ESS ECT uen EE 5527 dcm: 5 placer apres се du XXII volume re fn ; B NS mur ШІП | “LOUIS VAN HOUTTE \ ` 4810-1876 2 MONUMENT ÉRIGÉ A LA MEMOIRE DE LOUIS VAN HOUTTE. MONUMENT ERIGE A LA MEMOIRE DE LOUIS VAN HOU DLE, Dans la Biographie de Louis Van Houtte que nous avons publiée au co mencement du XXII* volume de ce recueil, nous disions qu'un comité s'était е. à Gand, sous la présidence de M. le comte Charles de Kerchove de p E pour élever un monument à la mémoire de l'illustre fondateur Ce projet fut sympathiquement accueilli dans tous les pays du globe oü le regretté défunt était universellement connu et apprécié, et la souscription qui s'ensuivit obtint un succes complet. Le comité décida, aprés un pibus entre divers artistes belges, qu'un groupe en bronze représentant l'Horticul- ture couronnant le buste de L. Van Houtte, dû à un sculpteur gantois de renom, M. Paul De Vigne, serait érigé sur l’une des places de la commune de Gendbrügge, où se trouve situé le vaste établissement horticole créé avec tant d'intelligence et de labeur par notre vénéré maître et ami. uration de ce monument a eu lieu, en grande pompe, le 17 aoüt 1879 une foule énorme, composée de toutes les notabilités de лш des admirateurs de l'homme éminent que l'impitoyable mort · L'inaug en présence d ture, des amis et avait enlevé si prématurement. té fixé sur la place du comte de Flandre, vis-à-vis Le lieu de réunion avait é de la station des chemins de fer de l'État; c’est là que se forma un immense cortége dans l'ordre suivant : La Société des Fanfares de Gendbrugge. Le personnel de l'Établissement L. Van Houtte. Les délégations des Sociétés d'horticulture. Les élèves, anciens et nouveaux, de l'École d'Horticulture de l'État, dont Louis Van Houtte avait été le fondateur et le directeur. La Société des décorés Gantois. A la suite étaient rangées les nombreuses Sociétés belges et étrangères d'Horticulture dont voici l'énumération : Le Cercle des Rosiéristes, d'Anvers. — M. Lenaerts, président. Le Cercle floral, d'Anvers. — Le Comité De Maatschappij Van Mons, de Boreerhout. — M. J. L. Van Leeckwyk, président. La Fédération des Sociétés d'Horticulture de Belgique, de Bruxelles. — MM. Morren, seerétaire, e& Vanden Wouwer, membre du Comité. La Société centrale d'Arboriculture, de Bruxelles. — MM. Gaudy, président, et H. Louis, secrétaire. La Société royale de Botanique de Belgique, de Bruxelles. — Le Comité. La Société royale de Flore, de Bruxelles. — M. L. Lubbers, secrétaire. La Société royale Linnéenne, de Bruxelles. — M. Jii ent, administrateur. Le Jardin botanique de l'État, de Bruxelles. — М. Е. Vindevogel, chef de culture. Le Jardin botanique de Dublin (Irlande). — MM. F. W. Moore, curator, et David Moore, de Glasnevin. L'Union agricole et horticole, de Forest. — ММ. Robie, président, et Cornez, Secrétaire. L'Avenir horticole, de Gand. — MM. R. De Smet, président, Burvenich, secrétaire, et un grand nombre de membres de la société. Bond der uide de Gand. — MM. Collumbien, président, et Aug. Wante, secrétair Le Cercle di аланы de Belgique, de Gand. — Les membres du Comité. L'École d'Hortieulture de l'État, de Gand. — Le corps professoral au complet. Le Jardin botanique de l'Université, de Gand. — Tout le personnel. De Nederlandsche Tuinbouwvereeniging, de Gand. — M. J. Witte, président. La Société des décorés, de Gand. — La Société au complet. La Société royale d'Agriculture et de Botanique de Gand. — Plusieurs membres du Conseil d'administration. La Sainte-Dorothée, de Gand. — ММ. Bossaerts, président, et Vander Meersch, secrétaire. La Sociétés des Conférences horticoles еб agricoles, d'Ixelles. — MM. Willems, prési- dent, et Goossens, secrétaire. La Société d'Horticulture, de Laeken. — MM. Kerrels, président, Draps, De Zwaeve, administrateurs, et Story fils, secrétaire. La Société royale d’Horticulture, de Liége. — M. Massange de Louvrex, administrateur. De Maatschappij van Hofbouw en Boomteelt, de Lebbeke. —M. J. B. Lotens, secrétaire. La Société d'Horticulture, de Ledeberg. — MM. Verschaffelt, président, et Van Eeckhaute, secrétaire. La Société horticole du Nord, de Lille(France). — M. G. Van den Heede, administrateur. La Société d'Agriculture, de Botanique et de Pomologie, de Saint-Nicolas. — MM. B. Van Mieghem, président, et Leconte, secrétaire. La Société royale d'Horticulture, de Namur. — M. Emm. del Marmol, président. La Société royale d’Horticulture, de Tournay. — MM. Breunin, secrétaire, et Delrue- Schrevens, administrateur. ЕШ Enfin venaient les membres du Comité constitué pour l’érection du monu- ment : MM. le comte Ch. de Kerchove de Denterghem, président, Oswald de Kerchove de Denterghem, Н. Annoot, Beaucarne, Fr. Burvenich, Edm. Claus, Al. Dallière, de Ghellinck de Walle, N. d'Huyvetter, J. J. Kickx, Ch. Leirens, L. Linden, Éd. Pynaert, Ém. Rodigas, Aug. Van Geert pére, Aug. Van Geert fils, H. J. Van Hulle, Ambr. Verschaffelt et J. Verschaffelt. Toutes les Sociétés étaient pourvues de bannières et précédées par d'énor- mes couronnes de fleurs ornées d'inscriptions à l'éloge de L. Van Houtte. Les rues traversées parle cortége étaient richement pavoisées et remplies d'une foule sympathique qui ne marchandait pas ses acclamations. Sur la place L. Van Houtte, ой le monument était érigé au centre d'une cor- beille circulaire entourée d'un grillage, se trouvait une estrade oü prirent place les membres du Comité, le Conseil communal de Gendbrugge, toute la famille Van Houtte, et une foule de notabilités du pays et de l'étranger. . Ed. Pynaert, secrétaire du Comité, lut alors le rapport ci-après : MESSIEURS, Ал lendemain des funérailles de Louis Van Houtte, une méme pensée se fit jour dans quelques esprits, celle d'élever un monument à la mémoire de celui qui fut pour plusieurs d'entre nous un maître éminent, un ami sincère, et certes, aux yeux de tous, un des plus grands promoteurs du progrés horticole dans notre pays. Deux publications gantoises, la Revue de Г Horticulture belge et étrangère et les Bulletins d' Arboriculture, furent les premières à émettre l'idée de placer sur la tombe de Louis Van Houtte une pierre tumulaire comme un hommage de gratitude et de profond respect. | Mais cette idée, si modeste à l'origine, ne tarda pas à devoir être abandonnée. Un Comité se constitua sous le patronage de l'éminent amateur que sa position comme bourgmestre de la capitale de Flore et de président de la Société royale d'Agriculture et de Botanique ainsi que du Cercle d'Arboriculture de Belgique, désignait aux suffrages de tous. M. le comte Ch. de Kerchove de Denterghem voulut bien accepter la présidence du Comité chargé de réunir les souscriptions et dans le sein duquel prirent place de vieux amis et d'anciens élèves de L. Van Houtte. Le Comité me confia les fonctions de secré- taire-trésorier de l'œuvre, et c'est à ce titre, Messieurs, que je viens vous rendre compte du résultat de nos efforts. es le premier jour de notre installation, les rédacteurs de tous les journaux horticoles du continent vinrent, avec une touchante unanimité, nous apporter leur concours gracieux et désintéressé. Les amateurs d'horticulture, à la téte desquels nous nous plaisons à citer le plus auguste et le plus bienveillant des protecteurs de l’horticulture belge, S. M. le Roi Léopold II, nous adressérent leurs souscriptions. (ad Gráce à leur appui, des adhésions nous furent envoyées de toutes parts, et bientót nous fümes étonnés du résultat obtenu et forcés d'abandonner notre idée primitive. : Le modeste monument à ériger dans le cimetière de- Gendbrugge ne répondait plus à la pensée des nombreux amis de L. Van Houtte. L'importance des souscriptions recueillies nous imposait 1е devoir de consacrer à notre illustre concitoyen un monument plus digne de ses travaux et de sa réputation universelle. Un concours fut ouvert. Nous y appelâmes la plupart des artistes belges et nous remimes à des juges autorisés et compétents le soin de choisir, parmi les projets expo- sés, ceux qui leur paraitraient les plus méritants. Nous serions ingrats, Messieurs, si nous oubliions d'adresser à MM. Simonis, Jos. Geefs et Adolphe Pauli, membres de l’Académie des Beaux-Arts de Belgique, l'expression de nos sincères ізді іні pour l'appui moral qu ‘ils sont venus nous apporter en cette circonstance. Après une première épreuve, ils choisirent trois esquisses et demandèrent à leurs auteurs des devis détaillés et une maquette plus complète. Ce fut alors qu'ils s'arré- terent au projet présenté par M. Paul De Vigne. Ce ne fut que le 23 octobre 1877 que M. P. De Vigne put commencer l'exécution du groupe qu'il avait concu et qui représente l’Horticulture couronnant le buste de Louis Van Houtte Le modéle en plàtre, de grandeur d'exécution, figura lan dernier à l'exposition des Beaux-Arts de Bruxelles. Il y remporta un franc succès, et ce succès ne fit que s'accentuer lorsque le groupe en bronze, tel que nous le voyons sur ce piédestal, fut exposé au salon annuel de Paris, au mois de mai dernier. L'artiste а représenté L. Van Houtte non point tel qu'il était à la fin de sa carrière, alors que brisé par le travail et les soucis, accablé par l’âge, il ressentait les pre- mières atteintes de la maladie qui devait l'emporter. nous le montre à l'heure glorieuse de sa maturité et de l’épanouissement de sa haute intelligence, à l'époque ой il jetait les bases de son Établissement dont la renom- ' mée est devenue universelle. Il le fait revivre à nos esprits tel qu'il était quand il fonda la Flore des serres et des jardins de l'Europe, tel qu'il était lorsqu'il entreprit d'élever le jardinage à la hauteur d'une science, et que, par un immense effort de volonté, il créa pour ainsi dire l'horticulture en Belgique. La ville d'Ypres, où L. Van Houtte était né, ne voulut pas rester indifférente à la glorification de son célèbre concitoyen. Elle s'inscrivit une des premières sur les listes; mais, quel que fût l'élan des souscripteurs, il nous eût été impossible d'élever ce monument, si nous n'avions obtenu le concours de l'Administration communale de Gendbrugge, de la Province de la Flandre orientale et surtout du Gouvernement. Gráce à M. Rolin-Jaequemyns, dont la sollicitude éclairée est acquise de plein droit à toutes les manifestations artistiques et horticoles de la Belgique, un important sub- side fut accordé à M. P. De Vigne et permit de faire couler en bronze le groupe projeté. Nous devons également de vifs remerciments à M. Louis Blommaert, qui a cédé E à la commune de Gendbrugge le terrain de la place ой s'élève le monum Huit pas quatre-vingt-onze souscripteurs, sans compter les souscriptions collec- tives de diverses sociétés, ont répondu à notre appel, et une somme de fr. 13,254-22 a été recueillie. En présence de ce résultat, nous avons cru devoir adresser indistinc- tement à tous les souscripteurs, méme aux plus modestes, un exemplaire d'un portrait lithographié avec soin par M. De Pannemaeker. De cette facon, le souvenir de l'homme éminent restera consacré au sein des plus Кам habitations ouvrières car disons-le, Messieurs, les ouvriers horticoles sont venus en grand nombre nous apporter leur obole, fiers de pouvoir contribuer à la glorification de celui qui fut leur patron et leur ami. Je ne crois pas, Messieurs, pouvoir terminer ce rapport sur les opérations de Vv а EE votre Comité, sans insister sur l'inscription que nous avons mise sur le piédestal. Votre Comité a cru qu'il suffisait d'y marquer le nom de L. Van Houtte, l'année de sa naissance et celle de sa mort. A quoi bon rappeler ce qu'il a fait, nous disions-nous ? Les brillantes cultures qu'il a créées sont connues de tous. La Flore, à laquelle il a consacré sa vie et ва fortune, orne toutes les bibliothèques. Elle constate le dévoue- ment, le désintéressement qu'il a mis à relever la profession du jardinage. Naguère, cette profession était peu considérée, encore moins honorée; L.Van Houtte a ennobli la profession qu'il avait embrassée et a ainsi puissamment contribué par son exemple et par sa science à créer cette pléiade d'horticulteurs dont la Belgique est fière, et qui а valu spécialement à la ville de Gand le titre glorieux de capitale de Flore. En lui élevant ce monument, l'hortieulture ne célèbre pas seulement la gloire d'un des hommes qui ont su dérober à la nature bien des secrets, d'un homme dont le dévouement pour la science s'est manifesté de la facon la plus éclatante, entre autres le jour oü, à force de sacrifices et de talent, il parvint à faire fleurir, pour la première fois sur le continent européen, la grande Nymphéacée du fleuve des Ama- zones, le splendide Victoria Regia; elle célèbre le triomphe de la profession qu'il а relevée, le triomphe de l'horticulture elle-méme. Grâces lui en soient rendues! Il а été le promoteur du mouvement horticole dans notre pays, qui récoltera plus tard les moissons qu'il a si péniblement semées! Honneur donc et gloire à lui! Que son image se dresse pour nous comme une des manifestations les plus nobles de la reconnaissance de ses contemporain s, comme un exemple pour ceux qui, venant aprés nous, auront, comme Іші, à lutter contre toutes les difficultés qui viennent assaillir le novateur! \ M. le comte Charles de Kerchove de Denterghem, bourgmestre de Gand, membre de la Chambre des repésentants de Belgique et président de la Société royale d' Agriculture et de Botanique, prononca ensuite le discours suivant, qui fut chaleureusement applaudi : MESSIEURS, Il y a près de trois ans, une triste cérémonie nous réunissait à Gendbrugge. Un grand nombre d’entre nous venaient rendre les derniers hommages à un homme dont la haute personnalité horticole était universellement appréciée. Moins triste et moins douloureuse est notre réunion actuelle. Interprétes de la reconnaissance publique, nous venons inaugurer un monument que d'affectueuses sympathies élèvent à celui qui fut un des initiateurs les plus éminents de l'horticulture nationale. En remettant à la commune de Gendbrugge, comme un précieux dépót, ce monu- ment glorieux, œuvre remarquable de l'un de nos sculpteurs les plus célèbres, nous avons espéré que, érigé sur une des places publiques de la commune dont il fut pendant de longues années le premier magistrat, се monument rappellerait mieux gue partout ailleurs les efforts considérables, le labeur inoui de celui qui fut le créateur du bel établissement horticole de Gendbrugge. Je devrais retracer, Messieurs, si sa grande renommée ne m'en épargnait le soin, les principales phases de, cette carrière si bien remplie et attirer surtout votre attention sur la place qui lui revient dans l'histoire de l'horticulture, comme un des créateurs et des fondateurs de cette branche si importante de l'industrie nationale. Je devrais encore, si ce souvenir n'était présent au fond de toutes les mémoires, vous le montrer luttant, sans ce — Vl e décourager, contre tant de difficultés et arrivant enfin à réaliser le réve qui l'avait séduit dans ва jeunesse; je vous rappellerais ses longues excursions sous le ciel des tropiques, alors qu'abandonné de tous, oublié de ses amis d'Europe, il trouvait dans son indomptable énergie le moyen de surmonter tous les obstacles que la nature et les hommes avaient accumulés devant lui; je vous le montrerais enfin, Messieurs, arrivé au terme de sa brillante carrière, refusant le repos qu'il avait si bien gagné, et s’occupant sans cesse des innovations à introduire, des perfectionnements à apporter, des améliorations à enseigner. Sa pensée était vive, active, entreprenante, audacieuse : elle ne reculait devant aucun effort ni devant aucun sacrifice. C'est ainsi que L. Van Houtte s'était créé dans le monde entier des relations sûres, des amitiés sincères. Elles se sont manifestées aprés sa mort avec un élan sans précédent. Un Comité fut constitué. А sa téte se trouvaient la plupart des membres du Conseil d'administration de la Société royale d'Agriculture et de Botanique dont L. Van Houtte fut membre effectif pendant de si longues années. А peine connüt-on l'existence de ce Comité que, de toutes parts, des amis de L. Van Houtte lui envoyèrent leur contribution volontaire. Grâce au concours dévoué de la presse horticole, gráce à l'appui du Gouvernement et de la Province, nous avons pu confier l'exécution de ce monument à l'un des artistes qui occupent aujourd'hui un des premiers rangs dans l'école belge. Il a justifié les espé- rances que nous avions placées en lui. Que cette œuvre dont nous vous confions la garde, Messieurs, vous rappelle l'homme éminent, l'horticulteur distingué, le publiciste fécond qui fut le fondateur de ce splendide ouvrage horticole, la Flore des serres et des jardins de l'Europe! Qu'elle réveille l'ardeur de vos concitoyens pour l’horticulture dont il fut, lui, un des représentants les plus puissants et les plus écoutés! Que ce monument apprenne à tous que l'hortieulture fait preuve aujourd'hui de justice et de reconnaissance, qu'elle se grandit elle-même en honorant d'une manière exceptionnelle l'homme distingué auquel elle doit la plus grande partie de son éclat et de sa splendeur! Le monument fut alors découvert aux acclamations générales, auxquelles se mêlaient l'air national la Brabanconne, exécuté par les fanfares de la com- mune, et le bruit des salves d'artillerie. M. De Guchteneëre, bourgmestre de Gendbrugge, s'exprima ensuite en néer- landais; cette langue étant peu connue des lecteurs de la FLORE, nous en don- nons la traduction due à l'un de nos confrères : MESSIEURS, Le 12 mai 1876, eut lieu, dans cette commune, une triste, mais imposante céré- monie. Une intelligence d'élite venait de s'éteindre. La tombe allait se fermer pour ‚ toujours sur la dépouille mortelle de Louis Van Houtte. L'horticulture avait fait une perte sensible; la commune de Gendbrugge avait perdu son premier magistrat. Autour dela tombe s'était groupée une foule immense, accourue de toutes les parties du pays etde l'étranger; on y remarquait les personnages les plus considérés. Des discours émouvants rappelérent la glorieuse carrière du défunt, et chacun, selon le cercle d'ac- tivité dans lequel il se trouvait, voulut rendre un dernier hommage au grand horti- eulteur. La première émotion passée, la voix de la reconnaissance se fit jour. Un Comité ышк | emm réuni sous la présidence de M. le comte Ch. de Kerchove de Denterghem, bourgmestre de Gand, fit appel à tous ceux qui avaient su apprécier dignement les mérites de L. Van Houtte, afin de lui élever un monument. L'accueil que recut cet appel vous est suffisamment connu. Trois années se sont passées depuis lors, et, gráce à l'activité de ce Comité, une imposante solennité nous réunit de nouveau. Mais, cette fois, la satisfaction est peinte sur tous les visages; c'est avec bonheur que nous venons acquitter une dette de recon- naissance; nous assistons avec joie à l'inauguration d'un monument qui doit immor- taliser la mémoire du célébre horticulteur Louis Van Houtte, que notre commune eut l'honneur d'avoir à sa téte pendant vingt et une années. Messieurs les président et membres du Comité, le 17 août 1879 demeurera un jour mémorable pour la commune de Gendbrugge. Nous acceptons aujourd'hui ce monument que vous confiez à nos soins ; nous acceptons le monument L. Van Houtte en présence de sa respectable veuve et de ses enfants, en présence de cette foule immense qui est la preuve la plus éloquente du respect et de la reconnaissance populaires. Au nom des habitants de Gendbrugge, nous vous remercions de tout cœur, Messieurs, de la noble et généreuse résolution que vous avez prise en voulant que le monument L.Van Houtte orne une des places publiques de notre commune, en voulant qu'il se dresse au milieu des siens, au milieu de son ceuvre, au milieu des plantes et des fleurs qu'il a tant aimées! Messieurs, nous faisons aujourd'hui la déclaration solennelle que nous saurons dignement apprécier ce monument. Sous son ombre, nous respecterons la mémoire de celui qui fut notre premier magistrat; pour les amateurs d'horticulture, il sera le souvenir du vaillant lutteur qui contribua avec tant de puissance à conquérir à la ville de Gand la renommée universelle qu'elle possède dans le domaine de Flore. Pleins de confiance dans l'avenir, nous espérons que ce bronze, qui résistera aux orages des siècles comme un rocher inébranlable, sera pour les générations futures un témoignage de notre reconnaissance, et que le nom glorieux de L. Van Houtte brillera par delà les âges les plus reculés! Aprés ce discours, les membres du Comité et ceux du Conseil communal de Gendbrugge signèrent un procès-verbal ainsi concu : Le 17 aoüt 1879, à trois heures de relevée, dans la commune de Gendbrugge, MM. le comte Ch. de Kerchove de Denterghem, bourgmestre de la vil'e de Gand et membre de la Chambre des Représentants de Belgique; Oswald de Kerchove de Denterghem, gouverneur du Hainaut; Édouard Pynaert-Van Geert, architecte de jardins, à Gand; Beaucarne, notaire, à Eenaeme; Fr. Burvenich, horticulteur, à Gendbrugge; Edm, Claus, propriétaire, à Gand; Al. Dallière, horticulteur, à Gand ; . D'Huyvetter, propriétaire, à Gand; J. J. Kickx, directeur de l'Ecole d’horticul- ture, à Gand; Ch. Leirens, secrétaire de la Société royale d'Agriculture et de Bota- nique, à Сапа; L. Linden, horticulteur, à Gand; Ém. Rodigas, secrétaire général du Cercle d'arboriculture, directeur du Jardin zoologique, à Gand; Aug. Van Geert fils, horticulteur, à Mont Saint-Amand; Aug. Van Geert père, propriétaire, à Gand; H. J. Van Hulle, professeur à l'École d’horticulture, à Gand; Ambr. Verschaffelt, horticulteur, à Gand et J. Verschaffelt, horticulteur, à Ledeberg, ont remis à l'Ad- ministration communale de Gendbrugge, pour servir à l'ornementation de la place de Horticulture, une statue en bronze exécutée par M. Paul de Vigne, statuaire, et — NE om représentant l'Hortieulture couronnant le buste de Louis Van Houtte. Au cas ой la statue viendrait, pour quelque cause que ce soit, à cesser d'orner la susdite place, l'Administration communale est tenue de la remettre au Musée de la ville de Gand, auquel elle appartient. Le présent procés-verbal, fait en double et approuvé par les soussignés, aujour- d'hui, 17 аой% 1879, sera déposé dans les archives de la commune de Gendbrugge et dans celles de la ville de Gand. Ont signé : CteCh. de Kerchove de Denterghem, Oswald de Kerchove de Denterghem, Éd.P ynaert- Van Geert, De Guchteneëre (bourgmestre de Gendbrugge), De Moerloose et Van Seymortier (échevins de Gendbrugge), L. De Cock (secrétaire communal de Gend- brugge), Beaucarne, Fr. Burvenich, Edm. Claus, Al. ПаШеге, М. D'Huyvetter, J. J. Kickx, Ch. Leirens, L. Linden, Ém. Rodigas, А. Van Geert fils, A. Van Geert реге, H. J. Van Hulle, Ambr. Verschaffelt, 7. Verschaffelt. Entre-temps, les ouvriers de l'Etablissement L. Van Houtte, au nombre de plus de deux cents, exécutèrent, à la satisfaction générale, une cantate com- posée pour la circonstance, en l'honneur de leur ancien et regretté patron. al | M. Ed. Morren, professeur de botanique à l'Université de Liége et secrétaire de la Fédération des Sociétés d'horticulture de Belgique, ргопопса ensuite l'allocution suivante qui fut accueillie par d'unanimes bravos : MESSIEURS, En m'accordant la parole dans cette solennité pour y parler au nom de la Fédéra- tion des Sociétés d'horticulture de Belgique, vous reconnaissez évidemment que L. Van Houtte n'appartient pas à la seule ville de Gand, mais au pays tout entier, et vous me permettez de constater que la Belgique entiere s'associe à la manifestation patriotique que vous avez organisée. Mon premier devoir, Messieurs, est de vous remercier au nom de l'horticulture nationale et de vous féliciter du beau résultat que vous avez obtenu par votre zèle et par la bonne entente de votre entreprise. La mort de L.Van Houtte avait douloureusement affecté tous ceux qui ont connu cet homme éminent et tous ceux qui ont à cœur la botanique horticole; il avait été frappé au moment méme ой on le voyait approcher enfin du faite de ва laborieuse carrière; on espérait un peu de repos pour ce rude jouteur, un peu de bonheur pour ce осві aimant, quand, tout à coup, la mort aveugle а jeté son corps dans la tombe. Alors une même pensée vint à l'esprit de tous, un même élan partit de tous nos cœurs ( honorer MA momon, rendre justice au véritable mérite. Vous avez su diriger ces généreuses pensées, leur donner une expression sensible ; Vous avez bien rempli cette noble mission et l'on doit vous en témoigner de la reconnaissance. „Au jour de deuil succède enfin une journée d'allégresse : c'est comme une résurrec- ‘tion. Nous étions tous accourus pour honorer sa dépouille; il nous réunit tous aujourd'hui pour célébrer sa renommée - D'où vient cette magique influence de L. Van Houtte? Qu'était cet homme pour une -- IX — telle puissance? L. Van Houtte était-il de ceux qu'épargne la jalousie? пе connut-il que des amis? son humeur était-elle doucereuse? se présentait-il toujours le sourire aux lèvres? se gardait-il de contredire de peur de déplaire? suivait-il toujours l’orniére de peur de s'égarer? Non, Messieurs, ce n'étaient pas ces qualités-là qui distinguaient L. Van Houtte. Il en avait d'autres plus solides et plus estimables. L. Van Houtte а su créer et produire; son ӛте bouillonnante n'a jamais connu le repos; elle était sans cesse en activité; son esprit inquiet était toujours à la recherche du nouveau et de l'inconnu. Alors méme qu'il paraissait inactif, il méditait quelque innovation. D'ailleurs, sous les apparences les plus humoristiques, il cachait un esprit observateur et un grand sens pratique. L. Van Houtte est la plus belle et la plus haute personnification de l’horticulture nationale. Lorsqu'on célébrera l'année prochaine le grand jubilé semi-séculaire de la Belgique libre et virile, on ne manquera pas d'évoquer le cortége des collaborateurs de Léopold 1°"; et si l'attention est dirigée de notre côté, c'est la personne de L. Van Houtte qui paraitra la premiere et son nom qui viendra le plus naturellement aux lèvres. П а été comme le premier arbre qui germe sur la roche nue nouvellement émergée du sein des eaux, et qui, en se fortifiant, abrite les uns, protége les autres, écarte les faibles et, prenant de la force, à mesure qu'il s'enracine, produit de nombreux rejetons : c'est ainsi qu'une végétation productive couvre l'aridité originelle du sol. D'autres viennent; la lutte s'établit pour l'existence, bientót suivie de bons rapports mutuels. N'est-ce pas ce que L.Van Houtte a fait? N'est-il pas vrai qu'il a été le plus fort, et qu'il y a tout un monde là où jadis il s'est trouvé presque seul? П a fondé 1' Horticulteur belge, qui fut un de nos premiers organes de publicité botanique. Ila édité la Flore des serres et des jardins de Europe, qui est la plus brillante de nos revues périodiques. Il a organisé notre première école d'horticulture. Il a introduit en Belgique une infinité de plantes nouvelles ей surtout des cultures productives, inconnues avant lui. Enfin, il a créé l'établissement horticole le plus riche, le plus complet, le plus renommé que nous possédions, le plus brillant joyau de la couronne qui ceint la téte de la flore gantoise. Toutes les créations de L. Van Houtte ont une portée d'utilité générale qui com- mande et excite l'intérét public. Elles sont, en outre, pour ainsi dire imprégnées d'un véritable caractère artistique. L. Van Houtte avait le sentiment de la forme et de la couleur; son esthétique est sensualiste; je le nommerais volontiers le Rubens de Ја floriculture, et je crois que ce beau caractère flamand est le secret de sa popularité et de son prestige. Sa vie a été semée d'obstacles qu'il a surmontés, de luttes dont il a triomphé. Les effets de cette puissante organisation se font sentir au loin, et, pendant une longue durée de temps, l'hortieulture belge en ressentira les bienfaits. Le nom de L. Van Houtte est cosmopolite, et, grâce à lui, les produits de nos jardins sont connus et appréciés jusqu'aux confins du monde civilisé. L'œuvre de L.Van Houtte est impérissable; son auréole plane désormais sur Gend- brugge, sur le pays et sur la science. Ce simple monument, édifié par la volonté populaire et concu avec tant d'art, est l'expression sensible de nos sentiments d'admi- ration et de gratitude. De toutes parts, on lui rendra l'hommage qui lui est dà ; on ne -—— Poll. saura le voir sans émotion. Quant à moi, je lis sur ce bronze, sous l'image de L. Van Houtte, gravés en caractères étincelants, ces mots: Jn Aoc signo vinces! Que ce soit notre exergue ! Enfin M. H. J. Van Hulle, au nom des anciens élèves de l'École d'horti- culture de l'Etat, s'exprima en ces termes : MESSIEURS, Quand un homme d'élite disparait de la scéne active de ce monde, toujours une foule considérable vient lui rendre ce qu'on appelle les derniers honneurs. Tel fut le cas le 12 mai 1876. Seulement ce ne furent pas en réalité les derniers honneurs. Les services rendus par L.Van Houtte à l'horticulture sont tels qu'on a voulu qu'un monu- ment impérissable les rappelát aux générations présentes et futures, et c'est aujourd'hui que nous assistons à l'inauguration de ce monument. Des voix éloquentes et convaincues viennent de rappeler les titres que L. Van Houtte avait à la reconnaissance de tous ceux qui, de loin ou de prés, s'intéressent à l'horticul- ture. Mais, parmi ceux-ci, il en est qui ont un devoir tout spécial à remplir dans cette circonstance : ce sont les anciens élèves de l'École d'horticulture de Gendbrugge. C'est en leur nom et au mieu que je viens exprimer les sentiments de reconnaissance, de dévouement et d'admiration qui ont animé ses élèves tant qu'ils furent sous la direc- tion de l'illustre maitre, sentiments qui n'ont fait que grandir lorsque, séparés de lui, ils suivirent les sages conseils de leur ancien directeur. La mémoire de L.Van Houtte est chère méme à ceux des anciens élèves de l'École qui ont abandonné la carrière de l'horticulture; leur présence ici en est un témoignage. Ils sont venus avec bonheur se joindre à leurs anciens condisciples qui doivent à l'école de Gendbrugge la position honorable qu'ils occupent dans la société. En ce moment solennel, ils sentent, comme nous, leur cœur battre d'enthousiasme et de véné- ration pour la glorification de celui dont la rare énergie, l'esprit d'initiative, l'amour du métier leur ont servi d'un si irrésistible stimulant. Nous sommes du nombre de ceux qui doivent beaucoup à L. Van Houtte. En scrutant nos souvenirs, en comparant le passé avec le présent, nous sentons une vive émotion de gratitude s'emparer de nous, et les expressions nous manquent pour dire les senti- ments qui débordent de nos cœurs. Nous nous bornons donc à dire, au nom de nos anciens condisciples et au nôtre : Honneur et vénération à la mémoire de l'illustre horticulteur qui a guidé nos premiers pas dans l’horticulture et n’a cessé de nous soutenir jusqu’à son dernier souffle! Nous remplissons un devoir de reconnaissance envers L.Van Houtte en déposant au pied de ce monument cette couronne de roses. Puissent-elles éternellement conserver pour lui leur parfum et leur fraîcheur! Les nombreuses sociétés qui avaient assisté à cette touchante cérémonie déposèrent alors de riches couronnes autour du monument, comme un dernier témoignage de reconnaissance pour l'illustre défunt. Le soir, il y eut illumination générale et féte dans toute la commune. ж + ж — ЖІ — Au nom de la famille Van Houtte, qui a été si profondément touchée de toutes les marques de sympathie qu’elle a reçues dans cette solennité, nous adressons de sincères remerciments à tous ceux qui ont contribué à l'apothéose faite à son chef vénéré, * * ж Contrairement à ce qui est arrivé à tant de grands hommes qui attendent encore que la postérité se ressouvienne des services éminents qu'ils ont rendus ou des œuvres immortelles qu'ils ont créées, Louis Van Houtte a ren- contré plus de justice chez ses contemporains : sa cendre est à peine refroidie, et déjà il a un monument qui rappellera aux races futures le róle prépondérant qu'il а rempli dans le monde, comme publiciste, comme botaniste voyageur et comme horticulteur. L'érection de ce monument, en dehors de toute attache officielle, est un éclatant hommage rendu à la mémoire du créateur de la FLORE et une con- sécration définitive de la place éminente qu'il occupera parmi les illustrations de la Belgique régénérée. Louis Van Houtte est une des physionomies les plus originales et les plus caractérisées de ce siècle. Il ne fut pas un des puissants de la terre; il fut mieux que cela : il fut un horticulteur hors ligne, grand par son savoir et par l'audace de ses conceptions. Vaillant, entre tous, dans la grande bataille de la vie oü il se jeta résolument et presque sans appui, lutteur incomparable, passionné jusqu'à l'excés pour l’œuvre gigantesque qu'il avait entreprise, d'une initiative sans pareille, il ne recula jamais devant les obstacles sans nombre qu'il rencontra sur sa route et qu'il sut renverser jusqu'au dernier; d'un coup, il porta l’horticulture, de l'état embryonnaire oü elle se trouvait avant lui, à des hauteurs inespérées et qui ne seront репі-біге jamais dépassées. L'horti- culture s'était en quelque sorte incarnée en sa personne, et il en restera incontestablement la plus brillante et la plus puissante personnification. Ce titre de Jardinier, qu'il portait avec fierté, modeste en apparence, nous semble bien supérieur à tant d'autres plus pompeux, car il n'a pas exigé de bassesses et n'a fait couler aucune larme. Et, comme conclusion, nous redirons avec l'éerivain qu'on a qualifié de Rabelais anglais, Jonathan Swift : « Celui qui a fait croitre deux brins d'herbe là ой il n'en venait qu'un, а plus fait pour l'humanité que le conquérant qui а gagné vingt batailles. » GusT. GUILMOT. Janvier 1880. T LORE DES SERRES ET DI ET DES JARDINS DE L'EUROPE ANNALES GÉNÉRALES D'HORTICULTURE, COMPRENANT Tout ce qui concerne le jardinage d'utilité et d'ornement ; lei PAR MESSIEURS : H. Baillon, 2. Frot et Dir. du Jardin botan, € н n de = de , Prés. de la Soc. Lin зезна и Е. Boiss mire де Іа S Іа она E noc oi de Londra. auteur ч " “Flora Е. + LEZ а col au teur du Sno Side E> dos J.—B. Carey; Professeur ва а Louvain. Cx. A = Е. Crisis anc. Professeur de bot. à l’École d’ Med de қ " at t. du Jardin bot. de Bruxelles, pcm ер de Belgique, auteur a la Flore de Be lgi gique 26; J. Decaisne, l'Institut, Prof. au dri а и nat. de Paris, autour ride Jardin did ete. J. Den x: de Candolle, titut de D н. diet = la Société тънка де Naioe- «oL а D. L. P. E. de Puydt, ><. бес ба taire ie la Société royale d’ dum eulture de Mons, auteur des Orchidées, du traité des - Plantes de S ien ete. C'*F,duB бачени teur del'Orchidophile,au Vernet. се Duchartre, 2 Past, ва = esseur > la Faculté des абава. auteur du Melasto ит tent men, à Paris. Drre. iv санан; ез, à Anvers. Gs, recteur ай Jardin botanique et Рго- PL des Сое dela wares „ete. Gap. Ouvrage fondé en 1845 par LOUIS VAN HOUTTE, et continué sous la méme firme. TOME XXIII. Li GAND (BELGIQUE). LOUIS VAN HOUTTE, ÉDITEUR. 1880. M 155017] ВОТАМІЄА K* А TI LIE L xam de td sique générale qui вен le plus directement la grande et la petite RUN, des relations de voyages, etc. 1 , la culture des plantes de serres e E menn айы, Attaché à l'Établissement L, Vax Hourre, G. G. ble eton, à Queenstown, C° Cork. s Leichtlin, à Baden-Baden. M. L. —€— re ecrétaire de la Société Po dees de Flore, atta- u Jardiu botanique, à Bruxelles Тв W.E.G. E. Pro r à l'Unive sith ei титанов du Jardin botanique de Liége, membre Y "Académie de Bel- gique, Rédacteur dela Belgique horticole, ete. Ер. Мх. Ch. mens de l’Institut, à Antibes J. E. Ны n, Xe. >F. С сас de l'Institut, кы s 86919 super 4 e pha т > 2 Profes ur de Mon = ellie J.E. Р. Directeur de la Villa таи; J. Putzeys ee Ancien seer. génér. du Minist. de la Justice, roy. de Frs. UM Vice-Prés. dela Soc.r J. Pz. Éd. Pynae aert, Professeur à ГЕ d'h de ГЕ E Gand, auteur des Serr Аан ete. Ep. P. H. re Reich enbach X. P rofesseur et Directeur ke Mee botanique de Hambourg, auteur de la Xen кебе dace Louis Van egit fils, >. Horticulteur. L. эн. H. J. Van use емей à l'École d'hortieulture de l'État, à Gand, H. VH. J. Van Volxem, à вей. 1. VVx. В. Verlot, Chef de ен de botanique au Jardin des plantes de aris, auteur des Plantes alpines, ete. B. Yi: Herm. Wendland, oes en des jardins ит. auteur " l’Index Palmarum, à Herrenhausen, . WEN Off. Lith. & piet in Horto Van Houtleano : 1985 209 STRELITZIA REGINA, BANKS, , Var. LEMOINTLE Ril. MIELLEZ. id € م مہ‎ SR УЕ ЫРУ те EN УЛ" TIE DES SERRES ET DES JARDINS DE L'EUROPE, ANNALES GÉNÉRALES D’HORTICULTURE, سے 9370-71, STRELITZIA REGINÆ, BANKS, VAR. LEMOINIERH, Мал. Musaceæ. СНАВАСТ, و‎ -- Vide supra FLORE, vol. 11, sub tab. 173-4 CHARACT. SPE IF. — - Acaulis, cæspitosa, iorum. Қ. Бет (nectar Saraca genitalia involvente созе Strelitzia Reginæ, AIT. Hort. Kew., edit. А vol. 1, p. 285, tab. 2. — Curtis in Bot. "Мада: тааїо Lui 119-90. — Ахрв. Repos., VI, 432. — Lopp, Bot. Cab., 1535. — REDOUTÉ, Iù., IL 1-18.— TaATT. Thes., 21-98 et Arch., 240, 240a, 940b (fide gei — Herb. Amat., ПІ, 199. — WILLD. Ep., . 1190, M Encycl. e Heuiconsa Binar, L. 157, Wittp.— J.MILL. Icon. ды; Sate (fide poe. HARACT. VARIET. (ex icone) perianthii laciniis exterioribus flavis basi ima violaceo- cærulescentibus, interioribus pulchre cæruleis. STRELITZIA LEMOINIERII, MIELLEZ MSS. Si l'on n'était un peu blasé sur les plus beaux objets qu'on voit tous les jours, l'admiration serait toujours fraîche devant les Strelitzia, et notam- ment devant le Strelitzia Regine. C'est bien là cette fleur royale que le prince des Mécènes, sir Joseph Banks, «était fier de pouvoir dédier à la reine Char- lotte, née de Meckl g-Strelitz, et patronnesse aussi généreuse qu'intelli- gente du jardin de Kew, fondé par le Prince de Galles, père du Roi Georges III,mais consacré aux plantes exotiques par la veuve douairière de ce prince. Dans le Supplementum plantarum publié par Linné fils, en 1781, le Strelitzia Regine etait imparfaitement signalé sous le double nom 4” Heliconia + 2269. Quelques mots au sujet des Eucalyptus. La vogue est en ce moment aux Euea- lyptus. Pour les uns, c'est le bois de construction et le bois de oe pro- duits rapidement et a peu de frais; pour d'autres, c'est le préservatif ou même la panacée des maladies zymotiques, fièvres ресни, — dis etc.; pour la plupar stlam valeur, à courte а d pine cus impreducti Nous i, pharmaciens eee dans les huiles essentielles des Eucalyptus une ma tière bonne à exploiter. ait quelque fond dans ces espé- rances, je suis loin de le nier. Les Eucalyp- tas, là oü pourront venir, rendront toujours quelque service; mais l'expérience m’ayant appris à me défier de tous les enthousiasmes (et l'enthousiasme en poli- tique ne fait pe exception), je me tiens dans une prudente réserve, кен 1ев résultats pour me анна décou- rager pour cela les planteurs a’ li et tout prêt à applaudir à leurs succe Depuis quelque temps, je suis os ment consulté au sujet des Eucalyptus : 2 . Bihai, par confusion avec une plante d' Amérique, et d Heliconia alba, par confusion avec le Strelitzia augusta. Mais déjà, dés 1773, le jardin de Kew possédait vivante cette splendide Mu- sacée, et dès qu'elle y montra ses fleurs, sir Joseph Banks, la reconnaissant comme un type à part, en fit faire un portrait colorié dont les rares exem- plaires furent d'abord distribués à ses amis les plus intimes, c'est-à-dire à de rares privilégiés. Cependant, en 1789, la première édition du Catalogue du jardin de Kew (Hortus Kewensis) en publiait la figure; Miller, le jardinier botaniste, représentait la méme plante sous le nom faux d'Zeliconia Bihai, d'aprés un exemplaire venu à fleu dans la serre à ananas d'un M. Bamber Gascoyne; enfin, le dessin colorié du Botanical Magazine, paru en mai 1790, était fait d’après le premier exemplaire мє. Кы STRELITZIA REGINA, BANKS. fleuri du jardin des apothicaires de Londres, à Chelsea Ces quelques détails historiques ont surtout pour but de montrer combien la belle plante en question, aujourd’hui si répandue, était encore rarissime еп Angleterre, il y a un peu plus d'un siècle. Depuis lors, plusieurs espèces du même genre, toutes originaires de l'Afrique australe, sont entrées dans la culture. Quelques-unes, Strelitzia augusta, Thunb. (FLORE, II, tab. 173-174) et Nicolai, t Korn. (FLORE, XIII, tab. 1356), rap- pellent exactement par leur port et leur frondaison le célèbre Ravenala de Ma- dagascar et Г Urania de la Guyane; une autre, le Strelitzia aere Dryand., juncea, présente, sur la plupart de ses feuilles, le curieux oué de l'avortement du limbe qui s'observe chez les feuilles inférieures des Sagit- TD ceux qui, mieux placés pour observer ces arbres, peuvent ou croient pouvoir nous donner de bons avis. Е Pes E а ce qui concerne la rusti- nner comme certain que qium Globulus ne peut pas sortir impunément de la région de l’ Oranger. Il vient tant bien que mal à Perpignan, où les = gèlent, comme lui, tous les trois ou quatre ans quand ils ne sont pas abrités par des constructions; à plus forte raison géle-t-il, e u'aux raci Nar jum Béziers, Montpellier et autres localités analogues, oü l'Oranger est abso- Parani incultivable en plein air. C'était е son parcours. C'est à parti d'Ollioules seulement, oü ее 3 culture de l'Oranger en plein air, que Г.Ж. Globulus résiste aux hivers,et encore à con- dition que la eee села ne descende pas көс dessous de — 7° à — 8° centigrades au aximum. Pot ur le trouver tout a fait orisant, il faut ке jusqu'à Hyères, t, de là, continuer son inspection le long du littoral, Juss la frontiere italienne et au- ia c'est-à-dire jusqu'aux approches de Géne asrah pour les planteurs d'Eu- calyptus qu’il y a des espèces ри rustiques que ce dernier. On vante bea , SOUS ce rapport, les 27. amygdalina et Gunnii, dont, pour mon compte, je ne puis rien dire. Ces deux arbres ant aisément l'hiver dans la basse Provence, mais j'ignore comment ils se comporteraient en dehors de cette région. Dans tous les cas, je ne puis Se sous silence le fait qui m été rapporté par mon ami, М. Sahut, habile pépiniériste de Montpellier, qui m'a assuré Тіп Eucalyptus, d'espèce inconnue, а qu chez lui, et sans le moindre dom- arbre est peut-être ' HF. amygdalina; mais, du l'incertitude où n STRELITZIA REGINA, Banks. 3 taires; mais les deux premières espè- ces, malgré le charme délicat de leurs fleurs blanches, n'ont pas l'éclat ruti- lant des fleurs orangées à langue d’azur, qui font des Strelitzia Regine et de ses semblables des mimes des Perro- quets Aras, au coloris flamboyant. Si brillantes que soient ces fleurs par elles-mémes, les horticulteurs ne pou- vaient manquer de provoquer, soit par le simple semis, soit par la voie des croisements, l'apparition de variétés ou d'hybrides modifiant le type primitif. Feu le professeur Lecoq, de Clermont, expert en fait d'hybridation, avait ob- tenu par cette vole, avec le Strelitzia Regine pour porte-graines, des hy- brides dont je ne me rappelle plus les pères et qu'il a peut-être décrit dans Bess recueil à moi inconnu. D'autre art, je vois mentionné dans l’Zcono- poc de Pritzel une variété rutilans, décrite et figurée dans les Annales de la Société d'Agriculture et de bota- nique de Gand (1846, vol. II, p. 53). C'est done là une variété ancienne et qui, sans doute, exagère en éclat la couleur du type. Celle dont nous pu- blions iei le portrait original adoucit, au contraire, cette teinte, en substi- tuant à l'orangé normal des pièces externes de la fleur une teinte d'or d’où se détache vivement l'azur de la langue en fer de lance, formée par deux des pétales. Gagnée jadis par feu Miellez, de Lille, cette variété n’existe qu'à l’état d'exemplaire unique dans la collection d’un amateur distingué de la même ville, M. Lemoinier. C’est donc une bonne fortune pour la FLORE d'avoir pu, grâce à l'obligeance du possesseur de ce joyau rare, en repro- duire, d'aprés le vif, les formes et le coloris. ‘AP. Les meilleurs renseignements sur la rusticité probable de divers Eucalyptus nous sont fournis par le savant botaniste de l'Australie, M. Ferd. Müller, renseigne- ments que nous puisons dans le Garde- Nou lisons dans sa note que IZ. stellulata est presque subalpin dans les montagnes de l'Australie méridionale, s'élevant là sur leg pentes j jusqu'à 5500 pieds (1800 җыр en compagnie des HF. coriacea et ü. L'E. alpina, qu'on trouvait encore E ya quelques années sur le Mont "iliam, à la hauteur de 1750 métres, est doué de la méme rusticité; mais cet arbre (et ceci est S: — plus aujourd’hui qu'un seul exemplaire, planté с soin, au Jardin Tasm , pays plus froid que l'Australie келер чы et qui même y ces Eucalyptus he auraient chance de s'acclimater chez nous en dehors de la zone м de: тайа ; peut-être méme prospéreraient-ils sur nos côtes occidentales jusqu'à la pae de la anche. L'essai еп est à Le baron Müller соң & à Гейіс cacité des émanations des Eucalyptus pour la cure des maladies du poumon et des voies respiratoires, et : cite comme particu- lièrement doué, sous j amygdalina, dut les feuilles fraîches contiennent jusqu'à 2 o, e en poids, d'huile essentielle. Il croit qu ап poitrinaire, qui n'en serait encore qu'au premier degré de sa maladie, guérirait par le seul fait de eer quelques heures, chaque jour, dans n bosquet de cet Eucalyptus: Fasse le id que cette prévision se confirme! Quel maladie qui id ee de victimes, de se bre des Eucalyptus! Au méde- П n’en соба as beaucoup de créer un bois 4” Ғ. amygdalina dans quelqu'une des nombreuses stations- hivernales méditer- également avantageuse leurs médecins ? Сн. NAUDIN. Janvier 1880. MISCELLANÉES, + 2270. Des plantations le long des chemins de fer. Les voies ferrées exigent un niveau régulier que le sol sur lequel elles sont assises est bien loin de présenter. Tantôt le terrain est plus élevé que la voie tantôt il est plus bas. Dans le premier cas, on а été obligé de former un remblai ; dans le second, il а fallu creuser pour obtenir un déblai plus ou moins profon Mais dans un cas comme dans 1? вайа: on а un talus soit extérieur, soit intérieur gazonnée, ou garnie de Genets ou d'Agaves. Parfois, suivant la nature du sol, on y plante des Aunes, des Saules, des Acacias ; ; mais, en général, on évite les arbres dont la chute pourrait compromettre la sécurité de la route; peu d'entre eux, d'ailleurs, offrent la réunion de deux conditions essen- son epe poids tendent sans cesse à faire ébouler. Il est un arbuste dont l'emploi n'a point été essayé et dont les avantages sont telle- ment nombreux qu’il mériterait de garnir tous les talus de nos chemins de fer : c’est le Groseillier commun. П se contente de · tous les terrains; ses racines, solidement implantées, retiennent bien la terre ; son Migne épais maintient la fraicheur du solqui, chaque année, est amélioré par les fouilles tombant à l'automne ; sa taille ne dépasse pas un métre ; sà multiplication est des plus faciles, soit par la division des pieds, soit jas simple iridis. à diffé- rence de tous les végétaux auxquels pose de 8 substituer, il эдн des fruits d'une valeur très-appréciable et dont la re pourrait être mise en adjudica- tio D ouf méfiante à l'égard de tout ce qui n'émane pas de ва propre initiative, l'administration de nos chemins de fer ne se décidera pas aisément à une innovation dont, cependant, les avantages sont évidents. J'espére, néanmoins, que les lignes qui précèdent tomberont sous les yeux de quelqu'ingénieur et que celui-ci verrons les men talus de nos voies ferrées, bien consolidés, garnis d'une végétation vigoureuse et productive. Janvier 1880, J. Purzeys. 1 2271. Les plantes phénoménales. I. J'ai longtemps hésité avant d'adopter un titre pour cette notice. Plantes extraordi- naires ne disait rien; plantes merveilleuses éveillait une idée fausse; ; phénoménales ne disait pas assez. Tout est phénomène dans la nature ; mais on se sert aussi du mot Ces sortes de dissonances se rencontrent ans toutes les branches de l'histoire — е l'étude des plantes, en parti- culier, esse de nous en révéler qui font геа des savants, quand elles ne leur causent pas trop d'ennuis, et qui étonnent profondément les simples curieux nature curiosi. Qua nd on les» a абау де près, оп n'y trouve point de merveilles ni de miracles, point d’accrocs aux lois de la nature, mais des phéno- mènes, en effet, dans le sens scientifique du mot, entourés seulement de circonstan- ces rares ou exceptionnelles. П n’en est pas moins vrai que, dans cette étude, les sujets 46 tonnement s'offrent à nous de tous cótés, et que ce n'est pas toujours besogne facile d'en saisir пае le sens et la portée. À côté des phénomènes réels, il y a les жы. que l'imagination, la super- stition, le charlatanisme ont colportées et que l'ignorance a acceptées. Celles-là ont été fort nombreuses ; il en reste encore pas- sablement de nos jours, et il est probable que nous ne sommes pas au bout. C'est par ces merveilles sans réalité оп faussement interprétées que je veux commencer. CYPRIPEDIUM Borneo LAWRENCEANUM , Off. Lith. & pict in Horto Van Houttean? 1290 REICH. FIL. Serre chaude. LI 2912. CYPRIPEDIUM LAWRENCEANUM, Ruins. Fir. Orchideæ $ Cypripedieæ. CHARACT. GENER. — Vide supra FLORE, vol. ІП, sub tab. 186. staminodio m ; С postice fisso, antice forcipato ; dentibus externis porrectis, dentibus internis ternis, dente medio validiori; filamentis fertilibus æqualiter biden- tatis. » Н. б. REICHENB . Cypripedium Lawrenceanum, REICHB.FIL. in Enden. Chron., 14 Decemb. 1878, p. 748. — J. Укітсн, Catal. Ann., 1879, p. 23, cum icon. xylogr., pag.9. | Cette nouvelle et belle espéce de Sabot de Vénus est, en quelque sorte, d'ordre composite : d'aprés le signale- ment sommaire qu'en a donné notre ami M. H. G. Reichenbach, elle aurait les feuilles du Cypripedium Dayanum la fleur du Cypripedium barbatum. et quant aux dimensions tout au moins, le staminode du Cypripedium javani- cum 2 tout cela par à peu près sans doute, et comportant des diversités de détail auxquelles la nature se complait 9 , toujours. Et pourtant, à voir ce mé- lange de traits empruntés, on se rap- pelle ces vers du poete : .... Je prends à l’un le nez, A l’autre le talon, à l'autre... devinez. Pour en revenir à l'humble prose, le Cypripedium en question n'est pas un des produits artificiels que des croise- ments habiles créent entre les types déjà nombreux de ce groupe. Il pro- vient directement de Bornéo et fait La Rose est la reine des fleurs; il est | juste qu'elle ouvre la marche. Voici donc ho marchands de ressemble moins a | : plongez dans l'eau les racines de cette petite plante séche, et vous la verrez reverdir, revivre. La vérité est que l'absorption de l'eau lui fait, par un effet purement physique, épanouir ses rameaux, mais le phénomène s'arrête là; rien ne revit, rien ne reverdit : il n'y a toujours qu'une poignée de foin. Cette Rose de Jéricho (j'aime à croire que es bords du lac de Génésareth en ont de plus belles) n’est qu’une petite Crucifère des plus insignifiantes, que l'on nomme aussi Jérose, et que les botanistes appel- lent Anastatica hierochuntina. Elle croit spontanément en Syrie, en Palestine, en r en Arabie. Lorsqu'elle a terminé ie» la saison des pluies et l'emporte au loin. D'où viennent les contes débités à son sujet? Comment ose-t-on les reproduire en plein pays de science ? Il est vrai que la erédulité et la bétise humaine expli- La fleurette est blanche, sans mérite, la verdure rare et vulgaire. Nous arrachons pàr centaine de mauvaises herbes qui valent mieux que cette Rose. 6 CYPRIPEDIUM LAWRENCEANUM, Reicus. Fir. un collectionneur émérite, M Burbidge, а récemment enrichi les serres de ses patrons, MM. Veitch et fils. C'est là que le remarqua, pendant l'automne de 1878, le savant orchido- graphe H. G. Reichenbach, qui, de son coup d'œil exercé, dut y voir, méme à l'état stérile, une espéce encore incon- nue. Si les feuilles, en effet, avec des dimensions plus grandes, rappellent par leur aspect général celles du Cypri- pedium Dayanum, elles ont cela de particulier de naitre sur une tige un peu allongée en dehors du sol, si bien que M. Harry Veitch comparait à cet égard la plante à l Oncidium flecuosum. La fleur, apparue en novembre 1878 et communiquée à M. H. G. Reichen- bach dans les premiers jours du mois suivant, justifia, par des détails de structure, l'espoir fondé de l'autonomie spécifique de la plante. A des détails partie des importations nouvelles dont F.W d'ornementation auxquels le Cypripe- dium barbatum nous a préparés, ver- rues ciliées placées au bord des pétales comme des mouches piquantes sur le visage des jolies femmes du dernier siécle, teintes harmoniques malgré leurs dispositions en bariolures tran- chées, à ces détails, dis-je, faits pour Teil des amateurs, lé nouveau venu joignait, à l'adresse des botanistes, des particularités de structure plus intime et d'un intérét plus purement scienti- fique. La partie dite staminode qui, 1 dans les Cypripedium, représente, à fond comme une tête d'oiseau curieux qui met le bec à la fenêtre, ajoute un trait de plusau charme de cette fleur bizarre, en même temps que la découpure en cinq dents du bord antérieur de cet organe distingue l’espèce des Cypri- de Tar- “ L'étrange Barometz à la double nature, » comme dit un poète, moitié plante et moitié animal, dressant ses frondes sur n h horizontal, sup- son mérite soit très-médiocre et son facies, en somme, assez vulgaire. Aprés ces deux plantes miraculeuses, nous ne trouverions plus rien d'aussi com- plet, mais, Dieu merci, les erreurs, les poétiquement sous son ombre l'héroine de Meyerbeer. Pardonnons au Mancenillier (Hippomane Mancinella) en faveur des chants harmonieux dont i rni le prétexte, mais, du méme coup, absolvons- le d'une foule de crimes qu'on lui aimputés à plaisir. La réalité est assez fácheuse pour u'on n'y ajoute pas un tas de fables. Ce petit arbre, qui appartient à la famille suspecte des Euphorbiacées, a des fruits d'un aspect séduisant mais vénéneux, et incision, un suc laiteux très-délétère, qui cause des ulcéres à 1а peau, et dont une faible dose, introduite dans l'estomac, donne la mort en son ombre, on ne se réveille plus. Des contes tout semblables ont été répan- dus sur un arbre de Java, l'Upas des indi- genes (Upasboom, Antiaris toxicaria) avec lequel se confondrait un autre Upas (Upas T'icute) qui serait, celui-ci, un Strychnos, tous deux à suc très-vénéneux, servant aux Malais à empoisonner leurs armes C'est bien assez de ces terribles propriétés sans leur en adjoindre d'imaginaires. Est-ce l'Upas ou le Mancenillier qu'un romancier francais, dont j'ai oublié le nom, mais qui est antérieur en date à CYPRIPEDIUM LAWRENCEANUM, Rercus. Fit. 1 pedium barbatum, venustum et purpu- ratum, qui n’ont que trois dents sur la même région du staminode. C'est à l'obligeance de MM. Veitch que la Fiore doit l’occasion de donner un portrait original de cette espèce, avec les couleurs qui sont presque de rigueur pour les figures de ce genre. L'espèce est ce qu'on appelle en lan- gage horticole d'outre-Manche а free growing and free blooming plant, c'est- a-dire qu’elle pousse aisément et fleurit de méme, avec une complaisance tres- appréciée des amateurs. Cette facilité relative de culture est une des condi- tions qui font les plantes populaires ; mais le Cypripedium Lawrenceanum n’en est pas encore à cette phase de la faveur publique : il est méme douteux qu'un Cypripedium quelconque, de serre chaude, puisse de longtemps devenir autre chose qu’une fleur de Шы favorite si l’on =x c'est-à-dire la mode, mais non à l'usage du publie que délectent les fleurs rustiques de fenétre ou de salon Bien que le Cypripedium Lawren- ceanum soit originaire d'un climat chaud, son analogie avec les Cypripe- dium venustum, barbatum et autres espèces plus оп moins montagnardes, nous fait supposer qu'il pourrait bien (relativement tempéré, avec maxima de -+ 12° C. et maxima de 20°) de la serre universelle décrite dans l Orchi- dophile de M. le comte du Buysson. C'est encore à cet excellent ouvrage que nous renvoyons pour les détails de la culture des Cypripèdes de serre : on n'y trouvera pas celle de l'espéce dont il est ici question, par la raison qu'elle n'était pas connue alors; mais les prin- cipes généraux du traitement des es- pèces analogues serviront de guide pour s'orienter dans les essais de la culture dela nouvelle venue. 7. E. P. . l'auteur de Г Africaine, a fait croitre dans roine du an va s'y enfermer pour y- rie ^ mont? П faut avouer que les romanciers ne sont pas heureux quand ils 8 one dans le domaine ent de de l'histoire naturelle, E асі тегі-. tait une mention spécia Il ne faut pas croire, d'ailleurs, que les hommes de science aient échappé beaucoup les poètes à ces singulières temps où les médecins re ar impe certaines configurations des plan de quelqu'une de leurs parties, = des des ressemblances forcées avec certains organes du corps humain, des indica- tions sur l'emploi qu'il en fallait faire en thérapeutique? Telle racine digitée, était indiquée contre les tie. x feuilles en cœur faisaient présumer un cordial efficace; les tubercules d’Orchis guérissaient de = stérilité. a a fait grand cas en pharmacie de l'Usnée, sorte de Lichen, je тендес p eeh sur dun crânes Es suppliciés demeurés longtemps exposés la même végétation naissait sur los vieux os d'animaux, sur les briques, sur les pierres, mais ce n'était pas la bonne. Est-il bien sür que, de toutes ces bizarres inventions, il ne soit rien resté dans la pharmacopée moderne ? Les fameux Cocos de mer, Cocos € des Indes, ont été considérés comme un remède e pres- que sr aussi lo ongtemps que leur ign origine norée ou incertaine. pepes qu ‘on p^ а reconnus рта les fruits mbés à la mer d’un Palmier des îles Maldives ou Seychelles (Lodoicea Seychel- larum), qui n'est qu'un fort beau Palmiar, ces fameux Cocos de mer ont disparu des cabinets des curieux et des officines. n Nepenthes qui donnait l'oubli des chagrins. Les Orientaux faisaient et font peut-étre encore un élexir d’amour avec les пани : 8 MISCELLANÉES. de certaines Orchidées. o sobi que tout cela soit perdu pou Passons à des re Tini p albus) exhale, des glandes dont elle est couverte, une huile essentielle très-vola- tile, qui forme autour d'elle, dans les chaleurs p une atmosphere inflam- mable. Si l'on en approche alors une hat, la Site est instantanément et chacun peut s’en м le spectacle à condition de bien choisir son moment, mais il n’a rien de merv геш, L'exagé- ration s'en est mélé que de toute autre flamme très-passagère ; mais si la combustion se prolonge un peu, dela volatilisation, alors tige, feuillage et fleurs en subissent des dommages très- é du phénomene de la Pilée (Pilea picos) une petite ken autou qui, à la floraison, jette autour d'elle la tient а.... le cœur plus sen une secas ee innocente et trop connue pour y insiste Vautal la peine di parler de l'Agave с: Amérique qui ne fleurissait que tous les ans et dont la fleur, en s'ouvrant, Кын avec le bruit d'un coup de canon ? : II. Le greffage offre des particularités fort intéressantes. Transporter une variété sur une autre, et non-seulement une variété nfini, parce ien, ond, n'est plus conforme aux lois nik On s'en étonnerait beaucoup si се gre tr T d'une famille crete, car, jusqu'ici, si nous avons rappelé unions entre genres distincts, ce n ‘était, du moins, qu'entre genres voisins, étroitement alliés. Quand on parcourt les écrivains natura- listes de l'antiquité, Virgile, Pline, Colu- melle, Aristote, on s'étonne d'y voir men- tionner des greffes phénoménales, comme celle du Rosier sur le Fréne, dela Vigne Q unions? Personne. populaires, nées de malentendus, d'obser- vations mal faites, peut-être de contes esr à plaisir. On les admettait sans contrôle, s'était incrusté, раг q quelque circonstance naturelle; dans le bas du tronc d'un gros Erable, et la fissure par laquelle il s'était insinué ne laissait plus de traces : il faisait parfaitement corps avec son voisin. Il fallait y regarder de tres-pres pour décou- vrir que ce rameau, si visiblement greffé, tenait encore par l'autre extrémité à la souche d'un buisson voisin. De nos jours encore,on exhibe,en Orient, des Rosiers greffés sur Oranger et se cou- vrant de fleurs. Il s'agit ісі d'un tour d'adresse, assez difficile à exécuter. L'Oran- on fait pousser une tige de rosier, qui vient s'épanouir ensuite à la place qu "occupait la tête de l'Oranger. Celui-ci continue à vivre et se cicatrise autour de la prétendue greffe, qui s'alimente au moyen de ses: racines propres, plantées dans la caisse de l'Oranger. Combien de temps subsiste-t-il dans cette gaine vivante ? Cela importe peu aux adroits charlatans qui fontce com- merce. Il y a, cependant, des plantes qui vivent bien réellement sur d'autres plantes et aux dépens de celles-ci : : се sont les Parasites. Le nombre n'en est pas bien grand, car il 7 LA , n'y a rien de commun entre les végétaux ке, НАНА rai HIMANTOPHYLLUM МІМАТОМ var. MARIE REIMERS с. 2373-74, HIMANTOPHYLLUM MINIATUM, var. MARIE REIMERS. Amaryllidez. CHARACT. GENER. — Vide supra FLORE, vol. IX, p. 237, ENDLICH., Gen. Pl., p. 180 et KUNTH, Enum. pl., V, p. 984, sub Olivia, nunc pro mero synonymo Himantophylli CHARACT. SPECIF. — Foliis loratis late linearibus et saturate viridibus, scapis о umbellatis amplis, 1 laciniis cuneato-oblongis Ф л Ki © Ф lato, capsula ovoidea vel subglobulosa superne l-sperma. .Himantophylum miniatum, W. Ноок., in Bot. Mag., tab. 4783, sub Imantophyllo. — FI. des Serr., IX, p. 231.— KOCH, Wochenschrift, ТІ, p. 132 fide REGEL. — DUCHARTRE in Journ. Soc. imp. S centr. d'hortic., 1859, vol. V, p. 625-634, tab. 12. CLIVIA mavraTa,REGEL,Gartenfiora,ann.1864, р. 131, tab. 434. — LINDEN et ANDRÉ, Jllustr. hortic., 1879, vol. XXVI, p. 58. ALLOTA ? MINIATA, LINDLEY in Gard.Chron., 1854, p. 119 et 149 fide REGEL. CHARACT. VARIET. — Folia quam in pro- totypo latiora et minus saturate viridia, apice minus acuta, floribus amplissimis in sertulum eompaetum confertis (fide cl. G. Guilmot in litteris). Himantophyllum miniatum, var, Marie Reimers, Тн. REIMERS, in Hort. Donner. OLIVIA MINIATA, Var. LINDENI, ANDRE, 1. c. tab. CCOXLIIT. On ne saurait guère mettre en doute aujourd'hui l'identité générique des types Clivia de Lindley et Himanto- phyllum de sir William Hooker, et comme les deux genres ont été décrits a peu près simultanément, les bota- nistes sont encore divisés sur le choix unom à adopter. A ne consulter que Feuphonie et le goût, on préférerait, ak avec Lindley, Endlicher, MM. Regel et André, le mot Clivia qui semble 7 consacré par l’espèce primitive, le Oli- via nobilis. A suivre l'usage des hor- ticulteurs (ou tout au moins du plus grand nombre), on est presque forcé d'employer Himantophyllum еп recti- fiant, d'aprés Sprengel, le mot incorrect d'Zmatophyllum proposé d'abord par erreur dans le Botanical Magazine. C'est à contre-cœur que je me range à ce parti, de peur de laisser croire aux amateurs de floriculture que le Clivia miniata serait autre chose que la plante qu'ils voient figurer dans les Catalo- guesVan Houtte, sous le nom d Himan- tophyllum miniatum. Il ne s’agit, du reste, pas ici d’une espèce botanique, comme aux premiers temps de l'apparition de cette splendide Amaryllidée. Importée de Port-Natal par MM. Backhouse, elle avait, lors de sa première floraison, en 1854, toute sol; ils vivent entièrement aux dépens des autres, dont la séve les nourrit. Le Gui se rencontre assez fréquemment sur les Pom- miers ; il y serait plus commun si on ne le détruisait avec raison. Autrefois, on le lite. Les Gaulois, nos ancêtres (?), ont été du Chêne, très-rare, très- difficile à découvrir, était pour eux un symbole religieux, qu'on ne cueillait Cuscutes sont, au contraire, de petites Con- volvulacées des plus originales, à tiges es fils ou des cieusement parmi les fleurs des Bruyères avec lesquelles on les confond de loin. 2 10 HIMANTOPHYLLUM MINIATUM, var. MARIE REIMERS. la pureté, mais aussi la simplicité des caractères d’une plante spontanée. Mais ses ité durée, signaient d'avance aux tentatives de perfectionnement artificiel qui sont le triomphe de la floriculture. Croisée avec | Himantophyllum Aitoni, Hook. (Clivia nobilis, Lindl.), elle donne bientôt l'Zémantophyllum cyrtanthi- forum de Van Houtte, figuré dans la FLORE DES SERRES (vol. XVIII, tab. 1877), dont les caractères mixtes dé-. montrent la fusion générique des deux parents. Une fois sur cette pente des variations, soit par croisement, soit par simple sélection, l'espèce а donné des variétés nombreuses, mais qu'on ne sait dire vulgaires, car des pieds d’une telle plante en mesure de fleurir sont restés, jusqu'à présent, des objets de prix et bien en dehors de la floriculture courante. Parmi ces varié- tés, l'établissement Van Houtte en possède quinze venues du même produc- teur, M. Théodore Reimers, jardinier chez Madame Donner, Staatsräthin, à Ottensen, prés Hambourg ; la plupart sont inédites et ne seront livrées aux amateurs que lorsqu'elles auront fait leurs preuves de beauté ; mais si l'on en juge par la variété Marie Reimers, la marge reste trés-large à l'admira- tion, dans ce monde des nuances ой se complait le goût des collectionneurs émérites. On retrouve là, 'en effet, comme portées à un diapason supérieur, les avantages de ce précieux type des Amaryllidées : port robuste en méme temps qu'élégant, ce que l'on appelle en floriculture bonne tenue, floraison suc- cessive et presque ininterrompue’, chaque trois mois voyant souvent s’é- panouir une inflorescence et la durée de chaque fleur n’étant pas moindre, suivant la saison, de 15 jours à un mois et même au dela. C’est le comble de la complaisance de la part d’une dame Une des plantes parasites les plus éton- nantes, à coup sur, est le Raflesia de Sumatra, avec son immense et étonnante fleur, surgissant directement du sol, sans aucune tige ni feuillage. On en cite quatre: les R. Arnoldi, Cumingii, Palma et Ro- chussenit. Les Raflesia vivent sur les ra- ines d' issus. П ny a pas que les parasites qui vivent sur les troncs et les branches des arbres; mais il faut distinguer soigneusement entre les plantes qui introduisent leurs i u sugoirs sous l'écorce et puisent iciers qui y circulent, et établissent simplement leur domicile sur d’autres, sans ri surtout de ceux qui vivent dans les forêts ombreuses et humides, on la trouve habitée ar des Lichens de différentes sortes, des Algues, des Mousses, des Agarics, еіс.; ce sont bien là des Epiphytes, mais on les S les c S et humides, renfermées entre les tropiques. Là le tronc et les branches des arbres, méme morts, liacée en forme de mousse, à très-longues ramifications, le Tillandsia usneoides, cou- vre parfois les arbres de sa végétati en compagnie d'Amarylidées et de beaucoup d'autres plantes moins connues; mais ce sont sur- il souffre; son feuillage manque de chloro- phylle; il se tache ou se borde de blanc, HIMANTOPHYLLUM MINIATUM, var. MARIE REIMERS. ll aussi brillante, qui pourrait, comme tant d’autres, se passer la coquetterie d’étre éphémère et de faire attendre une année entière le retour de ses noces rapides. Celle-ci plaît beaucoup et longtemps; elle donne à ses nom- breux admirateurs comme une perpé- tuelle fête des yeux. Dans un excellent article de notre confrère et ami M. Duchartre, publié dans le Journal de la Société centrale d'horticulture de Paris (1), on trouvera sur l Himantophyllum miniatum, sur sa manière de végéter et de fleurir, sur la structure de son fruit et de ses graines des détails pleins de précision et d'intérêt. On sait que la plante, au lieu d’un bulbe, possede un rhizome vertical dont la partie supérieure porte de nombreuses fibres radiculaires; la tige aérienne, trés-courte, est cachée par les bases engainantes de ses feuilles en ruban, dont la succession est telle que toute une série de 4 ou 5 se déve- loppe rapidement au-dessus des séries plus anciennes, et qu'entre la plus basse de la série nouvelle et l'avant-derniére (1) Année 1859, vol. V, p. 625-634. de la série qui précède, surgit une hampe florale dont le bouquet terminal va s'épanouir lentement, jusqu'au mo- ment où une nouvelle série de feuilles recommencera l’évolution végétative. Parfois même, sous une inflorescence épanouie, une hampe plus ancienne porte bes fruits presque mûrs. C'est dans la serre tempérée que tróne cette beauté si féconde. Tróner est le mot à peu prés juste, si l'on songe que, placée en vase et élevée sur un support au-dessus des plantes plus humbles, elle attire les regards, et joue un peu le róle de favorite, dans une famille оп l'éclat des fleurs est presque un apanage de race. Quand les reines et les aristocraties auront fait leur temps, c'est peut-étre dans le monde des fleurs qu'il faudra en rechercher le souvenir; mais ces aristocraties-là sont bien innocentes, et les plus féroces niveleurs pardonneront peut- -être à Linné d’avoir fait dans le règne végétal une place aux Princes (Palmiers), aux Patriciens Liliacées, etc.) et à l’ordre équestre (Amaryllis equestris, etc.). J. E. P. — de jaune ; il se panache. Prenez le rameau décoloré, bouturez-le, greffez-le plutot sur un sujet de son espèce, m mais sain et en Les variations accidentelles qui peuvent survenir dans la forme ou la disposition des organes Usus se fixeront tout aussi aisément par les mémes procédés. On obtiendra des arbres à feuilles découpées, contournées, disséquées, des arbres micro- phylles, hétérophylles, ete. De e Sorte, des arbres à branches tortueuses, horizontales, pleureuses, fastigiées. J'ai cité ailleurs Г Oranger à à feuilles de Myrte, tres-jolie forme à petit feuillage compacte et à petits fruits, tellement caractérisée et constante qu'on l'a souvent prise pour une et à gros fr Cette fois nous sommes dans la nature vraie, mais malade, affectée de chlorose, de rachitisme ou de quelque autre accident pathologique. Et c'est si bien une maladie qu'elle est quelquefois contagieuse. Des sujets sains et bien verts, greffés d'une variété panachée, se sont panachés eux- mémes, et on en à vu, ffe étant morte, pose а sa place des rameaux panac Les Ciao, les Japonais aiment 4 orner leurs jardins de tout petits arbres élevés en pots, et qui ne sont autres que en s'agit là que de simples p és de jardinage, qui ne sont pas sans anal 19 MISCELLANÉES, avec ceux que les mêmes peuples appli- femmes. Les nois ne sont pas devenus tels, et rendus à 1а liberté de la pleine terre, ils reprendraient bientôt des dimensions plus naturelles. ПІ. Laissons maintenant tout се qui exige les contes de voyageurs crédules ou ignorants et réveries des poètes. La vérité toute nue а bien d’autres charmes e b et les merveilles de la nature de plus Lis еее айга Il ne peut jas entrer dans notre cadre de causer ici de physiologie Boios Certes, il y aurait là de quoi émerveiller plus d'un lecteur, mais ce qui nous occupe, ce Sont les exceptions, les anomalies au moins apparentes. Prenons d' "abord ce qu'il y a de plus simple, de plus palpable, le facies des plantes, leurs organes apparents, exté- rieurs. On conçoit communément la plante vrai dans une ems mesure, mais que ic жар ipi tne $ plantes qui vivent sans " se nourrissent, végètent et flota dans l'air. Nous pouvons citer les Pourretia, les Barbacenia Celles qui n’ont point de tiges, mais une simple rosette de feuilles, ne sont pas des даў. elles sont en nombre immense. coup de tige % sur de gros troncs formés d’une agglomé- ration de racines. Il existe un grand nombre de plantes qui sont absolument dépourvues de feuil- les ou qui n’en produisent qu’en très-petit b t pour un temps très-court, à certaines phases de leur développement. plantes, et san doit s'éteindre. Кера la généralité des Cactées, beaucoup d'Euphorbes et bien d'autres plantes n'en ont pas. Les Ajones, les Genéts à balais en sont fort propriétés que les feuilles et en accomplit les fonctions. Jusqu'ici rien que d'assez ordinaire. Nous pourrions, en descendant jusqu'aux organismes les plus simples, montrer des végétaux réduits à de simples filaments, à quelques cellules anastomosées ; mais ce serait encore une fois sortir de notre adre. Нес dans l'examen des végétaux supérieurs. Là, du moins, nous sommes assurés de trouver toujours fleurs, fruits et semences, sans lesquels la reproduction leur serait interdite. омы les Fou- te gères, tribu, sont dépourvues de fleurs. Les graines (spores) паа direc voip par groupes régu- lie inférieure des frondes à l (feuilles). Cette facon de produire directe- ment des semences ne serait pas, parait-il, un obstacle au croisement des espèces entre elles. П y a là plus d'un mystère sur lesquels il semble que la science n'ait mun entre cette fructification (?) sans fleurs et celle du Figuier qui, lui aussi, donne, sans floraison apparente, des fruits qui grossissent et parviennent à maturité. Ici, il ne s’agit que de chercher. Les figues ne sont qu'un réceptacle, dont toute ы surface intérieure est parsemée de fleurs, les unes males, les autres femelles, h сойдаш s'opère normalement au fond de cette crypte, et le fruit eem et mürit ауес les semences. constate avec étonnement que les aan à fruits (Musa paradisiaca, | | | | | | | l . donton пе voit rien qu'une imme 2919-16. | DRACÆNA (Corpyune) PRINCESS MARGARET, Værcx. Asparagineæ. In Journal of Horticulture, Cottage Gardener and Home Farmer, March 13, 1879, p. 193 et in Veitch’s Catal. of plants, p. 24 et 25, cum icon, xyl og Sous le nom de Dracena, l'horticul- ture de serre et de salon continue et continuera toujours à désigner ces bel- les plantes à feuilles de Marantacées que j'avais cru devoir autrefois appeler Calodracon, et que je reconnais aujour- d'hui étre les vrais Cordyline de Com- division en genres ou sous-genres de l’ancien type Dracena pris en bloc, avec ses diversités de structure (1). Qu'il me. suffise de dire que la section ou genre Cordyline, mes Calodracon d'autrefois, est devenue, entre des mains habiles, toute une légion de formes à feuilles brillantes, ой tous les verts, roses, carmin, pourpre, pourpre noir se juxtaposent en contrastes éclatants (1) Pour le groupement de la tribu des Dra- cene? en genres et г lénumération des espéces, consulter le travail récent de M. G. Baker, dans le Journal of the Linnæan Society, vol. XIV, p. 523 et suiv. L'auteur adopte mon groupe de Calodracon comme section du genre Cordyline, et en rap- porte toutes les espéces ou variétés (sauf deux) à une espèce unique, très-variable, le Cordyline terminalis, Kunth. Mes souvenirs de l’étude que jai faite autrefois de ces mes me portent croire que cette condensation en une seule espéce est juste. ne suffit pas de plantes sans feuilles, sans tiges ni racines, sans fleurs ni semen- | cédées ni suivies d'une foliaison quelcon- que. Tels sont les Raflesia de Sumatra, ment et en parasite . Sur les racines de certains arbres. Du moins les organes les plus essen- tiels, les plus caractéristiques, ceux de la floraison doivent avoir des formes con- stantes, invariables. On sait bien que, par la voie du semis et par quelques hasards lus ou moins explicables, les feuilles et surtout les fleurs subissent des variations onserv e sa graine et reproduit, avec une constance remarquable, ses for- mes et son coloris primitifs. Voilà, du moins, la règle générale ; mais il d'étranges exceptions. On connaît des plantes qui ont à la fois deux sortes de feuilles, paraissant alterna- tivement. Les Platycerium (Pl. alcicorne, grande) offrent les plus curieux exemples 14 ou se fondent еп demi-teintes harmo- nieuses. Le groupe de ces formes orne- mentales a, depuis longtemps, le privi- lége d’être, dans les serres ou dans les expositions, au premier rang des spécia- lités à la mode, et de disputer aux Caladium, aux Begonia, aux Maranta- cées, les suffrages des appréciateurs de riches feuillages. е n'est pas, en effet, à leurs fleurs relativement obscures et passagères qu ces soi-disant Dracena doivent la faveur du public. C’est leur port élégant rappe- lant des Palmiers miniatures par la tige simple, et des Maranta par la frondai- son; c'est surtout la permanence rela- tive de ces teintes de fleur comme DRACÆNA (Соврүмхе) PRINCESS MARGARET, VEITCH. transposées sur des feuilles; c'est aussi. leur peu d’exigence en fait de chaleur et de lumiere qui font de ces nobles sous-arbustes les hótes enviés des sa- lons oü s'étiolent tant de productions plus délicates. S'ils y souffrent trop du hàle ou d'un éclairage insuffisant, la serre temperee ou la serre chaude, au esoin, peut en retremper la santé et le coloris. En somme, ce sont de précieux éléments de décoration dont les jardi- niers ont naturellement essayé de varier les nuances et qui, par sélection simple ou eroisée, ont amplement satisfait ce goüt de diversité, naturel aux collec- tionneurs. Parmi les formes nouvelles qui, sans de cette foliaison double. D'autres Fou- geres, et c'est le grand nombre, ont deux formes de feuilles plus ou moins diffé- rentes, selon qu'elles fructifient ou ne fructifient pas. On en voit parfois qui sont par moitié de chacune des deux formes. , est aussi curieux qu'élégant. Le Lierre n'a Lierres qui ne rampent plus et se dressent en arbustes. Des faits plusinexplicables sont à signa- ler dans la floraison des plantes; mais arrétons-nous d'abord à un cas des plus anormaux, ой deux espèces très-distinctes se mêlent sans se confondre : c'est celui du ylisus Adami, où la feuille, la fleur jaune et le bois du C rnum croissent à cóté des petites feuilles et des fleurs pour- pres | reus, оп de la végétation intermédiaire et des fleurs rose chamois du C. Ad ouée où, par moments, chacune des parties reprend son individualité. Voici maintenant des plantes sponta- nées, des monocotylédones, oü l'hybri- disme, s'il est pour quelque chose dans les phénomènes observés, est le fait de la nature. Orchidée de la Malaisie, le Renanthera Lowii( Vanda Lowii), donne une très-longue grappe de fleurs dont les deux premières ont toujours, invariable- ment, une couleur très-différente de celle des autres, avec quelques modifications dans la forme du périanthe. Quelle expli- cation trouver à une telle singularité, non pas accidentelle, mais constante, 8ресі- fi Dans la méme famille, d'autres phéno- mènes du méme ordre, non plus constants, mais se produisant irrégulierement dans des circonstances des causes cune, sans hésitation, un genre différent en botanique, se suivent dans des floral- i mélent sur 18 grappe unique. П a Re que des Catasetum. Jamais les classifica- DRACÆNA (CORDYLINE) PRINCESS MARGARET, VEITCH. 15 effacer les anciennes, semblent intro- duire dans cette gamme de couleurs la note tendre, la variété Princess Mar- garet est, paraît-il, une favorite du jour. Exposée par MM. James Veitch et fils, devant la Société royale d'horticulture de Londres, le 11 mars 1879, la plante serait, d'aprés ses introducteurs, venue directement des Iles de la mer du Sud par les soins de M. Peter Veitch. Ses possesseurs la disent tres-distincte de toutes ses congénères ; mais nous savons ce que distinct veut dire dans la bouche des créateurs ou amateurs de variétés. L'essentiel pour eux, du reste, est qu'une nouveauté plaise, et pas n'est besoin pour cela d'un certifi- cat d'autonomie spécifique : il suffit des avantages d'un coloris tant soit peu neuf, d'un aspect un peu particulier, d'une facilité plus grande à fleurir de bonne heure en pot, et ces qualités ne manquent pas à cette fille des mers du sud devenue, de par une dédicace flat- teuse, fille de la reine Victoria. Sa pâleur méme, à côté des vifs coloris, lui donne le charme discret des blon- des. Demain, quelque brune pourra lui disputer sa faveur d'un jour, ou plutót le monde des amateurs, ne voulant pas choisir entre brunes, blondes ou roses, en fera de toutes une corbeille aux mille teintes ой tous les is EM étre satisfaits. „Р, tions scientifiques n'avaient recu un pareil croc-en-jambe ; mais on eut pu dire que c'était la nature qui avait AA et non la science, Des faits semblables se sont manifestés y es; ou Lindleyanum ne les cas. Il n° pas longtemps que l’un se vendait cin- quante francs et l’autre quinze. IV. Combien de кон des ‘plus іп- croyables, si la preuve vivante ne s'en offrait à qui sait la chercher, n'aürait-on pas à signaler, si c'était le lieu de s'oc- cuper des étres les pius élémentaires, des ues, des Eponges, des aut, сереп résister à la tentation. a alae’ les excess au fond des mers ou des eaux douces ; nous sommes dans le domaine de l'horticulture, et il faut reconnaitre que l'intérét n'y manque pas. La métamorphose d'une plante n'est point, d' ailleurs, étrangere aux id Poirier, maladie fort connue et due à un cryptogame parasite, l'Z'cidium uae tum. Rien que d'ordinaire dans u semblable ; il y a tant de pisi ней qui épuisent les plantes et les animaux! Ce que le Poirier, un Conifere, le Juniperus Sabina, et qu'arrivé à une certaine phase de son développement, il s'en détache pour étre transporté, par les vents ou les insec- s, sur les feuilles du Poirier oü il s'im- plante en prenant une forme nouvelle appropriée à cet autre milieu. En proscri- vant la Sabine des jardins fruitiers et de leur voisinage, on délivre les Poiriers de la rouille. L'Æcidium n'est point, hélas! le seul ou us pire des Crypto se de es dom s à Vigne, qui envahit et ravage en quelques jours toute une contrée de vignobles, et Че Peronospora de 1а Pomme de terre, dont la propaga don est tout aussi rapide et non moins fata Les хан Қа de serres chaudes ont aussi, dans la même ordre de végétaux, 16 un ennemi moins dangereux, sans doute mais très-incommode et des 8 ré pugnants. C'est un Champignon informe (Æ'thalium flavum) qui naît par endroits dans les tannées trop humides, sous l'appa- тепсе de petits corps mous d'un beau jaune. En vingt-quatre heures, si l'on n'y remédie immédiatement, toute la tannée est envahie, couverte d'une abondante matière jaune d'une odeur infecte, qui gagne jusque dans les pots, et dont on ne se débarrasse plus qu'en renouvelant toute cette tannée. C с bo . tel point, qu'elle en obstruait sérieusement le cours et qu'il a fallu recourir à de grands moyens pour l'empécher de devenir un fléau Notre Flore aquatique à un méfait tout pareil à se reprocher. Le Cresson d'Europe, introduit à la Nouvelle-Zélande dans des intentions bien innocentes, y a crü avec une telle puissance, qu'il obstrue les cours d'eau et cause de sérieux dommages. Revenant aux Cryptogames, nous devons remarquer que cette prodigieuse rapidité de croissance, signalée dans quel- ques-uns, n'est pas un fait exceptionnel. La plupart des Champignons atteignent leur grosseur en une nuit. Bien moins 9 mais su les forêts vierges des régions chaudes еп recèlent d'aussi éton- nantes. On cite l’Acacia scandens, qui grimpe jusqu'à trois cents métre MISCELLANÉES. Il n'y a pas de gigantesques que les Lianes. Des arbres aujourd'hui bien con- nus couvrent d'immenses espaces, comme le Boabab d'Afrique (Adansonia digitata), ou s'élèvent droit comme des fléches jus- qu'à ieds de hauteur, comme le Wellingtonia dont le tronc peut atteindre un diamètre de 25 pieds. Quelques Fuca- lyptus de la Nouvelle-Hollande acquièrent une taille aussi colossale. Les troncs des végétaux n'étonnent pas seulement par la taille qu'ils peuvent acquérir; il est impossible de ne pas s'ar- réter devant l'étrange structure de certains d'entre eux. L feuilles tombées, expliquant, par leur aspect, les merveilleuses empreintes des Lepidodendron et autres Lycopodiacées en arbre des âges primitifs, que garde notre terrain houiller. Certains Palmiers des régions très-chaudes et très-humides, des terrains sujets à des inondations pério- diques, les Zriartea surtout, élèvent leur tronc en massue sur des racines adventives et semblent ainsi des arbres portés sur des échasses. Beaucoup de monde connaît les troncs hémisphériques, taillés régulièrement par la nature en facettes de diamant, d’où s'échappe une mince tige annuelle. L'étrange Welwit- schia est de ce genre, mais il ne produit en toute sa vie que deux feuilles (Coty- lédons?), lesquelles durent autant que la plante. à Si, maintenant, nous considérons les feuillages des plantes, nous n'aurons pas de moindres sujets d'étonnement. Laissons de cóté l'infinie diversité des formes foliaires, diversité telle que les mots nous manquen pour l'exprimer; ne nous attachons qu'aU | | petit nombre de celles qui s'écartent abso- lument du plan général, ou qu'il est, du moins, difficile d'y rapporter Je cite sans .. Ficoïde du С ordre : voici une toute petite | PURE Ps е 41. dnt я x? ш 5 27 1 7% Uz ГАР 213; " d UN № Є ас À » HAMANTHUS ( NERISSA ^ KALBREYERI, Baker. Off. Lith. & рісі in Horto Van Houtteano Guinee . Serre chaude. 2377-78. HASMANTHUS (Nerissa) KALBREYERI, BAKER. ; Amaryllideæ, CHARACT. GENER. — Vide supra FLORE, vol. 1, p. 285. CHARACT. SUB-GEN. Werissa : « Folia tenui ( coriacea) h + 1 1 1 ( ), parvæ, reflexæ, perianthii segmenta expansa. » BAKER. HARACT. SPECIF. — « H. (Nerissa) caule foliifero speciali post scapum producto; foliis 2-3 breviter petiolatis oblongis acutis, venulis transversalibus creberrimis, ясаро laterali 1-3 pedali; pedicellis elongatis; perianthio 15-16 lin. longo, segmentis anguste linearibus, tubo cylindrico 3-4-plo longioribus, filamentis pe- rianthii segmentis æquilongis. » BAKER. Hæmanthus (Werissa) Kalbreyerl, G. Baker in Garden. Chron., August 17, ann. 1878, р. . — VEITCH, Catal. ann. ‚р. 9. — Тном.Моове in Florist and Pomolog.,Nov.1879, . 171-8, eum icon. xylog. — The Garden, Novemb. 1879, p. 438, cum icone. — ANDRÉ, in Zilustrat. hortic., 1819, tom. XXVI, p. 120- 121, tab. CCCLIV. = А voir l'immense variété, la beauté, la singularité des plantes bulbeuses dont le Cap de Bonne-Espérance а, depuis deux siècles, peuplé nos jardins, il semblerait que ce trésor africain dût de sa colonie, а livré généreusement ses richesses, l'Afrique, mieux explorée dans ses régions tropicales ou subtro- picales, nous réserve encore bien des par exemple, ces fleurs de sang dont le type populaire, incarné dans ! Heman- thus coccineus, semblait confiné dans la région aride du pays classique des Mesembrianthemum et des Ixia, sont représentés dans la Guinée et les régions adjacentes de l'Afrique occi- dentale par de brillantes espéces, dont la plus anciennement connue n'est autre que lHemanthus multiflorus, Willd. Figuré dans le Florilegium de Sweert, dés l'année 1612, sous le nom de Satyrium ex Guinea, ce dernier est un hôte très-ancien des orangeries et bien qu’y fleurissant trop rarement, il a souvent pris une place d'honneur dans les recueils iconographiques. On peut en voir le portrait dans le premier volume de la FLORE (vis-à-vis la page 285) et juger par là de sa ressemblance avec l’Hemanthus Kal- je ne retrouve pas le nom spécifique. La plante est formée d’une agglomération de petits corps verdâtres pointillés de pourpre, mous, arrondis, ressemblant assez à de très-gros grains de Maïs, si ce n'est qu'il y a au sommet un sillon peu marqué. Vous croyez tenir une plante sans feuilles, cactiforme ; nullement. Сһасап de се sommet. Quand elles sont parvenues au terme de leur croissance, ces deux feuilles se déchirent irrégulierement, ве dessèchent jusqu'à n'étre plus qu'une membrane parcheminée, et deux autres feuilles semblables se font jour, avec cette seule différence que le sillon est dirigé à angle droit avec le sens du précédent; ce sont, en réalité, des feuilles opposées deux à deux et alternant sur une tige invisible. А un moment donné, au lieu de feuilles nouvelles, c'est la fleur qui se fait jour par le sillon, une toute petite fleur sessile à n rn euilles charnues, en forme de disques irréguliers, plans, que la branche traverse par le centre. C'est encore là, sans d , un cas de soudure intime de deux feuilles opposées. Si, ж la bran- 18 HÆMANTHUS breyeri. Tous deux appartiennent à une section spéciale que M. Baker à nommée Nerissa et qui se caractérise coriaces, d petites et réfléchies, des fleurs à engl pédicelles et à divisions du périanthe étalées. L'auteur de l'espàce dit qu'elle se place entre l'ancien Hemanthus dotem: et Hemanthus Mauniit) que nous supposons, d'aprés le nom qu’elle porte, avoir fait partie des récoltes de M. Gustave Mann sur la cóte occidentale d'Afrique. Originaire de la même région et particulierement des iles de Los, en Guinée, He- manthus nouveau y fut recueilli par (1) Botanical Magazine, tab. 6364. А | [pub Б (NERISSA) KALBREYERI, BAKER. M. W. Kalbreyer, collectionne i de MM. Veitch, introduit par lui dans les serres de ses patrons, qui l'offrirent généreusement au Jardin de Kew, où la plante fleurit en premier lieu, en mars 1878. Présentée en botanique et à la Société royale d'horti- culture de Londres, 1а plante recevait de la première Société un certificat de mérite et de 1а seconde un certificat de premiere classe, récompense bien jus- tifiée et que la faveur des amateurs a € avec un entrain unanime a plupart des figures de l'espèce ubliées jusqu’à ce jour la représentent vec une ombelle de fleurs plus com- pacte que dans le dessin de la FLORE. che entre deux doigts pour la fixer, vous agissez sur la feuille pour lui faireexécuter | u n mouvement de rotation autour de l’axe, elle n'opposera qu'une faible résistance, et, cette résistance une fois vaincue, elle tour- pa wmi autant que l'on voudra, mon- r la qu'elle est denas tout à fait et continuerait à évoluer à volonté. ue, grâce à sa nature très-charnue, elle ne se балай point de longtemps, mais que son détachement de la tige devait, tôt ou tard, causer son desséchement, à moins, ce que je n'ai pas eu l'oceasion de constater, qu'elle пе püt se resouder par un greffage spontané. Ceci aurait pu figurer au 1% chapitr re, avec les erreurs et le charlatanisme; mais is we choses bien réelles miroitent en mis soleil d'été : ce n'est nervures, teense Elles font songer aux ailes d'un moulin à vent. C'est, pen- sons-nous, le seul exemple que l'on ait de semblable anomalie. Il est impossible, à propos de feuilles extraordinaires, de ne point citer la Victo- ria regia, dont les feuilles étonnantes, uniques aussi en leur genre, peuvent, sur l'eau oü elles s'étalent, porter le poids d'un homme. Je touche maintenant à de graves pro- blémes. Exposons d'abord les faits; nous Mee ensuite les conséquences que l'on en tir s les 8 marais de l'Amérique septen- bites, de la Caroline au Canada, vivent des plantes fort singulières, dont les feuilles radicales sont creusées en maniere 'entonnoirs ou d'ürnes, qup 4” une sorte de couverele. Ce sont les (Sarracenut HERE il faut joindre. Қ Darlingtonia Californie. Ces feuilles contiennent hatitueana de l'eau. D autres plantes, plus étranges encore, les JVepenthes de l'Asie ne ont leurs ascidies sus- endues à l'extrémité des feuilles, sur le prolongement de la nervure médiane. Сез ascidies, en forme d'urnes ou d'amphores, sont munies d'un opercule ou sonra & charniére et contiennent £2 E. est SIS hui démontré que с es eau est séc es ander intérieure Ces diverses plantes reçoivent dans leurs urnes des insectes, des mollusques qui viennent s'y noyer. Рағыд de cette idée HJEMANTHUS (Nerissa) KALBREYERI, BAKER. | 19 Celui-ci, pourtant, très-fidèle à la nature, a été fait dans les ateliers Van Houtte d’après un exemplaire vivant, gracieusement communiqué par MM. Veitch. L’inflorescence en est pleinement développée et les fleurs largement épanouies. Les feuilles seu- les, sorties d'un bourgeon spécial à la base de la hampe florale, n'ont pas pris encore tout leur développement et se présentent à l'état naissant, non-seule- ment réduites en dimensions, mais dépourvues de la teinte verte qu'aurait pris leur limbe à l'état adulte; le rouge s'y présente alors en mouchetures san- guines, surtout à la face inférieure et le long de la nervure moyenne. La tige feuillée et la hampe florale sortent, d'ailleurs, d'un bulbe solide (Cormus) n'offrant qu'à l'extérieur des tuniques écailleuses (gaînes de feuilles ancien- nes), et tenant à la fois du rhizome et du bulbe tuniqué. L'enroulement des galnes des feuilles est, du reste, un caractère de la section Nerissa, dans laquelle, en dehors des trois espèces citées, rentrerait, d’après le journal The Garden,une autre espèce nouvelle, VHemanthus Catharine. L’Hemanthus Kalbreyeri fleurit en été, en serre tempérée, et demande des arrosements assez fréquents pendant sa période végétative; une fois l'évo- lution des feuilles finie, il lui faut, au contraire, le repos que demandent la plupart des bulbes et notamment les Amaryllidées. J. E. P. que la nature ne fait rien sans but, on s'est demandé si ces cadavres d'animaux, prc là, alimenter la la théorie des plantes carnivores, qui à fait bien du chemin dans ces dernières années. D'autres faits plus extraordinaires encore sont venus corroborer cette théorie. On connait la Dionée (Dionea muscipula des marais de la Caroline. Chez cette jolie plante, l'expansion foliaire est adhérente et non suspendue comme dans les Nepen- thes ; elle n'est pas en forme d'urnes et ne peut renfermer d'eau; elle est formée de deux lobes munis, au centre, d'une char- Ces lobes sont ~w se a ee croisent leurs irritabilité ? Le but ne vaudrait pas de tels m te ne шее point | mot, n'est-elle pas M E Les uns р ешн oui, les autres non, comme il arrive toujours, mais de très-bons esprits sont pour l'affir- mative. Et voilà encore des théories à refaire ! Il faut ajouter aux plantes à urnes les jolis Cephalotus de 1 "Australie ; mais, san n'avons-nous confinement dahs s marécages, échappent aux regards des азаны ines et n'ont pu entrer dans le d e de horticulture. Elles n'ont ni. ens ni gommeuse, semi-liquide, retient les insectes minuscules et пе lâche plus. C'est encore une plante carni- кеде lantes attrape-~mouches sont assez nombreuses = -— сені sont divers; après s que je viens de citer, 1 l'intérêt des adr est а diminué. Quoi 20 MISCELLANÉES. Sachions, ne s'est posé cette question. Plus «з Ша est 16 fait de ГАросуп -Mone go autre plante de nos Sabina, dont la fleur sécrète un suc mielleux. Les mouches à i leur sucoir entre les mais, pour se retirer, elles relevent leur trompe qui s'engage entre les anthères et y demeure prise. On a cru voir là aussi un fait d'irritabilité; on a supposé que les étamines se rapprochaient au contact de l'insecte ; mais il est inutile de recourir à cette explicat ation. L'Arwm crinitum, du midi, ейл aussi une plante алда бы L'odeur cada- ent p son оа irritables ? ве rabattent-elles, on l’a dit, sur ces mouches pour ler AGE Nota pensons que le fait n'a pas été constaté. iar L'irritabilité chez les végétaux, que l'on a quelquefois confondue avec la sensibilité, est un phénomène bien connu et don existe d'assez nombreux exemples. Le cas de la Dionée, que je viens de citer, en est certes un des хи curieux ; mais се n’est і appelle l'attention. La Sensitive dien pudica) est trop con- ou nte annuelle, quoique ce soit un arbuste vivace; elle inia mimosoides, e, qui serait doué d'une irritabilité priété ; tel est le Mimosa sensitiva, qu'il ne faut pas confondre avec la Sensitive vraie. J'ai eu, sous le nom trés-douteux d' Acacia prostrata, une espèce à tiges ram pantes, à fleurs roses en capitules, dont = feuilles ailées, les jonne surtout, se fer- longs styles coudés de ces jolies petites plantes de serre froide sont ordinairement rabattus sur un côté de la fleur. Si, alors, on pique le stigmate avec une aiguille ou une pointe de canif, il se jette brusquement du côté opposé, et le mouvement est assez rapide pour E quelquefois à la vue. 'Ozalis sensitiva, des Indes orientales, espèce à feuilles pennées, montre , dit-on, dans son pays, une irritabilité si gra ande que | le moindre souffle en ferme les feuilles. Il n'a plus, dans nos serres, ce méme degré d'irritabilité. Il y a, d'ailleurs, dans les faits de la vie chent le soir ; la plante méme effet se аны, moindre, sous l'influence d'une trés- grande chaleur l'on pourrait constater le méme fait chez beaucoup d'autres plantes. Il y a aussi des fleurs qui se ferment la nuit pour se rouvrir le jour ; d'autres qui пе 8 'épanouissent que le soir ou la nuit, et qui ne sont jamais ouvertes à la lumière du soleil. Les Convolvulus sont parmi les premieres; les Mirabilis (Belles-de-nuit) ne s’ouvren 'au coucher du soleil et se referment quand les rayons du matin тюзет en atteindre, mais pour ne plus se rouvrir. Les fleurs des Mesembrianthe- s'épanouissent, la plupart, qu'en plein soleil, et si le ciel demeure couvert, elles se conservent bien longtemps, atten- dant l'occasion de s'ouvrir. Il y a, du reste, dans ce singulier genre, des heures d'an- thése différentes suivant les espèces. Le X heures à midl Enin, une espèce au moins, le Mes. nocti- Jorum, ne fleurit que la nuit, comme son nom утшн: Toutes ces fleurs durent plu- qu’au jour et replient la nuit leurs pétales; d'autres ne s'épanouissent qu'à la nuit ERYTHRINA MARMORATA , Veitch. | Off. Lith. & pict in Horto Van Houtteano. lles de la mer du Sud. Serre chaude. кен ого ee 2319-80. ERYTHRINA MARMORATA, Үкітсн. Leguminosæ § Phaseoleæ. Stirps incertæ originis, specifice non definita. | Erythrina marmorata, Veitch, Catal. of pl 219; ants, 1879, p. 25, cum icon. xylogr. p En l’absence de toute fleur et sur la vue d'un simple dessin, nous n'essaie- rons pas de rapporter cette Erythrine à quelqu’une des espèces botaniques con- nues et moins encore à l’un des nom- breux produits hybrides issus de leurs croisements. MM. Veitch, qui nous ont envoyé la plante avec autorisation de la représenter en couleur, la signalent, dans leur catalogue de 1879, au cha- pitre des nouveautés, comme une im- portation directe des îles de la mer du Sud. L'indication, comme on voit, est un peu vague et ne satisfera pas plus les botanistes que ne le fera l'absence de toute description de caractéres pou- vant rattacher la plante, au moins par approximation, à quelque type décrit. ussi bien est-ce le moindre souci des amateurs de beaux feuillages que la stricte détermination des objets dont ils se délectent. Arlequin n’a pas de ère et de mère bien avérés et se passe d'état civil régulier; ainsi des plantes dontla valeur est dans leur bariolure fantaisiste. Du blane jaunâtre sur du vert en dessins hiéroglyphiques, en voilà plus qu'il ne faut pour faire pàmer noire et, le matin, sont fanées pour toujours. Il y m sans une Pourquoi de si belles choses, belles entre toutes, n'ont-elles qu'une existence si courte et si mystérieuse ? Mais n'entamons pas les pourquoi de ce genre; ce serait peine et temps perdus. Les odeurs de beaucoup de fleurs se Jou mbaument la nuit (Mirabilis, Gnidia, Nycterinia, etc.). П y en a aussi pos répandent des odeurs infectes; les tapelia, Arum crinitum, des Aristoloches attirent les mouches par leur odeur de chair corrompue. _ En parlant des mouvements que certai- nes plantes exéeutent sous l'action d'une an 'ai pas mentionné la терт télégraphe, l'Hedysarum girans, Inde, dont deux folioles opposées haute chaleur. Voici maintenant une autre plante dont le mouvement semblerait bien spontané. Le Vallisneria spiralis vit dans les eaux profondes du midi, dans le Rhône surtout. arrive à son tour à fleur d'eau, | rapproche des fleurs males. La fécondation pent à l'observateur inattentif à cause de leur extrême lenteur. Ainsi, toutes ont une 29 les amateurs de ces toilettes car- navalesques. Dieu me en médire ! On m'appellerait botaniste et l'on me renverrait à ces admira- tions de mes pareils pour les charmes _ secrets d'une étamine ou d'une cellule microscopique. Va done pour les pana- chures ! Celle-ci rappelle le curieux Ficus Parcellii, Veitch, dont la FLORE a donné le portrait (vol. XXII, ERYTHRINA MARMORATA, VEITCH. p. 13, tab. 2273-4). C'est la méme mosaïque irrégulière de dessins capri- cieusement anguleux, produit sur le fond vert normal de la feuille par la décoloration de certaines portions du parenchyme. Cette sorte d'albinisme localisé apparait parfois brusquement sur des rameaux particuliers d'une plante jusque-là restée verte. Il peut se conserver et se propager par la bou- que tendent invariablement leurs produc- lions aériennes. On peut pas ajou plantes vivaces qui forment des touffes de dans un seul si ce milieu est mal ou inégalement éclairé. B , Beaucoup de fleurs ont des mouvements diurnes très-connus, parce qu'ils sont touri . Le Sou jardins, le grand Tournesol en font à peu pres autant, ainsi que bien d'autres. VII. А у а des plantes, J entends des plantes vivantes, qui désagréablement les doigts qui le touchent, s plantes dont les fleurs dégagent de la chaleur sont très-nombreuses. On peut consulter, à ce sujet, dans la FLORE mé ce que le savant M. Planchon a dit de la Victoria regia. On a constaté le fait dans les Cycas (fleurs males),et Théod. De Saus- „| Sure l'avait aussi reconnu dans la Courge. constant, on peut répondre non sans hési- ter; mais est-il donné à un petit nombre de plantes d'émettre, à un moment donné, quelques rayons, neux : par exemple les "p (Mycelia d’Agarics), "Agaric de l'Olivier (Algaricus olearius, DC.), etc. On affirme que la grande Capucine (770- peolum majus) jouit de cette propriété passagere, probablement aprés une journée chaude. hénomène est malheureuse- d'orient, et cela, je crois, dans le Jardin botanique de l'Université d'Upsal. | . ` *4 Je passe maintenant sans ordre à l'énu- complètes, semblables à elles, sur des par- ües qui ne sont pas faites pour en produire; ERYTHRINA MARMORATA, VEITCH. _ 23 ture et la greffe sur des pieds normaux (non panachés), et parfois, dans ce der- nier cas, se communiquer à des parties vertes du pied greffé par ce que l'on a nommé la contagion de la panachure. C'est ce que l'observation a démontré chez diverses plantes (Pelargonium, Abutilon, etc.). C'est ce qui pourrait peut-être avoir lieu pour l Erythrina on greffé sur quelqu'autre Erythri MM. Veitch donnent la plante en question comme étant de serre chaude. П est même probable que, vu la déliea- tesse de tempérament des plantes pana- chées en général, elle aime l'air con- finé, la lumière adoucie, bref le régime des enfants gates dont les gráces méme ont quelque chose de maladif. J.P. оп par des moyens qui s Scent des lois ordinaires de la reproduc Nous ne pouvons stacker qu'une valeur relative au cas, si souvent cité, du Figuier du Bengale, dont les branches émettent des racines qui descendent jusque dans le sol, et deviennent, à leur tour, des arbres com- plets, sans se séparer du pied-mère, sorte qu'on rencontre dans l'Inde des coins de forêts peuplés d’arbres qui tiennent tous о duit d'aériennes. EX з шга plantes plus franchement vivipares que le Figuier d'Inde. Tout le monde connait un petit Cordyline ( б. vivi- para), employé souvent dans les corbeilles de salon, d'où il laisse pendre en tous sens ure qui pend autour P jardin, ces eos ères, sur les frondes desquelles appa- raissent E^ et là, parfois très-communé- ment, de petites plantes етер дее y com- ris des rudiments de racines, et prove- nant, sans nul doute, d'un тоон des spores encore adhérents. Ces pinoa peuvent se détacher, et, tombant sur un terrain favorable, s’y implanter. Il arrive aussi que leur poids finit par incliner la feuille jusqu'à terre et leur permet ainsi de s'affranchir. C'est là un excellent moyen de multiplication.Dansles Liliacées, il n'est pas bien rare de voir des bulbilles équatoriale en produisent parfois, qui deviennent un précieux moyen de m plication. Chez les Dendrobium à tiges arti culées, ainsi que chez les Thunia, il pousses en remplacement des fleurs passées. Le bouturage de plusieurs espèces devient par là très-facile ; mais il diffère du bouturage chimiste qui ere avoir découvert le moyen d'extraire directement la qud des feuilles du мут, pes s passer par médiaire du ver La аера était un pe ЕЗ mais dà la vérité n'est pas toujours ogre _Qu’aurait-o pie au temps j e celui qui serait v affirmer addaciouaeinett l'existence, Men 24 les ы immédiats du règne végétal, u pain, du lait, du beurre, du sucr (un S Haul complet), de la cire, du suif, de l'ivoire, etc., c'est-à-dire de productions du règne animal ou de produits industriels ? "рив, ori- ginaire des régions asiatiques équatoriale es. y en a deux espèces, dont la plus connue est l'Art. incisa. Les fruits de ces arbres ils ont le goüt du pain frais et en e parfaitement lieu. Ces arbres sont la providence de la Malaisie et de la Polynésie. Ге Bananier à gros fruits, le Plantain ou Platano des Hispano-Américains (Musa paradisiaca), donne aussi de gros fruits mous qui, étant cuits au four ou sous la cendre, un peu avant leur maturité, se comparent également à du pain f Disons, en passant, que le Bananier, бейш herbe gigantesque, est la plus précieuse de toutes les plantes pour les pays chauds. Humboldt a calculé qu’ un hectare de Bana- niers produit jusqu'à 184,000 kilogram- mes de fruits, et cela avec tres-peu de frais de culture. Que sont, auprès de cela, les produits de nos terres, nos 25 hecto- litres de froment, nos 15 ‚000 kilogrammes е pommes de t ! rique équatoriale, le Galactodendron utile ou Brosimum Galactodendron, que les naturels nomment l'Arbre 4 vache. Ce lait des Andes id AM aid. habitant les ré- MISCELLANÉES. gions sub-alpines, est couvert d'un enduit | eireux dont les naturels tirent parti. Cette double exploitation, la seconde surtout, a peu d'importance. eut en dire autant du suif, c'est-à- dire d'une substance analogue au suif, que l'on tire d'une Euphorbiacée de Chine, le Stillingia sebifera (Croton sebiferum, Li). Le sucre se trouve à l’état de sirop dans les entre-nœuds de la Canne à sucre. Dans sid, il a un goüt délicieux, N'oublions pas l'eau claire, si rare en certaines régions et néanmoins si indis- pensable. L'Arbre du voyageur (Karr ге naissantes. les canaux intérieurs, ou n'est-il, comme il est probable, qu'un réceptacle conser- vant quelque temps l'eau des pluies? En tout cas, nous doutons que le Ravenala ait rendu service à beaucoup de voyageurs altérós, et il est méme probable que ceux-ci, s'ils avaient été regarder dans le réceptacle au lieu d'en tirer l'eau par incision, auraient vu flotter dans le liquide tant de matières animales et végé- - tales en décomposition qu'ils n'y auraient eu bees qu à la dernière extrémité. rbre à ivoire donne des produits bien ils et tres-utilisables. Ce gros Palmier(?) sans tige (Phytelephas macrocarpa), de ‘Amérique équatoriale, porte à 8 eh normes fruits renfermant des graines volume d'un e poule et шеше ne po voi recom la culture de l'Arbre à dentelles e lintearia), dont le curieux produit, r les négre i n, pour leu et pour le nôtre, des rejetons de l'Arbre e la science du bien et du mal, hélas! | décidément perdu | Janvier 1880. P. E. ре PUYDT. з OFF Lith. & pict in Horto Van Houtteano BERTOLONIA € Hybr.) HRUBYANA (L.Van Houtte ). 2381-82, BERTOLONIA (Hys.) HRUBYANA (L. VAN HOUTTE). RODECKIANA ( » ). Melastomaces. CHARACT. GENER. — Vide supra FLORE, vol. ҮП, p. 291. Bertolonia Hrubyana ct Rodeckiana, varietates hybride in horto Van Houtteano cecundatione artificiali enate. Quand, en 1874, parut à l'exposition de Bruxelles le Bertolonia (hyb.) Hout- teana, ce ne fut qu'un cri d'admiration, une perle incomparable, comme les pro- fondeurs de la mer n'en renferment point. Les journaux horticoles et autres entonnèrent des dithyrambes en son honneur. La nouvelle venue fut enfin couronnée paracclamation.Et vraiment, + 2272. Culture des Fraisiers en bordures perpétuelles. ‚ Chacun sait par expérience que le Frai- tion abondante, on est forcé de le replanter tous les trois ou quatre ans dans un terrain neuf et riche en engrais. De jours qu'une récolte fort minime, quelle qu'en soit l'époque et la perfection de sa réussite. O'est donc une année de produc- tion à peu prés perdue. Le procédé que je vais indiquer a de mon potager et de leur faire produire une si grande abondance de fruits que les ұрығын qui les voient еп restent stupé- aites. : sol très-propice à la culture potagère et principalement à celle du Fraisier. ous les carrés de mon potager sont entourés de lignes de Fraisiers d'espèces variées, faisant bordure aux allées qui les divisent. Ces allées, légèrement exhaussées et couvertes de sable fin de rivière, portent les eaux pluviales qu'elles reçoivent sur prospérité des Fraisiers qui prennent un 1 développement que chaque ligne, au moment de la fructification, a près 4” mètre de largeur. Aussi, après la récolte, dans le courant d'août, mon jardinier, muni d’un tranche-gazon, abat de chaque côté feuilles, plants, filets pour réduire sa bordure à 30 centimètres environ de largeur; puis, avec une ratissoire, coupe et enlève toutes les productions en dehors de son tracé. A l'automne, au moment où il va bécher son carré à légumes et enfouir le fumier qu'il y a répandu, il commence par enle- ver,de chaque côté de sa ligne de Fraisiers, réduite comme je viens de le dire, un bon fer de béche de terre qu'il lance au milieu du carré. Les deux tranchées ainsi obte- nues sont comblées en y jetant la terre neuve et fumée du carré au fur et à mesure wil le travaille. De cette manière, les Fraisiers trouvent chaque année, sans surcroît de main-d'œuvre et de transpo 4 96 BERTOLONIA (Нүв.) HRUBYANA кт RODECKIANA (2. VAN HOUTTE). sila valeur d'une plante peut s'apprécier par ce qu'elle rapporte, l'enthousiasme n'était pas exagéré. L'établissement Van Houtte refusa de se dessaisir de son таға avis pour le prix de dix mille francs qu'un horticulteur anglais lui offrait, et bien lui en prit, car le Ber- tolonia (hyb.) Houtteana rapporta trois fois autant en moins de six ans. La FLORE reproduisit ce joyau à la page 109 de son XX* volume et donna dans le ХХІ, page 135, la figure d'une autre variété tres-distinguée, le Bertolonia Mirandei. L'établissement continua son systéme d'hybridations, et de nouvelles conquétes, non moins merveilleuses, en résulterent; le lec- teur pourra en juger par les deux splendides variétés que nous donnons ci-contre et qui ne le cèdent en rien à leurs ainées. Le Bertolonia (hyb.) Zrubyana а des feuilles d'un charme inexprimable et d'une gràce sans pareille ; elles sont parcourues, dans leur longueur, par es nervures d'un beau vert sombre sur fond blane, dont les intervalles sont ornés d'un quadrillé vert de deux nuances, que recouvre un pointillé blane simulant de petites perles; l'as- pect de ces dessins si bien marquetés fraicheur extréme. Nous avons dédié de terre, un sol neuf et fertile, oü ils étendent leurs racines et poussent avec une vigueur que la culture trisannuelle ne peut atteindre. Depuis 1862, époque où j'ai créé ce potager qui a près d’un hectare et plus de mille mètres de bordures de Fraisiers, la fructification ne s'est jamais ralentie. Je suis loin d’exagérer en disant que chaque mètre courant donne, en moyenne, chaque année, deux litres de fraises et même trois pour les variétés fécondes ou à très-gros fruits. Се pu Buysson. Janvier 1880. T 2273. Les transformations de l'Anthurium Scherzerianum. L. urium Scherzerianum TYPE fut dédié par le botaniste Schott(1)à M. Scher- (1) Prodromus Systematis Aroidearum, p. 440. zer, botaniste collecteur, qui, le premier, le découvrit au Guatémala. Cette belle Aroidée ne fut introduite que plus tard par М. endland, qui l'apporta de Costa-Rica dans les jardins royaux de la ville de Hanovre; envoyée de là aux jardins de K Comme le dit tres-bien M. André dans U'Zilustration horticole : « Les résultats ure o : s en faveur dans toutes les collections. » Depuis quelques années, malgré une cul- NS UTR SAYS \ т ..” LA À XV WS LA Fate m= ау AMIS ANA k a ee he > mg ne. P. CPE © 3 enn ү! Bar + V ў BERTOLONIA (Hr».) HRUBYANA вт RODECKIANA (І. VAN HOUTTE). E 1 cette variété de tout premier ordre à M. le baron von Hruby, de Peckau, en Bohême, grand amateur de plantes et protecteur éclairé de l'horticulture. Le Bertolonia (hyb.) Aodeckiana, sans avoir toute la puis de coloris de sa congénère, n’en est pas moins une variéte hors ligne. Les feuilles sont sillonnées, dans leur longueur, par des nervures d’un vert gai sur fond blanc crème, et les intervalles en sont remplis par un quadrillé mi-partie vert foncé, mi-partie bronze, tout émaillé de points d'un blanc carné. Cette variété a été dédiée à M. Ém. Rodeck, de Vienne, grand adepte de tout ce qui a trait au domaine de Flore. Bien des gens croient que la cul- ture des Bertolonia est т. difficile, si pas impossible : il y a là l'exagération. Certes, ce genre de plantes exige des attentions et des soins soutenus on l'aime en raison de ike de sollicitude qu'il requiert. Élevées en serre chaude, sous verre, avec arrosements assez copieux pendant la période végétative seulement, et avec abondance d'air, ces charmantes Mélastomacées pros- pèrent et récompensent largement, par leur coquet feuillage que ne déparent pas de mignonnes fleurs roses, les amateurs qui ont le bon goüt de leur accorder l'hospitalité dans cuts serres, et qui, surtout, ont le feu sacr a в. ture généralement répandue et malgré les sérieux, et la plante parait entrer dan une phase d 'évolution dont le dernier mot n'est pas ons tout d'abord un amateur passionné Ahotie de Paris, M. Ber- trand, obtenir une forme intéressante, publiće et décrite sous le nom d'4: nthu- rium Scherzerianum M dU Кын (Revue horticole, 1878, n° 8); cette forme se distingue par la couleur de ses spathes, qui, au lieu d'étre d'un rouge écarlate vif, ne présente ce coloris que lors du déve- loppement complet de la spathe et du spadice; plus tard, la couleur s'accentue près semblable à celle de la spathe. Cette p onare nous a semblé d'autant plus ise à noter que nous la retrouvons près identique dans la forme de фа лы Scherzerianum Williamsi, dont la spathe est blanche et le spadice aune. Avant d'étudier les phases qui prea la transition des plantes 4 spathes r transformées, оп transformant en plantes a spathes blanches, il me semble intéressant de noter un fait qui s’est produit chez M. Vallerand et chez M. Ber- trand : c’est la floraison de Anthurium Scherzerianum à deux spathes, l’une opposée à l'autre sur la méme hampe. Ce phénomène parait devoir étre un achemi- nement vers beaucoup d'autres change- ments qui se produiront c certainement, avec А. Carrie e 8 : re а publié les anomalies présentées par Ll Anthurium Scherzerianum, appelé par lui те Jules FAU i (Voir Revue horticole, 1878, Ie la publication de cet article, M. Carrière а poursuivi avec soin l'étude des plantes cultivées par MM. erand et Bertrand, et, dans la Revue horticole du « Quand, il y a quelque temps, en parlant de l Anthurium Scherzerianum Mee Jules Vallerand, à doubles eop opposées, nous peier l'hypothèse que ce fait indiquait u ébran- lement dans le type spécifique di qu'on verrait probablement apparaitre des for- sn es ou ae M dioe très-diverses de cette ne comptions guère que nos vel ‘étaient si près de se réaliser. » 98 Depuis, en effet, nous avons vu se pro- duire deux plantes également à deux spathes, mais disposées inverse, с 'est-à -di с un к = croire qu'il sera possible de fixer ces acci- dents des spathes ipid ou i vix жону ouffes. Les expé- du des semis sont encore trop récentes pour avoir pu donner des résultats positifs. Cependant, on peut espérer dés maintenant que ces anomalies bizarres se reproduiront, soit exactement, War. . Veitch, des idein dont les bords sont renversés en haut et en bas, au lieu de 5 surface horizontale. re le Gardeners Chronicle, 17 mai 1879.) vineux. La plante est vigoureuse, parait floribonde, et la spathe, relativement rianum bien cultivés de qnte type; mais il n'est pas douteux qu'avec le temps, on obtiendra une floraison aussi abondante et {а гісһе da dans le type. (Vo horticole, 16 mai 1879.) N'oublions pas ком pue les Aroïdées „е loin Е е vigueur plus rewe que celle du type, ralentit, au con a végétation. П ne f. végéta- live; il est bien difficile, pour y ne pae dire impossible, en effet, d'assigner des limites dation artificielle ou d'une transformation accidentelle du végétal. | forme nouvelle n'es quelconque, soit par MISCELLANÉES. L'Anthurium Scherzerianum à spathes fond blane qui vient de fleurir chez M. Ber- irand, est peut-être un dérivé, par lation artificielle, d'un Anthurium Scherzerianum Williamsi à spathes com- plétement blanches ; ; autrement, si cette qu'un accident de transformation, 1 2 . . ment blanches, provient soit d’un semis, it accident fixé, et non d’une rticle publié par M. André dans la troisième livraison de l'Z/lustration horti- cole de 1878 sur l'Anthurium Scherzeria- num var. Williamsi, n'indique pas le lieu de provenance de cette plante ; c'est ce qui nous fait supposer que nous nous trouvons en face d'une plante transformée. Ce fait pourrait paraitre extraordinaire et pour- des exemples pensée d x qui virent apparaitre le premier duri um жуба cae Wil- liamsi à spathes blanches Pendan mon séjour en Italie (mars 1879), j ai pu visiter le Jardin botanique de Phones: là, j'a l’un avait les spathes blanches et le spadice jaune; 1 es spathes couleur feuille . Le célèbre mon étonnement, m'a affirm SNR à spathes si différentes de celles du type comme couleur, étaient bien, en effet, sorties Aeg graines de 1 Anthurium Scher- zerian ouge ordinaire. Y a-t-il eu fécondation artificielle ou naturelle ? A-t-on cherché à hybrider la plante qui a porté te plante-mère a-t-elle e par une autre espèce ou un die aum ce qu'il Бан bte: de savoir. Toujours est-il e fait vient apporter un élément important pour éclaircir la phase d'évolution que subit aujourd'hui l'Anthu- rium Scherzerianum. L'averir nous dira peut-être si réellement le type à spathes blanches а existé dans la nature, ou 8 le croiseme espèces, soit par le croisement de deux n des insectes ? C'est | AZALEA INDICA Mad.L.VAN HOUTTE (L.Van Houtte ۳ 2383-84. AZALEA INDICA MAD. L. VAN HOUTTE (L. Van Ноптте). Ericaceæ 8 Rhododendreæ. CHARACT. GENER. — Vide supra FLORE, vol. 1, p. 48. Azalea indica Май. Ж. Wan Houtte, — hybrida in horto Van Houtteano cecondatione artificiali enata. Voiei encore un nouveau gain de l'établissement Van Houtte, qui fera grande sensation et sera un richissime pendant à l’Azalée Souvenir de L. Van Houtte, dont la FLORE a donné le portrait à la page 181 de son XXII* lu < о me. L'Azalée Mad. L. Van Houtte con- stitue un arbuste tres-vigoureux, bien ramifié, se couvrant chaque année genres. Les limites assignées aux genres reposent souvent sur de bien légères différences. Aussi est-il difficile de soutenir que les genres d’une mêm famille ne peuvent pas être croisés entre eux. Ф expériences de M. Kellermann, Ja fécon ation par une espèce d'un genre différent était possible. Dans le cas qui nous occupe, on trouve une nouvelle preuve en faveur de notre argument. N И Muette, vient confirmer notre énoncé, puisque la fécondation d'un Anthurium Scherzerianum a pu être opérée par un Richardia ethiopica. La (1) Vol. XXII, page 41. fécondation des genres entre eux est done ossible, et nous avions raison de dire que les espéces appartenant à des es diffé- rents d'une même famille pouvaient se fécon- der entre elles. Nous lisons dans la Revue horticole du 16 mai 1879 : « Quand, en fait d'union, on veut exprimer des incompatibilités, on se sert de cette expression vulgaire : « Une carpe avec un lapin. » Il est évi- dent, en effet, que si un pareil ra M aussi loin, on sait aujourd'hui que celles- ci sont plus reculées qu'on ne l'avait cru, et méme, sous ce rapport, la pratique tend constamment à élargir le cercle. Jusqu'oü vont ces limites ?... méme, cette espèc dans les serres de la ui nd par le Richardia sont tellement chargés de fruits, qu'ils en sont monstrueux. Que 30 d’une profusion de boutons, dont aucun n'avorte. Le feuillage reste toujours bien vert, grande qualité dans ce beau genre de plantes. Les fleurs sont sim- ples, bien étalées, de forme parfaite et e toute première grandeur; elles durent excessivement longtemps, six eur coloris. est r qui m le centre est légèrement ombré de violet trés-clair; les trois divisions supérieures sont ornées de taches d'un carmin foncé formant une large ma- cule; l'ensemble de ces jeux de cou- leurs, ой tout s'harmonise, donne à la . fleur un cachet des plus distingués. AZALEA INDICA MAD. L. VAN HOUTTE (L. VAN HOUTTE). Nous avons dédié cette perfection de tout premier ordre, à l'intelligente et courageuse compagne du fondateur de es FLORE. Depuis bientôt quatre ans, . L. Van Houtte а pris en main la hatie de l’immense établissement créé par son mari, et nous pouvons affirmer, sans crainte d’être démenti, qu elle а su le maintenir à la hauteur oü il avait été porté par l'homme éminent dont nous déplorons toujours la perte. L'hommage spontané et mérité que nous lui rendons ici, obtiendra certainement la ratification de tous ceux qui connaissent combien lourd à porter était l'héritage qu'elle avait accepté sans hésitation et qu'elle а su mener à bien sans défaillance. о. G. résultera-t-il du fait que nous venons de rapporter ? Nous l'ignorons ; néanmoins, nous avons cru devoir l'enregistrer, d'abord pour engager à faire de nouveaux essais, tout en les pred et en d Мше de manière à augme les ch ; en- suite, pour bien établir le point dé ‘départ de l'expérience en question, de maniere que si l'opération est suivie de succes, l'on puisse en tirer des déductions certaines dont la science et l’horticulture pourraient profiter. De epuis la rédaction de la note ayant irait à la fécondation pratiquée dans dos serres de la Muette, j'ai tenu à aller constater moi-méme 1а véracité des faits énoncés ; il résulte de cette enquête que : Е Un У eR tions. Il nous reste à savoir si l'influence du pollen étranger fera varier les sujets sortis des graines fécondées par le pollen du Richardia ethiopica. Des différents faits que nous venons de citer il faut conclure que : 1° Les changements qui se produisent dans une Aroïdée peuvent quelquefois être le résultat d’un accident; mais, presque toujours, ils résultent de la fécondation artificielle et naturelle ; ° Dans les Aroïdées, des pre ares peuvent être fécondés en oit directement, c'est-à-dire sans de. Secours de la main de l’ homme, soit i ent c'est-à-dire par des croisements artifi- ciels pratiqués par la main de l’homme ou par les insectes ; 3 Les sujets provenant d'un semis de graines hybridées sont toujours plus déli- cats que ceux sortis des pare cones par du pollen de la même еврес 4° L'avenir nous dira si l'Antiurium produisant sous la forme de spathes blanches ou variées de couleur, ou si, au contraire, nous n жалып ns pas Ne l'origine d'un type primordial qui trouve Hos encore Rat t his. los culture Mine 1880. A. DE LA DEVANSAYE. t 2274. Notice néerologique sur M. T. pr TERNISIEN. La Fiore vient de perdre un de ses plus fidèles collaborateurs : М. Т. de Ter- nisien est mort le 27 aoüt dernier, à Cher- urg; il était né à Cérisy-Buleux, pres Abbeville (Somme), le 31 janvier 1804. Contróleur des douaues a Cherbourg, еп 1847, il avait pris sa retraite en 1867. Il était membre de la Société académique, MISCELLANÉES. | 31 administrateur de la Caisse d'épargnes et membre de la Société d'horticulture de Cherbourg, membre correspondant de la Société d'hortieulture de Saint-Lô. Il fut aussi, pendant un certain temps, confé- rencier des dames patronnesses de la So ciété d'hortieulture du chef-lieu de la nche. Arrivé à Cherbourg, en 1847, comme nous venons de le dire, et ayant 1 proportions assez келеке fut bientôt garni ne fort ir collection de et contiguës, une deux autres, plus petites, aux deux ailes, furent, après des études pratiques müre- ment "faites, réunies par lui en une seule, bien d chacune d'elles contint des végétaux de tempéraments différents. La partie centrale était consacrée aux Fou- es; dans la petite annexe de gauche, il cultivait des Orchidées, des Broméliacées et d'autres plantes exotiques; c'était dans ce d qu'il avait établi, comme il P nsigné lui-même dans un article publié ads page 92 du XIX* volume de a Fiore, de petites serres chaudes dis- posées sur un fourneau, et ig il avait placé des Bertolonia, des Maranta, des Dichori- sandra, etc., еіс.; ча l'annexe de droite renfermait des Bégonias de tout genre, plantés sur un rocher artificiel disposé en pyramide, qu'entouraient des rocailles entièrement couvertes de Lyco- podes : r e 'un seul et méme ‘ensemble harmonique. C'est dud cette modeste mais enchan- teresse retraite que M. T. de Ternisien se livrait à ses goüts favoris. Il en avait fait, en quelque sorte, le pass 9% de ses expérimentations. Inutile d e qu'u grand nombre de ses essais E луы е кы réussirent au-delà de ses espérances, comme il Га établi dans les divers articles a gi e Ch herbourg, pouvaient parfaitement y sup- porter le plein air, et que nombre de végé- taux que, jusqu'à lui, on avait confié à la serre chaude ou à la serre tempérée , pou- vaient très-bien s’accommoder du régime de la serre froide. Ces tentatives d’amé- lioration dans le traitement des vegétaux, il les continua avec ferveur jusqu а son (Cherbourg); et un mémoire sur les voies romaines qui confinent à la cité mari- time; enfin, un inem sur l’acclimatation de quelques Fougères et Lycopodes exo- tiques, croissant, la plupart, dans les 52 кер ales yons du compte rendu du tint à suivant, consa propriété dont ila déjà été question ci- essus : « Le 4 septembre, le Congrès a visité le bosquet de M. T. de Ternisien. Il a trou vé là un jardin paysager parfaitement dis isposé et rempli d'un р intelligent de végé- taux exotiques. Le Congrès a remarqué enirn de l'Himalaya, déjà forts et en bonne végétation, un très-fort échantillon de сма panaché, une touffe énorme de Pernettia mucronata, plusieurs espèces de Janina de la plus ‘grande beauté, un joli pied de Desfontainia spinosa et un ied de Philesia buxifolia. Toutes ces plantes prospèrent à l'air libre. « Ce qu'il y а surtout de très-remar- quable chez M. T. de Ternisien, c'est sa serre à Fougères. Cette serre est extréme- ment modeste, mais elle est disposée avec beaucoup de goût et d'originalité. Elle est remplie de rocailles artistement groupées et qui forment un délicieux paysage. Dans ès a surtout remarqué cette serre, le Congrè un са superbe de Latania -— bonica, les Pteris tricolor et argyræa, les 32 Platyceriwm grande et Stemmaria, un Aspleniwm nidus avis, etc. Depuis la visite du Congrès, M. T. de Ternisien a recu un Alsophila australis, magnifique Fougère en arbre de six pieds de tronc qui complète lornementation de sa serre. qui à surtout frappé le Sets c'est que les plantes qu'elle renferme, étant 014 presque toutes oreo vivent là sans feu pendant les € de nos climats. Le petit paysage form Ter. nisien est ravissant; c osi un tableau de Salvator Rosa revét tu d'un frais paysage de Breughel de Velou Amant passionné de la nature, M. T.de eiie se plaisait à l'interroger dans e de ses plus belles manifestations, le тё seen végétal. Il pratiqua, qu'on nou permette cette expression, le culte des plantes pendant sa vie entière. Dès sa plus tendre jeunesse, il prenait déjà plaisir à herboriser et, jusqu’à son dernier soupir, il se délecta dans l'étude et dans la com- MISCELLANÉES. У, templation de ces charmants êtres de la créa n fut un type d’honnéte homme dans l'aeceptio : donnait à cette qualification au XVII* siècle; dans sa famille, dont il était l'idole, c'était un modèle d'affection et de bonté; dans ses relations sociales, c'était l'affabilité per- sonnifiée ; il n’avait que des a à qui sa mémoire sera toujours chér Quant à nous, nous tenons à "bonnes de lui rendre cet hommage que, pendant pres de quinze ans que nous eûmes des rapports suivis avec lui, ceux-ci furent toujours e marqués au coin 'aménité la plus arfaite. Aussi, nous faisons-nous un devoir de témoigner à ва famille la part vive nous avons prise à Sa bi que douleur, et les regrets q — la perte de notre cher colla- bora Gust. GUILMOT. Février 1880. 