ANNALES GÉNÉRALES D'HORTICULTURE. ` Е « ре? w к» б 9 2-6 © y", ~ » је FH í DES SERRES ET DES JARDINS DE L'EUROPE : ANNALES GÉNÉRALES D'HORTICULTURE, COMPRENANT Tout ce qui concerne le jardinage d'utilité et d'ornement; la culture des plantes de serre et de plein air; celle des plantes potagéres, des arbres fruitiers et forestiers; la description des plantes les plus récemment introduites dans les jardins; l'examen des questions d'histoire naturelle, de météorologie et de physique générale qui intéressent le plus directement la grande et la petite culture; des relations de voyages, etc., i PAR MESSIEURS: Alex. te sip Fo des Annales, = l'Album de Pomologie, e . Biv E. sie e Rub: re de la Société de Zeen? de Genéve, де la Société Linnéenne de Londres, n etc . Bot Ad. Brongniart, 0. Je. 0.55, Membre de l'Inst., Prof. де botan. au Muséum d'Hist. Natur. bre Paris ir Vice- geg “и la чер . Impér. d'Hort. à l'École d ж; de [T E urwv à и. “an. Alpb. de Candolle, Membre correspondant de l'Instit., contin. du Рудине ete. 1. D. C. E. A. Carrière, Chef des [M au е des Plantes de Paris, etc., ete Car Eug. Coemans, Membre de l'Acad. жан des с de Belgique. E. C. еріт, Prof. de E à l'École d'Hort. ad État % Ree -lez-Ganc . €. А А caisne, У. >. ics de ГАсаа. Ae Selene. i Ku Impér. de France. . Desbois, l'un des chefs de сш а бан. Article de Gendbrugge-lez-Gand. Fn. Ds. de Ternisien, à Cherbourg с" Buysson, au Vernet. сер тео. de l'Institut, Prof. à la devi des Scie ври etc. H. R. ppe rt, D. M. Directeur du ^ie: Bo- чы а Professeur à l'Université de gono Membre de l'Acad. Nat. Cur Сов Karl Koch, 3e. Prot.àl'Univ. de Berlin. K. K. Henri Lecoq, У. Membre eorresp. de l'Institut de France et de deg ud bay не; n du Jardin Botanique et Prof. de Botan. à la Faculté se. e. de e се Linden (.Ұ.),0 vere de ru es F. Prof. de Botanique à Ja ‘Fac. des Зе. де r Ошу. E reet; ete. ch udin, Membre de PNE d Histoire Naturelle de Par + Е. Planchon, Dir. „de T l'École supér. de piri et Prof.àla Fac. des Se. de Montpellier, ete. J. E. P. J. Putzeys >. Sec iré général du Min istére de la Justice, Vice- Président de la Société royale de Flore, à Bruxelles EP P. E. de Puyd dti. Secrétaire de la er es de Mons Е d сро l'École d'Hort. de Ри а Sender е Ded. Pierre dej pros ete., and. EC. Dir. hon. du Jardin tham de au Muséum ` E m H. G. Reichenbach f . Dr. és Seienc., Prof. et Dr du Jardin cem riae de Hambourg. RcuB. т. Werlot, Chef “ l'École de минер ай К des Plantes de Par Herm. We она, à Herrenhausen. H. белу съз Chef au Jardin Botanique de l'Université e Lei is n Houtte, >“. >. Ног ешеш, Gë Louis V Gees e de l'Ecole > d Hort. de l'Etat, à Gend- brugge-lez-Gand, ete. etc. ; Editeur de la va 7 и. TOME XVII. Ë] Gand (Belgique), VAN HOUTTE, LOUIS 1861 > i MTSSOLU!I BOTANI GARDEN. ÉDITEUR. | Гл А Å LA FONTAINE DE L'EMPEREUR DE RUSSIE daus les Jardins du Duc de Devonshire a Chatsworth [Angleterre]. i —— ита чи FLORE DES SERRES ET DES JARDINS DE L'EUROPE, ANNALES GÉNÉRALES D'HORTICULTURE. 1715. LA GRANDE FONTAINE DE CHATSWORTH. «ТА FONTAINE DE L'EMPEREUR. > Depuis plusieurs années, le due де Devonshire avait formé le projet d'éta- blir, dans son domaine de Chatsworth, une gigantesque fontaine jaillissante qui surpassàt tout се qui existait en ce genre. La conformation naturelle des lieux ayant été reconnue favorable, les travaux d'aménagement furent сопћез à M. lingénieur Paxton. Comme сейе fontaine monstre est une des merveilles de l'époque, quelques détails ne seront pas iei hors de propos. Bien que les jardins de Chatsworth ne manquassent point d'eau, il devint nécessaire d'y amener une provision ad- ditionnelle qui fut constante en toutes saisons. А cet effet, on construisit un grand réservoir et on €reusa une tran- chée pour y amener les eaux de Ches- terfield. On fit une étude spéciale sur la nature des tuyaux de conduite né- suffisante, sans prodiguer inutilement le métal. On se livra, dans ce ut, à tournant la colline en forme de serpent, pour établir partout le méme niveau. Cette tranchée commence au ruisseau de Humberley; elle est alimentée par des sources provenant des marais voi- Fig. 1. sins et se poursuit, par une pente douee, vers le réservoir; elle a deux milles et demi de longueur, soit un peu moins d'une lieue. 2 LA GRANDE FONTAINE DE CHATSWORTH. Le réservoir couvre un езрасе de huit acres ou deux hectares et demi ; sa ØR , profondeur moyenne est 2 ға de sept pieds; ва plus 2 2 Ф, 7 А) =. 24 7 Ee grande profondeur, à la t + téte de la tranchée, est > де 15 pieds : lå se trouve une solide eonstruction en maçonnerie avec une vanne soupape(U pour recevoir les eaux ou les lais- 2 ser s'échapper par un tuyau, destiné à servir de trop plein. La premiére partie du sommet de la col- S line, op le terrain est Fig 5. comparativement de ni- veau, a une longueur de 270 pieds; la deuxiéme partie; 1586 pieds et enfin la troisiéme, 959 pieds; le développe- ment total est done de 2615 pieds. Le diamétre des tuyaux est de 15 à 16 pou- ces; leur épaisseur varie, suivant le degré de pression, entre 5/4 et un pouce et 1/4. А 181 pieds du jet d'eau, se à ‘dou fet (4), magnifique éce de mécani- que construite par M. Bury et Ken- nedy de Liverpool, ШП, 00 N 5 B Fig. 5. qui nécessite environ cinq minutes pour pouvoir s'ouvrir et se fermer compléte- (1) Le pied anglais est de 50 centimètres et demi environ. / des tuyaux de conduite, ment; elle a été établie à cette fin que les tuyaux inférieurs ne pussent jamais recevoir de secousse par un écoulement trop brusque des eaux. À une petite distance du jet d'eau, les tuyaux ont un pouce et demi d'épaisseur et sont pro- tégés par une plaque en fer adhérente à une console qui est rattachée par des boulons à une masse en maconnerie. Le tuyau remonte, en faisant un coude(5), 0, || il nummum Tr ` Fig. 4. et se termine par une partie conique, longue de 7 pieds et couronnée par un bout en euivre. Les joints, au nombre de 298, ont tous été tournés avec le plus grand soin et renforcés par des manchons en fonte, pour offrir plus de solidité(6); le poids total du métal em- ployé est d'environ 217 tonnes (à peu près 220,000 kilogrammes). La différence de niveau des tuyaux, depuis le réservoir jusqu'au jet d'eau, est de 588 pieds, mais Ја pente n'est pas partout uni- orme. биг les premiers 450 pieds, elle est de 21/2 SC sur les 200 pieds suivants, elle est trés-forte, presque de ag "Б; l uite, d'environ 20 °/, et ја 8 enfin sur le restant de 11 °/,, approxi- mativement Au delà de 100,000 yards (D eubes de (4) Le yard fait un peu plus de 91 centimètres Horto Vat Houttean RU BUS ROS KFOLIUS flore simplici ) Inde orientale. Serre temperee. 545. RUBUS ROSÆFOLIUS Surga. 5 terre ont été déplacés pour faire la tran- chée, le réservoir et les voies pour le placement des tuyaux. Celles-ei sont, S en certains en- , droits, taillées dans le roc vif, à une profon- deur de 14 à 15 pieds. et d'eau de la lanae de йөк s'élance à 267 pieds / Avant lui, le plus haut jet d'eau connu était celui de Wilhelm- 160 pieds, de Peterhoff, en Russie, à 120 pieds, de Versailles à 90 pieds. Le jet d'eau dont il est iei question atteint 280 pieds, lorsque le réser- voir est entièrement donner au jet d'eau le diamétre énorme de 12 pouces (en- viron 58 centimé- tres). Le nom de Fon- laine de ГЕт reur lui fut donné en Мон ди Fig. 7. voyage que le Czar Nieolas fit en Angleterre, à à l'époque ой sa construction dne sur le кела d'étre achevée. . VAN HOUTTE, FILS. (Ботай CN Ра s Mag.) Légende des vignettes. — Vue en plan de la charpente portant intérieurement la plaque de la soupape propre- | jet plein. te Fi Рів. 2. — Сопре де Ја зопра ar ck чир ра пре dela deuxiéme soupape divi- e la gehe d'eau en deux parties. Fig. 5. — Embouchure du jet d'eau donnant un . 6. — Jointavee manchon Pièce de rechange destiné à produire pe. Fig. 7. — 9. — Fuge grenage à vis pour ouvrir ou fer- | un jet de 12 pouces de diamët 1714. RUBUS ROSÆFOLIUS хити. FRAMBOISIER DE L'INDE. Rosaceæ Juss. CHARACT. GENER. . бе зы me Ме 5-fidus nudus. Pet atre e cantes, nunc inermes, nunc sæpius acu- leati. Folia petiolata nunc pinnata palmatave, pinnis sæpiu plicia lobata indivisave Fructus edules. N. Gen. n. 864. — Lam. ШІ. t. 441. — Neen, РЫ. — Wai » et NEES, Jub. RN р. 1. Wann Sehed. crit. DC. Prodr. П, 556. р. 225. — S'il faut avoir du taet, beaucoup de tact, pour amener à fruit, pendant l'hiver, ans ces sortes de serres chaudes, que l'on nomme forceries, un arbre fruitier queleonque , sil est originaire d'une contrée qui n'est guère moins арге que НАВАСТ. SPECIF. — R. rosæfolius. Foliis pin- natis ternatisve. гари subtus bee — ine б. 5 ) t. auctore CL. SERING . Caule psi undam ` la nótre, il ne faut p раз, “d'autre part, avoir trouvé la quadrature du cerele pour être en état de déballer un fram- boisier de l'Inde, l'introduire dans une serre chaude et lui donner là, ni plus ni moins de soins, que n'en requiert un 4, RUBUS ROSÆFOLIUS 5мітн. héliotrope. Ce dernier demande à étre déplumé de temps en temps de ses feuilles avariées , tandis que notre fram- boisier , lui, originaire de l'Inde et non pas du capricieux Mexique, trouve dans nos serres chaudes une atmosphére légérement paludéenne, tout à fait simi- laireà celle qui régne eonstamment dans son pays natal. Done, point de soins et des framboises en abondance, à foi- son, en hiver, et aussi bonnes que le sont celles du Mont-Ida ! — Et puis, quelle charmante forme, comparée à celle des framboises que nous avons légérement par notre et Геп peut e ee nouveau fruit un bien bel ornement de ta аот ав, nous éparpillons sur un fond de te pus. ordinaire, sous châssis vitré » tout detritus de terrea au qui nous arrive des contrées lointaines, adhérant aux orehidées ou aux autres végétaux que nous introduisons, méme à l'état de cadavres. Ce terreau nous donne parfois non pas seulement l'équivalent des plantes décédées pendant le voyage, mais quelquefois mieux qu'elle Répétons à satiété qu'il est très-aisé que l'on a expédié à la recherche de nouveautés ne les envoie pas toutes ; étant pas doué du don d'ubiquité, arpente quelquefois à une lieue d'une plante fleurie, et souvent celle-ci sera flétrie quand ses pérégrinations l'améneront là ой un calyce persistant desséché, seul protec- teur de la graine, n'offrira plus à son еп qu'un probléme insoluble. Que saura-t-il de la beauté ou de la laideur que lui eut présenté la fleur épanouie ? Il n'en voit plus que les débris, de sorte que souvent il hésite : enverra-t-il ou n'enverra-t-il pas telle graine ? — Ces alternatives sont bien l'un de ses soucis! a chance, la chance seule a. done voulu que nous ayons eu l'insigne hon- neur d'introduire le premier, en Europe, le framboisier savoureux de l'Inde. N'oublions pas de dire que nous ac- croissons la vigueur de nos Framboi- siers de l'Inde, en leur faisant passer les mois de juillet et d'aoüt à l'air libre. L. VH. MISCELLANÉES. T 1562. SERRES HOLLANDAISES. Après 1850, à la sortie de France, dès le priis que la frontiére était не i vu, ni connu ! Uniformes militaires tout E une langue ayant beaucoup de oe avee Та Катос chadale, ete. Oü sommes-nous ici? — Dame, en Hollande ! — On entrait dans le pays, on arrivait à Gand, on y visitait les serres vd мее d alors, et c'était là que l'o aiteces serres. soi-disant hollan- ec 7 — Mais c'étaient des serres flamandes, dites done! car pour trouver des serres сп hollande, il eüt fallu faire plus de chemin; il eüt fallu passer à travers tout le pays qui s'appelle la Belgi- que, traverser une sorte de bras de mer, passablement large, puisque la rive opposée est au-delà de son horizon, pour arriver enfin en Hollan dites serres Бебе étaient parfaite- ment inconnues, au temps où ces historiens- voyageurs en prenaient les plans sur place! — Ils se croyaient en Hollande, ils dessi- naient leurs serres modéles hollandaises... Gand ! => Connaissez-vous le vaudeville les Habi- tants des Landes? — Le personnage le plus comique de la a pièce, c’est celui qui, ren- contrant une négresse dans une forét de la Gironde, se croit... au ays des Hotten- tots. — Allez voir ce désopilant npe et concluez. | | | | OPLISMENUS. IMBECILLIS FOL. VAR. PANICUM VARIEGATUM Hort. Veitch. Nouvelle - Calédonie: . Serre tempérer 1713. OPLISMENUS IMBECILLIS FOL, VAR. Gramineæ Juss. CHARACT. GENER. — OPLISMENUS Paris. DE Beauv. (0 В Brown) SI ieulz ЫЙ ; nude; flore superiore hermaphrodito; inferiore 1-2-paleaceo, masculo vel neutro. Glumæ 2, mem- branaceæ, concave vel subcarinatæ, inæquales, lerumque aristatæ. Paleæ floris hermaphroditi ; infer 5 orem parinerviam lecten ea terilis membranaceæ ; inferior aristata. Stamina 5 Ovarium glabrum. Styli 2, termi г. ligmata plumosa ; pilis simplicib е: Caryopsis glabra yopsis glabra, embryoni paralle paleis inclusa, lib e era. Gramina foliis planis. Spiculæ spicatim dispositæ ; spicis racemosis vel paniculatis ; rhachi haud articulata. untu. Enum. Plant. vol. 1, p. 158. CHARACT. SPEC. — 0. imbecillis Kunta. Gram. 1, 44. Spiculis 5-6-floris; floribus alternis, glabris, ciliatis ; eluma exteriore aristata ; interiore mueronulata ; floseulo neutro mutico ; foliis lineari- lanceolatis linearibusve vaginisque glabris; geni- culis imberbibus. Ва. Фитноросох awnkCILLIS Brown. Prodr. 1, 194. Panicum IMBECOILLE Tux. Ic. t. 191. — Nova Hollandia. — Varietas Panici compositi? (Trin.) — Kunru vol. 1, p. 142. Mise en vente, l'an dernier, par Messrs James Veiteh and Sons, sous le nom provisoire de Panicum variegatum, cette élégante graminée a, tout aussitót, été soumise ісі à divers essais de culture. Elle s'est bien comportée en serre chaude; elle а prospéré tout aussi bien sous châssis үйге, dehors. Elle y a formé des touffes assez compac- tes que nousavons enlevées de la pleine terre (sous verre) pour les rentrer en serre tempérée, à l'approche des froids. Nous évaluons à 8 degrés Réaum. la température moyenne des nuits pendant lesquelles elle а été soumise, sous verre, à ee traitement d'essai. Nous en concluons qu'elle sera précieuse pour la formation des corbeilles dans les appartements; qu'elle garnira avanta- geusement les vases suspendus, la sur- face des pots, des euvelles masquées, admises dans les vestibules; que partout enfin elle pourra se rendre utile comme élégant décor, peu exigeant. Sa multiplieation par division est pratieable à l'infini. On lui donnera la préférence sur ces nouveaux Tradescantia dont la рапа- chure n'est pas eonstante, comme elle l'estehezl'Oplismenus imbecillis fol. var. Notons bien vite que si, dans le lan- gage francais habituel, le mot imbécile est l'équivalent d'idiot, pauvre d'esprit, ce n'est pas dans cette maleneontreuse aeception que l'a pris Robert Brown, surnommé, on le sait, Princeps bota- nicorum. Ce mot, formé du privatif latin in et de bacillus , bàton, litté- ralement, qui est sans bâton, sans appui, faible au physique, n'est pas en usage en Angleterre, patrie de l'illustre botaniste qui a qualifié notre Oplismenus de la sorte ; sinon , il se serait abstenu de donner à sa Шеше un nom de nature à la ridieuliser. Dans la langue anglaise le mot imbecile a pour signifi- cation notre mot fréle, débile, (feeble, weak) et les mots de lunatic, silly, ninny sont ceux dont on se sert pour qualifier les idiots. What a nincompoop ! quel nigaud, quel benét ! — On voit qu'entre nincompoop et imbecile il y a autant de distanee qu'il en existe entre la patrie de notre Oplismenus indigène et celle de l'espéce dont il s'agit. , Son type fait partie de la Flore austra- lienne; Messrs Veiteh disent en avoir introduit la variété de la Nouvelle-Calé- donie ; or les montagnes, les lieux tem- регев abondent là-bas. Profitons de la venue de cette plante, dont le type fait partie du Prodrome de l'illustre Ковевт Brown, pour reproduire iei, en fac-simile, un autographe de ce célèbre botaniste ; nous publierons ulté- rieurement sa biographie. L.VH. — ес ee e í ` ДЕ ла +. о ; АР ^ РРА Ja Alors ر‎ ep УУ ДЕ gen fes x" © м. Lo Um PULL A ЖЕ Z“ Z Ауы 2 crier А 298 ZA. E а MP 222. Же Z+ да 2а “л TT a с; С» CAP g ее <= à с — жы с а LIÉ gor s CAT Lery Zum вета VD Mr fj узета али Ра LAE SOPHRONITIS CocciNEA Rchb.fil. t. Hio-de4laneiro. Serre chaude. | 1 1716. SOPHRONITIS СОССТУЕА scan... Orchideæ. Mes GENER. Perianthium explanatum subae- quale. Sepala et petala imbricata libera. Labellum integrum cucullatum, linguiforme , basi cum 1 И уа dobulbosae , табына xillari Flores coccinei. Lino. Past. In. р- 10. 471. Bot. VW not. ad. 1129. — Benn in Walp. Ann. CHAR. SPECIERUM : 1. Sophronitis coccinea Rens. fil. Huc Cattleya coccinea Linz. В. Reg ' XXII 1856, 1919. oliis solitarii i sépalis iv E ui courtilz in e ae. 10. Stems 2-3 inches vo? Flowers bright scarlet, 5/' across. LiNpt. Раз, 111. 10. Gl. n. 475. Sophronitis grandi- flora лхо. 0 { lineari ms: obtusis ње petalis pea latio- По vint Zeg cucullato indiviso apice etes rtilz dies i upon the D that sepa- dard ofa legumi red, with no visible streaks or veins. Colum short, triangular, having two lateral white dila tationé or wings bordered with bright crimson. Anthere convex, greenish, divided internally into 4 membr. cells whieh are thiekest at their upper half, and cover eight elear- v са masses, of a triangul. form an -— rows. зар MILITARIS Нос : dre gran ndiflora . M. 5709 Psendobulbis в ylindraceis, jun apice monophyllis, folio Хане se lis qipa н я нуд sepalis oblongo-lanceolatis ubduplo minoribus, labello (parvo) trilobo, lobis lateralibus incurvis, obtusis intermedio acuminato planiuseulo. s. RE LINDL. Sert. Orchid. 1 Reg. 1949 lr text. к ponceau « Descourtilz's Drawi ings, pl. Figured by Dr. L. from a drawing executed, as it would дет iom in the native country of the ionik by Mr. Descourtilz and he has I think rightly followed the suggestion of making it a Sopbronitis. The credit of introducing the plant alive to this country is due by Mr. Descourtilz i is upon the high mountains S rate the district of Bananal from that of Ића 5. SioPHRONITIS PENACCANPA Linnz. Past. Fl. 6. "Gl. 475, p. 11. 1855 Folio coriaceo subrotu ido oblongo, racemis bre- vibus corymbosis, ovario hexaptero longe rostrato, labello ovato сена Fig. 259. € very rare plant in gardens has rosy purple flower Ga Mod Organ Mountains 663. Martius : on rot- p trees near Mainerde in prov. Minas Geraës. 4. RONITIS CERNUA Lixpr. В. Reg. 1129. 1147. уз "Mag. aor м өте nulans Id. Ibid, Folio ovato oblongo, гасето eorymboso pauci- floro, sepalis petalisque ovatis acutis, labello re- ando acuto, columnae alis brevibus obtusissimis, ned sexcostato. Fig. 956. 8. 9. 10. Brillant searlet flowers with a yellow lip. Sepals and petals same size. There does not seem to be any xs pue eas ce in the plants now referred here. pL. |. с. Riel henbish has pointed out to us the false name ‘of Sophronitis nutans aseribed to him by an accidental transposition of type.at Nr. 472, is Med Lee ef * жч bai À and that the S. Но nnseggi oth shouid e" mee im his father" 8 “account. — fil. i hidl. und v. Mohl B. Z. 1852. Ren HB. j^ 1. е. р. 857 : Ich kannte diese еске früher nur іп solchen kleinen Exemplaren, wie sie im Вог. Reg. und Bot. n ы gebildet wurde. Gg fållt mir eine grosse Pfla e (in Hofrath Keil's Garten) auf, welche, in HA. The ilen 2-5mal grósser, sich durch mehr јапа- Blüthen sind erst roth entdecken. Перрісе Form in Folge guter Cu Gardner's wildgewachsene Exemplare sind viel klei- 5. HRONITIS vioLACEA Лахор. В. Reg. XXVI. L 1840. Misc Pseudobulbo сан, folio solitario lineari, scapo terminali basi multibracteato, 1 floro longiore, 8 SOPHRONITIS COCCINEA Пснв. ris. iere obovato acuto nudo basi ое columnae imis earnosis obtusis falca Zen little epiphyte with ar violet flowers for which I am indebted to Mrs. Cannon of tra ова 1. Gl. 474. F. 238 Вснв р. 245 : Rhiz oma ate repente funiformi, pseudobulbis cylin- 25 dracei а pyriformibus, basi uamis vestilis, unifoliis, "foliis linearibus acutis pergameneis (—3// a long., 2/// latis), pedunculo in axilla folii, squamis lan ceolatis acutis vaginantibus tecto, unifloro A ilo Se 1” 877), ovario subeylindraceo, post anthesin valde сонр gerigonli phyllis exte rnis lanceolatis ong., 1.9 lat dire oi pn n: paulo ر‎ i ZE E labello n rhombeo, nunc lanceolato acuto, попе Əbovalo acuto basi calloso, callo triangulari postice bilobo, ante calcaris ostium, acate cum ovario et sepalis inferis eonnato gyno stemii apice retusis. Se, FIL. in Walp. Ann. VI, p. 465, 66, 67. Voicila plus belle espéce du genre. Les > 5 оз — ~ un D = Ф m. оз = о Ë е” un © e un e° Ф diflora,ou encorede grandiflora superba, pour la distinguer d'unautre Sophronitis grandiflora, décrit sous le n° 5709 dans le Botanical Magazine Il y a done жанына de noms ; deux te portent le nom de 5. grandiflora : conséquemment une appellation scienti- fique distincte; et, dans le cas où Г prétendrait que l'une ne serait qu'une variété de l'autre, encore faudrait-il nous dire quelle est celle que Гоп doit considérer comme étant l'espèce typique. Dans le but d'anéantir tout doute à l'avenir, le Dr H. G. Reichenbach les а décrites toutes deux de nouveau, et a nommé Sophronitis coccinea l'espèce dé- erite et figurée | d'abord sous le nom de Cattleya coccinea Глхрт,. Bot. Reg. XXII, 1856, 1819, espèce qui а paru ensuite sous le nom de Sophronitis grandiflora Los. dansle Paxton's Magazine, IH, 10. gl. п' 475; c'est celle que nous figurons ісі. Le Dr Reichenbach а nommé Sophro- nitis militaris, le Sophronitis grandiflora < Linot. > que le Botanical Magazine а publié sous le n° 5709 (XII, М. S.) et ui а paru dans le Зенит Orchid. du D: Lindley, t. 5, Pour établir, du reste surabondam- ment, combien est obseure, en Angle- terre méme, tout ce qui se rattache à ces deux plantes, mentionnons le dire de M. Williams qui prétend , dans son Orchid Grower « que la variété à feuilles courtes, obtuses, est celle qui produit de brillantes fleurs, tandis que la variété qui est munie de longs pseudo-bulbes et de feuilles longues serait celle dont les fleurs sont(fainter coloured flowers) de couleur plutót terne. C'est tout simplement le contraire. Nous eroyons donc faire chose utile en contribuant, par la publicité que nous donnons au travail du Dr Reichenbach, à élueider une question qui doit intéresser vivement les amateurs d'Orchidées qui tiennent à voir clair dans la nomencla- ure. Lastation duSophronitiscoccineaR cus. doit être assez élevée, car nous le culti- vons en serre tempérée, (8-10? Réaum. font son affaire); il prospére iei, se mon- tre vigoureux et produit ses brillantes touffes, s'opère facilement au premier moment de la pousse. Nous tenons ces Sophronitis coccinea en pot, au sommet d'un petit montieule formé de briquailles dans le fond etsur- monté d'une bonne qualité de Sphagnum entremélé d'une bonne sorte de d au milieu desquels on fixe la plante, à l'aide de quelques petits piquets de bois affutés qui servent à la bien maintenir dans toutes ses parties. Les raeines des Sophronitis coccinea s'implantent dans le Sphagnum et elles transpercent méme la tourbe ; elles 8 “aplatissent ensuite, pour adhérer soli- dement à la pierre qu'elles trouvent à leur portée. C'est dans ees conditions que nous réussissons si bien à les tenir dans un brillant état de santé. ие Rustig ABIES NUMIDICA де Lannoy. 1 Џдегте (Kabylie) + n 27 میټ < у -— ^ ABIES NUMIDICA ое Laxxoy. 9 Pendant la saison deleur pousse, nous n'épargnons pas les seringuages, d'autant plus qu'établis, comme ils le sont, au sommet de ce petit monticule, ils n'ont pas à y eraindre le séjour d'une eau stagnante. La eulture sur bois n'est à conseiller que lorsque l'on est sür que l'air de la serre aura toujours son degré conve- nable d'humidité ; dans le cas contraire, les raeines seraient exposées à se des- sécher. Bien que nous ayons visité la biblio- théque de M. Delessert, et que cette visite ait été pour nous une bonne fortune, "nous n'avons malheureuse- ment pas songé à y jeter un coup-d’œil sur l'ouvrage de Descourtilz dont les peintures sont signalées par le D* Lind- ley. C'est là que le célèbre botaniste а reneontré ees Sophronitis. Descourtilz leur assigne(!) pour lieux de provenance tantót le district, tantót la province d'llha grande dans lesquels lieux seraient situées les montagnes des Orgues! Or, ceux qui, comme nous, ont visité la pro- vinee de Rio-de-Janeiro dans toutes ses parties seront trés-embarrassés de se retrouver dans cette géographie fantas- tique. Ё. (1) Fide сі. Гахргеу. 1717-1718. ABIES NUMIDICA ре таххоу. Coniferæ $ Abietine. CHAR. GENER. vide Fronz , IX, p. 7. Constantine, Algérie, le 25 Décembre 1863. M. Louis Van НойттЕ, А GAND, « J'ai découvert, au mois de juillet der- nier, sur les monts Babor, dans la Kabylie, à une altitude de 1600-1900 métres, un Abies très-remarquable qui а été reconnu comme entiérement nouveau par M. Hardy, Directeur du jardin d’acclimatation d'Alger, qui j'en ai envoyé une branche avec ses Il ap cilicica, cephalonica. Trés-bel arbre. Tige roite, recouverte d'une écorce gris cendré, mé lextrémité, d'un CHAR. SPEC. vide infra. « Cet arbre est rare, méme sur les cimes оп je l'ai découvert, et vit isolé parmi quel- ques Cedrus atlantica et quelques Ifs dont toutes les fléches ont été brisées par le vent. Il eroit à l'exposition du Nord et de sins des faites de ces montagnes. Cet arbre sera donc des plus rustiques. b « J'ai vu des arbres dont la tige avait environ 20-25 centimétres de diamétre. Des Kabyles m'ont dit en avoir vu de plus gros, mais on ne peut rien préciser à ce sujet, attendu que l'on n'a trouvé, jusqu'à présent, cet arbre que sur des pentes des plus abruptes, désalées par les vents, ou dans des terrains presque entiérement dé- pouillés de terre végétale. « L'arbre est extrémement touffu, pyra- midal, remarquable par ses feuilles argen- (без. Dans son voisinage, ја! remarqué- des pivoines herbacées. Il doit s'en trouver des blanches et des rouges, 51 Jen Juge d'aprés la couleur du pétiole, les unes l'ayant rouge et les autres blane. Jai ~ c 10 ABIES NUMIDICA әк Laxxor. apercu également des p et des Anagallis rose et violet clai « Vous trouverez Ende: une pointe d'une branche ава de cet Abies avec Tere graine e sera ile de vous envoyer que lcs graines de cet Abies, si cela peut vous étre agréable. » DE ANNOY, Ingénieur en chef des Por из et Chaussées. Constantine, 2 Février 1864. M. Lovis VAN сем ТЕ, А GAN tre la réponse de M. arrièr munication je lui avais ише кре! | Conifère observé p r les m Babor. Voici la sadi dini m'a faite Gg teur de l'ouvrage estimé sur се genre d'arbres : « L'arbre est nouveau et n'a aueun rap- « Sort avec l'Abies des sa dont pourtant, « à mon avis, il est une forme, mais une < forme très- distincte et ; très-remarquable. | У e C’est, je n'en doute pas, une trés-heu- « reuse отне: < Le nom spécifique numidica que vous « avez donné à votre enfant est trés-heu- « reusement choisi et doit rester. » « M. Carriére me dit que vous lui avez écrit au sujet du méme arbre. Je suppose qu'il vous а fourni des renseignements identiques ? à ceux que je vous donne. m'a promis une description du végétal. "Cell que je vous avais donnée tai me description que je vous ferai ne s'il ne vous l'envoie pas direct tem « Les monts Babor sont geg hui couverts de plusieurs métres de neige et ils ne deviendront accessibles que vers la recevrez une caisse de cónes de cet arbre, soit dans le courant d'avril, soit vers la fin de l'année. J'y joindrai quelques ra- meaux afin que vous puissiez vous former une idée de son feuillage et de sa tenue. 'un autre cóté, comme 16 ie essen- Беа à étre agréable à mme qui à tant fait pour l'horticultürss à Sun qui, dans ces derniers temps, å le plus contribué aux jouissances des amateurs de fleurs, je vous donne avis que recevra du 23 au 25 février une petite caisse eontenant 6 jeunes plants d'un ап eng numidica que je vais faire empo- П y en aura deux pour le Muséum, dou pour MM. Thibaut et Keteleer, deux vieilles connaissances, Croyez, Monsieur, jours le plaisir le plus vif, lorsque je pour- rai vous étre agréable en tout et pose » DE :LANNOY. Constantine, 1° Mars 1864. M. Louis VAN TONERS А PH « M. Carriére a dà recevoir "les 6 jeunes arlé. Је l'ai prévenu exemplaires vous sont destinés. « J'ai pris des Ma pannon pour faire enir des monts Babor une certaine quantité .de cónes Abies ме сре Aussitót que je les recevrai, je vous en enverrai une calsse. » « DE LANNOY. » Constantine, le 7 Novembre 1865. М. Louis VAN HourrE, А GAND 5 recevrez, pre à vous en faire apprécier la beauté extra- ornementa s m'aviez manifesté, l'an dernier, le désir d'en posséder des graines; mais il ne m'avait pas été possible de satisfaire à votre désir. Les Monts Babor et еден s oupée par d'effroyables précipices et habitée par des montagnards farouches et belliqueux ravins de leur pays. И n'a fallu rien moins, cette année, qu'un corps d'armée de 12000 hommes de nos meilleures troupes peer les réduire. pelé, par mesfonetions, å construire une route dans cette contrée, је me trouvais au pied des monts Babor dans les derniers jours d'Octobre, et j'ai profité de cette ` | | | ABIES NUMIDICA pe Laxxor. circonstance pour envoyer au mont Babor un de mes employés avec quelques ouvriers pour me rapporter les cónes que je vous vai 6, L'Abies numidica avait, еп 1869, été observé par M. Cosson. Je suppose que ce botaniste distingué n'avait vu cet arbre que sur des échantillons ou sur des pla conformées ou rabougries, l'ayant con- fondu avec l’Abies Pinsapo. J'avais possédé des échantillons etdes graines de cet arbre, dès l’année 1861, et je n’avais pas hésité à ле а plusieurs personnes qu'il consti- uait une espéce nouvelle ан аниме. L'opinion ge M. Cosson m'ayan été opposée comme décisive de la E je voulus voir l'arbre sur pied et, Je 24 Juin 1865, je fis l'ascension du mont Babor. Vous n'ignorez pas, Monsieur, e је suis un vrai amateur d'Horticulture; ; je possède des exemplaires d’Abies Pinsapo âgés de plus de 25 ans. Dès que j'apercus l'Abies numidica , il me sauta aux yeux qu'il ne Xe ps д au Ето 1 заро пе mble Abies оа АТАН les Net Il ne lui sem Ms ni pour la forme qui est tese. pyramidale (je dirai stricta), ni pour le feuillage qui est d'un vert émeraude bril- ant et comme translucide par dessus, avec un revers argenté comme glaucescent, ni pour la forme des feuilles, ni pour les rameaux qui sont décombants, se relevant à aies ni enfin po aucune des part 5 apparentes. Je ne dirai rien des eese botaniques паб 7 je suis étranger. « En 1861, vous ai-je dit, j'avais reçu M P d'Abies numidica dont j'avais é les graines. Та avais obtenu 10 smede En 1864, j'envoyai six de ces jeunes plantes à mon ami, M. Keteleer, en le priant d'en tenir deux sujets à votre dispo- sition et d'en remettre u n par que cet arbre constitue une espéce parfaitement nouvelle et distinete. J'ai lieu d'espérer que vous serez de leur avis. « VAbies numidica ne croit en Algérie que sur де monts Вађог et Thababor et il y est ra se pourrait que des e је gaer disparaitre à à jamais. И y ero 11 une altitude de 1600 à 1990 métres, dans des schistes calcaires recouverts d'une cou- che de terreau de feuilles, avec des Cédres et quelques Ifs. Du mois de décem crevasses, elle y Gage toute l'année. L'Abies numidica sera done rustique dans la plus grande partie de l'Europe. Une ont résisté, fr oid de — 7? et, cet été, àune chaleur de 429, à l'ombre et au nord. « Si cet arbre est. accueilli avec faveur e le (са connaitre. Du lieu habité le plus voisin, il faut einq heures de marche à dos de mulets et une heure de marche à pied dans des terrains des plus abruptes pour arriv er aux lieux. ou croissent les Abzes.C ainsi prés de trois jours et Топ реш 5е trouver pris par les nuages et le mauvais temps. D'un autre cóté, on ne saurait l'en- АЕ sans de grands risques, que du 15 mai au 1" octobre à cause des bourras- que de us qui, hors de cette saison, fon- dent souvent inopinément sur le voyageur, dans cette contrée inhospitaliére, et qui ont laissé des souvenirs si néfastes dans nos éphémerides aen — On eueillait vos s le 29 octobre et, le 4" novembre, la State du Babor était couverte d’un épais manteau de neige. « Vous êtes un des Mara de la y ned horticole; tous les amateu e urs, ans l'univers entier, vous st fr t vous doivent de la reconnaissance pour les plaisirs que vous leur avez procurés. En ce qui me concerne, je suis un de vos plus anciens d ndants. C'est à ces divers titres que je suis heureux. de vous offrir la eaisse dont il est iei question. « Veuillez agréer, No l'assurance de mes sentiments trés-distingués. « DE LANNOY. > P. S. Je joins à cette lettre une copie de V notice que m'a envoyée M. Carriére touchant l'Abzes numidica. 12 ABIES NUMIDICA pe Laswov. Constantine, le 24 avril 1866, CIRCULAIRE. M. Carriére ayant inséré dans Ја Revue horticole une notice sur un Абгез nouveau DICA, plusieurs horticulteurs se sont adres- sés à moi pour obtenir soit des graines, soit de Pes p de cet arbre un simple amateur d'hortieul- ture Е je ne saurais effeetuer les livraisons à prix d'argent qu'on me demande; mais је d ioo зр, dans l'intérét де l'horti- t pour étre agréable à quelques Kørtieniteurs avec qui je suis en relations, rochain, sur les boursement des sommes que j'aurai dépen- sées. Les mozts Babor sont S à 60 kilo- métres environ au nord de Sétif, dans une des contrées les plus н et les plus nier, ont recu un chátiment terrible. L'as- cension soit du grand Babor, soit du petit Babor ou iiec а de Kerrata, le lieu le t, pour arriverà la région des Abies, il et encore chemi- ner à pied pendant prés d'une heure, dans les rochers et les ÆDES La neige per- "E toute l'année dans les Sei de tentes, d'un matériel de campe- ment et de vivres pour eux mulets. e- vront À көче transportés а Sétif à dos de bétes de so . De Sétif, ces ебпев devront être transportés à Philippev ille par la voie des Messageries (55 lieues). 7 estime que 200 „kilogrammes de cônes reviendraient à à près de 400 francs rendus à Philippeville, soit à 400 franes environ les 200 kilog., j'aurais, à peu 5 chose prés, à débourser la méme somme. D'un autre côté, le prix de revient diis uerait avec Toran de la demande et descendrait а 80 fr. et 70 fr. les 50 kilog. , pour une de trois à quatre cents kilo- am Dane > cas, Monsieur, ou vous voudriez savoir, avant par lettre franchie, le nombre de d de cónes que vous désireriez que je vous fasse parvenir (lots de 20 Segen au moins), et le prix qu'il vous conviendrait v l'importance des souscriptions me permet, au mois d'octobre prochain, d'envoyer une petite earavane aux Babor, vous pouvez compter recev oir en novembre la quantité de cónes que vous aurez demandée me répondant, vous me erie savoir si, de Mars eille, les caisses de graines devraient vous être expédiées par la grande vitesse ou la vitesse ordinaire. Dans le cas ou vous ne me marqueriez aucune indica- tion à ce sujet, je vous expédierais par groer? vitess Je suis Se? disposé à à faire les avances de ае Ашен е). Je vous un certain nombre ашлы ag la présente lettre, dans le cas ou vous jugeriez à propos d'en faire part à quelques-uns de vos correspondants. Monsieur , ous nce de ma considération distingué Ingénieur en chef des Ponts et Chaussées. Lors de l'introduction de ces graines ct des quelques échantillons qui les ac compagnaient, il s’est agi bien vite de contester à M. de Lannoy la priorité de cette introduction. Or, l'attention de M. Carrière, appelée sur ce sujet, lui a fait élucider la ques- tion et il est résulté de son travail qu'in- dépendamment de l'Abies numidica , il existe, en Algérie, une forme spéciale de l'Abies Pinsapo. En 1861, des échantillons de ees sur la poste z ABIES NUMIDICA ре Lannoy. 13 deux coniféres ont été introduits sans détermination par M. le capitaine de Guibert. Un peu plus tard, des rameaux de notre езресе, l'Abies numidica, si bien caractérisé par M. de Lannoy, ont été cueillis par MM. Letourneux et . de la Perraudiére et apportés à M. Cosson qui en fit une variété de lAbies Pinsapo, espèce à laquelle il rapporta également, comme variété, l'autre éehantillon rapporté par M. le capitaine de Guibert. M. Carrière travaillait, àcette époque, à son Traité général des Coniféres (1) ; il y fit une belle place à l'Abzes numidica élevé, par ee savant auteur, au rang «евресе, à la suite de l'Abies Pinsapo. A la page 119 du XIV* volume de la FLore, figure le port de l'Abies Pinsa- po; profitons maintenant de l'ouvrage si pratique de M. Carriére pour repro- duire ісі non seulement tout се qui se rapporte à Abies numidica mais encore à l'Abies Pinsapo lui-même, dont M. Car- riére décrit les variétés eultivées. Voici l'artiele de M. Carriére (Traité général des Coniféres, pages 505 à 507:) Abies Pinsapo, Boissier. Pinus Pinsapo, Boiss. Mss. Амт. Conif. 65. t. 26. f. 2. Ехы.. Syn. Conif. 109 . in Biblioth. Genev. = 1858. Pt. "E 559. — Tr. gén. Сот. 997. Britann. fascie- dm ic.). HENK. . Syn. der Nade gom (e De e те pL des Arbr. ро, Lov». Encycl. of Trees, 1041. 1917-1948. Қіші». m Сота]. 59. бок». GC 159. J. E, Nerson, Pinac. 44. Arbre icem meki rameux, atteignant 20-25 mètres de hauteur. Branches verti- cillées, très-rapprochées, dressées-étalées à Partir du sol. Rameaux et ramules nom- a Revu ® b giereg еп ché torticole. Notre lle dition, d nt 910 pages aguifique présent fait à la se Gen tout spéciale am" us ` lteurs ші n faisons notre précieux guide de tous les jou En vente chez Gees rue di Buffon, 55, A oie Sen وب ا‎ epe ~ oppo épa 2, étalées, quelquefois défléchies, coriaces, droites, trés-rarement légèrement falquées, гајдез, courtement acuminées en une pointe aigué, subobtuse chez les individus adultes, d'un vert foncé en dessus, plus pále en aie accompagnées de chaque côté de Ја nervure d’une ligne glaucescente qui est à peine visible sur les vieilles feuilles. Cha- tons mâles ovoïdes, dépassant à peine les feuilles, rouges, très-nombreux. Chatons femelles cylindriques, dressés. Cônes dres- и sessiles, cylindrico-ovoïdes, obtus, sou- t légèrement bombés, ordinairement réunis en groupes, longs de 10-14 centim., larges d'environ 4. Bractées ovales, émar- ginées, beaucoup plus courtes que les écail- les sur lesquelles elles sont soudées. Grai- nes accompagnées d'une aile membraneuse presque iiem den фаза I sur les ords, pre mé оор е r écaille, à testa bi dift REE Embryon à 6-8 cotylédons, le plus souvent 7. Habite dans la région montagneuse alpine du royaume de Grenade, ou il constitue de vastes foréts ; с ~ Ја Sierra-Beneja „ја province Ronda, ü il savance jusqu 2,000 mètres d' altitode: se trouve aussi sur divers points de l'Algérie, sinon comme e, du moins comme vari — Іпіго- duit en 1859. Très-rustique. ies Pinsapo variega а, Новт. Picea Pinsapo variegata d ees се ы Pinus Pinsapo variegata Semblable au type par гы Dart et x q зы cette variété s'en distingue par ses feuilles panachées de blanc jaunátre. — Nest pas constan дарт ріп pyramidata, dichos dresses бйрге. " Feuilles et aspects semblables au type. — Variété ne. о. Pinsapo glauc Cette variété, қаны; très-remarquable par ses feuilles ‘qui sont d’un vert glauque ur toutes les parties et un peu plus courtes que celles du type, a été obtenue par! M. Des- fossé-Thuillier, pépiniériste à Orléans. Abies sapo baboriensis, Coss. Bullet. Soc. Bot. de France, 1861. . — А c. im- pér. d' Acclim. 1865. p. 299. — Res. hort. 1 p. 205. Diffère du type par ses feuilles un peu 14 ыш courtes et plus larges, en un mot plus robustes, кд Ñ non- ne ment en dessous, $55 lorsqu' elles m ане. plus id de те. foncé еп des Cette ven val é habite, en Algérie, les monts Babor (province de Const tantine), où elle a été желтый Ges M. le capitaine de Gui- bert e Introduit en France vers 1862. Osserv. Les plus forts individus d’Abies Pinsapo qui croissent en France ne dépas- sent guére 15 métres. Plusieurs commencent à fructifier et donnent de bonnes graines. Chez M. le marquis de Vibraye, à reps Cheverny, ГА. Pinsapo tend méme à naturaliser. ` Des graines i is CS cónes et tombées sur le so t germé, et les jeunes plantes se Are par- faitement. Lorsque les arbres sont placés dans de bonnes conditions, ils poussent très-vite, et, sous ce rapport, ils peuvent rivaliser avec plusieurs espèces de Conifères que l’on cultive au point de vue de l'exploitation. Abies RECS. DE LANNOY. Š (22) Abies Pin riensis, Coss. Bullet. Soc. Bot. de Prune, TRU. ҮШІ. p. 607. — Ann Soc. imp. d'Acclim. 1865. 299. Abies numidica , DE xag in litter. Cann. Rev. . 205. hort. 1866. p. 106. 1. с Arbre atteignant 15-90 métres de hau- gueuse. feuilles pos petites. Bourgeons gros, écail- leux, , parfois ha es et lus courtement arrondies, ordinairement obtuses et mu- ABIES NUMIDICA px Lannoy. tiques. Cónes dressés, souvent réunis par 4-5, plus rarement solitaires, de 12-20 cen- tim. de longueur sur 4-6 de diamétre, nais- sant sur les "branches de deux ans. Ecailles réniformes peltées, très- -caduques, gris- cendré, assez longuement stipitées, très- amincies sur les bords, entières au sommet, fimbriées aux extrémités latérales ainsi qu’à la partie qui regarde la base de l'écaille. Bractées incluses, scarieuses, roux-brun, presque de méme largeur dans toute la longueur, finement чо ап Gefier e gris-roux, mince, scarieuse, arrondie et tronquée au sommet, fortement dilatée, amincie et roncinée sur l'un des côtés. Habite, dans la Kabylie (Numidie des РАЧаз et де quelques Ifs, s 0 calcaires à реше recouvertes d'une légère couche d'humus. Sur les montagnes oü eroissent ees arbres , il tombe tous les ans une telle quantité de neige qu'elle est sou- vent permanente dans les ravins ou dans les anfractuosités. Овзеву. L'Abies numidica a été décou- rameaux qu "ils apportérent à M. Cosson, qui le prit pour une variété de ГА. Pin- nnoy, ingénieur des nce de . Pinsapo, lui numidica , qui doit étre conservé. Les pre- furent en- оуееѕ vout, ilis garde général des foréts, et un peu plus tard, vers 1864, par M. de Lannoy. De jeunes plants de ГА. numidica en- que des à РА. pectinata ; voici les carac- téres тү ils présen ntent. Branches étalées, relativement gréles. Feuilles (méme celles des- jeunes bour- geons) complétement distiques, planes. ALSTRŒMERIA carpas: НВ. Dp & КЇЇ. BOMAREA CALDASIANA Herb 5) ` г d lunde ` Serre Ir-oxde обо PEP ON OE РРА [>> ~," E Ри С ALSTROEMERIA CALDASI HB. кт Boxrr. | 13 SER étalées, peu ае, inégales , ongues de 12-25 millim. le méme rameau, d'un vert luisant en жуса, mar- quées en dessous de deux lignes glauques, étroites, патен" аво acu- minées, е ntues au s à peu prés EC A \ fait Se de doute quilse trouve, sur les monts Babor, au moins deux formes différentes : l'une à feuilles distiques : c'est ГА. numidica де Lannoy; l'autre à feuilles grosses, trés- glauques, éparses tout autour des rameaux c'est ТА. Pinsapo baboriensis, Cosson. été adressées . De L ont produit des plantes entiërement sem- blablesà eelles que, préeédemment, il avait adressées à MM. Thibaut et Keteleer et à moi САВЕ lei finit le narré de notre savant auteur. Disons pour conclure que c'est grâce aux libéralités de M. de Lannoy, ingénieur en chef des Ponts et Chausséesen Algérie, queľ Établissement Van Houtte peut aujourd'hui satisfaire les amateurs qui désirent posséder "Abies numidica. L'espèce est des plus rusti- ques, les exemplaires disponibles en bon nombre sont assez forts déjà, puis- qu'ils proviennent des premiéres graines qui ont été importées sur le continent européen. L. VH. 1719. ALSTROEMERIA CALDASI нв. „= ВОХРГ. Amaryllidee $ Alstræmeriæ. IT GENER. — Vide supra. Tom. I (1845), p. 251. CHARACT. SPECIF. — Caule flexuoso glabro, foliis ovato-lanceolatis tenui-acuminatis obscure ie њи cdi petiolis rubris, ушна: mu - us alis lato-spathulatis eb multo мақтана rubro- punctatis, ovario styloque ares чн e Alstræmeria ¿ida si. Вов, Nov. р. 285. iac g^ Veget. v. 7, но А ØALPASIANA. Hers. Amaryll. р. 119. ne Бани. Plant. v. 8, p. 815 Cette espèce appartient à l'excellent genre Вотатеа, réduit aujourd'hui à l'état de sous-genre. Il avait été pour- tant si utilement eréé, sous le point de vue horticole spécialement, pour distin- guer les Alstræmères à à tige volubile de celles qui ont le facies tout à fait dressé, comme les Alstr. psittacina , pere- grina, Hookeri, tricolor et autres, qui ne sont certes rien moins que volubiles ; mais, enfin , l'utile travail de M. de Mirbel n'a pas trouvé стасе.. Le D" Regel а créé é le genre Nægelia au détriment du genre Gesneria, en ràison de diverses considérations зејеп- tifiques, dont la moindre ne résidait certes pas à la base de la plante : d’une Part des stolons écailleux gemmiféres, et d'autre part de vrais rhizomes tubéreux portant les bourgeons réunis au som- et. Š Chez les Bomarea que nous connais- ons, les raeines se terminent par des tubereules globuleux et non par des racines fasciculées. Mais qu'importent ces caractères différentiels.... on ne s'en аргон pas dans l'analyse des fleurs! s Alstreeméres de la section Bo- marea кайи des plus agréables à cultiver; elles ne demandent que fort peu de soins en échange de leur apport de beauté ; floraison abondante et de longue durée. On peut les tenir en caisses profondes, remplies aux deux tiers de terreau entre- mélé de décombres, gravats, ete., ces derniers formant les trois quarts ú mé- ange. Leurs racines, terminées par des appendices eharnus, s'y plongent et n'ont 16 pas à eraindre la stagnation des eaux , de nombreux trous ayant été forés dans le fond des caisses. Celles-ci passent l'hiver dans l'orangerie et on attend la Dn de mai pour les mettre à l'air. А сетотеп ез Bomarea ont déjà com- meneé à émettre leurs tigelles volubiles. Elles s'entrelacent soit autour de treil- lages globuleux, soit autour de troncs d'arbres dénudés à la base, qu'elles ornent à la maniére des Chévre-feuil- s, etc. A la fin de l'automne, tout se flétrit, et les cuvelles s'en retournent passer l'hiver vg quelque coin perdu de l'oranger Nous п x= pasaujourd'hui nos lecteurs de toutes les ressources qu'offrent les Alstroeméres, en général, comme plantes de décor. L'occasion d'y revenir ne nous fera pas défaut. L'espéce qui vient d'étre introduite, a été décou- verte dans les Andes de Quindiu, par Humboldt et Bonpland, qui se sont соп- tentés d'en recueillir des échantillons sees pour en enrichir leurs herbiers ; l'introduction, à l'état vivant, де l'Alstr. Caldasi, est due à M. Pearce, voyageant dans ces mêmes parages pour compte de MM. Veitch, et c'est aux soins de cette industrieuse maison que nous en devons la possession Elle a déjà fait merveille ісі. ALSTROEMERIA CALDASI HB. ет Boxer. de ces petites serres basses, froides, intermédiaires entre le chåssis froid et l'orangerie; de ces petites serres enter- rées sous le sol, larges de 5"50, ayant de chaque côté d'un unique sentier, bordé d’un mur, une tablette à hauteur d'appui, formant coffre à l’aide de се mur de clôture intérieur. Cette sorte de coffre se remplit de machefer, excellent drainage, à la surface duquel les pots se trouvent à l'abri des lombries, ete., et | tout autant à l'abri d'un exeés d'humi- dité locale. — Dans certains endroits, prés des colonnettes qui soutiennent le faite de nos petites constructions, nous enlevons un сиђе de се machefer, et nous le remplacons par un sol approprié aux besoins de la plante nouvelle que nous tenons à y faire eroitre luxueuse- ment. C'est là que, depuis deux ans, nous avons vu fleurir et grainer quel- ques pieds de l'Alstremeria (Boma- rea) Caldasi. Il se contente, comme on le voit, d'un minime dégré de tempé- rature en hiver (5° — 4° Réaum. Disons, pour compléter la description de notre bàche-serre froide, que si nous pouvons en enlever le vitrage à volonté, nous pouvons aussi, en le tenant clos, y maintenir telle température que bon nous semble, à l'aide d'une seule rangée de tuyaux qui сігеше dans le pourtour. Nous avons, dans notre Établissement, L. VH. Т 1563. SUPPORT DE FRAISIER. Dans un De — ou rien ne coüte — on se don ces petits meubles, en fil de fer pest dont l'utilité est du reste incontestable. Le fruit y mürit et ne de eiseaux, on tout le pourtour de la plante pays septentrionaux, le soleil est à pour lui envoyer toute sa chaleu L ҮН Ge aise | Ë | H | | E | | | } RUDGEA MACROPHYLLA Benth. Rio de Janeiro Serre chaude А 1720-1721. RUDGEA MACROPHYLLA вғхтн. Rubiaceæ $ Coffeaceæ $$ Coffees DC. Prod. IV, 472. Ехо. Gen. p. 520, 559, 555 ME GENER. — Calyx um ovato-glo- vario connato, limbi super riun ar Stylus simplex; stigna Бабе fat: Dacta? bilo- cularis, disperma 4 Kit e v. fra utices guianenses; ramulis petiolis- que cinereo pubescentibus, foliis oppositis, petiolatis 8, gla bri 63 ycis tubus subglobosus ; lobi 5, aeuti. Corolla subinfundibuliformis ; tubus grac cilis, fauce nuda; lobi 5, erecto-patentes v. reflexi, subeoncavi, сінді 3-quetro incurvo v. deflexo. Stamina 5, coroll» fauci inserta, inclusa , filamentis brevibus v atis ; "e еге o longe, е erectæ. Ovarium 2-locu- are; stylus simplex, stigmate 2-егигі; ovula in loculis solitaria. Васса 2-locula anis; AT rbores et tices Americæ tropic , glabri v. cinereo-pubescentes. + breviter v. longe petio- lata. Stipulae magng connatæ, sepe fimbriatæ v. mg Flores s in bn pie culas v. capitula 2 v. eudo-terminales dispositi albi. J. D. Hooker, Bot. Mag., по 5653, juillet 1867. RUuUDGEA. SAuıss. in Linn. Transact. ҮШ, 327, t. 18, 19. — Jussieu іп Мет. Mus. ҮІ, 581. А. Ricuanp i in Mém. Soc. Hist. nat. Paris, + 169. Ta пе in Linnæa XXIII 1850) р. Т J. D. H t тек на Corollæ itd glabræ. Flores ses- siles goes capitati, capitulis ad apicem pedunculi dose ome » V. secus peduneulum sessilibus. = CHARA SPECIF. — 1. Rudgea macrophylla FS ‚ gl , foliis maximis subsessilibus longe буш Sblongie, i m зе СА „л > 8 dato-2-lobis, По orbus magnis in са agnum densiflo orum glo erasse pe Айк = ж. ispo- sitis, о sav in езе Жетес dorso infra mar- gines setosis. J. D 26. ком A MACRO A Bentu. 1. с. — hai Ann. II, dien M. 7. меде ff и. $ L.1, 157. — J. D. x. l. c. — Си. Le. Hort. Univ. XIV, nue 81- NÉ | Psych la Bnoscw, in Cu. Гем. or era vi TU: 5), p. 257. Originaire du Brésil, des environs de io-de-Janeiro, се bel arbuste, au та- jestueux feuillage, atteint de 6 à 8 pieds Dans nos i magn ifiques- capitules de fleurs, einge et d'un blane de neige, dé- tróneraient, dans les cérémonies nup- | пајез, les fleurs de ГОгапдег, si elles en avaient le suave aròme. e remplace-t-on le parfum t que n qu'elles émettent par l'essence que l'on | en tire et dont on saturerait le centre des bouquets? Ephéméres comme le jour qu'elles viennent célébrer, les fleurs de ГОгап- ger n'y survivent pas. Flétries dés l'au- rore du lendemain, ces fleurs, dés lors roussies et à senteur vireuse, ne sont certes pas les attributs qui "devraient présider au premier réveil. Celles des Rudgea macrophylla ont, au contraire, une très- grande consistance | et portent en elles la précieuse propriété de se maintenir pendant longtemps frai- ' ches et blanches comme la neige. Introduit en Europe, en 1858, par E 18 feu Guillemin, botaniste attaché à сеце époque au Muséum et par M. Houllet, cet arbuste n'a pu, en l'absence de tout herbier, être décrit complètement par M. Brongniart (1). Cependant ce savant soupconna qu'il pourrait bien appartenir au genre Rudgea; ille nomma, néan- moins, provisoirement, Psychotria leu- cocephala (1. c.) Introduit presque simultanément des mêmes localités par Regnell, et cette fois en échantillons parfaits, M. G. B tham put le comprendre et le décrire à Газе dans ses Planta Regnellianæ (2), et il en fit définitivement le Rudgea ma- crophylla. a première floraison, en Europe, date de 1845 ; deux ans après, il parut dans l Horticulteur universel, d'après une peinture faite au Jardin des Plantes. C'est de cet établissement que sont sortis tous les оре aujourd'hui disséminés en Eur Sa multiplication. 8 RES: par voie de boutures qui demandent trois mois pour s'enraciner. La lenteur que met le Rudgea ma- сторћуПа à s'établir ne nous a pas arrété. Nous l'avons abondamment propagé, sa- chant eombien il sera recherché. L'apparition d'une seconde езресе de Rudgea, à l'Exposition de Londres, a attiré sur ces plantes l'attention. du Rév? Berkeley. П en a consigné la des- eription aux pages 154-157 du 1% vol. (Nouv. Série) du Journal of the Royal Horticultural Society of London. П а reproduit, d'abord, d'aprés le XXIIT: volume de la finisa, les con- sidérations qu'avait fait valoir M. G. Ben- tham, еп établissant son genre Rudgea au détriment de divers genres voisins ; après s'être occupé du Rudgea macro- phylla, il a déterminé la seconde espèce . . , D 2 introduite et exposée par M. Linden sous le nom de Psychotria nivosa (5), (1) под pa. in Сн. Ver Hort. Univ. 1. c. (9) С. Веутнам іп Linnæa, 1. с (3) fiis қ euis M. 1. келіні. in J. В. Н. S. RUDGEA MACROPHYLLA Benta. et Га rapportée au genre Rudgea, en lui eonservant le nom spécifique que lui avait donné son introducteur. Voisine magnoliæflora Снам.), plus de rapports avee cette dernière espèce dont la corolle est aussi extrè- mement velue. Toutefois, pour autant que le savant auteur ait pu en juger d’après une description faite sur un sim- ple échantillon à fleurs non épanouies du Rudgea magnoliæflora, il lui a paru quiei la tige n'était pas velue comme dans le nivosa et quil existait d'autres différences dans les stipules, l'inflorescence, ete. Les feuilles non plus ne sauraient étre assimilées à celles du N. nivosa qui sont relativement peti- tes. Cette derniére espéce a quelques rapports avec le Rudgea eriantha Benth. (Coffea eriantha Garon. London Journ. of Botany, vol. 1, p. 554), spécialement quant au feuillage; mais le velu de l'inflorescence est différent dans deux espèces. Nous donnerons bientót le portrait du Rudgea nivosa, fringante miniature, si on la compare à sa massive ee VH. les Stem erect, cylindrical; internodes at first RSS, tomentose; leaves shining above, whitish and minutely tomentose ee oblongr-ellipie, coriaceous, slightly eordate at the base, resem tho short, cesses; inflorescence terminal; peduncle snow- white, woolly, as is me whole of the ges and corolla, divided above into 4 or 5 Зее. which as to х "ue hacen quadri wid š distinét more longs mo Ge Ess, ERANTHEMUM ICNEUM (Lind). | | | | еее қ-сы yr 1722. ERANTHEMUM. IGNEUM Auen Acanthaces. Nos serres se parent depuis l'an der- nier de cette coquette petite plante, — so neat, comme diraient les Anglais, — que le voyageur de M. Linden a déni- chée « dans les fissures d'un rocher qui borde un torrent, dont les eaux mugis- santes se précipitent de la haute Cor- dilliére du Pérou vers un affluent de l'Amazone! » Pauvre petite, elle a eu de la сћапсе d'arriver jusqu'iei. Que d'incidents dra- matiques qui resteront à jamais ignorés! Que de cruelles péripéties pendant un aussi périlleux voyage! Tomber et re- tomber de гос en roe, et retomber еп vie, ó bonheur! Son heureux introducteur lui a remis le miroitant passeport suivant : « Feuilles ovales, allongées, d'un vert obseur recouvert d'une poussiére dia- mantée, sur lequel se détachent une bande centrale et des nervures latérales Jaune d'or à l'extrémité, et d’un’rouge de feu vers le milieu du limbe. » N'est-ce pas appétissant ? Et cependant cette description toute pittoresque п’ехазёге pas le mérite de ГЕғатіһетшт igneum qui fleurit con- stamment, et qui, pour prospérer, ne demande pas le moindre soin particulier ; il se multiplie, d'ailleurs, avee la plus grande facilité. Mats le sort de се petit bijou est-il bien fixé? — Est-ce bien un Eranthe- mum ? « Adhuc sub judice lis est, > dirait le pére Rapin..... nous allions dire..: le pére Bertrand. * Attendez done pour donner cette plante que la science ait prononcé , > nous erie-t-on. Bien, parfait! — Mais que dirait notre cher collègue, si nous rem "ons de nouveau la publication de о = 5а plante? Quel préjudice пе lui avons- nous pas causé déjà en ne l'ayant pas donnée en automne? Elle commenee à se répandre partout : beaux bénéfices, beaux restes... pour l'introdueteur ! Aussi, dorénavant, jamais plus un jour de grâce Nous n'appellerons nos plantes ni S'*-Cécile, ni S"-Aldegonde, ni S'°- Pétro- nille, comme ceux d'entre les pseudo- botanistes qui, ayant une soif insatiable du Nonis, voudraient nous y contraindre ; nous accepterons, au contraire, pour la ELore, tout nom provisoire raisonna- dront donner à leurs plantes, dés qu'ils seront préts à les vendre. — Nécessité fait loi Les hortieulteurs rentreront dans les dépenses que leur auront occasionnées les plantes qu'ils auront fait venir de par delà les mers, à grands frais; et puis aprés, la science pourra, à loisir, prononcer sur les dubie sedes, et leur donner tous les noms qu'elle voudra. La ЕьовЕ пе s'en tiendra pas moins botanique sera spécialement destiné à засгега deux cents rames de papier aux Composées, par exemple, parce que c'est, eroyons-nous , à ces plantes que les savants ont fait le plus d'honneur. Mais n'effrayons pas nos lecteurs horticoles : tous ees faits là n'entreront pas dans les colonnes de la ЕтовЕ; nous.n'en extrat- rons que ceux qui s'appliqueront aux plantes ayant une valeur ornementale ; les autres n'étant pas de notre ressort, seront religieusement consignés dans un grand arsenal dont le gouvernement nous dotera, tout aussitót que les bar- 20 ERANTHEMUM IGNEUM (Ілхр.) bares engins de guerre ne seront plus de mise et qu'on pourra (bénédiction ! ) s'en défaire comme de vieille ferraille ! Ce Répertoire aura la forme d'un Registre de. population dans lequel la 1т° colonne est consacrée au № de la maison, la 2* colonne, au nom de ceux qui l'habitent, ete. Dans notre registre, le N* sera celui que portera la plante; la 2° colonne ne contiendra pas les mu- tations de corps, les noms des individus qui naitront, qui vivront, qui mourront, pour faire plaee à d'autres; là, à l'in- verse de la doetrine de Pythagore, се sera toujours le méme corps, mais empaillé , auprés duquel on fera queue pour y fourrer suecessivement une àme, deux âmes, trois âmes et ainsi de suite, jusqu'à lassitude. Prenons un exemple : admettons qu'il s'agisse non pas d'espèces, mais de gen- res, nous aurons dans l’ordre chronolo- gique : N° I. Encephalartus Len. : ozumia, Katakido- а, elc. Nota bene. д" 6$ un demi-siéele d'études et de veille , les fruits de ces Cy cadées s'étant Ne II. жасама Hansr. Eucodonopsis et de mai mal vun „étranglé, m. sa > ma ES décret г беш ераг n де т $e à son tour отаи celle. “ci, renfe ant, yes eüt fait plu sevlan (Le père ne S'expos га plus jamais à « plus jamais à ces о де сопе ceptions, €t pour cause !). Achimenes. Subgen. 2. Eucodonia, Linnea, XXXIV, 454. № Ш. Psychotria L. Rudgea SALISB. Le Répertoire de botanique de la FLonE est tout fier de pouvoir prédire que la lin de ce siècle aura vu se produire un fait qui révolutionnera le monde des savants et eontraindra ceux-ci à sur- veiller les abords de leurs cabinets de travail, s'ils ne veulent se voir piller avec une dextérité surprenante. Il parait que l'air de leur cabinet s'infiltre dans des fissures invisibles à l'œil nu, s'éparpille à l'extérieur et qu'il suffit d'un appareil trés-simple pour englober quelques atomes de cet air dans un appareil distillatoire, trés-in- génieusement eoncu, pour qu'en un temps, deux mouvements, le récipient vous offre littéralement le travail qu’ aura élaboré le savant! Et que l'on dise encore , comme dans la Tour de Nesle, « que les murs n'ont point d'oreilles! » Exemple d'application : vous ne соп- naissez ni le contenu des pages 257-59 du VI: vol. de l Horticulteur universel, ni les pages 456 et 457 du XXIII vol. dela Linnæa, ni le travail du Rév. M. J. BznckELEY, consigné dans les pages 154- 157 du 1* vol. (Nouv. Série) du Journal of the Horticultural Society of London; vous n'avez pu prendre connaissance ni des idées émises dans le № 5655 du Botanical Magasine, ni aux pages 81-82 (XIV) des miscellanées de UP Illustration horticole, puisque ces deux derniers écrits sont postérieurs à votre merveil- leuse conception. — Eh bien! pareil à ce maire qui s'en allait mendiant aux échos d'alentour la harangue destinée à son souverain, la veille de son passage par la localité dont il devait rehausser 'éclat, vous vous fourrez dans le voisi- nage du eabinet d'un lettré, habitué à produire brillamment n'importe quoi ; et, à l'aide de cet air saturé de parcelles imperceptibles du fluide volatil contenu dans le cerveau du savant, vous parve- nez, eoiffé d'un pyramidal toupet, à produire des éerits identiquement pa- reils à ceux de l'homme de lettres dont vous prenez ainsi la place. Quel prodige, n'est-ce pas? — mais gare! « La roche Tarpéienne est prés du Capitole. » МАЈЕ ` —— Пт > %% ^ 7. "LL LLL Pi у off i 0 + n BEGONIA BOLIVIENSIS J) (`. Bolivie. Serre temperée. 1725. BEGONIA BOLIVIENSIS pc. Begoniaccæ. 18 ора cucullatis serratis, floribus қарық йи эзуу да ут) ко foliolis lanceolatis 7 4, Q 5 filam um elongatum alte co matis , жеттік ііі, кез atibus 3 ramis fascia papil- losa basi continua cinetis, ovario 3-ptero, peg alte 2-fidis, нима utrinque ovuliferis. J. D.H Bot. hei ag. sonia TEE DC. Prodr.v. 15, pars 1. 