- = - . F - 5 a AA. - mU T E Ms aus AS dioe ET a PER SRE das, ck. AK i A sem fon, ín 1861. m j 3 Y t h D COLLEGE, CAMBRIDGE, MASS. AT HARVAR p of t ibrary N à z2 = 2 = n 3 3 R e iol ta EZ S8 2 & £s Ez) nm e r; 2 3 ^ | COMPARATIVE. ZOÓLOGY;| v———Ó—M— — — ———O se SSI TT ET 1 | | | i i | | | | | | o => e s ———— ———— MS RE ——————————— n — ETAT ECS MONOGRAPHIE DES PICIDÉES 2d OU HISTOIRE NATURELLE PICIDÉS, PIGUMNINES, YUNCINES ou TORCOLS DANS LA PREMIÈRE PARTIE, L'origine mythologique, les mœurs, les migrations , l’anatomie , la physiologie, la répartition géographique , les divers systèmes de classification de ces oiseaux grimpeurs zygodactyles, ainsi qu'un dictionnaire alphabétique des auteurs et des ouvrages cités par abréviation ; DANS LA DEUXIÈME PARTIE, La synonymie , la description en latin et en francais, l’histoire de chaque espèce, ainsi qu'un dictionnaire alphabétique et synonymique latin de toutes les espèces ; PAR ALF. MALHERBE ` CONSEILLER A LA COUR IMPÉRIALE DE METZ ; ADMINISTRATEUR DU MUSÉUM DE LA VILLE ; PRÉSIDENT DE LA SOCIÉTÉ D'HISTOIRE NATURELLE DE LA MOSELLE; ANCIEN PRÉSIDENT DE L'ACADÉMIE IMPÉRIALE ; MEMBRE DE L'INSTITUT DES PROVINCES DE FRANCE, DES ACADÉMIES ET SOCIÉTÉS D'HISTOIRE NATURELLE D'AMSTERDAM, D'ANGERS, DE BERLIN, DE BORDEAUX , , DE CATANE, DE DIJON , DE DRESDE, DE FRANCFORT -SUR - MEIN, DE LEIPZIG, DE LIÉGE, DE LILLE, DE LYON, DE L'ILE MAURICE, DE MAYENCE, DE MESSINE, DE NANCY, DE PHILADELPHIE, DE STRASBOURG, DE VALENCE, DE VERDUN, &c., &c.; AUTEUR DES FAUNES DE LA SICILE, DE L'ALGÉRIE ET DE LA MOSELLE ` RES OS ——— TEXTE - VOL. II ^ METZ — 1862 Typographie de Juzes VERRONNAIS, Imprimeur de la Société d'Histoire naturelle de la Moselle —— € €(————— M Ü ni ~ Së MCZ LIBRARY HARVARD UNIVERSITY CAMBRIDGE. MA USA ` DEUXIÈME PARTIE (SUITE). PREMIÈRE SOUS-FAMILLE. — LES PICINES OU LES PICS DE BEAUCOUP D'AUTEURS (SUITE). e M rAr Genus VIII. — PHAIOPICUS (Marn., Nouv. elassif., 1849; Mém. Acad. Metz, p. 336). PICUS; Temminck, HORSFIELD, G. CUVIER, VIEILLOT, VALENCIENNES, WAGLER. MEIGLYPTES; Swainson, Class. of birds, 1837, IL, p. 309. = G.-R. Gray, A list of genera; The genera of birds. — Bryrn , Journ. asial. soc. of Bengal , XIV , 1845, p. 194. MICROPTERNUS ; Buyrun, Journ. asiat. soc. Bengal, XIV, 1845, p. 194. — Id., Catal. mus. Calcutta, 1849, XVIII. Genre VIII — PHAIOPIC. Bec fort, large et élevé à la base, le sommet très-recourbé et les côtés comprimés vers l'extrémité qui est aiguë, la mandibule inférieure formant en dessous un angle plus ou moins saillant; arétes latérales manquant ou à peine apparentes, et rapprochées du sommet de la mandibule supérieure; narines basales latérales, ovales et jamais entièrement recouvertes par les plumes frontales; menton couvert de plumes serrées et s'avançant à moitié environ de la longueur totale du bec depuis la commissure; ailes longues; la quatrième, la cinquième et la troisième rémige sont généralement les plus longues et sont presque égales; queue généralement moyenne, étagée, et l'extrémité des pennes aiguë; tarses courts; quatre doigts, les deux doigts externes presque égaux, mais le. doigt antérieur externe plutôt plus long, le doigt postérieur interne excessivement court. Plumage d'un brun roux couleur de chocolat ou d'un brun noirátre; bec bleu noirátre, angle de la mandibule inférieure couleur jaune de corne; le mále se distinguant de la femelle par une légère bande ou moustache rouge prés de la mandibule inférieure; pas de huppe proprement dite, mais les plumes de l'occiput et de la nuque étant quelquefois allongées et touffues, ce qui forme une sorte de huppe pendante, de la couleur générale du plumage. PREMIÈRE SECTION. PHAIOPICUS RUFINOTUS (Malh.). PICUS RUFINOTUS ; Marn., 1844, Brit. mus.; Mus. Paris; East ind. mus. = Lacur., Catal. mss. du mus. Berlin, 1845. = BLYTH, Cat. as. soc. Calc., n° 971. MEIGLYPTES BADIUS; Hopes., Cat. nipal. birds, zool. misc., 1844, p. 85, ne 169. PICUS RUFUS; J.-E. Gray, and Hanpw., Ilust. ind. zool., 1, pl. 29, f. 2, le mâle. MICROPTERNUS PHAIOCEPS; Brvrn, J. asiat. soc. Beng., XIV, 1845, p. 195, et p. 554. — Lay, Ann. mag. nat. hist., XIII, p. 450. — Pr. Br., Consp. vol. zyg., 1854. = G.-R. Gray, Cat. gen. brit. mus., p. 94, 1855. — Reicu., Hand. spec. orn., p. 403, no 939; pl. peLvur, fig. 4373, et pl. pcr.vur, fig. 4377, deux femelles. PHAIOPICUS BLYTHII; Marn., Rev. et mag. zool., 1849 , p. 524. MEIGLYPTES RUFINOTUS; Pr. Bonar., Consp., 1850, p. 113. à II 4 EL uL 2 Mas ApULT. Rostro nigro, subtüs medio parum flavido-corneo; toto corpore infrà et suprà cristáque occipitali chocoladino-rufis " » capitis plumis supra sordide fusco ad apicem tinctis; dorso, alis, uropygioque nigro radiatis; infra et post oculos puncta rubra adsunt: gule plumis obsolete, rufo marginatis; rectricibus nigro radiatis, ad apicem nigris. ; Fœmina. Mari similis, sed pone oculos puncta rubra nulla. Juv.? Abdomine medio, crisso hypochondriisque obsolete nigro radiatis; capite suprà plus minusve fusco lavato. LE PHAIOPIC RUFINOTE ( Malh. ). PLANCHE XLVI, Fig. 1, le mâle; Fig. 2, la femelle; Fig. 3, rémige quatriéme. Pendant un de mes voyages à Londres, aprés avoir examiné attentivement les Picidés du -Muséum britannique, des collections de la Compagnie des Indes orientales et de la Société zoologique de Londres, je demeurai convaincu qu'il existait tant. dans l'Inde que dans les iles de la Sonde, au moins trois espéces confondues sous le nom de badius , d'une coloration presque uniforme, d'un roux cannelle plus on moins rayé transversale- ment de noir sur les parties supérieures, et qui ne différaient d'une manière constante que par la taille et les proportions des diverses parties du corps. J'ai distingué de suite ces trois espèces, savoir: la plus grande, sous le nom de rufinotus; la seconde, sous celui de phaiopus, la plus petite des trois étant le vrai brachyurus de Vieillot ou badius de Raffles. Les deux premières habitent l'Inde, tandis que la dernière ne se trouve que dans les iles de la Sonde. J'avais parfaitement reconnu des sujets d'une taille inférieure au brachyurus, mais comme ils provenaient également des iles de la Sonde, je pensai que c'étaient des Jeunes de cette dernière espèce et je les indiquai comme tels. Toutefois, M. Temminck, qui a reçu de Bornéo plusieurs sujets de la plus petite taille, a pensé qu'ils constituaient une espèce différente qu'il a nommée badiosus au Muséum de Leyde. Ne connaissant pas la dernière espèce, nous devons nous borner à indiquer aux ornithologistes les moyens de distinguer quatre espèces qui se ressemblent autant. Nous renvoyons à chacun des articles qui en traitent séparément; toutefois, en outre, du lieu d'origine souvent incertain, nous croyons que le mode le plus sûr pour bien distinguer ces quatre espèces l'une de l'autre, c'est de s'attacher aux dimensions; aussi, avons-nous cru utile de placer ci-après un tableau comparatif qui évitera les recherches. M. Reichenbach, qui n'a pas observé les taches rouges qui teignent le lorum et le pourtour de l'œil, a pris pour la femelle les sujets qui lui ont offert une taille un peu moindre. Aussi, sa planche pcrvur, fig. 4377, qu'il indique comme le mâle, ne représente- t-elle qu'une femelle. Le Phaiopie rufinote a été rapporté du Népaul par M. Hodgson, et M. Blyth nous annonce qu'il se trouve non-seulement sur l'Hymalaya, mais aussi dans l'Arracan, le Ténasserim et quelques autres parties de l'Inde. J'avais, en 1849, changé le nom que J'avais donné primitivement à cette espèce, pour la dédier à l'honorable directeur du Muséum de Calcutta; mais les observations réitérées qui m'ont été adressées à ce sujet, m'ont décidé à maintenir à regret le nom de rufinotus déjà inscrit dans les musées d'Europe et dans plusieurs publications. L'occiput et la nuque, chez le rufinotus, sont ornés d'une huppe pendante, assez épaisse, de la couleur générale du plumage; cette huppe est bien moindre chez le jerdoni et elle est encore plus courte chez le brachyurus; elle est nulle chez le badiosus. Quant à la coloration de la gorge et au plus ou moins de bandes noires sur les parties supérieures, notamment sur le dos, ainsi que sur l'abdomen, je dois faire observer que la comparaison de divers exemplaires m'a convaincu que ces caractères étaient variables, probablement par suite de l'âge; seulement, il m'a été difficile d'affirmer quels étaient ceux de ces caractères constamment propres aux adultes seuls. On doit done s'attacher d'abord aux dimensions, qui permettront de différencier de suite deux des espèces les plus voisines. M. Layard annonce que cette espéce se trouve en trés-petit nombre au sud de Ceylan et qu'il ne l'a observée que dans les jongles. Caractères. Mandibule supérieure bombée; le profil de la mandibule inférieure repré- sente une ligne brisée dont le point de jonction a lieu à la naissance du menton (c'est-à- dire à plus des trois quarts de la longueur totale du bec à compter de la commissure), et dont les deux parties forment un angle très-saillant; une huppe peu longue et très- fournie recouvre la nuque; aréte latérale au-dessus des narines apparente seulement. vers. la base du bec; bec aiqu, comprimé sur les cótés, le sommet de la mandibule supérieure er anu. os ECCE o -* om eps en TRES 3 formant une arêle vive; ailes courtes. La quatrième rémige, la plus longue, est presque égale à la cinquième et à la troisième; la sixième en diffère peu; la deuxième rémige a 14 millimètres de moins que la quatrième, et la première, qui est la plus courte, n'a que 4 centimètres de longueur totale; queue arrondie et composée de pennes à baguettes raides, les rectrices intermédiaires ou les plus longues étant toujours usées. Cororation. Le Mále adulte ; tout le corps d'un roux marron; bec d'un bleu noirâtre de corne, l'angle saillant en dessous de la mandibule inférieure étant d'un blanc jaunâtre de corne; pourtour inférieur de l'œil et quelquefois tout l'espace depuis la commissure du bec jusqu'au méat auditif, parsemé de taches d'un rouge foncé; le front et tout le dessus de la téte d'un roux brun sale, l'extrémité des plumes étant souvent d'un brun plus foncé et comme lustré. La nuque, la huppe qui la garnit, le cou en entier, la poi- trine, sont d'un roux marron assez vif et la méme teinte moins vive couvre l'abdomen; la gorge est d'un roux marron plus ou moins grivelé par le roux clair qui borde les plumes; le dos, les tectrices alaires, le croupion, les tectrices supérieures de la queue sont d'un roux marron avec de trés-nombreuses bandes transversales d'un brun noir; les rémiges sont d'un roux plus vif avec des bandes noires transversales sur les deux pages, ces bandes étant plus larges sur la page interne, et l'extrémité des rémiges primaires étant noires; les rectrices sont du méme roux que les parties supérieures, avec d'étroites bandes noires plus espacées sur les deux pages, et, le plus souvent, leur extrémité d'un brun noirâtre; les tectrices inférieures. des ailes sont. d'un roux vif avec parfois quelques raies noires; tarses et doigts d'un brun glacé de roussátre. La Femelle adulte diffère du mâle par l'absence de taches rouges au-dessous de l'œil. Un sujet qui m'a paru plus jeune avait le ventre, les cuisses et les flancs couverts de nombreuses bandes transversales d'un brun noirátre assez pále, le dessus de la téte était d'une nuance moins foncée et les plumes de cette partie avaient une page d'un roux brun et l'autre d'un roux clair. Hasrre le Népaul, et, dit-on, dans l'ile de Ceylan où il paraît rare. RUFINOTUS. JERDONI. BRACHYURUS. DIMENSIONS. ADULTES. UN PLUS JEUNE. M IURE Ts uico Longueur totale o. Que $e Ds 270 à 280 mill. | 250 mill. | 225 à 935 mill. | 904 à 908 mill. | 168 à 170 mill. deas du bec, de la commissure à l'extrémité . 35 millimétres. 30 — 97 millimètres. 20-3 27. € 23 millimètres. = => des narines à l'extrémité . . . .| 921 = 19 — 18 — 18.4 107 ë 15 Es == de,laile plite pre oec e 135 à 140 mill. ».— | 120 à 123 mill. | 113 millimètres. | 108 .— se dela queue ei ie pL 10à 75 — » = | 60à 65 — | 57 à 60 mill. 5] — zu da go um M it AQ EU 20 millimétres. » — 18 millimètres | 16 millimétres. | 46 — — du doigt antérieur externe (sans l’ongle).| 24 — — es e 16 — 14 — sec aeTanele sm. o ous. ue TE e » — | 143 . — 13 — Jue — . du doigt postérieur externe (sans l'ongle). 20 7772 » — 15 — 15 — 413 — — ded'ongle seul 5$ 24 Lee 12 — Boo 11 — 11 — 10 — — du doigt antérieur inlerne (sans l'ongle).| 13 — » — 19 11 — 9 = — dedonsle ss re ARS 12 == 0» — 19 = 42 — 10 — — du doigt postérieur interne (sans l'ongle).| 3 — » = 9 — 2 — 2 == — dé longer re ne UN 2 — » = 1 -— 4 — 1 — Se trouve sous le nom que je lui ai donné au Muséum britannique, dans ceux de Paris, de Berlin, de Calcutta, de la Compagnie des Indes orientales à Londres; dans ma colledion, A Turin, sous les noms de brachyurus et badius. PHAIOPICUS JERDONII ( Malh.). PICUS PHAIOPICUS ; Maru., 1845, Mus. britann. MEIGLYPTES GULARIS; JEnpow, Madras, j. n° xxx1, p. 191. — Pr. Bonar., Consp., 1850, p. 113. MICROPTERNUS GULARIS; BivrH, J. asiat. soc. Beng., 1846, p. 17. — Id., Cat. mus. as. soc. Calc., 1849, no 978. — Pr. Br., Consp. vol. zyg., 1854. — Reicn., Handb. spec. orn., p. 403, no 944; pl. pervin, fig. 4375, 4376, mâle et femelle. PHAIOPICUS JERDONII; Marn., Rev. zool., 1849, p. 535. — N. class., Mém. acad. Metz, 1849, p. 338. Mas. ADULT. Affinis prœcedenti sed minor; rostro nigro, subtüs medio parum flavido-corneo; toto corpore infrà et suprà chocoladino- rufo, capitis supra occipitisque plumis ad apicem nigro...... punctulatis; gulæ et colli superioris plumis in medio nigricantibus , albo- rufescenti marginatis; aut in medio chocoladino-rufis, albido-rufescenti marginatis. Collo pectore abdomineque immaculatis; dorso uropygioque aut immaculatis aut numerosé nigro fasciatis; uropygio alis, crisso hypochondriisque plus minusve nigro radiatis; rectricibus nigro fasciatis, apice nigris; infra et post oculos puncta rubra adsunt; gulæ plumis rufo-fuscescentibus obsolete rufo marginalis. Fax. Mari similis, sed pone oculos puncta rubra nulla. "ONLINE == =a hes Le no SRE Pt ER n Rs LE PHAIOPIC DE JERDON (Mazn., Rev. zool., 1849, p. 935.) PLANCHE XLVII, Fig. 1, le mâle; Fig. 2, le jeune mâle; Fig. 3, jeune mâle; Fig. 4, rémige quatriéme. Pendant que je disünguais cette espèce au Muséum britannique, sous le nom de phaiopus , M. Jerdon la publiait à Madras sous celui de gularis; mais il ne m'a pas été possible, pour éviter la confusion, de conserver cette dernière dénomination qui a été déjà donnée par Wagler ( Syst. av., n° 89), et M. Temminck, au chloropicus mentalis. J'ai cru ne pouvoir mieux faire que de dédier alors cette espèce à l'auteur des Illustrations de l'ornithologie indienne. | Parmi les Picidés que l'honorable docteur Horsfield m'a montrés de nouveau, en 1847, au Muséum de la Compagnie des Indes orientales, à Londres, Jai trouvé deux exem- plaires en peau récemment reçus du Muséum de Calcutta et étiquetés pAaioceps (Blyth); or, ces exemplaires n'étaient autres que mon jerdoni, ainsi que le prouvaient les dimen- sions détaillées que j'en ai prises; ainsi, l'aile pliée avait 12 centimètres de longueur et cest cette méme étendue que lui attribue M. Blyth (Journ. asiat. soc. Beng., 1845, p. 195), lorsqu'il énonce 4 pouces 3⁄4 mesure anglaise. Toutefois, depuis lors, M. Blyth m'a indiqué son phaioceps comme synonyme de mon rufinotus, et les diverses mesures quil a bien voulu me communiquer dans une lettre, quoique celle de l'aile s'y trouve omise, me donnent la conviction qu'il a pris ces dernières mesures sur un vrai rufinotus qu'il possédait probablement auparavant. J'ai aussi recu de Madras divers exemplaires du gularis de M. Jerdon, envoyés par ce savant, et ils ne laissent aucun doute sur leur identité avec l'espèce que je décris. Je dois faire observer que suivant l'áge, le plumage de cette espéce est, comme celui de ses congénères, d'un roux plus ou moins vif, plus ou moins rayé de noir; que la gorge est plus ou moins grivelée; le dessus de la téte d'un brun uniforme ou seulement avec des méches brunes; mais les proportions se sont toujours trouvées les mémes, à très-peu de chose prés, dans un grand nombre d'exemplaires que j'ai pu examiner. J'invite done Jes naturalistes à s'attacher à ce caractère et à se reporter, au besoin, au tableau comparatif que j'ai placé à la fin de l'article précédent. Caractères. Les mêmes que ceux de l'espèce précédente; seulement, la huppe est beaucoup plus courte; la quatrième et la cinquième rémige sont égales et les plus longues; elles n'excédent que d'environ 2 millimètres la troisième et la sixième rémige, et de 15 millimètres la deuxième rémige; la première n'a que 33 millimètres de lon- queur totale. Cozorarion. Le Mále a tout le corps d'un roux marron; bec d'un noir bleuâtre de corne, l'angle saillant en dessous de la mandibule inférieure étant d'un blanc jaunâtre de corne; pourtour inférieur de l'œil d'un rouge foncé qui forme d'abord une bande étroite près de la commissure du bec et s'élargit beaucoup après l'œil; front et tout le dessus de la tête d'un brun roux sale, l'extrémité des plumes étant souvent d'un brun plus foncé et formant souvent une palette d'un brillant métallique; chez un sujet plus jeune, le milieu seul des plumes du dessus de la tête est d'un brun roussátre foncé; le surplus est du méme roux que le dos et l'extrémité des plumes porte une palette métal- iique noirâtre; la nuque, la huppe qui la recouvre, le cou, les tectrices inférieures des ales, la poitrine et l'abdomen, sont d'un roux marron; chez quelques sujets, le dos et le croupion qui sont d'un roux marron vif sont couverts de nombreuses bandes noires transversales, tandis que certains sujets ont ces parties soit sans aucune bandes noires, soit avee quelques bandes trés-páles; les rémiges, les tectrices et les rectrices sont cou- verles de bandes noires transversales trés-nombreuses chez quelques exemplaires, plus espacées et moins larges chez d'autres; l'extrémité des rémiges et leurs tiges sont d'un brun noir; la gorge varie beaucoup, tantôt elle est d'un brun roussátre foncé ou d'un brun noirâtre grivelé par le roux clair qui borde chaque plume, tantôt elle est d'un roux marron un peu plus foncé que la teinte des parties inférieures plus ou moins grivelé de roux clair ou de roux grisâtre, qui ne couvre parfois que le milieu de la gorge; les flancs et les tectrices caudales inférieures sont ordinairement rayées de bandes noires transver- sales à peine apparentes chez quelques sujets; tarses et doigts d'un brun roussátre. Il est presque certain que les différences de coloration observées chez cette espéce comme chez ses congénères, notamment la présence en plus ou moins grand nombre, ou l'absence de bandes noires, sont dues à l'âge des divers exemplaires qui ont été soumis E D A in aon E EEE E AE AA AAA 5 à mon examen; mais il ne m'est pas possible, toutefois, d'affirmer si ces bandes sont en plus grand nombre chez les adultes. La Femelle diffère du mâle par l'absence de rouge au-dessous de l'œil et près du bec. Je possède un sujet qui a le milieu seul de la gorge grivelé de gris roussâtre, le dos et le croupion offrant à peine quelques traces de bandes noirâtres, et qui a de chaque côté de la nuque un bouquet de plumes dont l'extrémité est du même rouge que la teinte observée sur la joue des mâles. Est-ce une variété? Est-ce un jeune mâle qui.aurait, avec l'âge, perdu ce rouge des côtés de la nuque, pour se revêtir de la bande rouge qui entoure le dessous des yeux ? Haste la péninsule indienne où il est commun et paraît ne plus exister dans les pro- vinces septentrionales de l'Inde. DIMENSIONS. Lonsueuriotaleb an d c n D I UT M A pru x DA LM EL CE E qu 995 à 995 mill. — du bec de la commissurcradlextremite o ea e eo mou uc M c 97 millimètres. E -— des narines à l'extrémité 777 2 . 5. bcne uv choc cam iyu rum ect D E ES 18 Sd => derbala pliée c «e Hu S A Ne MI au d E Eo tcc L 120 2a =>; E dela queter < 05 00045 e e des eue a po CHEN OAN I 60 à 65 mill. =C Me H oo cc cute d M c c mu c EI TU ME 18 millimétres. — du doigt postérieur externe (sans longle) =. . < roo eo ont e UNIT D EH 45 = — de l’ongle (en suivant la courbure) . . . . . . « to UA E A e S E cepta eed = du doigt antérieur externe . . . . . . . . + + rt n à. n ng Éd o S cour ep IR T — de PS SE 2 AA A RE del ER ST ati 13 LE EP b 4) F ee ae à dima Eu M de neo da tin done 19 — Er ge Toner e wur a rea A ha quia a dela ug I cac EE oe Mrd Te EE 12 — = o dudoi posteneur mierne PQ 29 or eee ja dom. OR. pad M ME nn 2 — Exp I MICI OM DE uu cM RU dM uu E. leq 1 zr Se trouve dans les collections du Musée britannique, de la Compagnie des Indes orientales à Londres, de la Société asiatique à Caleutta, à Paris, à Berlin, à Leyde, à Francfort-sur-Mein, ete.; dans ma collection. —— 8 VO E —— > PHAIOPICUS BRACHYURUS (Vieill. ). PICUS BRACHYURUS ; Vrerze., N. dict., XXVI, p. 103, 1818. — Id., Encycl., p. 1394. — Temm., Catal. syst., p. 210. — Drar., Dict. class. d'h. nat., XIII, p. 505, la femelle. — WaGt., Syst. av., n° 71, la femelle. PICUS HEMIDACTYLUS; Narr. PICUS BADIUS; Rarrces, Descr. cat. Sumat, ; Linn. trans., XIII, p. 289, 1821. — Honsr., East. Ind. comp. mus. — Less., Compl. Buff., IX, p. 343. : HEMICIRCUS BADIUS; Evron, Cat. collect. birds Malaya, proc. . zool. soc. Lond., 1839, p. 106. MICROPTERNUS BADIUS; Drvrn, J. asiat. soc. Beng., 1845, p. 551 et 194. E Cat. mus. Calc., no 979, 1849. — Reicn., Handb. spec. orn., p. 403, n» 940; pl. pervin, fig. 4374, une femelle. MEIGLYPTES BRACHYURUS ; G.-R. Gray, Gen. — Pr. Bonar., Consp., 1850, p. 113. PHAIOPICUS BRACHYURUS; Mars., Rev. zool., 1849, p. 536. — N. class., Mém. acad. Metz, 1848-1849, p. 337. MICROPTERNUS BRACHYURUS; Pr. Br., Consp. vol. 2yg., 1854. — G.-R. Gray, Cat. gen. brit. mus., p. 94, 1855. MEIGLYPTES RICORDI; GÉNÉ, Au Mus. de Turin. Mas ADULT. Affinis proecedenti sed minor; toto corpore chocoladino-fusco, alis uropygioque nigro fasciatis; maculâ larga periophthal- micà rubrá; occipitis cristà parvulà ad nucham dependente; gulæ totæ genarumque plumis albo-rufescente aut fusco-nigricante ad latera marginatis, caudà rufescenti-nigrâ, rectricibus lateralibus rufo-fasciatis. Faw. Mari similis, absque maculà periophthalmicá rubrá. Juv.? Rectricibus omnibus rufis fasciatis. LE PHAIOPIC A QUEUE COURTE. PLANCHE XLVII, Fig. 4, le måle; Fig. 5, femelle; F. 6, rémige quatrième. LE PIC A QUEUE COURTE; VigiLL., N. dict., xxvi, p. 108. = Id., Encycl., p. 1324. = Drar., Dict. class., XIII, p. 505. LE PIC BRUN RAYE DE NOIR; Temm., Cat. syst., 1807, p. 210. TUKKI KALABU, DES MALAIS; RAFFLES. LE PIC MARRON OU LE TUKKI KALABU; Less., Compl. Buf., IX, p. 313, le mâle. — Id., Traité d'orn., p. 222, no 97. C'est sous le nom de cette espèce qu'ont été, pendant longtemps, dénommées les diverses autres espèces qui s'en rapprochent beaucoup, il est vrai, et elles sont encore confondues dans un grand nombre de collections. C'est une femelle provenant de Java, qui a servi de type à Vieillot; M. Muller a observé l'espéce à à Bornéo et j'ai pu m'assurer, à la Société zoologique de Londres, que l'exemplaire qui a servi à la description de sir Raffles était originaire de Sumatra, ce qui démontre dI | 2 — P RR RR 6 l'erreur de M. Lesson, lorsque ce naturaliste annonce que cette espéce n'habite que cette derniére ile. Ce Phaiopic est commun dans la péninsule Malaise et il varie assez, sans que je puisse affirmer quelles modifications l'áge apporte dans sa coloration. ! Caractères. Bec de méme forme que chez l'espèce précédente; ailes arrondies; la quatrième et la cinquième rémige sont les plus longues et presque égales ; elles différent peu de la sixiéme et de la troisiéme rémige; huppe moins apparente; le doigt postérieur interne trés-court. ! Cocorariox. Le Måle adulte a le bec d'un noir bleuâtre; le dessus de la tête d'un roux marron foncé, la tige de chaque plume étant généralement d'une nuance plus claire; front d'une nuance plus claire que le reste de la tête; pourtour de l'œil d'un rouge carmin foncé plus étendu au-dessous de l'œil; nuque et dos d'un roux marron sans taches; tectrices caudales supérieures et une partie des grandes tectrices alaires du méme roux marron avec des bandes noires transversales; menton, gorge et les joues d'un roux marron plus vif, et chaque plume étant bordée de gris blanchátre. M. Reichenbach annonce que les plumes de la gorge et le cou du brachyurus ou badius sont noires, avec des bords d'un blanc jaunâtre pâle, et il s'étonne que je n'ai pas cité ce caractère remar- quable, mais ce caractère est trés-vaviable et j'ai plus souvent observé la coloration que jindique ci-dessus. Le reste des parties inférieures et les tectrices alaires inférieures d'un méme roux marron uniforme; le rebord de l'aile, à la hauteur des tectrices moyennes, est d'un roux jaunâtre; rémiges primaires et secondaires d'un roux marron avec des bandes noires transversales sur les deux pages, et leur extrémité est d'un brun noirátre; queue d'un brun roussátre foncé et uniforme, la rectrice externe de chaque cóté ayant seulement quelques légères taches rousses; pieds d'un brun roussâtre. Des exemplaires, peut-être plus jeunes, différent de la description que je viens de donner: 1^ en ayant le dos, l'abdomen, le ventre et les flancs rayés transversalement de légères bandes noires moins foncées et moins larges que celles qui existent sur les ailes; 2» en ce que la queue est d'un roux marron avec de larges bandes noires, et toute l'ex- trémité des rectrices de cette dernière couleur. Tels sont l'exemplaire original de la femelle du badius de sir Raffles, à la Société zoologique de Londres, et un mâle que je possède. La Femelle ne différe du mále que par l'absence de rouge autour des yeux. Hanite les iles de Sumatra, de Java et de Bornéo. L'exemplaire du Muséum de Turin est indiqué comme originaire de la Chine; mais je soupconne qu'il y a erreur. DIMENSIONS. Eon ancur totala ee M qc pu LM LL AUI NM to M EM er QC roo ei id 904 à 208 mill. E dui Dec de acon o re AXNET a coe a Y ei ep ae 9B M. — mc QN UO LUN MOL ua coda i i.i 1 x dor PR e 18à 19 + M uM t. uu v n^ LM cM EU MET iu iu qu E. a Ik P ele 11 millimétres. 72 LE T MOTO Sec ccu Un iy 0 LE D RER E 2 E 57 à 60 mill. LO EN S Un deu UN E. iud Lc UR E AAA Apt qu UE QN 16 millimètres. — UU US MM da (sansi Kongle) Aa 05 4715 3.2 X NOR E S RR à 15 F = QN UON One 7 ud quc m USQUE qu P tes ^ 11 EI — dubdeiet*antérieurexicunes sec c M LI MM D Ue LUN. P SARE HN I dou à 16 $85 = E a er E [I T Ti S c I iE I E I T i qe 13 no SN CON NE AU DNE TIONES LIU A QUA QUUM S ore Rt rers NAA a 14 = RE M Lr cR d Tc A a 12 en Rd M Se rfen eu OPUS Ci cur D CR M Da MM NT NS CPE PRE 2 =? GONE E e M MU I CM UU rq i. B EUR UNT es 1 23 Se trouve au Muséum britannique, dans les Musées de Leyde, de Berlin, de Vienne; de Paris, de Londres, de la Compagnie des Indes orientales et de la Société zoologique, à Londres; de Stockholm, de Gand, de Francfort-sur-Mein, de Stuttgard; à Turin, sous le nom de meiglyptes ricordi (Gené). Dans ma collection. PHAIOPICUS BADIOSUS ( Temm .). PICUS BADIOSUS; Temm., Mus. Leyde. MEIGLYPTES (PHAIOPICUS) BADIOSUS; Pr. Bonar., Consp. gen. av., p. 113, 1850. MICROPTERNUS BADIOSUS? Pr. Br., Consp. vol. zyg., 1854. — Reicu., Handb. spec. orn., p. 404, no 941. Mas. Affinis precedenti sed minor; rostro nigro; maculà periophthalmicä rubrá; toto corpore chocoladino-rufo ; capite suprà fusco lavato , dorso, uropygio , alis, caudáque nigro fasciatis, rectricibus apice nigris; gulà nigrà obsolete rufo vix squamatà ; ventre, crisso, alarumque tectricibus inferioribus pallidé nigro fasciatis ; pedibus brunneo-rufescentibus. Fœwm. Mari similis, absque maculà rubrá. Ae UR ELM C s o AS ucc Pt een rm mas = Ï LE PHAIOPIC BRUNATRE (Malh.). Lors de mon dernier voyage à Leyde, je n'ai point remarqué cette espèce dont une description trop sommaire est donnée dans le Conspectus generum avium. Je me suis demandé si elle n'était point un jeune brachyurus et si ce n'était pas à l'âge seul qu'on devait attribuer la différence de taille et de coloration que signale l'auteur du Conspectus. Quoiqu'il en soit, et en attendant que j'aie pu examiner le sujet de la collection de Leyde, je dois ajouter que, selon M. Temminck, le badiosus ne se trouverait que dans l'ile de Bornéo oà l'on n'a pas encore découvert le brachyurus. Caractères. Bec de méme forme que chez l'espèce précédente, mais un peu moins aigu ; pas de huppe apparente; le doigt postérieur interne trés-court. CoronarroN. M. Reichenbach décrit cette espèce comme ci-après: bec noir d'un brun rougeátre; téte avec un reflet d'un brun terreux; plumes de la gorge d'un grisátre foncé, les tiges et les bords étant d'un jaunâtre pâle; dos jusqu'au croupion, queue et ailes, ornés de bandes noires transversales; parties inférieures presque de la méme couleur sans taches ni raies. Cet oiseau ressemble beaucoup au brachyurus et il est donc plus petit de taille que le jerdonéi ou gularis, avec lequel il a beaucoup de rapports. Le méme auteur, à l'article du brachyurus ou badius, annonce que le jerdonii ou gularis est la plus petite des quatre espéces qui ont tant de ressemblance entre elles. S. A. le prince Ch. Bonaparte, qui a également vu à Leyde la méme espéce, assure que le badiosus est la plus petite des quatre espèces, étant inférieure en taille au brachyurus. Il ajoute: gula concolori , vix punctulata, ce qui ne s'accorde pas plus avec la des- cription donnée par le professeur Reichenbach. Hasire Bornéo. DIMENSIONS. Longueur totale: 2 a x uu T 8 po. ou environ 216 millimètres. — Me bee, de lacomie a Pontren ee rcc ER E uc 4 — 1 ligne. 29 — — detaile pliée 2; cop cM c toe o M MD I UL RR i M 4 — » — 408 = => de la queu - 059. 0090 LES A Ue A I D — — 34 — — di tanses.. 25.00 A Ae P qu oco AR LL e EE E d = d — 18 — Se trouve au Muséum de Leyde. Je possède dans ma collection un mâle qui se rapproche beaucoup, par ses propor- lions, du badiosus ; en voici les dimensions: DIMENSIONS. bonsueurstotale 4 9 e eq pu Y MTM I I uc NE 170 millimétres. — du bec, de la commissure à l’extrémilé . . . . . dace d LI a AL UR TM OU ME 92 = — — des narines à l'extrémité, . . . . . . E AR ue uu Du M e C MR e 5 REM = de Valle phee z 405 e uL C M MM M uq E E 108 um zac dedd queues "rs xe M UU RUNE Pip pue UN QUON edd EM i qu ID T 57 sa = Quotirsg n uoc A UI G a E N ip Ac SAE i A à E 16 — — du doigt postérieur externe (sans Pongle) -a . 5. 5 2. iom sur o c Re DS ARE d ge == de Kongle Cenrsulvanblaecounbure)] Re 10 PES — du dort anléneuriexterne 44 E ee o pl EC Lh lc M E 14 HC — ie Poolen eec C o cM M ULM HEIC UE uA I Nd NC en 19 == == du doigt antérieur internes ee 72 8A, ee ne S EE MM QU IET 9 = — de londe 45 nn 7 10 — r a dolot postere ur mierne 272 KX de a o Ees S TIU UTR doc d — a de ongle mana T L4 dus ko iii se debe qe uot er Hu eM RM E 1 — Cet oiseau, comme on le voit, est encore plus petit que le bad?osus, quoiqu'il ait les ailes de la méme longueur, et que ce caractère soit le plus important dans ce groupe. C'est un mâle qui a le dessus de la tête d'un brun roux; toutes les parties supérieures d'un roux marron; dos, tectrices, ailes et croupion, d'un roux marron, couverts de taches ou de bandes transversales noires; queue d'un roux marron, les deux rectrices intermé- diaires étant terminées par du noir; gorge et devant du cou d'un brun roussátre foncé avec quelques légéres grivelures d'un roux clair; joues d'un roux brun avec des taches rouges sur le pourtour inférieur des yeux; poitrine d'un roux marron assez vif; abdomen d'un roux brun avec bandes transversales d'un brun noirâtre assez pâle sur le bas de l'abdomen, sur les cuisses et sur les tectrices caudales inférieures; tectrices inférieures des ailes d'un brun roux pále avec quelques taches d'un brun noirátre assez pále; pieds d'un brun roussátre. tt ME I t VERS RÉ = x Sag : Eu > Ka o Er rera PHAIOPICUS SORDIDUS. MEIGLYPTES SORDIDUS; Reicn., Suppl. handb. spec. orn., p. 402, n° 936, b; Nec Eyton. Je ne connais le Phaiopie. Sordide que par la description trop sommaire qu'en donne M. Reichenbach, qui ne l'a malheureusement pas figuré. Il n'indique pas non plus le sexe des deux sujets qu'il décrit comme suit et qui sont probablement des femelles: « Huppe d'un brun noir; nuque, cótés du cou, épaules, tectrices inférieures des ailes, petites taches bigarrées sur les rémiges primaires, ainsi que de larges bandes sur les rémiges secondaires et la partie inférieure du dos d'une teinte jaunátre sale lavée de brunátre; bec et jambes noirs. » C'est (ajoute cet auteur), un oiseau très-remarquable qui ressemble tellement, par ses formes, au genre hemicercus, que j'ai cru longtemps qu'il devait en faire partie, jusqu'à ce qu'enfin je suis demeuré convaincu qu'il devait servir de transition au genre meiglyptes, auquel son bee le rapporte. Ses ailes sont aussi longues que dans le genre hemicercus ; aussi, recouvrent-elles les deux tiers de la queue. » ` Originaire du Tenasserim. . DIMENSIONS. DUE totale: Uni NI qeu a a DR a Pu. 6 po. 8 lignes ou environ 180. millimètres. — düsbeessdeblaeconimlssubgu ce m 247 M ee u po os dn 9. I 97 E ss sdesbadepliéare esp es Qu RON Une N AR cc m. MOT IUE 4 — 5 — — + 449, — Fa E T e E E a Re dde = 2 — 5 — — 65 Ves — du doll antérieur extérüe (cans l'oDple]- Z; e. oM ose Roo » — 7 - 1⁄4 prés de 16 n = de ongle. a aE AUDIO SR En EE LUE. » — 3 — tfo EY » SER ze duidomiantenieubintorno s. e Que nee HU de »—4 — 3⁄4 =a 11 prs Ewegedonslesc s coe i t RM WS HI LT Doe gu E 6 mrs nc o anEdOISPeposterieuB exielmese ov aec MINE LR CR quor ue »—7 — 1⁄4 € 18 m nucdesonslee d ax cues I OM E I MALE UL Ros gU 2 6 ka zu S a oe E pOSle CUR Inienne s ie RAP ccu p dr 9 » — 9 = ik feta hou CO ONE AE E ML EU Ne IN T MIL ME, MER d EE E, Ai pct PHAIOPICUS PECTORALIS ( Licht. ). PICUS PECTORALIS; Laru., la femelle. = VLL., N. dict., xxvi, p. 78. — Id., Encycl., p. 1909. — Viert., N. dict., xxvi, p. 78, 1818. — WaGL., Syst., no 74. MEIGLYPTES PECTORALIS; Bzyrn, Cat. mus. asiat. Calcutta, no 274, 1849. — Reïcu., Handb. spec. orn., p. 402, no 938; pl. nervi, fig. 4972 , une femelle. in PICUS LURIDUS ; Nrrzscu, Pteryl., p. 137. PICUS COLLARIS; Honsr., East. ind. mus. ` PICUS MARGINATUS; Rernw., Ms., 1891; Mus. de Leyde. HEMICERCUS BRUNNEUS; Evron, Proc. zool. soc. Lond., 1839, p. 106. PICUS TUKKI; Less., Rev. zool., 1839, p. 167, le mâle. PICUS FASCIOLATUS; Licur., la femelle; Mus. Berlin, 1846. MEIGLYPTES BRUNNEUS; HanrL., Syst. Verz, mus. Bremen, p. 93, 1844. — Pr. Br., Consp., p. 113, 1852. MEIGLYPTES FUSCUS; PEALE, Unit. stat. expl. exp., VIII, p. 131; pl. 96, fig. 1, la femelle, 1848. PHAIOPICUS PECTORALIS; Maru., N. class. mém. acad. Metz, 1848-1849, p. 338. MEIGLYPTES PECTORALIS; Pr. Be., Consp. vol. zyg., 1854. Mas ApUDT. Capite supra, nuchà, genis, abdomineque medio brunneo-rufis immaculatis; fasciola mysiacoli rubra; jugulo, pectore supremo gulà fulvà nigro minute striatà; pectore inferiore , crisso hypochondriisque obscure rufis, nigro radiatis; dorso, alarum tec- tricibus, uropygioque brunneo-rufis ferrugineo transversim striatis ; maculà elongatà utrinque ad colli latera isabellinà; remigibus brunneo-nigricantibus, extüs fulvo punctulatis , intüs ad marginem albido-fulvo maculatis; alarum tectricibus inferioribus albido-fulvis , immaculatis ; caudà rufescenti-nigrá , utrinque ad marginem nisi versus apicem fulvo striatis; mandibulà superiori cœrulescenti-nigrâ; inferiori prope basin rictumque virescenti-flavidà; digito postico interiori parvissimo. FawrvA AD. Mari simillima, absque vitta malari coccinea; parte hac brunneá, pectore plus minusve fulvo undulato. Juv. Pectore toto undulato; corpore toto pallidiore. LE PHAIOPIC HAUSSE-COL NOIR. PLANCHE XLVII, Fig. 5, le mâle; Fig. 6, la femelle; Fig. 7, rémige quatriéme. LE PIC TUKKI; Lesson, Rev. zool., 1839, p. 167. LE PIC HAUSSE-COL NOIR; Viert., N. dict., xxvi, p. 78, 4818. — Tä., Encycl., p. 1309. Cette espèce, décrite par Latham, a été, pendant fort longtemps inconnue, quoiqu'elle ne soit nullement rare; aussi, a-t-elle recu huit dénominations différentes et a-t-elle été présentée comme nouvelle, même en 1848, époque à laquelle j'ai publié sa synonymie. Il est vrai que Latham a omis d'indiquer la tache d'un fauve clair qui se remarque de s A: EN m E mm mi Nc FAN ORO OO UU ÁN e: MN 9 ‘chaque côté du cou chez cetle espèce, el que, d'un autre côté, il l'a indiquée comme originaire de la Nouvelle-Zélande, tandis que Vieillot la cite comme originaire de la Nouvelle-Hollande. Wagler, en rappelant Latham, fait observer, avec beaucoup de raison, qu'il soupçonne une erreur de la part de cet auteur, attendu que jusqu'ici on n'a décou- vert aucun oiseau du genre picus de Linnée dans la Nouvelle-Zélande, ni dans la Nouvelle-Hollande. Selon M. Muller, M. Lesson et M. le docteur Hartlaub, ce grimpeur habite Pile de Sumatra et celle de Bornéo. M. Blyth et M. Titian Peale l'indiquent comme originaire de la péninsule Malaise, et ce dernier voyageur en a obtenu un exemplaire aux environs de Singapore. Le Muséum de Paris possède, en outre, des exemplaires venant de Schang-Haï. Nous ne connaissons rien, d'ailleurs, des mœurs de cet oiseau et nous présumons seu- lement qu'il niche, comme ses congénères, dans des trous pratiqués dans les arbres et qu'il se nourrit. d'insectes. Caractères. Bec fort, élevé à la base; arête latérale peu saillante et très-rapprochée du sommet de la mandibule supérieure. La quatriéme rémige, qui est la plus longue, excède de 4 millimètres la cinquième rémige et de 5 ou 6 millimètres la troisième rémige; cette dernière est presqu'égale à la sixième rémige, et elle n'exeéde que d'un centimétre la deuxiéme rémige qui a 3 centimétres de plus que la première; pas de huppe. Cozorarion. Le Mâle adulte; bec d'un bleu noirâtre, la mandibule inférieure étant d'un jaune verdátre en dessous et, en outre, sur les cótés, vers son extrémité; tout le dessus et les cótés de la téte, l'épigastre et le milieu de la partie supérieure du ventre, sont d'un brun roux de suie uniforme plus clair sur le front et les joues; de chaque cóté des joues existe une moustache rouge qui commence prés de la mandibule inférieure ; la gorge est d'un roux isabelle finement rayé transversalement de noir; de chaque côté du cou se trouve une longue bande isabelle; la poitrine est d'un noir roussátre uniforme et entre ce plastron et la teinte plus claire de l'épigastre, existe un espace couvert d'étroites bandes transversales d'un roux ferrugineux; les flancs et tout le reste de l'abdomen sont d'un brun roussátre plus pále avec de nombreuses bandes transversales d'un roux ferrugi- neux; lectrices inférieures des ailes d'un isabelle clair sans taches; dos et croupion d'un brun roussátre, rayés transversalement de fauve clair; le brun des tectrices supérieures des ailes est plus foncé et offre moins de raies jaunátres; les rémiges sont d'un brun roussátre foncé avec de petites taches fauves sur leur page externe, et le bord de leur page interne d'un blanc fauve; la queue est d'un brun roussátre foncé et noirâtre à l'ex- trémité des rectrices qui portent toutes des taches transversales d'un roux ferrugineux sur le bord des deux pages, excepté vers leur extrémité; les tiges des rectrices sont d'un noir brillant; tarses et doigts d'un brun roussátre; ongles d'un brun fauve. La Femelle diffère en ce que les joues sont d'un brun uniforme sans moustaches rouges; la coloration générale du plumage est d'un brun plus foncé et moins lavé de roux; le plastron noir roussátre de la poitrine n'a pas 1 centimétre de hauteur, tandis que celui du mâle a 25 millimètres; la teinte de ce plastron est d'un brun de suie qui se fond avec le reste du plumage; les raies transversales qui couvrent les parties supé- rieures, la gorge, la poitrine, les flancs et partie de l'abdomen, sont d'une teinte. beau- coup moins vive que chez le mále. Le Jeune a la gorge et l'abdomen d'une nuance plus claire, et entièrement rayés de roux. ferrugineux pále; le noir qui couvre la poitrine est aussi couvert de raies de méme couleur. Hasire la péninsule Malaise, l'Indo-Chine, Sumatra, Bornéo; un exemplaire, au Muséum de Turin, est indiqué comme originaire de la Chine. DIMENSIONS. oto Ru p MID MU PIU e UM E 180 à 190 mil. "x du bec, dela commi ire a extreme D ecc RE IE 95 millimétres. — 227 des narines d Vextremile en Mos uu ui M c NI tata à EC 18 = — de Vaileplice #5 2 eaa PE a A ERAL Ar A E N TOO F 3 2. — dela queue. ee c c eu LM i uU Poe TATE nn 64 = — du tarse S; < Sage http MS Wolle uM M ADU IQ ucl cx qeu S il Ru 90 E —— . qu doigt postérieur externe (sans Lonolo = X x 10 e o ee oer pe res uo up er 19 pr => de longle (en suman la courburo nee oe oe oe te Cue ue 13 á — do doigt antérieur externe = 053 en a a 15 3 = dedonge. c a e 520—205 i a 15 —- zs du doigt anterieur interme e 5. | 0 e 10 — a deloge ss om d e puc E I a NUN Cher NO Co 12 — — du doigt postérieur internes 5 5. 0009 0 4 oe o diu Mole ir EL 5 == e mu Rog OR exti ccc uL cu RE M MM ODE 4 — Se trouve dans la plupart des collections, notamment dans celles de Leyde, de Londres, II 3 — ogg => "a Stes mo -- => # 10 de Paris, de Vienne, de Berlin, de Stockholm, de Boulogne-sur-Mer; à Turin, sous le nom de Meiglyptes brun noir (Evron), de la Société zoologique d'Anvers; dans ma collection. DEUXIÈME SECTION. PHAIOPICUS TRISTIS. PICUS TRISTIS; Honsr., RAFFLES, Syst. arrang. birds Java. — Linn., Trans., XIII, p. 289, n» 4. — Honsr., Gen. cat. zool. res. Java, p. 133, 4824. PICUS POICILOPHOS ; Temm., 33e livr., pl. col. 197, fig. 1, le mâle. — G. Cuv., Règn. anim., 1899, p. 454. PICUS POICILOLOPHOS; WaGr., Syst. av. sp. 68, 1827, et Additam., sp. à. MEIGLYPTES POICILOPHUS ; Sw., Class. birds , Ip 309, 1837. MEIGLYPTES TRISTIS; G.-R. Gray, List. of gen. et gen. of birds, Il, p. 447. = Id., Cat. gen. brit. mus., p. 94, 1855. — BLYTH, Cat. mus. asiat. soc. Calcutta, no 275, 1849. = Pr. Br., Consp. gen. av., 1850, p. 112, et Consp. vol. zygod., 1854, sp., 104. — Reicn., Handb. spec. orn., p. 402, ne 937; pl. pezvir, fig. 4370, 4374, femelles. PHAIOPICUS TRISTIS; Marn., N. class. mém. acad. Metz , 1848-1849, p. 338. Mas AnULTUs. Rostro nigro; cristæ majuscule occipitis plumis, capitis, colli totius, gulæque obscuré fulvis, subtilissimé et numero- sissimé transversim nigro-lineolatis ; strià malari rubrà ; pectore, epigastrio , ventreque nigerrimis fuliginosis ; caudæ tectricibus inferio- ribus, dorso toto, alarum caudæque tectricibus superioribus, remigibus secundariis nigro-fuliginosus , albido-fulvo fasciatis ; remigibus primariis rectricibusque nigris, fulvo utrinque nisi ad apicem maculatis; uropygio, alarumque tectricibus inferioribus albido-fulvis , immaculatis, pedibus griseo-fuscis. Fœwina. Ptilosi maris, absque vittâ malari rubrá. JuvENIS. Abdomine nigro lineato , sed vix maculato. LE PHAIOPIC TRISTE. PLANCHE XLVIII, Fig. 1, mile; Fig. 2, femelle; Fig. 3, rémige quatriéme. PIC STRIHUP; Tem., pl. col. 197. — Drar., Dict. class., XIII, p. 506. PATATUK-WATU ET GLATO, à Java. TUKKI-BOREH, à Sumatra; RAFFLES. Aprés avoir été à méme d'examiner un grand nombre d'exemplaires de cette espèce, Jai conçu l'opinion que l'on confondait sous la même dénomination deux espèces distinctes: l'une le tristis ou poicilophos, dont le vieux mâle, ayant toute la poitrine, l'épigastre et le ventre, d'un noir profond fuligineux, a été figuré par M. Temminck; l'autre, que Jai nommée grammithorax , n'ayant que le milieu du ventre et méme & Ê * 5) - A ` , ` épigastre d'un brun fauve plus ou moins pále, quelquefois parsemé de bandes trés-fines blanches ou d'un fauve clair, et de bandes noires. Je posséde un mále chez lequel le noir fuligineux remonte plus haut sur la poitrine que le sujet figuré dans la planche 197 de M. Temminck, et dont la coloration générale est beaucoup plus sombre. Je me suis demandé, en voyant la ressemblance des deux espéces, si l'une à poitrine et abdomen noirs n'était pas le tristis trés-vieux et l'autre le méme oiseau nioins avancé en áge. J'avoue que j'ai longtemps hésité, et, néanmoins, les différences constantes que j'ai trouvées m'ont décidé à eréer deux espèces, jusqu'à ce que des observations comparatives plus suivies donnent la preuve de l'identité des deux à espéces. Cette espèce, que M. Temminck indique lui-même comme le tristis de M. le docteur Horsfield, habite les iles de Java, de Sumatra et de Bornéo. Selon M. Blyth, elle existe aussi dans la province du Tenasserim et dans la péninsule Malaise. Caractères. Bec fort, à sommet saillant et un peu courbe jusqu'à l'extrémité; les arêtes latérales, au-dessus des narines, sont très-rarement apparentes et à la base seule- ment du bec; huppe occipitale courte; ailes plutôt longues; la quatrième, la cinquième et la troisième rémige sont les plus longues et presque égales; la queue est très-courte et recouverte aux trois quarts par les ailes; les deux doigts externes presque égaux; le doigt postérieur interne assez court; ongles médiocres et aigus. Cororation. Le Måle adulte a le bec noir; toute la tête, le cou et la petite huppe occipitale d'un brun fauve plus ou moins sale, très-finement rayé de bandes noires trans- versales; une bande rouge s'étend sur la joue à partir de la mandibule inférieure; la poitrine, l'épigastre et le ventre sont d'un noir foncé; les tectrices caudales inférieures, le dos, les tectrices supérieures des ailes et de la queue, et les rémiges sont d'un noir ee on du dune a 11 profond avec des bandes transversales d'un blanc fauve sur les deux pages; sur les rémiges, ces bandes n'existent que sur les bords des pennes et forment de larges bandes oblongues sur la page interne, qui s'arrétent sur les rémiges primaires aux deux tiers de leur longueur, à partir de la base; le croupion et les tectrices inférieures des ailes sont d'un blanc fauve uniforme; les rectrices sont noires avec des taches d'un blanc fauve sur les deux pages; pieds d'un brun grisâtre; on ne connait pas encore la couleur de l'iris de l'œil. La Femelle adulte ne diffère du mâle que par l'absence de la bande rouge sur la joue. Le Jeune a toutes les parties inférieures rayées transversalement de noir et de fauve ou de roussátre, sans que sur le ventre ces bandes soient encore entiérement obscurcies par la plaque noire qui devient d'un noir. profond chez les adultes, et ne se manifeste que par des taches plus ou moins larges. | Hagrre Java, Sumatra, Bornéo, la province du Tenasserim et la péninsule Malaise. DIMENSIONS. Bonsuonnctolalexs 40:0. 900 a NR Tu uU ues N ` s 165 à 175 mill. ze c ade. de Ta commissure a Lextrémité > 19 E 9 does uu t eux à 22 millimétres. — cc desenakmessabbexiremlleb Zat a AS rd DUET E I LUN M Len: 15 à 17 mill. — dealer ec e nod quu R TM Ru e A DEI E UN 95 à 08 — =de a queue t... s yu MULT C MU LEM KIM 3 K M 9 47 à 49 — ceo dgeistposePSUr externe (sansi Ponge 1... 32.3. s 4: eoa UI te à 19 14 — — deshonglem(enssuivantelacepubDUTC) en a a vC 9 millimètres. ze AE dot Qe exe me 1. os Sue dd denis + de OR de S .| 13 à 14 mill. — dekone 4-8 race IX acce Ac d ve ie ME c i uu RII MT 11 millimétres. E du doit:antétiont interno 25. a Los eo o euer x Midi cix M p 6 à 8 mill. — deslonele g g o cocco uc T PU uU D X 2 Qu DE L 7à8 — = du doigt posterieur merde Co menr o P E R e BO D ME Am S. c — delude =; ER wd Lie dh qn c qM LT Rum cr qme E .| 5 millimètres. Muséum de Leyde, de Londres, de Paris, de Berlin, de Munich, de Vienne, de Francfort-sur-Mein, de Stockholm, de Carlsruhe, de Heidelberg, de Liége, de Gênes, de Florence et dans beaucoup d’autres collections; ma collection. Le type de la planche coloriée 197, fig. 1, de M. Temminck, existe au Muséum de Paris. — $9 Gu —— PHAIOPICUS JUGULARIS (Blyth). MEIGLYPTES JUGULARIS; Brvrm, Journ. asiat. soc. Beng., XIV, 1845, p. 195. — Catal. birds mus. asiat. soc. Calc., 1849, p. 60, Sp., 216. Mas ApuLT. Precedenti minore, corpore-fusco nigricante , albo-fulvo variegato, fronte, vertice, pectoreque nigro plus minusve fulvo- albo punctulatis aut radiatis; vitta malari utrinque obscure coccineâ; occipitis plumis elongatis nigris; collo pectoris utrinque vitta elongata, nuchà uropygioque albido-fulvis; remigibus nigricantibus, intüs et ad apicem albido-fulvo largé radiatis, extüs punctulatis. LE PHAIOPIC JUGULAIRE. Cette espèce n'est encore connue que par la description assez sommaire qu'en donne M. Blyth dans le Journal de la Société asiatique du Bengale, et par quelques détails qu'il a bien voulu me transmettre dans une de ses lettres. Le Muséum de la Société asia- tique, à Calcutta, en possède deux mâles et une femelle qui proviennent des provinces indiennes de l'Arracan et du Tenasserim, et que l'on avait envoyés sous la dénomination de poecilophos (Teux.). | M. Blyth annonce: « que le phaiopicus jugularis est plus court et plus trapu que le poicilophus de M. Temminck, et qu'il ressemble beaucoup par sa taille et par sa colo- ration au micropicus canente (Lesson) qui est aussi le m. cordatus de M. Jerdon. » N'ayant jamais pu examiner cette espéce, nous regrettons beaucoup d'étre obligés de nous borner à traduire la description qu'en donne le savant directeur du Muséum de Calcutta. Le Mále a le plumage noir ou d'un brun noirâtre varié de blanc fauve. Le front, la poitrine et quelquefois le vertex, sont plus ou moins tachetés ou rayés de blanc fauve; la nuque et le croupion sont d'un blanc fauve; une moustache d'un rouge foncé assez sombre part de chaque côté de la mandibule inférieure; les plumes de l'occiput sont u => meme mme ee le D > ee » D tet ——————————————————— M ráreá——Á m E € 12 noires et allongées; le cou blanchâtre est plus ou moins taché d'un blanc fauve qui s'étend. et forme üne bande de chaque côté de la poitrine; une large bande oblique de méme couleur traverse les ailes; la page interne et l'extrémité des rémiges sont aussi rayées de blane fauve, et des petites taches de méme couleur existent sur la page externe, La Femelle diffère par l'absence de la moustache rouge. Hasiré dans l'Inde, les provinces d'Arracan et du Tenasserim. DIMENSIONS. Eóngueurtotale 2 et D E m Ms pu i A cM E iu e MT UE ATE 180 millimétres, E pogueontusqHedsextemiteMdusbse o er dq p duc Ne CU AE S Re ru OE == Ah be, ESEN aE r Ra epu ie iU Iu De BST o M 95 es ES OE DIR ER eset At n Ee LT ML A Ud E QT L A d UD Pa 100 2 ZEE de la grouer err SR ARE CE ER P Am AE OA de xcd bebe Pep qu RM Ee Sii fa 54 su ]ooqueuesdepassamtulessailessdpse t ee ec Ll er A i e Lu Ne re er 99 kí OTHER USA dccus MR ee ns m I Im c 15554 28 Muséum de la Société asiatique à Calcutta. E OI — ——— PHAIOPICUS GRAMMITHORAX (Malh.). Mas aApuLTUS. Mento, loroque flavido fulvis; stria malari rubra; cristæ majusculæ occipitis capitis, colli, pectorisque plumis flavido aut griseo-fulvis, subtilissimé et numerossissimé transversim nigro-lineolatis; abdomine medio fuliginoso, plus minusve nigro et fulvo fasciato; hypochondriis caudæque tectricibus inferioribus fulvis nigro fasciatis; dorso, alarum caudæque tectricibus superioribus, remi- gibus, et rectricibus nigris albo-fulvescenti utrinque fasciatis; uropygio albo-fulvescenti, rostro nigro; pedibus griseo-fuscis. Fœwina. Ptilosi maris, absque vitta malari rubrá. LE PHAIOPIC A POITRINE RAYÉE (Malh.). PLANCHE XLVIII, Fig. 4, mâle; Fig. 5, femelle; Fig. 6, rémige quatrième. Cette espèce a toujours été confondue avec le tristis de Horsfield; aussi, est-il difficile de préciser si toutes deux habitent les mêmes localités. Néanmoins, il parait que le tristis est plus rare. Je ne répéterai pas ici tout ce que j'ai dit à ce sujet dans l'article précédent. ll me suffira d'ajouter que les couleurs du Phaiopic triste sont généralement bien plus sombres et offrent beaucoup plus de noir avec moins de jaune fauve ou de blanc fauve; que la plaque noire qui couvre les parties inférieures du tristis, à partir du haut de la poitrine jusqu'à la région anale, n'existe pas chez la nouvelle espéce qui a tout le dessous du corps variant d'un jaune fauve ou un gris fauve avec de trés-nombreuses raies noires transversales, et seulement le milieu du ventre plus ou moins saturé de brun enfumé. Caractères. Les mêmes que ceux du tristis. Cororation. Le Måle a le lorum, le pourtour de l'eil, le menton, le rebord externe de l'aile, teetrices inférieures des ailes et tout le croupion d'un Jaune fauve clair; une bande rouge sur la joue; le cou et la poitrine d'un fauve clair. finement rayé transversa- lement de noir; les flanes et les tectrices inférieures de la queue de la méme teinte, mais avec des raies plus larges; le milieu du ventre lavé de brun fuligineux qui couvre plus ou moins les raies noires et fauves; le dessus et les côtés de la tête, ainsi que la huppe occipitale d'un gris fauve finement rayé de noir; les parties supérieures noires, y compris les rémiges et les rectrices, avec toutes les plumes rayées de chaque côté de jaune fauve ou d'un blane fauve plus ou moins clair; bec noir; pieds d'un brun grisátre. La Femelle n'a pas la bande ou moustache rouge sur la joue. Hagire la péninsule Malaise, les iles de la Sonde. Dimensions. Les mêmes que celles du tristis; ces deux oiseaux seraient-ils, le dernier, l'adulte, et le mien le jeune? C'est aux naturalistes, aux observateurs indiens à décider et à faire part de leurs motifs dans beaucoup de collections, notamment au Muséum de Paris, sous le nom de potcilophos ; ma collection. "-—-— ser 13 Genus IX. — CELEOPICUS (Malh., 1849). Genre IX. — CÉLÉOPIC. Aréte latérale au-dessus des narines plus rapprochée du sommet que des bords de la mandibule supérieure et à peine apparente quelquefois; le doigt antérieur externe plus long que le doigt postérieur externe, rarement presque égal; quatre doigts; bec d'un jaune blanchâtre de corne et quelquefois la mandibule inférieure. seule de cette couleur; la cinquième rémige, très-rarement la troisième, généralement la plus longue. PREMIÈRE SECTION. (DE L'AMÉRIQUE). Le sommet de la mandibule supérieure plus ou moins courbe, mais toujours un peu courbe; arête latérale très -rapprochée du sommet du bec; huppe quelquefois très-touffue et trés-lonque, composée de plumes soyeuses. Les mâles se distinguent des femelles par une bande ou une moustache rouge partant de la commissure du bec, près la mandibule inférieure ; le dessus de la tête jaune ou roux. CELEOPICUS RUFUS. PICUS RUFUS; GwEL., Syst. nat., 1, p. 432, no 38. — Larn., Ind. ornith., Ï, p. 241, ne 48. — VL., N. dict., XXVI, p. 91. — ld., Encycl., p. 4917. — G. Cuv., Règn. anim., 1829, p. 451. — Less., Compl. Buff., IX, p. 394. — Waar., Syst. av., no 79. CELEUS RUFUS; G.-R. Gray, Gen. — Bonar., Consp. gen. av., p. 130. CERCHNEIPICUS UNDATUS; Pr. Br., Consp. vol. zyg., 1854. MEIGLYPTES RUFUS; Reicx., Handb. spec. orn., p. 404, n° 945; pl. ncrix, fig. 4381, 4382, mâle et femelle. Mas ADULT. Rostro flavido-corneo sed versus basin fuscescente; capite toto sordide ochrascente, subtiliter transversim nigricanti- consperso; vitla larga malari coccinea; pectore fusco-nigricante, ex parte rufo undulato; dorso, alis, cauda et toto corpore subtüs a mento usque ad crissi finem rufis, densissime nigricante subdentato-fasciolato undulatis, plumis uropygii femorumque basi flavo vires- centibus; cauda nigricanti-terminata fasciis multis, rectis, nigris, remigibus intüs ad basin flavo marginatis; alarum tectricibus inferio- ribus flavis aut flavido-viridibus, pedibus plumbeis. Faw. ADULT. Mari simillima, absque vitta malari coccinea, parte hac rufá. LE CÉLÉOPIC ROUX. PLANCHE L, Fig. 6, mile; Fig. 7, femelle. LE PIC ROUX ; Burr., Ois., VII, p. 36. — VigiLL., N. dict., XXVI, p. 91. — 1d., Encycl., p. 1917. — Less., Compl. Buff., IX, p. 324. LE PIG ROUX DE CAYENNE; Burr., Pl. enl., 694, fig. 1, la femelle. í RUFOUS WOODPECKER ; Larn., Gen. syn., Il, p. 594. — ld., Gen. hist. of birds, II, p. 404. Le Céléopic roux est trés-répandu non-seulement à Cayenne, mais dans toute la Guiane. Nous n'avons, néanmoins, aucun renseignement sur ses mœurs. Caractères. Bec fort, plutôt long, large à la base, comprimé vers l'extrémité qui est usée de chaque cóté; aréte au sommet du bec saillante et un peu courbe; arétes au-dessus des narines peu saillantes et rapprochées du sommet du bec; narines en partie. décou- verles; aréte sous la mandibule inférieure légérement saillante; le profil de cette man- dibule représente une ligne brisée dont le point de jonction a lieu au menton et dont les deux parties forment un angle assez saillant; menton avançant sous la mandibule à moins de moitié de la longueur totale du bec, mesuré de la commissure; l'œil est entouré d'une peau nue; une huppe moyenne à l'occiput; ailes longues et moins arrondies que dans les autres espèces de ce groupe; la cinquième et la quatrième rémige les plus longues et égales; la troisième et la sixième en différent peu; queue longue et étagée; les recirices intermédiaires dépassant les suivantes d'environ 7 millimètres; les rectrices sont effilées et aiguës vers leur extrémité; tarses et doigts moyens; le doigt antérieur externe plus long que le doigt postérieur externe; ongles forts, aigus et évidés sur les côtés. Cororation. Le Mále adulte; bec d'un jaunâtre de corne vers la pointe et bleu noirâtre vers la base; toute la tête, la huppe occipitale et la gorge d'un jaune ochre II 4 "ON mne lem men» cunt M ce m rm tem 07 14 roussâtre trés-finement rayé de petites bandes transversales, irrégulières et noirátres ; une large bande ou moustache rouge s'étend sur la joue à partir des cótés de la mandibule inférieure. et contourne quelquefois l'œil en arrière; poitrine d'un brun noirâtre en partie rayé de roux; dans quelques sujets, toutes les plumes de la poitrine sont bordées de roux : Jaunâtre; dos, tectrices supérieures des ailes d'un roux jaunâtre rayé transversalement de nombreuses bandes noires; croupion et cuisses d'un roux olivâtre avec des bandes noires transversales, les plumes étant à leur base d'un jaune verdâtre; queue rousse avec des bandes noires transversales, l'extrémité des rectrices étant noire et les rectrices intermé- diaires ayant leur extrémité noire sur une étendue de 2 centimètres environ; rémiges primaires d'un roux vif avec des bandes noires, à partir de la base des plumes jusqu'à moitié environ de leur longueur, et le surplus étant d'un brun roussátre; la partie rousse a la barbe interne bordée d'un roux jaunátre clair sans taches; les rémiges secondaires sont rousses avec des bandes transversales noires, le rebord des barbes internes étant d'un jaune roussátre clair dans la partie supérieure des pennes; épigastre et abdomen d'un roux plus ou moins pur avec de nombreuses raies noires transversales; tectrices inférieures des ailes d'un jaune verdátre; pieds d'un gris plombé. | La Femelle adulte différe du mále en ce qu'elle n'a point de rouge sur les joues. Haste la Guiane, le Brésil. DIMENSIONS. konguenr TUM a c E s Ia Wd gu cuu. nicae a a E Qu ERSTE ^, «| 210 4 915. mill; = Qu bec RO OO exige e S d LV eg du. E arn a SI 23 millimétres. — UU LE 3 M 4. (0 | T Ue M Qe PA LR uu a n 16 = a FUE NE cuc d a a c er cuti d d cou pe M n 5 T EFC dem MO D OU p e uc cul cac xi vun d 76 — — auena es NA e a a a II Aa Quis Es 18 — seco QURE Den etes (sans konalo ee NP EXE x loo» NIS 14 == — gc (en suivant la courbure) | 04 454 Xo d se A PII 1l. 9 — cC C On AORE OMR Be 110285 nant 24 S ANTON LUCUS QU QS Une 18 — EEUU uua RUE S a. deux D MU QUIE QN NU EU CR UE 41 — DX CAMDEN RS, SL a TEAM US UXiqu. is 12 — = doon eN a M Tp E A P ML MIL 1 — D 24 xar ada. «uid UE SE hu c e D TES 4 — — de ongle = a aa E c rice (tow nane ap E A S EN e LN 4 _ Se trouve dans presque toutes les collections, notamment dans celles de Paris, de Londres, de Vienne, de Berlin, de Leyde, de Stuttgard, de Stockholm, de Francfort- sur-Mein, de Metz, de Liége, de Naples, etc.; dans ma collection. CELEOPICUS VERREAUXII. CELEOPICUS VERREAUXII; Marn., Rev. et mag. de zool., 1858, p. 8. FœmiNa ADULTA. Rostro albido-corneo, basi livido; pileo toto, capite ad latera, et occipitis cristà, obscuré castaneis, in medio nigris; corpore supra flavido-cinnamomeo , abdomine , remigibusque secundariis cinnamomeo-rufis, totis immaculatis; alarum tectricibus minoribus pectoreque medio cinnamomeo-rufis fasciolis non nullis cordiformibus , interruptis nigris "variegatis; gulæ et colli plumis cas- taneis, in medio nigris ; remigibus primariis nigricantibus, versus basin, intüs flavido-rufescentibus , extis plus minusve rufis; hypo- chondriis, alarum tectricibus inferioribus rufescenti-fulvis; rectricibus nigris, plus minüsve basi rufo marginalis; pedibus griseo virescentibus. LE CÉLÉOPIC VERREAUX. PLANCHE LI, Fig. 1, mâle; Fig. 2, femelle; Fig. 3, rémige quatriéme. C'est de la république de l'Équateur (Amérique méridionale) que MM. Verreaux fréres ont recu, en 1857, cette nouvelle espéce à laquelle j'ai donné leur nom et dont je ne connais encore que deux femelles. Le mále doit différer uniquement en ayant une bande rouge sur la joue. Ce grimpeur ressemble beaucoup au celeopicus grammicus (Mavn., Mém. de la soc. roy. de Liége, 1845, p. 69, ex Narrer., In mus. Vindob.), mais on le distinguera de prime abord, parce que le grammicus a tout le dos, les scapulaires, toutes les tectrices alaires et les rémiges secondaires, ainsi que les parties inférieures, à l'exception du bas- ventre, rayés transversalement de bandes noires; le croupion, qui est d'un jaune mélé de roussâtre et les tectrices caudales qui sont rousses, ne portent aucune bande noire, tandis que le Céléopie de Verreaux a toutes ces parties d'un roux marron clair uniforme et n'a NUT asp. UNGUUNNEUEEMUTUCUUmM mm mm" wu" c lE MM S E E E EE E E merae mm se dé RR fcm cA nA es, le dio Jus as- 10- eo 15 que quelques taches noires sur les petites tectrices alaires. On ne confondra pas non plus cette espèce nouvelle avec le castaneus (Lrcmr., nec Sw.) décrit par Wagler (Tsis, 1829, p. 515), ou badioïdes de Lesson (Cent. zool., p. 56, pl. 14, 1830-1832, et Traité d'orn., p. 226, 1831), dont elle a aussi la taille. En effet, le castaneus, nommé par le savant et honorable directeur du Muséum de Berlin, dont la perte récente est venue affliger le monde scientifique, se reconnait: 1» Par la coloration de sa téte, de sa huppe et du cou, entiérement d'un roux jaunátre beaucoup plus clair que le reste du corps, tandis que c'est l'inverse chez le grammicus et le verreauxii; cette dernière espèce ayant la tête d'un roux marron plus foncé que le grammicus; 2 le castaneus, à l'exception de la gorge, a toutes les parties inférieures rayées de bandes ou taches noires cordiformes plus larges et beaucoup moins nombreuses que chez le grammicus; le verreauxii n'a de noir que sur la gorge, le cou et le milieu de la poitrine, tandis que le castaneus a la gorge d'un roux jaunâtre sans taches; 3° des taches noires cordiformes couvrent tout le dos et les tectrices alaires du castaneus, et il en existe méme parfois quelques-unes sur le croupion et les tectrices caudales; chez le grammicus, des bandes noires couvrent les parties supérieures, à l'exception de la tête, du croupion, des tectrices caudales et des rémiges primaires seulement, tandis que le verreauxii, comme je l'ai déjà dit, n'offre qu'un petit nombre de taches noires semi- cordiformes et situées sur les petites tectrices supérieures des ailes. Caractères. Ceux du castaneus et du grammicus. Coromariow. Le Måle ne doit différer de la femelle que parce qu'il a, comme les autres espèces de ce groupe, une large bande d'un rouge vif qui s'étend sur la joue à parür des cótés de la mandibule inférieure. La Femelle, dont je possède deux exemplaires, a le bec d'un jaune blanchâtre et un peu livide à la base; tout le ‘dessus et les côtés de la tête, y compris une huppe assez fournie, d'un roux marron foncé, le milieu de la plume étant noire dans presque toute sa longueur; ce noir est trés-peu apparent chez l'un des deux exemplaires, notamment sur les cótés de la téte, mais on le distingue facilement néanmoins; le dessus du corps du cou, jusqu'à la queue, est d'un roux ochreux assez clair sans taches, la base des plumes étant jaune; l'un des sujets a même le croupion jaune marbré de roux marron, mais il parait certain qu'il manque des plumes en cet endroit, ce qui explique cette colo- ration; les petites et les moyennes tectrices supérieures des ailes sont d'un roux plus foncé que le dos, mais beaucoup plus clair que la tête, et ces rectrices seules portent quelques taches noires cordiformes ou en forme de V trés-ouvert. Les rémiges secondaires sont du méme roux et légérement ochreuses sur le bord interne des barbes vers la base; les rémiges primaires sont d'un brun noir avec les barbes externes rousses, et les barbes internes frangées de roussâtre pâle, puis de roux à partir de la base, ce roux s'étendant successivement des deux côtés jusque prés de l'extrémité de la penne dans la dernière rémige primaire; la gorge, le cou et le milieu de la poitrine sont du méme roux marron qui teint la téte, chaque plume portant sur son milieu un cercle ovale noir qui se change en une ou plusieurs bandes noires sur la gorge et vers l'épigastre; l'abdomen est du méme roux que le dos; les flancs et les tectrices inférieures des ailes sont jaunes ou d'un. jaune roussátre; la queue est noire; la première ou petite rectrice de chaque côté est rousse; la seconde né porte pas de trace de roux, mais les autres rectrices ont leurs barbes rousses ou bordées de roux des deux côtés, ce roux s'étendant plus ou moins à partir de la base; pieds d'un gris verdátre. Hasire la république de l’Équateur (Amérique méridionale). DIMENSIONS. Eoncueur totale s. a. 0 4 dd d QU uc EN Uu cu. pa. T NM ERES tq 990 à 930 mil. — du bec, de la commissure d lVextremilé = ; 2 5 2 oe a 98 millimétres. = des narines cd Lexipemiess 222 2. 00 059 0. quce n R ORI 3 IM a 19 cdd =" delale pliée < 2 9 0 9. es c c iL qu Iu ues 133 B =e OUR a I 73 à 80 mill. =; dustamse 4 a a o o m c 24: 19 millimétres. — du doigt postérieur externe (sans Boncle) = 3 2c c pu c uu 15 um — de ongle: (en suwwant-lazcourbure) 7 =< — 0 000 a a S eee ru d qc 11 EE -— idu doiot antérieur externe ^... - v2 = Ron reser e da copie on ad imt 19 RE - de Ponele 20:9 002. 20 0 3 0-0 uc Du co ui c EN M cT T y 15 2a — c du doit anterieurimterne r mae A 0 4 00 Nr D Lo o Mu IMS 14 MEE zov de Vongole vom poe dl c em cu du c c TE uu eM 13 — => du dort posierienr amterne ue o c à Fo eo Nes © 4 600 ne D ML iq = 1 = Ne OMR. 9... E A IL Sa e 7 == Ma collection, à Metz. IgE. cues mam e E E A e o a e CELEOPICUS FRASERI (Malh.) Femelle. CELEOPICUS UNDATUS? Sorar. CELEUS FRASERI, Femelle; Marn. Fœwina. Rostro subtùs albido corneo; paulüm inclinato superiori fusco-cynaneo ; frontis, pallidė-fuscis plumis rufis in medio, albido circum albidis; capitis lateribus gulàque rufis immaculatis; dorso secundariisque remigibus rufis, transversis nigris maculatis ; primarum remigum fine fuscá, caudà nigrà, rectricibus utrinque albo-rufescente maculatis; collo anteriore partibusque anterioribus albo-rufis pennis in medio nigricantibus cireumvariis; alarum tectricibus inferioribus rufis; pedibus fuscis. LE CÉLÉOPIC FRASER. PLANCHE XLIII bis, Fig. 4, une femelle. Cette femelle a été reçue, en 1860, de Babahoyo (Amérique centrale), par M. Philip- Lutley Sclater, secrétaire de la Société zoologique de Londres, auquel M. Fraser l'a , `... . E ` . . VE envoyée et J'ai cru devoir la dédier à ce voyageur naturaliste auquel la science doit déjà beaucoup de découvertes intéressantes. Le mâle doit différer de la femelle, ainsi que cela a lieu d'ordinaire, par un cercle d'un roux rougeâtre qui entoure ses yeux. Je la déeris ainsi qu'il suit: bec au-dessous d'un blanc de corne, un peu bombé, bleuátre au-dessus; front roux clair et sur le devant les plumes tachetées de noir au milieu, et cerclées de blanchâtre; les côtés de la tête et la gorge d'un roux sans laches; le dos et les rémiges secondaires sont d'un roux plus vif avec des bandes noires transversales; sur les rémiges primaires, l'extrémité des pennes est de 2 à 3 centimètres entièrement brune; la queue est noire; les rectrices maculées de chaque cóté de blane roussátre; le devant du cou et toutes les parties inférieures sont grivelées d'un roux blanchátre entouré irré- gulièrement de noir; les tectrices inférieures des ailes sont-rousses; les pieds bruns. De Babahoyo (Amérique centrale). DIMENSIONS. RD tatales a C T uU RM CUR TENE UEM Cen cO ES S ERI == (era IA E 1 302 AA ETS 92 D a 29 => = = DM uc a cs qd o eh Qu M II. i d m = eA M AL T MAC PE wr ASA AS PEN d o ME 118 zr — dela quee Qc s e T RAE ddr ro du. p Pt R Lo UM 64 Eu -— (Lg pe DONA. X Aud e cl cua cL M I a 15 s — du doigt antérieur externe (sans du [MEM I DI EE u^ CELL MEME 5 — pag vu du MNT E M NEN A X M 6 ue qr cp M UEM i ui x cR LL E UE T A epo eum — Se NE dr CIN A ICM. pota ME 7 = M a 155: — = Vado A CE e i c. pers COT a be ei AS à US LOI Uo. a Hiec penc EN d cuida e vr dex hdeh zia xcu MS IT Mu ue d rium CELEOPICUS MULTIFASCIATUS. PICUS UNDATUS? Lara., Ind. orn., 1, p. 244. — Linn., Gm., Syst. nat., 1, p. 439. — Wacz., Syst. av., n» 73. PICUS MULTIFASCIATUS ; Matu. ex Narr., Mém. de la soc. roy. de Liége, 1845, p. 69; ex Nart., In mus. Vindob. MALACOLOPHUS UNDATUS; Sw., Class., II, p. 309. CELEUS UNDATUS ; G.-R. Gray, Gen. = Pr. Bonar., Consp. gen. av., p. 199. CERCHNEIPICUS MULTIFASCIATUS; Pr. Br., Consp. vol. zyg., 1854. MEIGLYPTES UNDATUS; Retcn., Handb. spec. orn., p. 404, no 944. Mas ApULT. Celeopico rufo simillimus , sed major, rostro brunneo, ad apicem nigro, mandibula versus basin virescenti-avidä; iridi- bus obscure coccineis; maculà ab oris rictu infrà oculos ad aures usque ductà genasque totas obte alis, cauda et toto corpore supra el subtus unicoloribus saturate auranlio-rufis, ad olivaceum undulatis; alarum fasciolis caudæque latioribus; rectricibus omnibus nigro-terminatis ; flavo-virescentibus; plumis uropygii basi virescentibus; pedibus fuscescentibus. Fax. ADULT. Mari simillima , absque vitta malari coccinea, hác parte rufá , nigro striatà. gente coccineâ; cœtera parte œjusdem, vergentibus, undique transversim nigro- alarum tectricibus inferioribus viridibus aut LE CÉLÉOPIC A MILLE RAIES. PLANCHE L, Fig. 4, le mâle: Fig. 5, la femelle. LE PIC A MILLE RAIES; Marun., Mém. de la soc. roy. de Liége, 1845, p. 69. LE PIC AUX JOUES ROUGES? ViEILL., N. dict. RED-CHEEKED WOODPECKER? Epw., Clean. of nal. hist, WI, p. 958; pl. 332, 1758. — Laru., Gen. syn., I, p. 594. = Gen. hist. of birds, IIl, p. 404. Edwards, dans ses Glanures, a nommé Pic aux joues rouges un oiseau dont les natu- ralistes ont, depuis un siècle, donné la description sans l'avoir jamais vu, attendu quil 47 n'existait plus dans les collections; ainsi Latham, qui a publié son Index ornithologicus 18 ans après les Glanures, avoue qu'il ne connait cette espèce que par la description d'Edwards. Wagler n'a pas été plus heureux, car il déclare qu'il a cherché, en vain, dans les divers Musées, le Céléopie décrit par l'auteur anglais, et que, partout, on a été d'avis que c'était la même espèce que le Céléopic roux. C'était aussi l'opinion de Vieillot que je partageais moi-même lorsque je publiais, dans les Mémoires de la Société royale de Liége, la description du C. multifasciatus (nom convenu avec M. Joseph Natterer). C'est au Muséum impérial de Vienne que j'ai eu occasion .de voir ce grimpeur rapporté par M. Jean Natterer, du Brésil, où il parait trés-rare. Est-ce bien la même espèce que celle que Edwards a décrite? On peut le supposer, quoique l'espèce de ce dernier naturaliste fut originaire de la Guiane, mais il est difficile de le vérifier aujourd'hui. Caractères. D'une taille plus petite que le celeopicus grammicus et plus grande que le C. rufus; bec fort et plus droit que chez le rufus, plutôt long, large à la base, com- primé vers l'extrémité qui est usée de chaque côté; arête au sommet du bec saillante ; celles au-dessus des narines peu saillantes et rapprochées du sommet du bec; narines en partie découvertes; arête sous la mandibule légèrement saillante et un peu renflée au- devant du menton qui s'avance à moins de moitié de la longueur totale du bec, mesuré de la commissure ; l'œil est entouré d'une peau nue; une huppe moyenne à occiput; ailes longues et moins arrondies que dans les autres espèces du même genre; la cinquième et la quatrième rémige les plus longues et presqu'égales; queue longue et étagée; les rectrices effilées vers l'extrémité et aiguës; tarses et doigts moyens; le doigt antérieur externe le plus long; ongles forts, aigus et évidés sur les cótés. CoLonariow. Le Måle adulte; bec d'un brun noirâtre à l'extrémité et d'un brun ver- dátre à la base de la mandibule supérieure, le surplus étant d'un jaune verdátre de corne plus clair à la base de la mandibule inférieure; iris d'un rouge foncé; une large bande rouge s'étend de la commissure du bec et couvre la joue en s'élargissant; toute la téte, la huppe occipitale et la gorge sont d'un roux ochreux avee de nombreuses mouchetures noires de forme longitudinale; le devant et les cótés du cou, ainsi que toutes les parties inférieures rousses, chaque plume ayant trois bandes noires ane ; lectrices infé- rieures des ailes tantôt d'un vert bleuâtre, tantôt d'un jaune verdâtre; parties supérieures d'un roux plus vif avec des bandes noires transversales sur le cou, le dos, les ailes, les tectrices alaires et caudales, et le croupion; les plumes de cette dernière partie ayant leur base d'un jaune verdâtre; les rémiges primaires sont d'un brun foncé uniforme sur une grande étendue vers me extrémité, et toutes les rémiges ont leur barbe interne bordée de roux jaunâtre vers la base; la queue est rousse avec des bandes noires trans- versales et l'extrémité des rectrices um noire sur une étendue variable et qui atteint. prés de 3 centimètres sur les pennes intermédiaires qui excédent de beaucoup les suivantes; pieds bruns. La Femelle adulte différe du mále en ce qu'elle n'a point. de rouge sur les joues. Cette espèce ne diffère du celeopicus rufus que par sa taille qui est constamment plus grande et parce qu'elle n'a pas, comme le rufus, la poitrine couverte d'une sorte de plastron noir. Hapire le Brésil et probablement la Guiane. DIMENSIONS. Longueur toalete, o a co SR re coc quM MM qu MU UU A 950 millimétres. D Tidee. de Ta conire 2 Te diene a ST E R Plc eL pi S i LN 98 — — = des narines A extremities ee 74 Rose bos N MILL NEP uL MERE 18 — es de Usu cU a de e eR a RS X, 113 — — deta queue wr o D ER A tM M M LN UL I C A a Sain: 64 — => ditarse c E anu po a UR DET ET I LS M UT 19 — a du dolot- posternieut externe (Gan hopplo ra d cres aa un M T E NETS = de Fonge Ten uiv Taca UE S 26477 GA A c c à » Eur — dudoigt.antenteurdexterneg o Bie cipe A AR HL dU MIU I T » = = de Tonoler ad ae aa e ME 1 49 E e cU e Ne MA T es » mos = du doigt antérieur interne . . . . . . . « S R PAX CC ie A EE ». TE — de Tonge wp Ede c vod o D M qui DI Mo dc Tu LS I » v s c du- deuil pssiépióur IMPO = 4 S Cou, cat A A D p R Cu i Lis e d » == — de Kongle OR RSR NM te UM ne fan C. à et D == Se trouve dans la collection du Muséum de Vienne. Et Il TEES amus ae E S SAN CELEOPICUS MULTIFASCIATUS (Malh. ex Natter.). MEIGLYPTES LORICATUS? Reicu., Handb. spec. orn., p. 405, no 947; pl. nozxxxr, fig. 4495, 4496, des femelles. CELEOPICUS MULTIFASCIATUS; Marn., Mém. soc. roy. Liége, 1845, p. 69; ex Nart., Mus. Vindob. LE PIC A MILLE RAIES (Malh.). PLANCHE L, Fig. 4, mâle; Fig. 5, femelle. Le loricatus se rapproche tellement du multifasciatus que je l'ai d'abord regardé comme identique; néanmoins, de la description donnée par M. Reichenbach, il résulte les diffé- rences ci-après: l° le loricatus est beaucoup plus petit que le P. undatus d'Edwards, c'est-à-dire presque égal au rufus, tandis que le multifasciatus est plus grand que ce dernier; 2° la poitrine et l'abdomen sont chez le loricatus d'une teinte isabelle pále, tandis que ces mêmes parties sont d'une teinte rousse chez le multifasciatus. . Malgré ces dissemblances, il est permis de conserver quelque doute, et il serait à désirer que le savant directeur du Muséum de Dresde put comparer son espèce avec le type du multifasciatus qui se trouve dans la collection de Vienne (Autriche). Hasire le Pérou. DIMENSIONS. Poneneurn (dle d. fuu Qe AM CM ILI UM S UN TE que MU NIE 6 po. 20 lignes, environ 184 millimètres, — quebec de ICONO tro e P atar Sam II QM d Le » — M 1/2 lig., prés de 96 2 ———— dd CELEOPICUS GRAMMICUS. PICUS GRAMMICUS; Maru. ex Nart., Mém. soc. roy. sc. Liége, 1845, p. 69; ex Natt., In mus. Vindob. CERCHNEIPICUS GRAMMICUS ; Pr. Br., Consp. vol. zyg., 1854. CELEUS FASCIOLATUS; Scrat., In litteris. Mas ApULTUS. Rostro flavido-corneo, basi livido; iridibus obscure coccineis; capite toto cristâque occipitis cinnamorneis; vitta larga malari coccineà, collo, dorso supremo, scapularibus, alarum tectricibus superioribus, pectore abdomineque rufi-cinnamomeis, nigro transversim siriatis, crisso excepto; uropygio, hypochondriis, alarum tectricibus inferioribus flavis; caudæ tectricibus superioribus, crissoque ciinamomeis immaculatis ; remigibus primariis fuscescentibus, versüs basin extüs rufis nigro striatis, intüs obliqué flavescen- tibus; secundariis rufis, extüs et intüs nigro transversim striatis, intüs versus basin flavido marginalis; rectricibus nigris, nisi primà uirinque minima totà rufà, et sextuor intermediis plus?minusve ad basin versüs rufo marginatis ; pedibus griseo-virescentibus. Fay. ApULT. Mari simillima, absque vitta malari coccinea. Vanier. 19 Collo antico, pectore, epigastrio rufis, virescente nigroque transversim striatis; tergo, hypochondriis, alarumque tectri- cibus inferioribus flavido-virescentibus; 20 non numquam tergo uropygioque flavo-rufescentibus. LE CÉLÉOPIC BARRIOLÉ (Malh.). PLANCHE LI, Fig. 4, le mile; Fig. 5, la femelle; Fig. 6, rémige quatriéme. LE PIC BARRIOLÉ; Maru., Mém. de la soc. roy. des sc. Liége, 1845, p. 09. Cette espéce a beaucoup de rapports avec le Céléopic roux et le C. à mille raies, mais elle s'en distingue par sa taille qui est plus forte, et par la coloration des parties infé- rieures du dos et de l'abdomen. C'est M. Jean Natterer qui l'a rapportée du Brésil et j'ai été assez heureux pour la retrouver, depuis cette époque, dans des envois effectués de Tuo-Janeiro. Elle y paraît rare à en juger par le petit nombre d'exemplaires qui se trouve en Europe, et nous n'avons aucun renseignement sur ses mœurs. Caractères. Bec fort, assez long, plus droit que chez le Céléopie roux et le Céléopic à mille raies, large à sa base, comprimé vers l'extrémité qui est un peu usée de chaque cóté; aréte au sommet du bec trés-saillante; celle au-dessus des narines très-peu saillante et rapprochée du sommet du bec; aréte au-dessous de la mandibule inférieure saillante ; le profil de cette mandibule représente une ligne brisée dont le point de jonction a lieu au menton et dont les deux parties forment un angle assez saillant; menton s'avançant à moins de moitié de la longueur totale du bee mesuré de la commissure; narines en partie découvertes; l'œil entouré d'une peau nue; une huppe occipitale moyenne; ailes longues et arrondies; la cinquième rémige, qui est la plus longue, diffère peu de la quatrième et de la sixiéme; la troisióme rémige a 4 millimètres de moins que la quatrième qui excède la seconde de 15 millimétres ; la première rémige n'a que 3 centimètres; queue longue et étagée, composée de douze pennes raides; fendues et usées à l'extrémité; les deux rec- = = gén > EE C HVMBE CER. ERREUR a | o (€—— mm OT NN CNN NN CC te 19 trices intermédiaires dépassant les suivantes de 9 millimètres; tarses de moyenne longueur et forts; doigts longs, le doigt antérieur externe excédant de beaucoup le doigt postérieur externe; ongles courbes, aigus et évidés sur les cótés. Cororarion. Le Måle adulte; bec d'un blanc jaunátre de corne, la base étant d'un bleu livide; toute la tête et la huppe occipitale sont d'un roux rougeâtre cannelle sans taches; une large bande d'un rouge vif couvre la joue à partir des cótés de la mandibule inférieure ; iris. d'un rouge foncé; le cou, le haut du dos, les tectrices supérieures des ailes, les scapulaires, la poitrine et le milieu de l’épigastre d'un roux plus clair sur les parties supérieures et entièrement rayé de bandes noires transversales, la base cachée des plumes étant d'un jaune olivátre; partie inférieure du dos et une partie du croupion d'un jaune roussátre ou d'un jaune pále; teetrices supérieures de la queue, ventre et couver- tures inférieures de la queue d'un roux clair uniforme; flancs et tectrices inférieures des ailes d'un Jaune pâle, quelquefois d'un jaune soufre, quelquefois d'un jaune légèrement orangé; rémiges primaires brunes, la base étant sur la barbe interne frangée de jaune roussátre clair et sur la barbe externe d'un roux vif rayé de noir; rémiges secondaires rousses avec des bandes noires transversales et la base de la barbe interne étant frangée de jaune roussátre clair; queue d'un brun noirâtre, les deux rectrices intermédiaires étant rousses depuis la base jusqu'à moitié de leur longueur; les pennes suivantes étant plus ou moins frangées de roux vers la base de leur barbe externe; la première rectrice de chaque côté de la queue, qui est trés-courte, est entièrement rousse avec une ou deux taches noires vers l'extrémité; pieds d'un cendré verdâtre; ongles d'un brun clair. La Femelle adulte ne différe du mále que par l'absence de rouge sur les joues. Varie souvent: la partie inférieure du dos et partie du croupion d'un roux verdâtre clair sans taches; devant du cou, poitrine et épigastre d'un roux rayé de verdâtre au milieu, puis de brun noirâtre; cuisses d'un jaune verdâtre; flarics verdâtres; tectrices inférieures des ailes d'un vert sale ou d'un ochreux verdátre. Hasire le Brésil. DIMENSIONS. Donsueurpsteolalen- 9. 