© FLORE DES SERRES ET DES JARDINS DE LEC © ANNALES GÉNÉRALES D'ORTICULTURE. — ANNALES GENERALES D'HORTICULTURE, COMPRENANT Tout ce qui concerne le jardinage d’utilité et d’ornement; 1а culture des plantes celle des plantes potagères, des а rbres fruitiers et ulture; des relations de voyages, e H Baillon, У. Prof. et Dir. du Jardin botan. de la Faculté de Méd. de Paris, Prés. de la Soc. Linnéenne, E. а Membre a 1а ed de physique de Geneve, de E. Bor la Soe. Linn, de Londre Ті. Buchetet, i чё rofesseur a | J. В. Carnoy, Docteur és Scien F. ووه‎ ат e rde bot. à е PAR MESSIEURS : ш ete. N. Тн. £ urvenich, "École ee de l'État, à Gand, au. du Snoei der Fruitboom F. ces, à Louvain. ir E. а. Carrière, eg дез Wy pen au ск зе ده وي‎ ole а ort de re Direct. du таг. bot. de Bruxelles, aoe s sën? rede y e Bel Be J. коне Se. وه‎ de l'Institut, Prof. au Ханда ашы. . Dex Alpk de Candol 16,1 булы du Prodro Oswald бе وه‎ а rghem, a ente; à Gand. o. А. де 1а Devansaye, Deeg de la Soc. d'hort. de au Fre р. Mainc-et-Loire, СЕ e; K. P. p de SCH Я Secrétaire de la Soc. = d'Hort. 4 е tes de Serres,ete. D. P. aie à Cher bou ia es du Buysson, au Ver DB. Duchartre, de l'Institut, Por 8 à la Faculté es анар з, ete., à Paris TN. Ch. Gilbert, Pomol. ийй. ss Fruits belges, à Anvers are H. R. Geppert, D E Directeur du Jardin Botanique et Pro- fesseur à 1” "Université de bens des Curieux dela Nat Ouvrage fondé en 1845 par LOUIS VAN HOUTTE, et continué sous la méme firme. slau, Membr GAND (BELGIQUE). LOUIS VAN HOUTTE, ÉDITEUR. — 1877. б ad, Ge TOME د‎ CI SUR ISSOUR — eee Attaché à (Etablissement Vax Малды а G. ч E سنا‎ eton, Queenstown, С° Cork. 0 4 A 6. h, ><. Professeur à l'Univ. de Berlin. K. K. Me EEN А padan- Ba ч» М. Louis Lob Société R le de Flore, atta- ché au теле denoted à Bru Le. xelles Éd. Morre n, У. Professeur à l'Université et Dire du reins botanique de Liége, membre de 1’ Mende de elgique, ete. Ёр. Ms. Ch. Naudin, de — attaché an Muséum гезе Naturelle de J. E. ae Correspondant do Institut, Direct. de 1 Мы supér. de rof. à la Faculté des Sciences de دو‎ nia J. Putzeys 8, <. Cant? génér. du Minist. dela уйе. Vice- Présid. de la Soc. royale de Flore, à Bruxelles. J. Рт. Ей. Рупаегі, pres à а es d’Hort. id Зу Pe erem aut. des Serres- Verger. de jard. . G. Reichenbach "e p s Sciences, Prof. et Dir. du Jardin Botanique de Ha us: auteur de la Xenia Or- chidace Н. G. Rens. А. Yas и tte fils, Horticult L. VH. s H.J. Van Hulle oL Professeur à pim Ф ae Fe 1 l'État, Riad, auteur du Guide arboricole. Ж: VEL 1x uxel х. В. Verlot, Chef de l’École de Botani or “ еб» Jes Ұлы е Paris, auteur B. Wt: Louis VAN HOUTTE. La FLORE DES SERRES ET DES JARDINS DE L'EUROPE parait aujourd'hui encadrée de noir: elle porte le deuil de l'homme éminent qui l'avait fondée avec une foi si vive, il y a plus de trente ans, et qui l'avait гёйї бе, pendant cette longue période de temps, avec un si grand talent et avec cette verve gauloise qui en faisait le charme. La FLoRE a fait là une perte immense, que ses nombreux lecteurs déploreront autant que nous-méme ; mais l'organisation si parfaite que l'illustre défunt avait imprimée à toutes ses créations, permet de continuer, sans défaillance, son œuvre dans toutes ses parties. Quel plus bel hommage pourrions- nous rendre à sa mémoire que de poursuivre, dans la mesure de nos forces, la publication de cette Fiore qui était l'objet de ses plus chéres prédilections, et à laquelle il avait consacré la meilleure part de son intelligence, nous oserions presque dire de son cceur ! ж ж ж Nous donnons ci-contre le portrait du maître vénéré dont nous nous honorons d'avoir été l'ami pendant plus d'un quart de siécle et dont nous avons partagé les travaux pendant ces dix dernières années. Ce portrait est d'une ressemblance frappante et nous le fait voir tel qu'il était encore dans ces derniers temps, plein de vitalité, malgré 1а maladie qui le minait, et dans l'intégralité de ses facultés intellectuelles. Tous ceux qui ont connu Van Houtte diront, en voyant cette figure d'un galbe si pur et où sa belle âme se réfléte tout entière : oui, voilà bien l'image de l'homme puissant qui a engendré tant et de si grandes choses, et qui, à juste titre, a été appelé le PRINCE DES HORTICULTEURS AU ХІХ? SIÈCLE (1)! ж ж ж Nous allons essayer de montrer quelle a été l'existence mou- vementée, toute de labeur et de lutte, de cet homme d'élite qui a tracé dans le monde un sillon qui restera, et dont la renommée vivra aussi longtemps que le culte des fleurs sera en honneur parmi les hommes. Nous eussions désiré qu'une plume plus autorisée que la nôtre se fut chargée de ce soin pieux ; nous avons dû céder au désir exprimé par une famille plongée dans le deuil, qui a jugé que cette tâche revenait à celui que des liens si étroits et une affection si profonde attachaient au défunt. ж жж Louis Benoit Уап Houtte naquit 4 Ypres, dans la Flandre belge, le 1: juillet 1810. Son enfance s'écoula paisiblement dans ва famille, et au sein d'une grande opulence. Sa mére Isabelle Van Houtte, née De Witte, lentoura de laffection la plus tendre ; aussi son fils unique, Louis, l'aima-t-il toujours jusqu'à ladoration et, dans ses moments d'expansion, se plaisait-il à rappeler le souvenir de cette femme au cœur d'or, dont le courage fut si grand quand l'adversité vint fondre sur elle. Son pére, Timothée Van Houtte, eut pour lui tous les soins que 6а N uU uL о ir e (1) Revue horticole de Paris, année 1876, page 259, 2me colonne. - — TII = lui permettait la direction des nombreux travaux qu'il avait entrepris. Dès cette époque, déjà, Louis Van Houtte avait le goût des fleurs, et on lui avait réservé, dans le grand jardin de 1а maison, un coin particulier où il se plaisait à cultiver ses préférées. Le 2 mars 1821, Van Houtte eut le malheur de perdre son père, enlevé subitement à l'affection des siens, à l’âge de 54 ans à peine. Il continua à résider à Ypres, jusqu'au moment ой le général français Durutte, un ami de sa famille, qui résidait dans la même ville, jugea qu'il était temps de le placer dans une institution où il put acquérir les connaissances nécessaires à la gestion des affaires qui formaient la base de sa fortune. Il partit done, à l'âge de quinze ans, pour Paris, et entra à la célèbre 606 supé- rieure de commerce, fondée, en 1820, par Casimir Périer, Ternaux, Chapsal et Jacques Lafitte, et où professait le grand économiste Adolphe Blanqui, qui devait en devenir le direc- teur en 1830. Van Houtte suivit avec assiduité les cours de l'école: les jours de sortie, un de ses grands bonheurs était, comme il nous Га dit souvent, de visiter le Jardin des Plantes où il Sinitiait à la connaissance des végétaux. — Il y avait près de trois années que ses études étaient commencées, et il voyait arriver l'époque où son instruction serait parachevée, quand des événements inattendus firent écrouler, en peu de temps, léchafaudage du riche héritage paternel. Sa mère lavertit du désastre qui la frappait, et courageuse- ment, en vraie spartiate, elle s'en alla le rejoindre à Paris, munie dune lettre de recommandation pour le général Lafayette; celui-ci la reçut avec une bienveillance extrême et il fut décidé qu'en raison des aptitudes commerciales de son fils, ce dernier entrerait dans une grande maison de banque de Clermont-Ferrand, dont le chef était un ami particulier du général. Van Houtte avait appris avec un stoïcisme au-dessus de son âge la nouvelle de la perte de sa fortune et accepté bravement — 1V — les conséquences de sa nouvelle position. I] sut, 408 lors, et il ne devait plus l'oublier, “ Com’ é duro calle \ Lo scendere, e 7 salir per l’altrui scalle. » (DANTE, Paradiso, canto XVII, terz, 20.) П passa, avec ва mére, environ deux ans а Clermont-Ferrand, et il sy mit promptement au courant des affaires de banque. Ce temps ne fut pas sans charme pour son organisation poétique ; il visita, dans tous ses recoins, cette pittoresque Auvergne ой tout revét un caractére si étrange et si sauvage; il admira ce sol bouleversé et ravagé par les éruptions volca- niques, et surtout, il 8101616888 à cette flore d'une nature toute particulière. Dans ses promenades au Puy-de-Dôme, au Mont-Dore, à Royat, à Chamalières, etc., il sentait son cœur s'épanouir et il oubliait presque les soucis de l'heure présente. Sur ces entrefaites, des lettres le rappelèrent à Ypres, où on lui faisait entrevoir qu'il pourrait recueillir quelques épaves de sa fortune d'autrefois. А son passage à Paris, la révolution de Juillet venait Фу éclater et le contre-coup ne devait pas tarder à se faire sentir en Belgique. Aussi, prit-il à peine langue dans sa ville natale, où il laissa sa mère (1), et arriva-t-il еп toute hâte à Bruxelles, où l'effervescence était à son comble. Van Houtte, nature ardente, impétueuse, se jeta en plein dans le mouvement. Il se signala dans presque tous les engage- ments qui eurent lieu du 25 août 1830 jusqu'à la fin de la lutte. А la tête d'une centaine d'insurgés, il sempara des postes de la place Royale et de la Monnaie où 1] faillit être tué. Il prit aussi une part très-active айх combats d'Ever, de Dieghem et de Waelhem, et partout il fit preuve de la plus grande intrépidité. (1) Cette femme d'élite résida ensuite à La Haye, chez des parents ; elle passa les trois dernières années de sa vie, à Gendbrugge, chez son fils, qui l'entoura des soins les plus touchants; elle y mourut dans le courant de 1850. — V سے‎ La cause de l'indépendance belge gagnée, Van Houtte entra dans les bureaux du Gouvernement provisoire (31 sep- tembre 1830}, qu'il quitta, à l'avénement du Régent Surlet de Chokier, pour occuper un emploi au Ministère des finances. D'un caractère indépendant et ne supportant aucun frein, 11 ne tarda pas à comprendre qu'il n'était pas là à sa place, et le premier février 1833, il demanda et obtint un congé illimité, qui équivalait à une démission honorable. Van Houtte, que la passion des fleurs n’avait jamais quitté, même dans les moments les plus critiques, sentit que sa véritable vocation était dans l’horticulture, et, comme prépa- ration, il se mit à étudier les collections de plantes du Jardin botanique de Bruxelles et à visiter les serres et les jardins des amateurs les plus renommés du pays, entre autres de M. J. Parmentier, à Enghien, et de M. Parthon de Von, à Anvers. 11 consignait le résultat de ses observations dans des feuilletons qui parurent dans le journal l'Æmancipation, et qui furent fort appréciés. De là, à faire un journal spécial, il n’y avait qu'un pas, et il le franchit en fondant à Bruxelles, еп 1833, l’Æorficulteur belge, où il eut pour collaborateur scientifique le célèbre botaniste Charles Morren. Ce premier organe illustré de l’horticulture en Belgique était fort bien fait; aussi obtint-il de suite un grand et légitime succès; il fut le. précurseur de cette brillante presse horticole belge, telle qu'elle existe aujourd'hui, et qui n'a de rivale, pour la partie icono- graphique surtout, dans aucun autre pays. Van Houtte avait aussi établi А Bruxelles une maison de commerce horticole ой Гоп trouvait des plantes, des ognons 4 fleurs, des graines et des ustensiles de jardinage. ж ж ж En décembre 1831, il avait épousé M'* Clémence Boutez, qu'il eut la douleur de perdre au bout d'un an d'une heureuse union. Ce fut là, pour lui, un coup terrible et dont rien ne parvenait à le consoler. Aussi révait-il de visiter des pays lointains, croyant trouver ainsi un dérivatif à ses humeurs е үр => noires. П avait eu pour collaborateur, à 1 Horticulteur belge, un amateur passionné de plantes grasses et d'Orchidées, M. le Chevalier Parthon de Von(!) dont il a déjà été question plus haut; M. Parthon de Von comprit Van Houtte et s'associa à ses vues. On s'entendit sur les concours respectifs à apporter et un voyage au Brésil fut décidé. Van Houtte, néanmoins, jugea prudent de s'assurer d'autres appuis, et il les trouva d'abord dans feu Léopold Ir, roi des Belges, qui lui donna mission de collecter pour son compte des Orchidées et d'autres plantes brésiliennes; puis dans le Jardin botanique de Bruxelles qui le chargea de lui envoyer des plantes et des graines, et enfin dans le Gouvernement belge qu'il devait pourvoir d'insectes et d'autres objets d'histoire naturelle pour le Musée de Bruxelles. Le 5 janvier 1834, Van Houtte s'embarqua à Anvers sur un navire marchand en partance pour Rio-de-Janeiro. Mais l'homme propose et la mer dispose ` la traversée devait être une véritable odyssée. Le navire, à peine arrivé à l'embouchure de l’Escaut, fut obligé, par suite des grains violents qui s'élevè- rent, de jeter Гапсте devant Flessingue ой il resta prés de 15 jours ; à peine entré dans la mer du Nord, des vents con- traires le forcérent à se réfugier dans la rade de Deal, petit port du comté de Kent, situó entre Ramsgate et Douvres. Le navire se lança enfin dans la haute mer, ой lassaillirent des tempêtes continuelles, jusqu'à ce que, arrivé à la hauteur des iles du Cap-Vert, le capitaine décida d'y faire relâche et d'y attendre une mer moins mauvaise. On débarqua à l'ile Mayo; ce contre-temps fut loin de déplaire à Van Houtte qui y trouva, dans ses pérégrinations à l'intérieur, un avant-goüt des magni- (1) M. Parthon de Von, consul honoraire de France en Belgique, est décédé à Bruxelles, dans sa 89* année, dans les premiers jours de mars de cette année. Il habitait la Belgique depuis un demi-siécle. Esprit littéraire fin et délicat, il est l'auteur d'un volume de Fables très-remarquables, qui eut deux éditions : la premiére en 1843, 1а seconde en 1866. A part les articles qu'il avait donnés А l' Horticulteur belge, il avait encore publié, dans le Journal d'Agriculture, 3me série, tome V], un article sur 1а culture des Orchidées exotiques ; il était membre des Sociétés d'hort ie culture de Gand, d'Anvers, etc. EN e ficences tropicales que devait lui prodiguer plus tard le Brésil. Il parcourut Vile en tout sens et y fit ample récolte d objets d'histoire naturelle et de plantes. Enfin le navire se remit en marche vers Rio-de-Janeiro où il aborda après quatre mois de pénible traversée, plus de quatre fois le temps que l'on met aujourd'hui pour faire la même route. А peine débarqué, Van Houtte ne se sentit plus d’aise; le rêve, si longtemps caressé, de ses jeunes années se trouvait enfin réalisé : il foulait du pied ce sol privilégié où il devait rencontrer tant de merveilles. Ses préparatifs terminés, il s'empressa de quitter Rio-de-Janeiro et se jeta avec ivresse dans les vastes espaces, presque inhabités alors, et qui, à cette heure, sont en grande partie sillonnés par des routes et par des voies ferrées. Qu'on relise les pages émues qu'il publia, sur son voyage au Brésil(), dans les 3۰ et 4™° volumes de la FLORE DES SERRES ET DES JARDINS DE L'EUROPE, et lon verra à quel diapason son enthousiasme était monté! Il se mit à parcourir par monts et par vaux, à travers des précipiees sans nombre, des routes à peine tracées et pro- fondément ravinées, des collines escarpées, des montagnes aux flanes abrupts, des foréts vierges oü, la plupart du temps, il fallait se frayer passage à coups de hâche(?); il se mit à par- courir, disons-nous, les provinces brésiliennes de Minas- Geraes, Matto-Grosso, Goyaz, San-Paolo, Parana, etc., butinant deçà et delà, couchant presque toujours à la belle étoile, еп compagnie de son fidéle Domingo, le négre qui l'accompagnait et qui vit encore aujourd'hui ; fuyant, la plupart du temps, les endroits habités où rien ne l’attirait; écoutant avec ravissement les grands murmures de la solitude qui faisalent tant réver Chateaubriand dans les savanes améri- n des choses erronées ont été dites, dans des biographies d'ailleurs trés- Мег йм ше, sur les voyages de L. Уап Houtte et sur d’autres événements de ва vie. Nous jugeons qu’il serait peu séant de les relever ici. Quant А nous, nous n’avons écrit que d’aprés des documents authentiques ou des témoignages mémes de la famille. (2) L. Van HoUTTE, 2n litt. -- уш -- caines, et toujours rempli d'admiration pour les splendeurs sans | pareilles de cette nature exubérante ou pour mieux dire féeri- j que. Il poussa ses excursions jusqu'aux confins du Paraguay, | où il eut, pendant un certain temps, pour compagnon de : voyage, le savant anglais Tweedie. | П mena cette vie errante et pleine de charmes pendant près de deux ans; sauf quelques désappointements, inévitables en de telles occurrences, tout lui avait souri; la moisson avait été fructueuse, et, а part quelques contre-temps, la plupart des envois qu'il avait faits en Europe étaient arrivés en bon état à destination. Les engagements qu'il avait contractés avec le Roi des Belges, le Jardin botanique de Bruxelles, le Gouvernement belge, M. Parthon de Von et d'autres encore étaient remplis. Et surtout le but de son voyage était atteint : la vue des splen- | deurs tropicales avaient mis un baume sur ses blessures et il 1 s'était fait une raison de la perte cruelle qu'il avait éprouvée et | qui lavait surtout décidé à s'expatrier. En outre, d'immenses | étendues parcourues, la plupart du temps à pied, des nuits passées toujours en plein air, des privations de tout genre avaient un peu détendu les ressorts de la rude organisation du voyageur et avaient fini par amener en lui une certaine lassitude. Il pensa au retour et vers la fin de novembre 1835, il quitta cette terre bénie du soleil d’où il n'emportait que de doux souvenirs: Ce fut le coeur serré et les yeux pleins de larmes qu'il vit fuir ces rivages enchantés qui lui avaient été si hospitaliers ; et du pont du navire qui l'emportait vers la vieille Europe, il soupirait cette cantiléne qu'il nous a si souvent redite : es‏ منم ون РРО суларында с ық ка uD a ыс Z T A EEE u Adeos, terra Een Veneza americana! Adeos palmeiras! 5 Rentré à Bruxelles dans les premiers mois de 1836, il en repartit bientót pour La Haye ой il épousa, en juillet, Mademoi- selle Wilhelmine Lefebvre, de Maestricht : femme d'élite, d'un courage et d'une intelligence rares, et qui devait l'aider si valeu- reusement dans la lutte qu'il allait avoir bientôt à soutenir. Il renoua promptement toutes ses relations d'autrefois; différentes positions avantageuses lui furent offertes, et il finit par accepter la place de Directeur du Jardin botanique de Bruxelles, qui ren- trait parfaitement dans ses aptitudes et dans ses goûts. Ce magnifique établissement appartenait, A cette époque, а une société d'actionnaires et se trouvait dans un désarroi complet ; les collections n'étaient que l'ombre de ce qu'elles auraient dû être et la culture en était très-négligée : bref, tout y était, pour ainsi dire, à réorganiser. Van Houtte, qui avait le feu sacré, se mit à la tâche avec ardeur; il voulut réformer, compléter. faire, en un mot, ceuvre sérieuse, et amener cet établissement à un rang digne d'une capitale. Ses efforts vinrent malheureuse- ment échouer contre le mauvais vouloir, la routine et linertie. soutenus par un conseil d'administration dont la plupart des membres étaient plus incompétents les uns que les autres dans la connaissance et la culture des plantes. Il se retira, au bout de deux ans, avec le regret de n'avoir pu réaliser ses grands projets d'amélioration, mais avec la conscience d'avoir fait tout ce qui était possible dans les conjonetures oü il s'était trouvé placé (1). - Livré de nouveau à lui-méme, Van Houtte résolut de se faire enfin horticulteur. Pendant son passage au Jardin botanique de Bruxelles, i! avait rencontré M. Ad. Papeleu, de Gand; celui-ci lui offrit le concours de ses capitaux. M. Ad. Papeleu n'était pas un profane : il aimait les plantes et les connaissait. Ils asso- ciérent leurs vues et décidérent d'aller fonder un établissement (1) Depuis quelques années, cet état de choses a complétement changé ; le Gouvernement a fait l'acquisition du jardin botanique, etil a eu la main assez heu- reuse pour en confier la direction à un homme des plus compétents, M. Fr. Crépin, membre de l'Académie des sciences de Belgique, ancien professeur de botanique à l'Institut horticole de Gand, le savant auteur de la Flore de Belgique et d'un grand nombre d'ouvrages de botanique qui font autorité dans la science. Dans des mains aussi expertes, le jardin botanique de Bruxelles aura bientot pris rang parmi les meilleurs. п — X — horticole à Londres ou dans sa banlieue; ils partirent pour l'Angleterre; mais les difficultés qui entourent, dans ce pays, l'acquisition de la propriété par des étrangers, et surtout les con- seils du Dr Lindley, le célèbre botaniste, qui est resté un des meilleurs amis de Van Houtte, les firent renoncer à leur projet. De retour à Gand, ils résolurent d'y planter leur tente. Ils sabouchérent avec un des plus grands horticulteurs d'alors, feu Alex. Verschaffelt, qui leur offrit, à bail à long terme (32 ans), avec faculté de rachat à son expiration, une propriété sise aux portes de Gand, à Gendbrugge; — disons incidemment que Van Houtte profita, еп 1872, de cette clause et devint l'unique propriétaire de l'établissement avec toutes ses dépendances. — Une maison d'habitation trés-modeste, et environ un hectare et demi de terrains maraichers, tel devait être l'humble berceau de l'établissement horticole le plus grand, peut-étre, qui existe au mondo. Et vraiment, l'on se sent saisi d'admiration en voyant ce que la ténacité d'un homme parvint à faire de cette thébaide, en contemplant ces 50 serres, dont quelques-unes de proportions énormes, ces milliers de báches qui forment comme un damier au milieu d'un fourmillement de végétaux de tous les pays du globe, ces nombreux bátiments d'exploitation, ces remises et ces magasins qui se pressent les uns sur les autres, et surtout ces vastes ateliers, modéles du genre, ой se confectionne la partie iconographique de la FLORE DES SERRES ET DES JARDINS DE L'EUROPE ! А peine installé, Van Houtte publia (en 1839) un premier prix-courant dans un format lilliputien, dont les 22 pages епіге- raient facilement dans un seul feuillet de ses derniers catalogues. Entre temps, son associé, M. Ad. Papeleu, fit des voyages aux iles-de-la-Sonde et au Guatemala pour y collecter des plantes nouvelles. Mais ce n'était pas là l'indépendance absolue, telle que la voulait Van Houtte. Cinq années s'étaient à peine écoulées, que les associés se séparaient de commun accord. Van Houtte était enfin libre et livré à ses propres forces. La lutte allait commencer, ardente, acharnée, incroyable, sans — kt I trêve ni merci; lutte de toutes les heures et qui eut bientôt lassé les plus forts et les plus intrépides; lutte gigantesque, en un mot, et qui ne devait finir qu'avec sa vie. L'Établissement grandissait à vue d'œil : les serres s'ajou- taient aux serres, les bátiments aux bátiments, les terrains aux terrains; les plantes affluaient. Van Houtte qui, suivant l'expression si vraie de M. le profes- seur Ed. Morren, « faisait tout grand, » ne voulut plus se contenter de ses catalogues, qui avaient aussi pris un accrois- sement considérable; il résolut, et quand il avait décidé une chose, on pouvait dire qu'elle était faite ; il résolut d'établir une nouvelle tribune d'où il put parler urbi et orbi, et la FLORE рез SERRES ET DES JARDINS DE L'EUROPE fut créée. Le premier numéro parut en janvier 1845. Cette publication de grand luxe, sans précédent jusqu'alors dans les proportions qu'elle avait adoptées et qui n'ont point étédépassées jusqu'à ce jour, obtint un immense succés ; dés la seconde année, plus de mille abonnés lui avaient accordé leurs suffrages, malgré le prix élevé de la souscription. C'est que la Fiore fut, dès l'abord, une œuvre magistrale et d'une exécution sans pareille ; cest que Van Houtte, en homme habile, avait su s'entourer de toutes les illustrations de la science (1); et, quant à la partie iconographique, rien d'aussi splendide, rien d'aussi parfait ne s'était jamais rencontré! — Le succès ne se ralentit jamais, malgré méme l'irrégularité de sa publication, irrégularité que faisait quelque peu excuser lexécution de plus de cent planches coloriées par volume, dont chacune était tirée à seize cents exemplaires : chiffre vraiment effrayant ! П publia en outre, et conjointement avec la FLoRE, un autre ouvrage intitulé : Hortus Van Houtteanus dont il ) Nous sommes heureux d'apprendre aux lecteurs de la-FLORE que le Dr J. E. Pla nchon, membre correspondant de l'Académie des sciences de Paris et Directeur de l’École de pharmacie de Montpellier, a bien voulu repr endre, & partir de ce jour, = era de rédacteur en chef, qu’il avait exercées autrefois pendant plusieurs es (vol. V à XII). On sait que ce savant distingué professa la botanique à l'École о оса de l’État, à Gand, dès sa fondation, jusqu’au moment où il rentra еп France, pour prendre rang dans l’enseignement supérieur. مس )ور e‏ parut deux fascicules. Ajoutons, pour étre complet, que le premier volume de la Fiore eut une édition spéciale pour la France, dont le dépot était à Paris, à la librairie horticole de H. Cousin. L'activité fiévreuse de Van Houtte ne connaissait plus de bornes. А la téte d'un immense établissement, ой les serres se comptaient par cinquante, ой prés de 2,000 chássis abritaient presque tous les végétaux connus, oü plus de trente hectares de terrain étaient en exploitation, ой les travailleurs se nom- braient par centaines; ayant à diriger de vastes ateliers de chromolithographie et de peinture ; occupé incessamment d'une correspondance infinie avec les savants, les directeurs des Jardins botaniques, les horticulteurs et les amateurs du monde entier ; accablé par les soucis des affaires du jour; devant faire face à tout et à tous : rien ne faisait ployer се сагасібге de fer. — Mais tout cela n'était pas assez). Il voulut ériger, dans son établissement, ure école (horticulture, idée excellente, progressive, d'autant plus qu'il n'existait, à cette époque, en Belgique ni ailleurs, aucune institution de ce genre. 1/ехе- cution, comme d'habitude, chez cet initiateur tenace, suivit de près le projet. Il s'entendit ауес M. Charles Rogier, alors ministre de l'intérieur, qu'il avait connu en 1830 au gou- vernement provisoire et dont il était resté l'ami, et le 30 avril 1849, une école d'horticulture fut jointe à son établis- sement. П en fut le directeur actif et intelligent pendant près d'un quart de siècle et il ne résigna ses fonctions que quand ses occupations, de plus en plus multipliées, ne lui permirent plus de donner à l'institut, fondé par lui, tous les soins requis. L'école d’horticulture de l'état acquit, sous Van Houtte, un grand renom, et des jeunes gens de toutes les parties du monde vinrent y puiser les principes de la science et la pratique de l’horticulture ; elle fournit un grand nombre de directeurs capables aux jardins botaniques, de chefs habiles aux grandes exploitations horticoles, d'excellents jardiniers aux amateurs de plantes; elle fit, de plus, souche de profes- seurs intelligents et instruits qui perpétuent, à cette heure EHE = même, dans la même école, annexée aujourd'hui au Jardin botanique de Gand, les excellentes traditions de leur illustre maître. En dehors de ces travaux écrasants. Van Houtte remplit encore, pendant près de vingt-deux années, les fonctions de bourgmestre de sa commune, et, chose rare, il jouit, pendant tout ce temps, de la confiance et de l'affection de ses adminis- trés : c'est qu'il fut homme public juste et intégre. Gendbrugge lui doit, entre autres, l'érection de deux écoles modéles et d'une trés-belle église, et la construction d'une route раубе qui enserre la partie agglomérée de la commune. Tous ces labeurs accumulés ne paraissaient étre pour Van Houtte que des intermédes à son ceuvre principale, son établis- sement d horticulture. Jour et nuit, son cerveau puissant était en travail, et, malgré l'état de perfectionnement où il avait porté toutes choses, il croyait n'avoir rien fait tant qu'il lui restait quelque chose à faire. Aussi, que de plantes nouvelles ou rares namena-t-il pas, des contrées les plus lointaines, dans ses serres et dans ses jardins! Que de perfectionnements, que d'améliorations n'introduisit-il pas dans ses cultures! Que de progrès n’apporta-t-il pas dans la construction des serres et des thermosiphons, dans les systèmes d'arrosements, etc. ! Entrerons-nous dans des détails sur ce qu'il a fait? Mais il a touché à tout et il faudrait tout citer, depuis les plantes les plus humbles, les plébéiennes, jusqu'aux princes des végétaux ! Parlerons-nous de ses créations d’hybrides et de variétés? des Calcéolaires herbacées dont il fit une race toute nouvelle et d'une splendeur qui ne sera peut-être jamais surpassée; des Gladiolus _gandavensis dont il fut, pour ainsi dire, le créateur ; des Caladium au feuillage splendide ; des Azalea indica et mollis qu'il porta à un si haut degré de perfection, et qui furent partout couron- nées ` des Rhododendrons dont nous donnons plus loin un superbe Spécimen ` des Begonia tubéreux auxquels il parvint à imprimer des formes si amples et des coloris si variés; de cette vaste famille des GrswÉRIAcÉEs (Gesneria, Gloxinia, Negelia, Plectopoma, Rosanowia, Tydea, etc.) qu'il enrichit de tant de -- ХІУ — brillantes variétés et où il est resté, jusqu'aujourd'hui, presque sans rival; des Amaryllis qu'il métamorphosa complétement en créant ces plantes admirables que lon connaît; des 7778 Kemp/fere chez lesquels il porta l'idéal de la perfection jusqu'à ses dernières limites? Signalerons-nous ses vastes champs de Jacinthes, de Tulipes, de Narcisses, de Crocus, de Lis, ete., ete., dont il acclimata la culture en Belgique, nous soustrayant ainsi, en partie, au tribut que nous payions jadis à la Hollande pour ces genres de plantes? Citerons-nous, enfin, la célébre Victoria Regia qu'il fut le premier, sur le continent, en 1850, à cultiver dans une vaste et magnifique serre circulaire, con- struite tout spécialement pour abriter cette REINE DES EAUX, et dont la Monographie a été si savamment écrite par M. le D: J. E. Planchon (Fiore, VI° vol., page 193)? Le mieux que nous puissions faire, c'est de renvoyer le lecteur au Compendium si complet de ses cultures, qu'il publiait, chaque année, à prés de cent mille exemplaires, sous le titre modeste de catalogues (D, et qu'il répandait avec profusion aux quatre points cardinaux. Nous ne mentionnerons que pour mémoire les milliers de médailles qu'il obtint dans les divers concours oü il prit part (1) L'Établissement Van Houtte publie, ehaque année, cinq catalogues dont voici un apercu : le Catalogue de plantes de serre chaude et froide : Palmers, Fougères, Orchidées, Begonias, Cactées, Caladiums, Dahlias, Fuchsias, Pelargoniums, etc., etc. 2° Catalogue d’ognons à fleurs, bulbes et tubercules : Jacinthes, Tulipes, Crocus, Narcisses, Lis, Anémones, Renoncules, Iris, Amaryllis, etc., etc. Catalogue d’ Azalea indica, Azalées rustiques de Gand, Azalea mollis (rustiques), Camellias, Rhododendrons d'orangerie et de plein air, Erica, Magnolia et autres ntes de terre de bruyére. 4 Catalogue de plantes vivaces, d'arbres et d'arbustes d'ornement, Conifères, Rosiers, Pivoines en arbre, arbres fruitiers de tout genre. 5° Catalogue de graines de plantes annuelles et vivaces d'ornement, de plein air et de serre, de plantes potagères et J'ourragères ; tubercules et rhizomes de GESNÉ- RIACEES (Achimenes, Dicyrta, Dircea, Dolichodeira, Eucodonia, Gesneria, Gloxinia, 2 olitheria, Negelia, Plectopoma, Rosanowia, Scheeria, Stenogastra et Tydea); Pommes L'ensemble de ces catalogues forme, annuellement, un fort volume grand in-8» à deux colonnes, d'environ 500 pages. Le n» 172 a paru ce printemps. memes catalogues sont aussi publiés en anglais. pendant trente-cinq années, et qui n'ajoutèrent rien à sa renommée, qui était universelle. Van Houtte, nous l'avons déjà dit, entretenait des relations suivies avec les directeurs des jardins botaniques, les horticul- teurs et les amateurs du monde entier. Il était constamment à la piste de tout ce qui pouvait améliorer ses collections déjà si riches et si complètes. Il n'épargnait ni peines, ni sacrifices pour entrer en possession de tout ce qui pouvait se rencontrer de rare et de curieux dans les pays les plus reculés. Compulser les archives qu'il a laissées à ce sujet, serait un travail de bénédictin qu'une année entière ne verrait point finir. П chargea plusieurs voyageurs d'explorer, pour son compte, les pays d'outre-mer : А part les voyages que son ancien associé, Ad. Papeleu, fit aux iles-de-la-Sonde et au Guatemala, et dont il a déjà été question, il envoya von Warscewicz dans le Venezuela, le Honduras et le Guatemala; Hermann Kegel, dans les trois Guyanes et à Cuba; Karl Pabst, dans les provinces brésiliennes qu'il n'avait point eu le temps de visiter lui-méme ; Wilhelm Ackermann, dans l'Afrique tropicale, aux cótes d'An- gola et à l'ile de San-Thomé. Les résultats que ces introductions de plantes nouvelles produisirent ne furent pas toujours satis- faisants, ce qui dégoüta assez vite Van Houtte de ces expédi- tions chanceuses. 11 faisait partie d'une infinité de sociétés scientifiques et horticoles ; les énumérer toutes serait chose impossible; nous ne citerons que les principales: il était membre des sociétés linnéenne et royale de botanique de Bruxelles, des sociétés de botanique, d'horticulture ou d'agriculture d'Anvers, de Gand, de Liége, de Louvain, de Malines, de Mons, de Flo- rence, de Milan, de Padoue, de Palerme, de Rome, de Turin, de Venise, de Lisbonne, de Porto, de Londres, de la société néerlandaise pour l'introduction, dans les Pays-Bas, des рго- ductions javanaises et japonaises, des sociétés horticoles de Dordrecht, d'Utrecht, d'Auvergne, de Caen, de Cherbourg, du Havre, de Lyon, de Maine-et-Loire, de Nancy, de Nantes, d'Orléans, de Rouen, de St-Quentin, dela Sarthe, de Valognes, سم ENVE‏ مس de la société centrale d’horticulture de France, А Paris, des sociétés de botanique ou d'horticulture de Berlin, de Dresde, du comté Palatin, de Styrie, de Revel, de St-Pétersbourg, de Genéve, du comté d'Alleghany, du Massachusetts, de Pennsyl- vanie, de St-Louis (Missouri), de la vallée de l'Hudson, de l'asso- ciation brésilienne d'acclimatation de Rio-de-Janeiro, etc., etc. ж ж ж Van Houtte пе sut jamais solliciter : il avait pour cela l'âme trop fière. Aussi les marques de distinction qui lui furent accordées vinrent-elles toutes le trouver, sans qu'il eut fait la moindre démarche pour les obtenir. Il était chevalier de l'ordre de Léopold de Belgique, et sa promotion au grade d'officier était soumise à la signature du Roi, au moment méme ой il rendait le dernier soupir; il était encore chevalier de l'ordre impérial de Ste-Anne de Russie, de lordre du Christ de Portugal, de l'ordre impérial de la Rose du Brésil, et enfin commandeur de l'ordre de Charles III d'Espagne. Que l'on nous permette de relater ici à. quel propos cette dernière décoration lui fut donnée : Un ministre d'Espagne étant venu visiter l'établissement, il y a quelques années, y avait tout particulié- rement admiré les ateliers oü se confectionne la partie icono- graphique de la FLORE DES SERRES ET DES JARDINS DE L'EUROPE ; il acheta une collection compléte de ce recueil, et partit avec le regret de n'avoir pu voir Van Houtte qui était alors absent. De retour dans son pays, le ministre écrivit ces simples lignes qui font autant d'honneur à son auteur quà celui à qui elles étaient adressées : « Monsieur, je viens de parcourir votre « superbe ouvrage ei j'en suis tout émerveillé. L'homme qui à « concu et exécuté un pareil monument appartient à l'humanité «entière. Je vous envoie la croix de commandeur de l'ordre « de Charles Ш. » Bien qu'ayant pris, comme nous l'avons dit, une part trés-active àla révolution belge de 1830, et que, plus que personne, il fut digne de la décoration de la Croix de fer, celle-ci ne lui fut jamais accordée. Il avait eu le malheur, un jour, de froisser involontairement un des membres de la com- | | | | | = پر‎ c mission des récompenses : inde ire! Ce déni de justice lui fut trés-sensible et il eut bien de la peine à l'oublier. * ж ж Van Houtte a vu son nom donné à un genre de plantes de la famille des Gesnériacées, qui était une de ses passions et quil enrichit de tant de variétés admirables. Ce genre estle Houttea (D, fondé par Ch. Lemaire sur le Gesnera pardina de Hooker, qui fut changé en Houttea pardina par le savant directeur du Jardin des plantes de Paris, M. J. Decaisne, l'un des collaborateurs de la FLORE DES SERRES et l'un des meilleurs amis de son fondateur. * ж ж Bien que confiné presque continuellement dans ses bureaux par ses innombrables travaux, Van Houtte était d'une consti- tution robuste, Mais tant de nuits passées dans les forêts, sous la voûte des cieux, pendant son séjour au Brésil, tant d’excur- sions dans des contrées humides ou marécageuses lui avaient fait contracter de bonne heure des affections rhumatismales ; une sciatique aiguë le faisait parfois souffrir pendant des mois entiers Sans que, pour cela, il interrompit le moins du monde son labeur démesuré. Trop peu soucieux, aussi, des avertissements qui lui étaient donnés, il allait toujours, bride abattue, sans penser aux conséquences funestes que pouvaient engendrer ces excès de travail sédentaire. En décembre 1875, il ressentit des atteintes de goutte; il y était habitué et il y prit peu garde. Mais à cette affection vinrent bientôt se joindre des difficultés de respiration; c'était une complication qui пе s'était jamais produite chez lui et que les hommes de l'art jugérent trés-grave. Il consentit à suivre un traitement, et, au bout de trois mois, son état, sans étre tout à fait normal, s'était sensiblement amélioré. Il put reprendre une partie de ses occupations. Le 30 avril 1876, devait avoir lieu, à Bruxelles, une exposition internationale de plantes, en commémoration du centenaire de (1) Fide Ep. MonnEN in Belg. hort. III аги la Société royale de Flore. Мап Houtte résolut de s'y affirmer une fois encore, et le triomphe le plus complet devait y accueillir le vieil athlète. Il remplit assidiment les fonctions de Président de la 12"* section auxquelles il avait été appelé ; il veilla en artiste à l'agencement des nombreuses plantes qu'il avait exposées ; il se prodigua un peu partout, et, comme tou- jours, il fut gai et affectueux avec ses amis. Ceux-ci, en le voyant si allégre, le crurent à peu prés rétabli; les traits de sa figure ne témoignaient nullement d'un affaiblissement inquiétant. Quelques jours, hélas ! devaient suffire pour dissi- per toutes ces illusions. De retour à Gand, il fut pris d'un malaise indéfinissable ; l'affaissement survint, et les oppres- sions de cœur, les difficultés de respiration que l'on croyait avoir, si pas entiérement vaincues, du moins apalsées, reparu- rent avec une intensité extréme. Il vaquait encore en partie à ses affaires ; il recevait ses chefs de service et leur donnait ses instructions. Le 9 mai, dans la matinée, il eut encore un entre- tien avec celui qui écrit ces lignes et il lui traca le plan du XXII volume de la Егокк.... — Vers trois heures de l'après- midi, sans avoir ressenti les affres de la mort, Van Houtte s'éteignait doucement dans les bras de sa femme et de ses enfants bien-aimés.... Il avait à peine 66 ans ! La Belgique venait de perdre un grand citoyen ; la ville de Gand, l'homme éminent à qui elle doit sa renommée dans le royaume de Flore; la science, lun de ses plus fervents adeptes ; lhortieulture, le plus grand de ses promoteurs. * Xx + Ses funérailles furent célébrées à Gendbrugge, le vendredi 12 mai, à dix heures du matin. Une foule énorme, que nous pouvons, sans exagération, évaluer à plus de deux mille per- sonnes, s'était massée dans la cour principale de l'établisse- ment. On y remarquait un grand nombre de notabilités de Belgique et de l'étranger qui àvaient voulu rendre un dernier et sympathique hommage à la mémoire d'une des gloires du pays : MM. le comte de T'Serclaes, gouverneur de la Flandre — 7 © == orientale, le comte de Kerchove de Denterghem, bourgmestre de Gand et membre de la Chambre des Représentants, de Cannart d'Hamale, sénateur, le général Baltia, le colonel van der Banck, С. Dumont, conseiller а la Cour de cassation, Éd. Morren, membre de l'Académie des sciences de Bonus et professeur de botanique à l'Université de Liége, Fr. Crépin, membre de l'Académie des sciences et directeur du Jardin bota- nique de Bruxelles, Goberi, directeur de l'Administration des Chemins de fer de l'État, P. Vogelaere, ingénieur en chef des Chemins de fer de l'État, Alex. Haut, inspecteur des Chemins de fer de l'État, Ferd. Kegeljan, président de la Société d'hor- ticulture de Namur, P. E. de Puydt, secrétaire de la Société d'hortieulture de Mons, Ad. Van Ooteghem, conseiller provin- cial et bourgmestre de Ledeberg, Oswald de Kerchove de Den- terghem, conseiller provincial, Kickx, professeur de botanique à l'Université et directeur du Jardin botanique et de l'école d'hor- ticulture de l'État, à Gand, Ed. Pynaert et Fr. Burvenich, professeurs à la méme école, H. Van Hulle, jardinier en chef du Jardin botanique de Gand, Ém. Rodigas, directeur du Jardin zoologique de Gand, L. G. Gillekens, directeur de l'École d'hor- tieulture de l'État, à Vilvorde, Smith, de Toulouse, Moser, de Versailles, Boinet, d'Abbeville, L. Peucelle, de Lille, Jules Closson, de Liége, віс., etc. On y voyait encore la Commission administrative de la Société royale d'agriculture et de botanique de Gand, tous les éléves de l'école d'horticulture de l'État, le Conseil communal de Gendbrugge et les deux cents travail- leurs attachés à l'établissement. Ce fut en présence de cette foule recueillie que M. le comte de Kerchove de Denterghem, au nom de la Société royale d'agri- culture et de botanique de Gand, retraga, d'une voix émue, la glorieuse carriére du célàbre horticulteur. M. Ed. Pynaert, au nom de l'école d'horticulture de l'État, rendit ensuite un juste hommage à la mémoire du créateur de cet institut modèle. Ces discours prononcés, le cortége se mit en marche dans l'ordre suivant : le corps de musique de Gendbrugge, un détachement dinfanterie commandé par un officier, le clergé et le cercueil revêtu de l'uniforme de bourgmestre, avec les décorations du défunt. Sur le drap mortuaire, une couronne d'immortelles avait été déposée par les ouvriers de l'établissement, comme un dernier et touchant témoignage de l'affection qu'ils avaient vouée à leur vénéré patron. Les coins du poéle étaient tenus par MM. Еа. Morren, représentant la science, Ambr. Verschaffelt, l'horticulture, Seymortier, le Conseil communal de Gend- brugge et Gust. Guilmot, le personnel de l'établissement. Derrière le cercueil, une deuxième couronne d'immortelles était portée par une députation des ouvriers étrangers. À la suite venait le fils du défunt; puis MM. Joseph Lefebvre, inten- dant militaire de première classe et Paul Boutez, attaché au ministère de la guerre, ses beaux-frères, et d’autres membres de la famille. La foule des assistants fermait la marche. Le service funèbre fut célébré dans l'église de la commune qui put à peine contenir tout ce monde. Au cimetiére, les honneurs militaires furent rendus au mort, à titre de chevalier de l'ordre de Léopold. Trois discours furent encore prononcés au bord du caveau qui devait renfermer la dépouille mortelle de Louis Van Houtte : Le premier par M. Guchteneëre, au nom du Conseil communal de Gendbrugge, les deux autres par MM. Éd. Morren et Aug. Van Geert, au nom de la science et de Vhorticulture. Ces discours produisirent une profonde impression sur le nombreux auditoire(!). — Van Houtte pouvait attendre en paix le juge- ment de la postérité. ж ж ж I] nous reste un bien doux devoir à remplir : celui de remer- cier, au nom d'une famille si cruellement frappée, les milliers de personnes qui, dans ces douloureuses conjonctures, lui ont apporté des paroles de sympathie et de consolation. Quant à la presse de tous les pays, elle s'est conduite nobiement en rappe- lant, dans des biographies pleines de cceur, la carriére de l'illustre maitre et l'influence prépondérante qu’i ] avait exercée (1) Voir, annexe 1, tous ces discours. са ашына A WR. TT NER د هر سم‎ E LE TS EE шалы aae e aa ia uksi, eS ER ағы;‏ و ара нт, mor ee D теті 2266. سا‎ sur tout ce qui se rattache à l'horticulture. Merci au Journal de Gand, à Y Illustration horticolé, à la Revue de l'horticulture belge et étrangère et au Bulletin d'arboriculture et d'agriculture, de Gand; à la Belgique horticole, de Liége; au Bulletin de la Société Linnéenne, à \Lllustration européenne et au Belgian News, de Bruxelles; au Bulletin horticole, de Huy; à Y Arbori- culteur, de Thuin; au Moniteur horticole Belge, de Vilvorde; à la Belgische illustratie, d'Anvers; à la Revue horticole et au Journal de la Société centrale d'horticulture de France, de Paris; au Cultivateur de la région lyonnaise, de Lyon; à la Revue horticole, de Marseille; au Nord-Est, de Nancy ` au Bulletin du Cercle horticole du Nord, de Lille; au Sempervirens, d'Amster- dam; à la Steboldia, de Leyde ; au Gartenfreund, de Vienne; aux Mittheilungen des Gartenbau-Vereins, de Gratz; à la Monats- schrift, de Berlin; aux Pomologische Monatshefte et à la Gar- lenflora, de Stuttgart; au Ви ейіто, de Florence; au Jornal de horticultura pratica, de Porto; au Gardeners’ Chronicle, au Journal of Horticulture, au Garden et au Florist and Pomologist, de Londres; au Gardeners Record, de Dublin; au Gardeners Monthly and Horticultural Advertiser, de Philadelphie ; à la Revista de Horticultura, de Rio-de-Janeiro, et à bien d'autres dont les noms nous échappent. Nos meilleurs sentiments de reconnaissance sont aussi acquis au comité qui s'est formé, à Gand, sous la présidence d'honneur de M. le comte de Kerchove de Denterghem, pour élever un monu- ment à la mémoire de Louis Van Houtte(!); nous n'oublions point, dans l'expression de notre gratitude, toutes les personnes qui ont répondu au touchant appel qui leur a été adressé 9). L'Angleterre, oà Van Houtte était si connu et si apprécié, a voulu, elle aussi, lui donner une marque de bon souvenir; un meeting, organisé par la presse horticole de ce pays, s'est tenu le 2 juin dernier, à Londres, sous la présidence du D: Hogg, (1) Voir, annexe 2, 1а circulaire du comité belge, et annexe 4, un article de M. Ed. Pynaert sur le monument à ériger à la mémoire de L. Van Houtte. (2) Voir, annexe 5, laliste des souscripteurs. == 2027 — rédacteur du Journal of Horticulture, et il y a été décidé qu'on ouvrirait une souscription dont le montant servirait 4 perpétuer la mémoire du défunt (1). Le mode adopté a été celui d'une grande médaille d'or, appelée < The Van Houtte medal, » qui sera décernée, en son nom, à chacune des grandes expositions inter- nationales qui ont lieu tous les cinq ans, à Gand. ж ж ж Van Houtte était un vrai арбіге; il avait la foi qui transporte les montagnes et lobstination qui renverse tous les obstacles. Une fois en marche, il ne s'arrêtait plus. Jamais le découra- gement, jamais la défaillance ne se firent sentir dans son ӛте. — Ni labeurs, ni soucis, ni tribulations ne lui furent épargnés; il surmonta tout, oui tout, grâce aussi, disons-le, à Sa courageuse compagne et à ses intelligents enfants qu'il avait formés dans son moule. Rude joüteur, son audace ne connaissait point de bornes; sa téte était continuellement en ébullition, et le projet d'hier était à peine ébauché, qu'il en enfantait un nouveau. Il avait pris pour devise le « go ahead » des Américains du Nord, etil y resta fidéle jusqu'à son dernier jour. Il roula toute sa vie le rocher de Sisyphe et arrivé, enfin, au faite de l'ápre montagne, il ne devait point jouir de son triomphe. Il était parvenu au moment ой la récolte allait se faire : le destin en avait décidé autrement; il succomba au moment d'entrer dans la terre promise qu'il ne fit qu'entrevoir. Mais, nous en avons la conviction, ses ceuvres ne péricliteront point dans les vaillan- tes mains qui ont recueilli son héritage; elles rencontreront partout l'appui dont elles sont si dignes et elles vivront pour témoigner de l'énergie qui fut apportée à leur édification (2) * ж ж (1) Voir, annexe 3, la circulaire du comité anglais. (2) Le nom de Louis Van Houtte figure déjà dans le Dictionnaire des hommes de lettres, des savants ей des artistes de la Belgique, publié en 1837, а Bruxelles, par а nder Maelen, en un vol. in-8; voir à la page 212; Van Houtte avait alors à peine 26 ans! à $ ait — XXN. == doute, ce que fut Van Houtte comme botaniste-voyageur, comme écrivain, comme homme public et comme horticulteur. Disons deux mots de l'homme privé : dans sa famille, il fut le modèle des époux et des pères; dans ses relations sociales, il fut bon et obligeant par excellence. Il fut un vrai bienfaiteur pour tous ceux qui eurent recours à lui, et il eut même Гасге plaisir de faire des ingrats. Il était d'une humeur charmante, avec une pointe de causticité qui se renfermait toujours dans les bornes permises; son commerce était facile et attrayant; sa conversation, ondoyante et diverse suivant l'expression de Montaigne, était aiguisée de се sel gaulois qui lui était si familier; l'esprit, chez lui, coulait de source, sans qu'il sentit l'effort; c'était aussi un anecdotier inépuisable et sans pareil. — Оп lui a reproché d'avoir été parfois d'un abord difficile ; il faut s'entendre : Van Houtte ne se commettait pas avec tout le monde; il aimait à faire un triage ; d'une nature franche, ouverte, loyale, il recherchait les gens qui étaient en communion d'idées avec lui; mais il se garait volontiers des fâcheux, des importuns et des importants, sans compter qu'il ressentait, pour la duplicité et l'hypocrisie, ces haines vigoureuses dont parle Molière. Avouons encore qu'il n'était pas toujours placide : quand il se sentait attaqué injustement, il ripostait de la belle facon et ny allait pas de main morte; à l'occasion méme, il savait donner de vigoureux coups de boutoir; il disait, pour raison, ces deux vers d'une ancienne chanson : “ Cet animal est trés-méchant : Quand on l'attaque, il se défend. » ` * * Par une faveur de la destinée, deux fées planërent sur l'existence entière de l'homme dont nous venons d’ébaucher la biographie: l'illusion, l'un des plus grands charmes de la vie, et que l'on regrette tant après l'avoir perdue ; l'espérance qui soutient l'homme dans la rude bataille d'ici-bas, et qui est déjà, comme dit Rivarol, un emprunt fait au bonheur. Devant cette figure imposante et qui remplit si bien son cadre, eee «== inclinons-nous! Oui, inclinons-nous, car nous sommes еп pré- sence d'un caractère d'une trempe antique, et les caractères sont rares en ce siècle si profondément troublé ! Et disons-le, parce que c’est vrai : Van Houtte fut, dans sa voie, un génie; il fut le génie incarné de l'horticulture ! Sa vie fut un combat de toutes les heures, et jamais il ne faillit à une tâche presque surhumaine. Son courage et sa persévérance furent toujours à la hauteur de ses conceptions et des difficultés qu'il rencontra pour les réaliser. П fut à la fois un créateur et un vulgarisateur hors ligne. A tous ces titres, Van Houtte a le droit de figurer dans le Panthéon des hommes illustres de la Belgique. D'autres, sans doute, ont déjà recueilli la meilleure part de се quil avait semé à pleines mains: mais n'est-ce pas là le sort commun à tous les pionniers de la civilisation, et le sic vos non vobis de Virgile ne sera-t-il pas éternellement une vérité ? Que si l'on nous demandait quelle inscription nous voudrions voir figurer sur sa pierre tumulaire, nous répondrions : deux mots : SEMPER LABORA VIT | ж ж ж О Maitre vénéré, toi dont l'amitié nous fut douce, dans la bonne comme dans la mauvaise fortune, daigne recevoir ici l'humble hommage de notre pieux souvenir! Puisse-tu jouir dans la tombe du repos que jamais tu ne connus sur cette terre ! GUSTAVE GUILMOT. Gand, août 1876. ANNEXE 1. DISCOURS PRONONCÉS LE 12 MAI 1876, AUX FUNÉRAILLES DE M. LOUIS VAN HOUTTE. Discours prononcé par M. LE COMTE DE KERCHOVE DE DENTERGHEM, Bourg- mestre de Gand, membre. de la Chambre des Représentants, Président de la Société royale d'Agriculture et de botanique de Gand. MESSIEURS, La Société Royale d'Agriculture et de Botanique de Gand vient rendre un dernier hommage à l’un de ses membres les plus illustres, à l’un de ceux qui ont le plus contribué à l'éclat de ses fêtes, à la grandeur de sa renommée: elle vient dire un dernier adieu à l’horticulteur éminent qui, grâce à sa volonté énergique, grâce à sa science profonde, a créé l'un des plus beaux établissements horticoles du monde entier. Dès sa jeunesse, Louis Van Houtte s'était senti entraîné vers l'étude des plantes. Botaniste, il cherchait toutes les occasions de s'instruire, et il accepta avec empressement l'offre qui lui fut faite d'aller recueillir au Brésil les plantes rares de се pays ой la nature est si riche et si puissante. Sa vigueur physique lui permit de résister au climat meurtrier des tropiques, tandis que sa vive intelligence, dans ses lointains Voyages, s'extasiait à la vue des merveilles et des trésors botaniques que ces contrées privilégiées renferment. Rentré en Belgique, il fut bientôt appelé à la direction du Jardin botanique de Bruxelles. П s'y retrouvait au milieu des plantes qu'il aimait, et dont l'étude occupait toutes ses journées et souvent méme ses nuits. Toutefois, les ressour- Iv — ee ces restreintes d’un jardin botanique пе lui permettaient pas de réaliser tous ses désirs : il avait vu, il avait contemplé tant de merveilles dans les expéditions aventu- reuses de sa jeunesse ! Il avait rapporté de ses herborisations tant de précieux souvenirs ! Dans ses heures de repos, sa pensée, traversant les mers et les continents, évoquait devant lui, avec une merveilleuse lucidité, les palmiers au port élégant, les orchidées aux enivrants parfums, les fougères aux frondes délicates, qu'il avait rencontrés dans ses voyages lointains. C'est pendant une de ces heures bénies, où les souvenirs de sa jeunesse l'assiégeaient en foule, que Van Houtte conçut l’idée de de fonder un établissement où il put introduire, cultiver et répandre dans le monde les merveilleuses créations des flores étrangères. Il révait, à cette époque, d'attacher son nom à l'introduction de ces plantes merveilleuses et il espérait pouvoir un jour, du fond de son cabinet, guider ses voyageurs, hardis pionniers de la science, dans les vallées du Brésil et de l'Afrique. Ce réve ne tarda pas à devenir réalité ; ces espérances ne furent pas décues. A cette époque, Van Houtte rencontra un homme d'élite, un horticulteur dont la mémoire nous est toujours chére; Alexandre Verschaffelt décida Van Houtte à s'établir à Gand et l’excita à réaliser ses chers désirs, à donner un corps à ses rêves en créant le vaste établissement horticole dont la renommée est aujourd'hui universelle. Nous ne vous rappellerons pas les succes croissants, la popularité persistante de ses cultures ! Nous ne vous dirons pas, à vous qui en étes les témoins journaliers, quelle est la puissance horticole de la maison qu'il a créée et ой les plantes dés deux mondes sont cultivées avec un égal talent ! Nous n'avons pas à vous décrire ce qu'il a fallu à Van Houtte d'énergie et de persévérance pour réunir autour de lui une nombreuse pléiade de jardiniers expérimentés, élevant avec un méme soin les plantes les plus ordinaires et les plus précieuses! Van Houtte était infatigable, inébranlable; alors méme qu'il luttait contre la maladie qui devait, hélas ! l'emporter, il se rendit à lExposition de Bruxelles ой il allait remporter ses derniers succes, et revenant souffrant au milieu des siens, sa constante préoccupation était celle de savoir ce qul s'était passé durant son absence dans ses serres. Grâce aux sacrifices qu'il s'imposait, celles-ci étaient un herbier vivant et gigan- tesque, toujours ouvert au savant qui désirait tenter une expérience, à amateur qui désirait s'instruire. Aucun effort ne lui paraissait trop considérable dès qu'il pouvait en résulter un progrès scientifique. Permettez-moi de rappeler à votre souvenir la belle serre qu'il fit construire pour abriter la Victoria regia, les admirables Népenthes et les belles orchidées qu'il affectionnait tant ! Que de cultures nouvelles ne s'effor- ca-t-il pas d'introduire dans notre pays! саг, ne l'oublions pas, celui qui cultivait avec un immense succes les plantes les plus délicates des serres chaudes, tentait également de ravir à la Hollande le merveilleux secret de la eulture des Jacinthes ! Les travaux si considérables exigés par la direction de l'établissement horticole ne suffirent pas à calmer l'activité inquiete de son esprit. I] créa une publieation magni- fique, dont il fut à la fois l'éditeur et le rédacteur. Ce recueil, qu'il dirigea avec soin, fut rapidement placé au premier rang parmi les journaux horticoles du monde; et celui qui, n'ayant pas connu notre Sen collègue, voudrait se rendre compte de la vivacité de son esprit, de la vigueur de son intelligence, de l'étendue de ses connais- sances, n'aurait qu'à feuilleter les vingt et un volumes parus de cette publication. Il comprendrait sans peine que ce n'est pas Gand seule qui aujourd'hui pleure un de ses grands horticulteurs, mais que le monde horticole, en perdant Van Houtte, voit — l'un des hommes qui ont rendu le plus ae services à horticulture moderne. — XXVII — D'autres vous diront се qu'l a fait pour la commune dont il fut le premier magistrat aimé et populaire pendant de si longues années ; nous n'avons eu à retracer que les mérites de l’horticulteur, laissant à ses anciens élèves le soin pieux de retracer les mérites du directeur de l'École d’horticulture de l'État qui, annexée à cet établisse- ment, devint une des plus célèbres écoles de l'Europe et fut fréquentée par les jardi- niers de tous les pays. Apprécié des grands, chevalier des ordres de Léopold, du Christ de Portugal, de l'ordre impérial de Ste-Anne de Russie, de l’ordre impérial du Brésil, commandeur de l'ordre de Charles III, Van Houtte était resté simple et modeste; il mettait son orgueil à acquérir l'affection et l'amitié de ses subordonnés. Sous des dehors parfois un peu brusques, il cachait un caractère franc et loyal, un cœur généreux et dévoué. Aussi son souvenir restera-t-il gravé dans nos mémoires, et son nom brillera d'un éclat incomparable dans nos fastes horticoles, parmi ceux des fondateurs 06 06 gantoise, cette gloire incontestée de notre pays ! Discours prononcé par M. EDOUARD PywaERT, Professeur à l'École d'horti- culture de l'Etat, à Gand. MESSIEURS, Le corps professoral de l'École d'horticulture de l'État vient, à son tour, déposer au pied de ce cercueil le tribut de ses profonds regrets et le témoignage de ladmiration qu'il n'a cessé de vouer à l'homme эшле dont ec рауз ee aujourd'hui la perte prématur Indépendamment de ses РЯ créations, marquées toutes au sceau d'un génie supérieur ; indépendamment de ses immenses cultures, partout citées comme modèles, de sa Flore des Serres et des Jardins de l'Europe, publication magistrale qui seule suffirait à rendre le nom de Van Houtte impérissable, il a pris la plus large part à l'organisation de l’enseignement horticole en Belgique. Associés, pendant de nombreuses années, à ses travaux scientifiques, — après avoir eu l'honneur d'avoir été de ses premiers élèves, — nous avons pu apprécier tout lintérét qu'il portait à la diffusion de cet enseignement et au progrés de lart auquel il consacra sa haute шаре. Mieux que beaucoup d'autres, nous avons été témoins de son extrême activité, de l'énergie de son caractère, de son initiative qui ne connaissait pas d'obstacles, de l'esprit de suite ДЕ iios toutes ses geret de son dévouement absolu à l'horticulture nation aprés avoir recu pendant vingt-cinq années sa vigoureuse WE l’École اه‎ dy а été dégagée de l'Établissement privé, dont elle était une émanation, pour étre annexée а une institution publique, nous n’avons pas cessé un instant d'éprouver pour sa personnalité les plus vifs sentiments de respect et de recon- naissance. Adieu, Maitre vénéré! Le nom que vos travaux ont illustré restera dans les siécles futurs comme un phare éclairant les voies de la science horticole. Votre carriére sera citée comme un exemple aux jeunes générations, et votre souvenir ne S'effacera jamais de nos cœurs. oe: REVI == Discours prononcé par М. Пе GucHTENEÈRE, Âchevin de la commune de Gendbrugge. (Traduction du flamand.) MESSIEURS, Le Conseil communal de Gendbrugge accomplit ici un de ses devoirs les plus sacrés. Assemblés au bord de la fosse qui va renfermer à jamais la dépouille mortelle de notre honorable bourgmestre, nous venons lui adresser un suprême adieu. Les tristes devoirs s'imposent près d'un tombeau. Nos cœurs sont péniblement émus, quand nous contemplons ce qui reste de notre président vénéré, de notre ami et collègue arraché prématurément à l'affection des habitants de Gendbrugge, au nombreux personnel de son établissement, aux membres de notre Conseil Communal. Je crois inutile de m’étendre, devant cet auditoire, sur les mérites du défunt comme horticulteur : cette tâche incombe à des voix plus autorisées. Les distinctions glorieuses qu’il reçut, son établissement qui jouissait d'une renommée universelle, parlent assez éloquemment et me laissent seulement la mission de parler de la vie administrative de celui que nous pleurons. i ‚ L. Van Houtte, né à Ypres le 1* Juillet 1810, se fixa dans notre commune en 1840. Les habitants de Gendbrugge, estimant son mérite à sa valeur réelle, lui offrirent, en 1851, une candidature au conseil communal et l'élurent à l'unanimité. Un arrété royal du 30 décembre 1854 désigna M. L. Van Houtte aux fonctions de Bourgmestre de Gendbrugge; et, à toutes les élections qui se succédèrent depuis cette date, le renouvellement de son mandat lui fut conféré pour ainsi dire sans opposition. Jusqu'à sa mort, il exerca sans interruption et consciencieusement ces fonctions élevées. lembres du conseil communal, nous devons rendre un juste hommage aux qualités dont il fit preuve dans l'exercice de son mandat. Ses aptitudes spéciales, mises sans relâche au service de la commune, ses relations intimes avec de hauts doublée sous son administration. intéréts de la commune dominaient son esprit au milieu de ses travaux absorbants et lui faisaient parfois négliger ses intéréts propres. Au plus fort de sa maladie, le soin des affaires communales le préoccupait encore. A diverses reprises, malgré la défense formelle des hommes de l'art, il m'appela prés de son lit de douleur pour conférer avec moi des affaires de la commune. Nous pouvons en rendre l'honorable témoignage : il était du fond du cceur attaché à la commune dont il était le bourgmestre. Pendant les 21 années de son administration, beaucoup de travaux utiles furent exécutés à Gendbrugge : de nouvelles voies de communication furent établies, d'autres considérablement améliorées, des égouts furent construits, nouvelle fut érigée, et ce fut toujours sur ses propositions subsides que requéraient ces améliorations. Il était d'un caractère conciliant et il respe nous toujours vu, avec une vive satisfaction, communale et le clergé. une magnifique église que nous votames les ctait toutes les opinions; aussi avons- la bonne entente régner entre l'autorité 1 3 0 E 1 : | | 4 | — XXIX = Le regretté Van Houtte se préoccupait spécialement de l'enseignement populaire, et des améliorations notables furent, sous son administration, introduites à notre école communale. Un nouveau et vaste local se construit en ce moment méme ; mais, hélas ! il ne lui aura pas été donné de voir les excellents résultats que doit produire l'extension donnée à noire enseignement communal. Continuellement absorbé par des travaux de tout genre, 11 surmontait toutes les difficultés grace à sa rare énergie; ses jours et ses nuits appartenaient à l'étude; mais les forces humaines ont des bornes et 1а nature ne laisse pas prescrire ses droits. Le travail intellectuel excessif avait ébranlé la robuste constitution de Van Houtte; et, quand récemment nous le eroyions rétabli de sa derniére maladie, quand nous espé- rions le conserver longtemps encore, nous nous faisions des illusions qui devaient bientót s'évanouir. La providence en avait décidé autrement, et nous devons nous courber devant ses décrets impénétrables... a mort de notre honorable bourgmestre peut, dans notre commune, étre considérée comme un deuil public. Sa famille, d à si juste titre, perd en lui un époux aimé, un pére tendre et adoré; l'horticulture, un de ses praticiens les plus distingués; les habitants de Gendbrugge, un در د‎ modèle; ses nombreux ouvriers, le meilleur des maîtres ; et nous, personnellement, nous perdons un chef excellent, un collègue dévoué et un ami sincère. Laissez couler vos pleurs, 6 vous ses proches bien-aimés ! Et vous, habitants de Gendbrugge, et vous tous qui assistez émus à ces funérailles, donnez une larme de regret à sa mémoire et conservez-lui un bon souvenir dans vos cœurs ! Nous, enfin, membres du Conseil communal, jetons un dernier regard obscurci par nos larmes sur cette fosse entr'ouverte! C'est là que git notre bourgmestre vénéré qui si souvent présida nos assemblées ! Louis Van Houtte, cher bourgmestre ! repose en paix dans la douce conviction que ton noble souvenir te survivra dans nos cœurs ! Au nom de tes administrés de Gendbrugge, au nom du Conseil communal, je t’adresse un triste et suprême adieu ! Nous te reverrons dans une vie meilleure. Adieu ! cher Bourgmestre, adieu ! Discours prononcé par М. Epovarp Morren, Professeur à l'Université de Liége, membre de Г Académie royale de Belgique, secrétaire de la Fédération des Sociétés d'horticulture de Belgique, ete., etc. MESSIEURS, Au nom de l'horticulture nationale et de la botanique, je viens me joindre à ceux qui rendent à Louis Van Houtte un dernier et solennel hommage. U La mort de Van Houtte aura un grand retentissement. Il était de eeux qu'on уой toujours au premier rang dans la lutte pour le progres, et dont la chute jette l'émotion et le désarroi dans les rangs. Il fut un des fondateurs de la botanique horticole en Belgique, un de ceux qui ont assuré la suprématie de la ville de Gand; et il est tombé comme tant d'autres de ces hommes forts qui, chacun dans sa sphere d'activité, dans la politique, la science, les arts et l'industrie, ont fondé la nationalité belge. -- XXX — 1 а voyagé au Brésil, il a dirigé le Jardin botanique de Bruxelles, il a сгеё T Horticulteur belge; enfin il a édifié un monument impérissable, intitulé la Flore des Serres et des Jardins de l'Europe, ouvrage dans lequel, à côté de documents scien- tifiques d'une incontestable valeur, à côté d'enseignements utiles et pratiques, Van Houtte laissait couler à pleins bords sa verve intarissable et son esprit humo- ristique. Mais la vie de cet homme extraordinaire devra être écrite quand l'émotion qui nous agite en ce moment, sera apaisée; vie étrange, toute de lutte, moins contre les autres que contre lui-méme. Nous tous, qui entourons cette tombe, nous aimions Van Houtte et nous l'admirions. Nous aimions sa nature fougueuse et son caractère prime-sautier; nous laimions jusque dans ses emportements, car il était de ceux qu'on estime et qu'on honore méme dans la lutte. Nous admirions sa puissance créatrice et son courage indomptable. Il a créé, il a produit, et tout ce qu'il a fait, il l'a fait grand ! . Van Houtte ne connaissait d'autres intérêts que ceux de la science et de la patrie. Sa puissante intelligence. créait, et puis il se passionnait pour ses créations comme un père qui oublie tout pour ses enfants. Adieu, Van Houtte ! Tu as fait beaucoup de bien; ton souvenir est dans nos cœurs, et ta mémoire sera honorée par ta patrie. Discours prononcé par M. AUGUSTE VAN GEERT, ancien horticulteur à Gand. MESSIEURS, Il ne faut pas que la terre se referme & jamais sur la dépouille mortelle de notre regretté Van Houtte, sans que la voix de l'un de ses anciens compagnons ne vienne lui dire un solennel adieu ! Dans la sphère ой s'exercait son activité, Van Houtte a été Гап des plus dévoues et des plus persévérants champions de l'industrie horticole gantoise. L’extension qu'il donna à ses cultures, la renommée à laquelle il sut élever son établissement, les nombreux catalogues qu’il répandait avec une intelligente profusion dans l'univers entier, les magnifiques illustrations de la Flore des serres et des Jardins de l'Europe, tout contribuait à accroître la renommée de l'horticulture gantoise, et l'éclat de son nom rejaillissait sur tous nos établissements. mort qui vient de le frapper, nous enléve un des nótres, un des plus illustres. Il nous reste une grande consolation : Van Houtte est mort au lendemain d'un de ses plus beaux triomphes. 1 Il est mort emportant avec lui l'affection de ses parents, l'amitié de ses confrères, la sympathie de tous. Qu'il repose en paix! Le repos lui est dû, car sa vie entière fut une vie de lutte et de travail. Adieu, cher Van Houtte ! Adieu, cher confrère ! | | ү x | | ҮЗ ТТЕ АММЕХЕ 2. Gand, le 17 Mai 1876. MESSIEURS, Un des hommes ayant rendu les plus grands services à l’horticulture nationale, M. Louis Van Houtte, vient de mourir 4 Gand. Personne parmi ceux qui s'occupent d'horticulture, ne peut oublier les éminentes qualités de cet homme d'élite, qui fut à la fois le créateur d’un de nos plus beaux établissements et le fondateur de la plus importante Revue horticole du continent. Un Comité s'est formé à Gand pour élever un monument sur sa tombe. Nous espérons, Messieurs, que vous voudrez bien nous aider à accomplir la tâche que nous impose l'amitié et la gratitude. Le Comité : Се DE KERCHOVE DE DENTERGHEM, bourgmestre de Gand, président d'honneur. Н. ANNOOT, imprimeur, à beri BEAUCARNE, notaire, à Een F. BURVENICH, professeur à "l'École d'horticulture de l'État, à Gendbrugge E. CLAUS, secrétaire-adjoint de la Société royale d'agriculture et de botanique de Gand. DALLIÈRE, ancien horticulteur, à Gand. DE GHELLINCK DE WALLE, ксы же du Conseil d’administration de la Société royale d'agriculture et de ааа de Gand. SW. DE KERCHOVE DE DENTERGHEM, à Gand. N. D'HUYvETTER, membre di Кошен d'administr ation de la Société royale d'agriculture | et de botanique de Gan J. J. Кіскх, professeur à l’Université, directeur du Jardin botanique, à Gand. С. LEIRENS, secrétaire de la Société royale d’agriculture et de botanique de Gand. L. LINDEN, horticulteur, à Gand Ер. PYNAERT, professeur à l’École d'horticulture de l'État, à Gan Ем. RopiGas, professeur à l’École d'horticulture de l'État, Pto du Jardin Zoo- — an EERT, پد ق‎ з Conseil d'administration de la Société royale d’agriculture ` et de botanique de А. Van GEERT, fils, hortator o Mont-St-A mand. H. J. Van HULLE, hortulanus d. AMB. VERSCHAFFELT, vice-prés. Gate Société royale d’agricult. et de L G JEAN VERSCHAFFELT, membre du Conseil d’ жалшы de la Société roy ale d’agri- culture et de botanique de Gand d. АММЕХЕ 3. є. VAN HOUTTE MEMORIAL. COMMITTEE. Dr. Ново, 171, Fleet Street, E. C., Chairman. Dr. Masters, F. R. S., 41, Wellington Street, W. C., Treasurer. H. J. VEITCH, King’s Road, Chelsea, S. W., Hon. Sec. BULL, WILLIAM. Low, STUART. Mac CALLUM, R. (Messrs. J. EYLES, GEORGE. and R. Thyne.) SILBERRAD, ARTHUR. . PAUL, GEORGE. WILSON, G. F., Е. R. S. PauL, WILLIAM. LAING, JOHN. The great respect in which the late Louis Van Houtte was held i alike for his untiring devotion to the interests of Horticulture, and for his sterling personal qualities, found expression in a meeting of Horticulturists, held under the presidency of 1۳ Hogg, Secretary to the Royal Horticultural Society, at South Kensington, on the 2nd of June. It was considered by those who met on that occasion t graceful manner of commemorating the services of the d the esteem in which he was held in this country, a Fund for the purpose of providing a Medal, to _ be competed for at the quinquennial Exhibiti Botanical Society of Ghent. The Exhibitions of the progress of Horticulture, they are held in the same town in which Mr Van . Houtte’s labours had been carried on, and with which his name will hereafter be n this country, hat the most appropriate and eceased, and of testifying to would consist in the establishment of be styled The Van Houtte Medal, to ons of the Royal Agricultural and this Society have materially aided in July, 1876. HARRY JAMES VEITCH, Hon. Sec. ANNEXE 4. LE MONUMENT A ÉLEVER A LA MÉMOIRE DE LOUIS VAN HOUL IE Le jour même des funérailles de Louis Van Houtte, — funérailles solennelles, on peut le dire, auxquelles assistèrent, à côté de tous les personnages officiels de la ville et de la commune, tous ceux qui s'occupent d’horticulture à un titre quelconque, — un comité fut constitué à Gand pour élever un monument à sa mémoire. Ce projet a rencontré partout la plus grande sympathie. Le nombre des souscriptions recueillies s'élève à pres de 900, dont le montant atteint le chiffre de 13,300 francs environ. Nous sommes heureux de constater ce résultat, auquel toutes les classes de la société ont participé avec le même empressement. En parcourant les listes publiées par la Revue de l'horticulture belge et par le Bulletin d'arboriculture, on y voit, côte à côte, les noms de l'apprenti et du modeste ouvrier, et ceux des plus célèbres amateurs et des premiers établissements horticoles du monde entier. Notre auguste Souverain lui-même, qui connaissait personnellement Van Houtte et qui appréciait son mérite, а voulu participer à l'œuvre projetée par le Comité gantois. C'est que celle-ci est véri- tablement une manifestation publique de reconnaissance pour les services éminents rendus par Van Houtte à la science et à l'industrie de l'horticulture. Nous pouvons done aujourd'hui, grâce à l'accueil que notre appel a recu, émettre l'espoir fondé d'être en état de réaliser notre entreprise dans un bref délai. L'idée première avait été d'ériger le monument soit au cimetière de Gendbrugge, Soit au Jardin botanique de l'Université, ou mieux peut-étre dans le magnifique . jardin du Casino, siége de la Société royale d'agrieulture et de botanique de la capitale des fleurs. Mais lorsque le Comité eut connaissance du projet de relier les communes de Gendbrugge et de Ledeberg par une voie nouvelle et directe, passant à cóté de l'établissement Van Houtte, il se mit en rapport avec le pro- V КӨЗ ДЕЛУ s= priétaire des terrains а approprier, et eut la satisfaction de voir aboutir une combinaison qui ralliera tous les suffrages. Nous avons déjà annoncé aux sous- | eripteurs que le monument sera érigé au centre d'une nouvelle place publique, qui sera appelée le Square Van Houtte, place à créer dans Гахе de la voie nouvelle. Les terrains nécessaires pour l'érection du monument et la création du Square ont été cédés gratuitement par le propriétaire, M. Louis Blommaert. L'emplacement est on ne peut mieux trouvé ; il est situé tout à la fois aux portes de Gand et presque à la limite des communes de Gendbrugge et de Ledeberg, qui sont, avec la ville de Gand, les centres horticoles les plus importants du pays; il se trouve, en outre, dans le voisinage immédiat de l'établissement magnifique dont Van Houtte fut le créateur et dont, à bon droit, il était si fier. Mais, précisément, en raison de cette situation sur une place publique, la con- struction du monument nécessitera des proportions plus considérables et, également aussi, une dépense plus élevée que celle qui avait été prévue tout d'abord. Quoique les projets ne soient pas encore définitivement adoptés, le Comité estime que la dépense atteindra la somme de 25,000 francs. Il a done été décidé que les souscriptions continueraient à étre recues aux bureaux de la Revue de Vhorticulture belge, 142, rue de Bruxelles, à Gand. Nous adressons un dernier appel non-seulement à ceux qui ont pu croire, — ainsi que nous l'avons annoncé ailleurs, — que la souscription aurait été close à la fin de l'an dernier, mais spécialement aux personnes qui ont bien voulu nous informer qu'elles étaient disposées à majorer éventuellement le chiffre de leur contribution, dans le cas ой les sommes recueillies ne seraient pas jugées suffisantes. Nous rappellerons que tous les souscripteurs (pour une somme de cinq francs au moins) ont droit à un beau portrait de L. Van Houtte, lithographié avec le plus grand soin et tiré en format in-folio sur chine (l) et à une notice biographique. Celle-ci sera publiée après l'inauguration du monument dont elle reproduira un dessin et contiendra la liste complète de tous les souscripteurs. Gand, Avril 1877. ED. PYNAERT. (1) Des exemplaires de ce portrait sont mis en vente au prix de cing franes par la voie de la librairie, au profit de l’œuvre. On pourra en obtenir en Angleterre chez M. Н. May, Journal of Horticulture Offce, 171, Fleet Street, London; en Hollande chez M. Witte, Jardin botanique, "Leide; à Paris chez M. Goin, rue des Écoles, 62, et à Gand aux bureaux de la Revue de l'horti- culture belge, 142, rue de Bruxelles. ANNEXE Б. LISTE DES SOUSCRIPTEURS MONUMENT VAN HOUTTE. Sa. Majesté LEOPOLD II, Roi des Belges. Le Comité : Се DE KERCHOVE DE DENTERGHEM, bourgmestre de Gand, président d’honneur. ы Н. Аххоот, imprimeur, a се Е. BURVENICH, professeur à P'École d'horticulture de l’État, à Gendbrugge E. CLAUS, secrétaire-adjoint de la Société royale d’agrièulture et de botanique de Gand. DALLIÈRE, ancien horticulteur, à Gand. DE GHELLINCK DE WALLE, membre du Conseil d'administration de la Société royale . d'agriculture et de botanique de Gand. Osw. DE KERCHOVE DE ریس ووي‎ à а Gand. N. D'HUYVETTER, membre du Conseil d’ tion de la Société royale d’agriculture et de botanique de Gan J. J. Kicxx, professeur à l'Université, directeur du Jardin botanique, à Gand. С. LEIRENS, secrétaire de la Société royale d'agriculture et de botanique de Gand. L. LINDEN, horticulteur, à Gand. Ер. PYNAERT, professeur à l'École d'horticulture de l'État, à Gand. Ем. RopiGas, professeur à l'École d’horticulture de l’État, directeur du Jardin Zoo- logique, à Gand. А. Van GEERT, membre du Conseil d'administration de la Société royale d'agriculture et de botanique de Gand. A. Van GEERT, fils, horticulteur, à Mont-St-Amand. H. J. Van HULLE, hortulanus, JULES VAN = conseiller provincial, Ga nd. AmB. VERSCHAFFELT, vice-prés. de la Société royale d’agricult. et de botanique de Gand. JEAN Vaan FELT, membre du Conseil d’administration de la Société royale d’agri- culture et de botanique de Gand А Alberdienst (Charles), horticulteur, Gand. : Allard (J.), propriétaire, Uccle. Aelbrecht (J.), conseiller comm., aer ugge. = (Jean), chef de — à l'Etablisse- Aelens (Guill.), pépiniériste, Nam ent Van Houtte, Gendbru Aernaut (F.), алыры А l'Etablissement Van ووه‎ (Théophile), Lódsberg. Houtte, Ledebe Apers, horticulteur, Loochristy. SEANA d = Ascher, membre du conseil d'Etat, Berlin. Associacao Brazileira de Acclimacao, Rio-de- Janeiro (Brésil). Auboyer (Mme Уе), pépiniér., à Boome وسن‎ Audent (Honoré), juge de paix, Paturages Audibert, horticult. à La Crau d’Hyeres (Var). EE E hort. Angers (Maine-et-Loire). B. Baggio (Ch.), Carvin (Pas-de-Calais). Baguet (A.), administrateur de la Société Van Mons, Anvers. Bailleul, hor ticulteur, = ésident de la Société Ste -Doroth hée, Gendb Baillon (Dr), prés. de ta Soc. linméenne, Pari Ba frères, horticulteurs- ресин. в (Ац Barrenstein, horticulteur, Berlin. . Bastenier 5. J commissionnaire expédit., Gand. auer (J. ‚ hortic., Brême (Allemagne). Baumann ots. horticulteur ‚ Gand. Baumanh (Napoléon Joseph), horticnit.. Gand. Beaufort (J.), Tihange. Beaujean, jardinier, aux ссе Nandrin. Beaujean (Ch.), Tiha chu, à Chatenay, ee (Seine). Bedinghaus (Émile), employé, Gan wnat) E . J.), horticulteur, Mons. Bemel (O. Benary تت‎ host е. Erfurt (Prusse). Benary (Fritz), Erfurt (Prusse). Benary (John), Erfurt (Prusse). Benoit (Adrien), horticulteur, Lyon сЕ Benteyn (D. : کک‎ Yzendyck Berbuto (J. B Berger res Huy. Be cht de Raeve, agronome, Gand Bergmann (F.), chef des cultures de M. le baron de Rothschild, ры (Seine-et-Marne). Bernaert (H.), B Bernard (Ch.), na de la Société royale linnéenne, Bruxell es. Bertrand-Picard (E.), Tihange. n A horticulteur. ын. es-du-Rhône). Bey MED. horticult., Marnay (Haute-Saóne). Biebuyek (V.), prés. де] la Soc. d'hort., Courtrai. Binot (P. M.), hor ma Petropolis (Br ésil). Blanchet Wright, ~. rd Hall, near Not- ` tingham (Angleter Blancquaert et Genie е, hortic., Gendbrugge. Bleu (Alf.), Paris Bleuset, chef de culture au Jardin zoologique, La Haye т Blommaert (Louis), ër Gendbrugge. Bockstaele (Bernard), M Boddaert, propriétaire دې‎ d ennes. Boddaert (Louis), pépiniériste, Deynze. Marseille Boelens (V. Ch.) et fils, horticult., Ledeberg. Boissier (Е.), membre de la Société de phys., Genéve (Suisse). Bolle (Dr C.), rentier, Berlin. Bonjean (Francois), Hu Boortmans (Désiré), Gendbrugge. Booth (John), ehef de la maison James Booth et fils, Flottbeck, Hambourg (Allemagne). Borsu (Ch.), Tihange. Bossaert (L.), sous-chef au Jardin bot., Gand. Bosselaer (C. E.), propriétaire, Malines: Bottin (Louis), Sauheid, Chénée. Boucharlat aîné, horticulteur, Lyon (Rhône). Bourlard (Victor), hortic., Stalle, sous Uccle. Bourrit, к, Vandæuvr es (Suisse chef au Jardin botanique Bouvier (Honoré) fils, Courtrai. Bracke (L.), Heusden. Brackman (Louis), Gendbrugge. Braeckman-Kerkvoorde, pépiniér., Wetteren. Brandes (Ferdinand), Cappenberg, lez-Lunen, Westphalie (Prusse). Briolay-Goiffon, horticulteur, Orléans (Loiret). Broome (Jos.), Wood Lawn Didsbury, Man- chester (Angleterre). Bruneau (A. B.), propriétaire, Uccle. Bruno (Em.), architecte de jardins, Anvers Buchetet (Th.), peintre mouleur de fruits, Paris. Buchholtz, propriétaire, Ixelles. Burm (Ernest), керы Zele. Burvenich (О.), Gendbrugge. Buss (G.), constr сни de serres, Gand. Busse (H.), horticulteur, Bréme (Allemagne). Buysse (Francois), hortieultenr, Meirelbeke. C. Campens Miele De a Camus ( Alfred), T 4 саваа ae: membre du conseil | d'adm. de la Soc. royale d’agric., Gand. Canon (Louis), horticulteur, Mont-St-Amand. Capeinick, horticulteur-pépiniériste, Gand. | Cardon (Evariste), propriétaire, Gand. Carriére (E.), rédacteur en chef de la Revue horticole, Paris. 3 Castelyn n (Ch. ) chef de section à l'Etablisse- | ment Van Houtte, Ledeberg. 4 Cattoor (Joseph), Eecloo. Cercle horticole du Nord : Présid. M. Schlach- ter, secrétaire-général M. L. e, Lille. Nivelles-Posschier, secré Chaber (André), Montpellier (Hér ault). Chantin, horticulteur, Monti 'ouge, Paris. Chantin (Aug.) fils, тен, Рагїв. Chapuis (А1.), Hodimont. Chenu (Jules), Pa. Paris. — XXXVII — Choné (C. F.), Ber Claeys (Pierre), Bee -champétre, Gendbrugge. Claus TE cg iétaire, Meirelbs ke. Clerbois (J. Cloetens Sech Se Sieg CG: Coene, horticulteur, — Colbrant (Pierre), G Collége des “Bourgmestre et Кеке de la ville d'Y Gare Bastien Huy. Colman (Ed.), Gendbrugge. соры (Adolphe), Gendbrugge. Columbien, horticulteur, Gand. Conseil du Cornice agricole de rg (Italie). Consoli (Gaetano), Brescia (Italie Coppieters (J. B.), jardinier, Sa Cornelis (Е.), hortic., St-Gilles-lez-Termonde. Cornelis (Р.) et fils, horticulteurs, Meirelbeke. Cornet, Huy Courion (Ch. Ж Mouscron. Courteaud, négoc. en vins, Libourne (Gironde). Courtois (М. J.), vice-président de la Société @horticult. et de viticulture d’Eure-et-Loir. Coutout (Emile), Blois (Loir-et-Cher). Cram (Ach.), Bruges. Crépin (F.), directeur du Jardin botanique, membre de WEST. Bruxelles. Crokaert (Oscar), G Croux et fils, Ee et pépiniéristes, Aulnay lez-Sceaux (Seine). Curty (César), propriétaire, Lokeren. Cumont (C.), propriétaire, Alost Cumont (Уа1.), кесене Alost. Cus (Oscar), archi de jardins, La Louvière. Cusin um 8 au parc de la Tête = Lyon (Rhone). Daems (Liévin), Gendbr ‘ugge. па 5. Jalta (Crimée). Danzanvilliers (Eug.), jardinier, Rennes (Ше- psr e). Da Rocha (A. Xavier), Rio-de-Janeiro (Brésil). Dar in (Mathieu), Hu we وم په وې‎ Ledeberg. D'A ecrétaire de la Société ] votre Malines De Aywas (Chevalier), Btecown (Gallicie). De Behault de Warelles (Arthur), ргор., Mons. De сәуле ss (Baron J.), propriétaire, Carls- ruhe (Bad De Blondel = Beauregard (Baron), Viane. De Bock (Léopold), horticulteur, Gan ‚ propriétaire, Mons. De Bruyker (Constant), chef- vér сда l'Éta- blissement Van Houtte, Ledebe Decaisne (J)., directeur du Muséum, Pari De Campo Porto (Antonio José), qnia (Por- tugal) De Cannart d'Hamale, sén., prés. de la Fédérat. des sociétés d’horticult. de Belgique, Malines. De Castro EG (M. H.), Rio-de-Janeiro (Brésil). De Clereq (Guillaume), Anvers. De Cock (Aug.), horticulteur, Gendbrugge. De Cock үзеді horticulteur, Ledeherg. ecrét. commun ам, brit Decraen-Longhé, horticulteur, Bruxelles. De Damseaux (Ed.), président de la Société agricole et horticole du Hainaut, Mons. De Gargau (Ch.), Luxembourg. Degey-Maréchal, vice-président de la Société des jardiniers et vignerons, e De Graet-Bracq, propriétaire, Gand. De Graeve (J. B.), commis- жуту à l'Eta- blissement Van Houtte, Gendbrugge. De Groot (P.), hort., Steenbrugge-lez-Bruges. De Guchteneére (Ch.), bourgm., Gendbrugge. Dehmel, Gross-Glogau Aere De Hr uby (Baron), Peckau (Boh De Jonge van zg própridtaiee, Oost- kapelle (Pays-R De Kerchove de — (Rodolphe), pro- priétaire, : De Kerchove d'Ousselghem, propriétaire, Gand. De Kneef (J.), horticulteur, Gendbrugge. e la Devansaye (A.), au Fresne (Maine-et- oire). De la Kethulle (Ph.), Beveren, Waes. Delange (Ed.), horticulteur, Gand. Delaruye (Louis), dd Gand. Delaruve (Me Thérèse), G Delaruye-Caluward, per Gan Delaruye-Cardon (L.), horticulteur, تعن‎ ourt (Francois), Ath. Delesalle (Henri), hortic., Thumesnil (Nord). Deleuil (J.- -Ве), horticulteur, Marseille (Bou- ches-du-Rhône). De Lichtervelde (Comte pmpra Gand. Del Marmol, Prés. de la Soc. h amur. Delmée ( Fortuny, ora, ment. Dot (Jules), horticulteur, Meirelbeke. чаа ге (Ad.), horticulteur, Meirelbeke. а directeur де la 27227 де 1а Вал- que de l’Algérie, Alge De Lucena (Jose Martino, Lisbonne (Рог- tuga De نو غو‎ (Ch.), consul-général, Bréme (Allemagne). De eenig (R.), б De Meester de ng (Mme la douairière), бедерге өн Gand. — xXtvHI -- De Mesmaker, Jean, Bruxelles. De Meter (Alphonse), Gand. De Meter (F.), jard. à l'Etab.Van Houtte, Gand. De Meyer (L.), nO Gand. De Mil (D.), Ledeb De Miranda (José Жош Rodrigues), Rio-de- Janeiro (Brésil). De Moerloose (J.), cons. comm., › Gendbrugge. Demoor, vétérinaire, Alost. Demoulin (G.), prés. de = Soc. d’hort., Mons. De Nève (Chevalier Ed. Д E opriétair e, Gand. De Nieulant (Vicomte), G Denys-Drabben, négoe. en سور‎ Bruxelles. De Paepe (Jean), Ledebe De Pannemaeker (P.) АА lithographe, Ledeberg. De Pauw, notaire, Alos De Pierpont, propr gece Еріпо De Poorter, propriétaire, Door ынаны De Potter (Brunon), Gand. De Potter (P.), horticult. و‎ Beveren-Audenarde. Depré (Jules), Ledeberg. De Puydt(P. Е. eng de la Société royale @horticulture, Mons Dereu A р propriétair = kaykaa Derudder (Frédéric), Gendbru Der ussy, architecte de hee arm (Saóne- et-Loire). Derweduwe (Francois), Ledeberg. Derweduwe (Polydore), Ledeberg. De Ryck, propriétaire, Alost. De Saegher (F.), horticulteur, Gand. e Desbois (F.) ei Cie, horticult. کو لد‎ Пе و‎ tee pépiniériste, Wette De Schaepmeester, jardinier, Uccle. De Schryver (Paul), horticulteur. Р; Desfossé-Thuillier et fils, horts. Or اا‎ Désiré i ules), Ledeberg De Smet (Ch.), propriétaire à Gand. Desmet (Félix), G. De Smet (J.), pr Ger е, Maldegem De Smet (Louis), horticulteur , Ledeberg. De Smet (Romain), horticulteur, Ledeberg a cedet Wilde (L.), hortieulteur, Mont- -А d. De Souza Meirelles (J. P.), Rio-de-Janeiro (Brésil). De Swert (Jean), A De Taye (F.), chef i section à PEtablissement Van Houtte, Gendbru horticulteur, Molenbeek-St- De Vestel (B.), Bruges Devis (Ch.), jard. chef a au Jardin bot., Malines. De Vos (Camille), Gand. De Vos (Constant), fabricant, Gan De Vriend (Théodore), jardinier chez M. A. de Warelles, à Quévy. Devriese (Lievin), Ledebe , Gand. De Witte (J.), horticulteur, Gand. De Zutter (Léon), Bruges. Dhaene (Ad.), horticulteur, Se ld Dhaens-Ver gen te n, Wae D’haese (Ed.), б d’ Hane- ور‎ us: (Comte), propriét., Gand. Diaz (Francesco), Séville (Espagne Dismorr (J. S.), Steward House, ‘Gravesend (Angleterre). Dixon (Е. 5.), Guines (Pas-de-Calais). Dommer (Prosper), négociant, Alost. Doublet (Charles), Gan Doucet (H.), propriétaire, Bruxelles. Drawiel, horticulteur, Berlin. Druard (Firmin), propriétaire, Ecaussines. Duchartre, membre de l’Institut, Paris. Duchateau (N.), Huy. Ducaju, Meulestede. Dudok-de Wit, propriétaire, Amsterdam (Pays- as). “e= (Arthur), Douai жасы Dumon de Menten de Horne, propr., Bruges. Deore | (Edmond) ; propriétaire, Bruxelles. i Dutry-Colson, fabricant de machines agricoles et horticoles, Gand. Duval (L.), horticulteur, Versailles a Docent, Byloswei, Copenhague (Da- nemark). E. Eeckhaute (Е.), St-Denis- Westrem. Eeckhaute (Louis), hort., St-Denis- Westrem. рова, chef de желің à l’Etablissement n Houtte, Gendbru Elsier وو بس‎ Stalle sous Uccle. . Emmerich (L. A.), Strasbourg (Alsace). Espagne (Lambert), jard.