1 2272. Note sur le Gallonia, nouveau genre de Liliacées de l'Afrique australe. J'ai déjà fait remarquer dans mes Etu- des sur les Iridées(1) que la limite des кос et la répartition des espèces dans eux, a toujours été une œuvre e cadre dans lequel on fait entrer la nature incomplé étement observée, que de chercher à saisir les caractères is imprimés aux choses. Que les genres de certaines familles soient encore oo rini nous en convenons; est pas moins vrai qu'ils attent et que с pes à les bien définir que les botanistes doivent s'appliquer aujourd'hui. L'inter- vention de l'organographie sur laquelle ils doivent reposer est toute récente ; mais à son facheux principe de réduction Mond rée des genres et des espéces, réunit so la méme appellation. M. Baker semble se tager la manière de voir de Linné en (1) Bull. Soc. Bot. de France, XX, p. 300. et profonds qu'elle a placant les belles plantes dont je vais m'oc- cuper parmi les Jacinthes, avec Me eme . À mon genre үс au même titre que ceux que s avec raison aux d des Fritillaires (Petilium = F. erialis; Theresia -- F. persica), et дей 'Scilles Суби. Agraphis , ete.). Voici, au sur- plus, les caracteres de notre nouveau genre : GALTONIA (1). Fl penduli, bractea membranacea stipati longe Pediat gis, елены obovatis basi angus amina етеди subæqualia,tubo adf erta, inclus 1 antheris oblongis dorso medio affixis oleaginis, aureo. ie sessile, oblongum, triloculare, locu lis pluriovulatis septis glandulis nectariferis minimis marginatis; ovula biseriata, anatrop o e وو چ‎ (1) Galton ect auteur du Narrative % ап explorer in South Africa. Lond., 1853. Stev Plein air, COLCHICUM SPECIOSUM 2385. COLCHICUM SPECIOSUM, Srev. Colchicaceæ. CHARACT. GENER. — Vide supra FLORE, vol. XI, p. 161. CHARACT. SPECIF. — « C. robustum, hysteranthum i anserinæ | apice rotundatis concoloribus non tessellatis, antheris elongatis flavis, stigma- tibus subunilateralibus integris apicibus in- curvis perianthii segmentis multo brevioribus.» Ар D H Colchicum speciosum, STEV. in Mem. Soc. Enum, vol. IV, p. .-- РІ. Talusch., p. 23. — i p. 258. — LEDEB., Fl. ross., vol. IV, p. 204. — J. D. Hook. in Bot. Mag., jan. 1874, tab. 6078. Le nom de speciosum, est parfaite- ment appliqué à ce beau Colchique ; grandiflorum lui conviendrait aussi, car c'est l’espèce qui dépasse toutes les autres pour les dimensions des fleurs. Par l'ensemble des caractères, elle appartient au méme groupe que notre Colchique d'automne, fleurissant, comme lui, sans feuilles et n'offrant aucune trace des mouchetures en da- mier qui rapprochent des Fritillaires, au point de vue du coloris, les Col- chicum variegatum et Bivone. L’espece est essentiellement orientale. Décrite jadis par Steven d’après des échan- tillons du Caucase méridional, elle est indiquée par Ledebour dans les pro- vinces russes de Mingrélie, d'Ibérie, de Suwant, de Lenkoran et sur les rivages sud-ouest de la mer Caspienne, avec quelque doute. Le D' Hooker croit méme la reconnaitre dans un échantillon de l'herbier d'Aucher (sous le n° 5370), provenant de la province persane du Ghilan. П уа longtemps, parait-il, qu'elle est cultivée en Angle- terre, où elle а dû être introduite par les botanistes russes. L'exemplaire figuré, d'un coloris plus vif que ceux de Kew, provient de MM. Barr et Sugdon, qui possèdent une belle col- lection des espèces de се genre. Je l'ai vu fleurir, l'an dernier, chez mon jeune ami M. André Chaber, à Saint-Am- broix (Gard), qui l'avait reçu de léta- blissement Van Houtte. Stylus cum ovario continuus, erectus, obso- lete trigonus stamina superans v. subæquans ; stigmata tria, sessilia; Capsula sessilis, oblonga, membranacea, reticulato-venosa, loculicide tri- valvis, polysperma. Semina ovata, mutua pressione angulata, testa membranacea, nigro-fusca; albumen . Scapus reflexis, fecundatione peracta, erecti, summo apice sub perianthio articulati. Ce beau genre renferme deux espèces : le Galtonia candicans (figuré dans la FLORE sous le nom d’Hyacinthus candicans, vol. XXI, p. 47, et dansle Gard. Chron., 1871, p. 380, et 1872, p. 1099), et inceps dont voici la diagnose, empruntée à l'article publié par M. Baker dans le vol. ІП du Refugium botani- cum, 1870 : « Bulbeset feuilles à peu près semblables à ceux du G. candicans, hampe portant de 12 à 18 fleurs d'un Мапс verdátre, portées sur de très-longs pédicelles d’abord reflé- chis puis redressés après la fécondation. » Le Galtonia differe des Hyacinthus par le port, la forme du périgone et par celle de l'ovaire, par la structure des graines dont l'embryon cylindrique occupe toute la longueur de l'albumen. Février 1880. J. DECAISNE. | 5 34 Comme introduction à une étude monographique qu’il prépare sur ce genre . Baker, conservateur des herbiers de Kew, a publié dans le Gardeners’ Chronicle (n° du 26 octo- bre 1878, p. 527) une liste des noms et synonymes des espèces à lui con- nues. Bien que cette liste soit encore provisoire et destinée surtout à provo- quer l’envoi de documents ou ren- seignements pour un travail approfondi, nous croyons utile d’en insérer ici la traduction ; les noms inscrits en itali- ues sont ceux des евресев que l'auteur eroit étre suffisamment connues; mais il ajoute, avec une réserve trés légitime, que certains noms, donnés provisoirement с synonymes, complet, être considérés comme ceux d'espèces autonomes. GROUPE 1. Fleurs plus ou moins distinctement quadrillées (mouchetées en damier, tessellées), apparaissant en automne, les feuilles ne se développant qu'au printemps. 1. C. vaARIEGATUM, L. = С. chionense, Hort., C. Parkinsoni, Hook. fil. — Gréce et Asie mineure. COLCHICUMSPECIOSUM, STEV. 2. C. pulehrum, Herbert. — Gréce et Iles Ioniennes. C. agrippinum, Hort. — C. tessella- tum, Hort. — Grèce. 4. C. Bi ivo, Gussone = С. lega- tum, Bivona non L. — паро Аш fritillaricum rkins. — С. Visianii, Parlatore. — Sicile et peut-être aussi Dal- matie et Mar ос. 5. C. amabile, Heildreich. — Grèce 6. C. lusitanum, к: ees C. lusitani- cum fritillaricum, Parkins. — Portugal. Le C. T'odarii, Parlatore, "d'Italie, ne s'en distingue pas. . C. Levierii, Janka. — Italie 8. Tenorii, e — C. Bisi- gnani, Tenore. — 9. C. Si ibthorpii, [s (La plante figurée par Sibthorp et t Smith comme C. latifolium, les feuilles décrites comme appartenant au C. byz m.) — Grèce variopictum, — Naples. 10. C. Peut-étre une forme du C. neapolitanum. GROUPE 2. Fleurs grandes, non qua- drillées, produites en automne, les feuilles ne paraissant qu'au iae: 11. C. speciosum, Steven. — Cauca "foribus — С. sstivale, Boreau. — Sud-est de l'Europe. t 2276. н Les Orchidées < М. _ DE Роүрт, D dent de la 3 des sciences, et lettres du Hainaut ы (1) et les Pamiers de D DE KERCHOVE DE DENTER- GHEM (?). Voici deux œuvres en quelque sorte jumelles, sinon par le temps (les Palmiers sont de 1878, les Orchidées viennent tout (1) Les Orchidées, histoire iconographique, ographie, classification, géographie, col- P темы E пи де 1а Май (2) І iers, histoire ico Ao rue. Ce | nor yeb per botanique, mr caractère, ae la fa ces m tails de forme Ne ab ap 2 qui j mérite intrinsèque d'u livre,le cachet du goût de l'éditeur vraim ait amoureux de son art. L'inspiration est venue de la Belgique, ой Гоп peut dire que l'horticulture,àla fois mondaine et savante, est presque une institution, est tout au moins une gloire nationale. Le caractère, j'entends la nature des deux ouvrages, est tel qu'on pouvait l'attendre des auteurs, mais aussi des tendances heureuses que ақылық e жей" ao culture, etc., avec index des espèces с con s. Même format, même prix, même éditeur, siue e dépót; 260 vignettes et 40 chromolitho- graphies. Année 1878. COLCHICUM SPECIOSUM, STEV. 35 13. C. autumnale, Linn. == C. crociflo- rum, Sims — C. multiflorum, езу = Europe centrale et occidentale, Maroc, Algérie Var. C. ил rien Griseb. et Schenk C. polyanthos, Ker — C. multiflorum, Sub -- Transylvanie et Croatie 14. C. turcicum, Janka. — Constanti- nople 15: C. letum, Ker = С. Balansæ, Planch. — C. candidum, Schott et Kotschy. — Crimée, Caucase, Asie mineure, Perse. 16. C. persicum, Bake er. ers GROUPE 3. Fleurs grandes, non qua- drillées, produites en automne, les feuil- les ne paraissant qu'au printemps (1). 17. C. Troodi, Kotschy. — Chypre. 18. C. polyphyllum, Boiss. et rennin = С. trapezunticum, Boiss. — Asie mi- neure 19, с. umbrosum, Steven. -- Crimée et Caucase. 20. C. en Sart., Orphan. et Heldr. — Grè 21. C. neapolitanum, Tenore = С. are- narium, castrense, Laramb. = 0. е Loret eU. Hs pee Heuff. = C. Janke, Freyn. = C. Kochii Parlatore — C. orientale, Friwaldsky = C. ætnense, Тіпео. — Europe méridionale et peut-être Maroc. 22. C. corsicum, B aker. — Corse 23. C. arenarium, Waldst. et Kit. — Hongrie. (1) La caractéristique de ce groupe est, dans l'article ^g question, juste la mania qie celle du 24. C. alpinum, DC. Suisse, Savoie Var.C. parvulum, Tenore.— Apennins. 25. = е Boiss. et Sprunner. — Gré dista 4. Fleurs non quadrillées, développées en hiver ou au printemps, en méme temps que les feuilles. — Dauphiné, 28.0. montanum, 1 Linn. — C. henno- dactylon, Parkins. M. Biebst. — C. Заноне Cupani, Gussone. == alery, Tineo ds C. parviflorum, Bivona. — C. pusillum, Sieb. — С. Ritchii, Rob. Br. жсур- tiacum, Boiss. — C. hololophum, oe et Durieu = C. nivale, Boiss. C. triphyllum, Kunze = С. croire, Boiss.— C. crociflorum, Schott et Kotschy. on ы méridionale, Orient, ко . C. Steveni, Kunth. — nt. 28. C. Szowitzii, F. et Mey. — qur eom et Kurdistan. 29. C. 1 — шш . С. luteum, Baker. — Himalaya occidental, Beloochistan, Afghanistan. ESPÈCES DONT LES NOMS SEULS, SANS DESCRIPTIONS, ONT ÉTÉ PUBLIES : C. Boissieri,eubzeum, Parlatori et poly- morphum, d' Orphanides. » AKER П va sans dire que le ана speciosum est une plante de pleine terre. On le cultivera comme la plupart des bulbes vivaces et rustiques, en ayant soin de ne pas l'arroser dès que les chaleurs d’été arrivent et que les feuilles, venues au ppl prin- emps, commencent à étrir. Le plus sûr, méme, ‘est de ne те l'arroser du tout, à moins de sécheresse excep- tionnelle à l'époque dela végétation. J È. notre temps commence à montrer vers l'al- liance féconde des idées nettes et précises de la science avec les faits d'expérience quela pratique seule peut fournir à des hor- ticulteurs éclairés. Enfin le bon goüt typo- graphique est chose on peut dire coutu- mière chez un éditeur ial a ^ 27 Roth- schild, qui, par-dessus éditions courantes de iO iS à et Sous des œuvres de grand luxe comme les Promenades de Paris, aime à placer des livres d'instruction solide, d'usage prati- ue, d'un luxe abordable aux moyennes fortunes et dont 1а beauté و‎ bien que rehaussée par les vignettes € figures coloriées, séduit le regard iit qu'elle satisfait le goût. Ces réflexions s'appliquent ап même degré aux deux livres dont les titres sont inscrits en tête de cette notice bibliogra- phique. Tous deux sont l'œuvre de colla- borateurs de la Fiore et, à ce titre, = " — 22 MISCELLANÉES. méritent dans nos colonnes plus qu'une mention sommaire et banale. Dans le XXIIve volume de la FLORE (p. 122-26), un autre de nos ogy teurs, M. le ا‎ г F. Cré a fait connaitre par une brève et all analyse le- а d livre des end Kerchove nous fait accomplir, autour de la zone tropicale ou subtropicale du globe, un voyage pittoresque dont les étapes sont marquées par les Palmiers de toute taille et de a Lapon, tantôt groupés en masses uniformes comme les Dattiers des oasis исан. tantôt S avec les autres éléments du — ar ped la majesté souveraine, Гера , Ја grâce souvent capricieuse de eur leurs frondaisons si diverses. M sur cette pente des impressions, je m'arréte de peur d'étre entrainé aux redites et sur- tout d épuiser " OMM la dose d'attention ecteur de réserver à * CENE Orchidées ! N'est-ce pas déjà un titre alléchan Même m pm de l'Europe, méme sans porter sur ces fleurs bizarres l'ceil du botaniste, qui peut voir la modeste Ophrys Mouche et surtout les рүү: Abeille, Arai- gnée, et tant d'autres entomologique, sans ch nt qu'il — D- © е әліге question pleine d'attraits et peut-étre grosse de révélations sur les lois core in enres. En rappelant sur ce polymor- phisme, souvent réduit à deux termes, a М. Е, rincipaux exemples connus, Puydt y ajouts quelques faits n ue Г a l'empêche pas d'en apprécier les singulari- tés botaniques. Le chapitre intitulé « Distribution géo- lété par le suivant : repr résenté, c'est-à-dire de la terre à peu prés entière, depuis les сан arctiques où brille comme un joyau la poétique Calypso borealis, jusqu'aux terres australes du Cap et de Van Diemen, où la richesse des Orchidées terrestres contraste avec la pauvreté des climats antarctiques en fait de plantes de cette famille. Au point de vue de l'altitude, l'Himalaya, les monts = іздене Indien, la chaine des Andes, tent des formes à ы. alpin dot les belles fleurs, sur de maigres organes végétatifs, ait, pour l'éclat, avec les puissan ntes formes végétatives et florales qui 8 ’épanouissent dans les zones chaudes des mêmes régions. L'étude du tempérament propre de ces types si variés, la connaissance de leurs besoins en fait de chaleur, d’ humidité, de leurs périodes nécessaires d’activité et de * repos, de leur aptitude à végéter en épi- phytes ou en plantes ae tout cela e de lorchido- remier ` желігі fiir: с Sint une œuvre de pratique patiente, э tatonnements prudents, ой r p. 225), est un manuel d'une utilité quoti- dienne. L'œuvre de M. E. de Puydt, fondée aussi sur une prati ique оок. sera également un guide précieux. Sur tous les por de la culture, "rd t aides ment en plein air ou s les serres, plantations, ite; Ride angels; bas- COELOGYNE LAGENARIA, Lindi. Himalaya . Off. Lith. & pict in Horto Van Hontteano . 2386, CŒLOGYNE LAGENARIA, Linpr. (SUB PLEIONE). Orchideae. ae GENER. — Vide supra Ft. km vol. VIII, 37, et confer REICHB FIL. in WAL Amn. bot. "syst. I, p. 222. RACT. SPECIF. — « С. (Pleione) pseudo-bulbis lagenæformis nebulosis, ere cucullata acuta, basi longe angustata, ee rotundato сас ао aad cena lineis 5 ie .» LINDLEY ex Hoo PLEIONE LaGENARIA, LINDL. in Pavt.Fl.Gard., MS pe — tab. 5370. — Du Buysson, POrchidoph., р. 490. — Пе Роүрт, es ОРНЫ, ЭШЕ Cælogyne lagenaria, LINDL,, Fol. Orchid., Coelogyne, p. 15, n° 39. Avec sa taille lilliputienne, ses bizarres pseudo-bulbes et ses grandes fleurs se détachant en rose ou pourpre vif sur le fond vert des tapis de mousse, cette curieuse Orchidée пе peut que séduire et captiver le regard. Elle a le charme des créatures mignon- nes, d'autant plus choyées qu'elles semblent plus délicates et qu’elles représentent la grace décorant et adoucissant la force symbolisée dans les blocs de roches ou les troncs noueux. C'est, en effet, dans cette double station, mais toujours dans la mousse ou le gazon, que pullulent, dans la zone déjà élevée de l'Hima- sinages, — défense contre les insectes, soins à donner aux envois reçus du dehors, multiplication : sur tout cela, le livre répondra clairement et ae non rité de la chose pratiquée et vérifiée | par un amateur qui sait toucher autant que voir. Le chapitre des Orchidées à mettre toutes fleuries dans les salons, l’article spécial emprunté à M. le Dr Hogg sur la culture des Cypripedium, les listes d'Or- chidées de serres d’après la température qu'elles demandent, seront lus avec intérêt et profit par les jardiniers et les gens du monde. Ils complètent la première partie de l'ouvrage, celle des généralités théori- ques et Mose Une seconde partie comprend la revue ds piles des Orchidées cultivées en urope. Ce n’est pas, comme on pourrait le croire d’après le titre, une simple énu- mération de noms avec "description som- maire des genres. Il y a plus et mieux dans cette rapide revue alphabétique чи Princi iypes. La patrie, la cultur 8 besoins spéciaux y sont cive indiqués. C'est Г application en détail des regles d'ensemble posées dans la premiere partie avec les modifications et les nuan- ces que demande chaque sujet. nfin, dans la troisième еб dernière partie de l'ouvrage, le texte et l'explica- tion raisonnée de 50 portraits d'Orchidées, ui sont comme un tableau en raccourci Le format est un peu modeste, 1а chromo- lithographie un peu pâle, pour rendre SERRES, on est étonné dépenses en 5. et figures coloriées aient pu se faire pour un ouvrage dont le prix est, il faut le dire, sans intention aucune de réclame, à la portée de la clientele moyenne, qui cherche dans les ouvrages non-seulement le fond nie weir l'agrément et l'lwsiration dans le 38 laya, ces formes naines de Celogyne, qui, sous le nom de Pleione, forment pour certains botanistes un genre à part, pour d’autres une simple section de ce type d'Orchidées asiatiques. à long col, mais une de ces dames-jeannes à col déprimé, dont le ventre rebondi est séparé du sommet conique par un bourrelet circulaire. La ressemblance west, du reste, que dans la forme, car la surface ridée de ces tiges bulbiformes rappelle un peu l'aspect rugueux d'un cornichon bariolé de brun sur fond vert. Une feuille unique surmontait d'abord ces organes et s'en est déjà détachée, lorsque les . CŒLOGYNE LAGENARIA, LINDL. hampes florales, nées de la base des pseudo-bulbes, montrent d'abord leurs courtes écailles (feuilles bractéales) engaînantes, puis une large bractée en orme d'oublie embrassant une fleur d'autant plus brillante qu'elle semble directement d'un coussin de délieatement frangé de crétes à papilleux, on eroirait voir, dans les pièces du périanthe, l'analogue de la fleur aimée du Bulbocodium vernum. Mais ce n'est là qu'une lointaine et superficielle mimique n'entrainant aucun rapprochement de parenté. Toute humble qu'elle est de taille, l'Orchidée aux gourdes est bien sceur ou tout au moins cousine germaine de ces Cælo- gyne à fleurs en grappes, dont le Cælo- d'un album de salon. Ce serait diminuer la valeur du livre de M. E. de Pu dt que ee sérieuse, à la fois scientifique et pratique, les dehors séduisants d'un livre d' Ба adn Ce n'est pas de la i on dans le sen de réduction en petite monnaie durant d'œuvres d’un prix es c’est de la propagande .. еп faveur d’une spécialité de ure, qui sem mble, au pranier abord, otis réservée aux riches, mais qui, d'un jour à l'autre, devient plus accessible aux amateurs mieux dotés de saines et élevées que doit tendre en partie l'effort de notre génération démocratique ? Février 1880. . J. E. PLANCHON. T 2277. Glanage horticole. iX. Glaieuls Les je pi celle des oignons. - oce des Jacinthes. oignons n terre. L'horticulture adoncit les mœurs --Раг quoi commencerai-je се Glanage ? Le ! le sujet ne s'offre é vont aller au fond des fosses, rejoindre les feuilles mortes et les détritus de tout genre ! Souviens-toi, ó plante, que tu n'e que fumier et que tu retourneras en fumier dés au premier abord, paraissent дул; c'est avec bonheur, cependant, que, de cóté et d'autre, arrivent quelques voix ae i ie tel végétal n'est pas atteint; là tel autre, qu'on sup- posait perdu, fait iN due bourgeons nouveaux; tel ra laisse apparaitre, sous son écorce b une enveloppe verte de bon a augur Attendons le réveil de la нн atten- dons avec patience, et n'arrachons rien encore. combien de végétaux sont réelle- iei subie | En 1871, de funeste mémoire, les contrées plus méridionales ou plus favorisées ont pu, du moins, venir au secours des malheureux éprouvés; leurs E Touren : UTE ne gyne cristata peut donner une brillante idée. J'ai dit ailleurs (ci-dessus, vol. XXII, p. 61) dans quelle zone de la Birmanie et de l'Indo-Chine anglaise. L'espèce ісі en question appartient aux monts Khasia dans Himalaya, où Thomas Lobb la découvrit en 1856, au profit de ses patrons MM. Veitch. Décrite d'abord et représentée par feu Lindley dans le Flower Garden de Paxton, elle parut à son tour dans le Botanical Magazine, еп 1863, d’après des exemplaires venus à fleurs dans les serres de M. Jackson, à Kingston. CŒLOGYNE LAGENARIA, LINDL. 39 Tout le secret de la culture de ces Pleione réside, d’après l'observation de Lindley, à les tenir dans le comparti- ment frais et sec de la serre, pendant leur période de repos, et à leur rendre l'humidité, la chaleur et la lumière au moment oü leur végétation s'accuse par l'apparition des nouveaux bourgeons à pseudo-bulbes et des hampes d’où vont émerger les fleurs. C'est dans le com- partiment n° 3 de la serre universelle de M. le comte du Buysson qu'il faut les placer en hiver et dans le comparti- ment n? 2 en été. Pour d'autres détails, voir ce que nous avons dit récemment du Celogyne Schilleriana (ci-dessus vol. XXII, p. 62). Jd. Р. pépinières se sont ouvertes, réparant partiellement le mal commun; cette fois, elles ont payé le tribut comme les autres. Nous avons pu compter chez nous depuis 24 jusqu’à 31 degrés de froid ; la Belgique, si je ne me trompe, en а con- staté 30. On dit que, depuis l'invasion de la Belgique par Dumouriez, en 1794-95, alors que les canons francais traversèrent i la la Meuse et le Rhin sur glace, on я : navait vu un hiver pareil. Nos canon francais, Dieu merci sont pas allés, LORE, qui reste, à travers les années, le registre vivant de l'horticul- ture, devait, hélas! constater pour nos descendants ces lugubres souvenirs. En Belgique comme en France, les hor- ticulteurs ont fait des pertes incalculables : les Rosiers à tige ont, presque sans excep- maritimes ont partout souffert, et nombre de propriétés ont perdu les magnifiques Sequoia et les Cedrus Deodara dont elles étaient si fieres. Quelques-uns assurent que, chez eux, ces derniers ne sont pas m u пе ве trompent pas, mais fassent pas cependant là-dessus d'illusions trop profondes. Dans les terrains humides particulière- ment, des Frênes se sont fendus de haut en bas. La Ronce commune a gelé dans les bois. Tout ce qui est arbuste vert devra être recépé sans doute, de même que la plus grande partie de nos Vignes, de même que le plus grand nombre de nos Péchers. Chose curieuse! la Reine des vergers, 40 MISCELLANÉES. qu’on regardait comme dort rüstique, beaucoup souffert; la Mignonne, qui mi 2i : "n à bois d esse d'Angouléme, меаи William, Louise-bonne d’ Avranches, puis le Catillac et le = d Pret Les Groseilliers ont r Les plantes Бар, (l'humilité est encore sauvées en partie, gar toutefois ciliis qui n'auront pu résister ensuite aux grands froids survenus après le dégel, et à ces nuits gla ciales suivant онаа des journées relativem etta bles per- tes,c’est dansles са laborieusement acquises de végétaux de plein air encore rares chez nous : à met Muséum de Paris, des variétés sont perdues; dans les pépi- nières, des obte nouvelles seront peut-êt oncerne notre pays, la Société centrale d'horticulture de France s'occupe de concen ntrer r tous ce es tristes documents ; régions; elle жк» partout un questionnaire détaillé, ainsi constater, sinon le total, du moin une MR partie de nos pertes. Eh bien, du milieu de ces ruines, il sort encore un beau spectacle; c'est celui du courage de l’horticulteur. Ses gains de l'année précédente, ceux de l'année future peut-étre, rg perdus; ses sueurs de s ne lui auront servi de rien ; il va falloir, la plupart du temps, refaire une position durement acquise ; il va fal- des économies со et cependant, je ne vois nulle рагі се dé- couragement qui se croise les bras et qui baisse la tête ; on н double et Гоп consommera moitié s’il le faut, mais on recommencera da plus belle. On attendra des années de plus pour se reti de l'ouvra d'une future toilette, laissera, sans hésita tion, partir ses petites pièces luisantes, ui s'en iront, atimini, donner coup d'épaule au budget du m : tou périr les insectes. та quantité dee ces petites bêtes augmente continuellement;les froids, c'est égal, on n'en démor fait périr les insectes! Enfin, pe leurs cocons, leurs carapaces, ou les cara- arbres. Quant à ceux e Siu une année est propice à lax pli et doit pouvoir fixer définitivement 1' non, il a revu les insectes. 3 Je sais que la rigueur exceptionnelle de cet hiver donne quelque espoir à horticulteurs; s'ilsne s'attendent pasà voir , température naire que | avons subie, disent-ils, a été fatale à des êtres ient supporté la- tempé- rature habituelle, de même les qui résistent habituellement, peuvent fort Меп avoir succombé dans ces conditions anormales. Je n'oserais pas m'inscrire faux contre cet espoir; je désire méme RHODODENDRON , Comte MICHEL CORINALDI, ( L.Van Houtte } 2387-88. RHODODENDRON COMTE MICHEL CORINALDI (L. VAN HouTTE). Ericaceæ $ Rhododendreæ. CHARACT. GENER. — Vide supra FLORE, vol. 1, page 21. 1 1 (Шегені өнікк ін à ` 7 2 wore naldi, varietas hybrida in horto Van Hout- teano fœcundatione artificiali enata. Le portrait du magnifique Rosage qui fait face à ces lignes représente un nouveau gain de l'établissement de L. Van Houtte : c'est une des perles de son riche écrin. L'arbuste est d'une constitution ro- buste, bien ramifié et excessivement florifère. Le feuillage est d'un vert sombre. Le corymbe est énorme et en- tièrement composé de fleurs très-gran- des, bien serrées et de la meilleure des formes, avec des bords légèrement ondulés; le coloris est d’un beau lilas violacé avec le milieu des divisions d'un carmin clair; les quatre divisions inférieures sont tachetées de carmin foncé et la division supérieure est couverte, en son milieu, d’une large macule composée de points d’un noir jais, — le tout relevé par un jeu d’éta- mines extrémement gracieux. L'en- semble produit un grand effet et permet de ranger cette nouvelle acquisition parmi les Rhododendrons de premier rdre. Nous avons dédié ce beau Rosage à M. le comte Michel Corinaldi, de Padoue, grand amateur de plantes de l'heureux pays ой fleurit l'Oranger. grandement qu'il soit réalisé; mais Бі, malgré tout, les ennemis acharnés de nos jardins et de nos ré — J'ailu dernierement, dans le Bulletin de la Vilaine, une communication d'un de ses : а гев, Leconte, qui ша semblé relever des observations originales et qui E manqueront pas d'intérêt si elles se rouvent confirmées par une pratique rieuse, ши oignons. П en résulterait les rap- ports que j'inseris ici, comme expérience à vérifier : чө, Oignons. Fleurs. Jaune franc. . .. . тыл a BOURA feu. Jaune soufre Rouge ponceau. Jaune Grange . . + . 2 Jaune pur. aune en dessous et rouge en : Енеме 2 ag 0 т, су: се Бове c- ots MER VION Gl Blanc pur Couleur de chair . . . Lilas pur. Une couleur bien uniforme dans l'oignon annoncerait une couleur bien pure dans la fleur, et un oignon de couleur blafarde, mélangée, indécise, une fleur panachée de plusieurs nuances. . Je dois avouer qu'au. premier abord, sérieux; les unes semblent t relles, d'autres appellent un gros point de doute (?). Ce serait, en cas de confir- mation, un guide fort commode pour ceux qui plantent. : 1 — Puisque j'en suis sur les oignons, Je citerai encore un conseil de M. Rigamonti. 6 42 L'auteur se plaint de ce que les Jacin- thes dégénerent ; "E leat: le bulbe dé- e donne bientot que oignons de terre au milieu de l'été et on eplante en automne; lui les laisse jusqu'en septembre. ce moment, i les déterre, mais le temps seulement de leurs caïeux, p emet хоз. e к. 4" ке» par ces caïeux, les Jacinthes donnent une floraison plus longue et plus vigoureuse. eux, détaché b s bien autrement garnies que ceux qu’on “détache en juin Ne laissant pas les oignons hors deterre, il s’agit de les protéger ; la floraison étant peu plus les oignons, qu de le faire. Ils fleurissent plus tard, c'est vrai, et donnent moins de caieux, mais ils grossissent davantage et durent plus ongtemps sans s'affaiblir J'ajouterai que, d longtemps, cer- tains de nos bons praticien sortent plus chaque année do terre los. aucta à fleurs, n'importe lesquels ; ils les laissent en gd З ou 4 ans, et ёе félicitent d'obte- nir ainsi des plantes pus fortes et des floraisons plus abondantes. e parlais, au commencement de ce Glanagé. des mérites de Vhostieuitem- ;il ej ai déjà єз il у et que je ше doucit les m plantes qu'il cultive, Voici, par exemple, — — vert, et qui ne dema nde déclarerait lui avoir simplement 6 le corps, en lui pinçant un bras ou une jambe. ; Pour exprimer ce que pourrait souffrir r3 la terre quand, avec la béche,la pioche, la | querait pas de me jeter la pierre si je libens du nom touchant d'acclimatation, | 1 'aller = S = déclarez délicatement que vous les 006 matez, et elles doivent s’en trouver bien heureu 8. de eux-mêmes, au début de trouveraient be des - S ent un rameau de sa m l'afranchir ; arracher une ins di Ver c'est la lever; scier, hacher les membres vétement e un jé inm, c’est E couper p extrémités de part et d'autr Ce qui prouve bien clairement que l'horticulture adoucit les mœurs. évrier 1 . Тн. BucHETET. Day vM Ans Lind! . INFRACTA, M ASDEVALLIA Bresil. 2389. MASDEVALLIA INFRACTA хр, Orchideæ, CHARACT. GENER. — Vide supra FLORE, vol. X, p. 7j. 7-8 millim. longis gynostemium haud exceden- tibus linearibus canaliculatis leviter arcuatis apice truncato-erosis albis punctis rubro-brun- neis conspersis, labello minimo linguiformi apice recurvo sicut petala colorato, columna incurva alba. (Charact. ex descriptione СІ. d. Morren gallica elicitum). Masdevallia infracta, LINDL. Gen. and spec., p. 193. — Garden. Chronicle, ann. 1871, p. 1422, fide Morren, — Сн. MORRE gique hortic., année 1873, p. 357, tab. (xylograph.). — Du Buysson, l'Orchidophile, p. 376. MASDEVALLIA LONGICAUDATA, CH. LEM.,Jilus- irat. hort., ann. 1868, Miscell., p. 109, cum icone rudi Venant après les Masdevallia coc- cea, Harryana, Veitchiana qui sont comme les brillants joyaux du genre, cette forme modeste n’a pour elle que la singularité inhérente à tout legroupe et l'intérêt exclusivement botanique de sa distribution géographique. Au lieu d’être, comme presque toutes ses sœurs, confinée aux montagnes du Pérou, de la Bolivie, de ГЕ uateur, de la Nouvelle-Grenade, du Venezuela et du Mexique, elle représente le type dans la Flore du Brésil, comme le Masdevallia cayennensis le fait dans la Flore de la Guyane. Ce sont comme des sentinelles perdues, détachées du quartier central et qui marquent les rapports lointains des massifs mon- tagneux de l'est de l'Amérique du Sud avec la grande chaîne andine ou ses ramifications. Les montagnes des Orgues, non loin 1 2278. Examen des espèces Le diagnostic des espèces des genres Bombax et Pachira est fort difficile à éta- blir; car leurs fleurs qui, généralement, ne г en peu conduit à passer еп revue tous les organes floraux des Pachira, pour arriver à bien établir leur diagnostic. Il en est de méme des Bombas avec lesquels certains Pachira ont été confon- dus; cependant les fleurs du premier sont plus trapues, leur tube staminal plus court, leurs étamines beaucoup plus nom- des genres Bombax et Pachira. breuses que chez les Pachira; leurs fruits seuls séparent nettement lesdeux genres(1); ils sont, en effet, remplis de coton et con- tiennent de petites graines globuleuses e les Bombaz, tandis qu'ils sont, au vet et renferment de grosses graines à em- bryon charnu et comestible chez les . Pachira. Tussac (2) a donné de ces deux (1) Pachira genus Bombaci valde affine, sed imprimis fructu differt, et species nonnullæ sub Pachira descriptæ quibus semina lana mbacem referendæ sunt. »Benth. ook., Gener., I, p. К (2) Tussac, An£il.,1 V, p. 12,tab. 3 et 4, Pachira grandiflora etl. c. p. 39, t. 14, Bombaz hepta- phyllum. "m MASDEVALLIA INFRACTA, LINDL. de Rio de Janeiro, si célèbres par leur riche végétation et par les trésors d'or- nementation qu'elles ont livré à l'horti- culture, sont la patrie d'origine du Mas- devallia infracta. Quelque amateur dut le communiquer au D" Lindley, qui le décrivit en deux lignes vers l'année 1830. Peu d'années aprés, un francais, bien connu comme orchidophile, la décrivit aux mémes lieux et l'envoya à son parent, M. Morel, de Saint-Mandé, près Paris. C'est d’après un dessin fait sur le vif et sur place par Madem. Pinel que Charles Lemaire, la eroyant nou- velle, la décrivit dans lZustration horticole sous le nom de Masdevallia longicaudata, devenu, de par la loi de priorité, simple synonyme de Masde- vallia infracta. М. Edouard Morren vit, à son tour, cette espèce fleurir en novembre 1872, à Liege, chez M. Oscar Lamarche de Rossius, qui l'avait recue directement des montagnes des Orgues par les soins de M. Binot. Notre savant confrére donna de la plante une vignet- te (avec analyse et description) qui ne laisse aucun doute sur la détermination du dessin colorié de la Fiore, et bien que signalant entre ses exemplaires fleuris et la courte description — Lindley quelques légères divergence il n'hésite pas à la déterminer infra Lindley dit que les hampes ne dépa sent pas les feuilles et que les fle sont violettes. Sur le vivant, on pe dans la figure de la FLORE. XIX* vol., p. 117 et suivantes. Pour la culture, nous ne pouvons que re voyer à l'excellent livre de Peristeria (ci-dessus, vol. p. 172) genres d excellentes ee analytiques cés et о ев pps noires à testa loges et les placentaires sont couverts (1). .(1) Voici les plantes que je crois pouvoir une infinité d'autres genres, рға в types propres à l’ancien et au nouveau con * Espèces росна В. malabaricum, DC. insigne, Wall. Espèce africaine. 5 нышты; Pal. Beauv ** Espèces américaines. . ellipticum, K exicanum, Hemsl. -- Ériodendron macr ophyllum, Hort. tJ w duvet dont les | sem voir eu en vue une espèce culière aux Antilles Je me suis dispensé de reproduire іш plantes citées par М. Planchon dans В. tomentosum, Ad. Juss. ч В. decaphg рда tc dece decaphylla, S.-H. | В. Hilarianum + — Pachira macrantha, .-H. (non Spruce B. кайин f — Pachira emarginata, A h B. cumanense, Kth uo B. са d Vell. == Pachira rufescens, А. В. Barrigon де — Pachira Barrigon, Seem. B? Шо. Aubl. VARIÉTÉS DE BEGONIAS TUBÉREUX ( L. VAN HOUTTE >. 1. HERMINE. 4. SOUVENIR DE VICTOR- EMMANUEL. х Р.Е. DE PUYDT. 5. COMTE DE FLANDRE. 3. ELDORADO. 6 JAMES BACKHOUSE. OFF, Lith & pict in Horte Van Hontteano і 2390-91. BEGONIAS TUBÉREUX NOUVEAUX (L. Van Нооттв). 1. Hermine. 2. E. De Puydt. 3. Eldorado. A. Souvenir de Victor-Emmanuel. 5. Comte de Flandre. 6. James Backhouse. ME CHARACT. GENER. — Vide supra арни tome XV, sect. prior, p. ê. НА, SPECIF. КАТЕ р. 119. TES diversæ іп horto Van Houtteano iaaii nhn artificiali enatæ -- Vide ibid., vol: Ce serait, ce nous semble, chose oiseuse que de rappeler encore ici les titres qui ont valu aux Bégonias de tout genre la faveur dont ils jouissent aujourd’hui : le rôle qu'ils jouent en horticulture a été suffisamment rappe- é dans divers volumes de la FLORE, où de nombreuses paco et variétés ont été figurées еб décrite Les Bégonias herbacés, a au feuillage si diversement et si splendidement panaché, que l'on avait quelque peu délaissés en ces derniers temps, ра- raissent jouir en ce moment d'un regain de popularité. Ce fait n'a rien qui puisse étonner, quand on a contemple, me nous l'avons fait, les trois - admirables collections de 50 variétés chacune, qui figuraient à l'Exposition de Gand de l'an dernier; toutes ces Г. Hortus Donatensis sous les noms de ni les fruits, et qui ee disparaitre des ouvrages systématique Je viens de dire que la distinction p espèces de Pachira, est trés-diffici qui donnent à ces organes un reflet métal- lique particulier, Toutefois, si les pétales offrent peu de différences, il sera cependant possible de dispose er les евресев par petits groupes en s'appuyant sur les caractères empruntés au style glabre ou velu(1), à нав. (1) Malheureusement, la constatation de ce Caractère n’est pas facile dans les herbiers, où les fleurs des Bomb ‚ pour r le style, sans dété- riorer l'échantillon. Voici, toutefois, les espèces fd velu dans une éten- — еи , var. latifolia, Bnth. aqu zd i E (Uu t macrantha, Sp. — pulchra, Pl., calyce send ou velouté à sa surface, muni ou dépourvu de pie mellifères, enfin à la forme des gra Grâce à Vobligeance de M. Ch. Riviere, n du Hamma, 4 Alger, parcouru par un system chalaziens qui en entourent presque toute la surface. Ces vaisseaux manquent chez toutes be drum de Bombacées que j'ai pu observe Tous ie Pachira AE au il n'en est p une espèce, jusqu'en Australie. Pachira, AUBL., Juss., BENTH. ET Hook. Calyx cupulæformis v. campanulatus, truncatus v. obsolete 5-denticulatus, in- trorsum glaber v. sericeus, sæpius glandu- lis melliferis inferne s ает Petala 5 multo longiora, libera у leviter 46 plantes étaient de premier choix, d’une culture irréprochable et d’un superbe as рес Néanmoins, dans le steeple-chase horticole, ce sont évidemment les Bégonias tubéreux qui tiennent la corde à l’heure présente. Ils doivent ce privilege à leur double faculté de fleurir admirablement aussi bien en tre-t-on dans toutes les serres et dans tous les parterres, où ils produisent un merveilleux effet. qu'une nouvelle race vient de surgir. Elle а nom Begonia discolor Rex, et est issue d’un heu- reux croisement pratiqué entre les B. discolor et les variétés à beau feuil- BEGONIAS EL À NOUVEAUX а. VAN HOUTTE). lage du B. Rex. Si nous devons croire M. Bruant, de Poitiers, qui acquis la propriété exclusive de nouveautés, de M. Svahn, leur obte teur, ces enfants priviligiés auraien reçu en partage les qualités essentiel des deux parents : elles auraient en ақ la faculté, bien qu’étant rhizomes tubéreux, de conserver feuillage pendant ‘l'hiver, les rentre en serre avant à une température de 10 degrés е dessous de zéro. Tout cela est bie séduisant : qui vivra verra. En at coalita, linearia, extrorsum tomentosa, plerumque rufovirentia v. oleagina lan o septiferis, septis pe bus partim evanidis quasi l-locularis oligospermus. Semina magna, globosa v. mutua com- Albumen o v. sub laminarum mucosarum plieis embryonis interposi ; cotyledones inæquales, exterior trípliata — minorem involvens (1) Arbores у. frutices one) vi v. - leato. Folia palmatim composita ; foliolis „0 Tussac, RE , tab. 4 optima.— Mart., Nov , tab. win Lynch, Journ. Linn. Soc., vil, р. 145, pi ‘ a Mets sulcati v. costati. Semina embryone farinaceo esculento. Pachira aquatica, AUBL. foliis 5-natis, сои ge r әре attenu atis v. acumina revem анан petiolo: uni en incrassato Бедел сз ‘fragrant calyce cyathiformi, Loves 080 in oleagino induto ; s linearibus ex саа intror e E dis u cylindra eo,longo, fil stylo tune ntoso; fructu ovoideo rufi on seminibus crassis. . Mus. o Cacao sauva Hab. uiana, in a uosis secus Para (Жарріег) Hohenhack., n. 1726 (1846) айса, Aubl., Guy., IL, p. 728, t. 29 « surinamensis — foliis ellipticis v. e tico-lanceolo is. P. aquatica var. ? latifolia, Bnth. Pachira Spruceana + . foliis..... foliolis Ho obl I go- lanceolatis obtusis v. acum „cori er subtus idis, reticulate sano brevissime retiolulatis: floribus maximis; pedunculo cras- BEGONIAS TUBÉREUX NOUVEAUX (L. Van HouTTE). 47 dant, l'établissement Van Houtte s'est empressé d'acquérir un stock suffisant de toutes les variétés obtenuesjusqu'iei, mais il n'oserait affirmer qu 'elles répondront à tous les points de leur programme, l'émission de ces nou- velles venues étant trop récente pour avoir pu les soumettre à l'expéri- mentation voulue. De toute facon, elles pourront, en plein air, éclipser leurs rivales par leur feuillage, mais elles ne ~ par la diversité de leurs fleurs. былар suum. Nous présentons aujourd’hui au lec- teur, dans la planche ci-contre, un échantillon des gains de Bégonias tubé- reux obtenus, pendant ces dernières années, par l’ établissement Van Houtte. Les six variétés figurées ont toutes des fleurs parfaites de forme, de bonne grandeur, de bonne tenue, et de coloris francs, entièrement distincts. 1. Hermine est d'un blanc pur lége- rement veiné de verdatre . De Puydt est Dn rose ten- dre avec le centre d'un blanc carné; 3. Eldorado est d'un beau jaune d'or, ауес quelques étamines conver- ties en pétales; 4. Souvenir de Victor- Emmanuel est d'un carmin foncé vif; 5. Comte de Flandre est d'un jaune d’ocre faiblement saumoné ; 6. James Backhouse est d'un rouge brique vif. Un grand nombre d'autres variétés de premier ordre ont encore été obte- nues par l'établissement; on en trou- vera l'énumération, avec descriptions, dans le Catalogue. de serres, publié chaque année au printemps. L'importance que les Bégonias tubé- reux ont prise en hortieulture néces- sitait qu'on en fit l'histoire; ce travail ardu a été opéré, et de main de maître, par le savant D' Eug. Fournier, de Paris; nous еп donnons la majeure partie dans nos miscellanées, ce dont nous croyons que nos lecteurs nous sauront gré. G. G. 80 cum calyce continuo; calyce subintegro magno (3 cent. in diametro) extrorsum fulvo oleagino velutino, introrsum Pepe pet lis longissimis, icati i amineo crassitudine penn M ою: stylo tomentoso. ab. Brasilia prope Panuri ad Rio Мапрев ыы Сын Bolivia, ubi vulgo Sapoto- қ ТЕ” лесі "uce,— (1852) (a non À, Jus 1824), е Carolinea POS Tria et PL, nat., 4e série, XVII, p. es es 319 ов Aublet). angé le nom spécifique donné par Spruce afin d'éviter toute confusion avec de son frait et de ses graines (v. А. S.-H., EI с. Nat., 2° série, ХҮШ, p. 210). с stel o pota) CASAR. foliolis oblongo-lanceola- в pa allidiorib bus; calyce longo, pube alba brevissima una petalis Obtecta; filamentis tubi асое polyadelphis ; stylo inferne pubescente; stig- mate brevissime 5-1 asilia. Oceurit passim circa Rio de E aneiro Pachira stenopetala, Casar. prop Stirp. Аш, Тонар е о 15. — Rach., Ind. Sem. hor. bot. Petropol., 1857, p. 53. : achira grandiflora, Tuss. . foliis 5- -natis, СЕ lanceolatis basi et apice attenuatis flori aximis; calyce gla- bro, tubu loso-campanulato, integro, е eglandu- viter constricto, viridi; petalis sublignoso, oleagino; seminibus magnis albis семен тн cent. rt 12 in diametro; semina illis, Pachira ue Tuss., Ant., р. 12-14, . tab. 3et 40 ыр. aurea T. P. foliis calyce sessili, алы irregulariter divine: extrorsu , intror- sum densissime tomentoso; pe % lineari- spathulatis obtusis, extrorsu parte glabris, super. tomentosi stamineo brevi glabro ; filamentis cylindracsi. crassiusculis. — Floret t aprili. — H. ab. Mexico, ohio (Hahn, 1865). 48 : QUEM MISCELLANÉES. Pachira marginata, Ap. dia P. foliis се sae communi gla apice veluti m dilatato, foliolis lanceolato-obovatis v. ellipticis, obtuse acumi- ; petalis extror- inis, introrsum stamineo, brevi inferne Б ч = = © FEE еф . © о - о E = z о -= sericeo- р dense кууу stylo glabro; fructu flaves- cente. — Н. Mus. Pav. Hab. Brasilia Pachira marginata, ADR. Juss., Fl. bras. merid., 1, p. eed: З Ё а eyathophora, Cas P. foliis 5-7-natis, foliolis асса, арісе кенине obtuseque acuminatis, utrin- que nitidis; pedunculo apice in discum xa x^ pua poculiformi, margine sinuato, extro um glabro, introrsum sericeo-pubes- nt eie. is longissimis, apice angustatis, extrorsu um rufo- -vire stylo glabro; stigmate brevissime о. — Н. Mus. Par. Hab. Brasilia. Occurrit præsertim in ma timis ge Rio de Janeiro et in insulis Macs Fluminensis Pachia cyathophora, CASAR. L. ¢.. Pachira tomentosa P. foliis 8-9-natis, magnis, obovatis, obtusis, iolo communi tereti, basi biglanduloso, pubes- айа. Ше, discum tome е osum dilatato ; ; calyce urceolato, trantaia andu- loso ; peta i rectis v. deflex in, sum ізде осһго- vestitis ; tubo stamineo pubescente, аыр entis neg ; stylo glabro, etigiati bus 5. — H. Mus. Hab. Brasilia merid. ., Paraguay in silvis (Balansa т S 2693), Prov. Minas Geraés (Mar- MR ina tomentosa, Mart., Nov. gen., p. 84, f. ` Pachira alba, Вот. Maa. Р. foliis 5-7-natis, foliolis ellipticis basi et apice obtusis v. rotundatis, obtusis v tis breviter petiolulatis, petio olo communi a apice anum farinaceum dilatato ; floribus crassiusculo ан Vulgo Majagua Hab. secus Rio Magdale Carolinea alba, Lodd., ‘Bot. Cab., Eo Hook. Parlat., ТАР C Var. « floribus paulo minoribus, odore allia- ceo, foliis elliptico-oblongis basi in petiolulum brevem attenuatis Les glandes qui occupent la base du sss sont d'abord de couleur carminée vec un point blane au centre, et ver- 3 ае après la chute des pétales. 3 hira fastuosa +. P. foliis 5- rom foliolis obovatis, obtusis; pedunculo brevi, crasso, uni oro; floribus tibus 5 c erep heran brevibus. — Descript. ex | DC. et icon splendida a Cl. Da Levasseur depicta. -- at Сек. Раг Hab. Мех و‎ енсек DC., Prodr., I, p. 478. hira асса foliis subpereanantibus 5-7- uate. foliolis | oblongis, subsessilibus, ct iaceis; petiolo с от- muni brevi, tereti, “ісе non incrassato, | calyce subcupulari, integro, glanduloso, ko ino-velutino ; petalis extrorsum oleaginis, marginibus leviter undulatis, introrsum flavi- | dis; tubo stamineo glabro filamentis inferne albidis superne styloque roseis fructu magno, | ыды ie o (15-20 cent. longo, 12- j4 lato), extror- m Tui о, rimoso, introrsum sericeo; semini- bus magnis, irregularibus, pue pergamacea rufa, reticulato-venosa. r. exico. — Vulgo Carolinea macrocarpa, CHAM., Linn., 23 od pote recen éd : 1831, Serres, Pachira macrocarpa, CHAM., Fl. des Hamma ; XXII, p. 166; vidi v. cult. Hort. floret autumno a Commersonii, PL. Satis foliolis obovato-oblongis v. alites oblongi us minusve acuminatis, | asi rotundatis, in se pou attenuatis, gla- berrimis ; petiolo communi crassitudine pen- næ согуіпге, арісе i discum j calyce cy obs longo, velutin cent. longo, bios subincrassato lobulat De Brasilia, in suburbiis беһавбіяпорой- taniis (COMMERSON; iter perisphæricum Juni 1767 Bombax grandiflorum, Cav., Тер ‚У, Ё 154, uoad folium. Corolla Bo mbac Pachira Commersonii, PL., Hort Donat. siege xir speciosa, TR. s 7-natis, foliolis Беліне -oblongis, mucron жанда іі ік іс т SE жайы NEM IT II ы. d 46 (7 bo INSIGNIS GUS TAVIA Serre chaude 1 оц (inane P olombie 2392. GUSTAVIA INSIGNIS, Lecythideæ. late cupulati Lene inserta, filamentis вере paululum dilatatis ; antheræ lineares, basifixze, loculis parallelis superne poro oblon ngo coni- 3 a fibrosa, calycis limbo e a v. піса ta. Semina pauca, funiculo longo incrassato plicato suspensa, ovoidea, testa crassa coriacea; embryo pomini alterna ampla, sæpissime impun un a. lores вресіові, pedunculis l-floris subum- Hook. euer тара 2-bracteolatis жанай брес d ll, Americe tropicæ incolæ. | Port. in n Min. Mn; атама Oy a in Linnea, XXVII, 44 469, t. 55 et BENTH he t. 5069, 5 et J-D. Hoo | d plant., t. 1723. Confer etiam ШЕ in Transact. Linn. Soc., vol., XXX, fide Hoo CHARACT. SPECIF. — « G. floribus 6-pe- talis, calyce 6-lobo lobis rotundatis pedunculo obovato-lan- ceolatis acuminatis basi attenuatis, bracteis floralibus ad basim ovarii. » OOK. Gustavia insignis, Hook. in Bot. Mag., vol. LXXXIV, tab. 5069. — Journ. d'hort. prat. de Bruxelles, "vol. ПІ 198 пп. 1866), р. 6, cum icon, e Botan. Мада. i C'est au roi Gustave III de Suède = comme on pourrait le croire, l'illustre Gustave-Adolphe que Line. par une flatterie de contemporain, dédia, en 1775, ce magnifique genre de plantes. La raison apparente de cet hommage du sujet au souverain est que l'espèce originelle, nommée Gusta- via augusta, faisait partie du petit herbier de Surinam, dont le roi avait fait don au prince des botanistes. A la rigueur, peut-être, l'ordre des dates ai dans ce cas, le sentiment de la majorité des botanistes s’est déclaré pour le nom historique de Gustave, contre le nom obscur et bizarre, emprunté par spiraliter contortis; tubo stamineo tomento to, stam ‚ filamentis candidis; stylo пашшае ‘equante, apice brevissime 8 sur secus Rio Magdale Pachira speciosa, Тв. = [n Ann. Sc. nat., 4° sér., XVII, p. 319. Е = Pachira oleagina * 5-7-natis P. foliis elliptico-oblongis, acuminatis, b 8, ép perennantibus, _ Obtusiuseulis v. breviter aceo nec ver- lev "€ ae $ anulato NM EE fisso , glabro, чною; "petalis йон ‘mi, Кан; ge neto ы ge culato, ol sphæricis, magnitude eee — heures leuca, — P osa r На! ‚ viv. in hort. Hamma Alger ulta Pachira à fleurs blanches, N. Doumet, Rev. hort., 1866, p. 208, tab. et sen xylogr. (non Pachira alba, Lodd. пес Hook., еїс.). . Pachira pulchra, Рг. et LIND. P. foliis foliolis lanceolatis v. oblon- go- lanceolatis, obtusis subtus anguste margi- natis, basi i tere attenuatis (9- calyce nulato, irr longis) 5 lobulis ЖАЙНАЙ. petalis Jineari- = eolatis, obtusis, erectis v. patulis, extror oleagin eylindrace, E Pachira Mp N 4e série, XVII 7 50 _ l’auteur de l'histoire des plantes de la Guyane à la langue des naturels du pue Confiné dans les régions les pits chaudes de l'Amérique méridionale, ce genre compte un petit nombre d’espè- ces, soit arbres, soit simplement arbust stes, dont les feuilles alternes et dentées rappellent les Théophrastées tholletia et le reste des Lécythidées, forment-ils un groupe à part à côté des Myrtacées proprement dites. C’est à ce groupe que se rattache, à mon avis, le curieux genre Napoleona, de l'Afrique tropicale, que M. Miers гар- proche des Sapotacées. Encore peu communes dans les serres et surtout y fleurissant rarement, les espèces de Gustavia, quoique peu nom- breuses, sont, on peut le dire, mal con- nues. Celle que la FLoRE reproduit ici d’après le Botanical Magazine et pour laquelle feu Sir William Hooker avait d'abord adopté le nom insignis, em- prunté à son introducteur M. Linden, celle-là, dis-je, а été considérée plus tard par Hooker lui-méme comme GUSTAVIA INSIGNIS, Bix. . n'étant autre que le Gustavia urceol de Poiteau, dont elle ne différerait que ar le développement un peu plu grand du calice. Or, en comparant les. deux figures, Gustavia insignis 9 Botanical Magazine et Gustavia wree des ramuscules second, les mémés bractéo contiguës à la base du calice, et les” fleurs, à pédicelles bien plus courts, paraissent étre le plus souvent soli es. А vrai dire, la figure originale € коа augusta telle que Га donn Linné dans ses Ame@nitates academic, | rappelle beaucoup celle du Pachira nitida, Ктн. s 7-8-natis, foliolis oblongis, Р: acutis, pee nitidis subtus s gla i ongo, per phalanges oe diviso, filamentis filiformibus, rubris; o filiformi, inferne т superne rubro. — H. Mus. Par. ab. in locis inundatis ad ripam Pimichin, iei. Javita et Rio Negro (Missiona del Alto rinoco Pachira nitida, Ктн., Nov. gen., V, p. 235. Pachira н А. Juss. ao Hor s аз peduncu- latis ; ca ios parvo, p ubpruinoso, cyathi- formi, кары lobulato: petalis jnseribus en i MUS o glabro, — H. Mus Hab silia. in акаа alba quar n cas prope pagum ren ñra da Penha (Miaas Novas). — pate A. Juss., Fl. bras. merid., 1 . Pachira insignis, SW. . foliis 5-7-natis, dee „obovato и subsossilibus, utrinque , 1-2-pedalib e n ju ntoso, fus linearibus, со carnosulis, extro ferr сене; introrsum ruberrimis glabris tu eo rubro; stylo ruberrim act sibrotundo eor = lignoso, pitis infantis ; nibus жр neorum, woes vt gustu Mus Par. Hab. Antillis : 202. Carolinea insignis, Sw., Fl.ind. occid., p.120: e Pachira minor +. P. foliis 5-7-natis, foliolis орот obt nae nervo medio crasso, in petiolulum attenua" albe eee obsolete 5-dentato alis linearibus, o inferne GUSTAVIA INSIGNIS, Hoox. ee urceolata de Poiteau : ce sont, chez les deux, les mémes pédicelles allongés et les mêmes bractéoles insérées loin de la fleur. On s'étonne même que Poiteau, dans son Mémoire d'ensemble, n'éta- blisse aucun rapprochement entre deux espèces tellement voisines qu'on peut les supposer étre identiques, comme l’admet, du reste, Otto Berg en leur donnant comme synonyme le 4. insignis de l'herbier de Willden Hemsley, d'autre part, Ren une récente brochure (Diagnoses plant. nov., etc. London, in-8°, 1878), donne le Gustavia insignis du Botanical Ma- gazine, comme un simple synonyme du Gustavia superba de Berg (in Linnea, XXVII, p. 444) ou Pirigara superba de Humboldt, Bonpland et Kunth. Mais les mémes raisons qui me font regarder comme peu probable l'identité des Gus- tavia insignis, Linden (non Willdenow et augusta, subsistent aussi fortes con- tre l'identification de cet insignis et du superba de Berg. Ce dernier, en effet, évidemment voisin de augusta, est du groupe des евресев à calice sans dents apparentes et à bractéoles distantes des eurs; par conséquent, il est bien dis- tinet de la plante ici figurée. C'est par la Belgique que cette su- perbe plante a fait son entrée dans les eat le catalogue de son heureux introduc- teur M. Linden. Mais sur le catalogue en question, comme sur ceux de 1857 et 1858,nousne voyons mentionnés que les Gustavia speciosa et Leopoldi. Comme, d'aprés sirWilliam (sans parler du Gustavia augusta qui n’est men- tionné que pour mémoire in Bot. Magazine, Б. 5239), le Gustavia Leopoldi ne serait autre que le Gus- tavia pterocarpa de Poiteau, on pour- rait croire que le Gustavia speciosa de Linden est devenu, en passant la Manche,le Gustavia insignis des jar- dins anglais. Or, comme ce n’est sûrement pas le Pirigara (ou Gustavia) speciosa de Humboldt, Bonpland et Kunth, nous lui laisserons le nom insignis, Hooker, en faisant observer que l'insignis de Willdenow est donné, ar Berg, comme un synonyme du Gustavia augusta de Linné. Il va sans dire que les plantes de ce genre ne peuvent s'élever et fleurir qu'en serre chaude. Elles y réclament, au moment de leur végétation la plus active, des arrosages copieux.Quelques- unes fleurissent sans avoir atteint des dimensions considérables et, sous le rapport de l'espace, sont moins exi- geantes que ne le seraient des arbres des foréts vierges des tropiques. serres. D'après sir William Hooker, J. E. P. elle aurait déjà figuré, dès 1855, dans Hab...... libus; ealyce parvo, campanulato, glabro, Carolinea minor, SIMS, Bot. Mag., t. 1412; | cum pedunculo brevi attenuato, bracteolis cor- DC., Prodr., I, p. 478. Pachira Loddigesii 4. . foliis 5- natis, foliolis lanceolatis v. lineari- lanceolatis, se ssilibus ; floribus e ab. Haba Ша, Saint- in deni rolinea is, Lo - Cab., 1004, (юе. Matt, C. онымен Hort. (вов Е fj: Pachira ео. T Р. ramis crassitudine pennæ anserin эю, сог- 4а fuscescente lenticellis insperso ; foliis.....; oribus sæpius geminis, parvis, бөріні! datis stipato ; petalis linearibus өзі cent. duas gis), extrorsum oleaginis, intror tubo stamineo brevi, filamentis DUANE glabro. — us. Par uela, Angostura, Monte Zamuro (Cl. de Gr temi, йо 13,1 Pachira sessilis, Вхтн. . foliis 5-7-natis, iran "bien obtusis 3 leviter Sr de atis, mucronulatis, penni- рде sessilibus, pon petiolo c commun igra- cili v e non dilatato 4-12 cent. longo, cras- Studine pennæ E ca Aes campanulato, obsolete denticulato, glabr 0, cum continuo glanduloso ; E ren linearibus, utrin- que oleaginis; tubo neo cylindrico, ш li, gine, in неа pu diviso. H. Mus ar. 52 * Hab. Panama, insula Tab. Nom. vernaculum СУШЫ, вес. Seemann ig n angusta, Duchassaing, Mss. in Herb. Mus coins sessilis, BNTH., Coll. Sutton Hayes, n° 478. Pachira Tus SEEM. « P. caule сч. folii calyce nato, 5- d ntato, легін аре ugineo-to- tamineo — Pachira Fendleri, SEEM., Bot. of Herald, 83. Pachira humilis, SPRUCE. Р. foliis 3-natis, foliolis oblongis, acuminatis m brevem, glabrum, s utrinque pu tis capillaribus. — H. Mus H sym EL prope San Carlos, "4 i Pachira humili, Бан Mss. (exsice. 3135). Species non satis note. Pachira affinis +. P. foliis eduneulo calycem cylin- dricum coriaceum crassum basi quinqueglan- + 2279. Les Bégonias tubéreux. L'origine des Bégonias tubéreux re- monte a espèces qui ont donné, à semis et de croisements, les variétés ac- чм de 2,000 à 3,000 mètres et plus encore. Ces espèces ~ aujourd zonis de onze, dont quatre principales, les Begonia boliviensis, Pearcei Veitchii et БЖ x pour étre Шы ice d'énumérer, savoir s Begonia o ctopetala, rosacea, Clarkei, et Fræ- r cinnabari rina, Davisi belii. Je dois donner ici nes détails sur н d'elles, en man plus ancienne est le Begonia octope- linearibus supra basin affixis; styl BÓ. = extus virescenti-fasco-fulyus,. intus а 5 Brasilia in aquaticis Ar chipelagi Pa- Ecce ms affinis, MART., Nov. Gen., p. 85. Pachira longiflora +. redeo rem edunculo ealycem cam= panulatum coriaceum crassum basi multiglan- dulosum о superante; a atenti- reflexis, staminum tubo calyce суши оп Б antheris uniformibus; stylo glabro. olivaceo- кене, intus albus, totus tomen- tosus. 4 Hab.Brasilia in silvis sestu aphyllis ad Reacho 4 do Токо е et Formigas in deserto Prov. Canine longiflora, MART., 7. c., p. 86. Pachira campestris +. P. foliis quinatis v. rarius ternatis, obovato- oblongis, obtusiusculis utrinque g glabris, ‚Ре реїа- antheris uniformibus; stylo glabro. — Corolla extus viridi-olivacea v. rubens, intus virescenti- ida. b. Brasilia in campis editis et ad marginem silvarum inter Tapanhoa et villam do Principe. Carolinea ME MART., l. €., Février 1880. J. DECAISNE. NOW i p. 94, tab. 25), récem nouveau du Pérou par M espèce, que j'ai vue vivante chez M. Thi- - baut, fleurit rarement, il n'est pas | probable qu кер soit pour beaucoup dans | les hybridation Le Z. yerantifolia Hook. (Bot. Mag., tab. 3387), connu aussi depuis longtemps, a été retrouvé, еп 1876, par M. Ей. А sur le mont Amancaës, près de dodi cinnabarina Hook. f. (Bot. Mag», . 4483; Paxton, Mag. of д j 5? 259; | tab. 530), non V. Lemoine (В. aura але Ногі. olim), ditate de Bolivie où Weddell Га plu- sieurs fois rencontré, a été اا‎ par Bridges en Angleterre où il a fleuri chez | 555 арага АГА —__ т учы —— Off. Lith. & pict in Horto VanHontteano . Plem ar. YUCCA GLORIOSA, va @ 2393-94, YUCCA GLORIOSA, var. MEDIO STRIATA. Liliaceæ. CHARACT. GENER. — Perigonium hexa- | — GAERTN., II, 54, t. 85. — DC., PI, gr., t. 20. phyllum ; foliola Diis жылы — latiora, — REDOUTE, Liliac., t. , 996. 327, 401 et 409, campan nula ato-conniventia bas se dme Bot. Mag., t. 900, 1260, t 72229, 2236 шатсевсе parité stentia. Stamina 6, perigon et 2262. — Bot. Reg. t. Rs t 1895 foliolis [e inserta, filamenta brevia, plana, d» Ppl., 19 1117. pice 1 ; triloculare. Ovula undari eei te lu Pura ilar "x v. septi eruit ros discreta, uniseri sepius m hypogeo, oon in apice lineari-lanceolatis, Crassts, rigidis, margine sepin s spinuloso-serrulatis,scapo e foliorum centro bracteato, paniculato. Yucca, L.(1), Gen., n° 429. — Juss., Gen., 49. a première partie est Ó— e dans ie "Botan екеуі Jahresbericht du Dr "Lio Өр: Just, la I = ым a ves ion etograpiqus du genre et ta répartition des е6 gre urelles, le passage sui x n ge rand “aéveloppeme nt du read est dan s le ge ее septentrional et le e su ee entre le osm e nC las la côte ouest. Sur la côte est, + a f amentosa s ‘étend jusqu'an 28°, rum les plaines de roe fF | Yucca filamentosa remonte jusqu'à 44° et méme 559, e : is e 1 ne comprend pas 1 tl énumération l'Yueca Draconis, а "оп dit être des nti se à e “| desc Ш "il n'a voulu БАСЫ ег qne des espèces sk а Mex ue et t du Guatém AGE ma ane اا‎ des pt s de la section isions naturelles — ou pes sur ies ааш du fruit et des gra à ind @ уе азы ды 1. Evyucca. — Filamenta clavata obtusa papillosa pistillo plerumque breviora demum patula vel recurva, sales P ы aticnm; 8 stigmata papillon ructus indehiscens baccatus pendu жалк crassa undulata a immargi inata, albumi ine lobato- m Pol lia margine раене erata. - 1. Y. aloifolia, L., sud-es н sud, і 2. Y. Yucatana, Engelm 3. z. guatema alens sis, Baker, ye 5, % Trustees: Carr, sud-ouest, HARACT. SPECIF. — Foliis erectis, bipe- E | d E jus. margine pallido riusculis ; corollis иа сырка; caudice [7 5 Y.baceata, , Torre: еу, шсш Schotti, Engelm., iom ost. uctus пами pendulns zn altera semina tenuiora, plana, vix marginata, albumine Dens — ntæ жа? тга, altera arborescens, panicula sessili vel Huile ata. . brevi olia, Бор, sud-ouest, a. hs t. s capsularis, erectus, sept icide vis: semina tenuia, plana, latius ules vel vix caulescentes, seapo Kg oris argine ierra lio ире: . Y. rupicola, Scheele, sud-ouest. “Folia margine filifera. 10. Y. а эг е quer l'hiver. Le i Hoo (Bot. Mag., tab. S45) em à la Pod en Boli- vie, par Pearce et introduit par lui dans 1” ie ent de MM. Veitch, а été vendu par ces habiles horijeuiteurs dès 1866. Il est nécessaire de faire remarquer ici que le В. Pearcei n'a pas job été 1) On sait que l'altitude de ce point est c sidérable, ce qui a fait présumer la гонене. e l'espéce. Mais vonpit-állo réellement de 1а Paz et non pas de quelque vallée voisine et plus chaude Р vu identique à lui-même par les horticul- 3 teurs qui l'ont possédé. M. Fontaine urg-la-Reine, posse ade le vrai type sauvage de l'espèce, à feuilles et à fleurs - + ы tiges gréles, tombantes. La forme décrite dans les catalogues des horticul- АР КН prm o стела qu'il conviendrait de l'employer expériences d'hybridation (1). M. Pas ela безе dans le Gartenflora аше arcei (1) Les hybrides obtenus par le B. Pe type ont les fleurs trop petites et les Wo ; mad Minim ls Bégonias blancs cs de taine, de Scea botanique, un groupe arborescent des plus pittoresques, seul représentant, sous un tel climat, d’un type physiono- mique qui rappelle les Aloïnées, les Agavées et les Dracena. Originaires en grande partie du sud des Etats-Unis, d'aussi belles plantes ont dû forcément attirer d'assez bonne heure l'attention des botanistes et des amateurs. Aussi l'une d'elles, l'Fucca(l) gloriosa, avait-elle fleuri à Londres, chez le botaniste Gerarde, 48 1596 ou 1597, et peu de temps aprés à (1) L'orthographe primitive du mot est Ғиса, et c’est ainsi que l'é е ва plante ауес le Manioc (Euphorbiacée), ont la racine s'appelle aussi Ғиса (voir G. Bauhin, Pinas, p. 90-91). ; YUCCA GLORIOSA, var. MEDIO STRIATA. 55 Paris, dans le jardin de Jean Robin, botaniste royal sous le règne de Henri IV.Cent ans plus tard, l Yucca aloifolia faisait son apparition en Angleterre où "Yucca filamentosa lavait précédé en 1675; puis c'était, еп 1732, Г Yucca générale avec le | des Canaries. Ces quatre espèces glo- riosa, aloifolia, filamentosa et Draconis furent longtemps les seules décrites et les seules qui figurent, par exemple, dans le Species de Willdenow еп 1799. Cependant, dés 1795, l'Angle- terre possédait Г Уисса recurvifolia, décrit et figuré pour la première fois, en 1806, dans le Paradisus londinensis de Salisbury. En 1821, le Botanical Magazine figurait, d'aprés le vif, les Yucca stricta et angustifolia, la pre- miére comme espèce nouvelle, la secon- de décrite par Pursh d'aprés des exem- présente l'espéce plus développée, à fleurs ja le B. Pearcei également de semences. Celle de Kew avait des feuilles plus aiguës, Le B. boliviensis Атрн. DC. (Prod., XV, sect. I", p. 287; Gar 0n. 1867, p. 544; Bot. Mag., 1867, tab. 5057; Flore des serres, horticole, 1868 % je + l'Exposition universelle, en 867 ; se rappelle encore m 1867; quel intérêt il y ех- ribué aux amateurs par 868. cita. Il fut - Importe de ne pas confondre cette espece avec le B. boliviana Новт., qui Paris (voy. Ed. 2 Revue horticole, 1860, M 626, et es plantes à feuillage ornemental, p. 104) ‘et qui doit être rapporté soitau В. macro- phylla DRY., soit à une espèce voisine de celui-ci. \ ММ. Veitch ont encore mis au сот- merce, en 1868, les deux espèces sui- vantes : В. Veitchii Hook. f. (Gard. Chron., 1867, p. 734, cum ic. xylogr.; Bot. Mag., sept. 1867, tab. 5663; Belgique horticole, 5. Husie. һо, t. XV, ist and Pomologist, new ser., 1; Flore des serres, mai 1878, tab. 2326) ; et B. roseflora Hook. f. (Bot. Mag., déc. 1867, tab. 5680; Belgique horticole, 1868, tab. 7; Шінгір. kort., ХУ, tab. 550; Florist and Pomologist, new ser., 1) Ces deux espéces ont été trouvées dans les Andes, à des hauteurs de plus de 3000 métres, ce qui a fait croire, mais un peu à tort, à leur rusticité. Nous croyons savoir qu'en Angleterre il y a eu plusieurs mécomptes sur ce point. On connait ces deux езресев remarqua- bles par l'absence de tige, par la force de leurs hampes radicales droites, qui diffe- rent l'une de l'autre par la couleur de leurs fleurs, d B. Veitchii, dun rose franc chez le В rosæflora. On pourra s'étonner d'entendre 56 | ` YUCCA GLORIOSA, var. MEDIO STRIATA. plaires de l'herbier Nuttall et venue à б. en Angleterre, dans le jardin du célèbre botaniste amateur Bourke Lambert. Ayant à publier prochaine- ment le portrait de Г Fucca stricta, inédite. C’est dans les environs de Caen (Calvados) que cette variété а été gagnée il y а peu d'années, par une personne dont le nom est resté inconnu. L'établissement Van Houtte en possède e beaux exemplaires d'apres l'un desquels elle est ici représentée sous des proportions forcément réduites. Le port n'est pas encore celui de la plante adulte dont la tige serait allon gée et dénudée dans sa partie infé- | rieure. Les feuilles raides et dressées | justifient, par le ruban de panachure | qui les traverse sur leur milieu, le nom | de medio striata. Quant aux fleurs qui | пе sont là que pour mémoire, on еп а pris le modèle dans la planche XV du second volume du Neerlands Plan- tentuin de M. le professeur Oudemans. Elles appartiennent au type méme de Гевресе et non à l'une de ses variétés panachées. Ces dernieres sont proba- blement un peu plus délicates au froid que le type, mais supporteront vraisem- blablement les hivers de l'Europe moyenne et surtout de la région de la Mediterranée. 5..8. Р. attribuer cette couleur au В. rosæflora l'étonnement serait justifié, parce qu'i existe chez quelques horticulteurs des environs de Paris, sous le nom de В. rosg- 4, une plante qui pas cette espèce, et qui mériterait sans doute d'être décrite sur le vif, ce a saison ne permet plus. Cette observation, confirmée par mes propres observations, est de М. Hérinc Le В. Clarkei Hook. f. (Bot. Mag., nov. 1867, tab. 5675; Belgique horticole, 1868, tab. 8), espèce de Bolivie comme les pré- cédentes, vue et rec ueillie à Sorata par — э, ре rdins pour un hybride. Il ne serait зай impossible que ce fût un hybride naturel, ainsi qu'on en a 8. L dont il me reste à parler vs beaucoup plus récentes : e В. Frœbelii А. DC. (Gard. Chron., t. II, p. 552; Gartenfora, ee mai 1876, tab. 864; Illus Mes 1874 et кч, sg p. 170, tab. 223), mis au erce par M. Frœbel, de Zurich, orolti à une Е А hauteur dans les Andes, où Па été ee 2800 mètres par | M. Ed. André, aux environs de Guaranda, sur le pied en du Chimborazo. П en existe une variété blanche nommée | Mont-Blanc. à е B. Davisi Hook. (Bot. Mag., tab. | 6222 : Floral nr ae 1876, tab. ZH Belgique horticole, 1877, tab. 12), а été trouvé au Pérou prés de Chupe, à une altitude de plus de 3000 métres, par Davis, collecteur de MM. Veitch, et . présenté à la Société d'horticulture de grandeur de ses fleurs d'un rouge orange» et par la teinte rouge que présentent ses feuilles sur leur face а П faut ве garder de la confondre avec une variété horticole du 227 I ignis, déjà connue SOUS . le La de (LEM. m qui est parce qu’il est originaire du Mex que M. Lemoine, malgré son АПЫШ, & g Mo “le Eon ы "р (Жж 3 ao" / / y! DENDROBIUM LOWII. Lindl. À Borneo Serre chaude Б 739 У 2395. DENDROBIUM LOWTI, Lixo. Orchidaces. CHARACT. GENER. — Vide supra FLORE, a. 266, et quoad sectiones generis, vol. VII, р. 1. _CHARACT. SPECIF. — « D. (Eudendrobia, nigro-hirsuta), caule erecto, . nigro-hirsuto, folis ovato-oblongis apice obliquis subtus nigro I 1. ағы 2 5 1 % 4548 D А (floribus aureis), petalis oblongis obtusis undu- latis dorsali duplo longioribus labello trilobo, lobis lateralibus. brevibus lineari-lanceolatis incurvis paullo super basin insertis, intermedii onge unguiculati limbo subrotundo сопуехо bato, mento infundibuliformi, co- lumna semi cylindrica 3-dentata. » — LINDL. Dendrobium Lowil, LINDL. in Garden. hron., Nov. 1861, p. 1046* et in Bot. Mag., 34 series, vol. XVIII, tab. 5303. — REICHENB. FIL., Xenia, 11, 134 (mihi ignot.). leurs affinités respectives, a-t-il fallu employer les caracteres combines de la végétation, de l'inflorescence et de la structure florale. Ce travail de triage et d’arrangement entrepris par feu Lindley, le chef incontesté des orchi- dophiles, et poursuivi par notre ami et collaborateur M. H. G. Reichenbach avec la patience sagace d’un spécialiste ardent a son ceuvre, ce travail, dis-je, s’est traduit en unedivision du genre еп sections et séries d’especes dont оп trouvera l’exposé dans le 6"* volume des Annales botanice de C. Mueller (vol. VI, р. 279-309). L'espéce ici figurée semble rentrer dans la section des Chrysantha de Reichenbach, bien que Lindley l'ait placée parmi les Z'udendrobówm, que l’auteur allemand subordonne à ва section des planifolia. À vrai dire, il est difficile de se reconnaître dans ce dédale de subdivisions, et les caractères mixtes de la plante font qu'on hésite à lui marquer une place entre ses nom- breuses et diverses alliées. Je regrette, du reste, de n'avoir pas sous la main le passage du Xenia orchidacea ой M. Reichenbach а dû trancher la diffi- tenté vainement de l'hybrider avec les autres tubéreux. Il est, d’ailleurs, mé- diocre au point de vue décoratif. Ces onze espèces (ainsi que quelques autres décrites dans les Loi des espèces, comme le В. Fræbelii, qui n'entreraient dans aucune des trois et qui nécessite- raient de Klotzseh, s'il était encore de ce monde, l'établissement d'un uarante- troisieme genre de Bégoniacées, ce à quoi cet infatigable descripteur se résoudrait immédiatement et bien volontiers. Nous serons loin de suivre le botaniste de Berlin dans cette pulvérisation. Si nous consultons le Prodromus, nous verrons la plupart des genres de Klotzsch t entre eux, répartis par conséquent entre trois de ces sections. Le sentiment universel des horticulteurs proteste contre cette séparation, et ce sentiment est évidemment juste et fondé sur l'intuition de la vérité naturelle, puisqu'il existe о , chez tous les Bégonias tubéreux un et à exprimer pour le botaniste, qui n'appartient à aucun autre type de l'im- mense genre Begonia. : Quand nous parlons de Bégonias tubé- e 58 culté qui, pour lui, sans doute, n’existe as au même degré que pour un profane en fait d'Orchidées. uoiqu’il en soit de cette question d'affinités, le Dendrobium Lomii passe à bon droit pour trés-beau dans un 5. ou les beautés sont presque la règle. Son port est celui des espèces à longues tiges, à peine dénudées dans le bas et garnies ailleurs de feuilles distiques (c’est-à-dire en double ran- gée alterne) et plus ou moins étalées à plat. Les fleurs d'un jaune d'or, réunies en courtes grappes et non simplement géminées comme chez la plupart des Chrysantha, ont un faux air de Capu- cine (Z'ropeolum), que rend plus pi- e de poils raides саш brosse sur les lignes purpurines du labelle. Est-ce là un vain détail de pure ornementation sans raison d’être et sans but? ou bien | tion des insectes par les fleurs soit, en | faut-il supposer, sans trop de hardiesse, que l'appareil en question est lié à la en quelque sorte en traits éclatants fécondation de la plante par les insec- | sur ces organes délicats, c'est ce qui. tes? L’observation directe seule a le | ressort d'un ensemble de “faits trop | DEN DROBIUM LOWII, LINDL, droit strict de prononcer sur cette question. Mais toutes les probabilités, | “allais dire toutes les évidences, sont | en faveur de la théorie qui voit dans la ^ structure et la coloration des fleurs | dites entomophiles de merveilleuses | adaptations établissant des rapports | étroits entre les insectes et les organes … de la fécondation végétale. Le travail | récent de M. Bonnier sur les nectaires, si remarquable qu'il soit d'ailleurs par | le détail, a le défaut grave de mettre en doute les inductions les plus légitimes des observations de Conrad Sprengel, de Darwin et de tant d'autres sur ees . relations d'insectes à fleurs. Que la | fantaisie se soit ене 4 donné carrière | dans ce champ où l'imagination em- | piète souvent sur la logique rigoureuse, | c'est possible, c'est même certain pour | des cas particuliers. Mais que Pattrac- | dehors du nectar et des parfums, écrite | reux, nous nous entendons parfaitement, et nous savons bien qu'il existe des espè- hybrides [is je vais exposer l'histoire et la filia- n. Cependant ce sont des Bégonias, et ils sont aussi tubéreux. П ressort de ces considérations la nécessité de désigner maintenant les Bégonias tubéreux des horticulteurs par un nom nouveau, qui les embrasse tous ied seh: et l'on approuvera, certes, celui" de Lemoinea, en souvenir del horticulteur francais qui a le plus fait pour l'améliora- tion de ces plantes, et qui, j'ai hâte de le dire, a fourni des documents complets | pour établir la yia des nouveaux | types sortis de ses cultur 3 Le sous-genre улун prend parfai- Après li кр, caractère tiré du nombre des pétales (2) de la fleur femelle, (1) Les сои verront que се genre € est | ser avec les Alph. de Candolle, DENDROBIUM LOWII, LINDL. 59 clairs pour que leur signification géné- rale n'en acquière une valeur sérieuse. Sans doute, les esprits hardis comme dans leurs ingénieuses interprétations de faits de détail; mais c'est reculer trop loin dans les voies de la prudence ue de récuser une théorie générale dont la probabilité s’accuse par la con- cordance d'un vaste ensemble de faits. Sous ce rapport done, M. Bonnier, sous prétexte de rigueur scientifique, me semble avoir méconnu ce qu'il y a de vivifiant et de fécond dans les recherches qui tendent à montrer dans la nature l'étroite connexité des рһепо- ménes entre les parties diverses d'un grand tout. Aucun raisonnement, au- cun paradoxe, ne prévaudra, du reste, à cet égard,sur le consentement presque général des naturalistes, et nous conti- nuerons à croire, en toute conscience, que la vie des plantes est rattachée par mille liens à la vie des animaux. Qu'on me pardonne cette digression sur un sujet qui me tenait au Cœur. Quelques mots suffiront pour com- pléter l'état civil du Dendrobium Lowii. Il est originaire de Bornéo, où M. Hugh Low le découvrit sur une montagne de la côte nord-ouest, à 3000 pieds anglais d'altitude supra-marine, croissant sur les arbres, mais à une exposition éclairée. Introduit dans les serres de MM. Low, de Clapton, il y fleurit en 1861 et fut présenté, comme nouveauté pleine d'attraction, au Comité floral de la Société d’horticulture de Chiswick. Lindley le compare, pour la végétation, au D. formosum dont il diffère, d'ailleurs, par les fleurs; le méme auteur soupconne qu'il pourrait avoir sa place, comme евресе, à cóté du D. infundibulum, plante de Moul- mein, dont la couleur des fleurs était alors inconnue. Pour la culture, nous renvoyons à l'article de la FLORE sur le Dendrobium Devonianum (ci-dessus, vol. VII, p. 2), ou bien à l'article Dendrobium de l'Orchidophile de M. le comte du Buysson. J: XP. cette classification est fondée, à l'exemple de Klotzsch, sur la structure du stigmate. Mais j'ai tenu à étre plus clair quel'auteur allemand qui n'a pas été compris, même de M. Hooker. Le stigmate des Begonia est formé d'un tissu papilleux, qui tantót recouvre en totalité les styles, tantót forme autour auteurs. Chez les fleurs femelles à périanthe pentamére, la distinction devient plus difficile. Si l'on regarde co es sépales les deux élé- ments extérieurs de ce périanthe, comme des et go- niacées, comme Га fait Klotzsch, dans sa Mono- graphie de cette famille. spirale En joignant à ces fournit la considération des placentas, оп obtient le tableau suivant : 60 BEGONIA Prum. caducs Platycentrum (B. Rex), etc. non ; styles persistants; Геи Lemoinea т S| 5. isan | em hélice placentas ' |entiers. Weltonia (В. Weltoniensis). = : à Pénétrant intérieure- (fendus. Begoniastrum (B. зро ete. о |stigmatique ment jusqu'àlabase ) entiers. Guritia (B. tomentosa). 2 u style; placentas 7 | recouvrant complétement les — Tittelbachia (В. fuchsioides), etc. . ЕЕ | styles; placentas pet s. Wageneria (B. scandens a \ ы $ fendus. Donaldia (B. ulmifolia). 8 5; placentas pacis Augustia (B. Dregei). E | 2; fleur femelle avec pétales ; fendus. Gireoudia (B. manicata), ete. 9: рина entiers. Haagea (В. dipetala). i e sous-genre Lemoinea, que nous uer caractériser de la manière sui- ante : Fleur mále à 4- 8 pétales, femelle à 5 pétales; paei acti ; Styles persistants ; bandes de ique entourant en fer à cheval le de la bifurcation stylaire, et montant en spirale le long de ses branches pour | 7-8 (Huszia Кі..). B. octopetala. В. rosa ше; en aigrette rouges | 2224; сый glabre. В. Veitchii. obovées; a: dpt ); се ou androcée (4918 сае е 4; fleurs Мате velu. В. — ; caulescente. B. Clarkei. Anthéres jaunes. PB. Pearcet. en pompon (Ешрейайит Ku. non LINDL.) B. geraniifolia. en panache (Вағуа Kr.) B. eria caulescente, B. Davisi linéaires; plante ibo е crénelées. B. cinnabarina. entières. B. Fræbelii. Maintenant que nous avons reconnu et classé les espèces du groupe des Zemoinea, il devient beaucoup plus facile d'aborder l'étude des variétés et des hybri J'ai dit d'abord, et exprés, des variétés. En effet, les variations prodigieuses obte- nues dans la postérité d'un petit nombre de liquent pas uffit de es d'une plante provenant de la région lacob ifl des Andes, dans un so une époque, dans des conditions d'humidité, de tempé- MISCELLANÉES. en couronner le sommet, sans descendre vers la base du style, le long de son cóté interne; souche tubéreuse; plante monoique. contient, abstraction faite des plan 'herbier, onze espèces actuellem ent en culture, que l'on peut classer suivant le tableau ci-dessous : rature et de pression atmosphérique tout | différentes de celles où se e trouve 4 milieu artificiel qu'on lui a fait. considération, dont peut lire les еви dans le mémoire fort connu de M. B. Verlot, suffit pour o T: une partie des variations de Lem oine ea. | | Le premier exemple еп а été dd E r SE 2—22 کس‎ T 25 BREE 4%, ee = 56262 < бабо ч ne ESS ud ИД indl. L TRICHINIUM MANGLESII, Nouv-Holl. ( Swan River. ) OFF. Lith 6 piet in Horte Van Houtteano 983 I 2396. TRICHINIUM MANGLESII, Linot. Amarantaces. HARACT. GENER. — Flores hermaphro- tribracteati. ерен 8 to-subulata. Stami iloculares, ellipticæ vel Ovari з unilo culare, отш. tum. Stylus elongatus. Sti зи simplex, сарі- tatum. Fructus (utriculus) obovatus vel ovatus, evalvis, monospermus, sepalis None conni- ventibus et wine plumosis inclus Semen verticale ifor teni, sub- crustacea . centrale farin — mbryo annularis, radicu periphericus ; ascenden erbæ "m erennes vel annuse, raro suffrutices, aste m (inter rm capensia (9) intra extra tropicos observata. Folia alterna, r s interdum eum fructu deciduis. Pi М flor ope Kis oblique erecti. Stamina sm верша есте et ovarium oblique gi REE R. BROWN, Prodr. Nov.- Ной 14. — Мавт. ., Beitr у р. 109, û 98. -- GAUDICH., It. Uran., p. - Lise: Bot. Reg., 1830, t. 28. — Ennt., Gen., p. 302, n. 1963. MOQUIN in DC., Prodr., XII, pars 25, p. 283. HARACT. SPECIF. — Т, caulibus herba- ceis ascendentibus simplicibus sulcatis striatis glabriusculis virescentibus, foliis radicalibus onge petiolatis oblongo-spathulatis acutius- (1) Ceci n'est pas exact, eomme nous le dirons plus loin. culis mucronulatis margine sinuatis glabris viridibus, caulinis lanceolato-linearibus aut tendis, calyce | малы "iu ў 1 remota, ; nervis subtus prominentibus, concoloribus. Capitula 15-18 lin. longa, 20- in. lata. achis brevis, pilosa. Bracteæ subinequales, lanceolate. acute, mucronulatæ, phanæ, ustulato-fuscescentes, dorso хіх pilosiusculæ re li pa denticulata, балаған purpureo-rosea vel pa rosea, subtus et interdum apice alba. Filamenta ven ing боро brevis, margine integerrima. e M әкке glaber. кән breviter ur Trichinium Manglesii, озық Bot. Reg., not 1 n. 28, in хр! n. 496, in h. DC., non in Fier LD. рина! PL CLS, n. 1539. Fret D., Sert. plant., t. 52. — Gar а, 1866, p. 291. — Botan. Mag., XC, t. 5448, cum icone DC., Prodr., XIII, pars 2, p. 289. TRIC arum, Ners! in | LEHM. P Pem (рі “21, Ж 3, поп R.BROWN. PriLOTUS Maneesi, F. MORE Fragment. Phytogr. gy pera vol. VI, p. 230. TRICHINIUM SPECTABILE, FIELD., Sert. pl., tab. 53, fide F. MUELL. A côté de formes obscures qui pas- sent à bon droit pour de mauvaises heiban des cultures, la famille des , Amarantacées abonde en formes bril- lantes dont les fleurs, bien que réduites au calice, rentrent dans le groupe orne- mental des plantes dites immortelles. Ces calices, d'apparence pétaloïde par la couleur, de consistance paléacée par la texture, conservent, en effet, en س avant la dernière guerre, presque à 1а porte de Paris, par М. Barré, jardinier à Puteaux, chez M. Worth, qui obtint, du semis de graines du Begonia boliviensis, une belle race, le б; Ма» décrite sous ce nom i rM.C re (Revue cole, 1870, p. 117, f. 5. Талай a été * suivi sur une trés-large échelle, en Angle- "is nous citerons, à ce gout le — e B. Vesuvius Verron, issu d . lolioiensis, avec une fleur e tirant sur "l'orangé, qui obtint un diplóme de 1" classe à l'Exposition de la Société Hail de Londres, еп septem- à e TRICHINIUM MANGLESII, LINDL. séchant, l'apparence de la vie et riva- lisent, par leur aspect luisant et verni, avec les écailles des capitules des Im- mortelles par excellence, c'est-à-dire des composées du groupe des Hélichry- sées. On sait combien la flore d'Australie ferme de leur tissu, au coloris écla- tant et persistant de leur surface, le trait le plus saillant peut-être de leur caractère décoratif. Nulle part, cette gamme aiguë de couleurs voyantes ne s’accuse mieux que dans la végétation herbacée ou sous-frutescente de la de la rivière des Cygnes ой les décou- vertes de Mangles, Drummond, Preiss et autres révélerent, il y a trente ou quarante ans, à l'horticulture émer- veillée, tout un monde de richesses flo- rales dont Sydney, Port Jackson, l'ile Van Diemen, le Port du Roi Georges n'avaient donné que les prémices. Il ener ey au de Bonne-Espé- u pays des Bruyeres, des Hálichryudes, des Protea, pour trouver un équivalent à cette débauche de co- loris tapageurs, contrastant avec la tiellement zérophiles, c'est-à-dire еп rapport avec la sécheresse du sol et de air, au moins dg la plus longue partie de l'an : mi ces pae appartenant aux famillesles plus diverses, mais auxquels pas moins de 49 (Ptilotus а part). Depuis lors, les recherches ulterieures, entre autres celles de notre ami M. le bre 1873, we e ч ено var. superba, LEM. (Cat.,1 р. 4). Un exemple апа- logue et bien "diet qui de la formation fra В. Рейсімі, se teintait A orangé, et semblait passer а inna- arina. Nous avons déjà cité omes ves le Ih Pearcei var. grandi spé- iflora, со p cimen d'une race améliorée par mr dite: ОНЕРО, : (1) Je désignerai les hybrides par le signe X. Un très-grand nombre de Lemoinea, ас- tuellement au commerce, ne proviennent fourniraient des exemples nombreux Ce n’est pas que l’on veuille nier ici l'in- TRICHINIUM MANGLESII, LINDL. Ad 1 Jab ^ Amm. enre Trichinium com} Į herbacées, annuelles ou vivaces, rare- ment des sous-arbustes à port diffus, humbles de taille, à rameaux et feuilles souvent couverts d’un duvet laineux ou soyeux. Le Zrichinium Manglesi est donné dans le Prodromus de De Candolle comme vivace; mais l'aspect de ses organes de végétation, tel qu'on peut en juger par les figures, indique plutót une durée annuelle ou bisan- nuelle. D'une racine gréle et modéré- ment lignifiée partent, d'abord, une rosette de feuilles rappelant certains Statice, puis des rameaux ascendants, d’où se détachent des feuilles alternes d'un vert tendre et que terminent de longues aigrettes de fleurs lilas, entre- mélées d'écailles bractéales rousses. Ce qui fait le charme de ces panaches, c'est le contraste entre la teinte vive des sépales et le moelleux de la villo- sité blanche qui semble faire à ces or- ganes un nid de duvet et qui se hérisse en barbe à longs poils autour des pièces florales marcescentes, devenues l'appa- reil protecteur et disséminateur des fruits cachés sous ces enveloppes bril- lantes. e La découverte botanique du Zrichi- nium Manglesii remonte à peu près à 1839, c'est-à-dire au premier voyage de James Drummond dans la colonie de Swan River, dont la fondation datait alors d'une dizaine d'années. Mais l'in- troduction de la plante dans les jardins. ne remonte guère qu'à 1865 environ, époque oü son importateur M. Thomp- son, horticulteur à Ipswich, le vit fleurir pour la première fois et le com- muniqua à M. Hooker pour le Botani- cal Magazine. Depuis lors, elle figure dans les collections d'amateur plutót qu'elle ne s'est répandue dans les jar- dins; car la culture semble en être déli- cate et c'est comme plante de serre froide et de vase, non de plein air et de pleine terre, qu'elle s'est cà et là main- tenue, sans entrer dans le cortége des plantes décoratives par grandes masses. Je ne la vois pas figurer dans les cata- logues des floriculteurs pour pleine terre, et loin de former des corbeilles, elle se contente, sans doute, du róle plus efficace de ces raretés, que les soins les plus assidus peuvent seuls empécher de disparaitre des jardins. 4E exactitude, accompagné de l'enlèvement des fleurs mâles et de l'isolément des fleurs femelles, ne pourra donner des hybrides que s'il a été pratiqué entre espèces diffé- rentes. S'il a lieu entre races différentes de la méme espèce, par exemple entre le certainement voir dans ce fait lu partie de ces types n'étant ре des hybri- des, mais seulement des m 1l est cependant instable que l'hy- bridation, intelligemment pratiquée, fait beaucoup pour la variation de ces plantes. Quelle a été son action, celle de telle ou telle espece primitive aee s production des variétés actuelles? C'es ы quil nous importe actuellement de re- chercher La tâche est difficile. On est arrêté d'abord par l'insuffisance des renseigne- ments. Tout le monde n'agit pas avec la loyauté de M. A. Malet et de M. Lemoine, et lon pourrait craindre d'importuner certains obtenteurs en leur demandant quelle est l'origine de leurs gains. Ensuite le nombre des formes actuelles est si con- sidérable, et les croisements ont été déjà tellement multipliés qu'il était pup = trouver un fil d'Ariane pour recon naitre dans ce labyrinthe et Кіндік тт pg les simples variétés des hybri= e fil d’Ari l'ensemble voustitus l'and Cet androcée présente, en ылы; Ёё 64 types de е fort différents dans le s Bégonias androcée en aigrette (filamentis e fine su io мендеде liberis); tantôt, le 8 longueme paraissant portées sur un pied assez étroit au-dessus duquel elles Mis а en tous sens et également; се cée en pompon (Jilamentis umbellati basi pss monadelphis) ; ta un corps nu à ва base qui égale presque la longueur des pétales, A „duquel se déta- is аса spéciaux de chaque anthère : a pou androcée en panache lamen racemes RÉ is l'androcée en n cause essais d'hybridation. Il se rencontre aussi chez des types tels que le В. discolor et le В. Kec, faciles à hybrider entre eux, mais qui n'appartiennent point au groupe de nos Bégonias tubéreux; nous n'avons pas à nous en occuper ici. L'androcée en panache n'existe chez les Lemoinea actuellement cultivés que chez 1 ü Rte au B. b iviensis, dont il ne sera qu' une variété ou une race, quelle que soit la grandeur ou la couleur de ses fleurs. Pearcei. Lors cée appartiendra à une ou pasen de ces trois espèces ; et alors la teinte rouge de la ps inférieure des feuilles indiquera к В. Pearcei; la macule rouge, situ ée l'origine des woes , indiquera le В. с la teinte rosée d présenter tous sur un méme individu. predi Plus les feuilles seront épaisses, үеіш sur la nature et du groupe Zemoi Le plus роны de ces hybrides, e pl.), m coup d'opinions contradictoires sur l'ori- énération, t direct du В. boliviensiz we le B. n ora. n 1871, le catalogue del établissement - abarina resque aussi grandes que celles du B. Veitchii, à (raies se rapprochant de celles қ 2 Pearcei. M. Lemoine mettait en y te ti au commerce ы rosea, ой, croyons-nous, révèle en méme temps que l'influence in B. Pearcei celle du В. roseflora sadi histoire des hybrides | A merce par : MM. Veitch, en 1870. П а été émis beau- | MISERTUS : es a SU TMS £L s РЕ О db ol ИТАР CE A EAR T S ЛИ ты лайын y MISCELLANÉES. | En 1872, parurent le x В. intermedia, hybride du В. boliviensis fécondé par le В. Veilchii, et sorti de l'établissement Veitch ; et le . Corail rose Lem. . 1872, p. 1v), hybride du 2. Veitchii fécondé par le Les Begonia X Sedeni, X cinnabarina, X intermedia et X Corail rose sont des même rang qu'eux, il faudrait placer l'hy- bride de M. Mazel, figuré sans nom dans le Gardeners’ Chronicle (1872, p. 109), obtenu du В. Pearcei par le В. boliviensis. А côté du x В. cinnabarina viendraitaussi ses parents. Ainsi le x Z.Chelsoni provient du Sedeni croisé avec le В. boli méme. Le X В. Sedeni perfecta doit son origine, selon toute appa- тепсе, à une influence nouvelle du В. rosg- оға, qui en a raccourci la tige; le X B. Mastadonte, de M. Lemoine, dérive u cinnabarina fécondé par le (1) П est probable, vu le | › port des formes, que le В, Veitchii a servi de porte-graines pour , n B. vitellina, tandis que cest le B. Pearcei qui en a servi pour celle du X B. cinnaba na. Si je passé maintenant aux hybrides de Sur eux, forme de celles du x B. Chelsoni, avec la couleur de celles du x В. cinnabarina. Aux formes que je viens de citer, il faudrait en joindre des centaines d'autres. Il est impossible d'épui types les plus remarquables ей les plus ý + de ces hybrides, en donnant des plantes qui se rapprochent plus ou moins de leurs parents, est, en effet, une source extrême- ment féconde de variations à travers les- quelles il est possible de remonter aux types primordiaux. = Il est permis d'établir de la manière suivante l'influence relative des espèces de Lemoinea dans les hybridations : . Veitchii donnera des plantes pourvues de longs pédoncules, rappelant les hampes radicales du type, et, par con- séquent, des fleurs dressées, — avantage des feuillages épais, tendant à l'intégra- lité, avec une macule rouge à la naissance du limbe. 2° Le B. rosæflora donnera des tiges raides et charnues, des fleurs dressées et à forme arrondie, tirant sur le rose, des pétales obtus, des feuillages épais, velus, et tendant à l'intégralité. ж 3 Un type peu connu en France, le 6 "С‏ ار (06 B. rosacea PuTzEYS, que j'ai mentionné rosé, porte huit pétales à la fleur mâle et six à la fleur femelle. Nous sommes bien orangés tels que le x В. cinnabarina Lemoine et le X B. vitellina VAN HouTTE. Il suffit du pollen d’un pied de В. Pearcei, dans les expériences d'hybridation, pour (1) Cette teinte est dus à l’action de Pair sur les tissus encore jeunes de la plante. Les parties du parenchyme qui celles qui font saillie avant l'épanouissement de hybridation. | MISCEL LANÉES. E 4 4 donner à la postérité des Bégonias de - toute une serre une coloration variant du : - LA LJ e jaune au carmélite. Il serait important de préciser le róle que joue une espèce dans ces hybridations, selon qu'on l'a prise pour porte-graines ou pour agent fécondateur. Le plétement. N ons, cependant, d’après le petit nombre de faits connus, émettre une opinion la ramifi- milieu entre ceux des deux parents. Une preuve de l'exactitude de cette théorie а été fournie dernièrement, en dehors tave Fontaine, qui a M hybridé le В. discolor, porte-graines, par le pollen du Е. Rex. Le produit avait la tige du В. discolor(!). En tout cas, le choix du porte- graines ne saurait étre indifférent, car ntaine qu'en traitant X 4h intermedia, il n'a r qu'a i p variété déjà améliorée du une variété égale d'une part, l'analogue du В. cinna l'on prenne alternativement pour père et pour mère, dans des croisements de deuxième génération, chacun de ces deux hybrides, on obtiendra des produits C et С”; et nous croyons pouvoir affirmer qu'en ES aes ean а (1) Une hybridation analogue avait été ten- r tée, il y a quinze ans M. Malet fils, et М. Eugène Lequi i С yon, еп 1875, М. Gaulin, jardinier en chef, a présenté cette même race hybride sous le nom e B. Chantini. MISCELLANÉES. - semant les graines de Cet C’, on arrivera, par une bonne culture et une sélection intelligente, à des produits remarquables par leur port, leur feuillage, la forme et la grandeur de leurs fleurs ‘Nous avons maintenant, pour terminer, à étudier les fleurs doubles. Il y a, sur ce chapitre, d'importantes distinctions à faire. La duplicature est plus fréquente et plus facile à obtenir chez les fleurs máles que chez les fleurs femelles; d'oü il suit que, souvent, un pied n'offre qu'une partie de ses fleurs doublées : ce sont les fleurs máles, les femelles res- tant simples. C'est une raison de plus pour désirer d'avoir aussi peu de fleurs femelles que possible (1), ce qui assure, d'ailleurs, la durée de la plante menacée ou abrégée par la fécondation. eurs máles qui se doublent ainsi le font par la transformation de leurs étamines en pétales surnuméraires. Pour cette transformation, le pollen avorte dans les loges de l’anthére; le connectif s'ar- rondit sur le dos, se dilate sur les bords, se colore en arrière et au milieu d'abord, et prend enfin l'aspect pétaloide. Or les anthères des Bégonias sont de forme très-variée. En nous renfermant ici dans l'examen des Zemoinea, nous con- statons, d'une part, des anthères linéaires, d'autre part des anthères obovales. L premiéres, qui appartiennent notamment au В. Frebelii, sont étroites et allongées ; leur connectif est mince et de la méme longueur que les loges, largement ouvertes de chaque cóté à l'opposé du connectif. Les autres, qui appartiennent au B. boli- viensis aussi bien qu'au В. Pearcei et aux especes acaules, sont renflées; leur con- nectif s'épate sur le dos et dépasse large- ment, à l'extrémitésupérieure de l’anthère, les loges qui sont rejetées au bas et en . dehors, de manière à s'ouvrir о nm duplicature; celle-ci est déjà en germe dans leur état normal. Au contraire, au point de vue de l'augmentati u nombre des pétales, l'horticulture a peu à attendre a Кеш i m année par MM. Thibaut et fleurs mil Jusqu'à présent, produit que des 67 des espéces à anthére linéaire, telles que e B. Frebelii, le B. Davisii et le B. Clarkei. Il y a encore une remarque à faire sur ce sujet. L'androcée des Zemoinea offrant deux types trés-opposés de structure, qui viennent d'étre décrits ci-dessus, les fleurs doubles, résultant de la transformation des étamines en pétales, seront très-différentes d'aspect, selon qu'elles proviendront de la transformation de l'un ou de l'autre de e lan- — pétales dentés du В. boliviensis qui a recu, en Angleterre, le nom du D" Moore, et qui offre, à la base de son androcée, un com- mencement de pétalisation. Cette obser- vation est de M. Thibaut (1). Au contraire, de l'androcée en aigrette des B. Veitchii, rosæflora ou Pearcei naitront, раг la ou une petite Renoncule. L'ensemble sera plus flatteur et plus apprécié. Il est clair, d'ailleurs, qu'il se manifestera sur les hybrides à fleur double, des transitions entre ces deux types opposés. Les fleurs femelles peuvent aussi se doubler, quoique plus rarement.On a pu les moine. Ісі le procédé employé par la nature est, tout différent du précé- dent. П n'y a plus seulement transforma- tion, il y a d'abord multiplieation, c'est-à- dire production d'éléments nouveaux. Ал lieu de trois styles que la fleur doit normalement contenir, il s'en développe une infinité, tous partant du centre de la fleur, et chacun de ces styles se tranforme lui-même en un pétale (2). Or, comme les P rt сс rieurs du périanthe. (2) Il m'est arrivé d'observer, comme cela se voit souvent en pareil cas, des organes anomaux branchus, terminés d'un côté par un stigmate, et de l’autre par un à se -— e d'une part, l'aspect le 8 contraire, par une sorte de balance organique, la partie inférieure de cet appareil, c'est-à-dire l'ovaire, tend à avor- ter, et avor te presque пен plus ou ent. Les fleurs du В. à peu pres impossible de prendre celles-ci pour porte-graines. d rer la permission de men- ici un cas accidentel d’herma- er vel fait qui n’étonne pas chez des plantes déjà travaillées par la culture et з u ovaire pate à deux ailes inégales, se voyait un et 1861, dans le Gar- — Chronicle, par l'hermaphroditisme u Les ie n'ont Басады chez les moinea que plusieurs années après les premières hybridations et eis Poem | MISCELLANÉES. egonia se divisént en deux (ou même en u d'une bonne culture (1). Le B. Mastodonte | moi chit, les mâles pleines comme celles d’une fleur d'Anémone. ai Ede du В. Veilchii, exercée par croisements e type, а arewa qui n’était pas encore intervenu ignée, et, leur donnant ainsi 18. ep de tige nécessaire, il réalisa les splendides variétés ше nous connaissons tous sous les noms de B. Gloire de Nancy, | Louis Thibaut, Louis Van Houtte, W.-H. _ Gambleton, salmonea plena, et dont l'une des principales, le В. сне Burelle, vient d'avoir récemment l'honneur d figurée dans le Gardeners’ Chronicles (ie du 10 août 1878, p. 172). Mars et Avril 1879. Р" Eve. FOURNIER. (Journ. Soc. cent. d’hort. de France). (1) C’est parla culture soignée de certaines especes qu’on а un chaque fleur donnant naissan (Gardeners! Chronicle, 20 octobre 1877). DIT. Lith. & пісі in Horto. Van Houtteano. HIBISCUS SCHIZOPETALUS, Veitch - Afr trop occid Serre tenip |. ۰ 2397-98. HIBISCUS SCHIZOPETALUS, VEITCH. Malvaceae. ҚАЛАНА GENER. — Vide supra FLORE, vol. IV, p "OBARACT. SPECIF. ipiis glaber, hi vissimeque setosis. (Charact. partim ex descrip- lione Bakeriana.) cus schizopetalus, VEITCH, Catal. of pl. етеде novelties for 1880. Hibiscus allied to H, Rosa potum Ківк et OLIVER in Journ. of the Linn. Soc., vol. XV, рр. 473-480, fide "Thisleton Dyer. ner certe vp sinensis var. siters W. T. THISLETON DYER, in Garden Chronicle, 3 May 1879, p. 568. The fringed Hibiscus, MASTERS, in Garden. Chronicle, 30 August1879,cum icone 'xylo graph. Confer etia ti Novemb. 1880, fi rn 29 Хоу. 1880, fide ejusdem (nobis non sæ). \ Rien n’est plus connu, rien de plus classique en fait d'élégance que I Zibis- сив appelé par Linné Rosa sinensis. Ce nom de Rose de Chine,qui sonne doux à l'oreille et charme l'imagination, n'est peut-être pas d'une incontestable jus- tesse; car on ignore la vraie patrie de l'espèce ou plutôt on ne la connaît qu’à l'état de fleur d'ornement, et, à ce titre, nsis (IV, p. 24, t. 8), l'appelle Flos festalis; dans ses Zuastitutiones р. la signale comme KXetmia sinensis, fructu subrotundo, flore pleno; 7. Breynius, dans ses Centurie de plan- Tournefort, · ег. tes rares, la désigne comme Alcea java- nica arborescens, flore pleno rubicundo. Ce flore pleno suppose une plante civi- lisée, d'autres diraient altérée par la culture, et l'incertitude de l'habitat du type sauvage persiste en ce sens que, si Roxburgh l'indique au Bengale, c’est sans l'avoir recueilli lui-même, et que les auteurs plus récents, Wight et Arnott, ainsi que Masters (in J. D. + 2280. Les Eucalyptus en Provence. Un botaniste qui, dans les années de sa pue aurait parcouru la lisière mari- tim e la Provence, et qui la Ce le de 40an homme d'un ida esprit, lord гл аш. а découvert la Provence, So ER ndre Dumas la Méditerranée. Il n’y a pas encore un тшш i ue chemin l'horticul- iure y a fait Notre рр DW YS sans ао les рш qu'il у aurait vues dan jeune mps; l'épaisse et interminable “forêt I 'Oliviers l'arbre provençal par exe cel- lence; les озая de Pins maritimes, aux longues aiguilles; le Pin d'Alep, aux clairsemés et au pâle feuillage; < les bois de Chénes-liéges et de Chénes verts, qui défient la chaleur et la sécheresse des longs étés; les jolies broussailles de Myrtes, de Lentisques, de Cistes, d'Arbou- siers, de Bruyères, de Légumineuses | buis- a tes, qu font une toison toujours verdoyante ап 4 LE 10 Hooker's et Thomson’s Flora о British India) lexcluent expressé- ment de la liste des plantes indigènes de l’Inde anglaise. Mais à quel propos, dira-t-on, par- ler de l'habitat et des caractères de I Hibiscus Rosa sinensis? La raison de cet apparent hors-d'euvre est dans ce fait que les botanistes anglais de l’École condensatrice (j’ oppose ce mot à celui de pulvérisatrice appliquée à l'École Jordanienne) hésitent à voir, dans le bel Hibiscus ici figuré, autre chose qu'une simple forme aberrante, un état anomal et monstrueux de l Hibiscus Rosa sinensis, et que, par une inconsé- quence assez étrange, c'est dans ce type à fleurs monstrueuses qu'ils cherche- raient l'origine primitive, au point de vue de l'habitat, de ce même Hibiscus Rosa sinensis des jardins asiatiques. Ce probléme, à la fois morphologique et iorri ihinga vaut bien la peine de вне arrêter quelques instants. Et d’abord, pour bien poser les bases de la discussion, traduisons littérale- ment les passages du Journal of the Lin- nean Society, dans lesquels le D" Kirk, consul de S. M. britannique 4 Zanzibar, et le prof. D. Oliver, conservateur de l'herbier de Kew, expriment leur opi- nion sur cette question controversée. HIBISCUS SCHIZOPETALUS, Укттсн. « Le premier spécimen de ce sin E gulier Hibiscus, »écritle D" Kirk, «fut | les pentes rocheuses | assez basse de collines, placée juste - derrière la ville. Le second spécimen | (il s'agit d'échantillons d'herbier, pla- | cés sous les yeux de la Société lin- | néenne) provient d'un fond de ravin | humide des collines de Wanika, der- | rière Mombasa. Il y croissait dans un perpétuel ombrage, parmi des Bigno- - nias, des Balsamines et des Fougeres. géographiquement par une distance | de 300 milles en latitude. La méme | plante, mais de quelle variété, je ne des points intermédiaires, et je n doute guére que la différence des con- ditions de croissance signalée entre les deux seuls échantillons ci-dessus. variations consistent. rochers dévorés par le soleil; il Wap aussi, mais multiplié centai faisaient l'étonnement voyageurs. Aujourd'hui, tout cela s 'efface devant les l'aspect nouveau qu'impriment à ce partie du pays les Zucalyptus, intro- duits presque sies et qui déjà dépassent | 8 les d à Қыш d'homme, n'a pas moins de métres de to ; T ік) O~ Ф ~ À O, "o eille quelle rapidité = ае sous un C climat qui leur est favo 'a ete si es Amine gagné А тамы; сесі n'est pas le fait dum айыны, éphémère : ces vastes planta tion ns ont un bat d'utilité de jour en dud HIBISCUS SCHIZOPETALUS, VEITCH. « C'est encore une question pen- dante, »ajoute le D" Kirk, « de savoir si ces spécimens peuvent étre considérés comme la vraie forme sauvage de l'es- есе, et aussi dans quelle mesure l'Hibiscus Rosa sinensis peut en être considéré comme spécifiquement dis- tinct. Les différences entre les deux semblent très-notables ; mais il ne faut pas perdre de vue que l'on commence à reconnaitre l'Afrique comme le cen- tre de création de plusieurs arbres et plantes asiatiques, y compris le Boras- sus et le Tamarin. » А cela, le prof. D. Oliver ajoute : « Les spécimens du D' Kirk different de Hibiscus Rosa sinensis tel qu'il existe dans nos jardins et nos herbiers, par la suppression totale ou à peu pres de l'involucre, dont les bractées sont, ou à peine visibles (obsolete), ou à peine d'une ligne de long; par le calice plus étroit et plus tubulaire, dont le limbe spathacé est divisé en deux ou trois lobes; par ses pétales inéquilaté- raux très-étalés, profondément bipin- natifides, avec des segments ultimes larges d'une à deux lignes; par l'extréme ténuité de sa longue colonne staminale. Un des échantillons du D' Kirk est en fruit. La capsule, à peine mûre, est oblongue, apiculée, 71 avec un péricarpe mince, presque papyracé, à pubescence un peu scabre, deux fois environ aussi long que le calice, lequel persiste autour du fruit et finit par se fendre jusqu’à sa base. Les graines sont arrondies, légèrement furfuracées, avec un faible indice de soles courtes. » Plus loin, le prof. Oliver insiste sur l'absence de localités bien constatées pour le type spontané de I Zbiscus Rosa sinensis; il dit que cette plante semble fructifier rarement dans l'Inde, puisque Wight et Arnott, ainsi que M. Masters n'ont vu de description du fruit que dans la Flora Cochinchinensis de Loureiro. Cependant, l'espèce fruc- tifie abondamment aux Barbades, d’où le général Munro en а fait venir des capsules. M. Gorie en a fait également mirir les fruits (par fécondation arti- ficielle) dans les serres de Mauldslie Castle, Carlak, en Écosse, et le prof. Thisleton Dyer a soumis ces fruits au prof. Oliver. Ces fruits, écrit M. le D' Masters dans le Gardeners’ Chronicle (30 août 1879, р. 272), sont longs d'environ 07025, oblongs, obtus, lisses; les graines nombreuses, trigones, con- vexes sur le dos, noires, avec des tubercules d’où procèdent de longs poils blanchâtres. D'autre part, M. Oliver, le bois de construction surtout, et l'Æwca- lyplus se présente comme l'arbre qui comblera le mieux et le plus vite ce déficit. En peu d'années, il peut fournir du bois de charpente de première qualité, et, par sa ramure, une quantité considérable de bois de chauffage, sans compter ce que l'industrie tirera des essences aromatiques de ses feuilles. Outre ces avantages, il q il se couvre de ses innombrables fleurs blanches. Il entre certainement pour quelque chose dans l'attraitquela Provence exerce sur les riches étrangers qui y viennent tous les hivers, et dont l'or, répandu à pleines mains, constitue son revenu le plus assuré. Tout ceci s'applique à l Fucalyptus Glo- bulus,un des géants du genre, et, jusqu'ici, le roi de ces introductions australiennes. Mais, de mémeque dans le monde humain, sa royauté ne semble pas devoir étre éter- nelle; elle est méme déjà menacée, et peut- étre dans un avenir prochain, par un autre de ses congénères, lZucalyptus amygda- lina, plus grand encore, beaucoup plus riche en essences, et, ce qui importe davan- tage, beaucoup plus rustique.Mais ilest en- core rare dansles collections,à peineconnu de nom par les pépiniéristes, et si voisin e trois ou quatre autres espèces que les botanistes eux-mêmes ne sont pas toujours ils lui assignent. | с. sûrs des caractères qu'ils 1 12 HIBISCUS SCHIZOPETALUS, VEITCH. qu'en s'exprimant ainsi, MM. Ve itch | ont fait violence à leur instinct d'hor- | . tieulteurs portés vers la multiplication décrivant sans doute les capsules (aprés _déhiscence) reçues des Barbades, dit qu'il ne peut voir de différence bien tranchée entre ces fruits et le fruit bien que les caractères des graines n’en seraient pas encore définitifs ni suscep- tibles d’être utilement comparés à ceux des graines de l Hibiscus Rosa sinensis des Barbades. Ces dernières sont, dit-il, arrondies-réniformes, de couleur foncée ou noire, et couvertes de fortes soies à base tuberculeus se. C'est à cause de l'absence de moyens complets de comparaison entre les graines des deux Hibiscus, que l'auteur anglais laisse indécise la question de leur identité spécifique; mais, ajoute- t-il en forme de conclusion, malgré les remarquables divergences entre les deux, j'ineline à les regarder comme la méme espèce (conspecific). Dans ce jugement un peu suspensif, le prof. Oliver est suivi par ses trè savants confrères MM. Thisleton Dyer et Masters; MM. Veitch eux-mémes, tout en proposant avec raison pour le type africain le nom de schizopetalus, n'hésitent pas à l'appeler « une forme très-particulière et très-frappante de l Hibiscus Rosa sinensis.» П еѕі évident A des espèces, et qu'ils ont subi l'influence du courant qui, de l’autre côté de la Manche, entraîne les botanistes dans le sens de la concentration des types. C'est justement cette tendance qu'il importe · d'examiner, soit dans son ensemble, soit dans son application à des cas particuliers : je le ferai avec une juste déférence pour des botanistes éminents dont je suis heureux d'étre l'ami, mais avec la franchise qui doit présider à toute discussion scientifique. Et d'abord, je me déclare théorique- ment trés-partisan de la théorie de l'évolution, de la descendance, dans Іа | question de l'espéce. C'est dire que j'admets toutes les recherches de filia- tion d'une forme à l'autre; bien plus, ans ma. pensée, cette recherche est indispensable pour saisir dans le passé les origines des formes présentes. Seulement, dans la pratique, je vou- drais ne procéder qu'avec une extréme prudence pour rattacher telle forme à е schizopetalus, je me en parler, nous sommes obligé de Знае à la description qu'en a donnée récemment le grand eucalyptographe de l'Australie, M. Ferd. Müller, dans un travail (1) dont botanistes et amateurs attendent prie la L' dalina, nous dit M. Müller, 81 r 3 temple croissant dans toute sa vigueur sur (1) EUCALYPTOGRAPHIA. A descriptive Atlas 7 HA Eucalypts of Australia and the adjoining par décades, don Mns ne Ne oi Spe encore que les six ou sept premiére le flanc des montagnes ou dans les vallées qui s'étendent à leur pied. Si l'on consi- dére la solidité de son bois et la rapidité avec laquelle il se développe, il est “е. dant, ainsi qu'il arrive pour les «к arbres, les conditions variables de sols € de climats en modifient la taille et l'aspect- C'est dans les vallées irriguées des mont” gnes un peu fraîches qu'il arrive à Ce? vastes | roportions qui étonnent les voy? geurs; c'est là aussi que son énorme tig? [Te PT bee MAE HIBISCUS SCHIZOPETALUS, VEITCH. 73 quelles présomptions plausibles on peut établir méme le soupcon que le premier est la souche du second ou le second du premier. Serait-ce la raison géographique ? Mais quelle preuve a-t-on que l’ Hibiscus schizopetalus de l'Afrique orientale ait été transporté dans l'Asie tropicale pour y devenir IHibiscus Rosa sinensis? L'identité spécifique du Borassus Zthiopum, de l'Afrique, et du Borassus flabelliformis, de l'Inde, fut-elle incontestable, et l'origine africaine de l’espèce parfaite- ment établie, cela prouverait-il pour les Hibiscus? Serait-ce la raison tirée de ce fait que I'Zibiscus Rosa sinensis n'est pas connu à l'état sauvage et que l'Aibiscus schizopetalus semble être vraiment spontané? Mais qui nous assure que le type spontané du premier n'existe pas dans les immenses espaces inexplorés de l'Asie? N'est-ce pas d'hier que le Marronnier d'Inde, venu au 16% siècle de Constantinople, vient d’être découvert formant des forêts dans l'intérieur de la Grèce? Quant à la diversité des caracteres entre les deux Hibiscus, elle est établie par ceux-là méme qui concluent à la presque identité des deux plantes. Cette diversité porte à la fois sur le calycule, le calice, les pétales, les étamines, le fruit, la graine, c'est-à- dire une série d'organes dont chacun peut sans doute varier isolément dans de très-larges limites, mais dont il serait étrange que l'ensemble fut diffé- rent sans entrainer une diversité de eM чч 5 Un seul point reste qui pourrait faire soupçonner |’ Hibiscus schizope- talus d’être, non pas une forme typique, mais un état anomal et peut-être mon- strueux d’une forme encore inconnue dont les pétales seraient entiers. En effet, cette découpure des pétales dans un genre où l'intégrité de ces organes est un fait constant, a quelque chose d'étrange. D’après l'ingénieuse remar- que de M. Masters, ces pétales rappel- lent, dans la disposition de leurs découpures, les cinq phalanges d'éta- mines qui, dans les Malvées, représen- tent chacune un élément unique de l'androcée, divisé par dédoublement en étamines nombreuses. Mais, en suppo- sant méme que cette analogie morpho- logique soit réelle, a-t-on le droit de conclure que l'Z/íbéscus en question n'est pas normalement constitué? Le genre Dianthus n'offre-t-il pas, dans la série de ses espèces, tous les degrés de découpure ou d'intégrité des pétales? De toutes ces considérations, je suis 711: . 4 s'élève avec la rectitude d'une flèche, et que, se dépouillant de son écorce exté- dentale), et c'est alors qu'il porte fe nom de татр Gum tree s les lieux moins encaissés et moins irrigués, il prend d'autres figures, et souvent alors il s'arrête 1 à la taille d'un arbre moyen ou méme d'un que sorte, un arbre dégénéré, mais tou- Jours riehe en principes aromatiques : aussi lui donne-t-on, à Victoria et en Tasmanie, le nom de Peppermint tree, et celui de Mess mate tree dans quelques autres localités de la Nouvelle-Galles diverses reprises on 1 В 4 à 471 pieds anglais (de 120% à 1447), et à hauteur d'homme, avait dere la rapidité de croissance de ces arbres, on ne peut guère leur attribuer qu un petit nombre de siècles d'existence. А ces divers points de vue, ГЕ. amyg- 74 HIBISCUS SCHIZOPETALUS, VEITCH. naturellement porté à conclure que, jusqu'à preuve évidente du contraire, I Hibiscus schizopetalus est une espèce vraiment autonome; qu'il doit avoir son nom particulier comme il a ses caractéres et sa physionomie propres, et que, sil doit se reconnaitre un jour des ascendants parmi les espèces anciennes, il faudrait, pour lui rattacher comme descendant l'Zóbiscus Rosa sinensis, autre chose que de pures pré- somptions ou de vagues hypotheses. Ceci soit dit sans diminuer mon res- pect pour la grande et féconde doctrine de Darwin, mais pour affirmer une fois de plus que la botanique systématique ne gagnerait rien à substituer à l'étude patiente des faits prudemment inter- prétés, la méthode séduisante des rai- sonnements à priori. Au point de vue horticole, l Hibiscus schizopetalus est une véritable trou- vaille. On ne peut rien désirer dans ce genre de plus gracieux. Remercions donc MM. Veitch d'avoir ajouté cette perle à leur écrin de nouveautés. Ils en ont dû l'introduction au Révérend 7. А. Lamb, de la Church Missionary Society, qui sait cueillir dans le champ du Seigneur des fleurs en même temps que des âmes. Honorée le22 avril 1879, par la Société royale d’horticulture de Londres, d’un certificat de тла Геѕрёсе а fait entrée dans le monde des fleurs rares qui sont les favo- rites du jour, mais dont la faveur dure et s'étend alors même qu'elles se répan- dent. C'est sur des exemplaires gracieu- sement communiqués par MM. Veitch que la FLORE en donne le portrait. Il ne nous appartient pas de faire l'éloge du dessin ; mais ce n'est pas trop s'avancer que d'espérer qu'il donnera aux ama- teurs le désir de posséder l'original. La serre chaude est proies nécessaire pour cette plante de r Afrique tropicale. Il se род е néanmoins, que la serre tempérée lui fut suffisante, comme elle l’est pour les Hibiscus Rosa sinensis et lilijflorus. Voici, du reste, la conclusion des notes que MM. Veitch ont bien voulu | nous communiquer sur l Hibiscus schi- zopetalus. « Au point de vue horticul- tural, c’est une acquisition de grande ‘4 1 ul ў 3 1 " q 3 valeur. Quoique chaque fleur indivi- | duellement ait peu de durée, ces fleurs se succèdent si rapidement qu'il y en а toujours sur la plante; nos serres en renferment des exemplaires bien éta- blis, dont la floraison s'est maintenue sans interruption de mai à novembre et qui montrent encore des boutons. » E-P. dalina est une des merveilles de la nature; aleur ы delà des limites dont LF. Globulus ne Dui pas sortir. On en cite quelques-uns, en eee pies qui n'ont été nullement affectés 6 à 7 degrés centigrades au-dessous de zéro, température à laquelle ont succombé tous les Ж. Glob Une observation plus probante a été faite a Intra, sur les bords du Lac Majeur, par le prince Pierre . Troubetzkoi. n décembre 1879, la température же алын très- exceptionnellem ent ie cette localité privilégiée beet grades, et des 25 espèces d ‘Eucalyptus qui y avaient été risquées en plein air, ГУ. amygdalina est le seul qui ait survécu, et même sans être sensiblement atteint. П est vraisemblable qu'il apportera des ous genis qu'on а vus résister — ]4* degrés à Montpellier e r 8 à cette espèce. П se peu d'ailleurs, qu'il y en ait d'autres aussi résistantes. Malheureusement, ainsiquenousl avons oh ной. Risdoni ont, comme lui, lons d'herbiers que nous avons examinés, АЛЛЕН СА "ls JACINTHE NEMROD 2399-2400. HYACINTHUS ORIENTALIS, 1.. Varietates NEMROD et REINWARDT. Asphodeleæ $ Hyacintheæ. CHARACT. GENER. et SPECIF. — Vide supra FLORE, vol. XII, p. 89. Hyacinthus orientalis Vemrod et Rein- nature, aidée de la main de l'homme, les а douées, elles ont encore le mérite cement du printemps. wardt, varietates hybride in hortis batavis fæcundatione artificiali enatæ. On sait combien sont innombrables les variétés, plus belles les unes que les autres, qui ont été obtenues par la fécondation artificielle. L'établissement Van Houtte, où les Jacinthes sont cultivées sur une grande échelle (plus d'un million d'ognons sont plantes chaque année sur plusieurs hectares) en compte, pour sa part, dans son ex- ploitation, plus de 300 variétés à fleurs simples et au-delà de 200 variétés à fleurs doubles, et encore n’est-ce là que la fleur du panier. Toute la gamme des couleurs y est représentée dans ses tons les plus vifs comme dans les plus sombres, depuis le blanc le plus imma- culé jusqu'aux blancs diversement Pe feuilles de Гаре adulte resteraicnt d еге ne donnons сез caractères distinetifs que comme probables, sachant à quelles variations ils peuvent étre sujets. Toutefois, on tenant bien à l'espèce les beaux sujets que ra, et dont il a recu la graine directement de М. Miller, sous le nom d’#. amygdalina , Plusieurs autres Hucalyptus peuvent étre des maintenant considérés comme naturalisés еп Provence, vu la grande taille qu'ils y ont atteinte sans jamais souffrir du froid. Ils fleurissent ét donnent des graines depuis quelques années. Dans le nombre, nous comptons les F. pendula et viminalis, qui, probablement, ne font qu'une seule espèce ; l' Z. rostrata, encore nouveau, mais dont quelques individus, hauts déjà de 10 à 12 metres, fleurissent et fructifient; c'est un arbre très-élégant, à tronc lisse et marbré, et dont les jeunes ramilles, feuillues et fleuries, retombent gracieusement de la téte de l'arbre, qui est tres-fournie ; HF. Risdoni, ou au moins ce et surtout remarquable parla blancheur de son tronc lisse et droit; l'Æ.melliodora, qui Іші ressemble sous bien des rapports, mais dont la détermination spécifique nous laisse des doutes; lF. calophylla, arbre superbe, aux larges feuilles, distingué surtout par ses inflorescences corymbiformes et termi- nales aux sommets des rameaux. Plusieurs autres, également adultes et de grande taille, sont disséminés dans divers jardins de la région ; mais la difficulté d'en recon- -naître les espèces ne nous permet pas d'en 76 HYACINTHUS ORIENTALIS, L. teintés, depuis l’incarnat le plus pur jusqu’au rouge le plus intense, depuis le bleu le plus tendre jusqu’au violet le plus foncé et même jusqu’au noirátre, sans compter les diverses nuances du jaune, allant du jaune paille au jaune d’or et au saumon. L'établissement Van Houtte, si uni- versellement connu pour ses collec- tions de plantes bulbeuses, qui étaient l’une des grandes passions du regretté fondateur de la FLORE, est enfin par- venu à presque se suffire à lui-même pour ce genre de plantes, qu'il PROPAGE, secundum artem, dans des proportions considérables ; c'est, certes, là un beau résultat, la vente y étant chaque année de plusieurs centaines de mille ognons, qui s'en vont aux quatre points cardinaux. Ajoutons qu'à l'exposition interna- tionale qui a eu lieu à Gand, en 1878, l'établissement précité a obtenu les deux premieres distinctions pour les Jacinthes : ]* Prix: Unecoupe en argent,offerte par Madame la comtesse de Kerchove vAR. NEMROD кт REINWARDT. de Denterghem, pour 150 Jacinthes variées en fleurs. 1" Prix : Une Médaille d'or, pour 100 Jacinthes variées en fleurs. La variété Reinwardt, dont nous le noiratre, plus corolle dont le fond est d’un blane pur. Son parfum est discret et non violen! comme chez certaines Jacinthes. La variété Memrod, ici représentée, constitue un magnifique pompon, très= gros, trés-compacte, solidement assis, le limbe est lilacé, plus pâle sur les bords des divisions et barré, dans milieu de celles-ci, de pourpre noirátre en somme, variété de grand mérite. parler avec plus de détail. La confusion st extrême dans toutes les collections est riche aussi en arbrisseaux et en arbustes, presque tous remarquables au 3 ar leur : es E. miniata, i- cea et ficifolia, qui ont fait leurs preuves en Australie, mais qui n'ont pas encore, que nous sachions, fleuri en Europe. Те toutes manières, le vaste genre des le fondateur de ce célèbre jardin y à intro- | ncom jours heureux de recevoir des collec (1) A Antibes (Alpes-maritimes). nd 2) 41 HO yr! 1021 JACINTHE REINWARDT. HYACINTHUS ORIENTALIS, L. var. NEMROD ET REINWARDT. Nous croyons devoir reproduire ici ce que nous avons écrit dans le Cata- logue de bulbes de l'établissement Van Houtte, sur les différents modes de culture des Jacinthes, et dont la stricte application conduira à une réussite parfaite 1° Culture en pleine terre, en plein air. — On plante les Jacinthes depuis le 1* octobre jusqu' au 1% dé- cembre, dans une terre légère, sablon- neuse autant que possible, ou bien ameublie par des labours et dont la fumure ne soit pas trop récente. On emploie, de préférence, pour engrais le fumier de vache, bien consommé. On plante les ognons à une profondeur de 8 à 10 centimétres et à une distance de 12 à 15 centimètres les uns des autres, en ayant soin de ne pas fouler la terre. Aussitót que les gelées surviennent, on les couvre de feuilles mortes ou de litiere, et on les découvre aussitót que les fortes gelées ne sont plus à crain- dre. Lorsque les Jacinthes sont en pleine végétation et que la pluie se fait attendre,il faut les arroser légèrement. La floraison terminée, il est bon de couper les tiges des fleurs ; cette opéra- tion a pour but de renforcer l'ognon. 