FLORE MADAGASCAR ET DES COMORES LR nt OM FT se RAA RE? Hi ice } ms À PR : à st É : LE “ MR LE 104 To aa 3 C4 ans en . ren # el PA Me bio 74e) FAMILLE 144 — BÉGONIACÉES F 2 pAR M. KERAUDREN-AYMONIN f 3 ES) FAMILLE 145 — CACTÉESF 2 | © * par G. AYMONIN et COLL. Archipel des Comores Gde Comore Anjouan 2 > PS € À à , S ft = * “ = AT A Le 4 DE Moheli pires Mayotte L , LH stkm ss A e RE ; i »" y WATT: ? % % + Région orientale : 4domsints 1 Est 2 Sambirano 3 Centre *Hites montagnes Asommets isoles appartenan # domaine des htes monts8! Région occidentale :2 aomslst! S Ouest (inclus secteur Nord) 68 Sud a æiof Comores (affinités avec ln r66! or sale) “ te0km Carte phytogeographique de MADAGASCAR (HHUMBERT 1054) FLORE MADAGASCAR ET DES COMORES FONDÉE EN 1936 ET DIRIGÉE JUSQU’EN 1967 PAR Henri HUMBERT PUBLIÉE SOUS LA DIRECTION DE Jean-François LEROY PROFESSEUR AU MUSÉUM NATIONAL D'HISTOIRE NATURELLE OUVRAGE SUBVENTIONNÉ PAR LE C.N.R:S. FAMILLE 144 — BÉGONIACÉES PAR M. KERAUDREN-AYMONIN (publication posthume mise au “est par G. G. AYMONIN & J. BOSSER) FAMILLE 145 — CACTÉES PAR G. AYMONIN (avec la collaboration de W. BARTHLOTT, J. BOSSER & J.-L. GUILLAUMET) ISBN 2-85654-165-8 MUSÉUM NATIONAL D'HISTOIRE NATURELLE Laboratoire de Phanérogamie 16, rue de Buffon, 75005 Paris 26 Mai 1983 SOMMAIRE DÉROMOOOE, A A D à apps à Mit cha lé nues a 7 ne CRE: do D le Tu Lee Eee 109 Cactaceæ cultivées et itiroduites . D CRE RE Eee 119 Index des noms scientifiques. . . . . . . PE PR AR 122 ABRÉVIATIONS FTA : THISELTON-DYER, Flora of Tropical Africa. FTEA : Flora of Tropical East Africa FWTA : HUTCHINSON & DALZIEL, Flora of West Tropical Africa. NOUVEAUTÉS TAXONOMIQUES Begonia monicæ Aymonin & Bosser, sp. nov. ER PE LR Begonia bekopakensis pue ï Bosser, sp. NOV. de ee OR Begonia bosseri Ketaudren, sp. nov. 4, . 5. LL A Begonia tsaratananensis PB BP & Hoôsser, 99, Ho |... Begonia antsiranensis Aymonin & Bosser, sp. no NA St Begonia françoisii Guillaumin var. glabra Kane. var: OV, : . : de Degonig lemurica Kerr D AO Et LU À rare 56 Begonia keraudrenæ Bosser, sp. nov. . . . . . 59 Begonia marnier!: ReFADOlen, MD MON ii di D ste en. 64 Begonia coursii Humbert ex Keraudren, sp. nov. . . . . . . 66 Begonia majungaensis Guillaumin var. puberula Humbert ex Kerau- POD: POP. Ab eh 70 Begonia que A. DC. var. lyallii f. masoalensis Aymonin & Bosser, À NOV: due Us on a à ne à CON dou nn hs Begonia ali A. DC. var. lyalliif. moratii Aymonin & mat Lie nov. 76 Begonia lyallii A. DC. var. pubescens Keraudren, var. nov. 78 Begonia lyallii A. DC. var. grandiflora Keraudren, DO: AOY. 5 0 Begonia lyallii À. DC. var. urschii Keraudren, var. nov. . . . . . 80 Begonia cladocarpoides Humbert ex _Aymonin & Bosser, sp. nov. 82 Begonia madecassa Keraudren, sp. Ro Begonia razafinjohanyi Aymonin 7 Boer sp. D Begonia Manberti Keraudren.. sp. 10.) 2 100 Secrétariat général: A. LE THOMAS. Rédacteur : AD Illustrations: F. B , G. CHYPRE, D. GODOT DE MAUROY f, A. RAZA- Tv: FINJOHANY, J. Store CUS (dessins), J. BOSssER, J.-L. GUILLAU- MET (photographies). di; dus L. 1. — Begonia _.— a Keraudren (Ambanja, Jard. Bot. Tan. a en haut .— Begon humbertii Keraudren Hu >jejy, Humbert Jard. Bot. ae 7) fleurs 4 et ©, au nier fruits (Humbert ibid), en bas (Photographies J. Boss PL. 2. — Monique Keraudren-Aymonin à Tananarive, octobre 1970. En arrière plan, “ae de floraison des Jacarandas autour du Lac Anosy et cos du Palais de la Rein 6. AVANT-PROPOS Pour la seconde fois en peu d’années, c’est dans des circonstances de grande tristesse que je suis conduit à donner le bon à tirer d’un nouveau volume de la Flore de Madagascar et des Comores. En 1971, en effet, en tête du volume consacré aux Pédaliacées et aux Gesnériacées, en évoquant la mémoire du Maître de la botanique mal- gache Henri HUMBERT qui s'était éteint en 1967, j'eus l'opportunité de remercier Monique KERAUDREN-AYMONIN qui, en collaboration avec B.-L. BURTT d’Edinburgh, avait mené à bien la publication des familles mentionnées ci-dessus dont l'étude avait été poursuivie de longues années par Henri HUMBERT. Aujourd’hui, Monique KERAUDREN-AYMONIN n’est plus. C’est elle qui, depuis 1971, de nouveau sur le sentier que traça Henri HUMBERT, s’efforça, parallèlement à ses propres recherches sur les Cucurbitacées de Madagascar et du monde, de réunir les matériaux qui permettraient d’éla- borer les Bégoniacées pour la Flore de Madagascar et des Comores. Début mai 1981, elle avait mis au net un manuscrit très structuré, su- Pervisé les planches d'illustrations; quelques lots d'espèces énigmatiques demeuraient non identifiés et Monique KERAUDREN-AYMONIN avait alors entrepris l’analyse de nouveaux caractères, en particulier ceux des graines en microscopie électronique à balayage. Deux générations de botanistes rompus aux raisonnements systéma- tiques, aux comparaisons morphologiques auront ainsi travaillé sur ces Bégoniacées de la flore malgache. Mais il faut surtout rappeler que malgré trois siècles d’explorations scientifiques dans la Grande-Ile, malgré les investigations particulières menées par Henri PERRIER DE LA BÂTHIE et Henri HUMBERT (on leur doit, pour