8S7. Begonia n'a pas ûli; elle a prestement disparu, elle s'est. éclipsée du firmament. Elle se préta, pendant son régne, à toutes les combinaisons que lart e inventer ; elle se métamorphosa san cesse ‚ parce qu LS “т la prescience de l'inconstance hu geait sa forme , elle multipliait ses méme jusqu'à l'are-en- -ciel pour lui em- prunter ses couleurs. Aprés avoir tant donné — insensible à la reconnaissance si souvent éphémére — elle a, sans regret, laissé la зеепе à d'autres. Aujourd'hui cependant , quelques espèces sud-américaines se montrent à l'horizon ; en l'absence de luxurieux feuil- lages, elles nous montreront au moins Т 1564. LE POIRIER DU JAPON — CYDONIA (PYRUS) JAPONICA. ars 1867. Vous étes certainement pe occupé pour naux moyen preoa on ib tt Pada éducation es cole des lecteu Il y aurait certainement quelque chose à faire. Ii nes t pas d'enseigner telle- ihi quaftéient les sciences heec et de mettre des livres à la port “О: il faudrait encore e fé i erreurs qu'o lui présente, — de e qu'aprés hos appris la grammaire, « on se livre à des exercices € ler les fautes d'un ouvrage à ce т П y a deux ou troi s jou francais a publié urs, la KC “horticole nos journaux reproduisent la chose et FE Жакан. de trouver que cela est réellement remarquable, sans se douter que, depuis au moins 50 ans, le susdit arbuste est répandu dans nos cultures; qu'il est d'un prix abordable pour qui que се soit; qu'il a donné naissance à de nom- breuses variétés, et que, depuis 50 ans, il donne Я s fleurs dés le commencement de B preuve qu'on peut en voir en type et variétés, en floraison par- faiie, 3 à Gendbrugge, ete. Si ceci est de la réclame, с c'est de la bonne réclame, à tous les points de vue. Mais on voit bien d'autres choses encore; et plus curieuses, dans les jour ыы wie? compter les romans ево opéras où fi ы des Azaleas grimpants, des деді е l'Inde et autres merveille Si un jour arrivait ou l'on aurait un p de loisir, ou l'on serait en bonne santé, у! aurait à faire un petit manuel populaire ; a Fore, XIV, 25. 22 BEGONIA BOLIVIENSIS DC. des fleurs de couleur plus ou moins orange, de formes plus ou moins bi- zarres. Les unes, dérivant de hautes altitudes, nous ménageront, peut-étre, des sur- prises pour le plein air; d'autres, plus frileuses, décoreront nos serres, рагее qu'enfin leurs coloris leur vaudront toujours le sueeés qui résulte de la diversion. Commencons leur enregistrement. Le Begonia boliviensis est originaire de la contrée dont il porte le пош; M. Pearee, voyageur de Messrs Veitch, est son introducteur ; la plante sera vrai- semblablement mise en vente ce prin- temps : nous verrons ee qu'elle fera. Nous ne déerirons ni la forme de ses fleurs, ni leur eoloris ; nous nous bor- nerons à dire, à eet égard, que notre dessin est la reproduction exaete de celui qui a paru dans le Botanical Ma- gazine; et, pour ce qui concerne le co- loris de ses fleurs, qu'à notre demande MM. Veiteh ont eu l'amabilité de nous en envoyer des — que ces échantillons ont été confrontés avec toutes les teintes Be" qui eouvrent la palette de nos peintres et qu'il n'y a pas eu à songer à pouvoir montrer sur notre planche се coloris orange tendre dont la nature a doté ces fleurs. | L. VH. P. S. Nous allions omettre, et bien à tort, de dire que la découverte pre- mière du Begonia boliviensis est due à notre célèbre Weddell, bien célèbre, on le sait, par ses nombreux voyages et par ses précieux écrits. Les échantillons contenus dans son herbier (au Muséum), y portent les n° 5652 et 4052, les pre- miers provenant de la province d'Acero, les seconds de la prov. de la Cordillera (fide Arru. DC. XV-1-287, n° 25.) L'al- titude à laquelle ces échantillons ont été collectés n'est pas renseignée dans Ie Ркоркоме. Ce renseignement n'eut, reste, intéressé essentiellement que e hortieulteurs. L. VH. - mais, en анса, il serait bon d'avoir sous la main un journal qui rectifiát ces histoires, au moment ой elles apparaissent. E: vous donne une bonne poignée de On ЈЕ dans l'Etendard (de Paris) : DIC уеп tde әб учы. aux Champs-Elysées. Le charmant сі rare arbrisseau соппи sous le nom de Poirier du Japon (Pyrus japonica), planté dans le bosquet situé en face de l'extrémité du pavillon nord-ouest du palais de l'In- dustrie, а gauche de la rotonde du Pano- гаша, et que tant de curieux sont venus visiter l'année derniére, est aujourd'hui en dicm floraison. L'hiver men T son printemps, à lui, et en effet, ses 5 с ralentis lorsque le temps fut devenu plus oux et n'avaient pu abou utir, viennent de s'épanouir tout à sons sous l'influence de la gelée dont nous venon < Aujourd’hui le Poirier du Japon est fleuri comme une iroflée, et étale sur ses tiges, à cóté d'un feuillage naissant, des fleurs d'un rose tendre, aux pistils d'or du plus gracieux aspect. > PHASEOLUS COMPRESSUS LUCASIANUS Martens. > 7 . ЖӨ + # M mut d de Clef Ce) (Le LEJ. PHASEOLUS COMPRESSUS LUCASIANUS. martens. HARICOT BEURRE Nous nous croyons autorisé, après les recherches que nous avons faites et les renseignements dont nous sommes entouré, à regarder comme une véritable nouveauté la variété re- marquable de Haricot dont la pein- ture est ci-contre. L'Etablissement de M. L. Van Houtte a acquis en partie la récolte de graines qu'en a faite M. le Р" Lucas, directeur de l'Institut. po- mologique de Reutlingen qui, le pre- mier, a fait connaitre cette belle légu- mineuse dans le Deutsches Magazin, de Stuttgart. Le Dr Lucas ne fournit que des données trés-vagues sur l'origine de eette variété. Il dit l'avoir recue 3 * 4 sa possession ; il ajoute qu'il l'a eultivée pour la premiére fois en 1864, et que, par une eireonstance fàcheuse, le plant fut détruit avant d'avoir produit des graines müres; qu'un deuxiéme semis de quelques graines, restées en réserve, ne devait pas avoir plus de chance que le premier, la gelée tardive du 24 mai 1865 n'en ayant épargné aueune plante; qu'il ent alors le bonheur de recevoir quelques bonnes graines qui, bien que semées seulement le 10 juin de la méme année, prirent un rapide développe- ment et donnèrent une récolte assez abondante. Aussi put-il eueillir quel- ques gousses fraiches de ce haricot, constater ses qualités exquises et еп laisser шаги’ suffisamment, pour en faire, en 1866, un semis de 40 verges. ‚ Оп voit par сез renseignements que l'origine de ce Haricot est aussi mysté- rieuse que sa première entrée dans les Jardins a été entourée de déboires. Mais Pourquoi nous préoccuper outre mesure de ces détails? L'essentiel n'est-il pas de pouvoir assurer à nos lecteurs que А COSSES BLEUES. jamais nous n'avons rencontré rien d'analogue, ni méme ayant quelque res- semblanee avec la variété dont il est iei question. Aucun ouvrage, que nous sachions, n'a fait jusqu'iei mention d'un Haricot, qui put étre comparé à celui-ci. Tous les hommes compétents le regar- deront done, avee nous, comme une variété toute distincte, toute nouvelle. Le Haricot bleu est à rames, d'une végétation trés-vigoureuse, car il atteint faeilement le faite d'échalas de 4 à 5 m. de hauteur. Les gousses sont disposées par trochets et sont, à leur entier déve- loppement, d'un beau bleu violacé, produisent au dehors d beau coloris n'apparait que lorsque les ruits ont environ 5 centimètres de lon- gueur et eommenee par une nuance gris foneé le long des deux valves de la cosse. Les fleurs, la base des pédoncules et des pétioles, sont également teintés d'un violet rougeàtre. La matiére eolo- rante se limite dans une mince couche de tissu cellulaire qui se trouve immé- diatement sous l'épiderme ; plus avant, gueur, une largeur de 14 millimétres et une épaisseur de 11; elles sont trés- charnues et terminées en ergot. Les graines müres sont veinées, de couleur biche, avee une auréole foncée autour du hile qui est blanc. Elles sont rént- formes, eonvexes d'un cóté, concaves de l'autre, longues en moyenne de 16 millimètres, larges de 9, et épaisses де 5 : се sont à peu prés la forme et 4 les dimensions du Harieot à rames, beurre blanc, que les Allemands dési- 24 gnent sous le nom interminable de Grosse lange feine weisse Zucker- oder Жел CA ЕР Ch РСС. SK 1 e tient de 5 à 9 graines, nombre variable, comme c’est le cas chez toutes les va- La couleur bleue des gousses subit, par la euisson, la méme altération qui se manifeste chez ГАтғосһе rouge des jar- dins (Atriplex hortensis ruberrima) et devient, comme се dernier légume, d'un eau vert naturel. S'il n'était pédantes- que de faire de la science à propos de Haricots, nous pourrions entrer ісі dans de longues considérations au sujet de се phénoméne. Bornons-nous à dire que la matiére eolorante, rouge d'une part, bleue de l'autre, est décomposée par la euisson et entrainée par l'eau, tandis que la matiére verte, les grains de ehlorophylle , résistent seuls et laissent leur teinte herbacée au légume cuit. On voit, en effet, chez le Haricot bleu que la eouleur devient plus vive à mesure que la maturité approche, c'est-à-dire quand la disparition de la ehlorophylle laisse dominer la matiére colorante qui se trouve avee elle dans les cellules. Dans le chou-rouge, les choses ne se assent pas ainsi, au moins en ce qui concerne l'intérieur de la pomme оп la lumiére ne pénétre pas et ou il y a par conséquent étiolement et par suite absenee de chlorophylle : Фой par conséquent pas de teinte verte par la sson Le Haricot beurre bleu est une pré- cieuse aequisition aussi bien pour le jar- din d'ornement que pour le potager. Sa végétation vigoureuse, ses belles grappes de fleurs violet-rougeàtre, ses gousses et toutes ses parties eolorées, sa florai- son en quelque sorte remontante, comme celle du Haricot d'Espagne (Phaseolus multiflorus), rendent cette plante exees- sivement propre à garnir les berceaux et à tapisser les murailles. Ses gousses, tendres jusque prés de la maturité et se succédant pendant l'été et bien avant dans l'automne, son grain d'un goüt exquis, aussi bien écossé -PHASEOLUS COMPRESSUS LUCASIANUS MARTENS. frais que see, lui forment un ensemble de qualités qui, au point de vue culi- naire, seront certainement appréciées par tous les connaisseurs. On le dit aussi supéricur pour la соп- serve ; nous ne lui contesterons pas ce mérite ; mais ne voulant pas nous mettre en danger d'exagération, nous faisons toutes nos réserves et émettons méme nos doutes sur ce point. Jeune, c'est- à-dire avant que le grain ne soit formé aux deux tiers, le Haricot beurre, en général, est trop peu consistant, trop aqueux pour cet usage; plus tard, il ne convient guére mieux. Nous devrons Prédome : ne nous en plaignons pas. Les Haricots d'Espagne sont généra- lement appréciés eomme plantes grim- pantes ornementales ; l'apparition de notre nouveauté ne fera qu'aecroitre leur mérite, car, mélées ensemble, ces variétés seront trés-agréables à l'oeil. Les Haricots d'Espagne sont les seuls qui réussissent bien sous le climat froid et brumeux de l'Angleterre et ils y consti- tuent un légume de premier ordre, ce qui confirme le propos : < à défaut de grives, on se contente de merles ; » la nouvelle variété, figurée ci-contre, y sera bien plus recherchée que l'ancien Scarlet- runner dont elle parait posséder la rustieité à un trés-haut degré. L'Etablissement de M. L. Van Houtte qui, comme nous le disions plus haut, а acquis une grande partie de la récolte du Dr Lucas, offre en vente, dés mainte- nant (voir Catalogue de Graines n? 122), des graines que nous ne pouvons assez recommander aux amateurs, au double point de vue de l'utilité et de l'agrément. F. BVN. Notre planche, empruntée pour la fleur seulement au Deutsches Magazin, reproduit les gousses que M. Ern. Be- nary a eu l'amabilité de nous envoyer. AMARYLLIS PARDINA ./ 0. Book 2 Perou. Serre temperce. 1725-26-27. AMARYLLIS PARDINA +. p. ноок. Amaryllideæ. Dex cram b supra V. 450. HAR. arylis ($ Hippeastrum) “yayama чка, foliis bifariis Поге iram late linearibus obtusis scapo robusto pas о basi rubro i SC perianthii 5-7 poll. diam. subinfundibuliformis tubo brevis- «iH intus fimbriato, rte subæqualibus ovato- ongis acutis pallide stramineis creberrime m ee erte tis, айын declinatis subæqua- libus, stigmate obseure 5-lobo. J. D. Hook. Bot. Mag. 5645. C'est du Pérou que nous avions importé autrefois les brillants types qui nous ont tant aidé à obtenir les magni- fiques hybrides formant la su erbe colleetion que nos Prix-Courants offrent à nos amateurs. Rien n'était beau de forme comme ces prototypes; nuls autres n'offraient eomme eux ees coloris sang noir virant au jais velouté, à sommets blane de neige et qui, dès lors, nous prédisaient nos victoires fu- tures. Nous possédions les plus belles variétés d'entre les types se rapportant aux А, vittata, ete., et, en opérant avec le pollen de ces nègres péruviens, nos labeurs devaient nécessairement ètre couronnés de succès; on n'ignore pas que nos espérances ont été ‘dépassées de mille piques ! Aujourd'hui, voici venir d'autres types, et quels types ! Race toute autre, extrémement bizarre. Mais que к comme porte-graines ou comme porte pollen ? Demandez aux MM. Boelens ce que sont devenus les gains provenant du poer: 2 Hélas! ils ne les ont pas étranglés... ear ils nous en ont doté! nous savons le reste. Quoiqu'il en soit, en voici maintenant d'un autre genre et du tout neuf. Mais à peine avions-nous recu la planche parue dans le Botanical Magazine, celle que nous reproduisons iei en faee, en planche double, que nous arriva une toute autre figure, celle parue dans le Floral Maga- zine, et que l'on trouvera ci-aprés. A la vue de ees deux dessins, de ces deux peintures, que devions-nous penser et dire ? e Le Gardeners Chronicle nous vint en aide; il nous apprit, ce que nous savions déjà du reste, en partie, que l'une de ces planehes, la double, était l'euvre de Fitch, que l'autre planche avait été exécutée par Andrews; et que ces deux artistes certifiaient avoir imité la nature dans la mesure du possible. De tout cela nous devions conelure que deux bulbes différents, portant des fleurs différentes, avaient tous deux servi de modèle. Tout fait présumer, t 1565. LES CHOUX-FLEURS NE SONT PLUS DES CHOUX! cour de Paris vient de juger une Question singuliére, celle de savoir si les choux-fleur rs sont des choux, probléme qui ? donné lieu à de nombreuses plaidoiries. n n'a pas d'idée de la quantité énorme de comestibles, et surtout de légumes, que les chemins de fer aménent chaque matin réglementé par un tarif, et chaque espéce а un prix spécial. Ainsi les choux oe Soumis à une taxe de tant par kilogram les autres légumes frais, кс Нс de destruction et exigeant, par conséquent, plus de soins, paient un peu plus cher. ep tarif appliquer aux choux-fleurs? La Compagnie d'Orléans les taxait jus- wici comme des légumes frais; les expé- diteurs ont pieces quils ne devaient l'étre que comme les plus simples choux : de là procés. а cour a donné gain de cause à la Compagni Voilà donc la généalogie - е rectifiée ! 26 AMARYLLIS PARDINA Ј. D. Hook. par conséquent, que M. Pearce, le On a beaucoup argumenté sur ces voyageur de MM. Veitch, а mis la main | différenees de forme et de coloris, mais sur une niehée de bulbes appartenant à | à quoi bon préjuger ce qui s'épanouira des espéces ou du moins à des variétés | encore ehez MM. Veiteh ! dissemblables. Cependant à la premiére nouvelle de Т 1566. BIBLIOGRAPHIE. L' Univers, les infiniment Grands et les infiniment Petits, par Ғ.-А. Pouchet, direeteur du Muséum d'His- toire naturelle de Rouen, deuxième édition, illustrée de 545 vignettes sur bois et de 4 planches en couleur, par MM. A. Faguet, Mesnel, ete. Un vol. grand in-8o. Paris, Hachette et Cie. 20 francs. La premiére édition de cet ouvrage a | préparer une seconde illustrée de nom- paru il y a deux ans à peine dans le format | breuses gravures, dans un format de luxe, celle dont nous annoncons aujourd'hui la publication ” fr % d et qui aura été tout à la fois et les plus utiles des étren- nes de 1868 Jamais, en effet, comme e EE à pagt ; in-18. Son succés a été si rapide et si grand | composent en quelque sorte un véritable que les éditeurs se sont empressés d'en | musée d'histoire naturelle. M. Pouchet, en | ` AMARYLLIS PARDINA Rey 2Dombrain ). AMARYLLIS PARDINA J. D. Hoox. 97 la mise en vente de ГАтағу в pardina, | ignorions qu'en demandant de ces Ama- nous nous donnions, pour une douzaine | ryllis pardina, nous jouions à la loterie de guinées, une demi-douzaine d'oignons | avee plus ou moins de chance de gagner dont nous ne verrons les fleurs que dans | de gros lots. une bonne couple d'années; mais nous L. Vil. écrivant cet ouvrage, « n’a eu, en effet, | redoutable adversaire de M. Pasteur, — d'autre but que d'inspirer et de répandre | trouveront des développements plus сот- le goüt de l'étude de la nature. Ce n'est | plets dans les longues notes placées à la fin point un traité savant, c'est une simple | du volume. > étude élémentaire... Il a puisé dans toute la création, en. mettant souvent en re- gard les êtres les plus infi- mes qu'elle nous présente et ses plus grandioses produc- tions. » L'Univers se divise en qua- tre parties : le règne animal, 3 n | d'observations eurieuses. Les animaux et Un pareil ouvrage ne saurait s'analyser. les plantes, la terre et les cieux se trouvent | Aprés en avoir indiqué les grandes divi- tour à tour mis en scéne, et ceux qu'aura | sions, je ne puis, pour donner une idée de intéressés cette suite sommaire d'esquisses | l'ensemble, que transcrire ісі les titres des et de tableaux, — ajoute modestement le | livres. Ce sont: dans le Régne animal, le 28 Monde invisible, les Architectes de la mer, les Insectes, les Ravageurs des foréts, les Défenseurs de l'agriculture, l'Architecture plantes, la Graine et la Germination , les Extrémes dans le régne үз les Migra- tions des plantes; dans la Géologie : la Formation du globe, les Fossiles, les Mon- tagnes, les Volcans et les Tremblements de MISCELLA NÉES. terre, les Glaciers, les Cavernes et les Grot- nivers Cieux et l'immensité, le Monde solaire, les Erreurs (monstres et superstitions). am qu'utile MM. Faguet, Mesnel et um реу ага ! E JOANNE. нання de Paris.) T 1567. BLATTES (KAKKERLAKKEN) ET LIMACES. О les terribles bêtes! nos онов nous les on men — et, te dans le voisinage de nos édité de chaleur, dans les fissures des потро пе bordent nos tannées, prés os fourneaux, par- Me t m ой elles p prera et üret Nous avons essayé de tout : nous leur cass sonade Аек brut) et nous en avons dé d'arsenie de petits tubes en bois pareils à ceux figurés ci-dessus; mais la chaleur humide de nos serres moisissait le sucre et le rendait impropre à allécher les blat- tes; nous avons renoncé à ce moyen. Uné autre jolie petite béte, une espéce naine de limace, grimpait aussi le long des pots et s 'identifiait des feuilles et des fleurs de Phalænopsis et autres; il fallait mettre fin. Nous rappelant la bienfai- sante influence du sel saupoudré sur le dos des limaces, nous fimes badigeonner, et nos pots, et nos murailles, et toute la surface de nos gradins, d'une dissolution de а brut ; ; depuis cette SE les lima- ces, ins, nous ssent en repos. Nous dr donnons, d'ail deg en guise de pátée, des betteraves, des carottes, de la ‚ bien aussi faire x Gene s'y est г on porte ces See Se ned hótes sont Кене вла au derni VH T 1568. LE PUITS ARTÉSIEN D'OSTENDE. Ce que demande Ostende, à cor et à eri — sans doute pa 'eaux, — c'est de l'eau; elle e absolument, š Brugeois ne "en envoyaient de ques pa leur canal. Le 19 aoùt 1781, le conseiller d'État de rce qu 'elle est une ville Grysperreéerivaitaux magistrat + RR. les aient dans leu le passage ао Š ? « J'ai ordre de vous recommander раг- « tieuliérement, messieurs, de vous pour- 1728. HÆMADIGTYON NUTANS van. MAXIMA ax SP. NOVA. ~ e ; ; à Еттм. ах, sang et біхтуоу, filet, rets; par allusion au réseau rouge de ses feuilles. ECHITES RUBRO-VENOSA (Linden). Apocynaceæ. $; Stigma capitatum. Glan- hypogynæ, calycis laciniis alternæ. Е 1. rutices Americæ tropicæ , volubiles ; foliis oppositis, venis sanguineis reticulatis, race- mis axillaribus , floribus flavo virentibus. ,Hiwemadietyon LıxpLey іп Hortic. Transact. VI, 71. Enor, Gen. Plant. p. 1596. Хо 5424/1. l...... -- H:emadict. nutantis, s, 25 osum Linn. l. c. — Rami lage venisque foliorum purpurascentes. Folia 4-5 15/,-2 poll. lata, subtus ex Sim ех Ілме. glabra. Flores sordide lutei. Tu rollæ 7-8 lin. longus virescens. Squamæ faucis vix prominentes. DC. Prodr. VIII, pag. 426. Magnifique nouveauté introduite l'an dernier dans nos cultures par M. Lin- den, sous le nom d’Echites rubro-venosa. Elle a été découverte dans le Rio-Negro par M. Wallis, son voyageur. Nous possédions l'Hæmadictyon nu- tans Аі». DC. (Н. venosum Linor.) plus eonnu sous le nom d'Echites nutans Axpers. La précieuse acquisition figurée ci-contre en est-elle scientifiquement voir d'avance d'une provision d'eau de la fontaine de Wynendaele et de la faire quelque n procurer de ien quà S. A. R. son auguste époux et à leur suite. Je vous prie instamment de donner vos soins à cet objet. J'ai pris sur moi d'en répondre * en votre no 1 vaut mieux d'avoir = д = А А ^ д ^ д e e © т е9 о o = n . Ф. ыз с о 2 2” — = E = — ~ = * ainsi, j'espère qu'il n'en manquera раз. > On le voit, on se préoccupait beaucou plus d'avoir de l'eau que de l'accueil qu ferait à Ostende à la fille de Marie-Thérèse. У remédier, au lieu de chercher dans les dunes les réservoirs d'eau pluviale filtrée à travers le sable, qu'on dit y exister, on ? fait ereuser, à grands frais, un puits elle n'est pas potable ! ; Que ferons-nous de cette médecine capable d'empoisonner les poissons, si nous la laissons, d’après le proverbe, aller à la mer ? se dit-on. de l’eau médicinale, des huîtres parquées, combien de eauses de prospérité! Et dire ue ce sónt les apothicaires du lieu qui ont découvert et divulgué les propriétés médi- cinales de l'eau du puits artésien ! CHARLES. (Office de Publicité). 50 HJEMADICTYON NUTANS van. MAXIMA AN SP. NOVA. une variété (Hæmadictyon nutans var. maxima) ou bien en fera-t-on une езресе distincte (Hæmadictyon Lindeni : о ne pourrait, sans pléonasme, l'appeler H. rubro-venosum)? — La science pro- noncera à loisir, car si son introducteur devait encore, cette fois, attendre Ia flo- raison de sa plante avant qu'il lui fut permis de la voir figurer, il pourrait fort — i le produit au bureau de bienfaisance d'Etterbeek ! L'Hæmadictyon nutans (Echites nu- tans) de nos cultures anciennes sera et restera toujours une charmante plante, dans toutes ses parties, ne décore pas seulement son feuillage d'un réseau carmin sur fond vert ; elle est, de plus, ornée de reflets métalliques trés-variés qui chatoient partout. L. VH. Т 1569. CHRISTMAS GOSSIP. Michi- kind of a thistle , bearing tuber rs just as the potatoe plant does, Cest- à-dire un Chardon produisant des Pommes de terre; que la Terre de Feu soit l’une 5% mais се que nous ignorions, E que les CEPHALOTUS étant originaires du golfe de Carpentarie (2) (pourquoi pas de Carpen- (1) Силврох is the мешн of a french сеп ета (2) « omis Чар ulf o Carpentaria, i in the warm par ris * of Australia it requires оту а common greenhouse; we have о ourselves g grown it in a drawing room wit ias < success « PM D. » (FI. Mag:, по 572.) * A mistake. — The Gulf of Carpentaria being 5. — just as Lapland із — in the Northern par rt of À На, in € ТА of — À like that PME vc land, ‚ Of cour se, be йг зь st part of that rei dise country! — Cen ell as the Spencer — ANA DU COIN DU FEU. nt la découverte de l'Amérique, ce beau pays we ; était totalement inconnu. (Prof. 5.) tras!) sont des plus faciles à eultiver, ete., qu'une simple orangerie leur suffit, е qu "ils prospérent méme dans eg apparte- ents du ач à p...! ‚ par exem ; dans € leur faudrait pues Pea = serre chaude i dicio мее Gulf and the King George Sound are on the torrid side of that quite arctic land! й һа! а «маје 'elimatologieo-geographical lesso fit for young garden HR mans ARISTOLOCHIA GOLDIEANA JD Hook. Serre temperee. ) ВОДЕ EE ae 1729-1750. ARISTOLOCHIA GOLDIEAMA +. р. rook. ru. Aristolochiaceae. CHARACT. GENER. — (Vide Frore, mai 1848, IV, 544). CHARACT. SPEC. PE: foliis ovato vel triangulari cordatis basi profunde exsculptis, acu- ininatis ; floribus maximis, perianthii refraeti utri- culo elongato subelavato, limbo infundibuliformi campanulato , ore ampliato truncato obtuse irre 0015 сатаа acumi natis, em ЊЕ 24, lumnæ lobis ad 12 bieruribus 00K Linn. Soc. vol. XXV, p. 185 Cx — бактыга! Chronicle, nov. 9, 1807, p. 1 Le lecteur, au premier coup d'oeil jeté sur la planche qui représente cette superbe Aristoloche (vue iei en demi- grandeurnaturelle), serappelleral'espèce | t mentionnée par von Humboldt (1), dont les fleurs mesurent quatre pieds en cir- (1) Aristolochia grandiflora, Sw. Егове, IV, 551. conférence, et dont les enfants des Indiens parent leurs tétes, en guise de casquette. La plante dont il est ici ques- avec celte espèce de l'Amérique ‘du Sud, mentionnée plus haut, et lui ressemble quant à l'habi- tus. Elle est indigéne de l'Afrique occi- dentale équatoriale ; elle a été découverte Т 1570. LES EPIPHYLLUM . orsque Гоп parcourt les nombreux établis m oos horticoles de Berlin ou plantes fleuries; parmi celles-ci se distin- guent les Ges уг truncatum cultivés à la perfection et sur une échelle. On ne saurait se faire une idée de ce qu 'il Sen débite à toutes les classes de la société. n en vend de cultivés francs de pied pour l'ornement des vases que l'on suspend dans les appartements ou cette jolie plante eroit parfaitemént; оп en vend de greffés à toutes hauteurs, soit sur le Pereskia acu- leata, soit sur de simples Opuntia, soit sur des Cereus ona rss ou sur son hybride Mac Donaldi. Parmi ga hortieulteurs qui s'occupent de cette culture, nous citerons spécialement M. Schaper, de Potsdam, qui leur consacre les bords de ses båches et les tablettes (prés du verre) de ses serres à Ananas. Au mo- ment de notre visite, nous en avons compté otées à haute tige, dans la plus florissante condition de santé. M. Schaper c coupe les boutures de ses Sauvageons sur de vieux pieds mères de Pe- reskia aculeata; il les pique dans la tannée TRUNCATUM А BERLIN. de ses bâches à Ananas, dans lesquelles les boutures arrivent prestement à une hauteur de plusieurs métres et sont bientót propres à recevoir la П les traite soit en placage, soit à cheval, ou bien à l'opposé, en fendant le sujet et en y introduisant la greffe sure par- fois d’un rameau assez grand е t qui lui donne bien vite une plante de force à être vendue. П ne se sert d'aucun mastic; il opére de février en aoüt. Les Epiphylles de M. Schaper sont tenus en terre de bruyére poreuse, mélée d'un peu de sable. П les dete jusqu'à la mi-aoüt, dans ses serres ce с "dos jaunirait en leur ôtant cet air de fraicheur qui captive la convoitise de l'acheteur Les boutons à fleurs paraissent en sep- influence du soleil d'automne et du plus ou moins de e de chaleur quon leur рео uivant qu'on veut les faire fleurir plus moins vite, en novembre, décembre, Gen vier ou févrie ç - FILS. ( Wochenschrift.) 52 dans des foréts, prés des sources de l'anti- que riviére Calabar, par le Révérend . С. Thomson. Elle a été également trouvée par l'évêque de Sierra-Leone, par Barter et par G. Mann. Ce dernier a rencontré la plante dans lile de Fernando-Po. Nous voyons par la description don- née dans les Transactions de la Société Linnéenne de Londres, que cette Aris- toloche à fleurs gigantesques est un arbrisseau grimpant, de quelque vingt pieds de hauteur, à feuilles cordées, acuminées, aurieulées , longuement pé- tiolées. La fleur est ployée en deux par- ties inégales : la partie inférieure est tant ARISTOLOCHIA GOLDIEANA J. D. Hook. rir. soit peu cylindrique et se termine en un eoude noué; la partie supérieure, com- mencant à cet étranglement, a environ un pied de longueur; elle a la forme d'un entonnoir à cótes ; elle est dilatée en un limbe en quelque sorte trilobé. Sa couleur est violette, plus ou. moins panachée de jaune et de rouge pourpre ; son odeur est nauséabonde. L'Aristolochia Goldieana a montré ses fleurs pour la premiére fois en Angle- terre, au jardin botanique de Glasgow, par les soins de M. Peter Clarke, le trés-habile curateur decet établissement. L. VH. FILS. + 1571. Dans ја FLORE, vous parlez des moyens que l'on on s'en ADU aussi dans nossociétés d'hor- ticultur C'est d temps perdu : il y a beaux jours que le reméde simple et immanquable est trouvé. Notre savant et vénérable docteur Lortes l'a signalé depuis longtemps etr moi- ром; ; mais les moyens simples attirent peu l'attention. e reméde est en effet des moins com- pliqués : c'est l'eau de savon, dont vous et moi nous nous ом, étant gamins, pour faire des bulles T 1572. PROCÉDÉ POUR DÉTRUIRE LES Beaucoup de и ve ава A цыл fait la remarq mpigno montrent presqu GEN Co 'on а établi die couches à primeurs. Par pun les jeunes semis pourrissent vs l'action de ces parasites qui finissent par eg t envahir. Plus on cherche à les détruire, plus ils se multiplient. Voici un moyen efficace pour obvier à cet inconvénient, qui ne laisse pas que de donner beaucoup d'ennuis et de causer un assez grand préjudice CHENILLES ASPERGÉES D'EAU DE SAVON. Elle s'emploie soit en seringuages soit en arrosements. Pour les arbres fruitiers à hautes tiges, 'on attache u onge au bout d'une perche; оп hi trempe dans l'eau de savon, on la presse sur l'endroit оп les chenilles se retirent, et, en peu d'instants, on en débarrasse un arbre. J'ai toujours trouvé ce m infaillible; il a, en outre, l'avantage de n e pas nuire aux arbres et d'étre des plús économi- es. = = 2. SISLEY. CHAMPIGNONS DES SERRES А PRIMEURS. Quand le fumier de cheval est bien tassé dans la couche, on le couvre de cendres de bois à une épaisseur de 5 centimétres; par- :0 entre celui-ci gnons n рк plus et les plantations ou les semis qu'on fera ensuite n'auront plus à suffi ni Seiten de ces hótes in- commodes 7 . ҮН. FILS, (Deutsche Garten-Zeitung.) PYRETHRUM | ROSEUM VAR. fülgens plenissima [ Simon - Levis | 410 1751. PYRETHRUM CARNEUM var. FULGENS FLORE PLENISSIMO (Simon-Louis). Composite S Senecionideæ DC. Prod. V, 497-596 et VI, 1-448. CHARACT. GENER. — Vide DC. Prod. VI, 55. Expor., Gener., 454. CHARACT. VI, 58, n» 12. SPEC. — (Typ.) Vide DC. Prod. ethrum carneum Bias. Fl. taur., et suppl. no 1762 Мет. don 19 616. A в м ww Reg. 1084 (non Biz». S, XSANTH зуба coccixEUM Sims. Bot. по 4050 (поп Wi k « Ce n'est pas sans raison, » nous di- sent les Fleurs de pleine terre, < que les amateurs se sont épris de cette plante ; car, devenue å la mode depuis quelques années à peine, elle a déjà produit, par la eulture, des variétés plus naines, et d'autres qui sont remarquables par l'am- pleur des fleurs et par leur coloris, qui varie du blanc au rose carné et au rouge carmin vif et pourpré. Оп en possède méme déjà des variétés doubles ou plei- nes, dans lesquelles les fleurons se sont allongés et ont pris la forme de demi- fleurons : ainsi, dans ces fleurs, le dis- que s'est sensiblement bombé et garni de petites languettes petaloides, tantót cylindriques et tuyautées, tantôt linéai- res, aplaties et imbriquées les unes sur les autres, comme dans certaines Reines- Marguerites. On a done tout lieu d'es- pérer, d’après les résultats déjà acquis, qu'il sera possible d'obtenir dans un avenir prochain des fleurs plus perfec- tionnées encore, et qui pourront riva- liser avec celles des plus belles Reines- Marguerites. La variété que nous avons obtenue en 1862 dans nos eultures, et à laquelle nous avons donné le nom de Pyréthre rose double M. Barral, est remarquable par sa taille пате (4) et par ses fleurs trés-pleines, à larges pétales imbriqués d'un rouge carmin pourpré Cette variété reste naine et ses fleurs sont Sé lèvent à tuyautées au centre. T 1573. LE PRÉCURSEUR DES TEMPÉTES А MADRAS. Le gouvernement anglo-hindou а récem- à l'observatoire de Madras est ouverte à tous les vents, et les vaisseaux surpris par un ouragan n „о ү (ге res- source que де fuir devant Је temps. Le nouyel établissement doe d'obtenir un double suceés dans des circonstances qui ont fait une арену impression sur l'esprit. des ce s eux-mémes, et que nous devons signa е 25 п с dernier, le ciel était бије: aueun signe de l'approche d'un ouragan n'avait été apercu. Aussi tout le monde était-il surpris de voir que le signal du danger était donné par l'observatoire, et personne n'y ajouta confiance. Mais, pen- -dant la nuit, la tempête justifia les prévi- sions de la météorologie scientifique, et le lendemain matin, la rade était remplie de 4 décembre, on vit es sæ er, à у атай bien une tempéte qui régnait 5 54 PYRETHRUM CARNEUM FULGENS FL. PLENISS. en dessus, plus clair ie dug ig Cette variété, ne donnan s de graines, doit étre multipliée n hu à la fin de l'été ou au printemps ; c'est ce procédé que l'on devra employer pour toutes les variétés obtenues de semis que l'on désirera fixer et conserve « Un des grands ние de cette plante est de fleurir en mai; si l'on a soin de eouper les tiges défleuries et d'arroser pendant l'été, on peut espérer d'en obtenir eneore quelques fleurs en septembre-oetobre. Elle est rustique, très-florifère et d'un port assez gracieux ; elle convient particulièrement pour gar- t] prineipalement dans les grands jardins. n la multiplie par semis (les grai- nes doivent étre recueillies de préfé- rence sur les fleurs les plus doubles, ou, si я n'en ont pas, sur celles ой l'on aura remarqué un commencement de transformation). Ce semis sera fait en terrines ou en pépiniére, de mai en aoüt; lorsque les jeunes plants seront suffisamment développés, on les repi- quera en pépiniére, en automne ou au printemps, jusquà la mise en place, qui s'effectue en automne ou en mars- avril, en espacant les pieds d'environ A0 à 50 centimétres. On séme eneore en mars sur couche, et l'on repique en place d'avril en mai ; de cette maniére, les jeunes plantes pourront fleurir en automne de la méme année. Enfin, on la multiplie encore d’éclats au printemps ou à la fin de l'été. Levée en bonne motte, au moment de la floraison, et arrosée et ombragée convenablement, cette plante supporte parfaitement la transplantation. » el est l'excellent article, tels sont les renseignements complets que nous pui- sons, sur ce genre de plantes, dans les Fleurs de pleine terre de MM. Vilmorin- Andrieux et С° de Paris, publication extrémement utile et dont nous tenons des exemplaires à la disposition des amateurs de jardins. опите il y est dit, се genre de plantes est loin d'avoir montré tout ce que l'avenir lui réserve. Si nous donnons aujourd'hui, pour la figurer, la préfé- rence à la belle variété que MM. Simon- Louis fréres de Metz ont mise en vente, ce n'est pas qu'il n'y en ait de plus nou- velles qu'elle; mais nous avons tenu à couronner celle-ci parce qu'à nos yeux elle doit servir de modéle aux semeurs et les engager à ne nous gratifier que de formes valant celle-ci. Les fleurs échevelées passeront vite; les imbri- quées, les parfaitement imbriquées seu- les ont pour elles l'avenir. L. VH. au sud de l'Hindoustan, mais ҚЫ gagna le large sans passer sur Madras, comme Ја comparaison des signaux idera ligure avait permis de le dev viner. Le directeur de cet observatoire météo- Т 1574. LA CULTURE La plus belle den et а plus naturelle, qu'on puisse donner à des figuiers cultivés en pots est celle. d arbrisseaux nains, telle ns les vignettes importance que toute la force végétative de l'arbuste s'accumule sur cette tige uni- que et sur la téte qu'elle soutient, quelle ? rologique qui débute d'une facon si bril- 1 ante est M. Pogson, savant établi depuis longtemps dans Dinde, et connu cependant en Europe par des travaux féconds R B. DU FIGUIER EN POTS. que soit d'ailleurs la figure qu'on veut lui faire prendre. Les drageons sortis du pied e la racine, si on les laissait se déve- opper, а sd peas à eux la meilleure part et on n'obtiendrait qu'une sorte e 55. оп , peu agréable à la vue et surtout осе productif. Пуа incomparable- ment plus = а à ne conserver qu'une seule tige; sans exagération, on ре eut dire qu'elle En à elle seule trois fois Bons HYDRANGEA A ) Japan. OTAKSA reh. & Zarec. Rustige » Bees e AETERNI" 1752—1755. HYDRANGEA OTAKSA sies. „ zucc. Saxifragaceæ. CHARACT. GENER. — Vide supra HI, janv. 1847, 187. | tium (fere omnium) pedunculis squarrosis ; sepalis | obovatis rotundatis integerrimis. et Zucc. FI. | jap. 1, 105, t. 52! — Ie. et deser. Hydrang. 5, 9. — | Wa? С. G. Warrrns, in Repert. bot. syst. II, 575, | no 2. L'Hydrangea Otaksa, que nous devons à l'amitié de M. Regel, s'éléve à plus d'un métre et se ramifie parfaitement; mais il est bien recommandable encore sous un autre point de vue décoratif : en bouturant ses sommités, on en ob- џеп! des plantes naines à magnifique feuillage de forme presque orbieulaire, | de texture trés-épaisse, se maintenant | horizontalement avee la plus grande vigueur et se couronnant d'une vaste cime plate de larges fleurs, d'un blane rosé, quand elles s'épanouissent en serre, et bleuissantes, en plein air. Ces belles fleurs restent fraiches pendant des mois. | Trés-rustique. L. VH. plus de fruits que le buisson multitige qui résulterait de la conservation des drageons. les arbres et arbrisseaux drageon- nants, le Groseillier, le Noisetier, ete., | faut méme arréter les pousses superflues, si on tient à en obtenir de bons produits. 5 maintenant comment il faut A dant la première année, laissez-les s'élever droits, jusqu’à la hauteur déterminée plus re š partir du bas de la tige, les yeux qui feraient mine de se développer en branches. Quand cette tige a atteint la ріпсег-еп le bourgeon terminal avec l'ongle du pouce, pour l'ar- haut (07,95 à 07,55), enlevant au fur et à mesu l'arbre. Ces yeux ne tarderont pas а se développer en branches, et quand celles-ci auront 10 à 12 centimétres, vous en pin- est bon de rappeler iei que toutes les races de figuiers ne poussent pas avec Ја m rapidité ; les unes vont plus vite, les autres plus lentement, et Cest à vous de recon- la tige principale et les branches. Du reste, cette rapidité de croissance tient, еп grande 56 MISCELLANÉES. partie, aux ош dans lesquelles se fait la culture. Dans tous les саз, dés fin de la deuxième aano, Ја plupart de figuiers, gouvernés comme nous venons de le dire, ont une téte déjà n башы c'est-à-dire constituée sur quat à cin branches maitresses, de 12 à 15. centimé- s de longueur. En octobre, quand les vous rabattrez feuilles seront tombées, première récolte d'arriére-saison. Les pin- ements répétés et incessants augmentent, à un degré remarquable, la fécondité des e qui arrive rarement à celles qui n'ont se subi cette opération. a figure 1 représente un spécimen ordi- comme il a été dit ci-dessus, r déter- miner une nouvelle ramification. L'ann d'apré is méme 1 econde es précoces et fertiles telles que la те perpétuelle de Lee, la Blanche de Marseille, ete., vous donneront une naire de la figue Brune de eet arrivé à la fin de la troisiéme ann es bran ge: ainsi qu'on peut еп faire la. remarque, se sont notablement allongées malgré les pincements, ce qui est dà l'extréme мыкчы de cette race. Pour maintenir l'ar- bre n bonne voie de fertilité, il faut ны toutes les branches aux points 79 At 4 ри! ) ~ IAM DOWNING ( Waterer WILL életerre, Knaphill. Var. RHODODENDRON Godfrey Án Rustique а 1754-1753. RHODODENDRON (aysa) WILLIAM DOWNING (WATERER вт GODFREY). Parmi beaucoup de Rhododendrons | nés à Knaphill, nous devons снег celui | dont le portrait fait face. И est on ne | peut plus rustique, beau de feuillage, | florifére, et ses bouquets sont de pre- | | miére dimension ( (1) L. VH. Look here, Sir! What a fine plate! — Nous en sommes amplement pourvu. L. VH. X.. Bad shape! — L. VH. But nr the prenne at the bottom of the plate! — X. it is Downing! it is Downing!!.. really a gem ! (Hisronic.) ав SC t га indiqués sur la figure par les petites lignes transversales. Le premier effet de cette taille est, sans doute, de supprimer les fruits de première saison qui se seraient dé- veloppés à l'extrémité de ces branches pen- dant le printemps с été dit ci-dessus, А mesure que les arbres vieilliront, ils donneront un bois plus gros, plus robuste, à entrenæuds plus courts, et auquel la taille d' еме шас ы moins еп moins nécessaire. Dans toute dans la premiére saison, les autres dans la conde; le pincement y aidant, on y récolterait des fruits d’une manière conti- nue, depuis la fin du printemps jusqu'à la chüte des feuilles ans le midi de l'Europe il y a commu- nément deux récoltes de figues, celle de pose e et celle de seconde saison, et il est à remarquer que certaines races sont plus fertiles à à peine du key sur le bois de l'année pr ine duisent beaucoup sur les pousses de ? аппёе méme; d'autres, au contraire, ne sont vraiment fertiles que sur le Sr? arrivé à sa deuxiéme année; enfin il y en a qui donnent du fruit d'une maniére ARE с а description de ces diverses races seront l'objet d'une note spéciale. Il est effective- ment d'une grande importance de les bien distinguer les unes des autres, pour leur appliquer le traitement qui convient à сћасипе d'elles, et par suite en tirer tout le profit qu'on peut légitimement еп attendre. Fig. 1. La figure 2 représente un échantillon de la figue OEil de perdrix, dans un pot 10 pouces, et en plein rapport. L'arbuste 58 MISCELLANÉES. est ágé d'environ six ans, et il produit | 10 centimétres par an; aussi lui faut-il peu chaque année une belle récolte de fruits, e taille et de pincements, mais il est sou- qui mürissent supérieurement bien. J'ai nt utile d'en éclaircir les fruits, parce e pus qui us 'ils naissent en groupes quelquefois trop parle) jusqu'à einq ou six es de | fournis. D'autres variétés, par exemple figues dans le cours d'une seule saison sur l'Angélique noire, qui poussent avec rapi- des figuiers à à peine plus forts que celui-ci, | dité et vigueur, demandent à être sévére- et de diverses variétés, parm mi lesquelles se | ment taillées et pincées. La Perpétuelle de trouvaient la Blanche d^ Ischia, la Figue | Lee, ou Brune de Turquie, est de vigueur d e Lipari, la Grosse violette de Bor- deaux, etc. L'année derniére, un des échan- tillons de la Grosse violette. de Bordeaux, de méme taille que celui dont on voit ici la figure, et produisant à à la seconde saison, E chargé de fruits à divers états d'avan- nt, nue; et, en effet, pendant ce long espace de temps, c'est à peine s’il s'est passé un représentée dans la figure 2 est à bois dur et court, ne s'allongeant guére que de 6 à moyenne et veut étre traitée plus douce- ment que l'Angélique noire. Cependant, quand les arbustes ont atteint une belle taille et qu'ils sont vigoureux, on doit surveiller attentivement leurs pousses afin e les arréter à temps. Dans une serre de moyenne étendue, on ке employer chaque jour, une чет ce travail, que je saurais trop recom- ander. Il est d'ailleürs peu fatiguant et facile. A la différence de la taille des arbres fruitiers ordinaires, celle du figuier n'ex- pose ap ainsi dire à E aucune erreur (ordine? Chronicle). T 1575. POTS DE FLEURS A OREILLES. Nous acerochons ces pots là aux murail- parties plus aplatie, est un peu plus élevée les du fond de с 4 elles de nos serres qui n deux pans, c'est-à-dire le po- tier moulait alors le pot et y collait а l'oreille; elle se détachait ou plutôt se bri- sait souvent. M. A. Siraux, conservateur с А. Monseigneur le Duc d'Arenberg, dont les s magnifiqu es proprié- tés, à кейе» (Belgique), ont été visitées par toute l'Europe, a eu l'idée de faire fabri- quer ees pots de maniére à ce que l'une des que les autres; le potier y pratique un trou avant Ја euisson, de sorte que celui-ci se trouve dans la partie solide du pot. "PS i T 1576. Y A-T-IL PLUSIEURS ESPÉCES DE CÈDRE OU UNE SEULE? Voilà une question du détroit. Les botanistes, qui on qui a été souvent | ticulteurs, qui font des semis et qui sont agitée par les horticulteurs de l'autre eóté | attentifs aux moindres changements de t des | l'aspect et du port des arbres, exprimaient systémes tout faits, ne doutaient ien qu'il | l'opinion que ces trois prétendue es espéces n'y eüt plusieurs espéces de cédres, au pourraient bien, en définitive, n 'en faire moins deux, le Déodar, ou cédre de l'Hima- qu'une, dans laquelle elles se EE laya, et le cédre du Liban , auxquels quelques uns inclinaient à en ajouter une | troisième, le седге де l'Atlas; mais les hor- | à titre de simples етая. p que ce sujet a soulevé évidemment pas оа; $ était toujours ) 27; eu б» a = Я Фрид. ın- Harto lan Hou ll jn? LILIUM LEICHTLINI J. D. Hook. Rustique. Japon. 5 à à ч ут алый А бы За с ке с ош РЕНЕ: 1756. LILIUM LEICHTLIM 3. р. ноок. Liliaceae. Lors GENER. — Vide supra Frons, vol. I ACT. SPEC. — Caule 2-5-pedali prem re 1-floro, foliis alternis sparsis lin nceolatis 3-4 poll. longis 1/4 poll. latis pent sessilibus subenerviis ima basi ad insertionem чеша pilosulis v. villosulis, flore nutante rmi oem foliolis e basi KT lanceo- — = са obtusis revolutis, exterioribus angustioribus, rioribus basin versus 2-eristatis 2-carinatisve eri get carinisve та entibus, omnibus aureis ilamentis stramineis, anthe- ris brunneis. Hoo Lilium Lelchtlini Ноок. Вог. Mag. 5675, icon hie iterata. Mathusalem véeut, selon la Genëse, prés de 1000 ans; nous doutons qu'en présenee des maux de toute espéce qui, de tous temps et aujourd'hui encore, assiégent l'humanité, il puisse venir à l'idée d'un seul lombard de tenir à vivre aussi longtemps. Alerte comme un chamois, Aimé Воп- pland affeetionnait les pies les plus escar- pés et il suffit de | indigne Francia, pour lui enlever sa liberté et le maintenir en esclavage pendant dix ans! Au Japon, Siebold, assimilé à un perroquet, fut mis en eage ‘et son corps en sortit tout lardé de coups de lances ! Et encore ce traite- ment lui parüt-il bien doux auprès de celui que subissaient, sous ses yeux, les infortunés japonais qui, bien malgré eux, se fendaient stoiquement le ventre, Оп conçoit qu'en présence de fantai- sies de cette nature, Siebold se soit tenu assez coi dans son cher Nangasaki et qu'il n'eut pas l'envie d'arpenter en long et en large ce pays trop hospitalier ; par suite, on comprend qu'il se soit contenté d'un seul Lilium auratum, qu'il avait nommé L. imperiale, et qu'il ait laissé à ceux qui tenaient à se faire éven- trer la tentation d'en chercher d'autres. Et, cependant, aprés son retour dans les marécages de la Hollande, que son pauvre esprit а du se torturer! qu'il a la question éternellement débattue de la voyantes pour comprendre qu’elle est pure- ment subjective. Aujourd' hui, nous ; dit le D: Lindley (Gardeners? Chronicle du 25 јап- vier 1862), la difficulté peut étre regardée comme résolue , et сн еп revi . 4. Hooker, que sa grande expérience en fait de ланың spécifique es, ren- dait plus apte que personne à la traiter. ans l'automne de1860, = е ayant pour but, entre autres sujets d'étude, de visiter les restes des foréts de cédres de 05 voyageurs arrivè- rent à Beyrouth le 25 septembre, et, grâce aux arrangements pris par le capitaine Mansell, ils purent, dès le lendemain, 8 ` rent Ја vallée de Kedicha, et campérent encore sur ied et leur situation relative- ment à la contrée environnante. Deux de ces peri le n" érend G. Washington grosse branche d'un vieux седге tombé 3 40 LILIUM LEICHTLINI J. D. Ноок. dú se sentir le cœur meurtri à la vue des formidables cargaisons de ces Lis que des insulaires osés avaient tirés de ce Japon que lui, Von Siebold, avait de tous temps considéré comme lui appar- tenant, à lui seul, grace aux manœuvres séeulaires d'une adroite diplomatie aux- quelles il n'était pas resté étranger! Vivez done mille ans aprés avoir éprouvé tout cela ! Nous avons assisté à Londres à la premiére vente publique de Lilium auratum; et, pour notre part, nous en avons bien acheté un quintal. Que l'on juge par cela seul de la prodigieuse quantité introduite! — Parmi tout се monde là, il y avait des oignons dont la forme et la couleur avaient de l'ana- logie avec celles des espèces connues, et, comme nous avions recu pas mal de graines de serin du Céleste Empire et oignons douteux à nos yeux. Depuis, cependant, nous avons appris qu'il en était dm entre autres des L. longiflo- rum, Il West que le Lilium Leichtlini a fait son apparition en Europe de cette acon là, tout comme l'Achimenes gran- diflora nous est venu par hasard, et le Begonia Rex, le Pteris tricolor, le Rubus rosæfolius, ce framboisier de l'Inde que nous venons de faire figurer dans la FLore(l), ete., ete. Par son port svelte, par la couleur insolite, d'un beau jaune, de ses fleurs, par leur riche ponctuation, le Lilium Leichtlini vaut bien ses devanciers et s'il n'est pas comparable, comme espèce luxueuse, au Lilium auratum, il n'en sera pas moins un digne compagnon du Lilium tigrinum Fortunei qui vaut mille fois l’ancien type, le L. tigrinum pur sang. Le D* Hooker l'a dédié à notre ami, Max. Leiehtlin de Carlsruhe, chez le- quel les enthousiastes du genre Lilium, les liliophiles, enfin, iront se mettre en extase devant une culture modéle. Que tous ceux qui possèdent et craignent de perdre une espèce rare ou nouvelle, la confient à M. Leichtlin : deux ans plus tard, il leur en restituera le double, le triple, et ils seront bien certains, d'au- tre part, que l'espéce ne se perdra plus en Europe tant que Dieu prétera vie à notre excellent ami. L. VH. (1) Bien кар doy €— notre Rubus rosæ- folius à ` une e de Rubus à feuillage panaché et à fleurs па , qui e ы пов hivers. Cet te derniere considération seule aurait dû les empêcher verser une aussi profonde nil Notre Rubus est tout neu ` terre. Cette coupe donna un résultat important pour le but qu'on se proposait, en montrant qu'on s'était fait jusqu'ici une idée totalement fausse de la dureté du bois de cèdre en en jugeant Las les échantillons qui croissent en Angleter es mesurages оше par nos voya- geurs ont fixé la hauteur totale du Liban 10200 pieds eege et celle de la localité occupée par res à environ 6200 (1900). Voiei, a au m NE comment s'ex- prime, en parlant de ces derniers, le D" Hooker : ZER « Autant qu'on a pu s'en assurer jusqu'à présent, les cédres sont eonfinés à un seul poiat du Liban, qui est la téte de la vallée de Kedicha; cependant Ehrenberg епа trouvé dans d'autres vallées qui sont au nord de celle-ci. La vallée de Kedicha, à la hauteur de 6000 pieds, se termine par une série de edita ч, plats, dispo- ux à trois milles t à 15 milles de la mer, en ligne droite, » à trois ou quatre du sommet de la mon- tagne. Les bassins did depu de chaque cóté par des talus de à quatre mille pieds (de is Én cents mètres); leur fond, est, en a nce du moins, parfaitement horizontal, | mais il est traversé, dans le cns de la largeur, par les lignes entre- siiis d'anciennes moraines, restes des les neiges éternelles du sommet. Les moraines qui peuvent avoir | + d 1 M IRESINE LINDEN! ( Van оме.) ECUADOR, 1868. BE ж — IRESINE LINDENI (vax nourre). Iresine (Атагатасве) voir Егове, XV, 191. Parmi les plantes à feuillage orne- mental destinées à embellir nos jardins pendant la belle saison, celle-ei trouve- rait-elle son égale? l'effet en est d'autant plus saisissant que, semblable аи Caméléon, сей ensemble modifie ses couleurs dés qu'un vent léger vient à soulever le feuillage qui montre alors d L'Iresine Lindeni a remporté le prix le fond du bassin en deux étages, dont le supérieur recoit les filets d'eau qui s'écou- lent des pentes voisines, lesquels, se réu- partie dela moraine qui est baignée par le cours d'eau, forment u métres de diamétre, avec un ou deu arbres, tout au plus, détachés à une faible distance du reste de la masse. Il n » pas méme des quelques Berberis d'une faible taille et églantiers, qui ne produisent aysage Les cédres sont au nombre d'environ 400 ur gro 18 pouces (07,46) à 40 pieds (12720) de circonférence à la Базе; mais le fait le plus remarquable et le plus significatif, rela- aux alentours unseul jeune arbre, pas méme des sujets d'un à deux ans. Nous n'avons eu, it le Dr Hooker, aucun moyen d'estimer, méme approximativement l’âge des arbres, tant jeunes que vieux, et nous ne le pour- rons faire que lorsque nous aurons recu avait 8 pouces (07,20) de d compris l'écorce, présente un grain tres- serré et qu'on n'y compte pas moins de 140 cercles concentriques, tellement minces que, pour les bien distinguer, il faut se peu baser un jugement général sur tous | cédres nés dans le Liban, et encore moins sur ceux qui croissent en Angleterre, et qui e finesse de grain, Calculant seulement d'aprés le nombre de cercles concentriques de la branche coupée, on peut porter à 100 ans Раде des plus jeunes arbres, età 2500 celui des plus vieux; mais ces deux évaluations peuvent étre à croissance rapide, tel que nous les voyons communément 6 42 en Belgique, et, Гап prochain, couronnes ne lui feront pas défaut l'étranger. M. Linden nous ayant седе cette belle nouveauté, nous l'avons montrée à l'Exposition de Gand; elle y a charmé les nombreux étrangers qui la convoi- térent, tant pour son port coquet, que pour sa prestance résolue. Elle a quitté les bords de l'Escaut pour aller se faire couronner à Liége, et, aprés avoir enduré les cahotements du railway, la да étouffante des salles d'exposi- tion de la vaillante cité éburonne, elle nous est rentrée aussi fraiche qu'à son départ de la Flandre. — Est-elle dure aux fatigues, aux mauvais traitements? La solution affirmative paraitra évi- dente à tous ceux qui pourraient dou- ter encore aprés се que nous venons d'en narrer. Ош, TIresine Lindeni les 62 IRESINE LINDENI (Vax Ноџтте), posséde tout се qu'il faut pour braver le plein soleil, pour y produire grand effet, soit еп massifs, soit еп groupes isolés. Tous ceux, du reste, qui l'ont vue ісі, sont unanimes pour en faire le plus bel éloge, et cet éloge est d'autant plus éloquent qu'il se traduit en souscrip- livrés ped les premiers jours de juillet. à peine deux mois que nous avons recu toute l'édition de cette jolie il s'est embelli en pleine terr Et l'hiver? — битан на ер (+ 5° à 6° Келом.) еп serre tempérée. L. VH. croissance des. cédres qui sont à Chelsea, on donnerait 22 ans au premier, et de 6 à 800 aux seconds. Ces deux exemples montrent à quel degré peut.s'élever l'erreur dans des supputations de ce genre, quand on ne part pas onnées certaines. La positions qu Le вета es ys les plus vieux, dans ce nombre 0 indi- vidus, reden Вит bad. sur l'ancienneté relative des différentes parties -de la petite forét et.du sens dans lequel erniers enva- hissements. Sur la totalité, il n’y avait que 15 arbres dont la circonférence dépassát 15 pieds, et tous se trouvaient dans d men ils se trouvaient da e adjacents au premier, l'un d'un côté, l'autre de l'autre. Les cinq autres groupes conte- naient 156 arbres, dont pasun ne dépassait 12 pieds de tour, et tous se trouvaient à l'ouest des premiers, c'est-à-dire à un niveau plus bas dans la lii C'est donc dans ce sens de l'est à l'ouest que ce bouquet de cédres à étendu son а poised le plus récent. e point le plus rapproché du Liban oü on ait signalé des cédres estle Bulgar-Dagh, ramifieation du Taurus en Asie Mineure. De ce point, les des de cèdres s'étendent du au 36° degré de longitude orien- tale, et deg vers le nord jusqu’à l'anti-Taurus, par 40 degrés de latitude, croissant ù des hauteurs supramarin es de 10001 à 6400 pieds (de 1990 à 1850 métres). Le Liban peut étre considéré comme une simple branche du Taurus, et il n'est qu'à 250 milles (400 et quelques kilométres) de la localité ou Wiener les cédres sur ce dernier. On s’accorde à reconnaitre qu'il n'y a aucune différence sensible entre les arbres de ces deux provenances, mais on sait aussi qu’il existe, dans le Taurus, deux formes ou variétés de cèdres, l’un à feuil- lage plus court, plus raide, plus glauque ou, si l'on veut, plus argenté que l'autre, et qui est le Cedrus argentea de nos jardins. La Syrie septentrionale et l'Asie Mineure forment en réalité une seule pro- vinee botanique, de telle maniére que le bouquet de cèdres du Liban, quoique séparé par un silarge espace des foréts du Taurus, doit étre d aem £ mme un simple pro- longement de с А 1400 m illes A. Тоше ба Taurus, avec une e grande partie de la Méditerranée inter- posée entre les deux points, se trouvent les forêts de cédres de Г Мк, qui prédo- minent dans la province de Constantine, Ss, 127; ` ARECA. AUREA Zort 5 Sechelles. 1758. ARECA AUREA nonr. Фра! пеге. En attendant que M. Herm. WENDLAND puisse parfaire son travail scientifique et elasser l'Areca aurea, nous le pré- senterons toujours sous се nom jardi- nique, et comme primeur à nos abonnés, sauf à y revenir plus tard et à en con- signer tous les détails anatomiques dans notre Répertoire de botanique. Il est originaire des Séchelles et n'est certes pas le moins intéressant de la fa- mille. Tout est svelte dans ce joli palmier, dont le stipe reste vert quand on le soumet à une grande chaleur, tandis que, dans la serre tempérée, il se décore de cette charmante teinte jaune d’or qui le dis- tingue de ses congénères. Quel contraste quand on le met en présence des Атеса alba, rubra Hort., etc., ete., et quelle facilité de eulture! — Qu'il soit done le bien venu! L. VH au voisinage de la Tunisie, et se retrouvent plus à l'ouest encore sur le petit Atlas, aux environs de МШапа; peut-être mêm existe-t-il encore des bois de cédres sur le grand Atlas, dans le Maroc, mais c'est се 0 n n informé. Ces forêts caractérisent Ја zone supérieure des montagnes, entre 5 et 7000 pieds (de 1800 à 2200 m.), et s'avancent jusqu'à 20 milles de la mer. Le cèdre africain diffère de celui du Liban par la fléche et les sommités de ses branches qui restent droites et raides, tandis que dans le cèdre du Liban elles Sont toujours un peu fléchies. Ses cônes sont généralement plus petits, les écailles et les graines y ontune forme un peu trian- gulaire (elles sont sensiblement quadran- gulaires dans les cónes du cédre du Liban), et enfin les feuilles y sont plus courtes et plus glauques. И y a du reste deux formes de cédres Algérie, comme dans le о le cèdre de ГАйав de celui du Liban, méme dans les jeunes semis, quoiqu'il s'y présente са et lå des individus dont les différences Sont assez peu marquées pour induire faci- lement en erreur sur leur origine. Si, maintenant, nous nous transportons à 1400 milles à l'est du Taurus, nous arrivons aux vastes forêts de cédres de l'Afghanistan, faire sentir l'influe ons, c’est-à-dire lå où le climat а déjà une cer- taine analogie avee celui du Levant. Il habite principalement а région située entre 4000 et 12000 pieds (1200 à 5800 mètres), . mais dans l'Afghanistan il devient l'essence prédominante. Le cédre de l'Himalaya se distingue de tous les autres par l'inelinai- n plus prononeée de la flèche et de ses sommités, par les feuilles plus longues, et surtout plus glauques que celles du cédre du Liban, quoique moins argentees que celles du cèdre de l'Atlas. Ses cônes sont u volu de ceux du седге du Liban, mais les écailles et les graines ont la méme forme triangulaire que celle du cóne de l'espèce africaine et par là il se distingue nettement du premier. ` : i La conclusion à tirer de ces faits, c'est Ka © peuvent p d'espèces distinctes, et qu ils descendent tous d'un parent commun. И n'y a d'ailleurs celles que nous avons signalées ; semblent entiérement par Ја texture de l'écoree et du bois, par la forme des feuilles, les cónes máles, les anthéres, le mode de germination, la taille, la grosseur, la hau- 44 teur, le tempérament, la rusticité. Tous niéristes en comptent déjà cinq variétés trés-distinetes, dont une ou deux peuvent à peine se distinguer du cédre du Liban. Quant à la différence жом entre les écailles et les graines de ces deux races, elle a si peu de valeur comme caractére spécifique , qu'il est facile de trouver tous souvent assez marqué pour en faire aisé- ment reconnaitre l'origine. n voit done se reproduire ісі le prin- cipe de la subdivision successive des types T 1577. L'ARCHITE E extréme diversité des nita des l'admiration de estil possible d'en faire autant cat gories чч. nous avons de prof Pes Les uns cha tent, d'autres tissent qu n ques uns bison, et l'on trouve parm des terrassiers, dei macons et de véritables lorsque l'on compare la faiblesse i Zo 4 n'en тега ораси ы еп toute s Leurs constructions animent tous les sites de la nature. Les uns, ainsi que les aigles et les "воска. пе les ва еп! que sur les sommets déchirés des montagnes, MISCELLANÉES. spécifiques sur lequel nous nous sommes étendu déjà en parlant du groupe presque illimité des melons, que nous rattachons règle et on les v dem s Пек: nouveau point де vue. Les familles végétales ne sont done pas une métaphore, mais une réalité; elles expriment une parenté véri- table entre les espèces qu'on y rapproche r les unes АН Т шше quia a ME rice de l'innombrable post d'Abraham se divisant, avec le temps, en nations, en p » en tribus, en fam illes, on aura une idée exacte du pro- cédé suivi par la nature pour créer ces mille et mille formes diverses de végétaux qui font l'ornement de Ја terre. NDN. CTURE DES OISEAUX. sur la roche aride et nue; d'autres, plus délicats, tels que certains colibris, les lais- sent se balancer au gré du zé hyr, et se contentent de les suspendre à à l'extrémité d'une feuille de palmier que rase une 1 daier dans le fond des са u des ruines que ne foule jamais le N ied. de l'homme : se soustraire à tout re- rd est pour eux un impérieux besoin. Au contraire, il en est qui recherchent notre contact. Persuadés de toute l'affec- tion qu'on leur porie — de сопћапсе, ils entrent ans nos demeures, comme s'ils étaient au des et malgré le bruit et le fracas qui se fait autour d'eux, s'endorment ЕЕ dans le berceau qu'ils construi , pour Ge ses petits, c struit une тета је citadelle casematée ou on- * de terre, ce sont des branches étroitement entrelaeées de couvrent le nid et le dé- ndent e les aigles et ew faucons, ces véritables. fees de l'ai GREYA SUTHERLANDI Hook. Сар . Rustique en Provence 612 | | | 45 GREYIA SUTHERLANDI nook. — nanvey. Saxifragea anomala. Parnassie et Brexiæ affinis. CHARACT. GENER. — Calyx 5-partitus tubo brevi depresso cupulato laciniis orbiculato-ovatis æs ne quinconciali imbricatis. Petala 5 hypo- gyne laciniis calycin егп ato-oblo eal ong unguem latum crassiusculum ris parvis, cordato-orbiculatis, basifixis, utrinque wm plane li p! libe- Ovula plurima irregulariter biseriata, subhorizon- talia, anatropa, funieulo brevi erassi in raphem laterali-internam excurrente. Fructus capsularis calyce emarcido stipatus, carpellis septicide se- 1 Semina (fide Cl. Harvey) minuta, testa membra- nacea, albumine copioso carnoso, embryonis ortho- tropi radicula umbilico proxima. rutex v. arbor mediocris regionis Natalensis, Africæ australis incola, facie Pelargonii, glaber- rima, ramis crassiusculis inferne denudatis, foliis alternis simplicibus subeordatis inciso-lobatis, pe- tiolo basi dilatato amplexicauli, cæterum exstipu- latis, racemis terminalibus multi- et densilloris, pedicellis basi bracteola lineari stipatis refracto- 8 pendulis, floribus coccineis speciosis SPECIES UNICA : Greyia Sutherlandi Hook. et Harvey mss. — Harvey in Dublin Univers. zoo- logie. and botan. associat. Proceed. vol. I, p. 137- 140, tab. ХШ et XIV. — Id. Fl. Cap. И, p. 509. er L'idée premiére qui se présente à l'esprit en voyant cette brillante plante est celle d'une ressemblanee étroite avee les Géraniacées. On est tout surpris, en analysant de plus prés ses caraetéres, de lui trouver des rapports intimes avee certaines Saxifragées anomales, telles que les Parnassia de nos montagnes et les Brexia de Madagascar, voisins eux- mêmes de l'Anopterus parmi les Escal- loniées. A d'autres égards, le Greyia se rapproche des Erythroxylon et des Ixio- nanthes, deux types aujourd'hui гайа- chés de prés à la famille des Linées. ‚ Mais eet intérét d'affinités botaniques nest pas le moindre mérite du Greyia Sutherlandi. L'abondance, l'éclat ruti- lant, la longue durée de ses fleurs, en feront bientòt un ornement recherché des orangeries du Nord, et mieux encore des jardins du sud de l'Europe, partout où la douceur des hivers admet une colonie florissante des fleurs d'Australie et du Cap de Bonne-Espérance. Certains coins du littoral de la Pro- vence comptent parmi ces régions pri- vilégiées. C'est sous ce beau soleil mé- ridional que le Greyia développe ses premières fleurs. Un amateur bien connu d'hortieulture, M. Eugène Mazel, s'est fait là, sur les rives du golfe Jouan, une succursale d'hiver pour les plantes qu'il n'ose pas hasarder sous le ciel plus froid de son magnifique jardin de Mou- sauve, dans les Cévennes. Le Greyia Sutherlandi s'est si bien trouvé du lieu, qu'il a fleuri magnifiquement en pleine terre dés le 15 novembre 1866. Deux mois après, en plein hiver, le 15 Janvier 1867, cette floraison durait encore et promettait de se prolonger au moins 15 jours de plus. Les fruits seuls n'ont pu venir à maturité, circonstance fa- cheuse pour la multiplication de la La Fauvette des roseaux fixe à ceux-ci чеч nid d'herbes entrelacées, et l'élégant verceau, rempli de la jeune famille, flotte а la surface de nos riviéres, montant ou descendant le long de son support aqua- tique, en suivant les mouvements de l'eau, et toujours surnageant, pour sauver la cou- vée du naufrage. 