DC. — Tetrandria-Monogynia. HARACT. GENER. — « ger capitati, in- er petaloideo eineti. Caly o cum ovari nato, li upero, cu i ee truncat plivati peta , summo caly b S j ceá. Embryo albuminis carnosi ortho —À cotyledoni- hs foliaceis, radiculá super Arbores v. frutices nn: in Nepalia et Japonia crescentes ; ramis epetito-dichotomis , fo- liis رین‎ enter oppositis y iolati integerrimis, costa 4 o-nervos 8, een v sericeis, ca pitt wlis m dich a pedun- culatis , _involueri royi مگ‎ "foliolis csti- خی‎ valvat enthamia , Een. in Bot. Reg. t. 1579. Zuccan. et Sres. Fl. Jap. I. 37, t. 16. ee Angra ae oliis ong er s pr Ay pilis a sion essis adpressis pbi ed uadridentato. » amia A یه‎ te oc. 1. e. et in C sact. of Ser. 2e vol. I- SEE ALPERS ip Bot. Syst. IL 455. P Le genre Benthamia ne différe de la section des Cornus, dont la Cornus flo- rida forme le type, que par la soudure des ovaires d'un capitule en une masse commune , soudure qui persiste jusqu'à la maturité de ces ovaires et de laquelle résulte un fruit composé (synearpe), sphérique , analogue par beaucoup de er à celui de l'Ananas ou de l'arbre à pain. Il suit de là que l'épithéte fra- gifera appliquée comme nom spécifique à l'espéce ici figurée implique bien plu- tót une ressemblance d'aspect qu'une analogie de structure avee la Fraise. Blanchátres et peu brillants par eux- mémes, les capitules floraux de ces plan- tes empruntent un certain éclat aux gran- des bractées couleur beurre frais qui les fruits braetées, ne laissent pas, á leur belle teinte orangée , de méler à la couronne arrondie de ces arbustes un Explication des Fig wuerde le style: ures. — Fig. ۰ pel = Une fleur, plus grossie => ornement moins éphémére que ne sont es fleurs. Le genre en question ne compte en- core que deux espèces : l'une, japonaise ( Benthamia japonica), décrite par M. Siebold et Zueearini et que nous ne eroyons pas étre connue dans les jar- du. l'autre, ۰ fragi ifera, commune dans l'Himelaye , où la découvrit le D: Wallich, fleurit et fructifie en plein air dans le sud-ouest de l'Angleterre ainsi qu'en Irlande : divers exemplaires ont aequis dans ces régions tempérées la méme taille que dans leur pays natal, c’est-à-dire celle d'un Pommier de gran- deur moyenne. A Paris et dans les parties les moins chaudes de l'Europe tempérée l'arbuste a sa place marquée dans l'orangerie. Ses fleurs sont du reste sans odeur, et les fruits mangés par les indigènes de l'Himalaya, flattent, parait-il, bien plus les yeux que le palais. T EG. — Involucre et capitule de fleurs, grand. na — 2. Capitule, — 4. Coupe du calice, montrant lo disque épigyne CULTURE. Soins ordinaires des arbustes de serre froide et d’orangerie, que leur taille assez considérable fait planter dans des caisses á oranger. Sortir la plante á Pair libre durant Pété : dans certaines régions BENTHAMIA FRAGIFERA. — MISCELLANÉES. (ORES Fr. xr P. T) maritimes il prendra tout un aceroisse- ment en plein air. (Voir à cet égard, ei-dessus [ vol. VI, p. 258], la miscel- lanée $96.) Le Vil. TINSGRRBAMABS. + 555. Cultures bruxelloises. — M. Sruoxn-BRUNELLE. Un des amateurs de Bruxelles des plus zélés, des plus distingués et unissant a Vaffabilite la plus gracieuse, une modestie que fait ressortir un caractére des plus spirituels, nous a fait voir dans sa serre 8 r2 r r * ۰ qui lui ont été décernées dans les exposi- . tions florales, et en l'indiquant de nouveau e notre estimable ami dante (l'exemplaire de M. Symon a pré- senté 60 fleurs, toutes d'une grande per- fection : fleurs g à que plante, et ensuite dans certaines régles , yx. e ARE qu'il s'est posées et que notre mission de tache et avec raison une grande impor- tance à un bon drainage des pots. Certaines plantes telles que arum, begonia tubéreuz و‎ etc,, sont trés sensibles aux premiers arro- sements à la surface, Une soucoupe rem- plie d'eau et dans laquelle on place Jeurs pots, obvie au grave inconvénient d'un arrosement trop rapide, qui généralement attaque les bulbes ou les tubercules sans pour cela humecter la terre jusuu’au fond changer le moins possible les plantes de place; ce ne serait que dans des cas de maladie ou, bien entendu, lorsqu'on les expose à l'air libre en été, qu'on doit les déplacer; et non-seulement observe-t-il cette régle avec rigueur i 3 pratiques Pont conduit beaucoup de plantes, entre autres les ama- ans po fire. Ainsi le placement de l'étiquette est d'air profitable à leur santé; elles ne doi- fique qui le sépare de la race animée, voir que le végétal est privé du mouvement volontaire. 11. ۰ (Journ. d'Hort. prat.) 263 740. PRIMULA AURICULA VAR. LANCASHIRE HERO. AURICULE, HEROS DE LANCASTRE, Primulacee $ Primuleæ, Expt. 一 Pentandria-Monogynia. CHARACT. GENER. ET SPECIF. — Vide supra, vol. IV. tab. 405. Voilà trois siécles environ que l'Auri- eule ; p! + g A 1 gi lpi nes et subalpines de l'Europe, figure dans les parterres, et quoique le nombre des vrais connaisseurs ne soit déjà plus trés considérable, elle occupe encore un rang distingué parmi les fleurs de collection. . Circonstance assez singuliére! les va- riétés dérivées de cette espéce forment deux categories ou races distinctes, savoir : les poudreuses ou anglaises, et les non poudreuses, appelées hollandaises ou liégeoises. Bien que l'origine des premiéres ne soit pas certaine, on peut supposer qu'elle est britannique, puis- que les Anglais cultivent ces variétés de préférence aux secondes, choisissant méme d'une facon presque exclusive les variétés à fond vert nuancé de pourpre et de violet, au lieu que les amateurs des autres pays, plus portés à choisir les liégeoises , admettent pourtant dans leurs collections les plus belles formes et toutes les nuances possibles de l'une et l’autre catégorie. Abstraction faite du coloris, certaines régles conventionnelles servent aux ama- teurs d'Auricules à mesurer le mérite relatif des variétés. Parmi ces régles les unes sont générales, c’est-à-dire qu'elles S’appliquent aux deux groupes, et ces conditions de beauté sont : fleur grande, parfaitement ronde, plane, étalée; en- trée du tube de la corolle étroite, fer- mée par les anthéres; pistil ne dépassant pas le niveau de l'entrée du tube; hampe (uge florale) raide, droite, terminée par une ombelle hémisphérique à fleurs nombreuses; limbe de la fleur ni réfléchi en dessous, ni relevé en entonnoir. Les qualités spéciales réclamées en particu- lier de ehaque groupe, sont : du cóté des anglaises, œil ou disque de la fleur bien saupoudré d'une poudre fine et blan- che comme la neige, lobes du limbe échanerés, du cóté des liégeoises, ceil parfaitement nu, plus ou moins jaune, lobes simplement arrondis. C'est du reste à la forme de ces fleurs que l'amateur regarde avant tout; le coloris ne vient qu'en seconde ligne; mais, la fleur est d'autant plus estimée que ses teintes tranchent plus vivement l'une sur l'autre. La figure ci-jointe de l'Aurieule nom- mée Hero de Lancastre (Lancashire Hero), montre assez que cette variété anglaise répond au type de perfection du groupe : le seul défaut que nous lui trouvions, c'est d'avoir l'entrée du tube de la co- rolle trop large. Ce n'est pas chose facile que de gagner Aa = 1 4 1 ^ à | I S l'amateur. Pour obtenir ces fleurs d élite, on isolera soigneusement du groupe dont elles ne font pas partie les belles variétés que l'on croisera l'une avec l'autre, et dont on sémera les graines, dés l'instant qu'elles seront müres. : 264 PRIMULA AURICULA. En sa qualité de plante alpine , l'Au- ricule craint lardeur des rayons du soleil de midi, aussi bien que lexcès d'humidité : ee sont justement les meil- leures sortes qui résistent le moins à ces influences délétéres. La beauté des Aurieules anglaises, dépendant souvent de la régularité du dessin que la poudre forme sur la co- rolle, on plante ces variétés dans des pots, afin de pouvoir au besoin les mettre à l'abri de la pluie. Nulle plante n'est plus sujette à dégénérer, à moins de soins spéciaux et assidus pour éviter cet — MISCELLANÉES. ‚abätardissement qui porte généralement sur la descendance. On rempote les plantes tous les ans , aprés la maturation des graines, dans une terre fraiche, composée de fumier de vache ou de cheval, de terre argileuse et de gazon pourri, on a soin d'enfoneer tous les ans davantage le pied dans le sol, ear c'est de la partie de la tige récemment dénudée de feuilles que la plante pousse de nouvelles racines, condition néces- saire à la vigueur des pieds et surtout de leurs rejetons. Scheinw. CULTURE. Voir ci-dessus, vol. IV, p. 405, quelques détails complémentaires de ceux qui sont eonsignés dans eet article. MASCELLANÉES. م 32 aussi habile dans la médecine , dans] rapport de Kalm, qui voyagait au Canada vers le milieu du XVIII* siécle, d'une fiévre (1) Daté ko Québec, 15 octobre 1700, Mem. acad. sc. (2) Charlevoix , voy. p. 97 et 98. r 996. Les Sarracenia. pidi folium ; leurs cornets servaient, à cette époque, à renfermer la résine liquide de plusieurs arbres verts de l'Amérique du ord, et en particulier celle du Baumier du Canada (Abies balsamea), d'une odeur trés suave, et qui se vendait en Angleterre comme Baume de Giléad , Baume de Judée ou de la Mecque; c'est du moins ce que semble établir l'article publié par Lobel, qui vivait sous le règne d’Elisabeth. Plus nciennement encore nous trouvons les feuilles de quelques Sarracenia décrites par Clusius et G. Bauhin sous le nom de Limonium peregrinum. foliis forma flore Aristolochiæ. Leur forme générale rappelle assez bien en effet celle des fleurs des Aris- MISCELLANÉES. €—À et de plus il est rare qu'en ou- vrant la base de ces feuilles on ne ren- ee comme au fond du calice des Aristoloches, une quantite plus ou moins grande de cadavres ou de debris d'insectes risonnes. Les feuilles , les amie ut-étre, ils chancellent et se trouvent précipités sans retour au fond du gouffre étroit et obscur qui les retient et oü sou- vent ils se noient (1). euilles des Sarracenia contiennent sieurs botanist distillée par les feuilles elles-mémes et les assimilent ainsi aux feuilles des Nepenthes, mais cette opinion peut encore laisser des doutes. Il est plus vraisemblable que cette eau est produiteà l'intérieur des outres par la condensation de l'humidité atmosphé- rique. Ainsi chez le ۵ purpurea les plus jeunes feuilles sont vides, et l’eau ne se rencontre que dans celles de la saison v ar le- e de l'eau contenue da le phénoméne qui la produit mérite encore d'étre étudié. (1) W. Bartrom, Travels through N. and S. rie Georgia , Florida, etc. , 1791. Meo, CENE e Torrey et A. Gray, Gener. fl. ambor. Orient. illust., p- 106. TOME VII, 265 Smith (1), de son cóté, nous a donné quelques détails sur la m maniére dont les insectes se prennent E les feuilles des Sarracenia ; mais c'est . James Mac- bride (2), de la Caroline nee nous devons 1 suivies et a narration la plus compléte de ce petit drame. « Le noia jin croit, dit-il, en e dans les plaines de la es mois de mai, juin et juillet, lobos les feuilles de ces singuliéres plantes remplissent leurs fonc- tions de la maniére la plus complete, on en lace les mouches attirées par lles. Aussitôt ces insectes s’appro t de l'orifice de ces feuilles et osant sur ses bords, ils semblent sucer avidement quelque chose sur leur surface interne; ils restent quel- que temps dans cette position ; mais enfin , attirés, à ce qu'il parait, par Ja douceur de cette substance, ils entrent dans le tube. Bientôt ils glissent et tombent au fond, où ils se noient, après avoir fait de vains et pénibles efforts pour remonter. Dans une maison infestée de mouches, peu d'heures suffisent pour qu'une feuille se remplisse interne du tube, et qui pendant les mois de printemps et de l'été existe en quantité appréciable à l'œil et au toucher. » Mais ce ne sont cependant 2 pr o comme on petit Drummondi un papillon d'une certaine dimension , le Papilio Turnus Enfin les Sarracenia ont encore decine privilége de fixer l'attention des botani r la singuliere structure de leurs rm gyne. Nous ne discuterons pas ici place que doivent prendre les eli D se à to botany. On the Pou er a entrap Insects. no. of the Lin IL, p. 48-52. (3) Croom , 1. = 34 266 parmi les familles naturelles ; elles ont été rapprochées des éracées , des Pyrolacées et des Drosé 2 ré- pondre complétement aux Libres de dnd a s contente erons de dire que les ! bractées intimement ap- pliquées contre les divisions an psa cinq folioles, persistantes, à préfloraison "quinsqneime, que ces foli ae apnea avec cinq pétales onguiculés, rabattus sur un E grand stigmate en forme de parasol à cinq rayons , persistant, foliacé ; que les n ~ qui s'ouvre en c cinq valves par déhiscence loculicide, et qu'elles renferment un assez grand nombre de graines albuminées. Les $ p e occidental des Montagnes Rocheuses ; : le purpurea s'étend , Dre. dans leur habitat, croissent également à l'ombre des forêts de Pins et dans les lieux humides et tourbenx des Etats du ous les Sarracenia sont viva . de racines fibreuses , de feuilles cales plus eu moins longuement pétiolées و‎ tu- buleuses ou en forme de cornets , fermées cile; cependant je ne doute pas crie sui- propager faci- Cette difficulté, (1) Flore des Serres , vol. vL. MISCELLANÉES. chaud , et abrités pendant les mois d'hiver en serre tempérée. La upart des m. Uer oe au printemps; c'est donc à par- r du mois de février ou de mars qu'il est e rant nos mois d'automne et d'hi iver. Comme plusieurs espéces se cultivent bien développées et sans le secours des e I. Sarracenia flava , Linn. Feuilles trés longues, étroites, dotes à tube dps dun dilaté de la base av sommet, aibles nervures vürperidos- au tibt: aile trés étroite ; opercule arrondi, mucroné redressé, à bords recourbés, légérement ne ala base, vert lavé de rouge sur les bords; pétales d'un jaune verdätre, a stigmate vert. Figures. Bot. mag 780; Catesby, Ca- rol. , 2, t. 69 ; An dub., Ois. am., t. 300. Ce tte espèce a pour synonymes les : S. Catesbei, Ell. bot. S S. foliis rulis, Gronov. y Buc canephyllum elatius , Pluk. alm. t. 376. Thuris limpidi folium , Lob. Advers. 450. en M 44; Le Sarracenia flava habite les bois hu- mides de la Floride et s'avance à l'ombre des foréts de Pins jusque vers le golfe du Mexique. On le cultive en terrines remplies de tourbe et de sphagnum tenus humides , et durant l'hiver, sur le devant d'une bonne serre tempérée. Pendant l'été, il se plait au milieu des fougéres, dans une serre chaude , humide et ombragée Ses feuilles, qui atteignent “parfois plus de 0”,70, desséchées en herbier, prennent souvent une teinte bleue particulière, ana- logue à celle que nous présentent les Mer- curiales. Le DER de celle qui apa te la fleur insérée dans ce recueil est dimi- nué de ere la corolle est me de grandeur mt HE (La suite à la page 267.) DENDROBIUM FARMERII. DENDROBIUM DE FARMER, Orchideæ Malaxeæ-Dendrobieæ. 