A site АТ Ал efus NA P Meu 4 : жу талау» чы КЭ P e$ re vL. ы Q x DES SERRES ET DES JARDINS DE L'EUROPE, Y | JOURNAL GÉNÉRAL D HORTICULTURE, COMPRENANT Tout се qui concerne le jardinage d'ntilité et d'ornement, la culture des plantes de serres et e plein air; celle des plantes potagères, des arbres fruitiers et forestiers; la description des plantes le plus récemment introduites dans les jardins; l'examen des questions d'histoire naturelle, de météorologie £t de phosique générale qui intéressent le plus directement la grande et la petite culture, etc. PAR MESSIEURS : E. Boissier, Membre de la Société de physique де Genève, de la Société Linnéenne de Londres, eS etc. E. Bot Ad. Brongniart, 0 У. Membre der Inst. Prof. de ar au Muséum ieu Natur. де Paris, 4e Vice T e la Soc. Im mpér d'Hort. о. Br F. Багу sit Prof. à l'École d'Hort. à l'État à бана Gand. Aïph. de e Candolle, Membre correspondant de урне ; contin. du Prodrome, etc. + Carriére, сег des а ну au Jardin ` ы адан де gari CAR Eug. Coemans, Membre de l'Aead. roy. ` des Sciences ‘dé Belgique. Fr. Crepin, Prof. de rcm à l'École S Hort de l'État à о 1;e-lez-Gan . 6. Fr esbois, l'un sen chefs " Culture 4 l'Établ. өні de Gendbrugge-lez-Gand Fn. Ds. Dore е. de l'institut, Prof. à la FM des Science Dre . M. Directeur du Jardin Bo- anique et ا‎ à Apes rsité de аар Membre de l'Acad. Nat. Cur бок Karl Koch, > акса ар рй сын rà Berlin Henri Lecoq, +. Membre corresp. de l'Institut de France et de l'institut d'Egypte, Directeur du Jardin Botanique et Prof. ссе Botan. à la Faculté des зе. de Clermoni-Ferra H. Lec D John Lindley. баве F. A. WW. Miquel, Prof. A» Botanique š ~ Fac. des зе à l'Univ, d Utrecht, e Ch. Naudin, Membre % тыш, au тм d'Histoire ورو یا‎ de Par NDN J. E. Planchon, Dir. de Tim le supér. de pharm. et Prol. Ма. Fae. des sc. de Montpellier, ete. 2. E. P. J. Putzeys ecrétaire général du Ministère . de la Juste Vice Prés ident de la — т” de Flore xelles P.E. de Puyat X. doute de la sod rene d Hort. de "es d. Pyn „ Prof. à l'École d'Hort. de iba à Gendbragge-lez-Gand, Architecte de мяк а бапа. H. с. Reichenbach, s =, Dr. és-sciene., Prof. et D" du Jardin E à Hambou "e Em. Rodigas, Prof. à l'École Ном, de Tia à Gendbrugge-lez-Gan E. Verlot, Chef де! 'École de botanique at au Jardin des Plantes = Pari D. F. L. v Арын chtendal, Me et m Prof. à "Univ. et Dir. du ue botanique e Halle in n Sie bold „ Com. де ри, Ord., l'un dés adno de 1а Flora x oneri eic. SIEB ouis Van Ho et ж Horticulteur, Prof. el раном де TEM. d'Hort. de l'Etat, à Gen brugge-lez-Gand, ete. etc. ; Editeur de la Fiore ге ву TOME ХУ. Û — Gand (Belgique), LOUIS VAN HOUTTE, ÉDITEUR. FX. % 798 4 pel oan Horto un it. А Serre froide. РЕД CISTUS VAGINATUS Teneriffe ó ж“ м” b ? , FLORE DES SERRES ET DES JARDINS DE L'EUROPE, JOURNAL GÉNÉRAL D'HORTICULTURE. 1501. CISTUS VAGIMTUS, arr. Cistineæ. CHARACT. GENER. — Calyx 5-sepalus, sepa- lis duplici serie dispositis, 2 externis inæqualibus, interdum nullis. Petala 5, æqualia, subeuneata, caduca. Stamina > disco glanduloso ex- serta, Stylus "e VA Stigm үл Capsula calyce obtecta, 10-5-locularis, M s 10-5, medio septiferis Бела ovato-a gt 2 filifor- spiralis. — Frutices Suraicesve. Folia op- CH HARACT. SPECIF. ГЕ écrirons-nous de Belgique sur rd Cistes? — plantes essentiellement médi- terranéennes, étendant leur aire géo- graphique, tout le long de la côte bo- africaine, d'où les plus belles espéees sont originaires. Celle qui nous occupe a pour patrie l'ile de Ténériffe; dans nos parages elle requiert conséquemment l'orangerie. Ses fleurs sont des plus belles; elles „ве montrent au commencement de l'été, mais elles sont fugaces. — С. foliis lanceolatis acutis trinerviis hirsutis subtus reticulatis petio- pe pondis ыр ы dilatatis margine pilosis sulea- vagina ‚ peduneulis 1-5 axillaribus vel шыла pus longi basi bracteolatis. Cistus vaginatus, DC. Prod. I, p. 265, № 12. — Jaco. Hort. Schn. Ш, p. 17, t. 282. — Air. 04. — УУ пло. Sp. pl. IL p. 2 -- Pers. yn x 75. — Bot. Reg. 225. — SenENG . 585. — Sweer Cistinez, t. 9. — Hook. Вог. Mag. Cisrus sxmpnxrirozius, Lau. Dict, ЇЇ, p. 15. Les Cistes sont d'excellentes plantes à eultiver dans le midi de l'Europe; i est assez diffieile ici, de leur faire pas- orangeries , uemment du bas, leur ои est alors dénudée, désagréab Dans le midi ees petits arbrisseaux viennent dans toute espéce de sols. On les multiplie de couchages, de boutures faites à дамы de bois à peine aoüté et de graine L.X MISCELLANÉES. + 1357. DE LA CULTURE EN POTS DES ARBRES FRUITIERS. 1* Article. — Généralités. Jusqu'à tion recueils hor s Ton il a été n ques- | genre de eulture n'est pour ainsi d coles, de la | guére connu et il n'est appliqué qu 'en Culture en get des arbres réf Ce | gleterre. dire An- Néanmoins, dans сез derniers 1 2 MISCELLANÉES. temps, nous en avons vu commencer sur divers m de notre pays des essais très- heure Il са assez étrange que la majorité de ceux qui s'occupent ici d’arborieul- ture cei se font une idée trés-fausse | re des arbres fruitiers en pots pour être forcés, qu'il s'agit d'une culture orcée. On cultive ainsi, il est vrai, quel- ques pieds de pruniers mirabelle, de ceri- siers et de figuiers dans les serres à force er, en pots que parce qu'on trouve inutile de leur consacrer des serres spéciales, puis- qu'ils peuvent оеш чс Чез serres déjà occupées par u des pen lens. avant ti que les arbres élevés en l'étre. Le forcage des arbres fruitiers , Re exige de la part de celui qui veut 8” тег avec succès, certaines connais- кы Же) préalables, qui sortent de la com- étence du simple amateur, et demande surtout des soins continus, auxquels peu d'ho ‘exerçant pas de fait le métier, voudraient s'astreindre. Or, a méthode don allons faire connaitre les prin- cipes, c'est-à-dire la culture en pots, est avec iue de succés, pourvu que la pa- tience et la. persévérance ne fassent pas défaut : : ces qualités sont du reste néces- saires à ceux qui veulent s'occuper d'hor- tieulture, dans quelque spécialité, dans quelque genre que ce soit. La eulture des RU fruitiers en vases r rêt à divers points de du confortable et le goût du luxe, ce système a été pr азу акыру adopté dans ces der- niéres années. Les Orchard-houses ou les Serres-Vergers, comme les a nommées le savant collaborateur de: la Ғіове, M. "Хан din, dans lesquelles les végétaux fruitiers sont élevés sans chaleur artificielle, autre que celle produite par les rayons solaires en été, y sont déjà cine en gran nombre. Les c moins charlatanesq 5 Don urs de hot- houses for the AK Not kanaq by the acre, ete., que l'on peut lire dans la a pl part ‘des j journaux hortieoles anglais, n'at- testent-elles pas, nombreux articles que ces mémes recueils consaerent aux serres-vergers et à la cul- ture des arbres fruitiers en pots, que cette е jouit en ce moment d'une grande veur ? "Un horticulteur e M. Thom ee de Saw de L genre к eulture. Оп peut we ios en est н bons promoteur, et son ouvrage sur e sujet, intitulé : : The Orchard Housel), ui Videre ы le travail. M. Rive vers expériences habiles et incessantes, a Кешен modifié, perfectionné les procédés primitifs, qu'on peut considérer sa méthode comme tout à fait originale. Ce ependant la eulture en pots des arbres fruitiers n'est pas à vrai dire une innova- tion de notre époque. Dès la fin du. bs siécle un savant pomologue p ‚ Dirt, auteur de divers ouvra еш sur e ше fruitiére, l'avait jugée digne d'attention. Па publié sur cette matière un petit ouvrage (2) qui eut beau- (1) The Orchard-House or the а ој fruit-trees in pots under glass, by s Rivers London, Longman, BS. ER, кы Жыр тіз, ІХ édition, S (2) D Ueber die AMI einer но de = - Vegetation der Саен. ах fort 5/М, . Une 5 Ge “editi on e cet ouvrage parüt en 1504. mieux eneore que les | E Ege GPS NE TR RE ER Зы ТЕДІ ым " ut ен ODONTOGLOSSUM Lindi. *erre rhaude 1502. ODONTOGLOSSUN BICTONIENSE, ios. Orchideæ. CHARACT. ма — Vide supra vol. 1 -n une alis transverse oblongis integris. (1845, 17е série), p. Lis СНАВАСТ. SPECIF. m pseudobulbis oblon- tog! Bictoni m Sertum gis compressis 2-5-phy ES. TM ensiformibus | Orch 25. — Bot 1840, 66. undulatis patentibus sea po emoso du ló bre- Folia Du ; Odontoglossum, page 40, по 28. vioribus, braete 5 herbaeeis асови acumina- , Bateman, Orchi tis ovario du o oribus, sepalis petalisque | Mex. её Guat. t. 6. subæqualibus btc Dante maeulatis, labelli o ^ (par erreur) Hook. ZYGOPETALUM ungue biléméllsto limbo cordato acuminato undu- Bot. Mag. t. 9812, Cette charmante espéce dont la florai- | les Orehidées de cette région, qu'une son ne manque jamais à l'appel, porte, | température moyenne, et des arrose- dans l'une de ses variétés, un labelle tout ments presque nuls pendant le repos. blanc; celle que nous figurons, peut Nous la cultivons dans un mélange de étre eonsidérée eomme formant le type. | tourbe et de terre de ios concas- Originaire des parties montueuses du | sées. I. Guatemala, elle n'exige, comme toutes | coup de succès. On commençait déjà alors | suscité l'idée d 'établir à l'École d'hortieul- à s'intéresser en Allemagne à la pomologie | ture de l'État à Gendbrugge ce mo et à l'obtention de fr its ouveaux, et Hd i tut s’est empressé de mettre à exécution. Ce sera pour nos élèves un nouveau champ | d'études et d'utiles expérience | La culture en pots pe encore une en vu | était pos tr propre à faciliter cette étude. C'est en effet un moy aisé et trés-efficace pour arriver en = nd temps à un rande connaissance des | haute importance quand on fruits ; la Meran des diverses sortes, | lobtention de variétés поседе par le d'aprés des caractères difficiles à saisir, | croisement. On sait que pour obtenir des tels que l'aspect, le facies de l'individu, | résultats positifs, l'isolement des individus offre ainsi moins de diffieultés que lors- | constitue une des c onditions essentielles que les arbres sont dispersés dans une | de réussite, аал qui ne peut étre réa- pépiniére, parfois à de grandes distances. | lisée avec facilité que lorsqu'ils sont cul- Naturellement il faut qu'on s "occupe soi- | tivés en pots. 4 и méme de sa petite collection et qu'on lui Ап point de vue pomolog ogique, id р donne les soins qu'elle réclame ; il faut que | au point de vue de l'amélioration des race l'on plante, que l'on taille, que l'on pe e fruits, le nouveau système offre cet je et que l'on arrose — tout cela est si simple! | quii ac ! ns le concours d'un jardinier merce- |! nière étonnante la mise à fruits des arbres. naire, — lequel, soit diten 1 passant, пе соп- | -- Notons que се résultat est dà еп grande re | partie aux side oie iae я apportés dans dont il s'agit i iei ; — alors on se familiarise | се genre de culture par les cultivateurs aisément avec les noms, parfois étranges | anglais depuis quelques années seulement. ou d'une signification nulle, d'un grand | — La précoeité des arbre cultivés en et : toutes les phases de leur développement. nier en chef du due de Buceleugh à Í C'est méme cette considération qui nous à keith Palace, ont obtenu jusqu 'à six grap- 4 pes de raisin sur des vignes âgées | de 1 ve mois s mais nous les trouvons cités dans les r rap- | E: du Comité de pomologie de la Société | royale d' Horti culture de Londres, dans Gardeners’? Chronicle et dans les autres principaux recueils horticoles de l'Angle- terre. Un horticulteur елдігі»; Knight, ar ses écrits à concou u largement à répandre dans son pays les saines d trines de la physiologie végétale, pec ur qui 25 souvent mise en relief par le D" Lindley, s son savant ouvrage sur la Théorie de Pho dicilur e, avait également compris Putilité et lintérèt Au commencemen ee siècle il a connaitre une méthode pour la ај ots des arbres fruitier itiers, dans les Transactions de la Société horticulturale ° ne ER Mes + is МІЗ; jusqu 'aux tra- vrage fut édité ne $ trois ouvrages quie nous venons d'énumérer, non compris un petit d еше qui a vu le e jour il n'y a pas lon temps et dont nous aurons à parler Заве un Mire article (2), composent ainsi toutes nos sources sur cette spéci ialité; mention- outefois pour mémoire un article ndu, publié dans Г Encyclopédie du Jardinage de Dietrich G ), quoiqu'il indique tout a HN S les anciens procédés décrits “Note ne sachions pas que jusqu'aujour- d d'hui aucun oüvrage francais ait fait men- de pulsé mais en vain, un grand nombre de recueils pério iques; nous n'avons rien trouvé C'est ce qui nous engage, à publier ісі (1) On the eoe % E Tr ке in pots, by Кмент T. A. (Tra ies . 439. D'aprés Loudon, cet — l'un des plus habiles ép " reu nsidéré p ы, de son y few hints on the construction and mana- Orchard-houses, by J. В. Pearson. irtue её Се, (5) Епсу прање лкен der gesammlte niederen und hæheren Gartenkuns MISCELLANÉES. tous les détails que nous avons pu réunir d’après quelques essais personnels, et les renseignements que nous avons recueillis | dans les ét tablissements où nous l'avons vu | pratiquer avec succès. Nous nous permet- е trons également de ү quelques données des ouvrages que nous avons cités де haut et en particulier г celui de M. 'ers. S UE peut étre се” comme nous le sommes, que, au point de vue de la pro- - | duction, ce nouveau systéme de culture des | arbres fruitiers n'est pas plus une utopie do СГ] ша Fig. 1. — Brugnonnier nt, àgé de 5 ans. que les formes réguliéres et les autres per- fe a аи de la ta ille, que les arbori- es progrès réalisés pr ја се jour. Ces es progrès, nous le savons, se sont opérés très-lentement ; méme aujourd’ hui ne voit- CAMELLIA ЈАР. LEOPOLD 1° (Jean Уегзећа еј ) 5 Semis Belgique Serre froide 1505. CAMELLIA JAP, Il y a cinq ou six ans de cela — un horticulteur, M. De Coster, nous fit voir une fleur de Camellia; elle avait limbrieation du Leeana superba, mais ses pétales étaient parfaits, leur dis- position renoneulée nous plaisait. De- puis, nous n'en entendimes plus parler, jusqu а ce que plus tard une offre de mille franes faite par une maison d'ici, offre dédaignée par l'obtenteur du gain, fit de nouveau quelque bruit, et ce fut tout. ; Cependant ‚ M. Jean Verschaffelt n était pas resté inactif, il acquit le nou- veau gain et c'est de ce Camellia que nous donnons ci-contre la figure peinte, ісі, d'aprés la fleur que nous avait lais- sée M. De Coster. Nous transerivons iei littéralement la teneur du prospectus publié par M. Jean Verschaffelt. L VH. LÉOPOLD 1°", « Présentée à la dernière exposition de la Société royale d'Agriculture et de Botanique de Gand, (mars 1861), pour le plus beau Camellia de semis (me concours), cette magnifique variété a obten à l'unanimité la médaille affectée à се concours, et de l'aveu de tous les amateurs, elle a été port en est élancé, pyramidal, bien ramifié, t se i is sement facile; dernière, si contraire aux Camellias, cette variété a fleuri abondamment ce printem Les feui t en outre am arrondis, profondément échancrés au somme bien étalés. C'est, en somme une précieuse aequi- sition pour toute collection d’élite. » Jean VERSCHAFFELT. on pas, trop souvent, la routine entétée se raidir ауес opiniâtreté contre се qu'on appelle les empiétements de la théorie. Par onheur, en méme temps qu'augmente le Kis тен plus, le régne de l'empirisme st bien prés de finir, Si par hasard on voit де ces baee de vieille souche se iterum ant de pére en fils leur pratique инеге, hocher la tête en signe d'ineré- dulité quand on leur dit qu'on a trans- | lanté n : ent avec succés des arbres deux fois gros a sd le corps, des tilleuls, des chénes, ^ *dres du Liban âgés de plus de 50 ans, bea 5 3 E Ew I plus vite qu'autrefois et tout. en Sant la part de l'exagération toujours excusable chez l'auteur d'un vrai perfec- tionnement, nous ne pouvons nous em- pécher de reproduire les lignes suivantes e M. T. Rivers à propos des péchers et abricotiers en miniature ; « Ces charmants petits arbres sont destinés à produire une révolution dans nos desserts, саг avant peu ce sera un bar- de servir sur des plats les les abricots. Ап peut les petits, qu'il n'y aura plus le moindre incon- vénient à placer, à côté du couvert de cha- eun des convives, un pécher et un abrico- tier, j à 50 centimétres admettant que les pots soient quelque peu 5 imagi lque chose de plus charmant?. n vérité, il faut en convenir, се spectacle serait digne de la table d'un roi ! 6 MISCELLANÉES. On le voit, la culture des arbres fruitiers | prosaïque du laurier, qui font t de ces arbre en pots ou en vases, au point de vue orne- s les hôtes indispensables de tout mental, prése ente le plus grand ed + БА de toute campagne qui veut préten- is est appelée: à jouir sur notre contine méme vogue qu'elle posséde déjà e en 12. gleterre. En effet il est possible de cultiver en pots et en caisses, des pêchers, des ai cotiers, des = à tige d'un ou d'un Fig. 2.— Pradier Reine Claude. mètre et demi de hauteur, et deleur us une couronne aussi régu liè еге, Ф dure aussiriche, aussi piu que ейік er arbustes exotiques dont о ой plutót ses fleurs suaves et pudiques,- soie ce les eorolles gracieuses, mais rares s notre eiel brumeux, du laurier-rose | le | || | е + uelque importance ? Est-ce pour effet ornemental qu’on les recherche, our ce cachet d'antique grandeur et d'opu- lence en méme temps que pour € air de féte qu'ils répandent autour d'eux ertes, ке а loin de dies d , Қашанғы: rte à des ar- res, gessi trés et toujours beaux lorsqu'ils sont convenablement soignés. sensible ticoles, témoins vivants des premiers essais . de culture artificielle de nos pères. Toutefoi ien reconnaitre avec nous qu’une collection d’arbres frui- tiers cultivés en caisses, dont 1 a florai- son toujours ab favorisée au besoin par labri d'une oran- bi chauffée, bien entendu) n'offrirait pas un moins noble que les lauriers, g et autres arbustes d'ornement, surtout à l'époque qu'ils seraient couverts de nombreux fruits au parfum délieat. n véritable bar- triquement sur des plats par un maitre- чү el. Considérons maintenant le nouveau pro- à un autre point de vue finiront par nous rendre plus eirconspeets. Sous notre climat ayaqa l'hiver est par- fois trés-rigoureux (n'en a-t-on vu u уне exemple en 1860-1861 ?) et si tous arbres ne s de à ш. presque A. ес jeune est détrui e la récolte fau. Des fois encore un pri а trom- peur vient éveiller trop tôt la nature; les boutons se gonflent, les fleurs s'épanouis- sent, puis survient une nuit sereine qui couvre de givre toutes les branches des ar- ? peut- 5 fausse alarme? Déception! peu à peu grenadier, est-ce jo feuillage ЕЕ mais rolles se flétrissent, les pistils S аген, аа айын ат EE i Жаа us s s MISCELLANÉES. 7 les calices se desséchent.... tout est perdu ! On ne peut pas, dans un cas pareil, com- parer le désappointement du jardinier, de l'homme qui par état, par métier, exploite pour lui-méme ou pour autrui, au désappointement que fait éprouver au. remettre que plus tard dans des conditions favorables à la maturation des fruits. Or, la culture tardive est une spéculation tout | aussi lucrative que la culture foreée ; nous | avons vu, iei à Gand, le 15 octobre der- nier, chez un marchand-fruitier, des pé- ? commerçant une spéculation manquée. Les | ches qu'il avait payées à raison de fr.1-75 jardiniers comme les agriculteurs font tou- ` c d н jours la part de l’imprévu et ils savent troisannées, parexemple,se compose d'une onne, d'une moyenne et d'une mauvaise récolte ; ils basent sur cette considération leur caleul estimatif. Il n'en est pas ainsi ‘amateur ; celui-ci n'a pas toujours l'ex- périence de ces caprices subits de la nature, qui font succéder la désolation, la stérilité aux plus brillantes espérances. Pour lui son jardin, qui vous dira le nom de eurs que portait au dernier printemps tel arbre, combien de fruits а produit heur parce qu'elle mène presque toujours au découragement. А ces amateurs surtout nous recommandons la culture en pots, culture artistique, pleine de charme et qui décuplera leurs jouissances, s'ils peuvent disposer d’une cour vitrée ou mieux d’une petite serre, laquelle d’ailleurs n'exigera jamais de chauffage; alors ils dirigeront à leur gré la fructification de leurs arbres et la récolte sera toujours régulière, cer- taine C'est iei le lieu de parler d'une autre partie de l'arborieulture fruitiére, sur la- quelle nous nous proposons d'attirer pro- chainement l'attention, et qui est non moins rarement pratiquée que la méthode dont nous nous occupons ісі; il s'agit de la culture tardive, celle qui a pour but de orsqu'ils sont élevés en pots, par la raison qu etant mobiles rien n'est plus aisé que | de les soustraire au milieu de l'été à la | k> Fig. 3. — Poirier Louise-bonne pièce. Que ne vaudraient pas ces fruits, par exemple, à la Toussaint et méme plus nous le , abri vitré ou en serre-verger, on peut tou- ` { dans nos jardins à l'air libre, ой malgré tous les soins leur fertilité est toujours dé- chaleur et à la lumière solaire, pour ne les | pendante des circonstances atmosphéri- 8 MISCELLANÉES. ques, se feraient к жаш пе une idée du produit considérable eut donner la н oan serre, consacrée à la culture n pot de ces mêmes arbres. C'est ce qui nous сае à reproduire ісі les portraits de trois de ces jeunes arbres, dont M. Ri- vers а fait prendre les photographies ; ils ne sauraient done étre exagérés. L mier représente un buisson de 9 ans les anglais nomment Elruge Nectarine et qui est analogue à la variété désignée dans de qui ne porte pas 5 fruits bien деуер sa Баас tale: non compris le vase, est de 17,20 tout au дон Quant au Poirier (fig. 5) qui est de la variété Lo uise-bonne, il est chargé de 18 fruits qui n’ont rien à envier sous tous les rapports aux plus ж жар produits d'es- palier. Ses dimensions sont les mémes que celles du précédent. Ce résultat admirable, — exagéré, e | possible, diront peut-être les pe quand même de toute doctrine, de toute idée nouvelle qui n est pas de eur com- ns le prochain numéro nous tàcherons de faire comprendre en quoi con- siste cette combinaison. Ep. P. Т 1368 OPÉRATIONS MENSUELLES ^ EXÉCUTER DANS LES FORCERIES D'ARBRES FRUITIERS. La eulture artificielle des arbres fruitiers est aetuellement à l'ordr en e n déjà dans la FLonr, le jardinier en chef du roi de Hanovre, M. W. Tatter, vient de publier un traité pratique sur arbres fruitiers compte depuis de longues années des praueiina que leurs suecés ont rendus célébres. En n entreprenant aujourd”? hui cette revue des opérations à exécute dans les serres i combler une lacune; саг de tous les calen- | driers horticoles, pas un seul ne fait men- tion de ce genre de culture. Nous serons | aussi мна оен que possible, en ayant soin tefois de ne rien omettre d'essentiel et moire pour ceux qui débutent, ou qui tout en possédant les connaissances néces- saires, ne se «а раѕ encore familiarisés avec la prati Il eut semblé plus rationel peut-être 4 commencer се travail par le mois de n vembre, puisque c'est dans le courant de се mois que l'on met en train les рге- miéres saisons, c'est-à-dire les forcages к. hautes ышар. Mais d'un autre côté n'ignore pas que les arbres doivent eus un реден préablable, qu'il faut à cet effet les préparer d'avance dés le premier printemps. Pour prendre la I forcée à son début, ce serait au alors en plein rapport et les saisons conséeutives sont arrivées à un dévelop- e 0 u | 1** saison et nous indiquerons seulement | les grandes phases végétatives des saisons | suivantes, en faisant connaitre en quoi elles différent de la première. Janvier. Serres à à vignes. — Au commencement de ce mois, dans les forceries de 1те saison, les bourgeons ont déjà devenus parfaitement 1 ment де l'é épanouissement des premières dis, la température qui est alors de 19 à i I $ REINES MARGUERITES COURONNEES . 1504, REINES MARGUERITES COURONNÉES, Cocardeau. — Ringel ou Cocarden-Astern. On se rappelle encore combien fut ridiculisé l'hortieulteur qui le premier savisa d'offrir au publie cette race de Reines Marguerites ; d'autres ne ве rebutérent point et aujourd'hui nous considérons comme trés-belles les va- riétés issues des semis successifs qui en ont été faits. Nous les eultivons depuis plusieurs années et ce sont de nos fleurs qui ont servi à eomposer la planche ci-jointe. M. Fréd. Burvenich, l'un de nos chefs et qui fait partie du corps enseignant de l'Ecole d'hortieulture de l'État, nous remet ап sujet de ces Reines Marguerites la note suivante : . * Ces variétés paraissent appartenir а une race particuliére, intermédiaire entre les aneiennes В. M. pyramidales et les R. M. élevées. Elles sont demi- naines, c’est-à-dire qu'elles s'élèvent seu- lement de 25 à 55 centimètres; elles se ramifient depuis la base et portent des rameaux longs et gréles qui s'inelinent légérement sous le poids de la fleur. Се sont des variétés trés-distinguées, à fleurs fond blane, diversement bordées de violet, de bleu, de rose et de eramoisi. П n'en existe jusqu'ici que quatre va- riétés, mais ee nombre tend à s'ac- croitre, саг j'ai remarqué dans nos cultures des déviations que je parviendrai à fixer. Les fleurs qui dans les premières variétés obtenues ont été condamnées comme mauvaises, deviennent plus dou- bles ehaque année, à tel point que les fleurons qui entourent le centre, cachent en s'inclinant vers lui, le petit cœur formé par les fleurons courts et tuyautés qui se trouvent en cet endroit. » Voir, pour les soins de eulture que requièrent les Reines Marguerites, la note que l'on trouvera dans notre XIII* volume, page 90. L. VH. 22° centigrades, pendant le jour (1), peut augmenter graduellement d'un demi degré tous les jours ou d'environ 5% par semaine. — V'humidité atmosphérique dans la serre température de l'air extérieur diminue, la condensation de l'humidité intérieure aug- шеше; ainsi on doit seringuer les arbres à" moins deux fois par jour et jeter de l'eau sur les оны assez d'eau chaude pour le re тө аа environ), sera un stimulant trés- oit 3 pour activer la végétation. On ne Jamais craindre une trop grande vi- — 1 : š : í al ) La nuit, cette température doit toujours 6 moins élevée: la diffé ionné Ф 2 ё " , ө, onnera бо, её ainsi nous exprimons toujours en degrés gueur chez les arbres que l'on force; la main du jardinier expérimenté sait modérer cette vigueur au gr des fruits dont il voit alors augmenter le couches ? En culture forcée ce sont ; causes, et de celles auxquelles on parait attacher la moindre importance, qui modi- d siére fécondante des i doit pas discontinuer de seringue 2 10 | MISCELLANÉES. cave e et les sentiers ainsi que fin dans la serre p d'air, surtout si l'on fait usage in ventilateur 4 air chaud, décrit page 9 de la culture forcée des bem. fruitiers. La vigne est de tous les bites i à fruits, que l'on оше en serre, celui qui exige le moins d'aérage. D'ailleurs pendant la saison froide, le renouvellement de l'air se fait par les joints des vitres beaucoup plus rapide- : e ons vu = l'air aux vignes, si ee n'est pendant quel- ques jours à l'époque de la maturité des fruits. Les Vignes bien traitées ne sont pas sujettes à être SAUCES par les insectes dans les serres à forcer. Quant à l'Oidium il n'est pas à dies il suffit de déposer, peu aprés la floraison, une petite quantité de fleur de soufre sur les tuyaux de chauf- fage (et de la renouveler au ох m n'avoir pas à craindre се fléau. Nou nous-même pratiqué ce remède préventif et nous n'avons eu qu'à nous en féliciter, Au 4% janvier on commence ordinaire- ment la 2 Ap saison ; les détails sur la mise en train seront donnés dans le mois de no- vembre. Serre à Péchers. — Les péchers sont en pleine floraison; la température ne doit pas dépasser 19°; parfois méme S uer. mométre pourra descendre à lorsque le froid est intense au а et que le soleil reste pendant nion jours caché par les nuages. On ne peut assez apprécier l'influence de la lumière so- ee sur "w dee Mes 5 аш» de pren noire pays de тенше В š n үде de tolit; pour que la fleur noue. En diminuant la chaleur on peut prolonger la floraison pendant trois in © ае ѕе rodui t à volonté par laérage ordinaire, qui est également utile à la Té condation en donnant lieu à du mouvement dans l'atmosphére de la serre en lui enlevant son humidité surabon- notre Manuel | dante; сесі s'applique spécialement aux serres et bâches, dans lesquelles on intro- duit cH к кок du tan, — procédé primi- tif et qui m'est plus guère pratiqué aujourd'hui que dans notre Hollande, mais à laide duquel on voit cependant eultivateurs obtenir des résultats pides uit Ainsi done plus la floraison ge, plus peut compter sur bo réussite. orsqu'aprés quelques jours d'épanouis- m : | 'allonger, étales se soient détachés e; au contraire, se montrent déjà les pueerons en méme temps que les jeunes pousses. H ne faut pas tarder de prendr empécher leur propagation si rapide, et à cet effet on doit faire immédiate- ment des fumigations a ас. Des e contraire, il faut l'appliquer, comme tous les remédes, avee prudence et d'une ma- niére intelligente. Ainsi l'opération doit se faire le soir, aprés le coucher du soleil, ne faut pas que les fleurs ni des. duae мы soient humides; en outre, on ne pas brüler du tabae en quantité trop өледі rable. Nous avons adopté pour méthode — et nous nous en sommes fort bien trouvé, — de faire de la sorte une petite fumigation une fois toutes les semaines, jusqu'à ce que les bourgeons se soient un peu endurcis et que les feuilles aient pris tout leur développement; dés lors les pucerons qui ne s'attaquent qu'aux ы” tendres, disparaissent naturelle- пі. po uelquefois xg mais seulement dans les cultures ma ntendues ou négligées, d'aueuns le supposent, mais à l'aridité de l'air, provoquée par un cha uffag e intem- pestif en temps de forte gelée. Por la ыды. ый. MIR RT MISCELLANÉES. 11 faire "isset il faut abaisser la tempé- rature à D ou 6°, couvrir la serre de pallas aü et seringuer fortement avec de leau fraiche; les arbres doivent rester ainsi humides toute la j journée. En l’a pliquant au début, ce simple traitement agit d'une manière efficace; plus tard il faudrait le continuer pendant 5 5 ou 4 jours, ce qui ne manquerait pas d'affaiblir les arbres. On peut commencer la seconde saison dans les premiers jours du mois. сой Abricotiers, dans les forceries de haute primeur, fleu- rissent également en janvier. Ces arbres étant plus sensibles que les Pêchers aux 'ariations de température, on doit s’efforcer maintenir pendant leur floraison une chaleur modérée aussi égale que possible et qui пе s'élève pas au- -dessus de 12 à 43°: En l'absence de soleil et si le temps e donnant de l'air. Les pucerons sont rare- ment à eraindre sur cet arbre. — Cette serre ayant été mise en activité un mois plus tót que la MN sera déjà fleurie au 1* jan- La période de la floraison est plus critique chez le cerisier que chez les autres essences soumises au foreage; aussi ne s rayons solaires vienn ent frapper la sesto, il faut ombrager, Inutile de répéter encore que 1а ы est favorable à la fécondation. $ es arrosements et accélérer la pousse en éle- température à 45 ou 16». On se e er auta rager. Au contraire, pendant la for- mation du noyau, qui arrive en 1'* saison vers la fin de ce mois, on abaisse la tem- pérature vers 45 ou 14, on arrose moins et lon ombrage au moindre rayon de oleil. La 2* saison qui aura dú étre commencée vier; avant: PQ anouissement la tempéra- ture s’est élevée graduellement jusqu’à 45° maximum, pour s 'abaisser à 8 оц 109, dés que les premières fleurs s'ouvrent. 5 е fet un grand vu forcer avec succès, i FH M, des grosses изи curés en pots. peut commen forc n pea mém temps que clui ded cerisiers. Durant la dans la serre. Aprés la fécondation, се degré peut s'élever jusqu'à 189 et vers la in du mois, lors de la formation du noyau, on l’abaisse de nouveau à 12". En général les pruniers de première sai- son exigent moins d'air que les cerisiers et ne doivent pas étre ombragés pendant la floraison. Les arrosements et bassinages sont, à peu de chose prés, les mémes que pour les essenees qui précédent. — La température est о entre 16 à 18°, mais elle peut à 949 par l'effet des rayons 80- laires , sans qu'il soit nécessaire d'ombra- ger; on donnera de Pair lorsque le thermomètre dépassera ce degré. Arro- sements е et seringages au moins une fois par jo Serre d Ретин , Groseillers et Muüriers. — Ces essences se forcent d'ha- bitude en e ou en vases, dans une serre ou partiellement баз par 1 ment du mois, la température la plus бе est de 129; elle pourra monter à 15°. — Bassinages et vide = ans “généreux. Il faut bien se garder l'araignée rouge et des thrips. Ер. P. En agissant ainsi, ils шей 12 MISCELLANÉES. T 1369. TUYAUX EN ZINC, EN CUIVRE, EN LAITON. On peut établir à bon compte des chauf- pci à l'aide de tuyaux en zinc; mais e n'e - lo ol que du n au moins; que l'on entretienne scrupuleusement la pei à la ceruse broyée à toute Teau de ps ipai de leurs tuyaux. nt l’intérieur de ces tuyaux en contact ау ecl air atmosphé- la peinture extérieure, qu'elle soit noire, rouge ou verte, et le zine est perfóré de rini part. — Conclusion : renouvelez de en temps l'eau de votre appareil, enez-le Poe di plein d'eau, Bn es tu m d'aérage. Nos obser BRA sont quoiqu'à un | moindre degré, applicables en partie aux Croirait-on que l'expérience a prouvé que ce dernier alliage est moins altérable par l'air que le euivre pur? C'est pourtant un fait ие. Туа ous, rien n'est comparable à D'apr la fonte; elle est plus lente à se chauffer, mais elle retient bien uw DE. le ar^ ec. МЕ ; : | rique que le cuivre, le zinc, le laiton. Et | puis, la fonte oppose aux em: une Pit: | tance réelle. БУН. T 1370. TUYAUX DE CHAUFFAGE EN FONTE. Au moment où les barrières gts s'abaissent, où le eonsomma maison nous été in iqude me élan celle où opor TE plusieurs mobs constructeurs de serres de ondres. —A ceux qui i prétendront «фиол одеће partout, > nous répondrons que fa- briquer des tuyaux de chauffage est un métier à part, exigeant des ouvriers spé- ciaux, MM habitués, habitués à ce genre étoffe, aussi légers, et conséquemment à aussi bon marché, et nous serons eharmé de vos suecés ! L. VH. T 1371. LE ROI DE LA FORÊT. Un moe ne n The Build donné sur u re Cen les i inté- ressants détails qui suiven « Sur rande route qui mène d'Abe- i à Hereford, à quelques yards dpi du moulin de Ty-ricket, Жай on loin du petit village d'Erwood, hui milles en decà de Builth, se trouvait un Chéne qu'on vient d'abattre. D. Williams, du moulin de Garth, dans le voisinage de cette localité , l'avait acheté ‚ mais encore aussi grandes qu'un arbre ordinaire. En voici les dimensions : a | Le e tronc mesu ait 521 pieds cubes; | La {re vile et ses rami- ans 407 > » | La deuxième . 250 >» s | La ои 472. 5 » Ensemble 74130 » Encore debout le tronc avait prés ~ terre sas circonférence de 50 pieds 9 pou- в. L'arbre est exempt de défauts dans loutes ses parties, et le bois est de toute première qualité. Comme le dénote le nom- bre de pieds eubes, il équivaut à dix ou douze des plus grands chénes qu'on ren- contre communément. » La hâche ne devrait-elle pas respecter ces arbres qui ont résisté aux efforts de siècles qu'ils ont vu passer? L. А. VH. Осо GLS, м sü 0 G4 в (у 1 n & Y RAFFLESIA PATMA НІ. 1505 — RAFFLESTA 1508. РАТНА, x. Rhizantheæ 6 Ваез1асег». ER. hermaphroditi | dielines. Perigonium tubulosum, limbo ido, lobis integris, æstivation orona faucis au у Synema hypocrateriforme, perigonii tubo адпа- tum, vertice lato deplanato, marginibus subrevo- uto. heræ sub verticis margine revoluto ses- siles, multiloculares, loculis concentrici mmuni verticali apertis. Ovarium synematis et perigonit fundo innatum, uniloculare, placentis parietalibus plurimis, multiovulatis. Styli cum male connati, apieibus interdum exsertis, entibus Gen. Plant 1 alienarum radicum enase arrhizæ, aeaules, aphyllæ, flore solitario, squamas immerso, conformalæ. Br. Sumatra, Java, vieinaque Nusa Kam- ga is umbrosis, quorumdam Cissorum radicibus parasitæ enaseuntur. CHARACT. SPECIF entes, intra з $ hyllum, crassum, principio extra carneu postea nigro-fuseum. Tubus brevis, sulcis exara- us . Faux æquale initio patulæ, posterius revolute, зиђ-сагпозе. Squamæ annulo exterior Inores, interiores eirca 20 sibi entes, subrotundæ, integerrimæ, extrinsecus sub-convexæ, ba sub-foliaceæ, atropurpu- basi lata, e rec, Columna centralis (Synema) tubo inclusa, carnosa, lete punicea, disco palellzeformi. Basis in fundo duobus annulis circumda externo latiore, magis elevato, stri i punctis nigro-fuseis pars in discum p yu mine indicat ort. d s polliniferis perforatam , Cellule numerose, sub-concentriea, capillaribus atis percursæ. — | авг, auctore el. BLume, prælata resumpst. Ем . De toutes les productions connues Jusquà ee jour dans le régne végétal, aucune peut-être n'a excité à un plus haut degré l'étonnement de tous ceux qui l'ont vue, aucune n'a attiré avee plus de persistance et moins de bon- heur l'attention des savants. C'est qu'en effet tout est étrange dans le Rafllesia, за forme, son éclat, ses dimensions, son mode de développement; pour lui, ces études microscopiques dont les belles découvertes ont fait faire tant de progrés remarquables à la botanique descriptive, font complétement défaut, et par suite bien des phases de son organogénésie Sont encore entourées de mystère. Aussi insolite de structure que de coloris, ce géant des fleurs a eu le pri- vilége d'exeiter l'admiration de tous les voyageurs, quelque indifférents qu ils pussent être à la beauté des végétaux considérés isolément et abstraction faite des sites de la patrie. Un végétal charnu, sans feuilles et sans racines, comme aussi sans tiges, fixé à la base dans les couches corticales de la racine d'une autre plante aux dépens de laquelle il vit, et offrant resserrée entre des lobes épais et écailleux, qu'on pourrait appe- ler braetées, une seule fleur, mais une fleur immense et extraordinaire, dont le traits l'histoire et la structure. 14 RAFFLESIA On a été unanime à reconnaitre l'ex- tréme profusion avec laquelle le Créa- teur a répandu ses largesses sur presque toutes les terres océaniennes, dont la formation géologique est à elle seule éminemment curieuse; on n'a point tari d'expressions pour dépeindre ces tableaux variés d'une végétation qui de- viendrait presque monotone par l'exeés méme de son luxe et de sa splendeur, et pourrait fatiguer par le nombre imposant des plantes les plus magni- fiques et les plus précieuses. Mais се sont surtout les parties tropicales du monde maritime qui ont été comblées plus spécialement des faveurs de la nature, et parmi elles Ја plus fortunée est la Malaisie, qui comprend, dans la partie nord de la zone équatoriale, des iles doublement inépuisables et par les végétaux que nourrit leur sol fertile et par les substanees minérales que les flanes de leurs montagnes recélent en quantités prodigieuses. Qui ne connait lor des Philippines, Гат de Banca, plus estimé que celui du Cornouailles, le métal argentifère désigné sous le nom d'argent de Bali, les diamants de Bornéo, — l'un de ceux qu'on trouvés représente une valeur de prés de sept millions de francs, — le café de Java, le poivre de Sumatra, le tabac de Manille, les épices des Molu- ques, les bois de teinture des Célébes 9 A cóté des plantations de eafé, de eanne à suere, de riz dont on y compte jus- quà cent variétés, depuis le riz des montagnes jusqu'à celui des plaines humides, à côté des terres еп culture s'étendent encore ces tapis naturels, ri- ches émeraudes au sein des prairies azurées, que la froide eonvoitise des hommes a respeetés jusqu'à ee jour. Là eroissent les Musa aux fruits sa- voureux, l'arbre à pain, l'arbre à sucre, l'arbre au benjoin parfumé, le Sagou- пег, le Mangoustan, le Goyavier, les Bambous, le Tamarinier, le Cussonia aux thyrses de fleurs superbes, l'Oran- ger, le Magnolia, l'élégant Elaeocarpus т РАТМА, Ві. et des milliers d'autres espèces, les unes plus précieuses que les autres. Ісі, malgré la position de ees iles sous la zone torride, les campagnes ne sont point brülées ni l'atmosphére embrasée par les ardeurs du soleil; gràce aux brises du jour et de la nuit, brises in- cessantes qui portent avee elles la frai- cheur et l'humidité, la température dépasse rarement 24° е., et la terre n'attend pas pour produire que les mains indolentes et essentiellement pa- resseuses des populations de ees con- trées, viennent tourmenter son sein. Sous le doux ciel de ces iles que sur- plombent des montagnes de basalte et de granit, ou qui sont dominées par la présenee menacante des voleans, que les Européens n'ont jamais vus en travail et qui continuent néanmoins depuis trois siècles à ceindre leur cime de flots de nuages et à lancer dans les airs leurs panaches de fumée et de vapeur ; sur les bords mêmes de ees campagnes si bril- lantes de luxe et de vie, s'étendent par- fois des plages marécageuses, plus ou moins boisées, qui sous leur aspect riant portent la fièvre et la mort : telle est la patrie du Rafflesia. C'est sur les rives sombres du Manna, dans le district du Bencoolen, que la première espèce de ce genre eurieux fut découverte par le р" Joseph Arnold ; c'était en 1818, alors qu'il explorait l'ile de Sumatra. Il observa la plante ou pour mieux dire la fleur, au sein des plus somptueuses riehesses végétales, et demeura néanmoins frappé à la vue de cette apparition extraordinaire. Elle avait done pour station une de ees régions su- perbes et funestes, enveloppées souvent de brouillards que rien ne dissipe, de vapeurs qui ne s'épuisent jamais, ой les explorateurs vont contracter parfois le germe de maladies qui les ménent au tombeau. C'est là que l'infortuné Jo- seph Arnold, vietime de son dévoue- ment à la science, étudia la plante. ll en réunit des spécimens nombreux €t dessina l'image de la fleur épanouie. RAFFLESIA РАТМА, Br. 15 Bientôt aprés, Stamford Raffles qui recueillit les documents laissés par Ar- nold, constata la fréquence de cette espèce dans toute la partie occidentale de Sumatra; il en fit parvenir à Ro- bert Brown, avec la figure susdite, des exemplaires eonservés dans l'aleool. Ce célèbre botaniste dédia la plante à сећи qui la lui avait eommuniquée. Sous le nom de Rafflesia il créa un genre nou- veau et eonsaera en méme temps le souvenir d'Arnold, en donnant à l'espéce type le nom spécifique de Arnoldi. Mais le peu de données qu'il possédait ne suf- fisait pas pour lui permettre de détermi- ner à quelle classe naturelle le Rafflesia devait appartenir. Aussi le rangea-t-il tour à tour à la suite des Orchidées épi- phytes, des Orobanehées, des Asarinées, quelque disparates que soient d'ailleurs ces familles. De plus il le considéra comme devant en quelque sorte tenir le milieu entre les Cotylédonées её Acoty- lédonées, tandis que Expuicurn le range parmi les Cotylédonées. En outre ce botaniste, en conservant le nom de donné par Blume pour rappeler que ees fleurs naissent sur des racines, a étendu cette appellation à plu- sieurs autres ordres de plantes, au sein desquels il a assigné une plaee à la fa- mille des Rafflésiacées, qui eompte trois genres bien distinets, les Frostia, les Brugmansia et les Rafflesia (1). aprés се méme botaniste le dernier genre se compose de plusieurs espèces , parmi lesquelles les plus remarquables sont le R. Arnoldi et le В. Рата. La différence essentielle qui les caractérise, consiste surtout en ee que le périanthe est glabre intérieurement dans l'espèce qui nous occupe; en outre dans le R. Arnoldi les styles, portés par le disque де la colonne, sont plus épais, plus nombreux et de longueur inégale. (1) Ехрмснев., Genera plantarum, p. 76. L'au- teur du Vegetable Kingdom, le Dr Глхогех, cite cinq enres afflesi ROWN, Sapria GRIFFITH, а Biume, Apodanthes Poir., Pilostyles ИЕМ. G Dans notre plante et dans les autres espèces la ehlorophylle fait complète- ment défaut, de méme que dans quel- ques autres parasites et les champignons. La première planche donne une idée exacte de la forme et du eoloris de la fleur; seulement la figure a да être réduite d'un tiers d'aprés eelle de la Flora Javæ, et cette dernière ne pré- sente pas méme les dimensions natu- relles que la fleur aequiert dans un milieu favorable. La colonne centrale qui contient les étamines , est d'un beau rouge violacé; elle est évasée dans sa partie supérieure et se termine par un rebord circulaire composé de saillies nombreuses ayant à leur base des sillons longitudinaux en nombre correspondant à celui des étamines. Ce rebord entoure et protége les styles, constitués par des protubéranees coniques, nombreuses de bractées écailleuses, (apparentes dans les figures de la seeonde planche,) qui semblent en tenir lieu et au sein desquelles il est sessile. Ce périanthe, d'une couleur isabelle un peu livide, en forme de coupe, d'un rouge-brun la partie supérieure se termine en couronne bien régulière, et le limbe, comme on le voit à la première planche, est divisé en einq lobes inégaux, étalés d'abord et se réfléchissant à mesure que l'épanouissement continue. Les bords de ees lobes sont imbriqués à leur base. | Les nombreuses et petites macules blan- | ches dont tout le périanthe est mar- queté en dessus, ressemblent à autant de pores ; au-dessous il est assez régulière- ment sillonné en losanges figurant des écailles imbriquées. Le célèbre auteur de la Flora Jav 16 RAFFLESIA oü nous avons puisé les meilleurs ren- seignements, C. L. Blume, découvrit le Rafflesia Patma dans la реше ile de Nusa Kambangan, située en face et non loin de la cûte australe de Java. Се fut, dit-il avee l'enthousiasme du naturaliste heureux dans ses explorations, « ee fut vers le commencement d'octobre 1824 que ladmirable spectacle de la plus merveilleuse des plantes vint réjouir mes regards. C'est, — écrit-il ailleurs, e plus préeieux des trésors que l'empire si vaste de Flore ait jamais fourni aux investigations hardies des botanistes. » En effet la plante a donné lieu à des études curieuses qui sont loin d'être complètes. Si l'on connait assez bien aujourd'hui le mode de déve- loppement de cette plante étrange, si Гоп sait que sa fleur est hermaphro- dite de sa nature et dioique seulement par accident ou par avortement, on continue néanmoins à ignorer pour elle deux points très-importants, sa germi- nation et la véritable nature de ses ger- mes reproducteurs, graines ou spores. Elle est parasite sur le Cissus sca- riosa BL.; les naturels qui l'appellent Patma, nom vernaeulaire que Blume lui a eonservé, la regardent comme la fleur méme du Walieran ou Cissus. Sur les racines de cette ampélidée, ra- eines solides, couchées sur le sol ou partiellement recouvertes de terre et exposées à l'air, il se forme des pro- tubérances, des espèces d'exyloses hé- misphériques, presque toujours soli- taires : c'est là qu'a commencé à se développer le jeune Rafflesia. Comment sa formation s'est-elle opérée? Comment les germes se sont-ils introduits sous l'écorce qui parait intacte ? Sont-ce les insectes qui portent les séminules ou les spores sous les couches corticales de ces racines, ou bien suflit-il que ces organes soient simplement déposés sur Гесогсе méme, et leur germination produirait- elle un ramollissement permettant au jeune parasite de traverser ап moyen de son tubueule, les couches de l'écorce PATMA, Ві. qui se refermerait sur lui en se cicatri- sant, pour livrer de nouveau passage à la plante lors de son évolution? On ne le sait. La nature pour assurer la conservation des espèces met en usage des moyens divers que nous sommes encore loin de eonnaitre tous. Ce qu'il est permis de supposer, comme l'observe M. le prof. Schacht, c'est que < le Raf- flesia de méme que le Brugmansia sont attachés à leur plante nourricière (Cissus verrucosa et autres espèces de Cissus), par une sorte de sucoir qui s'enfonee à travers la couche ligneuse de la racine. Ce sucoir (Senker) est probablement pro- duit iei de la méme maniére que dans le Gui et la Cuseute, c'est-à-dire par une racine; mais on ne peut rien décider à cet égard, vu que la germination du Rafflesia et du Brugmansia n'est pas connue comme l'est celle de la Cuscute et du Gui(). > Tout en admettant l'hypothèse du savant physiologiste , nous ferons remarquer que la germi- nation doit s'opérer différemment, puis- que chez le Gui et la Cuseute, il reste toujours des parties immédiatement sou- mises à l'aetion atmosphérique, tandis que chez le Rafflesia le germe semble s'enfermer sous l'écorce de la racine étrangère. Nous savons que l’action vitale une fois commencée devient une force et qu'elle acquiert une intensité souvent irrésistible; nos épiphytes en fourniraient au besoin la preuve; leurs racines adventives ne plongent-elles pas leurs suçoirs jusqu'au cœur du bois méme encore dur (2)? (1) Scmacur, Lehrbuch der Anatomie und Phy- siologie der Gewüchse, tome И, p. 157. у (2) ropos de cette force, de cette énergie = ос о ier M son memoire intitulé Monographie bolus i i - un > E ~ > = = =. 2 Bao (мм 3 = éerit qu son auteur au rang des obser- vateurs les plus perspicaces et les plus profonds, Of - 1 и ВІ. RAFFLESIA PATMA RAFFLESIA Dés que la germination a eu lieu, la jeune plante se développe sous la protection d'une couche corticale de la racine du Cissus et prend la forme sphéroïdale indiquée planche 2, fig. 1. Quelle puissance ne faut-il pas alors à la force végétative, pourqu'elle puisse soulever ainsi et contraindre à s'aecroitre avee elle ce bereeau protecteur? « C'est par l'anneau d'épaississement ou couche de cambium, — dit encore le prof. Schacht, — dont l'importanee est sur- tout sensible dans le Rafflesia et le Brugmansia, que s'aecroit l'écorce de la plante nourricière avec le jeune para- site, pour former plus tard la coupe en forme de timbale, qui enveloppe comme d'un calice la base de la fleur et qui est intimement soudée avec le tissu du para- site. Les faisceaux fibro-vasculaires de la plante nourricière ne concourent point avee l'anneau d'épaississement à la for- mation de cette coupe ; le tissu de celle- е ne se compose que d'une couche de parenehyme recouverte extérieurement par une couche de tissu épidermi- que(U. » Lorsque la jeune plante a aequis plus de volume, cette enveloppe corticale se déchire en dessus, (pl. 2, fig. 2), et les écailles de la jeune fleur encore imbriquées deviennent appa- rentes, — Lasection du bouton (fig. 5), pratiquée dans le sens diamétral de la racine du Cissus, donnera une idée plus nette de la disposition de chacun des organes de a fleur naissante. Оп remarquera que la différenee de proportion qui existe entre le bouton et la гасіпе, est beau- coup plus grande dans les fig. 1 et 2 que puc ое SEE fi pones rapporte, dans un autre ordre de M ы: че d'un t eut ehampi ` š 5 а constater + 4 Cet habile physiologiste a no E: В , . Б 4 Рад 1 - net Mémoires couronnés de Academie royale de XXX.) p. Belgique, tom. M. . p. pg ече ete.; ouvrage cité plus haut, t. I, 17 dans la fig. 5, donnée d'aprés le profes- seur Schacht. Celle-ci représente la coupe verticale d'un bouton du Rafflesia Patma attaché à la racine (e) du Cissus (C. ver- rucosa); à travers les faisceaux fibro- vasculaires (f) plongele sucoir(s) du para- site; се sucoir s'enfonce à la facon d'un сот jusqu'au voisinage de la moelle de la plante nourricière. L'écoree (е) de PATMA, Bi. celle-ci, ayant enveloppé complètement le bouton plus petit, s'est déchirée et s'arrête ici à la naissance des feuilles involucrales û, qui sont d'abord d'un rose tendre et se colorent d'un beau brun cuivré, à mesure que l'air atmos- telliforme comme fig. 5, où le parasite se la plante nourricière. пите | sous ces braetées existe le périanthe (p) | ауес ses lobes encore connivents. Les anthères (a) apparaissent sous le rebord de la colonne génitale (с) ou de l'axe floral; elles y sont un peu enfoncées et suspendues en forme de petits sacs. Vues d'en-dessus et dans une fleur 2 18 RAFFLESIA PATMA, Ві. plus développée, les anthères ont l'as- | la fleur sur le point de s'épanouir et ресі de sphéroides @ et sont disposées | qui alors rappelle tout-à-fait la phy- cireulairement à la suite les unes des | sionomie de nos choux pommés, comme autres. La méme figure présente en а” | on le voit aux fig. 5 et 4 de la 2"* pl. la section verticale de l'une d'elles. | Quand la fleur est entièrement épa- Quant aux faisceaux vasculaires (g), ils | nouie, cette forme élégante d'une am- suivent dans leur disposition la forme | phore antique et qui se reproduit aussi méme de la coupe de l'axe floral, c'est- | dans le périanthe du Brugmansia, pré- à-dire celle еп tymbale. Cette forme | domine toujours. se conserve pendant toute 1а durée 4 On peut s'en rendre compte en je- 1 la végétation; elle se révèle dans Је | tant un coup-d'œil sur la fig. 6, présen- bouton bien jeune encore eomme dans | tant la réduction de la coupe vertieale Fig. 6. d'une fleur parfaite, dans le sens de la protubéranees, processus. Ces mémes longueur de la racine de la plante nour- | organes font complètement défaut dans riciére (Cissus) (C), et par le milieu de | le bouton floral présenté par la fig. 5. la base В du Rafflesia. La couronne du | Cela a lieu assez souvent dans les fleurs périanthe ainsi que les lobes du limbe hermaphrodites qui deviennent ainsi sont t апеһев; il en est de méme des | dioiques par suite d'avortement; c'est bractées en forme d'écailles (E), dont les | ainsi que le prof. Schacht a pu dire que sections indiquent clairement que leur | c'était là le bouton d'une fleur mâle. composition est identique à celle du | Ici, (fig. 6), les anthéres (A) sont trés- tissu de tout le Rafflesia. Cette méme | apparentes, de méme que l'anneau figure montre la partie terminale des | interne a et l'anneau externe i, qui pistils, les stigmates ou tout au moins | régnent autour de cette sorte de galerie. les styles au nombre de 24. Blume, à Vers le milieu de l'axe floral, au qui nous empruntons le dessin, semble | sein du tissu vasculaire, Blume décou- avoir ignoré la nature de ces organes; il | vrit des ouvertures longitudinales gar- n'en donne aucune indication, etse borne | nies de petits corpuseules trés-nom- à les désigner sous le nom vague de | breux, assez semblables aux spores des RAFFLESIA PATMA, Br. 19 eryptogames. Il était certain que ce . devait étre un pseudocarpe, des fruits ou des graines (G), comme c'était le eas our le Brugmansia, ой en opérant la dissection anatomique il n'avait pas été ` peu surpris de rencontrer dans Ја fleur | une disposition pareille. Sous le micros- cope ces corpuscules ont l'apparence de spores parfaits. De quelle maniére s'est opérée la fé- eondation? Comment les corpuscules polliniques sont-ils parvenus jusqu'à l'ovaire qui doit se trouver au centre de la colonne? Ісі encore la nature а déployé son admirable prévoyance. Cachées sous le rebord inférieur de la marge (M) du dis- que, et visqueuses elles-mêmes , les an- thères ne peuvent confier au vent ni à la brise le soin de porter aux stigmates le pollen qu'ils attendent. Les fleurs du Rafflesia sont immobiles, comme la végétation qui les entoure sur la lisière etau sein de ces forêts humides de la région qui les voit éclore; aucun souffle n'y parvient jusqu'à elles; leur masse y serait du reste insensible. Il faut done qu'elles empruntent à un autre règne les ressources qui leur manquent; c'est en effet ce qui a lieu : avec les fluides qui se dégagent sans cesse de leur corolle, s'élévent et se répandent dans les airs des effluves de corruption, des émanations que nous nommerions pestilentielles. Mais ces climats des ré- gions tropicales, aussi bien et mieux E que les nótres, ont également eurs nécrophores pour qui ees atomes Corrupteurs ont le plus doux parfum. Pressés par le désir de savourer une nourriture favorite apparemment, ces in- sectes aux élytres d'or et d'azur, d'éme- raude et d'opale, arrivent de toutes les directions et se précipitent à l'envi dans cette coupe immense ой il leur est donné de butiner à l'aise. Quelques-uns alors, dans leurs recherches insatiables, se faufilent dans la galerie anthérifére ; е pollen s'attache à leur corps, et les insectes, continuant leurs évolu- | tions, leurs recherches et leurs luttes , | vont déposer quelques granules sur les stigmates et ils deviennent ainsi, à leur insu, les instruments mystérieux de la fécondation, qui ne pourrait avoir lieu sans leur intermédiaire. П doit étre beau de voir ees milliers d'insectes ailés et brillants venir зе jouer et se perdre dans ee vaste bassin, sur le rouge duquel se détaehe le colo- ris de leur robe diaprée. Ісі du moins, lorsque de nouveaux besoins les sollici- tent, ils peuvent fuir encore un champ de bataille et s'envoler loin des miasmes qui les ont trompés; ils ne sont point retenus eaptifs derrière les barreaux d'une grille traitresse, comme cela ar- rive dans certaines aroïdées. Malheu- sement à leur sortie ils sont parfois les innocentes vietimes de quelque oiseau inseetivore que son instinet met aux aguets autour du parasite. Le Rafflesia Patma est dans la Malai- sie l'embléme de l'abondanee et de la fécondité. Blume rapporte que la plante posséde des qualités astringentes qui mériteraient de fixer l'attention de la médecine en Europe. Dans l'Archipel indien elle est usitée pour arréter les hémorrhagies, contre lesquelles elle pa- rait être un spécifique précieux. | a plante a-t-elle été introduite , a-t-elle déjà été cultivée? А ces ques- tions nous devons répondre négative- efforts que l'on a faits naguère en Hol- lande, pour parvenir à eultiver ce para- site. Mais ces efforts ont été stériles: Remarquons cependant avee le protes- seur Schacht, que tout récemment M. Teysmann à Buitenzorg, Java, est parvenu à fai excessivement petites d r Il a pratiqué une entaille dans l'écorce de la racine du Cissus; dans cette fente | il a déposé les graines en la recouvrant | d'un peu de terre et de feuilles. La | blessure s'est refermée et а été bient | eicatrisée. Après un assez long espace 20 de temps, à côté de l'entaille primitive, se sont montrés de petits Rafflesia, gros comme un pois. Из ont acquis ensuite la grosseur d'un cuf de poule, et les boutons ont dü se faire jour à travers RAFFLESIA РАТМА, Dr. l'écorce intacte. Les fleurs mettent en- viron trois mois à se développer et à s'épanouir. Cet essai donne lieu à penser que la culture du Rafflesia n'est pas impossible. Ем. В. + 1372. CULTURE DU a déjà beaucoup dit sur le Lagers- Minis indica ; cela se conceit, cet arbuste est si élégant qu з méritait bien cette fa- гус est en a méme cause et aussi le désir de дер un fait inléressant relatif à за culture, qui m'ont engagé à faire cette note qui, j'ose l'espérer, pourra contribuer à répandre ees jolies Lythrariées dans le nord de la Franee, ой jusqu'ici leur culture ne parait pas avoir donné d'heureux résultats. On зай que le Lagerstr emia indica est sure de la Chine où il devient un arbus e de 4 à 5 mètres de hauteur, et que dans » пац he la Еғапсе, ou pour parler avee e précision, depuis Avi mur "à la 1 Méditerranée, il résiste g sent aux hivers les plus rigoureux; sous се climat plus priv ilégié que le ec da din indica prend-t-il des di- à peu prés analogues à celles qu Я acquiert dans son pays natal : ainsi doivent offrir un aspect remarquable, pres- que imposant, au moment de leur floraison. arti soin toujours sur les rameaux de l'année, on doit, pour obtenir une floraison plus belle encore, au кашынын {аШег à environ un centimétre de leur point d'insertion les rameaux qui ont fleuri l'année précédente ; 5 les bourgeons situés sur la partie réservée se dév elop ent alors avee plus de vigueur et partant les grappes de fleurs sont plus belles et plus fournies. А Paris et plus au nord, le Lagerstræmia indica réclame un peu plus de soins; en effet, e'est une plante d'orangerie et on la soigne comme telle; c’est-à-dire qu'on la cultive en pots ou en caisses 5 As n lui applique les mêmes traitements que ceux qu'on est dans l'habitude n ymo LAGERSTRŒMIA INDICA. aux plantes à feuilles caduques, telles que les Grenadiers par exemple ; ainsi pendant l'hiver on la relègue dans les pe => plus тәре; fleurir, il n'offre pendant tout 1 feuilles et encore sont-elles plutót jaunes que vertes. En résumé, autant le Lager- stræmia peut devenir et devient en effet larbuste le plus élégant qu'on puisse rencontrer lorsqu'on lui donne un traite- ment ad hoc, autant il offre г d'intérét é bera ces арық sont он appliqués. | ne tanique ыса ракат un heureux résultat а commencement du printemps, en avril ou vers les premiers jours de m ai, ces arbustes sont livrés à la pleine terre, dans uius t dans les mois de juillet. et ‘août. Après la plantation on pratique la = dont j'ai indiqué plus haut le rôle et la nécessité et bientôt es yeux qu'on a ee septe tembre et dure jusqu'en oc les gelées surviennent, c'est-à-dire lorsque les feuilles jaunissent et tombent, оп ar- rache les Lag gerstræmia, on les porte dans un lieu obscur où la gelée et l'humidité пе énétrent pas; là, on recouvre les racines ae de la mousse sèche et on les dispose e doing ARR МЕ AEE ES Pp e SEE MAME PATENT تھ یوی چت‎ RES ЭШИ CRATÆGUS OXYACANTHA Г. “№ Var.flore albo pleno > и ~ rubro pleno т 269 ” Var. flore puniceo 1:09. CRATÆGUS OXYACANTHA, 2, VARIETATES. Rosaceæ 6 Pomaceæ. CHARACT. GENER. ET SPECIF. — Vide supra vol. IV (1859-1861, oper. XIV), pag. 201. p color summam huie varietati pulchritudinem , unguiculi interea albidi et stamina rufis anthe- ribus coronata majorem præbent nitorem. 7. Flore albo pleno. (2) Floribus plenissimis, albis nitentibus, rosis minutis simillimis secunda varietas hic occurrit. . Flore rubro pleno. (5) Tertiæ flornm eadem evenit forma gracilis et dispositio; color autem ruber amænus et petalorum margo leviter albidus plantæ merito blanditiem exultant. Em cones ad nat. illustratæ. Tout le monde connait le Cratægus Ho ordinaire, le Bois-de-mai, ре blanche, et sa variété commune а Heurs roses. C'est que l'Aubépine est la fleur bénie de ceux qui se plaisent à voir succéder à notre hiver, parfois | si long et si brumeux, ce doux prin- temps bien souvent, hélas! si lent à revenir. Celui qui n'est pas sectaire absolu du positivisme, celui dont l'âme | ы. dédaigne pas de s'épanouir en méme emps que la verdure de nos prairies, qui arme à réver encore sous l'ombrage en elle un symbole d'espéranee et de onheur. En effet, dés que l'on peut redire que « L'oiseau ehante joyeux sous l'aubépine en fleurs, » | tout se réveille dans la nature, tout se | relève de sa profonde léthargie. Et cette | vie qui semble se reconstituer, cette animation si rapide qui s'empare de tout, | n'étend-elle pas sa puissance jusque dans nos cœurs ? C'est ainsi qu'on a. pu dire | que la vie des plantes donne méme à notre vie des moments d'énergique effu- un М ор. L'Aubépine partage се privilége ауес les plus belles productions de notre règne végétal; on contemple avec déli- ces ses jolis bouquets de fleurs, on dans un panier suspendu, ou bien on les enterre tout simplement dans de la vieille terre sèche et on les laisse ainsi jusqu'au eid uL en un mot, Ла conservation de Neal uste pendant l'hiver est à peu pres mblable à celle du Dahlia, du Grenadier, du Laurier-rose, ete. n pourrait encore, dans les divers mA ч уч le Lagers tremi a i ndica ne supporte pletie Miro de l'hiver, le mettre en “RATE ни dan serres tempérées. Hissin ongtemps le Pavillon tempéré du qued en posséda un fort beau ied ; e Папе ы cette plante était taillée сасћа; TS étaient si nombreuses qu elles aient entièrement les feuilles ; l'aspect ue се buisso ман € n rose était des plus remar- quables. р Q. tuer че ым On connait plusieurs variétés de Lager- stræmia indica; le Muséum possède le rose, le violet et le lilas. Tous les trois реси 5 2 u- rissent également bien ; mais le rose, celui qu'on doit regarder comme le type, est tou- jours le plus beau. Comme on a pu le voir, la culture du ses variétés - ces traitements pouvaient passer dans la pratique, dins du nord de la France seraient dotés d'une plante précieuse grand róle dans S + іс.хАслха 99 ты aime à respirer le parfum suave qui sexhale de leurs eorolles. Dans cette partie de l'Etablissement Van Houtte, qu'on appelle les carrés, partie ой des collections innombrables de plantes, aprés avoir passé la rude saison dans les serres, trouvent au second prin- temps un abri nécessaire et, durant tout l'été, de l'air, de l'ombre et de la fraicheur, de nombreux plants d'Au- bépine entrelacent leurs branches à celles du Cytise (Cytisus Laburnum et C. serotinus), du Seringat (Philadelphus coronarius) , du Groseiller de Californie (Ribes sanguineum), du Troëne (Ligus- trum vulgare), du Tilleul aux larges feuilles d'un vert d'émeraude (Tilia platyphyllos) et du Lilas (Syringa vul- garis), qui composent surtout ces rideaux de verdure, offrant ainsi un exemple heureux de utile uni à l'agréable. Aussi les visiteurs qui vien- nent pour admirer les richesses végé- tales que nous empruntons à d'autres climats, les produits notamment de la Nouvelle-Hollande ou du Cap de Bonne-Espéranee, ou bien encore les spécimens de la flore des régions tem- pérées des deux Amériques et de l'Asie , qui sont là groupés, se laissent dis- traire à l'aspect de ces bouquets de fleurs aux nuanees variées. Bien des CRATÆGUS OXYACANTHA (varteTaTes). fois ils oublient ees Aralia aux formes | étranges, ces rangées de superbes Wel- lingtonia qui s'étalent devant eux , cette riche collection de Coniféres exotiques, ce ehoix et ee mélange de plantes aussi diverses que nombreuses, pour reporter sans cesse leurs regards sur ces haies alignées qui leur servent d'encadrement et d'abri. C'est qu'en effet rien n'est plus beau que ces variétés de Cratægus, rien n'est lus harmonieux que l'ensemble de ces rosettes blanches et rouges ou rose nuancé de carmin, ees ombelles éear-. lates dont chaque fleuron au limbe de feu porte sur ses onglets une zone pres- que blanehe, ces masses de petites roses diaprant се tapis d'une сме verdure, et se mariant aux thyrses violacés, pour- pres ou blanes du Lilas, aux grappes d'or du Cytise. Ces variétés d'Aubépine ne sont pas assez connues; elles méri- tent cependant de Гёте. Le Cratzgus, il est vrai, est d'une végétation peu rapide; mais aussi, si c'est là un défaut, il le rachète large- ment par la longue durée de sa vie. Du reste il a la précieuse qualité de se mon- trer satisfait dans n'importe quel terrain; il en résulte que le róle qu'il joue dans l'ornementation des jardins, est d'autant plus important et plus étendu. Planté Т 1313. VITALITÉ On écrit au Gardeners? Chronicle (nu- méro du 5 octobre 1861) : Un pied trés-fort d'Araucaria avait terre, exposé au soleil pendant les mois de juillet, aoüt et septembre. On vit alors, à la base de la tige que jeunes pousses, ayant déjà une dizaine de centimétres de longueur, D'UN ARAUCARIA. s'étaient produites sur Гесогсе du tronc u s de l'endroit jusqu' été enterré; cette base de l'arbre avait évidemment été préservée de la gelée par le sol. Cet Araucaria était un magnifique spé- cimen de 25 pieds (71/2 mètres environ) de hauteur et sa tige mesurait 2 pieds 3 pouces (70 centimètres) de circonfé- гепсе à sa base. Ep. P. USERS 2 E iis I DAP CRATÆGUS OXYACANTHA (vaniETATEs). 25 isolément dans la pelouse, il deviendra | si l'on veut, un bel arbre au lieu de rester à l’état d'arbrisseau auquel l'a: destiné la nature ; sa eouronne s'arrondit parfaitement régulière et ses rameaux qui se chargent de guirlandes de fleurs, s'inclinent avec gràce comme pour for- mer un superbe berceau. Cultivées en massifs,les variétés, et plus spécialement celles qui sont représentées dans le des- sin ci-contre, forment de gracieux ar- bustes d’une longue et belle floraison. Convenablement groupées avec d'autres arbrisseaux , tels que ceux que nous venons de nommer, les aubépines contribuent beaucoup à embellir le pay- sage, brillant autant par l'éclat et l'har- monie de leurs propres couleurs, que par le contraste auquel elles donnent lieu à côté des espèces hétérogènes qui les environnent. Au moyen de la taille qu'elles supportent fort bien, on peut leur donner et leur conserver la forme * Quant à leur multiplication, elle ne présente aueune diffieulté. Le mode de semis n'est usité que pour la propaga- Поп de l'espéce-type, ou pour obtenir des formes nouvelles ; la greffe en écus- son est généralement employée pour les variétés. On prend d'ordinaire pour sujet ГЕріпе blanche commune ou sa variété à fleurs roses, dont la végétation est assez vigoureuse. On pourrait greffer également sur plusieurs espéces de gen- res voisins appartenant à la méme famille des Rosacées, notamment sur certains Mespilus, Sorbus et Pyrus, genres qui tous étaient confondus naguère et que le D' Lindley a le premier déterminés, en établissant plusieurs nouveaux genres et en assignant à ehaeun d'eux leurs caractères propres et distinetifs. Mais parmi ces genres divers le plus proche est peut-être le Sorbus; aussi c'est sur le Sorbus aucuparia que la greffe du Cratægus Oxyacantha réussit le mieux. Toutes conditions étant égales d'ailleurs, le Sorbier a sur le Cratæqus type, em- ployé comme sujet, l'avantage de pou- voir étre greffé à n'importe quelle hau- teur et de former des pieds vigoureux et bien constitués. ropos nous eussions voulu soumettre à l'examen des ранее < ment. Voici се fait, qui est peut-être sans précédent dans les annales de la phy- siologie des plantes. Alors qu'il diri- . geait l'établissement cultural attaché à l'Ecole normale de l'Etat, à Lierre, le D" Е. Rodigas avait greffé, dans un T 1374. BIBLIOGRAPHIE. LES PLANTES DE SERRE de physiologie vé serres, par P. E. Parmi les annonces de l’Hamburger | Garten und. Blumenzeitung figure celle du ultur der Kalthauspflanzen, de notre | collaborateur M. P. E. de Puydt, traduit | FROIDE, ORANGERIE ET SERRE TEMPÉRÉE DES JAnbiwIERS, précédé de notions pratiques gétale et de physique horticole, et de conseils pour la construction des différentes De Poor. Bruxelles, E. Tarlier. — Fr. 1-50. du francais par einem praktischen Gartner. La Fronr a déjà fait mention de l'édition originale. |. VH. 24 CRATÆGUS OXYACANTIIA (УАВЈЕТАТЕ5). ` bosquet attenant à ce jardin, un oeil | pareil cas, au point oü l'éeusson avait dormant du Cratzgus var. flore puniceo | été introduit. Du reste l'examen le plus sur la tige d'un Sorbus aucuparia. | minutieux du fait ne permet pas le L'écusson avait été placé du côté moindre doute à cet égard, l'œil y avait Levant, à 1 m. environ au-dessus du | poussé absolument comme pousse un sol, dans les conditions ordinaires. | œil adventif. "était au mois de juillet. Le printemps | Tel est le fait dont nous garantissons suivant l'œil se développa et le AEN la parfaite authentieité. Il est à regretter geon atteignit une longueur de cin u'on n'ait pas songé à soumettre cette six centimètres, quand les feuilles s'en | partie de l'arbre à des études mierosco- desséchérent. Mais au méme temps, | piques. Maintenant nous laissons aux du eóté opposé et à environ dix-huit | serutateurs des mystères de la nature le centimétres au-dessous du point d'inser- | soin d'expliquer cet étrange phénoméne. tion de la greffe susdite, il poussa un | Est-il possible qu'une cellule, renfer- bourgeon de Cratzgus dont les feuilles | mant en elle-même le germe vital du se développèrent régulièrement et acqui- | Cratæqus, ait été charriée depuis lin- rent bientôt la moitié de leur grandeur | sertion de l'eil jusqu'au point où le normale; elles étaient saines et bien | bourgeon s'est fait jour? L'analogie ou caractérisées. А son tour cependant | pour mieux dire l'affinité qui existe, au се bourgeon se dessécha. La tige du | point de vue de la séve et de toute l'or- sujet avait à cet endroit neuf centi- | ganisation, entre le Sorbus et le Cratæ- mètres de circonférence; elle était | gus, deux genres voisins, aurait-elle pu parfaitement lisse et nul . vestige d'in- | favoriser la production du fait? — Nous sertion de greffe n'était appréciable , n'oserions le dire. Toutefois remar- méme à l'aide d'une loupe assez forte, | quons ici que si jamais un fait analogue tandis que la cicatrice demeura nette- | s'est produit, Па pu fort bien passer ina- ment prononcée, comme toujours еп | perçu. = Ex. R. Т 1375. UNE AVALANCHE, UNE TROMBE D'AZALEA INDICA NOUVEAUX. s sommes fort heureux, ici à Gand, | | tunée, sise non loin des bords du Rhin : ville данә laquelle et autour de laquelle on | nous recevons à l'instant le richissime E livre avee ardeur à la culture de l'Aza- | Prix-Courant de M. H. Nk., de B. prés D. н de lInde, quand il nous est donné | Cette précieuse relique déroule la litanie, d'obtenir, de loin en loin, dans les semis | variétés d'Azalées d'élite gagnées jusqu'ici. | Notre pauvreté à cet égard fait pars avec ce qui se passe dans une localité for- TROIS NOUVEAUTÉS péchées d'un seul coup | de filet! — Voilà qui est пуер VH. dI | | | | i ) z 9 ж АС К А | Т Lj | i Ку“ di. ЕЗІН; / WU «bi M quos: ig А e. a. š 4 Ғе. Pa йы, ' MUSA VITTATA W. Akm. Afriq occid .æquin Serre chaude 1510—1515. MUSA VITTATA, w. cca. Мизасег. eviores supra profunde canaliculati; vaginæ e uibus truneus corporatur minime vero adhue longissime se 21 оет GENER. — Vide supra tom. XIV; ие smaragdino formosissime vittata. Petioli p. br CIARACT. SPECIF. -— Diagnosis deest. Planta umbroso in insula San Thome АВР сат rs tropicalem ad occasum, reperta. Musam Musa vi ‚ W. Аскм. in Mss. — An potius sinensem , Sw. habitu refert et t facie. Folia longa | М. ШО тат ар f iis albo odor eig subovata integerrima, secundum nervos argenteo Icones hie ad naturam illustra Non loin de la côte occidentale de | riche en productions végétales de toute l'Afrique, еп face de la Guinée, pré- | nature. Mais l'humidité constante de cisément sous l'Équateur et par 4°24 | l'atmosphère, quand ne règne pas le de long. Est, se dresse comme perdue | Harmatan, ce vent desséchant qui souf- au sein de l'Océan une petite ile qui | fle du désert, уа toujours rendu les compte à peine 25 lieues de superficie, | recherches botaniques extrémement on l'appelle San Thomé; elle appartient | nibles. Affrontant les ardeurs d'un elimat k ` | au royaume de Portugal. Sans avoir à | Souvent insalubre, № ckermann, ты une chaleur aussi exeessive que ancien éléve de l'École d'horticulture a région continentale à laquelle elle | de Gendbrugge, explore еп ce moment correspond, cette ile n'est pas moins | pour l'Etablissement Van Houtte, les Т 1367. DE LA CULTURE EN POTS DES ARBRES FRUITIERS. Généralités. (Suile). La taille des racines, dont les bons effets | de la plus haute рот pour atteindre sur la miseà fruit des arbres trop vigoureux | ce résultat. Aussi, comme nous le verrons ne sont pas contestables, était également. plus loin, lors à la mise en pots il est pratiquée par Diel, quoique d'une maniére | nécessaire de raccourcir les grosses racines; incompléte. lus tard, s'il y a lieu, on les supprime En effet, un point essentiel de la culture | tout à fait, lorsque le chevelu se sera formé en pots, consiste à empécher le développe- | en abondance et avec régularité. ment des racines pivotantes, des grosses Dans l’ancienne méthode de Diel, pra- racines, et à favoriser au contraire celui tiquée encore dans quelques jardins du des racines fibreuses. On sait que les | continent, ce raccoureissement, et cette plantes se nourrissent par les extrémités i 5-28 өні les plus ténues de leurs 2005, dé- | cines; кору est trés-simple et n'exige signées sous le nom de fibrilles ou de | qu'un peu de discerneme n spongioles. H sen suit que l'énergie chevelu bien développé, l'arbre végète végétative ne dépend pas de la grosseur, | guliérement parce s racines sont de l'étendue des racines ou de l'espace | placées dans des conditions qui leur per- des ou moins igne qu e occupent , | mettent de trouver dans l'espace res- | treint où elles sont confinées, tous les | éléments d'une croissance luxuriante. Mais te constitue ce qu'on appelle le | се t pas là le seul résultat que la taille chevelu. Or, c’est la formation а un chevelu ' des racines est destinée à produire. Elle abondant que l'on doit avoir surtout en | doit avoir surtout pour е effet de wu la vue dans la eulture en pots des arbres frui- | fructification des pe arbres et. d'aug- tiers; la taille des racines est évidemment | menter leur fertili 4 26 parties les moins connues de l'ile San 0 , mé. Le magnifique Musa qui nous oceupe, et qui a recu le nom peut-étre provi- soire de M. vittata, а été l'une des pre- miéres découvertes du jeune voyageur. Tout porte à croire que ce sera une bonne acquisition à ajouter aux végétaux qui contribuent le mieux à orner nos serres. Qu'on jette un regard sur la planche donnée iei par la Fronr. La plante est là représentée dans sa station naturelle dansl'éelaireie d'une deces forêts, comme on peut en réver partout, mais qu'on ne rencontre réellement que sous le ciel envié des tropiques ; elle est là au milieu d'un tapis végétal luxuriant, et les om- bres épaisses qui se jouent. dans la pro- fondeur des bois, enfont ressortir le ma- jestueux feuillage. Certes, ce nouveau ananier serait déjà une production heureuse dont la valeur ornementale pour les grandes serres serait incontes- MUSA VITTATA, W. Аскм. - table, s'il n'était en réalité que tel qu'il a été figuré par l'artiste. Personne de tous ceux qui ont eu l'occasion d'admirer la plante à l'Établissement Van Houtte, ne dira que le portrait en est le moins du monde flatté. C'est bien en effet cette belle et élégante panachure de bandelet- tes blanches sur un fond vert, gaiement nuancé, oü vient miroiter parfois, dans une méme direetion, c'est-à-dire celle des nervures, une jolie strie ou zóne rosée; се sont ces grandes feuilles ova- laires, régulières , arrondies au sommet et traversées par une nervure médiane très-saillante à la page inférieure et profondément canaliculée en-dessus , de même que les pétioles qui sont courts et très-engainants. La deuxième planche représente d'une manière exacte la partie d'une de ces feuilles. Mais ce que le pinceau ou pour mieux dire la disposi- tion des groupes dans le paysage, un peu trop rapprochés peut-être, ne fait pas entrevoir assez nettement, c'est que, = П est кон admis qu'une grande vigueur est arbres fruitiers, qu'elle est méme saire pour que la fertilité puisse se main- nue, анине, 5 > Сршве promptem Е Par | c il a des etre se pa d'une trop grande vigueur, laquelle s'oppose à la formation des branches fruitières et nuit à la fruc- tification. C'est un fait trés-curieux et que nous ne sommes pas le premier à consta- ter, qu'une végétation trop luxuriante , aussi bien qu’une végétation trop chétive servent le plus souv ent fort mal les désirs ceux et qui d'ordinaire veulent jouir vite et abon- damment. Cette question a déjà dà ле | rager bon nombre de дайы: les arbre ne peuvent pousser avec trop de vigueur, sinon ils restent infertiles ; au contraire la | ue cu fait-elle défaut, ils ne fruc- ifie à mürir 5 fruits, lesquels ne possè- | dent jamais les qualités de ceux provenant | d'un individu sain et vigoureux, ils s'épui- sent bientót et deviennent stériles. Ce sont toujours désirable chez les | néces- qui cultivent pour leur agrément ment pas, ou s'ils parviennent | | des eas qui se produisent tous les jours. On | ne regarde à aucune dépense, dans la créa- tion d'un jardin fruitier, pour mettre les | arbres à méme de donner vite de bons | et at fruits. = ый: praticiens | | 5 nécessaire. Eh bien! qu'arrive-t-il neu fois sur dix? Les arbres ont une superbe végétation, des pousses fortes et longues, couvertes de grandes feuilles d'un vert foncé ; mais on a beau les tailler, les epe les tourmenter, les années se passent e et des fruits peu ou point. Le propriétaire s Атра- kd $ | cette effervescence de la jeunesse sera un , peu calmée. > Ce raisonnement est très- mais il ne fait pas le compte de tout | le monde; un peu moins de vigueur et un | peu plus de fruits, voilà ce que désire avant | tout l'amateur. Jadis, nos pères plantaient des arbres et leurs héritiers en récoltaient | les fruits; cela était passé en proverbe; aujourd'hui on les plante pour soi-même. MUSA VITTATA осс1а . quin MUSA VITTATA, W. Аскм. 97 d'aprés les diverses observations aux- | repone SET pour patrie au moins quelles la nouvelle venue a donné lieu | adoptiv jusqu'à ee jour à l'Etablissement Van | Il vie à regretter que M. Ackermann Houtte, elle devrait prendre rang parmi | n'ait pas accompagné son envoi de quel- les espèces naines de се beau genre. | ques notes concernant les caractères bo- C'est cette qualité qui augmente singu- | taniques. Le feuillage du nouveau Musa liérement la valeur du Musa vittata. et surtout son habitus s'éeartent trop n exemplaire parfaitement constitué du М. paradisiaca, du М. rosacea, du et recu de San Thomé par voie directe, M. Ensete, pour être rapporté à aucune a été planté en pleine terre dans un sol de ces espèces. H offre, au point de trés-riche, еп serre ehaude humide, | vue de зоп port surtout et de sa taille | toutes conditions réunies pour rendre peu élevée, une plus grande analogie la végétation aussi active, aussi puis- | avee le М. sinensis Sw., que Paxton a sante que possible. Il s'est développé | dédié à Cavendish. Mais avant que la rapidement et avec régularité; mais, | science puisse зе prononcer, il faut que pas plus que les pieds qui se trouvent | la plante fleurisse et fructifie. placés dans des vases à côté de lui, i Dans tous les cas, l'Établissement Van па nullement acquis les proportions | Houtte aura le droit d'étre fier. d'avoir élancées auxquelles cependant on aurait | introduit le premier dans les serres de pu s'attendre, surtout si l'on considère | l'Europe un Bananier pasce de e que le M. paradisiaca, dont il semblait devoir suivre les allures, compte ces um On n'est pas pour cela plus égoiste, car grandes, n ne vivent-ils pas déjà depuis plus chacun peut jouir à son tou de 5 siècles, nonobstant toutes les mutila- Quelques écrivains Shir, de bons | tions qu'ils ont eu à subir? Au surplus, si praticiens mémes, s'élévent eontre les pro- | les arbres n'ont qu'une courte existence, cédés qui tendent à hâter la mise à fruit | elle suffit pour leur permettre de donner des jeunes arbres. Tous ces E ens artifi- | un produit pouvant compenser m méme lar- ciels, disent-ils, ne peuvent qu'épuiser | gement les frais de culture; c'est encore rapidement l'excitabilité des individus et | là l'essenticl et pour l'amateur et pour le les font dépérir avant Газе où ils commen- | cultivateur. cent à donner un produit rémunérateur, C'est оо par la taille des lorsqu'ils sont abandonnés à l'aetion plus | racines qu'on par vient à donner aux jeun nes lente de la nature. Et puis, les engrais | arbres une ргесосце, une fertilité éton- fortement azotés, d'origine animale, dont | nantes. П est assez extraordinaire qu ey 7 il est fait usage pour entretenir une vi- | France, ou l'arboriculture fruitiére a at- gueur faetice, n'influent-ils pas parfois | teint d s derniéres аппсе e d'une facon plus ou moins nuisible sur la | de a E qui n'est égalé dans qualité des fruits? Il ya peut-étre du vrai | aucun autre pays, la taille des racines n ait dans ces assertions, mais il ne faut pas | pas encore fixé suffisamment e non plus exagérer | importance des défauts | П est généralement reconnu qu'un on que peut présenter ce mode de culture. Si | moyen pour forcer à se mettre а "rui les fruits obtenus sont un peu moins fins, | les arbres trop vigoureux, consiste à r que quelques gourmets blasés, à moins que la | tain no mbre de racines, c er y- ms culture ne soit mal direc. ils sont tou- | l'on obtiendrait le méme résulta se contentait d'eplever le sol qui ets | et. | à Fe | la grande majorité des соо ре. les racines et d'opérer sur есПез-сі La | | ы. © = "1 Д 5 - e = о > = tx ~ e ез a, ec un = -. = e c P e 2 =. Š e -- "= E = Quant à la durée des arbres, les onmes ques кы d'autant igne de Versailles, d'abord cultivés en pots, et | que la végétation est ріш placés dans des caisses de plus en plus | On s'est peut-étre préoceupé Reti is exclusi- 28 | MISCELLANÉES. vement de perfectionner la taille des bran- ches ainsi que lesformes qu'on leur impose; et l'on prétend modérer la vigueur des arbres par un pincement rigoureux, par une taille en sec trés-courte. Cette méthode est-elle rationnelle? C'est ee que nous allons examiner toute plante le systéme aérien ' da mbre, le développeme t des еы "doit étre _proportionné à celui des racines. Cet équilibre existe plètement біне, ug arbres fruitiers adul- ies, abandon à eux-mêmes, tandis chez les dE individus je système radiculaire tend toujours à prédominer; e'est-là l'ordre établi par la nature, en vertu duquel les plantes ; Pise de l'ac- croissement avant de fru fier. Dans les arbres, soumis tien zh à la taiile et à des pincements réguliers, сейе har- et les ds aux г partis s de nourriture. Cela . fruetifient si ent; tous les bos rgeons зу trans- forment en gourmands, en rameaux à bois. Nous savons cependant qu'au bout d'un laps de TA parfois bien 1 long, à force que le смене | par sa sévérité 1 méme a réagi sur le système radiculaire en provoquant un d dans les fonctions de ces organ et a rétabli jusqu à un certain point Téquilibre entre ceux-ci et les br: erm Le résultat désiré а été obtenu; mais nous le- demandons, pet зе -on dire qu’il l'a été d'une manière organes e souterrains n'existe pas encore chez eux parce que les racines sont ров nées aux branches, qu'elles absorbent dans le sol plus que celles-ci ne demandent. Voilà aussi pourquoi le poirier greffé sur dem se met à fruit msi у plus tardive- t que lorsqu'il est greffé sur coignas- sier; en effet les raeines du premier de ces sujets s'étendent, dans је sol, que-t-il pas encore pur quoi greffé sur paradis atteint son maximum de fertilité au bout de n à 5 ans. Nous po- sons done en principe que LA PRODUCTION DES FRUITS NE PEUT AVOIR LIEU NORMALEMENT AUSSI LONGTEMPS QUE ТА DISPROPORTION ENTRE E Edi AÉRIEN ET LE SYSTEME SOUTERRAIN T TROP SENSIBLE ; et que la fructification commence , dés que l'équilibre se sera éta- bli, quel que soit Газе des individus et le mode de taille adopté pour les branches et rameaux à fruits (pourvu que cette taille n'ait pas pour résultat de détruire les yeux destinés à fleurir l'année suivante ou de provoquer leur сасе anticipé). Ce principe adm voit dès lors l'importance de ы "taille annuelle des ra- cines dans la eulture en pots des arbres fruitiers Les développements tents lesquels nous sommes entré pou comprendre le róle que la taille des келге souterraines peut jouer dans la production des fruits, doivent pas faire supposer que cette taille eonstitue une opération particuliére- ment difficile ou délicate ; bien s'en ан Nous avons déjà insisté sur ce fait, qu'u le pommier 5 ‚ © , ment restreint, doit se présenter dans état de subdivision, de ramifi се qui le mette à méme de trouver facilement tous les éléments indispensables à la prospérité du systéme aérien. destiné à n ’оссирег qu'un espace relative- un qui possédent la propriété de puiser la séve dans