46 GREYIA SUTHERLANDI Hook. ет Harvey. plante, si le mareottage ou la bouture | ne devaient suppléer au défaut de | graines (1). Le pied fleuri de Greyia dont la FLORE ne peut donner qu'un fragment, consti- (1) Nos Prix-Courants donnent le А d'exem- plaires solides. tue déjà un grand sous-arbuste d'environ 1 métre et demi, ramifié dés la base en unedouzaine de branches gréles; les som- mités seules portent des feuilles qui rap- pellent, par la forme ou l'apparence, celles de quelques Gérania- cées, de certains Ri- bes ou méme de Saxi- fragées du groupe des Heuchera. La sur- face de ces feuilles est luisante et eomme vernissée d'un léger enduit d'apparence résineuse, plus abon- dant sur l'axe des in- florescences et sur les calices. Des тасшез violaeées en rehaus- sent la teinte vert раје. Nous n'insistons pas sur la structure des fleurs. Leur des- eription se trouve en téte méme de cet ar- ticle, sous la forme techni- Dres ence, entre les des Parnassia. Notis aussi la division e l'ovaire en cinq loges et les placen- tas axiles, caractères très-faciles à voir sur le frais, mais qui avaient échappé Souvent, dans les régions tropicales, là | ou le soleil darde ses plus ar ardents rayons, vous voyez voltiger sur les fleurs de bril- lants oiseaux, qui passent rapides comme l'étincelle d'une topaze ou d'un rubis; ce sont les colibris, véritables diamants vi- vants, plus fréles que certains insectes et qui deviennent кашы! Ја раште де certaines araignée Le géant de ce ош atteint à peine GREYIA SUTHERLANDI Hook. ет Harvey. 47. au fondateur méme du genre, dont la deseription était faite sur des matériaux bi d'herbier. La patrie du Greyia Sutherlandi est cette colonie anglaise de Port-Natal qui nous a donné, dans ces derniers temps, un beau supplément au vieux contingent des plantes du Cap. Dédié, comme genre, à Sir George Grey, gouverneur de la colonie, il l'est, comme espèce, au Dr Su- therland à qui l'on en doit la vraie dé- couverte botanique et l'introduction, au moyen de graines, dans le Jardin botani- que de Dublin, оп les soins intelligents de M. Moore en ont assuré la possession acquise à 'état vivant. C'est de là que la plante est passée dans l'Établissement de M. L. Van Houtte, oà M. Mazel l'avait A l'état sauvage, le Greyia forme, paraît-il, un petit arbre ou un grand arbuste. Il se rencontre sur les mon- tagnes, prés de Port-Natal, dans des expositions chaudes et dans un sol го- cailleux, entre 2000 et 6000 pieds an- glais d'altitude supramarine. Ces con- ditions supposent une résistance aux sécheresses et une demi-rusticité contre le froid, qui répondent assez bien au succés de sa culture en Provence. J. É; P; Explication des Figures. . 1. Fleur entiére. — Fig. 2. de staminodes et pistil. — Fig. 4. vu en dedans, avec la base d'un a ’étamin sale d un ovaire Fe #0 ossie). — „8. d'une graine. — Fig. 10. Rio. Un pétale isolé et vu par sa face medo — Cou је re d’une fleur. — 5. Por Fig. 5. Calice, emie s tion de l'anneau de staminodes mine grossie. — Fig. 7. Coupe transver- ig. 6. Etam Calice р portant y cinq capsules connées. — Fig. 9. Sect s belles > Pen und ces BEES mo ouches, co e vulgair les nomme, chaque е =" la egenen est un monde. Une simple feuille suffit aux ébats de toute une famille; une fleur devient le tróne parfumé sur ' lequel s'aecomplit Phy- ménée et les pétales de sa corolle s'épa- exquis de la famille : c'est parfois merveil- leux voir. Parmi ces charmants hótes de nos buis- meure souterraine. sange à longue queue, dont l'habitation GE n'excéde pas la grosseur du poing et est composée de mousse et de lichen. La mére r une ouverture excessi- qu une si nombreuse famille puisse s'en- lasser ha une chambrette d'une telle exiguité. On croirait qu’elle doit s’y étouf- uns sur les autres, l'observateur. Son nid, suspendu ches des arbres, a exactement la forme d'une cornue de chimiste; sap au lieu d'étre confectionné en au tière, il n'entre dans за eech e la fine mousse et du duvet. L'ouverture en est tissée avec soin; pas une fibre végé- tale ne dépasse l'autre! Qui pourrait dire de quelle merveilleuse maniére l'oiseau aborde son nid en volant, y поени nous l'avons vu, savent s'enfermer leur ни ауес une porte habilement ouvrée; qu Iques oiseaux prennent des précautions analogues. (4) Voir la vignette à la page 27. 48 MISCELLANÉES. son ouvrage sur les oiseaux de | trée au moyen d'un épais mur de boue l'Inde, M. Jerdon rapporte le eurieux ma- | qui n'offre qu'un petit trou par lequel la nége de certaines espèces du genre Hom- | couveuse respire et peut seulement passer Nid de Pie. | rains, dont les måles ont l'habitude, à | le bec pour recevoir ses aliments. C'est раг | e l'époque de la ponte, d'emprisonner Ја | celui-ci, en effet, que son trop sévére époux femelle dans son nid. Ils en ferment l'en- | lui en apporte, à chaque instant, quelque — ` : | MISCELLANÉES. 49 becquetée; car il faut dire, à sa louange, | ment ой se termine l'ineubation; alors le que s'il est assez barbare pour la cloîtrer, | couple brise les portes de la prison il la nourrit avec une Cette réclusion forcée Fauvette rousserole. extrème tendresse. | Dans son voyage aux Indes, Sonnerat ne cesse qu'au mo- | parle d'une mésange du ^ dont le nid n forme de bouteille et fait en coton mé- rite d'étre signalé. Quand la femelle couve à l'intérieur, le mále, vraie sentinelle vigi- buie; reste au dehors, eouché dans une poche spéciale, ajoutée à l'un des côtés du goulot. Mais lorsque sa compagne s 'éloigne et qu'il veut la suivre, à l'aide de son aile, il bat violemment l'orifice du nid, et par- қыс NN à Colibris. vient à l'obstruer pone "PT la progé- pe contre ses en ait de олгени ingénieuse, sus- ite par l'amour X o Vanille et du travail, il n'en est pas n puisse comparer à l'euvre du Républicain. Ce petit oiseau du Cap, qui est de la taille de nos moineaux, auxquels il ressemble absolument, vit en MISCELLANEES. sociétés nombreuses dont tous les membres se deese pour former une immense cité, ayan t l'apparence d'une charpente cir rculaire, qui entoure le trone de quelque grand végétal. On y compte parfois plus de trois cents cellu indi qu'elle est habitée par plus oiseaux. Ce nid est tellement pesant, ind llant, qui en evel on croit voir de grands toits suspendus aux trones ou aux branches des arbres qui s'y trouvent disséminés, et sur lesquels se joue une multi- tude d'oiseaux Nous avons dit que, parmi la gent ailée, on trouvait des lument analogues à ceux-ci. Je n'entends nullement parler ici des Tisserins, dont id erbe en surget, à 3 d'herbe flexible en guise de Aprés scela, la femelle rem- plit de coton l'espèce de petit вас que celles-ci forment, et dépose sa gentille pro- géniture sur ce lit moelleux, que berce doucement le plus léger souffle du vent. ` Ce nid, qui est extrémement rare, mais (1) 2. Ја vignette à la page 27 du XVIIe vol. de la Его NV он“ pdy шт р a! LIVISTONA de la Sonde. ALTISSIMA Hort. Serre tempere, 1740. LIVISTONA ALTISSIMA, ans les iles de la Sonde, croit un Palmier trés-élégant dont nous ne sau- rions publier la diagnose, par la raison toute simple que l'ouvrage dans lequel il est déerit, s'il existe, ne nous est pas eonnu. Le portrait que nous en publions est le premier qui parait en Europe, et nous ne le donnons que pour montrer aux amateurs combien ce Palmier est mignon avant d'étre adulte. Dans се dernier état, son port doit étre fastueux et le fera rechercher au méme titre, au moins, que le Livistona sinensis qu'il prime par l'extréme éléganee de ses frondes et par la beauté de son armure. H n'exige, pour prospérer, qu'une simple serre tempérée. LIE dont j'ai vu quelques spécimens au Musée britannique, est un véritable chef-d'œuvre d'intelligence. e Loriot de nos climats produit un tra- vail analogue. Son nid ressemble à une сопре concave, circulaire, et il est formé d'un laeis d'herbes finement entrelacées. L'oiseau le suspend constamment sous la bifurcation de deux branches d'arbres. П choisit, à cet effet, celles qui sont étendues horizontalement, et il y eoud toujours sa demeure aérienne à l'aide d'un surget pm comment i dustrie ger? la ficelle ou la filature! Extr. de l'Univers, par F.-A. Роџснет.) T 1578. PASSAGE D'OISEAUX. ne Sec un phénomène Es a mar- arrivée des neiges dans се pays: А Epinal, lundi et mardi, dit cede feuille, , nous avons eu une énorm ité de fau- -ouest, ER immense caravane venait des År- venen et se composait de pinsons qui nous apparais pes comme une nuée de ved ium jour, le premier passage a duré rectius sua) minutes sans la moin- dre solution de continuité. Le second pas- sage, beaucoup plus nombreux , a com- mencé à six heures et demie du matin et n'a fini ua. huit heures 25 minutes vingt-six ans que ce spectacle n'avait été vu à Epinal; à cette époque, il se produisit également avec les pue iges. 59 MISCELLANÉES. + 1579. MULTIPLICATION DES BRUYÉRES. La plupart des Bruyéres is originaires du Cap de Bonne-Espéranee u des cótes occidentales de l'Afrique. Pour la finesse, la légèreté des feuilles, pour Ја grâce et la fraicheur des fleurs, il est peu de plantes qui ^. зе rivaliser avee les Bruyéres et, elles tendent à disparaitre. La e à qui rien ne résiste, les éloigne chaque jour un peu plus des cul- tures. Les grandes collections de ces jolies plantes Ee rares : nous le regret- tons sincérement. On ne veut plus aujour- d'hui que des plantes à feuillage, des ER à grand effet, qui ont, il faut bien le dir unavantage particulier, celui d'orner mieux qu'aucune autre les appartements, mais qui ne devraient cependant pas, pour cela, exclure toutes les autres fleurs. La beauté ) est pas encore ا‎ REN с: Се reproche est fait à rt, selon nous. П en est de ces plantes comme de toutes les autres; il suffit de leur donner les soins qu'elles réclament pour les s a montré FPutilité, que nous nous épais de faire connaitre à nos lecteurs. La multiplication e skele éres se fait par boutures qwil faut coup e jeunes pieds vigoureux, mais ne meniran! aucune fleur, encore herbacés, mais non étiolés. L'époque la plus convenable à cette opéra- de février et le mois de tres de longueur, ne soient pas mouillées lorsqu'on les ин e il est bon qu'elles soient munies d'un talon. Une fois la section rafraichie et Te feuilles de la base enlevées à l'aide du greffoir, on plante les boutures dans des terrines fortement drai- nées, et remplies de terre de bruyère fine, siliceuse et légérement tassée. Afin d'éviter de mouiller les boutures, on arrose la terre des terrines quelques heures avant de faire les plantations. Les boutures se plantent à 2 ou 5 cen- timétres de сана à l'aide dun plan- trés-fin. la bouture en prena touche le fond du trou. A l'aide du doigt et du plantoir on tasse un peu la terre autour des boutures pour les consolider, puis on place les terrines sous une cloche, dans une serre à со bien éclairée dont Ја température doit être de 15 à 18 degrés centigrades. Quand. on arrose, on doit faire ne pas mouiller les riture se montre, il faut l'enlever avec pré- caution. On ne doit pas oublier non plus pousser, on doit les aérer un davantage, et les découvrir enfin Mind ee ment pour les laisser ainsi pendant 8 ou 10 jours. Aprés c ela on les met sous un chássis trés- -prés da verre en leur donnant beaucoup d'air. Arrivées à cet état, les bou- tures ne redoutent plus Г humidité; aussi les ни doivent devenir plus copieux et plus fréquents. Quand les plantes sont assez fortes, on les sépare, on les met cha- cune dans un petit pot séparé. Autant que possible, il faut les soulever avec une petite motte. Les pots sont ensuite placés sous des châssis froids, mais toujours très-près du verre. On les prive complètement d'air et,quand la GE est opérée, on leur rend eu d'air, puis davantage; enfin on les y livre tout à Y fait et l'opération est terminée. VICTOR VIVIAND MOREL. (Revue horticole.) Т 1580. LES AMARYLLIS А L'EXPOSITION INTERNATIONALE ОЕ GAND. Un genre de plantes a fait, par l'éclat et l'infinie variété de ses fleurs, а des connaisseurs, ce sont les Amaryllis; genre bien vieux, mais que les mains ha- biles de M. Van Houtte ont remis à neuf, transformé, élevé à des "nées impré- vues. Il y avait dans u lons, assez mal éclairé, quelques серін de bulbes de ces belles plantes, aux grandes fleurs striées, rubanées, bordées de toutes les nuances, depuis le blanc pur jusqu 'au plus riche cramoisi. Une nouvelle variété cou- ronnée tendait méme vers le violet. Le lot de M. Van Houtte était d'un choix irrépro- chable et dépassant мои gg м рт. (Revue trimestrielle, avril 1 1868, p pu p. 200. D zt Am Horto 600 APHELANDRA AURANTIACA ROEZLI. > Wexique Serre chaude 1741-1742. APHELANDRA AURANTIACA ROEZLI сво. onraurs. Acanthaceæ. CHARACT. GENER. — Vide supra, vol. I (1845), | CHARACT. SPEC. — Vide ibidem. p. 239. а FLore a publié dans son premier volume (1845), ГАрћеіапага auran- паса Lipi. découvert à une altitude de notre collègue M. J. Linden. plante s'en est allée tout doucet- tement de Belgi- que dans l'établis- sement de MM. A. Henderson; de Pine-Apple Place, ou elle a fleuri et don en a été ti- rée la figure qu'en a publiée Lindley (Bot. Reg. XXXI). omme d'habitu- à de, l'hortieulteur anglais n'avait ри € rappeler d'où cette plante lui était ve- nue; aussi Lindley, réduit forcément à « Imiter de Conrart le silence prudent, » lui attribua-t-il une origine douteuse, sud-américaine, et la présenta comme étant la plus belle plante introduite de- puis longtemps dans les cultures. Que dirait aujourd'hui Lindley du nouvel Aphelandra ici figuré? Diffère-t-il toto celo de l'Aphelandra aurantiaca par son feuillage d'une forme d'une toute autre texture, opaque et marmorée, par son magnique épi, par la colora- ` ` . . tion autrement brillante de ses fleurs? Nous inclinant devant la science, nous la figurons ici, d'aprés les données du £, À Рта fu aude enia eR ca УЛУТУ pnr је ва б D: J. D. Hooker, sous le nom 4’Арйе- (апаға aurantiaca Roezli. | Nous en devons la possession exclu- sive à notre ami M. Ed. Ortgies, qui le tenait de l'intrépide explorateur du Mexique M. B. Roezl, auquel il l'avait dédié (A. Roezli Ер. One, in litt.). L. VH. + 1581. LES RHODODENDRONS DE L'HIMALAYA A CHERBOURG. Tout a été dit sur ces admirables plan- tes; moi-méme j'ai publié dans plusieurs recueils des notes sur ces végétaux - pendant ils sont tellement exceptionnels et beaux, tant par leur feuillage que par leurs belles fleurs, que je erois devoir re- venir sur ce sujet. ; i Tout d'abord je dirai que le littoral de 54. MISCELLANÉES. Cherbourg jusqu'à Brest permet de cul- iver à l'air libre beaucoup de végétaux des climats plus chauds. Ce résultat est да, selon rude å la ым du Gulf-Stream, e grand courant d'eau chaude, qui part de Golfe du Mexique! traverse r ‘Atlantique et vient passer assez e l'entrée de la Manche, non loin du Ca i Fi dress sur la pointe duquel se trouve situé Brest. L'on a constaté qu'une partie de ce Bin cou- rant entrait dans cette mer et envoyait ses une température e, se condensent immédiatement pas et les gelées ne sont pas inten Le méme climat, du aux иа сами existe dans les îles Ser? de la Manche et sur les rives du с rges qui, on le sait, sépare l'Angleterre de l'Irlande. Voilà c e que j'ai бег rit bien des fois, voilà matiére. Je vais parler, comme je l'ai dit plus haut, des Rhododendrons de l'Hima- ressants qui, bien que de climats plus chauds que le nótre, à l'air pent une courte notice Macs l'état ‘de leur végétation à Cher 1° R.argenteum. eris à très-gros bois, trés-vigoureux, s'élevant de 1 à 2 mètres, bien ramifié, à floraison abondante et facile. posaient chacune de P: , 50 grands fleu- isation charnue et de couleur rose Henr feuilles d'un vert glauque en-dessus et blanches en-dessous, trés-grandes. Arbuste magnifique dont les sont р udrées d'une alconeri. Atteint à peu prés la méme hauteur que le précédent, également à trés-gros bois; feuilles trés-grandes spatu- lées, d'un beau vert en-dessus et tapissées en-dessous d'une couche de laine très-fine de couleur cannelle. Cette plante qui a, dans mon jardin, 4 métre à peu prés d'élévation adit. dix branches bien-aoütées. L'année derniére, elle m'a donné une ombelle com- posée de 28 grands fleurons campanulés, d'un jaune-verdâtre ; fleurs que l'on pour- rait comparer, pour la couleur et la texture, à des fleurs en ivoire vert. Elles exhalaient l'odeur bien prononcée des fleurs du Sor- bier dont tout le monde connait l'aróme agréable. Cette année, la méme plante a, e comme un espérer une belle floraison pour le temps. Ces deux arbustes ne craignent aucunement nos hivers; ils supportent 8 à 10 degrés centigrades au-dessous de zéro boutons à dur, E je Ае cette observa- quer que, antes ne souf- frent pas, quelquefois les boutons gèlent et tombent avant la maturité. 5° В. Jenkinsi. Arbuste touffu, s'élevant- peu, formant chez nous de forte s touffes assez réguliérement arrondies. J'en ai un pied dont la tête а 17,50 de diamétre et qui, tous les ans, depuis phone années, s d'un beau blanches, campanulées et répandant un parfum qui tient de celui de la fleur du Jasmin d'Espagne et de l'Oranger. Vers le soir, lorsque s plante est en fleur, elle embaume l'air d arfum délicieux. Quelquefois e boutons souffrent pendant nos hi vers; cependant je n'ai jamais vu, BR. six ans, la floraison entiérement antie. E gs В. Dalhousiz. Arbuste volubile qui se feuil + fleurs exceptionnellement belles par leur MISCELLANÉES. grandeur et leur belle couleur jaune paille- манаа odeur agréable; rien de merveil- eu m es guirlandes de fleurs d cet ыны, lorsqu'elles retombent en саз- cades des arbres qui les ганра N souffre pas de nos hivers ; les boutons gèlent quelquefois sans cependant we tous eed ° R. Edgeworthi. Que dire de celui-ci Sc e le седе en rien à ceux que je viens de déorifo! feuilles petites, à la vérité, d'un beau vert, mais agréablement chagrinées essus et recouvertes en-dessous d’une cannelle. П est grimpant ; ses fleurs sont trés-grandes, trés- évasées, d'un beau blanc ce translucides et exhalent le parfum délic asmin; on pourrait garnir des ا‎ ауес се précieux végétal; ses boutons ne gélent о 6° В. Aucklandi. Arbuste à feuillage or- dinaire, non grimpant, ressemblant ‘beau- coup pour les nde au précédent; fleurit bien chez nou TCR. ealophyllum; Je crois que ce n'est qu'une variation du R. Jenkinsi; cependant la fleur est moins longue et plus large au ; pétales à organisation translu- cide, du reste comme son rés ioutes les fleurs des Himalaya. Cet arbuste 2 br de facilem d boutons à fleurs qui gèlent и bien que l'arbuste ne souffre pas. MM. Balmont, тшге ere oe ant expédié derniérement dan envi- ns de Bordeaux cet HESS qui avait = mètres de diamètre, гап ће à l'infini et couvert de boutons; ce Rhododendron, enfant, п икон. d'autres, sont venus de chez M. L. Van 8° В. ciliatum. Joli | entm arbuste, touffu, découvrant de jolies era blanches то- sées ; les boutons ne gélent pas. 9" R. Ho soni. Grand et beau feuillage Poussant lentement; n'a pas fleuri chez nous; résiste bien à l'hiver. 10° Е, Vuttalli Tout le monde connait 55 ses belles et grandes fleurs si bien figurées dans la Flore des Serres, etc.; mais, chose камие il ne supporte pa: 5 ° В. Thomsoni. Poussant vigoureuse- eres au joli petit feuillage pour ainsi dire rond, d'un beau vert glauque; fleurit abon- damment; ses ombelles EN завела Че 6 à 8 fleurons d'un beau r res- semblant à E fleurs en cire. e MN. Dagoury en ont un pied qui vg сетам mainte- ER de 50 à 40 bou 12» R. Wighti. eege vigoureux; nous: l'avons en fortes touffes, mais il n'a pas en- core fleuri; il est, je pense, rebelle à la flo- E R. сачы paja les mêmes condi- tions que le précé 14° В. Maddeni. погине touffes fleuris- sant bien; fleurs bla dk rosées; très- eau; eraint nos hiv ca meli Í Charmant ar- buste grimpant, aux же petites fleurs blanches; moins rustique -46* В. barbatum. Très-fortes touffes bas- ses, bien ramifiées ; аа à la floraison; fleurs а pour n Је m'rréte ici; je pou rrais en citer ри autres, mais j'ai choisi les plus ғ. T езреге, d aprés ce que je viens de dire, que l'on pourra juger de la valeur des Rhododendrons de l'Himalaya dans nos cultures. Ces plantes me paraissent, d' aprés eur luxuriante TESCH retrouver ici le climat brumeux et u'elles ont dans les montagnes de THimala aya. Je dirai, en finissant, qu'il y a ube ng l'air libre, et celles cultivées en serre. Les- remières sont plus robustes, plus vigou- reuses et leur floraison est plus normale et lus be ces pla pour le reste de ka d Ce n'est pas de la réclame que je veux. faire ici : ce que je viens d'écrire est uni- quement par amour des belles plantes et dans AR but de les pori à la connaissance des amateurs. E TERNISIEN. MISCELLANÉES. t 1582. А PROPOS... DE L'APOCYNUM ANDROSÆMIFOLIUM L. « Je mettrais Paris dans mon Gand ! » le vieux à Lutéce, эру pour les xe pour objet que de narrer l'infortune d'une vieille dame obése sous l'influence d'un soleil ardent arriver jusqu'à Gendbrugg tente. «Ah! Monsieur, > s’écria cette brave dame, tout essouflée, et se laissant choir sur une chaise, « donnez-moi donc, je vous prie, une couple d’ ATTRAPE-MOUCHES, pareils à ceux dont la figure se trouve dans le journal de monsieur Х.! Cet intéressant et indispensable végétal porte un nom latin que je n'ai su retenir, car il est bien long et bien difficile à prononcer! — Les mou- ches, Monsieur, oh! les mouches ont assailli mes ele Ê elles m 'assassinen м!» P cette chére dame qui nait d'ar arpenter une étendue égale à la ара 4е ВЕН ou huit bet: lieux d'ail- nous arracha des Apocynum androsa mi ‚рне еп guise... d'attrape-mouches! С t de toutes pe- tites mouches de ped ee Ge l'Apocy- num androsaemifolium et non pas celles qui hantent nos maisons. L. VH: T 1583. CAUSERIE HORTICOLE. - II. En lisant les relations de ces а et savants voyageurs naturalistes que les grands établissements Thorücolture dar lancent, à trav vers les co s les à la бенен де chaque année exciter notre admiration, on remarque que bien souvent ceux-ci sont fort pérature très-froide, des sujets que, jus- qu'alors, ils avaient eru faire partie inté- grante des terres chaudes de la plaine. faut vent 5 de chose pour changer l'influence d'un climat : une ex- poo au soleil, l'abri d'un rocher, d'un une veine de terrain plus sèche et e ne pourrait vivre à Ate ques pas plusloin. Eh bien! dans toutes les serres, il existe de ces places E б où l'air ourra aussi pros- pérer et sce died sans s enden la mau- vaise saison; car, une fois le mois de mai arrivé, toutes les šerres froides deviennent rayons dévorants du soleil à vitrage. travers le Depuis que je m'occupe d'hortieulture, Ре si l'on parv venait à ан оп, à diminuer considérablement р aeti- années, me suis-je appliqué à 5 études sur cette catégorie de pieni ntes. J'ai ni par passer en serre froide! Elles iti cependant de la zóne torride, mais on n'avait pas tenu compte de l'altitude où elles avaient été recueillies. Pour ne citer qu'un exem- ple, que sont devenues les Orchidées de chaude et aussitót on 1 périr. Mais cole des Orchidées et le mot Orchidée veut dire température étouffée, chaleur tropicale. Cherchez-les sur les catalogues des marchands, vous ne es trouverez plus ou du moins à des prix Makov.) -VIT TATIS (1 PANICUM PLICATUM FOLIIS NIVEO erre lemperec. A Antilles, € ° 2 + 1745-1744. PANICUM PLICATUM FOLIIS NIYRO-VITTATIS, L'établissement L. Jacob-Makoy de de graminée ne lui enléve cependant aucun suffrage, car il ne s'agit pas ісі d'une annuelle, telle que le Mais, mais d'une plante que l'on peut considérer comme vivace, et des plus vivaces, puis- qu'elle drageonne et forme de ie tes toüffes qui servent à la propage Son type, à feuillage наша vert, était connu et toujours recherché pour l'élégance de ses larges feuilles toutes plissées, servant, à l'instar de certains jeunes palmiers, à à garnir les corbeilles des appartements. A plus forte raison lui préférera-t-on sa variété si nettement rubanée de blane, quand bien méme quelques unes de ces feuilles retourneraient au vert, ear nous affir- mons que la plupart d'entr'elles retien- nent leur ruban blane, mais d'un blane aussi blane que la neige. Elle ornera également, et les serres chaudes, et les serres tempérées, tout autant qu'elle sera admise ауес empresse- ment dans les corbeilles, sur les tablettes des fenétres, des cheminées, ete. Son feuillage choit trés-élégamment et nous ne saurions assez la recommander comme ressource d'ornementation. L. VH. tellement жиған que votre bourse пу tei NS en Y première ligne le Bananier dont le succès а. été complet : les sujets ns ont atteint un déve- See qui ne laisse rien à désirer. et 20 centimétres de circon- férence, s' élève j jusqu'à 4 mètres d'élévation. Les feuilles, longues de plus de 2 métres et larges de 0,50 à 0,60, ont la nervure cen- trale d'un rouge violacé vif, dont la teinte ne s'affaiblit que quand elles prennent de Гаде. De leur centre nait un régime dressé, long d'un métre, à spathes roses, servant de Баїпез à trois fruits nommés Bananes , P ra des do oigts et terminés par e fleu ne orangé. A la chüte des авео f fruits noués restent, т раг rois, еп vertieilles autour de la résime, au nombre d'à peu prés rees с. = les fleurs de l'extrémité avortent. Les fruits, dit-on, sont médiocres : qu'importe! Sous les tropiques оп l'on n'a pas our compa- raison les fruits délicieux de la zóne tem- ver mangeables (1). Ce n'est donc pas pour (1) O cher мк ne maltrailez po em l'aliment quotidi ien anthro e ette enge, SC du “enem nous rappelle aujourd'hui. Sr alliée à la Mandioca (соко, re ( e du Јаторћа Mot. Le Ma ihot est une Euphor date € avant l'arriv séjour au Brésil, gen le feu es trones d'arbres es | cendie, des m perg cw boutures de ce Jatropha, dont ils forisaient des champs. — ба даљ io А Жон lantations нанд. t de gro [mia que Ton тарай, que l'on faisait Tour à | grande eau et dont on uci Mtr d ique em „и liquide сема "acide суа је ове vénéneux de се bienfaisant Jatropin vt la farine de Mandioca (Cassave) était le pro roduit d yrs К О Mandioca, vrai! nous regrettons le jeune âge, Гав ous te savourions née da lices.... sur notre lantes On se rappellera le beau 1 pet sur Quelques р utiles du Brésil ап à м à ЖИ: е " [гь ویب‎ ngas ions aequis la 3 nuscrit, des la eia ЖАТА р.169 е! rcc cellanées). (Tirage à part, ! vol. in-12: prix, 58 MISCELLANÉES. д fruits que nous les cultivons, mais a beauté imposante de leur feuillage qui i arrache des cris d'étonnement et d'a à tous ceux qui le voient pour vation sous vitrage et 47,50 à 5 mètres de largeur; et encore, dans ma serre qui a ces dimensions, l'extrémité des feuilles se con- tourne contre le vitrage. La seule variété que je connaisse pour les serres moins élevées est le Musa sinen- sis ou Cavendishi. Il n'tteint pas une aussi grande élévation que le préeédent : sa tige énorme et trapue ne s'élève guère qu’à 2 mètres ; mais elle acquiert une gros- seur de près m 80 de circonférence la base et de om 30 3 à l'extrémité. Ses feuil- les, également plus courtes mais plus lar- ges, mesurent 17,50 à 1%,60 de longueur, sur 07,60 à 07,70 de largeur. Nous ne parlerons pas du régime, ne l'ayant pas core vu fleurir. Tous les Bananiers se multiplient par les œilletons vare je sortent en abo on- Ғы у dégageant alors une assez haute ed rature, qu'on les séparera de Ја uche et avec précaution pour ne pas enen les racines adhérentes à Гей- bri On les plantera immédiatement dans et dan e Кап, de terre de bruyére et de terreau décomposé de couche, par égales parties. Si l'on peut disposer d'une couche chaude, la reprise s’en effectuera trés-rapidement; en un mot, on les traitera comme lesCanna. sait avec la viande de bœuf séchée de Bue Ayres (а carne әкет н — r “y mis 8 v ss ~ jours, arrosé et nous пет Adi. d isis rg it que les Bananiers ont été pere au Brésil par la traite. Est-ce les in i raient pas н bcne Toujours est-il que le Mus e: а paradisia ene nom de e Musa par RE, XV 95), tout сыр E eng zebrina (Ë LORE X, 295) ais sans diri d 'difié jusqu'ici sur ch па- fure s fruit qu’il produit. LI La reprise se reconnaitra à la végétation et à l'inspection de la motte; si les racines se sont bien développées, le jeune bananier sera placé dans un pot de 20 à 25 centimè- tres et porté dans la serre ой il devra rosera de temps en temps av liquide, eton ne laissera faisais la terre se dessécher. Par les chaudes journées d'été, comme notre savant Editeur, l'amateur laisserait-il sa serre froide toute table serre chaude qui serait si belle parée de Gesnériacées? > Je sais, par expérience, que c'est en Mis la manière la plus belle et en méme tem la moins coûteuse (car c'est pour les petes bourses Lt j'écris) de décorer une serre qui, chez bien des gens, reste pendant tout l'été dans le pede le plus complet et dévorée par ardeurs d'un soleil brülant. Mon Y est de vous indi- quer prochainement la maniére de cultiver ces admirables plantes qui sont l'objet de tous mes soins. ке urd'hui, je ne parlerai que du gouvernement estival de la serre, pendant qu elle s sera occupée par toutes les plantes qui doivent faire le sujet de nos entretiens : ce qui sera dit une fois pour tou Ne croyez pas que pour elles, pas plus que pour le Bananier, = aa toujours une tem- pérature ante et privée d'air : је ne connais pas di fautes qui pourraient vivre dans ces conditions. Il leur faut à toutes beaucoup d'air; seulement il ne doit étre ni direct, ni froid. Dés les premiers jours de mars, vous avez dü déjà enduire le vitrage d'un badigeon composé d'une colle de fa- rine trés-elaire et trés-cuite, dans laquelle Àu mois de mai, aprés la sortie des plan- tes, il vous pudra encore, pour atténuer davantage les rayons du soleil, étendre par dessus soit des claies mobiles , soit des « pourquoi ` | | | | | | | MISCELLANÉES. paillassons très-clairs, formés de brins de paille de seigle fixés entre des lattes. Toutes les fois que la rome extérieure s'élèvera de 18° à 20° rades, vous ouvrirez d'un eran + з рн з du b as et, en soulevant les tabatiéres du faitage, les journées froides, sombres et humides, vous tiendrez tout fermé; si le temps est couvert, chaud et ша comme avant les orages, vous en profiter 7. pour donner la plus grande quantité d'air possible, pour tout fermer à temps, si la tempéte arrive. Vous ferez en sorte de maintenir la tem- pérature aussi uniforme que possible, entre 20 et 50 degrés, au moyen de plus ou Tel d'aération ou d'ombrage. En agissant ainsi, vos Bananiers resteront forts et vi- goureux, auront de la raideur dans le feuil- lage qu'un excès d'air ou de chaleur ne brisera pas. Il vous arrivera, dans les 1. nées brülantes de juillet et d'aoüt, de n pouvoir empécher la chaleur extérieure de: pénétrer dans la serre et ае s'élever à 55 et 56 degrés; ces jours-là ne craignez pas de faire avec de l'eau trés-froide(1), trois et quatre seringages dans la j journée : une petite orgie accidentelle ne fait jamais de mal. Semel mense ebriari.... recommande Ovide 6; Revenons à notre bouture de Bananier. En septembre, on l'examinera de nouveau pour voir si elle n'a pas besoin d'un € rempotage. А partir de cette époque, faudra réduire prie rent les arrosc- e que la motte soit endant les mois de dé- cem mbre, j janvier et février. Alors la végé- tation s'arrétera net : la feuille шее, qui commençait à sortir, ne s'allongera pas d'un millimètre. Placé dans: l'endroit le a vienne atteindre votre bananier , car cela déterminerait infailliblement es et décomposition. Tous vos soins consiste- ыы EO (RE LI ба?тйез de réservoirs d'eau der e (Es- t ont spécimen nt pour ission, aussitôt à leur arrivée le so mes а ока + HA E que о 25 8.3 ZS = © un 4 Дір > 57 = ^5 = © ч B = asd ieurs métres au- а же supérie gel des réservoirs de шө Төн des e presse l'eau que renferment les tuyaux de 59 ront а lui éviter les courants d'air froid, une trop grande humidité dans l'atmos- phére de la serre et la gelée, et, enfin, à sa chaleur. Voilà le traitement hivernal de chaque année des Bananiers, quel qu'e soit l’âge et la grandeur. Les Bananiers peuvent parfaitement pros- ou en Gë: en les leur ands, suivant leur appétit et leur taille, ert en les mettant dans un compost trés-riche ; mais ils n haut. En mai, plantez-y,au milieu, un de vos sujets de l'année précédente; puis, de cha- que eóté, dans le sens de la longueur de la serre, un jeune pied = Mrs esculen- tum ; aux quatre coins, ied de Maranta zebrina ou Ф autres variétés: ; entre les Ma- t aux Caladium, qui vous tion luxuriante des tropiques et le tableau du massif qui orne le milieu de ma serre. Bananier se reposant en serre froide pendant l'hiver, reste trois ans pour attein- ur quantité ern ns. S'il est e je viens de l'indiquer, vous pour enlever Mais à des quatre brins mé berar 1 sera de toute mdr qued her toutes les plantes du d'en renouveler toute la terre et vernal. Les Bananiers cultivés en pots peuvent servir à former dans les jardins des massifs 60 du plus bel ornement: soit qu'on les me en pleine же ils s'y yo wap D bien pendant l'été; mais si l'on prend la précaution de les placer dans un endroit abrité des grands vents, les feuilles seront bientót déchirées et vous n'aurez plus que des loques végétales. й ч s ai au pare d à узу ré bien quelques feuilles lacérées, mais, en somme, ils présentaient un aspect imposant et du | plus grand effet. J'ai parlé du Caladium esculentum erg casia); on lui appliquera identiquement la méme culture, н en serre, soit en pleine terre, dehors, où il pourra atteindre, si | l'année est chande, les proportions giga an- tesques des sujets de serre. Il est avanta- geux de placer chaque pied sur un bon capot de fumie quide, l'agent le plus puissant pour cette catégorie de plantes. La plupart des Cala- | MISCELLANÉES. diums des tropiques, aux feuilles si bizar- rement et si élégamment colorées, réussis- sent très-bien en serre froide, tant en pots qu'en pleine terre. А l'automne, lorsque les feuilles se sont fanées, on arrache les rhizomes pour les tenir au sec et au chaud dans leur terre ou dans du sable sec jus- qu’au printemps, époque à laquelle on les remet en végétation sur couche chaude et sous châssis, à la manière des Gesné- brum Quant aux Maranta et aux Зе Йа (1), plantes Es délieates et redoutant le so leil et la sécheresse de l'air extérieur, leur véritable place est la serre. Je ne dis pas qu'elles ne sauraient vivre dehors, mais à moins d'un été très-chaud et, surtout, d'une position ombragée, on risquerait fort de les perdre. C? Е, DU BUYSSON. Cháteau du Vernet. (1) Le Strelitzia reginz et ses variétés Gesi en nt et изү ee iei pendant l'été en plein а à base dans l'e T 1584, UN QUADRUPÈDE HISTORIQUE. А propos du famcux Areca rubra de nos jardins dont la glabréité jurait avec la diagnose que Bory avait donnée de son Areca тиђта (1), nous avons fait intervenir le Papa Wallner, les Papas А et X, plus un за ete. (2), uelques jours, nous avons кру non-seulement le livre danslequel nous avions lu la plaisante histoire, que 'moire, assez bonne, retenait ? l'état latent, mais aussi le nom du natura- liste auquel advint la mésaventure! ' Ce quadrupéde du Cap, c'est le Klipdas (Hyrax capensis) et son produit est ГН) dem ceum (5) que Тнохвевс, oui, Thunberg lui- méme, et lle encore prirent pour une sorte de tume! Le Ire qui nous a révélé le fait est du D" Г. Pappe qui s'est amusé à le nar- rer dans un Appendix(4) qui fait suite à 5 (1) sæ XVI, 181. (2) Id 182. (5) D r. L. ar cutie Das Hyraceum in histo- ischer scher, pharmaceutischer und thera- Soch Lies Pa cp ; 1851, octavo. subjoin to the abore пайка of medi- са! pla nts, a remedy derived from the animal sa Flore capensis medicz Prodromus (1). L. VH. kingdom, one, which, if tried propali; yi in all pro ability become an article of al- a lude to the Нугасент, much Ca ck Sy. ny farmer “=; Te amongst- them, by the rather a mat Thunberg nd whic it is failed from even minute dissec any specific о organ, goë ter eould ђе derived. It may ђе eben e its wa evaporate in meg tenacious ege Så to n in the a . Florz e capensis medicæ Pro- ух: W. Britt EM es George's Street, 1857) in-8e, pp. 54. Le D* L. Pappe est aussi ыл dons Sylva ро MISCELLANEES. 61 T 1585. L'ARAIGNÉE. Le dégoüt qu'inspire l'araignée n'est par une glande particuliére, située à l'in- nullement légitime. Aucun insecte n'a ni | térieur des palpes-machoires qui opèrent plus d'intellige ence, ni une plus admira- | la morsure. ble strueture; la laideur de l'ingénieuse | hez les grosses espéces tropicales, ce | fluide léthifére a une telle activité qu'il sans prévention. La crainte dont elle glace | tue, en un moment, des animaux dont le certaines personnes est elle-méme infini- | volume les surpasse de beaucoup ; et sou- ment exagérée. П est des araignées, il est | vent il est employé contre les oiseaux vrài, dont la morsure est aussi redoutable | qu'elles saisissent sur les arbres. Sur l'une que eelle de nos vipères, mais elles wha- | де ses magnifiques planches, Sibylle de bitent que les contrées tropicales. Nos | Merian, si célèbre par son savoir et ses espéces francaises sont presque inoffensi- | belles peintures d'histoire naturelle, a ves. L' araignée des caves est la seule que représenté cette émouvante scéne(!). C'est l'on puisse considérer comme offrant quel- | une araignée tg ры qui égorge un que danger. Une vive douleur, un peu de | oiseau- -mouche prés de son lit. gonflement et d'inflammation, tel est le | Certaines Pat bien connues et cortége d'accidents qui suit sa morsure. | qui ont presque la grosseur du poing, se Cependant on rapporte des саз dans les- | jettent méme sur les poulets et les pigeons; i celle-ci a été mortelle, les prennent à la gorge et les tuent presque ‘appareil toxique des araignées est | instantanément, en sabreuvant de tear Kapgen analogue 2 à celui des : serpents; | sang; aussi, à la Colombie, ou ces hótes seulement il n'a que des a ege mi- | désagréables sont assez communs, a croscopiques. Ce sont aussi des dents mo- | donne-t-on le nom d'araignées aux рон ets. , * biles, des crochets creux qui distillent le (Extr. del Univers déjà ci феей LL poison dans la plaie; et celui-ci est sécrété (4) Voirla vignette р. 26 du XVIIe v. de la Fione. MISCELLANÉES. t 1586. MULTIPLICATION DU GYNERIUM ARGENTEUM neres. Notre but, en écrivant cette note, n'est pas de faire ressortir Ies qualités ornemen- la multiplication. Celle-ci, de méme celle де la plupart des some se fait de eux procédés ont chacun leur avantage et aussi leur incon- vénient. L'avantage que procure les grai- nes, c'est, lorsqu' elles sont bonnes, qu'on st à peu prés sür de la réussite; de plus, on court la chance d'obtenir de nouvelles variétés, mais, en revanche, on n'a pas la certitude d'obtenir aussi beau que celles qu'on posséde; on cou a mauvaise chance d'en obtenir de s belles; de sorte que si l'on tient à ne celles-là, il faut recourir à un autre mode de mul- SÉ Se celui de la division des toufféo. Mais comme, d'une autre part, ce mode d opérer n'est pas toujours suivi d'un plein succés; qu'a qu'on réussit trés mal; que parfois, méme, on échoue à peu près complètement, Les allons faire connaitre la manière don nous procédons, et qui nous a toujours Ses faitement réussi. Voici : Du 19" au 18 sep- tembre, on enléve du sol les touffes qu'on veut diviser ; puis, après avoir éclaté cha- ries ой bow de iere un coffre. Lorsque les plantes н placéés, on met les chássis, qu'on om e au be- in, pour empêcher l'accès d l'air et du soleil. Il n'est pas nécessaire d'avoir beau- сопр de chaleur; au contraire, 15 à 20 dé- grés au plus sont largement suffisants. Traitées ainsi, e ~ ours au plus, les plantes sont reprises, racines, pr et comme disent les Оман: tapissent le pot. Il faut avoir bien soin, Pe lors de la E E lors де Г *'elats, de пе nouvellement dE oppées cest d'elles que dépend tout le succés; les vieilles ra- gée, leur présence es on peut sin sans sie Чап, en faire la suppression. “сакс nse avantage qu'on obtient еп divisant les plantes à à l'époque réside s'explique aisément si l'on réfléchit que vers la fi l'été, il s'en dé сор nouvelles, et toujours à la partie supé- rieure derniéres, es dire au collet; que, par cons équent, ce sont ces ra- cines qui, les plus jeunes et plus vitales, sont précisément celles qui déterminent la videte si compléte que nous obtenons. Lorsqu'on est suffisamment pourvu de plantes pour n'avoir pas à craindre la mauvaise chance d'une non-réussite, on peut méme essayer la culture à l'air libre, et planter immédiatement en pleine terre, exaetement comme on le ferait, par exemple, ӨЛІ s'agissait d ”æilletons. d'artichauts. Dans es lui donne, soit par des labours, soit par des amendem ments; en nsuite, aprés avoir préparé les а ainsi qu "il a été dit t pre- cédem les plante, soit à d'une көшені soit avec les mains, n non avec un plantoir, afin de ne pas bri les jeunes racines qui, grosses et obtuses, sont trés-fragiles. La plantation terminée, on donne une légére mouillure au pied de chaque plante. Inutile de dire que, lors- qu'on plante à l'air libre, on doit, lors de la préparation se éclats, supprimer de ceux-ci une grande partie des feuilles afin de diminuer Pesan oration des plantes et d'atténuer l'aetion desséchante de l'air et e la lumière, résultat qu'on obtiendra encore mieux si, aussitót la plantation terminée, on étale partout sur le sol, entre les plant bonne épaisseur (15 à 20 centimètres) de litière ou mieux de feuilles sèches. Si le temps est chaud бе sur- toutsi l'air est sec et aride, on augmentera de beaucoup les chances de succés si, plu- — MISCELLANÉES. sieurs fois par jour, s Wë Sen sur les tes, soit avec un arrosoir à ше line, soit avec une seringue u d'eau qui, en rafraichissant les tissus, ове иста puissamment à la reprise. Si, en agissant comme il vient d'étre dit, on n'obtient pas une réussite aussi assurée ni tout à fait aussi bonne que lorsqu'on opére 65 sous des chássis, on obtient cependant Је plus ordinairement des résultats trés-satis- faisants. Du reste, combien est-il de gens qui possédent des б sen et qui n'ont , ni chássis? Nous pensons done SCH étre utile en leas indiquant un moye à l'aide duquel ils pourront les multiplier. CARR. T 1587. NOTE SUR DES BEGONIAS QUI PROSPÉRENT EN ЕТЕ EN PLEINE TERRE. dns en pleine terre, Је Ведота fuch- oides se maintient court et E ert dance, quoique yep assez tardi- vement; mais pas un mal, parce que les racines étant très-courtes et très- fournies, la motte est petite et serrée, et rien n'est plus facile que de remettre en pot pour achever la floraison en serre froide. Une espèce bien mieux appropriée encore à la culture et à la floraison perpétuelle, en plein air, est le B. incarnata (du Brésil). Ses fleurs sont très-abondantes et d'un rose vif, son feuillage d rougeâtre et, ioïdes, la florai- dinis américains, du Mexique, des pla- teaux olombie et du Brésil; mais il ne réussit nullement pour les espèces de Inde. Les trois espéces du Сар vor Den gars ans ces conditions. — Dans tous les с le plein soleil est leur ет exposi- ion. + =. T 1588. LES PLANCHES DE LA FLORE А L'EXPOSITION INTERNATIONALE DE GAND. А ded A Grote EDE, УЕ ые de ік 10 (Fiore, ХИТ, SE Ze et di T Dans les anciens salons, E ws se montrait peu riante. e des extré- mités, des plans et des Sec coloriées, notamment celles de la Flore des Serres et des Jardins de l'Europe, que nous affirmons; en dépit de la 10° section, être les plus PM que l'on publie en Belgique et e La 10* section du jury jugeait, tout La cour & das tes > Dont par «di жж жо; $ Sont при ” randos oreilles. E ensemble, la culture әйімісііге; је outils de jardinage, les paillassons, les pots fleurs et les œuvres d'art et de littérature horticole. On peut n'étre pas également compétent sur tous ces objets, dont le rap- prochement, qu'on veuille bien le croire, n'est pas de notre zc E PUYDT. (Revue trimestrielle, nr 1868, p vol. p. 505). + 1589. UN THERMOSYPHON SANS TUYAU DE RETOUR. Un amateur, escorté de son architecte, vint un jour nous consulter. Son v debis ne marchait pas. Cet architecte émérite e déroula le plan in extenso : tout le par- cours du tuyau de la serre y figurait ; mais се tuyau prenait fin à l'extrémité opposée à 2. Cie et se terminait définitive- t lå par un superbe vase! L'eau ne gegen done s'en retourner pour se ге- chauffer à la cep ; l'appareil .... ne « Soyez plutôt macon, si c'est votre métier |» Que d'amateurs confient malheureuse- ment le placem ent de leurs appareils de chauffag es оин pv fin wr par les abreuver de dégoüts L. 64 MISCELLANÉES. Т 1590. SURABONDANCE DE GIBIER. Nous lisons dans Је Newspa- per du Gardeners Chronicle du 29 février dernier le jugement ватан: : RSTOCKING OF GAME (Su abondance de gibier). Моей s semaine der- niére, s'est HE entée, devant le jury (Jury Court) à Edinbourg, réuni sous la présidence de se devaient nourrir; le fermier fit valoir que, p pendant une seule soirée, en 1865, il avait fait compter de 0 à 80 liévres prenant leurs ébats sur une superficie de 20 acres, et que, sur * circonstances atténuantes en considération le jury n'a alloué au fermier qu'une in- demnité de 197 EN s (4925 francs) ! Et l'an d’après? L. VH T 1591. TRAQUENARD HUMAIN. . mi ses annonces, le méme Garde- ners ое nous eii fournit une qui fait un pendant trés-dróle à la précédente «sentence : c’est le Prix-Courant d'un fon- 2 et quincaillier (1), orné de figures, dont l'une d'elles nous montre l'effet que produit un traquenard humain en activité service. Voici la copie littérale de l'an- n HUMANE MAN TRAP! Ka dur ]re Eni Serrure à ressort. 18 s. 6 d ito 2e di 91 s. 6 d. бе » dito 91s. 6d ЕЙ wa Siwas НЙ ERE و ی‎ ланы РНЕ ER (1) Prix-Courant de Frederick William Butt, ` Portadown, County Armagh (Irlande). ——— T MISCELLANÉES. Littéralement, traquenard ` 65 construit ; de ces engins que s'est E SP drôle ! "езі encore trop bon pou "ie apprendra à rester der lui ! |» « FALLAIT PAS QU'Y AILLE! » Anathème de chasseurs. ) Т 1592. MANGEOIRE A FAISANS. Tout à côté de la figure piteuse que fait le pauvre diable ei- -dess us, le quincaillier offre à sa clientèle une mangeoire à faisans quouvre la béte en posant ses pattes sur une sorte de pédale formant marchepied ; mais nous remarquons, d'aprés le dessin d'une facture un peu vicieuse, qu'en re- prenant son vol l'oiseau peut parfaitement se guillotiner, s'il oblique de cóté, au lieu de s'écarter bien vite en quittant son self acting feeder! Dans ce cas : Pauvre bête ! T 1593. PORTE-SAC. La vignette ci-contre, empruntée ап Prairie Farmer, représente le mode le plus simple et le meilleur pour maintenir les saes pendant qu L sac entiérement ouvert, de facon qu'on l'Américain y supplée par son ри in- ventif. t 1594. LE CLIMAT DE L'EUROPE. A == par le temps qui eourt, un grand e de personnes qui eroien лабе dans les saisons, à que les hivers étaient (méme en Italie) d'une rigueur dont nous n'avons pas d'idée. Nous allons reproduire ici un tableau publié par Arago, d' aprés lequel on verra que la congélation des riviéres, dont pet lent les aneiens, n'est pas une preuve faveur d'un changement dans le climat ge l'Eur rope. En 860, lAdriatique et le Rhône se gèlent. La congélation complète du Rhône, = d'Arles ou dans tout autre point de Ја 4 golfe de Venise se gela, était descendu à 20 degrés "n depot e zéro, dans la En 4455,1е På était pris depuis Crémone jusqu'à la mer. On traversait le Rhóne sur la glace. Le vin se gela dans les caves - | (18 degrés de froid : au moins). Il en fut de méme en 1216 et en 1254. Des voitures chargées traversérent l'Adriatique sur la lace en face de Venise. Le Danube resta gelé dans toute sa largeur, en 1256, pen- | dant un temps considérable. 66 MISCELLANÉES. Des voitures chargées traversérent le Rhin sur laglace devant Breysach, en 1290. Le vera était aussi totalement pris. E , le Rhône et toutes les rivières Dec се зе gèlent. Les voyageurs à pied et à аи allaient. sur la glace du Dane- mark à eck et à Dantzick. Tous les fleuves “Төле et de Provence se gelérent | en 1554. Le Rhónese géleà uos en 1564, à une grande profondeur. On le traversait се des charriots chargés. шір Danube se gela dans tout son cours, pendant l'hiver de 1408. La glace s'étendit sans interruption de la Norwége jusqu'au Danemark. Les voitures traversaient la Seine sur la glace. gelée commenca à Paris le dernier de décembre de 1455, et continua pendant recommenca vers Cette méme année, il neigea en Hollande pendant quarante jours de suite. En 1460, le n resta gelé pendant deux mois; se gela également. On coupait la ration de vin des > soldats avee la ћасће, en Flandre, pendant l'hiver de 1468. Le port de Génes était gelé les 25 et 26 наме 1495. Quatre ans plus tard, le port de ageet? se gela dans toute son étendue. Le jou 'Epiphanie, il tomba trois pieds de neige : fhins cette En 4544, on coupait le vin dans les tonneaux e Rhóne gela en 1565 et en 1568. Le 41 décor de cette dernière année, les charrettes ep le Rhóne; la déba- cle n'arriva que le e la fin de nove CH 1570 а Ја Dn de février 1571, l'hiver fut si rude que toutes les rivières, méme celles du Languedoc et e la Provence, étaient gelées de manière à sf des charrettes chargée | Lam mer se gela ål Marseille. т en 1594, | ainsi qwå Venise. Les charrettes passent le Rhône sur la glace en 1605. La flotte vénitienne se trouva prise les glaces dans les lagunes, de 1621 à 1692. | En 1658, Геап 4а ен de Marseille зе gèle autour des Low | De à 1656, la Seine fut prise du ER au 18 SEN H gela ensuite sans | interruption du 29 déc embre jusqu'au | 18 janvier. Une nouvelle gelée reprit peu de jours après, et dura jusqu'en mars. | Paris depuis 8 février. La Seine fut entièrement prise. Le froid reprit le 12 février ct dura jus- quau 18. C'est pendant cet hiver que Charles X, roi de Suéde, traversa le petit Belt sur la glace, avec toute son armée, son artillerie, ses caissons, ses bagages, ete. Pendant lhiver de 1662- 1665, la gelée dura, à Paris, depuisle 5 décembre jusqu'au "8 mars. Une gelée continuelle, trés-intense, eut lieu depuis le 2 décembre 1676 jus- qu'au 15 j janvier suivant. =" Seine fut prise pendant ae gnare consécutifs. La Tamise se gela à е, jusqu'à 11 pouces " Se, en 1684. П en fut de méme en 1716. On établit sur la glace un grand nombre de boutique “En 1726, on passa en њено де Сореп- hague en ‘Suède. La Seine fut gelée dans toute sa largeur dans les années 1740, 1742, 174%, 4769, 1766, 1767, 1776, 1788 et 1829 (Science pour tous.) | T 1595. MULTIPLICATION ET HIVERNAGE DE PELARGONIUM ZONALE. е songe pas toujours aux pt pots de 8 à 9 pouces de serene ces pots les plus simples pour se provision E Pelargonium алыс exemple, sans avoir à 1 de place dida les serres pendant l'hiver. Peu de er saison n'arrive donner l'été; on les co upe en piéees, en ne con- au toutes disposées à servant que le bois assez dur, assez aoûté; on plante ces boutures près à près dans des mple | en contiendront de 20 par | ces pots jusqu'au bord іы: une couche eur eonsaerer trop | tiéde; on recouvre de cloches et l'enraci- 50; оп enfonce de jeunes briller, à leur a tour, en pleine terre. L. VH. ~ ~ nnd m 2) (715) PLECTOPOMA NÆGELIOIDES CORALLINUM VAY/E Serre {етрегее 67 1745—1754. PLECTOPOMA von) NÆGELIOIDES (van ностте). Gesneriaceæ. MARTIUS, Сез баи ПІ, etc. — Dino. Bot Hook. Bot. Mag. — BER THAM, Plante Har lwegianæ, e е 1848; ^ nales 44 ер Aoù L 52, 55; Mittheil. d. les. in Zurich, 1848, Il; ad Gesneriaceas нй ete. Мет. d. В. Ассай. d Hassr. Linnza XXVI, 187 et sequentes.) CHARACT. GENER. — Негро егесіге, robuste, mr ld foliose, floribus magnis axillaribus solita panulata ; tubus oblique Raten Sege Ge imbus ringens 5-lobus denticulatus. ЕЗ 5 satis weee quadratim connexis. us. Parit cire] pA i obtu Poche capsularis. Stigma poteriomorpl ape apertu ibus membranaceis varie piat шага. erosis. Hawsr. Plectopoma Нахзт. Linnza XXVII, p. 700- 701 et 758. SINNINGIA Sp. ScHEIDW. Journal d'hort. 1848, V. uc sp. Forcxez et Си. Lem., FLone IV, ena Sp. Hook. Bot. Mag. 4450. ege sp. Rec (olim). СНАВАСТ. SPEC. — Caulis robustus, че, foliosus, ges 1-2’ lg. Folia ovata breviter acu- minata, petiolum brevem angustata, en иш serrata, ball bibitur rima pallide-vir ridia gla succosa, 2-3" | 1-1 1j," It. isis и ен itarii fore" x folio breviores. Corolla S ә = p. 714- 715. poma gsloxiniflorum Нахзт. іп Lin- "m ES dé 714- : FLORA es Journal horticulture pratique, У (1848), p. 124. ACHIM GLOXINIÆFLORA | et Cu. Lem. Flores des Serres W, I 318. LO orna Recer. Cat. hortus Zurich (1855), LOX muse x saut Ho оок. Bot. Mag. 4450. Zuccar, in Flor ra XV ‚ fide Haxsr. sub (1553. fei ати iet + (nomen. prioritatis causa m лала - тем Нахвт. in Addenda et emendanda, ны XXXIV, p. 455- arum НАхзт., Linnza XXVI, En Le de cette synonymie et pour obéir etc. 46,1. — Han NSTEIN, Linnæ ; XXVI ; 145, ete. . Sc. di Torino. S. 2 . Reg.; Journal of the London Hort. Soc. ete., etc. ECAISNE, Revue horticole, S. 5. t. II, décem- , etc. — zw GEL ае o ot. ex eitung. 1851; а 10, 1849 jai 4546). yon Loi génevolse, nous aurions à nommer Se до Pris -Courants, nous уи profité des écrits des botanist is 40, s'étant occupés de la révi- ion des Gesnériacées, nous fournissaient une no- menclature по s avions les = ев, méme les Kollikeria, puis les Nægelia, donia, les Scheeria, e : Plectopoma, les Gloxin nia бир. А а les Ligeria Done., les Gesneria, les s-distin ml sål leur vr re po les рода, les Sten ren Ze We Tydza (1 (en ions Напзтету avec une fidélité e de “out nous étions äise а за pe og Se que de passer pour trompeur aux yeux des amateurs sorgan nous offrions là de iios td sous de nouveaux noms, cri х de Vanda Саћсаг "i; “буор Бы qu' us a acheté d'abord sou we d Hunlleya, puis sous celui > Pescatorea бы. j 2: dien conformé nos E Со без зебу : nous avio ppelé e uphoniqueme Kollikeria la jolie petite срезове que nous ert figurée et vendue, pendant vingt ans et plus, sous d'Achimenes argyrostigma ; o? avions i en seraient exposés si, 5015 ans de e ils devaient з zé — strictement а Loi génevoise 5 enn кућни deiten read Plecto- poma gloxiniflorum HAN 2 UM n алы ас; t-il écrire Grande guerre entre savants ! Fau тады ou Tydea? HassTEIN, grand esclave de la priorité. la combat 68 PLECTOPOMA (нувв.) NJEGELIOIDES (улх нойттЕ). Le Dr Hanstein lui donna се nom, et il le lui laissa parce que la voyageuse s'en était allée du en de MM. Thibaut et Keteleer dans celui de Kew р! is, fois, 1 il s’en retourna à ses moutons et lui rendit son qualificatif de gloxiniflorum, quand il eut apprit que e dide heur, en о puis Ze Michel celui de ане dep de glabratum et enfin, peut-étre, celui que les . antédiluviens lui auraient admini stré : soit. cinq — са trois ou ges ns! i mal digérée ou bien des maté- dios pm manqué Тай: ;peu шон. 16 travail fa nsu se fait, le nom se on ite, d'aprés de nouveaux documents; o је nom abandonné est indiqué T le mot (olim), tout comme qui dirait.... fuit! Ainsi, pour la Ë riacée MEM nous aurions quatre olim, e attendant les autres ойт qu'une nouvelle révision ferait pes indubitablem en AE r con Ph orticulteur ne pene pu NUS e pan di sur le papier, n'ayant pas voix US. lui et IS ceux de son espéce, traités Ge « Vassaux, vavassaux et vilains! > seraient instantanément passibles de six mois à ans! г; « Liberté chérie..... » ils se taisent, ou plutôt ils se sont tus jusqu'ici ; mais il est gra nens et amènent une ех plica ion. ue la 101 ту rëgle le droit de priorité : rien de plus juste! de.la nce De: sans lui, le dédale; sans Jui, plus d’attache du passé au présent ; les Pseudo trône- raient sans contrôle; les diagnoses différentielles n'existeraient pas et seraient remplacées par troi ui tiendraient lieu de passeport; la e tournerait aux temps pri- est à tolérer; tous les po t ur les rais s que n es tanistes dome. ils Ritus a be aerer Se and temps que les positions se dessi- = ME qui les Si eech — PN eux, e des variétés, des noms de saints ou autre que — Pa comm 2 : ui est encore à l'état de fetus plus ou moins ae гаан our s'oceu- ntroduction, que celle-c ruits! Ils ne Vivid c pas 2x rus e 19 t qui er déjà tjus ger? 8 | тар тепсегоп yis and ee 4” , montreront leurs forme de leurs feuilles s faits pour s’ en- Da n nous ero eo oui dire que Ри e, que s entendr bo nté ЈЕ Кентай, suivante : E e l'u "= ~ ganes de l'hortieul- ceux qas ont prole ssion, de ceux sole au Ge Ll киче а Его ture et de tou qui seraient esiren de se Eê bi et toute science doit vivre de prog rés. Les investigations s des botanistes doivent tout embrasser et, en fait de nome enclature, D іс. elc. а diseussion de tous ces points-là, ceux ET les traiter, se placeront avec orgueil sous votr présidence Mais quand l'horticulture applique à la pratique ees notions théoriqu ues, elle se classe parmi les arts, y revendique sa place et quitte la sphère élevée où brille pucr rent. pour dices ans les bas- poet ou s'exerce le métier, bas-fonds connus sous le nom de marais, et par suite maraichers ceux qui y us ville Pour Phortieulteur ma rchand, cet art doit le conduire å produir A fons et KO afin de le rendement que ses la beu Pia s plantes doivent Re porter des Ces igurent s Prix-Cou- rants à "бен oy eg Сик à à Padres, se des amateurs. Ces amateurs sont Wei жас оп со mercants eux-mémes; fils de leurs . æuvres р ит Йо md % ut PLECTOPOMA NÆGELIOIDES AUREO-ROSEUM (LVH) 2 Hybr. Etabl. VH. (704) Serre temperee | | | —À— س‎ PLECTOPOMA €: NÆGELIOIDES (van ностте). 