50009 d RER M en CO MEET ZES scmilimbetlnes: — dubi. de la- comnnssure A ue ro c UN ope o Lu 8 LE => =; des marinessarlextremile c R o e Mul m u.c YL C 19 Eu >de Pale phies oot no UI A T UN DU EN OMIT v cu M LI qu ne. 120 -— s de Jae queue, "= h 73; (x R HES A E O uu qu R DRA à AE aM qu M I 70 -— z CT TS e T uu ui cci ARMIN OA E I des 91 Bes — pu Mu Mac sc tiq Ml cM e C qu UU IL 14 — M i d Rl i2 rcu ud LM ie NS a L 11 — — du doigt antérieumexsietne si. oon ie a Ll. 13 co Mc Lv: Led coco 18 — — R 992 a Edi. nu I Ei a at E e 13 == — du doigt anterieur internen ral AR PR ARR om Mu E A RA e 10 — = de Konoler e R R R ICM. rc A RE D UE En 11 a "1 da doigt postérieur interne: de de MN LP. Mc uc M RU M M 5 — = g9ded'engle. ie re a a e RE V pa E an ad A2 6 — Se trouve au Muséum de Vienne, dans la collection de M. Sclater et dans ma collection. CELEOPICUS LUGUBRIS. PICUS LUGUBRIS; Nart., In mus. Vindob. — Main., In mus. Paris, 1844. — Id., Mém. soc. d'hist. nat. Metz, 1851, p. 77. CELEUS LUGUBRIS; Pr. Boxar., Consp. voluc. zygod., 1854. Mas ADULT. Cel. flavescenti assimilis, sed differt. pectore, abdomineque toto nigro-fulvis, remigibus caudæque tectricibus fulvo- nigris, transversim fulvo striatis; regione ophthalmicâ nigro-fusco variegatâ; dorso, alarumque tectricibus nigro-fuscescentibus , flavido transversim pallidé striatis ; iride coccineâ , obscurá. Faw. AD. Mari simillima nisi absque strià malari coccineá. Vanier. Mas. Mento gulâque flavido-albis; stria malari coccineà; collo antico, dorso, alis obscuré flavescentibus, rufo striatis; tergo uropygioque flavescentibus ; caudæ tectricibus corporeque subtus rufescentibus fusco maculatis. Caudà fuscá; capite supra, cristáque occipitali flavescentibus. LE CÉLÉOPIC LUGUBRE (Malh.). PLANCHE LIV, Fig. 1, mâle; Fig. 2, femelle; Fig. 3, mâle; Fig. 4, femelle var. Cette espéce a toujours été confondue avec le celeopicus flavescens qui lui ressemble beaucoup, à la vérité; mais 1l sera toujours facile de les distinguer, en faisant attention que chez le flavescens les rémiges sont d'un noir profond avec des raies jaunes trans- o Lu ML QES" "e artes m» ee nl ee Ven à de 0e SRE SRE Ta UEM imu —R le 20 versales; les teetrices caudales noires avec quelques taches jaunátres; les parties infé- rieures, depuis le cou, d'un noir profond; le menton, la gorge et les cuisses étant jaunes; tandis que chez le Pic lugubre les rémiges et les tectrices caudales sont d'un brun foncé lavé de roussâtre avec de nombreuses bandes transversales rousses; et toutes les parties inférieures, moins le menton et la gorge qui sont jaune paille, sont d'un brun noirátre lavé de roussátre. C'est M. Jean Natterer qui a rapporté du Brésil cette espèce qui y parait rare, puisqu'il n'en a obtenu qu'un exemplaire, tandis quil a recueilli la plus belle série de picus flavescens que l'on puisse désirer pour l'étude de cet oiseau, qui s'offre avec une colo- ration et des nuances si variées, qu'on serait tenté d'en créer trois ou quatre espéces différentes, si l'on n'avait été convaincu, comme je l'ai été, que la transition d'un plu- mage à l'autre ne détruit pas certains caractères communs à toute l'espèce. Il est, d'ail- leurs, à remarquer que tous les oiseaux de ce groupe présentent de grandes variétés dans le plumage, et le celeopicus flavescens, à cet égard, peut être considéré comme le type du genre. Le Pic lugubre, que sa coloration rousse distingue du flavescens, varie aussi consi- dérablement, sans que je puisse affirmer que l'âge y contribue. Ainsi, un sujet presqu'en- tièrement roux, que j'ai examiné au Muséum de Paris, m'a offert les dimensions des adultes. Il m'a seulement paru que la couleur noire s'étend et prend plus d'intensité à mesure que l'oiseau avance en áge. Caractères. Bec fort, aigu, usé à l'extrémité, de moyenne longueur, large à la base; l'aréte de la mandibule supérieure très-saillante ; l'aréte au-dessus des narines saillante et trés-rapprochée du sommet du bec; narines basales, latérales, non entièrement cachées par les plumes frontales; mandibule supérieure un peu courbée au-dessus; mandibule inférieure formant un angle à l'extrémité du menton; celui-ci est recouvert de plumes et s'avance sous la mandibule à moitié environ de la longueur totale du bec mesuré de la commissure ; aréte sous la mandibule assez saillante; une huppe à partir du front jusqu'à la nuque; ailes longues et arrondies; la cinquième rémige, la plus longue, est presque égale à la sixiéme et à la troisiéme; queue moyenne, étagée, composée de douze pennes aiguës, raides, et dont l'extrémité est ordinairement usée et échancrée, les barbes dépas- sant le rachis; quatre doigts; le doigt antérieur externe bien plus long que le doigt postérieur externe; tarses moyens et doigts scutellés au-devant et écailleux sur les côtés; ongles aiqus, comprimés et évidés sur les cótés. Cocorariox. Le Måle; bec brun de corne au-dessus et à la base; jaunâtre de corne dans le reste; iris d'un rouge foncé sombre; menton, gorge et haut du cou devant, côtés et derrière du cou, une longue huppe couvrant le front et le dessus de la tête jusqu'à la nuque, croupion et bas du dos, ainsi que les tectrices inférieures des ailes, d'un jaune soufre plus vif sur le croupion; une bande rouge s'étend depuis l'angle de la mandibule inférieure sur les joues; la région ophthalmique et quelquefois la région parotidée sont plus ou moins tachées de brun fuligineux; le dos et les scapulaires sont d'un brun terne et rayées transversalement de fines bandes ondulées d'un jaune sale; les tectrices supé- rieures des ailes sont d'un brun noir tacheté de roux; les rémiges primaires sont d'un brun roux foncé, portant sur leur barbe externe des bandes d'un roux foncé vif, et sur leur barbe interne des bandes d'un roux jaunâtre à partir de la base des rémiges jusque vers leur moitié ou les deux tiers; les rémiges secondaires , les tectrices caudales supé- rieures et la premiére penne caudale externe qui est trés-courte, sont entièrement rayées de bandes alternativement d'un noir roussáte et d'un roux vif; le devant du cou et toutes les parties inférieures sont d'un brun noir lavé de roussátre ; on remarque , suivant l'âge, quelques stries d'un roux vif sur les plumes des cuisses; queue noire. La Femelle diffère par l'absence sur les joues de la bande rouge, qui est remplacée par une bande d'un brun noir. Un Måle, peut-être plus jeune, a le dessus de la tête, la huppe, le croupion, le bas du dos, le menton et la gorge jaunes; une bande rouge, de 3 centimétres de long, sur la joue, à partir des côtés de la mandibule inférieure; le cou, le dos, les tectrices supé- rieures des ailes et les scapulaires d'un Jaune roussátre rayé de larges bandes d'un roux plus ou moins foncé et lavé de brun sur le dos; les ailes d'un roux brun clair rayées transversalement de roux jaunátre clair; les tectrices supérieures de la queue d'un roux vif rayé transversalement de brun noirátre; toutes les parties inférieures d'un roux brun, chaque plume ayant plusieurs bandes transversales d'un roux assez vif; ces taches sont plus apparentes sur l'abdomen; flancs avec des bandes d'un roux brun et d’étroites 21 bandes jaunátres; queue d'un brun noir au-dessus et d'un brun roussátre en dessous. Quelques sujets ont les plumes du devant du cou d'un brun roussátre et bordées de jaune; quelques taches d'un brun roussátre existent sur la gorge qui est jaune. Hasire le Brésil, le Paraguay, la Plata. DIMENSIONS. Loncuear totales d 009 aa e 1 RUM TM n LETS Pics. SU. 980 à 290 mill. => du bec cde la commissure étend n AS E R, 32 millimètres. — NOISE RE HS e a i eL I CUL RM Sub eu PER 23 | — I delmleplees e ee E M LUI Wo ccu EA P MM M 150 à 157 mill. => ndedacqueuB PR RE tut es HUI I Ies Lue d eMe 9à 10 — Sudar E ML UE cd cx uu D INQUE 25 millimétres. => qü dois anterieur exteras eais OM DIE ue uo Pl. E LU i M E => detone moo Rm i Qu r T SER 16 — => dudo r postericur-estexne (5.009 c Le ee uu t E d qc. 30 — - de Konoe | c ue p Qr d uu M M UT RI UL 7 13 == zc E O e a C 090 E 0o oo E OA Lau M NIE do de cs ele. e 16 — RE LONG d s coc ucc uu Eu c n ed 14 — Et edor epose rieur aner ne cio c pee co o Lu o Uu NU ue T oo 10 — == Dee I a MD ue LU TI UM E 10 Ser Se trouve dans les collections du Muséum de Vienne, de Paris; dans ma collection. CELEOPICUS FLAVESCENS. PICUS FLAVESCENS; Gm., Syst. nat., 1, p. 427, ne 97. = Lari., Ind. orn., I, p. 239, no 42. — VALENC., Dict. sc. nat., XL, p. 175. VigrLL., N. dict., XXVI, p. 79. — Id., Encycl., p. 1340. — G. Cuv., Règn. an., 1899, I, p. 451. — Less., Trait. orn., p. 224. — Srix, Av. Brasil., V, p. 58; sp. 6, pl. 49; fig. 1, le mâle; fig. 2, la femelle. — Wacr., Syst. av., TOO), 2< Pr. Maxim. zu Wien, Beschr. Reise Bras. B., 1, p. 72, 178. = Id., Beitr. naturg. Bras., IV, p. 396. — Licur., Doubl. cal. Berl., p. 9, n° 58. PICUS VARIUS AMERICANUS CRISTATUS; Briss., Orn., IV, p. 34, no 12, le mâle. MALACOLOPHUS FLAVESCENS; Sw., Class., II, p. 309. CELEUS FLAVESCENS ; Borg, G.-R. Gray, Gen. — Id., Cat. gen. brit. mus., p. 98, 1855. — Bowap., Consp. gen. av., p. 130, 1850. Id., Consp. vol. zyg., 1854. — Reicn., Handb. spec. orn., p. 406, no 952; pl. ncrxr, fig. 4391, 4392, mâle et femelle. CELEOPICUS FLAVESCENS ; Marun., N. class. mém. acad. Metz, p. 334, 1848-1849. Mas ADULT. Crista capitis, imprimis occipilis, maxima, e plumis longissimis, latiusculis, fluitantibus composita, capite toto cum mento, femoribus, uropygio alarumque tectricibus inferioribus unicoloribus lœte ochraceo-flavis; vitta malari larga, coccinea; iride obscure fuscá; corpore subtüs inferius a mento usque ad crissi (inem unicolore nigro; hypochondriorum plumis non nullis, colli postici, dorsi totius, scapularibus alisque extus totis in fundo nigerrimo fasciis largiuscule distantibus ochraceo-flavis; cauda tota et ejusdem tectricibus superioribus unicoloribus nigris, rectrice utrinque extrima parva, maculis non nullis parvis, flavis; remigibus intüs nigris , maculis transversis, subquadratis, flavis; maxilla nigricans, mandibula virescenti-flavicans et ad apicem nigricans; pedes virescentes. Mas BIENN. Linea frontali, super oculos et ad capitis latera ducta, coccinea. Few. AD. Ptilosi maris, vitta malari coccinea nulla, hac striolis nigricantibus indicata. Van. 1e Gulà, nuchà, collo postico, uropygio, alarum tectricibus inferioribus , striis transversis in dorso, alis hypochondriisque flavido-viridibus; 2 capite toto, cristà, mento, gulà, collo postico, uropygio, alarum teetricibus inferioribus, femoribus, striisque transversis in dorso et alis ochraceo-rubescentibus, cristæ plumis elongatis rubro marginatis; 80 his partibus sulphureis; 49 aut stra- mineis. E LE CÉLÉOPIC A HUPPE PAILLÉE. PLANCHE LIII, Fig. 1, mâle; Fig. 2, femelle; Fig. 3, mâle, variété à front rouge; Fig. 4, mäle, variété à tête colorée de rouge; Fig. 5, rémige quatriéme. : ` LE PIC VARIÉ HUPÉ D'AMÉRIQUE; Briss., Orn., IV, p. 34, no 12. LE PIC A HUPPE PAILLÉE; VarENC., Dict. sc. nat., XL, p. 175. = Drar., Dict. class., XIII, p. 500. = Less., Orn., p. 294. CARPINTERO GORRO PAJIZO ; vD'Azara, Apunt., I, p. 303, no 251. PIC JAUNE RAYÉ DE NOIR; Sonn., Buff., XIX, p. 305. = VixiLL., N. dict., XXVI, p. 79. — Id., Encycl., p. 1810. PIC A HUPPE JAUNE; Dict. pitt. d'h. nat., p. 627. YELLOW CRESTED WOODPECKER ; Laru., Gen. syn., lI, p. 589. — Id., Gen. hist. of birds, ML, p. 378, n° 46. Cette espèce que Buffon a confondue avec son grand Pic rayé de Cayenne, quoiqu'elle en diffère beaucoup, est trés-commune au Brésil et se trouve également au Paraguay. Gesner (Avis quedam America. av., p. 802) et Brisson l'avaient trés-bien indiquée, néanmoins, et il est étonnant que l'abbé Bexon, collaborateur de Buffon, n'ait pas été à méme d'observer les deux espéces. Suivant M. le prince de Neuwied, on la trouve non- seulement dans les grandes foréts, mais aussi dans les petits bouquets de bois et méme sur les buissons. Au printemps et en été, on voit ces oiseaux par paires, tandis que l'hiver ils vivent solitaires. Ils grimpent le long des troncs d'arbres dans lesquels ils nichent à la manière des autres espèces de Picinés et pondent des œufs d'un blanc pur. Souvent ils descendent à terre pour se nourrir de fourmis et de scarabées. lls ne sont point farouches et on peut les tirer facilement de prés. Ce Céléopic est une des plus belles espèces de l'Amérique méridionale. La longue et large huppe qui orne sa tête et son cou, est ordinairement un peu penchée en arrière; mais dés que l'oiseau s'anime, cette huppe se redresse et lui donne une élégance remarquable. II 6 T — uL. => Tem mL M - > => a m T Le à I P De eee n m dl le e ———————— A 2 S 99 pp Caractères. Bec environ de la longueur de la tête, fort, large à la base, comprimé sur les côtés vers l'extrémité qui est usée et cunciforme; arête au sommet du bec très- saillante et un peu courbe; arêtes au-dessus des narines légèrement saillantes et rappro- chées du sommet du bec; narines en partie découvertes; côtés de la mandibule supérieure renflés a la base et dépassant la mandibule inférieure; arête sous cette dernière mandi- bule légèrement saillante; menton couvert de plumes serrées et s'avançant sous la mandibule à environ moitié de la longueur totale du bec mesuré de la commissure; la langue a la même lorme que celle des autres Picinés, mais elle est garnie d'un bout à l'autre de petites papilles, suivant M. le prince de Neuwied. Les paupières et un petit espace autour de l'œil sont dégarnis de plumes; les plumes du front, du vertex, de l'occiput et une partie du cou derrière, sont très-allongées, soyeuses, à barbes décom- posées, érectiles et forment une belle huppe très-large, longue de 45 à 50 millimètres, susceptible de se hérisser; ailes longues et arrondies; la cinquième rémige est la plus longue et excède de peu la sixième et la quatrième rémige qui sont toutes deux de même longueur; la première rémige a environ 5 centimètres; la queue est lorte, étagée, raide; les rectrices sont aiguës à l'extrémité et souvent usées; tarses et doigts forts, longs et scutellés au-devant; le doigt antérieur externe le plus long; ongles forts, aigus et évidés sur les côtés. : Cororation. Le Måle adulte; front, vertex, occiput, la longue huppe, le derriére du cou, tous les cótés de la téte, le menton, la gorge, le croupion, les cuisses et les tectrices inférieures des ailes d'un jaune pur ochreux ; iris d'un brun foncé; une large bande ou moustache d'un rouge sang s'étend sur les joues à partir des côtés de la mandibule infé- rieure, sur une longueur de 3 centimètres; le devant du cou, une étroite bande faisant suile à la moustache rouge, toutes les parties inférieures, les tectrices supérieures de la queue et la queue elle-même sont d'un beau noir profond uniforme; le plus souvent, quelques plumes noires des flanes ont de légéres raies transversales de la méme couleur que le croupion; le dos et les tectrices supérieures des ailes sont noires, mais toutes les plumes portent au milieu une bande transversale d'un jaune ochreux et ont leur extrémité bordée de la méme couleur; rémiges primaires d'un brun noir ayant, vers la base, le rebord de leurs barbes internes d'un jaune plus pále; ce jaune s'étend plus avant sur les derniéres pennes qui ont aussi des taches du méme jaune sur leur barbe externe, mais vers la base seulement; rémiges secondaires noires avec d'étroites bandes et leur extré- mité d'un jaune plus pále que la téte; le bee est d'un brun noirâtre; la mandibule infé- rieure est d'un jaune blanchâtre au milieu; l'iris d'un brun noirâtre, selon M. Natterer, et d'un brun rouge très-vif selon M. le prince de Neuwied ; les pieds d'un brun verdâtre. Les Máles varient; ils ont quelquefois non-seulement la moustache rouge sur les joues, mais une étroite bande de même couleur ceint le front, passe au-dessus des yeux et s'étend sur le côté de la tête Jusqu'à locciput. La Femelle adulte diffère du mâle par l'absence de rouge sur les joues, sur le front ou sur les côtés de la tête; la moustache du mâle est remplacée chez elle par une bande foncée, par de fines stries noires sur un fond jaune, et qui descend sur les joues, puis elle se change en une bande d'un noir profond qui va se réunir au noir du devant du cou et des parties inférieures. La couleur jaune varie considérablement chez cette espéce; ainsi, chez quelques sujets, elle est d'un jaune ochreux rougeátre; chez d'autres, d'un jaune soufre; chez d'autres, d'un jaune paille; enfin, elle se change quelquefois sur la nuque, la gorge, les flancs, les tectrices inférieures et supérieures des ailes, le dos et le croupion, en un vert Jaunátre. Hasire tout le Brésil et le Paraguay. DIMENSIONS. Eq OI a e a m i M Uv E H fera 320 mil. environ. ci obee ac Ta corani sure Lexi A s LL 4; rn t 33 à 35 mill. — AR ER MER cut Uo tu E pa Vas 23 à 95 — e de Kaile plico cese ca a a usted VE QUE R E Du D cuu qu T NE E 160 à 165 — = dee R X m es M i E eec s Sr 100 à 104 — a O NOI CU UH. PU Ou I ciem d d "owe P ics NU TE rer 25 millimétres. ==. uu II e YD EI me qaa M p uM 22 = -— bac E doi. ome cM los MEM LM HE 15 = — JU eua c cm MM I IL a à 25 a — pom d uu HU au M i M 18 ï= EU TAN EM ADU C eg SE ua ne TUBE CDM i cut e 18 = 24 delonge . . ... ne TEE QU ee de tenu tree 15 "e == du dowi postérieur interne c 285782 43734. pe M UR ME E 8 E E gol) c ced quic T imc MEA ELE i a P MU OEC 1 p 23 Se trouve dans presque toutes les collections, notamment dans celles de Paris, de Londres, de Vienne, de Berlin, de Leyde, de Francfort-sur-Mein, de Stuttgard, de Naples, de Gand, de Strasbourg (sous le nom de stramineus), de Munich, de Genève, de Mayence, de Stockholm, de Boulogne-sur-Mer, de Carlsruhe, de Heidelberg, de Darmstadt, de Liége, de Gênes; la femelle à Turin, sous le nom d'ochraceus; dans ma collection. CELEOPICUS OCHRACEUS. PICUS OCHRACEUS ; Srix, Av. Brasil., I, p. 59; Sp., 8, pl. 51; fig. 1, le mâle. — WaGr., Syst. av., n° 80. — G. Cuv., Règn. an., 1829, p. 451. MALACOLOPHUS OCHRACEUS ; Sw., Class., M, p. 309. CELEUS OCHRACEUS ; G.-R. Gray, Gen. — Cu. Boxar., Consp. gen. av., p. 190. = Id., Consp. vol. zyg., 1854. = Rercu., Handb. spec. orn., p. 406, n° 953; pl. pcuxr, fig. inex., 4393 , 4394, mâle et femelle. Mas ADULT. Rostro plumbeo-nigricante; fronte, vertice, occipitis cristà magná, dependente, e plumis longis, latiusculis composità, mento, gulà, capite ad latera, collo postico, alarum tectricibus inferioribus, femoribus ac uropygio ochraceo-subrafiscentibus ; vittà larga malari coccineâ ; corpore subtüs inferiüs a gulà usque ad crissi finem fuliginoso-nigro, plumis subtilissime rufescente marginato- ierminatis; dorso, remigibus illi proximis alarumque tectricibus superioribus omnibus rufescenti-ochraceis, plumis dorsi medii tectri- cibusque basin versus nigris, maculis cordi-formibus largis, nigris, versus apicem, signatis; remigibus primariis nigricantibus intüs a basi usque ad medium rufescentibus, seeundariis rufescenti ochraceis large et transversim nigro fasciatis, et ad marginem intus albido- ochraceis ; caudæ tectricibus superioribus nigris, ochraceo maculatis; rectricibus totis nigris, extima parva intüs fasciolis duabus obli- quis, rufescentibus; pedibus virescenti nigricantibus. Faw. ADULT. Vittâ malari coccineá nullâ. LE CÉLÉOPIC OCHREUX. PLANCHE LIV, Fig. 6, le mâle adulte; Fig. 6, la femelle. Cette espèce, que Spix a trouvée au Brésil, dans les forêts qui bordent la rivière des Amazones, et que l'expédition dirigée par M. le comte de Castelnau a aussi rapportée du Brésil, y parait rare, car on ne la trouve que dans peu de collections et rarement dans les nombreux envois d'oiseaux effectués chaque année du Brésil. Tout ce que nous savons de ses habitudes, c'est qu'elle vit solitaire et grimpe le long des troncs d'arbres à la manière de la plupart des Picinés. Les voyageurs qui ont été à méme de l'observer et d'en tuer des exemplaires ne sont pas, néanmoins, d'accord sur la couleur de l'iris; ainsi Spix dit qu'elle est jaune, tandis que M. Natterer, dans ses notes, l'indique comme d'un brun foncé, et les naturalistes de l'expédition de M. de Castelnau comme étant d'un blane sale. Cette diversité d'appréciation. d'un fait matériel, de la part de naturalistes si distingués, prouve combien l'erreur est facile à se produire, et nous conduit à une incertitude com- pléte, d'autant plus que les sujets en trés-petit nombre qui ont été rapportés par les voyageurs précités sont tous adultes. CanacrEnES. Bec fort, trés-large à la base, comprimé sur les cótés vers l'extrémité qui est usée en forme de coin; arête de la mandibule supérieure un peu courbe et très- saillante; arête au-dessus des narines légèrement saillante et très-rapprochée du sommet du bec; narines non entièrement recouvertes de plumes; arête sous la mandibule infé- rieure assez saillante et formant un angle convexe au menton ; celui-ci couvert de plumes serrées et s'avançant sous la mandibule à la moitié de la longueur totale du bec mesuré de la commissure; une huppe occipitale composée de plumes longues, effilées, soyeuses, à barbes décomposées; ailes longues et arrondies; la cinquième et la sixième rémige sont les plus longues et presque égales; la quatrième et la septième rémige ne différant que de 2 ou 3 millimètres des deux précitées, et la troisième rémige n'a que 4 millimètres de moins que la quatrième. Les rémiges secondaires sont trés-larges et trés-arrondies à l'extrémité; queue assez longue, étagée et composée de rectrices de forme conique; tarses moyens et scutellés au-devant; doigts forts, longs et inégaux; le doigt antérieur externe étant le plus long. | = Cocorarion. Le Mále adulte; bec d'un brun plombé et d'un brun jaunâtre au milieu de la mandibule inférieure; front, vertex, huppe occipitale, côtés de la tête, joues,’ menton, gorge, derrière et côtés du cou, croupion, cuisses et tectrices inférieures des ales d'un jaune ochre teint de roussátre et uniforme; à partir des côtés de la mandibule inférieure, une large bande ou moustache d'un rouge soyeux et éclatant qui à. environ 25 millimètres de long; devant du cou d'un noir fuligineux, les plumes ayant sur leurs bords un fin liseré d'un jaune roussátre; tout le reste des parties inférieures d'un noir 24 fuligineux avec un très-fin liseré roux sur le bord de beaucoup de plumes; dos et Scapu- laires, tectrices supérieures des ailes d'un beau roux ochreux assez vif, les plumes étant noires à leur base, et ayant au milieu. et vers leur extrémité. une large tache cordiforme noire; rémiges primaires d'un brun noirátre, les quatre derniéres rémiges ayant deux taches d'un roux jaunâtre sur leur barbe externe, vers leur moitié au plus, à partir de la base, et ayant leur barbe interne avec des bandes d'un roux jaunâtre prés de la tige, tout le rebord interne de la penne étant d'un blane roussátre jusqu'aux deux tiers à partir de la base; rémiges secondaires d'un roux ochreux avec de trés-larges bandes transversales noires, le rebord interne des pennes étant d'un blanc ochreux; tectrices supérieures de la queue noires avec des taches Jaunes; queue noire; la rectrice externe de chaque côté ayant deux taches rousses sur le bord de la barbe interne, et les deux rémiges suivantes de chaque côté ayant un léger liseré roussátre sur le bord de la barbe interne; pieds d'un verdâtre foncé; l'iris est jaune selon. Spix, brun sale selon Natterer, et blanc sale selon M. Deville, qui accompagnait M. de Castelnau. La Femelle adulte diffère du mâle par l'absence de la bande ou moustache rouge. Hasire le Brésil où il est peu commun. | DIMENSIONS. iHYWadu curata 5d wor I uU LI SIE EE CR rM MR dG ra 960 millimétres. = PE DRE OE OO NE E TR 7 icc ne R a c 3a e a ee 30 ue — DE S COE d up Rr Uu un M tUe uei uii t Rm qnae 94 E — docui a T C lx d x I Uu 22 A ULM mE II M E EE 143 2x c emdedadneug r. wr lieve md ne A arte see d e LI SE TRUM LE 92 — — CU CASE OR c PIC et M D die ie evo: S 99 iie — DUR UM ue iii AD TIRE 5595. 11 quo ura or ok a ARN TR CE 19 Le = a e l onale (en evant ECOU OnE a e e a o M a e Ni #4. a e à à E +0 13 — E dü- -doit anterieur exienne = 1414273 e mu mower lc He DM e cA ME Du ME REDE EI 99 Exe => N A le e CAN obe d Re R A xTM Ne A niuis isa MSN 16 gie = du doigt antérieur interne ..; : . . - nu veg D V be N a LM eM ae dE i qut 15 RES => ÉX A EE ARE R A Re N RC M EPUM A UM ID E E ds 15 — — Qu dui a E a E nt e m c MM ccv EI iii E is 7 E = S RE RR a a M E HOME E CAECUM AE C PR AL ce LU era 9 = Se trouve dans les collections de Munich, de Berlin, de Leyde, de Paris, de Vienne; dans ma collection. CELEOPICUS FLAVICOLLIS (Malh. eœ Vieill.). PICUS FLAVICOLLIS; VigtLL., N. dict., XXVI, p. 71. — WacL., Syst. av., no 56. CHLORONERPES FLAVICOLLIS; Br., Consp., 1850, p. 117, n» 5. — Reicn., Syn., p. 355, no 815. Rostro fusco; cristâ fusco-castaneá; capitis lateribus colloque flavis; gulà nigrà; pectore partibusque inferioribus sordide alhis, fusco- radialis ; corpore supra in fundo fusco longitudinaliter sordide albo-maculato; rectricibus fuscis, primariis albis , fusco-maculalis, remi- gibus fuscis, primariis albo-variis ; pedibus incarnatis. LE PIC A COU JAUNE (Vieill.). Il est d'abord. évident que l'oiseau du Brésil, dont Vieillot a donné la description, est la femelle d'une espèce que personne n'a pu retrouver dans les collections et que nous ne connaissons que d'après Vieillot; encore n'est-il pas certain que cet auteur Pait vue lui- méme. J'ajoute que cette espèce, d'après sa coloration, ne me parait pas appartenir au genre chloronerpes (Sw.) ou mesopicus (Maun.), mais plutôt à mon genre celeopicus. S, A. le prince Ch. Bonaparte regarde avec doute, il est vrai, le flavicollis de Vieillot comme la méme espéce que le carpintero chorreado du Paraguay, décrit par. d'Azara ( Apuntamientos , l, p. 324, n° 259). Il est certain pour moi que ce sont deux espèces différentes. En effet, d'Azara indique son oiseau comme ayant 6 pouces (162 millimètres) de longueur totale, tandis que Vieillot lui en donne 8 (216 millimètres) ; d'Azara ajoute que son chorreado « a le sommet de la tête rouge (ce qui pourrait être le mâle), et le reste blanc jaunâtre avec une bordure noire à chaque plume; au-dessus de l'œil un trait blanc qui tourne derrière l'oreille qu'il enferme, ainsi que l'œil, et se termine aux narines; le dessus du cou et du corps rayé (ransversalement de noirâtre ct de blanc sale, etc.; » or, cette description diffère trop de celle de Vieillot pour pouvoir les appliquer à la méme espèce. M. le docteur Pucheran, lors de l'étude spéciale qu'il a faite des types de Vieillot, n'a 25 pas été plus heureux que moi et n'a pu réconnaitre à quelle espèce pouvait. s'appliquer la deseription de Vieillot. Je dois done me contenter de la reproduire d'aprés le nouveau Dictionnaire d'histoire naturelle. : Une Femelle. « Le Pie à cou jaune a 8 pouces de longueur totale; bec brun; les pieds couleur de chair; la huppe d'une couleur de marron rembrunie; les côtés de la tête et le cou jaunes; la gorge noire; la poitrine et les parties inférieures d'un blane sale rayé de brun; le dessus du corps rayé longitudinalement de blanc terne sur un fond brun. Cette couleur couvre les pennes alaires et caudales avec des mouchetures blanches surles premiéres, et des taches brunes sur le fond blane des premiéres pennes de la queue. » Hagrre le Brésil. CELEOPICUS CASTANEUS. PICUS CASTANEUS; Licur., WacL., Isis, 1829, p. 515; nec SWAINSON. ; PICUS BADIOIDES ; Lesson, Cent. zool., p. 56, pl. 14, 1830-1832. — Id., Compl. Buf., IX, p. 318. — Id., Traité d'orn., p. 226, 1831. CELEUS BADIOIDES; G.-R. Gray, Gen. = Cn. Bonar., Consp. gen. av., p. 130, 1850. — Id., Consp. vol. zyg., 1854. CELEOPICUS BADIOIDES; Maru., N. class. mém. acad. Metz, 1848-1849, p. 334. MEIGLYPTES CASTANEUS; Reicn., Handb. spec. orn., p. 405, n° 946; pl. peux; fig. 4383, une femelle. Mas ADuLT. Rostro virenti-flavido ; pileo toto, occipitis eristà et plumis latiusculis composità , ochraceo-rufescentibus ; striola in loris, vittà malari et regione paroticá coccineis; collo, dorso, alarumque tectricibus superioribus, et corpore subtüs saturate castaneo-rufis , undique fasciolis nigris brevibus , cordiformibus, interruptis variegatis; mento, gulà, tergo et uropygio non fasciolatis, castaneo-rufis ; alarum tectricibus inferioribus flavo-sulphureis; remigibus primariis immaculatis fuliginosis, extüs el intus à basi usque ad medium rufis; secundariis immaculalis castaneo-rufis ; rectricibus a basi ad medium castaneo-rufis, dein nigris; pedibus virescentibus. Faw. ADULT. Absque rubedine in capite, toto rufo-ochraceo. LE CELEOPIC MARRON ( Malh. ). PLANCHE L, Fig. 1, le mâle; Fig. 2, la femelle; Fig. 3, rémige quatrième. LE PIC DU MEXIQUE A HUPPE JAUNATRE; Less., Cent. zool., p. 56. LE PIC DU MEXIQUE; Less., Compl. Buff., IX, p. 318. PIC MEXICAIN; Less., Traité d'orn., p. 226. Quoique Swainson ait donné le nom de castaneus à une autre espèce de Géléopie, le jumana de Spix, je conserve à l'espéce actuelle le nom que M. Lichtenstein et Wagler lui ont imposé, et qui peint bien sa coloration, car je dois faire observer que la déno- mination de Badioides date du mois de janvier 1830, tandis que Wagler avait. déjà décrit cet oiseau l'année précédente dans le recueil l'/sés. Ce dernier auteur croit que c'est de la méme espèce dont parle Holandre, en 1790 (Abrégé d'hist. nat., MI, p. 404), sous le nom de Pic roux rayé de Cayenne; mais je crois qu'il est permis d'avoir au moins quelque doute à cet égard. En effet, la description de Holandre s'applique aussi bien au celeopicus rufus, et il est à remarquer que l'auteur, qui ne cite qu'un Pic roux, décri- vait des espèces contenues dans la collection du prince palatin de Deux-Ponts. Nous possédons encore au Muséum de Metz deux Pics roux provenant du cabinet de Deux- Ponts, et ils appartiennent au rufus et non au castaneus. Enfin, le cel. rufus seul est de Cayenne, et nous n'avons jamais recu le castaneus que du Mexique et du Pérou. Caractères.. Bec un peu courbe au-dessus, trés-large à la base, aigu à l'extrémité qui est un peu usée sur les cótés; aréle au sommet du bee et celle sous la mandibule assez saillantes, et celle au-dessus des narines légérement marquée et s'étendant à peu de distance des narines; narines découvertes; bec formant un angle saillant au menton; celui-ci couvert de plumes et s'avancant sous la mandibule à moins du tiers de ia longueur totale du bec mesuré de la commissure; une huppe longue, assez fournie et composée de plumes délices et effilées; ailes longues; la cinquième rémige, la plus longue, et excédant de fort peu la quatrième et la sixième; la troisième et la septième rémige sont ensuite les plus lonques et ne différent des précédentes que d'environ 3 millimétres; queue assez longue, raide, pointue et rigide; tarses et doigts forts; le doigt antérieur externe bien plus long que le doigt postérieur externe. Coronariow. Le Mále adulte; le bec brunátre à sa base est d'un jaune de corne dans tout le reste; front, vertex, la huppe occipitale, le menton et la gorge, d'un jaune ocre légèrement roussátre; lorum, une trés-large bande sur les joues à partir du bec et région II TA uey mr a i — — M — D ____._ a — —MÓÁ———— — M —MMMM—M—— aar X" A - "OMM My "me ee nas aem mcm 26 parotidée d'un beau rouge cramoisi; cou, dos, tectrices supérieures des ailes et toutes les parties inférieures d'un beau marron roux que relèvent des taches noires réguliéres, en chevron, presque droit en dessus et en croissant en dessous; chez quelques sujets, les tectrices alaires n'ont pas ou n'ont que fort peu de taches noires; dos inférieur et croupion d'un marron roux sans taches chez quelques sujets et avec quelques taches noires chez d'autres sujets qui paraissent moins vieux; rémiges primaires d'un roux marron sur les deux pages depuis la base jusqu'aux deux tiers de la penne, et d'un noir fuligineux dans le reste; rémiges secondaires d'un roux marron sans taches; couvertures inférieures des ailes d'un jaune soufre légèrement verdâtre; rectrices d'un roux marron à partir de la base jusqu'à moitié des pennes, le surplus étant d'un noir profond; pieds verdâtres; tiges des rectrices et des rémiges primaires noires; tiges des rémiges secondaires rousses, Selon Wagler, l'iris est d'un rouge brun chez les adultes et d'un brun sale chez les Jeunes. J'ai cependant reçu du Mexique des exemplaires dont l'iris était indiqué comme étant d'un Jaune foncé. La Femelle adulte diffère du mâle par l'absence de rouge aux côtés de la tête; chez elle, toute la tête est d'un jaune ocre, plus roussâtre en dessous qu'en dessus. Hasire le Mexique, le Pérou. DIMENSIONS. Poneueun OLA na aak Pu pM cq mu E M ru D dA epu. DH A Hee 230 à 240 mill. — ou bec ede la COMMUNS AA EXTÉRIEUR A LU i nu 29 millimètres, -— E a NO E E ode S rl ucc Iu ME eeu M vi 29 cu — dosparncsphepece oo o uo UM LL A QU M c epic d De EM D EX D E CE 196 à 198 mill. _ dom VD C A AR T RET n R A M AC EAR ROMPE TNS INE SOA I düslanses ser a ep TER AR RI de MPO Me TOM ca NA RU QUIT Uo ent vga en 20 millimétres. — Dc ciu co ud oL d Du jue OC Mu OE MM 41% — — DENIQUE 25 up C I nou TU M PN SU PEL sp qm 12 t _ duzdo panter etonne P DD e EIS cT E Ioa RINT UIT 7 MO NE E TEE 21 B — üirlgepude pna E E a uM E E Uu E M E 16 nen — ELOLE A E a poe p pe ves pu dle TU uci PE TE 14 — => KR LN EM LTD E MISES re oO mu MR KIM QI e a ip VENE — —- du orn pO teniente IDEE, sanr A uo. i uS E LE LH d he a 6 — = QUUM a Doer d ue ut p uU Ce ps ED tas LN T UR 1 — Se trouve dans les collections du Muséum de Paris, de Londres, de Berlin, de Bruxelles, de Liége, de M. Sclater, à Londres; ma collection. CELEOPICUS SEMICINNAMOMEUS. CELEUS SEMICINNAMOMEUS : Rzicm., Handb. spec. orn., p. 407, n° 956; pl. pcLxr, fig. 4397, indiquée par erreur sur la planche sous le no 4386. CELEOPICUS EXALBIDUS, un jeune? Gm., Var. Maun. M. Reichenbach a décrit et figuré sous le nom de semicinnamomeus un grimpeur qui est certainement, selon moi, une des variétés de l'exalbidus mâle et dont je possède dans ma collection plusieurs exemplaires différant encore entre eux. Il ne diffère de l'exalbidus, dont il a les formes et la coloration, qu'en ce que les ailes sont d'un brun cannelle; les plumes des épaules d'un jaune ocre bordées de brun. La taille du sujet observé par M. Reichenbach était un peu moins grande que celle de l'eralbidus. Je dois faire observer, à cet égard, que dans le groupe celeopicus, les espèces offrent toutes de très-nombreuses variétés; ainsi, le flavescens, lV'exalbidus , le jumana, le cinnamomeus, varient tellement, ainsi que le prouvent notamment les diverses séries que j'ai réunies dans ma collection, que l'on pourrait facilement, si l'on ne voyait les intermédiaires, créer dans chacun de ces genres plusieurs espèces qui présenteraient des différences trés-sensibles de coloration. Quelques suJets varient. par la taille sans qu'on puisse constater l'origine de ces différences, ne connaissant pas méme, le plus souvent, de quelle localité proviennent des exemplaires que l'on obtient chez les marchands natu- ralistes; quelquefois aussi cette différence dépend de l'âge ou de la préparation. —— — $96 e —— — NÒ = | CELEOPICUS JUMANA (Spir). PICUS JUMANA; Srix, Av. Bras., I, p. 57, pl. xuvit; fig. 1, le mâle; fig. 2, la femelle. — Waar., Syst. av., no 76. — G. Cuv., Régn. an., 1829, p. 451. MALACOLOPHUS CASTANEUS; Swains., 1837, Class. of birds , Il, p. 309; sed non Licur. et Wac. CELEUS JUMANA; G.-R. Gray, Gen. of birds. — Pr. Bre., Consp. gen. av., p. 130, 1850. — Rricn., Hand. spec. orn., p. 406, no 951; pl. peux; fig. 4387, 4388 , mâle et femelles au lieu de 4276, 4377 indiqués sur la planche par erreur, et de 4389, 4390 cités dans le texte. CELEOPICUS JUMANA; Mara., 6e Bull. soc. d'hist. nat. Mos., 1851, p. 73. CELEUS CITREOPYGIUS ; Pr. Br., J. VERR., Manuscr., 1857. Mas ApULT. Rostro flavido-albido, basi cyanescente; capite toto, occipilis crista, collo, dorso alis et toto eorpore subtus a menti initio usque ad crissi finem unicoloribus saturate rufo-cinnamomeis, aut cinnamomeo-ferrugineis, nisi femoribus, alarum flexura, tec- tricibusque alarum inferioribus flavidis, liypochondriis, tergo, uropygio caudæque tectricibus superioribus ochraceis; vitta larga malari coccinea, cauda unicolore nigra, remigibus primariis fuliginoso nigris, secundariis rufo-cinnamomeis, omnibus intüs a basi ultra medium flavo-ochraceis, nigro numerosi fasciatis. . FawINA AD. Mari simillima, absque vitta malari coccinea. VARIETATES. 10 Corpore SU minusve rubescente-cinnamomeo ; 2 uropygio virescenti tincto; 3° dorso infimo et hypochondriis flavidis, uropygio caudæque tectricibus superioribus flavido-cinnamomeis. LE CELEOPIC CANNELLE. PLANCHE LV, Fig. 1, mile; Fig. 2, femelle; Fig. 3, rémige quatriéme. LE CHARPENTIER CANNELLE; Srix, Av. Bras., l, pl. 47. J'avais émis l” opinion que le Géléopic mordoré et le Céléopic cannelle.ne formaient qu'une seule et méme espèce, et je m'étais basé sur cinq exemplaires originaires de Cumana et de la Cóte-Ferme, dont le dessus de la téte offrait des teintes diverses du brun le plus foneé au jaune Dm néanmoins , Jai dà modifier cette pensée en examinant divers C. jumana recus rL eN et qui, tous, ont des caractères tels que je crois qu'ils forment bien une espèce Ro de celle du C. cinnamomeus, quoique toutes deux soient très- voisines. Parmi les exemplaires reçus par MM. Verreaux frères, il s'en trouvait. que l'on assurait provenir du Pérou et de la république de P'Équateur, el qui étaient d'un roux rougeâtre de cannelle plus foncé que chez «ceux originaires du Brésil, avec quelquefois le croupion d'un brun et jaune clair; c'est un sujet de cette race que S. A. le prince Ch. Bonaparte avait appelé du nom de Cel. citreopygius. Je crois, néanmoins, malgré la petite différence de coloration. qui existe, qu'il constitue une méme espèce avec les exem- plaires du Brésil et qu'il. ne forme qu'une variété locale. D'ailleurs, on sait que le Jumana, ainsi que le cinnamomeus, varie souvent par la coloration plus ou moins claire, plus ou moins jaunâtre du croupion, comme par la coloration générale. Caractères. Ceux du Cel. cinnamomeus. Cocorarion. Le Måle; bec d'un jaune de corne et d'un bleu livide à la base; une très-large bande ou moustache rouge vif à partir de la mandibule inférieure et de la commissure du bec s'étend sur la joue. Quant à la couleur de l'iris, Spix, dans son texte, l'indique d'un bleu blanchâtre, tandis que sa planche peinte la représente rouge. Wagler annonce que le cinnamomeus a l'iris rouge et j'ignore d'aprés quel renseignement que le jumana a Viris brun foncé, tandis que M. Natterer, qui a observé au Brésil le celeopicus jumana, et dont T notes manuscrites m'ont été communiquées à Vienne, affirme qu'il a liris rouge, ainsi que le cinnamomeus. J'adopte l'opinion de ce dernier naturaliste qui a pris le soin, dans ses voyages, d'examiner chaque oiseau fraîchement tué et de rédiger immédiatement ses notes indiquant notamment la couleur des yeux. Tout le dessus de la téte est d'un brun roux cannelle assez foncé; le cou, la nuque, le haut du dos, la gorge, la poitrine et le haut de l'abdomen sont d'un brun roux cannelle plus clair; les tectrices supérieures des ailes sont du méme roux avec des taches ou bandes d'un brun noirátre pále; les flanes, les cuisses, la partie inférieure du dos et une partie du croupion sont d'un jaune plus ou moins mélangé de roussátre; les tectrices supérieures de la queue sont rousses; les rémiges primaires sont d'un brun fuligineux sur la page externe; la page interne est d'un brun noir avec des bandes transversales d'un jaune roussátre et frangée du méme jaune sur les deux tiers des plumes à partir de la base; les rémiges secondaires ont leur page externe d'un roux vif avec des bandes d'un brun foncé vers la base; la page interne est du méme roux vif uniforme vers l'ex- trémité , puis d'un roux qui devient jaunâtre en s'avançant vers la base de la plume avec de nombreuses bandes noires transversales; les côtes des rémiges sont rousses en dessus et Jaunes en dessous; lectrices inférieures des ailes d’un jaune roussátre; la queue est 28 noire; les côtes des rectrices étant jaunes vers la base en dessus et en dessous noires dans le surplus jusqu'à l'extrémité. La Femelle se distingue du mâle par l'absence de la moustache ou bande rouge sur la joue. Varie: 1° Toute la tête, le cou, la poitrine, sont d’un brun roux rougeátre plus foncé; 2» quelquefois, le croupion et les tectrices supérieures de la queue sont teints de verdâtre. C'est, au reste, dans cet état que sont représentés les deux sexes dans l vrage de Spix; quelquefois, ces mémes parties sont d'un roux marron ou jaunátre. Haste le Brésil, la Colombie, le Pérou. | , puis ou- DIMENSIONS. A a E A e uU R SA E I L c rc Er UIT UE 290 à 320 mill. — VR E E a 243 45 j a 2 E am ne de > dU no ce 35 millimètres. — =A S atesat etre E E S M e Ee I a a M t 23 144 — del DE cM IR ums ius JUI RM LUE M E 160 PE NN LE rl A E MT A MM RE E E I 6 T en à an 102 à 410 mill. — duas d e E noc ege EIL E n AREA ÉTAT OS ASA I A A ^ + + +| 25 millimètres. i duzo (SER enle Gas VO A uu 40x oc IM FIRE à à à ton oor 30 Ex "C0 de ROME cen UD 1a COurbure) e 2. e 4 = à ne a a R A voip. Ne 10 a = E A y 5 EE a Pre e a O a a A T 4 a PMN r A E 23 TN — de loneles. co p IU A TT T A A P E N DR IR D ARE SRE A UE 15 à 16 mill. RESE AO NA ETIC UTILO ei VA m E c A HUI NA da M AAR MM Ha 74 h 15 millimètres, e deV onee Fe IT MU DUR EU Ma d uu I uu der... N 10 — c cdnedoistonostemeurantene e o darea e E uu ceu Dor DA RP S A S RICE, 8 m — DEL ONE LE onc P c URN c qu M T E à iuc dada e 7 Pa Muséum de Munich, de Vienne, de Berlin, de Londres, de Bruxelles, de Florence; le Muséum de Paris possède des exemplaires du Brésil et d'autres du Pérou ; ma collection. CELEOPICUS REICHENBACHI (Malh.). PICUS CINNAMOMEUS ; ViEILL., Ois. amér. sept., Il, pl. 3, un mâle. Mas ApuLT. Rostro albido corneo, basi livido; iridibus rubris; fronte, vertice, cristà occipitis sordide ochraceis; tergo, uropygio, `: caud tectricibus superioribus, alarum flexura et tectricibus inferioribus citreo-flavis; strià largissima malari coccineà ; femoribus ferru- gineis ochraceis; parvulà aut cauda nigrá, ultimâ sextà rectrice utrinque rufà nigro ad latera marginatà, capite colloque ad latera, nuchà, rufo-cinnamomeis; gulà; collo antico pectore rufo-fuliginosis, abdomine rufo-cinnamomeo plus minusve nigro maculato, dorso, scapularibus, alarumque tectricibus superioribus fuliginoso-cinnamomeis plus minusve ferrugineo nigroque fasciatis, et fasciolis non nullis flavidis; remigibus primariis rufo-nigricantibus extüs, apice rufo maculatis, a basi ultra medium rufo fuliginosoque fasciatis ; intüs nigris apice rufis, a basi ultrà medium flavo-ochraceo, marginatis et maculatis; remigibus secundariis extüs rufo-cinnamomeis , intüs ad apicem rufo et nigro, a basi ultra medium largé nigro et flavo ochraceo fasciatis. FœŒœmina. Mari simillima , absque vitta malari coccinea. Varigras. Collo, pectore, dorsoque plus minusve nigricantibus; uropygio plus minusve virescenti-flavis, LE CÉLÉOPIC REICHENBACH (Malh.). PLANCHE LVI, Fig. 4, le mâle adulte; Fig. 5, la femelle; Fig. 6, rémige quatrième. PIC ROUX RAYÉ DE CAYENNE? Hor., Abr. d'hist. nat., I, p. 404, 1790. Depuis plusieurs années, j'avais distingué des exemplaires étiquetés cinnamomeus et dont la coloration particulière, plus foncée et d'un noir enfumé en dessus et en dessous, m'avait paru pouvoir constituer une espèce distincte; toutefois, les sujets du genre celeopicus varient tellement que j'avais pensé que mes exemplaires n'étaient que des variétés; mais plusieurs sujets que jai observés dans diverses collections ont confirmé mes doutes, et je suis aujourd'hui porté à croire qu'il existe deux espèces confondues sous le nom de cinnamomeus : l'une dont le mâle est figuré dans la planche enluminée 524 de Buffon, l'autre, à laquelle je soupçonne que doit appartenir le mâle représenté par Vieillot, dans sa planche II des Oiseaux de l'Amérique septentrionale, quoiqu'on n'appercoive pas distinctement les bandes noirátres sur le dos et l'abdomen. C'est cette. derniére espéce dont la taille est un peu plus forte que celle de la première que J'ai dédiée au savant directeur du Muséum royal de Dresde, à l'auteur d'un ouvrage récent qui embrasse toute la série ornithologique avec de trés-nombreuses planches enlu- minées , et qui, par cela méme, est un manuel très-précieux pour tous. Wagler (Syst. av. spec., 16; picus) pense que le Pic roux rayé de Cayenne, décrit par Holandre, en 1790, dans son Abrégé d'histoire naturelle, doit étre le celeopicus M 29 jumana de Spix; quant à moi, je suis plutôt porté à penser que ce doit être le mâle de mon espèce actuelle, parce que Holandre ne s'explique pas sur la coloration du dessus de la tête et qu'il ajoute: « le fond de sa couleur est un roux assez uniforme, mais cependant un peu plus foncé sur les ailes et la poitrine, et rayé transversalement de brun noirátre; ce qui convient mieux au Céléopic que je décris qu'au jumana de Spix. Vieillot, qui a confondu les deux espèces et qui n'avait vu qu'une paire de ces oiseaux, dit (Ois. Amér. sept., M, p. 59) « qu'il est trés-difficile de désigner la couleur domi- nante de ce Céléopic, car Linnée l'appelle cannelle, Latham ferrugineux, Bulfon mordoré et rouge doré. En effet, Buffon, décrivant avec soin un sujet du Muséum de Paris, dit: « un beau rouge vif, brillant et doré, forme un superbe habillement à cette espèce. » Il est évident que cette description, quoique inexacte, ne pouvait s'appliquer, toutefois, qu'au Céléopie Reichenbach et non au Mordoré qui est figuré dans la planche enluminée 594, et c'est, d'ailleurs, avec raison que notre Pline francais ajoute dans un autre passage: « Cette difficulté de nommer les couleurs par le discours, vient de ce quil n'y a pas méme de terme en aucune langue pour en exprimer les nuances, les teintes, les reflets et les mélanges; néanmoins, les couleurs sont dans un oiseau des caractères essentiels et souvent les seuls par lesquels on puisse les reconnaitre. » Vieillot annonce que cette espéce, rare dans l'Amérique septentrionale, se montre quelquefois à la Caroline, ne s'avance pas dans le nord au delà de cet état et qu'elle est peu commune à la Guyane. Je pense que c'est une double erreur. En effet, nous savons aujourd'hui que l'espèce est commune à la Guyane, ainsi que dans la partie sep- tentrionale du Brésil. D'un autre côté, il n'est point probable qu'elle se trouve à la Caroline, car, autrement, les divers auteurs qui ont récemment traité des oiseaux de l'Amérique septentrionale et des États-Unis, en particulier, n'auraient pas manqué d'en parler. D'ailleurs, Pennant, que cite Vieillot, dit seulement que cet oiseau lui a été envoyé par une personne de Charlestown, de la Caroline du sud, sans ajouter qu'il eut été tué dans cet état. Caractères. Les mêmes que ceux du Céléopic mordoré. Cocorariox. Le Mâle adulte; bec d'un blanc jaunâtre de corne, la base étant d'un bleuâtre livide; iris rouge; front, vertex et longue huppe occipitale supérieure d’un jaune ocre plus ou moins clair, plus ou moins foncé; à partir de la mandibule inférieure et de la commissure du bee s'étend sur les joues, de chaque côté de la gorge, une trés-large bande d'un beau rouge vif; le bas du dos, le croupion, les tectrices supérieures de la queue et les tectrices inférieures des ailes, ainsi que le rebord du poignet de l'aile, sont d'un jaune citron plus ou moins clair, quelquefois lavé de verdátre; les cuisses sont d'un roux ocreux; les côtés de la tête, la gorge, le devant du cou, la poitrine, sont d'un brun roux fuligineux, les plumes d'un brun noirâtre étant souvent bordées de roux rougeâtre à leur extrémité ; le ventre est d'un roux plus ou moins rougeâtre avec des bandes transversales d'un noir fuligineux dans sa partie supérieure; les côtés du cou, la nuque et les plumes allongées formant la huppe inférieure sont d'un roux foncé plus ou moins rougeâtre; le dos et les scapulaires sont d’un brun roux fuligineux, chaque plume étant bordée de roux rougeátre; les tectrices supérieures des ailes sont. d'un brun noirátre et bordées de roux; beaucoup de plumes de la partie inférieure. du dos et des tectrices portent à leur centre une tache de forme allongée et triangulaire d'un. blanc roussátre; les six premières rémiges ont leur barbe externe brune et plus ou moins tachée de roux rougeátre vers la base et à l'extrémité, tandis que toutes les autres rémiges ont leur barbe externe rousse avec des bandes transversales noires, quelquefois très-peu apparentes; la barbe interne des rémiges est noire, mais toutes sont à partir de la base jusqu'aux deux tiers de leur longueur frangées et rayées de jaune citron, l'extrémité des rémiges primaires étant tachée de roux et celle des rémiges secondaires étant entièrement d'un roux vif, avec une ou deux bandes ou taches noires; la queue est d'un noir profond, mais la plus petite ou sixième rectrice de chaque côté est rousse et bordée latéralement de noir; les pieds d'un brun olivátre. La Femelle diffère du mâle par l'absence de la bande ou moustache rouge sur les joues. Cette espéce varie; ainsi, quelques sujets ont le devant du cou, la poitrine et le haut du ventre d'un brun noirâtre, tandis que chez d'autres exemplaires ces parties sont d'un brun roux, la teinte fuligineuse des plumes étant bordée de roux rougeâtre, les bandes d'un brun noirâtre sont aussi plus ou moins nombreuses, plus ou moins foncées sur l'abdomen et les flancs. Hasire le Brésil, la Colombie. ll ; 8 morc ye I mme ee DRA Sa ve 28140 C E a s c 30 DIMENSIONS. Longueur tole Os uat M eu Pe dM E x eR oie d TT NA Sta VU IL E 310 millimètres, a a en ede da commissure A PR dd Ves mta a Y 36 ER E cx cB eU Bol [| SN peu d Dv AR D M D MEL. reas sega ubt ua i E M OQ eR erai a Ee ua Mine tas à dq DE .170 à 180 mill. $455 DLE LI Da Scu LE 0 NS. (oou vue afa ei is. s rea i E 109.3 340... = DE eu Me de DONDE 24 millimétres, eo pomo dor ARTE externe ean ongles c t «7S C344 X Yo dos oy CONSE Duc c => x AC < EN EN E E At ef D UNIS METONS C NILIE NOE QC MD TRE RO TID x =F AU doat postepieur CAO re c c pow e UE EN uc re etum S re ME 4857026 cc ONDE ue que N Re a o dd 4555 3 -— gu JM UT IM ION acus ade c ux Wouput e eor dier ceca a x EL ry ca a E AUS. 16 E E der onolews 2e scc DIM UU S eo WU Xo o D RCA un Mq M ME UAR MS ALI 16 N — diduist qosoriqur meme 9.4o. ak PLORA EURO K 2 D D rL a 7 We — derana lo a Ra A EE Mr e NIIT I LN T S MI a E. 8 pai Dans plusieurs collections sous le nom de cinnamomeus; dans ma collection. —— XO — — CELEOPICUS SMARAGDINICOLLIS. CELEOPICUS SMARAGDINICOLLIS ; Maru., Rev. zool., 1849, p. 534. CELEUS SMARAGDINICOLLIS ; Pr. Br., Consp. vol. zyg., 1854. D C'est dans la collection de la ville de Nantes que j'ai vu et décrit cet oiseau qui ne différait du mâle du celeopicus exalbidus (Guzv.), que parce qu'il avait sur le devant du cou une plaque triangulaire d'un beau vert à reflets bleuátres. Quoique le varius et d'autres espèces se distinguent par un hausse col de cette forme, néanmoins, j'ai concu des soupcons sur la réalité de cette espéce et, pour les vérifier, Jai obtenu, de l'obligeance de M. Cailliaud, le savant explorateur de l'Afrique centrale, auquel est confiée la direction du Muséum de Nantes, l'autorisation. d'examiner de plus prés le Céléopic en question, en débourrant et retournant la peau. M. Jules Verreaux, qui avait bien voulu accepter cette mission, a reconnu, à n'en pas douter, que c'était, comme je le soupconnais, un oiseau factice qui doit être à jamais rayé des catalogues, ainsi que déjà cela est arrivé pour le picus boiei, fiquré sur la planche coloriée 473 des oiseaux de M. Temminck. M 9S8 Gi — —— CELEOPICUS EXALBIDUS. PICUS EXALBIDUS ; GwEL., Syst. nat., p. 498, no 99. = VarENcC., Dict. sc. nat., XL, p. 174. — G. Cuv., Règ. anim., 1829, p. 451. — Pr. Maxim. DE Wien, Beitr. Naturg. Brasil., IV, p. 404, no 6. = Less., Dr: p: 998. — I. Compl. Buff., IX, p. 924. — Hann et Kuster, Vog. aus. As. Afr. Amer., 2e livr., pl. 2, le mâle, 1850. PICUS CAYANENSIS ALBUS; Briss.,eOrn., IV, p. 81, n» 31. PICUS CITRINUS ; Bono., Cat. pl. enl., 1783. — Bann., Fr. équinox., p. 143. PICUS FLAVICANS ; Lara., Ind., orn., I, p. 240, no 44. — Id., Gen. zool., IX, p. 202, pl. 35. — VeL., N. dict., XXVI, p. 78, — SPIX , Av. Bras., T; p. 60; Sp., 9, pl. 51; fig. 2, la femelle. = WaGL., Syst. av., no 78. => G. Cuv., Régn. an., 1829, p. 451. MALACOLOPHUS FLAVICANS ; Sw., Class., lI, p. 309. CELEUS CITRINUS ; G.-R. Gray, Gen. of birds. CELEUS EXALBIDUS; Bonar., Consp. gen. av., p. 190. — Id., Consp. vol. zyg., 1854. — Rercn., Handb. spec. orn., p. 407, no 954; pl. perxr; fig. 4395, 4390. Mas ApULTUS. Rostro albo-flavo, basi fuscescente; iride obscure coccined; cristæ occipitalis plumis latiusculis, capile toto, collo, dorso, scapularibus, remigibus dorso proximis, uropygio, caudæ tectricibus superioribus et toto corpore subtüs a menti-initio usque ad crissi finem unicoloribus stramineo-ochraceis , plumis omnibus apice rotundatis; vitta larga malari coccinea ; remigibus primariis fuscis intüs et extüs ad basin rufis; secundariis fuscis intüs et extüs rufo marginalis aut rufis; alarum tectricibus terreo-fuscis, pallide- flavo einctis, tectricibus secundariis non numquàm extüs et intüs rufo marginatis; cauda fusco nigricante, unicolore; pedibus griseis. FowrNA. Mari simillimà, absque vittà malari coccineà. Junior. Corpore infrà, dorso, caudæ alarumque tectricibus superioribus in medio pallidé fuscis plus minüsve flavo ochraceo marginalis. VanrETATES. 19 Corpore toto flavo-ranunculaceo , aut pallidé flavo, remigibus rectricibusque exceptis; 2 alarum tectricibus superio- ribus feré totis ochraceis, aut fulvis in medio, flavo-ochraceo largé marginatis , aut obscuré fuscis in medio, rufo-ochraceo marginalis; 3° remigibus non nullis, primariis rufo marginatis a basi usque ad latera medium, ceteris primariis ac secundariis extüs et intüs rufo- cinnamomeis , scapis nigro largé intüs marginatis, apice que nigris. LE CÉLÉOPIC JAUNET. PLANCHE LV, Fig. 4, mâle; Fig. 5, femelle; Fig. 6, jeune mâle varié; Fig. 7, rémige quatrième. LE PIC JAUNE DE CAYENNE; Burr., Ois., VII, p. 32. — Id., PI. enl., 509, le mâle. = VigiLL., N. dict., XXVI, p. 78. — Encyd. méth., pl. 913; fig. 4, le måle. LE PIC BLANC DE CAYENNE; Briss., Orn., IV, DSE CHARPENTIER JAUNE; Fermin, Surin., II, p. 171. = Bann., Fr. équinoz., p. 143. LE PIC JAUNET; VALENC., Dict. sc. nat., XL, p. 174. — Lzss., Orn., De 200 LE JAUNET; Less., Compl. Buff., IX, p. 324. 31 Kuhl a commis une erreur en prétendant (Buffoni et Daub. figur. av. col. nom. syst., p. 19) que cette espèce n'était que le jeune du celeopicus cinnamomeus, et, si cet auteur en avait vu plusieurs exemplaires, il aurait, certes, été d'un avis opposé. Ce Céléopic jaunet varie singulièrement dans sa coloration et je possède des sujets adultes différant tellement entr'eux que j'aurais pu être tenté, comme M. Reichenbach, d'en faire au moins deux espèces, si je n'avais été à méme de comparer un grand nombre de ces oiseaux dont quelques-uns présentaient le passage d'une nuance à l'autre. Les jeunes différent aussi beaucoup des adultes. Ce Céléopie est assez commun à la Guiane et au Brésil; Spix l'a trouvé dans les forêts qui bordent la rivière des Amazones. Il est plus rare vers le sud et il ne parait pas se trouver dans le Paraguay, car d'Azara n'en fait pas mention. Il niche dans les grands arbres dont le cœur est pourri et pond, dit Buffon, trois œufs blancs et presque ronds. Les petits éclosent au commencement d'avril; le mále partage la sollicitude de la femelle, et, en son absence, se lient constamment à l'embouchure de son trou. Son cri est un sifflement en six temps, dont les premiers accents sont monotones et les deux ou trois derniers plus graves. Selon Wagler, la couleur des yeux serait d'un brun foneé et cet auteur n'indique point qui lui a fourni ce renseignement qui manque dans les ouvrages de Spix et de M. le prince de Neuwied. J'ai préféré ajouter foi aux notes manuscrites si consciencieuses rédigées au Brésil méme par feu Jean Natterer, et que son frére, M. Joseph Natterer, a eu l'obligeance de me communiquer pendant mon séjour à Vienne. D'aprés ce savant ornithologiste , l'iris est d'un rouge sombre. C'est par erreur que notre illustre Georges Cuvier a cité (Règne animal, 1829, p. 451), comme deux espèces distinctes, le picus eæalbidus de Linnée, et le picus flavicans de Latham et de Spix. C’est évidemment la même espèce dont le mâle a été figuré par Buffon et la femelle par Spix. Caractères. Bec plus court que la tête, fort, large à la base, comprimé sur les côtés vers l'extrémité qui est un peu usce; aréte au sommet de la mandibule supérieure assez courbe et trés-saillante; l'aréte au-dessus des narines, dans quelques sujets, est à peine indiquée et n'existe pas chez d'autres; narines en partie découvertes; arête sous la man- dibule inférieure saillante et celle sur les côtés de la mandibule, quelquefois légèrement indiquée, le plus souvent nulle; le profil de cette mandibule représente une ligne brisée dont le point de jonction a lieu au menton et dont les deux parties forment un angle assez saillant; le menton s'avance sous la mandibule à un peu moins de moitié de la longueur du bec mesuré de la commissure; une huppe épaisse commençant au vertex et ne finissant qu'au bas de la nuque, composée de plumes allongées, douces et se dirigeant en arrière; ailes longues et arrondies; les rémiges les plus longues sont la cinquième, la quatrième et la sixième qui différent l'une de l'autre d'environ 1 millimètre; la pre- mière rémige n'a que 5 centimètres de long et la seconde a 42 millimètres de plus que celle-ci, et 15 de moins que la troisiéme; la queue longue, étagée, raide, composée de douze pennes se terminant en forme conique; tarses assez longs, forts et scutellés; quatre doigts inégaux; le doigt antérieur externe bien plus long que le doigt postérieur externe; ongles forts, courbes, aigus, évidés sur les côtés. Cororation. Le Mâle adulte; bec d'un jaune blanchâtre de corne et d'un gris brun à la base; front, vertex, occiput, toute la huppe, toute la téte et tout le cou, le dos, le croupion, les scapulaires, les dernières rémiges secondaires et toutes les parties infé- rieures, y compris les tectrices inférieures des ailes, d'un jaune ocre paille, plus foncé sur la poitrine et sur le dos; une large bande ou moustache d'un rouge éclatant colore la joue de chaque côté de la gorge; liris est d'un rouge sombre d’après M. Natterer, tandis que Wagler l'indique comme étant d'un brun foncé. Chez les vieux sujets, les petites et les moyennes tectrices alaires sont d'un brun terreux uniforme, et les grandes tectrices, de la méme couleur, ont leur bord externe et interne, ainsi que leur tige d'un roux clair. Chez le plus grand nombre d'exemplaires, toutes ces tectrices sont d'un brun terreux et sont bordées de jaune clair; rémiges primaires d'un brun foncé, ayant leur barbe externe d'un roux vif et leur barbe interne d'un roux Jaunátre, à partir de leur base et sur une étendue qui augmente à mesure que les pennes s'éloignent du bord de l'aile; les rémiges secondaires ont leur milieu de chaque cóté de la tige et leur extrémité d'un brun noirâtre, la barbe externe étant d'un roux foncé et la barbe interne d'un roux ocreux ; chez les sujets moins avancés en áge, les rémiges ont seulement sur leur barbe externe un petit liseré de roux pâle et, sur partie de leur barbe interne, une large bordure d'un roux ocreux pâle à partir de la base; queue d'un brun noirâtre uniforme; pieds d'un gris brun. Mua. idu. x ——————— 32 La Femelle adulte diffère du mâle par l'absence de la bande ou moustache r sur les joues. | Les Jeunes ont les plumes des parties inférieures et du haut du dos, les lectrices supérieures des ailes et de la queue, d'un brun pâle au milieu avec les rebords d'un jaune plus ou moins pâle. Quelques sujets ont la gorge et le devant du cou noirs ; le jaune est moins uniforme; la nuance des parties inférieures est sale et comme teinte de verdâtre; celle des parties supérieures est plus vive et lavée d’ocre roussâtre. Variétés. On trouve des exemplaires adultes: 1° d'une teinte générale jaune serin pur; 2» d'un jaune paille; 3° d'un jaune blanchâtre; 4° avec les tectrices supérieures des ailes presqu'entiérement jaunes, ou seulement avec un large bord jaune autour et brunes au milieu; 5° quelquefois, ces tectrices sont bordées de roux et, plus rarement, elles sont d'un jaune ocre bordé de brun; 6° les trois premiéres grandes rémiges sont, à partir. de la base jusqu'à plus ou moins de moitié de leur longueur, d'un roux vif du cóté interne et bordées seulement de roux pâle du côté externe, tandis que les autres rémiges pri- maires el toutes les rémiges secondaires sont entièrement rousses ou d'un brun cannelle du côté externe, et du côté interne avec une bande noire qui suit le long de la côte du côté interne, et couvre l'extrémité de la penne. C'est cette variété dont M. Reichenbach a lormé son semicinnamomeus. Dans un exemplaire de ma collection, les moyennes tectrices supérieures des ailes sont largement bordées de roux des deux cótés. Hasime la Guyane, le Brésil. ou (Je DIMENSIONS. Longugun: totale ta CR ER M M Und a Mitt INE E Ci) V Leu. Og a 270 à 280 mill. — daübec, dela commissire;a l'exuéiiité aor an Ne 2 um. AE EN 124 EAS E 27 millimètres. — s= - dés narines ad gremios 20S ce" leui RS de ed de ie I a 20 = — de aie poe R i cue A a S MM M CI RC RR E 14 = = (EN R A c R IM QE QI V. v Emi. D Ld UR ML x AME 95 => — du ASE o oe EO uL NE Eg eu NU II. VC iwi uu os pate E 24 = — quamet aatem oat tne (uM Lone a XU T TRA LM E a E a E 91 — = defin Pour Knnn Muni I RM --— 4 16 — — mida oM EH c a E i doque sil e un mo ir D ci rte tr aui ge 18 E — UA PAR aa QU LEM C A R RI ER RUNE DLP OA ET E A E Ea 45 m — du: doigt antéricur interne 2:56. e 2 RAS E E A E EP E a PCT 13 = — RUDI Uu LM o MEM E LM AA LL D PZ EX QU m FLIRT LS Rae 13 — vis Le US OR (ANC DUANE DOM IN CR SR TA TRI Lt. EN 7 — — de Longle cs umb uc wisi e QUESTI REM uU HEATED tn PT oa 8 — Se trouve dans presque toutes les collections, notamment dans celles de Paris, de Londres, de Leyde, de Berlin, de Vienne, de Mayence, de Stockholm, de Francfort-sur- Mein, de Stuttgard, de Heidelberg ; dans ma collection. CELEOPICUS CINNAMOMEUS (Linn.). PICUS CINNAMOMEUS; GuEL., Syst. nat., T, p: 498; Sp., 30. = Laru., Ind. orn., I, p. 240, n» 45. — VaLENC., Dict. sc. nat., XL, p. 174. — G. Cuv., Règn. anim., 1829, p. 451. — Vieite., N. dict., XXVI, p. 82. — Jd., Encycl., p. 1319. — Id., Ois. Amér. sept., I, p. 59; pl. III, le mâle. — Wac., Syst. av., ne 75. = Pessi Ürn., p. 993, ne 29; — 74; Compl. Buff., IX^ p: 323; , MALACOLOPHUS CINNAMOMEUS; Sw., Class. of birds, II, p. 309. CELEUS CINNAMOMEUS; G.-R. Gray, Gen. of birds. — Pr. Br., Consp. gen. av., p. 130, no 4, 1850. — Id., Consp. vol. zyg., n° 91, , 1854. — Rgrcm., Handb. spec. orn., p. 406, n° 950; pl. pcex; fig. 4389, 4390, femelles; au lieu de 4387 et 4388 indiqués dans le texte, et de 4378, 4379 indiqués sur la planche. CELEOPICUS CINNAMOMEUS; Maru., Nouv. class. Picid., p. 22. — Id., Mém. acad. Metz, 1848-1849, p. 334. — H., Ge Bull. soc. hist. nat. Mos., 1851, p. 73. : Mas ADULT. Rostro albido-corneo, basi livido; iridibus rubris; fronte, vertice, cristà occipitis sordide ochraceis; tergo, uropygio; caudæ tectricibus superioribus, alarun tectricibus inferioribus citreo-flavis; stria larga malari coccineà; femoribus flavis aut ochraceis; caudà nigrà, ultima aut parvulà sextà rectrice utrinque rufà capite ad latera. nuchâ, gulà, collo toto, pectore abdomine saturate rufo- cinnamomeis ; dorso scapularibus, alarumque tectricibus superioribus rufo-cinnamomeis, plus minusve fasciolis non nullis rufescenti- flavidis; remigibus primariis rufo-cinnamomeis extüs unicoloribus , intüs, ad marginem citreo-flavis, et nigro transversim largé fasciatis, secundariis rufo-cinnamomeis , nigro flavoque intüs fasciatis; pedibus olivascentibus. Famina ADULT. Mari simillima, absque vitta malari coccinea. VARIETAS. Corpore plus minusve pallide rufo-cinnamomeo ; uropygio plus minusve virescenti tincto; capite supra plus minusve fusco- ochraceo. LE CÉLÉOPIC MORDORÉ. PLANCHE LVI, Fig. 1, mile; Fig. 2, femelle; Fig. 3, rémige quatriéme. LE PIC MORDORÉ; Burr., Ois., VII, p. 94. = VarENC., Dict. sc. nat., XL, p. 174. — VELL., N. dict., XXVI, p. 82. — Id., Encycl., p. 1312. — Id., Ois. Amér. sept., IL, p. 59; pl. 3; le mâle. = Less., Orn., p. 229. — Id., Compl. Buff., IX, p. 323. LE PIC JAUNE TACHETE, DE CAYENNE; Burr., PL. enl., 594, le mâle. LE CHARPENTIER LARMOYÉ; BARRÈRE, France équin., p. 143. FERRUGINOUS WOODPECKER ; Penn., Arct. 200l., 1T, p. 317; pl. 43, le mâle. — Larn., Gen. syn., II, p. 592, no 42. — Id., Ind. orn., T, p. 240, no 45. ` i i ET mo À EE ER E ger OR DO co ` =. — c» de e SC0- id, nd. 33 Cette espèce est encore une de celles qui varient assez pour que la description de tel exemplaire ne s'applique pas à d'autres du même sexe, car la couleur du dessus de la tête et du corps est tantôt très-claire, tantôt beaucoup plus foncée; tantôt il existe de nombreuses taches jaunes sur le dos et les tectrices, ainsi que le démontre l'oiseau repré- senté dans la planche enluminée 524 de Buffon, tantôt ces mêmes taches sont rares. Aussi, Barrère a-t-il nommé espèce de Buffon picus fulvus, maculis citreis distinctus. Chez ce Céléopic, le jaune du croupion, des tectrices supérieures de la queue et des tectrices inférieures des ailes se change quelquefois en un jaune verdâtre, et le dessus de la tête passe d'un jaune ocre clair à un brun jaunâtre assez foncé, ce qui m'avait donné l'opinion que c'était la méme espéce que le jumana de Spix; toutefois, divers exem- plaires du jumana, reçus récemment, me font penser que ce dernier peut constituer une espèce distincte. M. Reichenbach a commis, dans l'indication des figures de sa planche cix représen- tant le cinnamomeus, une très-légère erreur involontaire comme le démontre sa des- cription, mais que je signale toutefois parce qu'elle. pourrait embarrasser quelque naturaliste. Ainsi, sur ses planches, l'espèce qui est, selon moi, le véritable cinnamomeus, dont il figure deux femelles, porte les n° 4378, 4379, lesquels numéros, pour réparer une erreur typographique, doivent être rectifiés d'après l'auteur en 4389, 4390. Néan- moins , dans le texte descriptif, l'auteur indique pour le cinnamomeus les figures 4376, 4377 , lesquelles rectifiées doivent devenir 4387, 4388. Or, ces dernières figures repré- sentent non point le cinnamomeus, mais bien le jumana de Spix, comme l'indique la coloration du croupion et la couleur uniforme de la tête. ll est évident, je le répète, que c'est une erreur typographique commise dans le texte et que démontrent les descriptions données par l'auteur, puisqu'elles ne concordent plus avec les planches indiquées par lui. Caractères. Bec assez long, fort large à la base, comprimé vers l'extrémité qui est usée sur les côtés; arête au sommet du bec saillante et un peu courbe; arêtes au-dessus des narines légérement indiquées et très-rapprochées du sommet du bec, la base de la mandibule supérieure renflée et débordant la mandibule inférieure; narines en partie découvertes; aréte sous la mandibule inférieure un peu saillante; le profil de cette man- dibule représente une ligne brisée dont le point de jonction a lieu au menton et dont les deux parties forment un angle assez saillant; le menton s'avance sous la mandibule à environ moitié de la longueur totale du bec mesuré de la commissure; une huppe occi- pitale assez longue et épaisse; ailes longues et arrondies ; les rémiges les plus longues sont dans l'ordre 5, 6, 4, 7 et 3, les trois premières ne différant. entr'elles que de 1 à 2 millimètres; la septième et la troisième n'ayant que 5 ou 6 millimètres de moins que la cinquième qui est la plus longue; la deuxième rémige a 2 centimètres de moins que la troisième et là première n'a que 5 centimètres de longueur totale; la queue, longue et arrondie, est composée de douze rectrices larges se rétrécissant beaucoup vers l'extrémité qui est aiguë et le plus souvent usée; tarses et doigts longs et forts; le doigt antérieur externe beaucoup plus long que le doigt postérieur externe; ongles longs, courbes, aigus et évidés sur les cótés. Cocorarion. Le Måle adulte; bec d'un blanc jaunâtre de corne, la base étant d'un bleuâtre livide; iris rouge; front, vertex et longue huppe occipitale supérieure d'un jaune ocre plus ou moins foncé, plus ou moins clair; à partir des côtés de la: mandibule infé- rieure et de chaque côté de là gorge une large moustache d'un rouge vif; tout le eroupion, les tectrices supérieures de la queue, les tectrices inférieures des ailes, ainsi que le rebord du poignet de l'aile, d'un jaune citron ou d'un jaune ocre clair souvent lavé de vert; cuisses du méme jaune plus ou moins lavé de roussátre; la queue est noire, mais la plus petite ou sixième rectrice de chaque côté est rousse; côtés de la tête, menton, plumes allongées de Pocciput et de la nuque formant la huppe inférieure, tout le cou, la poitrine et l'abdomen, d'un brun roux cannelle uniforme plus ou moins clair; dos, tectrices supérieures des ailes de la méme couleur avec des taches jaunes ou d'un jaune roussátre qui cessent ordinairement sur la partie supérieure du dos; les deux ou trois premières rémiges primaires sont d'un brun noirâtre avec des bandes transversales rousses et jaunes sur la barbe interne à partir de la base jusqu'à la moitié de la penne, l'extrémité de ces rémiges étant tachée de roux; les autres rémiges primaires sont rousses avec des bandes transversales noires et d'autres d'un jaune plus ou moins clair sur la barbe interne à partir de la base jusqu'à moitié de la penne qui est aussi bordée de jaune; la barbe interne de ces rémiges est, avant l'extrémité qui est rousse, d'un brun noir sur une longueur de 3 à 4 cenümétres; les rémiges secondaires sont d'un beau I 9 34 roux avec la barbe interne d'un jaune clair ou roussâtre à partir de la base Jusqu'aux deux tiers de la penne, avec de larges bandes noires transversales; pieds d'un brun olivâtre. La Femelle diffère du mâle par l'absence de la bande ou moustache rouge sur les joues. C'est à tort que Vieillot (Ois. Amér. sept., p. 59) prétend qu'elle a une mous- tache noire. Cet oiscau varie, comme je l'ai dit, par la teinte plus ou moins claire, plus ou moins foncée du dessus de sa tête et de sa huppe, et par la teinte plus ou moins verdâtre du croupion, des tectrices supérieures de la queue et des tectrices inférieures des ailes ; quelques sujets, que je crois plus jeunes, ont la teinte rousse du plumage plus elaire, D'autres n'ont pas de taches jaunâtres sur le dos et un très-petit nombre sur les lectrices alaires. | Hasire la Guyane, le Brésil, la Colombie. DIMENSIONS. uis Ee TENS Hongneüretio (22221 t tM V c d EE d a gea uy Um d, 300 millimètres. | 280 millimètres. — du bed jd Cussi re Y pee 2 PIS V SX LS en nn ne 34 — 34 Ea => SEV A AUTO IDILO ee e uc ve usu uM TNT E L 23 e 93 es =a co p t Wr He mu c ccc cu D eR 163 — 150 i — RU CRÉES ER EE CR TE NEL DL det de a d A a EU 105 — 93 yk E TN RN X ade; Nr CR a S d a ME 94 zt 94, i = di doet anterieur TRE (ens Pondle) #28 7 nr uo ETIN... 23 — 99 2 — de One een ee nat Ii contbur s o. ^39 AC A . 20 Eoo R e RU E Qu CORO IUSSUM i Sn Ww cues eL RAS. eL oO ue 18 => 16 Qu = RE A HU R dau E qu Re 15 — 13 ER — uL Lo NL 3 MU ceu D eR aM M c I 16 — 15 ds es TROIE RER Se M A M MEM E Y pepe ED Dg Ces 16 Z 15 uis — dua CENT QU A ER NE n S ANE M IM RAIL PIS 7 — 6 SE — DEM c uum MEER ME E I BAN cu eu 7A, 8 — 1 zx Dans la plupart des collections; Muséum de Paris, de Londres, de Vienne, de Munich, de Stuttgard, de Berlin, de Stockholm, de Chatam, de Boulogne-sur-Mer, de Franefort- sur-Mein, de Marseille (le mâle sous le nom de campestris femelle), de Genéve, de Heidelberg, de Naples; dans ma collection. DEUXIÈME SECTION (DE L'AMÉRIQUE). Bec droit, effilé, un peu comprimé sur les côtés; sillons latéraux très-rapprochés du sommet de la mandibule supérieure ; queue longue et aiguë; huppe moyenne; le doigt antérieur externe beaucoup plus long que le doigt postérieur externe. | Le mâle se distingue de la femelle par une bande ou moustache rouge; la tête jaune ou Jaunâtre. CELEOPICUS MULTICOLOR. PICUS MULTICOLOR; GmeL., Syst. nat., T, p. 429, la femelle; Sp., 31. = Larta., Ind. orn., I, p. 240, n» 46. — 1d., Gen. zool., IX, p. 205. = VigiLL., N. dict., XXVI, p. 71. — Id., Encycl., p. 1306. — VarENC., Dict. sc. nal., XL, p. 175. — Less., Compl. Buf., IX, p. 394, et Traité d'orn., p. 990. MELINUS CRISTA CITRINA; Barr., Fr. équinox., p. 143. PICUS SCUTATUS; WagL., Syst. av., no 77. PICUS TORQUATA; Bopp., 1783, Cat. pl. enl. PICUS THORACINUS ; Less., Ornith., p. 223, la femelle. CELEUS TORQUATUS; G.-R. Gray, Gen. of.birds. CELEOPICUS MULTICOLOR; Matu., N. class. mém. acad. Metz, 1848-1849, p. 335. CELEUS MULTICOLOR; Pr. Bonar., Consp. gen. av. — Reicu., Handb. spec. orn., p. 406, ne 949; pl. pcLx; fig. 4385-4380, femelles. CERCHNEIPICUS MULTICOLOR ; Pr. Bp., Consp. vol. zyg., 1854. Mas ADULT. Rostro brunneo corneo, mandibulá versus apicem flavidà; iride obscuré coccineà; cristà, capite loto, mento, gulà , cervice corporeque inferiüs a pectore usque ad crissi finem pallide aurantio-ochraceis , unicoloribus; vitta malari sanguineo-rubra ; collo antico et laterali, dorsoque supremo pectore nigerrimis; dorso medio, uropygio alisque supra saturate et læte cinnamomeis; remigibus tau- dâque nigro-terminata rufis, numerose nigro-fasciatis; alarum tectricibus inferioribus ochraceo-rufescentibus, marginalibus nigro- variolosis; rectricibus ochraceo-rufescentibus nigro transversim striatis, et versus apicem totis nigris pedibus griseis; irides obscure coccinæ. Fœm. ApuLT. Mari simillà absque vittà malari rubrá. © 7 3\ 5 35 LE CELEOPIC A CRAVATE NOIRE. PLANCHE LII, Fig. 1, le mâle; Fig. 2, la femelle; Fig. 3, rémige quatrième. LE PIC A CRAVATE NOIRE ; Burr., Ois., VIT, p. 35, la femelle; pl. enlum. 