77 ture forcée еп pots. -- Оп plante les Jacinthes dans des pots ou dans des vases d’une forme quelconque, dont les dimensions different suivant le nombre d'ognons qu'on désire y mettre ; si l'on veut que chaque ognon soit isolé, on prend des pots de 12 centi- métres environ de hauteur et de 12 centimètres de diamètre à l'orifice. La plantation a lieu du 1° octobre au 1° décembre, mais le meilleur moment pour bien réussir est en octobre. On emplit les pots de bonne terre légère de potager, de terreau ou de terre légère de bruyère, et on y plante les ognons de manière qu'ils soient entie- rement recouverts et que leur collet soit de niveau ауес la terre. Cela fait, on place les pots dehors, en les enter- rant jusqu'au-dessus des bords; on les y laisse pendant six à huit semaines environ, en ayant soin de les couvrir d’une légère couche de feuilles si la gelée menacait de se produire. Ce temps écoulé, les Jacinthes auront émis des racines et leurs feuilles commenceront à paraître; elles sont alors en état d’être forcées. А cet effet, on les retire de la pleine terre et on les place prés de la lumiere dans un appartement, et des n les graines des espèces : bis alyplus que nous ne posséderions pas NOUS ne pouvons a. Modes cette note que par le récit fait suivant, emprunté au | Ouidium) Chronicis, qui il'a lui-même tiré d'un journal ita italien. Le Dt Rudolfi, après un refroidissement, ayant gagné un coryza, ere dit un rhume de cerveau, se mit jour mácher à tout hasard quelques feuilles а нуны Globulus, dont il avala le suc mer et aro vim ique, et, d кесені , il s’apercut au bout d'une demi- heure qu'il дан дікті de son catarrhe nasal. Quelques jours ad atteint d'un nouveau rhume, il eut recours au méme remède, et avec le méme succès. Il fit part e» de ва découverte à quelques-uns de ses ce enrhumés, qui se guérirent comme ui еп máchant dis ‘feuilles иара, Le fait, s’il se confirme, ne manquerait pas d'im ortance, puisqu 'il serait la preuve de l'efficacité du suc d’Hucalyptus dans les in nflammations des membranes muqueuses, cet arbre ne puisse pas vivre sous no climat brumeux, oü les variations de la température ghe occasionnent si fré- s petites pue désagréables Сн. NAUDIN. 78 ou sous un châssis, ou dans une serre, en leur donnant de l'air autant que possi Quand on veut activer la floraison des Jacinthes, on les place dans un endroit qu’on chauffe graduellement, en les exposant à la lumière. Dès qu'on les а enlevées de la pleine terre pour les mettre, soit dans un apparte- ment, soit en bâche ou en serre, on doit bien en soigner l’arrosement et ne jamais laisser la terre se dessécher; on y aidera en placant chaque pot dans une soucoupe qui recevra la surabon- dance d'eau et la rendra à la terre par voie d'aspiration. 3° Culture sur carafes choisit des vases dont |’ ouverture soit nière que l'eau contenue dans le vase, qu'on а rempli entièrement, puisse bien mouiller le plateau de l'ognon ; on emploie, de préférence, l'eau de pluie ou de rivière; un peu de sel, jeté dans cette eau, en prévient la corrup- tion. On veillera à remplir les vases à mesure que l'eau S'épuisera et à la remplacer, deux fois par mois environ, par une eau nouvelle qu'on aura tenue HYACINTHUS ORIENTALIS, L. vag. NEMROD кт REINWARDT. pendant quelques heures dans le local 1 vertes autour des racines, il faut laver celles-ci soigneusement, en prenant garde de ne pas les casser. On attache | l'ognon sur le vase au moyen d'un _ petit fil дый ноте ou de tout autre | lien, pour que la plante ne se renverse | pas NU elle aura poussé feuilles et eu 4 "бале dans de la mousse. e de culture consiste à constamment humide. Quand les ognons émettent leurs racines, celles-ci s'en- trelacent et s'attachent à la mousse, ce qui permet d'enlever les Jacinthes quand elles sont en pleine floraison et de les employer à la formation de, corbeilles, suspensions, etc. Après que les Jacinthes cultivées en pots, sur carafes ou dans de la mousse ont accompli leur floraison, il est eee de les meet en pleine terre, en plein air, pour que ; ognons s' T refassent et y opérent leur ; maturatio G. G. 1 2281. Sur les Anémones и du et particulièrement sur les өре naria. oupe de ГА. coro es ilta importantes. En effet, soit jour l'éclat de leurs fleurs dans quelques cas, soit pour l’élégance et la diversité des form mes qu'elle renferme, оп peut dire qu'il n'est presque aucun genre de Renonculacée qui ne soit repré- senté dans les er. bien p рин une et souvent mém e par plus rance et auxquels nos jardins sont dod: vables d'une espéce bien qd le T ые L. don est blanches, mais dai on cultive deix тігінде qui lui sont préférées, fleurs roses dans l’une et purpurines s l'aut Au genre Ай emprun бе bien, au premier ie. que sous | l'influence d'un soleil un peu ardent, | MISCELLANÉES. L'Adonis ен DC. а beaucoup de traits communs de ressemblance avec le précédent, gee ut au point de vue de l'élégance, mais il est d’une culture plus difficile. Rappelons enfin l’ Zepatica triloba Снліх et ses nombreuses variétés dont tout le monde connaît la bea Mais c’est surtout le е Anemone qui va nous fournir le plus grand nombre E. ЭВ. р même dire que toutes ent être cultivées. Rappe- lods ss Pulsatilla vernalis Мпл,. et Hal- leri SPRENG., deux espèces particulières aux чер régions alpines. Il n'est pas jusqu'à la Pulsatille ordinaire (Pulsatilla Ks id MILL.) et ses formes voisines auxque бла Jordan а donné les noms de Р. pe a ( a (des environs . montana Нор PE, „Р. ар ойа P. alpina Lors. et ва forme sul- pow (4. sulphurea L.) devraient néces- sairement faire partie aussi de l'ornemen- tation des rocailles artificielles. L’ Anemone baldensisL.(A. fragifera М, ) дез hame рга Xu et pyrénéens est d'un cultu ; toutefois, АЕК ces pos. il arrive Bon rarem ment à fleurir. L'A. na cissi iflora . est moins délicat et feurit pour ainsi dire chaque année au Muséum ; c'est encore une plante montagnarde très- remarquable par son feuillage découpé en lanières lancéolées linéaires et surtout par ses fleurs йезе рук disposées еп ombelle. L'A. silo L., qui devient de plus en plus Pie. sis environs de Paris, à Fon- tainebleau entre autres, mais qu'on trouve assez abondamment en Alsace, en Auver- gne, à Lyon, dans les Pyrénées, o peut passen à juste titre, comme l'un celles on ne devra Vrait pas ne pas та grand dans les jardins че r his ез privés; оп sait que, sous ce nom, c'est 1’ alba dm qu'on cultive le plus souvent. Enfin ГА. apennina L., à fleurs Мей, 79 beaucoup plus rare qu b apes: dans de collections vivantes г etses variétés à fleu фе. p л, fleurs simples lilas (catio. бетпе et ШУ intéressante variété, que nous cultivo depuis plus de 15 ans, а т rapportée es Pyrénées et donnée au aes r E. Vilmorin), et I’ te loides L., dont les fleurs vat jaunes, mériteraient d'étre plus répandues dans lesendroits un peu frais et ombragés des i qu’ on а pu le voir, ge ces евресев, en ajoutant méme r4. pal mata L., plante du midi de la France, à souche épaisse presque tubéreuse, à feuilles radi- cales réniformes presque arrondies, à М9 lobes peu fleur et frais, оп pour décorer les rochers arti- ficiels et les parties accidentées des jardins D و‎ ne sont pas les seules qui méritent la culture. Il en est d'autres, en effet, qui 1 TOME de beaucoup par la grandeur et le vif éclat de leurs fleurs: ce sont celles qui a i eiae au groupe oronaria, ornements obligés de nos par- eb corbeilles, masm, plates-bandes, que nous allons exa et qui forment en SMS le ао gereret de cette ТА culture de l'Anémone des fleuristes т oe pet tous les passages posses. Les coloris dans les fleurs doubles ré répètent d’ailleurs à peu près ceux des variétés à fleurs simples, c'est-à-dire le blanc, le carné, le safrané, le rose, le bleu, le violet, le rouge, tantôt "uniformes avec une tache généralement plus claire à l'onglet, tantôt diversement lavés, lignés, striés ou ponc- tués de teintes plus fo foncées. À ce espèce, la plus anciennement epi тей, vient s’en e une autre un 80 peu moins répandue dans les cultures, et dont les variations sont peut-être moins nombreuses aussi, bien qu'elle ай pris droit de cité zen les parterres depuis fort longtemps : c'est l'A. laquelle Grenier et Godro on ont rattaché, à titre de re 57 Мау és, les А. stellata Lam POE. hortensis THORE, А. avonina Tie. à et enfin А. pavonina ©, pavonina DC.) Les soie qui distinguent ces deux les suivants: dans plus, glabres жабын toujours Иш étroits ment et t obovales lancéolés, in E rg sub-linéaires н méme trés-aigus. L’ a naria à un involucre for rmé,le plus iud de trois ns ГА pom eux espèces, les carpelles sont түтү ЧЕ en tête, laineux et terminés par un style court et glabre. Des différences plus grandes séparent plus nettement ces deux Anémones et nous so 07- ; mais c'est dans le feuillage surtout del souk trouvon 8 des di ffé ux ponto: peat à à peu près les ату contrées, c'est-à-dire la France méridionale et notamment à à Grasse, Nice, Hyères, Fréjus, Toulon, Montpellier, Saint-Sever, Dax, Bayonne, etc. On le rencontre le plus souvent dans les champs cultivés où elles forment, en février-mars, л ~ MISCELLANÉES. de véritables tapis de fleurs. Les carac- | Vaudin, Directeur de 1а Thuret, à Antibes, élégantes abondent et forment au prin- temps l’un des plus beaux ornements de la campagne, avait adressés à e profes- seur J. Decaisne, en mars dernier. convaincu que t sous le nom n que M. Ch. N aria L.), soit sous celui d'Anémones des же, (A. hortensis L.), en considérant ns A. coronaria et ким, et nous pensons | qu'aucun esprit non prévenu n'en con tera la valeur. Cotte liste s’adresse surtout 1 aux cultivateurs de ces belles Renoncu- | cées, qui ne se doutent pas peut-étre de la possibilité de retrouver dans leurs | riches pori, les types d'un si grand 1 мп mbre d'es a croît subspontané- е dans la France méridionale où elle n docteur M tre ely a trouvée à fleurs rou u- cw ; qu'ell óté récoltée aussi par paru, et par M. Huet, en 1856, dans un champ au quartier des Fommets. « La cou- leur des fleurs,» dit M. Huet, « est ште ble. On trouve toujours les mêmes ariétés de couleurs dans les mêmes localités toutes les années, et jamais ailleurs, > се qui prouverait ave ces plantes ont été intro- où ces plantes si , Veitch. ҮС. #HARDS] MULTIFIDA Serre chaude Australi” ЖУ 3. pit in Horto Vav Houtteano. 81 2401-2402. LASTRÆA RICHARDSI MULTIFIDA, Horr. Verrou. Filices. L'original de cette forme de Zastrea nous été obligeamment fourni par MM. Veitch, qui n'ont pu malheureu- sement nous donner sur son histoire ей ses caractéres que des renseigne- ments trés-incomplets. Il n'est donc pas possible, pour le moment, d'en iracer une diagnose, ni de la pré- senter autrement que comme un état monstrueux de quelque type non rapporté aux espéces décrites. C'est de lAustralie MM. Veitch ont recu cette Fougére en 1879. Ils supposent qu'elle est originaire de quelqu'une des iles du Pacifique, mais sans pouvoir lui as- signer d'habitat précis. Le nom méme de Richardsti, qui devrait être celui de Геѕрёсе, ne figure pas dans le duites. «П y a, d'ailleurs, » ajoute le méme botaniste, « deux autres variétés, l’une rose, à Carqueranne (Var), l'autre d'un violet tirant sur le rouge, pres du Fort Malbous- quet. > Enfin, dans le méme fascicule, 1' A. coronaria est représenté dans l'herbier du Muséum par une variété panachée cueillie à Grasse, dans les champs 1 nous passons maintenant en revue les diverses espèces qui ont été créées avec l'ancien А. coronaria, entendu dans le sens large que nous lui donnons dans les lignes qu précèdent, nous aurons à indiquer : Var), plante commune aussi bien à Cannes qu'à mais toujours bleues. Cette Anémone est également représentée, sous le nom dA. cyane (f NRY, par un échan- tillon recueilli à Montpellier le 9 mars 1863 et qui est accompagné de l'étiquette sui- vante, de la main de M. Loret : « L'A. cyanea Risso prend toujours, apres unelongue dessiccation,uneteinte un peu violacée. Les caracteres par lesquels - HANRY a distingué ces deux forme (А. coronarioides et rosea) ne peuvent être considérés comme spéci ЖҰ [^] seule forme rouge, je erois que le reste doit prendre le nom d’A, cyanea Rasso,qui être considéré lus ou moins grandes, | est aussi ГА. coronarioides HANRY,à moins qu’on ne donne à tout cela le nom d'A. coronaria L. » Au total, Г.А. coronarioides HANRY doit 4 comme synonyme ФА. cyanea Risso. ` 2° 4. Ventreana Hanry, loc. cit.— Cette a des fleurs blanches; elle a été glet. > : A. rosea HANRY, loc. cit.(A .coronaria L. pro parte) croit au Luc (Var), dans les moissons et les champs cultivés ; ses fleurs Mouansii var. champs, à Grasse. 5° A. coccinea Jord., Diagn. pl. nouv., I, 57 (A. coronaria HANRY, A. coronaria Авст. Garr. pro parte). Cette plante croit aux environs de Toulon et de Nice; ses fleurs sont d'un rouge écarlate. : 6° A. nobilis Jogp. loc. cit. (.1. coronaria Новт. pro parte). Fleurs très-grandes, d'un pourpre violacé écarlate. Plante de amateurs d'Anémones. jardin que doivent assurément posséder les | | re 82 n Synopsis Filicum de Hooker et Baker. Quant à l'épithéte multifida, elle tra- duit assez exactement l'état lacinié des extrémités des pinnules de la fronde. Cet état n'est qu'un cas par- tic ulier de la partition des organes foliacés et la conséquence extréme de la tendance de beaucoup de frondes de devenir, sur les bords, ou crépues, ou divisées en lobes crétés, оп découpées en lanières onduleuses. Beaucoup d'amateurs aiment ces jeux de la nature et les préfèrent à la symétrie plus simple des frondaisons normales : ce qui explique les récom- LASTREA RICHARDSII MULTIFIDA, Hort. VEITCH. TN penses données au Lastrea Richar domine les écarts apparents. = A. prestabilis Jord. (A. coronaria T. pro parte). Plante également cul- tivée, dont les fleurs sont d'un rouge pon- ceau 8° А. Rissoana он, Fa stellata Risso, Fl. de Nice, p. 6, non Lamx.). Fleurs rose carné strié ou lavé de rouge, simples, semi- pleines ou pleine est avec doute qu i nous placons ici les P grassensis Goaty et alba Go our les formes de hortensis, espèce qui appartient, réellement à notre flo as nous aurons à ушш ү 1° A. hortensis L., rs générale- ment ы simples ou doubles, pour- pees, blanches, rosées ou violette 2 A. versicolor Јовр. Pug. plant. nov., Po we SH (4. и ensis L. var. сии вр.). Grasse, 8 passages possibles entre les А. stellata et ocellata. C'est une forme hybride ainsi bs Терес те Га démontré. » (D Bo ә L'A. versicolor at représenté dans l'her- bier de France par plusieurs variétés re- cueilla рак MM.Thuretet Bornet; ce sont: А. versicolor JORD., à sépales carnés sur les deux e (de Mouans). A.versicolor JoRD., à sépales d’un rouge âle à ap abode ies écarlate intense à l'intérieur (de Mouans). А. versicolor Put à sépales d'un sau- | man bna: intérieurement et extérieure- 22. versicolor Jord., à sépales d'un rouge violet extérieurement, amarantes í l'intérieur. 3° A. lepida denn loc. cit., p. 59. D Bec. de Grasse; ses sépales sont purpurins prie ement et violets en ques jours et par түше ы i A. hortensis L : et Gop DR.). Cette plate rele à fleurs blanches ou lilas, et est assez commune m An наси que ) | perdu leur iancheur, mais ils pes 2%». sur la tige, d'un blane de neige. : | dinier trouva sur ш collines dires, MISCELLANEES, ЕСІ il y a 10 ans, une Anémone d'une Мап- cheur grand П Га semée depuis lors chaque année et elle а conservé constam- ment la même blancheur. б° A. hortensis L. var. . fulgens GR. i hortensis THORE ; .). Dans VA. fulgens, les fleurs sont à | 8-9 sépales, d’un rouge écarlate vif très-franc et trans- parent, d’un éclat éblouissant à la lumière. . Selon M. dan, ГА. fulgens ne serait que l'état à fleurs simples de 4. pavonina qui croit souvent à fleurs doubles, à l'état sa sa ee De son côté, M. Boissier (Fl. orie le considère comme err dent de l’A. stellata, dont il diffère essentielle- ment par ses fleurs plus grandes et surtout par ses sépales en nombre moindre, plus larges et plus allongés. 6° À. hortensis L. var. pavonina GR. et d qu semis d' A. fulgens Gay, faits à Verrières, et que M. H. Vim morin a bien voulu nous communiquer ; mais elle s'en sépare incon- testablement par sa rusticité moindre. L'A. fulgens Gav vit trés-bien en pleine terre sous le climat de Paris, tandis que Г.А. pavonina est d'une conservation rela- tivement difficile. 79 M. Moggridge (Contrib. fl. Ment tab.I)figure et décrit un Anemone ho rtensis var. Bocellata,qui est extrêmement élégant par ses grandes fleurs formée go е sé- lones-lanoeóo obtus d'une belle et vive pres se en haut et maculés d’une large tache blanche ou Jaunatre à la base; c’est une fort jolie plante qu'on pourrait t considér er comme étre le type de l'A -pavonina , que Lamarck n'aurait vu et décrit qu'à fleurs doubles. En tout cas, cette remarquable espéce qui ne croit que dans le midi de la France et à laquelle M. Moggridge (Joc. cit.) rattache comme synonymes les A. hortensis Û ful- gens et y pavonina GREN.et Gopn.,est com- plétement différente du véritable A. fulgens AY, qui a ро atrie les environs de Dax et de Bayon Que conclure de. ce qui précède ? c'est qu'il faut essayer de rattacher à des noms connus et qui font autorité dans la science, les formes jardiniques d'Anémones qu'on groupe sous les dénominations ee ws des = Pr dpi Linnéennes. Comment arriver? Ce ail serait en définitive assez E Il suffirait de semer les innom- brables variétés spontanées et cultivées d’ Anemone coronaria et hortensis, et de les suivre dans leur descendance. Il faudrait s'assurer aussi si, par la fécondation croi- sée entre les formes les plus distinctes de ces deux espèces, il ne serait pas pos ssible d'obtenir d’autres formes qui, à tort ou à raison,ont été ou pourraientétre élevées au rang d'espàces. Nous ne pensons pas que des expériences de ce genre aient été entre- prises par nos anémonistes les plus émé- rites. Nous rappellerons toutefois que l'un de nos botanistes francais les plus émi- nents, M. le docteur Bornet, s'est occupé de cette question et qu'il est arrivé à obtenir, par le croisement des A. stellata et ocellata, des individus dont tous les gei Tépétaient à peu près ceux de ГА. шы d: ril en soit,que nous ayions affaire бі à a hybrides, n g мег ип une fois de plus l'attention sur des plantes que tout le monde connait et ? сч si multiples, à ос. а aster celle-ci encore et à п faire connaître le résultat. Nous som- кері presque panna que, tout en dotant a flori re formes nouvelles qu'il e ls veraient à obtenir la plupart de celles qui, d idees années, ont été élevées au rang ed Nous брі лен eer oir, en terminant, donner un conspectus des especes dont nous avons parlé plus haut, et dont la карш» nous le répétons, existent peut- sans dans les cáo du commerce 84 E MISCELLANEES. = rs bleues ou violacées | A.eyanea Risso. (A. coronarioides HANR A. Vent — Moris d'un blanc jaunátre, ans үл те de rou uge. A. rosea HANRY. — Fleurs d'un rose tendre. A. rosea HANRY Мак Mouansii HANRY. — Variétés assez nombreu А. coccinea Sub — -Heurs d’un rouge écarlate. à Spi (A. sr JORD. — Fleurs rouges, violacées, pur- cre à folioles SOM A purines ou roses, деб it avec une teinte bleuátre, - laciniées. Hours trés-grandes. Заста de blanc à la base ou sans couronne. A. prestabilis Jord. — Fleurs d'un rouge ponceau. A. Rissoana Jord. — Fleurs d’un rose carné,panaché d rouge et de blanc Serait peut-étre une variété de S rave. On la trouve parfois à fleurs semi- ple A. — Anemone coronaria L. Reed ee ж = 5.3 Ф =] ы ® n A. grassensis GoATY. — Fleurs d'un rouge sombre. 4. alba Goaty. — Fleurs blanches. А. hortensis L. — Fleurs pourpres, blanches, rosées ou violettes А. hortensis M var. 8 ocellata Mocenw. -- Pan grandes, à 8-1 ou oblongs-lancéolés, obtus, d'un rou ge Senate en haut largement maculés de blane ou de jaunátre à la base. Plante exclusive- ces vein à la région банане, Anemone hortensis L. — Feuilles ellata Fleurs relativement petites, à 12 15 spa qe variant du blane au violet. palmées, à lobes formes, incisés- | А. fulgens — Fleurs assez grandes, à 8-9 sépales dentés; involucre à folioles sessiles, chovales = rouge éclatant, marqués au centre реп ou pas incisées. Fleurs gé d'une tache pre jaune magnifique. Plante ment un Ld moins grandes que dans bestem rqua ar l'élégance de ses fleurs; elle РА. coron habite ч dd di sud-ouest: Dax, Bayonne, etc А. P хаба mi-doubles ou Боо А. ver. = ze un ТТТ Т > dents o “dont Құ est Joni in un hyb а: lepi que par ses sépales sont pourpres intérieurement et violets en dessous. а DC. — Fleu sépa e nombreux, linéaires, les extérieurs verdâtre: за n les ы de, jide Вог- oir ci-devant les зх речами ORD. — Ne se distingue de ГА. versicolor s plus étroits et plus aigus; ils Décembre 1880. B. VERLOT. t 2282. L'Anthurium Andreanum. Personne n'a oublié l'étonnement que causa, il y а quelques années, 1’ apparition ent que nous avions raison de ое comme positives les brillantes promesses faites par cet heureux explorateur et consignées Anthurium Andreanum, la pios belle des découvertes de M. Ed. André l'Amérique du Sud. » Depuis la rédactio on de cette note, les années se sont écou ps dans le public, on commencait méme à OFF. Lil Rico 1. & pict in Horto Van Houtteanc дат ANTHURIUM (Hybrid. SCHERZERIANUM ROTHSCHILDIANUM, Bergm. Jardin Rothschild í Ferrieres). ` Serre chaude. 2403. ANTHURIUM SCHERZERIANUM, Scnorr, Hybrid. ROTHSCHILDIANUM, Bergmann et Veitch., Aroideze. CHARACT. GENER. — Vide supra FLORE, vol. XVII, p. 139. CHARACT. SPECIF. — Vide ibid. et conf. ENGLER іп De Сахр. Monograph. Phanerog. (Araceæ), II, p. 116. enata, spadice albo maculis irregularibus amcene marmorato. C'est encore aux communications généreuses de MM. Veitch, de Lon- dres, que la Fiore doit le privilége de publier la premiére le portrait de cette curieuse plante d'ornement. D'aprés ces honorables correspondants, elle ne serait pas encore dans le com- merce horticole (elle ne figure pas dans leur catalogue de nouveautes pour 1880). C'est dans les serres de M. le baron de Rothschild, à Ferrières, pres de Meaux, qu’elle aurait été comme une de ces ^ peine entrevues dans un réve. M e réve se réalisa au printemps de 1880, et au moment ой opos, nous lisons 5 Chronicle : « La 143° exposition de la Société royale d'horti- culture et de botanique de Gand, ouverte le 4 avril, excitait un vif intérêt. Sans avoir la solennité des grandes exhibitions . quinquennales, ces réunions annuelles attirent cependant lques visiteurs étrangers, et le succès d’une à ces Correspondants les plus estimés, est comme celui d'une toilette nouvelle aux courses de Longchamps. Cette année, la plante qui а obtenu tous les regards et tous les suffrages, c'est le splendide Anthurium Andreanum. M. le comte Oswald de Kerchove affirme que la plante exposée à and surpasse de beaucoup la planche me autrefois par l’Jilustration horti- 6. est blanc avec le sommet jaune. n un mot, la plante est une des plus explorations de M. Ed. André dans la Nou- velle-Grenade. Nous félicitons ce botaniste émérite de sa découverte, et nous езре- duquel la plante : 5 prochainement еп état d'exhiber ce trésor qualités. : Après avoir constaté la marche triom- phale de Anthurium Andreanum, il nous semble utile d'ajouter quelques renseigne- 12 obtenue par M. Be ment de Г Anthurium Scherzerianwm primitif, a Spathe rouge cinabre, avec la variété à spathe blanche de la même ann, du croise- espèce. C'est donc là, à proprement parler, un métis (produit croisé Де deux variétés, ou d’une espèce avec une de ses variétés), et non un mulet ou hybride entre espèces distinctes. Seule- ment, nos renseignements ne disent pas qu'elle est la forme qui a servi de porte-graine. En tout cas, le mélange des deux types se manifeste clairement dans la couleur de la spathe du produit croisé, ой le blanc semble former le fond et le rose cinabre les marbrures à macules ou points es qui en sont comme la broder Ce n'est pas la pom fois, du reste, que l’ Anthurium Scherzerianum se préte aux fantaisies de variation que © ANTHURIUM SCHERZERIANUM, om HYB. ROTHSCHILDIANUM. lhortieulture demande à ses suj favoris. La florieulture de luxe n pouvait négliger de s'exercer sur un thème aussi brillant. Elle en a tiré, par | sélection, des variétés perfectionnées 3 dans le sens de la grandeur et dela « vivacité de coloris de cette spathe | rutilante, qui fait appeler par les ` Anglais Flamingo plant (plante Fla- | mant)les formes unicolores del Aroidée le spadice orangé, tordu en sa ШЫ ; spirale, rehausse encore ce mélange de teintes a сак эз. к les amateurs de bariolures. La culture de ce nouvel Anthurium oit être la méme que celle dut ре: вегге chaude en hiver, serre tenrpérée en été G. G. ments techniques qui nous ont été commu- até couverte dans l'Etat de Cauca (Colombie ou Nouvelle-Grenade), et non dans we Choco, ainsi qu'on l'a imprimé par erre C'est en mai 1878 que М. Ed.André о, et expédia pe e pieds vivants en Europe. ment oü cette admirable plante s'offrit i à ses yeux, lui produisit l'une des plus. vives кеселерді qu'il eùt u de ses excur- sions dans l'Amérique No ride. Le premier pied qui frappa ses regards était placé en épiphyte dans la fourche d'un immense Ficus elliptica, ou arbre à caout- chouc ; le vermillon violent de sa spathe était t tel qu'il crut voir un de ces char- ntau genre Lozia sol et était à portée de аны de pareil, rien d'analogue n'existe dans les serres ! » s'écri t joint vingt-six autres espèces d'Aroi- ddos Ota nouvelles pour lui un Ziland- sia à ee d der teintes de rouge | wed enfin le fameux Puya gigantea, dont | s hampes, rés à i5 laguna cocha, | pi dix mètres de hauteur. Ces | plantes remplissaient dix grandes caisses; | elles atteignirent péniblement la côte et arrivèrent en Europe dans d'assez mau- un grand nombre d' с меры bie en bon état. e a annoncé qu'une souscription était ou- verte ine ces PAN gars en octobre au prix élevé de 500 francs; mais, chose étonnante, ire même rete apprenait, MISCELLANÉES. le 1%" шаі dernier, qu'un lot de 200 de ces plantes avait été apporté de la Colom- bie par M. F. C. Lehmann. Ces plantes ont été vendues aux enchères, à Londres, le 5 du méme mois. Tout fait done espérer prochai Aroïdée,soit en épiphyte à l'enfourchement des b ranches des arbres, comme beaucoup d'Orchidées, soit sur le ‘sol, au milieu des mousses et des Sélaginelles. Les rhizomes gréles, rougeátres, sont légèrement ram- pants ou allongés, et les hampes florales se dressent aux genas. каш ауес leurs du feuillage, et vetitis une pti cordi- forme, sillonnée, d'un rouge vermillon L'exemplaire exhibé à Londres a monté que cette plante peut aussi prendre une végétation еп touffe, comme |’ Anthurium Fist na La culture révélera, sans doute, d'autres particularités; et par des semis ым. g’ hybridations bien com- 8). prises, on devra facilement obtenir des variation climat chaud. A l'état 2. М. André a mesuré une spathe de 07,12 de longueur, mais ces dimensions seront certainement dépassées dans les cultures. Cette Aroïdée n'appartient pas à la section = de VY Anthurium Sclerzeriaum, mais à celle où rentrent les Anthur regale, Гнат, magnificum, crystal- linum indigii, ete.: ce qui ne doit pas оар de е l'hybridation avec son ainée à spathes rouges. ype que Pes venons de décrire est déjà assez beau par qu'il intéresse généralement le hybridateurs : ment pas en arrière, etils devront étudier soin qu'ils р qu'elles soient fructueuses. Juillet 1880. А. DE LA DEVANSAYE. t 2283. VANDA TERES. — Moyen d'obtenir des scapes лін ou des branches axillaires partout On sait que le Vanda teres a a kde cylindriques et articulées, garn que nœud d'une feuille ааа og Wi drique, soudée à une gaine hermétique qui enveloppe chaque entre-nœud. Les scapes floraux et les branches de bifurcation sor- a celles-ci en jûillet-août et ceux-là en mars- avril. Au es une ou l'autre de ces deux végétatio a sortir, la gaine de la feuille se fend ‘longitudinalement sur une longueur de deux à trois millimètres. uand о on dissèque une tige de ce Vanda, on voit qu’à tous les nœuds, sans excep- où on le désir tion, il existe, à la place que nous venons а indiquer, un œil à l'état latent qui sort tion délicate demande de Piceni parce que, si l'outil pénetre trop profondément, il blesse l'œil et l'avorte, et si la gaine n'est pas com plétement traversée, l'opéra- tion reste sans résultat. Déjà, dans mon Orchidophile, à la note de la page 509, j'avais dit : « un fait re- 88 marquable, dont j'avais le soupçon et qu'une expérienc e de deux an nées consécu- tives m'a ne "езі qu'i ев cette plante comme arbres Tileri s - l'œil qui vient. de sortir peut, selon la quantité de séve 4 devenir un bouton à fleur ou une tige à bois: Si, quand les scapes commencent à percer, on soumet le Vanda teres à une humidité, méme atmosphérique, suffisante issus, ils se constitution florifère, et la plante, leurs, ne produisant jamais à cette 6 époque de branches axillaires; tandis que les | MISCELLANÉES. “4 scapes des branches non mouillées ke changeant pas de nature, ceux-ci immédiatement aie 8 dans leur стой sance et ils restent à l’état latent, subissant leur métamorphose jusqu’à la fin de juillet, où la plante, dans toute son activité, produit norm alement ses bran- а де bifurcation. » Si donc, la petite оа chirurgi- cale se pratique au mome commencent à fendre le bris qui les l'opération, la petite fente s aperçoit l'œil faisant hernie au fond de la plaie. _ Décembre 1880. Comte F. pu Buysson. 2284. Botanistes-horticulteurs-jardiniers. Les végétaux peuvent être l'objet de sciences et d'industries diverses restreint, elle étudie les éléments qui les composent, leur structure, leur dévelo ement, leurs organes, et recherche јана analogies d’ се lesquelles elle les classe. C’est la botanique nee cabinet. L’étude ropriétés des plan concerne к ссх la chimie + ls thérapeu ps herbie Mais T homme re les fleur il aime à s'en entoure ent leur pro- De là, deux жары ou «алыл deux sciences industrielles, celle du bota- niste voyageur et celle de 11 horticulteur. Le premier va, à grands frais et souvent au péril de sa vie, explorer les contrées les plus favorisées, y découvre les végé- et les aux inconnus jusqu'à ce jour expédie vivants à Vhorticulteur qui les détermine et décide des conditions aux amateur gom volt que si la science profite plus неше des études du botaniste, en ture a п gé viens qui "une ny fort j incom € ёќе de l'influence qu'exerce l'horticulture sur la richesse nationale. RUBUS DELICIOSUS, Torr. Amér. du Nord. Pleine terre. 2404. RUBUS DELICIOSUS, Torrey. Rosaceae. CHARACT. GENER. — Vide supra FLORE vol. XVII, p. 3, et confer BENTH. et ШООК. FIL., беп. plant., І, p. 616. serratis rugosis, stipulis persistentibus lanceo- latis apice dilatatis foliaceis serratis, petalis Une Ronce sans aiguillons, sans poils et sans. glandes est déjà comme une exception dans ce genre. Joignez-y des feuilles qui rappellent celles de quelques Aubépines et des fleurs qu'on pourrait croire d'un Eglantier, et la sin- gularité s'accentue au point de donner presque le change et de faire croire à quelque mélange bizarre des traits de diverses Rosacées. Le fruit est là, pour- tant, qui trahit la vraie nature de la plante et en donne la note caracté- orbiculatis crenato-lobulatis brevioribus. » . Hook. E Rubus deliciosus, TORREY іп Ann. Lyceum of New York, vol. II, p. 196. — T GRAY, Fl. of No ristique : ez ungue leonem. On dirait presque une framboise bonneà croquer, et mieux qu'une framboise méme, si le mot de deliciosus est pris à la lettre, ce que notre ami sir Joseph Hooker conteste pour les spécimens máris sous le ciel un peu trop brumeux sans doute d’Edimbourg, mais ce qui peut être une vérité pour le climat sec de ses mon- tagnes natives. C'est, en effet, dans la chaine des Monts Rocheux (Rocky Mountains) que Je vais prendre un exemple entre mille. ‚ Le Begonia Rex (Fiore, XII, 141) a été Introduit еп 1857 i ше des milliers d'exemplaires étaient débités à 2 francs, et peu d’années apres, des sem des fécondations artificielles avaient créé plus de cent Cinquante variétés, qui, depuis lors, con- tinuent à Houtte a réussi à croiser le В. avec des espèces à rhizomes souterrains, et, à partir de ce moment, оп а vu appa- raitre les Ве dits tubéreux à feuillages des plus variés multicolores et souvent brillantes. De même que le В. Rex, dont la patrie est l'Himalaya la plus grande partie de l'été et dans nos jardins de superbes massifs. Plus récemment, on a méme réussi à croiser le B.Rex avecle B.discolor, et déjà plusieurs formes de ce nouveau groupe sont dans le commerce. Voilà donc une petite plante qui, depuis j un róle important taux dont le total est considérable. Décembre 1880, de P3. f 2285. Exposition nationale d horticulture de Bruxelles (21 juillet 1880). 8 fetes données à ы Les uns décrivent еп détail ев expositions artistiques ou industrielles; conséquences m les autres, se plaçant au point de vue purement politique, cherchent à tirer les orales des réjouissances nationales qui ont eu lieu le 21 juillet. 90 l'un des premiers explorateurs de cette région, feu le D’ James, découvrit се M. James, еп 1862 par MM. E. Hall et J. P. Harbour. Mais le mérite de son introduction en Europe revient à M. Isaac Anderson Henry, membre de la Société Linnéenne 4е Londres, qui en recut les graines d'une région de l'Amérique du Nord, située par le 44"* degré de latitude, et en vit fleurir les plants en mai 1870. Deux ans de suite, les fruits manquèrent; c'est en juillet 1872 qu'un fruit mûr en fut communiqué à sir Joseph Hooker qui le décrit comme brun marron (non pas rouge comme dans la figure ci-jointe) et lui attribue un goût simplement agréable. | Le Rubus en question constitue un buisson à nombreux rameaux dont les RUBUS DELICIOSUS, TORREY. fleurs abondantes, purpurines d’après | Torrey et Gray, mais blanches chez la | plante introduite, sont d’un bel effet décoratif. Les qualités édules du fruit ne surprennent guère dans un groupe où se trouvent la framboise, le Rubus saxatilis et surtout le Rubus Chame- morus, ce pygmée du genre, qui donne aux habitants des regions arctiques un dédommagement imparfait des fruits savoureux qui leur manquent. Je ne sais rien de spécial sur la cul- ture du Rubus deliciosus; mais puis- qu'il a fleuri et fructifié en plein air sous le climat de l’est de l’Ecosse, il va sans dire qu'il vivra dans toute l’Eu- rope moyenne, et probablement dans le midi méditerranéen. La question est de savoir s’il aime l’ombre ou le soleil, le sol sec et calcaire ou le sol siliceux et humide ; les probabilités sont pour l'exposition chaude et le sol drainé ; is ces conditions méme doivent varier suivant le climat, et l'expérience seule pourra les indiquer avec précision. 22 E.P. Lorsque Léopold Ie acte public de son fils fut de décréter que ment l'ancienne route au milieu de Гішшепве pare publie créé par le roi sur ва cassette particulière. , Monument gothique inauguré le 2] juillet appartient au style flamboyant de la renaissance, dont le caractère brillant et ornemental est encore rehaussé par les traditions de l'ancien art flamand. Sous la voûte se dresse la statue de Léopold I", tandis que le clocheton principal, admi- rablement sculpté et découpé par de fines dentelles, est surmonté du génie de la Belgique, agitant le drapeau national. aisserons à d’autres le soin de décrire les nouveaux travaux du pare en © ж о si remarquable que les travaux se con- tinuent. Ainsi que nos collègues du jury, nous avons pris part à la visite des serres et du MISCELLANEES: - cháteau. Le grand jardin d'hiver monu- mental, dont il a été si souv vent dorum faisait l'essai M appareils de hauffage. Ces expériences ne furent point heureuses, et depuis, un système absolu- cet mense coupole où sont maintenant cultivés les grands Palmiers provenant des collections célèbres qui formaient Гогпе- Anglais qui a été chargé de la décoration spéciale de ce jardin d'hiver. En s'adres- “ ih à un étranger, on а probablement rché à ne point blesser ni susceptibi- lités des horticulteurs belges, qui auraien pu blâmer le choix de telle ou telle person- nalité plus ou moins en vue. Le spécia- liste anglais, M. Wills, a-t-il eu la main été celle d'un Belge ? Nous ne le croyons pas. Les végétaux, sous le rapport horti- cole, sont bien plantés; on les voit bien; mais l'effet général nous a semblé médio- cre au point de vue de l’ensemble et du pittoresque. L’espace central de la cou- pole, laissé vide = vue de fétes ie que bals ou soirées musicales, no ра. d’un dessin raide et mondon. malgré la dec des Palmiers disséminés са et à comme dans la plantation d’une grande allée à la française. En somme, nous con- sidérons le résultat obtenu comme abso- lument insuffisant. Que dire des deux bassins placés dans les massifs de droite et de gauche E ele а = place ? s colonnes de pierres blanches, entièrement dépourvues de plantes grimpantes ainsi que la lourde corniche néo-grecque qui les surmonte ? M. Wills, ordinairement si habile et d'un goût si bien inspiré, nous semble, cette fois, écrasé par l'immensité du cadre. Il lui eut, cependant, été facile 8 ©- ү 1 chapitre spécial consacré l'on des serres dans le style 91 naturel et pittoresque. А quoi si sert d'écrire, si 16. livres restent ferm Si nous 8 ein 8 stone cette légere ае c'est un vieux proverbe francais dit « qu'il n a que la vérité qui blesse, » nou rons, avec M™ de Girardin, tié, c'est précisément le droit de dire à quelqu'un: ses vérités, san Nous observations seront acceptées avec bien- veillance, soit qu'elles portent sur la décoration du jardin d'hiver royal, soit qu'elles touchent aux зев exposés dans le pavillon de Flo я architectes dite de la mise en e des a de ГЕх s nationale belge nous paraissent avoir é poursuivis par la: pensée de faire ілін chose ayant un aspect monumental ; puis encore, l’idée de ce du étui le Champ-de- Mars en 1878, à Paris, semble les avoir trop préoceupés. Aussi les s proportions ne sont-elles point toujours observées, c immense bâti est su pris par 'exiguité des ко données aux galeries, qui manquent égagements permettant aux visiteurs une circulation acile. faut, cependant, а son excuse fallu d жен machines emplacomonts énormes ; avec l'espace réservé aux сона merveilles sorties des usines de la société Cockeri ill, Se ui, avec cer- ta 'art чо; feraient à elles seules le succès d'un exposition. En général, l'exposition était éloquente; elle nous а montré les immenses progrè sommes obligé de laisser ces choses intéressantes, ne devant nous 92 роя: ici que де ce qui concerne l'hor- ticultu een nos voisins, les produits bee de la Belgique donne une féte florale, locale ou générale, et, périodiquement, Bruxelles, Gand et Liége convient à de алое. floralies tous les horticulteurs e mme De écrit judicieusement M. le professeur оне е des fleurs est depuis eng temps „о. en Belgique; elle y e stitue une industrie importante, et Pune la matière d'un со loppement de 1а floriculture en Belgique ; — comme industrie et commerce, la culture des fleurs a pris naissance à Gand, » c'est surtout depuis la fondation de la nationalité belge, il y a cinquante ans, que les progrès ont été "E et étendus Le vernement a protégé et encou- ragé les débuts de cette ea et Гоп sait que le roi Léopold І était un ama- teur 2616 et très-distingué К horticulture. La cité gantoise a été le berceau de l’hor- ticulture commerciale, dont les créateurs les plus connus Mu les Van Houtte, les ers elt; ce son nt eux i pios vastes établisse- ments, Louis Van, Houtte surtout, le plus fécond е Је plus entreprenant de tous, celui a porté le plus e la renommée b l'horticulture belge, auquel ses concitoyens et ses res Pause ont t ve сепре une des premières Mo ces i ae notabilités de la bota- nique et de Vhorticulture Gantoise. A Liége, c'est Lambert Jacob-Makoy qui fut le a fondateur de la floricul- ture "hui ‚ les saines traditions de aie oi maison sont continuées avec le concours et sous la direction de l'habile M. Wiot. (1) Notice historique, ене et statistique sur la floricuiture en Belgique . MISCELLANÉES. D'après les renseignements statistiques, | il y aurait en Belgique environ douze cen horticulteurs, pépiniéristes et autresindus- | iriels dont la- profession se rattach jardinage. Les horticulteur au nombre de cinq cents environ quarantaine des principaux établissements publient des catalogues i imprimés. toutes les so 'ailleu en e au _ rs spéciaux sont | Une 7 cié étés d'horticulture font 3 Celui qui | nisation de l'horticulture en Belgique aura t à été moins étonné qu’un autre en visitan la magn nifiqu e exposition fl , la com- | agne nécessaire, a on па lê р dire, des fé . Des 8 entrée | dans le pavillon de dem. le ey s'ar- _ рева tee Au fond de cet v d'où s'échappait une cascade qui allait se | perdre dans un sagiste et l'organisateur obligé de toutes les grandes floralies be d que chose à sa place et former un ensemble lac-rivière habilement dessiné par l'honorable M. Fuchs, le pay- | agréable à l'œil, tout en rendant qose À la visite détaillée des collection L et les gazons avaient été remplacés ра? | | AZ ~ H De ht DES CM se. n жар?» 84 - бу, au tated gr Pit CRE Off. Lith. & pict in Horto Van Houtteano 1298 РІМАМСА VEITOHII , Wendl. Bornéo. Serre chaude. 2405-2406. PINANGA VEITCHII, WENDL. Palme S Агесіпеге. C'est sur la foi d'un spécialiste en fait de Palmiers, M. Hermann Wend- land, de Herrenhausen, près Hanovre, que MM. Veitch ont adopté pour cette remarquable plante le nom de Pinanga Veitchii. En l'absence de fleurs et de fruits, il serait difficile, pour ne pas dire impossible, de contróler la valeur e cette détermination générique. Aussi nous semble-t-il prudent de traiter la plante comme une forme ornementale de premiere valeur, plutót que comme une espece nettement caractérisée. Ce qui frappe, dés l'abord, à la vue de ces frondes simplement bilobées, mais oü l'on devine aisément la par- tition possible en pinnules, c'est leur ressemblance frappante avec les feuilles les plus délicatement colorées des gen- res Maranta, Phrynium, Calathea et autres représentants du type de feuil- lage des monocotylédones, auquel des nuances délicates de teintes rougeà- les lots de plantes fleuries, it que Bégonias, Œillets, Pélargoniums, etc. ; deux ou trois jolies corbeilles, légèrement monticulées, étaient plantées de Bromé- liacées en a collection exposée par M. Jacob-Makoy, de Liége, atti- rait surtout les regards. Ces belles plan- tes, choisies parmi les espèces les plus Massange de Louvrex, et Oscar Lamarche de Rossius. Dans une salle voisine se trouvaient les plantes de moyenne gran- eur et quelques cultures spéciales ; puis, à côté, dans un salon réservé, M. Linden avait exposé ses plantes avle et la collection des végétaux trouvés par lui dans ses voyages ou mis au commerce dans son établisseme s Aprés ce rapide coup d'œil sur l'en- semble de ГЕх xposition, a notre première impressio est-à-dire une franche et bien cote анаа un d » cependant, a traversé notre esprit : OS 80 > N E a e ек “© un im E Ss ө . A “ы Ca 9 B 52 great attraction des expositions quinquen- nales de Gand. C’est la saison үш. le ve eut | ainsi; mais, il faut l'avouer, ces masses e fle urs contribuent singulièrement à - rompre la monotonie forcée des plantes vertes. Sans les күн “fleuries déja citées, nous nous serions trouvés comme au milieu d'un jardin forestier où la eul- ture des corbeilles de fleurs iba m n revanche, comme à n 1878, on avait formé devant le ПАВ de T'Expo- sition une sorte de jardin spécial, bien duits de pleine autour de quelques serres bien construites et surtout bien ventilées par des prises d'air placées au-dessous des tablettes. Les chauffages nous ont semblé bons; mais, d’après les renseignements qui nous ont été donnés par des spécialistes, les „appa reils belges brûlent beaucoup de charbon. Com me il coùte peu dans ce erm on ne arde pas autant que chez nous à Тоноо du ішім; Les matières premières, fer, tôle et cuivre, étant aussi bon marché, les constructeurs ne les épargnent pas; aussi les tuyaux employés généralement nous paraissent d'un dia- mètre et d’une épaisseur trop considéra- d e bles La poterie belge est très-bonne, et ргез- a T к. 94 tres, vert sombre, vert clair, donnent presque la valeur des coloris floraux. А cet égard, le nouveau Palmier mime les Marantacées et rivalise, pour l'effet, avec les plus belles d'entre elles. « Pour l'aspect général et la manière de croître, » disent MM. Veitch et fils dans leur catalogue de 1880, « le Pi- nanga Veitchii rappelle, au premier abord, le Maranta Veitchii. La couleur de fond de la face supérieure de la fronde encore jeune est d'un vert un peu pâle, avec des mouchetures d'un vert plus foncé. Avec l’âge, les mouchetures deviennent noirdtres; la rvure moyenne et les nervures secondaires prennent une teinte rougeâtre et la fronde, à son développement complet, finit par avoir une apparence bronzée. Га face inférieure est d'un cramoisi sombre. » | denm ЖА! PINANGA VEITCHII, Wenvt. - Le mode de croissance de ce Pal- mier est celui d'une plante naine, émettant d'un rhizome souterrain des jets frutescents couronnés par un petit nombre de frondes engainantes. C'est le port qu'on retrouve chez d'autres espèces de Pinanga; mais au- cune ne présente au méme degré le earactére décoratif qu'imprime à ces frondes la bigarrure nuancée des teintes. 2 Le Pinanga Veitchii est originaire de Bornéo, d’où M. Burbidge l’a intro- duit récemment dans les serres de MM. Veitch. Il doit demander la serre chaude, au même titre que le PAeni- cophorium Sechellarum, le Verschaf- feltia splendida et autres Palmiers à feuillage ornemental. G. 9. que chaque genre а ses plantes cultivées dans des formes spéciales. C'est un usage utile et très-pratique que nous ne saurions trop recommander aux horticulteurs fran- cais, qui se laissent bien facilement, aller à cultiver dans le méme moule; les Orchi- dées, les Marantas et toutes les plantes délicates, en général, demandent une poterie spéciale. C'est surtout à Liége, chez les grands amateurs, que nous avons noté ce choix judicieux de la forme des pots suivant les cultures. L’arboriculture , oint représentée e cet excellent fruit ne sont pourtant pas rares aux environs de Bruxelles. Quant à l'horticulture maraichére, elle ne peut méme pas rivaliser avec celles en ncais. Je fai Malgré ces légères défaillances dans les petits détails, nous devons féliciter chau- dement nos voisins sur le magnifique goïsme, il faut savoir adm modeste, quelques fleurs envoyées par de petits jardiniers, qui ont tenu i рав rester étrangers à la grande manifestation nationale pour laquelle les favorisés de la fortune ont fait de folles dépenses ou des ours de force de culture. es plantes nouvelles étaient assez rares, non pas que la Belgique ralentisse son zèle pour rechercher et introduire les nouveautés; mais là, none trouvons disette parmi les introductions. On produit tellement vite aujourd'hui, grâce aux procédés nouveaux et grâce à la rapidité des voie munication, qu’à peine la fleur nouvelle est-elle fanée que déjà elle est surpassée par une autre- Alimenter le marché est done chose diffi- cil merveille des merveilles, parmi les curiosités rares a été l’ Anthurium Andrea- num, la trouvaille de M. Ed. André dans l'Amérique du Sud. Tout a été dit sur cette MISCELLANÉES, superbe plante; ceux qui l'ont vue fleurie à 0 assisterons au méme fait qui se produisit jadis, quelques mois après la mise au com- merce de l’Anthuriwm Scherzerianum ; cette plante donna promptement des grai- nes, et aussitót le prix baissa. Quelque temps aprés, on s'apercut, mais trop tard, qu'il était long et difficile d'élever ces sns Anthurium, et les prix remontè- . Eh bien! il est plus que probable am “les 1,000 Anthurium Andreanum introduits en Angleterre auront le sort des premieres Hone faites par M. Ed. André : il fondra certaine- ment la plus paste es partie, et Ae on s'arrachera au poids de l'or les sujets sortis des serres de M. Linden qui, quoi que l'on fasse et que l'on dise, seront tou- jours en avance sur les sujets introduits directement en Angleterre et en Alle- magne Le e gr oupe (1% оми)! formé par toutes les introductions de l'établissement de . Linden était particulierement inté- ressant au point de vue de l'histoire че норо UCTIONS NOUVELLES DEPUIS 1830. І a кеін Ruckeri. Colombie, 1844. pe- chidée fort belle et très-rare. — An rium crystallinum, Linden et André. Colombie, 1878. — Anthurium Dechardi, Linden et André. ye ang 1878. — An- thurium regale, Linden. Pérou, 1866. — Aralia elegantissima. Nouvelle-Calédonie, 16.— Aralia айн: Nouvelle-Calé- donie, 1876. — Artocarpus grandis. Iles Philippines, 1854. — та es Cattleya aurea, bogotensis, chocoensis, Eldorado, gigas, quadricolor, Triane et Wagneri Ecuador, 1867. — Curmeria picturata, Linden et André. Colombie, 1873. — Cibo- tium princeps. Mexique, 1860. — Distegan- thus scarlatinus, Linden. Para, 1863, — 95 Les .Kentia Balmoreana, 1879, Lin- deni, 1875, et Luciani, 1877. — Le Cy- phokentia robusta, 1878.— Les Masdeochie Massangeana et Lindeni. Pérou, 1872.—11 Odontoglossum; 7 Oncidium; andanus Pancheri, Linden e E Nouvelle-Calédonie, 1857 .— Les Philoden- dron calophyllum, Daguense et gloriosum, Linden et André. Colombie, 1877.— Phyl- lotenium Lindeni, André. Colombie ‚1873, — Les Pritchardia filifera, aurea et macro- carpa. — Ronnbergia Morreniana, Lind. .et André. Colombie, 1876. — Phenico- phorium Sechellarum. 1861. — NE Lindeni, Morren. Pérou, 1867, et tessel- lata, Linden. 1873. — en ium prae Venezuela, 1846, e De Smet un aussi une bonne collection de plantes de serre froide, intro- duites directement en Belgique depuis 30. Le 6° concours : MISCELLANÉES. 100 plan- M. Linden; 2e prix, M. Jacob-Mackoy ; 3* prix, M. Aug Geert; 4° prix, M. L. Van Hou 12° concours : utiles ou officinales 2е prix, M. L. Van “Houtte. 13° concours : collection de 20 arbres fruitiers des tropiques. le prix, M. І. rs Houtte; 2° prix, M. Lind PLANTES NOUVELLES. — 19° concou rs. 25 plantes introduites en “se depuis l'année 1877. 1% prix, M. L outte : tte. collection de 30 plantes . le prix, M. Linden ; Anthurium greca et Warocqueamm; Musa 2e prix, М. Van sumatrana, Diefenbach Leopoldi. 3: prix, M. Jacob-Mac М 9% concours. 15 plantes introduites en oe depuis 1878. 1° prix Anthurium Andreanum, уй prs Polynésie, 1878, Musa neo- guineensis, ee La Peyrie, Pothos aureo-maculata e prix, déjà connu sous le nom de Pinanga lata, D ‘Shuttleworthi, très- belle plan 22° concours. 6 Palmiers non au com- merce, introduits par l'exposant. 1% prix, Mi Linden : _ triangularis, glauca, sp. nova Van den cs oa Hildebrandt, 2 Kentia sp. nova Dans les autres concours DE PLANTES e 96 SN MISCELLANÉES. NOUVELLES, notons : Dracena «Sein admirable, et Anthurium Veitchi exposé r M. À. Dallière (2° prix). — Croton ve peas et Carrieri, r M.Lin- den (1% prix). — Dracena Lindeni et Regis, exposés par M. Linden (le prix). -- Cyat the rien Cibotium Moorei, ех- posés par M. n (1% prix). — Mara t- tia Moorei, N par M. Jacob-Mackoy ча prix). -- Caraguata. irum (Ed. E sabes par M. Linden (1* prix); e de Caraguata splendens, qui ra une pim lante de comm N : Prince Rodolphe de M. L. Van Houtte (l* prix). — MM nationale de M. L. De Smet (2* prix PLANTES DÉCORATIVES. — 40 plantes, telles que Palmiers ; Lycopodiacées, Aroï- es. L xe кеш, еп се mome ent. Les plus belles plantes i ce lot étaient : Zamia ‘an Geerti, Areca sapida et Baueri, Wal- lichia car yotoides, Синан medullaris, Cocos Mikania ana et Weddelliana, Hay sia Gla- а.-- 2* prix, e Linden : Cyathea deallata, Ar tocarpus à mese Philoden- dron Schott et mn conduplicata, plante rarissime. — 3° . Van Houtte : Speihishgilum cannefolium, Sa rene humilis, Anthurium ornatum, Calamu Fla дейшп ; M. Lin : Alocasia pres а, Phylloteninm Lindeni, -Aodrena glo- riosum . Dracena variés. — 2e prix, r L. Van Houtte, avec d belles Aroi- ees, un Dracena species qui est une très- эн forme du D. саппа/ойа C'est toujours Mad. Legrelle d'Hanis — qui enlève le prix des Marantacées; cepen- dant, cette année-ci, malgré son succé horticulteur, nous à montré des Marantas Sr cultivés. ette Exposition, la vogue des DRA- CÆNA nous а semblé diminuer ; les collec- tions dans ce genre de MM. L. Van Houtte et lière méritent cependant une men- tion spéciale. Les Скотом de M. A.Dallière sont très à la mode, mais la fureur de l'hybridation- les $ner а; l'amateur, еп effet, regarde а а très-cher à leur apparition, perdent toute leur valeur dès l’année suivante. n Les BERTOLONIA et les SONERILA ont été très-appréciés. Le lot de M. L. Van Houtte (1° prix) comptait 25 espèces; celui de Mad. Legrelle d'Hanis était bien composé et en bon état de culture Notons les25 ARALIACKESde M. D'Haene qui les empêchera de sortir des jardins d'hiver dont ils sont un des plus beaux ornements. Des Coreus, nous ne dirons rien, si ce n'est que la collection de = = eps Beaucaerne était bien amen celle de Àu sie Geert Sue es choisie comme vari es PALMIERS, лсана е ANTHÉES, , Areca paniculata, Livis H ын Vers ни тілігін, un supe or macrocarpa , chardia Mart Livistona Jenkinsi, Thrinaz Chine iCalpitropyne elata. m M. D'Haene (9% prix) avait un bon 10 à E 4 3 BERTOLONIA (hyb). LEGRELLEANA (1. Van Houtte 1. Off. Lith. & pict in Horto Yan Houtteanc 1299 2407. BERTOLONIA (uvs. LEGRELLEANA (L. Van Hourre). Melastomaceze. CHARACT. GENER. — Vide supra FLORE, vol. ҮП, p. 291. тысы Legrelleana, varietas hybrida in horto Van Houtteano foecundatione artifi- ciali enata. Le nouveau Pertolonia dont nous donnons le portrait ci-contre, provient, comme tous ceux que la FLORE a déjà fait figurer dans sa galerie iconogra- phique, de fécondations artificielles, intelligemment opérées dans l'établis- sement L. Van Houtte. Sans avoir pré- cisément l'éelat de ses devanciers, le Bertolonia Legrelleana ne laisse abso- lument rien à désirer sous le rapport de Palmiers, mais moins rares et moins forts; la culture en était tres-bonne. graminea et argentea, Phenix rupicola, le poi bel mt pres connu, Kentia aus- tra M. L. Van Houtte a, dans le même concours entre horticulteurs, obtenu le très-beau La collection de t didt de Palmiers en grands M rire „е ant à M. Decraen, était bonne : iem Poe neti, Вгаћа species, чє; ; mais celle de M. D'Hae е (1* prix) était mieux cul- tivée : Di palembanicus, Eleis guineensis. Parmi les Palmiers nouveaux et rares ngularis, Pinanga cesia, Calamus от 4 Агеса Лата, Trithrinaz brasi- liensis. — Le méme concours, entre horti- culteurs, était également fort d ; M. Linden a eu le premier prix, toutes 8 plantes ayant été introduites par lui Coir la liste des introductions). M. - Mackoy (2° prix) présentait une сонан Geert exposa fort curieuse : he Seemanni vera, Ca- lamus leptospadix, Calyptronoma бтагігі, Pholidocarpus Maroy; Geonoma pe deri, 5 бары st ndti. M. Aug. V t dan même section % а Сай ота н и et le Kentia an лены à ете de Ghellinck de Walle et Van den Wouwer étaient très-bien composées et en bon état de culture. Mais dans le 83° con- étaient superbes cephalartos caffra, Vroomii, Hildebrandti et Van Geerti, yE Po mer acrozamia ri, Browenia serrulata. — Les prix des- наг PANDANEES et aux CYCLANTHEES ont été donnés à M. L.Van ке: ger dovica humilis, macropoda et Sart Les AROÏDÉES. — Dans се da si ornemental, les grands succès ont été pour M. Linden et Mad. Legrelle d'Hanis. Dans les différents lots, nous avons noté plu- peraient le jury au point de lui faire croire qu'il se trouvait en face d'espèces nou- velles ? ا‎ plantes figuraient aussi dans la même collection sous plusieurs noms. ui on expose de si belles plan- coloris. Ses feuilles, d’un vert de mer, sont ornées de nervures, de nervules et d'un fin pointillé d'un blanc argenté du meilleur effet, qui ressortent comme en relief sur le fond. C cieront admirablement avec les tons . chauds du Bertolonia Van Houttei, les merveilleuses mosaïques du Bertolonia | Hrubyana, et les teintes sombres des Bertolonia Mirandei et Rodeckiana. ous n’insisterons pas sur les mé- rites de ces mignonnes Mélastomacées, que nous croyons avoir fait suffisam- ment ressortir dans de prédédents articles; elles se recommandent, d'ail- leurs, assez d’elles-mêmes : ce sont BERTOLONIA (By».) LEGRELLEANA (L. Van Ногтте). de la fraicheur et de la vivacité du @aimables plantes dont les coloris | diversifiés frappent et réjouissent les yeux. Aussi, le Bertolonia Legrelleana plaira-t-il aux amateurs, et, sans nu doute, ils l’accueilleront avec la même faveur, amplement justifiée du reste, qu'ils ont accordée aux autres variétés hors ligne que l'établissement Van Houtte a déjà émises. Nous avons dédié, à juste titre, ce nouveau gain à Madame Legrelle- "Hanis, d'Anvers, l'une des plus intel- ligentes promotrices de l'horticulture Qu en Belgique, dont les splendides serres | de Berchem renferment tout ce que le règne végétal des deux mondes con- tient de rare, de curieux et d'orne- mental. tes, il faudrait savoir renoncer à. ces petits moyens, qui ne peuvent iromper que le publie, alors que la question intéressante se pose seulement devant le а. (1° prix), à Mme Legrelle ; п а eu le premier prix dans les concours 90 et 91. Les meilleurs sujets M. L. Van Houtte présentait dans le 92° concours un fort beau lot d'ALOCASIA et de Conocasia. Le С. Mafaffa mérite une mention spéciale. Le 93° concours pour les chia variés a été u M.. Linden. Les FOUGÈRES ARBORESCENTES exposées dans divers concours par inden 10 Dieffenba- n grand succès pour puse га folia: y pastus grandis, ari Cycadæfolia, Alsophila 1 ] Тан Айтымы. T ophila leucolepis 3 М Les МАВАТТІА de M. Linden étaient beaux : Maraitia ciculefolia, Angiopteris erecta, et Verschaffelti. Nous renoncons à citer les collections de FOUGÈRES HERBACÉES, où . L. De Smet, Wallem et Legrand, W. Van Bomber- Lamarche, ainsi que son Marattia Moorei, jolie nouveauté. Les BRoMÉLIACÉES, plantes si orne- mentales, aux fleurs si curieuses, ont été mises à la mode par M. le professeur Ed. Morren. Ce savant botaniste fait con- naître et apprécier ce beau genre dans son journal Za Belgique horticole; il doit être flatté par les résultats obtenus. La meilleure collection (1° prix) était ех- posée par Jacob-Maekoy; ce lot important, composé avec soin, nous prê- sentait une masse de belles plantes en Chevaliera Veitchi, i, Æchmea Marig- æ et Glaziouana Vriesia), Karatas Binoti (ex Bromelia), Schlum- bergeria Roezli, Pitcairnia iridifolia, Vriesia guttata, Eucholirion Luddemanm ou Ananassa Puerto-Cabello), Ananassa macrodonta, plante curieuse et nouvelle, Tillandsia caput Meduse. : itons, dans les autres collections, M. Van den Wouwer (2° prix) : Auoplo- MISCELLANÉES. phytum Rollissoni, Canistrum eburneum Caraguata Van Voloemi, Tillandsia a jun- cea, argentea ез streptophylla , Diste- nsi, Vriesia princeps (syn. Mo y plus S floraison connue est celle qui а lieu en ce moment chez le docteur Lebèle, au Man ns (Sa sha M. Beaucarne : oor complanata et Lindeni; M. Mer- : Tillandsia imperialis s prix, pour les Broméliacées nou- чайга, ont été décernés à ММ. Jacob- veut koy (1% prix) et Desbois (2° prix) : larium coriaceum, Brésil, 1880, Tillandsn Karwinshi, 1880, pun actual, Pap ae variété du omplanata ticeflora Andreana (Hort. Th hibaut), Fria nsitta- cina medio ta, Encholirion Rivieri, Billbergia marmorata. — collections de DN e % été présentées par Па Шеге qe prix), L. De Smet (2° ылы et ycke (3° prix Dans le lot varié de M. Linden, on distinguait deux jolies Broméliacées : Pitcairnia staminea, rare, et Nidularium Cocheti, nouveauté du Brésil es plantes citées indiquent" importance des lots que nous venons de signaler à l'at- tention de nos lecteurs; nous devons ajou- ter que M.le professeur Ed. Morren cultive beaucou principales sont : дең sans et ecurvata, Æchmea acraca ntha et Hystriz, Tillandsia. sedate species de la Floride, pulchella ies subulata, Billbergia barbacena, Cryptanthus Beukeri, A wm, ete. Ges plantes devaient figurer à cer à exposer, ayant été malade ment même ой il devait iir ленти son envoi. côté des Broméliacées, les ORCHIDÉES sont en grand honneur en Belgique, à ieee surtout; dans le lot de MiscELLA- s de M. Ferd. Massange, on distin- units Cypripedium Haynaldianum,Anac- lochilus Lowi (vrai), Anguloa Ruc keri 99 purpurea, Odontoglossum өзіде; Onci- ium 114° concours. — 25 espèces d’ORCHI- . DÉES 55 eren rae ener = (R. à M. e de Louvrex : Cattleya. елің амын et labiata War- легі, Odontoglossum eue vexilla- rium, cristatum et Vanda tricolor formosa, por Kon et Daya- num, Pe Mot sesquipedale. 11 urs. -- Medie сасы. дезе amateurs). М. de Cannart d’Hamale (1° prix), pour 8 Td ae ii de Vandées. — M. Osc. Lamarche (2° prix), avec Anguloa Clomesi, каена 25 fleurs. — Le prix ‚же as ieu pains a été dé- cerné à M. superbe spéci- men dd pe ree attirait les regards que son L. Anguloa Ruckeri purpurea. — М. De Smet (2* prix) exposait quelques jeunes sujets d' d Lehmann, дыт dium Krame m majus, etc. Le lot скоса о а ne prix de M. Jacob- Mackoy était bien complet; celui de M. Aug. Van Geert (2° prix) était moins nombreux. LES PLANTES CARNIVORES Sont toujours à la mode, en leterre surtout. M. Jacob- ck étaient sn icr dans le même genre, montrait des sujets très-bien cultivés et bien choisis; mais | sa collection était moins importante. Nous 8 croyons avoir donné à nos lecteurs la liste, aussi exacte que possible, des plantes nou- oru rares ou curieuses RIX D'HONNEUR LENCE, M. Linden LÔME D'EXCEL- Wouwer; 2° classe, M. de Ghellinck de . . — Entre horticulteurs, 17% classe, 'Haene, Jacob- leur штарлы r tale. cultiver. Félicitons ce peuple auquel 100 use gique dont les souverains et le peuple se sont adonnés pendant un demi-siècle à la culture des fleurs, usant honné- tement de la liberté et sachant aussi ү 2286. Un épisode de l'Exposition Une nombreuse société, presque unique- ment composée de membres du jury et d'exposants, se pressait, une après-midi, sous le pavillon du restaurant de l'Expo- ition. Dans un coin, un peu retirés de la foule et formant un petit comité, se trou- vaient MM. Bull, Veitch et Williams, les grands horticulteurs de Londres; M. Roezl, i : : et enfin votre serviteur, tout yeux et tout oreilles, bien décidé à écouter et surtout à bien retenir. n devisait joyeusement sur les mer- veilles de l'Exposition et sur les ressources aris ; quant c'était bien autre chos en qui, croyant ssesseur, la choyait et la multipliait depuis trois ans, bien clandesti- nement, quand un be atin, on appre MISCELLANÉES. arrêter Ја. licence, cet écueil fatal où aux mauvaises passions! Imitons done les Belges ; faisons des x pour leur prospérité, et táchons de faire aussi bien qu'eux. Août 1880. A. DE LA DEVANSAYE. nationale de Bruxelles (Juillet 1880). den, parce qu'il a l'avance sur nous tous, - et je n'hésiterais pas à lui payer 100 fr. un de ses sujets, plutót que d'acheter pour le méme prix deux douzaines d'impor a- tions chez Stevens, parce que je n'aurais pas la certitude d'en sauver un seu Ф B © me : es A. Andreanum, expédiés d'Améri- que, arrivent tous plus ou moins attaqués par la décomposition ; si on ne prend soin, avant de bouturer la plante,d'enlever seru- d'u puleusement tout ce qui parai ne cou- bon de bois écrasé menu et d'un p ie terreau de feuilles; humidité très-modérée et chaleur soutenue. Je vois, d'après cela, lui dis-je, qu'au lieu d'envoyer des plantes, si on expédiait des graines, emballées de manière à se stratifier en route, le résultat, quoique plus long, serait plus assuré. Là- dessus, les opinions furent partagées e un de compulser son livret. l'étonnement de tous en voyant le nom ۶0 % a а MUTISIA DECURRENS Сау. > Andes Chili. Serre froide гө: 101 2408. MUTISIA DECURRENS, Cav. Composite 8 HARACT. GENER.— Capitula heterogama, radiatiformia, floribus radii 9 uniseriatis disci- obis "b. : : rigidis uniseriatis plumosis coronata. — Fruti- ces erecti scandentes, glabri v. tomentosi F : es purpureæ roseæ v. flavee. Anthere sæpe longis- sime ехзегіге. Achenia glabra. — LINN. Suppl., 51. Species ad 36, Americæ australis andinæ ALP., Rep., VI, IPPI in Linnea, XXVIII, Ann., 1,990. — PHIL 26; XXXIII, 107. — WEDD., Chlor. And. x 1414, 2. — Ruiz et PAv., Prodr., t. 23. — Cav. Labiatiflorz. Ic.,t.490 ad 500.— Hump. et BONPL., РІ. equin., t. 50. — Papp. ENDL., Nov. gen. ей sp., t. 27 ad 31.— KARST., Fl. Columb., t.46.— Ноок., Bot. Misc., 1, t. 4 ad 9. — Bot. Mag., t. 2105 et 5973. — SWEET, Brit. Fl. Gard., ser. 2, 288. — FIELD., Sert. Pi. 5. 4 Gen a issimum, nisi folioru cole, alte sca excepta quie frutex erectus andicola; omnes extratropicæ v. andinæ. | isia a Cassinio ad species foliis indivisis et bracteis involucri appressis limitatur ; Gua- riruma, CASS., Dict., XX . viciefolia, simplicifoliæ ropositum ; pro spe- bracteis squarroso-acuminatis. G. BENTH. et J. D. Ноок., Gen. Plant., 11,485. dentatas et integrifolias. — Cav., Ic., V, p.65, . 467. E De CAND., Prodr., MIL B. La théorie de la mimique des formes et de l'adaptation de ces formes aux milieux ne trouve nulle part, peut-étre, d'exemples plus séduisants que chez le type Mutisia. Très-naturel et très-uni- forme par la fleur, ce genre compte des espèces grimpantes, s'accrochant, au moyen de vrilles, aux buissons qui leur ne sont que trop justi- fiées dans le cas présent. Surtout, dans une exhibition comme celle-ci, la tâche devient très-difficile, quand les lots des exposants sont tous d'une valeur aussi remarquable. » : Uu e C'est la premiere fois que j'assiste à une exposition belge. suis encore émerveillé de tous les produits splendides de cette admirable floralie. Naturellement, RE, comme qui ont su les faire : considérablement а ugmentées, pour le 14 102 servent de tuteurs; puis, dans les lieux découverts, des espèces à port dressé, buissonnant, à feuilles raides, indivises et terminées en pointe aiguë. Les Vicia, les Lathyrus surtout, parmi les Legu- mineuses, semblent avoir servi de mo- Génistées buissonnantes et rébarbatives des landes arides. Entre les deux grou- pes, des formes à feuilles indivises, mais décurrentes et terminées en vrilles flexibles, forment le passage du type vicioide à limbe foliaire découpé en pinnules, au type génistoide à limbe raide et spinescent. Une de ces formes de transition qu’ on pourrait appeler lathyroide, et qui rappelle également les Nepenthes et les Gloriosa, est juste- ment la curieuse et superbe Mutisia decurrens, de Cavanilles, dont les belles . fleurs justifleraient s i bien le no T heliantha que lui атаб donné Pæppig. Par l’involucre, c’est à certaines Car- B: duacées inermes qu'il faudrait comparer - ces beaux capitules; parleurteinte d'un orangé vif, elles rappellent le Souci MUTISIA DECURRENS, Cav. (Calendula) et beaucoup d'Hélianthées. Mais la forme bilabiée des fleurs de la circonférence et du disque marquent bien la place du genre dans ce groupe, en apparence hétérogène, des Labiati- flores, qui forme comme une chaine parallèle à la série des trois groupes . classiques des ОЕА Semi-flos- culeuses et Radiée Dédié par сае fils au célèbre José Mutis, dont les travaux sur la Flore de Colombie sont restés en grande partie inédits, le genre Mutisia est presque А peine en voit-on quelques représen- tants dans la Flore du Brésil. Son vrai domaine est la Colombie, le Pérou, la Bolivie et le Chili. Au Quindiu, dans la chaine centrale des Andes de la illustres Humboldt et Bonpland. C'est le type des formes vicioides que De Candolle a nommées pinnatisecte, à cause de leurs feuilles découpées en tenir toujours au niveau des établisse- ments de premier ordre күле le relevé des prix remportés par Hourre, dans cette Pour mieux convaincre le lecteur, lots FE géants horticoles. бе Concours. -- Groupe de 100 espèces et сни de plantes choisies de serre, euries e non ee 4e prix, Médaille en vermei La maison aurait certai "ad rempo orté un prix bien supérieur, : si elle avait put à ce lot des Білмесе pour lesquelles elle а eu des prix spéciaux pa 122 -- Plantes utiles ou pue exotiques : 2e prix, Mene en vermeil. 13e — Arbres fruitiers des tr S : ler prix, Mé o Ce na a vivement intéressé un grand n nre ‘de mes collègues. 1% - Іп actions nouvelles d 7, 25 plantes : ie prix, Médaille en or. ES Preno irréfutable e de la бес дет de l'établi issement. т Es ipee : l* prix, Médaille en vermeil. — Anthurium Waroc- num. Culture irréprochable. к — Semis : ler prix, Médaille en vermeil. — Bertolonia splendides. = Un Begonia tubéreux nouveau Prince Rodolphe : pr prix, Médaille verm ph: = phani ace се nouveau : ler prix, Médaille en vermeil. papse es de plantes décoratives : 3e prix, Médaille en or. i ned a 1 les trois concurre um à feuillage eo тей. 59е 2 Miete Enel disputés E nm 2 oe espèces e phon юы бе ае 1е. s de Dracæna : ler prix, Médaille en or, Я j ў : 1 MUTISIA DECURRENS, Сау. segments pinnés à la facon des Vicia. Les énormes capitules, suspendus à à des pédoncules longs et grêles, ont au moins de 12 à 15 centimètres en tout sens. Манеа c'est dans ses foréts natives et pour les beaux yeux d'Indiens à demi-sauvages que brille ce joyau rare. À quel heureux Jason le mérite de le conquérir au profit de nos jardins? Le premier Mutisia qu'on a vu fleurir en Europe est une espéce brésilienne, le Mutisia speciosa de Hooker, figuré en 1827 dans le Potanical Magazine (tab. 2705). Elle appartient à la sec- tion des espéces à feuilles pinnatisé- quées. A ce méme groupe appartient également l’espèce primitive du genre, le Mutisia Clematis de Linné fils, que froide, et que je vois figurer encore dans son catalogue de 1874, ce qui prouve qu'elle s'est conservée dans les jardins. e autre espèce de la section des 103 Don, fleurit également en ie il y a déjà nombre d'années, et s'e probablement perdue, car sir William Hooker, en 1861, n'en trouvait plus trace dans les jardins britanniques. Elle a été figurée par Sweet, dans son British Flower Garden, ІП, tab. 288). L' евресе ісі représentée ap- partient au même groupe et provient également du Chili, où le voyageur espagnol Née avait dû la recueillir en herbier au siècle dernier, ой Pœppig la retrouva de nos jours dans la cor- dillère d'Antuco et d’où M. Pearce, collecteur au service de MM. Veitch, en recueillit les graines au profit de ses patrons. C'est sur les plants venus de ces graines et fleuris 6% plein air dans les célèbres nurseries d'Exeter, que feu sir William Hooker publia dans м 1860-1, il est bien à craindre qu'elle n'existe plus en horticulture qu'à l'état de souvenir et d'espérance. | Р. pinnativenose, le Mutisia latifolia de Ji Е. 63e Concours. — 12 Croton en grands exemplaires : ler prix, Médaille en vermeil. 65 -- Collection de Bertolonia et 25 Bonet ila : ler prix, Médaille en vermeil. Véritable écrin de fines pierrer 75° — 25 grands Palmiers : 1% prix, Médaille e en or. Remporté haut la main xemplair ires de toute magnificence, qui sautaient aux yeux en entrant dans le pavillon de Flore. On remarquait surtout un Acanthophenizg crinita énorme і Zhrinam elegans, 2 Ast; 0- с icanum, un Pheenicophorium Sechellarum qui prouvait qu'on avait з бош et de le faire pousser, un Judea spectabilis d'une тазове végéta 85 -- 10 "Baci: Pandanées : 1er prix, Médaille en or. 87e 3 Pandanées nouvelles ou rares : ler prix, Médaille en vermeil. 88° -- 6 Carludovica et autres Cyclanthées : ler rene me médaille en vermeil. 929 — 15 Alocasia et Colocasia : ler prix, Médaille en or. 9% - 10 Dieffenbachia : 2* prix, Médaille en а E 9% — 30 Caladium : 2° prix, Médaille en vermeil. 199% — 12 Nepenthes : 1% prix, Médaille en or. Collection des plus remarquables. 14%, — Glaïeuls : 2° prix, Médaille en'argent. 14% — 30 Gesnériacées variées : ler prix, Médaille en vermeil. 155 — 20 Bégonias tubéreux à fleurs doubles: 1% prix, Médaille en vermeil. 2244 — Une Aroidée : 1% prix, Médaille en vermeil. 228: -- Une Broméliacée modèle : 1* prix, Médaille en vermeil. 229e -- Une Marantacée : ?* prix, Médaille en argen 2390: — Un Dracæna : 1% prix, Médaille en vermeil. ies Un Croton : ler prix, Médaille en vermeil. Un Nepenthes ; 1% prix, Médaille en vermeil, 104 MISCELLANÉES. ` 235v сенке — Un peers californica : ler prix, Eme en vermeil. 267e 100 variété -- Lot le plus nombreux s de Roses : Ler prix, Te en de Roses a variété és : zs prix, Médaille en or. Diplóme d'honneur de rentré i classe: 4° pri Total : juge; je n'ai plus rien à dir Décembre 1880. еу pis. dont vingt-quatre premiers "m Се F. pu Buysson. P.-S. Nous recevons une lettre de M. Ferdinand Massange, de Saint- 09 (Шеге), i nous &nnonce qu 'on se . % + 2287. Note sur des Nous croyons faire plaisir aux amateurs de Roses, en oes leur rh sur une éspèce à fleurs e très-peu connue, et que les Chinois аети depuis longtemps: nous voulons parler du Rosa æanthina Lindley. Mais avant de les SS s gue о о — o "E ect [2M o Б "e Qa ‘© со о rs 2 "Uo = о Б + n lig “5 7 өз L'énumération suivante est faite d' après l’ordre chronologiqu 1» Rosa lutea Mill. — Cette espèce fut décrite pour la première fois par Dale- champs, en i i le à recu successive- ment les noms de В. fetida Herrm., R. Eglan EL. chlorophylla Ehrh., R. vulpina Wallr. et R. bicolor Jacq. On la rencontre à l'état spontané en Asie- Mineure, en se, dans Afghanistan et dans le Thibet oriental. Cà et là,en Europe, ге trouve subspontanée. a hemispherica Herrm. — Décri саў 1а première fois en 1762, cette суан postérieurement les noms Р. glaucophylla Ehrh. et R. sulfurea aie Pendant très-longtemps, on ne l'a connu que sous ва — horticole a fleurs sik nes. Son type spontané, découvert en Perse et dans l'Aste-Mine eure, à été décrit 99, par nsa lese le nom de e meme type a recu un geana Boissies et Buhse. а maracandica Bunge, — Cette espèce, originaire du Tur urkestan, a été décrite pour la premiére fois en 1854. Roses à fleurs jaunes. 4» Rosa turkestanica Regel (1877). -- habite les environs de je laisse le lecteur | s de semis | bien sûr que sa corolle soit jaune, car l’auteur qui l’a dé sur échan- | tillons desséchés dit : « Petalis ut videtur — luteis. » Э a Есе Aitchison. — t une gts тес science, faite pa l'Afghanistan. Elle a — of the Linnean pres vol. ХҮШ, lle croit en abondance depuis. majeure partie des arbrissea aux qui D vrent е collines rocailleuses du ет. 2 de nous . d'Hari réservons п Non tard sur la distinction de cette nouvelle espéce à fleurs в ents que nous еп possédons, elle агаш avoir des rapports assez prononcés P PP il va étre. question. Peut-être découvrira-t-on que le R. Есе n'est qu'une variété glanduleuse ' avec le zanthina dont du Æ. zanthina. A cette liste, vient s'ajouter une Rose décrite par Lin dley dan vants : E ja aunes. d D еліме sa description et d’après des frag- : s les termes sui- | Hab. in С Londres et à Kew pour avoir une de la figure citée par pingere mais on n’a uvrir oü cette figure se trouve pu déco gure actuellement. Dp courte peu soit © oc о = Las о o e o X ас 9409-10. RHODODENDRON (ays.) MAD. L. VAN HOUTTE (L. Van Hourte). Ericaceæ 8 Rhododendreæ. CHARACT. GENER. — Vide supra FLORE, vol. I, p. 21. Rhododendron (hyb.) Mad. L.Van Houtte, Encore une perle qui vient prendre une place d'honneur dans le riche écrin de l'établissement Van Houtte, et qui y brillera d'un non moins vif éclat que ses ainées, dont la FLORE a déjà donné de nombreuses et fidéles reproductions! Le nouveau Rhododendron, dont le varietas hybrida, in horto Van Houtteano foecundatione artificiali enata. portrait ci-contre ne donne qu'une image amoindrie, et que nous avons dédié à bon droit à l'intelligente et courageuse compagne de l'illustre fon- dateur de la FLORE, est une perfection de tout premier ordre : ses corymbes sont de bonne grandeur et de forme la description de Lindley, nous n'hésitons pas à la rapporter à une Rose à fleurs jaunes cultivée à Pékin et dont nous avons parlé dans nos Primitie monographie несине. AH, p.166 et fasc. V, p. 624 Е 5 sur les tiges une sorte d'épi de fleurs non interrompu. chy; or s'identifier avec le R. platyacantha, ap- bus à une Rose à fl j e а recueillie dans les monts Alaschan et que nous avons rapportée sans hésiter au type de Schrenk. Lorsque nousavons parlé (Prim. monogr. Ros., Ѓаѕе. Ш, p. 369-370) dela Rose recueillie par M. Przewalski, nous la croyions à fleurs blanches ; mais en été jaunes. En présence de ces faits, il y a tout lieu de supposer que le В. platya- Quoi qu'il en soit de l'identité spécifique 1 е Pékin, M. l'abbé David et par М. Le mérite de cette identification revient à notre ami M. Franchet qui, en envoyant les deu nous avons fait allusion ci-dessus, nous demandait si la Rose à fleurs jaunes de la Mongolie et de la Chine n'était pas le R. да i perdu de vue anglais avait dénommée sur une simple ure. En terminant,nous engageons vivement les horticulteurs à introduire le Æ. gan- thina dans leurs cultures. C'est une sorte de Rose pimprenelle fort élégante et d'une richesse de fleurs extraordinaire. Janvier 1881. ا‎ FR. CRÉPIN. 106 irréprochable ; ses fleurs, bien étalées, sont d'une fraîcheur de coloris sans pareille, rose tendre sur le bord des divisions avec la partie centrale d'un blanc très- -légèrement carné; la divi- sion supérieure est ornée d’une exquise macule composée d’accents circonflexes d'un rouge sang foncé sur fond rose teinté d'orange, macule que divise en deux parties égales une bande blanche plus étroite que celle des autres divi- sions. Toutes ces couleurs sont si déli- catement, si harmonieusement nuées, qu'il a été impossible 2 à l'artiste, malgré son habileté reconnue, de lutter avec la nature, et de rendre la suavité de ces teintes douces et pures dont elle RHODODENDRON (nvs.) MAD. L. VAN HOUTTE (L. VAN HOUTTE). s'est plu à parer si libéralement cette fleur, du om riche aspect qui se puisse imaginer Cette précieuse variété a été, comme nous l’avons déjà donné à entendre, obtenue dans l'établissement Van Houtte; elle constitue un arbuste d’un bon po ort, vigoureux, bien garni d'un beau et solide feuillage d'un vert foncé au-dessus, d'un vert pâle en dessous; elle est d'une grande rusticité. eed Rhododendron Madame L. Houtte figurera avec distinction dans les пенй дө d'élite, où sa beauté hors ligne lui assigne un rang privilégié; il serait oiseux de le recommander aux amateurs de Rosages. G. G. Van 2288. Notice nécrologique sur M. Hippolyte Annoot. Un homme d'intelligence et de cœur, suite d'une douloureuse maladie qui l'avait atteint dans ces derniers temps; il était à Bruges le 11 avril wed vingt que nous sommes attac rédaction de la Flore, nous tue un ieri auquel nous obéissons volontiers, de lui témoigner, = ce recueil, 1' ары. де notre affectueux souvenir тіні presque soudaine, tout à courageux et si intelligents (1), qui соорё- rerent si puissamment à rehausser l'éclat de son imprimerie et à la placer au pre- mier rang qu'elle Merc aujourd'hui sans conteste. HIPPOLYTE Аххоот, bien jeune encore, prit la аке он de l'établissement typo- (1) Plusieurs d'entre eux ont été honorés par le gouvernement belge de la décoration ouvrière de première classe. graphique que son oncle avait fondé à Gand ; il sut, par son activité incessante et par son goût éclairé, > faire entrer dans une voix nouvelle t progressive. | Il avait le feu sacré, il атай le culte de ; son art à un degré extrême : aussi | jamais rien ne sortit de ses ateliers, méme les travaux les plus pee, qui ne | fut irréprochable en tous poi 23 volum quité, tbe p le pas ed directeur du | conservatoire royal de elles ; — i Elsevier, histoire et annales з pret, WIL a Vie de pécimens d'im lon sur parchemin; Cartan de l'ancienne église de Notrt- plus grands ques, et qui ont été classés Бы à compétente et par les hommes expe la matière, parmi les joyaux de cy tion qui a eu lieu а Bruxelles, en 1880, à l’occasion i cinquantième anniversaire ale mes ee par la Société des Bibliophiles flamands, du Manuel de la Flore de Belgique, du Guide du botaniste en Belgie que, s есе Monographie Rosarum, ra de trois rages collaborateur M. FR байо де la F Е сорте mique des Flandres, par Ј. Кіскх, des Мены de culture maraîchère, par FR. Bun- rgerlijke Moestuin, par Ex. obiit] du Coup d'œil sur les еее т. el jardins, etc., par Н. J. Hurre, de l'Annuaire de таралы belge, qu se publie depuis 1875, et de tant d’autres ouvrages oiseuse et qui n’apprendrait rien que tout ache, c'est-à-dire qu'ils ne ne laissent eee prise à la critique la plus си Нір аве était l'imprimeur attitré p T'Hótel de ville de , l'Université et d'une foule d'autres insti- tutions; il était l'imprimeur presque exclusif des j арата T ег horticoles elges, parmi lesq terons, en dehors de la Flore der Pas f dur к» de l'Europe dont il а déjà été question La Belgique horticole, la Revue de l'horti- culture belge, les Bulletins d'arboriculture et de floricultur ure, le Bulletin de la Fédéra- tion des sociétés 4 horticulture de Belgique, le Bulletin de la Société ours Jd icem nique de Belgique, etc., etc. — MISCELLANÉES. 107 nons encore que c'est dans ses ateliers ue s'imprimérent les 190 Catalogues de plantes, he jusqu'à ce jour par l'éta- lissem . Van Houtte. Ніррог/үте Annoor était d'une grande affabilité et de serviabilité parfaite, et, ce qui lui fait honneur, il fut toujours pour ses ouvriers un pére plutót qu'un maitre; aussi en était-il aimé autant que respec cté. Ses éminents mérites lui avaient valu de nombreuses distinctions aux diyerses ex positions où il avait pris part, entre autres à celle de Paris, en 1867, à celle d'Amsterdam еп 1869, et à l'exhibition cinquantenaire de Bruxelles, en 1880 : était chevalier des ordres de Léopold, СЕ François-Joseph d'Autriche et de la Lé- gion d'honneur. Ses funérailles furent célébrées à Gand le 5 septembre 1880, en présence d'u grande assistance qui avait voulu lui ren- dre un de discours M: V. vailleurs de son imprimerie, qui consoleront jamais de la perte qu'ils ont faite. Décembre 1880. GusT. GUILMOT. Т 2289. Recherches sur l'origine de quelques-unes de nos Plantes alimen- taires ou d'orn 1. L'origine de nos = horticoles alimentaires ou d'ornement m'occupe depuis longtemps au paint di vue de la variation de l’ Z'spéce sous l'influence d'une а, prolongée ; mais cette ques estio (1) ALPH. DE CAND., Geogr. bot., 11, p. 809. tes est un petit probléme pouces frat ice un certain jugement. Je désire faire connaitre aujourd’hui le résultat de але Sra de mes recher- ch eux s de la famille des et Г.Н. ХҮІ siècle : l'une comme plante du Pérou, l'autre comme originaire du Brésil, bien qu'appartenant incontestablement toutes deux àla Flore de l'Amérique веріелігіо- 108 nale. La première de ces espèces paraît avoir été décrite avec soin à l'époque de son introduction KR deux botanistes espa- gnols 7. Fragoso et N. Monardes. Je n'ai pu me procurer гүни е а Fragoso ; mais ces deux articles 3 été traduits et t cela arrive sou- davantage, et avait la faculté de tourner constamment sa fleur du cóté du soleil (2). rs de la e l'or, sur la cóte nord-ouest des États-Unis, il était de mode d "indiquer toute plante nou- qu'il convient de rechercher les Tagetes gatula et erecta dans les livres de botaniq -€— à l'époque des grandes expéditions de Charles-Quint жене Maure bien soit me e Ф que notre Tournesol а dû se répandr dement en Europe, et comme les botanistes se trouvaient souvent privés de commu- nication, chacun d'eux appliquait à la plante qu'il avait sous les yeux le nom spé- cial qu'il croyait le plus propre à la carac- tériser. Voici les synonymes sous lesquels G. Bauhin cite l'un de nos Tournesols : I. Helenium indicum maximum, C. B. pin. anta maxima IL Solis flos peruvianus, Lob. Chrysanthemum peruvianum, Dod. (1) Histoire admirable des plantes et herbes esmerveillables et miraculeuses en. nature, etc notre à cette prétendue om d Tourn esol, appliqué allusion une autre plante de la famille des Composées, le Silphium laciniatum, qu'ils désignent sous le nom de Compass did (Plante Boussole). MISCELLANÉES. Helianthemum peruvianum, Cam. ep. Herba solis, Monard. Flos solis giganteus, Frag. Flos solis major, бе; et Acost. Mais Bauhin distinguait u une seconde espèce sous les noms suivants II. Chrysanthemum ро ыё, Dod. m prolifer, Cam. ep. Flos solis prolifer, Lyst. Cette dernière espèce, la plus générale- nos jardins de cam- sa tige rameuse, ses feuilles moins grandes, la petitesse relative de ses capitules et la couleur noire-violacée de ses fruits qui sont, au contraire, blancs ou striés de noir, n centimètre de longueur er * à leur ‘pa atrie, je trouve dans Champlain Г observation suivante (1): « En remontant le St-Laurent et. avant d’arriver au Lac Ontario, je visitai cing des principaux villages fermés de palis- villam est très-beau А ie lat., et fort déserté (dóboisó avec soin), rande quantité de bled d ‘Inde (Maïs)qui y vient très-beau, comme aussi des citrouilles, Herbe du soleil dont ils font de l'huile, de $ graine de laquelle ils te Syne la téte C.) ruraux? Je l'ignor Е et се sera aux nistes américains à éclaircir otto questi forme et la nature des écailles оби culaires ainsi a la consistance et 18 couleur des fru j ee à qui nous devon бері s cri ч de l’un de nos Tourne- sols, lui attribuait des dimensions azirar, dinaires de 20 à 40 pieds, dimension don Dodoens (2) ne tarda pas à faire jus ice, БО ua re- šim- (1) Wo WERL горар. жене France ; те .1 m. I Historia, prenne p: 305, 1 E qu se " SOLANUM PYRACANTHOS 5. Madagascar 109 қ.‏ ا .2411 SOLANUM PYRACANTHUM iu. Duwar.‏ Solanaceæ S Solanex. GARAGE GENER. — Vide supra FLORE, vo CHARACT. SPECIF « S. (Sect. Leptos- temon, subse ect. Asterotrichotum concoloribus, trinque aculeatis, aculeis rectis igneis, ends simplicibus 5- ries » DUNAL . Prodr. num DE Si Dun., Solan. (ann. 1813), ge 229. La diversité de désinence du nom spécifique de ce Solanum montre au milieu de quelles incertitudes a tatonné la nomenclature lorsqu'il s'est agi de faire accorder ensemble des mots latins avec des mots grecs. Aujourd'hui, pour- tant, l'on semble d'avis de faire accorder grammaticalement le nom qui désigne le genre et l'épithète, le plus souvent de y nghe р yr 7 LAMK., Illustr., n? 2364, — I a овет, Encycl. Bot., DORAL in De. Prodr., XIII, par Curtis in Bot. Magaz., , tab. 2547 ач Pisas — Solanum Pi SMITH, Exot. Воі. ПІ, р 9, tab. 64. Басар. dei уте hort. in . 938, fide Curr. — Hort. Кею., ed. alt., 5 403, fide Erus solanum RE ,Hort.Schœnb., IV, p. 36, tab. 470. iD forme adjective, qui sert à désigner l'es- ресе (1). C’est pour cela que, revenant l) Dans une brochure récente intitulée ие (Ex- nn. de la Soc. botan. de Lyon. Lyon, 1880). M. le D" de S'-Lager propose, entre autres changements, de rejeter tous les substa tantifs employés comme noms spécifique demeurent par conséquent invariables par rap- port au nom générique. C'est ainsi quu vou- ainsi qu'on peut le voir par la description suivan . Est autem Chrysanthemum Peru- vianum ann ШЕ quidem, sed admodum stirps : flos amoenissimo, ac variar pl rum generi- bus refertissimo magnifici generosissimi D. Joannis Branci o Wk i arietatis non ра ores huic historie accesserunt, qui си поп nm additi; utpote quos temere alibi, quam in ejus hortis quærere fuisset. In hujus dieto horto, Chysanthemi Peruviani stirps visa est, sed ad 10 aut 11 tandem pedes ado D 1 nisi rudimentum apparuit, idque hyeme immi- nente; qua de causa ad perfectionem pervenire дев аа Eadem vero stirps Patavii іп Italia ulto quam in Hispania procerior facta fuit, eometricos cxx adolevit ; semen ad ma aturitat io vino in si 508 semenque іпві he i uos in ipsius Cinarz conis sive capitibus sj, tuos im suavio- résque in cibo esse scri On voit qu'au XVI* siècle, comme de nos jours, la maturation des fruits du Chrysanthemum indicum maximum était peu d et qu'on était ide obligé, pw 19 tenir, de cultiver l'espece en ora La үке ы publiée quelques années plus tard par Clusius (1), avec son exacti- (1) CLusius, Exotic., сар. „хуш, р. 348. 15 110 à la première inspiration de Dunal dans sa Monographie des Solanées, je reprends la terminaison latine pyracan- thum qui répond au mot neutre Sola- num. Ce mot, en effet, est tout latin ; les Grecs appelaient, paraît-il, Struch- nos notre Solanum nigrum et ses alliés. бі Lamarck a écrit pyracanthos, c'est peut-être qu’il prenait le mot substan- tivement, auquel cas il aurait fallu l’é- crire avec un P majuscule. eut-être une raison semblable, l'analogie, par exemple, avec 7440008 SOLANUM PYRACANTHUM (Lawx.), Dunat. drait appeler Solanum dulcamarum le classique e de banales et ternes épithétes, es noms qui ont l'avantage de er le présent au passé et de rappeler, dans la nomen- apprend savoir et à retenir; mais il y aurait beaucoup à dire contre aucoup des innovations proposées et cela ne saurait se faire incidemment dans une note. Pyracantha, a-t-elle déterminé la forme pyracantha employée par sir J. Smith; enfin pyracanthon, pour Jacquin, était un mot venu d'un Jardin botanique avec la plante elle-même, et qui,n'a ant pas la forme substantive, aurait dû être écrit avec la terminaison latine wm, un adjectif grec ne devant, en aucun cas, étre joint à un nom latin. Mais assez de cette question d'ortho- graphe et parlons de la plante elle- méme. C'est une vieille habituée des serres froides et, pour la période d'été, une des jolies espèces demi-frutescentes qui prospèrent en plein air dans les massifs de parterre. L'originalité de ce Solanum est justement dans cette cou- leur feu des aiguillons, qui lui dicte en quelque sorte son nom. Le caractere féroce de cet appareil s'adoucit par le côté ornemental de cette teinte inso- lite. D'ailleurs, des fleurs d'un beau violet, infiniment plus belles que dans la figure ici reproduite, complètent le mérite de la plante. Il faut voir ces tude bien connue, n’est pas moins curieuse : il insiste avec raison, je crois, sur la diversité d'espèces, l'une à très-grosse tige de la grosseur du poignet, monocéphale, l'autre rameuse, à capitules nombreux et beaucoup plus petits; il range la première parmi les plantes potagères, dont feuilles coupées se mangeaient cuites, assaisonnées de diverses ières, de méme qu'on employait les énormes capitu- les avant leur floraison et dépouillés des folioles involucrales, comme on le fait des tétes d'artichaut dont ce réceptacle rap- pelle en effet à peu prés la saveur. Au surplus, deux autres plantes de la famille des Composé о nm | donnent aujourd'hui le nom de Soleil de Russie ой la plante paraît être cultivée sur une tres-vaste échelle en qualité d’espece ‘oléagineuse(1). Pour compléter l'Histoire des Tourne- sols introduits en Europe il y a environ trois siècles, је reproduis la traduction des articles de Fragoso et de Monardes, publiés en 1605 par Duret, à la méme époque q celui de Clusius. « ... Nicolas Monardes, Espagnol de nation, liv. 3 des Médicamens simples, chap. de l'Herbe du Soleil, d'une herbe nommé rysanthemum peruvianum, autrement appelée Plan maxima, autrem ses rayons, laquelle il décrit en ces no « L'herbe du Soleil est une belle ұн excellente Herbe, étant très-grande très-haute, ainsi que deux lances (2), ta E ВаЕРЫЫАНР (1) JOURDIER, Zzcursions agronomiques €^ ussie. 1861 (2) La lance ou pique de guerre еп usage Be les fantassins au XVIe siècle, mesurait 14 рі at soi au moins; celles des chevaliers ee t de longueur variable, 1 imum ne dépassa SOLANUM PYRACANTHUM (Lawx.), DUNAL, ni fleurs sur le vif, comme je les ai sous | drait joindre une variété semi-inermis, les yeux au jardin des plantes de Mont- pellier, pour s'assurer que le Botanical Magazine ne les a montrées que sous des dimensions trés-réduites, soit que l'exemplaire ayant servi de modèle eût la corolle rétractée par la fanaison, soit qu'il se trouve, en effet, une variété à calices non épineux, comme l’a repré- sentée et décrite Curtis, et comme dans la figure ci-jointe que feu L. Van Houtte а dû faire dessiner pour la FLoRE Une figure excellente de tous points est celle de Г Hortus Schænbrunensis. C'est vivant, c'est vrai, c'est excellent pour le dessin et la couleur, et sur cette figure, on peut voir, comme je le vois à Montpellier, que les calices des fleurs inférieures de la cyme sont seuls armés d'aiguillons, les fleurs d'en haut étant absolument inermes. Voilà pour- quoi je mwai pas voulu adopter sans contrôle les variétés « et 6 du Botani- cal Magazine, la premiere dite à pédon- cules et calices épineux, la seconde à pédoncules et calices inermes. Il y fau- ou plutôt cette dernière relie ensemble et Ж fusionner les deux autres. olanum pyracanthum est donné par Г abbé Poiret comme originaire de Madagascar, où le citoyen Joseph Martin l'aurait découvert et en aurait procuré des exemplaires au citoyen Lamarck (Ceci s 'écrivait en l'anIV de la première République). C'est еп 1804 que Jacquin l'a figuré dans son magnifi- que ouvrage consacré aux plantes rares du jardin impérial de Schcenbrunn. C'était alors une nouveauté dans la cul- ture; aujourd'hui, с press une vieillerie pour ceux qui jugent des plantes par leur date өзіндей es mais c’est une connaissance toujours agréable et toujours originale pour les vrais amateurs qui vont droit au mérite intrinsèque des choses, sans leur de- mander d'acte de naissance et sans oublier que si les rides atteignent les plus beaux visages, les fleurs se retrem- pent chaque année aux sources de l'éternelle jeunesse. fleur de laquelle est digne de trés-grande admiration, à cause est ainsi que celle des Melopoupons, mais un peu plus grande; sa fleur se tourne et vire perpétuellement vers le soleil et ses rayons à cause de quoi icelle a ainsi été nommée Herbe du Soleil. Charles Clusius, en ses annotations sur ce chapitre, Mom porte qu'il y a deux sortes de ces beo lune qui produit plusieurs rameaux, au bout de chacun desquels il croit une dax: et l'autre qui n'a qu э quelques autres de ce temps : desierit il n’y a aucun d'eux, qui l'aye mieux dé- crite et représentée au naturel que Эйн эк * pas 3", (Rens'* fournis par M. le Ce Robert, conservat. du Musée d'artill., à Paris.) en ses Rapsodies : lequel, ayant rapporté lus particulierement ses divers noms et appellations, en a dit ce que s'ensuit : « La semence de cette Herbe, реле durant les grandes chaleurs, sort de te en peu d'heures, et croit si vitement, que dans six mois aprés qu est semée, elle surpasse la hauteur d'uue lance, voire quelquefois deux, si elle est mise dans de la terre bien grasse, fumée, et ombragée; elle ne vit pas plus n an, et a une seule tige, sans rameaux ; ses feuilles semblables à celles des Citzouilles, pos figure d'u АШ „те plein de ma e plus suave odeur étant incisée, jette une саа liqueur qui se congèle (c coagule) par la chaleur du soleil et de l'air, ainsi que les gommes : et laquelle Mead 'mélée avec la résine liquide, ci-dessus décrite, mise au feu, гс une deg Аы gracieuse que font nimées. La nature de ape Plante | at рк ар : car elle tou et vire la sommité de sa tige vers le soleil levant, 119 : MISCELLANEES, comme si elle le voulait saluer : et le soleil montant au méridien, elle élève aussi sa dite tige et demeure droite tant que le soleil en au dit méridien; puis à mesure qu'il s'en va vers l'Oeci- dent, elle se н.к et abaisse aussi vers lui et fait tous les jours de même que dessus est dit. Cette Herbe est с se au genre des Ortailles (рик аә); А car étant pise dans la bouche, elle s fort bon; ses feuilles nettoyé ées des pe et poils desquels elles sont garnies de nature, crasse (épaisse), noueuse, et très-bonne à brûler : car la résine liquide, en conca- vité férulacée qui y est, font que cette tige brûle, ne plus ne moins que fait une bonn Il résulte de ce qui précède qu'au XVI* siècle, on а introduit en Europe deux sortes d'Helianthus annuels : l'une à tige beaucoup plus petite, rameuse et à fruits noirs. C'est au Tournesol de Russie (Planta il convient de rappo orter les anist en qualité piu et enfin des fruits comme oléagine Est-il nécessaire de rappeler, en ter- minant, e lon a cherché, il y a une tant le Tournesol dans les polders en vue de les dessécher et ie eos disparaitre les fièvres intermitt Mais ce que no dé e affirmer aujourd'hui, c'e est que le groupe entier des Tournesols à tiges annuelles appartient n sans exception à la Flore Etats-Unis d'Amérique, et non расар а сеПе u Pérou comme оп le encore uppose Ce groupe Fonte lis espèces, races o (1) CL. DURET, Histoire admirable des Plantes émerveillables et miraculeuses en nature. Paris, 1605, p. 249, Icon. xyl. variétés suivantes, dont je me permets de recommander l'étude à mon ami M. Asa Gray : ени macrocarpus, DC. Prod., У, р. 585. — us L. -- os. Lehm., Ind. sem.; DC. Prodr., V, p. 586. -- lenticularis, Doug: ., Bot. Reg., 1265 — petiolaris, Nutt.; Tor. et Gr. FI. „Пр. 319, ns, Lehm., 1. c.; DC. Prodr., V, р. 586. -- Bolanderi, А. Gr. : Bot. of Calif, L р, 353. : Sol — трена, pd = ER = il du exas; S. a é. (1). — or А. Gr., de — бейіш, dy 5. Am. Phil, soc., п. Lp. 36. i a a tuberosus (Topinambour, Poire de erre, etc.). L есца du Topinambour ( Helian- thus ыш) en Europe a suivi, mais de années, celle du T ournesol (Hel. же le fait se conçoit ; il était plus par l'absence d'enveloppe subéreuse. Dodoens ne mentionne pas le Topinam- bour dans son Histoire des Plantes alimen- une bonne description dans l'ouvrage de Colonna (1616) sous les noms de Flos Solis Farnesianus, sive Aster PNE tuberosus. (Cap. VI). Voici ce qu’il e trissimi бані. ii summa а Атта t рес liari spectaculo peritioribus su MN eniteat; qui um s Mie s conquisitas undique, et ab ipsis etiam Indiis advectas, clariores plantas in ео pulchre dispositas exhibere solet, nec minus ір rum contemplatione rerumque naturalium 1) Cette espèce, remarquable par son aspect, E erae, Pinna et passe à PH. ann nuus. 2) Nous possédons aujourd'hui 1 “ ee Topinambour a tubercules blanchat (8) La Planta maxima dont il est question, ве rapporte au Tournesol de Russie 113 2412. SACCOLABIUM HARRISONIANUM, Ноок. Orchideæ. CHARACT. GENER. — Perigonii explanati Rhynchostylis, BLUME, Bijdr., 285, fig. 49 patentis foliola æqualia, v. exteriora lateralia | (Genus, secundum REICHB. (ЕШ. in ALP. sepius majora. Labellum basi columnæ adna- | Ann., VI ‚Р. 887, distinctum). tum, i isum, calcar Columna erecta, Epiden dri ар: semiteres, rostello subulato. Anthera incom ata, Лап minuta. — Her phytæ, сашезсешев foliis distichis, cor асе bte геріп obliquis, floribus axil- laribus racemosis v. solita — dece LINDL., Orchid., 280. — Bot. Reg. t. 1552. — BLUME, Bijdr., 292, fig. 50. Saccochilus, BLUME, Flor. Jav. raf. VII. 1. — THOUARS, Orchid., Sarcanthi sp., Bot. Beg. ., t. 1443. END , Gen. pl., n. 1480. CHARACT. SPECIF. — 8. foliis distiche imbricatis oblongis inferne carinato-canalicu- latis striatis apice oblique bifidis, rac gustioribus o ١ oblongo-obovato obtuso grosse apiculato api- cem versus saccato, disco linea solitaria elevata crassa calcare obconico o Saccolabium Harrisonianum, STUART et Low ex Ноок.іп Bot. Mag., tab. 5433. Des fleurs d'un blanc pur, délicieu- sement odorantes et serrées en grappe gracieusement penchée, voilà de quoi recommander à suffisance, même une Orchidée, méme une plante du groupe des Aerides, des Vanda, des Saccola- bium, qui sont, en fait d'élégance, des formes presque sans rivales. Celle-ci, aspera, minora vero, et angustiora, preesertim- que caulem ambiunt semper ad summum de- floribus oneratur, quatuor in singulis ramis, ut obeliscum, sive metam rotunda Am тора dicas; Doren quidem lutei sunt, et bulis ven ron ыч radiantes, veru "ades di Korea, à vulga Chrysanthemi speciem siut videantur, floret Autumni initio, et in fine perficitur. Caules vero plures magis, gre minus proferre Speer tum est, juxta radicis incræmentum ZR раа vir Tobias Alicante cubiculo (1) 12 Arachnida se rapporte au Lathyrus tube- cunt décrit et figuré par Colonna (1. c. p. 301 “2 L'article de Tob. Алан e par Colonna, ne nous apprend rien; J port niqu sone sur les propriétés et la ére ae рге 294 Төз tubercules du Topin е алчы — escript. rarior. qua дөлел AG "Plant. ғас "Solis Лоте доодо) & с. XII, p. 91 (1625). Hek, = exo ber ntas, Deo dan сас а іа non licuit, ut exactiorem proferremus observa- tionem, et ico Si cette description très-exacte et fort intéressante ne nous indique pas la шен о Colonna le décrit comme pyramidal ou en foie d’obélisque, et la figure dont il accompagne sa description représente, en effet, une plante rameuse dès la base, à rameaux ыйыы et terminés chacun partie souterraine ie de tubercules ee à l'extrémité de drageons analogues à les Topinambours, lors mé isolés ba uns des autres, ont les tiges à Se т (1) ҒАЛЫ CoLONNA (latine poc есе gnttarum rariorumque nostro celo pium slir- *Expasis, pars alt., p. 11, tab. p. p.13 (0610). 114 gênée dans son cadre trop étroit, ré- duite à la seule inflorescence que notre format restreint pouvait contenir, vou- drait être vue en liberté, si non dans ses forêts natives, égayant le tronc des arbres de ses guirlandes de fiancée, tout au moins dans le tableau vivant d'une serre, avec le décor de frondaisons vertes et de floraisons multicolores d’où ва blancheur se détacherait avec l'éclat demi-transparent de la neige. L'imagi- nation ou plutót le souvenir peut retra- cer tout cela, quand on a vu dans les grandes serres ces Orchidées asiatiques, qui, moins brillantes peut-étre que leurs sœurs du Nouveau-Monde, les dépassent souvent par un je ne sais quoi de plus élégant dans le port, de plus délicat dans les nuances du coloris. Envoyée à feu sir William Hooker, en novembre 1863, par MM. Stuart et Low, de Clapton, l'Órchidée ici figu- rée était,par unetrès-juste gracieuseté, dédiée à son introducteur direct M. C. Harrison, Esq., orchidophile trés-céle- SACCOLABIUM HARRISONIANUM, Hoox. 2 bre, dont le nom revient souvent dans les fastes de l'horticulture de luxe. Im- porté de Pulo Copang, une des iles des mers de la Chine, le nouveau Saccola- bium fut si pressé de fleurir qu'il déve- loppa en route,dans l’étroit espaced'une caisse à la Ward, l'inflorescence un peu maigre sur lequel il fut d'abord dessiné pour le Botanical Magazine; mais les restes de sept grappes sur un méme pied et les longueurs de 45 à 65 centimètres de ces grappes défleuries purent donner une idée de ce que ferait la plante en des conditions favorables de croissance. Ces promesses ont été tenues, et la plante, remise des épreuves du voyage, compte aujourd’hui bien des rejetons qui lui font honneur. — C'est avec une certaine hésitation que feu sir William Hooker а laissé cette belle espèce parmi les Saccolabium. П lui trouvait un singulier air de res- semblance avec le Vanda violacea de Lindley, dont je vois, du reste, que notre collaborateur M. H. G. Reichen- peine rameuses au sommet et ne portent qu'un très-petit nombre de capitules presque toujours stériles ; enfin, les tuber- TN, : А os À ga et Trumbull. egetables cult. mer. Ind. in Bull. T Club, VI, пе 13 (1876). ш оке чысы Quelques années plus tard, Lescarbot(1) parait faire allusion à la méme plante dans son Histoire de la Nouvelle France: «il уа,» dit-il, « encore en cette terre certaine sorte de racines gross truffes a plante qui ait tant de racines que celle- сі: car i bien quatre-vingts affodilles(2) attachées ensem- ble. Elles sont bonnes cuites sous la cenare E et M ques-unes de ces ra 1 France, es quelles ont tellement multiplié, que tou (1) Marc І.ввсаввот, Hist. de la Nouvelle France, 1, VI, p. 931. 3° édit. (1618). trigué; (2) Le mot a/fodilles m'a longtemps intrigue; je ne savais à quelle plante l’appliquer, kn i t correspond au Lilium Maríagon qui por cayeux. BRUNFELS, Herb., ILI, A f'odillus, P- 2 fig. 1 (1530). SACCOLABIUM HARRISONIANUM, Hook. bach a fait depuis le Saccolabium viola- ceum et plus recemment le Rhyn- chostylis violacea (іп Bonpl. 11,93, fide Reichb. in Walpers Ann. bot., VI, p. 888). Mais l'absence, sur le labelle du nouveau Saccolabiwm, des cinq lignes saillantes si nettement décrites et des- sinées chez le Vanda violacea, jointe à l'odeur faible et peu agréable des fleurs de ce dernier type, indiquent entre les deux des différences bien accusées. Les Saccolabium, comme les Aerides et les Vanda, sont tout à fait de serre chaude, et demandent, pendant leur pé- riode de floraison et de végétation, des seringages fréquents, entretenant dans la serre unehumidité chaude capable de contrebalancer l'effet des chaleurs sè- ches de nos mois d'été. 30° centigrades pendant le jour, 20° pendant la nuit sont des chiffres de température que réclame, pour ces plantes, M. du Buys- 115 vitrages n’atteignentleurs feuilles et les isposent à pourrir. On ne reprend les affusions d'eau, soit sur les racines, soit sur les parties aériennes, que lorsque l'apparition des premières pousses flo- rales annonce le réveil normal de la plante. Alors, on augmente peu à peu la chaleur, dont le maximum doit cor- respondre à la période la plusactive du développement des nouvelles pousses appelées à fleurir l’année suivante, c’est- à-dire après une période de repos. 2. Е.Р. crieurs des rues, les sauvages les appellent Chiguebi. > ais l’article de T hat tintá 1 excroissances des racines des Chênes (truf- opinambour se vendait déjà dans les rues de Paris, peu d'années aprés son introduction en Europe. trouve, ensuite, dans A. Colin 11) le passage suivant: « Depuis quelques années (1) ANT. Corin, Hist. des Drog., Epiceries, etc., qui naissent es Indes. Lyon (1619). (2) GABRIEL SAGARD, en religion Frère Théo- dat, Récollet de Saint-François. Le grand voyage du pays des Hurons, p. 330 (1632), ils appellent Orasqucinta, sont assez peu communes dans le pays; ils les mangent aussitôt (aussi bien) cruës que cuites. » our compléter l'histoire del'origine du Topinambour,je citerai,en terminant, l'ar- ticle de Lauremberg (1) que voici : « Adenes canadenses, appellamus plantam no- seu tubera, circu lante вше radicem, intra terram quaquavorsum copiosa multitudine pro- pagant Solis glandulosus. Enim vero Flos Solis duplex educante, herbarum omnium maxima... Alter Flos solis Canadensis tuberosus glandulifer. » Malheureusement, peu après son intro- duction en Europe, le Topinambour. a été : A P. LAUREMBERG, Apparat. plant., p. 132 L e (2) Le nom de Canada est donné à 1а Pomme de terre dans quelques-unes des provinces du nord et en Belgique. 116 confondu avec deux plantes évidemment de la même famille, mais distinctes de ésil par G. Bauhin e à l'origine brésilienne de notre plante; la deuxième, particulière au Mexique et décrite par F. Hernandez, a été d deson cóté comme se rapportant au Topina Ces ous de deux naturalistes très- habiles ont détourné de la vérité, Je transcris l’article de Chrysanthemo de б. Bauhin (1): « Chrysanthemon latifolium Brasilianum : Caule est aspero, striato, cubitali, quem folia ra, lata complectuntur, quæ ‘circa b rysanthem nobiliss.Contareni sme. notare. —— n En TZ + on remarquera que, par sa sm: peu élevée (une coudée), par la forme de ses feuilleset X = к о dE а к. 55 £g xl .” i 1 que ce genre пе représentant en dehors des Etats-Unis d'Amérique Le Cocos AXochipatli (Peruanus Solis Лоѕ ес Indiis tuberosa de Hernandez) est évidemment encore une plante autre que le Topinambour. « Herba est ee feren i flores Buphthalm qe v reed edes Pæoniæ simili, nantes editis planisque locis Ce assage prouve qu'une “us à fouilles lancéolées, à racines fusiform semblables à celles des Pivoines, diei ir — EE ИЕ a а E Baunin, 112082050 Theatr. bot:, p. '10 > HE Sel (1651) ? erum medic, Nove Hisp., etc., MISCELLANÉES. жазса nt аа} + 4 At һе 71 4 les flux de sang,ne peut être considérée comme synonyme de |’ Helianthus енен Il est singulier que ММ. Torrey et Asa Gray aient pu considérer encore, en 1842, le Topinambour comme une espèce brési- lienne, introduite et naturalisée dans l'Amérique du Nord (1). Les synonymes certains de cette espece sort, à mon avis, les suivants : Flos Solis umor sive Aster Peruanus, Сооп. ,"Ехфр. (1 Не lianthemum сарай tuberosum, C. Bauh., Pin., p. 211 (1628). Chrysanthemum americanum tuberosum, Guy e Labr., Desc. Jard. Royal, p. 42 (1636). "Adenes a canadenses, Laurembg., App. plant., E “Haha nium Indicum tuberosum, D. Joncquet, че reg. Par. (16 опа Solis parvo flore tuberosa,Tourn. ,Inst., p. 489, t. 979 (1 Corona solis vat — Moris., Hort. Bles. Helianthus tuberosus, Quant au nom de Topinambour, il a été donné à notre plante à l'époque où on la croyait originaire du Brésil et карие раг a tribu brésilienne des Tupinambis. Celui 4 а de Jérusalem, sur lequel beaucoup jg кылын dite ан d'Electeur. Si, d'autre part, Linné a varié d'opinion au sujet de la patrie de I Helianthus tube- rosus (Brésil et Canada), il est utile de rappeler Ee. xoi naturaliste n'atta- ait pa grande importance à la disteibution géographique des espèces dont il nous donnait la diagnose. Il suffit, en effet, d'ouvrir au hasard le Species Fées t а b Armenia, in e et Peru, in Madagascar et Vora Cru M. Alph. де Candolle 8, considérant une r a- comme dienne du Topin ru ere dant avec force que les 40 sri Sapa PE anthus, citées dans le Prodro toutes blingees i à is a gu 4 et xdi. mE SEM. te (1) Flora of North Am., 11 p 332. — J'ajoute; cependant, que ni Purs sh, ni Nuttall, ni cod а re Su mentionnen nt DP Hel. tube mo) ALPH. e i CARD. За ,IT, p.824 (1825). x TN SP PAN / PRI Ж X7 Low pac M > + + ЖАМУ ASPARAGUS PLUMOSUS, Baker. Afrique australe. Serre temp. . Off. Lith. & pict in Horto Vau Houtteano. 117 9413-14. ASPARAGUS PLUMOSUS, J. Asparagineæ. CHARACT. GENER. — A. Flores dioeci. ue. bee subulato-tiliformia. Antheræ суіне йе ovato- gemina, axi centrali affixa, prier aei am tropa (Ex NDL.) Columna stylina mulorum gemini vel solitarii, uniflori, : noduloso-articulati, paragus, LINN. et AUCT. ex parte, KUNTH in Er Acad. Berol., 1842, 34. K ; p. 97. sub p. UNTH, Enum. pl., V G. Baker. Sidi Linn., Gen.,n.424.— Juss.,Gen., 41. — GE ‚ 1,581, t. 16. — F1. dan., Сн — Wa em oF т PL. Hung, t ji 407. — St BTH., FI. grac., Н RESLER, бел eris s Asparagi ere naturalis e medica. Berolini, 1826, 8vo EES JUN., Gen. pla Uns fasc. H; t: "M. (De germinatione, efr MIRBEL in À d ` XIII, 156, t. 14, M rags officinalis crminatione egiom., vo), df 7 ENDL., Gen. pl., n. 1164. CHARACT. SPECIF. — Suffrutex scandens ramosissimus, caulibus primariis gracillimis viridibus, ramis et ramulis REDOUTÉ, Liliac., . 238 ta Perianthium 1 lin. , segmen ехрапар ) late aE ps. rie filam multoties breviores. gee Spei (Drege, 4482), Kaffraria (Coopers 202), Natalia (Gerrard et Ma Eus viia Asparagus plumos FG. BAK Journal F bs Linnean E алы 1875, vul. E . 613. — Gardeners’ Chronicle, June 1 ісопе хортар , pag. 745. — ANDRÉ in Titustr. hor XXVII, p. 120 cum icone e deners’ Chronicle mutuata. Grace а l'obligeance de MM. Veitch, qui nous ont fourni cette fois tant et de si précieux sujets de dessin, la GT FLORE a pu reproduire d’après nature, dans toute sa grâce et son élégance, cette Asperge à port de Fougère et à confinées dans les États-Unis, Mais il in- cline à lui accorder le Pérou pour patrie. Si, jusqu'aujourd'hui, on a considéré le Topinambour comme propre aux climats du Thibet : je veux parler du Lilium can- didum donis on ignore jusqu'ici la patrie. J'ai fait voir, dans l'article relatif au Tournesol, que toutes les espèces ann nuel- Nord-Américaine, désignée plus exacte- ment encore par M. Bentham sous le nom de Région des Etats-Unis (1). Le Topinambour semble faire une Бела BENTHAM, Notės on the class., hist. and r. of Composite, p. 519. 118 frondaison de Lycopodiacée. Dans ces rameaux flexibles, dans ces fines aiguil- les étalées comme des barbes de plume, dans ces nuances diverses de vert dont la gamme s'étend du tendre au foncé, il y a toutes les conditions du feuillage décoratif appliqué aux bouquets, à la coiffure féminine, à l'ornement des ta- bles de banquet. Les fleurs, insignifian- n'en remarque pas l'absence. Les fruits auraient peut-étre plus d'éclat, mais ils n'ont pas, que nous sachions, été décrits. Originaire de l'Afrique australe, notamment de la Cafrerie et du Natal, cette Asperge est cultivée depuis 5 ou 6 ans dans les orangeries de l'Angle- terre. Elle s'y préte à la culture en pot et joue, soit toute seule, soit par son ше ange à des feuillages plus denses ou à des fleurs, le róle orne- mental de brins de verdure qui font сігешег l'air et la lumiére dans le corps d'un bouquet ou dans les nattes d'une chevelure. La demi-rigidité des aiguilles divergentes qui lui tiennent lieu de feuilles (on sait que ce sont là e vrais rameaux ou cladodes) lui donne l'avantage de durer sans se ASPARAGUS PLUMOSUS, J. G. BAKER. flétrir, ce qu'on ne saurait attendre | de ces fines guipures végétales que présentent bon nombre de Fougères. Il n'est, du reste, pas besoin d'aller au Cap de Bonne-Espérance pour trouver dans le genre Asparagus des modèles de décoration en quelque sorte aérienne. L'Asperge commune n'est pas sans charme, ni sans utilité dans les bouquets par excellence, j'entends ceux oü les fleurs et les feuilles se marient librement et sans étreinte, au ouquets dont la mode a fait en petit les patrons de la mosaiculture Un autre Asparagus d'Europe, l'As- paragus setifolius, avec ses fines et longues aiguilles (cladodes ou plutot phylloclades) serait plus apprécié des amateurs et des bouquetieres s’il ne se cachait modestement sous le couvert de bois peu familiers aux citadins, et si la culture n’en était réservée aux fins connaisseurs des trésors de notre Flore indigène. Très-répandu dans les haies de la région méditerranéenne, l'Asparagus acutifolius doit à la raideur de ses tiges, à la dureté de ses courtes aiguil- les raméales, d'étre difficilement ma- exception au milieu des autres espèces du genre Helianthus, car je n'ai trouvé aucune trace de tubercules à la base xus tiges des divers types cultivés au Musé et qui sont : H. occidentalis, latiflorus, orgyalis, nou. decapetalus, micranthus, tracheli- Jane ‘giganteus, multifloru s,Maximiliani; ais Г.Н. doronicoides PNE: Аза Gray(1) okida comme la souche de notre Topinambour, porte des tubercules non pas brunátres, mais de couleur blanchátre en laissant croire que la plante sauvage porterait des tubercules d'u couleur (1) Asa Gray, Man. of the Bot. [ud et Bot. of North Un.-St., 5° édit., p. 258 [1866]. différente de celle que ремет, les рге- miers tubercules introduits au ХУП? siè- cle. Je me permettrai donc деге топ mi M. le Dt Asa Gray à vérifier le fait; nous ni. devota déjà un très-intéressant travail sur l'origine “ Topinambour, ublié en or vec M. Hammon Trumbull (1), travail auquel ja ai UE РЯ Champlain ер а le premier signalé la cur ture. Je renvoie, au surplus, à l'article Do Lo he (1) Notes on the Histor. of Helianthus ove rosus, etc., by J. HAMMON TRUMBULL "€ 24 Gray, Amer. Journ. of scienc., XII, May ASPARAGUS PLUMOSUS, J. б. BAKER. niable aux doigts délicats. On en jouit pourtant d’une autre facon, alors que ses nombreuses fleurettes jaunâtres, écloses en août et septembre, remplis- sent l'air d'un parfum subtil, tenant de la vanilleet du tilleul.Si rude qu'il soit, d'autres Asparagus des régions très- chaudes de laMéditerranée, del' Afrique septentrionale ou australe (Asparagus aphyllus, Т, A. horridus, L. — A. capensis, L.), le caractère féroce ѕ'ассиѕе par la spinescence, soit des feuilles à base prolongée en éperon, soit des phylloclades (rameaux simulant les feuilles) à pointe piquante. Nous voilà bien loin des élégances de l'Asparagus plumosus; mais tous les fréres d'une méme lignée ne sont pas tenus de se ressembler, la rudesse des uns fait mieux ressortir la bonne grâce des autres. D'aprés les notes de MM. Veitch, Asparagus plumosus а recu, le 22 avril 1879, de la Société royale d'horticulture de Londres, un certificat de première classe, et, le lendemain, un certificat de mérite de la Société royale de botanique de la même ville. La vignette du Gardeners’ Chronicle, citée ci-dessus, représente la plante en 119 blanc sur fond noir; le dessin qu'en publie la FLORE, d’après un exemplaire envoyé par MM. Veitch, la montre avec ses couleurs et toute l'élégance de son port. L'introduction de l'espèce, faite par M. Mudd, au profit des serres de MM. Veitch, doit remonter à quelques années, car, àla date du 12 juin 1880, un jardinier, M. Richard Nisbet, d'Aswarby Park Gardens, en parle, dans le Gardeners’ Chronicle, comme d’une plante qu’il connaît de- puis 5 ans (1). Et pourtant, elle n'est signalée comme nouveauté par M. Mas- . ters, dans le méme Gardeners’ Chro- nicle, qu'à la date du 27 avril 1878. А en juger d’après son lieu d'origine, l'Asparagus plumosus doit être, sous le climat moyen de l'Europe, une plante de serre tempérée ou d'orangerie. Mais rien n'empéche de supposer que, sous le climat de l'oranger, il ne prospére- rait pas en plein air. Avis aux heureux abitants de cette nouvelle Australie qui s'étend d'Hyères à Nice, et, par la rivière de Gênes, jusqu'à la pointe mé- ridionale de l'Italie. 7. Е. P. (1) Une lettre de ММ. Veitch nous apprend que la plante dont parle M. Nisbet est une forme naine, toute différente, au point de vue décoratif, du type ici figuré. Celui-ci n'est pas | encore dans le commerce. publié en 1858 par Schlechtendal sur les uri = 3 о "1 =- с. Ф Lx} esister au froid le plus rigoureux et de n'étre jamais atteint par les maladies; il donne des produits abondants dans un sol médiocre, et n'é- puise pas la terre; ses tiges et ses feuilles constituent enfin un excellent fourrage. on à lieu singault dans son Zconomie rurale (1). (à suivre.) Janvier 1881. J. DECAISNE. (1) ScHLECHTENDAL, Zur Gesel. des Helianth. ann, et tub.; Bot. Zeit, 1858, п pU B. BovssiNGAULT, Econ, rur., I, p. 378 MISCELLANÉES, 1 2290. L’esthétique florale et ses applications modernes. L eaae i la science du beau, qui enseigne n discerner les caractères dans les tres de ^ nature et de l'art, est d'origine moderne. C'est aux Alle- mands qu'elle est Pes et la profondeur un maine ardu dé la haute philosophie. Il est cependant vrai qu'elle a des cótés nfermons-nous dans le БА, де l'horticulture. — Quo serre ; s aime les Rod. là-bas et chiffonnées, blanches si je les préfère jaunes, simples si je les veux doubles! Que devient mer, et le monde horticole est-il destiné à tomber dans une ere je aussi еп- nuyeuse que scientifique — Rassurez-vous, ue кошо. l'esthé- la ra e préférences, si elles sont fondées, de celles des autres, в les goûts et les cultures, ce qui serait con- traire à son véritable "but, r vous 1 saurez, vous pourrez choisir vos variétés nouvelles avec un discernement plus com- sûreté de coup d'oeil m — .© goûts individuels, un ense que qu’on puisse admirer comme tel, regarder m ри sans être choqué par une foule de d ue si, es dehors de la donnée géné- rale, il y а des fantaisies personnelles, des bizarreries, des anomalies voulues, elles ne seront qu'en ida ке apparente оп passagère avec la science, car, qu'o le remarque bien, les serré he tendent A nulle part stationnaire; la fantaisie la plus libre obéit, qu'elle le sache ou non, à une esthétique spéciale, qui n’est, ADR tout, qu'une branche dove. pi la sci --А n'est idis; ; c'était bien ii aie d ірді cela une science. s donnez dans l'excès opposé; soyons wer pratiques, et, sur le terrain des faits, nous arriverons facilement à nous comprendre Vous aimez les Roses : c'est un goüt des plus légitimes ; mais à raison de quoi les aimez-vous ? Parce que c'est votre goût : ce serait répondre par la question. Admi- rez-vous toutes les Roses еа au méme degré ? non, n'est-ce pas 3 en а, à vos yeux, de très-helles, de belles, de médiocre es et mêm mauvaises. Qu'est-ce done qui fait la différence ? En quoi бөгені est-elle préférable à celle-là, non pas pour vous seulement, mais AUX yeux de la généralité ? Vous avez, pour m votre Hedge а règles ; t le mérite d'une e définir. Bien’ cette définition, cette per c'est l'esthétique Vous faisiez donc de l'esthétique sans le Jourdain faisait de la rose. Mais M. Jourdain avait pris Un maître ие жоры et, en cela, il né tait pas s V dee blin préfère les Phlox, ou les Pensées, ou les Veg d : un autre, les Camellia, n ^i les Orchi Chacun в ~ férences, a il i légitimes les unes que - 7 autres, et chacun а 8а с. ® hs ао YU pred uA ^t oH y wy, oH E HOYA CUMINGIANA Dene. ы Пех malaises. Serre chaude. SES \ + | сз k \ Nou | Ux | 121 2415. HOYA CUMINGIANA, Done. Asclepiadeæ. CHARACT. GENER. — Vide supra FLORE, vol. IV, p. 638. $ CHARACT. SPECIF. — « H. scandens gla та hic depicto, ramulis, i b» LE sis papilloso-velutinis brevi-petiolatis, pedun- culis plurifloris brevibus pedicellisque glabris, corolle laciniis triangularibus acutis reflexis, Hoya Cumingiana, DCNE. in VIII, p. 636. — Ноок. in Bot. P. n. , p. 502 vol. II, p. 151 (miscell), — LINDL. in Рахт. Fl. Gard., 11, gleanings, 114, n. 382, cum icone. Si modestes qu'elles soient, et celle-ci та pas le droit d'étre am itieuse, les espèces d'Zzoya ont au moins les avantages d'un feuillage permanent, ferme de texture, de contour et de couleur, et servant de fond à des fleurs à la fois simples et bizarres, dans lesqui une première étoile à sur- face bombée (corolle) encadre ou plutót sertit une étoile pentagonale (couronne des appendices staminaux) découpée comme une gemme en brillant. Cela nous est bien connu par ce vrai joyau des serres, le classique Hoya carnosa : cela reparait moins vif et plus voilé dans les fleurs de l'espéce ici repro- petite esthétique par laquelle il motive ses goüts et régle ses choix, et qui rentre tant 14 ue mal dans la grande. cependant, que les préférences Р es ne sont pas toujours libres. Пу a des nécessités qui s'imposent; des directions, des restrictions provenant de con venances particulières, ou bien de l'air, de l'exposition, du sol, ou... dela bourse. “© ‚оп n’a pas се que l'on aime, П faut aimer ce que Pon a » Mais il faut aimer avec discernement, ne pas accepter un genre en bloc ni s'en- e Rosier est un arbuste de petite taille, de très-petite méme dans certaines races, prenant aussi de fortes dimensions chez les espéces sarmenteuses. On peut, ainsi, l'employerà divers usages, depuis la simple bordure autour des grands massifs, jusqu'aux effets d'ensemble et aux emplois décoratifs parmi les masses de verdure. in général, on peut en faire tenir des collections nombreuses dans un petit es- pace. C'est un mérite fort apprécié. i sier est agréable, élégant, offrant, à la pousse l'effet n'est pas à dédaigner. Second mérite à noter. қ L'arbuste se taille facilement et se prête à diverses formes, buisson, téte, pyramide, espalier. Voilà un troisieme ordre qualités. 7 П y ena surtout un quatrième: il fleurit, en général, avec facilité et abondance. Ses fleurs sont relativement grandes et même très-grandes, ou réunies en têtes, en bou- quets chargés de boutons.On les obtientsans pleines. Elles prennent des formes diver- ses plus ou moins régulieres, mais sans lourdeur, gracieuses, coquettes. Elles se colorent de toutes les nuances, depuis le blanc pur jusqu'aux teintes vivesou som- bres du carmin,du cramoisi velouté,etc.Le 199 HOYA CUMINGIANA, Dene. duite, où la teinte buffle clair ou jaune verdatre du fond est rehaussée d'un lavis de pourpre au sommet des cinq pointes de la gemme staminale. C'est de Bornéo ou de Singapore ue M. Low, de Clapton, recut jadis les exemplaires de cette espèce d'un genre essentiellement asiatique (excep- tion faite pour de rares représentants dans l'Afrique tropicale). De leur côté, MM. Veitch l'avaient eue de leur col- lecteur Thomas Lobb. En le rappor- tant a I' Hoya Cumingiana de Decaisne, еб, par conséquent, aux échantillons d'herbier des Philippines, distribués par le collecteur Cuming sous le n* 1480, feu sir William Hooker fait pourtant cette réserve que la plante de M. Low ne saurait étre dite g/abre, ses jeunes rameaux, ses pétioles, ses pédon- cules et ses calices étant revétus d'une fine pubescence. Mais, d'aprés M. De- caisne lui-méme, le prototype décrit aurait les feuilles garnies en dessous | de papilles veloutées, et l'on sait com- bien la pubescence et la glabrescence comportent, dans ce genre et ailleurs, de nuances de transition. Il est done probable que la détermination est correcte, d'autant plus que les carac- téres de la fleur semblent répondre à la diagnose originale. La culture des Hoya est bien connue. On sait que, par une singularité remar- quable, ces plantes (Hoya carnosa du moins) produisent plusieurs fois de suite, sur le méme pédoncule, un nou- veau fascicule ou ombelle simple de fleurs; il faut done se garder e supprimer, aprés floraison, ces pédon- cules dont la force productive n'est pas épuisée et qui pourront, sans préjudice des ombelles primipares venues sur d'autres rameaux, couvrir les rameaux anciens d'unenouvellemoisson defleurs. jaune leur appartient aussi, et soit pur, soit mêlé aux autres couleurs, ajoute à la richesse de ce beau genre. Des races de création encore récente sont И remontantes, c'est-à-dire qu'après une pre- propres au Rosier. Toute variété qui ne les réunit pas est d'ordre inférieur ; on ne l'admet que pour autant qu'elle en possède quelques-unes à un degré remarquabl de longs sarments doit avoir ut E illage suffisant pour les garnir, sinon son mérite ne réside que dans les fleurs et est incom- plet; elle appelle un perfectionnement. 