69 souvent, très-experts dne leur profes ils n'ont, la plupart du temps, qu'un bagage үүн fort léger et nous жазамын bien souvent un lan ngage i iq s endossons, en fait de en mettre sous l'égide de lois, a-t-il hens songé à la position difficile e "il nous créai ous l'avons répété à satiété! П en see a oup, à l'horticulteur qui introduit des n хаце, Il faut que, ac? eur RAD il en tire міні ui S pad nou зки inconnue jusque-là, se get ser, à montrer S LM eres feuilles: "ces feuilles си belles, trés-ornementales; elles ont, par dessus tout, un саеће personne шеп оппе п'еп re ; je e la a mes yeux ; Ô folie petite ا‎ êla fohé plante! Voyons, mon s ose d'en faire un оте nouveau, dés qu'il en SESCH vu les fleurs; rs pet us la ven- euri. — rave ce с, je vous la vends sous un т provisoire ; M. Koch pourra s'entendre ensuite и cá collé jo e de St-Pétersbourg, le prof. Ko ornicke, pour Ја classer définitivement. — Quant à à ce dernier pont mon cher, nous serons mis d'accord! Votre nom provisoire sera suivi du signe Garés qui een son origine pro- fane, le mot Honr., et tout sera dit ; le reste regar- que t échantillon tiré de CN toire de tous les jou ~ оне Be A. ndolle n n convenez que, par un no t d ае additionnel devrait plotere eux del es troducteurs de pla e ned Фассо- е —— ient en Proposer l'adoption par nos chambres législatives et punir eeux qui la зень de pénalités variant de six mois à cinq ans! i h Si notre umble voix ne partei jusqu'à Qum ub no x e ‚ sans doute, de n ter nos introductions, SCH les offrir à notre "clientele en les désig mplement sous un numéro d'ordre! Mais, није cette absten- tion de nommer, imposée aux horticulteurs, ne réduirait jamais que d'une seule Sté : € de syno е е vous avez chaque enr eur d'entre vous пе renierait pas, nous allons profiter eigenen nt de l'occasion pour ге- produ n p nous mo l'occasion du Posoqueria formosa Pranc nnia), notre brillant collaborateur s'exprimait ainsi Con VI, сорт, ur les infirmités dont certains de nos maitres sont gés : « "tanien doit à M. Karsten de charmantes ura oserait lever une pierre? De КЕШЕ lå, 5' А en est un, sie? ourrez dire qu'il n'a pas beaucoup d rit. « Mais, à propos de ce malheureux nrePosoqueria, le trop nommé, comme diraient les "ers s, n'est-ce pas le cas d'énumérer les causes multiples de cette superféta- tion de synonymes, qui viennent émailler chaque jour la nomenclature botanique? De ce fait, le monde rit; fort bien ! mais rire de ce que Гоп ignore, 'est-ce aussi bien? Ah! siles savants voulaient rire, quelle ample matiére à sareasme dans le caquetage eiert е Heger des chro- mane hebdomadai aires де certains ‘égard des noms qui font double emploi, les na- turalistes pèchent par plusieurs raiso ar amour de раска. кенені dit des initia- le Шы Celte manie, assez commune, affecte d'ordinaire ey quarts de savant. De pareils hommes, d'ailleurs citoyen honnétes et sensés,fontcomme ces pauvres gens «ener géniturequi raffolent des enfants кеде tres,etvoudraient à tout prix propager leur nom : ce sont, (qu'on nous passe une comparaison м йр des fauvettes couvant les Ré г ч nourrissant les fils légitimes du coucou : tant que au reste ап nid, les parents parlent bien haut de ger "fille la — н! pes au s'envole, il recon- пай sa race et repre m. Ainsi des plantes rebaptisées, sans ont > > les rebaptiseurs quand méme; qu'elles se montrent au grand jour de la critique, leur nom d'emprunt tombe dans ce panie 4,2 vieilles dirigen: Janine, (mot une table de synony d'annulation méme pour ceux qu ‘une infirmité tr nd non viables. Qu un ebe H un Endlicher RES ces fonctions, c'était simple, c'était raisonna- ble:ils avaient procuration, —MÀ mission à | peu prés officielle. Mais, par contre, niers, gens qui, ne possédant ni gibier niterres, vivent дә gibier du voisin : trop honnètes pour voler, ils қ titre que les Essais de MONT seraient 1 premier pédant qui les dépouillerai de leur fine fleur de gallicisme, "em pr SC? de les conformer aux sévères de Рог « 5° Par e ud systéme. — Sur ce point, soyon grave, er nous лице une des faiblesses Posee supérieurs. — Un système est de sa nature impérieux : il ty Weier avant tout le cerveau méme qui Га concu ` (1) Grisehowia, KansT.—Monochetum, Narp., in Ann. des sc. nat, 70 PLECTOPOMA (uvss.) NÆGELIOIDES n HOUTTE). Nous concluons 1. а се аб "il d à ss science de nous octroyer le droit de nommer provisoire- science. к. ren 5 ne connaissons, jusqu'à apt de heure, aucun botaniste See Horr. : 5 де done pas humble à sa naissance, il procéde bientót par voie de ré әлде сады c'es t-à-dire de conséquences шет га xemple : Un homme songe à simplifier la көлді нуге; еп adoptant une désinence шш pour les groupes qu'il suppose étre d'une méme v dés l'abord,la chose parait ише il sagit dinh. de régulariser , non d'abattre l'édifice élevé par les siècles : bientôt c’est un a Pb ement général, un —— emment complet de décoration avec des noms veaux usurpant les droits des anciens ; et trop sou- Yent, chose Se able, sur le terrain où les faits seuls devraient régner, il se livre des — ds mots EE -» on sait le reste: vous qui riez, tour- nez donc voire bes асе. Nous avons donné aux hybrides dont lations suivantes : d'avan bm bien souvent dé; voulu imiter la Grenouille de LA FoNTAINE «49 Par pruderie,(qui s'en do t2).—Une pruderie masculine ne saurait être que br ilannique. Dans le pela du terrain, tandis que l'honneur, la puissance et le génie y dominent), il s'est trouvé des esprits pudiques que scandalisaient ania Je тёз киез ‚ sentant d'une lieue leur mo ellent Chau- cer! rougissez die Hob facile grober !). Qu' ont-ils fait? biffé d'un revers de plume les noms à l'index comme si les traits du terme proscrit ne percaient en ricanant sous le terme pudibond, et si l'innocent sue- cédané n'avait l'effet de ces écriteaux officiels : stick по bilis, commit no nuisance, défense d'afficher еї...... le = e а 5: k s charmant? et qui pourrait s’en fâcher ! Où! pole, l'idée que nous avons eue de reproduire сейе page de tant d'esprit fin, ое s герани ріёсе! . YH nous présentons ici l'image, les appel- PLECTOPOMA (нувв.) NJEGELIOIDES s vn. ). 1; Бағаны (715). 9. seum (704). 5. ашасы (705). 4. bicolor (70 5. scintillans (0) xvm Suavc-rosemm (7 . La planche de 744 paraitra dans la diodes livraison. Lors de leur première floraison, nous les avons décrits sommairement comme suit, laissant à à ceux qui voudraient encourager nos travaux à еп faire plus ample éloge. Cette collection d'hybrides de Plectopoma s'éloigne tellement du type (FLORE, Ту, 518), et par la perfection du port, et par la beauté du feuillage, et par l'extréme diversité du coloris des fleurs, qu'il serait matériellement impos- sible à à un botaniste de se retrouver dans се chaos! Et, renversant l'apophthegme humouristique de feu Charles Morren « L "horticulteur marche en aveugle quand le botaniste ne l’éclaire pas, » Е: Моћеге : « Un flambeau à M. Dimanche ! 1. corallinum (Vax Hovrrz), (715). Port eoquet, charmant! Tiges rouges, ra- meaux compactes ; feuillage vert foncé ve- louté, entremélé de très-grandes fleurs ruge corail å pae air сне ome. . aureo-r e и, беу Feuilltge et mods Es floraison du Plecto poma gloxiniæflorum ді, chimenes ee V . perche, feuillage comme cela se voit dans le Plec- topoma Lines tcl i dont l'admirable fleur est toute hont tout au bout de ge obgué baguette que nous venons de caractériser, mais de fleurs à notre tour, comme Don Juan dans раа à tous les étages de la plante; le long de la tige centrale que de ses nombreuses ramifications (voyez les plate n et se montrant hors du feuillage, а l'aide de courts pédoneules qui partent де ГаіѕѕеПе des feuilles. Ses fleurs sont де couleur lilas marbré (et non purpurines comme dans la planche), à à gorge dae et constellées d'un pointillé carmin vif. C'est l'une de nos meilleures variétés, mais iid jte: ^ 5. candidum (Vas Hor), (705). C'est le poseen du précédent, mais garni, de bas en haut, de grandes fleurs bandi tout aussi blanches que la neige, à large macule citron; ces fleurs se ти | | | Í } „ен“ pid p am, фр = ۸ E м? Џ у w d PLECTOPOMA NÆGELIOIDES CANDIDUM (/,.17/) 2, div br. É tabl, VA. (70%) Serre lemperee > PLECTOPOMA (uvsn.) NÆGELIOIDES (vax ностте). pendant des mois. se inattendu, neuf? e charmante variété t du ans nos serres, que de convoitants! Mais, avant la date fixée pour la mise en vente (juillet Болан), aucun exemplaire ne sortira de l'Établissement. 4. bicolor (Van Hourre), (707 Feuillage de la forme de celui du Plecto- рота. glo oxinicflorum, mais trois fois plus grand; au lieu d'étre vert, il est pourpre à page inférieure. Grandes fleurs à orifice bien ouvert, étalé; tube chair teint de rouge à l'extérieur, jaune citron pur => Le Journal de Gand contenait naguère les lignes suivantes : « Charmés de la visite que nous avions faite, en avril dernier, aux immenses parlerres de ces suaves Jacinthes qui émaillaient des champs entiers dans I 'Éta- nous y sommes retourné dimanche dernier. Quel nouveau spectacle ravissant ! Toute une vaste serre ornée de Gesnériacées fleuries où les coloris les plus divers et les plus éclatants se disputent la prééminence. Nous engageons vivement les amateurs de fleurs — et aujourd'hui qui ne l'est pas? — à se donner la jouis- sance que la vue de ces délicieuses fleurs nous а procurée. Leur surprise sera d'autant plus grande qu'ils apprendront que toutes ces plantes ont pour base de petits tubercules ayant l'aspect de petites pommes de terre, que l'on conserve à l'état sec pendant l'hiver, sans embarras au- cun, et que Гоп met en pots au premier printemps. Déja, dés maintenant, tout ce monde s'est mis à fleurir, et quelle durée de floraison ! De juin jusqu’en novembre, ce n’est qu'une suite non in- terrompue de fleurs de tous les coloris imaginables. » ~ D sant, méme pour nous aux yeux de Qui « CE NOUVEAU SPECTACLE RAVISSANT > ne peut paraître inattendu . Mais les Qe нор sur nos sens un tel ascendant ( « UL МАМЕ PAS L FLEURS ! » ) que la vue de cette serre si m + A dE oie cle cep о н Let a | nériaeées de l'an Et en effet, le coup d'œil est saisis- | 71 l'intérieur, tout pointillé réguliérement de safran. 5. scintillans (Vas Hourre), (710). feuillage suaye-roseum (VAN HovrrE),(711). га e кыы n'est pas préte, aine livraison. et : trós-joli feuillage compac vert foncé , velouté. Fleurs bien. faites , du plus beau rose, à impériale jaune d'or ponctué. ~“ из “з "ә 8 fraichement, sicoquettement parée nous ағай constituer le plus bel ornement | que l'hortieulture ait jamais pu enfanter. Oh! vraiment, cette serre célèbre le Renouveau ! et elle sera tout aussi belle au temps de la moisson; elle sera toute aussi parée encore, quand nous ferons vendanges ! Mais, aprés vendanges, les pampres rougiront, les rosiers seront sans fleurs, l'hirondelle aura fui, la mésange fera tjine-tjine, le meures, com et le eultivateur vigilant rentrera sous verre toutes les plantes que tuerait l'hiver ! Les Gesnériacées, elles aussi, com- prendront alors que leur temps sera passé et, l'une aprés l'autre, elles laisse- ront choir, et leurs feuilles, et leurs tiges, et rentreront dans le néant pour laisser libre le toit qui les aura abritées pen- dant tout l'été. Mais, au printemps suivant, quand le jeune amateur aura cueilli la fleur de son dernier Camellia, quand la dernière Jacinthe forcée репеһега sur trouvant tout caisse pleine de poussière où elles auront passé, sans encombre, tout leur iver, il les tirera de leur torpeur en plantant de rechef leurs tubercules si complaisants, qui ne requièrent pas même de semaille; bientôt, par ana- 72 | logie, en voyant reparaitre la jeune tige, il se ressouviendra de ees vers d'un poéme de sa Jeunesse : О ver, à qui je dois mes nobles vétements, De testravaux si courts que les f 1 N'est-ce done que pour moi que tu puisas la vie? Ton ou bes achevé, ta саггіеге est finie! Mais les s temps sont ch angés ; sa mort tfut un sommeil : On le vit plein de gloire à son brillant réveil, Laissant dans le tombeau sa dépouille оние Fa ar un RE essor voler vers la lum (b. RACINE.) « Tout passe, tout casse, tout lasse. » Les fleurs le savent ; leur instinct leur fait pressentir qu'il faut qu'elles se dépéchent de eroitre, de briller et de disparaitre pour laisser à d'autres la peine de vivre pendant quelques heures pour кен de celui pour qui tout semble eréé ! жж x Les Базис. certaines de leur prix Oseraient demander raison de nos mépris, si la fantaisie ou le mauvais goüt nous poussaient à en médire! Elles nous dé- fieraient de citer une seule famille, aussi restreinte qu'elles, en genres, offrant plus de diversités de coloris brillants, et moins de soins requis. жж ж Aujourd'hui, nous ne sommes plus au temps (einquante ans bientót auront passé là-dessus!) ой lhumble Cyrille devait faire, à peu prés à elle toute seule, tous les frais de représentation ; quand un terne Gesneria, aux fleurs eouleur de brique, osait opposer sa prosaique corolle au scintillant colo- ris du premier, du seul petit Achimé- nès que nous possédions alors : petit Messie débarqué tout exprès des Antilles pour nous annoncer la venue prochaine de toute une légion de petits rhizomes qui allaient révolutionner les jardins en montrant, pendant tout l'été, dans nos serres autrefois vides et que n'habitaient, in illo tempore, que des oignons dessé- chés, honteux de tant d'honneur, — en montrant, disons-nous, sous ces char- PLECTOPOMA (нүвк.) NJEGELIOIDES (vax ногтте). pentes veuves de tout ornement, l'éton- nante diversité де leurs luxueuses, de leurs innombrables fleurs ! Mais arrétons-nous! — Nous nous proposions de passer en revue tout ce qui est digne de culture en fait de | Gesnériacées ; ce sujet nous entraine- | rait trop loin. Le temps... et d'autres motifs eneore, tels que la confection de notre nouveau Prix-Courant, ete., nous obligent à abréger. жж « Nous disions (Кгове XVI, 116, еп traitant des Nægelia, ete.) : « Et que ne montrerons-nous раз silence ! » i c Mais, Ce silence, nous ne б: plus le garder aujourd hui (pro parte D. Nous avons opéré, procréé, multiplié et nous sommes prét à vendre nos produits, et ce, en beaux exemplaires, dés le com- mencement de juillet prochain. Toutes ces plantes ont été vues, l'an dernier, dans nos serres, par des milliers d'amateurs; tous certifieront la parfaite fidélité de nos peintures. зінде E IW. Qu МАР ai лматы... əз» Les plantes figurées dans cette triple livraison sont la quintescenee tirée de 1 celles que nous avons obtenues de grai- nes et elles prouveront aux acheteurs que nous ne mettons en vente que du superlatif. * * Nous disons done... que nous sommes aux eourses d'Epsom ! C'est le jour du grand Derby; chacun y mène ses meil- leurs coursiers! Il faut aller vite! Et en hortieulture aussi, il faut aller vite ! Il faut produire du tout neuf, si l'on veut faire recettes... et nos Gesné- riacées, gràce à nos croisements, appor- teront un eontingent de taille à desserrer les goussets les mieux claquemurés ! pourquoi ne pourrions-nous p sourire à la vue de ees belles eréations as А PLECTOPOMA NXGELIOIDES BICOLOR (LVH) " 2 Hybr: Etabl. УН. (707) Serre temperee. PLECTOPOMA (нувв.) NÆGELIOIDES (van nourre). 73 que le pinceau de nos peintres a re- produit avec tant de vérité! Il s'est agi de tirer parti de la beauté de la corolle d'un genre, de Гехігете blancheur d'icelle; il s'est agi de s'em- parer de son ruisseau d'or et de marier cette exquise somme de richesses à tou- tes celles que posséde une toute autre plante, appartenant à un genre tout à fait différent, ayant pour mérite le plus ornemental des feuillages et des fleurs brillantissimes se montrant à tous les étages. Nous avons opéré, et la vietoire a couronné notre œuvre ! En voici les prémisses et — comme aux courses d'Epsom — nos coursiers les plus sémillants se montreront suc- cessivement dans l'arène. Nos livraisons vont se suivre et nos Gesnériacées, entre autres, n’en consti- tueront pas le moindre ornement. Nous avons du nanan, et nous le prouverons ! Mais il nous semble que ce que nos lecteurs voient déjà devant eux n'est pas à dédaigner ! П ne s'agit pas iei de longues perehes à tige dénudée comme est celle du Plectopoma gloxinioides (P. glabratum, Нахвт.), notre ancien chimenes gloxinic flora (Frore, IV, 518) paru dans notre ouvrage, il y а T 1596. MORTALITÉ DES GYNERIUM ; MOYEN DE LA PRÉVENIR. L'hiver de 1868 a été désastreux pour les Gynerium, du moins dans le centre de la France. Aprés des neiges trés-abondan- tes en décembre, HS venu le dégel des gie jours de suivi immédia- tement de gelées еліні de 12 à 14 degrés. Les Gynerium saturés d'eau, depuis les tiges jusqu'aux racines, se sont trouvés enfermés dans un bain de glace. Ces plantes peuvent жыл мара des abais- sements de température bien plus consi- dérables, puisque, pendant les hivers de 1860 et 1861, 21 degrés de froid dans le premier et 18 dans l'autre, ne les ont pas altérés. Mais c'est qu ‘alors ils se trouvaient dans un sol à peu près sec. On dit aussi qu'en vieillissant ils se dégarnissent du centre; la raison en est simple : les eaux d'hiver en pénétrant dans l'intérieur, en corrompent les tiges. Chaque automne, si l’on prend la pré- caution, après avoir coupé les tiges florifé- res, de relever toutes les feuilles et de les lier fortement, autour de la base, une bonne couche de bruyères, de fougères ou de paille longue pour préserver le so des eaux d'infiltration. Les feuilles sèches une diz et be ‚ personnes qui ont suivi mon exe 'ont pas eu, — Sonet; cs mon å plan ег * F, DU B N. Château du Vernet. + 1597. ORCHIDÉES NOUVELLES. Sarcanthus erinaceus Rens. FIL. 0, ii s vendere su Ferne de сојатпа e гасі Баса, rostello A subulato elongato apice bi entato, caudicula vata basi lineari, MN in stipite bifido entries caudiculæ inserto rj i des fleurs si bizarres qu'on ne sau- rait les regarder sans rire. Voici, par exem- ple, un rachis fléchi en zig-zag, armé de petites excroissances épineuses, avec des fleurs dans Је genre | қу celles du Camarotis n long gynostéme à ee du Rév. C. S. Parish г dai le 10 74 PLECTOPOMA (нувв.) NÆGELIOIDES (van ногтте). vingt ans, et n'ayant, pour tout bagage, que des corolles fort belles, à la vérité, mais rares comme les beaux jours, et posées au sommet d'une tigelle toute grèle, fort peu fournie de petites feuilles chétives, revéches à se montrer, ayant un air malingre qui fait peine à voir! les corolles et, en partie, la glabréité du feuillage, dans le simple but de ré- duire un peu oilu du fastueux Nœægelia zebrina splendens (Achimenes zebrina des anciens, que quelques hor- tieulteurs anglais eontinuent à appeler Gesneria zebrina, sans songer aux par- ties souterraines qui séparent si ingé- nieusement les Negelia à rhizomes écailleux des Generis tubereuleux!). Dans l'opération, nous avons tiré parti de cette précieuse qualité que possèdent les Хедећа, non-seulement de produire des fleurs à tous les étages, mais de se ramifier, de se buissonner, de défier méme les Fuchsias à се mé- tier-là. Nous avons marié les brillantissimes couleurs des fleurs du Nægelia zebrina splendens à la blanche corolle du Plec- topoma, en lui eseamotant, par dessus le marché, sa riviére jaune d'or et son di- Burman. Ds a fleuri l'an dernier et cette année, à Upper Clapton, chez MM. Low et Се, grâce aux soins de M. Bullen LIR адын Всив. FIL. Sepalis өлемі acutis, petalis deir -acumi- natis utrinque asin antrorsum acutangulis labelli ungue prot lato, lamina Se A - 2 Ж” pur mtr ui а UN dech, Air Odontoglossum radiatum Ress. e. кыр арїсе мөн dilatata emarginata cum apiculo, antice lacero-s mis га dianti us in hd ari antico rno in exter caudas antico interno in lamellas ipie: exeunte, rrulata, а is homi columna utrinque supra basin angulata (tabula tamen nu ges: der? serratis laeeris juxta foveam et circa androc Splen wem espéce SE аа артлы ей dont la beauté ressortira peut-étre pl encore, lorsque, au lieu de fleurs dicent d'un bulbe importé, on la verra prospérer sous l'influence d'une longue et bonne cul- ture. -- ie ан о а luteo- „Рип у de Lindley, précieuse déc e de Linden, a бш. ses Bes лгө et la eréte de son labelle grand nombre mes pareils aux deu glossum radiatum. — [p Odontoglos- sum Hystrix de Bateman, dont nous une fleur à l'obligeance du plus brillant. Les autres espéces à rap- procher de la nouvelle, Odontoglossum Schlimii Lind. et Benn. riL., На LINDL., PLECTOPOMA NÆGELIOIDES SCINTILLANS (ZVZ) 2. Мут Etabl. УИ. (710) Serre tempe гес PLECTOPOMA (нувв.) NÆGELIOIDES (уау ноотте). vin pointillé; nous avons rejeté la dis- position de son feuillage, tout en ne faisant pas fi de sa glabréité et d'au- tres propriétés dont nons tenions à faire partieiper le somptueux feuillage du Nægelia zebrina splendens qui ne prédo- mine pas, comme on s'en сопуатега en jetant les yeux sur les planches ci-jointes. On remarquera méme, dans le Plecto- poma nœgelioides candidum, ce cachet foliaire du Plectopoma qui le caractérise spécialement. ре Gloxinias sont-ils déshérités? — lus que les Azalées de l'Inde n'ont reds les Rhododendron. Les Gloxi- 75 nias oecuperont le premier plan, les Plectopoma, en fleurs, formeront pyra- mide au deuxième. D'ailleurs ne sont-ce pas tout autres gammes de couleurs? — Qu'ont-ils de commun entre eux, ces deux beaux genres? — Rien! Et les scintillants Dircæa, sont-ils détrônés davantage ? Où retrouverait-on ces ver- millons qui font le désespoir de nos peintres ? En un mot, toutes ces plantes peuvent vivre côte à côte ; elles se feront valoir les unes les autres et accroitront encore la renommée de cette belle famille. . VH аи eram Ксив. FIL., Sceptrum Вснв. . et Wanscz. (dont nous avons les types sous les yeux) ont toutes au bout du labelle une pointe trés-aigué Notre nouvelle espèce a les ии brun chátain égayé d' eu de jau àle. Les pétales, si spots ue par ls angles saillants de le ne labe à teinte blanche, porte des franges délicates sur sa partie antérieure élargie; les lamelles rayonnantes de sa base sont d'un jaune d'or encadré de brun; une large macule brune, bilobée, occupe la base de part blanche avec quelques taches brunes et jaunâtres : elle porte des franges bien marquées aux deux côtés du stigmate. Cette espèce a été découverte à la Nouvelle- Grenade par M. Blunt et vient pé fleurir chez MM. Low et Ce. Puissions-nous voir bientót abondamment multipliée une aussi splendide acquisition! as sme tenen Gees FIL. 1864 ad dom Zeg nutis- sime lobulata, graeili, juxta latera foveæ utrinque dilatata, alis lateralibus subacutis, ala rate, кен 5 rata emarginata, foveæ limbo erecto tello ascendente. e = E > = Cette plante porte une pan grappe pendante, engainée par de longues brac- tées : ses fleurs, d'un jaune verdátre ou cou- eur de miel, ont un labelle d'un jaune plus intense, ауес des bordures brunâtres aux deux segments latéraux. Ses grappes lâches rappellent le Cælogyne Pd undu- rés-d ifférentes nombron importatio тесте dé M. eL elle provient ав probablement d'Ass ял ж Е зь 2 R nli А. Leg et Gar.! Aff. Odontoglosso cærulescen et O. rubescenti Linot. Racemo paucifloro = џа- driflor en, eme triangulis PA sepalis lan- ceolatis apicem usque maculatis, peus cuneato-o hló ongis acutis, label ongu ue a basi dilata transverse ovato-ligulato, ante abrupte bidentato, dentibus divarieatis papuli ibus, carina inter- jecta, lamina abbreviata subrotunda retuse crenu- 2454 'columna a tera Oh! ces terribles Odontoglossum! / Lequel est espéce? Lequel est variété, lequel hy- b e naissance bien avoué? Pour surtout demandent-ils des noms préci ces Ze ctions équivoques? Telles sont nos éflexions chaque fois q n: i i espéces toutes nouvelles, SE qui, ien А e ment déterminables Tel est en particulier 1 notre embarras à 76 l'égard de ce bel Odontoglossum. Figurez- vous une eharmante plante dans le genre de Y'Odontoglossum Rossii, dud des ra- cémes gréles de trois à quatre сипе plus large qu'un florin : sépales d couleur rose, avec des taches cramoisi j leur sommet, pétales et labelle d'un rose « Pourquoi, nous dira-t-on, ne pas l'appeler Ehrenbergii? » Mais l'Odontoglossum Ehrenbergii a la callosité de la base du labelle tout à fait émoussée à sa pointe et heofoiébk: sans \ | ) || ji (бе Z 2222 А MA. 3 А. = | Sin = Odontoglossum dee Ress. dents : ses couleurs, aussi, sont ce gc de Гапсіеп Odontol Rossii LINDL. « Mais pourquoi done votre plante ne serait-elle c l'Odontoglossum caulescens Асн. Васи. t GALEOTTI? > Parce que ce dernier а des jean plus grandes et plus longues, de sépales et pétales aigus et plus étroits, le disque du labelle té р quoi done pas l'Odontoglossum rubescens Linot. # > Cette espèce а la fleur bien plus MISCELLANÉES. longue, égalant — à cet égard — l'Odonto- glossum cærulescens dont elle se distingue à à peine par sa callosité antérieure émarginée et très-large. « Etes-vous sûr con- stance de ces caractères? » Non, personne ne peut être affirmatif sur ce point; mais, tout ce que nous avons vu de ces plantes nous fait аю la constance de ces са- actéres si jamais, се possible, il se présente dé formes inter ege Se ces espéces et que се пе soient pas hy- brides, l'Odontoglossum ісі décrit Pe" n tout cas, une charmante et très-distinete nommer vesci diii en l'honneur d'un ا‎ émérite, T. uere Esq., de Mea Bank, xou "Glas L'Odonto ossum Bites vient d'étre introduit par MM. Low et C*, qui иш eu erte de l'espéce revie reste, H. Galeotti, dont les collections а une autre ag curieuse евресе inédite de ce méme genr Odontoglossum АШ Всив. FIL. іп Mohl et Schl. Вог. Zeit. 1864, 297. АЙ. Odontoglosso maxillari Lisp. Petalis a basi SAGS, labelli e allo euneato ovato, antice abrupte lobo, lobis lateralibus angulatis, lobo medio for- Geet бел. гарбе lateribus calli a basi versus icem involutis, lami margine minute crispula нв crenulata, columna 6 cili clavata aptera. Rca Ses fleurs sont aussi grandes que celles de l'Odontoglossum nebulosum. Ses sépa ales étroites, à pointe сгепше, qm avec une teinte rosée, sans macules ; colonne gréle, en massue, sans iles Cette jolie rus semble étre un lien de connexion entre les Odontoglossum nebu- losum et Od. ‘Rossii de Lindley. Elle a les pseudo-bulbes grêles et étroits ди er et les pétales larges du premier. Ajouton que si nous connaissions bien I "docuit NÆGELIA FULGIDA BICOLOR. 2. Mexique š A D D erre lemperée. 1755-56. NÆGELIA FULGIDA к. orre. 1. Nægelia fulgida concolor. — 2. Nægelia fulgida bicolor. n? 870. по 871. Gesneriaceæ. CHARACT. GENER. — Corolla oblique adnata, tubo ventre inflato, dorso recto, limbo inæqualiter quinquelobo, fauce late hiante. Annulus pren uinquecrenatus. Stigma capitatum. Reli esneriæ. — Herbæ stolonibus squamosis postu tes г foliis plen еы racemosis, ante an- thesin E REGEL, ii in e GEL Index sem. Чы Ed Zuric.1847, 4; n Flor а (Bot. Zeitung) XXXI, 249. — Walj ›. Ап“ nales 1, 471; II, 1069. з Linnæ а, XXIX, = 505, 509, 545; XXXIV, 229, 452. — Fran XVI, page 115. qst Flore de sab Aehinene Nagel T — (avril 1846, pl. iub Өре M лі Bot. pw 6 (1858) sub Cena cay Ze a) et dar XII, — Coll. Linden in Herb. Pai d о 445. tymol. Dédié par le Dr Regel au Prof. С. Хе- Pu de Munich. CHARACT. SPEC. — N. rurea. Foliis late ovato-rotundatis, basi cordatis, molliter pubescen- tibus, grosse et duplicate crenatis, concoloribus ; я bis calycis lanceolatis, acu ле, ihi ubo ex lata basi. cylindraceo-campan lato 0, subtetragono, nec ventricoso, limbo patulo, Леђа subæqualibus, triangularibus, "acutis; corolla læte coccinea, intus rubro-maeulata. E. Октв. СНАВАСТ. VARIETAT. — probe qute ventre dest intus rubro-maculato. — Ver B. Ковгі., legit. Le Nægelia fulgida concolor est une magnifique plante aux fleurs d'un ver- millon tellement étincelant, que le pin- ceau de nos artistes découragés a dü rester à mille lieues de la nature. Aucun peintre, füt-il l'égal d'un VAN SPAENDONCK, d'un Jean VAN Олег et autres, et des meilleurs, ne trouverait moyen d'imiter pareille couleu r! Parmi nos Nagelia fulgida ол, il s'en est rencontré dont ur Mi-partie vermillon et mi-partie den blanc tout marbré : c’est cette dernière variété que nous publions ci-contre , sous le nom de Ж. fulgida bicolor. Nous nous sommes étendu longue- ment sur la culture des Gesnériacées en général, et des Nægelia en particu- lier, dans notre XVI" volume, pages 115, Е 117, 118, 119; le leeteur y trou- era tous les renseignements désirables ditur traiter ees plantes en perfection. L. VH. Sum apterum de Lexarza, nous le trouve- u certai ei pans tae Sins rianum а été 6416 par nou R. , Esq. de ae еМ, ri Giehisford; ei ui a bien voulu nous en communiquer à deux repri- о q., qu'on le trouve sb collections anglaises d'Orchidées ntes, Aff. ее Insleayi Linni. Labello basi utrinque semiovato, carina a baseo s centrali lineari, lamella semio- blonga apice utrinque “juxta carinam, column basi ze tabulam non pm Reus. 1. с. vente de M. Stevens 4 des espéces laisse, parfois, à désirer. Un 78 dessin vivement enluminé des fleurs l'Odontoglossum Schlieperianum figurait, Odontoglossum Schlieperianum Вснв. rit. par suite d’une confusion, à côté des bulbes d’une espèce toute différente. En revanche les bulbes de notre espèce avaient, lå, pour portrait un dëng de fleurs де l'Odon- toglossum ob Вснв., espèce еп- core non introduite, mais qui rivalisera, 5 que не opere ër ges Linou, и алын Bluntii et même avec le charmant Od. тутак de Bateman. Quand les bulbes achetés se mirent à fleurir, nombreuses furent les dé- ceptions : Г Odontoglossum Schlieperianum sembla faire absolumen t défaut. Mais bien- tôt, nous recümes l'espèce en fleurs d M. Linden, puis de M. Moritz Reichenheim de Berlin, du consul Schiller de Hambourg et de M. Adolphe Sehlieper d'Elberfeld, 2616 collectionneur d'Orchidées à qui nous avons dédié celle-là. La plante a été également bien observée en Angleterre par M. teman et par M. Day. Nous hésitâmes d'abord à la dé- erire, ne sachant pas s’il ie, Geet d'une езресе unique ou de езресез trés- voisines ou d'un état dissiypbe de VOdon- e MISCELLANÉES. i| toglossum Insleayi, auquel la re | extréme des traits semble rait а ratta comm Bat ue la tablete рен» CH Ја base méme or- gane) dip ces couleurs, iso on: sont bien plus les sépa- les, betales et labelle , espéce, sont d'un jaune > et ne portent de marbrures que dans leur partie infé- rieure. L'Odontoglossum Insleayi présente, d'ailleurs, constammen M une tablette proé- minente sous le stigma 005 avons Бег» А xc procurer des informations sur la patrie de ces plantes. L'Odontoglossum Insleayi semble habiter exclusivement le Mexique. Nous en avons eu des Ter secs du Mechoacan et ucun autre herbier. L: Одоно уон 'Schlieperianum est pro- ‘gion de Co sta- - ~ © = . £5 ehainement genes Nanodes Medusae Исив. FIL. Foliis oblongis acutis oblique et inzequalite: bes bulis, floribus paucis termi inalibus maximis, adn м рега talis sque minoribus ligulatis : acutis, labello ac ; subrotundo toto limbo ciliato fimbriato. Кен Du temps de M. Crabro scandicus, viv тй un M. Serapias, laborieux auteur és Or "RU 10 A, aer? ei A. mp y Y H M". A erre lemperet. EUCODONIA NÆGELIOIDES LILACINELLA (Z.V//) (714) 2 Hydr. Etabl. VA. г қ ү | | comen көбесі бан сысы іліктік ж. жай sS. ШЫҒА Аы РТ > a РЧ 1757-58. BUCODOMA avery VEGELIQIDES. LILACINELLA A vax постто). Gesneriaceæ. CHARACT. GENER. — E. Habitus : Herbæ humiles, pauca foliorum aom дно ger longe pedunculatos agentes. Calyx tub bas parvus, profun rium semiadnatum, attenuatum. Fructus capsu- sai e late bilobum. Hansr. , Linnza XXVII, age avoir appris Une XXVI, p. 168). пе plante mexicaine TE u do ma. te еар 1859) et la localité où feu C. EHRENBERG SÅ ouvée (а Zapato prés Tlacolula, au Jang iei Enfin dans son Clavis tribuum et generum Gesne- Ba. -: “Шаға Done а as Кой leria : juste une "douzaine de genres conservés wa cette оше tribu. Notre Eucodonia (Eucodonopsis) næ- gelioides (FLORE XVI, page 1) aura jus- tifié ce que nous en avons dit; les ama- omme nous le som s-méme, d'enregistrer aujourd’hui “8 Sieg Hs genres qu'il а eré hier, qu'il ОРН а Шош hui, pov les repren- dre en sou Il lui suffit de chercher à Қы із qu ба р et il satisfait aux exigences de la se us, hortieul- teurs, pouvons-nous Aes au Ses ұлы e ut. chan- ger la nomenclature de nos ix-Courants ? C'est ture que ms, soient les motifs qui y condui sn SÉ scienee; Ze aucun b naitre que nous ne тэң dënnt: cause aisée à com- "e = noms qui déjà ont ans nos n: le à à à Tenere ІП nies bien deii que l'auteur cec le contenu ses travaux précédents, e xquels il doit өткір оне tant de talent et tant de po sans que nous, horticulteurs, puis- elature que nous avions just de dans les кч travaux де M. HANSTEIN Nous ne nous ird је douté que б A eg toute récente encore, ne durera Berg « Се que vivent les roses, l'es iuc PEN C EES teurs et nos collègnes en auront été satisfaits. Le nouvel hybride que nous leur on » qui déclara close la série des formes tranges de cette famille. Voiei pourtant une de ces formes originales qui font men- | tir la prédiction. Depuis longtemps déjà, 80 EUCODONIA (нувв.) NÆGELIOIDES LILACINELLA (L. vax HoUTTE.) présentons aujourd'hui est d'un tout autre coloris. Nous le vendrons dés le mois prochain (juillet), en exemplaires qui fleuriront encore brillamment cette année. Notre primogenitus , notre Eucodo- nopsis nægelioides est d'un rose purpu- rin ; le nouveau venu, type de perfec- tion, et pour la forme des fleurs, et pour la netteté des dessins, est, vers la marge, d'un lilas frane marbré de lilas foncé ; la gorge, toute blanche, est striée de jaune d'or et pointillée de pourpre. Tout comme l'Ewcodonopsis næge- lioides, celui-ci forme de vrais buissons de fleurs, bien touffus de feuillage, bien garnis de nombreuses et grandes corol- les de brillants coloris, tenant assez de la forme qu'affectent certains Bignonia, mais à orifice plus large. Ces buissons herbacés ont autant de largeur que de hauteur, sont garnis en tous sens, et / trés-propres, conséquemment, à figurer dans les serres, dans les appartements, ` soit isolés, soit au centre de corbeilles qu'elles décorent très-longtemps, риф, qu'à leurs premières fleurs еп succède constamment d'autres qui surgissent pendant des mois entiers. La base des Eucodonopsis se compose de rhizomes et non pas d'un tubercule comme chez les Gloxinia, Gesneria, Direea, Dolichodeira et Stenogastra. Ces rhizomes ont la plus grande ana- logie avec ceux des Achimenes, Медейа, Scheeria et Plectopoma, et se traitent de dant l'hiver, pour ne les planter qu'au premier printemps, plus ou moins tót, suivant la convenance du cultivateur. L. VH. .Nanodes Medus: Асив, ғи. M. Linden nous avait envoyé un dessin de nous eontentámes d'y voir un type tout à н neuf et des plus extraordinaires. Nous royons savoir que Linden l'appela sonia splendens. n plus re MM. pup eur nous l'avons figurée ic grande que sur le sec, mais néanmoins plus petite que dans le dessin de M. Wallis q hautes Andes de l'Ouest Ce l'Am méridionale. HB. FIL. (La suite à la = livraison. КООШ ме - d m ~ Ñ À DIGITALIS О Semis., PURPUREA (Varietas) Rustique. DIGITALIS PURPUREA VAR, Scrophularineæ, La variété que nous figurons d’après le Floral Magazine, appartient au Digi- lalis purpurea L. Elle serait даће aux semis de MM. Ivery, de Dorking, qui ont à répondre devant Dieu de la fidé- Ше de la Re que nous montre le Rév. Dombrai Notre Digitale indigène est chez elle dans les sols schisteux, granitiques, sa- blonneux ; elle affectionne les sites agres- tes : c'est dire que pour la voir vigou- reuse dans nos jardins, il y a lieu. d'y RE pour elle des situations simi- aire Bisannuelle, elle demande à n'étre pas oubliée, ainsi qu'il advient де Г He- dysarum coronarium et d'une foule d'autres jolies plantes que l'on doit re- nouveler par la voie du semis si, l'an d'aprés, on n'en veut étre privé. Les Digitales se sément d'elles-mémes là où elles eroissentà l'état sauvage ; mais dans nos froides eontrées et surtout dans nos bas-fonds, que nous nommons jar- dins, оп le sol est permanemment hu- mide et froid pendant la mauvaise saison qui dure si longtemps et durant laquelle le jeune plant fondrait mille fois, il est préférable de semer vers la fin du prin- temps. А l'automne, le plant est devenu vigoureux et passe alors impunément l'hiver ; on repique, оп met en place en dontoglossum Наш? хот. Bot. Вед. t. 1992. dobulbis ovatis acuminatis ý ر‎ ensiformibus in n Bot. Reg. t. dg „Оторов по 6. п Walp. Annales, VI, р. р. 828 п Très-belle espèce; fleur de 5 1/2 pouces de diamètre, d'un beau jaune tacheté de pour- pre; labelle tout blanc. ` Croit sauvage érou ; (Nouvelle Grenade) en по- vembre, à une altitude de 8500 pieds. RcHB. FIL. 11 82 mars-avril suivant, en choisissant, répé- tons-le, les endroits les plus sablonneux, les plus élevés du terrain dont on dis- pose. D'une nature un peu déhanchée, les Digitales aiment à figurer sur le devant des bosquets qui leur servent d'arriére-plan et en masquent un peu la nudité. Il ne peut étre question de leur donner toute liberté de croissance, comme s'il s'agissait de rochers à garnir oü l'on peut les laisser choir de toutes parts; leurs épis doivent étre mainte- nus verticalement ; il leur faut le collier de force, с 'est-à-dire le tuteur; on doit aussi les planter en grou е, а 25 сеп- timètres de distance, de manière qu elles se fassent valoir mutuellement. Les semis du Digitalis purpurea ont donné des variétés à fleurs blanches, roses, toutes ponctuées à l'intérieur. Nos Prix-Courants offrent des graines de variétés nommées gloxiniæflora que nous n'avons pas vues nous-méme; nous les tirons d'Allemagne, et e'est peut-étre de се pays-là que dérivent celles dont MM. Ivery paraissent faire tant de cas. DIGITALIS PURPUREA VAR. H s'agira de voir si les larges ponctua- tions figurées sont naturelles ou exagé- rées; nous ne pouvons rien nier et bien moins encore affirmer(D. Ce que nous pouvons déclarer, néanmoins, c'est le tort immense que font à l'hortieulture mar- сћапде ces figures d'Orchidées, par exemple, de dimensions ridieulement outrées, audacieusement bariolées de bleu de jardinier et d'une foule d'autres couleurs incroyables qui découragent et, disons le mot, qui dégoütent les ama- teurs en leur ótant toute envie d'acheter ce qu'ils n'ont pas vu, de leurs yeux vu ! Ce sont ces peintures de fantaisie qui nous enlévent toute confiance, quand on nous envoie certaines planehes avec prière de les reproduire dans la FLoRE. : Nous sommes payé pour étre méfiant. L. VH. (1) Nou я prenne que les Digitales d'Ivery ont noie cette année ; leurs fleurs étaient plus randes e ine dat ment les proportions ешкш débitées sur la planche ci-contre. L. VH, س T 1598. CULTURE Mon intention n’était pas de parler au- jourd'hui de la culture de cette admirable famille des Gesnériacées, qui n'a pour ri- vale que celle des Orchidées; mais je n'ai pu beni d aux sollieitations de plusieurs personnes, abonnées à la FLoRE, qui m'ont fait l'amabilité de venir visiter ma serre. Latempérature froide et humide decette année (1867), désastreuse pour toutes les cultures de pleine terre, a, au contraire, * es toujours si nuisible. Pour la premiére fois, depuis que je mee les fleurs, j je me suis vu forcé, pendant les mois de juin et де juillet, de faire de temps en temps du feu, tant pour donner la chaleur qui manquait, que pour chasser une — маг ађоп- dante. Aussi avons-nous obtenu une flo- raison splendide : plus de trois mille pots esnériacées, venant poun geg de l'Établissement de M. Van Hou u de graines de mes semis. Je le dis eR inr DES GESNÉRIACÉES. tt non pour faire une réclame dont on a pas besoin, mais pour rendre hom- mage à la vérité, les serres de notre Édi- teur n'ont pas de rivales pour cette caté- - gorie ‚Че plantes. Toutes les variétés que Quoique s les Gesnériacées, tant à tubercules аг а ete. écailleux, deman- de passer Г ape dans des caisses remplies de son ou able; 2° celles qui, par leur végétation dëch floraison tardive, deman- dent = la chaleur en ашошпе, et en hiver Гађг de la serre chaude. en serre froide et de les conserver. miére catégorie comprendra : les Gloxinia tubéreux, les Dircæa, les Achi- menes, Locheria et Isoloma OH lith, & pict in Horto Van Houtteano CYPRIPEDIUM LÆVIGATUM а/е. 2 Philippines. Serre chaude. ЛМЕ — s | | 1760—1761. CYPRIPEDIUN LÆVIGATUM ват, Orchideæ, CHARACT. GENER. — Vide Fron, III, janv. 1847, 186. CHARACT. SPECIF. — Foliis distichis ensifor- mibus coriaceis obtusiusculis lævigatis immaculatis y + Жат ғ” қ ft 1 ж SR hrap- H 1 E D D D . . 7 D tels ovatis acutis ovario 2-plo brevioribus, sepalis lateralibus connatis dorsali -ovato acuto conformi- bus, petalis sepalis 4-plo longioribus linearibus sursum in margine setoso-glanduligeris contortis acuminatissimis, labello angusto oblongo acutius- culo, staminodio eordiformi emarginato. BATEMAN ypripedium lev = atum Barem. in Bot. ад. n° 5508 icon hic iterata. — Е. Brot, Gar- tenflora, 1865, 585. — Gardeners’ Chron. 1865, 914. — Косн, in Wochenschrift, 1865, 548. — E. Morren, Belg. hort., 1867, 102. Espèce robuste, d'une culture extré- mement facile, à superbe feuillage tout à fait lisse, à grandes et belles fleurs : telles sont ses qualités. Des défauts: elle n'en а point! Un Cypripède peut-il en avoir? Ce genre-ei compte-t-il un seul in- différent? N'est-il pas le plus privilégié, peut-être, des amateurs? En est-il un qui l'exelue de ses collections? Ne cher- che-t-on pas à les propager partout(1)? (1) Nos lecteurs verront, page 68, Prix-Cou- rant по 125, que nous avons réintroduit des Су- pripedium guttatum (Frore, VI, 151) aux fleurs 0565 toutes marbrées d'hiéroglyphes blanes. Оп зай que cette espèce, originaire des confins de la Sibérie, est parfaitement rustique chez nous e qu'on ne saurait mieux la cultiver qu'en la plan- tant sur le chevelu d'arbustes décorant la partie L. УН. = nord du jardin Et pourquoi ? — Parce que toutes les espèces de се joli genre ont un port mignon, qu'elles ne prennent guére de plaee, qu'elles fleurissent toujours, qu'elles ne sont jamais revéches, pas méme entre les mains de pseudo-jardi- niers. A l'occasion du Phalænopsis Ludde- manniana(FLore, XVI, 55), nous avons dit que notre ami J. G. Veitch en avait fait la découverte dans les Philippines, en y eherchant des Vanda Batemani, et que c'était en y trouvant enfin ces der- niers que, d'un coup de filet, il s'empara et des Vanda et d'un lot d'une plante qui lui fit tout l'effet d'appartenir a enre Cypripedium. ' C'étaient des Cypripedium læviga- um. L. VH. xinia à rhizomes écailleux. Nous réglant sur la saison qui s'avance et la floraison qui s'en va diminuant cha- que jour, nous commencerons notre cul- lure par la fin, c'est-à-dire par la mise au repos. Nous n'avons pour cela qu'à vous raconter ce que nous allons faire depuis aujourd'hui (20 aoüt) jusqu'à l'année pro- chaine à pareille époque. Je vous ai déjà dit que je n'avais en ma possession qu'une serre froide. Elle est en се moment pleine comme un æuf : sur les banquettes du tour et du centre, sont les Gloxinia tubéreux, entremélés de Pal- miers, de Dracæna, de Panicum plica- tum (graminée ornementale que je recom- La seconde, les Nægelia, Туйга et Glo- eux mande d'une maniére toute spéciale); cà et là, sont disséminés des piquets à plate- juncea, des Begonia pleureurs, ete. Mais jai dehors des milliers de plantes qu'il toute nécessité que mes Gesnériacées dé- guerpissent et que le logement soit libre 84 our l'échéance. Cependant је sais par d un degré e E de maturité, je ne re- trouverai plus au printemps, quand je vou- drai les mettre en pousse, que des peaux desséchées ou moisies. Or, dés la fin d'aoüt, Je choisis un em- А 4 sable mëmop et à mesure que besoin en à châssis. C'est là qu 5 ies de fleurs, achéveront leur végétation comme je vais l'indiquer. PREMIÈRE CATÉGORIE, 19 жаш tubéreux (Ligeria speciosa). e coloris qui présente de l'analogie avec le labelle de certaines Orchidées. La florai- son dure à peu prés trois mois, depuis les premiers jours de juin jusqu'à la mi-sep- tembre s uns produisent des fleurs SE forme du type; les autres sont à fleurs dressées (les erecta), ere obte- nue par la culture et Је 5 ; d’autres enfin tiennent des deux et ne өзім, ni droites ni penchées. D'un tubercule affectant ur forme de celui 0 оитопте, sortent des tiges, еп nombre variable suivant Табе et la grosseur, don nant naiss à de ыты тыс ос feuilles veloutées, d'un Se plus ou moins intense ou marbré plus clair. De l'aisselle des feuil- les qui sont opposées , surgissent trois ou qu la E du poing et doit donner de 60 à 80 fleu Pour om une forme irréprochable, un Gloxinia ne doit pas avoir ses tiges de plus de trois à quatre centimétres de longueur; ses feuilles trés-grandes (environ 90 à 50 centimétres de longueur, pétiole compris, 15 de gie sum étalées sur assiette; les fleurs et les boutons formeront au- а du feuillage, une boule compacte, sans feuilles entre- MISCELLANÉES. mélées. La culture sous châssis prés du verre, peut seule les amener à cette forme gracieuse. Élevés dans ces propo il ne peut tenir que neuf pots par métr carré de superficie, mais quels pots!... DE LA MISE AU REPOS. Dés la fin d'aoüt, les Le gros tubercu- les ayant en génér ral four ne floraiso cela méme, épuisé plus promptement le fleurs. Au fur et à mesure qu'elles se seront fanées, on aura la précaution de les enlever et d'en couper avec un eanif les pédoneules le plus prés possible de l'ais- selle de la feuille, en ménageant toutefois promptement leur décomposition aux tiges et aux feuilles qui ne veulent supporter le i d'aueun corps étranger. Il еп est me pour tous les différents genres de cette famille. Les fleurs fécondées, soit na- turellement, soit artificiellement, fructi- fient facilement; il faudra avoir soin, aprés de leur relever les feuilles avec précaution, car elles sont trés-cassantes. Aussi j engage, avant de faire ce transbordement, à laisser les feuilles un peu se ramollir par une privation d'eau momentanée. T que la pour le j jour, 10° pour la nuit, les “pasa seront ten mme soulevés, å moins de pluie ou de brou Les arrosements пе — pas su s subitement : tant e l'on verra les feuilles se maintenir ене et fermes, 0 pour conserver à Ја terre des pots une humidité raisonnable. Ceux dont оп verra le feuillage jau unir seront enlevés du coffre, où ils étaient Zeg alors, pour être PEARCEA HYPOCYRTIFLORA Ё. Regel 6 = 1 Equateur У Serre ehaude. ХҮП. 1762. gege па ы ауы ов s. И Ри EE Ры ere ER i ата. ны E <> . placé en plein midi. 1762. PEARCEA HYPOCYRTIFLORA к. кесті. Gesneriaceæ, CHARACT. GENER. rr SPECIF. — (Species unica.) Calycis tubus germini adnatus, limbus sub- campanulato breviter 5-lobus. Corolla tubulosa tubo oblique Pte qe Чай, superne constrieto ; is 5 conniv rentibus faucem 5. Stigma capi- се ре- теппап из squamosis. E. Кон, Gartenflora , déc. 1867, 588. Pearcea hypocyrtiflora E. Rec. |. не y erecta, tota етн subhirsuta, neg? fibrosa, propa- gulis aucta, foliis oppositis breviter petiolatis = = "= D j^ = о x ex x Ë enz rotundatis obtusis bas si | cordatis, sinu an- dentibus wey i Пон ris, Mk cis ES tubo ovario connato, limbo ultra ovarium ucto subcam- panulato кейіме 5- ua corolla jme ín gibba fere globosa pee hirsuta, lobis 5 parvis соп- niventibus faucem claude: entibus, filamen villosis , RAE loculis pubescentibus isci ERAN $5 CA Segen ovarii apice libero. Ноок,, Вог. Нуроскита BREvICALYX, (Catal. Veitch.) Le Pearcea hypocyrtiflora Rec., en vente l'an dernier par MM. Veiteh sous le nom d'Hypocyria brevica- lyx (Увисн), est l'une des plus jolies gesnériacées que nous ayons vu intro- Чите, Son port, son feuillage, ses élé- gantes fleurs, tout en lui est coquet. En dédiant cette charmante plante à M. Pearce, l'excellent collecteur de Гіп- dustrieuse maison Уенећ, notre ami, le D' Regel, aura fait Plaisir à tous les Gesnériomanes, сат, ainsi que le fait remarquer avec juste raison le В" J. D. Hooker, elle a des rapports d'une part, non pas avec les Gloxinia (Horrur.) (Ligeria Decaisne), mais avec les Gloxi- nia L'Herit. par ses rhizomes; elle tient, d'autre part, au genre Hypocyrta par la forme de la corolle et aux Gesneria par ses glandes. Son calyce exigu la distin- gue encore de ceux de la plupart des autres gesnériacées. Ге Dr J. D. Hooker avait déclaré s'abstenir de créer, a cette plante, un genre nouveau, tout en disant qu'elle en méritait SC П avait remar- qué probablement : Que le genre Alsobia Нахзт. (1), créé (1) Less, XXVI, 180et 207. pour le Drymonia punctata Linne. (D, avait été détruit par son auteur qui le range aujourd hui parmi ses nobles Ерібей Опе le genre Anisopleclus Oznsr. (9) avait véeu et qu'il avait été réuni à la section Erythranthus Нахзт. du sous- genre Alloplectus refondu 14) Que le genre Aneto était réuni au genre Silenophora Вехтн.(6) ; ue 50 p. °/, des membres du vieux genre Besleria avaient reçu d’autres bil- lets = at es genres Brachyloma Haxsr.(8), Salad Oznsr. (9), Caloplectus Ornsr. Calypsoa Horr. ( (10), Centrosolenia ВЕХ- тнам (1), Cheirisanthera Honr. (12), Cho- risanthera (Don) Oznsr. (4%, Coccanthera Косн. et Hwst. (15), Collandra Lex. (14), p. e „е. Ho, misce. 77. — Ноок., Bot. Мад., „и 4 Вер., т, 716. Бекаа гне (Но (2) í nig Punctata ($ Euepiscea), LINNEA , XXXIV, нард centro- (5) Ова . р. 44. (4) Alloc (гудала) coria ceus HANST. (3) nen æ Endlicherian ise. Flore des P uide /1, 25. — Arct. i eisen +. = Besleria gnis Manî. et GALEOTTI, deng — Linnæa, XXXIV, 513-315. Вехтнам, Planta Hartweg. EN • 497. (7 Jee XXXIV, 449 et Ж. (8, 9, 10, 11, 12) p. 450. — (15, 14), p. transportés dans un autre 25 cette fois i ne rimera encore rien. Là on les laissera se P dossier complétement, les chássis toujours abais- sés, à moins d'un soleil trop vif et éclatant, e evant vo кана pes les chássis de quelques 86 Conradia Макт .(1), Corytholoma Den), Corythoplectus Oznsr.(9, Cryptocaula Hawsr.(£, Cryptocolumnea Нахзт.(), Cyrilla L'Húnr. (6). Cyrtanthemum Oznsr. (7), Cyrtodeira Hansr. (8), Dias- temella Ornsr. 9), Dircæa Dexe. (10 ^ Dircæo-Gesnera Рулхен.(11), Duchartrea De. (12, Eucodonia Нахвт. (15), et cin- quante autres, descendent d'un eran ou de deux erans, et, pour simplifier la no- menelature, sont réduits, soit à l'état de sous-genres, soit au simple état de sy- · nonymes. Les botanistes approuveront trés- vraisemblablement l'auteur que l'on dit être très-consciencieux puisque, pour simplifier la chose, il étrangle ses pro- = u reste, trés-nombreuse progéniture < hij kan tegen `t verlies, > mme on dit en flamand. Reste à savoir ee qu'il fera de notre Pearcea REGEL ; — son prochain travail nous Гарргепага. H nous apprendra bien autre ehose peut-étre encore, car < Je ne suis pas éloigné > dit-il(19 < de rallier, comme tributaires de mes Gesné- riaeées, les Cyrtandracées, les Ramon- diées, les Orobanchées et autres Schma- rotzerformen. » En agissant ainsi, quant aux Cyrtandracées et au genre Ramondia qui en faisait partie, il n'aura du reste rien inventé et en reviendra tout simple- ment aux anciennes traditions(19) ; seu- lement, à aka de Lindley (16), i] les mettra à la queue, tandis qu'Endli- cher (17) les mettait en tête de la famille. Si tout cela s'exécutait de l'agrément des sommités de la science, nous y (1, 2, 5, 4 nd rm oem 111p £5. — 15) ». £i Ч innæa, XXXI IV, (15) The ciae Cyrtandreæ, usually regarded as a distinet gro as been remove sch and w sufficient лған іп We kingdom, p. 671. (16) LINDL. RE CU (17) Ека бады Genera, p- 716. PEARCEA HYPOCYRTIFLORA E. Весег. gagnerions, nous horticulteurs, en ce sens que, sauf une espèce de Klugia (1), qui est américaine, toutes les Cyrtan- Чгаебез appartiendraient au vieux monde qui nous apporterait entre autres comme contingent les Liebigia 2), les Æschy- nanthus®), les Agalmyla (CN les jolis Didymocarpus (5), les Chirita (6), ]es Streptocarpus, le joli Ramondia, le rustique Rehmannia, les Klugia mimant des fleurs de Clitorea, les Cyrtandra dont une nouvelle ебресе si belle de feuillage, etc., etc. : tout се monde-là élargirait singulièrement la famille ! і, maintenant, le D" Hanstein parve- nait à y fourrer les Orobanchées (7), c'est alors que nous tenterions leur culture ! ! Et pourquoi, de fil en aiguille, n'atta- querions-nous pas du méme coup les Loranthées dont il existe tant de belles espéees ? Les figures que nous en avons vues nous ont ravi : le Nuytsia floribunda, entre autres, King George Sound, à cóté de nos jolis petits Cephalotus et que les habi- re de feu(Fire tree), de. ses E puc de fleurs du plus bel orange, et jusqu'à notre Gui, le sentimental mistletoe des anglais. Ny aurait-il pas là de quoi garnir de Gesné- riacées toutes les parties de nos jardins? Et une fois les Loranthées apprivot- sées, il n'y aurait plus de difficultés à traiter des Rafflesia, des Brugmansia Виме et méme des С) pne Il sufli- rait de s'y mettre. VH. ) J. E. Рилкснох, Flore, VII, p. 287. (2) Flore, Ш, 973. — (5) Flore, Ш, 197, 256, 5 ter (4) IV, 558. — ( 505; ІХ, 152, sans comp s autres en réserve. — CM 1, 155; И, avril 1846, o3; Ш, 285; IV, 407; LEY, Veget. kingdom, ere can ° oubt, however, that the телген affinity of Broom rapes is to Gentianworts. LispLEy, ibidem І. vn centimétres et seulement au moment oü les rayons tomberont de face sur le verre. Si les nuits devenaient froides, on pren- DESDE drait les précautions vhs pour empécher le froid de les attein e Quinze jours de cation sont su Lind . Serre cha UNDATA DICHORISANDRA ide І Sources de 1 Amazone. а 1765 —1764. DICHORISANDRA UNDATA Auen. Commelineæ. Jolie plante à physionomie bien ràblée, disposant trés-réguliérement ses tigelles de facon que tous leurs som- mets, d'égale hauteur, offrent à Геп une surface tabuliforme. Et comme un vieux loup de mer aime toujours à se ressouvenir de son élément favori, notre illustre Linden n'a pas hésité à trouver quelque analogie entre cette surface et celle que présentent les petites lames d'une mer que n'agite qu'une bien faible brise. Ecoutez sa description; elle se ressent de l'impression de ce souvenir : « L'espéce est basse, à feuilles rondes « et aeuminées, de 10 à 12 centimétres « de diamétre, ornées de bandes longi- « tudinales alternativement d'un vert à « reflets argentés et d'un vert. presque « noir, tandis que des ondulations trés- « réguliéres et trés-nettes en sens соп- « traire меин l'effet..... d'un da- « mier. L'image est done ... à double effet ; elle n'en est que plus saisissante : c'est la nature prise sur le fait. Ajoutons à cela qu' « elle croit dans « les fissures des rochers et à l'entrée « des grottes, sur les bords des torrents « qui se précipitent de la haute Cordil- « пеге du Pérou, vers les affluents de « l'Amazone et que c'est dans ces lieux « que l'a trouvée M. Wallis. » Nous la tenons en serre médioere- ment chaude et nous ne sommes pas des moins empressés à en attendre les fleurs. L. VH. sants pour amener les tubercules à une bonne maturité que l'on reconnaît au des- séchement complet des feuilles et des! tiges. Alors seulement, on enlévera les Gloxi- nia de leurs pots en emie toute la terre et en coupant, avec des ciseaux ou un séca- teur, toutes les ا‎ le ES prés prine du tubercule, ma s tiges alors dessé chées, à un c ie: а peu prés de lon- mmager la couronne qui doit fournir ње pousses de Гапп suivante. Si on arrachait les tiges, on courrait risque de les détruire ou ‘d'en enlever une partie. Si Keng Lager, nouvelles s'étaient déjà développées par anticipation pens: la к Амыз лы ména- gez-les et n'e 2 point н: : еПез “тон telles т tout Ту us les tubereules classés par j^ d'or- dre, si vous avez une collection étiquetée, pourrait leur avoir faites. Alors а vous des boites de bois larges, peu élevées, comme celles dont se servent les tailleurs d'habits; vous leur mettrez dans le fond une couche de gros son de froment ou de sable fin trés-see, sur laquelle vous instal- lerez vos tubercules, assez distants entre p eux ne pas se toucher et le cóté de la ече сузе tourné en d : сесі est essentiel, les tiges en se développant pendant тысе, pes ient une direction défectueuse, qu'il serait ensuite Sgr z: de rectifier et etree un vilain port dansla plante. Classées par ordre, les varié- tés seront séparées par des bandelettes de er deux ou pourrait, par — faire avec des еол e carton un u plu usieurs erg rés ments r les enlever de tiroirs placés les uns au enee autres, оп je range tous mes tubercules et mes différents ognons, glaieuls, tigridia т. Placé dans та chambre où i i; gèle jamais, je suis sans crainte sur leur sort. Si vous n'avez que des caisses, саба 88 les uns au-dessus des autres, dans un local ent ge repos : trois à quatre degrés sentigrades sont suffisants. Gardez-vous, comme on fait généralement, de les se dans Les terre et d'empiler les pots dans la serr méme dans l'endroit le plus sec; une fois ou l'autre, vous en perdrez une grande par- tie. Traités de la maniére que j'indique, je n'en ai jamais perdu. Si votre serre est précédée d'un cabinet e meilleur peu d'humidité pendant l'hiver, vous ne mettrez dans vos caisses que du sable; ie son pourrait fermenter Votre installation terminée, vous n'avez plus à vous en inquiéter jusqu'au mois de mars. DE LÅ MISE EN VÉGÉTATION. Dés les premiers jours de mars, prenant chaque caisse à part, vous retirerez chaque tubercule de la couche de son qui le recou- vre; vous l'en ына» complétement en soufflant dessus et le placerez à nu sur le son, à la méme place ou il était enfoui. Beaucoup d'entre eux auront émis des pousses ` ee sera pour le mieux; d'autres n'en auront pas : s'ils sont mous en les pressant, c'est l'indice qu'ils sont bons; ils ne tarderont pas à se mettre en végétation; ; mais s'ils sont durs, c’est qu'ils n'étaient pas assez mürs à l'automne, quand vous les avez retirés de leur terre et ils se sónt desséchés. Ceux- ig ont bien morts, vous n'avez qu'à les tte n doof a disposition achevée, les caisses Конт pla sans étre au so oleil, prés dés fenétres d un appartement éclairé et chauffé, s’il est obt sur les rayons, er à pousses se montrer. Alors Seulement ces em de seront à point pour être mis en végéta j'en vois une quantité suffisante pour garnir un coffre, je me fais préparer, à bonne exposition, une couche cha ordinaire de 50 centimètres d'épaisseur au-dessus du sol et composée mi-partie de feuilles sèches et de fumier neuf de cheval. | de sable limoneux de rivière par 6 MISCELLANÉES. Je place par dessus un coffre, garni à l'intérieur де 20 centimètres de sable fin ou de terreau criblé, que j'entoure immé- diatement d'un acot de vieux fumier sec pour exciter et condenser la ame à d couche. Quand la chaleur 45 descendue à 50 degrés centigrades, % dispose à mettre en pots les ашан munis de tiges poussantes. Pour cela, on les placera dans des pots d'un diamétre de bruyére fibreuse, de terreau de feuilles et égales parties; on les enterrera de facon à laisser la couronne au niveau du sol qui sera d'un bon centimètre en contre-bas, car le tu- ercule, en gontlant et en émettant ses racines, finirait par sortir du pot, avant d'étre en état de passer dans un vase plus rand et vous n'auriez plus la possibilité de l'arroser. Cette — terminée, j'enfonce mes pots jusqu'aux bords dans le sable de ke couche, en Kar entre eux un espace cinq centimétres pour éviter de les dépla- cer lorsque le feuillage se sera allongé. Je onne une légére mouillure å à la seringue avec de l'eau ayant séjourné dans la serre, puis je place mon châssis, blanchi comme je l'ai indiqué pour le vitrage des serres et je maintiens, au moyen de réchauds de fumier à 25° centi- apeu ammoniacale qu'il dégage, brülerait keng les feuilles; il faut le laisser fermenter pendant trois ou quatre jours en l'abritant de la pluie ou de la neige et ne l'employer encore que mélé par moitié avec le vieux fumier du réchaud éteint, choisissant les parties les moins décomposées. Dés lors vous vous réglerez sur la tem- pérature extérieure; les | jours et les ашу de froid, de pluie ou de neige, vous tien drez tout fermé et couvert de paillassons сі де нине séche; les jours de soleil, be z un peu d'air, en soulevant de5 laisserez jamais la surface de la terre re des pots se dessécher; vous la maintiendrez T абыну Le uw 2 T VANDA Ко y. des Вичпапх. DENSIFLORA Lind! Serre chande: Х\П. 1765. VANDA DENSIFLORA ver. Orchideæ. CHARACT. CENER. — Vide Frore, t. П, 1846, févr. 9. њеним SPECIF. — Vide ibid. t. VI, p. 351, po 11. Wanda densiflora Luet. іп Paxton’s Flower Cant 42. olia ا‎ АЫ ne 22, — Rene. To Ze, 869, по 18. vi, I, p. um Ne Тлург. ée oA i. Wa alloh “Сип e 7506. — Barem. in Вог icon hic itera И n'est pas un amateur, quelle que soit son aptitude en matiére de culture d'Orchidées, qui n'en voudrait un exem- plaire s'il était iei, sur les lieux, et s'il voyait la puissance de végétation qu'ont nos Vanda densiflora ; nous nous en sommes donné dés le moment oü Messrs Veiteh en ont recu du royaume des Birmans. Cette grandiose езресе est d'une eulture aussi facile que l'est celle du Vanda gigantea (olim), au jourd' hui d gigantea Кенв. 