863, la femelle. — Varenc., Dict. sc. nat., XL, p. 175. VigiLL., N. dict., XXVI, p. 71. — Id., Encycl., p. 1306. — Less., Orn., p. 226. LE MULTICOLORE; Less., Compl. Buff., IX, p. 324. LE PIC A POITRINE NOIRE; Less., Orn., p. 293, la femelle. C'est à la Guyane et au. Brésil qu habite ce Céléopic. qui se distingue facilement du Cel. tinnunculus par l'absence de raies noires sur l'abdomen et sur le dos. Je lai trouvé, mais en très-petit nombre, dans des envois provenant de la Guyane où, selon Buffon, les naturels le nomment iocans et M. Natterer l'a rapporté du Brésil. Cette espéce fait son nid dans les grands arbres dont le cœur est pourri , aprés avoir percé horizontale- ment jusqu'à la cavité, et elle continue son excavation en descendant jusqu'à un pied et demi plus bas que l'ouverture. On m'a assuré qu'au fond de cet antre obscur la femelle pondait trois œufs blancs et presque ronds, et que les petits. venaient à éclore au mois d'avril. | CanacrEnEs. Bec long, presque droit , large à la base, comprimé sur les cótés, sur les deux tiers de sa longueur vers l'extrémité qui est tronquée et cunéiforme; arête au sommet du bec trés-saillante; celles au-dessus des narines très-saillantes et trés-r rappro- chées du sommet du bec; narines en partie découvertes ; base de la mandibule supérieure renflée et débordant infiticune, aréte sous la mandibule inférieure assez saillante; le profil de cette mandibule représente une ligne brisée dont le point de jonction a lieu au menton et dont les deux parties forment un angle assez saillant; menton garni de plumes serrées et s'avancant sous la mandibule à plus du tiers de la lonqueur totale du bec mesuré de la commissure ; cou plutôt long; ailes longues et moins arrondies que chez le celeopicus tinnunculus; la quatriéme et la Pia e rémige sont égales et sont les plus longues; la première rémige n'a que 4 centimètres; queue longue, étagée, composée de douze rectrices raides se terminant en pointe; Tee moyens; doigts longs; le doigt antérieur externe beaucoup plus long que le doigt postérieur externe ; ongles longs, forts, courbes, trés-aigus et évidés sur les cótés. Coronariow. Le Måle adulte: bec d'un brun clair de corne; la mandibule inférieure est d'un jaune de corne à partir du menton jusqu'à la pointe; iris d'un rouge foncé; front, vertex, huppe occipitale, haut de la nuque, menton, gorge et tous les côtés de la téte d'un jaune ocre roussátre; une large bande d'un rouge sang et d'environ 3 centi- mètres de long descend des côtés de la mandibule inférieure de chaque côté des joues; le devant et les côtés du cou, le reste du cou derrière, le haut du dos, toute la poitrine et une partie de l'épigastre, ainsi que plusieurs des petites tectrices supérieures près du rebord de Paile, d'un noir profond; abdomen et couvertures inférieures de la queue d'un jaune ocreux roussátre plus clair que sur la tête; tectrices inférieures des ailes de la méme couleur, mais bigarrées de noir prés des rebords antérieurs; milieu du dos, crou- pion et lectrices supérieures de la queue d'un beau roux cannelle uniforme; tectrices alaires et scapulaires du méme roux avec des bandes noires transversales et étroites; chez quelques sujets, les scapulaires n'ont pas ces bandes noires et les tectrices en ont fort peu; rémiges primaires du méme ocre roux avec de nombreuses bandes noires sur les deux barbes; les cinq ou six premières grandes rémiges étant entièrement d'un brun fuligineux sur un tiers de leur longueur totale à partir de l'extrémité; les autres, seule- ment terminées de noir; rémiges secondaires du méme ocre roux avec quelques étroites bandes transversales noires et les premiéres de ces rémiges également noires à leur extrémité; rectrices d'un beau roux cannelle avec des bandes noires transversales sur les deux PET mais le tiers environ des pennes vers l'extrémité. est d'un. noir profond uniforme, à l'exception de la premiére petite rectrice de chaque cóté de la queue. La Pond adulte diffère du mâle par l'absence de la bande ou moustache rouge sur les joues. Une jeune Femelle, au Muséum de Paris, a la gorge et le devant du cou noirs, puis noirâtre; le pourtour de la tête et l'occiput d'un brun noir; le devant de la poitrine ou le plastron d'un brun noir. Hasire la Guyane, le Brésil. — ÁN air "me 12.0, nd Nus ee e uem n 36 DIMENSIONS. Eonouenruolalesed s eroe S LT EUN LINE CL DUE o c E Mar DLE EN E OE E 290 à 995 mill. c du heosededarcommissupnesaslevtiemiee Se ec uc E qol AIS vu eU (er a a E 36 millimétres, = => NIENTE o uu bus Vou e [R à Y 3 aue e du 2i d) 97 Z cec dol ale piee sena o r EUN ec dg CU PU osa fe wUL SA d i DL 160 Hm => dela queues 22300 e x QE LUC OUT So. A VIV dE UE NUUS oy CIS Yol E 100 a — du ree c o I M E QUA quU. dui N a a e QN E E 93 us = RU du up i d Nu A qe c A PM DA cd == de ronole LSU Re du à Re PU o a I uus VoL A E ed 18 Fa — dusdoTet POSITIOUN ORERE oe Me uu qu cA I I n M 90 Ta — SR ct ou s P uo cu E D EU PR ee S S x 41 ede => Gan dorer EUIS s o Ec. A ENS men do Eo, (rm ir S AE E 15 um — dekone xc au Iu ae imd c Die ios Mu Inl 15 5 l DEP u doat postenon amten e e eto Roa 2 24 dU Kx TR EE T NEL 7 Le | s dra e de l'ongle Peter e E pe RTE AO Eu C A Uu Ma Mee Wis m dle qu E DE ar ara T PE G REM 7 — | Se trouve dans les collections de Paris, de Berlin, de Stuttgard, de Vienne, de Leyde, à Marseille (la femelle sous le nom d'auratus), au Muséum de l'université de Naples (le mâle sous le nom de torquatus). J'ai découvert le type du tAoracinus de Lesson au Muséum de Paris; ma collection. —_—— 0 CELEOPICUS TINNUNCULUS. PICUS TINNUNCULUS; Wacr., Isis, 1829, p. 516, la femelle. = Pr. Maxim. zu Wien, Beitr. naturg. von Brasil, IV, p. 401 ,n 5, le mále. CELEOPICUS TINNUNCULUS ; Maru., N. class., mém. acad. Metz, 1848-1849, p. 334. CELEUS TINNUNCULUS; Pr. Boxar., Consp. gen. av., p. 130; Sp. 3, la femelle, 1850. — Reicu., Handb. spec. orn., p. 405, ne 948; pl. pex; fig. 4384 (et non 4775 et 4773), une femelle. CERCIINEIPICUS TINNUNCULUS; Pr. Br., Consp. vol. 2yg., 4854. — G.R. Gray, Cat. gen. brit. mus., p. 93, 1855. Mas ap. Rostro brunneo-corneo, mandibulá versus apicem flavidà ; capite subcristato toto, mento , gulà, femoribus colloque supremo ochraceis; vittà malari elongatá, ab oris rictu ad colli latera coccineà ; tectricibus alarum inferioribus ochraceo-rufescentibus, marginalibus nigro variolosis; dorso, tergo, uropygio et caudæ tectricibus superioribus alternatim rufo et nigro fasciatis; collo antico et pectore supremo nigris, unicoloribus; corporis partibus inferioribus reliquis, crisso incluso, alternatim flavido ac nigro fasciatis; rectricibus nigris sed a basi ultrà medium fasciis rufis dissectis ; remigibus fuliginoso-nigris , rufo fasciatis, primariis ex parte nigris; irides fusco- rubræ ; pedibus plumbeis. Fow. ADULT. Mari simillà, absque vittà malari coccinea. LE CÉLÉOPIC CRESSERELLE. PLANCHE LII, Fig. 4, le mâle adulte; Fig. 5, la femelle; Fig. 6, rémige quatrième. Cette espèce du Brésil est assez rare dans nos collections et elle a été souvent con- fondue avec le Cel. multicolor (GuEL.) ou regardée comme une variété de cette espéce. Wagler, le premier, a donné une bonne description de la femelle, tandis que M. le prince Maximilien de Neuwied n'a décrit que le mále. Nous n'avons aucun renseignement sur les mœurs de,cet oiseau que, suivant ce dernier auteur, les brésiliens nomment pica-pao ou pica-pao de Cabeca amarella. Je dois faire observer que ce même nom est donné à plusieurs espèces. La coloration des parties supérieures de ce Céléopic, ayant de lana- logie avec celle de la Cresserelle, lui a valu le nom que j'ai eru devoir conserver. Caractères. Bec long, presque droit, large à la base, comprimé sur les cótés sur les deux tiers de sa longueur vers l'extrémité qui est tronquée et cunéiforme; arête du som- met du bee trés-saillante; celles au-dessus des narines saillantes et trés-rapprochées du sommet du bec; narines en partie découvertes; mandibule supérieure à bords renflés et dépassant l'inférieure vers la base; arête sous la mandibule inférieure légérement sail- lante; menton couvert de plumes serrées et s'avancant sous la mandibule à moins de moitié de la longueur totale du bec mesuré de la commissure ; plumes de la téte molles, épaisses, courtes; celles de l'occiput et du haut de la nuque sont plus lonques et forment une huppe assez courte; ailes longues et arrondies; la cinquième rémige est la plus longue et presqu'égale; la quatrième qui ne dépasse la troisième que de 3 millimètres; la sixième rémige est presque aussi longue que la troisième et cette dernière rémige excède la seconde de 15 millimètres; la première rémige n'a que 5 centimétres de long; queue lonque, étagée et co mposée de 12 rectrices raides se terminant en pointe, et usées | vers l'extrémité; tarses et doigts moyens, scutellés au-dessus; le doigt antérieur externe bien plus long que le doigt postérieur externe; ongles longs, forts, courbes, aigus et évidés sur les cótés. 37 Coronariov. Le Måle adulte; maxillaire d'un brun cendré; mandibule d'un jaune de corne vers l'extrémité et d'un brun sale vers la base; front, vertex, huppe occipitale, derrière du cou, menton, gorge, tous les côtés de la tête et les cuisses, d'un jaune ocreux lavé de roussátre; de chaque côté de la mandibule inférieure part une bande ou moustache rouge ayant plus de 4 centimètres de long; iris d'un rouge foncé; tout le dos, le croupion et les tectrices supérieures de la queue rayés alternativement de bandes d'un roux vif et d'un noir profond ; devant du cou et poitrine d'un noir profond; tout le reste des parties inférieures, y compris les tectrices caudales d'un jaune ocreux clair avec de nombreuses bandes transversales et des taches cordiformes d'un noir profond; cou- vertures inférieures des ailes d'un ocre roussátre varié de noir sur le bord de l'aile; rémiges primaires d'un noir fuligineux avec des bandes rousses sur les deux barbes, les premiéres rémiges étant sans taches rousses sur moins de moitié de leur longueur à partir de leur extrémité; rémiges secondaires entièrement rayées alternativement de bandes d'un roux vif et d'un noir profond; rectrices noires avec des bandes transversales d'un roux vif sur les deux barbes, sur plus de moitié de leur longueur totale à partir de la base; la première rectrice de chaque côté ou la plus courte est entièrement rayée de roux; tarses et doigts d'un brun cendré. La Femelle adulte ne différe du mále que par l'absence de la bande ou moustache rouge. Hanite le Brésil. DIMENSIONS. Lonpueur totaleie nt nt Ne ue DU CHE T m duu t E DR UI 310 à 520 mill. z dubeescdesla^cnmmissure-aclesiremoé d. o R po c qu c D I C 36 millimètres. _ = Ll icc Mau dx qu 2 E a do 4 A FPA 27 => wu eS SE EF plees elc a A Y Nu. 155 — =a dela queue soana LII V E a oW loh gs ono A A M I 105 — mcd rr du D uu ac qu EM puc cantu NI E moe x50: du doiot antérieur externe (sans longle) ese Ie e OUS A MR ne de EE 2874 es cede oncle Cu suivan lae coun bun) 4t 232 ues To xo ls ORUM VS ce porn du ul du e M uq an A etus radeon eus ce EE et jee mu d m UR T "uc TM 12 == < dm dolet antenieurantetne 2 22 QU Nd er o OU mae eu cu MI 15 — p rudedonoloye cre de cuc e 4 a a c cue qa d E I I 040 = Sg du WIE ROSEO ONE E. S E 7 — =>" de londle: oc oM Mi Uto Mx d da Au à LIE cene Qu r Se trouve dans les collections de Vienne, de Mayence, du prince de Neuwied, de Berlin ; dans ma collection. | TROISIÈME SECTION. Bec long; plumage brun roux et rougeátre. Les máles se reconnaissent par une colle- rette rouge de chaque cóté du cou et de la nuque (de l'Inde et de ses archipels). CELEOPICUS PYRRHOTIS. PICUS ET MEIGLYPTES PYRRHOTIS ; Hopes., Journ. asiat. soc. Beng., 1837, VI, p. 108, le måle. CHLORONERPES? PYRRHOTIS; Hopes., Cat. Nipal. birds, nos 492 et 687. — Id., Zool. misc., p. 85. GECINUS PYRRHOTIS ; Brvru, Cat. mus. Calcut., p. 59, no 271. — J. as. soc. Beng., 1849. PICUS FLAVOROSTRIS ; Honsr., East India Comp. mus. CELEOPICUS PYRRHOTIS; Marn., N. class. mém. acad. Metz, 1848-1849, p. 335. BLYTHIPICUS PYRRHOTIS ; Pr. Br., Consp. vol. zyg., 1854. MEIGLYPTES (MICROPTERNUS) PYRRHOTIS; Rzicg., Handb. spec. orn., p. 404, no 948; pl. poux; fig. 4378, 4379, mâles. Mas ADULT. Rostro læte flavo, basi magis corneo; capite brunneo-fusco, fronte, mento, gulà, loris, frontis, verticisque plumis in medio pallidioribus; occipitis ac nuchæ lateribus coccineis; collo antico ac laterali, pectoreque unicoloribus brunneo-vinaceis; epigastrio ventreque unicoloribus brunneo-fuliginosis; femoribus, crissoque brunneo-fuliginosis pallidé rufo fasciatis; dorso, scapularibusque fusco- nigrieantibus , rufo fasciatis et plumis ad marginem vinaceo-rubescentibus; alarum tectricibus, remigibus totis, ac uropygio rufis, extüs et intüs fasciatis; rectricibus lœtè rufis, extüs et intus nigro plus minusve maculatis aut fasciatis; pedibus fusco-ardesiacis. Fa. ADULT. Occipitis ac nuchæ plumis brunneo-fuscis ad marginem vinaceo-rubescentibus. II 10 38 LE CÉLÉOPIC A OREILLES ROUGES ( Mal. ). PLANCHE XLIX, Fig. 4, le mâle adulte; Fig. 5, la femelle; Fig. 6, rémige quatrième. Cette espèce rare eut évidemment recu une autre dénomination, si M. Hodgson eut connu la femelle en méme temps que le mâle, car le nom de pyrrhotis ne peut convenir quà ce dernier, qui, seul, a la région parotidée, ainsi que les cótés de la nuque et du cou rouges. L'honorable savant auquel nous devons la connaissance de tant d'espèces de l'Himalaya, annonce, dans la description qu'il donne de cet oiseau (J. as. soc. Beng., VI, p. 108), que les deux sexes ne diffèrent point; mais lorsque j'ai eu l'honneur de le rencontrer au Muséum britannique en 1845, son opinion avait dû se modifier à cet égard, parce qu'il avait obtenu et apporté à Londres des femelles différant du mâle par l'absence de ce beau rouge aux côtés de la nuque et de l’occiput. Quoiqu'il en soit, J'ai cru devoir respecter la dénomination même incorrecte de M. Hodgson. Ce grimpeur a fort embarrassé les ornithologistes qui l'ont déjà placé dans quatre genres différents. Pour moi, je lui ai trouvé une affinité telle avec le celeopicus rubigi- nosus que j'ai cru devoir le placer auprés. id Je n'ai pas eru, par les motifs suivants, que cette espéce düt étre classée dans le genre chloropicus, ainsi que l'a fait M. Blyth; ainsi, chez le pyrrhotis, l'aréte latérale au-dessus des narines est bien moins rapprochée du sommet du bec; les narines sont en partie décou- vertes, tandis que dans le genre chloropicus, elles sont recouvertes de plumes piliformes; les ailes sont arrondies et non aigués chez le pyrrhotis, dont la cinquième et la sixième. rémige sont les plus longues, tandis que dans le groupe cAloropicus les plus longues rémiges sont la quatrième et la cinquième ; le menton s'avance beaucoup moins loin et la queue est moins longue et beaucoup plus arrondie chez le pyrrhotis. Enfin, dans la coloration de ce dernier oiseau, il n'y a pas de trace de cette coloration verte qui carac- térise toutes les espèces du genre cAloropicus. Les seuls exemplaires du pyrrhotis que nous possédions en Europe ont été recueillis par M. Hodgson dans le royaume de Népaul, et M. Blyth annonce qu'on ne trouve ce beau grimpeur que dans le sud-est de l'Himalaya. Caractères. Bec long, fort, légèrement courbe et large vers la base, comprimé sur les cótés vers l'extrémité qui est conique; aréte au sommet du bec et celles au-dessus des narines trés-saillantes; ces derniéres arétes plutót rapprochées à la base du sommet que des bords de la mandibule supérieure; narines en partie nues; aréte sous la mandi- bule inférieure légèrement saillante; menton s'avançant sous cette mandibule à moins de moitié de la longueur totale du bec mesuré de la commissure; ailes assez longues et arrondies ; la cinquième et la sixième rémige sont les plus longues et ne différent que d'un millimétre; la quatrième rémige a 3 millimètres de moins que la cinquième et n'excéde la troisiéme rémige que de 4 millimétres; la deuxiéme rémige a 21 millimétres de moins que la troisième et la première rémige n'a que 5 centimètres de longueur totale; queue moyenne et arrondie; rectrices étroites et usées à l'extrémité ; tarses et doigts forts, longs et scutellés au-devant; le doigt antérieur externe un peu plus long que le doigt postérieur externe; ongles forts, longs, aigus et évidés sur les cótés. CoLonariow. Le Måle adulte; bec d'un jaune blanchâtre, bleuâtre de corne au pour- tour de la base, à l'exception de l'aréte au sommet de la mandibule supérieure qui reste de couleur uniforme jusqu'à la base; tête d'un brun roussátre sale, les plumes du front et du vertex ayant leur tige d'un brun clair; front, menton, gorge, joues, d'un brun grisâtre plus clair. Sur la région parotidée, ainsi que de chaque côté de l'occiput et de la nuque, se prolonge une large bande d'un rouge carmin trés-vif qui se change en roux vineux vif sur le derrière du cou et le haut du dos; les plumes du dos et des scapulaires sont d'un brun foncé, rayées d'un roux cannelle vif et largement bordées de roux vineux vif. Les tectrices inférieures et supérieures des ailes, toutes les rémiges et le croupion, sont d'un beau roux cannelle avec des bandes noires transversales sur les deux barbes; les tiges des rémiges sont rougeátres; rectrices d'un beau roux cannelle, les tiges étant rouges, puis rougeátres à l'extrémité; les rectrices intermédiaires n'ayant que trois ou quatre petites taches noires sur chaque barbe, et les autres rectrices ayant des taches ou des bandes de forme transversale sur les deux barbes; devant, côtés du cou et poitrine d'un brun vineux uniforme ; épigastre et ventre d'un brun fuligineux uniforme ; culsses et couvertures inférieures de la queue d'un brun fuligineux avec des raies rousses trans- an PM O MGE snan cisim mm "© © ARDT SR tnr g tite P e ci ; 39 versales; tarses et doigts d'un brun ardoisé; ongles d'un brun de corne; pourtour nu de l'œil verdâtre. : La Femelle adulte diffère du mâle par l'absence de rouge carmin derrière la tête; l'occiput et la nuque sont chez elle d'un brun vineux vif uniforme. Hasire l'Himalaya, le royaume de Népaul. DIMENSIONS. Longueur totale 223,4 5 108 Re Rd DN v i yr c D MEE IR: Lee 310 millimètres. — du bec, de la commissure à Fextremit 2 IE HIE a BARRES T, 45 — _ aedes narines Ea PAM E Dc M DE EU d E e X V fbr oe MIR R 34 == — deVaile pliée x . « ... V clc Y E AL cr 150 — = de da quale 2 vec cim a mM e mS 94 — tos datane 555. Loi a In c Or. Ede uu ci oec opo er etie cati eu 95 — c du doigt antérieur externe Cans l'oBPle) = =a a 27 aP Hue sn à 93 — Ze oncle (CD suivant la COURDUTE) ES Cen c e o c T I RE 16 — => «dusdcietéposteueubfexlenge s dese ANE. 49 1005 a HESSEN aP 91 — cod dgeslonole s. ve p oce o e de à ar e d Er E WP AME AZ: 14 = = du dorst anterieur interne e a a o 2a Y 2 xor c m. D E T TA A P QU ie 16 — =e de Foncea 14 T D TCI Mi 2 Pd na e a RET bR e 15 — zE du doigt postérieur mterne = 4 uo 4 coe Po S5 c xe t Wu M aC ei 10 — = 2 dedonglecs: - 00 ou ne X c CL SER A d T a i A co 9 = Se trouve dans les collections du Muséum britannique, de la Compagnie des Indes orientales, de Berlin ; dans ma collection. bh: CELEOPICUS PORPHYROMELAS ( Bo?é J. PICUS (HEMICIRCUS) RUBIGINOSUS ; Sw., Birds West. Afr., II, p. 150, le mâle. — Hanrr., Rev. zool., 1844, p. 402, le mâle. PICUS RUBIGINOSUS ; Evron, Ann. nat. hist., XVI, p. 2999, 1845, le mâle. HEMICERCUS RUBIGINOSUS ; G.-R. Gray, Gen. of birds, p. 437; spec., nos 4 et 5. CELEOPICUS RUBIGINOSUS ; Marn., N. class., mém. acad. Metz, 1848-1849, p. 335. VENILIA RUBIGINOSUS ; Cm. Bonar., Consp., p. 28; sp. 4, 1850. DENDROBATES RUBIGINOSUS; CH. Bonar., Consp., p. 126; sp. 24, 1850. PICUS RUBELLUS ; Narr., In. mus. due 1835, manuscrit. PICUS PYRRHOMELAS ; Mus. Francof. PICUS PORPHYROMELAS ; Borg, Briefe geschr. aus Ostind., p. 143. — Temm., Mus. Lugd. PICUS MELANOGASTER ; Hav,. Madras journ., XXXI, p. 153. GECINUS RUBIGINOSUS ; Bryrum, Cat. mus. Calc., no 272. — Id., J. as. soc. Beng., XVIII, p. 59, 1849. BLYTHIPICUS RUBIGINOSUS; Pr. Pp., Consp. vol. zyg., 1854. — G.-R. GRAY, Cat. gen. brit. mus., p. 94, 1855. VENILIA PORPHYROMELAS ; REeici., Syn., p. 359, no 831; pl. noxxix ; fig. 4187, 4188, mâle et femelle. SCOLECOTHERES RUBIGINOSUS ; Rxrcm., Handb. spec. orn., p. 498, no 1014, Mas ADULT. Rostro lœte flavo; basi magis corneo; capite brunneo-fusco , fronte mento gulá capiteque ad latera pallidioribus ; occipitis lateribus, nuchâ ad latera et in medio pulcherrimé coccineis; collo postico, dorso, tergo, uropygio, alarumque tectricibus superioribus obscure fuscescente-sanguineis ; remigibus primariis intüs fuscis; extüs fuscis pallidius fasciatis, plus minusve sanguineis nisi versus api- cem ; secundariis intüs fuscis, extüs obscure fuscescente-sanguineis, pallidiüs fasciatis; corpore subtüs alarumque tectricibus inferioribus unicoloribus brunneo-fuliginosis, paulo in pectore medio rubescente lavato; rectricibus nigricante fuscis, indistincte fasciatis; pedibus fuliginosis g : Faw. ADULT. Occipite nucháque brunneo-fuscis; nuchæ lateribus obscure fuscescente-rubescentibus ; toto corpore subtüs unicolore brunneo-fuliginoso. LE CÉLÉOPIC PORPHYROIDE ( Mal. ). PLANCHE XLIX, Fig. 1, le mâle adulte; Fig. 2, la femelle adulte; Fig. 3, rémige quatrième. Malgré l'excellent article que M. le docteur Hartlaub a publié en 1844 sur cette espéce assez rare, elle a continué à demeurer inconnue des ornithologistes qui l'ont déjà ballottée dans six genres différents et en ont fait deux espèces distinctes : l'une de l'Afrique occi- dentale, l'autre des iles de la Sonde. Il faut convenir que Swainson a été la cause de cette erreur en assignant l'Afrique pour patrie à cet oiseau qu'il avait seulement acquis avec d'autres oiseaux provenant de ce continent. M. G.-R. Gray, M. Blyth, S. A. le prince Charles Bonaparte et M. Reichenbach, trés-récemment, ont, depuis que M. Hartlaub a annoncé que c'était de Malacca et non de la Sénégambie que provenait ce grimpeur, persisté à conserver l'espéce de Swainson comme originaire de cette dernière localité, tout en admettant l'espèce publiée par un hasard singulier, par M. Eyton, sous le méme nom, comme originaire de Sumatra et de Bornéo. Il est bien certain, néanmoins, que ces deux espèces n'en font qu'une qui habite la presqu'ile de Malacca et probablement les iles de la Sonde. J'ai vu les sujets qui se trouvent dans les diverses collections d'Europe et j'ai recu, depuis peu, plusieurs exem- 40 plaires de Malacca sous le nom de porphyronotus ; tous sont semblables, sauf la colo- ration de la nuque qui varie suivant les sexes. Les exemplaires que j'ai vus à Vienne sous le nom de rubellus avaient été envoyés à M. Natterer comme provenant de l'Himalaya, origine qui, sans être exacte, se rapproche plus du lieu d'habitat réel que l'Afrique. C'est par erreur que le savant auteur du Conspectus generum avium annonce que le mâle diffère de la femelle par une mous- tache rouge; les deux sexes n'ont aucune bande ni moustache. | Je n'ai pas besoin, je pense, de prévenir que le rubiginosus dont il s'agit au présent article n'a que le nom de commun avec le rubiginosus figuré par Swainson dans la planche 14 des Zoological illustrations. Il est vivement à regretter que cet auteur ait cru devoir donner le méme nom à deux espèces de Picidées; aussi, ai-je été heureux d'avoir le nom de Boié pour éviter la confusion à l'avenir, sauf à ne pouvoir le traduire que par un terme qui ne rend pas la pensée du mot latin. Caractères. Bec fort, long, large à la base, trés-comprimé vers l'extrémité qui est en forme de coin; aréte au sommet du bec un peu courbe vers la base et très-saillante ; arête au-dessus des narines assez saillante jusqu'à moitié du bec; narines à moitié nues; arêle sous la mandibule inférieure légèrement saillante; menton très-creux, s'avancant sous cette mandibule à moins de moitié de la longueur totale du bec mesuré de la com- missure ; ailes assez longues et très-arrondies ; la cinquième, la sixième et la quatrième rémige sont les plus longues et presque égales; queue courte et arrondie; tarses forts et scutellés au-devant; doigts forts et longs; le doigt antérieur externe le plus long; ongles forts, aigus, longs et évidés sur les cótés; plumes de la téte et du cou trés-courtes et douces; plumes de la queue raides, trés-étroites et aigués. CoLorariox. Le Mále adulte; le bec est d'un jaune de corne et brun autour de la base; le front, le vertex, le milieu de l'occiput, les côtés de la tête, le menton et le cou, sont d'un brun sale plus foncé sur le vertex et le milieu de l'occiput; sur les côtés de l'oceiput et de la nuque, ainsi que sur le milieu de la nuque, se trouvent un grand nombre de plumes à base d'un cendré brun et terminé à l'extrémité par du rouge vif; derrière du cou, dos, tectrices supérieures des ailes et croupion, d'un brun rouge de brique; rémiges primaires brun foncé, mais ayant sur leur barbe externe des bandes d'un brun clair et les deux tiers de cette barbe d'un brun rouge de brique à partir de la base; rémiges secondaires brun foncé sur les barbes internes et d'un rouge brique foncé avec des taches d'un brun clair sur les barbes externes; toutes les parties inlé- rieures et les tectrices inférieures des ailes d'un brun fuligineux uniforme et légèrement lavé de rougeâtre sur la poitrine; rectrices d'un brun noirâtre avec des bandes transver- sales d'un brun clair; pieds d'un brun fuligineux. Dans un exemplaire, les ongles avaient une teinte de brun rougeâtre au-dessus. | La Femelle adulte diffère du mâle par l'absence de plumes rouges derrière la tête; l'occiput et la nuque sont d'un brun foncé sale; les côtés seulement de la nuque ont une légère teinte rougeâtre; les parties inférieures sont d'un brun fuligineux uniforme. Haste la presqu'île de Malacca, les iles de Sumatra et de Bornéo. DIMENSIONS. Longuekt: totaled aare aa ee DUIS da QU ion. Hate Vaga ur Ec. YS pu Tio LX environ| 210 millimètres. — ducbec sdear e mS UBC A Hexen] sch e ot E cuc Qu A E E a 30 et 35 mill. — MR de dd DNA uu c x c E UR M FUNEM 23 et 928 — crc. oe aler plec SCAN A d aA e LI gu e Sor S A ae Far red 115a 4255 — == dekla queue: c eur c RR RS dL E qua i M. uM 68 à 75 — R dS A EN Er E EE EN t er is aes 90 millimétres. = du doigt antérieur externe (sans onde er M C P AE een es ner eS 2 — => BODRUM ch QE M IP RE SA 19 e — DIU HO EU DUM C oT TU sue. idu DEL EE EC a EA E dE UP. UT RESE T à 20 == — delonc PA E a RIS Ere RD 4 I RTE EN D TRE UE 14 c — ducdoletognieueupentchdesd c: B E DIAM uid EN Ru Me 14 B x pM DU CI RM UN MEA OTT EE D AG AR EE COE UITIUM ad 15 € RAT doct ADN TT OT RS CU D EE PEG; VEL Ob Ne 5 i — QD nU o A c I c xU UT Moe iu Te m 5 r Se trouve dans les collections de Vienne, de Paris, de Leyde, de Dresde, de Brême, de Bruxelles, de Francfort-sur-Mein, de la Société zoologique de Londres, de Boulogne- sur-Mer; dans ma collection, 41 Genus X. — MESOPICUS (Malh.). ` Genre X. — LES MÉSOPICS. Arête latérale au-dessus des narines saillante et beaucoup plus rapprochée des bords que du sommet de la mandibule supérieure; quatre doigts; le doigt antérieur et le doigt postérieur externes presque égaux, ce dernier plutôt plus long; les rémiges les plus longues sont 4, 5 et 3, lesquelles sont presqu'égales. Ces oiseaux font partie du genre dendrobates de M. G.-R. Gray qui lui attribue à tort, selon moi, pour rémiges les plus longues la seconde, la troisième et la quatrième penne. Ces grimpeurs n'ont pas de huppe ou seulement les plumes de l'occiput sont un peu plus allongées. Les mâles n'ont pas de bande ou de moustache rouge et se distinguent ordinairement en ayant tout le dessus de la téte rouge. A. de l'Afrique. — B. de l'Amérique. Sous-GENRE A. MESOPICUS PYRRHOGASTER (Malh.). CHLOROPICUS PYRRHOGASTER; Marua., Rev. zool., 1845, p. 399. DENDROBATES PYRRHOGASTER; Pr. Br., Consp., 1850, p. 196; Sp., 93. MESOPICUS PYRRHOGASTER ; Pr. Br., ex Marn., Consp. volucr. zygod., 1854, SCOLECOTHERES PYRRHOGASTER ; Rxrcu., Handb. spec. orn., p. 498, no 1010. Mas AnvrT. Rostro brunneo-flavido corneo ; pileo, tergo, uropygio, caudæ tectricibus superioribus pectore, epigastrio, ventreque medio, sanguineo-rubris; fronte, nuchà, vittâ pone oculos et alia elongatà a maxillà inferiori ad latera colli decurrente nigris ; capite ad latera, gulàque albis; dorso fusco-olivaceo , tectricibus fusco olivaceis, maculis non nullis quadratis albo-flavidis ; remigibus fusco-nigricantibus, secundariis extüs olivaceis, omnibus extüs et intüs albido maculatis; scapis fuscis; tectricibus inferioribus, hypochondriis crissoque albis, fusco-olivaceo variegatis; caudá tota nigrâ immaculatà; pedibus fuscis, unguibus corneo-flavidis. Fœmina. Pileo toto nigro. . Mas Jux. Pileo nigro, vertice coccineo variegato. LE MÉSOPIC PYRRHOGASTRE (Mal. . PLANCHE LVIII, Fig. 9, le mâle; Fig. 10, la femelle, C'est au Muséum britannique que j'ai vu, en 1844, pour la premiére fois, une femelle de cette espèce originaire de la côte occidentale d'Afrique; depuis, j'ai été à méme de décrire la femelle adulte et un mâle encore jeune dans la collection de Leyde; l'un de ces derniers sujets provenait de Sierra-Leone; l'autre du pays d'Ashantée, dans la Guinée septentrionale; c'est de la premiére de ces deux localités que M. Afzélius a rapporté, en 1794, le mâle qui figure dans la collection d'Upsal et qui est en assez mauvais état. C'est à l'obligeance de M. Sundevall, directeur du Muséum de Stockholm, que Je dois la description de ce dernier exemplaire innomé jusqu'alors et que j'avais, avec raison, soupconné étre le mále adulte de cette espéce nouvelle. Nous ne connaissons rien touchant les mœurs et la nidification de cette espèce. Caractères. Bec long et fort; la quatrième et la cinquième rémige, qui sont les plus longues, sont égales ou presque égales; ailes longues; le doigt postérieur externe un peu plus long que le doigt antérieur externe. Cocorarion. Le Måle adulte; bec d'un brun jaunâtre de corne plus clair en dessous; front et nuque noirs; sommet de la tête d'un rouge vif, les plumes ayant leur base noi- râtre; côtés de la tête et gorge blancs; une bande noire partant de la mandibule supérieure et se continuant aprés l'œil, ainsi qu'une autre bande de méme couleur com- mencant de chaque cóté du menton et descendant de chaque cóté du cou, se réunissent et forment au-devant un cercle noir qui borde le blane du cou; la poitrine, tout le milieu de l'épigastre et du ventre, ainsi que le croupion, sont d'un beau rouge sang; le reste de l'abdomen, les flancs et les tectrices inférieures de la queue sont d'un blane pur avec de nombreuses et larges taches d'un brun olivátre foncé; la queue est noire; le dos est d'un brun olivátre; les tectrices supérieures des ailes sont d'une méme couleur plus foncée et portant trois ou quatre rangées de taches de forme carrée et d'un blanc jau- Il 11 42 foncé. Longueur totale nátre; rémiges d'un brun noirátre avec des taches blanches externe, qui devient olivátre dans les rémiges secondaires, et avec de grandes taches blanches sur la page interne; pieds d'un brun foncé; ongles d'un jaunâtre de corne. La Femelle adulte diffère du mâle en ce qu'elle n'a point de rouge sur la tête qui est d'un noir profond; le devant du cou a moins de blanc. Le Jeune mále a le front d'un brun noir; le vertex noir et moucheté de rouge vif; il a plus de blanc sur le devant du cou que la femelle adulte; le milieu de l'abdomen est d'un brun verdátre foncé taché de rouge; le dos et les ailes sont d'un brun olive plus — du bec, de la commissure à l'extrémité DIMENSIONS. enn A R N PE CT VB EE VIO Ee. ea LOU pue Nar MIALA. or OR APN uela A DEI oS ica Lb ND TEE NAN Cou TS CEU CES XY ND UR desimanmrescaektexttemiteecoae ue 744 Po NA S UI EU. UM — dexbaesplige oi p RC rupe D ti SU E = de LINEE a E S ou A D R PE A CE E RR a E a x Le Aa So SEED = duidmse S ARA: 1014 R ALINE E N Qt HIELO UNO SH ERA T o WI tuer — ` du doigt antérieur externe (sans l'ongle) == de l'ongle (en suivant la courbure) . . . — du doigt postérieur externe == de l’ongle . = du doigt antérieur interne — de l'ongle => du doigt postérieur interne — de l'ongle some Let ce cda lg ua sc RU AE QA M A ad wipe NUE La 22 Lt D. Et de MEE 621 18 CIVEM E MEE CU FM ASE CERN Rp E ME DG ROUE AS ES E er S A NEC TRAIN E TS coo sp te WA 7.) DS N [uL o ae E: N ET Re NAS NOE 08 MUR Tee eu a UR MA: DE: EU CE Ch DE a ualrvcla ue. M IE P CM END v lll «le OC, a Meme ap ce pue XE ric BE VES V NE IL M Sen eee BN a Nu ET E 91 De» RE RVE E: ë MERE UE 6 7 MEE S E Eau, D Me D EAT ES RI a feu sp Ade d cru V" PEN ARE à ELSIS REM wp a N: M nw D E GR ue Ese AR < ER A S = Aen es EE Nee: S RN ere et A ANT E SUC S O ac E LEN Moe pee EAN: A. MAI een SO I ONE A B D vel CE RIT RU m oe ATEN PUR ——— 2 $09 Ga —— —— MESOPICUS CAPENSIS. PICUS MENSTRUUS ; Scor., Delic. flor. et faun. insub. pars., 9, p. 89, no 50; 1786. PICUS CAPENSIS; Gm., Syst. nat., 1788, 1, p. 430; Sp., 35, la femelle. — LATH., Ind. orn., I, p. 237, no 37. — ViEiLL., N. dict., XXVI, p. 92. — Id Encycl., p. 1318. — VaLENC., Dict. sc. nat., XL, p. 173. = Dnar., Dict. classi; XIII, p. 903. — Less., Traité d'orn., p. 219; Sp., 19. -— Id., Compl. Buff., IX, p. 303. PICUS GRISEOCEPHALUS ; Bopp. PICUS MANILLENSIS ; GwEL., Syst. nat., 1, p. 434; Spec., 43. = Virik., N. dict., XXVI, p. 99, et Encycl., p. 1322, la femelle; pl. 212, fig. 4. — G. Cuv., Règn. an., 1899, I, p. 451. PICUS CANICEPS ; Wagr., Syst. av. sp., 46; Nec Nils. PICUS OBSCURUS ; Waar., Syst. av. sp., 90, une femelle. MESOPICOS CAPENSIS ; Maru., 1849, Mém. acad. roy. Metz, p. 340. DENDROBATES CAPENSIS; Pr. Br., Consp., 1850, p. 125; Sp., 17. MESOPICUS CAPENSIS; Br., 1854, Consp. vol. zygod., no 119. CHRYSOCOLAPTES MENSTRUUS; REtcn., Handb. spec. orn., p. 400 , no 999; Nec tabula, netiv, fig. 4356. SCOLECOTHERES CAPENSIS; Retcn., Handb. spec. orn., p. 427, no 1005, pl. DCLXXYI, fig. 4469, 4470. LE MÉSOPIC DU CAP (Less.). PLANCHE LXII, Fig. 7, mile; Fig. 8, femelle; Fig. 9, rémige quatriéme. Less., Traité d'orn., p. 219. — Id., Compl. Buff., IX, p. 303. p. 1322, pl. 219, fig. 4. 213 32 assez étroites sur la page Hasıre la côte de Guinée, d'Aschantie. Les exemplaires de Leyde sont originaires de Sierra-Leone. millimètres, Se trouve au Muséum britannique à Londres. Innomée au Muséum de Leyde et d'Upsal. Mas ApvLT. Rostro plumbeo, mandibulâ in medio albidâ; iride fusco-rubrâ; supra et subtüs olivaceus, flavo resplendens, immacu- latus, nisi capite toto cano, vertice, occipite, uropygio caudzque tectricibus superioribus coccineis, abdomine medio plus minusve rubro-lavato, remigibus intüs, nisi ad apicem , maculis magnis , albis, rectricibus immaculatis , obscure olivaceis. Faw. ADULT. Mari similis, nisi vertice et fronte canis, occipite olivaceo ; cano, occipite obseuré-olivaceo. Mas Juv. Verlicis occipitisque plumis non nullis apice coccineo punctulatis; pectore dorsoque olivaceis; abdomine olivascente-cano ; uropygio plus minusve coccineo. LE PIC A TÊTE GRISE DU CAP DE BONNE-ESPÉRANCE; Burr., Ois., VII, p. 26. — Id., Pl. enl., 786; fig. 2, la femelle adulte. — Hor., Abr. d'hist. nat., MI, p. 393. — Veic., N. dict., XXVI, p. 99. = Id., Encycl., p. 1318. LE PIC OLIVE; Levanc., Ois. d'Afr., VI, p. 19; pl. 248, le mâle adulte; pl. 249, la femelle. — VALENcC., Dict. sc. nat., XL, p. 173. — Drar., Dict. class., XIII, p. 503. LE PIC DU CAP; LE PIC VERT DE L'ISLE DE LUGCON? Sonn., Voy. à la N. Guin., p. 73; pl. 36, une femelle. = VrEILL., Encycl., MANILLA GREEN WOODPECKER ; Larn., Syn., I, 2, p. 583, no 98. N. dict., XXVI, p. 99, et Lorsqu'on heurte toutes les idées reçues. jusqu'à ce jour, on doit produire sinon des preuves certaines, au moins les présomptions graves qui militent en faveur de l'opinion nouvelle que l'on se hasarde à émettre. Telle est ma position à l'égard. de deux des jl | 43 Picidés publiés par Sonnerat et figurés sur les planches 35 et 36 de son Voyage à.la Nouvelle-Guinée, sous les noms de Cardinal de l'isle de Lucon et de Pic vert de lisle de Luçon. Je ne dois m'occuper en ce moment que du dernier, représenté par la planche 36 et que les auteurs n'ont pu retrouver jusqu'ici. Comment, d'abord, Sonnerat décrit-il cette espéce? « Un peu moins grand que le Pic vert; tout le corps est en entier d'un vert un peu sali; le dessus de la téte est un peu taché de qris; les qrandes plumes ; gris; g p des ailes et la queue sont noirátres ; les couvertures de la queue en dessus sont d'un rouge de carmin trés-vif qui forme en cet endroit une large plaque. » Je me suis demandé (en mettant, un moment de cóté, le nom imposé à cet oiseau et qui indique l'ile de Luçon comme lieu d'habitat) si ce n’était pas une femelle du mesopicus capensis qui avait été donnée à Sonnerat comme provenant de cette île. Pour résoudre la question, jai examiné à la bibliothèque du Muséum de Paris les planches peintes, originales de Sonnerat, et cet examen m'a confirmé dans mon opinion, quoique la planche 36 soit évidemment incorrecte , puisqu'elle n'indique pas la couleur grise qui existe sur la tête, d'aprés Sonnerat. M'objectera-t-on que Sonnerat n'a pu décrire une espéce de l'Afrique méridionale comme originaire de lile de Luçon? Je répondrai que Swainson a bien décrit comme originaire de l'Afrique occidentale le rubiginosus de Malacca qui lui avait été envoyé, assurait-il, du Sénégal; que le petit Pic rayé du Sénégal des auteurs est de l'Amérique et je citerai cent autres exemples de ce genre. | Si mon opinion était vraie, comme je le crois, elle expliquerait suffisamment pourquoi on n'a pu, jusqu'ici, retrouver cette espèce de Sonnerat, que Scopoli a nommée menstruus ; Gmelin, manillensis, et Wagler, obscurus. Quoiqu'il en soit à cet égard, Levaillant décrit ainsi ce Mésopie qui est son Pie olive: « Le Pie d'Afrique, dit-il, auquel je donne le nom de Pic olive, est celui dont parle Buffon, sous la dénomination de Pic à tête grise du Cap de Bonne-Espérance; mais ce naturaliste n'ayant vu qu'un jeune individu de l'espèce d'après lequel il l'a dénommée, il devient aujourd'hui nécessaire de lui substituer un nom qui ne donne pas le change sur cette espèce en perpétuant l'erreur de Buffon sur ses attributs; ainsi, le mále et la femelle, parvenus à l'état parfait, ayant tous deux le dessus de la téte rouge, le nom de Pie à téte grise ne convient évidemment plus à l'espéce. » Nous avons parfaitement compris les raisons qui ne permettaient pas à Levaillant de conserver la dénomination de Buffon, et c'est par le méme motif que nous trouvons mauvais le nom de caniceps de Wagler qui a, d'ailleurs, été donné par Nilsson au chloropicus canus (Linx.); mais pour éviter la confusion avec le geopicus olivaceus (picus olivaceus, Guer., Larn.), nous avons dà, à notre tour, préférer au nom de Pic olive une dénomination francaise qui a le mérite d'être la traduction du nom de capensis, ainsi que l'a proposé M. Lesson. Est-il exact, ainsi que l'annonce le célébre voyageur naturaliste, que les deux sexes aient, à l'âge de deux ans, le dessus de la tête rouge? Je ne le pense pas et je partage en cela l'opinion de Wagler et des auteurs modernes. En effet, on reconnait les jeunes ` par la coloration d'un gris terne plus ou moins lavé d'olivátre de leurs parties inférieures; et ce n'est que lorsque l'oiseau est trés-vieux, dit Levaillant, qu'il revét une belle couleur olive doré et que le milieu du ventre est plus ou moins taché de rouge. Or, on trouve un trés-grand nombre d'exemplaires avec tous les caractéres de l'oiseau parfaitement adulte et vieux qui n'ont cependant pas de trace de rouge à la téte. Je ne me dissimule pas toute l'autorité que doit avoir l'opinion. de Levaillant. Je dois, néanmoins, signaler le fait annoncé par cet auteur comme anormal et contraire à tout ce qui a lieu dans le groupe de Picidés qui nous occupe. ; Ce grimpeur, qui est assez commun, habite toute la cóte de l'est de l'Afrique, depuis la rivière Duywen-Hock où Levaillant a rencontré seulement les premiers individus qu'il a vus jusque chez les caffres. On le trouve aussi dans beaucoup d'endroits de l'intérieur des terres; mais on ne le voit pas sur la cóte de l'ouest. Levaillant annonce méme avoir reçu du Sénégal et de divers autres points de l'Afrique, ce Mésopie, dont les individus ne lui ont présenté aucune différence avec ceux qu'il avait rapportés du sud de l'Afrique. Mais n'est-il pas permis de penser que c'était une espèce différente? Ce grimpeur niche, comme tous ses congénères, dans un trou d'arbre. La ponte est de quatre œufs blancs que le mâle couve tour à tour avec sa femelle. Cette dernière circonstance a pu induire en erreur ceux qui ont découvert le nid au moment où le mâle couvait seul les œufs et leur a fait dire que la femelle ne s'occupait pas de l'incu- bation. 44 La description que donne lé prince Ch. Bonaparte du capensis (Consp. gen. av., p. 125) est, selon moi, inexacte en ce qu'il dit: occipite rubro; remigibus secundariis scapularibusque immaculatis. D'abord, non-seulement l'occiput est rouge, mais le vertex l'est également; aussi, Wagler allant plus loin, dit-il: fronte verticeque coccineis, ce qui est également une erreur. Mais, quant aux rémiges secondaires, elles portent, aussi bien que les rémiges primaires, des taches blanches arrondies sur le bord de leur page interne, à l'exception, comme cela arrive toujours, de la dernière ou des deux dernières plus petites rémiges joignant les scapulaires. Caractères. Bec long et aiqu; pas de huppe; la quatrième, la cinquième et la troi- sième rémige sont égales en longueur; la deuxième rémige ayant 12 millimètres de moins que la troisième et excédant de 4 à 5 centimètres la première rémige qui n'a que 23 mil. limétres de long; les deux rectrices intermédiaires excédent les suivantes de 10 à 45 mil. limétres; le doigt postérieur externe un peu plus long que le doigt antérieur externe. Cororation. Le Mâle adulte a le bec d'un bleuâtre de corne qui se change en un blane bleuátre sous la mandibule inférieure; iris d'un brun rouge; les plumes soyeuses du dessus de la tête ont leur base cendrée et le reste d’un rouge éclatant; mais, sur le front, le cendré foncé domine, et, le plus souvent, on n’y voit même pas de plumes rouges; les côtés de la tête, les joues et la gorge sont d’un cendré quelque peu lavé d'olivacé, auquel succède sur le cou, la poitrine, la nuque et le dos, un vert olive glacé de jaune qui lui donne un grand brillant, exposé à la lumière, et qui est la couleur dominante de tout le plumage, en général, à l'exception du croupion et des couvertures du dessus de la queue qui sont d'un rouge vif; l'abdomen est d'une nuance beaucoup moins vive que la poitrine et tirant au cendré brun olivâtre, et le milieu de l'abdomen est lavé de rouge; les rémiges primaires ont leur barbe externe d'un vert olive vers la base et d'un brun olivátre vers l'extrémité, tandis que les rémiges secondaires ont toute leur barbe externe du méme vert olive que le dos; toutes les rémiges ont leur page interne d'un brun noirátre avec de grandes taches blanches, excepté vers leur extrémité ; il est à remarquer que Levaillant ne parle pas de ces taches; les tectrices inférieures des ailes sont blanches et tapirées de brun clair olivátre; les rectrices sont d'un brun noi- rátre plus clair sur les rectrices latérales; les pieds sont plombés. à MM. Verreaux , à Paris, ont possédé un Mésopie du Cap ayant presque toute la queue blanche. J'ai le regret de n'avoir pu examiner cette variété albine. La Femelle adulte, selon Levaillant, serait un peu plus petite que le mále. Cet auteur ajoute: « Elle en différe encore en ce que sa couleur olive est généralement plus brunâtre et que son rouge n'est ni aussi vif, ni aussi étendu que le sien, quoiqu'elle en ait cependant dans les mêmes endroits que lui, lorsqu'elle est parvenue à l'âge de deux ans. J'ai déjà exposé les divers motifs qui ne permettent pas d'adopter cette opinion. et je me contente d'ajouter que, selon moi, la femelle adulte ne diffère du mâle que parce qu'elle a le front et le vertex d'un cendré foncé; l'occiput olivâtre doré sans aucune trace de rouge. Une vieille femelle, au Muséum de Paris, a du rouge assez prononcé sur le milieu de l'abdomen. Les Jeunes. Levaillant, en parlant des jeunes, dit (p. 13): « Dans le premier áge, le mâle à déjà du rouge sur le milieu de l'occiput; mais la femelle, dans le méme état, n'en montre que sur le croupion et elle a la téte, les joues et la gorge grises. » | Deux jeunes máles de notre collection ont, le premier, le vertex et l'occiput, ainsi que le croupion, d'un rouge vermillon pále; le front d'un brun cendré; les parties supé- rieures d'un brun olive lavé d'olive doré sur le dos; la gorge et l'abdomen d'un cendré brun légèrement lavé d'olivátre; la poitrine d'un brun olive. Le second, la tête d'un brun cendré légèrement lavé d’olivâtre ; l'occiput d'un cendré olivátre et moucheté d'un peu de rouge; le croupion rouge; le dos d'un olive doré, tapiré de cendré brun; la gorge et l'ibdomen d'un cendré lavé d'olivàtre; la poitrine déjà en partie d'un jaune olive doré. Un jeune Mále au nid, que posséde le Muséum de Paris, a déjà le dessus de la téte et le croupion d'un rouge vermillon pále; la poitrine et la nuque d'un brun olivátre; . l'abdomen d'un cendré brun lavé d'olivátre; le dos olivátre; bec et pieds Jaunátres ; les ailes et la queue ne sont pas encore développées. — Hasime le sud-ouest de l'Afrique. E E EET ERE ——M' — dr TE Mc cdit "oon. is NEUEN UEM E cms cR D 45 DIMENSIONS. „= s ADULTES. JEUNES. JEUNE AU NID. LN NAMES A LO Gee x EV ue m be io 200 à 910 mill. | 200 millimétres.| 125 millimètres. — ebec. de la commussuresa Vextremité =x en a es AD nr ME 94 — 15 Lès — ES des mones a rewon >S a 2 009 r V 2 3 20 millimètres.| 18 em » — = de talepli pere CN ui e 4 110 — 106 — » Ens — dola queue = can an a n ibn ee ous onde 13 à 75 mill. 10 — » == == da tar O c > S Cod DEPT Ee OIL A E IEEE 18 millimètres.| 18 = » — — du doigt antérieur externe (sans l'ongle) . . . . . . . . a 13 à 15 mill. 13 = » — — de l'ongle (en suivant la courbure). ". . . . . . . . . . . . . . 19 millimétres.| 12 === » — == du doigt postérieur externe + ner Re 14 à 16 mill. 14 = » — — delohglé.s 2.2.20 60 o9 a R et 11 millimétres.| 11 — » = = du doigt antérieur iferHe — — 3 9 tr ot s 10 EX » Eum » LS — delfongh. vor els DIUI P ue MIA NACE CET 10 = » E » ue c= du doigt postérieur interne . = 25 4. . . . . . oro . . . . 5 pa » m » He = de Pole, D rA 5 == » DRE » ig Musées de Paris, de Londres, de Bruxelles, de Leyde, de Vienne, de Berlin, de de Boulogne-sur-Mer, de Francfort-sur-Mein, de Stuttgard, de Stockholm et dans presque toutes les collections. Jai vu les deux sexes au Muséum de Genève sous le nom de picus striatus. | MESOPICUS GOERTAN. PICUS GOERTAN ; Guzr.,.Syst. nat., 1788, I, p. 434; Sp., 44, le mâle. — Latu., Ind. orn., 1, p. 236; Sp., 39. — VIEILL., N. dict., XXVI, p. 75; et Encycl., p. 1921. = C Cuv., Règn. an., 1899, I, p. 451. — Wer, Syst. av. Sp» 04; et Isis, 18295 p. 511. = Drar., Dict. class., XIII, p. 499. — Cuv., Règ. an., 1829, I, p. 491. MESOPICUS GOERTAN; Maru., Nouv. class., Mém. acad. Metz, 1848-1849, p. 941. — Pr. Br., Consp. volucr. zygod., 1854. — G.-R. Gnav, Cat. gen. brit. mus., p. 92, 1855. DENDROBATES GOERTAN; G.-R. Gray, The genera, M, p. 497. — Pr. Br., Consp. gen. av., 1850, p. 125; Sp., 22. — HarrL., J. für orn., 1854, p. 199; Sp., 429. GECINUS GOERTAN; Biyrn, Cat. mus. j. asiat. soc. Beng., XVIII, p. 57; Sp., 257. PICUS POLIOCEPHALUS ; Cuv., In mus. Paris, une jeune femelle. — WacL., Syst. av. sp., 47. — Pucner., Rev. et mag. zool., 1852, p. 479. SCOLECOTHERES GOERTAN; Rricu., Hand. spec. orn., p. 428, no 1008; pl. DCLXXVI; fig. 4475, 4476, mâle et femelle. Mas ApuLT. Rostro plumbeo nigricante, subtüs in medio flavido-corneo; vertice, occipite, uropygio, latissimé caudæ tectricibus superioribus coccineis, basi, canis; fronte, narium plumulis, capite ad latera, gulà, colloque unicoloribus pulchré canis; pectore, abdomineque griseis, subolivaceo tinctis; abdomine medio flavido aut flavo aurantio, caudæ tectricibus inferioribus griseis, pallidé fusco fasciatis ; dorso toto, scapularibus, alarumque tectricibus superioribus ex olivaceo-flavovirentibus ; remigibus pallidé umbrino virentibus, extüs flavescenti-olivaceis, maculis flavido-albis, marginatis, intüs maculis albis ad marginem ornatis; rectricibus umbrino-olivaceis , binis extimis utrinque albo extüs et ad apicem intüs maculatis; duabus intermediis plus minusve pallidé fulvo ad marginem, nisi versus apicem punctulatis ; pedibus plumbeis. Fœmina. Mari simillimà , nisi pileo toto cano. LE MESOPIC GOERTAN. PLANCHE LXIII, Fig. 1, mile; Fig. 2, femelle; Fig. 3, rémige quatrième. LE GOERTAN OU PIC VERT DU SÉNÉGAL; Burr., Ois., VII, p. 25. = Hor., Abr. d'hist. nat., II, p. 392, le mâle. PIC APPELÉ GOERTAN, DU SÉNÉGAL; Burr., Pl. enl., 390, un mâle; figure défectueuse. LE PIC GOERTAN ; VigiLL., N. dict., XXVI, p. 75; et Encycl., p. 1321. — Drar., Dict. class., XIII, p. 499. LE PIC A TÊTE GRISE; G. Cuv., Mus. Paris. Les oiseaux de l'Afrique occidentale et de l'Afrique orientale sont encore peu connus, malgré les voyageurs nombreux qui ont affronté les périls qu'offrent les contrées brü- lantes, et nous ne savons que peu de chose relativement à leurs mœurs et à leur nidifi- cation. Les limites géographiques de leur habitat seraient méme encore incerlaines sans les travaux de M. Hartlaub, et nous ne devons pas nous étonner si, depuis soixante ans, nous n'avons presque rien appris de ce qui concerne le Mésopic goertan que Vieillot ( Encycl., p. 1321), par une étrange erreur, annonce étre originaire de la Guyane. Nous recevons fréquemment du Sénégal ce grimpeur qui y parait commun et Je pense qu'il doit habiter toute la Sénégambie. Wagler, en décrivant le goertan (Syst. av. sp., 34), dit: « Corpore inferius a mento usque ad crissi finem unicolore cano, » puis: « Fronte cum toto pilo, uropygioque coccineis. » Il y a là évidemment une double erreur; d'abord, parce que le front est toujours cendré et nullement rouge; ensuite, parce que l'abdomen est tou- jours lavé d’olivâtre et taché au milieu de jaune plus ou moins orangé. Quant à la planche enluminée 320 de Buffon, on serait tenté de croire que c'est plutôt le capensis que le mâle du goertan, si l'on ne faisait attention aux taches qui couvrent les rémiges et l'une des rectrices latérales. La queue de l'oiseau représenté est aussi II 12 "ON aa, <> >< spes mm ee nl De umen nom cms 46 beaucoup trop longue et hors de proportion, et cette planche pourrait entretenir la confusion dont parle Swainson, relativement à son poicephalus et au capensis. Quoiqu'il en soit, je décrirai le Mésopic goertan tel qu'il est répandu dans toutes les collections, puis je m'occuperai des deux espèces qui lui ressemblent tellement qu'elles sont confondues avec lui par divers auteurs modernes; je veux parler du poicephalus de Swainson, que M. le doeteur Rüppell regarde comme identique avec l'espéce d'Abyssinie à ventre rouge qu'il a décrite et fiqurée sous ce nom, et du poicephalus de M. Rüppell, dont S. A. le prince Bonaparte a fait, sous le nom de spodocephalus , une espèce dis- tincte du Goertan et du poicephalus de Swainson ou poliocephalus. Quant à l'espèce du Sénégal, désignée en* 1821 sous ce dernier nom par Georges Cuvier, au Muséum de Paris, et décrite par Wagler, Je me suis assuré que c'était une jeune femelle du Goertan dont toutes les parties inférieures sont d'un gris cendré et lavées de jaunátre sur [o milieu de l'abdomen , coloration qui parait. avoir échappé à Wagler, puisqu'il n'en parle point dans sa deseription. Caractères. Bec long, comprimé sur les cótés, trés-légérement courbe; arête au sommet du bec et celles latérales au-dessus des narines assez saillantes ; ces dernières sont plus rapprochées des bords que du sommet de la mandibule supérieure; ailes longues; le doigt postérieur externe un peu plus long que le doigt antérieur externe. CoLorariox. Le Måle; bec d'un brun foncé, et en dessous, vers le menton, d'un brun jaunâtre de corne; vertex, oceipul, croupion et tectrices caudales supérieures, d'un beau rouge, les plumes ayant leur base cachée d'un qris clair; front, cótés de la tête, gorge et tout le cou, d'un gris cendré uniforme; poitrine et abdomen d'un gris cendré lavé de jaune olivâtre; le milieu du ventre est d'un jaune pâle chez les jeunes et teint d'orangé chez les vieux; les cuisses, les flancs et les tectrices caudales inférieures portent des bandes transversales d'un brun pâle qui diminuent avec l'âge et disparaissent presque entièrement chez les vieux; les tectrices inférieures des ailes sont jaunes et tachetées de brun foncé; le dos, les scapulaires, les tectrices supérieures des ailes, sont d'un brun olivátre lavé de jaune; la page externe. des rémiges est d'un brun olivátre plus foneé et tacheté de jaune pâle; la page interne des rémiges est d'un brun foncé avee de nom- breuses taches blanches sur le bord de la penne; la queue est d'un brun olivátre foncé; les deux rectrices de chaque cóté, y compris la douzième ou petite rectrice, étant bordées extérieurement de taches d'un blanc jaunátre et portant les mémes taches sur leur bord interne. vers. l'extrémité seulement; la rectrice qui. suit celle-ci ou quatrième rectrice à partir du milieu de la queue a souvent aussi sa page externe bordée de taches blan- châtres plus pâles; les côtes des rectrices sont au-dessus d'un brun rougeátre ; les deux rectrices intermédiaires portent sur leurs bords interne et externe des taches d'un fauve très- pále qui sont à peine apparentes chez quelques sujets; les pieds sont d'un gris plombé. Les Jeunes ont, sur les scapulaires, des bandes transversales d'un blanc olivátre et toutes leurs eouleurs sont très-pâles. La Femelle ressemble au mâle et n’en diffère que par l'absence de rouge sur la tête qui est entièrement, comme le cou, d'un joli gris cendré. Les auteurs ne font pas connaitre la couleur des yeux, et les nonibreux voyageurs qui nous apportent cette espéce de l'Afrique n'ont pas encore pris soin de nous renseigner à cet égard. Hanrre le Sénégal, la Sénégambie. DIMENSIONS. LUE totae qu voL uU I eR Lu LA 905 millimètres. wa iiL vu dom itu a exe A E p c: cm 98 et 95 mill. == a SRONA LELNE 2 din à da di E, A eric A AT Se dde PE 95 millimètres. = =. "desnarimes .-; . 0. cu D das MEL UC eA EU uem C p ut ced 91 et 19 mill. =7 XM pe 2 br. i ou Pu M INI oi ub. oH ur oh EE 110 millimètres. FE e iL LOMA Me TE ccce c wr d dM LIKE D ee 72 = RL s A I E te Su de ME NEM 18 —= roe edu doirt anterieur co oo s 7 eem MEM MM M cC CT C. 13 == F UL E dr Ii 2A 0 #23 A RE iq UN EU 14 zu cH ie Us P CU pac Mags Qe oso ARA Sa 486) 38 er 15 A =a deson c e cL IM uL EP Vu e CEA LUN M ae d => + do doitanierieür-inlerna =. ==> a 2 8 a NE c A I RM ie E EIS S UT M 10 == FC oco qu C x dM c p UE S a IMEEM 11 aa Ader DESE E s px e pq Ue d d ed nm c 5 = = earn E d R T E MEA IL S SUN E 6 E Muséum de Paris, de Londres, de Berlin, de Vienne, de EesniforlsunM EE de Leyde, de Stuttgard , de Gand, de Bruxelles, de Stockholm, de Boulogne-sur-Mer. Une femelle, type du poliocephalus de Wagler, existe au Muséum de Paris; ma collection. alres, pill, ilres, vill. ires lle, MESOPICUS IMMACULATUS. DENDRODATES IMMACULATUS; Sw., Birds West. Afr., II, p. 152, le mâle. = G.-R. Gray, The genera. = Pr. Br., Consp. gen. av., 1850, p. 125, le mâle. — HanrL., Journ. für ornith., 1854, p. 200. MESOPICUS GOERTAN ; Pr. Br., Consp. volucr. zygod., no 118, 1854. SCOLECOTHERES IMMACULATUS; Rzrcu., Handb. spec. orn., p. 428, no 1009. Mas. Olivaceus, immaculatus, subtus grisescens; mento, capitis lateribus colloque cinereis; pileo et uropygio coccineis; remigibus et rectricibus fusco nigris, olivaceo limbatis ; subalaribus albo nigroque variis. LE MÉSOPIC IMMACULÉ. Voici encore l'une de ces espèces décrites par Swainson et qui laissent dans le doute la plupart des ornithologistes. Ainsi, malgré mes recherches, il ne m'a pas été possible de le découvrir dans aucune collection et j'ai seulement vu le capensis éliqueté immacu- latus. J'ai reproduit ci-dessus la description sommaire de cette espéce d'aprés M. le docteur Hartlaub; je vais donner in extenso celle de Swainson. Ce dernier auteur, après avoir annoncé qu'il n'a vu qu'un exemplaire de cette espèce, dont le lieu d'habitat est inconnu, et qui est de la taille du poicephalus, ajoute: « On reconnait de suite cet oiseau par son plumage paraissant privé de bandes ou de taches, car les taches blanches qui existent au nombre de cinq sur les rémiges, sont sur la page interne seulement et ne peuvent étre apercues que lorsque l'aile est étendue. » Le front, les cótés et le derriére du cou, ainsi que le menton et la région auditive, sont entièrement d'un cendré plombé, et cette teinte couvre la base du plumage des parties inférieures; la poitrine et le milieu du corps sont, néanmoins, d'une belle couleur olive verdâtre; le sommet de la tête et la nuque, le croupion et les tectrices supérieures de la queue, sont d'un rouge cramoisi; les scapulaires, le dos et la partie externe des ailes, sont d'un olive verdâtre; les rémiges et les rectrices sont noires, bordées seule- ment d'olive; les rémiges primaires ont jusqu'à six taches blanches transversales situées sur le bord de leur page interne à partir de la base, jusqu'aux deux tiers des pennes qui ont leur extrémité entièrement noire; les tectrices inférieures des ailes sont tachetée s de blanc et de noir; les rectrices sont entièrement d'un brun noirâtre et bordées seulement d'olive sombre ; bec et pattes couleur de corne. » Je demanderai maintenant à tous ceux qui auront lu attentivement cette description, ayant un mesopicus capensis mâle à la main, de me signaler en quoi elle diffère de celle qu'il convient de donner de cette dernière espèce. Pour moi, je n'y aperçois aucune différence, à part les taches sur les rémiges, après avoir rectifié à l'article du capensis ce que contient d'inexact la description sommaire qu'en donne le savant auteur du Conspectus generum avium. J'ajoute que dans le Conspectus volucrum zygodacty- lorum (Ateneo italiano, mai 1854), le prince Charles Bonaparte, genre mesopicus (Maru.) en parlant du Goertan, indique l'immaculatus de Swainson. Caractères. Les mêmes que ceux du capensis. CoronarioN. La femelle doit différer du mâle dont la description est ci-dessus rappelée par l'absence de rouge sur la téte. Hasrrar. Swainson et tous les auteurs aprés lui, ignorent d’où provenait le mâle qui est déerit parmi les oiseaux de l'Afrique occidentale. DIMENSIONS. SELON SWAINSON. koncueurstotale 1e d1ecw USC M I ARCH UP MM c M RT E i a 197 millimétres. = duxbec;sducIpont >x o M G A po oe coc ec uu E LLL a 93 — we sede Pale plee e. os S a uM MR D C Au T neu. N 110 = cx cce la qued. oe oho R E E uc t uu cr us 89 = J'ignore dans quelle collection a été déposé le grimpeur qui a servi de type à la des- cription de Swainson, MESOPICUS POICEPHALUS (Sw.). DENDROBATES POICEPHALUS ; Sw., Birds West. Afr., IL, p. 154. = Id., Nec Rurr., Vog. N.-O. Afr., pl. 34. DENDROBATES POLIOCEPHALUS ; Pr. Br. ex Sw., Consp. gen. av., 1850, p. 195. = HARTL., J. für ornith., 1854, p. 200, no 430: Nec Rupr. ! MESOPICUS GOERTAN; Pr. Be., Consp. vol. zygod., 1854, no 118. SCOLECOTHERES POLIOCEPIALUS; Rzrcm., Handb. spec. orn., p. 427, no 1007. Mas ApULT. Capite colloque pulchré canis, vertice nucháque coccineis; pectore abdomineque dilute griseo-olivascentibus , hoc medio distincte flavescente ; nuchà , dorso alisque olivaceo-flavescentibus ; remigibus brunneis, fulvescenti-albo maculatis et fasciatis, uropyeio FE AA EURE A "A $ x z X Eam dE ue p V CAD J caudæque teclricibus coccineis ; rectricibus obscuré fuscis, unicoloribus , rectricibus binis extimis extüs et intüs albo maculatis. Fœmixa. Capite toto cano, absque coccineo. LE MÉSOPIC POLIOCEPHALE. Je commence par déclarer que je n'ai jamais pu voir, dans aucune collection, l'espèce dont parle Swainson. Existe-t-elle au Muséum de Brême, d'après ce que nous apprend M. le docteur Hartlaub ? | ; Swainson, qui l'a décrite dans Birds of Western Africa, dit: « Qu'elle ressemble tellement au mesopicus capensis du sud de l'Afrique, que tous les auteurs ont confondu ces deux espèces ensemble, et qu'il fut tombé dans la méme erreur sans l'examen attentif des exemplaires de son poicephalus avec ceux qui avaient été apportés des environs du Cap de Bonne-Espérance par le docteur Burchell. Toutefois, ajoute-t-il, le capensis se reconnait tant par la belle couleur d'un jaune olive qui teint tout le cou ` depuis la nuque et le menton, que par l'absence de taches ou de bandes sur les tectrices alaires et les scapulaires. | » Le poicephalus, annonce le méme auteur, se distingue par l'absence de taches quelconques sur les parties inférieures et, sauf la couronne rouge qui teint la tête du mâle, sa tête et son cou seraient entièrement d'un joli gris uniforme et d'une nuance claire remarquable; sur la poitrine, ce gris se teint légèrement d'olivátre ou plutôt de fauve, et cette nuance s'étend sur le reste des parties inférieures à la nuque; le gris se change en un jaune olive lavé de vert qui couvre uniformément le dos et les ailes; les rémiges sont d'un brun clair, rayées et tachetées de blanc fauve; le croupion et les tec- trices supérieures de la queue sont rouges chez le mâle; une brillante plaque rouge carmin couvre le milieu du vertex et l'occiput; la queue est d'un brun foncé sans bandes, mais avec des taches blanchâtres sur le bord externe et interne des deux dernières paires de rectrices latérales; bec et pieds couleur de corne. » Voici maintenant la description que donnait, dans le Journal für ornithologie de 1854, M. le docteur Hartlaub, de l'exemplaire du Muséum de Brême qui est d'une taille plus petite que le Goertan, et qu'il regarde comme le poicephalus de Swainson , et même à tort, comme celui de M. Rüppell, puisqu'il n'a pas de rouge sur le milieu du ventre. « Supra olivaceo-flavescens; capite colloque canis; vertice non cristato et uropygio coccineis; pectore et abdomine dilute griseo-olivascentibus, hoc medio distincte flaves-- cente; remigibus | brunneis, albido variegatis ; rectrieibus fuscis, unicoloribus, binis externis margine vix albido maculatis. Fœmina vertice cano. » Je dois dire de suite qu'il existe une légére différence entre les deux descriptions quant à la position qu'occupe le rouge sur la tête du mâle, car le sujet décrit par M. Hartlaub n'a que le vertex rouge, tandis que celui dont parle Swainson avait la moitié du vertex et l'occiput de cette couleur. Serait-ce une différence d'âge? Puis, l'oiseau de Swainson a des taches blanchâtres sur le bord externe et interne des deux dernières paires de rec- trices, tandis que celui décrit par M. Hartlaub n'aurait de taches que du côté externe. Relativement aux taches blanchâtres qui existent sur les deux et même sur les trois rectrices de chaque côté de la queue, en comptant la douzième ou petite rectrice, il est k difficile, selon moi, de trouver là un caractère qui distingue cette espèce du Goertan, parce que, tantôt ces taches existent sur une plus ou moins grande partie du bord interne de ces rémiges, tantôt manquent entièrement, ainsi que Je l'ai constaté sur l'avant- dernière des deux dernières grandes rectrices latérales , soit chez MM. Verreaux, soit au Muséum de Paris. Il en est de méme des deux rectrices intermédiaires qui, chez un grand nombre des exemplaires adultes du goertan et du spodocephalus que jai com- parés, portent des taches d'un fauve pále sur les bords des deux pages, à partir de la base jusqu'aux deux tiers de la penne, tandis que chez d'autres sujets, ces taches sont à | 49 peine apparentes. Ce que je dois reconnaitre, c'est que, généralemeut, les rectrices du Goertan portent moins de taches. Je dois avouer qu'après avoir lu la description de Swainson, je n'ai pas vu, comme il le prétend, que tous les auteurs eussent confondu le capensis avec son poicephalus, car jai cherché, en vain, cette dernière espèce dans toutes les collections, le livre de Swainson à la main, et je ne l'ai pas encore trouvée, à moins que ce ne soit'un goertan auquel il ressemble singulièrement. D'un autre côté, il est certain, d'après les descriptions précitées, que cet oiseau ressemble infiniment plus au Goertan qu'au capensis; comment Swainson, dans sa description du poicephalus, n'a-t-il pas comparé ce dernier avec le Goerlan? Comment, donc, l'auteur anglais peut-il dire que son poicephalus ressemble tellement au capensis du sud de l'Afrique, qu'il les eüt confondus, sans un examen attentif? Explique qui le pourra cette assertion démentie par la description que donne Swainson méme. Ajoutez encore que, d'après M. Hartlaub, le poicephalus de Swainson habite la Sénégambie où se trouve aussi le Goertan. Ajoutez, enfin, que le prince Charles Bonaparte, dans son Conspectus volucrum zygodactylorum, publié en mai 1854 (Ateneo italiano), parlant du mesopicus goertan , indique le poliocephalus de Swainson comme le synonyme du mále. J'avais rédigé cet article lorsque parut, en septembre 1855, dans le Journal für ornithologie, p. 421, un autre article de M. Hartlaub qui réunissait le poliocephalus ou poicephalus de Swainson, comme synonyme au Goertan de Gmelin. Enfin, le méme auteur, en 1857, dans son System der ornithologie West Africa's, p. 179, rétablit comme deux espèces distinctes le Goertan, n° 530, et le poliocephalus de Swainson, n° 531, qu'il distingue de celui de M. Rüppell. Il différencie le Goertan, non-seulement par des proportions un peu plus grandes, mais par cette phrase: Rectricibus binis extimis albido fasciolatis; tandis qu'en décrivant le poliocephalus de Swainson, il dit: « Rectricibus binis externis margine vix albido-maculatis. » : CanacrEnEs. Les mémes que ceux du goertan et du spodocephalus. Coronariow. Le Mále adulte se distingue de la femelle en ayant, selon Swainson, la moitié du vertex et l'occiput d'un rouge carmin, tandis que la femelle a toute la téte d'un joli gris uniforme. L'exemplaire mále, décrit par M. Hartlaub, a le vertex seulement d'un beau rouge. Quant au surplus de la coloration, elle ne diffère presque point de celle du Goertan et, d'ailleurs, je ne puis que m'en référer aux descriptions que j'ai déjà rappor- tées plus haut. Haste la Sénégambie. D'APRÈS D'APRES DIMENSIONS. SWAINSON. HARTLAUB. Loneudeurstotales » = — de l'ongle (mesuré en suivant la COUTOULE) Le AN uM m 11 = \ » — — Brei podere dede, o oc Lu A ERR WELT de 15 == » — — ST ee RE 41 — » — — du dogh anteriore mienen | o0 OR mo uU EL. c oU ur 114 — » o — d A A Ud NN Macr 10 — » c —- dugdor drea s Lo MUI a c cL Tu EM 5 — » — — vol UM p EP M. M 29 MC NN I ME 6 — » "um Musées de Berlin, de Paris, etc.; innomé à Florence; ma collection. On ne sait ce qu'est devenu le type du fumigatus (d'Ors. et Larresn.) qui a cepen- dant appartenu au Muséum de Paris. Je ne l'y ai jamais vu, quoique je Paie fait rechercher à diverses reprises. MESOPICUS CABOTI (Malh.). l + Mas anuLT. Toto corpore olivaceo-nigricante, dorso pallidiore; gulà cinereá; regione paroticâ fulvá; pileo coccineo; vittå utrinque ad gulæ latera nigrescente; remigibus omnibüs intüs largè albo maculatis; caudá nigrescente; alarum tectricibus inferioribus albis, ) nigricante marginalis. i LE MÉSOPIC DE CABOT. PLANCHE LVII, Fig. 1, le mâle; Fig. 2, la rémige quatrième. Au premier aspect, j'avais pris cette espèce pour le fumigatus représenté dans la planche 65, fig. 1, du Voyage de M. d'Orbigny dans l'Amérique méridionale; mais | un examen plus attentif m'a. bientôt convaincu que c'était une espèce nouvelle plus petite et de couleurs plus foncées. J'ai lieu de croire qu'elle est originaire de la Nouvelle- Grenade, d’après les indications qui m'ont été fournies. J'ai dédié ce grimpeur à M. Cabot, l'un des directeurs du Muséum de Boston, dont j les travaux ornithologiques contribuent chaque jour aux progrès des sciences naturelles. Caractères. Bec beaucoup plus court et plus faible que celui du fumigatus; narines L et partie du bec entièrement découvertes par des touffes de plumes dirigées en avant et I retombant de chaque côté; aucun indice de huppe; la quatrième et la cinquième rémige 3 sont égales et les plus longues; la troisième et la sixième sont aussi presque égales et i plus courtes de 2 millimètres que les précédentes; la deuxième rémige a 11 millimètres S de moins que la troisième; la première rémige, la plus courte, n'a que 22 millimètres t de long; le doigt postérieur externe est un peu plus long que le doigt antérieur. externe; d les deux rectrices intermédiaires excèdent à peine les rectrices suivantes, la queue étant légèrement arrondie; ongles longs. D = Coronaviox. Le Mále adulte; bec d'un brun foncé; la base de la mandibule inférieure 8 d'un brun jaunâtre; plumes recouvrant les narines, la base du front, les côtés de Poc- ciput, la nuque, les tectrices supérieures des ailes, d'un brun enfumé lavé d'olivátre; h tout le vertex et le haut de l'occiput d'un rouge sombre; qorqe cendrée, quelque peu : g 9 g , , ^ ^ A a 4 l lavée de brun; côtés de la tête d'un brun roussâtre clair; une légère bande de chaque un côté du cou, la poitrine et tout l'abdomen, d'un brun loncé olivâtre; dos d'un brun olivâtre plus clair; croupion et queue d'un brun noir; rémiges d'un brun olivátre foncé h avec de larges taches blanches sur les pages internes; tectrices inférieures des ailes i blanches et bordées de brun noir; pieds d'un brun foncé; ongles d'une nuance plus claire. | La Femelle doit différer du mâle par l'absence de rouge sur la tête. Haste l'Amérique méridionale, Nouvelle-Grenade ? DIMENSIONS. pe Longueur doi à 20 54 o e T pom c o cu mero Eee c m o uu 160 millimètres. uil. — du bec, de la commissure à l'extrémité . . . . . RN du Gr pu quat o A 18 = Ires. — ï; des natines estenl a oc qup ODIT WA 12 => il cc guns vs ue o uut uc qe quc UE is < = de la queue c à: NE A II M S AR I M m c i 47 — a —- da tarse 000 02 e 1 uc cu ux uu x T c X 16 — res, — du doictanterieug externe (sans tonele) nd NU uu ^ 11 = = de konelo: (en suivant-la courbure) oci Core cn ute 75 OA MN WV roo eta i S cunei. — — duzdorst postérieur externe e Re A m c mu N a — =À de konsoler =; pa ASY R S ICE T Pe ete 10 — — diadorabantériQuE merne c e cene [e oL e a du sd uq vr lu 7 — — ES > t I o ue x Hu Uu qc 9 = = d dept posterieur inlener 7650 5 E aa 3 — — delonelot RE cq p Lc e E i e 5 — Ma collection à Metz (Moselle). en a E , her MESOPICUS OLEAGINUS ( Licht. 2 PICUS OLEAGINUS; Licnt., Mus. Berolin., 1840 ; Mus. Parisiens. CAPNOPICUS OLEAGINUS ; Pr. Br., Consp. vol. zygod., no 170 , 1854. ` CHLORONERPES [PHAIONERPES (Rzrcg.)] OLEAGINUS ; REIcH., Syn., p. 356, n° 823; pl. ncuxxv; fig. 4467-4468, màle et femelle. CHLORONERPES OLEAGINUS; ScrAT., Proc. zool. soc. Lond., 1856, p. 307. Mas aut Famina. Mesopico fumigalo differt gulà totà, genis regioneque parolicá albis. I 14 "NC <> cames mme ee nt e Me nm tee -LE MESOPIC OLEAGINEUX. PLANCHE LVII, Fig. 6, mâle; Fig. 7, femelle; Fig. 5, rémige quatrième. LE PIC OLÉAGINEUX ; Mus. de Paris. C'est M. Lichtenstein qui, le premier, a distingué cette espèce qu'il avait reçue des environs de Papantla au Mexique, et qu'il nomma oleagínus dans la collection de Berlin. Je me suis demandé si elle n'était. pas la méme que le mesopicus fumigatus et je suis assez porté à le croire. C'est aussi l'opinion. vers laquelle incline M. Sclater, tout en décrivant cet oiseau ainsi: « Ex olivaceo-brunneus, dorso aurescentiore: capite et cauda nigricantioribus : capitis lateribus albicioribus : alis subtus nigris albo vittatis. » Je dois, toutefois, faire observer que les sujets qui ont les côtés de la tête et toute la gorge d'un blanc pur sont très-rares, tandis que j'ai vu et que je posséde un trés-grand nombre d'exemplaires avec la livrée que j'ai indiquée pour le mesopicus fumigatus, c'est-à-dire les côtés de la tête d'un roux olivátre plus ou moins clair, et la . gorge d'un cendré olivâtre foncé et méme d'un cendré noirâtre. Les sujets à gorge et joues blanches sont-ils des oiseaux très-vieux? je le pense; et je | possède un exemplaire en livrée de transition, dont la partie inférieure de la gorge est | seule blanche, tandis que les cótés de la téte sont en partie blanes, en partie d'un roux olivâtre. Je dois ajouter, pour le cas où les deux espèces n'en formeraient qu'une, que la dénomination de M. Lichtenstein avait été donnée avant celle de M. le baron de Lafresnaye et de M. d'Orbigny. Les caractères et les dimensions sont exactement les mêmes que ceux du Mésopic enfumé. | Cororation. Les deux sexes différent de l'espèce précédente parce qu'elles ont le | lorum, la région ophthalmique et le méat auditif, d'un blanc pur séparé de la gorge par une bande formée de plumes d'un brun olivátre, ayant leur extrémité d'un gris blan- châtre en se rapprochant du bec; le menton et la gorge sont blancs, les plumes ayant leur base d'un cendré brun foncé. Habrre le Mexique. : Le Muséum de Paris possède un mâle dans cette livrée. Le type est au Muséum de Berlin; ma collection. MESOPICUS KIRTLANDI [Malh.) Mas apunt. Rostro pedibusque fuscis; fronte ad later fuscescenti-rufâ; tota fronte nigrâ, coccineo sparsá; occipite coccineo nigro paululüm tincto ; regione paroticà füscá; toto corpore suprà olivaceo-immaculato , remigibus rectricibasque fuscescentibus; toto corpore infrà albido, nigro numeroséque transversim striato. | ES LE MÉSOPIC DE KIRTLAND. PLANCHE LVIII, Fig. 1, måle. Le mále adulte, que j'ai obtenu seul de cette espéce brésilienne, ressemble beaucoup au Mésopie de Cassin, dont il se distingue de prime abord: 4° par l'absence d'aucune tache ou strie sur les ailes; 2° par la couleur plus foncée des raies transversales noires assez nombreuses qui décorent les parties inférieures. Ds Les dimensions du reste sont les mêmes que celles du Mésopic de Cassin. : J'ai fait hommage de ce grimpeur au savant auteur de la Zoologie de l'Ohio, à M. Kirtland. Je ne connais pas encore la femelle de cette espèce, mais j'ai lieu de croire qu'elle ne se distingue du mâle que par l'absence du rouge à la tête. DIMENSIONS. Lupin quM E uu TUNI ESI Ld er AU LL c e ME E E EE — du bs dele commi sure dd asl e E o. IL EV IHE NEM 2b eS c x. 200 ges MW EI NL d c M MN NC MIL M M s — dela queue Dio coe SAO ` 2 2 S eR e CEU DE A M e tea ent. deus de e RATS M SD E SC LTD A Ra Vot o ua aii uere ue Me | EUROS de pore nt MESOPICUS CASSINI (Malh.). Mas apuLr. Rostro pedibusque fuscis, mandibulà pallidiore; iride coccineà; nariüm plumis, capiteque ad latera fuscis; lineá strielà albà infrà oculos, a maxillà ad colli latera ducta, frontis, verticis, occipitisque plumis coccineis, basi nigris; nuchá flavo-auratà ; dorso fusco-olivaceo aurato, alarum tectricibus superioribus fusco-olivaceis, maculis flavis ornatis; uropygio fusco-virescente ; remigibus pri- mariis extüs, nisi ad apicem, secundariis extüs fusco-olivaceis, intüs nigricantibus, albo maculatis; rectricibus fusco-nigricantibus , intermediis olivaceo, cœteris fulvo, utrinque maculatis; gulà genisque albis fusco-nigro maculatis; tolo corpore subtüs nigerrimo, albidoque fasciato ; alarum tectricibus inferioribus albis, vix nigro striatis. Mas Junior. Alarum tectricibus superioribus fusco-olivaceis immaculatis ; dorso supremo fusco-olivaceo, flavo adsperso. LE MÉSOPIC DE CASSIN. PLANCHE LVIII, Fig. 2, mâle adulte; Fig. 3, jeune mâle; Fig. 4, rémige quatrième. C'est à l'un des ornithologistes les plus distingués des États-Unis, à M. le docteur Cassin, que je dédie cette espéce nouvelle, originaire de l'Amérique. méridionale, sans que je puisse affirmer si elle provient du Brésil ou de la Nouvelle-Grenade. Cet oiseau se distingue, de prime abord, de plusieurs autres avec lesquels il a quelque rapport de coloration par les bandes noires qui couvrent ses parties inférieures. J'avais d'abord considéré le Mésopie de Kirtland comme le jeune du cassini, quoique irés-reconnaissable par l'absence de taches sur les tectrices supérieures des ailes; mais un examen plus approfondi m'a fait penser que c'était une espèce entièrement différente. Caractères. Pas de huppe; la quatrième et la troisième rémige sont égales et excèdent de trés-peu la cinquième rémige qui, elle-même, excède la sixième de 5 millimètres; la deuxiéme rémige a 8 millimétres de moins que la troisième et 4 centimètres de moins que la première rémige; le doigt postérieur externe et le doigt antérieur externe sont égaux. CoronaTi0N. Le Måle adulte; bec d'un brun foncé plus clair à la base et à l'extrémité de la mandibule inférieure ; l'iris d'un rouge carmin, suivant une note qu'un naturaliste voyageur avait attachée à un sujet envoyé d'Amérique au Muséum de Paris; plumes recouvrant les narines d'un brun roussátre; front, vertex et occiput rouges; nuque d'un jaune d'or; côtés de la tête d'un brun verdâtre terne, l'extrémité des tiges des plumes étant d'un blanc jaunâtre; une étroite bande blanche part de l'angle de la mandibule supérieure, descend au-dessous de l'œil et sur le côté du cou; la gorge est blanche avec quelques taches d'un brun foncé; l'intervalle entre la bande blanche ci-dessus et la gorge est d'un brun foncé tapiré de blanc; le dos est d'un vert olive doré; le croupion d'un vert brun bordé d'olive; les petites et moyennes tectrices supérieures des ailes sont d'un- vert brun olivátre avec des stries jaunes au nombre de dix à douze; les rémiges ont leur page externe d'un vert brun uniforme et les rémiges primaires ont leur extrémité d'un brun foncé; toutes les rémiges ont leur page interne d'un brun noir avec de grandes taches blanches; la queue est d'un brun noirátre; les rectrices intermédiaires ont, sur leur bord, des taches olivâtres et, les autres rectrices, des taches d'un fauve plus ou moins clair; toutes les parties inférieures sont d'un brun noirâtre avec de nombreuses bandes transversales d'un blanc roussátre sur la poitrine, et d'une nuance plus claire sur l'abdomen; les tectrices inférieures des ailes sont blanches; les pieds sont d'un brun olivátre. | : Je ne connais pas encore la femelle qui doit avoir le dessus de la téte d'un brun sale. Hasire l'Amérique méridionale, trés-probablement le Brésil. DIMENSIONS. Longueur totale o e nt vc n uq uet HE LL E trt m dla e E 170 millimètres. s dw bec-de;la commissure à lkextremite = e 09 | E o un UL 24 — — = desinarifies: uM D A m QM c Wie xau. c 14 — => de Railevpliéé 7 m m I UNI qu UU o NUM I M E 98 — wm dela queue o S ee cn s 44 d ux UU T 57 — E ddp cx I e MM Mu Ww ca c cu E qe M LI AR A 15 — -musdorstantericurcexterne Gans Lontoo c ue quc n d eU du C E 12 — — de kongle (en: SNA COUT o. 35 9 A D Un 9E Le i Qu T i qu c E 11 — = Au doct postemeur extene a e EE 2 d S An dq e m I MI 13 — v- tdelongle.4 r 25. 050. 0 puta e ccm MEM de D us ces = => du doigt antérieur inlerne => onee o E uw co e 8 = = delongle . .. .. sae M D I c qM t uc uc eu ux 8 — = du dolet postérigur intere = 09. 9500 a de. cue qu d T ie te 4 — mg sdexonples c. a Quee d ee I uL ata, 5 — Ma collection. * 56 % h ^ D MESOPICUS AFFINIS.  PICUS AFFINIS; Sw., Zool. illust., 1820, Nec tab. vitiosa, 78; Mas. = WaGL., Syst. av., 1827; Sp. 61. d PICUS MACULIFRONS ; Seix, Av. Brasil. aves, I, p. 62; Sp. 15; le mâle, Nec tabula vitiosa. ; B PICUS RUFICEPS (Femelle); Sex, Av. Brasil. Aves, p. 63, la femelle; Nec. tab. vitiosa. d CHLORONERPES AFFINIS; G.-R. Gray, Gen. of birds. — Pr. Be., Consp. gen. av., p. 117; p.12, 1080 2 REIGH., Syn. ay p. 352, no 811; Nec tab., Dexxiv; fig. 4159, 4160. à ELEOPICUS AFFINIS; Pr. Br., Consp. vol. zyg., 1854; Genus 94; Sp. 164. 2 CO PICUS PASSERINUS ; [n pluribus museis. - Pr. Maxim. zu Wien, Beitr. nat. Brasil., IV, p. 431. : DENDROPICOS AFFINIS ; G.