les Begonia de Madagascar, près de 7% des matériaux inventoriés), malgré des efforts permanents pour tenter de maintenir nombre d’espèces en culture, souvent hélas!, sans suc- cès durable, beaucoup de taxons qui nous paraissent extraordinairement Originaux ne nous sont connus que par un nombre infime de spécimens, Parfois un seul. On peut mesurer alors combien l'absence de possibilité actuelle de recherche sur le terrain aura pesé à Monique KERAUDREN- AYMONIN qui dut mener surtout sur matériel sec des comparaisons morpho- logiques souvent extrêmement délicates. Non définitive certes, cette syn- thèse n’en est pas moins une étape indispensable, qui nous semble équi- mur ou FLORE DE MADAGASCAR librée et réaliste, critique aussi quant aux positions adoptées, acceptant une diversification taxonomique qui souligne à nouveau l'originalité de Madagascar, pour ce genre Begonia, genre fort difficile à maîtriser puisque sa différenciation dans le monde dépasse 900 espèces. otre collègue ne voulut pas publier de manière dispersée les unités nouvelles reconnues depuis 1971 ; elles les avaient circonscrites, le plus sou- vent nommées ; quelques lots étaient demeurés sans désignation. Jean BOSSER, Directeur de Recherches à l’O.R.S.T.O.M., et Gérard AYMONIN, qui ont assuré la mise au point du texte en vue de l'impression, ont pris l'initiative de décrire ces taxons inédits; ils jugèrent bon aussi, afin de mentionner le maximum de localités de Begonia sur le territoire malgache, de citer, dans une liste annexe, les spécimens provisoirement identifiés. J'ai souhaité, comme il y a maintenant plus de dix années pour Henri BERT, que ce volume s’ouvre sur un hommage à Monique KERAU- DREN-AYMONIN : sa contribution à la connaissance botanique de Mada- gascar a valeur d'exemple par sa continuité, sa diversité, ses développe- ments depuis les analyses précises sur le terrain jusqu’aux recherches appro- fondies en laboratoire; cette œuvre fondamentale s’est traduite aussi par une participation permanente à la poursuite de la Flore de Madagascar et des Comores et, par ce biais, prend toute sa signification également sur le plan pratique pour l'inventaire des ressources végétales de Madagascar. Ce nouveau fascicule de la Flore prouve l'immense intérêt d’un tel inventaire, tant pour la biologie végétale générale ou théorique, que pour la bota- nique appliquée. Les Bégoniacées, de riche utilisation horticole, nous montrent aussi à Madagascar des phénomènes de spéciation et d’endé- misme originaux, phénomènes dont la signification évolutive pourra être source de recherches ultérieures : ces recherches sont désormais possibles grâce à cette première mise au point d'ensemble à laquelle s’était tant atta- chée Monique KERAUDREN-AYMONIN Jean-François LEROY. amer + 1. de mr SR IN a été retracée dans « BL géies His t. (Paris), sér. B, Adanso , 1981, n° 4 et dans « Bull. Soc. Bot. France, 729, pd pri 1982 (1). Rares pa ne ici ak ’elle publia plus de 60 notes et ouvrages — systématique, phytogéographie, conservation de la nature — se rapportant à Madagascar MA FAMILLE 145 CACTACEZ : PAR G. AYMONIN (1 genre, I espèce) A.L. Juss., Gen. PI. : 310 (1789), « Cacti »; A.DC., Rev. Cact. (1829); ENDL., Gen. PI. : 942 (1836) « Cacteae »; BENTH. & HooK. F., Gen. PI. 1 : 845 (1867); BAILLON, Hist. PI 9 : 28 (1888); SCHUMANN, in ENGL. & PRANTL, Nat. Pflanzenfam. 3, 6a : 156 (1894); RITTON & ROSE, Cact. (1919-1923); F. VAUPEL, in ENGL. & PRANTL., Nat. Pflanzenfam., ed. 2, 21 : 594.65] (1925); BacKkeg., Die Cact. (1958-1962); BUCHHEIM, in ENGL., Syll. Pflanzenfam., ed. 12, 2 : 102 (1964); D. R. HUNT, in HuTCH., Gen. F1. PI. 2 : 427 (1967). Plantes vivaces, à port très varié, à appareil végétatif presque toujours épaissi, charnu, à tronc différencié ou non. Tiges à rameaux charnus, Souvent composés d’articles cylindriques, subsphériques ou aplatis, carac- térisés par l'existence d’épines et quelquefois de glochidies insérées sur des sortes de mamelons de nature axiale complexe appelés aréoles. Feuilles le plus souvent réduites et caduques ou absentes. Fleurs caliciflores, généralement sessiles et solitaires, régulières, bi- sexuées, à périanthe spiralé fréquemment brillamment coloré, constitué de nombreuses pièces sépaloïdes et pétaloïdes, libres ou soudées à la base en hypanthium. Étamines nombreuses (polystémonie), généralement épipé- tales ou insérées de manières variées sur le tube et à la gorge de la Corolle, à filets libres à la base ou soudés avec l’hypanthium. Gynécée à (2-)-5 (— ) carpelles soudés, formant un ovaire infère à placentation Pariétale. Style simple, à 3 ou nombreux stigmates, souvent papilleux. * Ovules nombreux, généralement anatropes et fasciculés-pendants. Fruits de natures variées, charnus ou secs, glabres ou hérissés, ou épineux. Graines nombreuses, parfois arillées, à tégument souvent ornementé, + albu- minées, à embryon courbe. GENRE-TYPE : Mammillaria Harv., nom. cons. (Cactus L.). — 109 — FLORE DE MADAGASCAR Famille très homogène par sa structure florale, parfois rattachée aux Pariétales, le plus souvent aujourd’hui considérée comme centrospermienn