'aprés un remiére inspection (olim), lors de f ies en Europe du gigantesque herbier de Wallich, le D: Lindley la nomma Saccolabium gigan- teum : c'est le nom que lui а conservé M. Bateman et celui sous lequel il l'a étiquetée chez MM. Veitch ; et c’est sous cette désignation que ceux-ci l'ont ven- due; de sorte que le Saccolabium gigan- teum est la grande merveille du jour: du Vanda densiflora, iln'est point question. t pourtant. — lorsque le D* Lindley réunit les matériaux pour son Folia or- chidacea (1852-1855), il éerivit expres- sement ceci : < Une étude plus appro- fondie des limites des genres Vanda et Sacco abium nous a prouvé que celle espéce, à cause de son labelle charnu, lobé, et de son court éperon, se rattache au premier de ces deux genres. Elle a l'habitus du Vanda multiflora. > Тахрг. ЕговЕ, VI, 551, sub пе 11. Aprés cela, pourquoi le prodigieux M. Bateman, abusant de rechef (pro tempore, fort heureusement) de l'hospi- talité du Botan. Mag., s'est-il remis à faire des siennes.... en ne se confor- mant pas humblement aux arréts des grands maitres? Par sa faute, le Vanda densiflora est mis en vente sous le nom de Saccola- bium giganteum et l'hortieulture lui est redevable de се nouveau сод-а-Гапе. Le Vanda densiflora est devant nous, au moment ой nous écrivons ces lignes. Sa magnifique grappe, d'un pied de longueur, porte des fleurs serrées, bien plus belles que ne les montre la planche ci-contre ; ses fleurs, d'un blanc de neige, sont ornées de mouchetures roses absentes dans la figure et leur suave senteur parfume notre cabinet humide par de légers и П vau- dra mieux les répéter souvent que de les donner trop copieux, car il deut apporter la plus grande prudence dans les arrose- votre plante ne sera pas u racines ne se seront pas bien développées. Cest pour cela que tant que les tubercules placés sur les rayons du cabinet ou sur le son des caisses n'ont pas émis des pousses, je ne les mets pas en végétation sur couche chaude, оп la moindre humidité les fait pourrir. J'en ai perdu beaucoup pour avoir voulu les empoter plus tót, pensant que a: chaleur de la couche les ferait pousser plu vite; depuis cette remarque, aueun ne m а plus fait défaut. Je régle done mes arro- sements sur la vigueur de la végétation. Toutes les gesnériacées croissant natu- 12 90 VANDA DENSIFLORA Lispr. cabinet de travail; elles nous réjouissent, en plein novembre, et ne redoutent pas le voisinage du somptueux Cattleya la- biata dont les eorolles grandioses se pavanent orgueilleusement devant elles! Pour célébrer la venue de ee Vanda, profitons du silenee de la nuit pour énumérer ici tout ce qui a appartenu et tout ee qui appartient encore à ee genre d’après les derniers travaux du D" Rei- сћепђаећ : Révision des Vanda décrits jusqu'à ce jour et des espéces qui en sont démem- brées. Acampe congesta Libr. Folia sub по 4. Ren in Walp. Ann. VI, 872. — Vanda congesta Lan. Se Frons VI, 551. Ae rem lon gifolia Тахо. Folia sub n°2. Ben “5 872. = Vanda longifolia Lon. е Font VI ultifiéra lon Folia s sub по 1. Всн Walp. pm . VI, p. 872 по 1. Vanda Мол Ars ng (Frons VI, 551, n ^44. Acampe Wig а Linn. Folia sub по 5. Бен l. c. 875. Üs e EE rochainement. Aerides здын Lin 0. 458. Boun. [. 97. = . =} INDL., FLon e VI 1, 332 Cleiostoma Guiber ti (Li nden) Reus. in v. ` Mohl und v. Schlechte ndal AC ER eiim g, 1862, 375, in e Hamb ее itun H 1862, 529. — Xenia, II, 126, RÉI по 142. RN T СЕКЕ. — Vide вине, Hydra agen RACT. SPECIF. ne Cleiostomati iens LINDL. labelli lamina рапдиг ilo- postice ce а але fun oin olnm ese brunnei. зе есеја cuneato . Labellum basi cum columnae basi eonnatum auriculis rectangulis hine uni- dentatis bidentatisve; lamina pandurata postice latior, apice emarginata pilosula; callus linearis per lineam mediam baseos, роз се bilobus. Co- umna brevis apice utrinque unifaleis auriculata uc ас rot faleibus EEN лына ovata apieulata coch- leata sub fovea. Кснв, 7 nous en avons souvent révé! Elle habitait l'un des points culmina nts de l'Hi- epr elle parut, dit | le De Retehenbach, kA 1862, à l'ex- position de Bruxelles. Nous la es, nous, à celle SE eee eee мин « une mé édaille la colleetion dans laquelle cette dM p rait, ett déjà, сена! =s raqa plus tôt, été cou onnée à l'unanimité Son possesseur | Kak dédié: à l'un des amateurs les plus estim és, = Gu ш ri, че Passy, ayant pour na ma tière de culture d'Orchidéen est enviée de plus comme l'espèce ne reparaitra peut-étre. jamais plus = ais Europe, nous allons, pour еп con- server le souvenir, la fair ди — telle qu'elle pour la donner dans la Fro Cottonia peduncularis d in Catalog von G. W. Schiller, 1887, p. 22 et in Walp. Ann , 880 = Var nda peduncularis s LINDL. Prong, VI, Dr Wight (son Cottonia macrostac Vanda peduncularis Гарі.) est un bon genre du cde: da Cathearti Асн s = Vanda Cathearti L. Foli eg 8,n OOKER Е imatas “sn plants, ai |. — Fons, XII, 155 CHARACT. GENER. subaequalia, tepala melius cuneata, omnia in columnae basi adhaerentia. Labellum dëcken © tum, brevissime ac late unguiculatum, trifidum Laciniae posticae auriculiformes, adum antica cochleariformis, antice obtusangula, b utrin- que semicordata et isthmo brevi а tai posticis separata, intus « tomentosa. » Sulcus u ge = pagina inferiori ubi laciniae laterales in disc confluunt. Discus a basi occupatus callositate basi bieruri, cruribus semiovatis, carnosis utrinque sub se a basi impressione triangula intrusus, an costas duas abiens. Columna semiteres, utri nque juxta foveam angulo exsiliente angulata, basi limitibus ELE M b sat 12522 et la- ue carinae oclin rellement dans des lieux ombragés et mides, sous les foréts des tropiques, тавана le dens et la sécheresse de l'air ambiant. Outre le badigeon des vitres, il est urgent Fe: des elaies ou des paillas- sons clairs pour les ombrager quand le soleil ést ardent. Ce printemps, par un vent du nord très- froid, j'étais occupé avec mon jardinier à palisser des pêchers; le ciel, alors couvert, s'est entr'ouvert un instant, laissant passer les rayons d'un soleil brülant. Le temps d'aller aux châssis pour ombrer, et déjà eg: les pointes des feuilles étaient we? . Un seringage immédiat avec de Геа tiédie dans la serre, une obscurité com” pléte jusqu'au lendemain, ont arr rété les effets du coup de feu. Trois semaines aprés il n'y paraissait plus; mais cet exemple fait voir quelles précautions il faut prendre et combien la moindre négligence peut tout compromettre. VANDA DENSIFLORA Lixit. deflexi riformis (in -— v M apice separati. Fovea or (in trata transversa, * Pollinia. transversa, minus ма А Vanda statim recedit labello bene articulato. A болшы recedit labelli tota forma et quam maxime ш: 2 antro, nee minus sulcis in pagina inferio Ab атин Distichis, quas unquam inspexi, recedit rostelli dentibus TO apice faterititío lido alte sel ti снв. Xenia И, 58. CHARACT. SPECIF. — Planta elata longe caules- cens Folia foerit iui, се rotundato obit que biloba, racemo breviora sex usque septe pollices longa, haud multo ulira pollicem lata, quae teneo sicca, ied — Hookeriana prope du pun. S lata. ‚ Вас s laxus erectus pauciflorus. idis Se нај анде ане, Sepala ла ары om GE albidula rubro irrorata, intus. brunneis , vittis hrinis pr s conspiciendae Labellum ejusdem texturae со Esmeralda Cat Venta Пену Coin IL 39, et Tu Walp. Ann. VI, p. 871. Fieldia lissochiloides барак Vo vage, de la Bonite, 424, — Benn. in Walp. Ann. VI, 870. — Vanda Batemani Lait: Ұй Piani AL 552. CHARACT. GENER. — Perigonium carnos i. Se- pala et Pu аи LOIN immobile (nee articulatum) basi subexcava tum > juxta latera depressa. mitrata. „Ро та depresso triangula , extus et in caudicula ligulata. Glandula eei dilatata. Limbus оу ае іп- ferne lobulatus. — carnosus transversus de basi columnae depen Уапда undulata Lindl., S siquidem recle hue per- пег, quod columnae indolem vix cognita, recedit perigouio membranaceo et labello basi cochleato. Genus non est Renanthera ob labellum immo- RS Ргоре mere celerum ad R. flos aeris et Owii. Non est Vanda, ob labelli insertionem, a ibi v ita se habet ut labelli auriculae lineis pores gentibus antice in pagina columnae descen 5 5 brica in Vanda omnino а 1 ,5 ever — F. ru tepalisque oblon- Dar es excepto supremo sepalo eurvatis, un- dulatis, sepalis extus apicibus callosis , cq seb aurieulis basilaribus obtusis, lamina a basi I ligulata apice inflexo аси! la, linea carinala А uirin- nend 91 Angraecum quintum Rumpa. Herb. PE н 102. — Fieldia [пренио Gau nica. l. с МЕ Rumph. 1V,194, f. 2. — Ста оним P ponthe- rinum ZIPP. ms. > Rumphia. — Vanda Bat Lainpr. FLore V Vide бтр, mm, іп Вснв. Xenia II, 38. Fieldia gigantea Кснв. Xenia II, p. 58. — anda brem ыш. .; FLoRE VI, 5 532. pons SPECIF. — F. sepalis tepalisque euneato lis obtuse aeutis, rectis, sepalis apice extus callosis, labelli auriculis € trian- gulis quadratis ve lamina a basi ri in basi et descriptio et hist. Vanda ам LiNDL. оч, 915 (et WALL. Cat. 7326 Mss.). Hook. Bot. Mag. Vanda Lindleyana базу, p Pap. Notul. 353. Fieldia — деч: Xenia II CHARACT. SPE — Sepalis Ge ue (вот vas ma ШИТІ labello a cochleata basi li Fie на в Бснв. 1. е. Уапда а вина Contrib. to Orchid. of India M, т Непатбһег Xenia I, p. 89 (sub udin R. Lowei) et in Walp. du. VI, 878. — Vanda 1,555, по 94. Ze Вснв. Xenia I, 86 et Walp. Ann. VI, 874. Renanthera Sulingi лхо. О. 217. — Benn, enia I, 87 et Walp. Ann. VI, 875. — дее Sulingi Brume, Byd age тодоги dist Конь et V ASSELT о eg S yes VI. anda ries. d purus, Hob ort. t. 62. — In Dër et arboribus Javæ ou par Rhynchostylis violacea Еснв. Bonplandia П, 95 et Walp. Ann. VI, 888, по ала lacea Linn. Bot. Reg. XXVII (1841) Msc. 52, 1817, t. 50. — Saccolabium violaceum Warner's Select. orchid. XIV. Manille. Касетез courts, mais larges. Fleurs blanc d'ivoire tach de violet dont une large тасше à l'extrémité de chaque pétale. Labelle violet. — Nous ulti- ne AE e nid Базе sous ns une ee ч le nom de Sac m Harri Trichoglottis pus Ress. in n Wa >. > Ann n. VI, p. anda Па Тузм. et Bi p. Na- tuurk. Tydschr. Ned. dà die, 1855. Јуте Selak, Wanda su Глхог. Fol. по 25. = Luisia ки Luz. Bot. Reg ‚ 1858, misc. 101. Him ec? atemani, Fiore VI, 552, n» 22. = Fiel- dia нете rir Ы pass (supra). sam antrorsam in disco decurrente, neis lmi naa lor H || ss — Bensoni (Datem. Bot. Mag. 5610). Ne croyez pas que ces plantes redoutent | l'air Өріске; on le leur distribuera toute | S fois que le tem mps le permettra. Règle | générale, elles souffriront plus d'une cha- | leu ur strop élevée et dela privation d'air, | que d'un abaissement momentané de tem- | pératu ër Vers la Dn d'avril, le feuillage se sera bien с il couvrira non-seulement | | les pots, mais l'intervalle ménagé. Ce serale moment de procéder i à un rempotage dans des vases d'un diamétre double de celui dans SDN pots ‹ on drainera le fond du nouveau n tesson sur le trou d'égoutte- mousse séche; les tubercules ne seront pas enterrés ppt pro- | fondémen t, quand bien méme le met en serait à "découvert. On les е P gement et de suite avec de l'engrais li- 92 VANDA DENSIFLORA Lispr. T bicolor — Шшхрі. Fol. з ca SAG: n Wa n. VI, 867, 7. — Notre rti (FLORE Хи, fios = Евте- ndn. Cathcart (sup сетива б iid ан ku 7959 et 550 по 2) Кенв. /. c. — Mons am doe UN. Rens. no 15. — concolo E В. (Егове VI, 550" hr 5) L Fol. n°5. Benn. „4 c. по 2. — Vanda Feber va Bot. Reg. 1844, 42. = Vanda. Rox- burghi Steeg Шош. Bot. Mag. 5416. — congesta d = mpe congesta Lio. (supra). = rares Тахрі. (Frong VI, 552 по 20). Вснв. l..c.. no 19. — did silere Lixpr. rores VL, Set по 11) et in presenti tabula. Reus. 1. с. по 18 = Sac- А ома LH араны nd жек — turva BL. (Frore VI, 520 по 4). Rom. 1. c. € Ne fendi viridis Lixpr. Rene. /. c. по 8. — gigantea Тлхог. (FLoRE VI, 559 n° 23). = = Тшей. (Егове VI, 332 по 21). Ңснв. uiberti (Linden).— iege (supra). ewe helvoln åg Eux VI, 551 по 12). Bons — meng Lino. (Егове VI, 551 n» 9). Reus. по 5. _ mookerians Rens. in Bonplandia, 1856, 95 CS insignis Br. (FLore VI, 551 по 10). Benn, [^ — lamellata rS (ЕтовЕ VI, 552 по 18). CHB. = limbata Br. У VI, 551 n» 6). Кснв. Ge — аерата Grrr. = Fieldia gigantea Reus. (sup инв ни EE (Етове VI, 551 по 15). = Acampe Lino. (supra). . (Frore УІ, =». по 24 (sub — Renanthera a (supr -- тн Поа арт. (FLORE V 351, no 14) — Баа 417; (FLoRE dd 552, по 16) te аланы (supra). L. (FL. VI, 532, ne 19) pra — pusilla Теузз.Вр. = Triehoglottis (supra). Vanda E R. Br. in Robert Wight's con. 916. (La planche 2 de lå 2€ 1, févr. 1846, copiée du Paxton’s Magaz те, 25 іпе xacte). Vanda ito à сив, (infra). -- — е Hon va — — мененн аа e Mag. 5416. сырға -- er pen ose VI, 552 по 17). Reus. l. о 17. — stangeana NE in v. Schl. Bot. Zeit. 1858, p. 931. — suavis Let. Frore VI, p. 529, pl. 641, fleur по 5, oblo ae fond blane, fla- gellée de carmin, Tabelle pourpre, odeur Né em Vanda suaveolens BLUME Rumphia. C'est à tort que cette synony- mie est ейбе en téte du texte du Vanda пене ans la к VL, p. est fautive, comme elle l'est dans le Folia orchidacea sous le ne 10, tandis qu'ell devrait s'appliqu пе — г var. s s I ua — — Hrubiana Ето г, 197, fleur oblon- gue, fond. "boe (МЕ де rouille, la- ER pourpre, odeur suave. — Sulingi BL. = Renanthera Sulingi (su- pra кеген Er (Frore VI, 550 n» 1) = Rens. l. c. по 12. — Ce e? по 1 (Етове VI, 550 f 3; let буре! -- Cymbidium tesselloides sub Vanda Roxburghi in ‚ Вов Sëch Wight 8 l. ., 19916. (La a planche 2 dans la Етове, И, février 1846, ayant été copiée du Paxtons dunes est évidem- violacea eier ы i. XXVII (1841), mise. 52— ME . 50. = Bhynchostylis violacea (su — Wightiana ас, 1155. tyk Wight. Icon. Wightiana шх. — Wighti Rcus. Ann. Walp. VI, 952 sub по 13 b, rectius ad ги 868 post n? 13. VH. quide : un litre de purin et 10 grammes de guano par arrosoir d'eau pure (environ un dixième); les pots seront replacés dans les coffres seulement sur plantes que l’on sortira de la serre froide. partir de ce moment, vous mouillerez abondamment, soit la terre des pots avec le petit arrosoir à bec, soit le feuillage avec la serin e sable sur lequel ils sont placés sera tenu toujours humide; en un mot, vous chercherez par tous les moyens "d'obtenir une atmo osphére con- stamment humide et chaude. ersonnes craignen mouiller le feuillage des Gesnériacées; oi, je me suis toujours bien trouvé é de les bassiner matin et soir, depuis leuramise en végétation jusqu'au moment du repos. Il va sans dire que par les journées humi- des et sombres, ou l'évaporation se fait lentement, on s'en dispensera. Bien plus; outre l'amrosement de la terre avec de Е т. == Бове VI, 551 n°5, i CHAMERANTHEMUM GAU DICH AU DI Wees ab K'senb. Bresil. Serre chaude. XVIL 1767 + 1767. CHAMERANTHEMUM GAUDICHAUDE vers s» ЕЗЕХВ. Acanthaceæ. 5 Eranthemeæ, Nees ab Esene. in DC. Prod. Pars, XT. p. 49. ETYM. ухи, à terre et Eranthemum, genre de plantes de la même famille; parce que les caters themum reproduisent assez bien le type des Eranthemum, mais sont généralement couchés à terre. CHARACT. TENE SENE Calyx pr funde quinquefidus ualis. Cor nar veri ae riformis v. elongato infondibuliformis 8, tubo lor ongo | subæ maj s, minorum uniloeu lares, rarissime P biloctberes: Stylus simplex, apsula asperma, oe ata e acula, elastice —— dnatum годов, re retinaculo suffi d bet tices brasilienses , foliis oppositis, habitu Eranthemi, sed minores, longispicati, floribus Sek е Liens teatis. tetrasperma , Les өліні petiolis r cid ў ua euch superio v we us, oppositis, subeord ovatis acutis tusiuseulis, 6-10 centim lon quinquefido; sepalis subulatis, ES 44 bus ees ioribus de more longioribus ; , brac- 8 braete e insuper we mitis, gie Ж SCH iar erateriforma, n һо le eviter pubescer med үуро- cili, 1545 millim. longa, arum di be, Stee leg limbo quinquelo- го, lobis æquali obl entim. longis, 5-6 millim. duobus supe us paululum profundius ШІ pallide lilacinis, medio albescent n ; stamini ertilibus, per i EE is, duobus exterioribus longioribus, 5 millim. longis, bilocularibus. duobus interiori- bu EE Ча milli fea uniloeulari- bus (nunquam inveni bilo cular ut ea deseribit ` sad. omnibus asta glabris ; ver ue obtu = cuspidatis, т im. ЫЙ, basi WC ; p ressa im. longa, fere su з mi 1 perne molliter et curte velutinis, insuper | ium angust ata, hine bile culari tetra- ecursum nervorum argenteo-variegatis, nervis sperma nier s mina pa nodtracis altern in limbi i š | оп d шше, 1а ANE pci. on Wo isi ced Jonge, ерісе acuta, x vili 2.4 s partes куснен et ecurrentibus, utrinque pilis raris adj 15 et | у гласина vali nitentibus vestitis ; inflorescentia spiciformi ; spicis A adnato Фен т 7: 2? : pa 138 соса; seminibus уже А ре, uno latere gracilibus elongatis, terminalibus, solita - іт is, braeteis bracteolisque vestitis, his ambabus | P lanis altero eonvexiuseuli P KEE | Ce чес ? ‚ nem zonato-rugulosis, inferne iere t calyce brevioribus vel atibus aliqu јата | longioribus ; bracteis purus, ane ari-subulatis | anthemum Gandichaudil, Nees ab hirlis, margine hirsutis, sepe apice recurvis ; - | Gu in b. UT Pars XI, UY Mn teolis minoribus, f ha similiter vestitis, cum | s. tab. minoribus bractea alternantibus, adpressis; calyce profunde 155, e sty kg "ivi in g Ma an A der din. pre Cette espèce est souvent confondue avec le Chameranthemum Beyrichi, qui Bar également au Brésil et est depuis longtemps introduit dans nos serres. Le l'engrais ү; je leur administre deux fois par semaine un seringage d'eau de pluie ou j'ai fait dissoudre un gramme de guano par litre. Cet engrais, absorbé par le feuillage, lui communique une Pour le méme motif, quand on distribuera lengrais contenant itera de mouiller les feuilles qu'il faudrait alors laver à l'eau pure. Je laisse mes Gloxinia sous chássis tant que les boutons à fleurs ne commencent as à se wem J'obtiens yum: des plan- = basses et tra , dune te ue ferme, vec des feuilles bien étalées ^ rin tiges ag ourtes qui se maintiennent dans cet état pendant toute la période de floraison. En les mettant en végétation dans une 94 Chameranthemum Beyrichi se reconnait facilement à ses feuilles ovales-allongées ou oblongues, non subcordées à la base, beaucoup plus pointues et privées de се velours qui fait reconnaitre le Ch. Gau- dichaudi au simple toucher. La еогоПе de cette derniére espéce est, en outr plus franchement hypocratériforme , grande, de couleur lilas clair passant au mauve et non petite et blanchàtre comme celle du Ch. Beyrichi. Au sortir de la graine, alors que les jeunes plantules ne possèdent encore que leurs cotylé- dons, on peut déjà distinguer les deux espèces. Le Ch. Beyrichi a ces organes d'un vert foncé et hérissés, à la face supérieure, de courts poils, tubereuleux à la base, qui apparaissent comme petits points foncés; le CA. Gaudichaudi, par contre, les a plus larges, plus ples et simplement veloutés а la face supé- rieure Le Chameranthemum | Gaudichaudi fleurit facilement; mais, par un singulier caprice, chaque épi ne produit d'ordi- e ~ e. ° CHAMERANTHEMUM GAUDICHAUDI Neres Ав ESENBECK. naire qu'une seule fleur à large et belle corolle. Aprés la naissance de cette pri- mogenita, les autres fleurs deviennent de simples plébéiennes, sans alours et sans beauté,e repro- duire la plante ; les corolles avortent ou restent atrophiées et les axes ne montrent plus que de banales capsules. C'est lå cer- tesun majora | devait guére s'attendre dats la nature !! On peut done, sans serupule, couper l'épi aprés l'apparition de la pretiosa, à n capsules, en lancant au loin leurs petites graines rugueuses. La principale beauté de notre plante consiste dans la brillante panachure de ses feuilles, qui n'est ici due qu'à une infinité de petites cellules, remplies d'air, cachées sous l'épiderme de la feuille. Admirable et féconde sim- lieité de la nature, qui, avee quelques bulles d'air, sait peindre et richement décorer la plus compe: Ge feuilles! . Совм. serre à multiplication toute basse qu'elle soit, l'éloignement du vitrage fait Se les tiges et la plante n'a plus ea auté dans le port. Tous les лш savent, : la différence est aussi sensible pour tá Gloxinia. Le traitement dans la serre étant iden- tiquement le même pour toutes les Gesné- riacées, nous l’indiquerons, quand nous aurons passé en revue tous les plus beaux genres de cette intéressante famille et fait connaitre nos procédés s pour amener cha- "à ы eux à concourir à l'ornement de се оса 2» безпетћа tubéreux (Dircza). Les plantes de cette section sont munies u 1 se diquer —€— les différences les plus importa Ce sa plantes „обі généralement de grandes dimensions, de 1 à 2 métres de ا‎ suivant Үйде et la grosseur du tubereule. Leurs nombreuses tiges sous- igneuses, quoique acquérant assez de gus ur, ont besoin de tuteurs ou d'u و‎ pour obtenir un port gracieux, bra Elles resteront par eom © су abondamment, on les menes dans des pots spection dans les arrosements; enfin elles supportent beaucoup mieux la chaleur et la sécheresse de l'air que les Gloxinia. ps, on n'attendra pas, pour qu'ils aient émis des pousses, ce qui ou fort tard, sans le secours de la chaleur. tiers environ. Si l'on n'en posséde pas ше АНЕ suffisante pour garnir un coltre, Van Houtte. M" Fi Llane "otc A "o X Ж ге” 2 ага à 1768. GLOXIMA SPECIOSA. LEON VANDERWEE (Van Ностте). 1855. C'est un sentiment de reconnaissance qui nous diete cette dédicace, et nous aimons à l'exprimer iei. 2e riehe Gloxinia est robuste de соп- stitution ; il est trapu dans toutes ses parties. Ses fleurs, exhubérantes de vi- gueur, ont six divisions ornées d'un carmin maculé Pons noir, encadrées d'un ruban blane pur C'est Гап de nos plus beaux gains de 1 plaisir; des ine det ue qu'on aime à payer нил À sans jamais croire acquitté. Csse Bn 1867 ; ila браке parmi les onze nou- veautés que nous avons vendues au prin- temps dernier(D, et est le quatrième de cette série appelée à comparoir toute entière dans la FLore. Déjà nous avons montré Mina, Souvenir d'Henri, In- dianella et Léon Vanderwee : les autres suivront. LL (1) Catalogues Хо 122, p. 62. — № 125, p. 20. n les placera dans un coin à part, afin а éviter de les arroser, pas mé de les 1 jours de chaleur et de soleil; leurs tiges velues s'imprégnent d'eau qui s'évapore difficilement et peut leur occasionner des 5 On leur choisira les endroits les plus chauds et les plus secs de la serre froide. Dans le courant de décembre, quand verra la floraison diminuer ou la pourri- ture les gagner, un — gs d'hu- midité et d'arrosements fera peu à pe jaunir les feuilles et nens les tiges. .© 2 variétés que e connaissons et que nous avons eultivé Gesneria Blassi. Cette espéce est la plus belle du genre; elle peut atteindre d'énor- mes proportions; les fleurs d'un beau rouge cinabre, en panicules láches, sortent de toutes les Se di la plante qui en est littéralement couverte. Gesneria Cooperi. Variété ancienne, goo pas à fleurs а ы écarlates. Gesneria magni urs assez sem- blables * се ss de ей ricédent, mais en anieules terminales Gesneria elliptica lutea. а jaunes en grappes axillaires et terminales. Gesneria arr . Fleu bla ancies, rou- vantla variété et disposées ia i. Du rhizome tubéreux surgissent successivement des ti es raides, brun-pou "pré ‚ де 50 centimètres environ longue de et belles feuilles à reflets métalliques en Gesneria Donkelaari. Espèce hy- ride, orné d'un trés-beau feuillage et roduisant des fleurs longues et tubuleu- ses ди cinabre, d'un brillant imitant la porcelaine. діре tubiflora (Dates S duit des tiges terminées par urs blanc pur, accollées deux à deux, м eg — odorantes. Il existe encore une foule de variétés trii belles que les fécondations artificielles entre elles augmentent tous les jours. 96 MISCELLANÉES. Observations. — Le Dolichodeira tubi- | flora, pour bien fleurir, ne veut étre rem- poté que -— les deux ou trois ans. Placé dans u ot et dans une terre trop менене, il semporte е peut оне, quand il est gros, 4 à 5 tiges florifér a flo raison terminée, on le 0 ‚ ой on "oubliera jusqu'au moment e үй | repoussera de lui-méme en avril-mai. ommencera alors à lui donner un s амыр idité Les Dircæa sont Set plantes trés-robustes: il faut les tuer pour les perdre. J'ai vu des tubercules ab vi yable. Les arrosements in- tempestifs мн leur sont mortels. 5° Achimenes, Се genre, composé de plantes herbacées à tiges longues et gréles, garnies de feuil- les petites et opposées, de l'aisselle des- quelles sortent, suivant les variétés, de k à rs à long et recourbé, term par un dass large et oblique, se ere? s rhizomes écailleux affectant la 5. raison que le repos d'hiver force d'inter- rompre, quand on les cultive comme nous en serre froide. Le blane pur ou diverse- ment teinté, le rose, le lilas, le violet, le leu, le pourpre, le vermillon et le car- min; les stries, les lisérés, les macules et ж nuances fondues : voilà. pour les cou- urs. Les fécondations entre espèces » т semis ont tellement fait varier les e n n'a quà consulter la liste du catalogue de l'Établissement de M. Van Ho utte; on y trouvera toutes les plus belles variétés connues, Nous eultivons les Achimenes sous deux formes différentes : 1% en gobelets; 99 en tiges retombantes. Dans la premiére, ils occupent seuls le pot; dans la seconde, ils servent de cache-pots à une plante de forme érigée occupant le centre du vase autour duquel ils sont plantés. Nous allons indi- quer la maniére d'obtenir ces deux formes. La plantation des rhizomes d'Achimenes se fait à la méme époque que celle que nous avons indiquée pour les Gloxinia, dans le méme compost et sur la méme couche chaude, oü ils suivront exactement le méme traitement. S'ils sont destinés à étre conduits en go- belets, je prende des pots de 8 à 10 centi- mètres de diamètre que j'emplis, jusqu’à 2 cette du bord, du compost indiqué des bulbilles d'une méme variété ; toutes ne poussant pas avec la méme vigueur et de la méme maniére, elles se nuiraient les unes aux autres. Pour la forme retombante, chaque bul- bille sera plantée séparément dans un petit 4 à 5 centimètres de diamètre que l'on aura soin ре pour le recon- naitre au bes La geg: terminée, on enfoncera les pots dans le sable de la couche chaude et on les see légérement avec la serin- gue; opération que ` l'on répétera toutes les fois que j. à hs de la terre se dessèchera, en évitant toutefois de trop mouiller. e. E redis encore, tous les rhizomes de Ges riacées, tant tubéreux qu'écailleux, сий ја faculté d'émettre leurs s pousses à sec, quand le moment du réveil est arrivé; placés subi- tement dans un milieu humide, ils pee tement chauffé, la eaisse ou ils auront passe "hiver: une température de 12 à 15 degrés suffira pour les mettre en végétation. Pour eux aussi, il sera avantageux d'attendre, émis leurs pousses, et on ne commence mouiller avec le bec de l'arrosoir que lors- que les tiges seront sorties de terre, en leur Gegen en tout point le traitement des Gloxin AE e l. fi PHALÆNOPSIS Rchb. MadaGas car « m A 2 < > 97 1769—1770. VANILLA PHALÆNOPSIS cus. vu. Orchideæ. acce GENER. — Vide Емм. Genera | umbelliflora, sepalis oblongis aeutis, tepalis lato СНАВАСТ. SPECIF. — У. aff. V. Walkerz R.W. euneato ovatis acutis ا‎ labello repando ee medio obtuso. Reus. rir. hic Nous devons à l'obligeanee de notre savant collaborateur, le prof. H. G. Rei- chenbach, de Hambourg, la diagnose ci- dessus. Elle appartient à une espéce de Vanille complétement privée de feuilles et c'est lå un caractère commun aux trois espéces asiatiques scientifiquement connues. Leurs stations respectives divi- sent pour ainsi dire l'Asie en trois parties presque égales dont la V. aphylla Br. (4) (1) Висме, Rumphia, 68. — Wicur, Г. pl. Ind. or., 5, 951. Quand les tiges des pots de la premiére catégorie ont atteint une hauteur de 8 à 10 centimétres, je les dépote pour is ” 1: дағы de terre pour que ma motte e, pos bien ent les tiges pour agrandir le cercle qu'elles formaient déjà, et on les rechaussera d'un ‚ Sans Mors des se trouveront ди s. Peu de jours aprés, toute la part c Nds sera pourvue de nombreuses racines que l'on verra courir sur terre. Je rrose copieu- sement avec de 1' mere liquide et les place sur la couche, r les pots, jusqu'au moment а d les trans- porter dans la serre. and ce moment sera arrivé, prenant chaque pot à part, vous enfoncerez au pied de chaque tige en suivant l'inclinaison de la paroi du tuteur fin de troéne ou de ا‎ Тың que vous rognerez uniformément à 40 centi- è uteur au-dessus du pot; c'est 3 métres de ha sur ces tuteurs que vous fixerez les tiges à mesure qu'elles s'allongeront. Quant aux godets de la seconde catégo- rie, vous les laisserez sans les rempoter jusqu 'à ce que leur tige ait également une izaine de centimétres de hauteur. Alors plirez de gravier jusqu'au tiers inférieur, pour diminuer d'autant la profondeur du vase, pod qui leur serait nuisible et encore plus lantes avec lesquelles ils doivent mde % wan Caladium, Næge- gelia, e maculata, Jeunes que de Begoni ui demandent tous des vases plus larges dx profonds. Le compost qui m'a donné les meilleurs résultats est uni- terre de bruyére fibreuse en fragments. Par impossibilité, servez-vous de celui in- diqué pour les Gloxi хіпіа, La plante choisie { ble du bord. Vous n'inclinerez pas leu tiges immédiatement, ce qui nuirait à leur végétation et fatiguerait le 13 98 VANILLA PHALÆNOPSIS Reus. FIL. occuperait le point le plus oriental; la V. Phalænopsis Вснв., au contraire, le point le plus voisín de la cóte du Zan- guebar, tandis que la V. Walkeræ vivrait entre les deux, à une woes à peu prés égale de l'une et de l'autre. " Nous devons notre "eid à la bien- veillanee de M. Bernard qui nous l'a fait parvenir des Séchelles; la V. Wal- keræ А. W. appartient à la côte de Ma- labar, tandis que la V. aphylla Br. est de Java. En nous faisant parvenir la diagnose, le prof. Reichenbach nous fait remar- quer que la V. Phalænopsis diffère du . Walker non-seulement par son in- florescence, mais encore par son labelle obtus et par sa eouleur. En effet, nous avons sous les yeux le texte et а plan- che des Icones : dans celle-ei (pl. 952), lé labelle tout crénelé est parfaitement aeuminé, tandis qu'il est manifestement obtus dans notre espéce. L'espéce innommée que Ков. Wicur soumit au D* Lindley, fut rapportée par ce dernier аи. aphylla de Blume, tandis quil en différe beaucoup d'aprés Ros. Wienr lui-même (fcones, texte 951). Le D: Reichenbach стоп que les V. Wal- kere et V. aphylla Bı. Live. (non Ву.) sont identiques. La culture de la Vanilla Phalaenopsis, en serre chaude humide, est aussi facile ue celle des espèces américaines; ses racines sont des plus prenantes. L. VH tion horizontale, vous donnerez aux e en dant toute la durée.de la floraison, notre pot sera recouvert d'une vraie cascade de fleurs et de feuilla ages Toutes ces opérations ne peuvent se faire que dans la serre, et il arrivera un moment ағыны retombantes пе trainent à terre, ou ne recouvrent les autres plantes qui se trouveraient dessous. Les tiges des Achi- menes de ee chez la plupart, une es gueur 0 centimètres. Vous parerez donc Ka piquets d'un métre P d taillés en pointe d'un cóté; sur pour que l'eau d'égouttement descende le long des piquets et ne tombe pas sur les voisines. Vous éparpillerez ces piquets en les enfoncant de Та hauteur nécessaire dans d'Achimenes retombants. On ne pe faire une idée de l'aspect que présentent ces plantes ainsi disposées. Les deux espéces de végétaux associés loin de se nuire, sem- blent au contraire rivaliser de vigueur et d'éelat Vers la mi-octobre, la floraison sera presque épuisée; on devra préparer le repos d'hiver en suspendant tous les arro- sements. Les pots seront placés, soit sous des chássis, soit sur les rayons du cabinet de la serre jusqu'au desséchement complet des tiges. Si l'on tient à conserver la plante с оп ѕега forcé, avant Ја mise au repos, de procéder à une séparation. sortira la motte du pot et, avec un couteau, on enlévera chaque pied d'Achimenes pour le planter, aprés avoir redressé le fil de fer, dans un godet [NEU utm à la motte qu'on lui aura conservée. On rechaussera avee de la terre прау ді. sans l'arroser; on le laissera se d essécher comme ceux cultivés en gobelets. La plante аа empot orsque les tiges des Achimenes sont bien desséchées, j'extrais les bulbilles de terre en brisant et secouant Ја motte avec АМ ДАЈ — | E | NANODES MEDUSÆ rh r amas; Serre chaude XVII .1(71 На с наа се ар ети ч н ___ Бә ра NANODES MEDUSE конь. , Orchidee. à Nanodes. Genre créé par Linn Janeiro, rne езресе à feuilla eeh ramassé, es (А. икә а GC lilliputienn ез. odes Lind t. Reg CHARACT. GENER. — Sepala ringentia , posti- cum fornicatum,lateralia а posita, eique basi connata. Petala sepalis lateralibus subcon- formia et subparallela , пера. Labels cum ў ndivisum. Columna ас alato. P» Дені "d ішеді ris, rostrata. Pollinia 4, compressa, collateralia, in caudicula oftia: rihe у. lineari- -sessilia. — æ Bras lienses et Nove Grana rue æ, epiphytæ, caules- es inter rond . Folia disticha, vagi- nantia, brevia, ap оа. Flores apices "versus caulis axillares, solitarii. loecasion de l'introduction des foréts environnant Rio-de- dont notre nouvelle espèce rappelle le facies, mais . 1541, nov. 1852. (Nanodes discolor) Linnu. CHARACT. SPECIF. — Caulibus crassis pendu- lis d mo i a, oni ee erc obtusis apie bees s 2-lo -lobo ambitu profu briato luride purpureo, pollinis caudicula lineari- oblonga. Nanodes Medusæ Don. fil. in Gardn, Chron. 1867. p. 452. Frang, ХУП, 78. — Hook. in Bot. Mag. 5725 icon hic iterata. Nous la possédons enfin cette bizarre pieuvre végétale qui, toute imprégnée u sang de sa proie, simule assez Гавресі qu'aurait une fleur de Brassa- vola Digbyana après un prandium sue- ешеш. А la vue de notre planche, faite d'aprés un mim de MM. Backhouse (Bot. Mag. l. e.), on remarquera que cette plante, définitivement aequise à nos eultures, parait bien vigoureuse, ` et elle l'est, dure à mort, comme оп a l'habitude de le dire quand on а des eonserits à gourmander. Son ha- bitat naturel, voisin des neiges, lui donne encore le mérite de n'étre pas frileuse du tout. De son histoire, nous ne dirons rien : се serait répéter се que le leeteur re- trouvera à la page 78 de ce volume. L. VH. précaution pour ne pas les rompre, autant que possible, et je les place par couches entremélées de sable sec dans des pots proportionnés à leur quantité, ou eu du m om nous l'avons indiqué pour les Gloxinia. es topoma sont Achimenes , s'élevant en tiges rameuses ayant le por d'un petit arbre. On tera qu'un es, éc ne pas nuire au développe de ces суйеп Л де рја- cer provisoirement un pot vide au centre topoma soit assez développé pour occuper a place qu'on lui aura ménagée; on pourra employer ce moyen pour les autres plantes que nous avons désignées. 9 Locheria. Les Locheria, pour le botaniste, forment une subdivision du genre Дени; таїз p le jardinier, ce sont de Achi- menes, dont ils ont le port et le genre de lotion; ; ils se plantent, se cultivent et se conservent comme eux. La plante désignée sur les catalogues marchands sous le nom de Locheria c og ede n'est pas un Loche- ria, mais bien un Тудеа 100 MISCELLANÉES. , 5° N8soloma. Les Isoloma forment une section du 0 dressées, rameuses et velu tubuleuses, écarlates et axillaires leur don- beaucoup plus, on leur appliquera, pour les amener au repos d'hiver, le traitement indiqué pour les Gesneria tubéreux. Les tiges étant desséchées, seront coupées prés de terre et les rhizomes resteront dans leur pétits de la plante qui est passablement gourmande et aime fortement les engrais et une terre trés-substantielle. Nous mentionnerons pour clore cette pietre catégorie, u é e que nous aurions dü placer à la late des Gloxinia, car ce n'est ni plus ni moins qu'un Gloxinia lilliputien : nous voulons parler ] lilas, et bordées d'un ruban petit tubercule, mis en végétation dans un petit godet , puis transplanté dans un petit panier d'Orchidées, bordé de sphag- num vivant et rempli de terre de bruyère concassée, y produit le plus charmant effet. Mémes culture et cies que les Gloxinia. C'^ F. DU BUYSSON. Château du Vernet. T 1598. ARROSEMENT CIRCULAIRE. ll existe des inventions très-ingénieuses, .basées sur des principes dont la simplicité stonne à te ut lie odit Se jardins publies, "e au € de tuyaux, destinés à amener l'eau qui s'échappe d'une lance métallique sous moins ou veauté. La lance d’où s'échappe le jet Tea n'a plus besoin d'étre tenue dans les mains ; toute la surface d entoure le support; La force ме fait tourner la portion du tuyau fixée sur le support est empruntée à la vitesse d'arrivée du liquide lui-même. neng comment : A l'extrémité de la lance, est une plaque mobile en rapie dont la zeg op concave est tournée du c d'eau. Ce jet, en frappant cette muris lui imprime un choc suffisant pour faire tour- 6 = ner la lance, en sorte que Гоп a un vérita- ble soleil d'eau нгш et divisant le liquide sphériqueme L'alimentation de pe exige simple- ment un réservoir élevé de quelques métres; la foree qui en résulte suffit pour npn оч le liquide et pour déterminer la tion dont nous venons de parler. On тези le réservoir au fur et à mesure qu'il se vide par un procédé d'une grande simplicité et basé sur les propriétés du levier. A l'extrémité de l'un de ses bras est ajustée une écope (pelle creuse) Le tinée à puiser l’eau dans un bassin itué au niveau di sol, l'autre bras du (етек est mis еп mouvement avec les mains, et sans grand effort, de maniére à plonger l'écope dans l'eau et à déverser son contenu dans le réservoir Un hom eut ainsi élever prés de 200 litres d'eau à la minute dans un réser- or placé à 5 mètres de hauteur. L'inven- ur de ce systéme, M. Raveneau, fait fone- obe dans le jardin du Champ de кит un appareil qui élève l'eau à 7 mètre L'arrosement circulaire ainsi obtenu et qui excite la curiosité générale donne, en méme temps que les résultats ordinaires de la eri ceux qu'on obtient. par les irri- ns (Science pour tous.) 591 Dre 7 776 e Se" 5 ole | # АУАҒА ЖУ ⁄ у (682) < ` —— 101 1772-1776. GLOXINTAS. (VARIÉTÉS DU G. SPECIOSA.) 682. Violette neigeuse ud VH.) 684. Ceinture d'Hébé ( 706. Fleur de Flandre (L. V/1.). 702. Rose et Hermine ( » ). uM ЗА Lavande (Г. VH.). Nous nous ressouvenons du temps ou l'on ne connaissait que deux sortes de Gloxinias : un bleu, un blanc. On eüt eroisé ees deux couleurs pendant Т 1599. LES TRIBULATIONS DE L'HORTICULTEUR. Graine de mauvaise qualité. Mars 1864. « Monsieur! Les graines de bre pentaphyllum que vous m'avez vendue ала мм үз leure qualité. Aoüt 1865. « Monsieur! je dois vous avouer que mon jardinier avait semé en terrines, en janvier 1865, les graines de Tropæolum pentaphyllum que je vous avais achetées. nt pas lever, je е lui fis ps au це ау а-а АСА TA UN = n'ayant pas été remué depui graines y ont levé pendant Dé lé té Gates une jolie petite verdure m'a revélé leur Аа Аа = rassée de toutes les autres herbes qui naissaient sur le terreau. » A ier ne. valaient rien ; % vous prie de m'en envoyer un paquet de meil- Fiche de consolation. Aoüt 1866. Monsicur! Il faudrait voir ma butte de terreau! Elle E toute couverte de guir- landes de fleurs de Tropaeolum penta- phyllum, Co que reléve si bien ce joli é. , feuillage si élégamment décou conscience, са ne doit pas étre qui tout de même de vendre des graines à des niais !» ЈЕ Votre graine de Саш ле — disait Мар. DE К n loustie Eh! Madame, » fit celui, en lui mon- trant le travers de son do « l'auriez- vous convenablement seme? Man „БЕК... « Plus еар encore !!.. aL ENG ce cas, Madame, si la graine pr Wen де .. Eege Vs Houtte, vous avez semé vous inquiéter de l'instruction que vous eut fourni ун du E at la eut fourni mait E ..... A + 1600. LES GRAINES DE TAMARIX PERDENT PROMPTEMENT LEURS FACULTÉS GERMINATIVES. On sait que les graines de Saules perdent très-rapidement la faculté de germer, tan- dis qu’elles lèvent en peu-de temps qu uand elles sont Hem MEE EN aprés leur máturité. Le professeur Schenk, à ا‎ a md le méme fait chez les espéces de Tamarix et de Myricaria. Fos iée au sol peu de jours après la déhiscen des capsules, la presque wem des giiia a germé au bout de (Gartenflora). 102 GLOXINIAS. mille ans qu'il est peu probable qu'il 5000 lieues «Гісі, tout autant qu'on en serait jamais surgi des Gloxinias de | ne se doutait point qu'il existât, au- la gamme rouge ou rose! Le Gloxinia à fleurs de couleur car- min existait cependant, mâis on en encore beaucoup moins peut-être des Capucines blanches! Or, des Capucines raté l'existence par delà les mers, à | bleues et des Capucines blanches nous T 1601. La vie des insectes présente des anoma- lies dont on n'observe pas 12 chez les autres animaux : ce sont des absolument différentes chez des Seier гече physiquement identiques. Ainsi, vons que les nymphes de nos magni- уа Libellules vivent dans la fange des d'un névroptére fameux, le Fourmilion, ainsi appelé à qu'il fait des fou Cette анне) Е la plus ingénieuse peut-étre que l'on connaisse, construit son gr. Т 1602. LES MOINEAUX EN AMÉRIQUE. cause de laffreux carnage Les moineaux poursuivis chez nous pn un si fol acharnement voient, s'il faut en eroire l'Atlantic Monthly , leurs inis mieux гез en Åméri rique « Les journal, « se 22. d'avoir acclimaté chez eux le ndan nourriture que leur offraient les LE FOURMILION. piége dans le sable le рі» sec et le plus e qu'elle peut rencontre . Il consiste en n entonnoir parfaitement végulier, creusé au-dessous du niveau du s ol. nsecte n'emploie que sa téte pour en deng le déblayement. Placé au centre de son tra- vail, il la charge de parcelles de sable, à l'aide uence que ces parcelles forment un jeu heces continu. Quand l'entonnoir a ses се сые et assez réguliers pour 'on ne e les gravir, la larve s'en- fouit À PA ето dans c fond, es Pee n'en apercoit plus que les menaca mandi- bules, а е "re Der "eem sion de s'exe Ge une Баш vient étourdiment e lembüche, elle se r u fon омет нн du Fourmilion la saisissent et la tuen Extr. de l'Univers (1). pA RER Hachette et Cie, un magnifique vol. autres insectes qui thier pa ment les arbres des promena гасе à ena les squares а ‘allées de ew-York ne sont plus maintenant, dés le mois de juin, dépouillés er leur verdure. , e si dem r la population, ils toujours ouvertes, ou nos m e milliards de chenilles et nus vite familiers, а 3m bon git et des friandises. » ——— ÉD 7 е =. / / ; / i af е F. ag SC Z ADT AOT y 7 Z Van Hou (684) «ж УЕ кеё. ЖАЛА А Жа cet e Gs || | GLOXINIAS. 105 sont venues(!) et un Gloxinia à fleurs roses a été introduit. L'auteur de ces lignes, aprés avoir arpenté les mon- tagnes des Orgues pendant trois mois, est rentré les mains vides en Europe et, (1) Frong, H, mai, pl. 7; Ш, 241; XI, 1775 ЇЇ, 45. ce n'est que quelques années plus tard ue GARDNER envoyait du Brésil des tubereules ou des graines de Gloxinias à fleurs roses, récoltées dans les lieux its qu'avait visités en tous sens et pendant si longtemps son prédécesseur. Du plancher des vaches, de chez soi, Г 1603. LE COUCOU. De tous les spoliateurs ailés, le plus cruel est le Coucou. Ce paresseux et sauvage éclos habitant de nos foréts ne veut ni édifier de Í va déposer son œuf ‘dans nid, ni couver ses œufs, ni nourrir ses petits. Par ruse, il transmet ce fatal soin à d’autres oiseaux et c'est constamment aux espèces de la moindre taille qu'il Vv а besogne dont il se dé C'est le nid d'un Roite- ec les nids. (Extrait de l'Univers par Росснет, Panis, Hachette et Cie, un vol. er. in-8e.) 104 en Europe, quand jamais on n'a quitté GLOXINIAS. lespaee qu'oeeupe la simple baie de les doux foyers de la mére-patrie, et | Rio-de-Janeiro, on ne se fait guére une qu'on jette les yeux sur une carte, on ne se rend généralement pas compte des idée de son étendue, pas plus que l'on ne se doute de la surface énorme distances : Moscou, Constantinople pa- | qu'occupent ces montagnes des Orgues raissent à nos portes et à la vue де | dont les sommets sont si pittoresques T 1604. LES VOLCANS ARTIFICIELS. Parmi les nombreuses expériences que l'on peut réaliser à l'aide ob brillante et d'une exécution facile, qui nous est indiquée par M. Chautard, оа à la faculté des sciences de Nancy : On prépare un mélange ess de fleur de soufre avec un peu de fine limaille de fer (le fer réduit par l'hydrogé ep convient mieux que to peut y joindre aussi € parcelles de паше de zine et de cuivre. Le t est placé sur une plaque de verre “tena ou tout simplement sur une brique bien sëehe, de maniëre à Aet un tas plus long quelarge, et haut à 5 centimètres. La bobine étant munie de la batterie à charge par cascade, on améne les pointes de l'excitateur à 2 ou 5 centimètres de distance, et on les plonge explosion violente due à excavation se forme et on voit jaillir de magnifiques gerbes diversement colorées, ayant quelque apparence d'un bouquet de feu d'artifice et simulant, en méme temps, une éruption voleanique en avec bruit souterrain, cratére, jaillisse- це expé rience est d'un effet saisissant. (Cosmos.) t 1605. UNE BASE DE WELLINGTONIA. La derniére tempéte vient d'abattre la es plus gros Cabane du mineur, Vun exemplaires du groupe des Wellingtonia dont la FromE a entretenu autrefois ses prendre le dessin, car au tra dont vont les choses, il n'est “== geg que les générations nous suivront de prés auront * à montrer. pieds de la base. bait 500 pieds de эшо 599 CE De 2 P (706) ee e 2 ub а de Van Houtte. ر — GLOXINIAS. 105 la vue, et dont l'immense dévelop- | fut immense, lorsque nous vint la pement est mieux compris par qui les ` nouvelle de cette découverte inatten- a sillonnées — abstraction faite de tous | due, la trouvaille d'un Gloxinia à les épisodes que leur parcours laisse à | fleurs rouges dans les montagnes des la ressouvenance du collecteur. — Nous | Orgues! — Quoi qu'il en soit, gràce à avouons franchement que notre dépit | cette troisième couleur, le bleu et le T 1606. GLOXINIA MACULATA ROSEA CHIRITÆFORMIS. A la vue de gie jolie créature, si mignonne, comment résister à la com- les КЛ a FLORE! 5 Try dres de la FLORE ен хау» portrait. Elle est со- mante de c est svelte dans toutes ses parties; tout est proportionné en elle: feuillage et fleurs, tout, jusquaux pédoneules, wie avant dans Phi- "вы rhizomes, dd qu'aussi gros que ceux de sa mére, мей А la propager. Kee ek Ла" 7 засы е Ре) RARE IE ав I - 1607. LES GESNÉRIACÉES EN APPARTEMENT. Ай онн cette année, séduit | ош 'avez gratifié - parus complète. par la magnificence des Naegelia que j'avais | Dépourvu de s et même de couche, vus chez vous l'été dernier, je vous avais | mon dim e "ав gran ey i ndant je demandé deux ou trois espéces. Vous ' n'ai pas reculé devant une expérience plus 14 106 blane étant aequis, on a pu atteindre à des produits tout neufs; et le pain quotidien étant le but да semeur, il a réussi à rassembler assez de gains pour se présenter hardiment aux acheteurs. L'Etablissement est déjà connu sous GLOXINIAS. ce rapport; ehaque année de riches nouveautés y surgissent, nouveautés modifiant les couleurs connues, amé- liorant les formes, surprenant les clients par des gains autrement beaux que ne les présentent nos figures exécutées vaste, à laquelle, Е. реа Ја note de ESS Prix-Cour e m'encoura- geait pas. J'ai placé dag tubereule dans | un trés-petit pot bien drainé et contenant ur eroissance, j'ai agrandi mes pots et dans les pots définitifs. j'ai entouré largement la тепсе ear je n'ai encore que des boutons Je regarde done comme un fait acquis, que vos Gesnériacées, types ou hybrides, peuvent parfaitement étre cultivées en appartement et sans tout l'appareil décrit par vous, qui est de nature à rebuter les amateurs dépo de serres. Tout ce a ces conditions-là, de planter dés | janvier ; ; ce qui vaudrait mieux encore, ce serait de commencer la végétation sous báche chaude et dés le mois i da mars, de mettre en chambre E E la floraison. Je vous en rendrai compte | Пуа | deux cultures possibles pour les plantes : L'une, en quelque sorte normale, ой les plantes sont placées dans les conditions de température, d'humidité, de qui doivent leur assurer tout ARE ment leur complet développement. L'autre, que l'on peut appeler culture subsidiaire, est souvent possible en dehors n Inutile de vous dire que j'attends ауес | | indiquer, parce q HÆS des jouissances d'amateurs auxquels | manquent les ке s de pratiquer une culture régulié Late Gs edt la E КЕ ii convienne d'indiquer dans la FrorE ou dans les es; ma iiie pense que la Ze figurerait trés-utilement dans le Prix- T 1608. ASPHYX П est démontré que les grains de blé dégagent une quem quantité d'acide car- bonique. C'est fermé, sans re la précaution de renouveler Un аннар du Petit-Courcelles, le sieur Senge Dourlens, âgé de 43 ans, conservait son blé dans un silo, et il y nage et en méme temps pousser à la vente. Z. IE PAR LE BLË. était entré pour en E. une uu: quantité de grain. Comm ne revenait pas, sa femme inquiète alla } à sa сеге et finit par le trouver sans mouvement. Elle appela au secours. On aecourut, mais les tentatives faites pour le ranimer restè- dees арната. et un médecin, appelé oute hàte, ne put que constater le décès par A carbonique. H BEE AE Van Houtte. РРР “ T NA ~ “ , DN ` SN 45 N ا G,‏ | | 1 | GLOXINIAS. 107 de main d'homme, tandis que la na- ture oppose le plus souvent à la palette et au pinceau qui cherchent à la sur- prendre, de ces défis auxquels ils ne peuvent répondre que par leur impuis- sance. Nous avons beau mettre, à prix d'or, à contribution les couleurs d'élite, de sur-élite que nous recommandent, que nous débitent les meilleurs fabrieateurs anglais, allemands, francais, ete. : le non possumus se présente au récipient de l'alambie ! Nous restons et nous res- + 1609. LE COIN DU FEU. Un horticulteur célèbre de Cherbourg que je ne veux pas nommer, a dit que j'étais un écrivain du coin du feu. Je пе sais epn trop се дил а voulu dire par- -là, ‚ еп hiver, au printemps, et méme en Malis e, je erois que l'on ne peut pas choisir un endr oit voulu dire, que j'écrivais sans pratique. Enfin passons : que je n parler des espéces de tubercules que pro- duit le Sequoia sempervirens. Пуа quelques mois, en CR une visite à M. Lerpin, de Frémont, et en exami- nant avec lui sa belle о Нево де mat: fères, je remarquai, cet amateu distingué, que l'écorce tubéreuse (ressem- blant pour ainsi dire à de amadou) d'un i e Sequoia мн était parsemée de tubercules, меп t chacun une tigelle. Nous fimes la re b éta 76 = O- + > c " е” 5 о guliére végétation зе développe dans l'écoree méme z l'arbre et est légèrement attachée au boi art ir du sol jusqu’à deux mètres de on s'élève, plus i ceux, enfin, que l’on rencontre à 2 mètre de haut ne sont к gros que comme le bout du petit doigt. On n'a qu'à détacher ces productions età ја mettre en terre is кү, des sujets plus vigoureu de систе» et ila au moins 15 métres d'éléva Je Së nse que ce fait est naturel à cet arbre, lorsqu'il a atteint une certaine force, car, dans la même рор, un sujet moins es mémes pro- ductions que son vois Voilà un fait que, quoique Pécrivant au coin du feu, je crois devoir po la connaissance des amateurs et des savants. DE TERNISIEN. T 1610. UNE SERRE CHAUDE EN SERRE FROIDE. . le Comte du Buysson, dans un article | remarquable qu'ila publié dans la livrai- | son dela Flore des Serres et des Jardins de | | Europe du 50 juin 1868, dit qu'il ne | connait pas de plantes que l'on puisse c eet, | tiver sans air et à l'étouffée. Moi ее 22 ik ne connais e de T e l'on puisse | 1 prie sans air mai à өшіге, сем | et? sim mple et écon ere С ч d | dans l'intérêt des amateu P | sommairement la maniére dont je gou- verne ma serre depuis pl us de 45 ans, te: re les plantes qui m'ont si bien Ta ai i établi dans cette serre, qui est à un versant et appuyée contre un mur, des | de saule, mélan mort de cet bic: 0 On me permettra d'in- sister, en ан sur l'excellence de cette terre, ear c'est pour moi la panacée uni- p pas les favoris de la basit, = шше | verselle; tous les végétaux que je cultive 108 terons, hélas! toujours à mille piques de la réalité. Et puis, disons-le, une armée de peintres, quelque diseiplinée qu'elle | soit, n'est pas toujours heureuse dans | ses applications des couleurs. Qu'on en | GLOXINIAS. |juge, en eomparant les Gloxinias que | l'on possède avec les portraits que la i Fone a donnés! Qu'a de commun le magique coloris du Souvenir d'Henri avee son image? Le tube de Rose et Her- mine, que nous représentons aujour- | | dans cette terre poussent avec une vigueur et une fraicheur que je ne saurais décrire. et je crois qu'elle a sa bonne part dans le succès que j'obtiens. Ma serre, dont les v t barbouillés en dehors avec de la peinture blanche à l'huile, reste constamment fermée. Cette e peindre les verres est com- ode et économique en ce qu'on n'est obligé de la renouveler que tous les trois erre ne prend donc de l'ai étant trés-concentré, l'atnosphére ambiante est trés-chaude et chargée d'humidité pen- dant l'été, température exceptionnelle et qui exige de rares arrosements pendant cette saison рагсе qu'il y a peu d'évapora- tion. Dans un p үзі établi dans un coin d dessus de 0, et pendant la nuit 9 ou 5 seu- lement. Mais cette basse température dure | J'arrive maintenant aux quelques plantes | que je cultive dans les conditions signalées | её qui m'ont parfaitement réussi. Il est vrai qu'avant d'arriver à ce résultat, j'en ai perdu un grand nombre, qui n'ont pas pu s'aceommoder de cette culture. Je cultive un bon nombre de Cactées, parmi lesquelles je citerai les Pilocereus sessilis, jubatus et foveolatus, Cereus prui- nosus,quelquesEchinopsis, Mamillariaete.: je place ces plantes en hiver dans l'endroit le plus éclairé et le plus see de ma serre et pendant l'été je les livre à l'air libre; plu- sieurs espèces de Billbergia, d'/Echmea, de Nidularium : ces plantes sont еп pots, afin de pouvoir facilement vider l’eau qui pour- rait tomber dans leurs cornets; les Trades- cantia discolor foliis variegatis, zebrina argentea et Warcewicziana; quelques Aloe et Agave, que je sors aussi en été; Hoya bella, Æschynanthus ramosissimus, Ma- a fusc Чета floribunda е = $ де 1 ypripedium insigne et barbatum, Croton, Haemanthus toxicarius, Imantophyllum cyrtanthiflorum, Plumbago coccinea, Ciero- dendron Balfouri, Jasmin d'Espagne en pot : je les mets en été à l'air libre; Tamnus elephantipes, Pincenectitia tuber- culata, Cissus discolor, plante dont les feuilles font miroiter aux regards les bril- lants reflets métalliques du colibri, perdant ses feuilles en hiver et repoussant bien au printemps; Platycerium grande et alcicorne: le P. grande demande une température séche en hiver et la culture en po Ена an Houtte V. 47, SON c / / „7 % “уе И 679 ) GLOXINIAS. d'hui, est peu digne de notre œuvre, | déceptions à 109 à eraindre quant à la valeur et, cependant, quelle qu'imparfaite que des produits vivants que nous mettons soit notre planche, il faut que nous en | demandant humblement pour elle un la comprenions dans ces pages, bill d'indemnité à nos lecteurs! Nous n'avons heureusement pas de | | еп vente : nos hybridisateurs se sont surpassés non-seulement en Gloxinia , mais aussi en Nægelia, Plectopoma , | Tydæa, ete., ete. d'une grande beauté ; Me r an an- dense, magnifique, le plu: eau, је с ois, de ой ses grandes dimensions Pteris scaberula, argyræa et банан па; le Lygodium Jenn cunt grimpar s le Ficus repens qui tapisse le mur dd ma serre: к fougère a fructifié abondamment cette née ; Doodia lunulata et caudata, Anei- mia fr жегир Doryopteris Alcyonis et palmata : les feu de ces deux ione ne se tachent rande fraicheur ; са bor bonica, Chan aao ea mexicana, ери. semen Lehmanni, rium Augustinianum, жеде ит et mau- прати, irés-vigoureux, tr rés-rustiques et très-beaux ; quelques Camellia qui viennent t 1641. Lorsque les Caféiers ont atteint une bauteur de 15 à 2 à Java, ils en- ent dans leur période de décrépitude à l'absence, dans le sol, de la potasse et de js soude qui ont d la formation des graines de caf Ce endant là ne parait pas. “résider la cola panca en А rabie, la patrie de cet arbre uti ile, n'observe pas cette vieillesse anticipée et S y rencontre fréquemment des individus été épuisées par les récoltes үсе, aucun саз la fertilité aux vieu dr fé 1 Ces bien et donnent de bonnes floraisons ; уз sed ШТІ теа pei se couvran un bea corail ; beaueoup de pé surtout је hybrides provenant du Aex, d'une vé $- tation splend énormes. de ces p éàtre dans de la t terre de Saule. Je m ’ar- ide et donnant Cep feuilles m suffisent pour eeng un jardin d'hiver d'une gra ande bea On s'étonnera рейсін qu'un mélange si divers de plantes de serre chaude et de serre froide сене donner le beau résul- tat que je promets ; cependant la chose est certaine et je puis assurer une complète Een aux Qe qui suivront exacte- nent ma méthode. DE TERNISIEN. VITALITÉ DU CAFÉIER А JAVA. hauts de 60 à 70 pieds, punte. бе fruits en abondance , sans que le se composent essentiellement et de soude, comme on sait, n'a = ndu 4. Caféie t bien plutót des circonstances наь et spécialement mpéra- ture élevée, le défaut de variation dis les saisons et aussi une trop grande haies relative qui affaiblis Vexeitabilité végétative du Caféie et par suite ne iS permettent Le d'at- teindre à un áge avancé. Rd 10 MISCELLANÉES. ) Dës Азына e J> T 1612. YUCCA ALBO-SPICA Новт. ténus et blanes comme la n neige. décrite; notre collaborateur, M. А. Carriére; e savons.— nous rensei- gner à cet égard = nous donner, en faveur d'icelle, une petite note que nous nous empresserions de consigner ss nos с0- © с о serions bien aise d'apprendre ой elle a été | lonnes. "rd dE i-o РВИ Fu KER Rustique. PSEUDOLARIX KÆMPFERI ordon ? Chine, Nord-Est. J- 2 - — rm asrae FES Folia decidua mollia planius ascieu Së E solitaria. PARLATORE, in DC. Prodr., XVI, sub Sec- тю Ш, Pseudolarix. СНАВАСТ. ЗРЕСТЕ (sub по Kæmpferi Lames. Pin. edit. Ш, p. VII es excelsa, coma pyramidali, ramis verticillatis infe: rioribus subhor fontes fo bus longiusculis mollibus rectis vel subfalcatis lineari- lanceolatis acuminatis supra convexiuseulis viridi- utrinqt 16 ите suleatis et glaucis, marginibus subreflexis, (165425 robi lis solitariis, in ramulo revi e enduli Wees ap 5 иде cylindracea и in fibras demum џа- is laxe i atis coriaceo-lignosis deciduis basi breviter stipitatis cordato-lanceolatis d. patulis t truneato bidentatis, bractei e to-la obtusa squamas subsuperante subquadruplo bre- 111 1777-1778. PSEUDOLARIX KÆMPFERI сопрох. Coniferæ. CHARACT. GENER. — Amenta mascula ..... vioribus. Фанни sa haine а pro- ibas 2 пата deciduæ. Bracteæ basi lepidio тра а ad 5000 ped. circ. elev. (FORTUNE!) adnatæ. Rhachis tenuis, носеа in fibras soluta. | Panzar olarix Kæmpferi Gonp.! 292 E Suppl > uh A. Жат, in PM of iha Ноте. o IT) ENK. e? Jess Nadelholz. =н E: édit. conifera, nudis dinem foliis noted Кжмғғ. Amen. exot. р. 855 Abies Kæmpferi Тахо. in mme Cyclop. I р. сар Ces , 1854, p. 255, fr. 495; Cann. Сот). 2 Larix кыш Cann. in FLORE DES SERRES, XI, 97. Larix amabilis Хи, Pinac. 84. Kara Mats Chin., Seosa Mats Japon, Golden Arbor 120-130 ped. = Nucule 7-8 millim. T 4-5 mill. latæ. fuscescens (v. v.). PARLA La figure ci-contre а été prise d’après nature dans notre Pinetum, qui contient un exemplaire de Pseudolarix Кетр/егі de prés de 5 métres de hauteur et presque autant en largeur. Le cône que nous y avons agencé, d'aprés la Revue T 1613. DELPHINIUM TRIOMPHE DE PONTOISE (Remy). Remy, hortieulteur à Ponto nous a vendu l'édition de cette "ud i 0- a page 198 (9 avril 4868) des Annales de la Société Impériale d'horticulture de P s rela- tive à eette plante, dont pas plaire n'était sorti de son ве tenons à се qu'a n'ait l'air de revenir de Ponto ai 112 horticole, est identique à celui que Lind- ley a figuré page 455 (22 avril 1854) dans le Gardn. Chr. — La branche jaune représente l'aspeet général de l'arbre en automne. Cette espèce est toujours rare, ne réussissant pas de greffe sur le Larix commun, pas plus que пе le fait le Larix Griffithi (FLorE, XH, 165), qui ne vit guére' sur sa base d'emprunt. A part notre pied- mére de Pseudolarix Kæmpferi, qui n'a pas son pareil en urope, nous n'en possédons que quel- ques exemplaires assez forts et pro- venant de graines; les autres sont des couchages. Du contenu de tous les cônes qu'en a expédiés Fortune, feu Glendinning, horticulteur à Chiswick , chargé d'en semer les graines, n'en a vu lever que douze. Les autres exemplaires PSEUDOLARIX KÆMPFERI, Совьох. sont arrivés en caisses vitrées de leur pays natal, le Japo e tous les Ken: introduits dans nos SRE et qui dérivent de contrées formant à peu prés une ceinture соп- tinue autour du globe, le noble Pseudo- larix Kæmpferi а le feuillage le plus large; il est bien trois fois aussi large que celui des autres espéees du vieux genre Larix, tandis que le Larix lepto- lepis, du méme pays, а, pensons-nous, le feuillage le plus ténu de tous. Nous possédons également de beaux exem- plaires de ee dernier. Pour plus de détails, nous renvoyons l'excellent Traité des Coniferes par M. А. CARRIÈRE(D, ouvrage indispensa- ble à qui aime ce beau genre de vé- gétaux. L. E. (1) A Paris, chez l'auteur, rue de Buffon, 55. Т 1614. NOUVELLE es récents numé du Gardeners’ ne TUBULAIRE. tubes au lieu d’être verticalement 5 сена носни "Тл d'une lacs ne dans l'appareil de Weeks, don № eh ا‎ — tubulaire d'une nouvelle forme | dont nous reproduisons iei la figure. T 1615. LE RHODODENDRON NUTTALLI.... МАНЕ на gelies LORE, Xm er On lit dans la Revue des Jardins mi les grandes nouveautés 2 ont figuré ? à cette Exposition п ра is), était un Rhodod. Nuttalli, espèce d e ЇНЇ Maaya; Кейбир vantée à son ap drition et que nos hor- ticulteurs ont déjà abandonnée , parce aux quatr angles de epuer et dans les- quels ils үр pour for- un tou sé à un foyer i сае nous, de ne pas exiger tant creusement de sol, and inconvénient dans les ter- rains kunne ой toute — à eimen est dispendieuse. . УН ҒА QU'A BIEN SE TENIR! qu'elle fleurit mal ou ne fleurit pas du tout.» — Et c'est ainsi que l'on écrit histoire! Arrivez done des régions nubigèn e r TT pour vous voir traité * la rte !