le sol. — Voiei maintenant comment 8 opère la taille des racines de facon à être ` toujours proportionnée à la vigueur idu l'indiv D'abord. il nous faut dire que, dura nt toute la période active de la végétation, c'est-à-dire durant la plus grande partie de СЕТ 29 l'été, les pots жа enterrés au tiers ou à la moitié de la hauteur, dans une npa dont le sol est formé d'un compost trés-sub- rh Cette pratique est une innovation rès-heureuse. Dans l’ancienne méthode on n'enterrait jamais les pots et on les placait méme de préférence sur une surface em- pierrée, afin d'empécher l'issue des racines parles t үн slots au drainage des pots. On supposait à tort que cet enracinement hors du vase ась nuisible. Aujourd'hui on n'y met aucun obstacle, on cherche au con- traire à l'augmenter; et les racines s'échap- pent librement par les trous perforés dans се but en plus grand nombre à la partie inférieure des pots, деш plonger dans le compost et y trouvent une abondance de nourriture qui она surtout à entre- tenir la vigueur des arbres chargés de fruits. А la fin du mois d'oetobre, vers l'époque ou la végétation s arrête, ces racines qui se sont développées ainsi hors du vase, sont retranchées jusqu'à raz des ouv кегіне des pots, et comme leur nombre jours en rapport avec Pactiv, ité viet cette suppression est d'autant plus sévére et produit d'autant plus d'effet, que l'arbre sur lequel elle est faite, pousse avee plus de vigueur. Une autre pratique du systéme de M. Ri- E pur un | bon compost, = 2 “~ ec. к £3 > ~ = о e . qui se sont. formées l'année proe dans la partie de terre enlevée. Elle pro duit done un double résultat : elle aide à seva la fougue végétative des uns et ranime la vigueur de ceux qui languissent оп qu'une e trop g grande fertilité tendrait à affaiblir. Dans c pas l'emploi exclusif (en toutes eirconstan- | comm lage consiste uniquemen nt à la Tuer de la main-d'œuvre. Un mot, en passant, du pincement réitéré, s sans lequel il n'est pas de belle culture possible. A notre e spécial, tout le progrès de l'arborieulture e peut se résumer dans le pince- ment. Sans une application rationelle du pineement pendant toute la durée de la période active, la taille d'hiver ne peut que produire un résultat incomplet. La plupart des écrivains et tous les praticiens intelli- gents en ont reconnu l'utilité, — ce n'est que dans ces dernières années 41 cédé a été AP тан mis en n pré tique par les arboriev ulteurs ; comme cela ar bien souvent lorsqu'une chose est indie excellente, on est tombé bientót dans un peli, ge par un pincement rigoureusement ше. Da ans l'origine, le pineement (1) chez les arbres fruitiers avait pour but d'arréter momentanément la sève dans les bourgeons incés, afin de favoriser les bourgeons qui n'avaient pas subi cette mutilation. Il n'était donc nullement question d tion comme cela est exu sur les plantes d'ornement. Ісі, en e c'est surtout : l’aide d'un pine n eni pratiqué que les Tardiniers soigneux jue vie a ires de belle eulture, que l'on admire dans les ex- positions florales, ces formes régulières, trapues, compactes qui augmentent encore le mérite d’une luxueuse floraison. C’est ce mode d’opérer appliqué aux сха ЗЕ tiers, à diverses reprises pendant le cours d'une saison, qui a été nommé Mise court et réitéré. Il consiste à pincer fous les bourgeons dés qu'ils ont atteint une certaine longueur ou qu'ils ont dév eloppé l ombre déterminé de feuilles. Ainsi, par exemple, ehez le péeher en py ramide, 5 (1) Pincer, еп terme jardinique, veut am bout per avec les ongles s l'extr m der бе d'un s on. Si celui-ci, quoique jeune, était un t әр dur, Vs fibrenx, il faudrait nécessairement air e usage d in instrument tranchant; mais alors "opération deri ce qu'on nomme proprement a taille en vert. 50 : MISCELLANÉES. on pinee les bourgeons еси de la 5% feuille, lorsqu'ils ont é leur cin- quième (non compris les гаг ou trois Le 'ons en ont 5 оп T rellement selon les espèces et а cir- constances. Ce pincement réiléré ne peut pas être trop prolongé ; on le cesse d'or- dinaire en août. Le résultat en est que toutes les petites branches se couvrent de boutons à fleurs et que les arbres pren- nent en fort peu de temps une forme а E qui p а рат les grands | € avantages que nte ce procédé dans e genre de ie gn il est pe Nous devons faire observer toutefois qu'o a fait au pincement réitéré certains re- | proches qui en plus d'une occurrence ont | paru assez graves, Nous n'avons pas à. examiner ici quels sont ces défauts, les- | quels s'appliquent surtout aux arbres cul- | tivés à l'air libre et en pleine terre сЕ Les arbres élevés en pots, et notamm ceux auxquels on consacre une serre- verger, se trouvent dans des conditions tout-à-fait кы сайа. E et ensi quon se propose s du faire atteindre. Le pincement а pou but iei de compléter l'effet de la taille des racines, de condenser (si nous pouvons employer ce terme) d'une | manière analogue les branches de charpente. et de multiplier les branches fruitières. a^ l'affaiblissement qui résulte de | 5%” б Nous eanan ceux qui s'intéressent cette question co u le a -remarquable te E с ven a présenté au n commission chargée par Ја Société impéria centrale d'horticulture, d'étudier la question du pineement, rapport publié dans le n° d'av ril 186 du journal de cette Société. > E à acquérir les diis mensions . ce traitement, il n'est pas tant à eraindre qu'on se l'imagine bien. Les arbres en pots ont méme souventune vigueur trop козге cinquante centimètres de hauteur. Il est бу que sans un pincement réitéré, il serait паруе de faire prendre à à ees arbres une forme agréable et tout à la fois о жен à, l'es space restreint qu'ils pee occuper, lorsqu'ils sont en plein т 25 CE por Ce e pince ement, de même qe Е taille des u telle- | oiseux rene sur sa simplicité; nous pouvons dire autant de la taille an- n nuelle d' hi er laquelle, par : suite de ce pin- ement, se réduit presque i He comme nous l'expliquerons en ез t de la eul- ture de chaque essence pénis ainsi que | de la mise en pots et du rempotement ; | qui n'ont lieu qu'une fois l'an et n'exigent qu'un peu вое: Quant aux arro- sements et aux soins journaliers | pendant toute la période aetive de la végé- tation, on verra qu'ils sont loi 1 | | sujétissants ou pénibles, pour une simple collection d’amateur, comme | moindre petite collection de plantes orne- È mentales bien entretenue. Et puis que de jouissanees ne proeure pas ce mode de culture si facile? Citons des chiffres. Rivers dit dans de | | e ue, une serre 6 КЕ пуке (20 pieds) de [Oi ûe | 5 Ч» mètres (14 pieds) de large, оп peu сите © péehers en buisson, lesquels | produisent lorsqu’ ils sont E pes rapport, be à 70 douzaines de fruits. Cette 30 née | mê me, année stérile em eos les fru | un abonné du Gardeners’ Chronicle eit à се rd (19 octobre 1861) qu'il a récolté 90 douzaines de pêches, de bru- gnons et d'abricots, dans une serre lon- | gue de 11 métres sur 6 me ted de largeur. А diverses reprises, dans le meme journal nous avons vu citer des exemples d'arbres qui avaient produit jusqu'à 6 et 7 douzaines de fruits. Ce sont Їй des ex” | ceptions , peut-être; mais ces exceptions | démontrent néanmoin peut p duire une bonne culture et d'ailleurs pau | nous contenterions méme à moins о ren} up] toy i 2 Zx К+ S № Мен air 195. l MIN: ЛА PRIMULA Alpes + а ос su 1514. PRIMULA MINIMA, r. Primulacea. CHARACT. GENER. — Vide supra vol. IV, multo breviore, invol. foliolis 1-2 caducis lineari- oblongis, calycis campanulati glabri vix 5-fidi tubo duplo brevioris laciniis oblanceolatis obtusis aut issi tis, | hyr terim.fauce | interne villosa, lobis semibifidis cuneatis apice | rotundatis. DC. Prod. УП, p. 59, n» 27. Primula minima, L., sp. 205. — Jaco.. Obs., t. 14. austr. t. 275. — Висип. PL. crit. VI, t. 581 et 582. — Monis. Hist. sect. V. t. 24. f. 10. — Los. Je. t. 571. f. 2. — Icon hiead naturam illustr. Passons, sans transition, des plaines de la zóne torride oü nous laissons les bananiers et les foréts vierges dénudées de toutes ees décorations, humbles à la vérité, mais qui n'en ont pas moins leur charme, d^^s nos boréales contrées. La mousse elle-méme refuse, faute d'air, d'orner la base des arbres sous les tro- piques! П ne s'aeit pas «es clairiéres ой toute herbe trouve sa part de soleil, mais de eet océan de colonnes gigantes- autres, et dont l'épaisse eime toute ver- doyante s'oppose au passage du plus léger filet de lumière! Là, pas le moin- dre vestige de mousse ne recouvre Гераіѕѕе écorce; l'empreinte des pas de |la race féline apparait seule dans ces | effrayantes solitudes, que l'homme se hasarde à fouler d'un pied téméraire. — Imprudenee que l'on nargue... du plan- cher des vaches ! comme on le ferait, s'il s'agissait d'affronter le sommet des gla- ciers de nos Alpes rhétiennes. Que prés d'un feu bien gai, dans un appartement bien chauffé, le citadin ad- mire de за fenêtre qui ne se congèle jamais, eomment la neige folàtre avant de toucher au sol; ce sera par désœu- vrement. Son cerveau ne se préoccupe ni de la cause, ni de l'effet, il ne s'in- quiète pas du but; il ne songe pas, cet observateur indifférent, au rôle immense que joue cette merveilleuse neige pré- servant les semailles que la terre recèle. bien de fois n’arrive-t-il pas sous notre cli- mat que les péches sont aussi rares en leine saison qu'au mois de mai? Nous c aucunement à recomman- der la culture des arbres fruitiers en pots à tous ceux qui trouvent quelque charme à | cultiver, à récolter eux-mêmes leurs fruits, à ceux qui s'occupent de pomologie en amateur, et surtout à ceux qui par goût e => = e - = = 22 =. un — e 2 = = = 2 t 1376. UNE РОВЁТ VIERGE DANS L'AUSTRALIE. De toutes les terres océaniennes si heu- pas les vegetation forte et telle que la ferait sup- oser sa situation ; les bois mêmes qui de i ffus et dont le | voudrait, au milieu des € audes journées de décem ора goüter la fraicheur apparente, les bois sont sans ombrage ou peine à protéger à demi contre les rayons 32 Sage prévoyance de la nature qui fait servir à la conservation les causes mêmes de destruetion! Le froid, qui rend la pluie inutile et qui détruirait la vie végé- tale, devient pour elle un instrument de salut; il eongéle la pluie, la fait tom- ber en neige pour eonserver la ehaleur intérieure de la terre, pour lui donner une humidité suflisante, et pour former cet admirable et ingénieuse enveloppe qui protége nos plantes contre l'inclé- menee des hivers. La flore de nos Alpes, seaux qu leurs boutons de fleurs, ne sont-ils pas, eux aussi garantis par сей épais man- au! Qu'on jette un coup d'œil sur la plan- che ci-contre, et l'on y verra le portrait saisissant de l'une de ces petites créatu- res végétales qui vivent en ce moment au sommet de ces glaciers formés раг a neige ! La plus petite, la plus ре des primevères étale, là-haut, e petites touffes gazonnantes, qu se réveillent i à l'arrivée de l'été. ors, à prodige ! les petits gazons se couvrent de fleurs aussi grandes que le sont les jolies rosa- ces de feuilles qu'elles cachent presque. PRIMULA MINIMA, L. Et vraiment il n'est pas rare de voir de ees fleurs eouvrir de deux fois leur péri- mètre une touffe de feuilles, une seule rosace qui constitue leur unique base! А la vue de plantes lilliputiennes de cette dimension, bien des amateurs seront indifférents et comprendront à peine comment il y ait des gens dis- posés à s'y intéresser. Il en est cepen- dant — et nous sommes du nombre, — pour lesquels ces petits êtres ont un attrait tout spécial, et ce, précisément en raison de leur dimension exigué. Les soldanelles , les gentilles petites solda- nelles n appartiennent-elle $ pas aussi à cette catégorie de plantes gullivériennes? ans nos cultures, elles veulent le Nord plein, pendant l'été; pas de soleil u tout. — En hiver, un coffre recou- vert de châssis à entre'ouvrir toutes les fois que = gelée n'atteint pas au- delà de 9° à 3° Réaumur. re- mier printemps, il leur faut је plein eil; ear à ee moment, devancant l'époque de leur floraison naturelle , on les verra épanouir leurs mignonnes corolles. — Elles aiment la terre forte, mélée de terre de bruyère. Il convient de munir les pots d'un bon drainage. On les multiplie de graine et mieux par la séparation du pied. L. УН. du soleil. C'est que la phy tologie de се pays offre des caractères étranges, des espèces qui s'écartent des formes ordinaires et rap- pellent souvent la végétation d'une époque ошен des plantes qui en réalité doi- vent leur mérite au contraste, et dont la beauté ne ا‎ que lorsqu'on les place à cóté de plantes appartenant à d'autres tr "et ndant la Nouvelle-Galles-du-Sud , dont t aspect est plus variéet plus pitt ores- que, quoique aride et morne encore dans le voisinage des roches pote des Mon- tagnes Bleues, possède tapis végétal généralement plus riche : зы prairies d'une verdure éternelle couvrent ses vallées; ses collines sont revétues d'arbres de haute futaie d'une sauvage majesté et dont l'aspect | riant fait ressortir la stérilité des monts grisátres qui les surplombent. Si les plan- | tes alimentaires ou directement utiles à l’homme y sont rares, en revanche les ar preuve, c’est du с qu'un correspondant du Gardeners’ Chro- nicle a annoncé récemment. П s'est oceupé dut ant plusieurs semaines à réunir une collection de spécimens de bois indigènes, destinés à figurer avec эс дезе produits е ces parages à la grande о est un travail labori S plei entrelacées et unies par des plantes grim- - a } 1 Му — Y. o, Мото Van Houtte" LUDOVIA Ў LANCÆFOLIA ДАЯ. Br. 3 (шізпе française. Serre chaude . 253. Зи" > >» 1515—1516. LUDOVIA LANCEFOLIA, ло. ва. Pandaneæ Суфап Фе». CHARACT. GENER. — Spadix androgynus, | floribus masculis et feemine eis intermixtis, is, bracteis mibus to seu involu с amin m cinge olyphyllum, uniseriale ina numerosa dis- cum tegentia, filamentis brevibus basi dilatatis us. Stamina abortiva quatuor, filamentis lon- gissimis fi ІШТІ Past dilatatis ovario aecretis. var orum contiguorum inter se et cum pedi- cellis font masculorum basi connata et s m 4 CLR] rus ovariis arcte concretis pue stria- tis (nee calyce анаа ntato coronatis ut in Car ludovieis). — s radicans subrepens vel scan- dens; unila СЕ pue mittens. Folia disticha, integra, бөрінен пес membranacea plieata. Genus ПЫ сеси а Ad viea differt : io tantum $i о to, du ifi ca ku Y spec crede florentibus, s epala € dede basi adnata, et a filam ntorum bas apprime dis- cingunt et in konia ler rumque nant. 2° Pe centis quatuor pinnatim nervosis nec profun matis membranaceis et plicatis it in Carludovieis. CHARACT. SPECIF. — Caulis radicans, obli- Cette plante remarquable, ө de la Guyane francaise en 1844 et 1846 par MM. le Prieur et Melinon jet qui fleurit chaque année dans les serres du | Tu M Yi annulatus. Folia era | maxima (1 — 11], metr. longa) basi dilatata, | агыт et breve НИИ been er ex la fo rum nascentes, еса breviter pedunculati, vaginam а vix supe æ rantes ; seu spathæ spadicem involventes 3-5, distichæ, exteriores er virides lanceolatæ interiores longiores fuscæ m paulo superantes oblongæ acute сопсау i» oblongus, cylindri rel compressus, floribus masculis et feemineis inter mixtis dense obtectus. Flores feminei seri alibus dispositi, rachi immersi; goin mes pedicella n و‎ quemlibet florem lores нанео is- ormes, breve pedice xta ealyx seu involucel- lum polyphyllum vel multidentatum, receptacu- ч рк үн carnosum marginans, stami- longitudina discifor cmi neum circumstan erosis te Н ser contigua; "Rlamentis brevibus basi inerassatis et inter se aggere antheris teil s complanatis, , lob is тед і filiformibus Гера flexuosis, apice uneinatis er imperfectam sustinentibus , i dilatatis, parieti ovarii adnalis; ovaria hi immersa seu inter e pedicellis floram masculoru stellatim radiantia e PEV — Fructus arludovica Lu ancæfoli p Ba. — C arsi "es Be. in hache Parisiorum. Muséum, a été désignée jusqu'à ce jour те s nom de ce lancæfolia n. Mssc. ); endant son mode Је д = чең 51 différent de celui des pantes ligneuses, les espéces si nombreuses et variées, que le plus souvent on ne sait au juste ce que l'on abat, si ce l'opération, ni combien d'arbres il faut rejeter avant de parvenir à celui qu'on en vue et auquel ils sont reliés par les lianes — par des € ‚< e puis-je, inue-t-il en 5 Mount t à l'honorahiló présidett de la Société royale сарве. de Londres, montagne, à quatre ou cinq milles en de la mer qu'elle domine. Jusqu'à ce дей main de l'homme n'y а pas apporté de de 5 5$ autres espèces de ee genre semblait in- diquer qu'elle devait former un genre particulier. L'ensemble de son organisa- tion florale s'aeeorde néanmoins eomplé- tement avee eelui des vrais Carludovica ; mais une comparaison attentive avec plusieurs espèces de се genre, qui ont fleuri et fructifié dans les serres du Mu- séum depuis quelques années, établit des différénces qui, quoique légères, m'ont paru suflire pour en séparer une plante si différente par son port. funifera, suba- les fleurs femelles présentent en effet non seule- ment les quatre filaments stériles et allongés qui donnent à l'ensemble de l'inflorescence un aspect si particulier; mais en dehors de ees filaments on ob- serve quatre divisions calycinales de formes diverses suivant les espèces, opposées à chacun de ees filaments , courts, charnus et tronqués dans le C. subacaulis, ovales et plus saillants dans les €. funifera et palmata ; ils per- sistent et s'aecroissent méme pendant la maturation du fruit, chaque ovaire d'une maniére trés-mar- quée aprés la défloraison. On n'en voit aucune trace sur la nouvelle plante que nous déerivons; dans celle-ci l'ovaire parait seulement enveloppé par les bases élargies et épaissies des filaments des étamines stériles. Les jeunes fruits qui, soudés entre eux, recouvrent le spadice et ne sont jamais arrivés à maturité de ceux des vrais Carludovica ; ce carac- tère déjà appréciable sur les fleurs et plus marqué à mesure que les ovaires se développent, forme le signe distinetif du genre Ludovia. En outre la position LUDOVIA LANCÆFOLIA, An. Be. du placenta est trés-différente : dans les vrais Carludovica ils forment quatre lames saillantes sur les parois latérales de l'ovaire uniloeulaire; dans le Ludo- via ils sont hémisphériques, fixés vers le sommet de l'ovaire et pendants dans sa eavité. Les organes de la végétation sont encore plus différents : la tige au lieu d'étre droite et de porter des feuil- les dirigées dans tous les sens, est natu- rellement inclinée et destinée à ramper sur le trone des arbres ; elle émet des racines adventives par sa face inférieure seule et porte des feuilles distiques, engainantes à leur base, qui rappellent la disposition des feuilles sur les rhizo- mes d'Iris. Dans ces feuilles le pétiole se eonfond avec le limbe et n'en est qu'une partie rétrécie et canaliculée ; enfin ce limbe si distinct, membraneux et plissé par ses nervures dans les Car- ludovica, est ісі insensiblement élargi, lancéolé, entier, à peine crénelé vers son extrémité, épais et coriace ; les ner- vures trés-obliques sont peu marquées et plongées dans ип parenchyme épais. Cette plante n'a pas donné jusquà présent de bonnes graines, mais des bourgeons se sont développés vers la la base de la tige et ont servi à la multi- plier. Le nom de Ludovia que j'ai appliqué à ce nouveau genre, avait été donné par Persoon au genre Carludovica de Ruiz et Pavon; ce dernier nom ne lui parais- зай pas conforme aux règles de la no- menclature; mais tous les auteurs mo- dernes ont conservé le nom donné par les auteurs de la Flore du Pérou et j'at pensé qu'on pouvait reprendre pour се genre voisin le nom employé par Persoon. Ap. Bn. __- === grandes modifieations; mais ces bois se- ront bientót ravagés et la beauté de ces lieux détruite. Jamais, ni à Ceylan, ni au Brésil, il ne me fut donné de voir un végétation aussi magnifique. Quelques-uns : sembleraient appartenir © ~ de ces végétaux aux foréts primitives et possédent encore MISCELLANÉES, + 55 bloe on aurait réunies soixante à soixante- | mande quelle compensation en couvre les e espéces d'arbres Pun. sans comp- ter deux езрёсез de Palmiers et trois de Fougéres hante. vods auriez là un rempart de rochers couvert de quan- 11165 cons idBraliles Es plantes grimpantes qui le tapissent cóté , ravins rocailleux avec des torrents e l'onde la plus nts vés, $ 'ouvran nt pieds au-dessous ; un climat où la tempéra- ture sem e ja mais varier, puisque la différence entre les extrémes de l'été de l'hiver est à peine de 4 à 5 degrés cen- on entend le vent murmu- rer ressentir jamais. On y jouit d'une г qui me fit dire un jour par un indigène : « maitre, ce lieu ressemble à un souterrain au milieu 65 la saison асет et pou rien omett y respi ire des Mies aromatiques “délicieuses qui le parfument sans cesse mais jamais à Гехеёѕ, et eee je pense du Doriphora Sas- зајтав. Longtemps ce lieu fut pour moi la séslisstion du beau idéal d'un paysage dans la forêt. Mais la hâche des petits ces étend déjà ses ravages, et bientót En 5 — accessibles existent encore. On en déplore la destruction successive, et l’on se de- | 9 frais. П p cependant qu'on v réussit assez bien en conv vertissant ces foréts en immenses s plunges où sont nourries des vaches laitière Parmi les rbi que l'auteur des lignes qui précèdent a rencontrés, il se trouvait de nombreux géants dont plusieurs серке saient trois cents pieds d'élévation ; il e fait abattre de toutes les hauteurs, mne jusqu'à deux cents pieds. H à eru HR r les plus grands. 1 debe des сини de quel- n es-uns des plus remar s; malheu- reu денел dans les difficultés auxquelles ces opérations donnent lieu, il en est une des plus sérieuses, c'est l'insuffisanee de l'agent le plus nécessaire ; il y a manque de lumière au sein de ces so ombres foréts, alors méme que le soleil brille de son plus vif éclat - on observe trente à quarante ainsi il arrive impossible de elles ont été décrites. Ceci n juin et juillet, période qui танг 2 avec le mois de mai, l'hiver de ces contr Ем Т 1368 (Suite). OPÉRATIONS MENSUELLES А EXÉCUTER DANS LES FORCERIES D'ARBRES ERUITIERS. Février. Serre à vignes. Les grappes sont déjà formées e t la grosseur de ur les autres ка, lors к nouent en trop grande abondance; cependant il ne faudrait пеш 1 laisser plus de deux grappes par arme Nous n'avons pas encore pe du palis- sage, du pincement, ni de l'ébou subir, méme avant et pendant la floraison. Р54 е спа T ous les bourgeons stériles sont supprimés ` tous ses fruits du доюн jusqu'au ainsi que les faux ر‎ La tempéra- ture doit s'élever de 25 à 28°. gre régulièrement deux fois par jou le mois de février est souvent пилона et les tuyaux pa chauffage. Dans les compartiments (1) de deuxième (1) Nous opera ici le mot de Гимн nt pour désigner 1 m e d'une consacre une saison 2 Aun si, une se - divisée, suivant sa longueur et Yea les besoins m 4 1 mé s haque e 2 ]а durée du temps 4 dernier. 56 saison les vignes entreront en fleurs ; оп ne faudra ombrager r que lorsque les jours précédents auront été constamment bru- meux ou couverts. Aux premiers jours du mois, on commen- cera la 5° saison, celle dont le fruit pourra étre cueilli dans la premiére quinzaine de à péchers. Pendant ce mois on рез à 'ovaire se gonfler et ette; les qui ont l'apparence de gourmands. Quant aux bourgeons inutiles, on les supprime dés qu'ils ont 5 à 10 centimétres de lon- sur les deux bour- 5 rameaux d fleurs n'ont pa ué Lors du palissage on tàche de protéger r rage pas encore dans les serres de premiére saison, mais on doit aérer aussi souvent que possible lorsque le soleil perce les brouillards si fréquents à cette époque; toutefois on ne laissera jamais baisser ы thermométre en dessous de -- 14 à 17°, température moyenne qu'il faudra entretenir dans la serre durant tout le ois. En deuxiéme saison les péchers fleu- rissent vers le 15; on ne doit ombrager que si les fleurs paraissent délieates, рајез, се qui arrive surtout lorsque la tempéra- ture a été trop élevée et que le soleil a fait défaut avant la floraison. Ісі, comme dans nte, on prévient l'ap- seetes par des сла guis au tabae, faites à à époques régulières. saison suivante est mise en activité un mois après la seconde, c’est-à-dire dans les pre- miers jours de fév rier ; elle fleurit vers la u mois Serre à abricotiers. Le feuillage s'épa- nouit et les jeunes fruits deviennent de plus en plus apparents, On peut stimu- la végétation par des arrosements avec de l'engrais liquide, des per ¿w quotidiens, matin et soir, et une tempé ture de 12 à 15°. Vers la fin du mois lé + MISCELLANÉES. fruits vagum dans leur phase la plus ч iq mation du noyau. Souv on l'observe d'ailleurs en plein air et pour tous les fruits à noyau, qu'un grand nombre de fruits se détachent à cette période de leur développement ; fl + e — p ае % 9 ou ments mme, ro grande activité rare, parce qu'alors la sève se porte avec trop de force vers les parties foliacées et cause ainsi la chute des fruits. La crise n 3 кш que dans le commencement de La deuxiéme saison Etat et une troi- sième peut être mise en train dans les pre- miers jours e ce mois. Serre à cerisiers. Lorsque le noyau est en même tem mps de l'air. C'est ainsi que dans une année favorable on obtient du fruit mur dès le 45 de ce mois, les maturité о гава au-dessus de 16а 1 faut plus seringuer les arbres ы la maturation ; on se contente d'arroser les 8 Eae les fruits seront formés. Les arbres fleuriront dans celui de 5* saison dont la ise en train aura été établie 15 jours aprés celle de 2* saison. Les saisons xe vantes devront également se succéder quinzaine en quinzaine, chaeune d'elles mürissant ses fruits en moins de quinze jours. erre à pruniers. Température moyenne pendant le jour, soit 18° ; seringages et ar- rosements, ventilation et ombrage comme pour le EN écher. € Dem Lii faire monter ermomètre à 25°, néces- siter pour cela une i» ste ventilation. Serre à figuiers. Même tem mpé érature que dans le mois précédent (16 à à 48°). H est à rema arquer que les figuiers, pendant leur végétation, souffrent davantage d'un Зе { ER “лыы. S Ve NN м NAS AN тр» 2 "о VIELES WM ЕЎ ç n t f i \ зг. № pae ERU M Ў /” КР | РБА À 3 DA "E ^e, i i ў > "i j 7 N < 7, ЈЕ i ET 4 5 j ien E + A m ^, S EN м \ * VA қ қ sd AN n INSIGNIS. HELIANTHUS CALIFORN!CUS al Plein tats-unis d'Amérique. | à с» асым а. 1517—1518. HELIANTHUS CALIFORNICUS INSIGNIS, meliânthus срце врага centrochlorus, Отто, in Hamburger Garten und Blumen Zeitung, 1861, p. 455. — Icon hie ad naturam illustr. En présence de la planche ci-contre, nature prise sur le fait, faut-il dire que ce Soir éclipse tous ceux qui jusqu'ici ont orné les jardins! — П était temps qu'il arrivàt! Relégués dans le jardinet du meünier, les anciens SOLEILS dispa- raissent méme de ce dernier refuge oü les remplacent de ces beaux Dahlias manque que d'un excès d'humidité. On n'ar- rose plus avec de l'engrais. liquide que les pieds qui ne sont pas trop vigoureux. Quant à ceux qui le soni trop, il suffit de leur don- ner de l'eau tiède. Les figuiers étant très- eiie c d être attaqués par FARNE feuilles et aérer quand le temps le permet. Vine ош rager Mut pube nt la la température peut monter jusqu'à 18 ou 19°. Bassinages et arrosements un peu plus abondants que dans le mois de janvier. Ep T 1377. COMMENT S'OBTIENNENT LES VARIÉTÉS ? Précisons d'abord et faisons en quelques mots connaitre ce qu'on doit entendre par variété. Par ce mot on désigne tout étre qui, issu d'un autre, qu'on nomme a a conservé tous les و‎ Е de celui-ci, mais en mé revétu des rie proies, parle, | telles ? lesquels constituent son indiv 2 rattac gairement appelée Ravenelle, dont le XB spécifique croit sur les murailles. Dans cesconditions, nous voyons que cette plante | est constamment à fleurs | jaunes et qu'elle à toujours des feuilles étroites. Par la cul- ture on en a obtenu des individus à feuilles plus larges, à fleurs else violettes lilas, etc., soit simples, soit doubles, soit pleines, Signes ou formes qui aie 2%; les variétés. Les plantes qu'on n e Ha- meau а” or, Savoyarde, sont également re Variétés à fleurs pleines, plus кок de срезы pe à бейіні feuilles à fleurs jaunes, dont il vient Pal ci-dessus, de зро Cheiri. есі entendu, et pour répondre à la e maniéres, l'une us nommons natu- relle, par opposition à l’autre que nous nommons accidentelle. по тере us appelons variétés naturelles, tes les obtentions, tous les gains qui ы tent des semis, c'est-à-dire les individus | qui ont été obtenus par graines. Nous nommons au contraire variétés acci individu dont to présentent ipe que e ни Ainsi roit parfois sur un individu à branches скі ou moins dressées, surgir meau se développant dans une di- pol tout opposée; ou bien l'inverse а | | lieu, e'est-à-dire qu'un rame rendre la direction verticale, lorsqu'au contraire us s autre ou oins étalés. Souvent c'est un rameau à tiéres, larges. Quelquefois encore ce sont des fruits de diverses formes, de diverses ент" ou de diverses natures, qui 86 ntrent sur des individus dont les fruits n'ont jusque-là guère présenté rien que d ormal. C'est de toutes ces exceptions que les rdi. s'emparent en her- chant à les perpétuer à l'aide de la greffe ou du bouturage. Les wasapas relatives, soit à la direc- ° 58 HELIANTHUS CALIFORNICUS. aux grandes fleurs jaune d'or ou ver- millon, eouleurs privilégiées du pauvre, qu aucun autre éclat n'environne. L'histoire du Золе, ісі figuré est celle-ci : MM. Jones et С°, de Chatham Four Corners (Etats-Unis), nous en ont | envoyé des graines sous la simple déno- mination de А new green eyed Sunflower, sans qu'il füt autrement question soit de la couleur soit de la forme de cette incomparable fleur. Il fallut done la voir iei dans toute sa beauté pour en deviner le mérite — et certes ee mérite est transcendant! C'est une espèce trapue, ne s'élevant guére qu'à quatre ou tout au plus einq pieds de hauteur, bien garnie de bran- ches, terminées par des pédoneules bien droits (nous appelions cela autrefois, en matiére de Dahlias, des pédoncules de | fer). Les fleurs se présentent toutes per- | pendiculairement; toutes sans exception | sont parfaites, à innombrables rayons | jauned'or, imbriqués, superposés comme | chez les Renoneules; le centre est oceupé ar un disque d'un 8 foncé métalli- que des plus brillants On sème en tout "e dira les Ted гер des rameaux, soit à la forme, à l'aspect u à la couleu ке feuilles, sont très- Крез; ; parmi lesquels un des plus remarquables est peut-étre n du brugnon, naissant sur ип meme arbre, côte- -à-cóte , pour ainsi dire, avec la péche (4). On trouve (1) Les brugnons ont, comme on le sait, la peau cach luisante, glabre; les péches au contraire ont toutes la peau trés-mate et duvetense. Outre des prunes lesquels, eux-mémes, ont entre eux un төле analogie. fais, d'une part puisque ады savons combien toutes les chos t de exion entre elles, e fait signalé et 55 gn issant in pécher, semble donner quelque valeur à cette hypothese d'autant | ndée, que la saveur d'abricot, qu'on retrouve dans certains brugnons, sten méme temps pre taines races de péches ir j not à l'alberg jaune et à l'admirable jaune, lesquelles portent toutes d le nom d'abricotée; ce em éche. D'une autre part, sque non et la pêche Ре. et que dans certaines sortes on re- € exemples de ce fait, rapportés dans certains ouvrages anglais; Du upetit généralement uxo que, pendant long- temps e é les assertions les plus authentiques, € зегі à peine si l'on osait y | eroire. Aujourd” hui le fait n’est plus dou- ка our nous avons pu le consta- er l’année derniè La uu à fruits violets de la rune Coe, . ees blanc jaunâtre, est u dent, e. б un Ф is с. = = „© ү = =, б e, 2 'e 2 ~ c л e 559 5 ол эсе © née spontanément s sur le pied et qui, au lieu de donner des fruits jaunâtres, еп а Малы s e ТЕ еро Р раа trouve également la saveur, la couleur et 1 vn méme de rase ne ece dernier en к érive, e ces retours, que nous а пенала піге de Е sur le pécher. Md ce pécher qui В ment de la Loire, ыы "i versant Sud d'une mon- ol, avait donné пг еп s: que estion. Seulement Гесогсе ru- e l'arb ous а pas | signalons seulement les faits, € ы; attirer sur eux l'attention des mps et à l'expé- rience à dédie. an MISCELLANÉES. 59 prems de violets ; la culture s'en est em- | sin, masse composée de petits bourgeons parée et l'a telle. Nous avons observé, cet été, un fait à peu près PLATE au précédent, mais qui s’est présenté sur un autre genre de plante, sur le Groseiller a commun, dit Gro- seiller à grappes. C'est une variété de celui-ci, sile TT Gondain, qui a produit su o dx et bons, ayant en un‏ و ا not l'aspe Я | i ard de ја groseille‏ de la méme facon ou bien si elle est issue de graines. Dans le premier cas, nous aurions la séparation, le dédoublement, pour ainsi dire, des éléments constitutifs d'un individu et la formation d'autres indi- vidus dissemblables ; nous verrions alors rendue permanente par la ges comment, сер ses propres forces, c'est-à- dire par voie d'extension, la nature arrive | à créer св sous-lypes qui, avec le temps, | peuvent se fixer, et à leur tour devenir le | une espèce, ше! différence y a-t-il si ce n'est = du nom? uoi qu'il en soit, la variété à fruits rouges (Groseiller Gonda in), sur laquelle ° 'est développée la variété fruits pu grace et nous bien assurer qu'il n'ya pas eu de supercherie, m 'aucune greffe n'a été pratiquée, en un ‚ qu les deux sortes croissaient naturellement sur deux branches partant d'un tige. bes e nous ne ааа” раз à la donner, nous signalons seulement le fait, Баса chacun libre d'en tirer les pat қылы es qu'il voudra. Nous avons aussi, relativement aux di- mépsiops des plantes, et aux fleurs qu'elles produisent, des faits sinon identiques, du 5 Par exemple, il arrive fréquemment que sur un arbre de trés-grande утиче ш. il se développe ce qu'on nomme un brous- naissant tout prés les uns des s. Ces bourgeons, qui pour la plupart nt P pro riété de conserver le earactére du broussin, peuvent par le bout urage ou la greffe, donner des plantes trés-naines. C'est ainsi qu'un. Picea — arbre de on tour, d méme maniére à РА. intermedium, Байк, plus grand que le précédent, l'est cependant moins que le type; il a conservé le mode d’inflorescence de ce dernier, e’est-à e: m se urs lus vülumineusée que c де nanum, и. chose. à peu prés semblables se produire dans es fleurs, et n’arrive-t-il pas chez certaines plantes, sur les Chrysanthémes de la Chine, par exemple, qu'une méme branche donne sur divers rameaux des fleurs différant n coloris ? Il suffit dans с les parties qui fournissent ces productions, our per pétuer ou fixer de nouvelles va- 5665. Bien que nous puissions de beaucoup multiplier ces exemples, nous n'en citerons cerise dite Anglaise. La sorte dont il s'agit, est remarquable par ses feuilles qui, au lieu d’être ovales-acuminées au sommet, régu- lièrement et légèrement « dentées ‚ sont très-irrégulièrement découpées et comme déchiqu etées ou lacérées-rongées. Ce qui mérite surtout d’être mentionné, c’est son od dont toutes les parties sont normales ; MISCELLANÉES. il suffit de le greffer ces rameaux pour avoir | moins exclusifs, gis ne peut-on les consi- d , une variété permanente. Quant aux variétés | dérer comme des flambeaux dont la lu- peuvent varier dans de telles proportions, | recommander d'étre plus prudents dans quil est Rt impossible de leu r nos assertions, lorsqu'il s'agit de faits qui se rattachent aux lois de la vie? Celle-ci iut ire un mystère pour nous, ne if ites. ais es ces phénomènes que pe по Е écarts, jeux de la nature, ne | p ter à nous que par une sont-ils pas au contraire des КОТ | suite ài Phénomènes өкі ou moins mysté- toutes naturelles, l'expansion n de се Ed | rieu iendrons sur cet impor- cipe si vaguement désigné sous le nom de | tant suit En сал, el pour 2.2 force vitale? Et dans ce grand creuset | е qu'on appelle nature, xy n'est-il pas pour | ` nou ns tou le iud nous jeux et mystéres? Aussi avons-nous m vun ош ier que die vie étant universelle presque toujours tort, lorsque nan MONA S impérissable, ses manifestations, en de ses lois d'une maniére abso et que | jn mbres comme en formes, sont infinies, nous leur assignons xu ин | | qu 'elles n'ont a limit tes que le temps; En outre, les exceptions qui se montrent де | Bos au contraire notre existence, que pres- сі ne e wu i еее 5 deu p n'est, relativement. à la durée de Т 1378. UNE VISITE AU JARDIN BOTANIQUE DE BERLIN. n n'est plus instructif, rien ne favo- | et vient pour ainsi dire toute seule ; telle rise p le progrés du jardinage, que ces | autre, qu ‘ils n'ont vu qu “еп feuilles, se e mon- exeursions aux grands établissements d'hor- | tre à eux pour la premiére fois en fleurs ou p en renom qui commencent à pas- en fruits. Ісі, c’est п ex particulier de r mœurs. Les ouvriers qui | culture qui réussit e ux, là e'est un vellent se perfectionner dans leur profes- autre. Des comparaisons ni s'établissent, sion, ne amer mesi suivant Г sa Sarun naissent in idées nouvelles ; les préjugés с e, de faire leur tour de France, allant ве dissipent, les procédés se modifient et Treler en atelier, Әніне en usine, еб finalement d véritables causes des succès recueillant cà et là тё procédés еп usage et des es si complexes qu’elles soient, dans les diverses provinces. Les apprentis | se découvrent et ajoutent quelque chose à jardiniers usent du mèm me procédé, et quand | la partie théorique de l'art. Bref, de tous ils sont zélés pour leur art, ils visitent quel- | les mouvem ments d'idées qui se communi- ques-uns wes principaux jardins del" Europe, quent de l'un à l'autre, de to ees dis- et rapportent de leurs nombreuses stations | eussions qui се jaillir la lumière, résulte infin nimentplasde sav oir qu'ils n'en auraient | cet aceroissement universel de connaissan- aequis, s'ils se fussent toujours renfermés | ces qui se résument dans les mots de pro- dans l'étroit horizon où le hasard les a fait se id cole. nait réflexions nous sont inspirées par Pour les riches amateurs, les avantages lintéressante relation qu'à faite naguère de la villégiature horticole ne sont pas | à la société royale de Dublin, M. Moore, edes Sans compter le plaisir de voya- к атны du jardin ger et voir du nouveau, сш, ne | ville. M. Моб vient de visiter l'Alle- trouv entils pas d'intérét à obser er, dans | magne horticolement. Il а vu les jardins les les jardins, les effets de la diversité des plus renommés de ce pays probablement climats et des procédés de culture ! Telle plus avancé que le nótre sous ce cs plante qui, chez eux, reste infirme malgré quoique moins favorisé tous les soins par le climat. (La suite à la prochaine livraison.) aate сы а meos! cain on 2-5 г зел eun Кыс RHODODENDRON VEITCHIANUM Hook Moulimein Serre froide 1519—1520, RHODODENDRON VEITCHIANUM, поок. Ericaceæ. ser. 1, page 45. CHARACT. SPECIF. — Foliis obovatis mucro- ato-aeutis in petiolum brevissimum attenuatis supra nudis subtus glaucis зрагее ferrugineo- squamulosis, floribus terminalibus 5-4, calyce brevi-quinquelobo lobis ovatis parce longe setosis, coroll оуа 9 Rhododendron Veltehlanum, Hook.,in Hot, fag Frong XIV, p. 57, secundum Bot. Mag. tabulam iteravit. — Heee autem icon ad naturam in Horto Van Houtteano delineata et picta. Nous avons déjà donné la figure du Rhododendron Veitchianum Ноок. (Ғһовв XIV, page 57) et voici се que nous en disions nombreux exemplaires de ee Rhododendron que « possède notre Établissement, aucun n'a jusqu'ici donné de fleurs, les plantes étant encore un peu jeunes. Nous con- sidérons l'espèce, quant à la gentillesse du port, comme l'une des plus agréables + 1378. (Suite et fin) UNE VISITE Nous allons emprunter à sa relation, re- produite dans le Gardeners’ Chronicle, ce qui a trait au jardin botanique de la сарі- tale de la Prusse, e cóté du Rhin, ce grand fleuve mitoyen entre la Gaule et la Germanie, si nous en croyons les commentaires de César. is allé à Berlin en chemin de $ за et parfaitement plates. De l'intérie wagon, j'ai pu observer beaucoup de plan- tes qui sont ou étrangères à la flore de la Grande-Bretagne ou fort rares en ce pays. En beaucoup d'endroits, les talus sablon- neux de la voie étaient tout jaunes des fleurs de l Helichrysum arenarium ; ailleurs 27”, c étaient les fleurs pleines de la Chicorée AU JARDIN BOTANIQUE DE BERLIN. | d'œil produit par ces vastes carrés de j raiment très-beau. Il faut pas perdre de vue, chons à introduire chez nous les du Continent, que bien que les tempéra- ques parties de l'Allemagne du nord, et | qui semble se plaire dans les sols les plus | sablonneux et les plus maigres. Le coup- taux « Pour en revenir de Berlin, je dirai que ce qui en fait 22 6 | 42 RHODODENDRON VEITCHIANUM Ноок. du genre. En effet la pose de ses branches trapues, la forme de ses feuilles en ro- sette, tout cela est parfait; mais, revers de médaille, peut-étre a-t-elle le défaut qui caractérise le Rh. formosum, celui de produire seulement des fleurs „тш isolées, ou bien réunies par 2, 5 ou et non pas disposées en bouquets. D aprés la figure ci-contre, nous sommes porté à croire que nos craintes à cet égard sont quelque peu fondées, et même que ces fleurssont pendantes. En effet, d'après le Gardeners’? Chronicle, que cite sir William Hooker, ce serait avee le Ей. Gibsonis (voyez Ктове, tome I", 1845), qu'on lui trouverait le plus d'affinité, « bien quil s'en distingue considérablement tant par ses fleurs que par son feuillage » ajoute avee raison le Bot. Mag. Le borc de ces fleurs est ondulé à la manière de l'Azalea crispiflora. La plante а 616 découverte dans le Moulmein ; elle est d'orangerie. On en doit : introduction à la maison Veiteh. > à ce que nous disions alors. — Мівох renseigné aujourd'hui par le charmant exemplaire que nous avons eu en fleurs, nous n'avons pu résister à la tentation. d'offrir à nos abonnés une nouvelle édition de la planche citée. Nous avons employé le grand format pour illustrer une aussi belle espéce ; ainsi, pas de fleurs pendantes le moins du monde, pas d'avariee de fleurs! flo- ‚ raison copieuse, fleurs bien érigées, à | eorolles bien ouvertes! Qu'on joigne à | cela la majesté du port, dont nous avions | parlé et l'on se fera une idée de la beauté de cette espéce que nous rangeons parmi les plus luxueuses du genre. L. VH. principal attrait pour les Visiteurs, tant me ui est aujourd'hui remplie de trés-beaux échantillons de ces plantes. Elle a 170 pieds de long, 54 de haut et equel plongent les racines des ar- bres (ie que les Anglais n de aer qui s зә деді ч se fe + rment à nté, et qui envoient, avec leur cha- leur, une ток humidité dans l'at- mosphére ambiante, au point d'en faire une sorte d'étuve. A en juger par la belle venue des plantes, се traitement parait leur convenir. Du trone de ме Pal- mierset de plusieurs autres plantes, sortent de longues raeines adventives, qui témoi- gnent de l'humidité de l'air intérieur. « Il serait inutile, et méme d'un fai- ble intérét pour les lecteurs, de eiter iei nominativement tous les échantillons re- marquables que contient cette + Jë dois eependant en mentionner eia Le nombre et la belle venue des fougères ME dont les frondes se mélent à celles des Palmierssont iei une des pies e auront le plus d'attrait our les visiteurs anglais, et les mesures suivantes iir donneront une idée de dimensions de ае Le Cyathea aurea y a 20 pieds tige ; ГНетиейа sue 5 pieds ; Айры obtusa , le Diplazi n de mon passage, le Pandanus utilis était couvert de fruits, bte masses globuleuses d'un singulier час е Le ndanus furcatus. était. en que quelques à Cy ЩИ p p Carludovica. Plusieurs almiers, comme je l'ai donné à entendre plus haut sont déjà de fort beaux ‘échan- | üllons, et plusieurs appartiennent à des pese très-rares, J'ai vu, en outre une MISCELLANÉES. x у 45 grande espèce de Strelitzia, Т sem- blable au 5. Я mais qu'on m'a dit étre différente et qui m'est inconnne. On la nomme à Berlin S. Nicolaith), et elle y a été envoyée des serres du jardin otanique de St. Pétersbourg. Une autre p remar- ne grande espéce de Bambo le Bambusa lati ‘folia, до из feuilles sont larges de prés de six pouces, et les tiges beaucoup plus fortes que Шы d'aucun des Bambous que j'ai vus dans les collections de = ~ пе dignement représentée dans la serre de Berlin. On y voit encore une bonne eol- lection d'Echinocactus, ete. si bien connu aujourd'hui par 168 excellentes figures qu'en ont données le D* Pfeiffer et M. Otto, ci- devant Pier и du jardin. Les arbres rustiques ne sont ni trés-nombreux trés-forts dans 1 din de Berlin; j'y ai cepe padom ES un superbe Peuplier que je 1 pas encore vu et qui y Sas le nom de Populus auri fon C'est un arbre de ieds de haut, et dont les feuilles sont bae et luisantes. « De Berlin, je suis allé à à Potsdam, pour voir les инее en terrasse de Sans- Souci, qui sont une curiosité dans leur genre. Ces terrasses son m oos autant de larges et hauts gradins échelonnés les uns au-dessus des autres, et soutenues par des murs de nément de panneaux vitrés, pour y faire fructifier les Figuiers, lesVignes, = Péchers et autres arbres qu'on a eu soin d'y palis- en est fort agréable, autan те elles sont couvertes de fru « E emagne, un x ургы езї, à ce qu'il me parait, plus fleurs, et c’est en quoi je ove que le jardinage allemand différe le plus du jar- dinage anglais. А Sans-Souci, les carrés Е uS is АК ПН лын аш ИБ аз (1) Le Strelitzia Nicolai, Rer. ей Кске. а été figuré dans la Frore : XIII, page 121. des parterres et méme les gazons sont par-- semés de bouquets de plantes dans le genre des suivantes: Chamerops humilis, Cala- dium, Canna de diverses espèces, ete. On y voit même de gros pieds de notre Rhu- barbe commune, et ce n'est pas ce qui produit le moins d'effet. illeurs ce sont de grosses touffes d' Arundo Donax et de Mais, qui font contraste avee des groupes de Pélargoniums. Aux yeux de l'hortieul- teur anglais qui cultive 20 variétés de Pélargoniums écarlates à peine différentes l'une de l'autre par la nuance des fleurs ou la teinte du КАЙНАЙ, qui éléve de méme des planches entiére s de Verveines aussi peu distinctes, une ornementation comme celle dont je viens de parler, се, quelque chose de grossier et 4 gru; cependant, si on donnait à un Si e choix entre un parterre anglais bien fleuri pour les représenter sur la toile, je ne doute pas qu'il ne préféràt ces derniers comme e de ma visite, est un ovre nique dans son genre, par ses proportions colossales. Elle a 1000 pieds allemands de , vant, par des piliers en pierre de taille qui séparent les grandes ouvertures, servant de kae et de Кабо, Du có óté du Nord, sante du жар vatoire. M. Moore n'a pas borné son excursion етуй aux ix jardins botaniques ; il a visité avec non moins 4- attention les jardins pri- vés et ce n'est pas là qu'il a trouvé le moin d'objets iot mlt Mais le temps no manque pour le suivre dans ses pérégrina- tions ; nous renverrons done le lecteur qui voudrait étudier plus complètement 1 bou: allemande au travail 1 псе е lau 44 — - : MISCELLANÉES. = T 1379. RUSTICITÉ DES VÉGÉTAUX DE LA NOUVELLE-HOLLANDE, DANS LE MIDI DE L'EUROPE. Parmi les causes qui développent le goût de l'hortieulture, il en est une, la première de toutes peut-étre, à à laquelle personne ne fait attention : e'est de jouir de six mois d'hiver, sans compter les ба du ET et les averses de l'été. Sous ce courtes apparitions et que le blond Phébus - inonde toute l'année de lumiére et de cha- leur. La ea presque tous les a rs d? Hiétieuiture et tous les нане S sérieux viennent du pays des frimas, ou tiennent, par quelque endroit, à une origine septentrionale. П y a sans doute de > jardins dans cette région aimée du soleil, et d'ici à quel- ques années le littoral Parii de la Médi- lerranée sera une suite non interro mpue de charmantes villas, où la flore indigène tendra la main à une flore exotique des “plus variées. Mais à qui devra-t-on ces embellis- sements ? Neuf fois sur dix au moins à des rentiers de Londres ou de Paris que la beauté du climat y aura attirés. Sans cette paisible invasion, jamais la grande horti- culture ne serait née dans le midi. Ceci soit dit sans faire tort aux insouciants habitants de ces heureuses contr Аи nombre des végétaux exotiques de toute provenance qui sont en voie de natu- turalisation dans le jardin de la Basse- ovence, ceux de l'Australie méridionale se distinguent par leur vigueur et leur rusti- cité. Ils y bravent également le souffle gla- | à cial du vent de nord-est et les sécheresses vide de l'été. Là, e dans leur natale, теа d'entre'eux choi- sissent ‘hiver a pour le voyageur qui va passer l'hiver Nice ou à Cannes, d'y voir des jardins tout fleuris entre le commencement de décem- bre et la fin de mars. Mais il n'y a pas pour cela interversion dans l'ordre de la florai- son ; ces végétaux ont marché au contraire de la manière la plus normale; trouvant dans leur di nt prétés sans résistanee. Ce que nous en aujourd'hui = | ma du climat australien, au sud du tropique du Capricorne, explique toutes ees ano- malies е ntes it communément qu'au voisinage des tropiques le froi fai sentir, par exemple que ipis keen etre e s'y abaisse jamais au-dessous de zéro C'est là une grande e éme r porte un curieux exemple. Arrivé à Mour- е d'une contrée très-riche en Palmiers, il vit le thermomètre centi- ecd descendre à quatre degrés au-dessous de zéro, et les aques 'eau stagnante se couvrir d'une croûte de glace de l'épais- seur de la main. Dans les oasis de l'Algérie, zouk, au centr analogues ont été observés dans Г Afrique australe, vers le 50* degré de opes oü des gelée oute ces excès de température, mais pour les voir apparaitre, il suflit de s'avancer de quelques етае bs kilomètres dans l'in- érieur du con Mais c'est à la Nouvelle-Hollande, p être plus qu'ailleurs, que ces excès clim tériques se font remar es Ils ont signalés, il y a déjà quelques années, par un voyageur anglais, sir Thomas Mitchell, la relation de qui nous allons en em- peunter quelques-uns. On y verra du pre- ‘œil pourquoi les végétaux de dinat sud-européen, et quelle riche mois- son les jardins du Midi sont encore en droit d'en attendre Sur la fn d'avril, c’est-à-dire à une époque de l’année correspondant dans l'hémisphère austral à la fin du mois d'oc- tobre en Europe, par 28 degrés de lati- r la température gé- . Mitchell S le thermomètre rque 5,55 au lever du soleil. Le pays oü se faisait cette observation était ин" pd у 2 er atà е W ж e POLYSTACHYA CARNEA Ad.Br. с nennt en t О 1521. POLYSTACHYA CARNEA, a. Orchideæ. CHARACT. GENER. — ҚЖА АІ foliola exte- riora erecta, acuta, lateralia ma columnæ co onnata ; conem ^ ре e со ишпе articulatum, trilobum Colum revis semiteres. Ашћега bilocularis. Polliia 4 F cii ael "ү ia, per paria cohæ- n Africa e£ America tropica ob- оо ері АУЕ = Қанын v. pseudobulbosæ foliis leviter ner р floribus paniculatis, parvis, alabast xd rigonis. PorxsrAcnxa Hook. Exot. fe t. 105. — Linni. ы. 72. = Вед. ENDR sp. Tuouans Orchid. t. 85, 86, 87. D СНАВАСТ. plant m 1 P. caulibus fasciculatis gracilibus compressis stratis: vaginis foliorum - ЖЕ јун e "3 2 tectis, foliis distichis, vaginis longis arete adpres- ineari-lanccolatis acutis levibus. quinque- i vel sim- be reflexis su ult Polystachya carnea Ар. ей in ocho tah. , Cette jolie Orchidée qui fleurit régu- lièrement depuis 1857 dans les serres du Muséum, à été rapportée du Gabon, sur la cóte occidentale d'Afrique, par M. Aubry Le Comte. Elle me parait différer de toutes les espéces de la Sierra Leone déjà déerites par M. Lindley. Une autre espéee recue du méme pays par M. Pescatore et donnée par lui au Muséum, me parait être dans le méme | cas; les fleurs sont. d'un beau jaune soufre; elle peut ètre ainsi caracterisée : a sulfurea, Ар. Dn .)^ 5 Caulibus fasciculatis gracilibus compressis læ vibus, foliis distichis, vaginis адалы adpressis (4) а potius P. pyrosadalis 1лхрі. in Jour- nal of the Linnean Society? ` di eia inv olutis, > a oro aen ots acuto, 5, brevibus, ovato-trilobis, lobo medio acuminato, laterali libus rotundatis; sepalis petalisque acutis glaberrimis, labello obovato-oblongo a basi trilobo, lobis lateralibus basilaribus brevibus tridentatis, lobo med iee subtruncato trilobo, lobis latera- libus NE debo acutiore refracto, columna bier truncata. La plante est plus g erande dans toutes ses parties que l'espèce précédente à la- quelle elle ressemble beaucoup par son port; mais, outre des différences trés- marquées dans la forme et la couleur des fleurs, ses feuilles plus laneéolées sont à 7 nervures trés-marquées, qui se prolongent sur les gaines et les rendent anguleuses. Ap. Bn. m vu couvert d'Indigotiers, de Mimo- чагірав,. де Myrtacées агро- élaux analogues. A un degré plus près den tropiques (le. 27*) et au mois de mai, correspondant là à à notre mois de novembre, le thermométre mar- qua suecessivement au lever du soleil, — 6°,67; — з — 79,78) --8%55; — 85,89; — 140, 11; deux fois méme il | baissa 1 а — AM», 67. Le 22 du méme bes. une riviére rencontrée par notre е voyageur était gelée, et cependant la végétation était | luxuriante ; elle se composait "de Mimosa, | ао ә an ~ c ~ d Бисаћ урив» 4 d’Acacias ete. ; on y voyait méme un Labichea, plante quas tope un Calandrinia et un Loranthus ! Le 25, le thermométre marquant le matin — 115,11, on vit 1 Acacia conferta qui com- meneait à fleurir, ainsi que des Бакир et beaucoup d'autres plantes.— Le 5 mai, | à une altitude d'environ 550 m t de supposer des abaissements beers | qui approchent de — 12°. À 2 46 MISCELLANÉES. latitude australe, très-près par conséquent | u tropique, dans une région couverte de ге де Phebalium, de Myopo- | rum, de Zamia, d'Hovea, d'Acacia ete., les température онаи la nuit à — 6°, — 10°, —11°! А 25 degrés de latitude, et à une altitude qui пе dépas- | sait pas 400 mètres, la toile des tentes | sous lesquelles les voyageurs étaient abri- | tés, était devenue raide comme une plan- | che, par suite de la gelée, et le 5 juillet, le thermométre y descendit pendant Ја i Ae endant le pays était e Bursaria, de Boro- abaissements de température: De pareils froids sont assez rares au voisinage de la оне. ou p on ne les y observe que les hivers exceptionnels, De là la conclusion fort logique qu'un trés-grand nombre de végé- Т 1380. А ГА MÉMOIRE Dans la matinée du 24 septembre 1864, à l'heure ой la Commission royale de Po- mologie, réunie à Bruxelles, regrettait de ne point voir assister à sa séane ceun homme aimable, au cœur loyal et ouvert, dont les lumiéres lui furent tant de fois utiles, cet homme miné é par de eruelles souffrances, de son dernier sommeil. C'était Michel-Francois-Joseph SCHEIDWEILER. Il naquit à о gne, le 1 août 1799. mmes aequirent autant de droits lui à la gratitude du Annis horticole. Les fleurs furent sa pas gétal. Pendant sa carrière pe de plus d'un quart de siècle, dans son ensei- gneme ord à l'École de ces | ses lecons aussi bien que par ses écrits, i chercha sans cesse à Қ же et affermir le | gout des fleurs. Un petit nombre de savants possédèrent autant de connaissances que lui dans les astes champs de la bota nomie et de l’horticulture. Tandis que quelques-uns purentle surpasser dans telle taux de la Nouvelle-Hollande, méme récol- | tés sous le tropique, doivent ré le climat de la Provence. Mid < lcs Е "s y seront dépassés. Nous $, par les explorations de M. Forditnd. "Müller | que le sud du continent australien est riche en plantes d quil y a, entre autres, une Araliacée de 60 pieds de hauteur, dont la tige расе cependant parfaitement simple; que le grand Pal- mier Néo-Hollandais, le Livistona austra- lis, descend presque jusqu'au 58° degré de latitude, où il a un véritable hiver à endurer; que l'ile de Van Diemen qui en est voisine, et dont la latitude est celle de la Corse, nourrit, outre son précieux Da- erydium, Sem Eucalyptus de taille colos- : mes Fougéres arborescentes. Voilà dris U une riche carrière à exploiter pour l’horticulture méridionale et ce qui doit l’exciter à l'entre rendre , c'est la presque certitude d'y réussir. DN. DE M. J. SCHEIDWEILER. branche spéciale de ces sciences, il fut supérieu r à la majorité d'entre eux parce qu'il était érudit dans toutes à la fois. П savait la physiologie végétale et l'organo- génésie, connaissait à fond la Flore indi- gène, celle de l'Europe et une partie notable des. Flores exotiques. Les notions les plus de l'étude et de t erat: de chacune | de ces S dis connexes, si l’on veut, mais toutes différentes. | Nous nous sommes étendu ailleurs sur la carriére parcourue par Scheidweiler (1); | nous renvoyons à ce travail ceux qui vou- ‚ draient la connaitre d'une manière détail- | lée. Dans ces pages que la Flore consacre à is mémoire de l'un de nos eollaborateurs, ous nous bornerons à retracer les prin- pen traits de sa vie et à ame en peu (1) Notice sur la те et les баты de M. J. Scheidweiler, par Rodigas. — Br. in-4°. — Gand, С. Annoot- Semen “> i %, Ad. Br. AUBRYANA ОВАСА МА 252 1522 – 1523. DRACÆNA AUBRYANA, a». та Liliaceæ S MA CHARACT. GENER. — Vide supra, vol. VI, page 109. CHARACT. SPECIF. — rutescens, са fr ule cl e роо s, petiolo ma rg nato unde canaliculato, libe йонны арс еа я ato, nervo medio vix nota nervis lateralibus tenuibus ا‎ panum d terminali elongata angusta, racemis fastigiatis, s fas- ciculatis sessilibus ephemeris albidis, be gracili = a ES nearibus урабы $5 ПЕР stylo RR formi taming antheris parvis ate simplici capitato-hem æquante recto, stig ærico, ovario elliptico аал loculis ip he eet E bryana, До. BE — Sub præ- ed tabula a. Cette espèce de Dragonnier, très-élé- gante et fleurissant facilement dans la serre chaude, à été rapportée du Gabon par M. ry Le Comte, commissaire de la marine impériale, auquel le Mu- séum d'histoire naturelle de Paris a ди beaucoup de plantes intéressantes de cette région peu eonnue. Sa prompte floraison sur de jeunes pieds peut faire | supposer qu'elle forme plutót un ar- buste qu'un arbre; son port et la forme de ses feuilles rappellent au premier coup- d'œil les Cordyline plutôt que les vrais | Dracæna. Cependant [а nervation de ses | Џ euilles à nervures paralléles à la ner- vure médiane pouvait déjà faire entre- voir que, comme les autres espèces afri- caines, elle appartenait aux vrais Dra- сапа; Cest ee que la structure de sa fleur est venue confirmer. La tige grèle, de 2 сепит. de diamètre environ, est droite et restée simple jus- qu'à présent. Elle est marquée de cica- trices annulaires complètes, assez espa- cées. Les feuilles sont distiques, engainantes et imbriquées; leur dispo- sition distique est cependant jointe à une partie inférieure elles sont dilatées en une gaine qui de mots les Pecan serviees qu'il rendit | à l'hortieultu | Aprés avoir < ses humanités à Siegbourg, petite ville assise non loin des | bords du Rhin, entré Bonn et Cologne, au sein des plus eharmants paysages, Scheid- | weiler'obtint dans sa ville natale le diplóme | de pharmacien. Ce diplóme ne dut . | lui étre utile d'une maniére immédiate. A | vingt-trois ans, il est vrai, nous le trou- | vons à la téte de la pharmacie ra tre | de Siegbourg, mais l'année suivante il s'en- | gage volóutsiremerit ed les rangs de | l'armée prussienne. Un a [1 nouveau libre , il partie de l'Allemagne et de la Suisse, étu- diant la phytonomie de cette belle contrée. Pharmacien, soldat, voyageur, il ne laisse passer un seul j jour sans songer à la bota- nique, et c’est cette science qui par la suite brillera sur sa vie et maintenant lui fait | duité à ses oublier ses privations et ses fatigues. De retour dans sa ville natale, il obtient | les fonctions de proviseur à la pharmacie de l'Hôpital militaire dont son père avait | été l'intendant. Cette charge lui laissant quelques loisirs, il les e mploie avec assi- études favorites set donne méme encouragements de la Commission médieale de Cologne. Bientót cependant il aban- donne ce post ne position meil- leure qui lui est offerte à Aix-la-Chapelle, notamment la direction d'une offieine. Là il se marie r suite se voit obli é à rechercher un autre établissement. A | des efforts stériles de се côté, il se décide à 48 DRACÆNA AUBRYANA, Ар. Ва. enveloppe étroitement la tige et la base fleurs sont cepe de bractées des feuilles suivantes. Cette gaine se | lancéolées brunâtre rétrécit insensiblement en un pétiole| Les fleurs sont buds ou trés-briéve- long de 2 à 5 décimètres, canaliculé et | ment pédicellées; elles s'épanouissent bordé par la prolongation de la gaine successivement et chaque fleur ne reste enroulée; ce bord se eontinue supérieu- épanouie que quelques heures le matin, rement avec celui du limbe qui est | mais la рашеше est couverte de boutons lancéolé, rétréci insensiblement à la | dressés, elaviformes, blanes et d'un rose base et légèrement ondulé, atténué gra- | violacé au sommet; chaque fleur pré- duellement vers son extrémité et terminé | sente un périanthe à tube cylindrique par une pointe aiguë ; ce limbe présente gréle, se terminant par un limbe à six une nervure médiane peu marquée её | divisions étroites, linéaires mais peu disparaissant vers le sommet, et de nom- | élargies au sommet, arquées et réfléchies breuses nervures secondaires, trés-fines lorsque la fleur est complétement épa- età peine distinctes, parallèles à à la ner- | nouie. Les étamines insérées à la base vure moyenne et au bord du limbe, ca- | de ces divisions ont des filets gréles, ractère propre aux vrais Dracæna et qui | droits, divergents, égaux aux divisions les distingue des Cordyline. Les pétioles | du limbe, terminés par des anthéres sont dressés et comme fastigiés ; le limbe | elliptiques- -oblongues , à deux lobes ondulé et flexible est plus ou moins | fixés par le milieu de leur face dorsale étalé suivant l'âge des feuilles. La couleur | sur le sommet du filet. Le pistil est est. d'un beau vert plus foncé à la sur- | ellipsoïde, lisse, complètement libre, faee supérieure, et les feuilles supé- | ereusé de trois petites loges conte- rieures,au-dessous de l'infloreseenee,ont | nant chacune un ovule anatrope dressé; un pétiole de plus en plus court. L'inflo- | le style est filiforme, droit, égal en reseenee est terminale, trés-allongée, de | longueur aux étamines et terminé par prés d'un mètre de hauteur, droite ; un stigmate arrondi un peu plus large formant une panieule à rameaux assez | que lui et formant trois lobes à à peine courts, dressés et presque appliqués con- | marqués. Les fruits n'ont pas müri. tre l'axe; les plus inférieurs ont environ Lastrueture du pistil range cette plante 10-15 centim., portant des fleurs fasci- | d'une manière positive dans le genre eulées; les supérieurs se réduisent à | Draczna, qui seul, dans ce groupe, offre des axes très-courts formant de vrais fas- | des loges uniov ulées. Ap. Bn. cicules. Ces rameaux et les fascieules des que exclusivement de recherches dans le domaine de l’histoire naturelle, tandis qu'il préfére son herbier et ses lecons de botanique aux soins de son établissement, celui-ci bé d’une manière sensible. Aussi, cédant à de sages avis, il cesse ses | affaires. demeurer indifférent en apprenant la те- rou présente de beau, devait avant tout aimer е beau dans l'ordre moral; et ce n'était pas assurément un spectacle peu sublime e celui d’un peuple se réveillant enfin C'est dans cette situation que le trouvent | à SPladépendunce et donnant au monde les événements qui troublérent l'horizon | l'exemple de la sagesse сае la politique et оне еп 1850. Те bruit. de nos luttes | de la modération dans e progrès social. avec ceux qui auraient pu rester nos frères, Seheidweiler comprit ce triomphe et pensa 8 ЫР avaient voulu, retentit jusqu'au vieux | avec raison que chez une nation jeune mais Rhin et un “écho de notre liberté alla vibrer | déjà virile, il trouverait de nouvelles res- ır ses rives » Saisi d'une | sources pour développer ses connaissances secrète émotion, sent dans son cœur s'éle- | et peut-être aussi pour les utiliser. Il т ver des aspirations plus vives vers les idées | done sa ville natale, cette fois pour n'y libérales. Comment du reste aurait-il pu | plus revenir. VERSICOLOR DC (varietates › ROCHEA 2.2 >” ете elles 5 8 y PST А >> Tre v. New 1524—1595. ROCHEA VERSICOLOR, pc. VARIETATES, Crassulaceæ. ubconnala integerrima, margine interdum carlilagineo-ciliato. Flores um- bellato-eymosi , rubri flavi rariàs albi. DC. in Prodr. Ш, p. 595, IX. Rocuea DC. Р/. grass. n° 105. LAROCHEA Pers. Ench. по 755, Roem. et ScHULT. n? 1255. Haw. Syn. p. 50. LAROCHEA сі KarosawTuES Haw. Rev. p. 5. DieTRICHIA Tnarr. Tab. t. 449. €naAssuLA Anass. Fam. П, p. 248. — Crassulæ spec. LINN. CHARACT. SPECIF. — Foliis oblongo-lanceo- | latis aeutis basi connato-vaginantibus, caule erecto ramoso, floribus umbellato-capitatis. DC. in Prod, Ш, 594, n» 6. Шосһеа versicolor DC. Z c. — Crassula versicolor, Lodd. Cab. 455. — Bot. Mag. 50, 2556. — Bot. Reg. 1Ү, 520. Cette section de la famille des Cras- sulacées ne renferme que de jolies plan- tes, toutes originaires du Cap de Bonne- Espérance. On sait la beauté fastueuse des fleurs sous le nom de Crassula falcata, aux feuilles épaisses, courbées en faux, à surface bleuàtre duveteuse, aux larges . est un diminutif du type aux proportions plus grandes et si rare ans nos collections ой on l'appelle Crassula falcata major! On connait le brillant Crassula coccinea et le C. odora- lissima, aux modestes fleurs blanches, mais ayant une odeur aussi suave que celle que répand la Tubéreuse; enfin, le C. versicolor dont la planche ci-contre renferme diverses belles variétés obte- nues dans cet Établissement. Le R. versicolor ne semble pas admis comme espéee par tous les auteurs; il €n est qui le passent sous silence. Le | Bot. Reg. (1818, p. 520) l'enregistre ‚ cependant pour tel, et le regarde comme intermédiaire entre le В. coccinea et le | В. odoratissima. On en devrait l'intro- duction à M. Burchell, junior, qui le croyait originaire de la Montagne de la | Table. Les graines en auraient été se- mées à Chelsea, dans l'Etablissement ‚ Colvill, ой elle aurait fleuri peu de | temps avant de paraitre dans le Bota- | nical Register. ela dit, écoutons notre fidéle M. Fr. Desbois, à qui nous devons les · gains figurés ci-contre. « Ces variétés proviennent de croise- ments que j'ai opérés en juillet 1858 à l'aide des Crassules connues sous le nom de Beauté de Charonne, corallina, nitida. odorata et Angelina. J'en ai semé les graines immédiatement aprés leur matu- rité qui eut lieu en octobre. « Ce semis a été fait en terreau de feuilles tamisé, mélangé de moitié de 1 | | d'un carreau de verre posé sur les re- - Aprés avoir séjourné quelque temps à Liége, il vint se à Brux ü bi : donna ses premières confé- id sur divers sujets d'histoire natu- elle. C'est lui qui émit l'idée de créer l’enseignement agricole en Belgique ; or les idées, quand elles sont bonnes, acquie- rent une puissance irrésistible : une fois welles se sont fait jour, elles marchent en avant et semblables à un torrent que rien n'arréte, elles passent souvent meme sur le corps de celui qui les a concues. Heureusement cette fois il n'en fut pas 50 bords de la terrine, comme cela se рга- tique pour les graines fines, telles que Calcéolaires, Gloxinia, Begonia, Rhodo- dendron, Kalmia, ete. « Aussitót que les graines eurent levé, les _plantules ont été repiquées en terrines à à la distance de 1 à 2 centimé- treset sur une tablette trés-prés du verre. « En mai suivant, le plantayant atteint de 4 à 5 centimètres, a été mis dans des pots de 6 centimètres de diamètre et placé dans une serre moins chaude. « En juillet, un second rempotage a été effectué dans des pots de 10 centi- métres et les plantes mises en plein soleil, à l'air libre. « À l'entrée de l'automne elles s'étaient tellement ramifiées, sans pince- ment aucun, que la plupart d'entr'elles portaient de 20 à 50 branches latérales. « Vers le 15 octobre on les a rentrées et mises sur les tablettes supérieures, prés du verre, dans une serre à Pélargo- niums, ой, dés lors, elles ont été traitées comme plantes faites, c'est-à-dire peu niére à recevoir le plus d'air et le plus de lumiére possibles; en juin les tiges florales ont commencé à surgir; en juil- let et aoüt elles développérent leurs corolles variées depuis le rose о jusqu'au plus bel écarlate fonc « Sept cent quarante-deux үле qui composaient le semis se sont ainsi mises à fleur; de ce nombre dix-huit seulement ont été conservées, parce que leur coloris est nouveau, que leurs om- belles sont compactes, leurs fleurs lar- ges, et en un mot qu'elles sont parfaites. « Ce sont ces dix-huit variétés que ROCHEA VERSICOLOR, DC. VARIETATES. l'Établissement offre en vente en ce moment. « Les Rochea её toutes les Crassules en général se bouturent en toute saison. La voie normale consiste à les tailler en été aprés la floraison et à en prendre des boutures qui s'enracinent à l'air libre, en plein soleil. Si l'on voulait opérer de bonne heure au printemps, on bouture- rait en serre tempérée, sous cloche, en un mélange de terre de bruyére et de sable, parties égales. Peu ou pas d'eau „avant l'émission des racines. > L'habitat des СгаѕѕшШасёеѕ est le meilleur indicateur de leur nature, de leurs besoins. Elles vivent dans les lieux sees, aux sommets des montagnes, pour ainsi dire sur la roche nue, là où Геп ne rencontre pas de trace d'autre végé- tation, oü pas le moindre brin d'herbe ne trouverait à subsister. Ce sont les hótes privilégiés des ruines que hantent les lézards, les serpents, cherchant comme elles l'ardeur du soleil, fuyant comme elles les lieux ой l'humidité est ermanente. Mais tandis que les reptiles se blottissent la nuit dans les anfrae- tuosités des rocs pour se mettre à l'abri de l'abaissement de la température et des brouillards qu'il produit, les Cras- sulacées étalent à ce moment leurs rosa- ces à l'aetion de la rosée, elles mettent toutes voiles dehors pour savourer ce neetar à elles par leurs milliers de ores. Plus de la moitié des membres de la famille des Crassulacées appartiennent au Cap de Bonne-Espérance, et toutes les espèces du genre qui nous occupe еп sont exelusivement originaires. L. "= . ainsi. Quand fut déerétée la fondation de l'École de médecine vétérinaire et d'agri- culture de l'État, eette institution modéle ays des hommes utiles et ne saq Scheidweiler ne fut pas oublié. e gouvernement lui confia la missi Tassi la botanique, la physiologie végétale, l'agronomie, l’économie rurale, et la chimie appliquée à ا‎ нет et aux fabrications agricoles partir de cette бе ` Scheidweiler (1) L'arrété qui le chargeait de ces cours; porte la date du 51 octobre 1856. T Pnp Aor mtem rers EE O MISCÉLLANÉES. 51 fut plus heureux. La D ipit qu'on ressent qua and on est co n'étre pas inutile, stimulsit а ан. En présence d'un programme dont l'ex- tréme étendue aurait pu le faire reculer, 1 п ет duum avec eie audace qui est l'indi ce d'un succès assuré. Sa désormais emportée dans une sphére qu'il Ie habitué à aimer et à regarder comme int toute activité. Pénétré de n revétu, s me — à 7 парни usa t де ses devoirs une tude pos et un асбон ѕапѕ que constance rs encore icon di Le Gouvernement le nut et voulut ré- compenser ses Morts + en горео aies suc- cessivement ses honoraires, d'abord trés- modestes(!1), Cette grande exactitude se traduisait sans cesse dans l'ordre absolu de ses lecons. : é par la nature d'un eorps robuste et sain, Scheidweiler possédait les ен physiques et morales s qui conviennent professeur : ses traits étaient гаре, son air sérieux malgré le sourire — qui errait sur ses lèvres; son regard était plein de douceur et reflétait la mélancolie qui parfois descendait dans son Аше; avait le front large et ouvert, une edd dignité dans son maintien et beaucoup de с el et une simplicité qui exeluait toute affec- tati ип Comme l'a dit M. le président V. vanden Hecke de Lembeke, < le professeur Scheid- weiler ne possédait pas seulement ces con- naissances profondes qui l'ont mis au rang es savants les plus estimés de notre épo que; mais encore il se distinguait par ce précieux talent qui fait le véritable pro- fesseur, celui de savoir descendre au niveau des jeunes intelligences qu'il devait guider, et leur communiquer ауес douceur et sim plicité les éléments d'une science dans laquelle il était maitre. > Son édagogie, avait pour point de départ une sérieuse analyse des faits pour arriver à l'exposé synthétique des conséquences qui got сы Азы; 1 n Arrêtés du 12 octobre 1838 et du 18 avril en découlent, En dépit dela forme souvent didactique que prenaient MM il savait leur donner un intér sant mobile qui inspire aux élèves le goût de l'application et l'amour de l'étude. Si dans се but, il s'écartait assez tre de it ne saurait le contester avec jus sait tout ce qu’il était mo on sd possi ible de faire pour aplanir la route qu'il alise à suivre; cependant nous devons le recon- naitre aussi, il mettait parfois une timidité extrême à se prononcer dans des questions $ он d milieu de problémes qu'ils ne pouvaient résoudre. П aimait trop la vérité pour s'autoriser d'un fait si sa dpi n'était pas entièrement fixée à cet 6 Abstraction faite des шака ona de rogrès dont il savait tenir юсын branche des зе est indispensable d'étudier les objets et de recourir aux expériences; qu'il ne suffit pas d'avoir approfondi Liebig ou ye Malaguti ou Bixio, de Gasparin ou de Dom- de culture pour s'entendre aux pri de l’économie rurale. Ennemi infatigable des traditions de l'ignorance et de ces pré- jugés recus qu'il est si difficile d'ébranler, il saisissait toutes les occasions pour les se servant des arm fournit à l'homme intelligent une sage théorie арына sur les lecons de Гех- ie périence. C'est à ce point de vue encore que l'en- seignement du professeur Scheidweiler ac- | 3 52 | MISCELLANÉES. nous; son cours d'agronomie à l'École de Cur ureghem, ses lecons de théorie d'horti- 4 eulture à l'École de Gendbrugge étaient genre. Il les ou no que les végétau sordent , Зна it à des résultats égaleme tains. L'étude des effets оне. sur la végétation par les agents physiques dee l'une de ses occupations favorites; s'il n célèbre botaniste anglais, le D" Lindley, il a posé plus d’un jalon utile et développé dans ses Due des observations judicieu- rivés à la glèbe qu'ils ont vi ш fois re- tournée, et qui demeurent à l'ét e jour à ses éléves que le bras qui trav aille a been de l'esprit Ты. pense. П était е comme Га dit Ch. Morren, de се que « Parton eur marche en aveugle “quand le botaniste ne l’éclaire pas, » ete en même tomps il était loin d'admettre que la théo- pe pure puisse donner lieu à de solides En dehors des put nombreuses qu'il donnait aux devoirs de son enseignement, Scheidweiler trouvait S assez de loisir premiere comprendrait ceux qui ont trait à l'agrieulture et à ses études botaniques ( (1) Ps oici поша ses publications se suivent par ordre chronologique; ; il est possible que nous tes о escriptio diagnostica nonnullarum Cactearum. — Bulletin de l'Académie royale de Belgique, t. V, n 28; t. VI, no 2; etc. 2° 1841. — Cours raisonné el pratique d’agri- C'est par ces dernières qu'il débuta. Parmi les communications qu ЛІ adressa à l'Académie des sciences et des beaux-arts de Belgique, nous trouvons % description d'un grand nombre de plantes nouvel- les, notamment de Cactées introduites du Malgré les ré- s ce groupe, la plu- part des о rd par lui ont été religieuseme nt con savant, au sein duquel une place lui était dés lors assignée. Aussi il n'a jamais cessé, à partir de cette époque, de s'occuper d'une maniére plus spéciale de botano- зри Quant i à ses publications қо dont les plus importantes sont le Cours raison- né et pratique ФА Boso ыды i p Chimie agricole et un autre ouvrage qu il ne publia бе ак ісі en faire l'analyse; nous culture et de к ко. — Deux vol. in-8° ; Bruxelles, Haumann et Cie. 3° 1844 à 31848. — diu реді horticulture pra- tique de Pe: — Cinq vol. їп-8° pet.; gur., 4o 1546 à 1849. — “Chronique agricole. — Quatre volumes -= 80; xelles, Tircher Зо 1847. — а слога d'arieuture à à usage « des écoles, — Un vol in-12; Brux Go 1849 à 1851. — Réperloire de médecine vété- rinaire; artieles divers en collaboration. 79 1850 et 1851. — жетсек belge, et étran- ger. — Deux P іш-89; = ircher. — Traité théorique ratique de А élève et de а 55 сз Кин à cor- — Un vol. іп-8°; Gand, Van Doosse- bic 9o 1858 lante et sa vie, de Borne La tradui de allemand en ar colla boration av « Hd — Un in-12; Вгих,, Mu- 10» ist à 1861. Flore des serres et des jardins e РЕн trope, Uu par L. „Хап Houtte; ches végétale. — ‘Gand, L. Van Houtte. 11° Années diverses. — Blumen und Gartenzei- sex i von Dietrich et Otto; Berlin, 11-40. — Articles divers, observati ions, cultures, etc. 12» Enfin à а différentes époques il publia à des pe s, le Journal de Gand, P Akkerbouw, ele. It је ablic en outre e Rigne végétal, <= masi disposé en dix tableaux ques à in-fe PR M — — | Пето Van Ном jn? CC RULEUS Lindl. ACANTHUS прет MEM o mm Étienne = 1526. OTACANTHUS COERULEUS, хо. Асап асе». CHARACT. GENER. кт SPECIF. — Фтасам- | сіпва, 2 sterilibus. Antheræ fertilium uniloculares THUS. Gen. nov. Flores solitarii axillares. Calyx ÿ-phyllus, sepalo dorsali foliaceo, eceteris setaceis. | Corolla hypocrateriformis, tubo elongato arcuato, limbo plano bilabiato (quasi bivalvi) labiis rotun- datis subæqualibus, supremum æstivatione in inferius equitanti. Stamina 4, fauce inserta, in- | | reniformes auricula acanthus cœruleus, Ілхш.. — Sub. | Stigma infundibulare. Cetera ignota. | | | Ер. 1. 0 | presenti tabula membranacea auclæ, æsti- vatione cohærentes; sterilium auriculæformes. Quoique le fruit de qu'elle forme un genre trés-disunet dans Tor- dre des Acanthacées. Tout au moins est-il impossible de lui assi- gner une place dans les genres créés par Nees ab Esenbeck. Ni dans mon propre herbier, ni dans les immenses col- lections de Kew, on ne Ле. Les anthéres par- faites sont soudées dans eur jeunesse, comme dans les Gesnériacées; mines stériles n'ont que l'aurieule et pas d'anthére. La corolle, qui est à deux A ж 100 EY S> 2 NE m P E ^. HAS 4 1 ~ | valves, a quelque chose de frappant : | la lèvre supérieure est repliée sur l'infé- dirons senlement qu'ils révélent partout | une méme pensée qui guide l'auteur, celle de contribuer autant que possible à l'im- | pulsion donnée à tout ce qui concerne les intéréts agricoles, celle de prévenir « que la Belgique se laisse 4еуапсег par ses riva- | les, l'Angleterre, Ecosse, l'Allemagne е la France, et qu'elle perde le premier rang | а | | qu'elle a toujours oceupé en Europe comme pays agricole(!). » Plus jaloux d'instruire que de briller, il aurait pu dire avec un | philosophe d'Athénes: < je n'ai pas écrit | pour plaire à ceux qui vivent autour de moi et remporter le prix sur des rivaux, (1) Préf: Cours d'Agriculture, P. III. 7 J \ “4 54 rieure et celle-ci est elle-méme recour- bée en arriére, de telle facon qu'on peut les comparer dans leur ensemble à une selle plus grande reposant sur une plus petite. LINDL. Cette bien jolie Acanthacée que le О: Lindley а eu l'extrème bienveillance de décrire pour notre Frong qu'il enri- chit encore de la note ci-dessus, est ori- ginaire du Brésil, Той elle nous a été envoyée par M. le capitaine Capanema, membre de Іа commission scientifique brésilienne chargée d' explorer, en ce moment, les vastes provinces de ce ma- gique pays. . L'Otacanthus ceruleus s'élève à deux ieds environ et plus encore s'il est abandonné à lui-méme. Avant d'en avoir vu les fleurs nous nous sommes eontenté de pincer quelques unes de ses branches et avons laissé la plante intaete, eroissant à l'aventure. C'est dans cet état qu elle а montré ses boutons, ses fleurs; et c’est là r ае dont on voit la physiono- mie ci-contre; toutes les branches se OTACANTHUS COERULEUS, Lino. terminent par des fleurs qui ne sont pas sans analogie d'apparence avec celles de l Hovea Celsi dont elles ont le brillant coloris; mais iei les fleurs ont plus du double de la dimension de celles aux- quelles nous nous hasardons à les com- parer, bien qu'il s'agisse d'une toute autre famille. a vue de la vignette ci-contre, le cultivateur intelligent remarquera que la prédisposition de l'Otacanthus pour se ramifier beaucoup est grande, et qu'il dépendra de lui d'en faire de beaux exemplaires bien touffus, bien trapus. culture en est des. plus faciles : D canthus est perpétuellement fleuri. On le taille sévérement aprés la flo- raison; on pince de nouveau l'extré- mité des branches quand on le met en plein air, et, au moment dela rentrée, (15-20 septembre en Belgique) il sera chargé de boutons destinés à s'épanouir pendant l'hiver en serre chaude. Terreau de feuilles, multiplication de bouture. L. VH. mais bien pour laisser ЖҮЗДЕ moi quelque chose d'utile et de durable. Dans la littérature horticole propremen dite, son activité fut grande : le Journal d "Horticulture pratique, s'adressant à tous ceux qui par goüt ou par état s зе алды de jardinage, devint sous sa direc reeueil encyclopédique Нан ао nal. C'est là qu'il signalait, ауес cette grande simplicité qui caractérise le talent, les nouveautés se faisant jourdans l'em mpire de Flore; e'est là qu'il leur чеч несы 1а place qui leur revenait d' aprés valeur commerciale ou leur mérite рок P orne- mentation des serres ou des jardins. C’est ainsi qu'en les faisant apprécier et aimer, a enrichi les collections horticoles de bien des joyaux de la couronne de F Car il aimait les plantes en savant botaniste et en amateur éclairé; il se plaisait à voir elles les formes les plus ume rtm du Biii; parce que, — disait- la plus belle du Créateur. L'Esthétique des fleurs faisait l'objet de ses études favorites; aussi, dans les floralies, ба son intégrité l'appelait partout au nom e des juges, ses avis Vade étaient "religieuseme ent écoutés. C'est à son goüt éclairé, qu'on doit la perfection de formes et de coloris, laquelle on est parvenu à fixer pour tant de variétés ин ticoles. Mais ce n’était pas à l’agréable seulement qu'il avait l'habitude de se consacrer; i п d'utilité plus immédiate. П traita avec une égale facilité la eulture spéciale d'un grand nombre de végétaux, entre autres celle des Calcéolaires, сез enfants gàtés de Flo ore, s e l'Établissement Van Houtte a amenés à un degré de beauté indescriptible; celle des OEillets, aux mille couleurs et dont il établit une кке асын celle des jolies Páquerettes vivaces d etites rosettes si pleines font oublier lere ainées ; celle de bles de la nature; celle Ceylan au large feuillage, de l'Oranger et uir amd qr un %, oU мг. ^ " CYPRIPEDIUM DAYANUM Rchb. fil 2. Borneo Serre chaude T E Le >: jx А 1327. CYPRIPEDIUN | DAYANUM; rcns. ти. Orchideæ. K A anus — Vide vol. Ш, {re série — С. AFF. SUPERBI коте Rens. FIL. Tepalis levibus at non verrucosis, sta minodio transverso antice medio apiculato, labelli lobis acutis. Folia viridia obseure tessellata, oblonga acuta. Peduneulus monanthus. Sepalum dorsale ab ovata basi acuminatum limbo ciliatum. Sepalum inferius subæquale brevius. Tepala ligulata acuta paulo undulata ciliata, non — Labelli saecus oblongus si limbo verrucoso. Staminodium бада тала сарт bilobum; antice apiculatum. €x cuB. FIL. [con in horto" Van Иал 34 naturam vivam delin. et p M ris. in Allg. Cart. ақан de t. 11, 1856, жа Line. in Gard. Chron. os juill et 1860 нии С. spec- labilis Dayi lapso calami indicatum). Encore un nouveau Cypripedium ! Et ce n'est pas le dernier! Les amateurs ne diront-ils pas avee nous que c'est une précieuse addition aux espéees qu'ils possédent déjà ! Voici dans quelles circonstances nous avons mis la main sur le modèle qui nous à servi à - reproduire le Cypri- pedium Dayanun A la fin de Кеша dernier, c'était précisément la veille de la St. Sylvestre, — au moment où tant de plumes tracent des vœux, — Notre ami, M. Stuart Low et nous, tous deux nous franchissions, avee la vitesse de l'éclair, la distanee qui sépare sa Nursery de l'Eden de M. Day de Tottenham. | | Il fesait un joli petit temps de saison. ous n'étions pas enveloppés d'un de ces brouillards caustiques, dont on se délecte en Sénégambie, dans la Si 1егга Геопе, vapeurs épaisses, E l'état gazeux, num dardés par un soleil africain. — Non, là, en Angleterre, depuis une vingtaine de jours ‘Tastre vivifiant fesait sa Siesia, son Christmas, et abandonnait le Middlesex à laction suffisamment spleenique des brumes асгез , sans cesse alimentées et copieusement saturées des effluves d'innombrables usines Nous n'étions pas d'ailleurs dans la meilleure disposiuon d'esprit, — ayant du Cheiranthus au parfum suave, du Lis du Japon dont les corolles blanches et ro- sées sont ponetuées de rouge et de pour- рге: celle des Alstræmères, des Glaïeuls et de bon 1 pure d’autres plantes. En même temps il ne dédaignait pas de s'occ uper бағанды et de culture maraichère. Ille disait lui- -méme, il n'y a pas long- mme. » Aussi il expose avec le méme et le méme ж-ш la eulture de la Vigne et celle du № rendant cette der- niére plus facile et Sls produetive en pro- pageant une variété précoce; la culture du Fraisier, de DE du Crambe et d'au- tres demon alimentaires ence des ке aux qu'il publia sur Г же а et en méme temps sur к t sa position soeiale ne l'avaient obligé à des études extrémement variées, à à des recher- ches souvent méme onéreuses dans је champ si large des €: pens il se serait peut-être tant d'autres à une s écialité, ыы de cóté son acti 1 retiré une gloire plus prompte et d'autant 56 vu de prés, et се pendant une huitaine | de jours, la douleur peinte sur le visage de tous, le deuil général, réel, venant tout droit du cœur, “Te morne silence qui partout précéda et suivit les funérailles du Prince Albert, tant regretté. Nous envilons, à ce moment là, pour d'autres nations, cet attachement à tout ce qui tient au palladium du trône et de la patrie. Notre fréle calèche, qu'entrainaient comme le vent deux poneys intrépides, menés de main anglaise, traversait le gazeux, le eréosotique obstacle, — et bientót nous mettions pied à terre à Tot- tenham La charmante villa de M. Day est ornée de petites serres, mais qui sont d'une grande richesse par les précieuses Orchidées, par les Fougéres de valeur qu'elles renferment. Tout ce que opulence peut réver est là réuni, et non pas par brins, mais en luxueux exemplaires devant produire ce que la nature des tropiques elle- méme peut montrer. Que l'on se figure uinze, vingt touffes de Phalænopsis amabilis, de Phalænopsis grandiflora, CYPRIPEDIUM DAYANUM, Есив, rit. | de beaux pieds de Phalænopsis Schille- | riana, d'innombrables Aerides, Vanda, Saccolabium, ete., ete., se disputant les | meilleures places sur des troncs d'arbres artistement disposés entre des roches qui décèlent d'élégantes Fougéres.... — C'est là, au milieu de toutes ces richesses que nous vimes, assis sur son petit | trône, notre modeste | Da yanum ! Nous le dévorions, nous mangions des yeux! — Mais, en T absence M. Stuart nous devina et à peine rentré en Belgique, nous recümes de lui ce petit eadeau de la part de M. Day, auquel nous témoignons ici notre re- connaissance, tant en notre nom qu'en celui de nos lecteurs. | Aprés nous, M. Reichenbach fils vi- sita les serres de Tottenham, analysa ce Cypripedium et nous favorisa de la zs ken mise en téte de notre article. ‹ Је suis persuadé, nous écrit се savant, que cette espèce est très-distincte de mon С. superbiens. C'est avec em- pressement que jela dédieà M. Day, excellent et zélé amateur d'Orchidées et de Fougères. » La Етове a donné récemment sous le nom de Cypripedium barbatum Veitchii une espèce bien précieuse (Fitore XIV, page 161). L'artiste, malheureusement, ayant retardé son travail (nous étions absent), n'a plus eu devant les yeux qu'une fleur à demi-flétrie, et c'est à cette déplorable eireonstanee qu'est да ce que notre planehe a de défectueux. D'une autre part, quand nous la pu- bliàmes nous étions dépourvu de ren- seignements sur son origine et elle ne portait qu'un nom jardinique. C'est elle que M. Reichenbach a érigée en espèce sous le nom de €. superbiens. L. VH. plus facile. Mais Scheidweiler n'a jamais sacrifié ses devoirs à ses goüts; sans cela la botanique , qu ЗІ aimait avant toutes choses, eüt primé ses autres études. Ce n'est en réalité, qu'aprés avoir quitté, non sans de vifs regrets, l'Ecole vétérinaire, pour passer, en 1850, à l'Institut de Gend- brugge, ой Кина бор de la botanique devenait l'objet principal de son opat e, qu'il s'adonna à cette science d'une niére plus spéciale et aussi plus ex elusive. Avant et surtout pendant cette dernière période de onze années, sans empiéter comme tant d'autres sur le domaine d'au- à plaisir onnées par r d'autresbotanographes,S Scheid- weiler dénomma bon nombre quil serait туттан de pouvoir ; la liste en serait certainement où elles se trouvent éparpillées : la Linnza, le Wochenschrift, le Botanische-Zeitung, la Flore des Serres, le Journ дБ d'horti- culture авиа, et bien d'autre (La suite et fin à la prochaine dva. Cypripedium | le ғ ZZ, ” ЛАРА. pet a „сеча = us уы, эч -—— ias ~ ~ ~ 48 ~ ~ D ~ 4 T — = ғ Ja ро! I ә Е 341 1528— 1531. LILIUM AURATUM, rior. Liliaceæ. UHAR. GEN. — Vide supra Flore, vol. I (1845), | Ne CCCXXXII, Аре. 1862. — Ноок. in Bot. Mag , ag. 221. tab. 5558 . in Vade sept. 1862, ‚ 129. СН AR. SPEC caule gracili glabro (uni pe "тве, pu не 7554 in hont., ris oct 4862. — L. oro?) , foliis anguste M basi acu utis, flore eriformi candido odora- том AUR ATUM, Lixpr. іп бата. Chr., 1862, jé, “12, p. 6444. — Hovey's Mag. of Hort. — Cn. Lem. in Ill. hort. P Wi , nov. 1862, p. 111 Cn. Nin. in id., 5. — C. Koc cu, in Wochenschrift. — fira, vg 1862, 419. — Monthly Geri; , dec. 1862, = pag ue Bexteri, Hovey's Mag. of Hort., ].e6. Lilium speciosum var, imperiale, Бай, іп litter, L'introduetion de ce Lis est due à quatre voyageurs différents; tous qua- tre semblent l'avoir жаз té du Japon vers la méme époqu Le D' von Siebold en a expédié des bulbes, dont un seul est arrivé vivant ; il en a envoyé une petite aquarelle que | nous avons sous les yeux, en écrivant ces lignes, ainsi qu'un pétale desséché, mais portant encore, très-visiblement, la trace des mouchetures ainsi que du ruban eentral. Cet échantillon ne nous laisse aueun doute sur la parfaite iden- tité de се Lis avec ceux qui ont été in- troduits aux États-Unis et en Angleterre. La petite peinture porte l'inseription sui- vante de l'écriture du D: von Siebold lui-mème, laquelle nous est familière depuis plus de 50 ans: Lilium specio- вит imperiale, Japan, Jedo, July 1861, (signé) vox Signorp. Sera MV Mas of Hort., l. e. méme Lis aurait été introduit en 1860 aux États-Unis par M. Gordon Dexter, qui en aurait donné les bulbes à M. Е. L. Lee, lequel en aurait fait йек à M. F. Parkman de Brookline. Ce dernier en a effectivement exposé divers exemplaires fleuris à la Société d'hortieulture du pree paca et ils lui ont valu une médaille argent. | ans son compte-rendu de cette ex- position, M. C. M. Hovey émettait le vœu de voir donner le nom de M. Gor- don Dexter à cette magnifique plante, qui serait devenue le L. Dexteri, — mais au moment de mettre sous presse le numéro de son journal dans lequel il formulait cette proposition, il recut le Gardener's Chronicle, publiant Ја diagnose que le D" Lindley avait donnée et le nom qu'il avait choisi. Е 1. J. Veiteh et aprés lui M. Rob. Fortune en ont, à leur tour, expédié en Angleterre des lots qui ont été rapidement. enlevés et par les ama- teurs et par la spéculation. Ajoutons qu'étant sur les lieux, nous n'avons pas acquis les moins bons exemplaires, dont : la majeure partie sont déjà entre les mains de nos correspondants. Voilà pour son introduetion en Eu- rope et aux Etats-Unis. — Mais ее glo- rieux Lis est-il bien originaire du Ja- on? — Est-ce une espéce-type, est-ce un hybride, comme on se le demande généralement? — И ne dérive en aucun cas du Г. Thunbergianum, comme le pressent un célèbre botaniste (l. c.) : ce Lis à fleur orange n'a rien à faire ici. — Si hybride il y a, le L. Browni en serait peut-étre le pére) et le L. specio- (1) Une partie de ces Lis à fleurs campanifor- mes, tels que les L. longiflorum, eximium. Browni, | nous ont toujours paru peu disposés ici à se met- 58 LILIUM AURATUM, Lixbt. sum rubrum la mére. Il ne resterait plus qu'à rechercher, dans се cas, d'où lui viendraient ees bandelettes jaune d'or australien, (expression du D" Lindley). Nous serions bien tenté de dire un mot ісі d'un eertain nouveau Lis que nous dorlotons en ce moment, Lis dont le fond blane de neige est délicatement re- flété de jaune clair 9. Mais ne soulevons as encore ee eoin du rideau; notre précieux bulbe étant, selon toute appa- rence, Је seul qui existe vivant еп Europe! — Nous n'aimons pas seule- ment le Lis pour le négoce, nous les aimons passionnément comme amateur! En admettant que le L. auratum soit un hybride dont la pom. res re- vendiquée par le L. Brow com- ment ce eroisement aurait-il ju E "opérer au 2200; а nul n'a reneontré ее L. Brown Mais, ne Р pas que plus on se rapproche de l'extréme Asie orientale, et plus la passion des belles plantes est d celles que cultivent les Japonais, ne leur viennent-elles pas de eontrées chinoises que les Européens n'ont pas encore explorées? Кетрѓег, Thunberg et plus tard le О" von Siebold déclarent n'avoir trouvé les Г. speciosum 9 qu'à l'état de eulture. — En rapportant qu'une anti- que tradition attribue à un héros japonais célèbre, leur Tametome, l'introduction au eentre du Japon du L. speciosum album, Lis qu'il aurait trouvé dans les re à graine; on devrait par org de les em- ployer de préféren ice comme pol (1) N otons дені le Lis auquel nous qw allu- sion dels n'a rien de commun avec le L. Neilgher- тіс (9) da t tige du Lilium she a plus de rap- port avec celle du 1. Browni, qu'avec celles des А, rosse à из ђазе et. uratum sont Pien Pa ‘planes que celles du L. spe Por tr elles eigo un air de famille avec cells du . D'une autre pat; quand la fleur du atm est à son 1 déclin, elle affecte la forme, io r Фо с. Е es pétales des fleurs chez les i s en se ишо r position renversé 5 L. lancifolium des jardins iles Liu-Kiu, le D" von Siebold n'a pas entendu contredire Kæmpfer, dont я Korai-Juri ( (Lis de Corée) est le L. speciosum roseum ou rubrum; as- sertion que semble confirmer Thunberg. Les Japonais les auraient done tirés de la Corée, de la partie méridionale, sans doute, de ce dernier pays, dont le elimat est si beau et dont les habi- tants paraissent s'étre livrés à la eul- ture depuis un grand nombre de siécles. N'aeeusent-ils pas 25 dynasties succes- sives, dont la plus ancienne remonterait à 18,000 ans(!!), laps de temps plus que suffisant pour que, dans l'intervalle, des inseetes, à défaut de main humaine, aient pu échanger le pollen fécondateur de ces diverses espèces. Cette supposi- tion est d'autant moins hasardée, que tout fait penser, répétons-le, que le Browni a bien certainement la Chine orientale ou la Corée et non le Japon pour patrie. En eífet, les Hollandais seuls han- taient le Japon, et ni Kæmpfer, ni Thunberg, ni Siebold ne parlent de ce dernier Li ue les frères Loddiges , les grands collectionneurs, ne connais- saient nullement, puisquil ne figure pas dans leur Botanical Cabinet. Fragment se e et à l'histoire du Lilium Brow Il nous semble que ы ne date que d'hier, саг, hélas, les années passent: bien vite! Nous étions à la recherche de quelque belle freehold propriety dans les environs de la métropole de l'Angle- terre, pour y créer un vaste établisse- ment destiné à la vente des produits horticoles flamands, tels que les Camel- lias, les Rhodo dendrons, les Azalées, ete.; Grande-Bretagne et celui du Continent. Nous en étions à arpenter le Middlesex, le Surrey, le Berks, le Buckinghamshire lorsque, passant de Windsor à Slough, nous entràmes chez les frères Brown, (1) Juri, Lis; Korai, de Corée. 