一 Vi CHARACT. GENER. — Vide suprà, vol. HI, tab. 226. ARACT. SPECIF. — « D. (De PE nci دب‎ Se elongatis clavatis " artieulatis profo suleatis basi pseudo-bulbosis apice foliosis , foliis -4 ovatis coriaceis a racemis la eralibus i s parvis ovatis con- cavis, sepalis ( sibo n Foro telis) Deren مر‎ Farmerii , . Mag. of Bot. vol. cum icone (hie a Bus. in Bot. Mag. Jl. "4852. tab. 4659. Délicate et charmante espèce و‎ en- voyée en octobre 1847 , par le Dr Mac- lelland à M. W. G. Farmer, amateur, qui la vit heureusement fleurir dans ses serres de Nonsuch-Park, à Cheam (Sur- rey), en mars 1848. Provenant du jar- din de Calcutta, la plante est: selon toute apparence une des espéces hima- ` layennes, si communes et si belles dans ces régions montagneuses et chaudes du Nord de l'Inde. Elle ressemble beaucoup CULTURE. pour la végétation et le port au Den- drobium densiflorum; « mais » ajoute M. Paxton, apres avoir établi ce rap- prochement, « les tiges chez le Den- drobium Farmerii sont plus anguleuses, la hampe bien moins chargée de fleurs. et ces fleurs elles-mémes entiérement différentes. » Ce dernier fait, observe sir W. Hooker, doit s'entendre plus de la couleur que de la forme. vp fleurit d'ordinaire en mai. J. E. (S. Cu.) La méme que celle des autres Dendro- | p. 148. Multiplication par séparation des bium de l'Inde. Voir ci-dessus vol. VH, — bulbes, durant la — du repos. . VH MASCRABANBRS. + 556. (Suite. Les Sarracenia. Michx. Feuilles dressées, á tube á peu pres ré- guliérement dilaté de la base au sommet , vertes, lavées de violet vers le sommet, et parsemées sur le dos de taches srrondies A quelquefois confluentes, blanches et pres- que transparentes ; gorge oblique و‎ resser- rée ; aile linéaire ; opercule arrondi, ob- tus, rabattu en forme de capuchon, violet ; pétales ovales, verts ou vert-jaune, à bords recourbés ; stigmate vert. Fig. Bot. -— t. 1710; Loddig., Bot. cab. ; Exot. bot, 1, t, 33, U. Sarracenia variolaris, Cette espéce a pour synonymes : S. minor, Wall. fl. PASS p. 155. S. adunca , Smith. l. e Elle habite la Caroline du Sud et t la che n feuilles, la disposition de la couleur des fleurs ne p (tent pas de eanont cette sapien. avec ses congè- nè Ill. Sarracenia undulata, Dene. Feuilles régulièrement dilatées de la base 268 au sommet, à gorge trés grande, veinées de pourpre , principalement sur le dos, et sur un fond vert lavé de rose ; aile étroite, linéaire ; opercule étranglé à son origine, acuminé au sommet , à bords trés ondulés ° et recourbés ; pétales rouges ; stigmate vert. Fig. Horticult. universel., 8, p. 105; Fi, des Serres (feuill es), 6,t. 560, p. 81. سوم‎ pe nia Drummondi, Hortul. (non roo Cette belle plante se distingue facilement du S. Drummondi , avec lequel on l'a con- tion dur > = fondu allongées, par la ge à leur somme un r la forme et les ondulations ee qd de Yopercule, enfin par la couleur des pétales et celle du stigmate. IV. Sarracenia Drummondi, Croom. Feuilles longues و‎ dressées , à tube régu- lierement dilaté de la base au sommet, d’un blanc jaunátre au sommet, veiné de pourpre-violet; aile étroite, linéaire, oper- cule dressé, étranglé á son origine , con- e ce dernier, de nervures purpu- rines; pétales obtus, violet foes: ; stigmate jau Fig. Croom, ioter on the gen. Sar- racenia , Annal lyc. وان‎ vol. 4, p. 98, e 1 r € presque hé- mispherique de Popercule, ainsi qu'à la conleur j jaune du stigmate. Ces caractères, ajoutés à la longueur des feuilles, qui at- teignent 07, 50, et qui n e peuve ent. ava, رم‎ nt nettement. cette plante du S. undu V. Sarracenia ades: Walter. Feuilles assez longues, dressées, ۰ tube dilaté de la base au sommet ee, d’une aile etroite linéaire ; ; opercule dressé, ovale, acuminé, étranglé à son origine; ra d'un rouge pourpre ; iden ver- dàt DENDROBIUM FARMERIL 一 MISCELLANÉES. wa Hooker, Exotic. fl., t. 13; Bot. Mag. "eis espéce habite les marais de la aroline du Sud, ou elle fleurit-en mai. Ses feuilles atteignent souvent plus de 07,30, et sévasent regulierement de la base au sommet en forme de یب‎ ae = EE dépasse la longueur des feuille e VI. Sarracenia psittacina , Michx. Feuilles courtes , reclinees, à tube ven- petit et arrondi de la feuille ; pétales eigen Transact. am. philos. soc. 4, Cette espece a plusieurs ee nt S. calceolata , Nuttall. Trans. am. phil. soc. 4, + pulchella, Croom in Sillim. journ. octobre 1833. Fleurit en mars et avril. Elle habite la n ns de orme d rappelle le labellum de ae Lies Capris VII. Sarracenia purpurea, Linn. Feuilles courtes, redressées des la base, verte; opercule dressé, réniforme ou cordiforme, veine de est i et parsemé de pos en dedans ; fleur d'ur rouge de sang, ou rouge Violabé foncé , ou lavé de vert; pétales arrondis au sommet ; j stigmate verdátre ou lavé de violet. Fig. Bot. Mug. t. 849; Catesby, Fl. Ca- rol,, 2, t. 70; Plukenet, Almagest. t. 376, fig 6; De la Pyl. Ann. Soc. rad is Paris. 6, p. 388, t. 13; Bon Jard., و‎ fig. 3. Cette plante se trouve citée dans les te in du dix-septiéme siécle, sous les noms de : Limonium rinum , Clus. hist. Ixxxij re inianum breviore folio , Mo-‏ مت rison , Hist. ;‏ Bucaneph yi m America um, Plunken., l. c. Sarracenia foliis gibbis, C ronovius Vi irg. 164. J. Decaisne. (Revue horticole.) 742. LÆLIA RUBESCENS, LÆLIA ROUGISSANT. Orchideæ $ Epidendreæ. — Gynandria-Monogynia. A GENER. — Vide suprà vol. I, p. 51. CHARACT. SPECIF. — « L. pseudobulbis sub- rotundis com utrinque angulo elevato, fo- liis oblongis nde scapo tereti vaginato brevio- | | ribus, racemo multifloro, bracteis ovario plus | dupló brevioribus و‎ eyed subundulatis, labello conformi auricu- sepalis linearibus, petalis o pubescente; "lineis duabus elevatis. » Lelia tage acc Linot. Bot. Reg. 1840. Miscell. eg. no 25. Bot. 1841. t. 41. (Icon., monente cl. Lindl. in littere , haud bei nobis i igno ota sud sn N’ayant pu comparer avec la figure ori- | ginale de cette espéce, publiée dans le Bo- tanical Register, les exemplaires de l'éta- blissement Van Houtte d’apres lesquels elle est ici dessinee, nous manquions des elements indispensables á la déter- mination rigoureuse de ces derniers. Heureusement le D" Lindley lui-même a bien voulu résoudre la question et l'autorité d'un tel juge peut satisfaire les esprits les plus difficiles. Achetée en premier lieu par M. Bar- ker de Birmingham , chez l'hortieulteur CULTUILE. . Méme traitement que pour les Orchi- dées épiphytes d'Amérique qui, sans exiger autant de chaleur que celles de l'Inde , demandent pourtant, surtout pendant leur saison de végétation, une atmosphére humide et chaude. On sus- pendra les pseudo-bulbes de ce Lelia à | la voúte de la serre ordinaire à Orchi- | M. Joseph Knight, l'espéce en question n'a d'ailleurs aucune autre origine con- nue. Quoique trés jolie en elle-même, elle a comparativement à ses congénéres des fleurs petites et de plus dépourvues d'aróme. Ce dernier caractére, joint à la forme des pseudo-bulbes, des feuilles , du labellum , aux pétales nullement ré- volutés, la distingue d'une espéce d'ail- leurs trés voisine, le Lelia primulina. Les exemplaires qu'a vus fleurir M. Van Houtte avaient été recus par lui, sous le nom de Lelia violacea. J. E. P. (S. Ca.) dées, mais prés de la porte et dans la partie la moins chaude : on refusera tout liquide aux pseudo-bulbes pendant la période de repos, mais on n'en sera pas avare lors de la saison de erois- sance. Multiplication par séparation des | pseudo-bulbes. L. VH. 207118 893 55A 39, + 955. (Suite.) Cultures bruxelloises. La culture ees bégonies a pris un grand | essor depuis peu d'années, et certes peu de genres de Tie ont plus de droit à l'affection que les amateurs lui ont vouée, Elle s'accommode d'un salon aussi bien une serre; en hiver, elle n'exige — M. Jores Purzexs. — Culture des begonias. tres e eee es une chaleur moyenne le Sirio s'en est consi +, ras en Ts d'autres soins que ceux de ne l'arroser que | et peut s'élever dans les serres belges à nca 270 e graines recues sur lesquelles l'attention des possesseurs se porte depuis la vogue méritée qui s'est at- tachée aux bégonies. Et vrai minant la belle collection de M. Jules Put- genre begonia jouit auprés des amateurs ; les dames l'apprécieront surtout ; il ornera les fenétres de leurs salons, leurs jardinie- res, les corbeilles suspendues au plafond de leurs buudoirs; et si e les beaux begonia zebrina , tomentosa , re- ed erythrophylla, cinnabarina, m mani- euilles luisantes, aux é blanches; macrophylla ä feuilles charnues, om un pied de diar mètre ; parvifolia et Dreget se couvrant de centaines de fleurs d’un blanc pur, et enfin tant d’autres à feuilles palmées ondulées , arrondies; les unes : 1 D dd ` .. vermillon et du vif carmin, elles diraient avec nous que la collection du zélé etsa- MISCELLANÉES. vant amateur que nous venons de nommer, et comprenant pres de 80 especes de bego- nia, mérite l'attention que nous, egalement amateur de ce genre. appelons sur elle. Culture. — Le genre begonia, sur lequel nous reviendrons plus tard و‎ est, ainsi que nous l’avons dit, d'une culture trés facile: en hiver, il exige trés peu d'eau. une tem- pérature de 8'ou 10 degrés centigrades , une somme suffisante de jour pour qu'il ne jaunisse pas; au printemps, on rempote les diverses plantes de begonia dans la terre de bruyére, mélangée d'un quart de terreau et de gros sable. Les pots doivent étre bien drainés, au moyen de plusieurs tessons placés dans le fond. Il est préfé- rable gempoyor: des vases de moyenne r les espèces de rapide doivent étre faits avec beau-‏ وج ی coup de moderation pendant les premiers jours qui suivent les rempotages ; ensue on peus arroser, meme copieuse ement, p iller le fe uil- lage et surtout = fleurs. Les espéces tubé- reuses , telles que les begonia cinnabarina, diversifolia , Markiana. bulbillifera , eic. , se cultivent à peu prés comme les ۰ des vitraux pour donner abondamment ses brillantes fleurs carminées. H. Garzorri. d’hort. belg.) (Journ. 745. RESTREPIA ELEGANS. RESTREPIA ELEGANT. Orchidex $ Malaxidew-Pleurothallew. 一 Gynaudria-Monandria. HARACT. EM, riori patent ind — « Perigonii foliola ex- br eres, apice . Anthera antica, uniloeularis. 3 ceracen oblonga. æ tropice, parasiticæ : cauli- bus cæspitosis Bee hyllis, for tns axillaribus solitariis v. fascicu atis , majusculis GET epia. gu in Hu mb. e - 1,367. tab. 94. +. Bis a Nov. Gen. et Sp. 1 E t Bonpl. Nov. M "ehe 14. Por Ber 59. «Gen ne 1529. Rien de plus gracieux et de plus ori- ginal à la fois que les orchidées minia- tures composant le genre Restrepia. Pour la gráce du port et la coquette distribu- tion du coloris, la peinture dit tout au simple coup-d'ceil; quant à l'originalité de structure elle git surtout dans ce fait, que deux des sépales généralement laté- raux chez les orchidées, sont ici soudés en une seule grande piece inférieure, simulant un labelle et sur laquelle le vrai labelle ou pétale inférieur échappe | ` aux regards inattentifs, à cause de sa petitesse comparative : de plus, les deux | pétales latéraux, étroits et renflés en | massue rappellent, à l'instar des mêmes | organes chez divers de nos Ophrys, les antennes divergentes d'un insecte. Les espèces de ce genre habitent ex- elusivement la région des Andes, entre les Tropiques: elles offrent la végétation, le feuillage, la taille comparativement naine des Pleurothallis et des Stelis, croissant , eomme elles, sur la mousse CHARACT. SPECIF. — « Herba epidendra; caulibus eæspitosis, vagina dm esie" (squa- mis membranaceis, albis, scariosis) apice mo- ge a ne , tribus pos Restrepia elegans, Herm. Td Ausw. neuer Gewächs. Venezuela's, p. 8, t. Restrepia punctulata, LINDEN. Catal. qui tapisse les trones humides des ar- bres. Le Restrepia elegans , en particu- lier, a été trouvé dans ces conditions ar M. Karsten, dans les montagnes de la province de Caracas, entre 5000 et 6000 pieds d'altitude suprà - marine, probablement aux mémes lieux d'oü M. Linden avait le premier introduit la plante dans la eulture, sous le nom pro- visoire de Restrepia punctulata. En tous cas , l'identité de l'espéce ainsi nommée , par M. Linden avec le Restrepia elegans. | de M. Karsten, ressortira clairement de | la comparaison de la figure ci-contre, représentant d'aprés des exemplaires de l'établissement Van Houtte la plante de M. Linden, avec la figure originale du Restrepia elegans publié par M. Karsten dans son Choix de plantes du Venezuela. Une seconde espèce également introduite par M. Linden, est décrite et figurée (en noir) dans une des Miscellanées de la Flore (ci-dessus, vol. V. p. 460-8"). om tf. 222 CULTURE. Celle des Pleurothallis, Stelis et autres petites orchidées tropicales, végétant par RESTREPIA ELEGANS. — MISCELLANÉES. (S. Cu.) touffes dans de la mousse. Multiplication par division des rhizomes fibreux. L. VH. MISCRLLANÉÈES + 557. Culture des Épacris. es Epacris, très voisines des Éricas, L "sur lesquelles plusieurs de leurs variétés mode. Beaucoup d'amateurs ne réussissent pas à les faire prospérer et fleurir, non plus qu'à les multiplier aisément, ce qui les dégoüte d'une culture dont néanmoins ntr lorsqu'on les place dans l'atmosphére trop chaude de la serre tempérée. Les bou- i humide sous chássis froid. Mais, comme pour les Ericas et les autres plantes d'ornement à tiges ligneuses coriaces, il faut avoir la patience d'atten- dre qu'elles émettent des racines; ce n'est pas l'affaire d'un j ou ment garnie de branches floriféres. La meilleure place q Un seul rempotage, au mois de mars, comme on vient de l'indiquer, suffit à la plupart des Epacris; quelques variétés, plus vigoureuses que les autres, ont besoin d'un-second rempotage au mois d'aoüt; , A AU à cette nécessité se reconnaît aisément à la nie pas trés fréquents , mais assez copieux ; les arrosées que quand la terre de leurs pots commence à étre à peu prés séche; il faut alors les arroser trés largement. Ainsi traitées, les Epacris fleurissent dans toute leur beauté et for- ment des plantes robustes aussi durables que belles. P£nor. (Revue horticole. ) MORÆA BICOLOR Bor. mag. :Dietes bicolor sas. 2% Cap de Bonne -Espérance - zznzerre. 1 [ in Da 10. - 1 4 ME Dih s mer Paris Van Hoattear Z Stroobaut ad nat viv. del & 86. fi. ith api 0 € "T4523 1 4 en Sn ARE À Se AAA EXP PIS ES A a a EN E DE یا سنا تون‎ A EN AT E T TS 744. MOREA BICOLOR, MORJEA BICOLORE, Irideæ. 一 Triandria-Monogynia. CHARACT. GENER. — « Per ea He m m , tubo brevissimo , limbi pe onm paten- tis laciniis interioribus minoribus, post anthesim i ina, erigonii tubo ieri) filamenta distincta, anthere o basifixæ. orizontalia, me Ja stigmata taloideo - di ta, — sami nibus oppo Hy Capsula membra acea, ” obtus ob words NE Semina plurima, و‎ æca uberoso- Rite. foliis bifariis ensatis , Paths. elongatis, subimbrica orea, TS Gen. n. 60 excl. s SALISB. N 1061. 1258. 1276. 1284. 1407. Bor. Res. t. 31 L'introduction de cette belle plante dans les collections belges sous les noms génériques d' Iris, Morea et Dietes, est deja ancienne, et cependant elle est encore toujours trés recherchée par les amateurs. Nous avons profité de sa flo- raison chez M. Ad. Papeleu, grand ama- teur de plantes á rhizomes, pour pren- dre de cette plante une figure exacte que nous DE dans la ۰ : Cette espèce a un rhi- vert foncé dans la partie aérienne , et se redressant vers le sommet; ses feuilles sont ensiformes, équitantes, longues de deux pieds, lar- ges de 4 á 5 lignes, d'un vert pále et presque glauque, à hampe droite, arron- die, divisée en deux à son sommet oú se développent un grand nombre de fleurs. Celles-ci sont d'un jaune brillant. Homeria , rs Decad. nov. gen. 2. ۰ Fl. Gard. 1. 152. 178 (Jaco. Hort. Shoenbr. t. m Bot. Mag. t. 1033. 1133. 1285. 1612.). Dies Sauiss. Morea iridioides, Jaco. Hort. Seat. . 196. Bor. Mac. t. 695. Bor. Rec. t. yes HARACT. SPECIF. — Foliis equitantibus li- veaci-onsiform ibus, scapo te basi maculatis, peta minoribus eblongis undulatis Brenner He ribus. Moræa bicolor. Auc Dietes bicolor. Snake. Hortus britannicus. Iris bicolor. Lixpr., Bot. reg. 1404. — Lopp., Bot. cab. 1886. Les sépales sont rhomboidales , apiculés, imberbes, munis vers leur base d’une grande tache noire, arrondie et entourée d'une bande d'un jaune d'or; sous cette taehe se trouvent une quantité de petits points d'un rouge pourpre trés foncé. Les pétales sont oblongs و‎ ouverts, on- dulés, petits et d'un jaune pále. Les anthéres sont cachées par le stigmate. Salisbury a eréé le genre Dietes de dis, deux, et i775 , association, par allu- sion aux rapports qui l’unissent aux - genres Iris et Morea. Mais, la plupart des auteurs ont réuni, à juste titre, pensons-nous, le genre Dietes au genre Morea. Le nom de ce dernier rappelle la mémoire de Robert Moore, botaniste anglais. Le Morea bicolor est originaire du Cap de Bonne-Espérance. , Spare. 