… C’est à s'en retourner de dépit dans vel pays natal. L. У —— ut ynd Ч / n GOODY ERA 2. Japon. 4 Р MACRANTHA FOLIIS LUTEO- MARGINATIS. 2 Japo n. GOODYERA VELUTINA Maxim. Serre froide. 115 1779-1780. GOODYERA VELUTINA saxo. — б. MACRANTHA wem. Orchidee. CHARACT. GENER. — Goodyera В. Br. — | leviter saccato intusque piloso lineari aeuminato, Lispr. Gen. et sp. orch. 492. stigmate basi margine 4-dentato cineto. CHARACT. SPEC. — Goodyera (Georchis) та- |. : П i crantha Maxim. Nana, саше glabro brevissimo | in urbe Yedo, nec non in archipelago Koreano, s am. petiolum angustatis, foliis ovatis acutis reticulatim | um foliis rotundioribus, vagi- E = = = = = Eo ex deser. Lindl. diversa sectionem maxime natu- ralem eonstituit, quam nomine Georchidis servan- T 1615. CORRIDOR VITRÉ. — SERRE А VIGNE. : Nousavons glané le dessin ci-dessous dans le Gardeners Chronicle (1868, page 1059) qui le publie sous le titre de Corridor Vi- coucher les ceps, dit l'artiele, aprés la cueillette du fruit. Ce couloir se ferme en D par le rebord de la tablette В. Pendant ЖЕЛ neries. Les ceps y sont plantés еп А, et con- | le forcage des vignes, des fraisiers, ete., on duits le long du vitrage vertical; В est une | introduit l'air en E et la ventilation s'opère tablette pouvant recevoir des plantes; C est | par Ғ. Les tuyaux de chaleur sont placés une sorte de couloir dans lequel on peut | de C en D. L. VH + 1616. NÉCROLOGIE. Mort du Dr Épovanp РОЕРР16, Le 4 décembre dernier, est mort le | de son Reise in Chile, Peru, ete. et de son Ir Epovanp Poeppig, né à Plauen le 16 juil- | Nova Genera, en collaboration avec Endli- let 1798 ; il occupa la chaire de zoologie à | cher, qui parut de 1855 à 18450). l'Université de Leipzig aprés s'étre illustré, et de 1827 à 1855, par de brillants voyages au Chili, au Pérou, sur les rives de l'Ama- 1) Ouvrage illustré de 300 planches coloriées , zone, ete. La science lui est redevable de | 120 thaler (450 francs), chez Friedrich Hofmeister, diverses æuvres estimées et entre autres | Leipzig. — 15 е amque, talibus i + n Sect. Georchis. (Ge di: excl. зрес., Rch Perigonium cylindraceo- род sepalis, petalis, labelloque linearibus. Columna nana in longissi acum Ші ніш : dum abiens, em sde? E Anthera e o linearis a rchidis species 7 Lindleyo pro postee atque ale quoad caulem siakap i us ER quem - | du sub Goo- iendum iationes enim quo ке “enr nt "bollinis i is d sd eris diversis re vera occurrunt. Planta duos vel tres pollices alta GOODYERA VELUTINA Maxim. — G. MACRANTHA Maxim. caule basi procumbente et radicante. Folia sesqui- polliearia velutina, p viridia лев. pallidius subaureo-reticulatim nec lanta culta saltens ея аа i eta, ata pe in pe- о lamina triplo bre orem an tata, € caulem à ei omnino Би ке atque inflorescentiam шее а. Spica соп dei син bracteis faar eier viridibus elon Flores fo" pa si anguste subulosa s- lo ong es quam epala omnia беса formia linearia, superius pel d in пае тат Labellum Kos eu asi saccatum на inferne infe- riorem 4 dentata, говеђе lineari bifido eet T 1617. LE DOYEN DES ACACIAS. Parmi les arbres qui jouissent à Paris d'une grande notoriété, -— le eux marronnier cédre d Liban, signalons le Same acacia planté en 1656 au Jardin-des-Plantes par Vespasien Robin, arboriste du roi Lou uis ХШ. Ce neral est le pied mère Фой sont issus les mbrables acacias qui peuplent ONE. d'hui nos jardins et nos bois. C'est dans ur carré voisin de la rue de Buffon qu арра- rait son tronc vermoulu, crevassé, soigneu sement calfeutré avec du plátre et protégé par une armature en fer. ~ = ~ Rien n'est négligé gear prolonger l'exis- tence de ce doyen d'åge de t "em s les acacias européens, bien eo nnu de toutes les per- sonnes qui fréquentent le jada des-Plan- tes, et qui, chaque année, au printemps, У ont interroger ses rameaux, désireuses ы surprendre les signes d'un reste de Il a deux cent trente et un ans. Quelques pes jaillissent encore de ce aitresses branches de ce vétéran dont le cime dépassait pu vingt métres de hauteur. Т 1618, ONGLET-PINCEUR (1). Au moment de faire le ponenu des mo bourgeons herbacés des arbres rience, nous a paru très-simple, au point de vue pratique, et d'un emploi facile. On le sait, l'outil le plus parfait dont dispos ose l'homme, c'est la main. | tait Ја fragilité де l'ongle et la faiblesse des tissus de l'épiderme, l'industrie n'of- frirait ni pinceur, ni ciseaux équivalant à l'emploi direct des doigts. est еп partant de cette idée que Гіп- | venteur de l'ong dirigere ra ше vé ce petit instrument, don nom anglais, nail-knife, signifie nde? ongle-cou- teau, ou, dans le sens le plus large, ongle- tranchant L'onglet-pinceur est un instrument dont le modèle, pris sur nature, a pour manche le pouce et dire emplae e avec avantage et outils embar P serpette, е, ciseau est trés-commode pour Ја т, Пецо du Raisin, да Houblon, du Coton. et d'une multitude d'autres fruits ou fleurs d'ex- ploitation industrielle. Il vient 4” isis EN par M. La- forge, place des Дарда ыты , qui a pris un brevet d'inventio Voici la dëser de cet instrument : La partie principale de Fonglet pie se compose d'un doigtier en métal, son e d'un pose tranchant, qui se fixe a adhère complètement par Ce petites are formant ressort. (1) A onglet-pinceur, ou nail-knife marchand grènetier, rue d'Algérie, 16, et vend à Paris, aux Forges de Vuleain; à Lyon, chez M. Rivière, même ville, chez M. Jouffroy, 1, rue du Plat. dE асры‏ رة ) — ~ ~ P 3 4 GOODYERA MACRANTHA FOLIIS LUTEO- MARGINA TIS. Japon. Serre froide. GOODYERA VELUTINA Maxim. — 6. Pollinia 4 caudiculis totidem longissimis Эте го distincte farinosa, vix atque ad summum in cent ipso sectitia. Goodyera velutina. и аи ae eier puberulo appro m folioso, vaginis fo lior amplis in pe wee E attenu Mis, fo ii ovalis acutis velutinis in -vir пен n ubtu violas- centibus, medio costa argentea percursis ; УВА а afoliis in apice caulis sut lois. Т жады vel s pius nullis, foliis nempe immediate in 8 oram rio longioribus ova о, sepalis Шаға ба» obli ique dics jus ir reien curvatis obovatis obtusis ; la basi sace cato, saceo intus pilis nectariferis obsit (0, || A In hortis Jedo in d colitur, verisimiliter e E meridionali o Ше notis Айла sius С. pusillae Bl. et MACRANTHA Maxim. 115 G. coloratae Bl. subsimilis sed foliis floribus ue quam maxime diversa, et omnino sui juris. Ab a iis coelo abhor rens. Deseriptae enim sunt e Japon 5 Бейкен аА у 1840. xi Ann. №, p. 597, G. japonica Bl Coll. Orchid. А 55 1: t. 11, 6.1 1858, et G. similis ВІ, ibid fig. 2. t. 11. D. Ex his G. similis foliis ا ی‎ viridibus instructa. — б. japon simillima, quae auten millime n il est nisi зрео б. "едені ме Praeter id issima est ideoque ab omni- facile invenitur, Reichenbachia uam т: egi ~ quod omnium frequen bus collectoribus igitur facilius д Се tum in braet q breviores Bl. амы р nuc pae vero A l'ongle naturel du pouce se trouve ainsi substitué un ongle en À il qu'il est facile d'aiguiser au beso La partie secondaire di "Гаррағей est aussi un doigtier métallique qui couvre et EET. comme ]e été muni Pur parement de plomb ou | emboite Ја p phalange de Г index, | fer | t un dé à coudre, et qui a | ceu 1 d'étain, destiné à garantir le doigt et à amortir le сћос incisif du tranchant lors- won fait usage de l'instrument. La figure montre les pièces de l'onglet-pinceur et l'emploi qu'on en fait. Mane de se servir de l'onglet-pin- Les deux doigtiers dont se — anga 116 ecundum specimina propria ийнан табе varia- biles sunt quoad longitudine ue imo saepius superant, et labelli rates pe Blumeo 1: > У d 1 ЈУ“ E + Li 3 YCIU lanceolatus Mir tribus asperus est, sed compa- A Fig. Е .apud Blume per weg m а- t, limbi miss potius respondere descriptioni Deux diamants dont la culture est des plus faciles; une serre tempérée, presque froide leur suffit. Ils у pros- pérent, y fleurissent et s'y propagent. Maximowiez les a déniehés chez un hor- ticulteur de Jedo, qui les tenait en pots GOODYERA VELUTINA Maxim. | — G. МАСВАХТНА Maxim. Rehb., carinae vero in we а Rehb. observatae neque а Blumeo neque ipso florem vivum dissecante "и er fo orsita inque Eee ie ereurrentes alibus descripti s Maxim, вова" “Gartenflora 1867, 36, ubi OE ger". | sesque ..... à haute dragée! H а réussi à les amener vivants au jardin impérial de St-Pétersbourg. Nous les eultivons en terrines drai- nées, dans de la terre de bruyére non concassée. L. VH. cet outil, simple et portatif, doivent étre d'abord bien a ajustés; partie qu'il s'agit de pincer ou de suppri- mer, exactement. comme 'on opérait avee les doigts nus, en appuyant l'ongle amateur, co riculteur, vendangeur, et m moins intelligent, pourra, avec une grande facilité, faire plus de travail que par le procédé ordinaire. Aussi n'hésitons-nous % n -k de pas à recommander le nail-knife aforge aux arboriculteurs et aux viticulteurs, convaincu que nous sommes qui ils ront satisfaits. Devons-nous ajouter que cet instrument, facile, sera trés-utile aux dames; que sans leur faire courir le moindre dange il préservera, soit leurs doigts, soit Ve: gants, des ordures auxquelles ils sont assu- jettis lorsqu'on ореге avec les doigts. . DENIS (Revue Gage, Т 1619. LES FLEURS ЕТ LA POSTE. N'avez-vous jamais observé certaines de fem n de face, et machoire, surtout _proéminente, semble avoir été comprimée, de facon i а ne présenter, vue par ges . diraiton раз que ees tétes-là, à é bt de nous les montrer. Nous avons recu hier fleurs de ros itus tellement écrasées qu'elles “ie ent une pâte indébrouillable, Loin ous Феп accuser les facteurs : mais Ne. quel est le coupable? nous rappelons l'effet q à е pro- duisit sur nous, à Paris, ces laborieux agents chargés de la transmission des petits « Succombant sous le poids d'un énorme fardeau,» chargés comme des mules, ou qui plutôt semblent l'être, car ces paquets sont plutôt encombrants que pesants. Ils étaient amar- rés comme des pois de pater-noster, à | la queue leu leu, à l'aide de longues fi- 1 « Quel sort était le leur! » Nous avouons que toutes les fois qu'il nous arrive de petits cartons gas comme des figues en cabas, un vif senti- ment de dépit s 'empare de nous et certaines rides, plus accentuées que Тогава doi- vent prouver aux porteurs que nous les aceusons vaguement d'étr uteurs , lus moins E volontaires, de ces те- faits. Nous nous sommes souvent demande, à * [M ~ Xv АҢ TA + f ад А 676 Off. Lith А piét.in Комо Van Houttéano ROIDES FOLIIS ALBO - VARIEGATIS. tr: Negumndo foliis albo variegSalrs L É | — NEGUNDO ACE Acc | | | | | UC a 2 7 117 1781—1782. NEGUNDO FRAXINIFOLIUM FOLIIS ALBO-VARIEGATIS. Acerineæ DC. СНАКАСТ. GENER. — Flores ee Cal. mi- nimus equa alite г нілін us. Pet о” Flo- res fasciculati, pedicel s filiformibus. Antherae 4-5 line n sessiles TM Flores racemosi. Folia ende ішкелі ратама: DC. Prod. 1, 596. Nxcuxpo Мовхси. Meth. 554. — Negundium Rarin HARACT. SPECIF. — Foliis 3-5 foliolatis її IS oppositis grosse rariter и dentatis, impari sæpius trilobo. DC. Pro Prod. 1, 595. Negundo fraxinifolia Nurr, Gen. am. I, E wei r Negundo Lin. 54 1497. Micux ғи. je ТІ, t. 16. — Твлтт. Arch. 1 по 10, ic. aceroides Du Meth. 354. rable d = HERIN Manuel des plantes, 1, 256. — Herinco , Now ДИД "ilr TÒ (8.— DEca1snE E Жалын de m ШӘ Марне, Box Elder. Asa Gray, Manual Жүген eng (1866) 85. Originaire des Etats-Unis, le Negundo, Erable à feuilles de fréne, y étend son aire géographique depuis la Pensyl- vanie jusqu'au Wisconsin et puis vers le sud (Asa Gray l.e.). Introduit en Europe, dés 1688, d'aprés Rob. Sweet, il sy montre parfaitement rustique et d'une croissance rapide. Il remplit parfaitement bien sa place en avenues, en allées et au quatriéme rang des mas- sifs dans les jardins paysagers. Comme ses branches sont facilement cassées ou éclatées par les orages, on l'abritera, autant que possible, contre les vents dominants. Son bois est blanc, dur et excellent pour toute espèce d'usage auquel on emploie les autres érables, surtout pour fabriquer des meubles et des instruments. Ses graines doivent être semées aussitôt müres ou stratifiées. a belle variété, l'objet principal de notre article, io née en France. Кеп- contrée à Toulouse par notre collègue M. Bonamy, s Pos (VIII, 58) la signalait déjà en 1852, en reproduisant les lignes que M. Carrière lui avait consacrées dans la Revue horticole. Nous l'avons prodigieusement multi- -pliée, сте ве à toute hauteur et nous еп faisons un commerce considérable ; les effet, n'est plus ornemental qu'un groupe de cette espéee, quand un som- bre arriére-plan en détache merveil- leusement les panachures et en fait d'autant mieux ressortir les effets pit- 7 toresques. L. VH. part si ce n'était pas dans un but de млађи que ees colis sont écrasés s | de s'enquérir de son poids : uu Ch leur in- | diquera volontiers dans les bureaux de | * t de la sorte, afin de mieux étre casé entre les lettr celles-ci ta ètre distribuées T uoi qu'il en soit, le fait оош. Nous engageons ceux de no s correspondants rangées dans l'ordre où | moyennant quelques à nous adresser, de les — dans une boite en bois, et, à défaut de balance, centimes d'affran- qui ont des envois de ce genre (des fleurs) | | ehissement. z T 1620. INSTALLATION VINAIRE DE MIRAVAL. „Quelques-uns de пов abonnés, frap- | nous ont demandé des détails plus com- Lambot. 968 des avantages du tombereau à ven- | plets sur l'installation de М. danges. dont nous avons déjà parlé, | | Nous espérons que la figure ci-dessous les | Е. ЕЕ. =. | | | | == il === = = |) | | | MISCELLANÉES. | | | = РР’ 7. | Í || | | br, š dl Ц ШІ | | | | 1 H ІН Jh МЛ / 7 7 Ж у | 1 22 И 7772 S ` Z 118 AL MACH An^ ES ` ж. 3 ‚ба лды e QUERCUS ROBUR NIG RA. Rustique VII. 1783 119 1785—1784. QUERCUS ROBUR NIGRA, Cupuliferæ. CHARACT. GENER. — DC. Prod. XVI, 2, p. 2. | CHARACT. SPECIF. — DC. 1. c. 4. Nous consultions récemment un bota- niste en renom au sujet de ce chène et nous lui signalions le Prodrome... Son exclamation nous écarquilla les yeux et nous cloua sur place. Herr Је! Bone Deus! que deviendrons-nous? , En attendant que l'on s'eserime à son endroit, donnons-en toujours le port, et disons que la couleur de ses feuil- les а de la similitude avec celle des Prunes Monsieur (non pas de Monsieur Jaune !); elles sont couvertes, comme le sont ces prunes, de pruine, sorte de duvet farineux, qui n'en amoindrit pas le charme, Nous l'avons trouvé autrefois dans un chàteau, en Angleterre, et avons cherché depuis à nous en procurer chez divers pépiniéristes de ce pays-là, mais infruetueusement; nous avons toujours геси le Q. nigra du commerce. En ayant envoyé à notre ami M. Car- rière un petit gland, eseorté du narré de nos miséres, il nous répondit : « Ne pas le confondre avee le Quercus pur- purascens, qui n'est autre chose qu'une variété légère du 0. sessiliflora, peu distincte, et qu'on rencontre fréquem- ment dans les bois; votre chéne noir est d'abord un pedunculata. » L. VB, satisfera complétement. Elle représente Ја coupe des trois étages de l'installation de Miraval, Au niveau ди sol, le tombereau, А, vient se vider dans la trémie du fouloir, C. e par les lettres ЕЕ’. Enfin, au plus bas étage, F, est Ја cave; GG sont les cuves à vin, JJ sont les robinets pour le vin. A cette installa- tion a présidé la loi des entreprises profi- tables : trouver la plus grande somme de résultats dans l'action la plus simple et la moins coüteuse. A. DEBRIE. (Gazette du Village) (1). (1) Journal hebdomadaire, 6 franes par an. Paris, rue Jacob, 26. Т 1621. SUR LA CULTURE DES SARRACENIA. mandant des renseignements à ce sujet. Les espéces énumérées ci-dessus et. que nous offrons dans notre Catalogue пе 125, Page 15, sont originaires de pays dans lesquels la température hivernale n'est | LI > et dans les contrées situées sous la méme latitude. Pour faire la part trés-belle à ces végé- taux qui nous arrivent de loin, escortés de préjugés que l'on a de la peine à déra- ciner, disons qu'il faut faire passer l'hiver aux Sarracenia susdits sous le verre d'un coffre qui puisse les garantir de nos vents, de nos variations climatériques, qu'elles n'éprouvent pas à un méme dans leurs contrées natales. Toujours est-il qu'ils n'exigent pas la serre chaude chez nous et tenus humides et dans no La place qui nous fait ici défaut (nous som- mes serrés Г е), se retrouvera bientót et nous permettra de traiter tout au long des Sarracenia, plantes pitto- resques, s'il en est. L. VH. 120 ; MISCELLANEES. AMAA < CH Ze, = — _ s P^ dicen oo Д2. EE T 1622. BIOTA ORIENTALIS FILIFORMIS ERECTA Honr En visitant, au printemps der- nier, le jardin de M. Mawet-Postula, l'un de nos chefs, M. Fr, Desbois, y fit la trouvaille d'un Biota quil acheta et que nous fimes photogra- phier à son arrivée ici, avant de le livrer à la serpette. Il ne eroit pas se méprendre en lui appliquant tous les caraetéres e anches droites; rameaux ‚ dressés; ramules et ramilles 0 décurrentes, acieulaires, aigues au sommet, longues de 4-5 millimé- ires, opposées, imbriquéer үт mètres, de la Chine et du рол... (D ays auxquels М.А. 8. pourrait annexer Гех- département de l'Ourthe ou ce joli Biota a également surgi. . Nous faisons cependant une ré- plus ornementale qu'il n'en trout dans les variétés qu'il eultive, veuille bien en faire part aux teurs de la FLORE. Le VH. оо (1) Les Conifères, р. 45. T 1623. LE D* J. D. HOOKER ET LE D' H. G. REICHENBACH. L'année va finir:la derniére livraison de 1868 du Botanical Magazine vient de paraître, et c'est ауес Joie que nous.y trouvons la dédicace qu'y a insérée le KE D. KER, en l'honneur du D" Н. REICHENBACH, «comme un témoignage nouvelles etagne introduites dans la E | wm gud ar, енен 27 ` wi н Af e 9 t SPIGELIA SPLENDENS Guatemala Hook. Serre chaude . = 121 1785—1787. SPIGELTA SPLENDENS поок. Loganiaceæ. за жарды GENER. — Calyx 5-рам из, per- | scissa, coccis E ERE pauca, Masi отоба hy ровупа, infundibuliformis , | En nbryo albuminosus , Не limbi Sidi laciniis æstivatione valvatis. Stamina | | suffru Mr ^m ve ا‎ petiolis ban P medio v. summo corollæ tubo inserta, inclusa | connatis. Flores ter minales spicali, secundi. Ноок. rius exserta. Ovarium 2-loeulare ; ovulis in Вог. Mag 5268. placentis uius M быс, My te e | CHAR e T. pe ECIF. erbacea, basi frutes- articulato. Capsula didyma, dicocca Kee circum- | 15 pubescente Поза, r ramis teretiuseulis , foni lobe. 22 | amplis obovato-o longis aeuminatis in рейо olum = t 1624. UNE NOUVELLE CAPUCINE (TROP.EOLUM SESSILIFOLIUM) Роврь. et Ех». (1). . Haage et Schmidt viennent d'intro- | qui l'ont décrite et figurée. Nous avons dae du Chili des tubereules de cette | aequis tout се que les introdueteurs ont pu espéee qui jamais, eroyons-nous, n'avait | nous en livrer. Nos tubereules végétent été vue vivante en Europe. Le Prodrome | bien; nous espérons pouvoir bientót le de De гају ан (1, 685-84) ne le cite | | produire i ici d'aprés nature. méme pas us donnons ci-bas а | diagnose, Fine PogppiG et ENDLICHER, | ы T MOYEN POUR FAIRE DÉVELOPPER LES YEUX ET LES BOUTONS DU PECHER. tant, Гап dernier, les cultures de | valier ainé, nous fit remarquer les effets Montreuil son hois un arboriculteur que | vraiment surprenants produits par une lé- nous la déclarons, sans aucune hésita ation, | gère incision pratiquée dans l'empátement être le ES habile de eette localité, M. Che- | des yeux du Pécher. Ceux méme le plus défa- L. YH. T. prostratum : foliol. ms е laciniis oblong. glabris glaucis, lateralib. sursum inflexis ; ES lerminalib. solita . geminis; petalis conformib. spat thu шасы um nig Ee dear doe open ` naine" — Tro opæolum sessilifolium Роєрр. et Exo. hil — Warr. Вер. I, 466, по 9. XVII -16 122 attenuatis lete viridibus, pedunculis ers же multiflora, -floribus a sepalis subulatis, co- elonga ecinea, antheris exsertis. hok icon hic iterata. ~ SPIGELIA SPLENDENS Hoox. a sp a Henn. WENDL. — REGEL, Gar заз а e p.251. — DUCHARTRE, Ann. Soc. Imp. 1862, p. 121. Riche de feuillage et bien riche de fleurs, le Spigelia splendens, introduit de Costa-Riea par M. Hermann Wend- land, a été déerit et figuré dans le Вог. Mag., par Sir William Hooker, puis par M. Regel, dans le Gartenflora. Possesseur de presque tout le stock, nous en avions copié la planehe dans le Bot. Mag. (c'est celle qui fait face à la page 121), pour la produire dans vorablement placés et dont on avait fendu a base, oos 5” une évolution vigou- "eus on, » nous dis sait М. Chevalier, Ae Gadget de jardin fruitier de l'Exposition universelle, « il n'y a plus de vides, plus de me de remplacement, plus d'yeux latents possible. » Les résultats EUM par cette incision “op aya, diei n'ont rien de bizarre ni d'inexplieable. N'est-ce pas par la méme voie, c'est-à-dire en fendant longitudiná- lement l'écorce jusqu'au Jiber, qu'on fait grossir un rameau, une br anche, méme une tige déjà raboteuse, en facilitant l'écar- tement dii parties corticales? et ne remar- wgeon, avant de bon accroissement, fait BE l'écoree de l'empátement trop étroit le passage de la sève ? Cela peut n'étre 2 une théorie bien scientifique ; mais la pratique et l'observation prouvent l'exac- titude du fait. L'incision de l'empátement des yeux serait done une opération comme toutes celles qui sont r: е c'est-à- dire venant en aide à la natu I] va sans dire qu'au re was de notre excursion pomologique å Paris et dans ses environs, nous nous sommes empressé de se. < Ave = [7 communiquer à nos élèves de l'Institut horticole у senis. me ce Pk nous avions glané de-ci, de-là ; ns tou particulièrement appelé iae attention sur l'application de l'incision еп den estion, qu nous avons pratiquée ce printemps dernier; nous leur avons snm de toucher légèrement, et sur une longueur де 5 limétres, avec la pointe d'une serpette bien ећ ве : 1° Le pied de tout œil, (celui-ci devant rester intact), placé au bas de meau à fruits dont les premiers bout sont éloignés de la base (rameaux à fruits de 2° ordre); 2° Le pied de tout œil latent donnant eneore signe de vie et dont le repercement est toujours une chanee heu- 'euse pour le renouvellement ou le rap- prochement de coursonnes vieilles ou e, ongues; et 59, par ex tension, le pied de tout œil, fut-il bien constitué, sur le déve- loppement duquelon pourraitavoir quelque doute. Dans tous les cas, nous avons obtenu un succés qui nous autorise à déelarer que la découverte de M. Chevalier a rendu de grands services aux cultivateurs de Pé- chers Une autre application non moins impor- tante de cette pratique nouvelle mérite également d’être signalée. Parmi les jeunes i font im études ы iéoriques et horticulture de Gend- brugge, il s'en est pant un qui reuse idée d'appliquer l'incision de Гетра- tement aux boutons à fleurs situés sur les rameaux chiffons, alors que la coulure des fleurs ou la chüte du jeune fruit était à prévoir d'une maniére à peu prés certaine Pour чаш qu'on id en juger par les ous ne Gei? les yeux ma par l’affluence de Ја sèv | | t.in Horto Vau Houttearo SPIGELIA SPLENDENS Hook b Costa rica Serre chaude 7 ag nets AE eg Aeris 7 Ре. Være ffostte adii mas — " SPIGELIA SPLENDENS Ноок. la ЕтовЕ; mais, quelque temps après, l'ayant vu fleurir trés-luxueusement dans nos serres tempérées, nous nous sommes décidé à la faire peindre d'aprés nature, pour en donner un por- trait véritable quant au port, au feuil- lage et aux fleurs, dont la forme et le coloris diffèrent essentiellement de la planche qui а paru dans le Botanical Magazine. Nos lecteurs en jugeront par notre planche double, au bas de laquelle se trouvent deux épis de fleurs vues grandeur naturelle; il a fallu, en rai- son de l'exiguité de notre cadre et pour en montrer l'ensemble, réduire toute la plante au tiers de ses dimen- sions naturelles. 125 Le гое. splendens (1) commence à fleurir dés tation dure аса septembre, époque à laquelle ses fleurs, son feuillage et ses tiges se desséchent; la plante se met alors au repos jusqu'au renouveau. Sa multiplieation se fait par voie de bou- tures, au printemps. L. VH. (1 у, b. D теа мө, dont la Hie d к dem о Rules ungues de 1 obovales-oblongues, acuminées, peu v fleurs, ore en v e bea { le sommet ко blane, forment de magnifi- ques épis unilaté (cymes scorpioides); cha- cune d'elles a la corolle ongue d'environ 5 cent., ер tube renflé dans n tiers supérieur, divisée en 5 lobes lancéolés, а Ann. Soc. Imp. Paris, 1862, ouverts. DUCHARTRE 1 T 1626. NOUVELLES DE L'ARRACACHA Dans le XVe vol. de la Егове (1851- 1852), p. 170, nous avons publié ce que le Bon Jardinier de Pé époque disait de cette plan | n'en est plus Сеен dans les dernières éditions de ce livre, mais il en est traité dans le Manuel dig Plan tes de n nous lisons à son вијек P dius ie Jornal de la Soc. imp. et centr. d'hort. d M. le maréchal Vaillant apprend à pues que le pied d'Arracacha qui é donné rte Com (ARRACACHA ESCULENTA Baxcn. (0). « M. Vavin dit, de son cóté, qu'on ne sait encore rien de positif quant à la cul- cette année, un seul, et celui-là avait été tenu en pleine lerre, p sans le moindre soin, s'est élevé а 0",70-0",80; Ша méme très-bien fleuri. Quant aux autres, ils ont pris peu de développement. Toutefois, il ne désespére pas du succés de sa tentative god introduire la culture de cette plante. Ce r le DE surtout un de ses 1 existe endan deux mois, et ou Eu celte cine donne de bons résultats. Que Sagta-Fé de Bogota nous vienne en aide! L. VH. cacha Вах leflexis coronatu — CHARACT. GENER. Сай у» pago obsoletus. Petala lanceolata vel га nervum medium fre Fructus stylopodiis conicis, crassis, s, ovato- E us, a latere subcompressus; meri- 3 Fre а. deg? Jugis æqualibus, es crenulatis , мега и ge ea Wer ann multi- Msi Semen subs a. sulco = commissuram instru erba peruanæ, ; radice носгова, crassa, escul LAG. pinnatisectis segm meng eeng inferi rtitis, сее а ositifoliis, v. p. ninali ibi ну involuero nullo vel monophyllo , pair ir ния пива pod ibus potyga radii her maphroditis, d wes culis v. пашу petalis а ps ANCROFT ex Ber n, Gar enb. Verhand 1 8, DC. Prodr. IV, 45. Not. ас reg Plant, у ”. hort. Genev. , ? Boxer. 7 к. деп. ) 8, t. 1, Mag риа et sp. t. 420. ем, Boot. Flor. 582. y мына бе , 151 (1 2 08). Conii sp. "rg et ‚ 152. (Expy. Gen. plant., p. 791.) ne 4554, 92 | m % ) 3 J^» « ' LN ~ n * сақа < Depuis que cette belle plante est соп- nue(!), elle a trouvé assez de preneurs qui reconnaitront que tout exagérée que sem- ble étre la présente vignette, empruntée au Prix-Courant de M. Jackman, elle n'outrepasse nullement l'effet que peut produire le Clematis Jackmani, quand il a (D Fong, XVI, 57. MISCELLAN — | Lazuli que l'on puisse rêver. our montrer ses aequis assez de force p er 56 o ntation. 1/езресе moyens naturels Ффогпетета лог. ~ е est des plus floriféres et pent aisome Ба nir des treillis de ses milliers de m ен tout comme nous l'avons laissee сомға fleurs couvraient, pen i du plus beau tapis Lapis 1-:ҰВ» AT th . i P eng emeng DISTACHYON APONOGETON 1 | и ни np F r rr T hi ROME RU RES eU ee can s | 1788. APONOGETON DISTACHYON vu Aponogetaceæ ? (1) CHARACT. GENER. — Vide Exnr. CHARACT. SPECIF. Vide J. E. Ann. Sc. Nat. (5° série), 1844.1, 110. tach THUNB, — Laws. Encycl. 276. — Andr. Repos. Bot. Mag. XXXII, 1295. — Ren. беп. 1897. Prawcu. in Diss. 1,4. ү, 990, — Mag. 15. — | | | | | | Вснв., Exo Hortus brit., 629. Lindt., Veg TA ході 210. — Раш. fl. gard icon hie wee — Мим. ec A terre, 2c édit., 91. — Jardinier illustré, 165 Som Ces? Il, 671. — Bon jar 895. Ornement de nos bassins à ciel ouvert, l'Aponogeton distachyon y montre ses premières fleurs (écailles), aussitôt que reviennent les chaleurs et il ne cesse de nous en gratifier qu'à l'arrivée des froids. — 'Tenu en serre, soit en un large pot, soit dans un bassin, ses fleurs s'y développent mieux dans nos froides contrées; elles y sont plus nombreuses et leur suave parfum s'y concentre davantage. Ses graines, qui tombent d'elles-mêmes dans la vase, lèvent au printemps suivant. Dix centimé- res de terre, dix centimétres d'eau suffisent à cette jolie plante qu'on peut done se donner partout, soit dehors, soit en serres. Elle vient bien en plein air, dans nos bassins dans lesquels la surface de la vase est а 50 centimètres de la surface de l'eau et nous venons | de dire que dix centimètres lui suffisent au besoin. Ses rhizomes se plantent de préférence pendant le repos; mais cette opération faite en toute autre saison, n'ineommode guère Ја plante. Nous avons perdu ses congénères que nous voudrions bien retrouver. Nous cultivons l'Aponogeton distachyon de- puis plus de quarante ans et nous l'aimons aujourd'hui autant que le jour ou nous le trouvàmes chez notre vieux Joseph Knight, dans King's Road. ба Vis (1) ЛЕ. Релхснох, Ann. Sc. Nat., бе série (1844), 1, 119. T 1628. L'APONOGETON DISTACHYON COMME LÉGUME, COMME CONDIMENT. Nous lisons dans le Florz capensis me- Т 1629. LES Оп écrit de Marcillac au Journal de Bordeaux : < эмде an s jours déjà les vendanges sont terminées, et le vin achéve de raros dans eg tonneaux. n est fixé sur la quantité, с qui n'est pas mauvaise ; Ла qualité promet d’être bonne; devant étre ‚ les vigne- rons sont satisfaits. Les propriét aires dont биш ses suaves fleurs y sont dévorées n guise 4 épinards ou mises au vinaigre our être servies comme pickles. — Nous présumons que la feuille est utilisée comme épinard, et que les fleurs servent surtout à la confection des pe es. L. VB. PARAGRÉLES. les vignes ont été atteintes par la grêle, et ils sont nombreux, font seuls triste figure ; il y a bien de quoi !. A ce sujet, permettez-mo i de revenir sur un article de votre aes iari. de ee? en date du 14 septembre dernier, au sujet des paratonnerres employés inci- napoli comme paragréles. | Les paratonnerres, en diminuant l'inten- 126 MISCELLANÉES. sité des orages nombre et la grosseur des grélons. Је dis , doivent aussi diminuer le | arpents, sur dix-huit communes, dans les environs de Tarbes, et ces communes ont ges ent, attendu que le fait n'est pas encore | été préservées reg ANS de la foudre, démontré par l'expérienee. П est méme à eraindre qu'il ne le soit pas de longtemps, т pr ésence installation d'un nombre suffisant de ces d ee sur des espaces trés-étendus. s réflexions m'ont rappelé un article | ces appareils. mais encore de la gréle. L expérience ihi été confirmée? C'est e de la dépense que nécessiterait | ce que jignore. П serait utile de savoir si 8 les résultats ont continué à étre satisfaisants pour les communes qui ont expérim menté Rien ne serait plus simple extrait du Courrier de Lyon, м par le € que de placer ces paratonnerres éco- Moniteur des оты le 15 та montré, » dit Wan feuille, « qu'une bouteille de Ley de, chargée d'une quantité d'électricité assez forte pour tuer est immédialement déchargée | aux habitants des campagn sans біне et sans explosion par un bo ac. maisons, les arbres devis és, ete. Il ne faudrait pas, bien entendu, aban- donner entièrement le soin де cet essai es; l'administra- tion serait obligée de Surveiller l'établisse- ut de paille, up se que trois centi- | ment et la conservation des appareils, et mètres de longu les D'aprés ce Biere, il est faeile de con- | miers struire partout un paratonnerre, mên s communes devraient en faire les pre- rais. Ajoutons, en terminant, que les лет res dans la maison du pauvre. H suffit Gen munis de ces paratonnerres pourrai ient fi cam- cela de fixer avec un corde de paille le long d'une e laiton une erche de bois Мапе, au bout de laquelle on епЮпее | souvent , une pointe de cuivre. servir d'abris sürs aux ouvriers des вене surpris par Гогаве et qui, pet trouvent la mort au pied des arbres qu'il ‘ils choisissent pour se préserver Cet appareil а été placé, un par soixante ! de la pluie + nards, et l'on peut en conserver les racines еп cave, les forcer à produire de nombreux jets tout blanes, qui sont trés-succulents. d'une ere fantaisiste, écrite au sujet de cette plante — ies nous faire piéce, sans doute, — par un auteur trés-amu- sant, qui fait Bede un ami qui l'in- it une cuisiniére qui prise et qui saupoudre ce cde d'une pineée de tabac, sa- Г 1630. LE PHYTOLACCA ESCULENTA L. VH.() EST UN BON LÉGUME. veur peris де n'est pas du tout du ес. ete.; dinier illustré: Il Рау dës pourtant, dans н оти des EC (HI, 679), eh sans mot, ni de propriétés, rigine. SC au Bon Jar- il se tait à l'égard d billé, opinion que notre che s Pri Courants, aprés avoir, à notre Ge "dé éli- mi =) e nos с es res. di ge-t-on pas les jeunes pousses [узе с Pied aux Antilles et aux м. (1) Eti гоћассасе«е Мод. Тахо. — DC, iind ue 2, p Phytolacca (Pircunia) eseulenta Vax Hour erol. S + i cum Pircunia Latbenia NA su eulinari hujus is ra опена би не in den pr. St. XXI, == ба * DC, Prod., ХИТ, 2, p. 99. ali a das Van Houtte l. Wi Ann., V, 74 ‚ 9. — Warr., Ann., Ill, 506, В 184 98. e и: foliis mm petiolatis ӨШ s bre edun- nos ea dos ex .India rient et Р. e. et Verh. des Vereins zur I, X ria ibia. e sen rel ue us em а chile ns J ZS e re États-Unis? la Cassave (Mandioca), n'est- elle pas de Ја rápure de Jatropha Manihot, de l'innocente famille des Euphorbiacées ? Répondez, créoles! confondez ces Euro- péens qui font fi de la table ena We Ды — Et vous, brillants Caladiu 0 nous pas mille fois avalé vos ois Et e Thé, s'en porte-t-il plus mal depuis que la mére Gibou nous a désopilé la rate en MISCELLANÉES. le préparant en notre présence? Mais T 1631. restons еп là et n'abandonnons pas le Phytolacca esculenta avant d'en avoir 4й- ment constaté le double mérite. Au surplus, ouvrez notre Lindley (Medi- cal and OEconomical Botany, page 127) ; š Bon Henri (Chenopodium), sur- vient le NATURAL ORDER : PAM accas. Prevailing quality : narcotic, emetic, racine n celle de Мерт mais s ne l'empéche pas d'ajoute ing indi» branched shoots eatable when boiled үн DIE BLUTHENTŒDTER (LE TUE-FLEURS). ZÉPHYRE ET BORÉE. Tandis que les пеи de glace(1), — dont lanniversaire coincide, en mai, avec ces journées qui se Arii parfois par des gelées tardives et font trembler Іс cultiva- ur, — sont de tradition dans l'Occident, Allemagne, c'est, le Bluthentódter (le tue-fleurs) qui personnifie ces pie eis et ces espérances. Le journ ologie, PIllustrirte Monatshefte, du 0" nu nous en fournit la figure, vieille comme les plus vieux souvenirs et qui, de génération en génération, est parvenue jusqu'à l'époque actuelle. Cette figure de о haut, ou de haut en bas, elle représente, comme un baromètre, l'espoir ou ла à de ceux qui tiennent aux... abri L. VH (1) For, XVI, p. 169. 1 1632. POIRE DE L' beau et trés-bon fruit mürit de la fin de juillet à la fin d'aoüt et son poids varie entre 250 et 495 grammes; dans des а” favorables, il dépasse се | dernier poi Beau uchamp, rés de Nantes, et mis en vente par MM. Bruneau fréres, de la méme ville, au profi n rapport lu Société асе але et sense d'hortieul- ture de Paris, le 15 septembre 1866, au nom du Comité d'arboriculture et de po- 8 la propriété de M. Ruillé de | "d d / i / i 22?) Ce 1 Ty DEER т / ASSOMPTION "Bruch, mologie, par M. и. vice-secrétaire de ce comité, et en prése deux cents membres, il en ІШ dit ce qui sui | ..М. Ruillé de Beauchamp, proprié- ine: à | Nantes, a présenté, en 1864, | et, en dernier lieu, en 1866, | qui peut figurer parmi les plus volumi- | neuses dont la qualité. Si bonne et qui | mürissent avec une véritable n қ | Еп effet, cette poire se mange, е éné- | ral, dans la première quinzaine 4' août, et on l'a remarqué avant celles d'Amanlis et William. | | — 128 MISCELLANÉES. « La chair est demi-fine, fondante, juteuse, suerée et bien savoureuse ; elle | motivée par le volume du fruit, par n'a jamais paru sujette à blétir. qualité, comme aussi par cette précocité e ....Ce gain а de l'avenir; dans peu | qui le rendra TRÈS-UTILE classe, et cette distinetion marquée est җе ЕХ d'années, l'arbre sera dans la plupart des jardins; son obtention est une bonne for- tune pour l'hortieulture. « Le nom de Poire de l'Assomption, жз AK AR . қ H ture donné å ce beau fruit, est parfaitement rédigé au nom du Comité ems ; justifié par l'époque mo чыш de sa matu- | par M. Buchetet, de termine par ces rité E — plus tôt, « Voilà done n fruit separe ses | y a lieu de eir à l'obtn- | bien des rapports : par l'époque pre .. ; е a- inr une médaille d'argent de première | de sa maturité, "n permet d'attendre. p LIVISTONA AUSTRALIS Roh Br t 1 T a ? Australie Orient Serre froide. 129 1789—1790. LIVISTONA AUSTRALIS макт. Palme. Cli ARACT. GENER. — Flores hermaphroditi in spadice spathis pes fies npletis basilari "Ee Ке sessiles vel br r pedicellati , bra eati. Calyx eigen! 5-fidus; SI erior tripartit Stamina 6; filamenta ima basi dilatata csluerentia vel ШАШЫ: Op antheræ ` cordato-oblong:e. (1) Filamenta distineta, infra dilatata (Brown); fila- menta in discum hypogzynum coalita (ENDL ).— KunTu,l.c. | Ората 5, intus cohaerentia. Styli coalescentes : MR eine жк s یاو‎ Bacca m- ; 1-5p rneum, cavitate <= Же ali SOEN di m eciam rumin atum, Ет- SE dorsalis (Brown) vel s decns (Manr.). туа а=? Hollandiæ el €: ro . Caudex tiemment les autres bonnes poires qui fer- ment la saison des fruits d'été en ouvrant celle des fruits d'automne; par son vo- lume, il se pose nettement au premier rang des poires d'été qu'il efface sans peine sous ce rapport; par ses qualités, il semble devoir lutter. facilement avec elles, ajou- lant encore à ces avantages celui, bien précieux pour cette saison, ‚Че пе pas blétir "еп quelques jours et d'attendre volontiers les besoins du consommatet ésumé, la Poire de P иот est un fruit plein d'avenir et, nous en avon la confiance, elle ne оваред pas l'espoir du et d агђогје e Poirier de guest forme de très-vigoureux ; le fruit a beau ana gie avec celui du Colina „4 Arenberg, et plus encore, pour la forme surtout, avec celui du Bon-Chrétien William qu'il surpasse en grosseur, Les greffes ou écussons, faits sur francs et sur cognassiers, ont poussé ec u remarquable, et nous Жебе $5 Inter "de trés beaus pieds. үн. T 1633. CHERBOURG ЕТ SA VEGETATION. ans les derniéres livraisons de la Flore Pi. Serres et des Jardins de РЕмторе(!), үзі parlé des Rhododendrons de l'Hima- laya cultivés à l'air bred à Cherbourg. Je à faire suivr re cet ST BÅDE tout à fait excepti lle de cette région; je viens aujourd'hui réaliser cette promesse Le climat exceptionnel de Cherbourg n intérét trés-restr eint, 5 il se setend bien au-delà des limites de notre ville et de ses environs. On peut cultiver ; s chauds sur | С les sinuosités, a plu e 200 lieues de longueur. Il ne s'étend en largeur qu'à 5 lieues environ des côtes plus loin, daos les terres, le siat change et devient plus rigoureux. AME c (1) Voir p. 55, + 1581. EX climat existe dans les iles anglaises de la Manche (Jersey, Guerne- sey, ete.), ainsi que sur les rives du canal fait anormal pour Bes Maris situé à nord environ, eultiver dinaria ou Ce bambou a chez nous des tiges de 6 à 7 mètres de hauteur, et у e и comme le poig d'un petit enfant. Rien de joli comme une уа де сеце jolie plante, rien de merveille mme ses touffes aux no breuses pee balancant leur feuillage ddi- XVII-17 150 non ge å E 241 CHARACT. SPECIF Rach australis Mart. Palm. audice ч; petiolis eds medium asque Mes: laminz diametro longioribus ; culea laci наш а Очи и breviter bifidis, filis allia | Cette belle espéce, plus connue sous le nom de Me Uam australis, est origi- naire, surtout, des environs de Port Jackson, en uses: Elle est aisée à LIVISTONA AUSTRALIS Мавтшв, таг Gase, baccis п Мавт. Corypha austra- lis x. Pr ei? om ас сене PA uvi 267 (1). Ком. et Усногт. Syst. ontiuentis , Moses p Селма, Conf. Append. ad Кеў Narr. 1827. 528). — Кохтн, |. с. Liv nes за australis Мант. — Кохти, TM | Ш, 242 д“, (1) Forsan Livistonæ а тог (BROWN). — Комти. 1. е. lever de graines et prend son temps pour atteindre de génantes dimen- sions. Pendant ses premiéres années, elle orne les eorbeilles, les jardiniéres ; cat sur les eaux et le mirant dans les ondes ооа s. Те Bambusa mitis, de la Chine, aussi remarquable, bien qu'il ne soit ee aussi léger ni aussi élevé; mais en compensation, il donne des tiges grosses, vers le bas, comme le poignet d'un homme; il est non-seulement trés-beau, mais encore distingué, que le pinceau de 1 plus habile, ne peuvent rendre qu'impar- faitement. Je eiterai eneore comme trés-remarqua- ble à Cherbourg, cette gigantesque fou- gère, le Cyathea dealbata qui y réussit tige, haute dun mètre et grosse comme la | cuisse, se couronne de cinq magnifiques frondes. Vraiment, la vue de cette plant en pleine terre vaut bien la peine de faire le voyage de Cherbourg pour l'admi- rer dans de pareilles conditions. Ce voyage ne serait pour les Européens ni si long, ni si dangereux que celui de la No uvelle- Zélande, оп croit spontanément cette plant e, et d'ou est venue, en Corps € et en ӛте, celle que je possède. Je citerai encore le Bromelia Joinvillei, cette gracieuse Broméliacée, seule de sa famille, essentiellement tropicale, que ‘on ne puisse aujourd'hui cultiver chez nous et le Bonapartea gracilis du Mexique, dont nous avons des touffes très-fortes et plus bel effet. Que dirai-je enfin du Corypha australis, ce Palmier, digne rival du beau Latanier, du Jubæa spectabilis du Chili, des Chamærops sinensis de la Chine, de humilis d'Afrique, ete. ? Qu'il m'est impossible de rendre l'effet pittoresque et grandiose de ees magnifiques plantes qui s'élévent majestueusement dans les airs. Je m'arréte iei avec l'intention de ton- tinuer plus tard cet article pour beaucoup d'autres plantes tropicales, que nous р05- sédons dans les mémes conditions. DE TERNISIEN: =ч T 1634. LILIUM TIGRINUM SPLENDENS (Мах LEICHTLIN). Von se figure un lis ayant deux fois | le port иче pere perpendi- la dimension du L. tigrinum ordinaire | comme grosseur de tige, largeur, épais- nme vigueur de feuillage, longueur de | TDi floral, — aux fleurs plus grandes, bien mieu colorées, mieux ponctuées, " | Бы de long de l'axe commun et don | eulaire, forme ment d'une su ij nante beauté. отели hors ligne qu | l'Établissement Van Houtte vient de met- tre en vente et dont l'édition est due А М. Мах LeicartLin, le grand putt .LIVISTONA AUSTRALIS Rob Dr 5 Australie Orient. - Serre froide. ~ plus tard elle décore les vestibules; et enfin quand, au bout d'une quinzaine d'années, elle prend trop de dévelop- pement, elle ne manque pas d'ache- teurs en position de se permettre le grandiose. Qu'on aille en admirer de beaux spécimens au Jardin royal de Kew, dans les serres toujours royales d'Herrenhausen, à Munich, ete. ! Dans LIVISTONA AUSTRALIS Martius. | | 151 се dernier jardin, elle mesure prés de 10 mètres de hauteur et son trone а. environ 40 centimétres de diamétre : voilà les grandes proportions qu'elle atteint dans nos conservatoires d'Eu- rope. Notre deuxième planche repré- sente un Livistona australis adulte. LY NH. Т 1635, POMMIER REINETTE EVAGIL (EVAGIL PIPPIN) Ілхоһку. 0 serve ce fa plus remarquable qu'il se reproduit chez mes nettes Evagil sont tout à fait épargnées par le mealy bug. » C'est е nom que porte le puceron lanigère en Amérique, pays d'où il a été importé en Europe. , On trouve la figure de la Reinette Evagil à la page 85 du XVIe vol. de la FLore. Elle murit en septembre, époque où les bonnes pommes de dessert font défaut. Son coloris, d'un riche jaune d'or, répand, quand elle Some ) № Z; 4 WW fait préjuger de la qualité de sa chair. On sait que le D" Lindley qui Га décrite et nommée, était un pomologue distingué (1). 1. 1) L'Établissement Van Houtte en possede de beaux exemplaires de 6 à 8 pieds de hauteur, destinés à former des hauts-vents. Prix : fr. 2 50; 1 fr. les basses tiges d'un an à T 1636. LES PUITS INSTANTANES. a Y ` а D pe қ PrE ncement de cette année, route а ON H . “e ја Révolte, l'ont vu fonctionner avec un uste é : ( Juste étonnement, Deux ouvriers, armés | d'outils très-simples, travaillérent à en- foncer dans le sol un tuyau métallique de huit à dix métres de long, et ils parvinrent À le faire disparaitre dans la terre en une demi-heure ; une pompe fut adaptée à sa partie supérieure, et tout à coup une eau abondante et pure se mit à jaillir comme sous les ordres d'un nouveau Moise, sans qu'il eût été nécessaire d'enlever la plus petite quantité de matériaux. Le principe sur lequel repose le nouveau 152 MISCELLANÉES. systéme est simple et élémentaire. On sait que, dans un grand nombre de terrains, il existe des couches d'eaux souterraines, à une faible Voici comment on procède à l'exécution de ces nouveaux puits. On dispose sur le terrain une sol; ce tube, aux parois trés-épaisses, a un dia- mètre intérieur de trente-cinq millimètres, et une hauteur de trois à quatre métres; à sa partie lement faire agir, pourrait endommager le tube s’il le choquait directement à sa partie supérieure : Une fois arrivé à une aussi est-il disposé de manière à | un anneau cireulaire solidement fixé ап | pierre attachée à une corde, certaine р! "o ; Та cavité EET fondeur, on descend даиз la ^h и agir sur | intérieure une реше sonde formée © Ut. et en ехат!- COLLANIA URCEOLATA Sehult. í D: À Гегои. Nerre femperee. _ 1791. COLLAMA URCEOLATA scuvur. Amaryllideæ. СНАКАСТ. GENER. Жы ды ал bx таба, florus. Spatha polyph и, marcescens. Flores pedi- corollaceum, rectum, e tubo gracili ven- | cellati, penduli. (Charaet. e Flor. регио. et Некв.). tri oso-campanulatum, 6-fidum, «нр mar- 0 ert а eperiza седне на et өйте graeili ventri- cescendo persistens?; laciniis brevibus, из, | coso-campanulato et corona опо ec? Кохтн, subæqualibus, recurvato-petalis ; exterioribus acu- Enim . V, 644. minatis. Stamina 6, summo? tub serta, bas gæ, dorso xe es. 524 subrotundo-ovatum, tri- [ iovulatu ue ot Gier mis, ereeta? stamina ков ns. Stigma obtusu r apsula trigona, trisules, trilocularis, polysper rma. Herbæ ulbiferæ gedet Ze En tunicato. Folia coætanea, petio olata ong Seapus solidus, convero-planus, ` Mere Se CHARACT. SPECIF. — Foliis petiolatis, 5- -ра!- maribus, palmam m latis; scapo pedali; floribus 5, bi- ошер limbo inferne Пау 0, superne vi- albo limbum su- paa m Amar. Crinum urceolatum Ruiz. et Pav. H егиз. 5, 58, t. 287, f. 0. SPRENG. Syst., 2,5 Trans pendula. Hens. 2 Шр. d P Kette Seet Невв., 195. in Bot. Reg. 185 58, m SS no st. — dn KP sun. ne- — Bulbus su Meer? ite Folia in florescentiæ tempore s sulla a binaque, longe pe- tiolata, ereeta, tripa ger ge ше sesquipal- mari, multinervia „utrinque gl labra. Petioli teretes, nant si elle revient séche ou mouillée, on voit si l'on a atteint ou non la couche d'eau. Quand Та partie inférieure et percée du tube a pénétré dans la nappe souterraine, le travail est terminé, eto шш te alo ors bte métallique; aprés une heure deux, on obtient une onde fraiche et lim- pide. Il n'est pas nécessaire de dire l'eau a une foree ascensionnelle suffisante pour jaillir au niveau du so formé un puits artésien et la pompe devient inutile. L'opération s'exéeute généralement sans difficulté ; cependant, si ile pee beige un obstacle très-résistan omme un rognon de silex, il faut е ей ge foncer ailleurs; mais бо la plupart des cas, en raison de s p diamètre e, il repousse les obstacles de cóté, et arrive, neuf fois sur dix, à la коба voulue. , | L'expérience exige en moyenne une a | де travail, et Б tube de dix métres, ave за pompe, est d'un prix modéré Ze jo fr. ) | | source d'eau chaude, - d qui pourra diminuer encore, c r- met de faire des essais souvent ulus dans | espérance. Un expéditionnaire бегіуай, а Ја dele gem les сила 5-5 Un puits ordi- naire est rela nt un travail long et difficile ; il faut Spee la terre, garnir le nerie, et, si l'eau ne se rencontre pas, la 107 est. complétement infructueuse. Grâce au nouveau système, on peut cher- cher Pena partout à peu de frais, sonder le sol avec une grande facilité, et si l'on ne trouve pas de nappe liquide, on en est quitte pour enlever le tube; on l'arrache, et on peut le replanter ailleur On se dispose à appliquer 5 système de Algérie; Р acquisition de trois cents pu tabulae ut-étre contribuer puis tes en drains fertiles, et faire apparaitre es oasis partout où l'eau jaillira. Le gouvernement mé avait expédié en Abyssinie un gran nd bre de ces ubes, et les résultats dépassèrent so commandant de lar = 20 ie Ge découvrir à Koomaylee, à l’aide с. pui — poii ge une ,comme Koomay- lee, la première dim sur Ја route de 154 superne compressi, subaneipites. Spatha penta- phylla, dd {кн lineari-lanceolatis, marces- centibu erioribus majoribus. Flores (4) umbellat, рейс, dependentes. Perigonitn medio asim luteum, s uperne viride, margi- fihus albidis, Ыр; Lee cylindrico, tenui, semipollica ri; limbo € ato o-urceo olato, 6-par- cud laciniis lanc и е ribus polysperma. Ruiz et Pavon, bees mentis In icone seapus anceps? tortus, Perigonii о tenui ventricoso-campanulatum, 6- duh: es ovatis, COLLANIA URCEOLATA Зенитт. exterioribus рае interioribus aeutis sub- æqualibus, patulo recurvatis. Ovarium Pee ndo- ovatum, tricoccum, Shea t rilobum ти. 1. с Collania cope rae ScHULT., Е. ps 805. Putus , Amar., LATUM Ruiz et , Flor. ПА а ^п, 58, Ж. Dei, f. б. — Sprene. Se ИТ 56. URCEOLARIA PENDULA нег , Арр., 28. Un a Hers. Жени 195. — nw in n Бог e, å "1838, misc. P 151. — Ноок., Boi. Mag EOLINA AUREA Пор. in Garden. Chron., 1864, “D. 697. D'une culture très-facile en serre tempérée et se multipliant de graines et de rejetons, cette belle Amaryllidée, découverte dans les environs de Pozuzo et Pampa Marea, dans les Andes péru- viennes, par Ruiz et Pavon et décrite par eux (supra 1. c.), n'a paru vivante, cependant, dans les collections euro- péennes que depuis que feu Pearce, par- courant ces mémes parages, en envoya des bulbes à MM. Veitch auxquels nous devons Гезресе. L. VH. Senafé, n'est qu'à treize milles de distance de la baie d'Annesley, on parle d'y faire venir l'eau par des tuyaux.. « Une des plus grandes difficultés de se de Senafé était le manque d'eau e environ. Un puits tubulaire vient d'étre à Undul, hs se trouve à peu prés e ces deux endroits, ce qui facilite singulièrement le mouvement des о et les approvisionnements jusqu'à Оп raconte que l'idée des puits tubu- laires a pris naissance ап moment de la guerre qui a momentanément divisé les États-Unis : quelques soldats de l'armée du Nord avaient Sen l'eau dans un sol infer- tile, au mo tubes de fusil quil brisaient et Seng dans Ја terre; M. Norton a plus tard Mr сі rendu pratique cette inventio (Magasin SE 3 T 1637. MACEDOINE. LE MARRONNIER D'INDE ЕТ LE MARRONNIER DE LYON. e Marronnier d'Inde est un Æsculus, le Marronnie dit de Lyon, est un Castanea à gros fruits, greffé sur un Castanea com- mun. — Le premier appartient à la famille SEN des Hippocastanées; ses а et dentées, et non pas un ense mble “de feuilles qui simulent un éventail comme le Marronnier d'Inde. Те есе d Inde et le Marronnier, dit de Lyon, n'ont done de rapports entre eux que par le fruit : amer comme chicotin chez le premier, savoureux chez le second; la greffe de Гап пе prend pas Ces lignes, en faveur de nos conscrits, sont écrites pour démontrer une fois de plus le róle déplorable que jouent dans la presse ces écrivains-omnibus, à tant y ligne, qu'emploient d'ineptes éditeurs € qui infiltrent leurs hérésies dans le cerveau des apprentis adolescents. Et comme Ф les coups de ciseaux dispensent de per de rédaetion, ces articles désopilants fon le tour de cette presse qui vit presqu'exclu- sivement d' p Qu'ils шо" o | conseils qu'on leur donne, => Ја Манева sans médecin et ces n étourneaux procéderont sans je vx jardinier; ils n'en ont que faire : 16" ç ibrius médecin à eux c'est l'étonnant olibrius, GE MISCELLANÉES. ` 455 petit-crevé enflé de tant de science, qui sen va pirouetter aux boulevards, le lorgnon à Ја main, l'argent du malheureux éditeur dans sa poche. Voici ce qu'ils dé- en CETTES UTILES. « Le marron de Lyon. — Nous possé- dons en France un trés-grand nombre de chátaigniers, mais ils sont э tous à l'état sauvage; voilà pourquo peu utiliser leurs fruits dans l'alinentátion. Tous ces arbres sont greffés à Lyon, dans le Limousin, à Livourne, en Suisse, elc. ete. ; aussi ils produisent un trés-bon fruit, que le peuple utilise dans l'alimentation une partie de lannée. Qu'on les greffe done tous, afin d'obtenir cette ressource alimentaire si néeessaire dans nos cam- agnes. j , passant sous Vi еи s Palais-Royal, |” apercus des arróns, exposées à la vitrine or Ке tique; elles étaient d'une Pag сет dinaire, et affichées à 10 fr. le . Je m'informai auprés de M. Mang bu mar- Gier? -grainier is E rue du Lou- comme n pouvait t obtenir ce gro: fruit du ышк. Ce jardinier me P fallait « On séme des marrons d'Inde duds une terre bien préparée; ils donnent de super bes sujets, et lorsqu'ils sont assez forts, on les greffe en flute avec la greffe du châ- taignier. C'est ce ainsi greffé qui produit се gros fruit, dit marron 1 de Lyon. Il est facile aux cultivateurs d'avoir un très-grand nombre de ces sujets précieux, puisque le marron d'Inde ne соше presque rien e proeure en automne, on le stratifie pendant l'hiver, SEN p le gemi ne périsse pas, et on le sè é avril. Lorsqu'il est assez out d кебінді gre lui eoupe le haut, on lui enlève Té écorce tout autour avec la pointe d'un couteau à 6 centimétres de large, on prend un morceau d'écoree d’une bra пеће de ые: ayant Ја méme grosseur, et l'on applique. la méme largeur sur la partie du sujet ainsi préparé; on serre bien cette greffe, dite Шие, ауес un lien, au haut du sujet, et on la laisse en place. Si cette opé- ation est "s faite, cette greffe réussit parfaitement. — Oui, petit crevé, « réussit parfaite- ment! » — Mais n'avez-vous pas honte de votre mauvaise action? Mettez la main à la pâte, essayez, fabricant de recettes! Ah! bien oui! (ase: votre main n'a touché qu'une plume et des livres dont elle brouille les chapitres pour en faire un Y sena à l'usage des... simples! Consultez done des hommes du métier, jeunes pipes citm sur le choix des æuvres que vous croyez се. à vous instruire ! . м» — > 22 T 1638. CITERNE POUR ENGRAIS LIQUIDE. L'introduction des plantes industrielles, notamment du lin et de la betterave, em l'assolement des grandes fermes, ut iloyer plus élevé de ses terres, oblige, en изет mps, à fournir à son fermier les m moyens Ns aded pour la production des engrais qui doivent rendre à la terre tout ce que lui enlévent les récoltes de la eulture intensive. L'importance des engrais liquides a été reconnue par les agronomes les plus distin- gués de toutes les écoles. Ce sont cës engrais qui doivent augmenter le produit des ré- coltes et le rendement des terres. Les ma- port entre les villes ou les usines qui produisent et Ја ferme où elles doivent être employées On est souvent frappé de irrégularité des effets produits par les engrais liquides. ect le plus luxuriant; une autre enfin pré- sente la récolte telle que l'aurait donnée la . П est évident que qu'un E quelconque agite constam- ment le purin pendant le travail de la pe. On peut voir aujourd'hui fonctionner un appareil de ce genre dans la ferme de la d'aprés le systéme de M. Léon T'Serstevens, 156 de sies circulaire, afin que lon puisse remuer аусе facilité les matières qu'elle contient. La pompe et l'agitateur ont été construits par M. Dema- ret, d à Ittre, aidé des conseils de M Dep fermier de la Moussière. voütée et profonde, тағаты l'appareil. Au-dessus de la citerne se trouvent le manége et la barre d'attéle pour le uas qui fait marcher Ја pompe et l'agitate A la boni d attéle est attaehé un levier fixé par un crochet de fer L'agitateur peut marcher sans la pompe; il suffit pour cela de détacher le erochet de fer qui se trouve au bout du levi ier, au- dessus de la barre d'attéle. Lor orsque l'agitateur rencontre un obstacle trop résistant, il s'élève sur son axe par t 1639. LES FLEURS DU PZIYSIANTIUS ALBENS ATTRAPANT LES PAPILLONS. | y a, je crois, fort peu d'amateurs qui ne connaissent pas ces eurieuses plantes vulgairemen t appelées ; Attrape-mouches, c'est-à-dire le Silene Muscipula, le Dionæa Muscipula, Y E na ynum androsæmi folium, ГАғит crinitum. ete с., mais bien petit, probablement, est le nom erson- nes qui ont си l'occasion dé voir l'Attrape- MISCELLANÉES. re ci-contre suffit pour faire com- | l'aetion des chaines, et redeseend immé- diatement aprés par l'effet de son propre 0145. On comprend sans peine que dans la pra- tique les dents de fer du rateau agitateur, qui pése plus de deux cents kilogrammes, auront bien vite réduit les obstacles et divisé les corps solides jetés dans la citerne. somme, la machine ges aussi eomplétement que possible les matières solides et iquides contenues білгін citerne et produit ainsi une parfaite égalité de forces fertilisantes. L'agitateur est des plus simples, peu сой- teux et, par sa mobilité dans tous les sens, offre toutes les garanties de solidité désira- | bles. La pompe donne de cent à deux cents | litres par minute ; elle peut élever des ma —- = plus, la gelée ne peut exercer aucune fluence sur la pompe, les eaux s’écoulant d'elles-mémes dès que l'on cesse de pomper. Une citerne de quatorze cents hectoli- tres, dont les parois seraient en briques rev êtues de ciment à l'intérieur, coûte ordi- nairement : Ea citerne. . га Tr. 1, 100 La pompe . . . 2; 180 Lagisienr с. 500 ре napaea у, 50 = fr. | | Soit une somme ronde, avec les frais z | | cessoires, de dix-sept cents francs, ou ! ‚ frane vingt et un centimes par hectolitre is | contenance. Cette citerne qui est plus que suffisante pour une culture de cent hectares, devrait, | pour donner un intérêt де 10 p. c. CU | capital dépensé, ee de О: — 706 я produit net des récoltes par hect Ces chiffres sont Jus ата б tout ce De l'on pourrait dire. Un spécimen de la гас а figuré à d'Ee Seege de Dar (Annuaire des Agriculteurs. ) papillons, ou Physianthus albens ver" (Ағамуа albens), plante laetescente Brésil, à tiges herbacées et volubiles, de : amille des Asclépiadées, dont notre um horticulteur, M. J. I. De Beucker, e un magnifique exemplaire, sous le n Physianthus undulatus. =» š Me : in Cette singuliére plante vivace est lo ge m Wee Ree me а ннен Фра а Z. 2⁄4 А put "m Нот to LA y Hort. Low STONEI CYPRIPEDIUM Borneo D haude: Serre 1792-1795. CYPRIPEDIUM STONET noor. Orchideæ. CHARACT. GENER. — Vide Fronz, Ш, janv. 1847, 186. CHARACT. SPECIF. — Acaulis, foliis binis pedalibus oblongis coriaceis obtusis brevi-mu- cronatis, scapo elongato atro-purpureo folia subæ- quante subtrifloro, bracteis lanceolatis condupli- catis aeuminatis, sepalis duobus (lateralibus in unum connatis) amplis late ovatis acuminatis, pe- | | 1 | оок. ypripedium Stonei (Hort. Low) Hook. Bot. Mag. 5349, icon hic iterata De plus fort en plus fort — abso- lument.... comme chez Nicolet! Encore un nouveau Cypripedium ? — ---- Oui, et nous en tenons d'autres еп ré- serve. — N'avons-nous pas dit déjà qu'il nous est rentré, de bien loin, du d'étre une nouveauté, puisqu'on en trouve une excellente figure dans le Sertum bota- nicum 'en donn tion de la qualité que possèden du Physianthus de retenir les lépidopté- res, sans,en excepter les papillons et les bombyces d'assez forte taille Les pauvres insectes, pris dans ce perfide piège, ont beau 5 er et exercer leurs efforts pour recouvrer laliberté: rien ny fait; retenus par la trompe, ils meurent ordinairement au bout du troisième jour de leur captivité, pourvu que, dans l'inter- valle, ils n'aient pas été happés par quelque oiseau insectivore. n est saisi de l'aspect que présente "le Physianthus, pendant l'été, lorsque, sorti de la serre e abon- dante floraison, il est animé par les batte ments d'ailes de centaines de lépidoptéres, dont on ne devine pas d'abord les angois- Ses; plus surpris encore est-on, en s'appro- chant de la plante; en la touchant de la , de olte. Possesseur d'une de ces plantes, il peut en enlever, le soir, les papillons de jour, et le matin, les papillons noeturnes; tout се qui est muni d'une trompe devient sa con- , Curieux de savoir par quel procédé les insectes se trouvaient si solidement rete- nus, je disséquai plusieurs fleurs, aprés avoir coupé la trompe des papillons vers nt, queuse contenue dans le rétinacle, s'attache à la trompe et se solidifie par le contact de l'air. ; E La préparation microscopique que Јат faite de ce phénomène assez difficile à distinguer à Teil nu, me permet de vous d en donner le dessin ci-dessus, fortement grossi. Јонх BELLEROCHE. Postscriptum, — J'ai omis de vous onner une idée de la grandeur réelle de l'objet mieroscopique : le plus grand dia- : une partie de la trompe enrou- lée, est exaetement de 5 arcup ен XVII-18 158 CYPRIPEDIUM voisinage de la Sibérie, de tout jolis petits Cypripedium | guttatum qui ne sont pas frileux, ceux-là, puisqu'ils passent la moitié de leur vie sous deux, trois mètres de neige, et le reste, à l'avenant ; — voyez-en le portrait dans le VI vol. de la Fronz, à la page 151. Récemment nous eontions iei méme l'histoire du Cypripedium lævigatum ; voici venir celle du Cypripedium Sto- пей: < Je retirais des Cypripedium Hoo- kere d'une caisse venue de Sarawak (Bornéo), » nous dit un jour M. Stuart Low, « et dans le fond de la caisse, je vis de beaux pieds de Cypripédes que je pris pour des С. Lowi : c'étaient, ma foi... des С. Stonei !! » STONEI Hoox. Aglaé Adanson avait bien raison de dire que « L'horticulteur est re Эш chaque jour par de nouvelles jouissances ! > Les meilleurs exemplaires devinrent la proie de M. Day, de Tottenham. — Ce grand amateur se voyant déjà re- présenté dans l'ordre par le €. Вауа- num(!), songea à son intelligent jardi- nier et, d'aprés le désir de M. Stuart Low, sir William Hooker fit le Cypr. Stonei ; nous fümes des premiers à en acquérir. — Il est d'une constitution solide et des plus aisés à cultiver. L. VH. (1) Fronz, XV, 55. T 1640. POIRE DE ST.