-entrep., Schaerbeek. F. Fays (Baron Alb.), Lille (Nord). Fievez (Jules), jardinier chez M. de Quanter, Jolimont. Fillion (J. M.), à la demi-lune, Lyon (Rhône). 00 толы, а М. Pynaert (Ed.), Gand. Foret (Emile), Ledebe Fortie (B.), hor Gisitesr. ‚ Gand. Foullien (E.), Andenelle. — XXXIX =- Foullien (F.), Hu Franceschini, notaire, Fosses. Françoise (Adolphe), Caen (Calvados). Fremicourt, Crévecceur (Nord). Fritze (Aug.), Bréme (Allemagne Froebel et Cie, horticulteurs, lez-Zurich (Suisse). Wësse. Ө. Gabriel (Francois), Gendbrugge. Gaillard, horticulteur, Galesloot (Таса. P. R. h pépiniér., Amsterdam. Galle (Camille), Melle. Galle (Charles), Melle. Galle (Désiré), Gendbrug Galoppin (L.) et fils, парна L Gaudy (Dr Jules), présiden trale d’arboriculture, ана Bruxelles Gaujard (Nar FE horticulteur ٢ Ledeberg. Gauthier (R. R.), P Gazelle zt fils, rupi Gand Geerts (J.), horticulteur -pépiniér iste, H жәен Сеігпаегі (В.), horticulteur, Sleidin Georges (Mme Ve), Neuilly-sur-Sein Gerard (Polyd.), employé du tT Ledeber Gerstenberg, membre du Conseil des travaux publics, Berlin. Ghersi (Francisco), (Espagne). Ghislain (Henri), Ledeb Ghys (P.) et er te. Gand. Gilbert, Passy-Paris. Gilbert (Ch.), président de la Société de pomo- ie, Anvers. Gillekens (L. G.), directeur de l'Ecole d'horti- culture de l’état, Vilvorde. Gillis (Joseph), Huy. Gillon, consul de Costa Rica,St-Josse-ten- -Noode, elles. rux Gilson De chef de culture au domaine de ren besos] ipe Mies -de-Calais). Godin (Eugéne), Marchi Goedertier pariah ы. Goeters (C. Herm.), Viersen (Prusse Govaert (F.), jardinier chez M. le бота Duchas- tel, Ronsele. Grandjean, bibliothécaire, Liége. Gräving (J. H.), Brême (Allemagne). ociété d’agriculture et de botanique du Le de Waes, St-Nicolas. Grégoire (X.), Jod оаа асаа, Firma Van Eeden, Haarlem (Pays-Bas). Guillaumain, Bruxelles. Guillon (C.), avocat, Ruremonde (Pays-Bas). Guillot fils, rosiériste, Lyon (Вһбпе). Guilmot (Edgar), doct. en méd., etc., Ledeberg. | Guilmot (Gustave), rédacteur А la Flore des Serres, Etablissement Van Hou utte, Ledeberg. Guion (Madem. Angéline), St-Quentin (Aisne). Gulynck (Pierre), horticulteur, Gand. Gyselynck fréres, imprimeurs, Gan Gyselynek (G.), horticulteur, secrétaire de la Société Ste-Dorothée, Meirelbeke. H. Haack, PEN Tréves (Prusse). Haage (J. N.), de la maison Haage et Schmidt, Erfurt (Prusse). Haenebalcke (J. B.), cons. comm., Gendbru ugge. gestos (Jean), ler pomptable à l'Etablisse- Van Houtte, Ledeber наш line huissier sudiencier Courtrai, Halbrecq (Ch.), propriétaire, ns. Hallart (Léoaard), Gendbr rugge қ Hambursin ya avocat, Charleroi. Hanot (Jos.), H Hansen (Carl), | au Jardin botanique, Copen- hague (Danemar Hanssens (Hipp.), chef de section à l’Etablisse- Ledeberg. Hast (J.), propriétaire, Lede Haut (Alex.), Емен du chemin de fer de W.), jardinier en chef de la ville de Bréme (Allemagne). Hellebuyck (Veuve) et fils, hort., Gendbrugge. а a . A.), horticulteur, Brême (Allemagne). Henicke AF rA d. horticulteur, Bréme (Alle- magne Henicke (1. D.), horticulteur, Bréme (Alle- magne). Henrion (Jacques), fabricant, Verviers Henrioulle, jardinier de M. le comte d'Oultre- ont, château de La Berlière, Li Hermans (Jos.), vice-président de ee ‘Société centrale d’arboriculture, Bruxelles. Herrebaut (J.), dessinateur à l'Établissement Van Houtte, Gendbrugge. Heynderycx (Baron), PN du cons. d'admi- nistration de 1а Soc. e d'agric., Gand. Hillebrecht, Dusseldorf bcd Hillegeer fils, négociant, Beveren. Hillegoom et fils, Haarlem sre Hillioz, St.-Genèse-Laval (Mayenne). Hirsch — Огай, Pss iine И Ober- : rafenegg (Autriche Hóckel (Charles), St-Péters urg. Hoffmann (Julius), eod ii Berlin. Hogghé (L.), conseiller commun., Gendbrugge. Hoogstoel (Félix), ehez M. gres ,imprimeur, d. Hordebise (J. N.), chef de m Hodimont. Houtave, instituteur, Damm Hoyer SE Rio-de-Janeiro (Brésil). Hugé (Nicolas), M Hulin (Ch.), mails communal, Gand. Hye сета Lieber е, бапа. Нуе-Ноу е du conseil de la Société دن‎ les Gand. f. lde (А.), Ruysselede. Impens (Charles), Ledeberg Inghelrelst (L.), intendant au chateau de Isselée, instituteur, Damme. J. Jadot (Lambert), Huy Jadoul, directeur ge plantations de la ville de Lille (Nord). Jacob-Makoy et Cie, horticulteurs, Liége. Jacquier, pépiniériste, à Montplaisir-Lyon опе). Jamagne (Е.), Huy. Jamain (H.), horticulteur, Paris. Janssens (Charles), Ledeberg. Jardiniers (Les) de М. le baron de Rothschild, Ferriéres (Seine-et-Marne). hor ticulteur, Dedems-‏ وو سوه وم د vaart (Pays-B‏ Joossens (J. Jornal Horticultura pates, pee m gal) teur en Bac? : < propriétaire, Vervie : ) айланы Naarden “eng K. Kegeljan, banquier, Namur Kerkvoorde (C.), pépiniériste, Wetteren. Keyzer (Victor), Ledeberg. ittel, horticulteur, Bréme (Allemagne). Kluppel (J. < chateau de Vollánhove, Utrecht (Pays-B Knapp (Ferd. horticulteur ,Bréme( Allemagne). Knoop (D. D.), Bréme (Allema gne). Knoop (L.), Bréme (Allemagne um Koch (Karl), professeur de botanique à l'Uni- versité de Berlin. Kort (A.), jard. chef au chát. de Cruyshautem. Кбапескег (Ferdinand), correspondant аПе- à l'Etablissement Van Houtte, Lede- berg. Krelage ah Н.) et fils, horticulteurs, Haarlem (Pays-Ba Krouel (J. R. ), horticulteur, Bréme Alema а | Kruyff (L.), Sassenheim (Pays-Bas). Kruly-Verbrugge, Rotterdam (Pays-Bas). L. Lachner (Carl), horticulteur, Berlin Lacquement (Alex. ), chef de atelier de ва à l'Etablissement Van Houtte, Ledehei Laforcade, jardinier principal de la ville, Pari is. Laleux (Alph.), propriétaire, Quévy-le-Grand. Lamarche de Rossius (Oscar), Lancksweert (Fr.), horticulteur, Lange (L. А.), correspondant anglais à l'Eta- blissement Van Houtte, eent Langenaerde (Pierre), Gendbr Laurentius (Fréd.), horticult. , Crefeld (Prusse). Lavallée (А.), secrétaire-génér al de la Société centrale d’ horticulture = Егапсе, Рагів. Le Васа (F.), Веуегеп, Wae D Van Paemel, négociant, Gand. ciété d’agri- culture et de botanique du ch де Waes. Legein (Е.), horticulteur, Bru Legrand (Louis), de la аа Wallem et Legrand, horticulteur, Ledeberg. Legrand-van Loo, propriétaire, Gand. Legrelle-d’ Hanis (Mme), prop., Berchem, Anve Lehane (C.), secrétaire de la с royale d'agriculture et d'horticulture, Verv Lemoine Sree за ‚ Хапсу مت‎ Lille. Lemyé (Albéric), pépiniériste, Péruwelz. Lercangée (L.), Ledeberg. Leroux (Bernard), jardinier, Wachtebeke. 3 Les enfants, pépiniéristes, = ire а ). et tils, horticulteurs, Yvry-sur-Seine. Lhoést, directeur-adjoint du Jardin zoologique d'Anvers. Lille (Léonard), marchand grainier, Lyon. Linden (J.) pére, horticulteur, Gand. Lippens, horticulteur, Gand. Lippens (Ch.) fils, horticulteur, Gand. Lohmann (Joh. G.), Bréme (Allemagne). Lombard (Aug.) jardinier chez M. Renard, Fresnes, lez-Cond ord). Looy mans (J.) et C^, à Eindhove (Pays-Bas). Looymans (J. P.) et fils, pépiniéristes, Ouden- bosch (Pays-Bas). Lopes Anjo (J. F.), Rio-de-Janeiro (Brésil). Lorberg, pépiniériste, Berlin — KLE — Louis (H.), Bruxelles. Lucas (Dr), directeur de l'institut pomologique, Reutlingen (Wurtemberg). Luizet père et fils, horticult., Ecully (Rhône). Luppis (F.), Ferrare (Italie): Lybaert (P.), horticulteur, Ledeberg. M. Maatschappij van Land- еп hovingbouw, Ledeberg. Macker (Mad. Louise), née de Latour, Tain (Dróme). Maenhaut-Cardon (G.), horticulteur, Gand. Maenhout, horticulteur, Gand. Maenhout (Veuve L.), horticulteur, Gand. Maertens (E.), le sie Gendbr ugge. Maghé, jardinier, Peiss Tours Marchand (F.), it de section à l'Etablisse- ment Van Houtte, see i, Marchand (P.), gardener at M. . V. Cock- croft’s Westport, Соза; (États. -Unis). Marchandise (J.), jardinier chef, Bovelingen. . Marie et Treyve, horticult., Moulins (Allier). Marién (E.), Bruges Maringer, architecte-paysagiste, Bomal. Antonio), Trieste (Autriche). Maso Trieste (Chevalier), Padoue pores Liége. Massange de Louvrex (Ferd.), , Liége. Massimont (F.), hortic., Schaer рой. бешкейде Mathieu (Louis), hor ticulteur, Berlin Mathieu (J. О.), Passy, Paris. OD г Bauff Mayer (E.),Garten-Inspector, Carr dhe (Bade). Mechelynck (Oscar), propriétaire, Gan Meirschaert (Fr.), jard. chez M. de Cannaert, elle. Melchers (A. W.), Bréme (Allemagne). Menegazzoli (Giuseppe), Vérone (Italie). Mercier (Omer), propriétaire, Peissant Metz et Cie, к istes, ш їп. Michiels (Fr.), Beveren, Millet (Hipp. À pêpiniériste, ik Moerman (C. Moerman (озор па Molles Le سه‎ de Serret (Comte), Bruges. Mongenot (Ch.) fils, horticulteur, Luxeuil (anteca Mier. Moreels (J. B.), horticulteur, Gand. Morel, Marseille (Bouches-du-Rhône). Morel (А.), maître de verreries, Lodelinsart. Morren (Ed ), profess. à l'Université de Liége. Mortelmans ( oim ), Villa Mylius, Blevio, Lago di Como (Italie) Mortier (M.), rade} Moser (J. J.), hort., Versailles (Seine-et-Oise). Mosisch (E.), horticulteur , Treptow (Prusse). Müller (Asmuth), horticulteur, Bréme (Alle- agne). Müller (F.), horticulteur, Brême (Allemagne), Muys (Joseph), Gand. N. Neher et Mertens, hort., Neyt (Casimir), ep ép Neyt (Henri), Gendbru Nicaise (P.), e Niepraschk (Ё.), direotéor n Jar din de Flora, ologne (Prusse). Ber (ой, Moen. Schaffhouse (Suisse). , Ledeb va Vers schaifelt in dud. O. Oliveira Real (M. R.), Rio-de-Janeiro (Brésil). Olivier (P. H.), président de la Société royale d'horticulture et d'agriculture de Verviers. Onghena, fabricant, Gand. Ordeman (N. A.), orient, Bréme (Alle- magne). Or > (H.), Brëme (Allemagne). Ortgies (E.), jardinier chef au Jardin bota- nique, Zurich (Suisse). , Ledeberg. Р, Pailtre (Louis), Huy Pauli (Ad.), professeur à l'Université, Gand. Pecsteen (Baron Arthur), Président de la Société des jardiniers réunis, Bruges Peeters et fils, horticulteurs, Bruxelles. Peleeheid, Verviers. Pelizaeus (Edouard), négociant, Gand. Pellier (Alfred), Le Mans (Sarthe). Pernot-Minne, fabricant, esee ate Pesty (Pierre), Orléans (Lo ae Pirola (1.), ы ег, Milan (Ital ie). Planchon (J. E.), Directeur de l'Ecole de phar- Po 252 Елы Melle. Gand Pourbaix (Florimond), ‘har ticulteur, Mons. Pourbaix (J.), horticulteur, Mons vi ' Ab. R. Raes, Gendbrugge. Raes (Ch.), chef de section à 145 Van Houtte, Gendbrugge. Rafarin, jardinier principal de la ville de Paris. Ramey (Eug. ris Rampon Me Yo. Montplaisir, Gei? (Rhone). Rarich (С. L.), horticult., Brême (Allemagne). Regel (Dr), recteur don مید وز‎ Impériaux, St-Pétersb Reimann (E. W. 7 rentier, Berlin. Remot (Al.), На ау. Renaers, propriétaire, Paif Renaud de P'isiminville, a. Moulins (Allier). Rendatler (Mme) et son со М. Bertier-Ren- datler, horticulteurs, Nan Reuter, ioo mart Potsdam, به‎ pak aie Reverchon (L u Revista de Horticaliwra, Rio-de-J aneiro » (Brésil). Rigaux (Alex.), président de la Société des Шш et vignerons, Нау Riviere (Aug.), Paris. Бас trésorier de la "و‎ d'horticulture pratique du Rhóne, Robillar d (F.), hor a Cabana i Grao de n méd., Saint-Trond. Roekens (Phil.), агаа» du pépiniéres de erek, lez-Vilvorde. я (Théodore), Ledeberg. Roelens (D.), Gand. Roels (H.), Ze егеп; -Roempler (Louis), horticult. dieti: Aeris дық Rogier (Ch.), ministre d'Etat, Bru Ronchaine (Jean), secrétaire de te Société des jardiniers et vignerons, Huy Ronnberg (A.), dir air général de l’agricul- ture, Bruxelles. Rosseels (E.) ainé, archit. de jardins, Louvain. Rothermund (A. W.), négociant, Bréme (Alle- magne). Roujas, capit. en retr., au Mas-d’Azil (Ariége). Roville, propriétaire, Gerbewiller (Alsace). Roy (Aug.), horticulteur, Paris. Б. Es du Val,St-Germain (Seine-et-Oise). Salmon (Н. A.), Hollywood, Portshead, Som- mersetshire (Angleterre). Samsoen-Nollet, (J.), négoc. en graines, Gand. Savoye (J. B.), horticulteur, Paris Scharmer, Damewisch (Holst pia). Schepens (J. B.), horticulteur, Gand. Schepens (Pierre), Ledeberg. Schepper (Pierre), Ledeberg. Schietse, instituteur en chef, Middelbourg (Flandre orientale). Schmelzer, Tréves (Prusse). Pine (E.), de la maison Haage et Schmidt, furt (Prusse). Bee (Alph.), б Schwartz (J.), ныне Lyon. Schroeder (С. А.), Sherespondant allemand & l'Établissement Van Houtte, Lichtenberg, 7- 5-2. (2. ), Bréme (Allemagne). mon-Louis frères, hortic., Metz (Lorraine). Sir aux (Aug.), directeur du pare, Enghien Siraux (Aimé), Enghien. Slingsby van Hoven (Е. J. J.), propriétaire, Slock (Auguste), Ledeberg. sue: ац, chef. ed à l'Etablisse- t Van Houtte, Ledeb Société agricole et hor шесе Se Beveren, Waes. Société agricole et horticole Dodonée, Uccle. Société d’agriculture et de botanique du Pays de Waes, Saint-Nicolas. Société l’Avenir horticole de Belgique, Gand. Société centrale еле du département de Ја Seine-infér Société centrale d’ шора ныс de France Société des Confér. agric. et hortic. d’ Ixelles gi in == “s asp. jardiniers et vignerons éun Société Flora, Erfurt (V; ыыы Société d'horticulture de ГА Société d’horticulture de Brême "ҮГЕТ Société d’horticulture du canton de Vau Lausanne (Suisse). Société horticole d'Epernay (Се Lambertye, Présiden Société d'hovkieuitare de Hambourg-Altona. (Souscription collective des membres) Société d'hor GE Fest Hasselt. (Souscription. collective de 30 m es). Société d'hortieult. d eeh (Dr А. Sicard vice-président). Société d'hortieulture pratique du Rhône. (М. Rivoire trésorier). cary d’horticulture de Soissons. (Souscrip- es membres du Bureau Société hortic. et agric. à ولهو‎ (М. Simon secrétaire-général). Société d’hort. et d'hist. naturelle de l'Hérault. Société ты ticulture et de viticulture d’Eure- et-Loi Société d jardiniers réunis, Bruges. Société maraîchère de Tihange, Huy. Société néerlandaise d’horticult., Amsterdam as). (Pays- Société royale de Flore, Bruxelles. Société royale linneenne de Bruxelles (Comité de Rédaction du Bulletin). Sommen (Joseph), Gerbewiller (Alsace). жекеге د‎ dC ш aaee Soupert et Notting, rosiéristes, Luxembourg. Soupart (Dr), recteur à l'Université de Gand. Spae (Е. J.), horticulteur, Gand. Spae (Veuve), hor ticulteur, Gand. Spae-Vandermeulen (L.), horticulteur, Gand. Späth, horticulteur, Berlin. St-Quentin, major commandant du génie, ‘ai (Nord). Steurbaut (Charles), Ledeberg. Steurbaut (Florent), Ledeber Steyaert (François), jardinier ‘chez M. Morel, Oostacker. Stéven (A. B.) pues 3900, Stevens (Eugène ), Gend Story (Edm.), кейнде, Gand. Strauch (F.), superintendent, Spring Grove Cemetery, Cincinnati (Etats-Unis Stroehmer (Waldemar), оле ches M. F. Massange de Louvrex, Struelens, confiseur, umen. Stuart (Jean Bernard), Gand T. Tavares (J. Е.), Rio-de-Janeiro (Brésil). Teerlinck (J.), à l'Etablissement Van Houtte, Temmerman, horticulteur, Mont-St-Amand. Temmerman, chef de culture, Zillebeke. Thihaut et Keteleer, horticult., Sceaux (Seine). Thys (J.), jardinier, Verlinghen (Nord). Tjeenk (Н. F.), Amsterdam (Pays-Bas). Tonel (Jean), propriét., ancien hortic., Mexico. Transon fréres, horticulteurs, Orléans (Loiret). Tricotel, Paris Trillier (Alf.), Huy. Truffaut bet А.), кесш teur, Versailles (Seine- et-Oise). Tschaker t (Docteur E.), Bruges Turner (J.), chef de culture, Le Roeulx. Tyge Rothe, directeur des jardins royaux et de l'Ecole d’hortic. de Rosenborg, Copenhague (Danemark). Ullmann, secrétaire de la Société horticole et agri doutes Dodonée, Uccle V. Van Acken (A. V.), d Gand. Van Acker (Auguste), Lede Ve an Acker (L.), horticulteur, "Mont-St- Amand. Meirelhek Van Cuyck (c. ), Wetteren. and. Van ro (E. Y ут fils, horticulteurs, Van Damme (Charles), Ledeberg. Van Damme (Hippolyte), jardinier, Lierde- Ste-Marie. Van de Casteele (J.), Ro a Vanden Abeele, Gan Vanden Abéole ао Bruxel Vanden Berghe (Ed. h er en di w Société d’horticulture, Courtrai. Van den Вот (Ch. ), deg ; Vanden Borre, chef de cult., Trévise (Italie). Vanden Heede (Ad.), horticulteur, Lille (Nord). Vanden Heede (Gust.), horticulteur, Gand Vande Putte (Dominique), hortic., Meirelbeke. Vande Putte (Jean), Ledeberg. Vande Putte (Pierre), construct., Gendbrugge. Vander Colme (А.), Dunkerque (Nord). Vander Eeken (Baptiste), Gand Vanderkindere (Léon), professeur à l'Univer- sité de Bruxelles, cons. provincial, Uccle. Vander Laan, و‎ al = Haye(Pays-Bas). Vander Linden (H.), A Vander Meersch frères, кезе? ulteurs, Gand. Vander Meulen, hor ticulteur, Br axelles. Van der Schoot (R. D.) et fils, Hillegom (Pays- Bas Vander Swaelinen, horticulteur, Van de Velde, cenae ies Van de Velde (н. LT Van de Wachter, Mg Vande Walle (Leo) е* Basyn (P.), hort., Gand. Van Driessche-Leys, hortieulteur, Gand. Van Eeckhaute (G.), Gendbrugge. Van Eeckhaute (Ch.), chef de Ed à l'Etablis- sement Van Houtte, Gendbrugge. Van Eeckhaute (Ј.), capri Ledeberg. Van Geert (Ch.), hortic.-pépiniériste, Anvers. Van Geert (Ch.) fils, horticulteur, Anvers. Van Haesbrouck (Fl.), 2° comptable à l'Eta- blissement Van Houtte, Gand. Van Haute, horticulteur, Gand. Vau Hecke (Charles), Ledeberg. Van Heddeghem (Jean), chef de section à l'Etablissement Van Houtte, Ledeberg. Van Herreweghe (P.), Bruges. Van Herzeele (Désiré), chef de culture, Won- delge ed ыр gem Van Hey gen (Auguste), fabricant de poteries, Wetteren Van Holle (leider е), Gendbru gge. Van Hoorebeke (Emmanuel), Langerbrugge. | Van Hulle (Ch.), (horticulteur, Meirelbeke. | Van Hyfte (B.), conseiller comm., Gendbrugge. | Van Imschoot (E ), négociant, Gand. Van Inweghe, médecin, А Evergem — НУТ — Van Laeken (Albin), Gendbrugge. Van Langenhove (La famille), Alost. Van Lemputte, instituteur, کپ‎ жет Van Lierde (Omer), Sottege Van Maldeghem (J.), chef de ‘asia а l’Eta- blissement Van Houtte, Ledeberg. Van Mieghem, vice-prés. de la Société d’agric. et de botan. du Pays de Waes, St.-Nicolas. Van Namen (Félix), administ. de 1а Soc. d’agr. et de hotan. du Pays de Waes, St-Nicolas. Van Nieuwenhuyse (Louis), Gendbrugge. Van Oostende, horticulteur, Gendbrugge. Van Oostende (J.), cons. comm., Gendbrugge. Van Ooteghem (Dr A. ),bour gmestre, Ledeberg. Van Overloop (Ch ), Beveren, Waes Van Pottelsberghe de 1а Potterie (Alfred), propriétaire, Exaerde. Van Pottelsberghe de la Potterie (J.), Gan Van Riet, horticulteur, St-Gilles, Br Sens Van Ryssel (Ch.), horticulteur, Ledeberg. Van Ryssel (J.), horticulteur, Mont-St-Amand. Van Seymortier (Carlo), chef de culture du Comice agric. de San Marco,Toscane (Italie). Van Seymortier (L.), conseiller communal, ndbrugge. Van Sieleghem, juge de paix, Dixmude Van Steene (Louis), sous-instituteur, Sysseele. Van Utberghe (J.), trés. de la Société d'agric. et de botanique du Pays de Waes, St-Nicolas. Van Volxem (Jean), propriétaire, Bruxelles, Van Vrekem-de Naeyer, Membre de la Déput. perman. de la Flandre orientale, Meerbeke. Van Wambeke (C.), agent de change, Bruxelles. Van Wassenhove (A.), propriét., Mariakerke. Van Weesemaele (Isidore), Gendbr rugge Van Zantvoorde-Latteur (C.), Mons Velleman (Pierre), Gendbru Verbessem (Ch.), conseiller pr ovineial, Gand. Verbracken (Bara: ), Beveren, Waes. Verbrugghen (O.), Hautem- St- Liévin. Vercruysen (Désiré), Ledeberg Verdier (Ch.) fils, рдай Бат, Paris. Verdier (Eug.), horticulteur, Paris. айне (Raymond), Gendbe иссе. Vereeniging Loco et Temvore, Amsterdam (Pays-Bas Verein der Ө rtner und Gartenfreunde іп Hietzing (Vienne-Autriche): président M. R. Abel, secrétaire, M. A. Katzan Vern fiir Befdrdering des Gartenbaues in Verhulst, directeur de ventes, Gand. Verleeuwen (Josse), horticulteur, Mons. Verlinden, horticulteur, Mon Verlinden (Adolphe), Мом Verlinden (Alphonse), jardi inier, Hornu. Verlinden oe jardinier, Cambrai (Nord). Vermeire (Pierre), Ledeberg Vermeulen, vice-président de la Société royale d’horticulture, Malines Vermeulen (Victor), Gand Vervaene (Dom.), horticulteur, Ledeherg, Vervaene (François), hor бешене ‚ Meirelbeke. Vervaene (Jean), horticulteur, Ledeberg. Vervaene (Joseph), horticulteur, Ledeberg. Vervaene (Polydore), chef de culture chez M. Allard, Uccle, lez- Bruxelles. Vervliet-D» Ruelle (A.), horticulteur, Laeken. Vervoort (Alphonse), Ledeberg. Veulemans (Eug.), professeur à l'Ecole d'hor- ticulture, Amsterdam (Pays-Bas). Vincke (Édouard), Bruges. Vincke (Émile), Bruges Vincke-De Jonghe, horticulteur, Bruges Vindevogel (Félix), chef de tire au Jardin botanique de l'Etat Bruxelles. Villers (J.), secrétaire de la banque de Flandre, Gand. Vilmorin-Andrieux et Cie, raines, Paris. Vlaminck (Charles), Gendbrugge. W. Waedemon (Guillaume), Gand. Waetjen (Edouard), hort. деін (Allemagne). i е). négociants еп gae). Wayez (Adolphe), ingénieur ‘civil, Braine- ’Alleud. Weiss (Jacob), jardinier chez M. le duc de Pal- mella, Lumiar, près Lisbonne (Portugal). Wesmael (F.), Ampsin. Westerman (Dr J. F.), Amsterdam (Pays-Bas). Whale (A. W.), chez M. Ernst Benary, Erfurt (Prusse). Wilder (Hon. Marshall P.), ски аса Wilderoe ET Heusde Wille (A.), G Willems Aath Ta. Willems (С.), négociant, Bru Willequet ردي‎ vice-pr ésident de la Société horticole, Вепаїх. Wiringer (A. ٧ chef de culture chez М. Philip- part, Ixelle Witcke (C.), jardinter chez M. Massange de Louvrex, Baillonville ш, be мазы al de la Société ticulture de Berlin. Witte, Wee Leide (Раув- кй Wolff (E.), agent de change, Brux Wolterbeck (R. Daniel), Set а, Wustefeld, horticulteur, Courcelles. Wyckaert frères, horticulteurs, Gand. X. Yvelin fils, à la Barre en Ouche (Eure). \ „754 „4 \ i M, ul که ||) هټم‎ bn À 8 : Off Lith. & pict. in Horto van Houiteano. not, PRITCHARDIA PACIFICA Wendl. & Seem. Serre chaude. FLORE DES SERRES ET DES JARDINS DE L'EUROPE, ANNALES GÉNÉRALES D’ HORTICULTURE. 2262 —63. PRITCHARDIA PACIFICA Sem. gr Went’ Palma. CHARACT. GENER. — Flores hermaphroditi, cylindricæ, sub- completze. igonium e campan ; 3-denticulatum, interiu 3-phyllum, phyllis basi ti uncato-cordatis, cum staminum суй atis, antice liberis lanceolatisque, Arbores erecte, inermes, frondibus flabelli- En reprenant, dans la FLORE DES SERRES ET DES JARDINS DE L'EUROPE, ma plume d'il y a vingt ans, je ne puis détacher ma pensée de l'homme qui fut le créateur et Ате de ce beau recueil. La FLoRE, alors méme que d'autres la rédigeaient, c'était encore Van Houtte et Van Houtte tout entier. Organisation matérielle, inspiration latente, action directe, tout y portait lempreinte de ses qualités et, j'ose- rai le dire sans crainte de blesser défauts fatalement natures ui dépassent la moyenne de la banale médiocrité. Chez notre ami, le goüt devenait vite passion; l'enthousiasme pour le beau se traduisait en élans trop vifs pour ne pas sembler parfois excessifs; la verve du langage dépassait souvent cette limite que les délicats regardent, non sans raison, J'ormibus, palmatisectis, petiolis inermibus, spa- dicibus lateralibus, longe pedunculatis, panicu- lato-duplicato vel triplicato-ramosis. — B. Sg MANN, Fl. vit., p. 273, fide ANDRÉ. CHARACT. SPECIF. — Frondium segmenta circa 90; bacc; magnitudine fructus Pruni зріпоѕе. Pritchardia pacifica, B. SEEMANN et ‚ WENDLAND, in Bonpl., vol. IX (1861), p. 260 et vol. X (1862), pp. 157-310, tab. 15, fide ANDRÉ. — B. SEEMANN, Fl. Vit., p. 273, tab. LX (hie iterata). — ANDRE, in Illustr. hortic., 3me sér.,vol.V (février 1874), pp. 27-28, tab. CLXI (е specimine juniore). comme une barrière posée par le goût aux exubérances de la pensée. Mais aussi, quelle puissance donne à ces natures intensives la liberté même de leurs allures ! On l’avait bien vu dans le succès de l’œuvre multiple de Van Houtte. Mélant constamment à ses in- térêts commerciaux ses goûts et ses fantaisies d’amateur, il lui fallait un organe à lui pour épancher au dehors l'ardeur intérieure qui le dévorait. Ses amis tremblaient en le voyant mille fois exposer sa prudence de chef d'une maison colossale, en étendant outre mesure son activité fiévreuse et ses désirs de tout embrasser. Et pourtant, ces craintes se dissipaient en voyant le succès final couronner tant de har- diesses. Ceux-là se rassuraient surtout qui savaient quelle inspiration cachée, sage, modeste etdiscréte, contenait, dans de justes bornes, ces mouvements d'une “ 2 PRITCHARDIA PACIFICA SEEM. ET WENDL. ardeur toujours bouillonnante : les inti- mes seuls l'ont vue à l’œuvre, cette in- fluence douce de formes, mais puissante par ses effets que le féminin exerce sur la forte virilité. Aujourd'hui méme, l’œuvre du chef est si bien assise qu'elle a pu lui survivre et se continuer sans défaillance. Je parle de l'euvre com- merciale et je voudrais ajouter l’œuvre iconographique qui en est le complé- ment; mais je sens trop quel vide laisse, à cet égard, l'absence du maitre pour oser croire que ses amis, même ceux qui, comme moi, se font un devoir de repren- dre une collaboration longtemps sus- pendue, sauront suffire à une si lourde tache J’ai là, devant moi, les notes qui, rassemblées par Van Houtte, étaient comme des membres épars destinés à prendre un corps. En recueillant cette sorte d'héritage, je voisencore mon pau- vre ami, tel que je l'avais retrouvé en avril 1876, quelques jours avant sa mort, déjà miné par la souffrance, hale- tant,épuisé, mais debout au milieu de ses notes et de ses dessins de plantes, pré- sidant de son cabinet anx mouvements de ce vaste organisme oi les plus belles productions végétales convergeaient de ous les points du globe, pour se ré- pandre, multipliées, transformées et embellies, dans les jardins du monde entier. Voilà le souvenir que je veux garder de Van Houtte, un créateur dans son genre, un artiste éminent en horti- culture, amoureux de n œuvre, ardent jusqu’au fanatisme, puissant au travail, irrégulier d’allures, mais tenace en ses desseins, un de ceux qui meu- rent sur la brêche, mais qui peuvent dire qu'ils n’ont pas vécu et lutté en vain; il avait, par dessus tout, ce qui fait vivre d'une vie intense, ce qui inspire, ce qui crée : l'enthousiasme, le feu sacré. Et maintenant, ce devoir de cœur satisfait, passons à l'objet dont la belle image a 08 frapper tous les regards, au splendide Pritchardia pacifica. Les espèces, peu nombreuses, de ce genre appartiennent toutes à la flore polyné- sienne : le pacifica, en particulier, fut découvert aux iles Fidji ou Viti, par feu le botaniste-voyageur Berthold Seemann, qui l'introduisit de graines en Australie et en Europe. C'est un arbre très-élégant, à stipe droit et uni, atteignant environ 10 métres de haut et couronné d'un bouquet de frondes en éventail. Les jeunes sujets qu'on en connait en Europe ont fait sensation par la beauté de leur port et de leur feuillage. Le pétiole des feuilles est revétu, à sa face interne, de petites squamules blanchátres; le limbe lui- méme, couvert d'abord d'un duvet fugace jaune grisdtre, représente un large disque frangé sur le bord de dents étroites et peu profondes, et rayé de plis qui convergent les uns vers le pé- tiole, les autres vers une cóte mediane, ce qui fait que la forme d'éventail s’y combine, à un faible degré, avec la , . ` regimes à branches raides, chargés d’abord de fleurs brunâtres, puis de petites baies arrondies, rappelant, pour сеш; le fruit du Prunellier des aies. Notre planche est une reproduction de celle que Seemann a publiée de la plante adulte dans sa Flora vitiensis : dessin d'ensemble de Fitch, analyse de М. Н. Wendland. Il est permis, dans certains cas, d'anticiper sur la floraison d’une espèce cultivée, pour donner aux amateurs qui la possèdent à l’état jeune, l'idée et l’avant-goût de ce qu'elle sera, pour eux, à l’âge de sa complète évolu- tion. Ici, du reste, le présent est un gage sür de l'avenir, et l'état juvénile, tel que nos serrés le connaissent, est déjà si beau qu'on peut attendre, sans trop d'impatience, la période où lappa- rition des fleurs et des fruits mar- quera la phase adulte de cet arbre d’ornement. o / ۸ y nue Së GG vi E x Ma s» a» "t RN A ME La AE ah A ҮН Gah Wie nl cn, j Wa OW bith. & pret. in Horto lin Шон Рато ALSOPHILA GLAUCA J. Sm. ALSOPHILA CONTAMINANS Mall. Archipel indien. Serre chaud b 2264—65. ALSOPHILA GLAUCA J. Smits. Filices. CHARACT. Шала, -- Sporangia іп recep- taculo globos pilis squamisve laceris receptac Filices сағы е arborescentes, inter tropicos utriusque orbi n Australasia TEN obvie, окан нында REED Alsophila R. BROWN, Prodr., 158. Hook. t : et GREV., Ic., t. 213- 215. Mart, Pl. crypt. bras. 62, t. 37-51. Cyath SWARTZ et ост. — و‎ ni K پګ‎ i; PO. Cyathea villosa, Hu et Вохрі.. — Trichop- teris PRES elic. pe 172. SCHOTT., Gen Filic., fasc. 1, t. 5. Amphidesmium SCHOTT, l.c. in not. (Hook. et GREV. 1с., t. 232). — Arachniodes Lette a Jav., Il, 241. — Ste BLU . pl. Jav., Ik, 249. em وب پو ې‎ ne 652 (1). CHARACT. SP — À. sign tine fron- 0 oblongo-lanceolati egmentis oblongis falcatis, fertilibus angustio- zu m fere totum tegentibus, pilis cap- sulis "d Hoox. (anglice). Alsophila glauca, J. SMITH, Hook. Journ. Bot., ІП, 419. Cunoopnona GLauca, BLUME, Enum. Fil. Jav., p. 243. 1) On trouve encore dans les Genera of Ferns, de Th. ,comme I d'Alsophila, R. Br. 231810: 1822 Iaplophlebia ymonostegia, 7. Sm. “л » tia. a, J. رب ټم د Nei‏ په . oso, Liebm., 1848. CYATHEA GLAUCA ? BORY. ALSOPHILA CONTAMINANS, WaLLICH, Cat. in Indice YPODIUM CONTAMINANS, WALL., 7% herb. мот руден 1823), по 320 (1). (1) V Меры و‎ i Sm., ‚ Hook. ce тп. с ПІ, Id., Lond. Journ. Bot., I, 666. — Ja va (Zo ‚ 18978, “2550, 2511); Molueeas; Philippines (Cuming, m 191); Pen N. Guinea (Barclay, 3576) ; cae : Sylhet. Alsophila Шаш, Fée, nia N. ES › ХІХ, supp., 465. sophila mi و‎ es Gr турі, Вга -- Fée, Gen. Goldm., Nov. Act., е: Cat., VI, 985. -- نه‎ Lis nn. وه‎ XXIII, 220. — "Presl., Die Gefassb., ç 8 -- Hsskl., Kew Journ Bot 4., ҮП, 323. Alsophila Blumei, Kze, Ms., olim. Alsophila-spinosa, KI., Ms., Pl. Hoffmansegg. Merc de "tap Presl., * Die Gefassb., 35, note (Cum. 91). — Fée, Gen., 346 Alsophila Smithiana, Presl., (Cuin. 71). — Fée, Gen., 3% Als ag Wallic hiana, Presl., Die Gefassb., 34, t. 7, fig. & Tent., 61. — Hook., Sp. Set E ier dE glauca, ВІ. Ғ. ыс, НВ. ypodium peint Wall., Cat., 320. — Ё. acum — Philipp pines (Cuming, 3 Alecphila « geen د8‎ Зе s ' Fi. I, Alsophila Sages е sl., Die ple 35 еі Ебе, беп , Enum., 243 (exel. syn. Bory). سه‎ -- 7. ош: E pe : Alsophil taminans, 7. Hsskl., Kew Journ. Bot., VII, 324. — б. microloba. — Ja Alsophila co сама; d. Hsskl., Kew Journ. Bot., و‎ = €. setulosa. — Java: ans, =. Hsskl., Кеш Journ. Bot., VII, Alsophila د سرو‎ Hsskl., Ms. San squamulata. — Java m contaminans, £. Hsskl., Kew Journ. Bot., 25. (glauea, m : Mett., Fil. Lips., 109. — مه‎ Ex Th. Mo oore, Index Filicum, a 50—51. Parmi les Fougères en arbre qui expositions florales, celle-ci se fait remarquer par son élégance et par la couleur originale de ses vastes frondes en dentelle. La teinte glauque de la face inférieure des pinnules est assez ағы ше ч . J. Smith, ` Суа auteur oak a méme nom. с اف 4 £ کا‎ a 4 pour etablir la priorité des noms, la distribution faite par feu le D* Wallich de l'herbier catalogué de la Compagnie anglaise des Indes, sir William Hooker, dans son Species Filicum, restitue à la méme plante le nom de contaminans. Sans discuter théoriquement cette ques- tion de priorité, les jardiniers n'aimeront pas une expression qui peut étre juste, mais qui ne leur semblera ni propre (pardon de ce jeu de mots !), ni suffisam- ment claire, car elle ne dit pas com- ment et par quoi elle tache quoi que ce ALSOPHILA GLAUCA J. SMITH. soit. A des créations si belles, il faudrait même des noms dignes d'elles, eupho- niques, gracieux, d'allure aristocratique ou tout au moins élégante : va pourtant pour glauca, puisque glauque elle est et que Minerve elle-même était appelée glaucopis L' Alsophila glauca est une plante de serre originaire des contrées chaudes de la Malaisie, Penang, Java, Molu- ques et Philippines. C'est une des plus belles Fougères que l’on connaisse dans la culture. 2. E 7 + 2232. Révision de la nomenclature des Troënes cultivés, par M. J. DECAISNE. bouleversement d'une partie des риле du Muséum pendant le siége, m'a engagé à convertir l'espace détruit en une Zcole d'arbustes d'ornement; j'ai pensé que la réunion de leurs nombreuses variétés pourrait offrir un en к lier au point de vue de la variation de Гевресе, et que cette collection, rigoureu sement déterminée, fournirait d utiles : renseignements aux amateurs as jardinage ainsi qu’aux pépiniéristes. La création de ce fruticetum, ou arbus- terie, n’a pas été sans présenter de grandes difficultés, à cause de l'extréme confusion dans laquelle se trouve la nomenclature kapna зе. Pour е —— 1а وا‎ ésirable, jem s adressé — Еһ 2057777) # on, 7 Oy ré Í EURYANDRUM Reirhb. ! ) 101 € Hybr CYPRIPEDIUM 2278—79. CYPRIPEDIUM (uysrm.) EURYANDRUM Вкіснв. FIL. Orchidee S Cypripedieæ. CHARACT. GENER. — Vide supra FLORE, tom. III, sub tab. 186. CH ДСУ: STIRP. HYBRID. — С. Stonei latis brevioribus ; sepalo impari trans- verse elliptico acuto, sepalo inferiori triangulo; tepalis Ge né as sepalo dorsali duplo longioribus, li ciliatis; vesci ostio medio re retunb ; stamino dio transv utrinque pd Gier" are REICHB. ont in Garden. Chron. . 1875, р. _Crpripedtam ec келй REICHB. غد و‎ кипом HyBRipum, Floral Magaz., Конай "1875, tab. 187 (hic iterata). Ce magnifique Cypripedium « est donné comme le produit du Cypripedium bar- batum (1) fécondé par le Cypripedium Stonei?). Ona, pour cela, le témoignage de M. Seden qui a fait ce croisement dans les serres de MM. Veitch, А Chelsea; on a, de plus, les caractères de Vhybride, évidemment intermédiaires entre ceux des deux parents. Un de ces caractères, trop peu marqué et même à peu près abs ent dans notre planche (empruntée au Floral Magazine), c'est (1) Frons, ci-dessus, t. ІП, tab. 190. (2) FLORE, ci-dessus, t XVII, tab. 1792-1793. une légère tessellation ou moucheture еп damier qui se dessine sur les feuilles de l'hybride, les feuilles du C. Stones étant complétement unicolores, celles du ġar- batum tres-nettement 05660065. A. la taille robuste et relativement gigantes- que, à la hampe bi ou méme triflore du O. Stonei, l'hybride joint, dans des proportions plus larges et avec quelque diversité de coloris, l'aspect général de la fleur du Cypripedium barbatum . les pétales ont les mouchetures du premier, la forme allongée du second, ou plutót, pour les dimensions, ils sont à peu près entre les deux. Reichenbach ne nous dit pas si les étamines de l'hybride oui, mon cher monsieur, vous avez goüté de la salade traitée avec l'eau d'un égoût, mais comment aviez-vous Arê? — Раг- bleu! comme оп arrose. ٢ وې‎ un arro- soir, et j'ai versé. — Sur — Dam sur la plante. — Mais, dir Segen du on ou vous compren с Oe moi ; ; lantes que vous cultivez sans eau d'égoüt. dans quoi les cultivez- vous? — Dans la terre. — Bien. Croyez-vous ien, cueillez- vos salades, versez dela terre dessus, de cette terre qui n'est pas nuisible, et mangez-les. — Pas si béte! — Dame! c'est absolument la méme chos Les braves gens dont je - пе veu- lent pas distinguer Virrigation de Гагго- sage : l'irrigation qui fait couler l'eau uitio des billons, plus bas que la plante, qui ne mouille que les racines. et qui n“ n'a w a jette cette eau sur t fouilles mémes; c'est absolument comme celui qui se récrierait contre un bain de pieds à la moutarde ordonné pour un mal de tête, parce qu ’au lieu de se l'être mis au pied, il se le serait versé sur le crâne et dans la bouche. Les racines des plantes, ce sont leurs pieds ; leurs feuilles, ce sont leurs bouches. Irri- б; les pieds, — les bouches. n 1876. HÉODORE BUCHETET. 90 sont ou non stériles; mais il en décrit le staminode (étamine centrale stérile) comme très-large, d'où le nom d'eurgyan- drum qu'il faut prendre non dans le sens d'espèce, mais dans celui d'hybride simulant une espèce véritable. « Il y a plus de vingt ans, » est-il dit en novembre 1875 dans ‘le Floral Magazine, « alors qu’on savait très-peu de chose de la fécondation des Orchi- ‚ M. Dominy, attaché à l'établisse- He de MM. Veitch, tourna son atten- tion vers la possibilité d'hybrider ces plantes, et deux de ses hybrides les plus connus, le Cattleya Exoniensis et le Cattleya Veitchii, sont restés entre les plus belles des Orchidées cultivées. Ces résultats furent — avant la publi- cation 068 67 e M. Darwin. Les graines minuscules hee Orchidées met- А tent beaucoup de temps a germer, et CYPRIPEDIUM frenn) EURYANDRUM REICHB. FIL. parfois il s'écoule de 7 à 10 ans avant qu'on en voie fleurir les produits. Chez ces hybrides (et la plante ici figurée en est un exemple), on retrouve générale- ment très-accentuées les traces des caracteres des deux parents. » Ces réflexions nous ont paru bonnes à rappeler, pour montrer, d'une part, l'ingéniosité de l'art horticole moderne à créer, en quelque sorte à volonté, des éléments nouveaux d'ornementation flo- rale ; d'autre part, l'intérét scientifique qui ressort de ces essais, toutes les fois qu'ils sont faits avec méthode, au lieu d'étre livrés au саргїсе et interprétés aprés coup sur des apparences super- ficielles plutót que soigneusement notés au moment oü se fait le croisement, et suivis ауес soin dans toute l'évolution des produits. + 2235. Fleurs d'automne. C'est le cœur plein d'un vif sentiment de tristesse que nous avons commencé cet article depuis longtemps promis à la FLORE DES SERRES ET DES JARDINS DE L'Eu- коре. Ainsi que tous ceux qui l'ont connu, nous sommes encore sous l'impression science et de talent. Louis Van Houtte n'était pas, en effet, une de ces natures banales qui ne laissent de leur passage ici- bas qu'une trace bien vite effacée. C'était un homme dont la dd entiere fut con- sacrée au travail. Il eut pu, à bon droit, prendre pour devise: « Nunquam otiosus. » La mort est venu le surprendre inopiné- ment. Athléte puissant et énergique, il est tombé au milieu de la lutte, au moment méme ou des triomphes éclatants venaient de nouveau le récompenser de ses efforts persistants. Pendant plus sis un ' 2 siècle, il fut Tome de la FLo la pde désintéressée et la dex рарга. sans rendre tout d'abord un dernier et affectueux hommage à l'écrivain savant, à l'hortieulteur éminent, au puissant lutteur qui n’a trouvé le repos que dans la tombe. Louis Van Houtte avait, on rassemblé dans son vaste établissement de enses ٠ t les douces joies ce tact horticole qui s'unissait en lui àl ‘ontbonsiagme du botaniste, Van Houtte r les héroines du lende- main. П ас уй ee de plantes encensées d'abord être ensuite dédaignées du public jusqu'au jour où leur beauté frappant les 8 dun amateur délicat, elles se tenir dans toute leur pureté, au sein de ses collections, les spécimens les plus accom- plis, les plus parfaits de chaque genre, de RHODODENDRON (HYBR.) {Hippolyte Van de Woestyne | Van Houtte Rustique 2280—81. RHODODENDRON (нүвиге) HIPPOLYTE VAN DE WOESTYNE, L. Vas 1 Ericaceæ $ Rhododendreæ. Ce serait chose oiseuse que de rap- Deler ici le rôle ornemental que jouent les Rosages dans l’aménagement des jardins paysagers; ce beau genre а fait depuis longtemps ses preuves et a acquis ses lettres de naturalisation dans les parterres. Partout où l’on dispose d'un terrain de quelque importance, on doit y trouver, enchassée dans une pelouse, une corbeille ou un massif de ces Rhododendrons d'un si puissant effet décoratif, au beau feuillage persis- tant, aux eharmants corymbes de fleurs de coloris si vifs et si variés. e nombre des bonnes variétés est déjà bien considérable et tend à s’accroi- tre encore. C'est à l'Angleterre que revient ісі la palme, gràce aux gains si nombreux et si méritants des Waterer (Anthony et John), des Noble, des Standish, des Young, etc. L'éta- blissement Van Houtte a suivi le mouvement et a obtenu. lui aussi, es variétés nouvelles fort belles et fort recommandables, et parmi elles, plusieurs tout à fait hors ligne. Nous rappellerons, pour mémoire, les A. sa Gray, aux fleurs blanches bordées delilas; Baronne Gabrielle de St-Ge- nois, d'un beau lilas amarante tres-grandes bords, d'un bleu lilacé extrêmement tendre; Lucien Peucelle, aux beaux CHARACT. GENER. — Vide supra Fiore, vol. I, page 21. bouquets lilas, À centre et à impériale noirs ; Panache noir, d'un coloris bleua- superbes bouquets de grandes fleurs blanches ; Comte Michel Corinaldi, d'un pourpre violacé chatoyant, à magnifique impériale noire, dont la FLoRE publiera prochainement la figure. La variété-nouvelle dont le portrait, artistement exécuté, fait face à ces lignes, a été également obtenue dans l'établissement Van Houtte; elle fera bonne figure à côté de ses sœurs aînées les plus belles ; elle constitue un arbuste très-branchu, parfaitement rustique ; ses corymbes sont très-grands, d'excel- lente forme, et composés de fleurs pla- tes, trés-bien faites, se touchant еп tout sens, d'un coloris lilas clair satiné à centre légèrement carminé ; la partie centrale supérieure de la corolle est ornée d'une belle impériale noire, com- posee de macules en quelque sorte anas- tomosées, macules qui s'étendent, mais moins intensivement, sur la ie inférieure. En somme, le Rhododendron Hippol. Van de Woestyne est une per- fection de premier ordre, dont l'établis- sement Van Houtte est heureux de tenir des spécimens de différentes grandeurs à la disposition des amateurs. G. G. Dahlias. Devons-nous rappeler iei par quels ingénieux procédés les horticulteurs ont pu modifier le type primitif, le Dahlia variabilis Desf., et créer ces variétés dont 92 MISCELLANEES. les fleurs bien pleines, bien tuyautées brillent au premier ra ar du Mexique ne se rencontre plus guére que dans les jardins botaniques, ces refuges scientifiques, museums vivants, où se retirent les grands parents quand le temps de leur gloire est passé et que la jeune génération les fait oublier par la richesse = leur coloris ou la beauté de leur form Les vante obtenues depuis le com- mencement de ce siècle présentent, en effet, des fleurs parfaites dont les couleurs varient à l'infini. A l'exception des cou- leurs noires, vertes et Мепев(1), toutes les nuances du prisme éclatent sur les fleurons ligulós ou tuyautés des Dahlias; et de méme que la couleur, la forme des fleurs et la taille des plautes se sont modifiées par 1а culture. Certaines variétés sont lilliputiennes, d'autres émettent des tiges élevées couvertes d'un feuillage luxu- riant. Pour justifier leur présence dans les collections d'amateurs, il faut que une manière trés-apparente; 6:1 116۵۲6, 6 arrondis du bout. Les coloris doivent être unis et ue ой présenter des reflets cha- int i faut que ces pete ou ponctuations ^a : n merce. nous citerons les suivantes parmi (1) Le Dahlia bleu a, durant de longues années, été le rêve des horticulteurs : c'était la ns, ils recher- mé, » écr ous un попса lia bleu п "est Vobjet des préoccupations que de ceux qui révent encore la quadrature du cercle. les Dahlias à haute tige : M. Arthur de Warelles (Delesalle) ; هر‎ Wyatt (Кеу- nes); Clémence Isaure (Anceau); Sancta Maria (Creuzé); Jennie (Sainsbury); Lord Hawhe (Turner); Emilie Williams (Key- es); Mr. ee o (Keynes); William Pringle Lai es); Thomas White (Keynes); Reo. D: fat (Keynes); John Cocker (Keynes); Royal Queen (Eck- ford); John Lamont (Keynes); Letty Coles (Keynes); Empress of Austria (Turner). Quant aux Dahlias nains оп lilliputiens à bouquets, il existe de nombreuses variétés qui méritent de figurer dans les collections: les plus remarquables sont les variétés allemandes obtenues par Deegen Deutscher 2 innoberprinz, Prachtrischen, Joh. Szepeghy, Prinzessin von Preussen, ueque Linda, Hulda, et alba nana ure des Dahlias est facile. рев que ig өсегі ne sont plus à craindre, on met en terre les racines qu'on a tenu tout taille, on rabat les pousses contre le sol et on les fixe au moyen de crochets. De cette facon. les plantes ne s'élèvent pas, mais forment, pendant tout l'automne, une cor- effet. Plantés daus une terre substantielle. 5 Dahlias se — rapidement et 1, par des arrosements sagement concus, on entretient l'humidité às sol, les plantes mais c'est surtout en aoüt et septembre ж, est dans toute sa beauté. Les fleurs е succèdent sans interruption, et si Гата- es a soin d'enlever celles qui commen- cent à se flétrir, la plante ne se бозга IRIS TECTORUM Maxim. Chine- Japon : Plein air. МММ ННнн аккан” IRIS TECTORUM Maxim. Irideæ. CHARACT. GENER. — Vide supra FLORE, tom. X, p. 189. HARACT. SPECIF. — I. rhizomat caule elato, foliis ки 3/4-1 1/4 poll. latis læte viridibus, sca beompresso folia subæquante, spathis Pi dis acutis herbaceis trivalvibus, flori - ngue albido venis violaceis, crista laciniata, interioribus uni- Le genre ris, si riche en espèces et si varié d'organisation, a été divisé par M. Spach en quinze sous-genres, parmi lesquels il m'est difficile d'en trouver un qui recoive naturellement l’espèce ici figurée. “L’absence de barbes poilues sur les pieces externes du périanthe l'éloigne des Pogoniris (Zris germanica et autres); la présence d’une crête saillante sur ces mêmes organes le coloribus, filamentis complanatis, stigmatibus ligulatis superne си segmentis grosse dentatis. Ноок. FIL ris tectorum Max IM. Diagn. brev. Pl. nov. Jap. dec., VIH, p. 563. — REGEL Gartenflora, 1. ХХІ, р. 65, tab. 716. — J. D. Ноок. in Bof. Шау» tab. 6118. ANCE in SEEMANN'S Journ. Bot. өсі 5., tom. Wee 229. Iris cristata MIQ. Prod. Pl. Jap., р. 305, non Ait. EUNT des Crossiris de SPAcH (Lophiris, en partie, de Tausch) dont l'Zris fimbriata, VENTEN. (Morea fim- briata, LoisEL.)est le t Mais en l'absence d'échantillons en nature, il y aurait présomption à vouloir régler cette question d'affinité spécifique. Le D" Hooker dit que la plante est très- éloignée, à cet égard, del ris cristata des Etats-Unis, auquel feu le Professeur de DES qu'aux premières gelées. C'est donc une plante excellente pour garnir les corbeilles dans l’arrière-saison et les Anglais ont, avec raison, appelé le Dahlia : le roi de l'auto Toutefois, il oies plus aujourd’hui de royauté absolue... ment de dangereux rivaux. Les Chrysan- thèmes qu'un Ты ne marseil- lais, M. Blanchard, importa de Chine en France, en 1789, viennent nous offrir leurs charmantes fleurs jusqu'aux ge: E Grace a elles, grace aux Roses е Noël е sous le rapport de la Беін die Ë forme que sous celui de la beauté du coloris ауес les plus parfaites Reines-Mar- guerites. Bien plus, ern ізгев années, on а introduit de nouvelles varié- tés du Japon, de ce semble vouloir relever sa Ch japonaises qui, comme celles de la variété Red Dragon, par exemple, attirent les regards par r la a de leurs ligules dentées, disposées sans ordre au centre de la fleur et se recourbant ou se ren versant aux extrémités Ces plantes flearissent т! 2 пе demandent guère de ٢ dans une bonne ae Vübétantelle/ lei tivées en pot, les Chrysanthémes récla- Š4 : IRIS TECTORUM MAXIM. Miquel l'avait rapportée, et qu'elle est, au contraire, alliée à l’ Zris decora, plante du Népal décrite et figurée par Wallich. Les premiers spécimens de ce bel [ris qui ont fleuri en Europe, prove- naient de graines envoyees de Chine à M. Bull, le celèbre horticulteur de e Lond ance, vice-consul britannique à Whampoa, en Chine; cette floraison a eu lieu en avril 1874. Les graines envoyées dérivaient de pieds cultivés dans le jardin du D* Hance, ce qui laisse indécise la question de l'indigénat chi- nois de l’espèce nommée tomiolopha par M. Hance, à cause de sa eréte déchi- quetée ; celle-ci, d'aprés le D' Hooker, se rapporte à l'77is tectorum de Maxi- mowiez, qui eroit sauvage dans les champs de Yokohama, au Japon, et que les Japonais cultivent d'ailleurs comme plante d'ornement. Quelques légères différences s'observent entre la plante ісі figurée et la description originale de l’Jris tectorum : telle est, par exem- ple, la présence, chez la première, de trois spathes aiguës et acuminées et le fait que les segments internes du périanthe sont étalés. Mais le dernier de ces caracteres aurait, aux yeux du Dr Hooker, peu de valeur et tiendrait А l'état de culture de la plante (?), ear on l'observechez Iris Kempferi qui serait, d’après le même auteur, une simple forme de l’Zris levigata, dont le périan- the serait plus étale que dans le type. Quoiqu'il en soit de ces questions de variabilité et de synonymie, l’ ris tecto- rum mérite, par son éclat, les honneurs de la culture, même dans un genre déjà si bien représenté. ment des arrosements d'engrais liquides de ne laisser sur chaque tige que deux ou trois boutons, il obtiendra des fleurs plus grandes et se fanant moins vite. Une plante vigoureuse émet des tiges si abon- dantes qu'on ne risque point de devoir on а fait en ne conservant qu'un petit nombre de boutons sur chacune d'elles. Les Chrysanthémes cultivées en pot peuvent être rentrées dès les premiers jours d'octobre dans la serre, le vestibule ou le salon qu'elles sont appe- lées à décorer; elles continuent à fleurir, et, pendant de longs mois, on pourra, grace a ces fleurs aussi nombreuses que belles. réaliser plus aisément ce rêve qu'un poëte français(l) formulait naguère еп ces rmes : Et je serai plongé dans cette volupté D’évoquer le printemps avec ен په ریه‎ Ps De tirer un soleil de mon cœur, et de fair De mes pensers brülants une tiède techies. OSW. DE KERCHOVE DE DENTERGHEM. Mars 1877. (1) Сн. BAUDELAIRE, Œuvres complètes, t. T, р. 250. T 2236. Quelques mots sur les ROSA RUGOSA THUNBERG et ROSA IWARA SIEBOLD. Ce n’est pas la première fois que le Rosa rugosa, cette splendide Rose du Japon, fait . Regeliana publié dans 1 Zilustration xri iXX. pL I (1872), L. Van Houtte, d'aprés les indi- cations que je lui avais fournies, fit remar- quer (Flore des serres, t. XIX, p. 2j que le Е. Regeliana wetait pas une espèce nouvelle, mais bien le vieux type de Thunberg, décrit et Verbe а plusieurs reprises, йари sa création. En 1874,M. Gange (Zada seminum hort. ic p. 23) a ouveau тан е À. Andre Enfin, سو‎ ae ro 1876, р. 357 » fig. 78) vient d'ajouter un nom nouveau a la synonymie de ce type, en lui appliquant, par erreur, le nom de R. [юата Siebold. Qn» £ 4t “enn ” Damailz | Plein әй Senateur Reveil ROSIER HYBR. REM. L ven 2283. ROSIER HYBRIDE REMONTANT SÉNATEUR RÉVEIL DAMAIZIN. Érym. V. ci-dessus, t. II, pl. 155. Rosaceæ § Rosideæ. CHARACT. GENER. — Vide supra Frog, t. II, pl. 155. « Habent sua fata libelli, » adit un ancien (1). Cet axiome peut parfaitement s'appliquer aux fleurs, qui, comme les livres, ont aussi leurs destinées. Ainsi, la jolie rose dont nous donnons le por- trait ci-contre, bien que déjà un peu vieille dans nos souvenirs, était prête à paraître à son heure; élle eut été choyée, admirée; mais diverses cir- constances obligèrent à en remettre la publication a des temps plus opportuns : elle dût céder la place à des plantes d'une plus grande actualité оп d'une valeur ornementale supérieure suivant le goüt du jour. D'ajournement en ajournement, la pauvre délaissée cou- rait risque d'aller rejoindre les vieilles lunes, quand un heureux hasard nous la fit découvrir dans les limbes ой elle reposait et d’où nous n'hésitàmes pas à la tirer. Nous réclamons donc de nos bien- veillants lecteurs, pour qui la Rose Sénateur Réveil est déjà une ancienne (1) Terentianus Maurus, auteur du роёше « De Syllabis,» et non Horace,Ovide ou Martial, comme on le croit communémen connaissance, toute leur indulgence pour son apparition tardive dans la FLoRE; cette indulgence, nous espérons qu'ils voudront bien nous l’accorder, ne fut-ce que par la Vicar: d cette rose fut regardée, en son tem comme une étoile, dont l'éclat n'a rien perdu en venant jusqu'à nous; belle, bien faite, admirablement colorée : telle elle était jadis, telle elle n’a cessé d’ être. La Rose Sénateur Réveil a été gagnée par un habile rosiériste lyonnais, maizin, à qui nos cultures sont on nombre d'autres variétés remarquables. Ses fleurs sont grandes, trés-pleines et d'une forme exquise; son coloris est d’un rose car- miné très-vif, nuancé de pourpre et de violet foncé, accidenté: de parties азы claires, principalement sur le bord pétales. L’arbuste est мегаен пе, vigoureux, bien touffu, garni d beau feuillage et aca "trés-florifere ; ses rameaux sont armés de nombreuses épines d’un pourpre noirâtre La Rose Sénateur Réveil figurera dignement dans toute collection d’ama- teur. G. G. Mon intention n’est pas de refaire ici l'histoire du R. rugosa que j'ai traitée avec р. , et fase. ІП, рр. 335-340); je dirai seule- ment qu'il est regrettable de voir un type si bien décrit et figuré, et si répandu dans les herbiers et les jardins, eonfondu par des auteurs qui étaient cependant en posi- tion de faire une identification exacte. -4 Quant au R. Jwara de Siebold, il est tout à тыя différent du Æ. Jwara de M. Carr Je Ge? “reproduire quelques E de l'article que j'ai consacré à cette espèce dans le 3° fascicule de mes Primitie Le В. Jwara а été tout d'abord signalé sans description dans le Catalogue raisonné des plantes du Japon , par von Siebold, . 6, 1856, puis décrit, en وو‎ раг 26 5 М. Regel dans l'Zndez seminum, que Hor- tus botanicus imperialis Petropolitanus , em. Hort erol.), en lui erem le nom de L a (plus correctement Ibara) est une sino étrange et qui, selon toute apparence, est une hybride du R. rugosa et да Ж. multi flo ға. М. le docteur Savatier, auquel j’en ai communiqué des fragments lors de son retour en Europe, ne Га jamais observé au Japon, ce qui vient renforcer le soupcon que j’ai de son état hybride. Son кош et l'aspect de ses axes font pense rugosa, tandis quo se inflo- rescence шектеу le A. multiflora. Déjà M. Regel (loc. cit.) lui avait ions de lanalogie avec le R. rugosa et de plus avec le Ë. Brunonit, et voici comment cet е: x affinitate R. ru- 8 integerrimis, pedunculi sepalis apice parum spathulato-dilatati et altera stylis іп columnam longissi- mam coherentibus facile dignoscuntur. » М. К. Koch (loc. cit.) marque également les rapports de cette singuliére Rose avec deux autres types. « Singularis species. » dit-il, « ab omnibus Rosis europæis longe discrepans et in Japonia sponte crescens, nune A. rugos@, nunc В. Lyellii acce- dens. » . Гтаға, la villosité et la glandulosité des ramuscules florifères tien- étant arqués, rappellent ceux du Z. Доға; MISCELLANEES. nent du R. rugosa, mais is aiguillons multi- multiflora, mais la dilatation des ailes аа et des bractées est due au В. rugosa dulosité et leurs dents composées doivent être attribuées au Z. rugosa. dinflorescence rappelle le Z. multiflora, de même que la petitesse des fleurs et lexertion des styles. L'action du. A. ru- gosa s'est fait sentir sur les sépales qui sont entiers, terminés par une longue pointe, non réfléchis pendant l'anthèse et, après celle-ci, se ренга comme cela ве voit dans les Cinnamomée La facon dont les و‎ 8 "épanouissent, l'atrophie ou l'avortement du pollen, font prévoir que cette Rose ne peut arriver par elle-méme à fructifier; aussi ne parait- elle pas avoir encore produit de fruits depuis son introduction en Europe. u Prince Henri, à Walferdange près de Luxembourg. FRANCOIS CRÉPIN. Novembre 1876. + 2237. Quelques plantes 5 апе Гоп == cultiver à l’air libre в la région de Cherbour Je reviens a on sur le méme Sujet parce que je le considère comme étant essentiellement دو نوم‎ et remar- uab La région de Cherbourg s'étend de cette ville jusqu'à Brest, en suivant le littoral. C'est, comme on lé v voit, une zone ayant une belle étendue et oà l'on peut cultiver, à l'air libre, une masse de plantes inter- tropicales. Je n'en citerai ici que quelques- unes des plus remarquables, bien que j'en aie déjà noté un bon nombre dans les diffé- Je commencerai par un arbre magni- fique des pays кер Cette plante est de nouvelle expérimentation. Elle a milieu de l'hiver ^ sonnes qui s'occupent d'hortieulture connaissent la splendeur de droit, majestueux, élevé et se ramifiant de nne heure. Son bois est dur, flexible, jaune, excellent NAE l'ébénisterie. En général, le bois des Protéacées est de pre- mière qualité sn l'ébénisterie. AZALEA INDICA imbricata ( Schulz 2284--85. AZALEA INDICA IMBRICATA Scuuzz. Ericaceæ S Rhododendreæ. CHARACT. GENER. — Vide supra FLonz, vol. I, page 45. Il y aura bientót trente ans que la FLORE faisait figurer dans sa galerie iconographique le portrait de Azalea indica exquisitall), qui venait la pre- miere en ligne. Depuis lors, ces char- mantes créations de horticulture n’ont fait que croitre en nombre, et si l’essor continue, le chiffre des variétés nouvel- les pourra bientôt s’appeler légion. En ce moment même, l'établissement Van Houtte en compte près de neuf cents sur ses listes, et nous ne pensons pas trop nous aventurer en portant à douze cents la somme des variétés obtenues et mises dans le commerce jusqu’à ce jour. Dans cette nombreuse lignée, combien sont dignes de figurer, à titre définitif, dans la collection d'un amateur d’un goût (1) Voir FLore, vol. Ш, p. 239 (juin 1847). sévère ? Combien réunissent les condi- tions que l’ esthétique exige pour qu’une fleur soit rangée parmi les perfections ? Une centaine au plus, et encore est-ce beaucoup dire mme pour tant d’autres pro- duits “horticoles, Gand occupe incontes- tablement le premier rang. C’est pres- qu “exclusivement dans son sein que sont nées ces brillantes Azalées de l’Inde aux fleurs de formes et de coloris si variés, qui font le principal ornement des serres froides au premier printemps. L'é tablis- sement Van Houtte peut, à bon droit, revendiquer la plus large part dans les variétés d’un mérite supérieur qui ont surgi, principalement dans ces dix der- nieres années. Les nombreuses et admi- rables planches que la FLORE en а publiées en témoigneraient de reste, si Depuis plusieurs années, je cultivais, dans ma serre, un pied d е 86 ausira- lis: cette plante commençait à me gêner s de décembre 1875, je pris une SEH hardie. Je me décidai a planter li n et presque désespéré que j'allais employer 'opération faite, j'ai eu presque aussitót l'occasion de constater qu'une gelée de 4 45 degrés centigrades n دو‎ раз altéré une seule de ses feuilles. J’eus alors l'espoir naissant de conser- er et mars a eu, زو‎ fois, des gelées de 4 a 5 degrés; un vent du arbre а в nord, froid et aride, а régné pendant le printemps. Quelquefois, des vents d’ouest sont survenus, accompagnés de grêle. Mon upporté, sans souffrir, cette sai- son i curat Le bea venu, c'est-à-dire vers le mois dej un. jai constaté avec ووو‎ que т opala commencait а pousser. Cette соң аы "i latte s’est accomplie promptement e la fin de juillet, la ousse ee était achevée : elle avait Plusieurs selle des feuilles. Mon ers le milieu d'aoüt, époque où j'écris cet ата өлі рны sont pe aoûtées. Tou a fait espérer que ce arbre “supporter واو‎ cat l'hiver рго- chain Jen ai pas besoin de m'étendre dava tage sur ce sujet. J'espëre que les КОРЫ - 28 -AZALEA INDICA IMBRICATA SCHULZ. les innombrables distinctions qui les ont accueillies à tant d'expositions ne l'attestaient surabondamment. Les énu- mérer ici serait usurper inutilement uné place qui nous est mesurée, en présence surtout du catalogue qui est publié chaque année parl ent et ой elles se trouvent бе et décrites. Nous prions le lecteur de vouloir bien y recourir Aujourd’hui, c’est de l'étranger que nous vient l’Azalea indica imbricata dont nous donnons ci-contre le portrait fidèle, exécuté de main de maitre. Cette nouveauté, tout à fait hors ligne, a été obtenue, il уа environ deux ans, par 6. Schulz, de Hanau (Prusse). Elle (1) Catalogue d'Azalées, de Camellias, de Rhododendrons, etc., de l'établissement hor ticole de L. Van Ho OUTTE, 1876-77, n° 169, pages 298 б ата sera unanimement bien accueillie par les collectionneurs de ce beau genre de plantes, car elle a toutes les qualités désirables. Ses fleurs sont d’un suave coloris blanc très-légèrement carné, orné de rares stries et de points roses ; elles sont portées sur d'assez longs pédoncules, se tiennent légèrement inclinées et seront sans pareilles pour la confection des bouquets. De forme strictement ronde, d’une imbrication irréprochable, d’une duplicature ех- tréme, la fleur de Azalea indica im- bricata est une vraie perfection. Ajou- tons que la plante est trapue, que sa téte fait presque naturellement boule, et nous en aurons assez dit pour que chacun s'empresse d'acquérir cette superbe variété qui tiendra une des premieres places dans les collections. d'élite. culteurs apprécieront à sa valeur lheu- en profite Je vais dis ыы mots maintenant d'une autre charmante plante que j'ai eu Berberidopsis corallina. J'ai établi cette liane sur des cordons horizontaux en fil eta boules d’un rouge ام‎ talent avec grâce. Cette liane conserve, en hiver, une sr de sa s sans lui donn b eauté, с 'opi-à-dire de son ` centimètres de hauteur et trois à quatre centimètres de circonférence ; à l’air libre, cette plante ne grimpe pas. Elle forme une touffe splendide, couverte de milliers de fleurs en hélice, blanches, exhalant un arfum délicieux; cette plante est égale- ment rustique. Je la cultive depuis 6 à 7 ans et elle n’a jamais souffert de la rigueur de nos hivers. J’ aurais beaucoup d’autres plantes à signaler; j ici, me réservant d'y revenir plus tard. Cet article est destiné à la FLORE DES SERRES ET DES JARDINS DE L'EUROPE, tr magnifique création de Теп М. L. Va outte ; je ne veux s terminer cet ме entier regretteront à jamais, comme moi- méme, ce grand е que la mort vient de nous гау . Van ашп. а SC sans conteste, un des plus в grands promoteurs, dans notre к avancée, de l'hortieulture moderne. Au es hom- pas; j'aime, cependant, à croire que vos ère. | successeurs 8 ‘fforeeront de vous suppléer dignement. DE TERNISIEN. iere 1876. à + Lies. © "m Prsh ae, KS CATTLEYA SCHILLERIANA Reichb. fl. + Bresil. Serre chaude. т "Қы 6 1 bi 2 dé, wb. ji 4 ; d : 2 Peet in Horto Van Howie” 2286. . CATTLEYA SCHILLERIANA REICHB. FIL. Orchideæ-Epidendreæ. TL E دب يټ‎ — Vide supra FLORE, t. III, p. 198. CHER ACT. SPECIF. — « Pseudobulbo Epi- dendri Acklandiæ (Са /еуе Acklandie LINDL. h flore Epidendri elatioris (Cattleye perpar adrata Petre ы.” санаи. denticulata, lævi.» REI in FIL 1857. Cattleya hilleriana, C. KocH, Aer Aer Dios Peto iit. « Ueber neue Cattleyoiden aus m » p. 335. attleya esse ыд КЕ! ымыз Ноок t. Mag., rg 5150 нй Dern TRS EE поп guttato). ІРТРТТІ! R гтсті , Xenia Orchidace cea, р. 36, tab. 111. (Icone Cattleya a еме iana _inserip a, florem لد‎ з petalis medio fl violacescenti we ma- دور‎ elo albido pulchre purpureo- وا‎ exhiben ж. * CR la plupart des espèces de ce magnifique genre С y, celle-ci varie, pour la couleur de la fleur, dans des limi- tes assez larges. Pale dans le type ori- ginal figuré par M. Reichenbach, avec un labelle blanc sur lequel se dessinent très-nettement des veines pourpres, très- foncée et d’un pourpre presque uniforme (ап moins sur les pièces autres que la labelle)chez la variété concolor du Bota- nical Magazine, elle se montre, dans notre dessin, avec des pieces du périanthe mouchetées de taches brun-pourpre sur fond brun clair et vert jaunatre, tandis que le labelle, lavé de rose sur fond blane dans sa partie enroulée, étale en éventail pourpre,a liseré blanc,son large lobe terminal. Les feuilles, dans notre planche, n’offrent pas de traces de mou- chetures; on en voit, au contraire, de tres-nettes sur le fond plus foncé des feuilles de la variété concolor. | Le Cattleya “lana fleurit ae а- bord, еп 1857, dans les serres du célèbre orchidophile Schiller, de Hambourg, a qui M. Reichenbach Га justement dé- 0166, en rappelant que, dans cette riche collection, une serre spéciale était con- sacrée aux Cattleya et aux Lælia. L’es- pece, lors de sa premiere floraison, avait été récemment reçue du Brésil ; peu de temps après, l'établissement Van Houtte lintroduisait à son tour. Aujourd'hui, c’est encore une plante favorite, tenant bien son rang entre ses brillantes sœurs, et qu'il y aurait presque sacrilége à déposséder de son joli nom de Cattleya pour la rattacher au vaste genre Ері- dendrum; si la botanique exige ce changement de baptéme, la floriculture y répugnera toujours, et gardera, par droit de tradition, un nom consacre par l’admiration des amateurs. J. B. P. t 2238. Les arbustes de serre froide. Le vingt-neuf avril de l'an dernier, nous étions environ quatre-vingts, venus à Bru- xelles de tous les эшне de ГЕпгоре pour répondre à l'appel de la Société royale de Flore. Celle-ci célébrait sa centième flora- tq parler de cette solennité et ‘des fêtes qui l'ont suivie, mais une pensée douloureuse m'arré ge les grands exposants, qui allaient étre fel табу de cette splendide ехро- que relevant а peine d’une longue et dan- gereuse maladie, il avait voulu venir en 30 MISCELLANÉES. ersonné к ses лына в col- lections et don n concours à l'œuvre difficile du j jury. : présidait la 12° section. que quarante-cinq ans, à peu Ps avaient passé sur notre vieille amitié A dix jours de là, j'apprenais avee stupeur que Louis Van Houtte était mort. regrets. Dans cette phalange si distinguée des hommes qui naissance profonde, et méme queque chose de plus que 1а science ne donn e pas, lin- tuition de ce qui estbon, de ce qui aura la vogue, ou l'obtiendra au moyen de perfec- tionnements réalisables rit hardi, entreprenant, doué d'une а atteint son esi volume sans cesser d'étre en pro + SEE avait-elle été H igit é par la souffrance dans le bureau oü, mer sea il passait sa vie, il dirigeait de là un personnel con- sidérable et des travaux d'une complication effrayante. Il avait su, dans toutes les bran- qui n'ont cessé de le seconder et qui ont herité de ses meilleures qualités C'est ce qui nous rassure. L'œuvre de Van Houtte n’est ni enrayée ni compro- mise; elle se continuera toute entière, la Flore comprise, et ses vieux amis auront à cœur de tendre la main à ses continua- teurs Lo orsque jéchangeai, pour la dernière fois, quelques idées avec: notre regretté Van Houtte, nous étions arrétés, confon- dus dans un méme sentiment d'admiration, devant la collection de plantes fleuries de tout genre, exposée par M. B.-S. Williams, de Londres. Jamais ensemble ae riche et plus complet n’avait frappé nos yeux. A côté d'Orchidées, de Broméliacées, de Gesnériacées, etc. , des arbustes d'Australie y tenaient dignement leur place. On était surpris de les voir rivaliser ainsi avec les glorieuses plantes de l'Inde et de l'Amé- euris ауес la кытыт orité аш n appartient qu ‘aux Anglai L'abandon où on les ae en Belgique est, aujourd'hui, presque complet. J'ai cité quelque part ce fait que Van Houtte, épris бе tout ce d est vraiment beau, m’av ait р ciaient seulement a rares survivants d'une autre époque Un autre fait di mieux encore quel est, à cet égard, l'état actuel des choses. П te petite collection de plan- tes de serre fr oide, dont la floraison n'était COLEUS Duchess of Edinburgh Chitty 2287—88. COLEUS var. DUCHESS ОҒ EDINBURGH Cury. Labiateæ 5 Ocimoideæ BENTH. CHARACT. GENER. et SPECIF. — Vide supra FLORE, vol. VIII, page 141. La FLORE a publié jusqu'ici deux especes de Coleus ` umei, ВЕхтн. (vol. УШ, р. 141), aux feuilles marquées de brun noirátre, et le (7. scu- tellarioides, Вехтн. (vol. XV, p. 87), d’un pourpre noirátre marqué 7 үегї. Elle présente aujourd’hui à ses lecteurs une nouvelle variété tout à fait remar- quable par les brillantes couleurs qui ornent son feuillage et qui a été obtenue еп 1874, en Angleterre, par M. Chilty ; elle a été chaleureusement acclamée en ce pays et y a obtenu des distinctions de premiere classe partout ou elle a été exposée; elle а eu, en outre. les hon- neurs d’un article dans le Gardeners’ Chronicle du 16 mai 1875, ot, à juste titre, les оше пе lui ont pas été marchan LeColeus Duchess of Edinburgh, dont il s’agit, est aussi connu en Angleterre sous les noms de Chameleon et de Czar. C’est, sans contredit, la variété la plus extraordinaire qui ait été gagnée jus- qu’a ce jour. La plante est vigoureuse, d’unbeau port, bienramifiée et suffisam- ment touffue; ses feuilles sont grandes, d’un coloris carmin vif, avec de gran- des plaques marron velouté et amarante foncé, couvrant parfois la moitié de leur surface supérieure ; le tout est еп- touré d’une bordure d’un blanc légère- ment jaunátre, entremélé de parties blanc crème ou vert gai : bref un jeu de couleurs changeantes et variées sur presque chaque feuille et du plus splen- dide effet. Ce nouveau Coleus езі admirable en serre; en plein air, son feuillage perd une partie de la vivacité de ses magni- ques couleurs. On le placera donc sous verre, ой il fera merveille au milieu de ses congénères. G. G. quà son début, il fut proint étonné. Ce que je lui montrais était veau, presque inconnu pour lui. П m'en- gagea vivemen х заразно cette spécialité, si rase et si près de disparaître. sera-t-il de moi et de mes chères plantes? peu importe ! mais au risque d'entendre dire que je rabâche, je voudrais revenir encore sur cette question et donner aux өренге amateurs (j'entends par la ceux ne disposent que d’une petite serre), ip conseils dont ils pour- га к а топ sens, tirer un parti avan- eux. Te sais bien que la mode est aux serres chaudes, азга beaux feuillages, aux plan- tes d’ornement. ~ es aime autant que personne, els d e serre chaude n'est pas le fait de tout le der les beaux feuil- lages ne sont beaux qu’à condition de grands soins, et les к == ан геѕ oe les sont vraiment beaux que n vue ее АА Gite рс ве bien librement. Dans une petite serre, il y a nécessité de s'en défaire, [аб ап moment ой ils deviennent b Nos arbustes du Cap ‘et de l'Australie sont, au contraire, de petite ou moyenne taille, et la culture rationelle tend encore à réduire —- dimensions et à rapprocher rameaux айп qu'ils ne forment, en saison, qu'un n dei ei iy tout couvert de fleurs سم Mais l'erreur к ou plutôt Геп- trainement irréfléchi qui dénature les petites collections, e a, limitation mes- ~~ des grandes. П faudrait que chacun estat dans ses limites. Aux grands pro- знане. aux établissements publics, leg 32 MISCELLANEES. jardins d'hiver, les serres colossales et les forêts vierges en miniature ; aux hommes occupés, qui ne cherchent qu'une distrac- ma nuelle, ce collection dans un médiocre espace, qui brillent par la fraîcheur et la grâce, non par l'ampleur et la majesté; celles qu'on acquiert avec peu d'argent, et dont on fait, porem y sont à leur place et e tous les a Mais nous rencontrons ici une question qu'il faut élucider. Tous les arbustes du Cap, de l'Australie, etc., n'ont pas les mé- rites que nous disons plus hàut. Les uns, quoique l'on fasse, n'ont pas la vie longue, et sont surtout beaux aprés deux à quatre ans de culture. On peut citer, en ce ons la plupart des Hrica du Cap, des d'Australie, beaucoup de қатері жа де Thymélées, etc. Il y a, cependant, de nom- breuses exceptions. D'autres ne fleurissent ni facilement, ni abondamment et, dès lors, doivent être rejetées, ou bien elles ne és ‘qu'en été, hors de la serre. a qui meurent pour une simple négligence, pourun coup de soleil; d’autres, enfin, qui ne se ramifient qu ‘imparfaite- ment et ont toujours, hors peut-être en temps de floraison et da ard, parce que les plantes de la Nouvelle-Hollaude et tót les unes, tant les autres, sans qu'il soit toujours possible de il les causes igi succés des uns et des 8 des autres. Ceci est vrai, 0 و‎ de toutes les cultures, etilnous serait facile de le ргопу Il ne faudrait donc ве чы dans cette culture spéciale qu'avec quelque expérience et apres des essais faits in anima vili, sur des espèces robustes et de peu de valeur. Le nombre de ces espèces est, d'ailleurs, assez grand et leur mérite très-réel. Pour ceux qui voudraient tenter ee je vais donner ci-dessous des listes - où les plantes seront classées en trois bere suivant le plus ou moins de facilité de leur culture. l'* CATÉGORIE. Plantes très-robustes, de ouiturs facile et fleurissant abondam- men Mida: quelques-unsdeviennent grands. Anopterus. Arbutus, les petites евресев exotiques. Barosma. Burchellia. Chori- fleurs et fruits comestibles. Des Gnidia. Quelques Grevillea et Hakea. Indigofera australis, ete. Des Ki mum. Des Melaleuca et des Metrosideros, mais nonc 1 le taille. Weeer genre précieux. Des Polygala. Des Pom derris. Des Prostanthera. Des БАШКЫ. permum, Sollya, ү Thea, comme plante historique. Lier 2° CATEGORIE. Planta, at la culture demande quelques soins s Boronia polygalæfilia, E Bra- chysema. Cantua, de serre demi-tempérée. tainea, fleurs d'été, belles plantes. Dyosma ‚ Lnkianthus. Hp а, très-b Thilaudia.] ліміне Ж ychia(Kennedya). 3° CATEGORIE. Les genres suivants sont difficiles а cultiver, sauf dans des situa- tions trés-favorables Andersonia سم‎ oronia, la plupart. Bossiea. Burtonia. Ceratostemma. Chei- ranthera. Chorize j ral. belia. Philesia. Pololobium. Protea. Ste- nanthera. Styphelia. р. Е. DE PUYDT. Avril 1877. ^ ee Se TT py ERR wn WT CYPRIPEDIUM (Hybrid ) HARRISIANUM او و ca‏ د Sati‏ ځا Reichb. fil. 2289—2290. CYPRIPEDIUM (uysrID.) HARRISIANUM, REICHB. FIL. Orchidee $ Cypripediex. CHARACT. GENER. — Vide supra FLORE, vol. III, sub tab. 186. CHARACT. STIRP. HYBRID. — « C. (acau- lia- са, foliis ا‎ n acutis apice ar- tride ntatis, о setaceo, pedun- de villoso, bractea ч эзиш ancipiti apice о quam ovar subduplo , sepalo Vader late ohlongo acuto villoso et glandipili, sepalo inferiori tege acuto, petalis ligulato- oblongis obtuse acutis utroque limbo setiferis, labelli sacco conico ele ongo antice medio descendenti angulato ute seti- antice trifido, lacinia media triangula parva laciniis lateralibus obtusangulis. » REICHB. FIL. Cypripedium (hyb, ) Harrisianum, REICHB. FIL. in Garden. Chron., ann. 1869, p. 108. — Flor. Magaz. 1869, tab. el. #31! Encore une de ces Orchidées hybri- des dues à l’art ingénieux de M. Do- miny, un des intelligents collaborateurs de MM. Veitch, en fait de créations florales. Celle-ci porte, à juste titre, le nom du р" Harris, d'Exeter, qui, le neg: suggéra à M. Dominy l'idée de nter ces croisements. Le Cypripe- resch Harrisianum dérive du Cyprip. «ие {ёсопдё par le Cyprip. barba- . On y retouve un mélange difficile à | définir des traits des parents. La cou- leur, les dimensions de la fleur rappel- lent la mére; la hampe rougeatre à poils glanduleux est plutót du pere; les feuilles tiennent de l'un et de l'au- tre, leurs mouchetures se rapprochant surtout du Cyprip. barbatum. Ces créations mixtes, comme le fait juste- ment observer le prof. Reichenbach, n'ont pas seulement l'intérét de purs élé- ments d'ornementation pour les ama- teurs; elles ont leur valeur dans la question générale de l’espèce, et, sous ce rapport, on ne saurait trop encoura- ger les expériences sérieuses faites par les jardiniers instruits, avec les précau- tions et la précision de la méthode scientifique. Décrit еп 1869, le Cyprip. Har- risianum а été mis dans le com- merce par MM. Veitch. La planche qui le représente ici a été faite d’après nature dans les serres Van Houtte. J. Е. P. t 2239. La Flore et la Faune miocénes en Europe. s ces deux éléments de toute vie ayant ктеу de proche en proche du pôle vers l'équateur, la faune et la flore tropicales se sont resserrées dans les limites qu’elles occupent actuelle ‚ Elles ont — laissé quelques ves- subsistants qu'elles occupent, se rattachent manifes- tement à une flore plus méridionale et méme tropicale. Tels sont le Caroubier 5 34 | MISCELLANÉES. (Ceratonia Siliqua), le Palmier-nain (Cha- maerops pt le Myrte (Myrtus com- munis), le rier ns le Grenadier, le Laurier-rose (Neriu т Oleander), l'Eu- har phorbe arborescente, le Charme d'Italie ( و ون‎ ае её е ады autres es res Nn enfants perdus. si ee eh % po e flore miocène qui couvraitune partie г» l'Europe à l'époque tertiaire, et qui, ayant traversé seuls la période glaciaire dans des lieux exceptionnellement abrités, s'y sont main- tenus jusqu'à ce jour, mais d'où ils dispa- raitront tôt ou utorisé traité par de la science, naturelle et la géologie sont également familières. Nous renvoyons à son récent mémoire ceux des lecteurs de la FLORE qui voudraient en prendre plus ample con- naissance. Les mêmes phénomènes de déplacement S'observent dans le régne animal à la suite d actuellement le seul représentant européen d'une tribu de rep- iles propres à l'Afrique, à l'Arabie et à l'Asie Rene mais qui abonde encore en Roussillon las es sont aujourd'hui tous confinés entre les tro- piques. ыы ыы ы а اد‎ (1) Sur Port ٢ À sede ue des arbres. arbustes et arbrisseaux ind weed du midi de ia iut Montpellier, 1877. Brochure de - de recevoir la 6 qu’elle y découvre 8. le caractère tropical, et cela se prolo 'a voisinage du óle. C'est ainsi que les derniers explorateurs de la région polaire lement ensevelies sous d'éternels frimas. D'ailleurs, tout concorde ici; la faune et la flore fossiles attestent également la torri- dité du climat sous lequel elles se sont déployées. Bien des suppositions ont été faites pour en rendre compte. Quelques-uns ont cru que l'axe de la terre s'est déplacé dans ses rapports avec le soleil, hypothèse que Газ- tronomie démontre insoutenable ; d’autres d'un axe fictif, dans l'espace d'environ 5,000 ans ; mais les changements de la- titude occasionnés par cette rotation des pôles sont trop peu considérables pour traversait la croûte consolidée et entrete- nait par toute sa surface une température élevée et unifor rme. Mais cette nouvelle supposition, qui laisse les pôles dans Го bscurité, alternativement pendant six fluence de la lumière que les plantes, par leur chlorophylle, décomposent l'acide carbonique pours'en approprier le carbone, et la quantité dont elles s'accroissent dans Or, dan l'état actuel des emm les pales sont loin me de lumière néces- géologiques. On le voit : aucune des trois peut rendre ‹ compte du u fait. П en est une quatrième, et celle-là fort % £ universellement acceptée des astronomes. “C'est celle dun soleil assez RHODANTHE MANGLESII : var» MACULATA = .iustrahe mérid - occid. . y Plein air 299. 2291. RHODANTHE MANGLESII, Linz. CHARACT. Worm Vide supra FLORE, vol. VI, p. 281 et conf. F. ELL. Frag Phytogr. Australie, V, pp. 199-200, BENTH Fl. Austral., 640 et in BENTH. e tom. III, p. Hoor. Ар: , ubi genus Rao- INDL. verosimiliter recte ad genus Helipterum sect. Euhelipterum ducitur. CHARACT.SPECIF. — Vide ibid. — Herir- TERUM Manevesu, F. MUELL. et BENTH., l. с. CHARACT. VARIET. — Capitulis amplio- var. MACULATA, Hort. Тномрв. ribus, intus ad basim involucri radiantis an- nulo atropurpureo angusto oculatis. wee aneculat THOMPSON, fide Morren, Belgique horticole, ann. 2, p. 100 et Vitmorin, Les fleurs de pleine terre, édit. 1870, p. 967. RHODANTHE MACULATA, DRUMMOND (ubi?), fide Е. C. ScaüseLer, Die Pflan:enm. Norwe- gens, Christiania, ann. 1875, in- 1°, p. 246. En 1834, lorsque la forme type de cette jolie Immortelle fit sa premiere entrée en Angleterre, elle у fut ac- cueillie avec la faveur qui s’attache à la grâce, à l'élégance, au charme exquis du port et du coloris. D'abord traitée en étrangère supposée frileuse, on la con- na soigneusement en orangerie ; mais bientót on s'apercut que, par un privi- lége assez commun aux especesannuelles des pays chauds, elle pouvait poursuivre, sous le climat moyen de l'Europe, le cycle entier de son évolution ; dés lors, elle prit, dans les parterres, une place d'honneur comme plante de corbeille ou de bordure. Chose plus curieuse encore et bien plus inattendue! M. Schü beler, professeur de botanique à l'uni- versité de Christiania, ayant semé en pleine terre le Rhodanthe Manglesii et sa variété maculata, à Stamsund, dans l'archipel des Lofoden, par 68° 7’ de latitude, et même dans l'Ile d'Alten par le 70™ degré, а vu ces plantes non-seule- ment fleurir dans ces deux localités bo- réales, mais donner des graines dans la première de ces stations). Voila done des herbes d'Australie qui pros- perent en plein air sousle ciel d'une région presque arctique, dont un préjugé ` d'un nombre trés-considérable de onné le titre, et quia été trés-libéralement distribué par les soins de l’Académie Royale de Norwege vaste pour éclairer simultanément les deux pôles pendant l'année entière. D'après andet, un des membres les plus аз Ф © EH ° o3 M. ко = о о devait occuper, sur le ciel, un arc d moins 47 degrés, c'est-à-dire remplir tout l'intervalle cortége de planétes, qui, par suite de leur petitesse relative, pouvaient étre déjà con- 'solidées depuis longtemps. La masse totale du globe terrestre n'est, en effet, que la trois-cent cinquante millième partie de celle du soleil. C'est un fétu à cóté de cet astre, et sa consolidation а dà suivre d'as- sez pres (relativement bien entendu) l'épo- e oüelle s'est détachée dela nébuleuse solaire. Dès qu'elle a été suffisamment ге- froidie, la vie a 0۵ y apparaitre, et cela bien des milliers de вігсіев peut-étre avant que le soleil fût arrivé au degre Tel = manifestée sur ce globe, puis les retraits successifs de cette flore et de cette faune 36 vulgaire fait le siége de constants fri- mas ; ces plantes у viennent plus vite et presque mieux qu’en Angleterre, a cause surtout dela longueur des jours d'été, d’où résultent a la fois, comme on le sait, de tres-hautes températures et surtout une continuité d’action de la lumière dont la couleur des fleurs atteste l'intensité. Chez la forme ma- culata du Rhodanthe, par exemple, M. Schübeler a vu l’anneau coloré de l'involucre se détacher en teinte plus vive que chez les exemplaires de la méme variété cultivée à Christiania. On con- nait depuis longtemps l'éclat particulier des fleurs alpines et on l'attribue à la transparence de l'air des hautes zones de la végétation montagnarde. C'est un fait analogue qui concentre en peu de temps les rayons du soleil d'été sur les fleurs des régions circumpolaires et donne aces fleurs, pendant leur rapide évolution, le privilége d'un coloris ex- ceptionn nel. А vrai dire, pourtant, ces faits sont d'un ordre tout scientifique; peu d'ama- teurs iront les vérifier sur place; beau- coup, au contraire, chercheront dans le Rhodanthe une plante de fleuriste par excellence, une des ressources favorites du marché aux fleurs parisien. C'est alors la culture en vase qui la réclame ; semée de bonne heure sous chássis froid, RHODANTHE MANGLESII, LINDL. var . MACULATA, Hort. THomps. dans de la terre de bruyère ou de la terre sableuse bien drainée, repiquée par potées en petits groupes, remise sous châssis pour la reprise, puis sortie à l’air, après les gelées, dans une expo- sition en pleine lumière, la plante de- vient un ornement recherché des fené- tres et des jardinières de salon. On peut, d’ailleurs, en variant les époques du semis, en faire presque une fleur de toute saison, la forcer sous verre pour l'hiver et le printemps, en lui appliquant, dans ce cas, la culture des Calcéolaires, des Cinéraires ‘et des Primeveres de Chine. Pour la plupart des botanistes, la forme ісі figurée n'est qu'une ini variété du Ehodanthe Manglesii ; danthe atrosanguinea, Thompson, ou Rhodanthe atropurpurea des jardins, ainsi qu’a la forme a fleurs blanches que les jardiniers appellent avec raison Rho- danthe immaculata et qui est le Rho- danthe maculata alba de M. Thompson. Ces variétés ont été mises dans le com- merce par M. W. Thompson, d'Ips- wich, vers 1861. Deux d'entre elles, maculata et atrosanguinea, venaient directement d’Australie et probable- ment de la riviére des Cygnes, patrie du type primitif. 2. жор: vers l'équateur, à mesure que la nébuleuse solaire, toujours en voie de condensation, retrécissait son diam Ce phénomène de c EE du soleil, qui est кее la cause de la chaleur et de la lumière qu’il nous envoie, se conti- nuera paes à aeren totale de l’astre qui sera le si de son extinction. Le soleil actuel n d déjà plus que le noyau, et même noyau tres-petit de la nébuleuse primordiale, mais il peut durer encore des milliers de siècles, et, avec la briéveté de notre vie, nous n'avons guère à nous in- quiéter de sa fin ni même du refroidisse- = graduel de nos saisons. Quelque іш- nses que soient, à notre point de vue, les périodes de la durée d'un astre, ce n'en ont pas moins des phénomènes, c'est-à- ds des états de choses qui commencent et finissent. Ce monde doit manifestement finir; donc il à eu un commencement; e de cela seul, nous devons conclure qu'il est le produit d'une cause première, nécessai- rement éternelle. CH. NAUDIN. Aoüt 1877. / PAR 24 2 қ i ¿ А À 6 Ж 3 A a STATICE BOURGEAUI Webb. 2 TT. Lxx š e 402 t HES Canaries Serre froide. 2292. STATICE BOURGZEI, Wess. mue CHARACT. SENS. — Vide supra FLORE, vol. II, mars 1846, pl. УШ. ARACT. SPECIF. — « St. (Sect. Ptero- clados § nobiles) basi suffrutescens, foliis am- plis vu وا‎ stellato-puberulis oblongis basi attenuata subsinuatis vel sæ — lyratis lobo nato £^ = sæpe riculæformibus em 2-3-fasciculatis, bracteis {анон rubello-membranaceis puberulis d longe mucro- nato- sert ee UN rubella duplo longiori puberula ciliata apice truncata mucronulata, vis excurr git Баг 2 » Folii lobus supe- rior 3-4 poll. longus, 2 1/2-3 latus. Scapi ise -1- pedales. Flores illis St. puberulæ duplo majo- res. Boiss. in DC. Prodr., XII, p. 638. atice Bourgæi, WEBB, іп BOURGEAU, Plant. сатат. exsicc., n° a — Boiss. in DC. Prodr., vol. ХП, TICE Bourngix1, W. Ноок., in Bof. d. . tab. 5153. Les iles Canaries, parmi les types de genres européens qui s'y présentent en quelque sorte au summum deleur déve- loppement, comptent de nombreuses et Sero ede especes de Statice. C'est là que, n du siécle dernier, Auguste E en avait cueilli les formes les plus frutescentes (St. arbo- rea, macrophylla, etc.); c'est là que les recherches de Webb et celles plus récentes du collectionneur par excel- lence Bourgeau, ont ajouté une gerbe nouvelle de types rares à la moisson faite par le professeur de Montpellier, dont les collections, conservées à la Faculté des sciences de cette ville, renferment encore des richesses inédites. figure ici reproduite d’après le Botanical Magazine, représente l'espèce d’après un exemplaire élevé en serre froide, au jardin de Kew, et qui y а fleuri en premier lieu en 1859. Ces exemplaires provenaient de graines ré- coltées par feu Bourgeau à Tile de Lancerotte, patrie restreinte de la plante, graines distribuées à divers jardins botaniques sous le nom de Bour- g@ (et non pas Bourgiei) par lequel Webb avait désiré rappeler un de ces modestes, mais précieux auxiliaires dans l'exploration de l'Espagne et des iles Atlantides Le savant monographe des Plumbagi- nées dans le Prodromus de De Candolle, M. E. Boissier, range le Statice Bour- 01 dans la série d’espèces qu'il appelle nobiles dans le groupe plus général des Pteroclados, dont les divisions de Гїп- + 2240. Fécondation et hybridation des Aroidées. L La fécondation est une opération trés- importante pour la multiplication des plantes. Les moyens les plus variés sont fournis par la == par les insectes, ou nfin parla main de l'homme, qui, dans cette as eme après être devenu l’aide nécessaire, passe quelquefois à l'état de créateur, grâce aux combinaisons si mul- tiples des croisemen La famille des Aroïdées est très-inté- ressante au point de vue de l'étude de la fécondation artificielle, qui est tantót directe, tantót indirecte. L'Arum muscivorum est un exemple 38 florescence sont dilatées еп ailes plus ou moins larges. Il le rapproche du 66 puberula qui m'en parait spécifiquement très-distinct, autant du moins que j'en juge d'après la figure du Botanical Register (tab. 1450) et d’après le souve- nir que m'ont laissé les exemplaires de cette jolie espece, cultivés à Marseille et ailleurs, en potées fleuries pour l'or- nement des salons La forme lyrée des feuilles dites radi- cales, l’état ailé des rameaux de Гіп florescence ne sont pas des oce uen particuliers au groupe des Pteroclados. Mais l'un et l'autre de ces caractères est nettement accusé dans notre espece, que le contraste entre les corolles blan- ches et le calice en large entonnoir bleu- violet recommande au point de vue ornemental. Dans la partie froide de l'Europe méditerranéenne, à Montpellier par exemple, les Statice des Canaries sont, comme la plupart des plantes de cette région subtropicale, sensibles aux froids des hivers méme ordinaires. Il faut STATICE BOURGÆI, WEBB. donc protéger contre les frimas les for- mes vivaces et frutescentes; mais une couverture de feuilles y su ans bien des cas; dans l'Europe edidi, l'orangerie est l'asile désigné de ces végétaux demi-frileux, n'exigeant pas l'humidité chaude des serres. Sous le climat de l'oranger, ces précautions sont inutiles : Hyeres, Cannes, Antibes, Nice, pour ne citer que les stations d'hiver de la Provence orientale et lit- torale, sont une patrie adoptive oü se rencontrent fraternellement, comme en une féte de Flore, les plus brillantes productions de l'Australie, du Cap, des Canaries, c’est-à-dire des régions du monde ой la richesse des formes florales se manifeste le mieux par la variété et l'éclat. Il est probable, du reste, que les Statice vivaces des Canaries, à la condition d’étre plantés dans un sol drainé, vivraient et fleuriraient en plein air sous les hivers doux des côtes de Bretagne et, en général, du climat dit maritime des cótes салала 7 la France. certain de la fécondation par les insectes ; large spathe, dont лыны est garni de iech poils plongeant vers le fond du ainsi effectuée, le fruit et la graine ne tardent pas а se développer Cet exemple montre они quel doit être le rôle de l'amateur curieux ‘obtenir des graines, pour chercher à faire varier les sujets appartenant à la famille des Aroïdées. Car si ces plantes régions tropicales, d'où les importations dans nos serres ont été tres-nombreuses dans ces derniers temps. ‘ai été souvent étonné de la fécondité ou de la stérilité complète de certaines Aroidées ; ces pla antes, en effet, sont fort capricieuses ; soit qu’on les féconde artifi- ciellement, soit qu'on laisse la nature agir, elles s’obstinent parfois 4 ne point porter graines. La stérilité paraît être un vice invétéré chez quelques sujets qui, malgré tous les soins possibles, se refusent à toute fructification. En revanche, des individus de la même espèce, issus de la même plante mère par éclat ou par semis, fructifient naturellement chaque année. A quoi attribuer ce fait étrange? Proba- blement à l’absence de certaines conditions spéciales qui ne se rencontrent pas dans toutes les cultures, ou bien encore à des éléments nécessaires qui, au lieu de se е. è pes" Ф а in Moree Von Нә ` LEUCANTHA Cavan . SALVIA trade. > Serre 5 Mexique SALVIA LEUCANTHA, Cavan. Labiatz. CHARACT. РЕЗЕ -- Vide supra FLORE, уо1. ГУ, р. 345 CT. 