-R. Gnav, Cat. gen. brit. mus., p. 99, 1855. (E Mas. Rostro fusco, infrà ad basim albido; narium plumis rufescentibus; fronte fuscá, albo rufescente Striatâ ; vertice occipiteque | À coccineis , plumis basi cinerei-fuscis ; collo ad latera , nucháque aureo-flavis ; iridibus obscuré griseo-fuscis ; regione paroticá olivascente fuscâ; vitta parvulà albo-flavidà suprà oculos, alteráque ab oris rictu ad colli latera ducla; dorso toto (t cd LUE A ` 1 io S L50 7070, Uropygio, alarum tectricibus minoribus viridi-olivaceis, flavo adspersis; caudæ tectricibus superioribus flavo et fusco, remigibus intüs nigricantibus maculatis , primariis extüs basi olivaceis , apice fuscis, flavo-olivaceo maculatis, secundariis extüs flavo-olivaceis , utrinque, nisi ad apicem, olivaceo ad marginem fasciatis, duabus lateralibus omnino fusco olivaceo ni olivaceo maculatâ, pectore, abdomine usque ad crissi finem albo-flavido et olivaceo-füscescente trans inferioribus albis, ad marginem alarum fusco-olivaceis; pedibus griseis. ` Fœmina. Mari simillima, nariüm plumis rufescentibus , pileo toto fusco-olivascente , plumarum scapis fl albo ad marginem " rectricibus fuscis, groque fasciatis, gulà albidà, fusco versim fasciatis; alarum tectricibus : sl avido-albis, apice perlatis, l | LE MÉSOPIC A NUQUE D'OR. í PLANCHE LXI, Fig. 6, mile; Fig. 7, femelle; Fig. 8, rémige quatriéme. j GOLDEN NAPED WOODPECKER ; Sw., Zoot. ill. E Voici une espèce qui a donné lieu déjà à beaucoup d'erreurs et sur le compte de | n laquelle il importe d'autant plus de fixer les ornithologistes, que ces erreurs se sont plus | y accréditées. E. op L'oiseau que je décris et que je représente est étiqueté dans beaucoup de grandes collec. tions sous le nom de picus passerinus (Lixw.), et c'est, sans doute, ce qui a déterminé " M. de Tschudi, dans sa Faune du Pérou, à citer comme synonyme du passerinus le E . mesopicus affinis. Cependant, la description de l'espèce linnéenne diffère beaucoup de d celle donnée par Swainson de son espèce nouvelle. En effet, Linnée dit de son p. passe- i rinus: « D'un olive jaunâtre, fasċié en dessous de brun et de blanchátre; habite l'ile de d ] Saint-Domingue ; il est de la taille d'une alouette, sa longueur est de six pouces; bec, | lh pieds et ongles gris; sommet de la téte rouge; tempes d'un gris roux; grandes k couvertures des ailes, la plupart marquées d'une tache d'un blanc jaunátre ; bord inté- l rieur des grandes pennes des ailes brun, dentelé de blanchâtre. » Le sujet qu'il décrit i est évidemment un mâle, mais il n'a pas tout le devant de la tête d'un brun foncé, strié B C ; de blanc fauve; les deux bandes blanches au-dessus et au-dessous des yeux; la collerette P | d'un jaune d'or qui ceint le pourtour de l'occiput et la nuque; les taches d'un jaune olive l qui couvrent non-seulement les tectrices supérieures des ailes, mais tout le dos et le | croupion. La taille de l'oiseau que je décris excède six pouces anciens et l'espéce se trouve | ; certainement au Brésil, tandis quil est douteux qu'elle existe à Saint-Domingue. Ces 0 dissemblances établies, je dois ajouter que si la description que je donne est conforme à celle de l'affinis de Swainson, elle diffère: 4° De celle de l'affinis de Wagler (Syst. av., | n° 61), qui, cependant, cite la planche 78 des /llustrations zoologiques de Swainson; l 2 de la planche 78 dont il s'agit. Ainsi, l'auteur anglais indique que l'affinis « a les E parties supérieures du corps et les ailes d'un brun doré brillant, parsemées irrégulièrement E | de taches plus claires; que les petites tectrices supérieures des ailes portent à l'extrémité | de chaque plume une tache blanchátre, ce qui forme deux rangs de taches; qu'au- | dessus de l'œil existe une légère bande blanche, etc., » tandis que Wagler annonce « que tout le dos, le croupion et les tectrices supérieures des ailes, ainsi que les rémiges au dehors, sont d'un brun olive uniforme (sans taches). » Quant à la planche 78 de Swainson, qui doit représenter le mâle de laffinis, j'ajoute, à regret, qu'elle ne s'accorde point avec sa description: ainsi, tout le devant de la tête est rouge, piqueté de noir comme le reste, tandis que les plames de cette partie devraient, d'après Swainson, être d'un gris brun, striées au milieu de blanchátre ; tout le dos est d'un brun olive uniforme sans aucune tache, tandis que l'auteur déclare qu'il y existe des taches irré- gulières d'un jaune olive plus clair. En un mot, Wagler a établi sa description plutôt d'après la planche 78 que d'après le texte de Swainson. Aussi, dois-je avouer que, pendant longtemps, j'ai partagé l'erreur de la plupart des ornithologistes et que j'ai ` F ER org 0 D Domn n v 6 dô 14 NM) accu VOCE ML itc uoc oc E - 57 e hésité à reconnaître quel était le véritable affinis de Swainson. Disons de suite que nous ne concevons guère pourquoi cet auteur a craint que Pon ne regardát cette espèce comme une variété de l'ieterocephalus ou chlorocephalus (Gu.), car, à coup sûr, il est facile "éviter cette confusion. Je dois ajouter, en terminant, que S. A. le prince Charles Bonaparte a parfaitement distingué cette espèce qu'il a vue, comme moi, sous le nom ` de passerinus, dans diverses grandes collections. Quoiqu'il en soit, le Mésopic à nuque d'or habite le Brésil où il n'est pas rare, contrairement à l'assertion de Swainson, et je l'ai également reçu du Paraguay. Quant à la planche 56 des Oiseaux du Brésil de Spix, bien heureux celui qui sait ce qu'elle représente! Les figures ne s'accordent point avec les descriptions de l'auteur. Ainsi, Spix (page 62) dit, en parlant du maculifrons, fig. 1: « Suprà olivaceo flaves- cens s{rigis, flavidis adspersum; fronte nigra, flavo punctata; occipite purpurascente; nuchâ flavicante; stria infra aures albicans; » puis, lorsqu'il décrit la figure 3 ou ruficeps femelle, il ajoute: « Capite fœminæ fusco-brunneo, præcipuè pone fulvo striato. » Or, pas un seul des caractères que j'ai rappelés n'existe sur les dessins. Aussi, est-on tenté de croire que l'auteur a laissé représenter d'autres oiseaux que ceux qu'il déerit. M. Reichenbach me paraît avoir décrit et figuré, sous le n° 4159, notamment la femelle de l'espèce que j'ai nommée selysii, qui diffère sensiblement de celle que je publie. Caractères. Bec droit, fort et long; pas de huppe, mais les plumes de l'occiput un peu plus longues que celles de la tête et du cou; ailes plutôt longues; la quatrième et la cinquième rémige sont les plus longues et excédent peu la troisióme; queue médiocre. CoronarioN. Le Mâle; bec d'un brun de corne, blanchâtre en dessous vers la base; iris d'un brun grisátre foncé; plumes recouvrant les narines et la base du bec d'un brun roux; front, sur une étendue d'un centimètre de hauteur, d'un brun foncé, avec de fines stries d'un blanc fauve. Le reste du dessus de la tête et l'occiput rouges; un collier d'un jaune vif. entoure ce rouge sur la nuque et s'avance un peu de chaque côté de la tête; un peu au-dessus de l'œil, existe un petit trait blanc qui s'étend jusqu'au jaune et qui est bien plus apparent chez la femelle; les tempes sont d'un brun olivâtre pâle; une autre bande blanche étroite se prolonge depuis la commissure du bec jusque sur les côtés du cou; la gorge. est blanche, striée de brun olivátre; toutes les autres parties inférieures sont couvertes de irés-nombreuses bandes transversales d'un blanc légèrement jaunâtre et d'un brun olivátre; les tectrices inférieures des ailes sont blanches et le rebord des ailes d'un brun olivátre; le dos, le croupion et la dernière rémige secondaire sont d'un vert olive doré et couverts de petites taches jaunes qui affectent la forme de bandes transversales ; les tectrices supé- rieures de la queue sont d'un brun olive et tachetées de jaune olive, notamment à l'extrémité de chaque plume; les rectrices sont d'un brun noir avec des demi-bandes tantót d'un vert. olive pále, tantót d'un Jaune olive, sur les bords de chaque page; ces bandes cessent sur les deux rectrices intermédiaires à 15 ou 20 centimètres avant leur extrémité, tandis que les rectrices latérales sont entièrement rayées de bandes d'un brun olivâtre pâle et de bandes noirátres; les tectrices supérieures des ailes et la page externe des rémiges secondaires sont d'un vert olive doré portant des taches d'un jaune olive doré; ces taches sont beaucoup plus páles sur les rémiges secondaires et sur les grandes tectrices; les rémiges primaires ont leur page externe d'un brun foncé vers le tiers de leur extrémité avec de petites taches d'un jaune pâle, et le reste, jusqu'à la base, d'un jaune olive avec des taches d'un jaune pâle; toutes les rémiges ont leur page interne d'un brun noir avec de larges bandes transversales blanches qui ne s'étendent pas jusqu'aux côtes des pennes ; les pieds sont d'un gris brun. La Femelle adulte différe du mále en ce qu'elle n'a pas de rouge sur le dessus de la téte qui est d'un brun olivátre trés-foncé, finement strié de blanc jaunátre. Hasire le Brésil, le Paraguay, peut-être la Guyane. Il 15 98 DIMENSIONS. Longueur totale CR RAA C a MU NT T 7 175 millimètres res ue dE PR RU I M CIT UEIT 93 à 95 mil s =o aes nanimesra Kexmennto ta e a Ve Nue 1e ou he i 163 49 => — DPDQUEDHNC C. (n cdi AN Rt UM Lu Lag a TOUR. o OR ORUNE 95 à 400 = MU NU QNNM. S scc qM M HN Rd i m HUE o oL re MM 95 millimètres — guetarse i lc o eos uU Re A E sel eec EE TUE a ert EE 15 a = ou dorpi anterien texierne (Caos ion lO UL. ae S oo ood x cx Sani D 19 Ed = E Lu hil uU. 0 dues cap P de a S i 44 Hn. == a du dolet postenieur externe 0S IL s lA V uer AS EI CS S (use o ru oH RS 13 ie — dis. o. 00. MOM a cu 227 14 u = dde aen R A TT I RN M x 10 ds = cH MM I R heu MEETS SII V SV. t EE 9 2 vo NO LO e QA AS IHE x RU asy arua x eh S E 5 a = A prueba e R E N IA V Ie a LLL 5 ze Muséum de Vienne, de Paris, de Berlin, de Londres, de Francfort-sur-Mein, de Heidelberg, etc.; ma collection. MESOPICUS T/ENIONOTUS (Malh. eœ Reich. ). CHLORONERPES T/ENIONOTUS ; REIcH., Syn. av., p. 354; pl. pcxxv (et non pexxiv), fig. 4164, 4165. LE MÉSOPIC A BANDES (Malh.). Quoique la première partie des picinæ de l'ouvrage de M. le professeur Reichenbach porte la date d'octobre 1854, je ne l'ai recue et connue quà la fin de 1856, lorsque mon texte était terminé et au retour d'un nouveau voyage dans plusieurs Musées de l'Allemagne. Je me háte de donner une place à une espèce brésilienne qui ressemble quelque peu à l'affinis de Swainson, mais qui s'en distingue néanmoins. N'ayant point vu le mesopicus tœnionotus, je ne puis que traduire le texte de M. Reichenbach. Relativement aux figures coloriées, indiquées par erreur comme se trouvant à la planche nexxiv, tandis qu'elles sont à la planche suivante, je crois qu'elles représentent deux máles qui ne ressemblent pas exactement à la description qu'en donne l'auteur dans son texte. Ainsi, ces oiseaux, sur la planche »cxxv, ont tout le dessus du cou, du dos, des ailes, d'un jaune doré avec des bandes transversales espacées d’un brun fauve pâle ; les joues sont d’un jaune doré; le front jaune avec de petites taches rouges ; tout le dessus de la tête et une huppe occipitale d’un rouge vif; le menton et la gorge d'un blanc pur; tout le dessous du corps d'un jaune clair, sur un sujet et d’un blanc légèrement jaunâtre avec des bandes transversales d'un brun pâle sur l'autre; les rectrices latérales qui couvrent le dessous de la queue sont jaunes avec des bandes brunes transversales; le reste de la queue parait d'un brun foncé avec des bandes de couleur fauve sur le bord des rectrices ; les tiges des rectrices sont d'un jaune vif en dessus et en dessous. | Maintenant, voici la deseription que donne M. Reichenbach et qui doit, nécessairement, être exacte, malgré ma traduction de l'allemand: € Les parties supérieures sont d'un vert tirant sur le jaune, le dos entier, le croupion el toutes les pennes, d'un brun pále et de bandes d'un jaune brillant et vif; front et joues d'un jaune verdâtre; toute la partie supérieure de la tête jusqu'à la nuque d'un rouge écarlate; tout le dessous du corps, depuis la gorge jusqu'aux tectrices caudales, d'un vert grisâtre lavé d'olive avec d'étroites bandes d'un blane jaunátre; queue d'un brun noirátre; les rectrices externes portant quatre ou einq bandes transversales pâles ; tectrices inférieures des ailes d'un gris noirâtre. » L'auteur ajoute: « Ce beau pic ressemble à l'affinis et au passerinus, et il lient, pour ainsi dire, le milieu entre les deux. Il diffère du premier par une taille plus petite, par le rouge qui commence déjà au-dessus du front et qui descend plus bas, par l'absence de ceinture jaune autour de l'occiput , par la belle couleur jaune des cótés du dos et les bandes claires répandues sur toutes les parties supérieures, ainsi que par les bandes étroites et nombreuses des dernières rectrices. » Hasrre l'intérieur. du Brésil. ER WA I 00 RT E ` > "Ac MENU TR ERUNE d ue ble 59 DIMENSIONS. Boueueunstotalo 3 ST nee D in AA M E 165 millimètres. — dusbecssdusfront à lextremile: = anea P eu 2 R o Riese ec Ee ud 20 — — detaile plees o a nse NU a D E E T A OÙ = — deda quenet. 495 WOO ELE AS Ic MC De Ru m ce du P qM 56 — — ditate I a A RA xc uu e AU E 15 — — du doigt anterieur -externe (sans Longley 9 43 392 1 Co uU 15 2 8 a I E 14 = = de l'ongle (en suivant la- cour burey: = o ec N NOE S APT HM CAM E UT d E 9 = se... Qu doigt postérieur externe: c me 055 5 AS A du oq E E 10 — = de lol 215 750 PR Mie S Mu A DE qr ul LR eH S 1 — =" hu doigt anterieur interne . 2 eon e a a in Dia Eu Iur v mu E 13 = = deVongle* Re ne ae V A R MAE 8 — c guxdoipi-posterreursimnterne 2 vos o e pe wu uc uu I RAY 5 — — deilongles.-.: 407 E e D RARE TEA a M a a TR e Ree fee 4 — Collection de Dresde. Si les planches sont exactes en ce qui concerne la coloration jaune des tiges des rec- trices et que ce petit grimpeur soit originaire de l'Amérique, il n'appartiendrait pas à mon genre mesopicus, mais cela est peu probable, et j'attendrai, pour me prononcer, que jaie pu examiner cette espèce. MESOPICUS PASSERINUS. PICUS PASSERINUS; Linn., Syst. nat., I, p. 174, no 6, 1767. — Gm., I, p. 427, no 6. — Laru., Ind. orn., 1, p. 238, ne 40. — VIEILL., Ois. Amér. sept., p. 61; pl. 115, le mâle. — ld., N. dict., XXVI, p. 87; et Encycl., p. 1315. — G. Cuv., Règn. an., 1829, I, p. 451. — Drar., Dict. class., XIII, p. 504. — Pr. Max. zu Wien, Beitr. nat. Brasil., IV, p. 431. — TscnUpI, Faun. per. aves, p. 43, no 4. PICUS DOMINICENSIS MINOR; Briss., 1760; Orn., IV, p. 75, no 29, pl. 4; fig. 2; le mâle. DENDROBATES PASSERINUS ; G.-R. Gnav, Gen. of birds. CHLORONERPES PASSERINUS; Pr. Br., Consp. gen. av., p. 117, n» 13, 1850. — Rkrcu., Syn., p. 354, n° 814; pl. poxxiv; fig. 4161, 4162 , mâle et femelle. ELEOPICUS PASSERINUS ; Pr. Bre., Consp. vol. zygod. sp., 165, 1854. PICUS SENEGALENSIS ; GmeL., Syst. nat., I, p. 430, no 34. — Laru., Ind., p. 237, no 36. — VeL., N. dict., 9e édit., XXVI, p. 88; et Encycl., p. 1315. = G. Cuv., Règn. an., 1829, I, p. 451. — VarENC., Dict. sc. nat., XL, p. 173. — Cuv., Règn. an., 1899, I, p. 451. — Drar., Dict. class., XIII, p. 504. — Less., Compl. Buff., IX, p. 394. — GERBE, Dict. univ., X, p. 143. PICUS TEPHRODOPS; Waer., Syst. av., 1897; Sp., 48. PICUS STRIOLATUS ; Less., Traité d'orn., p. 226, 1831; Nec Blyth. DENDROBATES SENEGALENSIS; G.-R. Gray, Gen. of birds, Il, p. 437. — Pr. Br., Consp. gen. av., 1850, p. 125. MESOPICUS PASSERINUS ; Maru., N. class., Mém. acad. Metz, 1848-1849, p. 341. Mas AnuLT. Rostro corneo-flavido; iride obscuré fuscá narium plumis, loris, parvuláque lineá frontali subolivascenti-fuscis; genis, colloque ad latera unicoloribus fusco-olivaceis; pileo et nuchà ex parte coccineis; dorso toto, remigibus extüs, fusco-olivaceis, lælè aureo-flavo lavatis, hisce non numquàm flavo maculatis, uropygio punctulis non nullis, alarum tectricibus superioribus maculis trian- gulis flavidis ornatis ; remigibus intüs nigris albo maculatis; corpore inferiüs a menti usque ad crissi finem brunneo-olivascente , albi- doque transversim undulato; rectricibus nigricantibus, intermediis fusco-olivaceo basi marginatis, lateralibus non numquàm pallide. fulvo utrinque transversim maculatis; pedibus griseo-virescentibus. FŒwmINA AD. Mari simillima, nisi capite supra fusco-olivaceo, plus minüsve albido-olivaceo maculato. LE MESOPIC PASSERIN. PLANCHE LXII, Fig. 4, le mále; Fig. 5, la femelle; Fig. 6, rémige quatriéme. PASSERINE WOODPECKER ; Laru., Gen. syn., I, p. 588, et Gen. hist., IIl; Spec., 72. LE PETIT PIC DE SAINT-DOMINGUE ; Brisson, 1760, IV, p. 75, pl. 4, fig. 2. LE PETIT PIC OLIVE DE SAINT-DOMINGUE ; Burr., 1770, Ois., VII, p. 29. — Hor., Abr. d'hist. nat., II, p. 393, le mâle, 1790. — ViEILL., N. dict., 9e édit., XXVI, p. 87; et Encycl., p. 1315. : LE PIC OLIVE ; Vit., 1807, Ois. Amér. sept., Il, p. 61; pl. 115, le måle. LE PIC RAYÉ DU SÉNÉGAL; Hor., Hist. nat., MI, p. 392, le mâle, 1790. LE PETIT PIC RAYÉ DU SÉNÉGAL ; Burr., Ois., VII, p. 95. — VeL., N. dict., 9e édit., XXVI, p. 173; et Encycl., p. 1315. — Drar., Dict. class., XIII, p. 504. LE PETIT PIC DU SÉNÉGAL ; Burr., Pl. enl., 345; fig. 2, le mile. LE PIC DU SÉNÉGAL; Varexc., Dict. sc. nat., 1826, XL, p. 173. = Id., Encycl. méth., pl. 213, fig. 1 LE PIC RAYÉ; Less., Traité d'orn., p. 226, no 45; différant du Pic rayé ne 51. LE PIC STRIÉ; Less., Compl. Buff., IX, p. 324. Le passerinus et le senegalensis figurent parmi les dénominations qui m'ont occa- sionné le plus de recherches, et ce n'est qu'aprés un examen comparatif approfondi et la découverte d'un des types de Buffon, que ja pu et dà demeurer convaincu que ces deux oiseaux si différents en apparence, au moins par l'origine que leur donnent les auteurs, ne formaient qu'une seule et méme espéce. Puisque je viens heurter les idées acceptées 60 par mes savants devanciers, je dois exposer les motifs qui ont formé ma conviction. Et, d'abord, il est un fait aujourd'hui irrécusable, c'est que le senegalensis n'est point originaire du. Sénégal, ni méme de l'Afrique, mais bien de la Guyane. Ainsi que le dit M. Lesson ( Traité d'ornith., p. 226) en parlant des exemplaires apportés par M. Poiteau, de Cayenne, au Muséum de Paris. En faisant des recherches dans ce dernier établisse- ment, j'y ai retrouvé le petit Pic rayé du Sénégal, type de Buffon , ainsi que l'indiquait une note éerite sous le socle. Or, cet oiseau est le méme que celui que nous recevons très-fréquemment de la Guyane où l'espéce est commune, et jamais on ne l'a obtenu de l'Afrique. Je dois ajouter quil a été mal préparé, en ce sens, que la peau a été trop allongée et trop bourrée. Il est done bien certain que c'est par erreur que Buffon, amelin et, après eux, tous les auteurs, à l'exception de M. Lesson, ont cité le senega- lensis comme originaire du Sénégal. C’est ainsi que M. Swainson ayant reçu du Sénégal son hemicercus rubiginosus, le classa parmi les oiseaux de l'Afrique occidentale , tandis qu'il provenait, en réalité, de l'Asie, c'est-à-dire de la presqu'ile de Malacca. C'est encore ainsi que les auteurs ont indiqué sous le nom de Pie du Cap de Bonne-Espérance le picus aurantius qui est du Bengale. Les exemples d'erreurs semblables sont trop nom- breux pour que je croie devoir insister sur ce point. Il est encore certain que c'est bien cet oiseau dont le mâle a été figuré sur la planche enluminée 345, fig. 2, sous le nom de petit Pie du Sénégal. Nous ferons observer: 4° que cette planche donne à l'oiseau une taille un peu plus forte que nature; 2 que les cótés de la téte sont d'un brun terne, tandis que l'oiseau qui a servi de modèle les a d'un brun olivâtre à reflets roussátres ou Jaunátres; 3° que les taches jaunes sur les tectrices alaires sont trop nombreuses ; 40 que le dos parait moucheté au lieu d'être lavé de jaune doré; 5° que les teetrices alaires devraient étre d'un brun olive doré au lieu d'étre d'un brun aussi foncé; 6° que les pattes ne devraient pas étre bleues. Enfin, je dois ajouter que dans quelques sujets les rectrices latérales ne portent que peu ou méme point de bandes transversales. Ainsi, ni Linnée, ni Brisson ne parlent du senegalensis. Buffon, et aprés lui Gmelin, décrivent le mâle, sans en indiquer le sexe; Buffon dit: « Il a le dessus de la tête rouge; un demi-masque brun lui passe sur le front et s'étend derrière l'œil; le dos est d'un beau fauve jaune doré qui teint également les grandes pennes de l'aile, dont les couvertures, ainsi que le croupion, sont verdátres. » Le type de Buffon proteste contre la dernière partie de cette description, car le eroupion est de la même teinte que le dos, et les couvertures de l'aile sont seulement d’une nuance un peu moins vive. Passons à la description du petit pie de Saint-Domingue donnée par Brisson et reproduite sommairement par Buffon sous le nom de petit pic olive de Saint-Domingue, et nous verrons qu'elle ne peut s'appliquer. qu'au petit Pic rayé du Sénégal et nullement aux autres espèces, telles que l'affinis de Swainson et mon selysii que divers auteurs ont pensé être le passerinus si difficile à retrouver. En effet, toutes les autres espéces se ressemblent par un caraetére commun, c'est le Jaune d'or brillant qui forme sur la nuque un collier qui s'étend de chaque cóté et qui tranche trop avec la coloration du dos, ainsi que des autres parties supérieures pour avoir échappé à un observateur tel que Brisson. Comment donc expliquer que cet auteur dise, soit du mesopicus selysii ou du cassini, ou de l'affinis: « Les côtés de la tête sont d'un gris roussátre; la partie supérieure du col, le dos, le croupion, les plumes scapulaires et les couvertures du dessus de la queue sont de couleur d'olive jaunátre? » Je répète que cette description ne convient qu'au passerinus ou senegalensis. Maintenant, reportons-nous à la seule planche coloriée qui représente le passerinus, c'est-à-dire à la planche 115 des Oiseaux de l'Amérique septentrionale, dans laquelle Vieillot donne une figure de son pic olive ou picus passe- rinus, et je soutiens qre cette planche reproduit, à n'en pas douter, le senegalensis, le type de Buffon existant au Muséum de Paris, avec cette seule différence que l'oiseau est ici représenté avec sa taille normale et que les couleurs sont généralement un peu trop foncées. Si les rectrices latérales semblent de couleur uniforme et ne sont pas rayées transversalement comme l'oiseau représenté dans la figure 2 de la planche enluminée 345 de Buffon, c'est que ce caractère varie fréquemment, et je possède dans ma collection plusieurs exemplaires de la même espèce, semblables, néanmoins, aux deux oiseaux qui ont servi de modèles à la planche de Buffon et à celle de Vieillot. Je ne puis qu'inviter tous les ornithologistes à comparer le senegalensis mále avec la planche 115 de Vieillot. Si nous lisons la deseription de Vieillot, elle confirme encore ce que nous avancons; l'auteur dit du passerinus: « Croupion et haut de l'aile tachetés de jaune; » c'est encore un caractère qui se représente chez plusieurs des exemplaires que je posséde, quoique Lo 61 les autres auteurs n'en aient pas parlé. Je termine done cette discussion déjà trop longue en émettant l'opinion que si, jusqu'ici, on n'a pu découvrir le véritable passerinus, c'est qu'on a voulu le chercher dans un autre oiseau. que le senegalensis, qui ne forme pas plus une espéce différente, qu'il n'est originaire de l'Afrique. Nous avons done conservé à l'espèce le nom de passerinus adopté par tous les auteurs et qui, d'ailleurs, lui convient beaucoup mieux que celui si erroné de senegalensis. Enfin, nous terminerons en faisant observer que M. Natterer a rapporté cet oiseau du Brésil. CaAnAcTEnES. Pas de huppe; bec long et presque droit; la. quatrième et la cinquième rémige sont égales et les plus longues; la troisième et la sixième en diffèrent peu ; la deuxième rémige a 8 millimètres de moins que la troisième et 28 millimètres de plus que la première rémige qui n'a que 2 centimètres de longueur totale; le doigt postérieur externe est un peu plus long que le doigt antérieur externe. CoLonarrow. Le Måle adulte a le bec d'un brun jaunátre à la base et d'un blanc jaunâtre de corne vers l'extrémité et en dessous; les plumes recouvrant les narines, la base du front et les côtés de la tête sont d'un brun olivátre; le dessus de la tête est rouge; le dos, les scapulaires, sont d'un brun olive doré; le croupion, de la même cou- leur, porte quelques petites taches jaunátres qui sont peu apparentes chez quelques sujets; les tectrices alaires, d'une nuance plus foncée que le dos, sont ornées de petites taches de forme triangulaire, d'un jaune clair, dont quelques-unes sont, parfois, bordées de rougeâtre; les rémiges primaires sont d'un brun foncé ayant leur page externe d'un vert olivátre vers la base, avec quelques petites taches d'un jaune blanchâtre qui sont à peine apparentes chez certains sujets, tandis qu'elles le sont à un haut degré chez d'autres, et leur page interne, d'un brun foncé avec de larges bandes blanches; les rémiges secon- daires ont toute leur page externe d'un vert olive doré et leur page interne d'un brun foncé, frangée de bandes blanches; les dernières rémiqes sont entièrement d'un vert olive doré; les rectrices intermédiaires sont d'un brun noirátre, quelquefois bordées d'olivátre vers la base; les autres rectrices sont d'un brun moins foncé avec quelques taches fauves sur les bords des pennes et, le plus souvent, les deux rectrices latérales de chaque cóté sont rayées transversalement de bandes noires et de bandes fauves; toutes les parties inférieures sont d'un brun olivâtre avec de très-nombreuses bandes transversales d'un blanc sale; les tectrices inférieures des ailes sont blanches avec des stries transversales d'un brun olivâtre foncé; pieds d'un cendré olivátre. : La Femelle adulte différe du mâle en ce qu'elle a tout le dessus et les côtés de la tête d'un gris brun sale plus ou moins foncé selon l'âge, plus ou moins lavé d'olivátre et tacheté de fauve très-pâle ; ces taches sont tantôt très-nombreuses, tantôt à peine appa- rentes. Chez les Jeunes qui ressemblent à la femelle, les couleurs sont pâles et il existe plus de taches sur les reetrices, sur les tectrices alaires et sur la téte. Hasire la Guyane, le Brésil et, peut-être, Saint-Domingue. DIMENSIONS. Longueur AE. oc uox iv v peu eI T E EE porc cu E 145 à 155 mill. cedusbec,sdeslascommissurezasEextpeliben wo 3 0 400 So Du 21 millimètres. — ZS mannes M tu x cc I lU mE ccu uu E 15 a = a de faie phoe Se quc ml E ut c 78 SLA, cde sdasqueues ia e e Re A e p pae Ro M NU TM f G 45 = du [anses < a e a e A cM HI cu LR TR I E pU ET 13 E —— du doigt antérieur externe (sans longlo) s 72772 ee 877 E Bu Uta M pm 42 e #9 desbonele«snsulvantlaceounbung) s S0 EE pup qn To a du c V E duce ves E zc du AOL posterreur externes. NS nac M uu m LE M UE 14 = =de Lone. MI a Au V ROT UE Re 4 1N 10 — zs du doiotantérieur inienn REPARER x Ua e TR Re UNE 10 — zc elende 2 464 7 IX mp WEE IN Mo quie de EC E aS | E s — <= dusdeigtspostepigurahtenie ss. rou oe o cu [ecu AL c I 4 m =; de onele! E 2008 5 05 € 49 cd cuu N En cpu Ue e Pu (Rn TE C EUR 5 — Dans presque toutes les collections, notamment dans celles de Paris, de Stockholm, de Londres, de Vienne, de Berlin, de Leyde, de Francfort-sur-Mein, de Heidelberg; . dans ma collection. M 16 "OM ay mue me ee nd Vu Nem » le 39949 62 MESOPICUS SPILOGASTER. PICUS SPILOGASTER; WaGL., Syst. av., 59. CHLORONERPES SPILOGASTER; Gray, Gen. = Br., Consp., 1850 , p. 117, n» 7. — Rztcu., Syn., p. 355, no 848. Mas ApULTUs. Maxillà nigro-plumbeà; mandibulà corulescenti-albidá; iridibus rubro-nigricantibus; capitis totius superioris plumis strictis, coccineis, subsericeis; regione paroticà olivascente; collo supra, dorso, alarum tectricibus superioribus omnibus et remigibus extüs fuscescenti-olivaceis , nitore non nullo flavido ; mento et collo antico longitudinaliter albido et obscure olivascenti-variis ; banore inferiore olivaceo-subrufescente , plumo quavis maculis subguttiformibus quatuor albidis; crisso ejusdem coloris, potius fasciato ; rectri- cibus nigricantibus, omnibus fasciis subnumerosis, medio plus minusve interruptis, olivascenti-albidis ; remigibus intüs nigricantibus maculis majusculis albis; pedibus plumbeis. : Mas Juvenis. Fronte et toto pileo nigris plumulà quavis apice medio coccineâ; collo postico ac laterali, dorso toto, uropygio scapu- laribusque læte-olivaceo-flavidis, plumá quavis versus apicem læte aureo-flavo undatà; regione parotica olivascente; vittà subconspicua ab oculorum cantho postico supremo versus nuchæ latera, et alià a naribus infra oculos et ultra aures ducta albidis; mento et collo antico longitudinaliter albido-olivascentique variis; corpore inferiore olivaceo, pluma quavis maculis, subguttiformibus quatuor virescenti- albidis; crisso fasciato ; rectricibus remigibusque ulti in adulto , nisi secundariis extüs olivascentibus, dilutiüs subfascialis ; alarum tec- tricibus superioribus minoribus apice maculà subrotunda, albidà notatis , inferioribus albidis , olivascenti-maculatis (ex WAGLER) LE MÉSOPIC A POITRINE TACHETÉE. J'ai reproduit la description latine que donne Wagler de son picus spilogaster mâle adulte et Jeune mále, sans y rien ajouter, car je n'ai Jamais vu ces oiseaux qui faisaient, parait-il, partie en 1827 de la collection de M. le docteur Sturm. Depuis Wagler, divers auteurs ont cité le spilogaster sans qu'aucun d'eux ait su quel était ce grimpeur que Wagler prétend avoir été parfaitement décrit par d’Azara ( Apuntam , p. 321, n° 258), sous le nom de carpintero pardo dorado. Ainsi, d'une part, M. Lichtenstein (Catal. doubl., p. 10), S. A. le prince Maximilien ( Beitr., IV, p. 431), regardent le spilogaster comme un 2nesopicus passerinus (Lixw.), tandis que de l'autre, M. le docteur Hartlaub (System. ind. zu Azara's apuntam , p. 17) et Sonnini, dans ses notes sur d'Azara (édit. annotée par G. Cuvier et Sonnini, 1809, IV, p. 15) citent le passerinus (Lis) comme synonyme du carpintero pardo dorado de d'Azara, n? 258. Il est fort à regretter que M. le professeur Reichenbach, qui reproduit Wagler, n'ait pu retrouver les originaux qui ont servi à la description de ce dernier auteur et en donner une figure qui aiderait à reconnaître le grimpeur qu'on cite depuis plus de trente ans, sans que l'on sache s'il constitue réellement une espéce bien distincte de celles que nous connaissons. Hasire le Brésil, le Paraguay? DIMENSIONS. | Longueur Nu roe EP UI IDIUVe c HPLC b ou e S D'après WAGLER. — duse une ONE es E T cepe Lu voe Du vu A c ee eee d E boue c nM aM LL > — EIER ud oy c. STEM SEA ne cui Ut Mc | — I E E Me e cu M KM a i dt »1 1/19 D'APRÈS D'AZARA \ Crocs du*bec- a e OX e PEZ 2 PR STR: e O NEI Tp Pu A pce E E E A ER a E a E ue l 1⁄2 : — READ MN a e E M WM A EX dicc OEE PAR (Carpintero'pardo on = ANR UE A A A A R E m p x — DURER Do uc uacua dua e x aca. tC Y I NND NE ——À $95 eA — — MESOPICUS MURINUS. PICUS MURINUS; Matu., Mém. de la soc. roy. sc. Liége, 1845, p. 67; ex Narr., In. mus. Vindob. nec Sundev. ELEOPICUS MURINUS; Pr. Bre., Consp. voluc. zygod. sp., 167, 1854, ex MALH. Mas apuLT. Rostro corneo, mandibulà basi albidà; iridibus obscuré fuscis, pileo coccineo ; capite ad latera, collo, nuchà, toto cor- pore infra fusco-olivaceis, albo-murino transversim fasciatis ; gulà murinà, alarum tectricibus inferioribus albis, fusco paululüm punc- tulatis ; dorso toto obscuré flavido-olivaceis, tergo uropygioque albido pallidé fasciatis; alarum tectricibus obscuré olivaceis punctulis non nullis albidis maculatis; remigibus fuscis, extüs flavido-olivaceo , marginatis, primariis utrinque secundariisque intüs albido macu- latis; secundartis extüs vix pallidé olivaceo maculatis; rectricibus fuscis, obscuré brunneo utrinque fasciatis; pedibus griseis. FawrNA. Mari simillimà, sed pileo toto fusco-olivaceo, albido striato. LE MÉSOPIC MURIN. PLANCHE LVIII, Fig. 5, le mâle adulte; Fig. 6, le jeune mâle; Fig. 7, la femelle; Fig. 8, la rémige quatrième. > LE PIC MURIN; Marn., 1845, Mém. de la soc. roy. des sc. de Liége, p. 67. [4 p $ z 1 a Cette espèce rare a été rapportée du Brésil par M. Jean Natterer, qui lui a donné le nom de murinus pour indiquer la teinte d'un gris de souris qui existe sur les parties olo t m pute ndi p mut 63 inférieures; c'est en 1843 que jai pu l'examiner au Muséum de Vienne et en publier ultérieurement une description avec le nom sous lequel le célèbre naturaliste voyageur l'avait distinguée dans la collection de Vienne. J'ai été assez heureux depuis pour obtenir le jeune mâle et ce sont les seuls exemplaires que j'ai observés dans les collections d'Europe. Le Mésopie murin ne se trouve que dans les provinces centrales du Brésil et probablement dans d'autres parties de l'Amérique méridionale, et il a toujours été confondu jusqu'ici avec d'autres espèces voisines, telles que le senegalensis et l'olivinus, quoiqu'il soit facile de les en distinguer. Ainsi, le mâle de cette dernière espèce n'a que l'occiput rouge; les deux sexes ont la queue d'un brun uniforme avec des bandes trans- versales seulement sur les rectrices latérales, et le dessous du corps, d'un brun olivátre très-finement moucheté ou vermiculé de blanc sale, tandis que le mâle du murinus a tout le dessus de la téte rouge; toutes les rectrices d'un brun noir, rayées transversa- lement de brun olivátre plus clair et toutes les parties inférieures d'un gris de souris, rayées de fines bandes transversales d'un brun pâle. Quant au senegalensis (de l'Amé- rique), il se reconnaitra par les taches jaunes triangulaires qu'il porte sur les tectrices supérieures des ailes, par ses parties supérieures d'un jaune olive, sa taille plus petite, et les bandes d'un brun olivâtre et d'un blanc fauve qui couvrent toutes ses parties infé- rieures. Caractères. Bec presque droit; arête latérale de chaque côté du bee saillante à la base; pas de huppe; ailes moyennes; la quatrième, la cinquième et la troisième rémige sont les plus longues, égales entre elles et excédent de peu de la sixième rémige; queue plutót longue ; doigt postérieur externe un peu plus long que l'antérieur externe. Cororation. Le Måle adulte; bec d'un brun de corne et blanchâtre vers la base de la mandibule inférieure; iris d'un. brun. sombre; tout le dessus de la tête d'un rouge vil; gorge, cou, poitrine et abdomen, d'un gris blanchâtre, rayé transversa- lement de trés-nombreuses bandes d'un brun pâle; nuque d'un brun olivâtre finement tacheté et rayé de gris; tectrices inférieures des ailes blanches, un peu tachetées de brun; dos et toutes les parties supérieures d'un vert olive pâle lavé de brun; le bas du dos, le croupion et les tectrices supérieures de la queue portent des bandes transver- sales d'un jaune pále; les rémiges sont d'un brun pále et bordées de Jaune olive du cóté externe; les primaires ont des taches d'un blanc fauve de forme carrée sur la page externe et de forme arrondie et plus grandes sur la page interne; les secondaires ont de semblables taches arrondies sur la page interne, mais les taches d'un jaune pâle sur la page externe sont à peine apparentes ; les rectrices portent toutes des bandes alternatives d'un brun noir et d'un brun fauve; pieds d'un gris cendré. La Femelle n'a pas de rouge sur la téte qui est d'un brun sale avec quelques lines stries d'un blanc sale. Le jeune Mále a les couleurs un peu plus pâles et le dessus de la tête est seulement couvert de plus ou moins de méches rouges. Hasire le Brésil. DIMENSIONS. Loneucumtotale 6. 1505 5. xe x. M M UL uU d s uc MC MEC 170 millimétres. — dus Dee de Ja- commieenre =x extrémité 2 e A S uo cc a Ans N 20 = = coc des naines 2 QUE c a Du e a gi ne =de aile ples 5 0 EE oo uoi x p a o AL M C E cut 95 = = deja Ce a ac d o 59 => -— ducürse 26.25 eL a DU ue d qu cM ML I D X AUC EM EE UL a UE E 14 ns = da doirt antérieur ostende Cm Dane e s $a. Sun 40 09S E Gon Lo midi qx c 7 de Vonele (en süivant ta courbure) ced 2 a I c unc uL d cum 732 8 == ccc adot postérieur erelio e A a c c M UL MIL I T 13 — c des RONDS E i qo ca uod uM cM MEC uu Mu T 9 — OO ea TOO pu o o Au Lu E UM I 9 — Sn pic toc os E 6 — zs: du doigt posterieure imterme 9 09 40 a a uq r 3 e = deon 505966 3 c ee te D d cu c quu Mec EI 5 a> Muséum impérial de Vienne; ma collection. Le type est dans la collection de Vienne. 20 à) De e noe re 64 MESOPICUS ADSPERSUS (Natt.). PICUS ADSPERSUS; Narr., In mus. Vindob., 1849. < PICUS SQUAMOSUS ; VrgiLL. (Nec Lesson), N. dict., XXVI, p. 74. = Waar., Syst. av., no 57, la femelle. ELEOPICUS ADSPERSUS; Pr. Br., Consp. volucr. zygod., no 162, 1854. CHLORONERPES RUFICEPS ; Rzrcm. (ex Srix), Syn., p. 353, no 812, pl. ncxxu; fig. 4146, 4147, mâle et femelle. CHLORONERPES SQUAMOSUS? Femelle; Reicn., Syn., p. 355, no 817. Mas ApuLT. Narium plumis cinereo-rufis; iride ex fuscescente coccineà; fronte, vertice occipiteqne ex parte nigricantibus lulüm variegatis; nuchà, dorso, alarum tectricibus, remigibusque extüs fuscescenti-olivaceis, flavo-olivaceo maculatis; remi largé intüs albo maculatis; uropygio fusco-olivaceo , flavo-olivaceo transversim radiato ; rectricibus omnibus fusco-nigris , rubro pau- gibus intùs : : : i á = ; fasciolis sub- numerosis albido olivascentibus; capite ad latera olivaceo-fuscescente, vittà supra oculos ad occiput ducta, alteraque ab oris rictu aq colli latera elongata albidis; gulà, alarumque tectricibus inferioribus albis fusco-olivaceo striatis; corpore subtüs fusco-viridi, albo- olivaceo numerose maculato; rostro pedibusque fuscis. Fœmina. Toto pileo fusco-olivaceo , plumulà quavis in medio albo olivaceá. LE MÉSOPIC ASPERGÉ (Malh.). PLANCHE LX, Fig. 7, le mâle; Fig. 8, la femelle; Fig. 9, la rémige quatrième. C'est au Brésil que M. Jean Natterer a découvert cette espèce que j'ai vue, pour la premiére fois, dans la collection de Vienne et que j'ai retrouvée, depuis lors, dans celle de Paris. En parcourant, à Vienne, les notes manuscrites qu'a laissées le savant naturaliste allemand, par suite de son voyage au Brésil, j'y ai trouvé l'indication de la couleur des yeux, mais aucun autre renseignement sur les mœurs de cetle espéce nouvelle. L'auteur du Conspeetus generum avium (1850, p. 147; Sp., 12) lait figurer, avec doute, il est vrai, cette espèce parmi les synonymes du mesopicus affinis. (Swainson). Mais il n'est pas possible de les confondre, ainsi que le démontre le simple aspect des planches publiées. Je soupconne, sans pouvoir l'affirmer, que ce Pic est le Pie écaillé ou picus squamosus de Vieillot, qu'il ne faut pas confondre avec le picus squamosus de Lesson, lequel est le mâle du pAilippinarum. M. le docteur Pucheran, dans l'examen qu'il fait des types de Vieillot (Revue zool., 1852), déclare qu'il ne sait à quelle espèce doit se rapporter le squamosus que cet auteur annonce provenir de la Guyane. M. le professeur Reichenbach a décrit et figuré, sous le nom de ruficeps, le måle et la femelle de l'adspersus (Srix), ce qui serait assez exact si l'auteur avait indiqué la bande blanche partant de la commissure du bec, passant sous l'œil et allant rejoindre sur les côtés du cou la bande de méme couleur qui longe les côtés de la tête; si, enfin, les petites taches blanches qui couvrent les parties inférieures étaient mieux rendues. Mais que l'on compare les deux oiseaux figurés par M. Reichenbach avec le mâle et la femelle du ruficeps que représente la planche rvi, fig. 2 et 3 de Spix, et il sera impossible de les reconnaitre pour étre de la méme espéce; que l'on compare ma planche avec celle de Spix et cette vérité apparaitra encore plus évidente. Je me contenterai de faire observer: 1? que des trois oiseaux figurés par Spix sur la planche 56, la fig. 1 portant le nom de maeulifrons est celle qui, sans contredit, se rapproche le plus de l'adspersus (Narr.) ou du ruficeps de M. Reichenbach; 2° que ce maculifrons et les deux ruficeps n'ont aucune bande blanche sur le côté de la tête ou sur les joues, tandis que les oiseaux de la planche 622, de Reichenbach , ont au moins une large bande de cette couleur sur les cótés de la téte, tandis qu'il existe, en réalité, une seconde bande blanche sur la joue; 3° que la figure 2 ou le mâle du ruficeps de Spix a tout le dessus de la téte et l’occiput d'un rouge intense et uniforme , tandis que sur les oiseaux figurés par Reichenbach , c'est-à-dire sur l'adspersus , ces mêmes parties, chez le mále, sont noires, finement rayées d'un rouge sombre qui ne couvre pas l'occiput ni le front; 4° que les parties supérieures du ruficeps, chez Spix, sont d'un vert foncé et brun roussátre, tandis que chez Reichenbach, elles sont d'un vert rayé ou tacheté de jaune, y compris les tectrices supérieures des ailes qui sont, néamoins, d'un roux rou- geâtre sur la planche de Spix; 5° que les parties inférieures qui sont, chez l'adspersus, d'un brun verdâtre finement tacheté de blanc olivátre, sont, sur la planche de Spix, entièrement couvertes de larges bandes transversales blanches et rousses avec des bandes noires ou noirátres ; 6° que les rémiges primaires sont extérieurement tachetées de jaune chez l'adspersus , ainsi que l'indique très-bien la planche de M. Reichenbach, tandis que ces rémiges sont tachetées de blane pur sur la planche de Spix; 7^ qu'enfin, la femelle du ruficeps de Spix n'a point sur la tête les fines stries blanchâtres qui distinguent la femelle de l'adspersus représentée par M. Reichenbach. s anc. NR mm © © © e eni m nier G ARABIR neen eerca i n t WEN L 0 Pan, S nl ÍS ql. itla al ) albo. 65 Caractères. Pas de huppe; ailes et queue longues; la quatrième rémige excède de très-peu la cinquième et la troisième qui sont, avec elle, les plus longues; la sixième rémige n'a que 4 millimètres de moins que la cinquième et la deuxième, 13 millimètres de moins que la troisième; la première rémige n'a que 24 millimètres de longueur totale; le doigt postérieur externe un peu plus long que le doigt antérieur externe. CoLoration. Le Måle adulte; bec brun, la base de la mandibule inférieure étant d'une nuance beaucoup plus claire; plumes recouvrant les narines d'un brun roux clair qui teint l'extrémité de quelques plumes du front; tout le dessus de la téte d'un brun noir, les plumes ayant leur extrémité trés-effilée, d'un rouge obscur; la nuque et les plumes un peu allongées de l'oceiput qui la recouvrent en partie sont d'un vert brun olivátre avec de fines stries d'un jaune olivâtre ; l'iris est d'un rouge obscur; les côtés de la tête sont d'un brun verdâtre; une étroite bande d'un blanc sale commence au-dessus de l'œil, borde le noir de la téte et, vers l'occiput, descend en s'arrondissant pour se fondre avec une autre bande de méme couleur qui s'étend de la commissure du bec jusque vers le bas de la nuque; dos et tectrices d'un vert brun olivâtre avec des taches transversales d'un jaune blanchâtre; tectrices caudales supérieures d'un brun foncé olivátre, rayé trans- versalement d'olivátre; les rémiges ont leur page externe d'un brun olivátre, à l'exception. des rémiges primaires qui sont en partie d'un brun noir, notamment vers leur extrémité, et toutes portent des taches d'un olivátre clair; leur page interne est d'un brun noir avec de larges taches blanches; les derniéres rémiges, prés du dos, sont d'un brun olivátre et rayées transversalement de blanc jaunâtre; les rectrices sont d'un noir brun, rayées transversalement sur les deux pages d'un blanc roussátre; les tiges des rectrices sont d'un noir brillant; le menton et la gorge sont blancs avec quelques taches d'un brun olivátre foncé; toutes les parties inférieures sont. d'un brun verdâtre sale avec de trés- nombreuses taches d'un blanc sale; les tectrices caudales inférieures portent des bandes transversales de méme couleur; tectrices inférieures des ailes blanches, tachetées et bordées de brun olivátre; pieds bruns. : La Femelle diffère du mâle en ce qu'elle a tout le dessus de la tête d'un brun noi- râtre avec la tige des plumes d'un blanc olivâtre sans aucune trace de rouge; les taches qui couvrent les parties supérieures sont d'un jaune plus vif et forment des bandes trans- versales. Hasire le Brésil. DIMENSIONS. Longueut totale, 1.7. S F rame c e Me ic ues mu OR IM UU C : . . . | 490 millimètres. — du Decs de laicommissure a lextrenmte FR; 09 en 3 94 E — 2. des names à hexiremiie e e 10 0 a e n nau hu Hu c p i E 18 E cuo. de lane pliée 2c. e oue qoo id euro hoa ctu E Iq cL Mu c D me 105. =a — dés las queues d. rE 2 E Mc E A Re t 1 N R G6 sa she 52 IL rM 2 2 M rt QU C dd die UU QM OI UI P 18 EN = du doigt antérieur externe (sanssljongle) o x c 00 0. 8 au M uL 13 — =è deslonsle-(en'suivanpladeourbupo e do e e iL os e uu AE 27 11 = — du doigt postérieur externe . . . 3% eoe PE III NN Au e 45: NE — Je Ongles 55 | D M cr c T T c c I Qu UU D cu Ru s 11 > = du doiot anterieur ineme 2 Sou 2 A E du cPe tq de rM uq M 9 — — de Ponce; e e a R: Cad t UPC Mu dL T T 9 pese — du doigt posternicaorinterie ^ 0 5 v0 A E occ e e 4 Z =J de konde QAR a a e 4 = Musées de Vienne, de Paris, de Londres, de Bruxelles, de Leyde ; ma collection. MESOPICUS OLIVINUS. PICUS OLIVINUS; Marn., Mém. soc. roy. Liége, 1845, p. 67; ex Natt., In mus. Vindob. ELEOPICUS OLIVINUS; Pr. Br., Consp. vol. zygod., n° 161, 1854. — G.-R. Gray, Cat. gen. brit. mus., p. 92, 1855. Mas ApuLT. Rostro flavido-corneo; iridibus obscuré fuscis; colloque antico gulà griseis brunneo vermiculatà; fronte verticeque brunneo-olivaceis, cinereo punctulatis; occipite coccineo ; collo, pectore abdomineque pallidé fusco-olivascente albido transversim ver- miculatis; genis flavido-olivaceis; dorso, uropygioque obscuré flavido-olivaceis; alarum tectricibus superioribus obscuré flavido olivaceis , flavido maculatis; remigibus primariis fuscis, intüs et extas albo maculatis; secundariis, brunneis intus albido maculatis, fusco-olivaceis extüs immaculatis; rectricibus fusco-nigricantibus, griseo-rufescente radiatis; alarum tectricibus inferioribus albidis, fusco punctulatis ; pedibus fuscis. FŒMINA AD. Occipite brunneo-olivaceo. II D Rule jme = mm ee ne + 66 LE MÉSOPIC OLIVATRE. PLANCHE LIX, Fig. 4, le mâle adulte; Fig. 5, la femelle; Fig. 6, rémige quatriéme. LE PIC OLIVATRE ; Marn., Mém. soc. roy. Liége, 1845, p. 67. C'est au Muséum de Vienne que j'ai vu, pour la première fois, cette petite espéce que M. Jean Natterer a rapportée de Matogrosso au Brésil, oü elle parait peu commune, J'ai été à méme, depuis cette époque, d'en examiner deux sujets qui se trouvaient dans les magasins du Muséum de Paris. J'ai pu indiquer la couleur de l'iris d'aprés les notes de feu M. Natterer, dont j'ai dâ la communication à l'obligeance de M. Joseph Natterer son frère, l'un des conservateurs du Muséum impérial de Vienne. CanacrEnEs. Bec droit et fort; la quatrième, la cinquième et la troisième rémige presque égales; le doigt antérieur externe presque égal au doigt postérieur externe; les plumes de l'occiput un peu allongées en forme de huppe couvrant la nuque. Coronamiox. Le Måle adulte; bec brun; la mandibule inférieure d'un brun jaunátre de corne en dessous; iris d'un brun foncé; front d'un brun cendré; piqueté de blane roussátre; occiput et plumes recouvrant la nuque, rouges; dos et scapulaires d'un jaune olivâtre lavé de brun; le croupion est de la méme couleur, mais avec quelques stries iransversales d'un jaune olivátre; tectrices supérieures des ailes de la méme couleur avec dix ou douze très-petites taches triangulaires d'un blanc jaunátre disposées sur deux rangées; rémiges primaires d'un brun clair avec quelques trés-petites taches d'un blane jaunátre trés-pále sur la page externe, et des taches plus grandes sur le bord de la page interne; rémiges secondaires ayant la page interne brune avec des taches d'un blanc roussátre et la page externe d'un brun olivátre sans taches, l'extrémité de toutes les rémiges secondaires étant d'un brun jaunâtre et olivâtre ; queue d'un noir brun avec des bandes transversales d'un cendré roussâtre; gorge et devant du cou d'un gris blan- chátre avec de fines raies brunes transversales; tout le reste des parties inférieures est d'un brun verdátre pále avec de nombreuses raies transversales très-étroites d'un blanc sale; la queue est quelquefois rayée en dessous de bandes d'un brun pále et d'un blanc sale qui ne se remarque souvent que sur les rectrices latérales; les tectrices inférieures des ailes sont d'un blanc sale avec quelques petites taches brunes; les pieds sont bruns. La Femelle adulte diffère du mâle en ce qu'elle a toute la tête, l'occiput et la nuque, d'un brun olivâtre avec de fines stries d'un blanc sale et peu apparentes, mais sans aucune trace de rouge. Hasrre le Brésil, la Plata; recu de Buénos-Ayres, de Corrientes, de Pebas. DIMENSIONS. puc u.c lc mu M M a. 180 millimètres. SO o o RTT 23 => = E a c Xi ^£ Iq a ia Bu 17 => a a e o dua NM T DL LI d X Ec 94 p F Lr e VT qu LR TL M EN 56 c m due Mig uu nu uic qu c: A i us 15 Es == du doigt antérieur externe Can ons net CN tu e On re EE Ole ss — la m Ui gm Mc nde a S T 9 ora — a eaa a a cL R^ T E 13 EA — A I TE 9 EX — (toan Miu T uM ue ada pur ooo ru E ao uper 9 BE. Su ERE Qu d Lu Lu uU LU Lu. cuiu RA S 9 PS to A mA Ui cu. uc e eN 3 jo SL Ac LIU onu eo v ae DEN A GAIN 3 T Muséum de Vienne et de Paris; ma collection. Le type est dans la collection de Vienne. > E: ed he ee do —— ne En RS, —— © mm mt = MESOPICUS SELYS (Mall. ). PICUS AFFINIS; Wac., Syst. av., no 61; Mas? PICUS RUFICEPS (Males); Sex, Av. Brass., 1, p. 63, pl. 56, fig. 9. Mas ApULT. Rostro fusco corneo, mandibulà pallidiore; narium plumis fronteque antice sordide fuscescentibus; frontis, totiusque pilei plumis brevibus, acuminatis, coccineis, basi nigris, nuchæ longioribus regione aureo-flavis ; paroticâ flavido-olivaceá; vitiâ ab ` oris rictu ad colli latera elongata viridi-aureá; dorso, toto, uropygio fuscescenti-olivaceis aurantio tinctis; alarum tectricibus superio- ribus fuscescenti olivaceis, maculis friangulis flavidis plus minusve rubro marginatis, in medio ad apicem ornatis; remigibus primariis extüs basi viridi-olivaceis, apice fusco-olivaceis, flavido paululüm maculatis ; secundariis extüs viridi-olivaceis ; omnibus intüs nigrican- tibus albo-maculatis; rectricibus nigricantibus , rufescente-albo utrinque maculatis; toto corpore subtüs, alarumque tectricibus inferio- ribus, albo-rufescente et fusco olivascente alternatim fasciatis ; pedibus fuscis. Fœmina ADULT. Capite supra fusco-olivascente. Mas ET FŒMINA SECUNDUM JETATEM VARIANT. Capite ad latera flavido-fuscescente, absque viridi. Dorso toto, uropygio fuscescenti- olivaceis; alarum tectricibus superioribus maculis triangulis albo-flavidis, plus minusve rubro circum marginalis. Mas Jun. Tectricum maculis triangulis albido-flavis; dorso plus minüsve olivaceo-aureo. LE MÉSOPIC DE SELYS. PLANCHE LXII, Fig. 1, le mâle adulte, Fig. 2, la femelle adulte; Fig. 3, rémige quatrième. Cette espèce, originaire du Brésil, diffère principalement de l'Aematostygma par la forme et la coloration des taches qui existent vers l'extrémité des rémiges supérieures des ailes; ainsi, tandis que chez ce dernier grimpeur, le rouge colore toute la largeur de la penne vers son extrémité. On voit chez le mes. selysii de petites taches triangulaires d'un blanc jaunâtre ou rougeâtre, dont plusieurs sont entourées de rouge pále sur une trés-petite étendue et même chez des sujets moins adultes; on ne voit pas encore le rouge ` pále qui doit exister plus tard. J'ai dédié cette espéce à M. le baron de Selys-Longchamp, de Liége, dont les intéres- sants travaux zoologiques sont connus et appréciés par tout le monde savant. La descrip- tion que donne Spix de son picus ruficeps mâle a beaucoup d'analogie avec le mále de mon espéce nouvelle, quoique la figure 2 de sa planche 56 en diffère notablement. Aussi, n'est-ce qu'avec doute que je puis citer une semblable synonymie. Chez plusieurs exemplaires des deux sexes paraissant adultes, la teinte verte que ja signalée chez le selysii et chez le mes. hematostygma, dont elle colore les joues, la gorge, quelquefois méme le devant du cou, n'existe point, sans que Je puisse en déter- miner une cause certaine et elle est remplaeée par une teinte d'un brun jaunátre qui vient se fondre avec le jaune d'or de la nuque. J'avais méme hésité un instant à regarder celte différence remarquable de coloration comme ne constituant point deux espèces, et la comparaison d'un grand nombre de sujets m'a seule convaincue. Ce grimpeur est étiqueté au Muséum de Vienne picus affinis (Wagler). Selon moi, le mâle du picus affinis de Wagler n'est point le méme oiseau qui a été décrit sous ce nom par Swainson dans ses lllustrations zoologiques; et, en second lieu, Swainson a fiquré un oiseau qui ne concorde point avec la description qu'il en donne. Aussi, Wagler dit-il, en décri- vant laffinis de Swainson: « Dorso toto uropygio alarumque tectricibus superioribus omnibus et remigibus extüs wnécoloribus fuscescenti-olivaceis. » Tandis que Swainson annonce que son picus affinis « a les parties supérieures du corps et les ailes d'un brun doré brillant, parsemées de taches plus claires; que les petites tectrices supérieures des ailes portent à l'extrémité de chaque plume une tache blanchâtre, ce qui forme deux rangées de taches, ete. » Ce qui a puissamment favorisé l'erreur ou la confusion qui existe à l'égard de cette espèce, c'est que la planche 14 des Illustrations zoologiques de Swainson ne concorde point avec la description donnée par l'auteur. Ce n'est qu'avec doute que je regarde le mâle de l'affinis de Wagler comme le mâle du selysii; mais, quoiqu'il en soit, il est certain que l'oiseau étiqueté par M. Natterer, affinis femelle, au Muséum de Vienne, n'est point l'espèce décrite par Wagler, car l'oiseau de Vienne a tout le dessus de la téte d'un brun foncé sans taches ni stries, tandis que Wagler décrit l'affinis femelle: « Capite supra nigricante, plumis albido- lerminatis, » ce qui convient à la femelle de l'affinis de Swainson, étiquetée picus passerinus dans beaucoup de collections. Caractères. Bec long et fort; pas de huppe; la quatrième et la cinquième rémige sont égales, excèdent la troisième d'un millimètre et la sixéme de 2 millimètres ; la deuxième 68 rémige a 12 millimètres de moins que la troisième; ailes et queue longues; le doi térieur externe un peu plus long que le doigt antérieur externe. Cororation. Le vieux Mále; bec d'un bleuâtre foncé de corne, plus clair sous la mandibule inférieure; plumes recouvrant les narines d'un brun roussâtre; plumes du front, du vertex et de l'occiput, d'un brun noirâtre à la base et d'un rouge vif à l'extrémité, ce qui fait paraitre ordinairement le front et le vertex noirs tapirés de rouge; nuque, côtés du cou et de la tête, d'un jaune doré mêlé d'olivàtre sur les côtés de * tête; une bande verte part de la commissure du bec et descend sur les côtés du cou; dos d'un vert olive lavé de rouge et d'orangé; croupion d'un brun olivâtre, bordé de jaune olive; tectrices supérieures des ailes d'un vert olive doré avec trois rangs de petites taches d'un jaune blanchâtre, de forme triangulaire, placées au milieu de l'extrémité des pennes et dont la majeure partie est entourée de rouge pále; toutes les rémiges ont leur page interne d'un brun noirâtre avec de larges taches d'un blanc sale; les rémiges primaires ont leur page externe d'un vert olive doré vers la base et le surplus d'un brun olivátre avec deux petites taches d'un blanc jaunátre; les rectrices secondaires ont toute leur page externe d'un vert olive doré; les rémiges sont d'un brun foncé avec, sur les deux pages, quelques taches d'un blane roussátre; toutes les parties inférieures sont d'un brun olivátre rayé transversalement de nombreuses bandes d'un blanc sale et d'un blanc roussâtre sur la poitrine; tectrices inférieures des ailes d’un blanc jaunâtre avec des bandes d'un brun olivátre foncé; pieds d'un brun olivátre. La Femelle adulte a tout le dessus de la téte d'un brun olivátre. Beaucoup d'exemplaires mâles et femelles paraissant adultes, n'ont point la teinte verte qui forme une bande de chaque cóté de la gorge. Le vert est alors remplacé par une teinte d'un brun jaunátre qui vient se fondre avec le jaune d'or de la nuque. | Le Mále plus jeune a le dos d'un jaune olive doré, mais sans trace d'orangé , ni de rouge; les taches d'un jaune blanchátre qui existent sur les tectrices supérieures des ailes ne sont pas encore entourées de rouge; selon l'âge, on voit plus ou moins de traces d'un rouge trés-pále. i Haste la république de l'Equateur (Amérique méridionale). gt pos- DIMENSIONS. Ea NE E Mur d Fes ri guste E CX NC QE MEI ERR 175 millimétres. cot Sg nn ne ee NON) o S VD ANM SS WESEL GL SX 95 za = A Sa d A I WI Lu NS US E NEO Ice ut. 17 m A E M E de i se i qut M 90 à 95 mill. p c NP IMMUNE ce I SLM TATUM IUE ANN A ER: JH St née 55 à 60 — Ne is CR DRM S Se D E I Ld er ci proie ro 15 millimètres. DO RE eS N VA A a D a D ci ei 82 43 — S RC T e PEU L A DEN A du A D digue Lun v rib 14 — => aa dek postérieur edeme Xa t ec a 3 E ERA nce SAA ru E 15 — en MG V dia ME REAL 11 — CC PELLEN MN Lou RIP E P UJ. Wque qui N SS S 10 — A MADEME ir HL uU ER LR Ra UE IE ue io I EAR er 10 — OR à na rcr tu M i M deu o E, 4 — DIC NM TGMEM 5 Pen Mc t E EM A xa p M E MEI IUe LN ers 5 = Ma collection et dans la plupart des Musées; un mâle fait partie du Muséum de Paris. MESOPICUS NIGRICEPS (de Lafresn. et d'Orb.). PICUS NIGRICEPS; pe LAFRESN., ALC. D'ORB., Voy. Amér., p. 380, ne 329, pl. 65; fig. 2, une femelle. ELEOPICUS NIGRICEPS; Pr. Be., Consp. vol. zygod., no 163, 1854. COLAPTES NIGRICEPS; Retcn., Handb. spec. orn., p. 417, no 981, pl. pcLxix, fig. 4436. Mas ApULTUs. Rostro fusco; narium plumis griseo-fuscis ; pileo toto coccineo; nuchá dorsoque fusco-olivaceis , coccineo tinctis; rec- iricum tectricibus superioribus fusco-olivaceis parvé olivaceo fasciatis ; remigibus primariis extüs, nisi ad apicem, fusco-olivaceis, albo- flavido maculatis; secundariis extüs fusco-olivaceis immaculatis ; omnibus intüs nigris albo maculatis; rectricibus fusco-nigricantibus, quatuor intermediis intüs et extüs rufescente-albo maculatis, ceteris rufescente-albo fasciatis. Stria superciliari ad occipitis latera extendente, regione alteraque malari, albis. Parotica fusco-olivaceà ; gulà albidá; toto corpore subtüs alternatim fusco-olivaceo et albo- olivaceo lineato fasciatis ; alarum tectricibus inferioribus albido-flavis fusco-olivaceo signatis; alarum scapis supra brunneis, infrà albis. Fœwina. Differt pileo toto nigerrimo, corpore pallidiore; nuchà et dorso, fusco olivaceis, pallidé fusco olivaceo supra et infra coccineo tinctis. 69 LE MÉSOPIC A TÊTE NOIRE. PLANCHE LIX, Fig. 1, le mâle; Fig. 2, la femelle; Fig. 3, rémige quatrième. Nous avons cru devoir conserver à cette espèce la dénomination que lui ont donnée M. le baron de Lafresnaye et M. d'Orbigny, quoique le caractère de la téte noire ne puisse, évidemment, pas convenir au mâle du même oiseau qui a tout le dessus de la tête d'un rouge vif, comme cela arrive dans toutes les espèces du même groupe. C'est de la Bolivie que M. Alcide d'Orbigny a rapporté cette espèce qui parait assez rare et dont je n'ai encore vu que deux femelles et un mâle. Nous ne possédons, d'ailleurs, aucun renseignement sur ses mœurs; seulement elle parait rare et n'ayant été vue qu'une fois par d'Orbigny, dans les grands bois des coteaux qui avoisinent le bourg de Palca-Grande, capitale de la province d'Ayupaya, république de Bolivia. Caractères. La quatrième rémige, qui est la plus longue, est presque égale à la cin- quième et à la troisième; la sixième rémige a 5 millimètres de moins que la cinquième; la première rémige a 28 millimètres de longueur totale; le doigt postérieur externe à peine plus long que le doigt antérieur externe; ailes moyennes ; queue longue. Cororation. Le Måle adulte; bec fort et d'un brun foncé de corne plus clair en dessous; iris rouge; tout le dessus de la téte d'un rouge vif jusqu'à la nuque; à partir de la commissure du bec, commence une étroite ligne blanche grivelée de vert olive qui se bifurque, l'une des bandes passant au-dessus de l'œil et venant s'étendre de chaque côté de la nuque, tandis que l'autre bande descend de chaque côté du cou sur une longueur de 18 à 20 millimétres au plus; l'espace compris entre ces deux bandes, aprés l'œil, ou la région parotidée est d'un brun olivátre foncé; le dos et les tectrices supé- rieures des ailes sont d'un vert olive lavé de rouge sur le dos; les tectrices supérieures de la queue sont d'une nuance plus claire et rayées de jaunâtre clair; les rémiges sont noires et ont sur la barbe interne de grandes taches blanches arrondies qui s'avancent sur les rémiges primaires jusqu'aux deux tiers de leur longueur, à partir de la base, et vont, jusqu'à l'extrémité, sur les rémiges secondaires; les barbes externes sont, à partir de la base, d'un vert olive doré qui s'étend successivement au point que, chez les rémiges secondaires, toute la barbe externe est de cette couleur. Chez la plupart des rémiges primaires, il existe sur la barbe externe deux ou trois petites taches d'un roux de rouille aprés la couleur olive; les tiges des rémiges sont noires en dessus et blanches en dessous; la gorge est d'un gris blanc finement moucheté de brun; toutes les parties inférieures sont transversalement rayées de brun verdâtre foncé et de blanc olivátre; les tectrices inférieures des ailes sont d'un blanc Jaunátre tacheté de brun olivátre; les rectrices inter- médiairés sont noires, frangées et rayées de brun olivátre; les autres rectrices sont d'un brun foncé avec des bandes transversales sur les deux barbes d'un roux blanchátre; la queue est, en dessous, glacée d'olivátre; pieds d'un gris bleuâtre foncé. La Femelle adulte a le bec d'une couleur de corne plus claire vers l'extrémité; le front, le vertex jusqu'aux yeux et l'occiput, sont d'un noir profond; la nuque et le dos offrent une teinte d'orangé rougeátre; le vert brun des parties supérieures est plus terne; la queue est d'un brun foncé olivátre, là où elle est noire chez le mâle; toutes les parties inférieures sont transversalement rayées de brun olivátre terne et de blanc sale. Hasire la Bolivie (Amérique méridionale). DIMENSIONS. Loncueur totale Z< a 7 24 Se aa 190 millimètres. Circonforenoo du. corps. 27. e E os Nou uec d ls DM LC IM 100 — Longueur du becs de la commissüreza Vextremte c 2 c n d 25 — — voc des marines coi. s 0 A uo CE DL T LN E E ID 19 = == de Faile plice HH A e ce ue 103 — — dedasqueue c ca a eaa ME c Oen A 0 S MU X 10 — — dUMArSBE. 02. wu c d niu c iic Ll I E à I 18 — — düsdoict anterieur exteirnessans Kongle) > c uc Eu coc c o m uu um 14 = — =; de Vonole (Cn savant Tazeourbure) =z # VR 2 S099 aa = — ducdoigtupostéripur externe. o Re o Du i m c e ME D IE 15 E =de onde 002 20190007903 a E04 Dac TE s hn ww tu qd M SS a 12 == — di dorgt«antérleuPdüülehle 59 4 (o sce uL I I t oc mI. c e 10 — de kongoles 4 uu. e a a TU S UNIT cu cS 10 — e ^w dolet- postérieur:mterne 2. E 2 5 Vu dux AA X 1x op à ie EA LL 5 — — de Longleat So oa v s IU A à 6 — Muséum de Paris; collection de M. Sclater à Londres; ma collection. II 18 "UNE = etm aia c me MESOPICUS KIRKIL (Mall. ). CHLOROPICUS KIRKII; Maru., Revue zool., 1845, p. 400. MESOPICUS KIRKI; Marn., Nouv. class. Picid., Mém. acad. Metz, 1848-1849, p. 544. CHLORONERPES KIRKII; G.-R. Gray, Gen. of birds, II. — Reicn., Syn. av., p. 352, n° 808, pl. poxxv (et non DCXXIV); fig. 4162 le mâle. , CHRYSOPTILUS KIRKI; Janp., Birds Tobago; Ann. nat. hist., XX , p. 333, 1847. — Id., Contrib. orn., 1848 ; pl. le mále. CHLORONERPES KIRKI; Pr. Bonar., Consp. gen. av., 1850, p. 117. VENILIORNIS ET VENILIA KIRKI; Pr. Be., Consp. volucr. zygod., no 159, 1854. Mas ApuLT. Fronte, vertice, occipite, uropygioque coccineis; nuchà flavo circum marginalà ; regione paroticà genisque obsolete fusco-rufescentibus, albo-flavido striolatis; gulà fuscà, albo striatá; corpore toto subtüs viridi-fusco, alboque-rufescente fasciato; inter- scapulio, tergo flavo-olivaceis, rubro parvulüm striolatis ; alarum lectrieibus primariis olivaceis , /lavido rubroque punctatis ; remigibus primariis exiüs fusco olivaceis, secundariis extüs viridi-olivaceis, omnibus intüs nigro-fuscescentibus albo lætè maculatis; caudà fusco- brunneà, rectricibus intermediis ad basin olivaceo marginatis, lateralibus brunneo-rufescente fasciatis. Rostro, pedibusque corneo- nigrescentibus. FœmiNa, Capite suprà brunneo-flavido, vittâ strictâ nuchali flavá. LE MÉSOPIC DE KIRK (Mal. ). PLANCHE LIX, Fig. 7, mâle; Fig. 8, femelle, Fig. 9, rémige quatrième. Pendant un de mes voyages en Angleterre, Jai découvert au Muséum britannique cette jolie espéce envoyée de Tobago par M. Kirk, amateur aussi zélé qu'instruit , et je la lui ai dédiée sur la demande de l'honorable M. Strickland. M. Kirk nous annonce que ce grimpeur, qui parait ne se trouver qu'à Tobago, fait entendre pour cri habituel les mots: click, click, click. Nous ne possédons encore aucun renseignement sur les mœurs de cette espèce. C'est à tort que M. Reichenbach, en parlant de cet oiseau, annonce que je l'ai classé dans le genre meropicus ; l'auteur, répétant toujours dans divers articles cette erreur que Je n'avais d’abord regardée que comme une simple faute de typographie, je suis obligé de déclarer que c’est le genre mesopicus qu'il faut lire et non meropicus qui n'existe point. Je dois, enfin, ajouter que c'est aussi à tort que M. Reichenbach indique que l'eruginosus de Lichtenstein appartient à la seconde section, aux espéces américaines, au dos vert, sans bandes ni taches. Caractères. Bec presque droit, comprimé vers l'extrémité; les rémiges les plus longues sont la quatrième et la cinquième qui sont presque égales; la troisiéme et la sixiéme qui sont aussi presque égales et qui différent peu des deux précédentes; la premiére rémige n'a que 25 millimétres de long; le doigt postérieur externe bien plus long que le doigt antérieur externe. | | Cocorarion. Le Måle adulte; bec d'un bleu noirâtre de corne avec le milieu de la mandibule inférieure, en dessous, d'un blane jaunâtre de corne; plumes effilées et rebroussées, recouvrant les narines d’un brun roussâtre; front, vertex et occiput, d'un brun noirátre couvert de trés-nombreuses mèches d'un rouge vif, les plumes étant à leur base d'un gris brun foncé, noires au milieu et terminées par une palette d'un rouge vif; le croupion et les couvertures supérieures de la queue sont aussi du méme rouge; nuque d'un brun olivâtre bordé de jaune assez vif; région parotidée d'un brun roussátre pâle avec des méches d'un blanc jaunátre ; dos et tectrices alaires d'un vert olive doré et lavé de rougeátre sur le milieu du dos; les plumes des tectrices primaires et secondaires sont à leur base d'un brun olivátre et ont des stries d'un blane jaunâtre avec quelques taches rouges ; rémiges primaires d'un brun plus ou moins olivátre sur la page externe; rémiges secondaires d'un vert olive doré sur la page externe; toutes ces rémiges d'un brun pur sur la page interne avec de grandes taches blanches arrondies ; tectrices inférieures des ailes d'un blanc jaunâtre tacheté de brun olivâtre; gorge brune avec des mèches blanches; toutes les parties inférieures d'un vert brun, chaque plume ayant deux bandes trans- versales d'un blanc roussátre ; queue d'un brun noirátre et rectrices intermédiaires frangées Hao Z $i . , d'olivátre vers leur base; rectrices latérales rayées de brun roussátre ; tarse et doigts d'un bleu noirátre de corne. La Femelle différe du mále en ce qu'elle a le dessus de la téte d'un brun Jaunátre qui se nuance en un collier étroit d'un jaune vil sur la nuque; le plumage a une teinte plus pále en quelques endroits; le croupion et les tectrices caudales supérieures sont rouges comme chez le mále. Hasrre l'ile de Tobago, celle de la Trinité, dans les Antilles. 71 DIMENSIONS. i BonpusupeioWalo dere ELE E LS di pne AAR TU EO ERE QUU Ra MEL Ln e 185 millimétres. =>" du bec, de la-commissure à Lexem a e ^ 2 48 25774 H 6747 2) x (mor DOR NU UE MT 27 — — zu CodeB narines, Seca cs ve utu E a E Mu Pu D d CA 20 | — E (de Pae plie i. iic cce Wm LL M I rcurr uU cd Ce UL 95 — E = dela queue RS 2 Po ot ires ud I AM UN NU PE E sepul == : Io o du in 896252 2 2 570 QU. OD T C m M A A 15 cm — ` du doigt antérieur externe (sans l'ongle) . . . . . . ieu d E LUV E M Me TUE C E 14 = =" "de l'ongle {en suivant la courbure) e 2 on A qs E i ue V d 107777 = du doigt postericur externo: Co o E A Re conr ui R M R del cud >> de Kongle 5 9 d o5 e cec vu c c lu I uU AU IM I I E dece h -— vdudolgtantérieumintepno = < 005 A ATA M UI 10 — Oli z de Vonele: LR S ec nU epu E td E uS 8&8 — ü Ta. < squsdolgtspostérisupsinterne disse s cou c (ie c MEL Hu M c ue cl qu 4 — EN net delle ; 02 06 QU TUE DUE ux DEI M c de DL AG Mi quud ut WE rum 4 lp. í Corne. A o . É Se trouve dans la collection du Muséum britannique et dans ma collection. — uses e (e) S aie —— MESOPICUS CECILLE ( Malh.). MESOPICUS CECILIT, Marn., Rev. et mag. zool., 1849, p. 538. — Id., Nouv. class. Picid., Mém. acad. Metz, 1848, 1849, p. 341. è cell g p t : CHLORONERPES CECILII; Pr. Br., Consp. gen., 1850, p. 117; Sp., 44.— Reïcu., Handb., p. 352, n» 809.— Scrat., Birds S.-Fé, n» 394. h li VENILIORNIS ET VENILIA CECILI; Pr. Br., Consp. vol. zygod., n» 160, 1854. [ue te Mas ADULT. Capite supra uropygioque coccineis ; capite ad latera rufescente; nuchá olivaceá, flavo circüm marginata; mento, gulá- Mols: que albis, fusco striatis; corpore toto subtüs viridi-fusco, albo-rufo transversim striato; interscapulio, tergo, olivaceis, aurato rubro parvulüm striolatis ; alarum tectricibus superioribus olivaceis émmaculatis; remigibus extüs olivaceis, intüs fuscis albo maculatis; caudá UIS de fusco-nigrà ; rostro corneo-albescente. FawrNA. Differt capite supra fusco-virescente, pallide albo punctulato; fronte capiteque ad latera fusco-rufescentibus. class diy LE MESOPIC DE CECILE. Du PLANCHE LX, Fig. 1, le mále adulte ; Fig. 2, la femelle; Fig. 5, la rémige quatriéme. ue que | cans, C'est de la Colombie que j'ai recu cette jolie espéce qui se fait remarquer, ainsi que la précédente, par son eroupion d'un rouge vif. Toutes deux ont, à peu prés, la méme colo- s plis ration, mais elles différent sensiblement par toutes leurs proportions, le Mésopic de Kirk e dl étant toujours plus fort et plus grand, ainsi qu'on le verra aussitôt dans le tableau com- m paratif que j'ai placé à la fin de cet article. ) A . E j : . n pa Le Mésopic de Kirk, qui provient de Tobago, a la gorge moins blanche et porte sur les tectrices primaires de petites taches oblongues d'un blanc fauve et d'autres d'un rouge idi clair qui n'existent point chez le Mésopic de Cécile; les raies transversales qui ornent " les parties inférieures sont aussi plus nombreuses chez ce dernier grimpeur. lees d , % a pot *]3]1* Sois p. qe. là D N itn C'est à ma fille, Mme Cécile de Maillier, que j'ai dédié cette élégante et nouvelle espèce j américaine. | | TIT : j : i : x 3 Caractères. Bec droit, conique et long; ailes longues; les plus longues rémiges, u d uer à n HR ; . j : c'est-à-dire la quatrième, la cinquième et la troisième rémige sont presque égales; la ` pu a a M. Í : 2 : 4 : A sixième rémige a 1 millimètre de moins que la cinquième, et la deuxième rémige en a 2n 9 de moins que la troisiéme; le doigt postérieur externe est un peu plus long que le f are . Po? e. À | doigt antérieur externe. iet Coronari0w. Le Måle adulte; bec d'un brun clair à la base et d'un blanc sale de s hoe corne vers l'extrémité; plumes rebroussées, recouvrant les narines, d'un brun roussátre; ! \ : 227 remige tout le dessus de la tête d'un rouge vif quelque peu tapiré de brun foncé, les plumes. . run pU n'étant rouges qu'à leur extrémité; croupion et couvertures supérieures de la queue d'un des al rouge vermillon; les plumes de l'occiput et de la nuque sont d'un vert olivâtre avec leur lands extrémité d'un jaune vif, ce qui forme une collerette de cette derniére couleur; dos d'un s (rani vert olive, quelquefois lavé d'orangé rougeâtre; tectrices d'un vert olive plus foncé, les ! : p . ó `g . . e Em - frang grandes tectrices étant liserées d'olive. clair; rémiges primaires d'un brun noirâtre liseré ] C VIRA . TIL d'olivátre sur la page externe dans les trois quarts de la longueur des pennes et portant plusieurs larges taches blanches ovoïdes sur la page interne; rémiges secondaires d'un juni jaune olive sur la page externe et d'un brun clair avec des taches blanches ovoïdes sur e le la page interne; queue d'un brun fauve avec les tiges d'un noir brillant et les rectrices TEL externes offrant quelques bandes transversales d'un blane roussátre; les autres rectrices portent quelquefois la trace de semblables bandes plus ou moins pâles, plus ou moins COSI noe 2. nd de ie sce Re 72 étendues; couvertures inférieures des ailes blanches, finement rayées de gris cendré; l'aile paraît, en dessous, d'un brun gris rayé transversalement de blanc; le menton et la gorge sont d'un blanc pur finement rayé de gris brun; toutes les parties inférieures sont d'un brun verdátre foncé avec de nombreuses bandes transversales d'un blanc sale ou lavé de roussátre; pieds bruns. | La Femelle n'a pas de rouge sur la tête; cette partie est d’un brun verdâtre foncé avec de très-petits points d'un blanc jaunátre; la nuque est recouverte de plus de jaune. que chez le mâle. Hanite la Colombie (Amérique méridionale). DIMENSIONS. DN KIRKII. Ea ASE a E oe qp dx um ce E E e Meu qu. Mi to 152 millimétres.| 485 millimètres, — du bec, de la commissure à l'extrémité . , . . . . . . . MAIR To L Eis lacia 20 — 97 m — CUL IHE arme EP SR Liu illoa cM. its 2 EOS De 16 — 20 pt -— GUN Lu. VS PR uita E R M E UE EL A Es 80 — 95 xus — CEA AU L UEN AE E e n bo UM M A UE TE 50 — 63 BE E OUPS oues cis pu uu. ccu. ui uiu uL E ie clem diio 42 — - 45 AÉ = LE QR. ou dir Mt. UN PEMEX 10 — A4 o A L3 oeer e ed subvantda eour DE Ax 0o PR r a G 8 E 9 ai — iugi POSE R SH ee s pee T a a a Vo ass E 14 p 17 Des -— GENE 2 bear uU E AE A 2 Nu dne d RS aru A no vi 8 E 9 ee — duan anientar Iarna, Aa EA Quo D SADIPS: 8 e 10 AT ee SA VAU: icula Cub UI O uL M E f I "d = Rue => dud aC e ec D MA ue in 3 _ 4 SERM Ww ETONE V A IS VOS Gd: QU Et PC dre Ut nu Et de a OS E 3 = 4 x Muséum britannique; ma collection. MESOPICUS H(EMATOSTYGMA (Watt). PICUS HŒMATOSTYGMA ; Narr., In mus. Vindob., 1842. — Tscuuni, Faun. peruan., 1844, n° 949; Nec synon. Mas apuLT. Rostro cœruleo-corneo, mandibulà subtüs flavido-corneo; frontis, verticis occipitisque plumis coccineis, basi fusci; nuchà aureo-flava; iride obscuré rufo-fuscä; regione paroticà fusco-olivaceà; lorum , genis, vittàque malari ab oris rictu ad colli latera plus minusve elongatà viridibus; dorso fusco-olivaceo , flavo-aureo lavato; uropygio fusco-olivaceo flavido punctulato; alarum tectricibus superioribus viridi-olivaceis plus minusve largà apice rubris, scapis apice plus minusve albido-rubris; remigibus primariis extüs basi viridi-olivaceis, apice fusco-olivaceis, flavido paululüm maculatis; secundariis extüs viridi-olivaceis; omnibus intüs nigricantibus albo maculatis; caudæ tectricibus superioribus fusco-olivaceis, flavo-olivaceo fasciatis et marginalis; rectricibus nigricantibus, rufescente- albo pallidé utrinque fasciatis; alarum tectricibus inferioribus albo-flavidis paululüm nigro collo, maculatis; gulà viridi-fuscescente ; corporeque subtüs albo-rufescente et fusco alternatim fasciatis; pedibus fuscis. FœmINA ADULT. Capite suprà fusco-olivascente; nuchà et colli lateribus flavo-aureis; alarum tectricibus pallidiore rubro notatis. Mas Junior. Fronte verticeque coccineis , occipite fusco-olivascente. Mas ET Fœmixa. Secundüm ætatem varient: 19 dorso fusco-olivaceo , flavo-aureo adsperso absque rubro; 9» loro, genis , nuchá, totà et colli lateribus flavo aureis, absque viridi; regione parotica fusco flavidoque striatà; gulâ rufescenti-flavà, fusco fasciaà, absque viridi, collo, corporeque subtüs albo-olivascente aut albo-flavido et fusco olivascente alternatim fasciatis. LE MÉSOPIC A TACHES ROUGES ( Malh. ). PLANCHE LXI, Fig. 2, le mile adulte; Fig. 3, la jeune femelle; Fig. 4, la femelle adulte; Fig. 5, autre mâle; Fig. 5 bis, rémige quatriéme. Il existe quatre espèces américaines dont trois n'ont pas été décrites jusqu'à ce jour et qu'il importe de ne pas confondre entre elles, car elles sont trés-voisines. La première, le M. hœmatostygma, se distingue de l'affinis de Swainson, du selysii et du caboti, en ce qu'elle a les tectrices supérieures des ailes terminées par une large palette rouge qui teint toute la largeur de la penne vers l'extrémité et dont la côte seule forme quel- quefois au milieu du rouge un trait d'un blanc rougeâtre, tandis que le selysii et quelquefois chez le caboti, le milieu seul de l'extrémité de quelques tectrices porte une tache triangulaire d'un blanc rougeâtre bordé d'un peu de rouge, et, les autres espèces, des taches d'un jaune blanchâtre sans trace de rouge. Le M. hematostygma , ainsi que le selysii , se distinguent encore de l'affinis et du caboti en ce que ces deux derniéres espéces n'ont jamais de teinte verte sur les joues ou sur la gorge. C'est du Brésil que M. Jean Natterer a apporté cette espèce que j'ai vue pour la première fois dans la collection de Vienne; c'est aussi d'après les notes laissées par ce savant que j'ai pu indiquer quelle était la couleur des yeux de cet oiseau qui est encore rare dans les collections. MM. Verreaux en ont recu divers exemplaires du Pérou. C'est à tort que M. Tschudi, dans sa Faune du Pérou (Aves, 1844, n» 249), indique le mesopicus hamatostigma comme synonyme du passerinus. Cette dernière espèce na URS L E cM y ^ "ERES — d rs, a..." A ———__—." 13 point de rouge sur les tectrices supérieures des ailes et elle diffère assez pour qu'on ne puisse la confondre. CanacrEnES. Bec long et fort; pas de huppe; la quatrième rémige, la plus longue, excéde d'un millimétre la troisième rémige et de 2 millimètres la cinquième, et de 4 mil- limètres la sixième; la deuxième rémige a 9 millimètres de moins que la troisième et 4 centimètres de plus que la première rémige qui n'a qu'environ 23 millimètres de longueur totale; le doigt postérieur externe excéde de fort peu le doigt antérieur externe; queue et ailes lonques. Coronarrow. Le Male adulte; bec d'un bleuâtre foncé de corne et, en dessous, d'un brun jaunátre de corne; plumes recouvrant les narines d'un brun roussátre; iris d'un brun roussátre foncé; plumes du front, du vertex et de l’occiput, d'un brun foncé à la base et d'un rouge vif vers l'extrémité, ce qui rend quelquefois le dessus de la tête plus ou moins tapiré de brun foncé; tempes d'un brun olivátre; une large bande d'un vert tendre part de la commissure du bec et couvre les joues; la nuque est ornée d'un collier d'un jaune olive doré qui s'étend de chaque côté du cou; le dos d'un brun olive doré lavé de jaune et de rouge; le croupion est d'un brun olive doré et cette dernière partie est tachetée de jaune, tandis que les tectrices supérieures de la queue sont d'un brun olivátre foncé, chaque plume étant bordée entièrement de jaune olive et portant une ou deux bandes transversales de cette dernière couleur; les tectrices supérieures des ailes sont d'un brun olivátre; l'extrémité des pennes étant d’un rouge terne, au milieu duquel on voit la tige qui est d'un blanc rougeâtre; les dernières tectrices n'ont de rouge que sur leur page externe; toutes les rémiges ont leur page interne d'un brun noirátre avec de larges taches d'un blanc roussátre; les rémiges primaires ont leur page externe d'un vert olive vers la base et le surplus d'un brun olivátre avec une ou deux petites taches d'un blane jaunátre; les rémiges secondaires ont toute leur page externe d'un vert olive doré; les rectrices sont d’un brun foncé avec, sur les deux pages, quelques taches ou bandes d'un blanc roussátre, peu apparentes sur les rectrices intermédiaires; la gorge et les tectrices inférieures des ailes sont rayées transversalement de blanc et de brun ohvátre foncé; la gorge et le cou sont lavés de la méme teinte verte qui colore la bande latérale partant du bec; toutes les parties inférieures sont d'un brun olivâtre trés-foncé, chaque plume portant trois bandes transversales d'un blanc sale, l'extrémité des plumes étant de cette couleur; pieds d'un brun olivátre. Les deux sexes de cette espèce varient considérablement sans qu'il m'ait été possible jusqu'à ce jour d'en déterminer les causes, les divers sujets que j'ai examinés et com- parés paraissant adultes. Ainsi: 4° la plupart des sujets adultes ont le dos d'un brun olive lavé de jaune doré, mais sans trace de rouge, cette derniére couleur ne paraissant exister que sur de vieux máles; 2» des sujets adultes des deux sexes n'ont aucune trace de la couleur verte qui teint chez d'autres les joues, la gorge et le cou; le lorum et les joues sont alors d'un jaune doré qui devient trés-vif sur les cótés de la nuque et forme un collier de méme couleur sur la nuque; le menton est jaunátre tacheté de brun et le devant du cou, ainsi que la gorge, rayés transversalement de jaune roussátre el de brun olivátre. Ces différences m'avaient, un moment, fait soupçonner qu'il'existait deux espèces qui se distinguaient facilement par la présence ou l'absence de la teinte verte sur les joues; mais, bientót, j'ai pu me convaincre par la comparaison des divers áges que chez le mesopicus hematostygma comme chez le mes. selysii, la teinte verte ne constituait nullement un caractére spécifique. La Femelle adulte différe du mâle en ce qu'elle a tout le dessus de la tête d'un brun olivâtre sans trace de rouge; les taches rouges, sur les tectrices alaires, sont beaucoup moins vives que chez le mâle; le collier jaune d'or sur la nuque est plus apparent. Un Jeune que je suis porté à considérer comme un jeune mâle, mais qui était étiqueté jeune femelle au Muséum de Vienne, avait le front et moitié du vertex rouges; le surplus de la tête d'un brun olivátre; la couleur jaune et la couleur olive doré qui teignent les parties supérieures chez l'adulte étaient moins vives; les tectrices alaires étaient. déjà légèrement tachées de rouge. Un autre jeune mále, provenant du Pérou, avait tout le dessus de la téte qrivelé de rouge sur un fond cendré brun ; les côtés de la tête, les joues et la gorge, étaient d'un cendré jaunâtre rayé de brun pâle; les taches sur les tectrices alaires étaient d'un rouge très-pâle ; toutes les rectrices rayées transversalement de roux brun. Hasire le Brésil, le Pérou. HI 19 14 DIMENSIONS. Longueur: totale ounce ME A e MEUM cune WE d EU ce 175 millimètres m rd A OP S TODDUNEL = 5019 12027 5 1-4 A 3 i dU Sex GC te ee 99 à 95 au : — ANM BONNER uo i OO D SAU E S ay ae koc um e à wo E d 47 4 28 c up deskalorpheorumpsdu Md OL up aei de IW. na E 95 millimètres, sade AC HET RS DC M du A9 Un TEMPS Lt Pie D CI re 58 Au CUN e LI DO quU DL X p OMNI uM IL DN IAE ET IV 15 um vec dgigi-astérbqr eroe dde alie! (euo weoali oe Fox AIME Vos won Xy qe OE et 19 ze => uude SOA nE Cour DULEN ou oda 9 £309. 9 X à Ah ester a € Xa e x Ut EIC 11 Eu A OT POSVECEN OMNEM NIC UM LOEO uL E Vr rto E E 13 cus ceca Tengo dici Hon Su IE Ww de eur 6e, Mex 6v uhi d ai 11 d. vau cu c s c le c Suec cc ENIM II M LI TE -9 ne C e E ei eA c AN QURE UM a a a A E A E a MEE: 10 is XC CIPUE BOSE QR aor ese E o T AM CU e M D Ou 4 ut "tp qum ue ld uu Exe itc rud ci aor wu YU RET I ES a ap 5 E Muséums de Vienne (Autriche), de Paris; collection Sclater; ma collection. MESOPICUS SANGUINEUS ( Lieht.). PICUS SANGUINEUS ; Licur., Catal. hamb., p. 17, no 184. = Meyer Zool. annal., I, p. 146. — DEciusr, Wagr., Syst. wv., 1897, Sp., 97. — Id., Addenda spec., 97. — Id., Isis, 1829, p. 49, PICUS RUBESCENS? Veire., N. dict., XXVI, p. 90; et Encycl., p. 1317. — Drar., Dict. class., XIII, p. 905; CHLORONERPES SANGUINEUS ; Harti., 1844, Syst. Verz. nat. sam. ges. mus., pz 02. MESOPICUS SANGUINEUS ; Maru., Nouv. class. Picid., p. 29. — ld., Mém. acad. Metz, 1848-1849, p. 341. VENILIA ALBERTULI ; Pr. Be., Consp. gen. av., 1850, p. 129. — Rzrci., Syn., p. 360, no 832. VENILIORNIS ET VENILIA SANGUINEUS ; Pr. Br., Consp. vol. zygod., n° 158, 1854. — G.