3 LILIUM AURATUM, Lispi. 59 auxquels a succédé M. Cutter, cédant de € dans lesquels croissaient des Japan Lelies, nom que portaient les étiquettes ; c'est là que M. Miellez s'approvisionna , qu'il fit la trouvaille de son .... Lilium Browni. D'où venaient ces Lis? — on ne sait, mais tout fait supposer que les fréres Brown en étaient les introducteurs ou pour le moins les seuls possesseurs, at- tendu qu'à cette époque nous eussions pu faire, de téte, l'inventaire de toutes les collections de ces alentours; ог, nulle part nous n'avions rien rencontré de pareil. A l'histoire vague du Lilium Browni se rattache ineidemment celle bien plus vague encore du Lilium excelsum Мікі- LEZ. Contons cela; nous reviendrons ensuite au Lilium auratum. Histoire des trois ecailles. Etant un jour, il y a de cela une vingtaine d'années, à Lille, on n'y par- lait, et bien bas, à l'oreille, que d'un Lis mystérieux dont MM. X, Y, et un autre amateur possédaient chaeun une écaille, écaille aequise à prix d'or; cha- cun d'eux avait, disaient-ils, la plus grosse. Cinq à six années de patience, et chacun allait tróner à son tour : le Lilium excelsum fleurirait dans les trois collections. En bons amateurs ils n'en- viaient pas trop, parait-il, la prédo- minanee du Roi de la localité, le pos- sesseur du bulbe-mére fleuri au mo- ment de notre visite à Lille. Assez lo- quace en tout autre temps, X. gardait à се moment-là le mutisme prudent qu'exigeait le mystére. Le hasard nous mena, à Esquermes, en présenee du mythe. Nous n'eümes pas à faire quarantaine dans le vestibule du temple, le Roi nous traita non en myste, mais en épopte; nous avions bien là devant nous un Lis qui nous était parfaitement inconnu, une fleur de forme martagonée, de couleur nankin très-clair et des étamines du vermillon le plus beau, qui tranchait sur ce colo- ris insolite. Nous n'avions pas à nous inquiéter du port: la plante ayant été surexcitée, probablement dans une serre chaude, avait filé! filé! filé!... sa hampe déhanchée avait bien six pieds de haut. Cela nous importait peu, à nous, mais non раз à son possesseur transporté in excelsis ! ous rentràmes à Gand; ce Lis nous préoccupait l'esprit .... dans Гіп- térét .... de la science! Nous ne pouvions l'oublier ; — l'eus- sions nous voulu, — on venait nous le rappeller ici assez souvent. — А chaque visite, il ne s'agissait que de ces trois reliques, de ces trois écailles; еһа- eune des trois était tour-à-tour la plus tive! Un jour, à jour fortuné!, M. von Weissenborn d'Erfurt, en nous fesant une commande de Fuchsias, nous mit, en manière de post-scriptum : < si par hasard vous vouliez des Lis de couleur nankin, jen ai une quantité à votre service. » L'avouerons-nous? — l'effet que pro- duisirent sur notre organisme ee peu de lignes fut foudroyant. -- Si M. von Weissenborn avait été là ..... Ah! ..... nous l'eussions embrassé! et les larmes aux yeux, nous lui eussions tenu à peu prés ee langage : Ah! Monsieur! се jour, ó! се jour (avec onction) est Те lus beau de notre vie! L'échange s'accomplit. — 1l nous arriva une eaisse eubant plus d'un mètre, et cette caisse était toute pleine de Lis nankin! Il y en avait de toutes les dimensions; les plus gros oignons 60 LILIUM AURAT UM, Тлхог. pouvaient mesurer un pied de eircon- férence! Nous nous mimes en devoir de faire faire la toilette à tout ee monde-là. Tout fut empoté, coiffé, aligné ! Nous ne tardàmes. pas à recevoir la visite .... de l'une des trois écailles ! — Son air triomphant nous glacait! il avait une si heureuse nouvelle à nous an- noncer : les racines de son écaille com- mencaient à tapisser le pourtour de la mot Eh bien, nous fit-il, vous n'avez pas eela vous, vous autres Gantois qui prétendez tout avoir, qui eroyiez avoir le monopole de toutes les nou- veautés! faudra v'nir à Lille pour voir cette merveille, si le cœur vous еп dit!!! » et mille autres provocations qui nous pilaient comme poivre ! — Hélas, lui ае. d'un air paterne : « y en a à vot service. x — Ma! Hah! a ben oui dà! j'en étais been sür! A d'autres, mon ancien, et j'ai ben l'honneur de vous saluer! Quelques jours aprés le propriétaire de ГёсаШе n° 2 nous visita à son tour. Il avait oui dire que nous avions la préten- поп d'être Membre copropriétaire de la Société de Conchologie végétale! Comme cet amateur-là n'avait pas les allures cassantes de son rival, nous offrimes de lui céder un bulbe de ce Lis de cou- leur nankin ..... mesurant trois pouces de circonférence ! (stupéfaction sans dénégation) — ..... de six pouces d circonférence (ezelamation avec parcelle ied .. de cir- conférence , avec es payement après floraison ! (admiration!) Le marché se traite, le boulet de ca- non est emporté. Que se passa-t-il à Lille? — Grande rumeur ! L'oignon de Gand se met en pousse; on examine avec des yeux de lynx се maudit oignon chez lequel on voit poindre une triple hampe florale! — Cinq coucous, carioles, pataches de la localité, transportent une partie du jury à à Esqu ermes. — Ceux qui n'ont rien à piler ou dontla digestion est faite, font la route à pied. — On arrive à E Esquermes, le bulbe-mére y pousse itou, mais il ne montre qu'une seule et uni- que hampe! — сее ев utes. — On rentre à ille, — examen réitéré, — is avis sont partagés. Les semaines se passent; — on dis- cute, on s'anime, des paris sont ouverts! Les boutons paraissent : les rieurs sont en majorité; — les rangs des inerédules s'éclaircissent. Mais quand les fleurs s 'épanouissent, les inerédules se convertissent, les gagnants se réjouissent, applaudissent ! Pour le n° 2, les faits s'aecomplissent! — 115 aigrissent, blémissent, jaunissent, vieillissent, anéantissent et ..... en- sevelissent .... le n° 1. Pour улиг batifoler, gros m ne cherche qu’où Et moi, parfois aussi, je batifol itou. . CORNEILLE. Mais jetons un coup d'œil rétrospec- tif sur le passé. — D'où venait done SHR у Dt X се Lis nankin? — La ehronique nous apprend que M. Fréd. Ad. Haage junior en avait fait la trou- vaille dans une partie de Martagons qu'il avait reçus de Hollande. D'où venait-il en Hollande ? — Y aurait-il été intro- duit? — Y serait-il né artificiellement ou par hasard sur un L. candidum fécondé par le pollen d'un L. pompo- nium ? Là s'arréte cette p de l'histoire de ee Lilium excelsum que nous avons figuré еп 1845 (Егове, tome 1%) sous le nom de Г. testaceum, nom que le D* Lindley lui à appliqué en l'anoblissant d'une diagnose). — сана а Ја méme époque, feu le D" Kunze le dé- смуай à Halle s/s sous l'appellation de L. Isabellinum. Ісі finit се que nous avions à гасоп- ter incidemment sur le compte du . Browni; nous avons eru bien faire d'y joindre, comme pendant, l'épisode (1) Bot, Reg. 1842, Miscell. 51 et ibid. tome И, 1845. Шоты ыл EE, ر‎ ТТ چو‎ —— RÉP: LILIUM AURATUM, Lino. 61 relatif à l'histoire drolatique du Lilium excelsum , histoire que peu de person- nes connaissent. Les Anglais appellent cela : Contributions pour servir à l’his- toire du, de la, des, etc. evenons au Lilium auratum, qui parait avoir échappé pendant longtemps aux recherches des botanistes et des collecteurs. Kæmpfer, Thunberg n'en parlent pas; — von Siebold, jusque tout récemment, avait gardé le même silence à son égard! — Ce Lis, aurait-il habité là où ces savants n'avaient pas accès ? Ce n'est pas probable : les Japonais, trafiquants modèles, l'eussent bien col- porté dans toutes les parties de l'em- pire ! Tout-à-coup maintenant quatre voya- geurs à la fois le rapportent du Japon! Nous sommes par conséquent porté à eroire que ce Lis n'est pas originaire du Japon et qu'il n'y a été importé que récemment ej acheté par des marchands de Nangazaki. Ce serait done de ces der- niers que MM. von Siebold, Gordon Dexter, T. J. G. Veiteh et Rob. For- tune l'auraient acquis. — Ceci, du reste, n'enléverait rien au mérite de ces quatre Introducteurs; mais on comprend que sous le point de vue de la géographie des plantes, nos réserves à cet égard ont une importanee grande, et il ne nous etait pas permis de nous abstenir de consigner iei ees observations. — La presse est une aréne oü les opinions appuyées de faits se discutent; c'est un fanal d’où la vérité finit par se faire Jour, et vraiment on ne saurait assez tenir note, méme des simples conjectu- res pour tout ce qui est relatif, par exemple, à la Flore réell t japonai uand nous vimes се Lis dans l'une des serres de M. James Veitch , en juil- et 1862, sa fleur perdait ses couleurs ; ses pétales s'étaient repliés, sa forme en . Cloche horizontalement posée ne nous montrait en aucune facon les disposi- tons qu'elle affeeterait étant fraiche- ment épanouie; nous ne pouvons done еп parler de visu. Une peinture exécutée Par M. A. Chandler nous ayant été obligeamment prétée par M. Veitch, nous l'avons fait copier fidèlement ісі et nous l'offrons telle quelle à nos abon- nés. Le port de notre dessin en général diffère fort peu de celui qu'en a pris M. Fiteh, l'éminent artiste du Botanical Magazine. Le style seul de la fleur, dans ce dernier dessin, est représenté gros- sissant progressivement jusqu'au stig- mate, et c'est bien là la forme normale qu'affeete cet organe chez tous les Lis. Dans notre dessin cette partie essentielle des fleurs est inexaete; elle n'est bien certainement pas conforme au modèle vivant. D'autres parties de notre planche + ` ` fait pas d spécialité. D'ailleurs les Riocreux, les Fiteh sont rares. Répétons-le done, non fleurie on pren- drait peut-être volontiers cette plante pour un L. speciosum. (lancifolium des étre encore et non sans raison comme dérivant её d'un L. speciosum et d'un L. Browni"). Le D: Lindley a décrit le Lilium auratum, dans le Gardener's Chronicle. M. Ch. Naudin,dans la Revue horticole, et M. P. Duchartre, dans les Annales de Paris, ont donné à leur tour cette deseription en langue francaise en l'ac- compagnant de réflexions personnelles sur sa beauté, за suprématie etc., ete. Nous reproduisons ісі l'article qu'y consaere M. P. Duchartre : « Ce Lis est l'une des plus brillantes acquisitions que l'hortieulture euro- | péenne doive à MM. Veiteh dont le nom est universellement connu pour leurs nombreuses introductions. C'est eette année méme que сез habiles hor- ticulteurs l'ont reçu du Japon et l'ont vu fleurir dans leur important établis- sement. Cette magnifique plante a ete зады анаша ата алы (1) Fronz, I. (1845) page 257. 62 rapportée par M. John Gould Veitch du Japon oü elle eroit naturellement sur les hauteurs de l'intérieur. Ce voya- geur pense qu'elle supportera en plein air le climat de l'Angleterre, puisqu'elle est spontanée dans des parties du Japon ой il fait des gelées de — 8° et méme — 10° e. Là elle fleurit en juillet et août; mais en Angleterre, on en a v des fleurs depuis le mois de juillet jus- qu'à l'automne. — Dans son pays natal, le Lilium auratum а ordinairement 1 métre 50 de hauteur, et sa tige se termine par 5, 4 ou méme 5 fleurs d'une ampleur surprenante et d'un coloris tout-à-fait spécial. En effet, le fond en est blane; mais le milieu de chaque foliole du périanthe est marqué d'une large bande jaune d'or, et tout le reste de leur surface intérieure est parsemé à peu prés réguliérement de gros points ou maeules ovales, rouge- pourpre. А leur beauté ces fleurs joi- gnent un parfum délicieux, qui rappelle quelque peu l'odeur de la fleur d'Oran- ger. Leur forme générale est en cloche avee les folioles du périanthe recour- bées également en dehors; leur lar- geur, d'aprés la figure dessinée par M. | est d'environ 20 centimètres. Les anthéres sont colorées еп rouge- carmin. La tige de cet admirable Lis porte, sur toute sa longueur, des feuilles assez rapprochées, lancéolées, au sommet, rétrécies en pointe à = > —. е” e — - ~ Lilium speciosum (lancifolium de nos jar- diniers) qu'on pouvait regarder comme le plus beau des Lis de nos jardins, est LILIUM AURATUM, Linor. entièrement éelipsé aujourd'hui par celui dont nous venons de donner une idée. Il n'y a done plus qu'à souhaiter que ce dernier puisse être multiplié assez promptement pour se répandre le plus vite possible dans les cultures européennes où il occupera une des premières places dans la catégorie des plantes d'ornement. > Ainsi parle M. P. Duchartre, le sa- vant rédacteur des Annales de la Soc. imp. d'hort. de Paris. Observons toute- fois que, quoique le Lilium auratum soit, sans contredit, le plus brillant de tous les Lis, sa venue ne fera pas aban- donner la eulture de nos bons, vieux Lilium speciosum (lancifolium des jar- dins) quel'on ne devra pas foreément planter à eóté de leur heureux rival. Nos jardins ont plus d'une pelouse, plus d'un massif; et n'oublions pas d'ail- leurs nos grands massifs de Rhododen- drons défleuris, queles Lilium superbum et Michauxi ornent si bien, se trouvant là, par parenthése, dans leur sol de prédileetion. Les Liliwm speciosum ne contribueraient-ils pas eux aussi et trés- puissamment à embellir, à eouronner nos massifs de rosages de leurs luxueuses fleurs. Quant à la eulture du Lilium aura- tum, elle est aussi simple que celle des Lilium speciosum; il sera rustique comme eux; terre de bruyére par pré- férence, quoiqu'il vienne dans tout autre sol. Sa multiplication par division n'offre pas de difficulté; déjà notre Eta- blissement peut en eéder des exemplaires de toute dimension. L. VH. ру up dh "E. PRUNUS TRILOBA Zind]. AMYGDALOPSIS LINDLEYI (arr. ^ Chine. Jiustique, .— a AMYGDALOPSIS LINDLEYI, carr. PRUNUS TRILOBA, ихо. 1887 pog. 216 ct IEE Cu. Lew. ia Huet! hort., дес, 1861, n° 308. — С. Коси in Wochen- | horticole 1862 schrift, 1862, dec. pag. 596. — Е. Оптсікв, in ° 52 Regel's Gartenflora, 1865, febr. pag. 95 et 54. sis Lindleyi, Cann. in Revue mais, pag. 91. D» w е —————— Introduit de Chine par M. Rob. For- tune, се bel arbuste commence à se ré- pandre dans les jardins. И sera précieux surtout dans les pays ой les gelées tar- dives ne viennent pas contrarier sa pré- сосе floraison. En Belgigue, malheu- reusement, nos mois de mars-avril sont rarement exempts de ces froids. Mais nous avons pour ressource l'exposition au nord, qui retarde cette floraison d'une quinzaine de jours, exposition qui lui convient assez. Cet arbuste se décore de milliers de grandes fleurs roses bien délieates. Déerit sous le nom de Prunus triloba, par le D" Lindley qui n'en avait pas encore vu les fruits, cet arbuste a été l'objet d'un travail que la science doit à M. Carriére. L'examen de ces fruits а démontré à lhabile chef des pépi- niéres du Jardin des plantes de Paris, qu'il y avait lieu de distraire cet arbuste du genre auquel il avait été rapporté, et cest sous le пот d'Amygdalopsis Lindleyi qu'il le décrit. Nous fesons Suivre cette description. L. VE « Arbrisseau trés-rameux, à rameaux dressés ou subdressés, couverts d'une есотсе roux brun ou grisätre par une pellieule épidermique qui se détaehe en vieillissant, celle du sommet des ra- meaux, gris-cendré par un tomentum Court. Feuilles pétiolées, stipulacées, inégalement dentées ou plutôt surden- tees, elliptiques, plus rarement subcu- néiformes par l'arrét brüsque de l'ex- trémité du limbe qui forme alors comme deux sortes de lobes plus ou moins saillants; le plus souvent longuement prolongées en une sorte de pointe ou de cuspide obtuse, dentée; assez longue- ment et réguliérement atténuées à la base, qui, généralement, porte deux glandes ovales-allongées; gaufrées et d'un vert sombre à la face supérieure, d'un vert pâle ou grisàtre à la face infé- rieure, qui est douce au toucher par des poils blanes laineux couchés; à nervu- res saillantes hérissées de nombreux poils. Pétioles roux violacés, canaliculés, velus. Stipules foliacées, caduques, à cinq divisions linéaires, les trois média- nes beaucoup plus développées, trés- sensiblement denticulées. Fleurs d'un beau rose carné, s'épanouissant à partir du commencemeut de mars, atteignant 0705 de diamètre, semi-pleines, d'abord irréguliéres, puis trés-réguliéres et con- stituant alors de magnifiques rosaces. Boutons largement arrondis, formant des sortes de bourrelets ereusés au cen- tre, portés sur un pédoncule gros, roux, d'environ 001 de longueur. Calice composé de deux rangs de sépales, les extérieurs étalés, souvent un peu réfrac- tés, acuminés, aigus ; les intérieurs ap- pliqués, plus larges et plus obtus. Pétales nombreux, obovales, courtement onguieulés, renversés sur les sépales. Etamines nombreuses, étalées ou соп- chées sur les pétales, portées sur une sorte de couronne qui borde une cavité au fond de laquelle sont placés en nom- bre variable des carpelles trés-velus, inégaux. Fruils agrégés, réunis parfois jusqu'à 7 ou 8 au sommet d'un pédon- eule gros, long d'environ 0701, ovales, trés-ventrus, d'un roux foncé, couverts 64 AMYGDALOPSIS LINDLEYI, Сава. de poils gris-cendré et terminés par le style qui persiste plus ou moins long- n ieu. en tout, soit seulement en part « Tin ygdalopsis re yi dont la planche eoloriée ci-contre représente un rameau floral, ainsi qu'un rameau foliaire dessiné en automne, par consé- quent à l'époque oü les feuilles avaient aequis toutes leurs dimensions, consti- tue un arbuste rameux; peut-étre méme pourrait-on en former un petit arbris- seau en l'élevant sur une seule tige. « En méme temps qu'elle est une belle acquisition pour lornementation des jardins, cette espèce a de plus le mérite de la nouveauté. Introduite en 1856, de Chine en Angleterre, par M. For- tune, elle a franchi la Manche en 1859: c'est done presque de la primeur, comme Гоп dirait dans le langage horticole. Quoique trés-belle, оп pourrait pour- tant lui adresser un petit reproche, celui d'avoir mal ehoisi son temps pour faire son apparition florale; elle a le grand tort de venir montrer ses fleurs à une époque oü elle est presque éclipsée par un certain nombre de riva- es, qui, comme elle, appartiennent à cette belle famille des Rosaeées, si pré- cieuse à tant de titres, et qui com- prend un si grand nombre d'espèces de premier mérite pour l'ornementation. En effet, à cette méme époque oü se montrent les fleurs de l'Amygdalopsis Lindleyi, viennent en masse et comme l'écraser, s'épanouir celles des Péchers à fleurs semi-pleines, blanches, rouges, roses, ainsi que notre ancienne variété du méme genre, à laquelle on ne pourrait guére non plus adresser qu'un reproche, celui de l'antiquité, ce qui, aujourd'hui ой tout passe si vite, est presque un défaut. . Toutefois, ras- surez-vous, lecteurs ; car si l'Amygda- lopsis Lindleyi а des supérieurs, s'il est un peu devancé, il n'en est pas moins | précieux, et tout en subissant la loi | commune, en cédant le pas à d'autres, | son mérite lui reste. П en est, hélas! | | des fleurs comme des gens ! Iei-bas, tout | v est relatif, la beauté méme n'écha pas à cette loi. Telle fleur, trés-jolie lorsqu' on l'examine seule, peut ne venir “еп deuxième ou méme en troisième ligne lorsqu'on la compare à d'autres d'un mérite supérieur. De méme des hommes, et tel de ceux- ci qui brille dans certaine société serait à peine remarqué dans certaine autre. Ne nous en plai- gnons pas, c'est là une de ces belles lois qu'on chercherait vainement dans nos codes. Chacun ici-bas a son bagage — plus ou moins gros; — chaque étre, en un mot, dansle grand drame de la eréation, est un aeteur qui, comme tel, а un costume en rapport ауее le rôle qu'il doit remplir; les uns sont plus ou moins compliqués, mais tous sont égale- ment utiles ! » « Quoi qu'il en soit, bétes, plantes et gens conservent chaeun son mérite , mérite qu'on peut parfois leur contester, non leur ravir ; c’est leur valeur intrin- seque, leur vé éritable propriété, et, sous ce rapport, l Amygdalopsis Lindleyi а une trés-belle part. C'est. done à nous d'en profiter maintenant qu'elle est à notre disposition. Nous en recomman- dons vivement la eulture; за vigueur, sa floribundité si l'on peut dire, la eou- leur et la grandeur de ses fleurs en font une plante précieuse pour l'ornementa- tion. C'est sans doute une des plus bel- les aequisitions que dedi cae ait Hee ym quelques a a multiplication de r Am ygdalopsis Lindle yi est des plus faciles; elle est assurée lorsqu'on le greffe еп écusson sur Prunier et surtout sur Myrobolan. Bien qu'il reprenne également sur Amandier, on ne doit cependant se ser- vir de celui-ci qu'autant qu'on manque des autres, car l'opération réussit moins bien et la végétation des plantes surtout est incomparablement plus faible. On n'a pas les mémes avantages lorsqu'on essaye de le multiplier par boutures, car celles-ci reprennent trés-diflicile- | ment. Nous en avons essayé ien des fois, et en apparence dans les meilleures conditions ; nous n'avons jamais réussi. STENOGASTRA CONCINNA Hook Serre chaude STENOGASTRA CONCINNA, Hook. 65 D'autres seront-ils plus heureux? Nous le souhaitons. Mais de plus, nos obser- vations nous permettent d'assurer que l'Amygdalopsis Lindleyi peut se multi- plier par drageons et par boutures de racines; des expériences que nous avons faites ne laissent aucun doute à cet égard. Alors il. est indispensable d’avoir des individus — sortes de mères — francs de pied, ce qu'on obtient très-facilement par couchage; ceux-ci doivent être ineisés et ont besoin de rester deux ans en terre. » < L'erreur commise par le docteur Lindley, en rapportant cette plante au genre Prunus, s'explique par l'impos- sibilité dans laquelle il s'est probable- ment trouvé d'en étudier les fruits. Plus heureux, nous avons pu observer la plante dans ses divers états, c'est-à-dire en feuilles, en fleurs et en fruits. C'est surtout l'examen de ees derniers, qui nous a permis de reconnaitre qu'elle ne peut faire partie du genre Prunier. Par l'aspect et par la nature de ses fruits elle parait devoir entrer dans le genre Amygdalus; mais, d'une part, la mul- tiplicité de ses carpelles, de l'autre, la forme de son feuillage l'en éloignent. Aussi et par toutes ces raisons avons- nous eru devoir en former sinon un genre, du moins un sous-genre, celui d'Amygdalopsis, lequel a l'avantage de rappeler que notre plante, bien que distincte, se rapproche néanmoins par certains caractères des AMYGDALÉES vraies. » « me nom spécifique, nous avons adopté celui de Lindleyi, qui nous pa- rait présenter deux avantages: le pre- mier, d'effacer celui de triloba, qui n'est pas trés-heureux, puisque се n'est qu'exeeptionnellement que les feuilles présentent trois lobes, et encore faut- sanee pour les constater; le deuxiéme avantage qu'il offre, c'est de rappeler le nom du savant botaniste, le Docteur Lindley, qui, le premier, nous a fait eonnaitre cette plante. » Cann. 1555. STENOGASTRA CONCINNA, поок. Cyrtand naraceæ. CHARACT. GENER. — Calyx quinquefidus, | basi ovario adnatus, obliquus. Corolla infundibu- liformi-campanulata у. hypocraterimorpha, limbo obliquo patente. Stamina 4; antheris i connatis. Glandule 5, disti CHARACT. SPECIF. — Stenogaster со cinna; pusilla, puberula, caulibus brevissimis Pu. олын er SESE Cette fréle miniature, voisine pour le facies apparent des Humboldtii et primulæfolia, est née sur la terre de quelqu'autre plante, dans l'une des serres de MM. Veitch. Mais les employés de ceux-ci interpellés à cet égard, n'ont pu leur dire sur quelle P | 4%. Didymocarpus | autre plante elle a été trouvée. Elle est | venue vraisemblablement du méme pays | il que sa congénère le St. hirsuta (Bot. Mag. 1004) de l'Inde. Le Stenogastra concinna a pour base | un tubercule analogue à celui d'un Li- geria (Gloxinia), mais moins gros. ба 9 | | cæspitosis, foliis petiolatis late ovato-rotundatis grosse crenato-serralis , pedunculis axillaribus STENO = 955, sub Stenogaster. — lcon nostra ad natur. delineata. petite tigelle n'a guère plus d'un demi- ouce de hauteur. Ses jolies petites feuilles sont veloutées; ses fleurs soli- taires, épanouies au sommet de petits pédoneules axillaires, ont pres d'un pouce de longueur, sont trés-abondantes “74 ses grain ! PAM. sable. Arrosements copieux жер; ue a štati i re dans la- végétation, surtout SI la ter quelle on le tient, est poreuse- L. 66 MISCELLANÉES, + 1380. (Suite et fin, voir page 56). А LA MÉMOIRE DE М. J. SCHEIDWEILER. Malgré la beauté des végétaux exotiques, l'intérét qu'ils présentent et la gloire qu'on tirer en les istinguant et les dénommant, le vrai botaniste ne néglige и E pe du pays qu'il habite; car s fleurs de nos régions tem- Seres, si У elles sont moins éclatantes que n и caractérisent le luxe de végétation des contrées intertropicales, n'en attirent Ni ай vivement l'attention. Leur nom- ts permanents exions pbiosephiques š ? L'homme ds; t nous regrettons aujourd'hui la perte, était passionné pour la Flore de la Belgi- que, sa seconde patrie. Pendant son long séjour à Bruxelles, il avait exploré atten- tivement une grande partie du Brabant; mais alors les devoirs de sa position dont il était l’esclave, ~ les nombreux travaux de cabinet auxquels il se vouait, ne lui ындық pas de se livrer entièrement out, comme il put le faire plus tard, jh à i Gand: Avec quelle satisfaction intime il s'y adonna, dés qu'il se sentit plus libre! Aussi pas un recoin aux alentours de cette dernière ville, qui soit resté inexploré, pas une localité qui n'ait été visitée plusieurs fois par lui. Les environs de Thourout, d'Ypres, еіс.. le littoral, lui étaient deve- nus familiers et lui avaient offert des richesses qu'il déposait avee soin dans son herbier et dont А faisait не. part à tous ses am idweiler роса une connaissance parfaite des Flores du Brabant ct des Flan- res; il l'a montré en donnant de précieux renseignements à l'auteur dh Manuel de la Flore de Belgique, goma dans le ве el р son nom répétéà chaque Le Fumaria parviflora, le Phyteuma e i- culare, TE uphorbia palustris, le Са axillaris sontdes espèces dues арен à ses recherches. Deux autres plantes nou- velles pour la Flore du pays, le Viola mira- bilis et le Bromus patulus, ont été ses dernières découvertes Quant à la Florule de la — Orien- tale, il faudrait pest pages pou ser le résultat de ses in Dui et ses études. П s'en eit: peas presque e ee ag r деде 'au jour ой la mort est e le surpre Pachet vers qs "idées des hardis nova- teurs qui depuis trente ans ont changé la faee dela phy eed Scheidweiler re- cacité, il était parvenu à élueider plusieurs genres trés-ardus, tels уч: $ Rubus, les Mentha, les Viola, et d'autr Quoique les résultats de ses es observations concernant les plantes indigènes n'aient point été publiés, көле. е quila eue sur l'avancement de la Flore belge fut néanmoins notable. Il sut inspirer le goût de la botanique à plusieurs de ses éléves de Cureghem et de Gendbrugge; à Gand, il entraina dans ses herborisa ations, des mé- decins, ses amis qui trou tes et qui co ntinuent usanii les fodit. ches entreprises avec tant d'ardeur par le maitre qu'ils regrettent. Il était l'àme des romenades botaniques qu’il savait si bien diriger et auxquelles s’associaient la plu- es membres de la Société botaniqie. ment, se blaient étre cde у éritables parties de plaisir ; plusieurs d'entre eux sacrifiaient avec joie des jours de vacance pour suivre le bon po conduire. Ce tq ns ces exeursions, ой nous с tant dà fois accompagné, la rare aménité de son сағасібге ne lassait complaire, méme en ne tenant nul compte dn but utile qu'il ne perdait jamais de vue re de savants étrangers, parm quels nous citerons Braun, Mile, W mer, Koch, Wirtgen, Dóll, Jordan, Boreau, Lloyd, ete.. ete. Ses Observations étaien nt ac- nes de vérité et de justesse, jamais ou айта какой ы CLERODENDRON Afr. осе. Calabar THOMSONAE Balf. Serre chaude. УЖ 3 e US m ПЕТ — ex са ~ “ * CLERODENDRON THOMSONE, sarr. Verbenace:e. e e e — Vide supra, vol. IH, mai 1847, 1 СЕ. © erodendron sonæ ; са "le yolubili glabro. foliis e s brovi- petiolatis integris oblongo-ovatis acutis glabri venis superne su ule ен, рапісша axillari et PEE A na nali, ymis dichotomi is laxifloris bracteatis, calyce ibilte- pentagono 5-рагй ito, la- тапассо ааш ovalis acutis, corolla coccinea, tubo gracili xtus glanduloso- pubescen nate calycem æquante, limbo oblique 5-Јођа(о, staminibus peer ех- n Thomsonæ, Bar. in te 02 5. p. 1, v. ag. — C. Коби. фана. по 55, нис . 279. Noa "Phil. Journ olan. 1 1862, т Nous devons cette nouveauté à l'obli- geante communication de M. le D: Bal- four, d'Edimbourg. Elle estoriginaire du Vieux Calabar, cóte occidentale d'Afri- que, d'où l'a rapportée le Rey. W. C: Thomson; il en a fait présent au D" Bal- four, en lui témoignant le désir de voir тен en elle le nom de feue Mad. Thom C Sm une plante grimpante, atteignant e dix à douze pieds de longueur, très- propre chaude à garnir le faite d une serre | | Une fois adulte, elle fleurit abon- damment. Ses fleurs, en panieules, sont grandes, de couleur cerise, coloris re- haussé par le contraste de celui des cali- ces, qui sont blanes comme la neige. A l'instar des Thunbergia laurifolia, coccinea, Harrisi et autres qui fleuris- sent si abondamment dans nos petites serres, on eultivera ce Clerodendron en ice gne en en soignant le palissage. oute bon dr rainage; mouiller Безйсойр сении la végétation L. VH. dées toujours exemptes ď’acrimonie. Sa par- faite connaissance des plantes exotiques autant que de celles du pays était bien sou- mise à contribution ; obligeant en- vers tout le monde, il était à la disposition de chaeun , des phytologues aussi bien que des établissements pu lies ; parfois méme vene au devant des désirs de ses amis, il eur ermin es spécimen сауа ope scientifiques de cet établisse En maintes nd le Gouver- nement eut recours au savoir de Scheid- weiler. En 1858, il le charge de la mission | d'étudier le sol et les modes de culture de nos Flandres; en 1845 il lui demande son en 1845, M. S. sciences comme aux arts, n'a pas 1 | i Weyer, alors Ministre de l'inté- our la premiére fois la récolte des pom- mes de terre; et enfin un mois plus tard (1), il fait partie 'de la eommission chargée de rechercher les causes du mal, d'y trouver un reméde et d'indiquer le moyen de co server les tubereules. Durant sa gesti de la ferme de Forest, le Gouvernement р. [>] bon nombre de végétaux comestibles et de certaines espèces et variétés nouvelles de plantes de grande culture. En 1849 il est chargé d'indiquer et de fournir au Caus ernement les graines de plantes assez utiles pour être propagées par l'intermé- diaire des écoles 4” agrieulture Le pouvoir toujours prét à soutenir et à encourager eeux qui se dévouent aux été suf- а) die rété roy Puy 24 жөніне 1843. 68 fisamment éclairé sur les services rendus par Seheidweiler ni sur le talent et le zèle dont il a fait preuve durant toute sa car- riére, et qu'il était trop modeste pour faire valoir lui-même. Peut-être aussi £g. = 2 — - — 5 о ы” а — оз 2 = м ет ы MEE ng 2 un e = e un — о e = + e = к- ca ation savant était venue au-devant de lui science, par l'organe du botaniste Klotzsch, a voulu consacrer son nom en lui dédiant le genre Scheidweileria dans la famille des Bégoniacées. Pendant prés de dix ans Scheidweiler £3 Жақ fut appelé à l'honneur de présider aux tra- active coopération et une gra rience. Il était membre aussi du Comité de savants attaché au Ministère des domai- nes de l'empire de Russie; et cette affilia- lion n'était pas purement nominale, puis- qu'il ne manquait pas d'adresser au minis- ire-président ses écrits et les graines des plantes qu'il jugeait utiles pour ee pays. l'était membre de presque toutes les Sociétés d'horticulture du royaume et plu- sieurs académies étrangères l’avaient ins- crit au nombre de leurs correspondants. ~ T leures cultures. Il fut aussi l'un des orga- nisateurs les plus zélés de notre premiére exposition nationale, celle de 1847, dont e souvenir ne sera pas de sitôt effacé et qui fut le modèle de celles qui suivirent. C'est ainsi qu'en aidant à stimuler les efforts de tous ceux qui à divers degrés s'oceupaient de culture, et en secondant de toutes ses forces les vues du Gouverne- ment, il servait puissamment et à son insu peut-étre une grande idée politique, celle MISCELLANÉES. que devoirs de citoyen, Ses mait notre Charte fondamentale, il la regar- dait comme le plus pur symbole d'union entre le peuple et le Roi; mais il chérissait surtout en elle la garantie de nos grandes libertés et pourcela aussi il regrettait l'abus, n'importe de quel cóté il vint à surgir. Le mépris de l'injuste se trahissait sou- mais la haine n'of- nature? Scheidweiler possédait cet amour à tel point, que l'étude de la botanique était devenue une passion ehez lui ; il travaillait jusqu'à l'excés, et pour se délasser il travaillait eneore. Aussi, comme on l'a dit sur sa tombe, le travail a abrégé sa vie. Il débuta par la botanique et c'est par elle qu'il termina sa carrière : la FLORE a eu sa dernière œuvre, dans laquelle il traite des questions de physiologie végétale d'une haute importance(2). C'est encore en étu- diant qu'il a lutté eontre la maladie qui le désolait et dont les symptómes semblaient ne devoir alarmer personne hormis celle qui partagea les épreuves de ses dernières lant, dans sa bonté, leur épargner une pro- fonde douleur. Le 19 septembre 1861, déjà miné par de cruelles souffrances, il eut encore le d се fut sa derniére. Le lendemai sentit plus mal, les douleurs gastriques devinrent plus cuisantes. Il se retira nean- (1) Minimeque male cogitantes, qui in eo studio occupati sunt. М. P. Caro. De re rustica. Introd. (2) La fécondation des plantes au point de vue de l'hortieulture. — Vid. supra, tom. XIV j BAMBUSA FORTUNE! foliis mveo-vitialis. Japon Plein air. ec ct ex BAMBUSA FORTUNE! FOLIIS MVEQ-VITTATIS, BAMBUSA FORTUNEI FOLIIS NivEO-ViTTATIS, Г. VH in Cat., n° 92, avaut-notes, signons un charmant petit Bambou, que | extrêmement nette et du plus beau Шапе; nous avons trouvé еһе? M. John Stan- | est des plus constantes. dish, parmi les plantes que M. Robert | Multiplication par la division de ses Fortune lui avait rapportées de Chine. | touffes ; toute terre et toute exposition ; Nous ignorons à quelle hauteur il s'élé- | mais il aime le soleil et l'humidité. vera. Ce que nous pouvons еп dire, c’est L. VH Sous ce nom tout provisoire nous dé- | qu'il est rustique et que за panachure | | moins dans son cabinet, s’oceupa de son | il, une demi-heure avant de mourir, — je | herbier, de quelques plantes qu'il avait | n "'abandonnerai pas sur la terre ceux que été recueillir aux environs de Louvain, à | j'y chérissais... je reviendrai bien souvent Cortenberg. Le journal ой il consignait | parmi vous, au milieu des fleurs que Jui ses observations météorologiques, est com- | tant aimées !.... Au printemps, quan plet jusqu'à la date du 25 septembre ; le | fleuriront mes chères Tulipes, nous les 24 il n’était plus!! Nous n'oublierons ja- | verrons ensemble... je serai ауес vous ! » mais ces derniers moments d'un ami, Mais, de méme que les caractères les cette résignation en face de la mort dont | plus élevé és, de même que les esprits les il ealeulait le rapide progrès, cette foi | plus forts, Scheidweiler eut aussi ses fai- vive en un avenir meilleur, се calme et ce | blesses : il se plaignait avee amertume de e d'un homme juste et religieux qui | l'ingratitude des hommes, comme si la s'étein reconnaissance était un devoir plutót Car "Scheidweiler fut l'un et ка bd | qu'une rare vertu; il prétait une atten- Contempler ce bel univers, l'harm поп trop soutenue aux persécutions dont imposante de son ensemble, la profondeur il se disait l'objet. Et malgré cela, ni le pour ne pas étre parvenu à en sonder les S'il occupa un rang dis stingué dans г КА йан» et pour ne pas y avoir décou- | sphère aimable et paisible · de l'empire d ert une main toute puissante qui en dirige | Flore, ce n'est pas qu ^il ait jamais chere : harmon nie! Aussi sincère dans sa foi que | à y briller : il n'était ni novateur qua ferme dans ses convictions, il vouait un res- | méme , ni critique. exclusif. Mais, sans ресі consciencieux et illimité à l'Étre pro- | étre un rofond génie, il en eut du moins pice, Créateur des mondes, qui en règle les | phénomènes ! Ses idées psy ychologiques se | Ф а лен de la philosophie allemande : | qui l’accompagna jusqu'à son dernier icr jour, était le spiritualisme avec une légére | lui fit poursuivre sans relâche et — tendance au panthéisme, que son bon sens | tous les obstacles, le but de ses humbies néanmoins condamnait. « Quand mon âme | et utiles travaux. sera remontée à sa source, — nous disait- Ем. R. 70 MISCELLANÉES. Т 1368. (Suitc) OPÉRATIONS MENSUELLES A EXÉCUTER DANS LES FORCERIES D'ARBRES FRUITIERS. Mars. erre à vignes. — Le mois de mars est celui qui suscite le plus d’embarras au jar- dinier асин Il ne peut abandonner un seul instant les cultures confiées à ses soins. les в brusques du temps lobligent constamment à avoir l'œil sur pou у nelle, d'aprés les prineipes exposés dans notre Manuel(!), mürit ses fruits en quatre mois et d 8 е mars. ce mois est favorable, que le soleil n 'est pas trop rare, on peut accélérer la dernière pé- моде du forcage et faire quelquefois une récolte avant le 20. On nous a dit au pota- assez remarquable que dans les forceries de 17% saison le frankenthaler таги pres- que aussi vite que le chasselas ; la diffé- et cesser les bassinages. Cette règle. indiquée par le raisonnement et par Г 'ob- servation de се qui se passe dans la се | bien ломе, ` à la qualité du fruit, ne doit pas étre né- gligée ; c’est celle qui consiste à enlever les feuilles interceptant la lumiére, afin de la peau du raisin. I 4? lorsque la с approche ; le raisin en devien illeu Quant à l'aérage, il y a ко primeuristes qui ne le pratiquent pas encore à се époque. Nous sommes cependant convaincu que le uiri patei de l'air est indis- pensable pour donner au raisin cette sa- veur sucrée et rsi si sans jaqueña ee fruit a peu de valeur. Sous ce rapport, et surtout lorsque le temps est défavorable, le venti- lateur à air chaud dont nous avons déjà parlé, rendra les meilleurs serv n'avons rien de pártieilier à à men- 2: soins de eulture lus faciles. Les tiges seront abondants que pour la 1" saison; inutile d'ombrer. Disons quelques mots du traitement qu'il. ce qui а: "Bed complete- (les pluies релені les vendanges 'exer- | ment que venant l'été est chaud. Pour cent-elles ne action nuisible Y E étre sür d'obten u bois bien condi- qualité de la récolte?) ne reçoit pas Pas- | tionné couvre de panneaux vitres sentiment M. le comte de Lambertye. les compartiments destinés à la premiere Cet auteur trouve que Je seringages aug- Saison cha légérement pour , ` . .. mentent la pruine, с creuse qui donne du velouté au grain. Nous dirons d’abord que tous les auteurs ор is et notamment Nicol ont émis la bre: les grappes qui ont étéenfermées dans des sacs à raisin sont plus couvertes de ruine et ont une plus belle шыма que celles qui ont été exposées à l'influence des rosées. — Une autre opération qui ajoute а) жып di la culture forcée d des arbres frui- liers. — Paris, А. бох, rue ep 82, Voir Frone, vol, XIV, pages 72 et émes vignes sont taillées sur un œil afin Penete. des sarments vi- goureux; d'ailleurs сети ne peuvent pas porter fruit cette a С ussi le eliene moment, vers =: n du mois, de planter les vignes et тейге en pots celles que l'on se propose de forcer de cette maniére l'année suivante. a quand on suit les preseviptions que nous avons indiquées pour eette phase de la ma- turalion et qui ont uniquement pour bu! D'ITALIE. VERVEINES 1556. | VERVEINES ITALIENNES, Nous devions à l'Italie de fort beaux ' trouvera l'élite de toutes ces Verveines Camellias ; nous allons lui être redeva- | dans notre catalogue qui est sous presse. bles maintenant d'une série de Verveines | Quant à la culture des Verveines, à fleurs striolées de toutes couleurs, et elle est trop connue de la majorité de spécialement de fonds blancs, flammés пов lecteurs pour qu'il nous soit permis cerise plus ou moins clair, plus ou moins | d'y revenir encore; mais rappelons aux foncé; de fonds violet évêque nuagé amateurs que le VII vol. de la FLore de rouge, ete., еіс. Une douzaine des (1851-1852) page 250, contient un plus méritantes de ces belles variétés, | article très-complet sur la Culture des dues à MM. Cavagnini frères, de Brescia, | Verveines, dú à la savante plume de sont multipliées en ce moment et desti- | notre honorable collaborateur М. H. nées à une grande vogue. Lecoq de Clermont-Ferrand. Celles que nous figurons ісі et dans | Dans la section des Maonetti, signa- une planche qui suivra, sont: lons le Verbena pulchella | splendida, Nos 451. Angelo Menzi. obtenu par M. Fréd.-Adolph Haage, У Carolina Cavagnini. junior, d'Erfurt, variété essentiellement m te rampante et trés-compaete, que tous les 454. Contessa Camilla Fé. visiteurs ont tant admirée l'an dernier 450. Emilia Cavagnini. | dans notre Etablissement. Tout un par- А cette liste nous pourrions en join- | terre en était exclusivement formé : elle | dre une autre comprenant toutes les | couvrait littéralement la terre d'un tapis plus belles variétés que nous ont fourni | bicolore, blanc et cerise. la Franee et l'Angleterre ; mais on Г. УН. de modérer provisoirement l’activité végé- | l'on commence dans les premiers jours ative. — Dès que le noyau est constitué, | du mois, est rarement chauffée; on doit € dont il est aisé de s'assurer la tem- | la considérer simplement comme une pérature doit être tenue à 45 ou 47° culture hâtée à l'aide de châssis et de la Š ` . . 5 | . : , e pour s'élever à la fin du mois jusqu'à 20°; | chaleur solaire. On traite d'une facon ana les autres soins de culture doivent être ‚ logue les arbres qui doivent étre forcés en ul s fleurs une partie des fruits qui auraient noué en | ou plutót de ne pas les laisser fructifier. trop grande abondance, fait qui se pré- Serre à abricotiers. -- Température Sénéralement plus nombreux, on peut en | lume. Cette essence exige plus d'air Conserver davantage qu'on ne le ferait sur | les pêchers et les vignes Les bassina- ut sont soumis au forcage se reposent еп póts ou en B. usns #05 dinis : alternativement Il aut pas négli- | que réclament les saisons plus tardives, E | ceux concernant les arbres | п 2° saison le fruit aura noué; en 5° il à се que nous venons H faudra ombrer pendant la floraison ou Ресћег. о | tout au moins habituer peu à peu les fleurs | Serre à cerisiers. — Tout le таң etant i à la lumiére solaire. La 4° saison, que récolté dans le compartiment de 17% saison, 72 MISCELLA NÉES. on peut diminuer la température à 412 , une fois tous les j jours une éponge Ne u 15°. On donne un arrosement copieux sur les feuilles et d'y répandre de la aux racines et on seringue deux et méme | de soufre, ainsi ав sur les conduits d trois fois par jour le fe E qui serait аи pour empécher Ја pullulation promptement atteint par l'araignée 906 ке insectes qui ne tarderaient pas à exer- si lon ne prenait ces mesures le plus tôt | cer leur ravages ossible; ear, pen que nous l'avons con- “ба п реш empoter dés la fin du mois les seillé plus haut, pendant la derniére pé- | pieds destinés à un forcage hàtif l'hiver riode de la снн il nefaut pas mettre кшш. On sait qu'il est de la plus haute les 26 еп contact avec l'humidité. — | importance que les arbres que l’on soumet On e les ventilateurs autant que la | à cette culture soient bien enracinés. Les ая Нена e permet. — On | figuiers en pots fructifient mieux еп pre- pourra déjà comm encer la récolte Дае miére saison que ceux qui sont en pleine la 2* saison ae méme à la fin du mois, | terre. Les plants doivent avoir au moins deux erre à pei ers. — La température | place chaude et abritée et des arrosements moyenne doit être de 20 à 22°, mais elle | copieux. peut s'élever à 25° par l'effet des rayons | Serre à i framboisiers, groseilliers “et solaires. Les Mirabelles et le Perdrigon müriers. — On récolte des framboises dés rouge peuvent mürir dés la fin du mois | la mi-mars lorsque les pieds ont été mis lorsque les circonstances ont été favora- | en serre du 15 au 20 décembre. On peut bles. On tâchera de leur procurer les con- | en obtenir plus tôt par un procédé que nous ditions voulues de lumiere, comme pour les үн en traitant le mois d'octobre. autres fruits, | ant la maturation, la température la qui y mettraient obstacle. Ventilation, ar- | lus socie est de 16 à 189. rosements et sering gages, toujours d'après | Les groseillers et les müriers sont moins les principes déjà exposés. | avancés ; on peut leur donner un ou deux Serre à figuiers. — Dans les forceries | dé rio de plus qu'aux framboisiers, mais de haute-primeur on commencera š à re- | ils « exigent aussi plus d'air, et plus de sur- colter les premiers produits. Dès que les | veillance et de soins pour ce qui regarde figues se disposent à mürir il faut cesser | | les insectes. les seringages; mais on aura soin de passer Т 1381. LA FLORE PREND UN CHINOIS DANS UN TRAQUENARD. Un habitant du Céleste-Empire, touché | entre son visage et celui de ses cousins de nos A tout récemment germains que l'un de nos fabricants de encore nos rues de Gand, ses poches plei- popiera eut = de lui acheter son brevet nes de carottes брге en rondelles qu'il | (S. С G.) et ses carottes... si le hasard offrait à 200 francs le mille. Il portait пе Ред amené à Пер la FLore! sous le bras des br дасна d'un arbuste En feuilletant cet ouvrage, dans notre mystérieux, dont sa religion lui défendait мезг pour y trouver des succédanées de révéler le nom. Ces арн, disait-il, | au chiffon, son ébahi issement fut extrême = eb ж о c = e 2 = "d z =. "1 Б e ~ un > = un un = un = = p a о e = Ф p. = un аз e SE Su = un ә ° = n = ис = = = на я. = reste. Il était de plus porteur de deux donna ја сач E en ү; = VE p. 185, peintures qu'il avait, disait-il, rapportées c'est-à-dir yat ! Les inscrip- hine. Ces peintures représentaient tions ied SE ‘été аара grat- deux de ses cousins germains en grande tées. activité de service, deux fabricants de pa- | — Mais vous m idees hier que vos pier établis à Hik-Kank-Kong. Sa pronon- | cousins n'ont que 2 iat nt | — Ah! Monsié, ché nous fit le chinois, ation nasale et son accent glapissa ont chinois, eussent amplement suffi dé on est atulte dé Бота pour effacer le moindre doute à l'égard de — C'eest-à-dir qui "à p ӛсе de 12 ans sa véritable nationalité; mais il y avait | vos cousins cultivaient déjà la carotte? — encore là un tel cachet de ressemblance | C'est précoce! L. VH. VERVEINES D'ITALIE. 243 VERYEINES Notre dernière livraison renfermait l'une des deux planches consacrées aux Verveines italiennes ; voici l'autre. Tou- tes ees variétés, nous l'avons dit, sont dues aux semis de MM. Cavagnini frères, de Brescia. Elles sont presque toutes à fond blane, gamme qui fesait défaut. Et quand bien méme ees gains ne vau- draient que comme porte-graines, déjà seraient-ils acceptables, déjà serait-ce un jalon jeté sur la voie du parfait dans eette série toute neuve. А cette époque peu avancée de l'an- née, à la St. Pierre, il est trop tôt (dans ce pays-ci) pour juger les Verveines li- vrées à la pleine-terre; il est done trop tòt pour juger aussi ces Verveines ita- liennes; à peine les avons-nous vues l'année derniére. Nous ne pouvons done aujourd'hui que jeter un coup-d'oil rapide sur ee qui fleurit déjà. Nous citerons parmi les plus belles Carolina Cavagnini et Conte Bern. Lechi; Tune est blanc rubané et strié écarlate: la seconde est blane nette- ment rubané et strié violet. — Fai- sons aussi déjà le compte d’Avvocato Savoldi, Bella di Torrelonga et Santina Ілейі : supprimons-les. Retranchons encore Abbate Savoldi à fond violet brunâtre, rubané brun rougeátre : sa panachure presqu'invisible à l'œil nu se fusionne dans la couleur du fond. An- gelo Menzi, Contessa Camilla Fé, Conte Valloti nous paraissent de bonnes fleurs; nous en reparlerons quand nous trai- terons de toutes les autres variétés ita- liennes. ITALIENNES, en pleine-terre. En pleine-terre. on les plante isolément en les alternant avec d'autres plantes de méme prestanee, ou bien on les dispose en massifs. Nous verrons ce que deviendront nos Verveines à fleurs panachées et l'usage qu'on en pourra faire; mais il est évi- dent que pour les massifs on doit jeter son dévolu sur des couleurs* franches, tranchées, voyantes. Franches, parce que l'œil aime à définir les couleurs, méme de Join; tranchées, dans Ја gamme rouge, ou bleue, ou blanche, pour que les zónes (quand on plante par zónes) soient tout-à-fait distinetes et rendent bien l'effet qu'on a voulu pro- Чате; voyantes, en ce sens qu'on devra rebuter tous les eoloris vagues qui ne produisent pas d'effet saisissant. А priori les Verveines à fleurs panachées sont dans ee dernier cas; la beauté de leur panaehure veut étre vue de prés. Pour eonvenir à être cultivée еп massif la Verveine doit s'étaler naturel- lement et se ramifier beaucoup; sa ten- dance à se dégarnir au centre est une cause d'exclusion. En général celles dont la croissance a trop de vigueur sont dans ce cas. On donnera conséquemment la pré- férence à des Verveines ayant le plus de rapport avee les suivantes : Lion des combats (Boucharlat), écarlate clair à centre plus vif, la plus belle des rou- ges, pour massifs; La fiancée (Bouchar- lat), blane pur, centre rose; Souvenir (Nardy), eramoisi foncé velouté ; Mad. Laurence Lamy (Nardy), bleu d'azur; Mad. Hermann Stenger (Henderson). „En fait de Verveines panachées nous n €n possédions done pas à fond blane; nous n'avions que la Princesse Marian- ne, Mad. Jourdier, Mad. Pachat, striata perfecta, Sarah et quelques autres. On cultive les Verveines en pots ou rose clair passant au Мапе pur, large | eentre carminé ; Mad. de Genlis (Hoste) | bleu indigo à centre blanc; extra pour | massifs ; Lord Craven (Downie), d'un | violet pensée admirable, coloris tout | nouveau ; Lord Leigh (Perkins), écar- |! late brillant, etc. ete. б ~ 74 VERVEINES ITALIENNES. L'Alhambra et l'Escarboucle de M. P. | de celui du noyau et de la première zóne Hoste, notre eompatriote, sont encore | ct ainsi de suite, de facon à former des d'excellentes Verveines pour massifs. | ceintures de plus en plus développées La première est d'un rouge cerise jusqu'à la circonférence de la plate- centre écarlate vif, la seconde d'un | bande cireulaire. : écarlate velouté, à large centre Мапе | Dans le troisième cas, c'est-à-dire orné d'un anneau pourpre. Le coloris, | lorsque l'on plante péle-méle, il est in- uoique bien doux de la Comtesse de | dispensable cependant de chercher à Chambord (Boucharlat), est cependant | assorür les couleurs de facon à ce qu'el- assez tranché pour que cette Verveine | les soient au moins uniformément ré- fasse un excellent effet en massif : elle | parties sur la surface. est d'un magnifique bleu de roi, striolé Parmi les nouveautés dont on nous blane et à œil jaune clair. Cette belle | a, l'an dernier, envoyé des fleurs à l'in- plante trés-rampante produirait beau- | spection, se trouve la magnifique Ver- coup d'effet encore étant alliée aux va- | veine Lord Craven obtenue par MM. riétés de couleur tranchées, soit rouges, | Downie Laird et С°. Cette fleur de pre- soit blanches : elle appartient, en outre, | miére grandeur est d'un violet pourpré à la catégorie des fleurs panachées. velouté de grand mérite, comme forme, Franz Hock de MM. Nardy fréres est | et d'un coloris tout-à-fait nouveau, pres- une excellente Verveine, étalant parfai- | que impossible à reproduire au pinceau. tement ses larges ombelles de grandes | Nous regrettons vivement de n'avoir fleurs bien planes, d'un bleu trés-ten- | essayé d'en faire exéeuter le dessin pour dre. Trésor des massifs, trés-belle pour | le donner dans la Fronr, comme nous la forme et le coloris de ses fleurs d'un | en avions le projet. rouge violacé brillant, œil jaune; Gloire On choisira pour la culture en pot de Cuire, lilas gris de lin, à large au- | les Verveines dont la tige et le pédon- réole violet foncé; Arabella (Duval), | cule eroissent et se tiennent verticale- cramoisi pourpre, large centre blanc; | ment, et dont les fleurs forment un Adèle Dubois de Denis, trés-vigoureuse, | beau corymbe sans interstices. De се et La Fontaine du méme producteur, | nombre sont le Red Gauntlet (Hender- plante extra; Madame Meunier, du | même (pour massifs et pots); enfin | E Madame Leroy et Séduction de Dufoy, | lilas foncé, à large centre carmin vil; | | £24 - 6 T = sg ت‎ =. о чо E 7-1 2 = š 5 > = ~. Fax ° З т кі 0 Ф С presqu'identiques, cerise écarlate à сеп- | tre blanc, sont d'excellentes acquisi- tions. On forme les massifs soit d'une seule variété, ou bien de variétés disposées en zónes circulaires, soit de toutes les cou- leurs entremélées, soit enfin à l'aide de variétés arrangées suivant leurs couleurs dans tel ordre que préfèrera le planteur, d'aprés son esthétique à lui. Dans le premier eas, on borde le mas- sif d'une eouleur qui tranche sur la nappe unieolore ; dans le seeond cas on dispose un noyau central d'une seule couleur entourée d'une zóne d'une cou- leur diamétralement opposée, puis une . nouvelle zóne d'un coloris trés-éloigné | (Ruitton), Francois I" (Duval), ete. ete. auréole violette (pots et massifs); Mad. Lansezeur (Nardy), à tige bien - | droite, d'un coloris nouveau, écarlate | foncé rubané violet pensée ; Adelaide | Richard (Denis), fleur petite, rose mar- — — bré blanc; Stella (Domage — mise ей | vente par Dufoy), trés-bonne plante, | tout-à-fait distincte : sur un fond rose — | se détache une trés-large macule écar- | late velouté qui en oceupe tout le cen- % м Ф e е» £5 а un = = = — - . MISCELLANÉES. 75 On recherche ees plantes-là pour en | moment. Nous reviendrons “А јез obtenir une floraison en serre longtemps | Verveines quand nous auron pu алайық l'on n'en puisseconfieraucune | juger les nouveautés qui sont encore à à la pleine-terre. | l'étude. L. VH. Nous nous en tiendrons là pour le | + 1382. TAILLE DE LA VIGNE D'APRÈS LA MÉTHODE DE M. DANIEL HOOIBRENK. Dans notre pays la eulture de la Vigne | ture ùl’ ме» mais en méme temps nous ecd loin d'avoir suivi la marche progres- | exprim ons le vœu de voir se créer des v e imprimée aux procédés de culture des | | riétés мане rustiques, de bonne qualité Mire arbres fruitiers; aussi les raisins | et de belle apparence, et surtout de voir ap- sont encore des objets de luxe et par suite | pau les procédés de taille et de culture d'une consommation relativement res- | asés sur le raisonnement et la physiologie treinte T e des poires, des |.végétale. péches, e ui d'année en année arri- C'est à се dernier titre que nous re- vent en icd grande abondance sur поз | produisons ici quelques fragments d'un marchés. La plupart des cultivateurs trou- | rapport extrémement remarquable, pré- vent à се faitune-explication trés-naturelle, | senté à la Soci été centrale.et impériale à ce qu'ils croient : c'est que le sol et le | d кон de Paris, par la Commission climat de la Belgique sont peu favorables | chargée d'examiner la culture de la Vi igne à la maturité du raisin. Or, c’est là une | d ep la méthode de M. Daniel Hooi- croyanee erronée, au moins dans un grand | brenk, hortieulteur à “Being , près de nombre de cas. Que l'on ne croie pas, par Vienne en Autriehe(!). Cette "méthode a exemple, que la réputation du raisin de | été pratiquée au potager du château de Thomery soit due aux qualités spéciales Rocquencourt, appartenant à M"* Furtado, du terrain; tant s'en faut : elle a мор vé uw à Meudon chez M. le général Jacquemi- sa source dans les perfectionnements qu t. Il ne s'agit done pas d'une théorie a introduits à sa eulture, perfectio чек ре aed edo les deux gravures qui suivent qui ont surtout pour but de faire mürir | et qui sont extraites du Journal de la So- le bois en méme temps que le fruit et de | ciété centrale, sont une représentation répartir également la séve dans toutes les | exacte de l'état de la treille au château de parties de la plante. C'est ainsi que les | Rocquencourt au moment de la visite de la cultivateurs de cette localité sont parvenus көмеш Voici, au surplus, les termes à combattre la maturation tardive qui | du rapport е aussi dans notre pays le principal « M. Fournier nous a conduits vers une obstacle à une plus grande extension de кшк bàche vitrée qui venait d'étre in- te, depuis 8 à 10 jours seulement, le long d'un mur de deux metres cinquante les brouillards si fréquents et la tiédeur du centimétres de hauteur et d'une longueur soleil, on obtient des raisins admirables. | de cinquante. métres environ, portant les es Anglais ont méme perfectionné la treilles пева d'aprés la méthode de tardivité naturelle de certaines variétés, | M. Hooibre e manière à obtenir des fruits mürs «М. : š ; re tout Phiver. Il est vrai que par- | les résultats obtenus et qu'il allait nous out chez eux la Vigne se cultive sous | montrer provenaient de vieilles treilles verti et que le propriétaire du moindre | ne produisant rien depuis plusieurs M cottage y possède une vinery, ce que nous | nées, tant ра r l'effet de l'àge que a T pourrions nommer un vignoble vitré. ll plus mauvais effet encore de massifs d ar- estàe espérer qu'un jour nous en arrive- | bustes P devant les treilles et trés- rons là aussi; sans abris vitrés la culture | 0 Xd de ces magnifiques raisins d'apparat, pres- ) м. Daniel Mooibeenk arat за Hollande, que tous originaires des contrées méri- яу vingtaine d'années il séjourn dionales, sera па ам impossible. Toute- v Autriche où i i parait avoir acquis une acad fois, nous sommes loin de proscrirela cul- | réputatio viser nous expliqua d abord que NIC ELE. 76 MISCELLANÉES. prés du mur. Il avait arraché ces massifs, | attachées en sauterelles ou sorties (fig. 9) ой uvert de larges ipon , au pied et en | perpendiculairement au plan du mur; n 5 АС soit contre ~ mur, soit à la distance de contre-espalie |o «C'était sur js pousses (de une, de deux ou de trois tailles) de ces recouchages que M. Fournier avait assis la méthode Hooi- brenk. «Ayant pénétré dans la bâche qui n'avait été posée que pour compléter la пина nous avons vu toute l'étendue de la ZW depuis 07,40 jusqu'au tiers ou à la m de la hauteur du mur , puis détouruš o d'un côté et abaissés un peu Neon elles ont ди être rentrées et rattachées au de l'horizontale de facon à former un long | mur, à la pose de la bâche. On peut voir is ou branche à fruit de 17,50 à 2» de | dans la fig. 2 la spen de rentrer la longueur (ab fig. 1). L'inclinaison de l'ex- | sortie à cause de la Бас « Tous ces longs bois, inclinés au-dessous gen Же de la ligne horizontale, avaient la plupart 5 grappes assez belles, mais n'ayant 2 М « асы s les ceps où il n'y avait qu un long bois: le dias œil au coude (b, b', ы” avait produit un bourgeon qui, tenu vertiealement et non pineé, représentait n beau bois propre à remplacer la bran- | ч à fruit pour l'année о. Mais ous devons à la vérit té de dire que partout ой, sur le méme pied, il y avait deux, trois et jusqu à pis tre branches à fruit, on ne voyait qu'un ou deux sar- ments ا‎ au rempla- cemen « M. "Truffaut fit remar- == === puer TUI ET Em E == === == — ERE UE “ 222. Fig trémité a de la BREE à fruit était de 19 brenk, en ce qu'elle танде la sortie те à 45 degrés; les jets étaient disposés de de tous les bourgeons de la branche facon à se superposer en une espéce de fruit et l'égale fécondité de ses bourgeons, Thom сту, comme l'indique la fig. 4, ab, | quelle que füt sa longueur. a'l/, a" b". на de la treille était irré- |. « Cette observation nous fit examiner de gulier , parce que, avant que la bâche fût près et avec soin tous les yeux compris 16 placée, plusieurs branches à fruit étaient, long des branches à fruit, et, sur un gen de la perfection. pRACKNA TERMINALIS srRICTA /Hortul] h [les Philmpmts Serre chaude. #97. сей. & pret. тх Horta Vin ән — 1558-1559. DRACÆNA TERMINALIS STRICTA, norr. (Cordyline et Calodracon Aucr.) д Trop de fleurs vivent се que vi- vent les roses: c'est done un rare ей cendre d'un eran, no | | | L'ancien Dracæna terminalis va des- us voulons dire précieux privilège pour une plante, d'une marehe; lui qui était si choyé! d'offrir en permanence sur ses feuilles ces vives couleurs qui s'effacent si vite sur les corolles(!). > Ainsi s'exprimait au sujet du Dracæna (Calodracon) no- bilis notre savant collaborateur dans son langage si suavement poétique! Malheureusement ce joli Calodracon nobilis est revéche à la culture, s'il ne se trouve dans une atmosphére trés- chaude et trés-humide, conditions que ne comportent pas ees appartements que l'on détore de végétaux. Ceux-ci n'ont là pour toute subsistance que l'eau dont on abreuve leurs seules racines pendant que la foule remuante est absente et que l'hôte se repose! Leur feuillage, leurs fleurs doivent se faire à un air see, méphitique et à cette poussiére si ine, si pénétrante qui poudroie plantes et gens. Pauvres plantes souffreteuses, qui s'y étiolent, qui y meurent! Heu- reusement que l'hortieulture est là pour veiller à ce que l'opulenee puisse sans cesse renouveler ses plaisirs. Aussi multiplions-nous le Dracæna terminalis stricta, bien persuadé qu'il prendra une bonne part dans lorne- mentation des salons. (1) J. Е. Рглхспох, Flore, VIL, p. 103. — Arrière! place au nouveau venu! son feuillage est bien plus ample, d'un vert bien plus foncé, ses panachures sont d'un ton bien plus prononcé, d'un car- min bien plus chaud! А lui tous les honneurs, à lui désor- mais le tróne! Les retardataires se feront encore au simple terminalis, le sport n'en voudra plus! et Quimper-Corantin et andernau bientót eux-mémes se le donneront ! Nous en sommes encore à nous de- mander d'oü cette plante est venue, de quelle eontrée elle provient! Quand elle sera moins rare, ca se dira. Nous ne l'avons rencontrée que chez MM. Os- born et €^ et ehez feu M. Glendinning, et seulement par unités. La discrétion nous ayant retenu, nous ignorons d'où ces hortieulteurs tenaient cette plante. Quoi qu'il en soit de son origine, elle est à nous, cette excellente variété (si ee n’est une espèce distincte), bien plus robuste d’ailleurs que le D. terminalis et bien mieux disposée que ce dernier à endurer les déboires et les mauvais traitements auxquels le sort réserve ses charmes! pa т, VH. strand nombre de branches, l'égalité ne se montrait ni dans la sortie, пі s la vi- sueur des b. ,rgeons, ni dans le nom et la beauté des grappes. Quelques bran- à peu prés cette éga- bre en le milieu était généralement i ?ricur et parfois tout-à-fait dénudé. M. Fournier explique cette inégalité par diverses causes, tantôt par les sorties qui avaient souffert, tantôt parce qu'on avait cueilli des feuilles pour la table; mais, par une cause ou par une autre, l'égalité des pousses её des grappes, le long de la branche à fruit oblique, était l'exception. « M. Guvot déclara que cette inclinaison de la branche à fruit n'est point une chose nouvelle d'abord, puisqu'elle est pratiquee 78 MISCELLANÉES. de temps immémorial à Jurancon, à Ma- diran, sur toutes les vignes en treilles du Lot-et-Garonne et dans toutes les sorties de l'Isére et de la Savoie ой la branche à fruit de 1710 à 2» est inclinée de la méme facon que l'indique M. Hooibrenk. M. Guyot ajouta т cette inclinaison n'est ni nécessaire ni bonne, et que l'expé- rience a prouvé C dpi: longtemps que la ligne horizontale donnait, mieux qu'au- cune autre direction, Ге igalité de la sortie des bourgeons, de leur croissance et de leur fructfication : : с égalité, si bien obte r les cordons de nos treilles, dispáraitrait si ces наев au lieu d'étre horizontaux, étaient inclinés en bas. Il en | қы es sarments de l'année comme des rdons ; la circulation de la sève obéit à | la méme loi, dans les sarments ainsi que | dans les cordons, et l'expérience le prouve | aujourd'hui sur plus de 10,000 . r de Vignes à longs bois horizontau « M. Forest dit alors, et MM. ` Malot et | Guyot se rangent à son avis, que ГР égalité de croissance et de fruetification des bour- geons, le long d'une branche à fruit, tient bien plus au pincage, fait en temps oppor- tun et convenablement, qu'à l'inclinaison de quelques centimétres de plus ou de moins au-dessous de la ligne horizontale. | yant examiné et discuté les faits ob- - servés dans cette première bâche, M. Four- | nier nous à conduits dans une autre bâche opposés au mur, portant un, deux, pim | placement assez ; chétifs , €t aucun de nous ne comprend comment on pourra asseoir | sur eux la méme taille pour l'année pro- | chai | reilles ou сер, traités iei q’ epus | les futs de M. laor guess sont chargé rest les dégustent comparativement avec les | grappes des treilles en cordons ordinaires | ct établissent la supériorité de ces der- | nières, pour la fermeté, pour le goût ainsi | que pour l'aspect qui en est bien plus flat- teur et plus distingué. i Malot et Forest font aussi remarquer que chaque portant des treilles ordinaires ^ cordons horizon- taux offre une pousse et une fructification parfaitement égales et que chacun de leurs bras porte autant de raisins que les bran- ches à fruit. « En vip nous déclarons à la Société : nous avons vu, dans la 17% et la 2 Micha: l'abondance de fruits et la vigueur de pousses qui sont la consé quence ordinaire du recouchage bien fait des vieilles treilles ue les fruits sont portés par les s bois n'améne point une égalité му ып de sortie, de pousse et de fruc- tification des bourgeons pour qu'on puisse attribuer à cette disposition rien qui dif- fére de ce que donne la ligne horizontale avee le pincage; « 49 Que l'aspeet, la consistance et le goüt ed ue indiquent une fructification momentanée par surabondance et par ei uva | treilles à cordons et à so « 59 Que les longs bois лане à leur coude un bourgeon de r ересен suffi- | былым nécessaires pour pouvoir eie | 1 nir la méme taille et la méme condui ‚ pour l'an année suivante. « En résu mé, tout en rendant hommage а Phabileté et à la süreté pratique avec laquelle M. Fournier a établi et conduit e sérieux, rien de stable qui puisse con- stituer une invention, ni une méthode, ni | un systè « Les longs bois horizontaux inclinés en bas ou arqués pour faire produire en abondance des fruits à la Vigne, sont con- nus x applique de temps immémorial еп "ra « и tailles courtes pour produire de | | 1 | ——— -— —— ———— — д WOMEN аЗ ЖЖ е" | . Ee etos 4 look HIRTA TRICYRTIS IF Plein Japon TRICYRTIS HIRTA, пов. MELANTHACEZÆ, о GENER. — Vide supra v. XII, | р: 4 libus patentibus, foliis ovato- oblongis acuminatis sessilibus amplexie caulibus, floribus "amplis i in ra- cemis brevibus paucifloris axillaribus congestis, CHARACT. SPECIF. — Tota hirta, pilis mol- | | | | antheris dorso filamenti adnatis, ovario hirto, stylo elongato. Hook. Fou hirta Поок. in Bol. Mag. tab. 5555. ARIA HIRTA, Taung, Fl. Jap. p. 56. Wit LLD. es "E Y 2, p. 257. Коем. at Scuvrr. Syst. Veg. v. 7 576 (non T. pilosa, Warr.) Déerit au Japon en 1785, par Thun- berg, sous le nom d Uvularia hirta, notre nouveau Tricyrtis па fait son apparition еп Europe, à l'état vivant, qu'en 1862. M. von Siebold et M. Rob. Fortune, l'ont introduit à peu prés au méme mo- ment. L'envoi du premier est tout entier | entre nos mains Le Tricyrtis hirta s'élève à 5 ou 4 pieds de hauteur ; ses feuilles alternes, sessiles et amplexieaules à la base, sont | velues ainsi que la tige. Pour la forme | ses feuilles ne sont pas sans avoir beau- | gie avee celles des Lilium | | une plante de peu de valeur ornemen- coup d'analo speciosum (lancifolium Honr.). Ses grandes fl laires, réunies généralement par cinq, ont bien deux pouees de largeur cha- que jusqu'ici eurs en racèmes axil- |4 cune. Elles sont blanches comme la neige, parsemées de taehes purpurines et nuancées de rose. Pour le coloris ees fleurs nous rappellent assez celles de VAlstremeria Errembaultii (Етоке, Ш, 1847, page 2 Nous pouvons hardiment reeomman- der le* Tricyrtis hirta : c'est une excel- | lentissime plante de pleine-terre et son introduction est d'autant plus heureuse rien d'analogue n'avait été aequis à nos jardins Le Tricyrtis pilosa WALL. (Fiore, АП, p. 75), introduit de graines au jardin de Kew par MM. Hooker et Thomson est tale, comparée à sa congénére ici figurée. L. VH. longs sarments et le redressement vertical | | mone dien (1842) : dan es bourgeons pour assurer leur vigou- reux développement out сы соп- nus et appliqués partout. Ainsi donc la Соран attribuel'abon- dance de la récolte et la grande vigueur de la végétation à ce fait que les aeg pro- viennent de vieilles és qui ont été re- couchées avec soin (1). En se dene lieu elle constate que le systéme de taille consis- tant à provoquer le développement de longs bois lesquels sont inclinés horizontalement l'année suivante et produisent alors une récolte considérable, est connu et appliqué еп France de temps immémorial. Voici ce 5 est inutile d'observer encore que | bis 1862 a été exceptionnellement fertile pour la Vigne. Cette année-ci la récolte ne promet pas d'étre en général aussi favorable: qu'en disait le comte Lelieur dans sa Po- certaines contrées on la qom sur un des ган жей pr : des coursons mürit toujours avant celui des pee bois; il y a encore pour ces derniers une différence prononcée entre les épo- 80 MISCELLANÉES. ques de maturité des grappes du sommet | l'y appliquer que sur loj. vignes eultivées et de celles de la partie inférieure. Leur plus grand avantage est wein. lorsque les gelées printaniéres ont détruit les jeu- nes pousses, » repousse des s yox ou sous- yeux de leur talon qui n'auraient pas poussé et sur pra on pourrait rabat- ire. » On voit que le célèbre pomologue fran- = = Fig. drey, on lit, à la icd page de la li- | vraison (page 129 du volume) : | « Description d'un nouveau système de « за N de la Vign rés Vienne | Ro he traduit de l'allemand par | < iM. « Pour donner plus de clarté à се nou- < veau procédé (dit M. Hooibrenk), j'y | sous verre. Les figures reproduites plus haut nous montrent comment la méth ode Hooibrenk a été mise en pratique à Rocquencourt, mais son auteur la croit appelée à à un ave- nir moins modeste, ainsi qu'il résulte des | « le extraits et gravures qui suivent, donnés | également dans le rapport de la Commis- | sion а” | tent en lumiére сейе ap ms et les faits | qui и s'y rappor aprés diverses publications qui met- ansle numéro du Ti mars 1860 du не ema la Bourgogne, publié par M. La- es résultats de la méthode d'une facon invariable.... » « La nt Are (voy. fig. 5) montre « comm a Vigne doit étre taillée et « travaillée au printem е < La figure 9% (voy. fig. 4) représente Rue de cette Vigne pen- « dant l'été 4. < ajoute trois figures... qui ne représen- « « in litt. ТЕВЕ!МА Lleitch Scott lles Philippines ALOCASIA Serre chaude 1541-1542. ALOCASIA ZEBRINA verre, scuorr. Aroidcæ, Scuorr. tibus, мит atrosiridibu us = agustis; la lateraliter plus minusve confluentibus rregulariter sur- sum deorsumque prominulis; in zonas plus min sensim angustalo, a düpia di circiter longiore. Scuorr, іл Litt. Alocasia zebrina (Vzircu.), Ѕснотт, іп Litt. L'Alocasia zebrina fut introduit de Manille en Europe, il y a trois ou quatre ans à peu prés, par l'infatigable et per- sévérant M. Marinus Porte. Nous avons eu, à cette époque, la bonne fortune de voir, de convoiter des yeux cette coquette aroidée, peu aprés son arrivée sur la terre d'exil! Elle se baignait les pieds dans l'Aquarium du Jardin des plantes de Paris et semblait se complaire dans l'élé- ment humide que l'on avait artificielle- ment chauffé à l'intention de la Reine de l'Amazone. En présence de la Victoria, on eüt dit que notre favori jouait le róle de page, un eharmant page, vraiment! svelte de tournure, élégamment orné de sa léopardine zébrure ! Deux ans aprés, — le petit page, devenu trés-adulte, se montrait majes- tueux dans l'Aquarium de M. James Veiteh en Angleterre. Ses dimensions avaient sextuplé ; il était là dans toute sa màle beauté ! La zébrure avait grandi et paraissait yA colorée méme que dans son jeune Rangé sous ти hicre des Alocasia par le savant M. Schott, il recevra lors de sa floraison son baptème définitif. Très-accommodant, il se plait tout ussi bien assis sur une prosaique plan- ше d'une serre chaude que plongé par sa base dans un Aquarium quel- conque. Il se multiplie chez nous avec la mème facilité que le font ses congé- néres L. VH. < La figure 5 (voy. fig. 5) fait voir com- | < A ment la A doit être disposée au printemps su sarments, les tailler à 10 ou 12 yeux, « et les recourber fortement au-dessus du « cep comme l'indique la fig. 5. Cette der- « Choisir sur y cep les deux meilleurs | < nière opération est trés-importante ; elle Fig. 5. < eee её courbés € la méthode lus haut. A us e . 90 jours après grer publica- ` « est indispensable, dút méme : sarment «70 Au printemps sui- « vant "his sarments recourbés sont taillés қ œil et remplacés par ceux qui sarments « que l'on préparait à "porter fruit, seront Чой de la Во ourgogne, dan n? du 5 avril 1860 du Journal d зри pra- tique, dit le rapporteur de la commission, M. Guyot écrivait que le prétendu système 11 74 | à fruit бал déplorable en | pratique viticole et que courbure au- | dessus du cep était un simple c déguisement qui ne serait point appliqué т | la figure 7. » (Le système francais est re- présenté par la figu « Dans son nouveau tableau, M. Hooi- brenk pe une figure ehr fig. 7) que seule nous avons vu prati и бе une D | duro ee que nous n ‘avons „се сага dem pratiqué бере пі 4а rois départements de France. et partiellement dans o p de graphiqu es; d'ici là il espère bien avoir at- Depuis de Rue Ри gravures « où il abandonne à lors M. Hooibrenk a fait faire a fois la courbure du sarment au-dessus di cep et le systéme bilatéral pour pren- dre le systéme unilatéral et ] ‘abaissement tout simple de la branche à fruit, c'est-à- dire le système purement francais. Nous les conduit à datée comme impossibles. Voici la forme de treille (fig. 8) qu'il donne comme modéle dans des gravures expo- sées en tableau chez M. Four- nier. « M. Forest et M. Malot font eg une ере а Ar s étages A а, a, sont huit bran- de à ! fuit de y^ à 2m de long cha- bien. à la base desquelles edi pousser t de sarments ouvellement, с eroi huit куй мей dé гав 22 = | ment b, b, b, b, b, b, b, b, де2а 5 MISCELLANÉES. 