'SPECI F. — S. fruticosa, foliis bere petiolatis ио Ch ongo-lanceolatis acutis crenato-serratis supra rugosis nudius- culis subtus. albo- “lanatis, racemo elongato ver- mis remotis exserto 'ampliato subventricoso, labiis abbre- viatis superiore erecto integro безеу =a lobis lateralibus rotundatis medio emar о, con- nectivis postice lineari-dilatatis дебезія соппа- tis, stylo barbato. Salvia re CAVAN., Icon., I, p. 16, ‚ 24, — , Labiat., р. ^ud — War- PERS, Nisi: TL p. 649. — W. in Bot. Magaz. ., tab. 4 4318. — BENTH. in DC. Prodr. ХИ, p. 321. + ы = a سو‎ апта, Razzi Catal., fide VAN HOUTTE, m Le genre Salvia, un des plus vastes et des plus cosmopolites que l’on con- naisse, a dû être divisé en sections, que M. Bentham, le savant monographedes Labiées, s’est efforcé de rendre aussi naturelles qu’on peut le faire avec une connaissance profonde des plantes en général, un coup d’œil exercé, une saga- cité aiguisée par la longue habitude du travail de classification. Douze sections, divisées elles-mêmes en séries, forment les compartiments principaux dans les- quels se répartissent inégalement plus de 400 espèces du genre. Entre ces di- visions primaires, une des plus remar- quables s’appelle Calosphace, mot com- posé qui veut dire belles S'auges, Sphace étant pris ici comme le synonyme grec du mot latin Salvia et хало; emportant, comme toujours, l'idée de beauté. Toutes les plantes de ce groupe appartiennent à l'Amérique, et particulièrement aux régions tempérées et montagneuses de ce continent; elles y sont largement re- présentées dans les parties élevées de la zone intertropieale, quelques-unes, comme les Salvia azwrea et urticifolia, s'avancant au nord jusque dans la Caro- line, d'autres, commeles Salvia pallida, serrata, etc., poussant une pointe dans les pampas de La Plata, mais le gros de l'armée occupant surtout les montagnes de l'Amérique centrale, de la Colombie et du Pérou, sans parler de celles des Antilles et du Brésil intertropical. Dans ce-groupe des Calosphace dont le port est très-loin d’être uniforme, une série d'espéces a recu le nom collectif produire simultanément, n'existent que successivement, par conséquent trop 10% ou trop tard pour concourir utilement à la fécondation La températu ure plus ou moins élevée d'une serre et de brusques variations базе а un chauffage mal dirigé sont autant causes qui peuvent influencer la fructifica donne rarement une bonne fructification; heureux encore oe la plupart des fleurs ne sont pas a Si Гоп veut e des graines, on doit faire passer les plante utes les phases de leur végétation naturelle ; pour arriver а ce résultat, il faut donc obtenir une chaleur artificielle А peu ргёз i m tique à la température du climat propre la plante. On n'oubliera pas que la deir devra étre augmentée au moment de la formation des graines, et que les arrose- ments seront diminués dés que les fruits 40 d'Zvrianthe, par allusion à leurs fleurs essentiellement duveteuses. Toutes sont des arbrisseaux ou sous-arbustes à feuil- les entières, veloutées ou laineuses,a sur- face rugueuse ou chagrinée, comme chez notre Sauge ordinaire. Les fleurs for- ment de longs epis terminaux a faux verticilles interrompus, a corolle courte rappelant celle des Brachyanthe et sem- blant poindre comme un mufle frileux d’un bonnet de chaude fourrure. Chez le Salvia leucantha, en particulier, le con- straste de couleur entre la corolle blan- che comme neige et le calice a duvet violet de lavande a quelque chose d’étrange et de délicat. C'est le charme particulier de ces nuances tendres que le dessin ne saurait qu'imparfaitement reproduire, parce qu'elles reposent sur un fond moëlleux d’ouate dont le pin- ceau пе peut rendre Гавресі a la fois mat et chatoyant. , Au contraire de la grande majorité des fleurs d'ornement, qui sont entrées en Europe par l'Angleterre, la Hol- lande, la Belgique et la France, le Sal- via leucantha a pénétré dans l'Europe méridionale tout d'abord par la porte de l'Espagne. Sa premiere apparition nous reporte à la période relativement florissante oü les Cavanilles, les Née, les Ortega, les Lagasca faisaient du j ar- din botanique de Madrid le pied à terre SALVIA LEUCANTHA, Cavan. naturel des plantes nouvellement débar- quées des colonies hispano-américaines et particulièrement des espèces du Mexique. C’étaient, par exemple, les Dahlias sous la forme encore tres-hum- ble de leurs types sauvages а fleurs sim- ples ou, si Ton veut, à capitules radiés. А cette époque, entre 1785 et 18050), le professeur Auguste Broussonet, d’abord consul français aux Canaries et plus tard professeur de botanique à Montpellier, entretenait avec la pénin- sule ibérique les rapports d'échange traditionnels entre le Languedoc et l'Espagne, rapports qui durèrent jus- qu'aux guerres sanglantes del’Empire et qui ne se sont malheureusement jamais renoués. Décrit par Cavanilles en 1791, le Salvia leucantha, originaire du Mexi- que, devait étre, dés cette époque, cul- tivé dans le jardin botanique de Madrid; ilen fut rapporté vers 1802, au moins à l'état sec, par l'abbé Durand, conserva- teur du Jardin des plantes de Montpel- lier sous Auguste Broussonet. Delile Га dans son herbier en échantillons cueillis, еп 1813, au Jardin des plantes (1) Consulter sur Vhistoire de la botanique espagnole : яа el Colmeiro, Ensayo historico sobre los progresos de la botanica especialmente en Espana. Қамы 1842. Brochure іп-89. seront formés. En un mot, il faut repro- duire dans gn serres les phénomènes ordi- naires de la nature. Une bonne ған peut done étre la seule cause matérielle déterminant la d'autres éléments ay а Vorganisation méme des végéta Chez T Анды, l'imprégnation utile du pollen est restreinte à un trés-court délai; je donnerai plus loin les régles formulées par M. K. Koch, de Berlin, et les résultats des expériences de MM. Kel- lermann et Skopitz, ainsi que mes propres observations sur le méme sujet. Notons seulement pour le moment que les opérations nécessaires à la fécondation doivent se passer pendant un temps très- court; il faut done opérer trés-prompte- ment si on procède par la voie artificielle; si, au contraire, on laisse agir la nature, pour avoir quelque chance d 'obtenir des graines, il est absolument indispensable de cultiver dans la méme serre beaucoup epi c'est-à-dire par le WERE du méme individu ou par celui d'un autre individu de la méme espéce, soit indirectement Mt le pollen provenant d'une езрёсе di rente, appartenant au méme genre: par SALVIA LEUCANTHA, Cavan. 41 de Paris; il figure la méme année dans le catalogue des végétaux du Jardin aca- démique de Turin ; depuis lors, la plante est restée un hôte constant des orange- ries de l'Europe continentale, et c'est avec surprise qu'on voit feu sir William Hooker la considérer, en 1847, comme une introduction nouvelle pour les oran- geries anglaises. Les exemplaires qui venaient de fleurir alors chez Lad Smirke, à Great Stanmore (Middlesex) provenaient de Nice, ой nos souvenirs nous représentent l’arbuste comme un de ceux qui bravent les froids très- cléments de cette zone privilégiée qui s'étend d’Hyeres aux cótes liguriennes, et dont le jardin Thuret, de scientifique mémoire, demeure, pour tous ceux qui l'ont connu, comme le modèle à jamais regretté. Pour nous hyperboréens et méme méridionaux de la zone ой sévis- sent par acces les froids intenses, cette Sauge est condamnée, comme bien d’au- tres plantes demi- -rustiques, au confine- ment hibernal; mais elle reprend sa place, en été, dans le groupe des éman- cipées de l'orangerie, qui jouissent du plein air et se préparent, par une bonne végétation, à fleurirl'hiver sous l'abri qu'on ose à peine nommer leur prison, de peur d'abuser de la métaphore et d'oublier que les fleurs, même enfer- mées, ornent et éclairent le réduit le plus humble où l’on est forcé de les aser es longs épis du Salvia leucantha, l'étrangeté et la délicatesse de son colo- ris en font une plante pour bouquets, d’autant qu’elle est très-florifère et que ses tiges primaires coupées, il en re- pousse de nouvelles qui se terminent encore en verges fleuries. Sa culture est celle des arbustes de serre froide les moins difficiles : terreau riche et bien draîné, pas trop de chaleur ni d’inso- lation “directe, arrosages plus abon- dants à la période de floraison et de végétation active qui varie suivant les climats, car elle est signalée en juin pour la plante figurée dans le Botanical Magazine, c’est-à-dire dans une orange- rie d'Angleterre, tandis qu'elle est habi- tuelle au premier printemps (février- mars) dans les orangeries du midi méditerranéen. J. Е.Р. exemple un Anthurium Scherzerianum par un Anthurium d'une espèce quelconque. ifférent est possible et qu'un daturum peut étre fécondé par un Philodendro ‚ Ма divers remarqué que presque tous les pisces adultes BW fructifié, mais généralement, cependan ec une gran nde tendance а la stérilité. toutes les plantes d'intro- duction directe. La fécondité est régulière et рагай exis- ter au méme degré chez les végétaux provenant d'un semis fait dans les cultu- гез; ce résultat est, du reste, tout à fait conforme à la transformation subie par la plante, qui échappe rarement aux influen- ces de l’acclimatation et de la domes- tication En revanche, les plantes hybrides obtenues par la fécondation artificielle syz азем ou de genres différents, sont plus ciles a élever que celles giereg is graines fécondées directement par 4 pollen de la mém de trois ou besch? cents sujets, j'ai vu les plantes identiques au type po et prospérer trde-rigouheusatoeli, tandis que les jeunes hybrides, qui ctérisent assez dès leur naissance pour étre parfai- , deman- dant mille petits. soins pour arriver à les arracher à la iruire sans ee: les plus chères espérances du semeu : өлі, nous l'avons fait observer, pour 6 2 btenir de bonnes graines. il aura été ces jeunes s semis, tres-délicats au début. Après une bonne stratification, on sè- mera sur du sphagnum; dès que les graines seront bien levées sous l'influence d'une grande chaleur et de beaucoup d'humidi té, il faudra sevrer le semis en diminuant les bassinages ; on repiquera alors avec soin, et si des hybrides ont été obtenus, on les placera séparément dans des godets de eux centimètres, sous cloche et sans lumière, pendant trois ou quatre jours. Les hybrides, je le répète, se distin- guent dès que les premières feuilles sont rès au bout de deux à brides pourront passer par plusieurs for- 83 ТА & arriver à celle qui leur sera particulié Ачаа dentatum (1), par exemple, sa forme définitive, а nt е Së formes d'un Anthurium алыр niece à feuilles rondes ; il est ensuite devenu à peu près semblable ã Anthurium regale; puis, une fois adulte, au moment de sa floraison, il est arrivé A cette bordure découpée qui lui est particu- lière et qui s'est 5... fidelement chez six ou huit sujet II. une dizaine d’années que les Are sous la forme des дши, уа Шет ces nouvelles introduc- tions dee وله‎ e: venir à l'esprit de ceux qui, connaissant les secrets de la ate nft aussi le parti avantageux que e l'horticulture з дез e produites par le se C'est un (1) жауында Je обоа de cette notice, l’An- thurium den fructifié dans les serres du Fresne ; ренең ee offrent des caractères spéciaux assez éloignés des types MISCELLANEES. des Caladium dits de Amazone, mis au commerce par M. Chantin en 185 Lorsque ces plantes parurent, elles exci- e a feuilles а теа d’un blan transparent. A l'étranger, c'est surtout à Vienne que les Aroïdées ont été particulièrement étu- nées environ, que les premières Aroïdées en fleurs. Cette flo- raison devait intéresser à la fois les bota- nistes et les horticulteurs. M. Kellermann a travaillé de 1850à à 1860 sous la direction fut lui qui forma la célèbre collection de plus de quatre cents Aroïdées qui,plus tard, devait devenir la base de ses ouvrages si beaux et si considérables sur cette même famille. C'est en étudiant ces nombreuses espèces, que M. Kellermann eut l’idée de les livrer à des expériences d'hybridation. J'ai cité plus haut un fait particulier concernant la fécondation de Arum musti- 0 année, je récolte des graines fertiles 57 sant parfaitement dans une serre tempérée. Voici maintenant sur ce même sujet la théorie de M. K. «On doit surtout Ке qu'en géné- ral les Aroidées ne se fécondent pas direc- ement. Les fleurs du spadice doivent étre imprégnées de pollen provenant des fleurs d'une autre plante de la même es- ресе ou de la même variété. Le stigmate est sensible et en état d'étre imprégné alors que le pollen de la plante est encore renfermé dans l'anthére; c'est ce qui ex- plique la nécessité de deux plantes identi- ques pour opérer la fécondation. Mainte- nant, la durée de la sensibilité du stigmate (1) 23 septembre 1875. меу! pad y ее DS وه‎ à w H S ې‎ 2 Moulmein SUPERBA Serre chaude . 298 | | à | : 1 | : 1 2294. LIMATODES ROSEA, Lips. Orchide:e. CHARACT. GENER. — « Perigonii гал? E, Bijdr., p. 375 et Tabellen, fig. 62. I Dn patentis foliola libera, exteriora et interiora Folia Orchid., a (novemb. 1855), fide WaLp., ub Labellum liberum, айы SC р. 921 caratum, bo intus tumido (vel p о lumna е! А НА e? SPECIF. — o Pseudo-bulbis esa m erbæ Indiæ tropicæ, terrestres florib е ' racemoss floribus albis ү. roseis ENDL LiuaTODES (S imatodi !), BLU- — PG iq — -lanceolatis plicatis glabris, вс multifloro foliis longiore flori- busque A villosis, bracteis ai aS, decurvis ovario brevioribus, labello 0 blongo plano retuso, calcare recto obtuso horizontali, columna nana tomentosa. » Lim тей rosea, LINDL. іп Рахт. Fl. Gard., 1852, p. 35, tab. 81. — Hook. in Bot. 8-7 е 5312. Très-voisin des Calanthe, le genre Limatodes en diffère principalement par le caractère du labelle libre au lieu d'étre largement adhérent à la base du gynosteme. Pendant longtemps, on n'a connu се genre que par la courte des- cription des Bijdragen de Blume et la vignette analytique des Tabellen du méme auteur. D'ailleurs, Гевресе pri- mitive (Limatodes pauciflora BLUME), avec ses fleurs blanches peu nombreuses sur la méme hampe, devait à peine attirer l'attention. Originaire du Mont Salak, à Java, je ne la vois pas figurer x dans les catalogues horticoles, au moins comme plante courante de collection. Le Limatodes rosea au contraire,estune Orchidée très-justement recherchée, non-seulement à cause de sa facile flo- raison, mais pour la délicatesse de forme et de coloris que présentent ses belles grappes. Les poils étalés de la hampe, des bractées, des pédicelles et des fleurs rappellent ceux du Calanthe ves- tita et donnent à cet ensemble de tein- tes tendres quelque chose de virginal. C'est dans l'Inde, au delà du Gange, prés de Moulmein, dans la province de est fort courte ; elle varie, cependant, sui- vant la saison, mais comme règle, on peut dire qu'elle peut durertout au plus pendant quatre ou cinq heures. C'est ordinairement pendant 1а nuit, au moment ой la spathe commence à s'ouvrir, et le plus souvent au moment oü la chaleur du spadice est appréciable. « La sensibilité est rarement d'une plus i durée, chez le Caladium par exem- le. Quant au pollen, il pus promptement ses qualités : comme régle, on ne le con- servera pas bon plus de deux ou trois jours. » En résumé, les Aroïdées de serre chaude se fécondent rarement naturellement ; pour obtenir de bonnes graines, il faut recourir absolument à la fécondation artificielle. C'est le genre 40 ui parait avoir l'avantage” de fournir کا‎ stigmates ayant la plus longue durée de sensibilité. Les chances de fertilisation sont donc plus fait qui parait. positif, » dit M. K. Koch, “ аргев les expériences de М. Kellermann, « c'est l'impossibilité du croisement des espèces entre elles (1); de plus, chose cu- (1) Се e? à-dire un Anthurium par = Philo- ы: { genre serait meilleur, mais us traduisons et n’avons pas voulu changer » lettre du texte. 44 Tenasserim, que cette jolie езресе fut découverte par le célèbre collectionneur Thomas Lobb; il l'introduisit dans les serres de MM. Veitch, où elle fleurit pour la première fois en décembre 1851 ; elle fut déecrite et figurée, l’année d’après, par feu Lindley dans le Magazine de Paxton. Dix ans plus tard, le Botani- cal Magazine en publiait une nouvelle figure, cette fois d’aprés des exemplai- res envoyés de Moulmein par le Révé- rend C. S. P. Parish et qui fleurirent chez MM. Low et fils, à Clapton. Une particularité des pseudo-bulbes de la plante, c'est d'offrir, sur un point de leur ongueur, un étranglement assez mar- qué, répondant, sans doute, à une arti- culation de cette partie renflée de la LIMATODES ROSEA, LINDL. tige, laquelle est généralement dépour- vue de feuilles au moment de la flo- raison; on peut aisément inférer de là que, pareille à beaucoup d'autres Orchi- dées des pays chauds, l'espece demande à étre laissée à l'état sec pendant sa période de repos végétatif, c'est-à-dire entre le desséchement naturel des feuilles et la premiere apparition des hampes florales qui marque le réveil de cette belle endormie. C'est, du reste, malgré sa patrie tropicale,une Orchidée de serre tempérée. On la plante en pot, dans du terreau mélé de sphagnum ou de tourbe, en ayant soin de ne pas trop enterrer la base des pseudo-bulbes et d'établir un drainage de tessons ou de scories. LE. P. rieuse, si les Caladium, en général, varient irés-peu et méme pas du tout comm forme de feuilles et comme coloris, d’après Wallis, au contraire, une espèce à l'état sauvage aurait donné de nombreuses variétés (1). » « Dans ce dernier cas, د‎ dit encore M. К. Koch, « il y aurait donc lieu de croire qu'il d Ф , 4 Эр, , pollen, quoique provenant de la variété, mais pris sur un autre individu semblable, est suffisant pour donner naissance a une série de variétés nouvelles aux couleurs les plus variées. » D'après cesystème, le hasard serait pour beaucoup dans la production des gains obte- À ў et М. К. Koch, val. D’après l'auteur allemand, M. Kel- lermann aurait été bien plus habile que notre semeur français en dotant les serres ыты. Se 55%‏ تسه paragraphe ІП, ) Nous indiquerons, ап de la fécondation des genres (1 la possibilité entre eux. d'Aroidées hybrides résultant du croisement de variétés(\) différentes (2) ayant une bien plus grande valeur au point de vue botani- queet ornem 1. M.K.Koch ajoute máme que les variétés obtenues par M. Keller- tandis qu'avec quelques précautions, il est tres-facile, en été, d'y conserver des Caladium qui auraient été durcis avant leur sortie des serres. Ce résul- tat s'obtient aisément en plaçant les pots sur les couches oü ils étaient plongés, puis en donnant petit à petit de l'air et quel- ques arrosements à l'eau tiède dès que les feuilles de ces plantes tendent à se faner. as Rd کون رر لن‎ (1) Espéces serait mieux, car, pour nous, les variétés ne sont que des formes de l’espèce. Philodendron ron Wendlandi X Selloum; 4° Anthurium oneurum 26 pedato-radiatum. i3 ut BO e p ALSTROEMERIA PELEGRINA /.,et var. ALBA. 2295—06. ALSTRŒMERIA CHARACT. GENER. — Vide supra FLORE, vol. I, E ӚЗІ. CHARACT. SPECIF. — Glabra; foliis sessi- Кене үр, ри lanceolatis, carnosis; umbella 2-6-flo ucrata; perigonii folio- i é=butieatin , abbreviato-acu- minatis, quasi R petalinis lanceolatis, 22 li neolato-maculatis Am Perd Es 1, 247, c. ic. ; ej. Spec. ДА p iI, t. 5). — JACQ. , Hort. Vind., j I, t. 50 et ІП, t. 139. xm + Spec., Нұ Delect. FI. нау. descr., П, іс. IV, 220, t E f. 6. = Gal Кар, Ze. ‚ 46. ha ded Bot. dab D 1205. Se Гатай. ; t, 188. — Ram Am. , 953. . PEREGRINA, Runz et! Pa AV., Fl. Peruv., Is 58; t. 288. , Syst., ҮН, 732. HERB., Amar., , 91 OR B) PIC A. peregrina var. 2; 22: tie flo- ‚ 1. е. A. Pelegrina 7 pluriflora zd: (1) Peduneuli uniflori; folia resupinata, carnosa; flores FAM eg latera (shoulders) ait. oblique transver rse ner- . Her mot de Pelegrina, appliqué à Nee belle Alstræmère, ne signifie pas voyageuse ou Pélerine : c'est un quali- ficatif emportant l'idée de uelque chose d'exquis ou de superbe, et que les Espagnols du Pérou ont donné comme nom vulgaire à l'une de leurs fleurs les plus brillantes (1). Sauvage aux environs (1) Par un singulier renversement de sen Fon Lee en pans veut dire pélerin et pere 0, joli; тұстар pelegrino veut dir د‎ ‚664 рты es M pélerin PELEGRINA, L. 7) шекте тн пз. А. рет egri e latere albis; petalis Parure notati yp derer, əн 3,f. 5 8) squam . A. Pele egrina & Ба ere 1 peregrina var. 5; flore د و‎ 2 ы. d 1. c. А. Pelegrina 5 alba. Raw. Raw., In Peruviæ et Chili præruptis, eme ma- ritimis, arenosis et glareosis, var. уе Valparai 0 1 à u var. Ma- тізі. ERB. Jiuminensis secundum iconem imperfectam descripta. Комтн, Enum. pl., V, 766. de Lima, elle fut de bonne heure répan- due par la culture sur tous les points de l'Amérique espagnole. Le père Feuillée, qui la signala le premier aux botanistes, en 1714, assure méme que c'était une fleur favorite des Incas et qu'elle avait ва place dans les jardins de ces souve- rains du Pérou. De ces jardins, il trace un tableau fantastique, car il prétend ue, en dehors des plantes vivantes, on y voyait, imités en or et en argent, ‘des arbres formant allées, des maïs groupés par champs entiers, enfin des fleurs To ut en reconnaissant le haut intérêt ue l’on r les diverses d MM. A. Bleu, Kellermann et Skopitz ; les procédés de culture sont très-faciles et, aujourd'hui, très-connus. ш. LES HYBRIDES. Les deux chapitres précédents ont été publiés en abrégé dans la Revue horticole 46 ALSTRŒMERIA reproduisant exactement les fleurs natu- relles. Tout cela ressemble fort aux contes de fées et des mille et une nuits; mais ce qui n’est pas une légende, c’est la Pelegrina elle-même qui, devenue citoyenne de tous les jardins, y déploie chaque année ses riches et délicates couleurs. La premiere introduction de cette Alstroemere en Angleterre re- monte, d’après Aiton, à l’année 1753, et serait due à deux jardiniers célè- bres de l’époque, MM. Kennedy et Lee. On ne dit pas si elle y était venue de l'Espagne ou directement du Pérou. Des détails plus précis et plus curieux nous sont donnés sur son introduction en Suede, l’ultima Thule de la culture botanique et la patrie du plus illustre botaniste de l’époque, de Linné lui- même, à qui ses nombreux disciples, engagés dans des voyages, s’empres- saient de communiquer leurs récoltes, leurs découvertes et leurs observations. C'est dans le recueil d’admirables dissertations intitulé Amenitates aca- demice que Linné, sous le nom d’un de ses élèves Jean Pierre Falck, a fait, le 23 juin 1762, l’histoire complète de “се qu'il appelle Planta Alstremeria et PELEGRINA, L. qui n'est autre que ie Pelegrina. Voici le résumé de ce : Un des quatre fils 4% dendi Alstroe- mer (personnage considerable, a qui la Suede devait d'importantes fondations ), Claude Alstree- mer, voué, comme son père, aux études économiques, entreprit un voyage dans le midi de l'Europe. Débarqué à Cadix, le 20 avril 1761, il vit, dans le jardin du consul suédois de cette ville, une belle fleur liliacée qu’il reconnut ne rentrer dans aucun des genres déjà décrits. Il la retrouva dans le jardin d’une dame espagnole à qui son mari, résidant au Pérou, l'avait envoyée. Frappé de la beauté de cette plante, il s’empressa de la dessiner, de la décrire, d’en adresser à Linné, son maître, des échantillons secs ainsi que des graines. Linné, plein du désir de voir un si bel objet à l'état vivant, en sème les graines dans son jardin, en soigne, l’hiver sui- vant,les jeunes plants en les tenant dans sa propre chambre, et les voit fleurir, le printemps d’après, dans le jardin acadé- mique d’Upsal. A cette occasion, l'illustre législateur de la botanique, dont le génie souplé, de 1876 ; quelques lecteurs ont trouvé nos renseignements utiles; d’autres, au con- traire, ont paru douter de l'exactitude de nos observations qui, nous le répétons, sont basées sur des expériences et non sur ces vagues théories que M. A. Carriére appelle, selon le cachet particulier à son oe attique, « de la science en cham- Aujourd’hui, ces faits sont indéniables, car nous montrons les résultats obten nus a (1) Notre semis est la propriété de M. Con “ama jos horticulteur à Angers he l'Anth. signatum) qui а obtenu, à Гехро- sition de Liége, e en mai dernier, une och, de Berlin (citées plus М» et malgré les idées émises récemment 8 le même sujet par M. Ducos dans Gute. tration horticole, on peut obtenir une bonne fécondation par l'emploi d'un pollen étran- ger, appartenant à une espèce différente, ayant une structure, un volume ou une forme opposés à celui de la plante mère porte-graines. D'après nos expériences récentes, dont e 2. paraitront à leur heure, nous ns affirmer қат, — "d emis (telles que les Anthu t Phi- lodendron), des سدوا‎ Goes peu- vent se féconder l'une par l'autre ALSTRŒMERIA étendu et pénétrant a su considérer les plantes sous tous leurs aspects, explique très-bien comment un végétal des tropi- ques, croissant sur de hautes mon- tagnes, peut retrouver, même en Lapo- nie, des conditions de température апа- logues a celles du sol natal. C’est 1а une de ces vues ingénieuses qui, join- tes 4 ses idées sur les diverses stations des plantes, font de Linné un précurseur de Giraud-Soulavie, d’ Alexandre de Humboldt et des De Candolle dans le champ aujourd'hui siétendu etsi exploré de la géographie botanique. Autre remarque ingénieuse! Linné est frappé de ce fait que les feuilles de la Pelegrina, par suite de la torsion de leur pétiole, tournent vers le ciel la face qui, normalement, devrait regarder la terre, et que, par suite de ce renverse- ment insolite, la face tournée vers le haut est glabre et celle qui semble infé- rieure est pubescente. Le fait, assez fré- quent chez les Alstræmères , plus marqué encore chez la plupart des Bomarea, accusé également chez notre Allium roseum, s'accompagne d’une transposi- tion dans le nombre relatif des stomates PELEGRINA, L. 47 sur chaque face respective de la feuille. C'est un de ces admirables exemples d'adaptation, qui montrent comment la structure des organes se modifie dans le sens du róle qu'ils ont à jouer. Linné rattache à ce fait une théorie plus spé- cieuse que juste, en supposant que la face inférieure des feuilles attire l'hu- midité ou rosée du sol, tandis que la face supérieure absorberait l'électricité produite par les rayons solaires; il rap- proche du fait de l'Alstreemére les mouvements de certaines feuilles, qui, pendant le jour,tourneraient vers le ciel et la lumiére leur face supérieure ra- fraichie par la rosée de la nuit, tandis que, en l'absence du soleil, elles tournent cette méme face vers le sol pour venir s'y retremper dans la fraîcheur. Ces faits sont vrais, ces rapprochements sont exacts; l'explication seule, fondée sur une physiologie rudimentaire, em- barrasse méme aujourd'hui ceux qui cherchent à se rendre compte du jeu si controversé des stomates et des organes tégumentaires dans les phénomenes de transpiration et de respiration des végé- taux. e ; B. RÀ Par exemple, on peut obtenir des grai- sur un Anthuri T: par une re; un Anthu rium peut étre fécondé par un Diodes. dron; enfin un С” жайты fécondé en méme temps par ollen d'une autre espèce et par celui Es un EE ee don- xm des hybrides tenant à la fois des deux Ces résultats paraitront surprenants, u dées, n'ont pu obtenir des variations, eg dans la forme des feuilles, soit dans leur дей us ferons. connaitre plus tard, lorsque lek nouveaux hybrides que nous produirons à l'appréciation des con- naisseurs auront de nouveau prouvé d’une façon irréfutable que notre moyen est bon et sùr. Alors les savants pourront sourire, mais ils seront cependant forcés 4” accepter les ты dans leur brutale, mais sincere 4 O. Le rogrés, souvent fils аа hasard, nous instruit chaque jour et в perm de découvrir des faits que de gem e еб longues recherches n’avaient pu éclaircir; aussi espérons-nous que ке nous favorisera encore. Nous ne négligerons rien pour perfectionner les aes qui nous intéressent; nous continuerons 4 employer les moyens indi iqués par la nature elle- même, que nous KEE: fait qu'imiter, rconstanc n reproduisant fidelement les аи os générale- ment, s'opèrent soit naturellement, soit avec le secours des insectes. . DE LA DEVANSAYE. Août 1877. 48 MISCELLANEES. T 2241. Action des engrais sur les Orchidées. Les Orchidées, considérées d’après leur manière de végéter, semblent devoir être peu sensibles à l'action des engrais. Il est certain que, pour les езресев épiphytes, les engrais solides, mélangés aux matériaux de plantation, sont sans effets notables, tandis que les espéces terrestres en tirent rofit, ce qui prouve qu'elles tion. Mais il n'en est pas de méme des engrais liquides mélés aux eaux d'arrose- ment ; pour toutes, ils agissent avec une énergie telle que le feuillage en verdit, que la végétation nouvelle double les pro- portions de celle qui en a été privée, et que l'abondance, l'ampleur et la vivacité du coloris de la floraison marche de pair avec cette propriété, des engrais demandait ré- mées, nous n'en avons pas essayé d'autres. Dans un arrosoir de douze litres d'eau de pluie, nous versons, la veille de nous sE lendemain, l'eau est si limpide que l'odeur du guano seule en indique la présence. On puise avec la seringue, sans troubler le dépôt, et on bassine les plantes, les, bulbes, racines, e 247 leur mise en activité. autrement dit pendant toute la période de croissance. L'action de cet engrais, à l'état liquide, s’est faitsentir d'une manière merveilleuse sur toutes les Orchidées que nous possé- dons. Certaines espèces ont pris un déve- loppement de pseudo-bulbes qui les дору i a méconnaissables, ce qui nous a donné satisfaction de faire fleurir de jeunes Sujets qui exigent d’habitude plusieurs années de croissance. See L'eau de pluie dans laquelle on a jeté deux gouttes d’ammoniaque liquide (alcali volatil) par litre, produit également un irés-bon effet, administrée en seringage pendant toute l'année, et s'oppose à la for- mation de ces conferves vertes qui se développent souvent, dans les serres mal ventilées, sur la surface des matériaux de plantation, malgré l'usage exclusif de l'eau de pluie. Juillet 1877. ct J, DU BUYSSON. т 2242. La Victoria regia. qui nous poussa dans la carrière où le succès a couronné nos efforts : А ce titre, nous lui devons une gratitude qui пе s'éteindra qu avec notre vie. La mort de notre illustre voie qu'il nous a si bien tracée et de suivre les exemples qu'il nous a donnés. Il existe peu de végétaux qui aient fait autant parler d’eux, dont on se soit plus ш г pg, opel а Кш [ y ) ortueal о TRIORNITHOPHORA Wi lia Б 7 Jerre {roide 2207. LINARIA TRIORNITHOPHORA, Wur. Scrophularines-Antirrhinex. [RABAT GENER. — Vide supra FLORE, vol. XX, p. 123. НАД. SPECIF. — 1. (Sect. Linarias- trum $ grandes), erecta, elata, glaberrima, glaucescens, foliis o 3-4-natim verti- cill ie late lanceolatis acutiusculis, floribus interrupte race шош pe risque verticillatis louse pedicellatis. Br EE triornit 545 WILLD — CHA- , Monogr. Antirrh., p. 114. SE Bot. Cabin, E 1010. —KNOWLES and igneis Fl. Cab — BENTH. in DC. Prodr., AX — WILLD. et LANGE, podia Fi. Hp П, tab. 576. TRIORNITHOPHORUM A BRIEL GRISLEY, Véridar. Lusitanum, in-4o, ann. 1 fide Tourner. (1661 806 L., Spic. 853. — ILLD., OP, نت .334 بو لا‎ L’herbe aux trois oiseaux, comme оп pourrait l’appeler par une traduction libre de son nom gréco-latin, la Linaria triornithophora est une plante très- ancienne et presque classique dans les jardins botaniques. Paul Hermann, un des botanistes les plus distingués du ХУП" siècle, la signala le premier dans son ig du Jardin de Leyde, publié en 1687. Dix ans plus tard, je la trouve mentionnée par Magnol dans le Jardin des plantes de Montpellier, ou Гезресе pouvait bien avoir été introduite du Jardin des plantes de Paris, récemment enrichi par 6 Tournefort des fruits de son voyage VENTEN., Malm., tab. II. — DESCOURT., An- i MES 520 fide PRITZEL. — Bot. Mag , XV, tab Li inaria americana maxima, Herm., Lugd. 5.,316, tab. 377. тей. monsp., ann. 1697, purpureo flore, — MaGNor, Hort. p. L19 (nomen tantum ағас latissimo folio, lusitanica, R. Ree e TOURNEF. Instit. Rei herb., p. 169 (edit. terti ann. 19). Linaria, ем түк, americana, RIVIN., A 8 (verosimiliter ordo алі. доғе ege سا‎ irregulari monopetalo. Lipsiz, ann. 1650). Antirrh. foliis quaternis lanceolatis, вн erecto ramoso , floribus Tr і. — € LINARIA LUSITANICA, MILL., CH йде ВЕхтн. les soins de Philippe de Flines. Tourne- fort, qui l'avait probablement recueillie lui-même dans la péninsule ibérique, lui restitua sa vraie patrie et en indiqua la première mention dans un ouvrage peu connu, le Viridarium Lusitanum, ou Verger du Portugal, publié à Lis- bonne, en 1660, par Gabriel Grisley, quis "intitule lui-même chymiatre et bo- taniste'!). Linné n'a fait que prendre à Grisley le nom Ф Antirrhinum triorni- (1) Sur les diverses éditions de ce rare opus- cule, consulter PRITZEL, Thesaurus litterat. bot. о Ф. - REI HERBAR.), cite une édition in-4° de 1 L'ouvrage a été reproduit ж J. Ray, dans son Stirpium Europearum Sylloge. en 1850, eut un immense isses ie Tous ceux qui en eurent l’occasion voulurent voir рее gigantes- que Reine des eaux, et ва grande noto- riété fut surtout due à son histoire si an q planches chromolithographiques que la Т 50 thophorum, transformé plus tard еп Li- naria triornithophora par les botanistes qui, revenant aux genres tournefortiens, moins larges et souvent mieux délimités que les linnéens, distinguerent de nou- veau les Antirrhinum à fleurs simple- ment gibbeuses des Zinaria à fleurs éperonnées. Quoiqu'il en soit de cette question de nomenclature, la Linaire en question est bel et bien une plante euro- péenne, et quoique Descourtils ait cru pouvoir l'introduire dans sa Flore des Antilles, ce doit étre tout au plus a titre de plante adventive, importée par les Espagnols dans leurs possessions des Indes occidentales ; encore la chose est-elle douteuse, car, bien que native d'un pays chaud, puisqu'elle se trouve dans la Galice, l:Estramadure et le Portugal, il est реп probable que cette евресе vivace ait trouvé dans une région tropicale les conditions favorables à sa naturalisation (1). omme plante ornementale, notre Li- naire est une des plus belles du genre ; elle en est presque aussi la forme géante. Ses tiges fertiles sont des jets droits et robustes ; ses feuilles, larges, sessiles, glauques et à trois nervures, lui donnent mérique lph. De Candolle dans sa 6%- graphie botanique. Parmi les Zinaria d'Eu- тете intro it + + , д 1 nouveau monde, figurent pourtant les Linaria lgaris, Elatine et genistifolia, citées par M. Asa Gray dans son Manuel botanique des Etats-Unis du Nord. LINARIA TRIORNITHOPHORA, WILLD. un faux air de Gentianée ; ses fleurs, en général groupées trois par trois en verticilles superposés, sont d’un violet rose, avec des stries purpurines sur le fond jaune du palais. Leurs longs épe- rons ont, si l’on veut, quelque chose de la forme de becs d’oiseaux, mais c’est la que s’arréte la ressemblance, et c’est peut-étre une image un peu forcée que de voir dans ces corolles a mufle Гарра- rence d'un volatile quelconque, seraient- ce même ces fleurs de l’air qui s’appellent les oiseaux-mouches et les colibris. Sous le climat humide et peu chaud de l'Angleterre, la Linaire porte-oiseaux fleurit en plein air, mais veut étre con- servée en pots comme plante d'orangerie. En Belgique, a Paris, le chassis froid ou méme une couverture de feuilles sèches suffisent à la protéger pendant l'hiver; dans la région méditerranéenne, la précaution est inutile ; il suffit d’un sol bien drainé et d’une exposition chaude pour en faire une plante tout à fait rus- tique. Semée fin avril ou en mai sur place, ou en juillet en pépinière, elle fleurira l'année suivante et périra épui- sée par la fructification, étant alors bis- annuelle et monocarpienne, ou bien elle qu'un pincement répété des jeunes tiges pourrait les forcer à former touffe au lieu de prendre l'allure dégingandée qui est un peu le péché de l'espèce. j E.P. FLORE DES SERRES ET DES JARDINS DE L'EUROPE publia dans son VIe volume, 93 et suivantes. T plusieurs milliers de francs, ne pouvant servir presque exclusivement qu'à elle, et, par suite, d'un mince rapport. En outre, par une erainte mal fondée de ne pas réussir dans sa culture, fort peu de per- воппев, que leur position de fortune met- tait à méme d'en faire l'essai, n'osérent ja re est? $ j P T" ns Jou tt e aru په 1 ADIANTUM CAUDATUM Serre chande . 2 Ind. or — 51 2298. ADIANTUM CAUDATUM L. Filices. CHARACT. GENER. — Linn. Sporangia etis, in receptaculum lineare v. punctiforme intumescentibus impo- sita, in soros marginales disposita. Indusia margini fr SE continua, receptaculo adnata, introrsum li . Filices imm. Aerbaceo, plerumque терен اه د۱۸٨‏ "sime simplicibus, tenerrimis v. coriaceis, nitidis; in tropicis utriusque orbis, imprimis novo continente enc іт n rare. Linn., Gen ° 1180. — Шека. -7 Ze 115- 190. — di уга gel Fi, À 104. — DDI, Pl. Bras., t. 77. — K. ГЕ арн pea 8 SCH 98, 103, 104, 139, 173, 188, 190. — m рЫ, crypt. Brasil., Zei . 56, 62, Ех Gen. plant. 20 Ара ده‎ Les اه‎ Aporamia, FEE; SYNECHIA, FEE; MESOPLEURIA, MOORE, Ms., SCOLOPENDRIL SP., ADANSON ; Pirimi SP AUCT. Тн. MOORE, Syn. of the Gen. of Ferns. CHARACT. SPECIF. — A. frondibus li- neari-oblongis elongatis attenuatis sæpe apic denudato _vadicantibus , pinnis subsessilibus о GA basi super ze? he les et rachi pa- rallela dimidia subquadratis pilosis vel glabris, stipitibus vulgo sat robustis sicut rachis pilis scariosis fulvis plus MT obsitis. W. Hook. (ex anglica lin- gua v Adiantum caudatum, L. qiue éi SWARTZ, dr oh Fil., p. 122 C EET: , Exot. Pi, tab. 1 1844, 34, fide LUE — Prae Ferns, ІП, tab. 15, — Ноок., 8р. Filic П, pp. 2; A. 8 Лето, pinnulis alternis striatis in summo T Lg б rug iferis, BuRM., Thes. Zeyl., 8, tab A. INCISUM, MS Ægypt. Arab., p. 187. A. vEsTITUM, WALL., Catal., n° 75. num, WALL., Catal., n° 76 (ріппіз angustioribus et magis rigidis). fide H . HIRSUTUM, Bory, St., p. 198. — WILLD., sp. V, p. 432. — WALL., batal., по 2176. LLUS oxis, WEB Р Se: Ноок Nig. FL. “Әрісі. Piet ),р. 192 (segmentis pin- سو‎ paullo majoribus et leviter m icatis). . pinnis vulgo plane glabris, margine frequenter ciliato. 1arum, BLUME in Enum. Fil. Jave, р. 215 e a in Herd. Hook. (pinnis altius quam solito incisis). Trés-répandue dans l'Asie tropicale Inde, Chine, Malaisie, Arabie), se re- | trouvant à l'Ile de France et méme dans les iles atlantiques et africaines du Cap- | Vert, cette élégante espèce de Capillaire | est déjà très-anciennement connue des | | Adiantum soboliferum, WALL., Edge- botanistes, puisque Burmann l’a décrite et figurée, en 1737, dans son Thesau- rus Zeylanicus, d'apres des exemplaires | de Ceylan. Avec une aire géographique | | aussi étendue, il n'est pas étonnant qu’elle soit assez polymorphe, et que telle de ses formes soit assez diffi- cile à distinguer des espèces vitii, comme l’Adiant. rhizophorum, WILLD. (Adiantum caudatum,Bony non LINNÉ), worthit, Hook. fh en | général, le groupe AA Uo ctolt o [ nées, à اا دو‎ alternes plus ou moins elle a toujours réussi d'une manière excep- tionnelle. Nous avons vu cette plante à д dam, А Bruxelles, а Hambou urg, a a Kew Londres, a Munich, a Paris, 4 Vienne ы ailleurs encore, mais, nulle part, nous n'avons remarqué qu 'elle approchat, pour les dimensions, de celles qu’elle acquiert au Jardin botanique de Gand. La, et on aura de la peine a le croire, en pleine 52 ADIANTUM CAUDATUM, L. falciformes et dont le rachis, dénudé dans la partie supérieure, tend à s'enra- ciner dans le sol pour y devenir proli- fere et vivipare. Ce phénomene, on le sait, est fréquent chez des Fougeres de genres divers ; il donne à ces plantes, déjà si richement dotées en fait de рго- pagation par les spores, le moyen de changer de place, de marcher en quel- ue sorte, en faisant jouer à leurs pro- pres frondes le rôle que les stolons jouent chezles Fraisiers, chez la jolie Saxifraga sarmentosa, ou les rameaux radicants chez le Figuier des Banyans. C'est le mode de multiplication le plus direct, le plus simple, celui qui peut s'appeler le marcottage ou provignage naturel, et qui, autour du pied шеге, groupe des rejetons dont on pourrait dire, en modi- fiant un mot connu : prolem sine patre creatam. Du reste, la multiplication ordinaire des Fougères par les organes appelés spores, présente un curieux exemple de génération alternante, comprenant deux termes, l’un agame, l’autre sexué. Les spores, comme on les appelle vul- gairement, sont les grains de poussière brune qui sortent des petites capsules groupées en amas variés sous les fron- des des Fougères. Ces granules ne sont pas, à vrai dire, l'analogue des graines des plantes phanérogames. Je les con- sidere plutôt comme l'équivalent des bulbilles qui se développent sur les expansions foliacées des Marchantia. Tombés sur le sol humide, ces bulbilles, ou prétendues spores des Fougères, par une fausse germination, se développent en une petite lame foliacée qui porte le nom de prothalle. C’est sous cette petite lamelle verte, fixée au sol par quelques filaments radicellaires, qu’apparaissent, à un moment donne, les vrais organes sexuels, (anthéridies) renfermant des antherozoides ou corps fécondateurs mobiles, les autres femelles (archégones) dont [a cellule centrale devient la vraie spore fécondée, c'est-à- dire l'analogue de la graine des plantes supérieures. Cette spore, germant sur le rothalle méme, donne alors une Fou- gere nouvelle qui peut vivre et grandir de longues années en donnant des mil- liards de spores non fécondées, mais qui, devenues prothalles en se dévelop- pant sur le sol humide, porteront de nouveau les anthéridies et les arché- gones, c'est-à-dire les fleurs males et les fleurs femelles dela plante. Tel est le cycle complet de l'évolution des Fou- gères. Au premier abord, on pourrait saison (de juillet à es aucune feuille n'a moins de deux mètres de diamètre, et, dans le nombre, nous en avons mesuré plusieurs = allaient jusqu'à deux mètres 75 centimètres. — Nous avons voulu faire se rencontre très-rarement, pouvait sup- porter de poids : nous sommes a 230 kilogrammes! Cela pourra paraitre Genee, fabuleux! pourtant rien n'est us avouons trës- blogs que nous ne faisons rien de particulier pour les obtenir; nous les evons au ard seul. Toutefois, a та: оМепа сев زود‎ pendant vingt annee consécutives, sans interruption әкені nous croyons avoir acquis assez d'expé- 5 п la е, pour oser garantir nous ferons toujours un plasi de donner à qui nous les demandera. Que l'on nous permette de citer encore un autre fait, non moins Ne r nous n’étions jamais parve vivre au dela de la fin de ee eg Cette année (1876), nous voici arrivé à la fin de décembre, et non-seulement notre plante ADIANTUM CAUDATUM, L. 53 croire que le prothalle, ou premier terme du développement des soi-disant spores, est le vrai début de la vie de la lante ; mais avec une interprétation pareille, il faudrait admettre, contre toutes les analogies, que les appareils sexués apparaissent a la première phase de l’existence de ces plantes, en d’autres termes, que les Fougères sont nubiles en naissant. La vérité, c’est que le prothalle n’est pas l'organe initial, le cotylédon de la plante; c'est plutôt le résultat de l’évolution sur la terre humide des bulbilles développés sur la plante adulte etqui, au lieu d’être Гапа- logue des graines des phanérogames, répondent plutôt à des pédoncules flo- raux qui se détacheraient de la plante mère, pour fleurir sur le sol, absolu- ment comme siles pédicelles d’une fleur phanérogame hermaphrodite (d’un ceri- sier par exemple) tombaient prématuré- ment sur la terre, pour développer les étamines et les pistils qui, normale- ment, apparaissent dans la fleur гезіве fixée à la plante mère. Ainsi considérée, la prétendue spore de la Fougère 51 plus qu’une sorte de substratum mobile pour les vraies fleurs; celles-ci sont placées au terme et non ап début de l’évolution de la plante, dont le vrai point de départ est la spore fécondée. L'état agame, c'est la Fougère avec ses frondes et ses bulbilles ou fausses spores ; l'état sexué, c'est le prothalle avec ses anthéridies etses archégones; ce der- nier clót le cycle que la spore fécondée recommence ; c'est le trait d'union entre l'état agame et l'état fécond, la fin de l'un, le commencement de l'autre, un monde large de quelques millimè- tres, ой desorganes microscopiques vont préparer l'apparition d'une spore d’où pourra sortir une Fougere arborescente ou bien une de cesdélicates frondaisons que représententles Cheveux de Vénus, les Polystichum, les Athyrium ou telle autre dentelle how du groupe des Fougères herbacé L'Adiantum 0-0 est une espece de serre chaude assez répandue dans les collections ; ses frondes mesurent de 20 a 40 centimetres ; la teinte en est d’un vert pale et mat avec un peu de jaune 4й aux poils scarieux qui recou- vrent les rachis et le stipe, raccourci de la plante. La figure ci-jointe représente assez imparfaitement la fruc- tification marginale. J. E. P. vit wk ie mais cette semaine, elle а encore donné une fleur. jeune, 20 centimètres de diamètre, sentent jusqu'ici ni tache, пі affaiblisse- | eur, à la vérité, cat fort peut mais elle était | saine. Enfin, les feuill les, qui ne sont plus | d'une Victoria regia qui non-seulemen serait bisannuelle, mais qui, de plus sera ainsi si nous n 'avons pas trop n'aura pas discontinué de fleurir. Il en de jours , de сар. еп temps, rumeux, 8 des éclaircies ne SE (1). Voici a (1) Ces lignes мен. іне fin décembre 1876. Aujourd’hui, fin o e 1877, nous devons ajouter que notre Victoria. n’a pas ten u ва а перге- | | quelle circonstance nous croyons pouvoir | attribuer ce fait réellement extrao ih naire. П est arrivé, vers la fin de jui un accident a la chaudière desservant м aw o с “ш + E © = = oe EE م6‎ Б "3 م6 = ЕР M e £g un ы < © 5 т remis à plus tard laréparation du c chauffage, qui, par suite, a fait оо матаға défaut omesse : Vers la mi-janvier, le coeur encore miére é de janvier, 16 soleil, si indispensable à la plante qui nous occupe, n'a isi — Comment en sera-t-il ce geg de notre plante de cette année? Comme, jusqu’à l'heure qu'il est, elle se porte encore à me rveille, nous allons de nouveau ten l'expérience. 54 jusqu ‘en octobre. La Victoria ee pri- vée, pendant tout l'été, de chaleur de і са Маш сы ай D étaient déja а moitié pourries; la Victoria, MISCELLANEES. disons-nous, apres ce repos forcé, aura quable et vaut la peine d'être cité. H. J. VAN HULLE. Décembre 1876. T 2243. Begonias tubéreux de premier choix. Ayant, pendant l'été de cette année, po ый ces plantes, si éminemment orne- es. Etant complétement désintéressé? dans cette question, les renseignements que je donne pourront done servir de guide =? choix des variétés. Toutes celles e je vais indiquer ayant des proprietés еа différentes, il еп résulte qu’elles ne sont pas toutes convenables pour le même usage, ce qui m’a ' enga gé à les diviser en trois eatégories premiëre pose les variétés a fleurs pleine. 8 а. les variétés à fleurs sim- pies urées dans une sëng coloriée de la Revue hortico la description qui accompagne cette planche, je puis ajouter que, chez moi, la | rose tendre foncé. variété Gloire de Nancy est venue encore plus belle que celle représentée par la Revue, les fleurs étant de presque double randeur, presque toutes ша par conséquent, trés-doubles. La variété ei. толға ena ma paru devoir mieux éussir en serre qu'à l'air libre. Balsa- ele et Louise Thibaut sont aussi de très-belles variétés dont les fleurs males sont trés-doubles; elles viennent trés-bien en pleine terre. 'établissement L. Van Houtte, de Gand (Belgique), a mis au commerce plusieurs des plus belles variétés issues de ses semis, , riété de toute beauté et trés-floribonde, qui possède aussi le grand mérite d'avoir ses fleurs femelles très-belles et très-bien la plante longtemps encore après que les fleurs mâles sont tombées. Cette variété a été mise au commerce seulement au printemps de 1876. De la série de l’année précédente (1875), ui ont toutes de très-belles fleurs, un port robuste, et sont très-florifères. — la série de 1874, Charles Raes a les fleurs très-grandes, d’un beau rose foncé, et Pré- sident Schlachter а les fleurs grandes, d'un beau nankin foncé M. Lemoine, de Nan ‚ à mis au 7 merce Oriflamme, planté tout à fait hors ligne, qui me paraît être la plus brillante et la plus méritante de toutes celles à fleurs simples qui aient paru jusqu'ici. C'est une variété de toute beauté et nie i idee i e Corneille 4 Rubens, md ^ "US пт wA E ee ©) LINUM PUBESCENS SIBTHORPIANUM Orient Planch. Plein air- 2299. LINUM PUBESCENS, Ross. var. SIBTHORPIANUM, Panca. Line. Linen SA GENER. — Vide supra FLORE, vol. 1X, p. 279. canker SPECIF. — « L. (Dasylinum), ibus teretibus levibus superne ernis таң rm yel in posite ramis apice connatis, ovario ct fiato pho о.» PLANCH Linum pubescens, RUSSELL, Aleppo, Il, p. 268. — SCHULT. ‚ Syst. Veget., УІ, p. 758. — LANCH. in Hook. 1848), p. 519. DC., Prodr., I, p. 428. Journ. of Bot., ҮП (апп. Borss., Fl. orient., : Var. 8 Sibthorpianum : humilius, foliis cau- linis oblongis 3-nerviis, corymbi doriferi ramis ротна minus — PLANCH., l n Bot. Mag., tab. 5112. LiNUM PILIFERUM, i: fien. Fl. sic., p. 171. LINUM SIBTHORPIANUM, REUTER et Ma in Мет. Soc. Phys. Genèv., VII, p. 283, tab. p м DECOLORATUM, GRISEB., Spicil. Fl. reci ES p.111. ME surum, SIBTH. et SMITH, Fl. Grec. (ex parte quoad оси е Grecia, то- nente el. RECH tab. 132 п ra forma Lint وور‎ еш sententia cl. ыт Ce Lina fleurs si délicatementcolorées appartient au groupe d'espèces que j'ai appelées jadis Dasylinum (Lins pubes- cents ou velus) et dont le caractere le plus saillant, en dehors deleurs corolles à teintes roses ou violettes, est d'avoir sur leurs tiges, leurs inflorescences et leurs calices, une pubescence plus ou moins glanduleuse. Les Linum vis- соѕит (1) et hirsutum, anciennes espèces zele, qui m шке sont асан р Ss pls $os dit M. Boissier de tous les Dasylinu genre entier des Lins. ment, les Dasylinum sont très-rares, méme dans les jardins botaniques ou Гоп a tout intérêt a les étudier, plus rares encore dans les jardins 4” agré- ment où le coloris tendre et varié de ec corolles leur vaudrait une place a | des PAloz Drummondii, des Gilia tricolor, des Convolvulus non volubiles, des Æutoca et d'autres mono- pétales des groupes des Polémoniacées, Velours, E. Glym, M. Marcotte, sont également de très-belles variétés. Messrs. Veitch, de Londres, ont mis 1876, une variété de premier — nommée Acmé, a fleurs de premiére grandeur, d'un beau rose foncé et bd un peu par la forme а celles de la belle de L. Van Houtte, Paul Masurel, s'épanouissant beaucoup mieux; le ariété, d'un vert glau- او 56 LINUM PUBESCENS, Russ. var. SIBTHORPIANUM, PLANCH. Hydrophyllees et Borraginées dont ces Lins sont, au point de vue des formes, les représentants mimiques dans le groupe des polypétales. C’est sur la foi de feu sir William Hooker que je rapporte au Zinum pubescens Sibthorpianum la plante ісі reproduite d’après le Botanical Maga- zine. 166711 par MM. Reuter et Margot comme une espece distincte, le Linum Sibthorpianum a été jadis rattaché par moi, comme simple variété, au Linum pubescens de Russell, dont le type, primitivement recueilli dans les environs d’Alep, se retrouve sur d’autres points de la Syrie, de la Palestine et de l’Asie Mineure. La variété S'ibthorpianum me semblait alors appartenir aux régions continentale et insulaire de la Gréce et, comme limite extréme, à la flore de la Sicile, si le Linum piliferum de Presl en est vraiment un synonyme. Aujour- d'hui, d'aprés M. Edmond Boissier, dont la tendance est plutót au morcellement qu'à la fusion des espèces, le Linum Sibthorpianum ne serait pas même une variété distincte, mais une simple forme plus petite, moins poilue que le proto- typesyrien du pubescens. Tout cela veut être etudie sur le vivant; mais, en tout cas, la plante ici figurée comme variété Sibthorpianum est originaire de la plaine de Mersina, en Сіісіе(1), d’où M. Reuter (d’après sir W. Hooker) en aurait envoyé les graines au jardin de Kew. La figure du Botanical Maga- zine est du premier avril 1859. C'est done une sorte de revenant que ce Lin trop oublié ; sa remise en lumiere pourra profiter aux amateurs de raretés bota- niques et faire rentrer en scene des especes reléguées à l'arriere-plan par le splendide Linum grandiflorum. J. E: P; (1) Dans le Flora orientalis de M. Boissier, la plante est citée comme ayant été récoltée au méme lieu par M. Balansa. variétés obtenues de semis par la maison Henderson, de Londres. Prince of Wales est certainement la plus belle; ses très- 3 blent un peu; néanmoins, toutes deux méritent d’être cultivées ; la dernière est White Queen est le meilleur blanc qe de la vient mieux à Fabri d’une serre. Vesuvius. de la méme maison, devait étre mentionné à la fin de la seconde catégorie comme une très-belle variété. J'ai aussi recu de M. J.-B. Deleuil, de Marseille, une variété très-méritante pro- venant d i : { d'une bonne forme. Cette variété rentre dans ma deuxieme catégorie. Janvier 1877. W.-E. GUMBLETON. (Rev. hort.). D. Don. ELEGANS SCYPHANTHUS ә? Chik. PL air, éte. 2300. GRAMMATOCARPUS (SCYPHANTHUS VOLUBILIS, ELEGANS Dox.) PRESL. Loasez. CHARACT. GENER. — “. Calycis tubus li- | neari-elongatus; lobi 5, patentes, lineari-spa- | thulati. Petala 5, saccata, squamis minoribus | cucullatis 3-aristatis basi bicallosis alternata. | sula ` nearis, trivalvis, valvi erm K Gs angulata седі albumine co езен оуатіо Vuen Ge, GRAMMATOCARPUS, PRESL, Symbol. bot., I, 59, tab. 38. ш, Gen. pl., n° 5116. — BENTH. et Ноок., 1. с CxPHANTHUS, Don in SWEET Brit. Flow. Gard. tab. 238. Species unica : Grammatocarpus voiubi- lis, PRESL, 1. — Watpers, Repert., П, | p. 225 et V, рр. 778-9. Grammatocarpus GREEN Bot. Mag., tab. 5028, fide Ноок. et Вехт YPHANTHUS mx Dow in SACHEN Brit. ور‎ баға., ІП, 238. — Pax жу of GES 3 (cum үе ЮЙ Alb., n° д” ann. 1864, fide 456 ЧЕТ. mee pleine terre, 3me édit., ann. 1570, p LOASA STRIATA, roig и um die Erde, 310. - WarPERS, Nov. act. acad. Cesar. Leopold. Carol., XIX, вирр1. I, 310. . Laloi de priorité nous force à sub- stituer aux mots très-euphoniques et tres-mérités de Scyphanthus elegans les mots Grammatocarpus volubilis, dont le dernier est banal et dont le premier ne se justifie guere, car on ne voit pas trop en quoi le fruit de cette plante rappelle- rait des lettres ou une inscription quel- conque (урашиа, aros, caractere ou let- tre). Scyphanthus, au contraire, ou fleur a godets, rend a peu prés la forme cucullée des cing pétales de la plante, semblables, à certains égards, aux cor- nets plus ou moins éperonnés des Anco- lies. Entre ces pétales gibbeux font sail- lie les gibbosités plus courtes des écailles pétaloides qui, chez la plupart des Loasées, forment comme une corolle intérieure, se rattachant au systeme de pieces staminodiales que Dunal appelait + 2244. Les poires de Мопв(1), E Il y avait autrefois un grand empire qui faisait prodigieusement de bruit dans point trop remarqués ; mais la force у avait рү des proportions épiques. Notre Be е suivait piteusement la de la paix à la satisfaction de Ciné par toute l'Europe l'invasion et la quéte, et un peu de cette liberté, pou (1) La reproduction de cette ét feu L. У ^ nons aujourd'hui, ы peut ét té considérablement amendé et augmenté en bie ге eonsidéré comme une ceuvre dome et définitive. ude dans la Fiore en constitue la troisième édition. Sur = . E. De P uydt a bien voulu revoir son travai n des points ; tel que nous 1 =. 58 GRAMMATOCARPUS l'androcée stérile. Par leurs fonctions, ces pièces creuses jouent le rôle de nectaires ; morphologiquement, elles semblent répondre aux couronnes fila- menteuses des Passiflorées et aux glan- des épigynes des Homalinées. Divers auteurs y volent une rangée intérieure de pétales ; d'autres se contentent de les appeler des écailles, sans en déter- miner la nature; d’autres, comme MM.Bentham et НооКег,пе considèrent comme répondant à des staminodes, ou étamines stériles, que les deux languet- tes soudées en une qui ferment en par- tie l'entrée du sac nectarifère, sans s'expliquer sur la signification morpho- logique de ce sac et des trois filets qui lui forment appendice. Quelque idée que Pon se fasse d’ailleurs de ces organes, leur effet ornemental dans la fleur tient à ce fait que les bases de leurs filets terminaux se détachent en points oran- gés sur le fond jaune des pétales. Le fruit de la plante offre cette singularité d’être, à l’état d’ovaire infime, tellement grêle qu'on le prendrait pour le pédi- celle même de la fleur; plus tard il s'allonge en une capsule étroite, droite ou légèrement tordue en spirale, s’ou- vrant en trois valves coriaces, qui lais- sent tomber des graines nombreuses et menues. Originaire du Chili, le Grammatocar- pus ou Scyphanthus fut introduit une première fois en Angleterre vers 1834. Mais il n'y fit alors qu'une apparition et dit étre introduit de nouveau, à une période plus récente, pour devenir un hóte permanent des jardins botaniques ou d'amateurs de l'Europe. Il y figure assez fréquemment à titre de plante VOLUBILIS, PRESL. annuelle, parfaitement rustique à l'air libre pendant la belle saison, ou bien à titre de plante vivace, à la condition d'étre cultivée en orangerie, à l'abri des froids de l'hiver. Ceci méme ne s'appli- que qu'aux climats de l'Europe temperée ou froide ; mais sous le ciel de l'oranger, j'imagine que l’espèce poursuivrait sans interruption sa destinée de plante ivace. Le port de cette jolie plante est de- signé par son double baptéme spécifique, volubilis et elegans. Volubile et grim- pante, elle l’est par la tendance naturelle qu’ont ses rameaux flexibles a former vrille et ۵ se suspendre ainsi en festons aux appuis artificiels qu'on doit leur donner; élégante, elle l’est par ses allures mêmes de liane vagabonde, ne deman- dant qu'à courir et qu'à pendre en gracieuses guirlandes. Le feuillage en est agréablement découpé; les fleurs, bizarres et coquettes, se succèdent de juin ou d'aoüt jusqu'en octobre, sous le climat de Paris; à partir de juin chez les exemplaires semés en septembre, repiqués en pots bien drainés, tenus sous chassis ou en serre tempérée en hiver, et mis en plein air au mois d'avril suivant; à partir d'aoüt, si les plants, semés sur couche en mars ou avril, ne sont mis en pleine terre et en plein air qu'au mois de mai. Palissée en treil- lis ou eontre пп mur, la plante pousse des jets de plusieurs métres de longueur. Seulement, le soleil ardent risque d'en griller les feuilles, si l'on ne prend la précaution де la planter à l'exposition du nord ou hors des rayons trop directs du soleil. J. B. P. < laquelle lutté D nos peres avaient si vaillamment , eut mieux convenu à notre carac- {ёге national que toute c une des nations les plus ass intelligentes des temps modernes, cher- chez, dans nos provinces, les traces du rogres des matérielle : que trouverez-vous? Bien peu e chose. Que faisaient donc les provinces belges, à l’époque ой le grand empire était au faite dela puissance et de l'enivrement? ^ FUCHSIAS. Misai. 634 Tatlo. 635 Rémor. e с دب‎ GA 9301. FUCHSIA var. MISAI, REMOR et TATLO Fr. Coens. Œnotheraceæ § Fuchsieæ. CHARACT. GENER. — Vide supra FLORE, vol. II, p. 151-152. ARACT. SPECIF. — Vide ibid. +) VOL: IT, ne Қы: IV, 359-360 et 416-417; V, 447, S'il est une plante populaire par excellence, qui orne aussi bien l'humble fenêtre du pauvre que l’étagère luxueuse duriche, c’est, sans contredit, le Fuchsia pour ainsi dire élémentaire. le Fuchsia, en dehors de toutes ces qualités, дн encore du privilége de fleurir à l'ai libre, en pleine terre, pendant toute la belle saison; aussi, malgré les caprices et les ostracismes, si souvent injustes, de cette fantasque souveraine qu’on nomme la mode, a-t-il conservé le rang modeste, mais honorable, qui lui a été assigné par le bon goût des amateurs de eurs. 458, 481 et 538; VI, 29; VIII, 7; Zoe Sos e tates in hortis bid., vol. IX, 49; X, 13 et 95; XL 160 a is хп, 33; XI, 75, 85 et t 87. La première espèce du genre (F. tri- Nova p 1708 (1) ; botaniste etmédecin allemand Leonardt Fuchs, qui enrichit lascience d'un grand nombre d'ouvrages estimés : jamais dédicace ne fut mieux méritée. L'intro- duction du Fuchsia, en Europe, eut lieu еп 1788, sous la forme du 7. coccinea. Le nombre des espéces aujourd'hui connues est d'environ soixante-dix ; le président Porcher, dans son excellente Monographie du Fuchsia, en énumère (1) Fide Е. Ровснев in Histoire et culture du Fuchsia, Am: édit., pp. 10 et 18. (Paris, A. GOIN, 1874, 1 vol. in- 12.) Elles livraient, en gémissant, une vaillante е et cœu тіріге, ce qu'il nous restait d’intel- ligences actives et indépendantes. Tou © 2 © I 4 о = Ф B e Uu қо © = & 5 6 3 о ек Ë сы о T étouffé parmi nous, et de l'antique esprit d'association, qui avait fondé et maintenu la liberté de nos communes, il restait des traces, des lueurs mal éteintes; ara quelles traces, hélas ! et quelles lueurs! Ainsi dans notre ville де Мопв, il exis- es fumées de la gloire militaire et la ec des bulletins de la grande armée ne suffisaient point. Gens de peu de valeur, si l’on veut, esprits étroits et terre à terre, qui cherchaient à échapper aux terribles préoccupations de ce temps- là, en s'abandonnant à d'innocentes pas- d'ombrage : chose étonnante, au premier abord! Il s'agissait, hatons-nous de le dire, d'une société d'arboriculture, logue : « Celui qui a fait croître deux: « brins a herbe là où il n’en venait qu’un, en FUCHSIA var. MISAI, REMOR et TATLO Fr. CORNE. soixante-cinq(l); dix d'entre elles ont été figurées dans la FLORE et ве trou- vent indiquées ci-dessus aux caractères spécifiques. Quant aux variétés qui ont surgi pen- dant ces quarante dernières années et dont la FLORE a publié une dizaine de portraits (v. supra), elles forment une cohorte innombrable; il conste, d’après des documents que nous avons sous les yeux, qu'on peut les évaluer sans exagé- ration à un millier!... Tous les pays, l'Allemagne, l'Angleterre, la pipes rance, la Suisse, etc., ont pr part, à l'envi, à cette formidable éclo- sion. Combien, à à cette heure, existe-t-il encore de ces variétés dans les col- lections? Hélas !... n [62] “ Apparent rari nantes in gurgite vasto! » (VinG.) une centaine, peut-étre !... le reste est allé rejoindre les neiges d'antan Га aritio on, en Angle terre, des variétés à corolles doubles remonte à l’année 1850; elles firent, à bon droit, grande sensation dans le monde horti- (1) Fide F. Ровснек, ibid., pp. 14 et seq. cole, et elles sont toujours particulière- ment recherchées. Parmi les horticulteurs belges qui se sont distingués dans l’hybridation du Fuchsia, il ‘West que juste de citer Fr. Coene, de Gendbrugge-lez- Gand, 4 i trois variétés hors ligne, donnons ci-contre les portraits non flattés. Ces variétes, affublées de noms passablement hétéroclites, sont remar- quables par leur bonne tenue, l'extréme duplicature de leurs corolles et la viva- cité de leurs coloris. Remor et Tatlo ont les sépales rele- vés, d’un beau carmin foncé, et leurs corolles très-doubles, d'un bleu foncé légèrement violacé, diversement strié et panaché de rose; Misaia les sépales presque horizontaux, carminés, et ва corolle, bien double, est d’un carmin bril- lant lavé ,danslebas, de bleu indigo. Ces trois variétés de premier ordre consti- tuent des plantes d'un beau port, extré- mement vigoureuses et très-florifères ; le feuillage en est tres-frais et con- venablement touffu. Tous ces mérites assurent aux gains de M. Fr. Coene une place d'honneur dans les collections d'élite. G. G. “ a plus fait = Vhumanité que le con- « quérant qui a gagné vingt batailles. » En tout cas, Sils méditaient sur ce texte, е, ait des duchés a qui gagnaient des batall, et des croix d'honneur aux soldats qui tuaient aveuglément le plus а еп uni- forme blanc, vert ou се. une main irrésistible, tandis qu’elle élève, en se jouant, les petits et les hum- bles, lorsqu'ils sont droits de cœur. Qui па vu ns l'obscurité des nuits, de brillants météores, rapides comme l'éclair, éblouir un instant les yeux et s'éteindre aussitôt, laissant les ténèbres plus pro- fondes? Ainsi passa le grand empire, et durant le terrible ébranlement qui suivit hute, on eut pu remarquer, si de pareilles misères attiraient l'attention, que l'œuvre modeste de nos arboriculteurs portait, à la lettre, d'excellents fruits; que nos poires de Mons faisaient tout douce- ment leur chemin dans le monde, enva- hissaient pacifiquement les jardins et les vergers, et сарат les vieilles dynas- ties... je v ire les vieilles variétés. Nos grands ire avaient été, tout bon- Un e eux avaient im- posé leurs noms aux variétés par eux vorm “ An " [LM jen P d a Moulmein | SCHILLERIANA REICHB. fil. Serre 76 2302. CŒLOGYNE SCHILLERIANA, REICHB. FIL. Orchidez. CHARACT. GENER. — Vide supra FLORE, vol. VIII, 37 et confer REICHB. Fin. in WALP. Annal. bot. тг VL p: 222. RACT. ЕСІР. — « Affinis Cælogyne араша pr" , labelli tripartiti partitioni- us semi-ovatis antice acutangulis, partitione media a basi constricta oblonga maxima mar- ginibus revoluta apice emarginata limbo denti- culato, carinis ternis per SESCH ad ortum partitionis medie. و‎ REICHB. FIL. Hie ies eia et lil am: REICHB. L. n К. و‎ Berlin. at sees теа 1858, p. 189. — Ноок., . 5072. — REICHB. FIL., Xenia He 5 110, tab. 134, f. 1. Par sa taille relativement naine, ses pseudo-bulbes en bouteille ventrue, Ses | feuilles géminées, ses fleurs solitaires et certains détails de ses caractères flo- | raux, cette jolie Orchidée est évidem- | ment du groupe des Cælogyne dont les types primitifs furent décrits jadis par Don sous le nom de Pleione precoz et humilis, et qui forment, dans legenre, la section dite Pleione. Ce sont toutes des plantes humbles de port, assez brillantes de floraison, montagnardes par la sta- tion, himalayennes de patrie et qu'on pourrait appeler alpines, en prenant le mot dans le sens très-général de plan- tes des hautes régions. Elles y croissent dans la mousse, tantót sur la terre, entre les pierres, tantót sur le trone des arbres, à des altitudes qui varient, suivant les especes, entre 1300 et 3400 metres et dans une étendue qui comprend toute la chaine himalayenne proprement dite, depuis le Népaul jusqu'à l'Assam et même les montagnes de la Birmanie et de l’Indo-Chine anglaise. C’est de cette dernière contrée, et plus particulièrement de Moulmein, chef-lieu Thomas Lobb préleva dans ce pays, au profit de ses patrons MM. Veitch et | fils, d’Exeter et de Chelsea, il fleurit, en 1858, d’abord à Hambourg, dans la riche collection de M. le Consul Schil- ler, puis chez MM. Veitch бих аон, puis, еп 1861, chez ММ. et fils, de Clapton, a qui le күте Parish gagnées; petite satisfaction d'amour-pro- pre dont on souriait tout bas. Or, voilà mérique les répète et qu'ils vont passer à la рогови. e trist igi descendues de leur piédestal, e l'on cesse de redire les noms es D n peu bien que beaucoup de bruit, avoir gagné une poire que telle ou telle bataille. Plus ARIS se fera vieille et mie mprendra cette dans la conscience le, а qu’elle Spe dans toutes les consciences, a société Montoise d’arboriculture, dont amateurs qul, XVII: siècle, avaient, si dignement ouvert la marche aux Van 62 l'avait sans doute directement envoyé des mémes lieux ой Thomas Lobb l'avait découvert. C'est un bijou de plus joindre à ces charmantes miniatures qui s'appellent Celogyne ou Pleione macu- lata, humilis, assamica, precoz, Walli- chiana, lagenaria, humbles plantules qui cachent dans la mousse humide la base renflée de leurs tiges, mais dont les fleurs attirent assez l'attention pour que plusieurs espèces aient reçu, dans le E des dénominations populaires. mi-terrestres par leur station na- de les Cælogyne peuvent se culti- ver en pot dans un mélange de tourbe et de sphagnum haché, avec un fond d’escarbilles et de fragments de tessons, ou bien en corbeilles treillissées et sus- pendues, remplies du méme mélange de terre tourbeuse et de matériaux a drai- nage. Elles sont de serre chaude, en ce sens qu’elles réclament, pendant leur vegétation, une assez forte chaleur, avec de fréquents arrosages ; au repos, qui répond pour elles à la saison sèche de leur pays natal, il faut les laisser dans l'endroit le moins chaud de la serre. Méme pendant leur période de crois- sance la plus active, il faut éviter que l'eau des bassinages reste accumulée entre les bases des feuilles, ce qui pour- rait entrainer la pourriture de ces orga- nesqui ne se remplacent plussur lamême g- CŒLOGYNE SCHILLERIANA, REICHB. FIL. tige. Le rempotage se fait peu de temps avant la reprise de la végétation ; on a soin de respecter les racines, même celles qui adhèrent au pot, que l'on casse dans ce cas, de facon à laisser dans le nou- veau pot les restes de l’ancien qui n’ont pu se détacher des fibres radiculaires. On connaît la forme étrange des pseudo-bulbes des Pleione : ce sont presque toujours, de petites gourdes à col gros et court, ou des poires à col tron- qué; chez le Pleione maculata (ci-des- sus, tab. 1470), les tiges, que terminent deux feuilles vertes et dont la base se renfle еп gourde de pélerin, portent, comme enfilées en chapelet, des écailles annulaires et charnues qui sont des feuilles réduites à leur gaîne et for- | ment comme les tuniques dissociées d'un bulbe allongé et déboîté. C’est ainsi que la nature, toujours simple dans ses gran- des lignes de structure, introduit mille nuances dans le détail de ses produc- tions : tubercule, bulbe, pseudo-bulbe, rhizome, tige aérienne, tout cela se relie par des transitions ‘graduées, et ce qui nous semble caprice, fantaisie, bizarrerie rentre dans le vaste plan de l'harmonie générale. А cet égard, il n'est plante 'si modeste qui ne donne comme une note juste dans les brillantes . de ce concert aux millions de у J. E Mons, aux Esperen, aux Bivort, aux Gré- goire et à tant d'autres. Ce n'est pas une raison pour laisser s'effacer, sans les recueillir, les derniers souvenirs de ces г, pour la ville d l'honneur avis produit toute une série de poires de premier mérite, ornements et délices de nos desserts, = sources de telligents ‘histoire. authentique de p Société EE de Mons - toute entiére د‎ une рїёсе qui repose aux archives otre Société ma cite d horticulture à qui Y remise M. l’avoué Renard. C'est l'original d'une délibération de la Société des amateurs de jardinage de la ville de Mons, du 23 avril 1809, décidant «qu'il sera fait une mise égale à la cotisation annuelle, à l'effet de faire سب‎ frais d une récréation, а а = А а A tions de président, Ph. Perlau, Bolger et Serizot, secrétaire annuel. sont les noms des sociétaires qui ш Sp la cotisation ; j’en ai compté quarante- huit. aille elle-même n’est point per- due ; à famille Liart la conserve avec un soin ' religi ieux OU tuh. & рісі! a Но ya" t¥ M go Herbert BRACHYNEMA CRINUM Indoustan , temperee . , Serre 2303. CRINUM BRACHYNEMA, HERBERT. Amaryllideæ. CHARACT. GENER. — Vide supra FLORE, vol. XXI, p. 113. mibus, ovario tenui, floribus præcocibus iy ved perianthio А пем vue, сез jolies fleurs d’un blanc pur, à à limbe penché sur un tube à courbe gracieuse, rappellent les Eucharis candida et amazonica qui sont des favorites des serres. Ce n’est 1a qu’une ressemblance de surface, bien vite démentie par les caractares des deux types. Chez les Zucharis, genre de l'Amérique tropicale, la présence filets des étamines, à laquelle fait allu- sion le nom même de l'espèce, laisse albo, tubo gracili pollicari, limbo late infundi- bulari, segmentis patulis elliptico-oblougis apiculatis, filamentis antheris linearibus flavis brevioribus, stylo filiformi tubo multo bre- iore Crinum "m tuse іп Bot, 2 1842, misec., p. Enumer p. 981. — J. D. Hoox., Du. pr tab. 59877 subsister l’ensemble des traits com- liam Herbert, et l’on sait que cet excel- lent monographe des Amaryllidées a plutôt péché par excès de subdivision des genres classiques que par la ten- dance à fondre ensemble des genres jusque-là tenus distincts. La plante que nous reproduisons ici d’après le Botanical Magazine est origi- naire de Bombay. Elle а fleuri en mai 1871, au jardin royal de Kew, de bulbes envoyés, en 1870, par M. Wood- Quelle était cette poire, gagnée en 1808, qui valait au pépiniériste Liart des hon- neurs exceptionnels? Le eech -verbal пе la désigne раз plu poi daille, que la Napoléon porte encore "die quelques jardins et que commun avec la poire Médaille d'or, originaire aussi npe Hainaut, et gagnée à Oignies, il y a un siècle « Il faut que la SA m des poires orte le r و108د‎ disait e потоа l'abbé Duquesne mps la Société. Ce que je ge de source certaine, cotta cher à lenthousiaste abbé, s'il est vrai, comme le bruit en a couru, quil paya six Puce francs le droit de donner un nom de son choix a « la meilleure des poires. » La forta de l'abbé Іші permet- tait de semblables prodigalités, mais on doit douter de сеПе-сі, car Liart protesta ch contre le nom retentissant donné à son gain, quil entendait appeler poire Liart et rien de plus. M. Poiteau, dans les Ce 4. serait plus vraisemblable que le p La ‘ike د‎ Napoliin de Liart езі-еПе, effet,la meilleure des poires ? Pouvait-on, du moins, la considérer comme telle en 1809? егіев peu de poires ont une eau aussi abondante et aussi délicatement parfumée ; cultivée suivant qu'il convientà sa nature, e 64 CRINUM BRACHYNEMA, HERBERT. row, attaché jadis a Kew et aujourd’hui au jardin botanique de Poona dans l'Inde. On s'étonne, dit le D' J. D Hooker, qu'une plante à fleurs si belles et si délicieusement odorantes, habi- tant une région si bien explorée, n'ait trouvé place ni dans le Flora indica we cela prouve combien il reste encore de découvertes à faire dans le domaine, si longtemps parcouru, de la Flore de l'Inde anglaise. S'il est vrai, du reste, que le nom de brachynema soit justement appliqué a laplante ici figurée, ce ne serait pas une nouveauté pour les jardins, mais plutôt une réintroduction du brachynema pri- mitif, importé jadis de Bombay par MM. "Loddiges et qui fleurit à Spofforth en 1842. Les doutes sur l'identité des deux plantes viennent de quelques légères différences entre la description du premier type et les caractères du second: ce dernier a les fleurs plus briève- ment pédicellées, et le style n'a pas la couleur purpurine attribuée par Herbert au même organe chez le brachynema. Mais ce ne sont là que des nuances lais- sant subsister les traits d'identité spécifique. Si, dans la plantede Loddiges, on n'a pas décritlesfeuilles, c'est que ces organes ne se développent sur le bulbe que longtemps après la floraison (trois mois après, dans le jardin de Kew). Le rapprochement d’une hampe fleurie et d'une feuille, dans la figure ісі repro- l'aspect du bulbe dessiné en noir corrige cette premiere impression, en montrant que le bulbe florifere est encore nu dans la portion terminale d’où surgiront plus tard des feuilles longues de 48 à 65 centi- metres, larges de 10 à 12, dressées à la base, un peu recourbées-pendantes par leur partie supérieure, glabres, lisses et d'un beau vert. La hampe, plus courte que les feuilles, porte de 15 à 20 fleurs, qui se succedent assez lentement, émer- geant d'entre les spathes vertes à bouts lavés de pourpre et d'un faisceau de bractées étroites, subulées ou filiformes. ICE PR assez accommodante du reste, c'est incon- hiver, passe assez vite et blettit facilement dans les terrains humides. Ces défauts avaient, sans doute, échappé à l'abbé lorsqu'il faisait, entre la poire de Liart et « 1 voir nulle intention prophétique J'ai vu mentionner, dans un très-ancien catalogue, un Beurré de el dont je n'ai trouvé ailleurs nulle tra Nicolas Liart était un Jardinier pépinié- riste, natif de Ghlin, mais fixé à Mons où il avait un jardin Ком] a porte de Bertai- . mont, jardin disparu comme tant d'autres, la construction de nos fortifi- cations. Ce n’est point là, cependant, mais à | Ghlin, que fut gagnée l'excellente poire dont n i Tm servée et mise à E jusqu'à ce qu'elle eut montré son fru Га е p né à Cuesmes, autre commune limitrophe de Mons; il est mort dans notre ville vers 1830, dans un áge avancé. Le jardin oü il élevait ses arbres se trouvait, comme celui de Liart, fortifications, aujourd'hui heureusement ee aha et remplacées par demagnifiques oulevards. C'est là que l'abbé gagna, en 1813, une poire dont l'histoire n'a pas cessé а em- barrasser les pomologues. Suiv кез toujours on е or rdre d'idées, il м пам le considérer comme un des meilleurs fruits du commencement de l'hiver, est-elle bien celle de l'abbé Duquesne? D په‎ ۳ V R.Br. EXCELSA ARAUCARIA 4» Orangerie Norfolk Пе b w а” 087 ША ET . 2304—5. ARAUCARIA EXCELSA, Ros. Br Conifereæ $ Abietineæ-Araucariesæ. CHARACT. GENER. — Vide supra Ce SC ҮН, 243 et confer PARLAT. іп DC, 2 ЖҮІ, pars 2а, p. 369. CHARACT. SPECIF. — “ A. (Sect. Eutacta) sverse nato eisque multo anguntiove et vix breviore apice libero, nuculis сы бүза vato-oblongis squame adnatis et inclusi PARLAT., L 6 D Sch Araucaria excelsa, Ros. Es іп Ait. Hort. Kem., ed. 2, n V, p. 412. — LAMBERT, Pin., ed. E р, 8l,t 47 (ех parte) >. 48, et edit. di p. 115, ‘Tab: Cp 2 Br р: Pinet. Woburn. 2 р. 153; tab. 50-5 OUD., Arboret. brit., IV, e f. 2297-2302. E Conif., b. 38-42 . 187. — ; p dee Pin., р. 29. — Henk. её oe. Nadelhüls, р. 11. FORSTER. Fl. Austr e LA 2 no pn ex parte. Domneya EXCELSA, LAMB., Pin., ed. 1, p. 87, tab. 39-10. SSA HETEROPHYLLA, SALISB. in Linn. Tranbact., 8, p. 316. ALTINGIA EXCELSA, LOUDON, Hort. Brit., . 406. YMBEA EXCELSA, SPRENG., Syst. cur. е .,р. 315. EUTACTA s енсе не іп Linn., XV, p. 544, ex parte. — CARRIÈRE, Conif., édit. d 4 610: Norfolk Pine, 4. « Arbor formosa, resinosa, 150-200 posais: Folia ramulorum steril. 8- 10 raro 20 aniline spice sub-4-dentata longa, 5-6 mill. lata. » PARLATORE, Il est difficile de rien voir de plus élégant et de plus majestueux а la fois que l’arbre appelé par les anglais Pin de Norfolk et par les botanistes Araucaria excelsa. C'est une vraie merveille d’ar- chitecture végétale, car le mot d’archi- tecture, qui semble étranger aux formes vivantes, s’applique, dans son meilleur sens, à des troncs droits, simples, со- lomnaires, portant, a des intervalles réguliers, ‘des étages de branches symé- triques, véritables girandoles de verdure dont la raideur un peu géométrique n’exclut pas le mouvement et les cour- bes gracieuses. Dans le curieux paral- lélisme qui se présente de lui-même entre les formes végétatives des Coni- fères, ou plutôt des Gymnospermes en général, etcelles des Cryptogames supé- rieures, c’est aux Lycopodiacées que répondent les Araucaria. A voir ces rameaux denses couverts en tout sens et comme armés de feuilles pressées en spires multiples, tantôt larges et imbri- quées comme celles de l'Araucaria im- bricata, tantôt боо et étalées comme celles des Araucaria brasiliensis et Bidwilli, tantôt We" et dimorphes Les Annales de la кемин belge et étrangère, excellent et précieux recueil publié par la commission ious de pomo- logie de Belgique, apen ٣ роіге еп uestion sous le п us ve md d'indiquer, en Dent. une autre 9 66 (celles des rameaux stériles plus longues et plus étalées que celles des rameaux florifères) comme chez les Araucaria Cunninghamti, excelsa et 000111, on croirait voir surgir devant soi les Lépi- dodendrées arborescentes qui représen- tent, dans les couches des houilléres, les formes plus humbles de nos Lycopodes actuels. Ainsi, pour le naturaliste qui, sous les aspects de la nature vivante, veut retrouver comme un souvenir des paysages géologiques, les Araucaria n'ont pas seulement la beauté du port, le charme esthétique du moment pré- sent; ils nous transportent par la pen- sée aux périodes de la vie du globe oü la nature préludait par des Cryptogames et des Conifères à l'apparition des types graduellement plus élevés des Monoco- tylédones et des Dicotylédones. es trois espèces d’Araucaria de la section Hutacta appartiennent toutes à la Flore de l'Australie et des régions australasiques. L'une, ГА. Cunningha- mit, forme de vastes foréts sur la cóte orientale de la Nouvelle-Hollande, entre 1 assez élégants, bien que moins symétri- ques de formes quel’ Araucaria excelsa ; une ‘autre espèce, ГАғаисатіа Cookii, particulière à la Nouvelle-Calédonie, y constitue de beaux arbresà troncs colom- naires ; la troisième, enfin, bien connue dans la culture, et que l'Angleterrerecut vivante dés 1793, est cantonnée dans lIle Norfolk : c'est А. ezcelsa dont nous reproduisons ici les détails de fruc- tification. L'antre section du genre appelée Columbea par SALISBURY, com- M prend, comme espèces typiques, l'Arau- . caria imbricata de PAvoN ou Pin d l'Araucanie, c'est-à-dire des provinces méridionales du Chili, et l'Araucaria Ф ARAUCARIA EXCELSA, Ros. Br. brasiliensis de RICHARD, qui, dans le a u Brésil, constitue un des traits origi- naux du paysage. Mais, chose curieuse ! deux espèces encore mal conn ues, ГА. Rulei, Mürr., de la Nouvelle- Calédonie et PA. Bidwilli, Hook, de la côte orien- tale de la Nouvelle-Hollande, semblent rentrer dans cette méme section, établis- sant ainsi entre la Flore australasique et celle de l'Amérique du Sud des rap- ports que l'on a constatés, du reste, par d'autres plantes, telles que les Fagus, les 1103610668, les Protéacées et les Guttiferes du groupe des Moronobées. Les Araucaria imbricata et brasi- liensis supportent, sans trop de dom- mage, les hivers de la partie tempérée de la région méditerranéenne, par exem- ple ceux de Florence, oü la forme du brasiliensis appelée Ridolfiana existe en exemplaire magnifique dans lejardin du Marquis de Ridolfi, а Bibbiani, у onnant même des graines fertiles. Quant aux Araucaria excelsa et Cun- ninghamii, is ne prospèrent en plein air que dans la partie la plus chaude de cette région, celle où l’oranger trouve son climat. А Montpellier, à Marseille, à Florence, ce sont des arbres d’orangerie susceptibles d’atteindre, en vase, des dimensions assez fortes (ceux du jardin du Prince A. de Demidoff, à San-Donato, avaient 10 métres, en 1851) et conser- vant sous cet état juvénile leur admira- ble régularité. Plus âgé, comme on le voit par exemple au jardin du Hamma, près d'Alger, le tronc se dénude dans la partie inférieure et l’arbre perd un peu en élégance ce qu’il gagne en ampleur et en force. En tout cas, c’est un des plus nobles types de végétation que la nature actuelle offre à admiration de l'homme, depuis que, sorti d'une île perdue dans Vimmensité du Pacifique, il a fait tar- divement son entrée sur la scène du monde civilisé. J. E. P. = rie-Louise оп Marie-Louise nouvelle, يپ‎ еп 1821, а Bruxelles, par J.-B. Van Mons. А cette derniére, on rapporte en synonymie la жегінің (DELCOURT), troisième du nom, qui n’a pas peu con- tribué А la confusion, Cab em PEINT TT enone "m fr. lih. p ٩ get” S d B ” of ` ANGULOSA Lam. Hepati са | ANEMONE Tran svlvanie. Plein air 2:06. HEPATICA ANGULOSA, DC. Ranunculaceæ-Anemonez. CHARACT. GENERIS ANEMONE. — « In- foliis 3 ver وس‎ (У. ераіа exte- ata. — Herbæ caudice perenni. Folia radicalia dissecta vel lobata. Scapi radica- D. d ; ænia sæ- pius compressa, carinata v. alata, Vasa aventis v. rarius l- 3-nerviis, rarius angulata Species ad 70, præsertim in hemisphærii borealis regioni- bas temperatis лы у. montanis crescentes, pauce in Amer rica au strali in Africa australiore, unain Australia ~V_ gs , * , . Been, : Ic. PU Germ t. 47 ad glandaliformibus eier barbato-eaudatis, . ап emone, Tourn,, staminibus одні antheriferis, Së, is brevibus rom و‎ — patica, DILL., involucro fori appro- pa ximato, stylis brev. ibus. n Flora, 1832, c DI. Sei а eollocandum ‘ob inv n numerosa. Stamina brevia Anemonis, sunne tamen in lietro tuberoso aliisque paucis occurrunt. Achænia inter ilta a noit et Thalictri quasi media. Hoc oe кынын nomine Але- nelle salutavit Seaca (Suit. à Buff., ҮП, 240). Qui ne connait et qui n'aime l’ Hépa- tique, cette gentille — du prin- temps, dont les étoiles bleu de ciel, roses ou blanches semblent vous épier discrètement, pudiquement, à la dérobée, à travers les mousses où les feuilles plus tardives de la plante montrent à demi leurs trois lobes lustrés de longs poils soyeux ? a là, au point de vue 06 6 florale, comme une Barneoudia, C. Gav, Fl. Chil., I, 29, t. 1, f. 2, species 2 zogen паре аһ Ап emone, sect. Hepatic ca, non differre videt si uoce: foliolis bipartitis lobatisque, Iu A. ict, geb се ` part pe 694 (Ha amadryade andicola, Ic. pl. ә, L, v. 130; involue rum omnin demit. C ia cum Апет . 