-R. Gray, Cat. gen. brit. mus., p. 99, 1855 CHLORONERPES [ERYTHERONERPES (Rzrm.)] SANGUINEUS ; Rrrcm., Syn., p. 356, n» 821, pl. ncxxvr (et non pexxvoi); fig. 467, 4168, màle et femelle. Mas ApULT. Rostro fusco-plumbeo, apice albido corneo; pileo, occipile, collo postico in medio, dorso, tergo, uropvgio , scapula- ribus, alarum caudæque tectrieibus superioribus miniato-coccineis, plumis omnibus basi olivaceo-fuscis; frontis margine antico ac late- rali; supereiliis, loris ac fascie totà sordide fuscescentibus, plumarum rhachi paullo dilutiore; menti plumis, colli antici ac totiùs corporis inferioris crissique fasciolis strictis allernatim positis olivaceo-fuliginosis, et sordide albis, subundulatis (pluma quavis albido- bifasciolato); caudæ tectricibus inferioribus apice rubescentibus ; rectricibus toto nigricantibus, extimis vix conspicue dilutiüs fascialis; remigibus fuliginoso-nigris, primariis paginà externa fusco-olivaceà, secundariis miniato-coccineà, omnibus intüs maculis magnis, subtrigonis, haud numerosis albis subfasciatis; alarum tectricibus inferioribus albis, fuliginoso fasciatis; pedibus plumbeis, unguibus corneo-fuscis. Fœmina. Pileo, occipite, colloque postico fusco-fuliginosis albido-rufescente striolatis. LE .MESOPIC SANGUIN ( Malh. ). PLANCHE LX, Fig. 4, le mâle; Fig. 5, la femelle; Fig. 6, la rémige quatrième. LE PIC ROUGEATRE? VrgiLL., N. dict., XXVI, p. 90, et Encycl., p. 1317. = Drar., Dict. class., XIII, p. 505. LE PETIT PIC ROUGEATRE? Temm., Catal. syst., p. 212, 1807. Cette jolie petite espèce, encore peu répandue dans les collections, a été dénommée par l'honorable M. Lichtenstein et décrite ensuite par Wagler. Mais ce dernier auteur l'indiqua d'abord dans le Systema avium comme étant la même espèce que le picus rubescens de Vieillot et comme étant originaire de Ceylan. Puis, dans un supplément à son ouvrage, ainsi que dans le journal l'/sis, Wagler a rectifié cette double assertion en indiquant, ainsi que l'a fait depuis M. le docteur Hartlaub, cette espéce comme provenant de Cayenne et comme synonyme du miniatus; néanmoins, le savant auteur du Cons- pectus generum avium, d'après ce qui lui avait été dit à Amsterdam, annonce que ce grimpeur, qu'il a nommé albertuli, n'ayant pas eu occasion de voir le sanguineus, ainsi qu'il le déclare lui-même (aprés la sixième espèce de son genre venilia), provient des iles Célébes. J'étais donc dans le doute sur la patrie de cet oiseau, lorsque je vins à lire sur l'étiquette d'un sanguineus qui figure dans la collection du Muséum de Paris, que cet exemplaire avait été rapporté de l'Amérique méridionale par M. le comte de Castelnau et l'infortuné Deville, ce qui confirme la dernière opinion de Wagler. J'ajouterai que Schomburgk affirme que ce grimpeur est assez commun à la Guyane anglaise où il vit par paires, et que le Muséum de Stuttgard a recu directement cet oiseau de Surinam. Relativement à l'espèce à laquelle doit plutôt convenir la dénomination de rubescens, je reconnais qu'il peut exister quelque incertitude, la taille indiquée par Vieillot n'étant pas exactement celle du sanguineus et encore moins celle du miniatus. En elfet, Vieillot décrit ainsi cet oiseau qu'il ne parait pas avoir vu. « Corpore supra rubescente; subtùs fusco, albido transversim striato; rostro pedibusque obscurè fuscis. On trouve dans l'ile de Ceylan ce petit Pic, dont la tête, le dessus du cou, le dos et l'extérieur des 75 | pennes de l'aile sont rougeâtres; les rémiges tachetées de blanc en dedans; toutes les parties inférieures brunes et rayées transversalement de blanc terne; la queue est noirâtre. i Longueur 6 pouces. » Or, cette description sommaire pourrait, jusqu'à un certain point, s'appliquer au chloropicus miniatus ; toutefois, je me hâte d'ajouter qu'elle convient beaucoup mieux au mâle du mesopicus sanguineus. En effet, le miniatus a le croupion et la base des plumes de la nuque et de locciput d'un jaune soufre dont Vieillot ne fait nullement mention; puis l'épithète de petit et la taille de 6 pouces ne peuvent nullement s'adapter au miniatus qui est de moitié plus grand, tandis que le sanguineus est réellement une petite espèce n'ayant guère plus de 5 pouces. Il me reste maintenant à exprimer tous mes regrets à M. Albert Geoffroy de Saint- Hilaire, d'enlever à cette Jolie espèce un nom qu'elle eut été si lière de porter, ainsi que l'a judicieusement fait observer S. A. le prince Charles Bonaparte (Conspectus, p. 199); mais j'ai dà respecter le droit de priorité et rendre à César ce qui lui appartenait. Caractères. Pas de huppe; la quatrième rémige tantôt un peu plus longue, tantôt égale à la cinquième et à la troisième rémige, et excédant la sixième rémige de 2 milli- mètres ; la deuxième rémige a 7 millimètres de moins que la troisième et 27 millimètres 4, de plus que la première rémige qui n'a guère que 22 millimètres de longueur totale ; le doigt postérieur externe est plus long que le doigt antérieur externe. i | Cozorarion. Le Mále adulte a le bec d'un brun clair vers la base et d'un blanc jau- nâtre de corne vers l'extrémité; le dessus de la tête, l'occiput, le milieu de la nuque, tout le dos, le croupion, les tectrices supérieures des ailes et de la queue sont d'un È, SOS T : " rouge minium, les plumes ayant leur base d'un brun olivátre; le bord du front, les plumes recouvrant les narines, les sourcils, le lorum et tous les côtés de la tête, sont i d'un brun roussátre sale, les tiges des pennes étant d'une nuance un peu plus claire; La le menton, la gorge, la poitrine, l'abdomen, c'est-à-dire toutes les parties inférieures, loft ` ^ e t JA St dA lih sont d'un brun fuligineux quelque peu lavé d'olivâtre avec de très-nombreuses bandes iti; transversales d'un blanc sale, chaque plume portant deux de ces bandes; les tectrices t inférieures de la queue ont leur extrémité rougeâtre; les tectrices inférieures des ailes ) CHAN eI s œ , . o sont blanches avec des bandes noirátres et le rebord de l'aile d'un brun fuligineux; la queue est d'un brun noirâtre, les dernières rectrices offrant parfois quelque trace de bandes d'un brun plus pâle; les rémiges primaires sont d'un noir fuligineux avec la page externe bordée d'olivátre, et des taches blanches sur le bord de la page interne, excepté vers son extrémité; les rémiges secondaires ont leur page externe d'un rouge minium et d'un brun olivátre le long des tiges, leur page interne étant d'un brun fuligineux et d'un brun olivátre sur les dernières rémiges avec des taches blanches sur le bord des pennes; les pieds sont d'un gris plombé; les ongles brun de corne. La Femelle adulte diffère du mâle en ce qu'elle a tout le dessus de la tête et la " nuque d'un brun fuliqineux, avec de fines stries d'un blanc roussátre ou d'un brun AMi q g 9 à nleur roussátre clair; le front et les côtés de la tête qui sont d'un brun roussátre portent aussi jim des stries semblables. "T Les Jeunes ont les couleurs plus sombres et moins de rouge sur les parties supé- na rieures qui. sont d'abord d'un brun rougeâtre, puis d'un rouge plus ou moins vif et qui pe n'apparaît chez les jeunes mâles que par des stries assez rares sur le sommet de la tête. " Hasrre la Guyane. ue e : ^ ` DIMENSIONS. E Longueur tolle -=r 2 2 002 Aa La uM amo UN c a 140 millimétres. T ar du bed. de la commissure a extreme "SE T C CRT a A un à n 1 Du ic Ss vH AE V oc [SA SEL | 90 — Je lais aussi figurer la planche que m'adresse M. Sclater et qui représente un mále, à n'en pas douter, comme l'indique sa tête rouge au-dessus. . De l'Amérique méridionale, de l'État de Honduras et de Guatemala. Le type est dans la collection de Lord Derby. m árásÓe—— Jm uo obe SP pe cS NS Um d Z ——— BERI. AO VU 5 72 => MR Em mere ms pe ve mois ae once er a pli 3 = = = eu À Genus XI. — INDOPICUS Maun., Mém. Acad. de Metz, 4849). le, Genre XI. — INDOPIC. Bec très-fort, allongé, conique, à sommet droit, large à la base, comprimé vers l'extrémité; arêtes latérales saillantes, plutót rapprochées du sommet que des bords du bec; narines latérales non entièrement cachées par les plumes frontales; menton ou échancrure du dessous de la mandibule inférieure non entièrement garni de plumes à th l'extrémité, et s'avançant sous cette mandibule des deux cinquièmes environ de la lon- lii gueur totale du bee depuis la commissure; huppe occipitale assez courte; ailes longues il: et aiguës; les rémiges les plus longues sont la quatrième, la cinquième, la sixième et la prés troisième. (Chez les Indopics sultaneus, delessertii, strictus et goensis, jai trouvé is, que, généralement, la quatrième, la cinquième, la sixième et la troisième rémige étaient . Le les plus longues et différaient peu entre elles; toutefois, ces pennes étaient dans l'ordre eue; 3, 4, 5, 6 et 4; 5, 6 et 3 chez deux goensis, et 5, 4, 6 et 3 chez un hœmatribon, Cell paraissant tous adultes.) Queue longue, arrondie, à baguettes raides; quatre doigts; le SON + doigt postérieur externe le plus long ; ongles longs, aigus et recourbés. le du Plumage des parties supérieures généralement vert orangé et quelquelois rouge; parties Wr inférieures variées de brun noirátre ou de brun roussátre avec de nombreuses taches tail blanches, ou, le plus souvent, ces mêmes parties blanches et variées de stries noirâtres. Les mâles n'ont point de bande ou de moustache rouge prés la mandibule inférieure, et < ils se distinguent à l'état adulte des femelles en ce qu'ils ont tout le dessus de la tête rouge; celles-ci n'ont jamais de rouge sur la tête qui est tantôt brun foncé, souvent init moucheté de blane, quelquefois jaune. (De l'Inde et de ses Archipels.) INDOPICUS SULTANEUS (Hodgs.). PICUS SULTANEUS ; Hopes., Journ. asiat. soc. Beng., 1837, VI, p. 105. — Id., Catal. of nipal. birds, nos 105, 166; Zool. misc., p. 85. PICUS STRICTUS ? Jern., Catal., 10. - PICUS STRENUUS ; Gouto, Proceed. zool. soc. Lond., 1839, VII, p. 165. PICUS ORIENTALIS ; East India comp. mus. CHRYSOCOLAPTES. SULTANEUS ; Brvrn., J. asiat. soc. Beng., XVII ; Cat. mus. Calcut., p. 55, no 248. — G.-R. Gray, Gen. — Id., Cat. gen. brit. mus., 1855. = Cn. Bonar., Consp. gen. av., p. 191. = Id., Consp. volucr. zygod., ne 171, 4854. = Recm., Handb. spec. orn., p. 399, no 926, pl. peLiv; fig. 4352, la femelle. ; : CHRYSOCOLAPTES STRICTUS ; BLyru, J. asiat. soc., XII, 1843, p. 1004 et 78. INDOPICUS SULTANEUS; Marn., N. class., Mém. acad. Metz, 4848-1849, p. 343. Mas ADULT. Genis gulâque albis lineis quinque longitudinalibus rectis, angustis, nigris, gulæ intermedia apice divaricata; capite ad latera colloque postico pure albis, excepta vitta latissima ab oculorum canthe postico versus colli cervicisque latera ducta fuliginoso- . nigra; strià a frontis lateralibus supra oculos versus occipitis latera ductà nigricante, prope frontem fuscescente; fronte medià, pileo toto, occipite cristato, tergo infimo ac uropygio coccineis; dorso, scapularibus tectricibusque lætissime olivascenti flavis , aureo-aurantio marginatis; remigibus secundariis extüs olivascenti-flavis, aureo-flavo marginatis; primariis extüs totis fuliginoso-nigricantibus , omnibus intüs in eodem fundo maculis magnis circularibus albis; corpore subtüs inferius a lineâ gulari usque ad crissi finem albo, aut albo- rufescente, plumá quavis nigro aut nigro fuliginoso cinctà; caudæ ejusque tectricibus superioribus unicoloribus nigris; alarum margine fuliginoso. Rostrum enigricanti-corneo plumbeum ; pedes olivascenti-plumbei. Faw. ADULT. Fronte mediá , pileo toto, occipite cristato, fuliginoso-nigricantibus , albo guttatis. L'INDOPIC SULTAN (Malh.). PLANCHE LXIV, lig. 1, le mâle adulte; Fig. 2, la femelle adulte; Fig. 3, rémige quatrième. Il est assez remarquable que cette belle espèce qui habite les forêts de l'Himalaya et le royaume du Népaul ait été confondue avec ses congénéres par MM. Blyth, de Calcutta, et Jerdon, de Madras, tandis qu'en Europe on la distingue du strictus de M. Horsfield. Je pense qu'il existe dans l'Inde trois espèces d'Indopies entièrement semblables pour les formes et la coloration, et ne différant entr'elles que par la taille et toutes les propor- tions; probablement, elles n'habitent pas toutes trois les mêmes localités, mais la confusion que les ornithologistes indiens font encore de ces trois espèces ne permet pas de leur assigner à chacune un habitat particulier. Toutefois, il parait certain, d'après M. Hodgson, que l'Himalaya est la patrie du plus grand de ces Indopics, du sultaneus. | | lI 20 "XN ir SaNa e A es a TUR. MEDMSENENEPECN mo mm "m 18 M. Blyth, qui réunit en une seule les espèces dont je parle^, annonce, il est vrai qu'on la trouve dans toute l'Inde, dans les foréts du royaume d'Assam, du Sylhet , dó l'Arakan, du Ténasserim , dans le sud de la péninsule Malaise, aussi loin que Malacca et même près de Calcutta; mais je crois que dans ces régions se trouvent l'indopicus delesserti, ma seconde espèce pour la taille, et l'indopicus strictus de M. le docteur Horsfield , la plus petite des trois. Il serait méme à présumer que le strictus se trouve plutót vers le sud de l'Inde, car on le retrouve dans l'ile de Java, suivant M. Horsfield ; je l'ai aussi reçu de Madras. Il est excessivement facile de distinguer au premier cou d'œil un sultaneus d'un. strictus, tant la différence est grande dans la taille et dans les proportions de ces deux espèces. Mais il sera facile de confondre avec l'une ou l'autre l'espéce intermédiaire le delesserti, si l'on ne fait pas attention aux proportions. Devons-nous nous étonner beaucoup de l'identité de coloration de ces trois Indopies, lorsque nous savons qu'il existe aussi. dans l'Inde et les iles de la Sonde trois Phaiopies: le rufinotus, le brachyurus et le phaïopicus qui ont les mêmes couleurs et ne diffèrent guère que par la taille? J'invite les ornithologistes à consulter le tableau des dimensions que je place à la suite des descriptions, ils pourront, à l'aide de ce quide, éviter toute confusion. C'est à tort, je crois, que M. Reichenbach indique le sul{aneus comme le même oiseau que le peralaimus de Wagler; cette dernière espèce est synonyme du strictus de Hors- field, bien différente du strictus de Jerdon. CanacrEnEs. Bec trés-fort, trés-long, conique ; aréte au sommet de la mandibule supé- rieure droite et trés-saillante; arête au-dessus des narines trés-saillante dans toute sa longueur; narines en partie seulement cachées par des plumes courtes et serrées ; arête sous la mandibule inférieure saillante et formant un renflement considérable à partir du menton; arétes de chaque cóté de cette mandibule saillantes; menton s'avancant sous la mandibule aux deux cinquièmes environ de la longueur totale du bec mesuré de la com- .missure; une huppe occipitale courte; ailes lonques et aiqués; les rémiges les plus longues sont la quatrième, la cinquième et la sixième qui diffèrent trés-peu entre elles, puis la troisième et la septième qui sont moins longues d'environ 8 millimètres; la pre- mière rémige, la plus courte, a 65 millimètres; queue longue, arrondie, à tiges trés- fortes et très-raides ; tarses et doigts forts et scutellés; le doigt postérieur externe plus long que le doigt antérieur externe; ongles trés-forts, aigus, comprimés et évidés sur les cótés. CoronarioN. Bec d'un brun de corne un peu plus clair vers le milieu de la mandibule inférieure; bande étroite frontale, jusqu'aux. yeux, d'un brun roux; joues, menton et gorge , d'un blane pur, mais traversés par cinq lignes étroites: l'une descendant en ligne droite du milieu du menton, une de chaque cóté du menton et une autre de la com- missure du bec; ces deux derniéres se réunissent sur le cóté du cou; une bande sur les côtés de la tête et le derrière du cou d'un blanc pur; une large bande d'un brun noir part des yeux, faisant suite à la: bande frontale et descend vers le derrière du cou jusqu'aux épaules ; le front, à partir de la bande, d'un brun roux; tout le dessus de la tête, une huppe occipitale assez courte, la partie inférieure du dos et le croupion, d'un beau rouge vif; le dos, les scapulaires, les tectrices supérieures des ailes, d'un jaune orangé à reflets olivâtres, mais les longues plumes des scapulaires et du dos recouvrent un fond d'un beau rouge vif qui ne se montre à découvert qu'après les plumes scapulaires ; les rémiges primaires ont leur barbe externe noire ou d'un brun noir; les rémiges secon- daires ont leur barbe externe d'un jaune orangé glacé d'olivátre et les barbes internes de toutes les rémiges sont noires avec de larges taches blanches arrondies; toutes les parties inférieures, y compris le devant du cou et les tectrices caudales inférieures, présentent l'aspect de trés-nombreuses larmes blanches sur un fond noir; les plumes du cou, de la poitrine et de l'abdomen étant noires et ayant au milieu une grande tache blanche, oblongue et un peu étranglée vers son milieu, tandis que les plumes des tectrices infé- rieures de la queue ont leur milieu noir; tectrices inférieures des ailes d'un brun noir tacheté de blanc; tectrices caudales supérieures et queue noires; pieds d'un cendré olivâtre. On voit des sujets dont le blanc des parties inférieures est plus ou moins pur, plus ` M. Blyth m'écrit, en 1849, au sujet du sullaneus (Honcs.) : « M. G.-R. Gray considère cette espèce comme distincte du strictus de M. Horsfield ; mais je ne vois point en quoi les exemplaires du strictus de Malacca différent de ceux de l'Inde. » e tr m ii at to tts ta ai atti rt i tt pae >> >>> 79 ou moins lavé de roussátre; chez ces sujets, le noir des parties inférieures est plutôt d'un brun roussátre et les couleurs ne sont pas bien tranchées. La Femelle adulte diffère du mâle en ce qu'elle a le dessus de la téte et la huppe _occipitale d'un noir fuligineux avec de nombreuses gouttelettes blanches. Haste le royaume de Népaul, l'Himalaya. DIMENSIONS. Longueur totale — . c RSR uu Mm M E 970 à 380 mill. = du: bec} de ldcommissure e Pextrem morae E RAR Ne ee ne 58 millimètres. = 1: des RC PRES dd à UNE IS aS NA cb c dm 44 — = de Vaile phoeni. o0 2 Tm o qu luni OR A DI A N T 185 — _ de la queue e ocu c v n M cM EUM UM E aS b — — da ferio xt D ERR scu e 21 RON ARA EIS es 95 = — du doigt antermeursextennen sans oncle) e ee oe du o op 1 SS OSCAR LU. cR s 26 = — de koncle Xentsnivant ta courduro RON Ses o NEM RM M tM 90 — — du doigt postérieur externe . . . . . SU Pogcdar lc p e e ce e Le MEC EC dr d. 39 — tue Ponge 2 1 x Eu d ours E REN admo E EU UL 20 = == ducdorgt-antéricur inen 4 0 9 P n A EE Qu LU cA CU a e LE qM 15 — — de longle te e oc p P d D EE C EE e du p m I E 18 = _ dù doret posteneur mierne a Dc a uL d 10 — — de-Longle o 3 o S a Re M A EU 10 = Se trouve dans les collections de Londres, de Paris, de Berlin, de Leyde, de Franc- fort-sur-Mein , de Darmstadt; dans ma collection. Par suite d'une confusion d'étiquettes, sans doute, le mále et la femelle existent à Turin (avec leurs quatre doigts) sous le nom de tiga shorii. | INDOPICUS DELESSERTI ( Malh. ). INDOPICUS DELESSERTI ; Macun., N. class., Mém. acad. Metz, 4848-1849, p. 343. CHRYSOCOLAPTES DELESSERTI; Pr. Br., Consp. volucr. zygod., no 174, 1854. à Mas apuLT. Genis gulâque albis lineis quinque longitudinalibus rectis, angustis, nigris, gulæ intermediâ apice divaricatà ; capite ad latera colloque postico pure albis , excepta vitta latissima ab oculorum cantho postico versus colli cervicisque latera ducta fuliginoso- nigra; stria a frontis lateribus supra oculos versus occipitis latera ducta nigricante, prope frontem fuscescente; fronte mediâ, pileo toto, occipite cristato , tergo infimo ac uropygio coccineis; dorso, scapularibus tectricibusque lætissime ex aureo aurantio-flavis, parvulüm coccineo tinctis; remigibus secundariis extüs olivascenti-flavis, aureo-flavo marginatis, primariis extüs totis fuliginoso-nigricantibus, omnibus intus in eodem fundo maculis magnis cireularibus albis; corpore subtüs inferius a linea gulari usque ad crissi finem albo, pluma quavis nigro-fuliginoso cincta ; cauda ejusque tectricibus superioribus unicoloribus nigris; alarum margine fuliginoso. Rostro nigricanti-corneo ; subtus in medio flavido; pedibus olivascenti- plumbeis. Few. ApuLT. Fronte medià, pileo toto, occipite cristato , fuliginoso-nigricantibus, albo guttatis. L'INDOPIC DE DELESSERT (Malh.). PLANCHE LXIV, Fig. 4, la femelle; Fig. 5, la tête du mâle. En 1849, examinant au Muséum de Paris un grand nombre de dépouilles de Picinées, je fus étonné de trouver un Indopie que j'avais d'abord pris pour la femelle adulte de l'Ind. strictus dont il avait toute la coloration, mais qui, aprés un examen plus attentif, ne pouvait, par toutes ses dimensions différentes, appartenir à cette espèce. D'un autre côté, cet oiseau adulte ne pouvait être un su/taneus , ses dimensions étant toutes bien inférieures à celles de la femelle de cette derniére espéce. Je demeurai quelque temps dans l'incertitude sur le point de savoir à laquelle des deux espèces précitées il était pos- sible de rattacher ce grimpeur, lorsque je recus un second exemplaire semblable dans un envoi d'oiseaux de l'Inde. Je dus done penser que c'était une espèce intermédiaire et je regrette de ne pas savoir si elle se rencontre dans le Népaul comme le su/taneus, ou si elle n'habite que certaines parties du centre ou du sud de l'Inde. Quoiqu'il en soit, je ne donnerai pas une description entière de l'Indopie Delessert, car il me faudrait répéter tout ce que j'ai dit à l'article du su/taneus. Je me contenterai d'insister sur les points qui offrent quelques nuances dans la coloration et d'indiquer toutes les dimensions. Caractères. Bec fort, bien moins robuste et moins, long que celui du sultaneus ; l'aréte au-dessus des narines est bien moins saillante ; ailes et queue moins longues. Cocorarion. Le dos, les scapulaires et les tectrices de la méme couleur que chez le sultaneus, offrent des mèches d'un rouge orangé et méme d'un rouge pur. Hasire l'Inde. CUN cipe tum md dns t seite 80 DIMENSIONS. | Longucur totales ee RE A AA S EL TS UN OR PI CR 325 à 330 mill | duebec VE lasconimissuke a CRIE R R y Ma c tio NN 4 y P T a E 47 millimètres, | ES des manes recs «D AX MS Ue uu NuUa A e Nu E E EM 35 ES | Jub A i MIL SG Dies IQ Lars) did 170 à 180 mill, | dé LRU E E A cl uL LN E fe M A P EL d qu de 110 millimètres, Qu danse ce Qc du p M MTM Edi M LH EC quM S MD MT DE aa A dE anie eu E SEIEN. S nA o zoasud. Yn dI. volu rd qi 99 ee de oncle oH unani IA COURANT) ae a MER S A E SR eI M DU qe 18 MIS du doiak ponle Neun eO S enu Do e es Nou eI uet ie NUS ML 30 EE | Re à a SAUL. GSP 2 ah sd SN us ur. uu. NN S E cre | apt EE ANORI UI NETRE 4 de A S M laine Md Lu a 14 e | de l'ongle . CE NSC IE NU OW Eu OR DE D S Rs QU c qa ie MF có LT SR fex aye i ML 16 iex | 2287 UNION I uan x o R E DS CROIRE EORR a S VE N CP Y^ qe de = desHonclos ER au cU UM CX c M qm URL E S EA S NI E A 7 13 INDOPICUS STRICTUS. PICUS STRICTUS ; Honsr., Cut. of Javan. birds, 1894. — Id., Linn. trans., XIII, p. 176, no 5, 1891. — Lesson, Compl. Buff., IX, p. 314. PICUS PERALAIMUS ; WacL., Syst. av. suppl., no 93. CHRYSOCOLAPTES SULTANEUS? Brvrn, J. asiat. soc. Beng., XVIII; Cat. mus. Calcult., p. 55, no 248. CHRYSOCOLAPTES STRICTUS ; Bzyrn, J. asiat. soc., XII, 1843, p. 1004 et 178. — G.-R. GRAY, Gen. — Cu. Boxar., Consp. gen. av., p. 191, 4850. — Jd., Consp. vol. zyg., no 172, 1854. INDOPICUS STRICTUS; Maru., N. class., Mém. acad. Metz, 1848-1849, p. 343. CHRYSOCOLAPTES BACCHA ; Reïcn., Hand. spec. orn., p. 999, no 927, pl. peurv, fig. 4853, 4354, mâles dont un jeune. Mas ADULT. Rostro nigricanti-corneo, subtüs in medio flavido; genis gulâque albis, lineis quinque longitudinalibus rectis, angustis , nigris, gulæ intermedia apice divaricata; capite ad latera colloque postico pure albis, excepta vitta latissima ab oculorum cantho postico versus colli cervicisque latera ducta fuliginoso-nigra; stria a frontis lateribus supra oculos versus occipitis latera ducta nigricante , prope frontem fuscescente; fronte media, pileo toto, occipite cristato, tergo infimo ac uropygio coccineis; dorso, scapularibus tectricibusque lætissime ex aureo aurantio flavis, parvulüm coccineo tinetis; remigibus secundariis extüs olivascenti-flavis, aureo flavo marginatis, primuriis extüs totis fuliginoso-nigricantibus , omnibus intüs in eodem fundo maculis magnis. circularibus albis; corpore subtüs inferius a linea gulari usque ad crissi finem albo aut albo-fuscescente , pluma quavis nigro aut nigro-fuliginoso cincta; cauda ejusque tectricibus superioribus unicoloribus nigris; alarum margine fuliginoso; pedibus olivascenti-plumbeis. Faw. ADULT. Pileo toto, occipite cristato , fuliginoso-nigricantibus , albo guttatis. Mas Juv.? Fronte et pileo toto flavis , aut flavo-aurantiis, tergo infimo ac uropygio olivaceis, rubro-aurantio variegatis; dorso, scapu- laribus, tectricibusque olivaceis, aureo flavo marginatis; gulà genisque albo-flavidis, lineis quinque longitudinalibus nigris ; plumis colli antici pectorisque albo-flavidis fuliginoso cinctis; abdomine crissoque fuliginosis albido guttulatis. L'INDOPIC PLATUK. PLANCHE LXV, Fig. 1, mále adulte; Fig. 2, femelle adulte; Fig. 3, fem. var.; Fig. 4, rémige quatriéme, Fig. 5, patte. LE PLATUK; Lesson, Compl. Buff., IX, p. 314. | Nous avons cru devoir conserver à cette espèce le nom francais adopté par M. Lesson, bien que ce nom soit celui sous lequel les Javanais désignent toutes les espéces de Picinées. Le strictus parait avoir été mal connu de la plupart des ornithologistes et, pour ma part, je n'ai été à méme de bien distinguer l'espèce qu'après avoir vu au Muséum de la | compagnie des Indes orientales, à Londres, les types qui ont servi à la description de M. Horsfield. Depuis, j'en ai reçu plusieurs exemplaires adressés par M. Jerdon, de Madras, ct jai pu me convaincre que le sujet décrit comme la femelle par M. Horsfield était plutót un jeune mále. Toutefois, ce naturaliste ayant, à tort, déclaré (Zool. resear. in Java) que le strictus qu'il avait ainsi nommé dans le volume XIII des Transactions linnéennes était le goensis; on conçoit combien cette erreur dut propager la confusion. Aussi, Wagler, aprés avoir également indiqué par erreur le strictus comme synonyme de lindopicus (picus) humeralis (Syst. av., n° 95), lequel est bien le goensis, prétend ensuite, en parlant de son peralaimus (Syst. av. supplém., n° 93) que c'est encore le Pie vert de Goa, représenté dans la planche enluminée 696; et, comme sa description ne peut s'accorder avec la coloration de ce dernier oiseau, il ajoute que la planche 696 de Buffon est inexacte. En traitant de l’indopicus goensis, je ferai con- naître les deux sexes de cet oiseau encore très-rare dans nos collections et dont la femelle n'est connue que depuis peu d'années. Il ne sera plus possible, j'espère, de confondre le strictus avec le sultaneus et encore moins avec le goensis dont Buffon connaissait bien le mále adulte. Le strictus habite les grandes forêts de Java, de Sumatra et de Bornéo; suivant 81 M. Jerdon, on le trouve fréquemment dans le Malabar et le sud-ouest de l'Inde; suivant M. Blyth, il serait répandu dans presque toute l'Inde jusqu'à Malacca. La coloration de cet oiseau étant presque la méme que celle des deux espèces précé- dentes, je n’ajouterai que peu de détails à ce qui a été déjà dit à cet égard et je prie les naturalistes de se reporter au tableau des dimensions. M. Reichenbach a donné le nom de chrysocolaptes baccha à deux mâles du strictus, dont l'un, encore Jeune, différe de l'autre par son front d'un brun noirátre. Cet auteur n'a pas distingué le strictus de Horsfield comme une espèce franche bien différente du sullaneus ; aussi, indique-t-il, par suite de cette erreur, le peralaimus de Wagler comme synonyme de cette dernière espèce. Caractères. Bec fort et assez long; la quatrième et la cinquième rémige presque égales et les plus longues; la premiére rémige a 55 millimétres de long; les autres caractères semblables à ceux de l'Indopic Delessert et de l'Ind. Sultan. Cocorarion. Le Mále adulte: bec d'un brun de corne; bande étroite frontale, jusqu'aux yeux, d'un brun roux; joues, menton et gorge blancs, mais traversés par cinq lignes étroites: l'une descendant en ligne droite du milieu du menton, une de chaque cóté du menton et une autre de la commissure du bec; ces deux derniéres se réunissent sur le côté du cou; une bande sur les côtés de la tête et le derrière du cou d'un blance pur; une large bande noire part des yeux et descend vers le derrière du cou jusqu'aux épaules oü se trouvent quelques taches blanchâtres; le milieu du front, tout le dessus de la tête, une huppe occipitale assez courte, la partie inférieure du dos et le croupion, sont d'un beau rouge écarlate; le dos, les scapulaires, les tectrices supérieures des ailes, sont d'un jaune olive glacé d'orangé et avec, parfois, des mèches d'un rouge et d'un orangé pur; le rouge du dos se prolonge plus haut, mais il est recouvert par les scapulaires; les rémiges primaires ont leur barbe externe noire et, dans quelques sujets, la base en est d'un brun olivátre; les rémiges secondaires ont leur barbe externe d'un jaune olive et les barbes internes de toutes les rémiges sont noires avec de larges taches arrondies ; toutes les parties inférieures, y compris le devant du cou et les tectrices caudales inférieures, présentent, suivant les sujets, tantôt l'aspect de trés-nombreuses larmes d'un blanc plus ou moins pur, plus ou moins lavé de roussátre, tantót d'écailles de méme couleur sur un. fond noir ou d'un noir roussátre, le blanc dominant ordinairement sur les flancs et au bas de l'abdomen; tectrices inférieures des ailes d'un brun noir tacheté de blanc; tectrices caudales supérieures et queue noires; pieds d'un cendré olivátre. La Femelle adulte différe du mâle en ce qu'elle a le dessus de la tête et la huppe occipitale noirs avec de nombreuses gouttelettes blanches. Les Jeunes ont le dos d'un vert olive plus pâle et ils ont plus ou moins de rouge vif entre le dos et le croupion; le front a plus de brun noirátre. Un jeune Mále que je possède dans ma collection et que j'ai aussi retrouvé dans la collection de East India house à Londres, sous le nom de strictus femelle, ainsi que dans celle de la ville de Genève, sous le nom de picus philippinarius mâle, a le plu- mage suivant: le milieu de la mandibule inférieure d'un jaunâtre de corne; le front, le vertex et une courte huppe occipitale, d'un jaune plus ou moins orangé, la base des plumes étant noire ; le blane dela gorge, des joues et du devant du cou, est un peu lavé de roux jaunâtre clair; le blanc sale de toutes les autres parties inférieures est sur un fond d'un brun noirâtre; les gouttelettes sont plus petites et beaucoup plus nombreuses ; le bas du dos et le croupion sont olivàtres, variés de quelques mèches rouges; le dos, les scapulaires et les tectrices alaires sont d'un vert olive avec un liseré jaune d'or. C'est le picus strictus femelle de MM. Horsfield, Lesson, Wagler et autres ornitholo- gistes. J'avais d'abord pris ce sujet pour une variété, car il est certain que ce n'est pas le plumage de la femelle du sérictus. Je me suis ensuite demandé si ce ne serait pas la femelle d'une espèce distincte, quoique presque semblable au strictus et je l'avais méme nommée alors indopicus flaviceps. Aujourd'hui, je suis disposé à penser que le jaune du dessus de la téte se change en rouge chez les adultes, et que ce sont donc les jeunes máles qui ont parfois la téte jaune. Havrre Java, Sumatra, Bornéo et une grande partie de l'Inde. Il I 82 DIMENSIONS. EP Nu ue, | ee DUR e Í a e MOM a EN Vua a oM VU VW REIS 300 millimétres.| 970 à 990 mill — quier, doli comuiesedlobiREE S... ouo à à orc sol. 49 — 44 millimètres | ess RM Ri. malc io ec qo x. ME LU E M EU EM 36 zz 34 E : | "ea dario pies En D E I LE eA = RATE 3 t 160 à 163 mill. | 140 à 450 mill, | a 20 DD A RE a E iol uuu à | RQ je 90 à 94 — | 75 millimètres, xÀ GUIDE I S uoo EC. o DU tU PPS 24 millimétres,| 94 a — dn doigt anfitiquir estem (ES oL Uu Lou uo zu REM TRA 29 77 91 ei — de l'ongle (mesuré en suivant la courbure). . ............. Ju come e Le =. 15 RS | er OREP En a Ne E TS IS NS QUT E IH 27 e 68-31. | — SIME udis 1 uuo baa 04 de D. do Wis 17 = 15 Le | — E34 E Cui iuum c. X oro No e rd UE 14 € 14 454 | =; SE SUC HU I II A UU Me T AA Lg xo Ea uut 16 — 44 3518, | — EL gu ODER OL LOS WIE Su E Ld bona yis 8 em 8 it — PEE (0 EA cu icu LM RM Urs 7 = 7 Z Se trouve dans les collections de la compagnie des Indes orientales, de la société zoologique de Londres, du Muséum britannique, de Paris, de Vienne, de Leyde, de - Berlin, de Paris, de Marseille; dans ma collection. Le Jeune mâle (ou mon flaviceps) se ` | trouve aussi dans la collection de Genève. La femelle au Muséum de Heidelberg sous le nom de goensis. | INDOPICUS GOENSIS. PICUS GOENSIS ; Guer., Syst. nal., 1, p. 434, no 42. => LATH., un 42 559 noo] — MN ornith., 1, p. 935, no 98, — VaLENC., Dict. sc. nat., XL, p. 174. — Drar., Dict. class, XIII, p. 499. — VignLL., N. dict., XXVI, p. 98; et Encyd., p. 1321, le mâle. — G. Cuv., Règn. an., 1829, I, p. 451. PICUS FESTIVUS; Bopp., Cat. des pl. enl., 1783. PICUS HUMERALIS; WacL., Syst. av., no 93. DENDROCOPUS ELLIOTTI; Jeron, Madras journ., 1340, XI, p. 912, no 908* | CHRYSOCOLAPTES MELANOTUS; BLyrn, J. asiat. soc. Beng., XII, p. 1005, 1843. | CHRYSOCOLAPTES GOENSIS; Brvrt , J. as. soc. Beng., XVIII, 1849; Catal. mus. Cale., n» 249. — G.-R. Gnav, Gen. — Cn. Bonar., | Zygod. gen. av., p. 191, 1850. — Id., Consp. vol. zygod., n° 173, 1854. = Reicu., Handb. spec. orn., p. 400, n» 934 pl. ncLv; fig. inex. 4359 du måle. PICUS GUTTOCRISTATUS ; TickELL, J. asiat. soc. Deng. INDOPICUS GOENSIS; Maru., N. class., Mém. acad. Metz, 1848-1849, p. 343. » Mas ADULT. Fronte albá, nigricanti-undulatà; pileo, occipitisque crista coccineis; genis mento gulâque albis, lineis quinque longitu- dinalibus rectis, angustis, nigris; vittà superius et postice ab oculis ad dorsum supremum usque ductà, in collo superiore dilatatà, albà ; altera utrinque ab oculis ad colli latera et usque ad dorsum medium ; alarum tectricibus prope marginem, tergo, uropygio, caudà, ejusque tectricibus superioribus, nigris; alarum tectricibus cæteris nitide aureo-flavis, subvirescenti-tinclis; remigibus primariis nigris extüs maculis olivaceis , secundariis extüs virescentibus , omnibus intüs nigris, ocellis magnis albis; corpore inferius a collo usque ad crissi finem albo, plumà quavis in uno latere nigro-marginatà; rostro , brunneo-corneo; iridibus coccineis; pedibus olivascenti-plumbeis. Mas SENIL SECUNDUM ÆTAT: 1o Alarum tectricibus superioribus nitidè ex aureo aurantio flavis, eoccineo paulüm tinetis ; pileo coccineo; 2^ pileo coccineo aurantioque variegato; alarum tectricibus nitide ex aureo aurantio flavis, coccineo tinctis; uropygio nigro, sed plumis ad marginem aurantio-rubris. . Faw. ApvLT. Fronte albá, pileo toto ac nuchà occipitali aurantio-flavis. L'INDOPIC DE GOA. PLANCHE LXVI, Fig. 1, le mâle; Fig. 2, la femelle ou le jeune? LE PIC VERT DE GOA: Durr., Ois., VII, p. 92. — Jd., PI. enlum., 696, le mâle. — Hor., Abr. d'hist. nat., II, p. 392; 1790, le mâle. = VigiLL., Nouv. dict., XXVI, p. 98; et Encycl., p. 1321. LE PIC DE GOA; Vazenc., Dict. sc. nats XL, p. 174. — Dnrar., Dict. class., XIII , p. 499. Cette jolie espèce que Buffon avait décrite aprés Gmélin et dont la planche enluminée 696 représente bien le mâle, a été méconnue depuis lors à tel point qu'on a prétendu que c'était le strictus de M. Horsfield, et que la planche 696 était, dés-lors, fort inexacte. | ` Toutefois, le type de Buffon subsistait dans la collection du Muséum de Paris, où il était, | il est vrai, sans étiquette et au nombre des espèces en quelque sorte au rebut. J'avais | reçu de Madras le mâle et la femelle de cette espèce dans un envoi effectué par M. Jerdon, aussi, lorsque je lus dans les Revues scientifiques de l'Inde la description du melanotus et de l'elliotti, m'empressai-je de prévenir l'honorable M. Blyth, que ces deux espèces n'étaient autres que le goensis, figuré dans la planche 696, ce dont il lui fut facile de se convaincre aussitôt. Depuis cette époque, me trouvant au Muséum britannique, Jai eu occasion de voir une jolie série de sujets de cette espèce apportée par M. Hodgson. Elle habite dans les grandes forêts du sud de l'Inde, sur la côte occidentale et sur la côte orientale. M. Elliot écrit à M. Jerdon que ce grimpeur habité par paire sur les cocotiers, | | | loue, p ay, bei | alli; ban, p nigri IT T3 keinen; plans DO TT NH 83 et que, souvent, on en voit trois ou quatre paires sur le méme arbre. M. le docteur Horsfield ne connaissait pas encore cette belle espèce évidemment, lorsqu'il disait dans les Transactions de la société linnéenne de Londres (XIII, p. 176; Spec., 2, 1821): « le goensis et le bengalensis de Gmélin et de Latham, semblent n'être qu'un seul et méme oiseau. » Le savant directeur du Muséum de la compagnie des Indes orientales posséde aujourd'hui les deux espéces. Caractères. Bec trés-long et très-fort, droit, large à la base, comprimé et usé sur les cótés vers l'extrémité en forme de coin; aréte du sommet du bec trés-saillante ; aréte au-dessus des narines très-saillante ; narines basales et imparfaitement recouvertes de plumes courtes et serrées; arête au-dessous de la mandibule inférieure très-saillante ; deux arêtes moins saillantes de chaque côté de cette mandibule; menton recouvert de plumes courtes et serrées et d'un petit bouquet de plumes piliformes, s'avançant sous la mandibule aux deux cinquièmes de la longueur totale du bec mesuré de la commissure ; une huppe assez courte; ailes longues et aiguës; la quatrième et la cinquième rémige étant ordinairement les plus longues; tarses forts et de moyenne longueur, scutellés au devant; doigts longs et forts; le doigt postérieur externe le plus long; ongles longs, aigus et évidés sur les côtés. : Coronari0N. La coloration du dessus de la tête, des tectrices supérieures des ailes, des scapulaires et du croupion varie, chez le mâle, suivant l'âge; nous donnerons d'abord la description de la livrée la plus ordinaire. de l'adulte. Male adulte; bec d'un brun de corne; front blanc varié de noir; vertex, occiput et une huppe assez courte, d'un rouge éclatant, les plumes ayant leur base noire; une bande blanche encadre ce rouge aprés l'œil et se réunissant sur la nuque, couvre tout le derrière du cou et s'étend sur le dos en une large plaque de forme triangulaire d'un blanc neigeux; une bande noire très-large couvre la région ophthalmique et parotidée, et descend sur les cótés du cou jusqu'aux épaules, entourant l'aile jusqu'à la poitrine et encadrant entièrement le blanc jusqu'au milieu du dos; les petites tectrices alaires, celles voisines du bord de l'aile, le reste du dos, le croupion, les tectrices supérieures de la queue et la queue elle-méme, sont d'un noir profond; les autres tectrices alaires sont d'un beau jaune d'or orangé; les rémiges primaires sont noires avec des taches quadran- gulaires d'un brun olive clair sur leur barbe externe; les rémiges secondaires ont leur barbe externe d'un jaune olive avec une tache ovoide d'un brun olivátre vers leur extré- mité ; les barbes internes de toutes les rémiges sont noires avec de larges taches arrondies d'un blane pur; le menton, les joues et la gorge, sont d'un blane pur, et divisés par cinq bandes étroites longitudinales et en zigzag, dont l'une divise le menton et la gorge; le devant du cou, la poitrine et tout l'abdomen, sont entremélés et comme maillés légè- rement de blanc et de noir, chaque plume blanche ayant un de ses côtés bordé de noir dans toute sa longueur; les flancs, les cuisses et le bas-ventre sont presqu'entiérement blanes; les plumes des tectrices inférieures de la queue sont blanches avec une bande longitudinale noire de chaque cóté; tectrices inférieures des ailes blanches avec quelques taches noires; rebord supérieur de l'aile d'un brun de suie; iris rouge; pieds d'un cendré verdâtre. : | Varie: 1° Dessus de la tête rouge; tectrices supérieures des ailes d'un jaune ‘d’or éclatant avec des mèches rouges; croupion noir; 2° dessus de la tête rouge et orangé; ,tectrices alaires d'un jaune d'or avec des mèches d'un rouge orangé; les plumes du crou- pion noires et frangées de rouge orangé à leur extrémité. Tels sont les sujets que j'ai vus au Muséum britannique. La Femelle adulte est remarquable par le Jaune vif orangé qui teint le sommet de la téte et la huppe occipitale; le front est blane varié de noir. Les vieilles Femelles ont aussi des méches d'un rouge orangé sur le beau jaune doré dés tectrices alaires. - J'avoue que la couleur vive et anormale qui teint la tête de la femelle m'a longtemps fait douter si les sujets que j'ai pu examiner n'étaient pas des jeunes mâles; mais les renseignements qui m'ont été fournis ne permettent plus le doute à cet égard. Les jeunes Máles doivent ressembler à la femelle. Hasrre le sud de l'Inde, la côte de Malabar et probablement les côtes orientales et occidentales. — UN a Rl. 84 DIMENSIONS. Longueur totale cki wo ukco CRI CacO ie (Ub RB ovwesscOR d Icd dC ME NÉ 280 à 290 mill uos Hubs, de la-commissure adextrenle e us 94€ 315 à ni oet ox ramum 52 millimètres zx med LR E uu Serei vi NE PT M T 37 Legs — de Lale plicor. Oen. qtu Qu à de ee uic PolVP qxtA scan OG LER 147 à 450 mill we uU LL LM II ure i ner x x WM 9 ee «de E 84 à 89 mill a E LM MI uc p MIS c DE aD A 23 millimètres, — du doigt antérieur externe (sans HEN ue can suu uunc ces n ads Mai ÉCRIRE 99 tm m LRL E Qu idum i JM Lu Lu GM M 18 det — duror TINO OIN Hp IS I NMIBIUO ST TUI NUT MIS 95 I — RIO TT qa UA KE RUN n sr dir du wed o cuu du S 18 Ad. — u doret MEUSE DEM. NOE xv d rr wa ia ca a Y Cuts 16 E E de Tonglons Pra ge D CN Th E T Ue E Due Su s QUAE LTEM UTEM 16 ed =e cam i or c er M 10 RS — uà. D UM M M Lu a Nur nM E E te e 10 s Se trouve dans les collections du Muséum de Paris, du Musce britannique , de Berlin, de Vienne, de la compagnie des Indes orientales ; dans ma collection. Une femelle adulte est, au Muséum de Leyde, indiquée par erreur comme mále, variété à huppe jaune. Le type de la planche enluminée 696 de Buffon existe au Muséum de Paris. —— SQ Oa — INDOPICUS HJEMATRIBON. PICUS TUEMATRIBON ; WaaL., Syst. av., no 95, la femelle, 1827. PICUS SPILOLOPHUS ; Vicons, Proc. zool. soc. Lond., 1, p. 98, 1832, la femelle. = LEss., Compl. Buff., IX, p. 310, la femelle. BRACHYLOPHUS HÆMATRIBON ; Sw. BRACHYPTERNUS HJEMATRIBON; Srrick., Proc. zool. soc., IX. CHRYSOCOLAPTES ILEMATRIBON; Buyrun, Catal. mus. as. soc. Cale., 1849, p. 55, no 950; J. as. soc. Beng. — G.-R. GRAY, Gen. — CH. Bonar., Consp. gen. av., p. 121. = Reicn., Handb. spec. orn., p. 400, no 930, pl. pcLv ; fig. 4391-4358, femelles. PICUS PHILIPPINARUM ; Less., Trait. d'orn., p. 222, n» 25, une femelle. Mas ApULT. Fronte, vertice, occipite, cristà parvà, dorso, uropygio, alarum tectricibus remigibusque secundariis extüs sanguineo- coccineis; caudà, remigibus totis primariis et secundariis intüs fusco-nigris; harum pogoniis internis albo-maeulatis; mento gulâque fusco albis lineis quinque longitudinalibus rectis, angustis; vitta ab oris rictu infrà oculos orta ad occipitis, allera utrinque ad colli latera ducta et tertia intermedia largiuscula, nigris; pectore nigro fumigato, maculis numerosis albis, formam cordis charte lusoriæ imitan- . tibus, nigro marginalis; corpore inferiore subtüs a pectore usque ad crissi finem sordide fuscescenti-albido, transversim obscuriüs lineato; rostro nigro; pedibus rubicundo-fuscescentibus. Fœmina. Differt capite nigro, guttis albis numerosis maculato. L'INDOPIC SPILOLOPHE. PLANCHE LXVIII, Fig. 1, mâle; Fig. 2, jeune mâle; Fig. 3, femelle; Fig. 4, rémiee quatrième LE SPILOLOPHE; Lesson, Compl. Buf., IX, p. 910, la femelle. LE PIC DES PHILIPPINES; Less., Trait. d'orn., p. 292, no 25, la femelle. Cette jolie espèce est originaire de Luçon, l'une des iles Philippines, et elle parait rare, car on n'en trouve que fort peu d'exemplaires dans les collections. Elle ressemble par sa coloration au brahmapicus erythronotus ; aussi, l'a-t-on quelquefois confondue avec celle espèce dont elle diffère par ses formes et un doigt de plus à chaque pied. Nous n'avons aucun renseignement sur les mœurs de ce grimpeur, car les oiseaux de Lucon ne nous sont. guére plus connus aujourd'hui que lors du voyage de Sonnerat. Je lui ai conservé le nom français qui rappelle le nom latin sous lequel il a été désigné par MM. Vigors et Lesson, ce qui rendra plus facile l'étude de la synonymie. Le type que M. Vigors a recu de Manille. est dans la collection de la Société zoologique de Londres, tandis que celui de Wagler est au Muséum de Paris. M. Lesson, dans son Traité d'ornithologie, a décrit la femelle de l'Aematribon sous le nom de picus philippinarum, ainsi que le prouvent ces expressions: « Huppe noire œillée de blanc; cou et haut de la poitrine ocellés de blanc; ailes rouges; manteau . . . LI , brun rouge; ventre varié de roux et de noir. » Ce sont aussi deux femelles qu'a repré- sentées M. Reichenbach qui ne déerit pas le mále. : Caractères. Bec presque droit, de moyenne longueur, comprimé vers l'extrémité qui est en forme de coin ; aréte supérieure trés-saillante et un peu courbe à la base; arétes au-dessus des narines très-saillantes ; arête sous la mandibule inférieure et une arête de chaque cóté trés-saillantes ; narines en parlie recouverles de plumes courtes et serrées; menton couvert de plumes serrées et s'avançant sous la mandibule aux deux cinquièmes environ de la longueur totale du bec mesuré de la commissure ; huppe très-courte; cou 2 e aas Lo ral able 85 grêle et plutôt long; ailes assez longues et aiguës; la quatrième et la cinquième rémige étant les plus longues et presque égales; queue longue à baguettes trós-raides ; tarses et doigts longs et scutellés au-devant; ongles longs, aigus et évidés sur les cótés. Descriprion. Le Måle adulte; bec d'un brun de corne plus clair en dessous vers la base; plumes recouvrant les narines d'un roux brun; le front, le dessus de la téte, la huppe, le dos, le croupion et toutes les tectrices alaires, d'un beau rouge carmin ; espace entre l'œil et le bec, région ophthalmique, une bande étroite commençant au-dessus de l'œil borde le rouge de la tête jusqu'à l'occiput; menton, gorge et joues, d'un roux clair sur une hauteur d'environ 25 millimètres avec cinq bandes étroites longitudinales noires, dont l'une divise le milieu du menton et de la gorge; une autre part de chaque cólé, un peu au-dessous de la commissure du bee, et la dernière est placée entre ces deux bandes, en commençant à la partie inférieure de la mandibule inférieure; une large bande d'un brun fuligineux descend aprés l'œil de chaque côté du cou jusqu'aux épaules; nuque, devant et derriére du cou, tout le cou et le haut de la poitrine, d'un brun roux très-foncé, chaque plume ayant une tache d'un blanc roussátre entourée de brun fuligi- neux; couvertures supérieures de la queue d'un brun enfumé; abdomen et couvertures inférieures de la queue d'un roux clair avec de nombreuses raies transversales brunes; rémiges primaires d'un brun noirátre avec de larges taches blanches ovoides sur le rebord interne et un liseré brun rougeâtre vers la base du rebord externe; les rémiges secon- daires ont leur partie externe d'un rouge carmin et leur parüe interne d'un brun noirátre avec de larges taches blanches; les dernières rémiges secondaires ont leur partie interne d'un brun glacé de rouge et d'olivátre; la queue est d'un noir brun en dessus et glacée de brun clair en dessous; les tarses et les doigts sont d'un cendré brun; les ongles d'un brun jaunátre. La Femelle adulte diffère du mâle en ce qu'elle a tout le dessus de la tête qui est rouge chez le mâle, d'un noir brun parsemé de taches ou gouttelettes blanches oblongues qui produisent un joli effet, chaque plume ayant, vers son extrémité, une de ces taches. Les Jeunes différent des adultes en ce que les parties supérieures qui deviennent d'un beau rouge carmin chez les adultes, sont d'un brun rougeátre parsemé de plus ou moins de rouge carmin, suivant l'áge. | : Hasire l'ile de Luçon, les Philippines. DIMENSIONS. ADULTES. UN JEUNE. PEU a c 300 à 320 mill. | 270 millimètres. Eonpueur toldlei e t accu cc M ne 2 du bec, de le commie oe TOR O 9 a a a 44 millimètres.| 32 = => men 9 7 £020). 09 tM NI I ra or 32 — 21 — dc dei Pape ei, ES d uL UE uu ra Ru Mr T DU NM re d. :448 — 135 — — dejla queue o c A M rU eh M E TE 90 — 90 — -— üusarsesi c lo rut m EE SU IC LORI M e Mu I 20 = »o — = dusdoict/antérreuir externe (sans Tonal) e ne d P 2 S e 20 = » — -— de Foncle-(mesureen suwane la courDump p c uM uu 7 18 — » — => du doret postenmcur externe 4. 22 Rea Eu a a 26 — » — = deffonole: Re c en ol dd m due x uh du Dr p 8 = » — xc "qu dora IN Ee =) 21 0 R 5 0 s Loi v ue iQ. 15 — » = _ de Ongles Du RS UE STU LI UMEN C UNE 16 — » — — du doiet-posterneur interne s 0.55. 7. e ita a UI LER 220 10 — » — — RAR WR D CUN uu a nue 10 — » — Se trouve au Muséum de Leyde, de Vienne, de Bruxelles, de la Société zoologique de Londres, de la Société asiatique de Calcutta; de la Specola à Florence, indiquée à tort comme originaire de l'Océanie ; dans ma collection. La femelle, type de Wagler, ainsi que le mále, se trouvent au Muséum de Paris. INDOPICUS PHILIPPINARUM ( Latham ). PICUS BENGALENSIS VAR.; GwEL., Syst. nat., I, p. 433, no 13. PICUS PHILIPPINARUM; Larn., Ind. orn., 1, p. 236, ne 30. — VaLENC., Dict. sc. nat., 1826, XL, p. 175. = Vireiin., N. dict. d'hist. nat., XXVI, p. 85; et Encycl., p. 1314. < PICUS PALALACA; G. Cuv., Règn. an. = WacL., Syst. av., no 92. PICUS SQUAMOSUS; Less., Traité d'orn., p. 230, le mâle. BRACHYLOPHUS PHILIPPINARUM; Harow. et J.-E. Gray, Proc. zool. soc. Lond., 4844 , p. 31. CHRYSOCOLAPTES PALALACA; Pr. Bonar., Consp. gen. av., p. 121, 1850. — Rzicm., Handb. spec. orn., p. 400, no 932, pl. pcLv, fig. 4360, jeune femelle. CHRYSOCOLAPTES PIHLIPPINARUM ; Pr. Bonar., Consp. voluc. zygod.; n° 176; Ateneo ital., 1854. I 22 Re mie lm ÉL REI AURA mm im t eon S TRUM ER Te Done en 86 Mas ApULT. Rostro elongato, fusco-corneo, mandibulà basi rubescente, et in medio flavido-corneo; iride rubrâ; occipitali, tergo, alarum tectricibus, uropygio, remigibusque secundariis extüs sanguineo-rubris; dorso Supremo cocci centi maculato; caudæ tectricibus superioribus fusco-rufescentibus, pennarum scapis nigris; rectricibus nigro-rufes intüs ad basin maculis albo-rufescentibus notatis; remigibus primariis fuscescentibus, ad basin extüs rufescentibus, palli omnibus intus maculis majoribus, rotundis notatis; narium plumis, capitis lateribus unicoloribus albo-rufescentibus ; m rufescentibus, vilta strictà utrinque ab oris rictu, altera utrinque a menti lateralibus, tertiaque in medio gul nigri poreque inferiüs albo rufescentibus, plumis nigricanti-cinctis, quare squamosis apparent, alarum tectricibus inferioribu nigro maculatis; pedibus cinereo-rubescentibus; unguibus fuscis. Mas Junior. Dorsi, alarum plumis coccineis plus minusve olivascente tinctis; caud tectricibus superioribus, pallidé rufo notalis Fœwina? Juvenis. Capite supra fusco-olivascente albido maculato; dorso, alisque olivascentibus; tergo, uropygioque olivascentibus coccineo lavatis; remigibus secundariis extüs olivaceis. loto pileo, cristå neo pallidè rufes. centibus, extis et dè albo-rufescenti, ento gulâque albo- S; collo toto, cor- s albo-rufescentibus L'INDOPIC DES PHILIPPINES. PLANCHE LXVI, Fig. 3, le mâle; Fig. 4, la jeune femelle. PIC GRIVELÉ OU GRAND PIC DE L'ISLE DE LUGON; Sonner., Voy. à la Nouv.-Guinée, pl. 37, la jeune femelle. LE PALALACA OU GRAND PIG VERT TACHETÉ DES PHILIPPINES; Hor., Abr. d'hist. nat., WI, p. 390, 1790. AUTRE PALALACA OU PIC VERT TACHETÉ DES PHILIPPINES ; Borr;,-Ois.; VII, p. 21. PIC VERT DES PHILIPPINES; Borr., Pl. enl., 691, la jeune femelle. PIC DES PHILIPPINES; VALENC., Dict. sc. nat., XL, p. 175; mais non le Pic des Philippines de Lesson. PALALACA TACHETÉ; Veikt., N. dict., Are édit., XVII, p. 452. PIC PALALACA; Viert., N. dict., 2e édit., XXVI, p. 85. = Drar., Dict. class., XIII, p. 2503. LE PIC GRIVELÉ; Visite., Encycl., p. 1314. É PIC ÉCAILLÉ; Lrss., Trailé d'orn., p. 230, no 65. Cette espèce rare et dont je ne connais que les deux exemplaires apportés au Muséum de Paris par Sonnerat, a donné lieu à plus d'une erreur. Ainsi, M. Lesson, dans son Traité d'ornithologie, n° 65, décrivant le mâle vu de face dans la verrière du Muséum, indique le dos comme étant d'une couleur brune ocellée de blanc roux ; il le nomme Pic écaillé, de patrie douteuse, ne reconnaissant pas l'un des Pies rapportés par Sonnerat. Puis, sous le numéro 25, il décrit pour le Pic des Philippines, picus philippinarum de la planche 36 de Sonnerat, la femelle de l’Aæmatribon de Wagler; enfin, sous le n» 99, il appelle encore Pic des Philippines, picus moluccensis (Gm.), le Pic des Moluques représenté sur la planche enluminée 748, fig. 2. La description de Wagler laisse beaucoup à désirer. Ainsi, ce naturaliste, si exact d'ordinaire, omet d'indiquer que toutes les rectrices portent, vers leur base, une tache blanchâtre sur chaque page, et qu'il existe sur la gorge et les joues cinq bandes étroites qui les. divisent longitudinalement. Quoiqu'il en soit, Sonnerat, lui-même, commet une erreur lorsqu'il annonce que les couvertures de la queue en dessus sont d'un rouge de carmin; car le croupion seul a cette coloration, tandis que les tectrices caudales supérieures sont d'un brun roussátre avec des taches d'un roux clair. Nous ne savons rien des mœurs de ce grimpeur qui parait habiter les iles Philippines et qui a beaucoup d'analogie avec notre indopicus carlotta. Quant au mâle que possède le Muséum de Paris, il n'est pas douteux, depuis surtout que nous connaissons tous les âges du carlotta, que la teinte olivátre qui se méle au rouge des parties supérieures ne soit un reste de la coloration du jeune áge. Relativement au jeune qui parait être une femelle, toutes ses proportions plus petites et les teintes de son plumage font penser que c'est un oiseau irés-Jeune qui ne fait point connaitre encore la livrée de la femelle adulte. Caractères. Bec fort, trés-long; huppe courte; ailes longues; la cinquième et la quatrième rémige sont égales et les plus longues, et diffèrent peu de la troisième et de la sixième; la première rémige, la plus courte, a 44 millimètres de long; queue moyenne; ongles et doigts forts et longs. CoLoration. Le Måle adulte; bec d'un brun foncé, la mandibule inférieure étant à sa base d'un brun rougeátre et au milieu d'un jaune de corne; iris rouge; front, vertex, occiput, une courte huppe, dos, page externe des rémiges secondaires, tectrices supé- rieures des ailes et croupion, d'un rouge carmin plus vif sur le croupion; rémiges pri- maires d'un brun foncé lavé de roux jaunátre vers la base des pages externes et ayant quelques taches d'un blane roussátre trés-pále; sur la page interne de toutes les rémiges qui sont d'un brun noir, existent quelques taches blanches arrondies et très-grandes. Les lectrices supérieures de la queue sont d'un brun roussâtre avec des taches d'un roux clair qui me semblent, néanmoins, être un reste du Jeune âge; les tiges des plumes sont noires ; la queue est d'un brun roussátre foncé avec des taches arrondies d'un blanc roussátre sur les deux pages vers la base des rectrices ; ces taches sont plus larges et savancent plus sur la page interne. fn um 87 Plumes recouvrant en partie les narines, cótés de la téte, joues et gorge, d'un blanc roussátre uniforme, mais divisés par cinq bandes noires étroites: l'une au milieu du menton et de la gorge, deux autres partant des côtés de la gorge; enfin, les deux der- niéres commencant de la commissure du bec ; tout le cou , la poitrine et toutes les parties inférieures, d'un blanc roussátre, chaque UNA étant teroka de noir roussátre, ce qui produit l'aspect. de nombreuses taches oblongues d'un blanc roussátre; ces taches deviennent trés-nombreuses et plus petites sur l'abdomen ; les tectrices inférieures des ailes sont d'un roux clair tapiré de noir; les pieds et les doigts sont d'un cendré rou- geátre au-devant; les ongles d'un cendré brun. Le Mále plus jeune, comme l'exemplaire du Muséum de Paris, a le dos, les tectrices supérieures des ailes et la page externe des rémiges secondaires, d'un olivátre lavé de rouge carmin avec quelques taches d'un roux jaunâtre sur le haut du dos, et le croupion d'un rouge carmin vif sur lequel on apercoit encore quelques traces de taches d'un roux clair. La jeune Femelle du Muséum de Paris, qui est le type de Sonnerat, a le bec d'un brun jaunâtre plus clair en dessous; le dessus de la tête d'un brun olivátre tacheté de brun roussátre clair; le dos et les parties supérieures sont d'un brun olivátre lavé d'orangé et de rougeâtre vers le milieu du dos et sur le croupion; les rémiges secondaires ont leur page externe d'un brun olivátre. Hanrrz les iles Philippines. DIMENSIONS. MALE. JEUNE FEMELLE. Longueurstotile:. ee E a eU NU ee .. . . .| 910 millimètres. | 985 millimètres. == du bec; deTa:commissire a Vextrémité = 4 9 a A RER EE A I 47 Eh 46 — = = desmannes a kextremite co eco o Apo Den e LN CU 35 — 33 — — de Paule plee se cT e RA N EA UU E Y 148 — 135 = — de da queue ee Sore eo Eom oc a MU cM Ru E A TT 96 — 87 — — du tance; e eg qp or nA a qu E E EU. 24 — 23 — = du doretanterieurzexterne (cans onno a a E 2 c o m o 24 — 19 — — de Tonele (mesure en suivant la courbure M cur n 16 —' 16 — s da doret posterieurexterned n a cn a a E a c a o e 24 — 23 = = deonwle e luo QA WV T a M a 90 — 20 — — dw- doie anterieur interne. ae SAHR aee Mu c D 24. 2610 — 13 — ex e delonole 2; < tio ug ui ux S aM xc pu c au. 16 p TI es — du- dorat postermcur interne srne e a ce n i E qu A EN: 10 — 10 — — deslonglesc Pa ea e S NM CLR IT E IE d) 10 — 10 = Le type figuré par Buffon, pl. enl. 694, se trouve au Muséum de Paris, ainsi que la femelle qui est le type de Sonnerat. —— — S e ——— INDOPICUS CARLOTTA (Malh.). INDOPICUS CARLOTTA; Marn., Rev. et mag. zool., 1854, p. 379. PICUS CEYLONUS; Jerdon, Ilust. of Ind. orn., 4e part., 1847; pl. 47, le mâle adulte. BRACHYPTERNUS STRICKLANDI; Lavanp, Ann. and magaz. nat. hist., XIII, p. 449, ne 189, 1854. BRACHYPTERNUS ERYTHRONOTUS; Rzrcm., Handb. spec. orn., pl. pcxxix ; fig. 4186, le mâle. Mas ADULT. Rostro elongato, albido-corneo; narium plumis fuliginosis; iridibus fusci-coccineis; fronte, vertice occipitis plumis acu- minatis, dorso, tergo, uropygio, alarum tectricibus superioribus remigibusque secundariis omnibus supra sanguinceo-coccineis; plumis pilei basi cinereo-fuscis, occipitis elongatis; plumis dorsi et uropygii basi cinereo-fuscescenlibus albo notatis; remigibus primariis extüs fusco-nigris immaculatis, remigibus omnibus intüs fusco-nigris, maculis magnis, rotundis, albis notatis; caudie tectricibus superioribus rectricibusque nigris; vilis stricta superius pone oculos orta ad occipitis bus ducta albà; vitta larga ab oculis ad colli latera ducta nigrá; mento gulàque albis, vitta utrinque ab oris rictü, altera utrinque a menti lateribus, tertiaque in medio gulæ, nigris; collo pecto- reque nigris, maculis numerosis, oblongis, albo-rufescentibus; abdominis plumis fuscescenti-albidis, in medio nigris et utrinque obliqué aut transversim nigro-fuliginoso fasciatis; alarum tectricibus inferioribus fuliginosis, albo notatis; caudæ tectricibus inferioribus fuligi- nosis, non nullis maculis albidis pallidé notatis; pedibus virescentibus. z Mas ÆTATIS VARIET. Dorsi, alarum, capitisque plumis coccineis plus minusve olivascente tinctis. Mas Junior. Plumis coccineis suprà plus minusve olivascente tinctis; remigibus secundariis extüs olivascenti-rubicundis; capitis plumis suprà, basi nigris, ad apicem coccineis albido punctulatis. Fœmina AD. Mari simillima, fronte, vertice, cristáque occipitis nigerrimis, apice albo perlatis. L'INDOPIC CHARLOTTE. PLANCHE LXVII, Fig.-1, le vieux mâle; Fig. 2, mâle moins adulte; Fig. 3, jeune måle; Fig. 4, femelle adulte ; Fig. 5, rémige primaire; Fig. 6, rémige secondaire. Cette belle espèce de Ceylan est voisine par sa coloration de l'éndopicus philippi- narum , de l'indopicus hematribon et du brahmapicus erythronotus; la longueur de son bec la rapproche de la premiére de ces trois espéces dont elle se distingue, de prime ne => Sms ES 88 abord, par la large bande noire qui lui couvre le côté de la tête et du COU, ainsi que par sa queue, d'un noir uniforme sans laches, tandis que ses quatre doigts forts et longs l'éloignent de la derniére espéce qui a le doigt postérieur interne excessivement court et comme rudimentaire; son bec beaucoup plus fort et plus long, et la coloration différente de toutes ses parties inférieures, ne permettent pas non plus de confondre cette nouvelle espèce avec l'Aematribon. Néanmoins, M. Jerdon, dans ses Illustrations d'ornithologie indienne, décrit ce grimpeur sous le nom de picus ceylonus (Forster) ou p. neglectus (WaAGLER). Or, le ceylonus, qui est aussi le picus erythronotus de Vieillot, diffère beaucoup par ses caractères et sa coloration de l'oiseau décrit et figuré par M. Jerdon. Ainsi , en outre de ce que j'ai déjà dit plus haut, le ceylonus n'a pas le bec jaune ni aussi long avec l'espace blanc de la gorge et des joues divisé par cinq bandes noires étroites longitudinales ; enfin, la coloration de la planche de M. Jerdon, d'accord avec sa deseription, démontre suffisamment que c'est un mâle de l'espèce que je décris qu'il a représenté sous le nom de ceylonus. | Au méme moment où je publiais en France cette espèce, M. E.-L. Layard déerivait en Angleterre le mále et la femelle adultes, non-seulement sous un autre nom, mais comme appartenant à mon genre brahmapicus ou brachypternus (Srnick., G.-R. Gray). Or, cette. dernière dénomination ne convient qu'aux espèces qui ont le doigt postérieur interne et l'ongle très-courts et à peine apparents (Very short, almost obsolete), quoique M. Strickland, dans le principe , l'ait étendue à diverses espèces qui n'ont point ce caractère. C'est ce que M. G.-R. Gray et S. A. le prince Charles Bonaparte ont parfai- tement distingué en adoptant le genre cArysócolaptes (mon genre indopicus) créé en 1843 par M. Blyth. Il ne m'est donc pas possible, à regret, de conserver le nom générique attribué à cette espèce, pas même le nom spécifique qui a le grave inconvénient d'avoir déjà été donné par moi-même à une autre espèce du groupe picus, en souvenir d'un naturaliste distingué dont la science et les amis déplorent la perte récente. Il convient de faire observer que dans la majeure partie des collections de l'Europe, la dénomination de picus ou Pic est encore appliquée à tous les genres qui composent le genre linnéen de ce nom, devenu aujourd'hui une sous-famille, et que ce serait, évidemment, occasionner une grave confusion que de multiplier les mêmes noms spécifiques pour des espèces différentes. Je crois donc qu'à part la simultanéité de la publication, dont J'aurais fait bon marché, la dénomination que j'ai donné à ce beau grimpeur doit lui étre conservée. Je remercie Me la princesse Charlotte Bonaparte, comtesse Primoli, d'avoir bien voulu me permettre de le décorer de son nom, et je la prie d'agréer ce léger hommage d'une profonde gratitude et d'un respectueux dévouement. Cette espéce, que l'on assure n'étre pas trés-rare dans la grande ile de Ceylan, habite les jongles de préférence aux bois de palmiers. Ayant obtenu en méme temps le vieux mále, le mále adulte, mais en mue; le jeune mále et la femelle adulte, je suis assez heureux pour offrir une description compléte des divers áges de cet oiseau. Caractères. Bec trés-long et fort, plus long que la tête; le sommet de la mandibule supérieure presque droit et formant une arête assez saillante; arêtes latérales au-dessus des narines trés-saillantes et plus rapprochées à la base du sommet que des bords de la mandibule supérieure, qui dépasse quelque peu la mandibule inférieure de chaque côté; huppe courte; ailes longues ; là première rémige assez longue; la cinquième et la qua- triéme rémige, les plus longues, excèdent peu la sixième et la troisième; queue plutôt longue, à tiges et barbes trés-raides; quatre doigts forts et longs; le doigt postérieur externe. plus long que l'antérieur externe ; ongles trés-forts, courbes, aigus et évidés sur les cótés. Cororation. Le vieux Mále; bec d'un blanc jaunátre de corne nuancé de brun vers la base; le bouquet de plumes qui est de chaque cóté du front et qui recouvre en partie les narines, est d'un brun roux fuligineux; iris d'un rouge brun; le front, le vertex et l'occiput, ornés d'une courte huppe; le dos, les tectrices supérieures des ailes, le crou- pion et la page externe des rémiges secondaires, sont d'un beau rouge sang , l'extrémité seule de ces rémiges devenant d'un brun rougeâtre; toutes les plumes du dos et du croupion ont leur base qui est d'un brun cendré, mouchetée de taches blanches qui ne s'apercoivent qu'en soulevant les plumes ; couvertures supérieures de la queue et rectrices d'un noir profond; ces dernières sont trés-raides, usées et échancrées à l'extrémité, et Longi SR DC Cd EIAS Aba ESXECEAE — [e 89 d elles ont leurs tiges d'un noir brillant; les rémiges primaires et la page interne des ent rémiges secondaires sont noires; toutes ont sur leur page interne trois ou quatre grandes m taches blanches de forme arrondie; une bande noire, large d'un centimètre, s'étend ill depuis l'œil, de chaque côté, le long du cou et le couvre en arrière; une série de petites plumes, ayant le milieu de leur extrémité blanc, forme une trés-étroite bande de cette Ln derniére couleur qui sépare la bande noire du rouge de la téte; le menton, la gorge et “le l'espace compris depuis la mandibule inférieure jusque le long de la bande noire latérale E sont blancs, et divisés par cinq lignes noires étroites: l'une qui, partant du menton, T divise la gorge au milieu; une autre de chaque cóté qui commence à l'angle de la cavité " de la mandibule inférieure ; la derniére, enfin, qui part un peu au-dessous de la com- ls missure du bee et se réunit à la précédente aprés un parcours de deux centimétres ; le > devant du cou et la poitrine sont noirs, chaque plume portant une ou deux taches blanches ou d'un blanc rougeâtre, oblongues, entourées de noir; l'abdomen est d'un Nom ` à : : blane légérement roussátre, chaque plume ayant sa base et sa tige noires, excepté vers i l'extrémité, et deux bandes transversales noires de forme presque triangulaire encadrent = une tache blanche oblongue de chaque côté de la tige, ainsi que celle qui la termine; Ò, les tectrices inférieures de la queue sont d'un brun fuligineux, quelques plumes portant 5h plusieurs taches d'un blane sale; les tectrices inférieures des ailes sont. d'un brun fuligi- l . x peit i : : : neux avec l'extrémité des plumes blanches, à l'exception du pourtour de l'aile qui est ), d'un brun sans taches; les pieds sont d'un brun verdâtre. 0l > Y * (us g 2 è Le Mále semi-adulte ne diffère que parce que tout le rouge de ses parties supérieures, Allà A b * Q , 1 SA si à l'exception du croupion, est plus ou moins lavé ou taché d'olivátre. un Le jeune Mále a plus ou moins d'olivátre sur le rouge des parties inférieures et on ` trouve des sujets qui n'ont plus cette couleur que sur la page externe des rémiges V secondaires; tout le dessus de la téte est noir, marbré de rouge avec de petites taches L blanches vers l'extrémité des plumes noires. ali La Femelle adulte a tout le dessus de la téte et la huppe occipitale d'un noir profond, faire chaque plume portant, vers son extrémité, une tache blanche entourée de noir. Elle on de E reste au mále pour le reste du plumage. en de = Hanrrz l'ile de Ceylan. omer qm DIMENSIONS. 18 [ai Longueur totale n an prc cU UE. coU VIA a a QI E eU 980 à 990 mill. = dé bec, de la commissure a OMR EE 2 4 e e Ec eru Ue HE 50 millimètres. erve, : — os Il prod e E a a qi c Rue M LT v dig v n 37 — Ld : UT ULT c cu tcm or. HII Uu cc Tc Ag o o l — delatqueup:. < 7. 000 A tu utc uu T E MH en 88 à 95 mill. amag: E DE S o. cx uentus E m MN I uic M ne 93 millimétres. = du dowi anterieur externe Cans konalo 7 E 2 ee 92 — => de Fonole (en suivant la courburo) e s c A A n eu D du 90 | —., habile =S du dolio postérieur externe y oo S a a M Lm M Iu. utis "35 x — dedonelec: ca a c Dit H o M M UEM TM e i Tuc t 20 = = du doret anterieur mterne mi ae e 000 on RA p c c uu eu t T 16 — ETT s deslonglejsrz e toes. vo di M na NU wc Hu MI. uu cqui 17 — : = "^ dudet postérieur Herde. 03 15 5 e 10 — TT -—-— ug ub. cue Mcd cU MN T J qu an o mo = diba Ma collection, à Metz. „desis ; dh ul, e cole; à qu | pui sènen des sur —— X oe — un Ves p parl artes l e qi NI yen ç et d 3 qu l redi pilé, À Il 25 DUNS 0 bron ère Genus XII. = BRAHMAPICUS. Genre XII. — BRAHMAPIC (Malh.). Bec long et fort; la base large; le sommet un peu courbe et les cótés comprimés vers l'extrémité qui est aigué; arétes latérales presque nulles et très-rapprochées du sommet du bec; narines basales, latérales et non entièrement recouvertes par les frontales; menton non entièrement garni de plumes vers l'extrémité et avançant mandibule inférieure de plus de moitié de la longueur totale du bec depuis la commis- sure; cette mandibule forme au milieu un angle saillant; ailes longues; les rémiges les plus longues sont généralement la quatriéme, la cinquiéme, la troisiéme et la sixième; la quatrième étant toujours la plus longue, la cinquième et la troisième étant presque égales; queue longue et étagée à baguettes raides et pointues ; quatre doigts; le doigt antérieur externe le plus long; le doigt postérieur interne à l'état rudimentaire ; ongles longs et aigus; huppe moyenne; plumage du dos et des rémiges secondaires généralement vert olivátre ou orangé, quelquefois rouge; bec noir. De l'Inde. plumes Sous la BRAHMAPICUS ERYTHRONOTUS (Vieill.). . PICUS ERYTHRONOTOS ; Viit., Encycl., p. 1306; et Nouv. dict., XXVI, 2e édit., p. 73. — Temm., Catal. systém., p 211: 1807 PICUS ERYTHRONOTUS ; Drar., Dict. class., XIII, p. 498. — Temm., Cat. syst., 1807, p. 211. PICUS CEYLONUS; Forster, Nat. forsch. = G. Cuv., Régn. anw., 1899, T, p. 451. PICUS BENGALENSIS VAR.; Lamm., GMEL., Gen. syn., 1782, I, p. 580. PICUS SONNERATII; Less., Trait. d'ornith., p. 221, le mále. PICUS NEGLECTUS ; WacL., Syst. av., ne 99. BRACHYPTERNUS ERYTHRONOTUS; SrricxL., Proceed. zool. soc. Lond., 1844, p. 31. = G.R. Gray, Gen. = Pr. Bonar., Consp. gen. av., 1850, p. 191. = Id., Consp. vol. zygod., no 180, 1854. — Rricu., Handb. spec. orn., p. 398, ne 995, pl. peur; fig. 4349 , la femelle. PICUS MUTILATUS ; Temm., Mus. de Leyde, la femelle. BRACHYPTERNUS CEYLONUS; Buyru, Cat. birds mus. as. soc. Calcut., 1849. — Td. J. as. soc. Beng., 1846, p. 282. = LAYARD, Ann. mag. nat. hist., 1854, XIII, p. 449, no 188. BRAHMAPICUS ERYTIIRONOTUS ; Matu., N. class., Mém. acad. Metz, 1848-1849, p. 345. Mas ApuLT. Rostro corneo-nigricante; iridibus fusco-rubris; frontis, verticis occipitisque plumis acuminatis, dorsi supremi, alarum tectricibus remigibusque secundariis omnibus supra sanguineo-coccineis; plumis frontis ac verticis basi nigris, occipilis elongatis; mento et gulà nigris, transversim albo-undulatis; vitta superius pone oculos orta ad occipitis et altera ab oris rictu infrà oculos ad colli latera' ducta, albis, tertia intermedia nigra; alarum tectricibus minoribus versus apicem maculis non nullis minutis, rubicundo-albis, sub- cordatis; plumis corporis inferius a collo usque ad crissum albis, longitudinaliter nigro-marginatis; caudæ tectricibus inferioribus nigris, maculis rufo-albis subcordatis; cauda tota nigra; remigibus et uropygio fusco-nigris, illis intüs maculis largiuscule distantibus rotundis, albis, primariis extüs ocellis non nullis albidis; pedibus brunneo-flavido corneo. FawiNA ADULT. Mari simillima , fronte et vertice nigris , plumis apice albo-perlatis; cristá occipitis coccineà. LE BRAHMAPIC A DOS ROUGE. PLANCHE LXIX, Fig. 1, mile; Fig. 2, autre mâle; Fig. 3, femelle; Fig. 4, rémige quatriéme. LE PIC A DOS ROUGE; VigrLL., Drap. PIC TACHETÉ A DOS ROUGE; Temm., Cat. syst., 1807, p. 914. PIC SONNERAT; Less., Trait. orn., p. 224, le mâle. PIC A VENTRE MARBRÉ; Mus. de Paris. PIC A DOIGT CACHÉ; Temm., Mus. de Leyde. DER CEYLONISCHE SPECHT KERELLA ; Naturforsch, no 13, pl. 4, fig. incorrecte. Cette espéce, aux couleurs si brillantes, est trés-commune dans une partie de l'ile de Ceylan, suivant M. Blyth et M. Layard. S'il en est ainsi, il faut convenir qu'il est fort étonnant que ce grimpeur soit aussi rare dans les collections d'Europe; ainsi, les deux exemplaires mále et femelle, que posséde le Muséum de Paris, lui ont été rapportés par Sonnerat, c'est-à-dire en 1772 ou 1776, époques des deux voyages de ce naturaliste, et depuis lors, aucun exemplaire de cette espèce ne lui est parvenu. Vieillot, puis Wagler et Lesson annoncent que ce Brahmapie habite également Java. Quoiquil en soit, nous n'avons encore aucun renseignement sur les mœurs, sur la nidification ou sur la livrée du jeune áge de cette belle espéce. Latham annonce seulement qu'on assure que cet oiseau niche dans les vieux arbres, qu'il se nourrit d'insectes, et qu'on lui donne à Ceylan le nom de Kerella, dénomination plutót générique que spécifique. M. Layard Long nuo, 91 ajoute que son cri aigu, strident, est répété fréquemment pendant son vol qui est com- posé de soubresauts rapides et réitérés. M. Reichenbach, induit en erreur par le dessin prétendu du ceylonus de M. Jerdon (Illustrations of Indian ornithology, 4° part., pl. 47), qui n'est autre que le mâle de mon éndopicus carlotta, ne s'est pas aperçu en représentant la femelle de l'erythronotus sur la planche peri, que l'oiseau qu'il avait figuré pl. pcxxix, fig. 4186, comme le mâle, ne pouvait appartenir à la méme espèce. C'est, en effet, un oiseau d'un genre différent et le mâle de mon indopicus carlotta. L'attention du savant professeur de Dresde était cependant d'autant plus éveillée qu'il fait lui-même la très-juste observation que le dessin qu'il donne d'après Jerdon, attribue quatre doigts à l'oiseau , ce qui lui parait une erreur du dessinateur. Caractères. Bec fort, long, un peu courbe au-dessus; aréte au-dessus des narines rapprochée du sommet de la mandibule supérieure; plumes de la tête longues et effilées ; ailes longues; les rémiges les plus longues sont la troisième, la quatrième, la cinquième, puis, la sixième et la deuxième qui diffèrent peu des trois premières; queue longue; quatre doigts, le quatrième étant très-court; le doigt antérieur externe plus long que le doigt postérieur externe. Cororarion. Le Måle adulte; bec d'un brun noir; iris d'un rouge brun; plumes du front et du vertex ayant leur base noirâtre, et leur extrémité seule d'un rouge vif, ce qui produit un fond noir moucheté de rouge; occiput et petite huppe rouges, les plumes ayant leur base cendrée; nuque et la partie supérieure du dos noires; le surplus du dos d'un beau rouge sang; tectrices supérieures des ailes d'un rouge brique, la base des plumes étant noire; les petites tectrices des ailes ont quelques taches lancéolées d'un blanc rougeâtre; croupion noir avec quelques bandes rouges irréguliéres ; rémiges primaires noires avec quelques petites taches blanches sur la page externe et de rares taches blanches ovoides sur la page interne; rémiges secondaires d'un rouge brique sur la page externe et la page interne noire avec des taches blanches; queue noire; tectrices infé- rieures des ailes d'un brun noirâtre avec l'extrémité de chaque plume d'un roux clair sale; menton et gorge noirs avec de nombreuses bandes et taches trés-fines blanchátres ; devant du cou d'un noir profond avec quelques petites taches blanches; joues et côtés de la téte blanes avec une bande noire qui part aprés l'eil et se réunit de chaque cóté sur la nuque; toutes les parties inférieures sont d'un blanc roussátre plus foncé chez les jeunes, chaque plume étant frangée de noir tout autour; tectrices caudales inférieures noires avec des taches cordiformes d'un blanc roussátre; tarses et ongles d'un brun Jaunátre. La Femelle diffère du mâle en ce qu'elle a le front et le vertex noirs avec de nom- breux petits points blancs. Hasrre l'ile de Ceylan et, assure-t-on, l'ile de Java. DIMENSIONS. Longueur totale . . . . « Red ins d cuo ta iiM PN E p D. AD 270 à 980 mill. zc du bec, dela commissuie a Vextremite noe 0 00 00505508 a Eo LA E 49 millimétres. == = (cs anmes e 05 a VA Me dp Di e 1100 e |j aa de kaile pliée ee anara e o eoo A eo o Qu V M cru sn t 143 — cte de la queue o o LL doc ul ni o e IT T RT 92 à 94 mill. E X NE MISO uu ct E uu LXI eC I X EI 93 millimétres. -— du doigt anterieur externe (sans Tondo RL S A R e e UI 19 — == cde longle en sulvantjlaccOuLbUrmg) ooe a 17 = 2. dadou postere ur Aene 0. a vu D EE à à as CP E c I a ADR AO ONCE ds a a iq uu cq. 15 Z => du dore antericur interno: < 055 e XR 12 zn >+ cvdel'ongle.- +. . pol A E A R IM IM S E KM 16 — = du dolot postérieur interne: Li 3 a zo de ONDES REE a 3 — Se trouve dans les Musées de Paris, de Vienne, de Leyde, de Munich; dans ma collection. | 4 ES Ae Ru BRAHMAPICUS PUNCTICOLLI ( Malh. ). PICUS CHRYSONOTUS ; In diversis Museis, ex Lesson et ex MALHERBE, Sed non chrysonotus Lessonii. PICUS CHRYSONOTUS ET PUNCTICOLLI; Marun., Rev. zool., 1845, p. 404. BRACHYPTERNUS PUNCTICOLLIS; Br., ex Marn., Consp. gen.