8 fleurs doivent étre bien faites, plu- tôt un peu irrégulières qu'à pétales imbri- qués ; les pétales doivent s'emméler avec grâce et légèreté : la lourdeur de la forme est antipathique à la nature de la Rose. Les couleurs indécises, les nuances faus- ses ont beau être nouvelles ; elles n'auront jamais qu’un succès passager, une eon limitée aux collectionneurs. Quan ie d leurs, celles qui n'ont ni éclat ni fraicheur. Et les Roses remontantes! combien n y duire deux ou trois fois l'an une Жас: faite, dont оп se contente faute de mieu 1 En attendant que ces races aient p tout ce qu'elles promettent, on а eu MISCELLANÉES. tort de mettre à l'arrière-plan, et même ^ rejeter tout s magnifiques ariétés de Provins, de Cent-feui lles, etc., hare: par nos pères, et qui fleurissaient avec un si magnifique ensemble aux premiers jours de l'été. J'ai parlé des Roses comme si toutes devaient pun doubles pour se faire admet- repro- taaa urs pir, ia p surtout quánd ах-сі se rés nombreux et Merk EME y LO "Het oe A dire pour cela que les règles du beau proscrivent toute Rose qui n’est pas absolument pleine? Nullement. Tout le monde cultive le Ben- gale ordinaire, qui n'est arc fleu Bien d’ diee Bosse estimées ne sont pas bien pleines. Pour quelques-unes, on peut désirer que de nouveaux semis viennent les perfectionner; mais il en est plus d’une qui n’aurait rien à gagner au changement. Même les Roses simples ne sont pas sans mérite aux yeux des gens de goût.Qui n'ad- mire, dans les haies, nos églantiers aux fleurs carnées, si fraiches et si délicates ? de l'esthétique tout en dehors des conventions horticulturales. En voici un meilleur e exemple a bien des années, me trouvant dans l'aimable petite ville de Péruwelz, je fus invité à aller voir un Rosier qu'on disait fort curieux. C'était chez une bonne dame t de ses e bril- lante hec capucine à ro des aisle jaunes. La profusion des fleurs, leur forme uan l'éclat des deux couleurs qui se 193 mélaient inégalement, jusqu'aux paquets souvenir m'est "8 фей plus d’un demi- siècle, je j revu cette Rose Capucine NITE і се n'est une ou deux fois, en exemplaires chétifs et mal fleuris n a aussi des Rosiers sarmenteux, les Noisettes, les Banks, les Multiflores, les Bracteata, etc., qui ne portent, le plus sou- vent, que de petites fleurs plus ou moins pleines, mais en gros bouquets et à s sion. J'ai compté parfois de : fleurs au bout d'un seul rameau a la Multiflore. On comprend qu'ici gr mérite коо пе réside pas dans la fleur isolée, mais dans la richesse de l'ensemble. Le вре теп к, pas moins satisfai Je uis appesanti sur ]' esthétique de fla tas Tourte s pu choisir quelque autré genre et arriver à des conclusions pareil- les. Ce qui est vrai, en principe, à propos de ce genre de plantes, le sera ailleurs; seulement les détails varieront ; il y aura, chaque fois, des éléments nouveaux à ap- précier et un autre pes dan lequel ces éléments devront s'harm oyons, par exemple, le EAT On a souvent comparé sa fleur à la Rose, avec laquelle il a, en effet, certaines analogies a, préférence à la Rose la une do n bien oiseuse à laquelle je n'ai garde rag E ER part. Ce qui est raisonnable, c ne pas demander au Camellia les ee de la Rose, «pa plus qu'à celle-ci la régularité du Camellia. Chaque бедре a ses mérites a e Camelli vu don arbuste er feuillage entier, parfum. Les petales sont épais, nombreux, ener jusqu "ап centre dans les meil- variétés, en accord parfait avec le баШ. Les fleurs pæoniformes, anémo- niformes, qu'il a d'abord données, ont 6 successivement mises au rebut. Celles, en bien petit nombre, qui imitaient de loin a Rose Ce nt-feuilles ont seules poen grâce auprès des amateurs. Voilà done des conditions x beauté bien différentes entre кеі Ф юе 124 deux fleurs que l’on а tort de comparer. A la Rose, portée par un arbuste léger de forme et de feuillage, la grâce un peu né- En tal au n ne raide, immobile, lus- fleu aux En revanche, il a les stries régulières, les macules tranchant nettement sur le fond, qui donnent à ces sit fleurs une richesse de plus. П а i d'admirables fleurs blanches, ressource je орки en hiver, car le Camellia est bien une fleur d'hiver et c'est là un de ses meilleurs titres à l'es- ti ime Tandis que la Rose peut біге semi-dou- Prenons maintenant une autre plante, qui jouit d'une vogue m indica. Les conditions de la beauté n'y seront plus les mémes que dans les genres iso des Pourquoi ? Nous avons affaire à une fleur quelque peu irrégulière. is segments n’en sont pas tous sembla- bles; tandis que quatre divisions sont d'une couleur uniforme, la supérieure porte u large macule de teinte différente, qui est elle-méme nuancée, pointillée et d'un effet très-agréable. On obtient facilement des Azalées semi- à fleurs presque pleines, өлде s ou moins de grâce ннн. n'ont pas détróné les apie, il n'est même pas es sür s 'elles les valent; mais elles ont intro- duit dans les collections pétales une variation qui était а; elles sont, à ce titre, un progrès. Est-il à désirer que le nombre croissant " le perfectionnement des variétés à fleurs pme .- et paraitre les simples ? Evidemment no Ces dernières se enr i bien et бк ment des ensembles d’une richesse éblouis- sante. Chez les doubles, le joli dessin de la division а disparait et la floraison n'a plus la même profusion. Il ne fau rejeter ni les unes ni 1 fleurs simples conserveront toujours leur place Il y a encore d'autres remarques i ressantes à faire. Le feuillage de l'Azaléo 5 e MISCELLANÉES. de l'Inde n'est beau en aucun temps, et il tombe en grande partie l'hiver, ce qui donne un triste aspect aux collections | jus- qu'à l'époque assez tardive de leur florai 1- 4 qu’une seule masse de fleurs juxtaposées, sans aucun feuillage visible. C’est là le triomphe du jardinage; est-ce bien celui de l'esthétique ? Non pas tout à fait; mais et l'effet en est sinon entièrem faisant pour le gout, au moins éblouissant à la vue Le Rhodo eese a aussi donné quel- ques variétés à fleu demment ce n'était | fei leen VA ^ progres. Quand on admire ces énormes bouquets de fleurs, à SIO bien nettes tranchant sur la cou- о ee .g о = Ф 5 — Ф mn <. о [мал жм. со en о un с p Б ص‎ S в ск seraient dans la Tulipe, la Couronne im- périale, le Lis, la Gentiane, le Glaïeul, et tant d'autres plantes dont les fleurs abon- dantes sont ou de nuances variées, que la бишер, ferait бране sans les faire oublier. Faut-il done rejeter l’idée de perfec- beret ces ғ genres de fleurs? ucune manière. Les fleurs ренү deve- nir plus еттер кетті mieux conformees, plus grandes, gagner des coloris nou” veaux, ou plus purs ou plus vifs. Il reste bien de là marge pour le progrès, et si une n fl faudra la voir bien venue avant de la con” erased car il peut Ил 2 contrer un — impr бүй et, е cas, de quoi content la fantaisie дай collectionneurs. e que je viens de кеге” et de es genre i ere re par T'étade uide e ee а eee S е; Т с... ЖЕТУГЕ ANA Е dus s altis сс. Off. Lith. & pict іп Horto. Van Houttcan 1300 HELICONIA «^» STRIATA, Veitch Patrie ? Serre chaude. ? 9416-17. HELICONIA (72) STRIATA, Horr. VEITCH. Musaceæ. Il est impossible d'accepter autre- ment que comme provisoire et jardi- nique (pour employer le barbarisme usité), la dénomination appliquée à cette plante nouvelle par ses intro- ducteurs, MM. Veitch. Tout ce que disent ces célèbres horticulteurs à son sujet, c'est qu'ils l'ont reçue de la Nouvelle-Galles du Sud, et qu'elle n'est pas encore dans le commerce. Mais si c'est une plante australienne, et, surtout, si c'est à la Nouvelle- Galles du Sud qu'elle croît spontané- ment, ce ne saurait être un Heliconia. Ce genre, en effet, ne comprend que des espèces américaines et tropicales. Le prétendu Heliconia australien pour- rait tout aussi bien, d’après son feuil- lage, être rapporté aux Cannacées ou aux Zingibéracées. Mais les fleurs seules peuvent décider à la fois de son genre et de sa famille : or ces fleurs ne sont pas connues, et le doute per- sistera sur l'état civil de la plante aussi longtemps qu'elle n'aura pas montré ces marques de sa vraie parenté. En attendant, les amateurs de feuil- lages décoratifs trouveront dans cette zébrure si nette de jaune sur vert, une variante aux mouchetures et aux moi- rés moins tranchés et plus adoucis, qui sont si fréquents dans les feuil- lages des Calathea, des Phrynium, des алта, etc. ; Nous présumons, sans en étre bien sûr, que l'Zeliconia striata est de serre chaude. Le portrait que nous en donnons а été fait ici, d’après nature, grâce à l'exemplaire mis si obligeam- ment à notre disposition par ses pos- sesseurs, MM. Veitch. G. G. du genre Pelargonium. Il y a là plusieurs catégories, plusieurs spécialités distinctes, malgré certains croisements d'espéces, et auxquelles le goüt général im b ; р ‚еп efiet, eu un grand suc- сёз dès leur apparition. Ce succès est-il de bon aloi ? Ont-ils une supériorité réelle sur les simples, qui, deleur cóté, tentent à devenir franchement bicolores ? On peut | changer le port de la plante en douter, et bien des amateurs restent fidèles à ces derniers. En tout cas, il est prudent de réserver son jugement définitif. Quant aux variétés de fantaisie, à fleurs à cinq macules, ou striées, bariolées, etc., elles ont des amateurs fervents. Dans celles-là, les qualités typiques du genre ne sont pas annulées, is, au contraire, multipliées, exagérées souvent, et parfois de la manière la plus heureuse. Puisque noussommes à parler du Pelar- gonium, c'est le lieu de placer une velle que. Le Pelargonium est une garnies d'un feuillage mérite propre. J'ai conn laissait ces tiges s'allonger à leur gré, etoù les collections spéciales représentaient assez bien des fagots de bois nu, couronnés de quelques pauvres feuilles et d'un petit bouquet de fleurs. Depuis lors, on s'est ha- sardé à tailler, à pincer; on est parvenu à , qui se rami- fie suffisamment sans s'élever, et à lui im- insignifiant, sans u un temps oü on 126 ; un bel ensemble de fleurs larges et abon- dantes. Après deux ou trois ans, on era donne les plantes vieillies pour les r placer par des multiplications plus гг eau genre met. mes procédés de taille et de pin- cement pem été appliqués à une foule de plantes ligneuses sujettes à s'emporter et à se dégarnir du bas, surtout dans les serres; ils leur ont E Sare Tar de compacité et de bon e qui leu manquaient. C'était n de l'esthétique bien due, sans laquelle bien des genres estimés auraient ie être abandonnés. Mais mpris le sens de cette , méconnaissant ainsi la règle de proportionnalita, "loi delanature d'ailleurs, qui veut que de ba plantes vec : am- u uilles. Chez ces petits жонга, 1а floraison devenait иб epa Il n'est pas méme exact que nt n à qui tendent ment à s'élever droit jusqu'à une г place marquée dans М ensemble d’une col- lection choisie. oment où la mode а pris une autre direction, on ne son entre elles portent leurs fleurs sur des tiges trop élevées et souvent dégarnies de feuillage. Le pince- leur accoissement sans nuire à la floráison, qui est seulement retardée de quelques se- maines. П va sans dire qu "оп ne pourrait pas I’ appliquer aux espèces à floraison tardive, qui n'arriveraient plus à temps. Il réussit fort bien sur les Phlox et sur quelques autres genres, MISCELLANÉES. poser ainsi un port compacte, trapu, avec H. Nous pouvons ai formuler, au poin nt plantes jouit de ce rare privilége de pouvoir modi- ea améliorer les espèces auxquelles elle acre ses soins. Il s'agit pour elle de se інен guider, dans се travail de longue haleine, par des principes sûrs, afin de ne pas chercher le mieux où il n’est point, et de ne pas s'égarer à la poursuite de chimè- res pour ne recueillir finalement que des déceptions. Ces principes généraux de l'esthétique florale sont de deux ordres : eux qui appartiennent au jardinage seul et n'ont qu’un effet borné au sujet que l’on cultive; és, des races, des hybrides Sur le e premier point, il me resterait bien des choses à dire. Il n'y a guère de plante cultivée qu'une main experte et habile ne puisse vh paraitre à son avantage; te exemplaire qui, dans un jardin néglige, serait re nulle valeur, pourra devenir, confié à à un cultivateur mieu et atten- envie. e кш basse s discernement. Telle plante ne souffre pas prs ille; telle autre prend natur elle- ment une forme régulière, à laquelle il n'y т, sin on supprimera les , u'une tige que qui formera d'elle- même u leurs, au ipii oed on provoqu L d'une masse de ram a x, qui, fleuris tous ensemble, for meront, is leurs petites fleurs réunies, une masse brillante . Il faut eim connaitre une plante avant d' 'entrepren oye de la modifier ; et uand on os etd les éclairé pour discerner dans quel sens modifications lui seront әде rink profi- tables C'est surtout dans les serres, et particu- MISCELLANÉES. lièrement dans les serres froides, que la taille et le pincement o nt le plus sd utilité. р, 4 dépit de la mode, à trouver des plus ra- pince pour les tenir basses et compactes ; qu’on supprime les ramifications surabon- dantes au profit des autres, et l’on en fera des objets qui forceront l'admiratio quoiqu'à rameaux gréles et à feuillage éri- ciforme. On les reconnaitra vite à leur tendance à s 'emporter toujours par quel- que cóté et à se dépouiller de leurs ra- tiges pour que les sucs nutritifs, leur acti le ite trajet à parcourir, modérent eu “aie nte mr ses тете à feuilles assez large, с se ramifie dès la ba taille, il n'y a nul profit à la tailler pour la faire grandir d'abord; elle le fera assez du feuillage, et rarement la plante s'em- portera assez pour avoir besoin d'étre contenue. Mais à quoi servirait d'obtenir les petites fleurs d'un O degrés de maturité, plaira universelle- ment. . 127 Cette régularité, cet équilibre de la e la esthétique. Ils e que tout absolument doive y être régulier et com- passé; dans le jardin, tel arbre qui se déjette ou s'incline d'un seul cóté peut avoir beaucoup de gráce, et telle végéta- tion inégale et exubérante peut produire un effet pittoresque. C'est le goüt et non le compas qui doit apprécier. Dans la serre, on permet moins les écarts de ce genre, mais il peut se Pagi des circonstances qui les justifien Ce qui ne se jastifie pas, c’est d’imposer à une plante un mode de croissance ou une forme en désaccord formel avec sa nature et qui ne constituent pas un progrès dans le sens esthétique. Elever des Violettes en arbre n'est qu'un enfantillage etne produit que le laid. Mener en arbre un Reseda odorata, qui n'est, dans nos айны qu'une t R tres de hauteur, et tout emp ee rameaux et de fleurs du haut en bas. e dis pas que c'était bien beau, mais se epum et ne choquait en rien le goü Si les manipulations du jardinage peu- vent et doivent ajouter beauc à la va- leur ornementale des поса. dares nd une place plus élevée revient aux perfec- tionnements permanents, à ceux qui chan- gent tous les aspects d'un genre de plantes au moyen du semis et de la sélection des graines, appliqués avec intelligence et р веуегапсе. е nous appelon volontiers une création маскану Ce qu'a fait Vétablioseinent L: Nan Houtte avec les Calceolaria en est un des plus n pe: facile et abondante une forme originale, mais voilà tout. Au- cune vivacité de coloris, peu de variété, 198 7 MISCELLANÉES. nul mérite transcendant. La nouveauté кесе doué d’un tact tout particu- lier, découvre, à ce genre, une propension — à varier, à acquérir ce qui lui anque, à dissimuler ses défauts, et il entreprend de le transformer. Le feuillage est de nulle valeur, mais la plante est acaule ou peu s'en fa ut; on peut le cacher sous la profusion des fleurs. Celles-ci sont presque uniformément jaunes, mais, dan с les semis, il se montre са et là des teintes nouvelles, distinctes, s pointillés, des bariolages étranges, des modifications de la forme primitive. Voilà Sio liat une plante са et originale! Il ne s'agit plus q e choisir, parmi les variétés, йы а s'écartent franchement des types et leur sont supérieures, pour en faire des porte-graines, et cette sélection, continuée sans relâche, avec du tact et de la saga- cité, pear les étonnants résultats que chacun 8 La siepe мона opérée non au hasard, mais bien calc йде, raisonnée, sera un des grands нне d'étendre et de perfectionner les ба nres cultivés. Quelque- fois, les résultats se десті longtemps at- tendre, car toutes les plantes n'ont pas une égale propension à varier ; mais il ne ~ — nouvelles. i M de — se en fai re rebelle au аз “ans un LE = i Féniant Pe longues années, ouleur et ses formes florales paraissent жалны Pourtant, un peu à la fois, peut-être par l'effet de quelque croisement i inaperçu, des teintes intermé- diaires se produisent, puis d'autres plus tranchées, puis enfin de toutes nouvelles ; le pas es st franchi, et alors se montrent, d’année en айм дев variétés de plus en тіп distingu comme de pati Жа miest, trente : ans, on n'en aura point vu d'autres. Mais un beau jour,on apprend que, dans un jardin, il s'est produit une perasan double. son ce un fait isolé? non! presque еп mêm temps, et cmi des lors, de variétés à fleurs doubles sortiront des semis en diverses contrées. Pourquoi rien, quer, que la résistance spécifique aura été us affaiblie et enfin vaincue. Désormais, l'espèce est livrée aux semeurs qui l’acco- moderont au goüt du белсе avec ou Sans , respect de l’esthétique Au fond, et — aux traits généraux, c'est toujours à peù près la méme méthode servie par des procédés si Savoir apprécier ce qu’un genre peut donner, binaisons À ee ce qui est trop pâle, = à doubler ce qui est Um à imposer | n port élégant à ce qui était lourd, un Ve feuillage, une floraison plus Le nie ntou, au moins, “г enrichisse- ment offert à l'intelligence de l'homme dans certains genres de plantes, de celles sur- out ot sont des fleurs striées ‘dont les deux cou- leurs se fondent d’une maniere tou se nouvelle, l'une, par exemple, faisan bordure autour de l'autre, ou bien qui moyenne entre les deux. Le Cam Г Azalea indica poems Lag ag de ces variations qui, re € devient bien durables et “enrichissent : genre dans un sens que le semis ne faisal oint espér я Геѕ nacre du feuillage камы жекте nt par la vo м qm бе ssi хаана que tant d'arbres ay 4%, Pet in Horto Van н м” ХАМТНІМА Lindl. LALIA Bresil Serre chaude. ә + 9418. LÆLIA XANTHINA, LINDL. Orchideæ. vol. I ARACT. SPECIF PEEL GENER. — Vide supra FLORE, р . — в Folio oblongo fusiformi lon- subquadrato antice obtuse trilobo venis inap- pendiculatis. » LINDL., е Ноок. Lelia xanthina, LINDL. in HOOK. Bot. Mag., 3rd ser., vol. XV, tab. 5144. Bletia xanthina, REICHB. FIL. in n WALP. Жанан bot., VI, p. 925 et in Xenia orch., Y, p. 94. C'est aux orchidologues spéciaux à discuter, au point de vue botanique e, les modifications profondes apportées par notre collaborateur et ami, M. Rei- chenbach fils, dans la nomenclature des genres Lelia, Cattleya et Schom- burgkia, dont il ramène > les ies tantót dans l'ancien genr : tantót et plus soot dans Газага. септе Pletia. Légitimes, peut-être, par le côté scientifique, ces changements de nom ont, à l'égard des amateurs, l'im- mense désavantage d'arriver tardive- ment, de bouleverser des dénominations établies par l'habitude et l'usage, enfin de rejeter dans l'ombre des noms illus- trés par la beauté même des objets qu'ils ont longtemps désignés. Cattleya, Lelia, que d'impressions, que de sou- venirs ces syllabes euphoniques rap- pellent aux fanatiques d'Orchidées ! De tels mots deviennent comme des titres de noblesse, auxquels les fidèles ne permettent pas de toucher. Ils de- d’arbustes ont produit des variétés a feuilles bordées, maculées ou striées. Ces panachures proviennent d’un état morbide de certains rameaux, et c’est encore la greffe qui sert à is fixer et à les DE est pas beau anachures, et T bon goüt exige а "оп adopte celles-la seulement Paul sont stables, franches, d’un effet agréable, et пе por- tant que le moins és Де cachet de leur origine mala Aussi longtemps les variétés d’une plante sont peu nombreuses et qu'elles ) l estreint de mo- difications de médiocre effet. Tel est le cas de l'Azalea mollis. Faudra-t-il en déses- remier. moyen ne donne rien, i second pourrait bien ne ре rapporter се qu'il aurait coüté. Le plus sage sera, ja КЕСУ желіне de tenir compte de астр rapportée ci-dessus, et de remettre à quelques dix эту les nouvelles eon de perfectionn Les panachures аА du feuil- lage ont une importance indéniable, sur- tout chez les arbres et arbrisseaux destinés à l'ornementation des jardins; mais il y e confuses, d'irrégulieres, où 1а couleur blanche se brüle au soleil, oü la couleur verte du fond а part légitime, oü le tout porte l'empreinte de l'accident originel. plupart, ne méritent pas d'ailleurs, о pelouse. tout près i s yeux et osea alignées sur des tablettes, les seules panachures très- régulières, irés-correctes peuvent être mises. Tout autre chose sont les colorations normales e la nature а données à une 180 meureront classiques et presque sacrés malgré tout, au moins dans la langue courante des horticulteurs, qui, moins sévère et moins changeante que la lan- ue botanique, s'inquiète moins de la stricte vérité des choses que dela fixité des expressions adoptées. Donc Lelia restera de par l'usage pour désigner ces belles Epidendrées | américaines qui se confondent avec les Cattleya par les traits extérieurs, s'en distinguent par leurs masses polliniques au nombre de 8 (au lieu de 4), et dont les prototypes par excellence, les Lelia autumnalis, superbiens, purpurata, maialis, etc., étalent, sur leurs grandes fleurs, les plus riches nuances de la gamme des teintes purpurines, viola- cées ou rosées. Bien plus modeste est le Lelia zan- thina. Ici le jaune est la couleur domi- nante : un labelle pâle n'a d'autres rehauts que de simples stries orangées ; mais l'ensemble n'est pas sans élégance et laisse à l’arrière-plan le Lelia flava LÆLIA XANTHINA, LINDL. ‚ди Botanical Register (A nn. 1842, tab. 62) que ses piéces florales moins ondu- lées et moins épaisses, son labelle à trois lobes trés-marqués et relevé de stries saillantes en distingue comme espèce bien tranchée, quoique mani- estement du méme groupe physiono- mique. C'est à MM. Backhouse et fils, d'York, que le Botanical Maga- zine dût l'occasion de présenter au public le premier portrait de cette Orchidée. La plante était originaire du Brésil, sans cu epe plus précise d'origine. M. De Puydt, dans son beau livre sur les OrchidóesQ), dont nous se contentent de la serre ipo DP С‏ ی (1) DE Puvpr, Les Orchidées, histot е iconogra- phique, ete., Rothschild éditeur, Paris, gran in-8°, 1880, avec vignettes et planches coloriées. foule de plantes, surtout dans les régions intertropicales, et que l’art dusemeur peut souvent accentuer. П y a, dans ces colora- tions naturelles, quelque chose de 8 bel ensemble de plantes à feuillage te et сае des plus belles nuances du vert, est fort agréable aux yeux, et il serait bien êl désirable que nos forêt 08 pares fussent plantés d'arbres à feuilles nos organes sont créés pour la nature (еше qu'elle est. Au pr yeux par sa richesse spo s, de Pissenlits, de Trèfles, biens sauvage, etc. ? Qu'ail- n épais massif de 2. EE se ipod ies feuillage som re et sévère d'un Hét e pourpre ou lá blanche frondaison de l'Erable Negundo foliis variegatis, ou le revers brillant du Tilleul argenté, et le gout sera satisfait. De méme, dans une serre chaude, rien de plus majestueux et d'élégant tout ensemble que les frondes puissantes des Palmiers, des Fougères a des Cycadées, des Musacées. Les contrastes abondent entre les mille rater des Fougères et l'imposante masse des Musa, des loba et de certains Palmiers à frondes en- ormes puissantes par leur simplicité méme, on fait grimper les WE Aroi- dées ou s'étaler à leur mn Scitaminées ? Si, cependant, un peu E couleur se méle "harmonieusement à ait verdure; si te Musa panaché y in ses bandes jaunes, ou que les frondes bea! santes de certains Palmiers sy colo: able en rouge, combien la beauté de l'ensembie ne s'en Ade pas? Sin escendons à des genres moins HRB: mais plus variés, qui ne it en adm peo ibn une en trouve bon nombre maintenant, qui pe d'im- 3 posants spécimens de toutes les p тр РАУ AU SEES RE Стар к аа лақ д аза eer Ee rcd асу Ы УА кш Р E MISCELLANÉES. herbacées, semi-ligneuses ou méme ar- borescentes, dont les feuilles ornées, pein- tes par la nature, sont si richement et si délicatement nuancées, qu'on regrette de les voir parfois produire des fleurs! Que de ressources, que de ichesses incompa- Araliacées, les Acanthacées, les Pipéra- cóes, les Pan к les Ато oïdées, les ium, les Broméliacées, les Dracæna et f les B ied et jusqu'aux Graminées et aux Juncacées! Ісі, l'on ne songe plus ki à améliorer, sauf dans quelques genres qui s'y prétent de nouvelles richesses, des merveilles souvent, qu'on và ravir SUN dans les contrées les moins con Mais dans ce бл. cit OE oü ne anque, pour ainsi dire, aucun genre de bones, bien trompé serait celui qui croi- rait n'avoir qu'à puiser sans choix et ras- sembler péle-méle tout ce qui s'offre à est ici que le sentiment éclairé du des maculatures, dont le mérite est fort inégal. Il ne suffit pas, d'ailleurs, de réunir des dont la coloration est, en elle irréproch les couleurs n'est pas se montrer Rien que des feuillages екін ne donne as tout ce qu'on en attend. Le таррго- жга, pos dans l'autre et chacune en har- av одо de се genr même, dans les а пе rapprochez point au hasard, harmonisez les formes et les couleurs, ou, si vous aimez les contras- E Ww qui ont аа leur mérite quand on en à propos e les opérez pas à demi, veillez à ce qu ‘ils soient nets et hardis. e dis qu’en tout état de cause le vert oat a doit demeurer la couleur fonda- mentale; la coloration sera la broderie. Connaissez-vous rien de plus sain, 4 la vue, que ces beaux verts brillants comme du métal poli, ou, mieux encore, ces verts veloutés, ondés ou moirés de "vert plus âle ? Е Montrons une application : les collec- tions de Begonia à feuillages colorés, issus du Begonia Rex, ont éprouvé tour à tour . eule cette inconstance de la vogue, car 8 si est facile d'en acquérir une collection, il ne l'est pas autant de la cultiver avec tous les soins qu'elle réclame. N'est-ce plutót parce que la texture et la coloration de ces feuilles péchent quelque peu contre les lois de l'esthétique ? que le tissu en est terre en é Autres exemples: Les Caladium ont des qualités qui manquent aux Begonia, et, malheureusement, des défauts qui leur sont propres. Le vert ‘des fonds est bon, mais uniforme ; les colorations sont toutes dans gré ses vives cou- ce ee son écrin, oe ad pit riore, semblable à p beaux was redi 132 qu'on voudrait admirer à loisir, mais uancées de d pai les regards et — à dis , de l'éclat et de la nouveauté; cepe керней ces arbrisseaux à in irrégulière, à panachures bizar- res et criardes conserveront-ils l'empire de am e douter, non qu'on les conserve dans les ensembles variés, ой ils font trés-bien, mais qu'on continue à les те у эбеди à еп ra ppro- cher toutes les variétés, ce qui est d'un goüt contestable. na ont, : mon humble avis, é. Leur forme fran- Кеме aux lois de l'esthétique. S'ils ont pas, dans les serres, toute la place ге 118 sont dignes, c'est aux difficultés de leur culture, j'entends de cette culture qui ne laisse rien à regretter, que le tort en est imputable. La mode adopte, depuis peu d’années, toute une famille bien anciennement con- nue, mais qui а recu, dans ces dernières années, de nombreuses et très-précieuses additions. Je veux parler des Broméliacées. Dans ce genre, la coloration des е est Г exception ; cependant, 31 asse pour réjouir les yeux. Les те еске sont d'un type exotique et original, mais toujours un peu semblables entre eux. En revanche, les fleurs y sont abondantes, faciles à obtenir et d'un — Souvent incomparable. La variété y e ande ans la disposition des SE шр et dans les coloris. Certes, cette vaste famille a — voir si tres genr sèquement gagnent à se mêler à d'autres de es différents, et se font valoir les unes les autres par ce rapprochement. C'est ce que l'on trouve partout dans la nature. MISCELLANÉES. Une autre famille bien plus Mere encore, celle des Orchidées, appelle no ait son chemin, toujours grandissant ʻi sans reculer d'un pour ses fleurs sans rivales. L' originalité i de cette culture est aussi pour i grandir å mesure que | devenue к familière à la généralité des | mateur a edes à dire que les Orchi déa, ена. u'on les voit le plus souvent dans nos serres, répondent à toutes les exigences. de l'esthétique? non pas absolument. Est- ce leur faute ou la nótre ? Toutes les deux | à la fois un assez grand nombre de ces | merveilleuses plantes qui ne laissent rien ou presque rien à désira TA ; mées, r s = grace, porté garnies depuis le w de deux T belles fe жос» est-il possi un tout ux harmonisé, délicieux жаш. de teintes riantes ? Vanda, avec plus de sance, ont moins de grace; , cà | d'ivoire; l'éclat n "у est plus, mais | majesteuse originalité dans 1’ е раг ехешріе! Іез . ont pas ces belles tiges regu! ment fe nillées ; ils sont presque act mais leurs belles feuilles ornées, ее о pas toujours, il s'en faut, le semble irré able. L fleurs abondantes et q Off. f h.& pict in Horto Van Houttesno |994 129 POTHOS CELATOCAULIS,N.E.Brown. Bornéo. Serre chaude. 9419-90, POTHOS (? CELATOCAULIS, М. G. Brown. Araceæ. CHARACT. GENER. — Adhuc incertum. T. SPECIF. — Planta sterilis ramis 6 е ellipticis арісе obtusis basi leviter cordatis integris vel margine leviter sinuato-erosis crassis glabris supra saturate subtus pallide virentibus nervis primariis utrin- que 4-7 incurvis e nervo primario oblique enatis, floribus .... ignotis. elatocaulis, N. G. BROWN, in batten? Chronicle, M Febr. 1880. — VEITCH and Sons, Catal. of Novelties for 1880, p. 23. Cette curieuse Aroidée n’a pu rece- voir encore qu'un nom de genre tout provisoire. Elle n’est connue, en effet, qu'à l'état stérile, et comme les mêmes formes végétatives se retrouvent dans cette famille chez des genres différents, c'est par approximation seulement que М. М. rown, aide conservateur des herbiers de Kew, a pu rapporter cette forme au genre Pothos. Le même auteur croit reconnaître aujourd’hui un Monstera dans une autre Aroidée singulière, signalée à la page 13 (fig. 2) du tome VIII de la nouvelle série du Gardeners Chronicle. Cette rectifica- ment inexacte, prouve combien les apparences sont trompeuses lorsqu'il coup d'espèces, mélangées avec une har- monieuse profusion ; mais u nombre d'espèces ne fleurissent que sur des tiges dénudées, lourdes, et nulle part, le port ni le feuillage пе rivalisent avec les nes genres que j'ai өйте s ей шп cosmopolites for- lee des touffes нн eher trós-feuilldos, г bees le feuillage celui de ге © 5 с. sombre, ue un charme, et à ceux-là même qui font exception comm u peut : ium, sans parler autres genres, ne le e ue aprés un petit nombre d'anné es, et subsis- tent eneore longtemps jaunes et dénudés. de Une bonne eulture retarde ce moment et oublie absolument quan К de ses magnifiques grappes de Vanda, avec des bouqu nales qui rappellent, d loin, les Aerides, mais de loin seulement. Les Cattleya, les Lelia ont des fleurs de dimensions parfois extraordinaires et des colorations chaudes ou d’une grande délicatesse. Ce sont des plantes de premier n peut ж терге cette famille préférée; mais je crois 4 ans aucune autre, l'étude йы» des qualités et des défauts d'une foule de enres ne serait un exercice plus excellent pour apprendre à à saisir les véritables lois | de la beauté. Qu ж жж On n'a pas toujours eu, comme à notre 18 134 s'agit de port et de facies, même entre monocotylédones et dicotylédones. A plus forte raison doit-on s'en méfier lorsqu'il s'agit des types d'une famille comme celle des Aroidées, oü les modi- fications de feuillages se répètent paral- lèlement l'une à l'autre chez des genres différents. En réalité, chez le Pothos celatocau- lis, la fleur n'intéresse probablement que les botanistes. En attendant, les amateurs de plantes grimpantes y ver- ront un élément décoratif du groupe des lianes formant tapisserie,et s’accro- chant avec la tenacité du Lierre aux troncs qui lui servent de support. C'est, sous ce rapport, une émule du Ficus repens, et surtout de certaines Marc- graviacées dont les tiges stériles seules sont vouées à tandis que leurs tiges floriferes, s'écar- tant du trone qui leur sert d'appui, contrastent, par leurs feuilles espacées POTHOS (?) CELATOCAULIS, N. б. Brown. ce mode de reptation,. et allongées, avec les feuilles distiques courtes et sessiles des rameaux ram nts. Originaire de la partie nord-oue est _ parois humides des rocailles. А ce са- ractère décoratif général, l'imbrication de ses feuilles vertes et coriaces donne un cachet d' originalité relative que les amateurs apprécieront. J. E. P. а toutes les ressources que pouvait offrir la variabilité m de ces genres, Гер Œillets, Roses, Auricu a ait pas le dcs d'étre belle en dehors Led conventio Certaines de ces nc NA la plupart méme, étaient en conformité a re lois toujours tro Y. autres n étaient que puériles. о ‘des exe xemples lipe de premier mérite “doit "3 ner au sommet, offrent au moins | venaient ensuite, a « trois couleurs parfaitement tranchées Voilà la SE I y avait bien des Tulipes dont la tige ou la corolle n’allaient guées : mais c'était trop facile à obtenir et on les oe Une foule d’autres des fonds jaunes, roses, violacés, avec e couleurs un mélées, mais d'un bel omes ol étaient reléguées parmi les ur qui se respectait t devait gs pee Nisi e de ва planche. n en obtenait aussi de doubles, égale- ment dédaignées. u fond, les amateurs avaient raison. tort était de se priver absolu- ment de ds fort intéressantes dans le leur montraient qu'aux profa De nos jeune, les Tulipes s'en sont allées te chose. > On leur a substi des rieur moins ‘assujétissantes et qui donnent, avec moins de soin, des jouissan- MISCELLANÉES. ces plus assurées, et, surtout, de plus lon- gue durée. Mais oü sont l'enthousiasme des tulipomanes et l'admiration confiante des croyants ?... L'Œillet, cette jolie plante aux tiges dé- liées, au feuillage mince et glaucescent, aux grandes fleurs si riches en cou- leurs et si délicatement odorantes, subis- sait, àun égal degré, le despotisme des conventions. L'aristocratie des amateurs, les purs, étaient pour l'Œillet flamand, à fond d'un beau blane panaché de lignes nettes de couleurs vives. La fleur rre, rendent toujours de trés-bons services comme fleurs d'hiver. es CEillets n'ont plus guère d'amateurs, jentends d'amateurs exclusifs. Les plan- tes exotiques à floraison continue les ont à peu prés détrónés, et c'est dommage. On tées sans choix, trouvent une rude concur- rence dans les Mignurdises (Dianth plum absolument vivaces, mignon- son plus durable, plus riche et plus ariée Les Primevères, les Auricules, еіс., devaient aussi, pour être admises dans les collections, posséder tous les caractères 135 NA r , difficiles à rencontrer, purs mérites de difficulté vaincue. * П en était de méme, d'ailleurs, dans tous les genres de fleur riches en variétés et collectionnées par les spécialistes. Aujourd'hui quela foule des genres nou- veaux et étrangers à nos mes, et sauf quelques exagérations, elles n'étaient que des applications des lois de l'esthéti- ue. Le tort était du cóté i exclues, ne cherchaient pas librement à les collectionner de leur cóté, et surtout à les perfectionner dans le sens qui leur était propre. : En ferait-on autrement de nos jours ? Les semeurs modernes sont-ils moins ex- pas le désirer. Il importe seulement à la généralité que, dans cette recherche, on trompe pas de route, et que, cou- réel. Le guide unique, dans les recherches, c'est l'étude de l'esthétique générale, ou tout au moins celle des lois spéciales qu'une étude attentive suggere pour chaque genre en particulier. Décembre 1880. P. E. De Pori. 1 2291. Bibliographie. ARBORETUM SEGREZIANUM (illustré). — ICONES SELECT ARBORUM ET FRUTICUM IN HORTIS SEGREZIANIS COLLECTORUM. Description et figures des espèces nouvelles, rares ou critiques de Arboretum de Se M. Alphonse Lavallée, président de la Soc. nat e E d'hortic. de Fra: е la Soc. nat. d'agric. Fu fons ез 8gric., membre de la Soc. bot. In-folio, Paris, 1880, 2, B. Baillière et fils; Londres, Bailliére, Tindall and Son; Madrid, Carlos Bailly-Bailliére, : Livraison 1, p. 1-20, tab. 1-VI, juillet 1880. — Livraison II, p. 21-40, tab. VII-XII, novem- bre 1880, Comme prélude au bel ouvrage icono- graphique dont nous venons de transcrire letitre, M. Alph. Lavallée avait publié 136 en 1877, sous le titre d' Arboretum Segre- un savant rapport de . Duchartre, présenté à la Société cen- trale Thortion nce, et qui ur de M. B. les ma s iol collections dendrologiques réunies avec tant de goût, de compétence et de libéralité par M. Alph. Lavallée (Journ. de la Soc. centr. d' hortic. de France, 2e série, IX, 1875, рр. 281- 292). Sous cette forme condensée pure- eripere Bt, à tous, botanistes et mateurs, le désir de connaitre ces richesses, mais s'arrétant au SRE avant- goût de cette jouissance scientifique. M : rvice о collectionneur de tant d’objets instruct a oo que la Science pat en jouir S pa en- tation fidéle et là а оа détaillée de types choisis avec soin, moins е conographique dont les deux livraisons déjà parues indiquent la nature et le h Evitant, sans le dédaigner, le luxe coü- teux des figures coloriées,M.Alph.Lavallée a trouvé en M. Riocreux le dessinateur classique des ouvrages de V. Jacquemont MISCELLANEES. rendent méme à des échantillons d' herbier | 3 les apparences de la vie. Personne n’a | poussé plus loin le moëlleux, l'élégance, | la gráce, qui raniment les choses mortes, et pas un artiste, à mon humble avis, n'a | su allier à ce degré la précision nécessaire | e diagnoses, frangi сапа les etos et les nomb remarques climatologiques , сага $ botanique dui lui donnent un multiple intérét i initiés que ne unbiased. le faire des géné- vend sinas sur l'e que s term minerons сейе pee notice bibliographique ; is fl vante, u a ER enum au loi ui assure, our l'avenir, la durée o Ee. de l'art | et de l'esprit. : Énumération des plantes нее gen les Icones de ARBORETUM SEGRE pe LIVRAISON. — Fon 1 et 2. Juglans Sieboldiana, Maxim вресе du Japon, plus Батат que notre Noyer commun. А supporté À PARA le dna hiver de 1879-1880 (— 27 C. imum de froid); les fruits, renferment une par M. l'abbé cultures du Mus A PIS e 4. posed longipes, ASA GRA js хы? isseau du Japon, rustique à Ба à fruits mangeables, assez agréabl e. C'est par là — GENTIANA ACAULIS ALPINA Griseb. * ur. austr. Fustique. 9421. + | GENTIANA ACAULIS y ALPINA, Gris. Gentianaceæ. CHARACT. GENER. — Vide supra FLORE, vol. VIL, p. 15. CHARACT. SPECIF.— Acaulis (sect. 7hyla- cites, REN., Megalanthe, GAUD.) (LINN. sp. pl., revi florem solitarium sub- margine rosulatis, calycis 5-fidi lobis ovato- lanceolatis lanceolatisque acumi- natis tubum zequantibus æ tubo obconico v. maniz australioris planitiem, in Apenninis (ots Italie, in Pyrenæis, Alpibus Provincia a › Р calycis lobis ovato- lanceolatis appressis, quod endet ex varia epidermidis calycinæ evolu- ne. (Confer Gris., Gent., p. 363.) — Ciminalis пораги, Вовскн., ph $ a p. 26. — Pneumonanthe acaulis, SCHM., 1. p. 10. Cor. 1 ij? es s longa (v. v. na — Gentian acaulis, L.— SIMS. in Bot. Жекен b. 52. у al dais Gent., p. 296), foliis obo- vatis Amel o mollibus, flore caulem brevissi- mum superante, — n summis Alpibus alt. 6500-8000 ped. ap pme et Helvetiæ, in ren мія, in pratis 8 ed. altis Sierræ Nevadæ (Boiss. !), пес поп in Caucaso. — Gen- tiana alpina, VILL., l.c 2 — Gentiana excisa, PRESL., teste VON Beau ippion alpinum, SCHM., Le. HORIS os alpina, Don, Gar EVE. 189 (v. 8.). — Gentiana alpina, LODDIGES, Bot. Cabin., т. 476. E CAND., Prodr., IX, p. 115-116. Confer etiam PERRIER et SONGEON, Indica- tion de quelques plantes nouvelles, rares 5 pud 3 0 854. (Tirage à part, re. Chambéry, imp. Bachet, 1855, Les botanistes sont bien loin d'être d'accord sur la définition spécifique de cette belle Gentiane. Linné en groupait toutes les formes à lui connues sous le nom de Gentiana acaulis, que les fleurs en fussent sessiles entre les rosettes de feuilles, comme semble l'exiger le nom, ou qu'elles fussent portées isolé- ment sur une courte tige feuillée. Ce n'est pas sur un caractére aussi léger qu'on Han fonder même de simples varié Villars, un des premiers botanistes qui osa, d’après l'étude soignée des plantes vivantes, modifier les limites des espèces linnéennes, Villars, dans sa Flore du Dauphiné (tome II, p. 525), divisa en trois l’ancien Gentiana acau- gout. On a. déjà essayé, dit M. Alph. Lavallée, de leur imposer le nom d’ Flea- gnines. 5. M 5. Crategus cuneata, SIEB. et Ene e un arbrisseau du Japon, tout à fait borde: à Segrez. Fruits rouges, à chair verte, pr par les divisions persistantes du calic Planche 6. Th americana, TORREY RAY. Trés-curieuse Saxifragée ligneuse, cul- tivée à Segrez depuis 1867. Rare dans les jardins. 2me LIVRAISON. — PM 7. Crate- gus Lavallei, HERINCQ, ms. Petit arbre e Patrie incon- nue. Cultivé à Segrez seulem Planche 8. Diervilla sessilifolia, SHUT- TLEW. onde splendens, CARR., Fl. des serr., T pi 292 Arbu vio originaire de la Caroline du Nord. Cultivé par Noisette, à Paris, vers 1830. Planche 9. Nuttallia cerasiformis, TORR. et Gray (Zaochorda Davidiana, Ba1LL.). Très-curieux arbuste que M. Alph. Lavallée place, malgré ses carpelles ie 138 lis. Réservant le nom linnéen à la forme à feuilles largement elliptiques que MM. Grenier et Godron, dans leur Flore de France (tome II, p. 492), ont appelée acaulis о latifolia, i) nomma angustifolia une forme à feuilles plus allongées,et alpina une forme à feuilles courtes, petites, moins coriaces que les deux autres. C'est celle que MM. Gre- nier et Godron ont appelée acaulis у parvifolia D’autre part, l’auteur longtemps clas- sique du Synopsis Flore germanice, G. D. J. Koch, n’admit que deux divi- sions principales dans l’ancien Gentiana acaulis de Linné, savoir le Gentiana acaulis proprement dit, auquel ilramena auquel il adjoignit, comme variété B minor, le Gentiana alpina de Villars. La distinction entre les deux especes résiderait surtout dans ce fait que les divisions du calice, chez l’acaulis VRAI, seraient élargies a la base, sans trace de cois chion, tandis que, ‘chez l'ezcisa, ces mêm s divisions, un peu étalées, presen à leur base un retré- cissement manifeste. Feu le professeur Grenier, dans la Flore de la chaine jurassique (2% partie, juin 1869, 5), admet Le deux divisions de Presl et de Koch en acaulis et excisa, E ainsi aux caractères rés du calice une importance qu'il ws avait refusée dans la Flore de GENTIANA ACAULIS у ALPINA, Gris. 4 France, où il avait traité spécialement | les Gentianées. uant au monographe de cette belle 2 famille, feu le professeur Grisebach, il n’hésite pas à condenser en un ве type toutes les formes démembrées de l'acaulis de Linné; seulement, il rap- | porte à Гасаш в par excellence (бейе | tiana grandiflora, Lamk.) l'excisa de Koch, d'après von Braune, ne | qui serait pas l'ezcisa de Pres ee acaulis p орела angustifolia _ ١ de Villars; enfin, rapporta а son 6. acaulis y alpina, Г excisa de Presl et l'alpina de Villars. Ces idées, à quel- ques modifications près, sont adoptées | par MM. leur excellent ouvrage intitulé Prodro- Willkomm et Lange dans an En grandes entre auteurs très-sérieux, il serait plus qu'imprudent de vouloir, | opinion personnelle. Ce que je puis dire 3 seulement, c’est que la figure de la | FLORE, faite d’après nature dans l'éta- | blissement Van Houtte, concorde avec | les planches citées du Botanical Maga- | zine et du fo Cabinet, et qu’elle | apporter exactement & l'acaulis 4 ibis de Grisebach, laquelle n'est autre que la Gentiana alpina lati- | olia magno flore de Gaspard Bauhin, | c'est-à-dire le prototype de la plante | telle qu'elle se montre dans la zone | semble se alpine et généralement granitique des nus, dans le groupe des Spiræacées. Originaire бы côté ouest de l'Amérique septentrion Planche ‘Catalpa Kempferi, SIEB. et ucc. (avec nombreux synonymes, parmi lesquels Catalpa ко. Don, — C. him ayensis, Hort Petit arbre du Joa Planche 11-12. Z'zochorda gre 3 Linn... (Spirea уемча Ноок.-- — racemosa, FORTUNE). e Chine, trs-rutique. M.Alph. Lavallée décrit une espè velle du pr ; e сн . E. PLANCHON. mus Flore hispanice (tome П, р. 655, | . 1870). | résence de divergences aussi | ` GENTIANA ACAULIS у ALPINA, Gris. montagnes de la Suisse, du Dauphiné, des Pyrénées,dela Sierra-Nevada 4” Ев- pagne et du Caucase. La forme angusti- folia, de Villars, semble affectionner les sols caleaires et descendre plus bas dans les vallées. Aussi est-ce celle que je réussis à conserver en rocailles et à faire fleurir plusieurs années de suite sous le climat sec de Montpellier. Mes souvenirs me représentent, au con- traire, comme étant la forme alpina, une Gentiane prospérant en larges bor- dures chez M. Doumet Adanson, dans ce magnifique pare de Baleine, non loin de Moulins (Allier), ой tant de beaux arbres et d'arbustes rares attestent le goût et l’activité de la créatrice de ce domaine, feue Madame Aglaé Adanson, fille de l'illustre auteur des Familles des plantes. La culture des Gentianées, en géné- ral, est toujours chose difficile. Les Gentianes alpines, en particulier, sont des plantes fantasques dans leurs exi- gences, craignant à la foisle hále des plaines sèches et l'humidité stagnante des terres mal drainées. Au premier inconvénient, on cherche à obvier par des abris contre le soleil trop direct, par des bassinages fréquents d'eau pul- vérisée ; le second danger s'évitera par la plantation en un sol riche d'humus, mais mélé de sable ou de terre de bruyère, et plutôt élevé en butte que creusé en cuvette. On doit supprimer les arrosages aux périodes de repos, soit hivernal, soit durant une partie de 139 l'été, quand la croissance des nouvelles pousses est compléte. La multiplication touffes, soit à la fin de l'été (avant la reprise de la végétation), soit au prin- temps. On peut aussi faire des semis avec les précautions voulues pour les graines menues et délicates, c'est-à- | dire en enterrant peu, en employant la terre de bruyère en pots bien drainés, en repiquant avec soin les jeunes plan- tules, soit sur place (rocailles, bor- dures), soit en pots. Ces soins minutieux valent bien que les amateurs s'y dévouent en vue d'une fleur aussi belle et qui n'a pas les complaisances banales du vulgaire des fleurs d'ornement. La Gentiane à feuilles étroites fleurit dans nos plaines au premier printemps (au mois de mars, à Montpellier); ses grandes corolles d'un bleu pur s'ouvrent en forme de large cloche, montrant sur leur gorge comme cinq ‘bandes de jaune verdatre, avec des trainées d'un pointillé bleu. La durée de ces corolles est très-longue (plus de trois semaines à Montpellier, dans 1а période de premier printemps et à une station ombragée). Même passées et décolorées, elles persistent longtemps autour de l'ovaire ned. étant en cela marcescentes ou à peu prés. Leur floraison peut avoir lieu, dans les jardins, à l'automne aussi bien qu'au printemps. Loddiges l'indique en septembre, prés de Londres, pour des exemplaires recus des Alpes deux ans + 2292. Notice nécrologique sur Arthur Veitch. L’horticulture anglaise vient de faire ans, dans sa résidence de Chelsea, près de Londre ев. am iti ié qui nous liait ы défunt, les excellentes relations d'affaire nées, nous font un devoir de Des RR ici quelques | lignes de bon enir, qui e seront qu’un faible écho d V'affliction que nous avons deem àla nouvelle de cette mort prématurée. Arthur асуға devint associé de la grande firme Veitch and Sons, à la mort de son père James; sous la direction de son frere Harry, aujourd' hui le chef de l'im- portant établissement horticole de Chelsea, Arthur Veitch y fit preuve d'une grande activité et d'une aptitude parfaite aux rege qui ressortissent à l'introduction lantes nouvelles, à leur propagation at ‘à leur commerce. Inutile de dire que, 140 auparavant. А l’état spontané, elle а lieu d'habitude en juillet-août pour la région élevée. C’est presque là le prin- temps des Alpes. En écrivant les lignes précédentes, j'avais, par l'excellent Catalogue rai- sonné des plantes du Dauphiné de M. B. Verlot, appris l'existence d'un re- marquable travail fait sur lesGentianes du groupe acaulis par MM. E. Perrier et A. Songeon. Seulement, ce travail lui-même, publié dans les Annales de la Soc. @ hist. nat. de Savoie, en 1854, ne m'était pas accessible au moment ой je devais faire graver sur la plan- che de la FLORE l'inscription qu'elle porte. Aujourd'hui, gráce à l'obligeance de l'un des auteurs de la brochure en question, M. le baron Perrier de la Bathie, professeur départemental d'agri- culture à Albertville (Savoie), non- seulement j'ai sous les yeux ce travail, mais je puis en vérifier les données par des échantillons d'herbier des types qui y sont parfaitement distingués et décrits. Ces types sont au nombre de quatre, que j'énumàre d'abord avec la synonymie qui leur est assignée par les savants auteurs savoisiens. 1 ntiana Kochiana, PERR. et SONG Gentianella alpina latifolia nee Лоте, C. Baux., Prodr., p. 97; E Pinaz dre Сокола acaulis, L.,Sp., t. T, p.830, GENTIANA ACAULIS 7 ALPINA, Gris. n° 8 (ex parte). — VILL., EU П, . 255. — REICHB. Exsice. n° 1018. Gentiana acaulis о ALL., Fl. pedem., l, p. 96, n°351, ex cit. ic. taur., vol. IX, tab. 91, f. 1 oet acaulis æ latifolia, GREN. et GopR., FT. de Fr., П, p. 492. Gentiana Cxcisa, Косн, Syn., ed. 25, mer var. media (pour la plante de Pontar- — C. BILLOT, Fl. gall. et germ., exsiec. n? 1039. Suit une description très-détaillée que nous regrettons de ne pouvoir ге- produire en entier et qui embrasse tous les organes de la plante. — Souche épaisse, courte, tronquée... ne portant | d'ordinaire qu'une rosette florifere en donnant quelquefois naissance à un petit nombre de div isions courtes, robustes, fortement épaissies vers le sommet. — Fleur d'un bleu foncé avec une teinte pourprée marquée à la gorge de cinq taches d'un vert noirátre (ce caractere de coloris se retrouve, avec probablement trop de pourpre ou plu- tót trop de violacé, dans la figure de la FLORE). Calice à divisions égalant la moitié du tube(la longueur des divisions étant comptée à partir du sommet de la membrane épidermique du calice), оор ou ovales-oblongues, aiguës, plus ou moins rétrécies à la base.... Feuilles vertes, molles, non marces- centes, peu luisantes à la face supé- rieure, ne devenant pas rugueuses par sous la direction des deux cts — sement de Chelsea non-seulem ain- tint au rang éminent oü Гата it конг son fondateur James, mais qu wil marcha con- stamment ауес le progres qui "i inhérent aux choses humaine es. onorée par les mal- heureux auxquels ses bienfaits n'étaient | jamais mesurés. Qu'on joigne toutes ces qualités une grande aménité de carac- tère et une bonté de cœur sans égale, et l'on n'aura pas encore Arthur Veitch tout entier. u'il nous soit permis d'adresser à toute la famille Veitch, si cruellement Eos. depuis quelques années s pertes successives, l'assurance de ure ques regrets et ig ика I DS d'un cœur qui, Dm prend une part bien vive à Sa ou onini 1881. à Louis А. Van HOUTTE. la dessiccation, les radicales étalées en rosettes, grandes, planes, elliptiques ou largement oblongues. "еңі l'espèce abondamment répan- due dans les pâturages des Alpes, sur- tout dans les terrains anthracifères et talqueux. Les caracteres de la plante ici figurée semblent s'y rapporter exac- tement. 2° Gentiana alpina, ViLL., Posp., 22 et Dauph., П, p. 526, icon. tab. X. — REICHB., Fi. germ. excurs., n° 2841 et add., p. 845. Gentiana excisa, PRESL, teste BRAUN in Fl. oder Allg. Bot. Zeit., 1851, П, p. 120-121. 6. excisa В minor, Kocu, ed. 2", 29 р. (7. acaulis y parvifolia, GREN. et GopR., Fl. de Fr., П 2. Plante, disent MM. Perrier et Son- geon, petite dans toutes ses parties, et qui, bien que regardée comme une forme très-alpine de la précédente, en diffère par sa souche bien plus grêle, à divisions plus allongées, plus nom- onne aux rosettes l'aspect de celles des Sempervivum. Ces différences per- sistent même quand les deux types croissent ensemble à la même altitude, par exemple à 2000 mètres, sur la montagne de Saint-Hugon, en Savoie. 3° Gentiana Clusii, PERR. et ONG. Gentiana V, sive gentianella major verna, CLUS., Hist., p- 314. -GENTIANA ACAULIS y ALPINA, Gris. 141 Gent. alpina magno flore, J. BAUH., Hist. pl., ПІ, p. 523. Gentiana acaulis, L.,l. c. (ex parte). — Jac Flor. aust ete. 16. IL tab. 135. | — Kocn, S өй. 2*, excl. syn. G. ASS үш). Gentiana angustifolia, REICHB., Fl. germ. excurs., p. 865, n° 2839, b. in add. et exsicc., n° 1019! et AUCT. (non VILL.). Gentiana acaulis var. media (pour la plante de Chambéry, mais non pour celle de Pontarlier), C. BILLOT, Fl. gall. et germ., exsicc. n° 1039. Lieux rocailleux des Alpes calcaires, sur le penchant desquelles elle ne des- cend pas au-dessous de 1000 mètres. Fleurit en juin et juillet. « La pointe qui termine souvent Le lobes de la corolle, n’atteint que . 562 елтз reux et serrés. La partie supérieure de la tige, les feuilles florales et le calice sont ordinairement d'un pourpre noirâtre; les feuilles des rosettes sont le plus souvent disposées en croix. « Cette plante diffère de toutes cel- les de la section par les denticules des bords des feuilles et divisions du calice remarquablement plus réguliers et plus distincts, par les divisions du calice lancéolées, plus larges à la base qu'à la partie moyenne et plus allongées, relativement au tube; par ses feuilles plus coriaces, plus raides et plus aiguës; enfin par la ponctuation plus dense du tube de la corolle et Гаһ- 1 2293. De l’Espèce organique considérée au point de vue de 1а taxonomie (1). J'ai vainement eherché, dans le savant ouvrage de Darwin sur l'Origine des espè- ces, non-seulement une définition précise, mais mon une définition quelconque de ce mot. Je n'en suis nullement surpris : maton bien définir ce qu’on ne connait pas, ou ce qu ‘on ne connait que d'une ma- nière trés-imparfaite ? Il est facile de voir, en lisant ce livre si plein de faits sérieux et de solide érudition, que Darwin consi- dère les espèces comme des formes momen- tanées d'un type mobile, et qu'on ne - (1) Discours a à la faculté des sciences de Toulouse, par M. N. Joly, correspondant de l'institut de Fra 19 149 sence de taches vertes à la gorge. » les divisions du calice dressées, ordi- nairement appliquées sur la corolle, “par la membrane épidermique plus étroite et moins apparente, par ses graines de forme plus allongée, moins fortement ponctuées, par ses feuilles ordinairement marcescentes et beau- coup plus étroites, par sa souche sous-ligneuse et ses ramifications plus nombreuses et plus allongées. « Ses feuilles non glauques, celles avec lequel elle n'a, du reste, que des rapports éloignés. » 4% Gentiana клары, Уп... Dauph., П, 26 (поп alior. auct.) б. acaulis var. г. longifolia, C. BILLOT, FT. gall. et germ., exsicc. n° 1039. Pelouses sèches, rocailleuses et pen- tes dénudées des montagnes calcaires e collines qui е. bordent, jusqu’au des- sous de 400 m « Cette bello. pes differe nette- ment de toutes les autres par sa corolle plus élégante, plus grande, d'un bleu plus сізіг, à limbe plus étalé, terminé par une pointe plus longue (1-2 mm. ), blanchâtre ou jaunâtre; par les divi- mons de son PM plus larges et brus- quement acuminées-mucronées; par ses fouilles ee étroites, atiénudes vers la base et comme spathulées, trés-luisan- GENTIANA ACAULIS у ALPINA, Gris. _- tes sur le frais, les plus jeunes et celles des rosettes stériles un peu cana- liculées; par ses tiges souterraines tres-nombreuses, plus gréles et plus allongées. « Son habitus et l'étroitesse de ses des caractères signalés, par les divi. | à la base, = sions du calice rétrécies étalées ou étalées-dressées et d'une forme toute différente, moins fortement et moins régulièrement. denticulées, à pointe presque lisse; par ses feuilles bien moins coriaces et raides, obtuses, à mucron. beaucou plus court, moins aigu et souvent nul, les florales à nervure dorsale non сагепве; par ва fleur tachée de vert à la gorge, à ponctuation moins dense à l'intérieur du tube, qui jomis par la dessication. » Je supprime, faute d'espace, beau- coup d’autres observations intéressan- tes. Ce qui précède suffit pour montrer l'intérêt qu'il y a à voir décrites sur | le vif des formes qui méritent d’être istinguées, alors même qu'on ne serait pas d'accord sur la valeur à leur accor- | der, celle d'espèces et celle de variétés | ou de sous-espèces. Les abus évidents de la méthode de M. Jordan ne doivent pas conduire, par esprit de réaction, à la confusion des formes tranchées. En trop glissant sur cette pente, on risque- rait de refaire l’ancien chaos des os linnéens, oe compréhensifs et tro mal défini parvient à distinguer les unes des autres е parce que les formes intermédiaires se sont éteintes, ou sont restées cachées à nos yeux dans les entrailles du globe. Quant à l'origine des 2 spécifiques, toutes ie questions de ature sont entourées d'une pen Made comme couvertes d'un voile qui enveloppe ia ses кү Доке cherche à le déchi- . Nous n'essayerons pas de discuter et iie собе D Arras ce difficile pro- blème ; notre unique but est d'attirer un о ect instant l’ attention, sens véritable qu ub faudrait attacher à ce mot, ou plutôt à cette chose, base essen- tielle se Le nos сыйса сае zoolo- giques ou botaniq discussions ardentes, etm pas la prétention, je le répète, de trai- ter à fond ce sujet, que je considère. ien moins et surtout d’ appe: q ues, exi favori дез 2 л ; $ if 1 4 ; MISCELLANÉES. S à meot et d'impartialité qu'il me sera possible de le faire, quelques-unes des pièces d'un procès дч dure encore, et qui пе semble pas près de finir En attendant une conclusion définitive, ments et des faits qui, malgré les mes, les railleries et le dédain de самае . esprits prévenus, пе me paraissent pour- ' tant pas sans valeur, et méritent méme, je crois, > беде sérieuse attention. Voyons donc, autant que le айын l'état actuel à nos connaissances, се qu'o occuper si, comme le prétend M. Ch. Mar- tins, il w'eziste pas d'espèces proprement dites, mais bien des formes purement tran- sitoires, c'est-à-dire constamm ent, lente- ment, graduellement variables sous l'influence des milieux ambiants(1) et de diverses causes que Darwin et Lamarck, son précurseur, se sont attachés à mettre en lumiere et à développer. Si j je consulte M. C. Naudin, l'un de nos botanistes les plus distingués, il m espèce, race, uei il n'existe p différence de sens bien précise: elles représentent au fond une seule et méme idée, et leur application à telle forme 46- ter ce est Wire de facultative; c'est, (1) Avec М. de Quatrefages et la majorité des naturalistes, j'entends par les mots « milieux ambiants » tout ie qui peut avoir une influence directe ou indirecte sur l'être vivant. (2) C. NAUDIN p poues de. tom. › 4e Bér., p. 464, : scie. ا‎ наан, et qui redeviennent, par 148 naissance à un nombre limité de tiges suc- cessivement divisées et subdivisées. Les premières tiges représenteraient les types primordiaux du Règne; le fications seraient les espèces actuelles (1). C'est là, on le voit, l'idée transformiste ` ans toute sa pureté. Mais qu'est-ce done que l'espèce ? J'a- voue humblement que je ne le sais pas encore, et pourtant, parmi tk nombreuses définition ns qui ont été proposées depuis tout un système et repose sur une чайыт. sur un mystère, voire même sur un miracle. Reproduire et discutée i ici toutes ces dé- finitions serait une entreprise aussi int dieuse qu'inutile. П faut bien сереп en choisir une, et je me décide, aes rement, en faveur de celle de mon illustre maître et ami si regretté, Isidore Geoffroy Saint-Hilaire, parce qu'elle ne préjuge rien sur l'origine да formes spécifiques et qu 'elle réserve l'ave our nous, comme j1 pour l’auteur de l'Histoire des règnes ші істесе. considérée d’une mani done une collection, une dre Petri caractérisés par un ensemble de traits dis- tinctifs, dont la transmission est Mess régulière et indéfinie DANS L'ORDRE ACTUEL DES CHOSES. Cependant, il faut bien le dire, cette défi- nition n'a pa aux différences des formes que présentent les cycles successifs an Carl est la réu de tous les individus qui tirent leur origine des bera q4-7A6- mes ош par leurs descendants, оинаи à leurs premiers ancêtre. Guidé иг _ martes er Haeckel our, définit l’espèce « len- semble de pee les cycles de génération эн présentent les жен formes dans les même. circonstances. Pour M. Albert Gaudry, professeur de (1) Voir, dans la Revue des Deux Mondes, 15 décembre 1868, un — зн М. чш a e fages, intitulé : Origine espèces anima végétale es ; $ l. Les précurseurs français. de Darwin. + 144 paléontologie au Muséum d'histoire natu- lle de Paris, les espèces sont des modes du divin ouvrier, жекені leur évolution à travers l'immensité des û Malheureusement, cette Acfinition, sem- blable au as à celle de MM. Ch. Martins et C. Naudin, suppose comme démontré ce qui est verde ment en КІ C'est là се dérive de l'espic e : elle est ne variété perpétuée et Hn еги hérédita ap eue som dit M. de Quatrefages, = useable as arate ча. а tenant à une même et Deni ces par voie de génération, p caractères d'une variété primitive. jou idm ue le savant professeur du сано, үйде la race se distingue de l’es- е que son origine nous est ordi- e, dès que vient à cesser la cause sous Tr E de laquelle ils sont nés. C’est là ce qu'on appelle, peut-être un peu improprement, le retour au t kdo. xut ariétés, on nomme ainsi des type spécifique étaient héréditaires, elle ne serait P une simple variété, elle devien- drait une race. Le cedem des variétés chez une méme сарығ. ou chez une même race, est Lies s extrémement considérable ue 8, le s Pela жырдағы gs wien A nos arbres fruitiers en offrent bien davantage ui ne бойдан пов nombreuses variétés de chiens, de chevaux, de porcs, de bœufs et de moutons ? L'espèce n'est donc pas immuable, quoi qu'en aient dit Linné, Cuvier, Flouren ns et leurs fidèles disciples. Quant à Buffo d'abord partisan de la fixité mb il di- sait en 1767 : « Тешен de chaque espèce est un MISCELLANÉES. type dont les principaux traits sont gravés en caractères i ineffaca principales dont il n'est pas impo ossible que toutes = Ss soient issues. Voi dée du transformisme très-net- tement ан Elle l'est plus nettement епсо се passage remarquable de l'histoire du Mammouth ou Eléphan ossile, que nous demandons la permission « Cette espèce, dit Buffon, était certai- : puisqu'elle a disparu, combien d'autres plus petites, plus faibles et moins remarquables ont dû périr aussi, sans nous avoir laissé ni témoignages, ni renseignements sur leur existence passée ? Combien d'autres espèces, s'étant dénatu- rées, c'est-à-dire гоган. ou dégradées par ces grandes vicissitudes a terre et abandon de la enn de la « Il ne pur pies c pas impossible que, méme sans intervertir l'ordre de la nature, uveau-Monde ne me mensurables ou-des terres im- VRAT ils auraient, avec le temps, recu toutes les impressions, subi tous les аз d'un ie devenu nouveau dide aurait aussi changé de qua- lites s ыт es mêmes qui ont produit | RAISIN GOLDEN QUEEN (A.PEARSON ), 145 2422, RAISIN GOLDEN QUEEN (A. PEARSON). Ce nouveau Raisin a été gagné par M.A. Pearson, horticulteur а Chilwell, près de Nottingham, qui s’est signalé, La grappe de ce Raisin a environ huit pouces de longueur, sur six à neuf pouces de circonférence; les baies, d'un peu plus d'un pouce de dévelop- pement, sont ovales-arrondies, trés- consistantes et d'une couleur jaune d'ambre obscur. La chair en est ferme, Juteuse, douce et d'un arôme exquis, ui па rien de trop prononcé. Les feuilles du cep sont trés-épaisses et ressemblent, sous ce rapport, plutót à des feuilles de Figuier qu'à des feuilles de Vigne; elles ne sont jamais atteintes par la maladie. Le bois est d'un brun cannelle. Sa constitution est des plus vigoureuses, sa fertilité trés-grande, sa maturité tardive et sa culture facile; toutes ces qualités et tous ces сагас- | teres réunis font, peut-être, de cette nouvelle Vigne, l'une des meilleures à cultiver; ajoutons qu'elle requiert ex- clusivement l'abri vitré. Elle a été dédiée à la Reine Victoria, comme l’une des acquisitions les plus méritantes obtenues, en Angleterre, pendant ces dernières années. Elle a été honorée, en 1873, par la Société royale d’horticulture de Londres, d'un certificat de première classe, la plus haute distinction qui puisse étre ac- cordée dans les concours. Nous recommandons tout particuliè- rement la Vigne Golden Queen aux amateurs qui consacrent une serre à ce genre de culture; elle y fera merveille et y donnera, à profusion, de délicats et savoureux raisins qui se conserve- ront jusqu’en février. G. 6. la séparation; que, par conséquent, ils se seront avec le temps dénaturés, ete. Mais cela ne doit pas nous empêcher de les regarder aujourd'hui comme des animaux d'espèces différentes, de quelle cause que Бі ces idées sont vraies, peut-on ad- (1)Burron, Histoire naturelle - : B générale el parti Culière des animaux, tom. IX, p. 126; édit. de l'impr. royale, mettre, avec G. Cuvier, que les espèces sont des formes qui se sont perpétuées depuis l'origine des choses, et provenant d'un méme couple ou pouvant en prove- nir? Mais alors, quel moyen aurons-nous de leur généalogie? dolle, remonter à l'origine méme de cette forme, ce qui est impossible, « Définir par un caractère qui ne peut pas ве vérifier, et qu'on ne pourra jamais vérifier, ce n'est donc pas définir (1). » ЕЕ Le fait де la ressemblance des individus composant le groupe spécifique paraissait, (1) Атрн.де CANDOLLE, 7 Espèce dans les Cupu- liferes. Voy. Annales des sciences naturelles, tom. XVIII, 4° série, p. 77, partie botanique. 146 avec raison, à Cuvier lui-même, tout à fait insuffisant pour caractériser ce groupe et même susceptible d -il pas, en effet, moins de simi- mnann l'yak, entre le llama et l'alpaca, apparte- nant à des espéces réputées bien distinctes? . La similitude des formes extérieures n'est donc pas un critérium infaillible, de l'aveu méme de Cuvier. П ne ^ue. en ва que l’accouplement, ajoute се grand natu- raliste, pour distinguer les Fe poem elles. Or, voici, à ce sujet, la loi et les ont considérés comme spécifique- ыч Мезе tous les êtres, qui, en d'in progéniteurs, et capables de se reproduire à leur tour, avec les mêmes traits essen- tiels. e le demande, ce critérium, facile il s'a 8 е lorsqu' оп veu étudier ces êtres inférieurs dont la nature a caché les amours sous un voile que nulle main humaine n'a pu soulever ко е? vant les étonnantes découvertes де бес. de Dujardin, d'Eschricht, de Leuckart, etc u du сеп es vers vésic qui E e ds chez le porc, et le tournis chez le mouton ? Que deviennent les deux critériums si d en font partie, шене cependant а Ja mém MISCELLANÉES. А quoi sert le critérium de l'accouple- ment chez les espèces où il n'existe qu'un seul sexe et qui, néanmoins, se reprodui- sent par voie de parthé le fait l'Artemia salina, ce petit crustacé dant l'été, les marais salants méditerra- néens (1). А quoi sert-il, même chez plusieurs espèces à sexes bien distincts, les abeilles, les papillons des vers à soie, les psy- chés, etc., dont les femelles, compléte- ment séparées des mâles, peuvent, pour la plupart cependant, donner naissance à des individus de l’un et de l’autre sexe? А quo i sert-il, enfin, chez certains infu- couple- egt préalable, et par le s la gemmiparité ou de la femi à soit transversale, soit longitudinale ? А quoi sert-il chez les espèces fossiles ? Un fait récent est venu ajouter encore aux difficultés, déjà si prone. qui obseur- cissent la question de Геврес rofesseur Duméril à M. Fischer, aide ние au œufs de e jeunes individus qui, arrivés à adulte, ont, les uns reproduit, trait бе: trait, les formes et l'organisation de leur mere, tandis que les autres (9 sur 45) ont changé au point de ne plus lui rosea ni par la couleur, ni par la forme, ni par Sa prise des naturalistes que je viens de citer, quelques-uns de ces Axolotls étaient deve- nus des Am 22e s intitulée Histoire d'un petit crustacé (Ar salina, LEACH), auquel on a faussement attri la gone en rouge as marais salants médi- erches sur la cause réelle pipe cette coloration), ^ ét мес de nou- u congre 4 helvétique des sciences ns re tenu à Fri- ourg au mois d'août е ded 4 Ф nogénèse, comme blystomes, c'est-à-dire des ani- : maux regardés jusqu'alors comme formant MISCELLANÉES. un genre Баре de reptiles batra- ciens (1). Longte mps a е; dans leurs bassins du Mus 1 mes ont blystomes; mais, sous cette forme, ils sont doués de la faculté de donner naissance à d'autres individus qui, d'abord, leur res- semblent, mais qui, plus tard, different du tout au tout de leurs progéniteurs im- médiats. Voilà donc, dans la même espèce, l'Axo- enfants nés de la tions qui en ont été données jusqu’à pré- sent. Que répondre donc à M. Broca, lorsque, dans ses belles Ras sur Г hybri ridité, il nous dit avec sa force de logique accou- tumée : « Malgré la diversité REA de leur taille, de leur pelage, d 8 for- mes, de leurs instincts, Uds e ‘ileus domestiques peuvent se croiser et se mélanger indéfiniment. « On admet done qu'ils ne forment qu'une seule espèce et qu'ils Б енды tous d’une souche commune. Voilà un groupe qui est espèce par l’un caractères, la fécondité, et qui ne l’est plus р autre caractère, la ressemblance et un lévrier, qu'entre un chev hémione, qui sont d'espèces différentes. Que si, pour échapper à est- hiens, 1 ru qui tout à l'heure se prouvait par condité continue, perd cette derniere carsetéristiqua et, rs, la notion espèce peut s'appliquer, dans le méme ee au mélange de deux ou plusieurs вресев ИОА СЕ И ati „чш eu nous-même l’occasion oulouse, 1 % РАЙ eu жала АВО > MT Ainsi, des deux oritériums sur lesquels e base la notion de l'espèce, l'un, la res- FI ARR n'est pas toujo tout absolu; l'autre, 1 pour les espèces vivantes; il devient inap- pliquable aux espéces éteintes et à celles qui ве reproduisent par voie de parthéno- d'espèces illégitimes et purement nomi- nales s'étaler, ап grand détriment de 1а Cupulifères, décrites dans le уннин, plus ты jeux tiers ye pa viso А ra plante a reçu douze noms différents d part des patoratisje qui ont eu l’occasion eillir da de la recueillir dans ces divers habitats (Ch. е i Watson affirme que 1829 plantes britan- inscri comme telles dans nos catalogues appelés scientifiques. i de bonne foi fera le qui appartiennent au sous-règne des INVERTÉBRÉ iter, à cet ommi- ses par les maîtres de la e, Carus et аи тёте поп ехсе eng ce done si l'on voulait contróler un peu ыы le catalogue des espèces fos- siles (1) ? Appelons donc de tous nos vœux I'Her- cule qui viendra probablement un jour ae қан le professeur Canestrini compare- t-il, non sans raison, les natu ralistes purement Classificatenrs = des en nfants qui s'amusent hs zi che ) e e prt en e e espèces on dis- tinctes, et non descendues d’un couple unique : 148 nettoyer ces écuries 4” Алы. pour me i. à dages de divisions et de subdivisions que notre orgueil décore du nom pompeux de systèmes de la nature, et dont la nature se joue, en nou 8 faisant à à chaque instant toucher du doigt leurs nombreuses lacunes et leurs choquantes imperfec ели 5 spèce, race, variété, sont donc de mots très-élastiques, dece Pinter: prétations diverses, mal définis et ne роп- vant l'étre mieux cos l'état actuel de nos connaissances sur l'origine et les vrai caracteres de Геѕрес e, sur l'étendue et les Қы» 2 t nous кеміне parfaitement connu ce qui ne l'est pas, parfaitement clair ce qui est eus très- obscur, et l’on disserte а perte de vue sur des m valeur précise, lorsqu’ il faudrait discuter sur des faits soigneusement is, ашау contrôlés et portant leurs preuv e L'école philosophique qe — à entrer dan doute, sera conde. | qu'elle ait conduit а со еп faveur de la fixité absolue da espèces depuis leur origine jusqu’à nos jours; Is. Geoffroy Saint-Hilaire (1), de Quatre- fages, Agassiz et beaucoup de naturalistes contemporain s admettent la variabilité jusqu'à certaines limites mal déterminées, (1) Is. Geoffroy a admet ce d ue les varia b certaines es valeur non-seulement spécifique, mais encore nérique. MISCÉLLANÉES. qui leur semblent sage ears à franchir dans l'ordre actuel chose о enfin, Buffon, Lam Dire , procla- ment non-seulement p variabilité diti ) lion réelle des étres des temps nes et ceux des € géolog iques. Malgré l'autorité des noms qui en fai- saient la force, le système de la jixité ab- solue des espèces jette à peine aujourd'hui uelques lueurs prétes à s'éteindre. L'hy- q pothèse de la variabilité limitée, plus har- is év а de son drapeau une foule.de esprits habitués à ne m se lancer dans des voles trop aventureus Enfin, sous la Валет encore plus ой moins proscrite de Lamarck, d'Et. Geof- froy Saint-Hilaire, et surtout sous celle de Darwin, sont venus se ranger d’éminents naturalistes et de profonds penseurs, dont la phalange, chaque jour plus s nombreuse et pleine d' ardeur, d'activité et de talent, marche peut-être à la conquête de l'avenir. En résumé, la tion de l'espèce, même au seul pointde vue de sa a баа e eux qui козе Ыам les plus embarrassés pour nous dire ce qu e est, et surtout ce qu u'elle а été ; car, n avoir une idée approxi- mativement mes il faudrait l'étudier, et dans ses formes actuelles, et dans fique de revenir à la possibilité de la trans- formation d'une espèce en une autre: point essentiel de la question que j 'avais à coe de poser, et dont je laisse à de ber habiles que moi la solution définitive. М. JOLY, РЕ ТЕН Қ | ait йэ. ROSANOWIA € BIGLANDULARIA ? ORNATA /. Van Houtte 149 9493-94, ROSANOWIA ORNATA (L. VAN HOUTTE). Gesneriaceæ. CHARACT. GENER. et SPECIF. — Rosano- laciniis lanceolatis patulis. Corolla oblique infundibulifor rmi-campanalata; tubus gibbus, elongatus; stigma uniloculare, ovulis plu- rimis. Fructus capsulari Herba brasiliensis ath hirsuta, rhizomate tuberoso perennis. Fois rur Қолы» ovata, brevit asi subco Biglandalaria conspicua, B. амы: їп Gardeners Рале. 1868, р. 738. nowia conspicua, E. REG Ro GEL,in Gar- enfora, 1879, XXI, p. 33, cum tabula (712) nowia ornata (E. Van Houtte), va- visti: Буры rida, mer ЫЙ artificiali Ёоза- nomie eee ы matris) et Ligerie (Gloxinie @ (patris), in horto Van Hout- teano enata. L'auteur du Flora vitiensis, Ber- told Seemann, décrivit, dans le Garde- ners Chronicle de 1868 (p. 738), une Gesnériacée inédite, introduite du + 2294. Notice nécrologique Un nouveau deuil est venu frapper bien cruellement l'établissement d'horticul- t dernier; elle était née à Maestricht le 28 février 1810. es funérailles furent célébrées en grande pompe le 20 août. Une nombreuse assistance, composée d’amis de la famille et de e personnes notables de la Belgique et méme de l'étranger, s'était rendue à l'établissement pour y rendre un dernier mmage à la femme d'élite qui venait de s Шешә si subitement, alors que sa forte constitution semblait lui promet- tre une plus longue ail Inutile de dire que Vhorticulture gantoise y était représentée au grand complet. Au sortir de la chambre ardente, le cercueil, litté- ralement couvert de couronnes offertes par les diverses sections de l'établisse- sur Madame L. Van Houtte. ment, par des amis de la défunte et par de nombreuses sociétés d'horticulture, fut entre par la foule recueillie. M. an Geert, au nom de la Chambre syndicale des horticulteurs belges, prononca le discours suivant : « MESSIEU Pal «А а Chambre syndicale des horenlteurs belges et je crois ouvoir dire des principales sociétés d'horticulture de la Belgique і n sentiments ea et de nos pro- fonds regre « Dévouée da cœur et d'âme au fonda- teur du célèbre établissement de Gend- par un qui s'étaient attachés à l'œuvre gran- diose conçue par son époux. 20 150 ROSANOWIA ORNATA (L. VAN HOUTTE).. Brésil par M. W. Bull, de Londres, et dont il fit un genre nouveau qu'i il appela Biglandularia. Mais ce nom | et qui a été gagné dans l'établissement ayant été donné, en 1857, par Karsten, | Van Houtte par la fécondation artifi- oa sa Flore de la Colombie, aun genre | cielle. de la famille des Gentianées, le Dr Ed. Le Aosanowia ornata est le produit Regel, directeur des Jardins imperiaux | du mariage du Æosanowia conspicua, de Saint-Pétersbourg, crut devoir, afin | porte-graine, et d'une variété de Lige- d'éviter une confusion facheuse, chan- | ria (Gloxinia Новт.) à fleurs d'un ger le nom de Piglandularia SEEM. ., | rouge vif. Cette nouveauté constitue en celui de Rosanowia, en souvenir de | une plante vigoureuse et d’un beau son ami et collègue, Serge Rosanow, | port; elle est trés-florifere et l'emporte enlevé, trop tôt pour la science, par | de beaucoup, et comme forme,et comme une mort ресоре Ajoutons que | coloris, sur le conspicua. Son feuillage, M entham et J Hooker di- | qui ressemble assez 4 celui de ce der- sent de Lu côté, dans leur Genera | nier pour la grandeur, est d'un vert plantarum II, р. 1004): « Rosa- | plus franc; il en diffère surtout par la nowia ad Eusinningiam referenda | teinte brune pourprée qui se remarque videtur : » question qu'il appartient aux | sur les tiges,les pétioles et les nervures botanistes seuls de résoudre. Le d. | des feuilles, qui sont d'un v Regel fit figurer Гевресе unique con- nue, le Rosanowia conspicua, dans le Gartenflora (1872, XXI, p. 33, tab. 712). C'est de cette espèce que dérive l'hy- bride dont le portrait figure ci-contre, conspicua. Quant à la fleur, elle est d'une forme élancée, moins gibbeuse en dessous et infiniment plus élégante que « Et lorsque la mort impitoyable vint enlever ges milieu de nous notre sut, eus un noble > pre ain ferme le diu au qu'il ‘avait n et autour du- quel étaient venus se grouper un grand nombre азары i « So égide, sous ва direction toujours bienveillante, le nom de l'éta- | blissem an Houtte s'est maintenu la enn à laquelle il brille dans le monde е le. « 0 s regrets qui entourent ce e» sa famille éplorée un motif de consolation au xm de cette supréme douleur! » M. Em. Rodigas, au nom de l’École d'horticulture de l'état, dont l'établisse- ment Van Houtte avait été le siége pen- dant prés d'un quart de siecle, s'exprima ensuite en ces termes : MESSIEURS, «L'ancienne Ecoled'horticulture, dont les destinées furent unies, durant plus de vingt ans, à celles del'établissement Van amta, remplit un devoir de gratitude sant un respectueux hommage de твае sympathie et de sincères ге- grets sur le cercueil de celle qui fut la с. compagne de Louis Уап Houtte ne voudrais pas troubler par de vus paroles la sombre majesté de la mortni ce silence qui entoure toujours le cercueil de la femme; mais l'existence si noblement remplie qui vient de s'éteindre n'est pas celle d'une ám t d'élite; aux vertus сеа de l'épouse modèle её de la mère chrétienne, elle joignait toutes 5 qualités que doit pos- séder le chef d’un vaste établissement. a voie du développement et du progrès. « Elle aim элк les travailleurs comme nfants; et, faut-il le rappeler ici, Pinolino Mode qu'elle — dans un malheur récent a p rompte t dé truit sa santé défaillante. ROSANOWIA ORNATA (2. VAN HOUTTE). 151 celle du type. Le coloris est de tous points remarquable et d’une fraîcheur de tons sans égale : au lieu d’être d’un jaune pâle comme chez le conspicua, il est d'un blane pur, ligné du rose le plus suave sur le tube et sur les deux lobes trois lobes inferieurs. Quant à la va- riété de Ligeria (Gloxinia Hort.) qui а apporté son pollen dans l'acte de la fécondation, elle ne semble étre interve- nue que par son coloris d’un rouge vif, qui apparait, comme nous venons de le dire, sur les tiges, les pétioles et les nervures des feuilles, et aussi sur la corolle de l’ornata. De toute facon, cette nouvellevariété éclipse de bien loin toutes celles qui avalent été obtenues jusqu'à ce jour. C'est une vraie plante de raffiné, d'une supréme élégance, d'un aspect frais et réjouissant, et qui fera bonne figure parmi les Gesnériacées à pórt élancé et buissonneux, telles que les Veægelia, les Plectopoma, les Tydea, etc., dont les tons vifs feront parfaitement res- sortir les nuances tendres du Rosa- nowia ornata La culture dés Rosanowia est en tout semblable à celle des Gesnériacées en général; les tubercules se reposent à l'état sec pendant l'hiver; au prin- Шш. plus ou moins tôt suivant les convenances du cultivateur, on les empote dans un compost de terreau de feuilles et de fumier bien consommé ; puis on les place sous châssis, sur couche tiède, pour les mettre en végé- tation; enfin, en mai, on les abrite dans « Ce qu'elle a été pour Г ouvrier, elle le fat toujours pour les élèves de l'école, fond de nos àmes. ж ж ж Ces discours prononcés, le cercueil fut transporté û al’ église de la commune, puis ж» n'avons ; pas à faire ici le pané- gyrique de cette femme supérieure, au caractere si viril, à ]' intelligence si aute, au cœur si bon et si aimant. Tous ceux qui, de près ou de loin, ont été en relation avec elle, ont pu ju ger du mérite transcendant dont la nature l’avait douée. « Son souvenir ne s ‘effacera jamais du Pendant plus de quarante années, elle fut constamment sur la bréche, la pre- miere et la derniére au travail, зонани infatigable. Du vivant même de son mari, dont elle dût parfois ну а. les idées exubérantes, elle fut l’âme d’une administration compliquée par de multi- ples rouages; depuis sa mort, elle avait pris résolüment la direction de l'établisse- D le plus vaste peut-é étre qui existe au monde, et oü toutes les branches de E industrie horticole sont représentées. Ni elle un moment fai sang froid extraordinaire, méme dans les plus périlleuses conjonctures, elle savait raffermir les courages ébranlés, vaincre les ees et parer avec vigueur événements contraires. Elle était le prin- son labeur incessant, sa grande prudence etsa sagesse consommée sure aintenir en tous oe le difficile équilibre. Tou- 152 MISCELLANÉES. ен calme, toujours maîtresse d'elle- même au milieu du tourbillon d’affaires qu'avait amenée l'activité dévorante de son mari, elle imposait, par son اا‎ l'ordre, l'amour du T vail et la science de tous les dev Elle avait élevé ses nce à sa sévère école : па nous еп ау tion ont m faire fructifier, entre leurs mains intelli- gentes, lelourd héritage qui leur estéchu. adame L. Van Houtte est morte dans la sérénité d'une àme qui a accompli vail- lamment sa tàche ici-bas. Elle a emporté dans la tombe l'estime et les regrets de tous ceux qui l'ont connue. Gand, 1 novembre 1881. Gust. GuiLMOT, б 2295. Réponse aux critiques de М. Th. Wenzig (1) relativement à mon Mémoire sur Mes réponses porteront uniquement sur des questions de fait, en négligeant les opinions d nz genres et des espèces ; ; Cependant, je ferai rema 'une manière générale qu'il me préte le plus souvent des assertions que je n'ai point faites et qu'il oublie de citer mes observations publiées en 1867. diss d'abord ce que dit M. Wenzig 6 as à J rune, purpurine, sèche ou visqueuse, la face e de la coupe réceptaculaire, sa moins fi (vol. I) dont 11 parait ignorer l'existence : - il y verra le développement complet du (1) Nouv. Arch. Mus., vol. X, p. 119. (1) Linnea, 1881, vol, IX, 2* série, p. 67. les Pomacées disque, qui, dans un grand nombre de genres, laisse le sommet d (Mespilus, Crategus, Р іта, Py cantha, Amelanchi ier, Heteromelas etc.). Qu а nombre et à la soudure des styles, je considère ces caractères comme peu importants. J'ai dit (Jard. fruit. du ji со les styles soient а 5 З, lis b. rarissime ае yli carpidiorum num um... SEPT v. соо re d е minus coaliti... » Done. 1. қу: Les styles des Pomacées se partagent en trois cmt suivant leur degré et leur mode ze г soudure a lieu de deux façons: ou bien ils sont glabres et réunis sur une éten- due plus ou moins grande en une sorte de colonne dans les Chenomeles, азасын; Kaphiolepis , Pourthie rmin Stranvæsi ia, M. Wenzig semble m'avoir très-mal CYCLAMEN ATKINSI, Hort. Cyclamen ibericum al 2495. CYCLAMEN ATKINSII, Honr. (CYCLAMEN IBERICUM ALBUM, Аллов.) Primulaces. CHARACT. M — Vide supra FLORE, vol. VIII, p. 249, t. 841. неда Meran v. HYBRID Cycl. coi, sed color florum albus dilutissime lilacinus, ‘anes maculis 5 lunulatis violaceis ornata. Cyclamen Atkinsii, HORT, fide Prirz. Icon. bot. Index, p. 930. — Сн. LEM., Jard. fleur., ІП, 229 Ағы Рвіт?. — Floricu it. Cabin., ann. 1857, m — VILMORIN, Les fe urs de ‘pleine terre, ue édit. +; p. 991. ст £e Les documents précis nous font défaut pour tracer l'histoire horticole de ce ravissant Cyclamen. Il est né, dit-on, en Angleterre, avant 1852, sans doute d'un semis de coum, ou peut-être de la variété du coum uelle part l'hybridation a prise dans la constitu- tion de cette forme, c'est ce qu'il serait difficile de déterminer en l'absence de toute indication nette d'un eroisement bien établi. La fertilité de ce soi-disant hybride, la concordance exacte entre ses caractères essentiels et ceux du Cyclamen coum, l'étendue trés-large des variations dans les espèces du genre Cyclamen : tout me fait penser que la forme en question n'est qu'une simple variété du cowm, ou tout au plus une de ces races qui se perpétuent par le px avec une fixité relative, sans 'écarter assez du type pour qu'on fue étre tenté de les prendre pour des espèces. Quoi qu'il en soit de son origine, le Cyclamen Atkinsii mérite à tous égards de partager ауес le Cyclamen coum la faveur acquise à ces miniatures vivantes, qui font les déliees des ama- teurs de plantes vivaces de plein air. Dans le midi de l'Europe, sa compris quand il dit(p. 69): « Zn dem , r Decaisne will, nur bei Mespilus (Cratægus) eine der Higent- om 127), et еей que le Mespilus e que les C? en effet, la forme d'un véritable capuchon pédicellé qui coiffe l’ovule a s'appliquant exactement sur la chalaze e de ce ca n pourra séparer шай hésitation les Mespilus et les Crategus de tous les autres genres des Pomacées. » J’ ai dit en outre ұлы lorsqu' une = hen t est précisément le cas pour les Nefliers at be Aubépines. Je ferai observer à М. Wenzig que la е es; mais j'ai signalé ment complet des ovules dans une variété de poirier cultivée sous le nom de Comte e Flandre TU Б fruit. du Mus., ver Lp 4l, et et vol. I II): M. Wenzig signale entre les Malus et les Pirus un caractère dont je n'ai aucune E 154 floraison est strictement hibernale. А Montpellier, en ce moment 17 no- vembre, parmi les touffes de fleurs tardives des Cyclamens d'automne (Cyclamen hederefolium, africanum, Poli et autres formes yclamen autumnale), je vois déjà les boutons du yclamen cowm ordinaire et ceux du Cyclamen Atkinsii attendre, encore couchés sur le sol, les soleils de la fin de décembre ou 16: janvier, pour mêler leurs teintes pourpre, lilas foncé ou blanc teinté de lilas aux tons blancs rosés de l Helleborus niger. Mais déjà leurs feuilles seules, avec leur cer- cle de panachure Фап blanc laiteux sur vert foncé, forment des touffes décoratives, soit en plein sol, à l’om- e des arbustes, soit dans des pots destinés à des jardinières de salon. Il y a, dans le feuillage des Cyclamen, le caractère ornemental du feuillage du Begonia, avec la rusticité en plus et l'avantage inappréciable d’être en plein éclat, lorsque tant d’autres plantes vivaces sont à l'état de cadavre som- meillant et dépouillé. Unexemplairede Cyclamen A tkinsii, recu de l'établissement Van Houtte en CYCLAMEN ATKINSII, Новт. novembre 1880, avec des boutons avan- cés, fut mis en plein air, dans mon jar- din, sur une terrasse, à l'abri d'un mur à l'exposition du nord et sup- poria: sans dommage les froids rudes, mais peu prolongés, de janvier 1881 (minimum extrême — 9° С.). Le рге- mier février suivant, sa première fleur s'ouvrait et me présentait, comme quelques autres, un caractère de du- plication bien connu chez d'autres plantes : celui de corolle dans corolle ; mais ce doublement des organes péta- loides présentait, au point de vue mor- phologique, des particularités assez curieuses pour mériter d’être signalées. m voiei d'aprés mes notes prises sur le v Corolle normale tout à fait sem- blable au type. De la gorge de cet organe, on voit poindre les extrémités de cinq anthères, dont les filets, par- faitement libres, opposés comme à l'or- dinaire aux divisions de la corolle, sont u prés de méme longueur que l’anthère elle-même et s’insèrent tout à fait au fond du tube corollin. Les | anthères sont en tout semblables à celles | du Cyclamen coum, c’est-à-dire très-acu- | connaissance: « .... wnterscheidende Cha- gegeben, p. 74 » à Wenzig E m. wk apice fim- ei ne connais aucune Pomacée à pétales fimbriés dans le sens attaché à ce mot C’est à peine, en effet, si on distingu e quel- ques cils sur le rd es pétales de cer- taines espèces de Pommiers. П y a donc loin de là aux caractères distinctifs signa- manière à ne plu genres Pommier et Poirier (p. 150 et 153, tab. X). On ne contestera plus, dit M. Wenzig (р. 80), l'introduction des Crategus spa- thulata Michx, estivalis et arborescens . Asa Gray à celles de Persoon, Spach, De Candolle. A mon avis, la synonymie très-embrouillée des Crate ; ne sera pas éclaircie par cette substitution, et le Pyracantha n'en offrira pas davan tage la structure des Crategus. Je dis lus : l'idée vouloir introduire ce premier genre dans les Azeroliers repose cinq carpelles presque par des styles aigus, et par la position des cotylédons ; en effet, dans la grande majo- CYCLAMEN ATKINSII, Новт. un peu papilleuses % , . minees, introrses, r] yers le sommet. grains en sont ellipsoides à l'état see, mais absolument sphériques, lisses, sans oscules apparents quand ils sont gonflés par l'eau sur le porte-objet. Entre les étamines, on voit sortir de la gorge de la corolle normale une corolle supplémentaire dont les péta- les, très-exserts, présentent chacun un onglet lancéolé-linéaire, plié en gouttière par introflexion de ses bords, et un limbe obliquement ovale, un peu auriculé à la base, avec les oreillettes obtuses. Chaeun de ces pétales porte, au-dessus de la base de son limbe, une macule d'un violet mauve, flanquée de deux petites lignes de méme couleur. A quel verticille de la fleur appar- tiennent ces pétales supplémentaires? L'explication la plus simple serait, ce me semble, d'y voir la transformation en piéces pétaloides de cinq étamines qui devraient normalement alterner uem avec la corolle des Primulacées et dont l'avortement constant est de règle dans cette famille. Leur position entre les étamines opposées à la corolle justifie- rait ce point de vue, et la chose semble- rait hors de doute si l'on trouvait le passage entre ces pièces pétaloides et des étamines plus. ou moins develop- pées. C'est ce qu'on observera peut- étre sur d'autres fleurs de méme espèce, car la monstruosité en question s'est montrée à moi sur un seul pied, parmi des fleurs parfaitement nor- males. Pour en revenir au cóté horticole de notre sujet, notons que le Cyclamen Athinsii peut, dans la région de l'Oli- vier, se cultiver en plein air. Dans le centre de l'Europe, il réclame l'abri de la serre froide ou de la báche. En été, la plante est au repos et ne veut pas à tubercules еп général, elle craint l'humidité stagnante et veut une terre saine, terreautée et mélangée de sable. 2. Е.Р. rité des Pomacées, les cotylédons sont accombants, tandis qu’ils sont incombants e Crategus, malgré la petitesse de ses fruits, дет "еп dise М. Wenzig. < Her : D. begründet die Eintheilung in байқа auf den үйө каны und die РғаЛоғайо,р.78.» C'est là une erreur enres des Pomacées, sur les caractères de Т йоне: ; J'ai pris, au contraire, la (1) L. с. pag. 185-186, pl. X, fig. 23 et 24. structure des fleurs et surtout celle des fruits pour les établir, aprés ris و‎ ды at la up ue de Vinflo Se le premier, j'ai fait vi que е heno- meles se Dru néttement du Cydonia par son mode de préfloraison, en ajoutant que la structure des fleurs et des fruits, profondément différente de celle du Pirus, nécessitait sa séparation des Cydonia et du Pirus que les кееш anglais 8 lorc a encore à réun Ж Wenzig (р. 78)a cru dovoir associer le genre Маны au gen e Ari алаан де Іа manière ر‎ ARIA Wg. а. Styli 2 liberi, Басса cellulis indu- ratis præcipue circa endocarpium. 5. Styli 2 liberi, bacca sepalis de defi- cientibus Micromeles. Je ferai remarquer que les fruits de ces deux genres sont de véritables baies, abso- lument dépourvues de cellules scléreuses 156 ‘autour de l’ er contrairement à ce qui dit Wen Mais je dois avouer que la singuliars ше de leur chair, sur laquelle je croyais avoir le premier appelé l'attention, se trouve déjà repré- sentée par Bischoff (Handb., tab. 41, fig. 1737; 1833). Je maintiens la diatinetion des deux genres, en renvoyant à leurs analyses com- seien. pl. 11 et 12 de mon. Mémoire. Fes a 5 complétement ce que M. Wen- obteni par cette phra lanchier. Den beiden Carpellen von Rha- phiolepis u und олады müssen 2 У шеп ver , entspreche n.» Wg.,p.8 'ai représenté qu'un seul fruit is V Amelanchier EC et les deux formes tales des A. vulgaris et asiati ET d'une explieation (pl. IX, t 9). Je ne vois donc là aucune con- га n. « Herr Decaisne, dit M. Wenzig (p. 80), theilt Cotoneaster Мер.іт: Pyracantha und Cotonea: farms ich schlage Negelia Linot. Cotoneaster MED. ч Dadua Röm. > J'ai donné mes raisons pour préférer r TE le nom de Malacomeles à celui de Negelia proposé par Lindley pour le Жыш» denticulata, et transporté = uis longtemps n groupe de Ges riacées, adopté ү dons les Gba Jene discuterai = au sujet de la valeur spécifique des deux espèces de Malaco- meles. Je + crois parfaite ement distinctes ; mais ceci est une question subjective . Les с avec soin pour еп saisir les caractères distinctifs. Les fruits de notre M denticulata, obser- vés sur les individus cultivés au Muséum, de la grosseur d'un frui ricar- , de eouleur blanche, "Mos ou moins vée de carmin du cóté du soleil. Sous un climat tempéré, les Malacomeles consti- tueront, je n'en doute pas, de charmants arbustes d'ornement. Le Chloromeles ne peut, à aucun titre, être réuni au Malus coronaria. Les deux MISCÉLLANÉES. arbustes n’ont aucune ressemblance quant à leur рес» florale. Le M. naria est un véritable does mier par ee ses caractères ; mais ii n est pas de méme du M. sempervirens dont voici la diagnose générique : Chloromeles. Calyx 5-dentatus, dentibus acutis supra seri- ceo-villosis. Petala stigmata oblique Fructus parvus, oblongus, Dean npe carnosi із coronatus. A. Malo longe disci сы dentibus s calyeini ut in Aronia, Sorbo, etc., nec ut in aca E Eerie ana, acie Pruni вріповге, foliis plerumque E, stipulis perpusillis, floribus laxe corymbosi Par la couleur orangée de ses anthères, par ses styles et ses stigmates carminés, par la longueur des onglets des pétales, le sise se distingue à première vue de toutes les Pomacées. Je ne vois donc mme u alus coronaria et pour 1 ск а ge lancéolées du Lauro- Cera du Citrus c em et du сы: "nobilis (Wg., C'est dans le моа du Chloromeles que doit venir se placer le Peraphyllum, très-exactement décrit par Nut ttall (Tor. et Gr. Flor., I), mais réuni à tort à l'Ame- lanchier par м ntham et Hooker са. е. x. De ges fruits de mon Osteomeles рещ sont incontestablement uniovu- lées. Je m'en suis assuré de nouveau. П ne peut = avoi t identique avec celle Pyr ncantha s ainsi que j'ai pu m'en assurer. uvoir nier de la manière la e rentes reprises, au Muséum, des mil- gue i" graines qui ont a Гевресе dans toute sa pureté. Au surplus, Godron, aprés avoir d'abord adopté l'opinion, de / ad a mh БЕДЕ” " ийй ән A VIOLA Californie. PEDUNCULATA Torrey & Gray. Serre froide. 9496. VIOLA PEDUNCULATA, Torr. et GRAY. CHARACT. GENER. — Vide supra FLORE, vol. VII, p. 61. CARAT ea Viola pedunculata, TORR. et GRAY, РЇ. of Nath aw vol. I, p. 141. — W. Hook. in Bot. Mag., tab. "5004 (hie iterata). En déclarant cette Violette la plus belle des espèces à lui connues, feu sir William Hacker se hâte heureuse- ment d'ajouter qu'elle manque de parfum, inférieure à cet égard à la vulgaire Viola бона: Pour le coloris, on peut la mettre au-dessous des belles variétés de Pensée ; mais ces imperfec- tions une fois notées, il lui reste l'effet décoratif de ses grandes fleurs, et, une section spéciale dite Chamemela- nium, à côté du Viola canadensis, L., d’autres espèces des Etats-Unis et du Viola uniflora de Sibérie. La ressemblance générale de l'espèce est avec les Pensées, que leur stigmate à large fossette en sépare en tant que section. Elle répondrait, par le colo- ris, à cette forme de Pensée vivace qu'on a nommée Viola lutea, et qui se rattache par mille transitions aux formes montagnardes, comme elle, qu'on groupe le plus souvent sous le _ lage жшлш allemands sur cet 1 par l’abandonner et à consi- гушы Varia latifolia comme espéce légi- time (1 Il ne me parait pas nécessaire de multi- p. Gopron, Revue des Sc. nat. — Montpellier ; n 1876. plier mes réponses aux affirmations par trop légères de M. Wen prigi ; te ps мы vidé par la lecture de mon Mémoi vérifié aisément par l spine directe [т objets. 1 décembre 1881. J. DECAISNE. + 2296. Choses de Provence. Pour le touriste, l'amateur de beaux i d urir sur ses ri ges les puissantes nationalités de l'Egypte, de , de C ұмыс de la Gr эсе де 1а peuples dis pary, mais qui ont laissé de rent pour une la art à cette expansion e mœurs et des idées moder- nes, mais c'est des peuples du midi méditerranéen ра ‘ils еп ont recu le germe. On peut dir e c’est encore le génie, très-agrandi И p" vrai, de la Gréce et de Rome qui continue à conquérir le monde. Il semble que, depuis la plus ha ue A la Provence, par ses charm 21 158 nom de Viola sudetica. La Violette du Vivarais ou du Mont-d'Or, Viola viva- riensis, est la forme tricolore de ce groupe qui remplace le plus souvent, dans l'herboristerie de Paris, се qu'on nomme la Pensée sauvage et ces Pen- sées vivaces elles-mémes. Leurs rhi- zomes gréles ne sont peut-étre que des états particuliers du type essen- tiellement polymorphe de l’ancien Viola tricolor de Linné. Le Viola pedunculata est, paraît-il, spécial à la Flore Californie. Découvert par feu Douglas dans un de ses derniers eed. si fertile en con- tard l'habile collecteur Thomas Lobb еп envoya à ses patrons, ММ. Veitch et fils, non-seulement de beaux spécimens d'herbier, mais aussi des graines d’où m as les premiers plants fleuris i, dans une des expositions de la Société royale d'horticulture de Chis- VIOLA PEDUNCULATA, Torr. et GRAY. wick, attirèrent l’attention générale des amateurs. C’est d’apres ce pied que sir William en publia,dans le Botanical Magazine, en septembre 1857, la figure ici reproduite Trop délicate pour être cultivée en plein air (MM. Veitch l'avaient élevée sous châssis froid), il est probable que cette Violette n'a pas tenu ses pro- messes comme plante d'ornement. En la supposant encore acquise à l'Eu- rope, elle doit étre passée au rang de rareté botanique, car je ne la vois pas figurer dans les catalogues de floricul- ture courante. Ce n'est pas une raison pour la dédaigner ou l'oublier; сеп. serait une peut-étre pour la tirer de. l'oubli et voir le parti que l'hybridation artificielle pourrait en tirer comme élément spécial dans la production des variétés de Pensées ou de Violettes proprement dites. Peut-étre ces essais ont-ils été faits, mais nous n'en connais- sons ni l'exposé précis ni les résultats. J. B. Р. naturels, ait е une invincible attrac- r les pe 5 Е о = vés du nord midi, de l'occident et di l'orient. L'Europe et ГА que se la sont tour à tour dis- omains; à ce ont succédé les races du nord, Viscos et Lombards; les Gallo-Francs sont sur- crée vers l’est, puisque le R l'époque romaine, тз frontière qui la sépa- rait de ее Germ De oncours : peuples de races différentes, alternativement conquérants et conquis, et qui ont fini par s'amalga- е humaine : guerriers еб marin céle- bres, poétes, itičrateurs, artistes, ere de science(l), p ouh t r- vous des illustrations de l'Europe entière. (1) Rappelons, en passant, que Tournefort, un des peres de la botanique et le véritable créateur du ме en histoire naturelle, est né qu'apparti e une des BIA de la philosophie au 17e кёсе, MISCELLANÉES. Il у а certes de la noblesse dans ces - 2 "о с + £e С. — [e] E on + pr] ‚Ё к- c'est encore et surtout l'incomparable ri- chesse de la diede oo et de la Flore 1 mme asis détachée it continent africain, avec un soleil plus clément et sans les tristes solitudés et l'aridité du ahara Cependant, sur cette longue cóte qui s'étend de Toulon à Menton, et qui est partout abritée par une chaine ininter- e montagnes, le climat n'est pas aussi uniforme qu'on pourrait le croire à la premi venientis заа l'appeler la Provence de a À quoi doit-elle cet avantage? Unique- ment aux abris que lui font les montagnes, dont la hauteur va croissant à mesur coupe obliquement les chaines parallèles au rivage. C'est la barrière qui arrête le haut on aperçoit, dès qu'on y entre, à ila Meurs 159 asini des d véritables rivaux ux de l'orient par la hauteur de leurs cimes et l'énormité de leurs troncs plu- sieurs fois séculaires. D'autres végétaux, tout à fait indigènes ici, sont plus carac- cente (Euphorbia ve lg Mere aux grandes espéces can et dont le ітопс ligneux atteint {БОНА ӨН! 1а grosseur de la jambe; c'est surtout le Caroubier жүзем uen. l'arbre his nue id e lo ui abonde sur le flane des oig p Nice et Menton, a il dispute le sol au Pin mari- time. Souvent t planté dans E jardins des oras parties de la région, ce bel arbre yarrive а des proportions iie n 'atteignent pas toujours les Chénes de nos provinces septentrionales. On com prend sans peine qu 'avec de tels velles e gro Des genres entiers, es illes méme, rem bles par le grand inue. lantes ornementales qu'el contiennent ont été pour si 1 dire oubliées jusqu'à ce jour. Je cite, a autres, la somptueuse а des Mélas 200 espèces, droits bien aies J'en ai p le succès d'une des espèces les сарын de = pue lle, un Melastoma de l'Inde (M. malaba thricum problablement), qui, presque sans culture et sans étre jamais abrité, produit chaque année, par centaines, ses larges et superbes corolles d’un violet foncé, dans un jardin de nos environs, Ү a-t-il lieu de s’en étonner, 160 quand оп voit les Bananes mürir acquérir toutes leurs qualités dans pn x à cédés de culture qu'on pourrait ine qualifier de primitifs ? Il y a donc ides os à faire pour lhorticulture de de l'invention, aurait ici un vaste ашр pi ad horticoles à ps . Per- songé 8 на а Іа sou d ee RE cdd non plus qu'à celle des Fougères dont bien des cen- taines del ete ent sur des rocailles humi- britées contre le soleil et cop le n n'a pas songé davantage à la culture en espaliers d'arbres ко ехо- Ananas obtenus sans l’attirail coüteux et — des serres chaudes Malheu reve non 0 juvant, ris un oisifs, que la детей de l'hiver attire en Provence, sont plus sensibles aux péripé- ties de ү roulette de Monte-Carlo qu'aux beautés de la nature ou p jardinage D'autres, qui aiment les jardins et les fleurs, ge contentent des vulgarités qui ашқанда E longtemps encore le plus clair re- 4 de nos horticulteurs marchands. | ae cependant que, parmi ces vulgari- - tés, il en est de vraiment aa С est Ено le cas des Roses, qui ne nulle part plus belles et plus fleurissantes . Les haies sont faites de Rosiers de nos grandes routes et des gares de nos chemins de fer Méme monotonie dans les massifs des jardins, au moins de quelques-uns, oü les Acacias de la Nouvelle-Hollande tiennent t de feuillage un peu trop clairsemé fait assez triste figure dans les autres saisons. Leurs fleurs mêmes, But ch dans les tons jau- nes comme abondent encore sur io arbres, finissent par fati- qu tres teintes de feuillage et de fleurs. | Plusieurs Melaleuca ротою y servir, | si leur floraison avait plus de durée. En | i à une lacune qu'il est bon - et qui se comblera petit à petit, nous n'en e ns pas. 10 novembre 188 Сн. NAUDIN. ү 2297. Excursion botanico-horticole aux sources de l'Arc. En 1863, la Société botanique de France lités, en indiquant le liste ee des plantes que j 'y ai recueillie À cette époque, la voie ferrée n аған que de Chambéry à Saint-Michel ; des (1) Paris, J. B. BAILLIERE et fils, rue Haute- feuille. diligences conduisaient de cette partie me pe la Maurienne à Lans-le- urg, puis au Mont Cenis et de là en Italie Par ca de circonstances particu- lièrement heureuses pour moi, j'ai pu augmenter le nombre de mes récoltes et voici comment: en arrivant à Saint-Michel, il fut convenu avec mon ami Gaudefroy que nous ferions à pied le trajet qui nous séparait du Mont Cenis. En conséquence, nous mettant en marche à onze heures du M 5 ОТ Lud À prie 1 , 1 A VI TTATA (L. Yan Houtte ). JLAT AMARYLLIS RETICU 2497-28. AMARYLLIS RETICULATA VITTATA (L. VAN HOUTTE). CHARACT. GENER. et SPECIF. — Vide supra FLoRE, vol. V, p. 450. Amaryllis reticulata vittata, varietas hy- siècle, restera toujours en honneur chez les délicats et les lettrés. cieuses plantes dont la plupart avaient été gagnées dans l’établissement Van Houtte, où leur culture n’a jamais cessé d'être l'objet d’une prédilection marquée, et où l’on peut dire qu’elle a été portée presque à la perfection. Les nombreuses variétés à grandes fleurs diversement panachées, striées, ruba- nées, dans toute la gamme des tons fcecundatione e e — ae €‏ ا culate striatifolie (patr et ағуШ‏ 28 (matris), in horto Van Hou nata. rouges, exposées au Concours interna- tional de Gand, en 1868, faisaient dire à M. . De Puydt, dans la Revue trimestrielle de Bruxelles, en avril de la même année, que For Van Houtte « avait remis à neuf ce vieux genre, qu'il l'avait pads et élevé à des hauteurs imprévues » Nous présentons aujourd’hui aux lecteurs de la Fiore le portrait d'un nouveau gain obtenu dans le méme établissement, et dont nous pouvons d'une richesse hors de Cette splendide nouveauté pro- Inutile de dire que nos boîtes étaient archi- Ағалв- la route aujourd'hui nationale qui mène au Mon t Cenis. rivant à Lans-le-Bourg, tous nos confrères venaient de le quitter. Un seul, pourtant, que je connaissais сани long- temps, était resté. Nous savions qu'il était l'un des plus sagaces orate dont la Savoie s'honore . Eug. Perrier de la ымы Albertville. us l'avons trouvé vidant ses poches pleines des divers débris de plantes, té- moins de celles que nous avions recueillies ensemble la veille aux environs de Saint- Michel, notamment au Pas-du-Roc, et en dressant scrupuleusement la lis C'est en sa compagnie que,peu de temps après, désirant tous trois beaucoup cueillir et beaucoup observer,nous nous dirigeames le plateau méme du Mont Cenis en prenant le chemin le plus court, c'est-à- dire en снай les pentes arides, sou- vent rocailleuses et реп herbeuses de la en herborisant, nous quis ыз étaient fait conduire еп voiture. Pour aller de Lans-le-Bourg au Mont Cenis, i faut traverser le torrent de Are qu'on perd ainsi à ва g des pentes p isée rapides situées vers les deux point culminant de la Ramasse, et, tout en recueillant diverses sortes surtout les se Grenieri DsoL., 162 vient de la fécondation за d'un Amaryllis hybri r ГА ryllis reticulata striatifolia, fours dans le V* volume, page 450, de ce recueil; il a pris au premier ses grands pétales bien conformés, bien serrés; au se- жек bandelette blanche qui e dias leur longueur, chacune des cinq divisions de la corolle. Quant au feuillage, il est d'un beau vert sombre, avec la veine médiane d'un blanc verdatre au lieu d’être entière- ment blanche comme chez Г Amaryllis reticulata striatifolia. Cette variété est tres-vigoureuse et donne invariablement chaque année une forte hampe bien garnie de fleurs, dont Ас samen ope est de longue durée. En vo us qu'il n'en faut pour la к Кг ки aux amateurs. Quant à sa culture, elle est en tout semblable à celle des Amaryllis hybri- des ordinaires, sauf qu’elle requiert un peu plus de chaleur. Nous donnons ci-après les instructions T nous avons consignées à ce sujet, dans le Catalogue de bulbes de l'établisse- AMARYLLIS RETICULATA VITTATA (L. VAN HOUTTE). ment Van Houtte; leur stricte appli- | cation conduira à un succès complet. | Les Amaryllis passent l'hiver sur | une tablette de serre tempérée, ой on | les tient en pots dans leur vieille terre, | sans les arroser. Au printemps, on pro- | cède ап rempotage dans de la terre | neuve composée uniquement de Me de feuilles mortes, mélé à un sable. On secoue d'abord toutela vieille : terre; оп met les racines à nu, sans les casser, et, dans ce but, on se sert d’un bout de baguette à l'aide duquel on | tisonne la terre qui y adhère. On enlève | soigneusement toutes les racines pour- | ries ou cassées, et on passe le doigt à la base inférieure du bulbe, pour en enlever les parties détériorées ; on doit se garder de dépouiller le bulbe des pellicules dont il est revêtu,- fussent-elles méme làches; on verra plus tard, quand la plante sera en pleine végétation, que l'ognon, en se - gonflant, reprendra sa fermeté pre- | mière et que ses tuniques feront alors corps avec lui. On garnit alors le | fond du pot de tessons, et, tenant | le sommet du bulbe d'une main, les | racines pendant dans le pot, on laisse | glisser doucement un peu de terre | Puc., et surtout le mr a В. rubri- folia VILL. et le c lagenaria VILL., ces deux de niai à tiges érigées peu sarmenteuses et don grandes fleurs d'un i né, M. Perrier nous dit que c'était la vallée ‘de l'Arc, et que cette oe il ne connaissait de visu que le commence ment, nourrissait un certain Bob de plantes intéressan Nous décidames, p en recueillant une forme curieuse de Campanula eee à grandes fleurs d'un bleu pâle, qui с sait dans le voisinage de quelques імен formés surtout des rosiers précités, иер ©. 1 des Alnus viridis, —_ silvestris, Aria тема Cotoneaster cela fut fait; malheureusement pour mol | surtout, des occupations d'une haute im- | portance ne lui permirent pas de m'accom- , que j'offre aux lecteurs de la = ди Chambéry le 25 не pe j'arrivai à Modane à З heures. Là j'eus | la alii de trouver l'unique Ee i rier qui fait maintenant le service dela | poste entre Modane et Lans-le-Bourg, ой | AMARYLLIS RETICULATA VITTATA (L. VAN HOUTTE). autour de celles-ci,et on continue à en faire tomber jusqu'à ce que les racines et le bulbe soient enterrés jusqu'au collet exclusivement. La terre ne doit e. L'opération terminée, on place les Amaryllis près du jour, dans la serre tempérée ou dans la serre chaude, suivant qu'on veut les voir fleurir plus ou moins tót, sans les arroser, jusqu'à ce qu'elles mouvement, et méme alors, il ne leur faut que bien peu d'humidité; il n'en sera plus ainsi quand la végétation se prononcera dans toute sa force; pen- dant cette période, les arrosements seront abondants. tombe du ciel. — Avant de placer les pots dans les trous qu'ils doivent occu- per, il faut forer, à l'aide d'un bâton pointu, un second trou dans le fond, juste au-dessous de l'orifice par oü semblent se mettre en: 163 l'eau du pot s'écoule; ce trou, creusé assez profondément, a pour but d'em- pécherleslombries de s'introduire dans e vase et d'en bouleverser la terre. On rentreles Amaryllis aussitót que l'atmosphere se refroidit et que les place les pots à вес, sur quelque ta- blette élevée de la serre oü ils se ressuient, ой les feuilles se fanent, ой la plante se prépare à un repos indis- pensable, si l'on veut que les fleurs fassent merveille l'année suivante. n peut aussi procéder au rempo- tage des Amaryllis aprés leur floraison. Dans ce cas, on doit secouer la motte sans briser les racines nouvelles qui effet luxuriante que si le rempotage avait lieu au printemps. On place ensuite les pots à l'ombre, sous les arbres, jusqu'à ce que le temps soit sombre et que la venue de la pluie soit certaine. A ce moment, on enterre les pots en plein soleil, pour les rentrer en serre à l'approche de la saison rigoureuse. G. G. je n'osais espérer passer la nuit. Je me háte de dire qu'à Modane, dans la voiture meme, je гепсопігаі, se rendant en Italie, leur patrie, deux des plus intelligents éléves libres 4в l'École nationale d'horti- nous arrivons à Lans-le-Bourg tout prés de 7 heures du soir. de Saint-Michel à Modane. Dans ce der- bier trajet, j'apercevais de temps à autre, à gauche, la route accidentée que Gaude- froy et moi parcourions il y а 16 ans; puis le mont du Pas-du-Roe, situé un peu avant Saint-Michel et où nous récoltames, | en compagnie de M. Perrier, plusieurs espèces propres aux vallées chaudes teaux cultivés, les champs desquels nous primes à cette époque quel- ques brins d'une luzerne particulière deve- nue plus tard le Medicago Verloti PERR., et, sur rtres i couronnent les pierres délimitant les moissons, le Sedum nicæense ALL., l'une des plus remarquables espèces du groupe reflexum; je revoyais enfin, non loia de la gare, les ruisseaux et les prairies marécageuses oü nous recueil- limes abondamment les Ranunculus Drouetii et Juncus alpinus. De la station de Saint-Michel à odane, la vallée devient souvent fort étroite et la voie ferrée s'éléve tantót graduellement, tantót s'abaisse brusquement; bien souvent, des tunnels plus ou moins longs augmentent 164 — le pittoresque de ces lieux acciden- s. De mon compartiment, je reconnaissais abo b coup Ps grandes que dans les pays de plain Aprés сөйе digression, je reviens à mon a L le percement du Mont Cenis, le gran isolement de cette vallée autrefois si fré- quentée et partant si florissante.Dans notre trajet (environ 23 kilomèt.), c'est à peine si nous avons rencontré quelques си sol plus о aaifraga aizoides croissait en larges ee et, malgré la saison avancée, ses nombreuses fleurs d'un jaune orangé intense a e remarquer par leur vif éclat. Il en est de méme du Campanula pusilla, à fleurs d'un bleu céleste, la compagne obligée du bee dent et don t on fait de si élégantes bordure que verticale, j Je 22. l’une des plantes qui caractéris ral ces localités, le premier краны ne soient pas ré an- 1 tenté н раа pr ond dan taille que grisà- tres d'aspect, je reconnaissais aussi l’ Astra- es tiges décom- cielle qui bo entretenue qui conduit à Brahmans, je MISCELLANÉES. revis plusieurs touffes d’ Hieracium am- plezicaule et i mais la plante qui m'a paru être la plus vulgaire à sans contredit, le Polypodium a ople ut en discourant av es jeux com- pepion = re , Je he pus m 'empécher, n peu t d'arriver au pont de Brah- mans, di жені un coup d'oeil sur l'empla- ment qu’occupaient autrefois d'énormes blocs de rochers calcaires : c'est là que Gaudefroy et moi avions cueilli, en 1863, le rare Matthiola varia DC. J'ai constaté avec regret que ces blocs avaient disparu, mans, Verney (alt. 1248 m.), je reconnus encore, à gauche de la M s la bordant, les rochers presque fis recueillir à Gaudefroy le Potentilla caulescens et, dans red. haies environnantes, Erysimum virgatu Me voici done à Lans-le-Bourg. Mes compagnons avaient été si surpris еп me rencontrant à mpi si désireux de fai consacrée à franchir la distance qui sépare Lans-le-Bourg de Bonneval, la seconde, à aller aux sources de l'Arc, et la troisième au retour de Bonneval à "Lans-le-Bourg. Il n'y a guère possibilité de faire cette herborisation en moins de temps, surtout depuis qu'un unique courrier transporte les voyageurs de Lans-le-Bourg à Modane; р paré les plantes recueillies la veille, et de 2 "A Volt sun e STREPTOCARPUS BIFLORO- POLYANTHUS Dtre . 3 Nancy Serre temperee 2429. STREPTOCARPUS BIFLORO-POLYANTHUS, DucHARTRE. Gesneriaceæ S Cyrtandreæ. CHARACT. GENER. — Vide supra FLORE, XI, 191. RACT. STIRPIS HYBRID. — Stirps Streptocarpo | polyantho ifloro patre elicita, f oblo ongis rugosis crenatis, scapis pluribus $ 4-floris, orons fere Streptocarpi biflori pal- lide lilacin Sireptocarpus bifloro-polyanthus я, U- CHARTRE in Journal de la Soc. centrale d'hortic. de la Seine, éc. 45, — V. LEMOINE, Catal. hort. , ann. 1860 C'est en 1859 qu'un florieulteur émérite, bien connu par des succès comme créateur de variétés et d'hybri- des, M. Victor кюне de Nancy, obtint ce nouveau croisement entre espèces de Streptocar in Nommé d'a- bord Streptocarpus polyanthus grandi- Jorus, l'hybride fut plus régulièrement baptisé par М. Duchartre bi/loro- polyanthus, la règle de nomenclature de Schiede exigeant que le nom du père d'un produit croisé précède, avec la € de l'ablatif, le nom de la mère s au nominatif. Dans le cas présent, le аси polyanthus ts servi de porte-graine et le biflorus de fécon- dateur, la filiation est bien établie et la règle de nomenclature bien appliquée. Une circonstance justement notée par М. Duchartre, c'est que M. Lemoine a faire ensuite, si le temps le permet, une ade dans rer ses forces uch à Lans-le-Bourg et on prendra le lendemain, quatrième jour, le courrier pour vom Le 26 aoüt, dés 5 heures du matin compagnons sont sur pied. Nous quiin Lans-le-Bourg à 6 1/2 heures, en empor- tant les ustensiles et instruments les plus indispensables aux botanistes. Nous jetons un coup d'œil sur le chemin R masse, chemin aride que longent les poteaux télégraphiques, mais nous ne pas- sons pas le pont jeté sur l’Arc qui y con- duit. En laissant ainsi à notre droite le a- Mont Cenis, nous prenons, à he de ГАте, la route qui doit nous ا‎ . Successivement à Bonneval, en ant à pas n гов» Lans-le-Villad la mona e En anitant Lans-le-Bourg, sur les talus pius ou moins abruptes de la route, А droite, кы recueillons еп parfait état de floraison l'Odontites lanceolata Бснв débris de rochers | Lans-le-Bourg un peu | avant la nuit. Là, il sera loisible de répa- | | L'Alsine petrea Jorn. abonde dans les pentes et débris et là apparaissent, surtout droits schisteux, quaque piste d'Anthyl- lis ouluerarioides Вох e Brassica montana DC. La vallée 6 chaude ce dont nie e la présence de quelques plan Erin EK es telles que Bromus Ms L., Filago arvensis L., etc. ; elle est и fertile aussi et partout Кп cultivée ; les | | | fallut арте; d près de Lans-le-Villard (alt. 1479 m.) pour trouver encore sur pied Here rares champs d'orge, de seigle, d'avoine et parfois de froment. Quant aux pommes de terre, Жей qu'elles ts d'une sécheresse depuis lon elles étaient dans un раттар état de végé- tation et de floraison. Un peu avant d'arri- ver à Lans-le-Villard, j'ai cueilli, derrière un refuge abandonné, un Verbascum cu- rieux, dont tous les “filets des étamines sont munis de poils d'apparence blanche et qui, par ce caractère, ait appar- tenir au V. Lychnitis. ans il na 166 obtenu de cet hybride, dans un seul et même semis, dix exemplaires identi- | STREPTOCARPUS BIFLORO-POLYANTHUS, DUCHARTRE. est le sort de beaucoup de créations auxquelles l'art a présidé et que l'art ques. Tous se distinguaient de la mère | seul peut conserver. On les abandonne par le nombre de leurs feuilles radica- les, se rapprochant, à cet égard, du père dont les feuilles sont en rosette, au lieu d’être réduites à 2 ou 3 comme dans le type polyanthus. Les fleurs, plus grandes que chez les parents et sur- tout que celles de la mere, ne différent de celles du biflorus que par leur nom- bre un peu plus grand sur chaque hampe. Leurs dimensions et leur moin- dre nombre les distinguent très-nette- ment de celles du Streptocarpus polyan- Us. Des informations prises aupres de M. V. Lemoine, il résulte que cet hy- bride a disparu de ses cultures (1). Tel (1) L'établissement Van Houtte possède tou- jours dans ses cultures le Streptocarpus biflorus ; c'est une fort jolie plante dont les fleurs diffè- nt excessivement peu, pour la forme et le coloris, de celles de Vhybride figuré ci-contre. G. G. | | -- دے parfois pour courir aux nouveautés. En ramenant sur la scène le portrait de cette forme oubliée, peut-être la Fiore donnera-t-elle l'idée de la repro- duire à nouveau. En tout cas, elle lui donnera place dans le souvenir des amateurs et montrera que la faculté du croisement, si répandue dans les Gesné- riacées ordinaires, existe aussi dans le groupe des Cyrtandracées qui rentrent dans la même famille. Le Streptocarpus en question est une plante de la partie la plus chaude de la serre tempérée.M. Lemoine en assimile la culture à celle des Gloxinia et nous écrit qu’il la multipliait par fragments de feuilles, cequi s'explique par le désir d'en conserver les caractères intacts et peut-étre aussi par la stérilité probable de 1а plante. J. E. P. pas l'aspect de la plante de nos plaines. Cette Molene est peut-étre un hybride, mais alors quels en seraient les parents? Je n'ai remarqué que cet unique i dans tout le voisinage, à l'exclusion, entendu, de toute espéce du mé pays est aride et partant la flore assez auvre. Nous avons toujours, à droite, le profondes. apercoit les gigantesques glaciers de Ron- ches, e leur , d'immenses foréts d'Epicéas plus que séculaires. Plus à droite, on voit encore les nombreux lacets dela route qui conduit au Mont Cenis, mais bientót, par suite d'un contour subit, ils échappent à nos regards. ` Tout еп cheminant, on trouve, après Lans-le-Villard, des débris mouvants de rochers granitiques qui ne cessent qu'à chétifs, l'Acer campestre L., le Fraxinus excelsior L., souvent réduit à un état des plus humbles par suite des les dont il est l'objet au feuillaison, le Padus racemosa LaMK., le feuilles tailles annuel- moment de ва lpigena L., Ribes alpinum L., Sambucus racemosa L., Salix cæsia VILL., etc. La végétation n'est de méme que mal- duit à Bessans. Dans ce aussi, cà et là, omme үзі trouvé, dans les lieux stériles et aux bords des champs, un remarquable Galeop- sis, curieux surtout par l'abondance de la pubescence blanchátre de ses feuilles ainsi que par la grandeur de ses fleurs. Cette autre que le possible, cependant, qu’ellereprésentat une , а! La variété, qui tôt ou tard, sera élevée au MISCEL TANIS: rang пеи, саг еПе нр différente du j'a р s fois l'occasion et à зи . А Гот- ге des murailles de erus d bordent le chemin et souvent mém fissures, tre situé à la éme de ces bloes peu nombreux, je remarquai l Herniaria incan : brülé par 1l soleil, le Sempervivum Delasoiei 8снотт?, à rosettes petites, extrêmement denses un état de végétation fort avancé Après avoir dépassé la Magdeleine, on que Jes précédents et sur lesquels on peut cueillir de rares pieds de Sazifraga сезіп L., et, sur leur face nord, le Draba tomentosa WAHLBG., tout a fait défleuri et à silicules trés-müres, ces rochers que j'ai récolté les plus beaux spécimens fructifiés de Marchantia poly- morpha qu'il m'a été possible jusqu'ici de recueillir. Dans les débris mouvants et très-peu herbeux des rochers granitiques que nous devons longer jusqu'à Bessans, on peut mettre successivement dans la boîte : Thalictrum fœtidum, L.?, à peine fleuri. Dianthus sazicola, Jon Saponaria ocimoides, L. , et une forme à fleurs rose vif, ‘donc notre route quan Е “е” Ф = 1 Uu с. Ф - З = Qe 5 е” Ф о о — T =. B Ononis cenisia, L. (c. c.), presque incultivable en dehors de sstations où la nature Ра placé. Scabiosa alpestris, JORD i Brunella grandifora, MoENCH., dont quel- rs d'un rose écla tant. nes, toujours rare Allium fallax, Don. el Tout en nous arrétant de temps à autre pour scruter la végétation environnante et admirer les nombreux glaciers qui font е = ceux Pos Mice terme de notre voyage. Après avoir pris ua geaient, d'ailleurs, avec une vitesse тоғын ment grande que nous пе pouvio craindre d'être trop arrosés. poursuivit d même, non sans avoir pris dans les graviers desséchés roulés par l'Arc de jolies touffes de Linaria alpina DC., espèce des plus jolies et idet on arrive à obtenir de belles touffes en 1 semant à l'automne en pot et sous diens ги arrivons bientôt à о қ рет 1758 m.). A droite et à gauche du on trouve, surtout à droite, des forêts. assez 2. еп céréales ; mais, comme celles que 8 venions de uitter, celles-ci étaient fauc hées et rentrées. La fau be spon ne s'éta Veg ralentie, et que la saison des récol- celle des oir jeté des regards attristés sur les ононе ainsi dépouillées des nom- breuses et probablement intéressantes 168 espèces qui doivent les prune — м vons, par une pluie e Villaron où nous passons une ебе dans un chalet, en compagnie de plusieurs our disparaissant, nous e route et faisons notre ie à Bonneval Red sie осады anus -— une heu moins, par une pluie presque айша. Au total, nos vêtements аі sursaturés d' humidi té. Apre 45. déjeuné E dans e de ce villa u ner а Lans-le-Bourg. détrempé d’une part, la Mur 3 Pos courir d'autre part (environ 6 heures de at les obligêrent i а peat un p et à r deu ls quitterent le Vie Yi T кате. et je les accom- pagnai, Pelle n dos, à environ un kilo- ; nous nous séparàmes apres les REA өші ge faire en pareille cir- pie ue J'ai appris le lendemain matin, à 4 heures, M. Cavazza et Vincenzo ү е сі l'énumération des espèces que j'ai pu қайы dans une course de deu eures, faite aux environs immédiats de Bonneval, course désagréablement inter- débris granitiques situés en nneval, débris souvent énormes et dont la végétation est des plus pauv surtout dans les régions supérieures, үзі pris : on Arabis енеге Аис Е [7] =, TH 23 8 SES e SE БЕ 5 Sagina phyllé ГА pus alpestre, DC. — grandiftorum, DC. Trifolium lii, VILL — pa ns, SCHREB. Potentilla terophylla, JORD. ? MISCELLANÉES. Scleranthus perennis, L.! ^ recta collinum, GMEL. um annuum, Galium anisophyllon, VILL. Scabiosa alpestris, JoRD.? -- vestita, JORD.? Erigeron alpinus, L. Individus relativement robustes pe floraison, à tiges plus u moins rameuses, portant e 1-2 à 4 capitules Linaria alpina, D Poa alpina, L. — alpina? Forme curieuse à chaumes min- ces, élancés, et à épis plus pred qu dans la alpina ordinaire, dans le v e duquel il croit. Asplenium viride, my сина. Lonchiti Deux espèces ougeres à frondes ре et qu'on ne peut pas ause de leur facile culture, ne pas Eer dans les filice es leur base, ces débris sont un peu ga- uver : Arabis ciliata qui rap- pellent un peu celles de certaines espèces parfois un étroit sentier, est assez m tueux, tres-raide, taillé dans le roc et bordé, en quelques endroits, de murailles artificielles formées à l'aide des débris de ne cess e les plus inférieures offraient encore, dans Hoo MACRANTHUM, macrantha, Seem Serre бепірет-ёе 7 ^" Hou «сато. 2430. PLEROMA MACRANTHUM, Ноок. FIL. (LASIANDRA MACRANTHA, SEEM.) Melastomaceæ 8 Osbeckieæ. C cree ES — Vide supra Frons, vol. XII, p CHARACT. SPECIF. — « Fruticosum erec- bescens, caule et ramis teretibus; foliis 55 asi ovata ceolatis longe acuminatis erecto-patulis; petalis obovato-ob aceis M fila- mentis 10. Pid АГАТ» D. Ноо Pleroma mocranthum, p 2 Hook. in Bot. 4g., tab. 5271, Au us ҮЗ -- Сн. ҺЕ Lliust. pb , tom ae , кері. 1868, р. 82-83 et Ibid., tom. ХУ, | n macrantha desine in Journ. L r. Magaz — W. Buil, List of Naw Plants (Catal. hort. ), апп. 1869, р. 5. De par la loi de priorité, le nom générique de Pleroma, fondé par Don en 1823, doit primer le nom Lasiandra proposé par De Candolle en 1828.Ces synonymes s’appliquent a des Mélastomées de l'Amérique du Sud, en grande majorité brésiliennes, et dont MM. Bentham et Hooker, botanis- tes essentiellement condensateurs, ne ® comptent pas moins de 124 espèces. C’est dire toute Ге étendue du genre et dio "1 o = n g e l'élégance et T'éclat des fleurs. environs mémes de Rio de Janeiro et surtout les montagnes des Orgues, vrai paradis de cette flore tropicale, avaient donné aux horticulteurs, parle Pleroma les lieux pierreux que la faux n'avait pu atteindre, plusieurs témoins de la végéta- tion es composaient en partie. C'étaient d'abord le Да atrum album L. croissant avec sa variété à fleurs verdà- tres, le V. Lobelianum eae , le Gentiana lutea L. , le Pol ygonum Bistorta L., ote: Quelques halia, nern ant ces par- celles de prairies et formés, en général, de Rosa, notamment les A. renieri "вот. et R. caballicensis Pue., de Ribes alpinum L. et R. petreum Wuir., d'Acer cam mpes - tre rabougri et d'humbles Fraxinus excel- m Less., magnifique fleurs кон Hieracium prenanthoides VILL., ch airies, mais toujours enor ра grise fauchčes, et il en était de ете dernier chalet (alt. ә 2160 m). 