6. Велти. et J. D. Hook, Gen. plant., 1, 4. CHARACT. SPECIF. — « Foliis radicalibus involucri foliis flor lobis. > Hook. FIL Hepatica angulosa, DC., sp, I, 217 Prodr., 1, 22. — SCHOTT Bot Zeit., 1851, р. 194. — Ѕснов, Siebenb. Verein 1854, 78, fide N uico diui phanerog. Imper. ., Jil. hortic. — ri Garten- flor, ees “419. оме ANGULOSA, LAMK., Encycl., 1, 169. — Korscuy, Zool. bof. Verein in Wien, 1853, П, 166. NEMONE ры It ANGULOSA (LAMK.), Ноок. EIL. in Bot. Mag vm — J.GRŒNL., in Revue boris. de УАР» “56б, р ағ, ANGULOSA SPACH Suites à "Buffon, Ratan: "VIL, 241. — GREÆNL., 7 атаса TRANSSYLVANICA, Fuss, Siebenbür- gen aj mins 1850, p. 83. сс ы imas s piquante combinaison de la Violette (moins le parfum), du Myosotis par la couleur et de l'Anémone par la disposi- tion et la nature de ces pieces colorées du calice qui simulent, à s'y méprendre, étales. Au fond, le genre guère comme type à part que раг des caractères de facies et de port; sa Le fait est que la Marie-Louise de e F. Dele gagnée, habitait Cuesmes et est mo ОЙ š а Mons il y a une vingtaine d'années. C'est, au dire d'un connaisseur, 6 poir simple sons-varióté de la Calebasse ре е et qu'on ne trouve pas dans le commerce. Cette وروت‎ doit donc étre écar ori 68 blirait méme, d’aprés Sir Joseph Dalton vraie Anémone. Done si je conserve ісі les Hépatiques comme genre spécial, c'est que, pratiquement et surtout au point de vue de l'horticulture, il y a avantage à retenir, autant que possible, les noms consacrés par le langage popu- laire, et que, d'ailleurs, dans un genre vaste et polymorphe comme celui des тетоте, il est bon d'avoir des cases ой puissent se classer sans confusion les groupes d'espèces auxquels on donnera à volonté le nom de genre ou celui de sous-genre. L'Hépatique, dite assez improprement anguleuse et qu'on ferait mieux, peut- étre, d'appeler transsylvanienne, a été longtemps en botanique comme une étrangere sans patrie, une sorte d'enfant trouvé auquel manquait son état civil de Steudel, il n'existe de mention précise Il faut arriver HEPATICA ANGULOSA, DC. fusion avec les autres Anémones s’éta- à l'année 1850 pour trouver la plante mentionnée à l'état sauvage par Fuss et par Schur sous le nom de transsyl- vanica. Bientót aprés, Schott, Kotschy et Schur établissent l'identité de cette sylvanica qu'elle a recu temporaire- ment en désigne la patrie native : ce sont les foréts des montagnes moyennes ou subalpines du sud ou du sud-est de la région de Siebenbürgen, en Transsyl- vanie(!), Elle a été recueillie en parti- culier dans les environs de Kronstadt par le célèbre voyageur Kotschy et dans la province de Csika par le trés-illustre archevéque et botaniste Mgr. Haynald. Ainsi donc, pas le moindre doute sur son indigénat dans un coin restreint de ‘Europe orientale. L’étrangère errante et dépaysée à la facon des Bohémiennes ou Tsiganes, est devenue bel et bien une citoyenne de l'empire austro-hongrois, sans cesser, heureusement pour cela, d'étre l'hóte aecidentel des jardins qui ont le bon goüt de l'accueillir. C'est peut-étre en raison de lincer- titude première sur sa vraie patrie que M. Spach avait considéré l’ Hepatica angulosa comme une simple forme hor- ticole de l Hepatica triloba. Peut-être aussi faut-il chercher l'origine de cette erreur dans le fait que M. Spach, en (1) Dans le riche herbier de mon ami et р). — In дей alpinis. Kronstadt, Transsylv. Barth, 1875. Restent les deux Marie-Louise de Du- quesne et de Van Mons, qu'il faut tenir selon toute apparence, pour bien dis- e part, M. Hil. Tellier, pépiniériste à Mons, qui a eu des relations avec l'abbé Duquesne, a vu le sauvageon de la Marie-Louise (DuqUESNE) dans la ferme de la famille, à Cuesmes, i Jusqu'ici, point de difficulté; il y a deux poi du nom de Marie-Louise, sans compter celle de Delcourt. L'une vient de l'abbé Duquesne, l'autre de Van Mons; i ue de les déterminer НЕРАТІСА ANGULOSA, DC. 69 apport avec M. Godet, de Neufchatel, auquel il a dédié le joli genre Godetia, a pu connaître de bonne heure l’obser- vation suivante que cet auteur a insérée dans son excellente Flore du Jura (ann. 1 in-8°, Apres avoir décrit Hepatica triloba (sous le nom d Anemone Hepatica, L.), odet ajoute : « Souvent cultivée dans les parterres, à fleurs doubles. Pai trouvé une seule fois, aux environs de Neuf- châtel, une variété singulière, à lobes des feuilles trilobés et présentant une feuille à 9 lobes. Je n'ai vu cette variété Е 5 quant a l’état spontané ou cultivé de la soi-disant variété en question. Mais il n'est guère douteux qu'il ne s'agisse de l'Hépatique transsylvanienne, considé- rée à tort comme simple forme de l'Hépatique commune de nos bois. Nous disons à tort, parce que, de l'aveu d ceux qui ont vu les deux plantes à l'état vivant l'une prés de l'autre, leur distine- боп spécifique s'affirme non-seulement dans la diversité du feuillage, mais aussi dans les fleurs plus grandes et plus brillantes de Г Anemone angulosa. Au point de vue de la culture, cette derniére espéce doit avoir, ce me semble, a peu pres les mémes exigences que l'Hépatique ordinaire. Comme elle, ce doit étre une plante des taillis et des bd clairières, aimant l'eau dans sa période de végé ¿tation , mais demandant une certaine sécheresse pendant son repos estival et une humidité modérée pendant sa stase d’automne et d’hiver. La ro- caille demi-ombragée doit lui convenir. Pour le sol, le terreau mélangé d’argile calcaire et peut-être d’un peu de silice ou de dolomie convient à l'Hépatique à trois lobes. Nous l'avons observée, du moins dans les montagnes des basses Cévennes, partout ой l'élément argilo- caleaire du sol (argile rouge ferrugi- neuse) est mélangé de terreau et de quelques éléments siliceux ou magné- siens. Elle croit là sous les touffes des buis, entre les mousses, à mi-ombre comme une pudique Oréade, associée à la Primevere officinale, qui supporte, comme elle, les sécheresses souvent pro- longées des étés méditerranéens. J'ai erdu, néanmoins, dans ces conditions, à Montpellier, un pied unique d'Hépa- tique transsylvanienne. Serait-ce que la plante est plus délicate et moins accommodable aux climats chauds? Dans ce cas, elle réussirait mieux dans toute l'Europe. centrale et occidentale ; mais je ne puis là-dessus hasarder que des conjectures, au lieu des expériences que les amateurs auront peut-étre déjà faites ou qu'ils feront en cultivant avec amour cette aimable et gracieuse Sylvie. . Р D 1а Marie-Louise (Duquesne) et je les ai soumis à l'examen de М. + Bivort, qui m'écrit y avoir reconnu, à n'en pouvoir douter, la pedem омин (Van Mons) !! Ecrivez 50 nc l'histoire! M. Bivo PL pente “ER la poire de Van Mons, supérieure en qualité à celle de Duquesne, l'aura supplantée pariant, méme à Mons, méme à deux u jardin o elle est née. Nous sommes pas en mesure de repousser cet avis d'un homme éminemment compétent ; mais n'est-il pas étrange d'en étre réduit à егоіге à cette soit aperçu? L'opinion de M. Bivort est appuyée par un document ancien, par une liste des poires gagnées à par un amateur inconnu, bablement, et où la Marie- Louis mais 99 vaut cette appréciation d'un incon L'abbé D marchais fit, hélas! Za mère cow 70 MISCELLAN EES. poire Roi de Rome est la mère coupable de l'abbé : une sorte de Bergamote fort e avait gagnée, n'est = sans mérite, bien s’en faut. Elle fructifie aisé- ment, a des fruits magnifiques, se garde jusqu'en février ou mars et vaut les meil- leures poires à cuire, ce qui n'est nullement адь Ге plein-vent пе lui convient 5% trouve encore, dans les catalogues, un сте us wquesne, de seconde qualité, inconnu L abbé Duquesne fut, pendant de longues années, le premier parmi les arboricul- teurs montois. Il mettait, à la culture et à la propagation des bons fruits, une véri- table passion, et son ardeur communica- tive se répandait au loin comme autour de lui. Il avait des correspondants à New- York et à Vienne aussi bien qu'à Paris, e ne lui coûtait pour es. On lui rtie, le développement que les jardins fruitiers et les pépinières avaient pris, jusqu’au moment où la con- struction de пов „из est venue les faire: dispara 8 ont été négligés, d'autres cultures ont penes la vogue, et larborieulture montoise est tombée oü chacun sait. Ne faut-il pas attribuer au chagrin S de trouble mental, le digne homme était venu chercher une retraite au couvent des Pauvres soeurs, et que là, il s ‘occupait gravement à écus- sonner des poiriers sur les choux du potager. П y a quelque chose de sin- gulièrement touchant au anecdote qui, d’abord, fait sourire. Cette сЕ du vieillard, qui survit a 2 perte de sa raison, n'est-ce pas un trait de caractère qui méritait ч étre مه‎ П. Si j'écrivais une histoire, j'aurais dû, avant de mentionner Duquesne et ses con- temporains, reculer а plus d’un demi-siècle de nos semeurs de poires. L’ abbé ees? pont, né a Mons le 14 juin 1705, en Gebees de Saint-Nicolas en Науге, уе it mort le 31 décembre 1774. П était prêtre séculier. Le пох ot il ra les semis qui feront passe à la postérité, est toujours e a la famille joignant la blanchisserie. I] n’y a pas bien ongtemps que le с du Beurré d Hardenpont y existait encor Le Beurré d' Hardenpont, ce gain pres- que sans rival de notre compatriote, obtenu en 1759, se nomme encore à Mons Beurré d'hiver et Glou morceau. Cet adjectif de quatre lettres a fort embar- rassé les catalogueurs et Le pomologues. Faute de comprendre, on en a fait Goulu morceau, nom est parfaitement justifié. part, je n'hésiterais guère à mettre le son mérite 6 t lui a valus, il porte de ота celui lÍ son auteur p in l'abbé Hardenpont (1758), connu sous le nom de ‘Sen We la rg ү umée, la plus riche en suc ed jardins; comme la précédente aussi, elle S у X 3 $ % %, EUCOMIS PUNCTATA Ait. Cap de Borme-Espérance . Orangerie . 2307. EUCOMIS PUNCTATA, Arr. Liliaceæ-Asphodeleæ. CHARACT. GENER. — « Perigonium co- rollinum, sexpartitum, rotato- -patens. Stamin foliolis m. Capsula с triquetra, trilocularis, Таноо iri mina in loculis pauca, adscendentia, testa crustacea, atra. — æ capenses, bulbosæ ; foliis radicalibus paucis, lato-lance olatis, ra- cemo p = seo we um terminante, apice sterili comoso-foli comis ME Sert, Anr 17. — RE- а, Lil 175, 208, — Bot. Mag., tab. € نې‎ Ы) "idi 1539. — ^n ASILÆA, Juss. A Gen DLICH., Gen. pl., n° 1128. бийс: SPECIF. — < E. foliis pluribus (6-9) ambientibus, erectis, supra divergenti- ٢ lanceolato- loratis, convoluto- eanaliculatis ; ў giorem æquantibus ; corolla (perianthio) hori- zontali, rotata laciniis rl -lanceolatis, pla- nis carinatis, alternis dorso prope apicem mucronatis; filamentis una tertia brevioribus, compresse subulatis, membrana ima ferme obsoleta; germine elliptico, tritoroso, supra tque dede t ~~ puncto debris obsolete a dorso نوس د‎ GAWL. Eucomis punctata, Hort. Kew., І, 433, L'HÉ à edit. > П, 246. — Gaw t. Mag., "tab. — | REDOUTÉ, Gs b. 208. — WILLD., Sp. РІ., I, 293. жа PUNCTATA, ZUCCAGNI, Ohs. bot. In prem Coll. Bot., 131. ORNITHOGALUM PUNCTATUM, THUNB., Prodr. FI. Cap., 62. BELUs comosus, HOUTT. LINN., Planz. Prey "n 381, tab. 83. В. Folia dorso purpureo-striata, GA wr. COMIS STRIAT , Donn, Hort. Cant., VI, De fig. pict. in « ye Bates Sketches, » inter 'cod., BANKS, eximie. à en тата 2 sTRIATA, WILLD., Hort. Be- پر‎ Enum., 364. GAWLER іп ‘Bot. Mag., tab. 1539 ( (ann. 1813). Confer etiam KUNTH, Enuwmerat., IV, 302 et BAKER, оп Scilleæ ата” Chlorogalee, in Journ. of the Linn. Soc., "XII, dec. 1872, p. 225. Les Hucomis regia et nana, prototy- pes du genre Hucomis, furent d’abord rapportés par Linné au genre #ritil- laria. Un tel contre-sens de la part d'un classificateur émérite se conçoit à peine, sinon par le fait que Linné n’a- vait pas vu ces plantes de près et quil avait trop pris à la lettre le nom de oe regalis donné par Dillenius, 1732, à l'espèce qu’ Aiton appela plus tard Z'ucomis regia. Entre cette soi-disant Couronne royale et la Cou- superficiel : d'inflorescenee qui, chez l'une comme chez l'autre, fait apparaitre au-dessus des bractées florifères une touffe de bractées stériles plus développées um les autres et couronnant, comme d'u convient trés-peu pour le plein-vent, sinon en —_— très-chaud. "ses nnes en pyramide, leur arome uiert ER son développement, elles pronpirent sur- tout en espalier à bonne exposition. On peut ри діге сак = — e ou de Rance, gagné moins “reed a par Т abbé re On a voulu placer l'origine de 7 fruit au ance, ans к t 72 EUCOMIS PUNCTATA, 7 bouquet de feuilles, l’épi ou les faux ver- ticilles formés par les fleurs. Ce fait, reproduit dans l'Ananas etchez d’autres plantes, rentre dans la loi générale dite du balancement organique, d’après laquelle l'avortement d'un organe en- traine presque toujours un accroisse- ment de volume de l'organe connexe ou voisin. C'est à ce titre, bien plus que pour leur caractere ornemental, que les Fucomis sont appréciées des botanistes et que les plus répandues, les Zwcomis regia et punctata, sont de vieilles et fideles habituées des orangeries des jardins d'étude. Mieux inspiré, par hasard, que Linné, son maitre, Thunberg avait fait dun Zwcomis (Е. nana) une espèce d'Ornithogale. Le plus récent mono- graphe des Liliacées, M. Baker, tout en adoptant avec raison le genre Hucomis, le place, non près des Fritil- laires qui sont de vraies Tulipées, mais à cóté des Scilles, dans sa tribu des Scillées, qui renferme lesOrnithogales. Comme toutes ses congénères, l’ Fuco- mis punctata est originaire du Cap de onne-Espérance. Elle doitson nomspé- cifique à la présence de ponctuations ou plutót de petites macules pourpres tran- chant sur le fond vert pale dela faceinfé- rieure de ses feuilles. car la variété striata, considérée par divers auteurs comme une езрёсе, рге- sente, aulieu des points, des lignes pour- pres longitudinales. Lignes et points font défaut chez Г Zucomis regia qui se distingue, d'ailleurs, du punctata par ses feuilles étalées dés la base, son épi floral plus court,ses bractées stériles plus lon- gues et ses fleurs encore aer سوه‎ que celles de l'espèce ici figu L'introduction de I’ бас sinetit en Angleterre, par John Graeser, re- monte à l’année 1783. Il est possible qu'elle soit plus ancienne en Hollande, le pays classique des plantes bulbeuses du Cap. Depuis longtemps, du reste, c'est une vulgarité ou, si l'on veut, une plante de fondation dans les jardins botaniques. ent que la similitude des noms entre i e coeur, qui était l'ami de la jeunesse studieuse). M. Gos- sart me contait qu'un jour l'abbé denpont ayant réuni chez lui quelques connaisseurs, indigné. Puisque tel est voire avis, nous l'appellerons Beurré rance, en souvenir de votre mauvais goût. Le Beurré en question n’est pas un uou 8i toutefois cette appellation géné- дее пз déterminé, et il n’est rance; mais il est vrai que, dans les ако БЫ. il prend parfois un goat dés- agréable. Cultivé en terrain sec et en méme en haut- e des fruits e l'hiver et sont véritablement Nous ne sommes pas au bout des poires de M. Harden ont: on lui doit encore la en décembre. J'ai trouvé dans le consciencieux et riche catalogue de la pépinière de M.André Leroy, d'Angers, une synonymie qui à bien son prix. La poire Délices 7 pont s'y nomme encor re Fondante Pariselle. 1 P ou Parisel, nom de lhumble mont qui 1 n "URL pad y нуд, i wes E ai ORCHIS FOLIOSA 2. Ma de re Soland Chassis froid . 276. 73 2308. ORCHIS FOLIOSA, Sotanp. Orchideæ. CHARACT. GENER. — vol. X, p. 159; Vide supra FLORE, bello duplo breviore, bracteis herbaceis acu- minatis flore вгере longioribus, tuberculis pal- matis. » LINDL. Orchis foliosa, SOLAND, mss. in Herb., BANKS. — Lows, Primit. Fl. Mad., p. 13. — LINDL., Bot. Reg., tab. 1701; Sert. Orchid., tab. 44. — 118160158. Flor. German., XIII, tab. 366, fide PRITZEL. Cette jolie Orchidée terrestre rentre, à nhntarnaefi)leaL. Та l1laj2fnby Aane le groupe des Orchis à tubercules pal- mes,que les vieux botanistes appelaient Satyrion ou Palma Christi, suivant que leur imagination se portait vers une allusion un peu risquée aux compagnons de dieu Pan ou vers une idée pieuse de la mythologie chrétienne du moyen-àge. L'espèce est, au fond, très-rapprochée de notre Orchis latifolia, si répandu dans les prairies de l’Europe; mais elle en différerait, d’après Lindley, non-seu- lement par les dimensions plus grandes e toutes ses parties (caractère trop vague pour être vraiment décisif), mais surtout par son labelle plat et trilobé, au lieu d’être convexe et en forme de losange, par son éperon plus court et plus grêle, et par sa tige florale relative- ment plus élevée. Les différences dans la forme du labelle pourraient bien n étre pas aussi tranchées que l’a sup- pose Lindley, car, d’une part, le labelle de l’Orchis latifolia est décrit et figuré comme manifestement trilobé, et d'autre part, celui de l'Orchis foliosa varie assez quant à la profondeur de ses lobes, qui sont trés-marqués dans la figure du | | | | | | Botanical Magazine et tres-peu dans celle de la FLoRE DES SERRES que j'ai sous les yeux pour la rédaction du présent article. Restent, pourtant, les autres différences et notamment la non- convexité du labelle chez l'Orchis foliosa, différences qui semblent établir l'autonomie de cette dernière espèce. L’Orchis foliosa est, parait-il, spé- cial à l'ile de Madère. Récolté par le collectionneur Masson, vers 1776, il reposait à l’état sec, sous un baptême le Révérend M. Lowe le déc de nouveau en 1828, sur les rives rocheuses du Ribeiro frio, parmi des graminées et des buissons de Spartium candicans, à une altitude de 3000 pieds anglais (environ 914 mètres). Dans ces conditions, certains exemplaires mesu- raient jusqu’à 48 centimètres de lon- gueur. D’après cette altitude, on peut supposer que si l'espèce exige, еп Angle- terre et en Belgique, l'abri de l'oran- gerie ou du сһаззїз froid en hiver, elle pourra prospérer à l'air libre dans la région méditerranéenne, et méme sous le climat de la partie de l'Europe domine la ville de Mons. C'est, en effet, au pied de la colline, à l'abri des vents du nord et de l'est, et dans un sol riche sans étre compacte ni humide, que se trouvait le jardin oà M. Hardenpont obtenait de si beaux succès. poire d'Angers doit avoir un autre nom. Serait-ce encore une poire de Mons? Peut- 10 74 ORCHIS FOLIOSA, SoLAND. occidentale où l'influence de la mer et du Gulf-Stream adoucit la tempéra- ture hivernale. Bien des amateurs pourront se de- mander, du reste, si la culture des Orchidées terrestres en général, et par- ticulièrement celle de nos Orchis et Ophrys indigenes est facile оп méme possible dans les conditions ordinaires de la culture des plantes vivaces de pleine terre et de plein air. Ainsi posée, la question est trop complexe pour étre incidemment traitée a l’occasion 6 seule espèce relativement exotique. Tout ce que je puis dire, d'apres une ехре- rience de plus de vingt ans, c’est que, dans mon jardin de Montpellier, je соп- serve et vois fleurir 5, 6 et jusqu'à 10 années de suite, les Orchis et les Ophrys les plus variés de la région chaude du midi, en les placant àmi-ombreetenres- pectant le gazon de petites plantes sau- vages (graminées surtout) dans lequel elles semblent se plaire. Une magnifique espèce, l’Aceras longibracteata (Orchis Robertiana), se sème toute seule et s'est propagée plusieurs années de suite ta ates. с'езї le trop Фаг qui compro- mettrait l'existence de ces belles capri- сіепвев. On peut, à la rigueur, les cul- tiver en pot, comme onl’a justement fait en Angleterre pour l’Orchis foliosa ; mais le plus simple est, quand on le peut, de transporter dans les pelouses naturelles d'un jardin celles que l'on trouve dans les mémes conditions de croissance dans la campagne. En les laissant ainsi a elles-mémes, on est plus sór de ne ‘is les arracher a contre- temps et de leur ménager le repos d'été que la sécheresse amène naturellement chez les espèces méditerranéennes. Il est bien entendu que nous excluons de cette catégorie des Orchidées faci- les à introduire dans les coins agrestes d'un jardin, les espèces qui croissent dans la tourbe, dansles marais profonds, dans les prairies très-humides ; pour celles-la, les jardins méditerranéens offrent peu de conditions favorables. La nature chimique du sol est aussi, pour quelques-unes, un desideratum à consi- dérer : c'est ainsi que les Serapias refusent de croître dans les terrains où la silice n'est pas en quantité notable. Quant aux espèces dites saprophytes, cières, soit avec des détritus organiques abondants, elles sont encore pour nous des réfractaires, et le soin de les plier à la culture est un problème de physio- logie biologique bien digne de tenter la sagacité des habiles en horticulture: L’exemplaire de lOrchis 6 figuré dans le Botanical Magazine avait fleuri en serre froide, à Kew, еп 1858. Il avait été reçu, l'année d'avant, de í maison Fraser, de Comely Bank, Edimbourg. Celui du Болам Register, dessiné en 1834, provenait du jardin de MM. Young et Penny, à Milford près Godalming ; la plante y prospérait cultivée soit dans des pots “bien drainés, soit sur une plate-bande gazonnée, com- posée des portions tourbeuses de terre de bruyëre avee mélange de mousse et de sable. omme beaucoup de ses proches alliées, cette espèce varie à feuilles 1m- maculées, ou parsemées > ас ratres Ж. P. être la vraie Fondante du Panisel, car il е , président de la Commission royale د‎ Pomologie, conjecture, de son côté, que le Délices d'Hardenpont d'Angers pourrait bien être le Surpasse-Délices, poire que l'abbé aurait gagnée à la fin de ses jours, et qu'on e trou J'ai rencontré encore, dans le етер с général des pépinières royales de Vil- vorde, ше: Cassante d Zeen: “poire B in mad v % yy T wo” 6 PENTSTEMON % Californie merid CENTRANTHIFOLIUS Benth Serre troide. 2309. PENTSTEMON CENTRANTHIFOLIUS, BENTH. Scrophularines. СНАКАСТ. ORNER: — Vide supra FLORE, vol. I, p. 145 CHARACT. SPECIF. foliis inferioribus oblongis superioribus am асау dr oblongo vel ovato-lan nceolatis, SS cula elongata virgata secunda, ыа segmen- tis Ste ovatis acuminatis margine membra- naceis, corolle tubo elongato vix سار‎ filamento sterili glabro filiformi. » BENT — Elatus سي‎ stemon gpa gar ces ts BENT : 0 їр -- ох TON, امسا‎ 2 CHELONE CENTRANTHIFOLIA, BENTH. іп Hor- tic. transact., new ser., tom. l, p. 481. LINDL., Bot. Reg., tab. 1737. Cette belle plante vivace appartient au groupe des Pentstemon a corolles tubuleuses et a peine irréguliéres que M. Bentham a nommé Cepocosmus, et, dans ce groupe, à la série d'espèces , dressées, rappellent, par leurs сагас- teres végétatifs, certaines Gentianées ou les ай vivaces des Centranthus de la famille des Valérianées. Cette derniére ressemblance est nettement indiquée par le nom de centranthifo- Ge? hos à Геѕрёсе ici figurée. s Pentstemon sont, on le sait, un ы ш caractéristiques de la flore de la partie nord du continent ашегі- cain, depuis le Mexique jusqu’au Ca- nada inclusivement. L’aire principale du groupe est dans la portion mon- tagneuse de cette région, et particuliè- rement dans les chaines de la Sierra- Nevada et des Monts-Rocheux. La Californie, en particulier, dans sa partie non-péninsulaire, en compte un grand nombre d’espèces. C'est là que le célèbre et infortuné collecteur Douglas, envoyé inconnue ou du moins oubliée à Mons, ‘est un énorme fruit, très-ornemental, tres-fertile, dit-on, ayant l'apparence d’une poire à cuire, et ne du reste, — de Seconde qua passable, nous répondrions sans hésiter : « Plantez-y les poires d'Hardenpont. > eux qui savent que l'on sème = poires depuis les Grecs et les Rom et que,néanmoins,le nombre des bons fruits e dessert est toujours fort restreint ; qu'il l'était, du moins, à l'époque oü vivait l'abbé Hardenpont, s'étonnerontà bon droit de voir quatre des meilleurs poires (j'a al- lais dire les quatre pe آ‎ gagnées, coup sur 0 раг ап - қаны eur н un petit coin de terrain. Оп е dem dera probablement si l'abbé ووو‎ et ses successeurs étaient, comme plus tard Van Mon n est rien venu jusqu’a nous, et il est fort ipee qu’ un instinct d'amateur, un heureux choix de porte-graines, des co ditione favorables de sol et de climat, ni x qui voudraient étu- dier de plus près ұй question. Ce sera, еп tout cas, une lecture aussi utile qu 'intéres- ante. 76 PENTSTEMON CENTRANTHIFOLIUS, BENTH. pour la seconde fois par la Société royale horticulture de Londres dans la Co- lombie anglaise et la haute Californie, découvrit le Pentstemon centranthi- folius dont il envoya les graines au jardin de ses patrons, а Chiswick, ргев de Londres; c'était vers 1831; la plante fleurit peu de temps аргев et fut décrite par M. Bentham, dans les Transactions de la Société d’horticulture, sous le nom de Chelone, sans doute à cause de sa Cavanilles, vieille plante mexicaine que M. Nuttall а fait rentrer avec raison dans le genre Pentstemon, ne laissant comme prototype des Che- lone que le Chelone glabra de Linné. Originaires de régions froides ou tempérées, les Pentstemon jouent un role assez important dans la formation des massifs, des corbeilles, des plates- bandes et des bordures des parterres sous le climat moyen de l'Europe. Quelques-uns sont, comme le Pentste- mon campanulatus, demi-rustiques à Paris, en Belgique; la plupart le sont tout à fait dans le midi de la France. Les espéces relativement délicates (et le centranthifolius est probablement de ce nombre) demandent, en hiver, l'abri dela serre froide ou du chassis; ils deviennent alors vivaces et se multi- plient par éclats ou par boutures faites sous cloche fin juillet, répiquées en pots et hivernées sous chassis. En les se- mant sur couche dès le mois de mars, ou en pépinière en avril, eten mettantles jeunes plants en place fin mai, on peut les traiter comme plantes annuelles dont la floraison se prolonge très-sou- vent depuis juillet jusqu'aux gelées. Mais il а là, suivant les евресев, des détails pratiques auxquels les jar- diniers et les ouvrages spéciaux de cul- ture peuvent mieux que nous initier les amateurs. | J. Е.Р. Si, dans le cadre restreint de cette blir l'origine de toutes les poires de Mons et à restituer à chacune son vrai nom, on peut se faire une idée de l'embarras oü 7 : impropres, sources de confusion et de mecomptes innombrables. Qu'aurait dit, par exemple, l'abbé Du- poire date, d'a 1 quesne, lorsqu'il baptisait d'un nom glo- rieux «la meilleure des poires, » à celui qui fut venu lui prédire que, cinq ans plus tard, ce nom serait proscrit, et que sa poire, de la veille sont acclamés le lendemain : grand sujet de méditation pour les princes et... pour les pépiniéristes! Notons, à ce propos, que notre Passe- Colmar, débaptisé de son cóté, mais pour 'autres raisons, a recu, outre-Rhin, le nom de Kénig von Baiern (Roi de Baviere), ce qui fait infiniment d'honneur au Passe- ойтағ. Ceci n'est qu'une digression ; nous ne sommes pas au bout de la liste de nos se- meurs et des poires de Mons d ргев М. В. Du Mortier, de 747; je crois qu’il faut lire 1787. On la DIPLADENIA CRASSINODA Alph. DC. Rio de Janeiro Serre chaude. £ ټ ` “ 2310. DIPLADENIA CRASSINODA, Arrun. DC. Apocynaceæ-Echiteæ. mew GENER. — Vide supra FLORE, vol. I, p. 167. о. SPECIF. — « Glaberrima, caule ramoso nodoso, pos ur e oe vel sub- acuminatis basi acuti 8 nobis notis sepius obtusis) лае nitidis ge аќеів, гасе- mis axillaribus compressis subsexfloris elon- gatis, lobis са хае lance ee acuminatis tubi parte cylindrica paulo ioribus pedi- cello duplo triplove ps cna e rd tubo ium obovato- М » GARD н. DC. adenia ere ALPH. DC. in DC., Be: VIII, p. 486. — LINDL. in Bot. Reg., . ХХХ, tah. 64, Ms GARDN. — Magaz., tom X (ann. 1845), p. 25- Be icone. (Forma foliis basi sæpius obtusis, ere bus demum roseis). TES CRassinopa? GARDNER in Hoo Den Journ. of Bot., I, p. 544. (Forma foliis basi acutis, floribus albis A ECHITES мр et Camassa, HORTUL., fide 06 penia LiwpLEYr CH. LEM., 7 d. om. Il, misc., p. 12, fide ips. а", {ош. Хх, ned tabula 425. Lindley а déterminé crassinoda, еп qu'une ressemblance générale rapproche u magnifique Dipladenia splendens (voir ci-dessus, FLORE, I, 171), mais qui s'en distingue aisément par ses corolles plus petites, ses feuilles moins obtuses ou cordées à la base, et surtout par l'épaississement trés-prononeé du bourrelet pseudo-stipulaire qui forme. comme une bride de jonction entre les deux feuilles d’une même paire. par ce caractère que la plante se rap- porte à la description de l’Æchiles cras- sinoda, telle que Gardner l'a donnée jadis, еп 1842, dans le HookER's Lon- don Journal of Botany; mais l'auteur en question attribue positivement à sa plante des corolles blanches et des feuilles aigués à la base, tandis que la nótre a des fleurs rappelant, pour le coloris, celles du classique Laurier- est | мыса ыры ы rose, et des feuilles plussouvent obtuses, ou subcordées, ou véritablement aiguës à leur jonction avec leur court pétiole. Ces différences peuvent n’avoir que peu de valeur au point de vue spécifique (1); il est bon, pourtant, de les signaler, ne (1) Ce qui tendrait à diminuer l'importance pattes cité de Paxton а Dipl ve crassinoda) в ra elles sz one solument sans cou "Г = délicate teinte rose dr vient que peu SE mente d'intensité jusqu'à la chute de la des qui a we d'ordinaire neuf ou dix jours aprés l'éclo- тыш la première red + E FT j "avais désigné la plante i ici fuite sous le nom J e XII de I Iustration horticole, forme du Botanical дао comme une езресе à part sous le nom de Dipladenia Lindleyt. nomme, en France, uti е6 à cause de sa couleur. М. А. ٥ Beurr ndant un catalogue e Bavay fait du Beurré Capiau- mont une poire toute différente de l’autre, à peau entièrement verte, et lente à se meltre à fruit. Nous ignorons ce que peut être le Beurré Capiaumont de M. De Bavay, mais, à coup sur, il М ala quelque erreur et се n’est pas le notre. Ce Pere puisque tel est le nom qu'on à lui donner, dérive manifes- tement d pe Calebasse, mais avec des ` 78 serait-ce que pour attirer sur ce point l'attention des botanistes, qui sont en mesure de confronter l’Æchites crassi- noda des jardins avec les exemplaires originaux du crassinoda primitif, que doivent renfermer les herbiers assez nombreux où figure la collection brési- lienne de Gardner. Détachés de l'ancien genre Æchites, les Dipladenia appartiennent tous à ore d isil. M. Alphonse De Candolle les а distribués en deux sous- genres séparés par les caracteres des glandes et par le port. Le premier groupe nommé Zudipladenia, ou Di- pladenia par excellence, doit son nom aux glandes manifestement doubles (par fusion de deux glandes simples), alter- nant avec leurs deux carpelles се sont des herbes ou des sous-arbrisseaux à base ligneuse et souvent tubéreuse, à jets raides et dressés, croissant dans les DC., auquel il faudra rapporter proba- blement comme synonyme le Dipla- denia vinceflora, Cu. LEM. (FLORE DES SERRES, II, août 1846, tab. 6). L'autre groupe, appelé Wicradenia, renferme DIPLADENIA CRASSINODA, Atpx. DC. des lianes grimpantes et volubiles, con- finées dans la station des foréts, de vraies dryades оп nymphes des bois à cóté des premieres qui sont des nymphes des champs. Il y a longtemps que le contraste de port et d'allures entre ces hótes de stations boisées ou découvertes а frappé les botanistes-voyageurs. Feu mon vénérémaitre Auguste deSt-Hilaire Га tres-nettement indiqué dans ses voyages dans les diverses provinces du Brésil. Ce phénomène n'est, du reste, qu'un des aspects d'une loi plus géné- rale, celle qui montre une harmonie constante entre les formes des étres et les conditions de milieu dans lesquelles ils sont appelés à vivre. Si l'Zchites crassinoda des serres est bien l’espèce originale de Gardner, sa patrie est, dans ce cas, la province de Rio de Janeiro et plus particulièrement la célébre montagne du Corcovado, ou Gardner l'aurait recueilli en 1836. Son introduction еп Europe dut suivre de prés. En tout cas, il fleurit en Angle- terre, en 1844, chez M. R. G. Loraine, de Wallington Lodge, et recut la mé- daille d'or de Knight, donnée en octo- bre de la méme année par la Societe royale d'horticulture de Londres. 2. E. modifications essentielles. C'est aujour- d'hui it j n Uu 7. ser, 81 Гоп n’y prend garde, sous le poids de ses fruits. J'ai compté bien des années mauvaises où, presque toutes les poires étant manquées, le Beurré Capiaumont remplissait seul les fruitiers. Excellent exposition, ce n'est cependant qu'en ter- rain sec et chaud qu'il devient tout à fait fondant, parfumé et d'assez bonne garde, au moins jusqu'en décembre. En Sol froid et fort, au contraire, il reste demi-cassant, médiocrement savoureux et blettit avant méme de mürir. Diverse- ment appréciée, pour ce motif, cette pre- cieuse poire ne peut que gagner à etre mieux connue. Voilà plusieurs fois, déjà, que nous insistons sur la nécessité de donner à certaines variétés, sinon à toutes, le sujet, le sol, l'exposition, la taille qui leur sont s. Rien de plus élé- du tout, tandis qu'un choix judicieux et un traitement intelligent assureraient ou TRILLIUM 1 Amer spin. SESSILE Б, R us Hque ж EN е2, d Op | Vo Van Houttean- 2311. TRILLIUM SESSILE, L. Asparagineæ § Smilacineæ. CHARACT. GENER. — Vide supra FLORE, voli X n- 57. SPECIF. — & Flore tiie‏ دنو erecto, petalis ] btusi subpatente 1/5 у. 1/2 longioribus; foliis Doc ав, late ovatis acutiusculis, macu Ki is. » Enum. e y 4121. Trillium sessile, L., EN., Spec., П, 272; Id. in Naturforsch Fr ; Ш oe fide KUNTH. — Mic zs 215. — Porr., Encycl., VII, 102. die - 362. 22. FI., I, 244. — ELL., Bot., I, 426. — 375. — Bot. Ma , tom. П, tab; б. ns LE tah. 133. — TH, Enumer., zb num virginianum Булай, Лоте tripe- tato Ens opurpureo in foliorum sinu, absque pedi- culo, sessili. PLUKEN., Almag. ,352, tab. 111, f. 6. Solanum triphyilum, flore Ge e oo petalis v oral сеге iridibus reflex TESB., Carol., 1, р. 50, t Les Trillium représentent, aux Etats-Unis, cette curieuse Asparaginée de nos forêts que les vieux botanistes appelaient Herba Pariset qui se nomme aujourd'hui Paris quadrifolia. Seule- ment, au lieu du nombre 4 qui se répète dans les verticilles des feuilles et des pièces florales et carpiques du Paris, le nombre З réapparaît chez les Zril- lium, comme pour ramener le genre au type ordinaire de symétrie des Monocotylédones. La fleur elle-même présente une distinction assez tranchée entre les trois pièces externes que leur position, leur couleur font aisément assi- miler à des sépales, tandis que les trois pièces internes sont très-évidemment de nature corolline. Comme végétation, les rilliwm répondent au type Ie plus fré- quent du groupe des Asparaginées-Uvu- lariées: rhizomes vivaces horizontaux et souterrains, tiges extérieures annuelles, c’est-à-dire se détruisant après fructifi- cation et remplacées, au printemps sui- vant, par de nouvelles tiges a la fois feuillées et floriferes. Le Trillium ici reproduit d'apres le Botanical Magazine, est remarquable entre ses congénères еп ce que sa fleur repose directement, sans pédicelle appa- rent, entre les trois feuilles de la йде: de là son nom de sessile. Ces feuilles elles-mêmes, larges, elliptiques ou légè- rement rhomboïdales, présentent, sur un fond vert, des taches irrégulières d’une panachure naturelle à teinte blan- châtre ; la couleur pourpre sombre des pétales а quelque chose de triste, de luride pour employer un mot technique, et, rappelant un peu la Belladone, n’est peut-être pas étrangère à la dénomina- tion de Solanum que la plante recut primitivement de ses parrains Plukenett et Catesby. Rien ne montre, du reste, comme ces grossières erreurs dans la détermination des genres, combien l’œuvre de Tournefort et de Linné était nécessaire pour fixer, à cet égard, les Quand nos amateurs s'en seront bien pos ils po urront en revendre aux hommes d’Eta Tout : auprès y jardin des rin: Capiau- mont, dans les beaux ste En Vs bastions et en courtines, la famille Dorlin possédait d' d desee yer gs M. Jean- Joseph Dorlin, mort e و‎ у gagna, еп 1810, une poire qu il a уын E Poire г Dorlin. On la trouve dans le commerce, au moins à Mons, mais elle manque dans les catalogues étrangers que nous avons consultés mme c’est un très-bon fruit du commencement de м et que М. Dor- е poire n’existe, dans les collections, sous un nom d’emprun 80 idées | des botanistes, dont plusieurs, mais esprits peu e s’attardaient encore, au commencement du XVIII" siècle, dans les vieux See de la nomenclature de la première période du XVI™, alors que le Cyclamen ве confondait généri- quement avec le Lierre et que le nom d'Hellébore se donnait à la fois aux vrais Helleborus et aux Veratrum Le Trillium sessile est une espèce de la partie moyenne des anciens États- Unis de l'Amérique, s'étendant en lati- tude de la Pennsylvanie à la Caroline méridionale inclusivement et s ’avançant d’un côté vers les montagnes de l'inté- rieur, de l'autre vers les plaines boisées de la cóte. Elle est moins ancienne dans les jardins que plusieurs de ses congé- neres,le Zotanical И agazine ne l'ayant figuré d’après le vivant qu'en 1788, sur des exemplaires récemment envoyés en Angleterre par un jardinier-botaniste, grand dénicheur de plantes rares, Robert Squibb, de Charleston dans la Caroline du Su La figure du Botanical M agazine et celle qu'a donnée plus tard du Trillium sessile le Botanical Cabinet de Lod- diges, représentent cette plante avec une tige fleurie assez courte ; dans Jes magnifiques cultures de rocailles ой TRILLIUM SESSILE, L. M. Edmond Boissier élève à Valeyres, pres d’Orbe (canton de Vaud), les plus belles formes alpines, alpestres ou autres de toutes les régions tempérées ou froides de notre hémisphére, je viens de voir le méme Trillium en fruit, sous des proportions bien plus larges, les tiges, déjà desséchées et allongées peut-étre pendant le travail de la fructification, ne mesurant pas moins de 25 à 30 cen- timetres. C'est au mois d'avril ou de mai qu'il aurait fallu voir ce Trillium, pour assister à l'éclosion de ses fleurs, alors que les tiges encore tendres, déga- gées des écailles gemmaires souterrai- nes, se dressent peu à peu, en dépliant leurs verticilles de feuilles membraneu- ses et délicates de texture, rustiques à l'égard du froid, mais craignant, comme les herbes du sous-bois, les baisers trop chauds du soleil. C'est dire que les Trillium veulent, dans les jardins, une exposition fraîche et ombragée; leur station naturelle dans les forêts indique la nécessité de leur donner de lhumus sous forme de terreau de feuilles me- langé de terre de bruyère. Il faut éviter de les arroser pendant les der- niers mois de l'été; la fructification épuisant les tiges de l'année, marque, pour l'espèce, une période de repos. M. Dorlin a gagné diverses autres poires, la plupart d'été ou d'automne, qui ont disparu depuis probablement pas d'étre conservées. J'ai . П faut y voir une preuve nouvelle de l'ardeur avec laquelle on semait, autour de Mons, vers 1810. On pourrait aussi, de leur complète disparition, tirer cette conséquence qu'un judicieux او‎ de critique présidait alors au triage d ains et condamnait à l'oubli les variétés sans intérêt. Je dois encore mentionner une autre poire obtenue par M. Devergnies, de Mons, dans son jardin de la cour du bailli, et qui ne méritaient.| M. A en 1817. Elle figure dans si A ر‎ notamment dan de roy, d'Angers Bulle. Vora ou Du Verni Mons : il faut lire Belle De vergnies. C'est un tres-bon fruit d оой très-fondant, qui mérite ner conser Le nom de Délices Se Mons appartient; аң М. Н. Tellier, а une autre рот gagnée dans ап jardin ‘de la porte d'Havré, par feu M. Fariaux, négociant. C'est encore une trés-bonne poire d'automne. On doit ап méme M. Fariaux une seconde poire, qui date de 1815, et qu'il a nommée Belle- Alliance. Elle est d'hiver, du ers HELIPTERUM EXIMIUM DC. b Cap-Bonne-Espérance . Orangerie. 2312. HELIPTERUM EXIMIUM, DC. Composite $ Inuloideæ-Gnaphalieæ, BENTH. GENER. c DC; Prodr., VI, St, bi-pau- . fertilibus ө СНА АКАСТ. misphæricum camp a basi و‎ color ratis v. peer ideis, v. i i ectis v. radiato- ое ра ulatis. Receptaculum planum conve- regulares, ampliato nunc o apice 5-fido. Antheræ ге, auriculis parvis caudis tenuibus А з. floris ete rie rami nia Fee сегона у. а a dor о ia. Pappi setze l-seriatæ lumosæ, rhachi interdum apicem versus nuda basi liber plus us varie connate. — erbæ annuæ у. perennes у. rarius ee divaricato-ramosi, cano- + аныны ae ati v. glabrati. Folia alterna v. ima rar opposita, integerrima, pl лы recurvis Capitula majuscula ade a pa mi- nima, pauci- v. multi-flora, ad api morun solitaria corymbosa v. penton eis isola alb а 1 rarius fusca ordida Species nobis note 42, quarum 12 in Africa — 30 in ш» vigent. — Harv. et Cap., ІП, 256. — BENTH., Fl. Aus- ra ‚Ш, 638. HELIPT TERUM, DC., Prodr., V, p. 216. Genus Helichryso valde affine et ee minus heteromorphum, differt pappo a basi plumoso, et etiam hoc charactere cum sectione Lawren- cella Helichrysi "ded connectitur. In sectiones sequentes dividitu I. ر یچ‎ СарИша multiflora. Invo- lucrum hemisphæricum у. late campanulatum, specibus plerisq пе Africanis, рапс пвіга- liensibus) хіх s. non ووو‎ даги erectis laxisve, — rer Fl. Tasm., ae t. Mag t. (Gnaphalium), t. 2881 (Ейеіғуғит), Б — AN зе. ко, be 62 (Xera eman) “ ^ ei Т” lium deed , 5. — Argyrecome, Scur Denkschr. Ka? Wiss. Münch. MEN 146 et 163. — Argyrocome, GÆRT I, 410, includit €— plures Helipteri Sins “tender Ze 0 jede WILLD. — Anaxeton, SCHRANK, 162, a ad Heliptera involucris non radia i tibu li- mitatur, sed etiam speciem Helichrysi includit. Rhodanthe, LINDL. in Bot. Reg., t. 1703. — Bot. к. k 3453, 5283, _ 5290. — Swe dé SCH t. 318. — Hoox. r., Ee MES roseo e Кет Journ., IV, 270. — rer و‎ бо in Pl. Preiss., I, 446) includit species рапс stralienses involucro (roseo v. al sterilibus roseum, Hook ag, t. 4801, ets species inter : د‎ еі Acro- clintum media Euheliptera africana, раи radiantibus, uti H.incanum a x Australia, achænia glabra habent v. тт g раррі setis nunc in annulum nunc subfasciculatim connatis v. fere Astelma, R. Br. in Bot. Reg. sub t. 532. соо, Cass., Dict., LVI, EN includit: t. 420 (Xeranthemum), 1697 (Pteronia). Hyalo ospermum, STEETz in РЇ. Preis. SCH 476, est E unica Australiana a سا‎ Euhelipter glabris par um diversa ob achænia SE е valde tamen affinis est 7. 68 DC II. Syncarpha, pe iA УТ, 213. Capitula multiflora. Involue voideum , bracteis a brieatis laminis бөліс 1 هوم‎ Achæni Beurré Sterckmans, ne lui connait pas de synonyme. = autre côté, М. A. Leroy donne ce nom e Belle-Alliance comme synon ^ Роб е Neufmaisons (village & А trois lieues de Mons), mais sa description ne répond pas à la nôtre. П est probable qu'il y a confusion et que la з vraie па rien de commun a la Poire de Neufmaisons. Nous serions en droit de faire figurer cette derniere, excellent et beau fruit, parmi $. Moins connue que les précédentes, est une variété qui а fructifié pe =; ргешіёге 89 papillosa, раррі setis tenuibus liberis у. basi leviter connatis. Speci ies 2, Austro-A fricanse. y SE „ in us, Par, X 206, t — ie ier NECK., Elem., L 74, ex ur = ы eh parva, pauci- (4-15-) omogama, floribus centrali Й ee mnes Austra- ian H.,in РҒгеус. Voy. Bot., t. 8 тор Ра = — S ор: Mag., t. 5350. — Pteropo- gon, DC., Prodr., V, жыш (поп Fiscu. et Мкү., іп +. Sem Hen: Pet p. qui Facelis, Cass.). ridanthe, LINDL. ice Riv. App., 23, est HELIPTERUM EXIMIUM, рс. په Subpaleaceo-incrassatis basique levi-‏ و ter‏ Argy се к Elem., 1, 75, ab aucto- ribus ad Anave п (absque autopsia) refertur, sed char r rds omnibus hermaphr fertilibus, pappo plumoso) des ПАР indicat. G. TH. D. . Gen., CHARACT. SPECIF. — foliis айнын. subacu ibus subimbricatis u H. (sect. Astelma) minatis sem ,achæniis ovoideis papillosis, recep- taculo nudiusculo. » D Helipterum eximium, DC., Prodr., VI, p. 213. л: торор) strictum, Вехтн., Fl. Aus tral., * = те жоо L v ті; pe “сүм, Li 2 1V, р. 358, t кеш M MD Capitula parva, pauci- v fig. 2 E ы 3 و‎ CORAT 11,905. muli- (2- 40-) و‎ homogama. Involuer um есен; Bot. Mag. tub. M Wie ovoideum cy runs v. campanulatum, brac- III, 1349. ec fete Bot. Rep., t. 654. teis scarioso-coloratis erectis v. laxiusculis non к: M. E dit, 2, V, 10 radiantibus v icibus minutis гат aten- "Sons ; tibus. Achænia glabra у. рарШова, interdum ichrysum Се Soltis lanceolatis inte- lana involucri dense involuta, pappi setis tenui- gris Сона. decurrentibus, capitulis congestis bus basi leviter connatis liberisve Бребев | ед rubello aureis, EDWARDS, Birds, 183, tab. 183 ee ee DNE cyanthes, A.Gra fide y LV, 229, et ы رنه‎ or - ad тайчы cen А. Gray, 1 و.‎ 268, 26 gg خو‎ А. А, и іп Ноок. Кет urn HR К. Ze. Pl, O — (Triptilodiscus, Tio, in Bull. Soc. Imp. Nat. Mose, 1851, 11, Ke teg ze F. 0 іп Linn ХХУ,4 409 сіев 1 Australiana, a Pteropogone differt capitals inter folia sessi- libus, pappi setis nonnullis ut in Euhelipteris | GNAPHALE GLOBULEUSE, LAMARCK, Dict., II, p. 470. MA eximium, Бов. BR., іп Bot. Reg., fab. EZ (ann. 1821) cum icone Ferd. Baueri opti ow кхамасм, SCHRANK, Act. Acad. Monac, Vill (1824). p 169, fide DC HELICHRYSUM EXIMIUM, ы. Synops. * Le vaste et curieux groupe des Gna- phaliées, que De Candolle comprenait dans sa tribu des Sénécionidées, est ramené, par M. Bentham, dans la tribu des Inuloidées ой l'avait placé Cassini. Cesont, le plus souvent, des plantes dites Immortelles à cause de la durée presque indéfinie des écailles scarieuses qui con- stituent les involueres de leurs fleurs. Assez Asie mé d Helichrysum viv ent par légions dans les contrées à beaucoup d'égards paral- léles de l'Afrique australe et de l'Austra- lie. D’après Bentham (1), sur pee 260 espèces d' Helichrysum, il y ë aurait 137 sud-africaines et xn 60 australasiques, dont un petit nombre de la Nouvelle-Zélande et le reste de M t et sur les Composées en (1) Voir, sur ce suje Jes Сотров а classification, history and ton of Composite, extracted from t Society's Journal, Botany, vol. XIII. neienne poire à laquelle Së pa bien supé- rieure en qualité. Je crois voir encore l'arbre тёге, pyramide d'une rare vigueur; que caractérisaient ses P" aiguillons, et qui portait са et là des bouquets , de magnifiques poires oer s'élar sant vers l’ombilic, à peau verte jaunis- HELIPTERUM EXIMIUM, DC. l'Australie proprement dite. Quant au genre Helipterum, dont les limites sont peu fixées et qui ne se distingue qu'im- parfaitement des Helichrysum par le caractére de ses aigrettes à soies plu- | meuses, il fournit 30 espèces à l'Austra- | lie et 12 seulement à l'Afrique australe ; aucune n'est commune aux deux régions, mais le parallélisme de végétation que présentent ces deux terres, aujourd'hui si largement séparées, fait penser à Bentham, grand partisan de la théorie de la descendance, que d'an- ciennes connexions géographiques au- raient pu faire des deux pays un 6 centre de création. Les Protéacées, les Restiacées, les Ericacées et d'autres groupes de plantes comptent, en effet, dans les deux régions des formes paral- leles etplus ou moins équivalentes, ou, pour parler comme les anglais, repré- sentatives les unes des autres. Quoi qu'il en soit de cette hypothèse, un intérét d'ornementation s'attache 83 depuis longtemps aux Gnaphaliées ou Hélichrysées du Cap de Bonne-Espé- rance. Les premiers explorateurs de cette Flore originale ont di remarquer ces herbes ligneuses, ces sous-arbris- seaux comme emmitouflés de duvet lai- neux, et dont les involucres, fréquem- ment étalés еп couronne radiante, ont à la fois la rigidité et l'éclat de lan- guettes métalliques. Plus modeste à cet égard, l'Zelipterwm eximium ne rayonne pas : ses involucres se contrac- tent, au contraire, en petits artichauts roses, laissant poindre à peine Гог des fleurons, serrés en téte globuleuse; la plante, du reste, avec son feuillage d'un vert pale, sous une couche de feutre laineux et grisàtre, est plutôt étrange que belle. On dirait une Protéacée, le sosie du Leucodendron argenteum ou arbre d'argent (Silverboom des colons du Cap), que le vieux Hermann, appelait Scolymocephalos africana. sant à la maturité, piquetées de brun, colorées de carmin du côté du soleil et de l'aspect le plus appétissant. Mares à point, elles étaient fondantes, tres-juteuses , sucrées, légèrement parfumées, rafraichis- Santes; en deux mots : excellentes et magnifiques. C’eut été un des meilleurs fruits sans le défaut, commun aux poires d'octobre, de blettir rapidement. Cet arbre précieux a été détruit comme le plus vul- i uand le greffes de sou gain à plus d'un ami, et nul doute qu'il n'existe en divers endroits, mais sous quel nom? M. Pringalle-Dubuisson, pépiniériste a T 4 : 4 gemment une poire De Puydt qu'il cultive, et qui n’est pas la même. 1 у а une autre poire originaire d'Hyon, que l'on nomme Za Gervaise, Poire d Hyon ou Poire du clerc. M. Gervais, qui Га gagnée, était, en effet, clerc de la paroisse : c'est une variété très-productive, à cultiver en haut-vent, forme sous laquelle elle donne, dès la fin de septembre, des fruits moyens à peau verte et lisse, fondants, à chair fine et juteuse. C'est une excel- lente espèce pour le marché; elle ne blet- tit pas. Ce n’est pas tout encore : on trouve, dans nos pépinières, la poire ZAoir, gros fruit d'hiver, gagné vers 1810, à Mons, par le jardinier Lhoir; la poire d Honneur, re Capiaumont, tres-fertile, obtenue au Béguinage il y a une trentaine d'années ar M. J.-B“ d'Honner; la poire des triers, commencement de l'hiver. C'est la méme qu'on contre sous le nom de F de Sartier ou Poire de Sartiers suivant la prononciation montoise : orthographe à m а envoyée oDil--| rectifier M. le vice-président Fonson cultivait encore une poire d'hiver, fondante, de bonne qualité, qu'il avait eue sous de Gloire de Mons. — D'origine inconnue. En voilà, de compte fait, une ving- taine (1), les unes bien connues, répandues Nous devons А l'obligeance de M. A. Bi- Le communication d’une liste des poires vort 84 HELIPTERUM EXIMIUM, DC. On s’étonne qu’une plante aussi remarquable n’ait pas eu sa place dans es premieres publications classiques d'Hermann, de Burmann et d’autres auteurs hollandais sur la Flore du Cap de Bonne-Espérance. Elle est figurée, dit-on, à titre d'accessoire, dans le bel ouvrage d’Edwards (Histoire natur. des Oiseaux, etc.), publié à Londres de 1745 à 1751, 16 ans avant que Linné la décrivit et la nommát dans son Man- tissa plantarum (1767). Quatre ans plus tard (1771), Thunberg faisait son voyage au Cap, et, pendant un séjour de trois années, y vait de nombreuses plantes, parmi lesquelles le Gnaphalium eximium. Sonnerat, à son retour de lInde vers 1781, s'arrétait dans la coloniehollandaise, y prélevant pour son herbier une riche moisson de curiosités, entre autres cette méme Immortelle à feuilles laineuses, que Lamarck sut reconnaitre pour le Gnaphalium ezi- wm de Linné et qu’il baptisa du nom français de Gnaphale globuleuse. | A l’état vivant, cette Immortelle fut introduite en Angleterre, en 1793, par le colonel Paterson. La figure que le Botanical Register lui consacra, en 1821, est une copie d’un beau dessin que Ferdinand Bauer еа fait pour le célèbre botaniste amateur Lambert. Elle représente la plante avec des involucres d’un rouge assez vif et des fleurons complétement épanouis, au lieu que le dessin de la FLORE la montre avec des edd roses et des fleurons encore en bou Cette Pisis potum à l'orangerie et réclame une terre de bruyere bien drainée avec des soins particuliers pour éviter la pourriture des racines, échec fréquent des herbes ligneuses de cette région qui s'accommodent mal des arrosages trop copleux, au moment surtout ой leur — réclame une période de repos д. E: Р; dans tout le monde horticole et de — incontestablement supérieur, les très-dignes d'intérêt et tenant ووه‎ sasa ment leur place dans les jardins. Il n'est guére douteux pour moi que d'autres & gagnées à Mons, nets 1817 inclus. Ce docu- ment intéressan ant ze avons mentionné à ste ee e sans nom ‘auteur, mais il a été ier it à Mon perdus aujou کوس‎ men t dé ш ‚у Sont desi gnés comme poi- res d’hiver, fondantes et de première qualité. variétés montoises, venues au déclin de notre splendeur, quand nous n'avions plus étrangers sous lesquels il est devenu im- possible de discerner leur origine. On voit encore, de temps en temps, apparaitre sur notre marché des po mériteraient un nom et une m culture; d'où oe elles? Sans doute, des restes dis nos pépinieres d’autrefois ; mais Pant pourrait le prouver? de marché et aussi pour aborder, en passant, une question grave, 'ai à mention deux variétés de poi uent un très-grand rôle jo t dans l'alimentation de la ville de Mons et par sacs et par charretées s oü elles se débitent parfaitement: L'une nomme en patois Gauniau (Jaunet), Kate poire Notre-Dame. DAPHNE BLAGAYANA Егекег (arniole Styrie. Plein air 9313 DAPHNE BLAGAYANA, FRnEYER. Thymelacez. CHARACT. GENER. — Vide supr. vol. III, t. 208. . CHARACT. SPECIF. — « D. (sect. Daph- nanthes) foliis sessilibus obovato- v. oblongo- lanceolatis obtusi i attenuatis planis te- nuiter veno i i C'est surle mont Lorenziberg, prés de Biellichgrátz, en Carniole, que cette rare et, curieuse евресе fut découverte, en 1837, par le Comte de Blagay, à qui elle est justement dédiée. Décrite en 1838 par Freyer, conservateur du Muséum de Laybach, elle a été observée encore sur le Gœrstingerberg, près de Gratz (Styrie). Longtemps connue des seuls botanistes, principalement en de pilosulo, lobis ovato-oblongis obtusis tubo bre- vioribus, ovario puberulo, bacca carnosa. » MEISN. Dap Flor., ann. 183 1844, p. 447. ve eon. е р. 14, tab. 550, n° 1180, fide MEISN. — MEISNER in DC., Prodr., ‚р. 534. — К. Косн, Den- drolog., vol. 11, 377. hne Blagayana, FREYER in Regent, 8, p. 176. — Косн, Zaschend., herbier, c’est prés de trente ans plus tard que le jardin botanique de Zurich en arecu, du jardin d’Innsbruck, quel- ques pieds vivants et les a cédés a l'établissement Van Houtte, où la plante a été dessinée d’après nature en 1576. Le Daphne Blagayana constitue un sous-arbrisseau, rappelant assez, pour le port et le feuillage, le Daphne Lau- reola, mais plus rapproché, par ses 1801 es ве cu Sent dans les fours de boulanger, après le pain, et se. colportent dans les rues au cri ۵ : « poires toutes chaudes. » Elles rempla- cent le beurre à l'heure du goûter ou du souper. Cette seconde poire a des qualités qui pourraient la faire admettre ailleurs dans is la première la grande culture, mais e magnifiques vergers, semi-séculaires, qui leur rapportent, bon an mal an ort joli revenu, pour y mettre en place des variétés ecommandées, qu'ils attendront de lon- gues années et dont, en fin de compte, ils ne tuer peu à peu mauvais, à la bonne heure, mais procédons avec une grande prudence. Le temps seul murit les réformes. Nous ne sommes раз, 86 fleurs еп capitule, des Daphne collina, sericea et surtout, d’après observation de M. K. Koch, du Daphne imerica que ce savant a découvert dans Гап- cienne Colchide (K. Koch, in Linn. II, 613). Ramifié dès sa base, il se divise en nombreux ramuscules, dont les uns, stériles, portent des feuilles éparses, et les autres, florifères à sommet, ont des rosettes de trois à cinq feuilles rapprochées des inflores- cences. Ces feuilles, toutes persistantes, plus petites que celles de la Lauréole, sont tout à fait glabres comme les rameaux, d’un vert gai à la face su- périeure, plus pales et légèrement glaucescentes en dessous. L’involucre, formé de bractées larges et soyeuses (mal représentées dans notre dessin), terne sur le tube que recouvrent des poils apprimés et soyeux, jaune pale DAPHNE BLAGAYANA, FREYER. sur la face interne des quatre décou- pures du limbe. L'ensemble est assez joli, mais sans éclat et rappelant plutót les fleurs de l'Zdgemorthia chrysantha que celles des Daphne Cneorum, collina et Japonica aux teintes roses, pourpres ou violettes. D’après le Prodrome de De Candolle, on aurait appelé à tort, dans quelques jardins, Daphne Blagayana le Daphne Elise de Viviani, sous-arbuste que Гоп a supposé, contre toute vraisemblance, être originaire du Mexique et qui, par ses caractères, tiendrait à la fois des Daphne Cneorum et collina. : Le vrai Daphne Blagayana produit, parait-il, des baies blanches et demi- transparentes. Ses fleurs ont une odeur douce et fragrante, difficile a definir. La plante est rustique et fleurit en lem air en avril; elle vient aussi parfaitement en serre froide. | J. ИР: d'ailleurs, nous autres amateurs et gens monde, les législateurs du goüt. Les ouvriers, les enfants ont le leur, auquel nous ne changerons rien. Nos gamins se délectent des Gauniaus et pas un n e nous tenons pour détestables. Laissons-les faire, c'est peut-étre affaire d'instinet, e& nous avons encore bien des choses à apprendre. Depuis les dernieres années, une re- naissance se prépare à Mons. Déjà M. Fontaine de Ghélin a fait connaitre quelques gains de beaucoup de mérite, qu'il a obtenus dans une pépinière située à quelques cents métres de celle ой semait Hardenpont. Tournai lui a décerné des médailles. Que l'on ne vienne pas me dire : « Vous * attachez trop d'importance à ces baga- « telles, nous avons mieux que cela : * notre ville n'a-t-elle pas tenu dignement * sa place dans l'histoire? n'a-t-elle pas ment, mais ce n'est pas une raison pour dédaigner les petites gloires, celles-là sur- tout qui, s rien coûter à l'humanité, ni larmes ni sacrifices, laissent aprés elles un progrès accompli, si minime qu'il soit. Si l'on cherchait bien, on retrouverait ы eut remis ce fait en lumière, que c'est un compatriote, M. Jacques de Sivry, Maïeur de Mons, qui introduisit la pomme de terre en Belgique, еп 1588, deux ans apres que Sir Francis Drake l'eut apportée d'Amérique, et deux siècles avant que Parmentier méritat une statue pour avoir fait adopter ce précieux tubercule par l’agriculture de son pays? Qui pourrait, d’autre part, nous ren- seigner sur la succession des каш génies créateurs, au moins de dignes in- terprètes. А ce propos, il me vient envie de rappeler, avant de finir, une circonstance LD ‚е Hot pu Sg p s ` U dms P 4 š : Dp" o Lith & Baker . Var. princeps BLANDFORDIA FLAMMEA 9314. BLANDFORDIA FLAMMEA var. PRINCEPS, J. 6. Baker. Liliaceæ $ Hemerocallideæ. CHARACT. GENER. — Vide supra FLORE, vol. dis. RE 163. = u p, venis ex- ongis, pe- rianthio splendide coecineo 2-4/9 poll. longo genre purement australien des випіт comprend des herbes vi- vaces a racines fibreuses, А feuilles distiques, de consistance plus raide qu'il n'est ordinaire chez la grande majorité des Liliacées, à fleurs défléchies sur leurs pédicellos, disposées еп grappes terminales et d'un bel effet ornemental par leurs dimensions et la vivacité de leurs couleurs. C'est le rouge, l'orangé, flammea, donné à infundibulari, DEE ias ovato-deltoideis imbricatis, filam i declinatis infra medium tubi insertis, pistillo аах gynophoro elon- gato ovario triquetro æquilongo. » BAKER. Blandfordia flammea var. prine Bake | іп Lot. Mag., tab. 6209 (hic теме BLANDFORDIA PRINCEPS, HORT. BULL. — Floral Mag., n. ser., tab. 170. le jaune et les nuances intermédiaires qui forment les notes dominantes de cette série chromatique. Le nom de la forme typique de Гевресе ici figurée, indique assez de quel éclat rutilant brillent ces élégants en- tonnoirs qui constituent ses périanthes. Dans la variété princeps, cesteintes sont plus éclatantes encore, avivées par le contraste du cramoisi de la portion qui presque oubliée et une е inédite, où il n'est pas question de poi А l’époque où florissait де société des amateurs de jardinage, notre ville avait encore d'autres distractions : : elle I lite, mmmnainiane instrumentistes consommés, dont la Pipe. tation était si bien établie au бога, que « le plus grand des héros, » comme disait Yabbé Duquesne, y fit allusion я ‘il visita Mons еп 1810. Il donnait audience aux autorités et, selon son usage, posait ref dont il n'attendait pas SEET? la ré- ропве. — Quelle est la principale industrie de votre ville? demande-t-il au Maire de Mons. Et comme le magistrat, mal préparé là- dessus, cherchait sa réponse : _ -- C'est la musique, n'est-ce pas, dit l'empereur еп riant, et il passa outre (1). (1) Le maire de Mons, dont det parions, ne sue pas à prendre sa revanche. А l'issue de ca était monté à cheval avec sa suite. M. le maire, des questions- Ma tâche est maintenant finie. Je ne onquêtes s de ов pères eig devanciers les Hardenpont, les Duquesne et toute l'association montoise ; mon buf était plus élevé : je voulais stimuler le zèle un peu tiède des hommes d'aujour- rigoureux observateur de ses devoirs, n'avait eu que le tem rogeait l'ingénieur en chef: il fut question de la е son cours. — Où va cette rivière ? domanda l'empereur. — Elle se jette dans l'Escaut à e Sire. — L’Escaut, dit l'empereur, l’Escaut п se pas А Con третин eut volontiers г қ «Comme il plaira А votre Majesté. „ Mais le maire, вйг fate fois de son fait, ne lui en laissa pas — PSire, dit-il, l Escaut passe {out à travers de Condé. 88 BLANDFORDIA FLAMMEA var. PRINCEPS, J. б. BAKER. forme tube évasé et du jaune d’or de la portion limbaire découpée en lobes. Au point de vue horticole, ces caractères ont leur valeur et donnent à la variété princeps un avantage marqué sur le type primitif, princeps impliquant ici l'idée d'une supériorité aristocratique et non pas, comme on pourrait le penser peut- étre, quelque chose de primitif, comme l'édition princeps d'un ouvrage. Au point de vue botanique, M. Baker, excel- lent juge en tant que monographe 1гёз- soigneux des Liliacées, déclare que la différence entre la variété princeps et l'original fammea consiste surtout en ce que, chez la premiere, le tube du périanthe s'atténue si graduellement à la base qu'il cache le pistil dans sa portion rétrécie et qu'il est difficile, à moins de faire une coupe des parties, de distinguer le point de séparation entre ce tube et le pédicelle. Ce sont là, pense M. Baker, de simples nuances de forme, sur lesquelles il n'y a pas lieu d'asseoir, comme l'avait fait M. Bull, une distinction spécifique. Introduit directement de la Nouvelle- Galles du Sud, vers 1873, par le célebre horticulteur anglais M. William Bull, le Blandfordia flammea princeps figura, - pour la premiére fois, dans l'été de 1875, à l'exposition de South Kensing- ton. Sans prétendre à l'originalité, puisque le genre est depuis longtemps dans les jardins, la nouvelle venue est en progres sur ses devanciéres, en tant que forme ornementale. Elle a sa place marquée dans les collections d'amateur à cóté des Clivia et des autres fleurs du groupe des Coronarie, dans le sens très-compréhensif que Linné donnait à cette réunion de Liliacées, Amaryl- lidées et autres monocotylédones à périanthe d'aspect corollin. Les Blandfordia se cultivent en serre froide et tempérée avec la plupart de leurs compatriotes d'Australie. Un mé- lange de terre franche, de terreau de feuilles et de sable siliceux, un bon drainage de tessons ou de scories au fond des pots, des arrosages à la période de la pousse, la mise à вес pendant le temps du repos : telles sont, en gros, les conditions de culture de ces plantes, conditions que chaque jardinier respec- tera dans leur ensemble, tout en les modifiant d'aprés les circonstances loca- les, d'aprés son expérience personnelle et les moyens dont il dispose. J. E p. d'hui, et leur persuader que chacun, dans cellentes poires; suivant nos aptitudes, artistes, écrivains, industriels, jardiniers, n'importe quoi, mais quelque c Belges, et proclamons-le bien haut; on ne sait pas assez combien le patriotisme est une semence féconde ons des annales : blesse oblige. ous arrétons pas à considérer le passé bras croisés. Semons, nous aussi, pour l'avenir. Pénétrons-nous du role qui nous est assigné par la nature méme : placés au centre de ГЕпгоре, ай cœur de la civilisation, entre les nations pe de se heurter, les intermédiaires obliges d'un continuel échange d'idées, d'un accord pacifique sur le terrain du travail, de 1а science et de l'humanité. Cette mission, certes, en vaut bien une autre: il s'agit seulement de n'y point faillir. E. DE PUYDT. Aoüt 1877 EPIDENDRUM SANGUINEUM 5” = ВВОГЫНТОМА SANGUINEA - (e chani Jamaique Serre < к < “> 4, < | 5, ce * 410 (rane 2315. EPIDENDRUM SANGUINEUM, Sw. Orchidee 5 Epidendreæ. CHARACT. -€— — Vide supra FLonE, | vol. П, Mai 1846, tab. X, et quoad novam | generis db See confer REICHENB. FIL. in WALPERS, Ann. bot., УІ, pp. 309-310. CHARACT. SPECIF. — E. ncy- clium, sect. holochila) pseudo-bulbis orbiculatis ovoideis, compressis transverse insertione æ ssepius unizonatis apice |-2- ineari-lanceolatis 0, olumna brevi Wirt aite Е 4 ашын! 1942 — REICHENB. FIL. in Жл. od 5 УТ, р. 324. DROBIUM SANGUINEUM, SWARTZ in Vor. Act. peius : р. 82 (fide WILLD.) et Р]. T occid., 1V, p 1399. — WILLD. Sp., IV, pars 1 р. 132. GHTONIA étt Ros. Br.in Arr. 21 Hort. Ke т., ed. е NG Bot. Cab., 3536 (Sphalmate B. — WIL IAMS, The oe Grower's Manual, th edit. Landon, Viscum radice bulbosa minus, Delphinii flore rubro specioso, SLOANE, Jam., 119; Hist Ln p. 250, tab. 121, f. 2. Satyrium parasiticum, foliis paucioribus radi- calibus, scapo simplici subsquamoso spicato, i adnatis. BROWNE, Jam., 324. В foliis longioribus, petalis angustioribus. ноо. in Bot. Mag., tab. 3076. — REICHB. FIL., Nos richesses actuelles en fait d’Or- chidées de tout pays ne doivent pas nous rendre injustes envers les premie- res formes connues de cette brillante famille. C’est par les Antilles, surtout, que se révéla d'abord à l'Europe cette race étrange de fleurs de l’air qui sem- blent vivre de rosée et que leur station sur les arbres fit prendre, à de naïfs auteurs, pour des parasites émules du Gui, tandis que d’autres, plus avisés, у virent de bis épiphytes, des Epi- dendres, des Dendrobies, mots syno- nymes et qui s'expliquent d'eux-mêmes comme répondant à l’idée de plantes arboricoles. Parmi ces types longtemps eu nombreux dont les ouvrages de Plumier, de Sloane, de Patrick Browne + 2245, — Nouvel aspect de la nature organisée. Les travaux des micrographes et des expérimentateurs nous amènent à de nou- velles conceptions au oe du règne végé- tal. Autrefois, on dëi er un abime entre t les plantes, et chacun à ch mémoire le fameux Vegetabilia crescunt et t v tiunt. Le sentiment et spontanéequi en est le signe, établissaient entre les deux règnes une barrière infran- chissable. Cependant, on savait depuis longtemps que, sur la limite commune et extréme qui semble les joindre, il existe des formes organiques ambiguës, аа à classer, soit dans un règne, soit dans l'autre, mais on se contentait de “disputer sur leur nature et sur la place qu'ils devaient occuper. Aujourd'hui, c'est une bien autre verted de la se Cette thèse de l'intime Geet um ani- 90 EPIDENDRUM SANGUINEUM, Sw. firent pressentir à l’Europe les singu- larités de port et de mœurs, il n’en est pas de plus élégant et de plus brillant à la fois que l'espèce ici figurée. Abon- dante sur certains points de la Jamaïque, elle attira de bonne heure l'attention des naturalistes à qui l'on doit les notions classiques sur la Flore de cette ile. Vers la fin du XVII? siècle, Hans Sloane, qui devint plus tard le fondateur du British Museum, observa la plante dans les bois de Savannah et méme sur les palissades servant de clóture aux jardins de San Yago dela Vega; prés de cinquante ans plus tard, Patrick Browne retrouvait l'espèce croissant, dans la zone littorale, sur de vieux trones de Bombaz, de Rhizophora et de Conocarpus. Retrouvée peut-étre aux mémes lieux par Olaus Swartz, vers la fin du XVIII: siècle, elle fut, cette fois, décrite avec soin dans ses carac- teres extérieurs et rapportée, par ce premier monographe des Orchidées exo- tiques, d'abord au genre Zpidendrum, puis au genre Dendrobium, tant étaient vagues encore les distinctions établies dans la structure florale de ces singu- lières plantes. On sait aujourd'hui que les Dendrobium véritables sont parti- culiers à l'Asie et à l'Australie, tandis que les Zpidendrum appartiennent tous à l'Amérique. Cependant, des 1753, l'Orchidée en question était parvenue vivante au jar- din de Kew, et, dans la seconde édition du catalogue d'Aiton, l'illustre Robert Brown (ann. 1813) érigeait en genre à part le soi-disant Epidendre, en consi- dérant comme suffisant pour cela le caractére, déjà signalé par Browne et wartz, de la soudure complète de l'éperon de la fleur avec l'ovaire adja- cent. Enramenantce genre Broughtonia dans les limites trés-élargies de l'ancien genre Epidendrum, M. Reichenbach a obéi à une tendance de condensation trés-prononcée dans l'école actuelle de Kew, et qui contraste avec la tendance longtemps dominante du morcellement excessif des anciens genres linnéens. Dans le cas spécial des Orchidées, nous n'avons qu'à laisser à notre confrere la responsabilité de ces réunions, tout jugement, à cet égard, exigeant une compétence et une connaissance du ners’ Chronicle (n° du 17 novembre 1877). Le point de départ de ces nouvelles veloppe de cellulose, connus sous les noms d'amibes et 06 0 е se mouvoir. Ce sont des masses sarco- diques, molles, extensibles, changeant de figure à leur gré, tantôt se sécrétant une enveloppe, tantôt restant indéfiniment mand, Ernst Heckel, les considérant comme le point de départ de toute la nature organique, en а fait un règne à part, celui des Protistes, d'où procéde- raient également les plantes et lesanimaux par accumulations et différenciations suc- cessives. e substance, ou du moins une substance trés-analogue, existe dans toutes les plantes : c'est le protoplasma, matiere incolore, demi-fluide, richement azotée et qui est comme la partie animalisée de la plante. Dans les tissus en voie de forma- tion, elle remplit les jeunes cellules, et elle est l'agent de leur multiplication, par ses divisions successives. Une masse de proto- losique qui deviendra la nouvelle cellule. Celle-ci, à son tour, et par le même pro- cédé, donnera naissance à d’autres cellules, et ce travail s’exécutant sur des milliers : : accroissements de la EPIDENDRUM SANGUINEUM, Sw. 91 sujet. que le monographe seul peut acquérir aprés de longues et sérieuses études. Bien que relativement ancien dans la d'étre plus répandu et plus connu. Sloane en a pittoresquement comparé les fleurs à celles d'un Delphinium ; il faudrait, pour que la comparaison fut tout à fait juste, que l'éperon de la fleur fut détaché comme l'ergot du pied d'Alouette. Mais il n'y a pas à s'at- ` tacher à ces nuances et l’ensemble de ces fleurs d’un pourpre vif, gracieuse- ment retournées sur leur pédicelle tordu, a quelque chose de coquet et de piquant bien fait pour charmer les regards. La plante tient, d’ailleurs, peu de place; elle doit se cultiver en épiphyte, avec tout au plus un peu de mousse sur un bloc de bois suspendu ; assez de chaleur et bassinages fréquents dans 1а période de végétation. La hampe florale sort de la pointe même du pseudo-bulbe, à côté d’une ou de deux feuilles, ce qui fait que le fond vert ne manque pas à cette riche grappe cramoisie. Ji 7 Р. а découverte du protoplasma et de sa veritable nature jette une vive lumiére n phénomène jusque-là mal compris et mal expliqué : la respiration des plantes. La plupart des Traités de botanique (nous est vrai, mais qu'à l'obscurité, la toto let renversée, qu'au lieu d'oxygène elles exhalent de l'acide carbo- 1 seulement que se fait cette réduction; elle s'arrête quand la lumière man ne. l'obscurité, la plante dégage 06 6 carbonique; est-ce encore la chlorophylle qui agit ici? Non, c’est le protoplasma, jour comme de nuit, brüle du carbone et fait exactement l'inverse de ce jour que la nuit, il dégage de l'acide car- bonique, et si on ne l'a pas reconnu plus active et bea aucoup Ze facile à constater dans les expériences On pourrait croire, et plusieurs l'ont dit, que les plantes ont une double respi- ration, celle du jour et celle de 1а nuit, inverses l'une de l'autre. C'est une erreur: il n'y a pour la plante qu'une seule respi- ration, celle du protoplasma, qui e identique à celle des animaux. L'absorp- tion de l'acide carboniqne de l'air par les feuilles et sa décomposition par la chloro- phylle, ne sont rien ose qu'un phénoméne de nutrition. Les feuilles ne correspondent pas au poumon des ani- maux supérieurs; elles correspondent à leur estomac ; elles digèrent l'acide carbo- nique et, avec le carbone qu'elles lui enlèvent, elles forment les produits très- variés, la plupart de composition ternaire, qui constituent le corps de la plante. ? germanica. Се sont des fleurs sont parfaitement — et la plupart wishes dés le mois de s [ris iberica pa бөлісі sont très- cable et trés-belles, mais elles exigent un peu plus de soins pendant l'hiver. L'Zris reticulata fleurit des le mois de mars. ы. Bien que les Lis tiennent le premier rang parmi les plantes bulbeuses, je n'en parle qu’à la fin parce que leur taille, 1 pu y 4I Jm u VERONICA ^ Semis L yon. SPECIOSA IMPERIALIS. | | Boucharlat | Ürangerie . > 6 2317. VERONICA SPECIOSA, Cunnineu. , var. IMPERIALIS, BoucHARLAT. Scrophulariaceæ-Veroniceæ, Benth. a GENER. — Vide supra FLORE,‏ زا vol. I, p. 103.‏ СНАВАСТ. SPECIF. — Vide supra, Le CHARACT. VARIETAT. — Floribus pur- pureis in racemos cylindrico-conicos folia excedentes congestis VERONIQUE IMPÉRIALE, BOUCHARLAT, in ЖОС Revue des champs et des jardins ann. 33, tab. XXIV, fide Угыз ووا‎ Seat. Van HOUTTE En 1845, la FLoRE empruntait au BOTANICAL MAGAZINE la figure du pro- totype de cette espece, alors récem- ment introduite en Angleterre et devenue bientôt populaire comme ar- buste ornemental. Deux ans plus tard, la planche 196 du même ouvrage reproduisait, sous le nom de speciosa rubra, une variété anglaise, différant du type par des fleurs d’un rouge vif, geg plus élevée que celle des végétau venant aux petits jardins, et leur погано estivale exigent une place à part. Les especes les plus — et les plus rustiques sont les suivantes 4) Pétales enroulés. Lilium speciosum. De la Chine et du min, r ou blanches ; odeur 8 Lilium “TE T "— et rouges, tigrée Lilium dar ria э. fleurs d'un r Lilien testaceum. Grandes fleurs d'un jaune nankin pà Lilium tigrinum. Fleurs d'un rouge orangé, parsemées de points noirs. 6) Fleurs en coupe. Lilium candidum.Le Lis blanc ordinaire, dont l'odeur est si suave. Les variétés à fleurs doubles ou maculées de rouge пе valent pas le type. ilium Browni. Fleurs de trés-grande dimension, blanches intérieurement, bru- nes à l'extrémité: Lil wmi) Napier, Fleurs blanches, très-lon Li ima a ақы Je пе puis mieux faire nsion vrai- е ur de « ment دوه‎ ва eq акынын fond < blanc d'ivoire tout moucheté et ponctué « de cramoisi noir; large ruban jaune d'or « au centre et dans toute la longueur de « chaque pétale. J'arrive em ZE aux plantes vivaces proprement dites, qui trouveront place entre les plantes bulbeuses. Je les dispose suivant l’ordre des saisons PRINTEMPS. Eranthis t Fleurs jaunes. — Janvier et févr Corydalis риза cava et nobilis. fleurs oe la 1° sont roses et زرو‎ и 1а 2° teg de la 3° jaunes. — Mars avoir de belles plantes, il est bon de semer m yenit aussitót qu'elles sont mûres ; deux variétés devront être semées à type. On a que l'on éparpillera dans le Prem ` Anemo ne Hepatica. On en a de bleues. de roses et de blanches, soit simples, вой Se rapproche s, plus foncées; le feuillage t. plu est Le différen 15 98 VERONICA SPECIOSA, CUNNINGH. var. IMPERIALIS, BOUCHARLAT. au lieu d'étred'un bleu-purpurin passant presque au blane à mesure que les corolles se fanent et tombent. En l'absence d'objets de comparaison, c’est-à-dire de plantes en nature, il me serait difficile de marquer les traits distinctifs entre cette variété rubra et la variété dite impériale qu'une note du regretté fondateur de la FLoRE nous dit avoir été gagnée à Lyon par un flo- riculteur bien connu, M. Boucharlat, et dont la figure est ici donnée d’après la REVUE DES JARDINS ET DES CHAMPS, de M. Hérincq. Il y a là, sans doute, des nuances que les amateurs apprécieront plus qu'un botaniste et sous lesquelles il est très-facile de retrouver les traits persistants de l'espéce spontanée. otre ami le D" sir Joseph Dalton Hooker, dans son excellent MANUEL DE LA FLORE DE LA NOUVELLE-ZELANDE (p.206), indique, comme localités natives du Veronica speciosa, le rivage de l'ile du nord, à Hokianga, ой Allan Cunning- ham découvrit Гевресе en 1838, puis Ship Cove et Port Nicholson, dans Tile dite du milieu, où la retrouva le D" Lyall. Elle y forme de forts buissons comme elle le fait, du reste, dans nos jardins, et, parmi plus de trente Véroniques de ce groupe, caractéristique de cette flore, c'est celle qui, pour la beauté du feuil- lage et l'éclat des fleurs, mérite le mieux l'épithète de speciosa. Les observations climatologiques faites à l’occasion du Veronica elliptica, 8 “appliquent au type ou aux variétés du speciosa. Ce sont des plantes belles partout, mais faciles surtout à cultiver dans les régions à hiver doux et humi- des Dans l'Europe centrale, elles veulent lorangerie en hiver. JB: P. Anemone pulsatilla. ene fleur lilas. s ed ы sol un peu е apennina. Charmante espèce analogue š à ыл de nos bois, mais a ме bleues. — Avril. hyllum mat Excellente Бала Soit. en avril, des fleurs bla Thalict trum anemono ides. Jolie petite ressemble à un petit bouton dar Orobus. Toutes les espéces den ce genre sont très-agréables au printem mps; les unes ont des fleurs blanches, roses, bleues ou jaunes; les autres présentent un mé lange de ces couleurs Trollius europeus . Fle eurs jaunes, ana- loguesà celles des Renoneules. Le Trollius asiaticus a les fleurs S oranges Primevéres. Plantes 8 trop connues 8 pour qu'il soit nécessaire de les décrire. Par des semis répétés, on obtient de belles уа- riétés. Primevères du Japon sont remar- par leur grande vigueur et le développement de leurs épis. La couleur blanches et panachées. Elles ne sont pas . La yr double | plus et e ап froid que пов Prime- vères d'Eur Primula ы a Je ne saurais trop recommander la culture des diverses va- riétés de cette евресе. printanières produi Dodecatheon Meadia. Singuliere fleur rose ou blanche, retombante, et se termi- nant en pointe comme le bec d'un oiseau. ee officinalis. Fleur d'un beau bleu. — Avr Еріт айты. кене alpines trés-élé- gantes, а cultiver 4 mi-ombr Phlox verna. Espèce оси formant de jolis tapis, а fleurs roses innombrables. 22,4% (Ancolies). rouve ordinaire sanding, ja signalerai spécialement : don egia Skinneri. Longues fleurs roug Áquilejia e Rente Fleurs d'un jaune doré, trés-curie Alyss sum жинү. Feuilles argentées ; ; fleurs trés-abondantes, d'un jaune brillant. re “mapa Plante trës-basse, à fleurs bleu donis géien Feuillage finement découpé; grandes fleurs d’un beau jau е» ! “ ^ pint іт ام‎ un но" D D и” CACALIAFOLIA Benth. SALVIA Mexique бегге tempérée. 9318. SALVIA CACALLÆFOLIA, Вехтн. Labiate. . CHARACT. GENER. — Vide supra FLORE, vol. IV, p. 345. CHARACT. SPECIF. — « S. (Calosphace- Brela, сима herbac cordatis crassiusculis supra pu- bescentibus SC molliter villosulis rufescen- tibus vel albidis, floralibus ‘vis, racemis ramosis, verticillastris bifloris, Te campa- nulati pilosuli dentibus aristato-acuminatis superiore integro vel tricuspidato, corolla pu- bescente SEN piuripe longiore, tubo latissimo, stylo glabro th. Salvia stet BENTH. in DC. Prodr. XII, p. 348. Hook. in Bot. Mag., tab. Ar. E. Moreen і in Belg. hort., апп. 1862, Dans l'interminable série des Sauges par M. Bentham, Calosphace, il en est qui doiventa ou moins en hallebarde I’ épithete ue de Hastate. Des corolles bleues a tube ventru dans sa partie supérieure, des étamines vem sont des caractères communs à toutes et qui les rappro- chent les unes des autres en un groupe assez faiblement défini ; leur aire géo- graphique comprend la région naturelle du Mexique, de la Nouvelle-Grenade et du Pérou; leur port est celui de grandes herbes vivaces ou d’arbustes à tiges herbacées, produisant en abon- dance, au sommet de leurs rameaux, des grappes rameuses de fleurs brillantes, qui se succèdent lentement dans les parterres où l’on peut les planter en massifs pendant toute la belle saison. La plus connue et la plus belle, peut-être, est le Salvia patens avec ses grandes corolles à lèvres largement ouvertes. Plus modeste est l’espèce ici figurée, dont les corolles, à lèvres peu inégales, ont quelque chose d'insolite dans genre et je ta à b seis égards, celles des Scutellari Originaire de la RE de Chiapas, dans le Mexique, elle у fat découverte d’abord par Bentham, d’après des échan- tillons d’herbier, en 1848. Elle fleurit au jardin de Kew vers 1861, mais il est probable que la Belgique la connais- sait avant cette روو ام‎ par les impor- tations de M. Linden «E. P. (1) La vérité nous oblige à avouer Sec) sur le dessin de la FLORE, wet سیو‎ F е deces eurs a été assez m Nous reconnais- sons bien plus le ca oe 00 دک‎ dans la flgure du еба Magazin forme de 2 tapis. Sa fleur blanche est trés-odoran Ете. Je place les Pensées sur la limite du printemps et de l'été, parce que leur و‎ ве сөрде de l'une à l'autre saiso des meilleures espèces à cul- tirés est la Viola cornuta, qui donne еп e abondance des fleurs bleues ou i riété. Potentilla. On trouvera dans les cata- logues de nombreuses variétés de ces е plantes qui € fort peu difficiles r le choix du ter “Sanaa oey Plante alpine qui, dans son pays natal, tapisse les rochers mais qui, dans nos ape s'étale sur le = ой elle forme des s compactes, couverts, pendant presque eut l'été, de milliers de petites fleurs roses. très-nombr de développement pour pouvoir être culti- vées dans les petits ги. On peut se borner aux suivan 100 “тїш Jilipendula. Variété à fleurs doub S hem dine — très-luisant, fleurs d’un blanc d’argen Pe ۳57 SET d'un beau rouge, Papaver alpinum. Petit pavot à fleurs jaunes, à placer à mi-ombre Chelone мах. Plante très-élégante, à fleurs rou Campanula. Genre très-riche dans le- quel il faut choisir, par exemple, la Ca panula persicifolia à fleurs doubles, bleues ou blanches Campanula E Houttei. Fleurs violettes à tube très-allon Geteste, Plante très-basse, for- mant de beaux gazons; fleurs bleues ou blanches Linum perenne. Ressemble à notre Lin commun, mais est plus vigoureux et d’un bleu moins pâle. Lychnis. Toutes les espèces du genre peuvent étre admises. Je signalerai seule- ment d'une manière particulièrele Lychnis Julgens qui ne s'élève es variétés rouge sombre, rose, incarnat et blanches. Donne п abondance des graines qui lèvent "liene Les ete pieds fleurissent des la premiére ann Gaillardia. Grandes fleurs rouges ou pene ne а centre noir. Nombreuses variété Pyre cen. C'est la plante qui, me séchée et broyée, d oud secticide. n nombreuses variétés. s à fleur doubles ressemblent à des Reines-Mar- guerites. Epilobium angustifolium. Plante basse, = ; épis de fleurs roses, de longue ur : Da weg Les espèces les plus dis- tinguées sont MISCELLANÉES. Œnothera —9 et taraxacifolia.Plan- tes couchées, = trés-gr. ipee gem rs d'un blane pur, s'ouvrant vers le "wa thera какан. des fleurs En othera Fraseri. Jen touffueà fleurs jaunes très-nombreuse AUTOMNE. Dans cette saison, on a encore la سي‎ des fleurs de l'été. Les plantes dont la floraison est propre à lautomne sont, en général, de taille admettre qu'avec beaucoup de réserve dans les petits jardins. On peut, cependant, prendre Aster horizontalis. D'environ 50 cent., à rameaux étendus horizontalement et à petitesfleurs d'un blanc rosé, extrêmement nombreuses Rudbeckia hirta. Fleurs jaunes et noires. Stokesia cyanea. Ressemble à un bluet de trés-grande dimension. Chrysanthémes гы la Chine et du Japon. On peut en choisir deux ou trois pieds dans les catalogues : t de fort belles plantes, les dernières fleurs de l’année ; mais, sauf les espèces naines, à floraison plus précoce, elles sont d’une taille assez élevée (1™ à 150). — Il me reste а dire quelques mots des plantes annuelles. Beaucoup d’entre elles sont fort | servir à combler les vides que laisseraient entre elles les plantes vivaces ; beaucoup peuvent, sans inconvénient, être placées au dessus des ue bulbeuses profon- ément enterré 4. ١ Mars, 1878. т 2247. Plantes que l’on cultive généralement en serre chaude et que l’on peut cultiver avec . Depuis longtemps, j `ai étudié la culture d'un grand nombre de plantes exotiques intertropicales; ces дын г nombreux et continuels m’ont conduit aux résultats indiqués par le titre de cet article, et que je me fais un plaisir de Signaler aux amateurs succès en serre froide. rance. Je me suis toujours pénétré de Гахіоте « Labor improbus omnia vincit. » LILIUM VENUSTUM CITRINUM Hort. $ 2 Japon . Plein air 101 2319. LILIUM ELEGANS, Тнгхв., var. CITRINUM, BAKER. (LILIUM VENUSTUM CITRINUM, HoRruLAN.) Liliaceæ-Tulipeæ. CHARACT. GENER. — Vide supra FLORE, vol. I, p. 221. atis, filamentis 1 1/2-2-pollicaribus, "antheris. 4-5 lin. longis, ovario ] poll capsula оһоуоідеа 2-po i. longa subacute 6-angulata, есе дан te {а). long elegans, THUNB., Mem. Acad. Petro- on مې‎ 203, tab. 3, f: 956 d bulbiferum, THUNB. Linn. Transact., ТЇ, 333. — L. philadel- icum, THUNB., Fl. j ap., 135. — Lilium Thum- bergianum, SCHULT. Fit., Syst. сөрені УП, . 415 = Gerten? Part, Julio ineunte forens, - SC perplurimis quarum sequentes sunt no Var L жаланы BAKER et DYER, Garden. барон, ubique ше rubrum, fundo р nigr is decoratum. Filamenta "2 stylus paullo = о з bicolor, Moore, Floral Mats % rioribus 4-6 lin ` longum, segmentis latissimis omnium, interio- ее. sion те E а pr comme moi, à essayer sayer cesse; leur Gë? вега eech Se pensée Je vais donner ci-dessous, par famille es, par genres $ par espèces, les plantes qui m’ 8 s que jai perdues : : cela aurait complété د‎ ce travail. Tel qu'il est, j'ose espérer qu'il sera utile aux amateurs d’horticulture, surtout à ceux peu favorisés de la fortune. C'est particulièrement pour ceux-là que j’ai con- tinuellement re er ^^. апз. chauffage de ша serre, co ^ indiqué dans de den edi بو وه‎ précé- dents, est tout à fait primitif et peu сой- teux. Il consiste en un fourneau ordinaire chauffé à la houille, De un tuyau pour l'échappement de la fum r ce four- neau, qui forme un páté d аке j'ai établi de petites serres chaudes dans lesquelles =. e ге élevée. Comme on le voit, ce : il chauffe mes petites Serres en méme temps qu'il répand un peu de chaleur dans ma serre froide ; c'est dans ce dernier local que je cultive les plantes que je vais signaler. J'ai publié, il y a peu de temps, dans la Fiore, un article détaillé sur mes petites serres chaudes. Le résultat que j at obtenu été si aujourd'hui, à mee ea: de 4% on nuation de mes succes, Ces se Ceci? véritables ergin Les plantes. qu' sues renferment son atmosphére RER ‘humide et وروا‎ ٢ت‎ bien que je ne.chauffe que huit heures WE vingt-quatre. La, les plantes son sont stamment couvertes de rosée. J'y те des Nepenthes, des Maranta, un Anthu- rium crystallinum et le beau Bertolonia Van Houttei. Ces plantes sont d'une végé- tation luxuriante. Le Nepenthes phyllamphora, d'une. cul- ture we age, d eg eadm irablement. up an iron, jai pincé се et l'ai enroulée autour de trois Depuis cette époque, elle sest de belles feuilles. lya lante tuteurs. ramifiée et couverte wm а 102 ribus 18-21 lin. latis, centro е lateribus rabris punctis DA basin pauc num, MOORE, Florist £, 1861, 121 cum icon b2 vix differt nisi sanle elatiore 2-3 podali; floribus paucis و‎ et сылқ t, Garden. nigro-maculatum, FLORE 3 > — Caulis nanus, foliis cir citer 30,flore solitari io, езине pallide ar rmeniaco segmentis interio- ribus 12-13 lin. la ^F расти copiosis purpuras- centibus dimidio inferiore rati ЕВА Е — Caulis subpedalis foliis 30-40 inferioribus linearibus, flori 9 antiacis impunc- tatis, سا‎ ser et papillis obsoletis, segmentis 9-12 li peur x. p т, HORT. WILSON, armeniaco X differt nisi A 2-2 1/2 pedali, foliis lanceo- latis, flo floribu sns г. 7. sanguineum, LINDL., Bot. Reg., 39, 50. Cau is 1-1 4/2 pedalis, foliis circiter 40 lanceolatis. res 1-2 segmentis latis sanguineo-rubris, paullo aurantiaco commix- LILIUM ELEGANS, THUNB., CITRINUM, BAKER. tis, punctis paucis minutis prope basin deco- ratis, papillis et lamellis subobsoletis У, atrosanguineum, BAKER et Dep R, l coruscans, HORT Caulis l- taje pedalis, foliis lanceolatis, floribus sæpissime var. Lilium hemato roum, Lem. _Lulustrat. hort., ab. 50; , est fo livide rubris. ar. 9. fulgens Сн. MORREN in Spar Мет 25. — Lem., Illustr. hortic., tab. 657, ad davu- ricum accedit саше l-l 12 pedali, floribus 40 linearibus, i 6 saturate rubris, punctis lamellis et papillis репе obsoletis. — Lilium venus FL Новт., teste Leichtlin, est nee inte elegantem et ee hybri ridum Baker, Revision of "the леға and species of Tulipee, in frondium Linn. Societ i (ann. 1874), pp. 239-240. Cest pour obéir à l'inflexible loi de trois fois le nom de la méme plante, exemple nouveau des confusions sans nombre introduites dans la botanique par cet auteur trop fécond et trop peu sagace. Ces bévues de son premier parrain semblent avoir voué Геѕрёсе au chaos synonymique, chaos qu'ont Elle forme aujourd'hui une touffe ba asse, couverte d'urnes bien développées. J'es- sale, en ce moment, le beau sies sued Ra, végé peu de te а vie a repris pro de l'activité et il f Š | peut rien voir de plus brillant. Eh Меп! | | Anthurium “crystallinum surpasse ‘encore, selon moi, cette plante en beauté. Ша quatre superbes feuilles de 0%50 de | D long sur 0%30 de large, ee du plus joli vert ombré velouté, ervures blan- ches ombrées et d'une fraicheur sans égale: e ici ce bavarda mes excuses à mes lecteurs, р روو‎ Бі, а ce prix, je puis leur étre u rrive enfin a la э куйе a дев Малый signalées. BROMÉLIACÉES. жиын Marie regine, cultivé depuis plu- echt années, trés-belle plante. ii, idem Bilibergia кгга, idem, rare, culture facile. a, idem. Encholirion corallinum roseum, idem. — ei, idem — Saundersi, cultivé depuis deux ans Macrochordion на torium, cultivé depuis plusieur Nidularium amazonicum, idem. — fulgens LILIUM ELEGANS, Тнсмв., var. CITRINUM, Baker. eu peine a débrouiller Von Siebold, MM. Leichtlin, Duchartre(!), Koch Regel(2, Baker et Deyer, Krelage. On s’explique un peu ces difficultés en songeant combien ce type est sujet (1) Ix x cet égard : DUCHARTRE, Observations is, tirage à articles a Ди де Сн. guineum, HORTUL.) е (йат. aurantiacum, UL. 2) M. REGEL (Animadversiones de plant vivis nonnullis Hort. bot. imper. petr ee res brochure sans date, гес i ar moi en avri EGEL admet cing pr opa variétés Thunbergianum, savoir В A اسر‎ tum, VAN. ` HOUTTE ef Новт.; MORREN); y aurantiacum (L. pubescens, Yam i TE; L. croceum et ungui- culatum, Новт.; L. venustum du BEROL.); 8 "لوو و‎ (L. fulgens staminosum LEM.); chili À aux variations de taille et de couleur; celle-ci reste toujours dans la gamme des tons rouge, orangé, jaune, avec ou sans papilles ou lamelles 8 "élévant plus ou moins sur la face interne de la base des pieces florales et tranchant alors par leur teinte plus foncée sur le fond méme de ces organes. Dans toutes ces variations, il est facile de saisir l'unité spécifique de la plante ; c'est ce qu'avait ait Von Siebold aprés l'avoir vue sous diverses formes au Japon, d’où il l'avait le premier introduite en Europe; c'est ce qu'ont reconnu également des cultiva- teurs émérites, tels que M. Leichtlin, de Carlsruhe et M. Krelage, de Haar- lem; ce dernier, dans sa NoTICE SUR QUELQUES ESPÈCES ЕТ VARIÉTÉS DE Lis, 1” partie, ann. 1874, a résumé, sur ce sujet, les travaux de ses devanciers. Déjà la FLoRE DES SERRES а publié, Nidularium Innocenti discolor, cultivé depuis lusieurs années. — — — rubescens, idem, rare, aci ай culture — spectabile, Pholidophylium. ган іде De Tillandsia tessellata, i idem, sup Vriesia Glaziouana, idem, helle gon nte. — psittacina, idem. CACTÉES. tus pallescens, cultivé жені ч есе années. idem. Mamillaria senilis, idem ee aoracantha major, idem. cata, idem. Эйн. SE idem. FOUGÈRES. сези — à l'essai. ide Ce Шалга m gracillimum, pem depuis plusieurs ruleltum, cultivé depuis plusieurs an- — Fee et idem. Setulosum, idem 11 Asplenium austr et i idem. idem — Nidus, idem T , idem. Blechnum occidentale, idem. Blechnum ge ae — depuis plu- sieurs années ifique et robuste. Davailia ee ea ie idem, délicate. age um vers , idem e, à l'essai irat pit, cultivé es ба د زو د‎ ап- nées, délicate. Llavea cordifolia, idem. omaria ciliata, idem. oe oe , idem سورد‎ Polypodium ‹ albo-punċtatissimum, cultivs de- grin an Dsg eng gerett idem. ORCHIDÉES. безна ^: cultivé depuis plu- 7 — super culti vé depuis un — Chantini, cultivé depuis нба ап- nées, гизїї : — ч. l’essai, cultivé depuis 6 m D -- insigne, cultivé depuis plusieurs années, as Meulei, idem — Sedent, deel depuis dix-huit mo — Veitchianum, cultivé depuis cera années. — venustum, idem. — villosum, idem, robuste. Une amide de Begonia variés de la section x Рел et à feuilles ornementales. 