7 CULTURE. Cette belle plante exige un abri pen- dant l'hiver. On la cultive indifférem- TOME VII, ment en orangerie, en serre tempérée ou en serre chaude. Pendant l'été , on peut 35 274 MORÆA BICOLOR. — MISCELLANÉES. la mettre en pleine terre oú elle fleurit également bien. Elle aime une terre légère , riche en humus et demande à étre arrosée pendant les grandes séche- resses. On Póte à l'automne, moment favorable pour la division du pied. Outre la multiplication par division, cette espéce, comme toutes ses congénères , se propage encore par le semis. On seme les graines aussitót aprés leur ma- turité dans les terrines ou des pots remplis de terre de bruyére mélée de sable blanc; dés que les graines levent, on place les terrines prés des jours et on laisse les jeunes plantes une année avant de les séparer, ehacune dans un petit pot. En rentrant ces plantes on a soin de les placer le plus prés possible des jours et on les arrose modérément pendant toute la saison hivernale. Leurs fleurs se montrent en mai et se succé- dent pendant longtemps. D. Spar. ERROGNOBASESAS. + 558. Dammara obtusa, Lino, Conifére arborescente, introduite par M. Moore de Vile d'Aniteura, l'une des Nouvelles Hébrides, dans le jardin de la So- ciété d'Horticulture de Londres. M. Moore une taille considérable et fournit un bois de construction trés utile, surtout pour la exactement oblongues , arrondies au ar met, sans la moindre trace de pointe. Le cône que j'ai reçu et qui parait arrive à arrondi aux deux extrémités et mesure 8 centimétres de long sur 5 de large. Les extrémités des squames sont à peu t: quatre fois aussi larges que longues el ys " ferent tout-à-fait, sous ce rapport, ilo pointes étalées du Kauri de la Nouvelle Zéland I, p- 146 J. Lisvıer, in Pazt. Fl. Garden, ! P (Trad. libre); extrait du vol. nal of the Horticult. Society. BIGNONIA VENUSTA Ker. Tecoma venusta /% Zem. Bresil h t-Serre chaude. Zant ad nat. nv dela se 275 745. BIGNONIA VENUSTA, BIGNONIA SUPERBE. Bignoniaceze $ Bignonieæ-Subignonieæ, DC. 一 Didynamia-Angiospermia. E ARACT. GENER. — Vide suprà vol. III, t. 255. CHARACT. SPECIF. — « B. scan ana ‚subangula pde ens, ramis floris و‎ calyce velutino brevi apice campanulato dentibus 5 villosis remotis , corollá longé tubulosá Mu c lobis margine velutinis per æstiva- tionem valvatis. » ignonia zen; Ker in Bot. Reg. t. 249. Hoox. in Bot. Mag. t. 2050. DC. Prodr. IX. p. 158. Paxr. Mag. of Bot. cum icone. Tecoma venusta و‎ M Lem. in Hort. univ. mai 1843. p. 1, cum ico Entre les plantes sarmenteuses dont les guirlandes fleuries décorent les foréts vierges de l'Amérique, les plus brillan- tes appartiennent au groupe des Bigno- niacées. Dans nos serres méme, oü l'espace manque parfois au libre et ca- prieieux développement de ces lianes, ce n'en sont pas moins d'admirables ta- pisseries à festons, légéres et gracieuses de port, transparentes de feuillages, éblouissantes de floraison , et ceci s’ap- plique de tout point au Bignonia ve- nusta dont un seul pied décore de ses rameaux une immense surface du centre vitré de la serre dite /ongue, dans l'établissement Van Houtte. M. Paxton en cite un exemplaire qui n'offre pas CULTURE. _. Voir ci-dessus, vol. III, tab. 235. moins de trois cents racémes fleuris. Importée du Brésil en Angleterre , en l'an 1815; cette magnifique espéce fleu- rit deux ans aprés dans ee pays, et passa bientót sur le continent. Depuis lors, quoique toujours restée dans la culture et toujours admirée quand elle a pu se révéler dans tout son éclat, la difficulté de l'amener à floraison est cause qu'elle est trop peu répandue et partant trop peu eonnue. Espérons que la publicité de la Flore mettra fin à cette espéce d'injustice و‎ et que, une fois encore, le bon goüt fondé sur le sentiment "du beau qui ne vieillit pas , saura l'empor- ter sur le culte mesquin de la nou HE quand méme. J. E. (S. Eu MRIGRARANÍÁRS. + 559. Helcia sanguinolenta, Livi. Orchidée Saló introduite dans le jardin de la Société iculture de uoique décrite en 1845 dans le Botani- cal Register, cette curieuse espece est restée de nre: 1°, par le gyn beue dans les bords du 20 : rétréci vers le milieu, muni par dessous la contraction de deux lobes épais, charnus, , , > 4 , creusés d'une cavité, dressés contre les deux cótés du gynostéme, sans pourtant MISCELLANÉES. toucher cet organe. L'inter- valle entre sette remplie de poils. Vu de face, l'appareil du gynostéme et mieux encore d'un beth, ou n collier de cheval. enjolivé de ubans : c'est à cette derniére ressemblance que fait allusion e nom générique Helcia و‎ nom tiré du mot Zelcium , qu'on dit signifier collier de cheval et non les rénes comme on serait d'abord tenté de le croire. Les fleurs de l’Helcia sanguino- P belle (représenté grossi, en a) est blanc , marqué de veines : € b. cramoisies, interrompues. Les figures b et c représentent le gynostéme et l'appareil pollinique grossis. L'affinité la plus étroite demment avec les Tri- J. Lixprgx, in Pazt. Fl. Gard., Il, p. 97 (Trad. libre). + 960. Greffes Un correspondant, qui nous apprend avoir lu avec plaisir la miscellanée N° 449 g , Voudrait savoir si cette méthode de greffer est celle à laquelle dn tome VI, page 44 de Camellias. nous donnons la préférence : nous enga- eons ce correspondant à relire ce qu'il a pris pour un éloge. L. VH. 677 — 269, MISCELLANÉES. . + 561. Notice biographique rable est assurement celle qui s’attache au t ses travaux. élevé à l’école militaire de Brienne, oü il se lia d'une intime amitié avec le jeune Bonaparte, qui souvent pas- sait ses vacances au cháteau de Ville-sur- Arce, M. Le Lieur entra fort jeune au service militaire, comme officier au régi- ment de l'Ile-de-France. Quand la Révolu- á peu prés sans ressources. Ce fut ce q décida sa vocation pour Pagriculture. Plein de résolution et d'énergie, il s'engagea dans un pays où il avait tout à créer, à com- | mencer par la cabane où il devait s'abriter. En peu d'années M. Le Lieur sut former, sur le sol défriché par ses travaux gents, une exploitation d'une certaine a nature, l apprit en Amérique les évé- e et la dictature du M. Le Lieur, marié, déjà pere de famille, se regardait comme établi pour toujours aux Etats-Unis, و‎ 8 ces événements , il n'aurait probablement jamais quittés. Cédant alors an désir impérieux de re- voir la France, oü il ne comptait faire ministra postes les plus éminents lui étaient offerts. ir fait venir la famille de M. Le Lieur, sans l'en prévenir, le premier consul créa pour lui le poste t st 1 sur M. le comte Le Licur. d’intendant général des pares et pépinières de l'Etat, poste qu'il occupa pendant toute la durée de l'Empire et les trois premières années de la restauration. En 1818, sa place fat supprimée ; il n'eut par consé- quent pas de successeur. Le roi Louis XVIII rendit néanmoins pleine justice à son mé- rite, et se montra toujours juste apprécia- teur de ses services, en raison desquels il obtint la jouissance d'un pavillon dé- ng oureuse constitution qu'il devait à nature, et que son genre de vie avait en- core consolidée. e premier ouvrage important de M. le comte Le Lieur, celui qui restera de lui et qui recommandera son nom à la postérité, c'est la Pomone francaise, dont la premiére édition ne fut pour ainsi dire qu'nne ébau- che de ce que devaient étre la seconde et la troisiéme. Telle qu'elle est aujourd'hui, la Pomone francaise, guide d ceux qui veulent s'occuper avec succès de la Patate douce, dont il s'est appliqué à vulgariser et à propager la culture en Dahlia, dont on lui doit en partie les plus beaux perfectionnements. Cettelongue car- riére si utilement, s1 laborieusement rem- plie, s'est éteinte le 28 mai 1849; M. Le Lieur était ágé de 83 ans. ۰ (Revue horticole.) 278 MISCELLANÉES. + 562. Brassavola acaulis, Lii, (1) Singulière Orchidee épiphyte de l'Ame- rique centrale, introduite par M. Skinner dans le jardin de la société d'horticulture de Londres, oà l'on en posséde le seul exemplaire connu „et par la g ; Un seul pédoncule trés court supporte une (1) B. acaulis. patulis æqualibus, fleur d'un blanc verdátre, avec quelque tendance à devenir maculée. Les sépales fermes et étroits, longs d'environ 8 centi- mètres, s'incurvent autour du labelle, ont la portion dilatée est á peu pres deux fois aussi longue que Ponglet á bords enroulés. Les feuilles sont remarquable- ment courtes et raides. » J. Lisorey in Pact. Fl. Gard. و‎ IL, p. 132. ER — « Foliis ‚teretibus reetis et flore subsessilibus, sepalis petalisque linearibus labelli lamina subrotundo-ovatá ungue cucullato duplo longiore. » Lisor. |. €. 4 AN N 0 ۱ | \ \ E, j ALSTRÆ MERIA PLANTAGINEA Hart. 2 - Brésil. - Chassis froid. Z Stroobant 24 rat. vrrdela so ; Off itha pictum 746. ALSTROEMERIA PLANTAGINEA, ALSTROEMERE A FEUILLES DE PLANTAIN. Amaryllidee $ Anomalæ, Exot, 一 Hexandria-Monogynia. CHARACT. GENER. — Vide suprà, vol. I, p. 251. tiu seulis margine integro rsúm un spectante mu leete viridi I - verticillatis ultà revio ins umbellá ora, imul (5-poll. longis) sul- catis > flor ¡blas nutantibus , ovario subgloboso crassè sex-costato, perianthii parüm irregularis laciniis spathulatis (1) fllamentis papam inæqua- libus leviter incurvo-deflexis breviter exsertis olline aureo , stylo staminibus کی‎ glaber- rimo rigono apice trifido eur stigmaticis. (Descript. ad. nat. viv.) Alstremeria plantaginea, Má. in ada P ye VII. 757. Hensenr. Amar. 89. Roemer Syn. m graph. 135616۰ IV. p. 257. Kunra. Enumer. v. 761. (1) Laciniæ exteriores inter se sub quidistnte rite 5- -nérviæ, emarginato -apiculaiæ , extus intü s flav u- rantiacæ lineis 1 v. 2 brunneis notate, riores inter co بسا‎ nectarifluis , inferior deflexiuscula ungue sul ubplano, omnes intús brunneo- literatæ inferneque ciliato-sublanatæ. La plupart des Alstroeméres habitent les régions élevées des Andes de l'Amé- rique : un petit nombre seulement re- présentent le genre dans le Brésil , particulièrement dans la province mon- tagneuse des Mines ; de ce nombre est l'espèce ici figurée. Découverte par le célèbre voyageur naturaliste Martius, cette Alstreemere ut importée, il y a peu d'années en Europe par le re ud et com- muniquée en 1848 à . Van Houtte par son premier eun M. De Jon- ghe, sous le nom d’Alstremeria plan- taginea, Marr. La plante ainsi déter- minée par le D* Lindley, s'aceorde en tout avec la description originale de cette espèce, sauf pourtant la présence de macules brunes sur les pieces inter- CULTURE. Voir ei-dessus, vol. I, p. 255. nes du périanthe , caractère qui proba- blement s'efface par la dessication, et. que, par suite MM. Romer et Sehultes n'ont pu bien saisir sur les exemplaires d'herbier. L'Alstreemére en question est une plante vivace, à tiges simples, herba- cées , drones,” nullement volubiles , les unes terminées par le bouquet de fleurs orangées qu'on voit ci-contre, d'autres stériles et couronnées d'un faiseeau de feuilles qui, par leur nervation, leur figure linéaire et leur groupement en rosette rappellent celles de quelques Plantains. C'est à tous les égards une intéressante addition aux formes déjà nombreuses d'un genre généralement et justement apprécié dans les jardins. وتا (S. Fr.) L: VH. MIICRLLANÈES. y 563. De she de predire le temps. x. . I tionnelles que l'été de 1852 présente ont excité l'attention publique. Il s'est répandu partout, dans les ateliers des villes comme dans les granges des campagnes, une série de prédictions plus ou moins sinistres. — Une chaleur étouffante devait calciner la terre; — Patmosphere devait tout à coup étre supprimée, et les animaux ainsi que les edge étaux se fussent trouvés dansle vide; 3 — à tel jour, à telle heure, la fin Hände: était annoncée. — Tout cela était absurde, mais c'est du peuple francais que Pon : Credo quia absurdum, Je crois deed E c'est absurde. A tant de brui ifs ridicules, auxquels. la FERED inaccoutumée de chaleurs tropicales sem- blait donner une base pour-les esprits peu - éclairés, on n'a pas craint de mêler le nom " 14 1846, par notre grand astronome, sur l'impossibilité de prédire le temps. On de- des prado = Sade accréditées, l'hu- manité aime endre des événements i B. Est-1L POSSIBLE , DANS L'ÉTAT v DE NOS CONNAIS- SANCES, DE PRÉDIRE L TEMPS QU'IL FERA A UNE ÉPOQUE ET DANS UN LIEU DONNÉS? 了 EUT-ON ESPÉRER, OUT CAS, QUE CE PROBLEME SERA RÉSOLU UN JOUR? Occupé, par goút et par devoir, d'études meteorologiques, je me suis souvent de- mandé si, en s’appuyant sur des considé- rations E anas e , l'on dope پر‎ habituelles, les vents al‏ و Fai déjà présenté aux lecteurs de lAn- nuaire les résultats des recherches des physiciens et des astronomes, PERETE l'influence de la lune et des comètes sur les changements de temps. Ces résultats montrent péremptoirement , je crois, que les influences lunaires et cométaires sont presque insensibles, et, dès lors, que la En effet, notre satellite et les comètes ont été, à toutes les époques, considérée en météorologie comme les astres prépon- déra fie duis ces ere sal envisagé le probléme sous un autre «J'ai cher- ché si les travaux des hommes, " des évé- de nos prévisions , ne s tureà modifier les climaté Faccidontelléumiit et trés sensiblement, en particulier sous le rapport de la température. Je vois déjà que les faits répondront affirmativement. J'aurais bien désiré ne publier ce résultat qu'aprés l'achévement de mon travail ; mais, je l'avouerai sans détour, j'ai voulu faire naitre une occasion de protester hau- tement contre les prédictions qu'on m 'attribue tous les ans, soit en France, soit à l’étran- assentiment, n'ont autorisé personne à me E réter la pensée qu'il serait possible, dans etat de annoncer avec er certitude le temps qu'il fera, une née, un mois, une semaine, je dirai méme, un seul jour d'avanee. Puisse le dépit que j'ai didis > voyant تسیر‎ us nom une foule de prédic clions ridicules , ne m'avoir jé entrainé, par une e tn E MISCELLANÉES. sorte de réaction و‎ á donner une importance cieux de leur réputation و‎ ne se hasarderont à prédire le temps (1) Entre quelles limites varient dans nos quee les températures moyennes des années et des mo L'état météorologique d un lieu donné est portés à le croire ceux qui en jugent par aris, annees oscillent dans des limites assez peu etendues. a temperature moyenne annuelle de ste de 1806 a 1826 inclusivement, a de + 10°,8 رن ی‎ La plu di 21 moyennes annuelles n'a surpassé la 1 météorologistes prereset n’ont donc a prévoir, a pré ue d’assez faibles perturbations. Br causes de trouble satis- feront à tous les phénoménes , si elles peu- vent et en plus ou en moins, 1°,5 de varia „Il wen pe pas de méme des mois. Les differences entre les moyennes générales et les moyennes partielles vont, en janvier et en décembre , jusqu'à 4 et 5 degrés cen- tigrades inii ker me fera M jouer ۳ rôle eN ande od e "Mathieu Laensberg, mais Je suis loin de m r,à ce ya ne e? Pensez-vous que utomne humide? es os aces +] iens m cette fois ? l'événeme ui béo dct entira poin TOME VII. 281 En vertu de ces variations, si l’on com- e males de tous les autres, on trouvera : Que le nl > Pod est cia ed aussi tem- éré s de m Que le Se di février وت ار و‎ le quelquefois à Ia à la seconde quinzaine moyen mois dps ea ou ala وی‎ Sere Que le mois y avril ۷ arrive jamais á la tempéra- ture du mois de ma Que le d ¡est t moyenne, lus chaud que certains mois s de jui Que le mois de pas Does rt en moyenne, lus chaud que s mois de ju Que lem mois e juillet et quelquefois, Ux jene, oins chaud que ois d’ao (jue le e mois d'aoüt est indeque ois, en uid yen ne, légèrement plus froid que certains mois de se Que gen mois r de septembre est quelquefois, en ee nne, plus froid que certains mois d'octo- Que i nois d'octobre peut étre, en moyenne, de s de 3 degrés plus froid que certains mois e vehe Que Ie mois de ut étre, en moyenne de 50,5 plus froid. pr i mois les plus chauds e eF me : Que le mois de décembre peut être, en moyenne, de 7 dept fus froid que le mois de janvier. ds Causes qu eese des cd Mene reci E sceptibles d'étre prévue L'atmosphére qui, un jour donné, re- pose sur la mer, devient en peu de temps, la température normale de la orte donc, tót ou tard, des perturbations dans la température des atmosphéres continen- tales. Y a-t es ca à: es à tout qa e je me suis P trouver la solutio Personne ne peut douter que les champs que des mers immenses con gelées , n’exercent une in- fluence marquée sur les climats d'Europe. 