11 hes pas douteux que ces prairies doivent offrir une Flore des plus riches et des plus variées. Voici, divisées en deux séries, les espèces que j'ai recueil- lies ou d jai reconnu l'existence : 9 dans les prairies proprement dites ; 2» sur les én bloes de rochers qui se sont détachés des hauts sommets en- vironnants. 1° DANS LES PRAIRIES : Anemone alpina, L , en fruits mûrs , en graines mûres. — orophilum, JOR Phaca ur Wow: ` Cette légumineuse est re dans les cultures; 'en ai ш еп ро{в еб еп qu’on abrite sous châssis (го Potentilla | aurea, L. Hypocheris uniflora, VILL., l'une = plus remarquables Chicoracées a lpine. ени em X repis blattarioides, VILL n йога, toni plante d'une facile t pours z rare encore dans les jardins, 110 elegans, un avant-goüt de ce beau genre (voir ci-dessus, FLorE, XII, p. 61). Mais le Pleroma macranthum dépasse tous ses congénères par les dimensions vraiment insolites de ses fleurs. D’après M. Linden, telle de ses corolles mesure jusqu’à 12 centimètres de diamètre, et, bien que fugaces comme durée, ces fleurs se remplacent si vite que l'effet ornemental en est continu pendant toute la période de floraison. Comme nuance, rien ne peut rendre les tons de ce bleu violacé, à reflets chatoyants et métalliques, rehaussés par le noir violet an es, les tubercules jaunes des connectifs et le pourpre des filets staminaux. Magnificent n’est pas un terme hyperbolique dans la bouche des anglais, qui ont vu, vers 1869, s'épanouir en serre ces fleurs relative- ment géantes, Le premier introducteur du Pleroma en question est le collecteur belge Li- bon,alors au service de M. Linden. C'est dans l'ile Sainte-Catherine, sur la cóte PLEROMA MACRANTHUM, Hook. FIL. sud-est du Brésil, qu'il recueillit cette belle espèce, en dehors des tropiques, mais sous un climat ой les plantes tropicales dominent, tandis que, plus au sud, la Flore tempérée commence à paraitre, mélangée encore aux for- mes des pays chauds C'est probablement à son habitation extra-tropicale que le P/eroma macran- thum doit l'avantage de pouvoir se cultiver en serre froide ou en serre tempérée. Il partage, du res privilége avec d'autres Mélastomées intertropicales, mais montagnardes, dont le tempérament est moins frileux que celui de leurs compagnes des plaines chaudes. La floraison est facile, de longue durée quant à la suc- cession des fleurs et se fait en diverses saisons, même en hiver sous le ciel des environs de Londres. A plus forte raison peut-on l'attendre en des cli- mats à lumière plus intense. J. E. P. Fan Halleri, ALL., dans les prairies oisin ant le dernier chalet de la — бей icefolium, Viti: Gentiana tenella, ROTTB. Polygonum viviparum, L., etc. 2° DANS LES FISSURES OU Алы e er DES ROCHERS ÉB ссе теси xs T là e os ieds | rabongris et une exiractio Sais muscoides, WULF. Plusieurs formes à uilles ү оп moins grandes, divi- et vi isque Rani ps, e pares дг remar samquables par leur petite taille Ptarmica Herba-rota, DC. Пе très-rares et élé ante et rare a c 8; Mes Lie or uere Ж vel semis dès que les graines Veron сна А L. ағады de: alpin e alpina, L., et, à la base nord de plusieurs bins détachés, des exem- plaires encore fleuris de l'élégant graveolens, HEGETS. Ce Primula‏ ا , Sans contredit, Pane des plus 616- тыш espèces de ce genre si cher aux amateurs de plantes alpines avant d'arriver au dernier Un peu chalet,les prairies et les páturages qui leur succèdent cessent to о n'environnent. be rares spécimens de Cirsium spinosissimum Scor., splendide mais incultivable espèce, des Leontodon Pyrenaicus Govan, Galium MISCELLANÉES. detriphytion VILL., Carex 2 Vis, Sazifraga aizoides L. et du Sele ranthus perennis L., je ne visrien qui méritát d’être rappelé. De dépit, je m'engageai done dans l'étroit sentier оста La localité que je parcourus pendan viron 200 m ies aridité que pu E denn ot la rareté de la végétation, me rappelait celle de maints Î du Ventoux, ой les pier- res sont plus communes que les herbes. Sur quelques points, pourtant, le sol un peu terreux était occupé par diverses plantes gazonnantes et rupestres qui se disputaient l'existence. Voici, à , quelques pieds cà e à dans les stations Silene rupestris L., AR. ), ne croissant qu'en petites touffes isolées ; Cerastium arvense L olium GREN., plus com- s de Bonneval ot j'en récoltai plusieurs pio Alsine verna BARTL., beaux mais rares exem- plaires : certains d’entre en juger par l'épaisseur de leur tige principale, de- vaient avoir une existence bien ancienne ; in région inférieure, une seule qui put Pe rapportée avec certitude au vrai S. eza- nees et par la longueur et l'étroitesse de ses feuilles. Il ere certainement du Bupleurum stella- ien des montagnes granitiques de Belle- m done (Ізеге); celui-ci est moins tardif; ses feuillessont beaucoup plus larges etses in- A 1 42 1 r «ҮЛЕСІ ӛз» г E и , 2 la plante des sources de Arc ne man- quera certainement = d'être tôt ou tard élevée au rang d’espéce par quelque bota- niste; Galium ا‎ al VILL. ; Ptar mica Herba- très-commun заав tous ces débris; il yest vies avec le Bu- pleurum précité, la р е la plus vul- gaire ; il était, du reste, pd un parfait état de floraison ; Erigeron alpinus L.; Carduus бенка L. (К. velutinum Нев.! (Н. . её VERL:), H. nyg Wurr! (R. R.), à peine fleuri, H. cula L.! (R. R.) et zs ГН. cirrhi гв ARnv.-Tovv. ! E E: Campanida barbata L., repré- senté par des individus rabougris, mais cu ce dernier en petites touffes isolées : jen ai piae un pied à peu près dépourvu de г ux vivants et qui accusait cer- аай une existence d'un grand nombre d'années ; Rhodo sete Serrugineum L., quelques rares bui s dans un parfait état de йог aison ; Plantago d (К. R.); Carex semper roirens VILL un bien qu'il soit cependant Те plus fréquent dans les stations avoisinant les rares filets d'eau des environs ; Poa +. L.; Sela- a fens A. Br., etc. Au-dessus de cette région et jusqu’aux sources inférieures de l'Arc, les débris deviennent de plus sen plus rares et sont bientôt remplac és par d'énormes blocs de rochers, tantôt verticaux, tantôt horizon- dont je n'ai het qu'un seul pied, mais dans un parfait état de floraison : 172 ses fleurs sont d'un jaune orangé beau- coup plus vif ici qu'au Lautaret (Hautes- Alpes), beaucoup plus intense aussi que dans les cultures du Muséum où il à fleuri quelquefois ; Cardamine зн dapat .; Silene exscapa ALL., croiss e vastes touffes isolées, surtout à pues tion du nord : une forte ре portant plusieurs centaines de fleurs montrait toute l'élégance de cette nd Caryophyllée, des j'ai vainement essayé de conserver plus de quelques années dans l'importante tes de plantes Spine uséum; Cherleria sedoides L., LL., mun ici ns la région суй Rae ola calcarata L.: la plante cr arcimonieusemont, mais les indi- Vido. étaient remarquablement déve- loppés et fleuris; Epilobium origanifolium са dans le voisinage des ruisselets ù il croît en compagnie des Pedicularis verticillata v R R.); lincultivable Bart- ; Pinguicula vulgaris L. et Carex Eon VILL axifraga aspera à la base des a н (А.К.); юн alpinum Cass. (R.R.), trois IM gue : Aa scorpioides , les Valeriana trip- 2T. , Adenostyles leucophylla Reus. et Салады punctata L. C'est aprés avoir recueilli la Gentiane ponctuée et franchi un vaste amas de neige pour atteindre, le débordant de quelques mètres, un bloc de roche granitique d'une considérable étendue, que je découvris, dans la 8 1 n'avais jamais vue à l'état vivant; j'avo méme que c'était elle qui m ‘attirait sur- tout dans ces montagnes : c'était le fameux Senecio uniflorus ALL., rarissime e je pris les tiges fleuries, en respectant le plus possible les ere stériles de cette Composée gazonnante. De ce point à quel- ques centaines de mètres des sources de l'Arc, je visitai avec d p grand nom- bre de rochers de mposition et surtout de semblable tetes qui augmentèrent ma récolte. Du reste, la plante n'est pas abondante et m'a paru MISCELLANÉES. peu floribonde. Tl est curieux de constater qu'elle fait complétement défaut dans le massif granitique de Belledone ed oü, par parenthèse, sa voisine, le necio incanus L. abonde, tandis qu'ici ce рделі: est d'une rareté extrême, puisque, malgré | d’actives recherches, je ne pus еп décou- vrir que 8 pieds furis. Quatre pr Sola tions de Senecio uniflorus 4. recueillis présentaient des die pO 1-2, 2-3 et 3-4 capitules. n continuant la liste des espèces ше j'ai su doas récoltées jusqu 'au sources ‘inférieur e l'Are,dont je l'étais éloigné que d'environ 200 metres а alti- tude, мы. а citer les suivante nula barbata L. en parfait état de florai- C. Scheuchzeri VILL. (R.R.), une seule touffe dans le voisinage d'un remar- quable pied de Viola ыле L.; Page s les fissures 708% Lil t lautre fort rares; Myosotis alpestris Scum., s les lieux humides ou frais et formant, par sa taille form exiguë (5-6 cent.) et ses g breuses fleurs d’un bleu i Sg de petites touffes représentan rla régularité de leurs tiges res de véritables bouquets tout faits : j'ai peine à reconnaitre là le type de l'élégante plante printaniere, cul- tivée sous ce nom dan dins; Androsace carnea L. ns les lieux gazonnés; Primula pedemontana Тном., espèce r Fra ais q plupart des échantillons étaient défleuris, leurs fruits même үке ma cepe endant, dans les lieux les plus га- gés, Jeus le plaisir d'en récolter quelques spécimens en pleine floraison. С'е espèce qui, comme la suiv ante, bg wr ment cultivée dans les jardins. scientifi- ques; elle manquai Muséum ; elle y est aujourd'hui cultivée ainsi que nombre d'autres des mémes localités qui brillaient par leur absence dans notre collection. La "Iris Kempferi Varietates ‘L.Van Houtte». 3250 Emma Lefebvre. 3233 Grand Mogol 3248 Mad.Ch Van Eeckhaute 3249 Paul de Хоскег 3247 Valentine de Nocker Mare c M 2431.36. IRIS K/EMPFERI vanigrATES (L. VAN HO UTTER. Iridacex. CHARACT. GENER. — Vide supra FLORE, vol. X, p. 189. HARACT. SPECIF.— « Rhizomate.... Tota glaberrima, foliis lineari-angustatis ensifor- mi us læte viridibus distichis erectis subacu- minoribus; spathe biflora (an amplius ?), ét lanceolatis oppositis subglaucescentibus; us amplis : segm. externis lætissime lilacinis, late longeque unguiculatis canaliculatis, dorso crassissimo viridulo (marginibus elevatis te- 471. nuissim i al atis, mediana linea pU maxime MEGA журуге те; angus- issimis sensim versus apicem dilatatim rotun- datis, apicibus sese invicem imbricantibus ; filamentis BUE applanato-lineari-oblongis, loculis antherarum filam. longioribus margi- n аве ine aureo; liguli stigmatosis (stigmata) 3 basi coadunata (mem- b "e su a) in pedicellum trigonum ape tibus. angusti аса sta- mina celantibu vatim weeds а tides late рони ass carnosis dorso rotundatis intus sulcatis apice articulato- ris каеш ri, Sires. 1....? an аш мы ? сй. — — Ill. hort. 5 Me 1858, v аара varietates, we dabis artificiali in | horto V La famille des Iridées, as par Jussieu, comprend un s-grand nombre de genres et une infinité d'espéces disséminées sous presque seconde Primevére, compagne assidue de précédente, est le Primula graveolens 4 .; elle croit dans les mêmes stations, * má све коа surtout les crevasses exposéesau nord; Gentiana Kochiana PERR. et Seg tG. brachyphylla VILL. ,tousdeux frais, un peu abrités, à pem moussus, et en exemplaires d’un remarquable déve- loppement, сч Gymnadenia albida Бісн. et conopsea . Les Saules herbacés sont merum “a je n'ai méme rencon өле apparte à ce groupe, qu'un pet ie d'individus de Sali herbacea n евресев qu'on peut récolter avant d'arri- ver à une sorte de cirque peu déprimé ou peu profond, et entouré de toutes parts de eige et de pe. ce sont les sources inférieures de Arc res avoir fait une forte brèche à mes boites pour y mettre, au lieu méme que j'allais bientót quitter, les plantes suivantes qu'o к: еее considérer, cette année du mo e les dernières qu'il était possible dé бесен dans les graviers roulés les rocailles que 1а neige venait à aa ine de découvrir : Ranunculus glacialis L., “зз рїейз "à fleurs seulement, la plupart en boutons i peu avancés qu'ils n'auront pu sans 25 т 174 toutes les latitudes, et dont la plupart ont une valeur ornementale réelle. Le genre /ris est lun des plus im- portants par le nombre de ses espèces et par la beauté de ses fleurs, d'une con- M. Alphonse Karr en a maintes fois parlé avec charme dans ses Histoires normandes. L'/ris germanica a engendré une foule de variétės remarquables par IRIS КЕМРЕЕБІ vaRIETATES (Г. VAN HOUTTE). la diversité de leurs coloris, dont quel- ues-uns, réunis sur la même fleur, produisent un singulier effet de con- traste. Des corbeilles, composees en- tièrement de ces plantes, ornementent fort agréablement le bord des pièces d’eau. On rencontre aussi fréquemment dans les nombreuses variétés auxquel- les l'hybridation a donné naissance. - Les Zris Kempferi, dont nous pu- blions aujourd'hui trois superbes plan- ches, sans faire complétement oublier doute s'épanouir; sur les pelouses her- beuses encore, jaunies par suite de la très- protégait : Ranunculus pyreneus L. en pleine floraison, Alchemilla pentaphylla L. en boutons pe 3s, Sibbaldia cum temps superbe. En prenant un sentier supérieur à celui de l'aller, je n'ai ren- contré aucune e à sent le Senecio un tablement représentée localité assez lointaine et jusqu'ici peu explorée. Mon retour à Bonneval s’est effectué vers 7 heures du soir. Le lendemain, le temps, très-nuageux, incertain me matin, suivi de mes récoltes de plantes vivantes, d'échantillons pour herbier et de graines, et j'arrivai à Lans-le-Bourg vers 3 heures; j'ai dù y coucher pour effet, parmi elles, deux seulement nous ont paru prédominer : ce sont le Bupleurum stellatum L. et le Ptarmica Herba-rota; ce u’au col de lativement peu, tandis qu’aux sources de l'Are sa floraison est admirable mais 8- sime par excellence est, sans contredit, le Senecio uniflorus qu'on ne retrouve qu'au delà du massif du Mont-Blanc. m'explique pas comment dans un ou 1vrage récent (Flore des Alpes de la Savoie, pu- plus e ne 3299 Iris Kempferi Varietates ‘L.Van Houtle :. 3244 Benjamin Davies. 3239. Dos Santos Viana. 3241 James Eckersley 3240 Jos. Broome. 3246. Mad. Langaard. IRIS KJEMPFERI VARIETATES (Z. VAN HOUTTE). leurs devanciers, les éclipsent cepen- dant par la grandeur et l'éclat de leurs fleurs incomparables; périanthe plats,étalés horizontalement, ‘inverse des autres espèces qui ont généralement leurs trois segments inférieurs retombants et les trois supé- rieurs dressés. Leurs feuilles ensifor- mes sont plus étroites et plus а нң que celles de U Zris germanica Originaire du Japou et introduit dans les cultures européennes, vers 1856, par le D' Von Siebold, 17745 Kempferi a fait un assez rapide chemin dans le monde horticole, sans cepen- dant devenir vulgaire, ce qui, pour nous, serait loin d’être un mal, car, 175 comme toute chose, une plante ne se répand qu’en raison de son mérite. La première mention qui soit faite du type se trouve dans I’ "Illustration horti- cole de Gand (janvier 1858), où-feu Lemaire a tracé ses dpi Lar spéci- fiques Henderson, dont il donna une figure xylographiée; le Floral Magazine re- produisit, en novembre 1875, la méme variété en planche coloriée, et en pu- blia une nouvelle, Sir Stafford North- cote, en février 1880; puis lè Weer- land's Plantentuin, , en 1865 et 1866, е lot comme il a, du reste, ignoré е l'existence du Trisetum subspic atum qui ne parait pas pourtant d'une extréme rareté dans les hautes montagnes de la Savoie, d' apres les échantillons que je tiens de M. “E. Perri n'ignore que la Ses des montagnes calcai- res x infiniment рү: riche et р variée tagnes de Belledone, moins granitiques que celles de l'Are, présentent une flore plus variée, et les plantes y sont moins Parcimonieusement distribuées. I econnaitre, d'ailleurs, que l'an- née a été peu fav rable à la végétation certain méme, que les neiges et les gla- ciers qui ont séjourné dans la région située entre les sources inférieures et ligi ds de ГАге disparaissent en e partie dans les années ipm et pin ainsi découverts des rochers peuplés de plantes tout à fait alpines, tels que certains Artemisia, etc., qui doivent y croitre et qui n'ont pu se développer cette année, par suite de l'épais manteau 3 d * © e . Ф £u о un о 3 40 . © ‘A к Е.Е — Ф ae = "d — о 5 7 © е м penis abondent et se font remarquer non- seulement par la diversité des espèces, mais vé ju étation. fin que notre visite à ces fnontágtilé était pe tardive et nous croyons que, pour explo- rer fructueusement les sources de ГАге, il pecie le faire du 10 juillet au l* a 1 е 1881. В. VERLOT. 176 Alexander von Siebold, que la FLORE figura dans son XX* volume, avec une purs Jane nommée Professeur De Vrie бе» ces Iris étaient fort beaux, sans doute; mais combien ils devaient palir devant les resplendissantes nou- veautés écloses dans l'établissement Van Houtte, qui s'était empressé de se livrer à d'intelligentes hybridations! А l'aspect des quinze fleurs ici représen- tées, on nous taxera peut-être d'exagé- ration, on criera à l'invraisemblance ! Eh bien, nous le disons en toute assu- rance, l'artiste, malgré son grand talent de coloriste, est resté bien au-dessous de la réalité; il n’a pu trouver sur sa palette ces délicatesses de coloris, ces suavitės de nuances, ces admirables Жыз mE de dessins, où les stries, IRIS KÆMPFERI VARIETATES (2. VAN HOUTTE). les réticulations, les panachures, les mouchetures, les bariolures, les guipu- res sont prodiguées à plaisir des yeu On in facilement que nous ne nous aventurions pas à vouloir dé- crire ces féeriques jeux de la nature : où le pinceau a pour ainsi dire échoué, la plume doit déclarer son impuis- sance. Nous énumérons simplement, et pour mieux guider les choix, les oms que nous avons donnés aux quinze ае figurées ci-contre : à l'envi pour le Б PLANCHE 1. 3250.. Emma Lefebvre. 3233. Grand Mogol. 3248. Mad. Ch. Van Eeckaute. 3249, Paul De Nocker. 3247. Valentine De Nocker. т 2298. А la recherche des plantes alpines. J'ai toujours eu de la prédilection pour les plantes alpines : mignonnes, élégan- tes, de formes souvent étranges, et riches de coloris, elles fixent tout naturellement l'attention de l'amateur qui ne recule pas devant les difficultés tant de la culture qu cial de Frœbel, à Zurich. Mais outre que beaucoup d'entre elles ne figurent pas sur les catalogues, je tenais à en obtenir un ess к еї кезш а me rendre mpte des conditio ù elles végètent dani leurs Чайым шш, Il s'agissait paratifs Tan faits et uillet ; mais retardé par des part ASR aR je n'avais plus le choix et je devais commencer par le voyage d'automne. Dès la fin du mois d'aoüt, je m 'établis donc dans excelente pension Verterive, 1 lac Léman, et es pine dans les vallées, neige sur les mon- tagnes. Dés le lendemain de mon arrivée à Clarens, la Dent du midi et les mon- 3235 Iris Kempferi Varietates (L.Yan Houtte ». 3243. Edward Mucklow. 3242. Gabrielle de Nocker . 3245. Gustave Van Eeckhaute А 3235. жап Andries. 3234. T. B. Masson. TT аға ақы жатады зала a PLANCHE Ime, - . Benjamin Davies. . Dos Santos Viana. . James Eckersley. . Jos. Broome. . Mad, Langaard, PLANCHE III", 3243. Edward Mucklow. 3242. Gabrielle De Nocker. 3245. G. Van Eeckaute. 3235. Jean Andries. 3234. 7. B. Masson. En dehors de ces variétés d'élite, qui sont, en quelque sorte, le dessus du panier, l'établissement Van Houtte IRIS KÆMPFERI VARIETATES (Z. VAN N BOUTIN, 17 еп possède bon nombre d'autres, belles aussi, mais à un moindre degré; elles sont inserites à son Catalogue de plantes bulbeuses, et forment un assez fort contingent pour pouvoir en compo- ser de ravissantes corbeilles. Les Zvis Ki empferi, comme la très- rande majorité des autres espèces d'Iris, sont d'une rusticité à toute épreuve et d'une culture dés plus gladiées d’un beau vert, que su tent leurs merveilleuses ‘fleurs étalées au sommet de hampes droites et fermes. G. G. tagnes de la Savoie de 1 autre côté du lac pine abon ы nie eLaureola,Gentiana pr E pilin romarin fl, Coronilla Em , Pinguicula а віра сда ion. e me opeum, n peu t: Saxifraga een lifolia, Primula Auricula, Soldanella alpina, Sen unculus alpestris » Aquilegia Pu Les tou ristes, chassés e le froid qui commencait à envahir les hauts sommets, descendaient sur les bords du lac. L'u 'eux, me voyant désespéré de devoir renoncer à faire cette année l’excursion qui avait été Je but de mon vo yage en Suisse,m 'indiqua une localité Nue ee suffisamment élevée, très-riche en plan ntes et encore abordable malgré me mis en route semblait se disposer à reparaitre. chemin de fer me conduisit d'abord à Bex, importantes. En sortant de Bex, la route monter et monte penda ant ommence plusieurs heure uand on a dépassé une plantation de уе magnifiques, le chemin est coupe su tagnes entièrement boii ; la forêt. ne cesse qu’ un instant au-dessus du village de d'a Suisse, est donné à des евресе ses peu ets après lesquelles la mon- tée recomme Ces Plans e Fremière semblent avoir x. Le plateau, large d domine toute la vallée,au delà de laquelle : .Sifs dont pee parties commengaient a e fond, ¢ 'est-à-dire vers glacier dont les гоол font ressortir la blancheur. C’est e dernier qu'est, due la basse tempéra- tom qui règne aux Plans, car il fait froid, 178 tres-froid, surtout dès la soirée; pendant la journée, le soleil ne s'y montre durant quelques heures, et l'hiver, on ne l'apercoit poin Mon premier soin fut de trouver un ouverte : j'y trouvai un bon logement; je voudrais pouvoir en dire autant de la dore qui САН aussi et e que médiocre. Je fis immédiatement che ах T ға bien des années, а accompagné dans leurs чет ша a le botaniste Muret et M!'* Masson, de Lausanne; il connait donc bien les plantes de la région et les stations où l’on peut = Ды mun Le lende » de grand matin, nous nous visions d en route. Après une montée facile, чы passe, sur le pont de Nau, la pe etite е еве, rivière de l'Avencon, qui end du glacier et l'on arrive au chale ^ du pont de Nau, établi sur un platea des plus налева, dont l'extrémité à а vent ici assez développées, et il n'est pas rare d'en trouver de 25 à 30 , core une montée et l'on atteint e сағаға, Rhododendron Jerrugineum, Gentiana lutea, campestris et germanica, Aconitum Napellus, Drya onne les s s phurea, Lonchitis alpina. De sin en s'éle- vant ие ке чы, on arrive à l’Avare, large n, à 7000 pieds d'altitude, dé- récolte ап реп 4е plantas étant Debug il me serait impossible d'en dresser ac- MISCELLANÉES. tuellement un catalogue. Pour le moment, je me bornerai à citer : Salig retic culata, еден alpinus, des Soldanella, Achillea, Ranunculus, Alyssum, Saxifraga, Are- n phorbia, Draba, t e me procurai de bons pieds du Leontopodium MEM jolie plante que t l'ambition de moignage de leurs prouesses, et qui est connue dans toute la Suisse sous le nom d’ Edelweiss оа ponr сено мү а еш lus loin шоп ension, j'en remis la suite au Ring ba ti je Eris ini les Plans, emportant, dans le sac’ du guide, cinquante kilogrammes de plan- tes alpines qui, dans ce moment, sont installées dans mon jardin. Dieu veuille eur accorder un чеби clément! En écrivant = ie qui е mon but n'a point été don e nomenclature Tes végétaux que ai re- cueillis. J'ai seulement voulu montrer que, sans grandes dépenses de temps et de forces, on peut atteindre certains pla- teaux ‘élevés des Alpes. Il me reste à men ntionner un incident qui, au premier abord, surprendra le lec- m'a surpris moi-méme. e Ф Б ез m que ces atteinte par le dangereux parasite. queue p à faire comprendre que ces mesures ne pou & avoir ii prises pour e plantes comme celles que conte- nait ma caisse. igure jy Рн et l’on consentit à ne pas m'appliquer la lettre rigoureuse du reglement. 15 novembre 1881. J. PuTZEYS. + 2299. Un mot à propos La Flore des Serres 5 de Teram de l'Europe (tom. XXI, a publié, d'apres le Botanical 5. (tab. 6140), sous le nom d Eucalyptus cornuta, un des plus jolis arbrissennx du genre. La figure donnée par eux ouvrages que je viens de niar са excellente, mais le nom d'F. corn s'applique à une a espece fort rente Celle du Botanical Magazine et de ore des Serres est l'Zucalyptus nee fort bien décrit par пони (flor. Austr., ІП, 234). C’ mieux carac- "4j о uniformes, pour le distinguer de celui des biformes, dont l’état jeune est si différent de l'état adulte qu'il serait impossible de a de grandes feuilles opposées, sessiles et très-glauques, et que, orsqu'il arrive à l'état adulte, caractérisé par l i ce. alyptus Leh тезі qu'un ы arbre ou un grand ше шыш de 4 à 6 mètres, semblable à lui-même pendant tout le cours S vec de lé- gères variations qu'il est bon de signaler. Les premières fenes apres les cotyle- dons sont toujo eles DIIR obtuses, hérissées Fine courte pubescence et un peu ciliées sur Yos bords. Les “fouilles de l'adulte, plus coriaces, glabres et luisan- MISCELLANÉES. x? de Y Zucalyplus Lehmanni. s, sont très-sensiblement elliptiques ou lliptiques-lancéolées Elles restent petites pour le genre, п 903, РЕ que 3 à 4 centimètres de long 8 mètres de large. Liane est très- caractéristique : c'est un gros glom de 15 à 25 fleurs, relativement grandes, sessiles au sommet d'un pédoncule aplati et très-élargi dans le haut, remarquables surtout par l'énormité de leur opercule en fo lus ou moins incurvé et d'une teinte rougeátre. Avant comme apres la floraison, cette inflorescence est curieuse et trés-singuliere. Ce bel arbris- seau n'est déjà plus rare dans nos jardins de vence L’ Eucalyptus cornuta, avec lequel IZ. Lehmanni а été confondu, appartient au méme groupe des Шы?» rmes ; ilesttoutefois facile à distinguer de ce dernier. П devient il n’a encore que 6 à 7 mè- 8 ر‎ ы un peu et prennent même une forme ovale-lancéolée. i émane est aussi de 15 à 25 fleurs, quelquefois И, mais ces fleurs sont beaucoup moin ses que celles de IZ. Lehmanni, et leur opercule, plus grêle et moins long, est en méme temps plus courbé. Il suffit d'avoir vu une fois les deux arbres à біб l’un de ЫЗЫН pour n'être plus exposé les confondre, tant ils diffèrent de ate vue ornemental, le Zekmanni l'emporte cependant sur le cornuta, à mon avis du moins 15 HR 1881. Сн. NAUDIN. 1 2300. — Les plantes vivaces de plein air, leur caractère ornemental. Ne protestons pas aea les dedica: de Аа mode, si abusi қ івоппег, démontrer, n pareille nadie. c'est parler à des fonran. Il ega = dire que rien пе se fait ait sa n d’être et qu'à tater capricieusement Ps tout, on rencontre sou- vent une idée juste, on réalise un progres qu'on n'eut pas trou vé sans s'écarter quelque peu a droit chemin. 180 Nous possédons une foule de jolies plan- d m croissent spontanément dans notre voisinage et dans toute une zone de même température. Beaucoup d’espéces, appar- tenant à des régions plus tempérées, sont venues s'y joi indre. La culture, le semis, les ont perfectionnées; des introductions venant des pays plus lointains ont porté le contingent des ntes de plein air à un degré de beauté et de richesse dont eulture, peut-étre à cause de cette facilité méme, n' u'un nombre restreint d'amateurs fidèles et cedent A i le pas à certains genres exotiques mbreux mais riches en variétés, et réclamant l'abri de la serre pour y passer l'hiver Ne nous en alarmons point. Les belles et bonnes choses que l’on délaisse pour courir aux nouveautés tapageuses, ne sont point, pour cela, c leur tour re- viendra tót ou tard, éjà il nous sem- ble que r pe he la анны com- e pour ou de nos plantes тізесі p plein Quoi de plus алые раг ехет- ple, dus l'abandon où on laisse le genre Lis, Yun des plus splendides de la créa- tion, et avec lui les familles si riches et si celles dont nous venons de parler; l'obser- vation s'applique à toutes, si rares et coü- teuses qu'elles soient, lorsqu'on se borne à amasser = et variétés, à collection- ner sans choix tout. était inévitable : elle est venue, et, comme position laissent trop souvent à désire MISCELLANÉES. toutes les réactions, elle а exagéré, pee le but. Nous avons vu délaisser les fleurs imposantes et d'une tournure tout exoti- C'était fort bien, assurément, mais non pas irréprochable. Des feuillages verts, rien que verts, si agréablement découpés ы = сае peuvent être admirables, la nature ne pe чым pas ses dons : a ternes et insignifiantes. Alors, persévérant dans les mémes errements, on a cherché la couleur, non dans les plantes à fleurs, dans les feuil- g 8 colorations, les panachures, les deme à teintes jaunâtres, noirátres, pourprées, blátichátecs ,ete., qui, inisoeiblontiti sans qu'on y prit garde, ont mené aux parter- res mosaïques, à la Mosaiculture. Constatons, cependant, que 1а Floricul- et les parterres d'été, formés de plantes à floraison continue, ont conquis la faveur générale. a, à ce nouveau goût, plus d'une raison plausible. D'abord les serres se sont e fle euriront sans discontinuer jusqu'a premiers froids. Dans les villes, d'ailleurs, oü l'on n'a généralement que de petits jar- dins, où l'air et l'humidité, le soleil, fee 1 T, est certain que le choix des espèces à cul- if. lith, & pict.im Horto Van Houtteana, SANCHEZIA NOBILIS J. D.H. 2 Equateur Serre chaude. — 2437. SANCHEZIA NOBILIS, J. D. Hoox. А сапіћасеғ. СНАВАСТ, GENER. — S. Calyx alte 5-fi- herbaceis ў sisque у. acute lanceolatis. Corollæ tubus longe і rum хепіті- Discus erassiusculus, parum prominens. Stylus apice longe lineari-setaceus, lobo postico parvo; ovula in quoque loculo ad 4. Capsula oblonga, haud compressa, basi vix contracta. Semina 8 v abortu pauciora, orbiculata, plano-compressa, retinaculis acutis basi crassiusculis fulta; em- bryo normalis. 0 Ц reviter pedicellati fasciculati v. rarius solitarii, ad apices ramo- rum capitati interrupte spícati v. rarius laxius META m е nunc ample fasciculos quasi in cupulam includentes, nunc anguste v. parve ; bracteolæ segmentis calyci- nis similes v. parvæ. Filamenta ssepius hirsuta v. barbata. . Species ad 8, Peruviæ, Columbiæ et Brasiliæ рс -- Bot. Mag., 5588 (Ancylogyne) et ovatam, et P., ipsam referende videntur, his addan- tur plures nuperrime detectæ. R t ;, Prod. W,1.929; FL Parnes Chil., 1,7, t. 8. (Ancilogyne, ЇЧЕЕЗ in Mart. Fl. bras., IX, 63, t. 7, et іп DC. Prod., ХІ, 221). G. BENTH. et J. D. Hook., Gen. pl., II, 1083. CHARACT. SPECIF. — « S. Foliis ramisque glaberrimis obovato-oblongis 1 latisve acu- minatis obtuse dentatis in petiolum latum attenuatis, bracteis magnis late-ovatis conca- vis puberulis rubris, corolla 2-pollicari fere glabra crocea. » н: Sanchezia nobilis, 7. D. Ноок. in Bot. Mag. tab. 5594. — Ер. Моввем іп Belg. hort., ann. 867, p. 227, cum icone.— Illustrirt. Gartenzett., ann. 1867, p. 16, tab. 2. ке Par suite d’une erreur de Ruiz et Pavon, le genre Sanchezia, fondé par ces botanistes, a été longtemps mé- connu et laissé hors de sa place natu- uoi récréer la vue. On i e recherche donc les plantes à floraison con- · tinue, dont le Pelargonium zonale est le meilleur type, et à côté duquel brillent, Suivant les lieux et l'exposition, les Ver- a, les Fuchsia, les Lantana, les Petunia les Héliotropes ; { les Begonia tubéreux et f rabattre; ce n'est qu'en qu'on pe mettre en place toutes le plantes de serre ; à peu près assurés, rarement quatre, voilà ce que durent chaque année ces par- terres à floraison continue, qui demandent ns t mois au moins de culture en serre, pour briller en plein air pendant un bon quart de l’année ! 5 Nous ne voulons pas critiquer des goûts ce sont, au contraire, les exclusions arbi- traires ou les oublis injustes contre les- quels aous nous élevons. Nous avancions tout à l'heure que les arement de quatre. qu'elles doiven mi-novembre, feuillages désordonnés, que 182 relle. L'erreur consistait à avoir donné, dans la figure consacrée à ce genre, le fruit d'une Scrophularinée à des plantes qui, par le reste de leur structure aussi bien que par leur facies, sont incontes- tablement des Acanthacées. Comme le fait très-bien remarquer sir Joseph Hooker, une pareille méprise n'a pu se commettre que par des botanistes étrangers à la méthode naturelle. La loi de corrélation des caractères empé- cherait aujourd'hui de faire une sorte de monstre, en unissant, contre nature, des éléments qui jurent d'étre ensemble et que le tact du classificateur expert doit savoir mettre chacun à sa place. C'est là ce qu'a fait sir J. Hooker à SANCHEZIA NOBILIS, J. D. Hook. l'égard du Sanchezia. Il a su, du même coup, en fixer les vrais caractères et y faire rentrer, comme simple synonyme, le genre Ancylogyne de Nees von Esenbeck, qui ne s’en distingue par aucun trait essentiel. Ainsi élargi et délimité, le genre Sanchezia comporte environ 8 espèces, dont un petit nombre de brésiliennes, mais le plus grand nombre de Colombie et du Pérou. Entre toutes, quant à par la consistance, et dont les rameaux, petite gelée fait tomber en pourriture. Il -y a, cependant mai ou juin, bi , bien ément venu, et souvent prier. Puis l'automne est arrivé, avec ses pluies, ses bourrasques et ses gelées blan- ches. Il n'est pas rare que les premiers Dieu sait s'il se fait * : 4 rt à toute floraison, même u une fois | après leur floraison, et presq ris infor- | avant les chaleurs de l'été. Ce sont géné- mes, sujets d’afflictions, jusqu'aux Jours lus ou moins prochains oü reviendra le rude hiver. bien raisonnable d'accepter de gaieté de coeur un semblable état de phe d'autres, еп plus grand nombre, se hátent de percer la terre aux premiers rayons du soleil printanier ; de jolies fleurs éclosent dès février, mars ou avril: Perce- neige, Crocus, Hyacinthes, Primeveres, Anémones , т, Adonis, Myosotis, t Giroflées, Scilles, Dodecatheon, Erythro- nium, Paquerettes doubles, Hépatiques, Orobes, Phlox rampants, et tant d'autres dont le nous 2 о — Uu jusqu'en hiver pour les А santhèmes, les Colchiques, les Phlox, Sedum, les Violettes cornues, les Plum- bago Larpente, etc. ; Parmi les plantes printanières que nous citions tout à l'heure, et dont la liste est loin d’être complète, il y en а bon nombre i di issent, qui rentrent en terre i ue toujours 2 a = @ 2 a © ~ . — Гань بي‎ f с. £g E Uu о о + о = Un B ©” --- Ф Бы © er | с 9 quelque chose des Broméliacées à gran- des bractées ; mais on peut trouver dans les Acanthacées elles-mêmes d nombreux exemples du développement bractéal dans le sens des dimensions et de l'éclat des couleurs. Aujourd'hui trés-répandu dans les serres, le Sanchezia nobilis fit sensa- tion lorsqu’il fleurit pour la premiere fois, en 1863, dans les serres de MM. Veitch, à Chelsea. C’était alors une Ф SANCHEZIA NOBILIS, J. D. Hoox. 183 récente importation du collecteur émé- rite M. Pearce, qui avait découvert la plante dans le territoire de l'Equateur, probablement dans une région assez basse, parce que l'espéce exige la serre chaude et la culture des Aphelandra dont elle reproduit, dans leur ensemble, les caractères végétatifs. Fleurissant avec facilité sur les jeunes exemplaires multipliés de bouture, il aura s vieux exemplaires ayant le défaut de se dénuder par le bas et de prendre, dans ce cas, un aspect disgracieux. 4. Е.Р. і venu, revêtir la plate-bande d'une végétation nouvelle et toute différente, soit en plantes annuelles, aujourd'hui si nombreuses et si brillantes, soit en plantes de serre, de es. celles que nous avons déjà cité plein air ne peuvent- elles contribuer à l'ornementation des jar- dins au méme titre et au méme degré que celles de serre à floraison estivale et con- tinue? A vrai dire, la question est assez com- plexe et il serait inutile et illogique de lui chercher une solution radicale. La consi- dération des goùts, des lieux et des moyens médiocre, et un jardinet de ville entouré soleil une partie du jour, enfumé par toutes les cheminées du voisinage, au sol formé e partie de cendres de houille et de décom- bres, il y a une différence radicale. En ес n à croître, ou du moins à prospérer dans ces petits jardins de l’intérieur des villes; nous n’avons pas, de cultures dans les conditions désavanta- geuses que nous venons de dire, et nous sommes à méme d'indiquer bon nombre de plantes vivaces à l'endroit desquelles nos soins ont plus ou moins complétement échoué. : Citons les Pivoines de tout genre, qui végètent passablement, tiennent beaucoup de place et fleurissent trés-peu. Les Dielytra croissent maigrement, trop tôt, et leurs fleurs sont presque toujours détruites par les gelées tardives. L’Æoteia japonica uffre des mêmes causes et en outre des sécheresses qui, trop prolongées, le tuent ainsi que les jolies Spirées du Japon, les Paquerettes doubles, Hépatiques, les Gentianes. Le joli Pardan- thus sinensis у fleurit pauvrement ; les Phalangium à grandes fleurs n'y durent 184 guère; les Veratrum n'y fleurissent qu'à grande peine; les Violettes issues de la Viola odorata y donnent beaucoup de feuilles et peu de fleurs ; les Chrysanthèmes d'été y périssent l'hiver et les Pyrethrum quel- Les une étrange anomalie: notre Iris jaune des marais, qui ne croit,a l'état de nature, que le pied dans la boue, vient et fleurit bien dans le sol léger et sec de nos jardins. Quoique ceci sorte un peu trop de notre ux plus rusti- eu he, d les Weigelia, les Deutzia, les Aucuba, les .Ceanothus, les Desmodium, les гонуна; les Philadelphus, Skimmia, Spirea, y viennent mieux et fleurissent plus deu ment qu'à la campagne Rentrons dans nos limites. La liste des plantes vivaces qu'on peut e succes. dans les jardins d reviendrons plu our le momen priori n plantes vivaces, ne demandant que les soins les plus ordinaires, qu'il est hautement regrettable de retrouver si MISCELLANÉES. rarement dans nos jardins, où elles wau- | raient à craindre nulle comparaison avee ] parterres plus de variété, avec bien moins de soins et de frais: voilà ce que nous saei sans 2 tation, une culture urtout mieux ordonnée é récemment, pour les petits jardins urbains principalement, u une innovation heureuse, celle des parterres e plantes vivaces naines, à feuillages persi- stants, de teintes différentes, une sorte de mosaïculture d'hiver, bien moins assujet- tissante ыл ous euse que l’autre, et qui no illusions de air à feuillage persistant n’est pas Бі restreint que cette idée ne mérite d’être étudié Jus ا‎ 1, nous avons e considéré les жене ans de ville, ui на: ressent le plus grand Mores à Fe cam спе l’espace est plus diem et les conditions meilleures. La pureté de l'air, sa libre circulation, le sol plus naturel, la lumière plus vive, assurent à la plupart des plantes plus de vigueur, une floraison plus riche et da coloris plus francs ; mais la plus franche et durab est pour cela que les plantes frileuses y conviennent mieux qu'à mpagne et qu'on y pe compter sur bien des espéces qui greens l'hiver, ou croissent mal en été, à l'ai pee des cham A la ca mpagne, dans les lieux ouverts, mal abrités contre les vents du no о, ville а PIPEROMIA Nouv. Grenade. ARGYREA Hort . Serre chaude. Howutteano tie Morte Van ks ра 2438. PEPEROMIA ARGYRÆA, Нокта. (PEPEROMIA SANDERSII, Cas. DC.) Piperaceæ. CHARACT. GENER. — P. Flores herma- phroditi, dense v. dissite sæpiusque tenuiter spicati. Perianthium nullum. Stamina 2, fila- mentis brevibus v.rarius bracteas excedentibus; infra rostrum ovarii laterale; ovulum unicum, а basi erectum. Bacca parva ssepe minuta, fere exsucca, pericarpio tenui conforme test bran sparse, pedunculo polystachyo para axillari, Bracteæ sub qu ч tre Pa ж peltatim affixæ. — Ruiz et "^ Fer. et Ch., 1, 29, t. 44 ad 52. tug, descriptæ (nonnullze ulterius redu- oo æ) fere ; per regiones calidiores reque orbis late disperse, ex maxima tamen еа сапге, ubi а Chile et republica M usque ad Mexicum et Floridam Cas. DC., Prod., XVI, 1, 392, et in Linnea, XXXVII, 365 et 387. — HENSCHEN, Etudes ;in Mart. Fl. Bras., Н. 04. -- Piperis sp. 4. — JacQ., Ic. Rar., t. 9, 219. — RUDGE, Pi. Gui., . 5. — VELL., Fl. Flum. Ic. 1, t. 62 ad 65. In pluribus iconibus hic citatis antheræ errore biloculares delineatæ sunt, antherarum effceta- rum valvis patentissimis incaute pro loculis distinctis sumptis LINN., Hort. 25 ar ad 214, 217 ad t tur. Species in Prodomo in series artı ciales distribuuntur, characteribus tamen in pluribus ambiguis. HENSCHEN in Mem. cit, іп Nova Act. Acad. Ups., ser. 3, VIII, sectiones 2 accepit : Acrocarpidium, floribus in rhachi fili- i spi sessilibus, baccis maturis basi et Eupeperomia floribus in foveolis rhacheos ieze plus minus immersis, baccis pedicello demum brevissime carnoso impositis et subsectiones 2 agnovi Micropiper stigmate terminali et Rhynchopho слан de bonne heure aux gelées blan- eu parterres d'été ont, au plus haut as es inconvénients signalés ci-dessus. nest qu'après le 15 ou le 20 de mai i Ne voilà tout ce qu’on est en droit ‚еп attendre, et c’est quand leur végéta- Sl, à raison tendue d EN ue des avide eultiver, les parterres de plantes 5 des serres et devant y rentrer, ne sauraient occuper qu'une surface relative- ment étroite. П n'est ni facile, ni surtout logique d'entretenir de vastes serres et un personnel spécial pour élever, pendant sept mois, des multiplications de plantes dont tout l'objet et l'unique intérét seront de donner en plein air une floraison de trois mois ou une végétation pittoresque et ornementale. Nous ne condamnons рав ce genre de culture : c'est affaire de goüt et de préférences personnelles ; nous. voudrions seulement le voir mieux réfléchi, restreint 186 rum stigmate infra apicem styli v. ovarii rostri laterali. Species tamen intermedise вгере occur- runt. MIQUEL genera distincta ға рторо- suit, sat naturalia sed male definita : m truncos sæpe longe rep- tantibus. Baccæ breviter stipitatæ, apice an- ne nei Pas Mi 19., Pip.,t. 2 fasciculo spicarum ferentes а simulant longe petiolata spicas ad basin limbi ferentia. We s sparsis non vidimus, ма Miquelio i inscrip- ат. 29 descriptum, edunculo gemini». est specimen typieum P. aigu Hoor., Је. Pi, t. 332, Cas. DC., Prod., n. 172. denia, MiQ., in Diar. Instit. Reg. Nederl., 1812. ex ejusd. Syst. Pip., 69, species Ameri- canê асашев v. subacaules з foliis pee Micropiper Com oo species utriusque pes stigmate terminali, ab auctore e Syst. Pip. ad sectiones Peperomie reducuntu P. Galeottiana, Hook. Ic. pl., t. 327; Cas. DC., Prod., n° 2 est P. тетісапа, Mig. , Cas DC. Prod. n° 7. P. brevipes, Cas. DC., Prod., Si j’écrivais en boils pour des botanistes seulement, la loi de priorité PEPEROMIA ARGYRÆA, HORTUL. n° 20, eadem videtur ac P. guayaquilensis, Cas. | DC., n»37. P. diffusam, Cas. DC., n° 14, a speci- | т ч nonnullis Р. galioidis, H. B. et K., Cas C., n° 362 distinguere nequimus P. ble Ca s. DC., , ea videtur ас Р. Jamesoniana, Cas “i num ularifolia, Н.В et K. Ca , foliis plerisque alternis, non specifice distincta vide- P. ci ta LINK, Cas. DC., n° 266, foliis plerisque oppositis, nam spe æ oppo- ullæ folii ternatim verticillatis variant foliis oppositis. Oppositio foliorum est in ordine abnormis nec ut in C s haces eee et J. D. HOOK.. беп. рі., ПІ, 132. à CHARACT. SPECIF. — « P. acaulis glaber- rima, foliis alternis “longe petiolatis Mire cordato-rotundatis is integerrimis supra asin pe j stigmate sessili globoso pubescente. » J. D. Hook. Peperomia argyræa, HORTUL. € r. Wir- LIAM Burr, — ann. 1878-9, i] et vero- similiter ann, 1877-8, — LINDEN, Fe HouTTE alii romia arifolia, var. argyrela, J. D. Hook”, , în Bot. Mag., tab. 5364, exclus. synon. omia Sandersii, Casim. DC. in DC. Pnt “XVI, pars l, p. 400 (апп. 1869). m'obligerait à adopter pour cette jolie . Pipéracée le nom de Sandersi que lui | espaces avec des plantes de serre à florai- r : à notre disposition avec tant de ER et pour la eue сане il n'est besoin ni de serres, п de mu ns artificiels, ni de soins n culiers ? Cette extréme facilité de culture, qui est le chent 2 cultures difficiles, précisément à | cause de l'attention qu'elles exigent et . des с réguliers dont besoin. | Ceux-là sont les travailleurs, les pionniers 3 de horticulture; mais il y en c'est | le grand nombre, qui obéissent machinale- | ent à la mode, et ne tiennent qu'à | жайылар ce qu’on ‘trouve chez les autres. Nous sommes ainsi faits, гор souvent, qu ч nous faut étaler non ce qui estle plus | eau, mais се qui coûte le plus cher. Les вао de la vanité prennent place des jouissances de meilleur кеч etse | Жа les apparences de la richesse,quand | on n'a pas la richesse elle-même, est la | préoccupation d'une classe trop nombreuse. | PEPEROMIA ARGYRÆA, HORTUL. | a donné M. Casimir De Candolle. Il est certain, en effet, que, d’après les règles adoptées en nomenclature scientifique, un simplenom inscrit dans un catalogue horticole ou courant de bouche en bouche dans le public des floriculteurs, ne saurait primer une dénomination (rene d'un signalement régu- Pour le cas actuel, néanmoins, je plaide pour le nom d'ar yrea contre celui de Sanders. D'abord c'est le nom consacré pour une plante devenue presque banale dans les serres. Puis l'épithéte d'argyreia, que sir Joseph Hooker lui avait donnée à titre de péce, tant plus que ces adjectifs, impliquant l'idée d'éclat argenté, convenaient mer- adopter Sandersii pour l'acquit de ma conscience de botaniste, c'était réagir sans chance aucune de succès contre une habitude prise et sub- 187 stituer à une appellation pittoresque, qui se retient d’elle-même, un n t de convention qui rappelle l'amateur distingué | chez qui fleurit d’abord une autre espèce, le Peperomia marmorata cultivé à tort dans тоги jardins sous le nom faux d'ari D'abord rapporté au Peperomia arifolia de Miquel, le Peperomia argy- rea est aujourd'hui trés-nettement sépare. Il en differe par des feuilles sans échancrure a la base, de consis- tance épaisse, 4 nervures et veines non apparentes a la face supérieure du limbe. Du reste, on ne saurait imaginer un nom plus mal choisi que celui d'ari- folia pour des plantes à feuilles peltées et non sagittées ou hastées, comme le Alocasia ou des Philodendron; mais le port, la suceulence des feuilles, l'aspect miroitant de ces organes гар- pellent de plus prés encore le type ornemental des Begonia. n tant que plante décorative, le Peperomia argyrea compte parmi les N'importe! causons pour les gens sages, modérés, satisfaits de leur sort et de ce qui est à leur portée; il n'en manque nulle ран et il y a plaisir à s'entretenir avec , hous disons : point de parti pris, point К exclusion irréfléchje. Profitons de а plupart des possesseurs de jardins n'ont, d’ er pas de serres, et acheter chaque année de. quoi repeupler toutes ses plates-bandes, est un jeu ruineux autant que mal entendu. Mais il ne suffit pas d'affirmer le mérite floral ou ornemental des deeem bs s géné- u'a етих se passer des plantes à hiverner serre : il importe surtout de prouver ce om Гоп avance la ntes ишш qui fleurissent depuis l'hiver jusqu'au de mai, la preuve n'est plus а fall e, puisqu'elles sont sans rivales. Le там des plantes qui passent l'hiver sous abri ne à dire, sous notre climat, ез le рілік is d ў souvent froid, pee rusques variations très-nuis isibles à de jeunes plantes qui d poussé sous verre. Ensuite, il faut un temps pour la reprise, pour la mise à fleurs normale et cela nous mene en juin et plus tard. Pendant ce cum ceux qui ne dédai- gnent pas ce que la nature nous prodigue 188 MEUM les plus recherchées pour la beauté du feuillage. Sa place est sur- tout dans les rocailles des serres chaudes, entre les Begonia, les Fou- gères, les Lycopodiacées, le Cissus discolor, les Aroïdes, les Commélynées à frondaison colorée. Dans une atmos- piire humide et tiède, ses belles touffes se dressent raides et compactes avec un faux air de Cyclamen et de Begonia. La floraison n'ajoute presque rien à ces traits physionomiques; elle consiste en épis grêles d’un jaune blanchâtre, sur lesquels des bractées peltées sous-tendent un ovaire minus- cule, flanqué de deux .étamines lilli- putiennes, chaque fleur, dans ce genre, représentant une dame entre ses deux maris (diandrie-monogynie). La planche du Botanical Magazine, botaniquement exacte pour les con- tours et les caractères, laisse à désirer pour le coloris de la face inférieure des feuilles. Celle de la Fiore, plus heu- reuse sous ce rapport, rend mieux le miroitement particulier de cette pana- chure naturelle, qui se détache, entre les nervures principales, en bandes PEPEROMIA ARGYRÆA, HoRTUL. г des traits de vert foncé. Mais aucun artifice de pinceau n'égale, à cet égard, l’œuvre méme de la nature. Il faut, d'ailleurs, voir ces objets délicats irrégulieres entamées sur leurs Бой : раг poreuse de Іа serre chaude qui semble faite pour harmoniser les teintes con- trastantes des feuillages colorés. Originaire du Brésil méridional, le ciété d’horticulture de Londres, fleu- rit pour la premiere fois, en novembre 1866, dans l'établissement horticole de M. William Bull, à Chelsea. Au- jourd'hui, c'est une des plantes de serre chaude les plus répandues. Elle se mul- tiplie aisément par simple bouturage de feuilles, à la manière des Begonia, des Bryophyllum et autres plantes suc- culentes. La culture en est trés-facile et la végétation presque continue, ce qui fait qu'on en jouit en toute saison. J. E. P. ont des fleurs à profusion. Ils en ont vu sortir de terre dés que les cem sérieuses ont pris fin, dés que e la n eige a disparu, en set rapidement en mars, av ril et m Déjà, bien avant que le rude rts nous ait quittés, ils auront vu fleurir riche- hivernales des jolies Violettes odo- rantes. En fév — déjà, en mars surtout, d il n’ ra plus à redouter que e des lumière, les fleurs se succéderont de plus en plus Wee cde et riches en espèces ou en variétés, Nombre d'especes bulbeuses ou tubéreuses er dnd la terre, quelques- unes montrant méme leurs fleurs avant les feuilles, comme les Crocus avec leurs innombrables variétés; puis les Galan- thus ni m vernum, si jus- 1 Nar rcisses, surtout le Narcissus Pseudo-Narcissus, thes d’Orient, les A eu. bifolia, d'un bleu inimitable, les Tulipes printanières, les Muscari,le si 7y- thronium, rivaux des Dodecatheon et plus beaux encore, les imposants Fritillaria imperialis et les jolis ا‎ les da ne coronaria, hor apen Pulsatilla, Y Allium отут. le Сусйа- men repandum, et en. d'autres dont les noms nous écha Remarquons, a ven égard, que la très- grande partie de ces plantes bulbeuses printanières perdent leurs feuilles presque aussitôt après avoir fleuri, et livrent Th, ii m RHODODENDRON ELLEN COOK (Standish) 2439-40. a RHODODENDRON ELLEN COOK (J. Sranpisu). Ericaceæ $ Rhododendres. CHARACT. GENER. — Vide supra FLonE, vol 1; p, 9]. Rhododendron Ellen Cook, varietas hy- brida, in horto Standishiano fœcundatione artificiali enata. Les partisans absolus de l'esthétique pure en hortieulture ne trouveront peut-être pas leur compte dans la forme anormale de la fleur du Rhodo- dendron dont nous donnons ci-contre la figure. Quant à nous, malgré toute l'admiration que nous ressentons pour le galbe grec antique, nous avouons sans nullehonte que nous ne professons nul dédain pour un minois chiffonné, dont le piquant et le charme insolite nous reposent quelque peu des formes plus sévères. Aussi espérons-nous que les amateurs de Rosages accueilleront avec bienveillance, et certainement n recoquillés, des corolles plates et éta- lées des variétés qu’on est habitué à regarder comme parfaites. ainsi la place à d'autres d’une végétation plus tardive. en avant que les arbres aient retrouvé leur feuillage, le sol de nos bois se garnit de fl leurs coroles bleues, simples ou doubles; on a les modestes Pa- querettes, embellies par la culture, le Virginie et de Sibérie, le Linaria alpina, pi de Нептв blanches ou roses, les lius, etc. Voilà, certes, une nomenclature assez 8 = longue, et qui, pourtant, n' com variétés perfectionnées et que donnent lieu à des с ORA Tient-on, cependant, à orner son jardin 0 в seulement, mais aux feuillages persistants, doués de qualités ornementales incontestables, c'est plutôt aux arbustes qu'il faudra avoir recours, aux Aucuba, Yi rus, Mahonia, usus, Crategus, Rhododendron, Пеш, Hedera, Raphiolepis, Ulex; aux Coniferes surtout, si l’on est à la campagne, car l'air des villes ne leur convient pas. On gr с с E б d е Ф қ Ф Б a e 5 + с. о 5 Ф n Е Б mn Ф © сы a de quelques grandes plantes vivaces, végé- tant de bonne heure et rapidement, des Rhubarbes (Rheum Етойі, oficinale, palmatum), surtout du magnifique В. no- bile, des Acanthus, des grandioses Hera- cleum et Gunnera, du Podophyllum 25 190 Notre plante constitue un arbuste très-vigoureux et de bonne tenue ; les feuilles en sont grandes, d’un vert sombre au-dessus, d'un vert jaunàtre au-dessous; le bouquet est compacte et très-bien fait; les fleurs ont les bords supérieurs des divisions légère- ment revolutés en dedans ; le coloris est d'un carmin violacé couvert de marbrures et de stries d’un carmin ; la division supérieure est d'un brun noiratre formant une assez longue macule, qui est traversée lon- gitudinalement, de part en part, en son milieu, par une étroite bandelette orangée Cette variété, qui n'est pas précisé- ment nouvelle, mais que nous avons eru devoir faire figurer dans la FLORE à RHODODENDRON ELLEN СООК (1. SrANDIR). cause de la bizarrerie de conformation de sa fleur, a été gagnée en Angleterre par M. John Standish, d'Ascot, Berk- shire, qui a bien mérité des amateurs de Rhododendrons de pleine terre par les nombreux gains dont il a enrichi l'horticulture. Bien que les Rhododendrons aient été passablement maltraités par les froids sibériens de 1879-1880, la popu- larité de si bon aloi dont ils jouissent n'en a été nullement atteinte. Quel mants arbustes qui, l'année, produisent un si bel effet par leur feuillage persistant, et, pendant le printemps, par leurs grands corym- es de fleurs aux couleurs si variées? G. G. Emodi, de quelques grands. Funkia ori bre к. А2 Ф "KZ — © [^] 9 8 $ E d — Ф un D a i . 05 9 B ne si puissant effet; mais leur végétation tar- ive ne permet pas de les ranger parmi les plantes зх res. ous ns maintenant à мны опе tâche ЖД aisée; nous sommes dans la belle saison; 1а température aL douce, le e co seront sorties des serres et tróneront dans les jardins, jusqu'au retour des frimas. Quelle figure feraient, parm prononcer.Une plate-bande dà Phares zonale en fleurs est certainement belle ; mais ce sera la mêm e beauté pendant trois mois, quatre, si la saison est favorable, sans variation aucune. Il en sera de même des Verbena, Petunia, Calcéolaires ligneux et de toutes les pla ы N e ne Габ иче aucuns soins ш l'hiver et de rever- printemps est bien ,et si, à celui-là, on опе rompue де floraison ns diverses, de tou aspects, de toutes les couleurs, et souvent d'un éclat devant кымы pâliront les plantes exotiques les mieux partagées. On те aussi кіметі dii на pour usage particulier, pour tous les MISCELLANÉES. emplacements et pour toutes les exposi- tions ; des genres à nombreuses variétés pour les cultures spéciales; de jolies végé- tations à disséminer avec goüt dans les saison; des végétaux pour rocailles, pour tonnelles, pour orner les eaux, les pelou- ses, des bosquets d’arbres et d'arbustes, les plates-bandes de terre de bruyère Les cine d'été y donneront à profusion leurs I fleurs, que le semis perfectionne d'année en année, et i clémente et l'exposition abritée, jusqu'en décembre. Les Phlox decussata, aux splen- dides bouquets de tant de nuances, Eun d'un à isi mois, et refleuriront souvent jusqu Les Pivoines 54 8 es aux ere espèces, toutes нау ле Statices étranges et luxueuses; les Spirées à la fois florifères, variées et d'une forme ornementale; les D grands a cee les Achillées, les Aconits, les А n une foule de genres : Calystegia et Lathyrus mpan , Apoc cins, Baptisia, Asphodèles, Catananche semblables à des Immortelles t 2301. Enere pour écrire Vert de gris . 1 partie. Sel a ammoniac en 1 poudre 3 2” » Noir de fum JU. ө Eau. 2,222... 4 On din les substances эон ans une capsule en verre ou enporcelaine, еп y ajoutant l'eau nécessaire pour aire 19 blanches ou bleues, аты fleurissant durant quatre mois eum, e Based: pyrenaica, diverses Renoncules, et de très-jolies, l'aimable Rhewia de Virgi- nie, le Spiele du Mapana, les étranges Veratrum, les Véroniques rampantes et ant а” eene “plantes intéressantes dont les plus difficiles, et ан, sans disputer des goûts, elles sont e at de garnir très- agréablement les jardins, avec bien moins de soins et ais que leurs rivales de serre. Est-ce à ise qu'il faudrait leur livrer la place et bannir à leur tour les fleurs d'été ? Nous en serions désolé; nous n'avons en vue que de remettre en mémoire aux SERE ao de beaux genres qu'on a perdus de ilieu des innombra- bles ee, mes NC horticulture ne cesse leurs jardins n'en seront ni moins intéres- nts, ni moins agréables, s'ils savent se contenter des plantes vivaces de plein air, et surtout s'ils s аррідоа uent à еп user avec gout et intelligen us appelons RA nos vœux le jour ой mn 5 e ce us est beau aura sa place légitime. 15 décembre 1881. P. E. De Puxpr. sur les étiquettes en zino. rse dessus le e étiquettes en quer jours, l'é peers est très-solide. BRACONN OT, MISCELLANÉES, + 2302, Glanage horticole, A Escrocs "m TN « Vous avez lu vis quelque b aptômes de STE -- Bars & Mori et Belle dPEcully. — La fleur de Soufre m — Les vins de France. — Ques- tion аа « J'ai l'honneur de vous prévenir qu'un « audacieux escroc, se faisant passer pour « le ce t n établissement, d il « n’a ‘pas mission pds ven et qu'il ne « livre jamais, une poudre soi-disant in- « secticide, dont je n'ainulle connaissance « et dont le débit parait étre le seul but chez mes оло ez vous, vous m'obligeriez « infiniment en = faisant arrêter pour « usurpation de Telle est la аве indignée que, ous autres honnétes gens, avons tou dua, cet été, de la maison L.Van Houtte. J'en voudrais bien avoir des nouvelles (1), cer; autrement, tous les journaux horti- coles, et méme les autres, nous en eussent arlé. Quel plaisir c'eüt été de mettre la main sur un coquin pareil! et quelle bonne lecon pour les autres ! bis rappelez-vous les Martin се appris qu'on les ait arrêtés au milieu de leur vilain commerce. Et c’est bien pour cela que tous ceux que touche la loyauté du commerce һог- oive chose maladroite, je vous assure, si nous nous entendions tous аы offrir une ге- ompense — non une récompense pécuniaire, mais un бры reconnais- АСА ЧСА‏ ت (1) I se Panait que la стене ci-dessus ait eu pour effet de faire rentrer sous ter l'effronté flibustier en Sa re ; Car, depuis иге she mois, l'établissement L. Van коме = | о па plus eu de ses nou M. Sant — au premier Фах aurait livré l’un de ces escrocs à la just Si quelque nouveau cas de flibusterie ieu veuille aussi que, pour la répres- sion du Ses nous ayons une meilleure réussite — Un professeur d' arboriculture, grin- heux — c’est rare! — героп dont l'objection lui donnait grande envie de se gratter l’ зое « iu avez lu cela quelque part! » — Eh! mon Dieu, oui, monsieur le professeur; Wo entendu apercevoir pour s maniez si ma Appris quelque part! parbleu! et oü done apprendrions-nous les choses, si ce les répandre à tour, tant mieux. Ceux qui vous écoutent feront де même ; puis d'au tendront ou liront , je ге; mais encore à chacun de ces sinis ju un prédécesseur auquel il s'acc Chacun, bien ou mal, profit l'aequis guo ч PE BUNT yp TU "s " П ТЫ санае PELTATA . Plein air. 2441. SAXIFRAGA PELTATA, Torrey. Saxifragaceæ. CHARACT. GENER. — Vide supra FLORE, vol. XIV, p. 19. CHARACT. SPECIF. — « Rhizomate crasso repente, foliis omnibus radicalibus large petio- latis erectis amplis peltatis orbiculatis ambitu 6-10-lobatis lobis inciso-dentatis, scapis nudis Il est peu de genres où les traits de vegétation soient aussi diversifiés que chez les Sazifraga. Durée annuelle ou vivace, souches courtes disparaissant sous une rosette de feuilles, ou tiges gréles et rampantes, feuilles serrées en . la 44 ¢ tis,carpellis liberis in tvlos! stigmatibus dilatatis. » Hook. Fir. Saxifraga peltata, TORREY, mss. in BENTH. Plant. Hartweg., p. 311; 14. in Bot. Unit. Stat. Eaplor. Expedit., pl.V (absque descriptione). — ENGLER, Monograph.Gatt.Saxifr.,\08.—WaALpP., 8 I, p. 891. O. HEE Ер. RrGEL, Gartenflora, ann., 1872, p. 259-260, tab. 735. — J. D. Hook. in Bot. Magaz., ann. 1874, tab. 6074 (hic iterata). masses compactes à la manière des Sempervivum et des Androsace des Alpes, ou bien à longs pétioles avec un limbe tantôt arrondi comme dans les Saxifraga Geum et sarmentosa, tantôt découpé comme dans les Saaifraga travers les siècles, tantôt pleine de fougue, tantôt trainant lourdement la jambe, et dédaigneuse eüt été bien privée de ne pouvoir la dire. E — П est né, en ces derniers temps, un fruit que je ne saurais passer sous silence. Ce n'est pas que je sois bien enthousiaste, non, pour les fruits nouveau-nés; je trouve йе; venant à une époque où l'on n'a pas embarras du choix, porté par un arbre ? le recommande bien vivement ll nous en си plus séduisants, bien gros et couvert n rouge des plus appétissants : c'est la est né un autre, d'un aspect ; Belle d’ Ecully. Celui-ci, пе vous еп in- quiétez pas, et s'il vient frapper à la porte de votre jardin, vite, un double tour à la serrure ! — On nous propose quelque chose de bien joli, de bien propre et de bien pra- ou à offrant le plus de surface possible à l'évaporation. D'un autre cóté, vous z du goudron d 2, du qu'alors les guépes et les mouches ne sont pas contentes. : Vous voyez d'ici le coup d'œil, et vous sentez ! Pouah !!! ien joli encore ! — Dans un grand journal horticole : Phormium tenax 0472- gata! Mieux que cela : Phormium Collen- soi folii albo variegata. Diables de Phormium, Уа! ; | — Се que c'est pourtant que la science | mal comprise ! 4 194 trifurcata , pentadactylis et leurs analogues ; toutes les nuances possi- bles entre les мав extrêmes de соп- sistance, de forme, de revêtement pileux ou дадат de la surface : 1] semblait que la nature eut épuisé les combinaisons qui masquent, sous les apparences trompeuses du facies exté- rieur, la conformité générale dans les organes reproducteurs d'un groupe vraiment naturel. Un terme manquait pourtant à cette série de variations graduées : c'était la forme vraiment peltée, simple nuance, il est vrai, par rapport aux formes cordées ou orbicu- aires, mais nuance qu'il fallait atten- dre pour compléter le parallélisme mimétique entre certaines Saxifrages et certaines Géraniacées. Le Saxifraga peltata, qui constitue ce terme en quelque sorte attendu, SAXIFRAGA PELTATA, TonnEY. présente à la fois quelque chose de gé nioide, et aussi quelque chose des Bego nia et des Gunnera. De plus, suivam dans l'eau. Or, c'est une орвег К | ancienne que les plantes à vie aquatique, | à moins qu’elles ne soient submergées ont fréquemment des feuilles peltées. orbiculaires ou sagittées. Il ne faudrai pourtant pas trop forcer le sens de cett coïncidence : car, d’une part, on tro verait des plantes d'eau qui conser vent des feuilles graminoides, jonci ormes ou diversement d'autre part, des plantes des murs comme l Umbilicus pendulinus, bi Je lis dans un journal le conseil que onne un jardinier, pour préserver les plants de laitue de с r est si fleur de soufre, il n'en faut pas médire, op utile, et son rôle est trop important еп horticulture; mais lui accorder des Arme ча 'elle ne peut pas avoir, c'est indui e les jardi niers qui on. s e, et dont la plupart n'y regardent pas de si es pour applaudir d' Ом ded balourdise On a cependant expliqué à indies re- ne fera enfoui en terre et soustrait aux ardeurs du soleil, dégage les gaz nécessaires pour détruire des re сч ou des insectes. Je concevrais, jusqu'à un certain point, que, pour éloigner des larven souterraines, on introduisit dans la terre de la fleur de soufre en sociae - = peut se faire que les rongeurs n в flattés de sucer du soufre et s 'éloignent dia plantes; mais espérer que cette fleur, noyée dans 1 се её поп аро aura un effet quel- Mon sur ce vi l'air, comme on dit ee dans le lan, 5. e id raide. i préc —_ le sonl les ae jos. conditions ж en placent a ©, 5 P ent appris pour discuter des мне qu'ils s'en rap] tent à la pratique i Lorsque, par’ ses talents, par ` son génie, par ses vertus, un de ces tout — petits riens qu'on ораи répandu sur son pays yen e que soustraites à toute influence directe de l’eau, n’en sont pas moins des types parfaits de l’état pelté des feuilles. Quoi qu’il en soit, du reste, de ces rapprochements un peu vagues, le Saxifraga peltata est, dans le genre, une forme originale et, à ce titre, très- bien venue dans le champ d'étude des botanistes; les jardins eux-mêmes l'aecueilleront avec plaisir, bien que ses fleurs n'aient pas tout l'éclat des Saxifrages anciennes du groupe des Megasea (Saxifraga crassifolia, ciliata, etc.). Plus modestes de dimensions et deforme, ces fleurs ont paru offriràl'un des récents monographes des Saxifra- ges, M. Engler, des particularités suffi- santes pour autoriser la création d'une , М caractères assignés à cette section SAXIFRAGA PELTATA, TORREY. 195 | C= authentiques de la plante sauvage ou de la plante cultivée (1), Les carpelles, en effet, au lieu de souvrir dans le haut de leur face libre seulement, s'ouvrent sur toute la longueur de cette face ventrale. 1) Les caractères de la section Pelfiphyllum, tels qu'ils sont reproduits par le Dr Mueller dans Walpers (Annal. Bot. syst., VII, p. 893), sont les suivants : « Rhizoma subterraneum. Scapus subnudus, mosus. Folia келем orbiculata, medio seur Неет, de Zurich, dans l’article original du Gartenfora. s’il lui survient maladie, tous ses selon qu’ap- 00 quelque gloire, danger? qu'est-ce que les médecins en disent ? ,Les médecins de la Vigne sont comme les nôtres : médecins expertisants ou expec- Tant pis re , le malade est perdu! Avec votre traitement, il n'a plus guère de temps à vivre! Le fait est que cela devient effrayant, malgré les sulfures et les sulfo-carbo- oe abondent ; ne ecouragement, cherchons toujours. Oh! cherchez, cherchez bien avec nous, vous tous que notre Vigne réjouit et dont nos vins font l'esprit plus vif et le corps plus solide ; unissez-vous pour le grand sauve- tage, tous et toutes, pour épargner au monde cette épouvantable disparition. Plus de Dieu ! о 4 m. Б Л Ф Allons, à la rescousse! vous tous que les vins de France soutiennent ou exal- tent, fronts pâles et trognes vermillon- nées, travailleurs et penseurs, fli urs t conquérants, pauvres et riches, à uvre! fois, discrètement, un dans le cœur et d'éclat dans les yeux, faites dire pour eux des prières à vos petits enfants, et que, les mains jointes 19% Le Sazifraga peltata est une espèce californienne. Les exemplaires origi- montagnes du Sacramento, répondent par leur inflorescence et leurs carpelles allongés à ceux que le professeur Bolander, de San Francisco, et le col- lectionneur Lobb ont retrouvé plus récemment, le premier dans le comté de Mendreino, le second dans une loca- lité non désignée. L'herbier Hooker en renferme une forme (variété ou езресе?) trés-curieuse, à cyme plus làche, por- tant des bractées arrondies à la base de ses longues branches, et dont les car- pelles arrondis, enflés, contractés en un style court, ressemblent mieux au dessin du fruit tel que l'a donné Torrey qu'au fruit de la plante ici figurée, laquelle avait fleuri en avril 1873 chez MM. Downie, Laird et Laing. SAXIFRAGA PELTATA, Torrey. La plante avait, du reste, déjà fleuri 1 dans l'été de 1872, au jardin botanique de Zurich et dans l'Établissement Freebel où notre ancien ami le célèbre collectionneur Rœzl l'avait directe- ment introduite de Californie sous le nom g Umbrella plant(Plante parasol). Sous ce climat froid de la Suisse cen- trale, l'espèce s'était montrée rustique en pleine terre. M. Regel l’a vue fleu- rir en avril 1872, en serre froide, au jardin botanique de Saint- Pétersbourg, et ne regarde pas comme invraisem- blable qu'elle puisse résister en plein | air aux hivers de ce rude climat. Il est vrai que la neige est, dans ce cas, une protection pour les plantes que le rayonnement nocturne pourrait tuer sur la terre nue. J. Е.Р: et les regards au зан. a répetent, sur vos genoux, tous les sauvez les vins de fees » — Qu'on me permette de finir par une personnalité ; go est bien innocente. Je rois pas que dispo -— le monde horticole, ait pu jamai о- cher labus de réclame pardonnlle en j'ai eut-être eu , fût en méme temps 1 des collections pomologiques plastiques qu'ils ont pu avoir sous les yeux, et qu'on а bien voulu signaler maintes fois comme rendant des ae ala Pomologie et à l'Arboricultu J'ai done lá: conscience bien tranquille sous ce rapport; aussi, j ‘espère qu'ilmesera | bien permis, maintenant que j'ai déposé en d'autres mains la suite de mes 26 années ours. nce, parmi les sociétés d'hortieulture et g’ agric de tous les pays, de ne rencontrer que des … encouragements et des Serres ;jeleur | en envoie сі, в mers, ісі, com | mes plus profonds eme Se et les témoignages de ma plus vive reconnais- | sa ce. 15 décembre 1881. Tu. BucHETET. + 2303. Bibliographie. ue "тау aede du иш а de Е чары Gand Gand, 1881, broc si іп-8°, M.H.J.VanHulle Cale er jardinier en chef du Jardin bota nique e de l'Univer- les plans d’un nouveau jardin développerait sur une habitations et serres compris, ne nécessi- ri erait qu'une dépense d'environ cing cent | mille franes. Puisse се projet se ré bientót! Gand n'aura plus alors envier aux arias villes universitaires du | b au point de vue botanique. 15 janvier 1882, culture | qui se | | étendue ds cing - hectares et dont l'établissement, terrain, rien à i ESI Ee SONA SER S ТСО АЗ „гъ бугу. алы ы ыы PIONEER Td Gusr: GUILMOT.- | SPECIOSA Zenker SONERILA Serre chaude. n ilo, шы eiloherries . ә - ulate, вгере basi 2-lobæ, 1-роговге, longæ v. truncatæ et 2- , connec- tivo basi non producto interdum 2-tuberculato t о ы vertice sæpe par- » Caulescentes et scapigeri. Folia æqualia v. dimor- scorpioideas dispositi, sæpius rosei, majuseuli . in z = Sip =i 1 Мб; Nat. T 319 et ХҮІ, t. 18. — Mig., Fl. Ind. — WALL., Pl. As: Rar., Ы, SONERILA SPECIOSA, ZENK. Мени oe, § Sonerileæ. 102. — RoyLe, Z., t. 2 — Ковтн., Verh. Nat. esch., t. 52. — BE gk. l. Jav. Rar., WIGHT, ZZ., t. Teon., in 995, 1057 ad 1059. — Bot. Mag. ou {. 4938, 5026, 5104 б. Вехтн. et J. D. HOOK. P lp. 753, СОҒАН АСТ. SPECIF. - S. herbacea erecta, e tetragonis, foliis longiuscule pe- serratis stylum sequantibus, antheris basi cordatis lon- giuscule acuminatis, dorso basi medio obtuse calcarato. » Sonerila speciosa, каш, Plant. оя Nilgh., р. 18, tab. 18, fide Н -- Улан Icon. P. сог Il, 995:, dide Pritzel. Hook. Son Bot. ag., tab. {bic үс . CLARKE іп J. D. Hook. F1. of В Ind., 3 = 6a, p. sonerila solanoides, NAUDIN in Ann. des se. nat., вет. 8, = Ба рны сан, nb. 18, fig. 8, monente CLARKE Sonerila orbiculata, LINDL. in Journ. Hor- tic. Soc., VIII, 57, cum icone, fide CLARKE. Sonerila elegans, Bot. Mag., t. 4978, поп WIGHT, fide CLARKE. Comme les Begonia et les Impatiens, les Sonerila appartiennent a ce groupe ornemental de plantes succulentes dont la texture fragile a quelque chose de + 2304. Bibliographie. 2 Келіні journal des amateurs d'Or- i La vaste et er ga famille des rehidées, dont les genr faite par diverses régions tro 8 5 cales du S ropicales et extra-tropi globe, et des hybridations dont S'abonne à VOrchidophile chez l'abonnem cules o 10 fra i бо de 94 радев ent annuel (12 fasci- в де texte chacun): à x Leseur, à Argenteuil (Seine-et- e elles sont l'objet, surtout en medicae. 1 ce disons-nous, n'est plus qu'elles y o geoisie. П n'est p e ceux, du mo qui ne leu une de leurs serres, modeste qu 'elle puisse être. Et vraiment, ces brillants représen- tants de la Flore exotique méritent à tous 26 le feu sacré, 198 cristallin. Alors méme qu'il n'est pas rehaussé de mouchetures argentees, leur feuillage, par sa fraicheur et par son éclat, est par lui-méme décoratif; mais des fleurs à teintes à la fois vives et douces jettent sur ce fond des tons délicatement nuancés. On y retrouve aisément la parenté avec les Bertolo- nia, dont quelques types sont devenus pour l’horticulture créatrice de formes et de dessins, de vraies mosaïques vivantes, où les gemmes éclatantes s'encadrent d'un réseau de nervures colorées. Le Sonerila speciosa, réduit pour les feuilles à une simple et normale teinte verte, rachète cette modestie relative par la beauté de ses fleurs lilas. Par leur groupement en cyme irrégulière, bifur- quée et scorpioïde, par leurs anthères SONERILA SPECIOSA, Zzxx. jaunes, prolongées en pointe et ouver- tes par des pores terminaux, ces fleurs ont une lointaine ressemblance avec celles des Solanum, ce qui fait que notre ami M. Ch. Naudin avait nommé l'espèce solanoides. Mais ce faux air de Solanum s'efface vite, dès qu'on voit les trois pétales libres qui sont le signe caractéristique du genre Sonerila et lui font une place à part dans la symé- trie florale des Mélastomées, rappelant plutôt du dehors certaines Commély- nées C'est dans les parties les plus chau- des et les plus humides de l'Inde que sont géographiquement cantonnés les Sonerila. Ceylan en est surtout un des centres, comme il l'est pour les Jmpa- - | tiens. L'espèce actuelle habite les Nilgherries ou montagnes bleues, sur égards, par la bizarrerie et la diversité des formes et des colo ris de leurs fleurs, la eat faveur qui a fini par les accueillir, n peu tardivement peut-étre, et qui ne nn que s'accentuer dans l'av venir Jadis, on s'effra à bon droit de la par M. le comte Fr. ua et les Orchidées, par M. P. E. De Puydt, dont notre collaborateur. et an М.Ј. Е Planchon, a rendu compte dans ce recueil (vol. XXII, 29 а XXIII, p. 34). Ce ges. Avec des guides aussi compétents, on a la certitude d'obtenir, sans tátonne- les routines d'autrefois, alors qu’o: n par- quait indifféremment toutes les Orchidées dans la serre chaude ou tempérée, sans songer qu'un très-grand nombre d'entre elles devaient étre les hótes de la serre froide. Tous les vieux errements pie nels, toutes les fausses pratiques sont au- jou ird’hui allés re joindre les vieilles lunes. La vogue, si parfaitement justifiée, qui introductions nouvelles gine, leur habitat, leur e leur culture, leur valeur commerciale, etc., etc. te entre eprise, M. Godefroy-Lebeuf, Ф! > Ф п de M. le e Fr. du Buysson e J а Mrs été E ci-dessus. Le no recueil a pour titre: « Z'Orck hido- phil, journal des amateurs d'Orchidées ; » parait ше етер! еп = i in-8* de 24 pages de texte d'une vignette уе аус représentant rchidée remarquable rare à “ші о nd re. ici, du reste, | бириис des ma- publié dans le courant du mois sera présenté au lecteur. Les description seront suivies, s’il y a lieu, de quelques observations sur la nature des plantes. 2 Annonce des ventes d'Orchidées. — с e = tentée avec la coopéra- 1 mpagné | қадала ызы еі SONERILA SPECIOSA, ZENK. | ER la cóte occidentale de la Péninsule de d'abord, puis notre compatriote Per- nyme solanoides, je l'avais deviné d’après les simples descriptions, avant - de le voir établi par M. Clarke dans la Flore de l'Inde anglaise du D" sir J. D. ooker. d Les soins à donner aux Sonerila en général sont indiqués dans la FLORE (tom. XI, p. 106) : Programme des ventes anglaises et bel- 3 Plantes à introduire. — Cette partie 4 Un article de fond sur un sujet quelconque intéressant les Orchidées, par M. le comte F 8 ° Correspondance. — Cette partie sera consacrée entièrement à l'insertion des demandes qui nous seront adressées ei des réponses qui y seront faites. ° Offres et demandes, échanges, achats, ventes, ete., etc. ; Les huit premiers fascicules de I’ Orchi- dophile, que hous venons de parcourir, nous paraissent rem plir le programme que développé sans superfétations et dans un ordre parfait. i l'eeuvre continue dans ces conditions, nul doute qu'elle n'obtienne le succès ЕЈ questions personnelles, souvent injustes par leur exagération même, toujours irri- tantes, et, en tous cas, d’une utilité dou- teuse et d'un intérêt contestable pour le public. Й Nous finissons еп souhaitant bonne SUR Ў du Buysson. 10 janvier 1882. Gust. GUILMOT. + 2305. Des S Синий sent de vrais bijoux 8 fleurs bizarres et leurs ANS: ; leur durée bien plus с able que chez les autres Orchi- ыз bre el par tous les Orchidophiles. i, depuis quelques années, les bota- nistes-ocilecteurs en ont-ils introduit de mbreuses espèces et magni pres Lus des fécondations езе шато ое оонай nécessaire. ollec- n mpris les variétés, et 14 espèces rusti- ques. Les descriptions me manquent pou u six espèces, mais je compte sur l'obligeance de mes amis de Belgique pour les compléter prochainement. uant à la culture des Cypripedium, aux indications que je donne traité l'Orchidophile, page 269 pour Py espèces de serre, et page 288 pour les espèces rustiques REVUE DES CYPRIPEDIUM CULTIVÉS DANS LES SERRES D'EUROPE. trées, d’un pourpre vineux foncé, avec le sépale supérieur mee de blanc. 2. albo-purpureum. ybride (Dominia- num x. Schlimmnii), Fleurs plus grandes que celles du Sedeni, à divis pourprées; pétales tordus plus longs que le labelle; labelle blanc avec + и ré et ma culé йк m en 3. Arg HB. Iles Philippines (Voir Orchi- dS. t traité, р. 4. As ‚„Еснв. Н bride (ba rbatum Xin- signe). Feuilles u n. vert noirátre, SA rement panachées; e de 50 cen mètres de haut, ішеді le feuilla Е, souvent biflore. Fleurs rappelant celíes t) L'Orc Айе, шн Orchid p Paris, Aca, Gots traité théorique et pratique sur la cul- dom comte FR. pu Bursson, 1 vol, in~9°, | MISCELLANÉES, Оу pedum. de 1; insigne, mais de Fleurit лен en été: — et Е, Massange - barbatum, LDL рме couleur M Ex ORE; III, p. 190). Mont "Voir 1 Orehidophie €— p. 214). biftoru ossi, fori- еа Cette Variété, à fleurs ar petites que celles du type, est plus florifére et donn 5 presque toujours deux fleurs super- posé à. D RE grandiflorum (FLorE, XVIII, 901): с. — Var. ni igrum. Fleurs d'un coloris brun noirâtre sur le labelle et d'un po E pida ae sur les autres piéces at pe Б) um, RCH (Fore, "XXIII, ak Feuilles pou ud doré clair, couv Е ев d'une tessellation d'un oncé, nent à celles du Dass oe: eurs moins andes que celles du darbatum AUS, de forme coloris presque semblables. — Ee 6. Binoli. Cette espèce, jusqu’à pue uer in- formé, n'est que le C. vittatum d feuillage vert pei ver- miculé par transparence. — % Sn: 00 d'un petit barbatum, d'un coloris plus délicat. — Ет vivo. — Var. oculatum, Вснв. ur l'Orchido- phile, акене р. A set A RCHB. (Voir POrchidophile, jour- Я самит, R Reus. (Voir VP Orchidophile, jour- nal, LDL. КҮРЕ l'Orchidophile, traité, sub Selenipedio, р. 4 . caudatum, RCH НЕ Syn. : Humboldtii, Waw (Frore, VI, p. 99) (Voir " 'Orchidophitt traité, sub Setenipeti p. 469). -- ит oir Асаш е, fes . Hybride ( p.4 m, RCHB. an A parte x Rox e 50à 70 c AT. e 18; con chi (0 L'Orchidophile, jonrnal des amateurs d'Orchidées. Ат- genteuil (Seine-et-Oise) : А. Gongrrov-Lereur, éditeur, 274 РА CRINUM GIGANTEUM Andr, * Ile San Thome Serre chande етек GENER. — Vide supra FLOR XXI, p. 113, et confer, quoad sub gU бк in Gardeners’ Chronicle, June 11, 1881, p. 763. CHARACT. SPECIF. — C. rd crinum, BAKER iliflor i foliis plu- rimis oblongo-ligulatis obsolete striatis undu- latis margine scabris, floris о nutante obsolete labile tubo breviore. » Ноок. Crinum giganteum, ANDR., Bot. Repos. age 2459; — REPOUTÉ, L Lil. , tab. 181. x Hase Bot. I uix folio 9121. i Syst. b ы хтн, mer., V, t. Magazine Ы. 1860; tab, 5205 | ше rat) - — Home бепті, groupe ces espèces en trois sous-genres, dont nous reproduisons, 2443-44. CRINUM GIGANTEUM, Ахрв. E nn. 1865, 3, tab. 459. — BAKER in Garde- ners? Chronicle, Dec. jo. 1881, p. 760. € m petiolatum, HERB. Append, ‚р: 22, var. жылғы жее 16; id. , Amaryll., p. 260. тты my ag MI Hort. Kem., ed. 2, p. 226. ER in Journ of Se. III, p. 368, БЕ 44, fig. 8,1 14, 15, fide Hoo yilis ornata 2 pen in Bot, dispar. ae, 323, fide Hoo Amaryllis candida,T RATTINICK, 7ad.,t. 483, Amaryllis latifolia, LAMK., Zncycl., I, p.41, fide Hook. d' après s lui, | 2 = et la distri- bution géographi sous-genre : : Stenaster (espèce type: Crinum asiatic Fleurs eee ue avec "ane ров d'un blanc rede àla base, term e d’un pourpre ongue pee a fleur; : it té. 2 = or, Moisi: (FLORE, XXII, p. 107) ( oir " l'Orchidophile, traité, ‚р. 975). . Crossianum. Hybride (venustum X insigne). connu, - Dauthieri. Hybride ( barbatum X villosum). Feuilles loriformes acu minées, d’un ver pale, clairem assa B. тар XV 55 18 (Voir | V Orehidophite, t traité idm - Dominianum, Hybride , oi POrchidophite, traité, sub Selenipedi Mysore (Voir р буте, traité, Hybride (FLORE, XXII, р. 19) (Voir 1° Orehidephite, traité ms 277). . Fairieanum, LDL. Ass ootan | (EL XII, p. 119) (Voir POrchidophile, traité; Я gemniferum, pons. jour . grande, ы, ӨЛЕ МН d 5). Hybride ( FLORE . Barrisianum, Еснв nt p. 3) (Voir. l'Orchidophile, traité, (Voir l'Orchidophile, Жаныс Inconnu, renseignements Prochains. , Hartwegii, Кснв. Equateur. Espèce vigou- төлке, de culture froide, ayant le port du Zlii, mais en tout plus étoffée et vigou- reuse ; fleurs du Ræzlii, mais d'une teinte plus foncée, ornées d'une bande rose sur les divisions. — о et F. Massange. 97. ynaldianum, RCHB. Iles Philippines Port, feuillage et flo n du d. Fleurs à sépale dorsal d'an vert pále, blanc au som e brun à la ые Led он de violet; pétales et labelle poscat Еснв. Cap Darien, Nouvelle- : ; Po " d'un Uropedium. Fleurs d’un ton général verdâtre. Sépales et nchátre, gera plus e avec une 98. or sommet de points эн, Labelle étroit et allongé. — Ет 29. Mrslisimum, LoL. Assam, Bootan (FLORE, p. 97) (Voir lOrchidophile, traité, ЕЯ Же Reus. Bornéo (FLORE, XV, p. 125) - (Voir l'Orchidophile, traité, p. 8). — WALL. [AM (Voir VOrchidophile, ei (FLORE, XV, p. 123) 80). “(Voir Dora t traité, р.2 Diffère du type раг ЗІ. ый arge marg presque entierement, еб 4 taches arrondies et rangées en ligne d’un brun pourpré, qui ent au violet sur la marge blanche; en on oi les segments du limbe floral étalés ou sés, divergents équilatéralement en tous sens autour du style ascendant, Représenté : - Dans l'Asie tropicale, par C. asiaticum et Dans l'Australie et la Polynésie, par С, pe- dunculatum. Dans l'Afrique tropicale, par C. bracteatum et inneanum. Dans Ашен eed tropicale, par C. cruentum et C. c 2"* sous-genre : Platyaster (espèce type : C. americanum Tube du périanthe droit ou légère- ment courbé, les segments du limbe complète. Filets équilatéralement di- vergents autour d’un style presque dressé CRINUM GIGANTEUM, Ахра. Représenté : Dans l’Asie tropicale, par C. amenum et . prate En Australie, par C. angustifolium et C. uni- Dees? l'Afrique tropicale, par C. angustum et En Amérique, par C. pubescens et C. ameri- canum. 3"* sous-genre : Veces (es- courbé dés le jeune àge, le limbe horizontal ou presque dressé, les seg- ments oblongs s'inclinant en avant, de telle sorte que les inférieurs sont d'une manière permanente connivents ou imbriqués dans leur moitié inférieure. Filaments déclinés, rapprochés entre eux de facon à devenir paralléles les uns aux autres et au style également déjeté vers le bas. 33. javanicum, BL. a (Flore, VII, p. 165) (Voir l'Ore Mic traité, p. 282). = Ringen ат ents à prendre. . levig (FL (Voir POrchidophite, traité, p. 283). luci um, Кснв. Ну . (Ётовк, XVII, p. 83) (Voir VOrehidophite, traité, p. 282). 36. Lindeni. Renseignements à prendre. 37. longifolium, RCHB. ru : Reich Wir rene idee r a wo traité, sub Sele pedio 38. Lowii, LDL. Bornéo (Fiore, IV, p. 315) 39. datre, fortement teinté de b au centre a se; pétales ciliés, d’un violet brunâtre sur la lame supérieur. 45. мем, Асан. Hybride ема X вёре ёра1е ere sce: bordé de blanc; pétales d'un violet pourpré; labelle violet brunâtre à reflet 3 6. Pearce érou phe? e 41. Petri, Catalogue Burbidgei 48. porphyreum, RCHB. Hybride edeni, m кале, avec les divisions plus acumi- 49. purpu ratum, LDL. Mont Ophir (Fiore, XI, p. 173) (Voir POrchidophile, traité, p. чи. 50. Бей, REGEL. renade (V Сек traité, tb ендей р. 471). â е | 9l. Schlimmii, Rens. Nouvelle-Grenade (FLORE, de vio a base ; labelle d’un violet XVIII, p. 153) dp l'Orchidophile, traité, brunátre. sub b Séenipedio, p р. 40. Morganianum,RCHB. id dee it bue У, ou ali um (Voir l'Or- Stonei). Grandes fleurs à s в blanchá- sur la face in- ; labelle brun mauve, d'un blanc sou те sur l'onglet. : үс эы Кснв. Hybride (insigne Maulei X vil- . Sépales du egg чы pétales longs, ondu s; brak clair et ocre, réticulés et vernisadde pr = villosum, avec de lo кез ud 44 la в de Siam (Voir l'Orchi- “> -- [d 2 53 t 25 dophile, traité, x . pardinum, HB. Indes (Voir l’Orchido- phyle, traité, р. 284). . Parishi, Reus. Birmanie (Voir l’Orchido- phile, traité, р. 284). . RS ncé. — E 53. selligerum, Вснв. Hybride (barbatum chi idophile, traité, sub sn iR p.472 52. Sedeni,Rons.Hybride(Zongifolium X Schlim- min, са blanchá chis, un peu tordus, également veinés carmin ; labelle du dere mais d'un coloris plus clair. 94. Spicerian , Еснв. S uli. "Gápale dorsal c мені une ligne médiane pourpre ; Li Représenté : . Dans l'Asie ni rs par C. latifolium et . zeylanicu En Australie À piro? Jlaccidum. Dans l'Afrique tropicale, par с. Careyanum, C. ‘giganteum et C. Broussonetii. nne-Espérance, par C. lineare, с. campanulatum et C. capens En R par C. Jong hore et C. sca- D; aprés cette simple énumération ой toutes les espéces ne figurent pas, on peut se faire une idée de la diversité de ce type Crinum et de la place qu'il occupe dans toutes les régions chaudes du globe. Il y représente le summum du développement végétatif des Ama- ryllidées bulbeuses. Les fleurs, bien que moins brillantes que celles des Hippeastrum, ont cette suavité de coloris qui distingue le blanc imma- culé ou les nuances de rose tendre sur fond de neige. Par ses caractères, le Crinum gigan- teum rentre dans le sous-genre Codono- Crinum. C'est une espèce trés-ancienne dans les serres de l'Europe. Originaire de Sierra-Leone sur la cóte occiden- tale de l' Afrique, elle fut introduite en CRINUM GIGANTEUM, ANDR. 208 Angleterrre dés 1780 par le botaniste danois Afzelius. En France, elle fleurit d'abord dans le célèbre jardin de Cels, qui la tenait E Broussonet. Candolle. Depuis lors, elle est restée dans bien des jardins, plusieurs fois représentée sous des noms divers, mais souvent d'une manière imparfaite. Le dessin ici reproduit est celui du Botanical Magazine fait en 1860, d’après un exemplaire alors récemment envoyé de Sierra-Leone au Jardin de Kew par le capitaine Babington. Barter, cité par M.J. Baker, dit que, dans son pays natal, ce Crinum habite les marais profonds des grands bois. Cette station demi-aquatique est, en effet, habituelle pour le genre et fait supposer que, pendant leur période de végétation, ces plantes, bien que bul- beuses, veulent de copieux arrose- ments, tandis qu’il faut en être avare pendant leur période de repos. сс de e. un pour RCHB. hide ores X core Feuillage du conchiferum, aussi e de ntimètres, ra- E оок. p RCHB. Fleurs e larges que chez le type et d'un с plus pur; 1а plus grande dif- étales, qui sont pu courts et plus larges, et ressem- eux du e per red FLORE, m р. 115) ( (Voir i де "ios traité, s . superciliare, Pei Hybride(superbiens X bar- batum). Feuilles plus gran ум que chez les marbré de vert % g ч Ф Б Ф Е sange de Louvrex, à qui nous en avions: demandé la description. ME Description er oce reum, Rous. (Voir l'Orchi- Золе. Joutaab page 3). . venustum, WALL. Sylhet. (Voir l'Orchido- phile, traité, p. “286) . vernixium. Description prochainement. 63. vewillarium (Voir lOrchidophile, traité, 60. virens, Catalogue Liber. Dans le genre du hop à 65. оиа: Mou n (Еговк, XIV, 23) (Voir “P Orehidophite, gor р. 287). 66. е Еснв. Minas- Brésil (Vo l'Orchidophil t ul ” Seleni sia, 73, е bride Jolt rnal, p. 30). 67. Warneri, RCHB. ride. as forge darda- iiM ue pg cnet t F. Mas sange. ы 68. Zahni. Description prochainement. ESPÈCES RUSTIQUES. i — Aiton. Canada. Syn.: kumi le(FLORE, ами (Voir l'Orchidophile, traité, p. 291). 2. arietin R. Br Canada (FLORE, XX, 3) (Voir VOrchidophi, traité, р. 291). 3. Calceolus, L. Europe (FLORE, XV, p. 121) ARS р Спотови, RAE RE p. 4 idum, WIL Canada (Fiore, I x; р. 271) voir 1 VOrchidophile traité, p. 293). cordigerum. Nord de PInde. Genre Calceolus, ie ba divisions d'un vert pále guttatum. Sw. Russie (FLORE, ҮІ, р. 131) drm POrehidophite, traité, p. 293). japonicu THUN Japon (FLORE, ХХ р. =). (қ Voir POrchidophie, traité, р. 299). macran w. Sibérie LOR p.87) (Voit ee: tite; p ? 998) osum (Voir l'Orchidophile, té, p. D. 294). 9. montanum. Canada. Voisin du spec Fleurs au Spesa de 2-3, à labelle Pinus et à divisions longue ement acumi nées, d'un brun verdátre whan MISCELLANEES. 10. pen Feo (Voir POrchidophile, H. ваті. Para, “pire Grande espèce sant des feuilles découpées, que ue aissons pas m, Salisb. Canada (Voir 'Orchido- phile, traité, pe P 3. pubescens, Canada (Fr р. 201) (Voir T 'Orchidophie, traité, x. 995). > ОШ Sw.A que du Nord (FLORE, V, p. 430) (V oir l'Orchadophile, traité, p. 295). 15 octobre 1881. Се Fr. pu Buysson. X, 1 2306. L’Himantophyllum var. Madame VAN HOUTTE. Journal de la Société natio MK С БЕН de COR RAUD, O cette magni ifique есеи est appréciée de la manière suivante « Cet Hiwattopkyliem, qui a été dédié à n Hou formes ou miniatum m ne magniliq inflorescence en ombelle sphérique, ayant 0%32 de diamètre, formée par 18 fleurs fleur, се dire la base interne des organes pétaloïdes paraît comme éclairée de jaune très-clair. « À son aspect général, cette plante nous à paru plus vigoureuse que les autres variétés placées à côté, avec lesquelles nous avons pu la а renseignements s sur son origine, c'est-à- dire qu'il ignore de quelle variété ou forme elle est issue. Elle est en pleine terre, depuis le mois de septembre 1880, dans la bâche d'une serre froide à 7 ou 8 degrés. « Pour venir à l'appui de notre opinion sur la valeur de cette plante, me plante, com ant la plus jolie du genre, nous rap- pellerons quil y а environ six pues M. Carrière décrivait, dans la Rev horticole, comme plante тшй et étant la plus belle du genre, un Himantophyl- um Van Houtiei. Est-ce la méme variété ? nous lignoron « Mais, d' aprés la | egi qu'il en a donnée, nous avons pu constater que 1а plante qui fait le sujet di “ous note lui est incontestablement supérieure, bien que toutefois s'y rattachant sous diffé- rents rapports. » Nous sommes à ENG de résoudre les questions qui sont posées à la fin de l'article ci-dessus : 1 ise e yar. é mi ces nouveautés, trois seulement ont été mises au commerce en 1 tob 4 sont les Himantophyllum Mad. Van im. M . Marie Van Houtte premier mérite, mais dont U Zim. Van Houtte est incontestablemerit la perle. П est plus que probable que la plante L' His ите Marie Reim е été figuré à la page 9 du présent us GILLIESII- Hook. AZARA ili Serre froide. 187 9445. AZARA GILLIESII, Hook. ET ARN. Bixinee 8 Flacourtiez. CHARACT. GEN — А. flores herma- phroditi. Sepala 4, ERA v 5-5 magis imbric etala a. ina plurima v. numerosa; testa crustacea ; rembryo rectus v. leviter incur- VUS ; ; cotyledones 1 ats. Frutice E * arbores. Folia integerrima v. ser- sima; stipule sspe conspicue. Flores fasciculati v. breviter corymbosi v. subspicati. Fr ad 12, кы Ruiz et Pav -- DC. ier gin 2, — ALP, t. 1788. — Bot t. Mag t. 517 In А. ic А Ноок., FL Ат, M, eM Mi ا‎ iie 244, in adnot., stamina definita cum sepalis Кегин et glandule totidem sepalis oppo- - site ut in Zomalineis, sed = үле —€— et cetera omnia cum t. Genus ceterum inter Birvineas (Flacourtiens) y" Samy- daceas (Banareas quasi medium б. Bento. et J D. Hook , Gen. pl. , 1, ps 127. CHARACT. SPECIF. « A. (Almeja) foliis geminis longe petiolatis majoribus ellip- tico-ovatis | ensis capitato-racemosis eugcibte 4-5-fidis intus dense barbatis ad sin sigs dit 4.» Ноок Атаға Gilliesii, HOOK. et ARN., Bot. Misc vol. ІП, p. 144. — Gay, РІ. Chil., vol. T 5 193. — Hook. in Bot. Mag., tab. 51 78. Атаға intermedia, Gay, Fl. Chil., 5 : 194, fide HOOK. — WaLp., Ann. "Bot. Sys sé, р. 69. Fondé botanistes au siècle dernier par les | genre Azara comprend une douzaine espagnols Ruiz et Pavon, le d'espèces, toutes confinées dans la de la Frons, A donner un avani-goüt | et qui, bien que fort belle, le cède en res о de ыы еі il i аана. dans la R aris, est une toute deis variété, gagnée dans l'établissement Van Houtte méme, our la grandeur du Mad. Van Houtte. 25 décembre 1881. Gust. GUILMOT. + 2307. La Tm ses propriétés. un а vermeil, Fans a ; on lu é le dérivé a de fraise е E bob latin pen odorant, Qui sent bon. EX titu est l'objet d'une importante sure ure. Transporté dans nos serres et nos j ins, il a fourni, en dehors des espèces, nombre considérable de variétés, pro- duisant des fruits plus ou moins volumi- neux plus ou moins délicats. Nous сетей parmi elles, le fraisier des Alpes, le fraisier Bargemont, le fraisier Gaillon, isiers de Virgi- ne с. о — — (5%) n par son parfum délicat à saie de nos bois, si connue et si bien appréciée des vrais amateurs. La fraise est un fruit délicieux et très- ment, avec plai aisir et l'homme en pleine santé la savoure avec joie. Elle a fait les délices 27 206 Flore du Chili, formant des arbustes ou des sous-arbustes à feuilles persistantes, qui rappellent plus ou moins l’aspect de notre Alaterne du midi. Normale- ment, presque toutes ont, à côté de chaque feuille, une stipule tellement développée qu'on Га prise pour une seconde feuille plus petite que la feuille ordinaire, et qu'on a décrit les deux organes comme des feuilles géminées. Parfois, néanmoins, cette stipule folia- cée est absente de tels ou tels rameaux, tandis qu'elle existe sur d'autres ra- meaux de la méme евресе. C'est ainsi qu'on n'en voit aucune trace dans la figure ici reproduite d’après le Botanical agazine, bien qu'on en lise 1а des- eription dans la diagnose y annexée. ‘est, du reste, un fait très-général que la variabilité des organes végéta- tifs chez les plantes du groupe des Flacourtiées, auquel appartient ce genre. Le Ludia heterophylla des Iles Mascareignes est célèbre par cet hété- romorphisme des feuilles, qui sont petites et bordées de dents épineuses sur les pus jeunes, plus grandes et AZARA GILLIESIÍ, Hook. ET ARN. . entières chez les pieds adultes. De méme pour les épines qui se trouvent chez divers genres avec le caractère de rameaux axillaires spinescents, mais ui manquent ou n'apparaissent que cà et là dans les formes inermes ou demi- armées d'une méme espèce. L'Azara Gilliesii lui-même varie pour la pro- fondeur et l'acuité des dents margina- les, qui découpent en scie ses feuilles coriaces et luisantes ; cette diversité de denture rappelle le phénoméne ana- logue chez divers Z/ez, et notamment chez le Houx commun, aussi bien que chez le Chêne Yeuse, qui n'a “Леа que le nom Les fleurs des Агата, réduites au simple calice et très-petites de dimen- sions, sont, en général, tres-obscures. Néanmoins, chez l’ Azara Gilliesii, ces petites fleurs serrées en épis, avec leurs nombreuses étamines saillantes et d’un jaune orangé, font l'effet de certains châtons de Saule ou des épis denses de quelques Acacias d'Australie. Sous ce rapport, l’espèce fait bien plus d'effet que la plupart de ces congenères, no- n préparation de boissons a to) et d ее breuvages. U omain célèbre, Marcus Porcius Caton, avait pour les fraises une affection des plus prononcées. Le sévère censeur eût apercevait ses fraises négligées. voyait, au retour de ses expéditions, se promenant ue matin dans son rupe , du pays des Sabins, examinant un ses fraisiers, les émondant et les оон 8- ва rs, ts qui accommodent et sise les fraises au vinaigre ? Parmi les personnages qui ont laissé une réputation d'amateurs de fraises, nous trouvons Fontenelle, que sa passion pour les asperges a, d'ailleurs, rendu | célebre t raffiné aimait passionné- ment les "cad et s déclarait très-salu- taires, pourvu ‘elles fussent bien sucrées. Il différaite en cela, on le voit, du Poe romain qui les aimait épicées et salée А la ыы heure de sa vie, un de ui dit : jen | mon cher Fontenelle, comment cela va-t-il ? — Cela ne và pas, répon wes le philosophe d'une voix éteinte, cela s'en va ajouta en souriant : « Si je pend man attra- per les ue j'espère aller encore que el- que temps. » Mais il n'attrapa pas les fraises et mourui le 12 janvier 1757, à l'âge de ent » Etila que les les UN est-il s permis de croire dans 18 fraises ont 46 pour quelque chose Cee анны eA ағала а аны атаны аласа ИС Ж tamment que l'Azara dentata, la plus connue de toutes dans les jardins. Il y a déjà longues années que feu le D'Gillies, à qui la Flore du Chili et de l'Uruguay doivent de si nombreuses découvertes, envoya au Jardin de Kew les graines de cette espéce, alors nou- velle. Retrouvée par Bridges à Valpa- raiso et à Quillota, par Ph. Germain, sur la Cordillere de Santiago, elle fleurit tardivement à Kew et fut figu- rée, en 1860, dans le Botanical Maga- zine. On la tenait alors en orangerie et c'est probablement là sa place, dans les elimats tels que les environs de Londres etla Belgique. Cependant, je AZARA GILLIESII, Hook. кт Авх. 307 vois les Azara dentata et integrifolia figurer dans l Arboretum Segrezianum de M. Alph. Lavallée comme plantes de pleine terre (1), et l’on peut supposer que, dans la région de l'Olivier, ces arbustes chiliens supporteront les hi- vers moyens. А plus forte raison le feront-ils dans la région de l'Oranger. Jm (1) MM. Veitch, dans une liste de plantes nouvelles publiée en 1874, parlent de l'Azara l est vrai qu'il s'agit une espéce recueillie à Valdivia, à 3000 pieds anglais d'altitude supra-marine 52.54. J. E. P. 9. . . . . d'un attaque violente, il s'imagine que les fraises pourraient lui apporter quelque soulagement; mais elles étaient rares ; là ède lui en procura. Ces fruits firent merveille; Linné éprouv ca tte se laissa mucilage. i isie confirmée, mais араізе du moins la chaleur fébrile qui con- sume le malade ; elle lui offre en même emps une nourriture douce et agréable, et, lorsque on joint l'usage du lait à celui e la fraise, on peut obtenir d'excellents resultats, Cullen, Tissot, Gilebert, Hoff- mann, Butmi, Debout, Roques, etc., sont unanimes pour reconnaître qu'ils doivent ^ cette excellente pratique de nombreux on. . Cas de guéris Lorsqu'on examine sa composition, on . voit que la fraise contient un m , , , suc de la fraise délayé dans l'eau peut suppléer les boissons, les tisanes; il est excellent pour apaiser l'irritation des reins et de la vessie, et convient aux tem- péraments bilieux et sanguins. Jusqu'ici, la fraise a été l'objet de nos éloges. Voyons maintenant si son usage n'a pas quelque inconvénient. On lui en il est notoire que ce et trés-souvent une sorte de roséole occu plus ou moins considérable et surtout marquée au cou et à la face. On mange la fraise seule ou avec du sucre, du vin, du cognac, du suc de citron. Les véritables'gourmets préfèrent la man- sme et ger avec de la cr de soleil; son parfum est alors beaucoup plus pénétrant et ses émanations plus suaves. On fait avec la fraise des tartelettes, des compotes, des conserves, des gelées, 208 des sirops et des glaces d'un goût fin et Nous employées et celles E donnent les meil- leurs produits à conserver. elée de fraise. — ав met les fraises dans du sirop de sucre en ébullition avec un n S cochenille pour le teindre d'un On couvre Peu on la laisse refroidir et on termine la gelée en у oignant la colle de us et Је jus de citron қыны Sirop de fraises. — Оп met dans un MISCELLANÉES. vase en porcelaine des . pers superpo- sées de fraises et de sucre pulvérisé. On dépose ce mélange à la te Le lendemain, on le jette sur un tamis еп d au ira- vers duquel le jus s'écoule. Ce jus sucré est mis en bouteille et chauffé d'après le procédé Appert. 5. préparé, le sirop de fraises est d'une belle со pelle celle de la fraise. Il peut étre con- servé d'un an à l'autre, sans étre altéré. B. D. + 2308. Notice nécrologique sur M. G. Demoulin. M. Gaspard Demoulin, président de la Société royale d'horticulture de Mons, est un goüt éc 1 cultur agr réable, il ne comptait partout que des amis et se plaisait à venir en aide à ceux. Ses démonstrations touchan On y venu de Gand, de се et d' евге, Les iliius fe de a: mad des fleurs qu'on l'a conduit au р d repos, escorté d'une foule immense et recueillie. eux discours ont été prononcés sur sa tombe : l'un M. u, échevin, au nom de l'administration communale l'autre par M.P. E. De Puydt, notrecolla- borateur; ce dernier discours résumai ute la carrière d ч : nous le produisons ci- primant сі-арге Sup hw paragraphes H intérét purement « MESSIEURS, « En voyant autour de nous Г empres- ent, la foule, l'émotion générale, les ccr vorm Кар qui se préparent, un étran- ger pourrait croire que nous rendons les derniers honneurs à quelque homme à une personnalité considérable. £5 оз Ф л 3 о Б e с ص‎ w- Qm е 9 £e Ф Е 3 —— Ф "i Ф с. Ф “з © م‎ е --. Бі Ф £g blique. « Gaspard Demoulin a parcouru une longue carrière, toujours occupée, tou- jours vouée au bien, en se tenant modes- signalés Services -dont il oubliait dé se prévaloir. « Conseiller communal, membre de la prosperes. u n science et ses propres collections, et le publie le sait à peine. Ce qu'il sait moins encore, c'est modeste était un vrai savant. Entomolo- TCR OR DESSEN yr al ET Es P y, и" BRYOPHYLLUM PROLIFERUM. > Madagascar Serre temperee attenuata, stigmatibus capitellatis; ovula in ma. Follieuli 4, polyspermi latæ, basi frutescentes, crasse car- Folia opposita, petiolata, simplicia v. nose, imparipinnata, crenata. Flore ntes, in cymas pani 2446, BRYOPHYLLUM PROLIFERUM, Bowm. Crassulaceæ, per oras tropicas utriusque hemisphærii dis- ersa SaLiSB., Parad. Lond. t. З. (Physocalycium, Vest. in Flora, 1820, 409). — DC., Prodr., ІП, 395. — Harv. et SoNp., Fl. Cap., II, ‚— Bot. Mag., t. 1409, 5147. G. BENTH. et J. D. Hook. Gen. PI.,t.1,p.658. CHARACT.SPECIF. — « B. proliferum, ela- tum, caule tetragono, foliis pinnatis, rachi late alata, pinnis oppositis lanceolatis oblongo- lanceolatis sessilibus crenato-serratis, cymis terminalibus роне floribus nutantibus, 1 tet staminibus stx u tis.» “ Ноок. Bryophyllum proliferum, BOWIE, Mss. ex Hook. in Bot. Mag., tom. LXXXV, tab. 1547. Phyllum, de Salisbury, compte un petit nombre d'espèces, toutes africaines, remarquables, entre les Crassulacées, par leurs feuilles pinnatipartites et par leur curieuse tendance à produire, sur ces feuilles ou sur les inflorescences,des bourgeons adventifs susceptibles de multiplier la plante par voie de vivipa- rité. ре là le nom de Bryophyllum qui signifie feuille germante. Chez le Bryophyllum calycinum, type classique giste distingué, botaniste par goût, il е voué à l'étude de l'ornithologie et autres branches de la zoologie, quand F 8sionne pour la culture, possesseur ¢ collections remarquables, il était dé- n бопетаЈешепі, c'est que ses collections de асіёез, d'Euphorbes, d'Agaves, étaient sans rivales, Ps mais dans toute l'Europe, et que la perte physiques, mais il en avait accepté le devoir à ses risques et il n'y avait pas failli. « Gaspard Demoulin n'avait pas 70 ans. dant 50 ans et plus, celui qui vous parle a été son collaborateur quelquefois, ance. Elle a été empreinte d'une I + rité, d'une droiture trop rares, d'un amour 210 et primitif du genre, les points ger- minatifs sont marqués en creux dans les crénelures de chaque foliole et ne développent leurs bourgeons que lors- que la feuille est mise au contact de la feuille humide. Chez le Bryophyllum proliferum, la viviparité se manifeste spontanément par la production habi- tuelle de bourgeons feuillés à la base des pédicelles floraux, bourgeons si nombreux parfois que, d’après la loi bien connue du balancement, ils en- traînent l'avortement partiel ou com- plet des fleurs elles-mêmes. C’est aussi un phénomène fréquent que Гаррагі- tion, sur les feuilles de la plante, d'ascidies еп forme de cornet à bouche oblique, tantôt remplaçant le limbe entier du segment de la feuille, tantôt se détachant de la nervure dorsale de ce segment, tantôt formant appendice pictum, qui porte dans les jardins le nom de Croton appendiculatum. Dans tous les cas, l'ascidie est bien manifes- tementformée par le redressement et la soudure des deux bords du segment de BRYOPHYLLUM PROLIFERUM, BOWIE. feuille, soudure qui s'étend plus ou moins selon que le cornet ou capuchon ainsi formé présente plus ou moins de profondeur. Sir William Hooker ne signale pas ces ascidies, probablement parce qu'elles faisaient défaut aux exem- plaires de Kew ; elles n'en sont pas moins fréquentes chez la plante cultivée en divers lieux, notamment au jardin botanique de Montpellier où leur singu- lière apparence force l'attention même des simples curieux. Aucune secrétion, aucune glande пе s'observe sur ces productions, dont la nature morpholo- gique est évidente, mais dont le róle biologique ne semble, à aucun degré, rappeler les cornets secréteurs et in- sectivores des Vepenthes et des Sarra- cenia. Ils ressemblent davantage, à cause de leur insignifiance biologique, aux ascidies qui se présentent fréquem- ment chez le Sazifraga ornata, DCNE., ou chez les Choux à feuilles prolifères, et, cà et là, par caprice tératologique, chez les plantes les plus variées. Ce n'est pas, du reste, d'une manière inci- dente que je voudrais traiter un tel sujet. П vaudrait la peine d'y consacrer une attention soutenue et d'en éclairer du bien dont ч faut désirer que l'exemple se perpétue. G. Daoin était chevalier de Vordre de Léopold; à ce titre, les hon- neurs militaires lui étaient dus; mais, i de toute ostentation, il les avait енеш ан déclinés avant de mourir donnant ainsi, jusque dans la mort même, mple de modestie qui sera peu é. Les regrets si vivement et si noblement си collections, celles de Cactées et uphorbes surtout, demeurer intactes et continuées ауес la méme intelligence et dans le méme esprit scientifique. . S. Àu moment de mettre sous presse, nous apprenons que Madame Demouiin vient de faire généreus тшеп доп ап Jardin botanique de l'État, à Bruxelles, des collections de Cactées, d'Euphorbes et 0° 4 loïnées de feu son mari. Ainsi seront réalisés les vœux des amateurs fervents de l’horticulture et de la botanique. Une collection sans rivale ne sera pas nr mais conservée à la science sous le m de collection Demoulin. 5 в en soient rendues surtout à celui dont elle avait partagé l'existence. 15 janvier 1882, Gust. GUILMOT. les diverses faces par une étude com- parative de la question des ascidies dans toute la série des végétaux D'aprés une indication de sir Wil- liam Hooker, le Bryophyllum prolife- rum, originaire, paraît-il, de Mada- rance, les premières boutures en ayant été prises еп Europe sur des échantil- lons d'herbier, envoyés par le jardinier Bowie. Ce n'est pas la premiere fois que des plantes grasses expédiées titre d'échantillons secs ont conservé assez de vie pour renaitre comme plantes de jardin. Les bulbes, tubercules, les tiges charnues rentrent aisément dans ce groupe de végétaux réviviscents ou ressuscitants, que les amateurs judicieux savent.ramener de l'état de momie dormante à l’existence active et féconde amopétales comme plusieurs autres types de Crassulacées,les Bryophyllum miment, par l'apparence de leurs fleurs, certaines Gentianées, sans que cette ressemblance toute extérieure implique „ Soe aucune affinité directe entre les deux | groupes. Leur feuillage, d'autre part, BRYOPHYLLUM PROLIFERUM, Bow:s. 211 sauf une consistance plus charnue, rappelle celui des Dahlia. Ce sont là, je le répéte, de purs rapprochements de surface. Les vrais signes de la parenté résident dans les organes re- producteurs, et, sous ce rapport, les Bryophyllum, malgré leur aspect de Synanthérée et leur corolle de Gentia- née, demeurent bel et bien les cousins pervivum, mémes aux Saxifrages, et, par ces све алх Ковасвев 4е la tribu des Spiréac omme ses Congénères connues, le Bryophyllum proliferum est une plante de serre froide. Elle s'éléve sur une forte tige simple, presque ligneuse à la base, charnue et herbacée au sommet, peu ramifiée, mais avec des rameaux de facile reprise comme boutures. Il aussi par de simples boutures de feuilles, bien que les points germinatifs des crénelures de ces organes y soien moins visibles que chez le Bryophyl- lum calycinum. J. Е.Р, t ipe Le сила енен horticole de M. P. E. De Puxpr(l). à pres, il devenait membre du conseil d'administration et un peu plus tard secrétaire de la Société. Il с раз "rts depuis lors de remplir ces la = d’horticulture de Mons a eu, oa toutes les institutions de ce années, elle ne sop maintenue que par la Persévérance et l'ardeur de son jeune Қы... secrétaire et de quelques amis. En 1881 solidement assise, ayant 53 ans d'exis- tence ininterrompue, elle a voulu célébrer, années organiser en son honneur une brillante exposition. La Soc iété agricole - horticole du Hainaut, qui, depuis nombre d'années, poursuit un but distinct, at qui a toujours rété son concours à son émule dans les p son éclat. Ajoutons que, sur la proposition ciscus ipsus a аан touchante manifestation dont notr nn 8 circonstances indépendantes de notre volonté ne nous ayant pas permis d'assister et collaborateur. P. E. De Puydt, de nc empruntons à à la Be ey horticole illet 1881. Nous nous associons eme l'homme d'intelligen ce z de ur la bréche, est resté vaillant G. 212 de M. De Puydt lui-même, cette réunion est aujourd'hui devenue définitive et qu'il n'y a plus à Mons deux Sociétés e ticulture, mais une seule en deu - tions, dont chacune conserve ses өшіре. tions spéciales. ée première de cette ios A o ond ortait que le projet d'une au dehor nombreux amis et идан еп triod- ture que compte M. De Puydt, ont voulu prendre part à la manifestation. La Fédé- ration des Sociétés d’ horticulture s'est chargée d' organiser une souscription pour offrir au secrétaires et à ses serv m culture belge y ont pris part, et, à côté 'eux, tous ceux qui, plus ou moins, participent à nos luttes fraternelles. Ne pouvant citer tous ces noms ni choisir entre eux, nous nous bornerons à dire que Tillustre et vénérable M. Ch. Rogier figure en téte de cette liste. Les membres résidents des Sociétés d'horticulture de Mons ont voulu, à leur tour, offrir un cadeau à leur collègue L'exposition projetée a eu lieu les 3, 4 et 5 juillet. Elle a obtenu tout le succès teurs, parmi lesquels on avait été forcé de faire un choix, faute de mo maté- concours étaient арыз le local, con- struit et préparé huit jours auparavant ur l'exposition agricole, se trouvai et horticulteurs avaient répondu à l'appel; Gand surtout s'était distingué, et les grands établissements de MM. L n Houtte, J. Lind nous manque pour entrer dans d'autres détails, et nous sommes forcés de MISCELLANÉES. renvoyer au procès-verbal du jury ceux qui voudraient connaitre les cent et quel- ques collections exposées- et leurs nom- breux succès. Il nous faut dire, cependant, que l'organisation de toute cette fête était 1 ММ. Pourbaix, et Le samedi soir, tia membres du jury pour le grand banquet, que présidaient les présidents des deux Sociétés, et auquel avaient pris place M. le gouverneur du ai peu dire qu ardeur le doyen d’entr symphonique montois avait bien voulu prêter son précieux concours. Damseaux а, le tive, a rappelé = services du héros de la féte en ces term « = ele premier au nom de 1а · « Je me lèv Société nivale Sloss de Mons, pour donner ی‎ à votre juste impatience d'acclamer enfin le jubilé de TN honorable ayni е M. De Puydt. ous sommes réunis au ujourd' hui pour célébrer le cinquantenaire horticole de me auquel la science botanique, l'horticulture, doivent une grande par des Rech réalisés s de leur prospérité. Si, à la riche couronne qui orne à juste titre = front de la е brille d'un vif éclat le fleuron de l'horticulture qui р ang de que s'est MORIA trouvé depuis cinquante ns M. De Puydt. « Mais, ман. c'est à un autre titre 1 3 1 А 1 ; 1 | 1 А + À | аа ы аи олан қышы шаа T à ыы тыла ыы ақы ы ылады Арын асы ды аа END CREE ALTI E EN ERI UR TTY NS ытын ааа NE шысы ана ыы © ТАШ d THUNBERGIA COCCINEA Wall. \ , Inde : : Serre chaude T que Бі qu'il p npe ADM . Proposer 'acclémér- M. De | Quante | Ее Т lui qui nous а instruits Псо Ее 2447-48. THUNBERGIA COCCINEA, WALL. Acanthacese, CHARACT. GENER. — « Bracteolæ 2, folia- з, Баса een >: mpressa, med ventre excavata v, plana, hilo centrali, funiculo 0 papillæformi v. conico emini pe cotyledonibus làtis margine вге- i S concavis v. nunc оша pes nunc sæ- = pius longe Me die Folia opponi, ovata lan- bere: ordat hastata. Flores ærulei flavi v. Species fere 30, Africæ tropicæ et australis, Madagascariæ et Asiæ calidioris de ойе. Linn. Е., Suppl., — NEES i deed ХІ, 54. — WALP., Ann., T 209. cs. Tu À DERS, ,in Journ. Linn. wie Үп, 18 et EX; A. dividitur : oidea, ges quarum 2 Asiaticæ, cæteræ Africans v. Ma gascarienses. · in DC. Prod., XI, 55 inen d aed sect. **). — GZÆRTN., yd ІШ, t. 183. Roxs., Corom. Pl., t. 67. — — ANDR., Bof. Rep., 23. оок., "Root. t. 166 et 177. — FL, Bot. Mag., t 1881, 2591, 3512, 5013 et 5389 (Meyenia). 9; сы аңыс annularis, truncatus +. d’autres de vou 8 présenter, q ans, à soutenu et 'dév veloppé sa e la Société royale d'horti- 1 nom | оча аз se joint avec enthou » la Société agricole et vices que tan à à nou VOUS êtes u pays, à , à la Société dont l'âme et que - vous avez toujours dirigée dans la voie du progrès et du . succes, * Du plus profond de notre cœur nous faisons un vœu : c'est de vous voir encore: longtemps parmi nous, nous enseigner et nous conserver votre bonne amitié, nom de laquelle nous vous prions d'accep- ter ce souvenir . de Time a ensuite re à M. uydt, au nom des s et Багш de Mons, une к” d'ar ipic terie riche et du meilleur r goüt. M. Osw. de Kerchove de Denterghem, gouverneur | ad Hainaut, a ensuite pris la parole a 8 rédacteur s de 1а - Revue de l'horticuliure belge et étrangère, dont il est un des fondateurs, et après un toast éloquent, aimable et spirituel, lui a remis un splendide bouquet d’Or- ۰ Puydt avait voulu assister à sa ино) cachée derrière le massif de fleurs qui décorait le fond de la salle. Entrainé par cet hommage publie, qui 28 au uatus. Semina et inflorescentia Futhunber- pue. Species 8 ad 7, quaram 2 Asiaticæ, cæteræ Afric Жы Tent. Fl. Nep., t. 49; Pl.as.rar., t. 164, — О ДУ, їп + Linn. ' Sor XXIX, t. 123. — Bot. t. 4119, — Meyenia, Ness in DC. Prod., а, 60. — WALP., Ann., ПІ, 210. — WIGHT, Ic., 6.1457. 3. ges: Calyx Meyenie. Semina or- biculata v. а, а dorso ha ventre subplana pe eltatim res racemosi, foliis floralibus bracteiformibus, Species ad 5, omnes Asiaticee. Wig Je. 871-872. Mag t. 2366, 4985, 4998 5124. — Bot. um. % 495. — H exacentris, NEES in DC. Prod., XI, 60. Bot. Жар. ish 4186. — Sch midia, WIGHT, Ie., t. G. SENTE. et J. D. Ноок., Gen. pl., II, p.1072. Dans l’article que la FLORE consacra jadis, en 1852, au splendide Zezacen- tris amas (tom. VIII, tab. 11), il est question d’une espèce du même genre plus anciennement connue dans les jardins sous le nom de Thunbergia coccinea. Cette dernière, introduite de l'Inde en Écosse dès 1824 et figurée peu de temps après dans le Botanical THUNBERGIA COCCINEA, Watt. AR SPECIF. — «Т. (Hexacentris) ima folii iis polymorphis n: hastato- cordatis subacutis basin spathaceis late ovato-acuminatis, calyce ob- scure dentato, corolla coccinea ore aurantiaca tubo bracteas vix superante. » Ноок. Thu apne hope coccinea, P. 45 et 58, tab. 37. . 195. еч unbergia pendula, Hassk., Cat. Hort. 147. Жоро. 5D. Hexacentris coccinea, NEES, in WALL. PI. asiat. rar., vol. 3, p. 78 et in DC. Prodr., 11, p. 61. HOOK., LC Cabinet de Loddiges, est justement celle dont nous reproduisons ici le portrait. Ce n’est donc pas à titre de nouveauté qu'elle reparait dans noire galerie iconographique, mais bien à titre de plante d'élite, toujours bonne à rappeler et à mettre en pleine lu- Les caractères qui séparent les répondait si bien à ses sentiments, M. Pu uydt alla remettre le в е voulut suivre son mouvement et associer l'épouse aux hom- . mages rendus à Ге ux. ntiere. Les paroles du respectable président et |’ aspect de cette belle œuvre d'un artiste belge Pee Jas ап comble l'enthousiasme de 'assem о , Pour écrire, des ressources qu'offrent les meni bibliothèques et les œuvres scientifique Voici ce que nous avons pu recueillir de cette improvisation : « MESSIEURS, « Quand, il y a trois mois, les délégués de l'horticulture belge, réunis en assem- blée générale de la Fédération, ont appris que leurs confréres du Hainaut avaient ses travaux : ils sont connus; ils ont établi solidement sa réputation de savant, de botaniste et de littérateur. Sa carriere de toutes les Revues périodiques de bota- nique horticole et à quantité d'autres E j | | ; 5 : E k | LP ET GMa Den ee ашы ^E зады ааа а Te Hexacentris des Thunbergia (graines presque planes au côté ventral au lieu d'y être fortement concaves) ont paru à MM. Bentham et Hooker avoir tout au plus une importance sous-générique et marquer seulement une simple sec- tion dans le type Thunbergia. Voila pourquoi l'Zezacentris coccinea а MYSOTENSTS. Au point de vue végétatif, les deux plantes se ressemblent et se valent. L'une et l’autre sont des lianes vigou- reuses, faites pour pendre en longs festons aux branches des arbres ou sur les traverses d'une serre chaude. La luxuriance même du coccinea est mal- heureusement un trop fréquent obsta- Ce à sa parfaite floraison, au moins dans les conditions artificielles de la THUNBERGIA COCCINEA, WALL. 215 culture confinée. A l'état spontané, c'est un fréquent ornement des fourrés d'arbres et d'arbustes de l'Inde et de l’Archipel indien, sur les collines de Kumaon, du Népaul, du Sikkim et de Khasya, dans les montagnes de la péninsule malayenne et de Java. Dans e péninsule en decà du Gange et à Ceylan, elle est remplacée par sa plus brillante congénère, le Thunbergia mysorensis. Comme beaucoup dautres plantes de l'Inde, ces Acanthacées veulent la température la plus chaude et la plus humide. Il leur faut aussi une terre riche mais légère, de fréquents rem- potages, des arrosements copieux et le rapprochement des jours du vitrage. Pour cela, c'est aux poutrelles mêmes du toit de la serre qu'on peut les accrocher et les faire courir. Leurs longues grappes pendantes s'y mon- trent dans toute leur grâce et tout leur éclat. J. E. P. Annales littéraires ou scientifiques. Je ne Tf , . eral pas l'énumération de ses travaux, tant la List fastidieuse. Il su 0 littéraire ; plusieurs traitent de sujets osophiques, poétiques ou esthétiques. Eod. без œuvres principales, tout le [ox connait le Traité de la culture des > de serre froide, le Traité des ы ря de serre et le récent ouvrage sur rchidées. air Plusieurs ouvrages de M. De Puydt, E е édités en France, d'autres ont été ын en allemand : ces succès ne беп oa pas à suffisance qu'ils réunis- la te qualités littéraires de la forme Solidité du fond. M. De Puydt n'est le : ; ре, serviable et utile; il a le gran e de savoir écrire comme il faut Pour être compris. «Les savants et les littérateurs ont apprécié les mérites du travailleur infa vant d'une ville de province, sans biblio- thèque suffisante, sans collections publi- » 5 ques, sans les ressources de la de l'État; travaillant, au contraire, dans , l'isolément, ssant qu'à sa propre impulsion et recueillant parfois méme le le d scientifique du Hainaut. р. « Vor œuvres littéraires attestent vos 216 mérites, cher et honorable ami; mais ce que connaissent vigi seulement qui sont vos parents et vos amis, c'est votre modestie, s affabilitá, votre inaliérable unanime qui les réunit autour de vous et de votre famille. » M. Pécher, bourgmestre intérimaire de la ville, a voulu, à son kg féliciter M. De Puydt au ses concitoyens et de Porto o. П Га fait en des termes qui ont achevé d'émouvoir l'assemblée. C'était au tour de M. De Puydt de ore la parole, on remercier l'assem- blée tout entière que les ate Pris т venaient de se faire ond ; publicité, à ceux pia qui il a été pensé et écrit. « MESSIEURS, CHERS CONFRERES ET AMIS, « Vous m'accablez d'éloges, de cadeaux magnifiques, d'estime et - 8 écrits à une hauteur qu'ils n'ont ptos SDN. Je voudrais trouver des t mes pour vous remercier, etles lo те manquent; je voudrais vous dire А tous combien je suis sensible à i, Messieu et pe pertinet à notre excellent на t ami М. Em. de Dam été l’inspirateur do cette fate, p qui l'a organisée avec l'ingéniosité MISCELLANÉES. | et linfatigable activité que l'on sait ! Merci à un haut magistrat qui, dans son é pour que je ne fasse point la part inement de la m et des cir- un gré infini d'avoir, avec la avec des paroles que E ne saurais oublier! Merci à З 4 г. dans une m complimenter au «П existe un dd Nien décourageant : prophète en son pays. » Cette vérité, par- tie de si haut, n elle vraie qu’à demi, ou bien l’ horticulture est-elle un monde à part, un monde de l’âge d'or, où régnent, par exception, la concorde, la fraternité, l'émulation sans jalousie et la lutte sans blessures ? Je suis ici dans ma ville natale; tous ceux quim 'entourent sont mes com- digue, de me prendre pour petit pro- phéte.... prophéte de la science ata tout au ү 'aceablez de récompenses et acclamez petits faire boule de neige pendant un demil- siècle; j'ai 1 de vous dir es- sieurs, c'est trop, absolument trop; vous oubliez, dans cette heure d'expansion, ce qu'a dit, il y a bien longtemps, une femme distinguée, Madame Aglaé А « l'hortieulteur est ensé с ur par de nouvelles jouissances. » Je voudrais que cette vérité i nue, et la féte qui gi est si cordialement donnée еркі contribuer à a répandre au dehors, ce serait un bienfait dont рона, indirectement, C'est je pe ad demande de jeter u rétrospectif sur cette carrière déjà longue. саны BAPTISIA LEUCOPHÆA, Nutt. Amer.