104 sous le nom de venustum, une forme de ce Lis, dont les fleurs, de couleur orange, sont groupées en petit nombre au som- met des tiges. La forme ici reproduite avec l'inseription Lilium venustum citrinum des jardiniers, ne s’éloigne de la précédente que par ses fleurs soli- taires (caractère sans doute variable), et par la teinte abricot plutôt que citron de ses fleurs. C'en est donc une simple nuance, susceptible de plaire aux ama- teurs spécialistes, qui se livrent à la douce et innocente manie de col- lectionner des variétés d’une même espèce ou d’un même genre. Celles du Lilium Thunbergianum (ou elegans dépassent déjà la trentaine, у compris es formes à fleurs doubles, par trans- formation des étamines en pièces péta- — LILIUM ELEGANS, THUNB., var. CITRINUM, BAKER. loides, telles que le staminosum de Lemaire, ou le transiens flore pleno de Krelage. L'absence de bulbilles aux aisselles des feuilles est le trait le plus saillant qui distingue toutes ces formes de celles du Lilium bulbiferum, espece d'Europe chez laquelle les bulbilles sont parfois absents, mais qui, dans ce cas, est encore différent de la plante du Japon par les lamelles et les papilles bien plus prononcées des pièces du périanthe. Un des grands avantages des Lis de ce groupe (elegans, bulbiferum, croceum et autres) c'est d'étre parfaitement rustiques et de se préter admirablement à la culture en plein air, ой leurs fleurs à teintes jaune-orangées sont du plus brillant effet. f. E.P Ces plantes ont supporté plusieurs fois, dans ma serre, unà deux degrés au-dessous de О; les feuilles ont souffert; mais vers le mois de mai, ces plantes ont repoussé Vigoureusement. Elles sont placées à l'en- droit de ma serre le plus éloigné du foyer. Anthurium Scherzeriamum, plante magni- de quatre ceilletons ; pousse re; peu d'eau en toute saison d TM n'est ágée que de 4 à 5 ans. Variété Franciscea calycina, cultivé depuis plusieurs années. Musa Ensete. Т. ге TERNISIEN. Avril, 1878. + 2248. Glanage horticole. VII. Une révolution dans le commerce des fleuri -- Les bouquets qui dorment. — Blanc d'argent et Rose pourpre : ( Paquerettes doubles du Muséum. — La Violette e Belle de Chütenay. — Une plan euse : isya ternata. — Rusticité du В oni "епз. — واه وسو د‎ humidité et soleil. — ME өй des pompes de M. X. — Fuchsia carte : Misai, Remor, Tatlo. e чыз] sss ` Je ne m'explique pas bien comment apres les merveilleux procédés qu'on a découverts à leur intention, tous les jardi- rs te о = Ë = Ё ° = Ë = © په‎ un Ë Ë سم‎ Ф un 5 @ со е Caisses des journaux que - i г а que dans les plates Je viens de lire dans un journal francais »rticulture, ordinairement très-sérieux, recette capable d'enrichir, dans Гез. pace de deux ou trois ans, tous les mar- chands fleuristes des villes, tous ceux qui, dans la saison hivernale de réceptions les attendent avec impatie се. Vous voulez avoir n'importe quel poe o pas encore! Et vous coupez lesdits boutons avec un bout de leur support; vous recou- vrez de cire à cacheter l'endroit de la coupure, et vous les déposez sur une table. Trés-bien! Au bout de quelques ке” no -€— ad itd "an Hout RHODODENDRUM SOUVENIR ve JEAN BYLS (J.Verschaffelt > ? band 2320. RHODODENDRON (Hys.) SOUVENIR DE JEAN BYLS (1. By1s). Ericaceæ $ Rhododendreæ. CHARACT. GENER. — Vide supra FLORE, Vol. L p.2L Nhododéndioh Souvenir de Jean Byls, | varietas hybrida, in horto Bylsiano fœcunda- tione artiticiali enata. Ilustrat. hort., vol. TX, p. 326. En publiant la figure de ce beau Rhododendron, et malgré l'adage bis repetita placent, nous ne rééditerons pas ici ce que nous avons dit à la page 25 de ce volume, au sujet de la rement applicable au portrait ci-contre. Le Rhododendron Sowvenir de Jean Bylis est un hybride tout à fait hors ligne, gagné à Gand, il y a déjà un certain nombre d'années, par Jean Byls lui-méme; il fut mis dans le commerce par M. Jean Verschaffelt, horticulteur en notre ville, qui a voulu rappeler par la dédicace qu'il en fit à son obtenteur, le souvenir de cet habile jardinier, si renommé, en son temps, pour les varié- tés de premier mérite quil obtint en Rhododendrons de plein air Le nouveau venu obtint, dès l'abord, les suffrages unanimes des amateurs de rosages, et, certes, il le méritait à tous égards. Ses fleurs, qui s'épanouissent trés-tardivement, sont grandes, bien bien étalées, solidement atta- chées; son coloris est du cramoisi le plus intense, lavé, par place, de rose tendre légèrement violacé ; le lobe supé- rieur est orné d'une belle macule jaune d'or, parsemée d'accents circonflexes d'un carmin très-foncé. L'ensemble | forme un corymbe régulier, arrondi, Rose Sénateur Réveil, et qui est entiè- serré, de la meilleure des formes et de grand effet. Le feuillage, quelque peu révoluté, est d’un vert assez foncé sur la page supérieure, d’une teinte vert- jaunâtre en dessous. L’arbuste est d’un bon port, touffu, vigoureux, rustique et très-florifère. Il tiendra toujours une des premières places dans les massifs, où on l’associera avantageusement aux plus brillantes variétés de ce bea genre. Ajoutons, pour finir, que feu Ch. Le- maire regrettait, dans l’article qu'il consacra à notre plante dans l'ILLUSTRA- TION HORTICOLE, que l'exiguité du format de cet ouvrage eut obligé « de réduire cmd i « légere imperfection a à laquelle la FLORE a essayé de remédier, la figure сі- contre E été dessinée et peinte d’après nature dans l’établissement Van Houtte. G. б. rs не voila qui ве rident. Les mal- heureux, ils vont mourir! Du tout! Vous les jiane dans des feuilles de сны = seches; vous les étalez ainsi ns tiroir а l’abri de l'humidité, et دنا‎ Gas Di ige, et vous les placez dans de l’eau additionnée d’un peu de nitre ou de sel. Le lendemain..... Ah! dame! le lendemain, il se pe a empire choses. Si c'est , qui ai fait toutes les л їз e tout bonnement s’en ch il retrouve toutes les fleurs épanouies, et le journal ajou entre ا سیو ی‎ « Aussi fraiches de couleur parfum que së » Comme étre fort maladroit مون‎ ‘il ән 106 et quelle fortune! Plus de chauffage! plus de forcage! plus de serre presque! des tiroirs ! a FLorE n'est pas une égoïste; si aux beautés exotiques, elle sait, en les serrant un peu, faire une petite place aux beautés plus simples ; je puis donc signaler sans crainte deux toutes mignonnes s filles du Muséum de Paris. Bien modestes étaient leurs ancêtres, de petites Margue- rites, des Paquerettes; cela fleurissait dans les prés, sous le souffle des bestiaux; cela se foulait aux br puis se redres- sait bravement pour étre refoulé encore, et aucune d'elles, “шее peut-être sous une lave d'onguen nt de St-Fiacre, ne se doutait qu'un jour sa progéniture s'en irait, plus parée et plus robuste, faire parler d'elle dans l'un des plus savants établissements du monde. C'est ce qui est arrivé cependant. Si modestes que vous soyez, petites женет jamais il ne faut désespérer de Гау Si ME u'au "Mus um, on sema les s de l'une d'elles, et que, de ces ann оне. sortirent deux fleurettes rouge, Rose pourpre. Toutes deux sont Ше: "Blanc d'argent est plate et large d’au moins 3 centimètres; Rose pourpre n peu moins large. Elles fleurissent abondamment et dénotent une vi rs à la cceptant toute nature de terre, elles peuvent être recommandées en toute yen de rangées de cou- eet distinctes, on en ferait de très-jolies corbeilles | = Рай пе nous sommes parmi les hum- bles, citons une humble nouveauté, une Violette. SE la Belle de Chatenay, obte- nue, près aris, par M. Paillet. Elle ronm а” Se semis dela belle Violette The me Large, bien étalée, régulière, double, MISCELLANÉES. portée sur un long لصف‎ la fleur est d'un blanc pur au centre; le reste des pé- tales est d'un lilas violacs ; ; on en voit quelques-uns qui sont plus roses. L'odeur en est des plus agréables. La plante est tres-vigoureuse -- n nons encore, puisque c'est notre besogn Le ee ternata, du Mexique, est a la mode en ce moment, et il faut bien dire que si la mode ne s’attachait jamais quà des plantes comme celle-ci, nous n'aurions pas à lui reprocher tant de caprices. Ses fleurs blanches, toutes légeres, es bou- tons semblables à ceux anger, procurent, en plein hiver, de e jolis bouquets et tres- recherchés, à odeur d'Au- bépine ; aussi, force-t-on ce Choisya à qui mieux mieux. Et pu e n'est pas une de ces plantes paresseuses qui, lorsqu'elles récolte. Que de gens pourraient être humi liés en voyant une simple plante travailler si fort ! — En voici une autre qui travaille ferme aussi, le Begonia semperflorens! Quelle ongue ressource pour les plates-bandes et les bordures! Il paraitrait qu'à ses on no chappe), au lieu d verear tous ses Әкімі ап commencement de l'hiver, en laissa et r rec et se développèrent avec у donc une expérience à ЖА éter; оп ne devra pas oublier, toutefois. avant de se laisser aller à une confiance trop précipi- tée, que l'hiver 1876-77 n'a pas été rude. Le nom du jardinier en question — je me le rappelle n rar E c'est Cabé. n réfiéchissant ainsi, et en es sayant, we "оп arrive а des modifications së D e pov" %у, an 4.4 put in Horto W CYPRIPEDIUM CONCOLOR 17 9. Moulmein Serre chaude . 2321. CYPRIPEDIUM CONCOLOR, Barrw. Orchideæ-Cypripedieæ. CHARACT. GENER. — Vide supra FLORE, vol. III, 190. CHARACT. SPECIF. — « C. acaule, foliis 3-5 coriaceis oblongis o St arctissime im plicatis canaliculatis maculatis subtus (сад purpurascentibus scapo анон bifloro | 2-ріо longioribus, bractea foliacea acuminata | le | ovario tomentoso vix æquali, sepalis subro- tundis labello breviter unguiculato conico-sac- ato longioribus, stamine sterili subcordato cuspidato. » BATEMAN Cypripedium concolor, BATEMAN in Bof. Mag., tab. 5513 (ann. 1865). ae LEM. in 4 , Illustrat. hortic., ann. 1865, tab Entre toutes ses congénères de l'Inde, ce curieux Sabot-de-Vénus se distingue par sa forme naine et ramassée, ainsi que par la couleur de ses fleurs, qui rappelle la Primevère des prairies. Ses feuilles, serrées sur deux rangs groupe compacte, ont, sur leur face ‘Supérieure, les mouchetures en damier du Cypripedium barbatum, et comme leur face inférieure présente un fond Pourpre, ce n’est pas évidemment à ces organes que peut s’appliquer le nom | spécifique de concolor. On peut même | contester que ce nom soit bien choisi, puisque 166 5 elles-mémes, sur leur | teinte générale d'un jaune pâle, sont | irrégulièrement saupoudrées de points | ригриг1пз. | іртірейішт concolor est origi- | naire de Moulmein, dans la province de | = Tenasserim, qui fait partie de l'Indo- Chine anglaise. C’est la que le Revé- rend C. Parish observa sur des roches calcaires et en fit un bon dessin qu'il communiqua à feu sir William Hooker. Bientót le colonel Benson le recueillit dans les mémes localités et l'introduisit à l'état vivant dans le jardin royal de Kew. D'autres exemplaires furent en- voyés par M. Parish à l'établissement horticole de Clapton, et c'est sur un de ceux-là, venu à fleur dans la collection | de M. Rücker, qu’a été dessinée la jolie figure ici reproduite d’après le BOTANICAL MAGAZINE. L'espèce пе sem- ble pas être d’une culture plus difficile que les espèces plus répandues d’entre ses sœurs asiatiques de serre chaude. 2. BoP. culture dont profite tout le monde horti- cole. M. Courtois, Vice-Président de notre See d'Eure- et- Loire, est un de сез cher- saient d'année en année. Abattre un massif pareil, сезі un sac crifice. Avant de s’y nuages; par conséquent, ils sont habitués à une humidité constante. C’est pour cela, du reste, que nous cherchons à les placer un peu au пога; mais alors le soleil leur et moins nombreuses. Leur fournir en même temps le soleil et l'humidité, voila donc le point: à trouver. Vous me d à cela : on arrose! On arrose, c’est fort sur le sol, une couche de mousse, qui retint l'humidité ; de bons кеде ig sion i- trouve dans des conditions semblables, l'idée de M. Courtois pourra lui être fort utile. — Une autre personne а eu une idée non moins ingénieuse, non pas ап = de l'horticulture, je l'avoue, mais 108 MISCELLANEES. profit de son industrie; c’est un — d'instruments d’arrosage, vous le devine rez tout de suite. M. X. est désolé de voir tant d'arbres a ie en espalier, par le fait des in es; M. X. déclare qu'il serait arieni bien pe, de les , ab ovo. е nent sous les écorces, dans les jointures, sur les murs, entre la pierre et l'arbre; S on les gelait! Tiens! c'est une idée ! Et, apporte ses pompes; voilà l'affaire. Justement il fait une gelée à е des.... têtes de garcons-jardiniers ma connaissance; on lance de l'eau à lobi volée sur les murs, sur les troncs, les branches, les rameaux, partout! L'eau géle, le mur géle, les insectes gélent, et... les pompes sont vendues. C'est très- original. J'oubliais de dire que les arbres gélent aussi; mais cela regarde le pépiniériste; | eil il a les par ` — Le dernier fascicule de la FLORE dier it et représente (page 59) trois fort jolis Fuchsia, dont les noms: Mi isai, Remor et Тайо me rappellent une e bien éloignée. Beauco oup de per овце, ur ne pas dire a peu pres tout le mo se sont demandé où le parrain de ces belles plantes est allé leur chercher des noms pareils; voulez-vous que je vous le dise? On était jeune à l'époque dont je parle us x , puis réunissez tous les petits 1 2249. Promenade autour de mon jardin. .- e Pomologue. — Eh ii mon cher Victor, puisque vous étes ven mes poires et mes ү nous irons, si vous le voulez, op m ection. ‘ami uelle өзіне de vous trouver d’aussi bueko eur aujourd'hui! Seriez-vous, ‚зый — réconcilié avec les 8 riétés ou avec les pomo- logues sans hache ces faiseurs au “Coin u feu, comme vous les appeliez Гап à propos de je ne `заїз quel article qui avait eu le privilége exciter votre et ovp s e que l'on ne disait pas, c'est qu savait par coeur un petit соне سوا‎ ceci : paquets en un seul, C | sente deux fois; deux deux А; etc. Alors, un carré, on poss sur la table, une раг sur 4 rang Dans ce tableau, chaque lettre se pré- deux M, d 3 une et horizontaux, га 20 cartes, поп "ee à la suite, mais dan un certain ordre indiqué par les titre doubles, еп se rappelant bien le tableau ci-dessus, d'abord les deux М, puis les deux I, puis les deux S, les deux A, les deux Т, les deux L, les deux О, lesdeux К, les deux E, enfin les deux U. ut carré achevé : Dans quelle rangée ii See vos deux cartes? si s la lre, c’étaient les la 2° et la 4°, c’étaient les deux L ; dans la 2°, les deux T, etc. C'est done en se rappelant un jeu d'en- Uesu Vesul, le V кү; U allant ensemble;; alors le jeu sera comple Telle est l'explication de cette origi- nalité. Avouons, du reste, que si Misai, moins bête que Géant des batailles ! Mars 1878. Тн. BucHETET. bile au plus haut + tu S'il en est ainsi, je е Сани mologue. — Je ‘comprends : vous со Co que vous ne vous fiez pas à un ennemi réconcilié. En général, vous avez raison.... Tenez, voyez ce superbe haut- vent : il porte trois variétés ; sauriez-vous les distinguer? Je vous le donne en cent, n mille !.. Lami Victor. — Ма foi, ce n’est pas facile; je vois partout les mêmes rameaux cendrés, dressés; les mêmes feuilles Ф SE EES LYCHNIS HAAGEANA (Hybr ) 2. Semis Erfurt Plein air. 2322. LYCHNIS HAAGEANA (Нүвкір.), HoRTULAN. Caryophylleæ § Sileneæ. vol. CHARACT. GENER. — Vide supra FLORE, | X, p.27. Stirps hybrida, fide Hortul. е Lychnide ful- | 676801817, Van Н сутэ 2-3-natim genti, Етвсн. et L. orta, priori floribus in ramis OUTTE, жы" totaque indole magis quam posteriori acceden s Haageana, HORTUL. — Сн. in رمن يي‎ hortic., tom. VL, ‘ta 93. Me بي‎ Les fleurs de 06 "terre, me édit.) C’est sur la foi de renseignements horticoles que cette brillante Caryo- phyllée est donnée comme produit de croisement entre deux espèces bien connues, savoir le Lychnis fulgens d'une part, et de l'autre le Lychnis Sieboldii de Van Houtte (ci-dessus FLoRE, tab. 980). On désigne M. Ernst Benary, d'Erfurt, comme l'auteur de cette eréa- tion hybride dont il aurait fait généreu- sement hommage à l'un de ses confréres en floriculture, M. Haage, de la maison Haage et Schmidt. Il est difficile, néan- moins, de retrouver dans ce produit supposé mixte, la trace bien évidente du Lychnis Sieboldii, dont les fleurs pédi- cellées ont les pétales élargis et dépour- vus de toute découpure latérale; il est facile, au contraire, d’y retrouver les traits essentiels du Lychnis fulgens avec ses fleurs agrégées par petits faisceaux et ses pétales armés, sur les longues, ondulées, largement pendantes ; les mêmes fais, jrs parkoni avec la même profusion... Je l'avoue, il me serait impossible 7 y voir 1а ie minime éBretonneau. Au milieu, c'est le vrai Beurré Bretonneau d'Esperen ; ici, jean le fameux Beurré Père ре LA Ромохе TOUR- NAISIENNE ; enfin, cette branche es droite penai la Tardive @ E llezelles. Victor. — Mon cher, je ыб a دون‎ que vous êtes موو"‎ miste, Darwiniste, etc., et mieux encore ; qui sait si vous n’avez pas trouvé le secret d'identifier par la greffe les Sepp les plus disparates, comme vous avez trouvé le secret de bouturer le чыка — De grâce ! soyons son gain. Ce un peu gêné, triste même. Bientôt, parut je compris : le prétendu pied-mère porte, ras de terre, un bourrelet qui ressemble u travail de la greffe. Je n'insistai pas, j me contentai de lui dire, ce que je crois être la vérité, ui l'avait trompé. En tout ze? c'était le Beu пеат. La е que vous voyez devant vous San. SH Varbre еп ques- dive, ae ‚ qu le pe du Ve d'Ellezelles L'ami Vict est bien pardon- وو‎ : ces М пе воп рауев our étre savants, et puis, ils ne devaient véritables, entre autres le délicieux, l'exquis Beurrd 4 Ellezelles ; ils ont donc pu croire, ae plus ou moins de raison, tardive, qu з ne connais- Evit aep un gain du véné- à saient pas, 110 deux côtés, d’une dent saillante et cro- chue. Nous n’avons, du reste, en ce moment, pour juger des caractères du Lychnis Haageana que le dessin méme de la plante, dessin imparfait quant aux détails botaniques et qui a dû être reproduit d’après un modèle de prix- courant, car c’est exactement le même qui figure dans V ILLUSTRATION HORTI- COLE où la FLORE ne l’aurait sûrement pas copié. C'est là, probablement, quaut à la couleur, le prototype de la plante ; car depuis qu’elle s’est répandue dans les jardins, on en a obtenu, par le semis, des variétés passant du blanc pur au blanc jaunâtre, au saumoné (comme dans notre figure), au rosé, au rougeâtre et jusqu’à l'écarlate ou vermillon intense et éclatant. Avec une telle gamme de couleurs, avec son port dressé, ses bouquets de fleurs abondantes, sa rusti- cite relative et sa facile multiplication par éclats ou par boutures, la plante a toutes les qualités requises pour figurer avec honneur dans les parterres, où sa floraison peut avoir lieu, suivant les . LYCHNIS HAAGEANA (Hysrip.), HORTULAN. cas, de fin mai à juillet inclusivement, sous le climat de Paris, ou bien du commencement d'aoüt a la fin de sep- tembre. C'est par des semis faits sous chássis, en février-mars, repiqués en pots sur couche chaude et mis en place au mois de mai, qu'on obtient l'année méme cette floraison automnale. Quant aux plants traités en place comme vivaces et de plein air, on en sème les graines en mai-juin, en terrines bien drainées ou en pépinière ; on repique sur place, en bordure ou en corbeille; on protége les sujets, pendant l'hiver, par une couche de feuilles sèches : ce sont les pieds qu'on verra fleurir dans le cours de l'été suivant. Ces détails, empruntés à l'ouvrage sur les fleurs de pleine terre de MM. Vilmorin-Andrieux, montrent comment a méme plante peut, suivant le mode de culture, changer ses époques de floraison, fait bien connu pour beaucoup de plantes et qui permet de faire durer, en l'espacant, la jouis- sance que procurent les fleurs d'orne- ment. rable doyen. Ma foi, je ne leur en veux du tout. Le Pomologue. — Мі moi non plus; seulement, je tenais à vous faire constater que la Z'ardive d' Ellezelles west autre que le vieux Beurré Bretonneau sous une nou- velle livrée. 3 ami Victor revient d'un voyage au la guerre de trente ans. Pomologue. — Mon cher ami, c'est un prussien ou quelque chose de pareil. Ecoutez et surtout retenez bien : c'est le Erzherzog Carl's Winterbutterbirne. Lami Victor. — Dieu! quelle horreur ! .. "e tenir la langue pour aller bout ? mais j'ajoute Archiduc n'a passer l'hiver, il a dû connaître son pain sec ! Са se mange en novembre et ce n'est pas fameux. Lami Victor. — Comme je suis igno- rant! J'ai toujours cru que l'Arehiduc Charles était synonyme de Délices d' Har- enpont Le Pomologue. — Votre observation est très-juste : je vois avec plaisir que la profité. Mais notre Beu nullement l’Archiduc Charles dont vous run ol, je vais si ce n'est pas lui- ете. V le Beurré Duval. Qu'en pensez-vous ? L'ami Victor. — Vraiment, vous avez le flair des identités. Sans nul doute, c'est votre Carl's traduit en francais omologue. — En effet, si j'ai le véritable Erzherzog, il en est ainsi. à pyramide vient des pépinieres de Simon-Louis fréres, prés Metz; le soin 277 to Ve" "Tan & pict in Horto не? E 0: SPENCERIANA ( Hybr.) ERICA Serre ftoide . P Angleterre lll 2323. ERICA (Hysrip.) SPENCERIANA, HonTUL. Ericaceæ-Ericeæ. CHARACT. GENER. Vid тй. My Mai бурый {аЬ дз, сз ee : Avec de jolis traits et un joli nom, l'Zrica Spenceriana a tout ce qu'il faut pour {ешт son rang dans le monde des fleurs d'amateur. Quant à lui deman- der des papiers de famille en règle, Cest, probablement, chose superflue; car, dans le péle-méle de produits hy- brides entassés par l'art des floricul- teurs, les Bruyéres du Cap forment un charmant fouillis ой la batardise s'allie tres-bien avec la beauté, mais ой les genealogies demeurent singulièrement confuses. A juger de la parenté par la ressem- ad sectionem Hvanthem, juxta E. perspicuam, WENDL. verosimiliter collocanda. blance, la Bruyere de Spencer parait se rattacher d’assez pres à 41 perspicua de Wendland ou Zrica Lin- neana Andrews, et rentrer, par là, dans le groupe des Hvanthe de Salis- bury, tel que Bentham l'a adopté dans le PRODROME de De Candolle (tom. VII, p. 628), groupe qui n'est lui-méme qu'une nuance du sous-genre Syrin- godea de Don, c'est-à-dire des Bruyéres du Cap à corolles tubuleuses courbes ou droites. Mais, dans ce groupe méme, les variations de caractères sont telles que les espéces primitives ont souvent que ces Messieurs ont toujours mis à con- trôler leurs variétés, m'autorise à penser que mon arbre est authentique ; au reste, tous les Zrzherzog que j'ai vus sont iden- tiques au mien. L'ami Victor. — Mais dites-moi, cher | Pomologue, que vient faire ce petit arbre au milieu de vos belles pyramides ? Vous avez, sans doute, eu une mort a déplorer. ous pouvez vous consoler; le nouveau venu promet bien : il a deux poires magni- fiques. enlevé dans un accès de colère et l'ai rem- placé par ce trop fameux Beurré de Stutt- gart, après lequel nous avons tant couru, е qu'enfin nous avons trouvé chez Simon- ouis, L'ami Viclor. — Oui, il m'en souvient; mon arbre est chargé de fruits gros et beaux ; et le vôtre, qu'est-il devenu ? 6 Pomologue. — Le mien, je l'ai jeté dans le four! Encore une duperie sans nom! C'est la Fondante des bois en chair 2 mandes; ces messieurs n’ont décidément que du réchauffé à nous servir. 7 — Enfin, се que vous voyez 1۵ est une riche nouveauté Anglaise de 20 franes, et, hélas! c’est aussi du bois à brûler !... L'ami Victor. — Encore et toujours pour le four! Mais, je vous en prie, donnez-moi cet arbre, car, vraiment, son vous fasse ! voilà la poire incomparable, éditée par Wheeler en 1871, et prétendûment issue d’un pépin de Lowise-bonne d Avran- ches! voilà la merveille qui a fait le tour horticole pendant deux ans ! toutle monde la achetée ou greffée, et tout le monde est dupé !... 112 fait place dans les jardins 4 des formes intermédiaires et vaguement définies. "Erica Spenceriana nous parait être voisine del’Hrica Ingrami, figurée dans le Florist(tom.X ,р.125, tab.126), et que l’on dit, par conjecture et sans preuve aucune, pouvoir dériver du croi- sement des Erica hyemalis et Lin- 1160110٨. Chez les deux, le tube de la corolle est allongé et à peu près droit ; le limbe étalé tranche, par sa teinte blanche, sur le rose plus ou moins foncé du tube ; seulement, ce rose est plus vif et passe au carmin chez l’Zngrami qui rappelle presque les Z'pacris ; il est, chez D Erica Spenceriana,tendre comme la carnation des filles d’Albion. Il y a là comme une floraison de jeunesse, dont le charme est d'autant plus sûr په‎ il se yore de délicatesse et de pudeu it avec quel art eer les EI EE anglais savent facon- ner en beaux spécimens ces créatures fantasques et difficiles qui s’appellent les Bruyeres du Cap. C’est presque une spécialité et un triomphe pour la flori- culture botanique que la mise a fleur de ERICA (Hygrip.) SPENCERIANA, HORTUL. ces buissons a feuilles — n, qui craignent les arrosages intempestifs et qui, fils d’une région de soleil, а raient devoir souffrir des brumes et du climat insulaire de l'Angleterre. C'est pourtant là, comme jadis en Hollande, que l'Ericomanie a eu ses beaux jours, principalement au commencement de notre siècle, et c'est là encore que, malgré les variations du gout, on re- trouve le mieux conservé l'amour de ces belles fleurs. La Belgique prend sa revanche avec les Rhododendrons et les Azalées, et se contente, en fait de Ho de marcher sur la trace des Anglais Nous i ignorons à quelle époque rZri- са Spenceriana a fait son entrée dans la eulture. Son nom indique évidemment une origine britannique ; figurer се nom anglais des 1873 et, probablement, il remonte au-delà de cette date, sans compter pourtant entre les variétés anciennes et, en quelque sorte, clas- siques. rls Pa Lami Victor.— La-dessus, que ceux qui ont donné 20 francs se consolen et que mide de Bonne de Malines с ée Ге Pomologue. — Un moment, s'il vous plaît, trop candide ami : ce n’est pas rion ou Sturion, Pour le coup, je n'y tiens plus! Comment concevoir qu’on rebaptise une poire aussi distincte, aussi commune ! il y a là 06 406 mauvaise foi ou une exploitation эрен ête. Le P ons, calmez-vous, her Victor! vous êtes vraiment ME В Zosen? vous prend ай пет. Quant а moi, je ne me charge pas 3 vous expliquer | l'origitie de cet impudent tripo- tage; mais j'affirme que la variété vendue dépuis quinze ans par tous les pépiniéristes du monde, sous le nom de Sfyrion, n'est autre que Bonne de Malines ou Colmar ки et n'a jamais été autre chose. Si ous voulez vous еп convaincre, achetez un Styrion où vous Kee celui-ci vient des freres Simon-Lou Lami Vict furem je vais mais ; porte deux belles poire atténuées aux deux extrém ёв" pas de chance; sil уа une brebis galeuse dans le troupeau, c'est elle qui a le talent de vous charmer. Ce petit arbre, donc, est le fameux Beurré Duchar- Meng, annoncé à grand son de genet comme un fruit nouveau, gagné dans les Hide. "do Bruxelles et tout à fait وسو‎ 3 Dani Victor. — pm — Le Pomologue. n ! Quoi ! vous n'y reconnaissez pas زو ود سن‎ St-Ger- x qm سل‎ GLOXINIA MAMMOUTH d Ceca. 113 2324. GLOXINIA (LiceriA) 27A M MOUTH, L. Van 7 Gesneriaceæ. CHARACT. po wen — Vide supra FLORE, vol. П, février 18 LS Lk Mammouth, varietas foecundatione artificiali in ens Van Houtteano ta Varietates diverse. — Vide supra enges vol, ПІ, pl. 229 (1 var.) et pl. 268 (5 var.). Vol. VI, p. 133 EE var.) et р, ы (1 var.). — Vol. X, p. 9l hj. L'XIV,'p. H8 (3 var.) et p. 117 im Z Yol XVI, pp 169, 175 et 179 2 [js د‎ G B рр. à 101, 103, 105, 107 et 109 (6 var.). — Vol. XV Ill, 41, 89, 103 et WA 4 тагу. — Vol. ХІ ІХ, р. 39 (2 var.). — Vol. I, p. 35 (1 var.). Le nombre des personnes qui s'adon- | nent à l'hybridation des Gesnériacées s'accroît de jour en jour, et il ne nous en coûte nullement d'avouer que l'éta- | blissement Van Houtte, qui a ouvert si | plus | | qu'elle est à la portée du plus modeste brillamment la carrière il y d’un quart de siècle, a rencontré enfin des rivaux, sans que, pourtant, son antique renom et ses succès incontestés | en aient été amoindris. | Depuis nombre d’années, aussi, la | culture de cette belle famille de plantes | s’est fort généralisée; c'est qu 'elle ne | présente aucune difficulté sérieuse et amateur qui possede une petite serre main d'hiver ۶ c'est lui, cependant. Voilà bien un digne pen ndant du St-Michel Archange de l'abbaye d'Aulne, édité par le mé épi de ne ce Bonne de Soulers et probablement TE و‎ de Hollande, qui ont elles-mêmes subi, chacune, tour- à-tour, une ae de baptemes, ‘et lui sont identique 724 Viclor. — Franchement, les agissements de ce Monsieur dépassent toute permission. Le Pomoloque. — ll y a plus d'igno- rance dans tout cela que de mauvaise foi ; ssons un mm х dans maintes circonstances. Que de fois n'avons- nous pas dpa une prétendue rareté sur le dire d'u ,Sansexercer d'abord un prudent бин ел › Bref, la nature humaine est avide de nouveautés; chacun s’y laisse prendre Гаті Victor. — Mais ce Beurré Duchar- | | neuz me rappelle votre bel arbre de Гап me trompe, de la même. pépinière... j'oublie son nom.. e Po ologue. — Malheureux! Vous les contempler tous les jours; au moins, me Visuals intérieurement, mon A vocat Latour, -Doiceau, car c'est ainsi ples hel Ау- age. Quelle magnifique variété! Quels superbes fruits! Tou çois, a mes fruits palisse l'Avocat Latour devait aller jusqu’en avril et mai! J’en fus quitte pour une жөнеп de шее jours. Lami Victor. — Au moins, il a un toupet pine, ce brave pépiniériste-]à ! En tout cas, vous avez une nouveauté qui n'est pas à dédaigner; vous dites que ses fruits sont de toute beauté. Le Pomologue ui, de toute beauté, mais ils sont тарая: Et puis... ah! le i-je?... сезі une nouveauté de; 15 114 froide, ой les Gesnériacées opérent leur splendide floraison pendant les cing mois de la belle saison, alors que cette serre est veuve de ses hôtes habituels qui sont allés se révivifier aux effluves bienfaisants du plein air. enre Gloxinia a particulièrement été travaillé, et il en est résulté des produits vraiment merveilleux. La FLORE, comme on peut le voir en tête de ces lignes, a déjà fait figurer, dans nées et à fleurs érigées, toutes plus belles et plus variées de formes et de coloris les unes que les autres, et obtenues de semis dans ee serres du célèbre fonda- teur de la 064 Le Gloxinia وړ ېې‎ dont nous donnons ci-contre le portrait, est encore GLOXINIA (Licerta) MAMMOUTH, L. VAN HOUTTE. un gain de l’établissement Van Houtte. Il brillera, au premier rang, par son coloris d’un carmin rutilant, reflété, sur les deux lobes supérieurs, de violet lilacé, et sur les trois lobes inférieurs de stries géminées carmin foncé sur fond rose clair, le tout ornementé deci dela de marbrüres et de macules du plus charmant effet, qu'il serait, pour ainsi dire, impossible de bien définir. La fleur est énorme, et, peut-être, la plus grande qui ait été obtenue jusqu'ici ; elle rentre dans la section 063 58 et a les lobes légèrement échancrés et ondulés, caractere qui la différencie de la plupart de ses congénères. En somme, variété de tout premier ordre, d'un grand effet ornemental, et bien digne, par son peu. на nom qui lui a été applique ; As cent ans!... Allez au séminaire de Bonne- mps des Pics Latour ; puis, si vous voulez par- courir tout le pays us يوو‎ Gastuche et Grez-Doiceau.... de célèbre mémoire..., vous verrez, dans tous ps vieux potagers, ce maudit Avocat se dresser partout et porter fièrement ses vieux ans. L'ami Victor Si ce pire arrive un jour à ind chambre, Coom dira qu’il a la berlue. Qui sait, s'il n'est pas arc rchéologue? ne dirait-on pas qu'il s’est donné pour mission de rajeunir les antiquailles pores du pays? Le Pomologue. — Passe encore, s’il —— les x EY ee par emple la Poire de Bonne- Es 5 sa la Sylvange; mais ressusci un Bergamote de be ies un Avocat {у es c’est... abominable. شا‎ pen e ous avez lair de que Sylvange a été gagné à l'abbaye de Bonne-Espérance. C'est la patches fois que j'en entends parler. Etes-vous bien йг de ce que vous avancez? eP — А peu ٢ D'abord, telle. a toujours été la tradition parmi les Moines de Bonne-Espérance, que l'un d'eux avait trouvé cette poire à la lisière d'un bois de l’abbaye. Feu M.T abbé Sauvage m'a affirmé, à apse reprises, avoir Mt dans manuscrit de l'abbaye, une pièce de ой Гоп chan- tait la Poire de Bonne Espérance Or, cette pièce commençait a Quand à table pes Syloange, Plus on ne boit, plus on ne mange. De tout mens = weem hui encore, Sylvange et Poi e В ont été de zeg We ies s le pays pour désigner la variété en Meer Quoi qu'il en soit, Sy/vange est une excel- lente Bergamote et lAvocat Latour est une insigne médiocrité, sans saveur et sans parfum. — A la bonne heure, prenez votre orgnon!... L'ami Victor. — Encore un nom alle- mand sans يوي‎ Adenaw’s butterbirne! ... Le Pomologue. — Vous êtes décidément possédé par un latin de Pomone ! Ce But- terbirne serait une poire trouvée au сой- vent de Schwarzenbrück, près d'Aix-la- Chapelle. Or, ilest devenu ме — bien le bois, les feuilles, le fru Lami Vi i j'osais, hs dirais que c’est le Бааска mais la pudeur Le Pomologue. — N'achevez pas, c'est lui! encore un synonyme de plus! Nous avions déjà, d’après A. Leroy, ni plus ni moins que 53 Passe-Colmar; mais tout — NEPENTHES AMPULLARIA *. Archipel malais W.Jacq. chaude . Serre Ong |. “Fan Houtleane 27 P 115 2325. NEPENTHES AMPULLARIA, W. Лек. Nepenthaceæ. CHARACT. GENER. — Vide supra FLORE, vol. III, sub tab, 213-214. HARACT. SPECIF. — «М. Lois M, Eune- penthes) caule crasso cylindrico f. ferrugineo- eiae us foliis 2 petiolum alatum non decurrentem angustatis elliptico- Nepenthes ampullaria, W. Jack in Mal. KORTHALS Verhand. eg -- b. 5109, еб hie iterata. — DC. Prodr., XVII, p. 93. — hortic. tom. xxi V (ann. CCLXXII, cum varietate vittata major. Pur me rem » BLUM Mus тй” -ба4. П, p. 9. — MIQUEL, Fl. ne batav. I, р. I, p. 170» ‘et Supple. рр: 151 SCH be J. . Hoo MORREN Belg. A Gon. 1852), TI : TS $96. et 234, тісін 38, 131 e б. GUILMOT in litteris). Comme exemple des progrès im- menses faits depuis un siécle et surtout depuis 50 ans dans la connaissance des plantes, on pourrait citer, entre autres genres, le ty pe si curieux, si étrange, si merveilleux, à beaucoup d'égards, que Linné a baptisé jadis Nepenthes. Sans rapport aucun avec le Vepenthes d'Ho- теге, аш venait d’ Egypte et que Гоп а supposé pouvoir être l opium, ces plantes, dont le centre géographique est surtout dans l'archipel Malayen, ont des repré- sentants à Madagascar, aux Seychelles, à la Nouvelle-Guinée, dans l'Australie tropicale et jusqu'à la Nouvelle-Calé- donie. Leur plus récent monographe, le D' sir Joseph Hooker, en énumere 33 especes; ог, еп 1763, Linné n'en connaissait qu'une seule, son Nepenthes distillatoria, confondant, il est vrai, sous се méme nom, deux especes distin- guées plus tard, savoir le Nepenthes cela ne suffisait pas : il nous fallait encore le Passe-Colmar abra le Passe-Colmar vineux, le Beurr d Camph renel, et, par dessus-tout, D 179 butterbirne! Теп omets, et plus d'un. ami Por: Passe роп: Adenaw ; Camphrenel et ce شر و‎ гине de Fontaine-l'Evêque, dont v m'av donné des greffes, seraient encore, eux aussi, ce classique Passe-Colmar! 6 Pomologue. — Hélas oui! J'en étais boi en › Sur un méme espalier ; venez et voyez : il y à du fruit partout. L’ami Victor. — Peste soit des vineux, des monstres et tutti quanti! Je croyais souviendrai lon nade, qui n'est qu'une promenade d'agrément. e Pomologu vos résolutions: vous serez encore pris et moi aussi. Mais, à propos de Passe- Colmar, avez-vous déjà vu le fruit du Passe- Colmar tardif де. M. Boddaert, cette merveille que vous m'avez fait revenir de вела ? ictor. — Non, mais vous m'avez déjà dit. que nous étions joué 116 гато vrai (Wepenthes indica de marck) ou Bandura des Singalais, "à le Nepenthes phyllamphora de Willdenow, signalé, longtemps avant, par le vénérable Rumphius, sous le nom très-expressif de cantharifera, ou plante aux coupes de festin. Plus de 60 an après, еп 1824, Adolphe Brongniart, au milieu des riches herbiers du Muséum, n'ajoutait encore à ces deux. د madagascariensis, de Poiret, espèce mentionnée par Flacourt sous le nom madécasse d'Amramatico et retrouvée à Madagascar par l’illustre Commer- son (1). Donc, entre 1824 et 1873, date de la publication des N épenthacées dans le PRopRomE de De Candolle, 30 espe- ces d’un méme genre se sont a joutees aux trois que les XVIIe et КҮШ siècles avaient connus; de plus, ces types si singuliers que ТЕш: urope admirait de confiance sur la foi de descriptions et de grossiéres figures, sont devenus, en , сакен nombre, les hotes de nos serres Venant Se le Nepenthes Rafte- (1) Je ne pene pn qa Nepenthes cristata que le Dr Hooker u être une мыз е factice, formée sur doa в fe ( ents. NEPENTHES AMPULLARIA, W. Jack. siana dont la beauté frappe tous les yeux, le Nepenthes ampullaria pourra sembler très-modeste. Il le paraîtra plus que de raison dans notre figure empruntée au BOTANICAL MAGAZINE et qui pêche à la fois par un cadre trop étriqué et par l'absence des urnes du bas de la plante qui n’y ont pas été représentées. Ces urnes sont justement les plus belles et justifient, par leurs formes rebondies, l'expression ampul- laria, tandis que celles du haut de la tige, plus allongées et plus ouvertes, rappellent plutôt une coupe qu’une outre renflée. L’opercule est, chez les deux formes d’urne, décrit par le D' Hooker comme habituellement rabattu du haut vers le bas, en dehors de l'ouverture ; celle-ci, finement striée à son bourrelet externe, a le bord replié et comme pen- dant à l'interieur, formant ainsi orifice perfide d’une sorte de souriciere où les mouches viennent se prendre et se noyer dans le liquide qui, sécrété par d'innombrables glandes, s 'accumule au fond de ces réservoirs vivants. On sait quel róle dissolvant, si non digestif, joue le liquide ainsi sécrété par rapport aux insectes qu'un mécanisme insidieux améne à se précipiter dans ce gouffre. Sur l'anatomie et la morpho- logie de ces organes, sur l'évolution et le róle de leurs éléments ou de leurs Le P ologue. — Voici l fruits : examiner les attentivement et venez vous placer vis-à-vis de mon Jean de Witte (ou Passe: Colmar 279909) al 48 шоп Beurré blanc d'hiver de la Pom _Tournal ISIENNE . N'étes- l'arbre et ses sible. Le Pomologue. — Vous voyez, mon cher, que si vous renoncez а greffer, il faut aussi renoncer à acheter! Et alors, que faire ? Lami Victor. — as de bo bout : ils sont bien maian. сы dui mettent leurs amitiés sur dée Mone! Je fais fi de ma collection Le Pomologue. — Vous l'avez dit tant de fois déjà et vous achetez sans eat Vous rappelez-vous votre е: in sublime colere lorsque je vous vaincu, malgré vos Mr er de l'identité de la Gloire de Binche et de la Vittoria (Lan- gelier) avec notre séculaire Beurré d'Har- i Victor. — Vraiment, vous êtes do u chargés des pieds à la tête, à commencer par ces nains qui ont à peine deux ans de plantation. Quelles sont ces trois variétés qui se suivent et qui chargent avec tant de générosité ? dy er e premier est un Zéphirin Greg le Ары est Léon Pastur et le $* 8 үкө үп е Léopold Riche; NEPENTHES AMPULLARIA, W. Jack. regions,on pourra consulter avec intérét une étude récente de M. le professeur Faivre, de Lyon (1). Découvert par William Jack, à Sin- gapore, retrouvé depuis 4 Malacca, Sumatra et Bornéo, le Nepenthes am- pullaria est assez ancien dans les (1) Études sur les urnes des Namika distil- latoria, Eig. yt extrait du Ie volume des Mém. de . des sc., To etis et arts de Lyo 17 serres européennes. Feu sir William Hooker l'a figuré dans le BOTANICAL тунде pints des exemplaires dus a Lady Dorothy Nevill de Dangstein et a MM. Veitch et fils, d’Exeter et de Chalata. Mais l'espèce avait dú être déjà en Belgique, en 1852, si le Wepen- thes ampullacea de Charles Morren est ien le méme que l'ampullacea de Blume, que le D" J. D. Hooker regarde comme un cos apas du me сул ampullaria ТЕСЕ les deux premiers sont des gains de M. Grégoire, de н» et le 3° est un gain de De Jon Lami Victor. sers vérité, j'aurais juré que ce sont trois frères jumeaux ! Le Pom ologue. — Mieux que озің, c'est | le mé éme frère sur l’égrasseau véritable, lorsqu son nouveau gain, z alla les cueillir sur un Zéphirin 77 i Victor. — Bon! Voila une nou- velle et bonne manière de j Jouer son monde que je ne soupconnais pas encore! Quelle е pour moi de ne pas i variétés-là ! ! Je vous Va mes, 1 et pros- Dérité avec tous vos Grégoi Le Pomologue. — M. Grégoire а été le па ` à reconnaitre sa méprise et il a distribué à profusion de greffes, véri- “ables cette f Pastur. Z'ami Victor. — Еп attendant, vous fai- tes, mon . une magnifique collection de 2 фын s. nous voici au bout de notre allée; موه‎ Меп ech vous ше ferez grace d ai = mides; il n'y a pas une poire qui ne soit crevassée ! Le Pomologue. — En effet, ce fruit gerce assez souvent : c'est Anna Deco ux, c'est- à-dire que c’est tout bonnement la Baronne de Mello. L'ami Victor. — Juste ciel! Quelle Babylone que potté pomologie! Mais je commence à croire 426 vous voulez vous amuser а mes dépens. Nous n’avons pas encore rencontré un өтіне sur lequel il n'y eut rien à dire! C'était bien la peine de faire cinq mortelles lieues pour venir me brouiller toutes les idées. J'aurai donc encore deux Baronne de Mello au lieu une ! Le Pomologue. — Nul deut si vous avez Anna Decouz. Au moins, Op еп est ainsi pour toutes les Anna nibs que je € a jen ai vu de u 6 prove- ne moins zl езу са Меп Ја véritable du Decoux? Je n'en sais rien, Il ne serait pas каров, du reste, qu’Alexandre Bivort eut rebaptisé par distraction la Baronne de Мейо de Van ons. ami Victor. — Assez! assez! je ren- tre et si vous n’avez pas un bon tonique à m'offrir, j'aurai certainement une défail- lance en chemin. Le Pomologue. — Vous entrez tout à fait dans mes vues. L'école de Salerne fait un devoir de cette attention aux ca рм < Post pyrum, da polum! » Entro `. ; J.-B. CARNOY. Avril 1878. 118 MISCELLANEES. + 2250. L. Van Houtte jugé par le Gartenflora. De tous les pays du continent, la Bel- gique est incontestablement celui ou l'hor- ben est la plus répandue et la plus ava . Elle үй principalement cette райо privilé à l’antique cité de Gand, dont les établissements horticoles, grandes villes de l’Europe, a presque exclusivement du marché belge et surtout de Gand. A part les jardins bolaniques de Berlin, de Paris, de Sain étersbourg et де Scheenbrunn, binant généralement les établissements belges qui importaient autrefois les plantes d'ornement nouvelles, t, parmi eux, brillait au premier rang l'Etablissement si renommé де notre ancien et dévoué ami, Louis Van Houtte, cet homme de tant de talent et d’un si Louis Van Houtte avait devancé tous ses ne ا‎ en établissant, longtemps avant e е premier recueil iconogra- ре К horticulture, la FLORE DES SERRES DES Nonobstant la rude concur rrence qui lui fut faite, l'établissement Van Houtte a conservé la position éminente qu'il s'était créée, dès l’abord, dans le vaste domaine de l'horticuiture, ‘dont il embrassait, lui seul peut-être dans le monde entier, toutes les parties, baten la plus infime jusqu'à la plus élev Nous rier dans le célèbre fondateur de l'École d'horticulture de l'État, dont il conserva la direction aussi longtemps que ses occupations si multiples le lui permirent, dans l'infatigable créateur dela FLORE р ERRES ET DES JARDINS DE L'EUROPE, cette publication sans pareille, dans l'organisateur du plus vaste établis- sement horticole qui, peut-étre, existe sur notre globe; nous voyons, disons-nous, ans L. Van Houtte un homme d'un mérite supérieur, d'une ónergie indomp- table, et quia eu, plus qu'aucun autre, une influence prépondérante sur la marche кн ve de l'hortieulture belge; qui lui a donné l'élau et qui l'a placée en téte о. 8 L’établissement Van Houtte es st, en die méme les plantes purement bota- nique On tro ouve, dans ses vastes jardins, où pres de cinquante serres sont consa- crées aux vé x exotiques, rbres et arbustes d'ornement, les arbres fruitiers tilles, eto. , et aussi toutes les "espe eces de bulbes comme Jacinthes, Tulipes, Cro- cus, Narcisses, Lis, Iris, Sparaxis, Ixias, ete. Ce fut Louis Van Houtte qui fut l'inventeur des belles variétés де Gla- ircæa, Gloxinia, “Корейа, Plectopoma, Rosanowia, Tydæa, etc., qu'il por si haut е де рее, etc., gei et trad. libr. du Garten- Le а, par L. Van HourrE fils. ) Mai 1878. | нысы Kagepe ee кісі هوحم مو خا‎ A мі ла ан. m SE ай енетін S каламын ыза кайсысы SS a S s анды нін йла а С 119 2326. BEGONIA VEITCHII, Hook. Fin. Begoniaceæ. CHARACT. GENER. — Vide supra FLORE, vol. ІП, р. 212 et confer KLOTZSCH, Begon. in DC. Prodr., om , sect. prior, р. 2 HARACT. SPECIF. — B. (sect. Huszia) жең laxe pilos iis crasse petiolatis crenulatis, nervis flabellatis subtus prominulis, scapo robusto 2-floro (Fl. o% et $), brac E 2 oblongis obtusis roseis, floribus amplis vato niato- ary بو‎ oe rotundatis in o" 4, in Q 5, aee mentis liberis, riis eris obtusis, o Ы triloculari, placentis ifidis, lobis lobulatis undique ovuliferis, stylis Те fa'catis cruribus fascia papillosa torta cinctis. > HOOK. FIL Begonia Veltehii, Hook. FIL. in Garden Chron., 1867, p. 734, cum icone x: logr. и гул іш ме Мад. 5 E ta — Cn. n Illustr. hort., tab. 551, e Bot. Mag. و ماس‎ Les Begonias tubéreux sont en pleine vogue et cette faveur n’est que justice ; X longtemps, on n’avait vu des plantes а feuillage élégant et frais, à fleurs nombreuses et brillantes se prêter avec tant de bonne grace a la décoration des parterres ou des jardinières de salon. Dans un genre déjà si riche en espèces de serre chaude ou tempérée, le Begonia discolor, originaire de la Chine et connu dans les cultures depuis le com- SE du siecle el 1: еп ngelet b үс les hivers du sud de PEurope; or, tout “ап coup, il уа dix ans environ, ont commencé d’entrer en scène deux grou- pes de Begonias d'Amérique, qui, mariés par des hybridations sans nom- bre, ont donné toute une lignée de rejetons aussi variés de végétation que de fleurs, et rivalisant tous avec les ascendants primitifs pour la rusticité du tempérament, l'éclat des couleurs, l'abondance et la durée de la floraison. Le premier de ces groupes a pour type le Begonia boliviensis, espèce du sous- genre Barya dont les tiges allongées portent des feuilles éparses et des grap- pes axillaires de fleurs à sépales et étales étroits ; le second Ge appelé Huszia par Klotzsch, comprend un sous- groupe d’espèces très-remarquables par leurs feuilles presque en rosette, rap- pelant les belles Saxifrages de la section + 2251. Les odeurs de Muse, de Vanille et de Violette. Je croyais d’abord prendre pour titre de cette note « les odeurs semblables; » mais il en est des odeurs semblables comme des synonymes : il n’y a odeurs que divers produits rappellent sont surtout celles de musc, de vanille et de violette. Le muse, muschka ou kastorie еп sans- crit, muskh en arabe, était connu 4 anciens. Divers auteurs de physique citent, comme exemple de divisibilité, que ee Justinien, lors de la E e l'église de Sainte-Sophie, à Constantino- п. еп 538, fit mélanger du musc avec le mortier, et qu ‘actuellement ған mosquée, est il « la plus forte et la plus durable des odeurs, » dit M. E. Rimmel, Book of Per Jumes, р. 245. Le voyageur Dee fit, le premier, connaître à l'Europe l'origine du musc : il en avait acheté plus de 7,000 poches. Deux sortes de muse sont dans le com- merce : le musc de la Chine, du Thibet, du Tonquin, provenant du chevrotain porte- muse (Moschus moschiferus), et le 6 de Sibérie ou Kabardin, provenant du oschus . On vend annuellement dix mille onces de muse du Tonquin et un 120 Megasea (Saxifraga ciliata, crassi- folia, ete.), et par leurs hampes allongées que couronne une cyme de fleurs a sépales et pétales étalés en rose(!). Tel longtemps connu des seuls botanistes par un description de l’Héritier (ann -1785), a été récemment introduit de Lima par M 1 espèce acaule, à facies de Geraniu i ormes caulescentes de ce groupe, il faut signaler aussi le Begonia cinnabarina, . Roezl. (Voir ci-dessus. FLORE, tab. 2056-57). C'est une m. De Candolle, ion le genre Knesebeckia de Klotzsch, y fait entrer ce Begonia acilis ainsi que le Begonia Evansiana ou BEGONIA VEITCHII, Hook. FIL. š est le Begonia roseflora, J. D. Hook., ravissante espece deja reproduite dans la Fiore (ci-dessus, tab. 1853); tel aussi le Begonia Veitchii que L. Van Houtte appelait avec raison alter ego du vose@flora, bien que ses feuilles, moins ondulées et moins pales, et ses fleurs d'un rouge minium impossible à rendre, lui donnent, au point de vue esthétique, un cachet tout particulier. Entre les espèces à tige développée en longueur et les espèces à tige courte et ramassée, la transition se fait par le Begonia Clarkei, J. D. Hook. (Вот. Maa., tab. 5675) qui réunit aux traits végétatifs des Barya les caractères floraux des Huszia. Puis, dans ce me- jaune d’or. Aujourd’hui, les produits mixtes de ces espèces, Veitchii, Frebelii, Pearcei et autres millier de livres de musc kabardin; ce dernier, qui а moins de valeur, se vend à la foire d'Irbit, sur la frontière sud de la Sibérie ; la moitié part, par Kia sur son origine. Divers autres animaux et même quel- , Amérique la téte. Le тизе d'alligator del centrale, fait l'objet de quelque commerce ; ل ` i ial, du Gange, pourrait sans celui du gavial, du Gange, p gear dile est de méme usité dans la ° locale. Un canard musqué (Biuzura lobata) vit dans l'Australie occidentale; notre canard musqué, dit de Barbarie (Anas moschata L.), est originaire d'Amérique: — Le callichrome musqué (Callichromé moschata Latr.) et quelques : IR sectes viennent clôturer la série animale: M. Rimmel cite encore quelques 0 75 entre autres le Tipula (sic) (1) moschifer a, de la Méditerranée (2). it (1) M. Rimmel ne fait-il pas erreur ? eier de Tipula, nous ne connaissons que des in 7 diptères. NOTE DE LA deas 2) Une partie des renseignements Ci- er s du premier volume de la кеші. BEGONIA VEITCHII, Hook. FIL. 121 authentique. Tandis que les produits multipliés à l'envi par l'art des floricul- teurs, constituent une vraie légion de formes mal délimitées, les unes, comme le Sedeni, usurpant le nom d'espèce, d'autres, plus nombreuses, baptisées de ces noms de fantaisie qui font la fortune des jardiniers et le tourment des bo- tanistes classificateurs. Ces derniers seraient tentés de crier à l'embarras des richesses, s'ils n'étaient forcés de reconnaitre aux amateurs le droit de jouir de сез créations du hasard, du caprice ou des combinaisons heureuses de la plus habile pratique horticole; tout ce qu'on peut faire, et nous le faisons volontiers, c'est de fixer par le dessin les traits des parents primitifs de cette lignée adultérine, avant qu'ils se soient perdus dans la foule deleur descendance bigarrée. Un jour viendra, peut-étre, ой les ancétres des Emperor, des Acmé, des Mont Blanc, des Agate, Onyz, Emeraude, Rubis, Topaze et des cen- taines d'autres Reines de la mode seront aussi rares, à l’état pur sang, que le sont aujourd’hui les Georgina a capitules radiés, d’où sont issus les innombrables Dahlias de nos jardins. Heureusement pour la science, les recueils iconographiques sont comme des galeries permanentes ой les portraits des ancêtres se conservent à côté de leur histoire et de leur signalement changeants de la promiscuité florale se succéderont, se détrôneront, s'enche- vétreront dans le plus charmant pêle- mêle, on n’aura qu’à recourir au GARDE- NERS’ CHRONICLE, au BOTANICAL MAGA- ZINE, à la FLORE DES SERRES, pour savoir que le Begonia Veilchii, découvert, pres de Cuzco, par le célèbre collectionneur Pearce, a fleuri, en 1867, dans les cultures de MM. Veitch, a Chelsea; que le Dr Hooker en a tracé les carac- teres еп reconnaissant l’espèce comme nouvelle et en la dédiant, à juste titre, aux patrons de M. Pearce, celui-ci ayant reçu lui-même la dédicace d’un autre Begonia. On verra, de plus, que le Begonia Veitchii se rencontre dans les Andes du Pérou, à l'altitude de 3650 à 3800 mètres, се qui rend compte de sa résistance aux basses températures et le classe parmi les espèces rustiques sous le ciel de l'Europe occidentale et surtout méditerranéenne. Ceci nous améne à la culture de la plante et des Begonias tubéreux en général. Comme chez les plantes à repos hivernal dont les tiges seules meurent tous les ans, la vie, chez eux, se concentre et sommeille dans les tubercules, attendant, pours’y réveiller, le retour de la chaleur. C'est ce qui rend très-facile la conservation de ces пп appartement; disons, en passant, que Гевресе voisine, Mimulus luteus, est бе comme légume au Pérou. La te ou de muse, Hub-ul- musk des Arabes (Abelmoschus moschatus), a plutôt l'odeur de civette. Enfin rea grandifolia des Indes- Occidentales; le muskwood d'Australie (Lurybia argophylla v. Aster argophyllus), la plus grande composée ar umbul), du Khanat de Bochara, intro- duite par la foire de Nijni-Novgorod. La vanille et la violette ont moins récolte depuis le Mexique jusqu’au Pérou = sa culture s'est introduite avec succès en diverses localités, entre autres à l'ile de la Réunion. : қ Citons quelques succédanés. Les feuilles ngrecum fragrans), de Mau- . , 1 agréable. D’après М. Gobley (Journ. de 16 122 plantes, méme dans les contrées de l'Europe où l'humidité, jointe au froid, ferait pourrir ces tubercules laissés à l'air libre, dans le sol. Le mieux, dans ces conditions, est de les relever à la fin de l'automne, de les tenir, comme on le fait pour beaucoup de bulbes, sur les tablettes ou dans du sable sec, et de ne les remettre en terre qu'au printemps. Dans le midi de la France, néanmoins, ces tubercules, laissés dans un sol bien perméable et protégés par une couche de feuilles ou de paille, peuvent résister | à des froids assez intenses, mais qui ne pénètrent pas beaucoup dans la pro- fondeur du sol Un des grands mérites des Begonia de ce groupe est de fleurir abondam- ment, incessamment, à partir de juin jusqu'aux premieres gelées. Dien que la mi-ombre leur convienne dans les pays BEGONIA VEITCHII, Ноок. FIL. . 1 ЖАТ all + an oontrairo le A soleil sous le ciel brumeux de l'Europe occidentale. Le groupement en corbeille, en massif et surtout en garniture de rocailles est la disposition qui en fait le mieux ressortir l'élégance naturelle. Ce sont alors de vraies Sazi- frages, des Perce-pierres dans le sens étymologique du mot, qui montre сош- bien la vie végétale s'implante dans les stations en apparence les plus arides. А vrai dire, pourtant, ces prétendues Mange-pierres sont très-gourmandes et demandent, pour prospérer, un humus riche et de fréquents arrosements pendant la période de leur vie active. Le rocher n’est pour elles qu'un vase dont les fissures protégent leurs fibres radiculaires, en leur servant à la fois d’écran contre la dessication et de drain contre l'excès d'humidité. J. E. P. Pharm., t. XVII), le principe odorant des zer de faham е semblable à la cou- mari a e Tonka, tandis que celui p^ la vallo À dû à la vanilline. Les feuilles de quelques autres hi- tre autres celles de Го deur de vanille. L'odeur He: e dee de nka nu ),1 ас т longtemps dans la berate 4 "ug L'odeur du mélilot differe de celle de la fève de Tonka; d’après des rches reche récentes de M. T. L. Phipson, elle est due, t 2252-2253. — E I Les Palmiers. — Histoire iconograph M. Oswald de Kerchove de eeneg D. Depuis quelques années, le public lettré montre un goût très-prononcé pour les sciences. (1) Les Palmiers, histoire iconographique a nr none, botanique, بر د‎ vec index général des noms de méme que celle du foin fraichement coupé, ou de Cale tans odoratum, ал 12061110101 et no de coumarine, principe de la et de Ton š i douce sé la violette de Parme ans ce p sped et de l'Zris florentina, Florence ou de Vérone, et encore Vhuile is beurre de palme. Cette graisse, extraite en Afrique et au Brésil par l'ébul- lition, dans l'eau, du sarcocarpe des fruits de l'Zleis guineensis, etc. : sert, еп Eu- rope, a fabriquer des davon , des bougies et des graisses забанен; "elle est ali- mentaire au Brésil. DIN. Conserv. du Musé ndastr Avril 1878. de رو وه‎ Bibliographie. Dans le but de répondre А ce besoin, les و‎ s'adressent de toutes parts aux savants pour obtenir, non pas des et synonymes des espéces емна, p пеене de Kerchove de Denterghem. — Un у nd іп-8о, orné de ыы 13, - m Saints-Péres, à Paris En dépôt, pour la Belgique, à la librairie de Одг de de “адий, 46, rue de la Madeleine, Эму "ae ger in Horto Van, Hauttearxo À 4 4 ў | м / -/ 4 2 ( Y | ^" / j EUGENIA OLEOIDES PI. & Lind. AVouv.- Grenade Ÿrre femperee . L. Stroobant del gi EUGENIA OLEOIDES, PLANCH. ET LIND. Myrtaceæ-Myrteæ. CHARACT. GENER. — Vide supra FLORE, vol. V, pl. 429, sub Jambosa. CHARACT. SPECIF. — Frutescens hete- romorpha ramulis stirpis juvenilis et adhue sterilis crebris confertis flexilibus decurvo- lineari 1 1 linearibus ornatis, ramulis stirpis adult (floriferæ) erec- tis, foliis fere Olee euro к-. obscure penninerviis supra impresso punctatis subtus pilis adpressis detersibilibus subsericeis demum gla is, racemis axillaribus folium brevioribus — adulto florifero collectionis exsiccatæ Linde- nianæ. L. Schlim, по 675. Eugenia oleoides, PLANCH. ET LINDEN in LINDEN Catal. de pl. exot., ann. 1855, p. 8, (nomen tantum). MYRTUS FOLIFOLIUS, LINDEN, Catal. de pl. exot., ann. 1853 (nomen tantum). à riLIFOLIA, LIND, Catal 1854, cum icone lithograph. stirpis juvenilis perpe- ram et arbitrarie delineatoris ludibrio floribus ornata, hic coloribus additis iterata. Le nom d’oleoides que j'ai donné jadis a cette jolie Myrtacée lui convient parfaitement quand on la considère à l'état adulte et florifère, alors que ses feuilles, par leur forme et leur consis- tance, rappellent exactement l'Olivier. — A la voir, au contraire, telle que la figure ci-contre la représente, on croi- rait plutôt avoir affaire à quelque Mela- leuca d'Australie; la vérité, c'est que le dessin, exact quant aux feuilles, impar- fait quant aux détails des fleurs, est venir naturellement que surles rameaux dela plante adulte. L'éditeur primitif de ce contre-sens n'a pas cru créer un monstre en greffant sur le corps d'un enfant les attributs d'un étre vieux. а été chargé de nous e et de magnificence, « où il symbolise l’incomparable puis- « sance d'une nature pleine de fécondité, « d'exubérance et de richesse . » Dans ces chapitres, le tableau de la distribution 124 Ша fait innocemment une chimère; et tte chose fantastique, illogique, fausse, il Га faite avec des éléments vrais, mais quil aurait fallu laisser chacun а ва place et а son moment d’évolution. N'insistons pas sur cette méprise; saisissons plutôt l’occasion qu’elle nous présente de dire, en passant, quelques mots du phénomène intéressant du di- morphisme dans la succession des feuil- changements de forme que présentent les feuilles d'une même plante, depuis l'état de cotylédon jusqu’à celui de braetée, cette diversité graduelle ou brusque des organes foliacés est un fait presque général chez les végétaux. Il est méme si commun qu'on n'en tient compte qu'au point de vue descriptif chez les plantes annuelles ou bisannuel- ` u la surprise commence, c’est -avec ceux de l’âge adulte, caractérisé par l'aptitude à fleurir. C'est ainsi que EUGENIA OLEOIDES, PLANCH. ET LIND. P Eucalyptus Globulus offre, à sa pé- riode infantile, une sorte d’état larvaire dans lequel ses feuilles opposées et sessiles lui donnent un faux air d’Hypé- ricinée ; tandis qu’a létat parfait (ou florifère), les feuilles, devenues alternes, pétiolées et courbées en faux, lui donnent un aspect de Saule ou d’Acacia à phyl- lodes. Moins tranchées, mais tres- réelles, sont les différences de feuillage chez notre Olivier cultivé, suivant que l’on considère les jets stériles partis du pied épaté de l'arbre, et les branches des rameaux formant cyme et suscep- tibles de fleurir : les premieres ont des feuilles courtes, rappelant parfois celles des pieds tout rabougris d’Oliviers qui croissent en sauvageons toujours sté- riles dans les rochers arides du Lan- guedoc (Olea Europea, forme busi- Jolia, DC.) ; les seconds ont des feuilles lancéolées, que présentent méme, en dehors des cultures, les Oliviers sup- posés sauvages de la partie chaude de la région méditerranéenne. Le recepage des Oliviers cultivés a pour effet de faire reparaitre sur les souches des jets а feuilles courtes et larges, comme 51 géographique des Palmiers est traité main de maitre, tant au point de vue Scientifique qu'au point de vue du style qui est élégant et coloré. = = © Š Б 0 8 © سا‎ B © t almologue, cette histoire est extrémement intéres- sante. ans le chapitre VIII, l'auteur fait du Palmier au poin européennes; puis, il consacre quelques pages aux botanistes qui se sont illustrés par leurs travaux sur les Pal- miers, à Alexandre de Humboldt, à F. von Martius, à Ch.-L. Blume, etc., et aux hardis voyageurs qui ont enrichi la science par leurs découvertes. Së Le chapitre ІХ renferme une exposition claire et méthodique de l'organographie, de l'anatomie et de la physiologie des Palmiers. e chapitre est terminé par quelques considérations sur la classification des Vautre, la classification de M dee land. L'auteur ne se pronone sur là valeur relative de ces deux classifications. n П se contente de dire que celle de vo Martius est encore regardée par beaucoup d’auteurs comme étant la meilleure des classifications connues. Cette classification est basée sur des caractères tirés n- florescence, des spathes, du nombre des loges de l'ovaire et du fruit, du nombre des EUGENIA OLEOIDES, PLANCH. ET LIND. ces produits directs du vieux tronc reprenaient, chacun pour son compte, le caractère infantile qu’il perdrait gra- duellement, à mesure qu’on le formerait . en haute tige, et que des ramifications successives amèneraient peu à peu l'état adulte. Un fait du même genre, mais bien plus frappant, est bien connu chez les Conifères, où le feuillage infan- Ше diffère quelquefois du tout au tout du feuillage définitif. Je vois, par exem- ple, un tronc de Pinus canariensis meurtri par la grêle, il y a 3 ans emettre, depuis lors, de ses bourrelets cleatrisés, des jets de rameaux à feuilles isolées, glauques, auxquelles succèdent, apres un ou deux ans, les feuilles ter- nées de l'arbre adulte. L'étude de ces changements, et surtout les causes Internes dont ils ne sont que l'expres- Sion, est une des plus curieuses de la morphologie végétale; elle éclaire d'un jour singulier la théorie de l'individua- lité relative de chaque phyton ou élé- ~ 125 ment de l’être complexe et collectif qui s’appelle un pied de plante ; elle pourra surtout montrer les curieux faits de parallélisme entre le polymorphisme de ces divers éléments d’une même plante et le polymorphisme qu'on pourrait appeler disjoint, entre les di- verses espèces d’un même genre ou peut-être même entre les espèces actuel- les et leurs analogues dans les temps géologiques. Sans insister davantage sur ces con- sidérations théoriques, constatons que P Eugenia oleoides présente, quant aux dimensions des feuilles aux différents âges, juste la proportion inverse de се qui se passe chez l'Olivier. Etroites sous l'état infantile, ces feuilles sont élargies à l'état adulte. J'ai vu jadis le premier état dans les serres de M. Linden, à Bruxelles, et le second état ne m'est connu que sur le sec, d’après les exem- plaires originaux, recueillis à Espiritu- Santo, dans la province d’Ocafia (Nou- graines et de la position de l'embryon dans celles-ci. La classification de M. H. Wendland repose scr La classification de von Martius com- prend 47 genres, tandis que celle de H. Wendland en comprend 109, dont gny, Blume, Spruce, Wallich, B. Seemann, Brongniart, Hooker, H. Wendland, Kurz, Scheffer, Drude, Mann, Вессагі, etc., ont considérablement augmenté le nombre des Palmiers. Aujourd'hui, en se basant sur l'Index général dressé par M. de Kerchove et qui renferme plus de 3,000 noms syno- nymiques, le nombre des espèces admises par M. Н. Wendland s'éleverait à près de 1,040. Pour sa part, ce dernier mono- par M. Н. W des especes véritables. | Le chapitre Х est consacre aux usages auxquels servent les différentes parties des Palmiers. Le chapitre XI traite de la culture des Palmiers, qui sont devenus, de notre temps, l'un des plus beaux ornements de nos serres. Enfin le chapitre XII renferme la des- cription de quarante Palmiers que repré- sentent autant de magnifiques chromoli- thographies dessinées par M. De Panne- maeker. Ces quarante Palmiers forment 126 velle-Grenade), par feu L. Schlim, alors au service de M. Linden comme intro- ducteur de plantes. Peut-être l’exemplaire de la même collection (n° 119), recueilli dans les mêmes lieux et que j’ai nommé pro- visoirement Hugenia caudata, n'est-il qu’une simple forme de la même espèce, différant du type par des feuilles plus longuement atténuées en pointe aiguë, et présentant, surle sec, des nervures secondaires assez marquées, sur un ond à pubescence soyeuse. argentée. Mais l'exemplaire, en jeunes boutons seulement, ne permet pas de trancher cette question d'identité ou de diversité spécifique. D'aprés les dates citées dans l'exposé EUGENIA OLEOIDES, PLANCH. ET LIND. synonymique, c'est en 1853 que را‎ genia oleoides a figure pour la premiere fois dans le catalogue de M. Linden; c'est еп 1854 qu'en a paru le dessin ici reproduit (avec addition de couleurs a la lithographie originale). L’arbuste buisson plein de grâce, meaux è touffus et flexibles. Il était de serre tempérée. Peut-être le découvrira- t-on encore dans les jardins botani- ques ou dans les collections d'amateurs ; mais ce qui pourrait le tirer de l'oubli, serait de le voir fleurir avec ses feuilles oléoides, justifiant ainsi, et son nom d’espece, et ses habitudes de caméléon végétal. une collection d'élite de serre froide et de serré chaude. Les uns, par deleur port, la facilité de leur culture, la vigueurde leur croissance, jouissent d'une juste popularité; les autres, plus culture moins facile, d'une soins particuliers et l'abri de serres 8. D végétal. Pour élaborer son Y abc travail, M. de Kerchove па pas seulement dû consulter l'immense littérature qui se aux Palmiers et qui constitue toute une biblio- thèque, mais il a dû encore faire une étude personnelle d’un grand nombre de faits quil a rapportés ou des objets qu'il a S les serres importantes et fait de nombreux voyages à l'étranger. Avril 1878. FRANÇOIS CRÉPIN, ; Direct. du jard. botan. de l'Etat. u pays II. Guide du botaniste en Belgique, par M. Ев. Сверім(1). étude des sciences naturelles a pris, de nos jours, un essor vrai rodi- gieux et qui fait bien augurer de ce que nous réserve l'avenir.La nature a été inter- rogée sous toutes ses faces et scrutée dans ses arcanes les plus intimes ; l'esprit de recherche a été porté à des extremes; pas de phénomènes qu essayé d'expliquer, pas de problèmes qu'on n’ait tenté de résoudre ; et, déjà, il n’est plus téméraire de dire que la mystérieuse Isis est, aujourd’hui, plus qu’à demi dévol- lée. A (1) Guide du botaniste en Belgique, par M. FR. CRÉPIN, membre de l’académie royale de Bel- e l’Impératrice, 13; un fort vol. іп-18 de з pages : 5 francs. (2) La paléontologie, par exemple, quine date; à proprement parler, que de Cuvier, dont les Recherches sur les ossements fossiles parurent de 1821 à 1824. O lath ipid — r a бейт. En RAFINESQUII OPUNTIA 2328. OPUNTIA RAFINESQUII, ENGELM. Cacteæ $ Opuntieæ, SALM-DYCK. CHARACT. GENER. — Vide supra FLORE, vol. VII, p. 73. ACT. SPECIF. — 0. (Platopuntia de es, ENG iffusa, radi rosa articulis obovatis v. suborbiculatis perviridibus ongati ulis, lvil bre bastro acuto, clavato алаған 20- 25 эон petalis 9107 12, stigmatibus 7-8, bac microsperma : a seminibus minoribus angustius marginatis ^ In arenosis е saxosis flum. Mississipi, а Ken- den. — Fe Me ш, М ы SCH nesota versus meri- tia кел ENGELM. їп Р. R. Report. ‚р. 41, tab. XI, f. 1-3, fide een ENGELM. » Synops. Cact., fide CH. LEM. i lustr. اه‎ ХУ, Miscell. e? E? (сата سم‎ xylograph.). в HORTULAN. — egi "m [бе Cat. bone SC — € one xylo Vicon, a Деге de pleine a E édit, A (1) Les і ” plante s SS каше раг le] pr Carol. re r (in WarrEns es Wi ‚рр. 51-52) а халы sis —— 4а NN s pas $ a main s i 0. Rofines esquit distinguuntur 3 species, nempe О, h “mifaq, Spitosa et Se cantha quas una hac specie artius iterum con njun us, A. Here Opuntiæ genre radice fibroso donatæ. а) Opuntia grandiflora, е, : subscandens; arti- Le groupe des Figuiers d’Inde à pé- tales larges, à rameaux comprimés en raquettes que le D" Engelmann a nommés Platopuntia, comprend un sous-groupe d'espèces à port diffus et le plus sou- eulis majuseulis, pulvillis remotis; setis — aculeis suboullie £ floris grandis ovario elongato; pet sub-10 latissimis ; stigmatibus 5 ; bacea elongata енді а. Іп regno җене وز‎ on the Bra — Forme occidentales Opuntiw Rafinesqu سو‎ іше conformant. LA Оренда سنا‎ s: S B. in Рас — Diffusa; artieulis orbiculatis ; ; patitis re or $ oM . fulvo-setosis plerisque matis ; aculeis 1-3 рне аа» albidis» v. tomis аараан pie tg additis sepe 2-3 minoribus ; ; bacca obovata ; seminibus Ee dëses marginatis pre is ы 1 etosa Var. Ë montana : Secus flumen Canadian River : var. 8 prope Albuquerque, D oror d E. et Bicer., 1. ¢., p. 43, tab. X mo 40. — Prostrata; artical obo- ته armatis ; aculeis рата “дан preci nt minoribes deflexis мере adjectis ; baeea obov clavata minibus crassis guste marginatis, Maxi idantali Zuni, in N С E O. Rafinesquii, radice bulbosa v. suberosa don 2 ti Enc in Pl. Lindh., par ENGEL i, Syn., р. — Prostr M cae adse endens, d erer cialis ' pbovato-orbiculatis екенінін ; pul- villis subremotis rufo-setosis, superioribus — armatis ; aeuleis singulis validis sæpe Reie patulis, 1-2 gracilio- ribus deflexis subinde additis ala bas tro acuminate ; petalis circiter сарат is ; bacea obovata v. clavata, ca a lato; seminibus eeh crt com- pressis, minori In loeis sterilibus River, ac texensis. m S nre eu Fans E. et Breet b. ХП, f. — xu iie d سه‎ orbiculatis ; pulvillis setas elongatas viresconti- Zeen gh pleri sque v. solum superioribus armatis uleis 2-3 Le — deleri v patentibus; floribus арин; SES us 8 ; bacea ta; seminibus majusculis subregularibus Kansas et Nebraska, in regione of the Cross Timbers, — x + : ek Oe; з J; Жеабыынға à et saxosis моне upper Guadalupe — Fi, Maio-Jan Dr ENGELMANN, vent rampant, dont 76 е est le proto type et qui doivent à circonstance d’étre appelées psi. C'est dans cette série de formes encore assez mal définies que rentrent les de pair avec leurs ainées qui, dès long- mps, avaient pris le pas. La science qui rege vomit de - prés, la Botanique, é dans une large m à esure à ce SM. épanouissement, di ses con- quétes, pour étre moins bruyantes que tant d'autres, n'en sont que plus us fécondes et ne coütent pas une larme à — La Belgique n’est pas restée en a de ce mouvement scientifique, et Gen e СУДИ, 128 variétés ou sous-espèces aujourd'hui , réunies par le Dr Engelmann sous le comme toutes les Cactées sans excep- tion, il est devenu presque spontané sur certains points de l'Europe méditer- ranéenne comme, par exemple, la mon- tagne de Cette, dans l'Hérault, et méme de l'Europe moyenne, comme dans quelques expositions chaudes du Valais et du Tyrol. Tandis que le grand Figuier d'Inde, improprement appelé de Вагһагів, a pris des apparences de plante indigène dans les contrées brû- lantes du nord de Afrique, de l'Espagne et de la Sicile, et ne supporte pas impu- nément les hivers du Languedoc et des OPUNTIA RAFINESQUII, ENGELM. parties froides de la Provence, Opuntia vulgaris peut se cultiver en plein air jusque sous le climat de Paris, à la seule condition d'étre planté dans des rocailles bien drainées et de recevoir, l'hiver, une couverture de feuilles séches. C'est ainsi que, d'aprés le témoignage de M. We- ber, il a supporté, dans le jardin bo- tanique de Dijon, pendant l'hiver de 1868-69, un froid de 15° centigr. A Montpellier, je l'ai vu déjà plusieurs fois, sans aucun abri ni protection, braver des froids de rayonnement aussi intenses, bien que moins longs; ajou- tons pour démontrer la robusticité de tempérament del'espéce,qu'elle supporte sans arrosages les sécheresses les plus ardentes du climat méridional. C'est méme sousle soleil d'été, aux heures . FR. CRÉPIN: % botaniste en Bel- gique; cette publication est le complé- рон naturel et obligé 4 rendre possède à un haut degré le secret de rendre la science egre | aimable et de la cue a nou production de notre collaborateur; nous sommes persuadé que le public ne lui sera pas moins sympathique. Nous croyons étre agréable aux lecteurs de la FLORE, en leur faisant connaitre le chapitre qui y est consacré aux, ardins botaniques, aux Musées, aux Sociétés scien- tifiques, etc., de la Belgique; on verra qu notre pays, qui ne compte que cinq millions et demi d'habitants, peut soutenir, à cer- tains ógards, et sans trop de désavantage, le parallele avec d'autres nations plus grandes par le nombre Gust. GUILMOT. Avril 1878. CULIERES. — COLLECTIONS DE PLAN VIVANTES. Nous alions, tout d’abord, passer = revue les institutions publiques qui б pour objet plus ou moins spécial l'étude | 7 1а nique ; nous nous occuperons епш په‎ des collections botaniques apparent des particuliers et des bibliothèques pu^! ques et privées. les plus chaudes du jour, que s'étalent le mieux ses fleurs d’or, dont les pétales rivalisentavec ceux des Portulaca gran- diflora, pour refléter, sur leur tissu déli- cat,les tons brillants et satinés de la soie. Plus rustique se montre encore 1'0- puntia Rafinesquii. D’après Messieurs Haage et Schmidt, celui-ci remonterait, de l'Allemagne. On s'explique cette tolérance pour le froid, en songeant que l'espèce est spontanée jusque dans le Missouri, tandis que la résistance aux fortes chaleurs est naturelle chez une plante qui se retrouve au Texas et dans le Nouveau-Mexique. À première vue, Opuntia de Rafines- que se distingue de son très-proche allié, le vulgaris, par des articles-rameaux plus grands, en général plus allongés et plutôt obovales qu'ellipsoides, moins epais, d'un vert plus franc, à surface plus. unie, c’est-à-dire moins ridée par de légers sillons transversaux. Il serait plus difficile de faire porter la compa- Hines et raides, qui se fixent, comme autant de dards invisibles, sur la main imprudente qui s'y frotte. Rien n'est variable, en effet, comme le caractere tiré de ces organes superficiels, et l'on a pu voir, dans la note synonymie ci- annexée, combien peu le D" Engelmann OPUNTIA RAFINESQUII, ENGELM. 129 leur accorde de valeur en tant que signes distinctifs d’especes. Les formes inermes, c'est-à-dire sans aiguillons, y passent par degrés insensibles aux formes à 2 ou 3 aiguillons par pulvinule de soies. A l'instar des fruits d'autres especes, les figues de l'Opuntia Rafinesquii sont données comme comestibles; on les vend méme, assure-t-on, sur le marché de New-York, où l'espèce est cultivée. C'est l’intérieur du fruit qui doit fournir aux enfants surtout, peu délicats dans leurs friandises,une pulpe visqueuse farcie de graines, et qui, si l’on en juge par le goût fade des figues d’Inde d'Afrique et surtout de Opuntia vul- garis, ne doit pas compenser le danger qu'on court de se cribler les mains de poils prurients, en enlevant l'écorce de cette baie. Soit dit en passant et sans vouloir y mettre trop de malice, c’est à peu près un sentiment de ce genre qu'on éprouve à vouloir trop éplucher les élucubrations botaniques de Rafi- nesque, l'embrouilleur par excellence dela flore des Etats-Unis, un de ces auteurs trop féconds qui préparent des tortures à ceux qui voudront s'imposer plus tard le labeur fastidieux de deviner leurs énigmes et leurs logogriphes. C'est acheter un peu cher les quelques fleurs rdues s les épines et dans les broussailles де сез fourrageurs du champ de la botanique. gc Bi P, Ca Š le. — Jardins botaniques. Les Jardins botaniques de notre pays ino au nombre de cinq : les jardins de ruxelles, de Liége, de Gand, de Louvain et d'Anvers. e premier appartient à l'État; les autres sont la propriété des communes où ils sont installés. : І. Jardin botanique de Bruxelles. — Par à richesse de ses collections, par le nom- bre et l'étend n дА ры et par le chiffre de son budget, 16 Jardin botanique de Bruxelles est le plus important du pays. L'étendue de ce Jardin, en у comprenant l'emplacement des bâtiments, est d'environ six hectares. es Comme établissement vraiment scienti- fique, ce Jardin ne date, en quelque sorte, que de 1870, année où le Gouvernement en fit l'acquisition. Auparavant, сеп était guère qu'un établissement horticole, dont les collections ne rendaient que de faibles services au publie (1). -emier Jardin botanique de Bruxelles Vl pets 119 sur l'emplacement и ia is des gouverneurs généraux des tays- Gas кетет et où se trouve actuellement la 17 130 Depuis la reprise du Jardin par l'État, l'établissement est entré dans une nou- ic ravaux ont été exécutés dans les bati- ments et Sr le jardin proprement dit. Grâce aux sacrifices que fait annuellement Bibliothéque royale. Ce premier Jardin fut celui de l’École centrale du dépar tement de la successivement ans се premie conservé un pied de Robinia res Acacia planté du temps d’Albert et d’Isabel vant de parler T ardin qui a remplacé celui de 6 А il est intéressant de oque ( ) où i кене eu le projet de „créer un vaste Cette cession heureuse, qui سو‎ si vivement la bota- nique, fut, en en е partie sen — efforts persévérants de M. B. C. Du Mort тем cteur trouvera des détails. étendus sur Phistoire de ce Jardin dan a es, publié, cette кын, par la directi аччу A данны {. Ch. Моггеп a donné ас ues détails sur l’ancien Se 1834, que dans pce Belge, t. I, 1833-1834, 164- MISCELLANÉES. l'Etat, on peut prévoir que, d'ici à un petit nombre d'années, le Jardin botanique de Bruxelles pourra étre rangé parmi les jardins les mieux organisés et les plus riches de l'Europe. es herbiers sont installés dans une vaste galerie qui sert en méme tem laboratoire et de salle d’ Ger largeur. Elle renferme un herbier général, un herbier d'Europe et un herbier 4 Belgique. L'herbier général = principalement formé de l'herbier de von Martius, dont le Gouvernement a fait acquisition. А ce ег fond sont parmi lesquelles on peut citer Galeotti, l'un des anciens directeurs du bi dire quel est le nombre exact des евресев d on peut toutefois e n'est guere еп wass de 75,000 езрёсез. C'est la partie eryptogamique quiest relativement la plus riche; cette richesse est due à l'intercala- tion, dan ns l'herbier de von Martius, des herbiers d'Eugène Coemans et de de imm minghe. t, des pour étudier l'ensemble de la flore européenne et celle de l'Orient. Quant à l'herbier de Belgique, il est знан complet que possible, esa ‘il est une, Nee dorp, Martinis . Crépin. L'installation de ces divers herbiers est commodité. Dans la salle des herbiers, se trouve une bibliothèque renfermant les ae botaniques les plus utiles à con- sult Ajoutons que la galerie des herbiers est ouverte tous les jours au public et que les amateurs peuvent y venir prendre connais- ; А VANDA BENSONI Bal. Rangoon. ' Serre chaude. : 1 586. UC dw ІЗІ 9999. VANDA BENSONI, VzrrcH кт REICHB. FIL. Orchidacez- Vandes. CHARACT. B LE — Vide supra FLORE, vol. П, Fév. 1846, pl. 2. ARACT CIF andæ келе BLUME, labelli amicala кашлар. lamina pandu rata antice EE dilatata, ho bilobo in basi. ; REICHB. Vanda Bensoni, VEITCH et REICHB. FIL. in Garden. Maes ann. 1867, fide REICHB. FIL., Xenia Orchid.., . 138. da Bensoni, BATEM. in Bot. Mag., tab. ei (icone hic iterata). Tout est dit sur la beauté des Vanda, ces Orchidées asiatiques dont les feuil- les étroites et raides s’étalent sur deux rangs alternes le long de tiges cylin- driques, et dont les hampes, simples ou rameuses, portent des fleurs bizarres qu'on dirait modelées en cire. Le Vanda Bensoni wajoutera qu'une variante assez légere aux types déjà connus de ce genre, notamment au groupe d'es- peces que notre ami, M. Reichenbach, fils, appelle, avec er les Zwvanda, с 'est-à-dir re les а par excellence, exemple Vanda gen e Reichb.. (V. Roxburghii, Rob. Br.), Vanda insignis, Blume, Vanda tricolor, bi- color, etc. C'est au Vanda concolor de Blume, espéce chinoise, ү le profes- seur Reichenbach compare . Ben- soni, moins, sans doute, дбн {е1 détail que pour l'affinité générale. Pour le coloris des fleurs, par exemple, le V. sance des nombreuses publications pério- diques que recoit l'établisse qui, pro seront د‎ раг дев "meubles appro- priés à ce genre de collect cette méme salle, te exposée une рый. dolleotion de ون‎ végétale destinée truction élève écoles: appelée à prendre une grande extension, | elle sera ре pour occuper, plus tard, une salle spéci Les екі көтен де bois, de produits végé- taux et la шайігге балан sont encore renfermées da eubles ке et dans des caisses; ei seront, par 1 Suite, exposées dans des armoires vitrées placées dans la salle du Dóme. Š Serre monumentale aux Fougères et une grande serre chaude, destinée à la culture des plantes aquati- ques. Le nombre des espèces cultivées dans les serres n'est peut-ó étre pas aussi élevé qu’on pou urrait s’y atten а mais il est rapport du ainsi que sous le rapport de 1а tanique de Bruxelles u E Orchidées niii eed autres collections méritent d'étre visitées. ans le jardin proprement dit, se trou- vent des écoles de botanique, de floricul- ture, de pharmacie, de culture maraichère etde grande culture. L'arboretum et le tum sont constitués par les arbres et les arbustes plantés le long des vies dans les pelouses et dans les massifs. En 5, un nouveau mode d tage a été introduit dans le Jardin. Les plantes herbacées, les arbres et les ut sont коч d'une étiquette deux comparti Le compartimentsupėrieur porte ê o ordinaires, tandis 132 Bensoni, loin de ressembler au V. con- color, mériterait plutôt l'épithete de dis- color, à cause du contraste frappant entre la teinte blanche des parties dor- ales des pièces du périanthe et les bariolures de la face interne de cinq de ces pièces, tranchant elles-mêmes avec le violet tendre du labelle. J’avouerai même que, au point de vue esthétique, je trouve un peu trop heurté ce conflit de couleurs disparates et que cette parure d'arlequin, adaptée sans doute à quelque rapport inconnu entre la plante et les insectes appelés à la visiter, me rappelle un peu trop les toilettes tapageuses qu'étalent, en dépit du bon ` goüt, les plus mondaines des filles d'Eve. Mais c'est là, peut-étre, affaire VANDA BENSONI, VEITCH ET REICHB. FIL. de goüt personnel, et pour les collection- neurs de tout genre, le bizarre a souvent autant de titres que le beau pur et simple à s'étaler au premier plan dans un tableau de leurs richesses vraies ou conventionnelles Originaire de Rangoon, dans la Bir- manie anglaise, le Vanda Bensoni porte le nom du major Benson, quila le premier découvert et introduit en Angleterre. Il a fleuri pour la première fois chez MM. James Veitch et fils, de Chelsea, еп 1866. Comme toutes les Orchidées de ce groupe, il va sans dire qu'elle appartient à la serre chaude et demande de fréquents bassinages pen- dant sa période de végétation et de floraison. Jj. B P, que, sur le compartiment inférieur, - peinte en blane, sur fond vert ou une ыы où l'aire де RET шм T Š Гевресе est marquée plus, dans l’école de botanique, chaque famille est pourvue d'une étiquette avec planisphère sur laquelle l'aire générale de la wee est mar uée au carmin. L Re aux n on queis et même aux gens du peuple mence-t-il à être adopté dans d’ Аялы т tant botaniques que zoologiques. Afin de faire rendre au Jardin botanique tous les services qu’on est en droit d’en _ attendre, la direction de (ақы йан se e 57 faire donner des conférences es {ор г les diverses branches de la з! et Ж Vhorticulture. Jardin e vue des collections, le Шы. езі divisé en cing вес- = Ф tions : 1° Plantes ар де pleine 1егге; 2° Plantes vivantes de serre ; 3° Herbiers; 49 Végétaux foss iles 59 Carpologie, matière médicale et еце, prépara- tions anatomiques Le personnel se compose d un directeur, , dont l'un remplit peinture des étiquettes, culture, d'un sous-chef de culture, de trois surveillants et d’un concierge. Une ving- sont occupés dans Depuis que l'Etat est devenu pe du Jardin, la ios. а été successi- vement confiée a M. mer, Gren егуа- teur ee горі гота d directour KS II. Jardin botanique de Liége qui est une a été fondé en 1819. La ville céda, pou qute destination, le jardin particulier des — (1) Les éléments ve o article ont été р palement puisés a Notice sur le 7۷ otanique de Liége е "y sur = collections qui 7 rattachent, que M. Alphonse Le Roy a ри er dans le compte سه خرن‎ fêtes jubilaires de l'Université de Liége (18671 Lp : NULL d PE we, " at ^ LATHYRUS -.GRANDIFLORUS Sims. Rustique . 2330. LATHYRUS TINGITANUS, 1. жшн 5 s.‏ وه dorso com] la- reve ve are obtegentem expanso; cotyledones crassæ ; име inflexa. * Herbe nunc humiles, nunc сре cirrhorum scandentes. Folia pinnata, petiolo nune in cirrhum ۴ Ian desinente rarissime foliolo terminato ne dilatato phyllodineo, foliolis minute ; bracteolæ nu x Species ab auctoribus cM е ad 170, ab Ке enumerate 61, America australi crescentes, nonnullæ іп orbe vetere diu cultæ Lathyrus, L., Gen., n° 872. — DC., Prodr., II, 369. — Warpers, Repertor., 1,718; 11, 886; 03; IV, — бжатм., , tab. 152. — WEBB, Ph hytogr. Canar., tab. 65D (stylo false depicto). — BROT. Phytogr. lusit., tab. plant. Gall. rar., tab. 32. — JACQ., Т Mort. "Vindob. , tab. 46et86 — SIBTH. . grec., tab. 689 From 693 ad 698. — Vis., Fl. dalm., tab. 47. — FENZL i Ж Se 2. — LEDEB ‚ Icon. FL ross., tab. 53. ACQUEM., Voy , tab. 53. — Hook. on. pl., tab. 72. — Beds in те Fi. brasil. Rit.. 112, 30. Mag ab. 60, 100, lil, lis, 253, 1938, 3123, 3087) 3996. Bot. Reg 1144, 1388. — SWEET, pees Fi. Gard., tab 194 et 236, et ser. 2, tab. 37 Sect. Clymenum, DC., Prodr., 11, 375, species paucas ie inchidit vexillo intus bicalloso, f. ee um керы кыш 1 petiolo sspe olim Piso adscriptas, stylo omnino Zathyro conformes Orobus, L. Gen. ‚87 ағыт Prodr., П, o 1V,531.