36 Pour apprécier en nombres l'importance de cette influence , il faudrait tenir compte, à la fois, de l'étendue et de la position de ces champs ; or, ce sont là deux éléments trés variables qu'on ne saurait rattacher à aucune règle certaine. La côte orientale du Groënland était jadis abordable et très peuplée. Tout à coup une barrière de glaces impénétrables s'interposa entre elle et l'Europe. Pendant plusieurs siécles, le Groénland ne put étre - 3 e le midi et laissérent la cóte libre sur plu- lace s'opérera dans telle - année plutót que dans telle autre? - Les glaces flottantes qui doivent le plus , . ۰ rience, il suflit d'un coup de pistolet, e méme d'un simple cri, pour pro d effroyables catastrophes , s'associeront à la pensée que je viens d'exprimer — Les montagnes de glace (les icebergs) descendent souvent sans se fondre, jusque par des latitudes assez faibles. Elles cou- paces ; on peut done supposer qu'elles troublent sen- siblement la température de certaineszónes de latmosphére océanique, et ensuite, par voie de communication, la tempéra- ار ture des iles et des continents. Quelques citations ne seront pas ici hors de place : Le 4 octobre 1817, dans l'Océan Atlan- tique, par 46° 30' de latitude nord, M. le capitaine Beaufort rencontra des mon- rencontra des ile n main, le bâtiment était tellement pris dans les glaces, qu'on n'apercevait aucune issue, méme du haut des máts. Les glaces s'élevaient généralement de 14 pieds an- glais (47,26) au-dessus des eaux. Le båti- ment fut entrainé ainsi vers le sud pendant vingt-neuf jours. Il se dégagea par 44° 37' de latitude, 120 lieues à l'est du cap Race. Pendant cette singuliére captivité, le capi- taine D. 4 Fe | “N tireberas Le 28 mars 1818, par 41° 50' de latitude nord و‎ 53° 13’ de longitude ouest de Paris, le capitaine Vivian éprouva, toute la jour- née, un vent du nord excessivement froid, qui lui fit présumer l’approche des glaces. Effectivement, le lendemain, il apercut une multitude d'iles flottantes qui occu- aient un espace de plus lieues. « Plusieurs de ces iles, dit le capitaine, avaient de 200 à 250 pieds anglais (60 à 76”) de hauteur au-dessus des eaux. » Le brick Funchal, de Greenock, ren- contra des champs de glace à deux reprises différentes, dans son passage de St. Jean de Terre-Neuve, en Ecosse; d'abord le 17 janvier 1818, à 24 kilométres du port u'il venait de quitter, et ensuite, le méme mois, par 47^ 30' de latitude. Le premier champ avait plus de 12 kilom. de large; on n'en voyait pas la limite dans la direc- tion du nord. Le second, trés étendu aussi, présentait à son centre un immense ice- b erg. Le 30 mars 1818, le sloop de guerre Le ly, passa entre deux grandes iles de glaces flottantes par 42 degrés de latitude nord. L vril 1818, le lieutenant Parry rencontra des montagnes de glace par 42” 20’ de latitude nord. 1 Cette année (1845), le navire anglais Ro- ود‎ à d'avril et au glaces flottantes, qui longeait, en s'avan- cant vers le sud, le banc de Terre-Neuve. (La suite à la page 285.) PÆONIA MOUTAN vittata. Pivoine en arbre Rubanee de Flandre. 4 Sem. Belgique.—Pleine terre . Of Ath.& pict in Horto Van Houtteano troobant ad nat viv del a 283 747. PONIA MOUTAN, var. RUBANÉE DE FLANDRE. Ranunculaceæ Pæoniaceæ, DC. 一 Polyandria-Di-pentagynia. CHARACT. GENER. — Vide suprà, vol. IV, | foliorum segmentis ovali-oblongis subtus glaucis Ne 508. Ros ? | earpellis villosis 5. » DC. i : i: conia Moutan, Sims. Bot. Mag. t. 1154. DC. CHARACT. SPECIF. — « P. caule fruticoso, | Prod. I, p. 65. : x Belle et nouvelle variété de Pivoine en arbre , gagnée de semis par M. Désiré Grade, d'Alost. La fleur est semi-dou- ble, d'un blane rosé, strié, flammé et rubané de carmin. La Pivoine en arbre à fleur rubanée "quoique seulement semi-double sera vi- blane des pétales. M. Désiré Grade, Pobtenteur de ee gain, me l'a vendu. La Pivoine rubannée aura deux mé- rites : celui de mettre les amateurs en possession d'une variété appartenant à une section réellement distincte de tout © ce qui était connu, et d'une autre part vement recherchée. C'est la premiére fois qu'un semeur de pivoines ait réussi à obtenir de graine, une variété portant des fleurs à stries nettes , dessinées en bandes carminées réguliéres sur le fond celui de leur fournir un porte-graine - précieux tenant dans son sein tous les | éléments propres à la création de nou- veautés préeieuses à plus d'un titre. L. VH. CULTURE. Les pivoines en arbre ne sont sensi- | entourer les variétés précieuses de coffres bles aux froids qui les assaillent que lors- | á chássis vitrés et mobiles dans leur partie que déjà leur séve s'est mise en mou- | supérieure, construetion qui permet de vement. Une seule nuit trés froide à | donner à ces plantes autant d'air qu'elles laquelle suecéderait un beau soleil du | en auraient si aucun abri ne les entou- matin suffirait au printemps pour anéan- | rait. M. Goethals , de Gand , amateur de tir toutes les jeunes pousses et les bou- | pivoines en arbre aussi entendu que pas- tons à fleurs qui les aecompagnent. C'est | sionné, cultive de cette maniere la su- ce qui leur a valu le nom de plantes | perbe variété qu'il a obtenue il y a une ingrates de la part de beaucoup de culti- | dizaine d'années et qui lors de sa florai- vateurs. Quand elles sont placées en | son amène encore tant de visiteurs chez grands massifs , il n'y a d'autre mode de | lui! préservation possible que celui de les Pour prospérer, ees plantes deman- seringuer au petit jour et en étendant | dent un sol généreux composé de bon sur toute la surface du groupe une toile | terreau animal bien consommé et de bien maintenue, et qui , en les sauvant | terre de bruyére minutieusement mélés, des rayons directs du soleil, leur donne | rendus bien homogénes. Ce sol doit étre le temps de se dégeler lentement. Dans | humide pendant la croissanee et plutót ces derniers temps les beaux gains qu'on | sec pendant le repos. On peut aussi les a obtenus ont engagé les amateurs à | eultiver en caisses, mais en ayant soin, 284 PAONIA MOUTAN, var. RUBANÉE si elles sont tenues en orangerie, de leur donner beaucoup d’air aussitót que pa- raissent leurs pousses : sans cette pré- caution elles formeraient des branches DE FLANDRE. — MISCELLANÉES. fréles sans force pour soutenir leurs fleurs. On les multiplie par la division du pied , par la voie de la greffe sur pivoine herbacée et par celle, plus lon- étiolées, leurs fleurs seraient maigres و‎ | gue, du semis. portées à l'extrémité de longs pédoncules Le VE. 1۳113 GELAN ETE ۰ i + 564. Eurybia alpina, Livot. (1) « Arbuste vert A rustique (en Angleterre), de la fa- ag des composées, introduit de la Nou ar MM. Veitch. Fleur rs d’un blanc de lait ee sur P une des vignettes au-dessous de leur grandeur naturelle qu ‘indique l'autre vignette). iin tomenteuses sur le presque sous parent bientót Parbuste a p leu « 了 Eur bia alpina nous fournit un nouvel exemple de la rusticité sous nos climats, de immens la société d’horticulture de Londres > en mai 1851. reconnais la méme plante parmi des exemplaires de plantes seches, récoltés par M. Bidwill, dans l'ile nord de Nou- velle Zelande, á 2400 ınetres d'altitude supra-marine. Ce voyageur la décrit comme un arbuste haut de 1780 et le croit mplaires. Cette dernière offre des feuilles bios la rges, plus longues, moins opala: plus rétré- cies à la base, mais bien n'être qu’ une forme ein, ls en est trés voisine de bia furfuracea, espece de la Nouvelle Zélando, à feuilles farineu- de feuilles e s de 5 à 7 centimètres, d’ r face ¿PO páles g rs. Ce feuillage disparait une immense sey os on de fleurs qui dé mesure qu’elles tombent, lais- r place des aigrettes brunes, pas trop appa- a velle Zélande, a rameaux e- «arbustos verts ées, Le Swam ses entieres, aussi bien qu'à PE urybia a gophylla ou arbre à musc de la Nouvelle Hollande 265—670. urybia (sect. Argoshylias) ند ات‎ densa ramis angulatis subtomentosis, foliis alterni (1) « Eu petiolatis coriaceis oblongis a entalis suprà gabris! subtus pallidis adpressa tomentosis, capi itulis dense panieulatis, involucris villosis bip Le »Liwpr. (J. Lispi. in Pact. Fl. Gard., vol. 11: f 36.) POTENTILLA MENZIESII fore pleno. 2,- Sem. bendbruége.-Plerne terre. an Houtteano- 1 7 ; / 7 sin Horto Van Houttea L. Stroobant ad natviv dela s OE Ath. s pret 748. POTENTILLA ATROSANGUINEA var. MENZIESIT, FLORE PLENO, POTENTILLE pe Menzies A FLEURS DOUBLES. Rosaceæ $ Fragariew. — Icosandria-Polygynia. CHARACT. GENER. — Vide supra, tom. II, juin, VHI. ee « P. sericeo-villos Potentilla ۶ Ac giae Lonnices Bot. Cabin t. 786. Don. Prodr. Fl. nepal. p . 232. Seriscr in pc. Prodi iL p- 579. CHARACT. VARIET. — Floribus aurantiaco- flayidis و‎ centro et margine purpurascenlibus. E gren ah ar. Menziesii , Mor- وی‎ x in Ann . hort. Gand. tom. IV, p. 551, Potentilla Menziesii , HorTUL. C'est d'une Potentille à fleurs pour- pres, introduite du Népaul en Angleterre , dés 1820, et déerite en premier lieu par Loddiges sous le nom d'atrosan- guinea , que sont dérivées par la eulture les variétés appelées dans le commerce horticole Mac Nabiana و‎ Russelliana و‎ Smoutii, Menziesii, sans parler des in- nombrables nuances obtenues par hybri- CULTURE. dation ou simples semis de ses formes primitives. On sait que la forme Men- ziesii se distingue par ses pétales d'un jaune-orange lavés de vermillon à leur bord externe : ce caractére se retrouve dans la sous-variété à fleurs doubles iei figurée, produite d'un semis fait dans mes cultures en 184 L. VH. . (P. T) Voir ci-dessus, vol. II, juin VIII et septemb. 2708 8 لقن قاطا قا‎ EE SE + 563. (Suite.) De l'impossibilité de prédire le temps. La mer s'échauffe beaucoup moins que la terre, et cela, en grande رو‎ parce Tout e e qui fera varier notablement cette diaphanéité و‎ ap- portera done des changements sensibles dans la température dela mer; immédia- tement aprés, dans la température de l'at- mosphére océanique , et plus tard, dans la température de l'atmosphére continentale. ose a en deho scien , des causes n. zu troubler la diaphanéité de la mer sur une grande Ever Voici ma bien e: oresby a constaté mich dans les ré- gions pee 5 la mer affecte وی‎ id une teinte vert olive trés prononcée ; que cette teinte est due à des Méduses et à d'autres petits animalcules ; enfin, q partout oú la teinte verte régne, les eaux ont extrémement peu de diaphanéité. M. resby a se pe = bandes vertes sur e longueu 2 à 3 degrés en latitude (240. à 320 rdi avaient jusqu'à 40 à 60 kilom. de large. Les courants entrainent ces bandes d'une région dans l'autre. ll faut ا‎ qu'elles n'existent pas toujours, ear le ee hipps, dans la relation dé son voyage a Spitzberg , n'en fait pas mention. Comme je le disais tout à l'heure, la 286 mer verte et opaque doit évidemment s’echauffer tout autrement que la mer dia- phane. C'est une cause de s-on ne saura avance, si dans telle ou telle année ces milliards de milliards d'animalcules au- ront plus ou moins pullulé et quelle sera la direction de leur migration vers le sud. , une autre. Or, comme l'eau des espaces phosphorescents ressem- ble à de la bouillie, comme sa diaphanéité est anéantie e que, qui saura jamais d'avance la place qu'elle occupe, qui pourra prévoir son intensité? | doué partout à un égal degré, de facultés absorbantes, émissives, , > ۰ empérat rallele determine , les jours de maximum s ou moins étendus, plus ou moins persistants; par les roprié- tés diverses du sol. De là, des élévations ou des dépressions de la chaleur normale des jours, des moi température lá oú, par la nature des choses, la plus parfaite égalité semblait ` deri MISCELLANÉES. Rien n'est plus propre à faire ressortir l'étendue de ces causes perturbatrices com- binées, que la comparaison des époques moyennes oú se manifestent les tempéra- tures maxima et minima dans divers lieux. Voici quelques résultats : MAXIMUM. MINIMUM. St. Gothard. 1 et 3 jours aprés le nées. (10 an ) 11 août, — 24 déc. solstice. : : 4 j Qn omg, | 6 oi. 8 jane} 999,18 lous art o (18 rte PNE À pi بای‎ ek da en, 99 juill. 8 janv. ا‎ tess aprés le Paris. ae a 23 et 25 jours apres le (21 annees.) 45 joii: 14 Janv. | solstice. Ces differences tiennent aux localités. peuvent altérer sensiblement, tervalle de peu d'années, le type météoro- logique de chaque ville de l'Europe? ——— e viens de montrer que des circonstan- ces locales cachées, ou moins peu caractérisées, peuvent exercer des influen- ces sensibles et constantes sur la maniére que la grande masse d'observations giques exactes et comparables, faites simultanément en divers lieux; lorsque ces observations auront été discutées avec in- telligence et scrupule, on verra, trés pro- bablement, des circonstances de localité jouer dans la science un róle trés supérieur à celui que les physiciens semblent dispo- sés à leur attribuer. Il ne me serait méme pas difficile de citer, dés ce moment, des régions circonscrites qui ont quelquefois complétement échappé aux froids rigou- reux dont les pays environnants étaient frappés. Les Sables-d'Olonne, par exemple, et les pays voisins , à 24 kilom. à la ronde, constituèrent, pendant l'hiver de 1763 à 1764, une sorte d'oasis thermique. La Loire son embouchure; (La suite à la page 288.) KLUGIA NOTONIANA DC. Q Ceylan. serre chaude. nn O e A 287 749. KLUGIA NOTONIANA, KLUGIA DE NOTON, Cyrtandracez $ Didymocarpeæ-Loxonieæ و‎ Av. DC. 一 Didynamia-Angiospermia. basi inzequalis nune superne gibbus, pentaptero- nue, in A hala و‎ subintegra v. nula subgrumosá subtus crebre punctulata. Flores racemosi و‎ subsecundi , cerulei. » Klugia, Scuiecur. in Linn. 1855 p. 248. DC. Prodr. VII. p. 545. Meisx. Gen. p. 212. LEIN. in’ Benth. Sero ind. (1855) p. 57. R. Brown in Horsf. pl. javan. dd Ate. DC Prodrom, IX. p. 275. CHARACT. SPECIF. — « K. caule earnosulo hine lineá densé villosä notato, foliis basi dimi- diato-cordatis , calyce 5-angulato, angulo supe- riore prope basi eristato. » Hook. Klugia Notoniana , DC. Prodr. IX. 276. ۰ in Caleutt. Journ. of se. Wieur. Icon. pl. Ind. or. IV. t. 1353. Hook. Bot. Mag. t. 4620 (icon hie iterata). Wulfenia Notoniana, Watt. Tentam. Fl. Ne- pal. mss. p. 46. Cat. ne 409. Glossanthus Notoniana, Ros. Br. in Horsf. Fl. Jav. p. 121 (absque deseript.) e malabarica , KLEIN l. e. Watt. Cat. no Glossanthus zeylanica? Bn. 1. c. (absque des- cript.), suspicante cl. Hook. La famille des Cyrtandracées, admi- rablement représentée dans nos serres par des Æschynanthus, des Chirita, des Agalmyla, ete. , remplace dans les regions chaudes de l'Aneien Monde le groupe exclusivement américain des Ges- neriacées. Cette famille serait méme tout à fait partieuliére au vieux continent et aux contrées australasiques, si l'existence bien constatée d’un Klugia (Klugia azu- rea, ScuLECHT.) dans le Mexique n'ap- portait une exception à ce fait de distri- bution géographique , exception d'autant plus notable que le genre en question compte tout au plus trois espéces, dont une Américaine et les deux autres de l'Inde. Découverte en premier lieu par le Missionnaire et botaniste Klein, qui la nomme dans ses manuscrits Glossan- thus malabaricus, l'une de ces dernières espéees habite les Neilgherries, mon- tagnes assez élevées de la cóte du Mala- bar et pourrait bien être identique, s'il faut en croire sir W. Hooker, avec le Klugia zeylanica, DC., plante signalée, mais non décrite, par Robert Brown sous le nom de Glossanthus zeylanicus. C'est une herbe annuelle (?), à texture délicate et succulente, à feuilles alternes remarquablement obliques et inégales à la base, à fleurs unilatérales dont la lévre inférieure étendue en forme de langue, brille de l'azur le plus vif. L'exemplaire iei reproduit provient d'un envoi de pieds vivants fait au jardin de Kew, par M. Thwaites, directeur du jardin bo- tanique de Peradenia (ile de Ceylan), mais, sir W. Hooker, en affirmant que cette plante est identique avee des exem- 288 KLUGIA NOTONIANA. — MISCELLANÉES. plaires authentiques de Klugia Noto- | dans la chaine des Neilgherries. Elle a niana, nous laisse ignorer si les graines | fleuri pour la premiere fois à Kew en en on été reeueilliesà Ceylan méme ou | septembre 1851. CULTURE. 