- sept. 217 2449. BAPTISIA LEUCOPHÆA, Nurr. мероя S Podalyrieæ. СНАВАСТ. GENER. — Calycis сатрапи lati basi obtusi v. bravissimo turbinati dentes v. lobi subæquales v. 2 superi inflatum, sepius coriaceum. Semi inum н рагуа у. nulla. izoma perenne; caules erecti 0 у. nullæ ; bracteolæ nullæ, у. іп una " EN 6 a Nov., 9, ex В. Br. Hort. ode ҙ ed. 2, III, — DC., Prod. ac E. "100 ALP., Rep., I, 565; Ann. Jh 307. — GæRTN., Fruct., Lb t. C Ae nes уган, -- VENT., Hort. Bot. M Ae аа im Тее a — ms Mag., t. -- Sw Brit. x с Ho G. Bena. et J. D. Ноок., Gen. pl., 1, p. 466. CHARACT. SPECIF. — « Herba humilis, plus minus pilosa у. pubescens, ramis divari is, foliis subsessilibus palmati trifoliolatis. foliolis anguste o oblongo-obovatis b bus secundis alide flavidis, elongatis gracilibus, meyer SUR “Ка ovoideo longe acuminato. . Hoo osa leucophæa, - NUTTALL, Gen. РІ. . 282. — N. Am., D ae А П, р. 100. — „TORREY xA GRAY 3; p. of N h Am i4 4, 288 2A. Gray, Bot. of N. € Stats p. 107. — ; Me Bot. о U. State. — J. D. n Bot. Жа. tab. V. 5900 (hie iterata). Baptisia bracteata, MUHL., Cat. ex EL- LOTS Stel, vol. II, p. 468.— DC., 1. c., fide 4. DH Les Baptisia sont tous des herbes vivaces de l'Amérique du Nord, dont le nom générique (de Barritw, je teins) fait allusion aux qualités tinctoriales de i appris à aimer les fleurs et à е hoe des T коне dès mon enfan Dès que je u, je me suis donné une serre, De enr amis de mon excellent née avec amour. Avec la ү, j'avais le gout de l'observation et es découvertes, et aussi le деші constant en faire rofiter les autre peine entré de deux ans dans la Société royale Whorticulture de Mons, Теп devenais le secrétaire et je le suis encore. Dès les Premiers concours quels je prenais = j oo des енны alors fort El d'un prix énorme à mes yeux. . se sont multipliées, accumulées ecueilli des mon expérience a grandi mes я ont pris а. à « Des 1833, je publiais quelques notes dans Y Horticulteur beige, > T par feu mon re retté аш і Но еее aux Annales 4 = of 5 Ge] G- aq б- Ф т т а Ф о Еш 5 ® T al belge ei à | T illustra tion horticole, méme a Journal de la Société санан d'hor eut: tro qne хоин seri 218 quelques espèces, notamment des Bap- tisia tinctoria et australis qui fournis- sent une sorted'indigo bàtard. Ce genre représente aux États-Unis, de concert avec le Pickeringia et une partie des Thermopsis, la tribu des Légumineu- ses-Podalyriées, dont l'Australie a de nombreux et brillants représentants, dont l'Afrique australe possède le pro- totype CPodalyria) ainsi que les Cyclo- pia, dont l'Asie n’a qu'un petit nombre ( Thermopsis, Dathousiea), enfin dont l'Europe et la région mauritanienne M. Martins оны comme une forme géologiquement tertiaire pro- longée et comme égarée dans notre monde actuel. Le fait d'avoir dix étamines complé- tement libres rapproche singulière- ment ces plantes des Sophorées et de certaines Cæsalpiniées. C'est en com- binant ce caractère avec la corolle BAPTISIA LEUCOPHÆA, Nurr. papilionacée, la radicule incurvée de l'embryon et l'état plus ou moins fo- liacé des cotylédons en germination, que M. Bentham a délimité ce groupe et permis ainsi d'en saisir la curieuse distribution géographiq Par les formes E les Bap- tisia et leurs alliés rappellent a beau- coup d'égards les Genistées. Ils en ont, par exemple, la singuliere diver- sité de frondaison; les feuilles pouvant étre dans le méme genre ou tout à fait simples (Baptisia perfoliata, Br., Baptisia simplicifolia, Croom, Bapti- sia microphylla, Nuttall), ou parfaite- ment trifoliolées comme chez Гевресе organes foliaires. — le titre de correspondant ; ; je me reproduit et méme traduit en lan- gues сқ оғына Оп m'appelait dans les ров de concours, se = notabilites de tous les pays, et j'y o s des relations ee des са үне лещ аш n'ont cessé de s'affirmer et dont je Aedes aujourd'hui les бл témoigna « J'avais r des cies de ‘iaux. Je devais je m'essayai dans le Traité e T pe ей к= ntes de serre froide. е е médailles et diplômes 4 pondant чаз honoraire. On m'a chaleureu- sement engagé à embrasser le sujet tout entier et Ты écrit d non sans toutes ne nt si wen 4 ог топ Traité théorique et pratique de ue les gu € demanden dise abri. i uveaux honneurs, nouveaux sisted: et, citi uel ne bes le dire, puisque сені pour encourager les jeune: succes d'argent. Alors on nde ma coopéra- tion ; les éditeurs, même les parisiens, sol- licitent des manuscrits à publier. C'est ainsi que parait mon dernier livre : Les Orchidées. « J'ai eu cette chance bien enviée de пе quan s'accomplit ce demi-siecle de jouissances pures, de vie studieuse et retirée, autour as ant pléonas sme en récompensant en hoo аы qui s'est déjà m veux pas que ce qu'il me reste à vivre soit ч Distribué dans l'Amérique du Nord, depuis le Canada et lesgrands lacs jus- que dans les États du Sud, et depuis l'Atlantique jusque dans le Far West, figure le Baptisia leucophea dont l'aire de distribution est des plus vastes, puisque notre ami sir Joseph Hooker dit qu'on le trouve cà et là.dans les bois secs et les clairières, depuis le Michigan et le Wisconsin jusqu'au Texas et en Géorgie. C’est à Wrights- boro, dans ce dernier État, que feu Nuttall le découvrit le premier, il y à plus de’ 60 E en juillet 1870. La у» est, paraît-il, véritablement ornementale. BAPTISIA LEUCOPHÆA, Nurr. Ses tiges, sorties d'une souche sou- terraine, un peu flexueuses et ramifiées longues p lavées de jaune, dont les pédicelles, d'abord dressés, dépassent les larges bractées vertes. pubescence est variable et disparait méme des tiges un I: vieillies. Perdant, durant l'hiver, ses parties aériennes, cette espece doit convenir au climat moyen de l'Europe et gros- sirà le contingent déjà si riche de nos plantes vivaces de plein air. Ses con- génères les plus connues, le Baptisia australis ou Podalyria de la Caroline et les Baptisia alba et esaltata, sont énumérées comme telles Les Fleurs de pleine terre » de MM. Vil- morin-Andrieux, dont les indications se rapportent au climat de Paris et des environs. 38-Р: inutile, J'ai une promesse à vous faire еп лан, celle de travailler tant qu'il me restera de la force, tant que mon intelli- ns бык saine, aussi ашасының ourr e о чы. Ф + 2310. Le Pourquoi pas ? Sil me fallait, pour vous еп parler, le prendre délicatement et le poser sur une table pendant que j'écris ces lignes, ou si je prétendais vous forcer à le tenir sur vos a pas dans mo ; Из sont là- bes: à la mco. Я 2 | TE oir, жаар la TRS des Siècles de Victor Hugo, | rapaud », la plus noble réhabilitation qui ait jamais été faite de cet utile et ino suivre à leur tour une ligne droite et utile, parce que « noblesse oblige. » Le’ lendemain, M. De Puydt a voulu dans un diner de famille, forcés de quitter la ville le soir méme. Il а pu réaliser le vœu du philosophe grec : « Sa maison s'est trouvée pleine d'amis. » Crapaud (1). oü l'air est meilleur. Neles dérangeons pas ; ils sont bien où ils sont, puisque c'est Dieu qui les y a mis. élas! nous nous voyons peu, tant que dure l'hiver; cette vie de Paris absorbe tel- мие, que, malgré toute la bonne volonté onde, on néglige ses connaissances. Mais, “quand vient l'été, je le retrouve, et, au risque de vous faire dessiner un haut-le-corps, je le retrouve avec plaisir. Certainement il n'est pas partie, l’admirable pièce intitulée puse р ffensif 920 Je réfléchis et je retire ma phrase, саг, enfin, qu'est-ce que j 'en sais ? Il déplait, il fait peur, il inspire du dégoüt, méme à up de gens; mais cela prou ve-t-il qu'il est laid? On pourra le dire le jour ой on saura ceque c'est que le beau: et voilà, sans aller plus loin, M. Victor Hugo, qui vous dira que « le beau, Sasi 72% id (1). » Vous me répondrez peut-étre que vous ne savez pas ce que cela veut dire, et je dois a p et l'esthétique s’accordent pour affirmer la proposition suivante : « On ne а pas dire que le crapaud soit lai aille urs, cette laideur, si vraiment elle existe, serai la seule к: sé- urait contre lui. Les mêmes nymphes effarées au seul nom du crapaud. Demandez à une crapaude, au temps où elle aime, comment elle trouve son pré- tendu : elle vous dira quil est beau ! Vous conviendrez ‚ер xem t mieux se con- naitre en р ар) Et le bon thes, demander-lui un peu ce bat . Vous sav bien qu'il vous répondra invariablement, à s les critiques saugrenues ao зон élèverez contre ses ouvrages : nsidérez avec respect toutes mes créatures, enfants ingrats, et tâchez de Eh bien, suivons ce conseil divin et prenons le crapaud en considération, au lieu de le regarder avec dégoût. Nous allons le voir se transfigurer et nous ap- (1) M. Victor Hugo, ce nous aeria jamais commis cette énormité ; ila те, еїп ture, sculpture,ete. }, avait le droit de prendre le les sujets 5 ses créations dans ces de e Yêt antisme, de — uralisme, n WARR pas dit dans - 1 Qui, par l'art imité, ne puisse nes aux Jeux." réalisme ou de son Ar tique MISCELLANÉES. жарын rayonnant de la т Pus e la bienfaisance, de la vertu, de l'aff En de la patience пее, de la beautés 1° Le crapaud est bienfai S'il n'existait pas, il faudrait 1 ‘inventer, loin de le détruire, ате bis les nM چ‎ pour le multi ant qu'ils aient installé des hares de IUe. où ils arriveront, je mêmes insulaires oe t, par les insectivores, des mariages iun. ond Ils font plus, ils е chaque année, dans leur ile, des quantités considérables que des négociants français leur expédient régulièrement. Ces рге- cieux p sont transportés dans des sacs où ils son l'abri des émotions et des ris du voyage. Si quelques- uns d’entre eux ont le mal de mer, je plains les autres, et je signale cet abus à la Société protectrice des animaux voilà un fait qui nous devrions see les p peut dire que chacun des crapauds qui prend pension sur un domaine, représente peut-étre pour le propriétaire une rente de 5 francs, soit un capital de 100 S eu sur sa table cet hiver un plat de ceri- ses ayant coûté 10,000 francs ! Le crapaud Lis dum englouti la chenille qui aurait angé SA cerises vaudrait 10,000 francs, | кыз un sou de moins. Aussi, en présence d’un intérêt si consi- dérable, je erois devin prendre la défense de l’agriculture française, et je pétitiopne àla Chambre des dépu utés. Je demande u mesure radicale: je suis sür del'obtenir. Je demande formellement qu'une loi rigou- reuse soit votée tout de suite, pour prohi- ber l'exportation de la race crapaudine, à шашы, 9450-51. DU POIRIER ЕТ DU CIDRE. I. Le poirier commun (Pirus communis) se rencontre à l'état sauvage dans toute l'Europe centrale; il s'avance en Suede à qus terre. Cependant M. Maxwell T. Masters a publié dans le Journ. of Bot. 1876, sous le nom de P. communis var. Briggsii, un 5 n identique avec le Р. cordala Desv. (azarolifera Durœu). C'est à tort que Van Mons 1) a dit avoir trouvé des milliers de poiriers montagnes de la Transylvanie jusqu'à ? ou 1200", et semble s'étre fait ainsi Presque partout le compagnon de nos principaux arbres forestiers, le chéne et le hêtre. On ne le signale qu'avec doute BEN LS (1) Van Mons, Arbres fruitiers, I, p. 446, etc. an dans la péninsule ibérique ainsi qu'en Algérie (1). Les vrais poiriers n'ont pas de repré- sentants en Amérique. Notre poirier est un arbre de deuxième 'ё 127, mais d'inconvénients que celle pom parce que sa forme ordinairement pyrami- dale répand moins d'ombrage que le pom- (1) Le Pirus communis est représenté en Espagne par le Р. Bourgeana, en Algérie par le P.longipes.(VoirJard. fruit.du Миз.,1,р1.2 et 4). - moins que les Anglais ne s'engagent à Tecevoir chez eux, en franchise et sans Surtaxe de pavillon, tout notre stock dis- ponible de chenilles et de phylloxeras. 2 Le crapaud est vertueux. En effet, personne n'a l'esprit de famille Comme le crapaud. Toutes les espèces, on peut le dire, rivalisent de dévouement SOUS се rapport, mais il y en a deux qui “spl où son corps, irrité par le contact œufs, se gonfle et forme des cellules dans lesquelles les petits éclosent et de- meurent jusqu'à ce qu'ils aient achevé leurs métamorphoses. Et remarquez que, pendant tout ce temps, cette bonne nour- rice ne sort guère de l'eau, bien qu'elle soit un animal terrestre. Voilà pour former de bonnes mères. pour ce qui touche l'amour non pas sur le dos, et il les 222 mier dont la forme arrondie nuit beaucoup à la reproduction des essences parmi les- quelles il végète. On rencontre aujourd'hui le poirier dans la plupart de nos forêts où degré c avaient été нА мыегы П 1 ailleux. Sa а est lente, mais il teur, ou même plus a n pyramide ou s’arrondit quelque- fois assez régulièrement. Les branches en sont touffues, épineuses quand l'arbre est jeune, et tellement serrées qu'il est sou- cile à un homme Фу pénétrer. Plus = lorsque les maitresses branches ont a certain développement, les brisdillo épineuses disparaissent et l’ar- épineuses dans leur jeu- nesse, perdent leurs épines en vieillissant. Les poires sauvages, quel que soit le groupe géographique e elles appar- tiennent, ne ве présentent que sous DU POIRIER ET DU CIDRE. deux formes : celle d’une sphère — Дер ovoide atténué du côté de la lu lisse, n'offr jamais la coloration pourprée de plusieurs e nos variétés cultivées; toutes passent au brun en mürissant ; leur chair, d'abord dure, trés-acide ou astringente, alors, en méme temps qu'elle se ramollit, une odeur vineuse ou alcoolique particu- liere. Il me с donc démontré que Ја cul- ture ce sur les fruits du. poirier тле мена sortes d'influences. en effet, leur procure ү, 1е brillant coloris que nous offrent les poires Ber crevisse, Vermillon, Truitée, etc., mais qui modifie en outre leur forme, de manière à пе allonger en calebasse dans les P. Bosc, Saint-Lezin, Curé, etc., etc., dépasse un kilogramme, acerbes et sans arome acquièrent le par- (1) Ces deux formes, qui semblent cone deux sortes de races naturelles, c’est- à-dir 5., pl. 93 В s sur les individus sauvages da г due parviflora fendent aussitôt et le jeune têtard sort. Ce batracien sage-femme ids commun dans les DIR ке x des environs de Paris. crapaud est intelligent et affec- tueur. Les annales de l’histoire des crapauds offrent à Танева des races futures la Anglais, éleva et conserva pendant trente-six ans ; il venait quand on l'appelait, ce que Jean ‘de ee n'a ja- mais pu obtenir de son chien. Sa surpre- nante intelligence ne s Жочи pas là: il es Au reste, j des grenouilles соне hm faisaient le trapèze, sautaient à travers un cerceau tendu de papier, se “Rep sur un cheval de bois, les pieds dans les étriers et rênes en pattes. Jugez ce qu'on obtiendrait des crapauds, si on songeait à utiliser leur intelligence, comparablement plus vaste que celle de 1а grenouille 49 Le crapaud est patient et résigné. Sous ce ir il est ч fort que tous- les saints et dam u D" Tanner. gros orme rapaud vivant, quoique r Mie fût absolument sain. Dans les Mémoires de l'Académie, il est PIRUS COMMUNIS , Lin. 4 | fum musqué ou la saveur fenouillée que recherchent les consommateurs ; c’est elle Pind nos races de poires Toutefois, sh circonstances atmosphé- riques semblent exercer sur la constitu- tion et les qualités de nos poires cultivées, une influence inattendue et difficilement explicable. Ainsi, après l'été très-lumi- neux et très-chaud de 1865, les fruits, loin de se m revêtus, au Muséum, d'un brillant. азуы: ont offert une cou- leur ê ou fauve : pour n'en citer ds exem le, sable. Cette remarque, que je pourrais étendre à оп ee d’autre variétés, me porte à conclure que re la coloration des poires est pen à fait indé- pendante de l'aetion locale de la lumiere peau е, өй», brillam- e que lorsque ces variétés sont ады dans le Nord. II. Jai réuni sous le nom de Pirus commu- variétés auxquelles les as (fruc- tus наю её де PROPRES rotun- dati), par la raison que ces deux formes de Tulis se rencontrent pee sur le —————Ó n DU POIRIER ET DU CIDRE. 223 méme arbre (1), et que le caractère tiré de la villosité des feuilles n'offre rien de constant. Toutefois, rJe distingue sous le nom de sabauda ar ses feuilles arrondies, grisatr dessus, pubescentes en dessous à l'état adulte, et par ses fruits muni a i le arviflora dont elle a conservé quelques-uns des caractères, Pirus communis L. Р: {ех у. агһог тарпа, Эсер, cortice cinereo valde rimoso, ramis in comam pyrami- imp m v. ае expansie, ramulis inermibus . gemmis glaberrimis fuscis v. абада -subfarinosis ; foliis junioribus utrin- tus arachnoideo omen- maculatis calyce persistente coronatis v. deci duo umbilicatis, к ima sapore, materia grumosa duraque farcti 1) Il en est de méme de plüsieurs de no variétés horticoles ; les Leg de 5. le dra Gilot, la Bergamol е, etc., etc., nous offrent très-fréque emment sur Ж même ше des fruits turbinés ou maliformes 2 mention d'un crapaud trouvé dans le sf ur d'un chêne de quatre-vingts ou cent : En 1771, dans le mur d'un des cháteaux u duc Ф Orléans: on trouva crapauds dans des boites pleines de platre gaché. On les y laissa depuis le 24 jan- Vier 1772 jusqu’au 7 avril 1773. A l'ou- Verture des boites, on brisa la masse de platre et on trouva un crapaud mort et les ae autres vivants. Tous ces faits-là courent les livres g’ histoire naturelle. Claude Bernard, voulant se rendre quemuré un crapaud dans un vase poreux, clos, entouré de terre saturée d'humidité, vivait encore malgré ce jeùne prolongé, mais il était considérablement amaigri. A la troisième exhumation, il était mo uen il était peut-étre mort accidentelle- ent. ШК Bernard remarque, d'ailleurs, - L. Sp. 686; Lois. Nouv. Duh. 6, p. 192, t. 59; Spach m Bu. 2, p. 122. C. Fl bp. 150; Gr. et God. ЕІ. р. 510; vii. “рар, 8 р. 543; Kiesch, x als. 1, p. әні Bor. F1. centr. 2, р. 149; Fl. bass. Lin. Fe ` 146, n° 401; Hall. Hist. stirp. 2, p. 25; rera КІ. helv. 8.” р. 323; Koch ое р. 234 (1837); Krock. Fl. siles. 2, р. Host. Fl. austr. 2, p. 13; Bess. Prim. Fl. Galiciæ 1, p. 319; Baumg. Enum. vg Ттап- is. Fl. eee үр . 2 р. 355: н P ad Ж у; Tan. KL As pol. 4, 45 3 et am; Chaub. 51; и. aur.- ie 1, p. 389; "Hohen. Pl. Talysch. Ball. бос. nat. mosc. 1838, Pall. Fl. ross. + p. 20; p. 94; Grun. Bull. вос. nat. "mosc. 1868, P. Rare var. sabaudu. nnotinis incano-tomentosis, foliis adultis ovatis acuminatis crenatis supra nitidis subtus griseo-pubescentibus longe petiolatis petiolis tomen сота ене turbinatis lon- gissime Vu: Hab. и сең Savoie, Mont re Brison (Богдо : Brianco on (D. Han bury, Oliver, etc.). Led. F1. pes 2 . 160. Ш. La culture agricole du poirier semble n зуе laissé еп France que des traces rne de leur orthographe nominale; tels sont : les Poiriers (Loir-et- Cher, Loiret, Vienne, Mayenne, etc.), les DU POIRIER ET DU CIDRE. Poireux (Eure-et-Loire), le Poirier (Chas déterminé, par exemple (Sarthe), le Poirier rouge (Eure- et-Loir), le Poirier Candart (Yonne), le Poirier de haute branche et le Poirier Де (Eure-et- Loir). Mon confrère Alf. Maury, de l’Académie des Inscriptions, me fait obser- ver de son côté que si ces localités étaient très-anciennes, leur nom se serait transmis vraisemblablement sous bas forme latine les Peres, les Pires, la Pirerie ou la Peraye; qu'au contes "dur appellation toute moderne prouve que les hameaux qui la portent ne Отан p remonter S. d dé iid u seizième siècle (1). Il est certain dito les noms de lieux correspondant à la présence des poiriers, tels que les Poirets (Haute- Saône) formés du latin Piretum ou Pore- tum, sont très-rares en France, si nous les comparons aux mots si répandus de Pommeraye, Coudraye, Cerisaye, etc., qui indiquent une culture étendue et fort Siete id m кеде (1) On pourrait être entraîné à rapporter au oirier les n ans lesquels entre le mot peire, peyre ; mais il n’en est : ceux- ci, d’après M. Атк. Maury, tirent leur étymo- logie de petra, ie peira, peire, pierre; tels sont :le Chemin perré (perritum, via poteria), Peyre en dialecte lata), et ,ete. (Voir, à ce sujet, les Diction- naires Коши» Te nos départements.) que si des crapauds ont été trouvés ae dans les masses de platre ot on les avait enfermés, c’est que cette ied avide d'eau, avait desséché les organes d ce animaux et les avait ainsi fait | périr. Quoi qu'il en soit, ce savant tire de ces expé- riences la conclus . о саг un oiseau, par ê meurt de faim en deux ou trois jou D’un rem cóté, on và plus loin. On la carrière. Si les crapauds ainsi trouvés n'ont pas pénétré là par quelque fente bou- chée plus tard, ils y seraient depuis la — formation de la roche. Ce seraient des crapauds antédiluviens, âgés de quelques millions d'années comme ae couches dont il seraient les contemporain ° Eni n j'ai dit que le сарын est beau. Cà, c'est le plus fort, et cependant c'est aussi vrai que tout ce que je vous ai déjà appris. Pour mon compte, j'en ai vu dont les teintes jaunâtres, bleuâtres et viola- cées avaient tout l'éclat de certaines fleurs chinoises ou imitaient à ravir le nez de rubis et les joues apoplectiques des bu- veurs d'absinthe. Je tiens d'une des femmes les plus émi- nentes d'Angleterre que les yeux des сга- pauds sont d'une merveilleuse beauté. Je Vatfirme done, quoique je n'aie pas eu le temps de vérifier le fáit. « Aux yeux d'un асыққаны а O E DNA ancienne. Je m'explique difficilement l'ano- malie de cette culture agricole du poirier, avis, étre le résultat d'u récente; il me parait, au contraire, infini- ment probable que la culture du poirier est aussi ancienne dans nos jardins que celle du pommier, mais dater du но siècle qu'il a joué i c nord de la France, oü les rurales cherchaient à se procurer une boisson fermentée comparable au vin, (1)Je suppose que ce changement dans Pa- griculture de l’ouest de la France s’est produit au XIVe siècle, à la suite des campagnes de Du Gue sclin dans le nord de l'Espagne où le cidre st la boisson ordinaire e, et que le connétable au ura songé à introduire, à son retour, la culture des arbres à cidre еп Bretagne d'oü elle se sera rapidement étendue en Normandie DU POIRIER ET DU CIDRE. qu'elles obtenaient du poiré resté encore de nos jours leur boisson favorite en Bretagne ainsi que dans le Gâtinais. (1). mployées seules ou en mélange, les poires semblent donc n'étre entrées dans la fabrication de la boisson alcoolique usitée en F siècle. Nous trouvons, en effet, dans vrage de De e (2 la curieuse observation suivante «Il qos néantmoins sembler que om- « n’y ait vestiges теат өзе d (1) Siceratores, id est qui cervisiam vel pom tium sive piratium vel aliud ipie eec : Hann ad bibendum aptum f jussit: facere MC deVillis, c. XLV; et la cervoise, bien que souvent me brasseur, étaient deux a bié Jos ve t que 15 so ре, “Wales et рине État de campag. nor mand. — 18 (2) DE PAULMIER, pers du Vin et du Sidre, p. 38, Caen, 1589. — eine trouve-t-on dansle journal d'Eudes Ri e. archevéque de Rouen зе pete visitationum, 1248), quelques men- tions du cidre. (Мет. Acad. Insc., 1852). observateur sans prévention, — dit le sa- vant M. Blanchard dans son Buffon de la jeunesse, — les crapauds ne sont pas si laids ; il y en a qui ont de belles couleurs et dont les teintesontdes reflets admirables selon les pn jeux de Ba em ière. > la e heure! voilà comme j'aime "m savants, rendant justice: à бе уз les ға. tim red 0 talo] аа une longue sé- 5 к ацх кешр qu'il habite, j'aime à n , de ma fenétre, j'entends = a grelot au milieu du silence de la cam- pagne. Je sors par la petite porte du jar- din, je monte sur le coteau, je m’avance au hasard, enjamban nt, à travers les vignes, les maïs et les terres labourées. Dans l'immensité calme qui m 'entoure, chant, dans d autrefois toute la n ces génies mds ou redoutables, réves 226 rentes ruines des ‘brasseries de bière ordinaire, et n'y a qu'à Rouen, et en tout le pays de Caux, la biere estoit le boire commun du peu- ple, comme est de présent le sidre; mais il “к raisonnable que la bière cédast à d si plaisante et si taire: ie 'est les Je crois donc qu'une Sr s grande séeu- RRR A A A А A À . des céréales, la seule qui füt profitable aux époques antérieures. Le cidre se sub- stitua ainsi à la biere, comme nous voyons ar des considérations oe faire place a la betterave dans s de nos provinces uctus Nor- man die). Aujourd'hui, m'évrivait M. De Brébisson, м өнерге d disparu d’une si les entrent dans la fabrication du vin de DU POIRIER ET DU CIDRE. quinzième siècle : ville, Bourghteroulde, court, ete. (1). M. "Оз wald Неег а décrit et figuré sous e nom de poire (2) un fruit trouvé dans l’une des habitations lacustros de la Suisse permettrai Elbeuf, Flan- celle des loges, e rente de la chair ne теш, еп тїеп тонаган: des poire , bien que carbonisée comme les iar fruits décou- verts dans les mémes circonstances, cette 0mes- tica plutôt qu'au Pirus communis. J. DECAISNE. (1) ROBILLARD DE ns (2) Oswarp Нккв, Die Pflanzen de Pan hauten, p. 26, fig. 1, p. 24. Zurich, 1865. EXPLICATION DE LA PLANCHE CI-CONTRE. Pirus communis L. Fig. = Poire ES au Godet, des environs e case (Bretagne). vage de la forêt de Mor = € -- 8 de la forêt Eh ols س menteurs des peuples enfants qui vinrent tour à tour répandre leur jeune âme sur le m sans laisser d’autre vestige que le nir des maux sans ee qu'ils ont fait souffrir à l'espèce humai J’ se mes yeux : к mes pieds sau- tille humblement, à travers les brins de chaume et les mottes de terre, un pauvre petit animal qui s'en va sous le regard de Dieu, obéissant au plus doux et au plus généreux des maitres, buvant la vie et énissant à sa manière l'Étre inconnu qui la donne. Et tandis qu'autour de lui l'ignorance des hommes le méprise et le poursuit pour lui donner 1а mort, il fait dun inute à l'espèce que toutes les mythologies et os je i ne lui en ont fait en vingt siecles EUGÈNE MOUTON. (Journ. de la Soc. protect. des animaux.) f 2311. Origine du Melon Cantaloup. Il y a, aux environs de Rome, une rési- dence dite Cantalupo, où les Papes allaient en villégiature et qui était devenue fort célèbre au 15° siecle par la production d'innombrables рүен, destinées à la table du sacré collé Parmi ces аЙ figurait le Melon. Celui que nous appelons Cantaloup est | x Spi ET RP ee ақ шн x сарынды саса ыы аналы TEES үз i VITIS HARDII, VITIS CHANTINII. VITIS LECARDI! VITIS FAIDHERBII , VITIS DURANDII, Kan Hontieano @> ШУ” И A 4” Же LES VIGNES 1 3 | А dès à présent quelques traits essentiels. | Le voyageur Th. Lécard, à qui l’on doit la première découverte de ces vignes, est mort à Bordeaux, victime des fatigues ses dans le commerce ont levé dans plu- 2452-53. DU SOUDAN. sieurs jardins et donné des plants faibles z , spécimens d'herbier, réunis en un cadre commun par les héritiers Lécard, ont pu étre photographiés par M. Isard, artiste distingué attaché à l'école nationale de Montpellier, et c'est cet ensemble que la Fiore reproduit ici en lithographie, 'appa- dûs à la libéralité de М" Victoire Lécard, que j'ai pu, le premier, étudier les carac- teres botaniques de ces plantes,et suppléer, ar cet examen, aux incertitudes que lais- saient à cet égard les notes forcément in- justement un produit perfectionné de la degré de maturité de cette Cucurbitacée, et il se plaisait à révéler à ses convives le moyen de s'en assurer : « Pressez douce- ment l'ombilie du Melon, disait le Souve- rain Pontife, et lorsque la queue parait cernée et comme sur le point de se déta- Cher, soyez certain que le fruit est bon à tre mangé. » › ous ap- prend qu'il était l'objet de l'avidité friande les Melons était tel que, pour en manger en toute saison, il en faisait croitre dans de grandes caisses portées sur des roues, afin de pouvoir les rentrer dans les serres du palais pendant les froids. C'est vers le ХҮП siècle que le Melo n a été l'objet en Europe, et notamment en а de Louis ХІУ, et Noisette, le célèbre hor- ticulteur de Châtillon, près Paris, présen- tait à Louis X VIIL, vers le milieu du mois de mai, des Cantaloups exquis qu'il élevait dans sa ferme de Fontenay-aux-Roses. N'oublions pas le goût très-prononcé de i ur les Melons et les mer- table du vieux monarque blasé, un Melon provenant de la ferme du cháteau royal de Choisy-le-Roy. E De nos jours, le Cantaloup des envi- rons de Paris est le premier Melon d monde. (Les Monds.) 928 complètes du regretté voyageur Lécard. Le premier point qui ressort ren Ss étude est celui-ci : Les vignes de Lé sont pas strictement des Cissus, пі riti tement aussi de vrais Vitis deux points, elles font le passage du genre Cissus au genre Vitis, et justifient, dans une pratiquement elle a le désavantage de faire entasser péle-méle les espèces de ces deux groupes, en ne tenant com r leur classement, que des caractères ро бс LES VIGNES DU SOUDAN. tels que la forme des feuilles, au lieu de chercher à les grouper au moi Ins en sec- tions naturelles. Voilà pourquoi, dans une note présentée à l’Académie des sciences (séance du 6 juin 1881), j'ai proposé, d ces vignes de то, le nom de Ampelo- Cissus, dont les mots pro indiquent leur double caractère de Cissus et de Vitis La con stitution des graines de ces ties, av portant la partie verticale et мшш du raphé. Ce dernier se prolonge sur le dos de la graine en une dépression aU allongée en spatule, et non pas arr rondie ; | comme celle des vignes proprement dites. Les bords de ces graines portent des sillons transverses, séparés les uns des autres par des tu bercules irréguliers. Des саа semblables sont attribués раг M. Lawso + 2312. Notice nécrologique sur M. Jules Putzeys. s morts vont vite! » dit le poëte Bürger dans sa ballade de Lénore А peine M enregistré dans ces colonnes les déc Ma us avons à signaler la mort d'un des fas anciens E ES plus fidèles colla- borateurs de la M. Jules Putzeÿs, ‘dont nous publions dans ce fascicule même un charmant arti- cle, ses ultima scripta probablement, et 1809 ules Putzeys était un botaniste émérite, en même temps te, avec n pour feu Louis Van Hou du il entretint, cer plus Pe trente ans, une correspondance suivie et pleine d' enseignements, et dont il sut honorer la ne fut jamais voilée par aucun nuage et persista jusqu'à la mort mêm M. Jules Putzeys avait ne des fonc- tions élevées dans l'État. Ancien substitut du procureur du Roi et ancien conseiller al à Arlon, il était Secr i а membre du Conseil de surveillance du Musée d'histoire naturelle de Bruxelles, membre de 1 Commission centrale de statistique, mem- bre de la Société entomologique de Bel- ique ы Еп "leno de ces multiples fonctions ой il apportait le concours d'une instruction profonde et d'un esprit réfléchi, il trouvait encore le temps de s'occuper de botanique et d' horticulture. Il resta fidèle à ses gouts favoris jusqu'à ses derniers instants. Depuis quelques années, il s'était pas- (in HookER's Flora of Brit. — E p. 652) ап Vitis latifolia, Кохв., c'est-à- dire à l'une des Ampélidées qui viscum se rapprocher le plus des евресев de Lécard. Décrire d’une manière complète les d'en indiquer les rapports d'identité ou > ressemblance avec des espèces déjà décr Et d'abord, le Vitis Durandi, LÉCARD, est très-certainement la même espèce que le Cissus rufescens de la flore de Séné- gambie ane M. Baker (Flora of tropical Africa, 1, p. 396) identifie avec le Vitis casia, ^r big J'établis cette identité sur la comparaison des échantillons Lécard LES VIGNES DU SOUDAN. avec un échantillon authentique de Cissus : rufescens, е dans l’herbier Cambes- sede es, à la culté des sciences de Mont- r supposer que ce vigne à laquelle i attribue des raisins violet clair, à grappe trés-longue, à grains nombreux, peu serrés, gros comme ceux d'un beau chasselas, très-juteux et sucrés. Le Vitis 2° Le Chantinii, LECARD, me sem- ble très-voisin du Fitis pa anit езге Delile, à la Faculté de се de Montpellier). Cependant, les feuilles du Vitis abyssinica semblent manquer du ie roux flocon- neux du Vitis Chantin 3° Vitis Faidherbii, très-ressemblant par les feuilles au Vitis Chantinii, sauf u obes de ces feuilles sont plus риоя. Msc. in L permis de réaliser ce projet caressé ind — valeur de M. Jules Putzeys Pétran réciée aussi bien à бег que dans son propre pays: il 5 jan- u d'une assistance М. Aidérable, dans кар on remarquait : ага, init de la justice; MM. De Landtsheere t P. De Decker, anciens mi- de чыш. ММ “Lamberinont, bein, Bellefroid, Fassi Sauveur der Rest, Sec зақ pag Е, des divers départements ministériels; M. Gau- tier, administrateur de la sùreté publique; M. Van Ze le, chef de cabinet au ministère de la justice; la plupart des fonctionnaires et employés de ce département; un grand tive et recueillie ont été pro ne ош un juste tribut 4 éloges et regrets à la mémoire du défunt "M; Berden, secrétaire- général du minis- {ёге de la justice, a pris la parole au nom du personnel de ce ааа ае М. le général Liagre, au nom de la mission de statistique Peres et intet au nom de la faisait le bien sans ostentation. hon neurs militaires dit il lui donnait droit son grade de commandeur 30 980 4° Vitis Hardyi. Voir plus loin, aux notes complémentaires. 5° Vitis Lecardii. C'est la plante à la- ceptibles de donner du les qualités de ce vin qu'il s'agirait d’être xé, et, la-dessus, les renseignements e pulpe de quée par М! Victoire Lécard m'a sur le sec, être peu sucrée et peu astrin- gente, bien que d'un gout de moüt assez caractérisé. Ceci dit sur les caractères floraux et car- piques des vignes en question, étudions En étudiant, sur des plants de semis, l'évolution de ces tubercules, j'ai pu voir LES VIGNES DU SOUDAN. chez le Vitis Lecardii la partie inférieure e Гахе hypocotylé se renfler graduelle- , 81 r crois l'est, par exemple, le tubercule des Cycla- en. Mais, sur un jeune plant de semis de Vitis Faidherbii, les tubercules sont asso- ciés au nombre de d 3 le seul e de tubercules dont la structure et les fonc- tions sont en tout pareilles. Je croirais d'autant plus volontiers à la nature radi- cellaire du tubercule supplémentaire, que j'ai vu, chez le Vitis Lecardii, une racine adventive se développer à distance, à pres duit par les fils du défunt, MM. Paul Putzeys, procureur du roi à Verviers, Charles Putzeys, capitaine adjudant-major de bataillon au 1% régiment des chasseurs à pied, et Jules Putzeys, greffier pres la cour de cassation. Un dernier mot : Pendant nombre d'années, nous avons entretenu d'excellentes relations avec M. Jules Putzeys, en raison des fonctions que nous occupons à la FLORE, et nous ommes heureux de dire que nous avons toujours trouvé chez lui une grande bonté de cœur, une obligeance extrême et une modestie égale à ses éminents mérites : etal e tou і d'élite, dont le souvenir nous sera toujours | us à profondément 4 cher. Sa ort affligé : nous avons tenu à honneur de ui donner ici un dernier témoignage de | nos sympathiques regrets. 20 janvier 1882, Gust. GuILMOT. t 2313. Histoire botanique et horticole des plantes dites Azalées de l’Inde(l). Aussitôt qu'un groupe de plantes de- vient spécialité horticole, il échappe au vees partant, on regarde co indignes de baptéme, de généalogie et d'histoire, ces produits en partie iels : : 2 les elle imprime encore son cachet "d étres dont l'art a modifié les formes dens détermine elle-même par des lois ШУ odi ormes dérivées peut-elle cond : découverte des especes pav нші: une question de temps, de матар. pie gacité, une tâche ingrate au début, | V TEL tr (1) Voir, pour la date de ce travail, le post-scriptum ajouté à la page 240. 4 artifi- 1 reserve; | ез | Пе уына, Аке менім ас йын Бы d'un centimètre du sol, à la base de chaque cotylédon. Seulement, chez le Vitis Faid- ji, la racine adventive est née sous le 80], de telle sorte que je n'en ai pu suivre l'évolution et n'en ai vu que l'état ultime, celui ar tubercule. Peu mporte, du reste, la signification Шалы de ces renflements. Па chose intéressante est de savoir ce qu'ils deviennent pendant le ыр» de la plante, et s'ils = susceptibles se conserver omme les beras du Dahlia et humide, comme ils résistent sans doute a la sécheresse pro- ngée, Sur ce point, il faut bien le ie les МЫ er donnés par Lécard sont absolument insuffisants. C'est se ar pure analogie que je suppose les tubérosités en e dépour- LES VIGNES DU SOUDAN. 291 deaux, soit au Jardin des plantes de Montpellier, les tiges des 8 de semis. se sont desséchées et désarticulées de leur base, aussitót que leur tubercule a atteint une certaine grosseur (07,060 de longueur sur 07,016 de diamètre pour le i gros tubercule du REA сее, m 047 de ongueur sur 0®,014 riae pour le plus fort tubercule s Vitis tis. . Ce sont omme on voit, des dimensions très- iS intes ; mais ils 'agit ie semis de moins d'un an (du 20 mai remiers jours de novembre 1881), et T gums n БЕ ne fait rien aux phases évolutives de ces ба пове Mes semis de vignes de Lécard ayant été faits en serre chaude et les plantules ment humide, dans la partie la plus sèche d’une serre tempérée. Au printemps pro- chain, on les remettra en pots, on que rend bien vite agréable l'intérêt des résultats; car, dans une œ la diversité, fixité dans le changement perpétuel. Voilà pour la satisfaction des auteurs. ant aux résultats ү de pareils iravaux, ils seront appréciés par les es- prits amis de la précision, de la méthode, de la rigueur scientifique, ce: qui n'équi- vaut en rien à : ut р е Sybarite, il est inutile d'en savoir la nomenclature ; mais pour tenter des ex- omini et pour faire des plantes Г objet Я égner la probité, distinguer nettement les types, de les identifier correctement avec їз nom h I. DÉTERMINATION GÉNÉRIQUE. Sous le nom d’Azalea se trouvent con- ди quatre types différents : 12 Azalea procumbens, petite plante alpine, bien différente des suivan ntes et pour laquelle Candolle, le nom générique a г; arbustes à pare тайна, оше sous-type du genre s décrirons plus tard sous lefnom d’Azaleas Pour 1 veinte c’est Azalées dites de ? Inde que nous bornerons cette esquisse. II. TYPES SERER SOUCHES PRIMI- TIVES STES. Dans cette EA multiplicité de formes que présentent t les grandes collections d'Azalées, il est difficile, au premier a i de saisir des types spécifiques bien accusés. е 232 d'été, ln vignes de Lécard pourront végé- ter en plein air dans la région de l'Olivier et l'ouest d дт се. Се eis reste à fait 2. oun la КЛ ie laisser n plein hiver dans le sol f dins le midi de la France, en dan tout au moins des pays oü croit l'Oranger, - ces tubercules avec l'idée qu'ils résiste- ront à stp nee froide et humide. Ce qui avait pu laisser quelque lueur emi-rusticité possible ignes, c'est l'exemple d'un Cissus, le Cissus Rocheana, PLANCHON, que sur allusion sur la (1) Mon Vitis Chantinii a ponm, sans donier des tubercules; le Vitis per rdu sa tige aujou embre, ma e est suspendue depuis plus d'un moi Б, ` LES VIGNES DU SOUDAN. l'assertion très- affirmative de M. Roc à e récoltée au Texas par М. Trécul, et rap- portée avec raison au Cissus incisa de Nuttall. Ainsi done, he s'était trompé sur la patrie de sa plante, et l'ar- gument tiré de la résistance de ce Cissus i de la France ne sau- tural, ces vign es, méme ible rustiques dans le midi de l'Europe, justifieront les espérances que des esprits enthousiastes fondent sur os П у a trop d'i inconnues dans roblem agricole pour qu'on en anticipe la oratio mais, sans vouloir décourager personne, il est permis de se tenir å cet égard dans la plus prudente réserve Les probabilités les plus sérieuses sont pour le succès de la culture de ces plantes Puis, lorsque une étude plus réfléchie a fait oe ces types hors du cortége de formes qui s’y rattachent, on se demande Si ce nt bien là des espèces telles que la nature les créa, ou bien des races, c'est-à- dire des modifications -d'espèces "perdues ou inconnues, modifications fixées et pro- pagées depuis un temps plus ou moins long dans les jardins du Jap ne, d’où u armi ces espèces, que l'état sauvage et qui n’ont m encore pro- duit de variétés (Rhododendron Farrer@, R. Champione) ; ce sont les plus distinctes par la végétation et les caractères. D'au- tres ne sont pas dans les jardins et se pré ésentent dans les peo avec. des 1: Viger shes ie шр ужален л Nous con- naissons oup moins le type Daniel- sianum „е eats е. d'où paraissent dériver t par semis, so ar hybrida- tion avec doe Jaododendeon: рие Рас сеит et lalerili esed ces nt s formes désignées еп hor commun 4” А2 0 еїс.). Ce sont naturellement les formes suspectes d'hybridité qu'il est le plus diffi- cile, pour ne pas dire impossible, de rattacher aux ioe primitits, d'autant plus grande que tou d'origine manque à ces variétés ambigués et qu'on leur assigne apres coup une 4 ans les colonies à subtropical. Mais la climat tropical ou e point, comme sur tout le reste, l'expérience aura le der- nier mot. 10 janvier 1882, J, E. PLANCHON. NOTES COMPLÉMENTAIRES. oici, sous forme de notes, As détails n ca ire uables par de pe SUE denticules ciliolés аш ве аса nettem entier du limbe. Leur pubescence, | SOR et persons consiste LES VIGNES DU SOUDAN. poils fasciculés. L'inflorescence est еп fleurs sont décrite r M. co an в à sommets cohérents. Pour j в ai vues ee: к et à [eios libres. [ais ces caracter t probab bles. Corolle pubescente en dem Style court, male bien distinct. itis Chantinii, — Deux fragments incom- je dont l’un avec deux feuilles. Les inflo- rescences y annexées пе tiennen feuille parte: sur ё псе, соп mélange de poils simples et de poll floconneux peo aede qui rappellent ceux du Vitis æstivalis. escences détac e es rappelan 4 M des Vitis HR ar тапай, m pédi - s longs. Cig a Ty s’ou- vrant probablement en é Faidherbii. RM raines d'enviro eo © е largeur, de couleur fauve clair, de forme ellipsoide, un peu plus large vers le boni oü parenté plus ou moins probable, non sur des preuves authentiques, mais iss pue d'après l'inspection de leu ts C'est donc à l'expérience positive quil faut en appeler nr la solution de ces i Lorsque des horti- ү eux de cimenter par Age efforts l'alliance féconde de la théorie et de pratique, auront établi sur on plan uniforme et méthodique une série lentes d'hybridation, alors seulement on pourra se les, en e les variétés qui se emblent entachées d'hybridation. Ces types sim- les, au nombre de 17, sont énumérés dans ]e tableau ci-aprés, ой leurs carac- teres, mis en contraste d'après la méthode appelée oo servent à leur nie détermination Hhododencds ren, sect. Z'susia, vul- potent Azalées del’ Inde. — Arbustes de е froide, jamais entièrement dénudés, à pubescence formée de poils raides, lui- d n Azalées de l'Inde n'est pas juste, et que le nom d'Azalea indica doit être rayé des catalogues. Table dichotomique pour les espèces. l. Corolle glabre 2. сасе à h pabencence non glanduleuse. . 3 C à pubescence en partie gla andu- 3. Fouilles trés-persistantes; fleu urs nais- t Фап bou е terminal formé ^o par artie caduques; fleurs naissant d’un bourgeon part culier en même temps que les feuil- les nouvelles . . . - . (Azalea селке 934 est le hile. Raphé ааз relevé еп сатепе. ux forts sillons ve ti ct yi. — I NM ux а de és, dont un florifére. Rameat herbacés, eon ques fortement étés: che a- ay quelques poils simples et courts. i étiolées, ar sinus 29 sommet, po ani tenent ода). Gris арусаш а plus larges que ses (à pédo ncules portant le plus souv base de la première dichotomie. Fleurs petites, к: s'épanouissent. Cinq étamines, anthères ovoi- des, assez зі dne fertiles A Vice hypo- nes,dressées contre Роу igmate presque sessile (dans le ontan. (йез en moyenne de LES VIGNES DU SOUDAN. millimètres de longueur sur autant de lar- Т; "an в larges que celles du Vitis а s тане dont elles diffèrent, d'ailleurs, par leur us irr kraketi l сев quelques poils simples très-rares sur les ner- es, dessous courte 2 4 mn ы 8 des vraies vignes), portées sur des pédoncules 4. Divisions du calice poilues sur le dos, . 5 Divisions du calice glabres ны le dos la седі: 5. Divisions du calice plus courtes que la portion indivise de la E un certain жадысы au moins ovales ou spatulée gues, ou elliptiques, же р ы» dues aJ . SERE سم‎ — '@ © m т о EI кә e Ф a o ба es-spatulées, | divisions calicinales aiguës. R.la кши. Divisions du calice obtuses. R. Ages Divisions du calice aigués 9. Divisions du calice étroites, E . Simsit. Divisions du calice courtes et larges $3.40 10. Fleurs naissant dans les enfourchures 9o feuilles trés-petites, plus de 2 o 3 ramuscules à feuilles Ф n = M nne =H F1 on entourées de ramuseules . 2219 11; Feuilles James , ovales ou ovales-lan- éolée Kempferi. Fe uilles lancéolées, étroites Calleryi. 18. Fleurs Абсазда. n. TT Fleurs pentandres sópalos obtus, R. es : ent pédic pos ы. а eurs an . Dan poss ні. “a courtement pédicellées, d si R.am enum R етсек 14. Feuilles linéaires ino Feuilles lancéolées , . 15. Divisions du calice linéaires, allongées . 16 Divisions du calice ovales ou largemen nt calice mêlée de poils longs et raides . . . . . R. Championæ. ПІ. HISTOIRE PARTICULIÈRE DES ESPÈCES. Dans le tableau qui précède, nous avons dü comprendre tous les types apparem- ; оі ына intérêt historique. Dans ce qui suivre, nous n'insisterons que sur les es- peces remarquables à l'un de ces points de es Rhododen- l. Rhododendron Breynii, NoB. Chamerhododendron exoticum, etc. BREYNIUS, Prodr. + Cistus 1 Жиз Гей alpini гоне, etc. Herm., Dain Bat., 152, tab. e . 1681). Azalea indica, L. (pro Ce m la premiere espéce connue du | groupe. Importée, avant 1680, de Batavia en Hollande. elle fut cultivée et admir pendant douze ans, chez un grand ama- ngue vrille se ouverts, ainsi que les divisions du е, d'un duvet roussâtre ou blanchátre n appa rence hermaphrodites, po peut-être feme elles par imper fection des anthèr в concaves et valvaires- upliquées, M séparant naturels de telle sorte que la corolle s'étale en étoile. Quatre iogan bale à je eg du rot américain (Anthrac Deux baies mûres, Lion Ee grosses que les précédentes, sont données comme appartenant а méme зы Gonflées dans l’eau, elles LES NHANES DU SOUDAN. sont ellipsoïdes, à goût реп sucré, à peau n VE épaisse, et renferment 4 pepins dont ке т ре La biblio ographie concernant les. Vignes du Soudan est déjà con nsidérable. Je me bornerai 19 Notice sur les Vignes du Soudan découvertes par Тн ARD, chargé d'une mission scien- tifique des contrées situées entre le Sénégal n. Saint-Louis. I десін merie du Gouvernement, "1880, brochure in-8e de 16 pages C’est la notice dont M. Dumas a parlé dans les орке de l'Académie des sciences, séance du 2° Not ed ur les Vignes du Soudan, etc. (comme ci- enel a dition (publiée par les héritiers Lécad) V val pere et ce héritiers Lécard, сема ары le prix-courant ulture présumée dej ces vigne 3° E. Code DE LA BATHIE : Deux mots sur les Vignes du Soudan, dans le journal Ia La Vigne américaine, méme journal, méme numéro, 346-349. р. 5о La Vigne du Soudan dans le Journal de la Vigne et de l'Agriculture, article repris par le x , d horticulture, Jérôme Van Be- D né établit son prétendu Azalea ui La feuilles sont petites, lancéolées, aiguës ; les fleurs peu nombreuses, petites aussi, mais plus grandes que les feuilles, Кен roses, et constamment à 2. Rhododendron Kæmpferi, Nos. ne Кжмрғ., Amen., tab. 846 (exclus. lur Azalea indica, Linn. (pro parte). : Inconnue dans les jardins. C'est l'une es а 1 d'apres des exemplaires d'herbie er rapportés par le collecteur Zollinger. 3. Rhododendron Thunbergii, Nor. Azalea indica, THUNB., Fl. jap. (pro parte). Encore une espèce du Japon inconnue à nos cultures, ой, du reste, elle ferait sion Шеш wm (Azalea pos tiques. 4. Rhododendron Simsii, Nos. Asaia indica, Sims, in Bot. Mag., tab. 1480 (an Қа xclus. synon. — Herb. de l'amat., tab. 465 (an EE lexemplaire qui fleurit a autres, en 1812, dans ia riche collection n grand а amateur, ames Vere, à Kensington. А peine e deux ou trois елік exemplaires existaient-ils alors dans le 986 Vigneron champenois, n° du 15 décembre 1880. C’est un court résumé de la conférence faite u Lécard, quelques jours avant sa mort, devant la Société de géographie de Bordeaux. On y retrouve, en abrégé, les idées و‎ dans sa brochure de Saint-Louis du Sén 6° La Vigne herbacée, par P. . JOUBERT. Moniteur + по du 12 et du 19 janvier 1881. Es М» в les yeux que la 2"* partie de artic 79 Les Yi nes du Soudan, note lue devant la part en P ages, udan, dans le Moniteur LES VIGNES DU SOUDAN. db Ded. uo oe 1881 (article — reproduit dans le еее 2 du Dr Fréd. Cazalis, Salted du [^ mars et du 16 juin. 1891). nier de ces articles est le résumé de la one Lécard, cité plus haut sous le n° 5. 119 mbreux articles de MM. MANUEL Lemas, E. DURAND, VICTOR GaRIEN, P. For KEL, dans l'Avenir maritimes, journal mA E (voir нуар een nity e 24 avril, 24 juillet, 21” août, 4 sept tembre, 30 sere 6, 20 et 27 novembre 1881). ces articles, comme ceux de l'Ére nou- 8 Vignes du Soudan de feu Тн. LÉCARD NCHON, dans les Comptes-ren- us de рә сейіс des sciences, séance du 6 juin 1881. Reproduit dans le Journal La Vigne americaine, n? y? uin 139 E. CARRIÈRE dans le Journal d'Agricul- “ds e pratique, 28 juillet 1881, et dans 145 Тез паз a. dans de la Société horticulture de la Côte-dor. Dijon, 881 2, 69. J. E. P. pays. D'aprés аи c'est vers 1815 que l'espece fit sa premie apparition en France. Elle resta longtemps à s'y répandre,et, comme des espéces plus brillantes ne tardèrent pas à l'effacer, elle On reconnait cette espéce à sa végéta- tion peu compacte ў ses fleurs peu nombre , dont les sépales, lancéolés-linéaires et pa subulés, ne ue des poi yeux, sans trace 117, des fleurs groupées 3 ou 4 ensemble en bouquet. Sweet affirme positivement que son Rho- dodendron pulchrum est un hybride obtenu, vers l'année 1830, par M. Smith, de Kingston, entre le В. ledifolium (porte- 1 поіге raine) et la variété primitive de R. Simsii. Cette assertion, comme tant d’autres du même nous parait nullement probable, complète des caractères du В. -chez le prétendu hybride. Nous желеу laisser, avec doute, à la suite Simsii, les variétés qui se groupe autour de ce Rhododendron pulchru 5. Rhododendron editus Dox, DC. Rhododendron Burmanni, nr DC. Azalea Perso Sec BURM Azalea indica var. alba Т. Bot. Re КӨП (ann. 1894). i + "d : Arales edm Ноок., Bot. Mag., tab. 2901 avril zalea мн PorrEAU іп Annal. de From. (ann. 1829 Azalea indica, то (pro parte). Cette espèce, parfaitement caractérisée, le Japon, elle fut, en e ад signalée se i с сәлік TUM MEETS par le botaniste Burmann, sous le n d'Azalea mais bientôt t oubliée et perdue dans le mélange hétéro- Дх Po dans la collection de . Brookes, elle était déjà connu Belgique et France avant 1825, sur- t comme Azalea liliiflora. L'Azalea rni : leer, ainsi que d’après la description (4 nn. de uns ann. 1829), n’en est qu’une simple for 6, Rhododendron puniceum. Azalea punicea, SWEET ех POITEAU in Ann.de Fromont (1829), p. 102 et 104. zalea Sons. HORTUL. PARIS, rme aisément reconnaissable à sa ensem u de ses оной, fertiles, à ses pièces caly- cinales ovales, parsemées de poils non glanduleux, et, cà et là, de quelques poils glanduliferes à peine apparents. C'est le tant par son О que par ses grandes corolles presque toujours d’un rose violacé. ne conna issons de cette forme aucun 5 des croisements tüonaló ons un moindre es, s une disposition, une consistance, n aspectidentiques, celle du R. puniceum. MISCELLANÉES. 291: 7. Rhododendron Danielsianum. Azalea Danielsiana, Paxt., Mag. of Bot.,1, p. 129 (cum jones (ann. 1834). сетите 846 (апп. 1 а елі: macranthum, SWEET, Brit. Fl. pas э 2, t. 261 (ann. 1835), exclus. вупоп. cumbens, Don, Gen. syst., ІІ, ‘Azalea macrantha? BUNGE, Enum. pl. chin., р.4 е très-difficile à définir à cause de ve multiplicité de ses formes, qui portent, ns le commerce horticole, = nom d'Aza- lées à feuilles dures, et qu dessus toutes pour l'effet ornem mental. rbu - couvert de poils soyeux. Il nous est impos- sible aujourd'hui de retrouver, parmi tant de variétés, > 2.type primitif qui fut intro- uit de en Angleterre, en 1830, s. Ces variétés assez probable- ment entre elles et peut-être avec des especes voisines, 8. Rhododendron lateritium. Azalea indica lateritia, LINDL., Bot. Reg., t. 1700 (septemb. 1834). ‚ variegatum. Azalea indica variegata, LINDL., (novemb. 1834). L'une et l'autre variétés pq vane de TS 1. c., t. 1716 types R. ledifolium, punice sianum, n'ont voe eae que cinq éta- mines 31 298 9, Rhododendron obtusum. Azalea obtusa, LINDL. tn Journ. of the hort. Soc. of London, vol. 1, pars 2, p. 192, et Bof. Reg. (ann. 1846). spece découverte а Shangai par le ne, qui l'intro- т arb à petites feuilles elliptiques ou ТА obtuses, à fleurs peu nom- breuses, d'un rouge tirant sur le cinabre, comparativement petites et de peu d'effet. Aussi la plante s’est-elle peu multipliée dans les collections. Nous l'avons vue en fleur dans les serres de MM. Thibaut et Keteleer. Elle n'a pas, que nous sachions, produit de variétés. 10. Rhododendron amoenum. amena, LINDL. in PAxT. РІ. Gard., 1852 Pu ust, tab. 89. — Bof. PR t. 4128. — Flore es Serres, etc. (ann. 1854). Espèce récemment introduite de Бі en Angleterre par M. Fortune, qui retrouva cultivée à Shangaï. Exposée en remier lieu par MM. Standish et ses dans l'exhibition florale de Chisw en avril 1852, elle figurait également Hd celle de la Société d'horticulture de la Б XL pi d’après l'expérience d'un hiver, e l'espèce se est une charmante күб Пош y pour lérangerie ou pour l'ornement des salons Il Rhodondendeon Farrers,TATEinSwEET . Fl. Gard., ser. 2, tab. 95 (ann. 1831). dei squamata, LINDL., Journ. of the hort. Soc., vol. 1 "Pes p. 152, з 4 yée p ortune au jardin de la Société d E ашыш. et décrite comme MISCELLANEES. nouvelle зы, le nom d'Azalea squamata. mode de végétation suffirait pour la distinguer des autres espèces ; elle ost peu multipliée et n'a produit aucune variété. 12. Rhododendron calycinum. Azalea indica calycina, aps 1n РАХТ/ КЫ Gard., Febr. 1852, p. 69, tab. 7 Feuilles semblables à sal du R. Sim- sii; corolles très-grandes, mesurant jusqu’à 0 ,07 еп diamètre, аран ent ou- eR rtes, d'un iode lilas, à pointillé oram і s-vif. Calic à divisions tres-longues, ара nant ae 'à la base des sinus de la corolle. Introduit de la Chine par M. Fortune. Fleurit en premier lieu à Chiswick, en 1851. 13. Rhododendron ramentaceum. Azalea ramentacea, LINDL., in Journ. of the hort. Soc., IV, p. 291 (avec б. апп. 1849. Arbuste nain, à feuillage persistant, à à divisions calycinales nues sur le do bordées au sommet de poils écailleux (ramenta) qui * ا‎ sur les pédi- celles. Origin de Hong-Kong, en Chine, d’où M. “Fortune l'introduisit dans ent en France, ainsi que le précédent. 14. ug e Champions, Hook. , Bof. Mag., tab. 4609 (octobre 1851). rbuste — 2 mètres de haut, mant un cône de grandes bractées; | de quatre à six fleurs, celles-ci grandes, , n beau rose clair, ou plus souvent d'un blanc délicat, avec la lèvre supérieure | jaune pâle, rehaussée d'un pointillé d'ocre vif. Très-distincte et ornementale, cette espèce n'était pas introduite lors de sa publication dans le Botanical Magazine. On la connaissait d’après un dessin du. capitaine Champion, qui l'avait découverte à l'état sauvage, dans les environs de Hong-Kong, en Chine 3 MISCELLANÉES. 15. Rhododendron linearifolium, SIE ZuccaR., in Abhandl. dermathem. -phys. Oum der Münch. Akad., IV, 9 Abtheil., p. 131. Espèce japonaise, EEE très- distincte, non introduit 16. Rhododendron molle. — gods BLUME, сылы (1) nous inconnue, mais apparem- ment trós-distincte. On “le pea à Java, ой elle a été importée de la Chin 17. Rhododendron а. Хов. е à rameaux nombreux, gréles, poils écailleux trés-denses. Deux, trois ou quatre ramuscules partant du centre de chaque rosette de feuilles, autour des deux fleurs terminales; feuilles des d'un ja envi- r ; uverts, ainsi qu le calice et les capsules, de poils é — denses, d’un jaune roux, luisants, поп glan duleux ;divisions calycinales She иав on ment rétrécie à la base; 10 étamin courtes que le style, exsertes; capsule ovoïde, acuminée. allery, n° 50 et 150, Herb. du Mus. aris Кошен еп fru uit). — FORTUNE; seid de 1846, n» 72, Herb. Delessert (ex. en Езрее ёсе apparemment non introduite, voisine du À. ramentaceum, mais différente par ses sépales garnis de poils sur le dos. Espèces trop peu connues. 1 ododendron mucronatum. — Aza- lea mucronata, BLUME, Bijdr. Introduite de Chine à Java. HA Azalées ` е feuillage et à très- des fleurs sont provenues de graines im- portées du Ja on -Marmo Wis elles avaient été décrites par no et Ы M (4 а Bayr. Akad. а dl. 6. — М n. Lugd. i амен XVI, 1867, р. Ву" m: p Catal. 4 Azales de L. Van Houtte). 19. Hh Оти —— lr Gs Mes Syst., ІП, 846. — Azalea Рет Lou- EIRO, F1. "Dochinch., Li Connue seulement сня Ја дегер de Loureiro, sur laquelle оп пе peut rien fonder de certain, même quant au genre. 20. Rhododendron reticulatum, D. Dow, ex С. ром, I. c. Arbuste du Japon, introduit en 1834 par M. Knight, de ere. Fleurs incon- nues ien ne ouv de: ce soit u Rhododendron dee ce ER Types à étudier. 21. Rhododendron vittatum Аға ІЗ HorTuz. — Flore des "Serres, des x n. 1554 (a (avec figure). WE аға, Fl. des Serr. 854 (avec figure). Corolla alba, hinc inde vittis incom- pletis lilacinis géo ia e maculis punctiformi- 4“ ejusdem coloris pict Var. ealit door UL Corolla ур, sed superne maculis viridescenti- bus pun s en avons vu d'abord les fleurs chez M. Paillet, gni le possède depuis plantes introduites chure, d’un violet tendre, est анро раг bandes irrégulières et incomplètes, du pourtour vers le fond de la cordis: - Celle-ci est d'un blanc pur. Dans la variété punc- tala, 1а corolle, toujours шылды, porte, rieure. C'est probablement ene un variété importée de Chine par l’ ba ture anglaise L’ Azalea Dealii, once récente de M. Fortune, présenté e par M an- dish et Noble à l'exhibition florale de la Société d'hortieulture de la V ue en mars ntre dans le méme type botanique que l'Azalea ача, mais elle rnementale se distingue comme pla pa un pointillé vert répandu sur la lèvre supérieure a corolle. Celle-ci est blanche, avec кедені d'un rose cocciné, bandes comme chez le 2. ante que MM. Thibaut et Keteleer ont Lots d'Angleterre sous le . nom n d Azalea ageromata (sic), etdonton ne connait pas encore les fleurs, parait s'ac- -corder m le feuillage avec се même В. 22. Bloapdandron narcissiflorum. — А24- lea narcissiflora, FORTUNE. Encore une des plantes tout récemment ine par M. Fortune à le. x dressés, hérissés de poils; ig éparses vers са partie supérieure meaux ; écailles — өреге іре а un vert blanchátre, à pein a legere- ment pubescentes; celles longs de 07,015 à 07,025; ана sésires, aigus, dentelés, rappelant ceux mais moins évidemment glanduleux, at- teignant les sinus du limbe de la wages olle blanc pur, profondément découpée en je oblongs, obtus, à bords plus ou moins trouve q Tient à la fois du R. puniceum et du ledi- folium. 23. Rhododendron oriepiforam (Yair Flore des 8, ne ann Azalea Me à ок., E Von , t. 4726 Encore une des récentes introductions dues au dernier TATE А Chine еб mise ns b commerce jar MM. Standish p Noble, C’est très-vrai- MISCELLANÉES. semblablement une bonne espèce. Les feuilles rappellent celles du type R. Da- solitaires et très- n léger pointillé plus cé) es 98 -remarquables par leurs eo er Балдақ SEA au rang des наа пагоп scabrum, R Metternichii, SIEB. et ZUCCAR СЕ. PLANCHON. P. 8. Le petit travail quon vient de lire a été publié par moi dans les nes des ler et 16 février 854, de la Revue horticole de Paris. Mon colla- borateur et ami, ust. Guilmot, qui remplit les fonctions de directeur de la FLORE, а bien p ion pour moi-mé ais je laiss faire, = déclarant queje n’ai pas demandé cette rééditio ‚ et que в à l'improviste par des Ape pages, je n'ai pas le mps de remanier, pour le mettre au courant, das choses du jour avec* eu chaos des variétés créées par la floriculture. 25 janvier 1882, ng & f 2314. Le Papier d'herbe. Aux x États-Unis, un M ro vient de uver le moyen de faire un papier résistant et souple avec “her be des prairies. Il se sert de l'herbe avant qu'elle n'ait fleuri, la fibre étant alors erbe nsuite dans un baril dont le i jour et on pi ш ees à des lavages répétés à grande ment que les fibres MER com MEE petia et débarrassées de toute substance étran- gére, on les met dans une chaudiére con- tenant une solution de magnésie, puis de de carbonate d n de TOR anoi, è arfaitement propre à subir leri diver ранда де Іа SHAG et à fournir 8 (1) Un hectare de bonne prairie rend de 35 à 75,000 Ho rune d'herbe verte, donsant 46 r un 5à 15 5,000 kilogrammes de foi s ilo- mme d'herbe sèche don ram s de papier, et par conséquent un hectare de prairie donnera de 1,000 à 3,000 kilogrammes de papier. . ANTHURIUM ANDEGAVENSE, Semis de М.А.ае la Devansaye 241 2454-55 ANTHURIUM SCHERZERIANUM, Scuorr, Hyb. ANDEGAVENSE, А. de la Devansaye. Aroidez. CHARACT ӘУЕН, -- Vide supra FLORE, vol, XVII, p. 139 ора eb SPECIF. — Vide ibid. et confer n De Cann. Monograph. Phanerog. Rice). Hip: 116. CHARACT. VARIET. — Stirps hybrida seu ро mixta (gallice : Métis), ex typo À. Scher- cherzeriani varietate alba, in horto етке кана nata; pedunculo а medio ad apicem albido, rubro punetato; peste intus alba maculis roseo-coccineis dive vermiculatis, alteris puitetifo S no s extus гонке раве albis tenuiter соп spers En 1877, la Fiore (vol. XXII, p. 37) publiait une notice sur la fécon- dation et l'hybridation des Aroidées, dans laquelle M. A. de la a Devansaye résumait ses études et ses expériences sur quelques espéces appartenant à cette famille; еп 1880 (vol. XXIII, p. 26), elle donnait, du méme auteur, un intéressant article sur les trans- formations de Anthurium Scherze~ rianum Depuis ipiis époque, les faits sont venus con es règles établies pàr notre RID AS C'est d'abord "A. dentatum (A. leuconeurum X fis- sum), nouvelle forme qui sera pro- chainement figurée dans la Revue horticole de Paris. u mois de juillet dernier, M. Ed. André publiait dans ce dernier recueil la description et un dessin de ГА. Scherzerianum Devansayanum, fae к-- + 2315. Coup d'œil sur Acent cinquante milles marins des riva- ges méridionaux de la Nouvelle-Hollande, e presque en toute Saison. C'est l'ile de Van Diemen, ou Tas- pas, ces dernières, les chaleurs torrides et les longues sécheresses de 1” été, non plus que les De revirethoils de la température qui, hiver, y font quelquefois succéder as transition un гч presque glacial а de longues prigio 6 Jours printaniers. A son climat la fore de la Tasmanie. péré-chaud et ê PE humide, je ne d'analogue = Ф qui se dépouille de ses feuilles en Du bord de la mer aux som mmets des mon- splendeur. Malheureusement, ce paradis 32 242 étrange sortie de la fécondation arti- ficielle de ГА. magnificum par |’ Galeottianum, qu'il ne faut pas confon- dre avec la variété nommée également par M. L.Van Houtte А. Rothschildia- num var. Devansayanum. Cet hybride dumémesemeur est la transition del A. Pe Rothschildianum, figuré e се volume, АГА Saleen andegavense, tous gains . de la Devansaye, qui obtint ls première variation type Rothschil- dianum en même temps que MM. Ber- trand et Bergmann. L'A. Scherzerianum andegavense (angevin), dont nous allons nous occu- per et que représente la magnifique planche figurée ci-contre, est un gain qui doit faire époque dans la vie d'un hybridateur ; quelles que soient les surprises que nous réserve l’ave- nir, nous nous trouvons ісі en présence d'une plante nouvelle tout à fait hors ligne, très-fidèlement reproduite par lartiste qui n’a exagéré, loin de la, ni les proportions, ni les dessins, ni les coloris de l'inflorescence. ANTHURIUM SCHERZERIANUM, hyb. ANDEGAVENSE. A la suite de l'exposition horticole Ed. de Tours, dré écrivait dans la Revue hovticole de Paris (1881, page 272) : « J’ ommé . Scherzerianum andegavense le semis nouveau de M. A. de la Devan- saye; en voici la description : Feuilles semblables a celles du type, un peu lus atténuées à la base; hampe de 35 centimetres, насат, d’un vert pale ponctué de violet, passant gra- duellement au blanc, fortement tigré de rouge au sommet; spathe défléchie, ovale subcordiforme, à bords incurvés à la е puis plans, longuement acu- minée, à pointe tordue, convolutée, aiguë; page intérieure à fond blanc, tures rouge vermillon cerise, les unes en groupes de points transversaux, comme vermiculés, les autres roses, pulvérulents, d’une ténuité extrême; page extérieure d'un beau vermillon vif, non maculée, mais sablée régu- lièrement de points blancs, plus abon- Sse CORRER PT 7 йн du botaniste est déjà profondé- ancré ; la culture l'envahit, еы devant elle l'antique végétation indigène, qui n’aura bientôt de refuge que dans les lieux les plus inaccessibles et les ‘sols les plus rebelles aux efforts du colon. C'est le sort de toutes les terres jeunes et fécondes ; "s jour ou l'autre, l'homme s'en empare et les dépouille de leurs orne- ments naturels pour y substituer la mono- tonie des _Babampges et des guérets, Ne le 0 et — riens d' c eurs. e destruction ne ee — et que la ries tasmanienne e plus qu'un souvenir, il est aiuta l'attention des botanistes et 6 enthousiastes de l'horticulture sur les trésors que cette flore menacée tient encore en réserve. Pour leur donner une et ses superbes foréts sont idée de ce qu'ils peuvent en attendre, je l'illustre explorateur de la flore d'Austra- lie, et un des plus actifs pourvoyeurs de nos jardins. La flore de la Tasmanie, nous dit-il, est la continuation de celle du continent australien; mais parce que le iini y est moins chaud et plus humide, elle Poe en pro n certain nombre de types Mri hs i qui habitent plus spice: ment . L'ile а où abondent les Fougères arborescentes, arto facilement келғен que leurs analogues excursionnistes, et vent-ils presque sans fatigue entreprendre de longues herborisations et faire d'am- ples récoltes. Débarqués à Hobart-Tow!; dants sur la nervure médiane; spadice ylindracé en spirale dressée, obtuse, jaune d’or. « Les caractères qui distinguent, à première vue, cette variété des précé- dentes, sont la coloration blanche et ponctuée du pédoncule, la spathe inférieurement pointillée de blanc sur fond rouge vermillon, et non tigrée, sans parler des dimensions qui at- teignent 12 centimètres de hauteur et 6 1/2 centimètres environ de largeur, sur l'échantillon fleuri exposé à Tours. La date du semis effectué par M. A. de la Devansaye est de 1877; la premiere floraison eut lieu еп avril 1880. C'est à Tours, comme il a déjà été dit, que ГА. Scherzerianum andegavense a été exposé, en mai 1881, pour la premiere et le jury lui а voté une médaille d'or à l'unanimité. » Depuis la publication de cette note, ‚ À. dela Devansaye a donné, dans la Revue horticole, quelques renseigne- ` ANTHURIUM SCHERZERIANUM, hyb. ANDEGA VENSE. 243 ments nouveaux sur la plante en question. « Cette belle forme, » dit-il, « s’est présentée sur un seul sujet; mais les trois inflorescences qui se sont montrées en janvier-avril 1882, et les deux autres en novembre-décem- bre, prouvent décidément e caracteres distinctifs de cette variété sont bien fixés. spathe a des milliers de petits points blancs, avee la nervuré médiane saillante, absolu- ment blanche, formant une voie con- tinue; le spadice, d'un jaune d'or, est régulierement enroulé au-dessus de la page supérieure, qui est à fond blane, uniformément maculé et vermiculé d schildianum et de Г.А. Scherzeriamum Devansayanum, exposé il y а deux ans à : la capitale de l'ile, ils n'ont pas à aller om pour rencontrer ces gigantesques Eucalyptus (2. viminalis, E. amygda lina), dont le tronc, élancé à plus de 100 mètres de hauteur, dépasse même celui des fameux Wellingtonia (Sequoia) e la mer, quels. dominent le Dry aromatica, l'Ather osperma moschatum, le Plagianthus sidoides, et une nombreuse tribu d Immor- telles frutescentes (Helichrysum) et d'As- teres qui arrivent à la taille de grands arbrisseaux, Une surprise leur est réservée le représentant le p al de ce groupe d'Orchidées, si une seconde épiphyte, le Dendrobium striatum, ont quelques rochers sont couverts, ne lui disputait ce privilége. Les Mousses, les Préles, les Lycopodes, les Hépatiques, des Champignons de toutes figures et de toutes couleurs, remplissent les crevasses et les e i lon en с. beaucoup mieux sel méme qu'après les recherches de plusieurs explorateurs, parmi parcouru eu de découvertes ie de la flore. "si nous tenons compte du peu d'étendue relative de la Tasmanie, dont la ficie n'excède guère celle de la i en même temps nous considérons 1а variété de sa végétation, nous serons 244 Nous nous permettrons, avant de finir, d'adresser nos plus vives félicita- tions à M. A. de la Devansaye, l'un des fidèles collaborateurs de la FLORE, au sujet de sa nomination de chevalier de l'ordre de Léopold. Cette haute distinction était de tout point méri- бе, car il n'est personne qui ait apporté, en ces dernieres années, aux floralies et à la presse belges, un con- cours plus intelligent et plus désin- téressé que M. A. 4е 1а Devansaye, qui est, en outre, un ami sincère de la Bel- gique, dont il admire les libres insti- tutions, les instincts artistiques et la puissante vitalité dont elle fait preuve dans toutes les branches de l'activité sociale. Ajoutons que M. de la Devansaye est un amateur fervent d’horticulture et un artiste raffiné en fait d'hybridation, comme il i é dit au com- mencement de cet article. Ses serres, au château du Fresne, dans l'Anjou, jouissent d’une grande réputation. En ANTHURIUM SCHERZERIANUM, hyb. ANDEGAVENSE. ce moment méme, elles renferment prés de 100 espèces d’Anthurium et de Philodendron, et plus de 3000 semis de ces deux genres d'Aroidées. Les Palmiers y sont parfaitement repré- sentés par de forts exemplaires. Les Broméliacées y comptent plus de deux cents espèces, collection qui peut être, à bon droit, considérée comme l’une des plus remarquables et des plus complètes existant sur le con- tinent. Une collection d'Orchidées y est en voie de formation; elle com- prend déjà 43 espèces de Cypripedium, 50 Phalenopsis dans les meilleures espèces et variétés, etc. Nous n'en finirions pas si nous voulions énumérer e la Devansaye fait les honneurs avec un gracieux empressement à tous les vrais adeptes de Flore. G. G. t au rdinaire- r moitié sont alpines o ntes des montagnes. U bords des ruisseaux qu'entretiennent les glaciers ; des Gentianes à fleurs bleues, des némones et autres Renonculacées à fleurs blanches ou jaunes m- ; beaucoup de elles les Senecio Bed- app Lawrenci et l'Abrotanella Forsteri, étales sur le sol en é le Richea pandanifolia et le Dracophy!in”. mple ul | nde, l'Zuanaca ei l'Eucryphia quon retrouve dans l'Amérique du Sud. ne 1 j n cac de feuilles, impriment u deis oll i qndari Jio CYPELLA CÆRULEA, Seubert. 245 | 2456. CYPELLA CÆRULEA, SEUBERT. Irideæ. CHARACT. GENER. — Vide supra FLORE, vol. V, tab. 537. CHARACT. SPECIF. — Elata, foliis 3-6 pedalibus 1-1 1,2 lin. latis, ensiformibus ob- tusiuseulis vel acuminatis ibus cæruleis 4 unc. diametro, perianthii laciniis exterioribus angustioribus, lamina cæruleo-venosa, ungue aurantiaco fasciato, stigmatis lobis acumina- tis, raro 2-appendiculatis. » Hook. FIL. ypella cærulea, SEUBERT, in Herd. reg. berol.,fide J. D. Hook. — KLATT, in Linnea, tom. XXXI (ann. 1861-1862), p. 538. Marica cærulea, Bot. Reg., ann. 1823, tab. 713. — Ноок., Exot. Fl., fig. 222. — LoDp., Bot. Cab., tab. 407. — REICHB., Fl. ewot., tab. 21, fide PRITZEL. Les limites étant peu marquées entre certains genres d’Iridées , les especes y voyagent de l'un à l'autre avec une fréquence désespérante pour l'amateur, qui tient plus à la beauté des plantes qu'à la détermination pré- eise de leurs caractéres. En rattachant au genre Cypella, d'Herbert, le Marica cærulea des jardins, nous suivons l'opinion de MM. Seubert, Hooker fils et du plus récent monographe des Iri- dées, M. F. W. Klatt. Mais il faut dire que le méme auteur rattache au genre Polia, de Tenore, en l'appelant Polia neige couvre pendant plus du tiers de l'année. Si nous quittons les sommets pour jeter un coup d'œil sur les pentes, no r Labi avec une étrange ablée, le Prostanthera lasiantha, qui arrive aux proportions d'un arbre de moyenne grandeur; avec le Pin Huon (Dacrydium Franklini), un des géants de la végétation tasmanienne, et, comme par un contraste ménagé Pees, les autres par la grosseur ou la hau- а деѕ д0 оВёгев-агргез sont largement герап- ues dans l'île : l’une est l'Alsophila Аз ées et qui est, de toutes 8 grandes espèces, celle qui supporte le mieux les longs voyages par mer. On sait qu'elle n'est plus une nouveauté dans l'horticulture de l'Europe et qu'elle passe la flore tasmanienne, et le but sera facile- i i du moins р semblance avec celui de la Tasmanie. Janvier 1883. Сн. NAUDIN. bonariensis, la jolie plante que la FLORE à figurée sous le nom de Cypella Herberti (vol. V, p. 537). Les Суре а vrais, tels que les entend M. Klatt, sont des plantes toutes brési- liennes et tropicales, qui, par leurs feuilles ensiformes, leur inflorescence et l'apparence générale de leurs fleurs, rappellent assez nos grandes евресев d'Iris à fleurs bleues. Le prototype du genre est le Cypella, ci-devant Marica Northiana, que sir Joseph Banks découvrit au siècle dernier, dans la baie de Rio de Janeiro, et qui, introduite en Angleterre par Madame North, vers 1789, est depuis longtemps acquise à nos serres. Le Cypella cerulea lui-même, sous le nom e Marica, est également une vieille connaissance. Le Botanical Register en a donné, en 1823, le premier por- CYPELLA CÆRULEA, SEUBERT. trait et le premier signalement. Voisin du Cypella Northiana, 11 en diffère non-seulement par la couleur de ses fleurs, à pièces externes toutes bleues au lieu d’être en partie blan- ches, mais surtout par son mode de végétation. Ses hampes dressées ne s'infléchissent pas vers la terre, comme le font celles du Cypella Northiana, qui vont y chercher l'humidité néces- saire pour y produire, par viviparité, ` des plantules adventives à l'aisselle de leurs bractées floriféres. Notre planche, malheureusement réduite à une portion d'inflorescence, ne montre pas le port de la plante; mais elle suffit pour faire admirer la richesse des bigarrures qui se dėta- chent en brun et en pourpre sur les fonds bleu et jaune de ces élégantes pièces florales. J, E. P. 1 2316. La botanique de l'avenir. Je viens de me livrer à un calcul bien curieux et dont je grille de communiquer le résultat aux lecteurs de la FLORE. Pour suivre mes chiffres, besoin n'est ni d'algébre ni de trigonométrie : il suffit de savoir additionner et surtout mul- tiplier. Je commence. A l'époque de Linné, vers le milieu du 18% siècle, on était arrivé à la connais- 1 X"* siècle, pour arriver à nos temps actuels. Aujourd'hui, on a découvert environ 100,000 dix fois supérieur à celui du siecle der- nier. On pouvait espérer que ce résultat satisferait amplement l'ambition des bota- nistes. Pas du tout. Il se trouve cà et là des tétes chaudes, des esprits audacieux qui prétendent, Dieu veuille qu'ils aient tort! qu'il existe non pas 100,000 especes de plantes, mais plusieurs millions. Vous lisez bien, n'est-ce pas? Oui, plusieurs mil- lions de vrais types spécifiques sortis des mains de la nature, des types immuables dont l'origine se perd dans la nuit des temps, dont l'autonomie s'est conservee à travers tous les changements telluriens, dont la constance peut être démontrée par les expériences les plus certaines, dont Б réalité est confirmée par les considérations philosophiques de l'ordre le plus élevé. | mment des millions? Alors les Linné, les Willdenow, les R. Brown, les pas des raisons. Tous les novateurs ont rencontré et rencontreront les mêmes résistances; la sainte routine se démènera toujours comme une petite folle quand on cherchera à la culbuter. Pour soutenir leur système, les bota- nistes de l'avenir invoquent, il faut en convenir, de fort bonnes raisons, et il est assez difficile de renverser leurs argu- ments Tous cultivent, ils le disent du moins, la constance des espèces soumise l'expérimentation. Toutes les formes qui millimètre près que leur a donnés la nature, sont, pour eux, de vraies espèces, sorties telles des mains du grand semeur et que rien ne peut Le n de poils оп de glandes persistera dans la suite des siècles. Je prie, n'allez pas, à ce caractère, que celui d'ovaire libre ou adhérent, que celui d'ovule anatrope ou orthotrope ? _Les botanistes de l’avenir connaissaient bien la nature humaine avec ses faiblesses. a Un système qui doit renouveler la face de la science. Peu à peu, ils se sont créés des disciples, et, après quelques années, ils ont iormé école. Celle-ci est devenue puissante et menace d'une ruine complète les pauvres Linnéens. Les disciples sont devenus ardents. Les uns ont scruté Végétation de vastes contrées, et, de toutes roonnaître es par la science moderne. MISCELLANÉES. — Er 247 timidité a marqué les débuts des novateurs, mais el temps; aujourd'hui, on peut dire que les derniers venus vont de l'avant avec une fiere énergie. L'un des champions les plus résolus de la nouvelle école est bien certainement l'auteur des Tabule Rhodologice. Cet ou - arai com vrage, qui vient de + air | Ф о i croissant en Europe et en Orient. travail n’a-t-il pas fallu pour analyser et r un tel nombre de formes, Roses marquent le pas le plus hardi qui ait été fait jusqu'ici dans le dé- membrement spécifique, c'est sur elles j is m' uter le qui nous donne 6666 pour le genre Rosa. Or, comme le dit genre renferme à peu près 60 types reconnus par les botanistes de l'ancienne école, il s'en suit que si l'on moins de 6000 à 7 volumes grand їп-8° de 600 pages chacun, à raison de six descriptions par feuillet. s Lecteurs de la FLoRE vous reculez épou- vantés devant cette perspective: je le com- prends, mais il n'y a pas à regimber, c'est le progres ! Vous me direz qu il n'y aura 248 MISCELLANÉES. plus moyen d'étudier la botanique ; ; que la vie d’un homme suffira à peine pour l'examen d'un simple fragment de waves d'un seul genre peut-étre. Cela est v bien vrai, mais que voulez-vous qu'on fasse : c'est le progres, et, devant Heec nous devons nous incliner. Toutefois, ne nous effrayons pas trop. Avant que les 000 nouveaux types spécifiques soient décrits dans leurs 7000 volumes, nous avons encore plusieurs années devant nous, et j 'espere que nous pourrons ter- miner nos jours en continuant à suivre la vieille routine qui convient si bien à notre faiblesse. Bruxelles, janvier 1883. UN BOTANISTE DU PASSÉ. T 2317. Les plantes aquatiques. E Lorsque la Victoria regia fit sa brillante et bruyante apparition dans notre m horticole, il y a, pensons-nous, trente- us plantes aquatiques intertropica un riche cortége ymphéacées et d'au- tres habitantes des eaux tièdes, plus belles = unes que E" autres et presque in endre e in- nos jours, confinée dans les jardins bolaniquos et dans quelques serres prin- cieres. П est incontestable que la Victoria, par ses colossales dimensions, ne t étre dans les quelques établissements Quim où Гоп а pu lui faire place; mais seule, Lex les plantes aquatiques, elle atteint de telles proportions, et les espéces qui viennent apres elle par ordre de beauté i vastes bassins et ces soins dispendieux. Pourquoi donc n’en fait-on pas un LM s fréquent usage ? Ce nest pas, oup sur, T 'elles ne soient belles et La telle mém ous admettons bien que, méme réduite aux Мутрћеа, aux Huryale, aux Nelum- bium, au Thalia, etc., la culture des plantes aquatiques est encore passable- ment encombrante, et que les modestes amateurs, qui composent la tebé-dialide majorité, n'y peuvent guère songer ; mais n peut toujours faire un choix, selon les moyens dont on sue Il y a, d’ailleurs, e nos jours, tant de vastes serres, de jardins d'hiver où un peu 4 un bassin b fraicheur et la vie. Supprimez 1 parcs, et les voilà dépouillés d'un de leurs pares en miniature, e un charme que personne ne contestera. Mais si les eaux seules donnent tant de autre chose quand ces ea avec discernement et di peut m oü elle est ossis. était étudiée en vue d'y cultiver les E jolies plantes aqua- tiques оп paludéennes, on пе pourrai ait шу trouver une sure de jouissances nouvelles et de haut pri à Les jardins n'ont pas tous de l'eau, bien s'en faut; les serres bitüirdéraós et suffi- en ce sens et ceux qu'il est des à présent herd d'y ajouter, Г accroissement des en dimensions comme en nombre, lós distributions d’eau à bas prix par les administrations municipales, et ce besoin de s'entourer de due qui se manifeste de plus en plus, on peut prédire qu'un avenir prochain permettra d'assigner aux plantes aquatiques une place plus fré- quente et plus importante dans les habita- tions riches. n'est pas méme nécessaire d'aller aussi loin : les aguariwm ont fait invasion dans les appartements, еб si le regne жайық ын... 3 tale ti à ER UU Rr Кт Lr IE ARN Oe ee жалама йі сабый ху CHARACT. GENER. — Vide supra FLORE, vol. I, p. 145. CHARACT. SPECIF. — Vide supra FLORE, 2451. ONCIDIUM CUCULLATUM, Linnu. Orchidee $ Vandeæ. vol. VIII, p. 235 et confer Reicus. FIL. in MÜLLER Ann. Bot. Syst., VI, p. 188-5. — Du Buysson, l’Orchidophile, p. 419. L'Oncidium cucullatum est, de l'aveu de tous les auteurs, une espèce émi- nemmment variable, soit pour dimensions, soit pour le coloris des fleurs. eichenbach fils, dans les Annales de Walpers (ann. 1881), en distingue cinq formes principales dont nous donnons ici, d'apres lui, les noms et les caractères. À. maculosum. — Grappes multi- flores, penchées. Labelle violet, maculé de pourpre; oreillettes petites. Sépales et pétales d’un rouge vif. ‚В. sanguinolentum. — Grappes pau- ciflores. Labelle crénelé, rose, à ma- — Фф [771 eis cules cramoisies; oreillettes plus larges que le lobe du milieu. Sépales et pétales verts, avec quelques stries cramoisies. Leiochilus sanguinolentus, LINDL. in Bot. Reg. (1844), Miscell. 91. ). spathulatum. —- Grappes multi- flores, pendantes. Labelle taché exclu- sivement à la base, qui est plus étroite que le lobe médian. Sépales et pétales tachés. D. nubigenum. — бтаррев pauci- flores, dressées. Labelle étroit à la base, avec une division moyenne pres- que sessile, sans taches aussi bien que animal y occupe souvent la plus grande Place, les végétaux y ont, dans tous les саз, leur róle indispensable. Il nous dés lors, il n'est. que temps quent certainement pas; la difficulté serait Plutôt d'en réunir, dans un seul établisse- Ment, une collection quelque peu com- Sont les plus grandioses par leurs propor- tions et par l'éclat de leurs fleurs; il y en ais le On a tiques, introdui А ў е 8 liroduites cà et là, mais toujours rares et dont on augmenterait facilement le nom- bre si l'intérét se portait de ce cóté. vant d'aborder les questions variées que soulèvent le choix et la culture des plantes aquatiques, il est nécessaire de les débarrasser de quelques diffieultés préala- bles qui entraveraient notre marche. IKE ien des personnes, des qu'elles ont à B leur disposition un ruissele assin, ire méme un simple aquarium, se font rouges intéressants. Si c'est une riviere, un étang n plein air, on y élève, ашап qu'on le peut, les poissons comestibles, et l'on en abandonne la surface aux canards, aux avons le devoir л 3 s'expose pas à de graves mécomptes, 33 250 les sépales et les pétales (et pourtant l'auteur cite plus loin, à propos cette forme, la figure 835 de la FLORE, qui présente un labelle maculé sur toute son étendue). E. macrochilum. — Grappes multi- flores, très-flexueuses. Labelle de couleur uniforme, d’un pouce et demi de largeur. Il est probable que ces formes sont reliées entre elles par des nuances intermédiaires, et qu'il ne faut pas ajouter trop de valeur aux caracteres qui sont censés les distinguer. En tout cas, celle qui figure iei d’après un ©. Ф nuance à teinte adoucie de celle que la FLoRE a publiée sous le nom g’ Onci~ dium cucullatum et dont le labelle, également élargi, n'en differe que par son coloris rose vif, rehaussé de mou- chetures purpurines. Bien différente, au premier abord, est la variété à labelle violet, figurée dans ONCIDIUM CUCULLATUM, Ілхгі.. le Pazxton's Flower Garden, tab. 68, et reproduite par feu Charles Lemaire dans le Jardin fleuriste, tab. 317, sous le nom de cucullatum, Lindl. Une autre variété, dite Dayanum, à, d’après M. le comte du Buysson, des fleurs blanches, avec de belles macules violettes dans le genre de l’Oncidium Phalenopsis. Mais, encore une fois, le grand nombre de ces formes est une preuve en faveur de leur unité spécifique. Répandu sur une aire très-vaste des Andes du Venezuela, de la Nouvelle- Grenade et du Pérou, l’Oncidium cucullatum est une des Orchidées qui descend fréquemment au-dessous de zéro. C'est dire que, dans la culture, elle demande les mémes soins que la plupart des Odontoglossum, et parti- culièrement des espèces dites alpines. (Voir Се pu Buysson, l'Orchidophile, pp. 89 et suiv.). J.B P. qu'entre ces deux classes d'étres vivants, il existe une incompatibilité indéniable. Les uns mangent les autres, et quoique, de notre temps, on parle beaucoup des plantes carnivores, nous pouvons affirmer it les plantes qui commencent. ors méme que les poissons, les canards, étangs, ils y feront bonne figure; et même, si vous êtes de ces mortels bien lotis qui possedent de vastes jardins, vous n'aurez pas trop à vous plaindre des palmipèdes, si ce n'est au point de vue de la piscicul- ture. Ce ne sont point quelques nageurs 'eau, qui feront o е ~ кеі к ғҙ [е 2] со л B to нә "ә Ф n б. Ф modestes dimensio sse simple bassin au de cultures florales, fruitières ou légumières, gare la S canards, VOS qu'ils tondent assiduement, et meme 06: fleurs, qu'ils ne se bornent nullement à admirer. douce,la guerre s'allume; en le genre animal y soit en force, le végétal, s’il n'est décidément coriace, de pâture. Est-il p tenir côte à côte en impos à la multiplication des poissons et en leur donnant une autre nourriture ? Ceci MM оса жазы жаа n'est point notre affaire; mais défiez- vous des épinoches. IH. Les eaux sont courantes ou bien dor- mantes, stagnantes. Elles sont profondes ou ne le sont pas. Les bords, générale- ment, s'abaissent par des pentes insen- sibles; ils sont souvent noyés, en forme e marécages, -sous une couche d'eau insignifiante. De là différentes conditions auxquelles s'adaptent des plantes de diverses natures. eut imposer aux plantes paludéennes l'obligation de | profonde, ете qu'il serait impossible de faire croitre, dans un simple marécage, de grandes Nym- phéacées. 'autres plantes ne croissent que dans les fossés ou les mares, sous quelques déci- mètres d'eau tranquille,tandis qu'un moin- re nombre se plait dans les ruisseaux d'eau de source limpide et fraiche. П en est,enfin, qui peuplent les eaux stagnantes, mais sans tenir au sol; elles flottent à 1а ayant sous l'eau des feuilles d'une certaine forme et de toutes différentes qui viennent te n voit combien l'état physique des faux a d'influence sur la production et le développement des plantes aquatiques ; leur. composition chimique ou celle des matières qu'elles charrient habituellement nen ont pas moins. Les eaux peuvent provenir de sources peu éloignées et n'avoir couru que sur un sol de sable et de gravier. Elles sont alors limpides, fraiches, et ne tien іг 9riginairement d'éléments minéraux, dont Mains végétaux 8 moderoni au Mieux, tandis qu'ils seront antipathiques à d'autres. Les eaux de source seront done froides, maigres, propres seulement MISCELLANÉES. pee à des cultures très-spéciales, à moins de précautions et d'amendements. Le plus souvent, les eaux dont on dis- celles qui s plus variées et les plus considérables. Mais méme celles-là n'ont point toutes une composition chimique identique. En- tre les grandes rivières venues d formées d'affluents de contrées trés-diver- ses, la différence est moins sensible ; mais si l'on remonte vers leur cours supérieur, n'en est plus de méme. es eaux originairement schisteuses, alumineuses, comme celles de nos Ardennes; il y en a, 8 tanées; si l'un des éléments chimiques existe seul ou en excès, il exclut beaucoup de plantes dans la composition desquelles c'est l'autre qui l'emporte. La culture des eaux а été trop peu étudiée et surtout irop peu pratiquée pour que la nécessité de ces distinctions se soit fait sentir ; mais ou plutót à relever dans les herborisations ou dans les notes des botanistes voyageurs et explorateurs. Résumons ce qui précède : des régions élevées, au sol exclusivement propres aux eaux de chaux. Les eaux tres-calcaires peuvent être claires, quoique l'excès de chaux en des affluents chargés de matières diverses, arrivent à une composition moyenne 401 convient à la très-grande majorité des végétaux. 259- Si donc on entreprend une culture de plantes aquatiques, il est sage de tenir compte de la nature ou de la composition chimique des eaux dont on dispose, afin de n'y pas introduire des espèces dont la nature хорова aux éléments dominants de ces eaux. Iv. Nous avons à peine besoin de dire que partout oü А у а de l’eau à la surface du sol, au a ses hôtes végétaux. qu'on Ege encore prévoir, avant toute e les plus imposantes s formes а pope appartiennent aux f ona équatoriales; qu'elles crois- sent spontanément dans les eaux toujours tièdes et sous le soleil éclatant de la terre chaude. Pour des raisons de géographie phy- sique qu'il est inutile de rappeler ici, les immenses сопітбев à climat tem e © tion, notamment les exigences des grandes Nymphéacées intertropicales, on est amené à se demander régions à peu près isothermes, assez de plantes жаы ыга, ornementales en leur genre, re ons, à ce 2. faire une او ا‎ c'est qu'il serait de mauvais goüt de couvrir la surface de nos bassins ou de nos étangs, totalement ou en n grande partie, avec des plantes flottantes. Il MISCELLANÉES. · importe d'orner les eaux et non de les faire disparaitre sous la végétation. Il serait également maladroit d'en obstruer les abords avec des masses continues d'es- peces littorales ou pc ee intéressantes qu’elles puissent é blissement des plantes littorales et ren- drait à peu près impossibles les espèces flottantes, nageantes, celles surtout qui n'ont pas de racines dans le sol et que le courant emporterait sans cesse Il importe, avant d'aller plus loin, de e n'avons donné jusqu'ici qu'une idée trop gue. Il existe des plantes absolument flot- tantes, qui étalent leurs feuilles à la sur- face de l'eau et dont les ha dans les bassins, Pe. Apono serres, эе as к ر‎ cule Fougère, et, s’il 6 need d e т plenas cette Кар Mimosée flottante de Amazone, à feuilles ailées. Les plantes de ce nnb ne tenant à rien, sont transportées parle vent d'un bord à l'autre; mais leur rapide extension en fait bientót une masse résistante, tandis qu'elles n'offrent au vent que le moins de prise possible. Leurs fleurs, quand elles en n'ayant ni la fixité ni la pesanteur néces- saires pe faire e contre-poids. Méme telles que lanature prévoyante les a créées, pee doivent rechercher des eaux tranquilles et abritées. D'autres plantes, plus ou moins fixées au fond par leurs racines, ne s'élèvent pas celles-là n'ont rs Celles qui en а d font surgir а де F * à è * 1308. LYSIONOTUS TERNIFOLIA, Wall Ind. оғ. Serre chaude terni тете; EA 3 2458-59. LYSIONOTUS TERNIFOLIA, Watt. Gesneriaceæ 8 Cyrtandraceæ. CHARACT. GENER. — « Calyx — Dents lane мега 8 in- тап etre a th conniventes Y. o ovario contiguæ marginibus involutis ovuliferis. Capsula longe linearis, demum in valvas 4 margine placenti- — dehicens. Semina linearia, utrinque seta capil lacea | : | albohyalina, altera m validiore opaca. plices v. ramos pubescentes. Folia ternatim күман ме mem- branacea v. coriacea, . integerrima. apices ramorum v. in axilli 18 supe- “she ege. breviter sedens ulate. Brac- rvæ, caduc panile E ze. Corolla purpurascens v. < ari 3 (v. 49, agria ier Ee саза нок Кели irapa Phil. Journ 1, 85. Maxim. "Bull. "Acad. : Petersb., XIX, 594; Mel. Biol., IX, 366. WALL., РГ. Ағ. 25 t. 118. — CLARKE, Comm. et Cyri. Beng., t. 92. n G. BE NTHAM et J. D. HOOKER, Genera p M: Il, p. 1015. Herba perennis uci oribus pedicellatis, calycis S-partiti laciniis lanceolato-linearibus acut rollze speciosæ pallide vel saturate cæruleæ (nune test Ве 1. CL purpureæ) tubo Lysionotus ternifolla, WALLICH, Plant.As. 20 18 rar. П, p , tab. 118 (mihi non vis аў — ALPH. > w DC. Prodr. IX, p: CLARK melyneæ et Cyrlantracee ` Ben- x Don Igsonaius жадыға Don e Bind. ры ТА узу 1825, р. 85 et in а Б, 1999, р. 145. — екет ez serratus, В aes Jav Ж SES Chirita жеуі: STEUDEL, "fide Aun DC. — Incarvillea du LLICH in Litt. ^ 1891. — Calosacme polycarpa, WALL. List., n° 804. mr сс сс M саат 1 hasard a parfois des coups heu- pm: il travaille au profit des horti- culteurs en amenant dans leurs jardins telle plante dont ils ne soupconnaient ев plus curieuses pla indigènes Е catégorie est le ае aloides, n me port est bien plutôt celui d’une Ow virandra, de Madagascar, sont aussi, | м a plus grande E sa чав lantes aqua- > tiques vit, d'ailleu ^s ses ا‎ ins profondes. Dans cette catégorie | es grandes Nymphéacées, la Victoria croyons- E pe nous, des plantes croissant sous les Nelumbium, les Euryale, les hea, les Nénuphars et bien d'autres, dont les regia, ta grandes feuilles des eaux et don s'élèvent à la vdd juste autant qu'i faut pour étre à D'autres Ra ee aux Nymphéa- sont plutôt de nature вайне que in plantes de pleine eau. ce genre, les Nelumbium, Thalia ' dealbata, 954 as même l'existence. C’est ainsi qu'apparurent jadis dans les serres Van Houtte ces jolies Rubiacées dont je fis le genre Rogiera. C'est ainsi que, tout récemment, dans le méme milieu propice aux importations adventives, a paru, comme un hóte inconnu, la jolie Cyrtandracée dont la FLoRE publie ici le portrait. Venue spontanément dans la terre d'un lot de Fougères et d'Orchidées qu'on avait recu de Bélise (colonie anglaise de l'Amérique centrale), on pouvait naturellement la prendre pour une Gesnériacée américaine. Mais son aspect méme et surtout ses Carac- tères m'eurent bien vite fait recon- naître en elle une Cyrtandracée asiatique, c’est-à-dire une cousine ermaine des Gesnériacées, groupe dans lequel MM. Bentham et Hooker viennent, avec raison, de faire rentrer les Cyrtandracées à titre de simple tribu. Une étude plus attentive a confirmé cette première impression, en dévoilant chez cette mystérieuse étrangère les traits presque oubliés d'une plante du Népaul. C'est bien, en effet, l'unique LYSIONOTUS TERNIFOLIA, WALL. représentant indien du genre Lysiono- tus, tel qu'il figure dans le luxueux ouvrage de Wallich, Plante asiatice rariores, et tel que j'ai pu heureuse- ment le voir dans le livre récemment consacré aux Commélynées et aux Cyr- tandracées du Bengale par M. Benja- min Clarke, ancien directeur du Jardin botanique de Calcutta. Les différences entre la plante des serres Van Houtte et la figure publiée par M. Clarke ne portent que sur des nuances, cymes étalées et demi-pen- dantes dans la première, demi-dressées et plus raides dans la seconde. L’ab- sence de bractées sur les inflorescences de la nôtre, tient à la caducité de ces organes; car j'en ai constaté la pre- sence sur l'exemplaire vivant que j'ai recu de l'établissement Van Houtte et . sur lequel j'ai pu vérifier, entre autres caracteres signalés par M. Clarke, la présence, dansla corolle, de deux lignes saillantes à surface ondulée et comme transversalement ridée, qui s'étendent, comme deux traits jaunes, du tube de la corolle jusqu'à la partie inférieure dela gorge largement ouverte de cet organe. Butomus umbellatus, Sagittaria, Alisma, les yeux, notre Alisma Plantago croît à la fois dans les fossés pleins d’eau, au bord des mares et même en pleine eau, pourvu qu'elle n'ait pas de profondeur. Ns Nous disions tantót que les plantes en serre chaude o nótres, de celles qui ne demandent que le moins de soins possible. Il est certain que l'habitude nous fait passer tous les jours à côté de plantes très-jolies, trés-inte- ressantes, de structure essentiellement curieuse, dont nous pourrions tirer un excellent parti, qu'il ne serait pas 1mpos- sible, d'ailleurs, de perfectionner par la sélection et l'hybridation, et qu'on esti- merait à bon prix si elles venaient de loin. L'étude de ces plantes, au point de vue hortieole s'entend, est presque entière- ment à faire; mais si l’on veut bien {ешт compte des considérations que nous avons fait valoir jusqu'ici, elle ne peut offrir de grandes difficultés. La station de chacune ploi qu’on en ou ailleurs se trouve par là su — indiqué. Il est cependant nécessaire, є“ faire remarquer que, pour plusieurs d'en % Comment une plante essentiellement himalayenne a-t-elle pu croître dans la terre supposée venue d'Amérique? La chose est facile à comprendre si l'on songe que, dans les serres chaudes des grands établissements horticoles, toutes les populations végétales des tropiques se rencontrent et croissent ans une charmante promiscuité. La graine d'un Zysionotus, venue sur le pseudo-bulbe d'une Orchidée asiati- que, a bien vite fait de s'établir sur la terre d'une Orchidée ou d'une Fougère d'Amérique; un souffle d'air suffit pour cette migration à courte distance, d'autant mieux que les graines minus- cules du Zysionotus ont, à l'un de leurs bouts, une barbe de poils qui peuvent jouer le róle d'aigrette volante et faciliter ce petit voyage aérien. Quoiqu'il en soit, du reste, le 2/8%0- notus est acquis à l'horticulture. Il apporte un élément de variation de plus à l'aimable légion des plantes de sa famille, Chirita, Streptocarpus et autres rivales des Gesnériacées, dont elles ont la consistance demi-succu- lente et les coloris délicats. D'après M. Clarke, le Zysionotus LYSIONOTUS TERNIFOLIA, Watt. 255 trict de Sikkim, il croîtrait dans une zone comprise entre 1000 et 7000 pieds anglais d'altitude; mais on istin- guerait deux formes ой des botanistes moins condenseurs pourraient bien voir deux espèces : l'une, celle des parties basses, aurait les panicules lâches, le ube de la согоПе allongé et la fleur d'un violet pàle (nous supposons que c'est la forme à laquelle la plante ici figurée se rapporte); l'autre, celle des hauteurs, séparée de la première par une zone de cultures de 2000 à 3000 pieds de large, aurait les pani- cules plus serrées, le tube de la corolle plus court et le coloris dela fleur d'un violet pourpré. Plus de 50 plantes de cette région présenteraient le méme phénoméne d'une евресе de dimor- phisme réglé par l'altitude, avec inter- calation d'une zone de cultures Фой l'une et l'autre formes seraient absen- tes. En tout cas, notre plante demande la serre chaude et le traitement des hirita. ЛЕР. ек tre elles, les conditions de la vie naturelle, spontanée, se modifien á h "d = Б о в 9 = M о rs о e 5 © Б Б - 5 c & с. Ф а © м + Ф saison froide, qui redevient un pâturage sté: tel fossé, tel marécage manque ces plantes ne sont pas toutes aussi exclu- sives; certaines sont quasi-amphibies, et que les pluies leur ramènent l'élément qui u moins elles étudier l'emploi з plan aquatiques ou paludéennes, une indication qu'on ne peut perdre de vue. Les lois 956 — doivent étre —€— - us пе savons pas toujours jusq "à que ue ces lois sont essentielles et ты ndi La pratique nous apprend que bien des plantes se prêtent, sinon deum vonat, au moins sq tir irr mais 4 — diu erdure et euvent donner des résultats inattendus et précieux, et les échecs n'auront rien de regrettable. Il n'en demeure pas moins vrai qu'avant е сопігеуепіг aux lois de la nature, il pour cela que nous allons réunir les in cations les nds essentielles s sur toutes les habitantes des eau rres noyées, leurs stations naturelles, leur mode de croissance; sur ce qui peut aider à les introduire autour de nous et à en tirer le nana parti. Ж Nous avons dit que les eaux tranquilles, de peu de profondeur, sont celles qui ns le plus d'espèces végétales. es eaux sont rarement bien limpides; elles devant constamment des matières ganique plante ne l'est pas moins. Cepen d'eau, qui ne serait alimenté que par les pluies ou les ni veaux, ne serait qu'une pos. à qu'il faut les chercher de préfé- ren S plantes indigènes, appartenant à limportante famille des s Nymphéacées, tiennent incontestablement le premier rang dans les eaux de l'Europe. L'une MISCELLANÉES. est le Nénuphar jaune, Nuphar lutea, l’autre le Nymphæea alba, le charmant les zones de notre Nymphéacées qui trónent sur ren eaux; les nôtres ne peuvent s'égaler rodi- gieuses créations бира; Victoria, uryale, grands Nymphea, etc. ; mais alles n'en ont pas moins un mérite très- réel, et la seconde peut dese avec bon nom ibre de beautés exotique Le Nénuphar jaune 8 а une plante des eaux ie et modérément pro- fondes; il est d’une végétation puissante 5 belle, quoique ra sous le а des fleurs, à la si on ne lui imposait des bornes Pour les bassins ou les petits étangs, elle est trop encombrante. Elle réclame un bon fond de type que par ses dimensions, et se pet rait probablement mieux à la domesti- ation. Le genre Nuphar renferme en outre une espece étrangere, le Nuphar advena, rd, à fleurs e gieux amas d'eaux douces les Etats-Unis du gii m les Nymphéa- cées croissent avec une telle exubérance, qu'en certains endroits elles font obstacle à la navigation. Toutes les espèces origi- naires de ces eaux sont желет cul- tivables chez nous à l'air libre L'autre Nymphéacée inge, le Nym- phea alba, a les fleurs assez grandes, bien SANCHEZIA LONGIFLORA , Hook.fil.et Benth. Р 2460. SANCHEZIA LONGIFLORA, Hoox. rir. | Acanthaceæ $ Ruellieæ. CHARACT. GENER. — Vide supra FLORE, vol. XXIII, p. 181. tis subsinuato-dentatis , panicula calycis laciniis subulato-lanceolatis lon supra medium modice inflato lete purpureo, lobis ibus rotundatis recurvis, filamentis elongatis filiformibus longe pectinato-ciliatis pilis recurvis. » J. D. Hook. SANCHEZIA LONGIFLORA, Hook. FIL. in BENTH. et Hook. Gen. pl., П, p. 1083. Ancylogyne longifiera, Hook. ? іп Bot, Magaz., tab. 5588 (Icon hic iterata). A propos du Sanchezia nobilis ,récem- ment figuré dans la FLoRE (pl. 2437), nous avons signalé l’erreur singulière qui fit longtemps placer ce genre d'Acanthacées parmi les Scrophulari- nées. Ramené par MM. Bentham 4 nobilis, etc., sont remarquables par étalées, à nombreux pétales d'un beau blanc, avec les étamines jaunes, et déli- catement odorantes. Ces fleurs ne s'élévent cèdent en grand nombre. C'e cer tainem une des plantes les plus distinguées de notre Flore. Les feuilles sont flottantes, moins grandes que celles du Nénuphar, de jolie forme, et toute la végétation de l'espèce est modérée, de arre de superficie. u Sétonner de ne point la rencontrer dans ` со к. emMparée. En tout cas, la variété minor se trouve chez les horticulteurs d’Angleterre. en 80 variété à fleurs roses а été signalée uède, il y a quelques années ; existe- t-elle réellement? Pas dans le commerce, du moins. Ce serait une bien précieuse trouvaille. е commerce е couche d'eau assez épaisse pour que la gelée n'en atteigne jamais le fond, et qui, dans tous les cas, passeraient la bonne saison dans nos étangs. Te au moins, le Nymphea pygmea. Les eaux de la Chine septentrionale ou moyenne, du ap Bonne-Espérance, du Japon, de l'Australie extra-tropicale, nous offriront encore bien des beautés de premier ordre, à peine connues des botanistes, quand nous voudrons sérieusement nous les approprier. E 258 de grandes bractées formant involucre à la base des faisceaux ed eurs de leurs thyrses raides et dress Chez Гевресе ici figurée, Забоне: сепсе, sans cesser d’être un thyrse, n'offre que de très-petites bractées. Elle ivisi plus allongée de ses corolles, ide rap- pelle, au point de vue ornemental, notre Zhyrsacanthus rutilans (FLORE, VII, pl. 732). Cette ressemblance seule est un éloge et une recommandation pour le Sanchezia longiflora Recueilie à Guayaquil (Équateur) par M. Richard Pearce au profit de ses patrons MM. Veitch et fils, cette belle lante fleurit l'année méme de son introduction dans les serres de ces SANCHEZIA LONGIFLORA, Hook. FIL. célèbres horticulteurs, à Chelsea (1), et longiflora. Elle répondait, aux caractères du genre d’Ancylogyne de Nees Van Esenbeck, dont l'identité avec le Sanchezia па été reconnue que plus tard. C’est une plante de serre chaude et qui demande les mêmes soins que le Sanchezia nobilis. JB Р» (1) Voici ce que nous écrivaient MM. VEITCH, à la date in vembre 1882 : « Cette nte а 6 ке par nous dans le s après son introduction, c’est-à-dire en 1868, et ligure dans notre Cata- "ides e la méme année. ous "na ome “пов récents Panici ad, c’est ев оцінна des hivers de а res Pempéchent mettre facilement 4 fleurs; mais nous conservons цн un Sek suffisant de la plante. » Cette famille est si belle, même en ne considérant que ses représentants les plus rustiques, les espèces propres à nos cul- tures de plein air, soit permanentes, soit estivales, que le jour ой ud considérera sérieusement les eaux comme un champ fécond pour l'hortiónitüps: des graines, et, entre les espèces connues qui sont répandues dans une grande par- tie du globe, les différences spécifiques PP ntre e Nymphea alba, si parfaitement wired et les belles espèces eurs roses, bleues, etc., des régio 8 еп veautés essentiellement O VII. On a pu lire dans le IX* volume de la te culture serait, sans doute, applicable à beaucoup de Nymphea des pays tempérés ко. chauds, mais il ne faut pas se faire trop d'illusions. Cet article est écrit pour le midi de la France, et les procédés de l'auteur ne suffiraient a du no là, tout au plus fai D'autres ег aquatiques ori eade de contrées beaucoup plus tempérées que le centre de l'Europe, mais sujettes néan- moins à des hivers plus ou moins mee comme le sud des Etats-Unis, le Ca Bonne-Espérance, la зше түү méridionale, la Chine septentrionale ou centrale, le Japon, ete. peuvent, beaucou mieux que les Nelumbium, servir à l'orne- autre méthode, trés-commo égards, consiste à planter les espèces déli- cates dans de grands pots remplis de vase ou d'un compost plus convenable, et à les mencement de pots dans un coin de ere ou lorangerie, ой les plantes passent l'hiver dans un rep lus ou moins с tenues iniecit humides. Il y a de ces аны semi-rustiques qui sont fort belles. Nous avons déjà nommé le Thalia dealbata, « la ы plante dédiée à Thalie » Cette remarquable Cannacée tuberculeuse, cae des ma- rais de la Caroline, est celles qui passent nos hivers алан Ар а. des soins bien entendus. = feuilles sont us ovales, à longs pétioles, et ses fleu panicule lâche, sont d’un bleu foncé. 0 une des meilleures plantes que nous puis- sions confier à nos bassins Plus rustique encore est be canal hide distachyum, du Cap de Bonne-Espéranc appartenant à la famille des Almaden Naïadées. Taille tout au plus moyenne, feuilles oblongues, flottantes, fleurs en épis distiques, planes, blanches, suavement odorantes ; culture et floraison faciles, méme en pots couverts de 10 à 15 centi- 8 8 très-curieuse et très-jolie. Elle est acclimatée dans le midi de ГЕп- торе et jusqu'en арте où elle encom- bre certains ruisse On cite адалын Ps pipa jun- ceum, introduit en de l'Afrique ou plutót ses brac- tées florales sont lilas et non blanches. même origine probablement; ils ne nous sont pas autrement connus. Dans la catégo rie des к nous avons à citer un aut re genre très- intéressant, ed Ponteder du sud des Etats-Unis, et odor tai e protection. Ce sont de belles plantes à "fouilles cordées, épaisses, et à fleurs bleues en épis droits et serrés. Les Villarsia (Gentianées), genre repré- senté en Belgique u Cap de eT ouvelle-Hollande, ete., les ei, ds a a MISCELLANÉES. 259 que se rattachent les Zimnanthemum à grandes feuilles nageantes, dont les fleurs sont très-originales et très-gracieuses. On Limnanthemum geminatum, Gmelini, Humboldtianum, et entionn rait très-probablem sous certaines conditions. Cette plante a les feuillesovales amice am pédonculées, et les fleurs bleues; le Vallisneria spiralis, cette étrange Hydrocharidée du midi ou du centre de l'Europe, semi-rustique dans nos eaux, point ornemental, mais curieux ec le re e emum geminalum cul- tivé en Angleterre, ainsi que le Cerato- pteris М l'Orontium aquaticum, Aro curieuse es États-Unis, les Jussieua, er > des marais, etc. M la supériorité des natu- mener au bord des eaux tranquilles. Nou 4 plus là, il est vrai, de patch des Nym- une foule de plantes intéressantes, curieuses 4 étudier, agréa- 260 bles à voir, et dont l’horticulture peut, quand elle le voudra, tirer un parti jeux. petits étangs, les ruissea et aussi les bassins cimentés des jardinets 'est parmi elles qu'il faut m: à croitre étonnement des ne à qui la Flore des eaux est étranger Pei les — qui nagent sur l'eau sans s'attacher МЕ gentil Hydr iei des dont les proportions еее fs feuillage gra- Paga m les jolies petites deci blanches font objet très-agréable, et que по es nta que peu e salon. П suffit de l'aller prendre dans je mares et de la déposer ой l'on veut la eultiver. Une famille voisine, celle Vel Alisma- cées, nous présente trois res princi- paux : Alisma, He бына; tous trés-dignes d'at L'Alisma IU: Je Plantain d'eau, élève, au-dessus de l'eau,ses larges feuilles d’un vert luisant et d’un agréable aspect. Il est vrai que ses petites fleurs blanches à trois pétales, espacées en verticilles sur de larges inflorescences, ne sont pas propor- tionnées à l’ensemble. C’est ici que l'hor- ticulture, si elle avait le loisir de s'occuper de ces beaux genres, pourrait faire mer- veille. Agrandir les fleurs, les faire h e Londres, les пас чив" à "laliolia à fleurs voyons aussi les Alisma Mer : perd obtusa et sagittaria, ibique dans nos jardins. La Sagittaire, dite Fléchière (Sagittaria scoite folin. ae ses belles et en 8 Hus се еп _ èche, d'un beau + dee plus өлі. Haus eid ‚ en grappe serrée. MISCELLANÉES. On peut lui reprocher sa végétation très- tardive. Il n'est pas moins vrai qu'on l'estimerait beaucoup, ‘si elle n'était ^ wil se trouv u ^ Notre Butome, appelé aussi Jonc fleuri (Bulomus ием) qui iie rare, au moins ici, n tout autre Ses lon- gues feuilles étroites, linéaires, ‘lé feraient с cer- fleurs rouges ou roses, réunies dans un involucre et d’un joli effet. Cette floraison est de longue durée. Cette plante а une variété à feuilles banées. Elle est eee pour Гогпе- ы. du bord des Pour le même objet, il faut mentionner ici notre Iris jaune des marais (Iris Pseudo- sn ds belle plante, des а mais dont | "3 с cours range aussi, parm semi-aquatiques, l'/ris fætidissima et d’autres encore Le nom de Pseudo-Acorus vient de quelques e apparents entre notre Iris jaune et les vrais А tiennent non aux Iridé dées. ornements des eaux peu profondes. Leur aspect gén néral est celui de grandes Gra- minées, produisant des fleurs en chatons jaunes ou bruns, plus étranges que réelle- ment belles. Il y a de ce genre des variétés à feuilles striées de blanc ou de jaune, telles que les — Calamus foliis albo- Fe tig arundinacea) Де Souchet (Cyperus rs en corymbe d'un garnir les bords des étangs ou des rivières; quelques-unes des plus кч orneront fort bien les petita bas Les gran Equisetum (E. Ли woiatilo), aux formes si particulières, pourront être utilisés dans le même but, et même les Jones d 47/7 о «an 1" 1 ot ү} \ у i AUS SOR Loa dE e t әже ieee E 4 Se таты Саны DENDROBIUM FARMERI ALBIFLORUM inde а nóla ise. x Serre cha ude ‘ 961 9461. DENDROBIUM FARMERI, Paxt. var. ALBIFLORUM, Ер. Morr. Orchideæ. CHARACT. а — Vide supra FLoRE, vol. HI, sub tabula CHARACT. SPECIF, — Vid vol. VII, p. 267, ide supra FLORE, CHARACT. VARIET. MEE petalisque pallidioribus. » Ер. Mon m Farmeri var. ge arrestee Ер. Шоғы (2) іп “Belg. hortic., vol. ann, 1860), p. 321, cum ico Le type de cette espèce, tel qu’il est figuré dans la Fiore d’après le dessin original du Magazine de Paxton, pré- sente sur ses pièces florales des nuan- ces de jaune crème et de rose violacé des plus délicates. Chez la variété dite albiflore, ces teintes se sont adoucies au point d'arriver presque au blanc, en gardant pourtant la traee des nuances primitives et en conservant surtout cette large macule du labelle, qui re- ausse d'une note vive la gamme un peu pále de ses couleurs. C'est dans les serres de MM. Joseph Makoy et Ci, à Liége, que l'auteur anonyme de санады de la Belgique hor- ticole (nous supposons que c'est notre ami M. Edouard Maren) remarqua, au J auront leur emploi, surtout si la curieuse espèce introduite depuis peu du ароп vient un jour embellir de son ыны partagé en zones alternativement aussi à notre choix, soit pour les é des grands parcs, soit pour les bassins de nos jardins. L'étrange Stratiotes rs à qui ressemble beaucoup plus à une Bro " Les Po sae nées ont un petit nombre espèces qui vivent dans |’ eau ou sur les bords. Le P épi compacte. peut aussi utiliser les Potamogeton, iris le s. lygon num fleurs et leur d E ын rie par le Caltha Souci d'eau, is ern parent. n blane trans- | fort nt. Ils sont dépassés, put l'éclat des | p Caltha | les feuilles pinnatifides, des marais, le fo le bord des eaux | fleurs d'un jaune d'or. On en cultive de- puis longtemps, dans les jardins frais, une variété à fleurs doubles;ilen ex iste une autre De petite, le Caliha pa юрен i ne es әде sibérienue, le Caltha ору оп yaipa On trouve өлке communément, au bord des eaux courantes, deux autres pee à tiges érigées, légères et à jolies fleursroses. L'uneest la Salicaire(Lythrum toujours l'attention et sont trop connues pour w M y ait lieu de les décrire plus ampleme N' veras pas non plus sur 1 "Anacha- ord ignal ressante que jolie une Primulacée ind nc ss en certains lieux, l'Æottonia le W'ater Violet des anglais, dont à divisions fili- fo rmes, demeurent sous г ‘eau, tandis qu’ ‘au * les terres marécageuses, et prodigue, verticillées, fraîches et gracieuses, de ches teintées de au e printemps, ses larges et brillantes nombreuses fleurs blan 262 printemps de 1860, cette jolie variété. « Elle se distingue, dit-il, par la teinte blanche à peine lavée de rose des sépales et de l'ovaire, et par le ton crème des pétales. » П пу a donc là ue des nuances ; mais les amateurs des spécialités florales n'en demandent pas davantage pour satisfaire leur goût des variations d'un théme connu. Inutile de dire, du reste, que, nuance à part, le Dendrobium Farmeri a dans la texture, dans la. forme, dans l'éclat vaporeux de ses fleurs le charme exquis de sa race. Il possède méme sur beau- coup d'autres Dendrobium l'avantage de montrer ses riches grappes pendan- tes sur des tiges non dépouillées de leurs feuilles, ce qui donne un fond de verdure à ces teintes virginales et tendres. DENDROBIUM FARMERI, Paxt. var. ALBIFLORUM, Ep. Morr. : La culture de l’espèce est celle de la plupart de ses congéneres, origi- naires, comme elle, des parties chaudes de l'Asie. Elle demande beaucoup de chaleur humide pendant la période végétative (de mars à septembre); puis elle doit être graduellement mise au repos dans une serre ordinaire ou dans le compartiment пе 2 dela serre universelle de M. le comte du Buysson (l Orchidophile, р. 43). Dès le mois de mars, on la remet dans le comparti- ment chaud de la méme serre, oü ses fleurs apparaissent d'ordinaire au mois d'avril. Mais on comprend que ces phases de végétation ou de floraison peuvent varier de quelques semaines au gré de l'hortieulteur qui distribue à la plante la chaleur et l'humidité. J.B.P rose. Cette espèce peu volumineuse, habi- tant les eaux à peu près stagnantes et, pensons-nous, à demi-ombre, se préterait facilement à la culture. Jne autre de nos bonnes plantes d'eau, moins commune, celle-ci, -peu de pro Menyanthes trifoliata, le Trèfle d’eau, Gentianée à beau feuillage, croissant en tion sur notre plante carnivore, le Drosera rotundifolia, miniature du plus haut in- térét, très-gentil sans mérite et dini le feuillage est agréa- blement odorant. Nous pourrions men- ciferes, des Scrophularinées et beaucoup d'autres qui ne seraient pas sans intérét, mais il faut se borner. IX. Jusqu'ici, nous avons recherché les plantes qui pouvaient, à divers titres, être cultivées dans nos eaux libres, expo- sées aux rigueurs des hivers et ne récla- assez variées pour repon- dre aux nécessités actuelles,et qu'au besoin l'hortieulture et les introductions feraient le reste. verre, avec les différents degrés de chaleur ité à n des meilleurs modèles se — actuellement au Jardin botanique сё ruxelles. dont o | MISCELLANÉES. ment tempérés, et seulement dans le fort de l'été; au centre, un bassin circulaire les dispositions, choisir le carré ou ellipse, cela importe peu, pourvu que le vitrage soit très-rapproché des plantes; n peut avoir tout autour, contre le mur convenable, d’une eau claire, qui se renou- vellera lentement mais d'une manié n se servira; cell nant des pluies (eau de citerne) is on n'en a pas amment à sa disposition; celles qui lennent de sources peu éloignées ou des distributions des villes peuvent étre char- gées de chaux ou d'autres éléments étran- gers nuisibles à certaines plantes. Il sera toujours bon de s'en assurer par une analyse préalable. Pour la culture des espèces équa- toriales, l'eau des bassins devra étre tenue is. csi nie élevé. On conçoit dès lors 8 les parties des plantes de terre 208. et d'eau ont besoin de se trouver dans un . milieu chaud, et,de méme qu'on emploie les . ` , Ces prescriptions cessent d’être néces- saires dès qu'il s' d a connues de certaines espèces. L'épais d'une autre. Les pl développeront bien que sous une couche d'eau de 60 à 80 centimetres; tandis que d'autres n'en voudront que 40, 99, et jusqu'à 10 centimètres. Comment accom- es plantes dont les besoins diffèrent tellement ? D'abord rien n'oblige à niveler la terre du fond. Elle peut s'incliner notablement vert le centre, en se relevant fortement le i des espèces auront beaucoup d'eau et les petites peu. Ces dernières, d'ailleurs, seront plus pres des yeux. Si l'on craint que cette différence l'assurer par une ou deux cloisons macon- nées. Un autre expédient consiste à plan- 264 ter dans des pots suflsumment larges les espèces à rapproc e la surface de l'eau et à poser ces pots sur des d. d. . Nous avons dit qu'à la téte de toutes les plante n'est plus connue, dans le m horticole, que cette majestueuse reine des eaux; nulle n 'est plus propre à frapper l'imagination, et l'étude de sa structure révèle des merveilles qui ne réclament as, celles-ci, l'assistance du microscope. N'insistons point. Nous devons ajouter, cependant, des cette plante se traite chez nous comme annuelle; que, semée en jan- vier, elle feurit déjà en juillet et ne cesse plus de donner ses splendides fleurs tant que le soleil demeure assez élevé sur notre horizon, c’est-à-dire jusque vers novembre. La Victoria regia ne paraît pas être la © E о Ф n "d C 8 с. о © о оз б E e Б Ф "13 < Ф к = Ф Б cruziana, du Paraguay, non introduites en Europe. Nous avons aussi mentionné les Velum- bium comme des p pe ек Si on modent ігез-Меп de la culture en serre, à côté de la Victoria et des Nymphæa. А l'in- verse de ces plantes, ils élévent au-dessus des eaux leurs larges feuilles et leurs grandes et magnifiques fleu d'Egypte (Nelumbiwm speciosum) connu depuis l'antiquité; il est figuré sur les monuments de ce pays. C'est le Lotus d'eau, la Féve d'Egypte, vantée par Théophraste, dont on mangeait les tuber- cules et les graines. Il parait méme qu'on les a si mangés o cette plante a een de la vallée du e Nelumbium il n'est pas la ide евресе du genre. Un article intéres- sant de M. P. Tourrès, inséré dans le vons pas mention ailleurs; ce sont s Nels mbium Nove- үзген Тра авн à un mètre au-dessus 2, de l'eau, avec d'énormes fleurs à 18 pétales ' MISCELLANÉES. d'un rose aurore, lignés de rouge vif; Nelumbium pekinense asperifoliwn, caspi- cum et luteum; ce sont moins des espèces que de simples initia locales, tres-dis- tinctes les unes des autres. Les Æuryale ressemblent en petit à la Victoria ; leurs feuilles de oleae d'ai- guilons sur les deux fac n conna l'Zuryale feroz, croissant en Chine et e Pékin; ses fleurs violettes ont pe а aussi l'Zuryaleindica. Ces très-curieuses et très- belles plantes se cultivent bien ici, dans les bassins des serres chaudes On ne peut non plus refuser aux Nym- phea vrais une place hors ligne parmi {ч plantes aquatiques. Nous avons vu qu’ Europe, c'est déjà une Nymphée qui ioni le premier rang, et que, dans les régions tempérées ou froides de l'Amérique du Nord,c'était encore ce genre qui méritait le plus 1 ‘admiration. Hors la ou les Victoria, les pays chauds n'ont rien non plus qui surpasse les /Vymphea de leurs lacs et de leurs fleuves majestueux. Les espèces du genre Nymphæa sont très-nombreuses. M. J. E. Planchon, dans une savante та еда н qui date de 1853 Ет» 118), еп cite dne e grande beauté. Il s'en faut de beaucoup que toutes soient en pes le dernier catalogue de M. Wil Londres, y compris les deux espèces rus- le blanc, le rose, le rouge, le b lilas, et des mélanges variés de ces teintes. Les dimensions des fleurs sont aussi très- erses, aucune n'est petite rela- du Nymphea gi exemple. Les fleurs des % VARIÉTÉS oe BEGONIAS TUBÉREUX MADEM. BERTHA FRŒBEL. MADEM. JEANNE PECOUEREAU Мар. VALERIE GUEQUIER 4. ә ~ > СІ. Van HOUTTE >. PRINCESSE STEPHANIE. MADEM. ALICE GUILMOT PRINCESSE CLEMENTINE 2462-63. BEGONIAS TUBÉREUX NOUVEAUX А FLEURS DOUBLES (L. VH.). 1. Madem. Bertha Frebel. 2. Madem. Jeanne Pecquereau. 3. Mad. Valérie Guéquier. 4. Princesse Stéphanie. 5. Madem. Alice Guilmot. 6. Princesse Clémentine. Begoniaceæ. CHARACT. GENER. — Vide supra DM. vol, III, p. 212 et pure Mon Beg. Gat lung und art., et ALP DC. Prodr., tome XV, sect. prior, » 798. СНАВАСТ. SPECIF, — Vide supra FLORE, vol. XXII, p. 119. VARIETATES diversæ, floribus plenis, іп horto Van Houtteano fcecundatione artificiali enatæ. La vogue des Bégonias tubéreux tend à s’accentuer de jour en jour. П » perfections. Il n’y a pas là grand mal : c’est le résultat de la libre concur- distinction, les feuillages sont bien rare- valeur ornementale sérieuse. E méme, "Mae des plus belles fleurs uent de e parfum et beaucoup des plus délicieusement odorantes n’ont guer d'au ite. Les plantes aquatiques Victoria, délicieux et iem suaves. Et e n'é S assez, ces splendides N viphéassés produisent, par la fécondation artificielle, des variétés et des une chaleur pes Il y tiendra jus | faitement sa p Le genre Pontederia, qui appartient à l'Amériqu érée ou chaude, est un v deus à belles fl ment la serre chau Une toute petite e flottante, le Pistia stratioles au feuillage tres -original, croit dans l'Amérique E en compagnie des grandes — Elle 266 élevés, la plupart ne sont que des avortons bons à mettre au rancart. Que les amateurs aient l’œil ouvert et qu'ils n'aillent pas, de gaieté de cœur, s'exposer aux déceptions que nous-même avons maintes fois éprou- vées! Zaperto crede Roberto. Il est, du reste, indéniable qu ‘il s'est manifesté, depuis quelques années, une sorte de pléthore dans Vhybrida- tion horticole. Un grand amateur de fleurs nous disait dernierement a cet égard: « Oh ! les nouveautés! пе m'en parlez plus! j'en suis profondément dégouté, et j'y renonce. Elles n'ont, la plupart du temps, rien de nouveau que le nom; forme et coloris, tout, presque toujours, est médiocre, pour ne pas dire mauvais. » Et voilà oü menent les pratiques ET. conscien- cieuses de gens qui ne visent qu'à vendre leurs produits frélatés, contre vent et marée! Un de nos collabora- teurs, qui est en même temps un des BEGONIAS TUBÉREUX NOUVEAUX А FLEURS DOUBLES (L. VH.). plus fins connaisseurs de plantes de l'époque, M. A. de la Devansaye а méme poussé, à ce sujet, un cri d'alarme à la page 96 de ce volume, où il dit: « La fureur de l'hybridation tuera les Croton, » paroles d'une grande vérité et applicables de tout point à une foule de genres de plantes qu'on hybride à outrance et avec une е qui amènera Ја satiété et le dégoût L'Établissement Van Houtte, nous le répétons ici encore une fois, peut se rendre cette justice qu'il s "est attaché en tout temps à ne livrer au com- merce que des variétés de premier ordre, ou tout au moins douées de qualités qui peuvent les faire admettre sans désavantage dans les collections des amateurs sévères. Si tous les hor- ticulteurs montraient les mêmes scru- pules et usaient dela même discrétion, que de désillusions ils éviteraient à leurs clients ! se plait avec elles dans nos bassins d'eau tiède et nopi promptement les vides laissés entre e Les онна del’Amerique équa- toriale ont aussi un genre remarquable, qui croît dans la même compagnie. Nous voulons parler du рр pE isH umboldtii, a feuilles r et a fleur jaune et née. et быс да L. Plumieri Yun et l'autre déjà cultivés en Europe parmi les aquatiques de serre chaude. Mentionnons également les Villarsia еа et chilensis, auxquels on assigne la e d chaude; ce sont de belles Gentia- iiw. rárement cultivées. 