85 longueur et d’un seul jet, la méme année. | encore avec des аа énormes d'en- Jamais, nous еп somm Hooibrenk ne créera un convaincus, M. areil phéno- grais et = paa « Toutes les Mice arboricoles éta- mène, et s'il le crée, il ne le tiendra viable blisibat: ед l'abondanee des fruits éteint que pendant un an ou deux au plus, et | la production du bois et réciproquement Fig. 8. M. Hooibrenk n'a pas bien compris le que la surabondance du bois éteint Ја |. longs bois multiples à Roc- quencourt соттоһоге notre conviction à cet égard. « Nous avons donc lieu de penser que systéme du long bois horiz ontal à fruit et du courson à bourgeon vertical (dont la viticulture française s'occupe avec un vif intérét depuis s 40 à 12 ans surtout) dans ches : у me croyons koh s'est trompé en Nous terminons ici nos extraits de ce 84 MISCELLANÉES. taines contrées vignobles de France, et que l'inelinaison à 12 ou 15° en-dessous de l'horizontale, ne constitue pas une modi- importante ra mériter comme une méthode nou- “AT d'autant plus que s FASO (1) Un des écrivains eet les plus estimés, M. Carriére, а €" cemment une brochure assez étendue (іп-8о, 66 pages), intitulé ée : « Ré- futation de divers articles N Dr J. Guyo l Hooibrenk, sur la la Commission nommée té ле а centrale оиа de la Seine, д le méme sujet.» Ce titre indique assez que sa manière de voir diffère м de celle que ide venons de ни horizontale offre exactement les méme et que là on pourra en obtenir жун Че beaux résultats, notamment dans la cul- ture sous verre. En ешішге forcée ішіне n sur deux, on pou de ces longs bois, charger poar i ainsi dire les arbres à volonté. Ep. P reproduire ici. Nous ns lu ce travail avec la plus grande Mention 4 eed leeture n'a en rien 5 modifié l'opinion que nous nous étions formée y Hooibren r autant que l'on doive admettre qu'il y ait systéme D'au- tre part les journaux alle no des essais qu 616 tentés sur plusieurs point en Allemague. Ainsi la taille sur bois long ne co vient s délicates du Tokay dont le T 1383. BIBLIOGRAPHIE HORTICOLE. Manuel de l'Amateur des Jardins, Traité général d'horticulture, par MM. Decaisne et Cu. №аоріх. — Première partie (1). La maison Firmin Didot et Cie a mis en vente, l'année derniére, la premiére par- tie d'un ouvrage qui excite un grand inté- rét dans le public horticole, tant à cause du talent bien hus et de la P des au- urs, que du vaste programme qu'ils se sont proposé dà pa Qunique ee livre se trouve maintenant entre les mains de tous ceux qui ice ss scientifiquement | à d'hortieulture, nous eroyons utile d'en donner ici une esquisse rapide, un aperçu général, persuadé qu'un grand nombre de lecteurs nous sauront gré d’avoir attiré leur attention sur cette œuvre utile. rusti- en que du XIX* siècle renferme de son côté beaucoup de bons renseignements ; mais il est loin cependant de constituer un traité complet, Quant au Manuel du Jardinier, de Noisette, il п 'est plus à la hauteur de Ја science; on en dire autant du Dic- tionnaire des Jardiaiert de Miller C ), ou- quable pour son époque (la 1"° édition parut Londres en 1724); il eut plusieurs édi- tions francaises, les unes moins bonnes que les autres, il est vrai, et que de temps à (7) Nous saisissons avec plaisir cette occasion pour dire quelques mots de ce patriarche del'horti- culture, dont les nombreux écrits furent en Angle- t du progres dans cette nt иө s pays. On peut vraiment dire delui que s'il "eut pas une гаю brillante, il fut du moins utile à sa patr Mu Ч de Firmin Didot frères, fils et Comp., rue Jacob, 56. — En vente tome 1%, yr mmy i дем UU aN ef PELARGONIUM ZONALE foliis variegatis . MISS POLLOCK ( E.G. Henderson ) рде | | ў ср ot PELARGONIUN TONALE MeS POLLOCK (E. E ver and Son), Passons sans transition de l'atmo- sphére de la zóne torride au plein air s'évertue à nous montrer ses charmes, son charmant feuillage qui se comporte admirablement en plein soleil, qui s'y maintient intact : qualité dont son rival le Sunset semble ne pas lui contester la ie. Aussi le convoite-t-on toutes parts: il est еп hausse d'estime, ce gentil roitelet. L. VH. autre on trouve moyen d'acquérir à bas prix dans les ventes de vieux bouquins. П fut également traduit dans presque tou- tes les autres langues а” pe. Les anglais ont produit plusieurs autres ouvrages trés-importants, parmi lesquels on distingue l'Encyclopédie du Jardinage, par Loudon (Encyclopedia of Gardening dont il est vraiment à regretter qu'on n'ait ~ est aussi rare que cher. En allemand, nous avons le Manuel complet de la culture des fleurs (Volständiges Handbuch der Blu- menzucht(1)), par Bosse, jardinier du Grand duc d'Oldenbourg, ouvrage qui jouit d'une grande célébrité en Allemagne pour ce qui concerne la eulture des plantes exotiques; puis une Encyclopédie du Jardinage (En- cyklopædia der gesammte niederen und höheren Gartenkunst) par L. Е. Dietrich, espèce de dictionnaire horticole, où l'on retrouve, i n extrait, un grand nombre des meilleurs articles qui ont été publiés dans les journaux, ainsi que la description des procédés modernes préco- nisés dans les autres pays. En présence des ouvrages sérieux que possèdent deux pays rivaux ой lhor- ticulture scientifique est, il faut еп con- venir, généralement mieux comprise, mais ой l'on ne rencontre pas peut-étre un aussi grand nombre d'amateurs qu'en France, la littérature horticole de ce dernier pays était bien pauvre. Aussi tous les amis sin- céres du progrés doivent se félieiter de » (1) Une troisième édition a paru en 1559 à Hanovre. м lhortieulteur; 99 les conditions générales de la culture et l'explication rationnelle de ses divers procédés; 5° la culture par- tieuliére des plantes d'utilité, légumes et 5° qui formera le volume П, sera publiée en 4865 et la 4° est annoncée pour 1864. Le 4** volume contient ainsi deux par- ties trés-distinetes ; l'une purement scien- pratique. Nous croyons pouvoir nou la partie botanique; les nom gravures qui gaires et les plus répandues, се qui per met de contróler aisément tous les faits dans à L vif intérét. Mais ce qui donne à ce nouvel ouvrage 36 MISCELLANÉES. un mérite tout spécial et ce qui le distin- gue des autres traités généraux publiés en France, tels que le Bon Jardinier,Y Ency- clopédie de t кукы e ха. e V V4 pas cette habileté pour les opérations ma- Maison rustique), le Manuel du Jardinier | nuelles qui ne s’acquiert que par un ap- de Noisette, le Manuel dis plantes, ar d | prentissage assez long, ont contribué eux- et arbustes, elc., ce sont les principes gé- | mé à répandre cette opinion erronée, néraux du jardinage, comprenant en quel- | et qui a déjà trouvé créance chez quelques que sorte la théorie générale de la culture, | esprits cultivés, que la théorie est tout-à- les conditions dépendant du climat, du | fait inutile dans un art qui, prétend-on, sol, ete., l'explieation raisonnée des divers | est essentiellement pratique de sa nature. procédés de multiplieation, de eulture, ete. | Oserait-on soutenir que dans les autres Non pas que ces principes fassent entière- | arts, dans la mécanique, par exemple, la ment défaut dans tous les ouvrages que main de l'ouvrier n'a pas besoin Aet nous connaissons; mais jamais ils n'ont | guidée par la science? En culture il e été traités aussi complètement, élucidés | est de méme. Et, on ne saurait assez le ауес autant de clarté et de concision. С’ ‘est répéter, pour le jardinier davantage en- cette оф умео qui nous a causé le | core que pour lagriculteur < mépriser plu s de satisfac nous allons entrer | la théorie, c'est avoir la prétention exces- à cet égard Manes quelques détails qui en | sivement orgueilleuse et ridicule d'agir feront mieux PE l'importance pour | sans savoir ce que l'on fait et de parler le cultivate ans savoir ce que l'on dit. » вране personne ne l'ignore, de- e principes généraux du jardinage vient de jour en jour un art plus complexe, | sont divisés, dans le Manuel de MM. De- plus compliqué. Et de méme que se e multi- Саіѕпе et Naudin, en 6 grands chapitres, plie constamment le nombre des espèces et | lesquels comprennent l'étude de tous les des variétés cultivées, de méme que se per- 5 ènes rels et artificiels qui fectionnent les procédés usités, de même exercent leur influence sur la vie des plan- aussi voit-on augmenter le nombre de es tes, ainsi que la théorie générale de l'hor- pr et des ouvrages sur l'hortieul- | tieulture. Le 4% est consacré à l'étude des ture. Or, quand on considére avec quelque | eonditions dépendant du dimit: e'est-à- attention la plupart de ces ouvrages, trai- | dire de la météorologie horticole. Tous les tant chacun d'une spécialité différente, il moyens connus pour corriger l'inclémence est aisé de remarquer que toutes les don- | de notre clima} et essayer avec quelque nées, aue tous les faits n'ont en général chance de succès la culture d'un nombre pas connexion entre eux et s'appuient | presque illimité de végétaux, y sont passés rarement sur les principes de la physique rapidement en revue; ainsi on y parle de gens qui affectent pour la théorie un mé- pris profond ? Il est trés-vrai que des théo- | | | | T iciens,n 'ayant aucune expérience, n 'ayant = =) c Б о © = к- А ET pratique ne peut être qu'une routine plus | fage artificiel, des abris des serres, ete. Le ou moins aveugle. Aussi chaque fois que | chapitre suivant traite du sol, des terrains dans un ouvrage la théorie fait défaut à la | artificiels, des engrais et des amendements. pratique, pour juger d'un procédé de cul- | La plupart v auteurs modernes insistent ture, le lecteur, à moins qu'il ne posséde | avee raison sur la maniére dont le sol et ыз quelques RTE préalables, est ва co ea influent sur la végétation. orcé de s'en rapporter à la bonne foi de | Nonobstant les résultats ts magnifiques obte- l'éerivain, BE. qu'il ne peut baser son | nus en arboriculture fruitière et dont une | аа sur les principes d'aprés lesquels | bonne e part peüt étre attribuée à une pré- aurait pu apprécier ce procédé tout | paration convenable du sol lors de la d abord. Cela explique pourquoi l'art du | plantation, combien de jardiniers ne voit- jardinage semble étre enveloppé d'empi- on pas encore qui procédent à cette оре - risme aux yeux de ceux pour qui ces prin- jp es avec une кае impardonnable? cipes ne sont pas familiers: aprés cela le chapitre HI, nous trouvons doit-on s'étonner de rencontrer non seule- 2 м : curieu remarq sont pas) mais même parmi les personnes | praticiens ressen мем in stinetivement qui ont recu une certaine éducation, des grande utilité de ces travaux, tandis que COLEUS SCUTELLARIOIDES Benth. Foliis ATROPURPUREIS VIRIDE CINCTIS Mig ШтУ >Р"е_ 7 "РВ Y IT, adie 1544-1545. COLEUS SCUTELLARIQIDES , вехти. (is) CHARACT. GENER. — DC. Prodr. XII, p. 73. elg ету viridibus ; foliis rotundato vel ellip- Мю. Flora Indiae bot., П, p. 949 cum synonymis. sit 8 br eviter acute acuminatis, dentato- CHARACT. SPECIF. — C. glabriusculus vel pu u- 8 лат кдты "m bescens, pube tenera reversa setulis $ inter- — uis viridibus на nella æquantibus ve superantibus, diutius persistentibus; verticillis plarifloris, cymularum pedunculo communi nullo ; oribus breviter vedicellatis ; calycis pubescentis et glandulosi dens superior ovatus obtusu us ciliatis, demum deciduis; calycis mox declinati из, ad еч zd : ratus, latera nes brevissimi, antici virides Alte on- tubus brevis ovoideus pubescens, ee supremo ovato acuti pay ао colorato vix decur- nat submuer bii Те, no ЊЕ ре ғы) slan- rente, lateralibus Aron aiui, infimis она. 3 Mid. postici S, e E longioribus setace cronato-acutis ultra me- jets connatis porreetis ; corollæ calyce fere € yer E T Bestu, var. insignis tuplo | те ampliata; ‚ labium superius ovatum breviter £-den- rnor onr unus pec BATAYOR. tatum pallidum m, inferius cæruleum duplo longius -- siGmrcAxS Hon basi constrictum falcatum concavum; genitalia UBPUREIS inclusa, demum antrorsum exserta. viRiDE CiNCTIS OnT. BELGAR. Var. iudex Suffruticosa caulibus due Le Coleus scutellarioides est une des | foneé de ses feuilles, qui paraissent étre espèces les plus variables du genre. | d'un noir jais. Ses fleurs offrent égale- Trés-répandues dans l'Inde continentale | ment quelques caractères saillants, mais, | vu l'extrême variabilité de cette espèce, lils ne nous semblent ws constituer | une différence spécifique | Parmi ses caractères pr opres, men | tionnés ci-dessus, signalons surtout le; infini, a engagé les collecteurs à les | | pédicelles insérés sans pédoncule com- irodai en Europe. mun, directement sur l'axe de l'inflores- a variété qui nous oceupe provient | cence ; la forme foliacée des braetées in- du jardin botanique de Buitenzorg, d'ou férieures, toute différente des autres; la elle a passé dans les jardins de la Hol- | lèvre supérieure du ealice obtuse et pas lande, Elle est des plus ЧЕН du tout décurrente sur le tube de celui-ci. par 1а eouleur pourpre extrémement | Mig. riétés figurent parmi les plantes orne- mentales eultivées dans les jardins des indigénes. Leur beau feuillage, tacheté de rouge, de pourpre ou de jaune, varié à les amateurs, qui en sont eneore à leur aetion plus pernicieuse qu'on ne le er roit noviciat, les considèrent souvent comme | d'ordinaire. Le jardinier doit pouvoir les superflus ou inspirés par une ancienne | distinguer pour en faire fabriquer de con- routine. Il ient aussi la description | venables au besoin. Ainsi la poterie doit out cont , des outils et ustensiles du jardinage, et | avoir une certaine orosité ; d'un autre caisses. Ces derniers objets sont d'une | rait exposée à se dessécher rapidement; grande importance dans la culture orne- | elle doit être bien cuite; plus elle est mentale. Les pots à fleurs ne sont pas tou- epar plus elle doit ètre mince. Il n y jours bons, tant s'en faut, et les mauvais a pas méme ju: squ'à la forme des pots qui ont peut-étre, sur la santé des plantes, une | n'influe sur Ја végétation; dans quelle me- 88 MISCELLANÉES. sure, par exemple, y a-t-il avantage à eul- tiver les ananas, les jeunes palmiers dans des Laser deux fois plus hauts т larges? Ап nt, comme on sait, pour un chiffre assez élevé dans le plus on n жч pas abouti? Le chapitre IV constitue un traité com- let de la P nets naturelle et arti- végétaux; les auteurs y entrent co jardinage. Depuis quelques années surtout l'art de la propagation artificielle a fait des prodi (A 3 maintenant que 1а mode s'in- out d'orner 2% parterres de la e les Cannas, Begonias, Caladiums et өлі autres: tout ini ‘amateur est tenu de connaitre nients de la cultur arrosages , тенту tr tifs au ‘sol; cu ulture de plantes aquatiques, me trop € ; telles sont les e de l'aérage ou la ventilation des serres, de la transplan- tation d'arbres déjà grands, puis à pro s rempotements, celle du système d'un seul empotage, (one schift system) qui P donner du premier coup aux végétaux des vases de la dimension qu P exigeraient praticiens et par tous les écrivains horti- coles sur lecontinent. Cependant les exem- c а к 22 = = © ЕД о = — = ке < 2” +. CO 'й ` ч = “© ~ O- Л © о "= = e е co. · = о e ce l'admiration, | étonnement , ett teur anglais possède u ne peut être disputée par celui d'aucun pays du continent. Que ce système exige peut être plus de soins, plus d’habileté pour être suivi de succès que celui du rempotement progres- ous particulièrement sur de pareils faits, en général peu connus que l’on devrait i insis- "d le plus. Il en est encore de méme de a taille des racines, uu son application ida culture et à la mise à [fruits des arbres fruitiers, dont on tire si rarement parti en France aussi bien qu'en Belgique L'examen des accidents et des maladies = e © = с" e 5 5 = Е = б 2 Е я — = Ф cA un un © 2 е Ф ж T © аз @- e щл les plantes et des moyens pour les combattre, soit pour les prévenir, . Les auteurs accorder une protection, dont nous a tout le profit, et au besoin faeiliter leur multiplication lorsque la chose est pos- pour dier que nous venons donner de се 1° volume du Manuel d. l'amateur des ы крана d'apprécier tout le mérite de ce grand ouvrage, prin- cipalement au point de vue de la praua Nul soient à la hauteur de celui-ci, Ep. P. "pe eur nep veo рата м > T . 2 7 FLORE. PLENO FULGIDUM HIPPEASTRUM Cuba иде 1 е Cha Seri | : š | | O-"————É——ÓÉOÉ——Á— сиса инна ындайды HIPPEASTRUM FULGIDUM FLORE PLENO, AMARYLLIDEÆ, Les fleurs de cet Amaryllis, originaire de Cuba, sont aussi doubles que celles des Narcisses les plus pleins. Il a son type représenté dans le 5° vol. du Bot. eg. sous le n° 226. L Amaryllis ан жола йтын; 2 Bot. Reg., n 254), auquel Кохтн (Enum. V, 522) semble vip le rap- porter, est un tout autre type, originaire du Parà, des bords de l'Amazone. Nous en avons possédé de nombreux échantillons à nous venus de се dernier pays, et tous se rapportaient à ГА. equestris (Bot. Reg. n° 254). Nous avons eu le type ainsi que sa variété minor, diminutif trés- и trés-distinet de l'espéce. notre mémoire ne nous fait pas dé- iind l'Amaryllis à fleurs pleines a été décrit déjà sous le nom de Laportei ou Delaportei... maisil est des livres sans ta- bles de matières complètes, dans lesquels on se retrouve difficilement. Quoi qu'il en soit et en présence de données préci- ses, nous le publions iei sous le nom de H. fulgidum flore pleno et nous еп re- commandons la eulture, elle est trés- facile, et ne diffère, sous aucun rapport de celles que nous avons détaillées dans nos Prix-Courants. Nous allons repro- duire iei ces détails de culture pour ceux d'entre nos lecteurs qui ne eonservent pas nos catalogues de valeur éphémére. Les Amaryllis passent ici l'hiver sur une tablette de la serre tempérée. Nous les tenons en pots dans leur vieille terre, sans les arroser. Au premier printemps, en février, nous les rempotons dans de la terre neuve, composée uniquement de terreau de feuilles mortes, mélé à un peu de sable, Nous secouons toute la terre usée ; nous mettons les racines à nu, sans les casser, et nous nous servons dans ce but d'un bout de baguette à l'aide du- quel nous tisonnons la terre adhérente aux racines. Nous enlevons soigneu- sement toutes les racines pourries ou cassées, et passons le doigt sous le plateau, à la base inférieure du bulbe autour duquel se forment les racines, pour en enlever les pellicules détério- rées, et nous procédons au rempotage ; mais nous nous gardons bien de dé- pouiller le bulbe des tuniques, des pel- licules latérales dont il est vêtu, quand bien même ces pellicules, ces tuniques n'adhéreraient pas fortement à l'ognon ; car on verra plus tard, quand la plante Т 1384. OPÉRATIONS MENSUELLES А vog DANS LES FORCERIES D'ARBRES FRUITIERS. Avril(!). Serre à Vignes. — Dans le courant de ce mois on achéve la récolte т raisins de premiére saison. Cette période ne de- mande pas de soins particuliers, On donne de l'air tous les jours autant que vaina rature extérieure le permet, et Го tient celle dela serre entre 92et 94», ру тетін sait qu'une humidité trop abondante реп- da nt Us aereum porte atteinte à la qua- a (D Pour les mois de janvier, février el mars, voir pages 8, 55 et 70 de ce volume. - é des fruits; en conséquence on devra ы les arrosements et méme suppri- mer л) les seringages. Nous avons omis de parler, dans notre Manuel Ру la culture forcée, d'un ennemi qui attaque les raisins lors de leur matu- rité; il s'agit des fourmis qui détériorent les grappes au fur et t à mesure qu'elles mürissent et les rendent impropres à la b og quy Nous n'avions p encore été à e d'observer sur les vignes les ravages de. ces insectes, ovid d E 90 sera en pleine végétation, que l'ognon en se gonflant, reprendra sa fermeté premiére et que les we alors feront corps solide avec le bu Puis a lieu le аад On garnit le fond du pot de tessons de poterie, et, tenant le sommet du bulbe d'une main, les racines pendant dans le pot, on laisse glisser doucement un peu de terre autour d'elles et l'on continue à en faire tomber jusqu'à ce que toutes les racines et tout le bulbe soient enterrés. On en- terrera ix bulbe jusqu'au collet ехеји- sivement. La s ne doit étre que a tassé L opération e on plaee ses Amaryllis prés des jours, dans la serre tempérée ou dans la serre chaude, sans les arroser du tout jusqu'à ce qu'ils semblent se mettre en mouvement, et même alors il ne leur faut que bien peu d'humidité. Il n'en sera plus de méme quand la végétation se prononcera dans toute sa force : pendant cette période, au contraire les arrosements seront abondants. Nous avons dit qu'on placera les pots en serre tempérée ou en serre chaude suivant que l'on voudra faire fleurir ses plantes plus ou moins tót en saison. Pendantla floraison, on peut, si on le veut, féconder ses Amaryllis; mais , disons-le, une fois fécondées, les fleurs passent de suite, et après avoir porté des graines, il est rare que le bulbe refleu- risse l'année suivante : le bulbe se fatigue à porter des graines, et, aprés la maturité HIPPEASTRUM FULGIDUM FLORE PLENO. de celles-ci, on verra que le bulbe sera amaigri, que sa robe, que ses tuniques seront trop larges pour lui, qu'en un mot il ressemblera à un convaleseent qui se perd dans ses vétements, justau- corps d'autrefois. Aprés la floraison nous enterrons les Amaryllis avec leurs pots, en plein soleil, dans la terre du jardin ou dans la vieille tannée, en eontinuant les arrosements tant que la végétation est vigoureuse, puis nous les discontinuons tout-à-fait, en laissant exclusivement aux plantes l'eau qui tomberait du ciel. — Observons qu'en plongeant les pots dans la terre du jardin, il sera utile de retirer un pie le pot du trou qu'il devra oceuper, et, l'aide d'un bâton pointu, de forer un second trou dans la terre du fond, là où se trouve l'orifiee de l'écoulement de l'eau du pot; ce trou plus profond dans la terre aura pour but d'empêcher les lombries de s'introduire dans le vase et d'en bouleverser la terre. Le lombrie fatigue les racines par ses pérégrinations incessantes, s'il ne leur occasionne pas d'autres dommag ges. * On rentre les “Amaryllis aussitót que l'atmosphère se refroidit et que les pluies cessent d’être chaudes, et l'on place les pots, sans leur donner un atome d'eau, sur quelque tablette élevée de la serre, où ils se ressuient, où les feuilles se fanent, ой la plante se pré- pare à ce repos tout-à-fait indispensable, si l'on veut que les fleurs fassent mer- veille l'an d'aprés. L. VH. ne font qu'aceompagner les ен qui pullulent Sur les arbre s don eulture rasser au plus vite. Un moyen bien simple 2 serait d'inonder leurs nids d'eau b racines des vignes, d'autres fois ils sont d'éloigner les insectes à l'aide de l'une ou l'autre substance dont ils po supportent pas l'odeur. (11 parait que les fourmis ont le systéme olfactif nn irritable. ) Le camphre nous a servi avee succès, il yaqu temps, à chasser ces ennuyeux elque | parasites des mottes de grandes plantes or- | nementales ` (Orangers , Ci at Bonapar- | lea, etc.), e sol méme ой plongent les | hors de portée ou impossibles à découvrir. | Dans ces circonstances, il est préférable | employer récemment avec la même réus- où ils avaient domicile. Dans les Ѓогеегіеѕ de ау qui sont confiées aujourd'hui à notre ami et ancien condisciple M. Vindevogel, nous avons vu ROSIER k: q ` HYBRIDE REMONTANT Bernard Palissy | Margottin 1863. = —— ES _---___-а px Пс I iE 1547—1552. LES ROSIERS HYBRIDES REMONTANTS, Au moment où nous tracons ces lignes la grèle s'évertue à fouetter nos vitres. Ces grelons, dont le sol est jon- ché, se ehargent de fixer sur la terre la feuille morte, désormais réduite à ferti- liser l'arbre qui la portait. Tout est morne, tout est mort, si ce n'est la sautille, qui fredonne — « Tout passe, : les roses passeront- elles? — la mode aura-t-elle jamais assez d'empire pour les bannir de nos jardins? Nous admettons qu'un antiquaire puisse se lasser des fleurs semi-doubles, decoloris uniformes, monotones, tels que l'étaient nos plus vieux hybrides remon- tants; nous savons encore ди Adolphe Bossange, qui ne s'ouvre pas dans nos pays septentrionaux, qu'Alex. Breton, qui manque d'ampleur, qu'Aglaé Adan- son, Albert de Stella, doivent faire place à de plus dignes, au point de vue de no- tre climat ; nous sommes d'avis que Son Altesse impériale, faible de eroissance, que l'Amiral Gravina, qui baisse hum- blement la téte, que la séduisante Ar- site l'huile de poisson, avec laquelle il suffit d'enduire le treillage sur lequel les arbres sont palissés. M. Vindevo gel a été amené à essayer cet ingrédient parce que l'année précédente le. raisin vd avait pris, eroyait-on, un go ca phre, par suite de son emploi es com- battre les mêmes ennemis (1), On nous a communiqué il y a peu te np du au commencement d'avril 1865 raisin de Frankenthal atteint d’une e dépouillait de ош prononce М ; i r grosseur normale quoiqu'elles fussent à peu res; les grains en étaient comme tigrés de” taches rugueuses, d’un jaune brunâtre, couvrant d'u une manière irrégulière environ le tie. s de l'é bo deci. Cette maladie dont jusqu'à ce jour l'appa- rition n'a pas encore été constatée en (1) Nous nous expliquons арочні, ou plutót nous ne nous expliquons pas du tout, com- — = са mphr re peut communiquer son a goût au Ne serai ination, un préjugé? M. de Lambertye е $ sérieusement que les raisins müris u moyen de conduits trés-loin de partager genas opinion ; ^ 4 si le f était admissible, le procédé зд 1. Vindevogel n'aurait-il pas pour résultat de communiquer aux ruits l'odeur nauséabonde аи l'huile de poisson? plein air, n’est pas due à quelque crypto- game, mais à une simple altération de la pellieule du fruit dont les cellules se dé- l'air et” à r ые d seringages à l'époque où le fruit se gonfle. Vers la fin du mois, lorsque la récolte est terminée, on seringue ehaque jour abon- damment le feuillage afin d'empécher Ја venue de l'araignée rouge, et on recou- уге le sol au pied des ceps d'une bonne couche de fumier de м que l'on n'en- terre qu'à l'arriére saiso Le traitement de la де saison et des sai- sons suivantes ne différe de celui de la pre- mière qu'en ce que les gre ith sont plus abondants et que l'on doit donner dans forcage de la vigne en pre 'emiére saison. Serre à Péchers. — Les péches gros- 92 LES ROSIERS HYBRIDES REMONTANTS. mide, abdiquent sans replique; nous concédons que Cléosthéne , semi-dou- ble, le Comte de Beaufort, qui n'est pas de taille, le Comte de Montalivet, qui mime l'une de ces pivoines officinales types à fleur simple, doivent définitive- ah үрне Et puisque nous ci- ton ommons encore la Comlesse рады dont la robe manque .d'am- pleur, le Docteur Eils dont le cœur se montre trop généreusement, le Docteur Marx, qui manque de forme, ГЕтре- reur Napoléon, rosier sans vigueur aucune, l'Étendard de Marengo, petite fleur semi-double, indigne nom illustre, Félicité Rigaux, à peine semi-double, le Général Pierce qui ne pousse pas du tout, la Gloire de Lyon, la petite Gloire de Parthenay, quoique bien faite, Gustave Coraux, qui courbe la téte, Jean Bart, semi-double, Juliette Benais, Lady Alice Peel, Lady Ford- wich, Lady Stuart, Louise Aimée, petite fleurette rose, Louise de Cháteaubourg, Louise Peronny, à large robe en désor- dre, Mad. Caillat, Mad. Ern. Dréol (nous avons dans cette nuance des со- loris plus frais), Mad. Hilaire, Mad. Levainville, qui n'est pas un Hybr. re- montant, mais bien une Noisette, Mad. Louise Carique, Mad. Pepin, Mad. Pier- son, Mad. Trudeau, Mad. Van Houtte (en Flandre, non!), Madem. Alice Leroy à pétales en désordre, le Maréchal de la Brunerie, la Marquise de Paris, qui ne s'ouvre pas, Maximilien TI, petite fleur, M. de Montigny, semi- double, nant de La Reine, pas d'ampleur, Notre Dame de Fourvières, dont les rameaux compacts étreignent leurs fleurs pæoniformes, le Palais de Cristal dont les rayons solaires mordent sissent rapidement; en forc ant un peu la chale eur, on les fera mürir dans la 1" quinzaine d'avril. On peut obtenir mù- res avant le 15 l'Avant-péche rouge, la petite mignonne et la pourprée hátive, et la grosse mignonne du 20 au 25. Pour avoir des fruits aussi parfaits que Lr sous le rapport de la saveur, le ther métre doit étre maintenu à une moyenne € 16^; une température plus élevée avan- cerait certainement la maturité, mais ce serait au détriment de la saveur et de к Чез fruits. Quand elles ont toutleur 0 une qualité qu'on exige avant tout d'une pêche forcé Serre à Abricotiers. — Les soins que réclament ces serres ne diffèrent pas nota- être, comme toujours d’ailleurs, port avec la température extéri ieure. П en est de méme des serres à Cerisiers et à Pruniers, où les saisons moins tardives donnent déjà leurs produits. Dans les pre- mières le degré de chaleur le plus conve- nable est d'environ 17°, mais sous Гіп- fluence solaire il peut s élever à 24°. Les Pruniers supportent une chaleur un peu plus беу e (20 а 23°). Serre à figuiers, ramboisiers, gro ers, elc. — Nous n'avons plus rie de particulier à noter iunt се qui соп- cerne les arbres foreés. Ceux de ces arbres élevés en pots et dont les fruits sont mürs peuvent étre transportés soit dans un ap- partement frais, soit dans une serre tem- pérée. On les arrosera avec modération et ils conserveront lon repris du plein air. Оп строе également à cette saison les framboisiers et figuiers is on se propose de foreer de bonne ! l'hiver suivant. Les groseillers, qui for- ment à l'automne, seront préférablement mis en pots avant et Ep. P. ROSE HYBR. REM. Charles [ elebvre. Т, acharme. sss. LES ROSIERS HYBRIDES REMONTANTS. ; 95 le sommet vd boutons, Paul Féval, ортен urpre royale, Princesse lotilde, dcs MALE Prof. Koch, Rebecca, qui ne se montre pas, Reine des fleurs, Reine Mathilde, Richesse de cou- leurs, Robert de Brie, aux pétales de la circonférence d'un rose gris plombé, aux pétales rose clair plus prés vers le centre, ой ils forment une ceinture aux organes reproducteurs qu'ils dé- | corent avec luxe. Et, en temps de. pluie, toutes ces fleurs, toutes ces cou- | pes forment de petits réservoirs d'eau | d'un effet métallique trés-pittoresque ; Robert Fortune, Roi David, vide au centre, Rosine Parron, Souvenir de Mad. Dusordet, petite fleurette rose qui | remonte bien cependant, Souvenir de | Monteaux, issu du Géant des batail- les, Stéphanie de Beauharnais, petite | fleur, Toujours fleurie, idem, Triomphe d'Alencon, Triomphe de Lyon, Triomphe des Beaux-Arts, péehant par le centre, Vainqueur de Solferino, issu du Cardi- Patrizzi qu'il est loin de valoir, Victoire de Magenta, manquantau centre, Victorine Helfenbein, trop petite, Virgi- nale, fleur semi-double d'un blane à très- léger reflet incarnat, entourée de bou- tons qui l'enserrent, l'emprisonnent , qu'ils le peuvent, | les compromettants organes reprodue- teurs que chérissent les botanistes, mais | dont les amateurs ne veulent pas, Vir- | ginie Baltet, semi- pleine, Belle des | massifs, peu étoffée et à pédoncule fai- | ble, Belle de printemps, de l'âge de la Duchesse de Cambacérès, Colonel | Soufflot, un peu plus que semi- -double et | dont les rameaux divergents ont assez ' l'élégante tournure de ceux du Poirier T 1385. REPRODUCTION DES MONSTRUOSITÉS, DANS LES FOUGÈRES, PAR LE SEMIS DES SPORES. p culture des Fougères est, personne conteste, une des branches les plus = ° aussi une des plus faciles et une celles qui exigent le moins d'avances et le moins d'assiduité de la part du eultivateur. П suffit de les entourer des eonditions de bien-être réclamées par leur nature et leurs tempéraments, et de les laisser aller. Ce sont les plantes qui se passent le plus volontiers des soins de l'homme, lors- e rée, et c’est là ce qu'on peut leur procurer sans grandes dépenses en tout aye de serres, point de оне artificiel, es de culture méme, une fois lantées, ‘sauf parfois des arrosages dans la saison chaude ( $ sites convenables pou y etablir une fougeraie rustique. Jusqu'iei, il faut en convenir, on a compris le rôle particulier qui est réservé à ces plan- tes dans le jardinage ornemental, et on n'en a tiré qu'un médiocre parti; tout le systéme de culture adopté pour elles doit étre modifié de fond en com Les Fougéres ne sont pas des plantes à mettre en po ins en pleine = 2? = о E ero | ў majorité est plantes de rocailles, aimant les sites inclinés et s’accommodant meme des plans verticaux. La Scolo endre n'est eg part plus belle et plus fraiche que г les parois des puits: nulle part aussi l'Adiante ne livre aux vents des frondes > | plus 5 srácieuses et plus légères, que lors- qu'il pousse entre les fissures des rochers d’où suinte un filet d'eau; de méme du Cétérach , des Aerostichum , des Capil- Mie im du globe, les vallées encaissées, s bords des torrents, les parois hu- iiim des grottes rotten. Се sont là autant d'indieations pour nous mettre sur la voie du mode de eulture qu'il eonvien- drait de leur appliquer, 94 LES ROSIERS HYBRIDES REMONTANS. Вељу de Chaumontel, la Comtesse de | guère : leurs boutons sont durs comme Courcy à centre creux, la Comtesse de Polignac, idem, Duc de Bassano, idem, Henri IV, à pédoncule très-faible n'ayant pourtant que peu de volume à porter, VImpératrice Marie Alexandrine, pres- que pleine, La Pivoine, d'un autre siè- cle. Quant à véritable monument! Son énorme fleur, La Tour de Croy, cest un portée sur un formidable ovaire, im- planté lui-même au sommet d'un pédon- cule gros comme une poutre, est d'un rose clair sur les bords, d'un rose trés- vif et trés-brillant vers le centre; elle se donne un mal incroyable pour déve- lopper (sous notre ciel !) ses nombreux pétales enehevétrés.... elle succombe à la peine! — L'Éclatant est semi-double, Mad. Charles Roy, idem. Quant à Mad. Crespin, ses fleurs rose pourpré, au- dessous de la moyenne, en coupe, sont très-pleines, mais ne s'épanouissent | | | | ! À la pierre! Mad. Hélye serait une Re- noneule fort désirable si elle était pleine; Madem. Malvina ne vaut pas le Général Jaequeminot; Valentine de Nerval, Veloutée d'Orléans, Volcy, le Souvenir du petit roi vid Rome, etsurtout la Phocéenne et le Р" Pfitzer eloturent cette première cohorte, marchant au pas 42 charge vers la réforme! Mais —- écoutons ! es clai- rons ANM les Ион battent aux champs... la légion d'honneur savance!... Barlow, Beauty of Walt- ham, la Baronne de St. Génies, Ber- nard de Palissy, Charles Lefebvre, Comtesse Cécile de Chabrillan, Deuil du Prince Albert, Empereur de Maroc, Eugène Appert, Francois Arago, Géant des batailles, Général Jacqueminot, Gé- néral Washington, John Hopper, Lord Raglan, Mad. Boutin, Mad. Campbell Un premier essai en а été fait au Mu- séum е чека naturelle, il у а bien dà deu et, avee un plein succés. La c cad; de Fougères rustiques de P Établis- sement est plantée sur une rocaille tapissée de mousse, et abritée par un mur et une rangée d'arbres verts. Les con Sitios gé- nérales copient la nature autant que le site et les circonstances le permettaient, mais, dans < fait, ce n id gane qu'un commencement, et oit la poss bilité wam ы bonader ilie line vention. C'est là du reste un sujet x nous comptons nous expliquer ple t = Ce dont nous voulons e aujourd'hui est un fait curieux pour la science, et in- téressant pour Ре. Tous ceux qui ont donné quelque attention à la eul- ture des Fougéres, surtout des Е ougères in- digènes, savent que, chez beaucoup d'espé- сез, peut-étre toutes, il s'est produit des struosités de divers genres, dont les plus communes sont la découpure du feuil- lage poussée beaucoup plus loin que le degré qui est normal pour chaque espéce, quelquefois aussi c’est la frisure fronde, qui, sous l'influence de ces deux modes d'altération, assez souvent concomi- tants, prend des aspects tout nouveaux et semblerait au premier abord appartenir à 5 nouvelles espèces. Ces monstruosités ont très-prisées des amateurs, surtout en e où les Ferneries (fougeraies) tiennent une bien plus ERE plaee dans le jardinage que chez nous. C'est là, par conséquent оба on a le mieux étudié la eul- ture des Fougéres, et le mieux observé les phénomènes ı жі s 'y rattachent Depuis assez longtemps déjà, les horti- culteurs anglais avaient remarqué que semis des spores (graines microscopiques) des Fougères atteintes de monstruosité re- puit des plantes analogues, quelque- s méme plus нео que Ја plante qui аад les s . A leur point de vue, mes end ез? щл Ташы les formes anormales elles-mémes? Telles sont les psc que s'est posées un membre de la société royale des sciences, М. Ken- cely Bridgm man, auquel nous allons em- prunter ]e récit suivant, consigné dans les | | | № ВОЗЕ ‹ Hybr. remont. ) EMPEREUR de MAROC | неон“ LES ROSIERS HYBRIDES REMONTANTS. d'Islay, Mad. de Valembourg, Mad. Vi- dot, Maurice Bernardin, Monte Cristo, Olivier Delhomme, Prince Camille de Rohan, Sénateur Vaisse, Triomphe d'An- gers, Victor Trouillard, William Grif- fith, William Paul, et bien d'autres, font partie de cette élite qui honore ММ. Си. ет Evc. Vernier, Ducuer, Кох- TAINE, Сохор, GUILLOT, GUINOISSEAU , Hirr. Jamar, LACHARME, Manrsr, MAR} GOTTIN, OGER, ROBERT Ет Moreau, TROUIL- LA cteur ceès desquels la FLorE А И Et dans cette revue rapide que de belles roses nous échappent ! citons- encore : Alexandrine Bachemetieff, А1- phonse Damaisin, Archevéque de Paris, Ardoisée de Lyon, Baron Adolphe de Rothschild, Baronne Hallez de Clapa- 95 réde, Baronne Prévost, Caroline de San- | sal, Christian Puttner, Clémence Delarue, Comte de Nanteuil, Comtesse Louis de Kergorlay, Duc de Cazes, Duchesse d’Or- léans, vraie Seur des Anges quand elle modifie sa teinte, ce qu'elle fait pup liérement en automne, Evéque de Nis- mes, Francois І", ` François Léa me, Général Simpson, Gustave Rousseau, Impératrice Eugénie, Jules Margottin, Juliette, Lafontaine, La Reine, Laurent Descourt, Laure Ramand, Le Rhône, L'élégante, Louis XIV, Mad. Ch. Wood Mad. Emain, Mad. Julie Daran, Mad. Place, Mad. Schmidt, Maréchal Vaillant, M. Joigneaux, Parmentier, Paul Des- grand, Paul Dupuy, Queen Victoria, Souvenir de Lady Eardley (non Cardley), Souvenir de la Reine d'Angleterre, Sou- venir de Leveson Gower, Souvenir de M. Rousseau, Souvenir du Comte de pros and Magazine of Natural History, ° série, tome ҮШ, p. 490 : Tous les botanistes, nous dit M. Ken- ub Bridgman, savent que la formation ‚ dans les Ж қарын pE une tio de contenant les была) пай 4 l'ext rémité que sorte le fruit pr opre et particulier. Or, sur les frondes conformées, d’après le type de l'espéce, les nervures sont elles- mémes parfaitement ан $^ nbl bles les unes aux autres dans toute l'éten- due de la fronde; il en est tout autrement sur les fro monstrueuses, au mo dans les parties de cette fronde atteinte de il faut dire que, trés- tte monstruosité n'affeete que les parties Rated eu) de la fronde, toute la partie inférieure restant conforme au t de la nervation nor- male, et pas k semblable à lui-méme sur les divers pei» nts de la fronde altérée. La nervation, ainsi que nous venons de le dire, étant la génératrice des spores, en méme tem s que la charpente méme de la fronde, il est évident que toutes les défor- me чоң cette derniére est atteinte ne es conséquences d'un état par- ticulier, morbide peut-être, de ы пегуа- elle-mém ‚ Cet aperçu est remarqua- d ent өлігі par les обеде sui- vantes : une fronde choisie parmi les plus Scolopendr gare и idum) on recueillit, pour mer, ores rins indifféremment sur eite: son éten Le semis donna naissance à plusieurs е de plantes, qui offrirent tous les degrés de variation et de monstruosité, depuis la forme ligulée des frondes, la plus simple et la plus | nor- male, jusqu’à celle de la er n ей méme ап- ous gories de variétés bien distinctes. Remar- гопас Sur à peu pr tout à "ан régulière. et que ces parties 96 LES ROSIERS IIYBRIDES REMONTANTS. Cavour (MARGOTTIN), Triomphed Amiens, Vicomte Vigier, queur de Goliath, et... pet, jolie petite rose bien Мапе légèrement teinté d'incarnat très- tendre ; rameaux courts. Là se bornent nos citations, pour le moment. — us nous sommes trompés sur la valeur d'une rose... nous avons notre exeuse : le climat! — Nous ne sommes pas dans l'Anjou, nous som- mes en Flandre, et les Roses qui se mon- trent belles iei doivent nécessairement avoir un mérite superlatif sous un ciel plus propice. Une autre eause peut днее sur la rectitude de notre jugemen і 1° La rigueur de nos bids (parfois — 25° centigrades) nous force à arracher tous nos rosiers vers la fin de novembre, pour les remettre en place au printemps. Fin novembre nous creusons des sillons d'une quarantaine de centimètres de profondeur, d'un métre cinquante de largeur. — Nous y couchons tous nos rosiers et les couvrons de litière quand il gèle fort. Cette déplantation doit né- cessairement m l'an d'aprés sur la eon p des fleur sol киси de nos pépi- dd ne stimule guère la végétation ; 5% L'extréme variabilité de la tempé- rature ne leur vient pas en aide.... de sorte que tout Rosier qui satisfait ісі doit nécessairement, nous le répétons, avoir un mérite superlatif sous un ciel plus elément. Et, disons-le (de la maniére la moins intéressée possible), l'amateur a un avan- tage à s'approvisionner dans un terrain maigre, il fera bien de prendre au Nord avaient fourni leur contingent de spores au semis. Dans sa moitié supérieure, au contraire, la nervation devenait de plus en plus Bp на au lieu de rester re à elle- elle se transformait réseau di fibres plis d'autant plus compliqué qu tas s'approchait davantage du sommet. même ара les sores y devenaient л курон plus в, plus petits, plus voisins du fronde, et leurs indusiums, "t plus réduits, finissaient par disparaitre totalement sur les derniers, qui n'étaient plus que de petits amas de sporanges dis- séminés sans ordre sur les nervures. Оп verra par ce qui va suivre que l'apparition de formes normales et de formes strueuses dans le semis dont il vient d'étre parlé, s'explique trés-naturellement par le mélange des spores recueillies sur les por- tions régulières et sur les portions défor- mées de la même fronde. «Uneseconde expérience fut faite à l’aide d'une autre variété monstrueuse de la même plante, celle que pi nomme Scolopendrium vulgare laceratum, et sur = 2 ] r sgularité et la RE pee On recueillit ec précaution les spores de la partie déforme de la fronde, му оп Mi sema dans | a une terrine remplie de terre calcinée. Le résultat fut que toutes z plantes qui en sortirent, sans aucune exception, терго- а гем, la monstruosité crépue qui carac- T la plante mère, et quelques unes méme à un plus haut degré. On sema pareillement, Pe une autre , les spores plant ез; mais c’est à peine si, sur la totalité, il s'en trouva douze qui fai e. La très-grande majorité, ici, sr parfaitement normale; 5 quant au petit mbre d'individus qui présentaient des monstruosité se bornait à ce que étaient bi ou trilobulées au sommet, ou quelque peu déchiquetées sur les bords, encore cette altération n'affeetait-elle le plus souvent qu'une ou deux frondes sur le méme individu. Les plantes mélangées, obtenues dans la première expérience rapportée pra ROSE HYBR. REM. Francois Arago ‚ | Ттош ага. LES ROSIERS HYBRIDES REMONTANTS. 97 pour planter plus au Sud ; il fera mal de tirer d'un sol riche ce qu'il veut planter dans un sol moins fécond; que се soit des Rosiers, que ce soit des arbres frui- tiers, que ee soit des arbres d'ornement. 222181 son sol est see,. il agira eontraire- ment. à son intérét, à à l'avenir de ses plantations, s'il se pourvoit dans une localité marécageuse : l'arbre habitué ` à vivre dans un sol humide, ne peut guére prospérer ensuite dans un terrain вес. Disons deux mots maintenant «е chaeun des Rosiers dont nous publions ici la figure : Rosier hybr. rem. Général Washington (GRANGER), Mis en vente en 1860, pour la pre- mière fois, par M. Granger de Suisnes, le Ros. Général Washington porte ici, en Flandre, des fleurs deux fois plus gran- des que ne les représente notre dessin. Nous serions mal venus si nous entrete- nions nos abonnés de toutes les vieissi- tudes par lesquelles doit passer l'édi- teur soit d'un livre, soit de n'importe furent retirées de leur terrine et mises en 1 touffes. Il en résulta « que les individus at- teints de monstruosité se trouvaient mélés à des individus de forme normale, mais, 10105 vigoureux que ces derniers, ils furent МЕНЯ étouffés par eux, et ils dispa- rurent tous. On eut done là un exemples. dé séleetion naturelle, ой, selon ort tue le plus faible; Des expériences analogues xe ge sur d'autres variétés de la mêm espèce sur d’autres espèces de Fougères шей i atteintes de ае et toujours avec des с semblables. Des spores pris sur la sommité touffue di la scolopendre Créte-de-Coq ips eset um d Cris- ta galli), donnèrent па e à des cen- taines de plantes qui t our ainsi ire sans dde ina] кортов inté- [dried n degré encore pl , le veis joie à cette var Mais ce qu'il y eut de plus singulier iei, c'est que Ja plante, qui stn fourni les et que la monstruosité ches elle, la seconde année, tandis qu'elle se 04 dés les de ces: puce feuilles sur sa nombreuse pro- génitur Lorsque l'expérience а porté sur des variétés de Fougéres ой là totalité die la ES = 5.42 = 5 = е drium vulgare mai Lees ete., les spores ris sur tousles points de la fronde ont reproduit la monstruosité maternelle avec eu ou point d'altération. male et typique de l'espéce ; ме se ra prochèrent de la variété mée ан- gustata; tous les autres нута absolu- ment semblables à la plante monstrueusc d’où ils sortaien Nous le répétons ; ces expériences inté- ressent la science à un ha о au- nues deFougéres ne sont pas nées, dans 1 série des temps, d'un petit nombre d — ees, d'une sewe peut-être, de la m maniére que se forment sous nos yeux pen fori nouvelle dans les espèces cultivées? Мох. 98 LES ROSIERS HYBRIDES REMONTANTS. quelle ceuvre artistique : tant de monde | concourt à l'exécution! Et, dans le саз présent, un simple manœuvre chargé de cueillir une fleur du Général Washing- | ton apporte à l'artiste un fétu, la plus chétive fleur que portait l'arbuste ! Гаг- tiste dessine et la planche se fait. Que Dieu le lui bro et que nos abonnés soient indulgen Le Général W. Маки est un hybride remontant par excellence, se couvrant, surtout pendant l'antomne, de magnifi- ques fleurs d'un rouge clair virant à l'amarante; il est d'une forme modéle. Rosier hybr. rem. Empereur de Maroc (Guixoisseau). On la voit de loin cette belle rose ! — à distance ses fleurs simulent des globes tout noirs ; vues de près elles sont bien faites, imbriquées; leur coloris insolite est velouté, reflété de feu L'Empereur de Maroc demande un sol humide : en terre sèche, il lui faut lait d'un marocain ауес la couleur ap- parente de cette rose?... Le héros de T 1386. SUR LA MULTIPLICATION DU PAVIA CALIFORNICA. Comment done se faitil qu'introduit ad nos “2 E une douzaine “е ігоп Pavia ӛлі ви soit Quem pics hni si rare? C'est, ous le pensons, qu'ayant fait fausse го oute dés son point de dépar ^ А а faitson entrée chez nous par une MEUS à celle par laquelle il aurait p^ le faire, en un t, il est entré par la тАк au lieu Len trer par arboriculture, d’où il résulté qu'en pres (qu on nous passe l'expression) il s'est trouvé dans un élé ment tout autre que celu ui qui lui conve- En effet, originaire des parties froi- des de 1a Californi E nos serres plus ou i ent pas favorables à son tempérament. Il n'y était pas accli- maté, diraien sue certaines gens. D'une autre part, e де multiplica- tion par bouture ا‎ on le soumettait, était bien loin aussi de convenir à sa na- ture, de sorte que, somme toute et sous tous les rapports il était mal tombé, aussi languissait-il, et semblait-il avoir pris un parti extréme, celui de se laisser mourir ; il semblait dire comme naguére се noble exilé « ñanta saqi ma patrie on laissez-moi mourir. et de la lumière, crurent såns doute a avoir retrouvé leur patrie, se mirent à végéter ayec tant de vigueur qu'elles piane s vouloir rattrapper le temps s perdu. Sous la pâle lumière des serres elles s'étaient décli- matées, elles se réacclimatèrent aux bienfai- sants rayons du soleil. дүш hui ces deux plantes ont environ 4 m elles ont aussi plusieurs чи trés-grosses trop pousser, circonstance, qui, trés-proba- eh est cause qu'elles ne fleurissent Ce résultat, quoique жы était cependant insuffisant, car il n it pas seulement faire vivre les plantes, il fallait les multi- plier. Pour cela, et à défaut de graines, je dus recourir aux différents procédés horti- coles, tel bou үч зен ды п gre[fes. Les premiéres ne réussirent les couchages réussirent idol mal, il fallait deux Jug rameaux pour s'enraciner, et, au bout de celà, qim encore, pour la phipert, pe u det aprés qu'on en avait pratiqué le жок "Restait l'em- ploi des greffes; c’est à quoi j’ Tout naturellement ес en me conformant àla théorie m recommande de prendre pour sujet, s'il est possi ible, une espéce du méme genre que celle qu'on vient de mul- tiplier), je pris comme sujet, le Pavia hy- brida, sur lequel je greffai en fente, puis, plus tard, voyant que je n'avais pas réussi, је сте ај en écusson. Cette fois la reprise se o Pra e, ^ ue ен sw 4 e ROSIER REMONT. í General Washington ) iran Granger 289 LES ROSIERS HYBRIDES REMONTANTS. 99 son parrain se trouvait si naturelle- ment au Congo, dans le Benguela, pa- trie des plus beaux types de la race noire! ` Rosier ћург, rem. John Hopper (Wan). La figure de ce Rosier-ci (car nous en sommes aux mea culpa) est la copie de celle qu'a donnée le Florist. Quoique sortant du erayon d'un excellent artiste anglais, cette figure, comme celles de presque toutes les autres Roses qui ont paru dans се recueil-là, semblent sor- ties d'un seul et méme moule. (Voyez entr'autres les roses Francois Lacharme, ete., etc., re par des journaux du Contin Disons зі. (pour рагасһеуег nos mea culpa) que l'exécution de cette planche date du printemps dernier , чалын à laquelle le John Hopper пе était pas encore montré dans nos eul- шм. Aujourd'hui nous le connaissons ! C'est un hybride remontant hors ligne vigoureux, métre de longueur, mais les pédoneules de ses fleurs sont courts, et celles-ci se tiennent bien droit, elles sont trés- fit, mais les yeux, au lieu de donner nais- sance à des bour rent en petites feuilles portant à leur base des bourgeons trés-courts et presque rudimen- taires qui, par leur agglomération, for- мега des sortes de broussins. Voilà trois 5 que les choses sont dans cet état, et aujourd’ hui sur une quinzaine d'individus qui avaient été greffés, il n’en reste plus que deux de vivants. Quelle a été la caus e de cet insuccès? Је l'ignore encore, се qui toutefois ne m'empécha pas d'essayer de nouveau, mais en prenant le Marronnier commun pour sujet. Cette fois, le succès fut eomplet, les yeux se dév eloppérent avec une telle vigueur que, la premiére an- née, ils produisirent des bourgeons de 1 à 2 mètres de longueur, et depuis, r année, le résultat a toujours été le De ces faits que doit-on conclure ? $ Tout simplement que lorsqu'on recoit une plante dont on ignore la culture et dont la En pan ne peut guère s'effectuer a théorie et des taton ы "еп dé- couvrir, dans les plantes plus ou moins voisines de celles qu'on veut multiplier, e derniére. D devons eif oublier qu'il s'agit d'étres dont éral nous connaissons peu la (iid: гы пе pas perdre de vue non plus que les greffes digénères se pratiquent d nt et méme trés-avanta- geusement; nous en mee de dr une uantité considérable d'exem aple Nous avons figuré le re californica dans notre XIII volume e 50, et nous avons dit là quels orit г les résultats obte- nus ici en greffant ce a sur га Hippocastanum. No co ontinu uons, et depuis plusieurs années, à inoculer sur le méme sujet, sans garantir en aucune facon la longévité de nos produits. Grâce à la rudesse de notre température hivernale, nous est pas donné d'expérimenter sérieusement jusqu'à quel point cette lon- é s'étendra, attendu que chaque an- de mmes -. — cher pour les préserver de froids intenses, • T 1387. SUR LE BAMBUSA GRACILIS ET L'ARUNDINARIA FALCATA. D'où ces deux. BN sont-elles origi- naires? de l'Him ya! ке sont elles? Une méme chose! On doit done les réunir. Mais, alors, sous e nues que celles-ci. quel nom? Bien hardi qui oserait le dire, ar, il est peu de plantes aussi mal con- CARR. ^ ` 100 LES ROSIERS HYBRIDES REMONTANTS. grandes, trés-pleines et d'une superbe orme en coupe. C'est une excellente 22. mais quel est son produe- teur? Est-ce M. Ward? Nous avons dit ailleurs « que les Roses hybrides remon- tantes, nées presque toutes sous le doux ciel de France, s'en vont, parfois ven- dues comme d'infortunées esclaves arra- chées du sol natal, enrichir le harem de quelque paeha..... еее ean Ah disions-nous, la Rose еоп- ue sous le nom d'Eugène Appert, а enfant p comme ses vancières, et elles tran spor- 16е sur quoque n frèle Hus v vers les ҮМ rives de la blanche Albion, au ciel boudeur !..... » Rosier. hybr. rem. Francois Arago (TROUILLARD). Abondance extréme de trés-belles fleurs amarante voilé de noir Rosier hybr. rem. Bernard Palissy or: Obtenu par le produeteur de Jules Margottin(1865),d'Alex.Dumas(1861), "Alexandrine Bachemetieff (1852), de Comtesse Vaillant (1854), de la l Duchesse de mem mn 0), du Gé- + 1388. LE CANNA IRIDIFLORA (FAUX!) ГІРОМОЕА HORSFALLLE (FAUX!) ETC. Que répondrons-nous à M. de la P.? Le CANNA IRIDIFLORA fleurit chez M. de sa fleur ne différe guére, nou dit-il, ‘de celle du Canna ү анан, elle n'a, ajoute-t-il, rien de la figure que la Quy, uvons- -nous! — pari oe M. de la deux sous de graine de CANNA INDICA qu'on lui aura repassée pour du CANNA IRIDIFLORA ; espèce rare (sans rhizóme apparen t) et dont nous ne possédons ,nous méme, que peu d'exemplaires. N'annonce-t-on pas dans le prix-courant de MM. H. la ке. рны. Нона liz? Semez-en! vo 2 rien 4 qui ressemble à la ie pre la NÉ va figurer d’après un admirable spécimen qui fleurit encore en ce moment dans nos serres. N'accusez done pas la Еьове!! Balme et C^ n'ont-ils pas vendu, dans la région d’où nous vient la lumière, une magnifique collection de Pivoines en b arbre! — Quan ces plantes développè- rent leurs feui 'eut-on ? — du jeune plant de Marronnier sauvage!!! L. VH. Т 1389. MULTIPLICATION DU SAXE-GOTHÆA CONSPICUA ET DU FITZ-ROYA PATAGO La classification des végétaux, lor qu'elle est rationnelle, est le meilleur g iile pour xt : multiplication, au m greffe. E et, en reliant айа elle le fait, en veras mias l'une de l'autre les certain point que leur tempérament (pas- жебе М expression), est à à peu prés le mé t, par conséquent qu'on pourrait, soit edi appliquer les mémes traitements, soit les féconder réciproquement, soit les greffer les uns sur les autres. Or, en ce qui concerne la greffe et relativ ement à la pre- miére des deux plantes citées en téte de cette note, que nous démontre la classifi- cation naturelle? Ceci:que le Saxe-Go- hæa est, par ses caractères botaniques, un genre un peu ambigu, qui semble tenir à la fois des Podocar pus et des Taxus, que par и em TE ncore on peut ауес quel- que chance de succès, le greffer sur ces derniers. C est ce que nous avons fait; et le succès а му complet. En nous fondant sur des raisons analo- gues nous avons greffé le Fitz-Roya pata- gonica sur le Biota o dione nous avons bien en- Nous стоуоп а Ја publicité afin d en i fair re em ceux qu'ils pourront intéresser. Cann. ROSIER HYBRIDE - REMONTANT John Hopper Ward | LES ROSIERS HYBRIDES REMONTANTS. 101 néral Cavaignac (1849), de Gloire de | sier Jules Margottin; il est d'une végé- France (1855), de Jean Bart (1860), | tation très-vigoureuse, et, aujourd'hui de Joseph Decaisne (1851), de Lord que nous sommes si riches en Roses, Palmerston (1857), de Mad. Place, du | j'attache beaucoup d'importance aux Ro- Triomphe de l'Exposition et autres; la | siers qui sont d'une bonne végétation, Rose Bernard Palissy nous a été en- | quand méme ils auraient de la ressem- voyée cet automne (1865) par son ob- | blance avec d'autres qui sont sans vi- tenteur. Grâce à son obligeanee nos |gueur. А la première floraison les abonnés en auront la primeur, ear, ven- | rameaux portent de trois à einq fleurs; due pour la première fois cet automne, | le pédoneule est ferme et droit, les et seulement aux prineipaux rosistes, | fleurs sont presque toujours solitaires à peu d'amateurs ont eu jusqu'iei l'oc- | la seconde floraison. Son coloris est casion de la voir. carmin vif. » « Ce rosier, nous éerit M. Margottin, ous sommes en état de confirmer provient de graines recoltées sur le Ro- ! cette description, et d'ajouter que toutes T 1390. POIS А ÉCOSSER WAITE'S PROLIFIC. Cette variété, qui s'est toujours montrée | est. demi-naine, haute sur pied de 07,75 très-constante dans les qualités qui la dis- | à tiges fortes, à entre-nœuds trés-rappro- tinguent, depuis les trois années que nous | chés, s'arrétant brusquement au 15° nœud, vert de fleurs et de gousses en formation au 18 juin. Elle fructifie reguliérement depuis le 5° nœud jusqu’au 10° ou 11°; les gousses sont presque toutes disposées deux par deux. Ses cosses sont longues de 9 centimètres, larges de 07,02 envi- — == Š gz = = өз e = B = E аз "d ~ © З © 5 < © — 5 ES — 3 acquérir sur pied. Le feuillage assez ample est vert bleuátre largement marbré de gris. ; Cette variété possède des qualités incontestables, que ni le eultivateur- f la cultivons, nous a été envoyée par la | cultivée presque sans Tames; p lui maison J. G. Waite de Londres. — Elle | quelques petites ramilles insignifiantes lui 102 les belles fleurs que nous en a envoyées M. Margottin étaient eneore entourées 'une suite nombreuse de boutons fleurs, circonstance qui dénote une abondante floraison automnale. دوع Rosier hybr. кере жен Charles Lefebvre (LACHARME). Nous clóturons, pour cette année, jus- quà l'automne prochain, du moins, la d'orner les pages de la FLORE, e en offrant à nos lecteurs cette grande fleur de si noble forme renoneulée, aux pétales très- LES ROSIERS HYBRIDES REMONTANTS. | larges et de coloris si variés dans la méme | fleur. En effet, ici domine le cerise feu, | l'amarante scintille ailleurs, là se pro- duit le carmin le plus vif velouté de noir... Cest un magnifique ensemble, une production merveilleuse d'un se- meur bien connu ! C'est à M. Lacharme que nos jardins doivent le R. Général DA Laure Ramand, Louise Dar- s, Mad. Boll, Victor Verdier, Alfred de а Baron Adolphe de Roth- schild, ete., ete. b. VH. suffisent pour tout soutien. Elle est une des plus précoces parmi les variétés à gros AA Son feuillage étant assez a ple semera aussi clai r que les variétés à grande rames; dès lors elle se ramifie et montre dans Le sa ren Lavignette 1 i représente u ment pris au has d dans un semis en тесі distancés ,50 en tous sens, et d gr дее au choix ras de la graine et à nos cultures soignées. Elle est кре par les peces bs nos environs et ce n'est pas peu dire ces gens-là ne remplacent pas vite les sortes qu'ils ont l'habitude de semer, et ils o de forts bonnes raisons pour cela, et is pendant le Waite's Prolific est estimé par eux, bien que се soitlà un de ces pois ridés dont ils ne voulaient pas méme faire l'essai. П est irf Prix-Courants riches de 50, 60, v me de 78 variétés de Pois, Nous A чуй toutes cultivées et y avons e grande ети de terrain. e l'élite; et compte deux catégories bien т tes de Pois : les Mange-tout et les Pois écosser avec ou sans parchemin En fait de Mange-tout, qui ne plaisent pas à tou ‚ nous ne eulti que la variété hátive et la variété russe, qui s'élévent toutes deux à trois pieds de soin, la seconde abate les Pois à écosser, 08 les plus hâtifs jusqu'aux sortes tar- “Voici ceux dont nous conseillons la Are ture et parmi lesquels l'amateur fera un choix sans s hie se fourvoyer. Poi Mange-tout. Nain à MY: ( [a pied). Hátif (5 pie рне petites, fines. re enfer- mant 6 à 7 gr te ; blanes, ronds, très-serrés. Préco- cité et pro uctio on moyenne Russe (5 pieds). — Pr oduetion extraordinaire, cosses fines, aer MAN ronds, très-serrés. Рге- mière qualité, ois à é er. Biflore de Gendbrugge ба. à 4 pieds). — Le meil- leur pour риа" Cosses di үзг 2 par 2, ren mant 7 s blanes ronds. C'est toujours la de есейип dans nos jede гро our ~ A gi: : n pou es pers tardifs aniel été pro- gueure est une e plus hàtives et e chée es primeu Foie, wischiit (1: à 2 pieds). moyenne, contenant x sf 8 grains а. Excellente pour fore serre et эмүү л аге sans rames en plein есіле Produit ыы abondan „Еге elsior Mason ‚ (Prolific . Marrow) (4 pieds). — — now ariété "PI SU 5 = Ë. [1] 5: Ф. = cosses sont disposées 2 par 2, depuis le 5° пои ші vau 12. Elle jusqu est de saison e rog g in blane un peu ridé wed ione d'un goût élicieux j jusque près de la Fairbeard's Champion a ^ England. (4 pieds). — sses énormes, renferm à 9 grai =ч „фес Же verts, ridés. Cette variété est tardive et pro odu и assez bien; elle est surtout r emarquable » par r l'ex cellente qualité de son grai Général Windham (5 |, — Variété très- tardive, à gros grains ridés verdátres; production ше сиг ecommandabl la bonne alité de 5 n grain, qui езі d'un beau vert foneé apres la cuisson; t tendre et moelleux jusque près de la + rité Prolifie (93) a pieds). — اا‎ nouvelle Me précieuse sous tous les rapports : demi n iaine, су CLEMATIS Japon FORTUNE! Hort . Plein air ағ foutteans D + ж re 1 Lon си € t № y 1555. CLEMATIS FORTUNEI, woore. Clem. Fortunei Мооке, Garden. Chron., Rapportée du Japon par M. Rob. For- tune et déposée dans l'Etablissement de M. Standish, cette belle plante rustique peut être mise au rang des plus magnifi- ques introductions du. célèbre voyageur. La beauté de son feuillage qui a des rap- ports avec celui du С, lanug ginosa, la grande dimension de ses fleurs (6 pouces de diamètre), la symétrie, l'extréme du- 460 et 676, 1865 et in Proceed. Roy. Soc., Ш, 997. rée et la texture épaisse des pétales, la beauté de leur coloris, tout en un mot distingue le а. Fortunei de ses devanciers. Et n'omettons pas d'ajou- ter que ces superbes . fleurs répandent un parfum suave, ayant de l'analogie avee celui du Néroli, huile essentielle de fleurs d'oranger. E. VIE cote très-longues, disposées 2 par 2 à chaque nœud, renferm ant 8 rains verdátres, ridés, énor- mes, det toute {re qualité. eds achète MUR que le le Fe Cosses lame de serpette, | et quelquefois 10 g grains iibi GS Pro- duction extraordinaire T ed). — Cosses petites, = et .® ® et Ф a “~ 5 = E sa petite taille qui la rend propre à la culture S chássis, en bordures et en Sta champ. Т 1391. Une solennité, la premiére de ce genre, а eu lieu vers le milieu de décembre dernier à l'Institut horticole de Gendbrugge : des ы d des finds | royaux de Laeken, а ucker, professeur des cours publics arboriculture d'Anvers, Van Hulle, jar- e te-sept personnes s'étaient fait inscrire; vs avaient suivi les conférences nvers et de Malines, données par M. de Beucker, celles de Gendbrugge, données тай г "à cione, celles de Gand et d'Au- de Tirlemoni et de Péruwelz, données par è "сет (1 pi très-grosses, renfermant 6 grains blancs, ron s.Cette 'ariété est producti со Uniflore E Gendbr ugge (2à 5 pieds). — Cette variété rema ar sa précocité a dégénéré ez dive i с excellente š sorte ; ње graines que offro sont pures. Le Pois uniflore de Рен gge n "est dépassé 94 нау par aucune des autres variétés ES commerce. ent рағы (4 à 5 pieds). — La plus tardive e très-méritante; excellente en grain frais. А l'état mür = variété est proque la seule usitée comme Pois ‚ Ву. (Établ. px Houtte à Gendb lez-Gand), COURS D'ARBORICULTURE, — JURY, — DIPLOMES. M. H. Millet, enfin celles de Bierghes, par M. Ilellembran dt, ingt des candidats n'ont pas recu le diplóme, mais aussi les vingt-sept autres ont le droit d'étre fiers du крек йе са- pacité qu'ils ont obtenu. en effet $ d'une sévérité rigoureuse, il ue tout propriétaire puisse sans aucune crainte confier ses arbres à n'im- porte lequel des candidats diplómés ; il a compris qu'entre ses mains se trouve dé- posé l'avenir de notre el bie cette branche utile dont —' com ence à étre mieux compri mieux goûté chaque jour. Ce qui n prouve c'est le zèle, déployé par les personnes de tout âge, depuis Г adolescent Mia 'au vieillard dé à gris mais robuste encore, qui ont joe subir les deux épreuves de l'examen. Parmi les personnes diplomées, nous nous iion à citer le sieur Gu ill. n e n = e 8 104 fruitière des аа ане зря et i : r que le jury ommons encore | remarquable discours de M. pratiques assez étendues l'ait proclamé premier. les sieurs Walschaerts de Wilryck; 5%. Pierre Dezwert, d'Anvers; 4™° Aug. Tahon, Muysse MISCELLANÉES. La cérémonie s’est terminée par une allocution de M. le Président et par un e Beucker, qui a fait ressortir l'utilité di examens et les immenses avantages qui vont en ré- de Gand, et £ -B. Vanden Eynde, de , sulter pour l'avenir de l'arboriculture. | | Ем. R. Т 1392. ACCLIMATATION DE L'ABEILLE ITALIENNE. Le Bulletin de la Société 4 ame id r ringe), qui depuis trois ans s'occupe de l'éléve de l'abeille italienne et qui a obtenu les résultats suivants La méthode que j'ai adoptée, dit-il, est celle de Dziezon. Quant au caractère de l'abeille, j'ai toujours. observé qu'elle est montre très-attachée à son maitre, au point qu'on n'a pas. besoin d'user du masque pour approcher des ruches. Quant à sa vitalité, J'ai aequis la preuve que l'abeille d'Italie est plus forte et plus nombreuse que la nótre; dures fois, par suite des change- ments e température ou des froids rigou- reux, on à vu dépérir l'abeille allemande, qui subit en pareil cas une grande morta- lité. L'abeille italienne, au contraire, sup- porte aisément toutes ces variations, ce qui prouve la eonstitution robuste de cette race c En diligence et en activité, l'abeille ita- lienne dépasse beaucoup la nôtre. Le matin, dès la pointe du jour, on la voit à I ouvrage, tandis que l'abeille allemande ne se réveille peut-étre que deux heures aprés. Elle con- tinue son travail jusque bien tard dans la soirée ; en un mot, cette espèce est la pre- mière à l'ouvrage, la derniére au repos. П iod n conclure, en général, qu elle donne el еп çire un pro lus шырын et C'est aussi ce qui m'a été rouvé. La premiére année, j'avais une ruche italienne de laquelle je retirai dix rayons avec les œufs pour élever de jeunes abeilles. е produit de cette ruche fut si considé- rable qu'il fut possible de fournir quelques се de miel de réserve. La seconde année, le produit des italiennes fut si con- sidérable qu'il servit à l'entretien dé toutes les ruches allemandes, qui n'avaient donné e de faibles résultats. Comme on le sait, ees derniéres années ont été peu favorables pour l'apiculture, et cependant les abeilles italiennes, grâce 1 allemandes ne purent donner pour elles- mêmes. Les résultats de ces deux années etaed dus uniquement aux abeilles ita- lien Donne la troisième année, les produits furent tout aussi satisfaisants. De toutes 1 са 1 11 Ld фр у a ( Sur ivoutUuviivo 10 72 j'obtins 1250 livres de miel, dont la ma- jeure partie fut donnée par les italiennes. Une ruche адын асамын b oduisit 115 livres nserv pour ses “Destin, tandis que ‘la Eai alle- mande la plus ra ne put livrer au- dessus de 50 livre T 1393. MORT DU D' амар Une lettre 4а Сар, du 21 décembre, Piras les détails suivants sur la mort du docteur Livings eu pied. Ce fut le 44 de juillet que le docteur commença ce malheureux voyage; depuis t jusqu'au 5 novembre, on n'en- tendit н parler de lui. Ce jour-là le gou- verneur ie dice ege a recevait с lettre du gouv d nt que le docteur et ses € "Bien. que les récits de cette tragédie zu un caractére vius eos j'accueille avec empressement un bruit qui court et d' ыры lequel le Due docteur, bien que iut reusement blessé, ne serait pas encore mort. pel UP Aha CALCÉOLAIRES НЕВВАСЕЕ5. "A 2% | | бы В dirt > ј"""ст""у. асса ласа с жана Cau, + у ION ЗЫ зы ni 105 CALCÉOLAIRES La réputation est l'ouvrage du temps; | c'est une enseigne qui fait connaitre ой loge un produit. — Nos Calcéolaires | sont connues et voulues; leur renommée | est vieille de plus de vingt ans. Quelque cents porte-graines seulement sont tirés ehaque année d'un semis de plus de dix mille plantes, et tout се qui n'est | раз de nature à асегойге le renom | acquis à nos graines, tout ee qui ne соп- | court pas à l'amélioration de la forme et | du coloris, en un mot tout ce qui n'ap- | partient pas au progrés est détruit. | Chacune des capsules que portent nos plantes d'élite est le produit d'une fé- | condation artificielle trés-minutieuse- ment, trés-laborieusement dirigée par | a main exercée d'un praticien dont | l'expérience date de l'époque de nos pre- | miers succès; et ee n'est que justice | de nommer iei notre habile opérateur | M. Constant de Bruycker, que le gou- vernement belge а décoré de l'ordre spécial créé en vue de récompenser les meilleurs travailleurs du pays. HERBACÉES, Soins à donner aux Culcéolaires. — | Semer en toute saison (cependant оп doit préférer aoüt et septembre) en ter- rines, en terreau de feuilles, sous châssis ou en serre ; couvrir à peine la graine ; reeouvrir la terrine d'un carreau de | verre; tenir la terre légèrement hu- mide. Aussitót que les plantes ont levé, les repiquer en terrines à une distanee de deux eentimétres ;. les tenir sous chássis ou en serre jusqu'à parfaite re- prise; donner alors un peu d'air, afin que les plantes se fortifient. Lorsque les plantes commencent à se toucher dans | la terrine, on fait un deuxième repi- | quage, en petits pots, dans lesquels elles passeront l'hiver sous ehassis froid, où il suffit d'empécher la gelée de pénétrer, ou en serre froide, prés des jours. Au printemps, de bonne heure, empoter dans des pots de grandeur moyenne, dans lesquels les plantes devront fleurir. L.. VH. + 1394. BEAUTÉ ARCHITECTURALE DE L'AMPELOPSIS HEDERACEA , Mieux. Pourquoi serait-elle bannie du scin d'un art dont elle fit naitre l'idée premiére, cette nature végétale si vieille et toujours sı neuve, et dans laquelle l'architecture pourrait puiser encore les plus purs mo- de demander ee qu'il y a de déplacé à ces sarments de feuillée encadrant les fenétres bosquets, ou de ee riant cottage assis sur la pelouse au flanc de la eolline? Les chénes des foréts sont devenus les piliers de nos monuments gothiques ; leurs branches, les arétes des voütes sévérement découpées ; la fronde d'un palmier forme le chapiteau de la colonne corinthienne et bien des arbres d'Asie, le figuier, le bana- nier, le sycomore se retrouvent dans l'archi- tecture antique : et la végétation elle-même, remplaçant pour une sphère moins élevée la silencieuse et morte ciselure, ne pourrait . pas éveiller par ses harmonies l'aspect par- fois monotone de nos champêtres de- meures ! ; Quel est celui de nos lecteurs qui ne connaitrait point le lierre d'Amérique, Ampelopsis hederacea. Aussi pensons-nous ауес M. JAEGER que parler de sa culture serait porter l'eau à la rivière, mais faire ressortir le parti qu'on peut en tirer | 14 106 Е - MISCELLANÉES. pour l'ornementation, sera chose utile, En | peints, оқы: rui de leurs courbes effet, cette liane nord-américaine, plus con- | vigne-vierge, n est gé- depuis le sol à la toiture entiers, dont les па seules demeuren à découvert, et plus encore pour orner les façades de guir Hades d'une longueur in- définie sva également étroites” ou larges et offran admirable symétr А ое Van Hourrz les vastes remises et plusieurs cabanes en sont tapis- sées avec la plus exacte régularité et pré- sentent ainsi le plus charmant coup d'œil. Mais dans une construction déjà gracieuse ar elle-méme, le charme augmente singu- lièrement si Гоп veut conduire cette liane . " 1 Ра ЖЕ “+ Tt b Pd a 1 сы І 1 À dit M. JAEGER (1), — il y a un bâtiment де | station du chemin de fer qui excite l'admi- ration de tous ceux qui s'y arrétent ne fut- ce qu'une minute. De belles plantes fleu- ries ornent la жезден mais 8 féerique est dà à ГА mpelopsis qui la semble constituer, selon les lois de l'architecture, une partie essen- 5 о = arabesques, si légers dian бә In Gartenflora, p. 7, 1864. — qu'on les eroirait élégantes les m e briques rouges. Toute la ifienlté consiste à maintenir la vigne- vierge dans les bornes qu'on lui a tracées. Pour pn on ne laisse se développer qu'une seule tige par pied et l'on a soin de pincer au-dessus de leur deuxiéme ou troisiéme feuille tous les jets latéraux qui se pro- duisent le long de la tige, de sorte qu'il n se forme en réalité qu'une belle guirlande de feuillage. Ces pousses latérales finissent par perdre leur tendance à projeter des sarments. M. УлЕсЕв estime que d'autres plantes prone antes весне: étre traitées de néme. Nous sommes de son avis : nous avons vu un fort pied de Wistaria sinensis promener sur une grande facade des guir- landes ehargées de ses belles fleurs bleues. А l'établissement de Gendbrugge cette mine plante occupe le milieu des mon- nts entre les grandes fenétres de la re- mise marie son feuillage à eelui de l'Ampelopsis qu'elle décore en outre de ses propis de fleurs. t que la vigne-vierge n’a pas les feuilles на ыа comme le lierre : ceci n'est-il pas une qualité au lieu d'un défaut, puisque par là le bàtiment sera moins hu- mide en hiver. Du reste le lierre est loin d’être aussi docile, Et puis n'est-ce donc rien que ce magnifique coloris, variant de l'écarlate au rose et ап pourpre, dont se revétent les feuilles en automne, Mee avant leur chute. Ex. T 1395. LE SPHAERIA ROBERTII. x derniers échelons du régne vé- pi grouillent des myriades d'étres dont les gens du monde soupconnen à peine l'existence ; el cependant ces étres chappent à Гей inattentif, ont été autrefois d'une extréme impor- $ granitiques soulevés au-dessus des mers iet s des temps époque géologique actuelle, supprimez cette infime végétation n crypto- gamique et il devient impossible aux arbres de nos iim et de nos vergers, aux herbes de nos champs de naitre; sans ceux-ci, point d'animaux herbivores, point de carni- aujourd'hui et la terre tagen: dans l'espace avec son océan sans vie, avec ses ravins sans fleuves et ses ed he et altérées. Si, dès le principe, les infiniment petits du monde eryptogamique ont été une source de vie, aujourd'hui ils ont, en partie, changé 56: róle et sont devenus une cause de mort. De tout ee qui vit et respire, s'acharnent aux grands ar plantes utiles de nos ос. La vigne, la | | | SEE ES N EE GOODYERA Imer. Nord PUBESCENS //ла/. Дога ou Chassis froid au Levant. eme 1555. GOQDYERA PUBESCENS, r. ва. Orchidaceæ. CH en vade o p. 214, №. р. 44 7. — Y ide Ем +: pb, Movet of ide у, CHARACT. SPECIF. — Foliis radicalibus ovatis, labello ovato aeuminato, petalis ovatis. Hort. Kew, Су үз ж. V, jb 195. — Lio. ., Collect, bot., 95. — aged pe 340. A PUBESCENS R. Dn. et Тихог, |. е >” Жа” $ "LI, 2540. — Буш, Brink Flower Garden, 47. BELT or Gray, L е Toute la beauté de cette Orchidée réside dans son charmant feuillage d'un vert clair carrelé de filets blanes. Ori- ginaire des parties centrales de Amé- rique du Nord, elle peut se cultiver en plein air dans nos contrées pourvu qu'elle y soit placée dans une station analogue à celle qu'elle habite dans son pays natal. Là, elle se plait partieuliére- ment sur le versant oriental de la lisière des bois, dans un sol riche еп humus. Son feuillage mignon la fait recher- cher aussi pour l'ornementation de nos serres chaudes (ombrées) et elle y tient parfaitement son rang à côté de nos Anœectochilus. L. VH pomme de terre, les céréales en sont | infestées. Les animaux leur doivent cer- taines лее et l'homme lui-même пе leur 6 ehappe pas. Quoi, va-t-on dire, om pour сез plantes? Lisez le savant volume que le 0" Robins a fait sur les végétaux parasites qui eroissent sur l'homme, et vous verrez que nos humeurs, notre sang nourrissent des végétaux parasites aussi de la pomme de terre. Mais scs là cette face de la question et jetons nos re- gards sur риш Чез qr нге inférieur S'il était permis d'embrasser d'un coup d'eil le tableau tout entier de l'enfante- ment et des métamorphoses des végétaux inférieurs, on serait stupéfait, émerveillé au plus haut point. L'esprit en délire d'un Hoffmann ne pourrait concevoir un фе. tacle aussi fantasmagorique que présenté par la vie dans ce fouillis de y mes bizarres, aux eontours incertains et sans eesse changeants. Dans les tissus mous et flexibles "des algues et des cham- ignons, la vie semble étre animée d'une sous it s'anime < matiëre era que, c'est la Nature, ee grand organisateur, dont | | me devient-il bien parfois un sol | les les lois sont cependant inflexibles, dont idées sont matérialisées suivant ordre rigour To Nini, т animal, l'homme lui- méme, si "orgueilleux de sa belle et com- pliquée machine, provient 0 une trés-petite cellule ; tout étre se trouve virtuellement 5 : son point de и dans une à peine perceptible à parois me irons Celle-ci ne vieille] jamais ; la force occulte qui l'a modelée de quelques atomes de substance organique à déposé dans ses flanes des granules qui se dévelop- un verm паві . d'un organe aussi simple et aussi élémen- taire que la. cellule végétale. ou animale done que Ја cellule originelle d'une espèce queleonque reproduit toujours une plante ble à celui dont elle provient ; jamais celle de Ж mousse ne dev iendra un chéne et jan celle du ver- misseau ne se transform n un oiseau de proie. C'est là une vérité fondamentale admise par la généralité des naturalistes et des philoso hes Si cependant nous venions affirmer bien 108 e qu'on а maintes fois vu un mal produire un végétal, que dirait- oni On nous répondrait que ces préten- dues lois inflexibles de la Nature ой une pure abstraction des savants. Un one un naturaliste en parcourant le inl aride de la Nouv с Menace ore du sable un champignon à lui inco Se baisser et "pusuta Б vise fut T'affaire d'une minute. Mais quelle ne fut pas sa | végétal une | surprise d'enlever avee le grosse chenille qui lui faisait racine ! Une deuxième, une troisième plante sont arra- chées et toujours une chenille pour racine ! Notre observateur fut, on le conçoit sans peine, extrémement perplexe enexaminant le phénomène, lui qui avait toujours cru à la perpétuité B рс, à leur immuta- bilité. Un moment, il eut la pensée que Lamarek aurait "bien )u avoir raison , commencemen avait fini par perdre ses écailles, € chan- ger ses фо en bras et jam c. Peu à peu il se mit à réfléchir et se эы» pep compte У la singuliére racine du Sphaeria Robertii, dont on saura le développement par ee qui suit : Certaines années, = grandes plantations de pins maritim t envahies par des légions de grosses chenilles qui en ron- Еа les neces s AA périr les arbres un п’ ане. гы rer il deseend du ciel les germes microscopiques d’un my stérieux champigno on qui, dans leur chute, s'arrêtent mal vorace. тал women une tige qui se dével dépen sa peau en nous "e savons, doit devenir un as Pour opérer sa métamorphose, elle se laisse choir de l'arbre, s'enfonee dans les sables beaux jours sous on. Malheureusement, em MISCELLANÉES. passager, un parasite qui lui ronge les entrai Au printemps verrons-nous l'animal. entr'ouvrir le manteau de sa chrysalide pour en laisser échapper l'insecte ailé, qui dans la vie éphémère propagera la гасе sa теге? Non, la chrysalide a changé in- sensiblement de nature, d' animale elle est devenue végétale et au sorlir de l'hiver elle nous présente son papillon à elle, un joli ehampignon qu'on a décoré du nom | bien choisi de Sphaeria militaris, espèce ressemblant au 8. Robertii, mais dont la massue est d'un beau rouge. Si le sang de la vietime avait cette couleur, on pourrait ~ est teint pour p Voilà done l'explication de la raci male qni nous ar ait intrigué. Les lois de la nature n'ont été enfreintes qu'en appa- rence et nous Bon inn encore croire que les espèces пе se changent pas l'une en l'autre, Dahlia, quelque habiles que soient aujour- d'hui nos horticulteurs. Ceux-ci sont bien devenus des magiciens похве le végétal semble rien refuser; d'une fleur in- signifiante dans la nature ils font une merveille ; de la racine coriace, sèche et sut de la carotte ie ils ont fait n légume savoureux; la реше poire vie reuse des bois et qui vous allonge les dents, est devenue entre leurs mains un fruit ju- d'espéce : cultivées ou sauvages; conservent leurs caractères distinetifs. La chenille n'a donc point engendré un op hen pas plus que la viande cor- rom roduit des vers. Dans l'un et iuo cas, il y a eu dépót préalable de germes. „Si nous étions un Bernardin de Saint- pin et de la ibus militaire ; ав e сип pourra admirer sans noire aide сбив elle emporte ауес elle, dans son tombeau | curieuse corrélation. F. € HIBISCUS Austr. терій. ? ~ COOPERI Âortul. Serre teinpe rée # Horto Бал Нопшеото СВ < 2 ^ VY COSTUMES RUE 1556. HIBISCUS COOPERI, окто, Le catalogue de M. James Veitch | nous apprend que cet arbuste a été rap- porté de l'Australie méridionale par sir Daniel Cooper, Bart., et qu'il portera de grandes fleurs rouges. И aurait été dédié à се gentilhomme.... mais nous ignorons absolument par quel botaniste et nous ne savons dans quel ouvrage il faudrait en puiser la diagnose. Jusqu'à à seience ait parlé, nous nous bornerons à dire qu'il nous parait peu probable que la patrie réelle de cette plante soit la Nouvelle-Galles du Sud, au climat ӛрге; elle dérive, selon toute apparence, de quelque contrée autre- ment favorisée des dieux, la Nouvelle- Calédonie par exemple. Cette supposi- tion est plus fondée que l'assertion hasardée de ces exposants, lesquels à défaut du nom réel de la patrie font ve- nir eet Hibiscus qui du Pérou, qui du Japon, points du monde suffisamment distants de Sydney, oü sir Cooper l'a embarqué. П ne saurait d'ailleurs endu- rer le climat du Japon. < Nous eultivons T Hibiscus Cooperi en serre tempérée pendant l'hiver. Durant l'été за place est en plein air, au grand soleil. Оп remarquera que notre plan- che a été faite d'aprés un bien maigre échantillon ; bien taillée, bien menée et touffue, cette plante produit beaucoup d'effet. Sa multiplication par voie de bou- tures est aussi facile que celle de la plu- part de ses congénères. L. VI t 1396. LES PÉCHES DE NOEL. Quelques mots sur la culture retardée des arbres fruitiers. À diverses reprises il a été question dans | r се recueil de culture forcée. A cette spé- | cialité, qui a pour objet d'avancer l'époque | de la saison végétative des plantes, se rat- tache de près l’art de prolonger la saison de certains fruits, en dehors de l'époque | it | ordinaire ой ils arrivent à maturité. d'octobre, les melons de septembre ne sont que figues aprés Pâques. Из disent qu'une fois la saison passée, les fruits ne valent lus rien. Suivant le même préjugé certains eul-- tivateurs сі méme amateurs croient de- voir ехсіпге de leurs collections des va- riétés tardives de péchers, telles que la part des familles opulentes donnent des | serait beaucoup plus rationnel de recher- àu mois de juin; ment qu'elles sont inférieures en qualité ; mais iei encore il en est comme de tant d autres choses, la rareté et la nouveauté rachétent bien des défauts. cependant en Belgique ct en France, peu de jardiniers s'adonnent au point de vue commercial à Ја culture des fruits tar- difs. Pour beaucoup d'entr'eux les péches est plus que probable que par un А raient supé- rieurs à ceux que l'on obtient actuellement 110 dans les mémes circonstances? D'une autre part, les bons praticiens n'ignorent pas | moment de la cueillette influe sur la qualité du fruit et même que celle-ci peut être m e avantageusement lors- que le fruit a été détaché de l'arbre quel- que temps avant sa maturilé com plète. Ces réflexions nous sont inspirées par la lecture d'une courte notice p sous le titre de « Pêches de Noël » no avons trouvée il y a quelque быз dans un journal anglais. « En visitant le jardin de mon voisin, le 18 décembre dernier, e le correspondant de ce journal, je vis ue Ara 'à ce jour je n'avais pas encore époque de l'année, un Pécher = аз et dont le grid n était encore parfaite- ent vert. Les chåssis mobiles qui abri- taient l'espalier n iere PP que de une semaine environ. Les fruits étaient murs, leur he "était сн а fondante mais entiérement dépourvue de saveur. e - я pres Ф origine américaine porte le / e's late yellow. Une année précédente jn fruits О leur ma- turité vers la PE novembre et fant. e trouvés excellen Mae Intosch, ded ns son excellent ouvrage « The конг. Gardener » mentionne aussi une Pavie intér eressante par sa m maturité tar- dive, c’est la Pavie Catherine. Nous la croyons inconnue dans nos cultures, elle mérite certainement d' êtr re introduite. En хое! la deseription ros, généralem ment rond, mais quads de forme irrégulière, jaune раје, verdâtre à l'ombre et d'un beau rouge u cóté exposé au soleil ; chair fondante, rouge autour du noyau; saveur délieiense quand il est complétement mür, ce qu'il devient faeilement dans une serre. Cueilli en plein air, il sera meilleur aprés avoir été déposé préalablement pendant 5 ou 4 jours à la fruiterie, Arbre trés-robuste et trés-fertile, mais qui ne mürit pas touj jours ses fruits dans toutes les situations. La maturité a lieu en plein air en octobre et novembre. » La Péche est un fruit dont le parfum est si fin, et la chair si délicate, qu'il est aisé de comprendre quelles sont les difficultés uni Nous savons que les péches de MISCELLANÉES. saison muürissent par une température nne de 20° centigrades. Or si la tem- 2 degrés seulement, les fruits qui muris- sent à cette époque, n peuvent avoir le méme aróme ni contenir autant de prin- cipes sucrés que ceux qui ы роу leur maturité au mois d'aoüt. utez. à cela une humidité atmosphérique тми abondante, des brouillards fréquents et, surtout, la faiblesse de jour en jour plus grande des rayons du soleil, cet agent qui joue un rôle si important, dans l'a cle de la maturation. Une partie de ces inconvénients peut étre aisément combattue en construisant devant eut les fleurs des ооа contre les gelées pee es et qui, aprés € la fécon- dation est opérée, rendent encore de si grands services en proté at les jeunes pousses contre les vents ла du Nord et de l'Est, et contre les changements. trop subits de sip рене: causes primitives " la a cloque, des pue s qui infestent i souvent à cette ibique d afbres exposés à à l'air libre. Ап moyen d'un petit fourneau, égale- ment mobile et de q = о . — — ©- аз ОР о régler ! à son gré la сорс et par cela méme d'accélérer ou de retarder la matu- rité des fruits à mesure dum besoins. Il en est de méme de l'humidité atmosphérique qu'on rra toujours вам à volonté par io arrosements convenables, ou dimi- nuer en chauffant et en donnant ен d'air. Пп ~ a que la lumière solaire dont nous ne puissions pas reproduire artificielle- ment l’action stimulante. 11 est done très- important de profiter autant que possible uvent que possible de 58° pour les M maturité a lieu vers la mi-octobre, de 65" lorsque les fruits ne doi que dans le commencement de novembre et ainsi de suite. Une autre opération qui acquiert dans cette eulture spéciale une grande impor- шайыры iss se S EE БО Л! ақысы BIGGER TAPER AP ИО MEER CRIT И ts DAN MANNS мБ XX А С: Е < 111 1557. VARIÉTÉS DE MIMULUS HERBACÉS. En introduisant le Mimulus cupreus des Andes du Chili, M. James Veitch nous а permis de régénérer nos Mimu- lus ию e pollen de ce dernier ayant fécondé le Mimulus cupreus, a donné naissance à toutes les variétés mises en premier lieu en vente par MM. E. G. Henderson Bull et enfin Ce sont ces gains-là que nous avons fait peindre et dont nous donnons ci- contre la figure. n dernier, notre ehef M. Fréd. Burvenich, également attaché à l'École T horticulture de l'État annexée à notre Établissement, a opéré en sens inverse. Il a pris pour porte-graines des exem- plaires très-robustes, à feuillage forte- ment fouetté de pourpre noiràtre, du Mimulus quinquevulnerus et leur a ap- pliqué le pollen du Mimulus cupreus. tance, c'est l'effeuillage. Cette opération, qui consiste à enlever des feuilles sur les rameaux qui avoisinent les fruits, afin de donner à ceux-ci de lair et de la lumière, et par suite du coloris, se fait également à l'air libre sur les espaliers, et certes elle Талақ méme alors un bon résultat, car les fruits qui demeurent cachés sous des feuilles restent entièrement verts. Et ne sait-on pas que dans un Ды qui a été exposé à la lumière, la moitié colorée est beaucoup plus savoureuse а la moitié tournée vers le mur? L'effeuillage doit se 5 . Оп continue à à le рга- tiquer ensuite, be à la fois, et on l’achève entiérement quelque es jours avant d'établir les serres devant les се aliers. M. Rivers, dans son excellent petit ouvrage sur la Culture en pots des iie fruitiers, nous apprend aussi que par cédé il devient très-facile e^ retarder ison telles que la Do HARG | (Nobless), la Madeleine ат yal George) et la octobre dns leur pays (à алқалар nous oir ons done espérer de les faire mürir à la mi- méme plus tard. П ne sera раз méme impossible d'en avoir parfois jusqu'à la Noël, car les espèces tardives à chaire ferme conservent assez longtemps er , les Pavies exigent de la chaleur Does үй its de l’arrière saison, sinon leur végétation s'arrête trop tôt et elles mürissent incomplétement. Dans les serres mobiles et dans les serres- vergers, il faudra done faire du feu dés e mois de septembre, lorsque les nuits deviennent fraiches La saison de l'excellent d peut étre également prolongée de plusieu semaines. Dans notre pays cette variété mürit d'habitude vers le commencement — fection relative ап milieu ос- br cet effet quelques pieds bien chargés de fruits peuvent étr és de fait vers а fin du mois се Dans la premiére semaine e tembre, on les reporte dans la serre et leurs fruits müriront successiv ement jusqu 'en octobre. Quand on désire les faire mürir un peu plus tót, zx septembre, on les rentre au mois d'ao Le fr ай (E abricotiers us comme celui des arbres forcés, ne vaut pas celui dont le développement a eu lieu naturelle- ment; sous ce rapport l'abricotier est le plus délicat des arbres à "2 © 5 5 т 2. 