4. E. P. (S. Cu.) Des tiges charnues et débiles, tendant | plutót que des arrosages au pied pendant a naturellement á produire des racines | leur végétation active, sir W. Hooker adventives dans leurs parties inférieures | décrit l'espéce comme annuelle : mais assimilent cette plante à diverses Balsa- | on peut douter du fait et probablement mines de serre chaude, qui veulent, | elle se reproduira de bouture ou de comme elle, une ‘terre bien perméable | marcotte , à défaut de graines qu'elle ne aux arrosements , peu d'humidité durant | mürit peut-étre pas dans les serres. l'hiver et des aspersions sur les feuilles و‎ MISCBABANARS. XX + 963. (Suite.) De l'impossibilité de prédire le temps. Voici un fait plus extraordinaire encore que le précédent, car il se produit tous les ans. Il y a en Sibérie, M. Erman nous l'a pendant l'hiver, le ciel serein et ou il ne tombe pas une seule par- celle de neige. — r E leur solaire , soit que ces variations d'émis- sion dépendent du nombre de taches, de facules dont la surface de l'astre se trouve fortuitement parsemée , soit qu'elles aient pour origine toute autre cause inconnue ; mais il m'est impossible de ne pas appeler l'attention du lecteur sur les obscurcis- sements que terre, doivent troubler consi- dérablement le cours des saisons. - Notre atmosphére est souvent envahie, dans des étendues considérables, par des matiéres qui troublent fortement sa trans- parence. Ces matiéres proviennent , quel- quefois, de volcans en éruption. Témoin l'immense colonne de cendres qui, dans l'année 1812, après s'être élevée du cratere de l'ile Saint Vincent jusqu'à une grande hanteur, fit la nuit, en plein midi, sur! ile e. Ces nuages de poussiére se sont montrés, de temps à autre, dans des régions ou il n'existe aucun volcan. Le Canada surtout, est sujet à de tels phénuménes. | u'on n'y voyait pas à midi d Lots سس دب‎ REV espace de 400 kilom. de long sur 320 de large. Ils avaient semblé provenir du Labrador, p trée très peu boisée, et'n'offraient nute- ment les caractères de la fumée loppèrent en pleine mer les navires V se rendaient au fleuve نید‎ 人 : e ment les rayons solaires, à des inc cs de forêts et de savanes, ou à des ema MISCELLANÉES. tions terrestres : leur formation, leur arri- vee dans un lieu donné n'en restera pas moins en dehors des prévisions del la science; embrassa, en 1783, un espace tellement étendu (de la Laponie jusqu'en Afrique), qu'on alla jusqu'à Pattribuer à la matiére d'une queue dec cométe, laquelle, disait-on, à notre atmosphére. Il serait , füt sans influence sur les toiupdrenitiés U Les forêts ne peuvent manquer d'exer- cer une influence sensible sur la tempéra- ture des régions environnantes, car, par 9 exemple, la neige s'y cons Dans des cas donnés, á combien cette influence des iie peut-elle peius en degrés du thermometre centigrade ? La question est trés er elle n’a pas encore été résolu Les vallée: dans toutes les régions trés Ces brise ffues, et le phénoméne prendra autre caractére, eu égard du moins à Pir in- tensite, TOME VH, où vitablem 289 C'est un des vingt modes d'action du déboisement sur les climats. Avant de les bücherons de chaque pays. Dans l'Amérique du Nord, l'intérieur du continent ne jouit pas, à parité de lati- g e tous les points dont la distance à ces grandes masses d'eau n'est pas considérable. Il faut donc s'attendre que le desséche- ment d'un lae modifiera le climat de la région environnante, et qu'une vaste inon- dation Uo pom pao de la rupture impré- vue d'une dig 1e, pr un effet end aie. Si l'on se récriait en me voyant enre- gistrer des causes dont chacune, prise isolément, ne semble pas devoir produire u d’ensem- ble, et en tous cas les SEA qu'il s'agit d'expliquer sont loin d’être aussi étendues que le public le Wege: TT EE‏ 4 اه de Londres” surpasse celle de la campagne La tures n'est pas la méme dans toutes les sais L'électricité. Il serait difficile de ne pas ranger l'élec- phénoménes eme panes. Allons pe loin , et voyons si les travaux des mes peuvent port le Wohle dans I’ état électrique de toute une contrée. e déboisement d'une montagne, c'est la destraction d’un nombre = u, er cet ی‎ se dissipait ine- nt par Paction silencieuse et Les observations 37 haser des arbres. 290 MISCELLANÉES. viennent à l'appui de ces déductions théo- riqu D'aprés une statistique détaillée , les pertes occasionnées par la gréle dans les Etats continentaux du roi de Sardaigne, depuis 1820 jusqu'à 1828 inclusivement, s'élevent à la somme de 46 millions de franes. Trois provinces, celle du val d’Aoste, la vallée de Suze et la haute Mau- rienne , ne figurent pas dans les tableaux ; elles ne furent point grélées. Ces trois pro- vinces ont les montagnes les mieux boisées. les provinces les plus chaudes, celle de Génes, dont les montagnes sont bien peuplées, n'est presque jamais visitée par le meteore. — L'électricité atmosphérique donne lieu à des phénoménes immenses par leur éten- due ; cependant ils semblent avoir eu pour origine des causes purement locales. Leur propagation s'opére aussi sous des in- long ; l'autre, environ : La largeur moyenne de la bande grélée la plus occidentale était de 16 kilom.; l'autre, de 8 kilom. seulement. L'inter- valle , compris entre ces deux bandes, ne regut que de la pluie; sa largeur moyenne était de 20 kilom. L'orage se mouvait du midi au nord avec une vitesse de 64 kilom. à l'heure. Les dégáts occasionnés en France, dans les 1,039 paroisses grélées, se monterent, d'aprés une enquéte officielle, à 25 mil- lions. Voilà assurément une tourmente, une perturbation atmosphérique considérable, soit par les dégàts matériels qu'elle pro- duisit , soit par l'influence que le déplace- ment de l'air et la masse de gréle déposée températures normales d'un grand nombre de lieux. Les météorologistes, en les sup- posant aussi instruits que possible, au- raient-ils pu la prévoir? Les deux bandes eurent leur origine dans le pays d Aunis et dans la Saintonge. Pour- quoi là et non pas ailleurs? Pourquoi l'orage ne commenca-t-il pas sur tout autre point du parralléle de latitude, passant par ses extrémités méridionales? C'est, répondra-t-on, que dans l’Aunis, que dans la Saintonge, le 13 juillet 1788, les con- ditions d'électricité et de température étaient eminemment favorables à la production nord-est. D'aecord ; conditions thermiques et électriques , favorables à [ naissance age, n'étaient-elles pas à l'état des irrigations, à des circonstances variables suivant les besoins et le caprice ue l'é d'électricité , et que divers physiciens ont méme rangé la végétation parmi les causes génératrjces de ce méme fluide dans l'at- mosphere. S'il est vrai, comme on a cru le recon- naitre, que dans certains cas la flamme et la fumée qui sortent du gueulard d'un haut fourneau ou de la cheminée d'une usine peuvent dépouiller l'atmosphére de toute son électricité, un grand nombre de lieues à la ronde, les prophètes en météoro- les projets des maitres de forges et des propriétaires d'usines. d rax ‘après ce qu'on sait de moins équivoque sur la cause physique des trombes, d'après la théorie de M. Espy, il doit suffire quel- quefois du courant ascendant engendré par une cheminée d'usine, pour faire naitre un de ces redoutables météores. La pluie. On prétend avoir remarqué, en Italie, qu’au fur et à mesure de la mn des rizières , la quantité de pluie annuelle (La suite à la page 292.) ERIOCNEMA MARMOREA Naudin. &, x = 3 E = a = < AS a 750. BERTOLONIA MACULATA van. MARMORATA, BERTOLONIA A FEUILLES MARBRÉES. Melastomacex $ Sonerilew, sig Bents. (1). — Decandria-Monogynia. campanulati dentes tubo Spi brevior eS, per- sistentes. Petala obovata obtusa v apiculata Sta- ai u v. subæqualia, anth ineari- subulatis rectis aut parùm arcuatis uniporosis 2 unctiformi. ordiformibus v. is, floribus sepius in racemos als albis , dotis aut i oaa » Nav Be rtol onia, Rapp: Mem. bras. add. (1820) p. 5 non Aliorum. DC. Prodr. HI. 115. re Nov. Gen. et Sp: T. 116. Expt. Gener. n° 6190. Naupın . nat. gme ser. XV. 317. Rhexiæ sp. Bon Eriocneme sp. ee in Rey. hort. CHARACT. Voca i s lato-ovatis in- tegerrimis 5-nerviis cina pedir و‎ edunculis axillaribus, TE cym 1 rali, ei s hispi idulis. > i fissi LX dibs nito- ma- Var. « &nea , foliis rogue ie e ie vix ae ne vix tis. Ba maculata, DC. 1. c. Manr. l. c. t. 257‏ مس ی (ex cl. Hook.). Hoox. in Bot. Mag. t. 4551.‏ B. enea, Naun. in Ann. sc. hat. 1:0,‏ Naup. in Rev. hort. 1848.‏ ; سس Eriocnema?‏ p.982 var. Bm morata, ‘foliis suprà viridibus‏ secus costas albo- SAS‏ Bertolonia marmorata, Nao Ann. sc. nat. l. e.‏ Eriocnema ? mari Naup. in Rev. hort.‏ ded p. 981. = NUL, e Pax Fl. Gar d. I. 27 f.‏ fide WarPEn‏ 4 il y a quatre ans environ , notre ami M. Naudin décrivit dans la Revue hor- licole sous les noms d'Eriocnema «nea et marmorata, deux jolies plantes du groupe des Mélastomées , qui recues directement de la province de Bahia par - Morel, venaient de fleurir chez cet habile horticulteur parisien. Trop peu distinctes au point de vue botanique et probablement identiques, ainsi que le reconnut bientòt sir William Hooker, avec le Bertolonia maculata de De Can- dolle, ces deux plantes constituent, du moins , aux yeux des hortieulteurs, deux formes trés nettement dessinées et douées chacune d'un mérite spécial. Chez la pre- miére, en effet, qui dans la nomencla- ture horticole pourra eonserver le nom d'enea , les feuilles و‎ d'un vert obscur et 1 saniment suivant le jeu de un d'autres affinités qu'a érilées , ce qui nous fait s tige ser en à fai i de dier pe e le genre en question; voilà ment comme M. A udin suppose à ce pape é fruit, vec les rion in utile de praneerire une description de cet organe, tracée jadis agile un Man cin de l'he bier du British Mus Ca apsula calyce demüm E tetor nata, se eis Sree emi-umbilical to in va eréla one epigy ynis a el. Bennetio deseriptis erassis, e کج یهن‎ ek. 5 pec adit là centrali demum liberà placentas prominentes gerente. Sem ticato fibrisque rt meso carpii = vestita eique ad- pe vet و‎ tig (in s 3 triangulares loculieide d dibulum urneis, lignosis 292 la lumiére de brillants reflets cuivreux : les mémes organes, chez la seconde, un peu moins foncés, un peu moins riches de ton , présentent sur la lon- gueur de leurs principales nervures des bandes de marbrures blanches, d’oü l'épithéte spécifique marmorata : la teinte rosée ou purpurine du revers des feuil- les est un earaetére commun aux deux formes. Il y a là, comme on voit, des finesses de coloris que ne saurait rendre le pinceau le plus habile et qui rappel- leront aux connaisseurs l'Ancctochilus setaceus, l Higginsia (Campylobotrys) dis- CULTURE. BERTOLONIA MACULATA var. MARMORATA. — MISCELLANÉES. color, VAchimenes cuprea, bref, des feuillages merveilleusement dessinés á l'instar des plus riches corolles. On peut, de plus, recommander aux cu- rieux comme un chef-d'œuvre de déli- catesse et de singularité le fruit du Bertolonia, sorte de capsule déprimée, a peu pres dilatée en tricorne, et dont les cótes saillantes portent des séries de soies terminées chacune par un globule glanduleux. La figure ci-jointe a été dessinée d'aprés nature dans l'établissement Van ¡ Houtte. da d (S. Cn.) Ces plantes à feuillage trés délicat et | moins que dure leur végétation. Un bon d'une texture demi-succulente , réussis- sent bien dans une serre ehaude, bien saturée d'humidité , aussi longtemps du drainage est nécessaire pour les garantir de la pourriture. Multiplication de graines. MRASCRADBASNÍÉRS. د + 563. (Suite et fin.) De l'impossibilité de prédire le temps. s'est graduellement acerue et que le nom- bre de jours pluvieux a suivi une augmen- tation correspondante, Pense-t-on que jamais de telles circon- stances puissent entrer en ligne de compte dans les combinaisons des faiseurs de pré- dictions ! Dansles régions tropicales de PA mérique, les indigènes regardent les tremblements de terre qui se répètent, comme d'henreux avant-coureurs de pluies fécondant . de Humboldt rapporte méme que dans la province de Quito, de violentes secousses amenèrent l'invasion subite de la saison des pluies; que cette saison y arriva assez longtemps avant l'époque oú elle a lieu ordinairement. n'est pas probable que l'influence des tremblements de terre s'exerce seulement dans le voisinage de l'équateur. La prédic- tion de la pluie supposerait donc une con- naissance anticipée du nombre et de la ava ernnroatve force des secousses qui devraient se faire sentir dans la région pour laquelle lastro- logue travaillerait. 一 -一 一 一 vignes. » caos Je ne sais ce qu'il y avait de ver supo la réclamation, car la distance de Boi Le ۰ considérable ; s A g d'hui on i o a pii diro qu'aux moins extraordinaire; je p MISCELLANÉES. Etats-Unis, un savant bien connu, و‎ ۰ Espy, adoptant les opinions ré indigénes و‎ depuis le Canada usa ‘au Paria uay, a "proposé récem e faire naítre, en temps de s par la sécheresse , et prétendaient faire naitre ainsi jusqu'à des orages avec tonnerre. L' opinio n des colons de la Louisiane, et le succés immémorial de l'incendie des prai- ries dans cet Etat; - L'ovinron de la population de la Nou- velle-Ecosse concernant les conséquences de l'incendie des forè L'opinion et les pratiques > hes des comtés vs Delaware et de Ots Ete., ete. LEY dit s'étre assuré, par diverses voies , que le climat Manchester éprouvé des modifications gradu ell sensi E lima aussi considérable و‎ assurent qu'il ne ieu, td m que "six Su ons ces faits averes. Les tions de SH pluie pour un lieu donné se trouveront souvent renversées par des in- 293 cendies accidentels et par des feux d'usines. L'espace et le temps me manquent pour indiquer la multitude de causes locales gneusement distinguée dd Paction clima- tologique. C'est contre cette action directe que les fash de bois formant abri son particuliérement utiles. L'influence directe du vent sur les phé- nomenes de la végétation ne se présente nulle part d'une maniére plus buc que dans l'Ile-de-France. Le vent perbes dans les bois; en plaine et sans Lid ils restent toujours faibles et rabougris François Pe i Secrétaire pep de l’Académie des science (Journal d’agr. prat.) + 565. Le sulfate de Le sulfate de fer. autrefois connu sous . De- lors, de nouvelles expériences ont été faites et sont venues confirmer les espé- rances rae la découverte avait fait naitre. ulfate de fer à donné plus qu'on ne lui Sot demandé d'abord. On voulait n'en faire qu'un reméde : il est maintenant un agent de fertilisation de premier ordre. Un champ de céréales sulfatisé donne un Nrodnit Ant ns x Js uv 1 I I ace une terre non sulfatisée. Le méme fait a été con- fer, comme engrais. staté pour les pommes de terre, les carottes, les navets, les asperges , etc. Des pêchers, des poiriers et des oignons: dont le” pied avait ont donné des fruits d'unesupériorité analogue Le sulfate pent se semer en poudre, aux TARRE de la pluie, ou s “employer sous me d'arrosage. La dose doit étre toujours aide au maximum : un gramme par litre d’eau, ou un kilogramme par cube d'eau donne un bon arrosage su emi- are, soit 2 kilog. pw are, soit Veris 200 kilog. par hectare -Le sulfate de lesa vaut environ 7 fr. les cent ilog., et peut être préparé par la première personne venue, (Monit. des campagnes.) MISCELLANÉES. + 566. Honopsis tenera, Linz. Trés jolie Orchidée de serre chaude, originaire des Indes Occidentales, á pani- cules délicates de fleurs blanches ou d'un lilas päle (a, figure d’ensemble, réduite, b, quelques fleurs á peine plus grandes que nature; c, labelle grossi . Cette espéce parait étre commune sur les arbres dans plusieurs régions des Indes Occidentales. Elle fut d'abord signalée à l'attention des horticulteurs par Sir Charles Lemon, qui l'avait recue de la Havane. Plus récemment, des exemplaires, pro- nom spécifique tenera doit res- ter. Au cas où ces deux formes aussi l Jonopsis pallidiflora : mais, ; e pouvoir résoudre e e un la structure du labelle chez les trois plantes. La , ` nte fidèlement les exemplaires de la Havane et de Caracas, aussi bien que chez une espèce trés différente Zonop- sis paniculata et chez |’ Zonopsis Gardneri (N° 5875 de l'herbier Gardner) : ces deux dernières L’ Zon chez M. Alderman Copeland. J. LixpLer, in Pat. Fl. Gard. venus de la Jamaique et menés à trés belle floraison par MM. Henderson de Pine- apple Place, ont été présentés à l'une des réunions de la Société d'Horticulture de Londres. Je l'observe également, recueillie à Caracas, par les voyageurs Funck et Schlim, dans les Exsiccata de M. Linden N° 484). Il n'est pas impossible que ce soit une variété à grand labelle de l’/onop- sis utricularioides, plante que nous avons depuis longtemps perdue de vue : mais, — jusqu'à constatation parfaite du fait, le 248—602. < لیا‎ + =z < © o NYMPHAA 2 - ouvelle Hollande. — Serre chaude. PR 751. NYMPHAA GIGANTEA, NÉNUPHAR GÉANT. Nymphæaceæ $ Eunymphæeæ و‎ CHARACT. GENER. — Vide suprà, vol. VI, p. 295. CHARACT. SPECIF. — « N. (sect. Cyanea) fo- liis peltatis eordato-rotundatis basi fere ad petioli insertionem fissis crassis remote dentatis supra (siccitate) minutissime elevato-punetulatis subtus rugulosis grossé elevato retieulatis ut videtur co- loratis, floris amplissimi calyce tetraphyllo, peta- | Nos. 