'est aussi pa в aquatiques de mi 1 serre chaude et des eaux tiedes qu'il faut ranger le trés-curieux Ouvirandra fenes- tralis qui croit, pensons-nous, entre deux eaux, et dont les feuilles, réduites aux seules nervures, rappellent Vaile d'un ge Naïadées de Madagascar n'ont que а petit s fleurs insignifiantes, blanches ans l'une, rosées dans l'autre; mais elles fr en Fat pas moins du plus haut intérét, leur structure foliaire étant unique et, d'ailleurs, très-élégante. Elles demeurent Europe. Il est bien regrettable que 168 Utricularia de l’Amérique équatoriale, avec leurs fleurs élégantes et de si bril- lantes couleurs, i dans nos cultures dont elles seraient un des plus gracieux ornements. Ce n'est pas seulement à titre de plante historique que l'on cultive le Papyrus (Papyrus antiquorum, Cyperus Papyrus); ses très-longues tiges nues, terminées par élégantes aigrettes de ramuscules et de feuilles filiformes,font un effet excellent et tout particulier dans les eaux des serres chaudes. Les Papyrus peuvent aussi 86 tiges en pots, dans une terre tourbeuse e ir id e n'est point là le se жыл “с erus tropical que l'on cultive. Le C. alternifolius de =: et ва variété ры 1ез m сла erifolius, etc., sont е rnementales et de culture facile en Serre chaude. Nous trouvons, parmi les plantes "ps tiques de serre chaude, une Sagittaire Nous avons donné, à la page 45 du présent volume, un premier échan- tillons de Bégonias à fleurs simples de l'établissement. Nous publions aujour- dhui un magnifique bouquet de six choisies à dessein de coloris differents, pour donner une idée de l'extréme diversité de teintes ой l'on est arrivé par des hybridations intelligemment орегеев. Les 6 variétés figurées ci-contre constituent des plantes qui se rami- flent parfaitement et dont l'épanouis- sement est abondant et facile ; elles ont des fleurs bien conformées, bien dou- bles et de coloris excessivement vifs et tranchés. 1. Madem. Bertha Frebel est d'un bel orange saumoné. 2. Madem. Jeanne Pecquereau est BEGONIAS TUBÉREUX NOUVEAUX A FLEURS DOUBLES (L. VH.). d'un jaune soufre, avec le centre d'un jaune plus foncé. 3. Mad. Valérie Guéquier est d'un rose très-tendre, ombré de rose plus 5° псе. 4. Princesse Stéphanie est d'un splendide rouge cramoisi vermillonné. 5. Madem. Alice Guilmot est d'un rose vif, ombré de carmin clair. 6. Princesse Clémentine est d'un blanc crème ombré de jaune canari, principalement à la base des pétales. En dehors de ces nouveautés tout à fait hors ligne, l'établissement Van Houtte a encore obtenu un grand nombre de variétés remarquables, dont descriptions, chaque année au commencement de l'hiver; les amateurs les plus difficiles y trouveront amplement à choisir. G. G. (Sagittaria obtusifolia) originaire de Chine et à fleu ndes que celles de la nôtre. Le Тғара bicornis, espèce chinoise d'une certaine importance dans sa patrie comme plante alimentaire, pourrait étre cultivé à titre de curiosité dans nos bas- Sins de serre. Nous voudrions aussi voir figurer dans anormales, Papilionacée 2 allées, le Neptunia natans, qu'on trouve nageant à la superficie des eaux de l'Ama- zone, sans attache aucune dans le sol. Cette plante n'est pas dans le commerce. XI. Bornons là cette énumération des plantes Nous avons n ans étangs où se déversaient des eaux d'usines constamment chaudes. . Notre seconde observation est relative à un traitement spécial que nous n'avons vu conseiller nulle part, pour obtenir, à Lair libre et sans soins, quelques très- belles plantes paludéennes ou littorales. Toutes les plantes, considérées comme d profonde, et beaucoup méme ne viennent naturellement que dans les marécages, les terres bourbeuses, constamment irriguées 1 5 ly a là, à notre avis, pagnie de bien d’autres charmantes plan- tes, rustiques ou semi-rustiques. 268 Ne pourrait-on pas, sur les bords de ces petits marais artificie ls, сөкет, au moins pendant la bonne saison sition convenable, les ane АНА E de la Caroline, les Darlinglonia et les Sar- r0- s étranges de carnivores Dans les serres s soit seules ou mais dans un sol plus ou moins noyé, iut pana es en nes Nul doute qu ‘il n’y ait là une idée à suivre et qu'on ne puisse, de cette facon, joindre aux cultures d'eaux profondes certaines cultures très- intéressantes, à peu près impraticables par d’autres moyens, XII. i la culture des pentes aquatiques, dans les serres ou à l'air libre, est aussi regrettablemont timités q ue n ourgeois réduite, qui ne laisse pas que d’avoir son mérite, et à laquelle, nonobstant ses minuscules Proportions, on peut donner devons y insister qu'il peut et ce qu'il : Pour suppléer à ce qui nous manque d'expérience personnelle, nous avons sous ium: suc un x deas en pierre veut ou calcaire) rectangulaire, deux fois aussi longue que large, on fixe (1) Journal d'horticulture pratique Rene année 1857, p. 13 et reed ж ими, MISCELLANÉES. solidement, près des angles, quatre mon- tants ou colonnet ttes en fer ou en fonte seront, dans le charpente par un léger châssis de ен réunissant par le haut es quatre montants. Tout ce qui est fer ou fonte doit être préalablement couvert, jusqu'au fond des rainures, de peinture à l'huile; puis quand les vitres sont placées, on étend de nouvelles couches de peinture Quand duit de l'eau, qu'on renouvelle plusieurs jours de suite, jusqu'à ce que toute trace q’ Ты st d'odeur de couleur ait disparu. arium ainsi construit a une forme hire Cette forme est nécessaire, non pour la facilité de la construction, mais parce que les surfaces courbes déna- turent les contours des objets et en chan- gent ем wee apparentes. me fortement, pour ces cul- tures o à Топ e peut faire entrer que des Шаш d' за petite taille, de пе pas y dépériront, les remplacer ne sera point difficile. milieu de ce petit bassin, il est d'un usage ae fréquent de disposer un r cule, en pierres brutes, avec fantaisies de iratis, d'arche de pont, etc., ie ques саа petites plantes, de celles qui aiment l'humidité mais non le bain conti Tout. ce matériel sera bien lavé avant era toujours essentielle. On devra pem le plus tót possible les feuilles mortes et tout ce qui peut se plantes languissantes, d serait en ко, OM devront étre rem- placées sans hés Quand on Dues pem des poissons dans | BESSER TS lt И YOU d. o астыға жайра LE БЕ САХИ АЗАЛЫ ҰРА NS сус а ма Чай ыы ыы уа v yid 3 man ool NERINE PU DICA , Hook Т. 2464. NERINE PUDICA, Hook. FIL. Amaryllidaceæ 8 Amaryllideæ. CHARACT. GENER. — Vide supra FLORE, vol. V, p. 450-451 d Amaryllidi) et confer Кохтн, Enum. pl., V, p. 615. HARACT. DAN « N. bulbo elongato- ovoideo, foliis lineari-elongatis obtusis conca- _ Vis, всаро gracili, spathis subulato-lanceolatis rubris, ovario subhorizontali, perianthio sub- campanulato fere b semel foliolis oblanceo- lato-oblongis apiculatis non undulatis candidis medio roseo-tinctis enit ibus declinatis, antheris inclusis purpureis, stigmatibus patu- lis. Hook. німе PuDICA, J. D. Hook. іп Bot. Mag., ар. "5901 (icon Bic iterata). А première vue, cette délicate Amaryllidée s'écarte assez de la sionomie ordinaire des formes typiques du genre Nerine (№. sarniensis, undulata, par exemple). Son périanthe, à folioles moins étalées et unaquarium, il est nécessaire d'y tenir n méme tem par de l'acide carbonique, lequel, plus lourd que l'air, couvre la eges S bassin et en asphyxie lentement les Les plantes, au contraire, absorbent l'acide dans la de ne pas donner deur superflue, afin de pouvoir le remplir d'eau jusque prés du bord. ‘eau devra être renouvelée dès qu ‘elle . Il a sur nous avons fete sas qu 'à défaut de conferves et de з es 8, et même à côté de cette (wrote Ша les limnées ne dédaignent nullement de ЕШТЕ les feuilles vertes et saines, et font ainsi au plantes, ا‎ à l'air libre, ве refuse- raient à croitre dans l'intérieur dons habitatio Ensuite les plantes cultivées dans les aquarium ne son haut en bas, comme dans la nature; c'est dans l'e u méme, à travers les parois vitrées qu'on езі amené à considérer la végétation aquatique. Si les plantes flot- tantes оп émergées font pu bue: 'elles n'envahissent pas tout l'es , il faut u de formes trop v res pour orner un salon. L'intérêt sérieux, scien- tifique, la nouveauté to о que nous пе voyon péchant, en les arrachant de leurs ù а sopen déformées et L'aimable écrivain dont nous analysons les conseils en y mélant les nôtres, recom- mande de er les plantes suivant un certain ordre de tailles, afin que les plus 970 non ondulées, lui donne, parmi ses sœurs, un air d’étrangere. Nous sui- vrons pourtant sir Joseph Hooker en la laissant dans ce groupe d Amaryl- lis à fleurs en ombelle et en la rappro- chant du Nerine flexuosa, Herbert (Bot. Reg., tab. 172), qui s'en écarte par son périanthe plus irrégulier et à pièces fortement ondulées. faut bien, du reste, donner un état civil, au moins provisoire, à cette sorte d'enfant trouvé dont on ignore l'origine. Elle fleurit en octobre 1868 dans les jardins royaux de Kew, et sir Joseph Hooker, qui l'a baptisée et fait connaitre en mai 1871, n'a pu l'identifier avec aucune espèce décrite NERINE PUDICA, Hook. FIL. ou conservée en herbier, non plus qu'en découvrir l'introducteur. Il est probable que son lieu natal est le Cap de Bonne- -Espérance, pde commune de toutes ses congénèr Le mot de pudica se présentait de lui-même pour une plante dont les fleurs offrent sur un fond blanc mat des nuances délicates de rose : rou- geur et candeur, choses qui, d'habitude, vont ensemble et sont le signe char- permis de symboliser dans une fleur ces dons de plus en plus rares et si fugitifs. J. E. P. volumineuses ne cachent pas les autres. Il don ire conseil, plus essentiel, celui de préférer aux plantes faites, arra- chées toutes venues ге leur lieu natal, des boutures que l’on fixe au fond au moyen d’un fil léger attaché à une pierre. L'en- racinement ne demande qu'une quinzaine de jours, et la végétation de ces boutures est beaucoup plus Me que celle des exemplaires transplan ous avons диде ленин indiqué et sommairement décrit un grand nombre de plantes de petite taille et : un тайны di . ment lent, qui pony ent se prê e pas, un salon, à or qu arene l'eau d'un aquarium, pour y tenir les ey petitor plantes que nous asia ontrées équatoriales, par pro te le Pistia stratiotes ; le est peuvent nous envoyer des plantes très- oe et ee ea ee qui se conten- aient d’un ntroduites, les Aponogeton, Villarsia, Cyperus, Calla, Pinguicula, etc. Bien d’autres plantes de cette catégorie pourraient être intro- duites en Europe, si les demandes étaient assez nombreuses pour payer les frais de recherches et d'expédition. Cela viendra. оз végétaux кастен indigènes et d’ailleurs aux amateurs et aux s d'étude une falè de sujets pro- asiy à peupler les aquarium et à leur donner un sérieux intérêt. Ici, cependant, sont de jolies plantos; mais outre qu’elles fleuriraient mal n salon, elles ont généralement, da ans leur ensemble, un aspect assez vulgaire et une végétation difficile à diriger et à contenir. Plus orne- entales sont Sagittaria, à étudier. Les Hépatiques ont des formes aussi élégantes qu'insolites. Sous les eaux claires, on voit encore flotter les yrio- phyllum aux tiges gréles et au feuillage MISCELLANÉES. verticillé, léger, d'un vert charmant, tout comme celui des Callitriche, Chara, Cera- lophyllum, Zannichellia, Anacharis. Le er, sion Га q A opte, devra étre mR Asplenium septentrionale, Cys mbre des plantes d'eau ou de : les amateurs damine amara, à verdure fraîche et à fleurs blanches, roses ou jaunes, Subularia aqua- 271 lica, à bon feuillage léger et à jolies fleurs blanches, Drosera longifolia et anglica, Parnassia palustris, Elatine hexandra, ` assez bonne Ca зе à 1 sérieuse attention, Alisma natans de la ampine du Hainaut iglochin palustre, de petite taille, avec de gentils épis floraux. Bornons ici cette étude déjà longue et cependant incomplète. Le sujet est vaste, mais l'application est renfermée dans d'étroites limites. Aurons-nous contribué à les reculer ? nous voudrions l'espérer. 15 janvier 1883. P. E. De Puypr. Т 2318. Un mot à propos de l'Agave applanata. „П fut un temps, et ce temps dure encore, où l'on croyait qu'avec un herbier àvait tout le nécessaire pour connaître et Eire les plantes. Un bon herbier est é o B franches, Il ya d'ailleurs jardins et jardins, et, моа les climats sous lesquels ils ве 9 qu'on se propose. П y a des catégories de plantes qui, dans le centre *t le nord de ГЕ ment normal et se présenter sous leur aspect naturel. Heureusement,il existe des 1 е climat, et, sans sortir du beau pays de France, nous trouvons le long de la Méditerranée tout ce qu'il faut pour cultiver sans grand effort et examiner de près bien des milliers rail des serres et n’y viendraient pas aussi bien. Si le grand Linné avait vu autre chose que des avortons de notre Chame- rops indigène, tels qu'ils se présentent dans les serres et orangeries des pays sans pas rang dans l'aristocratie des grandes espéces de sa ille, n'ap- artient pas non plus à la plèbe des trop bas, et qui, dans ses mo portions de 5 à 6 mètres, l'emporte de beaucoup en beauté décorative sur quan- tité de petits Palmiers exotiques, souffre- teux, coûteux, insignifian - enants. Je reconnais cependant que l'extrême petitesse, s ée d'une certaine bien passionne pour le Nunnezharia tenella (1), (1) Voir Bot. Mag., n° 6584, année 1881. 272 le pygmée de la famille, dont la tige (oserait-on dire le stipe?), grosse à peine comme une plume d'oie et haute de 25 à 30 centimètres, porte un panache de six à huit petites feuilles bifurquées, et des inflorescences en queue de rat, dont la pue nequa a a Poa Vo au mple, plus récent, de Minucio e $a Fa eulture en pots et en serre quand il s'agit de plantes aux- quelles il faut de l'espace et du soleil. Je le tire м l'Agave applanata décrit, ainsi qu'il suit, par M. Baker, dans le Garde- ners’ Chronicle de 1877 (1). « Feuilles au nombre de 20 à 30, quel- quefois 40, formant une rosette sessile, dense, de deux pieds (61 centim.) de dia- mètre, oblongues-spatulées , longues de е au теа etc.» Cette description, parfaite- ment exacte pour une plante infantile, telle see Ta vue M. Baker, ne donne au- cune idée de ce qu'elle est à l'état adulte, en pleine terre et au soleil. Nous possé- dons à la villa Thuret, à Antibes plusieurs exemplaires vivants, et de différents âges, de се remarquable Agave. L'un d'eux ans, a fleuri l'année dernière. elle avait été plantée prés d'une allée, sur laquelle elle débordait tellement dans ces dernières années que, е г сга ainte de nous avons vu s'élever du milieu de la 1) Tome VII (nouv. sé 1 Pas sd s v. série), p. 717, avec une MISCELLANÉES. enm paa on appelle cela une rosette) l'éno Asperge, commencement de la esa florifere. et qui grandissait pour ainsi dire à vue d'œil. Elle était au moins de la grosseur de la cuisse d'un homme, et, dans l'espace d'un mois, elle avait atteint une dizaine de mètres de hauteur. La figure de cette inflorescence candéla- briforme rappelle tout à fait celle de que la saison était trop avancée, aucune de ces fleurs, quoiqu "il М еп eût des mil- liers, n’a noué son fruit J'ai saisi l'occasion de nous débarrasser d'une шіні si génante е ne opération assez difficile. à leur redoutable pointe terminale et au épines dures et crochues qui en garnissent M bords. Leur épaisseur, à la base, était 15 à 18 centimètres, leur ile de 8 à 10 kilogrammes, et la souche sur laquelle rosette n'aurait pas eu moins de 3 la plantation des jardins dans notre région | tion généralement dé- | fectueuse, parce qu elle se fait à la hâte | méridionale, planta et sans prévision del'état futurdes plantes. On veut à tout prix garnir le terrain dans | le plus bref e ee e et on y accu- mule, serrés dans un carré de et de Cactées, on crée, pour y» enfants et 1 les femmes, un ipee danger, ce ne serait que celui de déchirer robes. Tous ceux qui e еу nos лға а аа, салады Шелл eee il E го. 1 Dp Let Chou-f UU mondturera’ ( faseiation en crele J. о 4 қ" 2 ; o adsca olereacea 25), Мол, obeuytio ? forme cristata , Danek. о Off, Lith, & pict.in Horto Van Houtteano. е · multituberculato, columna alis semi-cordatis 2465 ONCIDIUM PHYMATOCHILUM, LINDL. Orchidee S Vande. CHARACT. GENER. — Vide supra FLORE, vol. I, p. 243. CHARACT. SPECIF. — « О. racemo subpa- nieulato, sepalis linearib cuminatis apice recurvis lateralibus longissimis, labelli auri ati o inter- acuminatis. » LINDL. PHYMATOCHILUM, LINDL. in Gar- e Gard. Y, p. et sub tab. 18 (xylograph. floris). — I Orchidacea, Oncidium, p. 54, n° 191. — LEMAIRE, Jard. fleur., ТУ, misc. ,p. 32. — Ноок., Bot. Mag. tab. 5214 (nov. 1860). — Pes- catorea, tab. 53, fide Reicus. (absque numero in exempl. nostro). — REICHB. FIL. in MULLER Ann. Bot. syst., VI, p. 812. Il a régné quelque incertitude sur la | torea de MM. Linden et Lüddemann, a patrie de cet élégant Oncidium. Quel- fait le texte explicatif joint à la très- ques-uns l'ont cru originaire du Mexi- | belle figure de cette espèce. Ce serait, que. D'autres, avec plus de probabilité, disent qu'il est natif du Brésil. dit-il, M. Morel, orchidologue émérite de Saint-Mandé (Paris), qui l'aurait Telle est surtout l'assertion précise de | reçue du Brésil, avec beaucoup d'autres l'auteur anonyme qui, dans le Pesca- | nouveautés, par son correspondant dins de la basse Provence reconnaitront à aussi des jardins dont la plantation est irréprochable. Au surplus, l'encombrement des plan- tations mal faites et mal composées se justifie par l'intérét des horticulteurs marchands, qui écoulent par là beaucoup de denrées médiocres. Ca fait aller 1 commerce, et tout le monde est content. Сн. NAUDIN. janvier 1883. t 2319. Sur une fasciation en forme de eréte du Chou-fleur. (Brassica oleracea, L., var. Botrytis, forma cristata). Rien n’est plus fréquent et plus connu que les fasciations chez les axes végétatifs. 8 inflorescences en montrent aussi de pue, la fasciation en créte, c'est-à-dire état extrême de monstruosité, est le fait Des cas analogues, mais en sens inverse, se présentent chez le groupe des Choux- fleurs. Ici, la forme en quelque sorte typique, c'est le groupement en tête mamelonnée des ramifications d'une panicule dont les divers axes, épaissis par hypertrophie, breux petits boutons de ascia, aplatissement de ; mais ment des rameaux de l’inflorescence est, ( ém le plus habituel; la simple ramification des caractères de cette hypertrophie. De Pyramidale et capitée de l'inflorescence est une sorte de retour au type normal. d'étonnant, dès lors, de voir le Chou-tieur reproduire par variation les formes vrai- 36 274 М. Pinel, et c’est, en effet, dans le catalogue d'Orchidées de M. Morel, que feu Charles Lemaire l'aurait signalée en premier lieu en 1843 (1. Quant aux spécimens de cette espèce introduits en Angleterre, en 1847, par M. Clowes d'une part, et par MM. Loddiges de l’autre, on a toute raison de croire que leur provenance soi-disant mexicaine n'était pas exac- tement établie. Tous les Oncidium ont, dans leurs fleurs, quelque chose de bizarre, on pourrait même dire d’histrionesque, à (1) La plante figurée dans le Pescatorea Va été d'apres un de la panicule ONCIDIUM PHYMATOCHILUM, LINDL. eause des bariolures d'arlequin qui se détachent en contraste sur leur coloris de fond. LO. phymatochilum ne dément pas à cet égard sa race, tout en imi- tant par les formes de son labelle cer- tains Odontoglossum. Le coloris doit en étre variable; car sepales et pétales, dans la figure du Potanical Magazine, ont le fond verdatre avec des taches pourpres, et le labelle blane porte des taches violettes, tandis que, dans notre figure comme dans celle du Pescatorea, le labelle blanc. sans taches violettes, est entouré de pétales et sé- pales jaunes avec des taches orangées. M , Brésil, c'est-à-dire température plus élevée que pour les espèces des mon- tagnes de la Colombie ou du Mexique. E. P. ment fasciées du Celosia cristata. Les faits de ce genr se présenter de loin en loin dans les cultures maraichéres; mais null les 8 des алшак, ppa fortes et avec une forme e que chez le spécimen dont artiste attaché au service de notre École nationale d'agriculture de Montpellier. Le Chou-fleur en question m'a été com- muniqué le 2 janvier 1883, par M. Louis малша confiseur à Pézénas. Obtenu de graines a Спор Пеце ordinaire du pays par son Sardini r M. Cave d’une sorte de reptile à peau verruqueuse et de quelque monstrueuse chenille 4 corps sinueux. vs ae s de l'axe, com- пс tige m au-dessous de l'insertion ча feuilles, F, 8 "accen ntue du bas vers le haut, devenant surtout remar- quable dans l'inflorescence, dont le trait primée de l’inflorescence, on peut voir tous les passages des feuilles vertes aux nom- breuses feuilles bractiformes et demi- étiolées qui garnissaient la base compri- mée de l'espèce de cimier de casque constituant la crête florifere. Aux deux Chou-fleur. eréte, plusieurs séries de courts capitules ent également le carac- dans (aes des faisceaux fibro-vas- culaires qui forment la charpente inté- rieure de cette remarquable hypertrophie. Ce que le hasard a produit chez quel- ques pieds d'un légume multiplié à Гіш- fini sous ses formes ordinaires, la sélection donet. et intelligente pourra-t-elle le conserver ? Lex erience vaut la peime | MISCELLANÉES. visites dés papillons, etne permettant que l'autofécondation, si elle est possible, ou le e р entre les pieds modifiés dans le sera curieux de voir ва il faudra de générations et de sélections successives pour arriver à fixer, 275 dans une certaine mesure, une des formes apparues br er Ree de „раг г la loi de variation règle jusqu'aux caprices apparents de] Г évolution végétale. 25 janvier 1883. J. E. PLANCHON. 1 2320. Révision des Clématites du groupe des tubuleuses cultivées au Muséum de Paris(l). Les huit Clématites dont je vais donner les descriptions ~~ des plan- tes originaires de la Chine et du Japon, introduites depuis plusieurs années o nos к ns botani ues, où étu- dier et suivre à loisir leur Hie ees ment, г А d'elles offre un mode de végétation particulier et des tea caracté- ristiques, mais qu'il est presque impo espèce d’un polymor phisme presque sans exemple dans le règne végétal (*). Plus on avance dans l'étude des espèces, mieux on reconnait l'insuffisance des her- sont indispensables sans doute; mais il faut, dans bien. des cas, leur ions de plantes s seules nous pou- tes ombreuses familles de plantes n'ont été tien connues que grâce à ce qu'on a pu en suivre le développement dans nos jar- dins; il me suffit de citer les Ficoides, les s Commel (*) Metan biol.; Bull. t-Pétersb. iT 589 (1876). ^ ull. Acad. Sain ` Rheum, Paonia, Dianthus, oe sans les avoir vivants sous les x? Henri Cassini aurait-il jamais я les tra- de botanique du chaque jour les étudier (*) Les ty pes dont nous allons nous occuper (*) Pénétré de cette idée, j'ai proposé (Rev. hort.) de donner une disposition Nee ues. Je m'étais demandé et siles directeurs atteignaient le but d'offrir une col спит е aux frais d'intérêt ornemental, agri A cela s’ajoute bientôt possibilité d'arriver compétent, M. ALPH. Dg CANDOLLE, 1 adressé le reproche trop justifié d’être à peu près inutiles C Une de s conditions les plus importantes et les plus difficiles à remplir, dans la disposition des jardins botaniques, comme des С) А. ре Сам, Phyt. p. 532. ا‎ xı) Ce jie posthume de notre ami М: - rege a été publié par les soins de M. le П” Вов- es Nouvelles Annales du Mus 276 Fe a un groupe des plus naturels e genre polymorphe des Clematis, a nt par leur port, mais encore parleurs caractères floraux,qui pourraient à la rigueur justifier la création d'un genre distinct. Cependant si d' с bota- nistes croyaient pouvoir parta r lopi- nion de M. d ximowicz et considérer mes a plantes comme Ae plese une seule espèce ail aurait e core Төрө appeler рет енесі sur sa variation extraordinair Je dois de sincères amiras ements à eM Lavallée bos = dur MIA qu'il a : r, pendan Ооа années, tes áchatr она dont j'ai eu besoin pour mener à bien mon travail. d'histoire с est de les maintenir dans de justes lim Si ces jar ae et ces musées, qu’il faut néces- а u animaux, = inévitable- ment négligée par Jes étudiants c mme super- portionné ой lon certain oupes représentés par un nombre démesuré 2. alogues, tandis que Фап moins nécessaires pour l'int os la morphologie pras font ы défaut. Ce but serait atteint, je crois, si, en réduisant le jardin bot ou de la région, on s’en tenait à un petit bre d'espéces bien cho oisies, qui relieraient les unes aux tres les familles divènes de manière à en faire ressortir affinités et les différences. Si les directeurs de ces établis- sements ajout t à ces sortes d’écoles régionales, la culture d’un groupe quelcon objet de leurs раена et үө 1а сінеді d’en entreprendre la monographie, jardi départementaux devenir autant de petits centres scientifiques d’où sor- tiraient ^^ temps еп temps quelques bons mémoires, pour lesquels les grandes bibliothé- ques бадан rand d’être absolument nécessaires. MISCELLANÉES. CARACTÈRES GÉNÉRAUX. DE LA TIGE. — La structure des tiges de nos Clématites est très-régulière : aux six angles quelles présentent correspon- Та composition du bois est trés-uniforme et ne présente rien de particulier; mais celle de l'écorce est sujette à des varia- tions qui peuvent entrer dans la caracté- ristique des espèces. En effet, le liber mou de chaque faisceau est recouvert extérieu- mes idées, les jardins triels ou médicinaux, tels que rete le Quinquina, l'Ipécacuanha, la Canne les espéces de simple encore peu répandues. J'applique également ces réflexions aux possede une collection, je ne dis pas complète, mais seulement suffisante, des animaux du pays, ma ait, oiseaux, reptiles ee ме т mollusques, insectes в, etc.? C'est là, сереп ndant, ce qui intéresse directement k plus ‘grand nom bre, et aussi reste bien des са е па. Il ya là, обара тае in orme elle дез eut, тақы Pinda strie. ou commerciales d'ornement, le jeune botanist à trouvera éléments d’une instruction solide, Pagrieulteur des sujets vie en ion e, amateur de rété dans 5 әш A ~ lez] р Z < 5 S Е- 2) т 7 T3 Hous RHODODENDRON ом: 2466-61. | RHODODENDRON DALHOUSLÆ var. VICTORIANUM (V. CUVELIER). Ericaceæ $ Rhododendres. Ao E GENER. — Vide supra FLORE, vo CHARACT. ЈЕ — Vide supra FLORE; vol. V, p. 460-4 CHARACT. VARIET. — Ut infra in textu. ododendro on Dalhousiæ Victorianum varietas hybrida іп horto Victoris Cuvelieri foecundatione artificiali enata. Il est des genres de plantes que, malgré leurs mérites, les amateurs délaissent, souvent sans trop savoir pourquoi. Ainsi les Rhododendrons de du Népaul, etc., ont, pour ainsi dire, perdu toute faveur et l'on ne les ren- contre que rarement dans les serres. . À quoi attribuer ce quasi-ostracisme? peut-être aux soins qu'ils requièrent . et qui ne compensent pas la longue attente de leur mise à fleurs, et aussi | Sans doute à leur port peu gracieux. . Mais ces reproches, fondés pour cer- taines espèces à grand feuillage et qui se montrent rebelles à toute floraison dans nos abris vitrés, ne le sont nulle- ment pour d'autres espèces, qui, par leur facilité à fleurir, dédommagent amplement des deux ou trois années de culture qu'elles demandent avant de fleurir, et qui joignent à la beauté des fleurs une odeur suave, qui se fait sentir surtout vers le soir. Ce son celles qu'on appelle 4 %йотев, à cause de la conformation et de la grandeur de leurs corolles qui ressemblent à celles des Lis. Cette tribu comprend les Rhododendron Dalhousie, Hdge- avorthii, Maddeni, Nuttall, Grifi- lement par un massif fibreux en forme de | Фореве par des éléments. séveux nulle- i uses (Cl. Sava En. Cl. Lavallei) présentent une disposi- fe intermédiaire en ce que la ceinture ч reuse est plus и, que dans les €— Сасе, telles que les Cl. Hookeri et уван dépend évidemment l'aspect ээл rieur de la tige : ainsi celle du Cl.Sava- өн i, ой ces faisceaux sont trés-nombreux, fineme nt cannelée, tandis qu’elle est tement hexagonale dans les espèces où І е ойла, Stans); les faisceaux ligneux Gl. ган varient de 16 à 24; dans le avallei, chez lequel ils sont à реа près de même grosseur, la tige paraît a аа vis ° FEUILLE s Clematis ont les feuilles opposées, assez ұғылады relative- ment aux autres espèces du genre, mı nies ces pétioles, sans apparence de vrilles, se terminent en un limbe divisé en trois lobes pétiolulés simulant ainsi une feuille com- posée. Quoiqu'on se serve indifféremment dans les descriptions des mots segment, lobe, foliole pour désigner les divisions de la feuille, je ferai cependant observer que ces divisions ne constituent pas de vérita- bles folios, dans le sens qu'on attache comm à ce mot et qui rappelle né ‘une feuille composée. M. Vesque (*), en (*) D. Vesque. De l'Anatomie des tissus appli- quée à la classification des plantes. Nouv. Arch. du Muséum, IV, p. 25. 218 thianum, соруен, Jenkinsii, Veit- chianum La un qui fait face à ces lignes, représente le portrait très-exact d'une variété issue du Rhododendron Nut- talli et du Rhododendron Dalhousie. Cet hybride se distingue du AA. Dal- housie par son feuillage — plus ample, ayant quelque rapport avec celui du AA. Nuttalli; il а gardé du Rh. Dalhousie sa facilité à fleurir. Les fleurs, très- grandes, sont réu- nies au nombre de 5 à 6 en un bouquet de 25 centimètres di diamètre. Le coloris est jaunâtre quand la fleur s'ouvre et d'un blanc crème au com- plet épanouissement, avec le fond de la corolle d'un beau jaune; elle exhale une odeur tres-agréable. Les boutons sont gros comme des œufs de poule, de forme renflée à la base, un peu allongée vers le sommet. Les feuilles sont longues et larges, d'un beau vert, sur lequel les nervures, surtout chez les jeunes feuilles, se détachent en lignes jaunátres; la médiane est d'une nuance plus accen- RHODODENDRON DALHOUSIÆ var. VICTORIANUM (У. CUVELIER). tuée; le dessous est d'un vert glauque. Le port de la plante est assez com- pacte, surtout si l'on a soin de la greffer sur Rhododendron ponticum et de la tailler dans les ео années, се а quoi elle se prête fort bie Cette splendide variété a tingués de Gand et l’un des rares amateurs de Rosages. Nous avons, la propriété à l'établissement L. Van Houtte. Cette nouveauté sera fort recherchée à cause de sa facile et abondante floraison et ne pourra manquer dans aucune collection. — Depuis qu'elle a montré ses premières fleurs, en 1877, elle а donné, chaque année, des bouquets bien épanouis, même sur de jeunes exemplaires. Nous ne saurions assez la recommander aux 2 pus « 6. parlant des Renoncules, a préféré se ser- vir du mot lobe, parce qu'elfectivement les divisions de la feuille, chez les Renon- nettement séparées dans les Clématites dont j'ai à m occuper, to méme pétio- lulées, tenant ainsi le mil tre simples lobes et des folioles ан ites Ces feuilles sont glabres, soyeuses ou velues suivant les espèces, toujours bor- | dents terminées par un petit mucron coria с. о lâche 2 méatique, régulier, que parcourt le бадо ela . Les nervures pri- maires, mbre de 3 ou de 5, naissent plus ou ы près de la base du limbe sur lequel, еп se rapprochant et en s'écar- tant, elles dessinent une sorte de figure panduriforme ou en fer de hallebarde; chez le Cl. Davidiana, elles se dirigent obli- D ent jusqu'au sommet obe ter- nal en se ramifiant à la manière ordi- naire. Ces mé sur les lobes latéraux : tous 8 nt bordés a INFLORESC — Пе mé e que pour l'ensemble ner Clonee: nos сарое ont l'inflorescence ern ee les ram axillaires se term | |echez les espèces monoïques à l'aisselle de petites biete: des deux sexes et de зета көш et ainsi de suite. Сез с contractées (СІ. Davidiana), ч сет ê mes dispositions 8 ec see ! | 1 1 | | 1 | | | (01. Lavallei), suivant que les fleurs sont à peu près sessiles, ou portées sur d'assez longs pédicelles Chez le Cl. Ki ousabotan, il n'est pas rare de rencontrer sur une méme tige des X inflorescences entierement composées A fleur Al t d'autres autres à peu prés sess Les pédicelles se courbent sans s'allonger dans certaines es speces, tandis que, chez d'autres, ils s'accroissent très-notablement aprés l'anthese ; ; dans le Bee Se cas, nous avons des fl 1. Da jana), dans le second des sortes de grandes pani- cules monoïques (CZ. Zavallei FLEURS. — Les enveloppes florales de n08 espèces sont constamm Ф et (lea qu'on a voulu leur associer, chez codi les ovules sont munis incon- testablem de deux téguments. Ces sépales, мечи е "ER ou Maid. sont parfaitement glabres en dedans et parcourus moins saillantes ; leurs bords, d'abord infléchis et épais avant l'anthese, Асқақ D en s'amincissant (Cl. D avi- étroitement réunis par leurs bords de atre form une sorte de tube dans à moitié inférieure de la fleur; mais e £ т ^ oranger dans . Lavalle, dis qu ‘lle amt com Lione) peii ans les autres e du C]. Da гае ора пе au bleu indigo foncé, lavé ] ds m dit-on, dans le et 298 жадына ROCÉ 1: ед amines, to oujou (19 nombre ulti ple de йн des sé épaloe 24244), ont leurs filets linéaires, compri- І unt 8 ou velus au voisinage de еге, incolores ou légèrement teintés ` MISCELLANÉES. 279 de bleu. Les anthères linéaires, mutiques ou mucronées, à connectif très-étroit chez es fleurs femelles, où elles nettement latérales « se recourbe l'intérieur ар leur déhiscence ; he sont couleur jaunätre dans toutes les espèces. ve pollen est subglobuleux, ponctué et marqué de trois pores. OVAIRES. — Les ov ue en général assez nombreux, reposent sur un petit réceptacle hémisphérique Fee La suture ventrale ovulifère est tournée du côté de l'axe. Ils sont ovoïdes dans leur jeunesse, x, atténués en un style cylindrique cou vert T longs poils et ter- iné n stigmate papilleux, linéaire ou épaissi, P couleur blanche. Ovues. — Les trois ou quatre ovules ue renferment les jeunes ovaires des Clematis, sont insérés alternativement sur deux rangs; mais, de ces différents ovules, l’inférieur seul se développe en tournant son e du côté de Гахе et le raphé en dehors. Chez toutes les espèces dont J "аі fait l'analyse, ces ovules ne présentent jamais qu'un seul tégu ument; je crois donc пес hes ud erreur а "оп leur en attribue ou e,qui a fait une étude isl des e HR les par- E nemone, ncu CHE Ficaria, RNCS et Pæonia; ceux, au contraire, où le рш est double : Thalictrum, Actea, Eranthis, debtor Trollius, Aquilegia, Adonis, Myosur Delphini Fruits. — Dans toutes nos есм, les fruits se font remarquer par leu extrème en car ils dépassent à pe vine trois «pa imétres; leur section transversale e ou moi BS: C р imée ans 5 ааба losa, Ho okeri, Тасайн; le petit axe de la в cellulai ne pee aes e flé trir; l est lisse, de Dai olivatre (Cl. tubulosa, nes ou brillants, glabres ou parse quelques poils. L’appendice анх өші 980 les termine à la maturité forme une sorte de ке ex ps chez les CI. tubulosa et ooker une sorte de longue plume anche ardle et courbée dans les C7. stans, Lavallei, Kousabotan. П m’est donc impossible de partager les idées de М de Maximowicz(*) au sujet d la corrélation des fruits déhiscents ou charnus avec la structure des ovules uni- ou pe key puisque ceux des Clema- Lis n'ont qu'un seul tégument et que ceux des "Thalicirym т à eie déhiscents en ont deux, quoi qu'on e GRAINES. — at téguments de la graine Ф ве composent d’une seule assise interne de 52. “tabulaines a peu pres саггеев, marquées de tres-fines он perpendicu- laires à l'albumen mplies d'une matière granuleuse SER kie melt verte, qui communique sa couleur au testa. А la MISCELLANÉES. maturité, ces téguments constituent une me mbrane extrêmement mince et plissée. En те, les plantes de la section des Clématites i à fleurs tubuleuses se partagent très-nettement en trois groupes : Lavallei; enfin le troisième représenté par le Cl. Savatieri à tiges sarmenteuses. CLEMATIS. 8 1. TUBULOS.E. Folia trilobata, pro generis ratione majus- cula, ecirrhata; perianthium floribus Hyacinthi simile; sepala 4 inearia, in tubum in is coalita, superne patula v. recurvata, deniq пае stamina 12-24; fructus parvi, жемі, caudati. CLAVIS ANALYTICA. cærulei . . . Flores albi v. sen : А А pase . А. Caules in herbacei, annui “ihe ыт inferne "pam ваа а ае тесі HH B. Caules L Po a сыа Tuncz. repens, monoica; caulibus ШЕ © жыл violaceo- tinetis ; NEUE TURCz., Clan В nat. = oe XI, - р. 141; LINDL., Journ. of ioe Soc p. 78, "Icon. logr. 1848; D рсені EC 163, xd se ah Le Clematis ripis décrit et figuré e pl s ou ашаа trilobées, à très-grêle et souvent de 14 à 16 centimètres de longueur. Le li de la division terminale est ordinairement (*) Adnotationes de Spireaceis, p. тх. E CI LU 2. À. ЗЭК В. оаа р rur C. tubulosa, TuRcz. er us sca a eee a Davidiana, DcNE 5-2 2 RM Uu c C. Hooker E , S. et Z. шырай, DCNE. . C. [27 DONE. Ае С. Savatieri, Осме. ы, légèrement acuminé au som- rieures est ovale ou deltoïde, inéquilaté- ral; mais il arrive souvent que les feuilles de l'extrémité supérieure du rameau sont simplement trilobées; dans ce cas le lobe les deux latéraux . Les eiiis linéaires, кошш, ‘abord dressés, puis recourbés | NER (E. Verdier’ IR A305 ROSIER HYBRIDE REMONTANT LEN. 8) 2468. ROSIER HYBRIDE REMONTANT LÉNA TURNER (Е. VERDIER). Rosaceæ 8 Roseæ. . CHARACT. GENER. et SPECIF. — Vide supra FLonE, vol. II, p. 155. Malgré toutes les conquétes que les botanistes-collecteurs ont faites depuis un demi-siècle ; malgré toutes les mer- veiles que l'horticulture a enfantées n ère, est restée sans rivale dans le domaine de Flore. А bon droit pour- тай-оп lui appliquer ces vers qu'un poète Aire a consacrés au chantre de ГШа « Trois mille ans ont passé sur la tête d'Hom mére, « Rt depuis trois mille ans Homére respecté « Est jeune encor de gloire et Фое а. » Cette aimable souveraine de nos jar- dius jouit méme, еп ce moment, d'une recrudescence de faveur, pe aux mul- tiples mérites qui so nt artage. Des cercles de rosiéristes 8 s'établissont partout; dans notre pays, Anvers a le sien, qui s'est. déjà fait remarquer par plusieurs expositions fort réussies, oü l'établissement Van Houtte a obtenu les premières distinctions; en outre, il n'est plus d'expositions, en Belgique, ой les Roses ne soient l'objet de plusieurs concours, toujours vivement disputes. L'Angleterre compte aussi un grand nombre de ces sociétés, qui y sont fort appréciées et fort suivies. On y a méme établi des jurys, composés d'amateurs et d'hortieulteurs, qui votent sur le mérite et le rang que les variétés de à connectif fort étroit. Les pistils, très- oye erminent ar un stigmate Un ` со Ф 2 is. Les fruits, апсв, raide es, dressés, 2. Clematis Davidiana, DONE. 2 6. cm dioica; ramis subteretibus Y rhomboid is v. e lipticis, basi at atis rotundatis, grosse et: entibus mucro- natis; floribus masc. ad ramulorum apicem inalibus v. axillaribus, атая subses- silibus Cle: ematis age. Dene.; V Fus 1867, p к . Ico n: дурт. et in Vilmorin, тте 219,1 ; Done serres, хан, 164" А Те Clematis Davidiana a été obtenu en 1864 de graines envoyées de Chine au аг M. l'abbé David. eiua dioique, car, depuis [елше floraison, elle n’a jamais urea e pistils, et, chose remarquable, tous les саа d'herbier, envoyés de Pékin Bretschn uarante cen- soyeux ou en dessus, dela grosseur d'une plu orbeau, cou de ls semblables à ceux de la tige, et for intés d iol leu insertion. L be des feuilles caulinaires est, au contraire, ellip- tique ou obovale, atténu é ou cunéiforme à la base, très-courtement pétiolulé, et à peu près glabre es fleurs, d'un beau bleu indigo, nais- 57 282 Roses doivent occuper. Le Journal of Horticulture, de Londres, mentionne dans son N° 12, d'octobre dernier, qu'un poll de ce genre a eu lieu à la National Rose Society, et il donne les noms des 68 variétés choisies comme les plus belles, et le nombre de voix qu'elles ont obtenues. Ce n'est point sans une certaine sur- prise que nous avons pas vu figurer l'exquise variété dont nous don- nons ci-contre un portrait d'une par- faite ressemblance. A notre avis, et à celui de plusieurs amateurs des plus compétents, elle réunit cependant tous les titres possibles pour figurer dans le cortége des 68 élues. Loin de nous l'idée de contester que les décisions du jury anglais n'aient été consciencieuse- ment rendues; mais à tout jugement il y a appel, ей nous ne doutons que le nôtre, au sujet de la belle Rose Zéna Turner, ne soit entendu. Quoi qu'il en soit, nous croyons pouvoir affirmer que si des jurys semblables étaient ROSIER HYBRIDE REMONTANT LÉNA TURNER (E. VERDIER). formés en Allemagne, en Belgique et en France, par exemple, pour décider du rang hiérarchique des 100 plus belles variétés de Roses, il y en aurait à peine une cinquantaine qui seraient élues unanimement par tous les aréo- pages. A preuve, le résultat d'un plé- biseite proposé aux lecteurs du Journal des Roses, par M. S. Cochet, en faveur des 50 plus belles Roses ; parmi celles- ci, une quinzaine au plus se retrouvent dans la liste des 63 du Journal of Horticulture. Notons aussi i très-curieux : c'est que les deux Roses choisies comme les plus parfaites par le jury anglais, Marie Baumann et Alfred К. Williams, ne sont même pas mentionnées dans 1а liste de M. Cochet: c’est que ladage « tot capita tot sensus » sera éternellement vrai, et que « Des goüts et des couleurs il ne faut disputer. » Le rosier Léna Turner a été obtenu, si nous ne nous trompons, par M. Eug. e fève tonka, que je n'ai sentie sur aucune autre du groupe. Elle fleurit en juillet. З. Clematis Hookeri, Done. ca, inferne lignosa; ra pedicellis reflexis intense cæruleis extrorsum sericeis; antheris muticis; ovariis ovatis, stig- mate crasso, albo; fructibus parvis, primo olivaceis, dein fulvis, pilosiusculis. lematis tubulosa, Ноок., Bof. Mag. 4269 ; . des Serres, ІП, 195; JACKMAN, Clem., p. 141, Icon. æylogr., 11.5 Paxt. Mag. of Bot., XIV, 31, non LINDL. Cette espèce diffère du Clematis ar ses ti lign nous Moutan, et s'éloigne j 4 par ва monoïcité, les lobes cordiformes de enfin par ses anthères mutiques et non apiculées. Le Cl. Hookeri est le plus precoce du groupe; sa végétation se manifeste ordi- nairement à la fin de février. Ses tiges, 46 anguleuses, à peu prés teintées de violet foncé, s'élèvent dro à environ 80 centimètres. Les [ш inférieures sont portées sur de et he forts pétioles, canaliculés en dessus, ROSIER HYBRIDE REMONTANT LENA TURNER (E. Vernier). a enrichi horticulture. La fleur est de forme parfaite, admi- rablement imbriquée, sauf l'extrême centre où les pétales sont quelque peu chiffonnés, idéalement double, de bonne grandeur et d'excellente tenue. Son coloris est d’un riche carmin foncé, éclairé au centre d’un rouge feu, dont rien ne peut rendre l'éclat éblouissant. Le feuillage est, en dessus, d’un beau vert foncé, légèrement rougeátre sur les bords crénelés, d'un vert tendre veiné de vert plus foncé en dessous ; les épines sont rougeátres. L'arbuste est vigoureux, trés-flori- fère et bien rustique. Cette charmante variété ne doit faire défaut dans aucune collection d'élite, ne fut-elle composée que d'une cin- quantaine de variétés. 283 Puisque nous sommes à parler de Roses, finissons par une bonne nou- velle, que nous cueillons dans le der- nier ouvrage de l’auteur des Guèpes (1). M. Alphonse Karr, qui, depuis un demi-siècle, a su si bien parler dans les temps et chez tous les peuples. » Puisse-t-il ne pas nous faire attendre trop longtemps cette œuvre où nous sommes certains de retrouver, prodi- gués à pleines mains, l'humour et le charme répandus dans les Lettres écri- tes de mon jardin, les Promenades hors de mon jardin, les Fleurs, etc. ! G. G. (1) A àas les masques, p. 183 (Paris, CALMANN Lévy, 1883). : violet foncé ainsi que les pétiolules; leur limbe cordiforme, fortement denté ou plus arrondis a base, sont, comme le ter- minal, coriaces, presque hullés, d'un vert très-foncé en dessus et glabres sur les deux faces. Les fleurs axillaires, fascicu- lées ou disposées en sorte de panicules, sont d'un bleu indigo trés-foncé, soyeuses " dehors, glabres еп dedans, mesuran Ф Ф с У et Г де 1 : filets linéaires, glabres, incolores ou légè- rement opalins, qui portent des anthères linéaires mutiques ou à peine apiculées, Les ires ovoides, couverts de longs Polls blancs dressés, s'atténuent en style , rminé couleur olivátre, puis 1 ussatre, marqués d'un bourrelet circu- aire à la maturité, se terminent en une queue plumeuse relativement assez courte et d'un centimétre environ de longueur. Le réceptacle sur lequel ils reposent est hémisphérique et velu. La plante fleurit en septembre. 4. Clematis stans, S. et Z. grosse irregulariterque dentatis; superioribus i i cuneatis, apice minatis, 8 Clematis stans, S. et Z., FI. jap., fam. nat., sect., 1, 69; Doxe., Fl. des Serres, XXII, p. 162. Le Cl. stans, comme son nom l'indique, se reconnait à première vue à ses tiges hautes de pétioles, sont minces et pubescentes; le lobe terminal, subcordiforme ou arrondi a la base, plus ou moins acuminé au sommet, 3-ou 5-lobulé,est pourvu de trois nervures basilaires. Leur m est fortement et we ne é-denté, a dents bes ; p el sont oblongues ou EE inéquilatérales, cunéiformes оп atténuées à la base, lobu- 57 ou fortement et irrégulièrement den- s, glabrescentes et trinerviées comme Не г. Les pé sion cules floraux, i apparaissent au ar des tiges à l'aisselle des feuilles е ане. on nus dans presque toute leur étendue et ne por- tent des ion qu'au somm elles sont groupes en fascicules мее уң E E et accompagnées ractéoles herbacées ace Les fleurs, petites comparati- vement à celles des Ci. Hookeri, tubulosa et Davidiana, de méme grandeur et de méme nuance dans dei deux sexes, sont composées de sépales linéaires, élar gis et crispés au sommet, veloutés ou incanes en dehors, très-glabres et de couleur lilas a vos velu terminé par un TE linéaire papilleux et blanc. Les — bou courte. La plante fleurit en août 5. Clematis St pe car DONE. a v. subcordato, inciso-dentato + “Tobulato ; lobis lateralibus ins 0 у sæpiu vatis, grosse et M dontse petiolulatis v. e nudis; icis oso- 1 چیا‎ -re- M. 3 sepalis li ылы А recu margine incrassatis; staminum rvis Disi entis а pilosis, antheris pice obtusis; ovariis nitidis, pilis MISCELLANÉES. raris inspersis; MNA и; fructibus ovatis, wg longe cauda в stans, Него. Wore. bot. Petropol. (Tschonoski). Cette plante s’éléve rarement à plus c dun - dr anguleuses, sont ien ا‎ СЫ ыр et ж incanes-pulvérulentes che autres. Ses feuilles sont ш 1е ий au est ordinairement arrondi-fla- bellé, beaucoup plus rarement ovale-acu- lus ou moins accompagnen erniers groupes supé- rieurs de E. sont ordinairement compo- sées de lobes cunéiforme 4 base, incisés-lobulés au sommet. Les fleurs, opalines, ушен еп tiae fasciculées, triflores, tres-courts pédicelles Soluis blanchâtres, réfléchis dans les fleurs måles, mais qui 8 тош 4. chez les femelles ; il n'est pas e voir sur une méme tige ded carin entièrement composés soit de fleurs mâles, soit de fleurs femelles, et se кысыу ainsi partiellement dioïques. 8 fleurs, de couleur opaline, inodores, sont formées de quatre sépales d'un centi- nche- à peine apiculées. Les ovaires, ovoides, jeu d'un vert olivatre, par- semés de quelques poils, о ge en m stigm mate linéaire. Le fruit, 87909, luisant, avs à la maturité une leur jaun ochrácée. La plante fleurit en juillet. J'ai е merani le nom spécifique de cette espèce au japonais : Kousa (herbe) et Botan (Clératitej (1). 6. Clematis BRE Dene. с. eolens, m 2metralis; ramis patulis, sirintis, Debe "ntactili incano-cineneiss inferne foliosis, superne denudatis; foliis trilobia glabratis, lobo terminali late ovato- (1) HOFFMANN et SCHULTES.— Noms indig. pl. Jap., n° 151, p. 29, in Journ. asiat., n° 10, 1892. van Houtteano ODONTO GLOSSUM KRAMERI, Reichb. fil. és RE азы ағы nn) ығ аға 2469. ODONTOGLOSSUM KRAMERI, REICHB. FIL. Orchideæ. CHARACT. GENER. — Vide supra FLORE, vol. I, p. 54. : CHARACT. SPECIF. — Pseudo-bulbis sub- orbicula 0 ancipitibus pallide viridibus glaucescentibus, folio solitario cari nato leevi, scapo basilari ascendente superne flexuoso folio breviori subæquali 3-5-floro, sepalis petalisque pps Mp e medio roseo-violaceis margine albis, labello parvo rhomboideo- subquadrato bilobo violaceo basi in unguem latum c qu culis x semilunaribus purpureis antice albo-margi- maeula a partim ех cl. р parta ex icone м KRAMERI, REICHB. FIL. in s rcd Catal. ann. 1868 (?). — Floral Magaz. ab. 406. Hook. in Bot. Mag., tab. 5578 (icone hie it iterata, textu nobis ignoto). — Du Buysson, l’Orchidophile, p. 4 Dans le groupe si brillant des Odon- toglossum, cette élégante espece peut passer pour très-jolie. Les teintes déli- cates de ses fleurs sont rehaussées par une double macule pourpre, encadrée d'un côté d’un liseré blanc, et de l’autre dune tache d'or. D'ailleurs, la plante passe pour se mettre aisément à fleurs etse contente, comme beaucoup d'au- 734 Odontoglossum; de la serre tem- C'est, paraît-il, еп 1868, que l’ Odon- toglossum Krameri fleurit pour la pre- mière fois dans les serres de MM. Veitch. Le nom de Krameri, que lui donna notre ami M. Reichenbach fils, rap- pelle celui de son introducteur, M. Kra- mer service de ji Е.Р. "OSEE TOS > 7 basi obsolete se dentato v. inciso v. lobulato у, dentatis stipatis, sepalis apice menie ovariis ovatis, gla b ris, pilorum xd ası ornatis; stigmate lineari- 5 par un du es feuilles trilobées, un peu coriaces, sont Tlées sur des pétioles de 7 à 8 centi- res de longueur, dont le lobe terminal $ ou lobulé, à dents munies d' un peti Lom . “Meron coriace ; les lobes latéraux ovales, incisés- ‘denies ou ie nis presque mbre d terminent la tige en formant une sorte de grande iuflorescence de 60 centimètres de longueur en partant de feuilles d daires ou tertiair 8 sont accompagnés etites dicte bractéales Қалалы асо, entiè r au 50 dehors, très-glabres en n dedans. nes se composent d'un filet linéaire, s au sommet, terminé par une an linéaire, apiculée. Les ovaires, Nord: 286 glabres, sont néanmoins accompagnés à la par un stigmate linéaire-oblong, de couleur blanche. Le fruit ovoïde, parsemé de quel- ques poils dressés, se termine en un style glabre dans son quart inférieur, plumeux dans le reste de son étendue et d'envivon trois centimètres de longueur. La plante fleurit en octobre. M. Alph. Lavallée a recu cette espèce d’un pépiniériste lux urgeois sans autre désignation que ae nom de Clematis du Japon. Je regarde comme n’en étant qu'une simple variété la forme suivante, d’ailleurs remarquable. быз. Clematis Lavallei, Done. VAR. FOLIOSA. C. suaveolens, monoica, 2-metralis et n caulibus erectis; ramis dichotomis ramulisqu cylindraceis divaricati tis; foliis coriaceis, infe- rioribus trilobatis ; lobo terminali late ovato, ntatis; foliis supre- mis minoribus, simp licibus, ovatis, integris v. lobulatis; floribus reflexis, opalinis; carpello- rum m gracilibus, arcuato-reflexis, plu- mosi tes fleurs de cette belle variété exha- lent, comme celle du type, à l'époque de leur d une suave odeur d fleurs d'oranger. Ses tiges, de la grosseur d'une forte plume de cygne, ligneuses à la élé e deux mètres et ichoto- es, MOM presque glabres ou pulvérulents-incanes dans leur jeu- nesse. Ses feuilles inférieures, formées de e très-grosses dents irré- gulières que termine un petit mucron coriace et glabre Les feuilles des rameaux supérieurs, ou floriferes, different complétement des précédentes en ce qu'elles sont générale- ment très-entières et toujours beaucoup MISCELLANÉES. plus petites, leur e TO 0 bifurcation des ramules, soit en petites cymes triflores dont la Pire est femelle et les deux autres mâles, t accom- pagnées de petites eia pw les unes et les autres sont réfléchies au moment de leur épanouissement; mai les pédicelles des femelles ne tardent pas à se redresser en méme temps qu'ils s'allongent jusqu'à : ou 4 b edi. Les pédicelles des ticulent au point d'iusertior du périanthe. ernier est compose sépales р munies d’un filet des ou dint de quelques poils vers le sommet, portent loges акерке chez les fleurs femelles. es-arrondis, s'atténuent une queue Rus flexueuse-arquée, сы plumeuse. 7. Clematis Savatieri, Рохе С. frutex sarmentosus, monoicus, S-metralis et ultra; caulibus striatis inferne lignosis ; foliis trilobis aut trisectis, lobis cordatis, lobo autem br ۷ villoels : `. cymoso-panicula E жыл € eari-acum 1 culo uato-reflexi xis, extrorsum incano-velu- tinis, Ditore m glabris, trinerviis; staminibus numerosis, antheris obtusiu sculis; ovariis 1ma basi mper мне stigmate lineari- oblongo; fructibus.. Clematis свіная. FRANCH., Enum., р. 2 е Muséu plante de M. Franchet, en 1877, sous le nom de Clematis stans, bien qu'elle soit franche- ment sarmenteuse et monoique. Ses tiges, en à la base, sont striées, couvertes d'un duvet extrémement court et grisátre, fortement renflées à l'insertion des feuilles. Ces ое trilobées, longuement арт lées et assez épaisses, sont arrondies Fa spore ын кедені don: le lobe meer large que les inférieurs, um nervures basiliaires au nombre de 5 ou "a — с de 5, est porté sur un long pétiolule cana- lieulé en dessus; les lobes latéraux, s de grosses dents Les fleurs, blanches ou légèrement opa- lines et un peu odorantes, sont disposées en petites cymes paniculées, plus jube que les feuilles et portées sur des péd celles arqués à l'époque de la Rol, flés au sommet e contraire еп dedans. Les étamines, по breuses (24), sont munies de filets linéaires e toute sa Et Le stigmate est linéaire, oblong et blan La flor raison tardive de cette espéce, qui а lieu en octobre et novembre, permet pas au fruit de se développer et de mürir sous le climat de Paris. Species non satis note. Clematis Tatarinowii, Maxim. « C. viridis gracilis parce brésissimé pube- caule 6-sulco debili; foliis bijugo-pinna- superantibus; filamentis glabris anthera p Perantibus; tylis quam stamina m duplo revioribus crassiusculis basi plumo AB. in ina boreali, non Prodik a paling. Maxim. 7. c. p. 590. » i pus sunt tres — с Folia “ Rami ad 22 cen onga, secus nervo ne in imidio minora, infima ү. trisecta, æquimagn mi petiolutata Flo on 15 mill. longus, alabastro ongo acuto, оймен et cæruleo suffu- šus. Antheræ li Clematis azurea, Нов (Non Cl. azurea, LINDL. — СІ. Rer DcNE. et Monn.). * C. foliis ternatim sectis, longe petiolatis *egmentis petiolulatis, стозе serratis 5-7-pli- MISCELLANÉES. 215 E. fere penninerviis glabris acutis serraturis mucronatis, lateralibus inæquila- "us asi parum in petiolum productis, terminali latiore et majore late ovato, basi nerviis aut fi Н Б с. Le өс phroditis distantibus, racemum пес corymbum formantibus, pedunculis ex axilla pluribus, lateralibus uni-vel paucifloris, sepalis angus- tioribus, hortis Tauride sub Aiko PORN. Animad. in Bull. Soc. Imp. nat. Mosc., p. 272, 1854. mera Decas XX, in Mel. biol., t IX, р. 589 (1876). Cette oed semble devoir se rapporter à notre Cl. Hookeri, que le Bot. Mag. onne comme originaire de la Routes Je transcris ie textuellement la note de M. Hance relative à nos Clematis. Clematis (Flammu la) tubulosa,Tuncz. HANCE in The Journ. of Linn. Soc., ХІПІ, p. 75, 1873. « I have зае дозы that Dr Williams’s розы which it foi ers » is referable to this species — to me, however, from Walpers’s "Reper- n the Peking specimens, the Towar leaves are trial ‚ the upper trilo- bed only, or merely ОРМАН: slashed, usually rien, n and prominently reti- culate; the cohesion of the sepals, thro same corym pedicels from which the supr has „= sur- pun өре the plumose ovari ... I have "Tas gathered by pr jams, a pla t with bermaphrodite а, solitar and long-stalked, or arranged i -flowered raceme, each flower borne on à p an inch or more in length; butthe foliage and caly e so similar that I do not doubt its being а f stalked, and arranged in aste forming eme the sectio limi n the Flora indica, Cl. tubulosa would, from its inflorescence, fal ther-into bu its affinities are against such a collocation. n J. DECAISNE. + 2321. Le 1° mars 1880, j'ai communiqué à la Société aM un mémoire « De lin- uence de la lumière électrique sur la végétation, » dans lequel j'arrivais à cette conelusion que la lumiere électrique était capable de p sur эы plantes, les mêmes effets que umière solaire; qu'elle faisait dis la chlo- rophylle et qu'avec son aide on pouvait produire des fleurs et des fruits riches en Mes expériences ntes mises à la lumière du soleil pendant le jour et à la lumiere électrique pendant la nuit. Depuis, c'est-à-dire durant tout l'hiver dernier, j'ai continué mes expériences sur une plus large échelle. Mon intention est d'en donner ici un résumé, ainsi que d'in- diquer plusieurs applicati ons des forces scier du bois, hacher de la paille, couper des racines, еіс., tout cela à des distances variables, mais ‘n'exeédant n demi- mille (800 métres)de l'endroit où se trouve la machine; donnant, de cette facon, un emploi utile pendant le jour à la machine qui doit produire la lumiere pendant la nuit et réduisant ainsi directement le prix de revient de cette dernière. Pour produire la lumière, j'ai employé une machine à vapeur à haute pression de la force de six chevaux (de MM. Tangye frères), qui met Les A commencées le 23 octo- bre 1880, ont été contin jusqu’au 7 mai 1881. La lumière électrique fut d’abord о, depuis six heures du t sou- MISCELLANÉES. L’électricité en Horticulture et en Agriculture (1). plus courts, à partir de cinq heures, le dimanche excepté. La lumière, pee au- dessus rre, était ren nferm e dans en condenser les rayons et de e voyer еш sur les plantes, fut laissée nue, le but de mes premières expériences étant de эй алк l'effet de la lumiere dans ces deux conditions. e semai dans ces serres du Blé, de l'Orge, de l'Avoine, des Pois, des Haricots; je plantai des Chou x-fleurs, des Fra aisiers, desFramboisiers, des Péchers, des Tomates, de la Vigne, et différentes plantes à fleurs, ododen- craignant comparativement peu le froid, la température, dans cette serre, fut main- tenue autant que possible à 60 degrés . Fahrenheit (15 degrés et demi centi- rades). Les premiers effets observés са loin d’être satisfaisants. Sous l'influence de la lumière suspendue au-dessus de ы serre, les nier se renouvelèrent; mais les plantes ре и | à l’action de la lumière дын présentèrent bientôt le plus triste aspect. Ne sac ui de roduits chimiques se dégageant de l'arc électrique et résultant de 1 i de l'oxygène et de l'azote, ou de l’oxygene et du carbone, je ше décidai à agir dans le sens de la propier hypothèse. Dans le but d'adoucir les r e la lumière i 8 ч ыйыы d' une facon irréguliere entre la lumiere et les plantes ; je pris toutefois t aux produits chimiques, je pensai qu'ils seraient plutôt utiles que, nuisibles en fournissant les véritables élé- ments dont dépend la vie des plantes, et, n outre, que la production constante d'acide carbonique pur, résultant de la (1) Note présentée le 1r septembre 1881, à l'Association britannique pour l'avancement des ЖЕ e.) sciences, traduite ar Mme J. JOLEAUD. (Ann. de l'Inst. expér. agric. du Rhône CAMELLIA МАР. L.VAN HOUTTE ‘L.Van Houtte E: la lumière, шы le double 2470-71. CAMELLIA MADAME L. VAN HOUTTE (L. Van Ноотте). Ternstroemiacee S Camellieæ. CHARACT. GENER. — Vide supra FLORE, vol. TM juin 1846, DLE THE CHARACT. VARIET. — Ut iníra in textu. - Le charmant Camellia que nous fai- sons aujourd'hui figurer dans la FLoRE, et auquel nous avons donné le nom de . la regretiée Madame L. Van Houtte, provient d'une branche fixée de la belle variété Jenny Lind (W. pec cdi dont la fleur est blanche, maculée et striée de rose; la nouvelle venue пе lui ressemble que pour la forme seule- ment. Le Camellia Mad. L. Van Houtte constitue un arbuste vigoureux, bien branchu et excessivement florifere. Le feuillage est ample, obtusément denté, d'un beau vert luisant en dessus, d'un vert légèrement jaunâtre en dessous. La fleur est de bonne grandeur, de forme exquise, admirablement imbri- quée jusqu’à l’extrême centre, d’excel- lente tenue; les pétales sont larges, insensiblement échancrés au sommet, d'un riche rose ombré et faiblement réticulé de carmin clair, et bordé de rose pâle; elle réunit toutes les qua- lités essentielles à une perfection. Elle prendra rang, au milieu de ses nom- breuses congénères de premier ordre, dans les collections des vrais amateurs auprès de qui toute recommandation serait superflue, en présence de notre . deser et du portrait qui fait face ac lignes . G. G. combustion graduelle du charbon des électrodes, permettrait de diminuer l’ar- d r extérieur et restreindrait erre transparent a but d’ ЕНЕ les produits chimiques de Гагс électrique ous son . Tandis que les Portions de feuilles de Tomates, éclairées er jets, uoique à la distance de d pee (2"75 à 3705), étaient visible жыға pus. Non-seulement les feuilles, ев jeunes pousses des venies аи altérées par l’action de la lumière directe, et ces effets ле m жеше. н sibles, bien qu'à un moin degré, à e dis- tance de 20 pieds (6 gov de la lampe. présente ici Ph ysiologistes e n'ayant la propriété d' qe aucun де гауопв lumineux, ce n'est p ceux-ci que салы être attribués [ев facheux effets obser Le professeur Stokes a trouvé, en 1853 que l'arc électrique est particulièrement riche en radiations invisible es, très- réfran- d'en venir à c conclusion, que ce sont ces rayons très-réfrangibles qui causent le étr ей ud ellules tandis 4 ire les ux de umin moindre réfrangibilité IAE sur elles une action bienfaisan Désirant approfondir ipsi question, је ноша dans une partie pour mes expériences, de la et différentes graines ayant p propriété 990 de croître rapidement; je les divisai par sections et dirigeai sur elles les rayons de ma lampe électrique après avoir modifié parent; la troisième, la quatrième et la cinquieme ne la recevaient qu'au travers de ju respectivement jaunes, rouges et ble ТЫ Progrès des plantes furent notés jour par jour, et les différences d'effet sur leur développement furent suffisam- les conclu- goureuse erre jaune vint au second таар et les plantes, quoique égales en dimensions aux précédentes, leur furent de beaucoup inférieures pour la BEST sue tiges et pour la co ouleur; le verre g croissance médiocre et zem feuilles prirent une teinte la lumière, elles étaient noircies, frisées, dans le nS piteux état. Il faut remarquer que la lumière élec- к, ds restée allumée de cinq heures oir à six heures du matin tous les ue, pen- dant la journée, les plantes finit ехро- ѕсеѕ à la lumière diffuse du jour. Ces Plai confirment ceux obtenus dès 1843 p ur . raper (voir les Mémoires scientifiques de J. W. Draper, Mémoire X), dans ses recherches remar- Горіпіоп générale, que les rayons дее et non les rayons violets sont ceux décomposent l'acide carbonique dans dos cellules des végétaux. es premiers essais m'ayant démontré la nécessité d'enfermer l'arc électrique dans une lanterne de verre transparent, jobtins rapidement des effets plus avan- tageux. Ainsi, des Pois qui avaient été semés à la fin d'octobre donnèrent, sous MISCELLANÉES. l'influence de la lumière continue, une récolte de fruits murs le 16 février, après continue ieds de Framboisiers pla- cés dans la serre le 16 décembre donnèrent des fruits mürs le 1 mars, et des Fraisiers, plantés à peu pres à la méme époque, don- nerent des fruits d'une сг et t d'une saveur excellentes le leur force, les tiges versèrent après avoir atteint une hauteur de 12 pouces (30 cen- timètres). Des semences de Blé, d'Orge et d'Avoine, jetées en plein air, mais dé veloppées sous l'influence de la lumière électrique exté- rieure, donnérent de meilleurs résultats : la neige et d elée; mais, quand le temps Î теше, les jeunes plantes se développerent d et donnèrent des grains mürs à la fin de juir, ayant été aidées dans leur croissance par 1a lumiere électrique jusqu’au commence- ment de mai. Des doutes ont été émis par quelques botanistes sur la possibilité d'obtenir, avec une plante soumise à la lumiere continue, des semences capables de reproduction. Pour résoudre cette question, Je plantai, le 18 février, des Pois recueillis le 16 sur ence e elle végétation. Une démonstr: xd plus complète sera е sur се sujet par le docteur Gilbert qui ie des expériences sur le "Blé, Je sais que le l'opinion est de ds matière, нне l'idée que beaucoup végétaux, sinon tous, ont besoin chaque jour de quelques instants de repos pour atteindre leur Dans son grand ouvrage sur les « Mouve- ments des plantes,» il s'occupe de la vie des plantes dans les conditions ordinaires, c'est-à-dire avec des alternances de lumière et d'obscurité. Il recherche avec une éton- ; prn ve clairement que l'action faite pour protéger les délicates ‘allies des plantes de la réfri- geration causée dans Геврасе = la radia- tion. Mais il ne s'ensuit pas, à mon avis, que cette е protectrice “ie Mite la nécessité d’une mauv uence. Ne pourrait-on e plutót pube des recher- ches du docteur Darwin que T absence de é t plusieurs an- out de plusieurs générations elles perdraient ces organes spéciaux ? Aussi n'est-ce pas sans ae et san oser généraliser, que je сма d'annoncer qu'il résulte е Toren ble de s diurne est nécessaire aux plantes, i surtout tsila quelque analogie avec le repos hivernal nécessaire aux x plantes ауы sous le B de vicaces, manifeste s sur un Banan r qui, à à périodes de son сии, ап om lie MISCELLANÉES. 5 et en fut soumis à son de fruits pesant 75 livres (3 ilo- ra 5), chaque banane étant d'une grosseur extraordinaire et ayant, ès eur é produits sous Е ee de la re continue au com- mencement des рі intemps de 1880 et 1881, mière les plus favorables auront été п Па , je me suis plutôt efforcé de on l'influence Wiese ces de la lumière électrique que d'obtenir un grande qu uantité de eere et je suis considér n puissant auxiliaire rendant онаа indépendant des көктө et des saisons, et lui permettra de produire des variétés nouvelles. Mais avant que Г пее se entrer dans la pipes жанын, = faut qu'on ait pu ser mpte a т 'elle acs iE ét walt ce on a fait en grande partie le but de mes ы етем durant cet hiver. Quand o ج‎ utiliser une chute d’eau ke з électrique пе coûte pas beau- en y comprenant les dépenses = électrodes de charbon, 2. du prix des appareils et leur entretien, ar le prix en a été calculé à 6 den rs (60 centimes) bougies. Quant exécuter, ils ne consistent qu'à remplacer les électrodes de charbon toutes les six ou huit heures, ce qui peut être fait sans grande dépense, le chauffeur des serres pouvant facilement étre chargé de ce aya naturelle, je fus obligé d'employer une achin vapeur. Cette machine, de la ment de son développement ats au moment de la d c'est-à-dire en février 80 s l 202 MISCELLANÉES. grammes: 368) de charbon par heure (c'est une machine à pression ordinaire), ce qui, 1 à 20 shillings (25 francs) la tonne, produit un chiffre de 0 centimes, soit 30 centimes par lumière u com- bustible à 10 centimes par heure: De telle Sorte que, tout caleul fait, la dépense totale par la lumiere serait de 60 cen- times, plus 10 centimes, soit 70 centimes eure. Ce calcul a été établi dans l'hypothèse que la machine fonctionnerait 12 heures par jour; mais comme la lumière élec- trique es i par des poteaux en bois ou par des arbres, sans isolateurs L'élévation de l'eau exigeait autrefois une machine à vapeur de la force de trois memes pompes, mais elles sont mainte- nant mises en mouvement par une ma- i d'un dynanomètre, je suis parvenu à éta- blir que cette force est à peu pres de 60 pour 100. En terminant, je suis heureux de pou- voir dire que l'e i de la lumière électrique et la transmission de force pour les opérations dont je viens de parler sont entièrement sous la direction de mon jar- dinier en chef. . Buchanan, aidé par une escouade de jardiniers et d'ouvriers agricoles, qui, avant ces expériences, n'avaient aucune idée de ce que pouvai étre une machine électrique. La transmission de la force par l'élec- tricité peut étre aussi utilisée pour battre, faucher et labourer. de la légèreté, leur poids par cheval étant seulement de deux quintaux (100 kilogr.); tandis qu'une locomobile, munie de sa chaudiére remplie d'eau, реве au moins champs, tandis que la machine électrique recoit sa force au moyen d'un simple fil (ou d'un rail léger sur lequel elle peut se mouy d'une station centrale ой la que pour le travail manuel. L'emploi de batteries secondaires peut aussi être recommand nt emma- m е avec avantage pour gasiner la force électrique lorsque celle- cine trouve pas son emploi. En accom- plissant ainsi tous les travaux d'une ferme à l’aide d'un poste central, on réalisera une grande économie de temps et de tra- * vail, car la machine à. vapeur, utilisée CONSTAT шығын іа, ызы а-а тамыры Off ith. & pict.im Horto Van Houtteanc ERANTHEMUM COOPER! look. 5 Nouv. Caledonie. Serre chaude. 528 2472: ERANTHEMUM COOPERI, Hook. Acanthacez. CHARACT. fera ailes — Calyx пао аы а һу pes lapi idis gato-infundibuliformis m. Semina discoidea, rutices vel suffrutices Asiæ, Americæ, Africæet Novæ-Hollandiæ calidioris et tropiem, plerique monticolæ, speciosis floribus insi- gnes Phlogi similibus, cæruleis, roseis, albia varie pictis; foliis = Kun aeris He serratis. Flores spicati; bra majoribus vel minoribus, ipe ue Bep parvis орро- sitis. — r CHARACT. SPECIF. — « Е. Cooperi; suffru- desee ramis tetragonis, foliis brevipetiolatis anguste” lanceolatis grosse subserrato-lobatis y бев us geminatin axillaribus, folio mu ribus, cal tbe erectis ‘corolle albz tubo elonga ato кеш» limbo amplo bilabiato patente, labio superiore rer tripartito, lobis oblongis medio lineatim purpureo-maculato, omnibus fere «си » Ноок. nthemum Cooperi, Hook. in Bot. Mag., gi вег., tom. ХХ, tab. 5467, Le genre Z'ranthemum fut établi par Linné sur une plante que le botaniste hollandais P. Hermann avait récoltée dans ses voyages et désignée sous le pendant le j jour pour ces opérations agri- coles, p 1 2322. La Villa Thuret, En suivant le chemin qui conduit d' An- tibes au cap de la G route, a jardin planté de grands arbres nn col: cest la Villa Thuret. C'est là- que vivait, avant 1875, un savant де се nom, qui avait consacré son tem sa fortune à l'étude de la botanique du ^i aimait pas- Sionnément. Ce jardin est devenu main- tenant la propriété de l'État et est dirigé par M. Ch. Naudin, membre de d notre modeste et savant botanis ous avons revu avec ds: ce е jardin si riche еп plantes exotiques; malheureu- Sement les arbres y ont été plantés us p et par suite ont perdu be eaucoup de ей? aspect; ils s'allongent miré le plus bel échantillon de plein air le Jubea spectabilis. La circonférence de avons ; d'un éclairage merveilleux z er e Pu pour les habitations et les et d'un effet admirable dans les jardin ns. С. W. SIMENS. à Antibes (Alpes-Maritimes). son tronc est de 3 mètres 67 centimètres, la longueur des feuilles varie de 2 mètres 65 à 3 metres 50 centimètres, et la hauteur с nelle. espèce de Phenix rupi- cola, de 2 mètres 25 centimètres de hauteur. Les plantes aloiformes sont nom- breuses; nous signalerons quelques forts exemplaires de Dasylirium longi нт, tout récemment dans ce por La tricable confusion existe pour le classe- 994 nom de Hphemerum, Lychnidis flore, africanum. Trompé par ce mot d’afri- canum qui semblait désigner le Cap de Bonne-Espérance, car, d'une part, le mot Hranthemum, qui signifie fleur du printemps, est employé par Pline et Dioscoride pour une espèce de Camomille, et d'autre part, le soi-disant Hranthemum ca- pense, devenu depuis Æranthemum montanum de Roxburgh, est une plante de l'Inde qu'Hermann avait recueillie à Ceylan et confondue, dans son herbier, avec ses récoltes du Cap de Воппе- Espérance. Cette erreur géographique fut rectifiée dans le Prodromus Flore Nove-Hollandie par lilustre Robert Brown, qui, le premier, définit nette- ment l#ranthemum comme genre, en ERANTHEMUM COOPERI, Hook. en excluant des Sélaginées à deux éta- mines, que Linné avait eu le tort d'y introduire. Aujourd'hui, ce genre d'Acanthacées compte un assez grand nombre d'es- peces (47 dans le Prodromus de De Candolle, à la date de 1847); mais il est malaisé peut-étre d'en bien mar- quer les limites, car ni le port, ni l'inflorescence, ni surtout la forme de la corolle n'y présentent le degré de concordance qui se remarque chez les genres évidemment naturels. On peut regarder, par exemple, comme typi- ques les espèces dont les cinq lobes de la corolle sont presque égaux entre eux et presque réguliérement espacés (Hranthemum nervosum, Rob. Br. — Eranthemum montanum, Roxb., ete.); mais alors, Гевресе ici figurée, avec sa согоПе décidément bilabiée, ne trouve- d'avance que notre savant botaniste arri- vera — non sans peine — à nous donner (Provence agricole.) f 2323. Les Orchidées en 1882. Cultiver les Orchidées! En posséder une collection! Quel rêve! Quelle folie! Il n'y avait que les millionnaires à qui ce luxe püt sourire, et encore... De fait, hors en Angleterre, où l'on où trou- et des point de fleurs du tout; une culture assu- jettissante, incompréhensible, le déceptions; était-ce là de ; s'émerveiller? Dans tous les cas, de telles - | { | rait à cet égard d’analogue que dans deux espèces rejetées à la fin du genre par feu Nees Von Esenbeck, savoir : V Eranthemum. palatiferum et ТЕтал- themum bifarium, dont l'auteur dit: « Corolle limbo subbilabiato. » Quoi qu’il en soit de cette question difficile de détermination générique, lEranthemum Cooperi est, à tous égards, une très-jolie plante de serre tempérée. Originaire de la Nouvelle- Calédonie, il fut introduit de graines par sir Daniel Cooper chez MM. Veitch, qui le virent fleurir pour Ја premiere fois en juin 1864 et le communiquèrent à sir William Hooker, pour le Botanical Magazine. C'est un petit sous-arbuste ERANTHEMUM COOPERI,Hook. 00 295 buissonnant, à rameaux opposés et tétragones, à feuilles opposées, étroites, portant de grandes dentelures espacées et dont la face inférieure, teintée de rose vineux, contraste avec le vert gai de la face supérieure. Les fleur courtes grappes axillaires, à bractées petites et vertes, sont remarquables par les mouchetures pourpres qui don- nent au lobe médian de leur lèvre infe- rieure une lointaine apparence de labelle d'OrcAidée. Tout cet ensemble est élégant de forme, délicat de coloris, et, dans le genre tempéré, fait pour le plaisir des yeux. d. E.P plantes ne pouvaient donner lieu qu'à une cu'ture de haute fantaisie et de grand luxe. niveau esthétique s'élève, les prix bais- sent, au point que des bourses bien modestes n'ont pas grand'chose à se refu- вер, sinon quelques hautes raretés et la primeur des nouveauté tout à fait acclimatées. Lorsqu lection connue arrive а de décès eommercants, les gens prudents ou moins fortunés, peuvent jeunes plantes, que, pour les g sont donnés la peine d'étudier cette culture, l'achat d'Orchidées à éablir ou à laisser croitre est un bon placement d'argent. tions près, n'est pas encore entrée dans le nt. De trés-riches collections, disséminées çà et là, n'aecusent pas un élan général, et les concours d'Orchidées n'y sont pas encore une nécessité de toute e cienne ; la moderne est plus encourageante, et il serait digne de la région du Nord, si proche voisine de l'Angleterre et de la Belgique, et si avancée dans les cultures qu'elle a adoptées, Pra sur ce point leur splendeur, on se défie des uns et. des autres. Devant une belle planche coloriée, on s’écrie: « C'est d nature ne vaut pas cela. » 296 " Hélas ! Pour un dessin qui embellit la nature, il y еп a dix qui demeurent au- dessous. Que lon essaie donc, dans un livre ou dans un journal, de donner une représentation exacte et complète du Cym- idium Lowi ou de l Odontoglossum vexil- larium, qui figuraient à la dernière expo- est facile de faire plus grand que nature et d'exagérer les couleurs; mais c'est pré- cisément dans l'harmonie des proportions, dans la richesse des détails, dans la déli- catesse infinie des teintes que réside la beauté de ces plantes hors ligne. Le dessin ne dira, d'ailleurs, ni la suavité des parfums, ni létonnante durée de quel- ques-unes. Oui, il y a encore, dans bien des collections, des Orchidées de formes plus bizarres qu'élégantes, et de coloris sans éclat; si vous n'aimez pas сез x parmi douze cents espèces vivantes en Europe, et les plus brillantes ne sont ni les plus rares ni les plus chères. Les Orchidées, dans leur ensemble, n'ont pas de saison pour fleurir; chacune y vient à son heure et plusieurs deux ou an. Cependant, c’est surtout dans une collection de plantes adultes, il n'est pas rare de compter, à cette époque, un huitieme, un dixieme des plantes, davantage méme, en fleurs épanouies. Il y a de ces floraisons qui s'achevent en trois part des 45 splendides, et. chez les Sobralia, les fleurs х mois. En ге- , la très-grande majorité des Orchi- dées conserve ses fleurs dans toute leur fraicheur pendant une quinzaine au moins, souvent pendant trois ou quatre semaines, et il n'y en a pas peu qui se conservent pendant deux,trois et jusqu'à quatre mois. Même au cœur de l'hiver, on voit s'épa- nouir les jamais l'a jouissance prochaines, Nous savons bien qu’avec des Pelargo- nium zonale, par exemple, on a des fleurs ctuelle et sans espérances MISCELLANÉES. éclatantes pendant une moitié de l'année, et avec un ensemble que d'autres plantes n'égalent pas; mais sans discuter des goüts,les Geranium se ressemblent un peu tous et leur ensemble finit par fatiguer la vue sans beaucoup intéresser l'esprit. Il vient, d'ailleurs, un tem s que la neige et les frimas désolent les jardins et que tant d'autres i râce et étouffante, l'air enfermé, l'humidité exces- sive, les soins incessants et minutieux; la difficulté de réussir et les grosses sommes qu'il en coüte. ; Nous n'oublions rien, mais il faut dis- tinguer. Il existe, en effet, par le monde, chaudes de l'Indoustan, où croissent spontanément des Orchidées de toute beauté et qui meri- ^ l'atmosphére est plus о Г d'humidité, Quoique 15 à 18° soient à peine la température d’un li humidité impressionne 1 le séjour a serre désagréable. l'inconvénient de toutes les serres chaudes, et ce sont là des cultures de luxe où toute la besogne est pour le jardinier et où le maître ne paraît guère que quand ilya uelque chose à voir. ateurs qui n'ont es am ni ce moyen facile de se donner des jouissances, ni là Off lith. & pict in Horto Van Houttean® LÆLIA ` GRANDIS Lindl. | Bresil [B ahia | Serre chaud n e. 544. 2473. LAELIA GRANDIS, LINDL. Orchideæ § Epidendreæ. CHARACT. GENER. — Vide supra FLORE, ol. ^ p. 90. ; ARACT. SPECIF. — « Caule clavato оо folio согіасео, pedunculo bifloro basi spathaceo ongiore lateralibus circa a ripe. convolutis et multo longioribus. » LIN -— LINDL. -n grandis, in Sue Fl. and. I, p. 60, n° 51, cum xylo qe » 38. Fl. des Serres, VII, as enê xylograph. fe dee — Hoo t. Magaz., i 5556 (1866). А NÉ. А н tab. A GRANDIS, REICHB. FIL. in MüLLER BLETI Ann. Bot. Syst., VI, p. 424. Que les genres Cattleya et Lelia doivent se fondre l’un dans l’autre, c'est possible, probable méme ; que ces deux types.doivent rentrer dans le genre plus ancien Bletia, c'est ce que pense notre ami M. Reichenbach, à qui sa connaissance approfondie des Orchidées donne sur ces questions une passion de vaincre les difficultés, n'ont les Miltonia, les Zygopet alliés, les 7% chopilia, ls Misi oe une foule % = cieux Олс d'Z pi drum, les Phajus, les Cien! les Cymbi- ite. s Calanthe, les Cœlogyne et vingt au utres genres s'offrent au choix. Une bonne moitié des Orchidées se trouve par- faitement d’une serre tempérée, modéré- ment humide en hiver et aérée autant que les saisons le permettent. топе serre tem- encore trop assujettissante, rien n'oblige l'amateur d'Orchidées à aller ju sque-là. П aura à sa disposition la catégorie de plus en plus nombreuse des Orchidées froides, originaires des hautes montagnes, semble prospère dans des serres que l’on chauffe à 6° ou 7°, même à 5° dan l'occurrence, durant les nuits d'hiver, i dans le jour de 8» à 10°, Et sous ces - basses températures, avec une eos idité tres-modérée et une ventilation fréquente, dendron, des Lelia, des Cypripedium; et aux bonnes places, des Celogyne, Thunia, Trichropilia, Miltonia, puan beaux Dendrobium, Stanhopea, Brassia, Colae, Zygopetatum, Ноте, Leptotes, Bras- savola, Mormodes, Chysis, et même des Cattleya, papie Моше, maxima, inter- 298 compétence т Aussi pourrions- nous comme botaniste nous ranger à cet avis; mais Tomb du fondateur de la FLoRE protesterait contre cetabandon de noms consacrés par un long usage et devenus presque sacrés de par les its de la tradition horticole. Con- | oux de Lelia; conservons-le pour les amateurs aux- quels il rappellera toujours les rivales et les sœurs des Cattleya parmi les Orchidées épiphytes, tandis que les Bletia par excellence, à feuilles plis- sées en long, sont des espèces terres- tres, d'un port modeste et spécial. Parmi les espèces de Cattleya, le grandis se distingue à premiere vue par % couleur nankin des pièces étalées de sa fleur, contrastant avec le teint biamo rosé du labelle. Comme facies LAELIA GRANDIS, хп. et mode de croissance, Гевресе rap- pelle les Cattleya, mais ses affinites, après M. Reichenbach, sont avec le Lelia Boothiana. Introduit de Bahia par M. Morel, de Saint-Mandé, pres Paris, le Lelia | grandis fleurit primitivement au prin- temps de 1850, dans les serres de ce célèbre orchidophile. Il figura avec honneur l'année suivante à l'une des expositions florales de Londres ; puis, disparu quelque temps de la scène, au moins en Angleterre, il s'y montre de nouveau en 1865, introduit à la fois chez MM. Hugh Low et С, de Clapton, et dans les jardins de Kew oü l'avait envoyé M. Williams. C'est sur les fleurs apparues à Kew que le Bota- nical Magazine en publia la premiere. figure coloriée. J. B. P. + media, etc. Quelques-uns veulent même que ce genre en entier passe à la serre froide, auquel cas il PR s'abstenir de tout arrosement en hiv estent deux dificultés : la culture «i mà et le prix élevé des sujets. Nous e pouvons entreprendre ici d'en- seigner la manière de cultiver les Orchi- lias, ai zalées ou des Pélargoniums; elle 5 'est absolument pareille à aucune autre, ais elle n'est ni plus mystérieuse, ni mm difficile qu ‘aucune autre. Il faut se qu'aucun genre de plantes cultivées ne se préte autant que les Orchidées à toutes sortes de procédés et de traitements irra- tionnels. Quel autre genre de plantes инвес des mois entiers, entassées ans une caisse, sans racines et з ouvent sans feuilles? Quelle plante pourrait, en pleine végétation, шеше en fleurs, se passer de tout arrosement pendant toute une semaine, et, par delà, sans souffrance apparente ? Quelle autre risquerait- on de ? Coupez un tige fleurie de асынан nobile, Du neri, etc.; fichez-la dans un pot rempli de et cette евресе de bouture deviendra une lante. Nous pourrions en citer bien d’autres. П уа certainement parmi les Orchidées comme ailleurs, plus qu'ailleurs si l'on о es espèces délicates qu'on ne con- e et n’améne à floraison que раг des soins attentifs; il y a aussi des cultures à contre-sens, sans lesquelles tout déperit. Avant de pratiquer, il faut savoir; n'en est-il pas de méme en toute chose? Quand on s'en est donné la s peine, tous les fantómes s'évanouissen rix des Orchidées est réel, с ‚© détail. Оп еп peut compter de très-belles, et par centaines, qu'on se ро а дев prix très-réduits dans tous les grands établissements d’horticulture, moyennant deles prendre par collection et de laisser le choix au vendeur. « — On ne me fournira que du mau- vais », disent les gens défian Erreur! е horticulteurs n'ont aucun intérét à élev ils en ont a à vendre; peuvent faire de grandes réductions de prix sur les espèces dont ils possèdent de MISCELLANÉES. nombreux exemplaires, De cette facon, un nt se procure de tres -bon des dlevés d’Azalées, de Roses, de Pélar- goniums. Si l'on a de la patience et une suffisante connaissance du métier, mieux vaut encore acheter dans les ventes publiques ou dans les Баған d'introduction , des an importées, non reprises, qu "оп y obtient souvent à d u tact pour les n et pour en faire des ie dlallies. Mais. la nature elle-méme, pourvu qu'on ne la force pas, fait presque tous les frais de ce premier élevage. On peut se créer ainsi, en quelques années, une collection dont la valeur S'aecroit dans une large proportion, et т 2324. Un Rosier A Hildesheim, en Hanovre, le fameux ille ans, dont on p кь 1882) encore de fleurs magnifiques. 1 Ce Rosier légendaire, que la tradition assure avoir été planté par Charlemagne, n'avait jamais porté autant e roses. Les bourgeons greffés sur son tronc dans 299 dont les doubles 2 à faire des échanges. Quand sera ainsi devenu possesseur d’un bos: et solide fonds d'es- peces estimées, sera-ce dépasser les bornes que de ne ж loin еп loin, une cen- taine de fra la compléter par de judicieuses per o Ouvrez les cata- logues de quelque établissement d'horti- culture ; Vind y verrez, en n'importe quel genre, des nouveautés d'un mérite douteux u раязасеге, пе уа taux-là, on achète “ plus belles Orchi- dées; mais, dix ans après, les mêmes plantes bien soignées ont une valeur supé- rieure, double, triple, décuple quelquefois. Avis à ceux qui ont des fonds à placer. P. E. De Poypr. Septembre 1889, âgé de mille ans. ces dernières années, se développent admi- rablement; aussi ce survivant de dix ан " attine-til un re de curieux. C’est sur le mur extérieur de la crypte de la cathédrale qu'est planté le itm Rosier d'Hildesheim. Il étend ses branches à onze mètres de hauteur et à dix mètres de largeur 1 2325. Les eo vivaces. onde sait qu'elles s'épanouissent On eultive le Fh bim — le par- terre, rfois ille d'une rocaille ой chaque без ве vien loppe isdlément et bien à l'aise. П aim f 1 conseille de lui fournir une litière à l’arrière-saison. Les nombreuses БЕ дет» де Delphinium que les botanistes ont distinguées appar- tiennent toutes à la dore de T'hémis isphere éal. L dans les páturages, dee des ruisseaux. ‚н en connait и tres-grand nombre burger Garten und | na (1878, p. 404), rédigé avec le meilleur soin et le plus grand zèle par M. Edouard Otto. % Фар 300 LISTE DES DELPHINIUM VIVACES. -Delphinium albiflorum, DC. De PAr- ménie, Fleurs blanches cenum, Srev. De la Sibérie. Fleurs lilas ureum, Місн. De la Caroline et de la Géorgie. Fleurs bleues (Smaltblau). arlowii, emble étre un hybride horticole. Fleurs eae violet foncé ou bleu rianum, Royce. Du Cachemire. Fleurs bleu v. ciel foncé. Réclame une couver- cont oid. On en connait une fort belle ee à fleurs blanches. anthum, Fiscu. De la Grèce. hrs bleu de didt ak a produit doi fleurs double . decor E la Californie. Doit étre NM contre la gelée. Les fleurs, ord bleues, passent ensuite au pourpre violacé. D. Donkelaari, Hort. Bete. Un hybride horticole. D. elatum, L. De la Sibérie et de la Suisse. S’élève à 120 et 1™50 de hauteur. Ila on peut mentio gia : T Легиовит, BIEB., "Pese STEV., villosum, STEV., cuneatum, DC. e D. elegans, DC. Belle espèce que l’on croit 1q originaire de l'Amérique du Nord. Elle atteint 1% à 150 de hauteur et donne de belles fleurs bleu foncé. Une variété à fleurs doubles, le D. ае. Лоте pleno, HORT., est très-recomman- D atum, AIT. here Ион. De néon du Nord. Sa taille est de 2» à 2450 et ses fleurs sont bleues. variétés, savoir maximo plene, à t с) chinense, Fiscu., de diverses couleurs, simples ou dou les. D. hybridum, WiLLp. (fauricum, PALL oRGI) De Sibérie. Fleurs ж, fleurs jaune d’ocre anum, RoyLe. Du Cachemire. Fleurs cer А protéger p froid. taille. Fleurs bleues. Les formes les pita con- nues sont: x) D. num, W. et Kir.; 3) D. ela- tum, L.,d + lepi um, Pace Du FARM, Fleurs bleu псе. D. montanum, DC. (D. elatum, ALL., D. hirsutum, Котн.). Өне des Al pes en France, en Piémont, en Suisse, dans les Pyré- nées, Haut de 1™20 à 1»50. Fleurs bleu A ciel. MISCELLANÉES. D. puniceum, L. (triste, FiscH.). Fleurs rouge brun. D. radica spirans et Gray. De la Californie. Fleurs rouge p . ranune ulifo Hum m, Watt. Des Indes orientales. = résiste pas à notre climat et тес иеш ею m, Вгев. Du Caucase. Fleurs меш diadigo. Voisin í du D. formosum. . De la Caroline et да 1а dans la variété ААҚ rum, DU e olatum, Jacq. Originaire vraisem- ч Amérique V Dag ue 1550 de hauteur et a des fleu D. atum, Torr. et GRAY. De la Cali- forate: Piura violettes et jaunes. . velutinum, Brrr. Semble hybride. On peut encore ajouter à cette liste d’espéces : être un D. ardinale, Hook. De la Californie. Fleurs rouge écarlate. C’est une fort ieri espéce que l'on cultive de pure en pot use de son t. C’est сна one rareté dans les co n D. alopecuroides. Introduit en Angleterre par M. G. Weeler. Fleurs doubles, en grappes веттеев, s паа, E (D. oes an Ho MS.) Original is du Thibet sep- tentrional. m grandes, bleu clair eu rouge violacé. D. nudica aule, Torr. et GRAY. Fort belle plante de la € ‘alifornie. B naive ûd OISS ménie russe. Espéce "noe distincte, à кы fleurs jaunes, E A cer D. Pylzowi, iolet. zO Ва nord-ouest de la Chine. se orm niens. Il est difficile de rapporter avec certi- tude les Delphinium des fleuristes à l’un ou l’autre de ces types naturels. Les soins qu'ils ont recus dans les jardins, depuis une période déjà longue, ont ébranlé la fixité de leurs ы, primitifs et leur ont permis de donner un libre essor à la tendance innée chez Gat organisme de se modifier autant que le permettent les conditions dans lesquelles il se développe et se reproduit. Sous l'influence de la sélection horticole, 252 évolution s’est faite dans le s peg c'est-à- simple d'adopter cette iiio, bien > on пе Soit pas nettement abik ARUM DIOSCORIDIS, Si bth.et Smith, fspect Ее SEPET IVIL _ 2474-75. ARUM DIOSCORIDIS 8. SPECTABILE, бснотт. Araces. CHARACT. GENER. — Fiona unisexuales inferiora (inter flores feminei et masculi) aur m. su peri ora sum, flexa vel breviter subulata, inferiora raro i deficientia. Flores feminei monogyni : Ovarium oblon ie obtusum, l a laterali sursum (direc- tione рле) Sei su заш multiovulata; otropa 6 vel plura, lagenæformia ctae brevibus biseriatim affixa. Stylus vix ; stigma sessile, su e DOO са obovata, u ularis, polysperma Semen sphæroideum ei conoideo parum е producto, rectum, imprim sum, strophiolo shoes e EA to. Embryo axilis in albumine co Herbæ tuberosæ ditionis Mediterraneæ atque Europæ centralis Tuber rotundatum folia medio emitten latere profer rum petiol lus breviter vel lon пке vaginatus, lamina ин ыза ағы vel sagittata. Pedun- marcescens tubo obl gato-vel breviter cylindroidea a mascula ple- rumque breviore interstitio raro nudo, _Sæpis- app pendi ix sopes genitalia rudimentaria supe- riora l-6-cycla „рун "Орог с sensim vel subito in clavam conoi vel теа vel digitiformem E ream vel flavam dilatata ui enitalium rudimentariorum atque appendicis Satius am minime ere ци сы atque іп speciminibus Eee modo den Rire pos y, E: "1585; е gp. pl., 1870 et pl. auct. em. — Sort, Melel., L ij "Syn. Ar., 9; Gen Zr. d. DE 3:49, me- , 13. — Hh in Лееб, 1, 116, pr. p. iem, ,Gen., n°1676, p. 235. — KUNTH, Enum., ІП Gymnomesiam, SCHOTT (sub titulo ones) is 1 безі. Bot. Wochenbl., 1855, p. 17; fixé sur la spécificité de leurs parents et qu'on ne distingue pas entre les variétés, les métis et les vrais pince Considérés dans leur e diflorum, L. Ceux que nous avons cultivés donnent volontiers des graines parfaite- ment M ées. M. ne, de Nancy, que tous les amateurs de “hoe ulture connaissent et apprécient pan les meilleurs horticul- teurs, езі aussi un des plus heureux et des plus babies semeurs de Delphinium. Il a fait de cette culture de prédilection une des spécialités de son établissement, et, chaque année, il met au jour des nou- unes des purs г fleurs doubles, gagnées par M. V. Lemoine, nous avons voulu attirer "l'attention sur ce beau genre de plantes, qui contribue چ‎ ee à em- bellir les jardins pendant l'été Naney. — Calice à bw — bleus t arges, vi0- lacés, relevés de blanc. datos dni sont métamorpho ии ай pétales 5 mauve, се ш "Pune petite rosaee blanche ар rene ei a ur. e. — Un ё n. Sépales et pétales тёз атр, Bien 1 de ciel Italie рош de mauve; çà et là une étamine pétaloïde blanche. 3. Modèle. — Un éperon eourt et chiffonné. Fleur régula risée et très -pleine, en rosace CO M pod les Eee et les pétales’ sont gris perle de bleu tendre; les étamines sont pilotes n nombreuses et blanches Sphè — Epi , court. Eper on e 8 petits, e bk eu pále ; aut. — régulière et diac е; mines blanchátres, 'bordés deuil relevé is et là d'un nts de bleu ou d’un peu de v 302 ARUM DIOSCORIDIS 8. Syn. Ат.,8; Gen. Ar., i. 12; Prodr., 73. Spatha marescens. "Inflorescentia mascula a feminea i nudo remota. Spadix supr: masculos tantum genitalibus In Ton subhysteranthia lamina oblongo- ovata с CHAR aped Sate A. —— 9 crassis atque nervis I. et П. tibus; spathæ rruculoso i in subulam contractis; appendice doi din atro- Préoccupés de retrouver en Orient les plantes dont avaient parlé les an- ciens, les auteurs du Flora greca, Sibthorp et Smith, ont cru reconnaitre dans cette belle Aroidée le véritable Aron de Dioscoride, que les commen- tateurs, Matthioli en téte, avaient rap- porté à l'Arum maculatum et à Arum italicum, longtemps confondus sous le nom d' A rum vulgare. A vrai dire, la des- SPECTABILE, ScHorT. violacea кон vel clavæformi vel conoi- dea и quas itata ectabile ; ou lamina adulta elon- gato-sagittata, lobis posticis quam anticus fere riplo brevi oribus в; spathæ о intus virente 1 macu- superne танавсш ata subabrupte diiatata. Arum алтау SCHOTT, 1 5; i n TSCHIHATCH. AS — Arum Dioscoridis, SCHOTT, Foliorum lamina usque 3, 5 dm. longa, lobis posticis 1 dm. longis. Spadic cis = пдіх 2-9,5 dm. longa, supra stipitem 1-2 с h dos, pr. stida (Bourge sur Pfad: Ciliciæ (Kotschy in h. Cæs Vindob); Tripolis ape n? 521, 780). NGL к, Aracee, i in DC. Prodr. Contin., Il, p. 582-84. cription de l’Aron de Dioscoride est si incomplete, que Ja détermination de la plante peut sembler douteuse, attendu, surtout, que Arum italicum existe à cóté Gréce, Chypre et quelques portions de l'Asie mineure. Néanm moins, comme le vieil auteur dit expressément que son Aron croit em Syrie ой on l'appelle, 6. La Lorraine. — Un éperon. Sépales lar- ges, bleu vif nuancé de pourpre; pétales plus étroits, blanes. mpon brillan réguliére et pleine. blés Ten ашке, et chiffon i oes oie court. Fleu Sépales С t pétales Аман. à onglet mauve, à limbe bleu 2326. Sur 1а direction du Le 16 décembre, M. Francis Darwin a Іп, devant la Société Linnéenne, deux importantes communications, l’une rela- tive « à la faculté « théorie de l'accroissement des boutures justifiée par des observations sur la Ronce. » Toutes rd des pendant une portée com- mune; elles Lahti’ ui relation entre 8. Lemoine. — Fleur très-grande, éperon- née. Sépales et pétales amples, étalés, ondulés, bleus jouant sur le mauve; étamines pétaloïdes, colorées en bleu ou en blanc. ( Bel gique horticole.) développement des plantes. les conditions internes et externes de rieures. Fr. autorités de la Société Eales que nous sommes гейеуаМев du résumé suivant, dit-il, Zupha; comme il lui attribue une tige (lisez spadice) rougeatre (le spadice de l Arum italicum est jaune et celui de Arum maculatum noirà- tre); comme il lui donne des graines (lisez baies) jaunes et que les baies de Arum sont rouges, tout porte à eroire que la synonymie établie par Sibthorp et Smith est exacte et que l'espece ici figurée mérite en effet son nom de Dioscoridis. Quant au nom de speclabile, inserit sur la planche ci-jointe, il répond еп effet à la variété figurée, variété qui ne se distingue de la variété Smithii que partie supérieure interne est ici ver- dàtre, tandis que, dans le Smithii (spectabile, Regel, non Schott), les tein- tes de sang, qui donnent à cet organe l'aspect peu ragoütant d'une plaie ulcé- reuse, en envahissent toute la surface intérieure. C'est à juste titre que le monographe le plus récent et le plus autorisé des Aroïdées, M. le professeur Engler, condensant les prétendues espè- ces [d Schott en types plus largement définis, а ramené toutes ces formes ARUM DIOSCORIDIS 8. SPECTABILE, Bone. 303 nuancées беги ен, Leo- poldi, Schott, syria Blume) sous , bien particulier. Inférieur, à cet égard, à la Serpentaire commune (Dracuncu- lus vulgaris), il a les feuilles hastées de Arum italicum, feuilles qui précèdent et accompagnent les inflorescences, et se dessèchent probablement pendant les ardeurs torrides de l'été méditer- ranéen. L'aire d'extension de la plante est vers l'extréme bord oriental de la Méditerranée, savoir Rhodes, Chypre, Chio, la Lycie, la Cilicie et tout le lit- toral syrien. Malgré cette origine, la culture en plein air en est possible, non-seulement dans l'Europe tempérée, mais, d'après M. Regel, jusque sous le climat de Saint-Pétersbourg, à condi- tion que les tubercules, plantés dans une terre riche mais bien drainée, soient protégés par un lit épais de feuilles sèches. C'est ainsi que Г Arum italicum se conserve sous le climat de — n le midi de la France, il fuit les plaines chaudes hantées par l' Arum italicum relatif à ces intéressantes communications. I. — L'attitude des feuilles relative- ment à la lumière s'étudi une graine de radis en germination; si оп Гесізіге par en haut, les cotylédons se déploient жазар adi nt, de facon à se placer à angle droit avec la direction de i à angle droit avec la lumière inci- te. Deux théories ont été proposées pour expliquer cette propriété des plantes. La premiere est de Franck (D, qui attribue aux feuilles et à quelques autres organes tropisme transversal » ou « Di iotr isme (2. » De méme que l'hiliotropisime pa tend à donne est à t les premiers tendent à se développer етмо ш ent sous terre, tandis que les (1) Die natürliche waagerechte Richtung von teen nite 1870. (2) DARwiIN « Power of Movement in Plants, » 304 et ne se trouve dans le département de l'Hérault, par exemple, qu'à l’altitude de six à huit cents mètres, dans la région montagneuse dite de la Sérane ou de l'arrondissement de Saint-Pons. Les spathes d'un jaune pàle de notre Arum italicum font par elles-mêmes peu d'effet; mais le feuillage qui leur sert de cadre n'est pas dépourvu de charme ornemertal. Tantót il est d'un vert intense et uniforme ; d'autres fois des bariolures blanches y forment un réseau de panachures. Les deux for- mes vivent ensemble et ne se distin- guent, d'ailleurs, l'une de l'autre par aucun caractere apparent. En été, quand le feuillage est desséche, les fruits de l'Arum italicum, groupés en épi court et compaete, attirent les regards par leur belle couleur de rouge corail. Dioscoride connaissait déjà les pro- riétés alimentaires des tubercules (rhizomes renflés) de l’ Arum qui porte aujourd'hui son nom. Il savait que la cuisson détruisait dans ces organes souterrains le principe acre qui les rendait vénéneux à l'état de crudité. - ARUM DIOSCORIDIS £. SPECTABILE, Scuort. Les mémes faits, observes dans les % plus d'une fois à nos лн reste, ces Aroïdes, comme plusieurs autres des pays chauds, rappellent les ualités de la Colocase d'Egypte (Colocasia Antiquorum, Schott) et du Taro des iles du Pacifique (Alocasia macrorrhiza, Schott). C'est par le voyageur et célèbre collectionneur Kotschy que l’Arum Dioscoridis fut introduit du Taurus de Cilicie dans le jardin botanique de Vienne. П y fut décrit par Schott, en 1857, sous le nom d'Arum spectabile, comme distinct de Arum Dioscoridis du Prodromus Flore grece. La forme - ici figurée a été dessinée d'aprés nature sous les yeux de feu L.Van Houtte,qui en avait recu, par la voie détournée de l'Écosse, une provision de tuber- cules. C'est tout ce que nous savons pour le. moment de son histoire hor- ticole. i 24 E secondes, une fois au-dessus du sol, gran- dissent verticalement vers le haut (1) e théorie toute différente a été pro- posée par De Vries(2), dont les vues, quelque pe ses, sont adoptées par Sachs (3). Suivant elle, il ne serait pas nécessa aginer un mode spécial radis en germination éclairée par le haut, si les cotylédons sont aphéliotropiques ann, piques (négativement géotropiques), ilya là deux impulsions antagonistes suffisantes pour maintenir l'organe en équilibre. La tendance à s'éloigner d'un éclairage ver- (1) Voir « ELFRING » dans « SACHS’ Arbeiten, » i Voir « SAcHS'A rdeiten, n vol. I, 1872. 3) Voir « SACHS’ Arbeiten, n vol. ПА 1879. tical fera fléchir les cotylédons vers le sol, tandis que l'apogéotropisme, e 'est-à-dire la tendance à s'écarter du centre de la terre, sera susceptible de balancer a ment la précédente influence et de donner aux cotylédons une direction horizontale. А côté des forces héliotropique et géotro- pique, il existe d'autres modalités d'ac- croissement qui pourront intervenir et moins actif. longitudinale et de l'accroissement le long étiole : d'où résulte une te fléchir vers le bas (1): c'est l'épinastie lon- gitudinale ou simplement épinaslie ; la tendance contraire a recu le nom d'Aypo- nastie (1) Ou, plus си dans la direction co orrespondant à la dep morphologiquement | inférieure de son pé ee HA Р Pom mer. ww AF элн” T 22-5 2 А mm 2, LA LA LL do M ur RSR EE ee Se ROC NS SC ыты. қ — IIITER TuS er MUT mnt E ао В ааа RES ae 2 оза ә ы е. а ды — st thea b #555 — Kidde ptam = ge 7722 TL dad uw 4 же. M CES тет? 4 pu a EN pU с. car e <<” prp mw mm rmm wet amo m on - =з : m m w— 2” EEE RC eae — TES LT TR e ee ارا‎ à у 2. ER LL Rd 0 ей S TAN “ааа eee Ж - » „эй SN RER EEE A. ATEN ADS LS DE ep АХҚЗ x à pi orf ht Hook .f. r BOLBOPHYLLUM LEMNISECTUM Moulmein. | | | | | 4 2476. BOLBOPHYLLUM LEMNISCATUM, Hook. riL. Orchideæ 8 ARACT. GEN азу ата, THOUARS. Sepala وو‎ iria , subzequalia, lateribus nana, antice Anthera 1-2-locularis. Pollinia 4, libera, valde insequa- ia, nunc in с per paria эзер, altero eres paris minuto lobu- lifo — He rbze hytee, rh pseudobulbitero. Folia poraa avenia. Racemi iCales. — LINDL., Gen. spec. Orch., p. 41. CHARACT. SPECIF. — « B. pseudo-bulbis depresso-globosis hrs tuberculatis, foliis Dendrobieæ. 2-3 e basi pseudo-bulbi enatis elliptico-lanceo- latis, scapo api brevi incluso linguseformi crasso obtuso con- vexo levi. » Hook. FI Г LE pad ge 3 lemniscatum, PARISH, 7188. D. Hook. in Bot. Mag. tab. 5961 (Icone hic fei a). En fait d'étrangeté d'aspect et de singularité de structure, le Bolbophyl- um ici figuré peut rivaliser avec le Drymoda picta. C'est encore une de ces plantes miniatures dont les fleurs, insignifiantes de d'ornementation d'une merveilleuse de- En somme, d'aprés les théories de De Vries et de Sachs, l'épinastie peut être еп opposées se pret pour produire un état d «лак чы défini : t du présent рат est d'appré- cier u ce relative des deux théories imé par un Cet instrument, nommé employé par Sachs pour 1” ишде de l'hé lio- tropisme ordinaire; la mière arrive parallèlement à l'axe de мі. de telle feuilles qui se placent normalemen (1) Voir«S 1879. Ӯ hes fake’ 9 HS А ‚ » vol. П, angle droit avec la lumiére incidente nous fixons un В , ont pri tion дөр и ы иы а un fiot pese Weis dans un mouvement circulaire lent, de telle sorte que l'axe de la plante e parallèle à la fois à l'axe de rotation à la direction de la lumière incidente, ont constam frappées à angle droit par res rayons lumi- neux ; aussi, dans le cas où la théorie de ranck serait vraie, elles de od conser- i De Vries et géotropisme, dont l'ac tion était indispen- sable au maintien de leur position d'équi- libre, est désormais annihilé. Or, un grand bre d'expériences réalisées sur la Ficaire (Ranunculus Ficaria) ont donne des manifestement favorables aux vues de Franck. Les f de la Ficaire sont parfois extrêmement épinastiques, au point de 40 306 licatesse. Passons sur ces pseudo-bulbes bizarres qui rappellent les tiges de plan- tes grasses, et sur ces hampes grêles et dressées, enveloppées à moitié dans une gaine un peu renflée, que termine, gracieusement incliné, un court épi de fleurs bariolé de carmin et de pourpre sur un fond vert clai Où le merveilleux ыы c'est dans le détail de ces fleurettes et surtout de ces trois appendices allongés que cha- cune laisse flotter au vent comme les oe en dentelle d’une coiffure fémi- ne. On a comparé ces appendices à dos rubans (d’où le nom de /emnisca- tum, de lemniscus, ruban coloré, donné à l'espèce), et le rapprochement se justifie par la gracieuse alternance des bandes carmin avec des bandes à fond blanc; mais la comparaison n’est plus exacte si l’on analyse de plus près la facture de ces filaments renflés en massue, et qui, légers comme des BOLBOPHYLLUM LEMNISCATUM, Hook. FIL. plumes, présentent sur leur longueur dix lames saillantes, séparées par de profonds sillons, et découpées sur leur créte en dentelures obtuses. e sur le dos des trois sépales, appendices s’en détachent et tom- Баш, aussitôt que la fleur s'épanouit; mais il en reste toujours pour faire aigrette sur j des dernières fleurs. peut l'usage de ces singulières aigrettes ? Toute conjecture trop précise sur ce point risquerait d’être imprudente. Tout au plus peut-on soupçonner que leur rôle se rattache à la fécondation ar les insectes et particulièrement à cet ensemble, plutôt entrevu que défini, des procédés attractifs qu’on pourrait nommer la séduction par les yeux. L'homme n'est pas seul probablement à se laisser prendre à l'appát des pieces légéres d'une toilette à la mode. Les mouches, les papillons, tout ce peuple s'appuyer fortement contre la terre; et lorsqu'on déracine la plante, il arrive alors que les feuilles, affranchies de la résistance du verticalement vers e bas. Si pareille plante est fixée sur le clinostat dans la position précédemment décrite, et dans le eas oü wem idées de De Vries seraient -à-dire ой les i ades seraient ноор, elles devr iri- ger dans un sens Me à si lumière c’est-à-dire à la fenêtre Or, tel n’est pas le cas : les шы пе font que se déplacer jusqu'au moment ой elles sont à à angle droit avec a сао de l'éclairage; à се moment elles devien- nent immobiles. Dès qu’un pied de Ficaire est placé dans l'obscurité, ses feuilles se soulèvent de façon à être fortement incli- nées sur l'horizon; si la plante est alors fixée au ее les feuilles dirigées à ce moment vers la lumière s'incurvent еп arrière, de tos con à s’accomm зе à leurs nouvelles conditions d'existen placer à angle droit avec үсік тан done considérer les feuilles nicomme héliotropiques, ni comme aphéliotropiques; nous sommes forcés d'ad- t de quelques observa- tions sur les Vicia, ж. eed toute une série d'essais ont е nstitués sur des graines de Cerisier en т лыша еб conduisent à des conclusions quelque peu différentes. “Un eune Cerisier grandis- sant en plein horizontales ; décrite, alors ses capables de demeurer à angle droit avec l'éclairage; elles s'incurvent en arrière parallèlement à la plantule. Les pétioles ne sont pas cependant aphéliotropiques, mais puissamment épinastiques, de telle sorte qu'ils se meuvent de la facon préindiquée dès que cette tendance à s'incurver n'est plus ederet par و‎ D'où il est aisé de conclure que la posi- tion кога des feuilles d'un Cerisier en voie de germination dependra surtout | | | | | | | | | BOLBOPHYLLUM LEMNISCATUM, Hook. FIL: ailê qui voltige et se pose sur les fleurs n'obéit pas seulement à l'attrait subtil des parfums; beaucoup se laissent séduire par les formes et les couleurs, qui, chez les fleurs de jour surtout, ont pour la fécondation par les insectes un usage tres-important. du reste, que plusieurs Lindley, présentent sur leurs labelles mobiles des barbes de poils qui jouent probablement un róle analogue à celui des appendices flot- tants des sépales du Bolbophyllum lemniscatum. Cette dernière espèce rentre-t-elle bien dans le genre auquel M. Parish Га rattachée? Sir Joseph Hooker en a douté quelque temps et s'est demandé Mais il a sagement attendu qu'un juillet 1871 307 travail monographique eut mieux dis- tribué par groupe la foule plus ou moins disparate des espèces connues de Bolbophyllum : réserve prudente que nous avons toute raison d'imiter à notre tour, ues notre tache de simple vul- garisateu Le оо. lemniscatum est une tronvaille du Révérend С. Parish. П le découvrit, en novembre 1868, sur un vieux toit en bois, à Zwakabin, dans le district de Moul- mein (Indo-Chine anglaise), et еп envoya, en 1870, aux AA s Kew des Mire Dd qu'on y v urir en La plante doit probable ment demander, en serre chaude, la même place que le ne Ps Explieation des пке: Fig. 1 et 2. Fleurs isolées et grossies. Fig. 3. Section ss de l’un des appendices des sépales. Fig. 4 et Ce pétale et labelle. Fig. 6 4%; Masses po du rapport entre la valeur relative de l'épinastie et du géo о, conformé- ment aux vues de De Vrie achs. Mais ces forces ne peuvent être i mere seules ombinent à un héliotropisme plus ou moins étendu a conclusion probable de ces recher- ches, c’est que le diahéliotropisme (hélio- tropisme transversal) est t l’a gent — umière; mais si l'équilibre vient à être troublé par l'application du sujet sur le clinostat, alors le stimulant lumineux | n’est pas suffisant pour reproduire ou maintenir la position primitive des feuilles. C'est cette même théorie qui est donnée dans l'ouvrage de Darwin intitulé « 7/6 à mouvements principaux des dus à des modifications du déplacement cireumnutatoire. Il Quand une bouture, une bran- che développement, elle produit des racines à sa base, tandis qu'à son extrémité supé- rieure les bourgeons poussent en rameaux. Les expériences de Vóchting (1) sur l'ac- croissement des boutures ont été instituées naturelle, rieure tournée vers le haut, soit dans la (1) Organbildung im Pflanzenreich. Bonn,1878. 308 position inverse. Vüchting trouva, comme résultat général, qu'il existe une forte tendance chez les racines à пайге à Гех- trémité basilaire (1), chez les rameaux à se développer au sommet, quel que soit, du reste, le sens de la suspension de la boutur I. Vóchting р ae le CES des ns à la des branches sommet de la а. э déterminé е sivement par une tendance d’accroissement innée, héréditaire. e le couteau E sépare en deux groupes un systeme de cellules de constitution identique formant l'une le somme i cellulaires développera des racines, l'autre des bourgeons adven- tices. Pour Vóchting, c'est la position morphologique de ces groupes cellulaires, le fait que l'un est à la base et l'autre au sommet de la section, qui détermine exclu- leur m facon familière en disant que chaque fragment d'une branche ainsi partagée est apte à distinguer sa base de son sommet, est capable de deviner oü il lui faut pousser soitdes racines, soit des bourgeons, râce à une aux vues de Vüchting. Pour Se, la force morphologique de Vóch- ting n'est pas une tendance héréditaire; elle n'est que la conséquence de l'action des forces externes pend ravitation, agissant sur les cellules en voie de dévelo (D. L'extrémité owed est celle de la bou- ture la plus voisine de ante-mére; l'extré- les boutures; niais il attribue une valeur bien plus dominante à асе interne. l^ Qf und For Plan gti € Winder DeL. Inst. Würzburg, 1880, p MISCELLAN ÉES. manifeste par les résultats que Vüchting met au compte d’une force héréditaire. La facon dont Sachs comprend l'influence de la gravitation est intéressante par elle- racines ou des bourgeons, à telle ou telle deus sez bod uam. descendants, rieure, et vice-versa pour ce am est des éléments formateurs des ram raciner par leur bout, ied grâce à laquelle le bourgeon terminal est pH otégé pendant l'hiver, en méme temps que le dépót nutritif contenu dans L'oxtrémité élargie en massue de la branche devient le point de départ du ا‎ соп- sécutif du sujet au printemps. Се sont d'ordinaire les longues branches pendantes à accroissement vertical qui atte ignent le sol et y poussent des racines. On pour rrait tout juste comme ils grandissent, dans une AZALEA INDICA Baron NATHANIEL DE ROTHSCHILD L.Van Houtte? | - l 2477-78. AZALEA INDICA BARON NATHANIEL DE ROTHSCHILD (L. VH.). Ericaceæ $ Rhododendreæ. CHARACT. GENER. — Vide supra FLORE, ol. I, p. 48. Azalea indica Baron Nathaniel de Roth- — varietas hybrida in horto Van Hout- teano fcecundatione artificiali enata. toutes les nombreuses variétes d alios de l'Inde qui ont vu le jour dans l'établissement L. Van Houtte, celle que nous faisons aujourd'hui figu- rer dans la galerie iconographique de la FLoRE sera certainement considérée par les hommes compétents comme l'une des plus belles, tant au point de vue de 1а forme qu'à celui du coloris. Elle sera l'une des étoiles des exposi- tions futures ой elle brillera d'un éclat sans pareil et ой elle rencontrera peu de rivales. La plante est très-robuste, excessi- vement florifere, même chez les jeunes sujets, comme le démontre, du reste, notre planche, dessinée et peinte avec une scrupuleuse exactitude, et oü les fleurs ont tout envahi. Le feuillage est bien garni et d'un vert sombre fleur est très-grande, bien double, bien étalee, parfaitement conformée; son coloris est d'un riche violet pourpré, ombré partiellement sur le bord des pétales de rouge sang, nuance dont tout le centre est garni mais dans une tonalité plus sombre encore: le tout | forme un ensemble de teintes entière- ment nouvelles et d'un magnifique effet. Nous avons dédié cette perfection de tout premier ordre à M. le baron Natha- niel de Rothschild, de Vienne, l'un des promoteurs les plus distingués de l'hor- ticulture en Autriche. G. G. E £5 bouture prise sur une branche dressée de Saule, à аза té primitivement infé- 8 des observations faites sur talus escarpés, la plupart des branches descendent la pente d'emblée ou rampent plus ou moins horizontalement le long de la côte pour finir par se diriger vers le bas. Mais, parmi les rameaux, il e ai que, dans les cas obser- vés, |’ extrémité des заа était inclinée, sur une étendue de 1 à 9 pouces, de 2% ou ous l'horizon ; mais il n'est pas e sur la forma- de ces rameaux, et l’ expérience арна. à l'évidence qu'il n’est pas méme essaire qu'un seul pouce de la branche eT une direction penchée Un rameau de Ronce a été lié la pointe en haut à une baguette verticale, entouré de mousse humide et couvert d'un tissu imperméable. Dans ces весела, ап 1асїз serré de racines adventiv ouver qu'une impulsion intern force morphologique y règle peine ун des racines. Quand on prélève une bouture sur une Ronce, la seule formation nouvelle qui se rieure. D constances, ces pousses latérales peuvent revêtir la fonc- 310 tion de « porte-racines. » Dans ce cas, leur croissance s'arrête; elles atteignent à peine à 12 millim. de longueur sur 3 ou 4 au vds de largeur; elles affectent la forme de massues élargies au sommet et sont cou- vertes de feuilles we rudimentaires, entre lesquelles nt des racines relati- vement e жетк өтін а еп nombre consi- dérable. Dans le but de déterminer si la produc- tion de ces « porte-racines » est due à la gravitation ou à une force morphologique, les boutures furent prélevées sur des branches inclinées sur l'horizon; puis on les suspendit la кезе en haut, et il fut reconnu que les pousses les plus voisines du sommet étaient susceptibles, dans ces circonstances, de se développer en porte- racines. Semblables ы prennent le jour sur des res provenant de branches inclinées sous T horizon : ce n’est donc pas à la .. qu'il faut attri- buer la form de ces axes spéciaux. Quand l'extrémité d'une branche est en- зе cas se produit fréquem- ment chez les sujets grandissant proche d'un sentier, le ou les bourgeons le l'insertion des racines. Il est donc clair MISCELLANÉES. que la — de semblables pousses sur les 2. méme са sur les Бекеев endommagées à l’état de nature, à savoir la nécessité, pour la branche, d'adapter certaines de ses parties à une fonction dont l’acomplissement régu- lier et normal а été interrompu. ous voyons ainsi combien l'admission d'une impulsion morphologique s'applique mieux à l'interprétation des _phénomenes naitra la néoformation, morphologiquement et non par la gravita- ans la Ronce procédé normal, naturel de rétablissement d'une fonction troublée, interrompue chez le sujet; quant à savoir s'il en est de méme pour d'autres plantes, c'est ce qu'il est impossible de décider sans des expé- riences ultérieures. (Popular Science Review). Trad. du D” H. F. (1) Voir Үӛснтіхо, Organbildung, p. 107. 1 2327. Attaque à la routine, à propos des Rhododendrons hybrides de | l'Himalaya. Une chose très-répandue dans le monde et qu'on retrouve partout, en horticulture aussi bien que dans d'autres branches de l'activité sociale, et contre laquelle on ne шатыры trop réagir, c'est la routine, dont n peut dire qu’elle est plus difficile à ie de nos mœurs, que le Chiendent des terres qui en sont infestées. Il est un genre de végétaux qui serait tres-utile et très-avantageux, surtout pour ceux qui cultivent des plantes en vue de la confection des bouquets, et qui devrait être généralement adopté, mais que la routine rejette, sans rime ni raison : ce sontles Rhododendrons hybrides de l'Hima- laya. Ce nom d'Himalaya va faire dresser les cheveux, parce que les Rhododendrons connus sous ce nom, sont souvent des plantes qui demandent une longue culture avant de voir épanouir leurs 2 Mais ce n'est point ici le cas. nre de plantes dont nous allons nous une est tout à fait différent, et саш e foule d'avantages que nous ferons v usq une nt "d'années, on ne connaissait que quelques e еее comme les Rhododendron Hdgewor thii, ciliatum, formosum (Gibsonis is), Dalhou- зі, etc., qui avaient été accueillies avec faveur à ‘cause de leur facilité à boutonner belles fleurs tentèrent essais furent faits des hybrides dont la floraison fût facile, MISCELLANÉES. et l’on vit apparaître les are Countess of Haddin ngton et Princess Alice; puis vinrent dendron | Seste- rianum et fragrantissimum. Ces variétés se répandirent assez vite et furent sg appréciées ; mais il fallait en trouv d'autres qui fussent encore plus flo rifères et qui donnassent des fleurs sur de jeunes PR солга à faire les N Denisoni. s ces hybrides orient du ÆAododen- ron Hdgeworthit croisé avec les Rhodo- dendron ciliatum et formosum; un seul, le Rhododendron Countess of Haddington, était issu du Dalhousie. Un horticulteur anglais, M.Isaac Davies, aprés plusieurs essais, réussit à obtenir des hybrides réunissant toutes les qualités une série sonnante, joignaient celui de fleurir sur de très-jeunes дшш Il avait croisé sans doute le Rhododendr ч „асе avec les Rhododendron ciliatum, Ses num et fragrantissimum, ендің une түт gagnée par lui, le Rhododendron multifio- rum. Déjà l'établissement L. Van pe n hybride fleurissant jeun le Rhododendron virgatum ca e ee qui, comme son type, le Rhododendron Scien. donnait des boutons sortant des aisselles et se couvraitde charmantes fleurs blanches, plus grandes que chez le t type et se reproduisant fidelement par le semis. Les variétés de M. Isaac Davies offrent plantes, d’une М tres-facile, unen toujours et fleurissent très- aisément au commen t d'avril. On mois de janvier. Elles e toutes un parfum exquis,et leur croissance naturelle est en forme de buisson. Les oe de bouquets, toujours a la cherch dront voir, » disent-ils, mais autant еп emporte le vent. 811 ndant l'hiver, on se trouve réduit à velles, s vaudraient beaucoup mieux, mais qu'on laisse de cóté parce qu "il faudrait sortir de la routine. à Gand une exposition quinquennale; nos horticul- teursa cieux parfum qu'elles Celui routine, essaierait leur culture sur une teurs gantois en feronteils l'essai? Peut- être, mais gare à la routin Dans sun prochain fascicule de la FLORE, бу, Davies, suave e" d'a cières. Peut-être notre ау ertissement sera- t-il entendu; nous pensons que ceux qui seront dans се cas s'en trouveront bien, ыш - auront ajouté une branche lucrative mmerce horticole. On d avoir été si longtemps à négliger les ГЕР mirum. en question, et, quand on les connaitra a on les aimera comme nous le faiso V. CUVELIER. 20 janvier de: 312 MISCELLANÉES. + 2328. Grande exposition internationale d’horticulture de Gand, en 1883. On Га dit souvent, et nous ne craignons pas de le répéter : la ville des fleurs par excellence, ou plutôt la capitale de ce beau royaume de Flore où il n’y a ni oppresseurs ni opprimés, c'est Gand, dont la renommée, à ce point de vue, est univer- quelque ayant serres, bâches, ete., s’y livrent à la culture des plantes d’une vente courante, telles que Camellia, Azalea, Rhododen- dron, etc. Cette importante industrie, à laquelle de grands capitaux sont con- sacrés et qui donne du travail à des , en dernières années, le Phylloxera est venu app ne ombre au tableau, et l'essor sive, par s prohibitions plusieurs pays, ou des entraves apportées ar d'autres au commerce des p 8 пов horticulteurs que, directement, à la vigne française. Inutile de rappeler les belles exhi- bitions annuelles et surtout les grandes expositions quinquennales qui s'y donnent, et ой 1а magnificence florale est portée à un degré inconnu partout ailleurs. a Société royale d'Agriculture et de Botanique de Gand inaugurera le 15 avril · | prochain, dans son magnifique local du Casino, à la Coupure, sous les auspices et lantes еб d'objets d'art hant à Гһог- prochain, plus aujourd'hui qu'un jeu. Gust. GUILMOT. 25 janvier 1883. + 2329. Notice nécrologique de M. le comte Ch. de Kerchove de Denterghem. l'assemblée générale que le Cercle d’Arboriculture de Belgique tint, le 18 dé- cembre 1881, au jardin zoologique de Gand, le président du Comité central, M. Dobbelaere-Hulin, présenta là motion suivante, au nom du Conseil d'administra- penses de notre grande exposition, dit-il, j'ai l'honneur de faire à l'Assemblé une proposition qui, j'en suis persuadé, témoigné à notre Société les plus vives sympathies ; jamais il ne lui a marchandé son soutien. L a pensé que le offrir un témol- CATTLEYA LUTEOLA Lindl. 4 B resit. Serre chande 313 9479. | CATTLEYA LUTEOLA, LINDE: Orchideæ 8 CHARACT. GENER. — Vide supra FLORE, vol. ILL, p. 198. CHARACT. SPECIF. — «C. parva, rhizomate pseudo-bulbis fasciculatis demum sulcatis, foliis soli- lanceolatis subflexuosis A er re perian- thii longitudine trilobo intus velutino, lobis lateralibus elongatis Reina cd ficis utrin- L’épithete de modesta convient assez cette espece Bent brillant. Dimension, coloris, ~~ chez elle est sans prétention. А 1 voir si humble, on serait presque tenté de lui dénier les droits de sa race et de la faire rentrer, comme le veut M. Reichenbach fils, dans le troupeau des Hpidendrum. Mais la couleur et la taille sont peu de chose auprès des caractères internes de la ME et ces caractères sont ceux des Catt Originaire du Brésil, cette Orchidée fleurit, pour la première fois, еп à | nicle, 1853, p. 774 Epidendreæ. que dentatam involventibus, و‎ ger dato crispato ciliato-denticulato. » ae en. Chro- .— REICHB, v doni I, p. 209 Mag 2, Cattleya luteola, LINDL. tab. 88, fide Hoox. — Bot. 503% теу MODESTA, MEY Meyeri, GEL, Ind. Semin. “Petropot. 