112 VARIÉTÉS DE MIMULUS НЕВВАСЕ$. Cette opération a eu pour résultat de nous donner des hybrides d'une grande vigueur, à large feuillage maeulé de pourpre noiràtre et portant des fleurs aussi variées de dessins et de eoloris que le sont les fleurs iei représentées. Ce beau suecés va nous permettre d'offrir, l'hiver prochain, des graines qui produiront de quoi former dei magni- fiques corbeilles d'une nouvelle race de Mimulus vigoureux, atteignant de 50 à 40 centimétres de hauteur et dont le développement en largeur est d'autant plus grand que leurs branches aprés s'être enracinées relèvent la tête et prennent de leur côté la forme pyra- midale. Dès la fin de mai ces corbeilles se couvriront de fleurs se succédant sans interruption jusqu'aux gelées On sait que le Mimulus cupreus ne peut guère se cultiver en plein air, qu'il se fane après sa première floraison ; les gains ici représentés doivent être traités, eux aussi, comme plantes de serre; leur feuillage n'est guère plus solide que celui du Mimulus cupreus lui-même. L'obtention des MiuuLus pe BunvENicH est done une bonne fortune. On sème en mars sur couche, en terreau bien consommé ; on repique en terrines et on livre le plant à Ја pleine terre aussitôt l’arrivée des beaux jours. L. VH arbres retardés, leurs fruits seront d’au- tant meilleurs que le temps aura été plus chaud et le soleil moins rare ке 1а derniére période de leur maturati Nous ne nous étendrons pas алоје aujourd'hui sur cette spécialité intéres- sante de la culture des азалы о | nous nous proposons d'y rev à e notice du ая ғақ 2 que s avons a Рини an commencement ДЕ cet arlicle, nous a suggéré l'idée de soumettre notre manière de e à appré- | ciation des amateurs de fruits. La matière | sans être neuve est loin d’être connue ou appréciée par, ceux qu 'elle intéresse direc- tement. Ce n'est qu'en Angleterre que la culture des 1 raisins de table tardifs a pris son ineyard ass. » Dans notre Manuel de la culture гой des arbres fruiliers nous avons donné quelques détails sur les procédés à employer our retarder avec succès la maturité de certaines variétés de vignes, telles que le Muscat d'Alexandrie, le Gros Maroc et tla Madeleine blanche, de facon que les fruits ainsi récoltés en plein hiver, j jusqu'à l'époque où les kel for- ée et bouquet de raisins qui mürissent au soleil de septembre Ce résultat toutefois n'est pas à beaucoup prés aussi facile à obtenir avee les autres езрёеез de fruits (1). ouk landis que cer- taines prunes, entr'autres la Prune de Prince et la Coe's pii de op peuvent se conserver trés-longtemps fraiches, méme lorsque la branche sur laquelle elles se trouvent, est séparée du pie -mére, les fois qu'ils sont bien mürs. Quoiqu'on fruits venus dans leur saison ; mais, nous le répétons, les cerises de février sont-elles recherchées pour un autre motif que parce qu'elles sont rares et introuvables hormis dans des serres royales? Н s'agit donc de rechercher si certaines APIS. ne présen- tent pas plus d'avantages que d'autres sous viendrait pas à créer des races tardives, aussi bien n que l'on ла visé dude e d aux perd rpm des semeurs et de ceux aux yeux desquels la eulture des fruits n'est pas быы de quelque. charme. Ер. . (1) H est m entendu que nous ne parlons ісі que des fruits arie tendre, des fruits à noyau spécialement et n pas de ceux don EN onserva- tion est facile, tels que poires et pom OURISIA COCCINEA Pers. А nde S du ( hil. t Plein air. 346 5 5 x Ë із ~ $ GN ~ 115 1558. OURISIA COCCINEA, rers. Scrophulariaceæ. CHARACT. GENER. — Cal aye lus ie 9-par- | ғасетові vel subumbellati. Вехти. in De Сапа. Corolla in ин incu obli- C SPECIF. — O. caule br jua; imbi 5-fidi laciniis Fes imis. 5 hi мес ا‎ Иуда, inclusas entre subieniores el | түрен шіні, тарабын нар Белі LS ivaricalis 3 s sti 5 "us ientibus. "Stylus apice е са itato- | in 1ciso-dentatis, racemo elongato Mino асади gmatosus анн loculicide bivalvis, valvulis | corolla tubo calyce plus t T је у medio septiferis placentis auferentibus. Semina У Ре los А la reticulata. — Herbe basi rarius Qurisia coccinea. Pers., Syn. рі. В p 10. eignescenfes, Austro ge icanæ vel Aust ie ~ Bentu. in EE Cand. Pr - 10, p. 498, 1а opposita, nunc omnia conformia, nunc Aer № 4. ы l. Chil., V, p. 152. — Ноок., Bot. calia petiolata, А ашаа floralia bracteæ- | Mag., 5555 formia opposita vel verticillata. Flores aut e solitarii, aut ad apicem asie v. scapiformes DiCHROMA COCCINEA. Cay., Ie., v. 6, p. 59, t. 582. sitire des hades de la partie la plus méridionale du Chili, cette char- mante plante supporterait nos hivers sans sourciller, si nos saisons étaient moins variables; aussi nous l'avons parfaite- ment conservée dehors, à l'exposition du nord, sans couverture, jusqu'à la venue du printemps. Malheureusement alors des NUS de gelée ct de dégel l'ont t 7 Nous avons ие d'autre part que quand biti méme de résisterait, il n'y aurait pas avantage à la cultiver ailleurs que sous châssis vitré ou en serre froide. le nest que sous cet abri qu'elle développe complétement ses racémes et qu'elle épanouit ses eorolles qui se montrent au premier printemps. Elle demande à étre renouvelée tous les deux ans par la voie du semis. L. VII. T 1397. QUELQUES MOTS AU SUJET DE L'HYBRIDATION. h n parle Mimpi en се moment, de | ss we on des plantes, comme moye: Ten obtenir de nombreuses et belles varié- | les tés. Le fait est certain pour qu elque s gen- les. Il est entendu d'ailleurs que ces nou- veaux nd doivent s'effeetuer entre es eux-mémes, et non point піге ces в et les espéces qui les ont e méme res, ceux particuliérement où les espèces | produits. Peut-être en serait-i ont des coloris très différents, tout en con- | avec les а ce que diia igno- Servant les unes avec les autres une étroite | | rons, si l'expér parenté, C'est, entre autres, le cas des deux | longtemps ; mais postes ісі, espéces de Pétunias communément culti- | cessaire pour $ nce se poursuivait assez le temps né- s'en assurer serait ден m- vées dans ardins. L'une a les fleurs | | s E пороен souve pre, e лано elles sont si voisines | que, sans leurs fleurs, on les confondrait | € se propose), fait naitre à la troisiéme, à la atri % С ` quatriéme aii end еіс., un no pour ainsi dire illimité de formes nouvel- | | ihe p mbre | а fidéles à leur bons résultats, on ne doi vue que les hybrides, le ils sont ta r propre pollen, é u type, ils s'écartent du leur de la manière la plus notable et 15 114 cela dés la seconde génération, Compter sur le semis de leur graine, pour en obtenir des variétés déterminées, c'est courir à un désappointement certain. Sur aura bien quelques-unes qui repro- duiront à peu-prés la forme hybride pre- miére, mais on verra apparaitre en pie grand no des formes nouvelles, et, mbre parmi ces derniéres, il s'en trouvera dee сопр qui inclineront déjà trés-fortement vers l'un ou vers l'autre des deux ty spécifiques d’où elles sont реш; quel- ques individus méme y rentreront d'em blée et totalement. Ce que Г р в amateur doit faire en pareille circonstance, c'est de corriger ces tendances de retour aux types spécifiques, en fécondant les unes par les autres les formes qui divergent le plus du type premier de l'hybride, “celles, par exemple, qui se rapprochent de l'es- ресе А par celles qui marchent vers Гезрёсе ei ent. En continuant pen- e л cons titution учы deux i seront autant d’acquis pour l'amateur. cna genre, parmi nos .plan- tes de parterre, ne se préte mieux à cette expérimentation que le deux Pétunias ésultats tout autres se produisent si, au lieu d'agir sur les hybrides, on les èmes ; ç com era nt осн l'une de Г autre. Cette dissolution des formes hybrides, par voie de gé Поп et de semis, se fait vite ou lentement suivant les cas; ce qui est désormais се cer- 5, ау gun croisé les Datura Е M. y pl bruce et tiges vert clair ша (à fleurs Ra et | tiges pourpre nin l'une par l'autre, nous | MISCELLANÉES. en avons obtenu, l’année suivante, les deux hybrides Tatula-Siramonium et Stra- monio- Tatula > représentés par plus de с Ils étaient parfaitement sem lables Pun à l’autre, et exactement eurs. qu'ils eurent encore de partener, ce fut une taille énorme, au moins double de celle des deux espèces (ils с өркендей deux métres de hauteur, sur une grosseur de tige sens qu'ils jetérent bas tous leurs boutons de fleurs, sauf ceux des sommités qui fini- rent par s'ouvrir. И en résulta que la flo- raison fut trés-tardive, mais elle fut trés- féconde, et il se forma des fruits aussi bien conformés, aussi gros et aussi remplis d bonnes graines que ceux des D. Stramo- nium et Таша de race pure. Voilà pour la I génération n 1861, nous recommencàmes l'expé- ni avec l'intention de la pousser jus- qu'au bout. Des graines conservées croisement fait en 1855, et: s Fhybride Stramonio- Tatula de premiére génération, absolu- n "el que nous l'avions vu cinq ans auparavant, intermédiaire de formes, gi- antesque de taille, perdant tous ses pre- miers boutons et fleurissant tardivement. چ‎ fruits mûrirent cependant assez pour nous donner l'espoir de voir germer сим м Celles-ei furent effectivement mées avec succès en 1869, et donnèrent la seconde génération hybride. Vingt-deux sujets de се semis, qui furent seuls con- servés d'un nombre bien plus grand, four- nirent le curieux résultat qu'on va lire : 19 Cinq individus reproduisirent le D. Stramonium dans toute sa pureté, avec sa tige vert clair, et ses fleurs toutes blanches ; ils en reprirent aussi la taille (environ 1 mètre) et la fécondité. Tous аз mürir trois mois plus tót que ne l'avaient fait eelles de leur mére hybride. 2 Neuf individus, à tiges et brauches . Stramonium. Eux aussi Раң et fructifiérent dés la première | (La suite à la раде 119.) PHALÆNOPSIS SCHILLERIANA tc Manille 1559—1560. 115 PHAL/ÆNOPSIS за ЫП RCHB. FIL. Orchidaceæ. CHARACT. GENER. — уенин sepala oblonga subaequalia. Tepala vulgo latiora et a Wa cuneata. Labellum tripartitum cum gy! noster Doc pro- — = Š = с = eallosum pandurato clavata. Andr Puy | а, айна attenuata. polli: inia “gemina, à cis caudiculae ligu- | ato filiformis in eh ndula edid incumbentes. — Epi ohyta e oligophyllae folii з к aceis emarginatis peduncu ривале opposilifolio nune аг ле valde ineras- sato. Ren L. in Ает, IE p. 4. CHARACT. SPECIF. — "e foliis zebrinis, sepa- lis ligulatis xd acutis, tepalis rhombeis obtuse acutis multo latioribus , labelli par rtitionibus pei artitione media ova га. cul EUM заны. Flores t sidis amabilis a uales , р ter моз тіп Sal + xtus per medium pallidissime ochracea, limbo on uina intus rosea, lateralia punctulis da premiére notice qui ait paru en Europe sur ce merveilleux Phalænopsis tents en cette matière, M. fils. C'est chez M. Linden qu'il observa d'abord incomparable beauté de son у feuillage. Beaueoup plus tard la plante fleurit dans les serres de M. Schiller à Ham- bourg et permit à notre bien savant or- chidologue d'en donner la description reproduite ci-dessus Elle fleurit ensuite chez M. B. S. Wil- liams, à Londres, puis chez Mad. veuve Pescatore. M. Duchartre, membre l'Institut, le savant seerétaire de la So- ciété impériale d'hort. de Paris, et notre collaborateur, la déerivit à son tour à l'aide de la plante de la Celle-St.-Cloud (Ann. Soc. imp. d'hort., 1. в); puis M. Robert Warner, dans ses Select Or- chidaceous plants (1. e.), et enfin M. Le- Sepalum = mmum Rosae дугим jnteralis ob onga acuta. Tepala pulchre rosea cuneato rhombea, obtu sepalis triplo latiora. Label- m i terale ке, ар s in laminas crassa excurrens ales albae pas sticam, ‘punetulis riori; punetula p lobi me ii, en us aurantiacus guineis. Columna clavata, postice apieulata, ame- Пучи, n | ns. T in pedum liberum excurren «oio ü dee ap ice acuta, pollinia depressa s - orsum sulcata, in eaudieula tru gem Самі iioc mis. Rostellum bieuspe. Всн ponen lI, š 4. sis Schilleriana. Ron ne (1856), р. 175. — №. in Hamburg. СЕ rt. Zeitung (1860), p. 144. — Gardener’s Chro- icle (1860), p. 216. — purge тақ Ж Soc. imp. d'hort. Paris (1861 ), — ROBERT WARNER, Sel Orne tts (88 №41. per fs EM. Iit t. (1865 L. — KARL W ochensehrif 563), Ne шч, maire dans Illustr. horticole (1. 6; е) еп еп donnérent le texte. La Риове ayant chómé tout l'été, n'a pu faire paraitre , en temps utile, la ei ci-contre, prête depuis long- temps, grâce à un superbe саре que nous pU envoyé J M. Robert Warner, dés les premiers temps de l'introduetion de la plante. Et si la FLORE arrive la toute dernière à offrir la figure de cette belle plante, elle n'a pas méme pour elle le mérite de l'exaetitude du feuil- lage; nous n'avions malheureusement à cette époque, déjà loin de nous, aucun exemplaire qui füt de nature à servir au dessinateur et au peintre. Les mar- brures, les zigszags d'un gris argenté, qui décorent се beau feuillage, sont plus nets qu'on ne les voit dans notre plan- che; la conformation des feuilles est elle-même vieieuse : nous n'avions alors, à notre disposition que des feuilles non développées! Du reste ce superbe feuil- lage, passablement exagéré dans cer- 116 taines publications, diffère pour ainsi dire dans chaque plante. Les fleurs elles- mémes varient de teintes plus ou moins rosées ; il en est même, chez lesquelles le rose est fortement saturé de mauve. C'est à M. Porte que l’Europe parait devoir lintroduetion de cette plante; c'est à Іш du moins que M. Robert Warner est redevable des exemplaires | qu'il a possédés et nous regrettons que par une omission sans doute involon- taire, bh son texte, з ui pas неше се courag oyag Ce texte re ferme sur e station м de cette plante une donnée que contredisent les renseignements düs à M. Porte lui- méme : < Elle croit dans des forêts om- breuses, chaudes et humides » nous disent MM. Warner et Williams (in moist shady places , where the temperature. is high) ; tandis qu'en assimilant la station du Phalænopsis Schilleriana à celle du и amabilis, M. Porte s'ex- rime ainsi (1): < Le Phalznopsis ama- bilis, dine les Iles Philippines, habite les petites et grandes forêts des loca- lités ой la saison de la sécheresse est plus ou moins réguliére; mais on ne le reneontre jamais dans les foréts sombres et constamment humides.... Le Phalænopsis Schilleriana se trouve à peu prés dans les mémes conditions si ce n'est qu'il habite ordinairement sur les versants des montagnes, à une altitude de trois ou quatre cents mé- tres. » Voilà certes deux données qui s'entre heurtent d'autant plus que, suivant la version ci-dessus de M. Porte, la station du P. Schilleriana serait supé- rieure eneore en altitude à celle hantée par le P. amabilis, et par conséquent moins accessible par cela méme à l'hu- midité stagnante. M. Porte a observé les Ришар dans leur patrie; MM. Williams et Rob. Warner n'ont pu les observer que dans leurs cultures, lesquelles certes ne le cédent à aucune autre. Mais enfin, où (4) Porte, Notes sur quelques БЕСТЕ? ete. Journ. See deg d Hort. Paris, 1861, p. 844 et 845. = = ROB каса А аа я А | | PHAL.ENOPSIS SCHILLERIANA, Rens. FIL. ont-ils été découvrir es for ets ombreu- ses, chaudes et humides à propos du Phalænopsis Schilleriana ? M. Porte n'a pu leur dieter cela, puisqu'il dit tout le contraire dans les renseignements qu'il donne sur l'habitat de sa plante! Il est évident que c'est là un lapsus calami de leur part; ils n'auront pas proeédé par analogie et ne se seront nullement dit : puisque l'on retrouve vivant sous le ciel de Manille le Pha- lænopsis amabilis qui fait merveille à l'ile d'Amboine 2) et, attendu que cette derniére ile est riche en foréts ombreu- ses, chaudes et humides, il s'en suit que le Phalaenopsis Schilleriana sy plairait aussi. П est impossible qu'ils aient pu se le dire! Des hommes aussi sérieux et dont les écrits sont si estimés, ne procèdent pas de la sorte. C'est, répitons-l tout simplement un lapsus calam M. B. S. Williams est un excellent cultivateur de Phalænopsis, et nous nous sommes toujours bien trouvé de suivre ses prescriptions, consignées un petit ouvrage (Тһе Orchid grower), qu'il a publié il y a quelques années Les racines de Phalænopsis Schil- leriana sont tout à fait plates et d'un blanc grisätre légèrement luisant. Elles adhèrent fortement au bois sur VP ный donn ualité à vie se. датой amabilis (Witte Angrek). « Het Le rae е n lange wortelen, vet core "e ndoim ur il-wit, nnen irc име een taaje е, + onder ~ nien e rwerden klomp m keit. tyds los hangt, en zoo wild als ik aan a qos plante penie n heb. » ex €. het ne mede өр dikke doch korte iid en die mo sagtig zyn. MPHIUS, , Amboinscl "kruid boek.) Traduction littérale « Elle s'enlace à l'aide de nombreus 1 enchevétrée pe Dess forme си sorte de aisceau sous la plante. un amais auc autre plante ne m'a offert quelque dom de pareil. » t plus ba . elle өтті» sur Гесогсе mous- sue исте gros et (rapus. ү ROSIER Caen THE Jaune dor Oger, 1863. Plein air T) ж“ tt’ à H. ptet in Horto Yan Z еб” P C 1561. ROSIER-THÉ JAUNE D'OR, (осе, 1) . А notre priére M. Oger a eu l'amabi- lité de nous envoyer, en automne der- nier, des fleurs de la Rose thé dont nous avons l'extréme faveur de donner au- jourd'hui les prémiees à nos abonnés. Nous allons étudier toutes les allures de cette belle fleur, et nous la jugerons prochainement en pleine connaissance de cause. Nous serions charmé d'avoir l'opinion des rosomanes sur les Roses qui fleuris- on les attache, aprés avoir posé un léger coussin de Sphagnum entre la plante et l'objet contre lequel on la maintient à l'aide d'un fil de métal ou de menu bois eloué contre la planchette. Cette planchette doit être assez grande si la plante à laquelle elle doit servir est bien portante, attendu que ces racines pren- nent un assez grand développement. On eultive encore cette plante soit sur des blocs de bois, soit en corbeilles sus- pendues, soit en pots. Il va de soi que la dose d'humidité que l'on aura à leur distribuer sera moins restreinte, quand il s'agira de blocs ou de planchettes, que lorsqu'il sera question de culture еп pots. Dans ce dernier cas le meilleur mode de drainage consiste à placer dans le pot destiné à recevoir la plante un autre pot beaucoup moins grand, que l'on y met au fond, la base en haut; on remplit les interstices de tessons ou de déchets de briques grossièrement con- cassés, jusqu'à deux doigts du bord su- périeur ; et non-seulement ce dernier vide езі occupé par un mélange de Sphagnum et de menu déchet de poterie, mais en- core on augmente pyramidalement la somme de ce mélange de facon à y insé- rer la plante dont la base s'élévera à trois Pouces au-dessus du bord supérieur du vase; la grande affaire consiste à bien combiner le drainage, afin que l'écoule- ment de l'eau se fasse avec sùreté. Dans la culture sur blocs ou sur plan- sent dans leur jardin. Nous ne nomme- rions que ceux d'entre nos correspon- dants qui nous autoriseraient à publier leurs observations sous leur signature, gardant comme renseignements à соп- sulter tous les avis qui nous par- viendraient sur les doubles-emplois en général et sur les supercheries en par- пешћег. Nous reviendrons prochainement sur les Roses-thé. ҮН. chettes, on évitera de les trop rappro- cher du verre de crainte que la gelée n'atteigne la plante. Il est aequis que dans nos cultures les Phalwnopsis еп général sont revéches à qui les seringue sans modération, sur- tout au temps du repos. Leurs racines pourrissent , leur feuillage prend une teinte malingre virant au jaune, le spleen les prend... et adieu!.... à moins qu'un chirurgien expert ne s'en empare en temps encore utile, ne détache la plante de sa planchette ou de son tróne, ne lui enléve toutes les parties malades, ne lave l'ensemble à l'eau tiéde et пе la tenues modérément et uni humides dans la partie la plus chaude de la serre. Dans les exemplaires importés de ce Phalænopsis les feuilles mesurent par- fois de 19 à 15 pouces de longueur et de 3 à 4 pouces de large. Ces feuilles ont à peu près la forme et la dimension de celles du Phalænopsis grandiflora. Les épis de fleurs naissentaux aisselles des feuilles; ils sont plus branchus que dans les autres espèces du genre, et leur ensemble, atteignant 5 pieds de lon- gueur, porte parfois jusque cent fleurs! П est indispensable de dire que si la culture du Phalænopsis-Schilleriana єзї facile quand on en possède des exem- 118 PHALÆNOPSIS SCHILLERIANA, Rens, rir. plaires sains, се n'est qu'à laæscondition de lui donner les soins qu'il requiert, et quoique ces soins là soient d'une ma- niére absolue élémentaires et faciles à observer, il est néanmoins trés-impor- tant. de prémunir le eultivateur contre t égard; car le la vie de la plante peut- -étre en depend. Ces soins consistent princi- palement dans la température à ЕС à diverses époques, à diverses heurc et dans la somme d'eau à fournir à ces plantes pendant les diverses périodes de leur vie. Ces données s'appliquent toutes les Orchidées sans pseudo-bulbes bien apparents, telles que les Oncidium Lanceanum , Cavendishianum, cartha- ginense aussi bien qu'aux Phalænopsis. Ces Oncidium n'ont guéré leurs stations plus éloignées de l'équateur due les Phalamopsis de l'Inde cux-mém es beaux -Oncidium Loncermum s'éclipsent sans bruit; s'ils s'en vont doucement les uns après les autres de nos cultures; si le plus souvent cette belle Orchidée des Guianes ne se mon- tre plus qu'à l'état de wa um qu'à l'état phthisique, ee n'est qu'à la négli- gence du eultivateur qu ‘le le doit : oubli d'arrosement ou arrosements par soubresauts, tantôt à profusion ou bien... point du tout. Les pores de la plante зе resserrent quand elle est l'état morbide, les replis des feuilles cn se reeoquillant, vont servir de réser- voir d'eau : la pléthore se manifeste, et le décés suit bientót. Ces cas graves sont encore occasionnés gligence des chauffeurs, qui tantôt chaufferaient à blane, et qui à d'autres moments du jour ou de la nuit laisse- 22“ Р ment de la température, qu'ils cher- chent parfois à masquer en redoublant les jets de combustible vers l'heure à laquelle ils s'attendent à la visite du maitre, est bien fatale aux plantes. La surveillance de ces chauffeurs, on ne saurait done trop la pratiquer, la varier assez souvent. L'arrosement de ces plantes doit, lui aussi, faire l'objet de la surveillanec i in- cessante du maitre ; et d'autre part, s'il cultive de ces orchidées qui ne s'aecom- modent pas de la négligence des jardi- niers, il faut que Ге tablissement du chauffage ne laisse rien à désirer. Les chauffages à la fumée, au moyen de tuyaux de cheminée qui parcourent la serre ou les serres doivent étre prohibés, impitoyablement bannis; le placement d'un thermosiphon est de rigueur, c'est- à-dire le systéme de chauffage à l'eau chaude, bien plus sür et moins dispen- dieux que le chauffage à la vapeur, qui ne peut dans tous les eas convenir (ш dans de trés-grands rs en est qu'il vaille quelque Jn chauffage à l'eau chaude Bien con- duit, bien mené par un jardinier pru- dent ‚ peut permettre à celui-ci de prendre toutes ses aises la nuit, au moins quand le temps n'est pas sévère. Tout dépend de son art à disposer le feu : il le couvre avec entente à l'heure de son coucher, de telle facon que le combustible puisse continuer à brüler doucement jusqu'au point du jour. S'il а maintenu la tem- pérature de ses serres à un degré uni- ss ses plantes s'en trouveront trës- bie Розе le genre d'Orchidées qui nous occupe, pour les Phalænopsis еп géné- ral, pour les Oncidium Lanceanum, Ca- vendishianum, carthaginense, ete., ete., munis de grandes feuilles épaisses et d'une autre part privées de pseudo-bul- bes, il est indispensable de ne jamais les sevrer complétement d'humidité Il est trop élémentaire de redire que l'humidité répartie sur les plantes est fugace, qu'elle ne peut leur étre utile qu'à condition de n'agir que comme supplément de celle que doit donde l'atmosphère de la serre elle-mém Pour cette catégorie d' Orchidées la. température variera de 12 à 20 degrés d’après l'état des plantes, qu “elles soient au repos, ou qu'elles soient à are de croissance, PORTULACA GRANDIFLORA FLORE PLENO / Varietates! 39 š А | | 119 PORTULACA GRANDIFLORA FLORE PLENO, Portulaceæ. CHARACT. GENER., SPECIF. et VARIETATUM, vide Fiore, VIII, p. 101. La Ғіоһв s'est étendue longuement sur les Portulaca (1. е.) à l'occasion de l'apparition de la première variété de ces plantes qui se soit Bie ue ~ fleurs pleines. C'est dans un nombre semis de Portulacca Thellussonii fait par M. Leysz de Nancy, que vint au jour cette trouvaille, exploitée depuis par notre très-habile et très- -respecté con- frère, Victor Lemoine, de la mème ville. Cette jolie acquisition ayant passé £24 dans une foule d'établissements, tous оп presque tous auront trouvé tant de difficultés et d'embarras à conserver cette petite plante durant l'hiver, qu'il est vraisemblable qu'elle aura disparu de la plupart d'entr'eux. Cependant dans une toute petite ville d'Allemagne, à Kostritz, il s'est trouvé un horticulteur, M. Christ. Deegen, plus patient que ses confrères, lequel à Taide de soins minu- tieux est parvenu à obtenir de ces va- dichotomie, et mürirent leurs graines de bonne heure Bref, il ne leur est rien resté du D. Siramoniun, s aieul. ° Deux autres іп us semblent , ап premier abord, être p méme ren- trés dans l'espéce du D. Тан Ча; mais en les eonsidérant de plus prés on ге- connait que leurs fleurs sont d'un vio- lacé plus pâle, et leurs tiges d'un pourpre- moins foncé que dans le D. Tatula pur. Quoiqu' ils fleurissent et fructifient dès la obligé de recon- naître qu'il leur reste encore des traces sensibles а’ hybridité папі aux six individus restants, c'est , mais surtout par leur taille sensi- blement plus élevée et leur floraison in- 2 Six individus tenaient du Datura Tatula Ай moins dans la proportion de 9 contre 1. nous dirions que ces | % Voilà done un hybride, parfaitement intermédiaire entre les deux e espèces ра- rentes, qui, livré à lui-même, et n'ayant pu étre fécondé que par son propre pollen, se dissout spontanément à la deuxième génération, en partageant sa postérité en- tre les deux espéees. Remarquons en pas- sant que partage est fort uud Pa D. Tatula se fait la part du lion, r nant à lui, totalement ou presque ap ment 17 individus sur 22. Ces inégalités de partage, dans la Қата 0 des hy- brides, est un fait fréquent; il y a méme des eas où l'une des deux espèces parentes s'éteint et disparait en totalité dans sa pro- о һу nimi m. dés lors passe toute ntiére à l'au ШІ ап xni soutenu, et sou- tiennent encore que les Datura Stramo- es € inédisires entre elles, qui naissent de leur eerie ainsi que nous venons de le rapporter Npx. 120 riétés à fleurs pleines de presqu'autant de coloris qu'on en possède à fleurs simples. Aprés les avoir multipliées , M. Deegen les a fait peindre et elles ont paru dans le Deutsches Magasin, dont nous reproduisons ici la planche. Malheureusement cette planche que nous avons fait exéeuter aussitót que nous lavons recue de M. Deegen était parachevée, lorsque ces variétés se sont mises à fleurs dans notre Établissement, L'un de nos ehefs, M. Fr. Desbois, aprés leur avoir fait passer l'hiver prés des jours dans une serre tempérée, les a mises en pleine terre, sous châssis et là elles nous ont donné dans toutes les gammes de couleurs des fleurs ayant un diamétre double de celui qu'elles ont dans notre malencontreuse planche. Ceci nous fait présumer que M. Dee- PORTULACA GRANDIFLORA FLORE PLENO. gen aura toujours g gardé ses plantes en pots, qu'on les aura peintes d’après ces plantes en pots; or, dans les pots tout reste en miniature, tant les tiges que les feuilles et les fleurs. Leur multiplieation par voie de bou- tures est des plus faeiles; on opère en juillet afin que le jeune plant s'enracine solidement avant la mauvaise saison. Elles passent l'hiver sur une реше ta- blette trés-prés des jours en serre tem- pérée, intermédiaire entre la serre froide et la serre chaude. Terre de bruyère et, défaut de celle-ci, toute autre terre sablonneuse. M. Deegen a donné à ees Pourpiers à fleurs pleines, l'appellation poétique de Portulacrüschen, nom harmonieux dans la langue de Goéthe. L. VH. T 1398. LA MORT DU D" ы! à n ne lusieurs journaux ont | en Cafrerie J noneé t du docteur LiviNGSTONE l Suivant une dd de M. Frédoux, pssteur explorations dans l'intérieur de LIVINGSTONE DÉMENTIE. et beau-frère de Livingstone; e courageux savant poursuit toujours ses frique. ( Moniteur.) Т 1399. IDEE DE LA TRANSFORMATION CONTINUE DE LA MATIÈRE VIVANTE. Dimanche dernier, M. de Marbais a don- né, aulocal de la Société centrale d'agrieul- Lure, une troisiéme conférence, ayant pour sujet la structure et la ey wasis ‘des plantes. Après avoir rappelé les principes chimie déjà établis dins les deux confé- rences précédentes et traité en détail les fonctions de nutrition et de reproduction, M. de Marbais a terminé par les considé- rations suivantes « Est-il po gibla de se rendre compte de l'immense et continuelle transformation dans laquelle roule la matière pour suivre ce qu'on pourrait appeler le cercle de la vie? Sans doute. Supposons une grande cloche renfermant de l'air de composition normale, et un sol doué de tous les élé- ments essentiels à E. végétation : mettons-y d'abord un animal, il mourra , parce que sa respiration vicie l'air sans remé ède, et parce que, si tous les éléments nécessaires i assimilables. taux; ils URL paree qu'ils ont tous eltons-y done des végé- | s'a les éléments nécessaires, que leur force vitale peul transformer en principes im- médiats ternaires et quaternaires. « Vienne alors un herbivore, son exis- tence est assurée; la fibrine végétale, la fécule é les molécules usées s 'échapperont en déjec- tions ammoniacales ; partie à entretenir la chaleur et les mouvements d nivore, sn НЕ herbivore, détournera mps, de la circulation générale, nombre d qui J entreront aprés la mort, lorsque la putré- Paris viendra rendre à lé terre poids pour poids de ce qui avait été momentanément individualisé. Aussi rien ne se perd ; c'est ous se ulement d'étre assez sages see е ге sol, qui Sr te de rit journellement par sui diem йат. » F. 9 1 CYPRIPEDIUM CALCEOLUS L Europe ) \ustique. A + Я 3 ju. AME 121 1565. CYPRIPEDIUM CALCEQLUS , 1. Orchidaceæ. Le petit Sabot de Vénus expose très- humblement que s'il n'a pas le bonheur d'étre exotique, il a cependant des titres à opposer à notre dédain : avant d'avoir perdu sa liberté, la nature préservait son sommeil d'une bienfaisante couverture de neige, et le touriste souriait à son réveil. Toujours prét à nous plaire, il se privera, en tout temps, de repos pour nous montrer sa fleur. Il réclame sa petite plaee au soleil, et proteste de sa ee et de Г absence de toute ambitio Originaire de nos Alpes, le petit Sabot de Vénus (Cypripedium Calceolus), se présente sous deux formes, dont l'une a des fleurs de couleur plus foncée. C'est cette variété que nous reprodui- sons iei. Comme ses congénères de Sibé- rie et des États-Unis, il aime à vivre à l'exposition du Levant, abrité des grands vents et dans un mélange de terre de potager et de détri- tus de feuilles. — On peut le cultiver en pot et le forcer. Sa порае иа Pepe par éelats de racines. mun n cei L. VH. T 1400. LES ILES PHILIPPINES. La fin du XV* siécle et le commence- ment du ХУІ furent pour l'Espagne et le Portugal une époque de splendeur, dont l'histoire gardera l'immortel souvenir. En rapidité; et ces кшен contrées aussi bien que la Chine et l'Inde virent ауес stupeur flotter dili leurs ports et sur leurs rivages les pavillons de gode alors invincibles. Се fut еп 1 qu Fernando Magellan ou тав, int le vaisseau fit le e notre gal dans e gouvernement es- pagnol songea à faire briller aux veux — LEUR VÉGÉTATION, LEUR ASPECT, LEURS PRODUITS. des naturels le flambeau de la civilisation et s'oceupa d'y fonder des colonies, i avait compris que ces régions offraient de grandes Re mais il était loin d’en ONE toute endue. est que gem une époque encore us qu'on à commeneé à connaitre la richesse des productions de cet archipel. En parlant du Rafflesia Райта, nous avons dit un mot des faveurs que la nature а répandues surtout sur la Malaisie. Les dé- tails qui vont suivre ер que nous repro- duisons d'aprés une correspondance du ore Chronicle, d datée de Manille, en sont Re ins qui жыл les iles Philippines. détails présentent d'autant pus d'intérêt que les données touchant la phytologie de cet archipel sont fort restreintes : Lo et Fortune n'ont fait qu'y passer, Cuming seul, qui y séjourna trois ans, a réun de nombreuses’ collections et des docu- me récieux pour x tude de l'histoire naturelle de ces contrée « Les iles qui cmd l'arehipel des Philippines, partout montagneuses, entre- coupées de magnifiques plaines et de va al- 16 ~ 122 lées que les riviéres et les torrents arro- sent, sont couvertes de la vég étation la plus luxuriante jusqu'aux sommets des pies les plus élevés, et recélent en méme ichesses minérales. Philippincs, on le sait, renferment e желетке ecd Orchidées. Les quelques vées dans le voisinage de Manille, ont été regardées comme les plus rares et les plus belles de toute cette classe. L'extréme hu- midité de l'atmosphére parait surtou t con- venir à leur croissance comme aussi à celle des Fougères, Lycopodes et ? ousses, dont des espéces multiples et variées se ren- contrent plus particulièrement sur les grands pour E on puisse s'y repose l'aise. Avant d ies au lae la végétation ne varie guére. Plusieurs espèces de Bam- busa tion leur feuillage par-dessus les rives du Pasig et la surface de l’eau est en partie couverte par les masses flot- tantes d’une plante aquatique, le Pistia Stratiotes И E НАН E (1) L'a m: уы ME аа ce porte le nombre des iles de cet a millier. Il y a des géo- graphes баб mane сұ de nille ‘et mé trois mille! ge parcouru hilippines ne dépassent guère de centaine, Ce nombre est déjà respectable. * MISCELLANÉES. La Lagune a une étendue d'environ 90 milles sur 10 à 12; des montagnes d'une hauteur considérable l'entourent presque entièrement. Les principales d'en- tre elles sont Jajabala , San Christobal, Calawang , San Pa blo, Maquilin et Mahai- hay. Ce dernier ріс atteint une élévation de 7,500 pieds est revétu jose au sommet d'une magnifique végétation ces parages qu ches trop multipliées dont ils ont été l'objet dans ces derniéres années, ont rendu ces espèces extrêmement rares. Les Ærides, Dendrobium , Phalænopsis , Saccolabium et Vi anda sont les principaux genres d'Or- о Ф. ua =] я =. 2 e = © = ^ e = е жн C == ~ с“ [72 e = Le e — montagne, à une altitude de 1000 pieds, aux a du village qui porte le même nom, la végé- tation est de toute ini cence. {елын espéces de Palmiers et de Fougéres en arbre y sont sos ГА: и оке ¿nieta est trés-commun, t les res Davallia et Pteris sont les йы frequent dans la série des Fougères peu élevées. A une lieue de promenade du vi lage se trouve une belle cascade, le Niagara des Philippines. Une masse d'eau considérable s'élance dans un ргесірісе de 5 à 400 pieds et roule ensuite par un canal étroit jusque dans la Mere ` Ce lieu est particuliérement riche en végé- Mem géres et en Mousses. C'est à peine si un seul jour se passe sans une ondée, et ces eaux pluviales, avec les fortes rosées de la nuit, onnent lieu à une humidité excessive et continuelle qui pousse tous les v végétaux à une croissance exubérante et rapide, et maintient dans ce pays une fraicheur qu'on chercherait vainement en d'autres lieux. Les pee. qui vivent i Dee EL térieur nsomment les rhizómes plusieurs рен de Fougères. le true sont soigneusement recueillies pour la ma- nufacture de chapeaux, Quand ils sont bien tressés, ces chapeaux sont très-jolis et potes un excellent abri contre les rayons du soleil. Les pi Palmiers qu'on rencon- tre, sont des Areca, des Calamus et des Livistona. Leur feui llage à tous, mais plus spécialement celui des Areca, est employé CYPRIPEDIUM INSIGNE MAULEI. 4 Inde Serre chaude | ү | | ! | | 3 1564. CYPRIPEDIUM INSIGNE MAULBI, nonr. Orchidacea. CHARACT. GENER.— Vid ol. III (1 mr ide supra vol, Ш (1847) CHARACT. SPECIF. — C. insigne; acaule, foliis cartilagineis ligulatis scapo piloso dimidio brevio- ribus, perianthii lacinia superiore fornicata emar- ginata, lateralibus obovatis subundulatis obtusis extus pubescentibus REM labello venoso basi inflexo paulo longiore. bote se ‚ 1591. CHARACT. VARIET. — Petalo superiore albo Же. maculato. Cypripedium insigne Maulel Horr. L' “espèce type, le Cypr ipedium i insigne, originaire du Népaul, a été introduit en 1819 en Angleterre par les soins du célébre D* Wallieh qui en a а та les pene luis жора de l'Inde (1) L'introduetion du 2m venustum des mêmes contrées 4- к? les soins du méme реду зе = Dr Мае t antérieure de trois années à celle du Cypr se a insigne. Nous cultivons WT cette espèce type qui а sa raison d'étre, qui mérite d'être conservée dans nos collections, bien que la couleur de ses fleurs ne soit pas éclatante; nous la cultivons parce que ses fleurs sont les plus grandes du genre, parce qu'elles ne manquent ja- mais de se montrer, et abondamment, à l'entrée d'une saison où tout est maus- par les indigénes pour couvrir leurs de- meures, leurs canots, ete. Ces feuilles su- perposées en couches Torment une couver- ture fraiche et impermé Sable. C'est en vain que j'essay Pd = décrire s grande difficulté que le voyageur oneris consiste à vernis une direction pour avancer au milieu de ces champs si vastes encore inexplorés. Au nord de Manille s'étendent les yes soboso e genres aussi variés qui ceux goi se енген dans sinage du lac. Le pays est moins ене et eultivé davantage; latmosphére y est moins hu- uu et par conséquent la végétation moins ort Le jardinage attire peu ou point l'at- tention des indigénes. Presque toutes leurs demeures sont eonstruites sur pilotis trois ou quatre pieds au-dessus du sol; p- cette précaution est nécessitée par la pré- sence des vapeurs qui s’en élèvent conti- nuellement. Le Bambou et les feuilles d'un Areca sont les seuls ы ces constructions. milieu d'un petit coin de terre entouré à Каш panaché, telles que le variegatum , le Dracæna aN le Graptoplyllum. pictum et d'autres. A l'in- térieur de l'enceinte чаена Palmiers Betel (Areca Catechu), le cacaotier (Theo- broma Cacao) et le bananier (Musa para- disiaca) forment les seules plantations. Les iles situées au sud de Lucon n sont pas aussi bien connues que les envi- rons de Manille. Cuming réussit, je pense, à se rendre à Maindanaó et, en passant, le Vanda Batman] et bien d'autres belles plant Les îles les viis étendues s'ouvrent suc- essivement au commerce. Les Espagnols ont des établissements dans les ports prin- 124 sade dehors. А l'entrée de lhiver, toutes les fleurs nous semblent plus belles, paree qu'en mettant le pied dans nos serres, nous quittons nos parterres oü la gelée a tout saccagé, tiges, feuil- les et fleurs. uand nous disons que les couleurs des fleurs du Cypr. insigne ne sont pas éclatantes, est-ce à dire qu'elles man- quent d' шан, qu'elles manquent de eharme, quand d'une forte touffe elles surgissent par six, huit, dix à la fois, grandes, bien étalées, portées par des pédoneules bien fermes, bien érigés? Et cette. floraison dure une partie de l'hiver ! Et n'omettons pas d'ajouter que de tous les Cypripedium de serres c’est celui qui réclame le moins de chaleur ; la serre tempérée lui suffit. Son ori- CYPRIPEDIUM INSIGNE MAULEI, Honr. gine du reste est toute septentrionale. Quant au nouveau venu, qu'il soit, au point de vue scientifique, une simple variété du С. insigne, ou bien qu ЗІ s'en distingue suffisamment pour étre élevé au rang d'espèce, toujours est-il que sous le rapport décoratif il l'emporte et de beaucoup sur son type. beau comme ce contraste entre les par- ties inférieures de la fleur et le large pétale blane qui la surmonte, pétale dont le frais coloris est encore rehaussé par de larges macules Па vraisemblablement pour patrie les mémes parages que son type. Son intro- duction en Europe est récente; elle est düe à MM. W™ Maule et fils de Bristol ; nous en avons acquis оле. риш de l'édition. xiste iri d voleans qui ‚ des tourbillons de SB; y € fique se artout ; yo jen des arbres pendent si bas, que les flots de la mer viennent littéralement en з le feuillage. Mindoro est considérée comme l'ile la plus riche en 'e e lomb. Les insulaires ne sont encore qu'à demi civilisés et jusqu'à ce jour le com- merce y a réalisé bien peu de progrés. Guimara produit le phus beau bois de Sapan; ois og. son com- et cherchent à Reiter les transactions po на De gr d échelle l'État à Manille. Parmi les plus considérables des autres iles, Cebu, Negros, Ley (е ct Maindanaó sont celles ой le commerce a pris la plus grande extension. Le coco, le café, le sions, depu pat canot jusqu'au ae de 200 ton- x. Ces iles produisent aussi une grande varicté de fruits. Les Européens toutefois 2 n'en utilisent que quelques sortes et no- es m d omme, conte- nant une matiére pulpeuse et onctueuse au üt de café trés- prononcé. L e angoustan (il s'agit ісі du U toffe ou о d'une texture partieuliérement fine se confectionne des s des ч surtout celles de T ile de Panay, qui s'oc- cupent de ce travail. Elle sent des robes pour dames, des écha arpes, des mouchoirs qui se vendent à des prix fort élevés. ) aide oso «кетты, CYPRIPEDIUM HOOKERÆ Rchb. fil. Borneo . Serre chaude. 125 === АН M СЕ ТАНОО n nci à. ао 1565 CYPRIPEDIUN HOOKERE, nxicuzxs. ru. Orchidaceæ. Па. b ges — Vide supre vol. Ш gorrimo retuso latere utroque minute angulato, (1847, p. odio Vo rg жәен о APER 0, postice inte- HA 5%; IF. — С. foliis carnoso-coria- exer antice vata bidentato , ceis а acutis tessellatis, pedunculo | €olumna postice sub. Hanoi callo trilobo si- unifloro x rto, sepalo superiore triangulo ovato, | gnata, lobo medio semiovato, lobis я, сай а go obtuse-aeuto, tepalis ligu- ti useulis Жей»: REICHENB. ғи, іп Hook AAT кеті acutis limbo eiliatulis, labelli sacco | Bot. Mag., 5562. Er didi galeato, margine libero medio Eté. Cypripedium Hookeræ. Вснв. Fit. (1. с.) Un itd. di notre Fiaadréa a TRUE M matins il passe en revue les nouvelles sa he dans l'ile de Java, et réside | fraiches d'un jour passé sans retour.... depuis une quinzaine d'années à Soura- depuis deux mois ! һауа. Bien que devenu en quelque sorte | Cet homme-là jouit à за maniére : il javanais, il donne cependant chaque jour | est absurde, dira-t-on. Soit ! c'est son une heure à la lecture des nouvelles de | affaire ; il ne veut pas — lui — d'inter- son pays i L'Overland Mail lui ruption à à la jouissance; il la veut cha- porte une fois tous les mois trente ou que jour. — On en rit et sans se douter trente-et-un des derniers numéros parus | qu “Оп est peut-étre plus patient encore! d'un journal de Gand, de sorte qu'à |. l'arrivée de chaque malle, ila sous Ја | Les plus belles arabesques ornent en main 30 ou 31 numéros de cette feuille | ee moment toutes nos fenétres... à lire. Mais il n'entend pas se priver 4 ы | 1 pendant un seul j jour de sa lecture : à ы EA рак d'un soli 1 у cet effet tous les numéros de ce journal A le dissoudre en vain s pio, sont classés par ordre de date et tous Les bois de charpente sont retia vue des richesses que la nature y déploie. ment beaux et nombreux aux P ilippines. | Le climat y-est peut-être quelque peu per- On a trouvé que quelques espéces convien- | fide pour les Européens. De janvier en mars nent surtout à la construetion des navires, | la température s'éléve à 78° Е. ; d'avril en Aussi des vaisseaux de grande dimension juin elle est de 80° Е. (1) à l'ombre. La sont-ils chaque année mis sur chantier. И | saison des pluies règne en juin, juillet et suffit de pénétrer dans les foréts pour av oir | août; ce n'est done pas alors qu'il faut son- sous la main du bois pouvant convenir à | ger à parcourir ces lieux : la pluie tombe n'importe quel objet. Les arbres sont =s alors sans cesser, durant des jours et des ralement d'une grande hauteur et se distin- | jours, et toutes les routes deviennent im- е voyageur qui visite ces iles жеуі avoir la certitude d’être enchanté de son excur- sion ; il ne saurait ne pas étre баррел а Іа dans le choix qu'on en fait pour lesbátisses, | péen peut pénétrer sans crainte a u le bois d'un certain nombre étant mou et | assez grande distance à l'intérieur de d'une valeur relative assez minime. Il e st | presque toutes iles. Les habitan probable que ce fait est dà pour une em e| sont affables et polis; il leur suffit part à l'extréme rapidité de la végétation. | de quelque encouragement pour "ils Е | mettent F baspesup de bonne volonté à ren- | ین چ‎ | и) Soit 26°67 centigrades. 126 Que fait, par exemple, à cette heure, notre amateur de plantes.... DE PLANTES VINACES. . . exclusivement? — Mais il par- court son Bon Jardinier! qui le dorlote et lui prédit de quelle suite de jouis- sanees seront pour lui les mois d'avril, de mai, jusques et y compris le mois d'octobre. Comptons : jouissances d'avril en ОСО: IE 7 шө ЕО ctu LEM MOG. Cinq mois de lecture du Bon Jardi- nier !!.... Et l'an d'aprés? Et la nouvelle édition?! vous n'y pensez pas! Done : jouissances pendant 7 mois jouissances itératives, relecture du Bon Jardinier pendant 5 mois! Au bout de trois ans.... on est sùr d'avoir sa place dans la partie du Musée national réservée aux pétrifications ! Ayons done une serre ehaude! une petite serre ehaude! l'hiver est si long et ses heures si tristes.... Garnissons-la de plantes peu coüteuses; elles sont belles aussi, et le choix est faeile, la colonne des sous et deniers est là pour le démontrer. А la vue du Cypripedium ci-contre, peut-on ne pas l'aimer ! CYPRIPEDIUM HOOKER.E. Que la marbrure de son feuillage est coquette! et sa fleur ne se distingue- t-elle pas toto celo de toutes les autres? Et sa culture si faeile, et sa floraison de si longue durée! Voici la 18° espèce de Cypripedium que contiennent les volumes de la FLore, et la liste n'en est pas close : la planche double du Cypripedium Stonei, qui va suivre, en est la preuve. Les espèces d'introduction toute récente, qui n'ont pas encore montré ce qu'elles sont, por- teront sous peu à vingt le nombre des espéees de Cypripedium que l'on cultive dans les jardins, soit en serre, soit en plein air. Се Cypripedium а été introduit en Angleterre par la maison Low. Nous avons eu un jour la jouissance d'assister au déballage des premiers qui soient venus de Bornéo. Quelques mois aprés de nombreux exemplaires de cette espèce d'élite fleurissaient déjà dans nos serres. Le Р” Reichenbach l'a dédiée à Lady William Hooker et en en transmettant la diagnose au savant directeur des jar- dins royaux de Kew, notre célèbre col- aborateur caractérisait comme suit le Cypripedium Hookeræ : « Fleurs dans e genre de celles du Cypripedium hir- sulissimum, feuillage tout aussi coquet que celui du Phalænopsis см ере » L. қ — dre serviee. А mesure que les Malais et les Européens se sont étendus, les Aborigènes race nègre, aux eux, ils ne font point blanes à moins d'être provo- qués ou attaqués. » L'auteur des notes qui précédent, ajoute que les Malais, qui sont d'un commerce extrêmement facile ей qui tous ont e brassé la religion catholique, constituent E : pesa 4 aujourd'hui la principale population des | la Philippines. Cette assertion n'est point d'aecord avce le relevé officiel du gou- vernement de Manille, d'aprés lequel les deux tiers de la population se composc- raient de naturels Indiens. Quant à la zoologie de ces régions, elle n'est pas aussi variée que dans d'autres contrées de la méme 26 y existe pas d'animaux féroces propre- ment dits. Le sanglier, le cerf, le chevreuil, le chat sauvage, sont avee le singe les seuls grands animaux qui parcourent les forêts. u constance e la a 1 succession continuelle des fortes pluies ACER POLYMO 5 RPH ue à Ja UM foliis dissectis ros "arieoati pon roseo -varieoatis . o Plein air- Nord i 1566. ACER POLYMORPHUM, FOLIIS DISSECTIS ROSEO-MARGINATIS. Acerineæ. CHARACT. SPECIF. — Vide vol. XIV, p. 275. L'Érable du Japon à feuillage panaché, qui figure ci-contre, est sans contredit le plus coquet, le plus gentil de tous les arbustes connus à feuilles panachées. Il est parfaitement rustique et forme un charmant buisson trés-touffu, qui semble, au premier abord, poser que d'un vaste globe de (leurs roses, artistement disposées sur toute sa surface. Ce tout joli petit Érable est, disons- nous, des plus rustiques; il vaut bien la peine qu'on garnisse sa base de bon terreau de feuilles et qu'on le plante de préférenee à l'exposition du nord ou du | eh couchant, situation oüses jeunes pousses surtout, qui se montrent de très-bonne heure au printemps, seront à l'abri du soleil du matin dont les traitreux rayons sont оу fatals à la suite Чез gelées tardiv La p que l'on donnera à notre petit favori sera bien drainée, et le sol n'y sera pas plus bas que dans son voi- sinage, afin que l'eau ne séjourne guére au pied de l'arbuste ; il халде parfai- tement la лой DR mais il redoute l'excès de l'humi e POP de es et de cou- L. VH. favorisent si bien : les горна у sont noni- reux, parfois énor n- dont l'aspeet seul fait frémir les indigènes qui avec Hia, na du danger les apercoivent à l'instant. Une sorte de fourmis blanches qu ah une seule nuit dévalisent et piles parfois tout un magasin, des millio Т 1401. Les brugnons sont à vrai dire des péches dont la peau est lisse au lieu d'étre duve- de ceux des péches proprement dites; as il n’est pas possible de confondre le noyau d'un rugnon avec celui d'une péc s. La péche, pour étre vineuse et fondante, ne as mürir sur l 20u 5j légére pression du doigt; ilen est tout | d'insectes чое qui DE ine les airs, voilà les en harnés que la ature а citis d à des ommes que sa rodigalité a habitués à l'indolence, dont la prineipale oceupation est leur toilette, qui n'aiment que le jeu, et qui déclarent naïvement que les combats... de coqs sont indispensables à la vie humaine ! m. R. UNE NOUVELLE RACE DE BRUGNONS. un peu plus de chaleur que les pêches | pour arriver à maturité parfaite. En 1857 et 1859, nous en avons goûté plusieurs va- 128 MISCELLANÉES. Pas À à $5 aga 4” lla entr 'elles est завети 1. dans les к du Hainaut et se reproduit de noyau br répondu aux espérances qu'il avait fait 6 On l'avai ея le plus parfait, s délicieux de tous les brugnons. iri a ce juge ear е été fait de bonne foi : exceptionnellement le Brugnon Stanwick avait montré des qualités hors ligne, une saveur exquise. Mais notre cli- mat trop variable, trop inclément, ne parait guère lui convenir et lors de la formation du noyau, 1а majeure partie des fruits qui t qui expliquent assez pourquoi l'on ren- contre si rarement cette variété dans les jardins. On a reconnu en Angleterre, ой comme on sait les serres-vergers se sont déjà mul- tipliées sur une large échelle, que la race du Brugnon Stanwick(?) est parfaitement appropriée à la culture en pots et t donne d'excellents résultats, C'est méme à l'aide de ce mode spécial de culture que M. T. Ri- vers, le célèbre cultivateur-pomologue de Sawbridgew worth, a gagné par le eroisement d'un pêcher proprement dit et du Brugnon Stanwick, un métis ou hybrida, que le rédac- teur du Gata eners’ poses en félicitant l’heureux obtenteur, déclare être de toute жане qualité, of the беды quality. Nous l'avons déjà dit, et nous le répétons encore, la Me en pots des arbres frui- ment aussi sous le nom күле finum d du јуре (2) Се brugnon conii e plus dé Clica que les autres variétés et toit: à À fait distincte clle se reproduit de semis avec tous ses caractère vaux de ces sait que, pour y arriver avec certitude, l'iso- lément des individus est indispensable, chose facile D les jeunes arbres sont cultivés en pots La culture en pots dien encore un avantage e qu'elle hâte la mise à fruit. Le gain de M. Rivers, n “était âgé que de 5 ans i élevé dans un pot - que la saveur fine et exquise de ce dernier. Cependant le brugnonier de Stanwick n'est Mr er "де 5 est дай ісі trés-re- marquable ; généralement les hybrides ont la forme de la mére. С , dans le cas actuel, done sa а précocité; la maturité du fruit nonc précéde d'un moi du Brugnon Stanwick ; ensuite Је fruit n'a si 0 l'avons dit plus haut, l'arbre annonce une trés-grande fertilité. Telles sont les qual 1 brugnon hybride « que M. Rivers est assez vain (c est lui-méme qui le dit) pour epe cu comme un grand triomphe. Quant à nous, nous С heureux de pouvoir д au s del éminent arboriculteur anglais, me Ер. P. Т 1402. UNE ASPERGE JAPONAISE. Nous avons aequis, il y a des années, une | à peu nouvelle з! d'asperge dont on man rés égal à celui que nous avons ge | acquis in illo nen ми griffes ont ap: les racines au Japon. Nous tenons cette | proximativem dimension de celles nouveauté du D" Von Siebold. — Après de patients essais nous en sommes arrivé, à posséder aujourd'hui un nombie de griffes e | des re рода: £o émettant leurs tiges | ена mais elles n'ont jamais fleuri. L. VH. Eher ee at^ is To CNN ——À—— Án ن‎ MY. leth. А pret: in Horto lanHautteurs. е AZALEA INDICA Président VAN DEN HECKE | Van Houtte L épouillé feuillage. Nous allons dire 1567-1568. ПАША INDICA PRÉSIDENT VICTOR VAN La Fiore, dés son premier réveil, se sent toute heureuse de pouvoir dédier à notre bien digne Président Victor van den Hecke, l'Azalea indica figuré ci-contre, que nous considérons comme étant le meilleur de tout ce qui a jamais existé dans ce coloris! La beauté de sa forme, qui est de toute perfection, la texture ferme de ses pétales si admi- DEN HECKE (Vax Hovrrz). rablement posés, la nette blancheur du fond , la netteté de ses stries ponceau, leur incomparable constanee, l'exubé- rante quantité de ses fleurs, leur dispo- sition si régulière, si symétrique au sommet de rameaux trapus, tout en un mot justifie notre dédicace. L. VH. T 1403. LES FRUITS D'HIVER. — RAISINS TARDIFS. lture des variétés d'arbres à fruits tardifs ge encore trés-négligée en Bel- gique eomme dans les pays vo En сови d'un climat peu favorable, les Anglais ont devenus nos maitres en fait de eul- e tardive; nous ye deir appelé dd tention sur ce ns un précéden article (Les нй, > x оё], voir p. 109). est assez curieux de remarquer que obtenu le plus grand nombre de nouvelles et excellentes poires. D'une autre part c'est aux Francais seuls qu'on doit les nouvelles méthodes de taille, qui ont tant de succès aujour d' hui. Quant aux Anglais, déjà de- puis longtemps, ils se sont appli qués à per- HM les méthodes culturales, soit obtenir en abondance dici fruits d'une qualité meilleure, soit pour les produire n, avant que le soleil ait aquis assez ~ force pour les faire mürir ir у ‚ ou bien encore pour les mener maturité асир les premiéres gelées $ les arbres de leur e. quelques mots de ce à nos yeux, attendu que le raisin est de tous nos fruits celui qui est le plus propre à Ја eulture tardiv La culture de la vigne sous abri vitré Angle- terre; mais зе variétés de raisins de table, qui d' ni CAR dans le Nord de la Fran ‚ Si dans ce pays elles ar те еп plein air, y devien- nent rarement propres à consommation u début on préconisait pm sortes һа. ves; peu à u on a reconnu qu'il est non moins facile de faire mürir, sans autre chaleur que celle produite par la сопсеп- tration des rayons solaires, les variétés du midi de l'Europe à la saveur plus sucrée, = — "el plus riche. On ne s'es e plus borné à cela : nous eonnaisson ре; hui quelques sortes dont l'excel- e сае n'atteint la perfection qu'au ent de l'hiver, et se conserve fme 'en "févr rier et parfois jusqu "еп mars, La culture de сез variétés exige des serres spéciales, pouvant être chauffées; on ne peut y cultiver d'autres plantes, ear 'il serait eles y tenir en bonne santé et de conserver en méme temps le raisin. Une fois que celui-ci est arrivé à sa matu- pérature doit étre uniforme, lumiére y sera mitigée sible ; on couvrira de paillassons lorsque 150 le soleil ч vu = serre. Telles sont les conditions que raisin exige pour que la a O bts non-seulement se prolonger, mais se perfeetionner Quelques précautions sont également vé vignes tardives doivent étre plantées sont à panneaux mobiles, et ceux-ci ne sont placés dcn les treilles que du- rant le mois de orsque les jeunes grappes deviennent visibles. En les placant de tro о £ = Ja =. 2 3 - un oque; la қыша solaire suffit le plus souvent pour retenir dans la serre une tempé érature de s'élever davantage. le plus pue succès dans ces circonstances. n ne l'ignore pas, ce sont toujours les va- riations Жор brusques de température ainsi que les pluies | qui rendent les récoltes si incertaines; aussi les abris vitrés sont-ils de ds en plus adoptés par es amateurs éclairés. C'est Rat à l'arriére-saison que s tardives ont besoin st жаны ы wes le doivent prendre leur couleur avant que ее soleil n'ait perdu , Sinon le grain serait incom- plétement Ба (қағы on ne doit donc as négliger de pratiquer avec soin l'épampre- ment sur ces variétés Une trés-belle ا‎ de raisins tar- жүз а été ехровбе ай mois de février der- nier, à l'un des meetings de la Société horticulturale de Londres. Elle provenait de la grande serre à vignes du jardin de la Société À à Chiswiek ; le fruit um s laissé sur les arbres j jusqu’ au commencement de février, époque à laquelle la “oh a été faite et les grappes ару ues s la fruiterie. Voici les noms des varidtés qui composaient cette байгер : MISCELLANÉES. Barbarossa. Grain ferme, chair fraiche, trés-juteuse, saveur faible l'an dernier. Burckardt's Prince. Grappe longue, co- nique, grains ridés, à saveur vineuse trés riche. Blussard noir. оюн assez précoce, ` ce raisin se conserve bien sur l'arbre; sa chair est lende. juteuse, d'une saveur а eva Catalenesia Nera. Grande grappe coni- que à grains ovales, assez épaisse, chair ferme, trèsriche et vineuse, moins + ар p que celle du Bur- ckardt's Pri Gros Panse id e! n'est-ce pas peut-être жое panse). Raisin NS à ehair m roquante, peu savoureus Morocco Prince. Grippe longue, coni- que, grains ovales, noirs, ridés, à peau épaisse, coriace, chair ferme, juteuse, trés- riche, vineuse et piquante. Un excellent raisin tardi Muscat d'Alexandrie. Très-fin. OEillade Pri Petite grappe қырқ légèrement ridés; chair trés-tendre et ju- teuse, à saveur “très-agréable sans être fortement pron l acker ^s St. iler. Grains ridés, trés- enclins à la moisissure, peau fine, chair tendre trés-riche et savoureuse. Prune d'Hérault. Ce raisin a la pea épaisse, la chair ferme, mais peu se et рте insipide n de Calabre. Grappe allongée, con s grains blancs, peau fine et co- riace, chair tendre, juteuse , nes dont la saveur n'est pas assez relev Verdal. Raisin hâtif, ‚ qui se conserve néanmoins sur l'arbre dans les la chair est trés-juteuse et a une saveur trés-riche. En publiant cette liste de raisins pres- nent, 5 as seulement pour but de faire connaitre quelques-unes des variétés, qui ultur l'attention sur ] ont été appréciés par le comité d'arbori ture fruitiére (fruit committee) dela Société hortieulturale. Cette appréciation des hom- mes les plus compétents en Angleterre pré- sente surtout un trés-grand intérêt quant on considére que l'année 1860 a été ехеез- CAMELLIA JAP. CORRADINO Ch. Luzzatti. 151 “Ст ее ыла Ur ee 1569. CAMELLIA JAP, CORRADINO, ¿ezzvz, Fleur de tout premier ordre, de très- large facture. Les pétales d'un rose езг composée de pétales légèrement dé- | chiquetés, d'un blane rosé extrémement veiné de saumon sont admirablement | tendre, tout fouetté de blanc. — C'est disposés en une surface trés-plane, d'une trés-belle imbrication. La moitié de la ‚ une fleur hors ligne, dont nous devons la possession à M. Charles Luzzati de L. VH fleur, celle qui forme la partie centrale, | Florence. sivement défavorable aux fruits, lesquels | n'avons pas besoin d'approfondir, que les f par suite d'une humidité trop abondante | fruits forcés, que les et de l'absence prolongée de soleil ont été en général insipides ou presque dépourvus | maturité sans 1 de saveur. La qualité relativement supé- rieure des fruits provenant de serres, , ` parce à celle des fruits obtenus à l'air libre qui prétendent, dans un but que nous ruits de serres, ne peuvent jamais valoir eeux qui viennent à , C'est là encore un préjugé trés- om- | répandu précisément chez les personnes, Jardiniers ou autres, qui n'ont jamais été est un argument sans réplique contre ceux | à méme de goûter de ces fruits. E Т 1404. А TANT LA LIGNE. Ces encyclopédistes sont très-amusants. Ils se lancent i voix tout autant qu'en a un rossignol d'Areadie qui s'en vante; ils ter- rasseraient Meyerbeer lui-même et sa sublime harmonie, si, avant d'aborder le foyer, un ami ne leur criait: prenez garde! — Ces gaillards-là garnisssent un numéro de journal de toute espéce d'articles, pren- nent des noms d'emprunt pour chacun d'eux — et s'en vont se reposer — aprés avoir bâclé une demi-douzaine de tartines servies tout chaud — aux épiciers! S'agit-il de Sapins ! la famille des Sapin- leurs amours ! Manque-t-il quelque chose à l'horticulture, ils la doteront du produit de leurs décou- vertes! Vous faut-il des fleurs — soit en Janvier, soit en décembre, ils vous en signeront!.... non pas cependant par leur nom.... ee n'est pas leur affaire, c'est trop restreint, c’est un trop petit détail ; ils vous citeront la Flore d'un pays plus chaud que le vôtre, s'il s'agit de combler des vides pendant l'été. — En hiver, ils vous indi- queront le voisinage du póle dont la Flore toute verdoyante viendrait fort à propos recouvrir de son vert tapis notre nniforme neige! et nous donnerait tous nos apaise- s. ne s'inquiétent pas du sort que nos 6165 parfois tropicaux réserveraient à ces hôtes des régions boréales. — Ils rèvent pour le temps des canicules un attelage de rennes... ап jardin d'acclimatation; de rennes se garant en juillet sous l'ombrage de ces Chamærops que l'on y gare eux- mémes sous d'humbles paniers d'osier, que l'on couvre de fumier quand le froid chéri par les rennes fait trembloter ces futurs - Baobabs sous lesquels giraffes, rennes, oies et chameaux chanteront à l'unisson les bienfaits... de l'aeclimatation. Instruisons-nous, écoutons, la science est pour tous. Cette époque de l'année est ingrate pour l’horticulture. Les jardiniers gar- nissent leurs massifs; ils sèment sur ouches, préparant les merveilles qui réjouiront nos yeux au printemps. En attendant, l'aspect dénudé de nos squares % et de nos pares ajoute encore à la A A А А А А о 152 tristesse que répand le voile gris du ciel. Nous nous sommes quelquefois demandé si, aprés avoir fait tant de sacrifices en eréant de riants jardins pour les jouis- ‹ sances du peuple, il ne serait pas possible qusq quà un certain point la lacune de l'hiv « Nous avons eu ЕЕ" de signaler dans ee recueil un assez grand nombre de plantes des régions boréales qui seraient peu ut-étre susceptibles d’être келен dans nos jardins et qui, au ment ой disparaissent celles emprun- dos aux latitudes du midi, les remplace- raient par un сјени contraste. Plu- sieurs se recommandent par leur utilité, d'autres par leur parure un peu effacée peut-être, mais qui n’est pas sans gràce et sans originalité. Elles végéteraient, elles fleurifaient sous notre "climat au moment où il se montre le plus rigou- reux. La flore du putant offrirait à cet égard des ressources déjà connues et décrites. Les voyageurs qui ont Sr im les températures de l'extréme nord, en do. en Suéde, dans diete pro vinces a, Russie, nous font des bleaux ем де la foule is diens qui s'y montrent jusque sous la neige. Pourquoi ne compléterait-on ps: l'euvre ssavant de les acelimater chez E E y a là, our l’art horticole, un champ i immense à exploiter, ei digne de tenter ambition. Не B A m Ww ^A ^ т déjà conquises sur d'a s pays, sans avoir autant de difficultés à à е а ARA AR A A AA а д д д n а д д n n n д n n R n RR OR А = MISCELLANÉES. « On pourrait à cet égard compter sur le concours de la Soci iété а’ acclimatation, cé siel, aucun sol ne lui doit être étran- Тс soit "eei тне, Pallas, Ledebour, Turczaninow, Middendorff, Maack, Maxi- mowiez, Schrenk — et vous, Fischer si mal- heureux — et vous laborieux Re gel.. envoyez done Hexe carte de visite E teur de ces ligne Siebold, e Fortune..... et vous, jeune Veitch! couvrez-vous de cendre... vous ne nous avez rien donné par vos i in- troduetions..... vous avez laissé là-bas..... le elimat que demande Monsieur. Б. VH. Тай? P S м 11: 11 n е iui couche de neige que nous aurion permanence ! Deux , trois mètres d ipai: sous lesquels de spa- е l'illusion, la Société d Уенин ей sous ces vastes voüles, à la facon lapone de grands lacs à la surface тины | flotte- raient de vum пке de glace gerne d'un point à ütre..... de s blanes appriv Aum lesquels en noue sori parmi les herbe s prendraient pour des sim ер: “sess ays! г д L. VH. Т 1405. LA PROMENADE DU DIMANCHE. Des pocas HER s'étant adres- sés à la Cham es Comm Le Gir denen: Chronicle сп communi- quant cette nouvelle à ses lecteurs s “егіс: Dravo, ord Palmerston ! VH. Т 1406. UNE DEMANDE EMBARRASSANTE. Un correspondant assez exigeant nous demande un вас de es de terre de la prochaine récolte расе à à celles qui lui ont été servies à table d'hóte dans un hôtel à Liége dont le nom lui échappe ; — il voudrait en outre, au prix du marché du jour, un hectolitre d’un certain froment dont il a admiré les beaux épis dans un champ situé prés du rail-way à quelques һепев en decà de Louvain. L. VH. ЕГЕТЕ, ROGIERA . GRATISSIMA ) Mex ique E: Chiapas = 1 Planch & Lind . Serre temperee 1370-1571. ROGIERA | GRATISSIMA, рхи. ет uv. Rubiaceæ $$ Hedyotideae — Rondeletieæ, DC. CHARACT. GENER. — Vide supra tom. V, tab. CHARACT. SPECIF. — R . frutescens dense fo- lio abr $ um inflorescentiae ramis petiolis floribusque puberulis), foliis petio- latis lanceolato-elliptieis v. oblongis breviter acu- minatis aeu i non cordatis subeoriaceis nitidi stipulis (е d lane etis) tri lari- subulatis erectis petiolos leviter excedentibus, су- iolos le mis eorymbiformibus terminalibus dense multi- | flori is. piges nus basi bracteola lineari , calycis stipalis v. nu rubescentis tubo pyri- formi- -globoso bonus pibe »revior vx erecto- patentibus, corollae расча tubo g eili sur- sum sensim e 283 ampliato wen li divisuris obova Lobo! obtusissimi is in pube brevissima «es rum iymplatieorum ies fauce pie aureis ne es rbat LINDEN % — ES 104, p. Bogie VAN deu. Gu. Tr C'est еп 1849 que nous eümes la bonne fortune d'établir le genre Ro- giera. Fondé principalement sur le Ro- giera amoena dont le nom seul implique un éloge, ce genre embrassa d'abord quatre autres espèces dont la plus belle est le Rogiera cordata. Des feuilles fer- mes, luisantes, distinguaient ee dernier de ses congénéres et lui donnaient comme arbuste d'ornement un incon- testable avantage. Vient aujourd’ hui le Rogiera gratis- sima qui ravit à son tour les suffrages, et qui, deux fois couronné dans les expositions anglaises (à Chiswick et Sydenham), prend de droit 1а place d'honneur entre ses émules. 62 Tous les Rogiera connus proviennent de la région eentrale du continent amé- ricain. Les premières espèces, levées de graines dans l'Etablissement Van Houtte étaient venues du Guatimala. Le Rogiera gratissima importé par M. Linden, a été découvert et recueilli par M. Ghiesbreght dans les montagnes de Chiapas, à peu prés aux frontiéres du Guatimala et du Mexique. ІІ appar- tient, malgré la latitude tropicale, à la zóne d altitude oü régne un elimat pres- que froid, eireonstanee heureuse qui lui permettra, comme aux autres Ro- giera, de fleurir en plein air sous notre ciel et de ne réclamer l'hiver que l'abri de la serre tempérée. Т 1407. INSALUBRITÉ DU CLIMAT DE LA SARDAICNE. On ne sait pas assez combien le climat de l'ile de Sardaigne est insalubre. Déjà dans l'antiquité cette ile était еп mauvais ‚ bien qu'on füt en hiver, il redoutait d'étr re en Sardaigne. ivre sur ce sujet, qu'il n'était pas allé dans ses terres ni au temps des semailles ni à celui de la moisson, parce qu'a ces deux époques l'atmosphére tue tout homme ui n'a pas toujours vécu dans le pays. И ne pouvait, ови у passer que quelques jours en hiver. Sur les montagnes seule- ment régne un air pur. La capitale, Ca- portes le fléau vienn cais qui s'occupait d’ us exploitation agri- le. с. c (Mittheilungen.) 154 ROGIERA GRATISSIMA, Prascu. кт Lisp. Tout est robuste, tout annonce la vigueur dans le port et la végétation du Rogiera gratissima. Ses feuilles nom- breuses, horizontalement étalées, ont presque la texture ferme et le vert in- tense des feuilles du Сате а. Ses fleurs, en élégants corymbes, rappellent celles des Іхоға et des Cinchona; mais des touffes de poils dorés, enchassées dans l'étoile rosée du limbe donnent à l'en- semble de leurs corolles un charme qui s'augmente encore, dans les détails, sous la loupe de l'observateur. Les feuilles non cordées, les stipules étroites её subulées, les fleurs plus longues, distinguent, d'ailleurs, aisé- ment la plante du -Rogiera cordata. ous nous sommes gardé cette fois de faire entrer dans la diagnose deserip- tive de l'espéce le caractère tiré de la longueur du style et du point d'inser- tion des étamines dans la corolle. H existe, en effet à cet égard entre des in- dividus de la méme espèce de Rogiera, des différenees tranchées qui se tradui- sent, chez telles fleurs par des styles courts et inelus unis à des étamines saillantes, chez d'autres fleurs, par des styles longs et saillants, unis à des éta- mines incluses. Ce dimorphisme des fleurs, manifesté par les proportions in- verses des styles et des étamines, se retrouve chez un grand nombre de plan- tes : il a pris, surtout, une grande im- portance physiologique depuis que les belles recherehes de Darwin sur les Linum et les Primula ont démontré la: — presque absolue nécessité d'une fécon- . ‚ dation eroisée entre ces fleurs inverse- ment constituées, le pollen des unes ne pouvant agir que sur le stigmate des autres et vice versd. Ауеги de ces diversités de structure dans les fleurs d'une méme espèce, nous ne doutons guére aujourd'hui que notre Rogiera Menechma ne soit une simple forme du Rogiera amoena, et peut-étre un examen direct dont les éléments nous manquent, rattacherait-il, par une raison semblable, notre Rogiera Roezlii au Ro- giera elegans. Nous aurions dù d'autant mieux prévoir cette identité que nous avions l'un des premiers signalé le di- morphisme des fleurs des Linum et que les différences extérieures par nous in- diquées entre le pollen du Rogiera Me- nechma et celui du Rogiera amoena, au lieu d'étre données à l'appui de la dis- tinction des deux types, auraient pu, étudiées de plus prés, étre interprétées dans le sens du dimorphisme d'une méme espéce. Mais qui peut se flatter de tout voir et de tont comprendre dans ces problémes complexes de la na- ture, dont la diffieulté méme fait le On se console d'avoir mal vu par la satisfaetion de voir mieux et l'espoir que d'autres verront mieux encore. L'amour du vrai doit ici l'emporter sur l'amour-propre, et l'ignorance seule eraindrait de se compromettre en recti- fiant une erreur d'interprétation. jJ. E. P. T 1408. PIÈGE А GUÉPES. qu'il en est encore temps. Le meilleur moyen pour préserver les fruits de leur voracité consisterait tout simplement, comme l'a dit le Bon Jardi- nier, à chercher leurs nids età les détruire, ce que Г eut faire soit avec de l'eau empresser de combattre lors- | | arbre. Mais cela n'est pas aussi simple n se l'imagine bien. Et d'abord cette n | r + я | plein jour et les opérateurs sont ехро- charme de l'investigation scientifique? uera ES P CE о = MISCELL sés à des peni данын, de la de ces moucherons d' aturel tré es-irri.- dou с . n e ses, sur les talus, dans les parties non labourées du он une petite branche, un ipee quelconque pour les retrouver aisément; la nuit étant venue, voici сарана il faut procéder pour qu'il n'y ait aueun danger à eraindre. Un ouvrier enléve à l'aide d'une béche quelques pel- letées de terré à l'endroit oü se trouve ée; dés que le nid est entamé, se jeter elles-mêmes dans les flammes; ordinaire- ment il en échappe fort реп (1). 14 11 + 34 (1) Plusieui s ай 1441 м que е nous n' ciis s pas encore eu occasion ANÉES. 155 Si ес reméde préventif pouvait étre A et on s $ quelques petites bouteilles (fioles édec cine) à moitié remplies de biére, бан laquelle elles vont se noyer. Il faut ou quatre jours, et on en renouvelle le liquide. a proposé d'empoisonner celui-ci et d'employer une décoction sucrée de noix vomique ; mais le simple procédé que nous venons de détailler, nous a toujours complétement réussi et n'offre aucun dan- ger. Au besoin la bière pourrait étre rem- placée par "A l'eau sucrée et жу alcoolisée. Ep t i l'orifice avec un repr ids e imprégné de la méme essence, on dessus une pierre, un gazon ou une pe it de terre. Deux heures apres les guépes sont mo T 1409. LE SOLEIL — SON VOLUME ET SA DISTANCE DE NOTRE GLOBE. Une nouvelle détermination de la dis- tance de la terre au soleil а été faite par M. Hansen, d’après les inégalités du mou- vement de la lune. Elle a confirmé qu'avait donné l'apparition de Mars en 862, ainsi que le beau travail de M. Léon Foucault sur la vitesse de la lumière. Défi- soleil et nous. Cela réduit sa masse d'un dixiéme. On estimait qu'il avait 555,000 fois la quantité de matiére que contenait la terre, il faut en défalquer le dixiéme, ce qui le diminue d'un peu plus de 55,000 fois la masse de notre globe. : sé- espace qui 50 e l'e pare la terre du soleil et айе à 1 millions de kilométres. T 1410. MARS: SES POLES, SES CONTINENTS. La Société royale d'Astronomie de Lon- | dres a Seed hes heiss des plus Ре 7 е eu де ique lanétes sur аи on | prés invariables. et qui aient + сонар ене de détails eurieux 5 a Terre, des „жи olaires qui conservent leurs for laciers зе Bu dte rent 1 р es giac ait fait autant d'observations que sur Mars, | comme de vastes oan blanches ¿mbres- 156 t de grandes parties de la planéte, wound. éprouver peu de nn Cr aux deux me et étre de méme grandeu rés le mémoire qui a été i à la Société royale d'Astronomie, la posit ion de Mars, l'automne dernier, se prétait à d'im- portantes шм келік et quelques astro- nomes n'ont pas manqué d'en profiter. М. J. Philips, professeur à Oxford, réuni Ја plupart de ces observations, et les a présentées sous forme de mémoire à la Société La positio n de Mars était telle qu'on distinguait N сіре le cercle de neige tout entier qui couvre le pôle Sud; e cercle était découpé sur ses bords de gran- des aspérités bien visibles, et qui donnent à croire que ce sont des rochers escarpés ou des falaises. La neige qui enveloppe 2 8% MISCELLANÉES. le póle Nord était d'un faible éclat , bien pée par une vaste ceinture de co dâtre, frangée de profondes bios сі semée d'ilots. Cette ceinture est probablement une grande masse d'eau, une mer. En un certain endroit, on distinguait une ile dont les terres élevées sont “de la même couleur, rougeâtre, calcinée, que celles qui hémisphères de chaque cóté de la ceinture. La leeture de ce mémoire a été suivie de discussions importantes, qui ont provoqué nouvelles observations. Les membres de la Société avaient sous les yeux une image télescopique de la planète repré- sentée M. Nasmyth sur une large échelle. T 1411. SURÊNE MÉTAMORPHUSÉ EN CLOS VOUGEOT! « La nature est singulièrement дош, depuis « que j'ai coupé des têtes à des maçons, et que « FIM vu ces tétes =. ie d aint-Denis, on + (Уотт.) » Voici un ie amie consigné le plus tuent tour-à-tour à nous désopiler la rate! aissons parler l'Académie : (séance du 5 pem oma | . . ` . . ` . О . . « Nous ajouterons qu il. est plus que temps de voir disparaitre de nos chés, de dessus les tables des riches, comme méme de dessus celles des р vres, ces fruits barbares, sans SENE сі sans goût, que eultivent n cam- pagnards et qu'ils vendent аулай тады а grands prix dans les villes, pour les remplacer par des fruits savoureux, à chair fine, suerée, fondante et dont les frais de eulture seraient les mémes ! Mais la routine! hélas! Comment faire enten- dre à tel ou tel campagnard de renoncer à tel ou tel arbre, et de le remplacer par tel ou tel autre? purement et simplement en eius de besos es s! « Ess u- A R A A S уд R A ж ^ ^M R ^ ^ А R A is (pris « pour exemple) de substituer à leurs article est vieux, nous l'avons repéché par Vignes d raisins aigres et sûrs, des а fruits généreux du midi de rope! Et que coülerait cette Ме: reuse se métamorphose, une ou deux cam pagnes, её méme aménagées tielle- ment! Et pour ces cultivateurs Pes Source nouvelle de « « « « « = « plus етап et plus immédiats. (!!!! « Mai ous écartons de no « Банту а « Comme d'habitude la correspondance « imprimée abonde et chaque jour ГАса- démie recoit l'adhésion de nouvelles so- ciétés qui proposent d'échanger leurs bulletins avec celui de Г Académie : pro- position acceptée avec empressement ; car ce n'est qu'ainsi que peut progresser l'horticulture générale, professée, dis- cutée par tant de bons esprits différents. < La correspondance manuscrite accuse quelques notices intéressantes que le bulletin de l'Académie s'empressera de publier. » а А А A я д А Ouf! (1) Maj is non, Josie non! Quel dommage! fallait continuer, c'était amusant; et surtout... Si ғалық pour vos adeptes. N ? (ous vecta bonne chance au u 1 Lac a Christi dae aux du VH. oins, et il ne sera ip n n'a point d'avocat pour du vin de ке » (1) L'a hasard dans notre panier vu. pd м ar de AIALEA INDICA CH. VAN EECKHAUTE | Van Houtte : = / 1572. МАША INDICA CHARLES VAN EECKHAUTE (Vax Hourrz). Les ainés d'entre nos collégues se rap- pelleront encore les suecés si remarqua- bles qu'obtint autrefois feu Smith de Norbiton dans ses semis У Azalea indica. La premiére ére de ces plantes date d'alors. Feu Joseph Knight de Chelsea aequit les derniers de ces semis et Chrystoph Perry, qui s'associa plus tard à се dernier, mit en vente une série de charmantes variétés, bonnes de formes et dans lesquelles les g gammes ponceau et grenade primaient. Depuis ce temps là, on en convien- 5 ce n'est plus d'Angleterre que sont enus les nouveaux em P ныр? Alena tie et Gand sont mis à l'euvre et ont rivalisé T efforts que de grands succès ont couronnés. Parmi les gains récemment obtenus, nous sommes bien aise d'avoir pu appor- ter notre contingent : le bel Azalea Pré- sident Victor van den Hecke, sans rival dans sa section a été reproduit dans la Fiore, p. 129, ci-dessus. L'Azalea in- dica Ch. Van Eeckhaute, figuré ci-contre et obtenu dans notre établissement par le chef habile à qui nous l'avons dédié, ne produira pas, à premiére vue, l'im- pression saisissante de l'autre variété, impression que nous devons attribuer un peu peut-ètre à la grande planche double qui a été consacrée à celle-ci ; nous n'avons pu, cette fois, fournir à notre artiste dessinateur un modèle aussi développé, aussi grand que l'était le pied- mére de l'Azalea Président Victor van den Hecke. Et cependant les connaisseurs retrouveront dans la figure ci-contre les éminentes qualités qui distinguent l'Aza- lea Ch. Van Eeckhaute; ils le rangent entre les meilleures parmi les plantes d'élite En effet, c'est une nouveauté qui unit à un coloris trés-ardent, rouge grenat 0 modéles et à bords élégamment ondulés que lon recherche tant aujourd'hui. Prestance de port, feuillage de toute beauté, boutons de premiére grandeur, deux fois plus gros que la grosseur ha- bituelle et, ee qui orne le plus une belle fleur d'Azalea : une magnifique impé- riale d'un riehe amarante moucheté de noir qui couvre tout le pétale ирг Т 1410. ENTOMOLOGIE. — LA Un aes curieux à constater, c'est qu'un bon nombre de ces tribus d' insectes qui sont la а de l'horticulture, sont en méme giques, аута senri pr classant pum les Orthoptéres, d'autres créant pour lui un ordre за у ses EU difficultés pour les pucerons, dont les tribus, multi- pliées par myriades, infestent toutes les DORTHÉSIE DES SEYCHELLES. plantes, depuis le chêne jusqu'à l'herbe la plus menue. On sait que ces petits ani- maux ont, dans leur maniére de se repro- duire, des particularités qu'on ne dig n autre. Le thrips est aussi de ces dites ambigus dont la place e pas déterminée dans les classifications, et faute de lui trouver des analogues, on aussi été obligé d'en faire un ordre à part. Enfin les Coccidées et gallinsectes, remarquabl 18. 158 MISCELLANEES. d'abord par Latreille à 1а fin de son ordre des Homoptéres, cette famille a fini par se trouver, dans les ouvrages les plus récents, constituer un ordre n nouveau, subdivisé en deu roupes caractérisés par des états particuliers des femelles adultes. Dans l’un de ces groupes, qui comprend les gallin- sectes ordinaires (Aspidiatus Nerii, Gacti, etc.), ainsi que les vraies cochenilles, les femelles; à mesure qu'elles approchent de l'état adulte, perdent successivement nant ainsi peu à peu 1 rps demi-globuleux, immobiles, fixés sur le point de la plante ой elles pent les sucs nourriciers. Al temps, leur corps devient lentieulaire ; em peau se ride; puis elles séchent sur place, for- = 5 que ne devenant Point ailées, conservent me ent pendant toute se sont une = hein. tant que c i eem à "s no е У pow rand intérét, Les mâles sont To iine petitis créatu- res че» г а à l'extrémité de leur abdom n forme de queue, un long et ішіде pueri de soies blanches, de nature creuse, comme les sécrétions de beaucoup d' insectes, et en particulier de Гіпвесіе à cire des Chinois, ой ce produit = plus abondant que dans aucune pes éce. Les femelles, au contraire, sont istos: de forie lenticulaire, se couvrant cire, qui leur donnent ortues еп miniature. Le des Dorthesia, fit de ces femelles un genre distinct, sous le nom de Cionops. 'està ee genre Dorthesia qu'appartient un insecte apporté involontairement l'an- née derniére des Scychelles, sur des pal- miers enfermés dans une caisse à la desti- nation =: jordin royal de Kew, et m a été commu à la Société entomologique Фаро Ж Іе р" nes Dalton Hooker. Cet insecte fut heureusement apercu à l'ou- verture de la caisse, et on eut grand soin de le détruire, afin d'en préserver les RR grandie, deux femelles qui paraissent être à l'état adulte. Ces insectes son gants q le sont en général ceux de entomologistes l'ont accepté sous le nom de Dorthésie des Seychelles (D. Sechellarum). inférer qu'on la ruine des Mas MARANTA STRIATA Hort. leitch. Iles Philippines. Serre chaude — —— 5 -———- ------ - e – — — 1575. MARANTA STRIATA (новт. verrcuj Maranta striata (Horr. Үкітсн.) — Gardn. Ch ` ҮШ, p. 264. — Hovey, Magazine of на delin. et piet. iron. 28 mai, р. 507. — Отто, Hamburger Zeitung, jul., p. 264 fin. hie ad. nat. in Horto Van Houtt. Parmi les eharmantes nouveautés in- troduites des Iles Philippines, par M. J. G. Veiteh, se trouvait cette jolie plante, la plus пате du genre, n'tteignant jamais au-delà de 6 à 7 pouces de hau- teur, formant une jolie touffe de feuilles de 4 à 5 pouces de longueur sur 2 pouces t de largeur, d'un vert elair constammen et abondamment rayé de larges rubans jaune paille, eouleur qui méme prédo- mine dans ee charmant feuillage. Elle n'a pas eneore montré ses fleurs. Sa eulture en serre chaude est trés- facile ainsi que sa multiplication par la séparation du pied. L. Үй, T 1411. Les matières ишн. sont aujour- TAM l'objet d'un grand mouvement com- reial. Ce motif, indépendamment de l'intérêt qui s'attache à tout er de Ж. A сены e ne nous permet pas de er sous silence jé. fragm eni de son armateurs et сарі- taines aulong cours, жабайы rd'hui que l'agri- culture européenne recoit des phosphates des extrémités du monde, et que les navi- gateurs ne craignent plus d se rencontre encore quelque 015, méme principes organiques auxquels il doit une grande partie de ses propriétés. e a? ordinairement e ar rat de sables et de substances salines — calie e — que les ouy vd enlévent pour aciem: une exploitation LE GUANO. Les iles de Chincha, bw au nord de atitude киган, les eauses — plui ies — qui, dans certaines contrées, en ont fai t disparaitre l'ammo- niaque, M. дүүн arrive aux circon- stances qui ont voriser la produc- tion et la conserva atio, ion Сабет ехсер- tionnelle du nes accidents ый aiiis oisea lux de s r chois qui s M ae A et qui constituent cette nour Il existe Pew les iles de Chincha, dit cet е de i Ulloa : ils se soutiennent dans TU en tournoyant à une hauteur proportionnée à ur vue. Aussitót qu'ils apercoivent un poisson ‚ ils fon ndet sur Jui téte baissée, les ailes serrées au corps, le frappent et l'avalent —— гв 140 en reprenant leur vol. Quelquefois ils de- meurent longtemps sous l'eau et en sortent loin de l'endroit ой ils s'y sont précipités, sans doute parce que le poisson fait effort our échapper, et qu'ils le к ЕЗ ауес lui de légéreté à n ntéressants travaux géodésiques raient, pour le зараде du guano dan Huaneras en 1844 : 58,560,000 varas АБС ques. La vara cubique est de 4 400 livres espagnoles, soit 645 kilog. On aurait alors, é dans métriques. Dans cette RE ne sont pas compris les gisements au io- Loa, parce qu'ils appartiennent a au Chili, ni ceux que l'on connait au nord des iles de Chincha jusqu'à Payta, oà M. Boussingault taine аш багайы, dit-il, couvertes de neige. inions ont varié sur l’âge des dre oque ac- Шып trés-enelin à les piqueros, sarcillos, gaviotas, alcatraces > pigaro- ninos, pastillos, ete. Si aujourd” hui, dit M. de Rivero, malgré la chasse qu'on leur a faite et qu'on leur ne encore, on en voit néanmoins des mil- iar seaux étaient pour ainsi dire les RE нах du littoral ! Pour faire concevoir la possibilité de cette accumulation que rendent, toutes les vingt-quatre heures 264,000 de ces oiseaux, établit ce calcul pour 6,000 ans seul MM — par ég pour la date du dél luge, — rrive pour les déjections à 561 millions de quintaux et MISCELLANÉES. ajoute à ce — em qui Pep dépouille des ois singault, pour savoir si la “sesi ne boe: man pas, tient compte de la surface des iles, et arrive par ses caleuls à cette conclusion : lequel il se trouverait parfaitement à l'aise. Que le guano ченеле à l'époque actuelle ou que le jt en ait commencé stances organiques. M. Boussingault pense-t-il qu'en laissant de cóté la petite quantité d'azote dissipée pendant la respiration de l'oiseau, la pres- que totalité de l'azote de la nourriture se retrouve dans les déjecti ions. I nvanna 14 pour cent d'azote. es recherches de M. Boussingault l'au- torisent à admettre que le poisson, à sa sortie de la mer, contient 2,5 d'azote p. c. Ainsi 100 kilog. de guano contiendraient l'azote de 600 kilog. de poisson de mer, et comme dans les Huaneras, avant qu on n'en eüt pose aussi activement l'exploi- tation, il y avait 578 millions de Pega métriques de Quint. on ни mil- lions de quintaux de poiss d lle a dà étre l'énorme quantité de réellement, suivant M. Boussingault, ap- partenu à Г atmosphère, puisque, suivant ce savant, l’azote n’a pas d’autre рон rimitif. Mais ce n'est pas seulement l'azote ren- fermé dans le guano des Huaneras, qui est un produit fertilisant, c'est encore le phosphate calcaire, qui s'y rencontre dans la proportion de 25 p. €., proportion énorme, puisque les quantités de ce sel peu- ventêtre estimées à 95 millions de quintaux métriques, c’est-à-dire à la quantité sufli- sante à for vie ы. systéme osseux de 4 bil- lions d'homm Nous eere cold vivement que cette organisés, les origines des éléments orga- 9 CHRYSANTHEMUM IND. FL. ROSEO ALBO – PUNCTATO. ] t apon Rustique „ant Piet in. Horto Van Houtt 4 4 Digs BB. uid lcs 141 74. CHRYSANTHEMUM INDICUM FLORE ROSEO ALBO-PUNCTATO, La variété que nous présentons ici n'est certes pas une perfection, mais elle est un trésor pour les horticulteurs et les amateurs du midi de la France. Sous ee beau ciel les étés durent long- temps et les Chrysanthémes y mürissent bien leurs graines. La possession d'une fleur aussi bien panachée donnera indu- bitablement naissance, par la féconda- üon artifieielle, à une série de variétés panachées dont l'avenir sera fructueux pour eux. La planche ci-contre représente ces fleurs à la première période de leur épanouissement : elles sont d'un Hilas pourpré tacheté régulièrement et très- nettement de mouchetures blanches; puis ces fleurs se développent complète- mentet acquièrent une dimension triple. Les ligules sont blanches dans la moitié de leur longueur et roses vers le som- met; dans toute cette dernière partie elles sont striées de blane. Ajoutons tou- tefois qu'en s'épanouissant entiérement, ces fleurs perdent beaucoup de leur charme, leur forme devenant des plus irrégulières. — — C'est à M. Robert Fortune qu'on en doit l'introduction , ainsi que celle de six autres variétés portant les noms de Bronze Dragon , grandiflorum , japoni- cum, laciniatum, Yellow Dragon et striatum. Cette dernière variété porte de trés-grandes fleurs bien faites, d'un earmin magnifique, à revers blane pur; les ligules du Yellow Dragon sont trés- longues aussi et du plus beau jaune serin foncé. L. VH. niques et ces restitutions des anciens mondes envers Госбап aérien et envers le sol. Terminons par ce modeste et aussi rare que loyal, de l'illustre savant : < Le grand mouvement commer- cial qui a pour résultat la diffusion des témoignage, aussi | les ‚ matiéres fertilisantes, а eu pour unique | impulsion une observation faite par un géologue éminent, le docteur Buckland, et analyses si remarquables de Г $ membres les plus distingués de l'Académie des sciences, M. Berthier. » CHARLES LONDE. T 1412. DANS QUEL CAS LA VIGNE SE TAILLE A BOIS LONG. "TES E ке. . . dations comparatives de M. De la Roy n auraient pas été pratiquées sur des indi- vidus taillés de deux manières différentes. 