一 Polyandria-Monog ynia. lis (cæruleis) numerosissimis striato-venosis ob- tusis exterioribus oboyato-oblongis interioribus lineari-lanceolatis و‎ staminibus i om- apiculatis. » Hook Nympha gigantea , Hook. in Bot. Mag. t. 4647. Victoria Fitzroyana ? HortuL. ANGL. Sauf les dimensions vraiment gigan- tesques des fleurs, il est faeile de re- connaitre dans l'admirable Nymphéacée iei figurée, les traits d'ensemble des Nénuphars à fleurs bleues qui constituent la section sous générique Cyanea. C'est done par une de ces grossiéres méprises malheureusement trop communes dans la pratique de l'hortieulture, que la plante en question a pu, comme le pré- suma avee presque entiére certitude sir William Hooker, recevoir dans les jar- dins le nom de Victoria Fitzroyana. L'aspect seul des feuilles, en tout sem- blables à celles du Nympheea scutifolia, aurait dú pour des observateurs un peu clairvoyants tenir lieu provisoirement de tout autre signalement générique. Quoi qu'il en soit, tandis que le pré- tendu Victoria Fitzroyana figurait dans les catalogues sous un titre générique usurpé, le jardin de Kew possédait des exemplaires d'une plante apparemment identique, recue l'an dernier du collec- teur naturaliste Bidwill, qui l'avait dé- couverte dans le district de Wide-Bay , dans le Nord-Ouest de la Nouvelle Hol- lande. Or, la Nymphéacée de Kew est justement celle dont sir William Hooker a cru pouvoir publier un dessin colorie d'aprés les exemplaires sees cueillis sur les lieux, en attendant que sa floraison dans les serres vienne appuyer de preu- ves vivantes un mérite déjà proclamé par la peinture. Cet espoir est d'autant plus fondé que la serre Victoria du jar- din Van Houtte, déjà si riche en Nym- phéaeées de toutes nuances compte parmi cet essaim de naiades la nouvelle espéce de l'Australie. J. E. CULTURE. Voir ci-dessus, vol. VI, page 342. 873 13 8 6 93 ILAN BABS. + 567. Eremostachys laciniata, Bunce. « Très-belle labiée à grandes fleurs Feuilles radicales و‎ profondément pinna- jaunes, vivace, rustique, originaire du | tifides, avec les segments oblongs-lancéo- Caucase. les ou linéaires , lacérés, Tige florale haute 296 MISCELLANÉES. e. de 17,20 à 1",80, portant | $3 de de du jardin bota- J. LINDIEY in Paxt. Fl. Gard. vol. II, p. 83. + 568. Camellia Cécile de Valtange. Comme il a beaucoup été parlé de ce | que son possesseur n iem vd a pris bainellia j je erois opportun d'annoncer aux | la determination de ne pas le as . lecteurs de la Fiore que pour des raison * TABLE GÉNÉRALE ALPHABÉTIQUE DES FIGURES, DESCRIPTIONS ET MISCELLANÉES C ONTENUES DANS LES SEPT PREMIERS VOLUMES DE LA FLORE DES SERRES ET D ES JARDINS DE L'EUROPE. (1845-1852.) Do زب ویس A. pv III. page nu má mo: RS vet b p. 425», beli a: unda. H. aut Le PL 418. Baum Abies te Abeisstar e Siri 81 t de pour Rai eus mur artificiel pour ritos ricotiers en ra ore VII. p. 110. Abronia umbellata. V. p. 4251. Abutilon i insigne pe orum. II. PI. نی روا‎ re (Nouvelles variétés d’). = 240. um. II. Mars 1846. V. Acacia urophylla. VII. p. 67. cillata. VII. p . 90. EL. p. 95. cer villosum. VII. p- 210. Achats de volaille. Seeret qu'il est bon de dévoiler. Achiments argyrostigma. 2: Avril 1846. VII. ta — Escherlana ( 9 IV. DES 4054. — gloxini — ignesce y 一 Liebmanni. Tue m. — longiflora var. a ba. V. PI. 556. 一 yar — var. latifolia. M p. 498°. — mu ultidor a. I. 9. — ocellata. I IV. P Ph 5 336. — patens. HI. Pl. 245, III. p. 2624. pic icta. Aconitum autumna es Br crispum. vip Aérification (de I’) Pas l e 4495. hil ER IV. Pl, 324. 8 " f . 42 Hsen pum. Honr. Rozas, VI p. 63. bbia nus. III. Pl. Spr Agalmyla staminea. I gave americana. VII él iscolor obtenus de semis. V. a, Y apv (Littæa) geminiflora. VII. p. 6. Air (de la visibilité D: Va p. 96. yon sans épines Alle en ciment V £n 1۰ ۰ Allium acuminatum. VI. p. 359. m. III. Pl. 500. Alloplectus « sapitatus, dichrous. II. Pinel pe repens. 175 Taran Ix. SCH. ya V: — IV. PL Alona cœlest p : Istreméres du Ci ili. 1. p. 251, Alstroemeria Errembaultii dir), esiana jim P. 362. E s $75. Amaryllis er Cybister. V. PI. 455-6. iculata iatifolia. V. Pl. 450. Weri ne) rn IH. p. 262° PATER nobilis. V نز‎ dien 6. Flor Ya d 4515, 433b. Amorphophallus leonensis. H. P Ananas (Note sur la culture dej, s qu > est Br dans d M. ont-Rouge , prés chez pes Van Zt tte, á Berk du horticole du Gou ment Belge هس وم موه‎ multiflorum. Mbps 949, Anemone J Japonica, IL. aga et multiplication de I’). s یه‎ . 222. te Spurius. H. rg > I. و‎ 4 nimane mor. Parti qu’on en peut sibles. (Manière de détruire quelques) x de se éserver les fruits de leur voracité Anatiochilu — VoPL 519 s. IL. Févr. = VI. (Cut re Tu Ys ps Anthadenia sesamoides 1 Pisae. VI. Antirrhinum maj یس‎ same III. PI. 218. var. div. IH. Pl. 287. Aphelandra aurantiaca. I. p (Rectification au sujet de Pin- troduction del). V. p Psion. Exemplaire e cette plante. VH. LM. e: tuberosa pr ETA pour remplacer la pomme b Aquarium (0) de l'Etablissement horticole de Louis Van Houtte, à Gendbruggelez-Gand.V11.p.242. 398 Ag ees V. PI. 555. eras. IH. Pl. 296. — ی‎ V. Pl. 551. neri. L Aruignées e AURA en 1 pucerons VIT. p.200. Area m VII. p. imbricata ( Observation imporlante au pre de la fat ی‎ del’). V. p. 510-12e. Arbres. Leur traitement dios les pares et jardins publics. 292. Arbres en miniature. V. 57b. — fruitiers. (Apparatus pour protéger les). (Destruction des mousses surles). — — p- ( Floraison simultanée d' y. Vi. Done dans Pile de Van Diemen (Tas- VI. Arbustes et arbres verts de moyenne grandeur ; moyen de les un. VIL. p. Architecture de serres (Le pittoresque dans I. I. p. 2 Arctocalyx Endlicherianus. VI. UE 25. Aristolochia anguicida. IV. Pl. ss grandiflora. IV. Pl. 351.2, et 554-5. picta. J. 521. Arnebia ee Y Pl. 459. Arracacha. VII. p. Arrosement (Not m P) des plantes en pots. VII. p- Avhiekauls I^ re des). 1 m maculatum (Em Arundinaria faleata. it. Asclepias ae Bey océdé proposé pour obtenir de très . p- ۰ ploi = i M p. 5385. grosses "IV. p- Aster Sika insit. VI. p. 287. Asystasia coromandeliana. 11. Pl. 179. iurores boréales. VM. p. 71. len (indiea) uL. UT. PI. striata LEVA Rey I. Pl. 242. md zd & fleurs blanches (Rusticité de p. Azalées de l'Inde (Culture des). 11]. p. 259 .. Bache à melons ou à concombres. VI. p. 173. Bambous (Note sur les). VI. T 159. = p. 64. Barkeria spectabilis.1 Barringtonia ponlo. 1۲ — cinnabarina. V ea =p: 597 Vep: 228». PI. 4 Bellis perennis ee VI p- 161. Benthamia regulars (Le) en Angleterre, VI. p. 258. VII. p. 261. "Basberis: Revue des Eee cultivées en Angleterre. — nthifolit ta. VI. p. 78. 一 sé nier di VI. p. 67. TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES CONTENUES m affinis. VI. integrifolia. VI. p. 74. asiatica. VI. p. 74. atrovirens. VI. p. 68. nenn IV-PLS Beali. VI. p. 79. br secet od A VI. p. 80. buxifolia. VI. p. 67. ceratophylla. VI. ^ #3: 334 et VI. p. 70. floribunda. Y Lp. 74. Fortunei. Il. P» 287^, et VI. p. 78. fraxinifolia. Vl. p. 76. re VI. p. . H. Juillet. LORI RS PR AL PER RE RE RE RER ER EMI TT LEET ES e E "a 1846. 4e Pl. et VI. 78. KS VI. p- 76 et VII. p. 251. iflora. II. p. 2627. repen rotundifolia yE ۳ 67. tenuifolia. VI. a = P POT Bw p. 76. vi = fie Wallichiana. u. p- 67. anthoxy Hels: maculata var Ce ee Ki Bra 68. ar o VII. p. 291. er e Caroline. IV. Pl. 550. Cham berlaynii. 11]. PI. 255. venusta pe Bilbergia rhodocyanea. H 111. Pl. 207. nr flammea و‎ List. Vl. p. € server de vL I ef T l'application de ce bot EU | DANS LES SEPT PREMIERS VOLUMES DE LA FLORE (1845-1852). Bois nn le plus propre à onfection des ondelles pour les BER a de ور‎ VII NC pr pour remplacer la pomme e re. V. 527b. clloides. VII. ۳ Bouvardia Cavaniliesit V. p. 492-5 A di un 1846. X Brachysema ice. pilum. V . Pl. 533. Brachystelma tuberosum. IV. Pl. 540. Brassavola acaulis. VII. 8. p: 一 Itt. Pl. osa (genel modéle de cette 117. Bravoa a ge eminiflora. V. 20. Brique-support pour Raisins, dd Abricots, I. p. 172. Brodiæa californica. u^ 8b. Brownea grandiceps, Jaco mansia suaveolens (Culture, du) IL. p. 2965. Bolero graves (emploi de la suie contre les). VI. Brunswigia yen HI. Pl. 192-5. ne. IV. di E 3. xic ari ia. rates erecta VII. Buddleia Li Bureau brouette. VI. p. ba 1 VIL.‏ وت Purini pulchells. 1v pit 406. €. Café (Le) comme pue nutritive. VI. p. 46. Caisses s à la Ward Caisse de Secours E i les travailleurs. Calandrinia umbe Hata. IT. a M. Calanthe veratrifolia. hast es Calboa globosa. VI. p. 279. — res Van Hou. IH. Pl. 250. (soins à donner au semis des). ۰ mx alba. VI. p. 519. Californie eve cuna Ere de la). VII. p. 124. Calliandra brevipe 799. پیج‎ n brac ad m. V. p- 450f Calatorii luteus. IT. Mai 18. E s. V. p. 450». 11. Mai 1846. I. zu. omis ens. 3 Calodracon nobilis. V 05. Calori ésenté à la grande ا و‎ de Lon- ی‎ pi r M. Handyside. Vil. Calystegia pubescens. If. Pl. 472. I 111۰ p- 903-45. Camarotis purpurea id modèle de cette lante). VU. p. Camassia esculenta. IH. Pl. 275. و‎ Mori Abby Wi ilder. 1۷ ۰ Pl. 341. xina. II. Juin 1846. ie hesse Any guata, V. Pl. 483-6. Camille Brozzon 101. r Y H Imer’s perfecta- i omte de Paris. Countess of US T 1846. V. VR . Pl. 549 ۱۱ T4 144 399 an pe spin IE EAE 167. da Brescia. VIL. p. 17. — Général dl Lafayette IV. Pl. 342. — Gra d’Etrurie. II. Juin. aria Morren. VI. p. 98. miniata. III. Pl. 279. rincesse Baciocchi. 11۳ Juin. 1846. VII. i pousser des AA ilderi. IV. Pl. É (Greffes de). Cebu e E Campanula colorata. VI. p. 261. nobilis. — a VI. p. 95. persieifolia ut coronata. VII. p. 151. poros Dell! L. p. : 21. » nultiplicalion de la) Vil. icri p- = et 253. Cam mpto um. 3. Campyloboteys d discolor. IIT. p. 260>. V. Pl. 427. iggin nsia (Sur Videntité des enres). y Canxrienia e Pts gr de la famille des Primu- . 53. (Dé ails P noh ytiques ay yee 2 58. Canneherge Culture de la ntua bicolor. I Capanea . PI. 499-500. Carotles (Culture des) dans les terres épuisées. IV. p: 4214 Caryocar nuciferum L PEI Cascade dans une forét vierge. ILI. prs au fol. 282e, Casselia inte ود‎ IV. Pl. 561. ie. VII. p. 85. osa. IH. 1. pl. 198. lala. F Her VH. p. 41. andida. VIE. p. 45. Ceanothus dentatus. vi, P p^ pillosus. Cedrus Deodara. IV. A ae et Zion. For£ts de). IV. p. 5084. Centaurea americana “UL. p. 270». IV. Pl. 527. Centradenia floribunda.-V. Pl. 453. en Et pages cordifolius. v PL 362. et Siphocampylus. Deser dm de que uelgue especes inédites VL p-1 ee ed bracteata. (Figures analytiques du). . p. 922. ? glabra. VI. p. 321. E slog . 157. Cephalotaxus dor tunci. VI. p. 51. — follieularis, ui. e 290. Ceratosle ngiflorum. IV. p. Cereus ET i اا‎ 111 de gr^ — grandiflorus (Usage culinaire du) .V eediei, Hoox. VI. a Ceropegia Comin Iv. PI. 515. elizformis. I. o 1846. IV. Cestrum Pe ntiacum. L. p. Chenestes lanceolata. 1 Choir al desséché , employé comme engrais dans la culture en grand. VI. p. 102. ~, 400 Chane arar ی‎ du). VI. de p. 138. Champ ne. ( R axem Tuckeri). Nouveau تست‎ ps oposé r le détrutre. Charon ` Eet du) sur la coloration des fleurs. cp. 8- Châssis aéré pour faire fleurir les Auricules , etc. à Chássis clin sur ecd on place des tuiles-sup- dd AUGE C1 QULIQULS de cuivre] par lesquels on £u ge sous-jacentes les rameaux des arbres. VI. p. 175. méme renner d’un مج‎ vitré. VI. p. 175. âssis-Jalou IN. 5 mobiles sieh mue S Cheiri, varietates, die Rave- 4 “VE P. Een platanoides (Vote sur le). VII. Cheirostylis marmorata. IV. Pl. 570. Vid Me du) MI. p. 270». Chenilles (Destruction des y VH. p. 224. سس‎ Moyen de les guérir de l'habitude de Chirita a Mooni. IV. PI. 407-8. ARDN. VI. p.:506. 35. . Pl. 285. lan I. Avril 1846. III. Chlidanth hus rend 1۷۰ PI. 526. Choufleur (Hivernage du plant de). VII. p. 94. Chrysanthémes Bonamy. V. Se, (Mu ultiplication des). IV. p. 4025. er la culture des) i I Chine. V. b. — eaux. VI. p- 259. Chysis B var. maculata. VII. p. 73. ctescens. re (la perfection. dans les), (au point de vue‏ مت ornemental. VII. p. 81.‏ Cionus مسب‎ . 483-6. Citrus e e p. 411b et 4195. Clemat Pues iu zu Pelen à à fleurs Hieron v. EA + V. Pl. 487. dins SN . 375b, — — Cir (Destruction des), IV. p- Eg» E P: cation au met do). VII. p. 160. Caliar macrostachya; V: P: 447» Cœlogyne Lowii. VI. p. 2 2 part d nectar des fleurs de Brugmansia. Collector (le) au Cap de Bonne-Espérance. VII. Colombiers (fermeture des) à l’époque des semailles. Covers co) de Dropmorcen Angleterre. VIL. p.56. A ase (De la) des a s. V. 922-66. olumnea aurantiaca. “VI. s crassifolia. IH. PL. 286. TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES CONTENUES Columnea pilosa. HI Pl. 223, Combretum سین‎ bap um (Culture en pot du) dans la vue d'en e de beaux exemplaires pour ex- hibition. v . 157. Comparettia rosea. II. Mai 1846. V Coniferes (de pi éducation par dni IV. p. 5895 (Les es) de Redleaf. e — Conostylis j -— HI. IH. PL "239. Conradia flor ilu siis IV. p. 5495, Constructions et ustensiles horticoles. VI. p. 172. zonvolvulus tricolor v. Meere IH. 8. Cordyline Sieboldii maculata. VI. p. 109. orrea bicolor. I. p. Coryanthes €. IV. p. 938^ et 559-605. Cor d یه‎ eata. | V. p. 518. Co toneaster comptus p. 9985. Cotonnier pris graines du) employées pour engrais- ser le b L Colis de "melon flottantes dans la vallée de Cashmire. IV. p. 5405. une (La) ou P7 aupe-Grillon. (Gryllo-Talpa ris. Lat.) Son organisation, son régime el p es qn ns à employer pour sa destruction. VI. sobs > (e) des céréales. (Crioceris melanopa). Crocosmia هی‎ ea. VII. p. 161. Cultabes ی‎ VII. 4 262. aculata. I. p. 179. Cope SIRRA KAR 1. 527. ars 1846. VIT. ignea Sepia re e ob du Cuphea tra). V 7? 