-LOUIS (Роснихат). Миге d'aoüt еп peces cette poire succède à celle de l'Assomption; son fruit, de randeur, à "chair relevée, est de 4" qualité. lor roi à Rome, c'était cette poire qui ж surtout sur Ја table du Pape, sous le nom de Reine stitution онш, son үе go met beaucoup. + ( hot 9% SCHERZERIANUM ANTHURIUM haude ‹ | | ^ 1794—1795. ANTHURIUM SCHERZERIANUN scnorr. Aroideæ. CHARACT. GENER. — 5. Rp ad basin dne explanata, herbacea |. colorata, erecta, patu refracta. Spa adiac varius. о корр ее, breviter funieulata. Ger maturitate e phu lis pro- or сы e abbreviatus, 5 | Vidica Vaginæ ern e folio déficiente bis, te superpositæ. гоа imo tumid. brevissime E ul ‚ fol. pseudoneuro intim nuo, interrupto |. terminali instructa. Pedunculi solitarii. Germ и admotiva. H. G. $снот Prodr: System. ye 1436 CHARACT. us — Caudicis brevis de nodia brevia. Раи suleati, internodio multotie = = | Ge Geniculum mediocre, suleatum. Lamina fol. cen а 1. yo pres эку nga, basi rotundata |. obtusata , apie nato-cus spidata, apieulo tenui sona е ap loque æquidense рш tata, petiolo longior, ps seudoneuro a mar rgine sub- remoto. LS дипси E petiolo duplo longior , toto brevior. Spad a oai subeylind roideus, A. atha qe coce late ellipt tudin бы е 1- i pe à basi rotundato lat ample apice quoque rotu "cm abrupte breviter је 627% ata, SCHOTT, l. e. 440. erzeriamum 5снотт. Oest. Bot. Қылыш! m p. 55. Que de formes variées dans сейе vaste. famille! que de ressources elle renferme pour l'ornementation de nos serres et de nos jardins ! Et tout d'abord, comme dirait le pére Rapin, l'espéce qui forme le principal objet de cet arti- cle, n'est-elle pas aequise à nos jardius? — Toute plante de serre chaude qu'il est, lAnthurium | Scherzerianum ne passe-t-il pas l'été еп plein air et пу fleurit-il pas luxueusement ? otre vieux Calla æthiopica , aujour- | d'hui Richardia africana, n 'orne-t-il pas le bord de nos piéces d'eau? Les Colo- | cases de toute espèce ne sont-elles pas | d'un grand secours pour décorer пов! ——t Т: bassins? Tandis que dans nos Aqua- rium nage l'étonnant Pistia, non loin de lui se déploie le fastueux Amorpho- phallus campanulatus de l'ancien monde, le Tornelia fragrans, du Mexique, em- baumant la serre d'une senteur qui rap- pelle celle de l'Ananas; iei se pavanent les Caladium qui nous montrent toutes les couleurs de l'are-en-eiel, les Ari- sema aux drolatiques capuehons ; 5 se dressent les lubriques Conophallus ; | là encore serpentent les Philodendrons ; plus loin le Remusatia étale son im- mense feuillage comparable, pour les ! dimensions, à celui d'un Bananier ; les ' Schismatoglottis sont fiers de leurs ex- Т 1641. LES ILES CHINCHA. I. Le Voyage. тар étais au Chili en deg — La mer Ace Le — Les steamers anglais. — Les Francai Oe e. — Cader ac, musicien et négoce апі. е Valparaiso aux Chincha. — Le nitri re péru vien, Gu Les xe $ caballitos et les balanzas. — Arrivée Flag vu deux fois les iles Chincha en M 0. La ges en allant de Califor- ie au Chili; la seconde, en retournant du . — EXPLOITATION DU GUANO. Chili en Europe. Je n'ai done que l'embar- ras du choix pour prendre la route mène, et nous partirons, si le lecteur veut, . du Chili J'étais allé dans cette оша républi- que, au commencement de 1860, pour саға l'Institut wal de Santiago la re d'exploitation des mines et de m | секіс. Bien que le Chili füt сира et soit encore aujourd'hui, parmi toute les répu- bliques hispano-américaines, la ples tran- 140 centriques festons, les Urospatha, de leurs formes de chauve-souris; tandis qu'au dehors, l'Helicodiceros ne le céde еп rien aux hótes de nos serres pour le contingent de bizarrerie qu'il apporte à Teil étonné. 3 d H n'est guére de famille, eroyons- ANTHURIUM SCHERZERIANUM $снотт. nous, qui offre plus de formes étranges, pee que celle-ci : depuis l'Acorus de nos marais, jusqu'aux Dief- fenbachia de nos serres ; depuis la Serpentaire de nos bois, les Sauromatum de nos jardins, jusqu'aux Gonatanthus à lin- Погезсепее si ornementale. Et, sous ee dernier point de vue, le rouge orangé inimitable de l'Anthurium Scherzerianum plus brillantes corolles de nos parterres en plein air, dans lesquels, répétons-le, sa place est. marquée désormais, du du reste, pour mieux traverser nos hivers dans la serre chaude, qu'elle déserte bien volontiers dés la St-Jean pour n'y rentrer qu'aprés la moisson. Nous multiplions cette ma- gnifique espèce par les graines que le spadice retient médio- crement bien, ou par division opérée avec dextérité à l'aide d'un bon canif. Découverte раг Scherzer dans le Guatemala, c'est sur- tout au voyage de M. Hermann Wendland dans le Costa-Rica que nos jardins en sont redeva- bles. MM. Hugh Low en ont introduit depuis; mais la vente en est toujours si aetive, que l'on a peine à suffire aux de- mandes des amateurs. : our montrer à quelle dimension peut atteindre une spathe ФА. Scher- zerianum, nous en donnons ici l'exacte mesure. L. VH. quille, la plus avancée, je ne pécher de que je venais de uitter dans l'Améri E uan q ns l'Amérique du et vigoureuse Californie. Ce paralléle était loin. d'étre en E du Chili. D'une part, j'avais trouve lespri anglo-saxon, son indomptable énergie: avec toutes ses audaces; de l'autre, је ren- contrais l'esprit саз ап, calme, métier AZALEA INDICA LOUISE von BADEN ‹ Scheurer ) 141 1796. АТАША INDICA LOUISE VON BADEN (SCHEUERMANN). ll nous serait fort difficile de rap- porter iei le nombre de couronnes que e variété a values à M. Ch. Turner, ough; mais ce que nous tenons à dire, est que nous lui en avions vendu l'édition : légére satisfaction d'amour- propre qui n'amoindrit en rien les triomphes M. Turner, triomphes auxquels. nous avons applaudi de loin. Lh. Vi. leux, j {мон pressé. La-bas la diffusion la plus des connaissances intellec- briten. | ici une кен ignorance, sur- tout chez le peu Je vis Valparsios; un port de mer plutót anglais et francais que chilien; puis San- tiago, l'antique mm assise au pi des Andes, avec ses maisons blanches, basses, aux cours кенге rappelant les maisons de ГО e = auquel j'étais appelé m'avait en 1859, par M. Ocha- gavia, alors ministre du Chili en France, А e mission que је venais préala- жены Ф'ассерфег sur les mines de Cali- rni А qun arrivé dans la capitale chilienne, je me mis en rapport avee le ministre de vec M. Domeyko, directeur de l'Institut понови et le pré- tout (hormis à » dévote, d'idées étroites. Tout se payait i bas au poids de l'or, et l'on onnait au pauvre professeur, appelé de + loin, à peine de quoi vivre. от - len avez-vous fait d'éléves depuis quinze ans que vous иена)! ici ? demandais-je E jour à M. Dom —- J'en ai fait un, e encore il est E » cde résolus d'aller а les Antilles. Je cher indt des compagnons pour la premiére de ces routes, mais trouvais point. Avril était venu et avec еш les temporales, ouragans des hauts plateaux des Andes. Plutót que de m'engager seul dans des passages si dangereux, je revins par la route que j'avais prise à l'arrivée. e steamer -(— есеи а p тлар. et је n'eus que mps de faire un saut de la t odis au Mid à POE: Done nous voici en mer, sur ces eaux du Pacifique qui ne méritent guère ce nom le long de la côte chilienne, mais qui, entre celles du Pérou et l’isthme de Panama, sont bien les eaux les plus calmes, les plus y est tou- cap Saint-Luc la Basse-Califoraie, la mer mérite aussi le nom Pacifique , que les premiers navigateurs. ыы 5 де сез pu хо t t cap Saint-Lucas, jours violent, et le mot де m n'est plus dans ces parages qu’ Mol véritable ironie, comme le nom de mer Hospitaliére, ou Pont-Euxin, dint les Grecs avaient ES tisé la mer Noire, fertile en naufrages Je quittai le Chili sur un des steamers de la Pacific Mail Steam Ship Ge — Ж | Compagnie des bateaux à vapeur | | | | | | malle du Pacifique. Les Anglais En compagnie américaine, aucune compagnie francaise, comme celle d times des Messageries Impériales, ne leur ILES CHINCHA ABATAGE DU GUANO. 'STANVTTTOSIK faisait encore concurrence. Dans tous les 4 à vapeur de la malle du desee Les temps ont changé depu t nous ouvons dire ауес une certaine satisfaction ко, би titre де la ыы maritime ue. deiade p de défaveur, que dis-je ? à notre avantage. Сесі m е sans Dp de clocher, car je suis p a part, j'e fais iei Гаеп, корене Чары, С ite. araiso nous emmenions оше Yankees, comme on les ele puis des Chiliens, des Boli- viens, des Péruviens : les Hispano-Améri- cains sont devenus mines voyageurs. t que, “dans Pé t la r certains points, de ms Dele, italianes, Enfin i y avait bon nom re de Français. Nous Маа ons plus qu'on ne eroit, et dans toute l'Amérique espagnole, il est certains emplois qui nous sont exclusivement ré- servés, А nous Thonneur d'étre là-bas les sya boton toutes nos modes. yo ел و‎ de plus? Qui donc disait que le anc modistes parisiennes tró- =>, partout, du pôle Nord au pôle Sud. 0з romans font le tour du monde, et la | trouvait un Frane MISCELLANEES. . 48 Belle Hélène et S РА de Gérolstein ont été jouées est-ce un ne gloire iin nous?) sur E its théâtres de l'uni- "Рани mes DM ed de voyage se ue lamour de la musique avait amené au Chili quelque ns au са- et; mais ces lecons n cariene er au Chili, et il n'avait pas tardé à bier le chant pour le commerce. Dans le sud du Chili, il avait frété un petit navire, et trafiqué des produits comesti- bles de l'endroit. А ce métier il avait gagné assez d'argent, et il revenait se fixer t vre sur un voiles, pendant que le dei ticus dilettante marchait à la vapeur Садепас (pourquoi јона је р compagnon bo мен, “ait resté adicit Il avait emporté s are avec lui, car au Chili chacun a sa pare et volontiers le soir, au clair de lune, sur le pont, il grattait le ventre de son instru- ment, et nous chantait des romances chi- liennes. Une n: ces chansons populaires m'est restée mémoire. En voici les deux ео а strophes : г paloma blanca mo la nieve — e Sage: madre chica, Como Y nieve, Si! Me ha picado el pecho. Como me duele, Si, madre chica, Como me duele, Si ! Ce qui veut dire « Une colombe Wee comme la neige, oui, petite mére, comme la neige, oui, m'a piqué ап cœur. Comme il me fait mal, oui, petite mére, comme il me fait mal, oui ! » Et cette plainte naive, cadencée, se dé- ule en notes langoureuses jusqu'à la der- niére strophe qui finit de la sorte : Anda, chiquita, з morena, Che me robaste el alma. « Va, petite, va, brunette, qui m'a volé mon cœur. > MISCELLANÉES. CHARGEMENT DU GUANO DANS LES WAGONS ILES CHINCHA.- Hook < ل‎ < = а. E e e = = = ka о < 2 со о — © = e сс < (€——— ARISTOLOCHIA ORNITHOCEPHALA ook. Aristolochieæ. CHARACT. GENER. — Vide Егове, IV, p. 544. CHARACT. SPECIF. — A. volubilis pare foliis еее reniformi-cordatis, floribu solitariis mis, perianthii tubo inflato obova loboso, Ce basi brevi cylindr Ss bilabiato, labio supe- riore lanceolato acuto deorsum complicato intus dense Pm inferiore e basi lineari canaliculato in laminam amplissimam reniformem reticulatam extenso. Ces Bot. Mag: 4120. La Frore a publié, il y a vingt ans, deux planches doubles représentant, sous diverses faces, Pune des espèces de ce genre produisant les plus grandes fleurs connues, ГА. grandiflora (FLORE, IV, 551-553), qui appartient au Nou- veau Monde, tout comme l'espèce que nous figurons aujourd'hui et dont on a comparé les сече à des tétes de quelque oiseau fantastiq ГА. vibes Aia couvre de ses larges feuilles et de ses grandes fleurs extrémement bizarres toute la largeur d'un chemin qui traverse l'une de nos Cest ainsi que, devisant de chose et d'autre; de commerce et de musique, de poésie et du trafic de dentées comestibles, nous allàmes de Valparaiso à Coquimbo, le port des mines de cuivre, de Coquimbo à Huasco, le port des mines d'argent, qui font, avec les premières, la principale fortune du Chili. € Huasco nous passámes à Caldera, le Port de Copiapo, célébre aussi par ses mines (4 argent, aujourd m les plus riches de toutes celles de T Amérique du Sud. S De Copiapo nous nous dirigeámes sur "dorus e 4. - de Cobija, oà l'on ouillait alors des n nes. de cuivre. Cette Å / mérique, comme РА les forts oppri- ment ainsi les faible e га пош poeni ensuite, sin d es journées, et sans fair е | е sept à ves milles à | heure, ‚ comme ле dans des filtre, ution, on on Суароге les eaux ala. et le se dépose en cristaux, que l'on vend de nitre du. s'emploie, à la place du nitre de potasse, ou salpétre eg dit, dans les fabri- Uwe d'aeide sulfurique (huile de vitriol) сей sert comme oxydant де l'acide sulfu- reux, On a voulu employer aussi le sal- іе ди Péroù dans la fabrication de la poudre, mais il la rend brisante, c'est-à- dire qu elle fait éclater les armes à feu. Continuons notre voyage. Nous voici à Arica (1), où s'est établie une de ces colo- nies элин dont је parlai l'heure. D'Arica à Islay, nouvelle étape. Le bateau à vapeur ne peut aborde le rivage comme sur nombre de poin (1 cinq m important d ДӘРЕ C'est, en effet, par Таспа et Ar 2 olrvie ‹ Arica exporte les métaux qu ines. et les fourrures y chinchilla venant de h livi te les tissus, la pay n a %ы ро 25% іе, Ја ар et la ee "Ап terre pour la Bolivie. > (Роза raphi oe ) а n sait qu'Ariea, p ete, viennent d'étre détruits par un cataclys ‚т XV11719 146 — ARISTOLOCHIA ORNITHOCEPHALA Ноок. serres tempérées et y forme un dóme "de verdure du plus pittoresque effet dont nous élaguons ehaque année, vers l'automne, les pousses surabondantes. Dès que les boutons de ces espèces à grandes fleurs commencent à acquérir une certaine dimension, ils étonnent par leur forme insolite; les fleurs, mu- nies de longs pédoneules, pendent plus bas que le feuillage et se montrent tout entières. Lors de leur épanouissement nauséabonde ; mais, à ce moment-là, elles ont déjà produit, et г vi des semaines, leur ornemental e L' урн ыл Goldieana, que l'on re- trouvera à la page 51 de ee volume, est à premiére à grandes fleurs que nous ait fourni l’ancien monde; tout fait présumer que le continent africain, d'où elle est originaire, en recéle bien d'au- tres encore de grande dimension, eon- ашоп premiére pour qu'elles soient admises dans nos serres. Sa multiplication, par voie de hou- ture, est aisée, tandis que celle de l'Arístolochia Sipho est d'une reprise longue et chanceuse ; aussi eouche-t-on cette derniére espéee pour la propager à l'aide de mareottes de vieux bois in- eisé à ses nœuds où vient percer le chevelu. On sait que ГА. Sipho, origi- naire des États-Unis, est rustique dans nos pays; elle y tapisse, par ses grandes feuilles, là partie nord de no de nos murailles; ses petites | signifiantes se сасһепі sous son vaste feuillage. L. VH sur des caballitos ou petits ehevaux, ba- tea ae зав ct de paille qu'on enjambe cheval, viennent nous offrir sa (nie: des coquillages. Il n'y a done pas de requins dans ces eaux. Peut-étre aussi les requins ne veulent-ils pas goüter aux gens du pays, eomme je 1 voici maintenant à Cha ü radeau formé de poutres et muni d'un retrouverons en route tous les moyens pri- mitifs de naviguer, méme la barque de St-Pier De Chala nous touchons à Pisco, le pays des oranges. C'est un port délicieusement situé, environné de vertes campagnes; de lå aux iles Chincha, il n'y а pas loin. Une odeur pénétrante, caraetéristique, signale le nouveau point d'arrivée. L'air est re pli d'une poussière jaunátre, ammonia- uoi en étre asphyxiés. Il n'importe. Allons voir les iles à guano, allons sonder ce fumier fossile, et lui demander le secret de sa formation. и. Navires en rade. — Propriété du guano. — Nature de cet engrais. — men st formé Les oiseaux chasseurs de poissons. — Pourquoi le guano des Chincha est le meilleur. — Autres gisements d'engrais fossile. — Un avis de la Providence. — Le guano et les ue == Les travailleurs e aux iles Chincha. — L'e Ax oi du Lowe гөйү à notre Ser — еп” el g nement не — блокова chiffres cités en pe Les iles Chincha sont au nombre trois. Il y la Chincha du Nord, celle = milieu et celle du Sud. Partout, au mouil- lage de ces iles, surtout des deux premié- res, sont oe € navires à voiles, venus ВА UDIN EEUU аа ЧР НЕМЕ И IRURE e а 5 février 1867 contient un 1) Le Moniteur du шш emn t impor а us tous les p Г se deeg ум droits de douane а tous CP s Off. Lith. & pict. in Horto van Houtteano. | 2, WVA аз- Ме” d еле pa | 09%” SAG A A ч ге 3 | i | | 1 ONCOSPERMA VAN HOUTTEANUM erm. Wendl ? Gil a. ai MR 147 98. ONCOSPERMA VAN HOUTTEAMUM mens. wex. Palma. Introducteur de ce palmier, qui s’est nommé provisoirement Areca nobi- lis, nous nous le vimes dédier par M. Hermann Wendland sous le nom d'Oncosperma Van Houtteanum, quil eontinuera à porter jusqu'à ce quun autre auteur en décide autre- ment. .... and the monotony of the ... Dr Msrs. П est d'une nature assez délicate ; son port est étrange par la couleur rouge brique que revet son stipe et son feuillage lacinié ne manque pas d'élé- gance. Originaire des Séchelles, il re- quiert la serre ehaude. L. VH. Qua done de particulier ce précieux fumier ? Jl jouit de la propriété de doubler, de tripler et souvent de quadrupler les récol- tes. Les iles de la mer des Indes, l'ile de la Réunion (notre ancienne Bourbon), l'ile Maurice (notre ancienne ile de France), le par exemple à l'ile de Cuba, оп la саппе а Sucre, comme dans les iles de l'océan Indien, trouve un sol qu'elle affectionne, le шеше phénoméne a eu lieu. ог d'autres points, c'est le blé, le mais, : betterave, qui ont, par l'effet du guano, vcn fabuleux rendements, Aussi stx comme tous les peuples cultivateurs ont à lenvi adopté cet engrais fossile. теи ont envoyé leurs navires aux Chin- Cl, tous en attendent impatiemment le retour, Mai У Mais qu est-ce donc que le guano? п engrais animal, pétrifié, mêlé d'am- Џ 5. = eges vendue, sera réduit à trois mes; 5° que véi chaque tonne de mille kilogram guan а 1 dan d cas ou le prix de vente de augmenté ou din 's d'Europe viendrait à ét CN Бове ме ипие, le prix de trois cents francs mém : ra élevé ou abais ns т moniaque et де phosphate de chaux, c'est- à-dire des matiéres indispensables à toute bonne végétation. La valeur d'un fumier, le titre on pourrait dire, se mesure surtout par la quantité d'azote et de phosphate qu'il renferme. Or, ce sont précisément ces matiéres qui sont contenues dans guano. L'ammoniaque n'est lui-mém le sait, qu'une combinaison d'azote et d'hydrogène. П forme avec les acides des sels, tels que les chlorhydrates, les phos- phates, les azotates, les carbonates. Ceux- 8 = en Ф. e 2 = e = Ë e — ° са с 2 = © ~ 4 = = о = 1 Pour le guano, par c voyons encore tous les Jours le: marins, les cormorans, les pélicans, les (1) Le guano ne parait pas toutefois pouvoir étre préféré au bon fumier d'étable, et on n'en doit faire emploi qu'avec prudence. (Note de la rédact.) 148 à qui mieux mieux. On assiste tacle, à chaque instant, sur les eaux calmes ue. Le festin fini, la bande re- i pots prend du corps. Il se forme véritable sédiment géologique, qui a aie ses fossiles, puisque nous venons de voir que des oiseaux et des poissons s'y trouvaient pris. D'aucuns prétendent méme avoir rencontré dans le guano ancien le véritable homme fossile. Avez-vous maintenant la moindre diffi- culté à deviner l'origine du guano aux iles Chincha? Je crois que non. “Telles les choses se passent aujourd'hui, telles elles se sont passées jadis. La seule différence est que le guano dont je viens d'indiquer a formation ее. дыш en un mot, le guano par exce П faut pem réunion de diverses circon- stanees pour qu'un guano soit parfait. Sans doute le mode de production, de fabrica- es Gerbe dire, est partout le méme. s mémes oiseaux mangent, igérent à Bx pers partout les mémes poissons. Mais cela ne suffit pas. Si le guano des Chincha , tombé une ee d'eau dans ces y ene Si vous partez un jour pour ces pays avec une pacotille, n'empor- tez pas de parapluies, ils vous resteraient pour compte. MISCELLANÉES. S'il ne pleut jamais aux Chincha, vous omprenez comment les scls ammonia- caux, calcaires, en un mot toutes les parties plus ou moins solubles des déjections de nos chers volatiles, ont pu être conservées, comprimées, € condensées, sans que la moin- dre particule ait pu se perdre. De lå l'inap- préciable qualité du guano péruvien. а ien découvert depuis quelque u guano en mille autres lieux. Une SNCH est-elle reconnue précieuse, vite tout le monde se met en campagne pour la trouver, alors que nul n'y prenait garde auparavant. C'est ee qui est arrivé pour le guano. On a cherché partout, au moins dans les contrées tropicales, en а trouvé presque partout. Dans la mer Rouge, dans le golfe oov dans le désert d'Ataeama, entre le Chili e a Bolivie, sur les côtes boliviennes «Пеш, à Mejillones, on a trouvé des gisements de guano. trouvé dans la basse Californie, et sur cer- tains rivages, sur certaines iles de la côte occidentale ou orientale d'Afrique. On en a trouvé dans des iles de la mer des Indes, . de l'Océanie. On a méme rencontré, dans certaines cavernes, une nouvelle espèce de guano pe des chauves-souris; mais nulle on n'a trouvé l'équivalent du produit ж Chincha; et cela pour les raisons que nous avons indiquées tout 'abord о = eb — c Х Aucun guano ne renferme еп propor- tions aussi considérables que celui du Pérou les matiéres indispensables | aux lantes, ces sels ammoniacaux, azotés et phosphatés, qui activent si étonnamment la végéta н ion. nsi que partout en ce ш n certaines choses au détriment d'autres pays. C'est ainsi que la nature semble nous avoir conviés à laisser ceux à qui elle les a dispensés en profiter ceux нұ ne les possédent pas ir eux. lei e Pérou avec € guano; а Havane | ауес son (ађас; 1 — Fran ауес ses vins; dit à tous : cultivez, trafiquez et favo surtout la libre circulation des SØ DEUTZIA CRENATA FLORE PLENO. | Pj Japon. Rustique. v E EE ER 1799-1801. DEUTZIA CRENATA FLORE PLENO rowreve Saxifrageæ Вехтн. et Hook., Gener., I, 651 et 642, n° 97. — Philadelphaceæ alior. лист. En, : Deutzia, Jonan. p TZ, in Republica Amstelodamensi Scabino et plurium collegiorum Præsidi 1784. meritissimo etc., CHARACT. GENER. Pc unie Тисхв. Nov ce 19; Flor. jap., 10, 24. — iur tubus mpan nula atus, ovario Zaire) lobis 5. induplieatim enden . Imbric: ata termedio ливене) antheræ ip Муна. Ovarium inferum, 5-4-locu -4, elongati, "ога тез, superne senis inerassati, stigmatibus termir зай ‚си уша bricata, учено 1 ata dehiscens, rap are тта а pen da: oblonga, compres за Se? membranacea кериш арїсе alata basi in tubum ele. Тигхв. Flora jap., Dedic. | ewäch embryo in axe albuminis сагпові, — rutices pubescentes v. scabri, pilis заре stellatis, Së? erg HSH is. Folia opposita, subde- idua, ovata vel l ceolata, serrata. Slipulæ Flor es axillares, solitarii vel in corymbos axillares et terminales dispositi, albi. „Species ad 7, Himalayas Chinæ borealis et Japo- nie incole. DC., Prod., IV, 16. — Warr., Rep., II, 15 ch — Hook. f. Soc. ‚ 85. — Gazarn., Fruct., . — Вог. Mag. Te. GË — Бівв. et Т” , Fl. jo». ‚ t. 6, 7, 8. Rove, 4 E Нино t. An. Bot. t. 1718; 1840, t. j 1847, t 15. — Wart., Pl. As. i i 491. CH bi et J. D. E Нос Qik IO , pars 2, pag. 6 612. je qut SPECIF. — D. crenata Ses. et Zucc., | c° le pe échange des richesses Maias = argel des iles Chincha, dont on n'a E e depuis quelques années in propriétés E ue déran- à fumier fossile, au temps des Incas, ait катый аи recueilli i гара engraisser le sol. On sai рдан ди Pérou étaient Sei eg ent cultivées et arrosées. Partout étaient cée dont les autres, traversant les ndes, allaient jusque dans les Pampas. Do comme le Mexique, é tait large- M nx: sk avant la conquête espagnole, ommes en droit de nous deman- wee “> Assemblage de cordes, munies de nœuds ont une signification. der, € — les événements actuels qui bouleversent presque toutes les répu- == hispanoamériesines. si cette con- uéte ien ou mal. Mais sur cela d San laisser à gen, је soin de e grad ins, abatt friable, pulvérulente. Elle tombe libre- ment au pied des tailles, oà on la charge à ја pelle dans des brouettes. Elle est ensuite —Ó dans des wagons analo- gues à x de nos grands сете Les ка roulent sur së voies ferrées qui vont des carrières à Les navires attendent фа chargement au moui llage, devant les carrières elles- mêmes. Des ре», puisant au tas атоп- bo mer, viennent jeter le beille.Souvent, pour ne pas fai les corbeilles sont distribuées фе а chaque navire et je laisse à juger le temps qu'il faut pour compléter un chargement. 150 DEUTZIA CRENATA FLORE PLENO Fortune. Flora jap., 1, 19, t. 6. — Foll. e basi rotundata v. subcordata late ovatis acutis, tenuiter crenulatis, breviter petiolatis, utrinque pilis stellatis sca- multifidis ; a dispositis; staminibus 5- dentatis; antheris barba- tis. — Crescit іп Japonia. — 8іғвоі» et Zucc., Fl. jap., 1, 19, T 6. Was, Rep., Il, р. 152, по 7. — Сн. Lem., Hort. Univ. (1859), I, p. 106. — D. scabra, Новт. (D. crenata), Rec. Gartenflora, 1860, р. 158. — Ковмске, in Rec. Gartenflora, 1867, p. 68. ‚ Le Deutzia crenata est l'espéce la plus vigoureuse, la plus rustique du genre. Introduite du Japon par Von Siebold, elle s'est vue supplantée par sa variété à fleur double, aussi robuste et plus Йо- rifére que son type. Cette variété, im- ment, tout comme notre seconde plan- che, qui en représente le port. Notre exemplaire, de hauteur d'homme, a fait l'admiration générale, tant il était beau, pendant l'été dernier. Il est fà- cheux que ce bel arbuste ne se prète pas à être forcé comme le fait son type et surtout le D. gracilis, le bijou du genre sous ce rapport. Ce dernier qui пе s'élève guère qu'à un mètre à реше, mais qui prend tout autant de dévelop- pement en largeur, se sert du D. cre- nala pour porte-greffe afin de se montrer à haute tige. — Ce joli Deutzia gracilis, qui reste comparativement nain, comme nous venons de le dire, fleurit avant ses congénères et trop tôt souvent, саг nos Saints de glace atteignent parfois ses boutons avaneés. Dans de bonnes an- nées, il est réellement magnifique en pleine terre, et tout aussi beau, dans så gamme de couleur, le blane pur, que eet le D. crenata flore pleno, aux 8 loin, et que les capitaines, en attendant de remettre à la voile, peuvent aller oublier à Pisco, voire à Callao ou à Lim dans.ces escapades de faire emplette de quelques parfums qui neutralisent l'odeur du guano. Jusqu'iei on n'a trouvé que les Chinois qui aient consenti à fouiller le fumier pé- ruvien. On a parlé, dans l'antiquité, de condamnés aux carriéres. Leur supplice etait moins grand que celui des terras- siers des huaneras (1). La poussière, l'odeur, sont capables d'asphyxier un novice. Il est impossible, pour qui n'y est pas habitué, , A utes. es de l'Orient, ri fait. L'odeur pénétrante de l'engrais miné- (1) Le mot de huano, que nous avons traduit | 5 spirée) , vient, dit-on, de la langue indigène du Pérou. De huano, 5 modernes péruviens ont fait l'espagnol Aua- nera, ou carrière de guano. -- e ral l'emporte, et de plus une poussière jaune, saline, s'étale avec complaisance sur votre visage et sur vos habits. | Honneur done à ces braves Chinois qui, malgré tous ces détails dégoütants, ont consenti à travailler sur ces carrières. Ne sont-ce pas eux, du reste, qui, au milieu des fièvres pestilentielles, ont remué les terres paludéennes de l'isthme de Panama pour y établir le chemin de fer interocea- nique? Ne sont-ce pas eux qui, à la Havane et en tant d'autres colonies, béchent, sous un soleil de feu auquel l'Européen ne NE sisterait pas, les terres à canne à sucre: Ne sont-ce pas eux qui se sont résignes а fouiller les plus pauvres placers de Cali- fornie, d'Australie, dont les autres mineurs ne voulaient plus, et qui en ont encore retiré des millions? Honneur а се one est le mal, s on à tous l'exemple du travail, de la résis tion, et surtout s'ils concourent, pour u part à la fois si modeste et 51 haute, à marche de la civilisation, sur tous енн de “ardt а Мы Кс di mdy 4727 77 DEUTZIA СВЕМАТА FLORE ^ Japo n. PLENO. Fs tique | DEUTZIA CRENATA FLORE PLENO Fortune. — 151 grappes rosées. — En serre, le D. gra- cilis est de toute beauté par son feuil- lage naissant, d'un vert tendre, sur lequel ehoient ses grappes virginales. — Nous en eultivons deux variétés : celle à feuilles marginées de blanc, dont М. Bos- selaer nous a vendu autrefois l'édition ; celle, moins belle, panachée de jaune, due à M. Krampen. — Le D. Fortunei, dont nous ignorons la provenance, porte e belles grappes de grandes fleurs sortant. bien du feuillage; il est égale- ment beau, trés-beau en plein air ou il atteint la. hauteur. des D. crenata, et, tout comme les D. crenata et gracilis, il se force aisémen e D. crenata foliis albo-punctatis езі à feuilles sau- poudrées de blanc, comme l'indique son nom; toutefois, toutes ees variétés à feuillage panaché ne sont belles qu'au Pm cultivées еп pots, dans la E : те Les Deutzias se multiplient de graines, de drageons et de boutures. Celles-ei se font à bois вес, en hiver, et àl herbacée, en été, e'est-à-dire à l'aide de jeune bois à peine аоше. Profitons de l'occasion pour dire un mot d'une variété appartenantà un genre voisin, du Philadelphus grandiflor us speciosissimus qui s'élève à deux mètres qui осепре bien le mème espace en largeur : rien n'est plus beau, rien n'est plus florifére. L. VH, `. — d'hui son em Jai dit cud се n'était que de notre | temps que l'emploi du guano comme en- | grais avait été retrouvé. Il parait méme | on- points оп Ја nou a étendu aujour- pir е Pérou tire de а produit les plus | clairs de ses revenus a affermé à une compagnie anglaise Eder des car- rières, et cette compagnie gagne aussi des millions à l'extraction du précieux еп- grais. Dieu fasse que ce travail dure encore | de longues années! Je ne dis pas cela pour nr de Juane On environ par la quantité de guano aujourd’hui extraite. Cela fait quatre cents mus. kilogrammes, et l'on peut compter par kilogrammes pour une ma- tière aussi utile. Hue eelere que la moyenne des na- Jauge quatre cents tonneaux, c'est ime navires par an qui fréquenteraient 5 Стећа. Que de ports de mer n'ont pas | autant de visiteurs! | ix du guano peut se calealer еп | moyenne à trois cents franes la tonne sur le es lieux de consommation, soit en tout éi (оппе de | pas méme atteindre deux piastres, soit dix fr жебе ime à quatre cent mille zz се cent vingt millions par an. Le po I де e somme reste au Pérou : t le valeur. Elle se béche et s'extrait comme de la terre meuble, et le prix brut de la guano, rendu à bord, ne doit ancs. ш. Le Retour. Un e а la mer. — dis us. bore PIns , пе restámes. pas longtemps : aux Nou | Chincha, comme bien on le pense. | nous retournämes à bord, il fallut procé- der à des ablutions répétées et changer costume. Et néanmoins l'odeur — du pad nous pum part Seen en avait van rté avec E un Mon compagnon était fier de sa trou- vaille. « En arrivant à Paris, j'en ferai cadeau à l'Institut, > me дил П avait malheureusement compté sans son hóte L'échantillon ae erg sa cabine ; de là | F'odeur gagnait on, et le: réclama- tions des аен гч telles qu'il fallut jeter le morceau de guano à la mer. 152 MISCELLANÉES. En vain Cadenae offrit-il de l'envelopper , vant celle de la majorité. Cadenac jeta son dans une demi-douzaine de journaux et de guano par-dessus bord : cacher le précieux spécimen sous son tra- | орев me dit-il; versin; la volonté d'un seul dut céder de- | « Je le regretterai 74 n i là l'Institut ! (Le Tour = pode + 1642. LA CLAYTONE PERFOLIÉE EST UN EXCELLENT LÉGUME. (Claytone dite de Cuba). La Claytone perfoliée se sème au prin- temps et s'emploie à nards, qu'elle vaut cent fois comme finesse de saveur, quand elle est bien aecommo- dée; mais ses feuilles fondant жне, la Claytone est plutót un mets de gour Une fois semée, elle se charge elle-même 0 бетәм en plein air, au printemps suivant. Le fait de la rusticité de ces graines nous avait toujours paru étrange, en raison de la latitude du pays dont on la disait provenir, Cuba; mais е nous est expliquée dans le по 1556 du Вог. Mag., paru en 1810: la Claytonia Green M originaire de Van Couver, côte nord-ouest américaine, où h découvrit Archibald Menzies, en 1796, Cest du Jardin Royal de Kew que ces cues ont été distribuées en шш « Des don- $ nt Bonpland dans l'identification de ses échan- tillons d'herbier Ger au Jardin des Plantes de Paris (1). » (Voir Bot. Мад., (1) « Professor Willdenow овај у had the нех of his plant from England ; but his specimens have been very defect ne dë inaccurate descrip- r. Bonpland into an error, m to eg ‘he plant, w hg 2 calls ensis, we a different species. wever сетити the same ; and his pus nd rad 1556, paru il y a 58 ans.) Quoiqu'il en soi la manière des épi- | de tous les noms qu'a recus la Claytone per foliée, il est acquis au procès que nous avon là une excellente plante potagère, et que la rusticité de ses graines s'explique par la connaissance des lieux ou elle eroit à l'état sauvage, les parages de Nootka, dans је Уап Couve Au Bt de mettre sous presse, nous parvient le 2° cahier du British Flora, y a assimile aux gases indigénes en terre, < tant elle s'est disséminée, dit-il, dans le Bure r "Oxfordshire, le pes et autres comtés de ce pays. » L tion und taken e om plants ku came up sponta- pos sly eve с ба rden at Paris, m the in oot otka- | | Ka CH Se habit declares it more like у о ђе ап анан of the arctie than of the SE uen ns. T Тће сюн. к ры. n er A en: itself ever mur and w I nicated Sé то À t of ә Danii Gardens in "the kingilon: T 1643, NÉCROLOGIE. Mort du Dr vos Martius. Au moment de mettre sous presse, nous survient une ттар qui sera démentie, nous l'espérons; vox M ARTIUS serait mort! ét plus vive clarté au des science, n'en disparaitra jamais, rable esprit se fut-il dépouillé déjà de son казеюрре mortelle! Le 5-2 2i pu pu parachever son ceuvre ! Nous énumére- rons bientót tout ce que cet esprit si lucide, tout ce que ee grand homme, dans la Wien acception ырл du mot, а ре - | d'impérissable; jalons scientiliqu , => сес neront, au monde savant qu'ils eussent mi si le destin les еш conduit, en lieu € place de Martius, deus les solitudes gran- ais оп le dioses ou le collecteur glane, m génie seul a le pouvoir d'interpréter l'œuvre sublime du Créateur! i. | 3 H + | ig H d STREPTOCARPUS SAUNDERSI Hook у ferre (ешретео о Port Natal / | 1802. STREPTOCARPUS SAUNDERSI ноок. Cyrtandraceæ. CHARACT. GENER. — Vide supra, XI, p. 191. CHARACT. SPECIF. — Foliis solitariis аир simis radicalibus bumifusis cordatis obtusis gross gatis, eymis compositis multifloris, corolle tubo lato reetiusculo, ны obliquo bilabiato, labio superiore duplo ore ditio, inferiore 5-fido, lobis suat ен. carpus saundersi Hook. Bot. May. "rap Bon aga iterat Si nous avons un peu de chance — et pourquoi n'en aurions-nous pas? — les prédietions de notre prolifique D* Han- stein (Frores, XVII, 86) se réaliseront et t 1644. BIBLIOGRAPHIE. Та Revue horticole qui parait deux fois par mois avec une régulari ité exemplaire, poe, dans son numéro du 16 du mois E décembre, un grand nombre d'articles u plus haut intérét; nous en extrayons ce qui suit — deis a aux deren de (а Revue ho TM € 50 BERG & æuvre, elle est toujours im- pue le temps, dans sa marche inces- sante, y apporte constamment de nouvelles lions et fait naitre de nouveaux cog qui, comme M engen- rent de nouveaux dési 59 Revue n'a pas échappé à à la loi com- une, et depuis Кө» déjà, nous re- E m asse, uet Jamais à sa reproduction à l'aide essin, ce qui, du r reste, est ineon- К з. sont iris consid table Leg m 5, les éditeurs, désireux, comme 1 urs, être agréables à à leurs abonnés, nel: ds iieri res coloriées. Nous ons cette mesure d'autant plus vo- lontiers, qu'il est souvent difficile. de trou- ment dignes d'étre reproduits en couleur, tandis que la chose devient faeile pour un nombre moitié moindre; d'une autre part encore, l'augmentation des gravures noires faire une description. Il y a done là une véritable amélioration Nous espérons done que les abonnés ile la Revue continueront comme par le passé å nous accorder leur confiance ainsi que leur bienveillant concours (1). — Parmi les lecteurs de la Revue mido cole, is en est sans doute bien peu qui n connaissent, au moins de no Cen Amsa. А се nom, еп , effet, se rattache le souvenir de beaucoup d'espèces très-con- nues en horticulture; il suffit de citer l'Abies аза, les Amygdalus Balansæ et salicifolia; le Podocytisus Caramanicus, les Quercus Hans et Libani ; le Juniperus teurs apprendron қ doute, que l'administration үе Muséum Pa males‏ ف د و Paris, Bixio et Ce, 26, rue Jacob. Deux li-‏ )1( vraisons par mois, 20 franes par an.‏ XVII-20‏ 154 STREPTOCARPUS SAUNDERSI Hoox. Didymocarpus, Streptocarpus et Com- pagnie rentreront au bercail des Gesné- riacées ! « Das Vaterland muss grósser sein! » Moritz ÅRNDT. Ces jolisStreptocarpus, Didymocarpus sont voisins des gentils Chirita ; ils oc- eupent si peu de place; leurs fleurs, qui se suceédent eonstamment, sont de si longue durée, qu'il n'est point d'ama- teur qui voudrait s'en passer. La Front а fait comparoir déjà les Di- dymocarpus crinitus et Humboldtianus, les Streptocarpus Gardneri et polyanthus (Fong, VI, 505, ІХ, 155, ХІ, 191, XII, 65); Cest avec cette dernière espèce que celle qui nous occupe а le plus de ressemblance scientifique, quant aux caractères; mais, sous le point de vue décoratif, la présente espèce est supérieure à toutes ses devancières par son coloris si tendre, si délieat. Flori- Гете à l'excès, elle embellit nos serres pendant tout l'été et n'a plus besoin de gite à la fin de l'automne: elle est épuisée et meurt. Elle renait de ses graines; on les séme au premier prin- temps en terre de bruyére et la plante fleurit la méme année. L. VH. chargé du soin d'aller pour son compte explorer la Nouvelle-Calédonie pour recueillir des matériaux, qui pourront ser- vir un jour à faire une Flore de ce pays si ` riche en plantes, si intéressant et encore si peu connu. Parti au mois de juillet dernier, M. Balansa est arrivé en bonne santé, avant le 51 àoüt, à Nouméa (capitale de la Nouvelle-Calédonie), ce qu'il apprend iere lettre datée de l'ile Nou quelques semaines dans la baie du Sud. Faisons des vœux pour que M. Balansa accomplisse heureusement ce voyage qui n'est pas sans prése i — Dans une de nos précédentes chroni- ques, en parlant de l'instabilité de couleur que présentent les fleurs du Robinia Decaisneana, nous avons cité une ex- ception assez remarquable que présen- taient deux pieds de cette espèce, plantés dans la propriété de M. Détouches, à Gagny (Seine). En effet, les fleurs de сєз deux sujets étaient d'un trés-beau rose. ment, nous avons pu constater qu'elles portaient des fruits dont nous allons dire quelques mots. Ces fruits sont à peu prés les mémes que ceux du Robinia commun; mais les graines, qui nous ont paru bonnes d'ailleurs, sont un peu plus petites et plus aplaties. Que produiront-elles? Nous nous proposons de le dire. — Si, comme on l'affirme, il n'y a pas de petite économie, il n'est pas non plus de si petit fait qui ne présente quelque avan- tage. En voiei un exemple qui nous parait avoir sa place dans cette ehronique; il est relatif au Cyperus textilis. Cette espece, relativement rustique, passe tres-Dien l'hiver en pleine terre à Bordeaux; elle plus ou moins d diffe et très-résistantes, peuvent servir а dire — Plusieurs fois déjà, dans ce Soe nous avons parlé du Bambusa stricta; degrés au-dessous de zéro suffisent киге geler à peu prés toutes les parties herb z cées. C'est du moins се que no vons depuis d s cette espèce en pleine terr La souche même, pour résister, чеп d'être recouverte chaque hiver han bonne épaisseur de feuilles. C'est un av — - AA P^ d Sm. B e [o vd M og Lus & pict. in Horte ` MASDEVALLIA VEITCHIANA eA. zu. 4 Согаш. Р érou. Serre chaude. соне Огећ CHARACT. GENER. — Vide supra, X, p. 77. CHARACT. SPECIF. — M. foliis lineari-oblongis obtusiusculis,. pedunculis gracilibus folio duplo longioribus supra mediam bracteatis unifloris,brac- teis elongatis vaginantibus, flore maj aurantiaeo, sepalis іп tubum campanulatum con- natis, supremo late ovato longe caudato-acuminato, 1805. MASDEVALLIA VEITCHIANA noue. ideæ. lateralibus majoribus late ovatis obliquis abrupte angustatis incurvis, petalis inclusis lineari-oblongis obtusis albis, labello lineari-oblongo арісе recurvo ubacuto ecristato , columnæ margine integro. сив. Masdevallia Veitehiana Benn. in Вог. Mag. 5759, icon hie iterata. Cette espèce n'est qu'un diminutif auprès de la géante du genre, figurée à la page 77 du XI vol. de notre FLoRE; mais son étrange couleur ne la fera pas accueillir avec moins d'empressement. ue aux découvertes de feu Pearce dans la Cordilliére péruvienne, elle а été in- (године tout récemment dans les соПес- tions de MM. James Veitch et fils, de Чї! nous en tenons des exemplaires aequis à prix d'or, ear l'only des anglais signifie rarement moins de trois livres, qui dépassent légérement la valeur de notre ex-petit écu Cette espéce est alpine et ne requiert que la serre tempérée; elle fleurit en automne. L. (1) 19» 11 5 only! que nous donnons à tous ceux qui possé- dent cette espèce. E. А. CARRIÈRE. ueflle-bourgeon, Il arrive fré- quemment 4 оп пе гор 0074001, sont tombés avant qu'un essai serieux ait pu confirmer par la pratique Се quils promettaient théoriquement; méme quelquefois un praticien réalise un perfectionnement heureux, qui reste pour 41051 dire confiné chez lui ou. dans sa Ee. Du nombre de ces derniers est Instrument dont nous allons parler, le cueille-bourgeon. у Cet instrumen présenté au coutelier de tant inventé par le direc- colonie agricole de Citeaux; echerches m'ont conduit à dé- Wil a été inventé, il y a environ m'a été Mais mes p COuvrip q démontré les avantages, je crois utile de de la Лер soit le meilleur mode de pincement, nous проза Је de faire pour casser ces bour 0 vent les fibres présentent déjà branche charpentière. Quelques se servent du sécateur. Mais ісі encore présente un autre inconvé fåcheux que le précédent; { ment, uit ans, A as, par М. Willermoz, de Lyon. "jourd'hui que la pratique m'en а | supérieurs et les trans anticipés. 156 Avec le cueille-bourgeon on évite les deux inconvénients Ainsi qu'on peut ci-contre, c'est une t le voir par la figure orte de on onglet laissé au-dessus du dernier cil, de sorte que d'un seul coup vous pincez le | Cueille-bourgeon. bourgeon à la hauteur voulue en le laissant au nent, comme il faut ісі une coupe nette, au lieu de tourner la lame en haut, on la tourne en bas; d cette facon, la coupe est aussi nette qu'elle le serait avec un sécateur. ` | | MISCELLANÉES. L'instrument sert aussi à pratiquer la suppression des feuilles, sans qu’on puisse craindre d'arracher celles-ci et d'altérer l'œil placé à la base. ous les petits animaux nuisibles aux arbres fruitiers, tels que les cloportes, forfieules, limaces, vers, etc., que l'on e instant, et que beau- oup de personnes n'aiment pas toucher, sont facilement saisis avec l'extrémité du cueille-bourgeon. Enfin, si du jardin fruitier, ой cet in- pette et du nous pas à amateurs qu'aux jardiniers. J. B. WEBER. — Forcage du Rosier Souvenir de Malmaison. — ll y а deux maniéres d'obtenir des fleurs de ce rosier à une époque ou la plante n'en donne pas normalement. La premiére consiste à lui faire parcourir rapidement sa phase de végétation, et ensuite à soumettre la plante à frature suffisamment élevée 5 e grands avantages pour la production des fleurs coupées, et qui surtout a l'avan- tage de ne pas fatiguer les plantes, et d’être d'une sérieuse économie dans 1 main-d'œuvre et le combustible. 5 Il est juste de dire que si cette derniere maniére donne des résultats si avanta- eux, elle ne peut pas étre employee pour toutes les sortes de Rosiers; c'est surtout pour les espèces qui fleurissent en um r exemp Thés, et ne telles que les Rosiers Souvenir M n maison, Mistress Bosanquet, Bengate € w moisi, Thé Safrano, Madame Falcot, etc , Voici comment nous operons : Om duh " ۳ и i DELPHINIUM PULCHRUM Hort. Rustique. 157 | 1804. DELPHINIUM ¿(qos PULCHRUM, La Егове n'a publié jusqu'ici que trois | faire double emploi afee ce que con- Dauphinelles : le D. cardinale, (XI, | tiendra notre Catalogue du printemps, 65), le D. Pompon de Tirlemont (XM, | dont nous nous occuperons aussitôt 195), toujours estimé, et le D. formo- | que ces deux derniéres livraisons du sum (ХИ, 7), introduit par l'Etablisse- | XVII volume de notre FLore auront ment et dont les eultures européennes | paru. font maintenant leur profit. Nous tenons | Disons seulement, à propos des Del- encore sous le boisseau le D. Triomphe | phinium, que ces attrayantes plantes de Pontoise, dont l'édition entière est | vivaces travaillent souterrainement pen- entre nos mains. dant l'hiver et qu'il vaut mieux les La variété que nous figurons aujour- | planter en automne. Leur multiplication d'hui est déjà aneienne dans nos eultu- | se fait par éclat. П пе faut pas opérer res, mais on ne saurait assez la vanter; | trop tard : le mois de septembre est le cest une superbe plante. plus favorable, les divisions s'établissant Nous nous disposions à énumérer ici | alors avant la venue des froids. les plus belles d'entre les Dauphinelles | Tenant toujours des exemplaires en que nous eultivons, à indiquer la hauteur | pots, nous pouvons en expédier en qu'elles acquièrent, etc. ; mais ce serait toute saison. L. VH. Ayant choisi dans le jardin un endroit | la fleur que de couper unc portion du Ro- qui, par sa position , recoit beaucoup de |sier. Ceci demande explication, et tout soleil pendant l'hiver et la fin de l'automne, | naturellement vient se placer ici une ques- nous y tracons deux planches, en laissant | tion de physiologie végétale. ; entre elles un sentier assez large que nou Si l'on coupe une fleur de Rosier Sou- treusons de 60 à 80 centimètres; les deux | venir de la Malmaison avec une partie de planches sont destinées à étre plus tard les la tige, la floraison suivante sera plus deux báches d'une serre que l'on établira. | éloignée en raison de la longueur de la . Le terrain préparé, c’est-à-dire défoncé et fumé ауес des engrais à longue durée, | lève seulement le bouton, elle sera beau- оп plante les Rosiers assez rapprochés pour | coup plus rapprochée, bien que l'opéra- Dé point perdre de place, mais pas trop tion se fasse sur le méme terrain, sur la 22 10щеѓоіѕ pour se nuire. La première année, | méme espèce et dans les mêmes condi- nous пе nous en occupons que pour les | tions elimatériques; on explique cela par sarcler; la seconde année seulement com- | le ralentissement de la végétation causé mence le travail. Alors on taille à long | par la suppression d'une partie du bois et bois, en cherchant toutefois à équilibrer | des feuilles, et qui se traduit par la lenteur la séve, се qui se fait en taillant plus long | que mettent les yeux inférieurs à se déve- — Ф аз = =s 25 = © = e аз s> = c — о un © е” "2 = = a о e E = е» — о un = 2 “~ D —- us cou B D 27: temps surtout, on veut que les Roses aient | les fleurs de nos Rosiers s'il en reste, » f Ongues tiges; c'est pourtant ee qu'il | nous taillons un peu les petits atc aut éviter de faire, et mieux vaut sacrifier | Les branches plus fortes doivent étre со 158 MISCELLANÉES. a au mois de novembre une grande pro- duetion de boutons à fleurs. On couvre | avec des chássis, et les Rosiers donnent | naturellement leurs fleurs jusqu'en janvier. qui est de faire développer les yeux laté- | Point n'est besoin de dire qu'on Gees raux qui, par l’inclinaison de là branche, | ou avance en taillant et couchant un sont presque terminaux, le résultat, disons- || plus tôt ou un peu plus tard, sans toutefois nous, serait manqué, car il se développe- Stee trop tard. rait quelques branches gourmandes à | L'année suivante on recommence le leur place. Si l'on opére comme il faut, on chées plus ou moins suivant leur force; plus elles sont grosses, plus elles doivent se rapprocher de la ligne horizontale sans jamais toutefois y arriver; ear le résultat, méme travail, et ainsi de suite VICTOR туко. Т 1645. NOUVELLE MALADIE DE LA VIGNE DANS LE MIDI DE LA FRANCE. Phylloxera vastatr wie | анов Individus femelles et æuf grossis. a et a^; antennes; — b et b’, trom- sou sucoirs ; a pur transparence dans le corps de la mére ; à cóté, le méme grossi. — f, Individu kmal, Lëtz e gro Dans quelques вена du Sud, les | petite masse ovoide, étroitement appliquée vignes sont tourmentées par uu insecte, | sur la racine par sa face inférieure apla- nouvellement observé, qui les ravage. | tie, convexe à sa face dorsale, comme . Carrière vient de publier dans la | entourée d'un bourrelet très-étroit sur le Revue horticole une partie des observations | bord de sa partie thoracique, laquelle, faites à ce sujet par M. J. E. Planchon, | formée de cinq anneaux peu distincts , travail consigné dans les Comptes- тч» est à peine séparée de la partie abdomi- о 5 588). Voici ce qu'en | nale à sept anneaux. Six rangees de Е Іа Вери petits tubereules mousses se détache ..... Je vais résumer brièvement ee que FA légère saillie sur les segments thora- m bg appris sur les mœurs du Phylloxera ` ciques, et se Fu vastatrix, une série d'observations atten- | sur les premiers segm tives, faites sur plaee (en trois courts | La téte est toujours acli sur Ја 5 voyages) ou sur l’insecte élevé dans des | antérieure du corselet, les antennes p bocaux pendant une quarantaine de jours | E toujours rabattues; l'abdomen, sou- consécutifs. ent court et contracté, s'allonge plus « Sa forme la plus répandue est celle | ou moins lors de la ponte, et en bed qu ' présente pas de trace d'ailes. А par transparence, un deux, jeu l'état de femelle adulte, c'est-à-dire en , ment trois œufs, arrivés à Mtl plus train de pondre, l'insecte constitue une | ou moins complèt е. nt en « га О ~“ ы + 2 o 2 2 z < x < z 2 2 ° с d < о Фф :2 Ф < r ы о Rustique — II. EE 159 1805. CERASUS CAPRONIANA RANUNCULIFLORA, Rosaccæ. CHARACT. GENER. — Vide DC. Prod. И, 555. CHARACT. SPECIF. — Ibidem 856, по 5. CHARACT. VAR. — Corollis perfectissime im- bricatis, plenis! ; Cerasus eaproniana ranunenliflora, Cat. VH., 1868, n° 124, p. 4. Cerasus Жикхи, Рог. Gall. CERASUS rLORE PLENO Nov, //ort. Batav. De tous les cerisiers à fleurs doubles, celui-ci l'emporte, et par la beauté du feuillage, et par l'extrème duplicature, l'extrême régularité dans la disposition des pétales. Possesseur d'une école très-étendue , faisant appel à toutes les pépinières pour l'enrichir, sauf à atten- dre la floraison de tout ce qui nous parait douteux, nous avons constaté la parfaite identité de deux arbres reçus € France, d'une part, sous le nom de | С. Кћехт, et d'autre part, de Hollande sous celui de €. flore pleno nova. Jamais 10us n'avons vu de fleurs de се genre plus parfaites que celles-ei et nous avons considéré cette belle variété comme étant digne d'étre comprise dans les pages de la Fong, On sait que ces Cerisiers sont des plus rustiques, qu'ils se multiplient de greffes sur le Merisier ordinaire, que leur bois est rouge, d'un grain fin et serré, propre au tour et à l'ébénisterie. L. VH. Ll | | Е, < La rapidité et l'abondance de Ја ponte ependent probablement aussi de circons- | la nourriture, température, et Peut-être d'autres causes. Une fi i de soir, C'est-à-dire neuf de plus en trente- ux heures. D'autres femelles ne pondent в maximu a ponte, quant fre Eun o tre d'une trentaine, chif- illc d e iez une femelle dans l'inter- e du 19 au 24 août. * En général, les œufs de Ја méme ponte u mëre, m d en to S P ut sens. Ces æufs, lisses à la surface, faiblement, soit à la racine, soit les uns aux autres. Une légère viscosité détermine cette adhérence. « L'éclosion des jeunes insectes se fait ar une déchirure irréguliére et souvent latérale d'un bout de la membrane de l'œuf. Celle-ci persiste quelque temps vide et froissée parmi les œufs à divers degrés d'évolution. paraison, les d ! explorant le sol avant de s'y hasard er. « Aprés un temps variable de vie errante, jeune à cellules pleines de suc. Si l’on fait : : : sur une racine une plaie fraiche par l'abla- 160 MISCELLANÉES. tion d'un lambeau d'écorce, c'est au pour- tour de la plaie ou sur la coupe des rayons dits médullaires que se portent par file les Pucerons. Une fois fixés à leur convenance, on les voit appliquer sur la racine leurs antennes immobiles siéme au quinziéme jour de leur naissance, les Pucerons sont plus ou moins séd села SE ils changent de place mps à autre, surtout si l'on fait à cóté d eux une ed nouvelle qui leur promette une nourriture succulente, « Quel est Ie sens qui dirige si sürement les Расегоп$ souterrains vers le lieu qui leur с le plus? Ce пе doit pas être la vue, ear leurs yeux sont d 8 puisqu'il s’agit d'atteindre non une proie, mais un tissu végétal. C'est plus probable- ment. l'odorat, et l'on se demande, à cette x nucleus lisses qui paraissent enchássés dans les derniers « Parmi les insectes non ре fixés par leur sucoir sur les racines, on en voit cà et là quelques-uns de taille moyenne, de couleur généralement plus orangée, comme pouvant étre des måles aptéres. individus un peu spéeiaux, je penche å eroire qu il пу a pas là de différences sexuelle « Une ж” mue précède l'état adulte, la premiére peu de jours aprés la nais- dans le gror ipe des Pucerons de бег âges, sans qu'on puisse aisément les dé- êler « Sur les tubérosités morbides du che- u des racines profondes ou des racines adyentives, les Pucerons, peut-étre mieux nourris, semblent parcourir plus vite leurs diverses phases d'évolutions. Ils sont aussi d'un jaune beaucoup plus p passant au verdátre clair; mais il n'y a là d'ailleurs aucune différence ивице « Се qu'on pourrait KE aisément pour une espéce e et méme pour genre tout à fait à part, c'est la forme ailée du Phylloxera. Les rares individus que j'ai pu en voir, sont tous sortis de Pucerons nourris sur des radicelles de Vignes nou- vellement envahies. A l'état jeune (on pourrait dire à l'état de larves), ils ressem- blent au type aptére. Dientót pourtant le corse n se dessine mieux que dans ces ers; un étranglement manifeste le Ns de l'abdomen ; des fourreaux d'ailes sous formes de languettes su de couleur grisátre, eier aux deu côtés du corselet. ut prévoir que, 4 cette enveloppe ie noai: va sortir bientôt un insecte ailé. « Dès que l'on voit, en effet, une с de ces nymphes quitter la place ой elle s'était plus ou moins fixée, et parcourir la racine ou les parois du flacon où on l'élève, c'est le signe d'une trés-proche transformation. 8н аПез, Носа етек croisées , quatre nt de beaucoup la longueur du dépasse corps. < Il est impossible, du reste, de mettre en doute l'identité spécifique de cet in- secte et de la forme qui pullule sur les га- cines. Les détails de strueture de certains organes, antennes, gen tarses, sucoirs, Lo у = celte ident t horisgülal des ailes distingue nettement les Phylloxera des hi- s par exce ellence, chez lesquels les ailes sont plus ou moins іпсііпбез en toit. Les deux ailes supérieures , obliquement obovales, cunéiformes, ont, sur plus de la moitié basillaire de leur bord externe, une aréole linéaire, légérement enfermée entre une nervure intérieure qui répond, je suppose, à la radiale. Une seule nervure oblique se détache de cette derniére en avant de son vini et se prolonge jus- qu'au bord interne. Deux autres lignes рис du bout de Vaile et s'avancent en sS'amineissant vers la nervure oblique, mais sans l'atteindre et sans s'y rattacher. Ce ne sont peut-être méme pas des nervures, SE "rem —— i | 1 | Irall 8 LACHENALIA PENDULA TRICOLOR (ар. Ve 161 1806. LACHENALIA PENDULA TRICOLOR r Liliaceæ S Asphodeleæ SS Hyacintheæ. Ear GENER. — Perigonium corollinum, ѕехраг ; laciniis campanula о сшита, tert: br evioribus erectis, inter rioribus su rectus; membranacea, aris, Nou: ieido- а pauca, subglobos r | minis v racemo simplici scapum termi nante; floribus ut plurimum e "vernus, pedicellis ит- bracteatis. ExpL. Gen. ° 1124. ec: Jaco. "x rar. t. 581-404. SCHONBR. t. 82, 85. Bot. Mag. t. 82, 514, 588, 590, 755, 745, 76 6, "817, 995, 1020, 1097, 1969, 1572, 1575, 401, „147, 1517, 1611, 1704. ExpL. Gen. pl. P. по 1124. CHARACT. SPECIF. — Foliis binis, ovato- lanceolatis, eee) corollis- *cylindraceis , cernuis, breviter pedune atis; petalis ite ibu a "FEDERER: spin. PY jyactiore, Sim Enum., IV, 291, по 54. Lachenalia pendula tricolor Tnarr., Tab. t. 152. erre ite me d Mri GEN gen. 96. lbiferum С . Neap. I, Be (Вони Сим Ill, t. 19.) l'été arrive ; leurs petits bulbes perdent alors leurs feuilles. On les plante en septembre oetobre en terre sableuse, à l'instar de celle qu'elles trouvent dans leurs contrées mais plutót des plis, car j'ai pu constater souvent leur abse nee. dr a nervure radiale court рагы оток d à premiére, et disparait avant d'en attein- dre le bout. x, relativement trés-gros et de я sont irrégulièrement globu- ux, avec un mamelon conique trés-mar- qué; leu us un ocelle circulaire осспре le milieu du i les quinze ponen du re des du con ir Cons. Les œufs, semblables à ceux d insecte aptére, remplissent, au nom de deux ou trois, l'abdomen entier de ы теге. On les voit aisément par transpa- nce, en comprimant l'insecte sur le verre du porte-objet du mieroseope. ж combien de temps ils mettent à éclore, 8 'ils donnent toujours de er Gg So à la forme ailée de l'insecte. < П est probable, Ја ud que ces indi- vidus ailés servent à la propagation à distance de l'insecte destructeur; non que et soutenu; i immobiles, et n'agitent que rarement leurs ailes en les relevant, mais sans quitter le plan de position. Ceci, du reste, est une observation faite dans des. conditions défa- ne de cette ie évidemment t des faits jus- < En tout c rg in a forme pourvue d'ailes et à v aérienne explique aisémen XVII-21 162 LACHENALIA PENDULA TRICOLOR Tnarr. H natales. Elles пе sont pas sujettes à e; се sont méme parfois de petits омега qui s'étiolent, mais qui ne meurent pas quand on les oublie pendant quelque temps; elles attendent patiemment qu'une main secourable leur oetroie un peu d'eau; elles en témoignent leur reconnaissance en re- levant et en reverdissant leur feuil- lage alors quasi-flétri. Cependant quand elles ont eu à endurer longtemps la soif, elles ne peuvent nécessairement montrer leurs clochettes versicolores comme elles le feraient étant bien trai- 1668. Nous disons qu'elles préférent une terre sablonneuse; un peu d'engrais bien consommé ne peut cependant que leur faire du bien en fortifiant leur eroissanee; un bon drainage les pré- servera de l'eau stagnante. Une fois plantées, on les laissera à l'air libre tant qu'il ne gélera pas; on les rentrera en serre froide, et on les mettra sur la tablette, prés des jours, oü, sous l'influence des premiers rayons solaires de janvier, elles montreront les pre- miers symptômes de la vie active ; comme chez la Jaeinthe, le petit bout du nez de la hampe ne tardera pas à poindre de leur centre et, suivant la température du lieu qui les hébergera, leurs согоПев s'épanouiront plus ou moins tót; comme les Jacinthes aussi, les Lachenalies fleurissent dans les ap- partements; mais leur feuillage n'ayant pas la méme consistance, étant plus flasque en un mot, elles sont plus sen- sibles à un air confiné et au bout d'une dizaine de jours elles rentreront volon- tiers dans la serre оп déjà elles avaient joui de la lumiére et des rayons solaires. Aprés une période végétative de trois ou quatre mois, leurs tigelles et leurs feuilles зе flétrissent sur une tablette ou l'eil du visiteur n'a pas accés; en juillet, absolument eomme s'il s'agissait de Jacinthes, on en secoue Та terre en poussière et les bulbes se reposent à nu jusqu'en automne, moment de la replantation. Les Lachenalia se multiplient par les cayeux qui se détachent naturelle- ment du bulbe-mère. L. VH. ў e memo | proche, il se peut qu'elle se fasse par les Pucerons dépourvus d'ailes, enverraient eut-être leurs essaims sur les Vignes saines les plus voisines. n se demande, dans ce cas, quelle I nouvellement attaquées. Est-ce par la profondeur du sol que se fait се voyage ens Serait-ce plutót d'abord par Ја surface de la terre, gráce à la fraicheur et à l'obseurité de la nuit, et puis le long des probable; elle sappuie méme sur une ve tibiis que ја: faite de la manière suiva e Dans une caisse de 1 métre de long, la terre de jardin, prise å c’est-à-dire exempte de Pu- ^ ja s de Montpellier, cerons. Dans cette terre, j'ai placé avec précaution des tronçons de Vigne infestés e Pucerons aptères; ја! couvert chaque tronçon d'une cloche en verre légérement des слати de racines de Vigne saines, uelles j'avais pratiqué des we que les aiment les Puce- périence avait, dés le lendemain matin six heures, donné quelques wahan : trois Pucerons s'étaient rendus de l'un de nos troncons de Vigne s sur le fragment le ana seul n'en eut pas du tout ; il est vrai de dire que le tronçon voisin portait peu de jeunes insectes susceptibles de changer de place. < Une expérience analogue, mais tentee » n VAN у + „ 99 ~“ >) "ба, (2 Ion ән десно š CCELOGYNE CRISTATA Lindl. 