5б. - -- ré ftavida, Котон, fide REIC RINA, сн. Das. селдер, р. 241. EPIDENDRUM LUTEOLU REICHB. FIL. LEM. fide pu in e d'un genre habituelle- | MÜLLER Аттай. Bot. eine. VI, p. 313. novembre 1857, chez MM. Rollisson, à Tooting. Ses synonymes modesta et Mover prouvent qu elle a égale- ment fleurir a Saint- Pétersbourg, et Klotzsch, qui avait nommée flavida, avait dû la voir en Prusse. Elle fait nombre dans les collections, sans s’ placer aux premiers rangs. La culture doit être celle de ses congénères brési- liennes et tropicales, c’est-à-dire la serre chaude où M. le comte du Buys- son dit qu'elle fleurit en novembre et décembre. pw LL g- s le souvenir ; elle fut votée avec la cet élan de profonde que les deux présidents que la naissance et leur fort sa position sociale le prestige qui l'entou- rait ; mais le bien qu'il répandait autour de lui, l'appui généreux qu'il prêtait à . toutes les nobles causes, le soin jaloux qu'il mettait à l'accomplissement de ses devoirs civiques, son inébranlable fidélité ses convictions, sa tolérance absolue pour celles d'autrui, lui valurent la recon- naissance des uns, les vives sympathies des autres, la considération et l'estime de tous, ean de ceux qui ne partageaient point opinions : voila pourquoi bien des sociétés utiles déplorent aujourd'hui mme а mort prématu urée de es éminent tion première, celle dont l'influence est la plus grande et la plus durable. C'est là 4i 314 qu'il puisa l'ardent désir de se rendre utile à ses semblables, le mépris de l'égoisme, l'amour du juste et du beau qui plus tard guida les généreuses aspirations de son heureux caractère. Adolescent, il fit de bonnes études à l'institut Gaggia, à Bruxelles,oü il eut pour condisciples des compagnons studieux qui devinrent comme lui des hommes marquants et distingués. Porté par les tendancés de son esprit vers les ween ess werk ае A1 11 Ж % жаа їсс LES et pratiques, il termina ses études à l’école du gé іуі exée à l’université de accepter des fonctions électives. Еп 1854, il devient conseiller provincial tal i s'exprima le 1% janvier 1858, еп prenant possession de son fauteuil de Bourgmestre : « Je n'ai qu'un seul but, c’est de сопігі- buer, dans la mesure de mes moyens et des importantes fonctions dont la confiance du Roi vient de m'investir, à la prospérité dela ville de Gand, à la satisfaction de ses intéréts et à la conservation de l'ex- cellent renom dont elle jouit dans le pays. А cette heure, je me fais un devoir de MISCELLANÉES. railles : « La perte d'un homme tel que M. le comte Ch. de Kerchove de Denter- ghem est véritablement un deuil public. » œuvres nombreuses auxquelles il s'intéressait par devoir ou par position, les sociétés auxquelles il collaborait, soit comme président d'honneur, soit à titre de président effectif, auraient dépassé ses conseils ou sa protecti arts, à toutes les industries; l'horticul- ture, industrie gantoise par excellence,fut particulièrement l'objet de sa constante | sollicitude. n perdant le comte Ch. de Kerchove, l'hortieulture belge a perdu celui qui fut puissant promoteur. Ici,vraiment,il précha d'exemple i d Hymans, il adorait les fleurs, visitent avec admiration le magnifiq jardin d'hiver qu'il a fait construire aux portes de la cité. L'une de ses plus grandes , u appelait tour à Etats provinciaux de la Flore flamande et des Etats généraux de l'hortieulture européenne, tenus dans la ville privilé- giée de la botanique. » Ces assises solennelles lui fournissaient l'occasion de prouver largement qu'il savait payer de sa personne et de sa bourse pour tout ce i pouvait grandir le restige de sa ville natale. Ceux qui assistèrent au congrès des sciences еген "d président du Cercle, et donnèrent à l'ac- cueil qui leur fut fait le nom d'hospitalite ale © “3 Et ce n'est pas seulement aux jours des festivités qu'il fournissait des preuves MISCELLANÉES. d’une rare abnégation : lors des i aE publiques, dans les épidémies ou les i dations, on admirait en lui l'homme simple et bon qui s'oubliait lui-même pour par- tager, par humanité, les dangers de ses concitoyens, relever par sa sollicitude le courage des faibles et donner à tous 1 6 mp р , le bien semble avoir été la келелі e le président de la Société royale d’agriculture et de botanique de Gand, M. hellinck de Walle, vint à mourir, le comte . de Kerchove de Denterghem n'hésita pas à accepter la présidence de cette Société, et, à ce titre, il fit partie жо еп qualité de vice- président, du с é de la Fédération des t à reconnai itre et à proclamer toute l'utilité Dans le soa de HR de- meuré 0059, aux aspirations de ва jeu- e, il s ntait absolument E pner ee de plantes d spécimens réunis dans ce superbe monument с sous le nom de jardin d'hiver, et oa i brillérent tour à tour à nos plus grandes floralies : ces Palmiers gigantesques, ces по Fougères, e 5 ame aux coloris variés, dénotaient les connais- étendues et le goût éclairé du orsque, au mois de décembre dernier, l'épuisement et la maladie l’obligérent à déposer le fardeau de ses fonctions admi- nistratives, il songeait à se reposer parmi ses plantes et ses fleurs, et à se rendre i L’accueil qu'il fit, le 3 janvier 1882, à la délégation du comité du Cercle, qui lui remit le 315 © diplôme dont il a déjà été question, fut empreint d’une satisfaction visible et d'une "hon pu le faire po ce jour. « Vous po e qu'il avait pu donner Piu étaient épuisées. Le ma eux ans, avait causé tant d'inquiétude à sa famille, “bits rapidement et la mort survint le 21 février, frappant de conster- nation la population gantoise tout entiere. П aeu, a ses heures res, la consola- tion suprême d’être sae uré de la famille dont il fut le modèle, de la noble compagne de sa vie, de ses fils Ше seront fidèles à la tradition de leu r pèr Les funérailles di. comte Charles de Kerchove de Denterghem ont eu lieu le 25 février, au milieu d'un concours im- mense de monde appartenant à toutes les classes de la société. Des députations des corps constitués, des Chambres législa- tives, ibuna rmée m- breuses écoles,les sociétés les plus considé- rables de la ville, formaient à sa dépouille mortelle un imposant cortége, comme ems funérailles n'en offrirent l'e manifestation populair décembre, toute la sympathie, toute l'af- fection, tout le respect que la population avait peser à celui qui fut pendant près nnées le premier magistrat de la ville de Gaa L'horticulture surtout sembla vouloir onner la mesure de se profonds et sincères um s fleurs qui couvraient le єк funèbre se répan ait d es airs à sa uite. Les sociétés horticoles de tout. le pays I armi elles, la Société royale d'agriculture et de botanique de Gand, le Cercle d'arboricul- ture de Belgique, la Fédération des Sociétés d’horticulture, la Chambre syndicale des horticulteurs belges, des membres de la 316 Société royale de botanique de Belgique, de la Société royale Linnéenne, de la Société royale de Flore de Bruxelles, des Sociétés d'horticulture d'Anvers, Bruges, Liége, Louvain et Mons : toutes ces dépu- tations disaient assez liaut de quelle recon- naissante sympathie l'horticulture entou- rait celui qui n'est plus. Æ woe d'unanimes regrets d pour sa famille une douce BASHE au ЕНӘ де sa suprême douleur. L'hortieulture a consacré le nom du comte Ch. de Kerchove en lui dédiant plu- sieurs plantes parmi les plus belles et les plus durables; elle а donné ainsi une sanction à sa reconnaissance (1). Ем. Ropicas. (Bull. d'Arboric. de Gand.) (1) 11 y a quelque vingt ans, nous eümes Phonneur de faire partie d'un comité = le regretté comte CHARLES DE KERCHOVE MISCELLANÉES. DENTERGHEM était le président. П nous est resté une impression qui ne s’effacera jam ERCHOVE était Paffabilité et ; il avait dans la voix des notes touchantes qui nous émürent parfois a de toute expression; son regard avait quelque chose de tendre, de caressant, de velouté si C'était un charm par une nature d'élite, eden sympathique , qu'aucune n'obscurcissait; c'était aussi un us passám vec s bibliothèque, "Y erar des naturée 2 cet homme de a u é prospérité de laquelle il s'était dévoué tout nti et Phorticulture dont il a n plus zélés promoteurs. C'est Га profondément к» que nous l’avons конь pagné au champ du Gust. GviLMoT. + 2330. Bibliographie. Les plantes potagér — Description et posisi des ج‎ in des climats мере 8, раг VILMORIN-ANDRIEUX et Cie, un volume grand in-8° avec de très-nombreuses Signert ii. Paris, 1883. ulture сас embrasse au- “re de formes végé- ae rarement espèces pures, dont il serait im ое de connaître les caractères sans le secours de la classi- ôté r ficielles et souvent individuelles à p эеле eres, il reste à soume = a un travail méthodique de groupem un nombre infini de ces créations es l’art, dont les sél Ramener dans leurs rangs oo ces formes souvent anomales cap оти le fruit d'une intelligente ion état civ il (quand c'est possible), en ей ) Chez Vidit Akola quai de Mégisserie, 4, à Paris, et chez tous les Қабан trait sommaire mais caractéristique; puis, ce travail de statistique et de description que s'étaient imposée MM. Vilmorin-Andrieux et qu'ils ont remplie, comme on pouvait s'y attendre, avec un succès complet. Pour cela, гае n'était mieux qua- lifié que les rs de cette œuvre éminemment utile ; ы Ұз Vilmorin, en par- de leur père, de leur шеге et de leur seu des guides et des modèles Au point de vue балады, ils pouvaient puiser prid td e expérimenta- tion presque ue "es deux élé sments de cette enquéte, science et pratique, se rouvaient done la heureusement réunis pour le bénéfice commun du qui r les causes et la marche qui demande avant t r la i cultures les résultats а plus satisfaisants. C'est surtout au poi t de те тч мана Кавиан от де ве place pour l'énumération des divers types d POIRE BEURRÉ WAMBERCHIES (Wamberchies ). 817 9480. POIRE BEURRE WAMBERCHIES (J. WAMBERCHIES). Commençons par décrire cette nou- velle variété. I. DESCRIPTION DE L'ARBRE ET DU FRUIT. — Le Beurré Wamberchies se distingue à premiere vue par son bois. Ses rameaux sont, en effet, très-gros, trapus et courts, à mérithalles rappro- chés; ils sontd’un gris brun,à lenticelles petites et trés-nombreuses. Leurs yeux sont forts, à coussinet large mais peu saillant, et non décurrents. Les feuilles sont à pétiole long, ondulé, arqué et retombant, légèrement canaliculé; a limbe allongé, elliptique dans sa forme générale, mais un peu cordiforme à la base et pointu à l’extrémité, replié . Boutons à fruit gros, , 1 . , tronqués à la base, un peu acuminés au sommet. Fleurs nombreuses, gran- des. Floraison très-hâtive. Le fruit est de forme particulière et très-variable. Habituellement, il rap- gamote ; extrémités, il simule la poire Downton. à l'extrémité supérieure, et d'un r fauve. Elle est attachée dans un enfon- cement profond et irrégulier, bosselé, particulièrement d'un côté. СЕП gros, à sépales courts, verts, persistants (1), situé dans une large dépression. Volume assez considérable : les exemplaires figurés sont de grosseur moyenne. D'abord d'un vert très-foncé, il passe vert gai en octobre et devient jaune au fruitier. П est, d'ailleurs, par- “ы AD Il est regrettable que le peintre ait choisi, ntrer l'oeil, un fruit attaqué par le Reestellia cancellata. légumes, le soin qu'ils ont mis à ne pas discourir sur les théories de l'évolution ouve qu'ils on Sur bois qui, sous leur format réduit, sont le plus souvent de petits chefs-d'œuvre de résumé ne contribue largement à répandre à la fois le goüt et la connaissance des 1 2331. Fleurs et En attendant que l'on confectionne des hommes à la vapeur, on est parvenu à fabriquer des fruits, des fleurs et des plantes à peu prés sans le secours de la nature, et par des varios chimiques et mécani iques. bons légumes et des poles méthodes tirer profit. Un tel résultat, si S pro- gres accomplis ; il sera le point dé. départ de progrès nouveaux que nous appelons de tous nos vœux. 95 janvier 1883. J. E. PLANCHON. fruits scientifiques. L'exposition d'horticulture qui vient d'ouvrir aux Champs-Elysées nous offre d 'admirables modèles des diverses tortures qu'un pépiniériste intelligent peut faire subir à des raisins, à des péches ou à des fleurs. 318 POIRE BEURRÉ WAMBERCHIES (7. WAMBERCHIES). semé de petits points verts ou gris, et 1 rte souvent des macules fauves, irrégulières, surtout au sommet et à la base, comme l’indique la figure. II. Historique. — Nousavons donné aufruitquenous décrivons le nom de son obtenteur, M. Joseph Wamberchies, pépiniériste à Ressaix, prés Binche. e modeste jardinier tint longtemps caché son remarquable gain, se con- tentant de savourer chaque année ses « Beurré Diel d'hiver » comme il les appelait. C'est seulement en 1870 que nous eümes connaissance de ce fruit par notre ami M. Victor Vandevelde, de Renaix, pomologue des plus distin- gués, qui nous conduisit chez l'obten- teur. Le pied-mére venait de mourir, ágé d'une trentaine d'années environ. Heureusement il avait été greffé, et . J. Wamberchies voulut bien nous en donner un pied. Nous suivons ce fruit depuis lors, et mous l'avons dégusté presque chaque année, sans interruption. Voici ce que nous en pensons, III. MÉRITE. — MODE DE CULTURE. — Disons d’abord que le Zeurré Wam- berchies est d’une tardiveté excep- M. Victor Vandevelde en possède un sujet superbe; greffé en 1870, il est aujourd’hui très-développé et il frappe le visiteur par sa forme pyramidale dressée, tout à fait irréprochable. Les pyramides sur franc végètent parfaite- ment et se forment pour ainsi dire d’elles-mêmes. Lorsqu'il est greffé sur cognassier, il perd naturellement de sa vigueur. Son bois est aussi gros, plus gros peut-être, mais ses rameaux sont moins longs, et, si l’on n’y veille, certaines branches-mères restent en arrière pendant que les autres s'élan- cent vigoureusement : ce qui, du reste, est le fait de la plupart des variétés à bois très-fort. Planté, lors- C'est Darwin lui-même qui, le premier, a modifié certaines productions naturelles de maniére à les rendre méconnaissables Entre autres, ses expériences sur les pigeons ont démontré à quels résultats pouvaient atteindre la sélection artificielle. Depuis, les éleveurs ont inventé des mou- tons prodigieux avee des ventres trainant Jusqu'à terre, des bœufs avec des jambes aussi minces qu'un échalas, et des poules de toutes les couleurs. es fleurs surtout ont été victimes des découvertes de la science. Pour ne ci re, à toute sorte d'autres fleurs et les Géraniums également. On ne saurait jour oü les Lis sentiront l'eau de Cologne, sera un beau jour pour la scien Vous concevez que les fruits ne sont pas en retard. Avec diverses Mur ruit du Japon nommé kaki, г les trois saveurs de l’abricot, de la poire et de la pomme. C’est d'ailleurs imman- geable. 5 Cette exposition d'horticulture est vrai- intéress Nous ment intér ne saurions irop recommander publie un Peuplier de plusieurs métres de haut, qui ousse а mois à Gennevilliers, avec la seule ressource des eaux des égouts d qui débouchent là. Ces eaux sont mer- veilleusement utilisées à la cultu donnent des poussées surprenantes. = L'établissement — j'allais dire la fa E que — de M. Etienne Salomon, à T s mery (Seine-et-Marne), a envoye POIRE BEURRÉ WAMBERCHIES (/. WAMBERCHIES). qu'il a un an ou deux ans de greffe sur bon terrain, et i ne d belles pyramides et de très-bons espa- liers de moyenne vigueur et d'une extension trés-suffisante. Seulement, il faut se garder de les déplanter aprés la mise en place; alors, le plus souvent, ils se couvrent de milliers de boutons à fruit, et ils languissent pendant plu- sieurs années. Il est, du reste, un moyen infaillible de lui donner une vigueur presqu'aussi grande que sur franc: c'est de l'écussonner sur des cognassiers déjà mis en place et auxquels on ne touchera plus; dans ces conditions, il fait des arbres admirables de vigueur et de bonne tenue. Nous n'avons encore rien dit du mérite de notre fruit. Le Beurré Wam- berchies est d'une fertilité qu'on pour- rait qualifier d'exceptionnelle; il fleurit tous les ans en abondance. Malheureu- sement il fleurit trés-tót, en mém temps que le Doyenné d'A lencon ; il se trouve donc trés-ex posé aux intempéries Ф 319 et aux gelées du printemps. Il est bon de lui donner un abri quelconque sie won le cultive à la muraille. Dans conditions, il faut chaque année шети. la moitié de ses fruits. Aussi nous con- seillons à tous les amateurs de le mettre en espalier, sur franc ou sur cognas- sier, suivant les terrains et suivant les goûts de chacun, et à l'exposition du midi; il y fera tres-belle figure à côté des Prince Napoléon, des Olivier de Serres, des Passe-Crassane, des Courte- queue d'hiver, ces merveilleux gains de М. Boisbunel. Après l'espalier, la bes qui nous paraitlui convenirle m est le haut-vent. Jusqu'ici, nous n'avons pas eu l'occasion de voir les arbres que nous connaissons chargés de fruits; les deux hivers si rigoureux que nous avons traversés naguère ont nui au Beurré Wamberchies comme aux autres variétés. Mais l'obtenteur nous a affirmé à maintes reprises que le pied-mére a été, pendant 20 ans, couvert de fruits superbes, tellement qu'il les comparait, nous l'avons dit, ап Zeurré Diel pour l'exposition des plants de raisins qui sont des merveilles. Les Pari ciselé. On frémit en pensant à ce que peut 1 2332. Le Après quarante ans de triomphes; après avoir été la glorieuse étiquette d'un des haussé de diamants, jouant, au milieu de ses pétales, le róle de gouttes de rosée, le corsage des plus belles, voici le Camellia relégué au triste rang de e $ de Gardenia l'a définitivement détróné. La fort ébranlée depuis que je l'avais vu pasticher à l'aide d'un navet qui lui res- faire un jardinier к ciseler du гаїзїп; on frémit encore davantage en prévoyant ‘heure où ce fruit soltera aussi cher que les bronzes de Barbédien a nouvelle expos des Champs- Elysées inaugure Геге des fleurs et des fruits scientifiques. On peut lui préduire le plus grand succès. -- DE PARVILLE. Gardenia. semblait outrageusement et ne se vendait que deux sols. nter encore d'avoir pres- son coloris, j'avais fait cette réflexion qu'en ce monde l'empire est rarement aux plus dignes. Comme tant d'autres souverains dé- trónés, le cuida ne restera pas sans 320 la beauté et le volume. Ce que nous pouvons affirmer, c'est que les fruits venus au vent sont excellents et mûris- sent tres-bien, quoique un peu plus tardivement que ceux de l’espalier. Le Beurré Wamberchies doit donc trouver sa place dans tous les vergers d’ama- teur. Quant à la valeur intrinsèque du fruit, nous n'hésitons pas à déclarer qu'elle est réelle, grande méme. D'abord il est trés-fondant, quoique très-ferme, complétement dépourvu de pierres et souvent de pepins; son eau est extraor- dinairement sucrée (nous ne connais- sons aucune poire qui l'emporte sur lui sous ce rapport), faiblement mais très- délicatement parfumée, d’une saveur toute spéciale et difficile à caractériser. gains remarquables М. Boisbunel. Le Zeurré Wamberchies ne les vaut pas, somme toute, mais il est plus tardif d'un mois au moins; ensuite il réalise un genre de fruit tout POIRE BEURRÉ WAMBERCHIES (J. WAMBERCHIES). autre que ceux de Boisbunel dont le principal mérite est d'étre fort par- fumés. Chez nous, а Rumillies, le Beurré Wamberchies charge trois fois r tandis que les autres s'y ratatinent fré- quemment, surtout aux années humides, ou bien y pourrissent; on est souvent étonné, en mars, de ne pouvoir en utiliser que les exemplaires de premier choix, ou ceux qui ont été récoltés en plein midi. En tout cas, nous espérons que tous les amis de Pomone nous sauront gré de leur avoir fait connaitre un fruit aussi tardif et aussi méritant à tous égards que le Beurré Wamberchies ; ils n'auront pas de mécompte en lui donnant une place d'bonneur dans leur jardin, au milieu des variétés les plus recherchées. Janvier 1883. J.-B. CARNOY. quelque compensation positive; le rang secondaire oü le voilà relégué ne sera : té : il Germain-les-Corbeil une longue muraille complétement couverte par un espalier de Camellias en plein épanouissement: c'était un Меш de féerie. e ardenia n'est point un nouveau succèdent à ses contrée. Les fruits qui i ulpe couleur de fleurs contiennent une nous, car son no i Е Garden, de Charlestown, qui Га importé dans le Nouveau monde. ў ans ses formes modestes, ва taille n'étant presque jamais de plus d'un mètre, e Gardenia n'en est pas moins un char- mant arbrisseau; ses fleurs, d'un blanc de pue H écoupé, d'un vernis compost équivalent; mais, pour que la floraison du Gardenia soit abondante, il lui faut la serre chaude; il n'a, t explique le prix élevé de (Le Temps.) DE CHERYILLE. Ee ft H tu rto Van y 321 2481. JOSEPH DECAISNE. NOTICE BIOGRAPHIQUE. La FLORE arrive bien tard pour pue son éminent collaborateur Jos Decaisne. Mais si cet hommage est tardif, il n'en sera pas moins sincère. J. Decaisne nous appartient à bien des titres : par son affection filiale pour la Belgique, par son amitié pour la famille Van Houtte, par le concours actif qu'il nous a prété pendant plus d'un tiers de siecle, depuis 1845 jus- qu'à l'heure de sa mort. L'article sur « Le Poirier et le Cidre, » ой brillent toutes ses qualités de botaniste et d'érudit, fait partie de notre recueill, comme un rte d'adieu su- préme, > dernier gage du talent de e am Du eem l'originalité de J. Decaisne, le caractère particulier de sa carrière con- siste en ceci, que, parti du rang de jardi- nier dans la plus humble acception du mot, et parvenu aux premiers honneurs dans la botanique pure, il établit toujours un concours fécond entre la ee t la pratique. Personne ne sut mieux que lui lire dans les spécimens 4” berbidr les carac- té 8 complexes dont se compose la vie végétale. « L'avenir de la botanique рһуіоста- phique, » » écrivait-il à son ami M. Lavallée, « cet avenir est aux collections vivantes. » C'est ni ma conviction profonde et c'est pour cela que, témoin de la vie scienti- fique de J. Decaisne, Je пе à lui rendre сб А tâche plus modeste de la publication du (1) Ci-dessus, pp. 221-226. Bon Jardinier, de la Revue horticole, du Manuel de l'amateur des Jardins, du Jar- din fruilier du Muséum, ete. , cachant, sous études et d’une érudition profonde Admis dans l'intimité quotidienne de J. Decaisne, surtout dans la période de 1853 correspondance bien des traits de son peer qui suffi- raient pour en esquisser la physionomie 'ai orale. Mais voulu joindre à ces impressions personnelles quelques notes de fa mille, précisa ant des points de biographie 8 les notices irs de son ecaisne, pue ins те е général du service de santé de l’armée be à ce E autor quelques détails intéressants sur les рге- mières нерс а de Іа vie du futur membre de l'Institu oseph nine I à Bruxelles, x 7 mars C'était le second fils Victor Decaisne (1) , natif de Бааша (1) De Caisne, en deux mots, бінің pol Бойын primitive. Ainsi l’écrivait V tor Dec e; ainsi signai Ex remiss tableaux 1% uius Henri Decaisne, qui, emment de héne ag bas-latin (Littré, "Бооке: du mot С ivalent de Duchesne е, Decaisne est Gone Геда uquesne, Duchaî Joseph Decaiane pensait que la famille de t des environs de Noyon Gr d 0 1349 n Jean de Caisne, chandrelier (sic). « Quant à l'origine Decaisne, ы. ’est-à-dire trésorier de la vill A as u ХУІ siècle, je l'ai d 7 de un ouvrage intitulé : « De la He o oëthals ” аз 322 arrondissement d'Abbeville (Somme) et d'Anne Marie , d'Anv Né d'un | v tique, par ses voyages en Belgique et en Hollande, à l'exclusion des autres contrées de l'Euro choses devaient l'attirer. ses oins uchant nts, orts récompensés par le succes des trois fils ‹ qui faisaient son juste orgueil. — veuve Decaisne fut, en effet, ces fe emmes de forte volonté dont précoce, ai Honoré des conseils de notre grand peintre David, alors en exil à Bruxelles, Henri Decaisne avait fait dans l'atelier de Fran- rogrés comme peintre pour aller tenter la fortune à Paris. C'est lui qui y entraina sa famille en 1821 (1). Les pre- OSEPH DECAISNE à воп frère PIERRE. e ne possède absolument rien sur l'origine de; notre As » écrit-il au mé “Та as сс ue qu elle possédait moins de lesse du cœur n scam pas mille tois préférable à celle du blason (1) C’est eee entra d'abord; il alla e Gros. (V oir Notice Г тае sur le еен M. Агу bruxellois аа ‘apres un ami зм Decaisne, ecaisne, рат intime et condisciple de M. Henri Lavallée, avocat à J. DECAISNE. odes années furent dures pour les arri- ants. La renommée ne vint pour Henri qa 'à partir de 1830. En attendant, il fallait vivre et trouver une carrière pour les jeunes frères. Joseph poursuivit d'abord à Paris ses classes commencées dans le lycée de Bruxelles; puis il entreprit, sous les destinée à des expériences physiologiques, il fut pris d'une sor demanda co s'étant retiré du Jardin, Joseph Decaisne prit probablement 1824. A professeur de botanique, Bosc professeur de culture, Jean Thouin chef des carrés et Mathieu chef de l'Ecole botanique. Adrien de Jussieu, professeur de botanique rurale, conduisait ces herborisations dont plusieurs générations = roue ont . gardé le charmant souven Perdu d'abord dans des. оинае obscu- res, trainant la brouette pendant le jour, dinier trouva, chez quelques-uns de ses compagnons, un accueil peu sympa- шиш. : famille Decaisne aurait habité, e de ГЕ e, la са qui ро le n? 42 et non pas, с dans sa кон e sur Henr D qui fait langle avec la célébre légendaire Manneken-Pis. M. Piero ) semble pourtant être de l’avis de M. Alvin. 7. DECAISNE. thique. Son éducation, sa nature plus fine, ses aspirations vers la science, Гех- posaient à des tracasseries, des agressions x des compagnons té 'au- visiter les serres alors très-riches de Cels; on lui donnait des fleurs de plantes exotiques qu'il passait sa journée à ana- lyser et à dessiner (1). Tant de mér site ne pouvait échapper longtemps à l'attention des maîtres capa- les de le récompenser. L’un des pre- miers qui disti tingua Decaisne, me Etienne Geoffroy Sa Saint- Hilaire qui, voyant ( ; ela eas les еврегапсев pouvait r sur ce jeune homme t». "Sollieitude comme une perle dans le fumier de la Normandie Adrien de Jussieu, de son cóté, n'avait pu longtemps méconnaître, dans l'humble garcon d'herborisation, des рвеш t des goûts bien au-dessus du métie vulgaire. П distingua si bien Decaisné wil le passer du laboratoire des graines au carré des semis, et plus tard, en 1833, se l'attacha comme aide-natu- aliste. Avec cette fonction nouvelle s'ouvre la carrière scientifique que Decaisne a par- courue pendant près de 50 ans. Bien (1) ne uiae d'une lettre de son intime ami, M.le D" B (2) Je tiens a renseignem em de Decaisne lui- méme e e consigne ici, le D ni le Dr Pierre Decaisne ne l’aient eu de leur cóté. que son titre semblát le vouer à la bota- nique rurale, il commença de s'occuper 8 mais aussi dans 1 combrantes bier de Delessert. av e ne source inépui- sable de documents originaux. Si je гар- 0 ainsi chez Decaisne l'aptitude à d’abord, puis forcé, par dépenser sa grâce naturelle que su fond de solide et consciencieuse vérité. Toujours fidèle à ses goûts de botaniste descripteur, pom bathe pourtant de bonne heure re étroit, pour aborder d’autres [и т de la botanique. ent. a prédilection pour les core dé la botanique à la culture 324 et à l’industrie, préoccupation légitime qui remplira plus tard sa vie de professeur, mais qui ne l’absorbera oo assez pour lui faire perdre de vue les hauts sommets de la science théorique C'est à la faveur de ce ə travail et d'autres études de botanique économique sur 74 Betterave (1838, 1839), sur la Ramie 5), sur (а maladie de la Pomme de terre (1846) que Decaisne entra, en 1847, à l'Académie des sciences, dans la section nique elle-même gagne à se trouver en rt de Mirbel;il le fut comme titulaire à partir de 1851, etc 'est pour remplir en conscience cette táche, qu’il se mit dés ce moment à l’œuvre capitale de sa chaire le « Jardin Jruitier du Muséum ne juger de ce I que sur E күре un ? Agr une suite d’arides descriptions de fruits (Poires principalement), avec des détails de syno- nymie, AU nan | recueillis et grou- pés. Réduite à ces ortions, l’œuvre introduit une déplorable confusion. Mais, г en saisir toute la portée, il faut y voir une base large et solide pour les considérations d'ensemble que l'auteur a irer des prémisses de deux mé- mono spéciau L'un de ces mémoires, intitulé « De la variabilité dans l'espèce du Poirier, rend compte d’expériences faites dans le fruitier du Muséum, de 1853 а 1862 in- чекең, sur les Poiriers de semis (1). Il en résulte ce fait que les pepins d'une méme polio cultivée ont donné comme v SU set ine pts de l'Acad.des pm. LVII, des sc. nat., 4me s m. XX, рр. 185-200 or Маш hortic. , 1863, pp. do3 et suiv, ~ J. DECAISNE. коше des arbres а caractères très- variés, soit pour les organes végétatifs, soit pour la forme, la grandeur, la colora- tion, la saveur des fruits, sans qu'il soit ossible de voir dans ces formes des carac- teres assez fixes pour en faire des espèces au sens botanique dum L'autre mémoire, publié en 1874 (1), a pour objet d'introduire des coupes géné- riques, les plus hs poene dans le chaos des formes des ées. Dans cette œuvre difficile de көнедегі des types Sorbus, Aria, Mespilus, Azaro lus types, considérés comme génériques, toutes les ressources d’un esprit sagace, rompu ‘aux difficultés de cet ordre par une longue h pratique des règles de la méthode Jus- siéenne de la subordination des carac- ères. La même sagacité, la même pondération des caractères a présidé à la Fons faite par Decaisne races (2) ou souches peine toutes rum nombreuses formes du genre Pirus pro- prement dit, formes ят sae els décrites comme espèces, mais que Decaisne regarde comme des dérivations d'un méme type C'est ici le lieu de dire pourquoi Рознае; sans être absolument réfractaire à la théorie Darwinienne, et tout en pro- fessant la plus haute estime pour les (l) Mémoire sur la famille des Pomacées (Nouvelles pce du Muséum ош e pp. 113 et suiv.), — walter aussi, cet égard, son article ша Réponse а aus critiques de M. их, rela tivement à mon mémoire mis comme équivalent de ses races et qui répon- з реп ргев А. _ = Apu. DE CAN- Е Ро) c: considération жете! А? 16 Poirier font p e du a J ruitier a uséum e re ey гау S ie pub Бр après les — ПУРАШ, еп 1871-187 еее couronnement et le résumé philosophique e l’œuvre en 1. DECAISNE. travaux et b. personne de Darwi in, s = tenu dans une grande réserve erc la théorie de la descendance et s'est s vent е contre 1а АНИ О des espèces mme presque tous ses contem- porains, à T'école des J ussieu et des Cuvier, e d'idées et d' interprétatious Ышы. Ou plutôt, ce qui l'effrayait, ce n'était pas la hardiesse en elle-méme, puisque le progres est à қ l'imprudence de certains théorie qui prétendent dr sans le secours de ie à refaire 1 n un mot, entre les deux écoles qui ве partagent les esprits en botanique systé- matique, l’une qui d p d'impor- tance aux nuances en les décrivant comm espèces, l'autre qui cond en un seul bloe des formes véritablement distinctes, il aurait préféréle premierexcès au second, er à trop distin- : it es expérience hardiment spéculatif de h. ‚ et d e E hybridation dans la variabilité del’ к: 755 А cette époque, vers 1854, par 325 tion contre les floriculteurs qui voyaient des hybrides partout, Decaisne en était venu à mettre en doute l’existence même des hybrides en général. séj Van Houtte m'avait fait voir, surtout chez les Gesnériacées, la création évidente l'expérience. C' pat sous cette inspiration n reprit avec un nouvel éclat la question ё der dera ы. Bios a magistralement inaugurée prés d'un dide event par les raven de Koelreuter. ardin fruitier du Muséum, » fruit le fruitier, Decaisne travaillait le plus souvent dans une piéce non chauffée. Cha- cune de ses descriptions des variétés, au lieu d’étre un signalement individuel, est le résumé d'observations contrôlées et complétées l'une par l'autre. Par là, seule- ment, et par les beaux dessins de Riocreux, gravés par Me E. Tailland et d'au tres artistes distingués, ce bel ouvrage devait répo notre p rin, est un des dus intéressants chapitres de ce beau liv Mais il est ‘tem mps de retrouver en Decaisne le botaniste que les préoccupa- is ature végétale et de la fructification des Corallines(2) fut un grand pas dans ce voie difficile de la micrographie des Cryp- (1) Sur les caractères de quelques Thalassio- pee (Bullet. de ? Acad. des sc. de Bruxelles, ^ Sur LS plac ce que doivent Ses und les Corallinées (Bullet. de гаан. des de Br iom tom. VII 183 sai d'une classitication des “gies et des 826 togames. Plus remarquable encore fut la découverte de la sexualité des Fucacées, ` ou plutôt le caractère d'organe fécondateur attribué par analogie à с cules mobiles 1 fructification des Fucoïdées (1). collaboration avec son élève à ami Gustave Thuret, ce mémoire de quelques pages marque une date dans l’admirable de Nægeli, de Cohn, d'Alexandre Braun, de Maxime Cornu, du comte de Solms, de Sirodot, sont inscrits en traits ineffacables. Il appartenait à Thuret de vérifier par la méthode expérimentale les prévisions sur le vrai rôle des Anthérozoïdes des Fuca pagnon de toutes les heures, le problème si compliqué de la fécondation des Flori- ées. Entraîné vers d’autres études, absorbé par les pe détails de l'admi- nistration ultures du Muséum, Decaisne laissa bientót à Thuret et à son n veaux Argonautes ae les mystères de la végétation de la m Suivre Decaisne А tous ses travaux de botanique descriptive serait nous per- dre dans d'infinis détails. Monographe des Lardizabalées, des Asclépiadées, des Plan- е descripteur - plantes d'Arabie et d'Ori e Bové t de Botta, d'un breuses notes sur des genres ou des espèces nouvelles: partout il apportait la précision et la clarté qui sont les qualités néces- aires de ce genre de travaux; partout il éclairait l'étude des formes extérieures - par les lumières puisées dans l'anatomie Polypiers calcifères pem des $c. nat., Эте sér, tom. XV ШП, pp. 257 et suiv., ann. 1842), с surles Gorallines at les Polypiers cal- ciféres (Ibid., tom. XVIII, pp. 96 et . 1842). I Decaisne et G. THURET: R Recherches sur ues jrs fonts à l'Acad. des PG, séance du lln i ^s de "es sc. nat., Зте sér, tom. V,pp. 5-15, quelques /apsus, soit de fo J. DECAISNE. ou l'analyse des organes. Que, dans cette immense collection de notes ou de mémoires originaux ; que. dans les articles des ceuvres didactiques de longue haleine comme le « Traité général de “botanique » et le « M anuel de | Amateur des Jardins, » nd, soit su de forme, quel esprit équitable oserait en être surpris? Se faire de ces vétilles autant e traits empoisonnés contre une réputa- tion qu'on n'ose attaquer par les grands côtés, n'est-ce pas compromettre la dignité de la science et rabaisser aux proportions du commérage des discussions qui de- vraient planer dans les hauteurs de l'impersonnalité ? Decaisne а omme d mu m s subi d'atteinte sérieuse; l'estime de ses pairs l'a suffisamment ER et son dédain а rendu l'injure impuissan école, et le célebre Celui-ci fut un esprit original, savoir prodigieux, mais qui, originalité méme, était peu grouper autour de lui de véritables disci- ples. Aussi n'a-t- il eu = s disciples posthumes à qui son servi de drapeau pour mener bataille inte les idées Jussiéennes. leve de Bernard de Jussieu, Michel Adanson fut toujours plein de respect re. Appelé, en 1773, à appré- cier m d » d'Antoine Laurent de Jus- un souci de la valeur Middle ne a xe есең 2. DECAISNE. A.L. de Jussieu, au contraire, pose comme de la méthode l'»égale valeur des caractères et le subordination des carac- teres secondaires aux кесі бе дым Spee dominateurs. Entre deux ceptions si différentes, les esprits philosophiques n’hésitèrent pas. Ils tinrent compte 2: naturelle, sauf à faire des réserves sur la le gérée de l'insertion = Sas florales pour le groupement des milles, et sur l'apétalie et la déclinie viscum depuis avec raison comme des classes tout à fait аше Pour les grandes coupes du règn végétal (уола monocotylédones, n'avait fait qu qu'il appelait nontré une sagacité si que ies progres л de thode naturelle n'en ue modifié la délimitation pus . Pour- rait-on en dire autant des familles d'Adan- son, de celle des Cistes, par exemple, où se trouvent, dans un complet pèle- méle, des Tiliacées, des Guttiferes, le Salvadora, le Seguiera, Y Hypopitys, les Cistinées vraies , des Hypéricinées, des Lythrariées i enc sonia (Aldrovanda), des Hi ppocraténcóes ‚сап cratea), le Manglier, le Frêne, eno culacées (Garidella, Nigella). sims péri e bien ie types étonnés de se trou- ver ensem Done, en défendani les Vases contre les "Айда о = que jeter les bases, mais qu'il avait laissée uverte à tous les progres ultérieurs. П plaidait la cause du bon sens, del évidence, ova- de ne pas prétendre rester enfermée dans une étroite et inflexible formule. апара olidité ; серве , pour r le: dena les modifications ur rie ‘sa chaire de ecaisne avait de Гепігаіп, de la pues plutót que du purisme dans le langage. L'idée, le fait le préoccupaient plus que la forme; mais prédilec tio routine vait inspirer à enseignem curiosité dés élèves se porte vers ies faits et les choses, au lieu de se trainer sur les mots. Un des disciples de Decaisne, au- jourd' hui professeur à la faculté des sciences de Lille, M. fait Sciences natur: plus tard sous la double oe, de son premier maitre et de M. P. Duchartre. Decaisne tenait avant tout à cet ri ment de la jeunesse; c’est ette école qu'il avait débuté ; quelques ы dim sa mort, il s’y faisait transporter pour lecon qu'il пе soupconnait de devoir être la dernière Une constitution saine et robuste, une travail de cabinet, des habitudes de règle et de tempérance semblaient devoir pré- server Decaisne des infirmités de la vieil- esse. Sa santé, longtemps vigoureuse, recut pourtant un profond échec des souffrances matérielles et morales que lui causa le siége de Paris (1870-1871). Pendant cet hiver terrible, ses angoisses patriotiques furent йули Les obus pleuvaient sur le Muséum, les serres s’effondraient ; il pair chercher aux plantes des abris impro . Les vivres se faisaient rares, d istas his rares que la charité de notre ami les distribuait autour de lui. Vers la fin, ce fut presque la famine. A peine sorti de cette épreuve, la Commune, avec ses horreurs et ses hontes, lui fut un redou- blement de douleur. Je le revis alors, tou- jours ferme, toujours actif, mais affaibli et souffrant. Rivé r ‚ il m'avait ans les serres et dans les y la mort l'avait saisi sur la bréche, soldat du devoir et du travail jusqu'à son der- nier moment. Sous des apparences froides, Decaisne remier este pour me ce ses amis, c'était un conseiller sir, ar mé il était parfois sévère. Еппеті de toute ostentation, il se cachait pour faire le bien, et c'est par us indiscré- tions de ses familiers qu'on a su que ce savant, en apparence жемеген dans des études, était le visiteur assidu et le bien- cs par an, il occupait au Muséum ne chambre qui lui servait de а il allait tous les soirs rue Saint-Lazare par- tager le modeste repas de sa famille, Plus tard, professeur, a ayant une maison à lui, celle qui touche au bâtiment des reptiles, 21. DECAISNE. il se fit centre pour un petit nombre d'amis choisis, qu'il réunissait deux fois faisait tout graviter vers les sujets sérieux et Ste vers la science; j'ai gardé de ces réu intimes, où ho р" Roulin pO Son er fin et M. Ch. Naudin toute sa verve fantaisiste, un souvenir ineffacable. Vers les derniers temps de sa vie, epus fréquentait beaucoup le salon éminemment distinguée par l'esprit et par le cœur, Madame V* Henri Thuret, née Fould, belle-sceur de son ami Gustave Thuret. Par un rare exemple de générosité, Madame Thuret, voulant hono- rer la mémoire de son beau-frère, racheta la part de la Villa Thuret qui ne lui était pas échue en héritage, et fit don à l'Etat de ce beau jardin devenu, sous les auspices du ministère de l'instruction publique, d'expériences pour la naturalisa- óh i des plantes des climats chauds. C'est par les démarches actives de Decaisne et de M. le D" Bornet que cet admirable jardin du cap d'Antibes, aujourd'hui dirigé par M. Ch. Naudin,avec sa co om pétence de bota- niste agriculteur, a conservé le caractère ка que son fondateur lui avait d'avance imprimé. Longtemps pauvre et ours généreux de ses modestes reve- pelle de 1а fortune. А sa seule nièce sur vi- vante, fille d’une de ses sœurs, il a légué sa bibliothèque et son mobilier, sauf deux pièces de valeur artistique données au Musée de Cluny (1). А 1а bibliothèque du Muséum, ila a attribué deux mauuscrits botaniques intéressant le Jardin des plan- tes (2); au Musée du Louvre, enis bleaux ; aux bibliotheques du Muséu de l'Insti tut et à la bibliothèque сри es dessins originaux (еп trois Jots) du (1) L'une de bus aita est une agre de Boule, l’autre t chino vieux laque avec бə cours la ا‎ hotaninnement determina (2) D’après ‘une lettre de M. le Dr PIERRE DECAISNE, ces manuscrits sont les suivants : 19 un manuscrit autographe de Tournefort 0 intitulé Catalogus plantaru parisiensis, 9; 29 Catalogue des plantes салата у Jardin du Roi en 1774, qui а J. DECAISNE. Jardin fruitier du Muséum; à la Soci botanique de France, les portraits + drés de Һ 8 ornaient во cabinet; enfin au Jardin босана де у ве а е pour ses publications générales, nous savons co de documents utiles s'y trouvent encore pour ses poses capa- bles de les = digne œuvre. uissée à traits, la final,comme ils le furent dans les épreuves de leurs premières années. J. E. PLANCHON. Décembre 1882. NOTE ADDITIONNELLE. . les témoignages rendus à la M. Frémy, de l'Institut, à titre d'ami intime et de M ut d par M. Van hem, au nom d m d'histoire naturelle, par M. u >a au nom de l'Acadé émie des sciences, par M. P. Duc beris: au nom e la Société botanique de France, par — мн in-4» dela main d'Antoine Laurent e gm i а Phistoire du Jardin des plantes, с ~ c Et © е+ 12 о © Е Ф a Ф ns Pe x mn DAD ак” `Б i] Uu [es о т о ~ 5 ® ор г. Б: © е T Ф 329 М. Barral, au nom de la Société nationale d'agriculture, par M. Lavallée, au nom de a Société nationale d'horticuture. Tous ces discours sont réunis dans le Bulletin de la Société ааг de France, tome XIX”? p. 54-72. OBSÈQUES DE M. J. DECAISNE. Discours prononcé par M. Frémy. MESSIEURS, | Des voix autorisées sauront vous rap- peler les travaux importants qui sont dus que nous pleurons Quant à à moi, sur le bord d'une tom be qui m'enlève une amitié de. quarante ans, je n'ai pas la force de vous exprimer, comme je le devrais, toute l'étendue de la ment le vieil ami qui vient dire un darnic adieu à celui qui lui onné des preuves si nombreuses d’une amitié inaltérable, et c ds au nom de ceux qui l'ont aimé e veux rappeler ici quelques-uns de ses vs: notre affection. Decaisne, sous une apparence réservée, cachait des qualités de cœur de premier rdre. Il avait pour ses amis un dévoue- ment sa nes; il savait les défendre ns bor avec perunt ilne les abandonnait jamais. La science i Decaisne n'a jamais c relations amicales avec les lus influents, un Ба de parvenir aux honneurs et à la fort Les honneurs, il 1 ев ` prisait peu; de ns ses "e [^] touj jours conservé dans ва vie et da Quant à la fortune, il ne l'aurai dési- rée que pour la donner aux pauvres : « Je | endant,» me два! un jo x manuscrits, très-intéressants pour | voudrais сер J ur; inépuisable; quand оп s'adressait à lui | pour soulager la misère, sa main était 45 830 largement ouverte; il a toujours doublé les aumónes qu ‘on dui deman ait. кай КТ tenait aussi à visiter lui-même année, au 1% janvier, il inau- gurait ce jour de fête en allant porter lui-même les étrennes à ses pauvres : pou- vait-on mieux commencer l'année ? Decaisne aimait surtout les enfants et les vieillards; lorsqu'on lui тергоо «еп attacher un trop grand nombre à jardins et qu'on lui оомо ай: dans l'in- térét de la culture, de les plantes, de soutenir jusqu'au dernier jour les ouvriers qui n'ont pas de pension m: retraite 9 qus m. usé mm. forces au vail ? pas aussi sou- es les familles dumm en RUE à craqué ма les cœurs généreux nous défendront. » E е Mlenton délicate, Decaisne savait oon p ides du travail des Heec ak qu'il appropriait à leurs forces: pour ne pas congédier, pendant l'hiver, les vieux jardiniers, il les occupait au classement des graines, е ier ainsi une ré émunération 5. imple jardini l'Académie a double ment honoré еп Гар- pelant dans son sein et en l'élevant ensuite à la Rr dene? de notre compagnie. ai pensé que vous permettriez à celui a été admis pendant si longtemps dans l'intimité de Decaisne, qui lui doit tant et qui a été souvent le témoin de ses bonnes actions, de vous rappeler à quel point ami pogoda toutes les ther Decaisne! tous m leurent sincèrement et ta mémoire leur sera toujours chere... Adieu! J. DECAISNE. Discours prononcé au nom du Muséum d'histoire naturelle, par M. Ph. Van Tieghem. SNO Ал nom du Muséum d'histoire natu- геле, 16 ices rendre le dernier homm mage maitre vénéré, au collegue éminent, a l'ami sûr et dévoué, à l'homme de ЫҢ que nous avons M. Decaisne entrait au аланы еп 1824, à l’âge de dix-sept ans, comme ouvrier jardinier; il était en 1864 maap dernier jo grande place, où il laisse aujourd’hui un si grand vide. s débuts ne furent pas seulement ur service de la culture, notamment aux pépinieres, huit années de rude labeur, mais aussi de solides études pra tiques, avant d'être nommé chef du poste important, de Jussieu et les fre ч ФЕ exigent à la fois une connaissance fondie des espèces et des notions étendues de physiologie et de géographie botanique, de ces rares qualités, Adrien d ne tarda pas à l’attacher cane aide- naturalistea sa chaire de botanique rurale. C'est de cette époque que datent ses рге- d’abord, comme il était natu- rel, des Ате 8 ‘de botanique descrip- tive et éographique; l'étude des plantes nouvelles rapportées du Japon, d’ Egy pte, ¢ de Syrie, de Palestine et d'Arabie, par divers J. DECAISNE. voyageurs; la ones et l’acheve- ment du grand ouvrage sur les plantes vent très-complexes d’un grand nombre degenres nouveauxet de plusieurs e тне - а fit avec le jugement le plus connaissance la "phis approfondie di l'organisation des plantes. A il l’a eer conservée; mais il voulut aller plus loi r son travail sur l’anatomie com- к- n i) ct Ф montrer tout à la fois et ta habile et physiologiste consomm Ainsi fortement r par étude des plantes s бе es, il tourna ses efforts vation plus difficile don Сгур- attaqua du premier coup à тіге d'organismes que les гзта ‘placaient depuis longtemps mi les animaux, sous le nom de Poly- bie calci dei n'étaient pas autre chose que des plantes de la classe des Algues, et iin roupe. Puis, élève Thur et, do nt point l'attention des naturalist Mais ce ne fut là, , qu’un brillante échappée. ‘Laissant 9 pour- suivre seul, on sait avec quel succès, la voie qu'il lui avait ой rab M. Decaisne, 331 grandi par tous ses travaux, revint l'étude de ces questions pratiques u début peler ici; elles tendent toutes mé but: appliquer au progrès de l'agriculture et au bien du pays les connaissance patiemment acquises au labor М C’est cette alliance еп lui du praticien et du savant qui fait l'originalité du talent de l’Institut, Jardin des plantes, M. Dec la ralentir, а su imprimer un rer essor à son activité. Malgré les soins incessants que réclamaient de lui son enseignement irection des cultures, ses publica- ; : tr infatigablement jusqu’a la derniè се ата re produit : orts continus, qu'on appelle le e Jardin fruitier du Muséum, | v ila ^ne variabilité dits l'espèce du Poirier ; pra laboration active à plusieurs recueils spé- entre toutes les mains, ouvert sur la e tous les laboratoires, aussi l'étranger qu’en France; direction bota- nique, enfin, des Annales des sciences natu- relles : il a su bee mener de front, il а suffi à toutes les tà ion de direstout des Annales d'honneur, sachant qu z йы point banale, et que, pou cevoir les marques, il fallait d abord g^ mériter. 332 Dur pour lui-même, il était sévère pour les autres. De ceux qui le connaissaient bien, nul ne s’en étonnait. Cette sévérité même avait son prix. П y avait plus à gagner dans un de ses reproches, toujours dictés par l'affection, que dans les louanges d’un autre. Un éloge de lui, avec son clair regard et son sourire loyal, était une on était sûr d’avoir bien fait; on se sentait meilleur. C’est que, dans ce savant rigide, il y avait d'abord un homme, un caractère, une âme droite, bonne et généreuse, un esprit élevé, libre et libéral. Hélas ! ce chemin si familier i mène à son cabinet de travail, nous ne le reprendrons plus. Il nous reste, du Discours prononcé аш nom de l'Académie des Sciences, par M. Bouley. MESSIEURS, Le confrère si affectionné dont la mort n sépare aujourd'hui appartenait à l’Académie des sciences depuis 1847, et, depuis 1851, il avait succédé à M. de Mirbel dans la chaire de culture au Muséum. П y а soixante ans, dans се méme ar étre un simple manœuvre us par l'énergie de sa volonté que par ses forces physiques. ‚ Comment, parti de si bas, est-il parvenu à s'élever sur les sommets qu'il a atteints? est qu'il avait les dons qui font vaincre les obstacles. Il était armé, dans sa lutte pour la vie, de la volonté, la première des forces, d'une grande capacité pour le travail et d'une intelligence trés-compréhensive, qui * . nattendait, pour se développer, que le lhum- J. DECAISNE. de liberté pour commencer son initiation aux choses de la science. Ce maitre était Adrien de Jussieu, pour qui M. Decaisne conserva toujours la. reconnaissance la plus profonde et la plus affectueuse; et ce n'est que justice de faire aujourd'hui à sa mémoire l'hommage aider les efforts. L'œuvre de M. Decaisne a été considé- rable; mais je ne plante alimentaire, tubercule savoureux joue un róle impor- tant dans l'alimentation des habitants du u , au Museum prouvé que cette très-bien du climat de la France; mais elle a rencontré devant elle les résistances des habitudes prises et de certaines difficultés que présente sa récolte, car on ne peut arracher qu'avec un assez grand effort le tubercule de cette plante des profondeurs oü il a pénétré. Une autre tentative а été faite par M. Decaisne pour l'importation en France d'une Ortie textile de la Chine, la Ramie, qui constituerait peut-être aujourd'hui une ressource précieuse pour nos départe- ments méridionaux, si durement éprouves par tant de calamités. i st-ce la force des choses, est-ce Гіп- différence des hommes? Tous les efforts de M. Decaisne as perdue, et le moment n'est peut-être pas éloigné où l’idée de M. Decaisne ргопуега par les résultats tout ce qu’elle renfer- mait de fécond et d’utile. L'Histoire des Poiriers, telle que M. Decaisne l’a tracée, est une belle page du livre de la philosophie de la nature. А voir l'étonnante diversité des formes et des qualités des fruits de cet arbre, on croirait volontiers à la multiplicité de ses J. DECAISNE. espèces. Il n’en est rien cependant. L'es- onde main, qui est arrivé Sara ro- cédés de culture à produ 8 ses espèces qui ne sont des variétés dans l'uni ё. M. Decaisne en a don é la] d qui ont rene dans 1 arbres sortant des semis de poen extraits des fruits les plus vers e qu'il ait uri les Poiriers, M. Decaisne l'a tenté pour d'autres plantes plantes et il les avait si savamment étu- n gráce à une prodigieuse ire et à une sagacité peu commune, da botanique, a fait de lui un хсер- qu'on venait consulter de partout où e trouver en bienveillance et la patience ne se lassaient jamais. Il aimait la science d'un amour véri- е et t lui a élevé un monument impéris- edans ce grand ouvrage « le Jardin 333 fruilier du Muséum, > qui, tout inachevé qu ‘il soit, faute de subsides qui ont man- qué a à la derniare heure, pourrait suffire a la gloire de son auteur. Cette science a laquelle il était recon- naissant de tous les succès de ва vie, il imait a nd plutôt un délassement qu’ ne fatigue, car elles lui donnaient la қанынан d'un Service rendu. La réputation de M. Decaisne était universelle; les élèves qui, pendant plus La célebre Société royale de Londres, qui ne donne ses titres qu'à aig escient, le juste renommée а été pour M. Decaisne un motif de tres-légitime orgueil et de conso- lante санани tion. M. Decaisne a pu apprécier par tant de ирне à quelle hauteur d'estime les botanistes de tous les paystenaient l’œuvre solide et durable par 1 aduelle il a contri- bué à l'édification de la science. Discours prononcé aw nom de la Socié ia botanique de France, par M. P. chartre MESSIEURS, e n’ai aucun titre à prendre aujour- d'hui la parole au nom de la Société bota- =] = . Oc niq eF пиар amitié, que ma sincère grati- г l'homme de bien et de cœur, eable, souffrant d'ailleurs depuis ques jours, il ne s'est pas e la force de maitriser sa profonde émoti ста la Société nique de nce perd en M.J. Dessus un memb illustre dont la gloire rejaillissait sur elle et qu'elle est méme en droit de peur 334 comme son véritable fondateur. Elle est encore présente à ma mémoire, comme un souvenir d'hier, cette soirée du 12 mars 1854, dans laquelle quatorze botanistes, les uns depuis longtemps célèbres, les autres presque débutants ou simples ama- teurs, se trouvèrent réunis, se demandant s’il serait possible et utile de créer, pour la science qu'ils aimaient,un centre oü vins- sent converger tous les efforts et d'oü pussent rayonner en retour les encourage- ments et les exemples. Par son autorité incontestée, par la justesse et la force de ses raisons, раг son entrain qui séduisait ceux mémes qu'il n'avait pu convainere, . J. Decaisne contribua plus que tou autre à la résolution qui fut prise, et la Hélas! combien de ceux qui ont pris part à cette fondation nous avaient été déjà ravis! Brongniart, Moquin-Tandon, An- toine Passy, Graves, Maille, de Schone- eld, de Bouis! Et aujourd'hui, un deuil imprévu vient encore créer parmi les sur- vivants un nouvel et immense vide ! our M. J. Decaisne, la Société bota- nique était sa vraie famille چ‎ ds Il en suivait les travaux avec 1 vif intérêt ; longtemps, et tant que Ha de sa santé le lui a permis, il а été assidu à ses séances, se mêlant à ses discussions, qu'il éclairait de sa з= et animait de son esprit. Il tenait méme à honte d'aider à l'œuvre utile et modeste de ses commis- — et, jusqu'au dernier ` ФА. de adieu à is d'avoir conservé à la botanique francaise ce jeune Midas qui plus tard devait en étre la gloir Dès la ood année de son existence la Société botanique de cette époque, elle l'a chargé trois fois encore, en 1860, sod et dies de amine, rehe J. DECAISNE. Est-il besoin de dire qu'il a rempli ces fonctions avec la rigoureuse exactitude dont il se faisait en tout une loi, et qu'il a su, par son exemple, reudre tradition- elui donner appui qu'il ne lui а elle y faisait appel, la Société botanique vient-elle, par ma voix, déposer sur la tombe de celui en qui elle aimait l'homme see qu'elle admirait le savant, l'hom- mage de ses profonds regrets et de son éternelle sat sr uidi Discours prononcé au nom de la Société nalionale d'agriculture, par M. Barral. MESSIEURS, La Société nationale d'agriculture doit apporter sur les bords de cette tombe un tribut de regrets à la mémoire de M. Decaisne. П lui a appartenu durant 33 années ; il y avait été élu en 1849, en boration a été féconde. Il avait compris avec une grande clairvoyance que l'horti- culture est l'école par laquelle doivent passer, pour y étre éprouvées par de remières expériences, toutes les innova- tions relatives à la culture des plantes. Les jardins et les serres du Muséum d'his- toire naturelle furent, sous sa direction, des laboratoires d'une utilité directe de plus en plus grande pour quelques-unes des bran- ches les plus importantes de l'agriculture. On en trouve la preuve em le lis ced recherches e M. Peligot, sur l'analyse et la composi- tion de la Betterave à sucre, dans les faits ан et d’un ensemble si lumi- neux qu'il a résumés dans son histoire de la viel die des pommes de terre, recherches sur la Garance, pour doter la France : Igname sur laquelle l'avenir n'a pas encore dit son dernier mot pour l'agrieul- ture, dans ses travaux sur la Ramie irriguées ; l'employer dii px un hommage J. DECAISNE. éclatant est ainsi а aux justes pré sions de notre с n plantes par ses soins et ont ensuite pris place dans la composition des prairies. Mais ce qui assure à M. Decaisne la reconnaissance des agriculteurs, ce sont b in u cieuse de notre confrère M. Ch. Naudin. Il iste de S de traité oü le cultivateur e plus complets et plus exacts enseignements, Me au point de vüe pure- ment pratique sous le rapport de la physiologie végétale, sur les plantes d'uti- lité ‘ment. Toutes les méthodes, tous les procédés de culture y sont éclairés par une “Р certaine, qui пе se paye qui a été vérifiée par des Jruitier du Muséum »il constitue un splen- e monument iconographique et scienti- ue; pour l'étude et la comparaison des атысы il faudra y recourir dans tous en lemps. Jamais, et dans aucun pays, il n rien été publié de si remarquable sur le Poirier, le Pécher, l’Abricotier, le Pru- n qui pourlesquels son sou venir demeure ez tous ceuxqui vivent au milieu des vergers ceux qui cultivent travaux consciencieux assu- rentla perpétuité du savant 335 Discours prononcé au nom de la Société na- tionale d'horticullure, par M. Lavallée. MESSIEURS, viens, au nom de s Société pass d ait depuis longtemps с dence de notre Société, son souvenir reste trop vif parmi nous, et les services qu'il a rendus à l'étude des végétaux vivants sont trop queens cic pour que nous laissions fermer sa tombe sans lui apporter le i sei aud de nos regrets et de notre douleur Soit par goût, soit par € de la direc- tion imprimée à ses travaux, M. Decaisne dirigea ses recherches, дев je début de sa carrière scientifique, vers l'étude des plantes dp e C qu'est dà le succès d'un livre peut putre de classique : le Bon Jardi- Son Manuel de l'amateur des jardins, en collaboration avec son digne élève et ami M. Ch. Naudin, restera le meilleur traité de l'art horticole. M. Decaisne procédait surtout par synthèse; toujours s dirigé par une convic- tion résolue, puisée à toutes les sources а informations, il apportait à ses travaux cet art de вода qui n'accepte пі шеси ni dou e jamais Me laisser à l'interpréta- dn telle était la formule de la méthode 'Adolphe Brongniart, » disait-il souvent; « telle gels étre celle de tous les natu- ralistes. La ni den 'entreprendre aucun tra- vail avant d'avoir réuni maté- £g. s'occuper surtout de familles et de genres du regne végétal dont il pouvait observer à l'état vivant un grand nombre de repré- sentants. « L'avenir de la botanique phy- тари, »m puse il y a quelques à реше, « est aux collections vivantes. Toute Е seconde partie de sa carrière 336 fut consacrée à ces travaux spéciaux : c'est ainsi qu'à l'époque même où la chaire de de Mirbel lui fut confiée, i ed ie M lus élevé vint éclairer les méthodes et les données de la pratique de sa clarté la plus vive. Ce grand ouvrage renferme, en effet l'étude complète d'un genre jusque-là fort . mal limité et d'une variabilité infinie, le genre Poirier, en même temps que la nomenclature synonymique des innom- brables variétés de nos arbres fruitiers. Ce travail exigea de M. Decaisne plus de beurs ; il devait tout caractères désormais indéniables à des genres auparavant mal définis et trop souvent confondus, tels que les Sorbiers, Aria, Néfliers, Azeroliers, etc. Pénétró chaque jour davanta а examen scientifique les plantes de nos jardins et d’éclaircir leur inextricable nomenclat і еп constitua сон d’une manière définitive. La mort le sur- prend au moment où va riens dans les Nouvelles Archives du Muséum, son étude sur le Lee des Clématites herbacées de sie. Ce pe meer de M. peer pour мч de la plante à — t et ses pro- fondes connaissances de à poste bota- nique erint. souvent de dés signer à des age nombre d'espèces, Dur le végétaux бенен surtout,dignes de figurer dans nos jardins. Il étaith reux “de voir 1 honneur de leur introduc- ainsi que М. Decaisne avait pu, ily a longtemps déjà, constituer de toutes pièces, pour , | n’appartenait pas à l'Asie, J. DECAISNE. ainsi dire, l’histoire, jusque-là inconnue, e l’un de nos arbres les plus vulgaires, le Marronnier d'Inde. De déduction en déduction, il était parvenu à dégager l'origine de cet arbre des hypotheses douteuses et a la préciser, sans la connai- tre ; il n’avait pas craint d'affirmer qu'il mais bien à l'Europe, et que l'on ne pouvait lui assigner d'autre patrie que le massif des Balkans. U rand nombre d'années successivement par deux debes uie de l'université d'Athènes, ne permet plus le moindre doute à cet agar Tous les botanistes, tous ceux qui, å un titre quelconque, s occupent de nos plantes économiques ou cultivées, ressentiront la perte cruelle que nous venons de faire. rt ej pos etje m 'honore d'étre om été les éléves de M. De- aisne; i ils on connaitre et apprécier affectueuse sollicitude, la valeur de iei conseils, la portée de ses encourage- ents Au nom de la Société nationale d'horti- culture, au nom de relations affectueuses qui dorsi depuis plus de vingt-cinq ans, japporte sur Ж tombe un dernier е douloureux hommage. Adieu, mon excellent et vénéré maitre, adieu ! r M. J. DECAISNE 1831. Sur = caractères spécifiques des Her- a de la flore CES (Ann. des I LISTE DES TRAVAUX PUBLIÉS TERRES par Ma de la famille des Compo- es sc. nat., 2° série, t. I, р. -- Enumération des plantes recueillies par M. Bové dans les deux Arabies, la ‚ 239 +; xx Herbarii ,Timorensis Descriptio маво dont Р déci E on Recueil dn savanis étrangers) (Nouvelles Ann. du Muséum, I 3 ксі ыша ne: БА, | 1839. 3 Observations sur p J. DECAISNE. Observations sur la flore Ms Japon (en collaboration avec M. Morre on). Trois yr nn. des sc. nat. x série, t. II, Sur сенка plantes du Japon (en colla- . Morren) (Bull. de sc. de Bruxelles, t. ІП, р. Monogrephi e du genre Epimedium (en callabovatian rence M. Morren) (Ann. iyi sc. nat., 2° enres et es- ces de plantes de Тан ie Heureuse ‚р. s plantes de la ge { E^ série, t. IV, p. 195). . Bougueria, novum Plantagincarum genus du genre blissement de la famille dox Heiwingiacċes (iid. 2'série, 5 28 . Recherches anatomiques et physiologi- ques sur la Garance, sur le dév › р. , ., 9* série, Tac -- шт ТР» du ; р. 143, ^ 1839). ues genres et espéces de ЗЫ végétaux ( Comptes-rendus, t. ©). Recherches sur l’ nd de la Bette- D d HM t > p. 944 et t. VIII, ques sur le dév p. 201, 1839; — Nouveau Mémoires de l’ Acad. des sc. de Bruzeiles, X. XIII, Observations additionnelles sur re du Santalum album (Ann. des sc. nat. 2e gérie, t. XI, p Note sur le genre yer (tbid., 2e série, Additio ыз la note sur les Amansia (ibid., t. XII, p. 125). Sur la videte des poils qui couvrent ie a. de ares Composées 2 série, t. Bas i affinités et la MEE. ‘que doivent occuper les genres Pseudanthus et 1839. 1840, D 846. ©» i . Essai sur une c р. - Description des genres Drimysperm . Monographie rubbia uM des sc. nat., 2e ее t. "XIL p Зоо м. la Betterave e quelques Thalas- siophytes (Bulletin de T3 cad. des sc. . 40 ® & ~~ в 8 % = =ч ® е ~- ек Corallinées (bulletin de P Acad. e Bruxelles, t. р. 463). Plantes de l’Arabie Heureuse récoltées ar M. Botta. емее partie, com- prenant les в Fougères et аг Lyeopodiacdes(Arehtves du Muséum t classification des iha et des Polypiers calcifères on des sc. nat., bs série, t. XVII, Mémoire sur les Corallines et les Poly- piers SAHIR (ibid. 2° série, t. ХҮШ, ғтит, Pseudais et Gyrinopsis du groupe des даарын (4%4., 9% série, t. XIX . Note sur quelques Algues à Pa réti- ЕТ culées regni vegetabilis, p. E ў Recherches sur les anthéridies et les p.100), 0 [ge 4% de plan- tes (G»udo'ia) croissant sur les parties les plus élevées du mont Tolima (044., 3* série, = ps Influence de l'alimentation sur l'écono- mie ee de іа Soc. médicale, t. XI, a Soc. des sc. de qr as 21 ч іе, deus plante textile А ese d'agriculture pratique, 1 ^ t Revue botanique, t. . 90, 4 peris ы structure ret rt de la Cus- e et du Cassyth ша des sc. nat., = érie, Я С Plante | asiatica quas jn India collegit У uemont, іп-49. Paris, Didot. É ce тап 3° série, p.3 Note sur des plantes nouvelles recueillies dans l’intérieur т Аа australe ае le Cedrus a et adi " раға (Revue horticole, 1846, p e du ر‎ ose тұ; et description d'un nouveau gen e (Du- 44 — de la famille des Gesnéria- s (Ann. des sc. nat., 3° série, t. VI, 1846. or la maladie de la Pomme de terre (Revue horticole, 1816, p. 356). Histoire de la maladie i Pommes де , 1846, in& de pages БЫТ ро. de la Pyrale (Revue horticole, 1846 is pores au jardin des Tuileries (ibid., = Notice sur l'établissement horticole de - L. Van Houtte (i5i2. , 1846, p. 201). ue une 0 manne tombée du ciel 1847. арена du Bouvardia Лата (Flore ur serres ей des jardins de l’Europe, t Sur le parasitism — e des "ursi uet nn. des Appa , 9* série, t. VII, --- Note sur le Peu Abelia (Flore des serres et des jardins de P Burore, t. IT, janvier —: De l'action des ‘gelées tardives sur quel- ques végétaux à feuilles persistantes (Revue е 1847, р. — мо mènes р Parque que présentent пут а Stiftia де chrysantha (in р. 941). -- Abelia : Pentarhaphia prenne et o nouvelles, . 331. — Geranium gus cum, p. 401. Sobralia bletoides, p. 421. 1848. Note. s r le Rhizoctonia (ibid., 1848, — rretía lappacea, p.81. onochetum puichrum. be. 101. ndinaria ек р. -- Cyr- tanthera whiesb MEET p. 161. — Aquilegia jucunda, p. 181. Sur les causes qui limitent les espéces végétales du côté Fe nord (2224. p. 152). Sur les PM de la ville de Paris ibid. — Effet du sulfate de fer sur les plantes ` chlorosées (d.p . 221). Kennedya nigric Ar (ibid. 321). Lobelia Ghiesbreghtis, p. зй. -- Piaty- codon autumnale, p. 361. — Linu . grandiflorum p. 401. — E yi megre P 421. — Ullucus tube- ` TOSMS, p. — Houtiea rdi £s A pardina, — Note = quelques végétaux a tg в nos cultures (ibid., 1848, р. 449), eds › р: m Wahlenbergia ‘vinceflora (ibid. p. 4). — agrea zeylanica, p. Lo — Con ‚р. 121. — Gaullheria c éoccinek. Rectifications dans la nomenclature e quelques plantes cultivées (ibid., Sur, introduction des végétaux utiles bid س nkyanthus quinqueftorus (ibid. p. 221). — 1849. 1850. 1851. | 1852, J. DECAISNE. — Sal- Campanea grandiflora, p. 241. . 961. — Mitraria piglossis sinuata, coccinea, p. Sur la Fraise merveille Pelé (Revue es p. 341). Caracteres du nouveau genre Pelvetia, de la famille des Algues (en collaboration avec Thuret) (Ann, des sc nat. , 3° série, p. 242). Kpisodiqusmdit dans i uret sur Rapport relatif à la conservation des Teso. es pour herbiers (Revue horticole, р. Boite à exposer les fleurs coupées (2224. р. Disophylla étoilé (ibid. p. 281). — с UP. temis aurantiaca, Pru Jefferson et reine-Claude rouge ы Van Mons, p. 4 Sur l'approvisionnement de Paris (2244. p. 4 атон iin (ibid., 1851, 81). Brachycome iberidifolia, | 181. ponaria calabrica. p. 81. — Мас ; ; 01. — Per ef Sur. Ta floraison du Nelumbium speciosum bid. E 322). — Malva moschata var. . 981. — Phlox Drummondü, Arbrisseaux de la Chine récemment in- s au Muséum (ibid. p. 405). Linie vulgaris et sa роо, р. 499. m,p.4 Anemone elegans (ibid., 1852, р. qe — Perilla nankinensis, p. 61. — е japonica, p. 101. ae cenia flava, 7121. — Aster Reversii, 1 m nudiflorum, p. 201. Amygdalus nana, p. sarmentosa, p. 281. — Prunus japonica, 301. p. Sur une PU eom nouvelle des jardins сао ғы FM id., p. 364). Sur la culture du Bouvardia triphylla ip^, p. 941. 22 Phila del » 4. — Swainsonia Greyan — Lapageria alba, p. 441. Note ug le Veronica Andersoni SEES p. as Note wae le Rosier île Bourbon (2did., P. Monographie des Plantaginées (De C ы Prodromus hegre dre ХИН, "i . Sur „= Gloire de Parthenay (Flore t dii Serres, uc. du collodion en jardinage (014., Salvia ianthina (ibid.. p. Td). Gesneria канале р. us Blumei (Revue horticole, a Sur le. Cedrus atlantica et le Cedrus Libani (ibid., p. 41). [| | | | 7. DECAISNE. Кәріге latifolia(Revue мено ,p.121).— bia quinata, p.141 (Flore des serres, t. IX, p. 120). Ac cacia dirige. 1.- Centropogon fastuosus, Enumération iverses espèces de cultivées aana les jardins de l'Europe en 1853 (%4., p. Note sur le тығы; tetragona (ibid., Destruction du Puceron lanigère (i5id., p. 228 Lundia acuminata (ibid., p. na — Gyri- nopsis uniserialis, p. — Prunus а, p. 281. sre Whit- Jieldii, p. 301. Sur la وا‎ des arbres des Tuile- ries (40%4., p. Sur Oca rouge et le Tropeolum tubero- sum, (ibid., p. 34 Sur deu x Roses nouvelles (ibid, р. 341). De quelques tubercules alimentaires (20 Framboise Victoria Sur la Monographi ie des Mélastomacées r M . 957). лен; pendulitora (Revue horticole, — Salvia Тап ата, p. 61 (Flore des з serres, IX). — Lindleya mespi- oi Exquisse d'une mo nographie des дк сёез (ед “ ачат avec 7. Е. Pla сһоп) (2% Cunonia bris (ibid.., p.141) — phrena Pete | p. 161. — Psammisia . 181. — epis secundi- оға, p. M^ — Lopezi et ee .29].— Rhododendron amenum, p.241. TB du Solanum ican T ibid. Sur VIgname €— ie 2 D: 5 Aristolochia lineata (ibid., Salvia porphyrantha, р. 301 demde с ЗБЕ; oire B 401. — Lepachys ес columnaris, p. 491, 4 NS audin rela- tives à la ود‎ (Bulle de la Soc. bot., II, p. Note sur le Diostorea е (Comptes- rendus, t. XL, p. 7 ns et des r le Sequoia gigante Sequoia sem- ervirens (Revue horticole, 1855, p. 9) Rubus biflorus (ibid., p. 1). — tamen hederefolium, p. 21. — Rhododendron Auckland 81. — Іт ns Jerdo- nie — Zebrina pendula, p. 141. Remarques au sujet du Dioscorea Batatas (ibid., p. i Erden e lEumolpe ou Écrivain ibi . a sur la Ramie (1214., p. 162). id., p. Ipomea digitata Pog i4 esi — Conperia 339 1855. Senecio енин кери horticole, p жесі dode 1857. 1858. 1859. — 1860. 1862. Most. y^ l'ama ndron glaucum, p. N "d stellat ta, p. 261. — tes Sieboldii, p. : B e au M: de quelques Broméliacées bid Sur la болшы n de l'Amherstia nobilis en Pr een. (ibid. 377). Nouvelles espèces onifères décou- vertes en oo (ibid. “De Note sur l'Orange à trois faces (ibid., gue 385 5). 1+ $ N din Ді ерлі à la famille des и spécifiques (4224., t. Sur EA vrilles des КЕБЕ Жауы (%%4., Sur une EUIS: étamine de Celebogyne thid., t. I Note sur tM deux евресев de Nerprun Rhamnus chlorophorus et Rh. utilis) ui fournissent le e Chine (Comptes-rendus, t. Tanacetum elegans (Flore "s serres, T XII, 19 chimenes amabilis ,p. 21. manthus cinnabarinus, p ques espèces (Buil. de la Soc. bot., Production d'un tissu anomal dans 1 graphie de t espèces e - riétés Parlor gg os cultivés dans cet établ паше ave tion, leur histoire, pum те in-4° avec planches, xem E cde ecd des HIM ` (ibid. , x mémoires de M. Ch. Naudin relatifs à quelques hybrides et s du genre Cucumis (ibid., t. VI ты à M. Chaboisseau et observations Ap a caractères spécifiques (%44., Letire a M. de e : conseils pour son voyage en бете E CD ómoire de sur les caractères spécifiques (ibid., t. ҮШ). . Transmutation of STIL) (Ann. of nat. History, t. VIII Sur les prétendues ‘mutations uu евресев М - Académie des sciences Rapport fait à su émoire de M. W эбе ади —€— orium coccin ,4 бане, 186 дев s, traité général Phovtleulture (en сэ знн 340. tion avec M. Ch, Naudin), 4 vol. in-12, t, 1 1862. ве les variations де quelques types spé- ifiques (Bull, de ta Soc. wm LIS) 1863. De la variabilité dine un ce ju Poirier; at d'expériences нев au Muséum d'histoire naturelle de 1853 à 1862 inclusivement (Ann. des sc. nat., 4e série, t. cm p. 188; Comptes-ren- us, t. ;p0 6 Revue horticole, 1863, p. 26: 1864. Sur les hybrides de Papaver (Bull. de la Soc. bot., t. . 961). 1865. 2. E grou des — Ags тай, 5° série, t. П, х Entvodnetion et culture des eek a qui 4 ava et dans l'Inde Complet- endus, t. LXII 22). . Traité général de Botanique descriptive et analytique (en collaboration avec M. Le Maou п-49, Paris, Didot, le édit. 1868, 2» édit. ., 1876. . Cochliostemu J’ “cobinianiom (Flore des . چ ب‎ hoc sor bifolia ane = р. 123 . Sur le genre Zam cas, et description 'une espece o (Bull. de la Soc. dot ,t. XVII, p. 320). еа de trois PR алта nou- s cultivées éum (Ann. des ie] = 882 + O° = ёз 5-9 es © DE x oncé aux "funérailles de Lév n (Bull. de la Soc. bot. П . Sur les espèces du genre TUN à feuilles parallélinerves (Bull de la Soc. dot., t. XX, p. 1 — Sur trois espèces d' Нуйлоға (ibid ., р. — Allocution sur А. Laségue (%%4., t. ХХ). -- А pae ogique sur Claude Gay ib us Сатишев at descriptions de trois genres nouveaux (Ostryopsis, Comptotheca, Berneuria) de plantes ас еп ine par M. Р and David (1014., t. XX, p. Études sur les Iridées ibid, t. XX). . Mémoire sur la famil o dés Pomacées ceo te Archives i Muséum 1876. Discours prononeé aux сита де Аа. ГУК (Bull. la Soc. bot., XI 1877. Décade de plantes же ou реп con- - nues (Clematis, Pachira, Eriodendron, Cotoneaster, odendron, Clethra) Il, es plantes т groupe а Théophrastées C UN série, t III, p 38). vy des serres, ГЕ XXL p 9. S (itore r les ti d, p 1879. Mc e Mobogr raphie des в Ligustrum cu Syringa (Nouvelles pov du Museu 9% série, t. II, 1879). Бугінде persica et Syringa vulg à P. Duchartre (Flore des t XXII, p . 217). J. DECAISNE. 1880. Note sur le Galfonia (Flore des serres, t. XXIII Magis es des genres Bombaæ m хы р. 43). d'ornement, Helianthus annuus et Н. — Réponse aux critiques d e Pomacées (%%4., ХШ, р. 162). — Du Poirier et du sites (44а., t. XXIII, 1882. RA des Clématites du groupe des Tubulos ға Mu- patos Ae des serres,t. XXII 5). i ité publié Borde la ort de M. Decais (Bull. Soc. bot. de Frais, 1882, p. 65.) 2» Une notice de M. Henri de Parville, insérée dans le Journal des Débats du 17 février 1882. M: J. DECAISNE. L'année commence à peine, et déjà il faut serrer les rangs. L'Académie des ороо a perdu, il у а quelques ае ; M ssy, le savant chimiste; e ient encore кам conduire а sa dernière dion re M. J. Decaisne, l'éminent professeur du Muséum d'histoire naturelle. : S'il est un exemple à citer aux jeunes gens qui ont à se frayer de vive force un chemin dans la vie, certes c'est bien J. Decaisne, le maitre vénéré, le bota- iste de haute valeur, l'h de bien par excellen eds e a parcouru кор monté échelon par échelon jusqu'aux som- mets; son histoire est courte, mais elle est . instructive. Il entrait au peur en 1824, à l'áge de dix-sept ans, comme ouvrier jardinier; en 1845, l'Académie lui ouvrait ses 9 début, les honneurs suprêmes ! Il a vécu soixante ans de cette vie de travail, dans 8 les parties du ser culture, il “fut nommé chef d зегі дев semis : petit titre, шай poste important. Chef du carré des semis! On sourit au- jourd'hui quand on songs aux es J. DECAISNE. qu'il fallait conquérir avant de par vonir à cette situation enviée. Bernard de Jus in de physiologie et de géographie végétales. M. J. Decaisne fut un chef des semis sans rival. Adrien de Jussieu, frappé de ses aptitudes, se l’attacha comme aide-natu- raliste. De cette époque a = tra- vaux scientifiques de M. J. Decaisne. Les botanistes connaissent ses études de V. dee oie sur les plantes récolióes. en Asie; De Can- dolle le pria d'é com dig Recueil des savants ibd d Il prit couvertes importan n grand nombre d'organismes, que les шык» р1а- caient parmi les animaux sous le nom de polypiers calcifères, appartenaient å la igues. M. isne le prouva ce. pene son éleve Thu- ret, il fit connaitre la structure des orga- nes reproducteurs des Fucacées et démon- tra leur sexualité. M. J. Decaisne, grandi par des travaux sur le jeune botaniste important dans perci des habi- de 1 . La eulture de sur la possibilité de l'acclimater en France; seulement sa récolte présente des difficultés; on ne sons arracher qu’a- 341 vec peine le tubercule de cette plante des profondeurs où il pénètre. Peut-être faut- il chercher dans cette raison le e . Decaisne que l'ont doit les recher- par l'Aeadémie de Il essaya aussi d'introduire chez nous l'Ortie textile de la Chine, la Ramie, qui constituerait peut-étre aujourd'hui un richesse précieuse pour nos départements méridionaux, si rudement éprouvés par tant de calamités. Jusqu'ici les efforts de M. J. Decaisne dans cette direction étaient restés infructueux. Cependant, les же ois tirent un e excellent parti de la Ramie. On ne voit pas pourquoi nous ne c не уз drions pas à l'utiliser en France avec le méme а C'est. cette union Uer. de la théorie la plus haute et a p u plus ratique la pl excercée, disait fort justement sur tombe M i qu'en 184 qui Га désigné еп tous pour succéder à de ee dans la chaire de culture du Musé de l’Institut, | professeur au ; ne ne se activité. Son Jardin fruitier du Миве forme une œuvre colossale, publication c Son Traité général de botanique est entre toutes les mains, aussi us en à l'étranger qu'en France. Il avait accepté de diriger les Annales des sciences naturelles fonc- ais occupations et il a suffi à toutes les tâches. Il avait méme tenu à garder sa m lace de professeur de botanique au col- lége Chaptal; c'était un souvenir de se premiers pas dans le d La ré Е РЧ Ч verselle. On ын Чай le maitre dan te l'Europe; pendant plus de caii m les élèves qu'il forma répandirent ses 342 lecons еп Angleterre, en Allemagne, en Italie,en Russie. Il laisse une œuvre dura- ble et solide. 3 L'homme était à la hauteur du savant; il prisait peu les honneurs; il a toujours conservé dans sa vie et dans ses habitudes une extréme simplicité. Il tenait peu à la fortune, et le peu d'argent qu'il avait, il le consacrait à des œuvres de bienfaisance ; sa charité était inépuisable. Non-seulement, rappelait samedi sur sa tombe M. R. Frémy, le directeur du Muséum; non-seulement, il donnait aux | malhe . M. Decaisne surtout les enfants et les vieillards. Nous le rencontrions tous les lundis à l'Académie; nous échangions souvent quel- ques mots, Il lisait attentivement le Jour- ts et no iquai aal des Déb mmuniquai volontiers ses impressions. Quelle satis- action pour 1 uand nous avions dit t nc | une petite moue significative; puis il nous tendait une main amicale un esprit élevé, une âme droite et géné- reuse. ENRI DE PARVILLE. jeunes frères, il les décida à J. DECAISNE. 3° Une notice par M. Dehérain (son ami intime, son élève et son collègue au Muséum), publiée d'abord dans le journal (а Nature, п du 4 mars 1882, puis dans les Annales agronomiques (1882, pp. 140- 145). JOSEPH DECAISNE. L'homme éminent qui vient d'être . enlevé à la science est né à Bruxelles en 1807, d'une famille sans fortune; le pére était mort jeune encore, laissant quatre retrouver. Les trois Decaisne devaient menca en France ses études médicales,puis retourna en Belgique en 1830, fit la cam- pagne contre la Hollande en qualité de médecin militaire et se fixa dans son pays natal, où il prit naguère sa retraite, après avoir obtenu le plus haut grade du corps de santé de l'armée belge. devait plus quitter; simple ouvrier jardi- dirigeait, remarqua bientót les heureuses dispositions et les qualités exceptionnelles de Decaisne; il le fit nommer chef des semis; puis, еп 1833, il le prit comme incomplètes, pour acquérir les connaissan- ces variées qu'exigeait sa nouvelle posi- tion, c'est ce qu'on peut imaginer quand on plus grande partie des nuits; parfois, il était vaincu раг le sommeil; il se jetait alors tout habillé sur une natte, 18 ( verture, pour que le froid le réveillât et qu'il püt j 1 1 242% pue o J. DECAISNE. Ce labeur acharné, mis au service d’une rare aptitude, devait porter ses fruits : ce furent d abord des travaux de botanique ; l'étude des plantes nouvelles u Sinaï; mo nombre de genres nouveaux et de plusieurs familles nouvelles. ment le plus sûr et avec la conn la plus approfondie М rS lions des plantes. C'était assez pour ОА о © place a toujours conservée; mais il voulut aller ENS loin(!). ravaux de botanique descriptive, bientót, en effet, il ajouta des recherches anatomiques sur le Gui, sur la tige des végétaux dicotylédonés ; puis, passant à la famille des Algues, fit еш la struc- ture des organes reproducteurs des Ғаса- cées, et fournit les entre фео де leur sexualité. L'idée d’ e utile, de euo service а souvent poussé M. Decaisne à diriger ses iravaux vers ried applicationi agricoles ; en 1835, il publia, Peligot, une étude anatomique de la racine de a Bette- rave à sucre, à laquelle on n’a rien че depuis ; a plante textile qui semble appelée au plus brillant dies Quand, en 1846, la Pomme de terre d atteinte de "n maladie qui sévit sur tou l'Europe et amena en Irlande une torrible famine, Decaisne étudia avec soin la cause (1) Van Tieghem. — scuro prononcé aux obsèques de M. J. Decai 343 de cette maladie et rassura les effarés qui croyaient la Pomme de terre perdue pour la culture Meet quel dirigé d'abord; depuis plusieurs années déjà, il suppléait au Muséum M. Mirbel, et, quand ce savant éminent mou- e modeste jardinier de 1824 était pro- eni de culture au Muséum en 1851; 5 Ves dernier aide-naturaliste; ces кет тб нк multiples n’épuisaient pas son activité; il les an publiait tous s les deux volumes e а des Annales des scienc naturelles, il dirigeait les Nouvelles Archives du Muséum n, il écrivait, a M.L aout, son Traité de bota- livre, aussi r France, et qu'une traduction a popularisé tanten Amérique qu'en Angleterre, est devenu classique; on le trouve ouvert sur к ко де m = laboratoires. А he rages s'ajou d re publié avec la а жон tion de М. к. in, son ancien aide- ана qui, aujourd'hui, dirige le jardin de la Villa EUR Es succursale касе du Mus ` voulut [aiser une trace ineffaçable de.son passage dans la chaire de culture, illustrée déjà par Thouin, Bosc et de Mirbel,et il commença la pun série de descriptions exactes qu'il a réu- nies dans le Jardin fruitier du Майын, . 344 il porta tous ses soins, toute son sips a sur les Poiriers : que faire de cette m ce caisne voulut ne consulter qu'un seul guide, l'expérience; en 1853, il semait des pepins provenant de quatre d’exiger d'espèces bien définies, et il dut conclure que l'espèce Poirier est une, mais prodigieusement polymorphe, et cette expérience bien conduite apportait un solide appui aux idées autrefois émises par Lamarck, puis défendues de nouveau par Darwin et жы. audin, sur la varia- bilité des espèc Rien n'était plis éloigné de la maniere si fréquente à toutes les époques; il avait des opinions et savait les défendre; cette e assurent des вага, mais aussi provoquent des aces ; ni les unes ni les autres les servir par l'ardeur qu'il mettait à les défendre; il s'engageait tout entier dans la lutte et n'hésitait pas à se compromettre pour assurer le succès. Sa franchise а pu blesser quelques vanités bouffies, mais elle P e Aisne, > = avait raison d’aimer nature rigide, inac- cessible à la ne insénatbls à l'intérêt, fléchissait au moindre mot parti du cœur. . Decaisne avait une bonté inépui- sable ; sa bourse était ouverte à toutes les infortunes, et,comme I' arappelé M. .Frémy, ant bien des années, a vécu a vec ni assis à sa table de travail, il parcourait J. DECAISNE. le pauvre quartier qui entoure le Jardin des plantes, allant de porte en porte distribuer des secours. Quelque secrétes que fussent avaient fini par se dévoiler, et une amie qui disparut le méme jour que lui,madame Thuret, la généreuse donatrice de la Villa Thuret, à Antibes, illustrée par son beau- frere, s'associait à ses charités. Dur pour lui-méme, d'une extréme simplicité dans ва vie, sans besoins, M. Decaisne devenait prodigue quand il s'agissait de secourir une infortune : il donnait, il donnait toujours. П considérait comme un devoir étroit d'encourager les jeunes gens,de les guider, de les conseiller; il aimait à s'entretenir avec eux; jusqu'à la fin de sa vie, i conserva son modeste cours de botanique patrie,dans ces jeunes =o toutes vibrantes d'émotion a parole im- prégnée des grands sentiments qui l'ani- maient. . Decaisne concourut à la création de la Société botanique, et M. P. savants illustres et dévoués, attirant par l'éclat de leur nom les jeunes travail- leurs, assurèrent le succès de cette asso- ciation naissan Au M . Decaisne gene un vreul, notre illustre doyen, reste le seul surv vivant; nous écoutions avec respect décidé nos grands devanciers. Jusqu'au moment du siége de Paris, la santé de M. Decaisne avait été excellente ; les privations qui l'atteignirent pendant cette triste an affaiblissement ; ment, il ne qu uitta pas le jour; passant la nuit avec les employés 1. DECAISNE. c du Jardin de e sous les corridors des Serres, ой une épaisse couche de ter ne . atteintes du froid ; mais bientôt le nombre de vitres cassées fut te llement grand qu'il nefut plus possible de les rem placer, et M. Decaisne eut le chagrin de voir dépérir ses collections; pendant resta encore rage de tous et montrant une vaillance à toute épreuve. En 1 il pos remis, et, aux herborisations, il étonnait tous ses andi- teurs par sa elan à la fatigue; un peu plus tard, cependant, l’âge commença à se faire sentir; il ne marchait plus avec le même entrain; il surveillait ses travaux du Jardi au lieu de le va 8 ses ordres ; il avait gardé, toutefois, toute ва bonne grâce enjouée, et TI ne faisait ped voie une catastrophe, quand i ru subitement, le 8 février; “i allait avoir soixante-quinze an ong cares qui l’accompagna jus- qu’a sa derniére arr disait assez dans uelle estim tenait le monde savant. L'Institut était ie лке let par MM. Jamin, président, Bertrand, secrétaire perpétuel, et Bouley, membre de la Feu d'écono- j s principaux Phillips, out le Cahours. Bonnet et bien d’autr tres en mes © е” D = Ф ме © de la Faculté des sciences, exprima avec éloquence les кен де 1а Société bota- nique . Barral et allée ceux ҚЫ ош “ EBES "i К horticul- gm ux passions ont стады la longue vie de M. Decaisne : l'a ité; et il mérite davantage : savant illustre ou homme de bien. P. P. DEHÉRAIN. 4» Une courte, mais substantielle notice intitulée« Un botan. iste bruxellois, » publiée dans l'Office de Publicité, de Bruxelles, n? du D mars n sous les initiales H. L. pas commettre une indiserétion en dant d'après M. Pierre Decaisne, que ces initiales sont celles du nom de M. l'avocat Henri Lavallée, ami et condisciple de Joseph Decaisne UN BOTANISTE BRUXELLOIS. JOSEPH DECAISNE. Une des gloires de la science botanique vient de s als Prahos où il était пе еп 1807, et le cond de trois frères qui eurent à lutter pr des difficultés sans nombre pour mener à bien la tâche de la vie. A l'époque où celui qui écrit ces lignes connut les ve la maison qui porte actuellement le n° 42 et non pas la petite maison qui fait гапро avec la fon- eken-Pis, a d ‘occupations qui apportassen vivre modestement. Ce que l’aîné, l'artiste, mort en 1852, est devenu, le public le sait. Depuis1830, chacune des expositions nationales de peinture a attesté l'ardeur infatigable qui l'animait, et la page gran- diose où la Belgique couronne ses enfants les plus шаанга, est une des belles œuvres du re de че elles. à Jose h età Pierre Decaisne ils se үл rR d’abord de la voie qu "ils b les plaies, les ch rent Joseph, tandis que le Р" n'était 346 pas précisément au goût de Pierre. Que firent les deux frères? Ils échangèrent 1 positions, la botanique pour la chirurgie. L'histoire est assez curieuse our étre racontée. Le cadet entra à l'Hôtel-Dieu dans le service chirurgical de Dupuytren, dont il devint l'élève. En 1830, il revint dans sa patrie, fit partie du corps du général Niellon, devint successivement médecin de bataillon, puis de régiment, et obtint, par sa supériorité, le grade d'inspecteur général du service de santé de l'armée Tel a été le point да départ et d'arrivée de deux des frères. Reste maintenant le желпіне auquel cette notice est consa- u que re des extraits des discours qui été prononcés à ses funérailles par M. Bouley, au nom de l'Académie des sciences, rémy, membre de l'Institut, directeur du Muséum d'histoire sme Muséum était destiné à ies une si grande situa- i Ses débuts ne furent pas seulement pénibles, mais longs. Il passa par to services de la culture е huit années aussi de solides мы "6 72) » poste impo ortant ppé du trésor de savoir et des aptitudes de Joseph Decaisne, l'attacha, comme aide- naturaliste, à sa chaire de botanique rurale. C'est de cette'époque que datent ses premiers travaux. Ce furent d' abord des recherches de géographique : lantes nouvelles rapportées du Japon, d'Égypte, de Syrie, de Palestine et d'Arabie; l'achèvement du grand ouvrage de V. Jacquemont sur les plantes récoltées en Asie; une monographie clas- sique sur les Asclépiadées, faite sur la priere de De Candolie; la flore de Timor dont l'Académie décida l'insertion au Recueil des savants étrangers. Dans ces J. DECAISNE. publications, Decaisne fixa les caractéres et déméla les affinités souvent trés-com- plexes d'un grand nombre de genres nou- veaux et de familles nouvelles. Il le fit avec le jugement le plus sür, avec la con- neur, il l'a toujours conservée ; mais il als plus loin. Par son travail sur l'anatomie comparée e la tige des végétaux dicotylédonés, par ses recherches anatomiques sur le Gui, par expériences sur le parasitisme des Rhinanthées, il sut se montrer anatomiste habile et physiologiste consommé C'est lui qui, le premier, montra a que les Corallines et d'autres êtres marins que les naturalistes classaient parmi les polypiers calcifères, n'étaient autre chose que des Algues. C'est lui qui, le premier, en colla- boration avec son éleve Thuret, a décou- vert la sexualité chez des Cryptogames inférieures, les Varechs. On se souvient de l'étonnement que causa cette découverte parmi les physiologis Dans un autre ee de recherches, le nom de Decaisne est attaché à des mémoi e recherches tendent au méme but: appli- quer au progrès de l'agriculture et au bien des populations des connaissances patiem- ment acquises au laboratoi C'est cette alliance en lui du дарын et du savant m fait 1 originalité du talent de Decaisn ‘Académie des sciences l'appela, en 1847, dans sa section d'écono- plantes. Son Traité général de eet e est ouvert sur la. table de tous i considérables ont été poursuivis pendant J. DECAISNE. qu’il collaborait activement 4 plusieurs recueils spéciaux, qu'il rédigeait des livres pour l'enseignement, et qu'il dirigeait les Annales des к „ез lles Decaisne n'a jam s cherché dans ses relations avec les ss omm n нез үн bonne E généreuse, un esprit élevé, libre et libéral. Non-seulement il donna it aux mal- heureux, mais il ku à visiter lui-méme les indigents de pauvre quartier. Lorsqu'on arrivait aha lui au petit jour, on apprenait qu’il etait en tournée chez ceux qu'il appelait ses amis. Il était officier de légion d'honneur et de l'ordre de Léopold, en méme temps qu'officier de l'istraetióh publique Il a légué son herbier et ses notes bit niques au Jardin botanique de l'Etat, Bruxelles Une foule énorme, ont dit les journaux, suivi le convoi de ce savant vénéré. Elle n'était pas uniquement composée de membres de l'Institut et de l'instruction publique, de ses collégues, de ses amis et d eves; les pauvres, auxquels Decaisne savait donner tout son avoir, des conseils et du travail, étaient venus se joindre au cortége. N'est-il pas vrai que la vie de notre illustre compatriote est digne de tous les respects ? Qu l'application dans la science, la fermeté de caractère, l'indépendance, le désintéres- sement. Nous ne croyons pas exagérer en pen- sant que si, comme on s fait en France, on imprimait un jour une édition belge du « Self help » de Smiles, С аа livre qui devrait être dans mai utes les familles, on деуді = faire dede au milieu des autres exemples, celui des trois frères Decaisne. HL 347 5° Une« Notice dite d sur Joseph Decaisne » par M. С.-Ес and, pro- fesseur à la Faculté des sciences fae Lille, publiée dans les Sad ont e du Nord de la Fra уес une eee te photographie de "ескіні, nu me que phie artistique d'Anver ar M. Pierre Decaisne et par M. Deh rain. Ce portrait a été fait pendant le dernier voyage de Joseph Decaisne en Belgique, en 1879. NOTICE BIOGRAPHIQUE SUR JOSEPH DECAISNE. I mon devoir, comme ancien élève comme directeur des pun dd du Nord de la France, de faire connaitre aux lecteurs de ce re- cueil le botaniste éminent que la mort vient de ravir à la science francaise, celui qui fut mon premier maitre, Jose eph De- caisne. Puissé-je, par ce modeste hommage Je ne puis, en effet, borner à reproduire, aprés tant d'autres, les éloges funèbres prononcés sur sa tombe aux ee de l’Institut de France, du Muséum, de la Société botanique, de la Société s d'horticulture, еіс., е 8 temporains, ses amis, 1 œuvre s'est faite, l'état de la science à ses diverses phases. Et puis,en serait-il encore autrement, que je penserais qu'il ne m'ap- partien nt pas ser cette histoire cri- tique; je пе saurais, en effet, avo ir la liberté кез жа pour apprécier et juger comme il conviendrait l'œuvre du sa nt ceux-là qui vu isne œuvre, qui y pef travaillé avec lui, qui 348 ont fait avancer la science en même temps que lui. Ceux-là seuls pourront bien mon- trer ce que Decaisne a fait, la valeur de. ses travaux et ce qu'il en reste aujour- d'hui. Eux ке ротор, se reportant n arrière, prenant nouvelle, et combien de ses recherches ont été depuis le point de départ, la source première de recherches nouvelles. Comme Decaisne n’est demeuré étranger à aucune des grandes questions de la botanique moderne, faire l'histoire critique de son reviendra à onter, à u n point de parti- cilier, les progrès accomplis par la bota- nique francaise pendant les cinquante dernières années qui vieunent de s'écouler. ue de fois, au coursde cette longue et intéressante раш. п 'aura-t-on pas осса- n de ntre aisne ouvrant une vos nod Velle aux jiitedigstions, déter- minant, dés le début de ses recherches, u t-on la sagacité et la justesse de ses obser- vations et de ses rapprochements. En restreignant cet article aux limites on plu rner, plusieurs auteurs, à énumérer simplement vrages de Decaisne; tout au plus en Serre es que son esprit fut pl apte qu'aucun. autre à aborder tantót les diverses Белое де Ta botanique pure et tantôt ses applications. Il y a mieux à faire, et je me crois obligé de faire davan- tage pour la mémoire de Decaisne. De- caisne était bon. Decaisne était un carac- tere. Il fut pour ses élèves un excellent = Un bien à ses élèves de Гепвеі- gnement secondaire qu'à ceux de ses élèves qu'il avait faits savants. Je crois qu'il me sera possible de faire connaitre a dme: de ле aimer mon vieux mai- cem sa vie est bte cht , et qui sont si J. DECAISNE. souvent demeurés ensevelis dans le secret. orsquil me fut donné d'aborder paie pour la première fois, il était arrivé depuis longtemps déjà à la haute position qu "il occupait ; il était le savant de tous; j ` mon tour. les efforts d'amis METTE ces botaniques du Nord de la France dont le but est d'assurer désormais à l'école bota- nique de Lille le moyen de faire one i les rière qu ‘ils ont embrassée, et que plusieurs, râce à son enseignement, grace aussi à ses conseils et à son тое ont déjà brillamment parcou Il y a seize ans, au ia collage Chaptal, au moment ot Decaisne allait entrer dans notre amphithéâtre pour nous donner son cours de botanique, notre pro- sod général, nous le dépeignait en ces termes : Pian: est né à Bruxelles, en mars 1807. Son n pére mourut quelques années aprés, laissant sans fortune une veuve et a uatre jeunes enfants dont oe fils; La de ces trois fils, nri Decaisne, 8 ве û destinait ê à la peinture. Il vint et Joseph Decaisne, le second fils, celui que vous allez avoir comme professeur, entra, à l'âge de Srp ans, comme ouyrier jardinier au Jardin des plantes. Doué d'aptitudes éxceptionnelles, pe é S simple ouvrier jardinier, n'ayant d'autres re in de son travail. Pen- 2. DECAISNE. membre de l'Institut en 1847. Il remplaca . M. de Mirbel comme professeur de culture au Muséum en 1. L'année dernière (1865), l'ouvrier jardinier de Mete prési- dait l'Académie des sciences » — associé eines de la Société royale de Lon аак entra comme M.D. .. finissait de parler; nous nous levames tous; nous étions plus de cent. Il n’en était pas un par rmi nous dont 1 "attitude, dont le silence ^ 3 première fois notre grand et vénérable e. aitr Deca aisne tenait beaucoup à son cours lait faire profiter tous les autres. Decaisne 'avait pour son jeune auditoire que bonté pe ce qu'il den de add. é D n pénibles et si longs; fatigué, lassé, avait pon de l'avenir en voyant sans cesse fuir devant lui la situation qu'il cherchait à atteindre dans la carriere qu Eo saure Decaisne, qui secs la science pour demander un бае pum son mer- veilleux talent de dessinateur: Decaisne je ne l’ai connu que Dans son cours d ‘collége Chaptal, 349 végétal (1) et sur les maladies des plantes. — Chacune des lecons de Decaisne for- mait un tout. — d ai conservé les notes de ce co je 1 i souvent relues depuis: plus je les m De- aisne nous donna рар. précie combien sa science € grande our avoir su résumer sous une forme si parfaite les principes - la botani nique et ses applications. Quelle différence entre ces 1 Diss. si simples, si in- sa lecon du samedi au collége Chaptal. Decaisne a conservé son cours du col- "Eee CDM depuis 1844 jusqu’a la fin de s Le rs que Decaisne faisait au college Chaptal, lee 7 compléter et terminer la série des ns de sciences naturelles de l’histoire naturelle pendant les б/е antérieures s'appelaient alors : . Vigne vers 1866, et cela existait depuis bien des années, un collége municipal de Paris ecaisne, n'y enseignaient que sciences naturelles. Cette ne année 1866, l’histoire natu- rai — а cette détermination qui bannissait les sciences naturelles de France ? — J'aime mieux n'en point pa 5, (1) Les bois, les fibres textiles et le papier, les farines, les sucres, les huiles et les matières grasses, les a д les rr tinctoriales, les poisons végéta 350 mpte de ces sciences naturelles, et on est revenu sur la décision de 1866. — Au collége municipal Chaptal, on continua d enseigner, apres 1866, les sciences natu- 8 — Une discussion, soulevée récemment, dans une revue уча, au sujet de la dog C hae da des sciences naturelles dans l'en га ment cla quer "d oblige à тараққа insi ce qui t fait à Chaptal depuis plus de vingt шо: des pénibles essais que o fait aujourd'hui dans nos lycées. — cóté, des naturalistes enseignant les sciences na turelles, aimant à les enseigner, désireux de contr ibuer pour leur part à la ity presse pour imposer leurs programmes faits à la háte, leurs mé- thodes Applicebles ou non. — Pourquoi ne pas faire au moins ce qui se fait depuis si longtemps dans les écoles ieee. Chaptal, a1] Lavoisier, Colbe Say ? — et, “оп est obligé ie recon- naitre son laal ssance à réaliser ce аш s’est fait dans ces écoles sous l'impulsio d'hommes dévoués, libres et désintéressés, faire, le soin Aa énoncer ces conclusions et de les réalis )ecaisne, ШТ exercé et а exercé jus- qu'à la fin de sa vie, une grande influence sur l'organisation de l'enseignement des а naturelles au collége Chaptal. Il fesseur, le contrôlant, et enfin, un Musée très-soigné, largement ouvert aux élèves avec son petit budget annuel, administré par les professeurs qui avaient à s'en ser- vir. Il est vrai qu'avec les professeurs que J. DECAISNE. j'ai nommés, on pouvait avoir tou d'une administration parfaite. es scie collége Chaptal, i professeurs d'histoire naturelle y étaient traités ЛЕ le pied d'égalité avec les autres professe de citer les professeurs qu'elle avait su 'attacher Après 1866, entraîné par l’ enseignement de mes maîtres, je continuai d'étudier seul les sciences naturelles. En 1868, ayant recueilli quelques fossiles intéressants dans les dépôts diluviens de la Sei ESAE m icone avec sa grande bonté. Il me m rapport avec les naturalistes les plus célèbres de notre époque, et il fut décidé qu’un peu plus tôt, un peu plus tard, je deviendrais, moi aussi, naturaliste. Je revis souvent Decaisne,de 1868 à 1870. 1 septembre 1 1870, je rencontrai Decisis que environs du J ardin des plan- n П était tout enfiévré. Malgré nos vers, Decaisne t dani la patrie. Sa confiance dans l'avenir gagna tous ceux qui l’approcherent. Grâce à ses encouragements, les mauvais jours nous semblèrent alors moins difficiles. voir 80 Paris. Dec: к М, si malade, que j'eus peine à ne (1) Amiot, professeur de mathématiques spé- ciales. (2; M. Boutan, alors professeur de physique, depuis ins ecteur gé — e team eur hono- raire de Терле поша! pri ú 3) M. P. Dehérain, denk pro ofesseur chimie, dapi. oe de physiologie végétale au Musé (4 M. ы. AE Minna professeur de dein, aveur célébre ui {чыныны Н de Belgrand et Roujou. 1. DECAISNE. point Қ iii lui. m le quittant, je croyai e plus le revoir jamai j'étais сөйткен qu'il ne verrait pas s la fin du siége. J'allai prendre de ses nouvel- les quelques jours plus tard, vues qu'on ous bombardait. Une des serre Muséum avait été brisée; Ps өседі 8 isn е ent de faire derniers jours, qu’il ne pouvait av valer. Decaisne ne se remit jamais complétement de ce premier affaiblissement. ue. Ше donna quelques-uns de ses mer veilleux dessins. — Chaque semaine, je revins près de lui, lui montrer les résultats de mes — Dès notre premier —€— cóté d ret qu'il cachait, m'ordonna de quitter Paris si je pouvais y pieni Е Decaisne ne quitta pas le а. дез plantes de toute la Commune. C'est à son énergie que le Muséum doit de n құс: 351 pas été brülé lors des incendies allumés € les troupes de l'armée de Versailles r t dans Pari aisne coupat س о ee professeur de botanique u d'en avoir un seul. — « Ils ай, «m "avait dit Decaisne en m'en- hartre, » S с ayez à regre etter plus ас 25 n'avoir entendu qu’une manière de v En six mois, Decaisne me o Bt étudier trois plantes: un Jonc, une Préle et un Olivier. Cela fait, il m'engagea à com- mencer mes recherches sur les Conifères. u plus tard, M. P. Duchartre me donnait le méme conseil. En 1872, je présentai mon ami, Ju lie Sit. à Decaisne. J'avais ydus esque pour la première fois, à la Vesque comme i fit étudier une Saxifrage, et, le 1% janvier 1873, ayant apprécié toute la valeur de son nouvel élève, i fit de l'écorce des Dicotylédonées. — Depuis puis; M. Ves ue и devenu l'ami de Decaisne, raliste et son suppléant. me à l'écrivait dans la dernière lettre que 352 jai reçue de lui, la brillante. „carrière ` Dans les premiers jours de mars 1873, y appela comme élèves, M. Vesque et moi. M. Dehérain, alors aide-naturaliste de Decaisne, était notre chef de laboratoire. — Presque chaque Ж Decaisne venait nous voir ап labo- e, dans notre cuins de micrographie. Tl 8 'installait pres de nous et, suivant pas à pas ce que nous faisi ons, te it nos dessins, nos notes, nos préparations, nous apprenant à mieux diriger nos аео rectifiant ce qu'il y avait de défectueux dans nos а nous obligeant d'in- et là, tout en causant, ses dessins et ses no à ce p wun jour, en feuilletant ses D anciennes observations sur l'anato- es Rosacées, nous y Dot ane des дігіне de cellules grillagées portant la date de 1844. Les dessins étaient de la i caisne; les figures ótaient si bien faites, les anllotition: qui les accom- ment n’avez- vous pot réclamé la priorité dé la décou- verte d Өлі grillagées et de leurs dt (1)? riorité de ces dée couvertes, ou tout au moins la priorité des idées qui y ont con- duit. « Voyez, d'ailleurs,» ajouta-t-il, « où conduit ce travers; tel qui а jadis, réclamé la paternité de telle obser- p Rob. Brown, nousen parlait souvent, et sou- (1) Certains auteurs remplacent audi l'expression Брого, créée par М. Ves par le terme J. DECAISNE. vent aussi nous citait le célèbre botaniste anglais comme un modèle parfait pour la netteté des idées, pour la concision et sur- tout pour la simplicité de ses meilleurs écrits. C était bien souvent lorsque Decaisne lisait la rédaction de nos travaux, que Brown venait en exemple. « Elaguez tous ces détails, » nous disait-il, « ils sont trés-bons daus un cahier de notes ; mais ils sont tout à fait déplacés dans 1а rédaction e met pas tout cela; qui lira tout ce fatras de menus faits ? qui en retiendra quelque chose ? Vous-mêmes, vous ne les retiendrez pas. Si ces renseignements de détail sont indispensables, il n'est pas nécessaire d'en embarrasser le cours de votre exposition, puisque vous и = ajouter en notes au bas des pages. — Pour Dieu! mes bons amis, apprenez died à se comme Rob. Brown; voyez comme son style est pun concis; comme il réduit ce qu'il is strict nécessaire; comme il conden comme il cristallise sa pensée. Cristallisez de méme votre pensée. Sachez la dégager et la mettre bien en relief. Que chaque ро de vos écrits serve à quelque ront 5 vous les critiques que D nous semblerent sévères, c'est avec recon- éleves qui fussent en mesure de faire pos. les des ce que lui-méme avait fait pour e Dai conversations, Decaisne nous parlait parfois des botanistes célèbres de Adrien de Jussieu, Liuk, Brougniart, pour ne nommer xq sont өзне ; il nous les faisait " сорпәйге тте ants et comme hommes. — DE кы her Decaisne nous exposait ses 7. DECAISNE. idées sur la classification, sur les affinités Decaisne jouissait de nos étonnem sans en avoir l'air, jetait à pleines mains, épisode entre cent dn M. P..., chimiste, т 0 eR dépót des soies, avait recu, des comptoirs de la cóte orientale d'Afrique, une caisse contenant re organique, u'ils dégagenient et par la quantité prodigieuse de larves et de vers qui y vivaient. Le эе ыча nt de M. P... l'avait prié de tácher d'extraire de ces corps une matière colorante. Force fut à M. P... d'y renon- cer. Il s'enquit néanmoins s de la nature de site. No analyse ne nous permit pas d' ire au-delà, C tous les échantillons, il s'en vait un, un peu moins informe ue les vein nous l'avions mis de côté, voulant Ге chantillon. Aussitôt Decaisne reconnut n floral d’une espèce d'Aphyteia qu'il avait vue une seule fois chez Adr. de ч ussieu, un jour qu'il lui fai- sait visite, en 1840. Depuis, cette espèc ce d'Aphyteia, sm n'a pas été décrite, n'avait jamais été rapportée en Europe. Decaisne alla nous chercher dans ses notes et nous 353 montra un croquis qu'il en avait fait de mémoire en quittant Adr. de Jussieu. En feuilletant les notes de Decaisne, nous pümes vérifier sa détermination et complé- ter notre description. L'espèce était nou- nt combie quentes les par җитмә Bp individuelles chez ces parasites souterrains, il crut pru- de nous faire remettre à plus tard la e peu d’honneur d’une observation qu'il leur avait fait faire. Nous quittions Decaisne à l'heure de son souper, et, tout entiers sn le charme в d'avoir, si délic Docu nous invitait à 8 us pas- sions alors la soirée avec іш, de cinq heu- es à neuf heures, car Decaisne, qui se EN de — matin, se couchait tót. étions bien heureux et bien fiers d'être assis à sa table et à ses côtés. Decaisne paraissait encore plus heureux que nous. Decaisne ne pouvait comprendre des toujours, bien qu'il eût en partie lusa age de l'œil gauche, à la suite de ses Il forcait tous ses os élèves à dessiner ; c'est pou les botanistes qu'il a formés dessinent. D'ailleurs, il était bien difficile de ne point prendre cette habitude et ce goût quand on voyait sa prodigieuse collection zn en méme temps parfaitement beaux; je les ai toujours contemplés avec le respect qu'on doit à des œuvres d'art. — Que vont devenir ces dessins de жендет — Puisse-t-on ne pas les рна рег mars 1874, je quittai le MM 354 de Decaisne pour entrer comme er dans le laboratoire de M. Duchartre, = par cela même, je vis désormais Decais moins souvent. — Il arriva plusieurs fois, l'escalier qui conduit aux galeries botani- ques du Muséum, de leurs bons rapports, de leur vieille amitié. J'ai vu ainsi com- bien Decaisne était aimé, combien grande était l'influence qu'il exercait par le respect dont il était entouré, quels dévouements lui étaient acquis. J'appris, dans ces cau- series, quelle part Decaisne prit à la fondation de la Société botanique de France, dont 11 fut deux fois président et dont il suivit toujours les желіне avec intérêt. t été les soirées ecais dirigé, concert avec Ad. Brongniart, la Publiestion des Anna- les des sciences naturelles (Partie botanique) de 1842 à 1876. En Brongniart, il demeura seul directeur de cet important recueil. Cette position mit nécessairement Decaisne en rapport avec presque tous les botanistes français de notre époque, qui, pour laplu upart, vinrent lui demander de vouloir bien insérer dans с. о du tem s et ois, il me refit des tableaux qu'il trouvait défectueux. — Ce que Decaisne a fait pour moi, il is pa pour beaucoup d'autres. — J ai v t unich, chez Nägeli, où Guillaud avait J. DECAISNE. été apprendre l'anatomie végétale. А chaque phrase, Decaisne prenait la peine de comparer le texte aux épreuves. Guil- laud tomba malade en venant de Mont- pellier à Paris ; c'est Decaisne qui vint le voir ‘étudiant pour le rs + © о E Ф e publier leurs mémoires dans les Annales. M. Vesque et moi-méme, nous pourrions raconter, en détail, r entrevue de Decaisne et de certains de ces auteurs éconduits, puis ajouter « à qui la faute ? » — titres de Decaisne à la reconnaissance de la botanique francaise sera, je n'hésite pas à l'écrire, qu'il “publia dans son jour- nal, alors le seul journal français du même genre, tous les mémoires ‘intéressants, qui, pendant la période de 1842 à 1882, sont venus lui demander asile. Je ne voudrais pas que cette dernière restriction ressemblát, méme de loin, à une s'y bor m xus dpa lui présentait lorsqu hl ‘evita Kt queque e valeur, à aider ses élèves et à corriger scrupuleusement les épreuves des auteurs qu'il connaissait moins. Le respect que Decaisne inspirait à sn des auteurs donnait à sa parole u ande | autoritédans les nemus qui s ёе int parfois entre lui et eux, au sujet de rédaction de certains ue de leurs mière rédaction. J'ai vu, autre, et pour cause, de ces discussions. i te ardeur, avec ses tendances, avec parfois, et ce n'est pas un reproche que je lui adresse, n'étaient que le reflet de "ellos de savants dont les travaux Іші inspiraient leur А) бзр de l'œuvre de Decaisne, de l'influence directe qu'il exerca arie sur les tra sa x parus dans son recu! nul doute, d’ailleurs, qu’en rendant ainsi 2. DECAISNE. justice à Decaisne, on ne lui rapporte, une bonne part des progrès e LI té, de M. Delessert sage: ae de compléter les Annales bot с consacrée Мын а 1 à lay 4 es travaux étra angers. n 1878, je quittai Paris pour venir à Lille comme professeur de botanique. Malgré mon éloignement, je conservai mes relations avec Decaisne. De temps à autre, nous échangions une lettre; de temps à autre, j'allais le voir en passant à Paris. Decaisne était républicain et libéral. Decaisne habitait au Muséum 1 Le cours de Decaisne avait lieu pendant de semestre d'été seulemen heures du matin. — En sa n ses ordres aux jardiniers et dirigeant leurs travaux. Decaisne а s possis: attaqué, comme hom et com savant, par M. H. Baillon, 1 nturi бы. ont été jugées, comme elles Le шегі par le professeur A. de Bary, de Strasbourg: il n'y a rien de plus à en ire. Decaisne aimait profondément le Mu- séum; c'est là qu'il avait grandi; c'est là que s'était écoulée toute sa vie; c'est là que, grâce à son travail, il était arrivé à ва haute position. Pour lui, qui avait perdu егте toute sa famile, le Muséum était с une nouvelle famille; aussi tout ce i ui ned ts le Muséum to ucha it-il d caisne un grand sujet comparait l'état présent de cet établisse- ment à ce qu'il l'avait connu autrefois, au temps de Cuvier. Que d'amertume dans — ies qu'il laissa échapper : Naguèr les aides-naturalistes du étaient memba s de pas‏ ا aujourd’hui.. ecaisne n'acheva pas comparaison. Росо n'était-ce pas à lui d'espérer encore, i qui connaissait, qui appréciait 1а vale ur d ‘aides-naturalis- tes comme е, état et l'inutilité des prodigieux efforts tentés pour relever ce grand corps ? Je ne connais ni la cause de ce mal, ni son remède. Ne faudrait-il pas en chercher 1а raison dans un mono anonymes furent lancées dans la press quotidienne contre le Jardin des plantes et surtout le S deir ies ur chargé et désintéressé entre tous, tantót de ne pas faire assez pour le salaire des ouvriers jardiniers, tantót de négliger le jardin, tantót de laissergaspiller; d'autres fois, on on réclam manquent peut-étre pas dans les € du Muséum ; mais d'oü vient q soit bien gardé de relever les plus йшй, et que, sitôt Decaisne mort, ces attaques aient cessé? — Decaisne a bien souffert de ces attaques u cours ‘de ces derniéres années, De- chés ; ourut en quelques jours; puis Lapin puis 356 M. Thiers, puis son élève et son grand ami, Gustave Thuret; en dernier lieu, il y a quelques mois, Alexandre Braun. Ces secousses répétées ébranlèrent profondé- ment la santé chancelante de Decaisne. — А la mort de Gustave Thuret, sa belle- soeur, Madame Thuret, voulant perpétuer son souvenir, fit don à l'état de cette Villa d'Antibes où Thuret avait créé, à grands frais, a magnifique jardin botanique, où Thuret avait vécu, mort. Бае et М. Bornet, l’ami et le com- pagnon de Thuret, furent chargés d'orga- niser ce jardin qui devint une annexe du Muséumet de la Sorbonne. M.Ch. Naudin, membre de l'Institut, ancien aide-natura- liste de Decaisne, est aujourd' A directeur de la Villa Thuret. — Souhaitons qu'avec un tel a cette Villa cree bientôt un établissement indépendant. Je n'ai point parlé des herborisations de Decaisne; je les ai peu suivies; un moment interrompues après la pee par suite du mauvais état de la santé de De ecaisne, elles furent reprises en 1873. Decaisne, grand marcheur, était toujours en tête de sa troupe, plein de verve et d'entrain, digne continuateur d'Adrien de Jussieu, son maître, dont il nous parlait toujours avec le plus grand respec santé de Decaisne s'affaiblissait à là e de 75 ans. Le lundi 6, у se sentant indisposé, avait gardé la chambre; pour cette raison, il beaucoup mieux, il P l'intention de se lever le lende- n et de sortir. Sa servante vint l réveiller le mercredi matin ; elle lui appor- t un potage; il le but, le ecce bon, өкініші le désir de dorm ue. Decaisne mourut quelques initiate après sans avoir om ses sens, Decaisne n'a pas accepté la doctrine du J. DECAISNE. Transformisme des espèces, ni, par consé- quent, la théorie de la descendance. Je ne sais pourquoi son esprit si large, si juste, si hardi s'y refusa. Je regrette vivement, pour notre pays, qu'il en ait été ainsi ; son exemple aurait entrainé hien des indécis. La France, seule n'à pas encore accepté cette doctrine dont ‘lle fut. le berceau. Je ne puis croire que les idées s génées. Peut-étre faudrait-il en cher- cher Ve дақылға dans ce fait, que les cet autre fait, que Decaisne ipae le pos- sesseur des дег gum ers ma rits de Lamarck, tristes témoigna е l'affais- sement de cette belle inte Medi: Quoi qu'il en soit, Decaisne,quelques moisavant sa mort, ne voyait encore dans le Trans- formisme qu'une mode préte à disparaitre dont il m'annoncait la fin à breve échéance. Sans s'en douter, sans le vouloir, lui-même et tout son entourage ont cependant subi, à plusieurs reprises, l'infuence de la doctrine transformiste. Je l'ai vu, lui, étonné des résultats auxquels avaient déjà conduit les méthodes dues à cette doctrine. n en trouvera des traces bien nettes dans les écrits de jeunes botanistes qui se sont autorisés de son approbation. Ai-je atteint, dans cet article, le but que mémoire? П m'a se vie de ce grand maître serait mieux appré- cié si quelqu'un de ses élèves pouvait écrire quel maitre il a été, quel fut son évouement aux Annales, au Muséum, à l'enseignement, à la science et à son pays dont il augmenta les ressources agricoles par ses travaux sur la Betterave, la Garance, l'IEname et la Ramie. Puissent ces quelques faits que j'ai racontés de sou- venir, montrer la simplicité de Decaisne, ва bonté et sa grandeur d'áme. Il m' z œ> pas cette grande figure française, et que je ne manquais pas au respect que je dois à sa mémoi C.-Ec. BERTRAND. Lille, mai 1882. J. DECAISNE. Пуа ей, еп outre, une foule d'articles d'Angleterre, de Belgique, de France,etc., dont l'énumération seule еле ріп- sieurs colonnes de la FLor Mentionnons, enfin, Pon finir, avec 357 le regret de ne pouvoir la reproduire ici, une € que M. le D' Bornet se propose de rer à notre "- X» “Catalogue des livres de sa bi que qui sera publié incessamment pas a A éditeur, à Paris, notice dont e manuscrit nous a été obligeamment communiqué par son auteur. J. E. P en eRe Te 2 Е т атакты VA ——— 6G 0 Lg uL de TABLE GÉNÉRALE MATIERES CONTENUES DANS LE XXIII" VOLUME. N.B.— La table générale des matières contenues dans les quinze premiers volumes de la FLORE se trouve à la fin du X V* volume; celle des volumes XVI à XIX, à la jin du XIX* volume, et celles des volumes XX à XXIII, à la fin de chacun des dits volumes. Les caracteres gras indiquent les planches coloriées. A. Agave applanata (/?).— Un mot à son sujet, par Сн. NAUDIN, 271. A la и des plantes alpines, par J. PUT- ZEYS, 2o eticulata vittata (L. VAN Hou г Gust. ic tion 161. Asie осы (Les) et particulièrement les espèces du groupe de . coronaria, par ERLOT, 78. Anthurium Andreanum, par А. DE LA DEVAN- YE , 84. — Scherzerianum. — Ses diea ee d par A. DE L vetet i — — hyb uae ө, A. n LA DEVAN- SAYE, par GUST. nets 241. -- -- - schildianum (BERGMANN et VEITCH), par GUST. GUILMOT, Arum Dioscoridis 8 spectabile, SCHOTT, par J. E. PLANCHON, 301. sparagus plumosus, J. б. BAKER, par J. E. ЖАШЫГАН 117. Azalea іп aron Nathaniel de Roth- да (L. Van Ностте), par GUST. GURME ; - — M 1.. Ноч (L. Van Van HOUTTE), и Gust. болан 29. a Gilliesii, Hook. et Arn., par J. E. спон, 205. ЕЗ. a o NUTT., par J. E. PLAN- Mesi пто (Les), par le Dr Есо. Four- Begone tubéreux nouveaux à feurs sim- ples (L. Van HouTTE). 1. Hermine. — E. De Puydt. — Е ackhouse, par GusT. GUILMOT = à ges doubles (L. age Hour) dem — Clémentine, par Gusr. Gui- 265. Bertolonia HYB. «таумен . Van HOUTTE), т Gust. GUILMO relleana (L. Van HouTTE), par GusT. Sonae ana T VAN HoUTTE), par Gus EAE Я : с. — Arboretum Segrezianum i borum (illustré). — Icones sele GUI — Les Orchidées de M.P Président de la тезе А ‘des creme arts et иши s du Hainaut, etc., les Palmiers de M. OSWALD DE Pid CHOVE jm DENTERGHEM, par J. E. ANCHON, 94. — L'Orchidophile. — Journal des amateurs d'Orchi — Les plan tag — Description et culture des ian legumes climats tempérés, par VILMORIN-AN- — compte-rendu par J. E PLANCHON, 316. ERE ытым, ауын, Hook. FIL., par J. E. PLANCHON, Bombax et Pachira. — Examen des espèces de ces genres, par J. DECAISNE, 43. — ue de l'avenir (La), par UN BOTANISTE DU Bolanislerortcalteursjardiners, par J. PuT- ZEYS Bryophyllum proliferum, Bowie, par J. E. PLANCHON, 209. | C. Jane llia Madame L. Van Houtte (L. VAN Ногтте), par GusT.GuiLMor, 289. Cattleya luteola, LiwpL., par J. E. PLAN- CHON, 31 Choses de Provence, par Сн. NAUDIN, 157. Cinquantenaire "horbicole (Le) de M. P. E. DE Рпүрт, 211. Clématit-s ‘Les)du groupe des tubuleuses cultivées Must aris; leur révision, par J. De- CAISNE, cel e lagenaria, LiwpL., par J." E. PLANCHON, о — speciosum, STEV., par J. E. PLANC Crest 02, рат EUGÈNE Мортон, 219. —— pee gante ANDR., par J. E. PLAN- N, 20 үзіле» Atkinsii т. (Cyelam ene ae ME. Anson 3 par J. E. PA Cypella Қа енім, бкгвият, par J. E. PLAN- Ce F icr де ve cultivés dans les serres d'Eu- , D SON, 200. wreneeanum, REICHB. FIL., par J. E. PLANCHON, 5. 1». Delphinium vivaces ( Les), 299 Dendrobium Farmeri, Paxt. var. albiflo- rum, Ep.Morr., par J. E. PLANCHON, 261. — Lowii, LINDL., par Direction du développement des plantes, 302. а (Coma ia) Prineess Margaret, VEITCH, par J. E. PLANCHON, 13. E. кус (Г) еп а” et en agriculture, M s am at rire sur les étiquettes en zinc, par онн 4 7 ooe Hook., par J. E. раен а marmora VEITCH, par J. E. PLANCHON, 21. ais "T Es "Ne (De an pu considérée au point de el ie, par N. ох, Год» Лоте sd ses applications modernes, Que mots à leur sujet, ni, par Сн. NAUDIN, 179. -- еп Provence, par Сн. NAupiN, 69. ds: ro Rede PER — IX. . PLANCHON, 57. TABLE GÉNÉRALE DES MATES DU XXIII* VOLUME. Excursion ohani Vi auc sources de l'Arc, par В. \ VERLOT, 160. етер red a d'horticulture de Gand, , par Gust. сет E. — ا‎ d'horticulture de Bruxelles, en 1880, par À. DE LA EE, 89. - - — — Un — 403 le Се Ев. DU Buxs E: n forme de am а on -fleur (Bras- , forma cris- Fasciation e sica ppm Ls; "t tata Fleurs fruits sos ons ti Н.ре PARVILLE ^ Flore de la oor (Coup d'œil sur la), par Сн. NAUDIN, 241. Fraise Tox ж Ga pine. par B. D., rais culture en ел. qerpe- бейіш; раг b Ge Ев. DU BuYssoN, 25. G. Galtonia (Le), nouveau genre de Liliacées de l'Afrique australe, par J. писк , 32. Gardenia (Le), =ч ag CHERVILLE Genti y alpina, m 54 par J. E. PLANC — Les gelées — Les morts е ві les blessés dr Phorticulture. — Vaillance de nos Glaieuls annoncée par celle des oignons. — Traitement des Jacinthes. — Les oignons laissés en terre. — L'horti- cuiture ا‎ les mœurs, рат Тн. BUCHETET, — — X.— Bscrocs!!! — а Vous avez lu cela prise. — Les vi tion personnelle, par Тн. BUCHETET, Gustavia insignis, Ноок., par J. E. PLAN- CHON, 49. H. Hæmanthus (Nerissa) Kalbreyeri, BAKER, par J. E. PLANCHON FE Heliconia an striata, Horr. Gust. GUIL 125. Hibiscus e VEITCH, par J. E. PLANCHON 9. antophy inch m miniatum,var.Madame . Van on par Gust. GUILMOT, 204. — — bed imers,par J. E. PLAN- VEITCH, par Histoire dili qué et horticole те cca dites Azalées de dee e, pe r J. E N, 230. , DONE., Par + "E PLAN- CHON, 121. acinthus orientalis, L., variété Nem- ‚ par Gust. GuiLwor, 75. — — — Reinwardt,par Gust. Guia; 77. | TABLE GÉNÉRALE DES MATIÈRES DU XXIII* VOLUME. Ж. Iris Keempferi VARIETATES Қы Ноптте), r ; ра вт. GUILMOT, 173. PLANCHE Ir. — . Emma Lefebvre. — — 3249. Paul De Noc -- Se De Nocker, 173 PLANCHE Ipse, b Benjamin Davies. 3239. Dos Santos Viana. ean 3234. J. B. Masson, 177. Es Lelia grandis, LINDL., par J. E. PLANCHON, — xanthina, LINDL., par J. E. PLANCHON, astrea Richardsii multifida ; VEITCH, par Gust. GUILMOT, sae apes og ternifolia, WALL., par J. E. PLANC Новт. M. тоташа арнаса Lips, par J. Е. м, 48, Melon Cantalonp (Le) ; son origine, 226. ecurrens, Cav., parJ. Е. PLANCHON, Nerine pudica, Hook, FIL., par J. E. PLAN- CHON, 269. Notice biographiqu avec les donne de M. J. Decaisne, rononcés sur 84 et les articles пи раг іа v toe à see de sa mort, par LAN — nécrologiquo du comte Ch. de Ker - . Van Houtte, par Gust. бип, MOT, 149, де М. С. Demoulin, par Gust. GUIL- MOT, 203. de M. Jules Putzeys, par Gust. GuiLMor, 228. eM. Т. de Ternisien, par Gust. Cox MOT, 30. de М. Arthur Veitch, par Louis А. Van HouTTE, 139. O. DER x We Krameri, REICHB. FIL., par J. E. PLANCHON, 285. Pleroma maeranthum 359 Oncidium cucullatum, LINDL., par J. E. PLANCHON, 249. — phymatochilum, LiNprL., par J. E. PLANCHON, UE Orchidées en 1882 (Les), par P. E. De Puypr, 294. Ж”, Peperomia argyræa, HORTUL. uh woe Бай A Cas. DC.) par grues Veitchii, WENDL., par GUST. GuIL- MOT, 93. Plantations (Des) le long des chemins de fer, par UTZEYS, 4. Plantes aquatiques (Les), par P. E. DE Puvpr, — phénoménales(Les), par P. E. Dg Роүрт, 4. — vivaces in air; leur caractère orne- mental, par P um, Hook. FIL. (Lasian dra macrantha, Seem.), par J. E. PLAN- CHON, 169. th Wamberchies (J. WAMBER- r J.-B. CARNOY, dre (Du),par J. Duomen 221. Пкса avec notice Poire . PLANCHON R. Raisin Golden poem (A. PEARSON), par А GUILMOT, e de quelques-unes de ie ou d'ornement, par Réponse ue. critiques de M. Тн. WENZIG, relativement à mon mémoire sur les Pomacées, par J. DECAISNE, 152. endron Dalhousiæ . Victo тап V. CUVELIER), - Gusr. сп -- hyb. oon te Michel Corinaldi (L. VAN eed ed Gust. Same 41. — — Ellen ANDISH), GUST. و‎ 189. І. Van Hou par e (L. Van ` Hov TE), par GusT. oO, 105. Rhododendrons hybrides de Р Himalaya. — Atta- que à la routine, à leur propos, par V. CUVE- LIER Rosanowia ornata (L. VAN HouTTE), par Gust. GUILMOT, 149. 2. 2. jaunes ат Ақ CRÉPIN, 104. er âgé de mille ans (U: rmi. hybride montant Lóna Turner (E. VERDIER), par Gê вт. Gui.mor, 281, Rubus deliciosus, TORREY, par J.-E. PLAN- 5. Saccolabium Harrisonianum, Hook., par 4. E. omg | 113. Sanchezia longiflora, Hook. FIL., par J. E. PLANCHON, 297. — nobilis, J. D. Ноок., par J. E. PLAN- CHON, "ER Saxifraga сном, 193. peltata, Torrey, par J. E. PLAN- um fter (Lawx.) Donat, par J. E. PLANCHON, 109 Sonerila speciosa, ZENK., par J. E. PLAN- CHON, 197. i Banks, var. Lemoi- одағына MIELLEZ, par J. E. PLANCHON, 1. Strepto bifloro-polyanthus, Dv- ps par J. E. PLANCHON, 165. T Thunbergia coccinea, WALL., par J. E. PLANCHON, 213. chinium Manglesii, LINDL., par J. E. PLANCHON, 61. TABLE GÉNÉRALE DES MATIÈRES DU XXIII* VOLUME. v. Vanda sig — Moyen d'obtenir des scapes des branches ae oor ой on le désire, par le Cte Fr, DU Van Se LJ. — | Inauguration du ? monu- ment érigé à sa тет ee du дап (Les). par J. E. PLANCHON, Villu Thuret (La), à Antibes (Alpes-Maritimes), ar В. CHABAUD, Viola peduneulata, Товк. et Gray, par J. . PLANCHON, 157. + Yucca poire var. medio striata, par J У Е. PLANCHON, 58. FIN DU XXII? VOLUME.