1846. IX ouvelles variété des ‘hybrides du) — v. p- 7i. — (€ II. Pl. 180. ( Reetification au sujet de l'espéce figurée sous ce nom dans la Flore des serres) V. p. 4 b. — purpurea (hybr.ı Piy. PI. 312. — Cupressus torulosa. VIL. p. 1198. Curcuma cor PI. 448 Curieuse Pad it VII. p. 196. Cyanotis axillaris. VI. 3 37,398. Cycas revoluta. VI. p. 343. — (Les) de l'établissement Van Houtte VI Cydo d aponie a v. umbilicata. V. Pl. 510-12. Cypella il Herberti. V. PI. 557. fanebris) C, — / Ant + iet ris Cypripedium bart III. Pl. 190. udatum , Linot. VI. p. 99. -— 一 port t de la plante. VI. p. 100. 一 guttatum. VI. p. 151. irapeanum. II. Pl. 186.‏ وت — javanicum. VII. - 1 — Lowii. HI t 2915, IV. Pl. 575 — spectabile. V. Pl. (Les) de l'Amérique du Nord. V. Cy ۲۳ Ghiesbreehtii. IV. Pl. ۰ Cyrtanthus obliquus. IL. Pl. Cyrtochilum رابب‎ v. PI. y DANS LES SEPT PREMIERS VOLUMES DE LA FLORE (1845-1852). Eo cow Andersoni (Manière de faire fleurir V. Cystidianthus campanulatus, VI. p. 283. ir Tussac. IV. p 361b, 3625. Dehla 5 proposé se pir ور مت‎ la pomme de terre. ¥ b . 55, Dammara obtusa. ۰ p- 974. Daphne une: HE. PI. 208. p- à feuilles noir- pongo, XI. 0 487, Dasylirium rote d . 10. David مت‎ o Dee mots pa ce botaniste à cénotaphe élev émoire dans la ی‎ d Scone (comté de Peri. E . 88. Décorations de jardin (Sur quelques). VI. p. doe de trois ee quí ne sont pas suffisamment » Mi. 209. Dendrobium eS ی‎ neum. VII. anum. VII. N Farmerii. VII UP : TÉ bi 226. II. p. 217. [777 一 و‎ —- Paxto Deparia Moorii. VH. Détails ner relati oraux de diverses ۱ ui analytiques relatif: ictoria regia el d ^s aux organes foliaires et ymphéacées. VI. p. 219. s aux organes floraux de u Nymphæa dentata. VI. Détails analy ytiques relatifs aux caractères carpiques d'un Nelumbium et de la Victoria regia. ۰ Deutzia gracilis. VI. p.2 Dianthus caryophyllus (Culture du). V. p. 521e. Dicentra spectabilis. 111. PI. 258. arpus crínitus, Ho. VI. p. 505. Dielytra spectabilis. VL p. 554. Dionæa Muscipula. HT. PI. 280. Dipladenia perdere I. p. 167. nobilis. V. Pl. 一 a campestris 111. PI 256. — splendens. I — is «mma garinatn Dombey: mele VI. p. inda. VL 5. 291. Dracena Draco. VI. p. 255, 259 t Cordyline. Nouveaux peg sur sd qon ymie des plantes connues sous ces nom . 152-155, 157-158. halım argunense 4 eximium. V. p. 45%. us. V. Pl. 445-6. Dragonnier (Le) rA Ü bo. VI p. 256. Drakea UA. p. 4094, Drélerie - P- Fran nobilis. VII. p. 229. Drymonia cristata. IV. PI. 588. 401 Eau. Moyen d'en avoir en tout temps dans les serres our les arrosemen 2 VIL p. 120. RE ور‎ intermedia, 1 € RUE exscul tad y o ea HI. p. 256». pectimiferus. It. ae 1846. VII. snaga. VI. p. Echinopsi sis € campylacantha, VI. ix 315. Echites peltata. 1V. Edgworthia chrysantha. 111. P lect e hou p. 58. ee ( — et table à Hr اه یی‎ ala : rieile platanos IM (mas.) HI. p. vit et Encre noi p. 49): élé ite pour écrire sur le zine. or hes le linge. VII. p. 152. Escasa, Stéph. Lad. (Notice sur la vie et les rage ROG TUS 4). V. p. 4411, 442%, 445^, by 445-464, Engrais (Eaux, savonneuses employées comme). 11, 56b VII. p. 295. 122. 一 otis. sulfate de fer comme). érulents frelatés. VM. p Epacris per ou is. I. : (Culture des) vir. igs iata. Il. Juin. 1846. IX. Epidendrum m IV. p. 5725 ilum v. roseum. N. p. 372. orna ores IV E phoneus; 11. Mai 1846. VIII. var. vanillosmum. — Es IV: 506. Episcia bicolor. IV. PI. 398. Eranthemum coccineum. IH. Pl. 240. Eremostachys laciniata. VI. سر‎ Erica Cavendishiana. H. Août 11846 elegans var. concolor. VI. p. 33, 528. — Neillii. H. Mai 1846. H. Eriocnema ænea var. marmorea. (Bertolonia macu- lata. var. marmorea). VII. p. 291. Eriostemon intermedium. ie 445 Escallonia macrantha. VI. p Espaliers DT de bi Ane aux murs). V. b. Euca yptus coceifera. VII. p. 249. Euenide bart OHIO ghe ig dis e er V.P1.532. 1 ۰ 4۰. p. een pu rpureo-ceruleus. 5. Sare 1846. HI. mus aps ce L7 Exscu m zeylan "ss. Explorations | butanico-horticoles (M. Fortune 一 EG). IV. p. 372». F. ¿apre du gaz. Aesulus a en proviennent ilisés comme engrais. Foros (Uriit des) pour paa ی‎ les sofa des pa rustique (Modèle de). V. p-‏ مک alions‏ ی Fers e sur es red‏ des) relatives aux ja s, parcs, serres, elc.‏ Fête (Grande) hortieulturale à Boston. IV. p. 424°.‏ Fibres de Se végélaux es peuvent être tissées ou‏ es cordages ,‏ Eaux souterraines (Sur l'existence et l'origine d’) V. p. ۰ form Figures T du SER der bracteata. Vi. 9 cm 9 402 Fitz-Roya (Le) pions. VII. p. 129. Fleurs d'hiver des Chin ois. V. p. 510-124, die Posto ve des) de la Place St. Pierre, à Rome. 5 alais Farnesi, à Rome. VI. Fontaine du 32: d atican dans la eour du Belvédere. VLp Fontaines ¡Les et = I d'eau. VI. p. 251. orét vierge au Bré ce coa au fol. 282. Forsythia viridititia: 11]. Pl. 261. — coe mots au sujet du). VIE ForTUNE £ (Exploration botanico-horticole.) IV. IV. p. Mr et 528. is (Destruction de . 3954, er VI. p. 505. 一 pee day e et des chenilles. VI. Proba. E M Fraise Belle de Macheteaux. IV. p. 9715. Crémont. VI. p. 508. Fraisier Beehive. Iii. p. 2795, ber ا‎ ( rectification). IV. p. Mammouth. V. P 1. 504-6. Frambois es (d e l'usage de) VII. . 240. oe e dem tolff. PI. 580. us les pol III, p. 2915. 一 ofa des) eM la commune de Ba- nolet. 5394, — Insectes quiles erg VI. p.575-4. — Culture des). VI. — (Palissage des). V. . £44, Fra ud acuminata, II. Août 1846. VIII. I. p. 168. Fresque (Une) m e VE p. Fritillaria pallidis >. 51 b. ora. . B18. Froid ( See Let 8 du) sur la végétation. VII. p. 187. From mi y ie abriga tion de diverses espèces de). V. Fruitier. (Expositi ion du) VI. ription et plan 36 ail de M. Jo- ial Wore de ee TE ar . 157. Fruits (de la conservation de 一 or eur 6 des) E à i celle de rs fourrages. VII. p. 46. Fuchsia. er 11], p. 2. Bb, scens v.syrin flora. 1V.P1.416-17. esryinbiflo ra var. alba. VI. p. 29. macrantha. II. Pl. 1312. (Culture du). Iv. p. 9155. ۶۳ ۱ nigricans M serratifolia. V. Pl. 447. = alba (hybr.). V. p. 487°. e (Culture du) à Pair libre. 1V. p- 4015. — spectabilis. IV. ue = — splenden venusta. Ende De son application en hiyer et au prin- mps. VI. p. 42. Penigaten à action spontanée. a p. 499-5004. ortatif de Brown. Vl. p. 48. Funkia éfindiflora. Ir. PE 138-9. Gaillardia pee var. tricolor. VI. V. ۰ ha Gardenia و وگ‎ PI. 191. TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIERES CONTENUES RR florida v. Fortuneana. II. Pl. 177. (Note sur lo v. p. 460-8i. ی‎ UL Pl. 249 2. se adicans. ps — . Sherbourniae. II. Mai 1846. X. — Stanleyana. I1. Janv. 1846. L III. p. 242v. سب‎ Whitfieldii. III. p. 242 (Culture iw IV. p. 406%, GARDNER, Georges eme néerologique sur). V. p. 477-80, 481b Ga sen ema sangı tineum. V. p. 4594, Gaulthiera nn na. V. p. 5014. r les moyens employés dans les pares de ioe bleau, pour établir de bons gazons sur des terrains trés-sablonneux el non susceptibles ANM VI. 4 i. VII. p. 167. mburgkiana. III. p. 267». Geyser (Vue de eis Islande. VI. 33. Gilia — regia (Note sur la e du). V 1 一 cong a: 1 285 aceoides. 1 . p. 906b, Gir oft (Note sur la led sd et l'essimplage de la) Gladiolus gandavensis. e beds 1846. I — nus; V. PL 539. 一 de F Vins vi. ens. 1 ig 4 Glaieuls Truffaut. Vil. ie a irak (hybr ). IV. Pl. 511. gesneri P Fevrier 1846. E — (M ovelles variétés de). VI. p — (Le) Marie Van Houtte et le Ta. Win Grif- fith. VI. ۰ > 24. 一 - pallidiflora. I1. Juillet 1846 ۰ uu E osa div. var. 111. Pl. 一 Teuchte eri (hybr. Y ID. ‘220, 111. 245b p- Viros erige figurés (Avis aux amateurs au sujet des) 111 lycine سای‎ ‘fl. albo. III. VE re venustum میورب‎ modeles de) VI. p. Gomphrena pulchella. M PI. 451. Gongora leucochila. a ctification ue ی‎ de l'in- troduo tion a V. p. 455b سب‎ odoratissima. IH. p" 299. — truncata v. Donekelaariana. i. A Goudronnage des ouvrages en p. 4 IV Graines (Moyen سید‎ faire genie les vieilles). ۷۰ des gra minces بنیز‎ falto "A ag” a Ecosse), montrer á quelle prof oer i il convient de les و‎ enterrer m. des voitures agricoles, instruments ara- et harnais. Vl. p. 116. Gr gentian noides. V. PI. 518. Greffes de Fraisiers sur Rosiers. VI p. Greffe digénère. Vl. p. ih dn, 4 ente. Observations sur son application aux vieux arbres. VI. p. 104, DANS LES SEPT PREMIERS VOLUMES DE LA FLORE (1845-1852). Gr (Des) en horticulture. 1V. p. 592» et 595-4 Gawri, W. ones sur la vie et les travaux de). N; Grindelia grendiliors, VII. p. 20 Groseillier épineux (Culture du). Ty. p. 596-7e. Sur l ba gies ad run A p. 559b, Cuco js p ei, du) IV. Il. Gui: vieil t sur le chéne. VI. . 90. Gynerium argenteum. VII. p. 97. Habitations rustiques وروی‎ d"). V: p. 4874. angehen po a: . H. Fév n i846. K., vom "m "Fé evr. 1846. 1 ere I. p. 27 Hamanthus multifioras. : Hanneton commun. i A. ۱ y. p. 519» et ۰ Pl. 455 Haricots verts (conser vation des). VI. p. 64. arnais. Leur con تا‎ M Di Hanrwree (Exploration De horticole). IV Hebeciadus | biflorus. 11۰ E 1846. 1V. 01 Ch e = P). en pleine terre; V. b. VI. p. 268. da Promo. VII. p. 109. Henfreya den 1 111. Pl. 251. gcn M (Notice nécrologique sur). IH. Herbier Code pour dessécher ‚les plantes pour) 1 V. p. B13-6%. Hibiscus ferox. IV. Pl. 400. ie et Campylobotrys (Sur l'identité des Hillia prasiantha, TH “Pl. 188. Himalaya ( Portion de la chaine de D) vue de Dar- jeeling. V. p. 460-8i. Hindsia violacea. I. p. 59. Histoire E la couche végétale du globe. ۰ p. 25 PI lade. — À r (sa mission bota rol dans . 918b, 5194 et 520-1 Hor bun gigantesque. v. p- 469- 72b. Hoya bella. IV. Pl. 599. V. p. 457°. innamomifolia. = Pl. 310. cries Brus. VI. p. 145. Cummingiana. VH. p. 17 pur ess , Hook. VI. p. 147. wo. is et Gardenia Stanleyana. Exem- . 126. 197, AE imper Huile. Tute dans la combustion de I); VI. Huntleya violacea. VII .p. 97. Hydrange Marvin A. pl. IH. Pl. 187. -— و هر‎ fol. albo-variegatis. p . IV. Pl. 578-9. Hypoeyrta Ì موی مد(‎ HI. Pl. 257. cabrida. 11]. Pl. 258, VII. I. Ilex cornuta. VII. p. 216. 403 Ilex mierocarpa. Im apo platy petal. III. Pl. unge repens. IV. Pl. dicono (Aanihil “is des). V. p. 528b, ncubation artificielle des œufs de olas YE p. ie ou couvaison artificielle. VI. p. 2 nn pulcherrima. I: 了 conditions de la mise äfleurs = 2 et de quelques arbrisseaux en général. . 516° e e qui atta iei oed et les Rhodo- de ns (Destruction d nr . 2621. Instruments nouveaux RE, y. p. 5534. et us me ie یو‎ VI. p. 284, Introduction (Sur V) de végétaux utiles, V.p. 492-955. Invention d'une nouvelle machine à bécher. Vl. p. Iochroma tubulosum. I. p. 4 Ionopsid Sa er IV. PI. 389. lonopsis ten I. p. Ipomea ی‎ AL Avr il 1846. VIII. Iris rit mas ۷. p.t a maniere de a obtenir de semis). V. p. Irrigation ones LU d’) en usage chez les Chi- E Isoloma me ty P 165. Ixia et Sparaxis. 下 la m^ I-II. Ixora T I. Pl. 275-4. — odora ko pa 1846. LII. — salicifolia. TLE PI..217 J. Jacaranda mimosæfolia. HI. Pl. 185. ee jr à) pour sa culture en bocal. VI. A dad is. V. Pl. 429 joies du). VH. p. 250. Jardi —— VIT. p. Jardin a ) d. a Société d'horticulture = La Peake e P1.377. — (U. n) dans un désert. ۷1. p .9. — agde و‎ ant de Regent’s Park; un jour de exhibition. VI. p. 314. = hi ver n (Idée d'un). VI. p. 272. Jardins pa nts des Chinois. V. p. 515-1 Jet d'eau re ed un) pour un jardin pittoresque. foule v yu. p. 126. Jossinia Lamarcki 277. Juglans regia v een. IV. p. 566-75. Justicia ی جرب زد‎ II. p. 242b. K. ur Wau du pte سب شا‎ de). V p- 128. serre à MAPS au jardin 70; enis de DV Ep. — (Vue prise al’ pus ‘de la grande serre almiers du jar n royal di). «a p- I, ` — (Une visite au jar ria royal de). VI. p. 127. Klugia Notoniana. p. 287. L. — ee u p. 51. andis mp T Lagerstroemia i ndica (# rin du). IV. bu: nn Lagetta lintésis (Bois-dentelle). VM. ۰ 404 Lait ego du) sans altération. V. p. 556° n de dE y de tourner).V .p.523-6k. a ee or. HI. gt, Lantanas (Culture des) à air libre. III. p. 266°. Lapageria rosea. 1. 491. Lard | (Conservation du n). VI. p. 80. Larve aquatique "un Simulium. Plusieurs espéces nt, à l'ét en un vrai au pour ink Te . Son Mim VI. p. 174, 177, "US, i2 180, 186, 1 Laurier-Cerise (Marcottage ar th p. 504-6¢. Lavage (nouveau procédé de - 86. Légumes tes POD Vhiver loire de sécher les). V. p. 525-6 le Leur CUL L'YULIUR par le P ¿dé G pu D vean (note sur deu vv ei E 234. hos Tongifoliu . I: Jan aa: IE Pi. 1 “a Le Er (notice biographique sur M. le Comte).VII. Lepinia taitensis. VII. Leschenaultia arcuata. III. PI. 219. splendens. 11. E 176. Liebigia ر‎ II. 2 p -2. las de L t HT. Liliacies (Notcesur bes) ali alimentaires de la Sibérie. y rs ST p.257. ar PI. 250. End Mui; flore striato. VII. p. 247. en 111. PI. 216. eximium. III. Pl. 285-4. longiflorum. 111. PI. 270. sinicum. VII. p. 218. osum rubrum. III. Pl. 276-7. e 5185. A EI spectabile. Y. p. Szowitzianum. V. Pl. 507-9 testa I.p venustum. VII. i p- 55. Wallichianum. VI. p. 247. Limaces ی‎ gi tion des). . 460-8k. de préserver les plantes des dégáts À p dies font ) Vu, p. 256. Limnanthes a an 4515. Lindleya mespiloides. A gs 557. Linum usitatissim ar „481. Lisianthos princeps. V . 63. ulcher. vor . 441. — usselianus ) Culturedu). IIT. p. 275-45. lendens. IV. p. 3 مس pari quein es ré‏ Lobelia hetero a major. I. p. 195‏ um. v PL‏ 4 مب منم Lodoicea‏ LorsE Y p Re NGCHAMPS (Notice historique sur).‏ Lombrics (Les) 248. Lonicera pla ae IV. p. 407-85, Lontar (le) (P almyra VII. p. 184. .0pezia macrophylla. . 177 ‚opimia وس‎ "I. 1. 350. Luculia Pinceana. Lycaste Skinneri. iv. Pl 505-4. yel um fuchsioides 157. Lycoris (Amacyllis) an IV. Pl. 410. m. Macleania cordata. IV. Pl. 512. TABLE ALPIIABÉTIQUE DES MATIERES CONTENUES Mahonia; voir Berberis. Main souterraine (Une ne). V min mi, IV. PL3 Manis = ی‎ des oiseaux de basse-cour el de lapin 127: Manor. uM fol. Mm lineatis. IV. Pl. 415-4. seo-lineatis. IV. Pl. 415-4. Marron (Le) hite el g^ fécule de M. Bolloc. VI. Marronnier (le) d’Inde à fleurs doubles. VIL p. 75. ses herbes. Fer bifurqué pour les extirper. 1. Maxillaria concava. VII. p. 54. a. IV. p. 5305, 551 et 332. Medinilla magnifica. VI. p. 125. Si = tiana. V. PI. 482. Mélèzes (Abattage des). V. p. 469-72b. Melon ‘Double récolte de) TE. P- 27. Merei si C e ilus j polês av. و ی‎ V. PI. 510-12. Methonica — IL. Pl. 165-4. Metrodorea atropurpurea. IV. Pl. 557. Metrosideros dert ia. VI. p. 117. VI. p 1 159. usta. V.p 459, Mierosperma bartonioides. = Pi. 532. 111۰ fastuosa. و‎ 4556 et VII. p. 32. PI. 585. (Courte excursion dans les) et dans les forêts vierges au Brésil. MI. p. c et IV. p. 555. ET végétale. و‎ en I. p. 75. cames “(Cult ure des rins dans la). VIL. p. 248». Mousses sur les arbres fruiti V miocollie. IV. p. 315-4. iers (Destruction des). — -— en de eur celles e "s M Pie terre des = á fleurs p. 540. 11. Musa coccinea. VII. p. 215. Mussaenda maerophylla. V. p. 5024. N. Aou: Leger u p- و‎ alis. I. p. 1 Whi icti ip. 2,17. PI. 386-7. Navarretia eotalufolis; Yi + 457 ubescens. Nelumbium caspicum AM feed 11]. PI. rte p sum ou Colocase des anciens. p- Nemat dos "ionema. V. Pl. 498. Nemophila discoidalis. II. Août 1846. VII. — maculata. 1. Nepenthes er n Pi. 215-4 Niphza albo-linea I. Pl. 210 — rubida. 151. 516 Noix. Moyen de ies conserver fraiches. VI. p. 919. T mot sur la multiplication des). 1V. P- inst cols: VII. p. 19. DANS LES SEPT PREMIERS VOLUMES DE LA FLORE (1845-1852). p- ur a. VIL pe " rius du). LY. 481° Ny — — VI. gi bd 1:43 (Nouvelle espèce de). V (Les) comme ornement des bassins. V. p- 499-5 seutifolia. VI. p. 341. thermalis. VII. p. 295. O. Objets ak fer (Composition pour peindre les). Es] Oca rouge. vu 2. USE citrosmum. VI. p nde. I. p . 19b. . 907. 