2. Nepaul Sikkim Serre temp|eree 1807. COELOGYNE CRISTATA xo. Orchideæ. MCN GENER. — Vide supra, vol. VIII, page 5 ede SPECIF. — C. pseudobulbis obl demum angulatis , ане сгаѕѕо | Squamoso , foliis мр inae Pme егесіп 3-5-flor asi een окои з er daten. pw үргені bilamellata den ‚ lobo undato parvo plano obase du ^ntato. LAM. ep vw Тихое. Folia orch. по 90. 1844, — Paxton’s MONDE по 512. — Rons. Walp. Aun. VI, Ру icon. Ge? 2 о 25. Gan SPECIOSISSIMUM Don, Prod. FI. Nepal. Espèce native des rochers boisés de (HL | ses grandes fleurs sont d'un blane si malaya; on la reneontre à 5-8000 pieds | pur, à labelle si nettement orné de pa- d'altitude dans le Népaul, le Ste: le | pilles jaunes. Ces fleurs, trés-nombreuses Kamaon, etc. C'est l'une de nos favo- rites, parce qu'elle est si florifére. et que | et sont de longue ans chaque plante, se montrenten hiver urée. L. VH. dm sur le terrain méme infesté, a été faite sur dire qu'elle n'a donné que des résultats négatifs ; mais rien ne prouve qu'elle ne puisse réussir avec plus de per- sévérance et dans d'autres conditions. « Il serait Ard becas du reste, que l'invasion des souches saines se fit par leur se et non sous terre par leurs radicelles. secte envahisse table. Dans le second cas, il ser és- diffieile d'atteindre dans les profondeurs du sol un ennemi si bien prot "i boxes T 1646. LE DRAGONNIER DE L'OROTAVA (DRACÆNA DRACO), L ÎLES CANARIES. Nous publiions, le VIe vol, des figure s du Drac il y a de веће « Il e e doute peu de nos lecteurs, « dit M. moins de nom, le fameux Dragonnier de 18 ans, dans | tement détruit l'automne dernier par un violent ouragan, qui, en quelques minu- ebas, » qui ne connaissent, au | boldt, le premier, le fit connaitre au 1 publie savant il 0 ans, et il n'est besoin l'Orotava, ce géant des plantes monocotylé- | que de rappeler la description qu'il en a dones aux iles Canaries, à c fort intéressantes à ragonnier de l'Orotava УЕА qui donnait un surcroît d'intérêt | donnée, ainsi que ses calculs pour établir à groupe d'iles déjà | l’âge extraordinaire de се colosse végétal. différents points de | Il faut ajouter cepe endant qu'avant Hum- on boldt il avait été vu, en 1795, Drag canariensis, Hort.) fut renversé et complé- l'arbre d'une partie A sa couronne, mais 164 MISCELLANÉES. sans empécher qu'il ne restát un remar- quable objet d'étonnement. C'est dans cet état que le représente une grande et belle Histoire naturelle des Canaries, publiée en collaboration avec Berthelot. Depuis cette époque, les descriptions se sont succédé, était en pente, une solide muraille avait les branches les plus avancées. Tout a du e un épais моо е gm tes norme dans une confusion vraiment 26 ne d'un peintre : c'étaient des Bignonies, des Jas- на А асын de vues en général imagi- naire Voici ce qu'en disait en 1867, M. E. 0.. Fenzi (de Florence) : — était en par- faite.santé; son immense couronne était couverte d'innombrables wees de fruits écarlates, 'énorme tronc, bien qu complétement ruiné à l'intérieur, soutenait vigoureusement la masse immense de ses branches charnues et de ses feuilles ensi-" S formes. Du côté du couchant, où le terrain mins, des Héliotropes, des Abutilons, ete., un Amandier alors couvert de der rs. La circonférence, in mesurer , mètres, la hauteur за de l'arbre n'excé- ant pas 75 pied uil y iig de remarquable, v était, кш ыр раг vasse du tronc, un petit eer ps spontanément et tirant sa nourriture la pourriture interne de l'acbre-imbte: о wr — SE DE MOUCHY Delavier. r VI DUC POIRE 1808. POIRE DUCHESSE DE MOUCHY Ae em Obtenu par M. Florentin Delavier, hortieulteur à Beauvais, ce nouveau gain a été le sujet du rapport suivant de M. Michelin, au nom du Comité pomo- logique de la и а horticulture de Paris, le 24 mai 18 « Еп ещ је fruit tel qu'il est, nous l'avons reconnu d'un volume moyen eu égard à la végétation de 1865, d'une chair demi-fine, juteuse, suffisamment suerée, bonne pour la saison trés-tardive dans laquelle le fruit mürit, et, à tout prendre, E à pepee puisque, comme vous Гау t, il convient en plein € mon avis, vous ferez une be chose en faisant vos efforts ` pour le propager et le mettre dans la eulture avee un nom qui le fasse eon- nattre. > Depuis cette époque, се beau fruit a changé de volume; au lieu de сопзег- ver sa grosseur moyenne, il est devenu un des plus gros de nos fruits à couteau, puisqu'il atteint parfois 55 centimétres de circonférence et 10 de hauteur. L'arbre produit ses fruits par bou- quets qui restent bien attachés à l'arbre malgré leur volume, rarement plus larges que hauts ; ils sont souvent tron- qués du cóté de la téte, affeetant tantót la forme du Colmar d'hiver, ou tantót celle du Catillae. сааш tout a disparu sans que nous ayons méme la satisfaction d'en posséder м photographie, l'étroitesse des ieux et la présence de beaucoup d'autres E empéchant d'en prendre une bonne est vraiment déplorable qu'une veaux et plus ee étais l'auraient préservé de la r Voilà tout ce id 'en ан la Revue horticole. M. Lebas ignorait sans doute l'existence du beau travail que notre savant collabo- rateur lui a co ns la FLorE de à la page qui fa ape la planche кито T 1647. AGILITÉ DU HÉRISSON. uu бе ан 4 Sus Pea 55. de M unique t pour faire BS е mene he sa marotte. de iris an jen In Là un terrain vague yd res carrés environ; c'est dui ns лави couvert d'herbes parasites et de 8, que sont ses éléves. Wie d di la veille une vingtaine de C'était pour а forét де Fontainebleau; fin de sa зы pensionnaires un repas de du vil ne үн, guére que dans la Société de ses animaux, M. D ы алш | таван pourrait 5 supposer, l'esprit LIE plus ы. c'est l'homme le pins. affable ~ rviable que je соппа ans l'enelos réservé aux waren ila | fait construire une maisonnelte de verre circulaire et fermée hermétiquement, de maniére que les reptiles ne puissent échap- per aux atteintes de l'ennemi en grimpant aux branches des arbustes. Ses dispositions prises les hérissons postés dans leur salle à manger, il apporte la саде aux vipéres. Par mesure de pré- caution, cette cage a été confectionnée en fil de fer à mailles étroites en double, c'est-à-dire que deux cages sont enchassées Tune dans l'autre À cet instant, je l'avoue, P -— la erainte qu'un ou p usieurs de ces , me tins prudemment à l'écart. Pourtant il n'y avait aucun danger, ainsi du reste qu'il а 166 L'œil est moyen ou petit, peu ouvert, à sépales longs et diversement repliés, enfoneé dans une cavité assez profonde, irrégulière et évasée ; pédicelle assez long, ligneux, assez gros à l'extrémité, un peu arqué, implanté dans une cavité assez profonde et quelquefois variable. Peau douce au toucher, vert clair, mais prenant une belle couleur jaune d'or u eóté du soleil, lavée de rouge ver- millon brillant; le côté de l'ombre qui est pointillé d'un gris roux, conserve une couleur jaune clair. Chair jaunàtre, demi-fine, demi-fondante, juteuse, suffi- samment sucrée, et légèrement parfu- mée. Cœur moyen plus rapproché de l'œil que du pédicelle, ovale, dépourvu de concrétion pierreuse. Pepins moyens, obtus aux deux bouts, mal nourris, de couleur marron acajou, placés dans des loges petites et étroites. Ce fruit peut être mangé de la fin de mars en juin; on peut en faire d'excellentes compotes. POIRE DUCHESSE DE MOUCHY (Рерлутев). L'arbre est d'un beau port, de forme pyramidale, se ramifiant bien et pouvant faire aussi de belles palmettes. Les rameaux à bois sont assez gro longs et droits, brun clair luisant, par- semés de lenticelles ovales, arrondies, grisätres ; œil moyen, conique, pointu brun clair sur une console peu saillante; les boutons à fruits sont moyens, co- niques, brun marron ; les feuilles sont d'un vert clair, luisantes, minces, douces au toucher, ovales, laneéolées pointues, trés-légérement dentées , longues de 7-9 centimètres et larges de 2- 5; celles des rameaux à fruits sont plus étroites le pétiole est grêle, ondulé, arrondi, à rainure peu apparente, d'un vert tendre et légérement coloré au-dessus sur les rameaux à bois. . s, А. Омлупле ainé, іне ОУН de la Société d'hort. её de bot e ais (Oise). vue horticole). me fut facile de m'en convaincre. En effet, ment autour de la prison, en quéte d'une issue. Bientót les hérissons sortent de leur immobilité, se déroulent lentement, allon- gent le museau et se mettent à leur pour- suite. Cette chasse est très-curieuse et beau- la mort. La vitess vant sa proie est vraiment étonnante pour un animal en apparence impropre à la с rse es ‘vipères SH subtilement les nnemi, glissent rapides comme une flèche, se dressent menacantes, sifflent, agitent leur T MP bondissent furieuses et terribl T 1648. GUANO. — ILES CHINCHA. — EXPORTATION. (Voir Егове, XVII, p. 159.) Dix-sept millions de kilogrammes de exportés des iles Chincha vers directions suivantes : 2 navires (3,004 ton pour l'Angleterre, 4 (5,078 ton.) pour + З, М т ! 9 tonn.) pour l'Italie, dish ce i (446 10 nn.) "Ka 591 ag etel et 5 (2, 372 tonn.) pour ? Die c 1 xv 4 5 | қ ` - Ka ST 5 7 4 4 ‚ \ д 1 ANTIRRHINUM MAJUS FOLIIS АВСЕМТЕО - MARGINATIS. | ANTIRAHINUM MAJUS. FOLIIS. ARGENTEO-MARGINATIS, Scrophularineæ. CHARACT. GENER. — Vide supra, vol. III, 218 em. CHARACT. SPECIF. — Vide ibid Les semis de M. Jules d'Hoop lui avaient valu ce petit Muflier; nous lui en avions acheté le stock, mais Gueule de lion a passé de vie à trépas. C'est le sort de beaucoup de ces plantes bisan- nuelles qui périssent faute d'avoir été bouturées au plus tard la seconde année de leur existence : seul moyen de les perpétuer, du moins quand il s'agit de conserver des variétés telles que celle- сі. Nous ne la laissions pas grainer de crainte de la fatiguer ; aujourd'hui plus rien n'en existe, si ce n'est le regret de l'avoir perdue! Ses graines eussent pu le reproduire ; quelques pieds eussent peut- etre ressemblés en tout point à la mère, tous peut-être, саг les exemples de pa- nachures reproduites par les graines se voient parfois. num en juin-juillet ; la plante s'hiverne au nord; elle est solide en avril suivant et forme de beaux massifs qui fleuris- sent sans diseontinuation pendant tout l'été. C'est le moment de reproduire, par la voie du bouturage, les plus belles variétés de collection. Ces boutures se font à froid, sous cloches, à l'aide de jeunes branches herbacées. On peut en remplir des pots qui passeront l'hi- ver avec assez de facilité, près du verre, dans une serre froide bien aérée, car les Mufliers privés d’air moisissent assez fréquemment et, dans nos pays, quand on les hiverne dehors en plein midi, les gels et les dégels les tuent assez fréquemment. Voir, pour plus de détails, notre III: vol. pages 218 et 287. L. VH. On séme de préférenee les Antirrhi- ج‎ T 1649. HARICOT A RAMES BEURRE A COSSES VIOLETTES. (Phaseolus compressus Lucasianus.) — (Figuré page 25 de ce volume.) L'Etablissement Van Houtte a introduit ans ses cultures le Haricot à rames, à cosses violettes, mais cette variété n'y avait Pas d'abord été cultivée sur une grande échelle et, par suite, dernier mot avait pas été dit sur cette nouvelle plante re. D'ordinaire, la culture d'une nouveauté dont on ne possède que peu de graines est mieux soignée, sous tous les rapports, que celle d'autres plantes connues du meme genre; c’est tout naturel : la nou- velle venue est choyée, d'abord paree qu'on un résultat tout opposé à сећи qu'on avait en Yue, c’est-à-dire que la plante réussit Moins bien qu'elle ne le fait plus tard. Ce nest done que quand on est entré dans la rotation d'une eulture réguliére, que l'on peut se prononcer définitivement. Nous ne venons plus dire aujourd'hui d'essayer le Haricot beurre à cosses violet- tes; nous conseillons hardiment d’en semer avec abondance, car il a fait ses preuves dans l'Établissement Van Houtte. Nous Гу avons cultivé en gran ans différentes qualités de terrain; partout il a réussi et s’est montré d’une très-grande rusticité. C'est contre terre qu'il faut chercher les premiers trochets de dd et les der- temps vert q је I et abrite les derniéres gousses Jusqu aux (1) Tenir compte de cela : ne laisser monter que 5 ou 4 tiges par rame. 168 + 1650. ALOCASIA MM. Veiteh vendent sous се nom un sa е. Nous avons introduit directement де l'Inde deux Alocasia : le longiloba et le tigrina. Ils ont absolument le facies de INTERMEDIA (Vxrrcn). MISCELLANÉES. premières gelées; ses -fleurs petites, d'un bleu purpurin, ont peu de mérite orne- mental. Nous concluons en disant que notre nouveau Haricot beurre occupera digne- | ment sa place au potager. F. BYN. Alocasia intermedia, ici figuré, et se dis- tinguent de tout се que nous cultivons SOUS le nom de Caladium par leur port dressé, vigoureux, par leurs pétioles élégamment tigrés, portant un très-beau feuillage qui 56 pv, Ae W us flasque chez ces belles plantes que no livrons en magnifiques exemplaires. А SS SPARAXIS | PULCHERRIMA FILE 2 Afrique austr. Serre froide. 580. 169 1810. SPARAXIS PULCHERRIMA w. noor. Irideæ. CHARACT. е — Vide supra Егове, П (Juillet 1846, pl. 1). CHARACT. RENE: — 5. зсаро e ар elato racemoso, foliis uste ensiformibus sensim atte- nuato- acuminatis, ramis capillaribus дашт de- curvis apice floriferis, bracteis elongato-subulatis e eri Чет bracteolis spathaceis longe acu- minatis, floribus magnis purpureis, perianthio uali esi: ү. Ноок. rrima W., Hook. in Bot. 5” T AN "008 Die Йе La base de cette езресе est compo- sée de rhizomes connés que l'on détache les uns des autres quand on veut diviser le pied. Cette opération doit se faire à l'aide d'un canif, ауес beaucoup de pré- caution et de dextérité, paree que ees rhizomes sont extrémement connexes et ne se détachent avec succès que lors- que la nature a, pour ainsi dire, fait un peu repousser du rhizome principal cette progéniture appelée par la main de l'homme à former un être à A l'état sauvage, le Sparaxis pul- cherrima forme vraisemblablement des touffes dont les parties centrales épui- sées, réduites à l'état de tuniques exclu- sivement fibreuses, sont occupées plus tard par d'autres rhizomes sortant des rhizomes voisins et destinés à remplir les vides laissés par ceux qui ont fait : + 1651. DES ARROSEMENTS. nous connaissons ! ceux-là iot Nous avons connu et comme ceux que nous а о Sons, se levaient dés trois ou quatre heu- res du matin et arrosaient leurs cultures et, com parties de leurs eege lis. moins exposées au soleil, ils se remettaient e ces jardiniers connais- пе Seet les premiers éléments des arrosages, qui consiste à ne jamais orte les plantes pendant qu 'el- ws Sont frappées directement t par 80- ей, si l'on veut qu'elles se portent ed * ils savaient aussi, ces braves gens, que eau répandue le soir surtout, et le matin pe avaient en outre une excellente & que l'eau froide et sortan t du | puits est parfois funeste à beaucoup de Кане. Enfin ces mémes jardiniers avaient | une autre coutume non moins excellente, vées avec un épais paillis de fumier qui entretenait Ја propreté et la perméabilité de la terre, tout en empéchant une éva- poration trop grande et trop rapide l'eau de ces arrosements si pénibles qui, par cette pratique louable, n aliii plus besoin d'étre renouvelés aussi sou vent, ni aussi abondamment. rdiniers, hélas! oup ces premiers éléments de l'hygiène ie surtout dans les jardins de Paris environs, que de voir les préposés aux ar- rosages commencer Ја journée et les arro- XVII-22 170 leur temps : de өлім T la touffe se dcinde d'elle-mé e езресе im Hon с pas stricte- ve un bulbeuse , comme celles ue nous connaissions; elle ne perd pas son feuillage et n 'est pas de celles qui fleurissent en mai-juin, qui se des- sèchent en juillet, dont on enlève en- suite les bulbes pour les laisser se re- poser, puis les nettoyer, les diviser et les replanter au commencement d'août ; non, c'est à proprement parler une nouveauté ayant assez d'analogie pour le port avec celui d'un Witsenia ligneux, dont le feuillage étroit, ensiforme, se dresse plus perpendiculairement. Le seape, tige florale, parait, s'allonge, atteint deux, trois pieds de longueur et plus, se subdivise et donne naissance à de grandes fleurs eampanulées, pen- dantes, du plus bel effet. n voilà l'histoire connue. Nous ne sommes possesseur de nos exemplaires que depuis l'an dernier. Nous les avons tenus en terreau de feuilles, mélangé SPARAXIS PULCHERRIMA W. Hook. d'un tiers de terre franche: en pots, en plein air toujours, sauf au temps des gelées oü il leur faut l'abri d'une serre froide Le Sparaxis pulcherrima se propa- gera-t-il rapidement? point! — зега-се une plante que l'on tuera aisément? pas davantage, ear il ne demande pour vivre que bien peu de soins. Nos pieds, tenus еп ce moment (— 8° Réaum.) en serre froide, portent un magnifique feuillage d'un beau vert; l'ensemble eroit toujours, s'allonge; рон: fleurir ? Adhue sub judice lis est, comme dirait le pére Rapin. Nous ver- rons. On trouvera notre nouveau Sparaxis décrit dans је Backhouse's Missionary Narrative, p. 199. П est natif de l'Afrique méridio-orientale, où оп l'a découvert eroissant dans un sol riche, noirâtre, entre les rivières de Keis- kamma et Buffalo. L. VH. ayant le coucher du soleil. Ces arrosements se faisant le plus souvent à la lance et avec 'eau qui sort de dessous terre, froide башы unie les parties foliacées des leil, ce qui leur est, on ne peut plus pré- judieiable. Aussi ne faut-il pas s'étonner des effets déplorables ue en sont le résul- tat. Les feuilles me rent, tombent; les plantes se dénudent, végétent péniblement si méme elles ne meurent as; beaucoup ip cien sont envahies par les maladies à leur suite, par des légions d’insectes qui aehévent ce que les а in- tempestifs avaient commene Nous eroyons devoir a paler sur ces faits l'attention des amis des plantes et des apótres de la bonne et saine horticulture ; les eegene nt une importance telle mer aux notions élémentaires énoncées au commencement de cet article. HE. AYER DE JOU (Revue horticole.) T 1652. ÉCOLE D'HORTICULTURE DE GENDBRUGGE-LEZ-GAND. Huit éléves ayant € aux conditions nt d'obtenir diplóme de ары ua — oe garaj! distinction : MM. J.-J. Moser, de Dijon et Fréd.-Georg. Wagner, de Riga ; — avec Sn : MM. Eug. Veil. de Tirlemont, Jules Wanauvre, de ne lez-Tournay et Ch. Wagner, d AE d'une manière satisfaisante : ‚ММ. Leet ап derswaelmen, de Gendbrugg ge, Alph. Mort іші mans, de Velaines-lez-Tou 2 xi Emi Bruno, d'Anvers ILEX AQUIFOLIUM CILIATA AUREO- MARGINATA. t Rustique 2 Belgique. 171 1811. ILEX AQUIFOLIUM CILIATA FOL. AUREO-MARGINATIS, Шетег. CHARACT. GENER, — Vide supra, vol. IX, p. T. GEI 99. CHARACT. SPECIF. — Vide DC. Prod, П, p. 15, по 1. Ce joli petit Houx est le plus nain de tous, le pygmée du genre. Dur comme un petit ehéne, bien que de petite taille, il affronterait des elimats plus arctiques que le nôtre, et ce, sans sourciller. On ne le rangera pas parmi les beautés éphémères ; car depuis le premier jour de l'an jusqu'à la S'Sylvestre, il ne se dépouille Jamais de sa brillante robe. On sait si les Houx ont la vie dure! Ils Vient tout aussi longtemps sans doute que vécut Mathusalem! Mais si les Houx ont des prétentions à la longévité et s'ils les justifient, ils n'affichent pas de faste : toutes leurs qualités, jusqu'à leurs aiguillons, sont d'un style sévére. . оге pygmée ferait bien les plus Jolies haies du monde; mais il parai- EM peut-étre un peu long d'attendre Me: elfet : la bagatelle d'une couple e erations ferait l'affaire. L'homme E båti; il ne cherche pas toujours m r à sa postérité. Pour ceux qui presses de jouir, n'avons-nous Pas la ressouree de la culture en vase? N'avons-nous pas déjà des exemplaires de foree à montrer au moins la gentil- lesse de la plante toujours si bien coiffée ? La Frore est redevable à M. J. De- eaisne d'une Enumération des diverses espèces de Houx cultivées dans les jar- dins d'Europe en 1855; on retrouvera ce précieux travail à la page 185 de notre IX* volume. C'est un genre de plantes toujours en honneur iei; nous en possédons de trés-nouvelles variétés et nos efforts tendent chaque jour à en aceroitre le nombre. Notre Houx pleu- reur (Лех Aquif. pendula) est d'une grande beauté, ainsi que sa sous-variété à feuillage panaehé; que l'on consulte à cet égard notre Prix-Courant n° 124, "2 т eg: А l’occasion de | Пех cornuta, dont la rusticité, pendant les hivers rigoureux, laisse malheureusement à désirer, nous avons traité du Houx en génėral, et nous engageons nos lecteurs à recourir, au besoin, à la Егове, (ІХ, pages 99-101). L. VH. Е "+ 1653. LES BONAPARTEA. Bonapartea В. et P. (1) Expr. по 1509. — Bonapartea Honr. ubi? 19 Tout au commencement du XIXe siè- cle : › Ruiz et Pavon découvrirent, au Pérou, eux E e 51754 Broméliacées ressemblant à des ТИ- rent dans leur Flora Coudi : it a 1 eg гипо Consul enti, Imperatori ser Virg eeng 5 E Religionis Assert ан, et post i Я › u | BONAPARTEA I р ne: d restaur ; = а nre déd reslaurat det PH eur de la religion, homme illustre qui Is fai AE 1708. í. Is resteront à jamais dans la mémoire des hommes. › р. 58. 1802, t. HI landsia et eroissant en bres; épiphytes sur les branches des arbre i e écrivi- SAIS peruviana SOUS les Gallicæ Reipublicæ denuo constitutæ anices omniumque fructuosarum tandem pacato optime merito, t ONAPARTE, fondateur de la République française des arts et des M ^s mondes enfin pacifiés et dont tes Madrid MISCELLANÉES. | | / 172 BONAPARTEA JUNCEA Ruiz. & Pav. 22] orre chaude % Perou. Serre ch QUERCUS RUBRA + Rustique "orte. Ti Canada - à ~ 2 » 175 CHARACT. GENER. — Vide Ехрі. по 1845 et suppl. IV, pars II, pag. 24. CHARACT. SPECIF. — Vide Linn. Spec. 1413. | 1812—15. QUERCUS RUBRA 1. Cupuliferæ. Міснавх, Chénes d' Amér. t.35,36. Micuavx ғ. Arb. forest. M, 126, t. 28. — Arrow, Hort. Kew, ed. П, V, 292. En voyant jaunir les feuilles de nos bois, nous nous sommes demandé si d'autres teintes de feuillages qui ornent l'automne d'une si riche parure, seraient déplacées dans notre Fronz ; et tout aus- sitôt le crayon et le pinceau de nos artistes se sont mis en devoir de repro- duire une branche d'un chène rouge d'Amérique pour remémorer à qui les oublie l'austére splendeur de nos paysa- _ ges d'automne et les ressources que ces beaux arbres offrent aux planteurs. Rustique comme un Robur d'Europe, _ се bel arbre, originaire des Etats-Unis ой on le trouve depuis le Canada jus- qu'en Georgie, atteint iei de 20 à 50 mètres d'élévation ; son port est des plus remarquables par son extréme beauté et le contraste que produit à l'arrière- saison son magnifique feuillage. Plus vigoureux que le Q. coccinea, on ne peut cependant l'en distinguer que par le feuillage plus petit, plus sinueux chez се dernier. Il croit dans toute espéce de sols, quoiqu'il préfère la terre forte, à moins que celle-ei ne soit par trop hu- mide et ne retarde l'aoütement de son Jeune bois sujet alors à geler. On n'a plus à se donner la peine de greffer ces espéces-là, et on ne дон plus à en quérir en Amérique d'où elles ne parviennent du reste pas toujours en bon état. L'Europe en fournit en quan- tité et nos pépiniéres regorgent de plants de ces chénes d'Amérique. Leurs glands se sèment aussitôt qu'ils sont murs et forment, au bout de deux ans, de jeunes arbres. d'un métre de hauteur. Sous le rapport industriel, leur bois a peu de valeur ; mais ces arbres rachétent largement се défaut par leur indicible eauté. Parmi nos chénes d'Europe, nous. comptons aussi bien des variétés puis- samment ornementales, soit par les dé- coupures bizarres de leur feuillage, soit par le caractère pleureur de quelques- unes, parmi lesquelles nous mettons en première ligne le Q. R. Dauvessei pen- dula, le plus beau de tous. Pour les chènes en général, recourons à l'excellent Manuel des Plantes de М. ОоснавтвЕ où on les trouvera dans le tome IV, aux pages 249-281 (1) : trente pages de chênes, bien remplies de précieuses données de tout genre. L. VH. (1) Panis, Librairie agricole, 26, rue Jacob. noms de Bonapartea juncea (1) et strobi- (1) Boxapanrea juncea В. et P. Explic. Icon. — 1. Flos integer. — 2. Calyx. — 5. Calycis foliolum exterius antice conspeetum. — postice visum. — 5. Calycis foliolum inte- j cem conyoluta. — i 9. Pis- p dem aperta, colu- mellam et receptacula ab illa vi aliqua evulsa cum nonnullis seminibus divergentibus ostendens. — 12. Valvula intus visa. — 15. Columella centralis trialata, transversim secta, ut alulæ columellæ et receptacula hujus sinubus adnata, seminumque 4. Idem rius | | | | | | | | | | lantha (1) (HE, р. 58 et 59) et en publiérent insertio conspiciantur. — 14. Semina magnitudinis : лаға! 5. 8 naturalis. — 15. Semen parum auctum (1) ВохарАВТЕА strobilantha R. е % Explic. Icon. — 1. Flos integer — 9. Calyx. 5. Petala in se invicem convolu 4. Petalum — 5, Pistillum et stamina. — 6 Pistillum. — Capsula. — dem aperta. — 9. Columella centralis , trialata, parum à са зад secta, ut alule columelle, receptacula sinu columella tur. — 10. Semen auctum. 174 MISCELLANÉES. BONAPARTEA STROBILANTHA Jizz. & Par 2 Per. р Prou. Jerre chaude " qu »d BIER øl POIRE JULES.D'AIROLES Leon Lecker isis 1814. POIRE JULES D'ATROLES (os L'arbre qui a produit le beau fruit figuré ci-contre, prend naturellement la forme pyramidale. Il est fertile : les multiplications qui en ont été faites sur frane sont bien venantes, sans trop de vigueur; elles ont beaucoup de dards le long des rameaux. Les greffes sont également belles sur cognassier. Les sujets se prétent facilement aux formes qu on veut leur imposer : les rameaux poussent droit, et sont de grandeur moyenne, plutót minces que trapus; leur eouleur approche beaucoup, quoi- | | LECLERC). que un peu plus claire, de celle des ra- meaux du Beurré d Hardenpont. La poire Jules d'Airoles est un fruit trés-variable dans sa forme, mesurant en moyenne 9 centimètres sur 8 cent. de diamétre. Le pédoneule fort, ligneux, cannelé, presque droit, de couleur rouille foncée, est long de 1 1/2 à 2 cent. et placé un peu de côté dans un très- petit enfoncement. Le calice irrégulier porte des divisions raides, un peu char- nues, jaunàtres, longues ou très-courtes, dressées ou repliées sur le centre ; il est Ruiz et Pavon avaient nommée strobilan- leurs noms spécifiques. Enfin vint LINDLEY (Vegetable Kingdom); que fit-il? ce qu паге | fut maintenu et les doublures Acanthospora et Misandra, nées en Al emagne, mises au panier. ge Vers 1795 débarqua du Mexique une Sorte d Agave que DESFONTAINES nomma plu tard Yucca Boscii de Paris). л Littza geminiflora et Joseph Tagliabue, qui l'avait cultivé, еп communiqua l’histoire à Joseph Acerbi. la plante fut publiée dans le n* 4 de la Biblioteca italiana; Tagliabue y narra que, dans le but de la propager, il en avait brûlé le centre à l'aide d'un fer rougi ZuccaRıNı au genre Dasylirium, BRONGNIART i R ais quand, ой et endosse la paternité de ce genre Buonapartea Ѕснілр. de ce Bonaparte II, la doublure du Bonaparte 1" dû à Кох en œuvre magistrale), le d'avoir débaptisé le Littza pour en fabri- 3 ment en 1815, année de la création. du genre Littza en Itatie. Celui de Ruiz et Pavon, le vrai, c'est celui que M. Boncenne appelle l’autre, celui qu'il a rencontré 176 POIRE JULES D'AIROLES (Léon LrcrEnc). placé dans une cavité trés-irréguliére de profondeur et assez large. L'épiearpe est vert très-clair, gras, brillant, forte- ment chargé de fauve clair , Jaspé et ma- сије de vermillon ; ; il jaunit et s'éclaircit beaueoup à la maturation, qui corres- pond ordinairement à février ou à mars: l'aspeet du fruit alors est des plus agréa- bles. Les loges séminales sont trés- allongées, les pepins rares, gros, courts, brun foneé. La chair trés-fine, trés- fondante, blanchåtre, contient une eau abondante, bien sucrée et d'un parfum agréable. Ce fruit est encore un gain posthume de M. Léon Leclereq, de Laval, trouvé dans les semis légués par lui à son an- cien jardinier, M. Francois Hutin, pé- piniériste à Laval. C'est M. Hutin qui en est le promoteur et qui l'a mis dans le commerce en octobre 1865 avec quel- ques autres. Le premier rapport a eu lieu еп 1852, le semis date de 1856. M. Francois Hutin a eu l'obligeante at- tention de nous le dédier; nous аесер- tons avee reconnaissance cette politesse, et pour éviter toute erreur avec celui auquel notre honorable ami M. Xavier Grégoire, de Jodoigne, de Jules d'Airoles (X. Grégoire), l'autre de Jules d'Airoles (Léon Leclereq). Si cette belle poire peut eonserver I époque e maturité que nous d en 1862, la garder jusqu'à la fin de décembre. JULES DE LIRON D AIROLES. (Revue horticole.) dans les « nomenclatures botaniques » et dont il entretient ses lecteurs 2* colonne), tandis qu'il appelle sans ‘doute Рип, celui dont la paternité n’est pas > 59 —— connue, et qui, pour nous, est bien l’autre, l'autre que la FLORE (УП (1851 -1852) pp. 2 à 10) dg à sa plus simple expression. ун. T 1654. SYNONYMIE DE L'ALOCASIA METALLICA Scuorr. Venu de Bornéo, il fut vendu par nous sous 3 nom de Caladium و‎ (sp. nov. Borneo). M devint lAlocasia me- pe енот (1) » le Caladium dium. 2), le Colocasia odorata purpurascens | Hass б), le Xanthosoma plumbea Косн (4); (1) Ѕснотт. іп OEstr. Bot. И ochenblatt 1859, — ХҮлір. Ann. У, 876 КС "Коси id Ar in Ind. sem. h. bot. Berol. | — WAL ,8 WR += ШІ іп ш Буз. Åroid. 1860, 145. (4) Ibi | convenir que FAlocasia indica metallica Ѕснотт (1); enfin Sir William Hooker ayant à à dé- crire un nouvel Alocasia Du 'introduisaient MM. Hugh Low et C*, le rapporta à tort à l'espéce dont nous venons d'énumérer la synonymie ; d’où les appellations hone coles d'A. metallica xi ne tallica Hoog., Вог. Mag. 5190. H faut peu d'auteurs ont été aussi quasi- edi en fait de Synonyme que feu Scr VH. (1) Scuorr in Prod. Aroid. 1860, 145. T 1655. NOUVEAUTÉS REÇUES А COUPS DE PAVÉS. L'an dernier, dans une ville bessarabe, dehors, MS l'audace de les produire à un on faillit lapider un horticulteur malavisé qui, s'étant muni de nouveautés tirées du 'oneours. Ces pauvres plantes fe déballées n'étaient pas..... du D Т 1656. CORYLUS AVELLANA PENDULA. Nous venons de nous enrichir de Noise- red résolument que le font des Salix са} tiers pleureurs : cela ne s'était pas pode У AM et ce n'est pas peu dire. L. vu! Nos exemplaires pleurent tout aus x у ZYGOPETALUM CERINUM ZZ. f 2 ‚ Шы ^ ? ф Amér. centrale, Chiriqui. Serre chaude 177 18 15. LYGOPETALUM CERINUM. cu». ғ. Orch IARACT. GENE ал юан. тоа ungue ads- gna, rasgo carno osa . Co- lumna t bre evis, а кейіне semitere s. dt thera 1ncom- plete bi келн. Pollinia 2. perti, in glan- dula transversa subsessilia. Hook. Bot Mag. 2748. CHARACT. SPECIF. — Zygopetalum (sub Huntleya A ere num. Sepalis dead concavis, labello ovato оле retuso, crista сга semi-circulari Пека plie ta, columna dus adde Lips. Pamt. Fl. spåner HI (1831), 62. Zygopetalum e viec CHB. FIL. dt OSI; et in v. Sehl. e Se, CONTR anticum, ‘indivi um, cendente, crista sub Pese atorea) : Per p cuneato-obovata, А iria s superiora ree eta, po externa oblique in pede labelli inserta. ideæ. ina tri tr ате auricula latu us, Soe е iteres, antrorsum tum ; androclinium prope pendieular pr GC, ШІ processus pd an i oee i» эчени, — lobi late- stigma tegentes. "ellipt i iube po. NE Ap- чынъ] Pma ellipticum Zygopetali Всив. ғ Conspectus Zygopetalorum (Ех Вснв. ғп..). Bollen Rcun.,. Pescatorea Benn. , Warscewiezella Всив., Kefersteinia $ 1. Uxirzona. бесі. 1. Bollea : у не пау res labelli limbo replieato, tum suleato. Ron | FIL. Wa alp. VI, | Reus., Promenæa Ілхр., Huntleya Ват. ех p. 1. о нете Всив, = Jus Lisp: Кеми (1838) 96. Demerara SEN Walp. Ann. VI 651. Bot XV (1859) mise. 47. — Flore des ue УП, 678. — Rens. FIL. T 1657. LES AMIS L'homme est un singulier soldat; il passe une moitié de sa vie à lutter contre les divers fléaux qui sont ses ennemis naturels, et le reste du temps à tirer sur les alliés que la nature lui donne. Ce n'est pas spite ds pure, parti pris de faire rle mal; поп: c’est simplement 5 paysa qui se croient éclairés, ен des chouettes et des chauves- souris sur la porte de leurs granges; c'est pour l'exemple, disent-ils; le lee? publie de quelques scélérats à poil ou doit forcément intimider les em s que les eadavres innocents se putréfient au profit des mouches charbon- omme, tu n'as que се que tu mérites. En DU CULTIVATEUR. biens, à tes ennemis. Si ces chauves-souris étaient vi jer elles happeraient les mou- DH D € un jours, а cent-dix rongeurs à n nid. Que t'en semble? Comprendetu c Voici comment je peuplerais une voliére instructive : J'Y logerais tous les oiseaux utiles à l'homme et j 'inscrirais sur c Бел tes alliés, tu t'es livré, corps et ХҮП-25 . Seet. 4, йрке. zella : eres. Labe 178 ZYGOPETALUM CERINUM Bon, ғ. (sub Bollea) in v. Schl. Bot. Zeit. 1852, Sect. 2. Pescatorea Всив. : Columna gracilis, miteres ; labelli prem кте tatas eallo aximo gyroso inseulpto. Zygopetalum cerinum cris. Walp. Ann. VI, 65! БЫ = Huntleya cerina ачыт Раш. Fl. Gar III (1851) 62. — Bar. in Bot C asi. zd — Bonn em Seen in v. E. — et Xenia, 184, t. 65. triumphans he Walp. а Zig. 1. : Ан VI, 652. = Pescatorea triumphans Rous. FIL. v. Wars- cew. Bonplandia, M, 97. — Xenia, I, . H. Nouv.- re pade ојштпа gracilis semiteres. Labellum explanatum callo plicoso gy- гозо. Caudieula linearis. Boun, Walp. Rg ~ : қыша talum fl forme Всив. rir. Mss. mb iter тие Swrz. FI. Ind. d. 1471. Trinida уд petalum cochleare Т XXII (1856) p 1, 1857. WË eg 5585. —Eukphia Le Каш) Brésil — Rene. | , 652. De Huntloya Жегу: ыы ‚ vide Rens. alp. Ann. VI, 65 Columna gracilis semi- llum ex lanatum callo pla- hE tabulari. Caudicula basi que abrupte angulata. Rcus. Walp. Ann. SCH 655. (huc? Zygop. cochl. muse Бе. ы rt Lüddemannianum Нсив. Se 2s "т arscepiczella Luddemanniana ve HB.FIL. n Otto Hamb. Gartenz. 1860, 180 6. Zygopetalum aromatic in v. pr Bot. Zeit. 1852, T — "Walp. jö Ann. У == War eilla aromatica Rene. FIL. in Horti 7. Zygopet talu natum Rem. к. Mss. Кош, FIL. рана Ш, 67; 5. Редго, Aspasiea. Mars-avril. — -8000'. y arrea Quadra ata Garden. Chr. 1853, ES > Pere owe 654. 8. Zygop velatum Rei L. Mss P анан оа Res m ` Bon- pion ndia, H, 97. — Xenia, 1, tab. 25 9. gt cum Всив. riz. Mss. Parent es “amazonica Всив. FIL. "e 1,97. — 54. Ann. VI, 655. 10. Zygopeta m dis сив, rii. Mss. i eas сок T uc Paxt. гЬ Саға. , 75. ic. ху!. T. — Costa Hie — Warscnoiczella scolor Rca Ke 1. Bot Ze қ "1852, 656. - — pos 5 1. Zygopet talon candidum Всив. Fir, Mss. ez arrea candida ee onf. Walp. Ann. ПІ, 345. Addenda : ЈУ: А Ann. VI, 656. pu. des Serres, VI , P. 125, ху. — Резса 15. = Warscerwcieella candida Benn, rm. in v. Schl. ius it. s 656. 12. Zy танық ailes Ron 155 = rrea Walton "Lue Journal Hort. 264. Раж. Flowe , 1,75? cum xyl. : Sect. 8. eng Columna gracilis, antice sub du Midi, de l'Orient et de l'Occident, que la chouette, si ment décriée, vit aux dépens des sou Que le corbeau la pie mangent les vers blancs du hanneton; Que le coucou a cependant un mérite : il attaque, lui seul, les grosses chenilles vé- и qui font peur à tous les autres oiseaux Q 'étourneau vit d'escargots et de sauterelles (avis aux cultivateurs d'Afri- e Qu ue la е dévore les gros vers mous et les limace Qu e perce à coups de bec les eoquilles de gio limacons et la сте des cerfs-volants les plus terribles Que le bruant avale les guépes comme des pilules; Que le moineau dine et déjeune de habñetons au printemps; Que la و‎ dévore les horribles cour- tilliéres Que le pivert ne frappe pas du bec contre les arbres pour les détruire, mais pour y chercher les cossus et les scolytes qui les détruisent. Je voudrais non-seulement enseigner, mais prouver au publie cosmopolite, réuni pour quelques mois sous notre main, que le rouge-gorge se on rrit de moucherons pyrales, le grimpereau de cloporte fauvette de pucerons, le bouvreuil d pois et de chenilles processionnaires, ce” croisé de cloportes et de сілкіне је bec-figue de criquets, la bergeronnette de charancons. Il y a des livres là-dessus; j'en eonnais notamment un fort joli, tout à fait élé- ne lit pas, monde ne sait pas le francais, tous les hommes, sans exception ZYGOPETALUM CERINUM Bou, ғ, Mom carinata. Labellum magis cucul- latum, quam in procedente dn CHB. FIL. in d Schl. Bot. Z t. 1859, Ыр 66. Rc 655. тешен. 15. ek IT XXX (1 844) m Mu. xt ина, 1846, ue inia way ow FIL. in Hintteya fimbriata ri шу. non A ‚ 15. — Léi eum Lixo., Вог, Reg. — rn chidaceæ Ұш. Xen + 637. — B. 67, Ch 95, П, 2- d — is "ef des Se res, , 102. 14. ee lum Moritzi Вснв. rir. Mss. = е» Ge? oides Reun. FIL. in . Bot. Zeit. l. € Xenia 43. бореа sanguinolentum Donn. FIL. be steinia ғынан Bong. rir. in v. Ce Вог. Zeit. 1852, 658. — Bonpl. Lue en I, 67, tab. 25, I, 1. Co се semitere es an tice EP е” plan lobum basi €— linia 4, dmi: sessilia oides Rens. ғи; Walp. nn. = lech Zeen Lx. Отто Alb 52. — ихо. Bot. Reg. 25, t 17 et Bo Mag. 1842, 5877. 17. Zygop etalum nosum Ron Hor ЕЕ мац Los, Bot. ` Вед. 1859. misc. 95. 179 —Promenza lentiginosa Linn. Bot. Reg. IX, 1845, p. 13. 18. Zygopetalum xanthinum = Maxillar ү; xanthina Linor, 1859, su 412. — Pr dram p Lipi. Bot. Reg. XXIX, е о 19. Zygopetalum atum Rous. riL. Mss EA э Lage DR FIL. in пар зе. 525. Rcun. FIL. Mss. Bot. Reg. 20. Zygopetalum Rollissoni Donn, rir. Mss. == Maxillaria Rollissoni Тихо. Bot. Reg. sub fol. 1986 et 1855, tab. 46. ТТ Rollissoni Lips. Reg. 1845, р. 15. XXIV, Bot. $ 2. Racemosa. 21. ткр» WE Rens, ri. e Ann. VI, p. 660. — Ins. Trinitat 22. M Eb Sellowi ph FIL, in Ton. yas 1, 6 24. Zygopetalum maxillare Loppices Bot. Cab. 1776. — E T t. Mag. 5686. г. INDL. Вог. Reg X (1844) misc. 15. 25. Zygopetalum аи ср Linot. Bot. Tog. XXX (1844) misc. 9. — Journal horticult. Society, 24 Proceedings, хі. bis, Eyes etalu "e d i Hook. Вог. Mag. 2748. — d Reg. XXX (1841) Vari rie vide Wal ір. Ann. VI, 661. Zi 209. ove ld. eg parviflo- 26. ое crinitum Lopo. Bot. Cab. 1682. Bot. Mag. 5 == ygopetalum pubescens Horre. Bot. Zei- prennent ee nete universelle qu'on nomme l'exen EE. -yous un DECH plus pittoresque que celui-ci? Dans une cage élégante et vaste, on logerait un couple de tourterelles, On placerait à leur portée deux petites mangeoires d'égale conte- nance, dont l'une БОРЕ rem р > Vos S , a nourrissent bien plutôt à notre profit qu'à пов dépens. plus оа, deux xor Fave x leur rnée à dév la chardon, velt moe: enne- mie de nos cultures И me t que la voliére ainsi сот- prise n'offrirait pas un intérét moins vif que la білегі du travail manuel, et que peu passeraient les hommes sortiraient de là un peu moins ignorants, et partant un peu meilleurs; et que les Provencaux et les Italiens, en re- tournant dans leurs pays, perdraient l'ha- bitude de fricoter des rossignols, et que les confiseurs de Paris ne orba plus, aux Páques prochaines, des fauvettes, des bergeronnettes et chardonnerets tués et empaillés sur des bonbons dans un nid... , епсе une sorte 5{гие et si complet n'ait pas un petit coin pour deux pauvres amis de l'homme : la taupe et le erapauc La taupe est notre ‘alliée la plus utile contre l'odieux hanneton qui дее жақан plus de cent mangai année с e moineau ne s'attaque qu 'а T acd arfait, qui vit peu sa A et détruit seulement les feuilles et les fleu C'est à l'état de larve ou Le ver blanc ~ 1844 sub. mise == Zygopetalum microtos Hor == Zygopetalum ineo e? ро. Вог. Cab. 1925. — Шкот. Bot. Reg. ХХХ (1844), е eru inl di R Wal, SE etalum | par inum Hour, rit. Walp. bw (VE p. 602. Ў Zygopetalum coloratum Lisp. et Rene. FIL. Mss. Nova Grenada i ren misit Schlim. Juxta Seet. Р 4 че flaveolum [pes et Ңснв. rir. Mss. — Walp. sasa. VI, 662. Hi oo s Genus Warrea : vide Wa/p. Ann. VI, 664 et 665. ZYGOPETALUM CERINUM Bons, ғ. tung, I, np Bot. Reg. XXX. | Genus Zygosepalum 5 Всн in Пе VRIESE Kr аи. Ar relief, 1857. . Zygosepalum um Boun. rir. Zare Ee Zygopetalum rostratum Ноок. B E^ ee Г. О. 188. — Rens. FIL. арий ). Schild. Bot. Zeitung, 1852, 668. Walp. e VI, 666. . Zygosepalum egelii i Reus. ri. 1. е. apud Dr V t —Zygopet сей: Boun, rir. apud v. Seld. p ZA 1852, 668. Surinam. —- Kegel. — іп DE ~ Originaire de l'Amérique centrale ou il fut. trouvé à 8,000 pieds d'alti- tude, dans le distriet de Chiriqui, le Zygopetalum cerinum ne demande par cela méme qu'une serre modérément chaude. Sa culture est des plus aisées et sa mise à fleurs, constante, ehaque année, à des périodes irréguliéres. Nous le connaissions déjà sous le nom d’ Hunt- leya cerina et sous celui de Pescatorea ; nous avons eu l'occasion de le citer dans notre XVI" vol., p. 155, еп pas- sant en revue la premiére partie du nouveau travail du D" Reger sur les plantes de сейе fam En téte du présent ve et en tableau synoptique, nous enregistrons le mou- vement qui s'est opéré en faveur du genre Zygopetalum , devenu trés-riche aujourd'hui; nous citons pour mémoire le genre Warrea, suivi des Zygopeta- lum démembrés qui sont devenus des Zygosepalum. Nous reviendrons sur tout ee monde- là. L. VH. que le hanneton commet ses plus grands crimes. Il mine le sous-sol en tous sens et tue les plante s par la racine. On a vu jardins périr, des foréts se dépeupler par le travail invisible du ver blane Les corbeaux, les corneilles, les pies, qui vont sautillant derrière le laboureur, saisissent tous les vers blanes que la char- rue a découverts; mais ces respectables oiseaux ne peuvent e inge sous terre. us-sol pour milieu с. e a un odorat qui supplée | pour elle à la vue, est un insatiable destrue- teur. Elle est le fléau d d'un fléau; ce devrait e taupinières, des quantités de terrain ameubli , seul sinon que la taupe déra nge quelques semis, accidente la surface unie d'une pelouse ou d'un pré, dévie quelques irrigations. Ils lui font payer par la mort les fautes vé- nielles, sans comprendre qu'elle les a ra- chetées au centuple. Un stupide et obstiné réjugé Гассиѕе de dévorer les racines, quoiqu'elle soit décidément, manifeste- nt, exclusivement сагпаззјеге, се qui serait facile à démontrer. ы; Creusez, dans un coin du jardin КЕ е; еп- B 5 verra par ses yeux que tous les végétaux seront intaets à la fin de la geg et que tous les vers blanes seront détruits Pendant que vous y étes et que le senti- ment du bien vous talonne, enfermez un кылы un gros — laid, difforme, choses. me Jeter autour de lui des insectes, 96 lan Houtte. DE FLANDRE FLEUR hybr. RHODODENDRUM ) KRus tique 547 181 1816-1817. RHODODENDRON over) FLEUR DE FLANDRE (vax постто), Parmi les nouveautés que nous ven- | fleurir ces magnifiques rosages dans drons се printemps (1869) pour la pre- n'importe quelle terre, pourvu qu'elle mière fois, figurera ce Rhododendron; | détienne assez d'humidité et qu'elle soit nous en aurons méme des exemplai- | exposée en plein soleil. Une fois la flo- res disponibles en boutons. | raison passée, les nouvelles pousses Notre Prix-Courant n*124, pp. 40-48, | aoütées, dureies et l'automne survenu, renferme les variétés que nous eultivons | on les verra portant de nouveaux bou- et dont nous accroissons chaque année | tons de bouquets de fleurs, destinés à le nombre en excluant progressivement | s'épanouir l'an d'après; on ne devra les moins parfaites, les moins dignes de | eependant pas s'attendre à les voir don- rivaliser avec се qui surgit chez les se- | ner avec exhubéranee de robustes bran- meurs. chettes, de luxueux feuillages, de vi- .. Pour réussir à cultiver ee beau genre, | goureux boutons. Pour prospérer, les il faut avoir du terreau de feuilles à | Rhododendrons et les Azalées rustiques lui donner et un sous-sol assez humide | de Gand exigent le terreau de feuilles pour qu'il ne faille pas reeourir à Гагго- | ou la bonne terre de bruyére onetueuse. soir, pendant les chaleurs de l'été. А | A cette dernière condition, nous ne sau- défaut de ces auxiliaires, on peut néan- | rions assez engager les amateurs à se moins se procurer la jouissance de voir | donner de beaux groupes de Rhodo- larves, des limaces. Nous le verrons à comprendront-ils le langage éloquent de me & = < = ° ~ cM с 72 ui — с n k әз 2 о = e л о = а" Ф ùn "= = c n [t 5 e- Ф, = CS м n о 721 = о = = på ~ e ES ж © о т ki ^ > = = n Ki en = = © = ж ue le pauvre animal, si indignement | tant pas un егі traité partout ой il se montre, est un utile | déshérité qui n'est au monde que pour et précieux destructeur. Peut-être enfin | vous servir! Ae (L'Exposition universelle.) T 1658. SUR LES OPHIOPOGON. comparé avee soin et sur le vivant mes M. J. Decaisne a bien voulu nous favo- riser des lignes suivantes : espèces aux 0. spicatus, japonicus ct Ja- e Muséum a recu ces années der- | buran que nous cultivons à Paris. Le niéres de votre Établissement une езресе | Jaburan se reconnait facilement à ses d'Ophiopogon, désignée dans vos catalo- | hampes ancipitées. J'ajoute que је ра m 8ues sous le seul nom ФО. Hong-Kong. | complètement la manière de voir d'Endli- Cette espèce а fleuri l'automne dernier et cher qui réunit seul re les comme је ne la trouve décrite nulle part, O A je vous s envoie la diagnose iud qi | эы dans les Ophiopogon les Fl. Wal- celle d'une autre espèce du méme genre | lichiana, 4 que le Muséum a recue de la Cochinchine. | japonica, ete.; les caractéres 18 4 J'ai donné à votre plante le nom d'O. Mus- | rence plus ou moins grande de Fen, cari qui rappelle le M. racemosum par | ou le nombre d'ovules (2 ou 4) par ag ses Jolies fleurs bleues; l'autre portera le | ne me paraissent раз ap eiui ui nom d'O. longifolius, à cause de la lon- | tinguer génériquement les plantes 4 geur de ses feuilles qui atteignent souvent | nous les offrent. plus de 0,70. « ll est inutile de vous dire que j'ai =. — Flores cæru- , densa, 5-centim. Ophiopogon Muscari Dex lei; inflorescentia spiciformis 182 RHODODENDRON (нувв.) FLEUR DE FLANDRE (Van Ногтте). dendrons et à les élever eux-mémes en se proeurant des variétés d'élite munies de trois à cinq branches seulement, dont ils tailleront les sommets, par un temps pluvieux, afin de former de beaux exemplaires trapus et поп déhanchés. à vront ces prescriptions. Il n'y aura rabattre les branches gueur et qui dépareraient la symétrie de l'ensemble. Quand les Rhododendrons sont vieux, c'est-à-dire au bout d'une dixaine d'an- nées, nous conseillons un abattage géné- ral de toutes les branches dont on ne laisserait rien qui dépassàt vingt-cinq centimètres du sol et méme moins que cette mesure; tout le bois rachitique sera ainsi annihilé, de même que les branchettes mal disposées ou qui s'en- сһеуёігегаіепі. Au bout de deux ans, le massif sera parfaitement regarni de buissons d'une grande vigueur. Rien n'empéche, du reste, de masquer la nudité que laissera Гаһайаде lété suivant, en garnissant à volonté cet espace de plantes annuelles ou autres dont on n'aura que l'embarras du choix Quand on dispose de suffisamment de plaee, que le sol spécial et l'argument métallique ne font pas défaut, on ‘alterne cés rajeunissements à l'aide d'un autre massif créé un an ou deux aprés le premier et le recépage n'entraine alors pas de privations. En opérant soi-méme, en choisissant les variétés dont les deseriptions sont de nature à promettre le plus de diver- sité, le plus d'harmonie entre les cou- leurs : en un mot, en organisant la plantation. d'aprés ces bases, on aura sur le hasard cet immense avantage que l'on sera à l'abri des déceptions. L. VH. D зда; ا‎ area МЕ кен ar super um incrassatus lilacinus; flor cymulas 5- Доға congesti bracteati, bracteis be: teolisq tibus; perigonium parvum deciduum foliolis ovatis subæquilongis; stamina perigonium æquantia, fila- SEES ы antheris жшн ovato- aga tis; оуа epressum 3-locula være Маине; stylus mål саз sti igmate p Ha ng-Kong? e bitat in insula Hon Фр! n longifolius Dcxr. — Flores al- es v. pallide Масаи rent E олан а, 6-сеп onga; scapus presertim np an т isto "pallide lilacinus ; flores іп cymulas 2-5-floras ‚ congesti, bracteis че rique зал: $ arcu “reflexi viora , viridi 9 оше sagittatis; ova tium de epre m om bum, n loculis 2-ovula а. folia longissi a 60-70-cc longa, vix 1-cen tim. la ta, relinata, quus. ar ои obsolete 3-gona, nervosa margin Hab. i in У болова: (Dr Pierre.) Dene. Nous remercions infiniment notre sa- vant M. Decaisne des diagnoses qu a bien voulu nous réserver sur un genr a si précieux par ses entr à feuilles “aspasia: striées, si es à ornementer les corbeilles des apparte- ments, HE DNE Cie celles d'entre elles qui appartiennent à la Flore japonaise et qui peuvent résister longtemps à l'air sec et vicié des habitations. Nous eultivons, oint de vue, l'Ophiopogon Jaburan, trås-rustique en Belgique, très-vigoureux et très-convenable en bordures; ses fleurs ше ص‎ de ro Ја iura an, et à fleurs blanches, nous montre ce dernier; puis vient le Sieg огпе mental Ophi pee japon. foliis à feuilles bordées de вон de sp. M. D caisne détermine sous кор indo nous en faisons le moins de cas sous le poin jardinique : il En rme guère touffe et brüle au soleil. goes cultivons en outre < ШУ ~ 5 ~ j meg (1 0H 01 MU ALOCASIA f Inde Orient JENNINGSI Hort. Verteh Serre chaude 1818-1819. ALOCASIA JENNINGSE morr. verre Aroid « Que de formes variées dans cette vaste famille! Que de ressourees ne renferme-t-elle pas pour l'ornementa- tion de nos serres et de nos jardins! » Nous disions eela, page 159 de се vo- lume, à propos de Anthurium Scher- l'affirmation des savants, elles se fus- sent généralement considérées comme étrangères les unes aux autres, par- faitement isolées sur la terre et sans alliés! — Mais... qu'elles se tiennent cor et qu'elles ne disent pas : Fontaine je ne boirai pas de ton eau! quelque jour, un savant s'en emparera et fera valoir mille raisons pour les re- grouper ! Quand MM. Veitch, ces grands in- trodueteurs , eurent déballé ГА/осаза Jenningsi sous le portique de notre Majestueux local d'Exposition, ипе exclamation de surprise s'éleva de la foule qui les entourait! Et si M. Bleu, се. l'intrépide fabrieateur, eût été présent, il nent pas été des moins émerveillés ! « Quelle iine d'or, » se serait-il dit, « et comme je vais travailler cela! J'in- crusterai dans ces larges plaques noires des mosaïques de toutes les couleurs de l'arc-en-ciel (1), ele..... > Et ee n'est pas d'hier que date la premiére exhibition des produits де M. Bleu! . . . . Et ee n'est pas d'hier non plus que date la honte qui devrait voiler tant d'yeux intelligents, qui semblent pris pour divise : /aisser faire, gique volonté; il faudrait secouer le dolce far niente et suivre les conseils si sages que donne M. Mayer de Jouhe, en matiére d'arrosements (2). (1) Nous ne citons pas iei le nom de M. Dominy; il aura son tour : sa couronne est toute tressee, k. YE. (2) Voir l'article de la Revue horticole que nous reproduisons ci-avant, page 169. ы espèce indéterminée que nous tenons de Siebold et que nous soumettrons à M. Decaisne afin de Ја déterminer T 1659. A NOS LECTEURS. I | | isire- es matériaux de notre Catalogue du prin- tie? et dés que nous l'aurons remis aux Isciples de Guttenberg, nous nous remet- faire paraitre au comme ment de mars. Si la FLore active notre scientifiquement : ses feuilles sont trés- ténues et la plante est trés-bonne pour L. VH; bordures. commerce en nous mettant en meilleure position de eorrespondre avee les clients onnés nous perchées au sommet de colosses, deman: arriver à 184 Le jardinier, digne de се nom, n'abandonnerait pas alors, sans surveil lance, à Гіпехрегіепсе des conscrits le jet de la lanee qui répand à tort et à travers l'eau destinée à vivifier ses plantes! И leur indiquerait du doigt ces sortes d'entonnoirs ceignant Гарра- ге! floral de certaines Aroidées, de cer- taines Broméliaeées, par exemple, ete., еге., ete., et leur montrerait le pollen à sauvegarder de toute humidité; il les prémunirait contre la brusque venue des traitreux rayons d'un soleil sortant subitement d'un épais rideau de nuages et qui compromet cette balance hygro- métrique que le tact d'un jardinier intelligent doit savoir maintenir, s'il ne veut voir se friper les organes repro- dueteurs dont il espère merveille ; il comparerait le sol dans lequel vivent les plantes, à l'estomae qu'il ne faut ni priver ni sureharger d'aliments, afin de préserver celles-ci de ces noyades meurtrières, causes de tant de décep- tions, ete., ete. П ne suffit pas de poudrer comme le font les perruquiers; il faut eneore que la poudre sóit à point. Et pour que "Та poudre soit bien à point, il faut que la poule aux æufs d'or soit bien ^" ALOCASIA JENNINGSI (Horr. Уетси). | constituée et кы dans de bonnes conditions de santé On veut faire une serre, — on veut se donner le luxe d'une serre... On n'a que faire d'un bon praticien ; on n'a pas à s'orienter ni à se rendre compte du plus ou du moins d'élévation de la nappe d'eau qui git sous le sol destiné à servir de base au monument qui va surgir : le chauffage s'établira bien sans cela! — On prend le premier architecte venu, qui s'adjoint un maçon rencontré en chemin, un menuisier de l'endroit et un professeur-ferblantier débitant de pétrole, qui sera ehargé de l'établissement d'un thermosiphon, sorte de chauffage qu'il n’a jamais vu... qu'à l'Exposition ; — à moins qu'on ne donne la préférence à un soi-disant économique tuyau à fumée, qui parcourra la serre en lui administrant, par-ei par-là, par les fissures que les briques disjointes lui fourniront, de cet air empyreumati- que, dont un soi-disant jardinier aeeroi- tra la dose en arrosant lesdites briques; lesquelles, par cela méme, se satureront de plus en plus de suie! — Les moyens de ventilation seront concus avec autant de prévision que... d'ignorance — la serre sera parfaite... et hien payée! — Puis se montrer. Narrons ісі un épisode relatif à ces plantes de taille : c'était au jardin botanique de Bruxelles; un Pereskia grandifolia, du Brésil, avait atteint le vi- erre élevée; il était très- с. паре reds sur des pieds de trente-cinq centimétres de hauteur environ, et tous ces exemplaires nous furen enlevés en un clin d'œil : les acheteurs енін là de char- mants bouquets; mais quand les jeunes individus auront-ils refleuri...? L'idée de irs le vide dont nous "e a nous par l'arrivée да. "Bota 5: 2 ~ 5 Em 25% =. х9 mel 5 la grande serre de Kew. Introduite par le D' Mann, elle se nomme Wee Cy жеді On conviendra que ce sont là rompe- l'œil qu'achéterait l'amateur, mais dm il nous saurait mauvais gré quand il appren- drait plus tard que pour en avoir des fleurs, faudrait que l'arbre eùt une quinzaine de pieds de hauteur. Ce sont done toutes plantes à éviter et nous en faisons notre affaire Prenons congé de per chers leeteurs — jusqu’au XVIII volum Nous avons beaucoup de bon ge de l’activité à en revendre et le désir de satisfaire nos abon- — notre insuffisance. Aimant passionnément les plantes, ayant vécu au milieu d'elles depuis bientôt cinquante ans, се n eet pas une charge pour nous, mais une j0 Бе e ne parler que d'elles, et кше е sans jamais nous lasser. үн. | | || 4 ALOCASIA JENNINGSI (Horr. Vgrrcu). 185 viendront les déboires..... d'où пайга le dégout ! — la serre sera convertie en voliére — les oiseaux sont moins exigents que les plantes — en buanderie; seulement il adviendra que les lavandiéres requerront la sub- stitution d'une autre toiture au vitrage, afin de préserver leur boite à cervelle de rayons solaires par trop ravageurs! enfin , amen ! Е _ Si c'est ainsi qu'on écrit l'histoire, Je veux bien....... — Quoi? mais e'est l'histoire de tous les jours; nous sommes arrivé à un àge oü l'on ne mais ой lon amateurs munis d'assez de bon sens pour ne раз se passer de conseils et ne pas dédaigner l'avis de pratieiens фи ont fait leurs preuves, et qui, cela méme, ont passé par des fautes à eviter, En effet, ceux-ci ont expérimenté quavant de se proeurer des briques, avant de songer à bâtir, il faut, dans les pays bas (sans calembour), se servir d'une béche, s'assurer de la profondeur à laquelle git la nappe d'eau, s'informer de son élévation normale, au printemps surtout, époque de l'année oü elle at- teint son maximum dans пов eontrées. Ces préliminaires ont pour but l'éta- blissement du chauffage , et ils doivent primer tous les autres. Ce chauffage sera le thermosiphon à chaudière en fer à cheval, en tóle ou en cuivre; les tuyaux seront en fonte ou en fer étiré provenant de la démolition de ehau- diéres à vapeur, ou, si l'on veut, en Cuivre, ou enfin, au besoin, en un zinc d'une bonne épaisseur et, dans се der- nier cas, bien enduit de peinture à l'huile, et laissés plein d'eau en toutes Saisons pour en empécher l'oxydation. ‚ Le placement d'un chauffage n'est pas l'affaire du premier venu : si l'on n'a раз à se préoccuper du voisinage de eau, si l'on peut tirer parti d'un sous- nerie assez profondément pour que tout l'appareil de chauffage, depuis le сеп- drier, le foyer et la chaudière jusqu'au faite, soit à 0,50°, 0,40* et 0,50* au- dessous de rez-terre. En s'y prenant ainsi, on agira sagement; rien n'en- travera dés lors la pose des tuyaux: ceux de retour, par exemple, pourront reposer sur le sol (économie dans le placement), et on aura toute facilité pour placer les tuyaux de départ; on les élévera autant que l'on voudra et l'on aequerra, par eela méme, une vi- tesse de chüte favorable à la cireula- tion. Les tubes d'aérage aux points eulminants ne seront pas négligés; le réservoir d'alimentation ne sera pas de rande dimension et sera pourvu d'un robinet à flotteur, communiquant avee une grande citerne sise au faite d'un bâtiment d'habitation, quand cela sera possible. П ne doit étre question de citerne que pour les grands appareils ; hors de là, on se eontentera d'un ré- servoir ordinaire dont on surveillera chaque jour le remplissage. Que l'on remarque bien que nous n'entendons pas écrire iei un traité sur le sujet qui nous осепре, une sorte de médecine sans médecin ; mais nous tex ons à се que l'amateur puisse s'aider de quelques notes éparses que nous con- signons iei sans ordre, quand il сопћега à un eonstrueteur eapable Та confection d'un appareil de chauffage. Nous voyons tous les jours, par exemple, des professeurs faisant métier de construire des thermosiphons, s'en- téter à ne pas les surmonter d'autant de tuyaux de sortie que de directions а suivre dans le placement des tuyaux de conduite, et qui prétendent qu'il suflit de bifurquer, trifurquer les tuyaux pres ou loin de la chaudière. Cela est tout simplement niais : soutenir qu'une seule issue est égale à deux, trois, quatre issues d'eau ehaude, c'est avancer qu un XVII-24 186 tuyau де 10 centimètres ne donne pas lus de passage à l'eau que n'en don- nerait un tuyau d'un diamètre moitié moindre. L'expérienee démontre ehaque jour qu'une sortie unique divisée plus tard, subdivisée et redivisée encore, rencon- tre dans le parcours des différences no- tables dans la cireulation : l'eau. bouil- lante sera moins ehaude dans un tuyau ue dans un autre; elle sera simple- | ment tiéde dans un troisiéme embran- | ehement; la raison de cette différence de chaleur résidera dans des causes que l'étude aura parfois peine à expliquer; landis qu'en isolant ehaque direction, | en munissant ehaque départ de robi- FIN DU XV ~ ALOCASIA JENNINGSI (Новт. Verca). nets placés sur la chaudière, on зе préservera bien certainement de tout ralentissement partiel de circulation , ear la chaudière presse sur l'une sortie comme sur l'autre. Des esprits forts qualifieront peut-être nos dires de fragments d'histoire à la facon de M. de la Palisse; mais alors pourquoi leurs on vient se plaindre si souvent auprés de nous, nous forcent- elles à consigner ces observations dans la FLORE? — Nous dirons en finissant que nous ne considérons ces lignes, іпсі- | demment écrites ici, que comme un | préambule à des articles sur la méme matière, qui paraitront successivement dans la FLore. H° VOLUME. — LX = S A = <> (OL SORT с> TABLE GÉNÉRALE DES MATIÈRES CONTENUES DANS LE XVIIe VOLUME. N. B. La table see des matières contenues dans les quinze volumes de 1 à la fin de ce dër: LORE esi insérée а e premier à la fin du tome XV, et celle du tome X VI, GÆR Les caractères gras А nos pip 185. Abie meet са, 9. 2 Sapo et ses т 15. aper (Le doyen des), 1 Acampe, канат hospora conantha, 175. uncea, у gloxiniæflora. Ses hybrides, 67, 69, 71, нов Acorus Cala amus, 140. дч» жеге , 90. і pocastanum et Castanea vesea, 154. preise: gemi niflora, 175. Анин ia intermedia, 168. ngsi, 83. ennin — longiloba, 168. indiquent les figures coloriées. Pes d и Istræmeria 15. dul E (Les) à прави internation ы” LE llis pardina к, et 27. Amis у du cultivatei r, 177. bas ap campanulatus jobs L’) pater Anim ; а 1, 60. ral, р учини м 5с erianum, , Antirrhinum majus foliis argenteo-margi- natis, 1 phelandra aurantiaca Roezli, 55. esed androsæmifolium, 56. istachyon, 125 159. — metallica 8снотт et Hoox., 176. Анка albens, 156 n aaa nanaii At, e ER RP pt ttm TABLE GENÉRALE DES MATIÈRES DU XVIIe VOLUME. Arbres fruitiers, 121, 127, 151, y 165, 175. Architecte (Un) et son thermosiphon, 65. rchitecture des oiseaux, 44, 48, 49 , 50. sie aurea, 45. nobili Lois js diis 159. тоски Goldie eana, 51. nithocepha la, 145. 40. Sip 10, Aroidées citées, 139, pe 168-176, 185. rracacha esculent CE Attr e (Un) pour rire, 56. Айғаре (L° р орн, 43 156. а indica кен von Baden, 141. i bor (Les), 1 n " Ze vertieillata, viridis, 129. Begonia ішілген не en п pleine terre, 6: Bibliographie L'Univers, les ыы Grands et 8 infiniment Petits, ' Biota orientalis filiformis erecta, 120. cer ак Sr