— (TN Fou. M tabs l in Ann. Mus. paris., II, tab. 10а4 12. — arcs, Hort. Cels., tab. 94. — REICHENB., PI. erit., 959 бівтн., Fl. grec., tab. 690 ad 692, ACQ., Fi. austr., tab. 39. — LEDEB., Icon. L. ross., tab. 483 ad 485 Bot. Mag., tab. 521, 675, 2261, 2345, 2796, 2937, 3117. — SWEET, Brit. Fl. 4., . 22, et ser. 2, tab. 28, 115 198, 302, ab auctoribus pluribus pro g proprio foliis non cirrhiferis distincto censetur. M lius а С! ег е{ SOA , A. В aliisque melius pro sectione Lathyri habendus videtur. Platystylis, Sweer, Brit. Fl. Gard.,tab. 239, est кү Spon و‎ C. KocH, seu Orobus cyane STEV., a genere nequaquam distin- u =e ы [EY Pflanz. Gat- тд et телі rus Nissolia ` L., non nisi M phyllodineo [риле efoliolato distin- enda. Astrophia, Nutt. in Torr. et Gray, Fl. Am., 1, 278; ibid. ab 0 legumine Jatiors jésuites. Ce fut le professeur Gaede qui | dirigea la première appropriation du terrain, Plus tard, le directeur qui su céda à Gaede, c’est-a- in Ch. Шо ayant reconnu l'insuffisance de ce jardin, conçut l’idée de le déplacer. Les actives démarches de Ch. Morren aboutirent en 1840; dès 1841, on commença l'appro- priation d'un nouveau Jardin: botanique 3 Е | = de | dans une see de terre бөз віх hectares, située ап Bas-Laveu, 4 la de la colline de Saint-Gilles. rl ‘plans et 8 134 distincta, ad Orobum refertur ab A. Gray in UCKL. et Coop., Nat. Hist. Wash., 54, tab. 6. Alefeld in Bonplandia, 1861, 126 et 139, genera Linnæana Pisum, Lathyrum et Orobum cum Zente in tribum vertit in subtribus 3 sequente modo divisam 1. Pisose. Genus : Pisum, sp. 2. ; 8 Genera : Clymenum, sp. 4; Graphiosa, sp. 1; Lens, sp. 6; Aphaca, sp. 2; Orobus, sp. 33. . Lathyrose. Genera : Lastila, sp. 1; Navi- dura, sp. 1; Cicercula, sp. 2; Lathyrus, sp. \7 G. BenTH. et J. D. HOOK., Gen., pl., І, pp. 526-527. gioribus, 1-3-floris, floribus remotis; calycinis latis, acutis, tubo brevioribus; stylo C'est par suite d'une erreur mani- feste que la planche ci-contre a recu, Sans notre contróle, l'inseription de Lathyrus grandiflorus. Ce dernier, parfaitement représenté sur la plan- che 1938 du BOTANICAL MAGAZINE, est une plante vivace et tracante carene et des ailes. Sauvage en Sicile ou le franciscain Cupani l'avait décou- vert vers la fin du XVI* siecle, il se | LATHYRUS TINGITANUS, L. complanato, apice spathulatim dilatato, fere calvo; leguminibus elongatis, angustis, reticu- atis, subtorulosis, 6-spermis, seminibus com- planato-subrotundis truncatis fusco-nigris, hilo lineari elongato. EBB, Phytogr. canariens., sect. 2, p. 113. Lathyrus tingitanus, L., Sp. pi. II, p. 1032. Q., Hort. Vindob., tab. 45. — CURTIS, ., tab. 100. — Desr., Fl. atlant., Il, p. 160. — LINDL. in Bot. Reg., tab , — Moris, F1. a ae .— Phytogr. canar., U, p. 112.— VILMORIN, Les fleurs de pleine terre, Зе édit., pp. 437-438. Lathyrus tingitanus, siliquis Orobi, flore amplo ruberrimo, Moris, Hist., Il, p. 55, (ann. 1672). LATHYRUS LATIFOLIUS, SALZM. in herb. (non L.). Lathyrus tingitanus, L. lusitanicus et L. maximus, Hort. monspel., ann, 1877. retrouve dans Гапсїеп royaume de Naples et sur divers points de la Grece: c’est donc une espéce presque orientale. Le Lathyrus tingitanus, au contraire, qu’on peut aisément reconnaitre dans la figure de la Fiore, est une plante annuelle à rameaux largement ailés, à folioles moins ondulées sur les bords, à fleurs plus petites, rappelant assez celles des pois et dont les larges stipules, parfois dentées à la base, dépassent de beaucoup par les dimensions les mêmes organes vus chez le Lathyrus grandi- Jrorus. D'ailleurs, par son aire geogra- locaux. Tel qu'il existe, cependant, ce Jar- din est fort remarquable et mérite d'étre visité. Disposé en pare anglais, le jardin pro- prement dit renferme des écoles 4 botanique, de pharmacie, de tloriculture, de culture maraichére, d'agriculture et de pomologie, un arboretum, un pinetum et un estivarium. partie construite des serres se les plantes grasses et d’une serre pour | Orchidées Eeer Les sollections les plus importantes Sont celles des À Р ќе Palmiers, des Bromé- liacées, des Fougéres et des Aroidees. uant aux autres collections : herbiers, fruits, bois, ete., qui, d’après le plan conçu h. Morren, devaient être installées au Jardin botanique, elles se trouvent ай Musée de l'Université. : Le personnel du Jardin botanique ٥ о { ел шеше سي e‏ sité, d'un jardin n ch Түз concierge. Les cultures occupent six Ја diniers et ouvriers. dit Depuis 1819, les directeurs du Ja Et ont été: H.-M. Gaede (1819-1834), # Моггеп (1835-1858), М. Еа. More (1858-1878). De 1825 à 1834, К. Согон а été directeur-adjoint. Les jardiniers ё LATHYRUS TINGITANUS, L. phique, ane espece est occidentale | dans la partie la plus chaude du bassin | méditerranéen, s'étendant depuis la | Sardaigne jusqu' aux iles Canaries par l'Algérie, le Maroc et l'Espagne méri- dionale. Par ses affinités générales, се Lathyrus à fleurs inodores se rapproche du Lathyrus odoratus ou Pois de sen- | teur. Ce dernier, dont l'art horticole а tiré tant de variétés, fut introduit, vers e la ui l'a décrit le premier en 1680, en joe recu les graines directement de Tanger par les soins d'un amateur de botanique nommé Alexandre Balam. Plus tard, il l'avait eu encore, sans dire d’où, par un de ses amis, Robert Spottswood, chirur- | | | | | 135 gien et apothicaire, à une époque où les médecins ne dédaignaient pas l’étude des plantes. Depuis lors, la Gesse de Tanger est restée l’hôte fréquent des jardins botaniques et même des cultures d’amateur, bien que sa qualité de plante annuelle Гу rende moins durable et moins permanente qu elle ne le serait a l'état vivace. Nous l'avons vue dans beaucoup d'herbiers et de diverses loca- lités. Signalons, entre autres, celle de Staoueli, prés d'Alger, ой notre ami Durando l'a recueillie. L'herbier Salz- mann, à la faculté des sciences de Montpellier, en renferme, sous le nom de latifolius, апе forme à feuilles assez étroites etn»rveuses, recueillie à Tanger même, in arvis, et qui doit être le type sauvage de l'espèce. Ces exemplaires étaient en fleur au mois de juin. Sur une de leurs grappes, il y a quatre fleurs au lieu de deux ou trois. - due aux actives démarches de Ch. Hulthem. Bernard Coppens, professeur de botanique, aidé de Mussche, le premier l'organi- % де botanique et de l'installation des serres Les premiéres serr ев, construites au Siécle dernier, furent démolies et rem- placées. rs de la meret des Ecoles centrales, en 1804, le Jar n botanique cr Je Sie d’être ae à son to s Van Hulthem parvint 4 en fins olden! la propriété a la ville. м Т pour се Jardin, la notice que tit M. H.- ulle a publiée, en 1871, sous le itre і que de l'Université de une Université fut créée à l’université, Cassel (1817), 1821), Van Breda (1822) et J. Kickx (1835-1864) devinrent successivement di- recteurs du Jardin botanique. Le directeur actuel est M. J.-J. Kickx E еже оп وني‎ toutes les serres; n 1860, l’école de botanique et celle de eue furent transférées dans un terrain que la ville avait cédé au Jardin struisit la serre-aquarium, dans laqueile, chaque année, le public peut admirer la Victoria. Tel qu'il est actuellemont, le Jardin superficie d'environ deux Ses serres sont au nombre de six : une rande serre N мае ; petite serre froide; petite serre chaude, renfermant les په کې‎ les plan- tes officinales, ete. ; une serre à rchidées avec aquarium pour la culture des plantes se Ka de 1а 136 MISCELLANÉES. aquatiques. Il y a, en outre, une grande orangerie Les collections Rag pr de plantes de serres sont с Palmiers, des tions élémentaires destinées à l'enseigne- ment, un herbier de la province et un petit herbier général formé de plantes = par Galeotti et quelques autres vo l'établissement. ве 1а pe terre occupent sept jardiniers et ouvrie la fondation du Jardin, les‏ و var ple en chef ont été : Mussche,‏ Donckelaar, morten 1858,‏ ‚ HJ. хар Hulle (1858-1878). VI. Jardin botanique de Louvain(!), — ме Jardin botanique n 1738. L suivante et eut pour son premier directeur le Аден de botanique A.-D. Sassenus. Lo a réorganisation ‘de l'enseigne- ment че ат еп L ASH 7, le Gouverne- celle-ci, d'une serre carrée ыы une We collection de (1) М. Ch. Baguet a bien voulu nous fournir ne sur le Jardin botanique de vain Palmiers, d'une serre chaude bâtie en 1839 et d'une petite serreà multiplication, construite en L'école de botanique, qui occupe le centre du jardin, renferme environ 5,000 евресев. Les principales collections de ree de serre sont celles des Palmiers, des lors de a suppression de l'Université de l'État à Louvain, le Gouvernement, tout en conservant la propriété du Jardin, en céda la jouissance à la ville, et celle-ci mit l'établissement à la disposition de l’Université catholique pour l’enseigement de la bota nique De 1839 à 1849, M. Martens, professeur à l'Université, fut le directeur du Jardin. Pendant sa direction, Martens enrichit les collections de plantes vivantes d'un grand nombre d'espéce Actuellement, la direction est rempisefe seil de professeur de botanique de l'Université, M ns Depuis 1820, les jardiniers en chef ont successivement été: A. Donckelaar (1820- 35), H. Donckelaar (1835-1847), © Sterckmans (1847-1870) et M. Jean Giele 1870-1878). Malgré un budget vraiment dérisoire et un nombre d'ouvriers insuffisant, le jardi- = énergie, a i très-bon état et à enrichir les collections de plantes vi V. Jardin үк RE d'Anvers (1). — Le Jardin botanique d'Anvers n'était, au siècle quelques années. En 1804, l'École centrale M. H. Van Heurck s'est empressé de no fournir les ne sur le Jardin ee Ange vor Je 49 a hath & pict غه‎ not" He › " ;» Ai FLEXUOSA Ruiz & Pavon. CALCEOLARIA > Perou Serre froide. CALCEOLARIA FLEXUOSA, Rum кт Pav. Scrophulariaceæ § Antirrhinideæ-Calceolarieæ, Benth. CHARACT. GENER. — Vide supra FLORE, vol. III, pl. 250. ET SPECIF. — « C. окаса § Flexuosæ), fruticosa villosa, ramis flexuosi foliis ovat oe enatis basi cordatis supra asperis subtus venosis, panicula corym سو‎ villosi laciniis obtusiusculis (in icone Bo ag. acu utiusculis et descriptione Hooke- extu velutinis), corollæ concoloris labio superiore ara breviore, inferiore obo- riana Мерген Wéini Án basi Tae Maga con- ad me piii olaria pir ҒЫ peruv. САИ, 1 a -17, "tab. 96, “fig. و‎ teste L. MORREN pessima, nobis ignota). -- н. іп DC. Prodr., X, р. 216. — t. — Za: Fl. Garden, 850 — Ноок. in Bot. Mag., 3me sér., dt. "XY [m - 1859), tab. 5154. Assez uniforme par les caractères des fleurs, le genre Calcéolaire, qui compte plus de 130 espéces, est, au contraire, tres-varié de port et de carac- teres végétatifs. A cóté d'herbes à texture délicate, telles que les Cal- ceolaria chelidonioides et pinnata, s'y trouvent des formes sous-ligneuses, parfois méme les deux états herbacé et suffrutescent pouvant se présenter chez la méme espèce. Très-divers, également, y sont les types de feuillage : ici ee а la facon des Scabieuses, là t de et très-étroit à la manière ie Romarin, ailleurs dilaté en large limbe et retréci en pétiole ailé ou auriculé; parfois, enfin, rappelant, par sa forme et sa dentelure, les Lamium, les а nelles et autres Labiées /amioides. Ces dans ce dernier groupe кеі керейт que rentre le Calceolaria flexuosa. ne faut pas demander а ce sous- du département des Deux-Nèthes ayant Le nombre des espéces cultivées dans l'école | de botanique et dans les serres 3, nomin botanique de l’École de médecine. A partir Depuis la nation de M. H. Van de cette époque, ce derni ardin com- | Heurck à la direction de SCH établissement, menca à prendre une certaine importance; | des améliorations notables ont eu lieu et vers 1825, il avait l'étendue qu'il présente | d'autres les suivront trés-prochainement. aujourd'hui et qui est d'un hectare eau direct a fait replanter Ce Jardin posséde deux orangeries, une | l’école de botanique et Га enrichie de serre à Palmiers, une serre tempérée et | nouvelles espèces; il а organisé un mu une serre chaude. de botanique médico-commerciale qui est e qui est placée au centre du | visité, chaque jour, par de no breux jardin, sert principalement d’auditoire | amateurs; il a aussi obtenu la erae our le cours de botanique, qui est donné | que de nouvelles serres seraient cons par le directeur de l'établissement. Ce | tes, ainsi que de nouvelles salles pour le bátiment doit des démoli pour arts = | | classées suivant l'ordre adopté dans le Prodromus de De Candolle. professeur, d deux jardiniers кари et d’un apprenti-jardi- е premier directeur du jardin fut le 18 138: arbuste buissonnant, а ramuscules һег- bacés, la singulière bigarrure decouleurs qui fait des fleurs de Calcéolaires d’amateur une mosaïque vivante : ici, les corolles, d’un jaune uniforme, ne produisent d’effet que par leur masse; la plante elle-même, dans son ensemble, est plutôt propre à former corbeille dans un grand parterre qu’à fixer l'attention en exemplaires isolés. Il lui faut racheter par la profusion de ses grandes panicules dorées, ce qui manque en élégance aux formes vulgaires de ses tiges flexueuses et de ses feuilles d'Ortie А peine connue par de courtes descriptions et par une trés-imparfaite figure de la FLORE DU РЕког, la Calcéo- laire en question fut introduite de CALCEOLARIA FLEXUOSA, Ruiz кт Pav. graines chez MM. Veitch fils, d'Exeter, par leur collectionneur, M. William Lobb, qui la retrouva prés d'Andaylis, au Pérou, а l'altitude de 2,438 mètres. Ruiz et Pavon l'avaient découverte, il y a pres d'un siecle, aux précipices. de Canta, dans la méme region. C'est vers 1849 qu'elle a 8 fleurir en premier lieu chez MM. Veitch. La distribution géographique des Calcéolaires est des plus intéressantes. L’aire principale du genre est dans les Andes de l'Equateur, du Pérou, de la Bolivie et du Chili; mais elle s'étend, par quelques espéces, dans la Nouvelle- Grenade et le Mexique vers le nord, et jusqu'aux régions magellaniques, les Malouines comprises, vers le sud. L« faitle plus curieux dans cette distri- par M. Aear, militaire retraite. Le directeur actuel, ainsi que nous l'avons déjà dit, езі M. Н. Va Heurck. $ 2. — Musées. Les musées dans lesquels sont conser- vées des collections botaniques so ] Musée royal d'histoire naturelle, le Musée Van Heurck, à An I. Musée royal d'histoire naturelle de -- usée royal d'histoire - Dupont, nommé 868, la réorganisation du а marché à très-grands pas et qu'au mois de juillet 1875, lors dela réouver- ture des galeries, le public a pu se con- vaincre que l'établissement était désormais digne d'étre classé au premier rang. nce des serv directeur concut, en 1871, l'idée de creer, usée, une section de paléontologie Gouver- que nous avons été occupé à la détermi- nation еі au classement de la collection Coemans, nous fimes de nombreuses recherches dans les divers terrains géolo- collection primitive fut presque triplée. a collection des plantes fossiles, fut livrée au public au mois de juillet 1875, est installée dans une vaste galerie du Musée, où les espèces sont rangées dans le double ordre stratigraphique et taxinomique. х La flore houillére occupe le premier rang; elle est représentée par un nombre trés-considérable de pieces intéressantes et souvent fort belles. Elle renferme non- seulement toutes les espèces déjà connues. CALCEOLARIA FLEXUOSA, Ruiz кт Pav. bution est la présence, à la Nouvelle- Zélande, du Calceolaria Sinclairii, type tràs- voisin, parait-il, alceolaria punctata du Chili, qui fait partie de la section Jovellana. C'est un des exem- ples des rapports bien constatés entre la flore Néo-Zélandaise et la flore de l'Amérique méridionale, considérées Pune et l’autre comme confinant à la flore antarctique, flore dont les élé- ments, Md uen e insulaires, sont séparé d'immenses étendues de mer, tandis ue la flore arctique doit son caractère d'extrême uniformité à la continuité des masses terrestres que lui fournissent à la fois les deux continents. Le Calceolaria flexuosa appartient, du reste, au principal centre géogra- 139 phique de son genre, et bien que natif de la zone tempérée de la cordillère péruvienne, il ne supporterait pas les hivers de l'Europe moyenne. C'est donc une plante à rentrer en serre froide "hiver, à sortir, au contraire, en plein air durant l'été, période à partir de laquelle sa floraison se prolonge jus- qu'aux mois d'automne. Vers la fin de septembre, on en fait, sur couche chaude et sous chássis, des boutures qui pren- nent facilement racine, mais qu'il faut préserver des pucerons, en hiver et au printemps, au moyen de fumigations de tabac. Ces boutures se font avec les ra- muscules qui n'ont pas fleuri, mais dont la base est déjà plus ou moins lignifiée. — en Belgique, mais encore des types nou- veaux et dont plusieurs sont inédits. La flore du terrain dévonien est repré- sentée par une série extrémement remar- blissement de plusieurs espéces nouvelles pour la science La collection De, м de Nipadites recueillis aux environs de Bruxelles est d’une tres-grande ЖЕ ее. Се qui distingue la collection de plantes fossiles du Musée, comme toutes celles de le placement, à la tête de chaque groupe de végétaux fossiles, de vignettes repré- sentant les types restaurés des principales espèces fossiles І. Musée Van Heurck (D. — M. Henri ar seuls efforts 8 sources patie culières, à former un наве botanique que pourraient (1) Voir : Rapport 6 М. Gustave Planchon sur PS a à Anve le Muss ues de М. Hen 870. iques rCk, par A. м. Anvers, 1 lui envier er des زان و‎ eae r fut modestement commencé vers 1860 | ar une collection de pre de Belgique, à me Ven est venu ве joindre le grand herbier de Sieber. Les relations que M. Van Saa établit avec les Jardins les botanistes en enrichir l'herbier général. Celui-ci compte actuellement 65,000 a 70, евресев, représentées par plus de 200,000 échan- tillons М. Van Heurck, voulant donner а ses Та, une plus grande valeur scientifi- que, s’est entendu avec Müller, d'Argovie. a SE rm les espèces de herbier faisant comparer Gg ciavec les бер du Prodiit con- servés dans l’herbier de М. De Candolle. Déjà M. Müller a rapproché et authentiqué un trés-grand nombre d’espéces. avant phytographe et M. Van Heurck publient, dans un recueil intitul botanice et descriptiones plantarum nova- rum herbarii Van Heurckiani, les espèces inédites de l'herbier d'Anvers. Deux fasci- cules de ce recueil ont paru (1870 et 1871). „= quoique trés-considérable, par suite d’une installation des өні s ingénieuses, qu'une salle relativement gen жын че e de long sur 455 де ge renferme, еп 140. collections de produits végétaux, de bois, de fruits et de graines, un droguier remar- quable (1) et une collection de Diatomées se composant d’environ 7,500 tubes ou préparations. M. Van Heurck, qui s'est occupé avec succès des perfectionnements du possède une collection d'instruments d'opti- r mérite et de fort belles collections de préparations microscopi- ques. Le possesseur de ce Musée a voulu faire profiter le public des richesses scientifiques qu il a réunies avec tant de sacrifices et de Soins, en permettant aux savants et aux amateurs m venir étudier librement dans ses collections. ge de д арыл = Liége. — i i е l'Univer- т е, etc.; de tions d'anatomie Үкам}, de tératologie, de pathologie et de paléontologie végétale. Les collections de botanique ont été Ch. Morren en 1836; . Ed. Morren, aujourd hui 1 مان‎ de cette partie du Musée beaucoup enrichi ces diverses collections. Celles-ci sont principalement destinées à l’enseignement. i collectionis de plantes кеа, qui Уан de. s'enrichir de l'herbier de ni Le co conservateur du —-— кызыша de l'Université est M. А. per ner ici la P l'Université. Cette collection a été com- (1) Ce droguier et la peer bale d duit pA atalogués M Rime e MISCELLANÉES. mencée par Sauveur et Courtois; elle renferme la plupart des types figurés par le premier dans son atlas de plantes du terrain houiller de Belgique Musée de l'École des mines de Mons. — Le Musée de l'École des mines de Mons renferme une collection d'em- preintes végétales recueillies principale- ment dans les charbonnages du Couchant de Mons. Ajoutons qu'il existe au musée de la ville de Mons une collection d'em- preintes végétales provenant des mêmes charbonnages. V. Must нечие iel de Melle lez- La d'éducation de Melle, dirigée par pem тыкы; possède un Musée véritablement remarquable et très- large place. La créatio est due à M. Bernardin, doa l'activité ne se ralentit pas un seul instant et qui est toujours à 1 ‘affut des nouvelles applications nombreuses et utiles publications, parvenu, par les relations vs ‘il entretient sur presque tous les points du globe, à réunir une collection d'une très-grande richesse $3. — Collections botaniques particulières. I. Herbiers. — А part Vherbier de M. Van HE dont il a été question précédemment, il n'existe pas еп Belgique, chez les particuliers, de grands herbiers cunan M ickx, à Gand, conserve un гі E herbier oo forte par 8 ёге. М.М п, possede ип ёге apes composé un Lus d ue important et qu'il enrichit chaque jour. Les à Jésuites, à Namur, conservent herbier u professeur Bellyne ck. M. me : Bruxelles, a formé un herbier موي‎ qi sert de base à ses études générales sur x famille des Fougères. Enfin, M. Bague à Louvain, a composé un herbier ; — remarquable par les nombreuse PLATYCODON GRANDIFLORUM DC. 3 Ar b етте w Рав{ igne 141 2332. PLATYCODON GRANDIFLORUM, Arru. DC. Campanulacee. HARACT.GENER — Calyx tubo obconico vel turbinato cum er 1 connato, limbo supero quinquetido. Corolla summo calvcis ubo in- erta, maxima, infundibuliformis, apice quin- queloba. Stamina 5, cum cor olla inserta filamentis basi latioribus anthe erisque liberi Ё Ovarium inferum, quinqueloculare, loculis lobis calycinis alternis. Ovula in placentis e a CH 2" nalibus, soli- tariis, peduncu دال‎ » ENDLICH. LATYCODON, ALPH а mpan., 125, Fe вр. 9 (monente auct. iem — ENDL., en. "d o 7. — ALPH. DC. in DC. Prodr., Campanule < Quzum, — Jacq. — ГАМК. — AIT. — Sims Wahlenbergie sp. SCHRAD. — Fiscu. Campanule sect., Codoniæ spec., SPRENGEL. CHARACT. SPECIF. — Herba glaberrima, glaucescens, caulibus strictis erectis superne parce ramosis, foliis lanceolatis acutis serratis subtus floribus ‘amor solitariis longe pedicellatis мра saturate et nitide violaceo-ceruleis, alabastris obconicis. е жаратар ALP хт., Magaz., ХІ eg SWEET, 5 ut. И, ah, 208, fid. PRITZ Campanula er ar ee GMELIN, Sibir., IH, p. 153, t b. 2 NULA GRANDIFLORA, a سے‎ glabris, ete. 8. JACQ. Vind. 140. Bot. Mag., tab 19е fascic., tab. fide ALP Ps MORIN, Les uote de pleine terre, 3e édit. T p. CAMPANULA GENTIANOIDES, LAMK., Dict., р. 781, fide Атрн. DC. ENBERGIA GRANDIFLORA, SCHRAD., Cat. дегі; Gott., 1814. Pareil aux Campanules par la corolle, mais séparé de ce genre par le mode de déhiscence de ses capsules, le type Platycodon n'a longtemps compris que l'espéce ici figurée, savoir le Campanula grandiflora de Jacquin et des auteurs u cycle linnéen. Aujourd'hui, l'on en connait une autre евресе, le Platycodon autumnale de Decaisne (in Revue hortic., ann. 1858, p. 947), plante de Chine dont une бше a corolle blanche et double a été figurée en vignette dans la FLoRE comme une simple variéte du Platycodon grandiflorum. L’espece chinoise se distingue du Platycodon primitif par ses tiges plus ramifiées, petites , évasées, apparaissant d’août en septembre sous le climat de Paris, tandis que le grandiflorum y fleurit déjà de juin en aout. Ce dernier, originaire de la Daourie et déjà signalé dans la FLORE DE SIBERIE, de Gmelin, est une espèce trés-ancienne dans les formes critiques de notre flore et par le grand nombre d'échantillons de chaque espéce provenant d’ —— a différentes. Il. Végétaux fossil wal- que, professeur de ЖС а l'Université de Liége, a formé une collection de plantes fossiles, parmi lesquelles se trouvent les types authentiques de la curieuse flore des marnes heersiennes, décrite par MM. G. de Saporta et A.-F. Marion (1). M. le comte Georges de Looz-Corswarem, à (1) nad sur l'état de la жұбан à l'époque des marnes heersiennes de Gelinden 142 jardins botaniques. Figuré par Jacquin, en 1776, d’apres des exemplaires vivants du oe de Vienne, il était introduit en eurs, bleu intense et comme verni, sont surtout étranges à l’état de bouton, leur forme rappelant alors une sorte de ballon renversé, d’où le nom de fleur-ballon qu'on leur a parfois donné en Angle- terre. Sur la foi d’un exemplaire de l’herbier de Jussieu, M. Alphonse De Candolle a indiqué jadis, sous toutes réserves, la possibilité que cette espèce ait été re- cueillie spontanée à Za Cava, dans l'an- cien royaume de Naples. Mais ce fait a probablement été reconnu inexact; car la plante ne figure pas entre les types à aires disjointes de la géographie botanique du même auteur, et l’on com- prendrait mal qu'une relation pût être PLATYCODON GRANDIFLORUM, Atpx. DC. établie de notre temps, entre l'Italie méridionale et la Sibérie, par une plante herbacée qui ne se retrouverait pas sporadiquement dans les stations inter- médiaires. En sa qualité de plante sibérienne, le Platycodon grandiflorum (ou gran- diflorus ?) est parfaitement rustique sous le climat de l'Europe moyenne et, à plus forte raison, méridionale. Ce qu'il redoute, c’est moins le froid que l'humidité, ses racines charnues et L'hiver, du reste, est pour la plante la période de repos pendant laquelle il faut cesser de l'arroser. On peut le multiplier soit de graines semées d'avril en juillet en terrines ou en pépinière, assez clair pour éviter, si possible, le repiquage, soit de boutures de racines faites au printemps. J. Liége, possède également une collection de plantes fossiles, daus laquelle se trouve une admirable série d'empreintes des marnes heersiennes (1). 4. — Sociétés scientifiques. Parmi les Sociétés scientifiques qui s’occupent plus ou moins spécialement de botanique, on peut citer : la Société royale de botanique, l'Académie royale, 1а Société royale Linnéenne de Bruxelles, la Fédération des Sociétés d'horticulture, la Société phytographique et microgra- le Cercle des jeunes botanistes et la Société des sciences, arts et lettres du Hainaut. ciété royale de botanique de Belgi- que. — La Société royale de botanique de Belgique à été fondée le 1** juin 1862. Dès ба premiére année, elle comptait 117 membres effectifs. Le nombre de ses membres s'est accru d'année en année; aujourd'hui, il est d'environ 200. ` Le but de la Société étant surtout de rassembler et d'étudier les matériaux de E i D _ (1) Révision de la flore heersienne de Gelinden d'aprés une collection appartenant au comte G. de Looz, par G. de Saporta et A.-F. Marion. dans les quinze premiers volumes de son Bulletin membres ne se sont p bornés à l'étude de la flore belge; des monographies générales, plus ou moins importantes, sont dues à leurs recherches ; la classification générale, l’organogénie, l'anatomie, la physiologie, la paléontologie végétale et : ie leur doiven également des travaux nombreux et plus u moins remarquables. SET Toutefois, la phytographie prédomine dans les publications de cette Société, се qui, du reste, s'explique aisément : cette branche de la science est relativement facile à traiter et, en outre, les Belges ont toujours montré prédilection marquée pour les travaux descriptifs. o compte des membres effectifs étrangers de plus en plus nombreux ; parmi ceux-¢l, il en est qui tiennent à honneur de publier Desc. PANICULATA IONOPSIS Brésil ( haude Serre і à 3 <р مه د‎ Sr Ж сар а ыссы er Un T 9333. IONOPSIS PANICULATA, Linpt. Orchidaceæ-Epidendreæ. CHARACT. GENE Sepala erecta, æqualia, دنو دو‎ “lateralibus in saccum connatis. Pe tala a sepalis conformia. Labellum me ‚ sepalis longius, column а, а H rostrato. Pollinia 2, ceracea, sph ærica, postice excavata; caudicula lineari; glandula obovata. Anthera unilocularis, rostrata. Herbze epiphyte, Americæ tropicse, x. Folia coriacea. Flores in racemis aut pani- culis terminalibus dispositi, albi aut violacei. » REICHENB. FIL fonopsis, H. В. K., Nov. gen. et sp., 1, 348. LINDL. Gen. ey ie? of Orch., р. 193. — Id., Fol. Orchid., oct. 1, 1852, fide REICHB. — REICHB. FIL. in WALP. Annal., VI, p. 683. tantua, Ноок., Exot. Fl., tab. 113. Epidendri et Dendrobii sp. Swartz et ALIOR. is lineari- langeolatis carinatis, scapo pauiculato diffuso, alis acutis, petalis obtusis apiculatis lon- олура ibus, labelli pubescentis limbo rotundato bilobo sepalis maita longiore, auriculis rotun- pre вассо simplici. » onopsis paniculata, LINDL. in Bot. Reg., a tabula 1904. — Fol. Orchid., 1. ¢., sub hs REICHENB. FIL., l. supra citat. — J. ВАК Bot. Mag., tab. "5541. Ері (оү Liege DESCOURTILZ, Epid. Bras. ined. ioth. DELESSERT, tab. 54, fide Rien de plus gracieux, de plus délicat, de plus élégant que cette forme vraiment aérienne d’Orchidée. Syl- phide par les allures, dryade par l'habi- tude de percher aux arbres, son nom même, qui fait allusion à la Violette (Тоу des Grecs), ajoute comme un charme euphonique a ses attraits naturels. Une main de fée semble avoir capricieuse- ment découpé les fins contours de ses fleurs ; un pinceau délicat en a nuancé les teintes douces et tendres, la carna- tion lavée de rose et de lilas. Tout cela ` semble vivre, papillonner, appeler Гіп- secte à ses noces en le séduisant par je ne sais quelle grâce coquette, qui reste chaste en excitant le désir. On pourrait broder sur ce thème bien des variations fantaisistes, s’il n’était temps d’envi- sager le côté technique de ce sujet. Done, pour le botaniste, les Zonopsis sontdes Orchidées épiphytes, répandues ans les forêts intertropicales du Nouveau-Monde, depuis le Mexique, au nord, jusqu’au Brésil, au sud, par les Indes occidentales, la Guyane et la Colombie. Les espèces en sont peu nom- breuses. Reichenbach en compte huit avec doute, plusieurs d’entre elles étant, encore imparfaitement définies. C'est surtoutentre l'Zonopsis utricularioides, ou Zonopsis tenera, et l'espèce ici figurée que les limites semblent rester indécises, lextréme variabilité de leurs fleurs, quant aux dimensions et au coloris, laissant place au doute sur оро leurs travaux dans son Bnllelip; Celui-ci lem orme, annuellement, volume 1п-8° d'environ 500 pages avec اي‎ planches et des figures. La Société se réunit, chaque année, deux fois en séance ordinair re: le premier dimanche des mois de mai et de décembre. Son siége estau Jardin botanique de l'État, à Bruxelles. Pendant la belle "— elle fait une Mad tuc et tient une séance s he шан lui ont es région 144 de l’une et de l’autre. Еп ce qui con- cerne, par exemple, l’Zonopsis pani- culata, le dessin dela FLorE le montre avec des fleurs bien plus petites, bien plus teintées de lilas qu'elles nele sont dans la figure du BOTANICAL MAGAZINE; quant aux variétés principales de 777 cularioides, on verra, dans le passage de Walpers cité dans Ja synonymie, comment le professeur Reichenbach a cinq types plus ou moins distincts. Observé par Swartz à la Jamaïque, vers la fin du siècle dernier, cet Zo- nopsis utricularioides a été retrouvé depuis au Mexique, а Cuba, à Caracas ; son aire d’extension géographique de- vrait embrasser le Brésil, s’il devait embrasser, comme simple variété , l'Zonopsis "paniculata que Descourtilz a recueilli dans les foréts vierges de la province de St-Paul et Spruce dans le Para. C'est dans un lot considérable de spécimens de cette espèce, importés du Low et Cie, de ris le dessin du BOTANICAL MAGAZINE représentant une IONOPSIS PANICULATA, LINDL. forme a fleurs blanches lavées de lilas et rehaussées, sur le labelle, d’une ma- cule pourpre-violacée; chez d’autres, la méme macule était jaune; dans notre dessin, elle est lilas et divisée en stries rayonnantes Une qualité dominante de l 8 c’est l'abondance et la longue durée de dices panieules qu'un spécimen assez ; il en est qui dépassent 30 à 40 соьа de longueur. Leur nom- bre est tel qu'il faut parfois en retran- cher quelqu'une, avant floraison com- pléte, pour ne pas {гор épuiser la plante: heureuse prodigalité, trop rare pour qu'on ait le droit de se plaindre du sacrifice qu’elle impose. Comme culture, l'espèce réclame celle des Burlingtonia et des espèces délicates d’Oncidium. Attachée à un bloc de bois, elle ғу cramponne par ses racines, en у balan- cant gracieusement ses panicules pen- dantes. Serre chaude ; bassinages pen- dant la période active de végétation ; privation d’eau pendant la période de repos. J. E. Р: bourg hollandais et da nord de la France. Ces trois réunions par annéene suffisent plus à son activité; aussi est-il à désirer insi qu utres Sociétés scientifiques du pays. epuis sa fondation, les fonctions de président, de vice- -président, de secrétaire et de trésorier ont été remplies par les membres suivants : Président : M. B.-C. Du Mortier (1862-1878). — Président ager J. Kickx (1862-1864). — Vice-présidents : eae ex ا‎ Gg: gay estendorp (1862- 1867 zeys (1869-1873); M. F. Muller (1812-1835) M 4 3. Ке (l سي‎ 1878 T — Secrétaire Ж М. Е. Crépin 18). وو‎ “seh ره‎ publications : hos تا‎ (18 и, Юю); М. t ogniaux : M. L. Co (1869 m oomans Il. Académie royale des sciences, des Belgique. sl sp Ministre plénipotentiaire de l'impératrice 2 . Quatre ans apres ва nais- sance, cette Société vit élargir son cadre et ient avec le titre d'Académie impériale et royale, plusieurs priviléges importante pour cette époque. La premiere séance fu 1 5- - سم‎ D S : r$ 1 1 , qui s'était ass nière Gen k 21 mai 1794. Elle fat rétablie en 1816 sous le titre d'Académie royale des sciences et belles-lettres; sa réi кез” lation eut lieu au Musée des tableaux de la ША SINENSIS "ЧСІРОЦА FLORE RUBRO. PRIM қ ^ š Serre froide ЖЕ бю. a pet: vn. Horto Van Houtteang: 9834—37. PRIMULÆ SINENSES FLORE RUBRO et QUADRICOLOR, Новт. Primulaceæ $ Primulez. CHARACT. GENER. — Vide supra FLORE, vol. IV, p. 405. conici corollæ tubo paulo brevioris vix quinque- idi dentibus ovatis acutis, corollæ hypocrate- rimorphe,lobis obcordatis breviter emarginatis obtusis. — Flores ampli purpurei, rosei aut albi. Calyx post florescentiam non accres- cens. Capsula 8-10-dentata. — Ex China, in hortis culta. Primevere, Prima, Primula veris, voila, du moins, un nom euphonique, gracieux et poëtique dans sa simplicité, comme l'aimable groupe de plantes qu'il désigne. Ces gentilles premières du printemps, dont les fleurs jaune-clair font si bien parmi la verdure naissante de nos prés et de nos bois, en compa- gnie des Scilles bleues, des Anémones Sylvies et de la jolie Violette aux gran- des fleurs d'un bleu pale, malheureuse- ment inodores, les Primeveres, disons- nous, sont des plantes modestes, de petite taille toujours, et qui, néanmoins, tiennent une place assez distinguée dans la flore de l'ancien monde, depuis l'Europe jusqu'à la Chine et au Japon, LINDL., Coll. bot., t.7. —Hoox., Еш. F1.,t.105. 16 et 1926 — Bot. Mag., LU, II . — КЕв- t. 2564. t. Sc. nat., 26 et II, I, 9 NER, Hort 4. CHWEIZEN, Denkschr.,V, 4. — HoEvEN, Tijschr., X, 6, 7. — Act. Leop., REGEL, Garten? , 1861, 46. — Belg. hort., 1861, 3 et 1864, 17. — CRAMER, Beldingsabw.,1-6, fide G. A. PRITZEL). P. PRÆNITENS, KER, Bot. Reg., t. 039. Р. SERTULOSA, KICKS. OsCaRIA CHINENSIS LiLia іп LINDBL., Bot. nat., 1839, р. 39, ex Linnea, 1841, р. 259. — Generice a Primula non distinguenda. DE Canp., Prodr., VIII, pp. 35 et 667. (Pauc. in parenth. add.) Primula sinenses flore rubro et quadri- color, hybridæ in hortis enatre. depuis nos plaines tempérées jusqu'en Sibérie ou jusqu'aux sommités alpestres, tout prés des neiges éternelles. Les espéces du genre Primula sont nombreuses, mais disséminées sur une aire immense. De tout temps, elles ont attiré l'attention. On en a fait des plantes médicinales et, ce qui vau mieux, au moins pour elles, des plantes de jardins ou de serre froide. D'oü provenaient ces innombrables officinalis étre montrée assez rebelle à nos tentatives de modifications. Les deux autres espèces de notre zone ville, le 18 novembre de la méme année n 1832, elle classes : classe des Sciences, classe des lettres et classe des beaux-arts. : Son siége actuel est au Palais-Ducal qui porte maintenant le nom de Palais des Académies. Chacune des trois classes se compose de 30 membres, de 10 correspondants au plus et de 50 associés; les membres, les corres- pondants et les associés sont élus par 'Académie; la nomination des premiers doit étre soumise à l'approbation du Roi. La classe des sciences, qui seule nou intéresse ici, est divi m , composées chacune de 15 m ection des sciences mathématiques et physiques, et section des sciences naturelles. Il ne saurait étre ici question de faire 19 146 européenne, les Primula elatior et gran- diflora ont été plus accommodantes, et il est probable que c’est d’elles, surtout, sinon exclusivement, que sont provenues nos variétés jardiniques. Peut-étre que les charmantes especes des Alpes, dont on a tant de fois essayé la culture avec des succès inégaux, seraient bien pour quelque chose dans ces modifications des nótres L'Auricule (Primula Auricula) pro- vient bien, pensons-nous, de types importés des régions élevées du centre de l'Europe. Plus gracieuse, plus riche de nuances, elle a conservé, dans nos cultures spéciales, ün rang plus dis- tingué. Mais ce n'est pas d'elle qu'il s'agit aujourd'hu hui Les régions alpestres de Suisse, de France, d'Italie, d’Autriche, ete. possèdent, de ce genre, de charmantes longifora, 111110, 86 e nuri, iad et bien d mieux connues et plus répandues. PRIMULÆ SINENSES FLORE RUBRO et QUADRICOLOR, Новт. Hors de l'Europe, nous retrouvons la Primevère dans le Caucase sous 1а forme de Pr. amana que l'on considère comme une race dérivée de la Pr. cor- tusoides de Sibérie. Ce sont de tres- aimables plantes, difficiles à conserver. Citons aussi la Pr. altaica. C'est dans l'Himalaya ou dans les ramifications de cette immense chaine, dont la végétation offre, comme on sait, de nombreux points de contact avec celle de l'Europe, que les Primevéres se retrouvent en grand nombre et sous des formes qui s'éloignent plus ou moins sensiblement de ce que nous pos- sédons. Citons les Pr. denticulata et erosa, tres-voisines l'une de l'autre; la r. involucrata, tout à fait alpine, et sa belle variété(?) Pr. Munroi. La Pr. mollis du Bootan, jolie et délicate, nous semble, à certains égards, forme de transition vers 166 58 · de Chine. Avant de parler de ces dernières, il nous faut mentionner la Pr. japonica, une евресе presque nouvelle, dont les fleurs se développent par verticilles étagés les uns sur les autres, sur une hampe droite et haute. C’est une plante l'histoire de la botanique au point de vue des travaux de l'Académie, ce qui е des développeme nts que ne comport le ргезепі ouvrage (1); Depuis 1816, les ووس‎ qui ont fait ou qui font encore partie de l'Académie e les c avec la ае de leur e d. lacu مد‎ de 1829), J .-C. Du deed J.-D. Sauveur rpa Spring Coemans 1864 Éd. Morren (1871), % Сгеріп ОБ). b (1) Cette histoire a été faite par M. Éd. = rren dans = r les tra t de physiologie rdi publié dans le Livre nn a te centiéme anniversaire J Correspondants: R. Courtois + (1835), H.-G. Galeotti T (1841), А. Gilkinet (1875). Associés: А оо em R. Brown t (1829), Ch.-L. Blum .-P. De ei Si A.D 869), A. Bellynck + лы Pe ШЙ Ph Parlatore + (1871), J (1872), N. Pringsheim (1874) III. Société royale Linnéenne de Bruxelles. — La Société royale Linnéenne de Bruxel- les a été fondée еп 1835 sous le titre : Les vrais amis de === n but prineipal est d'aider aux Mio: s de l'horticulture et de l'a St ES D. Hook conférences. La bka e ту est pas négligée; car, dans les expositions, cette consacrées. Ajoutons que la Société orga- nise, chaque année, plusieurs herborisa- tions, qui sci suivies par un grand пош- pn dp nb wn F 700 PRIMUL A SIN ADR ICOL OR Hort i PRIMULÆ SINENSES FLORE RUBRO et QUADRICOLOR, Horr. 147 de plein air, de serre froide, si l'on veut, d'un aspect très- original, don- nant, par le semis, des variétés qui vont du blanc au pourpre, et qui nous réserve, pour l'avenir, plus d'une Mais la palme du genre appartient, sans conteste, à la Primevère de Chine (Pr. sinensis Lindl. ‚ Pr. prenitens Ker) qui, depuisun demi-siècle, a pris, dans les serres et dans les appartements, une place que peu de plantes à fleurs peu- vent lui disputer. Primevère de Chine est une plante distinguée, à beau feuillage dé- coupé, velu, parfois teinté de nuances diverses, selon la lumière qu’elle recoit. Venue sous deux couleurs, le blanc et le rose, elle doit à la persévérance des semeurs des perfectionnements qui la rendent méconnaissable. A en jugera | par les planches ci-jointe Comme tant d’autres مار‎ cette belle Primevére n’a longtemps donné que des variétés trés-voisines don types blane et rose, souvent intermédiaires et sans valeur. Puis sont venues deux variétés à fleurs pleines, l'une blanche, l'autre rose, lesquelles, ne pouvant se multiplier de semis, sont demeurées longtemps rares et ne sont point encore communes. Les boutures étaient, d'ail- leurs, assez difficiles à conserver. Enfin le j our est venu ой ce que nous appellerions volontiers la résistance de toutes premières, et qui seront suivies, nul doute, d'autres plus grandes, mieux faites encore et de coloris plus neufs. Voilà done encore un genre des plus utiles qui entre en plein dans sa phase d'amélioration et qui ne s'y arrétera | pas de longtemps. On peut lui prédire | un diem een de vogue et de longues destin Un dos s grands mérites de la Prime- vere de Chine ; d'étre facile, peu exigeante, et ds réussir fort bien dans les apparte- bre d’amateurs. Par ses conférences et par Ses herborisations, la Société initie les proprement ú ° président ‘actuel de la Société est M. F. Muiler et le secrétaire, M. Bernard. IV. Fédération des аса d'horticul- ture de Belgique. — La Fédération des Sociétés d'horticulture de Belgique n'est diverses b ches de l'horticulture et des sciences ded | | 2 | fondation de | ‘nombre | | | s'y rattachent, par des mesures dont l'exé- cution intéresse l’horticulture nationale, | et parmi lesquelles doivent être com prises en première ligne : les réunions périodi- ques et régulières des délégués, la publi- سم оз‏ £e‏ = к.‏ un‏ ғ‏ сы‏ .= ° = о.‏ Ф‏ о‏ © = 3" Ф‏ na‏ © de concours sur les questions d'horticul- ture. e année, la Fédération met au une série de questions qui tou- chent à à 'horticultare et à la botan nique. Les de mémoires concernant la bota- nique ont paru dan ns le Bulletin. Celui-ci forme, chaque année, un volume grand -8°. Les présidents de la Fédération ont été : ila Royer (1859-1866) et M. de Cannart 148 ments, à l'ombre, et sous une tempéra- ture modérée. Sauf pour les variétés à fi doubles, dont la FLORE a déja donné la culture et la Lee (vol. VII, 156 et vol. XII, p. 42), les Primeyères de Chine se multiplient de semis, aussitôt les graines mûres. Ces graines se соп- servent d'une année à l’autre et en employant celles de Ce précédente, on а l'avantage de pouvoir faire le semis au printemps, des que la chaleur dela serre est suffisante. On seme en terrines et l'on repique de bonne heure dans des pots assez grands, si l'on veut, pour n'étre plus obligé de dépoter avant l'hiver ; la terre doit être un compost un peu substantiel; on a soin de les planter un peu bas dans le pot, afin de pouvoir, quand les plantes deviennent fortes, сое la surface d’un doigt de terre ve, ce qui soutient la base un peu faible de la plante. Il importe de faire les semis de bonne heure, et de tenir les jeunes plantes à une douce chaleur, en serre froide ou sous chassis, afin qu'elles iae à l'automne, assez fortes pour commencer à fleurir, aprés quoi elles ne cesseront plus, tandis que les € repiqués trop tard n'arrivent pas à temps pour fleurir l'hiver et donnent à peine une maigre floraison au printemps. PRIMULÆ SINENSES FLORE RUBRO et QUADRICOLOR, Horr. On peut conserver les Primeveres de Chine deux, trois ans et davantage indéfiniment sil s'agit de variétés que l'on tient à conserver; mais les plantes dont on tire incontestablement le plus de fleurs et le meilleur feuillage sont celles de l'année, et il en coûte moins d'en semer de nouvelles que de con- server les anciennes Les deux belles variétés de Primula sinensis que la Fiore publie aujour- d'hui, sont au nombre des plus distin- guées que l'on ait obtenues, ce qui ne vent раз dire que nos semeurs n'iront s plus loin avec le temps. Les Pri- "er sinensis filicifolia semblent déjà constituer une race distincte, ой l’élé- gance du feuillage est maintenant complétée par la riche et curieuse colo- ration des fleurs. Il y en a une variété entièrement blanche. La Primula sinensis quadricolor ales feuilles du type; elle se fait remarquer par ses grandes corolles ой le jaune, le blanc et le rose vif se succèdent en cercles concentriques ; la troisième nuance est picotée de points blancs. L'effet de cette belle variété est aussi gracieux que neuf, et elle, aussi, marque un pas dans une voie féconde, par ой nous viendront tour à tour bien des colorations inattendues. P. E. DE PUYDT. d'Hamale (1867-1878). Le secrétaire est M. پا‎ Morren (1859-187 V. Société phytologique et microgra- phique à de Belgique. — Cette Société а eu 1864. En 1866, elle prit 1е titre qu'elle porte actuellement. Le n fonda- teur en est le sident depuis l'origine. Bes publications, ена aujourd'hui au 8 8 | microscope et sur les préparations micros- copiques. : S Société belge de microscopie. — La Société belge de microscopie a été fondée nl s гесһегс publications, ayant de la Société belge de microscopie, n'ont encore renfermé, comme ayant trait à la тенге que de petites notices sur les Diatom Les ин de la Société ont été : | = = Miller (1874- 1876) et M. Michelet 71). — Le secrétaire est M. J.-F. Cornet eu 878). ҮП. Cercle des jeunes botanistes. -- ә Т EREMOSTACHYS Asie mineure LACINIATA Bunge Serre froide, chassis froid Ф 2338. EREMOSTACHYS LACINIATA, Bunce. Labiatæ $ Stachydeæ $ Balloteæ. CHARACT. GENER. — « Calyx ample tubu- losus, E be infundibuliformis, dentibus quinque spin bis subulatis æqualibus € | imidio breviore. Achenia вісса apice densissime pilosa. » erbe in Asia media indigenæ subramosse ; foliis radicalibus caulinis amplioribus, integris ve Issectis, verticillastris multifloris, stepe ad در نه‎ caulis ve ramorum approxi matis, brae- teis adpressis, corollis ” MOSTACHYS, BUNGE іп LEDEB., Fl. alt., H, ч, Жу ‚ tab. 122, 437. — BENTH., Labiat., 636 е n DC. Prodr., XII, p. 547. — BE GER, Voy. Bot., Icon. — Royce, Himalay., tab. 74. Phlomidis sp. L. et Auc END е Gen. pl., n° 3666. CHARACT. SPE « E. foliis pinnati- inciso-pinnatifidis glabris inflorescentia longe et densissime lanata, ver rti- lanceolato- актылы: calyce X tubuloso apice vi n DC., Pr., XII,547. Eremostachys ond in LEDEB., Fl. alt., 1, p. 416. Liwpr., in Bot. Re tom. XXI, tah. 52. L, бағепдоға, nn. 1859, р. 33, tab. 249 (Iconibus formam floribus luteis, E. %Феғісат Auct. plurim. exhibentibus). s LACINIATA, L., Sp., p.819.— ж dion Br 2 D erg L tab. 24 Ge BENT is inc тдан Lis FOLIIS spe و‎ ы: Ve Соғ., 10, tide WILLDEN. MOSTACHYS IBERICA, VISIANI in Caf. sem. ос апп. 1846, et An n. des Paris, série 3, tom. VII, р. 380. — Fisc MEY., fide rae Les leurs de pleine terre, 3e édit., р. 379. La forme typique de cette grande Labiée est celle dont les corolles ont la lèvre supérieure aussi bien que l'infé- rieure d’un pourpre terne et pâle, pas- sant au blanc sale ou jaunâtre dans les parties les moins visibles du tube ou du imbe. La forme ici figurée est celle dont les fleurs jaune pâle dans leur ensemble n'offrent de rouge orange que près du bord du lobe moyen de la lévre infé- rieure. М. Pun considére ces deux formes comme puer nuances d'une méme espèce; d'au comme de Visiani et Vilmorin, a la der- nière, à s jaunes, sous le nom d'iberica à cause de sa patrie qui serait l'Ibérie caucasienne. N'ayant sous les yeux, en ce moment, en fait d'objets de comparaison que la variété à fleurs rougeatres venue du Muséum de Paris et la figure de la FLORE, en ce qui con- cerne la variété à fleurs jenem je Quelques jeunes gens studieux de la сарі- | tale, pour la plupart élèves de |’ Univ ersité ou de l'Athénée, voulant si stimuler réciproquement dans l'étude de la botan E d se sont ud eu en 1874 et | ont décidé la fondation du Cercle des | jeunes botanistes. Celui-ci с مه‎ tuellement près d'une trentaine de 7 | bres, qui se réunissent fréquemment pour discuter ٥ questions de botanique. . Chaque mois, l'un des membres fait une conférence sur un sujet qu’il a spéciale- ment étudié Cette petite Société se propuso de publier un recueil pério ique : VIII. Société des sciences, arts et lettres du Hainaut. — Cette Société, dont la fondation remonte à l’année 1 apu dans ses mémoires quelques travaux de botanique. 150 n'oserais exprimer une opinion sur ce point de détermination de limites entre евресе et variétés. En tout cas, les caractéres prétendus distinctifs allé- gués comme séparant les deux plantes, — EREMOSTACHYS LACINIATA, BUNGE. terranéennes ou orientales qui, par leur variété et leur abondance, donnent un cachet spécial aux garrigues ou landes rocailleuses du midi vrai dire, du reste, ce quon de- mande aux Zremostachys, comme aux grands Phlomis, comme aux Leonurus, c'est un effet d'ensemble et de loin, effet pittoresque qui suppose un grand jardin, des espaces libres, ой ces herbes, relativement géantes, dressenten liberté leurs longs thyrses à floraison lente, progressive et comme étagée par cer- cles de corolles. Leur demander 1а délicatesse et la grâce, la mignardise ou l'éclat, serait une exigence déplacée. Les Hremostachys sont filles des ter- rains arides, des déserts rocailleux tels qu'en offrent la Syrie, l'Asie-mineure, le Caucase, la Perse, le Caboul, l'Asie centrale et certaines parties du nord de l'Inde. C'est là, en effet, le domaine à la fois vaste et défini qui constitue § 5. — Bibliothèques botaniques (1). Plusieurs bibliothéques publiques et privées méritent d'étre mentionnées au point de vue des ouvrages de botanique qu'elles renferment. ; elle posséde La Bibliothèque royale renferme un as grandes flores enrichies Il. Bibliothèque de l'Académie royale Bruxelles). — La bibliothèque de l'Aca- émie offre, dans les nombreuses publica- avante e source précieus = 8, un е . de renseignements botaniques qu’on ne $ S (1) Pour des détails étendus sur les bibliothi- | . ques botaniques, consulter la notice i E @ п Belgique, par A. Cogniaux (Bulletin _ de la Société royale de botanique, 1872, t. XII, рр. 147-166). trouve dans aucune autre bibliothèque п pays. ПІ. Bibliothèque du Jardin botanique de noyau de 1а ancienne Société royale dhorticulture de Belgique. Ce premier fonds était riche en livres i en ouvrages mo- détermination des plantes vivantes, sèches et fossiles. ё associés ou par les Soci 1 avec lesquelles la Société est en relation d'échange. ; * Le service de cette bibliothéque se fai EREMOSTACHYS LACINIATA, BUNGE. l'aire géographique du genre. M. Ben- tham en connaissait 12 өзресев en 1848. Ce nombre s'est un peu aceru depuis parles recherches des botanistes russes. L’espèce typique et primitive est juste- ment le laciniata dont Linné faisait un Phlomis, que Tournefort avait déjà signalé en Orient, dont Sweet indique l'introduction en Angleterre des 1731 et qui est assez fréquent dans les jar- dins botaniques. En le figurant, en 1845, d’après un exemplaire ‘du jardin de la société d’horticulture de Londres (où la plante était provenue du jardin bota- niquede St-Pétersbourg), Lindley faisait remarquer combien le climat humide de l'Angleterre est peu favorable à la con- servation d'une plante dont les racines charnues et pivotantes sont exposées à pourrir en hiver, pendant leur période de repos. Il est donc prudent, méme en Belgique et à Paris ой l'hiver est moins umide qu'en Angleterre, d'en garder en pots quelques exemplaires, à tenir iver, en orangerie ou sous Quant à la région méditer- ranéenne, elle offre à ces plantes des conditions des plus favor bis, qui ren- dent superflues ces précautions et per- mettent de les laisser en pleine terre sans aucun abri. La multiplication des Zremostachys peut se faire de graines; mais les plantes ainsi obtenues ne fleuris sent que 1а deuxiéme ou troisiéme année, on gagne du temps à les propager par éclats détachés au printemps des an- ciennes souches formant touffe. Ce sont ces vieilles plantes à plusieurs tétes qui produisent, aux mois chauds de l'été, tout leur effet ornemental. J E. P. par l'intermédiaire de l'administration du Jardin botanique Y. Bibliotheque du Musée royal @his- toire naturelle (Bruxelles). — La biblio- theque du Musée renferme une collection d'ouvrages de paléontologie végétale don le Дайана formé par feu l'abbé Eugène , Sest accru par l'achat de nou- valles. раса Чопа VEL Bibliotheque de la Société royale horticulture Ж + pe ae de Gand (au local du Casi Cette Bibliotheque, ee ё{ге fort кк renferme une z riche série d’ouvrages de botanique et d hortioulture, dont un bon nombre sont illustrés de pla ҮП. Bibliothèques des Universités. — чоӊ; bibliothèques des Univ ersités laissent uc botanique; cependant за des ouvrages plus ou moins pre ҮШ. ООО du с, N.-D. d la Paix à Namur. — bibliothèque botanique des Pères sien a Nam a une importance tout à fait exceptionnelle quelle doit aux soins d'Auguste Bellynck, ancien professeur d'histoire naturelle au collége. Une partie des grandes collections iconographiques provient de la biblio- thèque É feu le Comte Alfred de Limming IX. Bibliotheque de M. Éd. Morren. es vil a faits avec La Be SE © elgique périodiques consacrés à 1а botanique horticole. Ў п а fait dresser un catalogue trés-détaillé de sa bibliothèque, accompa- né d’un index qui permet de trouver aisément = descriptions ct les planches pe en que dien‏ ی ‘Elle est‏ لن و généraux anciens et en ouvrages n‏ tifs. Catalogue касы ийле près d'u‏ millier de titres.‏ tails, voir : Wote de М. Pat ta ps же у pe collections de M. Ей. Morren (Bulletin de la Société botanique de France, t. XX, 1873). 152 i servaient spécialement à la rédaction de а FLORE DES SERRES ET DES JARDINS DE коза publiée par себ horticulteur depuis 1845. Afin de rendre les recherches plus faciles, L. Van Houtte avait, avec les planches de ses livres, formé une icono- théque systématique. ХП. Bibliotheque de М. Н. Van Heurck ES p — La bibliothèque وو٢‎ қ Van | Heurck, sans étre жің imp 1 кез er à l'étude des و‎ usée. XII. Bibliotheque de M. J.-J. Kicke (Gand). — La bibliothèque de M. le profes- seur J.-J. Kickx a été formée, en très-grande partie, par son aris Elle est bien fournie en ouvrages traitant de cryptogamie. XIV. Bibliothèque de bel J.-E . Bommer. M vateur au Jardin nique bibliothèque spéciale жыз l'étude mono- graphique des Fougèr $6. — Collections x. dus vivantes. Notre intention n'est pas de consacrer un article spécial à chacun des établisse- ments horticoles et à chacune des collec- succincts sur les А dans "zer de L. i le grand nombre d'autres rs Sosa یم سه‎ on peut signaler par- T 2254. Notice nécrologique sur M. Le comte Léonce de Lambertye est тогі — sa emas de Chaltrait, le 30 aoüt тг سو‎ horticole, déja نه‎ éprouvé depuis quelques mois, a été vivement ému ceux qui s'inté- ressent aux progrès de l'horticulture. MISCELLANÉES. ticulièrement celui de M. A. fils. Le jard Van Geert propriétaires de Gand possédent dés serres dans lesquelles ils cultivent, avec une véritable m de belles collections de plantes rare А. Bruxelles, ішінде horticole . Lemonnier renferme des collections intéress es. On ne doit pas oublier les е” مو ره‎ Rus du parc royal de en, où M aerts, directeur des Va royaux, cite Ax iind de succes la flore si variée des pays Liége possède I’ lcd озен horticole de Jacob-Makoy. cette méme ville, MM. Oscar Lamarche de Ros- sius et Massange s'adonnent spécialement à la eulture des Orchidées de serre chaude. A Mariemont, M. A. Warocqué a fait élever un magnifique jardin 0 hiver, dans lequel sont cultivés avec beaucoup ‘de soin es Palmiers, des re et des Fouge- res arborescentes ез grandes serres du pare d’Enghien doivent étre visitées par les botanistes. Elles renferment des exemplaires très- âgés d’un grand nombre de Palmiers et d'autres Kanje intéressantes (1). in, а Mons, possede une admirable collection de Je grasses (Cactées et Euphorbiacée À Waelhem, près LE ве trouvent les serres de M"* Legrelle-d'Hanis, dont les cultures sont si connues du monde horticole. M. de Cannart d'Hamale, à Malines, possede е riches collections de végétaux exotique (1) Les plantes е serres d’Enghien ont été РЭА par le ment transpor n “ida ns les serre dence régale de Laeken, près de Bruxelles. le comte Léonce de Lambertye. Je vais essayer de dire ce que fut ce savant et ce grand homme de bien. Ge Lambertye n'était pas seulement un amateur, il était botaniste, et, chose АК E avait habilement déduit les meil- ti qu р souvent, reste application positive; aussi a-t-il écrit, An NE cn YPI 00 ofl ei ett o ALPINIA NUTANS Rosc. 2 Inde orientale. Serre chaude. AQA ol 2339. ALPINIA NUTANS, Roscor. Zingiberaceæ $ npe ens. Semina u pauca, arillata. » “ Herbæ asiaticæ ігорісге; radicibus crassis, tuberosis, horizontalibus, - caulibus pluribus, perennantibus, foliis bifa mina ۳ paniculata vel laxe racemosa aut Ж са a, L., Gen., 194, exclus. в sp. SS Enumerar. Pi. Jav. A 58.— ROXBURG H, Corom tab. 27, 254, 326. — 1108008, 0 , tab. 5,6 = 54, б1, 87, 93, 109, 103.— Bot. Reg. , tab. 141, RUMBET, JAcQ.,Fragm.,tab.68.—WENDL., Hort. herrenh., tab. 19. Costus, PERD Synops., 1, 3. , sage: SALISB. іп си Transact., Auuuenas, L., Fl. zeyl., 448. GALANGA, oup, е V, tab. 63. » ENDLICH., Gen. pl., по 1632. * ARACT. SPECIF. — « Herba perennis, Eus elatis (pluripedalibus) fertilibus erecto- incurvis apice racemo nutante sessili termi- natis, foliis distichis crebris limbo ovato- lanceolato, floribus speciosis, or rascentibus, margine e crispo aureo maculis venisque purpu- reis ornato, capsula membranacea lanuginosa fide Ros COE). » — ae: ҮШ, р. 346. — nee arrest), — SMITH, Biot. Bot. el SA р. 93, 106. ot. Mag., tab. 1903. Pay Organogenie, 144. — NEES, Sammlung, 25 (fide Revue hortic., pe. SR e arena | — WiGxT, Icon. WALPERS). — PAXTONS CZ T т (559 cum icone s L. wo wur Ge et Syst. Se, 5уп0рз., OBBA NUTA SE édit. رور‎ AY, D. Lab p. З. — REDOUTÉ, Lil., BA SYLVESTRIS, R Amboin., VI, tab. GI et 63? (de quo dubitatur SIMS in "Bot. Mag.). RENEALMIA NUTANS, Bot. Repos., V, tab. 360. MBET sPECIOSUM, WENDL., Sert. Han- ie. و‎ Ke 3, tab. 18 (fide Bot. Mag.). Entre les Scitaminées qui font l'or- gueil de la flore asiatique, lV 6 nutans occupe une place d'honneur et ne lasse pas l'admiration. Majesté, élé- gance, gráce, éclat, tout concourt à la placer au premier rang, méme dans un groupe qui compte les Hedychium, les Costus, les plus nobles représentants d'une famille qui se rattache aux Or- chidées par les fleurs et aux Musacées par le feuillage. Longtemps ballotté d'un genre à l'autre, Globba pour Linné, Renealmia, Z erumbet pour d’autres auteurs, ce éfinitive dans le des Scitaminées, William défini dans sa premiére étude de cette d’après un auteur anglais : < Je ne partage pas cette opinion que la théorie savante est en désaccord avec la pratique intelli- et plu رو‎ plus les opérations du praticien deviennent fructueus ев; et, a ses œuvres, pest a d niet is L Mutin de la Monographie du fraisier, pou en 154 famille. 11 ве distingue tres-nettement des vrais Globba dont le prototype est le Globba marantina L., et dont une espece un peu anomale est 16 06 saltatoria ou Mantisia saltatoria du BOTANICAL MAGAZINE (tab. 1320). Ce dernier, avec ses fleurs étranges qui semblent faire la cabriole, abien quelque chose de funambulesque; 1° Alpinia nu- tans, avec des allures posées et gra- cieuses, a, dans l’ensemble de ses traits et de son port, un caractère plutôt aristocratique. Le contraste ne se borne pas, du reste, à ces apparences du dehors : des caractères botaniques expliquent et justifient la séparation des deux genres. On rapporte, en général, comme synonyme du Globba nutans de Linné, devenu Alpinia, la figure très-impar- faite (et de dimensions réduites) que le vieux Rumphius a donné de son Glodba ALPINIA NUTANS, Roscoe. sylvestris. Néanmoins, Sims, dans le BOTANICAL MAGAZINE, émet sur cette synonymie des doutes qu'il est prudent d'enregistrer et d'accueillir. L'aire d'extension de cette Scitaminée ou si lon veut Zingibéracée) parait étre aujourd'hui toute l'Asie tropicale, y compris le sud de la Chine. La culture, en tout cas, l'a répandue dans cette vaste région comme aussi dans les serres de l'Europe. C'est vers 1752 que sir Joseph Banks, le célèbre mécène de la botanique, l'avait introduite en Angle- terre. Bien qu'elle soit rigoureusement de serre chaude et quelle demande pour fleurir une température assez élevée, elle peut, à la rigueur et surtout pour sa période de repos, se contenter dela serre tempérée. On la multiplie aisément par éclats de ses rhizomes tubéreux. . 2. E. P. 1864; elle nous montre aussi que l'idée dominante de l'écrivain a été de ne jamais séparer la science de la pratique; l'on si bien compris pour 1а vulgarisation des La lecture des ouvrages de M. de Lam- bertye est toujours intéressante et facile, parce que, dans tous les développements de ses indications, on le tr qu’il considérait, à juste tit créateur de la décoration des jardins par . les plantes tropicale р . Voici ce qu'il écrivait en tête de cet ouvrage à la date du 30 novembre 1865 : « Jai toujours aimé à reconnaître la valeur des hommes se rendant utiles ; or, personne, selon moi, n’a fait plus pour l'art moderne des jardins que M. Barillet- Deschamps. Il a créé, par lintroduction des plantes tropicales en pleine terre pen- ant té, re d'embellissement grandiose qui frappe et qu'on admire. « L'esprit, charmé de ces f. tées, de ces effets prodigieux de séve, ces richesses et diversités de feuillages, с. š ` ` un se reporte un moment à la végétation t luxuriante du Nouveau-Monde, don Alexandre de Humboldt a décrit poétique- ment les splendeurs dans ses Tableaux de la nature... » Il ajoute : « Je ne restai pas insensible à ce nouveau spectacle; ma pensée domi- nante fut, dés lors, de chercher les moyens de faire passer dans mes cultures les plantes qui fixérent le plus mon attention. » Le résumé M. de Lambertye se trouve dans ce livre si instructif sur les Plantes ornementales ; les genres Solanum et Canna y sont spécia- lement étudiés; ces deux monographies, si complètes, resteront les modèles à suivre pour ceux qui tenteront de continuer la Pee, СҰ A ) ( e 39 > / jdm YLLUM Nutt. CALOPH RHODODENDRON le j 171716 serre Sikkim -Himalaya : ^ 2340. RHODODENDRON CALOPHYLLUM, NUTTALL. Ericaceæ $ Rhodoracesm. CHARACT. GENER. — Vide supra Е vol. I, p. 21 (45). шшк: CHARACT. SPECIF. th: . Sarco- dendron, NuTTALL). Fr uticosum; pio brevi petiolatis oblongo-ovatis subellipticis insigniter acutis basi rotundatis subtus (setate ferraginela sis, corymbis 4- ris, calycis laciniis brevibus rotundatis, corolla ampla tubuloso-campanulata alba, staminibus 20, filamentis glabris, ovario squamoso, cap- sulis cylindraceo-ovatis obtusis а » Rhodo Кет. Gard. Misc., vol. 5, p dendron calophyllum, ченеш їп ‚ 362. — NCH. in Flore des serres, vol. X, p. 107. — Hoor. in Bot. Magaz., tab. eet thie iter: rata). — EL, Gartenflora, 1865, 460 SCH See ех PRITZEL, Icon. bot. Indio. Il, p On se rappelle la sensation que fit, dans le monde botanique horticole, l'ouvrage capital du D" Joseph Dalton Hooker sur les Rhododendron de la région himalayenne du Sikkim.C’étaient, tout d’un coup, trente espèces nouvelles ajoutées au contingent déjà riche de ce noble genre, et, parmi ces nouveautés, plusieurs effacaient par la beauté du feuillage ou des fleurs les formes déja connues dans tout l’hémisphère nord du globe. Il semblait que ce coin de l'Himalaya eut concentré еп lui tous les Rhododendron de la chaîne, lorsque, en 1854, Thomas ХайаП en publia 16 espèces inédites, fruit des explora- tions du Bootan et de l'Assam par le botaniste William Griffith et surtout par le collecteur horticole Thomas J. Booth. La FLoRE publia, à cemoment, description de ces merveilles végétales. re lors de leur apparition, il y a quinze ans, с А М. де Lambertye que ur d'avoir mis ces plantes guide le plus sûr pour les débutants. L’horticulture n'était pas seulement un ще d'études pour M. de Lambertye qui, que année, de de ses herborisa- tions dans les А tr délassement : il en avait fait une bonne œuvre : Fondateur d'une école pour les يسه شي‎ il avait tenu a faire profiter les autres de son savoir; créateur "Société Phortidaltare d'Épernay, il avait donné l'essor à l'industrie horticole peu гарада dans le département de la Marne. C'était déjà beaucoup; pour lui ce n'était pas encore assez : il voulut faire mieux et y réussit. Se ravaux, es écrits avaient un autre Beo e E l'indifférence тілеме & ceux qui rs de leur fortune. Ce provenant de la 4 cultures de primeurs et d'ana 156 les diagnoses de ces plantes, celle, entre autres, du Rhododendron calo- phyllum, alors imparfaitement connu et que lon pouvait croire гор voisin du Rhododendron Jenkinsii du même uteur, trop voisin laine du Rho- dodendron a Cependant, en 1857, le В. ЫЯ Гит fleurit à la fois chez Nuttall, Rainhill, et p les jardins kesi de Kew; dès lors, feu sir William Hooker, très-difficile, comme on sait, en fait de distinctions spécifiques, reconnut ce calophyllum comme une espèce légitime, séparée du Jenkinsii par un port différent, des corolles bien plus RHODODENDRON CALOPHYLLUM, NUTTALL. courtes, des bractées plus persistantes et par une tendance marquée a à produire, d'entre ses fascicules de fleurs, de jeunes pousses feuillées qui gâtent quelque peu l'effet des bouquets fleuris. Peut- étre, du reste, ce défaut tient-il à l'exemplaire figuré ; mais alors qu’il serait général, il laisserait une large part de beauté a cet arbuste dont les feuilles, larges et coriaces, sont constel- lées à leur face inférieure de milliers de petites écailles d’aspect furfuracé- résineux, la teinte "eps passant du fauve au glauque a mesure qu’on descend des feuilles dien haut à celles 'en bas E. P. serres et ses chássis, loin d'étre pour lui un objet de luxe et d'ostentation, ont été et si digne d’ éloges ne devait pas profiter seulement aux habitants de la Marne; nous en avons eu aussi notre part, puisque ces cultures forcées ont été celles qui ont servi de base à l’auteur du Traité général de la culture forcée, par le рЫ des fruits et des légumes de prin Cet ouvrage, interrompu ele mort, restera le véritable manuel ds оге 'ul- teur press: d'ailleurs, les livraisons nin traitent ka isier, du haricot et de la tomate. En 1867, l'auteur écrivait sur la première page du ie? маен раги: «Je пе үаїз pas vite, a maniére; mais ј'аггіуегаі au but Hélas ! maladie est venue, puis avec elle la lassitude et la crainte de faire moins bie l'honneur de voir M. de La rigoureusement exact. J'ai abandonné la culture de l'ananas parce que je ne la réussissais pas assez bien pour qu'elle Їйї productive; aujourd’ hui, les méthodes sont up e de culture, et il : « Je voudrais pouvoir SES chez vous, mais nous nous écrirons.. Ces bons projets sont Шайтан éva- tous ceux ai Sa parole ou ses écrits ont, comme а moi, ёрагепё bien des déceptions. Рие exemple donné par cet homme de bien étre un en pour ceux а travaillent au progrès de a d restera une des gloires de лет терлері française, parce que, selon son expression, il а, lui aussi, été un homme utile. . DE LA DEVANSAYE. Décembre 1877. CLEMATIS. 1. Stella. 2 Fair Rosamond (Jackman 157 9341—42. CLEMATIS PATENS (Нувв.) FAIR ROSAMOND et STELLA, Jackman. Ranunculaceæ § Clematideæ. CHARACT. GENER. — Vide supra FLORE, vol. П, t. 175, CHARACT. SPECIF. — Vide ibid,, vol. VIII, p. 279. CHARACT. VARIET. — Ut infra, in textu. Clematis patens, diverse varietates : Vide supra FLonE, vol. VIII, p. 279; vol. IX, p. 265; ae pp. 203 et 205; vol. XI, p. 85; vol. XX, p. 19. Le genre Clematis peut étre rangé dans le nombre des privilégiés, car il com- tempérées du globe. Plusieurs d’entre elles vivent en plein air, en Belgique, ou elles font l’ornement des jardins. Le nombre des variétés qui ont été gagnées par la fécondation artificielle est aussi trés-considérable, et c’est al’Angleterre principalement que Vhorticulture est redevable des formes et des coloris réellement extraordinaires qui ont été obtenus dans ces derniéres années. Aussi, la vogue est-elle pleinement acquise, en ce moment, à cette jolie plante, soit qu’elle se présente sous la forme flexible d’une liane, pour décorer les tonnelles, les murs, les rocailles, voire même pour tapisser les plates- bandes à l'instar des Pervenches et des Verveines, soit qu'ele constitue un fréle arbrisseau qui, tuteuré, tient bien sa place au premier plan des massifs. Les Anglais en font aussi de fort jolis spécimens qu'ils laissent courir sur des treillis dressés en forme de parasol. Espéces et variétés ont été largement représentées dans la FLoRE ; le lecteur, nous l'espérons, ne trouvera pas déplacé que nous ajoutions une double merveille au riche contingent qui a déjà passé sous ses yeux. Les deux nouveautés figurées ci- 1 2255. L'établissement Louis Van Houtte à l'Exposition internationale de Gand, le 31 Mars 1878. Nous ne voulons pas faire ici un compte- | rendu in extenso de l'Exposition interna- tionale d'horticulture qui a eu lieu à le 31 mars dernier; nous nous contente- rons de dire quel y a été le róle important de l'Etablissement L. Van Houtte, dont les produits auraient pu former une expo- поп à peu près complète. Déjà, les pu- blications horticoles ont célébré les noms des vainqueurs et donné le récit de ces belles floralies que la cité gantoise sait si bien organiser, grace 2 16 activité du conseil d'administration d ва Société d'Agriculture et de Botanique, dont les membres sont admi secondés par des amateurs dévoués et par des horticulteurs distingués, qui tous Ф dmirablement | trés-différents et cherchent à soutenir la vieille réputation de Vhorticulture belge о rivale pour la quantité des apports et le bon choix des espèces formant les collections. LG RE 3 жж £ 493 £ Gu е ч ordonnées а des chances multiples, dépen- dant surtout des collecteurs et aussi des rsées trop sou- vent funestes а des végétaux delicats, subitement transportés sous des climats dans des conditions tout a fait défavorables. Les horticulteurs sont done excusables, 158 contre rentrent dans le groupe des patens et sont a tiges volubiles; elles ont été gagnées par un habile horticul- teur anglais, M. Geo. Jackman, de Woking (Surrey), et ont été mises dans le commerce en mai 1874 La variété Stella est très-vigoureuse et l’une des plus belles qui existent ; ses feuilles sont ternées, ovales-atténuées en pointe aiguë et d’un beau vert foncé; ses fleurs sont énormes (15 centimètres de diamètre); les pétales, au nombre de huit, sont larges, ovales-acuminés, légèrement ondulés sur les bords et se recouvrent parfaitement l’un l’autre ans les deux tiers de leur longueur, de facon à composer esthétiquement une fleur parfaite ; le coloris est d’un beau blanc faiblement ombré d’incarnat tendre, et parcouru, dans la partie médiane de chaque pétale, par une tous les caractères CLEMATIS PATENS (Нүвв.) FAIR ROSAMOND et STELLA, JACKMAN. bande formée de stries lie de vin sur fond lilacé; les étamines sont proéminentes et très-distinctes ; ajoutons, comme ouquet, à ces éminents mérites, que la fleur exhale un doux arome combiné de Violette et de Primevere. La variété Fair Rosamond présente de sa brillante compagne, sauf le coloris qui est d'un mauve foncé, faiblement réticulé de noir sur les bords, avec une bande, dans la partie médiane de chaque pétale, com- posée de stries d'un rouge lilacé; la fleur a l'odeur discrète de la Primevère. Ces deux nouveautés sont de tout premier ordre et font grand honneur à leur obtenteur, M. Geo. Jackman, qui jouit d'une réputation méritée pour les perfectionnements qu'il a apportés aux formes et aux couleurs des anciennes Clématites. parti des arrivages. Si les introductions nouvelles sont in- dépendantes de la volonté de l’horticul- lui qui ne craint p vrer à un travail persévérant, malgré des débuts souvent difficiles et peu fruc- tueux. et si merveilleusement organisé pour créer l'établissement modèle d'horticul- ture auquel il a donné son nom ; c'est lui aussi qui avait si habilement formé les nombreuses collections de types qui, de- puis, devaient servir 4 ces croisements innombrables d'où sont sorties des races nouvelles, devenues elles-mémes la souche 8. Aussi n'est-il pas étonnant qu'à Гехро- sition de Gand, le grand établissement de P . enregistrer !.. 1° Le grand prix d'honneur, donné par le bourgmestre de Gand, le о а toujours les préceptes laissés par ٥ chef vénéré! ses traditions, d’ailleurs, enfants, qui pensent, avec raison, ee meilleure manière d'honorer la 7 nom du fondateur de la FLORE. 7. T semis d'Azalées, d'Amaryllis, d mantophyllum, de Sonerila, de Gesnerla- cées, de Jacinthes, de Tulipes, etc., etc, MISCELLANÉES. prouvent ce que peut faire la main de l’homme, lorsqu'il s'obstine à vouloir dé- passer les beautés de la nature et embellir erchent la réputation par les mémes moyens ; mais, loin de là, ils se lai E décourager et la vile پا‎ dans leurs cceurs; bien pl il romet- tre le succés assuré - rival ani allait e son de la trompette de cette déesse va fort loin; mais pour qu'il se soutienne et s'augmente, il lui faut le souffle ardent de la persévérance. s aurions préféré jeter un voile sur l'incident fâcheux auquel nous Baren de faire allusion; mais le até livré par la Revue "de Phorticulture n et étrangère; nous croyons don беоне les са suivantes, dans le numéro du 1° mai dernier de ce каре « Les Jacinthes à l’Exposition de Gand du 81 mars 1878. — Le résultat du concours ouvert par la Société d'Agricul- exposants et ipee 1 л ака doléances sur le résultat de ce ou, pour la SÉ fois, les е see vans de Harlem ont vu leur superior non-seulement contes- tée, mais fortement ébranlée par une maison gantoise dont la réputation est euro- Ногтте. Nou .L. Van 110077۰ étaient, dit-il,mal dénom- mées. Nous lui — quel j jour et à quelle heure? Le d he, lors de la visite royale, l'étiquetage ‘était exac ct; mais le lende eege ore AN spécialement chargé de la culture des bulbes a нава І. Van Н était tout désolé : оп ava veille ses étiquettes d’une façon intention- s erreurs avaient nellement méchante. Les 5 tou plaintes de nos confrères du Sempervirens et du Sieboldia. Les décisions des jurys sont irrévocables et chacun doit s'incliner de- devant elles : il est vrai qu'il reste au con- damné vingt-quatre heures pour maudire ses juges, mais nous ne savions pas qu’ en Holla des jours et peut-être des mois. K. Après avoir constaté le rôle а rant de l'Établissement Louis Van Houtte à l'Exposition internationale de Gand, et aprés avoir montré qu'il a de rester à la tête de horticulture be lge, vons plus qu'à reproduire ici ve piéces justi- е c'est-à-dire la liste complète des ANTE-TROIS récompenses décernées à l'éditeur de la enee DES SERRES ЕТ DES JARDINS DE L'EUROP Prix DECERNES А L'ÉTABLISSEMENT L. Van HOUTTE oncours n° 5. — 20 plantes fleuries ou non fleuries r a introduites en Europe.— lr Prix : Médaille d’o Concours n° 6. "e panies, d'espéces ou variétés distinctes, introduites et mises dans le commerce par Monsieur W. Bull, postérieure- ment à l'année 1 Bull aux exposants Belge eoupe en argent de la valeur de 10 guinées. Concours n° 14. 5 Orchidées de pleine terre en edi — lI Prix : Médaille de vermeil de lre sg Concours по 26. — 10 Sonerila et рете — lr Prix : Médaille de vermeil de lre Concours п 30. == Бем va Ww rix : Médaille vetus de 2* clas € rs п° 34. — 20 phallus, Colocasia et ee кос us vermeil de Ire clas Concours по 35. — 30 сама = ТРИЕ: apie de vermeil de 1re classe. n° 36. — 20 Caladium. — 1" Prix: Médaille gia vermeil. ba Concours n° 37. — 25 Maranta. — lr Prix: Médaille D'OR, par пагас gee аш; urs n° 39. — tare مو — سي‎ pne А м6даШе ы де те ' ыз. n» 47, — 25 plantes de serre — à feuilles una chées, marbrées, striées colorées. — : Médaille D Tone Amorpho- —lr Prix: DOR. 160 ncours n° 51. — 6 Musa. — 3e Prix : Médaille d’argent. Concours по 52. — Theophrasta remarquable ar sa culture. — Ir Prix : Médaille de vermeil . — 4 Imantophyllum en — 1° Prix: Médaille de vermeil de Concours n° 64. — 6 plantes fleuries de serre chaude ٧ 3 serre froide de genres distincts, remarquables par leur beauté et leur culture. Prix offert aux exposants belges par le Comité anglais formé pour honorer la Louis Van Houtte. — ler Prix : Objet d'art de la valeur de 250 francs. Concours n° 67. — 40 Palmiers. Médaille D'OR de lre classe. Concours n° 79. — Cycadée remarquable par sa beauté. — 1" Prix : Médaille de vermeil de lre classe. Concours по 82, — 15 Pandanées. — Le Prix: Médaille D’OR. Concours n° 84. — Pandanée remarquable par sa beauté. — lr Prix : Médaille de vermeil de lre classe. Concou о 85. — Pandanée remarquable ar son développement — Ir Prix : Médaille de vermeil de lre classe Concours n° 108. — 30 Dracæna remar- uables par gie ct e, leur em et leur nouveauté. — : Médaille R. rs n° du — Entre horticulteurs- marchands. — 40 Azalea indica e 8 3* Prix : Médaille de vermeil de Ire с Concours n° 122. — 6 Azalea ае 6 en а feats appartenant aux variétés les plus nouvelles. — 3e Prix : Médaille d’argent. Concours n° 123. — Azalea indica en fleurs obtenu de semis en Europe, et n'ayant pas figuré aux expositions de la société. — 1r Prix : Médaille de vermeil de 1те classe. Concours n° 132. — 6 Camellia en fleurs appartenant aux variétés les plus nouvelles. — 1: Prix : Médaille de vermeil de lre classe. Concours n° 135. — Camellia remarquable par ва Seet et sa floraison. — 3e prix : Médaille d’ar Шы n° 141. — 6 Rhododendron еп fleurs, gg aux variétés les plus nou- velles. — 1° Prix : Médaille de vermeil de Ф — 2e Prix : lre cla по 143. — 10 Rhododendron de‏ سرد l'Himalaya en fleurs. — Ze Prix : Médaille d'ar-‏ gent de lre classe.‏ Concours n° 144. — Rhododendron ‹ еп fleurs MISCELLANEES. obtenu de semis en Europe et n’ayant pas figuré aux expositions de а оор — | Prix осознав =. vermeil de lre = о 154. — Еп ыы -mar- 5 Amaryllis en fleurs. — 1: Prix : Médaille D'OR de Ire class — Entre horticulteurs- © B 8 Bes n ٢ 5 о — Médaille de vermeil de lre classe. Concours n° 159. — 12 Lilium m m -- lr Prix : Médaille de vermeil de lrec Concours по 162. — 150 Jaci er en fleurs. —1r Prix : Objet d'art de la valeur de 300 francs, offert par Mme la Comtesse de Kerchove de — 100 Jacinthes en fleurs. — Ir Prix : Médaille D'OR. Concours n° 164. — 100 Tulipes en fleurs. — Ze Prix : Médaille de vermeil de Ire classe. Concours n» 165. — 50 Tulipes en Seen s 1° Prix : Médaille d'argent de lre clas Concours n? 171. — 75 plantes our ies в et non fleuries. — 17 Prix : Objet d'art de la valeur de 500 francs, offert par M.le Comte de Ker- chove de ренот Бан де la Société. Collection n° 180. 25 Azalea mollis en fleurs. — 3¢ Prix : | Médaille d'argent de lre classe. Concours n° 287. — Graines de еге? — Ir Prix: Médaille de vermeil. — 2* сев ber Concours n? 304. кү? Hon ques deett fleurs ou fruits). — 1" Méd aille de vermeil de lre classe à la ieri DES SERRES ET DES JARDINS DE L'EUROPE (1). Prix décerné hors concours. — Lot de Bertolonia nouveaux. — Médaille de vermeil. Mai 1878. A. DE LA DEVANSAYE. (1) Ap t d'étre honorée, pour т 18 vingtiéme foi ‚ de la pr chara Тал» à l'Exposilion Wee ee ‘de Gan ү” p^ eette année, nous tes per- mettons de reproduire sage suivant que nous tron- vous pas les مس‎ éi de e Société d'horticulture de Maine- et-Loire, 1877, page armi A es nombreuses publications que la société reçoit, D il en est une qui semble être le dernier mot du Journalisme وا‎ tant баи le o de la beauté et Vy la vérité des u talent des e Ho utte, continuée dignement par ses successeu Sa RE С NEPENTHES ALBO - MARGINATA , Lobb 3. NEPENTHES Malaisie . Lindl. 2. SANGUINEA , Lindl. Serre NEPENTHES RAFFLESIANA, chaude . t lack . 2» GË or “¿Zeqzo., c А 161 9343-44. NEPENTHES RAFFLESIANA, Jack. — NEPENTHES ALBO-MAR- GINATA, Тн. Loss. — NEPENTHES SANGUINEA, LINDLEY. Nepenthacez. CHARACT. GENER. — Vide supra FLORE, vol. III, sub tab. 213-214. I. NEPENTHES RAFFLESIANA, Jack. CHARACT. SPECIF. — Vide supra 1. c. et etiam vol. XVI, p. 167, tab. 1698. Deux fois représenté dans la FLORE, d'abord avec son épi floral et les deux formes si diverses de ses urnes, puis en figure d'ensemble à laquelle manquent pourtant les urnes ventrues qui repo- sent sur le sol, le Nepenthes Raffie- siana reparaît encore avec avantage dans un trio de coloris, ой ses bigar- rures se détachent en vif contraste sur le fond uniformément rouge et vert de ses deux plus modestes acolytes. Quel- que intérét de nouveauté ou de beauté qui s’attache à ces derniers, le Vepen- thes Raflesiana demeure toujours le roi du genre. Une fois bien établi dans une serre (et je l'ai vu ainsi, par exemple chez mon ami M. Eugène Mazel, de Montsauve, prés Anduze), ЇЇ y déve- loppe en abondance ces bizarres appa- гей aquifères, qui sont à la fois feuilles - par leur base largement ailée, vrilles par leur partie moyenne retrécie en support pédonculiforme, piéges à in- sectes par cet appendice terminal oü se trouvent merveilleusement combinées les conditions de capture, de noyade, et d'altération rapide des bestioles qu'un attrait perfide attire dans ces gouffres séducteurs. Dans un récent article sur le Vepen- thes ampullaria,Jack (ci-dessus, p. 117), үзі signalé sommairement un remar- quable travail de M. Faivre, doyen de la faculté des sciences de Lyon, sur la nature et les fonctions des urnes du Nepenthes distillatoria. Publiée dans le XXII volume des Mémoires de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon, cette étude mérite mieux qu'une simple mention, et Je + 2256. Décade de plantes nouvelles ou peu connues, par M. J. DECAISNE. 1 arbuste sarmenteux, le tubulosa a les tiges droites et ligneuses à la base, et le Davi- diana est franchement herbacé. Les épo- ues de floraison sont tout aussi diffé- juillet et le C7. stans à la fin d'octobre. La confusion faite par M. 06 658 est question. 7 el l'une à côté de l'autre pour apprécier leur valeur spécifique, indépenda í caractères floraux. Que ces trois plantes descendent d’un type unique, l'hypothèse 21 162 erois devoir en extraire, cette fois, au moins les conclusions générales En ce qui concerne 1а signification morphologique des diverses parties de la feuille, voici d'abord les idées de l'auteur : La partie inférieure de l'organe qui présente deux expansions membraneu- ses, aux cótés d'une forte nervure cen- trale, est, pour lui, non pas seulement un phyllode ou pétiole dilate, mais une lame foliacée, répondant au limbe ordi- naire de la plupart des feuilles simples. La portion cylindrique, plus ou moins enroulée en vrille, est, pour M. Faivre, un prolongement de la nervure médiane lame formant pédoncule pour provenant d’une glande terminale am- plifiée et modifiée, M. Faivre voit« une formation spéciale, sw? generis, se ratta- chant histologiquement au type foliacé, et dérivant tout à la fois, et par voie de changements, et par voie de formations nouvelles successives, du pédoncule, prolongement lui-même de la nervure médiane de la lame foliaire. » C’est par l’anatomie interne et par l'étude de l'évolution des parties que l'auteur arrive à cette conclusion, qui, tout en rangeant lurne des Nepenthes parmi les organes foliacés, lui refuse toute homologie, toute correspondance directe avec la lame ordinaire des feuil- les simples ou composées ; il repousse ainsi, du méme coup, l'idée de De Can- dolle et d'Auguste de S'-Hilaire qui voyaient l'analogue de la vraie feuille NEPENTHES RAFFLESIANA, Jack. dans l'opercule de l'urne, et l'idée de Charles Morren qui regardait l'opercule comme une foliole terminale et les pavois de l'urne comme deux folioles soudées entre elles. Cette derniere hypothese ne pouvait guere se défendre; celle de De Candolle et de S'-Hilaire était tout au plus spé- cieuse; mais l'idée de M. Faivre sur la nature toute spéciale de l'urne en tant qu'appendice et non partie intégrante de la feuille, cette idée devrait, ce me semble, n'étre acceptée qu'avec une extréme réserve. En effet, je serais bien plus porté vers la théorie de M. Wunschmann(l), qui voit dans l'urne une dilatation supérieure du limbe foliacé dont la lame foliacée de M. Faivre serait une dilatation infé- rieure. 11 est douteux, en effet, que la considération des tissus soit un guide sûr pour établir l’homologie ou la non- homologie des organes ou parties d'or- ganes. Je crois, au contraire, que bien sont diversement constitués dans leur structure intérieure, lorsqu'ils doivent s'adapter à des destinations spéciales. Or, de ce que l'urne d'un Nepenthes ne présente pas dans le même ordre les tissus constituants de la lame foliacée et du pétiole en vrille qui la supporte; de ce que, par exemple, on n’y trouve plus le tissu médullaire de cette portion cylindrique de la feuille, il ne s'ensuit nullement que ce ne puisse être une por- (1) Dissertation e әліге рн: déc. 1872 (citée par M. Faivre et à moi inco est admissible; mais comme elles sont aujourd’hui parfaitement distinctes, il con- vient de les désigner par des appellations gemet sous реіпе de confondre е une seule toutes les espèces d'une même siint telles que les Viorna, Flammula, Viticella, е Au ткр, еп voici les diagnoses : Clematis stans, S. кт Z. Ç. lignoso-sarme ntosa; rami striati, pube Antactili, incano- бесті жет vestiti ; folia trifolio- lata, foliolis cordatis, каша, оне деп- tatis vel plus m inusve lobula idis, supra subbullatis, ыы” nervo sis, merit pedunculata, flores herma sime brevibus ; perianthii foliola staminu filamentis complan an there nent Ж ovaria atroviolacea, gla: briuseula. — Japoni Clematis stans, 5. et Z., Flor. jap. dM am. nat., І, p. 302. — MAXIM. , Decas XX, p. 589 NEPENTHES RAFFLESIANA, Jack. tion de feuille modifiée. Du reste, M. Faivre lui-méme, dans un autre passage de son travail (p. 17 du tirage à part), semble bien pres d'accepter cette conclusion, lorsqu'il di « Les choses se passent comme si l'urne ou ascidie était en quelque sorte une feuille repliée, dont la face supé- rieure deviendrait là face interne de l'ascidie, la face inférieure, la face ex- terne, les deux faces modifiant d'ail- leurs leur structure par suite des con- ditions nouvelles dans lesquelles elles se trouvent par rapport à la lumière. » Et plus loin, en acceptant les conclu- sions de MM. ВаШоп, Lanessan et Dutailly sur la nature vraiment foliaire de certaines ascidies, M. Faivre n'in- firme-t-il pas ses propres idées sur la nature spéciale de l'ascidie des Vepen- thes? Aux faits cites par ces trois auteurs et par d'autres, je pourrais joindre ceux que présentent souvent les feuilles du Sazxifraga lingulata, en passant à l'état d'ascidies par des gra- dations insensibles, avec production fréquente de deux lames frangées qui rappellent, à quelques égards, les lames ventrales des urnes 065 7 Une partie plus intéressante encore du mémoire de M. Faivre, est celle qui traite des fonctions des urnes de ces plantes. Sans oser se prononcer absolument sur le róle digestif du liquide contenu dans ces urnes, le sa- 163 vant de Lyon admet parfaitement, et confirme par d'ingénieuses expériences, le fait que ce liquide est à la fois un produit de transpiration interne et de sécrétion glanduleuse de la portion inférieure des urnes; il a démontré le premier, dans l'épaisseur du bord in- terne du bourrelet de l'orifice de l'urne, l'existence d'un tissu glanduleux versant une liqueur sucrée, qui sert d'appàt aux insectes ; il a surtout établi ce fait important que la liqueur ramassée dans e fond des urnes peut, à certains moments, étre résorbée et, par consé- quent, à la plante, sinon comme élément nutritif, tout au moins comme moyen de suppléer à une insuf- fisance d'absorption d'eau par les ra- cines. A ce sujet, il ne sera pas sans intérét d'entendre M. Faivre tirer, au profit de la culture, quelques conséquences pra- tiques de ses délicates expériences de physiologiste : : « Pour développer avec vigueur, écrit-il, les urnes (des Nepenthes) et cultiver avec succès les plantes qui les portent; pour remédier а leur debilite, d'habiles jardiniers remplissent d'eau les urnes et donnent ainsi à la plante plus de force et d’activité végétative. D'autre part, nous avons fait remar- quer plus haut, et ce fait vient encore à l'appui de l'absorption du liquide par l'urne, combien l'eau versee dans Clematis tubulosa, Turcz. Clematis tubulosa, Turcz, Bull. Soc. nat. Mosc., XI, p. 148. — LINDL., Journ. of hort. Soc., III, p. 78, c. ic. xylog. — Flore des serres, HI, 195. — Bot. Mag., і. 4269. Clematis Davidiana, DONE. C. | ; в, їпсапо- velutini; folia trifoliolata, foliolis ellipticis vel obovatis basi cuneatis, duplicato-dentatis, utrinque glabris; inflorescentia mascula sessilis; ad foliorum axillas subsessiles, sericeo-velutinis; stamina apiculate. Herba vix flores masculi pedicellis teretibus, circiter antheræ e Clematis Davidiana, DONE. —VERLOT, Rev. hort., 1867, р. 90, с. ic. xylog. II. uri lein air au jardin du Hamma, Alg C : re d'une dizaine, isia, Erio- C rtiennent aux genres © ; didis et Pachira (Carolinea). Ce sont 164 urnes ceca à leur ampliation et a leur vi « Neus ووس‎ encore une confir- mation des résultats qui précèdent dans une observation faite sur d’autres plan- tes, il est vrai, mais sur des plantes également pourvues d’ascidies (les Sar- raceniées), par un botaniste horticulteur distingué, M. Malingré, qui a bien voulu nous communiquer les faits suivan «Sur ikes de pieds de Sarracéniées demeurés près de deux mois sans arro- sement, ce botaniste a constaté que les individus qui avaient résisté étaient ceux pourvus de feuilles tubuliformes ou ascidies, tandis que les pieds non pourvus d'ascidies avaient tous регі. Ayant institué l’année suivante, à cet égard, des expériences sur les Sarracé- Sc? dépourvus de feuilles développées en urnes, tandis qu'ils résistaient dans la méme condition, s'ils possédaient des ascidies remplies de liquide. » Quant à l'action exercée parle liquide des urnes des Vepenthes sur les insectes dont elles font leur proie, sir Joseph Hooker n'hésite pas à la دنه‎ depan. comme digestive, et cette idée, étrange au premier abord, atteint un très- haut degré de vraisemblance, non-seulement par les expériences de ce savant, mais NEPENTHES RAFFLESIANA, Jack. par les 2. des recherches de MM. отир et D’après ces به‎ en effet, 8 par M. Faivre, le liquide ‘de l'urne des Nepenthes renferme un véritable fer- ment, agissant sur les substances albu- minoïdes aussi énergiquement que 1а pepsine. De plus, l'extrait pur, non acidifie dece suc ne serait actif qu'autant que les glandes (de la surface interne des urnes)ont été excitées par un insecte ou une autre cause : les glandes pro- duiraient done un acide sous l'influence de l'excitation. Tout cela répond à ce qu'on sait des sucs des glandes des Droseracées, plan- tes dont les habitudes carnivores ont été pleinement démontrées par les récentes expériences de Francis Darwin. Ainsi,les choses presque incroyables hier deviennent choses courantes et établies aujourd'hui. Le plus sür, pourtant, en des sujets aussi difficiles, est de ne pas trop vite conclure; de n'admettre les idées paradoxales que sous le bénéfice d'une sérieuse expérimentation et d'une prudente réserve. EP (1) Gorup et Witt ( пок. der ere Chemischen Gesellschaft, 9). 