-qu., 1850, p. 121; 10 9; Mas ApULTUS. Frontis verticisque plumis basi nigris, apice coccineis; occipitis cristá longiusculà coccineá; ca albis, vitta utrinque pone oculos et toto collo postico nigris; dorsi plumis basi olivascenti-viridibus, in medio neis; tergo, uropygio, caudæque tectricibus superioribus nigricantibus, obscuré olivascenti marginatis; alarum lete olivascenti-viridibus coccineo marginalis, minoribus ex parte obscure nigris, maculis cordatis flavido-al mariis extüs nigris ex parte olivascentibus, albo fasciatis, secundariis extüs olivascenti-viridibus ; remigibus o majusculis, rotundis, albis signatis; caudá nigrà; gulà et collo antico nigris, plumis albo signatis; plumis corporis subtüs , usque ad crissum et tectricibus alarum inferioribus albis nigricanti utrinque rmarginatis; rostro nigro; pedibus dilute fuscescent centibus. FawrNA AD. Mari simillima, exceptis fronte et sincipite nigris, albo variegatis; cristà occipitali coccineâ. Vartetas. Fronte et sincipite nigris, coccineo variegatis, cristà occipitali coccineâ; dorso, alarum flavis, apice coccineo lavatis; gulà nigrà, albo fasciatà, collo antico nigerrimo, pauculis maculis albidis poris subtüs a collo usque ad crissum albido-rufescentibus nigro fasciatis. Caudæ tectricibus inferioribus nigris, albo maculatis. BRAHMAPIC PUNCTICOL ( Mal. ). PLANCHE LXX, Fig. 1, femelle; Fig. 2, mâle; Fig. 3, rémige quatrième ; lig. 4, la patte. En 1845, j'avais cru que cette espèce était le picus chrysonotus dont la femelle avait été décrite par M. Lesson, et je ne pouvais guére supposer que cet auteur eut publié sous un autre nom la femelle du bengalensis ou aurantius des auteurs ou picus nuchalis de Wagler. Néanmoins, cela n'était que trop exact, car à l'époque à laquelle M. Lesson a décrit son espèce dans la galerie du Muséum de Paris, cette collection. ne possédait pas encore mon puncticolli, mais seulement le bengalensis. Au reste, voici tout ce que dit Lesson dans son Traité d'ornithologie, p. 220, n° 16. « Le chrysonote a le front et la gorge noirs flammés de blanc; occiput et huppe rouge de feu; dessous du corps blane flammé de brun; dos et partie des ailes jaunes; queue noire. » Quelques années aprés, le méme auteur, dans les Compléments à Buffon (IX, p. 304), répète cette même description en parlant de son picus chrysonotus du Bengale, « qui a, dit-il, le dos et les parties supérieures des ailes jaunes. » C'est donc bien la description de la femelle du bengalensis (qui se trouvait alors sans étiquette), car l'auteur ne parle nullement du caractére qui distingue. mon espèce nouvelle du bengalensis, c'est-à-dire . de la coloration rouge qui décore les plumes du dos et des tectrices alaires. D'ailleurs, J'avais commis une erreur en 1845, en pensant qu'il n'existait jamais chez les jeunes de cette nouvelle espèce de trace de cette coloration rouge. Je n'ai pas cité dans la synonymie le chrysonotus figuré par M. Reichenbach, parce que cet auteur n'a pas connu mon puncticolli, ainsi que je l'ai déjà expliqué en traitant du bengalensis ou chrysonotus de Lesson. Le Brahmapic puneticol habite les montagnes des Nilgéries et ne parait pas répandu dans l'Hindoustan; ses habitudes et sa manière de vivre doivent être les mêmes que celles du brahmapicus bengalensis. Caractères. Les mêmes que ceux du bengalensis. | Coronarrow. Le Måle adulte; bec noirâtre; tout le dessus de la tête et une petite huppe occipitale rouges, mais les plumes du front et du vertex étant assez courtes, laissent plus ou moins apercevoir le noir qui teint leur base; tout le derrière du cou, Jusque assez avant sur le dos et la queue d’un noir profond; une bande noire, dont les plumes effilées sont blanches au milieu, commence en avant de l'œil, s'étend entre deux bandes blanches et va se fondre dans le noir de la nuque ; la première de ces bandes blanches s'étend au-dessus de l’œil jusque sous la huppe occipitale; la seconde bande, de méme couleur et beaucoup plus large, commence aux narines où elle a une teinte rous- sátre, s'étend sur les côtés du cou et descend se fondre dans le blanc qui colore les flancs et le reste de l'abdomen ; la gorge et le devant du cou sont d'un noir profond piqueté de trés-fines taches blanches de forme triangulaire; les plumes de la poitrine sont d'un blanc quelquefois roussátre et largement bordées de noir de chaque côté; les plumes des flancs, de l'abdomen et les tectrices inférieures des ailes, sont d'un blanc plus ou moins pur et bordées légèrement de noir; les plumes du dos sont d'un vert olivâtre pâle à la base, d'un jaune d'or au milieu et d'un beau rouge ou d'un rouge orangé vers l'extrémité; le croupion et les tectrices supérieures de la queue sont noirs, les plumes pite et collo ad Jatera aureo-flavis , apice cocci- n tectricibus superioribus bis ornatis; remigibus pri- mnibus intüs nigris, maculis à collo i-vires.. que tectricibus ex parte aureo- ; parvulis signatis; plumis cor- 93 étant plus ou moins frangées tantôt d'olivátre pâle, tantôt d'orangé; les petites tectrices supérieures des ailes sont d'un vert olivâtre sombre, quelque peu noirâtre, l'aile étant bordée de noirâtre, et. chaque plume porte une tache d'un blanc jaunâtre; ces taches, à l'exception d'une ou deux, sont petites et elles sont cordiformes ou quelquefois presque triangulaires; les dernières petites tectrices, ainsi que les autres tectrices supérieures des ailes qui sont d'un vert olive doré, sont bordées sur le côté externe et à leur extrémité du méme rouge orangé qui orne le dos; toutes les rémiges ont leur côté interne noir avec de grandes taches blanches de forme arrondie sur leur bord interne; les rémiges primaires ont leur côté externe noir, lavé d’olivâtre sur le milieu de quelques pennes et elles portent trois ou quatre taches blanches de forme quadrangulaire; les rémiges secondaires ont leur cóté externe d'un olive doré uniforme; pieds d'un brun verdátre. La Femelle adulte diffère du mâle en ce que le front et tout le vertex sont d'un noir profond piqueté, comme la gorge, de petites taches blanches qui terminent les plumes. : | Le Jeune a les plumes du dos jaunes et terminées d'orangé rougeátre plus ou moins vif; les tectrices sont aussi moins jaunes et le rouge orangé moins vif; la gorge est blanche rayée transversalement de noir; les joues noires piquetées de blanc; le devant du cou d'un noir profond, sur lequel apparaissent à peine quelques petites taches blanches; chez des variétés, les plumes de la poitrine, des flanes et de l'abdomen, sont d'un roux blanchâtre avec des bandes noires ondulées; les tectrices inférieures des ailes sont noires avec des taches cordiformes d'un roux blanchâtre. Chez le jeune Mále, le front et le vertex laissent voir beaucoup plus de noir que de rouge. Hasrre les Montagnes des Nilgéries, dans l'Hindoustan. DIMENSIONS. Loncucur totale soas Re E i 295 à 320 mill. — du bec, de la commissure à l'extrémité . . . . je e NM qua i Rc. dei Sn pre AD ee £L CAS que nappes de ODE CENA dS Ur eue a = orde Valepliée Z a eee a Mc A A E I UT US MP n ne 145 millimètres. s= delaqueue. 3 5 55 a doe i Uc EM a E SR p dM 85 à 95 mill. E 1 PR d e M T fou pet QS C QNT NERO UEE 93 millimétres. => du doigt: antérieur externe Gans Ronel) |... 4 di oom eorom etn. rcs D iL i 18 — -= de l'oncle (en suvant laicourbure) ee m ce 18 — sou dolet Postericur externe e oe 00005 dei UO a ee r rs F LM LS. 15 — Ssi de Vonde s eo Qe uc DAT CI NM e ES di CS M 13 — => du doit anterieur mterne s ; E m qe e um pi es iH TN E Lu . 11 — < ede d 3 0 CRDI QR DICH UIRU do qua deca qp S VUE LC CU 15 = => du 'doicrpostérienc interne. e aa a soit IM AU VSE E e A oe RR M Iu uU EE 20 — cac de Vonole Z ec pe de pur p m Pu Mu 10 — Muséum britannique à Londres, Muséum de Paris; ma collection. Une femelle existe au Muséum de Lyon, sous le nom de Picoïdes bengalensis (1851). BRAHMAPICUS BENGALENSIS. PICUS VARIUS BENGALENSIS ; KrriN, Av., p. 28, no 13, la femelle. PICUS VIRIDIS BENGALENSIS; Briss., Avez, IV, p. 14, n» 2, la femelle. PICUS BENGALENSIS; Linn., Syst., I, p. 175, n° 13, la femelle. — GmEL., p. 433, no 34. — Larn., Ind., 1, p. 235, n» 29; Absque ` variet. -— VIEILL., Encycl, p. 1320, le mâle. — G. Cuv., Règn. an., 1829, I, p. 450. — VALENC., Dict. sc. nat., XL, p. 174, le mâle. i : PICUS BENGALENSIS CAPITIS BONA SPEI; Briss., IV, p. 78, n» 30, pl. 6; fig. 1, le mâle. PICUS AURANTIUS ; Linn., Syst., I, p. 174, no 8, le mâle. — GwEL., Syst., 1, p. 430, no 8, sans les variétés. — Vi1EI1LL:, Encycl., p. 1305. = Marn., Nouv., class., Mém. acad. Metz, 1848-1849, p. 345. — Pr. Pr., Consp. gen. av., 1850, p. 120. ^ PICUS PHARODES; Licur., Hamb. cat., p. 48, no 189. — Mey., Zool. ann., p. 146. PICUS NUCHALIS; Waar., Syst. av. sp., 94, mâle et femelle. BRACHYLOPHUS HEMIPODIUS; Swaiws., Class. of birds, II, p. 308, note. PICUS CHRYSONOTUS ; Less., Traité d'orn., p. 220, no 16. — Id., Compl. Buff., IX, p. 304, la femelle. MALACOLOPHUS MELANOCHRYSOS; Hopes., J. asiat. soc. Beng., 1837, VI, p. 109. PICUS THIBETHANUS; Jos. Narr., une variété, au Mus. de Vienne (Autriche). BRACHYPTERNUS MICROPUS; Bnyru, J. asiat. soc. Beng., XIV, p. 194. BRACHYPTERNUS IGNICEPS; Hopes., Gray's. zool. misc., p. 85; Catal. Nipal. birds, no 520. BRACHYPTERNUS AURANTIUS; G.-R. Gray, The gen., M. = Pr. Br., Consp. vol. zygod., no 178, 1854. = Reicn., Handb. spec, orn., p. 397, no 922, pl. ncLur; fig. 4348, la femelle. PICUS SQUAMACOLLIS; La femelle au mus. de Nantes. BRACHYPTERNUS DILUTUS; Bzyrn, J. as. soc. Beng., XIV, p. 550, et XVIII, p. 56, no 252 , une variété. BRACHYPTERNUS CHRYSONOTUS; Pr. BP., Consp. vol. zyg., no 179, 1854. — Reicn., Handb. spec. orn., p. 398, n° 924, pl. ncunm; fig. 4350, le mâle. Il : 24 COS agir ism mL 94 Mas ApULT. Frontis verticisque plumis basi nigris, apice nigris; cristá longiusculà occipitis coccineá ; iridibus brunneis ; capite et coll ad latera albis, vittæ utrinque pone oculos plumis albis nigro marginatis; toto collo postico nigerrimo; dorso aureo-flavo, tergo, urop a nigris, non numquàm olivascenti-viride marginato; caudà nigrâ; tectricibus alarum minoribus ex-parte obscurè nigris, et olivascentip ss. maculis cordatis aut triangulis, albido-flavis, signatis; remigibus primariis extüs nigris, albo fasciatis, secunda ; viridibus, remigibus omnibus intüs nigris, maculis majusculis, rotundis, albis signatis; gulá albà nigro fasci collo antico nigerrimo, albo striato; plumis corporis subtüs , alarumque tectricibus inferioribus pedibus diluté fuscescenti-virescentibus. nigro fa alà , aut nigrá albo Striatá, albidis, nigro marginatis , rostro nigro: ) Fœmina AD. Mari simillima, exceptis fronte et sincipite nigris , albo variegatis; cristá occipitali coccineä. Varieras. Plumis corporis subtüs a collo usque ad crissum ; alarumque tectricibus inferioribus rufescentibus, nigerrimo utrinque mar- ginatis. LE BRAHMAPIC DU BENGALE. PLANCHE LXIX, Fig. 5, le mâle; Fig. 6, la femelle; Fig. 7, rémige quatriéme. LE PIC VERD DU BENGALE; Briss., Orn., IV, p. 14, la femelle. = Hor., Abr. d'hist. nar 7; Ie p 239177 1790 VIEILL., Nouv. dict.,.2* édit., XXVI, p. 97; et Encycl., p. 1320. PIC VERD DE BENGALE; Burr., Pl. enl., 695, la femelle. PIC DU BENGALE ; Var., Dict. sc. nat., XL, p. 174, le mâle. BENGAL WOODPECKER; Ars., Av., II, p. 21, pl. 22. — Larn., Syn., 1, 2, p. 580, no 26. ORANGE WOODPECKER ; Laru., Smo 1, 9 p. 080, nv 39; SPOTTED INDIAN WOODPECKER ; Enw., Nat. hist. of birds aves, 1V, PL Un 482.4734. LE PIC DU CAP DE BONNE-ESPÉRANCE; Briss., Orn., IV, p. 78, pl. 6, fig. 1. = VignILL., Encycl., PIC CHRYSONOTE; Less., Orn., p. 220. — Id., Compl. Buff., IX, p. 304, la femelle. TATCHAN-COOROOVI (en langue malaise); LavarD, Ann. mag. nat. hist., 1854, n* 187, p. A48. PASTRU-CARPENTARU (en portugais, à Ceylan); Lay., Id. PIC A VENTRE MAILLÉ; Au Mus. de Nantes, la femelle. p. 1305, le måle. Après avoir comparé la description que les anciens auteurs et Linnée donnent du ben- galensis, on reconnaît que cest la femelle de l'espéce qui nous occupe qu'ils ont ainsi nommée. Il faut seulement en séparer les variétés que Gmélin y a jointes mal à propos et qui sont des espèces différentes. Quant au picus aurantius, Linnée le décrit très- bien, « caput superius et occiput rubra » et on voit par là que c'est le mâle; mais Gmélin, tout en citant ainsi que Linnée, le picus capitis bono spei de Brisson comme synonyme, remplace la description de Linnée par ces mots: « vertez et occiput nigra, » ce qui ne s'applique ni au mâle ni à la femelle du bengalensis et se trouve, d’ailleurs, contraire à la description donnée par les divers auteurs que cite Gmélin. Je dois faire observer que la femelle est représentée d’une manière inexacte dans la planche enluminée 695 de Buffon, car le dessinateur n’a indiqué qu'une bande blanche, tandis qu'il en existe deux sur le cóté de la téte et que la bande noire qui part aprés l'œil devrait se trouver entre les deux bandes blanches. Ajoutons à ces rectifications que c'est fort à tort que Brisson, ainsi que Linnée et Gmélin, ont donné le cap de Bonne-Espérance pour patrie à l'oiseau que le premier a distingué de ce méme nom de localité, et que les deux autres ont nommé aurantius. C'est encore là une de ces erreurs qui en engendrent d'autres et se perpétuent souvent pendant un siécle. Le picus aurantius de Gmélin ne pouvant être le bengalensis, puisque cet auteur ne lui indique. aucune partie de la tête rouge et dit formellement que l'occiput est noir; en outre, l'origine africaine que les auteurs lui donnent étant de nature à opérer quelque confusion, j'ai cru qu'il était convenable d'adopter le nom de bengalensis sous lequel l'espéce que je décris est généralement connue. | C'est à tort que M. Blyth regarde l'igniceps de M. Hodgson comme synonyme du picus mahrattensis. En effet, M. Hodgson indique son espéce dans son Catalogue des oiseaux du Népaul, sous les noms de brachypternus igniceps, et lorsque J'ai eu occasion d'examiner les magnifiques collections rapportées par ce savant au Muséum britannique, j'ai pu me convaincre que l’igniceps était un mâle adulte du brahmapicus bengalensis. Le Brahmapic du Bengale parait trés-répandu dans l'Hindoustan et il varie considéra- blement; aussi, en a-t-on fait plusieurs espéces qu'un examen ultérieur a fait considérer comme de simples variétés. Ce n'est que par des comparaisons multipliées des sujets pro- venant des diverses parties opposées de cette partie de l'Asie et avec l'indication certaine du lieu d'origine, que les naturalistes qui habitent l'Inde pourront déterminer les races distinctes qui constituent peut-être deux ou trois espèces. M. Blyth indique le bengalensis comme originaire de toute l'Inde et se trouvant notamment aux environs de Calcutta, ainsi que dans le Scinde; M. Layard l'a apporté de Ceylan où il parait commun; riis extis olivascenti. - 1 | | | | | | Non, E E 95 M. Hodgson, du Népaul, et enfin, M. Vigne (Proceed. zool. soc. London, 1846, p. 6) l'a observé au Thibet, dans la vallée de Kaschmyr et sur le versant sud des monts . Himalaya *. C'est précisément cette étendue immense des contrées qu'habite ce grimpeur qui m'a fait suspecter qu'il pourrait y avoir plus d'une espèce réunie sous le méme nom. Toutefois, je dois ajouter que M. Blyth, aprés avoir séparé du bengalensis deux espèces qu'il a nommées: l'une micropieus, l'autre dilutus, a fini (J. as. soe., XVIII, p. 56) par les considérer comme de simples variétés d'une taille moindre. J'ai pu me convaincre quil en était de méme des exemplaires du Thibet que M. Joseph Natterer avait nommées thibetanus , et dont Je signalerai les différences. Les auteurs qui ont écrit sur l'ornithologie de l'Inde ne nous fournissent malheureuse- ment pas de renseignements sur les mœurs et la nidification du bengalensis. Ainsi, nous ne savons pas la forme, la coloration et le nombre des œufs que pond la femelle, à quelle époque les pontes ont lieu, etc. M. Layard nous apprend seulement que ce grimpeur, qu'on ne trouve que dans une partie de l'ile de Ceylan, choisit de préférence les palmiers máles dans lesquels il perfore de grands trous, parce que ces arbres sont d'un tissu plus tendre que les palmiers femelles. ` Dans les jongles et dans les plantations de cocotiers du sud et du centre de Ceylan, le brahmapicus ceylonus ou erythronotus remplace le bengalensis qu'on n'y trouve plus. M. Reichenbach, trompé sans doute par le nom de chrysonotus (Lesson) que j'avais appliqué à tort à cette espéce trés-distincte que Lesson n'avait pas connue ni décrite, et que j'avais déjà nommée à Londres puncticolli, a pris un mâle du bengalensis pour cette derniére espéce et aussi ajoute-t-il, avec raison, qu'il trouve une telle ressemblance entre le chrysonotus et le bengalensis qu'il était disposé à prendre la première espèce pour le. mâle de la seconde. Cela est exact pour l'espèce de Lesson; mais en lisant (Revue z00log., 1845, p. 405) la description du chrysonotus, mon puncticolli, il eut dà remar- quer la dissemblance qu'établissait cette phrase de ma description: « le dos et les tec- trices alaires sont d'un jaune orangé lavé de rouge vif. » Par suite, M. Reichenbach a figuré le mále du bengalensis, sous le nom de chrysonotus. Je dois faire observer à ce sujet, que la distinction que M. Reichenbach a établie entre le chrysonotus et le bengalensis, relativement au prolongement de la bande noire qui part aprés l'œil et qui, sur la figure 4348 ou chez le bengalensis, semble s'arrêter avant de rejoindre le noir du bas de la nuque ou du dos, n'est pas fondée; car elle n'est qu'ex- ceptionnelle, si le dessin de la femelle est exact. CanacrEnES. Bec long, recourbé au-dessus et aigu à l'extrémité; la mandibule inférieure faisant à environ 15 centimètres avant son extrémité, une saillie trés-prononcée à partir. de laquelle commence le sillon sous lequel s'avance le menton; la quatrième rémige n'excéde que d'environ 4 à 2 millimètres la troisième et la cinquième rémige qui, elles- mêmes, excédent la deuxième rémige de 20 millimètres; la première rémige n'a que 30 millimètres de long; c'est-à-dire plus de 50 millimètres de moins que la deuxième; les deux rectrices intermédiaires excédent les suivantes d'environ 10 millimètres. Cozorarion. Le Måle adulte; bec noirâtre; l'iris brun selon M. Hodgson ; paupières d'un vert sombre; tout le dessus de la téte et une courte huppe occipitale rouges, mais les plumes du front et du vertex laissant. ordinairement apercevoir le cendré noirâtre qui teint leur base; tout le derriére du cou, jusque assez avant sur le dos et la queue, d'un noir profond; une bande noire dont les plumes effilées sont blanches au milieu et bordées de noir de chaque côté, s'étend entre deux bandes blanches et va se fondre dans le noir de la nuque; la première de ces bandes blanches s'étend au-dessus de l'œil jusque sous la huppe occipitale; la seconde bande, de méme couleur et beaucoup plus large, com- mence aux narines, s'étend sur les côtés du cou et descend se fondre dans le blanc qui colore les flancs et le reste de l'abdomen; la gorge est noire finement rayée ou striée de blanc; le devant du cou est d'un noir profond avec beaucoup moins de stries blanches; les plumes de la poitrine sont d'un blanc quelquefois roussátre et largement bordées de noir de chaque côté; les plumes des flancs, de l'abdomen et les tectrices inférieures des ailes, sont d'un blanc plus ou moins pur et bordées légèrement de noir de chaque côté ; le dos est d'un jaune d'or brillant; la partie inférieure du dos, le croupion et les tec- * Je n'ai point ajouté l'ile de Java aux lieux d'habitat de cette espèce, quoiqu'elle figure dans le catalogue des oiseaux de cette ile par M. Horsfield (Syst. arrang. of birds from Java), parce que son bengalensis, ainsi qu'il l'a reconnu lui-même (Zoolog. res. in Java) ultérieurement, est le chloropicus dimidiadus (TEMw.) que M. Vigors (In sir haffle's life) cite également comme synonyme. Toutefois, l'étiquette erronée de bengalensis subsiste encore à Londres, dans le Muséum de la compagnie des Indes orientales que dirige le véné- rable et savant docteur Horsfield. — ——— — ÓE mt Ü ae inmate mm msn 96 trices de la queue sont noirs, les plumes étant plus ou moins frangées d'olivátre pâle; les épaules et les petites tectrices supérieures des ailes sont d'un noir i intense, le plus souvent lavé d’olivâtre avec des taches jaunátres plus o breuses, tantôt effilées et lancéolées, tantôt beaucoup plus grandes et d'un blanc jaunâtre: les autres tectrices alaires sont d'un olive foncé bordé de jaune doré; toutes les rémiges ont leur côté interne noir avec de grandes taches blanches de forme arrondie sur leur bord interne; les rémiges primaires ont leur côté externe noir lavé d'olivátre sur le milieu de quelques pennes, et elles portent trois ou quatre taches de forme quadrangulaire ; ; ô * , + un les rémiges secondaires ont leur côté externe d'un brun olive avec, chez quelques vieux plus ou moins sujets, des taches ou bandes transversales d'un jaune d'or; tarses d'un vert clair ; doigts . d'un vert plus foncé. La Femelle adulte différe du mále en ce que le front et tout le vertex sont d'un noir profond piqueté de blanc à l'extrémité de chaque plume. . Les Jeunes ont la coloration jaune du dos beaucoup moins étendue et moins vive, Variérés. 19 Un sujet femelle très-adulte de ma collection, et dont l'origine est incer- laine a, d'un roux ferrugineux, toutes les parties qui sont d'un blanc plus ou moins pur, chez les autres sujets, sur la poitrine, tout l'abdomen et les tectrices inférieures des ailes; le jaune orange très-vif sur le dos et les tectrices alaires; des bandes de même couleur sur la page externe des rémiges secondaires ; ! 2^ Quelques sujets du Thibet ont la tête et la gorge plus noires, et parsemées non de points blanes, mais de petites stries longitudinales; le noir, qui teint le haut de l'aile chez le bengalensis, s'étend beaucoup plus, et les taches d'un blanc sale qui existent sur les tectrices alaires sont plus grandes et cordiformes, tel est le picus thibetanus de M. Joseph Natterer; mais je dois ajouter que chez d'autres exemplaires de l'Inde ces divers caractères se retrouvent soit réunis soit en partie; | 3° Des exemplaires provenant notamment du Scinde ont les taches blanchâtres des tectrices alaires trés-developpées, et sur les parties supérieures le jaune moins étendu et d'une teinte plus pâle; tel est le brachypternus dilutus de M. Blyth; 4 Un exemplaire envoyé de Madras par M. Jerdon était d’une taille moindre, l'aile avait 10 à 12 millinétres de moins ; le bec et les doigts étaient un peu moins longs; le noir de la nuque s'étendait davantage sur les épaules, diminuant ainsi beaucoup la partie du dos qui est teinte de jaune orange ; les taches blanches de la gorge et du devant du cou étaient plus petites et de forme arrondie; celles de la poitrine plus grandes et ovales; enfin, les taches des parties inférieures étaient plus étroites que dans la plupart des autres sujets du bengalensis, tel est le brachypternus micropus de M. Blyth. Hasire l'Hindoustan, le Thibet, l'ile de Ceylan. DIMENSIONS. Zan tore se am c ui SU n p D a e Pe 300 à 310 mill. — UBI d CO EU LTEM . DNE UII A ip He Lu er e. d CHR 38 et 36 — — = PUER nous po NP A NUN I MILIEU QE du tr. un e 98 et 25 — — DINI ur cui UP uec apu ME Le e E 140 et 135 — — doa o qe NP E Hd Ut D uL E Re ne 85 à 95 — — O R € s AA TU re poA c M uu M erri a cub HOP a ru 95 millimétres. e du doimi anterieme externe Cans konelo e do NC m I M EN 16 et 18 mill. RE di s uu ar 2a UM 15 et 16. — sers ua ct (055 32 05 0 wA UR Sa iler xiu vu S 161% a BUR e e MA A DS LM EN a esu sr OM 12919 c dal oq o dal i E uid cu c MR I 9et11 — — Oo INI 2e M INIM WEN NÉS. EY WIPIQB. ik 13 et 414 = = A QU me o P x E Rr OUS RU auc use mut dE 9 millimétres. — de Lons Io Unc P IQ IN HM VIN SL Mae 1 = Dans presque toutes les collections, notamment dans celles de Londres, de Paris, de Leyde, de Vienne, de Stockholm, de Berlin, de Francfort-sur-Mein, de Bruxelles, de Nantes, de Carlsruhe, de Heidelberg, de Metz; dans ma collection. u moins nom. . 97 Genus XIII. — CHLOROPICOIDES (Malh.) TIGA (Kaup). Genre XIII. = CHLOROPICOIDE. Bec long et fort, les côtés très-comprimés vers l'extrémité; les arêtes latérales plus ou moins apparentes et très-rapprochées du sommet de la mandibule supérieure; narines basales et cachées en partie seulement par les plumes frontales; menton couvert de plumes serrées jusque vers l'extrémité et avançant sous la mandibule inférieure à plus de moitié de la longueur totale du bec depuis la commissure; ailes longues et aiguës; les rémiges les plus longues sont la quatrième et la cinquième; lesquelles sont égales ou presqu é- gales; trois doigts; le doigt antérieur externe le plus long; le doigt postérieur interne manquant entièrement; tarses courts. - Les mâles n'ont généralement pas de moustache ou bande rouge partant de la mandi- bule inférieure. (De l'Inde et de ses Archipels.) Observation. — J'ai trouvé pour les plus longues rémiges dans ce genre la quatrième, la cinquième, la sixième et la troisième chez quelques exemplaires; chez d'autres, la cin- ON * a "de . q d É p 7 . > quiéme, la quatrième, la sixième et la troisième; chez d'autres sujets, enfin, la qua- triéme, la cinquième, la troisième et la sixième; mais ces deux ou trois premières : 9 9 9 ; `: rémiges ne diffèrent presque pas entre elles. PREMIÈRE SEGTION. Bec semi-courbe, aigu, très-large à la base, la mandibule supérieure débordant par un renflement la mandibule inférieure à la base et dans la moitié de sa longueur; arêtes latérales à peine visibles ; huppe plus ou moins longue; bec bleu noirátre ou noir, avec l'angle saillant du milieu de la mandibule inférieure, jaune de corne. Les mâles ayant tout le dessus de la tête et la huppe rouges, tandis que les femelles n'ont?point de rouge sur la téte. (De l'Inde.) CHLOROPICOÏDES TIGA (Raffles). PICUS TIGA; RarrLEs, Linn. trans., XIII, 1821, p. 289, no 6. — Horsr., Syst. arrang. birds of Java, Linn. trans., XIII, p. 177, no 8. — Id., Gen. cat. javan. birds, Zool. res. in Java, 1824. — J.-E. Gray and Hanpw., Illustr. ind. zool., pl. 30; fig. 9 le mâle; fig. a, tête de la femelle. = Wacz., Syst. av., n° 100, et Additam, no 9. — Less., Compl. Buff., IX, p. 301. PICUS JAVANENSIS; Lsuncn, Mém. de l'Acad. roy. de Stockh., 1797, XVIII, p. 134; pl. 6, la femelle. CHRYSONOTUS TRIDACTYLUS ; Swains., Class. of birds, 1837, Il, p. 309. CHRYSONOTUS TIGA; Evron, Proc. zool. soc. Lond. TIGA TRIDACTYLA; Kaur, 1836. = Srricx., G.-R. Gray, The gen. of birds, I, p. 444. — Brvrn, J. asiat. soc. Beng., XIV, 1845, p. 193. — Catal. coll. mus. asiat: soc., 1849, p. 56, n° 255, — Pr. Br., Consp., 1850, p. 120, sp. 4. = Reicn., Handb. spec. orn., p. 396, no 017, pl. petir; fig. 4344, 4485. CHLOROPICOIDES TIGA; Marn., Nouv. class., Mém. acad. Metz, 4848-1849, p. 347. TIGA JAVENSIS; Pr. Br., Consp. vol. zygod., no 182, 1854. 3 Mas ApULT. Rostro plumbeo-nigricante, mandibula inferiori ad basim albidà; fronte, vertice , occipitis crista, tergo ac uropygio coccineis; dorso supremo alarumque tectricibus nitidé subolivascenti-aurantiis , caudà unicolore nigrâ ; remigibus primariis fuscescenti- nigris, intüs largé rotundatis, extüs et versüs apicem parvulüm elongatis maculis albis; secundariis extüs subolivascenti-aurantiis, intüs nigris largé albo maculatis; occipite utrinque ad latera nigro-marginato; caudæ tectricibus superioribus fuscescentibus ; collo postico nigerrimo; mento toto , capite et collo ad latera albis, nisi vitta latiuscula postice ab oculis supra aures ad nucham , altera strictiore ab oris rictu versus colli antici latera ducta, alteraque in medio colli antici nigris; plumis corporis subtüs inferiüs a collo usque ad crissum pallidissimé rufescenti-albis, omnibus plus minusve nigro limbatis; alarum tectricibus inferioribus albidis, nigro marginatis: pedibus . virescenti-plumbeis. Fœmina ADULT. Mari simillima, cristæ occipitalis plumis latiusculis, pilei sincipitisque nigris, longitudinaliter albo-striolatis, fronte fuscescenti-adumbrata. "3 : : LE CHLOROPICOIDE TIGA. PLANCHE LXXI, Fig. 5, mâle; Fig. 6, femelle; Fig. 7, rémige quatrième. AUTRE PIC VERT DE GOA; Hor., Abr. d’hist. nat., I, p. 391, 1790, la femelle. LE PIC TIGA OU LE TUKKI BESAR; Lzss., Compl. Buff., IX, p. 301. LE TIGA (des auteurs modernes). . TUKKI BESAR OU TUKKI RUFA; RarrLEs, Linn. trans., II. Voici une espèce aussi commune que le brahmapicus bengalensis et qui forme, comme lui, plusieurs races dont le caractère distinctif réside dans la différence de taille H 25 98 et dans quelque différence de la distribution de noir sur les parties inférieures ; mais qu'on se reporte aux observations faites par M. Jerdon, observations que je rappelle à l'article du chlor. intermedia, et l'on verra que ce caractère seul parait insuffisant pour constituer vraiment une espèce; en effet, au fur et à mesure qu'on s'élèvera des vallées jusqu'aux sommités des hautes chaines de montagnes, on trouvera évidemment des sujets formant la transition entre les races qui habitent ces localités différentes, et, alors, à quelle espèce pourra-t-on les rattacher? Quoiqu'il en soit, le ziga est répandu tant à Java qu'à Sumatra, dans la péninsule Malaise et dans une grande partie de l'Hindoustan, M. Blyth confine le tiga aux iles de Java et de Sumatra et à la presqu'ile de Malacca, tandis que l'espèce ou la race qu'il appelle intermedia habite, dit-il, les royaumes du Népaul, d'Assam, de Sylhet , d’Arrakan, du Ténasserim et du Pénang. Mais je dois faire observer que les tiga que j'ai reçus du sud de l'Inde, c'est-à-dire de Pondichéry et de Madras, étaient. bien originaires de ces contrées et ne différaient nullement de l'espèce commune, du type de M. Horsfield que j'ai examiné au Muséum de la compagnie des Indes orientales, à Londres, non plus que des sujets rapportés du nord de l'Hindoustan, Caractères. Bec moyen; huppe épaisse et de moyenne longueur; doigts médiocres ; doigt postérieur interne manque, mais il existe un petit bourrelet à la place qu'il occupe dans les autres genres. CoLorarion. Le Male adulte; bec d'un noir plombé et en dessous d'un jaunâtre de corne au milieu et sur le pourtour du menton; plumes au-dessus des narines et à la base du front d'un roux rougeátre; tout le dessus de la téte et la huppe occipitale, ainsi que la partie inférieure du dos et le croupion d'un beau rouge trés-vif; dos d'un jaune orangé rougeâtre; tectrices d'un olive jaunâtre bordées de jaune orangé; rémiges primaires d'un brun noir, la page externe uniforme et la page interne portant sur le bord de larges bandes blanches; l'extrémité des rémiges primaires est tantót d'un brun clair sans taches, tantôt taché de blanc sale; les rémiges secondaires ont leur page externe d'un olive doré et leur page interne d'un brun noir avec de larges taches blanches arrondies: les der- niéres de ces rémiges ont aussi leur page interne d'un olive doré vers l'extrémité ; tec- trices supérieures de la queue d'un brun enfumé; queue d'un noir uniforme; côtés de la tête, joues et gorge blancs, mais divisés par cinq bandes noires: l'une portant de chaque côté de la tête aprés l'œil et allant se fondre avec le noir qui couvre toute la nuque jusqu'aux épaules; l'autre, plus étroite, s'étendant de chaque côté de la commissure du bec, sur les joues et les côtés du cou oü elle se mélange au noir qui borde les plumes des parties inférieures; enfin, aprés le menton qui est d'un blanc roussátre, les plumes du milieu de la gorge sont bordées de noir, ce qui forme une bande longitudinale grivelée de noir et de blane; le blanc qui forme une large bande au-dessous de l'œil s'étend de de l'angle de la mandibule supérieure jusque sur les côtés du cou; les plumes du devant du cou, de la poitrine et des tectrices inférieures des ailes, sont d'un blanc plus ou moins lavé de roussátre (et, chez quelques sujets, elles sont rousses) et toujours bordées de noir profond; les plumes des flancs, de l'abdomen et des tectrices inférieures de la queue, sont d'un blanc plus ou moins roussátre et portent une ou deux bandes transversales d'un brun noir; quelques-unes seulement de ces plumes sont bordées de noir à leur extrémité ; pieds d'un qris verdátre. La Femelle adulte différe du mále en ce qu'elle n'a pas de rouge sur la téte, qui est d'un noir profond avec une méche blanche allongée au milieu de chaque plume. C'est done à tort que M. le docteur Horsfield, dans les Transactions de la société linnéenne de Londres (XIII, p. 177), se borne à différencier la femelle par ces mots: pileus niger, sans parler des nombreuses mèches blanches. Variérés. 1° Sur tout l'abdomen et les tectrices inférieures de la queue, les plumes sont bordées de noir comme sur la poitrine et le devant du cou; 2» une autre variété très-remarquable que j'ai obtenue parmi des oiseaux de l'Inde, envoyés en Angleterre par M. Jerdon, de Madras, différe tellement. des exemplaires répandus dans toutes les collec- tions sous le nom de tiga, que j'avais d'abord cru devoir en former une espéce distincte sous le nom de chloropicoïdes malabaricus; mais en la comparant au Muséum de la compagnie des Indes orientales avec le type du ziga de M. le docteur Horsfield, jai reconnu que, précisément, le tiga de cet auteur était semblable à la variété que Je posséde, quoique l'un fut origininaire de Java et l'autre de la péninsule indienne. Voici en quoi diffère cette variété: les plumes des parties inférieures, même celles de la poi- trine, sont blanches ou d'un blanc plus ou moins roussâtre, et au lieu d'être bordées de 2 4 5 € 4 noir tout autour, elles portent de chaque côté seulement deux demi-bandes noires placées le , de V All T ER 99 T sur le bord de la plume: l'une a environ 9. millimétres au-dessus de celle inférieure, qui T est de moitié plus petite et qui a la forme d'une tache triangulaire, en sorte que le blanc 5 * : z k affecte la forme d'une croix. \ " Chez les Jeunes, les plumes du dos et des tectrices supérieures des ailes sont d'un i4 olive moins jaunâtre et, selon l'âge, plus ou moins bordées de jaune orangé. È Hanrrg Java, Sumatra, Bornéo, Malacca et une partie de l'Hindoustan. lan ' MALE. FEMELLE. DIMENSIONS, "n. i = | TR Wn 260 à 265 mill. 250 à 260 mill. | l = du bec de larcommissure rar extreme o o. E ER 35 millimètres.| 30 à 32 — dre uo — des narines à l'extrémité wel i c iu an da COD ds 2374; coge m o OD 72 $i cip l'ale ghi sanin ade ieuuieteonud Re r 138 à 440 — 14430 à 135 — d c URN CIIM C Wc cO uo ST Ur uL I P e m m = » millimétres. m => du tarse. o e . . . . . . . Prin so bus e le An 22 millimétres. » _ | = du-duiet; antérigüFrexterhp sans Loncke) a r a RH Qu N A 18 => » — des = de l'oncle (mesure en suivant la courbure) o eu ne | 17 = » r lan =E dordoietEpostérieur externe s MU c S SAMRAT o Deo o PVA a 13 = Lo : = delonge si hana di a dE te 13 = » = 4 le — du: doigt anterieur interne. ER 450 S RE E Eom De ES CS 10 — » = = Sdetongle Cu ER RS AEI AU be so mra [OBI EN 13 — » = Npe — du doiet-posterieur inierne 4 500 e 0 e rE a pp Cl » = » — — do Konsoles o Meu qu t UT UNIES EP ie de RU E » — » — de | m Dans presque toutes les collections, notamment dans celles du Muséum britannique et qu de la compagnie des Indes orientales, à Londres; de Chatham, de Paris, de Leyde, de T Vienne , de Berlin, de Stuttgard, de Francfort-sur-Mein, de Stockholm, de Boulogne- | Mer, de Heidelb de D dt, de Liége; ma collecti d'in sur-Mer, de Heidelberg, de Darmstadt, de Liege; ma collection, hj hes, —— oe ——À lo der. : CHLOROPICOIDES INTERMEDIA (Blyth). eh | que TIGA INTERMEDIA; Buyrun, Journ. asiat. soc. Beng., 1845, XIV, p. 193. = Rricn., Handb., spec. orn., p. 396, no 948, b. qu Mas ADULT. el FŒMINA. Simillimus chlorop. tiga, sed major. d mi i me LE CHLOROPICOIDE INTERMÉDIAIRE. de | Cx 1 2 r 2 ` e $ $ là Selon ce que m'a écrit M. Blyth, cette espèce, qui est d'une taille- moyenne entre le wl shorei et le (ga, ressemble entièrement à ce dernier grimpeur, et les seules différences QU de coloration qui le distinguent, en outre de la taille, sont: 4° que les taches blanches T" qui couvrent le noir de la tête sont plus allongées et 2° que lé rouge qui teint le crou- " pion s'étend beaucoup moins haut vers le dos. lu M. Blyth annonce que cette espéce habite le Népaul, le royaume d'Assam, le Sylhet, le " | Tipperah, lArracan, ainsi que les provinces du Tenasserim, et qu'il parait que c'est il iided p c dE : ipse cen : : à l'espèce que sir Raffles a observée à Sumatra. Je dois faire observer que je connais aussi A e. S A s q J i deux espèces outre le shorei. Le chlorop. rubropygialis, qui est plutôt une race plus " petite et qui est originaire de l'Inde, puis le vrai tiga qui est intermédiaire pour la taille p entre le shorei et le rubropygialis et qui ressemble entièrement à ce dernier. Les trois " espèces sont de l'Inde et notamment le tiga, car je possède un exemplaire étiqueté picus liga par M. Jerdon et provenant du sud de l'Inde. Ayant eu à Londres occasion de le ; comparer avec le type du tiga de M. le docteur Horsfield, au Muséum de la compagnie mi ; E : S ; ; È a p des Indes orientales, je l'ai trouvé parfaitement identique. Je me suis demandé si l'inter- ë 5 Moe . ; . . . mo a media de M. Blyth n'était pas aussi une simple race dont la taille varie selon les localités qu'elle habite. Je suis d'autant plus porté à adopter cette opinion que M. Jerdon, de d Madras, fait observer que le tiga originaire des contrées au-dessous de la chaine des yi 24 Z q = s 5 . 2 r f Ghauts est toujours beaucoup plus petit que celui qui provient des sommets élevés de ces » montagnes et qui atteint presque la taille du chlor. shorei. Quant aux différences de jT coloration signalées par M. Blyth, elles me semblent ne dépendre que de l'âge et du e sexe. | | : | Li Le savant auteur du Conspectus generum avium se demande aussi (page 120): p quid tiga intermedia? à quoi M. Reichenbach répond que personne ne le connait en T Europe. m pr D on: eur 198410 CHLOROPICOIDES RUBROPYGIALIS ( Malh. ). BRACHYPTERNOPICUS RUBROPYGIALIS ; Maru., Revue zool., 1845, p. 400, et Mus. Brit., 1844. ` TYGA RUBROPYGIALIS; Pr. Be., Consp. gen. av., 1850, p. 120. — Id., Consp. vol. zygod., 1854; Sp. 183, 1854. — Rercu., Handb spec. orn., p. 397, no 994. à Fœmina. Similis precedenti, sed valdė minor; dorso alisque minüs olivaceo-auratis. Cristæ occipitalis plumis latiusculis, pilei sinci- pitisque nigerrimis, longitudinaliter albo-striolatis, fronte fuscescenti adumbratà. LE CHLOROPICOIDE A CROUPION ROUGE (Malh.). PLANCHE LXX, la femelle. Cette espéce est tellement semblable pour la coloration au cA/. tiga dont elle ne diffère principalement que par ses proportions plus petites, que n'ayant pu en trouver plus d'un exemplaire jusqu'ici, j'ai éprouvé quelque hésitation à la classer à part. Est-ce à l'áge que tient cette différence de taille ou bien ne serait-ce pas plutôt au lieu d'habitat, ainsi que l'indique M. Jerdon, en parlant du ziga? Je soumets humblement mes doutes aux naturalistes de l'Inde qui seront à méme d'observer cet oiseau. Le seul exemplaire que jal vu est une femelle paraissant, il est vrai, encore jeune, à en juger par la coloration peu vive de ses parties postérieures si brillantes chez les deux sexes du tiga adulte, et elle se trouve, à Londres, dans la collection du Muséum britannique oü elle a été envoyée du Bengale. Caractères. Les mêmes que ceux du chl. tiga. Cororation. La Femelle paraissant encore jeune; bec noir et grisâtre vers la base de la mandibule inférieure; base du front d'un brun roux; tout le dessus de la tête et la huppe oceipitale qui recouvre la nuque d'un noir profond, chaque plume portant au centre une strie d'un blanc roussátre ; dos olive, lavé d'orangé rougeâtre; partie inférieure du dos et croupion d'un rouge vif; couvertures supérieures de la queue et rectrices d'un noir profond; tectrices supérieures des ailes olives; rémiges primaires noires avec de. petites taches blanchâtres sur la page externe et de larges taches blanches arrondies sur la page interne; rémiges secondaires olives sur leur page externe et noires avec de larges taches blanches sur la page interne; l'extrémité de ces rémiges est également noirâtre; l'épaule est bordée de noirátre; le menton, la gorge, les joues et les côtés de la tête sont blanes, mais divisés par cinq bandes noires: l'une étroite qui divise le milieu de la gorge; deux autres qui, partant de la commissure du bec, s'étendent sur les cótés du cou; deux autres, enfin, qui commencent aprés l'œil et finissent aux épaules ; la poitrine et l'abdomen sont d'un blanc roussátre tapiré par le noir profond qui borde les plumes de chaque cóté. Hasire le Bengale. DIMENSIONS. Fonpueur totaler uiis ic Mu ld I uM RN qq Te ie 216 millimètres. zr dusheescdexlascorumlssunesdebexitomiios doen oe e e cu MO uem M 35 — — s des narines . 5. . 2 n3 5 pti og DURUM PPM Sn TES CU 3 HER CE 24 — pu dI pa ui lulu I d c MI M M Succus dou i 1197] = D ede TOO Lc I Mu aM I E EU E cs s A 90 = ON AES X MR DO E OEIL NIA EE EIL LEM ceo ut E 90 == c X gg pda exen a e on a R I7. == e up pu ul qw Lon a ee a a AM ML MMC e E 15 = toC BE Le D Li), ASS S icu 2 NUESIS IA. iuh lat tap oec Ce 15 e E Mu qur c dc a AE CHOR EINE 41 — cu OS R uc Pus. dd LC M ie o EET UR, 19 — mes CHR OM cer M uS dete (dre Use. wies. de 13 — à ed + ie ut » s => e Bonao uc c uM RA NE A a UU d P MU nd » um Muséum britannique à Londres J orlant a tn [riu trices d'u 8 avec de ondies su ; de largs | noiril; a tète sonl leu de h s còles di la paire les plns 101 CHLOROPICOIDES SHORII (Vig.). PICUS SHORII; Vic., Proc. zool. soc. Lond., 1831, p. 175, le mâle. — Gouto, Century Himal., pl. 49, le mâle. — Less., Compl. Buff., IX, p. 308, le mâle. PICUS ABNORMIS; Honcs., la femelle, Mus. britann. BRACHYPTERNUS SHORII; Hopes., Catal. Nipal. birds, nos 464, 164; Zool. miscel., p. 85. TIGA SHOREI; G.-R. Gray, Gen. = Brvrm, Journ. asiat. soc. Calc., XIV, 1845, p. 193; 1846, p. 282. — Id., Catal. birds mus. asiat. soc. Calc., 1849, p. 56, no 253. — Reicn., Handb. spec. orn., p. 396, no 918, pl. DeLu, fig. 4345, un mâle. | CHLOROPICOIDES SHORII; Maru., N. class., Mém, acad. Metz, 1848-1849, p. 346. ` TIGA SHORII; Pr. Bonar., Consp. gen. av., p. 120, le mâle, 1850. — Id., Consp. vol. zygod., no 181, 1854. BRACHYPTERNUS STRIATICEPS ; Rercn., Handb. spec. orn., p. 398, no 925, pl. penni; fig. 4351, la femelle. Mas ADULT. Rostro nigro; narium plumulis rufis; toto capite suprà, cristá, tergo et uropygio medio coccineis; capite colloque ad latera albis; strigà utrinque postoculari, altera ab oris rictu ad colli latera, alteraque stricta et interrupta a mentis initio ad colli latera, nuchà reciricibusque nigris; dorsi supremi plumis, alarum tectricibus superioribus, scapularibusque aurantio-viridibus, coccineo marginatis; remigibus primariis nigris, intus maculis albis rotundis; remigibus secundariis extüs aurantio-viridibus, intüs nigris albo maculatis ; uropygio ad latera, caudæque tectricibus superioribus nigro-fuliginosis; gulà mediâ pectoreque pallidè grisescenti-brunneis; abdomine sordidé albo, nigro squamato; crisso albo nigroque fuliginoso fasciato; pedibus fuscis, unguibus griseis. Fœwina. Fronte fuliginoso-nigrá, striis elongatis fuliginoso-albis; vertice, occipiteque nigerrimis, striis elongatis fuliginoso-albis ; crislà nucháque nigerrimis. LE CHLOROPICOIDE DE SHORE. PLANCHE LXXI, Fig. 1, mâle; Fig. 2, femelle; Fig. 3, rémige quatrième; Fig. 4, patte. LE PIC DE SHORE; Less., Compl. Buff., IX, p. 308. Cette espéce, parée de couleurs brillantes, a été apportée de l'Inde en Angleterre par M. Shore, dont elle a pris le nom. J'en ai vu au Muséum britannique plusieurs. exem- plaires des deux sexes, recueillis par M. Hodgson sur le versant de l'Himalaya, et je suis heureux de pouvoir faire connaitre la femelle qui n'a été décrite ni par M. Vigors et Gould, ni par S. A. le prince Charles Bonaparte. M. le professeur Reichenbach a pris cette femelle pour une espèce distincte qu'il a publiée et figurée sous le nom de bra- chypternus striaticeps. M. Blyth nous apprend que le shorei habite les parties basses de l'Himalaya et les hautes régions de la péninsule indienne, mais qu'elle n'a jamais. été observée dans les parties orientales de la baie du Bengale. Ce Chloropicoide a quelque rapport de coloration avec le Chl. tiga, mais il s'en dis- tingue de suite: 1° par sa taille bien plus grande (environ 5 centimétres en plus); 2» par les taches blanches qui, chez la femelle du shoreï, forment le long de la tige des plumes de la tête des lignes étroites très-allongées qui ont jusqu'à 20 millimètres de long sur les plumes supérieures de la huppe, tandis que dans le tiga, ces taches n'ont, au méme endroit, que cinq millimètres; 3° parce que, chez le shorii, il existe sur la gorge deux bandes noires très-étroites se confondant sous le menton, puis s'écartant successivement sur les côtés de la gorge, tandis que chez le tiga, il existe une seule bande noire assez large, formée par des zigzags, qui commence à quelque distance du menton et descend directement au milieu de la gorge; 4* enfin, par la coloration de la poitrine. et celle des parties inférieures qui différent quelque peu. Caractères. Les bords de la mandibule supérieure ayant à là base un renflement trés- prononcé; le profil de la mandibule inférieure représente une ligne brisée dont le point de jonction a lieu au menton et dont les deux parties forment un angle très-saillant ; arête latérale au-dessus des narines très-visible et très-rapprochée du sommet du bec; les rémiges les plus longues sont la quatrième, la cinquième, la sixième et la troisième qui diffèrent peu les unes des autres. | Cororation. Le Måle adulte; bec noir; plumes recouvrant les narines et celles bor- dant tout le front d'un roux clair; tout le dessus de la tête et une huppe moyenne d'un rouge sang lustré; nuque noire; les côtés de la tête et du cou d'un blanc pur entrecoupé par deux bandes noires: l'une partant après l'œil et joignant la nuque; l'autre partant de la commissure du. bec où elle est lavée de brun roussátre et contournant le plastron d'un brun roussátre parsemé de méches noires, et de méches d'un blane sale qui couvre la poitrine et le milieu de la gorge en s'étendant en pointe jusqu'au menton; de ce dernier endroit, partent deux lignes noires trés-étroites et interrompues qui encadrent l'espace brun roussátre de la gorge et vont se réunir sur les cótés du cou à la bande noire venant du bec; le reste des parties inférieures est d'un blanc plus ou moins pur, varié par de nombreuses mèches et taches irrégulières noires ou d'un brun noirâtre qui affectent la II 26 BEN Ue uem 102 forme de bandes transversales sur les tectrices caudales inférieures; le dos et les lectrices alaires sont d'un vert orangé, le pourtour de la plupart des plumes étant lavé de rouge orangé brillant ; la partie inférieure du dos et le croupion sont d'un beau rouge sang qui se termine en pointe ; les côtés du croupion et les tectrices supérieures de la qu Là vert olive lavé d'un peu de jaune orangé et leur page interne noire avec cinq lar taches blanches de forme ovale; queue noire; tectrices inférieures des ailes d’ suie avec de nombreuses taches blanches; pieds d'un gris brun. La Femelle adulte a tout le dessus de la tête d'un noir profond lavé de roux sur le front, et chaque plume est divisée dans sa longueur par une étroite bande d'un blanc roussâtre, à l'exception des longues plumes de la huppe au bas de l'occiput qui sont noires sans taches; les ailes ont moins d'orangé rougeâtre. M. Blyth annonce qu'il a vu une seule femelle ayant quelques plumes rouges à l'oc- ciput; je ne doute pas que ce soit un Jeune mâle. J'ai vu aussi un exemplaire encore Jeune n'ayant pas de taches orangées ni rouges sur les tectrices qui étaient d'un vert olive, ainsi qu'une partie du dos. Hasrre les versants boisés du sud de l'Hymalaya et probablement quelques autres parties élevées dans l'Inde. DIMENSIONS. dud x us 0 NE e iU SAO Ld HIT m M CMT Re Rate à E 320 à 330 mill. Wa L LL ER S Fus CAN 0 adio | a gru e T EE 39 millimétres, C TIME ou T eL e eR rH uA O 9 aee — Qu MEUM Vu Jem uds OM b iii treated 1647 + — nonu ale c B cha di ve A ABD me — qu En SA E E A E R PTE AC T e DD — duode anterieur externe (dus dense: es ou 24 at M HEC Sven Msn Lie 20 eum quoc m ND SIMI QUEM Qa IIS UM WELT. EVI MES ln = 7 NS postenienrt externe Mr MH oe cn deeds VEI aud TE 344: OA PEE d — — IARE MEN args D TI TO AAA Cni TS NE ule x 15. ` = ee Lie CU UE nterne 2 2 02 uo ru ec aM uU. R 14 — mu rede, LONDRES p rire empor. VII ME CA TOR DABANT E AIR 1147. GET TRAE 17 — #11 du doigt postérieur interne L... . ï invaded et TRS desc ur aile Ds à HO » — = denkongle 227 T I WELT M CQ EN T RU) EE uc ped E » — Se trouve au Muséum britannique, à celui de Vienne, de Calcutta ; dans ma collection LAS PT NS CRM Ne SR DEUXIÈME SECTION. Mandibule supérieure droite; bec fort et presque conique à l'extrémité; l'angle de la mandibule supérieure étant plus saillant eneore que chez les sujets de la premiére section; arêtes latérales saillantes et plus rapprochées du sommet que des bords de la mandibule supérieure ; doigts beaucoup plus petits que dans la section précédente ; queue longue, aiguë et étagée. Les mâles ont tout le dessus de la tête et une longue huppe rouges, tandis que les femelles n'ont point de rouge; mais leur longue huppe est noire; l'angle du milieu de la mandibule inférieure est jaune de corne. (Des îles de la Sonde.) | CHLOROPICOÍDES RAFFLESII ( Vig.). PICUS RAFFLESII; Vic., Zool. app. life of sir St-Raffles, p. 669. PICUS AMICTUS ; J.-E. Gray. TIGA RAFFLESII; Bnvrü, J. asiat. soc. Beng., XV, 1846, p. 16. — Id., Cat. mus. as” soc. Calc., 1849, p. 57, no 956. = STRICK., Proc. zool. soc. Lond., 1846, p. 103. — G.-R. Gray, Gen. = Pr. Bonar., Consp. gen. av., 1850, p. 190. => Retcn., Handb. spec. orn., p. 396, no 919, pl. pour; fig. 4346, 4347, mâles. PICUS (TIGA) LABARUM; Less., le mâle ad.; Descr. d'ois. réc. découv., 1847, p. 199, no 97. CHLOROPICOIDES RAFFLESII ; Marn., N. class., Mém. acad. Metz, 1848-1849, p. 347. = Id., Bull. soc. hist. nat. Metz , 1849, p. 26. CHRYSONOTUS RAFFLESSI; Pr. Be., Consp. volucr. zygod., p. 184, 1854. Mas sENIL. Rostro nigro; narium plumis lorisque rubescentibus; fronte, vertice, occipitis cristà elongatà coccineo miniatis; stria una ab oculo, secunda à rictu extendente maculisque ad latera abdominis albis; striis duabus ad latera genarum , altera parva superciliar!, | eue sont d'un noir fuligineux; les rémiges primaires sont noires avec quatre ou cinq larges taches blanches ovales sur leur page interne; les rémiges secondaires ont leur page externe d'un ges un brun de 103 nuchá rectricibusque nigris; gulà totà albidà rubescente lavatá; corpore subtüs ferrugineo-brunneo; dorso, tergo, uropygio, alarum tectricibus olivaceis, plumis aurantio marginatis ; caudæ tectricibus fuliginosis ; remigibus primariis nigris, apice pallidé rufescentibus , secundariis intüs nigris, extüs brunneo-olivaceis, omnibus intüs albo maculatis. Pedibus brunneo-griseis ; unguibus corneo-flavescentibus. Mas ADULT. Corpore suprà obscure viride, dorso olivaceo, absque aurantio ; gulà albidà; loris pallidé rubescentibus; corpore infrà pallidiore. Mas Juv. Fronte, vertice fusco-brunneis ; occipite cristáque parvâ coccineis; corpore suprà virescente-brunneo, subtüs brunneo, ma- culis albis ad abdominis latera; gulà pallidé brunneà; rostro parvo nigro, albo-corneo ad apicem. Faw. ApULT. Fronte , lorisque ferrugineis , pileo , occipitis, cristà elongatà nigerrimis. LE CHLOROPICOIDE DE RAFFLES. PLANCHE LXXII, Fig. 1, mâle; Fig. 2, femelle; Fig. 3, jeune mile; Fig. 4, rémige quatrième. LE PIC ORIFLAMME; Less., Descr. d'ois. réc. déc., 1847, p. 199. Le mále adulte de ce Chloropicoide avait seul été décrit sous les noms divers, lorsqu'en 1846, l'honorable M. Strickland décrivit sommairement la femelle adulte. Ce n'est qu'en comparant les originaux qui ont servi aux descriptions de MM. Vigors, Gray, Lesson, dans les collections du Muséum britannique et de la Société zoologique de Londres, ainsi que dans celle de feu M. le docteur Abeillé, à Bordeaux, que j'ai pu constater que les Chl. rafflesii, amictus et labarum, n'étaient qu'une seule et méme espèce toujours publiée sous des noms différents, méme en 1847. Parmi six exemplaires que je me suis procurés depuis peu, un vieux mâle et une femelle m'ont offert des différences sensibles avec le plumage déjà décrit. Enfin, j'ai décrit le jeune mâle inconnu jusqu'à ce moment, d'après un exemplaire destiné à la riche collection de M. Th. Wilson, à Philadelphie. Cette belle espéce habite la péninsule Malaise, et les exemplaires que je posséde, ainsi que ceux de M. Abeillé, provenaient de Bornéo et de Sumatra, oü l'espèce ne parait pas rare. Îl parait qu'elle se trouve également en Chine, si les étiquettes de plusieurs sujets envoyés par M. de Montigny, au Muséum de Paris, sont exactes. Ces étiquettes men- üonnent , en effet, la Chine comme lieu d'origine. M. Reichenbach représente deux mâles qui, au lieu d'avoir tout le dessus de la téte rouge, comme cela existe habituellement, ont le rouge marbré de gris brun. Cet auteur parait n'avoir pas connu la femelle qu'il décrit en. disant: « qu'elle n'a pas de huppe prolongée; » cela n'est pas exact d'abord, puis la coloration est très-différente. Caractères. Bec fort, de longueur moyenne, le sommet droit; la mandibule inférieure convexe vers le milieu et aprés le sillon du menton ; le bec est large à la base, comprimé ensuite sur les côtés; arête latérale au-dessus des narines peu saillante et rapprochée du sommet du bec; narines recouvertes de plumes dirigées en avant; aile moyenne; les plus longues rémiges sont la cinquième et la quatrième qui ne différent presque pas ; viennent ensuite la sixième, la septième et la troisième; queue longue et trés-raide; les deux rectrices intermédiaires excédent les suivantes de douze millimètres; le doigt anté- rieur externe plus long que le doigt postérieur unique. Cororation. Le vieux Måle; bec noir et jaunâtre de corne vers le milieu de la man- dibule inférieure; tout le dessus de la tête, une longue et trés-large huppe occipitale, d'un beau rouge minium; le rouge du front et des plumes recouvrant les narines étant légèrement lavé de roux de rouille; au-dessus de l'œil, aprés l'œil et à peu de distance de la commissure du bec, partent trois bandes noires: la premiére, trés-étroite, contourne le rouge de la tête et disparait sous la huppe occipitale; la seconde, plus large, va se fondre dans le noir qui teint la nuque et elle est séparée de la premiére par une bande blanche; la troisième, qui est la plus large et la plus longue, descendant en s'étendant de chaque côté de la poitrine, au point de ne laisser au bas du cou qu'un intervalle d'environ 7 millimètres; entre cette dernière bande noire et la précédente existe une trés-large bande blanche qui descend jusqu'à l'épaule; le menton et la gorge sont d'un blanc lavé de rougeâtre; le lorum et les côtés du menton sont d'un rouge teint de rouille; poitrine d'un brun verdátre lavé de roux ferrugineux ; tout le reste des parties inférieures du méme brun plus terne; sur les flancs, sept ou huit petites taches d'un blanc sale; tectrices inférieures des ailes d'un brun noir tapiré de blanc jusque sur le rebord externe de l'aile; dos, tectrices alaires et croupion, d'un vert olive, les plumes étant bordées d'orangé rougeátre; tectrices caudales supérieures d'un brun noirátre; rémiges primaires d'un brun noirâtre , d'un brun roussátre très-clair à leur extrémité et noires dans le reste avec quelques petites taches d'un roux clair sur la page externe de la troisième, de la quatrième et de la cinquième rémige; sur la page interne existent des taches blanches ovoïdes ; rémiges secondaires d'un brun olivátre sur la page externe et noires sur la page 104 interne avec. des taches blanches arrondies; queue d'un noir profond; les deux l'ectrices latérales de chaque cóté sont souvent tachées de roussátre vers leur extrémité; pieds don brun grisâtre; ongles d'un brun jaunâtre. Le Måle adulte diffère du vieux mâle en ce qu'il n'a pas de rouge orangé, ni d'orangé sur le dos et le croupion qui sont d'un vert plus ou moins foncé et lavé de brun; le menton et la gorge sont d'un blanc plus pur et moins rougeátre; les cótés de la man- dibule inférieure sont couleur de rouille claire; les parties inférieures sont d'un brun verdâtre foncé, un peu plus clair vers la gorge et sans roux de rouille. On ne voit pas comme chez les vieux les petites taches d'un roux clair sur la page externe de quelques. unes des rémiges primaires; la huppe, enfin, est moins longue et moins abondante. Le Jeune Mále a le bec bien plus court, d'un blanc sale de corne à l'extrémité et noir dans le reste; le front et tout le dessus de la téte d'un brun noirátre; plumes de l'occiput noires, frangées de rouge avec une petite huppe de cette dernière couleur; menton et gorge d'un brun jaunátre trés-clair; parties inférieures d'un brun foncé, lavé d'olivâtre sale et avec des taches blanches sur les flancs; dos, tectrices alaires et partie externe des rémiges secondaires, d'un brun verdâtre lavé d'un peu d'olivâtre. La Femelle adulte diffère du mâle adulte en ce qu'elle a le front roux de rouille, avec tout le dessus de la tête, toute la nuque et une longue et large huppe occipitale d'un noir profond; la huppe d'une femelle envoyée de la Chine avait 45 millimètres de long. Plusieurs sujets adultes ont la poitrine et l'abdomen d'un brun verdâtre foncé et lerne; un autre sujet, quoique ayant le bec plus court et paraissant évidemment plus jeune d'aprés ses dimensions plus petites, avait la poitrine et l'abdomen d'un brun foncé lavé de roux ferrugineux. Hasrre les îles de la Sonde, la Chine et Singapore. xg E FEMELLE FEMELLE DIMENSIONS. VIEUX. MALE. (MALE ADULTE. | JEUNE MALE. edd TREU e Foncueur- toide: Zi OIL CPU CE SENI 270 millim.| 260 millim.| 240 millim.| 950 à 260 m.| 250 millim. — du bec, de la commissure à l'extrémité. . . . . 97 pem 36 — 23 — 36 milim 231777 22 — s c degmaniescallexiremites e ^ cc ee 98 X 25 — 16 — 26 = V Re e vues DR MMC MA CM LEM ATS: a 14377 es [EU — 1315 -—" Js 0455 1 EL CE quee oou e du ue rh mr 110 — |110 — 80. 54 MO: SO MN — UB UE LU MED LL uU na er +90 — 90 = 49 — 20 — 19: = — du doigt antérieur externe (sans l'ongle). . . . .| 48 — 17 — 15 — 14 — 15 — — de l'ongle (en suivant là courbure). . . . . . . 17 == 16 — 13 — 10 = = 13 — — gu doigt postérieur extegtue . e 3 vus qu 15 = 15 — 12 — 15 — 12 — — de VOIE XC AIDE (dL (Ur I qu 12 = 12 — 9 — 10 — » — — di.dolgt anterieur interner |. us. v» 31. 1 14 — 14 — 8 — 14 — 8, — -— delonc eR Un dd uM EN RS ip 14 — 12 — 14 — 12. — Se trouve dans les collections de Leyde, du Muséum britannique, de Vienne, de Paris, de Berlin, de Stuttgard, de Francfort-sur-Mein, de la Société zoologique de Londres, de Marseille, de Bruxelles; de M. Wilson, à Philadelphie; de la Société asia- tique à Calcutta. Je posséde une série des sexes et áges divers dans ma collection à Metz. NT TROISIÈME SECTION. Bec droit, très-comprimé sur les côtés; le dessous de la mandibule inférieure formant au milieu un angle très-saillant; doigts très-petits ; le doigt antérieur externe plus long que le doigt postérieur; queue large et arrondie; pas de huppe; bec d'un blanc jaunâtre en majeure partie; le mále a la partie antérieure de la téte rouge. (De l'Inde.) CHLOROPICOIDES GRANTIA (M. Clell.). PICUS GRANTIA ; Mac CLELLAND, Proceed. zool. soc. Lond., VII, p. 165, 1839. PICOIDES GRANTII; Honsr., East. india comp. mus. London. ; GECINULUS GRANTIA ; Buyrun, Journ. asiat. soc. Bengal, 1845, XIV, p. 192; et Catal. birds in the mus. asiat. soc. Calcutta. — Pr. Br., Consp. volucr. zygod., no 485, 1854. — G.-R. Gray, Cat. gen. brit. mus., p. 93, 1855. . TIGA GRANTIA ; G.-R. Gray, Gen. of birds, II. — Pr. Br., Consp. gen. av., 1850, p. 120. = Rercu. , Handb. spec. orn., p. 997, n° 920. CHLOROPICOIDES GRANTIA ; Marn., N. class., Mém. acad. Metz , 1848-1849, p. 348. ë É | E Ë LO o w= LO: Op QI «D D QV Ww ~ me 1 1 = = E. 105 Mas. Rostro albido-flavo , basi nigricanti; lincâ frontali flavo-olivaceâ, fronte verticisque rubris; occipite, colloque olivaceis; dorso, uropygio alarumque tectricibus rubro-rufescentibus; remigibus primariis fuscescentibus, extüs rufo-flavido, fasciatis intüs albido-rubro maculalis; secundariis rubris extüs, fuscescente-rubro fasciatis et intüs fusco-olivaceo lavatis, albo ad marginem maculatis. Caudà fus- cescenti-rubrà , flavido transversim fasciatá ; remigum scapis suprà flavidis, infrà fuscis; gulà rufescenti-olivaceà , collo pectore, abdomi- neque fusco-olivaceis; alarum tectricibus inferioribus sordidé albis; pedibus fuscis. Fœuina. Differt fronte rufescenti-olivaceá, vertice olivaceo. LE CHLOROPICOIDE GRANTIA. PLANCHE LXXII, Fig. 5, mâle; Fig. 6, femelle. Cette jolie espèce, si rare dans nos collections et dont M. Blyth a formé son genre gecinulus, a été découverte dans le royaume d'Assam et envoyée à Londres par M. Mac Clelland au Muséum de la compagnie des Indes-Orientales. Les deux sexes se trouvent aussi au Muséum britannique et n'avaient jamais été décrits ni figurés. Ce grimpeur, que je n'ai vu dans aucune collection du continent européen, habite le Darjeling et les régions montueuses du royaume d'Assam oü il parait peu commun. Cette espèce à trois doigts diffère évidemment des espèces précédentes, non-seulement par sa coloration générale, mais encore par son bec, ses doigts plus petits et son défaut de huppe. Toutefois, je n'ai cru devoir en former qu'une section à part qui devient la troisième de mon genre comprenant les Chloropicoides ou Pies verts à trois doigts. Caractères. Le bec assez court, presque droit, est trés-comprimé sur les côtés et il a 8 millimétres de hauteur à sa base; sillons latéraux plus rapprochés du sommet que des bords du bec; la mandibule inférieure forme une arête saillante au tiers environ de dis- tance à partir de son extrémité; les doigts sont remarquablement petits, le doigt anté- rieur externe plus long que le doigt postérieur unique et rarement égal; pas de huppe ; ailes moyennes; queue large et étagée; les plus longues rémiges étaient chez un sujet dans l'ordre 5, 4 et 6 égales, 3 et 7 égales, 8, 2; chez deux autres, dans l'ordre 4, 5, 6 et 3; mais je dois faire observer que ces trois premiéres pennes ne différent que trés-peu entre elles. Coronarrow. Le Mâle a le bec d'un blanc jaunâtre dans les trois quarts de sa lon- gueur, ainsi que sur tout le sommet de la mandibule supérieure; le reste du bec, vers la base, est d'un brun bleuátre de corne; les narines sont recouvertes de plumes brunes; ligne frontale d'un jaune olivátre se changeant en un rouge rose qui couvre tout le vertex, la base des plumes étant d'un jaune olivátre; le reste de la téte et les joues sont d'un vert olivátre plus foncé sur la nuque; le menton est d'un roux jaunâtre; cou et toutes les parties inférieures d'un brun olivátre qui devient plus foncé sur les flancs et sur l'abdo- men; couvertures inférieures de la queue d'un cendré brun; le dessous des rectrices d'un cendré brun lavé d'olivátre avec des bandes transversales peu apparentes d'un brun plus foncé; dos, croupion, tectrices supérieures caudales et alaires d'un rouge brique, quelque peu lavé d'olivátre; rémiges primaires brunes avec des bandes transversales d'un roux jaunátre sur leur page externe et des taches arrondies d'un blanc rougeâtre sur leur page interne; les rémiges secondaires ont leur page externe d'un rouge brique; leur page interne est d'un brun olivátre qui devient rougeátre à l'extrémité et elle porte sur son rebord intérieur des taches ovoïdes blanches; les tectrices inférieures des ailes sont d'un blanc rosé lavé de brun; les rectrices ont leur page externe d'un brun rouge portant des bandes transversales d'un brun jaunâtre, et leur page interne d'un brun pâle avec des bandes d'un brun roussátre clair; les pieds sont d'un brun verdátre et les ongles blanchátres. La Femelle a le front d'un roux clair; le vertex et l’occiput d'un vert olive moins foncé que chez le mále auquel elle ressemble sous tous les autres rapports; sa coloration est généralement moins vive que celle du mále. Hasrre le royaume d'Assam, le Darjeling et probablement d'autres contrées de l'Inde. DIMENSIONS. MALE. FEMELLE. Longueur totale Se ret nes sre A HE EI MAT E WIS E ME 955 millimétres.| 935 millimètres. — du bec, deda-commissunecaslexipómie o 2 52 e pe uq 0024 284 30 — 30 — — =Z. des narines A lexuemie c 4297 0 c P E IL Va: 79 = 19 = = de Pallesphice ee meet ET M cag E h 130 — 127 — — de la quete”. 4 2 0 eb uc PR E M I ne M 85 == 84 da .— da tarse... . 4. 00. N a s Sco c P md A I ee 91 — 91 ps — du doigt antérieur externe (sans Koncilo) 9 eee es reo 1 24 15 ít == de l'ongle (mesuré en suivant la courbure). . . « . « + . + + + . . . . + + . . 11 — 14 = — dü doigt postérieur externe- 19... 9 05: 90 Re nu cer 13 È | 44 L => delonc 2 rr p up NE ET e P UR 2 8 ET 8 2a — du doiot anterieur interne. = 224227 2 77 RE E pe E 7 = 7 Ro = delonc] PE ex aou lect a E EI 10 — 10 zm Collection du Muséum britannique et celle de la compagnie des Indes-Orientales à Londres. Il 27 Genus XIV. — CHLOROPICUS. Genre XIV. — CHLOROPICS. Bec généralement large à la base; les cótés comprimés; le sommet légérement recourbé, l'extrémité généralement aiguë; narines basales, recouvertes par une touffe de plumes effilées, longues et rebroussées; le ménton ou l'échanerure au-dessous de la mandibule inférieure excéde la moitié de la longueur totale du bec, et n'est couvert que de plumes courtes et assez rares vers l'extrémité. Arétes latérales trós-rapprochées du sommet de la mandibule supérieure et géné. ralement saillantes; ailes longues; quatre doigts; le doigt antérieur externe plus long, . mais quelquefois différant à peine du doigt postérieur externe ; plumage généralement vert ou olivátre sur les parties supérieures. PREMIÈRE SECTION. Doigt antérieur externe beaucoup plus long que les autres. Les deux sexes ont la nuque couverte par une huppe occipitale jaune qui est, elle-même, recouverte en partie par une autre huppe d'une autre couleur rouge, brunátre ou verdátre; les rémiges les plus longues sont la quatriéme et la cinquiéme qui différent peu entre elles. (De l'Inde et des iles de la Sonde.) CHLOROPICUS (Malh.) FLAVINUCHA (Gould). PICUS FLAVINUCHA ; Gouto, Proc. zool. soc. Lond., 1833, I, p. 190. = Less., Compl. Buff, IX, p. 308. = BLYTH, J. as. soc. Beng., XII, p. 1003, 1843. | DRYOTOMUS FLAVIGULA ; Hopes., Journ. asiat. soc. of Beng., 1837, VI, p. 106; Sed non NaTTER. et Bonn. = Id., Draw. birds. Népaul, pl. 326. — Id., Catal. of Nipal. birds, zool. misc., p. 85, nos 167 et 168. GECINUS FLAVINUCHA ; G.-R. Gray, Gen. of birds, II, p. 438; pl. 109, le mâle. — Buyrn, J. asiat. soc. Beng., 1843, XII, p. 1008. — Id, Cat. of birds in mus. asiat. soc. Calcutta , p. 98, spec. 265. CHLOROPICUS FLAVINUCHA ; Maru., Nouv. class., Mém. acad. Metz, 4848-1849, p. 350. CHSYSOPHLEGMA FLAVINUCHA; Gouto, 1849, Birds of Asia, part. 1; pl. 6, le mâle et la femelle adultes. — CH. Bonar., Consp. gen. av., p. 127, 1850. — Id., Consp. volucr. zygod., n° 196, 1854. = G.-R. Gray, Cat. gen. brit. mus., p. 92, 1855. — Reicu., Syn., p. 357, no 824, pl. ncxxvr (et non pexxxvin) ; fig. 4171, le mâle; 4172, la femelle. Mas ApuLT. Rostro albido-corneo, basi plumbeà; iride fuscescente-rubra; fronte rufescenti, vertice olivaceo ; crista occipitali e plumis sericeis flavissimis; regione paroticà viridi-olivaceà ; jugulo, colli lateribus saturate brunneis, hoc albo maculato, plumis basi candidis; gulà citrinàá; pectore fusco-olivaceo, abdomine cinereo-olivaceo; dorso, uropygio, scapularibus, alarum tectricibus superioribus, remi- gibusque secundariis extüs viridibus; remigibus primaris, secundariisque intüs rufis, nigro fasciatis et late terminalis; rectricibus nigris; pedibus plumbeis ; unguibus flavido-corneo. FawrNA ADULT. Gulà rufá, nigro variegatà. Jun. Gulà rufà immaculatà. LE CHLOROPIC A NUQUE JAUNE. PLANCHE LXXIII, Fig. 1, mâle; Fig. 2, femelle; Fig. 3, jeune femelle; Fig. 4, rémige quatrième. LE PIC A NUQUE JAUNE; Less., Compl. Buff., IX, p. 308. Cette superbe espéce asiatique est originaire des qrandes foréts qui ornent la base de l'Himalaya. C'est dans le royaume de Népaul, aux environs de Darjeeling et de Sylhet, dans le royaume d'Assam, ainsi que dans le Ténasserim et l'Arracan, qu'ont été recueillis les divers exemplaires qui ornent quelques collections d'Europe et celle de la Société asiatique de Calcutta. Lorsque M. Hogdson a publié, en 1837, sa notice: « sur iros nouvelles espèces de Pics, » il annonçait qu'il n'existait aucune différence de coloration entre les deux sexes, et que les individus non adultes avaient le menton et la gorge de la méme couleur que le front. M. Gould a recu divers exemplaires adultes des deux sexes, sans étiquettes, il est vrai; mais, ayant eu depuis occasion d'en examiner d'autres apportés de l'Inde, il remarqua que tous ceux à gorge jaune étaient seuls indiqués comme mâles. J'avais déjà partagé cette opinion lorsque j'ai eu occasion d'étudier au Muséum britan- l 407 nique les riches collections dont venait de l'enrichir M. Hodgson, à son retour du Népaul. Mais, parmi les exemplaires qui n'ont pas la gorge jaune, les uns ont le menton, la gorge et les joues, d'un brun roux uniforme comme le front, avec le devant du cou d'un brun noir varié de blane pur, tandis que d'autres, en très-petit nombre, ont la gorge bigarrée de roux et de noir, et la partie inférieure de la gorge et le devant du cou d'un brun noir varié de blane pur. De ces deux plumages, lequel appartient à la femelle adulte ou au jeune âge? J'avoue que j'ai éprouvé quelque embarras à cet égard et j'ai fini par penser que la gorge d'un roux uniforme caractérisait le jeune, sans pourtant pouvoir l'affirmer. > Cette espèce se nourrit d'insectes et de larves comme ses congénères, et il est probable que ses moeurs sont les mémes quant à la nidification CanacrEnEs. Bec fort et long; une huppe soyeuse occipitale; ailes et queue longues; la quatrième et la cinquième rémige sont les plus longues et presque égales; la sixiéme et la troisième rémige, qui ont 5 ou 6 millimètres de moins, sont presque égales entre elles; puis, viennent successivement la septième, la huitième rémige et, enfin, la neu- viéme et la deuxième qui sont presque aussi longues l'une que l'autre; la première rémige, .]a plus courte, n'a que 47 millimètres de longueur totale; le doigt antérieur externe est plus long que le doigt postérieur externe et l'ongle en est beaucoup plus fort et plus long; les rectrices intermédiaires excèdent les suivantes d'environ 15 millimétres. Cocorarion. Le Måle adulte a le bec d'un blanc de corne à sa moitié extérieure et d'une teinte plombée vers la base; iris d'un brun rouge; front d'un brun roux nuancé d'olivátre; vertex et plumes allongées de l'oceiput, recouvrant la base de la huppe, d'un vert olivâtre lavé de roussátre; la huppe inférieure occipitale qui couvre la nuque est d'un beau jaune d'or; la région ophthalmique et la région parotidée sont d'un vert brun; le menton et la gorge d'un jaune citron pále; le devant et les cótés du cou sont d'un brun verdâtre trés-foncé varié de blanc pur, les plumes ayant leur base d'un blane de neige qui apparait de tous cótés; la poitrine est d'un brun verdátre moins foncé et qui va en s'affaiblissant jusqu'aux tectrices inférieures de la queue; le dos, les scapulaires , le croupion, les tectrices supérieures des ailes et toute la page externe des rémiges secondaires, est d'un beau vert olive; les rémiges primaires et la page interne des rémiges secondaires sont d'un roux vif avee de larges bandes transversales noires, avec leur extrémité noire sur une grande longueur; les tectrices inférieures des ailes sont d'un blane jaunátre et olivátre avec de petites bandes transversales noirátres; les rectrices sont noires. La Femelle adulte diffère du mâle en ce qu'elle a la gorge rousse variée de noir. Le Jeune a le menton et toute la gorge d'un roux uniforme, les plumes ayant leur base d'un blanc pur qui ne commence à se montrer qu'au bas de la gorge et au milieu du brun verdâtre trés-foncé qui teint le devant du cou. Hanire les montagnes qui s'étendent de l'est à l'ouest de l'Himalaya, le Népaul, l'Arracan, l'Assam, Darjeeling et le Ténasserim. . MALE ADULTE. FEMELLE. DIMENSIONS. Longueur totales = v 2.2 S 02A NS te E 360 millimétres.| 352 millimètres. — du bec, de la commissure à D'OR . ep ur a tn RE er 43 — 49 = = «x des narines 5 1. NE e a e A PN TQ 29 — 93 = c de Vaile pliée , 400 rE a Iu IM cM e 173 — 177 = ss deda queue 06 10 voc au c V) 197 à 140 mill.| 197 à 130 mill. — dudapse. 20. HR A PE M MG NE UE MM E EUM IIS 96 millimétres.| 26 millimètres. = du doigt-antérieur externe (sans l'onglé},; 2..." au,» si 27 — » 2. -—— . del'ngle (en suivant la courbure) . ertt tt nr EH A Y RR Mi 23 — » — $1 du doigt-postérieür externe s 7 MORE E oec rec eL NN E 24 = » = E de Pongle A S ee e o2 eL Rl I uo I ART IU — » = zo du doigt anterieur interne ^... 010 R Lr du I E 90 == » = — de l'angle uc. Biens d e M I ud 18 — » — —..' du doigt postérieur interne ... . « . » ie + + dudo. ud d dui rec AE 8 — » _ — de longe 52:005. T URL NM QU rq T uU 9 ET » = Musées de Londres, de Berlin, de Paris, de Leyde, de Calcutta ; ma collection. _ — 9 (e — ag “= CHLOROPICUS CHLOROLOPHUS / Vieill. ). PICUS CHLOROLOPHUS ; VigitL., N. dict., XXVI, p. 78, et Encycl., p. 1309; une jeune femelle, 1818. PICUS NIPALENSIS; J.-E. Gray et Hanpw., Ind. zool., pl. XXXI, fig. 1, le mâle. = BLyrn, J. asiat. soc. Ben PICUS NEPALENSIS; Honsr. et Mc. CLELL., Proceed. zool. soc. Lond., 1839, p. 165, n» 81. GECINUS NIPALENSIS ; G.-R. Gray, The gen., IL, p. 498. CHRYSOPHLEGMA NEPALENSIS; Pr. Br., Consp., 1850, p. 198. PICUS CHLOROPUS ; Drar., Dict. class. d'hist. nat., XIII, p. 500. PICUS CHLOROLOPIOS; Wacr., Syst. av., 1897, sp. 69. GECINUS .CHLOROPUS ; BrvrH, J. asiat. soc. Beng., XVI, 1847, p. 466. = Id., Cat. mus. asiat. soc. PICUS SERICOLLIS; Hopes., Cat. of Nipal. birds , nos 445, 146. CILOROPICUS CHLOROLOPHUS; Marn., Nouv. class., Mém. acad. Metz, 1848-1849, p. 350. CHRYSOPHLEGMA CHLOROLOPHUS; Pr. Br., Consp. vol. 2yg., no 197, 1854. CHRYSOPHLEGMA CHLOROLOPHUM; Reic., Syn., p. 357, no 825, pl. ncxxvir; fig. 44173, deux mâles. ; p. 58, sp. 266. Mas ApuLT. Rostro fusco-plumbeo, mandibulà in medio flavidâ; capite suprá et ad latera viridi, v occiput circum cingente, villaque altera malari coccineis; crista elongatà occipitali ad nucham dependente flavissimá pygio, alarum tectricibus, remigibusque secundariis ad marginem extüs viridibus; remigibus primariis basi extüs prope scapos rubro-olivascentibus; primariis extüs ad apicem olivaceo fuscescentibus , ginem maculatis ; caudà nigrà, reciricibus duabus intermediis basi olivaceo ad marginem obscuré | decurrente genis, mento, gulâque tota albis füsco-viridi maculatis; collo, pectore, epigastrio que saturate fusco-virescentibus; hypo- chondriis, ventre, crisso, alarumque tectricibus inferioribus albo fusco que virescente transversim fasciatis; pedibus fusco-olivascentibus. FŒMINA ADULT. Capite supra et ad latera viridi; vitta post oculos ad occipilis latera ducta coccineâ; genis albis, vitta malari viridi. Mas. JUN. Capite absque coccineo cireumcingente ; genis maculis non nullis pallidé coccineis ornatis. FŒM. Jun. Capite toto viridi-fuscescente ; vitta sirictà , post oculos, ad occipitis latera ducta coccineà; nuchà totà flavissimá aure: `... . E . . . . E ? gulà albidà brunneo variegato ; collo, pectoreque pallidé fusco-olivascente, brunneo striato; abdomine albido, fusco-olivascente fas- ciato; dorso toto obscure viridi. ; dorso, toto, uro- » Secundariisque extus CHLOROPIC A HUPPE VERTE. PLANCHE LXXIV, Fig. 1, mâle adulte; Fig. 2, femelle adulte; Fig. 3, un jeune. LE PIC A HUPPE VERTE; VignLL., N. dict., XXVI, p. 78, et Encycl., p. 1309. — Drar., Dict. class., XIII, p. 500. Je dois commencer par avouer que j'étais tenté de préférer la dénomination de nepa- lensis à celle plus ancienne de chlorolophus, et je crois quil me sera facile de me justifier à cet égard. D'abord, quel est l'oiseau que Vieillot a nommé chlorolophus; d'autres auteurs, chloropus, ehloropheus , chlorophanus, chlorophanes, sans compter les autres dénominations qui ont été apppliquées à l'espèce suivante, et toujours avec l'indication erronée du nom de Vieillot? nous lisons ce qui suit dans le Nouveau dictionnaire d'histoire naturelle à article chlorolophus ou Pic à huppe verte. « Ce Pic se trouve au Bengale, taille du Pic noir à domino rouge; bec et pieds bruns; queue, dessus du cou et du corps verts; huppe verte et jaunátre; sourcils et dessous de l'œil avec des points de cette dernière teinte; gorge et devant du cou verdâtres; poitrine et parties infé- rieures avec des raies transversales en forme de zigzags, vertes et blanches; pennes pri- maires tachetées à l'extérieur de blanc jaunátre. » Je demande à ceux qui ne connaissent que le Chloropic à huppe verte adulte s'il est possible de le reconnaitre dans la description ci-dessus ; évidemment non. L'auteur omet d'indiquer la coloration. du dessus de la tête, partie essentielle chez les Picidés, et c'est parce qu'il dit que la huppe est verte, puis jaunâtre, qu'on peut supposer que le dessus de la téte est de la méme nuance que les plumes allongées de l’occiput, appelées impro- prement huppe, et qui recouvrent quelquefois une partie seulement de la huppe jaune. Qui done, a jamais vu à ce grimpeur une queue verte? l'œil n'est pas entouré de points jaunátres, mais il est vrai que quelquefois le pourtour inférieur de l'œil et la bande blanche qui part de l'angle de la mandibule supérieure sont d'un blanc sale plus ou moins jaunátre prés de l'œil. La poitrine, chez les jeunes, porte quelquefois de faibles traces des bandes transversales qu'on remarque chez les adultes. Nous pensons done que cette description, en tout cas, fort incomplète et fort incorrecte, ne peut s'appliquer tout au plus qu'à une jeune femelle du chlorolophus. Au reste, il est si peu facile de recon- naitre, de prime abord, cette espèce dans la description que Vieillot a donnée du chlo- rolophus, que S. A. le prince Charles Bonaparte (Consp. gen., p- 128, 1850) a fait deux espèces différentes du nepalensis et du chlorolophus, et a regardé la dernière comme pouvant étre la méme que mon chloropicus xanthoderus (mentalis et chlori- gaster, Jerpon) que le savant auteur n'avait pas encore vu. Néanmoins, je me hâte d'ajouter que si la description de Vieillot, appliquée méme au jeune nepalensis, est 9., 1843, XII, p. 1003, ittà largä frontali suprà oculos, et remigibusque omnibus intüs fuscis, albo ad mar- avatis; vitta à maxillà ad colli latera 109 inexacte , il est certain qu'elle convient encore moins à mon xanthoderus. En effet, les deux sexes de cette dernière espèce ont l'oceiput rouge (le mâle a tout le dessus de la téte rouge) et les plumes peu allongées de cette couleur recouvrent en grande partie les plumes jaunes de la nuque; de sorte qu'il est impossible d'appliquer ici les expressions de Vieillot « huppe verte et jaune, » qui ne sauraient convenir qu'au nepalensis. Les ailes, chez le xanthoderus, ont beaucoup plus de rouge que chez le chlorolophus, et ce rouge étant surtout plus. apparent, la qualification d'ailes vertes ne saurait convenir au premier de ces deux grimpeurs. Enfin, les parties inférieures, chez le xanthoderus, portent plus ou moins de taches blanches irrégulièrement disposées, tandis que chez le chlorolophus, on voit constamment ces raies transversales dont parle Vieillot et qui ne sont, il est vrai, que peu apparentes sur la poitrine des jeunes pour disparaitre entièrement chez les adultes. En résumé, il est certain que la description inexacte du chlorolophus de Vieillot ne peut nullement s'appliquer au xanthoderus. - M. Blyth , ainsi que M. le professeur Reichenbach, regardent aussi mon æanthoderus comme le cAlorolophus de Vieillot; mais, dans son Catalogue du Muséum de la Société asiatique de Calcutta, le premier de ces auteurs ajoute le nepalensis comme synonyme des deux premières dénominations. Il est évident qu'il y a ici une confusion que prouve jusqu'à l'évidence la simple inspection au Muséum britannique des exem- plaires que j'y ai nommé xanthoderus à côté du cAlorolophus, et que mes deux planches confirmeront d'ailleurs. | M. le professeur Reichenbach se trompe non-seulement sur la synonymie en citant mon æanthoderus, mais il n'a pas connu évidemment les caractères qui différencient les deux sexes de cette espèce. Ainsi, il distingue le måle par une bande d'un rouge sang partant des oreilles et entourant l'occiput ; et la femelle comme ayant l'occiput moins rouge; mais le savant auteur n'avait pas eu l'occasion de voir les mâles adultes dont la bande rouge entoure le front, passe au-dessus des yeux et s'étend sur l'occiput, qu'elle ne recouvre que chez les vieux sujets; puis, enfin, la bande rouge ou piquetée de rouge qui existe de chaque cóté de la gorge du mále seul; tandis que la femelle n'a de rouge que sur la bande de cette couleur qui s'étend de chaque cóté de la téte, peu aprés les yeux jusqu'aux côtés de l’occiput. Quant à la planche 31, fig. 4, des Illustrations de la zoologie indienne, c'est une figure très-médiocre et très-inexacte du mâle, non encore très-adulte du chlorolophus ou nepalensis que je suis tenté de nommer nepaulensis. C'est dans les parties élevées, au nord de l'Inde, dans les forêts qui recouvrent la base des montagnes de l'Himalaya qu'habite cette jolie espèce qu'on ne voit jamais dans les plaines. Les exemplaires rapportés par M. Hodgson, sous le nom de sericollis, sont originaires du royaume de Népaul; M. Blyth en a recu un exemplaire provenant des environs de Darjeeling et un mâle tué en 1840, non loin de Calcutta, ce qui parait assez étonnant. M. Blyth annonce aussi qu'elle est commune sur l'Himalaya. Quant à la cou- leur de l'œil, M. Natterer avait indiqué l'iris comme blanc dans une note manuscrite qui m'a été communiquée à Vienne aprés la mort de ce savant, et si M. Dlyth, dit en 1843, dans le Journal de la Société asiatique, d'aprés M, Jerdon, que l'iris est d'un brun rougeátre, n'oublions pas qu'à cette époque ees deux derniers naturalistes regardaient comme synonyme du cAlorolophus le Chloropic décrit par M. Jerdon sous le nom erroné de mentalis, et qui est aussi son chlorigaster ou mon æanthoderus. Caractères. Huppe occipitale soyeuse, assez longue et recouvrant toute la nuque; ailes longues ; la quatrième rémige, qui est la plus longue, excède de fort peu la cin- quième et a 5 millimètres de plus que la troisième ; la deuxième rémige a 2 centimètres de moins que la troisième, et elle excède de 55 millimètres la première rémige qui n’a que 35 millimètres de longueur totale; le doigt antérieur externe est beaucoup plus long que le doigt postérieur externe. Cotonariox. Le Måle adulte; bee d'un brun rougeâtre au sommet et à l'extrémité; la mandibule supérieure étant à sa base, sur les bords seulement, ainsi que le milieu de la mandibule inférieure, d'un blane de corne; la base de cette dernière mandibule de cou- leur plombée ; plumes rebroussées, recouvrant les narines, d'un brun noir; le front est couvert par une large bande rouge qui passe au-dessus des yeux, contourne la téte et ceint entièrement l’occiput au-dessus de la huppe soyeuse d'un beau jaune d'or qui couvre toute la nuque; le dessus et les côtés de la tête sont d'un beau vert foncé; tout le dos, le croupion et les tectrices alaires, sont d'un beau vert brillant; les grandes tectrices . * Ue , ` alaires ont leur tige rougeâtre; leur page interne lavée de brun et portant à la base deux JI s 28 110 taches blanches; les rémiges primaires. ont. leur page externe d'un roux rougeâtr d'olivâtre vers la base et le surplus d'un brun olivâtre avec de petites taches d olivâtre sur toute la longueur de la penne; les rémiges secondaires ont leur page externe d'un roux rougeátre prés de la tige et bordée de vert; la page interne de toutes les rémiges est d'un brun noirátre avec de grandes taches blanches sur le bord des e lavé un blanc i : ; penneg; la queue est d'un brun noir; les joues sont d'un blanc plus ou moins pur qui apparait autour de l'œil et qui forme une bande de la base de la mandibule supérieure jusque sur les cótés du cou ; des cótés de la mandibule inférieure descend une moustache rouge qui s'étend sur la joue; le menton et la gorge sont d'un blanc sale avec des mouchetures d'un brun verdâtre ; le devant et les côtés du cou, toute la poitrine et l'épigastre , sont d'un brun verdâtre uniforme, les plumes étant tachetées de blanc à leur base; mais ce blanc ne se voit point dans l'âge adulte, à moins que les plumes ne soient en désordre; les flancs, le ventre, les tectrices caudales et les tectrices alaires inférieures, sont alter- nativement rayées de blanc et de brun verdâtre; pieds d'un brun olivâtre ; ongles d'un brun jaunátre. La Femelle adulte différe du mále en ce qu'elle n'a pas de rouge sur le front ni sur les joues ; la bande rouge ne commence qu'aprés les yeux et ne couvre pas autant l'oc- ciput oü les deux bandes ne se joignent pas entièrement. Le jeune Mále que j'ai vu à Leyde, sous le nom de femelle, diffère du mâle adulte en ce qu'il n'a pas encore de couronne rouge autour de la téte; la moustache n'est indiquée que par quelques petites taches d'un rouge pâle ; la couleur verte des parties supérieures est sombre; le brun des parties inférieures plus foncé. ; La jeune Femelle que j'ai vue à Berlin, sans étiquette, a le dessus de la tête d'un vert brunátre avec un trait rouge de l'œil au côté de l'oceiput ; une large collerette jaune couvre la nuque; toutes les parties supérieures sont d'un vert olivátre terne; les ailes d'une nuance seulement moins vive que chez l'adulte; la gorge cendrée et grivelée de | brun verdâtre; cou et poitrine d'un brun olivátre, au milieu duquel on aperçoit de | | faibles traces de taches plus claires; l'abdomen rayé de blanc sale et de brun olivátre. a Hasrre les forêts du sud de l'Himalaya, les royaumes de Népaul, d'Assam, et quelques Am parties élevées de l'Inde. I 3 Jl DIMENSIONS. ADULTES. JEUNE MALE. | A Poncuenk to a UON NA N Su La CM Iq uc V T 297 millimétres.