1. De ]а Roy reconnait la valeur de cette ayant rap- | longs il n'a M 1- М ! rappelle les déceptions qu'ont éprouvées, i n bois différents du méme cep. . Forney partage la méme opinion, et Algérie; ils n'ont pu obtenir sins qu'en abandonnant la taille courte qui est pratiquée dans la mére patrie pour la taille longue. 142 MISCELLANÉES. Т 1413. LA SARDANE. — PLANTE ALIMENTAIRE DE SIBÉRIE. HEDYSARUM ESCULENTUM Leon. Le jardin аад de St.-Pétersbourg | noirátre, la chair est blanche, cassante, reçut il y a quelque temps de M. v. Stu- moelleuse, d'une saveur douce qui n'est bendorff, gouverneur d Irkutzk, une caisse деч désagréable. de racines et d'exemplaires vivants de cette Les tiges, hautes de 50 à 60 EN a plante, sur laquelle M. Regel nous donne, sont munies de feuilles alternes, pennées, dans le Gartenflora, les иена à 8-9 folioles courtement pétiolées. Le suivants : fleu urs d'un jaune ре se présentent La Sardane des Jakutes, ou Hedysarum longs thyrses d'un grand effet or ыен esculentum; LEDB., 2 oup d'analogie = Les racines sont viva avec l’ Hedysarum sibiricum, Poir., mais | Le savant rédacteur da Gar lenflora, est elle s'en distingue par ses feuilles plus | d'avis que cette plante prospérera sous le étroites, très-allongées, et ses fleurs jaunes. climat de St.-Pétersbourg tout aussi bien La racine, qui constitue la partie utile | que РИ. sibiricum; mais il ne se fait au- de la plante, se subdivise généralement à | cune illusion sur P importance ou la valeur partir du collet en plusieurs branches | qu’elle Ag acquérir comme plante secondaires ayant environ la grosseur du | alimentaire petit doigt chez les plantes fortes. Ер. P. La couleur de l'épiderme est d'un brun- Т 1414. SUR LA DESTRUCTION DU PUCERON LANIGÈRE. Dans une lettre adressée à la Société im- | cette substance des Pommiers couverts de périale d'horticulture de Paris, M. Henry, | Pucerons маг, tandis qu'il a aban- de St.-Michel-sur-Orge (Seine-et-Oise), dit | donné à eux-mémes des arbres voisins qui avoir reconnu, par de nombreuses expé- | se trouvaient pes le méme état. Par une riences, qu'il suffit, pour détruire le Puce- | circonstance singulière et inexpliquée, ces ron lanigére, d' imbiber d' huile à brûler les | derniers sont les - seuls à la surface desquels parties des arbres sur lesquelles on observe | l'insecte ait disparu, peut-être à cause de cet insecte, la sécheresse. H est probable cependant Aprés la lecture de cette lettre, M. Andry | qu'il ne tardera pas à s'y montrer de nou- fait observer que l'emploi de l'huile peut | veau. M. Forest fait observer qu'on peut être fort nuisible aux кезген si l'on en facilement étre induit en erreur lorsqu'on enduit les jeunes pousses applique un liquide quelconque, au moyen M. Rivière rappelle que l'emploi de | d'une brosse ou р! им sur des arbres l'huile contre le Puceron lanigérea été con- | infestés de Pucer s lanigères. Pour peu seillé depuis longtemps, et qu'on a reconnu | que le frottement soit énergique, on écrase de graves inconvénients à ce procédé. Pour | l'insecte, et l'on attribue à la substance lui, il a, dit-il ‚ essayé successivement tou- employée action au a été produite par tes les substances qu'on a conseillé d'em- | le simple écrase ployer pour faire périr ce redoutable . Remy dit ie derniérement une insecte, et la seule dont il ait reconnu essence, dont la nature n'était pas indi- l'efficacité est na appliqué avec un | quée, ayant été présentée à la Société pinceau; il tu uceron sans nuire en | d'hortieulture de Pontoise comme efficace rien aux arbres, méme lorsqu'on en frotte ! contre le Puceron рте, il a été chargé - Jm les plus tendres. : en faire l'essai. Deux personnes avaient, n autre cóté, conseillé d'employer con- ploi de div erses substances pour Trin re |ге le méme insecte, l'une l'urine, l'autre le Puceron lanigére, notamment celu une forte lessive. Il a fait comparative- l'essence de avande dont M. Leroux an- a ся l'essai de ces trois liquides. L'essence noncait, il y a quelques mois (voyez le годин aucun effet; Purine а brû Journal, IX, 1865, p. 776), avoir obtenu arties de l'arbre qu'elle а touchées; les effets les plus avantageux. П a оце | | enfin la lessive a donné un bon résultat. légérement ауес un pinceau imbibé de e Fin erii oe aai‏ چ تتو تدا — } | j $ ! ge Hi Hort? Yan AH pict in ж-, Жа? ch Á ea = М e = — = = о o e = p- ы Ж о о сс «Т a. етрегее + Serre 1573. PAROCHETUS COMMUNIS, samir. Leguminoseæ. CHARACT. GENER. — Calyx 4-fidus pex Pachyrhizo, пес forsan satis distinctus. DC. Prod, Corolla papilionacea vexillo incumbente bilobo, ре : pu Pd Meu РНЕ ve CHARACT. SPECIF. — Foliolis truncatis den- carinà obtusá alis tectà. Stamina diadelpha. Stylus télbscesiratis. DO INT Semina subrotunda. — Herbae perennes reptantes. Parochetus communis Намил. in Don Prod. Folia 5-foliolata, longè petiolata. Stipulae membra- | /. nep. 240. — Royce, Ilust. 55. — DC, Prod И. пасеае. Flores solitarii axillares longe peduneulati | 402, по 1. Icon in praes. tab. in Horto Van Houtteano E speciosi purpurei. — Ex deser. affinis videtur | ad nat. delin. et piet. Cette jolie petite plante eroit à l'état | lage; sa beauté durera done pendant sauvage dans les vallées du Népaul, elle | tout l'hiver dans le midi de l'Europe. y couvre le sol de son charmant feuil- | Pour nous, nous devrons la rentrer lage trifolié, sur lequel tranchent ses | en boutons à l'approche des gelées, aprés divines fleurs du plus beau bleu de co- | qu'elle aura passé l'été en plein air; balt que l'on puisse voir. | comme telle, elle aura un grand mérite, Dans nos cultures elle s'apprête tout | pour décorer les serres, plantée dans juste à fleurir en plein air, avec | è š des vases à suspendre ou à poser sur profusion, quand finit malheureuse- | des piédestaux. ment notre été sans automne, alors Elle appartient vraisemblablement à que les premiéres gelées viennent à | des localités chaudes, саг il lui faut point nommé dispenser toute corolle de ісі la serre tempérée pour bien passer s'ouvrir. l'hiver. Aussi n'est-ce pas comme plante de | Nous renouvelons chaque année no- plein air qu'elle peut se faire valoir, ni | tre stock, à l'aide des premiéres pousses en Belgique ni dans tout le Nord, mais | nouvelles qu'elle émet en plein air en dans les pays oü l'automne est de lon- | été. Ds gue durée, elle se parera, elle émaillera Elle grainera beaucoup dans le midi la terre de son riche tapis cobalt, que | del'Europe ets'y ressémera d'elle-même. fera si bien ressortir son élégant feuil- | L. VH T 1415. NOTE RELATIVE A UN INSECTE QUI VIT SUR LES BRANCHES DU POIRIER ET MÊME SUR LES FRUITS DE CET ARBRE. | Notre collègue, M. Lainé, Président du | Nous dirons à M. Lainé que les petits Cercle horticole d'Avranches, a fait remettre | corps en question sont des insectes de la chez moi, pendant mon absence, une Poire | famille des Hémiptères, parfaitement con- de la variété appelée Louise-bonne, la- | nus de nos pomologistes sous le nom de quelle est couverte en grande partie par de | Tigres et de Poux du Poirier, et que leur petits corps d'un brun pruineux, ayant la | nom scientifique est : - orme de virgules. Dans la lettre qui ac-| Leucanium Pyri SCHRANK; — Kermes compagne cet envoi, il fait connaitre que | Pyri Lins ; — Coccus Pyri Scu.; — Coccus les rameaux et les fruits de cette variété | Mali NORDLINGER. M d jardi Cette Cochenille ou ce Kermes, dans envahis par un insecte (si сеп est un), et | l'état où il se présente en hiver, n est plus dans ce cas il me prie de lui indiquer le | que le corps desséché de la femelle, qui nom de celui-ci et de lui donner quelques | forme alors une espèce de carapace кага détails sur ses mœurs. угап! une grande quantité d'œufs lesquels 144 ressemblent à une poussière granuleuse. Ces œufs éclosent au рови au moment où la sève est en mouvement. Les petites larves restent queque temps sous cet abri; mais ou cette espèce de coque devient e pour les contenir, elles y prati- nt un ou p usieurs petits trous pour sortir et se répan pant des œufs ne produisent que des femel- les comme chez les Pucerons. Les måles, qui wn très-difficiles à observer à cause de leur petitesse et de leur vie éphémère, sont pourvus de deux pe ailes, et leur abdomen est terminé par deu Y nsa soies comme dans les espéces d groupe. M est si rare de les surprendre | que le D: Signo mon à la Société не de France, n'a ‘pas pu cette année, malgréses recherches, s’en procurer рен entre a res M. Costa (Degli = che ай `0, foule, 4 857 7). Somme toute, l'histoire la Cochenille du Poirier est en tout sem- MISCELLANÉES. blable à celle des Cochenilles du Pécher, de т nger, du Laurier-Rose, du Сас- tus Б Cet SENS ne vit pas exclusivement sur le Poirier; on le rencontre aussi quelque- Sis sur le ier ; Cest pour cette rai- on que nous rapportons à e espéce la оО ille du Pommier, de Nordlinger. M. Lainé nous demande, à outre, s'il existe quelque moyen de se débarrasser p ce fléau. Notre actif collègue M. Forest а conseillé depuis Tea ei: ‘de brosser ue dant d'hiver, c'est-à-dire avant l’éclosion des œufs, les branches qui sont atteintes qu'occasionne Pécher Аси Persica) dans les jardins de Mon il. i M. jn Président du Cercle horticole divitis désire de "gs amples ren- seignements sur ce sujet, nous l'engage- rons à ИЕН les mémoires de Réanmur, l’ouvrage de de Geer et un travail plus récent aus = De Asa Fitch. (Reports on da noxious i , Transactions zi the Nei Yo о Society; i 1855.) © BOISDUVAL. Т 1416. DU RENOUVELLEMENT DES PLANTATIONS D'ARBRES. Rapport de la Commission nommée par la Société Impériale d'horticullure de Paris pour étudier cette question. MESSIEURS, Dans une de nos précédentes séances, vous vous le rappelez, un inconnu nous adressait une sorte d' interpellation sur ss esee qu'il disait lui étre d'un inté- rêt personnel; Ја m e n procédé qui parut assez singulier жар ен: mais la Société avait apercu là un sujet d'études qui pou- уай être utile à plusieurs; aussi, laissant de côté la forme pour ne s'oceuper que du fond, elle fit la question sienne, et en ren- voya l'examen à son Comité d'Arboricul- iE. Ce furent MM, Bertin, Briot, Defresne mesurer l'importance de la question au peu de compétence de son rapporteur ; il n'avait à remplir iei que le modeste róle ds photographe : reproduire avee exacti- tude les idées de la Commission et vous les présenter dans un cadre Jn nep vem planté d'arbres; ces ar- bres ont été enlevés. La terre est là, nue, ан: масно: la volonté du maitre ; il veut, lui , qu'elle continue à produire en abondanc ce, et ce seront des arbres encore. Que doit-on faire? Ainsi se pose la question. Ce ne serait pas un seul volume peut- étre qui suffirait pour traiter le sujet à fond et dans tous ses détails : arbres frui- tiers, bres forestiers, arbres d'ornement; vue généraux, a 2% des points de vue partiels. En face de si nombreux détails, elle-méme, la bonne vo- CAMELLIA ар. TRICOLOR IMBRICATA PLENA 1576. CAMELLIA JAP, TRICOLOR IMBRICATA PLENA œ. с. HENDERSON ix so». Ce Camellia a fait ses preuves; il a parfaitement fleuri dans nos serres et la planche ci-contre en est une copie des plus exaetes. Sa croissance est trapue, son feuillage de toute beauté. Messrs E. G. Henderson, qui l'ont mis en vente, l'ont aequis de M. Charles Schmitz, de Floren nee. L. ҮН. lonté s'arréte ; elle restreint le cadre de ses conseils, et laissant. à regret l'étude de chaque eulture spéciale, elle se borne for- cément aux traits généraux. C' est ce qu'a ай faire la Commission. Un terrain qui produit, c'est un terrain né, plus il est ~ valide. Le replanter dés lors sans aucune préparation, c’est lui redemander du tra- vail sans lui avoir rendu des forces ; c'est le fait d'une étourderie ignor rante ; l'avarice elle-même n'y trouverait pas son compte. — Votre sol est sans vigueur; aux arbres que Nin venez de lui enlever il avait lar- gement distribué les sucs qui faisaient sa richesse; il faut lui en rendre d'autres. onc régénération du terrain : défoncage, qui remuera les élé ments actifs qui s'y ment, énergiquement s'il est besoin ; alors mauvaises herbes, plantes parasites, racines arrac e euilles mortes, toutes епіошеѕ dans la terre, vont lui rendre ce qu'elles lui ont emprunté; la neige et а pluie vont рота la masse et lui apporter la frai- ieu Que si se présenteñt des circonstances particulières, si le sous-sol est argileux, humide, imperméable si le tuf se ren- vant la nature s-sol ; celte profondeur ық. que les essences qui viendront ensuite devront rester longtemps ! en place, comme dans les vergers, ou peu de temps, comme dans les pépiniéres, selon que leurs racines devront chercher la nour- riture profondément ou à elle qui saura, dans un sous-sol peu pro- fond, défoncer séparément et le tuf et la terre végétale, qui fera mouvoir la claie pour épurer un terrain trop pierreux, qui creusera dans l'argile pour y installer les tuyaux de drainage; elle en un mot ui fera que, dans la lutte de l'homme ауес la e mier, l'engrais. Animaux, raux, tout, selon les besoins, apportera son roide ou chaude, humide énergique ; le fumier pour la terre, c'est la viande pour le travailleur, et 121 comme là, s'il est de folles dépenses, i il est aussi de t d'abor mier, ier surto Voici le terrain valide, prêt à l'ouvrage; il attend. Deux s ecd se ише. : au is pressé d'a Le sol inerte, nous jg ове; "il était $ nous lui avons rendu des forces ; il manquait d'aliments, il en a en a n- = w w чу de temps perdu; nos voisins le disent 19 v 1% MISCELLANÉES. = le temps c’est de l'argent ; arbres au joli feuillage pour le plaisir des yeux, arbres aux fruits savoureux pour les jouis- able, arbres au bois robuste wv y wv wv Ww un 22 = e Ф Ф =, = š Ф E ез c est prête à e. re 5. pla lu e, avec moins de réussites im- Jr. peut-étre, mais p itii aussi avec ins de mécomptes. rre s emporté us les éléments qui lui étaient » particulièrement utiles et que n » s semblables sans que le » temps et le repos, joints à l'engrais, ne ^ lesaientrestituésausol? Le malade est sur > pied, mais lui faut-il tout d'abord un rude » labeur, ou un labeur progressif ? Point » de repos qui ruine, mais point de fatigue » zd accable. Avant ce fumier, précur- » en » » vaut arrosage, » disaient nos ancétres, » et ils en savaient plus que beaucoup ne » pensent. Que si le temps ее si lat- » tente est impossible, plantons alors; nécessité oblige; sinon mieux vaut un » prudent retard, un an de ce repos rela- » tif, plus, s'il est nécessaire, d’après l'é- > puisement du terrain, 4’ aprés sa nature » plus ou moins favorable, d'aprés l'es- » Sence des arbres qu'il a portés et de Т 1417. CULTURE EN La petite ville de Cavaillon dans le dé- partement de ons, une annee on y a vendu 5,457,896 melons de diverses dimensions et de diverses sor- tes en moyenne au prix de 2 francs 50 cen- ceux qui P seront confiés ensuite mais de l'intelligence et du dicc nement toujours. де, lentement et en silence, les di nts éléments du sol seseront unis par un mélange intime ; reposé par un travail facile, le voici prét au grand travail. Assez de reposdés lors ; qu'on enfouisse le fumier, qu'on apporte les әрне, me оп plante; plantation raisonn pre soins attentifs, culture intelligente, et tout sera bras ; ons retr un rendre à l'état vierge ce qui a déjà pro- duit), mais un sol régénéré, bien «крон et tout prét à répondre encore à l'appel de l'homme. » П en sera de cette question, Messieurs, usieurs. Beaucou e w w w w w w W wd w W US Uu U UW w w UW ш pour n'en point faire profiter d’autres ? р’ aprés q ашк il est vrai, rien ne mérite s d'étre éerit, qui ne dévoile une dikode nouvelle ; d’après nous, düt- on se répéter parfois, on ne saurait trop PUE tout renseignement utile; ісі à, tót ou tard, il se trouvera toujours dieu intelligence heureuse de le re- cueillir. En horticulture d’ailleurs, comme , que des enfants perdus dont on a retrouvé da famille. Telle est, Messieurs, sur la question po- sée, l'avis de votre Commission. En le renvoyant, par la voie de notre Journal, à la personne qui So- térét ems qui la dirige. (Annales Soc. Imp., Paris.) GRAND DU MELON. times la douzaine. а Бе brin produi mune revenu 1,200,000 inn. Cette seule паев t done pour cette nnuel Фе епуігоп (Bonplandia ) NUS e. ARAUCARIA IMBRICATA Ра р; Chili Plein arr 147 1577 -1580. ARAUCARIA DIBRICATA, ravos. Coniferæ. . CHARACT. GEN. Vide supra vol. УП, р. 245. pungenubus subtus haud carinatis viridibus, stro- ili squamis acumine incurvo, seminis ala basilari minima. Expr. Araucaria imbricata, Pavox in Мет. Аса- hg xu I. 197. — Laus. Pin. Ed. 1. II. 9. t. t. 48-50. — Carrière, Conif. 416. — GORDON, The Pinetum. 24. — Idem. in suppl. 14 — et in praes. tab. ad. nat. in Hort. Van Houtt. del. et рісі. ` j| aea ромвехжа lucnanp, Conif. 86. t. 20. PINTS araucana Mormia, Chili 182. ромвеха CniLENSIS Lamark, Dict. П. 501. m ~ e E - = 4 Te. сл De 3 š ro № * IFARIA SALISBURY in Linn. о Transact. VII. 515. PERUEN Chil. Ce magnifique Araucaria est celui qui doit nous intéresser le plus à cause de sa rusticité. La situation qu'il requiert dans nos pays doit l'abriter du soleil, sans qu'elle enléve l'air indispensable à | un arbre destiné à prendre des propor- tions gigantesques. Le sol ne doit pas | être trop humide ; une légère butte lui seraitdone favorable. C'est assez dire que le sous-sol doit étre bien drainé et la Т 1418. LE JARDIN BOTANIQUE DE GRENOBLE. Il y a quelques semaines, еп parcou- rant à Lyon, le pare de la Téte d'or et toutes ses riehesses, en compagnie de Гһа- bile seigneur et maitre de son Jardin bota- nique, M. Denis, je rencontrai, l'un de ses collègues , M. Verlot, de Grenoble, bien connu de la botanique et de l’horticulture francaise et depuis longtemps aimé des lec- teurs habituels de la Revue Horticole. il éum de Paris, езі compté à bon droit parmi les érudits dont la plume autorisée dévoile chaque Jour les conquétes pacifiques de l'art hor- ücole. Le lendemain, aprés avoir quitté miner les intéressantes cultures. Depuis une vingtaine d'années environ, M. Verlot s'occupe d'une œuvre de régéné- ration qui commence à porter des fruits précieux, dans le jardin botanique dont il tage qu'elles y reconnaissent. Il est sou- vent eurieux de voir a s cult pour se constituer arborieulteur d'abord, puis professeur d'arboriculture; ce qui ne 148 ARAUCARIA IMBRICATA, Pavox. terre. dans laquelle on le plante lui conviendra si elle n'est pas trop aride. est originaire de l'extrémité sud- ouest de l'Amérique méridionale. Son aire géographique septentrionale ne dé- passe guére le 56° de latitude. Il forme plus au sud de vastes foréts, mais ne 2000 pieds de la ligne des neiges, tan- il eroit souvent jusqu'à cette ligne. Sa station s'abaisse cependant jusqu'à une altitude bien moindre vers Cuneos et Osorno, ой on le rencontre jusque non loin du littoral. Les Indiens ont rapporté à Poeppig, qui nous four- nit ainsi que Molina ces détails, que l'Araucaria imbricata ne se rencontre guére que dans les versants ouest des Andes. Les pluies et les neigesabondent les déclivités et non pas dans les plaines. e nom de cet arbre dérive de celui des habitants du Pays, les Araucaniens, qui le lui ont donné, nous dit Molina, parce qu'ils en sont fiers ; e'est leur or- gueil; ce nom signifie franc, libre. Les fruits comestibles qu'il porte sont telle- ment abondants, qu'ils suffisent à ce peuple et le mettent à l'abri de la di- sette. Ils sont renfermés au nombre de 2 à 500 dans des cônes pareils à celui - que nousfigurons page 150, et l'on évalue qu'une seule branche de l'arbre porte de 20 à 50 de ces cónes, de sorte que l'on peut se faire une idée de la somme de matiéres nutritives qu'un seul arbre peut produire. Vers le mois de mars, époque de leur maturité, ees cónes tombent et sont récoltés par les femmes qui font su- bir aux fruits diverses préparations pour les conserver; elles les font entr'autres bouillir, puis sécher, les réduisent en farine et en forment des pâtes cte. ; ils sont aussi mangés crus ou rôtis, etc., eie. Elles les distillent encore pour en fabriquer une liqueur alcoolique. Le bois de cet arbre est propre aux constructions navales, il est d'un blane jaunátre, fibreux et plein de belles vei- nes, peut se polir et s'ouvrer avec faci- lité. La résine qui abonde dans toutes l'empêche pas de consacrer des loisirs , rares, il est vrai, mais féconds et salu- taires pour ses lecteurs, à la rédaction un terrain plat et siliceux, abondamment arrosé parles eaux des hautes montagnes avnici + Tardi К пл 1 des abattages successifs, qui laissérent des emplacements suffisants pour recevoir des massifs nouveaux sur un plan ingénieuse- e Chacun de ces massifs, aujourd'hui florissants, est spécialement i 5 quelquefois à une fa- mille, Ici, le groupe des Rosacées s'étage en amphithéâtre étalant son luxe habituel de fleurs blanches et embaumées : Sorbiers, Alisiers, Azéroliers, Amélanchiers, Aubé- pines, et tous leurs congénères réunis à dessein. Plus loin, des Frénes, espéces d'Europe, espéces d'Amérique. Ailleurs, les Noyers des deux hémisphéres; les Chénes, les Tilleuls, les Ormes, les Spirées, les Chèvre-feuilles. Tous les genres de plein air ont leur place, leur coin spécial, ой chaque visiteur à son gré peut les admirer, les comparer, les étudier, dans toutes les phases de leur végétation. En dehors du раге, une longue avenue, également plantée par les soins de M. Ver- lot, de deux rangées d'arbres exotiques, comprend une nombreuse collection, en exemplaires uniques, des espéces dignes plet développement. L'exemple est salu- taire et tout le monde doit applaudir à de pareilles tentatives. ne autre section du jardin, légérement surélevée en un petit coteau ой serpentent les allées d'un labyrinthe, forme un Pine- tum composé des plus intéressantes espè- ces de Coniféres. On y remarque déjà ARAUCARIA IMBRICATA, Pavox. les parties de l'arbre est blanehe et a une odeur agréable qui tient de celle de Гепсепв. D'aprés Pavon, les Araucaria femel- les (1) atteignent jusque cent-cinquante - pieds de hauteur, tandis que les mâles s'élèvent rarement au-delà de quarante à cinquante pieds. Leur tronc, droit comme une flèche, depuis la base jusqu'au sommet, porte ses branches en verticilles d'une symé- trie pleine d'élégance ; ils donnent au paysage un sublime caractère. ne nous a pas été donné de les voir dans leur eontrée natale, mais l'exem- plaire majestueux qui eroità Frogmore, dans la brumeuse Angleterre, peut déjà donner une idée de sa beauté dans sa patrie. * H а été observé d'abord, en 1780, par les Espagnols, qui cherchaient dans ee pays-là des arbres propres aux constructions navales, et c'est sur lui que Don Francisco Dendariarena jeta ныш ысы а с ONE RUN (1) Les Araucaria sont dioiques. 149 son dévolu pour réparer sa flotte, à l'anere dans le port de Taleaguano. Deux ans plus tard Pavon en examina les fleurs et les fruits et l'appela Araucaria imbri- cata. Еп 1795, le capitaine Vancouver aborda à cette cûte, et Menzies qui ac- compagnait l'expédition, en récolta des cónes, dont les graines, semées à bord du navire, levérent et furent présentées à Sir Joseph Banks. Celui-ci en planta dans son jardin à Spring Grove et envoya les autres à Kew ; c'est à cette circonstance qu'est dà le nom que l'arbre porta dans les premiers temps en Angleterre, celui de Pin de Sir Joseph Banks. Ceux de Kew furent tenus en orangerie jusqu'en 1806 ou 1808, époque à laquelle M*Nab les livra à la pleine terre en les protégeant chaque hiver d'une couverture, jusqu'à ce que finalement on ne les abritàt plus. L'exemplaire iei figuré a été dessiné d'aprés nature dans notre établissement ; nous en possédons une quantité de cette taille et de moins forts, bien remplis de racines, tous eultivés en pleine terre, dans des paniers, ee qui nous permet de beaux Cedrus Deodora, les plus pré- cieuses plantes des genres Cupressus et Juniperus , des Cephalotaxus , des Thuia et des Sequoia gigantea qui prennent déjà des proportions intéressantes. L'école de botanique est l'objet des vives préoccupations de M. Verlot. Ісі reparait le botaniste enthousiaste, * Qui met tout son bonheur dans les di d » #75 Outre le soin laborieux qu'il apporte à la culture de tou fait un jeu de leur culture, et vous verriez, non sans plaisir, sur les rocailles qu'il a lui-méme rapportées fleurir à l'envi les Saxifrages lianes, les Alchémilles et les Silénes, les Sedum et les Primevéres, les Renoncules, les Bulbocodes, les Fougéres, avec mille et les G ا ت = = autres de leurs fréles et délicieuses com- a ge gnes. d Mais s'il est beau de se consacrer aux joies du botaniste et de l'amateur des jar- dins, il est utile aussi de songer à l'ins- pour entendre sa parole intelligente le maitre et l'ouvrier, du monde, a été créé par lui de toutes piè- ces, il y a huit ans, sur un terrain annex au jardin botanique. Sa collection fruitière ne se compose pas de moins de 200 variétés ommes et d'un grand i oyaux. Le jardin est petit, mais bien cultivé; chaque arbre est à sa place et nul enclos des environs de 150 de les expédier en toute saison sansavoir à eraindre pour leursanté. L'Araucaria imbricata de Dropmore a été l'objet d'une note que nous avons consignée dans lun de nos derniers catalogues ; nous la reproduisons ісі pour eeux d'entre nos lecteurs qui ne l'y auraient point rencontrée. Ce printemps nous avons été visiter le Pare de Dropmore prés de Slough, non loin de Windsor. Cette propriété seigneu- мае se composait exclusivement, il y a trente ans, d'arbres de haute futaie d'es- sences diverses, mais tout ordinaires. — Lord Grenville y fit planter cà et là, dans les elairiéres, des Coniféres de toute espéce et les y abandonna à la garde de ieu. Ce jeune plantis prit de l’âge. А l'abri de tous les vents que brisait et que brise епеоге la forét de vieux arbres qui les environne, il s'est trouvé là dans de bonnes conditions, dans de meilleures conditions de croissance quà Kew. Au- jourd'hui cette plantation, due noble caprice de feu Lord Grenville, peut être considérée comme étant la plus luxueuse qui existe en Europe ! Parcourant cette forét — malgré le ARAUCARIA IMBRICATA, Pavox. déluge d'eau qui nous transperçait de parten part — nous ne pümes retenir nos exclamations! Quelles merveilles, quelles merveilles que ces gigantesques Araucaria imbricata, dont l'exemplaire de Kew ne donne aucune idée! Quelle admirable disposition de verticilles com- plets, depuis l'extréme base jusqu'à l'extréme sommet ! L'exemplaire de Kew donne-t-il une lueur d'idée de ces pana- ches comparables à ceux qu'émettent les Araucaria excelsa! ? Pas nne branchette ne manque, l'ensemble forme une sur- : face plane quoique ondulée ; et ce bel ensemble monte ainsi, par vertieilles réguliers, jusqu'à une élévation telle- ment grande que l'œil la compare avec complaisance à celle de nos plus grands chénes ! Quelle majesté ! Et ces gigantesques Douglasii, еіс. etc! — Quels souvenirs ne laissent-ils pas à celui qui s'est donné la peine de franchir la faible distance qui sépare Londres de Dropmore... En trois ou quatre heures de temps le trajet s'ae- complit ! L. VH. Paris ne le disputerait en bonne tenue au laboratoire arborescent X vaut un coin de terre bien cultivé, qu'un grand i pi en friche. culture des gue dans la région des agnes, diffère essentiellement de la culture en plaine. Les transilions météoro- logiques sont si rapides, les rosées si froides et si abondantes, même dans les matinées d'été que non венца! la disposition en cantre-espalier étagé est nécessaire, mais encore le choix des « cépages doit étre 1 а jet d'une attention particulière. Dans but, M. Verlot a rassemblé а plusieurs années, une collection de vignes qui c prend plus de 190 Yaris. dita. soumises à une culture expérimentale des mieux ordonnées. Toutes sont sorties des clos de l'Isére ; leur vérification a été faite avec le plus grand soin par lui-méme, avec l'aide de MM. Buisson, Bozonat et le doc- teur Albin Gras, depuis l'année 1845, oü M. Verlot, fit un appel fort bien accueilli des vitieulteurs de tout le département. De cette expérimentation comparative naquit une seen es parfaite des vertus et des défauts de chaque variété. Aujourd'hui, les стијени viennent avec assurance s’approvisionner, au jardin botanique de Grenoble, d we conseils sur le choix leurs cépage J'ai nn les titres de M. Verlot à la reconnaissance des horticulteurs. Il reste à ajouter qu'il sait mieux que personne les plantes spontanées du Dauphiné. Pas une localité des environs de Grenoble qu'il n'ait cent fois par ee pas un coin de rocher escarpé ой 6 posé son pied mon- tagnard, trouvant tou; jours de bonnes plan- tes et souvent des plantes nouvelles. Les bot Gigs кашк ы ont. dé ше, et stice, de nombreuses pei à ce second Villars. Les Sedum Verloti, Hiera- cium Verloti, Galeopsis Verloti et surtout OF lg, & put У В Рау. IMBRICATA ARAUCARIA Plein ап Brésil merid. b MISCELLANÉES. 131 le charmant petit Daphne КЕ sont, pour l'intrépide marcheur et le zélé savant de и, une de ces gloires modestes llentes ou dans les bulletins de la Société botanique ses herborisations de la Grande Char- treuse, du Mont Bachet, au Saint-Eynard, chaque brin d' herbe. Dans une de ses der- nières sessions à Grenoble, la Société de botanique reconnaissante en fit un de ses vices-présiden s. Telles sont, à peu prés, les impressions que j'ai rapportées d'une visite au jardin de gens qui, eomm sans bruit leurs labeurs et leur intelligence à l'avancement d’une science qui fait nos plus chères et nos plus douces occupations. Ер. ANDRÉ. (Revue horticole.) T 1419. SUR LA GREFFE DES CACTÉES. La greffe de Cactées sur des sujets de même ' famille, d'une nature plus rustique et р robuste, a, depuis quelques années, nné des résultats surprenants. D 1 ont, par ce moyen, parfaitement passé nos hivers les plus rigoureux. Par ce m ne no a été prolongée de нт mois; саг l'on a pu continuer ments sans crainte de Less esed "plus tard, et on a pu les co mencer de bien meilleure heure au "eg temps. — Mais il arrive souvent, quan on choisit une plante d'un fort "volume y greffer une plante dont le diamétre est trés “fort, a greffe ne с Es lous les site auxquels lon s’atten- dait; ceci dépen eultive toute la collection (excessivement nombreuse) de асе, оп les maintient a place dans des pots d'un trop faible diamét etre, Cette opinion та ues suggérée par les faits suivants : j'ai remarqué qu'en enter- rant les pots de quelques plantes greffées sur forts sujets de Cereus Peruvianus, cel- es dont les sujets avaient poussé leurs ra- cines à travers le trou du pot, ont végété et grossi d'une manière tout à fait inusi- mmen- семе petite découverte, et d'e pots, quand ils les mettent dehors dans À | belle saison, soit sous bâche, soit à l'ai libre; dans un eompost de terreau её de sable ou de terreau et de terre de bruyère sableuse, et de soulever ou d'óter entiére- térieur d'amples raeines dans la pleine e 'e, on retranchera ces PTE A t racines extérieures qui auront rempli pen dant l'été l'office de nourrir la plante ; ét celles qui, restent dans le pot sufliront am- plement à maintenir le degré de vitalité nécessaire pendant l'hiver. La saison sui- vante, de nouvelles racines remplaceront les ue e ar ce moyen on évilera t que nécessiterait В tages de ces mémes pots et de plus on aura évité en grande partie ces arrosements répétés qui enlévent à la longue toutes les parties nutritives de la terre des pots, la rendent souvent aigre engendrant des ma- ladies et des insectes. Les racines en реве terre au contraire se tirent мк d'affaire ауес bien moins d'eau; celle qui leur arrive, s'écoule d'u ne poc normale et leur Фен sans jamais leur nuir Il y a quelques années, je сан отапа nombre de == anie suaveolens, arbo- rea, bicolor. Par le moyen ci-dessus décrit jai eu pendant cinq et six ans de suite toutes ees plantes d'un volume hors-ligne, eoo de fleurs, dans des pots (compa- rativement aux arbres qu'ils contenaient e d'une capaeité r idiculemint cxiguë. `Евёрёвіск PALMER. (Revue horticole’. Т 1421. Lorsque, aux beaux jours de l'été, la brise vient doucement caresser nos visages et que les mille fleurs qui apren nos par- terres attirent nos regards, nous éprou- vons tous, sous l'influence cu qui nous enchante, un sentiment d'admiration sinon de profonde reconnaissance pour les beautés que la nature nous prodigue. Por- tant nos pensées au-dessus de nous, nous ne songeons point à la к: nous oublions quel travail il а fallu pot art et élever ces plantes à ment, au prix de quelles fatigues ces corol- , les s'épanouissent, quels pénibles soupirs uaves parfums. Nous sommes à la fois égoïstes et ingrats, et nous semblons nous dire: à d'autres la peine, à nous la jouissance! Et si cepen- dant alors une voix nous disait : « Maitre, l'ignores-tu? Ces hommes sont tes fréres; J'en appelle à ton cœur, adoucis leurs misères ! » пе serions-nous pas tout disposés à écouter cette voix, Г pin de la conscience ? Or, dans la vie de l'ouvrier il y a deux choses qui sollie itent au méme titre une bienveillante intervention : Ir bien-étre moral et le bien-étre matér А ce dernier point de vue, w petit appa- reil ici figuré mérite de fixer l'attention. Par son i intermédiaire l'opérateur horticole | complir la besogne mieux ct plus vite qu'il ne saurait le faire en s'aeeroupissant ou e cet nt les genoux en terre. Plusieurs se- | | est complétement mis à l'aise; il peut ас- | monde. rcoltage, sont autant d'opéra- nous ne les не pas toutes, qui exigent que les mains soient aussi prés du sol que possible. Or, quel est celui qui puisse se baisser, s s'accroupir, s s Agenowiller aisément des heures entières? T ouvrie % symptóm paresse. Le siége de Whiulesey remplace tous ces engins. Un d'eil jeté sur les И dessins suffit re. faire comprendre ut ce que cette modeste invention amé- ricaine : i simple, d'ingénieux, de сот- mode ct d'utile. C est le “plus pe des ыы 1 п veut, fixée sur un pivot lequel, : au moyen ° MISCELLANEES. LE PETIT SIÉGE DE WHITTLESEY. de courroies munies d'agrafes, s'attache au talon de l'un des pieds, « de telle sorte que celui qui le porte n'a qu'à s'aeeroupir pour se trouver parfaitement assis (fig. 1). Veut-il \ М "m US “Z Z КИ || i 4. 1. travailler tar 4 marche et sa chaise marche avee lui sans le géner le moins du ivot est proportionné à la taille du travailleur, е Gar- dener's Monthly, qui nous fournit l'expli- cation Fig. 2. ouvriers hortieoles. Et nous ajoutons : po i qu un travail ne saurait étre bien men e n'est par celui qui n'y éprouve point e géne ou de malaise, l'inventeur de ce sim iple siége a en méme temps bi 2 M rité de l'hortieulture. | % |o y __ 777 Wy ° zum jf ANUS SZ ZZ 2 о | ла. РЮО 4 f 2 MAN > 7 "M %, “%, ed o ee 685} GYMNOSTACHYUM — \УЕВЗСНАРРЕАТИ (Л. Lem. аға — —— t - 155 1581. GYMNOSTACHYUN (7) VERSCHAPFELTIL ® шу. Acanthaceæ. Envoyée du Parà à M. Amb. Ver- schaffelt, par M. Baraquin, cette trois fois jolie plante a recu de toutes parts, dés son arrivée, le meilleur accueil, et, disons-le, l'accueil le mieux justifié. uand nous la vimes pour la pre- mière fois à l'exposition de Lille (!) nos yeux ne se détachérent plus de ce fabu- leux feuillage d'un vert extrémement foncé, sur lequel se détaehent de larges veines si nettement. tranchées, d'un coloris cochenille trés-foneé. Ces feuil- les opposées, déeussées, ovales, lan- céolées, sont tellement rapprochées au premier àge qu'elles semblent posées les unes sur les autres et ne former qu'une seule rosace. Quant aux fleurs , elles sont insignifiantes au point de vue ornemental, aussi, dés qu'apparaissentles pédoneules, sommes-nous d'avis qu'un (1) Magnifique exposition tenue dans un local apru i approprié à son éphémère destination, say nous en proposons l'architecture пре modèle à toute société d’ horticulture en position de se donner un local réunissant à une grande élégance, un prix de revient bien modéré. coup de serpette les enlève. Ce chari- table instrument dispensera les bractées de montrer la longueur de leurs oreilles ! Cette jolie plante se multiplie de boutures très-facilement et sa culture en serre chaude est des plus aisées. Elle affeetionne les lieux humides, et la lu- miére ne lui est pas indispensable pour se bien colorer, puisque les exemplaires qui ornent des dessous de tablettes, dans l'une de nos serres à orchidées, y étalent merveilleusement leurs fraiehes couleurs sur la roche pr e nue. Tandis quele Gymnostachyum (?)Ver- schaffeltit fesait son apparition еп Bel- i J. Veitch produisait en Angleterre, sous le nom moins compro- mettant d'Eranthemum rubro-venium , une plante similaire. А cette époque-là, toutes deux nous parurent étre iden- tiques, mais depuis elles se distinguérent parla forme des feuilles arrondies chez cette derniére, plus grandes, plusallon- gées, plus robustes chez la реса І. « үз ч 5 = Ф (1) Voir Illustr. horticole, pl. 572. Т 1421. NOTICE PHYTOLOGIQUE SUR LES ILES CHATHAM. Dans une lettre récente adressée à son реге, M. H. Travers donne des renseigne- ments assez curieux sur la végétation des iles Chatham, qu'il visita au mois d'octobre dernier. Nous en reproduisons, d'aprés le Сотлар Chronicle, les principaux pas- avee des feuilles de Phormium tenax. Ce leurs cótes, et qu'ils exportent parfois à la Nouvelle-Zélande. Из semblent ne cultiver aucun fruit d'Europe et font une grande consommation d'une petite espéce de Mo- rille, originaire de la Nouvelle-Zélande, u'ils ont introduite à Chatham. La végétation y consiste surtout en Eu- rybia, Coprosma, Dracophyllum, Sola- num ete. avec plusieurs espèces de Fougeres arborescentes, parmi lesquelles se trouve le [^] 2 154 Anse dealbata, et cela en nombre con- sidérable. П y a encore un A “a discolor, le Phymatodes Billar- dieri ata et d'autres qui sont ман communs dans les brous- sailles de la Nouvelle-Zélande Le Myoso- lidium nobile (1) y croit sur le rivage et étale une végétation Ds na partout ой les pores, qui recherchent avidement à se repaitre de ses racines, ne l'ont pas envahi et dévasté. Les Maoris en séchent les feuil- les et les fument en guise de tabae. Dans une région sablonneuse qui s ¿tend entre Wangaroa et Tubong croissent de grandes ~. = de jones, mélés à des Pteris esculenta et à quelques touffes xL а de Phor- mium tenax. Àu nord d er-Bay la sur- hath quelques collines isolées. La péninsule de (1) V. Supra Рьове, tome XIII, р. 55. Т 1422. LE FOURMILIER Dans un rapport adressé à M. le ministre zoologique i naturelle de Paris par MM. J. de Buschenthal et Lasseau, M. Milne vene le célébre + албаты donne " description suivante du grand Е qui fait le plus remarquable de cet envoi est le өтіс u grandfourmilier, quel on n'avait pas encore vu vivant en France. Ce singulier quadrupède a plus de deux P de long, et sa force musculaire est si grande qu'il se défend contre le jaguar ou ‚нке d'Amérique. Cependant sa bouche est complétement рои vue de dent is et, m r se nourrir, il se borne à ramasser langue des fourmis ou d'autres insectes des plus petits. Mais tout, dans son ont armées d'énormes griffes à Г VM des- quelles cet animal laboure le sol et met à découvert les retraites souterraines habi- tées parles légions de fourmis qui abondent dans toutes les parties chaudes de l'Amé- rique. Sa langue est un ок instru- ment pour la capture de ces insectes, car MISCELLANÉES. Peter-Bay est plus есен Le sol у est | e profondeur de cette en feu à une profondeur E üble, l'ineendie ne semble s'étre é quand celui-ci était suffisamment min Plusieurs plantes introduites sont en étendre "praec š blane, la pâquerette, la patience, la mou- tarde, le Polygonum qu'on trouve dans les plaines de Cantorbéry, le fraisier des bois sont de ce nombre. L'extréme luxe de vé- gétation que ces plantes déploient, et la rapidité de leur сене ne laissent pas de doute à M. ue bientót elles n'étouffent les antes herbacées Bes Tel est du reste l'ordre de la nature : les nouvelles venues trouvent diee le s ds des substances depuis longtemps délaissées par d'autres espéces et finissent par re рвет celles-ci. Dans le régne végétal omme dans le régne animal il: y aura lutte а et toujours. DE L'AMÉRIQUE DU SUD. elle est démesurément longue, étroite mobile et constamment en live gluante, de facon qu'il peut darder cet organe dans les crevasses du sol ой il aper- coit une troupe de fourmis et s'emparer sans el de toutes celles qu'il parvient à ouche LU loger une pareille langue, il lui faut une bouche 1 ongue, étroite et peu ten- e presque à une trompe, acquièrent un uper eig si énorme qu'elles recouvrent tout le devant du cou et une partie de la € Pour se pro- eurer dela sorte, en quantité é suffisante, e proie qui se dérobe avec une agilité erdre son temps lancer de nouveau sa langu pour y accoler d'autres ME. Des dents le trèfle - 1589 TEN : DENDROBIUM NODATUM Lindl. Serre chaude. —--. - 155 . 1582. DENDROBIUM NODATUM roue. ғи. Orchidaceæ. СПАВАСТ. GENER. — Vide supra vol. III, p. 226. ulibus elongatis graci- ulos palis oblongis, Бем latioribus brevioribusque, calcare brevi obtuso, labello e a rhombeo- | ovato aeuto 5-lobo, lobis lateralibus brevibus ob- usis ineurvis, lobo medio amplo ah abro integro, disco de. margine apiceque albo. Ноок. IL. ms Dendrobium nodatum Rens. FIL. ms. — | Hoox. Bot. sni i 22. Gartenflora, 1865, p. 56 DENDROBIU RODITE, би Chr. 1865, № 1, p. 6°. (uet. гу sine descript.) Espéce originaire du Moulmein, d'oü M. Parish en a envoyé des exemplaires à MM. Low et С°. Comme beaucoup 1 autres elle fleurit en l'absence. des feuilles aux articulations des pseudo- bulbes anciens. Au moment de notre | visite au susdit établissement, ces plantes récemment importées, et que l'on venait d'empoter, montraient toutes des fleurs dont les boutons étaient arrivés du pays à l'état rudimentaire. І. VH. labourer le sol et déterrer les "imu l'os du bras, au lieu d'être стале, finta ue exlerne de cet organe à la manié d'un pied-bot. A toutes ces particalarités remarquables ajouter la Ы grand fourmilier de l'Amérique méri- dionale nous fournit donc un bel exemple ces harmonies qui semblent indiquer que tout, dans la strueture de la machine vivante, a été ealeulé et coordonné en vue de l'obtention d'un résultat déterminé. Cet animal nous E aussi sous d'autres rapports. L'ordre édentés, auquel il appartient, était représenté jadis par plu- mais de nos jours, il n’en est plus de même ; presque tous les mammifères de ce groupe naturel sont maintenant de très-petite taille ; la tamanoir est le seul grand édenté de l'époque actuelle, et, par l'étrangeté de ses formes, il nous rappelle un peu certains membres de la faune antédiluvienne. Sa déjà l’objet d’é- é structure intérieure a été udes importantes, et M. Owen a publié sur ce sujet un mémoire trés-estimé; mais l'histoire physiologique et anatomique de e quadrupède laisse encore beaucoup à .. е sirer T 1423. INVENTION RUSSE POUR ÉTEINDRE LES INCENDIES. Le 1°" novembre, l'administration de la police de Saint-Pétersbourg a fait faire sur la place Preobrajenski, l'expérióaés d'un nouveau procédé pour pee le feu pendant les incendies. Ce procédé consiste dans карыш d'une нове 156 ues. dont la composition est le eret de l'inventeur, M. Liapounow, pro- pridie de Toula, et dont on se sert après l'avoir dissoute dans de l'eau. Deux båti- toitures en pne. m mit le feu à à tous les afois et l'on fit agir sur l'un des жүйө des Rue pes alimentées à l'eau Monk о que la dissolution in- ventée iapounow fut employée à éteindre r autre baraque. On remarqua que l'inventeur fit dissoudre dans deux grands tonneaux pleins, d’une capacité totale de 70 +T 1424. DU CHAUFFAGE Dans les pays où l’horticulture constitue une industrie florissante, partout où la serre est devenue un complément indispen- sable du salon, le chauffage par le therm siphon s'est substitué peuà peu, depuis une 'années, au systéme suranné e trentaine Фар du ehauffage à l'aide de canaux en macon- nerie. Ce qu'il y a de plus re c’est que son Жады méme, — ation de l'eau chaude, — qui mblait tout d'abord en devoir circonscrire l'emploi à à des locaux d' s aisé- ment que cela devait arriver, dès que les avantages du chauffage l'ea importants : Égale répartition de la quiet uniformité la température moyenne produite; facilité E A toute espèce de combustible; absence com pléte de tout danger, une explosion n étant pas ен с. Nous s pas l'intention d'entrer iei dans бов de détails de la construction d'un thermosiphon. Ce serait la matiére de plusieurs сое s. Nous allons simple- ment dire en quoi il consiste et sur quel m correspondant Cotlage Gardener, M. P. O. Whitehead, a commu- | зе chauffe, l'eau se met MISCELLANÉES. védros, 4 pouds 1 jm n d'une poudre blanehe exhalant une assez forte odeur. Partout ou le jet әм saturé 4% cette sub- stance rencontrait la flamme, il re au- , instantanément, sans qu'on remarqua La Gazette de police estime que la nouvelle invention aurait une application utile dans les fabriques, les usines et méme dans les maisons possédant des pompes à la main. On se servirait le plus Қасы туы: de a dissolution pour dompter la premiére violence du feu et on continuerait d'opérer ensuite avec de l'eau sans mélange. (Moniteur.) РАВ LE THERMOSIPHON. niqué récemment au rédacteur de ce jour- nal, M. le Dr ú Le thermosiphon est un appareil com- posé d'une chaudière métallique, en fer ou en cuivre, d'une forme variable n ie tuyaux également en métal, le tout е plétement rempli d'eau. Une des extrémités de ces tuyaux est adaptée : à la partie supé- rieure de la chaudière; l'autre à la partie ее L' арр. n'est pas herméti- ment fermé; il est muni d'un certain eu ss de tubes d'aérage dont nous expli- gaeran l tout-à-l'heure les fonetions; ensuite ile unique avec un véservoir d'alimen- tation à à ciel ouvert, destiné à le maintenir plein et à réparer la perte que l'évapo- ralion pourrait causer. А mesure qu'elle en mouvement, traverse les tuyaux dans tout leur parcours, pour rentrer dans la chaudiére, plus ou moins refroidie, suivant le développement de l'appareil et suivant la température des locaux à chauffer. De là les noms de tuyau de départ et de tuyau de retour qu'on leur A mité. La chaudiére indiquée par la lettre A est en forme de fer à cheval, forme trés- ERANTHEMUM SANGUINOLENTUM Hort. ? Madadascar Serre chaude о е 157 1585. ERANTHENUN SANGUINOLENTUM ^? Hont. VEITCH. Acanthaceæ, Mise en vente au printemps dernier par M. J. Veiteh qui lui assigne Mada- gascar pour patrie, eette nouveauté hors ligne est d'une grande richesse de pana- re. Áu moment oü nous éerivons (25 décembre), cette panachure est bien plus brillante eneore qu'elle ne se montre dans la planche ci-contre. Ses branches étant successivement pincées à leur sommet, cette espèce qui se ramifie bien, sera des plus utiles comme plante de cor. Sa culture en serre chaude (tempérée) et sa multiplication de boutures sont des plus faciles. Les boutons à fleurs commencent à poindre..... Seront-elles ornementales? L. VH. c Ф avantageuse lorsque l'appareil n'est pas destiné à chauffer de grands locaux. En G se trouve le réservoir d'alimentation en communication avec la chaudière par le tuyau de retour, et le niveau de l’eau 5 у trouve indiqué par la ligne E. à circulation de l'eau dans les tuyaux a pour principe la dilatation des liquides par la chaleur. L'eau chauffée augmente de volume et devient par là plus légère; voilà pourquoi les liquides renfermés dans un vase se chauffent rapidement lorsque la chaleur est produite en dessous, tandis que leur température ne s'éléve d'une maniére trés-lente dans le cas contraire. d ` . ` . Е à mesure par le liquide froid — hs u moins refroidi par sa circulation dans es locaux à chauffer — qui est eau- oup ue Ја quantité de li il’ i it dé ue qui l’a produite, doit déplacer, pour Pouvoir s'échapper, une assez grande quan- , (1) Nous ignorons si elle a été décrite. dans les tuyaux et permet à l'eau de se chauffer dans son passage travers la chau- dière jusqu'à 100° C. П peut naitre aussi lorsque les tuyaux n'ont qu'un évelop- pement restreint relativement à la dimen- sion de la ehaudiére — et par suite du foyer, — et en résulter que la différence de température entre le tuyau de départ et le tuyau de retour ne soit pas assez rande. Dans се cas, l'eau bout très- promptement dans la chaudière, si l'on n'a plus grande qu'il n'est nécessaire, ce do certains constructeurs de thermosiphons et plus fréquemment les jardiniers ne se nombre de serres. On peut eonclure encore [ , жж , cède que l'ébullition de l'eau, lorsqu elle roit n'est pas provoquée par un sure de chauffage doit être attribuée à u vice de construction. Dans ce cas, le tu art en D, I battre l'inconvénient жүз vapeur de s'échapper rap! ement, sans pousser au dehors -^aueoup de liquide, co SOA u 158 MISCELLANÉES. lequel est recueilli au reste dans le réser- | шев, dés que la température zm à eau est voir de l'alimentation, mais il n'empéchera | portée à un certain degré. Ces petites pas la vapeur de se produire et cette pro- bulles ға gglomérent, se аай дапѕ duction de vapeur elle-méme est un dé- | les parties les plus élevées des tuyaux, aux faut, en ce sens qu'elle cause une déperdi- | s où ceux-ei forment un coude dans tion assez notable = la chaleur produite. - L'impro = 0 | un sens t = l'horizontale, et au départ fait le coude е prendre une, к s. idée n'ait pas été émise en Angleterre hitehead, mais en Belgique nous l'avons vu сиы en divers endroits ous ne sachions pas que personne ait ë T intention de la faire sienne. En effet p pluie qui sont les plus pures et par conséquent celles ue l'on doit préférer, contiennent en dissolution une certaine quantité d'air, qui s'en sépare sous la forme de petites possible s E de cas de remplir complétement l'appareil. Ils forment donc partie intégrante d'un thermosiphon. Dans tout appareil il est avantageux de placer un tube d' aérage sur le tuyau de départ à proximité de la mare il qas si elle avait à longueur de tuyaux ч Eb. P. n 4M op әнмен" die T ue CODONOPSIS GRACILIS Ht'& T. Sikkim. Serre істрегес. 1586 1584. CODONOPSIS GRACILIS nook. rs. ых rows. Campanulaceæ. HARACT. GENER. — Involucrum npe Ties partitum, lobis dentatis. Calyx phæricus ovoideusve, ovario adnatus, pem т un- cato (an rper 2). Corolla . . 2 : ibique valvis 5 brevibus dehiscens. Loculi cum involueri foliolis alternantibus, ideoque lobis co- rollæ KU ози. Semina oc, parva, lenticularia. DC. Prod. УП, p. 425. opovopsis Wall. eade N^ 1500 et е поп species in лысы = ind. 5. — Дір р. 120, бесі. IL. non aes = himal. part. VII 254, nec оєж sp. ENDL. 24, I, p. 515. | CHARACT. SPECIF. — ` Volubilis glauca glaber- rima tenella, foliis longe petiolatis ovatis ovato- Г seminibus anguste oblongis, testa nitida. Hooker Codonopsis (Lep/ocodon) gracilis Hook. Fir. кт Тн. Jilustr. himalayan Plants, pl. XVb. Icon hic iterata. Hätons-nous de dire que le Codonopsis gracilis n'existe pas vivant en Europe; il ne s'y trouve..... qu'en herbier! C'est là за place pour les botanistes, mais les Sr at voudraient le voir dans nos s = Si сеце обе: sanglante guerre n'avait éelaté dans l'Inde, ce beau Ma- gnolia Campbellii (figuré dans la FLorE), que l'on nous demande si souvent, cet иил si merveilleux (également figuré) ce Decaisnea si insolite, et tant d'autres brillants végétaux appartenant à ces riches eontrées, seraient introduits калы v s аг état vivant! Mais eette 19421159 partie de l'Inde sourit peu aux maisons qui utilisent le serviee de voyageurs. Et encore pour voyager il faut des qualités, il faut aimer les plantes! Et, , ег aiment l'hortieulture comme un galérien aime sa chaine Le far niente dolce! Voilà ce que reeherehent ceux qui n'aiment réelle- ment pas les plantes, qui ne paraissent les aimer que pour mieux vous tromper. Une fois en route et de l'argent dans le gousset..... Voilà le bie, le but du stratagème qui précède leur départ d'Europe. T 1425. HARMONIES DE L'HIVER(1). E а saison porte nettement distinet | caractère qui lui est propre. L'Hiver est austère, économe, réparateur. Se ré- гіапсе мо de son mandat, il laisse volontiers | X autres saisons leurs avantages re pec tifs : au Printemps sa parure ; à l'Été, s Medi ус АЯКА splendeur ; à l’Automne, ses сее Віеп plus пе faisant pour lui-méme aucun frais, | il thésaurise avec patience, per que, mer- | veilleuse d des plantes, des ani- | r maux e homme, Ја Тен puisse suffire aux бере enses du nouve L'Hiver a pour agents plus d moins о ан L а ое еее (1) La reproduction est interdite. 160 Ils s'occupent de plantes comme s'oc- сире du poivre celui qui doit le piler, comme s'oceupe de la теше celui qui doit la tourner, eomme tel autre qui саззе du bois, comme tous ceux qui se font force motrice. S'oeeuper de plantes, c'est pour ceux-là le sort réservé aux malheureux condamnés à ар 5 tonneau des Danaides..... — quand ils le peuvent, quand l'Océan vous sépare d'eux, ils ne songent pas plus à eeux dont ils ont accepté une mis- sion, que l'ingrat ne songeà son bienfai- teur, que la nichée enplumée qui s'envole ne songe aux parents qui l'ont élevée. Heureusement, il est des voyageurs sans cesse du plaisir toujours renaissant qu'offre à leurs yeux eharmésla vue des végétaux de toute nature qui les entou- rent et parmi lesquels ils. glanent et trouvent du neuf! А ceux-là la palme, la renommée, la reconnaissance ! Enfin. — Revenons à cette jolie cam- panulée grimpante, la seule du groupe à laquelle nous autres horticulteurs puis- sions tenir. Les Codonopsis inflata, rotundifolia, cordata , les Сатрапитеа connus, sont toutes espéces à fleurs ternes, de cou- leurs insignifiantes au point de vue ornemental. Nous avons figuré le Cam- panumæa lanceolata, qui, pàs plus que le C. javanica, n'était digne d'ètre cul- tivé. Ces plantes n'ont fait que pa- raitre et disparaitre; tandis que la jolie clochette bleue qui nous occupe serait CODONOPSIS GRACILIS Hook. rit. ет Тномв. choyée, aimée. Qu'on lntroduise et la serpette fera son office for the million! « Rien de plus beau, nous dit le D" Hooker (l. c.), que cette petite plante toute délieate, qu'on rencontre rare- ment dans le Sikkim, et qui habite le bord des eaux dans les foréts les plus sombres. Ses fleurs d'un bleu clair, son feuillage transparent et membraneux, couvrent littéralement des buissons en- tiers. » Ce voyageur célébre ne nous indique pas la localité où il l'a rencontrée. Il rapporte seulement « que le genre Codo- nopsis est encore remarquable sous un autre point de vue : c’est qu'il occupe une aire géographique restreinte eu égard aux grandes différenees d'altitude dans lesquelles on le rencontre. Ses espèces sont disséminées entre 5,000 et 10,000 pieds de hauteur. On en ren- contre dans les climats les plus sees comme dans les localités les plus hu- mides. » < Le groupe des Codonopsis et de leurs proches alliés comprend environ 14 espè- ces, toutes originaires du Sud-Est et du centre de l'Asie. Elles sont répandues à partir de la Songarie et de Afganistan, du Nord-Ouest de l'Himalaya et du Thibet jusque dans 1е Bootan, mon- tagnes du Khasia, et s'étendent jusqu а lal presqu'ile de Malacca. Elles sont in- connues dans l'Hindoustan- et l'ile de » à la eulture de notre jolie plante, — qu'elle nous arrive, répétons- , nous lui réservons nos soins de tous les instants. «2 = >> = е” L. VH. т cependant, par pue (елден, chaeun d'eux prédomine tour-à Le froid est l’agent principal cette saison. Voyez aussi comme il éalise successivement le triple niedi. Ж Hiver doit être austère, пе fut-ce que pour donner, par voie de инее, beaucoup >P plus de charme au dm temps. Or, remar- quez comme le fro оша, gerne les = solidi e les lacs et méme, aux deux pôles, l'Océan. ў ¥ iS 8 S $ № ЈУ 2 +" 2 Y + MALUS FLORIBUNDA Sieb Japon А Plein air. / Rameau de Grandeur naturelle / 489 = со cc — " ПН M M pati сыншы int “м — 161 1585-1589. MALUS FLORIBUNDA sin. Les Malus Ringo, Toringo, specta- bilis Kaido et floribunda, toutes intro- duetions du D* von Siebold, ont fait, à trés-petit bruit, leur entrée dans le ` Si l'Hiver encore doit être économe, pour devenir réparateur, voyez comme le froid agit à cet effet : il accumule au sommet des montagnes les renes qui doivent ali- menter les 1 rivières de l'Été, il enchaine les forces végétatives, il dureit et ferme le sol à l'influence du € la me sce froid suspend es animaux inférieurs ? il frappe de léthargie les reptiles et méme plusieurs mammifères, il détruit des my- riades de mulots, d'insectes et de lombrics, et de toutes les dépouilles, de tous les dé- ris, il forme cette terre végétale par excellence qu'on арр humus. En méme етрз, voyez peu-à-peu per- spective se modific, comme touts’ harmonise iel oiseaux voyageurs le signal du départ, et la marmotte avait annoneé aux animaux hibernants l'heure de la retraite. Le loir rentre dans son Macs Pours dans sa tanière, Ја terrier. 0 dans son r nolez bien "dus ces concordances : € loir va trouver au cœur de l'arbre un d couche de foin qui lui en а' relié Et n'essayons pas de spécifier ici tous les artifices се танны, car l'imagination ase d marais, la к; momie lustrée, ‚ se atténue les ray ons solaires ; de terre, par l'inelinaison de son axe, he afuibli encore еп ne les recevant que sous une notable obliquité et, dans son i трен diurne, elle ие aussi leur action. Les ténébres, en effet, descendent vite sur l'horizon x avec elles la tristesse, qui “indéfinis Le hibou semble jeter de Join n loin sa note plairitive que la mélancolie muette est un vétement qui protégeles semis сонга la gelée; d'autre part, c'est un 162 monde. On ne s'en est guére oceupé, et à peine. Arrivées successivement dans cet Eta- blissement parmi d'autres plantes japo- naises trés-nombreuses, elles y ont été cultivées, multipliées et méme ressemées sans avoir jusques-là attiré notre atten- tion spéciale. MALUS FLORIBUNDA бев. Elles ont grandi et ont pris les pro- portions dej jeunes arbres de 4 à 5 mètres de hauteur. — L'un d'eux, arrivé sous le nom de floribunda, s'est montré tel- lement beau, au printemps dernier, que nous avons essayé de faire dessiner l'arbre en son entier. D'abord pendant qu'il était en boutons, puis, une seconde fois, lorsque toutes ses fleurs étaient réflecteur qui diminue далала ве l'obs- nt bien moins que cette Dee. épaisse et dure se liquéfie, pour remplir autre office. Or, quand dégel. Certes, ce serait un problém cessible au génie de Г pueri qui кеде: lement ne КЕНЕС dire tout ce qu'il lui faudrait, pour oudre, d'appareils, de combustible et ge temps. our- tant | brem de voir le phénoméne s'ac- comp courant d'air, doucement venu du Tropi- que, qui de sa tiède ае touche la neige et la fond ; ou plutôt, il la divise en deux arties : l'une qui s'élève gazeuse pour détendre l'atmosphère, l'autre qui descend nous intéresse surtout par la propriété nutri- tive qu'elle vient d'acquérir ; car, en se liquéfiant, elle a dissous bs prineipes ga- zeux qui s'étaient, comme elle, dégagés de l'horizon. ж pr ineipes seraient inutiles dans l'air et méme nuisibles, tandis que ramenés dont le sol, que la fonte des neiges a rendu spongieux, ils s'ajoutent encore alimentaires aecumu ulées la quantité de pluie que l'atmosphére nous renvoie tous les ans està peu prés la méme, огаш, juillet précipite plus d'eau que février dans tout un jour. Il importe, DE, qu'en été la pluie tombe € abondance, mais ne dure point, tan- dis qu'en hiver la pluie doit étre débitée peu à peu, mais avec une certaine conti- nuité. On стей en effet, que s'il est des terrains ой l'eau pénétre aisément, il en est d'autres aussi oà elle ne peut s'iusi- nuer qu'avec peine. L'insistance de la pluie lui permettra done d'imbiber profondé- ment tout le sol, et puis chaque terrain se mettra de lui-méme dans les conditions d'humidité qui lui sont propres : ear, par une admirable réciprocité, dés que le soleil agit, leau est facilement abandonnée par les couches qui sont très-perméables, tandis qu velle est longtemps retenue par celles qui l'ont — lentement. Or, voyez les nombreuses concordances qui pen la ове ин де la pluie dans cette saison. D'abord c’est la période la plus propice pour la plante; ear la graine, recueillie sous le sol, demande alors que s'active autour d’elle lemménagement des sucs qui doivent bientót la nourrir. C'est aussi E E le plus convenable pour les ani- , puisque la plupart d'entr'eux, ou « uident encore qu'en germe, ou sont plus 439% A 2 CA (7 N d А у ^ 7 73 Чы j Ll ж ғ. ww а И b s 1 . MALUS FLORIBUNDA Sieb. ^en boutons] 458 MALUS FLORIBUNDA Sizs. 165 épanouies, et, enfin, nous en avons fait peindre un rameau fleuri, dans lequel toutes les parties sont vues de grandeur naturelle. Nous nous disposions, pendant le cours de l'automne, à en faire dessiner et peindre les fruits qui sont petits, d’un beau jaune d'or, sphériques, aplatis du cóté de l'ombilie qui est trés-rentré; — mais, dés le mois d'aoüt, un rhumatisme articulaire universel nous a pris, nous a tenu alité pendant des mois et nous retient encore en cellule! out a été négligé, jusqu'aux bran- ches destinées à notre cher еоПаһога- teur Carriére. C'est done partie remise à lannée prochaine. Cependant, pour ne pas pri- ou moins engourdis, et les autres, n'ayant cup dés coli pdt et, par eon nséquent, abrités. Quant au citadin, rien ne l'invite encore à porter dans les champs ses heures de loisir. Quoi qu'il en soit, aprés que le froid et la pluie ont ster aides terminé leur 0 ri par le froid et n'a pas été dissous par la e ie ; il s'agit de transporter à grande distance, et même d'une ile à l'autre, le pollen des fleurs dioïques, de balayer la а de la terre, de chasser јез nuages qui encombrent l'atmosphère. Et que faut-il pour faire pas pios la vitesse que la direction? Il ne faut, nous le savons(1), qwune simple différence de densité, de température, entre deux — atmosphériques juxta- posées. Nous ns au e plus est aussi la force du vent. No 7 savons enfi que la diversité de ses res répond icio s la сна de ses fonc- Celle qu'il doit remplir en се moment consiste surtout à balayer l'horizon. Or, chaeun de ees — ds il semble disperser au hasard a sa destination, sa place, son emploi. Ainsi les brine de paille que l'air abandonne sur le chemin serviront un jour de supports aux galeries sableuses de la fourmi; les filaments de mousse que le (1) Voir le chapitre : Harmonies de Pair. buisson arrête au passage formeront la соп-. chette lég gère du pinson ; avec les lanières d'écorce que le vent jette sur le sol, la vega tressera bientót le tissu délicat de son nid : les fragments d'élitre tombés à la surface du lae vont être des nacelles toutes prêtes pour de nombreuses larves œufs mic piques ; germes noma- des atteignent ainsi les plus hautes bran- our endre, avant d'é ; des feuilles qui doivent‏ ا leur servir de nourriture et d'abri‏ Mais, quelque intéressants que soient, en réalité, tous ces détails, il importe heures qu'il lui avait cédées, la terre se présente moins oblique aux rd ons solaires et la germination ома oindre de tout Ms - Yavéneiaen: lle, saison favorisée, car les provisions surabondent dans le sol, l'horizon est net, l'atmosphère pure et le soleil vivifiant. Mais, un - encore de l’Hiver sous le rapport orne Hiver ne s » s'adresse pas au regard, qui d être flatté, mais à la pensée, qui cal- cule et qui juge. Et pourtant il "n'est dé- pourvu ni de toute parure, ni de tout mouvement. ғ. gran la forét, le : vert, le sa in губ тм tapisse le tronc du vieux eym vertes toutes ses feuilles, ini que le мети qui s'impla : que l'if, qui dresse dans les pares sa ver 464 ver nos lecteurs de la vue de ees belles planches, nous les insérons ici, sauf à 1 examinés; que le travail soit possible Гап pro- chain. Ces arbres fleurissent au premier printemps et les ‘gelées tardives peuvent en détruire les fleurs. Ce malheur ne MALUS FLORIBUNDA Ses. pen simplifierait pas la question déjà passa- blement embrouillée par les résultats que nous ont montré les semis faits de pepins de Malus floribunda : ils nous ont donné du Malus Ringo, au beau port pyramidal, au feuillage large comme celui du pommier et qui ne ressemble guére à eelui que montre le petit ra- meau de grandeur naturelle (voir notre doyante pyramide. П est vrai que la nature recueille ses forces pour les mieux dévelop- e mais sa vitalité qu'une querelle s'engage entre la mésange, assez taquine, et le roitelet, peu endurant. L'objet en litige est si menu qu'il échappe erépitent et se choquent, comme tour-à- tour chacun de ces athlètes exigus attaque, n orne- ment, ainsi que que les autres saisons % Mais essayez done de nombrer les diamants à mille facettes et à mille couleurs que le givre suspend au toit de la chaumière racheter par l'éléganee et la variété ses gemmes leur fréle consistance et leur courte durée ? Et si cet é vite au rayon méme qui le fait si richement seintiller, n'excite peut-étre qu'une vul- gaire curiosité; placez-vous à un autre point de vue, et voyez si, pour l'àme mé- ditative, il est rien de plus imposaut, rien de plus solennel que l'aspect de l'horizon, lorsque, dans le ealme mystérieux de 1а nuit, la lune, devenue souveraine du fir- mament laisse tomber sa lumiére douce et pure sur la blanche tunique de la terre endormie ! Un esprit frivole s'imagine peut-étre que la terre serait pour l'homme un séjour délieieux, si partout y régnait un éternel printemps. Mais la moindre réflexion vient nous dire que les magnificences de l'année seraient impossibles sans les réserves abondantes de l’Hiver. Et puis, des familles entières d'animaux et nous manqueraient aux divers points de la série i aurions des fleurs sans minue pour nous l'importance des choses. C'est à pein і guliéres que la gelée dessine sur nos vitres. Chaeun sait que, refroidie à la surface ex- térieure par le contact de l'atmosphére, la ire à son to i d ^t е с talline, la vapeur d'eau dont il est saturé. C'est bien, Mais quelle est la loi qui pré- á ву 5,07 MALUS FLORIBUNDA Sieb. ‚ en pleine floraison ] 469. MALUS FLORIBUNDA Ses. première planche) pris sur un Malus floribunda dont les rameaux sont hori- zontaux, légérement pendants. Ce méme semis nous a donné du Malus Toringo, du Malus spectabilis Kaido , et enfin du Malus floribunda, tous noms sous les- quels nous les a livrés le D" von Siebold. Zuccarini ne parait pas s'être occupé de ces plantes-là ; nous n'en trouvons 165 pas de traces dans les Abhandlungen der math.-physisch. Klasse der kónigl. bair. Akademie der Wissenschaften. 'Tous ees Malus se greffent et s'inocu- lent sur pommier franc ou sur doucin et paradis; leur rusticité est à toute épreuve. | L. VH. side à cette eristallisation si merveilleuse- ne 5 de ces vdd ved ы que dissipe, en se montrant, la vérité. Mais placons- -nous un peu plus ter car il est une harmonie morale de РН u'il donner une haute et consolante lecon. Oui, T 1426. NOUVELLE FORME s ne sommes pas partisan des formes ERE diffieiles à faire prendre aux arbres, plus diff leur faire S ея création rapide, entretien facile et peu dispendieux, produits abondants, que peut- on ‹ simplicité d'ail- аше le cordon oblique, la plus élémentaire de toutes les formes, présente toujours un beau coup- d'œil lorsqu’ il est арын z de дене étendue Toutefois nous ne contesterons aucune- ment l'utilité de certaines formes et nous savo un espalier Fig. 1. — Sujet greffe, quelle est la forme qu'il convient de don- ner par la taille aux arbres ponen. Et l'Hiver fait autour de nous le silence ce, sance continuelle nous enseigne que, si la vieillesse méne à la tombe, la tombe n'est, en réalité, que le vestibule d'un monde qui ne doit plus finir. PauL TeuLings (1). (Science pour tous.) LINDE Ong uu. u са И Е 4) Auteur de VHistoire naturelle dans ses ap- TAUER 1 A DONNER AUX POIRIERS. puis, à part la question d'utilité, il serait ner aux Poiriers, publié il y a quelques années dans le Journal d’ A gri- culture pratique, par M. Millet, ancie n jardi- nier à l'École P. agri- eulture de Tirlemont. Nous laissons parler ce praticien devenu aujourd’hui l’un des professeurs d'arbori- culture dont es cours publies obtiennent le plus de suce «Onse bare généralement de ce que les Fig. 2. — Jon ad de deux bouton 166 poiriers sur franes conduits en pyramide EB A à un âge très- nt, le pince ment, etc., avec intelligence, on parvient à dompter les arbres les plus rebelles à fructification, mais il n'en est pas m vrai 9 quand on en posséde un assez grand n cette espéce, il devient presque Пиро de leur a appliquer, en temps opportun, les soins qu'ils réclament. Aussi combien ne voit-on pas de ees arbres qui ne produisent p quantité de fruits suffisante pour couvrir les frais que leur entretien exige annuellement? « La cause prineipale de ee fáeheux = tat est, facile à comprendre : la sèv est qu'à un alors que la multiplicité et la disposition des ramifications gênent la libre circula- · “о > âge assez ava tion des sues nourriciers, que l'arbre se met à pee convenablement des fruits. ès de vigueur de la partie supé- rieure а poiriers еп pyramides greffés sur | francs est done dûa l’ascension trop rapide | pour | de la sève et à sa tendance à se le sommet de l'arbre. « Pour remédier à cet état de choses, il | MISCELLANÉES. ла EK а conséquent de dévier le s de la séve, de la diviser à la base de l'arbre, et i fius parait que l'on attein- drait рене ce résultat en adoptant la forme su « Оп втейегай les sujets à la Дач ой l'on désire commencer la pyra n se 246 servant dns greffe portant о ou trois Fig. 4. — "Otia dirigés en éventail sous une inclinaison de 60". boutons (fig. 1), qu'on laisserait croitre le oem possible, en les ашар ant еп équi- re de force . 2). Si cet équilibre ne ат раѕ кан ан il suflirait, Fig 5. — Pincement des bourgeons. obtenir, de courber pendant quel- porter vers | ques jours la ramification la plus forte, à 'époqu e de la pleine végétation. uum v | | | i MISCELLANEES. 167 cinq boutons “esas on ne conserverait que deux bou urgeo 0 prémentionnés (fig. 5) seraient dirigés en éventail, sous une Чаш d'environ а degrés (fig. 4). xiéme taille serait appliquée de сока а fier aux rameaux une longueur d'environ soixante centimètres (fig. 4), еп ayant toujours soin, pour maintenir la nne conformation des branches méres, Fig. 6; — Abaissement d des branches lors de la me taille. de pincer les ne latéraux À quatre ou cinq yeux (fig. 5). Quand l’époque de la troisième бе; abaisse- rait chaq anche-mére à à ge prés horizontalement (fig. 6) e Fig. 7. — Pincemen: des верны аргеѕ Іа quatriéme taille. rapport avec l'ampleur de la base de la pyramide. * À la quatrième taille, on lais- serait aux rameaux une lon ngueur d'environ cinquante ec et, vers le mois de juin, on pin cerait les aped Ша qui tendraient à pous avec tro de vigueur (fig. 7 « Lesannées suivantes, on taillerait à ein- quante centimètres environ, et l'on ne lais- serait aux rameaux latéraux qu'un déci- métre de longueur à peu prés, de maniére à former de chaque branche-mère une pyramide- andele, 37 Fig. 8. — Poirier en pyramide-chandelle. 168 « Cette disposition aurait pour effet de diviser la sève, de la contrarier dans sa marche, ей de la distribuer à trois, quatre ou six pyramides, au lieu d'une seule, et il serait alors facile 'd'obtenir une fructifica- tio < sasam nte. « Кена de cette nouvelle forme | P ramide, on préviendrait sans aucun oir des arbres et qui fourniraient de douze ans on arriverait à av en plein rapport, MISCELLANÉES. beaux fruits, car la maturation serait en- tourée de toutes les garanties désirables. « Cette forme s'appliquerait A Iu avec succés aux espéces les pem fer 1. Millet à nommé e forme (ocu mide-chandelle , désignation inexacte car rbre n’a certes plus rien — s £2 = ° = >. S. ES 3 © ә. t une espéce de branches ver зла appliqué à un eontre- espa Ер T 1427. LE COCOTIER DES SEYCHELLES : UNE MERVEILLE УЕСЁТАЕЕ. Il y a quinze "A M. le D'J. E. PLANCHON ie con dans la FLonz les caractères étran- it sotto l'effet pit toresque du а Sechellarum Вил, Ce recueil (1) ur et de son appréh hasardons à ajouter ок lignes aux с. pages dues à la plume d'or du ma E oint de vue utilitaire et sous le rapport de son organisation physiologique, + Lodoicea est également remarquable. Le stipe de ce Palmier, droit et régulier, s'éléve comme ны colonne jusqu’à 50 et 40 mètres ; il met plus d'un siècle à at- e quinze et vingt ans qu'il présente la plus majestueuse beauté pes 5s 'alors son feuillage est à т = = LJ 2 ^ Б e 2 S. 5 B ua 3 un "i > B о un ^. 1 met stipe du sein des autres feuilles qui lui forment une superbe couronne, vient e icatrice annulaire en conserve pour toujours la trace et ins- crit sur la tige l’âge exact faut qu'en moye moins, avant que a plante produise ses premiéres fleurs. Celles-ei naissent aux aisselles des feuilles. Les pieds mâles portent leurs fleurs sur des pese en tonê de plus d'un métre de long et 7 à 0,10 de diamètre. Sur les pede ا‎ les fleurs se trouvent isolées sur les rameaux inclinés d'une im- mense panieule. es fleurs suceédent des fruits, et quels fruits. ! He e, texture, volume tou lement le fruit, dans le sens botanique du mot; elles n'en sont qu'une partie. e fruit est ovale, arrondi, acuminé, long d'un demi-métre, et renferme le plus souvent deux, quelquefois trois de ces noix ou py- une vingtaine de ает. (La suite à la prochaine livraison.) mne ERU s U J... E —— a € (1) Ғковв, tom. V, (4849) tab. et pag. 525 „ен муд үй Es j Ты APLOTAX!S GOSSYPINA Népaul ВЕ) Plein aiv tb . Nord 1590-1591. APLOTAXIS GOSSYPINA ос. Compositæ $ Cynareæ-Carlineæ. C — HMapLoraxis, DC. (Aplotaæxis). C multiflorum, homoga- m, :qualiflorum. Involueri multiseriati squamae ° appendieulatee villosis v. subnudis margine circulari cinetis. — Herba Indi: orientalis montibus indigenæ, in Sibiria rarissima, Cirsii v. Serratula habitu. WHarLOorAxis DC. in боплем Archiv. Bot. П ro jo temon LESSING —Frolovia LEDEBOUR, msc. — SavssumEX, Centaureæ et Cnici sp. Dow. Wazuicn, Lenerour. Frolotia Lenes. msc. Caules monocephali. ussureæ sp. WALL. LEDEBOUR |. е. t. 532, b. €irsioides DC. 1. c. Capitula plurima, laxe corymbosa. —? Æemisteptia Вохсе in Ғізен et Mey. Index sem. hort. Petropolit. П, 1855, p. 58. Synops. 12, non alior. On se prend à regretter pour cette délicieuse plante alpine le nom de nidu- laris (herbe aux nids), dont une heu- reuse inspiration du D" Wallich l'avait jadis saluée. C'est bien un nid, en effet, et des plus délicatement moelleux que cette coupe d'édredon où des fleurs semblent abriter leurs amours. Et qui ne rève volontiers chaude fourrure et moelleux duvet pour cette pauvre fri- leuse égarée et comme perdue dans les neiges de l'Himalaya, à ees hauteurs vertigineuses qui dépassent le sommet du Mont-blane, dans cette atmosphére rarifiée où de courtes mais intenses cha- leurs d'été tirent rapidement les plantes d'un sommeil de 9 mois d'hiver. La froide raison a beau protester contre ces comparaisons séduisantes qui font quel- quefois sacrifier à la métaphore la stricte réalité; l'imagination veut sa part dans la contemplation de la nature : elle aime à voir avant tout entre l'organisation et la vie des étres cette corrélation intime c. Eriocoryne Wa. msc. Capitula corym- boso-conferta, bracteata. — wreo sp. Wazuicu, Pl. Аз. rar. t. 158. (Rovte Himalaya t. 59, f. 1). f. undique obteeto; foliis confert g nuatis denticulatis, inferioribus supra glabris tus canescentibus, superioribus valdopere lana- tis capitula dense aggregato-corymbosa involueran- tibus et superantibus; involucri squamis villosis adpressis linearibus. » DC. Aplotaxis gossypina DC. Prodr. VI, p. 841. CHARACT. SPECIF. — « А. caule simpliei foliis T tiagimis oblongis si» ERIOCORYNE wipULAmis WALL, msc. in herb. J. ӛмітн. (ann. 1821). SavssUuREA GOssYPiPHomA Dos. Act. Soc. Wern. Edinb. Ш, p. 407. — Serene. Syst. Ш, . 581. SERRATULA GOssvPrPmona Dos. Prodr. 168. €xicvs GossvpiNus War. herb. Saussurea GossypiNA WALL. РІ. as. var. H, tab. 158. (Icon hie iterata). qui, tantôt se révèle pleine d'évidence, tantôt se devine ou se suppose plus qu'elle ne se prouve. : La présenee d'une couche de poils laineux ou soyeux est un caractere fré- quent chez les plantes des zones alpines : témoin les Culcitium et les Espeletia des Andes, des Caryophyllées (Cerastium), des Alchemilla, des Draba, des An sace dans les deux mondes. Mais il ne faudrait pas en conclure que се revéte- ment de poils serrés soit une protection indispensable contre le froid et contre le froid seulement. D'une part, en effet, l'abondance des plantes ainsi revétues dans les flores du Cap-de-Bonne-Espé- rance, de l'Australie, des régions mari- times ou sablonneuses du monde entier, st aussi bien tuel dans toutes les zones plantes absolument glabres et de plantes 99 170 à tous les degrés de villosité renverse l'idée que les aptitudes elimatologiques des végétaux soient en quelque sorte mécaniquement liées à l'état de leurs surfaces épidermiques (D. La nature пе connait pas de ces régles uniformes qui plaisent à notre esprit borné : elle dé- joue au eontraire par la variété de ses moyens notre tendance vers de hâtives et hypothétiques généralisations. Voisin des Carduacées d'Europe et d'Asie qui portent l'illustre nom des De Saussure, le genre Aplotaxis habite à peu prés exclusivement les hautes mon- tagnes de l'Asie continentale. Il ren- ferme des espèces qui s'avancent en alti- tude jusqu'aux limites extrémes de la végétation phanérogamique sur la co- lossale chaine de l'Himalaya. Entre ces derniéres espéces l'Aplotaxis gossypina est peut-étre la plus remarquable, en tout cas la plus étrange. Qu'on se figure, sortant са et là d'un sol rocailleux, de courtes tiges dressées, entièrement dis- simulées par des feuilles, dont les infé- rieures plus eourtes montrent sous leurs poils des traces de leur teinte verte, s'entr'ouvrent à coupe élégante et laissent entrevoir dans leur centre une nichée de capitules flo- raux (fleurs composées) à fleurons vio- lets. Avant de s'ouvrir la plante rappelle un énorme nid d'araignée; épanouie elle fait songer aux beaux capitules de certains Protea du Cap. (1) Le D: J. D. Hooker (Himalayan Journals) fait justement observer que l'Aplofazis gossypina est sur des points déterminés la seule plante hima- ` APLOTAXIS GOSSYPINA DC. Cette singulière plante est-elle an- nuelle, comme le dit le О" Wallieh? On peut en douter, d'aprés sa station alpine et d’après l'ensemble de ses traits. Il est probable que ses rosettes formées en automne précédent et préparent la florai- son de l'été suivant. Son évolution entiére pourrait bien, de la sorte, ne pas 2 mois, mais elle se ferait en deux années successives, en deux saisons séparées par un long repos. La racine, forte et pivotante, parait se rapprocher dans l'ensemble de celle de l'Aucklandia Costus, type du méme genre et de la méme région, dans lequel le Dr Falconer a su reconnaitre le Costus indicus des anciens et des vieilles phar- macopées. C'esten 1818 que l'honorable E. Gard- ner, un des correspondants du Dr Wal- lieh, découvrit cette singuliére plante dans les montagnes himalayennes de Gossan-Than. Wallieh lui-méme, en 1820 et 1821, pendant son exploration botanique du Népaul, la retrouva dans ces montagnes. Robert Blinkworth la revit à Buddrinath, Royle et Jacque- mont ont dà probablement la rencon- (тег sur la méme chaine, enfin, plus récemment les deux savants voyageurs, J. D. Hooker et Thomson l'ont observé sur l'un des passages les plus élevés de la région himalayenne du Sikkim. On compte done les visiteurs qui l'ont vue dans son haut domaine. Pourrons-nous un jour la posséder vivante dans nos jardins? Ce désir qui voudrait étre une espé- rance пай de lui-même à la vue de la charmante figure qui nous en donne l'idée et l'avant-goüt. . P. Т 1427 (Suite et fin). LE COCOTIER DES SECHELLES, (1) De son zélé correspondant, M. Ferdinand Vander Meersch. р ; erdinand et déposé depuis lors au musée de l'école d'hortieulture. Cette pyréne a done eu le temps de sécher, de diminuerde poids ; or, elle pése encore aujourd'hui dix kilogram- mes et demi. Pour la forme, elle rappelle en grand la moitié du noyau d'une noix, че t y a ~ S > ~ ж = & * ah S DISCHIDIA + RAFFLESIANA Wall. Presqu'ile де Malacca. Serre chaude 1592-1595. DISCHIDIA BAFFLESIAM WALL. Asclepiadeæ SS Stapelieæ-Ceropegieæ. CHARACT. я — « Calyx parvus, 5- tus. Corolla urceolata, quinqueñde, laciniis ыы; m pilosis, æstivatione val- a carnosa. :» Мање ИЕ in India orientali, is: et Australasia send indigeni, supra arbores vi- nieula inferiora ‘йа: bus umbellatis parvis lacteis v. carneis. > Du Discuipia Ros. Ва. Wern. Soc. 1, p. 52. Prodr. 401. — Cores. in E 307 XII, tab. 13. Wa . 55, n DC yon Үш, 651. — Brume, Mus. od: iate . I. p. 147. Cozynis Улнг. Act. Soc. h.n, nugis VI, p. 111. Lerrosremma Виме fide D CHAB ACT. SPECIF. = D: Foliis subrotundo- ovatis angulatis, obtusis; corone stamineæ lobis »WALL. Dischidia Raffles мама, War. PI. m rar П, tab. 142. cus hie iterata). — Dne. 1 DC. Prodr. ҮШ, Ce n'est pas à titre de plantes orne- mentales qu'on pourrait rechercher les Dischidia. Inférieures aux plus vulgaires Hoya pour les dimensions et l'éclat des fleurs, ces plantes intéressent avant tout le botaniste par la singularité des orga- nes qui, chez elles, comme chez les Nepenthes, les Sarracenía, le Cephalotus, portent le nom d'ascidies. Sur la partie inférieure de longues tiges grimpantes et radieantes, à la place que pourraient occuper des feuilles, qu'on se figure sus- pendus en forme de grappe des espèces de godets charnus, attachés par un eourt pédieule, munis d'un étroit orifice dont les bords se recourbent en dehors sous forme de court entonnoir et dont la cavité recèle au-dessous d'un liquide lus ou moins trouble une ou deux touffes de chevelu radiculaire provenant de la tige ou du pédicule. Ces bizarres organes, Comme l'a pensé d'abord Lind- ley, répondent à des feuilles modifiées. Le pédicule qui les suspend est claire- les irrégularités. du volume nous dirons que she que nous avons devant nous, mesure 1%21 de cir- conférence suivant son axe d'aplatisse- a 8 de longueur sur un largeur P égale (0956); ; son épaisseur moyenne est de 0™19, et, nous š ч лыг ns, elle рёзе 10 1/2 kilóg. Фе m sans en avoir toutefois les шоа пі Pour don une ie оне bee езрёее d'isthme de pareille di- “Un ‘poin t non moins curieux, c'est le temps trés-long que le fruit metàaequérir son complet développement et à atteindre sa parfaite maturité. Ce n'est pas au bout de trois à quatre ans, comme оп mé d'abord, que les fruits sont lentement pour деті tellement résistant que le ciseau peut diffici La matu rité n'est com de neuf à ans; aussi détache d'ordinaite de Varbre qu'après 21 22 ae ЕЕ u (1) Revue horticole, 1864, p. 147. 172 ment un pétiole : leur surface extérieure représente la face inférieure de la feuille ; leur surface interne, lisse, de couleur noir pourpre est l'analogue de la face supérieure de la méme feuille, dont le limbe seul semble entrer dans la com- position de l’ascidie. Ісі done, à l'inverse de ee qui se présente chez les braetées également ascidiées des Marcgravia, des Ruyschia, des Norantea, c'est par dessus que la feuille se ereuse et se renfle en forme de sae, pour s'adapter à de mysté- rieuses fonctions. D'après la description d'ailleurs excel- lente que Wallich a donné de ces godets, il semblerait que le liquide contenu dans leur cavité a son origine en dehors de l'organe méme. L'analogie néanmoins semble contraire à cette hypothése, tout nous porte à supposer qu'il y a là vrai- ment весгейоп, exsudation d'un fluide partieulier. Ajoutons, d'aprés Wallich ui-méme, que de petites et inoffensives fourmis hantent en grand nombre ces cavités et trouvent souvent la mort dans cette eau dont le goüt est sans doute un appàt à leur gourmandise. Nouvel exem- ple de ees piéges à insectes, dont la vraie destination demeure un piquant probléme dans la scabreuse recherche des causes finales. Voisines des Hoya dont elles ont le DISCHIDIA RAFFLESIANA War. port grimpant et ГіпПогевсепсе en fasci- eules ombelliformes, les Dischidia sont des plantes des régions intertropicales de l'Asie et de la Nouvelle Hollande. Le Dischidia Rafflesiana en partieulier, dé- couvert dans la seconde moitié du siècle dernier, prés de Malacca et de Sallon- gohr par le botaniste et missionnaire danois Konig, fut retrouvé plus récem- ment prés de Singapour par feu le savant D" Wallich, à qui l'on en doit la description détaillée et la splendide gure. Son introduetion en Europe, à l'état vivant est toute récente, elle est ис à l'Etablissement de M. Van Houtte. Nos serres le possédent done actuellement, si non en fleur, du moins avec les curieux appendices qui lui donnent son prineipal intérét. L'auteur de cet artiele regrette ins de ne pouvoir étudier ces organes à l'état frais; ce doit étre, en effet, un curieux objet de recherches que l'anatomie, la morphologie et sur- tout le róle physiologique de ces étran- ges produetions, ой trempent comme en un réservoir de délicates fibres radicel- laires, ой des inseetes trouvent à la fois ` leur subsistance et leur tombeau, oü la bizarre un détail de son plan toujours logique et toujours harmonieux. E cette période. Nous ne connaissons point dans la nature d'exemple d'une parturition aussi patiente, aussi longue. On dirait que pour се Palmier la nature a voulu aceumuler les conditions les plus des plus singuliéres, et dont on ne connait d'analogue chez aucune autre plante. L'ex- trémité inférieure de la tige est comme en- châssée dans une espèce de socle, qui est percé de plusieurs centaines de trous, ayant à peu prés le diamétre du doigt, et se pro- longeant en tubes à l'extérieur. Par chacun de ses trous passe une racine qui va s'im- planter dans le sol, mais ne contracte présente une organisation | aucune adhérence avec les parois du con- disposition que les racines conservent un certain jeu, qui leur permet, en glissant | Las | duit qu'elle traverse. П résulte de cette x dans leurs gaines, de se préter aux oscilla- | | | tenaient avaient été abattus. » Се | intéresse hautement ceux qui s'occupent de physiologie végétale. D'où vient ce socle? est-il le collet de la raeine primaire, et les centaines de racines qui passent par ces centaines de tubes ne 4%, | Le” 4 Р, , + ( | ( А ~ Ф; N „~ MA XIMOWICZIA Siberie ОГ. uv Imour CHINENSIS ІШ» Rustique. 