1 5 26, рр. 427-431, d’après l'analyse du м ини. de la Soc. bot. de France, tom. XXV, р. 118. de Zeg arbres, la plupart a feuilles | caduques, d'une eurs se soient trouvés eps les con- ditions favorables pour récolter, en méme temps etsur un mémeindividu, a feuilles e magni- et plusieurs Bombacées (1) J. E. PLaxcHOx, Hortus donatensis, p. 22. t rare que les | | douteuses, telles que le Pers alba, u | P. à petits fruits verts, u See gd du Р. alia, un Р. fastuo | Bee quelques данное ны fournis Rivière et qui compléteront nos connaissances sur ces arbres remar- quables : 1. Chorisia speciosa. Arbre de 17 mètres de hauteur rès-étalée, à tronc armé de gros aiguillons, ordinairement gé- ’ac >croissement, * fleurs magnifiques, d'un rose vif, apparais- t par myriades en septembre et répan- dant, lorsqu'elles sont exposées au soleil, (Suite à 1а page 166.) 2843-44. 11. NEPENTHES ALBO-MARGINATA, Loss. CHARACT. SPECIF. — « N. Caule sub- cylindraceo racemo ascidiisq vel fusco- pubescentibus, foliis coriaceis subpetiolatis vel basi angustata sessilibus 1/2-amplexicaulibus brevissime decurrentibus anguste lanceolatis acuminatis, ascidiis cylindraceis basi ventricosis ore postice in collum vix extus infra os fascia nivea velutina circumdatis, peristomio angusto creberrime striato ; oper- culo orbiculato intus glandulis numerosis cons- perso, racemo elongato, pedicellis gracilibus elongatis geminis vel 2-floris. In Singa e (WauL.! sub n. 2244, Loss); Sumatra (TEYSMANN !); Borneo (Lops! 16۴١ !). — Hook. f. in Linn. Soc. Trans., v. 22, . 422, t. 73. — М. tomentella MIQ ! Fl. Ind. Bat., Y, p. 1, p. 1075, et Suppl. p. 151. TH. F1. Archip., p. 5, t. 5. — T o longitadinalibus utrinque 1-2 tenuibus trans- versisque obscuris. Ascidia 3-5 poll. longa, La figure ci-contre représente une urne de cette espèce avec une teinte verte uniforme, sauf une sorte de collier Мапс dessiné juste sous le bord exté- rieur du péristome. Elle n'en montre ni la pubescence blanchatre signalée dans la description de Hooker, ni la teinte rouge cramoisi que, d’apres le té- moignage de MM. Veitch (Catalogue 1877-78), ces mémes urnes prennent avec l’âge. Il faut done croire que le choix a porté sur une urne jeune ou récemment arrivée à l'état adulte, et n'ayant pas ces nuances de rose sur vert que quelques-unes présentent, méme dans leur jeunesse. Le signe caracté- ristique de Гезресе est néanmoins très- accusé dans cette bordure Мапеһе que lui constitue un feutrage de poils de cette couleur. La plante est considérée comme maine par rapport à ses plus robustes congéneres; elle en a, du reste, le port grimpant, et ses urnes, renflées 1 1/2 lata, viridia, purpureo vel rubro-maculata i stellatim puberula vel niveo- Capsule graciles, | 1/2-2 pollicares, puberulæ, valvis apice attenuatis truncatis. Semina polli- caria et ultra, nucleo minimo dans le bas des tiges, se montrent d'autant plus étroites qu'elles sont pla- cées plus haut; en même temps, les deux crêtes ventrales suivent, dans le même sens, une progression décroissante, jusqu’à disparaître sur les feuilles les lus élevées. : Découvert а Singapour, d’abord par Wallich, puis par Thomas Lobb, ce pee hing te region : | May Gei 16 5. principal de l'habitation du genre. & E OE 2348-44. HI. NEPENTHES SANGUINEA, 7 CHARACT. SPECIF. — « N. Caule crasso 3-gono 2-carinato glaberrimo folioso, foliis e basi cordata sessili 5/s-amplexicauli non decur- rente obovato-oblonga vel cuneata coriacea, ascidiis magniscylind is junioribus brevil inferne ventricosis costis anticis anguste alatis, Senioribus basi attenuatis vix (Lobb!) N. sanguinea Gairr.! Post). pers, V. 4, p. 348. — Caulis sæpius epiphyticus, ramis abbreviatis crassitie nnæ olori nalibus utring -3 e basi costæ ortis obscuris, sversis с scidia pedalia et infra, 2 1/2-3 14 poll. lata, furfuraceo-puberula, atro- е amplo « Le plus beau des Wepenthes, celui qui produit les urnes les plus grandes et es plus vivement colorées. » Ainsi s'expriment MM. Veitch, en parlant de cette brillante espace dont ils ont eu les prémices dès l'année 1847, et qui con- serve tout son intérét et son prix apres trente-deux ans d'introduction dans la culture. Il faut dire que ce sont là instructum producto, fauce intus cæruleo- | glauca, costis anticis in ascidiis senioribus non alatis; peristomium 1/2-5/: poll. latum, coria- ceum, margine interiore inflexo non dentato, exteriore recurvo ; operculum basi vix cordatum ad 8, l-seriatæ. Ovarium sessile, latum, ferru- gineo-sericeum ; stigmate sessili. Capsule im- mature anguste, puberule. Nepenthes sanguinea, LINDL! in Gard. Chron., 1849, р. 580, с. ic. xylog. — Ibid. D. Moore, ann. 1872, p. 360 et MASTERS, 1872, p. 542. — Ibid. 4 jan. 1879, p. 13, с. іс. xylog. J.D.Hook. in DE Cawp.,Prodr., XVII, p.100. | thes sanguinea montre, sous des dimen- sions réduites, l'ensemble élégant de 1 + 4 4 ° +£ suspendues à leurs gréles pétioles ! C'est M. Hubberstey qui, par des soins intel- ligents, a su donner, dans la serre à Orchidées deM. Wrigley, esq., à Bridge Hall, Bury (Lancashire), ce spécimen modële, tel qu’on les aime et les ap- récie chez nos voisins d’outre-Manche, où l’horticulture de luxe a ses adeptes, ses virtuoses et son public d’admira- eu S. ек Quant à la spécialité d’élever en beaux exemplaires et d’amener а floraison les une forte odeur de poivre Cubébe. On sait que celles du Pachira alba exhalent une odeur alliacée insupportable.. 2. Pachira macrocarpa (FLoRE DES ووو‎ RES, VI, 275). Arbre de 8 mètres de hau- teur, a 06 lisse, blanchátre; feuilles persistantes ; fleurs s'épanouissant de juillet à la fin d'octobre pendant la nuit seule- ment, ве flétrissant aux premiers rayons du soleil. Fruit de la grosseur et de la rme d'un coco, à valves brunes, épaisses, Lo gercées, soyeuses et blanches à l'intérieur, portant de 2 à 4 grosses graines irrégu- lières, de 5 à 7 centimètres, à testa par- iné marqué d'un hile arrondi, e d'un goüt analogue à celui de la noisette. — Cultivé au Hamma sous le nom de Ca- rolinea insignis. З. E'riodendron leianthum, DC. Arbre de 8 à 10 métres de hauteur, à écorce verte, parsemée de gros aiguillons semblables à П. NEPENTHES SANGUINEA, Lixpr. plantes délicates et fantasques du groupe des carnivores et des urnigères (Drosé- racées, Cephalotus, Sarracéniées, Né- penthées), nulle part on ne l’a perfec- tionnée au même degré que dans les îles britanniques, où les conditions de climat brumeux et la présence de sols tourbeux sont, il faut le dire, des conditions favo- rables à ce genre de culture. Faut-il rappeler, à cet égard, les spécimens de Darlingtonia, de Sarracenia, de Dro- sera binata, de Drosophyllum, que les Veitch, les Williams, les Bull nous ont fait admirer dans les grandes exposi- tions internationales d'horticulture? La palme, pour cette culture vraiment savante, revient encore à David Moore, du jardin botanique de Glasne- vin, en Irlande, où l’on peut dire que les plantes de la tourbe ont leur école de prédilection. А la fois botaniste, praticien, amateur, M. D. Moore connaît tous les secrets de ce petit monde de plantes aux formes bizarres, aux mœurs étranges, qui se plient mal aux soins vulgaires des plantes ordinaires et qui demandent du repos à certains moments, des arrosements modérés à d’autres, un drainage convenable toujours, et ces mélanges de peat (ou terre tourbeuse), de terre de bruyère et de tessons con- cassés qui assurent aux racines l’accès En effet, dans la plante ici représentée, quences des déboisements conduits sans réflexion et sans retenue. Le climat | de a 4 Se Générations re en auront eege en s de construction américaines, si ce don gratuit de la nature leur était conservé ! vons au moins les épaves de ces 16% a пов climats si appauv ries Е comblerait bien . Les iga antea, si i bien арргорг et si prompt а gran ndir, С des vides, et cela en un petit nombre , 4 8. Г Dés 1878. Сн. NAUDIN. 23 178 des épis nombreux sont disposés en thyrses terminaux, sans mélange, au moins apparent, de 81000670168 axil- laires. A premiére vue, Гоп serait tenté de rapporter l'Amarante en question YAmarantus speciosus de Sims, figuré dans le Botanical Magazine, tab. 2297. La forme et la coloration des feuilles sont à peu près identiques chez les deux lantes; mais le port de l'Amarantus speciosus, tel qu'il se présente dans une vignette du catalogue Vilmorin sous le nom Amarante gigantesque, est celui d'une herbe à rameaux dressés, tandis que, chez notre plante, la tige, ramifiée la base, forme une touffe un peu - Biz ts thyrses pourpres, divisés en faux épis cylindriques gracieusement incurvés. C’est dans les catalogues de graines de MM. Charles Huber, de Hyères, et de M. Benary, d'Erfurt, pour 1871-1872, que nous voyons la premiers mention de cette plante ornementale. donnée comme variété remarquable d'une espéce déjà connue et recherchée. On Гу dit originaire de Calcutta, sans s'expliquer autrement sur les circon- gerbe enflammée, AMARANTUS ATROPURPUREUS, HoRTULAN., ROXB. ? stances de son introduction. L'effet des fleurs en est justement comparé à à une expression qui ne semblera pas trop ambitieuse à ceux qui savent à quels tons éclatants s'éléve la décoratives. Ici, dans les fleurs; lumiere, ont pourtant, à leur face supé- rieure, des nuances délicates de pourpre et de vert, qui donnent de l'harmonie et du charme au fond d’où se détachent ces panaches rutilants. Comme la plupart de ses congénères, l'Amarante en question, bien que natif des pays chauds, est une plante AER de plein air sous le climat moyen l'Europe. On peut le semer en place au mois de mai, ou sur couche au mois d'avril, ou méme en pot au mois d'aoüt, à condition, dans ce cas, d'en faire hiverner les pieds en orangerie et de ne les mettre en place qu’apres les der- nieres gelées. Leur floraison est alors plus hátive; celle des pieds semés en plein air commence tard, mais se pro- longe jusqu'aux premières gelées de l'automne J 1 2258. Les plantes ornementales. L Nous avons publié, ily a quinze ans, s le Journal de la Société centrale d horticulture de ps des considéra- tions assez étendues sur « Les Palmiers ri les gran: des Sie ornementales de serre rtance de ce sujet a été ar té, et non pas le plus con- sidérable. П s'agissait surtout, dans cette premiere étude, de faire l'énumération des richesses que les cultures froides avaient récemment prélevées sur < د‎ formes essentielle- ou, au moins, tempérées. Le but que nous visions était clair : — les moyens de cultu e1 ‘application = u dans ce sens, et nous ne doutons pas que nos intentions soient appréciées. d'études une importance qu'elles ne com- portent pas. Les serres froides peuvent revendiquer bien des plantes que nos devanciers eussent, d'emblée, casées dans — iow chaudes; il est possible, 1 facilo q c мелік de Fougères ae et d’autres plantes éminemment ornemen- tales, qui se contenteront, en hiver, d'un minimum de chaleur de 3 à 5 degrés, w PB 1 Uo ә ٨ CYRTOPODIUM Bresil. PUNCTATUM 717 Serre chaude 519 2352. CYRTOPODIUM PUNCTATUM, LINDL. Orchidee ې‎ 7 e GENER. — « Perianthium ex- | lateralibus obovato-cuneatis incurvis,intermedio pl Зат т, æquale; sepalis petalisque liberis. | late obcordato margine granuloso, disco basi abellum unguiculatum, cum si producta | calloso. ; LINDL columne continuum, tripartitum, explanatum, ecalcaratum. Columna semiteres. Anthera CYRTOPODIUM PUNCTATUM, LINDL., Gen. ef bilocularis. Pollinia 2, postice biloba; caudicula spec. Orchid., p. 188. — Hook. in Bot. Mag. lineari brevi, glandula ovata. tab. 3507. — Reicus. FIL. in WALP. Annal., M terrestres, тете caulibus fusi- | VI, р. 666. ‘mibus carnosis, foliis plicatis, scapis radi- ынша عادد‎ ; sad : EPIDENDRUM PUNCTATUM, L., Spec. pl., p. › Vag. ; floribus speviosis. » LINDL. | 1348. — SWARTZ, Nov. Act. upsal., VI, p. 68, fide WILLD. — WILLD., Sp. pl., tom. IV, p. 116. — SPRENG., Syst. veget., 111, p. 736. У Сүштоғовісм, Бов. Bn. іп Hort. Kew., edit. 2, V, 216, fide REICHB. FIL. : ; | Е, liculis et flori- rm Bes = a ае elongatis, | dus maculosis. PLUM., Cat. pl., p. 9, tide BUR- ari- olatis tenuiter acuminatis, | MANN in PLUM. Plant. amer., 112, tab. 187. всаро paniculato, bracteis magnis, membrana- wiles qp сені sepalis petalisque undulatis acutis macu- Cyeropopium speciosissimum, HORT., fide atis, labello stipitato profunde trilobo, lobis ро Buyss. nom d'Zelleborine (1), sous lequel Plu- met de donner, du Cyrtopodium puncta- | mier a désigné la plante). Il faudrait y tum, qu'une idée très-incomplète. Pour | joindre cette large panicule de pres d'un en saisir le port d'ensemble, il faudrait | mètre, dont un seul rameau a pu être | | | Le cadre très-étroit de l'in-8? пе per- recourir à la figure originale qu'en a ici dessiné comme spécimen de ces donnée jadis Plumier, et qui ne diffère | fleurs étranges, bariolées et mouchetées que par des nuances de la description | de pourpre sur jaune, avec de larges qu'en a publiée “еп sir William Hooker, | bractées offrant la méme bigarrure qui dans le Botanical Magazine. Il faudrait | se reproduit, d'ailleurs, chez tant d'Or- voir ces tiges de pres d'un mètre de chidées des deux mondes. Ici, du reste, long, légèrement renflées en pseudo- la bigarrure existe jusque sur les bases bulbes fusiformes, garnies de courtes , engainantes des feuilles, sur les divisions écailles engainantes d'un brun pale, e | — couronnées d'une touffe de. feuilles | (1) En réalité, dans les Znstitutiones rei linéaires, lanočoléos,plissées dans le sons билеге 14 dii teris ватра hs oe “es Sr rm is celles | rapportées presque toutes 1 'hui aux ‚ sans oute, le | genres Cephalanthera et Epipactis. comme les Camellias ou les Azalées. Une Mais la serre froide a un grand défaut : serre froide aura ainsi à peu près le c'est d'être froide. Il est difficile, dans les wune serre chaude; l'ama- | jours sombres de l'hiver, quand jes plantes teur de ces sortes de plantes pourra s'en n'obtiennent qu'un minimum de chaleur i are humide et stagnante, verrons plus loin que le nombre des belles | de trouver longtemps du plaisir a les plantes auxquelles cette culture peut | admirer et ales soigner. Ces jouissances У { епсоге Іеѕ сһап- messes. longent, malheureusement, sous notre 180 йе et sur les pédicelles ueP lumie 3 Dans son тапшы, la plante est d’un grand effet, et sir W. Hooker la dit superbe. C'est, d'ailleurs, une espèce classique, en ce sens qu 'elle figure dans le nombre trés-limité d'Orchidées du cycle des œuvres de Linné et de ses disciples immédiats, tels que le suédois Olof ou Olaus Swartz, qui fut, vers la fin du siecle dernier, presque un mo- nographe des plantes de cette noble famille. On a vu que la premiére men- tion du type en question remonte plus haut, puisque Plumier l'avait décou- verte à St-Domingue, vers la fin du 17»* siècle, et mentionnée, dès 1703, dans le catalogue des plantes d'Amé- rique annexé à son L'aire d'extension de cette espèce est trés-vaste. On 1а retrouve, en effet, en dehors des Antilles, au Mexique, à la Nouvelle-Grenade, dans le Venezuela et dans le Brésil. C'est de ce dernier pays que W. Swainson l'avait jadis envoyée au jardin bota- nique de Glascow, en Écosse, ой elle fleurit pour là première fois еп 1835. Depuis, elle est devenue beaucoup moins rare dans les collections. Une espéce assez voisine, le Cyrtopodium Ander- sont, Ков. Вк. ‚ assez fréquente sur cer- tains points de l'Amérique tropicale, notamment dans les montagnes des Orgues, prés de Rio de Janeiro, fournit, par ses tiges charnues, une sorte de glu qui sert aux cordonniers du pays (Reichb. fil.). La station de ces plantes est tantôt terrestre, tantôt épiphy- tique ; elles trouvent un point d'attache sur les ro- . Le célèbre voyageur naturaliste Von Martius а signalé, en effet, le Cyrtopodium punc- tatum (sous le nom d’Oncidium _palmo- hilum), comme croissant en épiphyte . CYRTOPODIUM PUNCTATUM, LINDL. sur les Palmiers et autres arbres des catingas ou bois à feuilles caduques (par exces de sécheresse), de la province de ahia. Cette derniere circonstance indique déjà que le Cyrtopodium en question, comme ses congénères en général, est soumis a des alternatives de chaleur sèche, pendant laquelle ses pseudo- bulbes ridés perdent leurs feuilles, et de chaleur humide, qui répond à leur période d'activité. «Се sont, > écrit М. le comte du Buysson (Orchidophile, pp. 298-299), « des plantes vigoureuses et gourmandes qu'on doit planter dans de grands pots bien drainés, remplis d’un mélange de terreau de gazon et de vieilles couches de potager, de terre de bruyère fibreuse, le tout entremélé de charbon сопсавве, de détritus de bois pourri et de gros sable de riviere. Plantés en contre-bas dans le pot, on recouvre la surface d'une couche de sphaigne « Cette plantation doit se faire chaque printemps, au moment ou se montrent les nouvelles pousses; on débarrasse les racines de tous les vieux matériaux, ne leur laissant que ceux auxquels elles adherent. Apres avoir donné une bonne mouillure, on porte la plante dans l'endroit le plus chaud du compartiment n° de la serre universelle, ой la proximité des tuyaux de circulation pourra produire une cha- leur fond. On maintiendra le sol humide, combiné avec beaucoup de chaleur et de lumière , jusqu'au dévelop- pement complet du feuillage et des bulbes nouveaux. A partir de ce mo- ment, on réduira peu à peu les arrose- ments pour laisser reposer les plantes jusqu'au printemps, en milieu sec et avec une temperature de 12? à 15° dans le compartiment n* 2 de la serre citée. » J. R. Р. latitude, pendant quatre mois de l'année. Les perfectionnements apportés à la construction et surtout au chauffage de Serres chaudes ой tempérées, les pollens т plus exactes que Гоп a view sur les nécessités de ce depui la proportion numérique entre ces deux AZALEA INDICA SOUVENIR DE LOUIS VAN HOUTTE L.Van Houtte 181 2353-54. AZALEA INDICA SOUVENIR DE L.VAN HOUTTE (L.VH.). Ericaceæ § Rhododendreæ. CHARACT. GENER. —- Vide supra FLORE, vol. I, p. 45. Azalea indica Souvenir de رلا‎ Van Houlte, varietas hybrida flore pleno, in horto Van Houtteano fcecundatione artificiali enata. Nous avons maintes fois, dans ce recueil, fait entendre пов doléances au sujet de l’inconstance, dans le domaine des fleurs, de cette grande capricieuse qu’ on nomme la Mode, dont Mon- taigne disait déjà, il y a près de trois siècles, qn’ < elle tourneboule lenten- « dement, et il n’y a si fin entre nous « qui ne se laisse embabouiner par elle « et esblouir tant les yeux internes que «les yeux externes insensiblement; > nous devons, cependant, lui rendre justice pour la fidélité qu'elle а tou- jours montrée aux Azalées de serre : c'est dire que ces filles de l'Asie conti- nuent à jouir de la faveur qui les а accueillies à leur première apparition sur la scène horticole, il y a plus d'un demi- siècle; qu’elles occupent toujours un des premiers rangs dans les serres froides des amateurs, et qu’elles sont l’une des plus grandes attractions de nos floralies. Nous publions aujourd’hui le portrait d’une vraie merveille, qui éclipse tout ce que l'art horticole a produit de plus parfait jusqu'ici. A qui pouvions-nous mieux la dédier qu’au regretté fonda- teur de la FLORE DES SERRES ET DES ordres de serres. La grande majorité des plantes cultivées appartient toujours à la roide ou tempérée-froide, mais il encore éloigné, à un équilibre assez exact. Les jardins d'hiver, ces riches et mer- veilleuses créations de l’horticulture mo- derne, appartiennent de droit aux cultures tout tempérées. L'idée d'un Jardin appelle naturellement celle de l'été ou du printemps, la vie, la chaleur. Si l'on gran qu'il faut les voir dans tout leur dévelop- pement et pittoresquement groupées sui- vant leurs convenances naturelles. Mais ces splendides constructions sont ) e simple serre, tant vaste et riche, tantôt modeste et restreinte. Dans l’un ou l’autre cas, il ne manque pas d'aspect aussi séduisant, appartenant à une foule de genres étran- gers à nos latitudes, et de formes qui con- trastent avec tout ce que notre sol peut produire. Les plantes d'ornement ne sont pas prix toutes les fortunes, des P d'entre elles, et non pas toujours les moindres, étaient d'excellentes plantes d'appartement. : у a longues années que nous avions avancé cette opinion que les vraies plantes même demi-cha formes intertropicales, qui ne demandent point pour vivre, со et leurs analogues, comme aussi les espe- ces alpines, un air pur et constamment renouvelé. Voilà donc un grand côté de la question 182 JARDINS DE L'EUROPE ; à l’athlète infa- tigable qui est resté près de cinquante ans sur la brêche; à l’homme éminent, enfin, qui, plus que personne au monde, a contribué à faire progresser l’horti- culture et à la vulgariser : tâche qu'il accomplit avec cette. foi vive et profonde qui était le fond de son caractère. L'Azalea indica SOUVENIR ре L. VAN HouTTE a été gagné dans l'établissement créé par lui et si intelligemment con- tinué par sa famille : ce n’est certes présente aujourd'hui d'une fleur quil affectionnait, et qui est si splendide et si digne de son on к La uvelle venue constitue un arbuste садыш tenue, bien ramifié et tres-florifere. Le feuillage est assez grand et d'un beau vert sombre. Les AZALEA INDICA SOUVENIR DE L. VAN 800778 (L. VH.). fleurs sont de la plus parfaite des for- mes, excessivement grandes, bien éta- lées et doubles. La duplicature se com- pose de la corolle habituelle des fleurs simples, aux lobes larges, ondulés, plus ou moins déchiquetés, dont le centre est garni de nombreux pétales chiffon- nés, rassemblés en houppe serrée. Le coloris est d’un rose feu intense, lavé et strié de lilas clair et de carmin violacé ; une macule carmin foncé et pointillée orne le bas du lobe supérieur : bref, un ensemble de teintes tout a fait indéfi- planche ci-contre, exécutée sans flatterie aucune, fera mieux appré- cier que tout ce que nous en pourrions ire Се; joyau ne sera mis dans le com- merce que Гап prochain (1880); avis aux amateurs ! G. б. dont l'importance récente s'est accrue tres- rapidement, que nous n’avions pas examiné dans notre travail de 1865. Mais, tout a l'opposé, il en sur, un tales dont l'introduction imprime à nos jardins un caractère tout nouveau, par les serres M doli He il y a deux sec- tions ^w tranchée dans lune sont ment, soit à l'aide de précautions connues, passer toute l'année en place, et qui sont ainsi de véritables plantes de plein air. оша nous proposons d'examiner suc- cessivement ces diverses branches de Vhorticulture décorative, et de montrer e que chaeune d'elles peut revendiquer de meilleur pour le but qu'elle se propose. II. Il serait bien inutile de tenter ici l'énu- tempérée que eultive pour leur beau port, leurs suis feuillages, leur aspect gracieux ou imposant, comme plantes d'ornement enfin, et sans leur demander non prodigu gue une plante les qualités décoratives va Mh conjointement avec de brillantes dears” Cotto énumération, disons-nous, serait sans utilité, car la très- -grande majorité des cultures de serre chaude et même de ui md 3 PT 4o ALLIUM OREOPHILUM Caucase . C. A. Mey. plein air. SE past سسممحهشسهسهسمسوومسوسمس:‎ e + 183 935 = о. ALLIUM OREOPHILUM, С. A. Mey. Liliaceæ-Asphodeleæ. CHARACT. GENER. — Vide supra FLORE, vol. III, sub tab. 300. pro ominen nti bi- a,membranacea pedicellis circiter æquante : жараган, foliolis v s ovatis acutis ; perigonii foliolis ellipticis, acutis, stamina plus duplo superantibus; filamentis simplicibus, = m eris, exterioribus e basi іма deltoideis, inte- oribus brevioribus sublinear nii Н а folioli, nervo nera saturatiore. » 5. — Регі Allium oreophilum, С. A. MEYER, Enum. Р; tide ipso, et Gartenfiora, 775. DE Semenov., 089, ann. 1873, tom. XI, p. 322, tab. PLATYSTEMON, L. et Kirin. Bean vg жа n° 827, fide cathe, — KUNTH, Enum., IV p. 690. C’est parmi les espèces a place dou- teuse que 1° Allium oreophilum est relé- сиё dans Enumeratio de Kunth, où figurent, groupées en 5 sections, les 179 espèces alors plus ou moins connues de се vaste genre. On ne peut guère hésiter néanmoins à suivre M. Regel, en rattachant la plante au groupe des olium de Don, caractérisé par un périanthe étalé, à folioles non carénées, des étamines à filet simple, une spathe membraneuse déclinée en lobes irré- | guliers et des bulbes tronqués avec ou | sans bulbilles axillaires. L'affinité la | plus étroite de Геврӛсе est évidemment | avec ГА шт roseum, L., type large- | ment répandu dans toute la région méditerranéenne, et qui, depuis Kunth, aurait méme été trouvé par le colonel Chesney dans le bassin de l'Euphrate, c'est-à-dire dans une région très-voisine de celle qu'habite P Allium oreophilum. La ressemblance entre les deux plantes est assez grande pour qu'il y ait intérét à les confronter l'une à l'autre, à l'état vivant, pour en marquer nettement, s'il y a lieu, les caracteres distinctifs et les attributs communs. Je serais curieux, par exemple, de savoir si chez P Allium oreophilum se retrouve le fait que j'ai signalé chez le roseum, quant à la dis- tribution des stomates, plus nombreux posséder toutes. Il n'estpas bien rare d'en voir ont les t parasol de frondes élégantes. Ceux-là, pou la plupart, fleurissent et fructifient. Mais au dessous d t pas moins remarquables par la majesté de leurs vastes орде, pinnées, palmées ou méme entiére ‚ Puis viennent les espèces de grandeur moyenne, aux frondes gracieuses, finement décou- pees, aux longues épines acérées; puis, enfin, les nains de la famille, dont quelques- uns ne s'élèvent en tout pas plus haut que nos arbustes, mais Kë complètent un ensemble sans riva Citons espèces à frondes pinnées, les dep eigen aux épines enacantes, les Attalea, les Calam une supréme élégance, avec les Demono- 58, les Cocos aux Caryota (Н Martinezia aux folioles étrangement tron- 184 à la face supérieure des feuilles qu'à leur face inférieure, mais avec cette circon- stance singulière que, par suite d'une torsion naturelle du limbe des feuilles, la face organiquement supérieure de- vient biologiquement inférieure, е regarde le sol au lieu de se tourner vers la lumière. S'il est vrai, comme l’affirme M. Regel, que Г Allium platystemon de Karelin et Kirilow soit un simple syno- nyme de U Allium oreophilum, оп pour- rait noter, d’aprés ces auteurs (cités par Kunth), l’absence totale d’odeur alliacée, au moins chez la plante recueil- lie par eux dans l’Altaï méridional et la Songarie. Chez notre Allium roseum, au contraire, le goût d’ail est tellement âcre que cette espèce, dans les environs de Montpellier, reste sans usages culi- naires, au lieu que | Allium multiflo- rum, sous le nom de Poireau sauvage, joue un grand rôle dans le pot au feu populaire. La forme originale Allium oreo- philum, recueillie par feu C. A. Meyer dans le Caucase oriental, ne comptait a son ombelle qu'un petit nombre de ск ALLIUM OREOPHILUM, С. А. Mey. fleurs. Plus riche, a cet égard, et, par suite, plus ornementale est la forme ici reproduite d'après le dessin du Garten- flora. Celle-ci provient de bulbes en- voyés vivants au jardin de S'-Péters- bourg par le colonel Korolkow, des montagnes de l'Akt-Tan, dans le Tur- kestan. Hivernés d’abord en orangerie et tenus en pot, ces bulbes ont fleuri à la fin de mai dans le jardin botanique de St-Pétersbourg. M. Regel soupçonne que la plante sera rustique, méme sous ce climat boréal; la chose n'est guere douteuse en ce qui concerne l'Europe moyenne et méridionale, si l'on songe que l’ Allium oreophilum, montagnard comme l'indique son nom, a été trouvé par Semenow dans la région de l'Alatau, à une altitude de 6000 à 7000 pieds. D'ailleurs, on sait que la plupart des plantes bulbeuses, protégées contre le froid et l'extróme chaleur par leur végétation souterraine, ont, contre les exces de température, une échelle de résistance bien plus large que les plan- tes à vie plus extérieure. J: B. P. Lea les Cerozylon, hôtes vigoureux des ns andines, les Huterpe, les Eno- Oreodoxa, rivaux de m groupe si riche, si imposant et si élégant à la fois, des Are eca, Kentia, Seaforthia, dont un grand no bre, originaires des régions tempérées de L Australie, se con- tentent de la serre froide; enfin le Pheniz, aujour ы; 81 répandus, hôtes obligés de nos dem N'oublions pas, ¿o deu de ces prin- SEI les grâces modestes des Chamedorea es М & les Sm as е et quelques autres de taille réduit Parmi les Palmier š à frondes palmées, on n'a également que l'embarras du choix. C'est, d "abord, le groupe imposant et magni- fique des s Corypha, Latania, Livistona, | Fere plantes presque sans rivales; les rahea, moins g taille, plus Дыл, peut-être; les 61 а i : tur ai d acere découpés, et fe е à la suite de ces espèces aux fron- des élégamment divisées, et comme con- traste, des Palmiers de vaste envergure, dont les frondes sont tout d’une pièce et d'un développement magnifique, le Phæni- =o seychellarum et le Verschaffeltia splendida, honneur de l'horticulture gan- toise. Après les Palmiers, les CxcADÉEs, dont 8 һ ofr. me.‏ 05 شش ېي TM 2 Omnibus Roi DES BELGES CAMELLIA 9356-57. CAMELLIA ROI DES BELGES ۸. Ternstræœmiaceæ S Camellieæ. CHARACT. GENER. — Vide supra Еговв, vol. Il, juin 1846, pl. III. CHARACT. VARIET. — Ut infra in textu Sil'abbé Berlèse revenait sur cette terre, grande serait sa déconvenue en apprenant que, des cinq cent et huit variétés décrites dans la deuxieme édi- tion de за MoNoGRAPHIE DU GENRE CAMELLIA(U, cinquante à peine existent encore dans les collections; mais ce premier sentiment se serait bien vite changé en surprise, quand il aurait su quà la cohorte, déjà passablement respectable, énumérée par lui, est venu а ев, qui parure en Berlin, а Quedlimbourg et à >= ысы 2. un millier de nouvelles variété L'abbé Berlèse était d'origine ita- айл: son пош, correctement écrit, est Berlese, et c'est par une omission un amateur enthousiaste de Camellias ; toujours à la piste de ce qui surgissait de nouveau dans les deux mondes, il ne reculait devant aucun sacrifice pour acquérir ce qui pouvait manquer à la nombreuse collection qu’il avait formée con amore, et où, il faut le confesser, bi jen du strass se trouvait mêlé à de espèces encore bien rares et d’un très-haut | | valeur. | gén De très- | | qui en a pu élever de très-forts exemplaires est facilement | indemnisé de ses peines. Les Cycadées | appartiennent 2 à des climats адне et. | exigent, en général, peu de chaleur. Elles ont peu d'emploi dans les appartements و‎ oe? croissance est à peu près nulle. es unes aux autres, et tant d'autres qualités décoratives, appréciées surtout dans les grands jardins d'hiver. Ici, les acquisitions faites depuis quinze ans sont assez nom- breuses et de haute valeur. Les terres australes, la Nouvelle-Calédonie у entrent pour la plus grande part. Ce е nouvelles, mai connus. Inutile d'insister sur le méri ces plantes, d'une supréme élégance, mais dont le développement considéra ble espa lo ,qui ont leur emploi parmi les So grandes. Les Fougéres en arbre sont de serre tempérée ou froide П у a peu de chose a dire des PANDANUS, ces anciens et nobles SARUM de nos d' % parmi les camp peu enrichis depuis quelques années; les nouveaux valent-ils mieux que les an nciens? nous ne saurions le dire; mais ce que nou savons, ue les uns et les autres e- doivent avoir, de toute nécessité, un 24 186 véritables joyaux. Il fut Гап des pre- miers à souscrire au fameux Camellia Priestley’s Victoria), mis en vente, en 1840, par feu Alexandre Verschaffelt, horticulteur gantois, ап prix de cent vingt-cing francs la plante de huit pouces de hauteur, ce qui était un 8 joli denier. < Ab uno disce omnes. La popularité ou, pour mieux de la vogue dont jouit le Camellia, il y a quelque quarante ans, fut très- grande; en outre de l'exemple que nous venons de rappeler, nous citerons encore un sionné, M. Ghe avait un artiste (2 pour ainsi dire à (1) Voir Gen سه‎ du genre Camellia, Qme édit., pages 221-922, (2) Van балады, peintre de fleurs, а Gand. CAMELLIA ROI DES BELGES (OMNIBUS). demeure pour peindre les variétés nouvelles au fur et à mesure qu'elles fleurissaient dans ses serres. Sa col- lection devint bientót legion; mais les nouveautés succédaient aux nouveautés avec une rapidité si vertigineuse, qu'un beau jour il fut pris de découragement, se declara vaincu, et rendit les armes... non sans tristesse. Les honneurs ne manquérent point non plus aux Camellias; il serait im- possible de citer un recueil d'horticul- ture qui n'en ait illustré ses pages ; et, en outre du méme abbé Berlèse qui publia, en trois splendides volumes petit in-folio, à Paris, de 1840 à 1843, une IcONOGRAPHIE DU GENRE CAMEL- LIA, avec figures coloriées et descrip- tions, M. Ambroise Verschaffelt, le MS hortieulteur, fit paraitre à place dans les grandes collections de serre chaude Plus voisins des Palmiers sont les салақ алые dont un petit nombre d’espè- ces figurent, non sans avantage, dans cer- taines collection ous passons id des genres très-distincts des précédents, et dont l’im- mg horticole n’est pas trop infé- rieure : les 47070668, les Dracena, les Araliacées, les Scitaminées, et d'autres La famille des AROÏDÉES est considé- rable; elle est représentée dans une bonne partie du monde connu, depuis nos pays du nord jusqu'aux ~~ équatoriales; mais c’est seulement dans les contrées chaudes et humides qu "elle acquiert une haute importance.Les Aroidées sont done, la plupart, des plantes de serre et surtout de serre chaude. Quelques-unes acquiérent de veer dimensions et sont indispensa- rmiles Palmiers,les Cycadées, etc., 1 orme étrange 4 et qui souvent joignent de belles fleurs а de riches feuillages. Sous des up moindres, les Cala- à peu près у Cette famille, qui ne cesse de grandir dans nos serres, renferme encore beaucoup point la nature seule qui s'est montrée prodigue; aux nombreuses et splendides espèces que nous ont demas surtout les ues se joindre des l'art horticole. Là encore, nous craignons е; mais, en atten- CAMELLIA ROI DES BELGES (Омх:воз\. т; de 1848 a 1860, en 13 volumes ouvrage qui contient les figures et des- criptions de cing cent soizante-seize variétés différentes, et encore n'était- ce la que la fleur du panier!.. Tout cet enthousiasme s’est aujour- d'hui un peu refroidi, et le Camellia, « cette fleur qui charme la vue sans émouvoir le sentiment, » suivant l’ex- pression de M. le professeur Ed. Morren, est toujours recherché, sans étre l'objet de l'idolàtrie excessive d'autrefois. C'est principalement aux. horticul- teurs et aux amateurs italiens que l'on est redevable des superbes variétés qui font l'ornement de nos serres froides, 187 et presque seuls, aujourd’hui, ils s'adonnent à l'hybridation de ce beau genre de plantes. Ajoutons qu'on ren- contre, en plein air, dans les jardins « Du bienheureux pays où les Ee و سس»‎ » des exemplaires d’une végétation luxu- riante, qui font presque honte, par leurs dimensions, aux plus forts pom- miers de nos vergers, et qui se cou- vrent, au renouveau, de myriades de fleurs d’un charme incomparable. La superbe variété que nous présen- tons aujourd'hui aux lecteurs de la FLoRE, et à laquelle a été donné le nom d'un des grands protecteurs de l'horti- culture, feu Léopold 1", Roi des Belges, ne provient pas d'un semis, mais d'une branche fixée de 1а toujours belle du carmin, du bronze, etc. Les plus beaux racæna ont toujours une haute valeur, et ces belles espèces ou variétés seraient eich et l'éclat de leur feuillage. A vrai dire, la question ж représente un peu pe toutes les plantes d'ornement, et n ne se concoit. mieux r qu'elles Co réellement leurs qualités décora- tives, il faut bien que chaque exemplaire ga 2n ‚ vigoureux et sans tares d'aucune Sor Nou us retrouverons les Dracena ou leurs parents, les Cordyline, parmi les plantes ornementales de serre froide et de plein air. Les ARALIACÉES, sans avoir tout à fait l'importance et les qualités des Dracena, ne sont pas moins d'un grand secours parmi les collections d'ornement, les unes par leur taille et l'ampleur de leurs feuil- lages palmés,les autres par la grace incon- testable de leurs feuilles aussi finement ia elegantissima, Veitchii et Veitchii бекісін surtout ont машу attiré l'attention dans ces der- niers Une torse partie des Aralia ne demande que la serre froide ou l'orangerie, et ceux-là viennent embellir nos . Les plus frileux se contentent de la serre tempérée et sont d'une culture faci La famille des ie. prise dans arge, comprend tiellement apportent meme un précieux concours. ous n’avons qu'à citer com reuve les Musa, les Maranta, les ке с еѕ а, déja siim posant » Si inté- resques. S'il ne tenai hiver, même en sup 188 Lavinia Maggi. Ce fut М. Dominique Vervaene, horticulteur gantois, qui, le premier, l'exposa à Bruxelles, vers 1864. Son obtenteur fut TOUT LE MONDE, car cette belle déviation du type appa- ut, en méme temps, sur des exem- plaires cultivés par diverses personnes de notre ville . Cette variété est robuste et très- florifére; son feuillage est grand, crénelé et d'un beau vert foncé; ses fleurs sont amples, bien faites, dissem- blables parfois de coloris sur la méme CAMELLIA ROI DES BELGES (OMNIBUS): plante : tantót d'un rouge unicolore, tantót rouge maculé de blane, comme le fait voir notre planche; sont de bonne forme, larges, ment acuminés, le plus souvent bien imbriqués. tous égards, le Camellia Rot mérite une p collections des amateurs les plus ortho- doxes. G. G. partie de ses IRL aucune plante ne serait plus ise Les Maran fum riches feuil- lages veloutés, зый; ombrés, de nuan- ces ch ы dessins si variés, sont une des gloires de nos serres . Nulles Plantes ne sont plus séduisantes, du moins nombre des эк fait = "ls se tech imparfaitement а ces ments quels ils seraient si pres Cette қый d’ailleurs, qui doit tout à la nature, est d'un grand attrait et fort recherchée. Les espèces introduites sont nombreuses et les forts exemplaires atteignent de hauts rix. Au vieux Aavenala, l'arbre des voya- geurs de Madagascar, si étrangement beau, est venue se joindre une nouvelle en ед de la Guyane, encore trés-peu n Бар de belles plantes du méme autre titre : tels sont les Strelitzia, les Heliconia, les Alpi- nia, les Hedychium, belles plantes, bons feuillage es, fleurs souvent distinguées. Le genre ere nous а donné se? espèce, 1' Hed. Gardnerianum du Népa eeng dans пов jardins, l'été, e les Canna n genre trés à la mode aujourd hui, les үл дее appellent l'attention. Les colo- rations variées, ou plutót les panachures de leurs feuillages, et quelques dispositions ceux-ci, leur ont valu cette qu'il soit possible d'en compos des collections. Ils sont d'un bel effet en grands ex emplaires, mélangés dans les groupes variés. Les Ficus ета à leur tour, des formes qui se marient bien а celles que nous venons dé ко. Leurs grands feuillages entiers, coriaces, luisants, por- tés droit sur de vigoureux arbrisseaux, tiennent une place as aussi bien; mais c’est sur- lui Seen Nous ne sommes pas au bout, mais il faut se restreindre. Citons encore les Xho- pala aux feuilles ailées, les Zheophrasta, ut а 2 contraire, pourvus d'un splen- aux frondes originales et gracieuses. N'ou- blions pas les étranges V z ap ses dont on prend les ascidies pour des fleurs. Nous pourrions aussi emprunter aux ‘Br omé- liacées et surtout aux Mélastomacées er ques es spèces de grande taille, plantes в d'o nement plutôt que plantes à fleurs, 7 AAA ` к بې‎ : » < ۳ ۷ V и" ы à iS شي wer AAA 2 x5 ТҮСІ. AU AYA) M شن JD. Hook. BLUMENBACHIA CHIQUITENSIS Plein air. Perou. 2358. BLUMENBACHIA CHUQUITENSIS, J. D. Ноок. CHARACT. GENER. -- В. Calycis tubus turbinatus cylindricus у. subglobosus, sæpis- sime spiraliter 10-costatus; lobi 5, sequales. etala 5, cucullata, ssepius patenti totidem dorso 2-setosis v. ap : : are; stylus subulatus v. filiformis, glaber ciliatus v. barbel- latus, stigmate acuto; ovula perplurima, pla- у. prominentibus inserta. Capsula brevis v. elongata, sæpissime spiraliter torta, longitu- dinaliter 3-5-valvis, j-12-valvis alternis seminiferis. Semina parva v inuta, forma varia, testa sæpissime cellulosa varie producta albumine carnoso; embryo teres. 16706 6766/06 v. volubiles, hispido-setose, selis sepissime urentibus. Folia J silia v. sepius petiolata, integra lobata v. tifida. 1 Ñ 2 8 لو‎ © Kä ез сз & VI). enus non š capsule a Loasa distinguen- dum;ha bitu, forma capsule, et indoleseminum polymorpha, in sectiones sequentes facile | divisum AL Capsula brevis, oblonga globosa v. tur- binata, valvis coriaceis rectis v. lente tortis, placentis longe projectis. — Sc l. e.— DC., в AD., l. Prod., ПІ, 340. — REICH Icon. Exot., t. 121 Bot. Mag., %. 2865 et 9.— S'-H . mer.,1 8 et occi- | € > | 1865,non Blumenbachia coronata, Hoos et raliter tortis, placentis longe productis. — Loasa, sect. DC., Prod., ПІ, 340.— €a10Pnona, PaESL., Rel. Henk., II, 41, t. 56. — WALP., Re 81. — Juss. in Ann. Mus. V, 29, t. 3, f. 1 (Loasa). y 3. Capsula elongata, subcylindrica, valvis , X 27, t. 28, includit species 2 hujus sectionis, fasciculis staminum 5-andris.— VELL. Fl. flum., V, t. 95 (Mentzelia). б. BENTH. et J. D. Ноок., Gen. pl., І, 805. | CHARACT. SPECIF. — «В. setis urentibus | elongatis laxe conspersa, caule erecto v. su | lubile i vo- . floribus | 1/2-3 poll. diamet. 5-10-шегі | erenato-lobulatis, capsula globoso-turbinata. » APE ES | | MLUMENBACHIA CHUQUITENSIS, J. D. HOOK. | in Bot. Mag., tab. 6143 (c. ic. hic iter.). | _ Loasa cnuguirensis, MEYEN, Reise wm die | Erde, І, p. 843, in annotat. — WaLP. in Woo. Act. 27 Cesar. Leopold. Carol., XIX, suppl., p. 339. AIOPHORA CORONATA, VEITCH іп kort., ann. ARN., aupt- Verzeichniss 3, et in Revue | nec Haage et SCHMIDT, | en, ann. 1374, p | Aortic., aun. 1874, p. 98. . Introduite еп 1863, du Pérou, pour le compte de MM. Veitch, par leur voya- geur M. Pearce, cette Loasée fleurit en 1865 et іш d'abord confondue avec le Caiophora coronata, Hooker et Arnott, espèce chilienne, distribuée par MM. Haage et Schmidt en 1874 et dont on peut voir une figure en vignette dans le volume de la Revue horticole de la même année. Eclairé plus tard par une confronta- tion des deux plantes à l’état vivant, sir Joseph Hooker, tout en confirmant par cet examen leur identité générique trés-dignes d'une place dans les plusriches embles. Est-ce tout? loin de là; nous avons passé en revue les genres les plus consi- dérables ; mais combien d'autres,qui n'ont de représentants qu'en trés-petit nombre ans nos serres, quelquefois une espece | unique, n'en sont pas moins dignes de | figurer parmi les meilleures plantes огпе- | mentales ; tels sont les Artocarpus, 190 et leur parenté comme езрёсез, a pu, néanmoins, mettre en relief les différen- ces qui les séparent : en premier lieu le port et l’aspect général. Le Blumen- bachia coronata forme une touffe com- pacte de 20 centimétres environ de hauteur sur 30 de diamètre ; sa tige, courte et couchée, disparaît sous des feuilles en apparence radicales, а longs 06110168 dépassant les dimensions du limbe ; les fleurs, le plus souvent tétra- mères, sont d'un blanc pur et brillant ; encadrées dans le feuillage, elles y sont, suivant la pittoresque expression de M. Haage et Schmidt, comme des oiseaux dans un nid. Tout autre est le facies du Blumenbachia chuquitensis. Ici, la tige centrale, toujours plus ou moins dressée, porte des feuilles espa- cées par paires, a pétioles plus courts que le limbe ; les fleurs, au lieu de sur- gir de terre sur des pédicelles allongés, sont distribuées aux enfourchures des rameaux, de maniére a former une sorte de cyme feuillée. Le nombre de leurs pièces florales est très-variable, de cinq à dix pour les pétales, tandis qu’il varie de quatre à cing chez le Blumenbachia coronata.Enfin, la couleur de ces fleurs, d’un rouge brique en dehors, jaune au pourtour intérieur et blanc dans le cen- tre, est un trait ornemental rappelant le Caiophora lateritia et achevant la caractéristique de l’espèce. е nom de chuguitensis vient du mot Chucuito,qui n’est lui-même qu'un вупо- nyme de Titicaca, c'est-à dire du célè- bre lac situé aux confins de la Eolivie et du Pérou, surun plateau d'environ 4000 mètres d’altitude(!). Dans cette (1) Dans la petite carte que feu le regretté Weddell a jointe à son « Voyage dans le Nord BLUMENBACHIA CHUQUITENSIS, J. D. Ноок. haute et froide région, où la tradition place le berceau de l'antique civilisation des Incas, les plantes les plus cultivées sont l'Orge, la Feve des marais, l'Ul- luco, la Pomme de terre et l'Oca (Oxalis crenata). A Puno, le Blé ne vient que dans les endroits abrités ; le Mais ne réussit que dans les iles du lac ; les seuls fruits comestibles sont la Fraise et le Cerisier (Guindo) « dont la baie petite et acide se voit aussi, quoique rarement, à la Paz. »(Weddell, ouvrage cité, p. 562). Ces données de climatologie agricole font pressentir que les plantes sauvages de la région doivent se montrer, en général, assez rustiques sous le climat de l'Europe moyenne. En ce qui concerne le Blumenbachia chuquitensis, la chose est à peu près certaine, bien que sir Joseph Hooker ne s'explique pas sur la durée de la plante : annuelle, elle rentrera évidem- ment dans les groupes si nombreux des fleurs de parterre qui profitent, pour fleurir, des chaleurs de nos étés; bisan- nuelle, elle doit avoir au moins la résis- tance au froid du Blumenbachia coro- nata, qui se cultive en pleine terre a que de l’humidité des étés exceptionnel- lement froids. La plante, du reste, doit- être devenue rare, саг je ne la vois pas figurer dans les plus riches catalogues des établissements d’horticulture. J. E: P Astrapea, Brownea, Chrysophyllum, Cocco- loba, surtout le vieux C. serre chaude, et la plupart présentent encore de très-belles fleurs, comme les Passiflora, les Bignonia, les Hoya, les Thunbergia, les Stephanotis, les D denia, ete., etc. Les Aristolochia brillent GARCINIA MANGOSTANA L. ) Îles Molu ques . Serre chaude 191 2359-60. GARCINIA MANGOSTANA, L. Guttifere 6 Garcinieæ. CHARACT. GENER. — Flores polygami. ) decussata. Petala 4, imbricata (v. rarius valvata?). Flores masc. : Stamina plura, 4-lobam coa- biloculares, rimis porisve dehisce ntes, rarius 4-loculares v. peltate et rima circulari dehis- centes. ores herm. vel fem. : Staminodia 8 plura, libera v varie coalita. Ovarium 2-12-lo- ulare; stigma late peltatum, integrum radiato- аса læve v. supra tuberculatum у. tor 1060100: ; отша їп келе nee ia, erecta у. lateraliter affixa. cosa. Semina pulpa arilliformi involuta. rbores, succo و‎ luteo. Folia coriacea v. rarius suMnembran @. Flores nunc terminales, solitarii terni v. end paniculati, nunc avil- lares, terni v. fascicu Garcinia, LiNN., Gen. n. 594. — LINN. 50. — Cambogia О. — @xycarpus, LOUR., d 36, 7 in Africa رم وا‎ ceteræ in Asia tropica crescentes. PLAN e: : 8er. 4, XIV, 324 — z Сеен, ПІ, t. 298. boz ‚4. 258. — WIGHT, Ze, 112 Se 115, E 121, 90 «t 00 2 B Her, t 2779, 93. Q. in , Ann. Mus t TRIAN. in sectiones. 6 АП солынан nunc melius a est, vix asect. Peltostigmate diversa, nisi floribus minoribus ad axillas fasciculatis Ce fut presque un événement dans le monde de [horticulture que la première production en Europe du fruit célebre u Mangostan. Feu sir William Hooker en parle comme d’un triomphe pour ce et antherarum loculis brevibus ; rima tamen videtur رو‎ quædam). — WIGHT, 5/2 £ 116 (64 оси. Miq., Fl. Ind. Bat., suppl. 1, 495, species 2 sumatranas continens, ex charac- tere dato nequaquam а Garcinia diferre videtur. Clusianthemum, VIEILL. in Bull. Soc. Linn. n C. pedicellato, VigiLL., sepala 4, etala " эм ла plures, 2-loculares, in recep- taculi oe late — E їп C. 06151110۳0, VIEILL., вера агуа v. petala 1 anthers 1 biloculares, in receptaculi ecies utrasque in Nova Caledonia legit Vieillard. ` G. BENTH. et J. D. Hoox., Gen.pl., I,pp. 174 et 980. ARACT. SPECI t. Man- gostana), foliis elliptico-o oblongis acuminatis coriaceis,floribus terminalibus solitariis « mas- eulis fasciculatis, » bacca pomiformi globosa levissima stigmate 5-8 radiato connata. » rcinia —— L., Sp. = р. 6 شه‎ Pog "ROXB. 1862), eg e іп Hook. Fit. Fi. of Brit. India, I, E Mangost i a GÆRTN., Fruct., vol. II, t. 105. Maneostana, RUMPH., Amò., I, p. 43. qu'il appelle l'art ou plutót la science horticole en Angleterre ; car l'habileté pratique du jardinier prend un сагас- tere scientifique lorsqu'elle s'applique à résoudre, sous un ciel brumeux, le Dioscorea et surtoutles Cissus ont une place obligée contre les colonnes, ou peu- vent courir d’un arbuste à l’autre. I | | ІП. 4 on essaie de dresser l'inventaire, nécessairement fort incomplet, des grands 192 probléme si difficile de mettre a fruit les arbres des tropiques les plus rebelles à cet acte de domestication complete. S'il est, en effet, parmi les plantes des pays chauds, des espèces complaisantes, qui se plient à nos désirs et nous don- nent aisément et fleurs et fruits, il en est d’autres qui, par une sorte caprice, refusent de fructifier, même en des climats en apparence très-sembla- bles à celui de leur patrie restreinte. Tel a été longtemps l’arbre au Man- gostan. Justement célèbre dans tout l'archipel Indien et la péninsule Ma- layenne, c’est en vain que Roxburgh voulut en avoir les fruits en plein air, dans le jardin botanique de Calcutta ; à plus forte raison échouait-on en Europe, dans la tentative d’obtenir en serre ces fleurs et fruits convoites. Il a fallu, pour arriver à ce résultat, la for- tune princière d'un lord anglais et l'ha- bileté consommée de ces virtuoses de l'horticulture, qui portent dans leur art Ф GARCINIA MANGOSTANA, L. la passion et la ténacité des inventeurs lancés à la poursuite d’une idée. Feu le duc de Northumberland avait construit, dans sa célèbre résidence de Sion House, des serres spéciales à la culture des fruits des tropiques, où l’on a vu fructifier le Cacao, la noix Muscade et le Giroflier. Héritier des goûts de son frère, le duc du méme nom vit, en 1855, sous l'intelligente direction de son jar- dinier M. Ivison, le Mangostan fleurir et donner des fruits parfaits, juste l'année où, dans les jardins de Leigh Park, le jardinier de sir George Staunton obtenait les fleurs du nême arbre, mais sans en voir les fruits venir А bien. Quant aux fruits des serres de Sion House, ils étaient parfaits pour le goût, la pulpe intérieure s'y étant bien développée, quoique les graines propre- ment dites eussent avorté. Ceci nous améne à parler de ce fruit lui-méme, le plus exquis, disent les voyageurs, de tous ceux que donnent végétaux d'ornement qui peuplent nos serres chaudes, on s'apercoit aisément que la nature seule en a fait presque tous les frais. L'art du jardinier, sauf dans quel- ques cas exceptionnels, n'y est pour rien. dans leurs formes ou leurs couleurs Si l'on passe à la serre froide, on voit . entrées dans le domaine des cultures froi- des sont les analogues ou les congénères espé e chaude. Ainsi est altitudes, Nous verrons, d'ailleurs, les mémes faits d'échange, de progression descendante, se renouveler quand il s'agira des cultures de plein air. Dans la serre froide comme ailleurs, dès qu'il s'agit de grandes plantes déco” ratives, les ParwrERs se présentent les de voyages pénibles et coüteux. Quelque provinces sont à peine abordables; d'autres sont désertes ou habitées par des DÉI Va دل وه‎ les pays chauds. боп apparence exté- rieure est celle d’une orange a surface lisse, rouge violacée, ou d’un brun rou- geatre, embrassée asa base par les pieces d’un calice coriace, et couronnée au sommet par un disque en etoile qui représente le stigmate desséché. ne écorce extérieure, épaisse et ge gouttelettes de gomme-gutte, laisse voir, lorsqu'on l’enlève, une pulpe d'un blanc de neige, demi-transparente, fondante, fraiche, parfumée, dont la saveur indé- finissable tient à la fois de Гапапав et de la pêche. Cette pulpe est la seule partie mangeable du fruit ; elle répond à la couche interne du péricarpe et, divisée еп autant de lobes qu’il y a de loges au fruit, forme autour de chaque graine une couche succulente que l’on a comparée à un arille, bien qu'elle dépende du péricarpe et non des semen- ces. Dans le Litchi, au contraire, fruit GARCINIA MANGOSTANA, L. 193 acidulé et parfumé d'une Sapindacée asiatique, la pulpe qu'on voit autour de la graine est une d'pendance de cet organe et non du péricarpe fragile qui l'enveloppe. Dans son pays naturel, le Mangosta- nier est un arbre de grandeur moyenne (6 mètres environ d'après Roxburgh); dans les serres, il a fleuri sous de moin- dres dimensions, celles d'un arbuste de 3 à 4 mètres. Le port est celui des Guttiferes de ce groupe; rameaux nom- breux, feuilles opposées, entières, coriaces, imprégnées, comme la plante entière, de gomme résine jaune. Fleurs mâles fasciculées ; fleurs femelles ter- minales et solitaires, avec un cercle d'étamines plus ou moins stériles qui leur donnent l'air d’étre hermaphro- dites. Il va sans dire que la plante réclame la serre chaude et humide, et n’a pu fleurir que dans ces conditions de culture. J. E. P. plades dont on ne peut attendre aucun les tropiques, metres suffisent ° о = ек - = Ф л Ф 1ез tropiques, sous des climats de chaleur assez élevée, se prétent, moyennant quel- ques precautions faciles, а des tempera- exception à cette règle. ‘est ainsi que le nombre des Palmiers cultivables en serre froide s’accroit d'une encore bien des mystères ; les iles voisines he sont pas toutes explorées, ou ne le son que trés-imparfaitement. La Nouvelle- Zélande, par exemple, doit recéler, dans sa vaste étendue, bien des richesses encore inapercues. : Pour donner une idée de ce que l'avenir peut nous promettre, il n'y а quà citer ce que les iles de Lord Howe nous ont peu d'années. Ce tout sous le à lui seul, donné quatre Kentia de toute. °, . australis, Balmoreana, Canterburyana et Fosteriana, tous très- rustiques, tous d'une végétation franche et vigoureuse, et d'une son o ne peut plus ornementale. Si Von joint, ces espèces, les Kentia gracilis, de a Nouvelle-Calédonie, le Ж. Wend- landii, de l'Australie continentale, ainsi que les Ж. Mooreana et rupicola, ғы KS е remarquables par в Шваттепі distincts es Areca, avec lesquels оп les con- fondait d’abord, nous est venu de ces U 2 194 régions tempérées d’Australie et se trouve acquis, dès 1 bus pn aux cultures froides ou т : Sulle petite ile des mêmes latitudes, l'ile Norfolk, que nousest arrivé reca Baueri ou Seaforthia robusta, Ce même genre Areca а velle-Hollande ГА. E ya, et à 1а Nouvelle-Zéiande ГА. sapida. Le gen е Сои del aussi au groupe der Arécinées, conserve le S elegans, très-jolie espèce néo-hollandaise, ей perma, du méme groupe, les Pt. Alexandre, Cunnin- ghamii et gracilis, ш trois australiens. joutons maintena r donner une 1066 6 0 се ° groupe si interes- nombre d’autres dont le nom nous échappe. Ces deux derniéres espéces ont les frondes palmées, tandis que = сеПев сїїёез plus haut ont les frondes а Nous avions, ily a шы. ans, indiqué la Chine comme un des pays sur lesquels on pouvait fonder des espérances pour l'accroissement de nos collections froides. Les circonstances n'ont point été favora- bles. Les ытын кшм пе ве suc- cèdent que là concentrent des richesses аан. лм. et peu faciles а recueillir. Circon- one cn ni Chine, ni du Japon, ee? rops excelsa et Fortunei, qui etim Séi naitre bien des د ده‎ pas plus qu’ Rhapis ——— et à sa jolie variété Les رر‎ asiatiques ou les îles austra- les, explorées dans l'intervalle dont nous nous ——Ó sont de tres-peu d' impor- tance quant à leur étendue. Les résultats obtenus n'ont guère été série wà la les iles de la Po olyn ésie australe. Encore faut-il ынет а 1а вегге chaude la plus grande partie de ces conquétes. П ne nous reste өзар a citer, de cette partie du globe, que les Livistona ou Corypha filifera, Mau- ritiana et oliveformis, que nous trouvons indiqués comme espéces de culture froide, ce dont nous ne sommes pas entièrement LES PLANTES ORNEMENTALES. convaincus; le Phenia zeylanica, le Rhapis cochinchinensis, le Cyphokentia robusta e la Nouvelle-Calédonie, belle plante des régions élevées et froides, le Kentia Luciani, tres-belle espece encore peu con- nue, le Kentia gracilis, charmante езресе néo-calédonienne, le Kentiopsis Lindenit, très-remarquable, peu connu quant à sa rusticité. Si nous passons maintenant au conti- n tr sud, et les côtes de l'est et de louest ont donné à peu près ce qu’on en pouvait attendre, et nous sommes encore loin des jours où les splendides régions de l'inté- rieur, celles des grands lacs, seront assez = ons-nous accessibles et tempérées de ce continent, а qui nous devons tant de beaux Phænix et de Chamer donn natalensis, que nous ne connaissons que par son nom ous voila revenus au double continent d'Amérique. Si souvent parcourue, Si soigneusement explorée, l'Amérique ne cesse, néanmoins nous donner de nouvelles plantes, toutes plus belles les unes que les autres. En Palmiers des 8 ajou aux еврёс ant ect le Cocos eeng et surtout le drions pouvoir 1 elliana; mais s’il n’est point de serre froide, il rentre p certainement dans les espèces d'appartement; les Diplo- сино, voisins des Cocos, nous ont valu x espèces brésiliennes très-méritantes, ge"? littorale et maritimum. Les 6 igine h шор сарЫ En tous cas, ils croissent akg or ше Van Houtte ). L. COMTE CH. DE KERCHOVE DE DENTERGHEM RHODODENDRON 2361-62. RHODODENDRON (нүв.) COMTE CH. DE KERCHOVE DE DENTERGHEM (L. Van Ноотте). Ericaceæ $ Rhododendreæ. CHARACT. GENER. — Vid ^ ы ide supra FLORE, Rhododendron (HYB.) Comte Ch, de Kerchove de Denterghem, varietas hybrida, in horto Van Houtteano fœcundatione arti- ficiali enata. Dans cette foule de nouveautés que Vardeur fiévreuse des horticulteurs fait eclore chaque jour, il est incontestable que la gangue s’y rencontre en bien plus grande quantité que la matière pré- cieuse. Le sentiment exagéré de la paternité souvent, l'amour du luere presque toujours, sont les causes princi- pales de cette facheuse exuberance de production. Espérons que le bon goût et une plus grande sévérité des ama- teurs viendra opposer une digue à ce débórdement de prétendues choses nou- velles, destinées, pour la plupart, à ne vivre que « l'espace d'un matin. » L'établissement qui publie la FLoRE DES SERRES ET DES JARDINS DE L'Eu- ROPE peut se rendre cette justice qu'il a toujours su résister à cet entrainement, en se montrant d'une extréme sévérité dans le choix des gains qu'il émet dans le commerce horticole; aussi, le publie lui a-t-il tenu largement compte de la discrétion, parfois excessive, quil a montrée en l'occurrence, en lui accor- dant, depuis près d'un demi-siècle, une confiance de plus en plus grande. C'est avec un certain orgueil que la FLorE présente aujourd'hui à ses lec- teurs la figure d'un Rhododendron de tous points tout à fait hors ligne, et qui a été gagné dans les cultures de vigoureusement dans les appartements bien éclairés et quelque peu chauffés lors des gelées. Ce sont des plantes fort élé- gantes. Les Geonoma princeps, gracilis, etc., tres- jolies plantes, ne sont pas de 1 toujours dans les parties lesmoins chaudes, et dont l'usage s'étend de la serre chaude, si l’on veut, jusqu’à la pleine terre inclu- problablement : roide mais d'apparte- sivement. Ils sont de trés-bonnes plantes re еврёсе, d'un port ments sont 1 ame ) doit avoir pour origine une vallée par- courue par le Rio Colorado del Norte, dans l'état d'Arizona, entre les 32° 106 RHODODENDRON (нүв.) COMTE CH. DE KERCHOVE DE DENTERGHEM (L.VH.) L. Van Houtte; figure qui, tout artiste- ment dessinée еї peinte qu’elle soit, ne rend pas entièrement la splendeur de l'original. Le Rhododendron Comte Ch. de Kerc- rustique. Le feuillage est grand et d'un beau vert foncé; le corymbe est vaste, bien fait et composé de fleurs très- serrées, bien étalées, de forme parfaite inearnat tendre; le belle macule carmin vif, tachetée d'ac- cents circonflexes de couleur rouge sang; l'ensemble est du plus charmant effet. Nous pouvons affirmersans crainte Rosages, par sa forme exquise et par le suave coloris de ses fleurs Nous avons dédié cette perfection à l'un des grands promoteurs de l'horti- culture belge, M. le comte Charles de Kerchove de Denterghem, Président de la société d'agriculture et de bota- nique de Gand, dont le luxueux jardin d'hiver est bien connu de tous les étrangers qui = visité la capitale du royaume de Ce superbe ege ne sera mis au commerce qu’à la fin de 1880. G. G. 33° degrés de latitude nord, sous un climat très-variable, brûlant en été, mais pleine terre. Nous endro Une très-notable ie de 5 “famille si ornementale des СүсАрЕЕВ appartient à des régions plus ou moins te érées, à l’Australie, à la pointe méridionale de l'Afrique, aux provinces septentrionales du Mexique. Elles supportent la des froids très-vifs dans certains moments, mais suivis presque immédiatement de journées chaudes. Les étés y sont longs et brülants. Ce sont donc, au moins pour la plupart, des plantes de climats extrêmes, e haute chaleur et se lès pays tempérés peuvent passer nos hivers en serre froide, mais elles ne peuvent, pas plus que pe Palmiers, étre et finissent par dépérir.Mais en été, toutes les serres sont des serres chaudes, et laissées sous cet abri, les “apuqa pros- pèrent et deviennent m ifique Parmi les récentes acquisitions de cette famille hors ligne, citons les Bowenia spectabilis, rien ж espèce à frondes bipen- nées, originaire du Queensland, province . du nord-est de l'Australie, qui comprend une grande étendue de terres intertropi- eales. Cette origine un peu vague nous laisse croire que l'espèce pourrait bien étre de ser Le Cyc р originaire de la “ей Dalles du Sud, sera, lui, de e froide. Le sud de l'Afrique e nous a fourn tout récemment 168 96 Ghel- linckit, villosus et villosus ampliatus, ce dernier nettement désigné comme de serre froide Les Nouvelle-Calédonie, située entre 20 et 23 degrés de latitude sud, possédant, lateaux assez élevés, est encore à fai е. assant aux DRACÆNA, nous sommes quelque pea embarrassé d’indiquer la part que les Leg froides ont recue dans les dernières acquisitions Aux espèces ancien- nement connues de Dracena ou de Cordy- indivisa lineata, Banksii, congesta rubra et 00116070116 د‎ dont les trois premieres et پد 74 4 DR Aë e D + PITYROSPERMA Japon ACERINUM Sieb & дисс. Rustique . “Van Hoautteans o», y < # 197 2363. CIMICIFUGA JAPONICA, Тнохв. (sub Аса). PITYROSPERMA ACERINUM, Ses. et Zuco. CHARACT.GENER. — « E icifuga, LINN., 3, t. 4. S 8 ‚ Сагре rbæ habitu a foliis ер агора orientali, Asia a et America boreali crescentes. DC., . 67 (Bolrophis, RAF.), A Gray, Gen. orea!i-Ameri icana, stylo abbre- a nobis japonicas, stylo abbreviato Macrotyos, semini- de e hick er Actinospore ; -- et 3. Actinos- а, TURCZ., in FiscH. et MEY., Ind. Petrop., La variété de noms de cette curieuse | gl 1835, 21 бетін Ae verze), species continet 4, gerontogeas v. americanas, stylo tenuiore, seminum с Ww xs membranaceis tecta. Deu ee 46 sel., G. BE et J. D. Hoox., Gen. plant., I, p. 9. CHARACT. SPECIF rosperma), foliis Puer pedicellatis e basi с quelobis, lobis longe кака а inciso-serratis, serraturis setaceo-mucronatis. SIEB. "et ZUCCAR. , Ft. Ја беа japo пеп огон de = SIEB. et ZUC uias —WILLD — porR., Suppl., D پا ده نه‎ vy ول‎ p. 330 (sub ee Kee кезін Zë -- Сим і ووه‎ ЖАС Pityros б; н. m OK., Gen. وزو‎ 521) Pityrosperma acerinum, Sizes. et Zucc. in Abhandl. der Mathem.-phys. Classe der Kan. ы asi Akad. der Wissensch., HI, p. 734-736, — SIEB. et DE VRIESE, Fl. des ardins, ert `1858, p. БІ, tab. VI, fide Watp. i Annal., VIL, p. 36. ou Botrophis de Rafinesque, Pityros- perma de Siebold et Zuccarini et Acti- nospora de Turezaninow, toutes nuances d'un máme genre que MM. G. Bentham et J. D. Hooker englobent sous le nom cependant, dans le savant catalogue de 1а maison Rollisson, de Londres, l'indication de plusieurs espèces de Dracæna de serre froide, ege que celles ci-dessus; nous les citons sous cette autorité : D osan- guinea, lentiginosa, nutans, Veitchii partagen froides. Elles sont d'a un دو‎ inestimable pour les grandes collections urnas oü mais leur australis et excelsa, des Cybotium pré ceps, des am des алдағы etc. Mais n est beaucoup mensions plus et aussi plusieur 0 о ве is ш, et qui ont bien leur mé à énumérer ici les récemment. Ce tra Catalogue si complet de la maison L.VAN Ногтте, où les espèces arborescentes et 198 collectif de Cimicifuga. A vrai dire, le Cimicifuga lui-même ne diffère de Y Actea, ou ae de S'-Christophe, que par les fruits déhiscents au lieu d’être plus ou moins charnus et fermés, carac- tere suffisant peut-étre pour établir une distinction commode, mais dont l'im- portance n'est pas grande dans le groupe auquel ces plantes appartiennent. En rétablissant le nom spécifique japonica à la place du mot acerinum, nous avons voulu suivre à la lettre la loi de priorité. Si, d'ailleurs, nous avons inscrit Thunberg comme auteur, à la suite des mots Cimicifuga japonica, c'est avec cette restriction significative, sub Acted, qui rend au premier auteur de la plante son droit de parrain quant à l'espèce, sans lui faire endosser à son insu la responsabilité d’un nom de genre qu’il n’avait pas adopté. Ce moyen CIMICIFUGA JAPONICA, THUNB. (sub Acted). terme entre l’ancienne méthode de nomenclature, qui substituait aux des- cripteurs primitifs les remanieurs de noms, et le système qui voudrait perpé- tuer lenom du premier parrain à la suite des nouveaux baptèmes, ce compromis disons-nous, est acceptable, convenable même lorsque le changement d'un genre à l’autre est trés-léger ; il ne le serait plus du moment que la première déno- mination générique aurait été très- fautive, et que la rectification d’une erreur pareille donne à l’auteur qui la fait le droit de figurer comme le parrain légitime de la plante litigieuse. En d’autres termes, nous mettons assez volontiers au bénéfice de Thunberg, Cimicifuga japonica (sub Actea), mais nous ne nous croyons pas obligé de dire Mahonia japonica, Thunberg (sub lice), parce que cet auteur, fertile en celles de serre froide sont soigneusement indiquées. Nous nous bornons à signaler les genres ой l'on rencontrera les Fougéres азаа d'un trés-médiocre Bsc et de serre froide : es نوا‎ Brainea, quelque s es SAMOMO, et surtout les Todea et les a Il y a aussi, dans les Fougères herba- pérées, ces espèces si délicates, souvent d'une gráce inimitable, les beaux Adian- tum, Asplenium, Cheilanthes, Davallia, opteris, Pteris, etc., et ces étranges Platycerium, et ces Thamnopteris aux frondes entières, et, par dessus tout, ces Gleichenia рей tiges grimpantes, et ce ер — Laer des merveilles de la Nouvelle-Zéland prés cette revue des genres princi- paux, de ceux qui composent à eux seuls le fond de toutes les collections de plantes н. поіге и» nj пари, ais n'est pas à sa fin. I Пу a des genres qui appartiennent tout рн à la serre froide et qui ont une grande impor- tance, comme les Agave, les Cereus, les Euphorbia arborescents, les Yucca, les Dasylirion, scie grands Aloe,des Feche- veria, les arnea, les Xanthorrhaa, et toute cette tribu des plantes dites Je ou d асё lités e et un cachet bien marqué d'origin n faut = à celles-ci les colossales Liliacées de la Nouvelle-Hollande, les Doryanthes, dont une nouvelle espèce, le almeri, qui sont de belles plautes d'ornement, en attendant leurs magnifi- ques fleu Пуа tels des genres que nous venons de citer, qui ont eu des fortunes très- diverses. Les Agave r été ге une iim c exagérée, sont tombé un grand discrédit, L’excés les a tués, la modération les fera revivre; ce sont des plantes fort belles et trés-faciles, qui ont leurs défauts, mais aussi leurs qualités; qui sont assez tristes, vues V ensemble dans une exposition, mais dont chacune, pour ainsi dire, offre quelque particularité curieuse; on y reviendra. Les Cereus ей CIMICIFUGA JAPONICA, Тнохв. (sub Actea). bévües, a pris -pour un Houx (Zlez) une espèce de Mahonia (M. japonica, DC., Syst., I, p. 22). | 199 général, celles du Cimicifuga cordifolia de Pursh, plante des Etats-Unis d'Amé- rique, et mieux encore celles du Cimici- Ceci dit pour satisfaire notre соп. | fuga racemosa du méme pays. Organes science de nomenclateur, passons à Yobjet méme du présent article. Il s'agit d'une herbe vivace, à souches toutes souterraines, et dont les inflo- | | | | rescences, dressées en épis simples ou | peu divisés, sortent directement du sol dans une touffe de feuilles dites radi- | cales, à longs pétioles à trois divisions | terminées chacune par un limbe à lobes ` palmés. La vignette à dimensions ré- duites du coin de la planche, donne une idée du port de Гезрёсе; le segment colorié de la feuille, sur lequel se détache un fragment d'épi, ne repré- sente qu'un tiers de l'organe. Ces fleurs elles-mêmes, réduites au seul calice, mais ornées d'une touffe d’éta- mines toutes fertiles autour d’un car- pelle unique, rappellent, par leur aspect obscurs, plus faits pour la curiosité du botaniste que pour l’œil du floriculteur, auxquels succèdent de courtes capsules isolées dans chaque fleur, s'ouvrant par une fente ventrale et laissant tomber de 8а 10 graines anguleuses, décorées à leur surface d’un lacis de petites squamules membraneuses et sinueuses que l'on a comparées à du son de farine, car le mot pityrospermum veut dire graines furfuracées : c'est par là que се sous-genre se rattache au sous-genre Actinospora de Turezaninow, dont une espèce est le Cimicifuga americana de Michaux ou l’Actea podocarpa de De Candolle. Tous les Actea et les Cimicifuga appartiennent aux régions tempérées ou froides de notre hémisphère. Représen- as sont froide iani, Jamai , albo-spica, canaliculata, Desme- quadricolor filifera, ete., ne seront ais à délaisser. Les Aralia ont pris une assez grande place dans les collections froides ; les crassifolia, les trifoliata et leurs variétés Sont de fort curieuses plantes qui complè- tent trés-bien un ensemble d'espéces orne- mentales. Plusieurs sont d'une grande utilité comme plantes de jardins durant la bonne saison. . Quelques beaux 7702 non rustiques sont а mentionner ; is leur trop grande ressemblance avec les espèces robustes de plein air doit nécessairement leur nuire, VI par l'ae- quisition de quatre nouvelles espèces fort distinguées, et de plusieurs variétés à feuillages colorés ou rubanés. Ils sont ай- portée de tous les amateurs. Ils ont, entre autres mérites, celui de se comporter parfaitement à l'air libre, de mai à octobre. Rappelons aussi une plante des plus curieuses, le Testudinaria elephantipes du Cap, et une acquisition nouvelle qui prend place à côté de cette espèce longtemps unique. A côté des plantes à végétation symé- trique, estimées au plus haut pour les collections pittoresques, il devrait у avoir 1 аез curieuses, tout aussi 200 tés en Europe chacun par une seule espèce qui se retrouve en Sibérie, les deux genres comptent des formes plus nombreuses et plus variées dans l'est de l'Asie et le nord de l'Amérique. Le Cimicifuga japonica en particulier, avec deux autres de ses congénères (Pityrosperma obtusifolium et Р. biternatum, Sieb. et Zuccar.), appar- tient à la Flore du Japon. C'est là que Гоһвегуа Thunberg, au siècle dernier; c'est de là que von Siebold a dû le premier l'importer dans les jardins, sur- tout botaniques ou sa place est indiquée à titre 06 L’odeur forte du Cimicifuga fetida, L. est cause, dit-on, de son emploi en Sibérie a titre de chasse-punaise. Ет serait-il de méme du Cimicifuga japo- CIMICIFUGA JAPONICA THUNB. (sub Actea). nica? Le mieux est de ne pas compter sur les odeurs, mais sur des insecticides véritables. Comme culture, la plante en ee rentre dans la catégorie des her vivaces, rustiques dans l'Europe а Se près entière, amies des bois clairs, de l'humus riche et frais, de la mi-ombre, bref des conditions ой se plaisent les Polygonatum, les Anemone nemorosa, le Spirea Aruncus, et autres plantes essentiellement sylvicoles. On pourrait aussi le placer dans des rocailles, dans un mélange de terreau et de terre de bruyére, parmi les Fougeres rustiques et les plantes vivaces a développement moyen. БОР. leurs alliés, les Dryandra, toutes аген un peu délicates, qu'un défaut de в i prolongé fait E mais qui orne nt n les avenues dur bonne saison. g ; geom aspect moins extraordinaire, ont aussi des qualités , 3 facile, ainsi que leurs Eucalyptus, qui ont pris capitale pour le boisement des terres mal- saines dans le midi de ae et méme un peu partout dans le 8 premier sae rivales des plus enviées, et qui peuve elles seules, composer des каена ' considé rables. Cette vaste famille s’est notablement enrichie depuis quelques lustres, et les acquisitions nou- velles la سیه‎ admirablement. Le plus grand mérite des Conifères est incon- testablement d’ as rustiques, pour la plu- part, et d’orner nos parcs et méme les petits jardins mieux que ne peuvent le faire n'importe quels arbres ou arbustes ; ; i as s'incliner aussi ces T'orreya, etc., qui ne nous demandent qu'un abri pour l'hiver. Wees. Dans la foule des belles plantes de serre bien les plantes de “шг catégorie qui sont le mieux appropr la culture dans les lieux habi set دا‎ d’abord les termes de la que : quand n parlons de plantes d'apparteme ent, que de piéces régulièrement r au degré ordinaire. garderait des plantes simplement t des o s, ne serait mauvaise orangerie, et n'aurait rien à prétendre des effets décoratifs que nous cherchons. a température des lieux habités est entre 12 et 18 degrés pendant tout le jour; la nuit, le "ad cesse et l'air y descend, vers le matin, à un degré tres-inférieur, te sent. On peut affirmer que, dans les gelées, les plantes placées sur les tablettes des MARANTA MASSANGEANA Ed Morr. Bresil б $егге chaude. 201 2364-65. MARANTA LEUCONEURA var. MASSANGEANA, Ер. Morren. Marantacez. CHARACT. GENER. — Hic omissum ob limitum incertitudines inter genera Maranta, Calathea et Phrynium. HARACT. SPECIF. — М. humilis сгез- pitosa, foliis distichis breviter petiolatis expan- sis, lamina obovato-ellipsoidea basi truncata rotundato breviter acumina i ibus variegata, subtus glabra, adulta leviter 1 1 { ff { spicis axillaribus, gracilibus circiter 8 centimetr. longis, laxe dissitifloris, floribus parvis, albis, purpureo- punctatis, ad noda singula inflorescentiæ paucis geminatim expansis, e bractea spathacea con- voluta angusta emergentibus. » (Charact. ex descriptione Morreniana e sermone gallico elicitum) Maranta leuconeura, ÉD. MORREN in Belg. hortic., ann. 1874, p. 323 et ibid. ann. 1876, p. 172-173, tab. IX (nobis non visa). CHARACT. VARIET. — « Foliis amplio- ribus fusco-maculatis. » Ер. Morren,Opus cit., ann. 1876, p. , tab. X (nobis non visa). — Floral Magazine, nov. 1876, tab. 234 (nobis ignota Celui-là rendrait un vrai service à la botanique horticole qui saurait bien nettement fixer la nomenclature des plantes vaguement désignées sous le nom trop compréhensif de Maranta. Le probléme se réduit à trouver les vraies limites entre les genres Maranta par excellence, Phrynium et Calathea. Une telle tàche, simple en apparence, ne peut étre accomplie que par une étude attentive et sagace des caractères des fleurs et des fruits de ces plantes, fleurs fugaces qui ne se laissent guère analyser que sur le vif, fruits rarement noués dans les conditions de culture ой ces plantes sont tenues dans les serres. A n'en juger que par la description, le Maranta leuconeura de notre ami M. Edouard Morren, doit appartenir au prototype Maranta, tel que Plumier Га fondé jadis sur le seul Maranta arundinacea, source de Г.Аттот root des Antilles. Les inflorescences làches, à la serre chaude durantle jour etla serre froide la nuit. En outre, la lumiére y est insuffisante espèce. Cet air est trés-sec et chargé de poussières. C’est done là un milieu spécial qui ne peut convenir qu'à des plantes très- robustes, difficiles à tuer, à celles-là, sur- feuillage parcheminé aussi à quelques-unes qui croissent volon- tiers à l'ombre, sous une sorte de demi- jour. Ceci explique comment les Palmiers des contrées extra-tropicales, les Chame- ia, Phænis ha tirent si parfaitement d situations fort irréguliéres. Il faut ajouter que d'autres, appartenant à des co trées plus chaudes, participent des memes qua- lités à un degré assez remarquable. Des Cocos, des Chamedorea, des Areca, des h ceux qui passe plupart des espèces robustes de serre tem- érée. S'ils n'y acquieren t le développement et toute la richesse foliaire 202 fleurs xe ne semblent séparer ces Maranta, des Phrynium et des Cala- thea dont les fleurs sont d'ordinaire groupées en téte, entre des bractées formant plus ой moins involucre. Mais ce caractère d'inflorescence est sujet à des exceptions. Ce qui fait, du reste, que les ama- teurs d' horticulture 8 "'arrétent peu aux caracteres floraux des Marantacées, c'est que la beauté de ces nobles plantes est, avanttout, dans les nuances de colo- ration de leurs feuilles. А ce titre de plantes à beau feuillage, elles tiennent une place d'honneur dansla serre chaude, à cóté des Caladium, Begonia, Berto- lonia, Dichorisandra, Anectochilus, Physurus et autres merveilles de mo- | saique et de tapisserie vivantes, ой l'art | MARANTA LEUCONEURA var. MASSANGEANA, Ер. MORREN. humain trouverait des modèles de con- traste et de fusion dans les teintes et les reflets nuancés. Ces panachures natu- relles des Marantacées affectent sou- vent la forme de bandes transverses interrompues, parfois séparées en deux lignes par une large bande médiane aux bords bizarrement déchiquetés. Chez le Maranta Massangeana, par exemple, le vert tres-clair, passan anc, forme la bande centrale dentelée, le vert pres- que noir à ton de velours y dessine les courtes bandes ou mouchetures trans- verses et s’y fond, vers les bords de la feuille, en nuances plus ou moins mor- dorées, tandis que le revers des feuilles adoucit les contrastes par des tons d’un rose délicat J'ai dit Maranta M assangeana, pour won leur voit dans les serres, on doit en кч: — et aux espéces de petites dim ns. les. lis y acquièrent, avec quelques Soins, des dimensions remarquables. Les Phormium tiennent trop de place; les Yucca seraient dangereux. Quant aux espèces montagnardes, à toutes celles qui vivent chez elles au soleil, Sous un air vif et frais, ou dans une atmosphére chargée d'humidité, il faut y renoncer presque absolument. v. Nous arrivons aux cultures de plein air, et là, comme dans les serres, davan- tage peut-étre, végétaux d'un noble distingués, à physionomie exotique tran- chant sur le fond des arbustes indigènes ou naturalisés, devien i tient tant de place dans les jardins publics et privés,qu’est-ce,sinon de la culture déco- rative, de la culture sans fleurs, des effets de feuillages colorés opposés les uns aux autres dans des dessins symétriques. es plantes ornementales que l’on em- ploie à embellir les jardins pendant cing mois de l'année, sont de trois catégories : il y а d'abord les plantes de serre e d'orangerie que l'on sort à l'air libre pen- dant l'été, Ke es ôter de leurs e ой caisses, et qu nge en aven 09 qu’on groupe iind le besoin, A qu'on | | | | | | | abréger, comme s’il s'agissait d'une vraie espèce. En réalité, d’après M. Edouard Morren, c'est une simple forme de son Maranta leuconewra, dont le nom spéci- fique (à nervures blanches) fait allusion aux lignes arquées, dessinées comme des nervures aux deux cótés du champ de la feuille. La variété Massangeana est décrite comme ayant les fleurs du type; elle n'en differe que par des feuilles plus grandes, à mouchetures latérales bien plus foncées. L'une et l'autre de ces formes, type ей variété, sont originaires du Brésil, d’où elles furent introduites assez récem- ment dans les serres de MM. Jacob Makoy et С, à Liége, et qui figurérent MARANTA LEUCONEURA var. MASSANGEANA, Ер. MORREN. 203 avec éclat à l'exposition jubilaire de cette ville, en 1875. Ces plantes, comme la plupart de leurs congénères, sont essentiellement de serre chaude. Elles prospèrent particulièrement dans une atmosphére confinée, par exemple sous un chássis de verre, dans les mémes conditions ой se plaisent les Bertolonia et les Anactochilus. La terre de bruyére un peu sableuse, bien drainée au fond du pot par une couche de frag- ments de charbon ou de tessons con- dérés pendant la période de repos. J. É, Ps change de place à volonté : celles-là sont, en réalité, étrangères au jardin, mais peu- vent contribuer à le décorer. П y a ensuite les végétaux exotiques plus ou moins déli- cats, qui réclament, en hiver, l'abri de la serre, et qu'on plante dans les jardins au ‚ Les grandes plantes d'orangerie, et par- ticulierement les Orangers, donnent, à un vaste jardin, un certain air de richesse. un appesantir. es grands arbrisseaux de serre froide, qu'on ne peut transplanter à volonté du Jardin à la serre et de la serre au jardin, viennent surla méme ligne, comme plantes décoratives de plein air, que ceux d' gerie. П est incontestable que b tivés, développant toute leur taille et toute l'ampleur de | Das de Dory thes, d'Eucalyptus,de Grevillea, d ITicium, mage, de méme il faut une culture de serre froide bien outillée et bien entendue pour produire avec succes les beaux momentané. Nous sommes devenus riches en beaux végétaux de cette catégorie, et c'est à eux que nous devons le bel aspect de nos jardins, qu'égaient, de leur cóté, nombre de plantes plus humbles, à florai- son perpétuelle, empruntees également à la serre froide. u premier rang des plantes. ornemen- e prêtent au mieux à 18 pleine compae ts. s su l'exposition,quoiqu'ils préferent la chaleur 204 et le soleil direct. Leurs beaux feuillages effet majestueux et SE Rien n’est plus facile que de les oter en automne, en dégarnissant jm racines sans les солро et en ne leur ménageant پو نه‎ arrose Dinani сайпа/ойа, jj préten 4. usages, et ia culture ne demande sont surtout les papyrifera et Sietoldi, celui-ci avec ses variétés panachées, qui sont d’un grand usage. Les Agave croissent puissamment en кае terre d'été et font merveilleusement n grands exemplaires dans les jardins est toute une affaire, petits qu'on veut faire grandir rapide- ent. Bambusa, ceux qui ne sont pas rustiques, peuvent servir а la décoration des parterres еп été. 11 leur faut une bonne Seen. bien chaude, un sol profond et de Геа On n’emploie guère les Bonapartea hartge en pleine terre; on a tort. Ils sont est od surtout s ti élevées, les buttes garnies de Focailles, etc. Inut ile de parler des Can t aussi des plantes à SE grace aux semis qui les ont perfection Il faut citer шө. eux п genre très- voisin, les Hedychium, gengt une espèce du Népaul, le Gardnerianum, croît et fleurit magnifiquement à bonne exposition, et se conserve à volonté 4 sec ou en pots, en serre où il fait bien l'hiver. Quelques plantes du groupe des Scitaminées seraient à essayer de la même manière . On emploie de méme certaines espèces d'Aroidées tubéreuses qui perdent leurs feuilles l'hiver. Le Richardia albo-macu- lata est une charmante espéce, relative- LES PLANTES ORNEMENTALES. ment trés-rustique. Les Amorphophallus à frondes de haute taille, imitant de loin celles des Palmiers, sont trés-décoratifs. Les Hucalyptus, au feuillage si original et qui attirent vivement l'attention du monde, peuvent servir, pendant deux ou trois ans, à décorer les jardins. Ils crois- sent trop vite et trop haut en pleine terre pour qu'on puisse les employer longtemps de cette manière. On sait l'effet majestueux des Gunnera, ces immenses plantes herbacées demi- EEN rivales des Rhewm et des Hera- Cyperus pour le bord des rités des vents du nord, le Ferdinanda eminens, majestueuse Com- розёе 8 élevant à deux ou trois mètres, et même genre. ugmansia se prêtent à la pleine is rs fleurs seules sont les Phormium qui croissent en pleine terre avec une force remarquable, les Yucca d'orangerie, les magnifiques Wigandia, d’une végétation si franche, si luxueuse, mais si encombrante dans la serre tem- pérée; toute une tribu de Solanées, annuel- es ou vivaces, aussi originales qu'on puisse le désirer ; enfin la plus imposante, la plus majestueuse de toutes nos plantes d'été, le splendide Musa Fnsele, qui serait il ne fallait il exige une plac an ses belles feuilles. Се n’en est pas oins une des plus précieuses et des plus ERG acquisitions de ces dernieres années. VE Nous ne pouvons entreprendre de com- pléter cette étude par une revue des tâche ne serait ni moins vaste, ni mol ardue que = мане et elle sortirait des limites nous nous sommes tracées. Les arbres касон sont tous, a diffé- rents titres, des arbres d’ornement. Le tout dépend le Le souvent de l'usage que l'on en fait, du et а lieu ой on les plante, de la taille qu'on leur fait subir. Nous connaissons tel Peuplier du Canada que l'on ne pourrait abattre sans un crime Off, GA. & put: tt Horto lan Houtteanoe PROLIFIC MUSCAT ( INGRAM ) 294 2366 RAISIN PROLIFIC Malgré les ouvrages très-estimables qui ont été publiés jusqu'à ce jour sur le Raisin (1), une ampélographie complète, où les côtés historiques, synonymiques, descriptifs, critiques,etc., seraient trai- tés à fond, — concue, en un mot, sur (1) Entre autres le Vignoble de MM. Mas et Pulliat, continué par M. Pulliat, recueil sérieux et bien ait qui en est aujourd'hui à jme année de sa publication, ex ч а déjà donné 240 sortes de Raisins, avec descriptions et plan- Dec “Hs шло. (Paris, librairie as —67. MUSCAT (INGRAM). le plan de l’excellent DICTIONNAIRE DE POMOLOGIE d’André Leroy, est encore dans les desiderata. Une telle œuvre, dont le succès, ce nous semble, serait pleinement assuré, devrait bien tenter un homme de la valeur de M. Bonneserre de St-Denis, le savant collaborateur de M. André Leroy dans son grand ouvrage pomologique. Espé- rons que notre appel sera entendu et ue la lacune que nous signalons sera bientôt comblée Le beau Raisin que nous figurons de lèse- horticulture. Maintenant ces beaux ura priétés : arbres à rameaux pendants, e ж feuillages pana- chés de blanc, de jaune, de rose; feuil- lages pourprés, oe découpés, laci- niés, amplifiés D'ailleurs, les. es эз de plus en plus fréquentes et rapides avec les pays loin- tains, ne cessent de nous valoir des nou- veautés intéressantes et souvent du plus grand mérite. Le Japon, la Sibérie et notamment ses agrandissements récents le long du fleuve Amour, l'Amérique septen- cieuse tribu des arbres et arbustes toujours verts, Coniferes, Jleg, Aucuba, Buxus, Laurus, Evonymus, Mahonia, qui а méta- morphosé nos jardins ; mais les Conifères méritent une mention spéciale pour les grands services qu'ils rendent, non-seule- ment dans les pares, mais jusques dans les petits jardins. e qui rentre davantage dans notre cadre, cit l'examen de quelques plantes rustiques ou demi-rustiques, qui ont, la plupart, émigré des serres dans les jar- dins ой elles passent nos hivers avec ou sans couvertures. Ce qui frappe le plus, dans ces récentes acquisitions, c'est de voir aventurer des d'en douter; mais l'expérience, aujour- d һш, coûte si peu, est si simple à tenter, qu'on aurait tort de 8 "еп refuser le plaisir. tunei ou sinensis, du nord de la Chine, supportant dans son pays de rudes hivers apres des étés trés-chauds, que Гоп con- serve en pleine terre dans beaucoup de deux, dans un jardin d'amateur à Mons(!), qui sont de toute beauté. L'endroit où ils sont est ouvert à tous les vents, mais le propriétaire couvre ses Palmiers en hiver d’un tonneau proportionné à leur taille, qu'il renforce de fumier chaud s il gèle très-fort, et qu'il enlève dès qu'il fait doux. Par quel phénomène inexpliqué les ègne en a plupart dës plantes, se conserver sains (1) M. Beaudson. 