et affine des Caryophyllidae. On admet environ 85 genres (50-150, selon les auteurs) et plus de 2000 espèces n’existant, pour la presque totalité, à l’état spontané que sur le continent américain et habitant essentiellement les zones sèches et désertiques, depuis le bord de mer jusqu’à des altitudes et des latitudes élevées. Cette famille comprend un grand nombre de « plantes grasses » bien connues, de ports très dissemblables : Cactus-Cierges (Cereus et genres voisins), Cactus en boules (Mammillaria, Rebutia, Lobivia….), Cactus-raquettes (Opuntia), quelques arbustes épineux à feuilles (Pereskia), ainsi que des plantes généralement épiphytes : Cactus de Noël (Epiphyl- lum, Phyllocactus), Cactus-coraux (Rhipsalis). Ce dernier genre est le seul connu à l’état vraiment sauvage, probablement spontané (ou introduit de très ancienne date sans doute indépendamment de l’homme), dans plusieurs régions du Vieux-Monde, dont Madagascar. Toutefois, en raison de leur importance dans les paysages végétaux de quelques zones de la Grande-Ile, divers genres et espèces d’abord cultivés, puis largement naturalisés, ont été cités dans la Flore parallèlement aux taxons spontanés. CLÉ DES PRINCIPAUX GENRES 1. Plante hace général ténu, terrestre ou épiphyte, à tiges longues de 10-390 cm, souvent très ramifiées et pendantes, formées d'articles cylindri- fi ques, fins , à aréoles ciliées-épineuses ou non; fruit . me, de 6- 10 m mm de diamètre, ayant l’aspect et la consistar 1 T SENTE + 110. . Plante dressée, à tiges ligneuses ou charnues, épaisses, souvent de grande taille. 2. Ar ser te ou liane à rameaux ligneux, épineux et feuillés (feuilles longues de m env, caduques); inflorescences cymeuses à fleurs pédicellées. Plante CO ll de saura ve 1e 2. PERESKIA, p. 119. 2: fps à go très épaissies, charnues (« Cactus »). 3". Tiges à articles je en forme de raquettes. Plante cultivée et large- 7 00 PP NDNEON 4. OPUNTIA, p. 120. bélinerie ; Itivée. 3. CEREUS, p.119. 1. RHIPSALIS Gaertner! ruct. Sem. 1 : 137 (1788), nom. cons. : A.DC. , Prodr. 3 : 475 (1828); .. Cact. (1829); PFEIFFER, Enumer. Diagn. Cact. : 129-141 (1837); BENTH. & Hook., Gen . PL. 18 850 (1862); ENGL. & PRANTL, Natur. Péonrln. 3, 6a : 197 (1884); sq & ROSE, I. Avec la collaboration de W. BARTHLOTT (Heidelberg, Berlin) et J.-L. GUILLAUMET (Orstom, Manaus). — 110 — G. AYMONIN Cact. 4 : 219 (1923); VAUPEL, in ENGL. & PRANTL, Naturl. Pflanzenfam., éd. 2,21 617 (1925); BACKEB., Die Cactaceae 2 : 643 (1959); Kakteen-Lex. : 387-395 (1966). — Hariota ADANS., Fam. PI. 2 : 24 (1763). — Cassytha J. MiLLer, Gard. Dict. 1768, non L:,:1753, — Lepismium PFEIFFER, Allg. Gartenzsitung 3 : 315 (1835). Plante terrestre ou plus souvent épiphyte ou épilithe, presque tou- Jours très ramifiée; présence assez fréquente de racines adventives aériennes : parfois 4-6 (-8) angulaires, de 3-6 (-10 ) mm de diamètre, ténus, d’aspect habituellement vert tendre ou blanc-grisâtre (rameaux articulés, aplatis, à marges entières ou dentées chez des espèces néotropicales). Aréoles très petites, hérissées ou non de fins aiguillons ou soies -- raides longues de 3-5 (-8) mm. Les jeunes plants sont presque toujours formés d’articles sétifères, les rameaux terminaux ou basaux des plantes âgées peuvent être soit épineux, soit presque totalement glabres, charnus, sauf à l’extrême base. Feuilles le plus souvent absentes, ou réduites à de minuscules écailles très vite caduques. Fleurs presque toujours solitaires, mais parfois assez nom- breuses et serrées sur les articles, très petites par rapport à la plupart des autres Cactées et habituellement longues de 5-6 (-10 mm), à périanthe blanc-verdâtre ou jaunâtre, à (5-) 7-10- (-15) pièces toutes + pétaloïdes. Etamines en nombre variable (moins de 10 à une trentaine), insérées au bord d’un disque nectarifère les séparant de la corolle; style dressé, géné- ralement à 3 stigmates. Ovaire petit, paraissant, de même que le récepta- cle, enfoui partiellement dans les tissus du rameau. Fruit globuleux, bac- ciforme, de 5-6 (-10) mm, blanc, verdâtre ou rose pâle (à Madagascar; parfois rouge vif en Afrique), généralement glabre. Graines peu nombreuses, ‘env. 1 mm de long, un peu piriformes, à tégument noir et brillant, entou- rées d’une pulpe assez visqueuse (baie ressemblant à celle du Gui, Loran- thacées). ESPÈCE-TYPE : Rhipsalis cassutha Gaertner, très certainement identique à Rhipsalis baccifera (Sol. ex J. Miller) Stearn. Plus de 150 taxons décrits, représentant 30 à 50 (70?) espèces selon les auteurs, presque toutes américaines. pe u Pas Connus ou n'existent que sous forme d’un matériel tout à fait insuffisant. De — 111 — FLORE DE MADAGASCAR mbreuses confusions semblent avoir été faites, en particulier au niveau des origines resserre des spécimens cultivés décrits (par ex. entre Brésil et Madagascar). Com i paru préférable de traiter une espèce collective et signaler, en observation, le point sur les travaux modernes relatifs à la diversification remarquable — mais peut-être écoty- pique ou néoténique — du genre sur le territoire malgache. Bien qu’un certain nombre de dénominations relatives à des Rhipsalis malgaches liste « synonymique », ceci en vue de faciliter des recherches comparatives ultérieures (cf. BARTHLOTT, 1973). Rhipsalis baccifera (Solander ex J. Miller) Stearn Cact. Succ. J. (G.B.) 7 : 107 (1939); Rogyns, FI. Congo, Cact. : 2 (1968); HUNT, FTEA, Cact. : 5 (1968); TROUPIN, Syll. FI. Rwanda, Sperm. 