1 š arm m en, & put zu. Horte Jant outi A 1594. MAXINOWICZIA CHINENSIS коре. Schizandraceæ. CHARACT. GENER. — Tibe dioici. Perigo- CHARACT. SPECIF. — « Frutex sarmentosus nium corollinum 6-9- т ‚ phyllis D arbores vieinas 25 pedes usque quive Trunei intimis interdum angustioribus. "Мас iem digitum crassi, olubiles, cortice fusco-cinnamomeo 5, filamentis brevissimis ir umn vem | rimoso grate odoro esti. Rami elong gati, RUF petiit crassam varia altitudine Conil atis ende pM ocu- гды flexuosi, cortice lutescenti laevi. . Flor res lis connectivo magno longitudinaliter айпай ех gemmis onneetivis t latis teeti Folia interdum perparia dorso subconnatis eis : | obovato- И жей оһоуа!а өй эйе o tinis staminum vestigium nullum. To rissuleylindeaeeus elliptica, utrinque iiec iin piens carno- brevissim stipitirus, ovariis nume obses- | sula subtus ad venas par pubes tia, 1 dec. 0 ompressa, biloeularia Stig Ф li- " ue longa, eeim. lata, petiolo brevi (5 cen- que crassa dilatata, subbiloba v. sublacera, inter- m. longo) insidentia. Pedunculi graciles 1-4 cen с variis bil ribus margine interiore | longi, eum floribus penduli. Flores pallide rosei, ian i llulosa cu ro su rate odori, diamet. 2 centim. Phylla perigonii Ovula in loculis solitaria pendula. Carpidia baccata, | 6-9, patula, interiora conniventia, cari ovato- numerosa, in toro elongato laxe spicata. Semina 2 | oblonga obtusa, exteriora æqualia, interiora и superposita funieulis laxe pulposo-cellulosis, а | angustiora. Staminum columna perigonii phyllis pariete pendula, in pulpa nidulantia. Semen subre- | plus quam dies brevior Carpidia numerosa subor niforme, hilo in curvatura sito, testa Tu Шешен bas 9 breviter rostrata, baecata, coriacea, interna tenuissima cellulosa. Embryo cum toro coccinea. Semina pallide lutescentia; cavitate p bumi carnosi copiosi tis: testa interna tenuissima, oleo aromatico flavo hilum locatus minimus, radicula m spectante чү. а et ra с: cotyledonibus oblongis eras- chinensis с РІ. ~ | Ма o in n Bull. 2 Acad. St. Petersb. — 14. Primit Schizandra L Ri proxim п. Amur. р. 51, tab. 1. — REGEL, Gartenff. (1802) differt : floribus monoicis, sæpius pentameris, fila- by: B ab. evi 2.5. ula omnino connatis ovariis losing » Ворвеснт. МА Ворвеснт in Bull. St. Para. 1827) XV, p. 459, е tab. fadsuræ sp. Топ y танаа in WT Gray fide Вехти. et Acad. Les récentes recherches des voya- geurs et naturalistes russes dans les 1A Сағы салдан Корвеснт in РЇ Marin- in in Bull, Lent HINE) Tc RCZ. Enum. pe Sphærostema japon 380, саа eren DSU B Conf. in Mem. ne Acad. VI, et J. D. Hoo vastes régions qu'arrose le fleuve Amur nous ont déjà valu diverses plantes que sont-elles que des radicelles? La nature de la substance qui le compose, et qui est dans le genre de celle du brou des noix, semble ne pas admettre cette hypothèse. Et le fait que les racines ne contractent aucune ad- hérence avec les parois du conduit qu'elles traversent parait méme la contredire. Il est impossible, Minn nous, que cet organe, ce socle, n com ME Voilà un Palmier gigantes- que, rare débris peut-être d'une période géologique antérieure à la nótre, portant des fruits d'un poids énorme, et "résistant comme un flexible roseau aux ouragans si impétueux qui si souvent ravagent ces iles fortunées prof. 'Рьлхснох a décrit, au tome V de la FLone, les nombreux usages auxquels se prone le Lodoicea хедее. Malheu- sont trés-recherchés de sorte qu'on craint avec raison de voir disparaitre tout-à-fait une espéce aussi remarquable et n 'existant déjà plus que sur deux petites iles du 174 MAXIMOWICZIA la rigueur du climat natal assure d'avance contre les hivers de l'Europe tempérée. А cet égard, comme aussi pour le сагас- tére de ја Flore, cette partie dela Sibérie orientale n'est qu'une extension de la végétation si riche et pour nous si pré- cieuse du Nord de la Chine et du Japon. Himalaya, Chine, Japon, Sibérie, Amérique septentrionale forment ainsi dans leur partie moyenne une immense zone où l'analogie des formes végéta- tives se décéle par l'identité de cer- tains types caractéristiques (Magnolia, Mahonia, Hydrangea, Podophyllum, Saururées, ete.). Cette ressemblance générale dans les types de la flore est confirmée par le Maximowiczia, puisque ce genre rentre dans le groupe des cepe dont le Schizandra de l'Amérique du Nord et le Kadsura du figo sont les principaux représentants. Les Schizandracées confinent à la fois aux Berbéridées, aux Ménispermées, aux Anonacées et surtout aux Magnoliaeées, dans lesquelles MM. Bentham et J. D. Hooker les font rentrer comme une sim- ple tribu. Ce petit groupe naturel attend une révision sévére qui marque nette- ment les limites entre ses genres Schi- zandra, Kadsura, Sphærostema et Maxi- mowiczia. Rien de plus vague aujour- d'hui que la distinetion entre ces types. La disposition des pièces florales par verticilles de 5 ou 5 pièces ne semble pas être assez constante pour fournir à CHINENSIS Ко. cet égard des caractères positifs : hs rangement des carpelles mürs en са tule (Kadsura) ou en épi (Schizandra, Maximowiczia) pourrait bien n'être pas non plus d'une valeur absolue ; enfin, les des étamines, à filets, à la forme de leurs anthéres, tout cela veut étre étudié, apprécié, pesé au point de vue des affinités, Aussi n'ac- ceptons-nous que sous réserve le genre Maximowiczia, lequel de l'aveu méme de son auteur se rapproche singuliére- ment du Schizandra dont il se ` distin- guerait surtout par ses ovaires biloeu- laires. пар MM. Bentham et J. Hooker (Gen. 1, р. 19) le Maximowiczia chinensis ne serait même qu'un syno- nyme du Sphærostema japonicum du prof. Asa Gray En tout cas, l'arbuste en question se recommande heureusement aux horti- eulteurs par des qualités indépendantes de son baptéme botanique. Son port est eelui d'une liane à nombreuses tiges flexibles, grimpant jusqu'au delà “de 8 mètres, sur les arbres des forêts et dont l'écorce froissée exhale une odeur aromatique. Les feuilles sont caduques et membraneuses. Elles sortent de bour- geons écailleux, dont plusieurs donnent aussi naissance à 1-2-3-4 fleurs longue- ment pédicellées et plus ou moins rap- prochées de la base des jeunes pousses. Ces fleurs, d'un rose pM. agréablement кыре des Séchelles : Praslin et Curieus E au Gouverneur des Seychelles pour le prier au nom de la science ФА vou- loir assurer la conservation de cette pré- h onetionnaire s'est oeieté, et tout récemment le Gardeners’ Chronicle (19 nov.)a publié à cet égard quelques notes dont nous extrayons les détails sui- vants : « Des incendies accidentels et un abattis impitoyable pratiqué pour faire ce à la culture du manioe, ont détruit les sta- tions les plus abondantes. Cependant à la pointe méridionale de Praslin, dans le depuis la plante тесин jusqu bre de 120 je € de haut. On n'y uel guére de no i en laisse ана s on les arbres lesquelles s'enracinent et pous- sent ой elles tombent. Les feuilles pe MAXIMOWICZIA CHINENSIS Rourea. odorantes, sont suivies (sur les pieds femelles, du moins) de fruits singuliers, dont les carpelles pyriformes disposés en long épi par l'allongement de l'axe ou réceptacle qui les supporte, rappel- lent au premier abord de brillantes grappes de groseilles et doivent à leur vive couleur rouge сіпаһге un remar- quable effet ornemental. Les indigénes mangent ces fruits dont la pulpe est acide avec une légère àpreté. Répandu dans le bassin de au-dessous du 52° 40 de latitude, le Maximowiczia existe également prés de Pékin et sur les côtes de la Mandehou- rie. Il fleurit du milieu de mai à la fin de juin et mürit ses fruits vers la fin aoüt Explication des fizu fp les кре analytiques sont reproduils upree . Une fleur fe — — 2. Кес ep . Semence pria prés abla tio. 13, a. DeL en бер са oupé : P avee le бше pu. par 2. elle uit КҮЗІ dans ки Es AUT — 175 ou le commencement de septembre. Le jardin botanique de St. Pétersbourg le reçut d'abord de graines par les soins des voyageurs Maack et Maximowiez. Un exemplaire de 4 ans, planté en plein air dans ce jardin avait supporté, nous dit M. Regel, trois hivers successifs grâce à la simple protection d'un lit de feuilles sur des tiges couchées à terre, et si le dernier hiver (1861-62) en avait détruit es tiges extérieures, la souche souter- raine avait poussé de nouveaux rejets vigoureux. Cette ex périence e lui vaut un certificat de rusticité complète sous le ciel de l'Europe moyenne et mieux encore de l'Europe méridionale. +. БОР. es. — La planche re re s plenis entière езі empruntée au Garten- nche I des Pri mitiz Flore amurensis de Mé ê vif et grossis cinq fois. — 8. Un а. de la ршре "al um c. Caulicule. — 15 e prolon eant en racine tylé dor dure 1. Cot tried ins libr ~ d'un vert luisant, Pede par da ендеше pie pourpre Lario pieds mâles servent à confectionner des chapeaux et des paniers. Cet effeuillement empéche la floraison de se produire; mais librement et suffisent pour сет toutes les plantes femelles du dis p l'ile Curieuse, les exemplaires so it; M breux et plus petits ; des и = p + 1428. UN PROCÉDÉ JAPONAIS Dans le сем volume de la Frons | il a été question, à plus d'une reprise du | voyage de M. J. G. Veitch dans l'extréme Orient. Les plus intéressants détails de la correspondance du jeune voyageur y ont été reproduits(!). Nous y recourons encore (1) Sachant combien 1 affectionne son fils, M. Ja- mes Veitch a amabilité de m° и que > =° G. TET тен est heureusement a en Austr Ce jeune homme aussi bon qu "intr épide a = Марни ари son sweet. home; il enriehira Indu- bitablementl'l L. VH. verait. Cette ile est e la Couronne et le ublie De sorte que la conse eden de cette belle espèce de Palmier est assurée au moins pour quelque temps encore Ex. R. DE LA CULTURE DU POIRIER. un instant aujourd'hui о appeler l'at- enti sur un mode de culture assez re- marquable, sinon par son "utilité pratique, du moins par son caractère presque étran Sur E chemin de Yeddo à Kun le long des rives du Logo, à Pendro t où la ronte est coupée par cette rivière, s'étend age de Kawasaki, qui est devenu ки important par suite de cette cir- és e le traverser pour pass point. Il y existe de dave Белене MISCELLANÉES. où le voyageur prend le thé, et de vastes jardins où il peut se reposer à l'aise et se rafraichir. Ce village est renommé surtout par ses grands et beaux vergers. Des terres d'une étendue considérable, comme le rapporte M. Veiteh, y sont consacrées à la culture du Poirier, du Prunier et du Pécher; la figure ci-contre, dûe à M. J. С. Veiteh, présente l'esquisse d'un coin de l’un de ces immenses vergers et donne d les arbres y sont conduits. Les arbres, — il s'agit ісі de poiriers, — sont plantés (a a) en lignes réguliéres, absolument comme dans les véritables LZ РР | u pousses (c c), soit environ sept pieds. Ces tiges portent пп treillis (d d) de légères tiges de Bambous entrecroisées et réunies entre- elles sur un plan tout-à-fait horizontal. Les troncs se ramifient tous avant d'avoir atteint la hauteur du treillis. Les pousses qui dans l'esquisse sont figurées libres Hi ей dressées, sont inclinées ensuite et a ҚЫ ||] tachées aux lattes à travers lesquelles elles as n о т © = em c. e < ©. 7 ۱ ам) ENDES e 2 © © 5 E un Ë —. un e = e 2 = © мі ~ “о e = “~ = S ~ = e e © = с. © donner à ces végétaux une suffisante quantité d’air toujours en circulation et de produire un ombrage salutaire. De plus ce procédé leur procure à eux-mêmes un moyen facile pour cueillir les fruits. Dans | "А гух | i = - 24 2276 کو — و PE Er — "кз.‏ Wi M. Hooibrenk. 1l est assez curieux de voir === mes principes appliqués dans les || li || vergers japonais, et cela depuis des siècles. || | | : Ем В. == Фу 5,1% мс __ MM SUN 5 { in Horto Van Boulteatto. Mff lili & pi Sechellarum Herm. Wend |. ЗТЕУЕМЗОМА SECHELLARUM /Hort] $ 2. У Pheenicophorium Serre chaude. 5 Sechelles. f 501. 177 ааыа арэне тирена ج‎ a ЙЕ 1595—1396. (STEVENSONIA GRANDIFOLIA Dusc.) PHOENICOPHORIUM SECHELLARUM nerw. werni. Palmæ. CHARACT. GENER. — Fr иө e нө сын! interior ibusque integerrimis, ante- subbace есап, stigmatum cicatrice subbas meso- | rioribus duplicato- €: "dentis dentibus inte- carpio tenuiter fibroso, endorarpio lemni iae о, | gerrimis ; Sm 8 primariis sæpe exsertis el a auran- semine basilari-lateraliter affixo ; RA dra tiaco- -colorati tis. "P uctus 0,010 longi; 0,005 erassi. paucis e hilo adscendentibus sursum fure atis. TENDL. L ©. en ns in vertice leviter | Phenicophorium Sechellarum Hery. gue anastomosantibus; albumine Wisi € ch edi ruminato; embryone erecto basilar Pind MAR Sechellarum Hon I. Wznpr. Jllust XII, Tie . page 5. STEVENSONIA GRANDIFOLIA Ризе. in Catal. CHARACT. SPECIF. — Frondes adolescentes Stephensonia grandifolia Нок integræ bifide, primordiales simplices, MAS Astroca кал aureo-pictuns Си. Lex. р uleis | Illustr. VL, ad calcem pl. 229. — Hont. А. Versen. subulatis nigricantibus, : petiolo dorso convexo acu- | in oe fin str. "Xil. res page 5. leatoque supra applanato inermique ; rhachi su Astr um orsigianum К. Коси, tus aculeata aurantiaca, lamina cuneato-obov аба W ochensehrift, 1859, pet 401. aurantiaco-punetata inermi, marginibus miniatis, а Sechellarum (Kew). "Nous avons dis bonne fortune de pré- . | aplatie s, d'un noir jais. La couleur senter ici le palmier le plus précieux , abricotée de ces pétioles se prolonge sous le point de vue décoratif, qui ай | sur le rachis trés-proéminent jusqu'à jamais été introduit dans nos eultures. Vases diei de ses gigantesques feuil- ge feuilles sont tout- d'une- piéce a Sechellarum est bien le Roi | (non pennées) eunéiformes-obovales et de la fam s'élargissent de la base jusqu 'au som- dio»: amateur ne devra s'en priver, | met, qui est obtus et divisé en deux qu'aueune serre ne sera trop lobes séparés par une large échancrure. i Elles sont trës-symétriquement plis- eé..... IL EST ACAULE et cependant | sées et gaufrées, de couleur bronze беша. Дер la base jusqu'au | avant leur entier développement. Quand sommet. ces feuilles grandioses ont pris leur en- tier accroissement, elles offrent de lon- séries de carreaux, aux teintes Chez la feuille De la base partent, dans tous les sens, des pétioles courts de couleur cha- | gues mois, garnis de longues épines droites, ! vertes les plus variées. + 1429. TONGRES. — SES MARRONNIERS ET SA FONTAINE DE PLINE. s sommes allés faire une pro- | d'une part sur le Jaer et de l'autre sur les ces marr nniers. Vous ne Perieg ; la route à cet endroit est trés- sion élevée. Ces arbres magnifiques se touchent conner de ses masses de briques. Leurs Hier, ver : branches sont énor s, chacune d'elles a | la аспе de Pline. L'eau en е rer la grosseur du tronc du marronnier planté | rugineuse et très-bonne , très-rafraic is- devant notre aison; le poids de ces | sante surtout..... iles les fait fléchir gracieusement, 0 avril 1863. 25 178 adulte, tout le limbe est parsemé de myriades de macules chamois; leur bord, entier vers la base, est, plus haut, découpé en laniéres bifides bordées d'un filet de couleur canelle. N'omettons pas de signaler combien est brillant le eoloris de la jeune fronde non développée, quand elle apparait au centre du feuillage.... e'est tout velours canelle feu! Nous en avons recu un grand nom- bre des Séchelles(0D, et nous sommes seul en Europe, en ce moment, à po voir en offrir largement au commerce. Notre prix est de nature à délier toutes les bourses : 25 franes pour de jolis exemplaires robustes, de 20 à 25 cen- timètres de hauteur à. = Arrivé еп Europe sous le nom de Stevensonia grandifolia, ces deux noms, générique et spécifique, n'ont pas tardé à étre rayés et remplacés par ceux d'Astrocaryum aureo-pictum, d'Astro- caryum Borsigianum, ete. On le prit done d'abord pour u américain (5), pour un Astrocaryum! Et (1) Les iles Séchelles sont situées dans l'Océan Indien (lat. S =) au N.N.E de Madagascar. ыы el bon marché! des ces’ ) — Qua onge me illards très-dangereux arpentent t ravagent Schelles, sur une grande échelle!... « que ces Séchelles, qui sont elles-mêmes taillées sur une реке éche elle, sont loin et d'un trés-ifficile acce » (5) + propos d'américains — Un jour, un auteur uu en = ао s 8 nos eonnaissanees; il oulait obtenir quelques renseignements sur les naturalistes plus distingués pr Brésil, MM. Ca- а, Restinga et Matto.— ! répliqua l'amé- ri i" ie: : ees Messieurs?! — ce mi; nos trois sortes de PHOENICOPHORIUM SECHELLARUM Hznw. Wespt. sur quels caractères scientifiques se basait-on? On ne connaissait que son feuillage! Et, d'aprés une trompeuse analogie de forme, on alla pécher ses congénères aux antipodes! Mais on revint de cette erreur ! Le malheureux palmier put repren- dre le nom de Stevensonia que lui donna Duncan, en ressouvenance d'un gouverneur de ce nom auquel les Mas- eareignes et les Séchelles sont redeva- bles d'une bonne administration et de serviees signalés rendus aux sciences naturelles. Duncan obéissait à une pensée géné- reuse : celle d'honorer un homme de bien, et d'en rappeler le souvenir. Mais, il était éerit que, sans le savoir, nous allions contribuer nous-méme à la démolition ed к élevé par Dunean à Steven Il nous vint 4» Séchelles des graines de ce Palmier, et, grâce à elles, M. Herm. Wendland se erut muni de matériaux suffisants pour le décrire et en faire le type d'un genre nouveau, eréation que justifiaient d'ailleurs les qualités aussi anormales, aussi étranges que brillantes du su De quel nom M. Wendland allait-il décorer се genre? futaies (! !) : le petit bois, c’est qu Capoeira, la forét sa ы Restinga — et le Майо, c'est la fo po nd е mordit les lèvres et se sauva; — e rois ERS appartenaient...... au R£csE n! AL: Carne seeca(*) !! ........ (*) Pour votre gouverne seeca prend deux с. (Note pour votre lle éditi t duas а la Fronz,) ~ ) Т 1430. ABRIS POUR ESPALIERS. La plupart des personnes qui vivent au milieu des р а savent jusqu'à quel point ceux-ci peuvent étre assimilés aux animaux pour ce DR concerne leur sensi- bilité aux influences extér Tout $ v à des besoins artificiels, pourrions nonus dire: et pour elles la force de l’habi- tude n'est pas moins puissante que pou ur : domestication à le qu'y bes, la réverbération ies rayons solaires contre ты muraille, qu'elles пе PHOENICOPHORIUM SECHELLARUM Herm. Мехо. 179 Conserverait-il celui de Stevensonia? — сей été désirable. Et cependant, nous le eroyons, une crainte retint M. Herm. Wendland : eelle de consacrer еп quelque sorte l'existence scientifique du second de ces deux Stevensonia , du St. viridifolia, lequel, évidemment, devait, à son tour, former le type d’un genre nouveau, tant il est étrange dans toutes ses formes connues. M. Wendland, craignant sans doute que la nomenclature ne s'embrouillàt, coupa court à tout cela, et l'on vit appa- raitre le nom baroque de Phœnicopho- rium! Pheenicophorium ! Quel nom bizarre ! Au premier abord nous ne primes pas garde à la signification vraie de la derniére syllabe de ce nom PHORIUM! et, ne lui attribuant qu'une signification trés-connue, celle de : је et nous nous informer M. Wendland (50 janvier), que nous allions faire dessiner et peindre le Verschaffeltia splendida , mais nous on ageàmes vivement à conserver le m générique de Stevensonia au St. TA un. Nous ajoutions, dans notre naiveté : « Quel affreux nom que celui de Phœnicophorium ; il est bien long et peu harmonieux!.... On пе peut le prononcer qu'en s'arrétant à mi-chemin I respirer! — M. Wendland nous à répondu : r parfaitement de ne cm — bien d'autres, ajouta-t-il , trouveront fort laid aussi! MAIS LE NOM EST DONNÉ С`кєзт мог, ajouta-t-il, QUI AI DONNÉ LE NOM DE Verschaffeltia ! Nous avouons qu'à la lecture de ces deux phrases quelques doutes nous vinrent sur le parrainage respectif de ces deux Palmiers! Nous recümes Illustration, elle nous révéla l'étymologie de ce nom hœnicophorium фобий, Dattier, le Palmier ju excellence; ору, objet volé. PALMIER VOLÉ ! Singulière appellation! Quel nom effroyable accoler là au Palmier le plus ornemental de nos serres! PALMIER VOLÉ! Vraiment, en adoptant ce nom là M. Hermann Wendland n'a pas été bien inspiré; il eüt dà le laisser à une autre offieine, faire la sourde oreille et con- server le nom sympathique et déjà trés- connu de Stevensonia; quitte à répudier, comme de raison, le Stevensonia viridi- folia qui ne ressemble pas plus à son ainé qu'un Geonoma ne ressemble à un Acrocomia! PALMIER VOLÉ! Ainsi le plus beau de nos palmiers est condamné à porter toute sa vie le nom de Parmer voré!! — lui, notre beau Srevexsona!! lui ей x les générations qui le suivront. ‚ Mais, a- -t-il songé notre ж dee premier plan ыы notre beau Ste- vensonia МЕ um avec son étiquette greeque de ALM Quelle formidable | -- GRANDS Dieux, QUAVEZ-VOUS LA! -- Ох PALMIER VOLÉ 7.... Et la légende? Car enfin, on nous demandera l'his- toire, la complainte se rattachant à cette dédicace... peuvent plus s'en passer; dés qu'on les prive de сеПе-сі, elles ne résistent plus aux moindres intempéries eurs nouent plus, leurs fruits, si exceptionnelle- ment elles en portent, se gercent et se et l'on реш ауес raison les es chev anglais pur sang, S à елігі habiter décris depuis un 180 Elle n'a rien de commun avec la plante et ne se rapporte conséquemment à aucun de ses — botaniques. Mais — la légende?! Écoutons le Е de ГШивіға- ion : < Il y a là, dit-il, une allusion dont Гашеи" du genre peut seul lever le allusion AU PILLAGE ÉHO assez récemment des Џез Séchelles(?) » Comme on le voit, ce commentaire très-lucide n'élucide guère la question... pour le public Prenons, exempli gralia (pour nous servir de l'expression favorite d'un се- lébre philologue) la derniére des deux hypothéses, qui sent d'une lieue le mé- lodramatique (1) ! Qu'en pensera le publie? Qu'il y a anguille sous roche ! П se dira тойт D'ABORD (sic! ) que l'au- teur du commentaire n'a pu s'inspirer de Ја scène du grand vaisseau de lAfri- caine: — on le fabriquait encore quand uel but songer à mettre en avant un pillage éhonté qui а eu (1) pius quelquefois sous un habit grotesque, use descend au faux goüt du ама. (Vorr.). PHOENICOPHORIUM SECHELLARUM, Невм. Wesptr. lieu assez récemment aux iles Séchelles? Le publie y perdra son latin Nul ne songera, nous en sommes trés- persuadé, à supposer que le commenta- teur ай eu lintention charitable de désigner nos propres correspondants! Ils se sont livrés, à la vérité, à un PILLAGE EFFRÉNÉ de graines, dans ces Séchelles , et се, sur une grande échelle... — mais ils étaient en régle, düment mu- nis, pour cette opération lucrative, d'une autorisation spéciale, ad hoc, que leur avait délivrée M. le maire lui- méme, revêtu de son écharpe. L. хн. (La suite prochainement.) P. S. Conjurons toujours (en atten- dant) l'auteur du genre Malortiea d'aban- donner, de répudier (ш EN А LE DROIT ! le malencontreux nom de Phœnicopho- rium et de donner la consécration scien- tifique au genre Stevensonia, dont le St. Sechellarum formerait l'unique es- ресе eultivée (4), L. VH. ) Cette besogne faite, Sy prendre place avec la Ca rne secca пк ип ce à Qnem en ux hermétique- nres Ca Warm ium, Miellezia, ; Pseudopherna, Schlumberge- а, Defferr ezia, Muquardtia, Biblio- le Phænicophorium dan mé Monvillea, буйи, D Ф et e riq phorium CUIQUE SUUM ET NE. L. VH. grand nombre de générations ne им plus supporter le plein air. Tel est du moins l'effet que la culture en e мерене а produit sur nos meilleures variétés de fruits à pépins, Lye quelques auteurs ont considéré com dégénérescence de z les espèces à noya l'effet extérieur аа peut-étre pas le Án o P chaude а Wendl. S Herm en “йө. LL ж”, Г 177 SPLENDIDA VERSCHAFFELTIA Séchelles | | | H . 181 1597 — 1598. (REGELIA PRINCEPS Новт.) VERSCHAPFELTIA SPLENDIDA HERM. WENDL. Palma. CHARACT. GENER. — Fructus globosi dapes] | i | euneato-obov е verticali | bui rimi stigmatum spado ү? er endocarpio lignoso crassiuse € ded mine erecto aliisque cis herori esel umine densissimo DE ofundissimeque anastomosanti-rumi- nato; embryone erecto basilar °° rt im Bes Жы; in Illustration, Misc. 1865, p CHARACT. SPECI Caudez 91 implex erectus radicibus epigæ E ue leatus; fron is integræ omnes bulosa aculeata diei ua nigrescente ; ae tere- Voici un autre magnifique palmier séchellois, digne rival du Stevensonia ou Phanicophorum Sechellarum, tant par la majesté de son port que par la richesse du feuillage. Son trone est droit, élégant et tout garni de longues épines noires, De lar- ges pétioles, également épineux et de couleur orange, s'en détachent, et se | == GN | tration. tiuseulo mire aurantiaco supra plano, lamina atroviridi inermi, т M dr ибиз inleger- rsis Fera кер ndo- s, primariis ved HN s 0,020-25 erassi (4). erenatis, nervis e medio affixis v sutis. p uctus mr дене princeps, majestica, magni- fica Hor p за 19481 rotóngei jusquau sommet de la fronde, pour contraster avee les nuan- ees tendres de son limbe diversicolore. Ses feuilles sont gigantesques, en forme de cœur tronqué, et s'étalent horizon- talement comme de vastes parasols. Leur sommet brusquement tronqué se divise en deux lobes, séparés par une large échanerure; et un filet orange méme, mais il n'y a pas moins affaiblis- sement réel. — Un Sir pour le faire comprend dons en Belgiqu ossé- entendu i une Xa t ge ment une preuve concluante d'affaiblissement causé par l'espalliage. Nous pourrions en citer une foule d'autres, mais cela nous noun hors des bornes que nous pou- ) ме а cet article. Cet énervement graduel, progressif de nos ноен variétés s (nous insistons là dessus parce que ce sont précisément celles- prope suffira | | ја qui sont Је plus communément soumises à une culture raffinée, à une haute culture, nous l'avouons, mais il s'y soustraire complètement. C’est iei le lieu d wil n'y a pas de médaille ans revers : Г Жуан de Ja race ou de la variété (ou plutót des individus sou- mis à une culture forcée) voilà le revers de la médaille en. ise d'arboriculture frui- tière perfection La consé grues que de tout cela est que l'emploi des abris dans la culture des arbres en espalier devient chaque jour de plus en plus indispensable. Déjà un grand nombre d'amateurs dans notre pays, con- fisantes pour compenser les frais d'entre- 182 VERSCHAFFELTIA SPLENDIDA Herm. Wenn. borde élégamment le limbe tout entier. Celui-ci est parcouru de nervures pa- ralléles d'un vert plus foncé, et relevé de gauffrures réguliéres, qui offrent mille teintes de vert, de jaune ou de brun, quand un rayon de lumiére pro- pice vient éclairer cette magnifique fronde d'une seule pièce et mesurant plus d'un mètre d'envergure ! On conçoit quelle sera pour nos ser- res l'importance ornementale d'un aussi noble palmier. Aussi sommes-nous heu- reux d'en posséder une quantité de forts jolis exemplaires que nous mettons, dés ce printemps, à la disposition de notre nombreuse clientelle. ous ne réclamerons раз pour се palmier-ei le maintien du nom de Ste- vensonia viridifolia sous lequel il a fait son entrée triomphale en Europe, bien postérieurement à la venue du 5/егеп- sonia ou Phonicophorium Sechellarum. Le soi-disant Stevensonia viridifolia, lui, ne ressemble pas plus à l'espèce type qu'un Malortiea ne ressemble à un Wallichia ! Nous avions accepté provisoirement le nom de Ледена!) qu'on lui avait donné, mais, се nom faisant double emploi, il a fallu lui en donner un autre, et M. Hermann Wendland, en a fait le genre Verschaffeltia (9) en le dédiant à son premier introducteur ; c'est justice. Le Stevensonia Sechella rum et son compagnon le Verschaffeltia splendida forment aujourd'hui le plus majestueux ornement de nos serres chaudes. L. VH. notre раа Ў по 108 (ра io Из ce que nous àvons découvert depuis — la acd du genre egelia; il ap esse. aux Myrtacées X Calo- thamnées : теде n Genera, Myrtacearum , ova vel den ecognita, Таххвл, XVII, 245 et Dissert. int Lt . 1, fig. 1-5. — WALPERS IH, 928. — V.7 nn - d 313 et И, 622 Tunczaw. Bullet de la Hes pér. des natur. de Moscou, XX, 168, — et XXII IL, part. + Прву = Scuaver in Генм. Plantæ Pre eissianz, IL, 224. (à Nous pre eu le pas d'en fournir des es . Wendland, graines qu'il ne connaissait Te nous и pas plus que celles chella т, que nous eümes la bonne chance de ]ui өнерін aussi. L. VH. tien, se sont déeidés à sevr ces arbres e d' exige une dépense à laque аце ne peut pas fours s’assu- TE Montreuil on emploie généralement un systéme de chaperons que l’on trouve décrit dans tous les traités d' arhorienlture n doute l'effet utile e d'abri dans les loealités ой "p Il en est de méme des rames à pois, t des branches de sapin que l'on place devant les espaliers au moment où les fleurs s н em sent. a longtemps eru, et cette manière de volte st encore acceptée par un grand nombre d'écrivains des plus estimables, que les premiers rayons du soleil levant étaient la principale cause de la destruction des u calorique pendant les nuits sereines et froides. Il ne faut pas pour cela que ces couvertures enveloppent complétement les plantes; c'est ainsi qu'un paillasson de 07,40 de largeur, placé horizontalement au-dessus d'un cordon de vigne, a prés servé celui-ci d'une gelée de 5 à 4 degrés, tandis inn tous les vignobles environnants étaient "Кыйсас 6 des abris еп canevas trés- MISCELLANÉES. 7186 est dans le vrai. La toile еп canevas gros- | rapport fait раё la commission chargée de ` sier, que la lu miére et le vent traversent | пете ѕеѕ еѕѕа1ѕ à la partie supérieure | ouveau genre d'abri, dont le hasard de l'espalier, tandis qu'au bas elle est a fai aan тт Colmadin le secret que éloignée de 0™,50 au moins du sol. Par | pers = a depuis ns de vingt vieux recev conséquent elle ne met aucun obstacle au | ans eur de navigation de mouvement de l'air. Elle ne parait Condé, est d'autant plus Маро qu'il devoir garantir sérieuseurent les arbres ч | semble de prime abord en contradiction froid, et cependant tous ceux аи оп | flagrante avec iei principes HAE essayé ce к en ‘ont obtenu les meil- | de la théorie horticole. H se compose de i jamai | deux montants obliques en "bois dont la 2 er fortes. Ces toiles CU mises en place quel- | que temps avant le commencement de la | de 20 à 50 centimètres de sa partie supé- floraison et on les aine jusqu ‘à la fin | rieure au moyen d'un petit étai cloué laté- alement. Sur ces deux pièces de is sont fixées horizontalemen quelques lattes qui servent à sou- tenir une garniture de paille d'une épaisseur de 2 à 5 centimètres. On — = = © о n = с © 8 "S а ec ез ‚© = в © 5 — = ° я e. 2 || PE à ТІ: || ||| de retarder Ја végétation, afin de imuun T | || ‹ ssi === traites à l'influence directe des rayons solaires, дуње bien plus féco de тектен ой les hivers sont trés- | ne soit prét à recevoir Г imprégnation. tet, dem Бөлінді de la gelée les | Nous le ee l'abri Colmadin, jugé arbres à fruits à noyau et spécialement LARA Азы t paraitre en contradiction le Mace e nous y avons indiqué un | avec les i moyen facile pour retarder en certains cae bler impropre à celui qui | la floraison et diminuer ainsi le danger | à la culture des plantes exo des gelées printanières. l'amateur intelligent n'ignorera pas que 165 Termin nons par l'examen du systéme | plantes peuvent trés-bien se passer quelque d'abri que М. Colmadin, died ies à e n de lumiére et supporter encore plus Fresnes lez-Condé, a expérimenté dernié- | tard le grand jour, rvu qu'on leur rement avec succès, ainsi qu'il résulte du | rende Ја lumiére graduellement et avec 184 ménagements. On n'imitera pas l'exemple de cet amateur qui ayant abrité ses реза en fleurs au moyen de rames de ‚ poi e mai. — Le résultat fut déplorable, beau- coup de branches périrent les u les autres. Notre + 1431. Une note extraite de la Gazette des Hôpitaux met en doute la possibilité de l'inoculation à l'homme de Poidium * (ou champignon de la vigne malade); сереп dant nous voyons que de divers cotés se vations qui paraissent concluantes. А la suite de cou ures faites avec une hue: qui бу servi à tailler des ceps malades, veloppé une série d'accidents ingt ou vingt- cinq jours, фай le с i plus énergique. Ces accidents sont de ceux qu'on remarque dans les affections qui tiennent è d = s aussi si fücheuses, mais toutes ont présenté des caractères généraux qui doivent attirer l'attention des praticiens. m aujourd'hui.que les meilleurs abris ne va- tion des mem MISCELLANÉES. lent rien. Voilà pourtant comment les opinions se for acon un reméde e тома entre des mains inexpérimentées. x est inutile d'insister, nous semble-t-il, r la nécessité d'enlev ver les abris peu à pi et graduellement, à moins de choisir un temps couvert et pluvieu ЕР, P. L'OIDIUM S'INOCULE-T-IL A L'HOMME ? M. Collin se tient néanmoins sur la ré- serve en ses conclusions, et nous ne vou- lons pas aller plus loin que lui, mais seu- lement éveiller l'attention des médecins et es vignerons. ien eurs la ере est soumise à l'examen de l'Académie de mé- decine, et nous ne devons rien préjuger sur la décision de la docte assemblée. Cette question est aussi pendante devant l'Aca- démie des sciences, car un rés la communication de M. Collin à l'Académie de médecine, MM. Desmartis et Bouché de Vitray adressaient | à l'Institut un mémoire sur le méme sujet, et concluaient à une action délétére de l'oidium ; ils se réfèrent méme à quelques recherches antérieures, sans cependant vouloir soulever une ques- tion de priorité. M. Collin s'attache surtout à prouver les dangers de l'inoculation direete par blessure, tandis que MM. Des- martis et Bouché cherchent plutôt : à établir branes m muqueuses. Ce sont là des төлене fort intéressants. (Débats.) T 1432. L'ARAIGNÉE А TRAPPE. A lune des derniéres réunions de la British Association, М. В. F. Waicur а attache, d'une maniére vraiment ingénieuse, une petite | „Че sa demeure porte circulaire, mobile sur une vraie charniére. Cette porte est faite d'argile que l'insecte a pétrie et humectée au moyen de la substance glutineuse dont il file sa toile. Dés qu'il apercoit un ennemi prés > Ж moyen de ses perds puissantes, Ce n'est pas sans faire un léger effort qu'on parvient à l'ouvrir. » (Gardn. Chr.) EM RE 2%; » a Fan Жон сат” Ж 2%; WV A ж ds Serre їетрегее. ABUTILON MEGAPOTAMICUM Bresil 500 D 185 —..— 1599. ABUTILON WEGAPOTAMICUM Malvaceæ. Bue GENER. — Vide supr. vol. П (1846) martio, Pl. V. CHARACT. SPEC. — А. frutescens, foliis tri-sub- ilib Pete — dense hirsulo ; e gra- ay megapotamicum Асс. St Hir. et х. Ann. scienc. nat. к, tome 18, p. 49. E da megapotamica — Leopotdilloxnr. Exp. ос. Linn. Bruxell. Abutilon cecillariwm Ер. Morr. Belg. hort. oct. 1864. « Ses jolies fleurs, nous dit M. Ed. Morren, possédant de la maniére la plus tranchée les trois couleurs du drapeau belge, nous lui avons donné le nom de porte-drapeau ou porte-étendard, Abu- tilon vexillarium (vexillarius (сраз), soldat qui portait le vexillum ou éten- dard de son régiment). » « La plante, nous dit-il encore, forme un arbuste élevé, à rameaux nombreux, flexibles et allongés, dont il convient de modérer ordinairement la croissance dans la culture par des pincements. Elle croit dans toute espèce de terre et a méme supporté un froid de — 4^ sans en paraitre affectée, Sa culture en pleine Т 1433. unes open (Le.). pu est жен à кенеле et SARAH inr "pass auteurs du Conversations on Botany et amies ёрге Roger CHARACT. GENER. — Calyx Le Ur нын, lacinia superiore ceteris paululo breviore. Corolla ы labio superiore n usto, integro, incur- ferior 0. Stamina duo, tubi spiel етина inserta, He из ntheræ distincte Miu; loculis qualibus; serui Зубра mplex. Di ogynus, carnosus, intege Du tetragonum, biloeulare, 4-ovul atu Planta herbacea, сз hem foliis ferie in- florescentia spiciformi, bra Firronia Eve. Com. Хоу. GEN Gymnostachyum с Пане. pl. 572. Ce genre s'éloigne соза деѕ Gymnostachyum, non-seulement par son ері muni de grandes br actées et de. brac- on des а М forme du stigmate et le nombre d s, сагас téres des plus БИ Pu la famille des Acanthacées ‚ Bon nom $e de caractéres le différen- Cent aussi des Cryptophragmium; nous indiquerons seulement le mode d'inflores- сепес, la position des étamines, la con- struction des anthéres, et enfin id nombre de graines renfermées dans l'ovai Quant aux Eranthemum, parmi lesquels a d'abord é ils genre par la nombre des анса et la disposition de leurs ovules Po toutes les Aeanthacées le genre Fittonia se rapproche le plus du gen Amphiscopia, tribu des Dicliptérées (1). CHARACT. SPECIF. — F. humilis, radicans caule ramoso, tereti, займ -Janato ; foliis petiolatis, ovalis basi eordatis vel subauriculato- cordatis, margine inte vix subsinuolato, supra glabris, obscure viri idibus, sed venis ker- mesinis interrupte anostomosantibus elevatisque ت‎ LLL E (4) Cette Acanthacée est génériquement nou- enre Fittonia sera des 186 terre sera done possible. Elle aime l'humidité et se multiplie faeilement de graines et de boutures. » Cette jolie plante n'a pas le défaut de la majeure partie des Abutilon qui s'élaneent outre mesure; elle est tou- jours disposée à fleurir et ses boutons, qui se montrent à la fois sur la plante et à tous les degrés de développement indiquent que la floraison doit être de très-longue durée. Nous regrettons vivement que ce bel Abutilon, ayant reçu son premier bap- tème valide loin des bords de l'Eseaut et de la Meuse, ne puisse conserver le qualificatif qui rappelait notre drapeau tricolore, et devenir ainsi une plante officielle. Rien n'eut été plus natio- nal que le port de ses fleurs à la bou- tonnière pendant les jours de fêtes patriotiques, et les membres des deux chambres eussent pu s'en orner à l'ou- ABUTILON MEGAPOTAMICUM А. S. H. verture du parlement, comme le font les députés et les sénateurs brésiliens auxquels la feuille du Codiæum chry- sostichum (Croton variegatum) sert de signe de ralliement (on sait que les couleurs brésiliennes sont vert et or.) C'est à la bienveillance de M. J. De- caisne, aujourd’ hui président de ГАса- des sciences de l'Institut. im- périal de France, que la FLore est redevable des matériaux dont nous dis- posons. 7 Nos sollieitations réitérées ont été couronnées d'un plein succès, M. Decaisne, jadis rebuté par la len- teur que nous mettions à faire paraitre les livraisons de la FronE, nous avait retiré son puissant concours; sa sym- pathie nous est rendue aujourd'hui et nous nous efforcerons de conserver dorénavant сей appui dont la valeur est assez connue, с. - O. L. VH. rum quasi у Bel тар reas worden spica ordinatione bractearum aspectu tetragona, 4-8 сеп- m. onga ; bracteis ovatis, obtusis v. mucronula- tis, deeussatis imbrieatisque, glanduloso-ciliatisy Š 8-7-nerviis vs attenuatis et tantis rentibus; floribus in axillis braetearum қалд m. longis, hirsutis tiliatisque superiore paululo mi- flava, infra iud snbvirescenie, hirsuta, tubo fongo cum fauce lulum oblongo-lineri, : apice Берег duobus nervis subrubris valde à por oximatis notato labio inferiore multo latiore tri obato reeurvo suto. TUE sia biovulatis; ovulis in nostris к гїїз аһог nia ка Сн. Lem. suh бу" pena yo. ymnostachyum rer Сн. LEM: Ilustr. 1. с. — ЕловЕ XV, по 1581, page 155. senemi rubro-venosum — Honr. Er VEITCH. e texte da n° 1581 de notre Front était аў achevé et allait étre livré à l'impres- sion, quand un de nos 6% vint nous mettre sous les yeux emplaire fleuri AX Gi ven OS] Au gum UY erachafflti Len. sincère plante protestait par la longueur de ses.... deses bractées contre le nom qui venait de Іші étre donné. Nous nous retran- тес У 111 е$ en attendant l'avis d'un botaniste plus атырды et M. Coemans, del'acad roy. nces, eu l'oblige eance de nous fournir les diagnoses qui p $ 1434. MULTIPLICATION DU PAPAVER BRACTEATUM MONOPETALUM. Comme trés-probablement beaucoup de | pas qu'il existe > | nos lecteurs ne savent Papaver bracteatum monopetalum, et d'une autre part aussi, parmi ceux d savent que cette variété existe, il en est ылшын а nm. ный ^ conn naissent que de aun ‚ pou comme pour les. нге, diss oir indiquer quels sont SON SITE NATAL. VU DANS 115 — Teus oloant ) (| Le «> ( i tt Le ee "У ЛИМ x 1600. CEREUS GIGANTEUS куском. Cactaceæ 5 Lepidocereæ. CHARACT. (1847) p. 255-254. C CT. БРЕС. — С.е drieus, versus basim ES pechu Аеш, simplex scu parce ramosus, candelabrifor GENER. — Vide supra vol. IH us, elatus, ceylin- obtusissimisque, surs basi lata aeutalis, acie btusatis subrepandis; sinubus ad basim auli latissimis, versus apicem profundis acutis angustio- ibus angustissimi ; агео yrominentibus vato-orbiculalis , junioribus _ o-tomentosis ; aculeis rectis, basi val osis, спан suleatis et subangulatis, albidis seu stramin is demum eine- reis, radialibus ! 2-16, i mmisque ne) lateralibus precipue inferioribus: longioribus | obustioribus, subinde leis adventiliis pauei æ margini adjectis, aculeis cas ramorumque aggregatis; ov s 50-40. инине зенице acutis, ad Des cass: des (ea. ainsi que Eh notes intéressantes accompagnées de dessins, m'ayant éié communiqués par M. George Thurber, et deséchantillons, des côtes de la plante, couvertes de leurs épines, m'ayant été adressés par le doc- teur Parry, jai pu mener à bonne fin l'histoire de ce Cactus géant. M. Thurber янган albido- -seu fulv "Qin Ju unum ere ferioribus udis ; sipak intim axilla жа superioribus n 10-15, spathulatis кін carnosis (pallide ЖЕШ bus albese: ntibus;; petalis атй obovato-spa- thulatis obtusis integris вара pú aceo- Be 3 crassis (ochroleucis seu albidis) ; ie di puis superiori tubi dnatis, NIIS s ami ; stigmatibus 14- ni filiformibus кеде сиби Басса obovata seu sæpe pyriformi, squam vis ad n ША ЖАНЫ, oris rudim deciduis; peri i valvis 3-4 pinu eA patu cente ; seminibus numerosissimis in риза: saccha- | lucidis exalbum:nosis; hilo oblongo basilari; coty- ledonibusfoliaceis incumbentibus hamati MESE >a M. | e Cactacez of the Boundary in Emory's Rep. Cereus giganteus Excel (1!) du J vol. XVII s 1854 ер des note connaissance iat faite en Бр sers par le ib жїз шы = etos — Trad. de la Revue horticole. (WE * à 96 série, a 4 parcdwi la Gila et la Sonora comme membre de la commission chargée d'ex- plorer eette région, et probablement il est le seul savant qui ait vu en fleurs la plante dont il est ici question. Cette remarquable espéce se trouve au nord de la rivière Gila, et, еп descen- dant vers le sud dans la Sonora, jusqu'à l'enfant; la seule différence que celui-ci келеме t que ses pétales, au lieu јез 'étre libres, sont soudés : une sorte de vase. Parfois (€ la soudure n'est pas compléte, il y a des tandis que du côté opposé ils sont peer i ment soudés. Ajoutons aussi que par on trouve des fleurs dialypétales à à côté d'autres qui sont gamopétales | Voilà en quelques mots le signalement à | peu prés complet du P. bracteatum mono- | petalum. Nous ajouterons toutefois que si cette variété e i poin | de vue morphologique, elle ne l'est pas | moins sous le rapport ornemental. Peu de plantes produisent autant d'effet par la 188 environ 59 kilometres de Guaymas, sur aussi, sans doute, sur г la presqu'ile cali- fornienne, ой, d'aprés l'histoire de Va- negas, publiée il y a environ un siécle, le fruit d'un grand Cactus forme une par- tie importante de la nourriture des natu- rels de la côte orientale, pour lesquels la récolte de ce fruit est une époque de grande féte. Il fleurit en mai et en juin ; ; les fruits sont mürs en juillet et aoüt. iurber a cueilli, en effet, les dernières fleurs et les premiers fruits mürs au commencement de juillet, et a récolté une grande quantité de graines. Il a observé que les plus jeunes plantes, qui mesuraient 0",94 ou 1%,20 environ de hauteur, portaient d'étroits sillons et de longues épines, que les plus petites plantes en fleurs avaient environ 57,66 de haut, et que les plus grands indivi- dus paraissaient atteindre de 157,70 à 157,25 d'élévation. Les faisceaux ligneux eorrespondent aux intervalles que les cótes laissent entre elles, et non aux cótes elles- mémes, ce dont le docteur Parry а pu complètement s'assurer, et ce qui s'ob- serve également chez tous les Cactus eannelés. Des fibres ligneuses rayon- nent horizontalement entre ces faisceaux vers les côtes, et surtout vers les aréoles. La largeur des cannelures varie de la base au sommet du С. giganteus. Ainsi, à la base de la tige, les côtes larges et abist sont séparées par des inter- CEREUS GIGANTEUS Ехсетм, valles larges et peu profonds; plus haut, le golfe de Californie. On la rencontrera | les côtes sont presque triangulaires, arrondies ou obtuses, et laissent entre elles des sillons profonds et aigus. Enfin, vers le sommet de la plante, les côtes sont également obtuses, mais tout-à-fait comprimées, et les sillons sont profonds et étroits. Les aréoles élevées ont 0",015 de long, prés де 07,015 de diamètre, et sont placées à environ 07,025 les unes des autres; ن‎ elles sont encore plus rapprochées Les épines rayonnantes inférieures et supérieures sont longues de 07,015 à 07,025 ; quelquefois les épines supé- nelles plus courtes, flexueuses et soyeu- ses. Les épines latérales sont longues de 07,025 à 07,058. Les plus basses le sont encore davantage. Les quatre épines centrales, les plus inférieures, sont droites ou très-légèrement courbées en bas; elles atteignent une longueur de 07,04 à 07,06. Les deux plus hautes, celles du centre, ont de 07,51 à 07,058 de long. Les épines les plus ‘fortes mesu- rent 07,002 de diamètre, et leur base bulbeuse est deux fois aussi épaisse. Les vieilles épines et l'aréole tout entiére s'arrachent facilement en un seul bou-: quet; mais généralement les six épines centrales tombent d'abord, laissant les épines rayonnantes attachées à la tige, jusqu'à ce qu'enfin celles-ci tombent à leur tour. belle couleur de ses fleurs, effet relevé encore par la forme toute particulière de celles-ci. Il nous reste à indiquer comment on multiplie le Papaver bracteatum mono- Бы? objet de cette note. Le moyen les plus simples, non astu dire ا‎ nous avons 0 septem- bre, lorsque la végétation un м de la IS était à peu prés terminée, nous n avo c = a ‚ > < 3 о = par ыы d = iron 6 centimètres de lon- gueur et nous les avons plantées dans des pots remplis de ea de bruyére en lai placés dans la serre à boutures ; Re кч sous cloche ou sous châssis, les au крг ын" à l'air dans la serre; T terre des pots a été Py ipse légèrement hu- mide. Un mois e n aprés, on voyait sur la troncature бы racines, tout autour de la partie centrale (qu'on peut comparer à l'aubier des plantes ligneuses) et la partie externe (qu'on peut considérer comme re- présentant l'écorce) apparaitre de petits s tout м Les fleurs sont placées prés du som- met de la plante, mais non раз au som- met méme, et le fruit en est habituelle- ment à une distance de 07,15 à 07,50. La fleur desséchée, communiquée par M. Thurber, а 07,076 de long. Dans l'échantillon desséché, l'ovaire a 07,019 de long; la partie inférieure et nue du tube 07,025; la partie supérieure, sta- minifère, très-élargie, mesure 07,019 de longueur. Les sépales supérieurs, еһаг- nus, d'un blanc verdàtre, ont 07,19 de long; ils ont au-dessous 07,002 de large, et au-dessus 07,004, Les pétales, d'une couleur de crème légère, sont longs de 07,025, et larges de 07,012 à 07,014 au sommet; ils sont trés-épais, trés- charnus et trés-ondulés. Les filaments, jaune clair, prennent naissance à la moitié supérieure du tube. Les anthères, longues de 07,0017 à 0",0019, sont linéaires, sans bords à la base et au sommet. Le style n'est pas visible. Les nom- breux stigmates (15 à 202) mesurent 7,012, ils sont presque droits, et de couleur verte. Les fleurs paraissent res- ter ouvertes nuit et jour, et probable- ment pendant plusieurs jours de suite. Le fruit, envoyé par М Thurber et conservé dans l'aleool, est à peu prés ovoide; il a 07,065 de long sur 07,058 de diamétre, est entouré d'environ 30 écailles, portant une laine courte et brunâtre dans leurs aisselles, mais Complètement dépourvues d'épines. M. Thurber m'a fait observer que cet échantillon est extraordinairement long. Le fruit, dit-il, a habituellement 07,05 ou 07,07 de long sur 0™,048 ou 0™,05 de diamétre; la couleur en est verte, rougeâtre vers le sommet. Les débris de Г CEREUS GIGANTEUS Exceim. 189 la fleur, en tombant, laissent une cica- trice large et convexe. Le péricarpe a la consistance d'un Concombre vert, mais il est un peu plus mou vers le sommet, et mesure environ 0™,004 d'épaisseur ; il s'ouvre sur la plante еп 5 ou au plus en 4 valvules irréguliéres, rouges à l'in- térieur, qui s'étalent horizontalement, et donnent au fruit, vu de loin, l'appa- rence d'une fleur rouge, ce qui explique la deseription qu'on avait faite de cette espéce comme donnant des fleurs rou- ges. La pulpe, cramoisie et presque in- эре au goût, а la consistance d'une figue fraiche; elle se sépare compléte- ment de l'enveloppe, et, lorsqu'elle est desséchée par l'ardeur du soleil, elle tombe à terre, ou bien les gens du pays, l'abattent pour la récolter; ils la roulent en boules pour la сопзегуег pendant plusieurs mois, ou la soumettent à une pression pour en tirer un jus épais et sueré comparable à de la mélasse. Les graines, trés nombreuses, ont une longueur de 07,0014 à 07,0016. Une autre espéce, problablement trés voisine, a été reeueillie dans le nord de la Sonora. Je vais essayer d'en tracer la deseription, à l'aide d'une moitié de fleur et de quelques notes de M. Thurber. Les autres échantillons ont malheureu- sement été perdus. Cereus Thurberi Engelm. ~ mamelons de tissu cellulaire, d'abord in- | formes et incolores, puis, à mesure qu'ils - se développaient, passant au vert et se mo- difiant en véritable bourgeons, donnant des feuilles et des racines. Le résultat était complet, les plantes avaient des feuilles et des racines. Le moyen que nous venons d'indiquer, présente l'avantage de pouvoir multiplier, | et méme assez promptement, toules les | variétés de Pavots vivaces, lorsqu elles | offrent quelque intérêt; ce qu'on ne peut | faire par le semis qui ne donne presque | jamais la variété qu'on а semée. Ajoutons 190 CEREUS GIGANTEUS Exe. recueillie dans un canton rocheux près du défilé de Bacuachi, petite ville sur la route d'Arispe, dans la Sonora; elle а été trouvée plus tard, avee le С. gi- ganteus, prés de Santa-Cruz. Le С. Thur- beri eroit aussi en abondanee prés de Magdalena et d'Ures. Santa-Cruz parait étre la limite septentrionale de la erois- sance de сейе espéce, qui ne s'étend pas jusqu’à la rivière Gila. Les tiges, qui ont de 17,20 à 57,69 de haut, partent en grand nombre de la méme base; leur diamètre est de 07,15 à 07,25. Quelque- fois elles sont articulées, quelquefois elles se ramifient vers le sommet; elles portent 14 cótes et des sillons peu pro- fonds. Les fleurs, d'un blanc verdàtre, se montrent à environ 07,50, au-dessous du somme: de la tige. La fleur desséchée а 07,069 de long; le tube en est plus étroit et plus allongé que dans le С. gi- ganteus; l'ovaire globuleux et la partie staminifère du tube ont chacun une longueur d'environ 07,619; les parties libres des pétales sont de la méme lon- gueur, et ont 0", 003 de largeur. Les anthéres, beaucoup plus grandes que dansla variété précédente,ont 4е 07,0027 à 07,0029 de long. On ne voit pas le ё. J'ai dédié cette espèce à M. Georges Thurber, de Rhode-Island, excellent botaniste, qui m'a complaisamment fourni tous les matériaux de cet artiele. Les С. Thurberi et С. giganteus pa- | raissent être deux espèces trés-voisines. Leurs tiges sont hautes et droites ; leurs fleurs ont un tube court, nu dans une moitié, puisque les filaments n'en oceu- pent que la moitié supérieure; toutes deux portent des écailles courtes et char- nues sur l'ovaire, avee de la laine eourte dans les aisselles, qui sont dépourvues de soies ou d'épines; dans toutes deux, les pétales sont blanchàtres, obtus et charnus. Toutes deux, et surtout le C. giganteus, sont trés-rapprochées des Pilocerei, tant par la grande hauteur de la tige que par le tube court et renflé de la fleur, et l'épaisseur des pétales; mais elles n'offrent pas la moindre apparence du cephalium ou tète | laineuse que présentent les Pilocereus | et les Melocactus. Les fleurs sortent, en effet, des aisselles des aréoles normales sans les modifier. Les graines enfin sont tout-à-fait différentes de celles du Pilo- | cereus senilis, la seule espéce de се genre qui, je crois, ait été bien examinée. Сез graines, qui, dit-on, présentent la forme oblique d'un dé à coudre, sont parse- mées d'un pointillé très serré, et ren- ferment un embryon muni de cotylédons épais et globuleux. On dit aussi que les filaments couvrent tout l'intérieur du tube de la fleur et méme la partie supé- rieure libre de l'ovaire. Dans tous les Cereus et les Echinocactus que j'ai exami- nés, j'ai trouvéla partieinférieure du tube libre, et les filaments adnés à quelque | distance au-dessus de l'ovaire. Il est pro- | bable que les Cereus veloutés du Chili | (C. velutinus Six.) doivent être classés | près de nos espèces. | La fleur de la plante, qui parait être | le Cereus chilensis Prr., trouvée prés de | Valparaiso et dessinée par l'artiste qui | accompagnait l'expédition d'exploration des États-Unis, ressemble beaucoup à | celle du C. Thurberi; elle est un peu | plus grande, mais elle a la méme forme | et les mémes écailles étroitement imbri- | quées sur l'ovaire. Le tube a environ | 100 sépales, des pétales blancs, aigus: mais il n'est pas certain qu'ils soient | charnus. - G. ENGELMANN. ue ce moyen est facile et que les résul- tats qu il donne sont certains, car à l'heure qu'il est, nous avons autant de plantes de Papaver bracteatum monopetalum que nous en avons fait de boutures de racines. CARR. | — w ран л] ж r IRESINE Amazone VERSCHAFFELTII Lem. ex Hooker Plein air en ete 483 191 1601. IRESINE VERSCHAFFELTI Lew. ох nook. Amarantaceæ $ Gomphreneæ ExpL. Gen. р. 501. CHARACT. GENER. — Vide Моошх, іп DC. . 999. Prodr. XIII, 2, p ERESINE ctis Jam. 558. — Ехрг. Gen. | ç р. | гая Ноок. p. 501, по 1954. — Philoxerus, Hosea сі Bree Maur. Beitr. аран, p. 98.. по 15, p. 97, по 15, 14, -- анса cl тене йым Flor. Tell. p. 45, no 562 et 565. | CHARACT. SPEC. — I. herbacea, erecta, а pu chen rime purpureo o-rubro v. atro-violaceo pie | oppositis, prinia ке concavis, apice pro unde emarginatis, subbilobis ; paniculis copiosis s terminalibus, v iridi-stramineis, subfoliosis, subnu- ne Yerschaffelti Бем. ex Hooker, 1. E ші caleem, pl. 418. ne Herbstii Hook. Bot. / E Plon 9 jul. 1864, > 654, et 17 dec омвв. Floral Mag. t. 21 Achyranthes , 2 Versehaffelti Leu, in Ш. Mag. № 5499 et ‚ 1864. caule angulato ramoso; foliis sublonge а | hort. aug. 1864, t L'Iresine Verschaffelti n'atteint guére | au-delà de 40 à 50 centimétres; sa tige | | page inférieure, aux côtes épaisses éga- | lement earminées, forment une masse et ses branches du plus beau carmin, | compacte que surmontent trés-rarement ses feuilles fortement échanerées, d'un | des panieules de fleurs vertes carmin velouté presque noir à la face | supérieure, d'un rouge pourpré à la | Chaque а aisselle de feuille donne naissance à une branche, chaque bran- t 1435. UN MOT AU SUJET DE LA ROSE DE JERICHO (1) PAR LE PROFESSEUR GOEPPERT. Dans plusieurs jardins de умео et de la Silésie, il existe, sous le n Rose de Jéricho, une plante que des gens intéressés font passer pour 9 prodige aux yeux des ignorants, et dont ils se servent pour exploiter la “ШЕ leur profit, en entretenant des F agérer, qualifier de superstitieuses. Dans l'état habituel o ой ils montrent cette plante, elle ressemble à une touffe de rameaux desséchés, d'un bleu pâle et roulés les u sur les autres en une boule de la grosseur du poing. A les en croire, cette houle mysté- rieuse s’ouvrirait une fois par an, dans la nuit de Noël. Le prodige a lieu en effet; on voit entre leurs mains la boule s'ouvrir dans cette nuit mémorable, étendre ses ? = n dee fort ressemblants à des têtes de . On пе croit plus guère à la sorcel- теңе: il n'est peut-être pasinutile pourtant 'erreur , sont — leur arge ent. fameuse Rose de Jéricho a ui parcourut l'Orien l'année 1549, l'avait déjà rencontrée, non dans le pays "méme de l'ancienne Jéricho, |) Elle y est uw sous le nom de Kaf Mar - jam, main de T ea de чыр — zeitung. — Nous rev iendrons plus tard sur la propriété Pien ertaines plantes : nage. cretica, les Carli asa e Jéricho, de neu hy groseopi que pen qu FEM à l'époque ce croisades, d'hui le Selaginella 1 Иа, le M. l'abbé Michon considère com et qui jouissent toules au plus 192 ehe se divise en aceite etle tout forme une eyme arron A linstar des Coua, l'Iresine Ver- schaffelti demande de la chaleur pendant la saison froide et se reproduit de boutu- res avec la plus grande facilité. Annoncé d'abord sous le nom d'Ire- sine Herbstii par le Gardener's Chro- nicle, sans deseription ni désignation d'auteur, l'/llustration en publia, la premiére, une figure et une deseripiion sous le nom Achyranthes ? Verschaffelti; le Botanical Magazine (5499), en donna plus tard la description que nous repre- nons ci-dessus; quant à notre planche, elle est faite d'aprés nature. Cette plante appartient bien certaine- ment au genre Iresine, mais nous lui maintenons le qualifieatif que lui donna l'ouvrage qui en a fait connaitre, le pre- mier, les traits et quelques caractères. Originaire des bords de la riviére des Amazones, c'est à l'un des voyageurs de l'établissement de М. А. Verschaffelt (M. Baraquin) que l'Europe doit son introduction; c’est aussi des bords du = IRESINE VERSCHAFFELTI Lem. кх Hook. méme fleuve, vers sa source descen- dant des Andes du Pérou, que sont venus à sir William Hooker les éehantil- lons que M. Mathews récolta dans les environs de Moyabamba, prés de la riviére de се nom, tributaire du grand fleuve; — ees données là se confirment l'une l'autre. Quant au Stock que M. Herbst a tiré del'extréme limite méridionale à laquelle pourrait parvenir cette plante, sans s'exposer à geler en hiver, le fait est eroyons-nous vrai : mais le vrai peut quelquefois n'être pas vraisemblable. — Sauter à pieds joints des bords de 'l'Amazone aux bords du Rio-de-la- Plata, c’est littéralement secouer, en volant, la poussière de ses semelles sur toutes les provinces orientales du vaste | deos brésilien, sans en excepter une seule. , plus fort! le vol s'est оо раг dessus de la Banda Orien- tal, Џон! — Et toi, pauvre John Twee- die, mon vieux compagnon d'aventures, qu'en dis-tu? fréguez! L. VH. geur, en faisant observer que la plante dont il s'agit n'a aucune res semblance e avec la Rose et qu'elle ne eroit агр а Jéricho, suppose qu'elle a recu son nom vulgaire des moines, qui, par amour-propre peut- étre, tenaient à revendiquer, pour les environs de leur couvent, la possession de ees Roses si renommées dont il est fait mention dans les livres sacrés. Le = RE Léonard Rauwolf, d'Augsbourg, qui, à son tour, visita l'Orient de 1575 à 1576, l'a, selon toutes les probabilités, rapportée de Syrie en Allemagne. Charles Bauhin l'a cultivée dans son jardin, et Camerarius, dans ses Jcones éditées à Francfort-sur- Mariæ, dans Y Histoire des plantes éqoque plus voisine de la а 616 figurée et décrite avec ven de soin par le botaniste Schkuhr; Egypte, autour du Caire, en Palestine et en Barbarie La Rose de Jéricho (Anastatica hiero- chuntica) appartient à à la tétradynamie, annuelle, multicaule, extrêmement ra- meuse dés le bas; ses feuilles sont ovales et persistant etornées de chaque coté г inpet ices qu s ео ent, si l'on veut, à un a cules renferment d'ordi- d ge. La graines lévent trés bien, qua and o séme, au printemps, sur le terreau | d'une couche, ou en pots ; - fleurit en juin, et septembre. A cette époque les feuilles “tombent toutes; les boule creuse dans l’intérieur de laquelle cachent toutesles sommités avec les Pn L р LA / AMORPHOPHALLUS CAMPANULATUS ///. = ARUM CAMPANULATUM /охб. | T Inde Serre chaude 1602—1605. AMORPHOPIHALLUS CAMPANULATUS si. Aroideæ. CHARACT. GENER. — А. spadix appendice corrugata conoidea св marcescenti amor к t iporosis, tandem in rimulas transversaliter dehiscentes ETS be ses neutra nulla. Ѕснотт, in Prod. р. 1 аб SPECIF. — M dui verrueoso-as- PM € conoideo-tumidum Зенотт L. са; tubere radicali ear 0050, T radicali brevi, foliis seroti- nis, subsolitariis, o-decompositis. ExpL. morphophallus campanulatus ВгомЕ in Diar. Batav. 1825. — Rum E 52-55, 57 f. H. — Decaisne in Nouv. Ann. Mus. Ш, 566. — Enp. n. dat? mPANULATEM Вохв. Cor 272. -- Hoor. in а Bot. Mag. 2812 (icon hie eat) Rens Exot. 5. — Wicur Lcon. pl. ind. Ш ‚ 782-785. сър зна Hort. 697. Атом Rumpa Слорсн. Freycinet voyag. 59. enaLLIiFERA Herb. amb. V. 5, p. 526. k 112 et 115, f. 2. ШЕ la possession d'une serre chaude, dont on peut à sa guise modérer la chaleur, on se voit à la téte de tout | un capital de jouissances. Elle est longue, chaque année, la série des mauvais jours! Ces jours maus- sades, voilés d'un ciel gris, qui ré- pandent le spleen et une tristesse bien... sotte — puisque l'on a, toujours prés de | soi, sous la main, au moins un mé- chant petit eoin de terre, qu'il suflit de vitrer et sous la toiture duquel, à qui y sont attachées. C'est alors que, dans son climat natal, la plante est déracinée par les vents et roulée sur le sol aride ой les n étr MA rience qu 'on peut répéter en toute saison, et qui n'a rien d'étonnant, puisque beau- coup d'autres plantes sont douées, au moins dans quelques-unes de leurs parties, d’une hygroscopicité toute semblable, quoique à cependant le phénomène présenté par la Rose de Tor а paru assez remarquable а Linné г lui mériter le nom d’Ana- statica (а ‘ressuscitante) dérivé du grec Anaslasis , qui signifie résurrection ; le nom français de Rose hygrométrique est moins poétique, mais plus conforme aux notions de physique recues et à la réalité. On conçoit maintenant la pida de ees charlatans qui en amusent le peuple , dans la nuit de Noël. era d'avance combien de temps la органа e Бүр ie dans our s'imbi- ber au degré able ils Ja donnait prête pour le moment de l'exhibition, et “~ 32 194 l'aide d'un peu de combustible, on peut se posi X. libitum, un prin- temps.... éter Quanc des est morne, momifié dehors — dans la serre tout est riant ! Les roses, les lilas y sont en fleurs, le tillantes corolles multicolores, la gly- cine de la Chine ses longues grappes : ici d'un bleu porcelaine, là toutes blanches; les camellias leurs rosaces symétriques, les azalées de l'Inde, nos hybrides rustiques, les rhododendron, les magnolia, les deutzia ее., y fleuris- sent à l'envi; l'oranger, la jacinthe, la jonquille embaument l'air; et les petits crocus eux-mémes, et les petits Ducs de Tholl si mignons, n'ont-ils pas une valeur inappréciable à еспе époque morose, pendant, cette longue suite de soir? Et pendant ces longues soirées +: hiver, toutes ees fleurs ne vous suivent-elles pas partout, n'ornent- elles pas vos esp vos apparte- ments, vos boudoirs AMORPHOPHALLUS CAMPANULATUS Bi. Non, non! Il n'est pas nécessaire d'insister davantage, la serre chaude se fera — le budget ne s'en ressentira guère. Les instants que l'on consacre aux fleurs sont moins coûteux que d'autres. N'ont-elles pas pour mission divine, de nous sourire toujours, de tempérer nos peines, d'aecroitre le charme de nos pénates. Et que de formes nouvelles, que de combinaisons de coloris nouveaux, que d'oppositions de teintes ne nous présen- tent-elles pas, toutes ces fleurs exoti- ques que chaque jour nous ашепе! Mille contrées, à peine с connues, réser- vent à tant de générations encore des trésors inattendus, des surprises que tant de collecteurs vont chercher jus- ques dans les ravins, dans les gorges les moins accessibles des pays les plus inexplorés pour en doter nos serres, nos jardins ! Loin de nous l'idée d'amoindrir la valeur d'une collection de coquillages , par exemple, — d'œufs, d'oiseaux em- paillés; — ces merveilles nous plaisent infiniment... chez d'autres! А nous les quand le tour est fait avec une certaine xement qui tient de la ео chez Sexe de ceux qui en sont témoins. Le mal ne serait pas grand si l'on s'arrétait là; mais ce qui est plus grave, c'est qu'on n profite de cet étonnement pour vendre des échantillons: de la plante à des prix véritablement fabu- (80: à 100 fr.). L'abus est trop criant pour n'étre pas signalé, et quoique nous n'ayons guère à craindre de le voir s'introduire сп France, oü les amateurs sont en général fort regardants quand il s'agit de débour- ser, nous ne pouvons qu'approuver le pro- fesseur Gœppert d'avoir ссе pas im- pudente eharlatanerie, en qu'il a appelé l'attention du ан borli- eole sur une plante à laquelle sa remar- quable hygroscopicité . et son histoire don- nent d'ailleurs un intérét réel "ү р (1) La planche figurant la plante toute Зар est à l'exécution dans nos ateliers et pure ans l'une des premières livraisons du tome XVI. T 1436. n NUISIBLES. porté de sa сорви" une sorte de vers . M. Bossin a rap- grisátres et шее, qui vivent dans l’intérieur du il était porté à E chenille de pren exclamationis , есе fort connue et malheure ре мш М qui, pendant sa vie souter- AMORPIIOPITALLUS fleurs, les fleurs, qui font la joie de tout étre qui a du sentiment et quelle que soit sa condition! Et que de fleurs, depuis le souterrain presque privé d'air, jusqu'à la mansarde! Le pauvre a les siennes, et les sous qu'il leur consaere, elles le lui rendent en doux sourires qui n'ont pas d'amer- tume. Le riche, lui, па rien à se refuser. Mais faut-il ètre riche pour se donner un léger luxe de fleurs? Est-il des dis- waetions en réalité moins coûteuses ? D'une part, elles ornent, elles embel- lissent nos foyers, dont elles augmen- tent le charme. Elles ne passent momen- tanément que pour se remontrer plus belles, plus attrayantes ; elles ne passent que pour laisser à d'autres un tróne (седот, sachant bien que leur tour revien Et que d'aspeets nouveaux, et que «ҒаШадев de coloris inconnus jusque- là, et qui se révélent chaque jour, а)ои- tant une surprise à celles de la veille !. L'épanouissement floral, par exemple, d'un Amorphophallus campanulatus , n'est-ce pas tout un événement! Et certes le prix de ees plantes là est à la portée de toutes les bourses et nulle culture n'est moins difficile. CAMPANULATUS Br. 195 La base de cette plante extraordinaire se compose d'un tubereule émettant chaque année des radieules nouvelles et renfermant déjà, chez les gros exem- plaires, les rudiments d'une floraison qui prélude par l'émission au centre du tubereule de tout un appareil des plus bizarres!... Chaque jour en modifie la orme; la plante grandit sans cesse, jus- qu'à се qu'enfin tout se déploie et mon- tre un ensemble d'organes et de coloris sans précédents dans nos serres. Aprés la fanaison des organes repro- ducteurs, survient le feuillage, qui va se montrer à son tour. Du centre du tubercule, et tout con- tre l'orifice d'oü est sortie la tige florale, parait une autre tige, ou plutôt un pé- tiole verruqueux, marbré, qui s'éléve à environ cinquante centimètres de hau- teur. А son sommet se drape la feuille enroulée. Celle-ci se déploie ensuite en élégants fragments mulufides, qui forment couronne, affectant une forme qui mime les frondes d’un petit Palmier. C'est là le couronnement de la vie végétative des Amorphophallus; c'est l'instant où tout arrosement cessera, afin de contribuer au mürissement (ma- turation) du шђегеше. Déjà, il aspire à une période de repos pour se préparer raine, fait de tels dégâts dans les cultures e déj à Linné la qualifiait де ре este des jardins, hortorum pestis. Une autre езрёсе du méme genre, l’Agrotis segetum se trouve aussi trës-fréquemment dans les terres cultivées et y fait LR de ае гауа- es. — Un autre membre a déposé sur le bureau, des larves blanches qui, dans son jardin, se sont considérablement multi- pliées au milien de la terre den вон et qui ressemblent beaucoup à des vers blanc M. Boisduval y voit les 4 Fi бара Sliclica, coléoptère lamellicorne comme les hannetons, qu'on trouve fréquemment sur les fleurs, notamment au bois de Bou- logne, et qui passe en terre, souvent dans es pots à fleurs, la période de son existence antérieure à l'état parfait. — Enfin M. Bois- duval dit que, cette année, les plantes de serre sont attaquées par plusieurs insectes différents, qui parfois se multiplient au ou moins longues ; un puceron, qui res- semble au lanigère par le duvet blanc dont il s'enveloppe, mais qui vit, en géné- ral, isolé et qui marche à la surface des plantes tout couvert de son duvet, se montre souvent en grand nombre de 206 feuilles de différents végétaux. — les Thrips et pucerons, des гана) де tabac produisent généralement de bons effets; quant aux autres, il est plus difficile de x агын. M. Boisduval exprime l'in- tention de s'occuper sérieusement de ce sujet. » 196 AMORPHOPHALLUS CAMPANULATUS Br. à une autre campagne florale et foliaire. Peu à peu la tige et la feuille se flé- trissent et rentrent dans le néant. On les coupe et l'on ne tarde plus guére à relever de terre le tubereule. On le pose à nu, à l'ombre, sur une tablette. Les radieules qu'il a émises s'étant dessé- chées, on les coupe sans endommager les parties basses du tubereule, et celui- ci, bien ressuyé, passe en serre, dans du sable, sa saison de repos. Quand elle finit, quand arrive le réveil, on le remarque au renflement du tubereule et à la renaissance de rudi- ments de jeunes radicelles. Celles-ei naissent autour du centre supérieur d'oü apparaitront derechef les organes repro- ucteurs. А се moment là, on prépare un vase dont l'ouverture ne doit guére dépasser le volume du tubereule. On assied celui-ci sur une terre bien meuble, com- posée par moitiés de terreau bien con- sommé et de sable. Sous cette terre, dont la couche n'aura que l'épaisseur de celle du tubereule, on remplit jus- que-là, tout le pot de briques concas- sées en très-pelits fragments. Ces der- niers servent tout à la fois de drainage et de logement aux extrémités des ra- cines. C'est dans une serre chaude que se passe toute la période végétative ; et la tannée, dans laquelle on peut utilement plonger le vase, contribue à activer le mouvement de la séve. Le tubercule passera, de nouveau, sa saison de repos sur une tablette, prés des jours, presqu'à sec. le т de rejetons qui naissent généralement sur le plateau supérieur ou sur les cótés des tubercules. La plante iei représentée est la re- produetion identique du № 2812 du Botanical Magazine (annoté par Зснотт) d'aprés un exemplaire fleuri et peint dans les serres de M. Robert Barclay à Bury-Hill, prés Dorking, suivant les instruetions de sir William Hooker. enre Amorphophallus est exelu- sivement asiatique. L. УН. Analyses : 1. Feuille 1/4 gr. nat. — 2. Pl. en fleur. — 5. Pistil. — 4. Anthères. - 5. Portion d'icelles (fig. grossies). Т 1437. LES PLAINES MYSTERIEUSES DANS L'EXTREME OUEST DE L'AMÉRIQUE DU NORD. Ce qui fait le suecés de certains roman- | aventurés dans сез pays sont lues ауес un ciers américains, c’est le pris de nous décrire ces plaines, ees prai- | ries, ces bois, ces riviéres de leurcontinent, Indien seul avait porté ses pas. Ces | solitudes remplies de mystère, où rencontrait et où l'on ne rencontre encore ue des Indiens, aux mœurs étranges, curieux à connaitre pour l’ancien monde, si amoureux d'études physiologiques. C'est avec un enthousiasme indescriptible qu'on accueillit les narrations où l'on ‘décrivait tous ces mystéres, et les notes que nous envoient les quelques pionniers qui se sont soin qu'ils ont | intérét palpitant. Les plaines du Far West, en Californie У + А ` mystérieux. Aussi loin que le regard peut l'on ne | porter l'on ne découvre que le cercle bleu delhorizon. De méme n mer, l'œil essaie en vain de se reposer sur un objet qui puisse fixer son attention, de même dansles plaines du Far West le regard se perd, s'égare et ne peut distinguer que Ja ligne de séparation tracée entre Ја terre et le ciel. Si cette uniformité du sol, si cette d'accidents de terrain, de bois Les Amorphophallus, ainsi que toutes > 7: Z. nel: ен Horio Гат Жөн свем. VANDA SUAVIS HRUBYANA 7b. fil. n С ме з ' Inde anglaise Serve chaude 197 1604—1605. ТАМА SUAVIS. HRUBYAM mens. ки.) Orchidaceæ. Pour se faire une idée, quoique un | burghi(!) dont il n'est pas autrement peu confuse, du beau coloris du Vanda suavis (type) que l'on ait recours à la page 529 de notre tome VI (1850) ; la planche représente le Vanda tricolor, mais le type du Vanda suavis Linor., dont il est iei question, figure dans le coin de droite, en bas. — Dans le tome V on le retrouvera en vignette xylogra- phiée, page 510-5194, Les auteurs se sont surtout préoccupés de la forme du labelle, et c'est sous се point de vue que le D" Lindley, qui paraitétre intervenu, par exception, dans la planche reprise du n° d'avril. 1851 du Paxton's Magazine, y a fait placer, à droite, une fleur du Vanda suavis (type) et à gauche le labelle du Vanda Вох- question ici. Faisons ressortir d'une part la diffé- rence caractéristique, sous le point de vue horticole, qu'offrent le Vanda tri- color LiNpt. et le Vanda suavis du méme auteur : Chez le premier, la disposition des pétales donne à la fleur une forme rela- tivement carrée, tandis qu'elle est oblon- . gue, trés-allongée, dans le Vanda suavis; de méme que le racéme est bien plus allongé, bien plus développé chez ce dernier que chez le premier. (1) A propos du Vanda Roxburghi var. coerulea, il v a là de par le monde un feuillage de V. R ‚У. Rox- burghi étiqueté Panda сетшеа var. Roxburghi qui peut donner lieu à de très-fâcheuses méprises. L. VH. dent pas à jeter dans le cœur une crainte vague et un profond découragement. Aussi, l'émigrant ne voyage-t-il pas seul i ême qu'au désert plaines du Far West les voyageurs rassem- blent leurs chariots et l»urs bêtes de somme pour s'aider mutuelle: ent à franchir plus facilement les savanne . Ce ne sont pas, d'ailleurs, d'inutiles précautions, car la solitude de ces lieux n'est qu'apparente. Si l'on n'entend d'autre bruit que le fouet de l'émigrant stimulant ses chevaux ou leeri du bouvier poussant devant lui son bétail; si l'on ne voit que l'immensité solitaire, cependant des étres invisibles, des indigénes sont là qui sur- veillent la marche du pionnier, tout préts à le faire tomber dans quelque embuscade. Soudain il s'éléve du milieu des hautes herbes une téte humaine, puis un corps tout entier : c’est l'Indien qui va venger son pays de la profanation, car pour lui c’est profaner ce sol vierge que de le par- courir quand on est étranger. Rapidement il bande son are et décoche sa fléche em- poisonnée. La victime tombe comme fou- droyée. D'où le coup est-il parti? personne ne le sait; on a vu tomber la victime, on as vu partir le trait. On sonde en sible chasseur. Cependant quelquefois, les Indiens en nombre suffisant osent attaquer ouverte- ment leurs ennemis. Alors le combat s'engage entre l'émigrant et le sauvage, terrible et sans pitié. З Mais nous n'avons point encore révélé tous les mystères des plaines : d'autres dangers vous menacent alors que vous étes 198 VANDA SUAVIS HRUBYANA Всив. rit. Chez le V. suavis les fleurs déli- cieusement odorantes ont les pétales tordus de maniére à présenter en avant presque toute la surface dorsale, tandis que ce caraetére n'est pas saillant chez les V. tricolor. Mais appesantissons- nous surtout sur la forme trés-allongée des pétales du V. suavis, tels qu'on les voit dans le Rumphia, dans la Fronz, dans le Pescatorea. La variété dont nous donnons aujour- d'hui l'image nous est venue.., Dieu sait d'où ! sous le nom де У. tricolor formosa, mais eomme elle appartenait évidem- ment à la section des V. suavis, nous en avons adressé un épi floral à notre savant eollaborateur orchidologue M.H. G. Reichenbach, qui nous a favorisé des lignes suivantes : « Votre Vanda est admirable! 1l mérite eertes d'étre donné en planche double dans votre belle Fronr. Sous le point de vue botanique, il appartient à la section. des V. suavis, lesquels doivent rentrer eux-mémes, comme va- riétés, dans les V. tricolor. Je suis forcé d'en agir ainsi après m'être assuré qu'il existe un grand nombre de va- riétés de ces plantes qui participent . des caractères des deux sections. « Toutefois je suis d'avis que les horticulteurs ne doivent pas trop tenir compte de notre sévérité dans la consti- tution de nos espèces botaniques, trop d'intérêts graves s'y rattachent.... « Je caractérise votre magnifique plante comme suit : « Sepalis tepalisque planis valde latis, labello « brevissim paulo longiore, lobo antico b 0 columna pau « arrecto ligulato sinuato bilobo. Rens. fil, » * Nous avons dédié cette plante à . Hruby, l'un des amateurs les plus distingués de Bohéme. Jamais nous n'avons rencontré celte belle variété ailleurs: Il est, cependant, des variétés de V. suavis qui en ont un faux air, mais elles lui sont bien infé- rieures, tant sous le point de vue du coloris que de la netteté d'ieelui. | Il est encore moins question ici de toutes ees variétés de V. suavis connues sous les noms de V. suavis Makoyana, Toutes celles-ci se rapprochent du type V. suavis dont le prototype est connu sous le nom de V. suavis Veitchi. L. УН. dans la sécurité la plus grande. Tout-à-coup se be sous vos pas, la nature à son tour semble se défendre contre l'homme riviére. Comment deviner la présence de ces obstacles inattendus? Се n'est pas en sondant les plai mais en remarquant l'allure du bétail. L eau attire les animaux de la caravane, ils pressent le pas 5 la soif qui les dévore, et Ја célérité de leur ! marche est la seule indication dont on puisse faire usage. Ces riviéres de la plaine ne ressemblent . aucunement aux rivières des autres con- irées; leurs bords perpendieulaires ne aines d'un regard percant, | précipité sans l'instinct de vos montures. 1 y rentr pour étancher plus tót | milles à ciel ouvert. (La suite prochainement.) Т 1438. PHOSPHORESCENCE DE LA MER. M. le ministre de la marine de France a recu de M. le capitaine Ferrandy, eom- mandant. l'Augustin, un intéressant r port sur un саз de phosphorescence. Le 1°" janvier 1865, par 15950! latitude nord et 50° 50' longitude ouest, et pendant environ 275 milles, le capitaine Ferrandy a traversé une région d'eaux extrémement phosphorescentes, Pendant la nuit, la mer était d'un bleu vif trés-prononcé ; à cha- | Van Houtte. Rustique N Š F Es р: з МАХ Madame Louis Van Houtte RHODODENDRON , Semis Belgique. о 1606—1607. REODODENDRON oix, MADAME VAN HOUTTE, Nous ne pouvons mieux clôturer notre XV* volume que par la lanche ci-contre. Elle reproduit les traits fidéles de la belle variété que notre Prix-Cou- rant n* 105 a publiée pour la premiére fois. ° Ce beau gain est d'une rustieité à toute épreuve, ee que justifie du reste sa pro- venance : il sort du В. maximum. grandeur, coloris blanc teinté d'incarnat vers les bords. Le ton du coloris de ces fleurs ést extrémement tendre et n'était guére eonnu avant lui dans les collections. C'est sous l'égide de sa patronne que nous elóturons се quinziéme volume, pendant le cours duquel nous avons bien éprouvé la patienee de ceux qui protégent de leur souscription notre laborieuse i Nous nous disposons à un nouveau volume et tous nos efforts tendront à marcher ауес plus de célérité. Mais avant de nous lancer dans le XVI: volume, nous allons procéder à la refonte de toutes nos Tastes partielles, et en tirer une TABLE GÉNÉRALE DES МАТІЁ- RES CONTENUES DANS LES QUINZE VOLUMES PU- BLIÉS JUSQU'ICI. Ce travail bien long, nous allons nous y livrer exclusivement nous- méme; nous y mettrons toute l'attention possible. S'il nous éehappait des erreurs de chiffres, nous les indiquerions ulté- rieurement, et ceux d'entre nos abon- nés qui en découvriràient, feraient une bonne œuvre, dans l'intérét de tous, en nous les signalant. L. VH. la lumiére que mát de misaine n objet. L'hori- zon paraissait aussi noir qu'à l'approche n ouragan. Dans le jour, l'eau était verdàtre, et à tel point que le commandant del'Augustin fit sonder à plusieurs reprises pensant étre sur un haut- fond. La sonde fila plus de 160 métres de ligne. La surface de l'eau, nuit et jour, laissait des sillons que tracait la brise, semblables à ceux qu'occasionne un corps gras. L'odeur de la mer était aussi forte que celle que l'on sent dans une pois- sonnerie. Plusieurs fois, M. Ferrandy fit puiser de l'eau et remarqua un grand nombre d petits fils blanes de quatre à cinq millimè- tres, qui, aprés quelques heures de séjour dans un verre, prenaient une forme ovoide de trois millimétres de long et d'un demi- millimétre d'épaisseur. Peu aprés, tous ces animaleules se soudaient l'un à l'autre par groupe de douze à quinze et formaient une sorte de ver d'un gris trés-brillant. Ainsi constitués ces animaleules étaient en tout semblables à les bancs jaunátres qui sont sur l'eau et que l'on désigne généralement sous le nom de ; de poisson et quelques-uns sous le nom de frai de baleine. П est plus que vraisemblable que c'est à ces animaleules qu'il faut rattacher 1а de la mer. aucoup de substances organiques en décomposition ou certains composés пипе- raux jouissent de cette propriété d'émettre lumineux dans l'obscurité. ceux que l'on voit dans | . MISCELLANÉES. + 1439. LES GRÉLONS. Les deux grélons que nous représentons ici en projection horizontale et en coup | M.Lowe, membre de la Société кирге rss d'An- leterre ; ils sont tombés dans le сар de Nottingham pendant l'orage du Les projections horizontales pr 0 d'attirer d'une manière toute spéciale lat- tention, paree qu'elles laissent apercevoir toutes deux un petit noyau blanchâtre qui semble avoir été inerusté dans leur masse méme. Le premier noyau, formé d'une glace trés-dure, était tout-à-fait opaque e et se prolongeait en six appendices filiformes constitués de la mém e maniér On ne saurait, dins l'état actuel чә 1а science, expliquer toutes les dispositions singuliéres de ces innombrables ellen qui tombent des régions supérieures; mais on peut essayer de faire ее les lois générales de leur format , Les hautes régions Ось sont incessamment parcourues par des multi- , е la congélation du mer- cure, que l'on comprend facilement, uisqu'elles se tro suspendues à plusieurs kilométres au-dessus de lasurface | dessous de celle ue ces aiguilles, ot дере en chapelets, constituent les cirrus, nuages | trés-légers que l'on apercoit sur le fond bleu n ciel, et qui planent en effet à une odigieuse "hauteur. Barral et Bixio, dans eur ascension aérostatique , prétendent avoir rencontré c — = о іш = =. == ВЕ е = . п e 5 "e т da e оз duquel ils ont navigué pendant plus d'une heure, et telle ment élevé qu'il leur а été impossible de le traverser dans toute son étendue. Ces petites aiguilles microsco- P ne peuvent flotter ‘éternellement d elles sont plus d oid dont énergique et partielle de la tempéra- ture; elles causent la précipitation de couches suecessives de vapeur d'eau qui а grossissent progressivement. En ‚ on voit que la glace qui өліміне certains grélons se replie en couches concentriques, faciles à distinguer si l'on pratique une section avec n instrument tranchant très-bien aflilé. température du m froid, tantôt c'est le chaud qui remporte Du reste, la formation des EM n ечи expli- glacées flottant dans les hautes régions atmosphériques. C'est à la présence de ces | atm | atomes cristallins que l'on attribue е ue | | ux, tels q parhélies, les anthélies, les paranthélies Гоц les colonnes imines. : | (Mag. pitt.) TABLE GÉNÉRALE ALPHABÉTIQUE DES : FIGURES, DESCRIPTIONS ET MISCELLANÉES CONTENUES DANS LES QUINZE PREMIERS. VOLUMES FLORE DES SERRES ET DES JARDINS DE L'EUROPE, 1845-1864. | uA А. А tant la ligne. XV, 15 Abeilles. = 251», IV, e. NS е 1œurs et coutumes. үй, mo yen de les empêcher de еей. IX, 268 et Parabeilles. ҮШ, 194. тегере XH 18 але» EA XI, 147. brésilien inoffensives. XIV, 216. — d'Italie, Ter acclimatation en Prusse. XV, Abelia floribunda. II, Janv. 1846, P: 4, — пп ога. VII, 297 et VII ‚ 205 Abies bracteata. IX, 109. eilieica. — — jezoensis ҮП, 995. КЖ, 7: — Sa rusticité. X, 48. — Рика о. Х -- taxifolia жерге VIII, 186. о “ үч IV, 418. ие et de mur artificiel avec our abriter les abricotiers en con -espalier . VII, 110. Abris pour о 8. Abronia um ballata. `V, 495r. XI, 41. Abutilon insigne. moratum. XI, atum (plur. jer.) > 240.‏ ا Mars 1846, p AV. Acacia urophylla, ҮП, 67. — cillata. УН, 50. — ed а гай. XII, 20. Acajou. Origine de l'application de ce dois а Pébénisterie. VII, 149. ca olimon glumaceum. УП, 95. nd: ҮШІ, 478. "ud MAE XIV, 145. — du tilleul, X, 194. а. XL 102. ais en Bretagne. XI, 120. aa circinatum us — -- 63$ o см врате, XIV. 263. polymorphum palmatum atropurpureum. | — — — foliis dissectis roseo-marginatis XV, — septemlobum foliis versicoloribus. XIV, villosum, VII, 210. жм | Achimenes ара A ere XII, 21. = Туйга). noie И, “orit 1846, pl. 7. cupreata. ИТ, 260. Ecckhautei (Туйга) X 17. pro IV, yu X, 2 ignescens. IIT, 248. Liebmanni. ПІ, 2 2621. Rees ro var. alba. V, 556. i. V,4 сен (Tydæa) X 1, 215. . Ш, 245. Ш, 969», 9 DELETE ERE Ы ед ед ЗЕЕ = > S сы” Q © о HE, 5 uod pee en трен. XII, 147. — ( aussi Nægelia et Туйга). Achyranthes (2) Verschaffelti. XV, 191. Acineta Humboldtii а JE nitum aulumnaie а Napellus (£m poisonnement par). XII, 155. Acores (Les) et les jardins de 5! Michel. XII, 159. croclinium roseum. gs Acrocomia (1) selerocarpa. XIII, 45. Actinostro ги. 501». Adhatoda eydonimfolis. dl, 79. Æchmea fulgens. И, Avril 1846, pl. 9. У, 449», discolor. V M9». Ægiphila beim IV, 524. Ærides Bro 5. -- ct m tianum. XIV, 159. Preise. (de 1°) dans les serres à forcer.V ‚4254. Po eiiis hynanthus cordifolius, XIV, 101. әлі ~ =, зен di Afrique centrale. IX, 166. — La ғ du Zam bèze e Her ee Niger. XIV SLT Retour а Dr Bar son voyage t Chaylu 4 M Chaylon. XIV, 81. 202 TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES CONTENUES Agalmyla staminea. IV, 558. Agaric. Notice “т le genre. IX, S a Agave american ‚4. X — (Litt қыта оне: NN nostus ORE (Stenocarpus). Ш, 189. Ailanthus жне ulosa Son emploi pour la fixa- " жуш XIV 24 ^ot. — Son Air ir (De la visibilité a in, VII, 96. Ajonc sans épines. УТ, Akebia quinata. x, 85. — Sa rusticité. IX, 120. 4 Algaroba glandulosa. XI, 5 Allamanda neriifolia. IX, e jardins où је ея serres eh ciment. 9^, Allium ione E VI, 5539. — cœruleum. ИТ, 500. Alloplectus capitatus. VI, 175 — dichrous. II, Juillet 1846. ^ i 9; — Pinelian nn it. Holt RS. р!.5 — repens. IV, 592. Alona coelestis. 