206 aujourd’hui dans la FLORE a été gagné, le Berkshire, par M. Thomas Ingram, jardinier de la Reine Victoria. Cette variété a été honorée, en 1861, d’un certificat de premiére classe, par la Société Royale d’horticulture de Lon- dres, qui n’accorde pas de plus haute distinction L'Zngram's Prolific Muscat est une excellente acquisition, d'une remarqua- ble fécondité et qui vient parfaitement sous abri vitré; on peut aussi le cultiver en plein air, mais son feuillage y est souvent atteint par la maladie. La grappe est volumineuse; trés-large du RAISIN PROLIFIC MUSCAT (INGRAM). haut, elle va еп décroissant vers le bas, pour atteindre, généralement, 25 a 30 centimétres de longueur; elle est toujours bien garnie de baies qui sont d'un ovale parfait et de grosseur moyenne. La peau est d'un bleu noirátre légèrement violacé, trés-flatteur à l'oeil. La chair est assez ferme, juteuse, sucrée et douée d'une riche saveur egerement musquée. Cette tres-remarquable variété est deja fort répandue dans les collections du continent et d'outre-Manche ой elle est en grande estime à cause de ses triples qualités de belle, d'excellente et de fertile G. G. et ies avec tout leur Res quoique privés de lumière, ou moins d’une jo кейінде репдап& di longs espaces de temps? Un autre Palmier,le Pritchardia ji к nous est venu des bords d lorad ue pour qu'on puisse essayer sur elle le traitement indiqué plus haut. infin, M. Linden signale une troisième espèce, le Brahea Roezlit, dont quelques jeunes pieds о l'hiver dans son jardin. Il n'est pas non plus d'un prix qui puisse faire obstacle aux essais. on annonce un Citronnier du Japon. Ne désespérons pas de bien d' хотой décou- vertes tout aussi inattendue Et ce n’est pas fini : les RS annuel- les mêmes entrent dans le domaine de la pas le Maïs à feuilles rubanées, les Poirées (Beta cycla), le Chardon Marie, trop négligé, et d’autres dont les noms nous échappent. La conclusion de ce long но; نن‎ que, depuis quinze ans, tout précédemment, l'horticulture n'a pas cessé d’être en progrès ; que le mobilier végétal ee. facile méme, à quiconque possede n coin de terre cultivable auprès de sa emeure, de l'orner, à peu de frais, d'une SE de plantes choisies parmi les plus. belles et les plus curieuses de la Flore des cinq parties du monde. Janvier 1879. P. E. DE PUYDT. T 2259. Abies canadensis. — Celtis occidentalis. = que la Fiore ait particulièrement sur des végétaux dont l'utilité constituait е іра]. créée pour faire connaître les plantes à leur point de vue ornemental et décoratif, son honorable Directeur en a fréquemm ent | j'in élargi le cadre en у admettant des is le mérite prine Tel est le cas в pogr d deux arbres dont cris les n en téte de cet article. Kee Ce ee ils ont leur place dans SNAM Ze ХО 080 $ Q 6) А 5576 95 d ) | ند‎ K Lb s Je 7 e 0 7) ۸ 772 9 De 2 ( 252 - OCH bei, D Ra (af ‘ae LES Ke € x 5 ys € CHAMAROPS FORTUNE! Hook presque rustique . £31 5 Chine 2368. TRACHYCARPUS EXCELSUS, WENDL. (Chamærops excelsa et Chamærops Fortunei, Aucr.) Palmz. CHARACT. GENER. — Flores dioici. Calyx tripartitus, foliolis parvis, membranaceis. Co- rolla 3-pa artita, os ше ovatis, tenuibus. гоа re соне уа varium vil- m, اي‎ abrum, Bie rpel- ioe. r pellis) liberis. heus baccatus (epicar- pio crustaceo) reniformis a latere sulcatus. Batting Gerten ier reniformia, SCT sulcata, Em Gë albumen integrum. ae apicalis. Arbores, stipite si EE minus elato pet ie "=>; basibus dilatz s etstuposo-laceratis dense vestito, foliis longe rs flabellato- partitis, petiolis basi dila tatis ma sub- spinuloso-asperis, inflore tte axillaribus, spa atha e e squamis pias ibus in bracteas sensim padicibus ramosis, mas- ilis — -subpen däs ulis, f ел viridio- ribus, utrisque ramosis me floribus nume- ا ا‎ sessilibus, fructibus parvis, in T. ezcelso hyeme matürantibus (t) ‚ DECAISNE in litteris. € (mouente v Decaisne i іш litteris) ресин: ends excelsus, 6 Trachycarpus Ma ен , In. (Chamærops Martian , WAL E жерле танін, "Ноок, (сымы sd, Hort, non THUNB ), „THUNB ) لست Тгас een Khasyana, WENDL. rs Khasyana, GRIFFIT Eu re em ага des М. 1. ла je ires les ps re. génériques des vrais S, L. — « Flores АК ТКЫ ЕЕ у. һегшарһго- alte, trifidus, lac ciniis coriaceis enr ri St rops, diti. Sr delpha Casier tr ifida, 1 anthere sagittatæ, oan glabrum I ин, carpellis р stylo brevi are . Fructus baccatus globosus vel oblongus auran- tiacus. на ovata ‘al oblonga. Albumen parai neti m= bryo dorsalis. » Dene, Cette diagnose générique s'accorde, dans l'ensemble, avec ce elle que feu Jacques Gay a donnée , d'apré s M. Wendla nd, du Ch lya pourtant مغ مرم مه‎ différences es deux, notamment én ee qui concerne la cription es es fours т e Le ШЕ Ch est le Palmie nain Y KEN өзде Chamærops GL Mais М. 7, Гол soupçonne que, sous се type, sê cachent au moins deux espèces: Vane à fruits lobuluz, sue crés. mangea ables a la maturité ; butyrique; je е que ев dernier type est celui que j'ai vu dans quelques jardins sous le nom de Chamerops macrocarpa, enore, Sc qu ‘il faut у rappor rter lé Micrepheniz de notre ami C Mis Gha- — ment e n grand, j'ai vu assez de variations de беке gm adm ti re, jusqu'à preuve du ый, une trés-grande variabilité dans le Chamærops humilis. les jardins ; le premier, qui est le plus connu, est recherché à raison de son élé- gance ; mais c'est surtout leur utilité que je veux faire ressortir aujourd’hui ; c’est dans un intérêt industriel que je crois devoir recommander leur culture en grand. Unedes principalesindustries dela Belgi- que a toujours été le tannage des cuirs. Оп à imprégner n met- x restent en fosse pendant plusieurs années. L'écorce de notre Chêne б. contient еп moyenne 9 pour cent de tan Or, le Méléze du Canada (Abies cana- ensis. — Tsuga) enferme 14 pour cent. Cet arbre croit beaucoup plus rapi- dement que le Chéne; son écorce est plus épaisse, et les régions les s plus élevées de notre payslui Son Tenoria parfaitement. Les Américains, en associant 1'ёсогсе du Méléze а celle des Chênes. ont réussi a — ——————— obtenir des cuirs plus beaux, pies imper- méables et moins chers. La tannerie allemande se plaint vive- plus économique : l'emploi fournira le moyen Les plantations, fe long des grandes routes, ont une grande importance, elles Oe en quelque sorte une clôture ; rsque eige couvre la terre, elles la e indiquent les S limites de la voie ; pendant l'été, elles abritent les voyageurs ; enfin, elles sont une source notable de revenu. ous le régime francais, les plantations étaient établies sur les propriétés longeant route; l’espace qu'elles occupaient, Рашы qu’elles projetaient, les racines سم ы‏ 208 eene SPECIF. — Caudice demum elato petiolorum basibus persistentibus in есеи pannoso-stuposum d dilaceratis arcte vestito, foliorum multipartito laciniis ерісе bidentatis diu rigidis rectis æsertim in specimi inibus masculis هنوت‎ acute v Comin supra lete viridibus, junioribus d ube floccosa grisea detersibili ves- titis petiolis ووه‎ æquilongis vel longioribus пін subtus obtuse carinatis саба sub nato). Di iagnosis e speciminibus 2 e seminibus sini- cis in horto musei parisiensis circiter anno TRACHYCARPUS EXCELSUS, WENDL. 1856 ortis et in horto meo, monspelio, ab anno 1857 sub dio vigentibus. HYCARPUS EXCELSUS, H. WENDLAND in "litter. , fide J. Gay in vier Soc. bot. de France, tom. VIII, ann. 1861, 9. (pro p А rem attinet). a р. 53 (pro parte, петре, monente Martio, D" peram cum artiana confusa). — Sieb in litteris ad Martino. subnomine sinico Tson zia a Martio partim ad Livisto- ere? сес queitur. — J. GAY, loco supra ë PLERIQUE. — CARRIÈRE in ы hortic. Se Chamærops Fortunei, W. Hoo Mag. , tab. 5221 (exelus. ноб: fig G. SCHAEDLER, fide Revu e hortic., Trachycarpus ait WENDLA hamerops excelsa, Ch. chinensis, Ch. japo- nica, Ch. Fortunei, em ANOR "in p. 392. Avant de considérer ce beau Palmier au point de vue pittoresque, il faut s'être brièvement expliqué sur ses noms de genre et Февресе. Et d'abord sur le nom de genre. C'est chose fácheuse que de devoir substituer à une dénomination simple, familiere, généralement usitée celle de Chamerops, une expression peu claire par elle-méme et dont les praticiens et les gens du monde auront d'autant plus de peine à saisir le sens qu'elle ne convient pas, au fond, à l'objet qu'elle prétend désigner. Trachycarpus, en effet, d’après la stricte étymologie, doit signifier fruit rude ou tout au moins poilu : or, les fruits des Palmiers en question sont parfaitement lisses et glabres à à leur surface. C’est donc un vrai sacrifice fait qu’elles émettaient, constituaient une lourde charge pour les riverains. u bourg, on plante le d ii crois- sant tres-lentement et ne donnant guère d’ombrage, ou bien le Tilleul dont le feuil- lage tombe de très-bonne heure et dont le bois est sans valeur ; ailleurs, le Chêne, le Hétre, l'Erable, le Tremble. etc.; mais les arbres qui dominent dans la plupart de nos poe sont le Peuplier du Canada et ГОгте. Le premier croit rapidement, mais son үт est d'une qualité fort médio- cre; ses racines se relèvent au-dessus du sol, produisent l'inégalité des accotements donnent des rejetons tant sur 1а pas trop Jente et son bois est de qualité supérieure ; malheureusement, il а pour ennemi les larves des Cossus,des Sesia,etc., р feuillage est souvent ra par plusieurs espèces de chenilles qui, de là, se répan- dent dans les champs. L'arbre que je voudrais voir substituer š est le Micocoulier d'Amérique еа اوه‎ 11 n’est pas sans quel- apport avec nos Ormes, mais ses branches sont plus gréles et plus flexibles, ses feuilles sont plus petites et plus cor i- formes; son bois est tout aussi beau et beaucoup plus dur ; aucun de n’attaque ni son bois ni son feuillage. Il est probable que, dans son pays natal, il a ses ennemis, mais, heureusement, ceux-ci n'ont pas été importés avec lui; sa repro- PL © TRACHYCARPUS EXCELSUS, WENDL. 209 à la loi de priorité que d'accepter ce | ont voulu marquer, entre les deux, des mot Trachycarpus pour untype que l’on | lignes de séparation bien tranchées, estforcé, du reste, dereconnaitrecomme | n'ont jamais u réussir à formuler distinct des vrais Chamerops, et cela | nettement ces distinctions présumées. par des raisons que résument, sous une | Pour établir ce que j'avance, quelques forme technique, les diagnoses latines que nous avons mises ci-avant en regard. Va done pour Trachycarpus, puisque nous ne saurions dire Chamerops. Mais pourquoi ne pas adopter 7rachy- carpus Fortunei, en considérant comme езресе légitime la plante de la Chine qui porte ce nom dans les jardins, et la distinguant du Trachycarpus ou Cha- merops excelsa qui serait une plante du Japon? Ісі, je dois l’avouer, c’est avec grande hésitation que je me sépare du sentiment de feu sir William Hooker, de M.H.Wendland, de mon ami M. J. Decaisne et de bien d'autres, qui tien- nent pour distinct ce que je suppose, avec Martius, étre une méme chose sous deux noms : car ceux-là méme qui explications sont nécessaires. s exemplaires, aujourd'hui trés- mbreux, qui représentent en Europe dants de ces importations chinoises. La plupart, done, en ne considérant que leur origine, devraient s'appeler For- tuner, voyageur Fortune en introduisit les premiers exemplaires viennent principalement de Chang-haï. Rien, dans ces plantes de patrie chinoise, non plus que dans leurs descendants duction naturelle se fait par les fruits qu'il donne en abondance, mais qui lévent assez lentement. Rien ne serait plus facile que d'essayer le Micocoulier sur une e nouvelle, ou sur une route dont on aurait à rem- placer la plantation. Cependant, comme la proposition n'émane pas de l'admini- stration des ponts et chaussées, je ne m'attends guére àla voir accueillir. Je compte beaucoup plus sur l'initiative d'un grand propriétaire quelconque, lecteur de la FLoRE,et ayant à planter une avenue. Décembre 1878. J. PUTZEYS. t 2260. Glanage horticole. VIII. L'Exposition universelle de Paris. — Délicate flatterie à PHorticulture. — Un jardin unique. — Le ux Exp tion inzain B 5 ri Les riches collections. — Les nations étrangeres. — Les Belle-Angevine de Y Australie. — Le Congrès botanique. — Les rageurs. Il ne faut pas que cette splendide Expo- sition universelle, aris à tenue nt une demi-année en 1878, passe Fiore; il est bien que 2 n'avons pas à nous occuper ici des autres. Je n'ai pas l'intention, d'ailleurs, de faire un compte-rendu de l'Exposition, ni de ses concours; je ne citerai méme exposants, ni lut : quelques notes générales comme nirs, et ce sera tout : ; Nous tous qui avons écrit des lignes et des pages sur les beautés de l'horticulture chose à cóté de cette flatterie délicate de l'administration centrale, la supréme orga- nisatrice ! « Vous, mon amie, a-t-elle dit à I Horticulture, vous êtes de vous-méme toute fraiche et toute charmante, vous êtes 27 210 nés en Europe, n’est venu, jusqu’ici, ébranler la fixité relative des carac- teres vraiment spécifiques de la plante. Sans doute, ila pu et dû se produire quelques variations secondaires, que cette forme, venue par hasard chez MM. Thibaut et Keteleer, et que M. Carrière а signalée dans la Revue horticole (ann. 1875, р. 220) sous le semblable à elle-même, et d’ailleurs, ses variations même ne rendraient que plus difficile sa séparation d’avec le type excelsa. Ce dernier, d’après les auteurs qui le distinguent du Fortunei, serait origi- naire du Japon. Les rares ү arbres cultivés dans la petite île de Dezima, sur la côte de l'ile Kiusiu. Les pieds provenant de ces graines, TRACHYCARPUS EXCELSUS, WENDL. introduites еп 1830, furent distribués par von Siebold à divers jardins bota- niques (Amsterdam, Gand, Bruxelles, Kew, Bonn, Herrenhausen à Hanovre). Ne soupconnant pas alors qu'ils pour- raient venir en plein air (au moins à des abris et avecdes soins particuliers), on les a tenus en serre, et plusieurs lesquels on a établi 1а comparaison des caractères entre le type ezcelsa et le type Fortunei. Mais cette différence méme de traitement n’explique-t-elle pas quelques légeres différences, surtout d’aspect, de coloration de feuillage, de gracilité relative des pétioles et des découpures des feuilles, en méme temps que dans la consistance du tissu de ces découpures qui fait qu'elles se tiennent plus longtemps raides et dressées chez le type Fortunei et deviennent, au con- traire, flasques et demi-pendantes chez l'excelsa. Encore méme cette dernière différence, mise en avant par sir Wil- sûre du succès ; rien ne saurait relever vos charmes naturels, et nos grossiéres mains ne ет que les défraichir; donc, nous ne nous inquiéterons pas de vous, Sank convenu ! installez-vous comme vous pourrez : le Champ de Mars et le Trocadéro sont vastes ; allez, cherchez, mignonne. ) Et la mignonne a cherché, et elle а trouvé de longues plates-bandes sans abris d'un matin >, mesquinement accordé par le es à 8 vie des roses, devenait une lon- rs, et c'est souvent d'un plancher crotté par les chaussures des visiteurs qu'ont dû s'élever Ses parfums les p'us suaves. « Allez, mignonne, vous n'avez besoin de rien; vous serez toujours belle. » . Quelle das dans la flatierie, n’est- mais, du reste, quelle prophétie rancune; et elle remplissait si bien les coins, et elle bouchait si bien les trous, et elle tapissait si bien les planches, qu'on finissait par dire: C'est égal, ce n'est pas bien propre, mais c'est joli tout de méme! Maintenant, il ne faut pas non plus croire que toutes les critiques aient eu leur ele raison d’étre. « Comme cela aurait é beau, disions-nous =se si on leut egen ER comme еп 1867, un jardin unique ! quel coup d'oeil ! ud éclat! quelle facilité de comparaison! » C’est vrai, sur- | tout dans ce dernier sens, mais, franche- ment, maintenant que tout cela est passé, réunissons donc un peu par la pensée tous ces massifs d’arbustes, toutes ces forêts de Conifères, tous ces groupes de Rhododen- drons, toutes ces masses d'arbres fruitiers, et le reste! Savez-vous qu'il en aurait fallu un fameux jardin unique pour conte- nir le tout, et que beaucoup de ces végé- yeux à son profit, sans 8 ‘inquiéter dureste. La qualité, c’est bien, mais la quantité, TRACHYCARPUS EXCELSUS, WENDL. liam Hooker, d'aprés feu le jardinier en chef de Kew, M. Smith, se retrouve- t-elle au méme degré entre exemplaires de Trachycarpus Fortunei sortis d'une souche commune et élevés cóte à cóte en pleine terre, dans les mémes condi- tions de sol et de culture. Divers jar- diniers m'ont signalé les feuilles raides comme caractérisant les pieds femelles, les feuilles flexibles comme particu- lieres aux males; mais quand j'ai voulu soumettre à ce prétendu criterium les nombreux plants des jardins d'Alger, d'Hyères, de Montsauve près d'Anduze, et de Montpellier, je n’ai pu saisir que des nuances à peine marquées d’un pied à l’autre et sans distribution tranchée entre mâles et femelles. Autant en dirai-je des prétendues diversités qui s’accuseraient entre les sexes quant à la gracilité ou à l'état trapu de la tige, comme à 1а résistance plus ou moins grande aux froids de l'hiver. Il faudrait des observations nombreuses et con- 211 cordantes pour établir, а cet égard, s’il y a lieu, quelques résultats positifs. Jusqu'à ce jour, je n'y ai vu, pour ma part, que des variations individuelles. un article sur les Palmiers de la célèbre collection d'Herrenhausen (article traduit dans le Revue horticole, année 1876), M. G. Schaedler, parlant du Chamerops excelsa, Thunb., au- quel il donne pour synonyme le Cha- merops chinensis des jardiniers, lui attribue des feuilles d’un vert grisatre, portées sur des pétioles armés 58 fortes. Si ce dernier caractère apparte- nait réellement au Chamerops eacelsa japonais, on pourrait s'en servir utile- ment pour le séparer du Fortunei. Chez celui-ci, en effet, les pétioles n'ont, sur leurs bords, que de petites aspérités. Mais on peut douter de l'exactitude du fait allégue, d'abord parce quil serait insolite chez le genre Z'rachy- carpus, ensuite parce que Martius, comme cela agit mieux encore sur le publie! Les programmes ne savent pas assez réagir contre cet abus; ils laissent la porte trop g дезе ouverte ; on double, cuple les mêmes variétés, b comme échantillons de ce que l'on fait chez vous; dites-moi: « J'en ai encore 800 variétés pareilles» , et accrochez votre catalogue détaillé. Oui, mais alors on ne tient pas tant de place, et l'importance de ene peut en souffrir. Oh! les tas! les tas en tout! quelle plaie des сен Ils finiront par les rendre impossibles; la prochaine fois, il nous fau- dra tous les quais jusqu’a à Notre-Dame. N'est-ce pas, vous tous qui êtes venus saluer notre travail, que c’était déja une rude tâche que cette visite journalière et réitérée, et qu il ne faudrait pas la rendre te l'hortieulture européenne, de l'énergie, de la patience, s l'intelligence, du goût des vrais horticulteurs? N'est-ce pas aussi, vous иш аш, vénérant les engins du travail, posiez respectueuse- ment des tapis sous les faucheuses et les locomobiles, n'est-ce pas que nous devrons réclamer une autre fois plus de préve- nances matérielles, et des eere plus soignés pour de si jolies chose Le soleil de mai, celui du endi mois, nous a joué plus d'un tour; bien longtemps : s'est rem envoyant la pluie Serene a plac uis, comme les courages faiblissaient pas et que кн, allait en а unique gazons, eût con floraisons et les feuillages. 212 décrivant le type excelsa, lui donne des 1610168 < margine levigati aut par- vulis dentibus armati. » D'ailleurs, sir William Hooker, dans la planche du Botanical Magazine i ісі reproduite, donne, comme port d'ensemble de son Chamerops Fortunei, une vignette qui représente le Chamerops excelsa, venu a Kew par les soins de von Siebold: or, dans cette vignette de la plante par tire à l’excelsa d'Herren- hausen. La-dessus, du reste, comme sur d’autres distinctions possibles entre les deux types, ceux qui ont sous les yeux les exemplaires d'origine japonaise bien authentique, voudront bien, j'espère, nous indiquer d'une manière précise quels caracteres de valeur spécifique distinguent cette ое, japonaise du type chinois dit Fortun Une remarque Жала а faire, TRACHYCARPUS EXCELSUS, Wenn . c'est que, au témoignage de Kæmpfer, de Thunberg et de von Siebold, le Chamerops excelsa est, au Japon, une plante cultivée. S’il a deux noms japo- nais Sjurd et Sodio, il a aussi, au Japon, un nom chinois, Tsong-liu, qui signifie, dit Martius, arbre dont l'écorce (c'est-à-dire la bourre enveloppant la tige) sert à faire des habits aux pauvres. N’y a-t-il pas, dans ces faits, une pré- somption d'identité entre cet arbre cultivé au Japon et le Palmier dit For- tuner, dont l'indigénat, en Chine (à l’état spontané ou subspontané), n’a guère paru douteux à feu M. de Mon- tigny. Enfin, dernier argument en faveur de l'identité des deux plantes : le fruit que figure Martius, d’après des échan- tillons envoyés par von Siebold, répond exactement, pour la forme et les dimen- sions, aux fruits bien connus du type Fortunei. Ceci dit sur la question botanique, A chaque quinzaine,les concours, renou- ! velés en partie, apportaient de nouvelles provoquants et de ces déclarations amou- | reuse s! Que d’exclamations ont entendues ces аў vres fleurs coupées ! ces Glaïeuls dont les hampes délicieuses ont lutté du- six semaines ; ces Œillets odorants ; viridiflora qu'on dirait échappées des doigts des fleuristes av ul e bord des eaux, sur les rochers, da ans м gazons, le long de la grande cascade, végétaient à à merveille : de mai comme Dahli fiques, aux couleurs étincelantes ; | Бы оше еп feu; Amarantes qui n'avaient montré si fortes кл: Begonias tubé- reux au feuillage un peu maigre; Phlox un peu déhanchés ; ; Fuchsias aux clochettes silencieuses ; aux rêveries pro- fondes; Cinéraires hybrides, Чени dou- bles, ou naines. Il ‘fallait voir comme, bravant le soleil, les ombrelles in . Reines- Magier étalaient, elles aussi, leurs robes маре ées; ой des qu'on n/avait jamais vues, percaient les disques de несе fenilles;oü les Pavots et les Coquelicots devenaient des mants que la rosée du matin y avait déposés avec largesse ! Planta annuelles, , plantes vivaces ; arbustes aux feuilles qui TRACHYCARPUS EXCELSUS, WENDL. on peut condenser en peu d’espace ce | qui concerne les qualités ornemen- tales de ces Palmiers à forme de Chamerops. Leur grand mérite, avant tout, c'est d'être, même à Paris, même à Londres, des arbres presque de plein air, et de l'étre absolument presque partout dans la région méditerranéenne. А Montpellier, par exemple, où les froids de rayonnement atteignent, par exception, au Jardin des plantes, jus- qu'à 16 degrés centigrades, 8 exemplaires du type chinois (venus des graines du Muséum) ont supporté les hivers depuis 1857 jusqu’à cejour, y сот: pris, par conséquent, celui de 1870-71 ой Vabaissement de température est allé jusqu’a 16°1 centigrades. Deux pieds males du Jardin des plantes, deux pieds femelles dans mon propre jardin, ces derniers placés sur une terrasse à un mètre d’un mur de maison, à Гехро- sition du sud, ont bravé sans protec- tion, les premiers 16° centigrades, les 213 seconds environ 14°. Il est vrai que des froids moins intenses, mais plus humides, ont tué ces mêmes Palmiers à Chiswick, en 1855-1856, tandis quà Swansea,surla côte méridionale du pays de Galles, presque sous Іа latitude de Londres, mais sous le climat maritime, un froid de plus de 12° centigrades les a laissés vivants, après l'hiver de 1860-1861. La vraie patrie adoptive de ce bel arbre est, néanmoins, en Europe, la région méridionale, ou, pour mieux dire, le climat de l'Olivier. Originaire des provinees moyennes de la Chine (sur- tout Kiang-si, Tche-Kiang et Kiang-nau), ayant péri par unfroid de 15" centigrades à Tche-fou, sur la cóte méridionale du golfe de Pe-tchi-li (d’après M. C. Debeaux, cité par Gay), cet arbre est trop exposé sous le climat de Paris, bien que des abris puissent Гу maintenir assez longtemps. Il prospère, au con- traire, et fructifie en abondance, non- miré; presque tout était digne de l'étre. Les constructeurs de serres et les inven- ont produits. Palmiers majestueux, F gères au tronc massif et au léger feuillage, Caladium aux tons irisés, Begonias ar- Servations des gens y avait la de grandes richesses, de grandes raretés, d'heureuses acquisitions, beaucoup d’espoirs pour lecommerce futur, beaucoup de choix pour la mode. L'horticulture sa- vante et laborieuse a bien montré une partie de sa valeur, et, n’était certaine malencontreuse serre qui prétendait ге- présenter les cultures des colonies fran- Caises, on eût croire que tous les exposants avaient une idée exacte de la nomenclature botanique et des lieux d'ori- ine. | Durant six mois, l’arboriculture frui- its sous les é eux du publie. Des arbres formes en grand nombre trop grand n و‎ nt montré les diverses méthodes, depuis celle où le praticien ne fait à peu pres 1 et arrive presque à quelque chose, jusqu à celle où il fait tout се qu'on recommande et appelle encore, dans le la 1 de riches collections; c'est се que J ар- 214 seulement sous le climat à grands ecarts de température de Montpellier, mais encore, contre l’attente de М. Gay, sous le climat subtropical de l'Oranger, en Provence et en Algérie. Chose curieuse! il est à Montpellier sensible- ment plus rustique que le Chamerops humilis. De trés-beaux pieds de ce der- nier, plantés au domaine de Мегіс par un grandamateur de plantes, feu M. Via- lars, ont succombé sous le rude hiver de 1870-71, tandis qu'un exemplaire d'ez- celsa (Fortunei), venu du Muséum vers 1858, a traversé victorieusement toutes les épreuves de froids de 12 à] méme 15° centigrades. L'ennemi, pour lui, c'est la neige introduiteau coeur des jeunes pieds, dont elle tue parfois le ourgeon central. Un peu de mousse séche peut parer à ce danger, pourvu qu'on la place avant l’accumulation de la neige et qu'on l'enlève au dégel. TRACHYCARPUS EXCELSUS, WENDL. L'effet pittoresque du Palmier de Chine commence à se dessiner dans le paysage du midi. Encore quelques années, et ces larges éventails verts, couronnant des colonnes élancées, pro- fileront leurs silhouettes sur les hori- zons ou la sombre quenouille des Cyprés se dresse en pyramide massive. Avec les Bambous rustiques, avec le Palmier de Chusan, de nouveaux élé- ments décoratifs ont enrichi le vieux domaine de l'Olivier au pale feuillage, des Pins parasol aux dômes arrondis, des Pins d’Alep auxcimes gracieusement onduleuses. C'est i que, par ses intelligentes conquêtes, l'horticulture, sur les pas de la botanique, modifie, en lembellissant, le cadre où la nature semblait s'enfermer et que la civilisa- tion sait élargir. J E. P. pelle des ѓаз, ез collections que je necom- prends que dans une pépinière d’études ой l'on analyse tout, b 7 bonheur de considérer а l'aise ces fameux produits des vignes amé- ricaines, dont quelques-uns, en s'annon- Pois, Féves, Artichauts, Melons, jusqu'à la santé du corps, le Cresson de fontaine, jusqu'aux produits exotiques, les Piments, Ignames, Choux-Caraibes, Patates, Pas- teques. : Les industries horticoles ne pouvaient manquer à pareil rendez-vous; aussi s'y présentaient-elles sous les formes les plus utiles ou les plus agréables : jardiniéres, vases à fleurs, bacs, siéges, banes, coutel- lerie, jets d'eau, aquariums, kiosques, pavillons, tentes, corbeilles, instruments, tondeuses, ete. La loterie nationale a fait ses Coniferes, ses belles Fougéres arbo- rescentes, ses Phormium, ses grands Pal- ARAUCARIA IMBRICATA, DROPMORE . 215 2369. ARAUCARIA IMBRICATA, Pavon. CHARACT. GENER. — Vide supra FLORE, vol. VII, p. 243. | CHARACT. SPEC. — Vide supra FLORE, vol. XV, p. 147. j Depuis près de quinze ans que nous sommes attaché à la rédaction de la FLORE, nous ne nous sommes jamais trouvé dans une perplexité aussi grande, au sujet d'une plante а y figurer. . а planche ci-contre a été prise par feu L. Van Houtte, il y a près de trois ans, dans un ouvrage anglais intitulé : par A. Mongre- ; elle s'y trouve, au frontispice, en planche coloriée, et à.la page 22 en figure noire, avec la suscription, aux deux endroits, d Araucaria imbricata, DROPMORE. a physionomie de l'arbre, sur la planche en question, n'est pas, à ргешіеге vue, précisément celle que ce Conifere a dans nos jardins et qui est bien connue de nos lecteurs. C'est ce qui fit dire un journal anglais, l ATHHZNEUM, qui renditcompte de louvrage cité plus haut, que ce n'était pas un Araucaria imbricata qui y Augustus Mongredi 1 vol. in-8», 8 ate, b . London, J. Murray,1870, pages. y était figuré, mais un Araucaria excelsa. A cela, un autre journal anglais plus compétent еп la matière, le GAR- DEN, répliqua que son confrère ГАтнж- NEUM était dans lerreur; que c’était bel et bien un Araucaria imbricata, dont l'original se trouvait encore, à l'heure présente, dans le pare de Drop- more, appartenant à l'honorable G. M. Fortescue, héritier de Lady Grenville. « Hippocrate dit oui, mais Galien dit non! » En présence de ces opinions contra- dietoires et pour qu'aucune pièce пе manquát au procés, nous avons écrit à M. Philip Frost, jardinier en chef du domaine de Dropmore, en lui envoyant notre planche coloriée, et l'avons prié de nous faire savoir si elle ressemblait à quelqu’ Araucaria imbricata du parc confié а ses soins. М. Ph. Frost а eu l’obligeance de nous répondre qu'il y a effectivement à Dropmore un arbre de ce genre, planté en 1830 et ayant aujour- d'hui 60 ans d'áge; qu'il a 63 pieds de | hauteur, est très-touffu et que ses bran- ches inférieures couvrent le sol; que notre planche représente assez bien ce noble Conifére, mais que l'artiste, en miers, ses Broméliacées, toutes ses impor- i 5 tations de l'Amérique du Sud et de un coup d'éclat, une plate-bande de 40,000 Tulipes, qui dessinait ses armes ; puis sont venues ses collections d’arbres forestiers et d'ornement, de Houx, de fruits, ses beaux Raisins de serre, ses Rosiers à haute tige et ses Buis taillés comme dans du beurre, et qui ont fait sourire. Le Danemark avait envoyé des Choux- fleurs, des Raisins, des Poires et des Pom- mes ; la Russie, des plantes du Caucase et de la Sibérie, des Begonias, des Dracænas remarquables et des légumes qu'avait mal- traités le voyage. L'Autriche avait ses fruits tout luisants du Tyrol, d’un joli coup d'œil. L'Italie а concouru sans relâche ; ses collections arrivaient coup sur coup, Abricots, Oranges, Citrons, Prunes, Rai- sins, Péches, Poires, Pommes, magnifi- quement conservées; tous 1 frais du pays; des Oignons énormes, d Piments et une belle collection d’Euca- yptus. L'Angleterre avait déposé dans quelques serres les plus belles de ses belles plantes, les plus riches de ses collections de grai- 216 le dessinant, s’est un peu laissé aller aux écarts de sa fantaisie. Il faudra donc, dans ce dessin, faire la part de l'infidélité, peut-étre incon- sciente, d’un interprète, ami exagéré des peintres complaisants flattent les раз traits des filles d'Eve; ce n'est ainsi, nous l'avouons, que devraient être traitées les productions de la nature. Il est, du reste, très-difficile de rendre avec une exactitude parfaite le port et l'aspect général d'un arbre aussi garni de branches que l’Araucaria de Drop- more. Une figure coloriée en a été donnée par le GARDEN, de Londres, a ARAUCARIA IMBRICATA, Pavon. la date du 22 janvier 1876 (supplement du journal en question); cette figure laisse voir, dans le bas, le trone de l'arbre à travers des rameaux un peu laches. Une vignette du GARDENERS’ CHRONICLE (5 décembre 1872, p. 1324), faite d’après une photographie, présente les mêmes branches sous des raccourcis qui les font paraître plus compactes, et dont le dessin, reproduit dans la FLORE, n'est que l'exagération. Voici, au surplus, ce que le texte, qui accom- pagne cette vignette, полз و‎ sur l Araucaria dont il ға - imbricata, planté еп maintenant (en 1872) ol pieds de hau- teur, sur 4 peu pres 5 pieds 7 pouces (anglais) de circonférence de tronc, à nes potagères, des collections тшй ет а mbre, je сгоі Bela پوه رد‎ 7 Elles étaient grosses, oui, mais ternes et grises, et pas même rougies comme les nôtres qui, du moins, ont l'aspect = ble. Et dire que се fruit-la, le plus mau- vais que la Pomologie ait jamais obtenu, £n pénétré dans ces régions lointaines! n'y trouve pa la Passe- с ni |’ Olivier de Serres! De l’Espagne nous avions surtout quel- ques arbres fruitiers et forestiers, des Havane ; Agaves, Aloés, Phoenix, Bambous, Bananiers. Le Japon, lui, cultivait en partie sur place, légumes et arbres fruitiers, des il mei mutilait, torturait, nt que possible,ses Thuias, ses Glycines. smit cette facon, l'imagination avait un libre cours, et l'on pouvait se figurer sous terre, encore à l'état de PU les végétaux les plus riches du mon Je n'ai pas besoin de dire que notre Algérie avait envoyé de fort belles ر‎ malheureusement fort endommagée route par suite des lenteurs шег سو‎ tives. Il est certain , que, dans cet espace à côté de nombreuses parmi nous, au Jury, des collègues belges auxquels, en récompense de leur bon secours et de leurs bons conseils, nous avons pu montrer des certainement pas con d’un service que nous leur avons rendu : nous leur avons caché l'existence Commencé par une 8 аер m la Société centrale d Horticul- ure de France, le Congrés s'est terminé ۳ un banquet offert, dans le 6 local, аг la même société. 3 озая оп fait d'actives recherches pour déc ce qui s'est passé dans lin- {arl E ladite soirée et dudit ban- 5 pieds au-dessus du sol, avec un dia- mètre de rameaux de 28 pieds. Nous ne saurions dire si c'est le plus beau ou le plus grand échantillon de cette espèce qui existe dans la Grande-Bretagne ; mais, ni ce pays, ni 11718006 ne nous en ont montré d'aussi parfait de forme et d'aussi élevé. « La base de l'arbre présente des anneaux circulaires, saillants comme ceux d’une colonne dorique. L’écorce, d’une teinte grisatre, est parcourue en ARAUCARIA IMBRICATA, PAVON. - 217 long par des fissures d’un beau chatain, réunies entre elles par des fissures transversales de teinte plus pale, les espaces saillants ainsi circonscrits for- mant des séries de parallélogrammes irréguliers. Les branches, comme chez les Araucaria en général, sont dispo- posées par verticilles, de nouveaux rameaux se faisant jour sur les anciens ou sur les points oü d'autres ont péri. « Le spécimen est male, et le pollen qu'il répand a suffi pour féconder un quet. On est sur la trace d'un programme. Bref, terminons en remerciant la FroRE d'avoir donné place à cette pauvre revue rétrospective d'un de nos plus grands suc- és. On concoit bien, toutefois, que, si grand qu'il ait été, il ne pouvait pas se faire qu'on n'entendit pas, au milieu des acclamations universelles, quelques coas- 2 , sements isolés, quelques voix marécageu- مو a des mécontentements que пе s faire taire le plus simple thousiasme; ils ont eu beau faire, ils ont dû, piteux, rentrer, l'oreille basse. Espérons qu’il en sera de même de tous les roquets horticoles ! EECH THEODORE BUCHETET. + 2261. Syringa persica et Syringa chinensis. LETTRE DE M. J. Decaisne A M. Р. DucHARTRE. Voulez-vous avoir l'obligeance d'appeler | l'attention de la Société centrale d'Hor- | ticulture de France, sur un point de syno- | nymie assez curieux et qui, je le crois, Le moment est opportun. Il s'agit des Lilas cultivés dans nos jardins publies, sous le nom de Lilas de Perse, qui tous appartiennent, au contraire, au Lilas de Chine, décrit, en 1796, par Wili- езрёсе a remplacé partout lan- cien Lilas de Perse, désigné par Tourne- fort sous le nom de Lilas à feuilles de Troéne, et dont la variété connue sous le nom de Lilas à feuilles de persil a été décrite et figurée en 1635 par Cornuti(!). Le vrai Lilas de Perse est devenu fructifient très-peu et leurs graines sont | rarement bien embryonnées. Les сар- | abondantes et plus belles. Ces deux especes | са | sules du Lilas de Chine ressemblent à | (1) J.Decaisne, Bull. Soc. bot., V11,1860, p. 27, | et XX, 1873, р. 239. celles de notre Lilas commun, quoique.plus petites, tandis que les fruits du vrai Lilas de Perse sont subcolumnaires, légerement anguleux et obtus au sommet. i es, la synonymiedu Lilas de Chine, cultivé aujourd'hui dans nos promenades sous le faux nom de Lilas de Perse : Syringa chinensis, WILLD. (Berlin. Baum- zucht, 1796). i Syringa dubia, Pers. (Enchiridion, 1802). Syringa Warina, DUM. Cours. (Bot. cult., 1802). а rothomagensis, MB. 7 1804, II, tab. 63). Las VARIN, HORTUL. UL. лу изле DE Marky, HORTUL, Cette dénomina- lion est souvent appliquée à tort à une variêté de Lilas commun La patrie des deux arbustes dont il est tout à fait inconnue. Хо herbiers ne renferment aucun échantillon 8 . D. Hooker, etc., i i variété à feuilles découpees. 11 en est de méme de la plante décrite par Gmelin. 28 218 pied femelle de la méme espece, placé a 100 yards (91 mètres) de distance, et pour lui faire porter une abondante moisson de graines. Le Pinetum de Dropmore plante, il y a pres de 40 ans, par lord Grenville, dans les clairières d'un parc rempli d'arbres ordinaires du pays, est devenu, par la croissance naturelle des Coni- fères, une des collections les plus remarquables d’arbres de cette famille. Les Abies Douglasi surtout, et les ARAUCARIA IMBRICATA, Pavon. Araucaria imbricata, y sont représentés par des sujets magnifiques, qui arra- chaient a feu notre regretté L. Van Houtte des exclamations Para siasme, et l’engagèrent, sans doute, compléter, par une figure оре d'un arbre géant, l'effet pittoresque de l'Araucaria. imbricata, figuré à l'état plus jeune dans le XV* volume de la Fiore (pl. 1577-1580). M. Von Bunge cite ап Sy учма смени, dans son Enumération de Chine ; mais ce type, rool dais les Perse (Syringa chinensis), cultivé en Europe. Je ne crois pas beaucoup, je vous lavoue, à l'origine hybride du Syringa rothomagensis. Sa stérilité, а peu pres constante, ne prouve rien, car nous avons, dans nos jardins,une multitude d’arbustes d'ornement tout aussi stériles ; tels sont le Kerria japonica(fleurssimples),l’Hama- | melis к plusieurs de пов Daph- | nés, ete | Еп ‚ nous ignorons de même la patrie ES سور‎ де nos arbres d'ornement, entre autres celle de l_#sculus rubicunda. Le pollen du Lilas de Chine m'a paru aussi bien conformé que celui de l’ancien Li difficile 4 cause d qu'ils présentent à l'époque de la floraison, et qui empéche de bien voir le вас em- bryonnaire et ses vésicules. Mai 1878. 1 2262. Les Aralia en plein air, à Cherbourg. enre Aralia renferme un assez OTHER | sans une feuille altérée, et en présentant | toujours une végétation luxuriante. Le sous-sol de mon jardin est du sable, par conséquent peu ou point fertile; rien n'y fait: ces plantes poussent avec vigueur, et deviennent de grands et beaux arbustes. Voilà donc, sans exagération, des végétaux peut-étre uniques pour les bords de la mer, oü les gelées, pendant l'hiver, ne sont pas {гор rigoureuses, ce qui est l’habitude dans la région de Cherbourg, ainsi que je l'ai démontré dans de nombreux articles insé- rés dansla FLoRE. Voici la nomenclature des Aralia que je cultive dans les conditions ci-dessus désigné Агана See ou Cussonia Lessoni. ami. GE а pasce vertes. es bronzées. crassi ifolia gë а. PEELE ER aa spathulata. LES ARALIA EN PLEIN AIR, А CHERBOURG. Tous ces Aralia proviennent de graines du Cussonia Lessoni, premier cité. C'est peut-être la plante la plas polymorphe qui existe. Ces divers végétaux sont plus que des variétés; оп pourrait méme presque en faire des espèces, tant ils diffèrent entre eux pour la forme. insi, je me demande quel rapport il y а entre l'Aralia Lessoni et Y Aralia inte- grifolia ; cependant ce dernier sort du pre- + 2263. Un chapitre sur L'ami Victor. — Mon cher Pomologue, h platonique. » Le Pomologue. — Dieu! quelle imagi- nation que la vôtre! Voilà, certes, un nou- veau mode de dégustation auquel je n'avais J i саз, mon cher, : méme par ce temps de disette, vous pourrez manger des poires tout l'hiver sans en avoir dans votre fruitier. Quant а moi, qui n’ai pas le palais aussi philosophique que le votre, jen ir tous les jours sous les amères privations que l'ingrate Pomone tor. — ouveautés! Je suis à peine remis de lindigestion que m'a valu votre PROME- idre! Mieux vaudrait 8 agitations nerveuses. J'admets volontiers que Mad. Loriol de Barny est trop acide et trop astringente; j'ajoute méme que son parfum trop prononcé est loin de rap- peler son mangeur; mais c'est un beau SORORE همر ره رد‎ ено S د‎ кн (1) Voir page 107. | qu'il en est ainsi. Dans les mémes 219 L'Aralia Sieboldi, qui n'est pas de la de la région de Cherbourg, c'est-à-dire depuis cette ville jusqu'à Brest en suivant le littoral. T. ге TERNISIEN. Novembre 1878. la dégustation des poires. fruit, trés-volumineux et souvent trés- DO = ondant. L'ami Victor.—Passe pour volumineux: zèle vous égare! Le est un bon fruit; il n’a qu’un défaut, celui de ne pas mürir complétement au fruitier tous les ans. En 1876, il était excellent, très-fondant, bien juteux, assez parfumé ; Гап dernier, il est démeuré dur, ce qui, du reste, arrive à bien des fruits, au Besi, à la Bergamote de Pentecôte, à la Fortunée, ete. Enfin, cette année, il sera e en ai dégusté hier un exemplaire même en cette ` d'un insecte, et, gros que les plus sont réellement excellents еп 8. ictor. — J'admets volontiers circon- stances, j'ai, chaque année, des Beurré Bretonneau qui sont très-savoureux; Je pourrais méme vous citer un ami qul Гат 220 récolte tous les ans des Bergamote de På lupart des jardins : j'appelle cela de ddtestables fruits de table. Oseriez- canon », et vous aviez mille fois raison : 1 т manque. Ces E P. tenir à la vigueur de l'arbre, du sol variétés qui les présentent sont médiocres ou détestables Le Pomologue. — Vous parlez comme n livre; mais soyez sür que le Williams d'hiver, cultivé comme je l'ai dit, est toujours de cette catégorie de poires que je qualifie « beh poires de deuxième qualité. » Je davanta dire autant du fameux Bari de EN dont A. Leroy fait un si grand 6 e dans son DICTIoN- 0 un navet, à chair toujours : dure ou marcescente. J'ai conservé ceux de © ~ £5 to a ‚Ф mn eo . 5 Ф T = n 8; + — TO = * e с о ë E о eo S: . ® о pétrifications! Voilà cinq ans que je cul- tive cette variété en espalier, en plein midi, et je n'ai ү trouvé que des fossiles à déguster Lami Victor — Enfin, je triomphe!!. Encore une nouveauté pour le four Le Po ие. — Vous voyez donc que le plus souvent, ils n'ont cultivé que peu ou point de eee Parcourez leur jardin : vous y verrez un Zesi de Chaumontel, un Puls Coeur. un Beurré UN CHAPITRE SUR LA DEGUSTATION DES POIRES. Ф Hardenpont, mais d'acquisitions nou- velles, point. Cependant, i aux anciennes poires. N'est-ce pas là, mon эре parfait ss outrecuidante i ignorance apprécier un fruit, 11 pe l'avoir cultivé Ж m pendant M" certain nombre d'anuées. Il n e pas.une seule variate | qui ne SEN pe: des fruits dune qualité tout à fait inférieure. J'ai eu il y a trois ans, six cents т опп qu'une seule fois des fruits non herbacés; il est, cependant, comme vous le savez, à haute tige sur cognassier, exposé en plein _ te errain reconnu contraire, donné d’excellentes poires, qua- tre aus sur cinq; il est loin, cependant, de asser pour valoir le Beurré rance. Je pourrais allonger de beaucoup cette liste. an dernier, Amédée Thirriol était dé- ans, oisième ordre. Cinq à six ans oe e bien diri- gées ne sont donc pas de trop po asseoir ûn jugement vraiment rationnel sur le mérite d'un fruit. П еп est ainsi, à plus forte raison, quand on veut comparer les variétés entre elles. La chose n’est pas sansdifficulté, et, au ris- que de scandaliser les profanes, je diral d'abord qu'il faut avoir pu faire l'éducation de son palais par des dégustations nombreuses et variées, pour oser aborder la question. Le sens d comme tous noncé, et оү" йе м, il у a deux étai peine de devenir un juge sérieux et compéten Lami Victor. — Ce que vous ditesest de toute vérité ; j'en ai fait moi-même et j'en ais encore tous les jours l'expérience. Mais ne croyez-vous pas que le parti UN CHAPITRE SUR LA DEGUSTATION DES POIRES. pris est tout puissant pour fausser le gout? Pour moi, je le pense. Tenez, en voici i Tl ya quelques x lots de poires pour le dessert, en cha ui les étiquet- tes : Nouvelle Fulvie fut dénommée Josse. Cette fois encore, се furent ceux-ci qu'on jugea supérieurs au véritable Passe-Colmar ! Le Pomologue. — Rien d’étonnant : les préjugés sont tout puissants. Que de gens dont les yeux s’obscurcissent à volonté, ou dont le palais reste insensible à leur gré ! après tout, de с үзе l'expositio constances extérieures ont-elles la même action sur toutes les variétés? Le Pomo Naghin,mes Bergamote Esperen, mes José- phine de Malines sont de SER supé- » De -lá ue si vos Passe-Colmar, vous n'hésitez pas un aci à edd la préférence à ce der- ier; et pourtant, vous me l'avez avoué ag bii mes Joséphine de Malines lemportent sans conteste sur le plus fin Passe-Colmar. La Bonne d' Еге, chez moi, est mauvaise ; chez yous, elle est succu- lente, sucrée, parfumée méme. Mes Bon de Malines son plus fines et plus délicates que o L'a i Victor. — Oui, et j'ajoute que je n'ai са А trouvé rien de comparable а vos Comte Lelieur et à vos Ellis de l'an dernier. š % 4...... Le Pomologue. — Еһ bien! nous voila donc tout à fait d'accord ; ces deux poires que vous vantez si fort, ce sont précisé- ment deux nouveautés! Comme vous, Marie Jalais. Le 8 221 j'aime le Passe-Colmar, le Beurré d' Har- denpont ; mais ) 'aime également beaucoup de nouvelles poires qui sont excellentes, aussi bonnes, quelquefois supérieures à leurs ainées. Telles sont dans mon jardin et pour mon palais : Dana's Hovey. Comte Lelieur. Ellis. ae Bonn eases d Ellezelles. 22 de Serres. apoléon Président Lesant. Deurré Hug sp de Malines. Beurré Passe- Didi Bergamote dei et bien d'autres encore. Le seul spécimen de Beurré Fontaine (De Ghelin) que jai récolté, les deux exemplaires de Beurré Henri Courcelle, envoyés par M. Sannier, V outte, m'ont‏ با | еп pyramide. ١ quand elles пе plis- | sent pasau fruitier. Ra bs S by 59 sont loin de mürir еп méme temps ; c'est encore là, à mon avis, une bien difficulté à vaincre en il s'agit de les "En effet, car on ne‏ — و ncer que de souvenir; aussi,‏ faut-il y ges plus d’une fois ere de‏ mé D‏ de prédilecti 1 n temps Bergamotes faisaient les délices des gour- mets. Les poires acidules 66 58۰ leurs چ‎ .Telles sont: Уа Beurré De Jonghe eurré Ge e Napoléon même ra un autre côté, seront eg ero par les cher- la Poire des nonnes, ٥ oüt d'amande du Beurré d' Auglelerre,de la Слон Poire @ Amande, 292 de Май. Treyve пе déplait раз а plu- sieurs. D’autres, plus fins appréciateurs, dit-on, estiment surtout les fruits qui ont ип arrière-goût un peu sauvage et une catement musqué ». appartiennent le Beurr Beurré d' Ellezelles, 13. Reine des سم‎ 16 so 8 Seedling, le ones, le nce Napoléon et le Curé Car ami Viclor. — Dia іні и. voila pour tous les gouts. Quant 4 moi, j’ai tou- jours eu un faible pour vos deux dernières catégories. Le Pomologue. — Ce sont aussi mes préférées. Mais des goûts et des beautés, point n’en жы disputer, dit un vieux рго- verbe wallon. Il y aura toujours des gens aus 8 "gier се 2 de Millevoye : mbeau n'a point lui. » D'ailleurs, par ce o reas jai voulu simplement prouver que le genre de gout d'un chacun doit deese avoir une influence marquée r le jugement qu'il serait ریچ‎ a нас sur le mérite d'une variété i ami Victor. — Je m'aperçois de plus n plus que cette fameuse question de la By j'admire, à cet égard, la réserve des vrais Pomologues et je dis que c'est sagesse Quand le geai ‘ie le ar dg se tait!!!.. Le Pomologu h ! Pami Vic- tor; plus Фап s ə trouverait peu flatté de la comparaison !.... Ainsi, nous nous con- tenterons, comme nous Гауопв toujours fait jusqu'ici, d'aller à la recherche des meilleures variétés, sans vouloir nous faire,de l'une ou l'autre,une marotte obsti- UN CHAPITRE SUR LA DEGUSTATION DES POIRES. née qui finirait toujours par nous rendre ridicules. Dites-moi donc се que vous pen- sez des nouveautés que vous avez dégustées depuis peu. Lami Victor. — De grace, n'interver- tissons point les róles ; c'est bien à moi de vous poser cette question, puisque, depuis quinze ans, vous cultivez toutes les nou- re fameuse Mariette de Millepieds, dont vous montriez les superbes fruits avec tant d’orgueil, lan passé! Je n 'augure rien de bon pour elle : vous me paraissez garder à son sujet un silence pruden logue Nicolas parce qu'elle est — musquée. Du reste, chez moi, elle mürit en novem- bre et non en février. Mieux vaut infini- ment la belle Mariette de Millepieds : au mur et au midi, ses sont gros et beaux, toujours abondants et bons, Sg être exquis. C'est un Beurré Bretonneau perfectionné. Il y a trois fruits d'hiver que je mets toujours ensemble pour le gout et le parfum; се sont: Mariette de Millepieds, Beurré Bretonneau 2 Jérôme een dee Lorsqu’ils sont mal venus, je dis qu’ils sont mauvais, qu'ils :و‎ un gout de Steeg lorsqu'ils mürissent dans un dants, | rong d'amande qui plait à l'époque oü n les mange. En général, la meilleure а Jérôme Mouteil, mai elle n'est pas aussi tardive. Je mai jamais dégusté Mariette de Millepieds avant le mois d'avril, et elle n'est certes pas à dédaigner à cette saison. €: pour en dire davantage, en bien L'ami Victor. — Enfin. e vois que c'est toujours mieux que Sabine, Belle de м Croiz М Doyenné Fradin, Pri Octave Lachambre, Reine des tardives e bien d'autres qui oe peu à peu de votre collection Le omologue. — Sabine est un mau- vais fruit, 4 chair grossiére et sans gout; elle est loin d'atteindre le mois de février, UN CHAPITRE SUR LA DEGUSTATION DES POIRES. comme le dit André Leroy dans son с NAIRE DE Ромог,061Е, elle vienten nov bre; Belle de la Croiz Morel et یر د‎ radin euvent aller de concert avec $ Doye Elles rentrent toutes dans la tés de « boulets de canon. » Enfin, les trois dernieres que vous avez citées sont tres-inégales. Priow est générale- ment bon et mürit réellement en mai et juin. J'estime beaucoup cette variété pour haut-vent : elle y prospère admira- blement, charge tous les ans et donne des fruits savoureux, à peau = brillante, sans taches ni gercures, ans les janvier; j'ai rejeté cette variété. Au muret au midi, la Reine des tardives donne tous les ans d’assez beaux fruits qui se mangent en mai et qu i ont le goût fin. Inutile de songer a lui donner la culture en plein air. En général, je puis vous dire, mon cher Victor, que les poires tardives d'origine française doivent être cultivées dans de dai 1 ‚ et le cognassier pour E Ainsi traitées, elles ont aaa chez i, cinq années su si su erbes tout, faut tâcher d'arriver par leur faire donner we fruits fondants; alors ils sont toujours exquis Une autre variété francaise, Mad.Hutin, est également capricieuse, bien que ses poires soient généralement très-fondantes. dez-vous de lui fournir trop d'engrais; ouvrez largement ses pyramides ; faites 223 sa cueillette tardivement et elle vous donnera des fruits a chair saumonée presque rouge, succulente, bien 9 fait quand on s'est exercé le palais. Il faut encore, dans beaucoup de cas, cultiver ses arbres et donner à chaque variété ce qu'elle demande pour pod ses fruits jusqu'à pleine maturatio Le Pomologue. — En avez-vous quel- quefois douté? n'en enl pas ainsi dans tout le régne végétal? Pour avoir du froment de eeng qualité, ne faut-il pas travailler le s ‘une certaine manière, y faire les Se voulus, lui don- ner les engrais déterminés ? les différentes variétés de froment n'ont-elles pas méme des exigences spéciales pour fournir un , à farine substantielle Pour avoir de bonnes poires, mon cher Victor, il faut être observateur vei bon jardinier, intel- ligent cultivateu Lami Victor. — Voila qui fera y tout jaune les hommes de cabinet! Je m rappelle encore la soirée du pri амне ous avez fait déguster Julie Duguet ne sont, au méme titre que les deux — que vous venez de citer, que ires à SE оп des fruits шише sans valeu Lami Vi 22646 ndant, је ш Р que 0# ` Tardive go pour être :موو‎ теп est pas moins sucrée et savoureu me be — garde mais, 224 jours encore on еп gagne de nouvelles qui sont tres-méritantes! Les Beurré Fontaine, Dorothée Couvreur, Tardive "Anvers, Mad. Rosseels, Beurré Henri Courcelle et bien ве sont la pour le prouver. Barillet-Deschamps et 56 Seedling, ae autant que je puis en juger par la d ustati beau fruit, cylindrique-allongé, volumi- neux, {гёз- -parfumé, excellent. Cross et curgus, deux autres variétés caines, sont plus سواه‎ епсоге; heureusement, le volume leur fait défaut. Lami Victor. — Vous m'avez fait reve- nir de Metz plusieurs autres variétés que la Savoureuse, \'Inconn Royale- Vendée, Lydie Thiérard, et Col. mar Ga à Le — Pour moi, Lydie та S ` baar Sirand sont deux variétés qui ont leur entrée faite dans tous les jardins : beaux arbres, fructification abondante et soutenue, fruits assez gros, sans tache ni gercure, très-fondants, bien parfumés, exquis. On regrette vraiment qu'elles ne puissent q pasaqa la mi-fóvrier. 8 méme plus fine et plus délicatement par- umée; mais оп ne peut songer, chez nous du moins, a les élever en pyramides. Victor. — Le Pomologue. — Qu'elle ne portera jamais de poires qui vaillent ; celles-ci ormé r que, jus- qu'ici, malgré mes essais réitórás sur trois pieds différents, il m'a été impossible de lui faire prendre du bois sur eognassier. UN CHAPITRE DE LA DÉGUSTATION DES POIRES. ` Quant à la Savoureuse et a Г 9996 Mons, ce sont deux vraies variétés d’amateurs ; leurs produits sont peu volu- mineux, il est vrai, mais ils sont toujours d’une grande délicatesse et d'une saveur ы; Sob E del une excellente nouveauté e trompe, elle a nom 1 و‎ i^g Boitelle. C’est bien cela, en allures singuliéres en plein ai tons a fruits, d’ailleurs SCHÉIN demeu- rent fort petits et ne donnent, au prin- temps, que quelques fleurs mal développées. Par contre, je ne connais pas de meilleure variété pour la muraille. Elle s'y montre dune fertilité extraordinaire, même sur franc, et elle y donne ag ous CS ans des fruits aussi volumine ucrés, plus parfumés et plus tardifs пее, et, en tout cas, de qualité plus constante que ceux du Beurré rance. Lami Victor. — Tant a elle me dédommagera de la déception que j'ai éprouvée غا‎ be Beurré de Lon gré et onas d'hiver, qui me sont arrivés de Metz en mas м qu’elle e Pom — On pardonnerait volontiers a au ҰЛТ! de Longrée d'être econd ordre, si c'était, comme on le dit, un fruit tardif. Mais il n'a jamais dépassé chez moi le 8 novembre! Quant à onas, c'est tout autre chose : il est, lui, d'hiver, de printemps et d'été; jus- qu'ici,il n'a jamais müri онр топ fruitier! Je veux pourtant patien endroit, car il est d'une fertilité fabuleuse et d'une rusticité à toute épreuve. Ses fruits -— ا‎ brillants sur l'arbre, se conservent sans rides jusqu'en juillet, et ZC me charme; précieuse acquisition pour le verger. Lami or. — Bon! ce qui est différe n’est pas perdus elle ira au four l'an pro- chain, à moins qu “| ne vous plaise de la garder pour faire joli trio avee le Délices d'hiver et le көг de анін que vous vous obstinez а conserv Le Pomologue. ui, de je n garde de toucher à ces deux мер rei UN CHAPITRE SUR LA DEGUSTATION DES POIRES. Elles sont tres-acides, trop acides méme, je le veux bien; mais elles sont tres-fon- dantes et très-juteuses ; elles me donnent des fruits qui se conservent admirablement jusqu'en février. Enfin, pour votre соп- solation et la mienne, permettez-moi d'ajouter quà. force de ce cien et enlever terrain était moins argileux, je vous don- nerais mon secret Lami Victor. — Je crains bien, mon cher Pomologue, que, malgré tous vos Soins, vos deux perfides protégées ne vous fassent goûter une amère déception. Le Pomologue. — Nous verrons: rappe- lez-vous que vous avez tenu pareil langage quand je vous disais que Downton était gence parfois prononcée. N'étes-vous aujourd'hui pleinement Der En avec cette E variété anglaise Lami Victor. — Tout à fait, °t d'autant mieux que sa ge wdivité m'a agréablement surpris. André Leroy Jui donne pour date de maturité le mois de novembre; or, 225 nous la mangeons jusqu' à la mi-février, et, ce qui n’est pas à dédaigner, lorsqu'elle est à point de paraitre sur table, on peut la {гор vigoureuse, réussit aussi bien sur frane que sur cognassier. Ses fruits, a la foisfer- mes et fondants, sucrés quoique acidules, sont doués d'un parfum qui tient de l'orange et qui ne se rencontre dans aucune autre variété. Le Pomologue. — Apres cela, mon cher, il me semble e on de tirer l'échelle et aller eroquer un e poir voire méme une Orange mandarine а” CH Leroy. Qu’en pensez-vous 8? Lami Victor. — L'idée est excellente. Cependant, je regrette que notre disserta- tion sur les fruits d лы se soit prolongée outre mesure. J’ava notamment sur les poires les plus précoces. Le Pomologue. — Nous y reviendrons. Décembre 1878. J.-B. 7. + 2264—65. Bibliographie. L L’Orchidophile, Traité Sese ны s og oR "ei la culture det Orc , par le comte cois DU Buys SON, paire этне uvrage couronné (еп manserit), en 1875, à Exposition internationale de Cologn Ce livre, dans la pensée méme de l'au- teur, deste avant tout aux praticiens. si l'on veut entendre par là les vrage va droit а son but: rendre accessible a tout amateur ou jardinier attentif la "n ture de plantes qui, jusqu'à présent, 8 blaient étre le lot de quelques privilógiós, e ceurs, pour devenir les hótes ordinaires des serres les plus modestes. РИН ЕНЕ‏ وس ы‏ دد (1) 1 vol. in-8° de 536 pages, etc. (avec vignet- tes). Prix : 6 francs, chez Goin, éditeur, rue des Ecoles, 62, Paris e grand obstacle 4 la culture ration- nelle des plantes de serre, c’est l’ignorance tres-générale, chez les simples praticiens, de toute notion de géographie botanique et de climatologie. Tout semble dit lorsqu'une plante est qualifiée de tropicale : vite on la confine ans une étuve, où la chaleur et l'humidité que, les paramos b bien que situés dans la zone intertropicale, different du toutautout des vallées humides des tierras calientes des mémes régions des vastes savanes ou anos, ой la séche- resse alterne avec des inondations. De là, tant de contre-sens sur la maniere de trai- ier les plantes et tant d' een im leur prétendue acclimata tation, par exemple, юе tenant die Diaries de Dahlias venus „Яа 226 logiques de leur croissance à l'état sau- le climat, en étudier température et humidité. Aussi, l'un des chapitres des considérations générales de ГОвснтрорни,в porte-t-i! le titre de clima- tologie horticole, le climat naturel de ces plantes n’y étant considéré que comm l'indice du climat artificiel que la culture devra leur donner. Suit, naturellement alors, un chapitre sur la manière de vivre des Orchidées, puis toute une sériede cha- I" thodique de la chaleur, de l'humidité, de lair et de la lumiere à distribuer aux plantes de cette famille, suivant leurs besoins aux diverses phases de leur vie active ou dormante. Tant de préceptes ne sauraient guere étre résumés dans une note simplement bibliographique. П faut, pourtant, désigner comme un chapitre original et particulie- rement curieux, celui que l’auteur une affection marient, en groupes décoratifs, avec des formes d'autres familles et trouvent S ce cadre animé, des conviennent aux nuances de leur tem- DK) BIBLIOGRAPHIE. pérament spécial. Mais le sens esthé- tique de l'amateur se révèle dans ces groupements pittoresques; le praticien se retrouve dans le soin mis à mesurer, par le thermomètre et l’hygromètre, la dose de chaleur et d'humidité à distribuer à chaque compartiment de la serre. Les thermome- tres indiqués sont ceux qui s'emploient ou devraient s'employer généralement ; seulement, l'auteur prend un soin particu- lier à les décrire,à en expliquer l'usage et, sur ce point, comme partout dans son livre, on trouve une abondance, une précision de détails qui révèlent le manipulateur ha- bile, autant que le chercheur érudit. Son 1 atra anrtant 1 1 hl tan +2 Ao 4 au but poursuivi, n’est pas autre que ce petit cadran sur ardoise, dont l'aiguille est (vulgairement graine) saurait trop recomman moyen ingénieux de se rendre compte de l'état hvgrométrique de l'air dans les ser- res, car la température seule ne suffit pas à maintenir la santé des plantes des pays chauds : une part très-large, dans la vie de ces plantes, est due à l’action de l'humi- dité, soit sous forme liquide, soit, et sur- tout, à l'état de vapeur atmosphérique. a quatrième partie de l'ORCHIDOPHILE, і е ет d'appliquer à ces plantes, de tempérament variable, les principes exposés dans les préliminaires de l'ouvrage. Cette partie, moins encore que la première, se préterait (1) Ce petit appareil a été décrit dans la FLORE КР XIV, р. АЗ) par L. Van Houtte qui l'avait, agne. M. le com distribuant libéralement des gruinum aux amateurs qui lui en ont fait 1а demande. BIBLIOGRAPHIE, à un résumé sommaire. On ne doit pas seulement 1а lire : il faut la consulter ous les à comte du Buysson à un amateur émérite, M. Eugène Mazel, de Montsauve, pres d'Anduze, et j'ai recu de cet ami, dont I’ opi- nion m'inspire toute confiance, la confir- ve qu'on peuten souhaiter de pareilles à toutes les spécialités de l'horticulture. Du reste, c'est à luser que ces livres pratiques s'apprécient. Nous renvoyons done, avec confiance, à ce criterium impartial de l'ap- plieation, tous les éloges qui, sous notre lume, n'auraient peut-être d'autorité qu'au point de vue théorique et général. J. E. PLANCHON. Janvier 1879. II. AMORE HR декан oh par М. Ar- SE LAVAL Rapport inue à la ыны 4 Hor- ticulture de France, par M. DUCHARTRE. L'excel! pp vous a présenté, le 13 mai 1875, au sujet des magnifiques collections dendrologiques de pue ۷ ee beaucoup la tache que M. ien voulu me don- ner, quand il: m'a chargé de vous entrete- nir du catalogue de ces collections que M.Alphonse Lavallée vient de publier sous le titre d'Arboretum ое П vous а montré,en effet,comment, par ses efforts .Soutenus et dirigés еп parfaite Ка (1) Arboretum Segrezianum : Enumération des arbres et arbrisseaux cultivés څ‎ 7 ez (Se ==: quels ils se trouvent figures ; Ip VALLEE, dela ciété centrale 75 iculture e France, étaire-général бо; la 61 -— pod ` M. erede de la еді уе алы @ Horticulture 2% Pane псе, 2 série, 1X, 1875, pp. 281-292). ent Rapport que M. B. Verlot | 227 sance de cause, notre honorable Secré- taire-général est parvenu a hati depuis 1858, dans son beau domaine de Segrez, une collection d’arbres et وو‎ rusti- ques qui n'a pas d’égale وا‎ еп Егапсе, ‚ très- -probablem nent méme еп кше х pos- , avant tout, d’en faire l’objet d'études Mr Ұр il vous ri enfin que les résultats de ces études, d'autant plus difficiles que les ligneux sur lesquels elles p souvent et pour bien des causes, les moins connus de tous, pape en de stinés a rester enfouis au lieu méme ой ils avaient été obtenus, mais ыы Geer la matière de ee ер ntes qui les feraient tourner au n général de la science et au profit de tous ceux qui la cultivent. De ces utiles publications que М. В. Verlot nous faisait espérer alors, lune se poursuit aussi rapidement que le permet l'exécution des nombreuses plan- ches gravées qu'elle doit comprendre; l'autre, c'est-à-dire l'Arboretum Segrezia- num, vient d'étre ا‎ et la Société ‘ho желер que j'ai mission de vous entre- ET Ж еден Segrezianum est le catalo- gue complet des espéces et variétés pou- vant supporter 1а culture a lair libre, sous le climat de Paris, que M. Alphonse Lavallée possède vivantes sur son do- maine de Segrez. Il est précédé d'une introduction très-intéressante qui a d'a- faire connaitre la u parfaite connaissance; il y un relevé instructif des collections, presque toutes partielles, de végétaux ligneux de plein air qui ont successive- ment existé ou qui existent encore en France. La plus célèbre et la plus riche 298 de celles qui n’existent plus était celle gne gráce à sa haute position et à ses nom- breuses n. Duhamel était parvenu milieu du siècle dernier, d'un frère cadet, qui fut pour plus dévoué et а plus utile des соПа- rateurs. On tait pas moins - © £ mo YOJO, loin de cette ville, un nombre considéra- ble, pour Геро d'espèces ligneuses dont les plus précieuses lui avaient été postérieurement à c faut citer d’abord celle qui fut créée à Tria- non, d'après les ordres de Louis XV, par Claude Richard, l'oncle et grand-oncle des deux célèbres botanistes de ce nom. Outre =e telle те la concevait alors Ber- ard de Ju s connaissons la composition de cette collection talogue dû a cone Jaubert publié par cs soins de M. Cosson, posté- ге Рори а a mor M. Alphonse Lavallée cite encore les collections dendrologiques des deux ducs d’Ayen, père et fils, à Saint-Germain et à Champlatreux, près de l'Isle-Adam, ainsi que les pépinières du Roi, au Roule, don par un Lemonnier, à Montreuil, près de ed. riche surtout en Ericacées, et (1) Znventaire des cultures de Trianon, par le comte JAUBERT. — Paris, — rie nationale, 1876; in-8° de xı et 55 pages BIBLIOGRAPHIE. celui du ee panne, à Chaillot; puis, comme des récentes ou même con ses collections particulières, limitées à certaines spécialités, et les grands établis- e après lui, même la simple énumération Le catalogue de la collection de Segrez, bien supérieure en importance à toutes cel- les qui l'ont précédée, forme le corps même de l'ouvrage de M. Alphonse Lavallée. L’or- dre en était indiqué d'avance par la série des familles naturelles rangées sous les catégo- ries des Dicotylédonés “pol ypétales, mono- pétales, apétales et des Monocotylédonés. Quant au plan d’après lequel la rédac- tion en а été faite, il est tres-bien conçu et fournit même à son auteur les moyens de donner plus qu’on n'attend, en général, des ouvrages de ce genre; il indique, en effet, non-seulement le nom adopté par lui en raison des lois de Г antériorité et de l’iden- et variété, et qui permettent de la retrou- ver partout où ces synonymes la dissimu- lent et peuvent la faire méconnaitre ; il X joint, autant que possible, Г hi d'un ou plusieurs ouvrages dans lesquels il en existe une bonne figure qui aris en faciliter la détermination ; enfin, il en signale la patrie toutes les fois qu ‘elle est connue. Que manque-t-il а un catalogue si bien conçu pour qu'on y trouve l’histoire lent les botanistes, une diagnose qui, présentant succinctement et d'une manière comparative lestraits distinctifs de chaque espèce, — de s'assurer par soi-méme végétal ligneux qu 'on a devant soi tion rigoureuse des traits distinctifs de chaque plante, M. Alphonse Lavallée а été forcé de la faire pour lui-même afin de dresser son catalogue; la consigner par écrit ne serait dès lors pour lui qu "ап tra- vail de rédaction sans difficulté sérieuse ; BIBLIOGRAPHIE. ceux qu’intéressent les végétaux ligneux, en remplacant c à b sont méme pas en leur portée. Qu'il me permette donc d'es- de lui, dans un avenir peu éloigné, nouv destiné à donner satisfaction au vœu que je prends la liberté de lui exprimer à cet égard. je crois utile d'ajouter quelques détails destinés à faire mesurer toute l'étendue ces et 702 variétés d'Apétales qui se ratta- à 31 familles, y compris les Ce total est done, pour les eurer environ un m variétés ligneuses; de nos jours, un simple particulier, sans autre aide que son dévoue- à la science et son amour des crois ne pouvoir mieux faire que de laisser parler celui qui a dù parvenu vérance, d’étude et « € « « « « « « « 4 « « « € « « « 4 4 « « t « « € € « « « « ٤ « « « « 4 « « « q A « D « « « « « € « les prendre, si je de méthode. « Ма tâche la plus ingrate, écrit M. Alphonse Lavallée, fut la détermina- lesquels les plantes avaient été reçues, seule manière de débrouiller leur nomenclature et de parvenir à connaître 44 4 دږ د‎ 1 1 1 : ғ“ Tout en rectifiant, au fur et à mesure méthodiques, permettant de de suite ces indications relatives à chaque individu, qui a ainsi une sor d'état civil; puis à tracer de grands plans, à l'échelle d'un demi-centimètre ar mètre, sur lesquels ont leur place èces et variétés. d'étiquetage, l'un provisoire, à l'entrée, lautre définitif, à la suite d'une déter- étre plus grandes que celles que j'avais incre pour les créer. Sans une toute d'un si grand nombre de Placé loin d'un centre scientifique, Je où se trouvent de nombre de tions de plantes ligneuses cultivées. Je 230 dus aussi former un herbier spécial, contenant un rameau, soit en feuilles, soit en fleurs ou en fruits, cones, еќс.; де chaque espéce, ainsi qu’une collec- tion de bois, et conserver dans l'alcool les fruits mous. Je fus enfin amené à | avoir un album de dessins des E nouvelles ou critiques... Ce fut qu'après tous ces travaux RUND m = А m д e a А а д A д д ich den ques et entreprendre leur détermination rigoureuse. » Ajoutons que cette détermination elle- e sujets qui doivent en fournir les éléments aient pris un développement qui, pour r les arbres, n’est pren atteint qu'après une Ene série d'an He sement, notre سی‎ Secré- taire- général e st un de ces hommes bien trempés que les ване excitent au lieu de les rebuter, et la rude tâche qu'il s'était imposée, il l’a remplie toute entière sans faiblir un instant. Grâce au livre que nous lui devons, non-seulement nous savons maintenant de quelle multitude de végé- taux ligneux nous pouvons enrichir nos cultures en les empruntant à des contrées taires, parfois aussi calculées, dissimulent l'identité d'une espèce dans différentes 0 avouer son Zeg 11 n’est pas hors de propos de rappor- ter quelques exemples pour montrer, soit m lesquel coup d'espèces ве тайынын و مين د‎ les plantations. BIBLIOGRAPHIE. ous le premier rapport, je citerai le genre des Chênes (Quercus) qui compte, | à Segrez, 102 espèces, dont 13 appellent | | | | | ! de nouvelles études; celui des Rosier rs | ceux des Pins (Pinus)et des Sapins (Abies), dont l'Arboretum Segrezianum | деше les Erables (Acer) qui y figurent vec Зб espèces, etc.; sous le second rap- gor. j'indiquerai le Houx (60 Aqui- он L.), dont М. Alphonse Lavallée relève 79 variétés ou sous- -variétés er l Aucuba japonica, THUNB “pont eee i en signale le Marronnier аа (Æsculus Hippocastanum, L.) qui a donné 18, etc.; enfin, quant à la multipli cité des synonymes rapportés à leur ue les résultats qu'ellesont donnés seront profitables à tous. iden a imparfait ame: soit ce Reps 37 ces Sacrifices et de ces efforts, М. Alphon Lavallée s'est noblement effacé et n'ena accepté une récompense que pourla trans- mettre à son habile et zélé jardinier; mais aujourd'hui, c'est le résultat scientifique à apprécier dans l'important ouvrage dont elle a rec ommage; c'est donc à ^ > l’auteur même de cet ouvrage qu'elle voudra, j'en xdi a adresser ses vives félicitations et offri t envoyer ce Rapport à la ommission or récompenses. 231 + 2266. —— Le pétrole en horticulture. Le pétrole fait des progrés dans le monde horticole; il a eu longtemps ses enthousiastes et ses détracteurs, ce quia ait qu'il a été mal employé de part et d'autre. pétrole s'emploie particulièrement pour le nettoyage à fond des arbres 5 de leur tronc et de leurs bran- ches, contre les kermès, contre le puceron lanigère. A celui-ci, il commence par dissoudre le duvet blanc qui le protège, qu'on jette après lui glisse aussi facilement Et puis, le pétrole, comme tous les corps gras à l'état liquide, s'étend tout autour de ns petits recoins oü la brosse et le pinceau tout seuls ne pourraient pas s'introduire. e n'ai ai Јаре bien compris ces mélan- mandés tou us les jours, de d pas lieu, l'huile et l'eau se repousse Се à quoi on arrive, c'est à diviser le guide: il en résulte que, lors- qu’on le projette sur le végétal, de rares gouttes en tombent au hasard sur les insectes que Гоп veut attaquer; que les non atteintes sont absolument ule, cela vous regarde; avec le pétrole, employez le pétrole seul ; + 2267. — Karatas Cette Broméliacée est l’une des plus v du genre, soit au point de vue ental, soit sous le rapport sclétitifique. Elle a été figurée et décrite par Jacquin, en 1781, dans ses Zcones ice тит, І, fig. 35, sous le nom de Brome humilis : mais mai reproduite, cette өн , еһе пе peut donner qu’une idée très-impar- badigeonnez l'arbre partout où vous voyez le destructeur, partout où vous soupconnez qu'il se cache; Fees mieux : badigeonnez l'arbre du es — Oui, ais j'a "ai brùlé tout le SS et tous les кееде де Гаппе ее. votre temps a е justement quand feuillage n’ont pas encore paru qu'il faut ans, sur ses lon Il est vrai qu'il a détruit tous ses pucerons lanigères, mais voyez cette année-ci, les voici qui s'y remettent; vous voyez bien que votre pétrole ne vaut pas mieux qu ue bienfaisant remède, vient d’en être encore atteint l’autre jour? E l'été dernier, vous vous désaltériez en buvant quand vous aviez soif, je ne vois pas trop à quoi cela a bien pu vous CAE, puisque cet été vous avez soif en Dans — tous les pec ilya du bon du m mais, quelque efficace dà ri soit, ce reméde ne suffit pas tout seul ; il faut que celui qui l'administre le fasse avec réflexion et prudence. petit pinceau gros comme le doigt les peintres appellent une brosse, et faites- le bien pénétrer dans tous les interstices. L'aleool produirait le méme effet, mais il est bien plus cher. TH. BUCHETET. humilis, Ep. Morr. faite de cette ao plante. П est assez sur- fois dans les à 1862, cette plante n'ait jamais été figurée Fleurissait-elle ce que nous ne saurions affirmer ; l'exem- plaire que nous possédons n "езі dans 232 nos otto que depuis le printemps de 1876 . Cette coloration anticipée des feuilles est particulière à bien des Bromé liacées; souv elle forme leur plus belle parure, leurs fleurs, le plus souvent, étant utiles, mais Karatas, fait singulier, des feuilles centrales apparait réguliére- ment chaque année, à l’époque précise de la floraison, même quand cette dernière n’a pas lieu. Nous avons observé ce phéno- mène sur le Karatas Legrelle as Morr. i: du Bromelia ou Karatas humilis qui eut lieu, en 1859, chez L. Mathieu, horticul- teur à Berlin. (Voy. Belgique horticole, 1860, t. X, p. 204-206.) Voici la descrip- tion donnée par ce botaniste, laquelle n’est pas tout à fait semblable à celle de Jac- quin, qui nous paraît рс CHACO et que nous reproduisons égalemen DESCRIPTION DE C. Косн. l'Aabitus, le ау humilis ве rapptoche du В. Karatas, L. ; mais il a moins de feuilles, et ч пе sont раз aussi longues; elles sont plus surbaissées, entièrement plates, et point du tout en gouttiere. Cet habit tus se rapproche e псоге cule, tres-rac- courci. C'est à peine si le SE de trois dirons de leur corolle sortent de dessous les spathes qui protégent les fleurs, qu'une bourre épaisse environne. Les feuilles du cœur se colorent, mais ne prennent jamais la couleur кешш Ge possèdent la KARATAS HUMILIS, Ep. Morr plupart des Agallostachys (les Agallosta- chys ne sont pas plus colorés) DESCRIPTION DE JACQUIN. Presque acaule, le Bromelia humilis a les feuilles ligulées, acuminées, bordées de dents épineuses, à épines recourbées; elles sont carénées, très-raides, امه‎ longues d’environ 33 centimètres (jusqu'à 50 % 60 centimètres), celles du centre, dans la plante en fleurs, courtes (de 10 à 15 centimètres) et colorées d'un beau rouge ponceau ; fleurs au nombre d’une trentaine, sessiles et groupées en un capitule con- vexe, large d'environ 4 à 5 centimètres, couvert de poils laineux abondants, au- pétales dressés, oblongs, concaves, gla- bres, blancs dans le bas, pourpres dans le hau ; Сене Broméliacée, selon М. Ed. Mor- ren, doit étre classée dans legenre Karat de Plumier et devenir le Karatas humilis (Еа. Morren). Puer lui assigne le Mexique comm rie; ses REN 8 sont : en 1703 par le P. dans son n Nova plantarum americanarum ment de son orren, se caractérise par une rent nidu- lante, un calice tubuleux à divisions lon- gues, à préfloraison valvaire, une corolle anthères basifixes. épaisses disposées avec des ovules peu nombreux,sur deux rangs, KARATAS HUMILIS, Ер. Morr. et arrondis. Il diffère par plusieurs carac- teres du genre Widularium, ч pourra étre ged avec une partie de ses espèce Auj . hui,on cultive plusieurs Bromé- liacées appartenant à la section des Æara- "un ce son ° Kararas de Plumier, syn. Karatas Plone (Ed. Morr.), Bromelia Karatas (Linn. ularium Karatas (Lem.). Plante industrielle aux Antilles et dans l'Amérique du sud. (Voyez P. L. Sim- тесіле 7 agriculture, Londres, 77 2° Karatas humilis (Ed. Morr.), syn. Bromelia humilis (Jacquin). Indes occi- dentales, nn en 1789. C'est l'espèce dont nous parlon 3° KARATAS Legrelle Аш. et Ed. و‎ Syn. Bromelia Karatas, var. cau lescens (Redouté). Admirable сес mil 233 heureusement très-rare dans le commerce. 4° Karatas agavefolia (Hort. A. D.), syn. Bromelia agav vefolia (Brongn.). Très-rare ; semble n'être qu'une forme du Я с aid (Voyez Revue bag 1875, 373). Nous cultivons ces deux ae floraison montrera si la distinction actuelle doit étre conservée. On dit le К. agavefolia originaire de Cayenne (?). 5° Karatas lagopus (Ed. Morr.). Nou- velle espèce к» ed le célèbre bota- niste de Liége, en 18 CULTURE Toutes ces ` Broméliacées si ornementales se cultivent en serre tem- pérée-chaude -- 15? centigrades, dans un CR léger et perméable, afin de rendre aces de fréquents arrosements avec ند يه‎ artificiel. о A. DE LA DEVANSAYE. (Rev. hort. de Paris.) + 2268. Gladiolus nanus. Sha patie ges D collective, nous u de la L. Van Houtte des Glaieuls "hybrides 8 يم‎ différentes espèces, en général originaires du Cap : Gladiolus rimaculatus, tristis, ee deine cardinalis, quadrangu beauté nous engage a les signaler aux ama- teurs de plantes bulbeuse Plantés aussitôt recus, sasa le milieu du ois d'octobre, dans une terre paraitre : elles sont ensiformes, analogue comme développement, à celles du Gladio. lus communis ; elles ont continué à pousser jusqu’au mois de mai. Au mois de juillet, les hampes ont commencé 4 sortir, portan des boutons disposés еп ері unilatéral; les fleurs, qui se sont épanouies peu après, ont été admirées par toutes les personnes qui les ont vues, et qu'elles ont charmées par leurs nuances Ge ee et leur frais coloris. Ces fleurs sont bien ouvertes ; les trois phsi larges des divisions du périanthe sont ornées de taches plus foncées et encadrées d un bord plus pale; leur coloris possède tous les ۹ possibles, du blanc jusqu’au rouge fon Ces plantes ravissantes gege d 'ё16- ance avec les 1 veille; nous ne saurions donc trop ee nos lecteurs а se procurer ces admirables Iridées, et lorsqu ‘ils les auront vis ils nous sauront gró, nous sb doutons pas, de les leur avoir fait connait Сн. MAGNIER. (Rev. hort. de Parts.) TABLE GENERALE DES MATIÈRES CONTENUES DANS LE XXII’ VOLUME. N. B. Za table générale des matières contenues dans les quinze premiers volumes de la FLORE se trouve à la jin du X V° volume; celle des volumes XVI à XIX, à la fin du ХІХ volume,et celles des volumes XXI et XX IT,à la fin de chacun des dits volumes. > Les caractères gras indiquent les figures coloriées. А. Abies canadensis. — Celtis occidentalis. — Leur utilité au point de vue industriel, par J. UTZEYS, 206. x eem caudatum, L., par J. E. PLANCHON, Allium ipn dal GC. A. Мвт, par d. E. PLANC 183. Alpinia. wan, 1108002, par J. E. PLANCHON, Аер glauca, J. SMITH, par J. E. PLAN- Alstromeria pelegrina, L., par J, E. PLAN- CHON, 45. оным “saca Sq es HonTUL., Roxs. ?, par J. Е. PLANCHON, 177. war ps cultivés en plein air, à Cherbourg, par Е TERNISIEN, 218. Kos excelsa, Ros. BR., par J. E. PLAN- ON, — Sa PAVON, spécimen existant Sone us Er de Dropmore, par Gust. Guin Eris p* serre froide, par M. P. E. DE Puvpr, 29. Tints — Leur fécondation et =s веса tion, par M. A EVANSA ea indica imbricata, Sonos, | ЫЫ Gun Seege ZE -- — Souvenir de L. Van Houtte (L. VAN Bouira): ees е: Отлімот, 181. B. Begonia Veitchii, Hook. FIL., par J. E. PLAN- CHON, 119. Begonias tubérena de premier choix, par W.- E. Gum N, 54. E ex x pm. — Arboretum Ж = PH VALL sur cet e nmi à ala Societe centrale @ Horticulture de Franc par Р. Du ондаты 227. — Guide 5. Locas: en Belgique, par M. Ев. — Compte rendu par Gust. лк. 126. — LPL Orchidophi > — Traité théorique et culture des Orchidées, e rançon ronné (en manuscrit) en 1875, à 122 position internationale de Cologne Compte rendu par J. E. PLANCHON, BroiocRapate, 8 Palmiers. — Histoire onographique etc, par OSWALD DE RCHOVE DE ENTERGHEM. ompte rendu par Ев. CRÉPIN, i22. Blandfordia flammea, var. «реле eps, J. AKER, par J. Е. PLANCHON, 87. Blumenbachia chaquitonsis, J. D. Ноок., par N, Bolbophyllum Pahudi, REICHB. FIL. , par J. E. PLANCHON, 7. Bomarea Bredemeyerana, Deen, par J. E. PLANCHON, 93. +. تچ‎ кей ET PAV., par J. К. PLANC 137. ene Roi des ug (OMNIBUS), par Gust. GUILMOT, | Cattleya Schilleriana, REICHB. FIL., par J. E. PLA , 29. Chaleur (On eet de) dans le Midi, par M. Cimieifaga j japonica, THUNB. (sub Actæa) лдер m, SIEB. et ZUCC.), par à fleurs doubles (HAAGE ЕТ SCHMIDT), par Gust. = 173. і ond et Stella Gust. утса Шот, 157. ue Schilleriana, REiCHE. FIL., par J. E. PLANCHON, 61. hess of Edinburgh(CHILTY), UST. GUILMOT, ЗІ. مس‎ brachynema, HERBERT, par J. E. PLANCHON, 63. ines. variétés diverses, par J. E. PLAN- CHON, 169. pripedium concolor, BaTEM., par J. E. PLANCHON, 107. — =» eeneg ndrum, REICHB. FIL., par . PLANCHON, | 19. — ER ) Harrisianum, REICHB. FIL., par J. ANCHON, Cyrtopodium punctatum, LINDL., par J. E. PLANCHON, 179. 1». Daphne Blagayana, FREYER, par J. E. PLAN- CHON, 85. Sh TABLE GENERALE DES MATIÈRES DU XXIIe VOLUME. 235 Décade = plantes ee ou peu connues, I-V, par J. DECAISNE, 161. Dipladenia Gate? Атрн. DC., par J. E. 7 LANCH E eren sanguineum, Sw., par J. E. PLANCHON, 89. Bremostachys laciniata, BUNGE, par J. Е. PLANCHON, 149, 5 (HYBRID.) аы, HORTUL. - par . E. NCHON, 111. Bacomis punctata, ArT., par J. E. PLANCHON, Eugenia oleoides, PLANCH. ET LIND., par J. . PLANCHON, 123. r te HORT. түй, раг 7. Е. LA Fleurs жа рг OSWALD DE KERCHOVE DE GHEM, Flore et Le Miocènes en Europe, par CH. NAUDIN, 33. Fremontia californica, TORREY, par J. E. PLANCHON, 175. Fuchsia, v var: Misaï, Remor et Tatlo (Ев. COENE), par Genes ONNO, 59. Garcinia Mangostana, L., par J. E. PLANCHON, “tes nanus, ue Сн. MAGNIER, 233. GLANAGE er ondateur de la FLOR uban, — Un grand inventeur egener? mode de multiplication des Caladi — Les eaux d о 1 Prius et arrosages. — Les bains de À sabe, sur la téte; par TH. BUCHE- т, 14. -- — VII. — Une révolution dans le commerce J#euris 8 bouquets qui dor- M. X. — et tour de carte Misai, Remor, Tatlo; par TH. CHETET, 104. — — УШ. — Z'Ezposition universelle de Paris. — Délicate Jlatterie a hs culture, culture ue ang — Indus 06 es collections — Les nations Saber — Les Belle- Angevine de унес lie. — ge Со ен rageurs ; par Тн. BUCHETET, Gloxinia (LIGERIA) Mammouth (L. VAN Hou , par Gust. GuiLMoT, 113. Granmatocrpas volubilis, PRESL., par J. E. PLANCHON H. НАИМА Hesperius, HERB., par J. E. PLAN- HON, til eximium, DC., par J. Е. PLAN- CHON, MUT angulosa, DC., par J. E. PLAN- Re жы adnata, HERB., par J. E. PLAN- — paniculata, LINDL., par J. E. PLAN- С Tris tectorum, MAXIM., par J. E. PLANCHON, 23. Ixiolirion "up ws FiscH. ET Mey., par J. E. PLANCHON, 9. J. Jardins botaniques, musées, ta? scientifiques, bibliothèques, collections niques par lières ей collections ie plane vivantes de la Belgique, par Fr. CRÉPI K. Karatas humilis, ÉD. MORREN, par À. DE LA DEVANSAYE, 231. E жол tingitanus, L., par J. E. PLAN- 133. ші reb s,THUNB., var. citrinum, BAKER, Lilin = ud . E. DA NCHON, 101. — neilgorrionm, HORT. VEITCH, par J. Е. PLANCHON, imatodes rosea, LINDL., par J. Е. PLAN .CHON aria سر سنا‎ WILLD., par J. E. 9 ms, RUSS., = Sibthorpianum, r J. E. PLANCHON, 55. Lychnis viu di aii (HYBRID. 8 HORTULAX., par e? Е. PLANCHON, 109. M. Maranta Іепсопепга, var. Massangeana, Ёр. MORREN, раг J. Е. _PLANCHON, 201. vallia Peristeria, REICHB. FIL., р par J. Е. PLANCHON, 171. — Le comte LÉONCE DE LAM- seg, A. DE LA DEVANSAYE, 152. Nepenthes albo- marginata, LOBB, par J. Е. PLANCHON, 165. — аш ia, W. Jack, par J. E. PLAN- сном, 115. 936 Nepenthes Rafilesiana, W. Jack, par J. E. PLANCHON, 161. — sanguinea, LINDL., par J. E. PLANCHON, Meo aspect de la nature organisée, par Сн. DIN, 89. О. Odeurs (Les) de и de Vanille et de Violette, par BERNARDIN, 119. Opuntia Rafinosquii, ENGELM., par J. E. PLANCHON Orchidées. — £s cem des engrais sur leur végé- tation, etc., par le comte Fn. DU BUYSSON, 48. foliosa, SoLAND., par J. E. PLAN-‏ سي ON, 73.‏ ЯҒ”.‏ Pelargonium & Eet өкесі сее Cap-‏ ain Raikes, par GUST. GUILMOT, ll.‏ Pentstemon сөретан ді مز‎ ess par J. E Petits jardins (Des), par J. PuTzEYS, 92. Pétrole (Le) еп horticulture, par Тн. Вбиңйтет, 931. ites que die Tan cultive généralement en serre chaude et ٠ Роп ef? cru avec succès en serre froide, par E TERNI M EH (Les), as Pu E. DE 17 уун pag gege que l'on peut cultiver à Г. js libre рч les régions de Cherbourg, par T. p — TERN смо п ې اس پس‎ ALPH. DC. J. E. PLANC ee тае pa p P. E. ре Puypr, 57. chapitre sur leur ые ны рат J.-B. CA ARNOY, 219. — Pr — autour de mon jardin, par J.-B. Carnoy, | Primula шейн flore cs HORT., par P. E. DE PUYDT, pem quadricolor, How. par Р.Е. DE Роүрт, par Pritchardia pacifica, SEEM. ET WENDL., par J. E. PLANCHON, l. R. Raisin prolific muscat (INGRAM), par GUST. GuiLMor, 205. Rhodanthe Manglesii, LINDL., var. maculata, Horr. Тномрв., par J. Е, PLANCH HON, 35. calophyllon, NUTTALL, par J. E. PLANCHON, 199. ferghem (L VAM petens r _ Gusr. GUILMOT, 195. N- par oestyne (L. Vo EES par oer бопмот. 21. de Jean B J. Bvrs See Gust. GuiLmor, r , h TABLE GÉNÉRALE DES MATIÈRES DU XXII: VOLUME. Rosa rugosa, orc et Rosa Iwara, SIE- BOLD, р ar Fr. CREPIN, 24. oF, DURO. per GUST. His 5. ғә. Salvia cacaliæfolia, Вехтн, par J. E. PLAN- + 3 D — leucantha, CAVAN., par CHON, 39. Sequoia Бы бі x یښ‎ е{ e د‎ ens de la Californie, par Сн. NAUDIN Statice азалы” Wess,par J. E. PL ANCHON, 37. Syringa persica et Syringa chinensis (Lilas de Perse et Lilas de Chine), par J. DECAISNE,217. "AES سب وي‎ wee: À WENDL. (Cham тере e cerops هسو کد‎ AUCT. n ar xi E. ANUE, 207. Trillium sessile, L., par J. Е. PLANCHON, 79, Troénes cultivés. — Révision de leur nomen- clature, par J. DECAISNE, 4. WS Vanda Bensoni, VEITCH ET REICHB. FIL., par وا‎ I31 J. E. PLAN j ^ Van Houtte ( Lonis).— Sa biographie, par Gust. i OT, L — — Discours роне SUP 6 dun. іш, Comite иди pour l'érection d'un т 7 nage she ее Circulaire du Comité an- r la création aille qui sera й Gand e cc? ей Ака амы” à е бан gr ^i traduit i libre viri par P^ . VAN HOUT- — — Son ke is шы à P Eg- position internationale de Gand,le3l mars 1878, par A. DE LA DEVAN- SAYE, 157. Veronica speciosa, دي‎ var. imperialis (BOUGHARLAT), par J. E. PLANCH ом, 97. Victoria regia, par н. б Van HULLE, 48. FIN DU XXII* VOLUME. Г заны د‎ E оын T EEEN A I PR y 07 жез و‎ са تا‎