| 969 millimètres, | io = me Ae Acoms ke aalextremipé: = 2 e di 7 2429 IA a sl a 33 — 96 — | — RUES arar esa lerre mite emo tL RA S R M qu D Hp E ML 27 El » — L — deao o Mu cele. icd il zum a e A rte 146 à 148 mill. 130 — — desaNquoubg A NU RE A2 "UR BN UU LONE T EU MC EM LOC DUNS 900 .— = BRA MER a N ui eed i d ge à a 210 millimétres.| 19 — i + ducere externe Guns ongle) . 01 v eto. oo B EAM 19 — D — eS = de los cune Ue suvantlacoubmé. ....2.-.....2 x 227, 16 — >» — | == CO Erne e a Rite e. R A ue udo ce 45 — » = i : Ea INI iMi M Dai gh e Lac. Quum i EE Qa 19 z 32. cud | hu t. . da deg antemour mienne Sus s.s. eu. PON D Ice 42 _ >» = | va Roco Mc E EAE AD Mop C LA Pt UD RAT tot te 13 — » — | C = OR OU PDO SRE APR. o cuo c Quer ES s 5 i jr TEA | li Sco MEUS cu seu c d dh ru m M a M EN E eu 7 — » — 1 = - E RUNE. i " : | u Musées de Londres, de Vienne, de Paris, de Berlin, de Leyde, de Francfort-sur-Mein, | L de Turin ; ma collection. | | | n F di TE > ` ju | ti CHLOROPICUS PUNICEUS (Hors.). | : LE d PICUS PUNICEUS; Horsr., Gen. cat. Javan. birds; zool. res. Java, 1824. — Id., Trans. Linn. soc., XIII, p. 176; sp. 4, la jeune | m femelle. = RarrLES, Descr. cat. trans. Linn. soc., XII, p. 289, 4821. = WaGL., Syst. av., n° 96, et additam, n° Pom | Id., Isis, 1829, p. 518. — Temm., 7e livr., pl. col. 423, le mâle. = G. Cuv., Règn. an., 1829, I, p. 451. = Drar., Dict. | | class., XIII, p. 500. — Less., Trait. d'orn., p. 299. — Id., Compl. Buff., IX, p. 311. à | ol GECINUS PUNICEUS ; G.-R. Gray, The gen. of birds, Vl, p. 439. | VENILIA PUNICEA; Pr. Bp., Conspect. gen. av., 1850, p. 198, sp. 1. — REIcH., Syn., p. 358, no 826, pl. ncxxvri; fig. 4176, la | femelle; 4177, le mále. h PICUS GRANATINUS ; In diversis museis. | n BRACHYLOPHUS PUNICEUS; Pr. Bre., Consp. volucr. zyg., n° 199, 1854. n ueri. S | dlg Mas sENIL. Rostro cœrulescenti-nigro, maxillà flavidà; pileo toto, vitta malari , alarum tectricibus, remigibus secundariis extus, pri: | mariis extüs basi puniceis; occipitis plumis elongatis , superioribus coccineis; inferioribus flavissimis; elongatissimis; dorsi plumis viridi- | Tg olivaceis, flavo marginatis, uropygio flavo-olivaceo ; remigibus primariis fuscis, extüs-flavido, omnibus intüs albo nisi ad apicem maculatis, | lh caudâ nigrá; corpore subtüs capite colloque ad latera fuscescenti-olivaceis; tergo, hypochondriisque non nullis punctulis albis ornatis; pedibus olivaceo-fuscescentibus. 0) Ne 114 Mas ADULT. Differt occipitis plumis inferioribus flavis brevioribus; dorso tergoque viridibus immaculatis, uropygio viridi-olivacea plus minusve in flavum vergente. FawiNA ADULT. Vitta genarum coccinea nulla. Mas JUN. Rostro toto nigro; capite supra et ad latera sordide olivaceo, pilei plumis apice sordide coccineis; vitta malari e plumis sordide coccineis composita ; occipitis plumis elongatis, superioribus pallide coccineis, basi olivaceis, inferioribus flavis; collo postico, dorso scapularibusque sordide olivaceo-virentibus; alis supra toto puniceis; mento, gulà, collo antico reliquisque corporis partibus infe- rioribus sordide olivaceis; pectore infimo, epigastrio, abdomine, hypochondriisque maculis parvis rotundis sordide albis, ad latera albis variegatis ; tergo uropygio caudæque tectricibus superioribus dorso dilutioribus, scapularibus plumis medio maculis subrotundis, ut plurimum obsoletissimis , notatis. LE CHLOROPIC GRENADIN. PLANCHE LXXIV, Fig. 5, mâle; Fig. 6, femelle; Fig. 7, rémige quatrième. LE PIC GRENADIN; Tewm., pl. col. 423. — Drar., Dict class., XIII, p. 500. à Lzss., Trait. d'orn., p. 992. LE PIC ECARLATE; Less., Compl. Buf., IX, p. 941. TUKKI BAJUKARAP OU BELATU DES MALAIS; RAFFLES. Ce grimpeur, aux couleurs éclatantes, est trés-commun dans toutes les foréts des iles de Java et de Sumatra, et je suis étonné que M. Blyth Pait confondu avec le miniatus dont il diffère tant. C'est M. Horsfield qui, le premier, a décrit la jeune femelle de cette espèce que l'on distinguera facilement du æanthoderus. En effet, ce dernier, méme très- vieux, n'a pas les tectrices alaires entièrement rouges et le rouge des ailes est beaucoup moins vif et moins étendu; il n'a pas la mandibule inférieure jaune comme le puniceus, et sa gorge est toujours tachetée de blanc sale et de brun verdâtre, tandis que le puni- ceus l'a d'une couleur uniforme. Cette différence est encore plus sensible lorsqu'on com- pare ce dernier grimpeur avec le zanthoderus jeune ou à un âge moins adulte, car, alors, les tectrices alaires ne sont point encore tachées de rouge. La planche de M. Tem- minck donne une idée assez exacte du mále, mais non du vieux mále qui a la huppe jaune inférieure trés-allongée et dépassant de prés de 2 centimétres la huppe rouge; les plumes vert olive du dos cerelées de jaune; le croupion d'un jaune vif au milieu. Caractères. Une double huppe occipitale soyeuse; les plus longues rémiges sont la cinquième et la quatrième qui sont presqu'égales et n'excédent que d'environ 2 milli- métres la sixiéme et la troisiéme rémige, lesquelles sont presque de méme dimension; la seconde rémige a 15 millimètres de moins que la troisième et elle excéde de 45 milli- mètres la première rémige qui n’a que 4 centimètres de longueur totale; la queue est composée de douze pennes à baguettes raides divisées en deux parties; les deux rémiges intermédiaires excédent de beaucoup les autres; le doigt antérieur externe est un peu plus long que le doigt postérieur externe. : | Cozorarion. Le vieux Mále; mandibule supérieure d'un noir bleuâtre en dessus et sur les bords d'un jaunátre de corne comme toute la mandibule inférieure ; l'iris de l'œil est jaune sur la planche coloriée de M. Temminck, mais l'auteur n'en dit rien dans sa description; plumes rebroussées recouvrant les narines noires; front, vertex, longue huppe occipitale et une moustache étroite sur la joue, d'un rouge éclatant; une huppe occipitale inférieure, soyeuse et d'un jaune brillant, excède d'environ 2 centimètres la huppe rouge; le dos est d'un vert olive brillant , chaque plume étant entourée de jaune; le croupion d'un beau vert olive est jaune au milieu et l'on voit au haut du croupion quelques taches blanches qui deviennent plus nombreuses sous les ailes et sur les flancs. Les tectrices supérieures des ailes, toute la page externe des rémiges secondaires et la page externe des rémiges primaires, vers la base, sont d'un beau rouge grenat; ces dernières rémiges ont le surplus de leur page externe brun avec quelques petites taches jaunátres; toutes les rémiges ont leur page interne brune avec des taches blanches qui cessent vers l'extrémité des pennes; les rectrices sont noires; les cótés de la téte et toutes les parties inférieures sont d'un vert brun plus clair sur la gorge; tectrices inférieures des ailes d'un brun foncé tacheté de blane, et le rebord du haut de l'aile d'un vert brun tacheté de blanc; pieds d'un brun verdátre. | Le Mále adulte ala huppe jaune beaucoup moins longue; le dos d'un vert uniforme plus olivâtre sur le croupion; les cuisses et une partie des flancs sont tachetées de blanc sale. Le jeune Mále a le bec d'un brun noirátre et à peine d'une nuance plus claire sous la mandibule inférieure, vers la base, les plumes du dessus de la téte sont d'un vert olivâtre sale avec leur extrémité d'un rouge sale; la huppe occipitale supérieure est aussi à sa base d'un vert olivátre sale, et la huppe inférieure d'un jaune olivátre; la moustache n'est indiquée que par quelques points rouges; le dos et les scapulaires sont d'un vert sale et terne avec quelques petites taches blanchátres sur les scapulaires; le croupion est d'un vert olivátre plus clair; le rouge des ailes est terne comme celui de la Sa 5 1230 A LA 112 tête; toutes les parties inférieures sont d'un brun olivátre sale avec de nombreuses petites taches blanchâtres d'abord très-peu apparentes sur la poitrine, mais qui sont trs. visibles sur le ventre et les flancs. La Femelle, dans tous les áges, ne différe du mále que par l'absence de la mou lache rouge. Hasrre l'ile de Java et celle de Sumatra. S= DIMENSIONS. Kone meur totale a nn Nue E EET INSTR RI lei V S DI MUT 240 à 950 mill. xn m E Bor QUU A RS AE 2 es on tu à on acts à a KEEN MU MER: 31 millimètres. == esL A d ac e Y dowd cA ua aus pn pco M EL a 29 En => QI L.X cei ee uc d Id ua Mir. 130 à 140 mill. — DEDERE ud uera Sd iW qd rcx Phot x VR PU M 95 à 100 — = RE Ra AU ee Mat fie Dos E L ea Ci s 20 millimètres. A go cu p Niue: CAN) SRE DENM LM T 18 = = e n e En e a o e Lr uw uda P... R S eua uti, xS 16 20 austr ou n eir s lil ge d Au ne manie à WM RL ie acr HA 15 25 — pi qe E oR aeu E oun mo M hu LUE T NM C MEINE qu ehe 14 AT. — RO RENE. sd us. qur qe. à à om arcs Extr V Oa e CA 14 a3 — DM ROS x e E E qe Vado EXE Su dir N iL i Te 9 63 — du doi postérieur Merge aru 7. o + os on Rd d RR 7 Rien EE M 5 25) cd HW 2305. ne A X E rure PR M Qu M DEN LU 5 = Musées britannique, de la compagnie des Indes-Orientales, de Paris, de Berlin, de Vienne, de Francfort-sur-Mein, de Stuttgard, de Gênes, de Leyde, de Munich, de Mar- seille, de Chatham, de Gand, de la Société zoologique d'Anvers, de Strasbourg, de Bruxelles, de Mayence, de Manheim, de Stockholm, de Darmstadt, de Lille, de Liége; un sujet au Musée de la Specola, à Florence, indiqué à tort comme originaire de la Nouvelle-Hollande; dans ma collection. — 0e —— CHLOROPICUS MENTALIS ( Temm.). PICUS GULARIS ; Tewm., Olim in mus. Lugdun. Batav. nec Jerdon. = Wach., Syst. av., no 89, et additam, n° 6. PICUS MENTALIS ; Temm., 65e livr., pl. col. 384, le mâle adulte; Nec Jerdon. = G. Cuv., Règn. an., 1829, I, p. 451. = Drar., Dict. class., XIII, p. 499. — Less., Compl. Buff., IX, p. 314, PICUS SQUAMACOLLIS ; Less., Traité d'orn., p. 299, la femelle. GECINUS MENTALIS ; G,-R. Gray, The gen. of birds, IL, p. 439. = Bryru, Cat. mus. asiat. 3005-5. 09 , ne 289. VENILIA MENTALIS ; Pr. Br., Consp. gen. av., 1850, p. 128. — Reicn., Syn., p. 358, no 827, pl. pexxvir; fig. 4178-4179, deux máles adultes. BRACHYLOPHUS MENTALIS; Pr. Br., Consp. vol. zyg., no 200, 1854. VENILIA GULARIS; Rzrcu., Syn., p. 358, ne 898, pl. ncxxvri, fig. 4480-4181, ` Mas ADULT. Rostro cœrulescenti-nigro, maxillà versus apicem flavidà ; fronte, vertice toto, dorso, tergo, uropygio, scapularibus, remigibus dorso proximis et toto corpore subtüs inferius a pectore usque ad crissi finem unicoloribus olivaceo-viridibus ; occipitis cristà supra olivacea, ad latera cinnamomeá, infra elongatà flavà; mento gulâque nigris, albo-variolosis ; regione aurium fusco-olivascenti ; , vitta malari pallidé cinnamomeá , nigro et albo punctulatà; collo antico infimo ac laterali pectoreque cinnamomeis; alarum tectricibus superioribus remigibusque secundariis extüs tolis, sanguineo-rubris; remigibus primariis intus et extüs secundariisque intüs fuscescen- tibus maculis majusculis rubrotundis , rufis; alarum tectricibus inferioribus rufis, viridi-fasciolatis ; caudá tota unicolore nigrá; pedibus olivaceo fuscescentibus. FœmiNa ADULT. Mari simillima, mento, capitis lateribus , lineaque frontali cinnamomeis; maculà gule nigrá albo-striolatà. LE CHLOROPIC GORGERET. PLANCHE LXXV, Fig. 1, mile; Fig. 5, femelle; Fig, 6, rémige quatriéme. LE PIC GORGERET ; Tewm., pl. col. 384. — Drar., Dict. class., XIII, p. 499, LE GORGERET; Less., Compl. Buff., IX, p. 314. LE PIC A MENTON VARIÉ ; Mus. de Paris. LE PIC A GORGE MAILLÉE ; Less., Trait, omma p: 990: qo 61. Le Chloropie gorgeret est encore l'une de ces nombreuses espéces qui peuplent les foréts de l'ile de Java. Selon M. Blyth, on la trouverait non-seulement à Sumatra, mais à Malacca et dans les provinces du Ténasserim, quoique nous n'en ayons pas encore recu de ces localités. Ce grimpeur se distingue de suite du puniceus par sa taille qui est plus forte, par le manque de moustaches rouges dans les deux sexes, par sa gorge gri- velée et son plastron roux, caractères qui n'existent jamais chez le puniceus ; il a le dessus de la téte vert avec une huppe occipitale jaune comme le nepalensis , mais le rouge qui couvre les tectrices et les rémiges, ainsi que la coloration des parties infé- rieures, ne permettront point de les confondre. M. le docteur Pucheran (Revue et mag. de zool., 4853, p. 162) regarde comme étant le type du squammicollis de M. Lesson, un individu de la collection du Muséum de Paris BLUT EI É tikBaRE 113 qui n'est autre qu'une femelle du chl. mentalis. M. Reichenbach fait deux espèces dis- unetes du mentalis et du gularis de M. Temminck, et il les différencie en ce que le mentalis a, dit-il, les plumes de la gorge en forme d'écailles noires, entourées entió- rement de blanc ; tandis que le gularis a le menton et la gorge noirs, les plumes de la gorge ornées de taches blanches à leur extrémité. ll est à remarquer que dans la description que l'auteur donne de ces deux espèces, il n'indique nullement par quelle coloration les sexes et les âges se distinguent. Selon moi, l'auteur a représenté, figures 4178 et 4179, deux mâles adultes du mentalis et décrit deux jeunes mâles de la méme espèce sous le nom de gularis. Je dis décrit et non représenté, parce que les figures 4180 et 4181 ne sont pas conformes à la description qui indique que les plumes noires seulement de la gorge sont pointillées de blanc à leur extrémité, tandis que sur la planche le blanc couvre également le menton. Je pense que ce blanc s'étend et se trans- forme avec l'âge, ainsi que semble l'indiquer un sujet de ma collection. C'est déjà l'opi- nion que javais émise à Leyde en examinant le sujet nommé autrefois gularis par M. Temminck. Caractères. Bec trés-fort; les rebords de la mandibule supérieure dépassant, vers la base, la mandibule inférieure; une huppe soyeuse à l'occiput, plus longue chez le mâle que chez la femelle; la quatrième et la cinquième rémige sont égales; la sixième et la troisième n'en différent que de 2 ou 3 millimètres; la deuxième rémige, qui a 2 milli- mètres de moins que la troisième, excéde de 43 millimètres la première rémige qui n'a que 40 millimétres de longueur totale; queue longue; pieds forts; doigt antérieur externe beaucoup plus long que le doigt postérieur externe. Cororation. Le Mále adulte a le bec d'un bleu noirâtre, et l'extrémité ou quelquefois le milieu seulement de la mandibule inférieure, d'un jaunâtre de corne ; l'iris de l'œil est ` blanc sur la planche de M. Temminck, mais l'auteur n'en dit rien dans sa description; le dessus de la tête et le méat auditif sont. d'un vert olivátre sombre; une longue huppe occipitale et la nuque d'un beau Jaune; les plumes du menton, de la gorge et du haut du cou, sont noires et bordées de blanc pur; les joues, le long de la gorge, sont d'un roux pointillé de noir et de blane; les cótés du cou et un plastron qui s'étend, à partir de la plaque grivelée de blanc jusque sur la poitrine, sont d'un roux de rouille; tout le reste des parties inférieures, ainsi que les deux dernières rémiges secondaires, sont d'un vert lavé de roussâtre ; le dos et le croupion sont d'un beau vert olive ; les tectrices supé- rieures des ailes et la page externe des rémiges secondaires sont d'un rouge grenat; les rémiges primaires et la page interne des rémiges secondaires sont d'un brun foncé avec de nombreuses et larges taches rousses, et d'un roux rougeâtre; rectrices noires; pieds d'un brun olivâtre. ` ` | Des sujets que je regarde comme des jeunes máles ont les plumes du menton et de la gorge noires, celles de la gorge pointillées de blanc à leur extrémité. M. Temminck avait. d'abord nommé un sujet semblable gularis, mais il a abandonné cette dénomi- nation que M. Reichenbach a reprise et qu'il applique à une espèce distincte selon lui. Il est à désirer, en tous cas, que des observations suivies permettent de reconnaitre si mon opinion est exacte. | | La Femelle diffère du mâle en ce que le menton et la gorge sont roux; sur le haut et le devant du cou existe un espace d'environ 12 à 15 millimétres carrés dont les plumes sont noires et bordées de blanc; les joues et les cótés de la téte sont roux; le méat auditif brun verdátre; le front est bordé de roux de chaque cóté; la huppe jaune, trés-courte, laisse apercevoir le derrière du cou qui est d'un roux de rouille comme les cótés de l'occiput. : | Un jeune Mâle, au Muséum de Leyde, a les côtés de la tête et du cou d'un brun verdâtre très-foncé avec quelques mouchetures rousses; la poitrine rousse dans sa partie supérieure et d'un brun verdátre rayé de roux daus le surplus; l'abdomen et les tectrices caudales inférieures d'un brun verdâtre trés-foncc. Hasire l'ile de Java. T j 2» 114 DIMENSIONS. Te JEUNE. bonsueur totale 7 6 o 09 3 3 MA E op UE UCM ne MON dra cura ME see 260 à 270 mil.| 940 millimètres = du bec, de la commissure à l'extrémité =. , . . . . . QUE MMOL E qud MT 5 a P ede = E 35 — 970 Ce m <= Ps dos Tunes cR D DULCI C E QU MUI M E 23 = 5 2 = de l'aile poor i Re Mo DUELO Ure ia prime Ru HMM re e 135 à 150 mill.| 43 pis nu il IM T EU D N ED I S e iva d EE dece 100 à 140 — | 70 millimètres op npud r DL CPI cp UP I MR t ro 20 millimétres,| 99 Pour cec cda Delgt ARMOR OI (Sana l ongle]? is y o SKI uev Ey uuu e 21 -— pos ap e URL DE D SU Ne 2 SE EIE ru mu fr P DS Ex 18 — » 2: =C Quoi DENDUM EI eiue RAAN PRS N ma i y UU S 16 — NT 3S LORS e p c p pM N A T C C HT 13 = » et "Pon DE ROC TEL M ORT en K arid Eg st c qu ae a s ae ORA 12 = » Ex — dq ue M iL MM a D dto M p ou 16 = » a> AU n "OE DIO TID ne e a E v9 Iu EIL 5 d » Em — de koncle we o a H SL es 5A e Mun C UR LT M En qu E 7 ds Musées de Leyde, de Paris, de Londres, de Francfort-sur-Mein, de Berlin de Bruxelles, de Stockholm, de Marseille, de la Société zoologique d'Anvers, de Carlsruhe, de Stuttgard, de Heidelberg, de Lille, de Liége, de Florence; ma collection. Le type du squammicollis (Lesson) se trouve au Muséum de Paris. CHLOROPICUS XANTHODERUS (Mal. ). CHLOROPICUS XANTHODERUS ; Marn., Brit. mus., 1844, et Rev. zool., 1845, 402. PICUS MENTALIS; Jeron, nec Temm., Madras journ., 4840, p. 914, no 911. PICUS CHLORIGASTER; Jenp., Madras Journ., 1845, XIII, no 34, p. 138. GECINUS CHLORIGASTER ; BLvru ex JERD., J. asiat. soc. Beng., 1846, p. 16. GECINUS CHLOROPHANES ; BLvru, Per error. ex ViEILL., Cat. mus. asiat. soc. Calcutta, 1849, p. 59, spec. 967. — Lay., Aun. mag. nat. hist., XIII, p. 448, ne 186, 1854. CHRYSOPHLEGMA XANTHODERUS; Pr. Br., Consp. vol. zyg., n» 198, 1854. VENILIA CHLOROPHANES? Reca., Syn., p. 359, n» 829, pl. DCXXIX; fig. 4182 et 4183, deux femelles. Mas ADULT. Fronte, vertice, occipite vittaque malari coccineis; cristà parvulà nuchali flavà ; iride fusco-rubrâ; dorso viridi-olivaceo, uropygio olivaceo-aureo ; alarum tectricibus minoribus viridi-olivaceis loté rubro ad apicem tinctis, ceteris tectricibus viridi-olivaceis intüs, rubris extüs olivaceo marginatis; remigibus intüs fuscis, largé albo maculatis; primariis extüs basi rubris, et ad apicem fuscis olivaceo lavatis, omnino albo-flavido maculatis; secundariis extüs rubris; rectricibus nigris, intermediis basi utrinque olivaceo lavatis ; gulà abdomineque fusco-viridi, albo-maculatis; collo, pectore medio, capiteque ad latera fusco-viridibus; rostro pedibusque fuscis. Fœuina AD. Mari similis nisi fronte verticeque nigro-virescentibus , vitta malari rubra nulla. Junior. Alarum tectricibus viridi-olivaceis; scapis plus minusve rubescentibus; remigibus secundaris extüs ad marginem viridi-olivaceis, propé scapos plus minusve rubris; dorso uropygioque viridibus ; toto corpore subtüs fusco-viridi , albo-maculato. CHLOROPIC A NUQUE JAUNE. PLANCHE LXXV, Fig. 1, mâle; Fig. 2, femelle; Fig. 3, rémige quatriéme. C'est par une confusion, motivée sans doute par le défaut de planches coloriées jointes à mes deseriptions, que le savant directeur du Muséum zoologique de la Société asiatique du Bengale cite mon æanthoderus (Cat. mus. Calcutta, Journ. as. soc. Beng., 1849, p. 98, n° 266) comme synonyme du cAlorolophus de Vicillot, tandis que le méme auteur indique, à l'article suivant (n° 267), l'espèce que je décris sous le nom de chlorophus (Vietor). J'ai déjà donné, en parlant du cAlorolophus, les raisons qui ne permettent pas de regarder cet oiseau comme la méme espéce que mon æanthoderus ; j'y renvoie done le lecteur. Je dois ajouter que ni mes recherches, ni les souvenirs des ornitholo- gistes distingués que j'ai consultés, n'ont pu nous faire retrouver, dans Vieillot, un grimpeur sous la dénomination de cAlorophanes qu'ont reproduite , avec doute, M. Layard et M. Reichenbach; rayons donc définitivement des catalogues ce nom de chlorophanes attribué à Vieillot par erreur. M. le docteur Kelaart et M. Layard nous apprénnent que celle espéce n'est pas rare à Ceylan et qu'on la voit habituellement rechercher à terre sa nourriture ; elle grimpe aussi le long des trones des arbres et s’y réfugie surtout lors- qu'elle éprouve quelque défiance. M. Reichenbach n'a pas connu le mâle de cette espéce, car, non-seulement, il ne le décrit pas, mais les deux sujets qu'il représente sur la planche ncxxix sont deux femelles. Caractères. Les plumes de l'occiput formant une courte huppe qui recouvre en partie une huppe occipitale de couleur différente ; la quatrième rémige, la plus longue de toutes, excéde de 2 millimètres la cinquième rémige et de 3 millimètres la troisième rémige ; la seconde rémige à 17 millimètres de moins que la troisième et excède de 45 millimètres ri R S , de Vienne, lime I t 1 1 i ! 1 1 I 1 1 I I c ` Ea c» olive, 115 * ` , E ` 9 > ` ° . la première rémige qui na que 4 centimètres de longueur totale; le doigt antérieur externe est beaucoup plus long que le doigt postérieur externe. Cororarion. Le Mâle trés-adulte; bec brun noirâtre et d'une nuance plus claire vers la base de la mandibule inférieure; plumes rebroussées recouvrant les narines noires ; iris d'un brun rougeâtre selon M. Jerdon; le front, le vertex, l'occiput dont les plumes forment une petite huppe et une moustache peu large, d'un rouge vif; une petite huppe d'un beau jaune, qui couvre l'oecciput, est en partie recouverte par la huppe rouge de l'occiput ; côtés de la tête et cou d'un vert brun olivátre qui couvre la poitrine; la gorge et les autres parties inférieures sont d'un vert brun olivâtre avec des taches irrégulières d'un blanc jaunâtre qui sont plus nombreuses sur les flancs et entre les cuisses; dos d'un beau vert olive doré lavé de jaune sur le croupion; petites et moyennes tectrices alaires du méme vert olive vers la base et d'un rouge bordé d’olivâtre dans le surplus; les grandes tectrices ont leur page interne d'un vert olive et leur page externe rouge frangé d'olive; quelques-unes des dernières tectrices au bord de l'aile ont leur page externe d'un olive doré et leur page interne d'un brun foncé; les rémiges primaires ont leur page externe rouge à la base et le surplus d'un brun olivátre avec quelques petites taches d'un blanc jaunâtre; les rémiges secondaires ont leur page externe rouge, à l'exception de l'extrémité qui est d’un brun olive; toutes les rémiges ont leur page interne d'un brun foncé avec de larges taches blanches sur le bord des pennes; les tectrices inférieures des ailes sont blanches et d'un blanc olivâtre au poignet de l'aile avec de fines stries d'un brun noirátre ; queue noire, les deux rectriees intermédiaires ayant leurs barbes lavées d'un vert olivâtre vers la base; pieds bruns. Le Mále moins adulte a les tectrices supérieures des ailes d'un vert olive ayant seu- lement un reflet rougeátre; le rouge existe déjà sur les rémiges. La Femelle adulte ne diffère du mâle que parce qu'elle manque de la moustache rouge et qu'elle n'a que tout l'occiput rouge; le front et le vertex étant d'un noir ver- dátre. | | Les Jeunes ont les tectrices d'un vert olive avec un léger reflet doré qui n'existe pas sur le dos; les parties inférieures portent plus de taches blanches. Un jeune Måle, que j'ai vu au Muséum de Leyde, n'avait pas encore la moustache rouge, la téte était d'un vert brun, les plumes étant terminées par du rouge pále; une petite huppe occipitale rouge recouvre la huppe jaune; toutes les parties inférieures, qui sont d'un brun olivátre assez foncé, portent des taches irrégulièrement disposées, blanches sur les flanes, blanchátres sur l'abdomen et blanc olivátre sur la poitrine. Hasire le sud de l'Inde, les environs de Madras et l'ile de Ceylan. MALE ADULTE. FEMELLE JEUNE. DIMENSIONS. ; Longueur totale . 559 5c 00 Qu ep no MN LM qu qx iE 297 à 448 mill. | 93 millimètres. == du-lec. -de Ja commissure a extreme 0 0 nU uM T Ie, 30 millimétres.| 927 — — — des narines à l'extrémité on n 008 0 A ERR ee Dg E ue 91 = 19 — — de Fala ée: ta cpu D LU uL Ei IL M 120 — 120 — — dela quene (o: 00 o c uM qu ua c c c x T 85 — 81 = — du tar ST PE a a Roo vll a EE RD 20 — 20 — => du doisteantérieur externe. (sans onule) re eo. 18 — 16 = — de lengle (mesure en suivant Ja courburo ee à, 15 => 15 x — du.doiel:postésieurtexierne;9 o 9008 RU Re Mc TE: 16 e 14 Sel = delonole x; oei es A A A ui e D) = 10 — du doiki anterieur interne. | 0e cap c Rn a D 12 — 11 DE -— ded'onglez orio b. 0 deco aua A E AE TT 12 — TEY uc — du doigt posténienrmintennese 000 a cc cR c i 5 == 5 et — delonele^ 75. er A Rt T E 2 EN 5 gs Musées de Londres, de Paris, de Leyde, de Calcutta; ma collection. Un jeune mâle, à Leyde, sous le nom de puniceus Jeune mâle. Nr uem CHLOROPICUS MINIATUS (Forster). PICUS MINIATUS; Forst., Ind. zool., pl. rv, p. 14, 1781. = Snaw., Natur. misc., pl. 443. = Penn., Ind. zool., 9e édit. y pl. y p. 99, 1790. — GueL., Syst. nat., I, p. 432, spec. 40. — Larn., Ind. orn., I, 944, no 50. — J.-F. GRAY, and ital Ê Illustr. ind. zool., pl. 30, fig. 1. — WaGL., Syst. av., no 98; Additam, n° 8. — G. Cuv., Règn. an., 1829, I, p. 454. a 1 Horsr., Syst. arrang. birds fram Java; Linn. trans., XII, p. 176, 4891. = Id., Zool. ves. in Java, A894, — Less., Traité i (e dorn., p. 222. — Id., Compl. Buff., IX, p. 311. — Venk., Nouv. dict., XXVI, p. 94; et Encycl., p. 1918, — Drar., Dict. E lh class. ` XII, p. 506. PICUS MALACCENSIS ; Lara., Ind. orn., T, p. 241, no 51, 1790. = VrgrLL., Nouv. dict., XXVI, p. 81. = Drar., Dict. class., XIII, qs p. 501. gl CHRYSONOTUS MINIATUS; Evron, Proc. zool. soc. Lond., 1839, p. 106. , BRACHYLOPHUS MINIATUS; Swains., Class. of birds, II, p. 308. — Pr. Bp., Consp. voluc. zyg., no 904 , 1854. | PICUS SUBMINIATUS ; Temm., In mus. Lugdun. | GECINUS MINIATUS; G.-R. Gray, The gen. of birds, II ; nec BLYTH. CHLOROPICUS MINIATUS ; Maru., Nouv. class., Mém. acad. Metz, 1848-1849, p. 350. VENILIA MINIATA ; Pr. Br., Consp. gen. av., 1850, p. 198. = REIcn., Syn., p. 359, no 830, pl. ncxxix, fig. 4184-4185. Mas ADULT. Rostro supra corneo-nigro, subtüs basi plumbeo, apicem versüs flavido-virescente; iride rubra; pileo et occipitis cristà largà ad nucham mediam usque protensà, vitta malari, alarum tectricibus, remigibus secundariis extüs , primariis dium extüs , sanguineo-rubris; dorso sanguineo-rubro albo-rubescente undulato ; plumulis non nullis sub occipitis latera in fundo unicolore fuscescente rubicundo-tincto; mento gulâque subrufo-fuscescentibus albido punctulatis ; corpore inferiüs a collo usque ad crissi finem albido fuscescente, densissime et transversim fusco-vermiculato , pectore non nihil rubro tincto; tergo uropygioque sulphurascenti-virescentibus, plumis medium versüs obscurius undulatis; caud tectricibus superioribus virescenti-nigricantibus, apice maculis non nullis ochrascentibus; remigibus intüs fusco-nigricantibus et a basi usque ultra medium , primariis extüs quoque, sed apice versüs tantum, rufescenti-maculatis ; alarum tectricibus inferioribus fuscescentibus, albo rubroque maculatis ; caudá unicolore nigrá; pedibus olivaceo-fuscescentibus. Fœmina ADULT. Mari simillimà , nisi vitta malari genisque in fundo unicolore fuscescentibus, albo nigroque punctulatis. Junior. Mento, gulâ, collo antico pectoreque unicoloribus rufescentibus, mento plus minüsve albo nigroque punctulatis, pectore colloque non nihil ad latera rubro tinctis; capite supra cristaque occipitali sordide rubris; dorso sordide fuscescente rufo, rubroque, et non nihil sulphurascenti-virescente maculatis. a basi usque ad me- cristà flavis; capite ad LE CHLOROPIC MINIUM. PLANCHE LXXVI, Fig. 1, mâle; Fig. 9, femelle; Fig. 3, rémige quatriéme. LE PIC DE MALACCA ; SonneraT, Voy. aux Indes-Orient., 1782, II, p. 211, un jeune. = Hor., Abr. d'hist. nal., IIT, p. 399, 1790. EMEIS N. dict,, XXVI, p. 91. — Td 2 Encycl., p. 13141. = Drar., Dict. class., XIII, p. 501. LE PIC TEINT DE VERMILLON ; VigILL., N. dict., XXVI, p. 91; et Encycl., p. 1318. — Drar., Dict. class., XIII, p. 506. LE PIC MINIUM; Less., Trailé d'orn., p. 999, esp. 94. LE PIC PLATUK; Less., Compl. Buff., IX, p. 311. THE RED WOODPECKER ; Pennant, Ind. zool., Qe édit., 1790, pl. 6, p. 39. Cette belle espéce a donné lieu à diverses erreurs que nous eroyons pouvoir constater facilement par la seule comparaison des textes. Ainsi, aprés avoir lu la description du miniatus de Forster et de Pennant, il n'est pas possible de douter, un seul instant, que ce ne soit le méme oiseau que le pie de Malacca de Sonnerat, lors méme que les planches de Forster et de Pennant n'aideraient pas à reconnaitre l'espèce. En effet, selon les auteurs de l'Indian zoology, « le miniatus a la tête d'un rouge foncé et ornée d'une huppe longue et aigué se dirigeant en arrière; la partie postérieure du cou, le dos, les tectrices alaires et les rémiges secondaires sont d’un rouge minium; le devant du cou est d'un roux rougeátre; le ventre blanchátre. » Ajoutez que la planche de Pennant permet de reconnaître aussitôt le miniatus. Sonnerat et Latham aprés lui, confirment en d'autres termes la description incomplète ci-dessus, en disant du pic de Malacca: « Cet oiseau est moins gros que notre Pivert d'Europe; le dessus de la tête est d'un rouge de carmin terne; les plumes sont longues, étroites et rangées comme une huppe couchée; la gorge et le col en devant sont d'un jaune roussátre; les petites plumes des ailes sont d'un rouge carmin; les grandes sont d'un rouge lavé de noir du cóté extérieur, et brunes marquées de taches blanches presque rondes du côté intérieur; les plumes de la poitrine, du ventre et des couvertures de la queue en dessous, sont d'un blane roussátre, coupées par des bandes transversales noires; le dos est d'un gris terreux rougeâtre; le croupion est d'un vert jaunâtre clair avec des bandes transversales noires; queue noire; iris rouge. » Cette énonciation, du dos d'un gris terreux rougeâtre, prouve clairement que c'était un jeune oiseau que décrivait Sonnerat. Malgré des descriptions aussi précises, M. Blyth (Journ. asiat. soc. Bengal, 1845, p. 192; et Catal. mus. asiat. soc. Calcutta, 1849, p. 59) n'en persiste pas moins à donner le nom de malaccensis à une espèce qu'il décrit comme ayant les côtés de la tête, tout le dos, le croupion et la poitrine verts, el ayant, dit-il, une trés-grande ressemblance avec le puniceus; je suis convaincu que le malaccensis de M. Blyth est un Jeune puniceus ou peut-être mon xanthoderus ; mais, à coup sûr, ce n'est pas le malaccensis, et le savant directeur du Muséum de al La ad si aiia EG BO RR — 19, VA. 117 Calcutta commet une erreur lorsqu'il indique comme synonyme du puniceus le chryso- notus miniatus de M. Eyton. Vieillot n'a quère été plus exact dans la description qu'il donne de son Pic teint de vermillon , car il dit (Encycl., p. 1318): subis albus, tec- tricibus caudæ viridibus, rectricibus roseo cœruleis. Pennant nous apprend que le Chloropie minium habite les parties élevées et boisées JA SA 3 ; . = de l'ile de Java, et que les Malais le nomment toekan ou charpentier, nom que l'on donne à tous les Picidés par suite da bruit qu'ils font en perforant les arbres. On trouve aussi ce grimpeur répandu à Sumatra et à Bornéo, et il est trés-probable que ses mœurs sont les mémes que celles de ses congénéres, qu'il niche dans un trou qu'il perfore dans le trone ou dans une branche principale d'un arbre, et que les jeunes ne sortent de ce nid que lorsqu'ils peuvent commencer à grimper. Comme nous recevons en Europe un grand nombre d'exemplaires de cette espèce, il est évident qu'elle est commune dans les iles de la Sonde dont elle orne les foréts par l'éclat de son plumage. Caractères. Bec plus large que haut à la base, légèrement arqué au-dessus, aigu à l'extrémité; une huppe occipitale allongée recouvrant une petite huppe d'une autre cou- leur; la quatrième rémige excède de fort peu la cinquième et la troisième rémige qui, elles-mêmes, excèdent de peu la sixième rémige; la deuxième rémige a environ 1 à 2 centimètres de moins que la troisième, et 48 millimètres de plus que la première rémige qui n'a que 4 centimètres de longueur totale; le doigt antérieur externe plus long que le doigt postérieur externe. : Covonariow. Le Måle adulte; mandibule supérieure et base de la mandibule infé- rieure d'un brun bleuâtre; le reste du bec d'un jaune verdâtre de corne; iris rouge; front, vertex, occiput et huppe, côtés de la nuque, tectrices supérieures des ailes, scapu- laires, page externe des rémiges secondaires, d'un beau rouge sang; le milieu de la nuque et quelques plumes allongées à la partie inférieure de la huppe occipitale sont d'un jaune soufre; quelques-unes de ces plumes sont Jaunes à leur extrémité et dans tout le milieu, et rouges sur le bord des deux pages; le dos est d'un rouge vif ondulé de rouge blanchâtre; le croupion est d'un jaune verdâtre plus ou moins tacheté de brun et de blanc; les tectrices supérieures de la queue sont d'un brun foncé avec une tache d'un blanc roussátre à l'extrémité de la plupart des pennes; les rémiges primaires ont leur page externe d'un beau rouge vers la base et le surplus d'un brun foncé avec de petites taches rousses; la page interne de toutes les rémiges est du méme brun avec de larges et nom- breuses taches arrondies d'un roux clair sur le bord des pennes à partir de leur base jusqu'aux. deux tiers de leur longueur; la queue est d'un brun noir uniforme et les tiges des rectrices, trés-bombées, sont d'un noir brillant; le menton, la gorge, les joues et les cótés du cou, sont d'un roux fauve piqueté de blane rougeátre et une bande rouge dont les contours sont imparfaitement arrêtés, s'étend de la commissure du bec, sur la joue et couvre tout le dessous de l'œil qu'elle entoure; le devant du cou et la poitrine sont d'un roux jaunâtre qui passe au blanc roussátre et au blanc sale sur l'abdomen, le tout cou- vert de lignes.étroites ondulées d'un brun foncé. On remarque souvent des taches rouges ou rougeâtres sur la poitrine et le devant du cou; les tectrices inférieures des ailes sont d'un brun pâle tacheté de rouge et rayé transversalement de blanc roussâtre ; les pieds sont d'un brun olivátre. La Femelle adulte se distingue du mâle: 1^ en ce qu'elle a les joues, le menton, la gorge et le pourtour de l'el, piquetés de blanc et de noir sur un fond d’un roux brunátre ; 2-par l'absence de la bande rouge sur les joues. Les Jeunes, selon l'âge, se présentent dans divers plumages, tantót le rouge du front, du vertex et du dos est terne; tantót le dos est d'un jaune verdátre tacheté de rouge pále; le menton, la gorge, le devant du cou et la poitrine, d'un roux sale; les tempes d'un brun roussátre; tantót, enfin, chez les sujets plus jeunes, tout le dessus de la tête et la huppe de Pocciput sont d'un rouge trés-terne et sali avec des méches d'un brun roussátre; la petite huppe inférieure est d'un jaune sale; le dos est d'un brun ter- reux rayé ou taché de roux et quelquefois de jaune verdátre ; les ailes d'un rouge tou- jours moins terne que celui de la tête; la gorge, les joues et la poitrine d'un roux brun ordinairement tacheté de noir et de blanc, et quelquefois de couleur uniforme, excepté sur le menton. | Hasire les iles de la Sonde, la presqu'ile de Malacca. Il "Ede edad ND 118 DIMENSIONS. Longueur totale . : . . . . heu fe Pw QOEM P RA R A iL rg LAN ue 200 mil. environ NE d ELA LAN ad QNI I M M M MM EU RE 30 millimètres, — cac HS nACHEOR LL QURE ANE CERCANDO tS A ARIS ENSA rper sion Ri EH Si iE LED UU suc dor We plees: pe S co COM E p Qu 6 217 DNS XA P VIES QA NOIS ME 130 is Ae 2 de Bb queue 03 s CHER W NOLO EA TON aoi vo. 9 v e v o RS UR TI QUIM 75 à 80 mill. M MONT EN YU Cur ISTE UU E LOC N E E TOT CVM UU rS HA À LAS RT CQUAEUS 22 millimétres ar dde aM een Cane CUN wo ui i Eme 9057. A up oct et D | 91 Em de TUBES (Un AS rancour DOr CUERO e PATI qoe, emos) arte ce qu MEN | 46 Ej pa AN de DINH QUEUE GILL vai weh ccc eA mens AL, 90 T7 ride pua c E E O E e a rcc: FX o X S E 13 Bn exl dE iR o s ete dd ee Sein dub M PEL CL MEE M REE 14 nun So A "OC a as JO IUSSI. co D eA a^ Mte T NOR a SC p x epos 14 pss cu du Decpsdonenndntclhop ne de o ne E E 2 EI Ud Peu A ME D 6 E CRCCHENY UE DU e Uu v TV RC S NM Le E SIM UM cae doy voc We IRR, 11 oM on Dans presque toutes les collections, notamment dans celles de Paris, de Londres, de Berlin, de Francfort-sur-Mein, de Leyde, de Vienne, de Gand, de Stockholm, de Hei- delberg, de Darmstadt, de Liége; dans ma collection. o — DEUXIÈME SECTION. Pas de huppe; le mále a tout le dessus de la téte rouge et quelquefois le vertex seul avec la moustache de cette couleur (de l'Europe, de l'Asie et de l'Afrique). CHLOROPICUS VIRIDIS. PICUS VIRIDIS Enw., Syst. nal, 18 édit., 1767, 1, p. 175, no 19. — Briss., Orn., IV, p. 9. — Bruns., Orn. bor., p. 11, 1764. — Nozem., Nederl. vog., 1; pl. 93, mâle, 1770. = GmEL., Syst., I, p. 433, no 12. — Laru., Ind., I, p. 234, sp. 97; — Id., Syn., V, p. 577; et Suppl., I, p. 140. — Penn., Brit. 200l., pl. E, p. 78, — BLum., Man., I, p. 205. — Razoum., Hist. nat. du Jarat., I, p. 59. — Russo, Eur. mérid., MI, p. 60. = Bzcnsr., Naturg. deut., 1, p. 1007. — MEY. et Worr., Tasch. der Deuts., Y, p. 118. — Naum., pl. 132. — Friscn, pl. 35, le mâle et la femelle jeunes. — VigiLL., N. dict., XXVI, p- 95. — Fauw., Franci, y. 50; et Encyclop., p. 1301, pl. 912, fig. 3. — Wacr., Sysi. av., no 32. — Tewm., Man., I, p. 394, et III, p. 280. — G. Cuv., Règ. an., I, p. 449. — Lesson, Orn., p. 218, pl. 98; fig. 1, le mâle adulte. — Keys. et BLAS., die Wirbell., p. 34. — Scninz, Eur. faun., 1, p. 260. — ScnrEc., Revue, p. 49. — Deci. Orn. Eur., 1, p. 153. — GouLD, Birds of Eur., pl. 226. -- SeLBY, Birds, pl. 38. — PALLAS, Zoogr. rosso-asiat., Ï, p. 408, no 62. — MÉNÉTR., Cal. zool. Caucase, pl. 1v et p. 46, no 133. — DovrEiL., Orn., Dauph., pl. 36, fig. 3. PICUS ALBA ET VIRIDIS; NozEw., Nederl. vog., IV, p. 373; pl. 190, un mâle et une variété décolorée. BRACHYLOPHUS VIRIDIS; Swarws., Class. of birds, M, p. 308. GECINUS VIRIDIS; Borg, Isis, 1828, p. 316. — Govt, Eur., pl. 296. — G..R. Gray, Gen. — Id., Cat. gen. brit. mus., P 92 1650. — CH. Boxar., Birds, p. 40. — Id., Consp. gen. av., p. 196. = Id., Consp. vol. zyg., n° 186, 1854. = Reicnenr., Handb. spec. orn. scans., p. 437, pl. pexx; fig. 4133-4133, attribués par erreur typog. à l'Algirus. = Id., Nat. s PLAT, Deutschl. faun., pl. 20. PICUS SEMI-ROSTRIS, UN JEUNE A BEC ANORMAL; Linn., Mus. ad. Frid., 1, p. 16. — Id., Syst. nat., T, p. 175, spec. 14. — Larn., Guer: VigtLL., N. dict., XVII, p. 443. = WaGL., Syst. av. spec. incert., no 9. CHLOROPICUS VIRIDIS; Matn., N. class., Mém. acad. Metz, 1848-1849, p. 351. GECINUS FRONDIUM, PINETORUM , VIRESCENS ; C.-L. Pngmw, Leurs. p. 197. — Id., Der Wollft vogelf., p. 72, 1855. Mas ADULT. Rostro nigro, subtüs versus basin pallidé flavido; irides albæ, pallidissime roseo-tinctæ, regione ophthalmica nigra; fronte ac toto pileo vittaque malari larga in fundo nigro coccineis, pilei plumis basi canescentibus ; regione parolica et corpore subtus a menti initio usque ad crissum unicoloribus albido-virescentibus ; plumis crissi, femorum ac hypochondriorum obscurius viridi-undulatis ; collo postico, dorso, scapularibus alarumque tectricibus superioribus lle et dilute viridibus; uropyeio infimo caudæque tectricibus superioribus virescenti-sulphureis ; remigibus fuscescenti-nigricantibus, extus et intüs albido-maculatis ; rectricibus subtus apicem versus nigris, intus griseo-virescenti subfasciolatis pedibus griseo-virescentibus. Faw. ApULT. Mari simillima , nisi vitta malari nigra. < Juv. VIRIL. Vitta malari nigra, sensim rubescente. Portus. Capite supra minus rubro; dorso flavescenti-maculato ; corpore subtus in fundo albido-virescente transversim obscurius fascialo. VARIETATES. 1o Pure albus, capite flavescente ; 20 viridis, plus minusve albo-conspersus; 99 lete stramineus, capite supra rubro-maculato. LE CHLOROPIC VERT. PLANCHE LXXIX, Fig. 1 mile; Fig. 2, femelle; Fig. 3, jeune femelle avant la mue, indiquée mâle par erreur; Fig. 4, jeune mâle indiqué jeune femelle par erreur; Fig. 5, rémige quatriéme. LE PIVERD; Arc., I, p. 17, pl. 18. LE PIC VERD JAULNE; Beron, Ois., p. 299. LE PIC VERD; Briss., Orn., IV, p. 9. = Burr., VII, p. 7; pl. enl. 371, la femelle: fig. incorrecte; pl. enl. 879, le mâle. = Hor., Abr. d'hist. nat., MI, p. 388, pl. 1, fig. 2. — Ver, N. dict., XXVI, p. 95. = Temm., Man. = Roux, Orn. prov., pl. 57; fig. 1, mâle; fig. 2, femelle; pl. 58; fig. 3, le jeune. — BovrziL., Orn. du Dauph., pl. 36, fig. 3. — Destan, Orn. Eur., I, p. 193. LE PIC VERT A TÉTE ROUGE ; VALENC., Dict. sc. nat., XL, p..169. — Lesson, Orn., p. 218, pl. 28, fig. 1. DER GRUNSPECHT ; Fmscm., BLUM., Zimmer, C.-L. Bremm, Lehrb. der naturg. Europ. Vog., p. 134, 1823. DER GRUNE ERDHACKER ; C.-L. Brenm, Der vollft. vogelf., p. 72. Le Chloropic vert est un des oiseaux les plus beaux qui ornent nos forêts, et il est, sans contredit, le plus répandu de tous les Picidés qui habitent l'Europe, quoique trés- le venler y il. mus, p. $, i — Recue., Td La, pl -i par erra; 119 rare dans certaines parties de l'Allemagne. Buffon a commis plusieurs erreurs en parlant de ce grimpeur quil dit arriver au printemps en France; être répandu dans les deux continents; exister à la Louisiane et aux Antilles, etc. Ce naturaliste a aussi confondu avec le chloropicus viridis le chl. canus. « Nous n'hésitons pas, ajoute-t-il, à rapporter aussi au Pic vert le Pie à tête grise de Norwège, donné par Edwards (Hist. of birds, II, p. 65), et dont MM. Klein et Brisson ont fait une espèce particulière. » Quant au Pic jaune de Perse, picus luteus persicus (Briss, Orn., IV, p. 20) ou picus persicus. (Lorna) , Buffon n'hésite pas non plus à critiquer Brisson. d'en avoir fait une espèce . . , e . e. . . . particulière; « ce n'est, suivant toute apparence, dit-il, qu'un Pic vert; il en a la taille et presque les couleurs. Aldrovande ne parle de ce Pic jaune de Perse que sur une figure qui lui fut montrée à Venise. » Nous avouons que, malgré nos recherches, il ne nous a pas été possible de retrouver l'espèce dont Aldrovande a entendu parler. MM. Dickson et Ross (Proceed. zool. soc., XI, p. 51, 1843) ont trouvé le chloropicus viridis aux environs d'Erzeroum. Les mêmes voyageurs (Proceed. zool. soc., X, p. Ï, 1842) nous apprennent que ce grimpeur est trés-commun aux environs de Trébizonde; qu'ils l'ont trouvé également sur des montagnes élevées entre Erzeroum et Trébizonde, et que c'est bien notre espèce européenne. M. Ménétries l'a aussi vu au pied des montagnes du Cau- case. J'ai examiné enfin, à la Société zoologique de Londres, un mâle du Chloropic vert de Perse, et, quoique ce sujet offrit des différences sensibles de coloration avec notre Chloropic d'Europe, il ne ressemblait nullement au picus (ehloropicus ) persicus. La description de Brisson ne permet pas non plus de soupconner que le chloropicus persicus soit le chloropicus karelini (Branot, Bull. Petersb., X, p. 2)*. En effet, Brisson dit que les parties supérieures de la tête et du col, et toutes les parties supé- rieures, sont d'un jaune mêlé d'une légère teinte ferrugineuse; que le sinciput, la gorge el toutes les parties inférieures sont Jaunes, tandis que l'espèce décrite par M. Brandt a le front blanc ; les plumes du reste du dessus de la tête sont cendrées à la base, puis noires et enfin rouges à leur extrémité; les parties inférieures sont rayées de brun noi- râtre sur un fond blanchâtre; les pennes du dos brunes, rayées de blanc et à pointe jaune verdátre , etc. Remarquons, en passant, que la planche enluminée 371 de Bulfon est incorrecte, car la femelle fiqurée n'a point de bande noire sur les Joues, tandis que ce caractére apparait déjà chez les jeunes. Le Chloropic vert habite les bois ou les coteaux couverts de grands arbres, et on le voit surtout à l'automne dans les vergers. Il fait retentir nos forêts de ses cris aigus et durs: tiacacan, liacacan, que lon entend de loin et qu'il jette surtout en le changeant quelquefois en celui de kjuck, kjuck, lorsqu'il vole par élans et par bonds. Il plonge, se relève et trace en l'air des ares ondulés , ce qui n'empêche pas qu'il ne s'y soutienne assez longtemps, et qu'oiqu'il ne s'élève qu'à une petite hauteur, il franchit d'assez grands intervalles de terres découvertes pour passer d'une forét à l'autre. Dans le temps de la pariade, il a, de plus que son eri ordinaire, un: appel d'amour qui res- semble, en quelque manière, à un éclat de rire bruyant et continu, tio, tio, tio, tio, répété jusqu'à trente et quarante fois de suite. Cet oiseau, selon Willughby, se tient à terre plus souvent que les autres Picidés et alors il ne marche point, mais il ne fait que sauter; il va se poster prés des fourmiliéres oü l'on est assez sür de le trouver et méme de le prendre avec des lacets. Il attend les four- mis au passage, couchant sa langue si longue dans le petit sentier qu'elles ont coutume de tracer et de suivre à la file, et lorsqu'il sent sa langue couverte de ces insectes, il la relire pour les avaler; mais si les fourmis ne sont pas assez en mouvement, et lorsque le froid les tient encore renfermées, il va sur la fourmiliére, l'ouvre avec les pieds et le bec, et, s'établissant au milieu de la brèche qu'il vient de faire, il les saisit à son aise et avale aussi leurs chrysalides. Dans tous les autres temps, dit Buffon, il grimpe contre les arbres quil attaque et qu'il frappe à coups de bec redoublés: travaillant. avec. la plus grande activité, il dépouille souvent les arbres secs de toute leur écorce; on entend de loin ses coups de bec et l'on peut les compter; comme il est paresseux pour tout autre mouvement, il se laisse aisé- ment approcher et ne sait se dérober au chasseur qu'en tournant autour de la branche, et se tenant sur la face opposée. On a dit qu'après quelques coups de bec, il va de l'autre côté de l'arbre pour voir s'il l'a percé: mais c'est plutôt pour recueillir sur l'écorce les insectes qu'il a réveillés et mis en mouvement, et ce qui parait encore plus certain, c'est o * Ainsi que l'a pensé S. A. le prince Charles-Lucien Bonaparte (Conspect, gen. avium., 1850, p. 126). : ——————N JÀMÀÀ MÀ Áe€À—— MGE 00 120 que le son rendu par la partie du bois qu'il frappe, semble lui faire connaitre les endroits creux oü se nichent les vers qu'il recherche, ou bien une cavité dans laquelle il puisse se loger lui-même et disposer son nid. C'est au cœur d'un arbre vermoulu qu'il le place, à 5 ou 7 mètres au-dessus de terre, et plus souvent dans les arbres de bois tendre, comme trembles ou hétres, que dans les chénes. M. Passler, néanmoins ( Journ. für orn., 1856, p. 43), a trouvé fréquemment ce nid dans des chênes, dans d'Anhalt, quoique, dit-il, l'oiseau niche aussi dans des hétres, des aulnes, des pi ormes et des frénes. Le mále et la femelle travaillent alternativement à percer la partie vive jusqu'à ce qu'ils rencontrent le centre carié; ils le vident et le creusent, rejetant au dehors avec les pieds les copeaux ; ils rendent quelquefois leur trou si oblique et si pro- fond, que la lumière du jour ne peut y arriver, et on voit souvent alors deux trous cir- culaires , l'un au-dessus de l'autre, parce que l'oiseau ayant trouvé le trou le plus élevé, trop éloigné du fond du creux de l'arbre, a été obligé de forer un second trou plus bas. Ils y entrent et en sortent en grimpant; leur nid est composé de mousse et de laine, le pays nS, des suivant. Vieillot. On doit néanmoins faire observer que les Picinées se contentent généra- - lement de pondre sur la poussiére et les menus débris de bois qui se trouvent au fond de leur nid. Selon Buffon et Vieillot, la ponte serait de cinq œufs verdátres avec de petites taches noires; M. Temminck et M. Degland annoncent que la ponte est de cinq à huit œufs un peu allongés, d'un blanc lustré sans taches, dont le grand diamètre est de 28 à 30 millimètres, et le petit diamètre de 18 à 20 millimètres environ. M. Rei- chenbach, enfin, ajoute que les œufs sont ordinairement au nombre de six ou sept, rarement de huit ou neuf, et qu'ils sont d'un blanc pur et lustré, ainsi que le prouvent ceux que j'ai recueillis moi-méme et qui figurent dans ma collection. Les jeunes Pies commencent à grimper tout petits et avant de pouvoir voler. Le mále et la femelle ne se quittent guère, se couchent de bonne heure avant les autres et restent dans leur trou jusqu'au jour. La nourriture du Chloropie vert se compose non-seulement d'insectes, de larves, de chenilles, de fourmis, mais quelquefois de baies, et méme de noisettes et de noix. Frisch ajoute qu'en Allemagne, pendant l'hiver, ce grimpeur fait ravage dans les ruches d'abeilles, Buffon regarde ce fait comme peu probable, parce que, dit-il, « il reste bien peu de ces oiseaux en France pendant l'hiver, si méme il n'en reste aucun; et comme il fait encore plus froid en Allemagne, nous ne voyons pas pourquoi ils y resteraient de préférence. » Or, nous savons, à n'en pas douter, que le Chloropic vert est sédentaire en France comme en Allemagne. Suivant Sonnini, il serait erratique dans quelques contrées et entrepren- drait d'assez longs voyages; ce naturaliste prétend en avoir vu arriver en Egypte, en méme temps que d'autres oiseaux de passage, pendant le mois de septembre. Je suis trés-porté à croire que les sujets que Sonnini a pu voir, provenaient de la Syrie et n'avaient point traversé la Méditerrannée. M. Brehm distingue plusieurs espéces dans le Chloropie vert ; ainsi, il nomme (Leurs. p. 193): 19 Gecinus viridis; les oiseaux de cette espèce ayant, dit-il, 15 pouces de long sur 29 d'envergure; mandibule inférieure droite ; mandibule supérieure légérement recourbée; sommet du crâne élevé; front déprimé ; les parties inférieures, à partir de la poitrine, d'un vert foncé orné de raies transversales. Patrie: le nord de l'Allemagne; 2 Gecinus frondium (Leurs, 197, 2); ceux qui ont le bec un peu plus faible, plus court et plus droit que les suivants; le sommet du cráne plus élevé; la partie inférieure de la queue n'est jamais salie par la résine, parce que cette race n'habite que les jardins et les forêts qui ne sont pas composés de conifères ; 30 Gecinus pinctorum (bid., 197, 1) qui a 14 pouces 6 lignes de long et 22 d'en- vergure ; le bec légérement recourbé avec le sommet à peine plus élevé que le front qui est légérement incliné. Cet oiseau habite les foréts de pins ; 4o Gecinus virescens ; ceux à bec court. Selon M. Brehm, les espèces viridis et frondium habitent les bois feuillus; le pinc- torum, les forêts de sapins, et le virescens ne fait que les traverser. ` Quant à nous, il nous est impossible d'adopter ces diverses espéces, dont les carac- téres distinctifs, indiqués par M. Brehm, sont, d'ailleurs, loin d'être constants. Caractères. Bec long et fort, large et à rebords renflés vers la base, comprimé sur les côtés vers la. partie antérieure, légèrement courbe au-dessus et usé de chaque cóté à l'extrémité en forme de coin; arête au sommet du bec saillante; celle au-dessus des narines également saillante et trés-rapprochée du sommet du bec: narines basales recou- oiseaux 191 A .. vertes par une touffe de plumes piliformes ; arêtes sur les côtés et au-dessous de la man- Wil dibule inférieure assez saillantes; menton très-creux et couvert de plumes courtes et | de hi enfoncées dans la cavité du menton qui s'avance sous la mandibule à plus de moitié de (m la longueur cu du bec mesuré de la commissure; ailes longues et demi-arrondies ; la l m quatrième et la ae rémige sont les plus longues et sont presque égales; la it d sixiéme et la troisième viennent ensuite; les ailes ployées ne s'étendent pas tout-à-fait l ui jusqu'à la moitié Bk dE la queue ; queue assez longue, arrondie et composée T de douze pern ont extrémité est aiguë et usée, les barbes dépassant le rachis; tarses Lim moyens, scutellés et et écailleux sur les côtés ; quatre doigts inégaux ; le doigt i antérieur externe plus ong que le doigt postérieur externe; ongles longs, aigus, com- ^as primés et évidés sur les côtés. e Pas de cœcum; mais, en place, il existe un renflement dans l'intestin; la vésicule du Pls fiel est grande; le tube intestinal long de 65 centimètres; le testicule droit rond; le llis gauche oblong et courbé en are, selon Willughby, qui affirme qu'il en était ainsi. chez |. tous les sujets qu'il a disséqués. ET CoronarroN. Le Måle adulte ; bec noirâtre; base de la mandibule inférieure jaunâtre; (Vec ij iris blanc et trés-légérement nuancé de rosé; plumes piliformes couvrant les narines, LIT pourtour du front, une bande partant du front et couvrant toute la région ophthalmique, daniy d'un noir profond; une large bande ou moustache partant des côtés de la mandibule A. inférieure, sur une longueur d'environ 3 centimètres, d'un rouge brillant encadré sur OU S, ùn fond noir; front, vertex et occiput, d'un beau rouge; mais les plumes étant d'un joli prouva cendré à la base, cette dernière couleur se mélange au rouge, surtout à l'automne; der- rière du cou, dos, scapulaires et grandes tectrices alaires, d'un beau vert; croupion et leni tectrices caudales supérieures d'un Jaune olive; menton et gorge d'un blanc jaunâtre; $ olsen toutes les parties inférieures d'un cendré verdâtre; tectrices caudales inférieures cendré verdâtre avec des bandes transversales brunes; tectrices alaires et rémiges primaires d'un ins ( brun pâle rayé de blanc olivâtre ou d'olivátre pâle sur leur barbe externe, et portant des EU taches ovoides blanches sur leur barbe interne; rémiges secondaires vertes sur leur barbe TN externe, brunes avec des bandes transversales blanches sur leur barbe interne; tectrices eu de o alaires inférieures d’un cendré verdâtre avec des raies transversales d'un brun noirátre; ail tem queue d'un brun roussátre, rayée transversalement d'olivátre. pâle et noire à l'extrémité; A pieds bruns. | La Femelle adulte a les moustaches noires. Les Jeunes, au sortir du nid, ont un peu de rouge sur la tête; le reste est d'un yl, n cendré jaunâtre; toutes les couleurs vertes sont plus pâles et marquées sur le dos de taches cendrées; le croupion jaunâtre est maculé de taches brunes et blanches; quelques ` ; Ce CODE repren shm taches noires et blanchâtres forment les moustaches; les côtés de la tête, les joues et hg toutes les parties inférieures, sont d'un blanc verdâtre avec de trés-nombreuses bandes . transversales et irrégulières brunes, chaque plume portant ordinairement deux bandes (ums, placées au milieu de la penne et entourées de blanc verdâtre; iris d'un. cendré noirâtre . selon M. Temminck; d'un gris blanchâtre selon M. Degland et d'un gris foncé selon eds ; M. Reichenbach. Cette différence s'explique. par l'âge plus ou moins avancé des sujets e observés. Chez les jeunes máles, le rouge teint successivement la moustache noire. | uin Varie accidentellement: 1° d'un blanc pur et la tête jaunâtre; 2» le plumage blan- châtre avec les couleurs ordinaires faiblement prononcées; 3° souvent plus ou moins ill, pl tapiré de blanc; 4° quelquefois le jaune plus répandu. ` ii ll est assez curieux de voir combien les erreurs peuvent être accréditées par les esprits ls jrs les plus distingués. Ainsi, j'avais, comme tous les ornithologistes, lu dans Linnée, Latham, Vieillot et Wagler, la description fort incomplète du picus semirostris ou Pic TI à demi-bee, que l'on annonçait provenir de l'Inde, et je m'étais bien douté que ce n'était TIT, là qu'un jeu de la nature, ainsi que je l'ai déjà remarqué au sujet d'un picus varius à bec trés-allongé , étiqueté picus galbula au Muséum de Leyde; mais j'étais loin de me douter que le prétendu Pic de l'Inde ne fut qu'un jeune eAloropicus viridis (plumage ;J pit d'automne) ayant la mandibule supérieure trop courte par suite de quelque altération k morbide. C'est à l'obligeance de M. Carl Sundewall, directeur du Muséum d'histoire natu- | Tes car relle de Stockholm , que je dois d'avoir pu connaitre, en 1852, le type du P. semirostris qui se trouve dans l'alcool, au cabinet de l'Université d'Upsal. M. Sundevall ne doute yin ^ pas que cet oiseau m'ait été tué en Suède où il est très-commun, aq gil i Habrre toute l'Europe et, paraît-il, la Perse, l'Asie eue, C < Paule, peur "mu n'avoir pas connu mon chloropicus vaillantii que dans le recueil allemand, publié à alos re" T al 122 Stuttgard sous le titre de: Archiv. für die ornithologie, que M. Carstensen (page te 11* band., 4 heft.) cite, dans sa notice sur les oiseaux observés aux environs de Tanger et dans la partie nord de Fez, le picus viridis comme habitant les états barbaresques, Le chloropicus vaillantii seul se trouve dans cette partie de l'Afrique. DIMENSIONS. 310 à 320 mill. 48 millimètres, LX — des narines. 33 Fais — de l'aile pliée . 165 à 170 mill. Envergure 910 mil. environ. Longueur de la queue 140 millimètres — du tarse 28 = du doigt antérieur externe (sans l'ongle) 23 = de l'ongle (en suivant la courbure) . 19 — du doigt postérieur externe .| 90 de l'ongle : 17 du doigt antérieur interne | 17 de l'ongle 17 du doigt postérieur interne 7 de l’ongle 7 E UM am Dia Se trouve dans toutes les collections. CHLOROPICUS VAILLANTII. CHLOROPICUS VAILLANTII ; Maru., Suppl. au cat. d'ois. de l'Algérie, Mém. de l'Acad. roy. Melz , 1846-1847, p. 130. — Id., N. class., Mém. acad. Metz, 1848-1849, p. 351. PICUS ALGIRUS; Levart., Jun., Explor. sc. de l'Algérie, pl. vir, 1848-1849. GECINUS ALGIRUS; Rzrcu., Hand. spec. orn. scans., p. 348; pl. 4134, les deux figures de droite. GECINUS VAILLANTI; Cm. Bonar., Consp. gen. av., p. 126, 1850. GECINUS VAILLANTII ; Pr. Br., Consp. volucr. zygod., n° 187, 4854. — Locne, Cat. des mamm. et ois. d'Algérie, spec. 194, p. 92 , 1858. Mas apurt. Vitta frontali capitisque latera cinereis; linea angusta a fronte usque ad oculos, vittaque malari larga nigris; capite suprà in fundo cinereo coccineo; mento gulàque albido-griseis ; collo et laterali, pectore abdomineque toto virescentibus, plumis basi canescentibus, femoribus, crissoque albo viridique obscurius undulatis; alarum tectricibus inferioribus albo-olivaceis nigro striatis; collo postico, dorso, alarum tectricibus superioribus, læte et dilute viridibus; tectricibus prope alarum marginem fuscescentibus, albido ma- culatis; uropygio caudæque tectricibus superioribus virescenti sulphureis; remigibus primariis fuscescenti-nigricantibus; extüs albo- olivaceo, secundariis extüs fuscescenti-viridibus, omnibüs intüs fuscescenti-nigricantibus, albo ad marginem striatis; rectricibus supra, fuscescenti nigricantibus, griseo-rufo striatis; duabus intermediis, virescenti-olivaceo ad marginem tinctis; rostro nigricante, subtüs, nisi ad apicem, flavido; pedibus griseo-virescentibus; unguibus flavicantibus. Few. ADULT. Fronte, verticeque cinereis nigro striatis; occipite coccineo. Mas Juv. Capite toto supra griseo rubro-aurantio variegato ; capite ad latera colloque toto cinereis; mento guláque albidis ; toto cor- pore subtus usque ad crissi finem albido-fuscescente, transversim obscuriüs striato; dorso alarumque tectricibus griseo-viridibus. LE CHLOROPIC LEVAILLANT (Malh.). PLANCHE LXXXII, Fig, 1, mâle non adulte; Fig. 2, la femelle; Fig. 3, un mâle jeune de l'année; Fig. 4, rémige quatrième. Nous avons déjà vu que l'Algérie avait un représentant du Pic épeiche d'Europe dans le Pic numide ; voici actuellement l'espèce qui semble y être l'intermédiaire du Chloropic vert et du Chloropic cendré d'Europe. Le Chloropic Levaillant, que j'ai ainsi appelé du nom du célèbre naturaliste voyageur qui a longtemps habité la ville de Metz, a été tué dans les montagnes de l'Edough, cercle de Bóne. Il ne parait pas rare en Algérie, car j'en ai recu divers sujets des deux sexes et de divers áges. C'est cette méme espèce qui a été figurée depuis dans l'Expédition scientifique de l'Algérie, dont l'un des collaborateurs, pour la zoologie, est un héritier du nom illustre que j'ai déjà rappelé. Ce Chloropie diffère principalement du CAI. viridis (Lixw.) par les caractères suivants: Le Chl. vaillantii a le bec moins long et plus mince; le mâle a la moustache noire, tandis qu'elle est rouge sur un fond noir chez le mâle du C. viridis; la femelle n'a de rouge qu'à l'occiput, tandis que le viridis a tout le dessus de la tête rouge. Caractères. Bec de moyenne longueur, large à la base, fort, mais plus mince que celui du CAM. viridis, très-légèrement courbe au-dessus, usé à l'extrémité en forme de coin; arête au sommet du bec trés-saillante; arêtes au-dessus des narines saillantes vers la base et trés-rapprochées du sommet du bec; narines cachées par une touffe de plumes E ded qu T Li, ÁL 123 piliformeS dirigées en avant; arête sous la mandibule inférieure trés-saillante; menton couvert de plumes serrées et s'avançant sous la mandibule à bien plus de moitié de la longueur totale du bee mesuré de la commissure; ailes longues; la quatrième et la cin- quième rémige sont les plus longues et presque égales; la sixième et la troisième rémige diffèrent peu de celles-ci; la première rémige n'a que 35 millimétres ; queue longue et raide; tarses et doigts forts ; le doigt antérieur externe bien plus long que le doigt pos- térieur externe; ongles longs et aigus. | Dans l'ouvrage de mon savant collègue, M. le professeur Reichenbach, intitulé: Hand- buch der speciellen ornithologie, la planche ncxx offre, sous le n° 4134, un groupe de trois grimpeurs dont celui de gauche, grimpant droit, est le mâle du Chl. viridis, tandis que les deux autres sont le mále et la femelle de mon vaillantii que M. Reichen- bach nomme algirus, tout en reconnaissant que dans les Mémoires de l'Académie royale de Metz, de 1846, j'avais décrit, sous le premier nom, cette espéce qui n'a été figurée sous le nom d'algirus qu'en 1848-1849, sans aucune description, dans l'Exploration scientifique de l'Algérie. | Quant au nom de M. Gray, c'est à tort qu'on le cite à l'appui, car cet-auteur n'a point. indiqué ce grimpeur dans son Genera of birds. La femelle figurée par M. Reichenbach n'est pas ainsi ordinairement; le rouge de la tête avance trop sur le vertex et s'étend trop bas sur la nuque; le rouge ne commence sur la tête de la femelle du vaillantii qu'à environ 2 centimètres en arrière de la hau- teur des yeux. Cocorariox. Le Måle adulte a la mandibule supérieure d'un noir bleuâtre, l'inférieure d'un blanc jaunâtre à la base et bleuâtre de corne vers l'extrémité; l'iris blanc; plumes recouvrant les narines d'un brun noirátre; une bande étroite frontale qui s'étend au-dessous de l'œil d'un cendré noirâtre et un trait noir communique du front à l'œil; une large moustache d'un noir profond part en s'élargissant de la mandibule inférieure; dessus de la tête gris cendré, l'extrémité des plumes étant rouge vif; côtés de la tête d'un cendré lavé d'olivátre; tout le pourtour de la moustache, le. menton et la gorge, sont d'un gris blanchâtre ; le dos et les tectrices sont. d'un. beau vert; les plus grandes tectrices, prés du rebord de l'aile, sont lavées de brun roussátre avec quelques taches blanchátres ; le croupion et les couvertures supérieures de la queue d'un jaune vif lavé d'olivátre ; les rémiges primaires sont d'un brun foncé, l'extrémité sans taches, et le reste recouvert de bandes blanches sur les deux barbes; ces taches sont quadrangulaires sur la barbe. externe et la teinte blanche est lavée d'olivátre sur les dernières rémiges primaires; de larges demi-bandes blanches existent sur la marge de la barbe interne, mais seulement . sur la moitié supérieure à partir de la base; les rémiges secondaires ont leur barbe externe d'un vert brunátre; leur barbe interne est d'un brun foncé avec des taches ou demi-bandes blanches qui disparaissent à mesure que les rémiges se rapprochent du corps; queue d'un brun noirâtre ; les quatre intermédiaires sont brun olivátre vers leur partie supérieure avec des bandes noirátres, et les autres ont, sur les deux rebords, des taches d'un brun roussátre plus clair sur les deux pennes externes de chaque côté; cou et abdomen d'un vert olivátre clair, ayant le plus souvent de fines taches brunes sur lépigastre et le ventre; ces taches disparaissent à mesure que l'oiseau avance en âge; les cuisses et les couvertures inférieures de la queue sont toujours parsemées de bandes d'un brun clair; les pennes caudales externes sont en dessous d'un gris roussátre avec des bandes transversales d'un brun foncé ; tectrices alaires inférieures d'un blanc olivátre avec des bandes brunes; tarses d'un gris bleuâtre; ongles d'un brun jaunâtre. L'estomac des sujets tués par M. le capitaine Ledoux (du Génie) contenait encore des restes de petits scarabées ; le cri de ce grimpeur lui a paru identique à celui du Chloropic vert de France. : La Femelle adulte diffère du mâle: 1° en ce qu'elle a tout le dessus de la tête d'un brun noir, les plumes étant cendrées à leur base et frangées de brun olivátre clair sur le front et sur les côtés de la tête; 2» par la bande rouge d'environ 3 centimètres de large sur 2 centimétres de haut qui ceuvre l'oceiput et une partie de la nuque. Le jeune Mále a le dessus de la téte d'un gris cendré, la pointe des plumes étant d'un rouge orangé ; les côtés de la tête et le cou d'un gris brun; les parties supérieures d'un vert pâle lavé de grisâtre; la gorge blanchâtre; les parties inférieures d'un gris blanchâtre sale lavé de brun et parsemé de taches ou petites bandes transversales brunes à partir de la poitrine jusqu'aux tectrices inférieures de la queue. Haste toute l'Algérie. | VN e << 25305" ammessi 124 DIMENSIONS. Longueur totale — de l'aile pliée — du doigt antérieur externe (sans l’ongle) — de l'ongle (en suivant la courbure) — du doigt postérieur externe = de doetposteneurantermne. ima e Rene — Der Xd [e ca RE S SR CN D MEL M fon TN V V NL V M LR VC HEIN TR ao ee ONE E du bec, de la commissure à l'extrémité < . ; . des narines à l'extrémilé . . . . . . . — dela: QUEUE era d Lex M FU TE CET = V e CM D PE — de lonsloq: PUPA hio ho E DAOA ud EL 4 — du doret anterieur miernes ne raae re — de-FOHGIg EE UT I Re ho UE AS) MEM ite E EA DALA rur R GM 2 5 9 209 a TUE T € € MALE ADULTE. FEMELLE ADULTE, | JEUNE MALE, 306 millimètres. 40 — 98 = 157 = 100 => - 97 Re 21 — 90 = 20 = 14 — 16 — 15 — 9 56s 9 x Se trouve au Muséum de Paris; dans ma collection. — —— $92 — > CHLOROPICUS CANUS. PICUS VIRIDIS NORVEGICUS ; Briss., Orn., IV, p. 48. PICUS VIRIDIS; Scor., Ann. I, Hist. nat. descr. av., 1769, p. 47, no 52, le mâle. PICUS NORVEGICUS; Nozem., Nederl. vog., IV, p. 389, pl. 198 (1770) le jeune mâle. = Laru., Ind., N. dict., XXVI, p. 99; — 1d., Raun. frang., p.94, pl. 95, fig. 2; Encycl., p. 1302. À PICUS VIRIDI-CANUS ; MEYER et WoLr., Tasch., I, p. 120. PICUS CANICEPS ; Nits- Orn. succ., 1, p. 105, sp. 50. PICUS CANUS ; GuEL., Syst., I, p. 434, no 45. = VigiLL., Tewm., Man., I, p. 393. — Waacr., Syst. av., no 3 I, p. 449. — Less., Orn., p. 218. — Keys. et Bras., Wirbelt., p.» 34. = Scuinz, Eur. faun., p. 49. = VALENC., Dict. sc. nat., XL, p. 169. — Risso, Eur. mér., UI, p. 60. = MÉNÉTR., no 132. — BouteiL., Orn. Dauph., pl. de supplém., fig. 4. = DecL., Orn. eur., 1, p. 154. PICUS CHLORIO ; Partas, Zoogr. rosso-asiat., Y, p. 408, no 63. BRACHYLOPHUS CANUS ; SwarNs., Class. of birds, II, p. 308. GECINUS CANUS; Borg, Isis. — G.-R. Gray, Gen. of birds. — Pr. Br., Consp. gen. av., p. 196,:4850. — Jd. no 188, 1854. — Reicn., Handb. spec. orn. scans., p. 348, p. 72, 1855. GECINUS VIRIDICANUS , GECINUS CANICEPS ; C.-L. Brens, Der Wollft. vogelf., p. 72, 1855. 310 millimètres. 40 Eus 2n zE 160 E 110 m 97 ER 90 Lm 20 p 18 REN 14 x 16 = 15 A 9 P: 9 [is 995 millimétres, 39 27 154 97 97 20 16 18 13 16 14 7 7 —— I, p. 236, sp. 33. = Ve, 3. — G. Cuv., Règn. an., I, p. 201. — Scnec., Revue, Cat. zool. Caucase, p. 4 et 46, , Consp. volucr. zygod., pl. Dexx, fig. 4435, 4136. — C.-L. Bremm, Der Wolft. vogelf., Mas ADULT. Capite colloque ad latera , vertice ex parte et occipite unicoloribus canescentibus, exclusis fronte ac syncipite coccineis ; stria ante oculos et alia in malis nigris; collo postico infimo, dorso, scapularibus alarumque tectricibus dilute viridibus; alis viridi- olivascentibus; mento gulaque albis; corpore subtus inferiüs a gula usque ad crissum unicolore albido-virescente, crisso vix conspicue obscurius undulato; remigibus extüs et intüs ad marginem albido-maculatis; uropygio infimo caudæque tectricibus superioribus vires- centi sulplureis; rectricibus supra fuscescenti-olivascentibus, quatuor intermediis subtus vix conspicue obscurius fasciolatis. Rostrum corneo-nigrum , mandibulà versus basin virescente ; pedes griseo-virescentes; irides dilute rosæ. FŒwm. ADULT. Mari simillimä, sed fronte et sincipite ; cœteris capitis partibus concoloribus; gula albidà, stria malari nigrá obsoleta, a rostri basi distante et illa ante oculos vix conspicuä. Juv. viriL. Fronte et sincipite sensim rubescentibus ; iridum circulo externo griseo, interno-roseo. Juv. FœM. Absque stria malari nigra. LE CHLOROPIC CENDRÉ. PLANCHE LXXXI, Fig. 1, mâle adulte; Fig. 2, femelle; Fig. 3, rémige quatrième. LE PIC VERT DE NORWÉGE ; Briss., Orn., IV, p. 18, le jeune mâle. = VixiLL., N. dict. XXVI, p. 99; et Encycl., p. 1309. PIG VERT A TÊTE GRISE; Russo, Eur. mér., Ill, p. 60. = VarENc., Dict. sc. nat., XL, p. 169. PIC A TÊTE GRISE; Less., Trait. orn., p. 218. GREY-HEADED GREEN WOODPECKER ; Lara., Syn., II, p. 583. = DPzNs., Arct. zool., le jeune mâle. II, p. 325. = Enw., Glan., II, p. 65; pl. 65, DER GRAUKOPFIGA SPECHT; Becusr., Naturg. Deut., II, p. 1017. — Naum., Vog., pl. 26; fig. 1, la femelle sous le nom de femelle du Chloropicus viridis. GRUNGRAUE SPECHT; Mever, Vog., Il, Heft 22, mâle et femelle. = Nauw., Vog. nachtr., pl. 35; fig. 68, le mâle. GRAUGRUNER, GRAUER UND GRAUKOPFIGER ORDHACKER; DnEnw, Vog. deut., p. 199. DER GRAUSPECHT ; C.-L. Brent, Lehrb. naturg. Europ. vog., p. 135, 1823. PICCHIO VERDE DI NORVEGIA ; Sron., Degl. ace., I; pl. 177, la femelle. LE PIC CENDRÉ; TEmm., Man., I, p. 393. — Dnar., Dict. class., XIII, p. 496. = DecLann, Orn. Eur., I, p. 155. DER GRAUE ERDHACKER ; C.-L. Breum, Der Vollft. vogelf., p. 72, 1855. En parlant du Chloropic vert, j'ai déjà dit que Buffon l'avait confondu avec le Chloropic cendré, malgré la description si nette et si précise que donne Brisson des deux espèces. J'ai aussi fait voir que si le chloropicus persicus d'Aldrovande était une espèce réelle, elle nous était inconnue, quoique nous eussions vu des Chloropics verts de la Perse. Je dois faire observer, à ce sujet, que Brisson, dont l'opinion est d'un si grand poids, ne connaissait le picus (chlor.) persicus que parce que Aldrovande en avait dit, et que ce dernier déclare n'avoir jamais vu cet oiseau qu'il a décrit d'aprés un dessin qui lui avait été montré à Venise. Le Chloropie cendré se trouve-t-il dans le nord de l'Amérique et de pz ds qo qM As DERE) fuk e To 1 195 l'Asie, ainsi que l'affirme M. Temminck? J'avoue que quant à l'Amérique cela me parait peu probable. En effet, aucun auteur moderne ne cite cette espèce au nombre des espèces habitant l'Amérique septentrionale. Il en est tout autrement des confins de l'Asie: ainsi Gmélin (Voy. en Sibérie, Il, p. 143)" et Pallas nous apprennent que le chloropicus canus est répandu en Sibérie, tandis que M. Ménétries l'a observé sur les cótes occiden- tales de la mer Caspienne. J'ai obtenu moi-même chez MM. Verreaux frères, à Paris, des exemplaires provenant du pays des Baschkirs. ll est donc certain que cet oiseau se trouve jusqu'aux Monts-Ourals où il se nourrit beaucoup d'abeilles et de miel. Il reste seule- ment à vérifier si l'espèce asiatique n'est pas le chloropicus guerini qui habite la Chine et qui a une telle ressemblance avec le Chl. canus que M. Leclancheré a pris le premier pour le second. Quoiqu'il en soit, le Chloropie cendré est abondant en Norwège, en Russie et en Allemagne; il est assez commun dans quelques parties de la Suisse, plus rare en France et ne se trouve Jamais en Hollande, ni en Irlande. Cette espèce a les mêmes habitudes que ses congénères et niche dans les trous des arbres. Ce trou, de forme circulaire, a ordinairement 27 à 33 centimètres de profondeur - sur une largeur de 22 centimètres. La femelle pond, selon M. Reichenbach, de six à huit œufs, et, selon d'autres auteurs, de quatre à six seulement, d'un blanc lustré sans taches, plus petits, moins allongés que ceux du eAloropicus viridis, ayant 26 milli- mètres de grand diamètre et 19 millimètres de petit diamètre. Le mâle et la femelle couvent alternativement leurs petits. M. C.-L. Brehm nomme gecinus viridicanus les sujets qui ont le bec plus court et plus étroit, et habitent les forêts feuillues de l'Alle- magne, tandis que le gecinus canus habite les forêts de sapins ; il nomme enfin gecinus caniceps les sujets qui ont le bec d'une longueur et d'une largeur intermédiaire, et qui passent dans les bois feuillus. Caractères. Bec long, fort, légèrement courbé au-dessus, assez aigu, comprimé sur les côtés vers l'extrémité qui est usée en forme de coin; arête au sommet du bec sail- lante; arête au-dessus des narines assez saillante et trés-rapprochée du sommet du bec; narines basales et recouvertes par une touffe de plumes piliformes dirigées en avant; arête sous la mandibule inférieure non apparente; menton couvert de plumes serrées et avançant sous la mandibule à plus de moitié de la longueur totale du bec mesuré de la commissure ; ailes longues et demi-arrondies; la quatrième, la cinquième et la troisième rémige sont les plus longues, la quatrième excédant de fort peu la cinquième; queue assez longue, composée de douze pennes aiguës; tarses et doigts moyens, scutellés au- devant et écailleux sur les côtés; quatre doigts inégaux; le doigt antérieur externe plus long que le doigt postérieur externe; articulation du genou emplumée. Cocorarion. Le Male adulte; bec brun de corne, plus clair en dessous qu'en dessus; iris d'un rouge pâle; front d'un rouge cramoisi; plumes piliformes recouvrant les narines, et trait entre l'œil et le bec noirs; deux bandes noires très-étroites se prolongent sur les cótés du cou et forment des moustaches; sur le sommet de la téte sont quelques fines taches noires longitudinales ; occiput, joues et cou, d'un cendré clair sans taches ; dos d'un vert clair; croupion jaunâtre; ailes d'un vert olivátre; rémiges primaires brunes masquées sur leur barbe externe de taches quadrangulaires d'un blanc olivátre et de bandes blanches transversales sur leur barbe interne ; rémiges secondaires vertes sur leur barbe externe et d'un brun plus ou moins olivátre avec des taches blanches sur leur barbe interne; menton et gorge d'un blanc olivátre; toutes les parties inférieures. d'un cendré verdátre; les tectrices caudales inférieures étant rayées de bandes brunes trans- versales; queue brune; les deux rectrices médianes rayées transversalement de gris jau- nátre; pieds d'un brun verdâtre. La Femelle adulte est totalement dépourvue de rouge au front; les traits. noirs qui vont du bec aux yeux et ceux des moustaches sont moins apparents; sur le front sont quelques petites taches noires; la tête et le cou sont cendrés. M. Degland annonce que quelquefois, mais trés-rarement, les trés-vieilles femelles ont quelques plumes rouges ou jaunes sur la tête; je n'ai jamais été à méme d'observer celte variété. Quant aux sujets femelles qui offrent des plumes rouges, le fait peut paraitre douteux, à moins que le sexe n'ait été vérifié par la dissection. Les Jeunes avant la première mue; leurs teintes sont plus ternes; toutes les rec- ` Gmélin, dans son Voyage en Sibérie, rapporte que les Tunguses de la Naijaia-Tunguska attribuent des vertus à cet oiseau; ils le font rôtir, le pilent, y mêlent de la graisse, quelle qu'elle soit, excepté celle d'ours, et enduisent avec ce mélange les flèches dont ils font usage à la chasse. Un animal frappé d'une de ces flèches tombe, disent-ils, toujours sous le coup. I 52 M a 126 trices portent des bandes transversales; les máles ont du rouge au front et les moustaches noires ; les femelles n'ont ni rouge, ni moustaches; le bord extérieur de l'iris d'un gris blanchâtre ; le reste rougeâtre. Variété. ll existe au Muséum de Paris un mâle entièrement d'un blanc pur et le front d'un rouge vif; le dos est légèrement lavé de jaune et le croupion est d'un beau Jaune serin; le dessous de la queue est lavé de roux jaunâtre clair. M. Degland cite une variété d'un blanc citrin. Hasrre toute l'Europe; plus commun dans le nord que dans le midi; Jamais en Hol- lande; sur les côtes occidentales de la mer Caspienne. DIMENSIONS. Longueur totale 260 à 270 mill. du bec, de la commissure à l'extrémité 42 millimètres, — des narines . 