6 : 47 (1971); OBERM., FI. Southern Afr. 22 : 144 (1976); GONÇALVES, FI. Zamb. Pp ES _.— Cassyt(h)a baccifera J. Miier, IL. Sex. Syst. Linn. (1771 Ke” Cactus parasiticus LAM., Encycl. Méth., Bot. 1 : 541 (1783), es | Z Rhipsalis cassutha GAERTNER. Fruct. Sem. 1 : 137, tab. 28 (178 2 R.« cassytha » auct. mult.: A.DC., Prodr. 3 : 476 (1828); OLIVER, rte 581 (1871); BARON, Rev. Mad. : 141 (1903); PALACKI, Cat. PI. Madag. 4 : 46 (1906); KEAY, FWTA, ed. 2, 1 : 221 (1954). LL R. parasiticus (WiLLD.) HaAw., Syn. PI. Succ. : 205 (1812 — KR. fasciculata Fa se Ë ja Ft Pl: Succ.; Sont. : 83 (1819), incluant le R. horrida nes KER selon & Rose, Cact. 4 : 229 (1923), (assimilation probablement Er à onée ée). TT R. cereuscula HAW., Phil. Mag. 7 : 112 (1830), selon HUNT, L.c. (1968); assimilation “e). “TA R. horrida BAKER, J. Linn. Soc., Bot. 21 : 347 (1884). "— R,. prismatica Le: RUMPLER, Forst. Handb. Kakt., ed. 2 : 884 (1885), incluant le Rhipsalis suarezensis ie selon BRITTON & Rose, Cact. 4 : 222 (1923); assimila- ol tion probablement erro R. pilosa WEBER EX SOMME in MARTIUS, F1. Bras. 4, 2 : 300 (1890) = R. mada- , gascariensis WEBER. R. madagascariensis WEBER, Ind. Semin. Hort. Bot. Paris (1889), nom. nud. WP, e madagascariensis WEBER EX WEBER, Rev. Hort. : 424 (1892) — ? R. horrida BAKER. , ore — R. pag WEBER Var. dasycerca WEBER, in L. LAMBERT, Collect, Cact. ? 73 (1908), n nud. + R. « pts » “mess in GRAF, Exotica : 580 (1963), nom. nud. SE R.« coralloides » RAUH, à n BACKEB., Die Cactaceae 6 : 3634 (1962); BACKEB., Kak- «4 teen-Lex. : 389 (1966); BARTHLOTT, Inaug.-Dissert. : 76 ti nom. nud. Mn delphinensis » BARTHLOTT, Inaug. Die 70 (1973), n —— ? R. tetragona Wi., in WEBER, Rev. Hort. 64 : 428 (1892), ess R. suareziand Mesa inclus sq R. prismatica {Lire RUMPLER, selon BRITTON & ROSE, Cact. 222 (192 — 112 — G. AYMONIN Pt; es — Rhipsalis baccifera (Sol. ex J. Miller) Stearn : 1, partie d’une plante ri glabre X 2/3 (Leandri 1972) ; 2, partie d’une ps og cd à E (Viguier & Humbert 631); 3, jeune plant âgé d’un an x 2/3 (in vivo, Tananarive, d’après pr indrakoto, in Guillaumet) : 4, coupe d’un rameau à nr Tous x 5 (& R. suareziana », ps vivo, Coll. P. Saint-Pie, Asson); 5, fleur X 5 (in vivo, coll. P. dede Pie); 6, baie mûre X 2; 7, graine X 6 (Leandri 3907 bis). — 113 — | FLORE DE MADAGASCAR = ?R. « pendulina » (SIEBER) BERGER, Mitt. f. Kaktfr. 30, 1 : 1 (1920), nom. nud. — _… R. mauritiana (A.DC.) BARTHLOTT (1973). = 9 R. « bermejensis » RIrT., in BACKEB., Kakteen-Lex. : 388 (1966), nom. nud. ? L2 9 R. mauritiana (A.DC.) BARTHLOTT, Inaug.-Dissert. : 80 (1973), comb. nov. prop.; \ R. cassytha e mauritiana A.DC., Prodr. 3 : 476 (1828); Bojer, Hort. Maur. : 156 1837 LT 9R. mauritiana er 44 ) BARTHLOTT var. « ellipticarpa » BARTHLOTT, Inaug.-Dissert : 80 (1973), nom. nu Plante à tiges herbacées-charnues, ligneuses seulement à la base. Tiges longues de 10-200 (-300) cm, souvent très abondamment ramifiées et pendantes (formes épiphytes), plus rarement d’abord dressées, puis cou- chées (formes terrestres), constituées d'articles fins (3-6, rarement 10 mm de diamètre), cylindriques ou plus ou moins profondément côtelés, de lon- gueurs très variées (quelques mm à 10-30 cm), grisâtres ou verdâtres, ou même nettement jaune-orangé ou rougeâtres, d'aspect parfois un peu laineux-velouté. Aréoles petites, souvent grises-laineuses, distantes sur les rameaux, armées de soies raides, + nombreuses, sans glochidies. Soies abondantes, de 3-5 (-10) mm dans presque toutes les formes jeunes (qui peuvent se maintenir longtemps), souvent absentes sur les rameaux âgés, la plante pouvant alors paraître totalement glabre. Fleurs solitaires (ou rarement 2 par aréole), à périanthe petit (5 mm), peu ouvert, formé de 3-5 petits segments sépaloïdes et de 4-6 (-8) segments pétaloïdes, charnus, de 3-4 mm de long, verts, blanchâtres ou parfois jau- nâtres. Étamines habituellement entre 5 et 10, plus courtes que les pièces pétaloïdes, insérées sur un disque, à 2 loges, à filet fin et très bien diffé- rencié. Ovaire enserré dans l’hypanthium, lui-même un peu inclus dans les tissus du rameau. Style inclus, à 3 stigmates. Baie caractéristique, charnue- visqueuse, rappelant les fruits du Gui (et d’autres Loranthacées), mais plus petite, de 5-6 (-10) mm de diamètre, d'aspect glauque-translucide, de couleur blanc-verdâtre, ou rose pâle maculée de rouge. Pulpe enfermant quelques graines (moins de 10) de + 1 mm de long, irrégulièrement anguleuses; tégu- ment réticulé, généralement brun ou noir brillant. — PI. 33, p. 113; pl. 34, P. IISSDL Sn 117 TYPE : fab. 29, in J. Mizser, Il. Sex. Syst. Linn. (1771). MS VERNACULAIRES : ramirondra (Imerina), vahitsolo (Betsimisaraka), selon BARON; Tsipototra (côte est). DISTRIBUTION GÉOGRAPH HIQUE : Amérique tropicale, gr et du