3 191. OE illet des ۳ tis um p caryophyllus d t p Sa propagation. VY. p dl mots sur la es dre e P). V. 1e. is Napo oléon. OEillets remontants , (Catture des). VII. p Oignon de Nocer: Oiseaux (De): dans be jardins. IV. p. 3915. l'agrieulture. IV. p. e Oncidium Bios filipetalum. II. Ca YR NAR" iv. y 550,55 551, 332. > VIL p. VIE. “pe 185. MOON SMN ANO OA Pi . VII 249. Opiocaryon سس‎ (Sur les does dé). V. Ophrys mammosa. $ dr vespifera 人 y. ۳, PME Salmiana. VII. p. 73. Orchidé — ns des apparte- s. IV. p SC gigantesque ues de Chi E VE 18 — (Les) de l'Asie et pres de E cr pn — . (Nouvelles expéri ha ee de us plans: V.p.5 — (Peut-on multiplier de graines les ...?). cp. 1 (Sur Pa mire des serres à). V. re (Importance T Py et de la propreté en horti- À rs pe‏ یت ements de jardins. YE p. 15.‏ 405 Ornithogalum aureum. II. Févr. 1846 IV. Orothamnus bai . IV. Pl. 558. Outils et p _ iles nouveaux de jardinage. IV. P: Oxyanthus tubifioras. VII. p. 255. color. 11. PI. 148. Oxypetalum salancides. IV. Pl. 547. P. Pachira macrocarpa. VI. p. 275. age eg Triomphe 4 Malines. — der. p. 460-8k, (Jard ns de) en Chine VII. p. 15. COR Mosen var. ‘Ruban née de Flandre. VII. enuifolia fl. pl. IV. Pl. 508. heim هس رسب‎ V. p. 455. Pancratium Amancaes. V. PI. 449. — a nn ne. (Details sur 1 dapres un album sins ch chinois et des renseignements pris r les Päquerettes bc ton les s pelouses. VI. p. 53. arcs e sees se eoii tion des). 2 . 9995. Pa r Comment on doi Sy pre ar. ae "il ait lieu pendant = journée. "VL ar Actinia. II. Avril 1846. X abilis (hybr.). m. Pl. 509. E am filamentosa. VI. jorullensis. VH. p 156 .IV. p =: m «PE h. jac est le Passiflora g^ ensis, H. B. e endul ae Yu, p- 31. s( Sur un nouveau mode de a Pavot (Sur une variété constante de) dont les an- theres se transforment en carpelles. VI Pécher à à leurs doubles cramoisies ( Fructification male du). V. p. — (Ces e sur la te taille vd VI. 116. Péchers á fleurs doubles, de semis p. 40 dei heteranthum e P^ m striatum. VI. P. 351. EEE 人 (1V. PL. 519. = ( — ) Harlequin. fav. P. 582. N ze Mazeppa su aps ulture en lotes bande des). V. p. 4595. Pelouses (È nsemencement des). V. p Pensées ( Caracté = es de k نیم‎ dans les). P — Boite à ix exposer. VI. p. 89. — de fantaisie = Inimitable ty, Salter. Pentarhaphia یک‎ 1. Pentstemon نز‎ VII. p- 199. ordifolius. VI. p. 105. Seulin. | VIL. p. 225. 406 er so tar 1. p. 145. nanthus. Vl. p. 157. — ee VII. p. 257. — ordoni. III. Pl. 269. — miniatus. III. Pl. 252. Wrightii. VII. p. 111. Pe ce- e-Orcilles (Forfieula auricularis) (Sur les) IV. 996-75. dts Procédés usités pour en avoir du bon, t en hiver. VI. p. 95. Persillères. P. Persillére hollandaise. VI. p- 14. fotos nigrescens. I. p. 289. Petunia (Culture des) de semis. V. p. — meleagris. VI. , 152. -一 sen Van ranassa chloracra Phaius do ‚var. Superbus. VII. p. 259. ro . 3 olxem. VI. p. 95. -P- Pharus vittatus. IV. Pl. 516; TIL. p. 265-65, Phlox 6 — Reine Lou pus crai 17 perfection. 113: p. 4515. شتا‎ Pl ee و‎ s noves VI. p. 535. ia Roi abet d. VII. : E A i Belleval, VII. p. 168. Phyeella rea . 1Y.PL 4 Phyllarthron sae his ID . Mars 1846. VI. Phyllocactus grandis. III. p. 255b. | y ; mee à ivoire , et leurs pro- se Modem aer légume).IV . p. 598b. pen a en de Bee nir la mortalité des jeu- ied chrysomallus III. p. 242e. Pincement (De l'effet FR sur quelques plantes viva- V 495. 20b. 421b, p. 5 nn eg do) Y radia dh "Bt. Pistia stratiote ». E .2 Pitcairnia Altensteinii v. gi antea. III. Pl. 255-4. undulata. H. PI. Pittosporam db uns. III. b, Pivoines herbacées. pee nouveau pour les mul- 148 . p. 441j. . p. 948b, les r e VII. p. 246. en Ill. d Plant e» alpines (Culture EN "ud e. e - 262 5. Platycar p M lina der variétés, VI. a strobilacea . 5705. Platycerum grande (Le) = v IB Ken, VI.p. 155. Platycodon زیت‎ 15 à fl. blanches et semi- ubles. V. p. 4814 Pleurothallis Smithiana. V. p- 487. Plu Em cci mum . IV. PI. 507. NL au sujet du). h Poinciana Gilliesii 501. Poinsettia کیسیب‎ E (Culture du). UI. p. 285-45, TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIERES CONTENUES xe sur aubépine (Greffe du). d dk 252. Poiriers et Pommiers (Note sur de vieux), rajeu- ni par le procédé de la bei ge en couronne. V. Pois an les plus durables pour ramer les). V. — id à mer pourpre (Lathyrus latifol. ۰ . 996-72. Pommes de tere eret des). IV. p. 588b. (Nouv as procede pour cuire les). p. — -一 (Opinion de 3 Pa yen sur la ma- ladie des). V Faut-il les ی‎ pe le cours de eur eig VI. p. 32. Pompes ú seringuer les arbres. VI. p 96. Porcs de race anglaise. VI. Porte-scie (Du) du pommier. IV. p. 327°. ی‎ formosa. PrANcH. VI. p. 169. id analytiques. VI p.228. Potentilla LAN ar. Menziesii, fl. pl. Vv 5 bicolor. At. Jui dk; oun rna Prepusa Hookeri. IH. ni 25 3 Pr imula Auricula an ah fl. pl. IV. Pl. 405. dd ‘hero.NIT. p- 265. — capitata. VI. 9. sinensis. fl. pl. (de la multiplication des). vi Pronostie sur er de sr 1852. VII. p. 94. runier Drap d’o 596-7. Psoralea Pd ign ne pour remplacer la omme de terre. V. p. 5274, 5285. Pterodiscus وم‎ Il. Janv. 1846. uits (précautions à prendre pour la descente es). VI. p. 260. Pyxidanthera fedis. VII. p. 95. et. Quercus agrifolia. V (uisquatissi sinensis Br ah fleursde) VI.p.547. Lustige see adc sur le). VIL. p. 116. Raisins. Pro nserver. VI. p. 1 Rancidite da "cm et de la pet ag moyen de l en- ever. VII. p. 54. Ranunculus spicatus. VII. p. 65. Rat (Un piége à) comme on en o peu. VI. p. 266. Rats et souris CM UN des) IH. p. ۰ aves et radis. 15b. Reevesia at “ILL, PI. 206. Reines Marguerite deren en VIL. p. 153. Bahan coccinea. Manière de l'amener à flo- raison. . 165. Revere elegans. vi. Hi Ra er Eb puichllun. 111. PI. ۰ Rhodanthe Manglesii. . 281. Rhododendron album. Bi. N dE amilt. V. inne is anthopogon. V. p ۰ u rs. V.p -80k. v. Pl. 475-6. V. ۰‏ ی بت DANS LES SEPT PREMIERS VOLUMES DE LA FLORE (1845-1852). Rhodadéndron barbatum. V .P1.469-72et MT Brookeanum. V. p. 477- 一 - Campbelliæ. v. 177.80. — campanulatum. V. p- 一 carneum elegantissimum. IL. Mars II. 477-805. ری وی‎ V. . 477-801, Dalhousiæ (de grandeur naturelle). V. Pl. 460-8; V. p. 477- 80h. I یی‎ Aig dans son site natal). bien Te — ae ide es. . 477-80m, 一 Pole aay V. pl 4 -80; V. A77-80;. — formosum.V.p 477-80met p.921». — Gib 09. — Meiner au sujet du nom spécifique de l’espece we sous s nr dans la Floro) V p. 921». — رها‎ denta v 79: — gracile. V -804, — rande. V. p. 477-80i. 一 riffithianum. V. p. 477-80;. javanicum. III. Pl. 995-4. V. p. b, — fl.aurantiaco. VI. p.193. lanatum. VII. p. 109. pendulum. VII. p. 43. ponticum y. Vervaencanum fl. pl. V. Pl. 492-5 ۲۴۱ ۱۲۱۱ ۱ pumilum. VII. Pp. 65. retusum. V. p. 477-805. سید سیب‎ IET fasfuosum. fl. pl. Er} FUTPRERPI . p. 477-80k. Rhododendron en) d l'Inde ie ta et insu- V. 77-80», re, — (Gri de) HI. 3 955-45. Dam ae (rusticité des). 47 Rhynco TIE, e 988b. Rhytidophyllum: m jasminoides. n JE. PE 178. — = ronan Il. PI. 168. nguineum. fl. pl. - Ap 247. Rigidella یس‎ 一 . orthan - 2. A faa 1 Tue do; KE du voyage de uis Van Aie. ite. 333. Roella ciliata. V. Pl. PI. 407 Rosa Brownii. IV. Pl. 566-7. . 2615 Rose de "21d panachée : Nisi de ralla. — jaune de Perse. 1. 574. — Pimprenelle : Marbré d’Enghien. VI. p. — Prémices des en IIT. p. 2955. — en Victoria. V — The, u^ à cinq beans ( de Chine (۰ VI. p — Thuret (Noti «€ r la). IV. p. 4405, — و‎ e de F EIE PL 155. Roses d de de Chine (Nouvelles). IIT. p. 269». Roses (de r3 ur des) aprés les Pipes d'orage. ۰ mis (Notes sur de hte MIT x D. 117. ral hybrides gon (Observations faites en Provence sur la floraison printanim des) -P: — Chromatelie " Solfatare. Note sur leur eul- Rosier Abri rononiant, Souvenir de la Reine des elges. Ile ete (Histoire au). YIL 8,27. Rosiers nouveau . 5331 et VII. p. 111. parasol, ES “taillés. VIL. — rem و‎ > (caractères egi vit. 一 uelques mots au sujet de la greffe forcée des Iv. he re. ۲ D ( les semis des p. 904-65. Rou ge e-Gor rge Cantor des Uv. p. 40%. Roupellia — lia elegans Mi oella Del (Rectification au sujet du nom gé- érique) ; bal la note à la fin du Fer volum — — macrophylla. I. PI. 147. — — Purdieana. HI. Pl, 299. Saccolabium redo: VIE. 92. Salpingantha coceinea. I. Salvia ae itiflora. IV. P 4 albo. ( V. PI. 505. Sarracenia adunca. VII. Iceo Drummondi. Croom. VII . p. 268. parc cu Horrur. VI. p. 81 et VII. VII. io p~ = nm FFF 3 o t ۲ E BI rS ERER G 2 — undulata. vir. p- 267. Dur VII. p. 267. Satyrium ho PI. 329. Saxe-Go Schenia oppositifolia. VI. Schomburgkia tibieinis grandiflora, I. p. 271. Schub ge auricoma : Scilla bifo pico SE. 11۰ Août 1846. 111. Sei باب بدا‎ sp. HI. p. 262. 408 Beutellaria j posse. II. Févr. 1846. VII. antha. V. Pl. 428. mmis 111۰ PL. 295. Séances (Extrait اا‎ la Société centrale d’hor- 2 re de Fra Semis Prior de ی‎ m les). V. p. 4985. Serre à ananas ue m tion et plans d'une) , con- e nouveau sys pues rdin de Lady Rolle, à t près de = mouth (Devonshire). yI. p- 1 一 d'une) pris chez Mr Gontier. BUT 154. Serres ide. anciens. VII. P Mae vii. lapham. Serre à foutre: de M. Ward, dée d'une) pittoresque pour des plantes tro- VI. p. 270. an les. Shutereia bicolor. IV. Pl. 421. Silene Schafta. III. p. 2865. speciosa. II. Janv. 1846. VII. Siphocampylus amænus. VI. p. 275. occineus. - Mars SEX. r.le ucostoma. VII.p.5. elegans VI. p- 18. ۲ ۳۰۱ VI. A A‏ باب chlimmianus. V‏ en Douglasii Grandin). n ‚Pi 146.‏ longis > m. Ill‏ Skimmia japonica. Ys‏ Sobralia macra antha. VII. p 69.‏ m 5S des a oner aux plantes lors de leur ré-‏ Si hocam ylus mollis. VI. P p Orbi Solandra devis. WV. PI. 313-4. Solanum epum antic V. Pl. 454. Sophronitis grandiflor p- 113. Sorbier (Eau-de- T de bai d e). VI. p. 92. Souris. nm) de les détruire. VI. p. 150. ° ilet 1 1846. I-II. Sopas a et Ix xi E I m VII p. 221. i asii. II. Janv. 1846. II. — tr IV. p. . VII. p. 190. 一 مج‎ ane, 11. Mai 1846. V. prun LE de 153-4, III. p. 205. Sprekelia Cybister. DAT 55-6. form > sissima ( js St. Jacques) , sa. flo- Sta tachytarpheta state. Il. Juin 1846. V — ann remiére ag son en Frans du). Stanhope ecornuta. If. PI. 181. raveolens. II. Sek 1846. I-11. — insignis leucochila. IH. dm var. superba. V vip. Stapelia etr P- Statice Fortunei. H. "ss 1846. ۷11. TABLE ALPHABÉTIQUE DES m CONTENUES I. p. 21. $ 79-4. p- 229. wammer ntennaria. V. p. 10-۰ Symplocos coccinea. II. Juillet 1 46. X. Syringa vulgaris Liberti. HI. p. 252». T. Tabernemontana Te V. Pl. 554. Tacsonia mollissi vr. Taupes. Moyen de : détruire, Y Te uos jasminoides (Procédé n Pos d. le). 39e, Tombe. De ar cmi a xd le prédire. VII. p. 280. Terrine Doncke er s Orchidées à hampes pendantes Ws [^i hermometres (Frente Réaumur et centigrade comparés). . 1905. Thibaudia سوم‎ . 345 yla D p; 3295. pulcherrima. III. Pl. 245-4. Thunbergia alata v. Doddsii. IV. Pl. 415. ehrysops. ep Th rsacanthus rutilans. VII. p. ۰ Til andes bulbosa v. pieta. III. Pl. en s e fi ai 1846. 1 Tigridia (de 2 conservation des bulbos de) pendant Phiver Toddy (Récolte du) sur le cocotier (Extraction du) (vin de Pio, pt a pé- ni insule de l'Inde. VI — (Ustensiles pour la “rails du). VI. ^ ures d'ardoises (Enduit poat VI p. 2 To ia ettia lappacea. Torenia asiatica. 1,1 Trachelospermum m jasminoides. p. 263. Transplantation des arbustes à e caduques ou persistantes. Y. p. Tréfle (Moyen der rétablir un champ de). VI. p. ۰ Treillis mobile. 1 . 9804, — pou spécimen d de E fleurs. VI. p.172. Trevirania candida. IV. Pl. 505. anum. V. Lobbianum. S Janv. 1846. 1 rhomboideum. IT ; T PEPELT LE TTA Wagnerianum. V > T hercules Notice = plusieurs) proposés pou e a de terre 527^. V. p. Tuile à Hanchir le céléri, le chou marin, la laitue, e. VL = = les fraisiers. VI. p. 1/2. support Len les f بر‎ AT v TI Tussac (Dactylis ca c u me nouveau four- rage dit) ulier sur Ulex (Sur quelques sitet di ) et en ۴ E Ulex Galli ii, espèce nouvelle. V. p. ۰ DANS LES SEPT PREMIERS VOLUMES DE LA FLORE نوت‎ 409 Ulluco (Ullucus tuberosus). M Lh 406°. Uropedium Lindenii. VI. p. 1 Vaccinium leucostomum IV. p. 529b, Valoradia plumbaginoides; voir do au sujet du tenant Ve ^ aes Vp owei. ee aris er I. 24 1540. 1I.— VI. p. 550. spat veros suavis. V. p- e. et VI. p. 551. nt welquesmots surl les). VII. p.149 Van fon J. B. (Notice sur “ vie et les travaux de). V. p. 4565, 37. 58b, 99b, 40°, 41°. ۰ Vases & fleurs pour de coration des salons. VI. p. 510, 511. oris pour l’exposition des fleurs. VI. p. 106, Végé tation arborescente de l'Espagne. MI. p. 28 Vég AH (quelques idées sur la physionomie da. baies à (Culture e des). V. p Ver € (Destruction 1 V. p. 3425. Verger (De la protection du) contre les oiseaux. IH. Veronica hybrid. Pi VII. p. 35. H. Févr. 1846. VII; II. — speciosa. ES p. 105; p. 245b pe jn pi! 196; UL. p. 2455, Verve eine Cl lotilde. lv. 942b Verveines er des) comme plantes annuelles. I. Viburnum mei gerer IIT. Pl. 265-4. plicatum. 111. Pl. 278. Victoria regia. rt) article sur er ید‎ publié n fevr (13 pages.) LL” PI. 199- 205. — — 2e article. Sa première fleuraison à 一 worth, en Angleterre. V. 521f. = — pe au point de vue -ÉÁ— botanique, avec des Meridie sur la structure et des ی‎ des Nymphéacées. i = k Spe ta de pe pittoresque et ornemental. VI. p. 195. ~ — II. Découverte e “introduction de la plante. VI. p. 195. ora e M Culture. | | | | . p. 202. à Victoria et les Nymphéa- cées en général au ida de vue botanique. VI. p. وله‎ $1. ای و‎ e et spé- cifique ne ymie, habitat . (des View RIA + ibres “aies VI. p. 21. ige. 31 Phyliotaae (y compris Pin- florescence). V $ 5. Feuilles. Forme générale, ner- vation, textur . 218. Tableau هو‎ ae Pacerois- sement des p rties du disque $ 6. Stipule s. \ 7. Stomates; siomatodes; pu canaux aériformes, pneumato et Vue de la Victoria dans son pays natal. IM. p. Sa fleur, d’après Schomburgk . m. Son bouton. d’a ee Schomburgk. kane de la fleur et section de la capsule. ۰ 99- Fleuraison de la Victoria à Chats- worth, vue vari dans l'intérieur de la serre. V. p. 5216. ériode d'épanouissement. Vl. p P $a fleur, | le 2 soir, lors de la ee période d'é épanouisse- ment. . 195. Sa fleur , iod. à fait épanouie. VI. Détails a analytiques. VI. p. 199. Pla bas des y pá = chau fa age a coupe de la + de Péta pou va Hout op. (Appareil de chaatage de la serre). (Détails analy سوب‎ d'une fibre radicale de la) VI. p. 212. (Feuille trés redit de la) vue en dessous. V Te organes foliaires et floraux de di- ées. VI. p.219. e der et du Nymphea سیگ‎ . p- 255. Vue intérieure de la serre dans l'établissement Van Houtte. ۰ p- Détails analytiques ı deci aux or- ganes et de la UNE rh regia. VI. p. 50. 410 Victoria regia. pa اسب باس‎ de la graine mination de la : 55. Vic- toria r Serre de í^ Vittoria regia, vue l'extérieur dans la E biien. tale de l'établissement Van Houtte : cette vue rn = quelques ı unes des (bien augmen depuis) le "gran Ocho, le gazométre, le moulin servant à Mot les eaux, lemagasin aux es, l'herbier de l’Institut hernê: , ete. VI. P- Vi ieusseuxia glaucopis. I IV. Pl. 425. Vigne (Culture de la) dans le Nord. "E سب‎ éventail-palmelte. V. Vinca major fol. aurco-reticulatis HL. p- 978». Viola pyrolefolia. VII. p. Violette Ms sur la) des Qu uatre-Saiso sons à fleurs Me hes ou Violette de champlátreux. VII. p ¿ Visite (Une) chez un z un fleuriste de Shanghae (Chine) par I. Voyage en s eile rogue (Episode du voyage de Louis Van Houtte). 1 ID glaucophylla 1. 432. endens (Le) Tillandsia splendens. VI. p. Vue d'une partie des serres de l'établissement Van Houtte (cóté du sud). VI. p. 201. Ww. Wallichia densiflora. VII. p. 119. FIN DE LA TABLE ALPHABÉTIQUE. | u aneli ( ا‎ Leti du ed appliqué au Warrea candid 3 HonruL.). vil cyanea. I. 81. RETO au sujet de l’intro- de la). V. p. 455b, Weigel 1 ead 111۰ Pt 211. otice sur le). 1 276-74. (Sur la culture Torte du). V. p. 1 Huntley candida , . 1 — — 一 一 492-954, Whitfieldia lateritia. I. p. 185. Wistaria sinensis (Notice sur loy. V. p. ۰ itsenia maura. II. Août 1846. IV. X. Xanthoræa (Les) V. p. ۰ Y. Yucca nes mots sur les) les Agave (Agave et xa), les Furcræa et les Dasylirium, à oraison du Dasylirium Fr 'emplaire monstre d". VI. p.20. — IL p. 175. Z. Zamia des Indes E ( sur une nouvelle espèce de) i introduite dans l'établissement Van Gand, par F. A. K. Miquel. VII. p. 144. Zauschneria californica. IV. Pl. 404. FIN DU SEPTIEME VOLUME.