1, 1 dirum es du n 1, 251. lil, АУЫ. llis Belladona. B. 144 — — rubra I Eur elielia) Cybi ister У, 455-6 Hipp.) fulgida flore pleno. XV, 89. — get reticulata v. striatifolia, У, ‚ 450. (Nerine) sarniensis. XI, 45. Ill, 9622, — (Нірр.) solandræflor Amérique du Nord. Сп ud et végétation des bords de la Rivière тои IV, — Végéta- tion de ses régions es ІХ, 285. — Emigration au Luis X. 6. –. Grandes ermes au tats- IX, 188 S châteaux et ses cottages. XIII, 165 — du Sud. les de voyage de Louis Van Houtte dans les montag s Orgu t Su 2 Visite aux Ceroxylon миља 46. Жағы — Konjak. ХИ — leonensis |, 161. (Co onophallus ?) L ун. Am "ios ћедегасеа, son emploi décoratif. XV. : У, 45e, 499 же ЧЕ 7 cam anulatus. XV, “195. Amph icome Emodi. XI, 69 Amygdalopsis Lindleyi. XV, 65. Amygdalus Persica (Histoire. ancienne de Р) XIII, — — flore versicolori pl. ХИТ, 51. — — sinensis Tem albo et rubro pleno X, 1. саега, XIII, 47.‏ = س س anthiflora. XIII, 19.‏ Ако hod Alsinsstrun. X ‚18 5.‏ Plans de serres, cultures , etc. VI, 112‏ —-" et‏ Androcentrum multiflorum. Ш, 2424,‏ Anemone coronaria. Culture. 2! 14. — Нерайса. Cultur re. — рава: И, Févr А T846. pl. h — Culture e multiplication, Ш, 281ь. anémones е mer. ХИ, ngræc sesquipedale, XIV, 49. “pass s Mako oyana. Ш, 222. Anigosanthus ¿ate ica iniu li, Avril 1846. pl. 1 t2. Apis morts. Parti qu'on en peut tirer. VI, 40 e — кеселден ( Mar -— e détruire Ln s. et de préserver les fruits de leur vora é. V, 599», з is X 66, elc. auisibles, Voir : Abeilles, Campagnols, pr ides, Capricornes, Ce- Cerfs- volants, Charan- , Clopor e Ecailles, и Teignes, Forficules (Per a ти Four- тіз, Gallinsecles, 6445, Пёріаіез, Linaces Lim aacons, Livrées, Lom- eio s (vers-de го), Mulots, Pentatomes, Piéri CEN Vers des fruits, etc. — utiles. Voir : Carabes dorés, Chals-huants, Chauves- Cr e rie Chouettes, Coc- cin die – Ста auds ‚ Hérissons, Ichneumons, és, elc. ., el 3 Ancctochilu Lobbianus. V s. И, Février 1846. pl. 6. — (Cultu res des). У, 439. Antananarivo vni visite à la ville d") à Mada- gascar. ХШ nthadenia stems И, Avril 1846. pl. 6. Antirrhinum e v. Youngianum. lll, 218 . HI, 287. Aphelandra мы I, 239 et V, 459». Porteana. X, 41. — арена var. citrina. ҮШ, 161. г. Leopoldi. IX, 85. EA aep sns grandiflora ( Exemplaire modéle). V pus Шал! рғоровв pour remplacer la Pomme. е. x 275. Алман ossypina. XV, 169. Aquarium | (9 de l'Etablissement horticole de Louis outte, à Gendbrugge-lez-Gand. УП, de M. Oppenheim, à Cologne. IX, 235. — (Р) (Serre chaude). Soins à donner en hiver. Aquariums 1 marins (Les). zB. 141. Aquilegia arclica УШ, 125. V, 184. — métamorphosées en pucerons ! VM, 200. Aralia кча он ХІ, 57. — УШ, 155. — La Acarus, 411865, агана АННИ Аааа EE SSSR HUN АРИВАН АЗЫ АЕНА scr Sensum t T REDE DIAS | DANS LES QUINZE PREMIERS VOLUMES DE LA FLORE (1845-1864). 205 FLORE prend un Chinois dans un traquenard. Ху, 72 Araucaria gerer УП, 2 imbricata. ХУ, 147. Ден fruit. XV, 150. Noter diverses. V, 510-5122, — XI, 61. — XIV, 105. Arbre Ge ie petits pois aeu étuels ... au Brésil. Gua Cajanus flavus). МУ, 214. муе (Las) Неро. Dre de б. Зснасит. s. Leur traitement dans les parcs et jardins ES 292. — Un e» sur leur taille el leur (rage. de leur arie à l'aide du citi XIV, 47. — Du renou- Haenel 24 v ХУ, 144. Dhi en Жы v gar — Gr effe her rbncée sur res en gto + e. VI жағы fruitiers A oireili pour Les protéger. №: — — (Destruction des mousses sur les). У, — — (Floraison simultanée d"). NETS у обранио — — Leur préser бөйөн contre ia effets de la gelée. ҮШІ, — — De l'emploi de la neige n retarder leur végétation. ҮШІ, — — De la Uem du bourgeon antic cipé, pour la formation des branches de charpente et le ا‎ des coursonnes. , 65. — — (Le chancre dans les) sa cause certaine et lemoyen certain de le prévenir. ХИП, 16, — — Mise à fruità l'aide de la saignée. XI, 24. — — Moyen d'empécher leurs fleurs d’é те га ir -n par les — and ber UP; — — Poi — For s. XV, 165. — ум. с? іш table le dee TA eque espèce d'arbre à fru -- — Trait do eur aiti et de leur culture, г M. Накру. IX, 72. — — Cultu en pois. X — Cul QU 2X d aside à Telar der la matu- . Les peches de Noël ‚ху NT — -- Cours publics donnés en Belgique; — еі - e" 6. Une session du jury i e leur produit Arbres fruitiers | for сез. Notice sur leur culture en ers d'hiver. XIV, 265. = — — Opérations mensuelles à exécuter res Pme ce V, 85 Février. s XV, 70; Avril. XV. 8, тне et pratique de le Ею. Рума ме. — — — Manue а forcée ү;7 пне ы ы Ceux du Brésil. XIV, е Bentha u Mere jeda ‚ 41. — Le Diaspora En L'Australie méridionale. XIV, 159. ete. Arbres Ем ‘dans ри de Van Diemen (Ta: smani ie). ‚ VI, 96 ға») ). XI, 108 Arbre es s ринен. Observations pratiques sur les greffe s des arbres à rameaux pendants. Хи, 1 — -- Le Caragana arborescens pendula e£ le Li еее vulgare pendulum. XI, 165. Arbres séculaires. Mort d'un vieux tilleul en te 6. — Un chéne surnommé le es et a егіз de moyenne gran ndeur ; тене "v, “BO. УП, 2 Architecture des serres (Le pitloresque dans Р). YL2 — or "L- Américain? + ses châteaux et ses cot- tages Arctocalyx Endlicherianus. M ан Arctotis acaulis speciosa b risæma Murrayi. Xin. 57. — ringens. XII, piper anguic cida. IV, 544. — gra a. IV, 551- 2 et 354-3. — Thwaitesii. "XII, 105. ХШ, 41. — trilobata. XIV, 21. Ағаев echioides. V, 499. Aroïdées parfaitement "apas aprés — ment très-simple du V s @сте её vénéneu qu'elles renferment (note). V 558b, Arracacha. УП, 17t Arrivages de plantes : soins à donner à leur récep- tion. IV, 541, Arrosement (Note sur P) des plantes en pots. УП, Artichauds (Conservation des). Ш, 301». — Leur matière colorante 24 — — Nouvelle maniere de les са XIV Arum maculatum Te de 2). V, en tire е de l'amidon. XIV, 90. dae s а) V, канали falcata. It, A — XV, 99. — ma Arundo о versicolor. "iv, 81. pon (4 Ip (EU Ile de). — Son défrichement, ға lrans- XI, perpe japonaise. XV, 12 17) du puni (note). X IV, 212. d almans à Lokeren. XI, 91. jb, XII, 51. ж tpi splendens. X, 129. syst а coromandeliana. 1,179. овса айнан: ІХ, 13. ubépine 5. XIV, 901; XV, 21. hima lai МЕТИ 169. — japon з, туре = feuilles ее XIV, 165. Auricules, voir Primula Aur қай oc v У, 531». Aurores porn И, 71. Astral e: Le Cap York et l'Ile M 82. — Une fórel vierge. ХУ, 51. — Мей . sa température moyenne similaire dé celle ев. lon. МУ, 157. — Un 9 ombre de ses végé- taux pourraient ртр er em 4 — eden Méditerranée. Аа — Une а“ e par F. zc NIV: , 155. pong асс es Alpes рвет XIV, 159. > X>. >> > > >> > > P p> 204 дата amoena. IX, 75. ndie a, Admiration. ҮШ, 129. PRES Adolphi - Protestation. X, 200. —— Alexandre r L HZ: дие 1 8. ulé d? Euro rope. — Rectification X, 900 Ch. Van Ee ckhaute. ХУ, 137. — XIII, 65. crispiflora. — раме ҮЙ, 129. ndard de Flandre. Ш, |“ = Јев lie van Geert. — exquisita. Ш, 59. — Gloire de Belgique. XIII, 21. — Поеғуапа albo-cincta ХІ, 211. — Président vanden Hecke. XV , 129. striata ne is HI, 242. -- — vitia esi a. IX, 83. — ралы ur сийе. ni, 259 et VIII, 102, 105 t 10 Per RUE БЕЛІ - -- Une avalanche, une trombe de nouvelles р he d' Azalea indica о par un un Va toc ledifolia. os degré de di у, 5054, — — umbellata alba. XI — (Aybr. ) Mortieriana Van Houttei fl. pl. XIII, =: Rute son's magnifica. XIII, 51. occidentalis. XIII, 51. Bäche à melons ow à concombres. VI, 175. Balsamines Camellias. ХИ, 35. Bambous (Note su r les). VI, 159. — Ce qu’on peut аўн. Bambusa оаа сеа. ХИ, 186. — Fortunei foliis niveo-vittalis. xv, 69. — gracilis 3 — XV, 99. anksia обећана alis Barringtonia racemosa (faux) — Stravadium in- signe “и 21. аггїп a speciosa. IV, 409. BanrH (Ur) s son relour de l'Afrique centrale. XT, 40. Béchage. une nouvelle machine à ойе. vi, hernandiæfolia, VIII, 165. hybr.) grandis, xii, 74: —) Lapeyrousei. —) prestoniensis. үш, 189, II, 105. rubro-venia.. VIII, 245. Thwaitesii. nd 195. xanthina. VIII ‚ 65. IATELEETEEEEI HU zE 555 TABLE ALPHABETIQUE DES MATIERES CONTENUES Begonia xanthina flavescens, IX, 178. - €— IX, 178. a. IX, 943, 112 et 178. 269. es езрёсез cultivées. УТ, — acanthifolia? ‚ 78. — асипасап Ва. ҮІ, 67. lii 8. жемекші ГУ, 354 et VI, eali. ҮІ, 79. — Son = ea rusticilé, "X 166. brachybotrys, VI, 80. buxifolia. VE, 67. спе VI, 80. Darwinii. vi, 68 et VIL, 47. Rhrenbón rgii. VI, 76. empetrifolia. VI, 66. fascicularis. VI, 76 floribunda „У. 74. Fortunei. їп, 987», et VI, 78. fraxinifolia. VI #76; а. VI, 68. à lil P её VI, 75. ilaifolia. їп, 991 zet Vb ilicifolia. VI, 68 et 74. ermis. V], '67. ОИ И intermedia. — Son degré de rusticité. X, 6, 168. Jamesoni. VI, 69 et 70. ous VI, 78. — Son degré de ب‎ X, 166, 168. — Son extrême rusticité. ХІ Knighti. V1, 80. genaria. VI, 69. Leschenaulti. VI, 78 loxensis. VI, 69. lutea. VI, 67 Lycium. VI iacrophylla. УТ, 67 nepalensis. VI, 78. nervosa. ЇЇ, Jui llet, pl. 4 et VE, 78. pallida. VI, 76 et VII, 251. EE ЕРЕ — repens. -- rotundifolia, VI, 67. — tenuifolia. VI, 76. DANS LES QUINZE PREMIERS VOLUMES DE LA FLORE (1845-1864). 205 Моње (шен a; VL 75. rifoliata. I, 507 et VI, 76. — 50 on degréderusticié, X, Х, 166, 168. . VI, 68. Berl lin. Son jardin botanique. XV,40. Bertolonia maculata var. marmorata. УП, 291. e ХІ, 196. arbres aies > 2. — Dr LAVALLE, Traité I š N. is y brain Sus : ur Folia orchidacea. 1X, 72. — E А. ЕВЕ. Entretiens sur l’horticulture г géné- IX 93. — Union pour Faune € d l'horticultur e dans le royaume de Pr usse; se mémoires. XI, 20. — Е.А. CARRIÈRE. li ique et pratique de la sue arbres Les tiers. > 72. Decaisne et Naumin. Manuel de l'amateur dés сес A ced doen d'horticulture: : т. Les а ; trad, fra ncaise par E». Mon ç А COEMANS. Mono- graphie du: genre Pilobo lus. XV, 16, etc. etc. — mac: el s principaux produits des pro г оинае de Rio-de-Janeiro et de Hinas- -Geraes XIV, 16€ Boronia Drummondi. IX, 65. Botanistes (Les) её ceux qui s’en passent. ХИ, 57. UE іст, proposé pour remplacer la pomme terre. -- is sellóides. "VIL, 260. ver Traité de Carrière. XI, 168, mploi du poussier de carreaux de terre cuite. ХИ, 186 ouvardia ае, ІХ, 123. ie: jillesi. V, 492-5ъ. fla 4 15. ж Х, 149. — (Ay br.) Oriana. XII. 159. — айбын. H, Juin 1846. pl. 10. — — linearis ‚ 126. triphylla Sa cullure. М 185. rachyse llum. У, 555 Brachystelma tuberosum. IV, 540 Brassavola aca УП, 27 — Digbyana. III, 257. — nodosa Exemplaire ا‎ УП, 117. voa geminiflora. зе IH, 282- 502. IV, 855. — Les principaux produils des не pars brési- liennes de Rio-de-Janeiro et de кие "oen par MM. Неиззег et Claraz. XIV, — Le Jardim botanico de Lagoa de Pris XIV, 185 et 190. 2.14) calomnié. XIV, 227. . Le parc de Porzantrez. ХІ, 120. — Pouf et ie Brodiæa califor iom. саен épiphyte ; leur culture. XI, 26 et 195. Brosse en fil mé айан, servant à ws бағына ^ y. des Bifrena a Hadwenii. VII, 259. grandiflora (Tecoma). XI, speciosa (Lindleyi, picta). Ix 155. Thunber i x XII, venusta ‚ 275. тиен» Liboniana. € 195. e + 157. — rhodoeyanes, III, 207. ІГЕНГІ 153. Biota pes — Sa rusticité. X, 48. Blandfo 65. Blé re emploi du goudron d а ДЕ éserver de taque du Charancon). V, 515-64. — Ms à à monter ты utin Xil. 157. — (Le) de miracle. — (Le) des momies d'Egypte XIV, 78. Bletilla. Ttae ҮШ, 246. і Bois d'acajou. Ori rigin e de l'application de ce bois à 1 l’ébénisterie. УП, — de Citrus ыд est-ce que 4e) des anciens. XIII, 71e 2 мид des mouss es lichens тёт insectes qui ғ ве développent et se = d П, 122. ?^onnvep | Browallia edes ет. 456. Brownea grandiceps : в Brugma КҮ suaveolens vore du). Ш, 296». Bh 6. "ugnons. Une nouvelle race, ХУ, 127. en js graves (Emploi de la suie contre les). VE 2 Brunswigia eiliaris. Ш, 192-5. Josephine. ч 2.5. вона laciniosa. XII, 5 Buddleia Colvilei. XIV, 25b. — crispa. I — Lindleyana. И, Mui 1846. à 9. Bulbes du Сар — Culture. XI, У i "XL 155 Bureau-brouette. VI, 515. nia decora. VII, 195. — rigida. Burton ulchella. IV, 406. Buttes v tree Emploi de lAilanthe pour la fixation des sables. XIV, 101. | . | Cactées (greffes de). XV, 151. Cadrans € VI, 15; XIV, 77. e) e substance nutritive. VI, 46. Caisse à à i" Ward — de Secours P ens Уп, 42. Caladium (hybr ?) argyrites. XIII, 101. — (—) argyrospilum. XIII, 105. XI — (—) Baraquini п, 161 — (—) Belleymei(Perieri). XIII, 161 — (—) Brongniarti. ХИ, 1 — (—) Chantini. XIII, 111. — (—) Neumanni. ХИ 5 i=} SRE І, — 161. — (Les) et aut n Sara à souches A euses comme plan ле res аи Brési 214. (Voir aussi note V b.) Calandrinia um eui “Art 1846. pl. 5 — лет кегіне. — ve SMS Же et үн, 18i el note 245. =- yos Pes ute А ХПІ, 55. Calathea р par vd --- "ыш oir aussi "Meran et Phrynium) boa globosa VI, 2 ин, Van Hou tle. “WN, 250; XV, 105. — (Soins à donner au semis des). vit, 26. бојевима аба: VI, 519. — violacea. Californie. (Progrè 7 п, 85. s de l'agriculture en) ХИ, 12. Ca om г har rdia) eet hiopica. X,168 et 170. — Cul- XI, 156. Calliandr a brevipes, VI, 55. суг e beo ХИ, 127. Callis brachyandrum. У, 430r. Calochortus luteus. ІІ, mE 1846. pl. 1. yllus. V, à splendens. I, Mai 1846. pl. 1. — (Culture des). - 1 б. ин racon nobilis 105 yction ето нь ХІН, 67. Calo ке дее pulchellus. X, 171. dres, par andyside. УП, losanthe s coccinea, cullure. ХИ, 145. uin. A1, 127. xa X], 127. yc occidentalis. = 77. Calyptraria Мамас tha. le 71. Cal ahurica. X, 24 === pü escens. И, 172: "i 003-4». — Sepium incarnata. un 1, 209. — — Remarques. XI, 5 Camarotis purpurea. енна modèle. УП, 117. 275 Camassia esculenta, Ili Camellia j Japonica. — Aleæina И, Juin, pl. 5 — Archiduchesse densa. V, 485. — ibs: № {а Көне. XIV, 47, — Bonomiana, ХІП, 9 — Camille Brossoni. V. — Candor — rer Ad 8 perfecta. И, Juillet, pl. 5. — Comte de Pa 150. — Contessa Lavinia pi xti, 59. — Corradin 151. — Countess of on XIE, 185. 101. ЕЕ Calorifère présenté à de gra ande exposition de Lon- 172. TABLE ‘ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES CONTENUES Беки japonica О of А gs de IV, 549. — Cup Le ied — — Fra mate ала "nm -- -- General тарау I. Gra ess e P H, Juin le t 273. Fre ABK William. ХИ, 181. — Princessa Baciocc ti. M, Juin. pl. T у 167 — Vergine di Colle рга, XII, 125. — Fi idet Flora. ПІ, Août, pl. 9. Wild 328. retieulata Fori өй, XII, 185. tricolor Angela Cocchi. XIV, 169. — imbricata flore pleno. XV, 145. jè ire pousser des bourgeons au mellia ае. VI, 116. — (Gr «fre de) УП et 276. elques о. sur leur culture. VIE, 10. nee Le да at de 45 е ntin et le Baron d’ Ával- оу: 4 a || РР Сайри. VHE 11 та Campa anula colorata. VI, 261. — nobilis. Ш, 247. — — 95. — persicifolia var. coronata. VH, 151. — pyramidalis. Ш, 502». — (Ми plication de la). ҮП, 224. et 253. * ~ — lanceol IX, 179 Camptosema сн: VII, 155 Campylobotrys di GEI 960». v, 427. — et Higginsia. V. 1 Canarina Campanula. XI 37. Cankrienia Med grep VII, 55 et 98. бе iridiflora. ХИТ, 129. — 999 faux sur 1000. XV, 100. — Шова: X, 211. — macrophylla. XII, 196. сатылы нері - Sa КОТ? au Brésil. XIV, 190. pere de la). 11, 262». Cunha Can неке (аиа). IV, 545. — Ш, 242». ullure. ҮШ, -- dependens VII Pie. —- pyri IV, 585. Capane quodi flora. У, 499-500. сен а Graminé X XIV, 174. Capnorchis chrysant a. VIII, 195. -- н 105 spectabilis (voir Dielytra). Copata (La) au ré n XIV, 172, pes SE nes. VIII, es (Tro pie lum). PREMIÈRE SECTION. — Racines ікімген енер un а court бретон С brachyceras). ТУ, 568. sans éperon ( — — rhom me и "in. 2368, tricolore C — tricolorum). IV, 569 DANS LES QUINZE PREMIERS VOLUMES DE LA FLORE (1845-1864). tubéreuse (T. tuberosum). V, 452. ҮШ, 977. à ombelles ( — umbellatum). 1Ш, 502. SECTION. — Racines fibreuses. erianum). У, 490. — Lobbianum). И, janv. pl. 5 — Smithi) IV, 584. Wagnerianum). УТ, 4 ^ X, 95. ХЦ, ii et 193. EME SECT — Racines charnues, de dont a. SB ege HI, 281. Wagner ( — diverses var. ( — Carabes dorés. VM, 116. Caragana arborescens pendula. ХІ, 165. i ХІ, а (Le), y nissant la matière та. À, 4. nt те T de m) dans les fleurs du Mo- arda KS (Culture dd rus les terres épuisées. IV, Caryocar nuciferum. ІП, 185- Cascade dans une ка ét vierge. Ш, face au fol. 282e. Casselia integrifo , 961 LXIV, (La). анс. Sa cullure au Brésil. anea chrysophylla Ad сам а lithospermoides. 971. (Le) a-t-il jadis TS x Ecosse ? XIII, 79 Catalpa Bungei; —- Sa première floraison. ^. 1%. æmpferi. — Sa multiplication. Vill, багана O II, 115. Cattleya Acklandiæ. vii, 85. а 102. кте И, 198. guttata Leopoldi. XIV, 209. қоға ie picta. VII, ‚41. ndida. VII, 45 — marginal IX, 102. saper тра IX, 177. ulturc. ХІ, ал баланы denta 5% -- floribu osus. VI, 105. eitehianus. XIII, 171. Cecidompes. rus atlantica ^it Libani. VII dara. IV, 545° 27% ұ В 87, 58, 90 — еі Siphocampylus. VI, 16 et 34. — tovarensis üntrosolenis l'racteata VI, 922. — ? glabra. VI. 521. eta. УП, 157. Cephalotaxus ss paces, X, 48. ee Cephal tus foilicularis. ПІ, 290. Сама pygmée. ҮШІ, 162. Céramique (Art) Eo aei IX, 12. Cerat tostema gran Кош её Pavox. IX, 197. "longiflorum, ићи. 1V, 540. Cercis j japonica. ҮШ, 269. 207 | бешш giganteus, XV, 187. | a difloro-speeiosissimus Maynardi. ІН, 5-4. | — шег (Usage culinaire ди). У, 488v. | — Mae Donaldiæ X. 105. -- тір ХҮ, Стой не. Хи, ai. Cerfs-volants. УШ, 151. d Ш, 91, Cerope a Cumingiana. ГУ, ns = ре енын, I, Juin pl. 4. ip (Les) dans les Andes. XIV, p. 1. es 1: 3 = Habrothamnus auran- s, Rec а казыга, ІУ, 5 Chænomel eles (Cydonia) Зар umbilicata. У, Chærophyllum Prescotti. XII, d hætogastra кмга шапа. Х, омори elegans (dde). ХШ, 155. пези- ti. Chamærops ex ex a pir I, 158. — (Le j ив sinensis, rustiques en Pro- ‚ XIV," nce Слатина tigle sur un) souterrain de la Chine. XI | de la vigne e (Oidium Tuckeri) essais de des- | Инш on. VM, 125; УП, 74; ІХ. 22 et 274. | — de tannée, destruction. IX, 204; XIII, ж. | Rt nun comestibles. Nouvelle "méthode de culture. МУ, 264. — -- (sur les) et a uires. XI, 128 et 155 — Traité pratique par le Dr lont VIH, 25, TIRSS de Piémont. IX, 195. | Снар notice néerolog. X, 242. Charançons. УШ, 152, 155. Leur destruclion. , 208 Charbon Ef du) sur la coloration des fleurs. d aéré pour faire fleurir les Auricules, elc. V, 551». C hiássis incliné sur iiie on place vd Hac М ports qui sont percées de г lque laisser "m es fils de cuivre єй idi on fixe aux lattes sous; бен les rameaux des arbres. 3. e mém recouvert d’un châssis vitré. УТ, 175. Chássis-Jalousies. IV, 357» Châssis mobiles pour éspaliers. VII, 186, Chá иза et Cotta ages x Etats-Unis. XIII, 165. Chats-huants, leur utilité: УШ, “gs” s serr des ТЕ эм par le gaz rage XL Set XII, 189. anthera linearis. тив тей Сһеігі, varietates, "Nouvelles Rave- nelles. VI, es em platanoides (Note sur le). VIL, 7. orata. um orte аи du). Ш, 27 -- (ta n) panaché par P 77 de la la genes. .XIV,254. je Roi ET ш r ( е Roi de la Forét 224; VIII, 172, Chenilles (Destruction des). ун, Chevaux morts, employés comme engrais. VI, 1 208 TABLE ое DES MATIÈRES CONTENUES Chevéches, leur utilité. ҮШ Chien-dent (fabr. d'alcool de к 240. Chine. Son climat, ses cultures. IV, 981» et pages suivantes. — visite chez un fleuriste de Shangae, par В. Fortune. УІ, 155, — Excur e à travers ce pays. aci 73. — Lejardinage d'agréme t. ХИ. : — (Plantes di) récemment introduite en Europe r В. Fortune. XI s sur un mios souterrain. XIII, 58. ға кана 8; Ç 5. ylanica. H, Avril 1846. pl. 5 Chlidant si мага E IV. IB Chorizema (Culi көзі XI, e i ani Chou). үш, 28, 156. ІХ, 55 et Chou à jels жыл Le Cottager 's Kale. XIV, 150. (N. B. Cec cbe nous avons figuré (X. IV, 150) nous a four is une sorte de chou ph ni moins.) Choueltes, leur utilité. V И, 115, Choufleur (Hivernage du plant x VII, 94. Ch оне tum. 49. — — (varietates) XIII, — indicum à petiles — гу ~ è Chrysanthémes (Multiplication des). IV, 402» — — (Su j la culture des) en Chine. V, 509, -- luleurs d'un nouveau genre. 250. Chysis aurea var. maculata. VII, 75 ete Ciment. Allées de jardins ou senliers de serres en iment. V, Cinéraires Úa perfection dans les) au point de vue or 1, 81. — leur parc пху le) vitiginea. ХИ i vaginatus. XV, I. itrus japonica IV, 4M» et 442. Clavija or 61. ni. -- ee гер Sieboldii. Y A87. — E isis i. XV, 105. ami. ‚ 9755. фаз s. IV, de VE 51. — E bn IV,402. lanuginosa. ҮШ, 165. — pallida. XI, 907. РАДА | 67. a MS: dio). xi 180. Clianthus арип; VI, 234 — р , Var. та gni a. IX, 57. Climat tropical. Son S dr sur р plantes des zones tempérées рт ous ulch dila ағыны ХІ, Cloportes (Destruction des). IV, 505. y Clólures et treillages, en [1 de fer indes pour espaliers et co say 'espaliers. X, 84 à 90. Cobæa scan albo- dg XIV, 199. occinelles. Béles à а Dieu, bêtes à la vierge; leur utilité. УНЕ, 110. Coccoloba maerophylla. VI, 267. УП, 160. Ем Leur destruction par le Gishurst com- poun V, 166. Cochenilles (fausses). ҮШ, ox 174. Codonopsis gracilis. Celia macros tachya. T 113. У, 4471. ene Cumingi. УШ, 57. т VE -- lione) "maculata, XIV, 207. Coffea na Colchicum variegatum, ана XI, 161. Coleus Blumei. VIIT, 14 utellarioides n У, 87: Colibris sucant le nectar des fleurs de Brugmansia. VIL 108. ата 08) а au Сар de Bonne- Espér. УП, 178. Mexi . X, 96. C Colocase ( De la) des Matos: ‚5 Colombier 8 етет des) à оне les semailles. њени de plantes. ХИ, 85. ХИП, 76. ҰБ 745. Comaclinium € ҮШІ, 19 et 22. Combr etum Lee i-a (Cu ltire еп pot du). parettia ro озса ^in Mai 18 Conifere B leur éducation par Pe бу, 589» et — Pe Е par la greffe. XIV, 111. — faut-il leur donner de l'engrais? XII, 149. — faut-il rajeunir ceux qui sont atteints par la n ? XIV, 114. — (PHylurgue ou ? Scolyte go XIII, 156. X : — (Traité général des). X, 122 — (Les) d leaf. У, 507-92. ( Les rop 1,56. — de pleine terre. р ро sés s. IX, 42. — ^ n" et du Mexique septent. IX, 199 Const yhix j juncea. = 2595. — setigera. Ш, 25 Conradia floribunda. IV, 549p. Constructions et ustensiles horticoles. VI, 172, elc. Convallaria majalis (Culture du). Ш, 1,5004, ое alibi hæoides argyreus. X, 197. — tricolor v. vittata 8. pentaphylle. VI, 116. Cordyline Sieboldi maculata. УТ, 109. Correa bicolor. I, 73. — cardinalis. XI, 145. . DANS LES QUINZE PREMIERS VOLUMES DE LA FLORE (1846-1864). се чре climat et ses productions ner r son avenir agricole, horticole retire XI, Ab Coryanthes Albertinæ VIII, 9 et 10. ai ia M i I, 55% е t 359-60». aison 12 fioigilalis bracteata V, У, 518°, — п P Cosmanthus gravioris. XIV, 155. Cosmelia rubra, XI, 205 Cosmidium Burridgeanum atropurpur. XIII, 55. Cotoneaster var s us, IV, 558». Cotonnier. Sa culture au Brésil. XIV, 201. — (Des graines du) employées pour engraisser le bétail Ш, 5 Couches. — Propriété calorifique du déchet de coton. X, 4. Couleurs. Matière colorante (carmine) des arti- chauds. XIV, 47. — sur leur assortiment ды les principes de . CHEVREUIL. ХІ, 197 et 201. XII, 1. Courges. "Leurs espèces el leursvariétés. ХИ, 1 115. Courtilière ou abs Бур AS tata үш- garis, Lar.) S от organisation, son régime е moyens à іс? m T за гаспа. ҮІ, 18, VIII, 160. ХІ næurs. Moyen de les empêcher de et de piquer. IX, 181. КЕ pce utilité ҮШ, QUE Cr ны versicolor. XII, 145 et 49. Crategus ак ео РА XV, 21. ІХ, — rrida, XIV, 901. сінен Peek ДЕЎ naturalisé à la Nouvelle-Zé- e. XIII, 6 an me he e. IX, Criocére Түрі ras VI, 149. . УШ, 159. Crocosmia aurca 161. Crocus vernus majestuosus. XIII, 55. ке À re a japonica. Utilisé pour haies vives. XIV, РАМА Melo var. Dudaim. XIV, 217. aed pai Les Courges, leurs espèces et leurs s, ХИ uet ratito au sujet du Cuphea pla- tycentra). V. 499-500» . miniata. U, Janvier 1846. pl. 9. des hybr. du). У. 4874. би: п, р!. 180. ү, 499-500». purpurea (hybr.). IV, 412; strigulosa. 1. "87. verticillat а. VI, 1 Cupressus Е "vi, 89, 90 et 91. VII, 192. , 557, 358. Cycadées (floraison de diverses). ХІ, 7 Сусаз revoluta (Les) de l'établissement y an Houtte. Cyclamen africanum (macrophyllum). ҮШ, 457 et 249. -- persicum (Culture). XI, 159. rocédé pour en oblenir une floraison abon- дате, 1Х, 24. "209 Cyclamen. Leur mullzplication par boutures de feuilles. МУ, 250. Cyclobothra alba XI, 195. Cydonia japonica albo-eineta. XIV, 23. — — umbilieat ; nl. 510-512. Cypella Herberti. V Cyperus pungens dies ‘variegatus, XIV, 255. Cyp 5242 p 18) УТ, 89, 90, 91. с Bic ei virg Ш, 190. — Calceolus — pubescens. үш, 158. X, 201. — — min Ж X, 207. — purpuratum. ХІ, 24%. — wig "Y, 450 et VIII, 1 ~ superbiens (bar тейен HM). XIV, 161. — villosum. 29. — (Les) de нь du Nord. У, 460-8». Cyrtanthera Ghiesbreghtii IV, 559. Cy epe оо ‚ 156. пета) sanguineus, XIV, 269. 7, 922. il Gyrtopodiu корс (Achimenes) Ш (1847), 260. ni (Manière de faire fleu- rir le). IV, 511». ne а VI, 285. р. Dactylis же, voir Tussac. IV, 561», 562». Dacus. ҮШІ, 178. Dahlia, proposé pour Aud la pomme de terre; résultat négatif. — (bybr.) Em "н тоо, à feuille pana- и. —) Zenobia. v. %, leur plantation el leur conser- 9, 124, 126, 127 et 128. Da — a australis, Ж ылы ison, XI, 75, -- be Houttei Linz. 62 à feuilles noir-pour- 125. re). Darling californica. "EN y Dasy vos acrotrie — grac 1; 00. Datura fastuoss fl pl. XIV, 175. umilis. X — meteloides. XII, 165. aveolens, san ER ete. Dec aisnea insignis. nd зри рта inim XIII. 85. 27 Culture. XII, б. Décorations de jardins. VI, 12. Définition de va mots qui ne sont pas suffisamment compris. VI, Ipbinium ни. XI, 65. — elat site mpon p Tirlemont. XII, 195. — form Demande Puppe дн 45; XV, 152. Dendrobium bI I ене VII, 209. — amboinense A — bigibbum XI, ut — cretaceum. VIII, — Dalhousieanum Vil 447. — densiflorum XIV — Devonianum. VIL, 4. — Faleoneri. XII. 51 — Farmeri. VII, 267 — formosum. Ш, 226, — heterocarpum. VIII, 255 — macranthum, VIII, 21. — nodatum. XV. . VII. 917. — Pierardi latifolium. IX, 249. Dendromecon rigidum., XIV, 45. r la hauteur de tous les corps en deron et spécialement celle des arbres. XIV, 47. епа m. V eparia poor Н, 20 ia Hooke eri, Dunar. == D. spinosa, Désinfection au moyon d de la Rue des Jardins (Ruta graveolens), XIV Diacorgomitre. fruits, ete., ete $ ri ages aryophyllus Карен ХП, 77. - r de la Y dote от. XII, 131. 277. ure pour mesurer les more (japonicus Новт.), XI, 199. sinensis , OEillets "uw la Chine, xL 155. E US ттайоп de l’huile essentielle qui se е dégage de m fleur. XIV, 96. Dictyanthus Рау Зр v 305. — bone, TX, 155. Dielytra chrysantba, voir АН - - spectabilis. ІШ, Wie : VI. pe e VHI, 195. pus: vx Ai смена), ҮШ, 287. — T UNE vili, Зое: — floribunda. ҮШ, 990, — florida. ҮШІ, 292. — grandiflora. VIII, 290. 290. 276-74; p 62-40 VIII. 289. — Middendorfiana V 1, 989, - ХІ, 151. — me i A УЖ — Revue des espèces de се genre. ҮШ, 288et 292, Dietes bicolor (Мона); VII, 275. TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES CONTENUES Dion edule. Sa паана, ХІ, 80. Dionæa Muscipula. — atatas, X. CX 7. — Sa culture sa multiplication: x Мы; ХІ, 20; XII, 22. раније glutinosus var. iw tt IX, 71. Di pladenia atropurpurea. — Harrisi. nobilis. — asa campestris. III, 256. — splendens. I, 171. — urophylla. V, 425 incæflora. IT, Août 1 Diplolena Dampieri. II, Juillet 1846. pl. 5 Dipter ser spectabilis. Denise ia) Blassi XI, 155 à à 437. elliptica Tuta. B (1846), 1 — ак ta X, — purpurea X, 191. — subalba XI, Pn Disa коен ога. П, XI IV, 15 3 5а ділігі TX Dischi Ps ы не ; "eei нато Банана" ші, 277. Dis carinatum. Ш, 256 Parapas Amelie. VI, — viburniflora. VI. |. 291. D. Doveras s. (Quelques mots sur). УП, 88. Dracæna Morane XV, 47. — Draco. VI. 255, 25 9. — scabra (Sieboldi). VI, 109. — s been stricta. XV, — el omiy ~ е. Nouveaux détails sur la зупо- пут $ plantes connues sous ces noms. VI, 152- 155. 197-158. Dracoce ephalu alum argunense v. eximia. V, 459°. racunculus crinitus. LA coni rs de UOrotava. VI, 256. Drame: Fabrication des tuyaux ‚ VIN, 54. S up IX, 182. -- ш; l'utilité du drainage dans les champs et s les jardin 2324. 1, 32. Dr "mod elastica IV, 4 Dróleries. VM. dj уш, 406. ХИ, 45. XIII, 75, Dryandra mobilis. vit. 229, Drymonia cristata. IV, 88. E. Eau. Moyen d'en avoir en tout temps dans les serres. УП, 120. Eaux ы аякы чы Ft ae des). Le bélier еле” e XIV lique — savonneuses, D 956», “ aT Фе ы «Жегі — 0 ) 9 (Sur 6 UwtotUn vo CE V, 491 Есате à queue d'or ا‎ bia 176. Echinacea intermedia 1V,5 Echinocactus tue ii 250. — вунени ПІ, 2 etiniferus И, Juillel 1846, pl. 7. m isnaga. i i p iig Ec s campylacantha. ! | Echites pelta! a. IV. — sua ayeolens (Mandevillea) XI, 159. — {voir aussi Dipladen Ecole іайси de Gand. IX, 188, 191 et 192. DANS LES QUINZE PREMIERS VOLUMES DE LA FLORE (1846-1864). pos chrysantha ІП, 289. npo keel салар XI, 21. eis guinee 265. Foto té: Swa: effet sur le houblon. VI, 58, Embothrium coccineum XIII, 57. Emigration au Empotage (pots et t table à empot. perfect.). У, 4875. Encepha halartos brachyphyllus (mas.). Ш, 271-2", air TX га yphyllus (mas.). pun s. XI, 77 (tabula pag. 78). Ёз ү "indélé ibile pour écrire sur le zinc. V, . XIV, — arquer le linge VII, 152. Бой, Stéph. (Notice ғ sur la vie ouvrages Билейді "За. V, 4411, 449°, ыы 444», 445-464, Engrais ee savonneuses employées comme). — (De à nin et de l'acide humique dans les engrais. IX, — (Moules destinées à servir d'engrais). IX, 28 e — (Le sulfate de fer "ng. 15 VII, 295. — Rep dms 142. — Мое sur l'en de MM IX, 146. — Chair desréchée di cheval. VI, 102. 5 pas Epacris autumnalis. I, 21. — miniata. II. Juin (1846), pl. 9. — (Culture des). УП Epidendrum siropurpareum roseum W. : E. macrochilum Ноок. IV, 372. IX, 102. = E. ornatum. 72b — macrochilum roseum, IV, 572. pureum). — ornatum. IV, 534». IX, 102 — парна + Mai 1846 pl. 8. — — var. vanillosmum IV, 506 — phymetógfossüm. IX, 102. 155. = atropur- — eres. ІХ 98. Epimedium му ХИ, 41. s „ЙӘ а XIV. (1) ES Páquet le refoule au Pole d Equisetum gigantesque. XII, 154. Erables voir ranthem Маут uar m. Ш, 240. — Hypoestes) d XV, 197. бича ли intermedium. V, 443... E um Dens-canis. ҮШ, 275. Escalloni uie setan ntha VI, 505. s XII Espagne (Végét. бы из "m ш ji sept d ds les fixer aux pint V, 4905. XV, 178 211 Espéce E cw s idées sur Г) en botanique. 105. vi question, XIV, 252. Etats-Unis. Ses châteaux et Cottages, ХИ, 165. Etiquettes tubulaires. ҮШ — Encres ари у, 499-5001 XIV, 46. à marquer le linge. 152. — Li dette à Berlin avec Уң нан des rues, Eucalyptus coccifera. VII, 249. — globulus Eucharis ашагопіса. XII, 69. — candida. VIII, 107. — grandiflora. IX, 255. Бо eg voir Microsperma, У, 552. Eugenia Ugni Evnolpe (insecte). ҮШ, 159. IX, ‘55 et 146. Euryale Evelyna Caravata. re se іе rpu oreo-caraleus II, Mai 1846. pl.5. 70. Evonymus fimbriatus. VII, ae dau праро um. XI, 5 — zeylanic , 45: ыы botano-horticle (M. Fortune. — EG). IV Pieds nd La MS de la Concorde, à Paris, couverte d'un. vitrage et Phe, en salon vestre ҮШ, 159. — Grande serre pour exhibitions florales à Frane cfort-sur-Mein. X, 91. — Musée algérien, 1X, 130 e! sui ivantes. — Des expositions d’horticulture. ІХ, 164 el 166 XIII, 77 (en note). E. Fagræa lanceolata, X. 151. т. Fagus sylvatica nivea. Hêtre commun а feuille blanche. УШ, 60. — — purpurea et autres arbres à feuilles pour- pres ou panachées (Note sur un semis de). ҮШ, 279. arfugium grande ET Б p» ucons (Utilité des) pour préserver les fruits des у, 504-62, і Fauteuil rustique (Modèle de). V, 4 Fécondation artificielle XIV, 116. — PAY, 115. Fenzlia descend — M ЖҮ, Fer. Sa présence dans l'eau ne nuit pas aux plan- — Objets en fer; composition pour les peindre. — Fil de fer poe X, 84 à 90. Fermes. Grandes fermes en Amérique. IX, 188. Fers creux (Notice sur les diverses applications des) auz jardins, parcs, serres, etc. К Fête horticulturale à "Воз on. IV, 42e. Feuillea pedata (Telfairia). 1 IX, 195. dones" M XML "1 ion des plantes au moyen de XI @ => Hé our les imprimer . XI, 50. Fibres de divers sene qui peuvent tlre tissées ou о des Masc (F. E. L.) de St. A он Дин Sa mort. ІХ, 172. 212 Fittonia Verschaffelti. XV, 153. Fitz-Roya patagonica. VII, 129. — Sa multipli- tio Fleurs финог а es Chinois. V, 510-124, . nachures des). VIT, 244 -- Mo at n d'augmenter leur edi II, 138. — lumineuses. Les Pavots, аА ete. XIV, Flibusteries sica XII, 50. ХШ, 76. Етове. — Réponse aux ee de quelques өзар la piin pi ХШ, 157 , pietà nés Flore élémentaire des jardins et des d MM. от et DECAISNE. x 242 e — fossile (Esquisse de la) d Pah. triassique et инв 15 FOLIA ORCHIDACEA ds Dr Lindley. IX, 72. Fontaines Hic es) de bs Place E Pierre, à Rom ome. VI, 251. — celle du palais Fa arnesi, à Ron ~ VI 232. — Sins du "Palin dans la cour du Belvédère. VE, Е es) el les i d 15e DA (quelques mots au sujet du). УП, 257. Poirie. Бабо tio n bota nico-horticole еп Chine ~ au Japon. IV, 572» ; et 186. их Leur fructification anormale. XII, 58. — reproduclion de monstruosilés par le semis. — arborescentes. Culture. y 83. — Serre de М. Ward. УП. 112. — exotiques. Ouvr. de sir Wm Hooker. ХИ, 64. — (Les) de la Grande Bretagne et de Irlande. La à de Y "Amérique du Sud. XV, 154. i (dostrtotion des). 1У, 5954, ҮШ, 166 -- ое e s'en débarrasser. Ж 502. — (Destruction des) et des chenilles. УТ, 194. - AL es jeté sur leur passage les chasse, v жей uano les déloge. XI, 192. -- E naturel (Sarracenia Drum- (Eft iu X, 14е (Effets du guano di les) XL, 192. Fragaria lucida. XIII, 5 et 9. Fraisier Belle de У тон Ка] IV, 3n. — Carolina s PA — Стет . Ш, 2915. вх du) dans 1а commune de Bagnolet, — Insectes qi LASi VI, 573-4, — (Culture du). VI, е du). v 4 cea acuminata. "b dodi ji 8. рабте Х, 173. Fraxinus excelsior autumnalis, XIII ‚41. Fresque (Une) de Pompéi. VI, 168, TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIERES CONTENUES Fritillaria kemttoliatoonsis, XII, 101. — latifolia. A 918» — pallidi ‚ 518°. un (Fabrication de diverses espèces de). У, 5384, Fruitier (Erposition du). V a plan du M: de M. Moor- lapham-Road). VM. 157. Fruits (De la char қаны des). УП, 98. — — ой. ches née à l'autre XIV, 111. — (action de la gelée sur ir les) XIV, 25e t 108. — Cu eille. fruits. XIV, 91. — ЖЕ еседі Lg les faire toe. XIV, 107. ner de s d'armoirie, de p ДР» у IV, — (Раги n nu utritive tal. comparée à celle de ivers dev rages, У photographiés. — ~ Cherlé du procédé X, 48. Fuchsia а, ПІ, 246» — arborescens v. syringeilora IV, 416-17. — corymbiflora var. VI, 29. globosa маме нај plena. XI, 187. hybr. divers XI, 169. XIII, 75, 85, 87. — Dominiana. 4 — à corolle blan che. X, 15. 48. — galanthiflora plena. ХИ, 55. — Souvenir de Reine. IX, 49. қағу нед П, 151-2. — (Cult o diy, IV, 515», miniata. ҮШ пі 481. шығатыны. ba S — alba (hybr г). V ‚ 487°. — (Culture du) à Pair libre. IV, 401. cie td 1, 179. spectabilis. IV, 53 39-60. iier . 458. venusta V, 558. Leur culture. ҮШІ, 95 et 96. — Observations générales les progrès obtenus dans ce genre depuis 1844, X, 130, 146, 149, 132, 153, 153. Fumier. De son. application en hiver et au prin- temps. VI, 42. Fum migateur 1 à yes Шаа” V, 499-5004. — portatif de , 48. Puis саара и, 458-9. ne €. Gaillardia (Aybr.) ата Жы 1. icta a зз Linot. = Phajus rosellus, Cu. “ad 301) уш, е Galeri du Char V, 344. 191. orida, sa culture, etc. ХИ, 141. ‚ V, 460-4681. . ll, Mai na. Il, Janv. ic. HI, 242°, — — Whitĝeldi. ПГ, 242° i — (Cullure du). IV, 4061, DANS LES QUINZE PREMIERS VOLUMES DE LA FLORE (1846-1864). re Georges. Notice nécrologique. У, 477-80m, Garrya elliptica. v. FOEDE UN XI, 18. Gastronema clavatum. VIII. 173. — sanguineum. RE 439a, XIV, 269. бйз. ҮШ, 1 174. ——— си leniana. V, 5014, = (Ст en plein air, en été). IX, 174 Gay- “rence (Culture en plein air, en 42. IX, 1 Қаз. (Chauffage au). XI, 53. XII, 189, XIV, 112. sidus qui Meca nnent de sa fabrication, ~ comme engrais. Vl, 45. йді» Lour ensemencement. V; 1534. — Note sur les moyen ployés dans les parcs de еа, pour établir de bons ga- ктү sur des lerrüins très- nee et susceptibles d'arrosement. VI, 5 Bilaine azurea. áll. Gelées. ж” o» ue ‘froid sur la végétation. УП, — раманом faites entre deux); taille. X, 94. — Faut-il t nir les Coniféres qui en sont attein 11 — tardives. Мо oyen Фет 8 fleurs des arbres fruitiers Pai died Шр. XIV, 41. Genetyllis macrostegia. — tulipifera. X, 997. Gentiana төш» ҮП, 15. — Fortur — арен ҮШ, 59. — Note sur la station des G. bavarica, verna caulis. XI, Géographie botanique (Etude sur "а ХИ, 154. — EA ALPE M. Du Chailu et le Gentleman . La Gorilie еі Pa parages de IV, 81 — я P Dante et les Iles australes de Bootan, de Java, la Nouvelle-Guinée, etc. ш, 6. Géologie. Une nouvelle fes IX, 187. Geraniums spécimens + Мап e de les élever, et к bs taille. VII n Emploi de la glycérine pour conserver $ ‘graines et en faciliter la germination, — Moyen d de la háter. XIV, 46. orniea XI, жет d rs rn е) var. carneo- XI, 47 (Note xp la culture du). VIL, 107. обоев. XI, — elongata. Ш, 285. utea. f Misc des. IV, 506». Ginkgo biloba [ribera йили) за fructifi- on, IX, 48 245 COURS (Note sur la culture et lessimplage de la) ° 2” Compound (Pâte dite id. XIV, 166. Gladiolus gandaven et II, Mars, рі. 1. — — citrinus. — hybr. њики: VI. 525. — — (divers). УП, 143. VIII, 220. XII, 125. ringens. IV, 4: 2. Globe (Cosi végétale de notre). VIL, 239. пинин у (hybr.). 1 ез. II, Février pl. 3. v Ш, 268.VT, 155, 192, I . |. XIV. 113, 115, 117. - pallidiflora. а Јаши. > 8. ‚ — spec — Teichleri (уу Ш, 22. Ш, 24%, — leur culture. Glycérine. Son er e зады les graines et en faciliter à germination: XI, 86. irons sinensis Ш, 208. et fru ر‎ ҮШ 1 ц premier sur le second. VIII, 190. Wis wo Goethea strictiflora. VIII, 1 Gomme arabique américaine. Nasil découverte. `Š [72 8 — — — Gompholobium venustum (Exemplaires modèles de). ҮІ, Gomphrena pulchella. V, 451. Gongora leucochila I, 207. У, 455», ink nam Ш. — iru v des IV, 536». Good Minn pubescens s. XV, 107. Gorilie (La) de И . Du Chailu Goudron de ga боца Graines (Mo 5» mination ғ amer — sur leur longévitéj. ҮШ, 47. valeur des caractères différentiels chez n incerlaine par jos uc 7 voie ^ semis. à — de graminées (fourragères) et des trèfles. Résultat d'une expérience faite pour Кес à us profondeur il convient de les € г. ҮІ, - dures. ` — Leur traitement par l’eau chaude. X, Graissage in voitures не instruments аға- toires et harnais. VI, 116 hes gentianoides. V, 518. Grammatophyllum Eilisi. XIV, 257, — speciosum. XIII, Graminées ornementales, d Leur rôle dans les jar- dins 8 s. ХІ Greffe и Fraisiers sur Rosiers. VI, 526. — digénère. VI, 516. — du bourgeon anticipé, pour la formation des branches de charpente et le remplacement des coursonnes chez les arbres fruiliers. XI — des conifères. X 11. — du Rosier sur аннат de semis. 199. ане — Л terre. е. ҮШ, 5 j ей poussant ; ses avantages. ҮШ, 57. 214 Greffe. Mane? à greffer. 24. бй Мы é de v Же XI, 168. Grélons (le: ‚ 200. Grenadier РА Тед elle. XIII, 175. — sa fructification en Angleterre. XII, 152. Grenoble, son jardin bota Grenouilles (Des) en "e ineft IV, 992^ et Grevillea alpestris. XIV, 149. барза, W. (Notice sur "а vie et les travaux de). у, Grind elia à grandiflora. VII, 205. iem endo neux (Culture du). ТУ, ire AL id idation du). V, 5 Quand (Le). X ‚ 159. — De mp der. M 401». — (Nouveau). ІІ, 2 — боп emploi à P "état liquide dans le jardinage. УШ, 159 et 140, — (Le) chasse А fourmis. XL, AS arenis (Les colons belges au). XIV, 189 Guépes. Moyens de les détruire. үш, МТУ IX, 168. - "иде. V, 154. Gui икея sur "le chéne. УТ, 50. Guzmanni гут Е, ХІ, 25. - icd ‚1 Gyanostacbyum (Fittonia) Versehaffelti XV,155. Gynerium argenteum. УП, 197. XII, 179. MOM rustiques E MEM e V, 4874, rothamnus auran ЛА: 2 pi cinnabarinus, XII, 27. -- ie I, 285. Hanneton Uie un. а “өкі У, 519» et 5202, — Leu pera ЈАЈА ҮШ, 151. IX, 8. Haricot rebate Ж Haricots s verts (conservation des). VI, sis . VI. ysarum — esculentum. XV, Heintzia tigrina. VII, 201. Heliconia Bihai. XII, 6 Несін sanguinolenta. VI ‚ 276. us T insignis XV,37. — orgyalis. Ш, 2 nia LM V, 529. = Helic. bicolor BENTH Héliotrope. Sa cultu УШ, 65. — Sa culture en Бізге terre. У, 550» et VI, 268, Le малау ungens X. 43. Henfreya scandens. ІП, 251. Hépiule т Ноот УШ, Hensenr. ЈУ а erbes (Mauvaises). УІ, 54. o re „ЖИ, 188. ХШ, 27 — deL 27. — (Méthode + pis dessé cher les plantes pour), A eur "Қор la vivacité de leurs cou- eurs. Heterotoma lobelioides. XIV, 163. т, (Notice nécrologique) . Ш, 2524, УШ, 2 et 18. TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES CONTENUES Heterotropa azaroides. XI, 99. Hexacen E ris mysorensis. ҮШ, 1. ТА, 99; utea. 21 Hibiscus. Cooper ЖҰ; 09. — ferox. IV, 400 — marmoratus XI, 118. E e XII; insia mpylobotrys У. 4824, Hillia | аа, HI, 188. Himalaya (Portion de 1а chaine de Г) vue de Dar- jeeling. v, ч — Sa végétation : Palmie rs, Bambous et Bana- niers rustiques croissant avec les Conifères. VIII, 282 et 286. — (Nouveaux videro sur la végétation de Р). X, 175, 177 et 179. Hindsia violacea I, ‘59. rum falgidum flore pleno. XV, 89. Hiron delle Son IV, 46. Histoire de убија “écailles dw Lilium testaceum. Hiver n ses harmonies. XV, 159. — les hivers se suivent et ne se ressemblent pas. — (L) de 1855-1856 à Gand. XI, 82. — (») de 1859-1860 en Provence. XIV, 99. Ы dte ^ dn nd XIV, 49. ngleterr e. XIV, 6. — = hs de ја situation et de l'exposition sur le abe e rusticilé des végé- taux penda ing hivers rigoureuz. XL, 189. Hodgsonia а, ХИ, 155. Hooker, Dr ра mission botanique dans l’Inde). 1V, 518», 5194, её 320-1». II, 26. Horticulture ancienne. Les Assyriens. IX, 91, 92 et 96. Houblon pins eg Ar 174. Houx. Leur cu X, 100 Посао sur l'éty- mologie de a: geh ІХ, 100. Énumération des différentes espèces de Houx cultivées dans les jardins de l’Europe, en 1855. I ardia сагасазепвіз. XIV, 75. Hoya bella IV, 599. V, 457е. — Cinnamomifolia. IV, 310. — coria L 143 — Cummingiana. VII, 176. — fraterna. ҮШ, 179. imperialis. IV, 395-4. - хадаа Stanleyana. èles. VI, d "nw кал. VI, — Sabi) ҮШ, 24. Huile. и dans la combustion de p). VI, 92. Huntleya violacea. n 97. — (sur les Hyacinthus Кы. varietates). ХИ, 89 à 96. XIV, 185, 185, 187. Exemplaires Hydrangea EM fl. pl Ш, 187. albo-variegatis. vit, 159. ,9 ° Bélier удио, XIV, 157. Hydroplasie (Voir Jets роии (Culture ‚ 196. : Hyères. Son territoire; végétaux exoliques qui y p ‘cultivés en plein air. УШ. 201, 206 et 1 DANS LES QUINZE PREMIERS VOLUMES DE LA FLORE (1846-1864). Hygrométrie. Les plantes hygrométriques. Un nouveau genr re d'hygrométre. XIV, 45. үө (t А, ou Scolyte des conifères. XIII, 156. ) erinitum. IX. 20 HIM cyrta оО ш, 237. — Scabrida. Ш, 258. Hypoestes sanguinolenta (Eranthemum).XV,157. Hypoxis stellata. X, 155. I. Ichneumons. VHI, 115, 116. Igname > "e hine (Dioscorea pan IX. 1 4 1854 8, 22 et 25; XI, 11 et 26; XII Iles M Ç voisines de la N. C Bi edid Leur 8 principaux végé “ант 55. — оран. Végétation , "aspects, produits. 21 Ilex cornuta. 1m 216; IX, ге — Son feuillage endommagé par le froid. X , 48. — fur reata. — Sa és пене. X, 48. 69; X oua). Illairia па ақы IX. 145. Шісішта religio Imantophyll sip micis . ІХ, 957. Impatiens Hookeriana. VIII, 223. : іе. IX, 155. — Culture. XIV, 105. D a Dar ане небак des). sk 528». — [Invention russe Index iconum botanicarum, "o Dr G. A. Prirz&L, Inga ferruginea. APT 61. . L B7. — (des conditions de la mise à fleurs de l’) n ves arbrisseaux еп général. IV, fie t 517», Inondations. Leur effet sur les plantes cultivées. XI, 185 Insectes guii, XIII, 154. XV, 194. — Pou nsecticide, есейе. XII, 197. — Emploi i Juni es serres du Gishurst com- рейді: ХІУ, 166. — Рисетоп lanigëre, XIV, 136; XV, 142. — Le tigre du poirier. V, 143. — — Pucerons et acarus des orchidées. XIV, — — La dorthésie 2. Séchelles. XV, 157. u расне XI IV, 51. ti arve et — — qui atiaquent les e { les rhodo- dendro , 2691, — — qui naissent dans les fruits. УП == Moye re leurs ravages. ҮШ, 66, — utiles. ХИ, "врн % aux 67 5254, Inventeurs. Leur sort. X, 91. Iochroma нь де 151. 1, 294. e 1) XV, 100. уо у TL Avril. pl. 8. 215 Iresine Verschaffelti WU! XV, 191. riarte a (des) culture. XI, ‚ 15. un саң manière de les obtenir de semis). V, қама (бер un mode d?) еп usage chez les Chi- Nokia рт Е 165. — Tri Ison andra Gui; Son introduction à Vile de la M po ‚ 160. a et брег raxis de Juillet. pl. 1 et 2. i Griffithi. Ш, 1, 273- 4. — odorata iL Juin pl. 1et 2. — salicifolia. Ш, 217. J. Jacaranda mimosæfolia ІП, 185 — (Les diverses sortes de bois de) XIV, 171. ces diverses et culture. XII, 89 à XIV, 185, 185, 187. -- ( Tuteur à) pour leu ur cultureen bocal. VI, 172, ion. IX, 98. s la mousse. ЖЕ '66. 8. stiturions subtiles. n 186 et 187. g^ 121. Jacquemonti ac ettet xpo bem nsi hs от. , L'habitation de Fes Signor. prés Nanga- saki XIV, 95. идее 96. — gai Fonroxe X — J. G. Ver re XIV, ұз %, 64, 84, 155 et Jardin (Le) "e р — d'horticulture de Londres, ти l'exposition. IV, 577. — or de Suint-Pétersbourg. x; — — de Zurich. Х, 200. — (Un) das i un ii. VI, 9. — (Lei d'hiver de Regent t un jour de r paysager. VHI, -- d'hiver (Idée d'un) VI, 272. ardinai Г, — pi du château de Suresn e. VIII. 25. is ант jardiniers sans sin Vill, 106. rt ra et Jardins d'hiver. Celui du fioi de Bavière, à Munich. IV, 151. — flottan nis ча Chinois. У, 515-164. Jasminum nudiflorum. VI і, Jatropha Chi (Le) comme plante oléagineuse. , 215. ums d'eau n. 15, 255, VII, 126. Modèle de). VII, 196. ell реа. УШ, 85. -— d ctabilis. А "rusticité en Provence, Jube а 5 IV, Juglans regia laciniata dr .) XI, 8. rturien collaborateur de la Forz. Sa Jussieu (дағ de), zu š nécro rMM 1. еее ҮШ, 391, 992, әд 216 Justicia Ghiesbreghtiana. Ш, 242. — speciosa (sur le). ХІ, 17. к. Kæmpferia rotunda. X, 1 Kew evo (Plan du jardin пећ de). V 128. ande serre à Miu au jardin de) V1.1 e prise à l'intérieur de la grande serreaux eos du jardin royal de). УП, 122. — (Une visite au jardin "ета ае). ҮІ, 127. — (Les ео de) XIII, 1 Klugia Notoniana. VII. 2 Kniphofia aloides, XIII, AST. L. Labichea punctata supporte — 5° centig. ХУ, 45. pe. eur чене I, 51. — anceps Barkeriana. XI, 51. superbiens. XI. 909. Cultu ure. XI, 154 et 210. L du). IV ,578-95, Sa culture. ЖҰ: 50. ta lintearia (Bois-dentelle). УИ, 954, Laine végétale (Pinus recor УШ, 42. Lait (Conservation du) san e У. 556°. oyen de 1 de cera de tourner. V, 523-6x, Тәнін te t de ие dans се рауз. Х, 182. Lantana Млака а Ш, 259, - (Cultu iria à l'air libre. Ш, 2661, Lapageria pk ea. — et muy) ра destructivité et leur des- (Conserv А du). VI, 80. “ayl, Сты. ХИ, 165. — Kæmpferi. 1,97. Larve aquatique d'un Sim: dire јаме — ce genre sont, à Pé 1 . 1 . — du narcis Lasiandra elegans, XII, 61 Lattis lonts. Laurier- Ceri se (Mar teris du). V. 504-6-, Lavage (no de). VII, 86. onite procéd Lavatera maritima. X, e Мик (Manière de sécher les). № 25-6. — De leur dessication et de on importance au point de vue commercial IX, 282, 984 X, 4 — Leur conservation par le procédé edet — (alcool de). ая nouveaux + deus "а; NA 954, ничо Я п, Janv. % — umbella 71. m ur па biographique sur M, le comte). Lepinia taitensis. УП, 225. Leptosiphon luteus, IX, 08, TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES CONTENUES rene arcuata. HI, 219. ' 711,176: — sple Leucoium ا‎ XI, 58. autumn 1, 58. vernum 57. Lézards Leur А VIH, 115. пасо deeurrens. IX, 254. na (Note т sur te). IX, 180. Lists к. was . IX, 220 ие pes HI, 271-2. ulgare PX XI, 165. Lilas (Culture forcée) 1 7 - e Libert Ш, 25 2b. u Dr Lindley. XIV, 257. кем (Notice su VI, Lilium auratum. XV, 57. — Bro ‚ 257. — Une page de son histoire. XV. 758. callosum. III. 230. ser e и um. XI, 205. idum flore striato. УП, 247. cordi folium- , 216. eximium. Ш. 285-4. Spur: УШ, 59. а floraison. УШ, 220; XI, 141. Essai sur son degré de rusticité. IX, 1 18. — laneifolium dg speciosum). UN ПІ, 270. orum Puawc. (L. japonicum Hort. non нохв.). IX, 55. sinieum. VII, 218. ХИ. speciosum roseum fol. aureo- marg. XIII, 77. — rubrum. Hl. 2 cid spéciébile: V. 518b do In Gihemie i] а Pr 9. 1. — Particularités -se аи tachant à son origine. Histoire de trois ses meet XV. ianum (L. roseum). IX, 29. — Vati bn УН, 55. 'hianum. VI, 247. Limaces 1 Destruction des). V, 460-&. VIII, 180. XII, 56 — Le vanneau. XII, st, — (Moyen de ть » plantes des dégâts е IX, 95. Limnan que is font les). УП emum Humboldtianum. XI, 107. утоа alba. У, 458». — rosea. 51ь Lin à fleur blanche. — Sur son infériorité. ІХ, 178, 192 et 194. — à fleur rouge ІХ, 979 et 98. Мине ROS var. Piscis, Origine du celle variété X, 200. на MEN IV, 357. Linsæa du Dr Von Schlechtendahl. Cet ouvrage cesse de paraitr Ms Linum grandiflorum. IX, 279 et 28. Sa culture, — п — Wallic — — (faux). IX, 1 - usitatissimum. VIT, 181. Liserons X1,7 et 51. Lisianthus prince s. VI, 65. — pulcher. V, — аме Байан du). HI, 275-4. — splendens, IV, 5495, DANS LES QUINZE PREMIERS VOLUMES DE ГА FLORE (1846-1864). жн modesta. ІХ, 9. Littora г Comparto d'un bosquet sur le bord de а (Dr). Ses aventures dans l'Afrique trale XII, 45 — Annonce de sa mort XV, 104, — Celte nouvelle est démentie; son retour en Angleterre. 20. Livrée (інісі) үш; 174. Loasa € se е — Schlimiana. X, 89. ser heterophylla me 1, 195. Locher agnifica. X, 117. Ro doieós pn. ellarum. 'ү, 525-6. — XV, 168. 1.01<Е1.Е0в-Реѕ.охесналмрѕ (Notice historique sur). Lombries (Les) VI, 248. IX, 40. Ел. S° Son soleil et son fog à à la St. Sylvestre. Lonicera ded cic IV, 407-8». — Brow Caprifo ian be se m 91. fragrantissima XIII, 6 sempervirens d qae ^1, 111. splendida. XI. 117. — Standishii XIII, 65. Renier (Le) (Palmyra Palm) VII, 154. pro вора she er С — — bind atropurpur A. Lucu MEX Gap sima. pee XI, 117. Pin Ludovia ТН. XV, 33. Lupinus Menziesii. XIV, 175. Luzerne бав utilité culinaire, XIV, 7. Lycaste Skinneri. IV, 505-4. Lychnis grandiflora. X, 27. — Sieboldi. 1. Lycium fuchsioides 1 , 157. Lycoperdons Leur emploi culinaire. XII. 156. Lycoris ( Amaryllis) aurea. IV, 410 machia Leschenaulti. X, 55. КАНТ Lysim — nutans Macleania cordata. IV, 512. vd habitants et ses productions, Ма Campbell. XII, 189. Жакош, voir Berberis. Main souterraine (Une). У, 505». Mais cha ену son emploi. XIV, 252. Maladie des p ir Pommes de terre , cha mpignons. XI, 52. us s lo оода. "XV, 161, 165 et 165. Fr rr (Maladie des). IX, Mandevillea xv suaveolens. XI. vre au Brésil. XIV, a4. " 79. Mandragora autumna alis. У, 457. Manettia bicolor. |, Janvier, pl. 5. — miniata. 31 eben! ornata fol. pes A 415-4. — fol roseo-lineatis. 15- — sp. var. regalis. X, , Ме um sca andens босип: XIV, 205. vence. XIV, 1 550 | dh 217 Maranta striata. XV, 159. arscewiezi. ІХ, Мањи andicola. 1X, 1 ros roc (Excursion botani ique au). XII, 94. Marron (Le) d' Inde et la fécule de M. Rollos. VI, 62, Marronnier (Le) d'Inde à fleurs doubles. УП, 75. (jeunes) ICM сотте Pivoines en arbre. -- س‎ exu ie par l'acide sulfurique Il, 4 et 18. Maxillaria concava. УП, 54. rebellis. IX, — sulfarina: IV, 550», 551 n | Maxim y бобер AC XII, 61. — Ма пећ. 5 | | | | Medinilla mean. Y | men. = "128 et 287. | æ de la No son кезен qui pourraien! orbiti sur son littora laleuca densa et thymifolia, spi en ME еа ЈЕР к, sur la Monographie | des Mélastomées. par Сн, NAUDIN, Bie, 182. —' | ийле dato 46), "V, 469-72ъ | n. XIV, 217 - d uelle est sa patrie dan ?XIV,87. re en grand 6. нде wii са ipis її, 257b. propos de). Anecdote. "XIV V, 44. | Mer (Composition би бойын sur le bord de la). es beautés « €— е мар XIII, 141. Meriania Kar ' HI, 4 Mertensia кіргісі. у, 518e, Mespilus japonica v. umbilicata. V, 510-12. dados is et magnétisme terrestre. Observations y duc "acci royal de Bruxelles. 52. edid IX, ^0. 5 — Un “orages з l'Inde. IX, 148, n Belgique. — — Nasi d'introduire une réforme dans observations météorologiqu | : 16 |. — Son applicati on à la géodésie et sur la théorie a direction de venis. ХШ, 50. Methooios — oldi. 11, 165- — d r. Planti. ІХ. of. M airopurpures ІУ, 557. Metrosideros bux ifolia. VI, 117. flori , 159. — robusta. V, 48 Мет erique. — ` МА armes de M. Brotteri, X, Meyenia t: XI, s, V, 538. Mic rma oi Miel ( 19 recueilli ае les s abeilles sur les Rhododen- t-il véné Милев (Ph.). X . Millet (Le enl du Japon. ZI 7. 28 * 218 же Karwinski. V, же et УП, 32. -- spectabilis ms . 105. Mim A de x) rus pm a XIV, 99. Mimulus luteus (vards) IX, 1. XV, ili. Mitraria coccin Moineaux. ba destr bond par la strychnine. XI Momies d' Egypte Saya ом des). XIV,78. Momordi 95. са С harant — mixta. X Monarda didyma в de la carmine dans ses fleurs. XI, Monocera grandiflorum ҮШ, Monochætum umbellatu m Sa fon VIII, 50. Mon! 14а. Excursion бын. 145. —Q bicolor, 5. Morphologie végétale. Périgoniocollie. IV, 515 Morus alba foliis laciniatis albo-marginatis. үйі, Moscou. Son horticulture Eu 54, 97 et 38. V du narcis і ervir d'e engrais. IX, 28 et 188. Mousse (Culture du PM es dans la). ПІ. 248b, — Опп à cor et à cri! ХИТ, 4 Mousses sur les ee fruitiers (Destruction Ге, 5564. У, — Moyen. 4 Ру аа qui se produisent sur la аад рео fleurs. VI, 540. ia elegans. V. 4 ousso: pe е du) Ш 5004. ulgedium macrorhizum. II, Juillet, pl. 6. Маја. VIII, 115. Mûrier Sa culture en Bel gique. VI, 16. hod Ar feuilles laciniées à bordées de jaune. Murs d'espaliers. Y a-t-il avantage à les blanchir es noircir? XIII, 24. Musa coccinea Mus EUN V, 5024. Musschea гозо, XII. 159. M m noh , 38. Myosotis нет , 10. Myrica cerifera et caroliniana (Ciriers d'Amé- KAQ XI, жуа bulls Ñ. 165. N. Neegelia amabilis. XII, 21. ; ialis I, 1 -W ү бен. I, 2. 1V, 586-7. ссе leur larve, leur mouche. XIV, 50 ТУ, 225. Asa-fetida XIV Návárretia cotulæfolia. V, ' 4574, — pubescens 50е, Nécrologie. — Bisscnorr (S W... X — Снам- T — CHAPEL (G.) — eur DE JussigU. ҮШІ, 221, 992, 925 һе Маввег. X, (J 44 — Разснев (F 3 172. E Fonnes d'Edimboutg. X, 96, — ~ GARDNER (G.). V | | ). х" Negundo e'lifornicum. XIV, 265. TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES CONTENUES о X, 96. — Смештн (W.). ROO .). X. 200. — Непвкат (W. Ф ПІ, 9594, - — "ps d 96. — Kunze X, 96. G 5. — L&LIEUR (le 6. OISELEUR- Desconccua e — Morren (Ch.) I, 186 — Мевлор (J. ). X, 172,174. — Poireau (А.). IX, 85 à ‚ 96. — REINWARDT. X, 96. — Ве II, 75. — Sr. Hame (A ) I 9. — V pui ge (М. Е. J.). МУ. 264 et XV, 46 et 66. — Scuovw. X, 96 — Van Moss. V, 45 Nate (№ А IX, 104. — Warrzns. X; 96. d (B.). 278. — WiNTERBOTTOM (J. E.) — fraxinifolium fol. yariegatis ҮШ, 58. Neige. Observations faites аи Canada sur les diffé- rentes pudo qu ein d XIII. 40. Nelumbium caspicum speciosum. HI, 265-6. m ou Ores des т: 523-65. - Lund IX, 18 et 22. XI, 86. ione Nemophila enr И, Août, pl. 7 — eulsta 1 Кере thes Rafllesiona, Ш, 215-4. — villosa. XIII. 27. Nice. Ses palmiers. XII, 47. pen тоа a ХІ, 95. Nierembergia gracilis Croziana. XIV, 41. Niphæ арк A ПІ, 210. — ar. reticulata. Үш, 201. Ш. 251. — — bids. obis (L'amour Бе n Рене RAPIN. e 169. ' animal. Son с chimique. IX, 150. Noi ее Moyen de ie. nserver fr arin VI, 516. ou de) dentifrice. XIV, 111. — toujours fraîches оя ола xa violacea. Хш, Z. Notylia Pentachne | Nouvelle-Calédonie (Un a œilsurla) XII, 139. Nouvelle-Zélande. Naturalisation du cresson d'eau. XIII, — Les fougéres arborescentes. XIII, 65. — Les йе Chatam, notice phytologi- pe 55. Nov at (Le) en MEE XIII, 10. Nr fertile. 25 e — (Un) colossal. XIV. %. "e (Trois) de semis réunis pan la greffe en ap- mer qu'une seule fte sre sur une triple res XIV, r ыы IV, 4 бр. — Voir aussi Jugla Моттльь (Thomas) Notice biog? m XIV, 92. Мугарћеа alba "e roseo. XIII, 41. dert бу.). вони X, 107. 4:209. — gigantea. УП, 295. VIII, 125. -- — g ж” ère floraison en Europe. ҮШ, — — Ses premières graines. IX, 288. — — Sa culture X. 120. — Ortgiesiana. "Vili, 1 118. — Urtgiesiano-rubra. ҮШ. d 220 et 278. — rubra (Culture du) V, -— M ur 298. 299, vill, 95. — scuti lia š stellatà: vili: 285. ” Ше را > س‎ ы. DANS LES QUINZE PREMIERS VOLUMES DE LA FLORE (1846-1864). Nymphiss thermalis. = e (Nouvelle espèce — (Nouvelles "e dr а Xi. 42. — (Les) comme ornement des bassins, V, 499- Nymphéacées. — Énuméra!ion succincte des espèces de cette famille. ҮШ, 117, 118, 119 et 120. Obeliscaria ЖҮ ХП, 65. > rouge. УП, 142. ҮШ, 277. ossum Bieloniense. ХУ, 5 — Ehrenbergi. ҮШІ, 265. ande. I, 195 — к $ m УГ, “ion, OEco 94 VIII, 178. ОЕШ! els d'Heddewig. XII, 197, 198, 199. — de poëte (Un mot sur les), par M. Васногх. УШ, 272 flamands Leur culture, ete. У, 8215. V 912. VIII, 96, 9s, 99 et 100. — Leur mul- tiplication par marcottes. XIV, 76. пуб rides, ХИ, 56 uis- Napoléon. VII, 185. M EUM 46. ХИ, 77. — Souv de la Malmaison. XII -- Leur culture, VI — Leur 2. nt l'hiver. IX. 482. (Fécondation. pelg XI, 39. voir aus 2 7. OEurs volaille, Leur incubation artificielle. VL, 12e ое Tuckeri. ҮШ, 74 1X, 22 et 274. гпосше-!- à l'homme? XY, 184. Oignon de Десек . VI, 282. — (£ 219 Oncidium unguieulatum. VII, 220. — Wentworthianum. VII , 219. Oncosperma filamentosum. IX, Ophianthe libanensis (Rlutidoph. J. Il (1846) vis phiocarion paradoxum (Sur les affinités de У, 552е, 555°. Ophrys apifera. IX, 67. V, Be. 6 — is ifera. v, 5921, aSalmi»na VII, 73. D. (L^) de еледі - 48, Orangers. Leur maladie à Hyères. X, 93. лаат ( DA comme Prio orae d'appartements. IE 295, 959 204 e 0. — Х. 202, 205, 205, 207, 215, 216, 218, 221, 254, 295. 298, 2 50, 23: 9j 57, 240 0 et 2 241. t sur leurs maladies. II, ~ — Insectes nuisibles, Pucerons et Acarus ХШ, 156. XIV, 145. — La dortliésie ri "Séchel les. Du bois le plus propre à la confection des rondelles pour les Orchidées à suspendre VH, — Terrines Donkel elaar, à diccrc VII, 151. — indigènes. Leur и е. Х, 92. rchis pyramidalis 59. Ordre (Importance do i et de la propreté en horli- culture 7-9», rnements de jardins. VI, 15, etc., etc. Fév Oignons. Procédé pour en obtenir d'énormes. XIV, | Ornithoga aureum ll, r. pl. 4. едина poe Oiseaux (Des) dans les jardins IV, 391». othamnus Zeyher 558. e basse-cour (Han uel de l'éleveur Ф) et de | Огпез. Нета dia ontre des piqüres. IX, 182. lapins E Orvets. Leur utilité. ҮШ. 115. — utiles ye sun IV, 254. Osmanthus Aquifolius. xlv, 165. — Suppliques à leurs destructeurs. XI, 125 et | Otaca s cæruleus. XV, 5 Ourisia coccinea. XV, 115. Oncidium Baueri filipetalum. HI, 258». Outils et ustensiles nouveaux de jardinage. 1V, — Cavendishianum. IV, 350, 551, 552. | 406-4061; ete., ete. — ie VIII, 958. | Ouvirandra Bernieriana. XIV, 73. — deltoideum. VII, 220. | — fenest ralis. XI, 65. — digitatum. УП, 220. | о Se 2 а atropurpurea. XII, 47. — gracile. VII, 219. | — келеге Vill, 251. — Hartwegi. УП, 220. | Oxyànth us tu biflorus. VII, 255. — Insleayı. I, 245. -- инет xt И, — Karwinski VH, 220. talum нс А ІУ, 547. — lunatuimn. УП, 219. — сЕ vit, 22 290 P. = — oblongatum. VII — Pap “а IX, 168. | Pachira сре ам os VI, 278. — pulvinatum, УП, 219. | Peonia a biflo ra Souvenir de Gendbrugge. УШ, — ilum. УП, 22 о ME. УП, 20. --- -- а ҮШ, 115. — Rigbyanum. VI, 257 ЖЕ DE pour multiplier les Pivoines her- eno 957» -- атам vili, 50 — Мен. Tr riomphe de Gand XIV, t — serratum, VI, 1 167. => de Mal "P V, 460-8 — sphegiferum. "ҮП, 219. | = = том an der веет. 15 — suave. ҮШ, р — сч — (Jardin de) en Chine. ун, = | = Rubanée de Flandre. ҮП, 285. Suttoni. ҮП, 990. 220 TABLE ALPHABETIQUE DES MATIERES CONTENUES æonia Moutan Greffes des Chinois. ХИ, 60. — tenuifolia fl. pl. Paille. Chapeaux de Panama (Carludovica, ete.). Palais de кам de Cheltenham. ІХ, 127. — de Munich IX, 15 — de Syd чай m. ҮШ, 146. IX, ( texte р а aciei) Байы; ° 245, 251, 9e тее (Les) au point de vue pittoresque. IX, – des à ivoire et leurs produits. V, 496-497, — à — des Séchelles. Ху, 177 et 181. anama. Un sion sur le chemin de fer de l’Isthme. XIV, an etn. ر‎ tum mono etalum. XV, 186. aule croceum X,127. sur les lieux. VI. Ж — dentelle. Зов emploi pour enveloppes de bou- quets. ҮШ, 220. — de Lauréole. (Daphne e Laureola). VIII, 50. — i3 de pulpe de bois et de feuilles d'a "bres. (А амо ҮШ. 155. XI, 57. ХҮ, 72. Düquerórtes Can 19 s les pelouses. VI, 55. И Parabeilles. Parcs et jardins (Décoration des). IV, 599», -- -- asse-bre * Parochetus commu: V, 145. Parterres. Manière ifs conduire les plates-bandes. Passiflora Actinia. П, Avril, pl. 10. — amabilis (hybr.) HI 1, 209. EE — filamentosa 156. - регіне. VII, 51. rangularis var. Decaisneana. VIII, 267. -- sanguines. ҮШІ, 147. 'wnia imperialis (Sur un nouveau mode de »plication du). IV, 4125. pde — Sa multiplication. XV, 98. Pavi rustiques Vl, 5 Pa sette stricta. ы. 175. ent en жене VI, 241. ouvrage с paraître. VHI, ge cesse de 157. Pè — à fleurs de Camellias. XIII, 17. — d'OEillets. XIH, 1 “+ — — doubles versicolores. ХШ, 51. — — — er а anormale du) 904-64 E — i m — Leur histoire ancien II, 88. — Remarque sur leur taille. VIL, 116, échers à мс doubles, de semis. У, 4984, к е р euil. Leur edes VIII, 100. Pédoncules prolifire es (Cyrtoceras, Hoyo, Onci- m Papilio с ын, ete.). , 108. P Gd dim heteranthum, Ју — divers. IV, 519 её 582. VI, 231. УП, 175. Mr IX, 112. XII, 25. E jap. xiv. — sya сен less ETS XII, 29. ois Desbois XIV, 7. -- — Mist». ess Pollock. XV. 88 Pelouses (Епзетепсетет des . V, 4531. Pensée rn ères de la perfection dans les). IV, Ub. — Boi. ге à les exposer. VI. 2. (diverses). VII, 225. XL, 179. XIV, 276. — Leur culture par la voie du bouturage el par la voie m semis. VIII, 86, 87 et 88. IV, 277. Pentapterigium flavum. XI, 145. тə tire aphia же А Ш, 297. ws carnea Le Prnraones Vill, Pentstemon Бена ть VII, 199. -- cordito lius. VI, 105 , 9. исл ge (Des). XI, 58. Peree-oreilles (For беша auricularis) Var les). IV, 508°, 396-75. ҮШІ, 159. iéges pour les еи XI. 69. ХІ И, 42. Perilla uankinensi nsidéré comme condi- Persiennes en verre à lames mobiles. IX, 188. océdés usités pour en avoir du bon; surtout en ont Persillère hollandaise. VI, 14. VI, 94. Per и a. IX, 176. Petesostylis nigrescens, 1, 289. Petunia (Cu/tur re des) de semis. У, 460-8!. r an Volxem. VI е — — meleagris УІ, 59. 15 Prince Camille de Rohan. УШ, 89. striata formosissima. IX, 45. Peuplier snie күчө: "му; 94. dran. chlor 51. — Sa florai son. ҮП Phaius ¢ grandifolius, var. superbus и, 259. sellus. Ш, 501 = Galeandra juncea, LINDL. „240% Phalænopsis amabilis 1, 201. — grandiflora. ІХ, 112. — Schillera si. XV, 115. Phalocallis plumbea. "v, 595. — — striata — Ст (varietates). XI, 7. 5 — NC LÁ = X, 41. hilodendron erubescens. XIV, 39. оса е VOAR DANS LES QUINZE PREMIERS VOLUMES DE LA FLORE (1846-1864). . Phlox EE zh 251», » 555. VII, 103 et 168. ҮШ, 137. XII. 129 -- M Sa culture. -par voie de graine. — Leur culture et leur multiplication. IX, 107. Phonicophorium не „Хе 177 Phosplorteene des : les "Pavots, la Capu- cine IV, 96. Phryn nium sanguineum, ҮШ I. pl. 785. aussi Maranta, Calathea. Phycella құнымен iu . 419. Phygelius саре! 1, 75. Phyllartbron йс арша, a uo pl. 6. Phyllocactus grandis. 111, 25 Phyllocladus Qai i XII, 79. Physa lkekengi. X Pe gis (Len, Puman à ivoire, el leurs produits Ph ive ни (Nouveau légume). 1V, 598b, IX. 152 (sub Pircunia). Piérides уш, 174. ~ god 8, VIL 290. ilocereus vitesse tie ПІ, 2 Pincement (De Peffer "A А و‎ plantes ces, IV, 419b, 4205. 4 Pincenectitis. Etymologie tres de ce mot. Pinus Banksiana IX, 954. edulis ІХ, 20 ngelmanni. IX. э excelsa. Watt. Sa eiui: УШ, 105. i 201. Lambertiana IX. 202. Laricio. VI. т muricata. V DE cad osteosperma. IX, pon (Визиене am. ү, 441, гайга! 1. 48, ни Юю e 4 с c Е 2559 = Е “ > е sur - la laine végétale tirée de ses Ñ euilles; industrie à introduire dans la Campine e! dans les Ardennes. VIII, 42. — — fastigiata ХІ, - — tubere ulata. V, 517 Pircunia esculenta, Noo. "(Phytolacca esculenta). 1 Piscicnlture. Pe ses progrès. УШ, 21. — Une à Bruxelles. XIV, 168. ` Pissenlit (бийге du. 4. ist etification. XI, 154. Pistia breton е :9. Pitcairnia Altensteini v. gigantea. III, 285-4. — echinata. VIII, 257. — maidifolia IX, 151. — nubigena. VIII, ud undulata, II, 162 Pittos sporum glabratum. Ш, 279», 221 Pivoines herbacées, Procédé nouveau pour les mul- tiplier. VI, 148. ictoire tricolore IV. 348b Plantæ Hartwegianæ, de wee Md 27. Plantatio vod И Brésil. XIV Plantations fases entre deua æ gel Ad әле Х, 94. Plantes e EH. d iere e 87. ч І à jets hybride (voir ce mo (di: ed table). Le Polygonum Sieboldi (voir ce mot dans cette table vcn alpines. ada сі е VI, 418. XI, 170. — атотаћ неба de Іа consommation quelques-unes d'entr'elles, IV, désséchées ou mourantes ; leur restauration. ا‎ 96. — — а -— 20/8. Sur leur arrosement. VII, ! indi Hol en France, " ke 4 vies RENE tation des jardins ХИ, тудей: L' Algaroba аби ХІ, 39. es Myriea rt sd Amérique du ord. XI — textiles. IV, duc 46; < — de serre froide (Revue dé; par P. Puyor. ҮШ, 88 à 95. — Culture. "v. et М 25 V, 492- — ces. эле таа? а аа IV, 419», 20b. 421 420». Plantoir mécanique versant lengrais еп méme 32. Platycerium grande. Platycodon grandiflorus & fl. blanches et semi- doubles, У, rire en бев Lk, == Aspidistra elatior fol. Plectopoma gloxiniæflorum (Achimenes). y. (184 Pleine terre (Еп) et en pots. XI, 182. Pleroma elegan ана а XH, 61. Pléurothailis Smithinna X. 457° Plocostemma lasisnth um. ordre de maturité, ра — Origine du Doyenné е d'Alencon et de. la Figue Абий, Xl, — Leur conservation d'un: année à XIV, И 2 е l'autre. Poirier sur aubépine (Greffe du). Ш, 252°. Poiriers (E-palie er есе е) au Japon XV, н mé Tigre ou Рог pe Boie ме "plos du de Gendbrugg У XV, aes er Waite's prolific = éco tion des meilleures s sortes, XV , 102. — sedeo variétés, VI, 222 Pois vivace à fleur pourpre CM latifolius flore pur gusce) A m sson Porreau (А. Né ce serah. IX. lygonum Sieboldi, La acu T Siebold XIV 5 . B. Disons bien vite, pour дий, 5 repos notre co шенге que essai qui é fait ici a été déxast — Il nous a fa Ши. Dieu sait quels réa сл» saut raboter поте он de la saveur caus!ique de сене Renouée vaceiniifolium. IX. b Polystachya carnea, XV, Pommoe-de- erre 129), TË baa XIV, 214. — == CHa. X 185. Роттез-4е-йетте. — ўа conservation. IV. 588), — — Nouveau procédé pour ri re. V, 4544. Maladie (den) УП, 45. IX 240. x, | 126 — — Double récol. "uris en haut — рот- Der erre en bas! prodige icarien. XIV. Faut-il ы butter dit le cours de leur végétation? V — кіні automate IX, 58. — — du Com fin miens. УШ, 150. Pommiers. Sur cin A = 4 'aradis. XIII, 70. Pompes à ser яйы er | seid Pont (modèle du) PR e it à dis par M. Ти. ia X, 230. orcs de race ds VI, 102. Porzantrez (Parc d , Essai de naturalisation de végé'aum Meg d Bretagne ХІ, 120. Porte qaku (Une) qui se гр toule seule. ХИ, Peu. scie (Du) du pommier. IV, 327°. Portulaca к, caryophylio, ‘des XIII, 181. — flore o. УШ mM ‚ 119 Polo ria еа . Vl, 1693 Potentilla atrosanguinea, var. Menziesi, fl. pl. УП, 285 — bicolor. IL, Jui — Mac Nabiana у ) A 149. -- — и (hyb га Nit, 157. — a , 240b. Poterie 2 Au céram Pots. 2. =". Ph a Dai à L en terre. XII, 15. — de d'un nouveau format. XIV, 95. Poud dre lie XIV, 46. Prairies. Culture. ХИ, 61. Pre the vestita. VIII, 245. Prepusa Hookeri ІП, 252, Primevéres, voir Pr a. Primula Auricula nigra fl. pl. IV. 405. — — var. Lancashire Него. УЦ, 265. — — chássis à з. V, 551. — capitata VI, 26 — erosa. ХІ, 149, — involucrata. X, 145 — minima. XV, 5 — mollis, XII. 97, — sinensis ЇЇ. pl. бе la multiplication des). ҮП, m Culture. ХИ, 42. — > vedi ње VIII, 157. Promenade (La) du dimanche en Ecosse. XV, 132, Protéacées. Leur стите. XII, 11. Provei м то. Son hiver de 1859-1860. — Tempé- raments de divers Yo ados XIV, 99 Prunier sa d'or. IV, 596-7. TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES CONTENUES Premu sinensis flore pleno. Sa florason. ІХ, 49. riloba XV.t Ам mmisia sclerophylla, VIII, 205. Psoralea esculenta, "o pour remplacer la ротте- Уа pec V, 5274, 028b. Psylles VIN, 168 Pteris aurata tr ier. ХПІ, 157. cus speciosus, ЇЇ, Janv . pl. 6. Pucerons, VIH, 110, 107, 171. TX, 259. Orchidées. ХЛ V. 8 — lanigère. ҰШ, 71. XV, 156 et 142. Puits ares iren à pren ndre pour la descente S sec Les). unica cm Legrellei. XIII, 175. даза chilensis. ІХ ". меким ne. VI, 177 ale de ~ vigne. Pyrethra em eum et ros . IX, 155. чә la беер» insecticide. ХІ, 48. Dies аны ҰШ, 95. e cus agrifolia. V бағана sinensis АЎ et fleurs de). V 1,947. n. Racines. реи? mols аи sujet de leur développement. Үз Radis rose ‚ d'hiver de Chine. ХИ, 127 Bae nstruosilé obser vée sur alma ХУ. 15а 17. le). VII, 116. Raffle sia P M AT Raïdisseur nouveau. Hstsins: н édé pour les conserver. VI, 507. ХИ, — Басбай simple рва les faire grossir dans les: forceries XIII cidité du beurre et de la graisse, moyen de Felan. ҮП, 54. и, 63. Ranunculus :picatus. Ratissoire à roue ou charrue à ratisser. XIV, 239. Rats. Leu поно par l'orge а хі, 116. — par la емне. ХІУ, 109. (piége à). X, 6 й ты me оп en voit peu. УТ, 266. moyen de "e éloigner. X, 200 am Recepage des plantes d'ornement de pleine-terre. УШ, Reevesia thyrsoidea, VR F : а glutino CANT Meine Паг es. "Maturat ion des graines sur des branches pud XIV, 2 — — couronnées ou à cœur blanc. XV, 9. XII, = = — antesques. XIII, — pyranidols AN 155 et үш, 3529, 255, 256 et 237. umen r les de cru XII, 144. Rena дн, aada: . Manière de l'amener à flo- raison. VII, 165. ertoire de botanique, par M. H. G. REICHENBACH FILS. ІХ, 98 et 102, DANS LES QUINZE PREMIERS VOLUMES DE LA FLORE (1846-1864). Requien d'Avignon. Sa mort. УП, 75. pin elegans f Rhap Бе ПІ,‏ ا 298, Rhapis flabelliformis. Son degré de rusticité, XIV, heum nobile. XII. 17! et 188. In ا‎ УГ, 281. Rhododend DM EIU EM AIT DEDE FERA PIE re = 477-80. AMILT. Y y anthopogon. V, arbor eo-campanulatum KAR — S AD: iow AAE X, 118. eige el cerise. ХИ, 185. caucasicum + pone cum. X, и зей Хи. а exi -- 175. 8. = Ре Боно de Rohan, X, 244. Бернса Y. 477 7-80x X, 115. — — — — roseum X,1 argenteum V, 475-6, 477-80. (=? X, ар Rockland. X, ix, 176. barbat 99. Brookeanum V, 477 -80». ХИ, 111. calophylla 07. ca ы Дере E, 176 Сатрђе е. 77-80%. Х, 115 сатрап vlato-pontieum X, 1! campanulatum X, 418. ae $07. ire. ХИ I, 45. — m X, 116 - e wells robustom. X, 116. ovi ра X, 11 rnan elegantissimum. П, Mars, pl. 5. Bos ire e e с de Brabant. VIII, 957 et 220. ZI Fak ard de Flusdré. үш, s et 220. — fastuosum Й pl. И, 145 — Stamfordianum. X IV. caucasico-venustum Rosalba. X. 175. eaucasicum. X, 1 celebieum. V, 477-80. ciliatum var roseo-album. Io 44. X, 115. cinnabarinum. V, 477-801. X tinnamomeo-eampanulatum Ай Ferd. Visa IX, 201. сіппат жаз енеме icit X, 119. cinnamomeum. 18. citrinum. Dalhousiæ (de grandeur naturelle). V, 460-8. м = — (vu da ка natal). V. 460-8. -- Sa floraison VHI, 158 et 148. ud 106 et 114. жанары; "vit. 151 X, са. elæagnoides ‚ 477-80m. X, 118. eximium. X, 1 Falconeri. V, 477-80. V, 477-80, X, 44. ferrugine eum X, 116. = osum |, 109 sub В. Gimsomis. V, 477- et V, 5210 (=? X, 99). X, 115. — мень ҮШ, 109. X, 116. 225 ! Rhododendron Gibsonis. 1, 109 = V, 5210 = X (E PAPE Дала A. Bd АЛА ОУ е A TARDE Mn — | (Бург. › Mad. Van Houtte. ХУ, 199. (—) pelargoniiüorum. X, 225. jasminiflorum. СиЏите. ХІ, 117. Javenicum. IH, 205-4. V, 477- 80», — fl. anrantiaco. VI, 155. — Jl est deum dans le sud de l'Angle- terre XM, 1%. Х, 104. Jenkinsi IX, Kendrieki. X, 100, Keysi. IX. 176. X, 99 et 116. XI, 71. anatum. VII, 1(9. ра V, 477-80. X, 115. lepidotum. V. 477-80m, aN, V. 477-80г. longifolium A 176. X. 108. lucidum — а “Хп, 87. Madden . IX. 145. ner У, 477-80n. maximum. ‚ 116. nilagirieum у, 477-801. X, 119 et 161. niv ч 1m. Жар 11 15. nobile. X, 119. Nuttalli. Хы. 176. X,99. XIII, 65. pendulum. VII, 45. р ‚ 108. nt co-catawbiense Etoile de illiers. ХІ,17. — maximum X, 479. жг X; majus о fl. pl. V, 492-5 её VIII, 220 pumilum Ноокев fils. УП, 65. =? Rh. pu- m Nu Roylei. V, 477-201. setosum. V, 477-80i. X, 118 Shepherdi. X, 102. ith: a s L. 45 sparsiflorum. X, 1 айне E и, 125. X, 114. 100г 1. чип, tubiflorum. V, ? 477-80Ӯ. Veitehianum. XIV, 57; etbien mieux ХУ, 41. 08. nosum. verticillatum Ns eti үйле "eor rus id t ient le et insulaire d l'Inde contin ale € * 4% 473 €». 477-80», УИ, 247. E 114. 176. — Leur culture Climat de la pro- eas de Sikkim. débilées sur le со тре des В 7741567168 hodo- ~ ndron de l'Himalaya dans le Journal de есе Académie d'horticulture de rhe Xu — de l'Inde, à capsule gigantesque, XM, 85, 224 TABLE о DES MATIÉRES CONTENUES Rhodoleia Championi. УГ, 8 P seien Procédé pour la ep У, 460-8=. Rhubarbes нё sur les 5). 1 vec edanea. ° Rhynchopera pun 505° Rhyncosper ане, III, 288». Rhyti ге мету гака И, 178. Ribes albidum. 1, 17. n й, 165. — sanguineum . 1, 247. Richardia (Calla) ао ica. Culture. ХІ, 156. albo-maculata XI, 97: Ricin (Le) comme plante 'oléagineuse, au Brésil. XIV, Rigidella immaeulata. V, 802. — orthantha. 1, 251. Rio > Тена (Vue ты: “apaspa du voyage de Louis Van Houtte Roche ve versicolor E XV, 49. Culture. II Rogiera amoena. V, 442. ordata у, 449b. УШ, 15. t (Hb. 'rem.). Son extrême ruslicilé XIV. — Bernard Palissy (Hb. rem.). XV, 91-100. 3-7 — Browni IV, 56 — Charles Lefebvre. (Hb. rem.) ХУ, 95-102. --- Chromatelle (Noiselte), "Nate sur sa MN VE 300. IX, 10. — Emper eur de Mar ос (Hb. rem ). XV, 95-98, ‚ 129. Francois Arago (Hb. r -100, énéral 1 Washington (НЬ rem.) XV. 91-97. E — Gloire de pion (Тік е) IX, 5 arrisoni. - ы. тан Gray (Noisette). XII — jaune de ‘apucine) ds Yellow. IV, 574. — - Son extrême rusticité. XIV, 52. — јан те d'or (Th ) XV. — John Hopper (dih. rem.) XV — i t 1 — Narcisse de Salvandy у -- Optic (Noisette) Сийн — Persian Yellow. voir de Per. -- Prémices des den Tissus bon). HI, F. АР ауға VI, 189. - Prinoe он ( Praese n 157. - ре n- Victoria (Нуђг т Vil, 1: — NA rit Ns. pris sa culture. = -- Toner de Flandre (Prov. pan.). И, 1 — Triomphe de Valenciennes (ib. rem.). Vi. a. — Thuret (Пе-Вош Боп). IV, 4 Roses (De l'odeur des) aprés les жад d'orage. УП, Rosiers a S une considéré comme porte-greffe. Е (Les) Centfevilles , iiec hybrides et remontants, les Dam et les Provins sont très-rustiques. XIV, 8 | Rosi ‚ non taillés. VII, 222. | ise rt de qques IX, 9. — Greffe forcée. IV, 448-14» — Hybrides- DADS (Caractère des). УП, -- -- -- Énumération bas plus belles variétés . des тг АУ; 91. — — еп Provence. 17. — lle- Bourbon. га Вен Үй, 77. -- Le de). V, — (L es) La АЗЫ Чина au soi natal! XIV, Rouge-g orge rer "Rs IV, 409°. Roupellia grala VI, 181. Routes. Des ips tations qui les bordent. VII, 246. Ruellia is (sub Hoella). I, 995. — (voir M raphis elegans dans le XVIe vol m — macrophylla: 11,447. -— Pürdimus: Ш, 299, | Sabbatia campestris. X, 75. Saccolabium præmorsum. VII, 92. — retusum. XIV, 1 Sahara (£e ed XIV, 245. de). Notice nécrologique. IX, 5. s. Les hs " la Bourgogne devenues j 3. yance корал, au bouleversement des saisons ne дале pas d'hie d 127. Salisburia adianthitol a. IX, Salpiglossis соссшеа. УШ, 158. alpingantha coccinea. |, 197. Salvia albo-cerulea ХШ, 9. liviana. XI. 15 candelabrum. xil. 99, dielytroides XIV, 51. ina IX 5: usa | y. sis 0 € ога. IV, 5 рр V, 503. — fl. . 505 e рее. AI, 9. — Roezli. XIV, 51. — Salvatoris. Ürigine de ce nom. X, 200. — splendens vice XI, 165. — tricolor. ucus glauca. Notice sur le Sureau de Cali- сіреді ы 194. a aurantiaca. IX, 15. Sapé Utnal berum bicorne). XIV, 176. Saperdes. 56. Sardaigne. Insalubrité de son climat. XV, 155. ia adunca. VII, 267. — minor. Y psittaeina 3 — pulchella. У — purpu ` NI 968 VIII, 158. X, 247. — rub , 243. 539. Sauro atatum. XIII, 79, ое МЕСТ а x ` ج ونوا PRES‏ ” DANS LES QUINZE PREMIERS VOLUMES DE LA FLORE (1845-1865). 225 Saxe-Gotheea conspicua. VII, 85. —— УП, 59. — — — 8а multiplication. ХУ, 100. Son extrême rusticité. XIV, 51. Saxifraga Cotyledon pyramidalis XIV, 155. Smilax ma qritamies- 97. — (Megasea) purpurascens XIV. 19. Sobralia TON VIII, 945. Scabiosa atropurpurea fl. pl. XII, 41. a. VII 69. —— (La) ses divers climats, ses produits — Enum. des espèces de ce — So 247. urels et ses e XII, 49. Société de botanique de Fran білге DU MONDE ANIMÉ, par M. Henni LECOQ. olandra levis. IV, 136. : Les fleurs et p oiseaux du printemps. IX, 205, | Solanum Capsicastrum. XII, 115. 210, 214. 218 et 220. — jasminoides. Culture. XI, 49. Un jour d'été. ІХ, 221, 226, 227, 250, 251. — somniculentum У, 454. e Des de l'uutomne. IX, 212, 245, 248, 250 — texanum. XIV. 15. Soldanella alpina. IX, 225, L'hiver. 1X, 254, 256, 259, 262, 266. Soleil ur son volume et sa distance de notre globe, Scnacur (G. es Arbres. XIV, 0. Scheeria meran Sonerilla margaritacea. Ж. 105. SCHEIDW EIL . 4. ). Nécrologie. XIV, 264. — | So ор ише ога. 1, 115. ХУ, 46 E Sorgho û e. X, 90, 52, 4l. 44,67, 73 à ин Grahami fl "e^ VII, 189. SovcuET père (Note s ur), par Neu MANN ҮШ, бум. Schoenia oppositifolia. V Souris. Жедел de les détruire. УТ, 150. үш, 115. Schomburg kia tibicinis коныз. І, 271. XI, 116. XIV, 48 et 109. Schubertia auricoma. И, 169, — (Piéges à à). V, 4348. Ш, m XIII, 69. Sciadocalyx Warscewiezi. IX, 215. — (Une) musicienne. Sciadophyllum sp. Ш. 2621. Sparaxis et Ixia. IL, Juillet, "t Sciadopitys verticillata. XIV, 241-249. Spathodea campanulat a. ҮШ, 917. Scilla bitolia purpureo- -сегшеа. II, Août. pl. 5. — speciosa. VI, — natalensis 5. Sp cea nutans 4 221 Seolytes. ҮШ, 155. Spbæria pud (Le). XV, 106. -- ars сна ХПІ, 156 Spiræa ariæfolia. — абы XI, 162. Seo r substitution à la tannée, IX, 202. | — Douglasi. II, Janvier, pl. 2. Scutellaria aduer П, Février. pl. 7. — expansa. d, ‚ 42 — Fortunei Рилмсн. (S. callosa Новтоь.). ІХ, — Venteháti It. 295. 55 et 2 — villosa. us 269 grandiflora. IX, 247. laxiflora. V 190. Semeiandra gran ndiflora. IX, 25. = Semeur (Le Ed X — Lind ме апа. Il, Mai -- pe p. s ia "HI, 205. XIII, 42. Semis (Prépara d terrain pour les). V, 498». 92 — sur = mut , 92. ; — Ree 1. + raité de Carrière, XI, 168. Sprekelia Cybister 5-6. Serres à double vitrage. — formosissima (Lis rapa dim ға floraison. ır ventilation , nouveau système. XII, УП, 2 8. Stachytarpheta aristata. И, Juin. pl. 6. — (Les « grandes s) au XIX" siècle. XIV, 8 et 52. | Sta dmahnia (1** floraison en ме” du). УП, 86. 5 — chaudes des anciens, VIE, 1 Stanhopea raus X, Serre due. n: pilioresque pour des -— tro- — рси 0. grav ааа А - IV; 7. Sexes des plantes Moyen de ler distinguer dans HI, certains cas. V [ 8; 1, Sheeria mexicana сог rulescens. IX, 89. — orbicularis. XIE, 187. ue Бес ы; 42 а Fortune. II. => pl. 8. 'seens Siam. Voyage obert Schombur. gk XIV Sida tiliæfolia. те аи e comme plante textile. X 90. Е г Silene Бела ІП, 286». Stenanthera pinifolia. ХІ, 181. speciosa. 11, Janvier, z V. Stenanthium frigidum. V. 460-8. онну кй menus. VI, 275. Stenocarpus Cunninghami. lil, 189 — coccineus. IL, Mars. X: Stenogastra concinna. VI, 97 — — . leucostoma. УП, 5. jteriphoma um — ама. VILIS. ` : Stevensonia Sechellarum reni id ДУ 177. — eximi 5 -- difolia (Verscha Á— ~- glandulosus. IV, 401. Stiftia ре а. IV, — microstoma. У, 444. — Culture. XL, 17. Stravadium insigne. УН, oi — mollis. а кеша м УЗ 173-4 — Orbignyanus. VI, 15. х аі. š — penduliiorus. vin, 53. — (Culture de wein XI, 52. — оос ааг c ҮІ, 5 ьа). H, 46. Strep NS — А? . ХИ, 65. isyrinchium Douglas: í randi -- a н ation. Ш, ig lactata. IV, 546. 29 226 Strychnine Voy: son сери pour la destruction des ats, des souris, des moineaux, etc, XIV, 109. pese Hookeri ҮТ, 229. m. X, 81. Suore (Le) d canne tle suere de Betterave. XIII, 50. — (Nouvelle plante à). 1Х, Sulfate de cuivre, Longue durée des bois qui en sont mprégnés. 1 ‚ 110. — de fer, comme engrais. УП, 295. Él күч еп ^ Vougeot. ХУ, 156. mia antennari e қырың coccinea. Il, Juillet, pl 1 Жүн» vulgaris Liberti. 111, 252» — Dr Lindley. МУ, 257. т. Tabac. Nx cami sur son introduction. ХШ, 27. il. XIV pcr ‚ 554 TIQUE, arrangée par r fa nilles, des genres € ems дем les pouze premiers volumes de la ine (1845-1857). же id méfier de la fabrique de noms de Tübowret ni le Jardinier s’allache au pied et sur — il aita 8 — “ХУ; Tacso алы a. Il, Févr. 1846. pl. 5 -- nie ҮП I1, 147. Taille. ета des plantes d'ornement de pleine À Le Ailanthus on remplacement par les scories des fa- bri ues. IX, 202. — (СА "EN. - ја). ХИ, 28. Teimasais (Arbres giga Mesques денің EN VI, 56. aupes. а" йе es détruire. VII, — Proc ‚ 105. — ^NI "qas (Procédé pour le faire fleurir). — spectabilis. IX. — Thunbe d XII, 180. Telfairia pedata Temps. De P impot de le prédire. VII, 280. Terrines Donkela VIL, 1 жі рони сз. Tetra ericoides T het s Matières). M ET Thalic nemonoides fl. Thé (Le) en € n Chines zsa pid ^ іы ete., I, — sa culture au Brésil. 1. XIV, 185 et 189 (note). — ce еее l'aide de feuilles du frai- is Уа ка Fah renheit, Réaumur. el centi comparés. Ш, 196». IX, 118, к ў 54 4. X, 19 | і TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES CONTENUES Thuia Lane et autres conifères de la Californie u Mexique ире а: IX, ча 284, Thunbergia alata v. Doddsii. IV, 415 — гуз Торе. — Harrisi. XII. 177. Thunia аба. УШ, 246. Thyrsacanthus barierioid es. X, 47. — rutilans. УП, 244. Sa culture et sa floraison. ҮШ, 146. Tiffany. Son emploi pour abris, pour ombrages , pour jardin “d'hiver, ete. ХШ, 176 Ж Tigridia colestis ( PAalocallis). 1V, — жалар conchiflora е/ poor T 137. — (de conservation Te ulbes > темам l'hiver УП. 246. XI, 196. — violacea. X, Tilia argentea (Note. sur le). ҮШ, 281. Tillandsia bulbosa var. picta. Ш, 221. — ionantha. — splendens. II, Mai .) pl. 4. penna ( Жоғ d'un vieux en Angleterre. ХШ, 96. argenté. VIII, 281. Toddy (Récolte du), vin de palmier. VI, 5 et 6. Toitures Желкен (Enduit pour). ҮІ, 954. › 157 T'orenia asia — — و و‎ XIII, 93. Torreya g enn жес d 53. — Myristica. IX, Tortues (Енда d X , 174. Toulo солнои дати dela Marine, X1,58. Tourbé- -cia Г, 66. 1 7 VI, ‚265. à feuilles caduques olte des ine "уш, 169. Tréfle (Moyen de OBIE un champ de). VI, 95. дем my IV, 5804. - r spécimen de plantes à fleurs. VI, 172. Tr FA еы candida. 420. ab ass coccinea. XIV, 261. I, 29. Tricho osacme janata: XI, 101. Trichosanthes colubrina. IV, 505. Tricyrtis hirta. ХУ, 79. n , 65. Triteleia uniflora. IX, 285. Tritoma Uvaria. ХПІ, 187. Tropæolum albiflorum. ИТ, 241. XII, 45. — — Anecdote sur sa mise en vente. XII, 45. azureum ‚ Jan v. pl. 3. — (Culture du). It. 2895. Smithii. IV, 584. 2 speciosum. Ш, 981. tricolorum. IV, 569. XII, rosum. V, 452; VIII, 277 umbellatum. III. 502 agnerianum. VI, 47. Capucines non tuberculeuses, variétés diver- ses. X, 95. XII, 43 et 195. ГЕЕВ | DANS LES QUINZE PREMIERS VOLUME Truffes (Pr. M repa кәделік des) XI, 199. beum reules (Notic ныч) Le ag pour mplace ui de terii 527». Tuile à à blanchir ү? céléri, le e marin, la laitue, etc. VI, 172. -- — NE pour | n реа: ҮІ, 172. — pour les 5, n terre cu не: pes i: УШ, 220. Tuinboekje voor iedereen. Tulipes Tussac (Dactylis cespitosa) (D'un nouveau four- rage dit , 961» et 502 Tuya е ае ара бе еп безі en cuivre, en de.font V; 42; — 44 анар Voir drainage. T nee . 257. r, Alph. De арт Boyeldieu, Jean 'ebore, Lucie Ghysen, Meyerbee il. Miller, E Wilhelmine — — magnifica (Locheria) zv 117. . Ortgiesii. ХІ, U. Ulex (Sur quelques espèces d’). V, 4418. Ulluco (Ullucus tuberosus). IV, 406°. Ungnadia speciosa. X, 217. Urania deme nsis. XII, 67 et 68. е . XIII, 117 Uroped p Lido i. VI, Uroskinnera spectabilis. Eu sant de ag en genu emps que semen ыы Де cueille- [rii XIV, 91. — — Le tasse-mottes. 5. — — Un raidisseur nouveau. XIV, 251. — — Ralissoi r à roue i charruec à ratisser. Utricularia оой. XIII, 185. v. Vaccinium erythrinum. 55 81. — leucostomum. P: 22 = а en plein espéces interirüpicales. IX, Vaches Олы дез). ис lumbaginoides (Plumbago Larpentæ). — longifolia. vi, 531. laiton, | Le | 9. ntoir mécanique ver- | e la | x en pleine terre en été | 17 | 8 DE LA FLORE (1845-1865). 227 Vanda е; VI. 555 — peduneularis. УТ. 552. — Roxburghi. П. Fév. pl. 2. VI, 550. VI, 332. Y. 510-8194 et VI, 331. XV, 197. — tricolor. VI, 529 et 551. (Quelques mots sur la cult. des). УП, 149 otice sur la vie et les ATE ed | Variétés. Comment elles s'obtienne 87: Vases ее urs pour décoration de salons. "VL, 310. : s pour exposit. de fleurs. VI, 106, 107 уния т. idées sur la physionomie des). | Увится J. G. Son | 764, 81 et 135. XV, PODER њег serres , 184. ses) ІХ, a XIII, 95. es. XV, 71, 73. кесе au Japon. XIV, 12, 26, ШЕ => © 5 © °ч ° P > © — Leur ipsc — — — ie annuelles. ҮП, 250. ұраны (Destruction du). IV, 542». ҮШ, 131. | Verger (De (а protection du) contre les oiseaux. Ш, 299». | Vergers d'hi ver. Notice 254. la culture en serre des jers. X Anderson. VII. 55. ~ 8. Ш, 945. 45b, Reng Vers sa [ы Vill, 94. voa splendida. XV, 181. Vestia lycioides. X, 169. macrocephalum. HI, 265-4. — Sa i іу. ҮШІ, 118. — Fitz-Royana = Nÿmphæa gigantea. үп, VII II, 295. — regia. 1% article sur celle Mero publ Fév. 1847 (15 send ПІ, 199-2 — 2e article. = gren mière Po. à Chats- worth, en Angleterre. У, S211. u point vue horticole et vec des observations sur la affinités des № уры idi; € structure et les cées. E c Culture. ү Victoria et les Nymphéacées еп ұға и point de vue botanique NL Vue de la Victoria dans son pays natal. | Ш, 199-204. : | — Sa fleur, d'après Schomburgk. ШІ, 199- | Son bouton, d'après Schomburgk. Ш, | 99-204. ара s de la ди et section de la cap- HI, 199- 228 Victoria гері Сеше de la Victoria à Chats- h. vue ж dans l'intérieur de la Nos — — Coupe du bass xin de la serre Үзстома à сост. Y "ч eur d'après rare m inte dans établissement Van Houtte, le ler soir rs de la première ter d'épanouis- ней, ҮТ, 193. — — Sa fleur, le 2 soir, lors de la 2e période d'épanowissement. VI, -- -- dist du bassin, des tubes de chauffage et pe de la se erre LE de t'établis- 2s Van Houtte. У, 205. -- — SN: de chauffage dé la serre. УТ ‚207. fs ms и де la serre dans l'établis- outte. VII. 25. - -- Détails analytiques deni CE aug Langanes carpiques d'un t de la -- Victoria regia. vif — — Serre de la Victoria у. герїа vue à l'exté- s la partie orientale de l’éta- меке Van Houtte; cette ir; ir ena des serres(bien augmentées depuis), le grand thermo- siphon, le gazomètre, le Ex servant à élever les eaux, divers magasins, ele. VI, 205. `£ c ulture à l’air libre. X, 48. 25, — — procé 6 pour , 507. — Tuille d’après la méthode Hooibr. enk. ХУ, 75 — Dans quel cas la laille-1- ңе à bois long XV,141. — Sa décortication annulaire pour háter la ma- turation du mt L 86. — Raisins tardifs. X — (Culture de ied Pu le Nord. НЬ 266:. } : wed E ИХ, 26, 112, 205 5 274. M Prix à гаф X. Vignes | forcées. Procédé simple pour en faire grossir ~ de raisin ХИ, 62, Vigne-vierge Ses divers emplois. XV . Vinca major fol surco-reticulatis Hi, pos. Viola altaica var. — capillaris. — pedata реа XIII, 151. — - рутаб. Mta М”; ; vitrage. XIV, 82. Не (а Achats 5 об qu'il est bon de dé- voiler. Volcans. De р e XIV, 87. Volubilis (voir Pharbitis Vox Маана (sê) IX, 72, C à zx tt au Cap de Bonne-Espérance. ? — de Вов. Fortune en Chine et au Japon, IV, 972». XIV, 56, 160 et 186. TABLE GÉNÉRALE DES QUINZE PREMIERS. VOLUMES (1845-1865). Voyages de J. G. VEITCH, 4% тарат XIV, 12, 26, 64, 84 et 155. XV, e HaurwEG au Тағы; 1v, 972b. Vriesia glaueophyl!a. splen ا‎ атдгйа splendens. VI, 162. w. Waucica (Dr) Notice -— ologique. ІХ, 104. Wallichia йен бо: „УРЕ; шее (Origin spes obable du mol appliqué au Ша de ce nom). 11, 296». Werses candida, Lipi. Huntleya candida Hor- то УН, 125 = x а candidum сив. rit. in Wal n. VI, 656. cyanea. 1, 281. V, (des) XL 1 твая (des). ХІ, 184. N. B. War носа forment aujourd’hui a d че ан 53 ee Сре радо de Ress. W VEG ) Weta а, ші XI, T W ess (Dr) Notice мара ms 15,2 ve amabilis ҮШІ, 287, 133 et 75 30. fol. var ХИ. ЦЕ. — rosea. ІП, "2t. ҮШ, ne — س‎ (Notice sur le). ИТ, 276- — — (5 а сипите геге е? ү, 492-951. — diver S XIV. 141 Wellingtonia gigan vis "X. 95, 121, 977. XI, 149 et 167. XIE, 15. 36. XIV, 190. Whitfieldia lateritia. L, 183. Whitlavia grandiflora. X1, 19. — frutescens magnifica. XI, 15 — sinensis (Notice sur le). V Witsenia maura. 11, До, pl. 4. X. Xanthorrhæa НазШе. IX, 51. — (Les). У, 558. Xenia orchidacea. IX, 188. x. Yucca (ылық mots sur les) les Agave (Agave ей Lit taa, les Foureroea et les sym g ,4 « de la floraison du Das — der iosa (Ехетр! aire monstre 4’) — (Multiplication des). VM. 17 7. Zamia calocoma, VII, 141. Zausc| Бена californica: ТУ, 404. Zinnia elegans fl. pl XIII, 189. Fin de la table générale des matières contenues dans les quinze premiers volumes de la re des Serre jusqu'en juillet 1865. s et des Jardins de l'Europe, depuis son origine 1845 N. B. C'est par erreur que cette table porte en téte : 1845-1864 ; lisez : 1845- juillet 1865.