sud; Afrique inter- ignes. , G. AYMONIN PL. 34, — Be baccifera (Sol. ex. J. Miller) Stearn, épiphyte, sétifère (« hernie »). Phot. J. L. Guillaumet (Adansonia 1972). Côte est, forêt de Tampina, près énér — 115 — FLORE DE MADAGASCAR SAMBIRANO }: Maromandia, Decary 1189 (K), épiphyte?, sétifère. Esr : Nosÿ Mangabe, Keraudren-Aymonin 24525 (épiphyte ae sétifère); Rauh 22556 (cuit. J. B. He); Presqu’Ile Masoala, Rauh 22626 (cu . B. HEID, épiphyte pendant non sétifère); Anivorano, bord de la Sahanatoa près per Viguier se Humbert 631 (épiphyte sétifère); Soanierana-Ivongo, R. N. 2462 (épiphyte pendant, glabre); forêt d’Analamazaotra, Moramanga, Viguier & Humbert 824 (épiphyte pendant, glabre); Périnet, Rauh 22843 (cult. J. B. HeID; épiphyte pendant glabre); Sandrangato, sud de Moramanga, Lam & Meuse 5369 (K;; “pipaye lime glabre ou glabrescent); Mahanoro, P. Saint-Pie 18 (cult. J.B. Asson, France; épiphyte?, rameaux fortement séti- fères); Mangoro, Rauh 298-67 (cult. J. B. HEID); nan (? pr Rauh 22293, épiphyte pendant non sétifère); entre Manantenina et Fort-Dauphin, Rauh 1385 (cité par Backeberg, « Rh. coralloides », cult. J.B. HEip; terrestre, rameaux anguleux, sétifères); Sainte-Luce, Rauh 22122 b (cult. J. B. Hein; glabre); forêr de Mandena, Fort- Dauphin, Keraudren-Aymonin 24949 (épiphyte, gs sétifère); rochers du Cap d’Itaperina, Leandri 4369 (rupicole, rameaux fins plus moins décombants, subglabres); Fort- Dauphin, Decary 10146 (K; terrestre?, arr sétifère); Rauh 7517 (cult. J. B. HE; terrestre, sétifère); Fort-Dauphin, Vinanibe, Rauh 22104 (cult. J.B. Heib); entre Ranoma- aka-Ivondro, Rauh 22217 (cult. J. B. Hein, épiphyte pendant, non sétifère). /_ EST) (CONFINS CENTRE ET SUD) : forêt d’Ambohitombo, Forsyth Major 610 (BM; épiphyte, subglabre); forêt d’Ivohimanitra, Forsyth Major 111 (BM; épiphyte, peu u séti- fère); 20 km nord-ouest de Fort-Dauphin, Rauh 1298 (cité par Backeberg, « Rh. saxicola » — & Rh. delphinensis » some cult. J. B. HEID; terrestre, nain à rameaux denses, sétifère); Haute-Mananara, nord d’Imonty, Rés. nat. XI, Leandri 4243 (terrestre, plus ou moins décombant, à rameaux subglabres, fins); 30 km sud-ouest de Fort-Da uphin, Rauh tn (cult. J. B. Hein; sétifère); même région, Rauh 22175 (cult. J.B. HE; rupi- as na Cie : : forêt d'Ambre, Homolle 46 (épiphyte, glabre); Pays Imerina, Deans Cowan K a (BM; fortement sétifère): Ambila, sud de Tananarive, Decary 6475 (BM; épiphyte, fortement sétifère « Rh. fasciculata » — Rh. horrida); Sn. sser 12739 ne dant, non sétifère); Ambohimanga, Waterlot 114 (K; rupicole à rameaux fins Larmes Faliarivo, Decary 14051 (K; non Ha e). CONFINS CENTRE) : bord de rivière au Causse de Ketsa et de Kelifely Sn Pecier a la Bâthie 1786 (épiphyte, peu sétifère); forêt de Behandrao, Tsiandro, Lea 1972 (épiphyte, pendant, subglabre); Ihosy, Rauh 21735 (cult. J. B. HEID); Isalo, par De et Bekijoly, Leandri 3907 bis (épiphyte, non sétifère). MORES\ : Grande Comore : entre 750 et 900 m, Rauh 23043, 23075, . 23148 id cult. 3. B. Heib); Nioumbadjou, Karthala Benson GC 24, GC 32 ape Le à rameaux glabres ou nettement sétifères); sans précision, Boivin (1850 Fomboni, Benson 114 A (BM; épiphyte subglabre). — Anjouan : Met 988; Col de Patsy, Schlieben 11141 (K; épiphyte, sub-glabre). —-M 1 NS INDICATION DE LIEU DE RÉCOLTE : Baron 294 ; 1467 {syntype du R.h orrida-Baker : « côte est »); 2750 (K); 2842 (K); 3262 (syntype du R. horrida Baker, non vu); 4398 (K); 5176 (K); 6460 (K); 7011 (K); Decary-14341 ; Du Petit-Thouars s.n.; Forsyth Major . IT p. a se X (K); Parker 3 (1880) (K);{Comores : Humblot 283 (type du _R. comorensis- { OLOGIE : très contrastée, épiphyte en forêt ombrophile, ou terrestre, ou épilithe, Fe ‘aux limites des zones sèches du sud, de l’altitude 0 (littoral est) à env. 1 CYTOLOGIE : les numérations chromosomiques ont révélé les garnitures : n — 44 (Périnet, Rauh 7165, épiphyte pendant à grosse baie elliptique verdâtre); 21 — 44 (Zazafotsy, Rauh 10627 (10633?), terrestre, rameaux anguleux non sétifère, à baie | roue — 116 — AYMONIN G. æ A € we L o : ; Miller) Stearn, épiphyte, glabre. Domaine de l'est, Guillaumet (Adansonia 1972). ex J. alt. Phot. J. L. (Sol. og 35. — Rhipsalis baccifera à Kianjavato, env. 500 m - 117 FLORE DE MADAGASCAR vif, mais différent par le pollen du taxon est-africain R. erythrocarpa Schumann); 2n — 88 (entre Manantenina et Fort-Dauphin, Rauh 1385, terrestre, rameaux anguleux, sétifères). Os. : les recherches les plus récentes (GUILLAUME, BARTHLOTT) ont montré qu’au cours du développement de ces plantes s meurent encore problématiques 1. — Plantes très ramifiées, à port pendant, à rameaux adultes fins, très peu épineux ou subglabres; épiphytes de la forêt de l’Est, du nord au sud de l’Ile, ainsi que du Sam- birano et des confins de la région Centre jusqu’à 1500 m d’altitude. Ce taxon est sem- blable à celui d'Afrique et est à rapporter au R. baccifera s.s. (avec cependant peut-être une disjonction cytologique par rapport à l’Amérique tropicale). Plantes très ramifiées, à port pendant, à rameaux adultes assez épais et souvent matqués de 5-8(-12) côtes, à aréoles très spinescentes, à baies souvent rougeâtres. Il s’agit très certainement de la plante décrite par BAKER sous le nom de R. horrida Baker (R. madagascariensis Weber). Le nom de R. fasciculata (Willd.) Haw., souvent adopté depuis Britton et Rose pour désigner ce taxon est sans doute inexact, car ce nom a été appliqué à l’origine à une plante cultivée au Jardin Botanique de Berlin en provenance d'Amérique du Sud he dahe 1C: ); R. fasciculata ae probablement aux groupes ns alors que le t tétra- ou octoploïdes (2 n — 44; 2 n — 88) Le nom . R. fasciculata ne pourrait Fa ue être retenu que si l’on admettait au plan s ystématique, tant en Amérique qu’à Madagascar, à partir du R. baccifera s.I., s paraissent uniquement localisées à la forêt littorale orientale, entre 0 et env. 300 m d'alti- tude, où elles sont essentiellement épiphytes antes nettement moins ramifiées, à port érigé ou à rameaux couchés ou décom- bants, généralement courts ou très courts (la plante naine peut alors ressembler : à un n ce taxon semblent correspondre plutôt à l’unité n eber, et probablement aussi au R. « coralloides » Rauh, rom., in BACKEB., ainsi qu’au À phinensis Barthlott, nom. L.c. (R. « saxicola » Ra , nom. L.c Il ble que de telles Compte-tenu du fait que pour un grand nombre de taxons autrefois décrits, on ne connaisse pas de type ou même de ee original et que de plus il serait impossible de savoir qu’il s'agissait de formes de jeunesse, ou même de plantes épiphytes ou épilithes, m tion ou d’éventuelle néoténie dans la diversification de ces Rhipsalis (GUILLAUMET : — 118 — G. AYMONIN Les Variations du genre Rhipsalis (Cactacées) à Madagascar, Adansonia sér. 2, 12, 3 : 433-445 (1972). — BARTHLOTT, Rhipsalis, Cacti : 221-222 (1972): Beitr, z. Tax. und Biogeographie der palaeotropischen Rhipsalis (Cactaceæ) und zur allgemeinen Mikro- morphologie d:r Cactaceen (Inaugural Dissert., Universität Heidelberg 1973, inéd.): Biogeographie and Evolution in Neo- and Paleotropical Rhipsalinae (Cactaceae), in K. KuBITZKI, Proceed. Sympos. Dispersal and Distribution, 1981, Abhandlungen Natur- wiss. Verein Hamburg, Hamburg (1982 sous presse). CACTACEÆ CULTIVÉES ET INTRODUITES A MADAGASCAR! Toutes les espèces sont d’origine américaine. Le matériel en collection est inexistant ou très insuffisant. Voir clé des genres p. 110. 2. PERESKIA J. Miller Gard. Dict., ed. 4 (1754) Plantes ligneuses, arbustives, + sarmenteuses ou lianescentes; aréoles pubescentes à 2 ou plusieurs épines. Feuilles bien développées, charnues, décidues. Fleurs solitaires ou le plus souvent en corymbes terminaux ou axillaires, à nombreuses pièces pétaloïdes de 10-12 mm. Étamines nom- reuses. Ovaire souvent épineux, hirsute. Fruit bacciforme, épineux ou non. Graines noires, assez aplaties. Pete On connait en culture à Madagascar Pereskia aculeata J. Miller, Gard. Dict. ed. 8 (1768) ou Groseiller des Barbades, à baie jaune, de 20 mm de diamètre env., généralement lisse à maturité, commestible. En Afrique continentale, cette plante est parfois naturalisée et envahissante. 3. CEREUS J. Miller Gard. Dict., ed. 4 (1754) Plantes charnues, épineuses, formées d’articles cylindriques dressés. Il s’agit des « Cactus-Cierges » communément cultivés dans les jardins 1. Avec la collaboration de J. Bosser (Orstom, Paris). — 119 — FLORE DE MADAGASCAR d'agrément sous les tropiques et cités ici en raison de la ressemblance entre certaines espèces et diverses Euphorbes charnues épineuses de la flore sauvage africaine. 4. OPUNTIA J. Miller Gard. Dict., ed. 4 (1754) Plantes pérennes, charnues, souvent de grande taille, hautes de 3-5 m, à appareil radiculaire fréquemment largement développé superficielle- ment. Tronc souvent bien différencié, ligneux. Tiges formées d'articles caractéristiques, plus ou moins cylindriques ou le plus souvent aplatis- bifaciaux, arrondis ou ovales, vert-grisâtre. Aréoles souvent pubescentes, portant des glochidies et chez la plupart des espèces des épines générale- ment rayonnantes-étalées, de longueurs inégales. Feuilles très petites, rapidement caduques. Fleurs de 4-8 (-10) cm, habituellement 1 par aréole, à hypanthium vert assez large, à pièces pétaloïdes brillamment colorées. Étamines nombreuses: style à 6-8 stigmates. Ovaire enfermé dans la masse de l’hypanthium, donnant à maturité une grosse baie ovoïde, à épicarpe charnu, souvent inerme. Graines circulaires ou un peu réniformes. Cactus-Raquettes, Rakaiïta, « Figuiers de Barbarie ». Plusieurs espèces reed avoir été D depuis longtemps à Madagascar et se sont fréquemment naturalisées en diverses régions du Pays, devenant même rene Le manque . tit en collection rend impossible une estimation de la situation actuelle pour ces plantes. On a mentionné les espèces qui suivent. Opuntia dilleniÿ (Ker Gawler) Haworth PI. Succ., Suppl. : 79 (1819) Plante buissonnante haute de 1-2 m, à articles de 15-20 x 8-10 cm, à aréoles assez grandes (10 mm). Peut-être confusion ancienne” avec 0. vulgaris J. Miller, mais signalé néanmoins du Pays Mahafaly (Sud) par PERRIER DE LA BÂTHIE, de même que l'O. stricta (Haw.) Haw. Opuntia ficus-indica (L.) J. Miller Gard. Dict., ed. 8 (1768) Grande Cactée atteignant 5 m de haut, à tronc cylindrique, à articles de 25-30 (-40) X 10-15 (-20) cm, à aréoles petites (5 mm env.), portant OÙ — 120 — G. AYMONIN non des épines (nombreuses formes cultivées « inermis »). Fleurs jaunes ou orangées, de 6-7 cm de large. Fruit de 5-6 (-8) X 3-5 (-7) cm, vert-jaunâtre, rougeâtre ou pourpre, à épicarpe souvent hérissé au niveau des aréoles, à pulpe commestible. Origine sauvage inconnue; naturalisé jusque dans toute la zone mé- diterranéenne d'Europe. Ce sont très probablement des formes inermes de cette espèce qui ont été employées en plantation autrefois dans le sud de Madagascar pour tenter de parer aux disettes périodiques auxquelles était soumis le bétail. Fréquemment planté (Centre); se reproduit surtout par boutures et peut devenir envahissant (Sud et Sud-Ouest). Serait absent de l’Est comme du Sambirano, selon PERRIER DE LA BÂTHIE. Certaines indications pourraient se rapporter à l’espèce suivante. Opuntia vulgaris J. Miller Gard. Dict., ed. 8 (1768) — ©. monacantha Haw., A Cactée atteignant 3-4 m, à tronc formé d’éléments cylindriques, à articles habituellement plus étroits que dans l'espèce précédente (20 X 5-8 cm). Aréoles portant presque toujours 1-2 longues épines (5-7 cm), parfois davantage sur le tronc. Fleurs souvent d’un beau jaune doré, de 5-6 cm de long. Fruit d’allure plus allongée que dans O. ficus-indica (6 X 3 cm env.,) à épicarpe pourpre, sans épines, mais à aréoles glochidiées, à pulpe comestible. Envahissant dans plusieurs secteurs de la Grande-lle. lo ( Opuntia cochenillifera (Linné) J. Miller Gard. Dict., ed. 8 (1768) AG Nopalea cochenillifera (L.) Sum Dycxy Cat. Hort. : 64 (1850). Tronc à courts articles cylindriques, à articles des rameaux très longs (40 cm) et étroits (6-8 /10 cm), à aréoles non épineuses (ou épines courtes Sur les articles âgés), à fleur étroite (20 mm) de 50 mm de long. Fruit rouge. Connu comme naturalisé dans certaines îles de l'Océan Indien; parfois cultivé à Madagascar. Il est probable que d’autres espèces ont été également introduites. Le genre en compte plus de 200, dont au moins une dizaine Connues comme introduites en Afrique continentale. — 121 — INDEX DE NOMS SCIENTIFIQUES Les synonymes sont en ifaliqu Les chiffres gras indiquent les pages des MESURE Les nombres en italique correspondent aux taxons cités, mais non décrits. RÉGONIA Le, 4: nr es 8 — androrangensis Humbert . 54, 55 — anjuanensis Humbert ....... 2, 29 — ankaranensis Humbert ...... 41, 42 atnobonensis A DC; . HIER I +" antaisakd HUMOGEL 0... 2. 87, 88 — antongilensis Humbert ...... 94, 9: 2=" => var. Cuneata Humbert... 95, 9%6 — antsingyensis Humbert ...... 20; 23 — antsiranensis Aymonin & Bos- en A D ee Ne 27, 46 + ADICIA NO. lisses 104 +—"'atienuata ADC.: rune 60 — nd trs Humere;. it 2 23:26 — var. acutialata Humbert. 23, 28 — EE LUNA RTE à En RS RS MM ee 70, 71 — Aymonin & Bos- I A AU EL 24, 2 — mt ADO ce 35, 37 — betsimisaraka Humbert...... 91, 93 — bipinnatifida J. J. Smith ...... 20 — bogneri Ziesenh ............ 43, 57 — boiviniana A.DC. .....,.... 48, 49 osseri Keraudren.52.. 1.0 32, 33 carensls Li nr, 106 — cladocarpa Baker ........... 97, 99 — cladocarpoides Humbert ex Ay- monm &'BOosser .:,4,,,.00 , 8 — comorensis (A.DC.) Warb. . , 101 — coursii Humbert ex Rita dien 63, 66 = cucullata Wild 7. 108 — decaryana Humbert ........ 34, 35 — diptera Dryander ............. 105 2 AC CHER EN ue ie 97 —— ermineéa L'He 67 2. 25, 96 — — var Coins a — Jrouis Da 0. — pd Sun Rs 50, 51 — var. glabra Keraudren .... DOS nn KePti ies — humbertii Keraudren ... — humilis Aïiton — hymenophylla Gagnepain — jsalensis Hum — jussiæicarpa Warb. — kalabenonensis Humbert . 23, 53 — keraudrenæ Bosser ......... 24,5 …— laciniafa ROXD :.,....:.::.41: 6 "leandr Humbert.::5:56 29,25 = Jemurica Keraudren..1::2.,°4: 21, 56 — lJokobeensis Humbert ......:..: 62 — loloensis Gilg...........:..... 12 alt A DCI 14, 0e on, 2 73 var. IVAÏR nee 1H 7% — f, ea et Aymonin 15 musée 0, ANR CU , 717 — f, moratii Aymonin . He a re À à: — — var. mr Pr 80 — r. pubescens Keraudren 75, 78 — — var. urschii grrr 79, 80 — macambrarensis Exell ......... 67 = maculata Raddi ...:....-.. 17, 108 _— madecassa Keraudren .... 3, 83, 85 — majungaensis Guillaumin.... 67, 69 — — var. puberula Humbert ex Kéraudien ...,:4:75, 48.308 70 ananjebensis Humbert ..... 37, # — mangorensis Humbert ....... 89, 93 ar.semiglabrescens Humbert 90 — marnieri Keraudren......... 64, 65 — marojejyensis Humbert ...... 60, 61 — martinicensis A.DC. .....-... 106 19. 21 — monicæ Aymonin & Bosser... — 122 — G. AYMONIN DD NS RAT a eu 25, 51 — un raus & Schldi... 708 — neoperrieri Humbert ........ 2 5 — nossibea “ | BL SAS ER Cire 44, 45 a ON le Lite sain 8 — rer Merrill & Perry: 12:20 — oxyloba Welw. ex Hook. f. ... 100 — ati AD ie 25, 31 EE DO ni yat 104 — pierrei Gagnepain ............ 105 — polygonoides Hook. f.......... 12 = potamophila Gilg :.:,:::.....: 12 — princeæ Gilg var. rhodesiana ASC HOe une ne 10 PONS A D ile ice 34 — DYsninen ITMSCHeE 0 li — razafinjohanyi Aymonin & Bos- A La cn de 1, 84 — rostrata Welw. ex Hook. f.. 12 — 7 Humbert ..... , 36 re perflorens Link & Otto... 7/08 — nains HEMSEV ECTS 1 Re à NOM CEA TS RE 81, 105 MIUAMUIOS HO0k. 1 60 + anni Humbert"... 86, 87 ee OO ITR 5 et 12 — trullæfolia Guillaumin ......... — de Aymonin & Bos- TOM Ne er UE 40, 43 — Mio HOME 74591 eu ide D OP pe 108 — Warburgii Laut. & Schum. .... 20 MODE HORISICY 0 0 21 COMICS D 7 PR du eee 109 Cactus parasiticus Lam. .......... 112 Cassytha J. Miller, non L. ........ 111 Cassytha baccifera J. Miller ....... 112 CRE D MIRE, 119 OR LUR Fe 110 Gerbera emirnensis Baker.......... 98 Gunillaea emirnensis (A. DC. )Thulin 98 a do 0 111 Lepismium Pfeiffer ............... 111 LoBiviA Britton & Rose ......... 110 MAMMILLARIA Haw............... 109 Mezierea Gaudich. .............. 8 — salaziensis Gaudich. var. cOomO- CSS AD ee 100 dr cochenillifera (L.) Solm.- Cebsaa:L Millet... 120 — cochenillifera ) J. Miller. 121 — dillenii (Ker-Gawler) Haw. .... 20 — ire 5 Le Miller... 20 AS D 'AUOb ideas 121 — ne re ed 121 = vulvaris J, Miller... 121 PERESKIA aculeata J. Miller........ 119 PHYLLOCACTUS: am. 5,500 110 REBUTIA-SCHUMANN 0 0 110 RHIPSALIS Gaëertner ..........,... 110 — baccifera (Sol. ex J. Miller) Stearn A SN rs 112,419, 145, 117 — ? bermelensis-Ritt. ..,,,.,.:,.. 114 — cassutha Gaertner_ ............ 112 = CAPI AUGÉ, Ni dures sans 112 — cassytha e mauritiana A.DC.. 114 = cereuscuia HaW, :.,,:,.:4:,.1. 112 — comorensis Mg ex Weber ... 112 — coralloides Rauh ......... 112, 118 — ne Ml douce 112, 118 — erythrocarpa Schumann ....... — ha (Willd.) Haw... 112, 118 — horrida Baker ............ 12, 118 — se Webe rex A M ice 112, 118 — — var. dasycerca Weber 112 — ? __—. (A.DC.) Barthlott.…. 114 — — ellipticarpa Barthlott.. 114 — —. (Willd.) Haw........ 12 — ? pendulina (Sieber) Berger .... 114 — pilosa Weber ex Schum........ 12 — prismatica (Lemaire) Rumpler.. 112 — saxicola | d'OS SN 112, 118 — suarensis Weber sphalm. ....... 112 = SHOPOz IN NNCDEE ....,,,.,..,. 112 de AUGFCZIensIS WEDET ,,,.:.....:. 112 — ?tetragona Weber .,.......... 112 STOMATIUM ermininum Schwantes . 98 — erminium Schwantes 98 ACHEVÉ D'IMPRIMER LE 17 MAI 1983 SUR LES PRESSES DE L’IMPRIMERIE ALENÇONNAISE 61002 ALENÇON nn og in Lange LL 21 2 À 1 © Dépôt légal : 2e trimestre 1983 - 98.380 INDEX DES FAMILLES DE LA FLORE DE MADAGASCAR ET DES COMORES (PLANTES VASCULAIRES) La Flore paraît par livraisons séparées correspondant aux familles de la classification naturelle. Chaque famille porte un numéro d’ordre, suivant l’index ci-dessous. L'ordre de publication est indépendant de l’ordre de classification. C2 D bd D JDUSe à © À D Dog fus us bus Poe CE Ses Èè à OESS 8 Les noms des familles parues sont en italiques. arattiacées. )phioglossacées. lyménophyllacées. athéacées. À À 'ittariacées. léniacées. Athyriacées. So Thélyptéridacées. 11 Ba en ih 13 Lomariopsidacées. 13 Grammitidacées. 14 Polypodiacées. | Par Lui bé doi L ed th co BELLE EE EE EE EE EE 1: HE t + » Eaÿ La ad Cu? Ver GA St QN Li de sil St Ve A9 A ponogétonacées. Scheuchzériacées. lismatacées. ydrocharitacées. furidacées. à y OO] à 2. & & : ‘ € ( ( ( ( € 4 : ( 91 Saxifragacées. 123 Rhamnacées. 158 bis Alangiacées. 92 Pittosporacées. 124 Vitacées. 159 Vacciniacées 93 Cunoniacées. 124 bis Leeacées. 160 Éricacées. 93 bis Montiniacées. 125 "El 161 Myrsinacées. 94 Myrothamnacées. 126 Chlénacées. ] é 95 Hamamélidacées. 127 Rhopalocarpacées. 63 Plombaginacées. 8 Tiliacée R é 12 S. 64 Sapotacées. 97 Connaracées. 129 Malvacées. 65 Ébénacées. 98 ï É 1 Bombacacées. 66 Oléacées. 99 s'iar auros 131 Sferculiacées. 67 Loganiacées. 132 Dilléniacées. 68 Gentianacées. 100 bis s' Lépidoborses 13 13 69 Apocynacées. cées. 133 bis Diegodendracées 70 Asclépiadacées. 101 Linacées. 134 Théacées. 171 Convolvulacées. 102 Érythroxylacées. 135 Hypéricacées. 171 bis Humbertiacées. 103 Zygophyllacées. 136 Guttifères 172 ie a moe” 104 Rutacées. 136 bis Diptérocarpacées. 73 ginacées. 105 Simarubacées. 137 Élati 174 Verbénaches. 1 Burséracées. 13 174 bis = ANS iacées. 106 bis Irvingiacées. 139 Pilier - ] Fer 107 Méliacées. 40 Flacourtiacées, 176 Solanacées. 107 bis Ptæroxylacées. 140 bis Bixacées!. 177 Scrophulariacées. 108 gr or 41 dacées\,. 178 Bignoniacées 108 bis 42 Turnéracées. 179 Pédaliacées. 1 pig 43 Passifloracées. 180 Gesnériacées. 110 Dichapétalacées. Bégoniacées. 181 Lentibulariacées. 111 Euphorbiacées(t.T). 45 tées. 182 À s (t. D) 111 Euphorbiacées 46 Thyméléacées. 18 canthacées (t. IF (t. ID). AT Lythracées. 112 Callitrichacées. nneratiacées. 182 bis Myoporacées 113 Buxacées. 49 Lécythidacées. 183 taginacées 7 1 izophoracées. 184 R 115 Aguifoliacées 151 Combrétacées. 185 Cucurbitacées. 1 152 Myrfacées. 186 Lobéliacées. 117 Hippocratéacées. 153 Mélastomatacées 187 « ées. 118 Salvadoracées. 154 Oenothéracées. 187 bis Sphénocléacées. 119 Icacinacées. 155 Halorrhagacées. 188 Goodéniacé 120 Sapindacées. 156 Araliacées, 189 Composées ‘(tomes 121 Didiéréacées. 157 Ombellifères. E, Il et I). 122 Balsaminacées. 158 Cornacées. (1) La 141° Famille : Samydacées a été fusionnée avec la 140° Famille : ées; les Bixacées sont aussi traitées dans le même fascicule. ISBN 2-85654-163-1