28 à 30 mill. de l'aile pliée 150% 1552 de la queue 105 millimètres. du tarse 26 du doigt antérieur externe (sans l'ongle) .. 20 de l'ongle (en suivant la courbure) 16 du doigt postérieur externe 18 de l'ongle 14 du doigt antérieur interne 155 de l’ongle i 15 du doigt postérieur interne 2 . de l'ongle i 6 EE ne ee ES) LIT d COR Se trouve dans toutes les collections. CHLOROPICUS KARELINI. PICUS KARELINI; Bnaxpr, Bullet. Petersb., X , p. 19. GECINUS KARELINI; G.-R. Gray, The gen., IT. — Pr. Bp., Consp. gen. av., 1850, p. 196. — d. Consp. volucr. zygod., n» 189, 1854. — Reicn., Handb. spec. orn. scans., p. 349, no 795. Capite supra cano, pennarum apicibus coccineis , ante ipsum apicem nigro fasciolatis, in fronte albo terminatis; genis, loris, colli lateribus, pectore abdomineque toto albidis; gulæ inferioris, pectoris et abdominis pennis nigricante-fusco fasciolatis; stria ab angulo oris versus colli latera ducta fusco nigra, infra albido punctata, supra stria alba a naribus infra oculos extensa terminata; dorsi pennis fuscis, albo fasciatis, apice flavo-viridibus. LE CHLOROPIC DE CHARLES. Tout ce que les naturalistes connaissent de cette espèce, originaire du nord de la Perse, se borne à la deseription ci-dessus qu'en donne M. Brandt. Un accident survenu au moment de mon départ pour la Russie, et postérieurement de nouvelles fonctions judiciaires, ne m'ayant pas permis d'effectuer ce voyage, j'aurais désiré offrir une planche peinte réprésentant le karelini ; j'ai donc fait dans ce but, prés de l'auteur, quelques démarches; mais le savant directeur du Muséum de cette ville m'a répondu, en 1844, € que son picus karelini devait être regardé comme une variété du viridis. » S. E. le prince Bonaparte cite le pieus persicus (Linnée, Larnaw et VierLLor) comme pouvant être la méme espèce que le karelini, et Buffon pensait que le persicus n'était qu'une variété du chloropicus viridis d'Europe. Je m'étais demandé également si le karelini n'était pas une jeune femelle du viridis ayant éprouvé quelque altération dans son plumage sous l'influence de la localité, et j'ai aujourd'hui le droit de le penser, puisque le savant auteur russe est lui-méme de cet avis. Hasrre les parties septentrionales de la Perse. Musée impérial de Saint-Pétersbourg. la | | 197 (i ` CHLOROPICUS GUERINI. Jm CHLOROPICUS GUERINI; Marn., Rev. zool., 1849, p. 539, Chloe jn GECINUS GUERINI; Cm. Bonar., Consp. gen. av., 1850, p. 197. = Id., Consp. volucr. zyg., ne 491, 1854. — Reicn., Handb. spec. orn. scans., p. 349, pl. ncxxit; fig. 4144-4145, deux mâles. ol Mas. Simillimus chloropico cano, sed vitta occipitali nigra perinsignis ; fronte et vertice partim coccineis ; pectore virescente. 3 Fw. Fronte et vertice cano-olivaceis, plumarum rachibus nigricantibus ; vitta occipitali nigra perinsignis. j à LE CHLOROPIC DE GUÉRIN (Malh.). Il, LS 5 à PLANCHE LXXX, Fig. 4, le mâle; Fig. 5, la femelle; Fig. 6, rémige quatrième. x 1 9 ° á 5 2 x zl Je n'aurais regardé cette espèce que comme une simple variété accidentelle du Chlo- ropic cendré (Chl. canus ) d'Europe, dont elle a presque la taille, si une dizaine d'exem- plaires rapportés de la Chine au Muséum de Paris et de Stuttgard, ne se fussent trouvés identiques entre eux et offrant tous la plaque noire à l’occiput qui différencie cet oiseau : du Chl. canus; mais cette dernière circonstance ne permet pas de douter que ce soit : comme une espéce distincte. M. Reichenbach , qui n'a pas représenté la femelle de cette espéce, annonce que ce grimpeur porte aussi le nom de caniceps (Vicons), nom sous lequel on désigne aussi 3 ` . . 1 ü . . le canus; c'est là une confusion évidente. Le caniceps de Vigors est la femelle du chloropicus occipitalis, tandis que le nom de caniceps, appliqué au canus, est de Nilsson. Doom LES té x . © . J'ai dédié ce grimpeur au savant directeur de la Revue et du Magasin de zoologie, x LAE! ka . 1 . E à M. Guérin-Méneville, auquel nous sommes redevables du seul journal de zoologie publié en France, tandis que l'Angleterre, l'Allemagne et les États-Unis, ont tant de recueils périodiques à l'aide desquels les naturalistes peuvent répandre leurs observations et com- 1 muniquer entre eux. | Caractères. Les mêmes que ceux du chloropicus canus. T Cororation. Le Måle; je me contenterai de signaler la différence dans la coloration T de celte espèce avec le cAloropicus canus. Le rouge du front et de la partie antérieure ] . du vertex est plus vif chez l'espèce chinoise; l'occiput et le vertex sont couverts de larges méches d'un noir profond qui forment une assez grande plaque noire vers le milieu de l'oceiput; le dos est d'un vert olive assez vif; le vert qui teint les ailes chez le Chl. canus est ici d'un olivâtre trés-prononcé ; les parties inférieures et notamment la | poitrine sont d'un vert olive glacé de gris. bh La Femelle adulte ne diffère du mâle que par l'absence de rouge sur le front; tout " le devant de la tête et le vertex étant d'un cendré olivátre et la tige de chaque plume hons élant noire ; l'occiput est comme chez le måle. neke Hasire la Chine. qu | Ml i DIMENSIONS. Longuéur totale . Se lul. no qtd RE RE un cu tu cH OM UM M du bec, de la commissarc: a Textem 2 < #22 e e o qu mold c n TA: AQUA 7427772 me = #07 MOS MATIRES 9 5 005 MEA e > .| 28 millimètres. Vul ea detale pliée. AL cU LLL CM M 150 — E zu de la quete So Re D uw N E ee M M 100 — jJ l EE MCN > QR Qu E M O ME c E AC CHA S UA 95 As dins zc dürdoigt anterieur externe (sans lons]e)j 205 #7 ue Qu 7A uro 90 E ; --dedronslés(en suivant la Courburok m dece c e n X Lu Tt c uu c 17 — Né, AU doisteposterleup ertene cu x 4 xl c 47 AES s (de l'onole: 14 2. nue de Pine E NOR X eU Ue Du rn NN I e 15 — == du doigtantéricur interne x 555 5009 0 E a M a uq e e 2 15 — => de Foncle: eee 5. RSR RE R, a acid opi c 16 x = du doigt postérieur interne: 72.5. 52 5 00 200 a e a MEUM LO LL uu uL 5 — = r de c M PAL m Y à RS GS S LA LAN ILL QU S UU Lor e 6 — Se trouve au Muséum de Paris, de Stuttgard et dans ma collection. % ean? 2D Gri diy imet seems m CHLOROPICUS AWOKERA. PICUS AWOKERA ; Temm., 99e livr.; pl. col. 585, le mâle aduite dénommé sur la planche Pic kizuki mâle, par erreur de typographie. 4 hi — Temm. et SCHLEG., Fauna Japon., p. 72; pl. 36, le mâle et la femelle. — Less., Compl. Buff., IX, p. 309. 4 GECINUS AWOKERA ; G.-R. Gray, Gen. — CH. Bonar., Consp. gen. av., p. 127, 1850. = Id., Consp. volucr. 2ygod. , ne 190, 1854, i 1 jl REICH., Syn. av. scans., p. 349, no 797, pl. pexx; fig. 4137, le mâle adulte; 4138, la femelle. ; 4 CHLOROPICUS AWORERA ; Mar, N. class., Mém. acad. Metz, 1848-1849, pz 994. Mas ApULT. Rostro fusco-plumbeo, subtüs versus basin flavido; lineà frontali lorisque fusco-nigricantibus; stria malari in fundo nigro coccinea; fronte, vertice occipite, nuchâ medià coccineis; capite, colloque ad latera et collo postico griseis; mento gulâque albidis, collo antico, pectore, epigastrioque medio griseo-virescentibus; hypochondriis albo-virescentibus nigro transversim fasciolatis; ventre crissoque-fuscescenti-viridibus, nigro transversim fasciolatis; dorso, tergo, scapularibusque viridibus; uropygio olivaceo-flavo: remi- gibus primariis fuscescentibus, virescentibus extüs versus basin, utrinque albo maculatis ; secundariis extüs viridi-olivaceis, intus fus- cescentibus, albo ad marginem fasciolatis; rectricibus pallidé fuscescentibus, nigris ad apicem, fusco-virescentibus versus basin, transversim nigricanti-fasciolatis; pedibus plumbeis; unguibus fusco-flavidis, Few. ADULT. Vitta malari nigris, in medio coccineis; linea frontali lorisque nigris; fronte verticeque cinereis, nigro punctul atis; occipite et nuchà media coccineis. LE CHLOROPIC AWOKERA. PLANCHE LXXX, Fig. 1, le mâle adulte; Fig. 9, la femelle adulte; Fig. 9, rémige quatriéme. LE PIC AWOKERA; Temm., texte des pl. color. et pl. 585, sous le nom de kizuki mâle (par erreur typographique). L'AWOKERA; Lesson, Compl. Buff., IX , p. 309. LE PIC VERT AWOKERA ; Tewm. et ScuLec., Fauna Japon., p. 72. Ce Chloropie vit dans les bois et dans les foréts montagneuses du Japon , oà son nom signifie kera-vert, absolument comme les paysans de la France disent pi-vert pour Pie vert; sa taille est à peu prés celle de notre Chloropic cendré. La femelle, dit M. Tem- minck (texte des pl. color), « diffère du mâle par le manque de rouge au front, à l'oc- ciput et aux moustaches. » Aussi, lorsque Je reçus un sujet de cette espèce ayant l'occiput seulement et partie des moustaches rouges, je ne doutai pas un instant que ce ne fut un jeune mále n'ayant pas encore revétu le rouge qui couvre, chez le mále adulte, le front et le vertex. D'ailleurs, cela était conforme à ce qui se passe chez les autres espèces que nous connaissons bien. Mais MM. Temminck et Schlegel, dans la Faune du Japon, annoncent qu'aprés avoir examiné de nombreux exemplaires, le sujet pris pour un jeune mále était une femelle adulte. Cette circonstance est assez remarquable chez les Picinées pour que je la signale lorsqu'elle se présente. Caractères. Bec assez long, fort, large à la base, comprimé vers l'extrémité qui est conique , mais plus aigué que chez les autres espèces de cette section; arête au sommet du bec et celle sous la mandibule inférieure trés-saillantes ; aréte au-dessus des narines saillante jusqu'à la moitié du bec seulement; celle sur le côté de cette mandibule assez saillante; menton couvert de plumes serrées et s'avancant sous la mandibule à plus de moitié de la longueur totale du bec mesuré de la commissure; ailes longues; la cin- quiéme, la quatrième et la troisième rémige sont les plus longues et sont presqu'égales; queue longue et arrondie ; les rectrices aigués et les barbes dépassant le rachis à l'extré- mité ; tarses et doigts moyens. ; Cororation. Bec d'un plombé noirâtre, jaunâtre vers l'angle de la bouche, et mandi- bule inférieure jaunâtre de corne dans les deux tiers de sa longueur à partir de la base; l'iris de l'œil est rouge sur la planche coloriée de M. Temminck, mais l'auteur n'en dit rien dans le texte; plumes recouvrant les narines, bande étroite frontale et lorum noirs ; une bande ou moustache d'un rouge écarlate sur un fond noir; front, vertex , occiput. et milieu de la nuque d'un rouge écarlate; là nuque est souvent terminée par quelques plumes noires; les cótés de la téte, jusqu'au-dessus de l'œil, et les côtés du cou, ainsi que la nuque, sont d'un gris plus ou moins foncé; la méme teinte se prolonge sur le devant du cou oü elle passe insensiblement au verdâtre; le menton et la gorge sont d'un blanc sale qui devient vert jaunâtre et teint ainsi le bas du cou, la poitrine et le milieu de l'épigastre; les plumes des flancs et du ventre sont d'une nuance plus claire et méme blanchátres, avec chacune deux larges bandes noires transversales; les tectrices infé- rieures de la queue sont. d'un brun verdâtre avec des raies transversales d'un blanc jau- nátre; les couvertures inférieures des ailes sont blanchâtres avec de larges bandes noi- rátres transversales ; le dos et les scapulaires sont. d'un vert passant au vert jaunâtre sur le croupion et les tectrices caudales; cette dernière teinte se voit encore sur le dessus des rectrices, qui sont. d'un brun clair avec des bandes transversales plus foncées et leur 129 extrémité noirâtre; les tectrices supérieures des ailes sont, ainsi que les barbes externes des rémiges secondaires, d'un vert olivátre trés-clair tirant au jaunátre; les rémiges pri- maires ont leur barbe externe d'un vert olivátre dans les deux tiers à partir de la base et brun foncé dans le reste avec de petites taches blanches, si ce n'est à l'extrémité; les barbes internes de toutes les rémiges sont d'un brun foncé avec des taches ou bandes blanches sur le rebord des pennes; pieds d'un plombé foncé; ongles d'un brun jau- nátre. : . La Femelle adulte a les moustaches noires recouvertes de rouge au milieu; le front et le vertex sont d'un gris varié de noir au milieu et sur le bord des plumes ; l'occiput et le milieu de la nuque sont d'un rouge écarlate. Le jeune Mále ressemble à la femelle, mais on en voit des exemplaires avec déjà du rouge sur le front. | | Hasire le Japon. DIMENSIONS. Longueur tote: cans a 9 405 5 20 e a docu cC E 1 qM LI MM T 275 millimètres. - du bec, dela comnussure a extremite a A o uu c un uu 0012 IUE a MOD — e = des narines osque ect s M gc MUI C SS SE TU LS uM AS DE zs de Baile plea 25 D LO LL E Aou e cd x E era 138 LA 25 dela queue . 4:5 54 a cL LE EUR E E cA Ru ca A UMS 96 à 403 mill. m duiumegu 0. 96: c0 cS 2 NUM MEE NI ROLE US UN uU Lo IM 95 millimètres. = du doict-antemeun externt Cans Konolo) e a e a HE CHR on 20 — — de: l'ongle (en-suivantla courbure) o 0 2 E D. V A 3 E Na UE 16 — >> QU doigt postericur: externer o o sw uro ui ete uH ELE 16 — =", e lenble.sol 42905 29. RS EAD Mos A oL nM uM M A à 13 = 5 Ng doist-antérreur- interne =r V AE en RE EIL M LU quU e 15 ms — du-dolst postetfieur,ilerne | 24M a Au RER Y eq E I 2 7 — rude ongle 5. E D COL NEM I uM uU MI E AM D DI. Mec t 7 — Se trouve dans les collections de Leyde, de Vienne; dans ma collection. — OG CHLOROPICUS OCCIPITALIS. PICUS OCCIPITALIS; Vic., Proc. zool. soc., 1, p. 8, le mâle; nec G. Cuv. = Gourp, Cent. himal., pl. 47, mâle et femelle. — Less., Compl. Buff., IX, p. 306. — Brvru, J. asiat. soc. Beng., XII, 1843, p. 1002. BRACHYLOPHUS OCCIPITALIS; Sw., Class. of birds, Il, p. 308. GECINUS OCCIPITALIS; G.-R. Gray, Gen. = Cn. Bonar., Consp. gen. av., p. 197, 4850. — Id., Consp. volucr. zygod., no 192, 1854. — BLyrn, Cat. mus. Calcuit. (1849), p. 58, n» 263. — Id., J. as. soc. Beng. — Rricn., Syn. av., p. 349, no 798, pl. ncxxi; fig. 4139, 4140, le mâle et la femelle. PICUS BARBATUS; J.-E. Gray, and Hanpw., Illustr. ind. zool., pl. 31; fig. 2, femelle (figure inexacte). PICUS CANICEPS; Vicors, la femelle. CHLOROPICUS OCCIPITALIS; Maru., N. class., Mém. acad. Metz, 1848-1849, p. 351. Mas ADULT. Linea frontali angusta supra oculos, et versus occipitis latera ducta, fuscescenti-nigra; fronte et vertice in medio cocci- neis; vertice, striga latà occipitali ad nucham extendente, alteráque utrinque ad gulæ latera, nigerrimis; genis canis; gulà albidà; collo , corpore subtüs usque ad crissi finem unicoloribus , fuscescenti-viridibus; dorso scapularibusque viridibus; uropygio toto lutes- centi; alarum teciricibus superioribus, remigibusque secundariis extüs, fuscescenti-viridibus, olivaceo lavatis; primariis extüs nigri- cantibus albido maculatis, omnibus intüs fusco-nigricantibus albo ad marginem striatis; rectricibus fusco-atris, harum duabus mediis pallide-fusco striatis ; rostro corneo-nigro; pedibus griseo-virescentibus. Faw. ADULT. Pileo toto nigro. LE CHLOROPIC OCCIPITAL. PLANCHE LXXVII, Fig. 4, le màle; Fig. 5, la femelle; Fig. 6, rémige quatriéme. LE PIC OCCIPITAL; Lesson, Compl. Buff., IX, p. 306. Nous n'avons encore que peu de renseignements sur les habitudes du Chloropic occi- pital qui habite les parties tempérées des monts Himalaya. M. M* Clelland l'a trouvé dans le royaume d'Assam ( Proceed. zool. soc., VII, 1839, p. 165), et M. Blyth l'a recu de l'Arraean et des provinces du Ténasserim. Il paraît être répandu dans le nord du Ben- gale comme sur la chaine de l'Himalaya ( Proceed. zool. soc., 1842, X, p. 92). Suivant M. Gould, cet oiseau aurait entièrement les mœurs du Chl. viridis d'Europe, avec lequel il a tant d'analogie. Il est tantôt sur les arbres pour y chercher sa nourriture et tantôt sur le sol à la chasse des fourmis et des autres insectes qui vivent à terre. Il est probable qu'il niche aussi dans les trous des arbres; mais nous ne savons rien touchant la ponte. Caractères. Bec long, fort, un peu courbe au-dessus et usé à l'extrémité en forme de M 39 dli = eas tem emm vesci 130 coin; aréte au-dessus du bec saillante; arétes au-dessus des narines peu saillantes et très-rapprochées du sommet du bec; arête sous la mandibule inférieure peu saillante, mais formant un angle convexe au commencement du menton qui est très-creux , et savance sous la mandibule à beaucoup plus de moitié de la lonqueur totale du bec mesuré de la commissure; narines recouvertes par une touffe de plumes piliformes diri- gées en avant; ailes longues et arrondies; la quatrième et la cinquième rémige sont les plus longues et sont presque égales ; queue longue et arrondie; tarses et doigts moyens, CoronarioN. Le Mâle adulte; bec brun de corne plus clair sous la mandibule infé- rieure; pourtour du front et plumes reeouvrant les narines d'un brun noirátre; une bande noire, parlant de l'angle du front, passe au-dessus des yeux et se réunit à l'occiput ; le front et le milieu du vertex sont d'un rouge écarlate; le reste du vertex , l'occiput et le derrière du cou sont d'un noir profond; les joues et les côtés de la tête sont cendrés ; l'angle de la mandibule supérieure et quelquefois toute la commissure du bee se trouve bordé de cendré roussátre; le menton et la gorge d'un cendré blanchátre et, chez quel- ques sujets, d'un cendré olivâtre; chez un vieux mâle, le menton était d'un brun rous- sâtre et la gorge cendré verdâtre ; de chaque côté de la gorge descend une bande ou moustache noire qui prend naissance de chaque côté du menton à la base de la mandi- bule; toutes les parties inférieures sont d'un vert lavé de brun olivâtre uniforme ; les tectrices inférieures des ailes sont d'un vert clair rayé de noir; le dos et les scapulaires sont d'un beau vert; le croupion et les tectrices supérieures de la queue d'un vert jau- nátre; les rémiges primaires. d'un. brun noir avec de petites taches blanches sur leur barbe externe et des taches transversales sur le bord de leur barbe interne, excepté vers l'extrémité ; les tectrices supérieures des ailes et les barbes externes des rémiges secon- daires sont d'un vert brunátre lavé d’olivâtre ; les barbes internes sont d'un brun noirátre avec des taches transversales blanches sur le bord des pennes, excepté vers l'extrémité ; queue d'un brun noirátre; les deux rectrices intermédiaires et quelquefois, selon l'áge, les autres rectrices sont rayées transversalement de brun pále ou de brun olivátre; pieds d'un gris verdátre. ; Un mále, paraissant encore jeune, avait le menton et la gorge blane sale grivelé de brun olivátre. La Femelle adulte n'a pas de rouge; tout le dessus de la téte et le derriére du cou sont d'un noir profond; les couleurs générales du plumage sont un peu plus pâles. J'ai vu une femelle ayant les barbes externes des rémiges secondaires d'un brun ver- dâtre pâle; les côtés de la tête d'un brun clair; la gorge et le menton d'un gris brun clair; le cou et la poitrine d'un gris brun olivâtre; l'abdomen d'un gris brun sale, rare- ment lavé d'olivâtre. Quant à la femelle, représentée sur la planche de l'ouvrage de M. le professeur Reichenbach, elle est inexacte pour la coloration. : Hanrrg l'Himalaya, le nord du Bengale. DIMENSIONS. d modu i LE 2 d MEI P qx x HM M RM UI I HE Et 325 à 950 mill. — dudes OC pM Dad iC eh eol. T. uu LIL. OIN iBos ede 49 à 46 — => X e marines a OR RS mac lt me co pp EM 98 à 32 — — e ane PRE M cL Mi NP A ee D Rx IM MEIN 145 à 165 — c M MUN Li a cu Lu du ttu Qi qu di 10 o 20 110 à 130. — — MEN a uu uu 2t c c M E E HU E A R 30 millimétres. — du doigt sntérieur externe (sans l'onghe) ." . Lx a Les poni Pup a Lei 95 => — dor ongle Ken NUN IL MULT np sri oi pa de 92 — à S P I WE im acr c VOUS 91 e — Teone lei o Ne ce PA ERU CIUS ERIS b. de AR 165 2 — cx RER ES Mn a net: uu ME c qoae s quU TEMO ee T D CM M d REA 90 — e — tas RON 210. 7 Mw MC Cu M MIEL 10 = = BS IET AE E Iu MU uL de di uS AS B Se trouve dans beaucoup de collections, notamment dans celles du Muséum britan- nique, de la compagnie des Indes-Orientales à Londres, de Chatham, de Bruxelles, de Paris, de Vienne, de Berlin, de Leyde, de Franefort-sur-Mein, de Turin; dans ma collection. Un wt ts D ê, te le N, l 131 CHLOROPICUS SQUAMATUS. PICUS SQUAMATUS; Vic., Proceed. zool. soc., I, p. 8 (1831). — Less., Compl. Buf., IX, p. 307. = Govrp., Cent. himal., pl. 48, le mâle. — JARD. el SELBY, Illustr. ornith., IM, pl. 108, le mâle. — BrvrH, J. asiat. soc. Beng., XII, p. 998, 1843. PICUS DIMIDIATUS ; J.-E. Gray and Hanpw., Illustr. Ind. zool., pl. 29; fig. 1, le mâle (figure trés-inexacte) ; nec TEM. BRACHYLOPHUS SQUAMATUS; Sw., Class. of birds, II, p. 308. CHRYSOPTILUS SQUAMATUS; Viene, Proc. zool. soc., 4844, IX, p. 6. GECINUS SQUAMATUS; G.-R. Gray, Gen. = Biyru, Cat. mus. Cale., p. 57, no 960, 1849. — Id., J. as. soc. Beng. — Cn. Bonar., Consp. gen. av., p. 197. = ld., Consp. voluc. zyg., ne 193, 1854. = Rzicu., Syn. av., p. 350, pl. pcxxvir; fig. 4174, 4175, deux mâles dont le dernier est peu exact. Mas ADULT. Rostro flavido-corneo ; capite toto supra in fundo cinereo, coccineo; strigà superoculari, alterá suboculari, albidis; gulà, jugulaque viridi-canis; strigà superciliari alteráque utrinque mentali atris; abdomine toto usque ad crissi finem: alarumque tec- iricibus inferioribus viridi-albis, fuscescenti-nigro squamatus; collo postico, dorso, alarum tectricibus superioribus viridibus; uropygio sublutescenti; remigibus primariis fusco-nigricantibus extüs albo-olivaceo, secundariis exiüs fusco-viridibus, omnibus intüs fusco- nigricantibus albo ad marginem fasciolatis; caudá fusco-brunneâ, albo-olivaceo utrinque maculatá; pedibus griseo-virescenübus; ungui- bus flavidis. — Faw. ADULT. Pileo toto nigro. Mas Juv. Pileo toto nigro non nullis punctalis coccineis variegato ; collo postico, dorso, alarumque tectricibus fusco-viridibus fusco- nigro punctulatis. LE CHLOROPIC ÉCAILLÉ (ex Lesson). PLANCHE LXXVIII, Fig. 4, le mâle adulte; Fig. 2, le jeune mâle; Fig. 3, la femelle; Fig. 4, rémige quatrième, LE PIC ÉCAILLÉ; Lesson, Compl. Buff., IX, p. 307. Cette espèce, sur les habitudes de laquelle nous n'avons aucun renseignement, paraît propre à l'Himalaya, et M. Vigne, qui a fait un voyage dans le nord du Bengale, au Thibet et dans le royaume de Kaschmir, ne l'a trouvée que dans les Alpes du Penjaub. Il est trés-probable qu'elle cherche sa nourriture sur le sol des forêts comme sur les arbres, et qu'elle niche dans quelque trou d'arbre. Les écailles oblongues, dont les par- ties inférieures de cet oiseau sont couvertes, l'ont fait confondre avec le Chlor. dimi- diatus (Teux.) dont la taille est moindre. Caractères. Bec long, fort, légèrement courbe au-dessus et usé en forme de coin à l'extrémité; arête au sommet du bec saillante; celles au-dessus des narines saillantes et très-rapprochées du sommet de la mandibule ; rebord de la mandibule supérieure renflé et dépassant la mandibule inférieure vers la base; narines recouvertes d'une touffe de longues plumes piliformes dirigées en avant; aréte sous la mandibule inférieure peu saillante; menton couvert de plumes serrées et de plumes piliformes s'avançant sous la mandibule inférieure à bien plus de moitié de la longueur totale du bec mesuré de la commissure ; la mandibule inférieure produit un angle convexe à la naissance du menton ; cou plutôt long; ailes longues; la quatrième et la cinquième rémige sont les plus longues; queue longue et arrondie; tarses et doigts longs et scutellés; ongles longs et trés-aigus. Cororation. Le Måle adulte; bec jaunâtre de corne; front, vertex et occiput, d'un rouge vif qui s'avance jusque sur la nuque; la base des plumes de la tête étant d'un cendré clair, et celle des plumes de l'occiput cendrée et noire; plumes couvrant les narines et l'angle du front d'un noir roussátre; une ligne étroite partant du front et contournant le rouge de la tête va se perdre sous l'occiput; au-dessus de l'œil, une étroite bande d'un gris blanchátre s'étend jusqu'au cóté de l'occiput; une bande de méme couleur descend de la commissure du bee et surmonte une moustache noire et grise commencant sur le cóté de la mandibule inférieure; menton et gorge d'un cendré verdátre sale; quelquefois le menton et tout le pourtour du bec sont d'un brun roussátre sale; région parotidée d'un gris brun; devant et côtés du cou, poitrine, d'un gris ver- dâtre très-clair dans quelques sujets, tandis que le vert domine chez d'autres; tout le reste des parties: inférieures, y compris les couvertures inférieures des ailes et de la queue , d'un blane olivátre, chaque plume ayant un cercle noir allongé à peu de distance des bords; derrière du cou, dos, tectrices supérieures des ailes, d'un beau vert tirant au jaune olive sur le croupion et les tectrices caudales supérieures; rémiges primaires d'un brun foncé glacé d'olivátre; la barbe externe ayant de petites taches d'un blanc verdátre; rémiges secondaires ayant leur barbe externe verte avec des bandes transversales d'un blanc jaunâtre très-pâle; toutes les rémiges ont leur barbe interne d'un brun foncé glacé d'olivátre avec des bandes blanches transversales sur le bord des pennes; queue d'un brun foncé glacé d'olivàtre avec des bandes d'un blanc olivátre sur les deux barbes; pieds d'un gris verdâtre; ongles jaunâtres. | ER (ooi m rm un ane 132 La Femelle adulte diffère du mâle en ce que tout le dessus de la tête est noir sans aucune trace de rouge. Lorsque les plumes de la tête sont un peu en désordre, la tête paraît cendrée avec des mèches noires, l'extrémité seule des plumes étant de cette der- nière couleur. Le jeune Mále a tout le dessus de la tête noir avec l'extrémité d'une partie des plumes rouge; le derrière du cou, le dos, les tectrices alaires, sont d'un vert sombre parsemé de taches d'un brun foncé au milieu de chaque plume; la teinte des partes inférieures est d'un cendré olivátre sale. Hasrre l'Himalaya. DIMENSIONS. Longueur totale du bec, de la commissure à l'extrémité - ` des narines . de l'aile pliée de la queue du tarse du doigt antérieur externe (sans l'ongle) de l'ongle (en suivant la courbure) . . . du doigt postérieur externe de l'ongle du doigt antérieur interne de l'ongle du doigt postérieur interne de l'ongle Se trouve dans presque toutes les grandes collections, notamment dans celles de Paris, de Vienne, de Berlin, de Leyde, de Francfort-sur-Mein, de Turin; Muséum de Chatham, de Boulogne-sur-Mer, de Bruxelles; un mále au Muséum de Genéve, sous le nom de picus squamosus. ll en existe de trés-beaux exemplaires à la Société zoologique de Londres et au Muséum britannique. J'ai vu le jeune mále au Muséum de Paris ; dans ma collection. CHLOROPICUS DIMIDIATUS. PICUS VITTATUS; Vietu., N. dict., XXVI, p. 91; et Encycl., p. 1917, le mâle. — Drar., Dict. class., XIII, p. 505. PICUS AFFINIS; RarrLEs, Apud Vigors, in zool. app. to Lady Raffles's, Mém. of sir R., p. 668. — Id., Transact. Linn. soc. Lond., XIII, p. 228, 1821. — Less., Compl. Buff., IX, p. 312. PICUS BENGALENSIS ; Honsr., Syst. arrang. birds Java Linn. trans., XIII. PICUS DIMIDIATUS; Temm., texte des pl. col., 85e livr. — VaLENC., Dict. sc. nat., XL, p. 174. = WacL., Syst. av., no 88; Addit., no 5. — Less., Compl. Buff., IX, p. 312. — Dnar., Dict. class., XIII, p. 507. = Honsr., Gen. cat. Javan. birds, zool. res. in Java (1824). BRACHYLOPHUS DIMIDIATUS; Sw., Class. of birds, M, p. 308. PICUS VIRIDANUS; Bryrn, J. asiat. soc. Beng., XII, 1843, p. 1000. = Id., Appendix, Journ. as. soc. Beng., 1844, p. 394, la femelle. GECINUS DIMIDIATUS; G.-R. Gray, Gen. — CH. Bonar., Consp. gen. av., p. 197. = Id., Consp. volucr. zygod., n» 194, 1854. — BLytH, Cat. mus. asiat. soc. Calcut., p. 58, no 262, 1849. = REICH., Syn. av., p. 350, pl. ncxxr; fig. 4141, mâle. Mas ADULT. Rostro corneo nigro, subtùs, excepto apice, flavido; pileo occipiteque coccineis, pluma quavis basi argentino-grisea; vitla malari nigra, canescenti-conspersa; capite ad latera canescente; loris mentoque albido-ochrascentibus; gulà sensim, collo toto et pectore ex parte virescenti-ochrascentibus; dorso toto, scapularibusque olivascenti-viridibus; uropygio, olivascenti-aureis; caudæ tectri- cibus fusco-virescentibus; corporis inferioris plumis subtüs a pectore usque ad crissum saturate olivaceo-viridibus, harum quavis medio longitudinaliter et utrinque ad marginem alba, quare vitalis; crissi plumis nigricantibus ejusdem picture; alarum tectricibus inferio- ribus albo-flavidis, nigricanti-dentato fasciolatis; remigibus primariis nigricantibus, extüs maculis parvis ochrascentibus, intus a basi ultra medium ad marginem majoribus albis; secundariis extüs olivaceo-brunneis; intüs maculis albis ad marginem fasciolatis ; cauda tota nigra, rectricibus lateralibus obsoletissime, vix conspicue dilutiüs undatis ; pedibus griseo-virescentibus. Fœm. ADULT. Fronte, vertice et occipite totis nigris, pluma quavis basi canescente. Juv. Rostro breviore; capite supra nigro; collo antico pectoreque olivascentibus; corpore inferiore albido, plumis striis apice con- vergentibus cinerascentibus, subabsoletis, epigastrii paulo olivascenti-finibriatis; dorso, tergo, alarum tectricibus superioribus olivaceo- viridibus ; rectricibus fasciolis marginalibus magis conspicuis; gula sordide albà. Mas Juv. Capitis plumis supra nigris, coccineo ad apicem non uullis coccineis. Faw. varier. Gulà, collo, pectore abdomineque albido-ochrascentibus ; hypochondriisque non nullis striis pallide fuscis. LE CHLOROPIC MÉDIASTIN. PLANCHE LXXVI, Fig. 5, le mâle adulte; Fig. 4, femelle variété; Fig. 6, femelle adulte. LE PIC MÉDIASTIN; Tewm., texte des pl. col. — Lrss., Compl. Buff., IX, p. 312. PIC A VENTRE RUBANNE; Vatenc., Dict. sc. nat., XL, p. 174. PIC RUBANNÉ; VigLL., Nouv. dict., XXVI, p. 91 ; el Encycl., p. 1317. L'AFFINIS OU LE TUKKI BAWANG DES MALAIS; Less., Compl. Buff., IX, p. 312. La deseription que M. Vigors a donnée du picus affinis de Raffles, ne peut convenir Linn, gu, ll ATI Lini ala ys L 133 qu'à une jeune femelle du chloropicus dimidiatus; aussi, les naturalistes ont-ils été incertains si l'on pouvait appliquer ce nom d'affinis comme synonyme de dimidiatus. Ce n'est que lorsque j'ai pu voir, dans la collection de la Société zoologique de Londres, l'oiseau rapporté par sir Raffles, que je suis demeuré convaincu que c'était bien le dimi- diatus. Toutefois, je n'ai pas cru devoir changer cette dernière dénomination adoptée par tous les ornithologistes et par l'honorable docteur Horsfield lui-même. D'ailleurs, je dois avouer que Je ne trouve rien de plus insignifiant que ces dénominations d'affinis , de similis, d'assimilis, données par plusieurs auteurs trés-estimables à certaines espèces. En effet, pour que ce nom offrit un sens, il faudrait qu'il fit connaitre en méme temps (ce qui est assez difficile) à quelle époque il est semblable, avec quelle espèce il a de l'affinité; autrement, cela peut s'appliquer à toutes les espèces, et, par suite, à aucune spécialement. Mais le nom d'affinis avait ici un autre inconvénient plus grave, c'est que deux autres espèces de Picidées ont été malheureusement dénommées ainsi: l'une par Swainson (Zool. illustrat., pl. 78) ; l'autre par Wagler (Syst. av., n° 61). IH n'était donc pas possible, on le voit, de venir, sans nécessité, augmenter cette confusion, et je persiste à penser que tout en adoptant les nouvelles classifications, les auteurs, dans l'intérêt de la science, ne doivent jamais conserver le méme nom à deux espèces faisant partie du méme genre Linnéen, surtout lorsque ces genres anciens (devenus aujourd'hui des familles ou sous-familles) sont aussi tranchés et aussi distinets que le sont les genres Linnéens picus , psittacus , trochilus, anas, etc. Le Chloropic médiastin est commun, non-seulement à Java et à Sumatra, mais il habite aussi Bornéo, suivant M. Müller, l'Arracan, les provinces du, Ténasserim et pro- bablement d'autres parties de l'Inde. Nous n'avons, toutefois, aucun renseignement sur ses mœurs. Caractères. Bec long, fort, large à la base, comprimé sur les côtés vers l'extrémité qui est conique; arête du sommet du bec très-saillante, ainsi que celle au-dessus des narines qui en est trés-rapprochée; arête sous la mandibule inférieure saillante ; narines recouvertes de plumes serrées ; le menton couvert de plumes serrées et s'avancant sous la mandibule à bien plus de moitié de la longueur totale du bee mesuré de la commis- sure; ailes plutôt longues et arrondies; la quatrième et la cinquième rémige les plus longues; tarses el doigts forts et scutellés au-devant; queue longue; les rectrices de forme conique à leur extrémité. Cozorarion. Le Måle adulte; bec d'un brun de corne; la mandibule inférieure jau- nátre, à l'exception de la pointe qui est brune; plumes recouvrant les narines et une ligne étroite partant de l'angle du front et cótoyant la téte, d'un noir profond qui va se perdre vers l’occiput; front, vertex, occiput et une partie de la nuque, d'un rouge vif, la base des plumes étant d'un gris lustré; sourcil se prolongeant aprés l'œil d'un gris blanchátre; cótés de la téte et joues cendrés; une bande ou moustache descend de chaque cóté des joues, à partir de la mandibule inférieure, et est d'un noir profond parsemé de petites plumes cendrées; menton et la gorge d'un jaune ochreux qui teint tout le cou et le haut de la poitrine en prenant une teinte olivátre; dos et scapulaires d'un vert olivátve; croupion d'un. jaune olive ; tectrices supérieures de la.queue d'un brun verdâtre; le bas . de la poitrine, les flancs et le haut de l'abdomen, d'un cendré olivátre, chaque plume ayant au milieu une double méche longitudinale d'un brun verdátre se réunissant à l'ex- trémité qui est de forme oblongue; le bas de l'abdomen est d'une nuance plus sombre et les méches sont d'un brun noirátre; les tectrices inférieures de la queue sont d'un brun roussátre clair avec des mèches d'un cendré brun; tectrices inférieures des ailes d'un blanc olivátre dentelé de noir; rémiges primaires d'un brun foncé avec de petites taches d'un jaune sale sur la barbe externe et des taches blanches plus larges sur le bord de la barbe interne; rémiges secondaires d'un vert brunátre lavé d'olivâtre sur la barbe externe ; la barbe interne étant d'un brun foncé avec des taches blanches sur le bord des pennes; queue d'un brun noirátre, uniforme chez quelques sujets, et chez d'autres ayant des taches d'un roux clair sur le rebord de la barbe interne des deux rectrices intermé- diaires, et sur la penne externe de chaque côté de la queue; pieds d'un gris verdâtre. Le mâle, représenté par M. le professeur Reichenbach sur sa planche pexxi, fig. 4144, est quelque peu inexact , en ce que les stries des parties inférieures remontent trop haut. La Femelle adulte a tout le dessus de la téte et partie de la nuque d'un noir pro- fond; le reste comme chez le mále. Quant à la femelle représentée sous le n° 4142 dans la planche du synopsis de M. Reichenbach, les stries qui s'étendent jusque sur la gorge ne permettent pas de douter que ce ne soit une femelle du striolatus dont le I 34 134 mâle est représenté sous le n° 4143, et vers lequel cette femelle semble s'élancer, Les Jeunes ont le dessus de la tête noir; le devant du cou et la poitrine olivátres ; le dessous du corps d'un gris brun sale couvert de mèches cendrées vers leur extrémité ; l'épigastre un peu lavé d'olivátre ; le dos, les tectrices alaires d'un vert olivátre ; la gorge d'un blane sale; la queue rayée sur le bord des pennes de taches d'un brun roussátre pâle, ` Le jeune Mále a souvent des mèches rouges, soit sur l'occiput, soit sur le front. Une Femelle, variété, que j'ai vue au Muséum de Paris, a toutes les parties infé- rieures du menton au bas de l'abdomen et les côtés du cou, d'un Jaune ochreux, légè- rement olivátre sur la poitrine; on ne voit que sur les flanes, sur les cuisses et sur les tectrices caudales inférieures, de légères stries d'un brun trés-pále. Il est certain, pour moi, que ce n'est qu'une variété et non une espèce différente. Une autre femelle, variété, qui se trouve aussi au Muséum de Paris, a le devant du cou et la poitrine d'un jaune paille assez clair; les mèches qui couvrent l'abdomen sont d'un brun foncé roussâtre ; la coloration des parties supérieures est d'un vert foncé oli- vátre et sale. Hasime Java, Bornéo, Sumatra, l'Arracan, les provinces du Ténasserim et d'autres parties de l'Inde. DIMENSIONS. EXER E ELI LM UM LM m c ua LT M PO EM ML LR | 290 millimètres, cs ue ge l commissura A8 Cut Suo UST LETS PORA Ee e sd — RECS DANNES GNE dri ue AES IDEO 3 uicem foLanbzne p uie 07 ie DAMEN Ic ue de I LUE Vc LA ME 130 à 135 mill. "Ido 1.250 o OCDE OU NO Ed on NL Ci M IQ NC CEDE CERE LR 10051 AO CC CE AR A S OU RE N TE V RU, VU HALE SEE oz a n S DAE | 26 millimètres. "candela ded UC WARE. Ue R IU SEI LS. E PADE F O pt => Ae onene uyani o LC en ues uil Lu. à do dt 0e U ES F UN deito temenni SIME COSI NC On ud GIOI HAE Ku tom Lite din 02 2 Ay qm 90 LE pp. a c IQ CP qu au es ce. eri 13 = S N O kan enie ar IP dde nr lE v oT dM e Ts Cp AS MUR HIR ue 16 I 2 DN Dt BUB LCD OUO Gu Te EE DX Wl cx | 45 zr a dooi patern an E a x I R M eR eur LA a T Ew — sei cll p QN UN CP RE M I RCM Mq RM EMEN T T t uf — Se trouve dans la plupart des collections, notamment dans celles de Paris, de Leyde, de Londres, de Vienne, de Berlin, de Francfort-sur-Mein, de Gand, de Bruxelles, de Stockholm, de Boulogne-sur-Mer, de Turin, de Heidelberg, de Darmstadt, de Liége, de Florence ; dans ma collection. mio CHLOROPICUS STRIOLATUS. PICUS STRIOLATUS, Brvrm, Journ. asiat. soc. of Beng., XII (1843), p. 1000. PICUS LEPIDOTUS ; Narr., Antea, in Museo Vienn. PICUS SQUAMATUS ; Jerpon, Madras journ., XI, p. 213 (1840). BRACHYLOPHUS XANTHOPYG(EUS ; Hopes., Cat. of Nipal. birds, zool. misc., p. 85, no 147 (1845). GECINUS STRIOLATUS; G.-R. Gray, Gen. = BLYTH, Cat. mus. Caleutt., p. 57, ne 261 (1849) ; J. as. soc. of Beng. = Rercu., Syn. av., p. 350, no 800, pl. pexxi; fig. 4143, le mâle. GECINUS XANTHOPYGIUS ; Cn. Bonar., Consp: gen. av., p. 197.— ld., Consp. voluc. zygod., no 195, 1854. = Rricn., Syn. av., p. 350, no 802. 4 Mas ApULT. Rostro corneo-nigro , subtüs, excepto apice, flavido ; pileo, occipiteque coccineis, plumà quavis grised; strigà superd- culari griseà; vittà malari griseo-olivace nigro variegatà; strigá a fronte ad oculos fuscescenti-nigrà; capite ad latera fusco-cinereo; mento gulâque albido-fuscis, fusco-olivaceo striatis, plumis colli antici, pectoris, corporisque subtus usque ad erissum saturate olivaceo- viridibus, harum quavis medio longitudinaliter et utrinque ad marginem albis aut albo-olivaceis, quare vittatis; crissi plumis albo- olivaceis, utrinque ad m'arginem et in medio fusco-olivaceis; alarum tectricibus inferioribus albo-olivaceis nigricanti dentato fasciolatis ; collo postico, dorso, scapularibus, alarum tectricibus superioribus olivascenti-viridibus; uropygio virescenti-sulphureo ; remigibus pri- mariis nigricantibus extüs albido-flavi intüs ad marginem albo fasciolatis; secundariis extus olivascenti-viridibus, intüs nigricantibus ad marginem albo fasciolatis ; caudá nigrà rectricibus mediis , intüs, lateralibus extüs pallidé fulvo undatis; pedibus griseo-virescentibus; irides rubræ. Few. ADULT. Fronte, vertice ac nuchá totis nigris, pluma ibi quavis basi canescente. Mas Juv. Capite supra nigro, coccineo punctulato ; corpore infra fusco-grisco, pectore olivaceo lavato; collo, dorso alisque fusco- virescentibus ; uropypio virescenti-sulphureo. LE CHLOROPIC STRIOLÉ. PLANCHE LXXVII, Fig. 1, le male adulte; Fig. 2, la femelle; Fig . 9, rémige quatriéme. On a souvent confondu cette espèce avec le Chlor. dimidiatus (Temminck) qui lui ressemble en effet; mais il est facile, au premier aspect, de les distinquer en faisant E = = t l is 135 attention que le dimidiatus a le menton, la gorge, le cou et la poitrine, d'un Jaune ochreux sans taches ni raies. M. Jerdon a confondu le striolatus avec le squamatus (Vicons), quoique la différence soit encore plus sensible entre ces deux dernières espèces. Quant à M. le professeur Reichenbach, il a, dans son Synopsis avium, p. 350, fait, sous les ns 800 et 802, deux espèces distinctes du striolatus de M. Blyth et du xan- thopygius de M. Hodgson, qu'il convient de réunir, ainsi que j'ai pu m'en convaincre en examinant au Muséum de Londres les exemplaires dont ce dernier naturaliste venait d'enrichir cet. établissement à cette époque. Le savant directeur du Muséum de Dresde ajoute, en parlant du xanthopygius, qu'il est porté à croire que c'est le jeune du dimi- diatus; mais, en voyant réunis dans ma collection. divers. sujets adultes de ces deux dernières espèces, il changerait évidemment d'opinion à cet égard. Le striolé parait se trouver dans toute l'Inde; ainsi, M. Hodgson l'a rapporté de l'Himalaya et du royaume de Népaul; M. Blyth annonce qu'on en a tué un sujet prés de Calcutta , et M. Jerdon en a vu en assez grand nombre sur le sommet des Nilgerries et dans les foréts qui bordent la cóte occidentale du Bengale. Toutefois, cet oiseau n'habite que les montagnes boisées et il est trés-rare dans les plaines; nous ne connaissons que peu de chose touchant ses mœurs qui doivent être les mêmes que celles du Chloropic écaillé et de l'Occipital. M. Jerdon nous apprend que le Striolé grimpe aprés le tronc des arbres, mais seulement jusqu'aux premières branches, et qu'il se pose sur le sol pour y chercher sa nourriture. : CanacrEnEs. Bec plutôt long, fort, comprimé sur les côtés vers l'extrémité qui est conique ; arête au sommet du bec très-saillante et peu courbe; arête au-dessus des narines saillante et trés-rapprochée du sommet du bec; arête sous la mandibule inférieure très- saillante et formant, à partir du menton, un angle très-convexe; menton couvert de plames serrées et avançant sous la mandibule à plus de moitié de la longueur totale du bec mesuré de la commissure; ailes longues; la quatrième et la cinquième rémige sont les plus longues; queue longue; tarses et doigts moyens; le doigt antérieur. externe le plus long. Coorariox. Le Måle adulte; bec brun foncé au-dessus; mandibule inférieure jaunâtre de corne, si ce n'est à l'extrémité; plumes recouvrant les narines et angle du front de chaque côté d'un brun roux foncé jusqu'à l'œil; front, vertex et occiput d'un Touge vif, les plumes ayant leur base d'un gris cendré; bande étroite d'un gris blanchâtre au-dessus de l'œil et suivant le rouge jusque vers l'occiput ; côtés de la tête d'un cendré brun; de chaque côté une moustache formée par des stries noires longitudinales éparses sur un fond gris olivátre; menton et gorge d'un blanc sale strié de brun olivátre; devant du cou, poitrine et abdomen d'un gris olivátre, surtout sur la poitrine, chaque plume ayant une double bande oblongue d'un vert olivátre; sur les cuisses et sur les tectrices caudales inférieures, les plumes ont, tout autour, un cercle d'un brun olivátre et, au milieu, un trait longitudinal de méme couleur; tectrices inférieures des ailes d'un blanc olivâtre den- telé de noir brun; derrière du cou, dos, tectrices supérieures des ailes, d'un vert olive; croupion d'un beau jaune olivátre ; rémiges primaires d'un brun foncé tacheté de blanc jaunátre sur la barbe externe et de bandes blanches sur le rebord de la barbe interne; rémiges secondaires d'un vert olivâtre sur la barbe externe et d'un brun foncé sur la barbe interne avec des bandes blanches sur le rebord des pennes; queue noire; les deux rectrices intermédiaires ont leur barbe interne lavée d'olivátre avec des taches d'un brun fauve ; les rectrices externes de chaque côté sont d'une nuance plus pále et ont sur leur barbe externe des taches d'un fauve pâle ; iris rouge; pieds d'un gris verdâtre. | La Femelle adulte a le front, le vertex et la nuque entièrement noirs, les plumes ayant leur base qrise. Les jeunes Máles ont le dessus de la tête noir plus ou moins grivelé de points rouges; les parties inférieures et les côtés du cou sont d'un gris brun sale lavé d'olivátre sur la poitrine; les stries longitudinales sont d’un brun terne; le dos, les tectrices alaires et les barbes externes des rémiges secondaires sont d'un brun verdátre pâle; les rémiges d'un brun pâle avec des taches blanchâtres; le croupion est d'un jaune olive. Haste les forêts de l'Himalaya et de la plupart des montagnes élevées de l'Inde. 136 | DIMENSIONS. N Ponu OEE Guo uec C T Cd A EE 270 à 980 mil 1 j nm pe PR uta i ee IM M t 35 millimètres, i y 72 = QU nnes y Crack A A tous V o cr M NM 95 IU 5 | RE et 130 à 140 mill | E | aa ela guener Ox Ci MA QUK E um o M E d ME 90 à 100 — E == Du CUL a d X R O NM Lu E 93 millimé 4 = duedoigtianterienr cuterae quc ongla) cU E T A e So co Rubr C EE 90 s 27 É (i cte de rcl PT (du exu c ML. à KR DES i l => du dogi posterne c (S a ns dite M a EV M e 105 2529 — deslonple es Re MA CO E ME Ww. adu iem Lasped xtebuub s 1746 4 22 L acu duo R T MI x dye uu e T — de-kongie ec MO DR P Ee e dA P quet eur uu e fem c Nr or ua ERE ile = adonat uuu cc c uda D zi f E ji — de ronde ia 7 6 a 24 Mu dns c ml Ne aient à 3 S TH poorer * f) Í : ; W Se trouve dans beaucoup de collections, notamment dans celles de Londres, de Berlin 4 x . . . b] ` | de Vienne, de Paris, de Turin, de Boulogne-sur-Mer. | | : À . : Eb ise M 777 ED Iit Un mále existe dans la collection de Leyde, sous le nom de dimidiatus Jeune mâle : i dans ma collection. | d b sie e E E: ul $ e p à | pj TROISIÈME SECTION. |" : IN qu s ; T | u Bec aigu, assez court, plus ou moins courbe au-dessus ; généralement pas de huppe; ` plumage généralement vert ou olivâtre sur les parties supérieures; les mâles se dis- 1 f 4 m ) ; | unguent des femelles soit en ayant tout le dessus de la tête rouge avec ou sans mous- P tache, soit en ayant l'occiput rouge lorsque les femelles n'ont pas de rouge sur la tête 1 Eee : 3 à 7 (de l'Amérique). t 1 lt £ D 1 Lo) CHLOROPICUS POLYZONUS ( T'emm.). H E PICUS POLYZONUS ; Temm., In Museo parisiens. = VALENC., Dict. des sc. nat., 1826, XL, p. 170. — Dnar., Dict. class., XIII, p. 499. wi — WaGL., Syst. av., no 41. — dd., Isis, 4829, p. 513. — Less., Compl. Buff., IX, p. 322. — Id., Traité d'orn., p. 295, Qs I CHLORONERPES POLYZONUS; G.-R. Gray, Gen. of birds, Il, p. 443. = Pr. Br., Consp., 1850, p. 117, sp. 8. = REICH., Syn. av., ; Tu p. 853, no 810, pl. pezxxv; fig. 4466 (et non 4460), la femelle. CHRYSOPICUS POLYZONUS; Pr. Br., Consp. vol. zygod., n° 145, 1854. Mas ADULTUS. Rostro nigro, basi fuseo-rubescente; capite toto supra nuchá , vittaque malari coccineis; vitta a naribus ad colli latera | igar ducta, gulâque totâ aureo-flavis; capitis regione ophthalmicá et parotica, vittaque larga ad colli latera, dorso toto, uropygio, alarum ] tectricibus, remigibus primariis basi extüs, secundariis extüs totis , viridi-olivaceis; remigibus fuscis; omnibus intüs, nisi versus apicem, aoa fulvo marginatis ; caudâ viridi-fuscescente basi, nigro-virescente ad apicem, collo antico, pectore abdomineque toto, flavo-aureo , trans- : | versim viridique fuscescente numerosé fasciatis; alarum tectricibus inferioribus fulvo-flavidis; pedibus fusco-virescentibus, unguibus i corneis. P FœiNa ADULT. Mari similis sed absque coccineo; capite supra olivaceo, occipite olivaceo-flavo-aurantio ; mento gulâque aureo-flavis. LE CHLOROPIC MULTIBANDES (Malh.). PLANCHE LXXXIII, Fig. 1, le mâle; Fig. 2, la femelle; rémige quatrième. LE PIG A GORGE JAUNE; Varenc., Dict. sc. nat., XL, p. 170. — LESS., Compl. Buff., IX, p. 322. — Id., Traité d'orn., p. 925. LE PIC A GORGE CITRINE; Drar., Dict. class., XIII, p. 499. LE CHLOROPIC MULTIBANDES ; Mari. Cette espèce, originaire du Brésil, a été découverte par M. Auguste de Saint-Hilaire, et elle figurait dans la collection du Muséum de Paris, lorsque l'honorable M. Temminck l'y dénomma polyzonos. Je n'ai pu lui conserver la dénomination française à gorge Jaune que lui a. donnée M. Valenciennes, car cet auteur, à la page suivante du Diction- naire des Sciences naturelles, donne le méme nom francais à l'eterocephalus de Latham ou chlorocephalus de Gmélin. Ce nom avait, d'ailleurs, l'inconvénient grave de ne pas étre applicable aux deux sexes. M. Lesson a pris le mále pour la femelle ; | c'est ainsi que ce naturaliste annonce que la femelle a la gorge jaune, tandis que le mile = =" a. a la gorge rayée; je dois, pour l'excuser, m'empresser de reconnaitre qu'il existait, récem- ment encore, une erreur sur les étiquettes du Muséum de Paris. M. Reichenbach, qui n'a figuré que la femelle, donne, des deux sexes, une description inexacte; ainsi, ce à savant indique le mâle comme ayant la partie supérieure de la tête et l'occiput d'un hu E == NECEM = 137 rouge tirant sur la couleur de cannelle (In zimmtroth ziehend ), tandis que le rouge est vif et nullement de cette nuance; il. distingue la femelle comme ayant seulement la bande latérale de la joue d'un jaune plus pâle, tandis que la femelle se reconnait de suite par l'absence de rouge sur la tête et à la moustache. Nous ne savons rien des mœurs de cette espèce encore peu répandue dans nos collections. Caractères. Bec fort; pas de huppe; les plumes de l’occiput un peu plus allongées chez le mále; ailes longues; les rémiges les plus longues sont la quatrième, la troisième et la cinquième qui différent peu entre elles; la deuxième rémige a 18 millimètres de moins que la troisiéme; le doigt antérieur externe bien plus long que le doigt postérieur externe. Cocorarion. Le Måle adulte; bec d'un brun foncé et d'un brun rougeâtre vers la base; front, vertex, occiput et nuque, d'un rouge vif; la région ophthalmique et la région parotique sont d'un vert brun bordé en dessous par une bande d'un beau Jaune jonquille qui part de l'angle du front, passe sous l'eil et descend de chaque cóté au bas de la nuque; au-dessous de cette bande s'étend, à partir du cóté de la mandibule infé- rieure, une bande ou moustache rouge d'environ 20 millimétres de long sur 5 de large, qui est continue par une bande d'un vert foncé descendant jusqu'au-devant des épaules ; le menton, la gorge et une partie du devant du cou, sont d'un jaune jonquille ; le dos, les tectrices supérieures des ailes, le croupion et les tectrices supérieures de la queue, sont d'un vert brun olivátre à reflets dorés sur le dos et les tectrices primaires; rémiges primaires d'un brun foncé, mais à partir de la base jusqu'aux deux tiers de leur longueur, elles sont d'un vert foncé sur la page externe et d'un roux vif sur la page interne; sur les rémiges secondaires, le vert s'étend sur presque toute la page externe; la page interne est noire le long de la tige et rousse dans tout le reste; queue d'un vert brun vers la base- et d'un noir verdátre vers l'extrémité ; les tiges des rectrices étant d'un brun noirâtre; le cou, la poitrine et tout l'abdomen, sont rayés alternativement de nombreuses bandes transversales d'un vert brun olivátre et de bandes d'un jaune doré; les tectrices inférieures des ailes d'un jaune fauve; pieds d'un brun rougeátre; ongles d'un brun jaunátre. La Femelle adulte diffère du mâle en ce qu'elle a le front et tout le dessus de la téte d'un olive doré lavé d'orangé vers la nuque; les cótés de la téte et du cou sont d'un vert brun divisé par la bande d'un beau jaune jonquille qui part de l'angle du front; il n'existe pas de moustache rouge; la gorge est jaune comme chez le mále. Hasire le Brésil. DIMENSIONS. m Poneueu totale ee teu m 0 2 a VA c cc m ace 200 à 270 mill. => du Dee, des commissure a extene s d e c PA uu ucc i E 35 de 900 => tn AUS MAO a uto e We 24 à 96 — = detalle pige 9 a e E PAA wA Qe RI LR T E 150 à 153 — 22 dedequee ll 7 c Wu. uev iul a i LL c E 2 SD TUUS 22 cus Atarse e ur cer Mc IM M LI cq ue IU du ui Rn y qv m LE 20 millimètres. n du doict-antenient externe (sans Konsle) e e e uu cu uU LH 21 => = de ronole Kenr suivant Ia courbure) o e 2 12 7472 c Mu m E M T 18 — sic du dept poskerieuresterne < > E UN Re 17 == AV A A H A A M. E 16 = re c de dois ae aM C e Gp WE — ze delonsle Re E R I E 16 — <- du doict postérieur interne 7 477 ee o o Lc o e E Lu Tu 6 — side l'onglet SR s Ee ER od deci uou qo Ix au c e 7 — Musées de Paris, de Francfort-sur-Mein et de Berlin; ma collection. CHLOROPICUS AURULENTUS (7llig.). PICUS AURULENTUS ; Ictic., Mus. Berol. = Temm., 40e livr., pl. col. 59; fig. 1, le mâle. — G. Cuv., Regn. an., 1829, p. 451. PICUS MACULIPENNIS ; Licm., Antea, mus. Berol. = WaGr., Syst. av., n° 51, et Isis, 1829, p. 514. PICUS AURATUS; Vimiz., Encycl., p. 1305, et N. dict. d'hist. nat., XXVI, p. 70, une femelle. PICUS XANTHOT(ENIA ; Wacr., Syst. av., no 50. . PICUS SUBAURATUS ; Drar., Dict. class. d'hist. nat., XIII, p. 496, la femelle. CHRYSOPICUS AURULENTUS ; Pr. Br., Consp. vol. zygod., no 144, 1854. CHRYSOPICUS MACULIPENNIS; Pr. BP., Consp. vol. zygod., n° 146 , 1854. CHLORONERPES AURULENTUS ; Rercn., Syn. av., p. 351, no 803, pl. noxx; fig. 4450, mâle, et 4151, femelle inexactement représentée. Mas ApULTUs. Rostro fusco, subtus basi flavido corneo ; iridibus obscuré fuscis; pileo toto vittàque malari coccineis; gulà totà, capi- lsque utrinque ad latera vittis duabus læte flavis, quarum una supra, altera infra oculos ab oris rictu ad colli latera ducta, medio pone oculos obscure viridi; dorso, tergo, alarum tectricibus superioribus flavido-virescenti-olivaceis, uropygio, caudæque tectricibus superioribus fusco-virescentibus ; remigibus primariis fusco-nigricantibus, extüs et intüs, nisi ad apicem, largé rufo fasciatis, plùs L 33 138 minüsve olivaceo extüs marginatis; secundariis ad apicem nigricantibus, intüs rufis, nigro fasciatis; extüs olivacei rufoque maculatis; rectricibus nigris, ultimà quintâ utrinque rufo paululüm ad marginem extüs maculatâ; cor LE CHLOROPIC BRUN DORÉ. PLANCHE LXXXIV, Fig. 4, le mâle adulte; Fig. 5, la femelle; Fig. 6, rémige quatrième. CARPINTERO DORADO PARDO; n'Azara, Apunt. hist. nat. Parag., T, p. 320, no 257, la femelle, 1805. PIC BRUN DORÉ; VigiLL., Encycl., p. 1305, et N. dict. d'hist. nat., XXVI, p. 70. = Drab, Dict. class., XIII, P. 493, la femelle, CHARPENTIER DORÉ ET BRUN ; Sonn., Ois. du Parag. de d'Azara, IV, p. 14. PIC VERT DORÉ; Temm., pl. col. 59; fig. 1, le mâle. PIC VERT DORÉ OU AZARA ; Temm., texte des pl. col. Pour n'avoir pas imité la prudence de don Félix de Azara, presque tous les natura- listes, à l'exception de Vieillot, ont confondu cette espèce avec la suivante qui s'en dis- tingue, néanmoins, par des caractères aussi certains que faciles à saisir de prime abord. Ainsi, d'Azara décrit d'abord, sous le n° 256, son carpintero verde dorado, ou Charpentier vert doré, et s'exprime ainsi dans la traduction de Sonnini, que je reproduis textuellement: « Il a le dessus et le derrière de la tête d'un rouge vif; une ligne dorée prenant aux narines, passe sous les yeux et les oreilles, et descend en s'élargissant jusqu'à la moitié ‘des côtés du cou; du vert doré existe dans l'espace compris entre cette ligne et le rouge de la téte, ainsi que sur toutes les parties supérieures, ete. » Voilà done le mâle de l'espèce qui n'a qu'une bande jaune sur le cóté de la téte, et que Vieillot a distinguée sous le nom de chrysochlorus, tandis que Swainson et Spix, qui ne l'ont pas reconnue, l'ont décrite comme espéce nouvelle: le premier sous le nom de brasiliensis, le second sous celui de macrocephalus. D'Azara décrit ensuite son carpintero dorado pardo, et il dit: « Je soupconne qu'il est de l'espèce précédente; cependant je le décris ici, parce qu'il faut étre scrupuleux dans la réduction des espèces de Charpentiers. » Croyez-vous que Sonnini, imitant la prudente réserve du savant espagnol, va repro- duire au moins la traduction de cette description, afin que chacun puisse apprécier ce qu'il en est? nullement. Sonnini se borne à trancher la question en disant: « Comparaison faite de la description de cet oiseau avec celle du Charpentier. vert doré (no 256), il me parait hors de doute que ces deux oiseaux sont de la méme espèce. » Pour moi, qui suis toujours curieux de me reporter aux sources premiéres et qui ai reconnu l'utilité de vérifier, par moi-méme, les assertions d'auteurs parfaitement recom- mandables , j'ai donc ouvert l'Apuntamientos para la historia natural de los paxaros del Paraguay y Rio de la Plata (Madrid, 1805), Il, p. 320, n° 257, et jy ai lu notam. ment ce qui suit relativement au dorado pardo (n° 257): « En la nariz principia una tirila amarilla viva, y otra lo mismo sobre el ojo, juntandose en el costado del cogote, y dexando su intermedio pardo obscuro. El colodrillo tiene pluma carmest poco levantada, ete. » C'est-à-dire: « Une bande d'un jaune vif commencant sur la narine, et une autre semblable partant du dessus de l'œil, vont se joindre sur les cótés de la nuque, en laissant l'intervalle qui les sépare, d'un vert sombre; le der- riére de la tête est orné de plumes rouges un peu relevées. » Ainsi, je puis dire à mon tour qu'il me paraît hors de doute que cette seconde espèce, dont la femelle est décrite par d'Azara, diffère de la premiére en ce que le dorado pardo a, sur les côtés de la tête, deux bandes d'un jaune vif, tandis que le verde dorado n'en a qu'une. Vieillot l'avait parfaitement. compris, lorsqu'il a nommé picus auratus l'espéce à deux bandes. Malheureusement, ce nom avait le grave inconvé- nient d'avoir déjà été donné par Linnée à une autre espèce du groupe des Géopies. C'est ce qui m'a déterminé à adopter la dénomination de aurulentus que M. Illiger avait donnée à cette espéce dans la collection de Berlin, et que M. Temminck a consaerée dans ses planches coloriées. Je dois ajouter que M. Lichtenstein avait précédemment donné, à Berlin, le nom de maculipennis à ce Chloropie, que l'auteur a confondu, ' néanmoins, en 1823, avec le chrysochlorus, dans son Catalogue des doubles, lorsqu'il cite, comme appartenant à la méme espéce, les deux oiseaux décrits par d'Azara sous les ns 256 et 257. Quant à Wagler, si judicieux d'ordinaire, il a décrit deux fois la femelle de l'auru- lentus d'Illiger; d'abord (Syst. avium, n° 50) sous le nom de æanthotænia, dont la == vu E ——— ———— — uri i s e o AA AAA I EE = L hai 139 description est inexacte en ce qu'il omet de parler des bandes noires qui existent sur le roux de la barbe interne des rémiges et des taches rousses qui se trouvent sur la barbe externe ; puis, sous le nom de maculipennis (n° 51), d'après une lettre de M. Lichtens- tein. Enfin, lorsqu'il décrit l'espèce n° 49, sous le nom d'aurulentus, il avoue que c'est le chrysochlorus de Vieillot, le brasiliensis de Swainson, le macrocephalus de Spix. Le savant prince, auteur du Conspectus generum avium, fait deux espèces de l'auru- ` lentus et du maculipennis, et il les distingue: la première, remigibus nigris imma- culatis; la seconde, remigibus nigris rufo maculatis; selon moi, c'est une double inexactitude. En effet, M. Lichtenstein, lui-même, reconnait, dans le Catalogue manus- crit des Picidés du Muséum de Berlin, que je dois à sa haute obligeance, que son maculipennis est la méme espèce que Illiger à nommée aurulentus, et dont la déno- mination a été reproduite, en 1823, dans le Catalogue des doubles. J'ajoute que les deux espèces, c’est-à-dire l'aurulentus ou maculipennis, et le chrysochlorus ou brasi- liensis, ou macrocephalus, ont les rémiges tachées de roux, avec cette seule différence que chez l'aurulentus, le roux qui couvre toute la barbe interne des rémiges, exceplé vers l'extrémité des pennes, est rayé de bandes noires, tandis que chez le chrysochlorus la barbe interne est presque entièrement d'un roux uniforme qui s'arrête à prés de 9 centimètres avant l'extrémité des rémiges sans être rayé de noir, ainsi que le fait voir la planche qui représente les deux espèces. Quant aux femelles de ces deux Chloropies, elles different beaucoup entre elles, puisque, sans parler du nombre différent de bandes jaunes sur les cótés de la tête, la femelle de l'euruléentus a loceiput et la moustache rouges, tandis que celle du chrysochlorus a toute la tête d'un vert olive sans trace de rouge; ce sont ces contradictions de la part des auteurs qui ont embarrassé M. Reichen- bach lui-même (Synopsis avium, scans., p. 351, ns 803, article Aurulentus, et 804, Brasiliensis), faute d'avoir reconnu l’origine de ces diverses erreurs, en se reportant au texte de d'Azara. | . Je crois en avoir assez dit pour avoir établi que d'Azara a décrit la femelle de l'auru- lentus et le mâle du chrysochlorus, qui forment deux espèces distinctes, qu'on ne pourra plus confondre à l'aide de mes descriptions et des planches qui représentent les deux sexes. Caractères. Taille plus grande que celle du ehrysochlorus ; corps plus gros; bec fort, presque droit, aigu; l'aréte au-dessus des narines saillante; la mandibule supérieure débordant l'inférieure; plumes occipitales un peu plus allongées que les autres; plumage soyeux et lustré; ailes plutôt longues; la première rémige n'a environ que 25 milli- métres de long, tandis que la deuxiéme rémige la dépasse de 45 millimétres; la qua- trième et la cinquième rémige, qui sont les plus longues, n'excédent la sixième et la troisième que d'environ 2 millimètres, et celles-ci ont environ 20 millimètres de plus que la seconde rémige ; queue assez longue; tarses courts. Cororarion. Le Måle adulte; bec brun de corne et d'un brun jaunâtre sous la mandibule inférieure vers la base; iris d'un. brun foncé d'après Natterer et d'un blanc pur sur la planche coloriée de M. Temminck qui n'en dit rien dans son texte; front, vertex et tout l'occiput, ainsi qu'une bande s'étendant sur les joues à partir des côtés de la mandibule inférieure, d'un rouge vif; menton et gorge d'un beau jaune doré; deux bandes de méme couleur commencent: l'une à partir de la commissure du bec, au-dessus de la bande rouge qu'elle dépasse pour se réunir au jaune de la gorge; l'autre au-dessus des yeux, en contournant le rouge de la tête jusqu'aux côtés de l'occiput; l'espace com- . pris entre ces deux bandes jaunes est d'un vert brun qui règne sur les côtés du cou; le dos et les tectrices supérieures des ailes sont d'un olive doré lavé de jaune; le croupion et les tectrices supérieures de la queue sont d'un brun verdâtre foncé; les rémiges pri- maires ont toute leur extrémité d'un brun noirâtre et le surplus d'un roux cannelle avec des bandes noires transversales, et la barbe externe très-finement bordée de brun olivâtre; les rémiges secondaires sont de même couleur, mais la barbe externe est largement bordée d'olive dans toute sa longueur et sur les quatre ou cinq dernières rémiges près du corps; toute la barbe externe est d'un olive doré uniforme sans trace de roux et de noir; le devant du cou, la poitrine et tout l'abdomen, sont d'un vert brun olivâtre, chaque plume portant deux ou trois bandes transversales d'un blanc jaunâtre et d'un blanc olivâtre; les tectrices inférieures des ailes sont d'un beau jaune doré; la queue est noire; la sixiéme rectrice, à partir des intermédiaires , ou très-petite rectrice d'environ 30 milli- mètres de long, et la cinquième, sont d'un brun foncé avec des taches rousses sur le bord de la barbe externe; les pieds sont d'un gris plombé. : 140 La Femelle porte également sur la joue une petite bande ou moustache rouge et le : di milieu de l'occiput est de la même couleur; mais tout le reste du dessus de la tête est s d'un jaune olive ; les tectrices inférieures des ailes sont aussi d’un jaune olive avec des ps bandes d'un brun verdátre; les deux bandes jaunes des cótés de la téte sont moins larges. 178 Le jeune Mále ressemble à la femelle, mais le front et le vertex sont déjà .couverts ý de mèches rouges ou orangées. p Hasire le Brésil, le Paraguay, où l'espèce est trés-commune. L'exemplaire de la col- m lection de Leyde, sous le nom de macrocephalus (Srix), est indiqué comme originaire de Haiti. » ji DIMENSIONS. | lonsuceubetolpacn ul uu c o Unis M E qu I is «à à IE 220 à 930 mill. Uo -— A a a A 1 quur nn sU NU. 8 M No 25 millimètres, | D SI WERDE RAO RO de C A SRI PNO V R NART: EI LM mE 90 ua qn noe 0 oro dU T UL E a 193 à 190 mill dw m HOME cre soe ur p MCI E uud re. qM us i 4.1. D lon 45 À ong , | — dul Ea Ce Le o na M cq d EI It A E lI EE ARE 4204 18 millimètres, l — Que dr externe (sans Fonsi). . o soo osi ,".". udo d m E 16 = | — desrenc (Cr SVa LACOUTURE eun ecc uq n REA EPUM uL dM e cT ur "er bud qat nostenbarsexterne 1,94. 2 SOS uo ae EDD dit jeu gi e ILS 13 — donee tone m co uq qol pu Mp 7 CIC cp R ue Qu SE SYA 10 — = CPU OAI e e e A R N Ed M M CU EAM > AE Pe p 11 — — dephonplciu e ue I I du dM Ur dp AE LT POS i M ere ceu Mo di 11 — — dasdo aposte wou eme a No A A T umi NE E E) 5 — E DO OO ut cq ec T M M ET ANE PAREM RE Ur CI M Num 6 =" Muséum de Paris, de Londres, de Berlin, de Vienne, de Leyde, de Gand, de Stockholm, de Francfort-sur-Mein ; au Musée de la Sapienza, à Rome, étiqueté macro- cephalus, ainsi qu'une autre espèce; ma collection. — 55 e —— CHLOROPICUS CAPISTRATUS (Vatt. . PICUS CAPISTRATUS ; Marun. ex Narr., In mus. Vindeb. Á Mas sENIL. Rostro corneo-nigro; iridibus obscurè cinereis capite suprà coccineo; vitta utrinque pone mandibulæ basin orta, versus Y colli latera ducta, flavà; maculà parvâ mystacali ad gulæ latera, obsolete coccineà; capite, colloque ad latera, nuchá, dorso toto, ï uropygio alarum caudæque tectricibus, remigibus extüs, olivaceo-viridibus; remigibus intüs nigricantibus flavido-rufo longitudinaliter E maculatis; caudâ nigrå, virescenti-fusco marginatâ; toto corpore subtüs flavido-albo virescentique olivaceo lasciato; alarum tectricibus E inferioribus rufescentibus parvulüm nigro striolatis. ; EU Mas ADULT. Similis precedenti sed maculâ parva mystacali rubrá nulla. FœmiNa. Capite supra virescenti-olivaceo ; maculà mystacali rubrá nullà; totiüs corporis inferioris picturá pallidiore. NT LE CHLOROPIC CAPISTRATE (Malh. ex Natter.). PLANCHE LXXXIII, Fig. 4, le mile; Fig. 5, la femelle; Fig. 6, rémige quatrième. C'est au Muséum impérial de Vienne (Autriche) que j'ai eu, pour la première fois, Poccasion d'examiner cette espèce rare qui a été apportée du Brésil par M. Jean Natterer, et à laquelle j'ai conservé le nom sous lequel ce savant se proposait de la publier. Le mâle qui se trouve dans la collection de Vienne et celui que je possède, qui, tous deux, sont adultes, différent de celui qui se trouve au Muséum de Paris, en ce que ce dernier a une trés-petite bande rouge de chaque côté de la gorge; ce signe serait-il l'apanage - du trés-vieux mále, les deux sujets étant, d'ailleurs, parfaitement identiques? ou bien, le jeune mâle du polyzonus aurait-il la gorge rayée de vert olive comme le capistratus? Caractères. Bec large à la base, comprimé vers l'extrémité; mandibule supérieure presque droite; aréte latérale au-dessus des narines rapprochée du sommet du bec; ailes longues; les rémiges les plus longues sont la quatrième, la cinquième et la troisième qui différent peu entre elles; la sixiéme, qui a 3 millimétres de moins que la cinquième, et qui excède la septième d'un centimètre; la deuxième rémige a 18 millimètres de moins que la troisième, tandis que la première n'a, au total, que 25 millimètres de long; queue moyenne; doigt antérieur externe beaucoup plus long que le doigt postérieur externe. : Cozorarion. Le Måle adulte; bec noir; iris d'un cendré foncé; narines recouvertes par des plumes noires; front, vertex et occiput d'un rouge vif; côtés de la tête et du ly cou, nuque, dos, tectrices alaires, croupion et tectrices caudales supérieures, d'un vert | | basi v nchi, d i b Iginiit dron t 141 olive; une bande d'un jaune vif part de l'angle de la mandibule supérieure et descend sur les cótés du cou ; rémiges d'un vert olive foncé sur la page externe avec toute l'ex- trémité d'un brun noirâtre sur les deux pages; la page interne est d'un brun noirâtre avec une longue bande longitudinale d'un roux jaunátre sur la majeure partie de la penne; rectrices d'un brun noir lavé de vert olivátre sur les côtés ; petites tectrices supé- rieures au bord de l'aile d'un brun noirâtre; tectrices alaires inférieures rousses avec quelques stries noires transversales; rebord de laile en dessous jaune rayé de noir; menton, gorge et toutes les parties inférieures, d'un vert olive trés-foncé rayé transver- salement de blanc jaunâtre sale; sur les tectrices caudales inférieures, le blanc jaunâtre prédomine et porte des raies transversales formant au milieu un angle saillant dirigé vers le bas. : Un sujet, qui est peut-être un vieux mâle, diffère du mâle adulte, parcé qu'il porte sur la joue, entre la bande jaune et la gorge , une étroite bande d'un rouge pále, longue d'environ À centimètre. La Femelle qui était étiquetée, au Muséum de Paris, picus polyzonos, femelle (et qui a été trop bourrée par le préparateur pour lui donner la grosseur de ce dernier grimpeur), diffère du mâle parce qu'elle a tout le dessus de la tête du même vert olivâtre foncé qui couvre toutes les parties supérieures; elle n'a jamais de moustache rouge, mais elle posséde la bande Jaune sur les joues et sur les cótés du cou; les bandes vertes des parties inférieures sont d'une teinte. plus foncée que chez le mâle et le blanc jaunâtre plus sale; les bandes vertes et blanches sont plus étroites. Hasrrg le Brésil, les bords de la rivière des Amazones. Deux exemplaires que j'ai acquis chez MM. Verreaux étaient étiquetés comme provenant du Pérou. DIMENSIONS. Longueur totale o e ia me 24 040 eo e coo oL A RI Lu ui m 240 à 945 mill. — de hec, de la commise L Teatre e S r E e oec uc c m T, DOR 94722 — mA EU [deu d oc rM T c uy uU Mut TIME ns 21 à 92 — S deabalesplieguus ee e e MX À uA c uM I I t 133 à 140 — = deda queunt f Re 0 00e pq D cp MORS c ere JR Ro mm. e umm EI "lc etl qué Ic I x I Mc E 17 millimétres. ze a du doigt antérieur -extemet(sanslongle) ss qu c cu xc e 19 zu = de l'ongle (en suivant la couibnrey- $0 | 0e e c Ap cou LS c nu 16 ix s a du doigt postérieur externes 0 n re a c d c d uu uu Mc uL 16 m == de Fongle 5. c2 ce Po. p Eu BR M ND c E UM CES .12 zm -- v durdoict antérieur: MENÉS x 09 pd S Ru ul c -- E 5 5 MM 13 — = desbonglez. S I Qo M x iT I 15 = = du doigt postérieur "Noise c LI D cM T VS V A ES M Nu E S DU 6 Sos =r delongo; q voe os s iN o i Cd NI VE e LE qu EM rs 6 a Se trouve dans les collections du Muséum de Vienne et de Paris; ma collection. CHLOROPICUS CHRYSOCHLORUS (Vieill.). PICUS CHRYSOCHLORUS ; VigiLL., N. dict. d'hist. nat., XXVI, p. 98, et Encycl., p. 1320, le mâle. PICUS BRASILIENSIS ; Swarws., Mem. Werner. soc. Edimb., MI, p. 291. — Id., Zool. illustr., pl. 20, le mâle. PICUS MACROCEPHALUS ; Seix, Av. Bras., I, p. 60, spec. II, pl. 53; fig. 2, le mâle. PICUS AURULENTUS ; Waar., Syst. av., n° 49, le mâle seul. ' CHRYSOPICUS BRASILIENSIS; Pr. Bre., Consp. vol. zygod., n° 152, 1854. CHILORONERPES BRASILIENSIS ; Rercn., Syn. av., p. 351, no 804, pl. ncxxiur; fig. 4148-4149 , deux mâles. Mas ApULTUs. Rostro fusco; iride margaritaceà secundùm Natterer et flavà secundùm Swainson ; pileo toto, occipitis plumis paululum elongatis, vittàque largâ malari coccineis ; gulà: vittáque strictâ, a frontis lateribus infra oculos et versus colli latera. ducta, alarum flexurà et tectricibus inferioribus aureo-flavis; regione ante et pone oculos et strià utrinque pone vittam malarem coccineam orta, versus colli latera ducta, alarum tectricibus superioribus, dorso, tergo, uropygio, caudæ tectricibus superioribus remigibusque extüs, flavido- virescenti-olivaceis ; remigibus intüs fuscis, juxta marginem , nisi ad apicem, largé rufis; corpore subtüs inferiüs a collo ad crissi finem usque flavo-aureo , transversim fusco-virescenti-olivaceo lineato; rectricibus omnibus immaculatis nigricantibus, supra basin olivascenti marginatis; pedibus virescenti-plumbeis. FawINA ADULTA. Mari similis, absque vitta malari pileoque coccineis; pileo toto viridi-aureo; regione ophthalmicá et paroticà , vittà- que malari obscuré viridi-olivaceis; gulà vittáque strictà a frontis lateribus infrà oculos et versus colli latera ducta aurco-flavis. LE CHLOROPIC CHRYSOCHLORE ( Vieill. d PLANCHE LXXXIV, Fig. 1, le mâle; Fig. 2, la femelle; Fig. 3, rémige quatrième. CARPINTERO VERDE DORADO ; n'Azara, Apuntam., 1, p. 317. CHARPENTIER VERT DORÉ; Sonn., Trad. d'Azara , IV, p. 14. PIC VERT DORÉ; Viert., Encycl., p. 1320, et N. dict. d'hist. nat., XXVI, p. 98. LE PIC DU BRÉSIL; Less., Compe Dum CUN p 323: I 56 = UE "^ amm EET "Ner sm m om smi m 149 Aprés tout ce que j'ai dit à l'article de Paurulentus, pour faire disparaître la confu. sion qui avait régné jusqu'ici, relativement à ce Chloropie et à celui que je décris, reproduits tous deux sous diverses dénominations, je crois n'avoir rien à ajouter pour établir que ce sont deux espèces bien distinctes, décrites par d’Azara et Vieillot. Le chrysochlorus habite le Brésil et le Paraguay comme l'aurulentus, mais il y est infini. ment plus rare; ainsi, cette dernière espèce est très-commune chez les marchands et dans les collections d'Europe, tandis que le chrysochlorus y est rare. Spix a tué ce Chloropic dans les forêts qui bordent le fleuve des Amazones; M. Natterer l'a aussi rap- porté du Brésil d’où Swainson l'avait reçu, tandis que d'Azara l'avait observé au Para- guay. J'ai vu, au Muséum de Leyde, un exemplaire indiqué comme provenant de Haiti, et c'est, sans doute, d'après cette étiquette, que l'auteur du Conspectus generum avium annonce que l'espéce habite les Antilles; mais je doute que cette origine soit exacte. La femelle n'a point été décrite ou plutót elle l'a été trés-inexactement ; ainsi, Vieillot, qui n'avait évidemment pas connu cette femelle, annonce « qu'elle diffère du mâle en ce que sa gorge est rayée transversalement de noir et de blanc, » tandis qu'en réalité, la gorge est jaune dans les deux sexes, sans raies noires ou blanches chez la femelle. M. Reichenbach figure deux máles dans les planches de son Synopsis avium, et, dans sa description, ne parait pas savoir que la femelle différe beaucoup du mále. CanacrEnEs. Ceux de l'aurulentus et d'une taille plus petite. CoLomarrow. Le Måle adulte; bec d'un brun de corne; iris gris de perle d'après M. Natterer, et jaune suivant Swainson; front, vertex, occiput, et une bande ou mous- tache d'environ 17 millimétres de long, partant des cótés de la mandibule supérieure sur les joues, d'un rouge vif; la gorge, les tectrices inférieures des ailes et une bande étroite commencant sur les narines, passant sous les yeux et finissant sur les cótés de la nuque, sont d'un jaune d'or; lespace compris entre cette bande et le rouge de la téte, ainsi qu'une bande d'environ 10 millimètres faisant suite à la moustache rouge, sont d'un vert olive; le derriére du cou, le dos, les tectrices supérieures des ailes, le croupion, les tectrices caudales supérieures et la barbe externe des rémiges , sont d'un vert olive doré; la barbe interne des rémiges est d'un brun olivâtre et d'un roux fauve à parür de la base jusqu'aux deux tiers de la longueur des pennes, ce roux commencant à quelque distance des tiges et finissant de manière oblique; le devant du cou, la poitrine et tout l'abdomen, sont d'un jaune doré rayé transversalement de vert olive foncé; les rectrices sont d'un brun foncé et lavées d’olivâtre sur leur moitié à partir de la base; les pieds sont d'un vert bleuátre; ongles d'un brun de corne. Chez les très-vieux måles, la moustache rouge est plus large; le rouge de la téte est plus étendu, et l'espace d'un vert olive foncé, qui existe aprés l'œil, est presque entiè- rement jaune comme la bande qui l'entoure au-dessous. La Feinelle adulte n'a point de rouge sur la téte, ni de moustache de cette couleur; tout le dessus de la téte, et une bande partant des cótés de la mandibule supérieure et descendant sur les côtés du cou, sont comme le dos d'un vert olive doré; une étroite bande Jaune existe, comme chez le mále, des narines jusqu'au bas du cou, et l'intervalle qui la sépare du vert de la tête est d'un vert olive foncé; la gorge est jaune comme chez le mâle. Hasrre le Brésil, le Paraguay. DIMENSIONS. longueur détdle , 1^7 201 M pur HIM M carpe atr e quU E ICTU NERIS PURI cro D cO MISMA da Teron OH DIU e OH wap recs m gui. io BC 23 à 26 — — E doe R e xu uet uu EM EOS E T DIM e 18 millimétres. Do UNUM . o uu i A WP à NU i e sa Er x cti à NS 190 à 195 mill. C LUND I ul x UM d uet uuu qu dd. eu 67 à 70 — co dus d cu M I LI M tu tT. aL A 17 millimètres. zo dü Ug ONCE eterra Eon A NOE C EORR A E UE UMS Ma uos nr E. 16 e "x nubes m IN NER HA O G «imis ec it, 17 = ut AL ee [CCA S A A à SU) o D RE 13 — can calo O acto nent icu Eur d P A E UN AE 2e à ester T — UU IDA TOL onec MT. Cr pec deem Tn cr d. MM C M M T M Iu 11 — zx e one le mE tuu M a I ere DR eu c P Th 13 — = HN GI DINE MEE RS QUSS uS VIP. QUARC IS a D == en IN MM. UM Ur PE URN 6 = Un vieux mâle, qui existe au Muséum de Paris, offre une longueur totale de 230 mil- limètres, mais je suis porté à croire que cette longueur anormale tient à la manière dont la peau a été préparée. Muséum de Vienne, de Paris, de Londres, de Leyde, de Bruxelles; un mâle à Florence sous le nom d'aurulentus, de Cayenne; ma collection. | 1 | 1 | jns ales e = = = = 143 CHLOROPICUS ERYTHROPSIS PICUS ICTEROCEPHALUS, Var.; Larn., Ind. suppl., p. 31, le mâle. PICUS ICTEROCEPHALUS , Mas; Seix, Av. Brasil., pl. 54; fig. 4, la femelle. PICUS ERYTHROPIS ; Vrerzz., Nouv. dict., XXVI, p. 98, et Encycl., p. 1320. = DraP., Dict. class., XIII, p. 508. PICUS ERYTHROPS ; Waacr., Syst. av., n° 53. — Pr. Max. pe Wien, Beitr. naturg. von Brasil., IV, p. 497, ne 41. CHLORONERPES ERYTHROPS ; G.-R. Gray, Gen. of birds, IÏ, p. 443. — Pr. Br., Consp. gen. av., 1850, p. 116, sp. 4. — REIcH., Syn. av., p. 359, no 806, pl. ncxxur; fig. 4152 et 4153 (et non 2152, 2153), deux mâles adultes. CHRYSOPICUS ERYTHROPSIS ; Pr. Br., Consp. vol. zygod., n° 149, 1854. Mas ADULT. Rostro corneo-nigricante ; iridibus obscurè fuscis; capite supra, nuchá, mento guláque coccineis; toto capite et collo ad latera ranunculaceo-flavis ; dorso toto, uropygio, alarum tectricibus superioribus, remigibus secundariis extüs, primariisque extüs basi, caudæ tectricibus superioribus aureo-olivaceis; rectricibus unicoloribus olivaceis, apicem versus fusco-nigricantibus ; remigibus intüs a basi plerumque usque ultra medium, alarumque teetricibus inferioribus aureo-rufis, indé apicem versüs nigricantibus; plumis corporis totius inferiüs a gulà usque ad crissi finem albidis, quavis fasciolis duabus viridi-olivaceis; pedibus plumbeis. FawiNA ADULT. Mari similis, nisi occipite gulaque solis coccineis ; fronte ac sincipite flavo-subaurantiis. Mas JUN. Fœminæ similis, nisi fronte ac sincipite flavo-subaurantiis, plumis non nullis coccineis adspersis; mento gulâque flavis coccineo plus minusve adspersis. LE CHLOROPIC A GORGE ROUGE ( Malh. . PLANCHE LXXXVII, Fig. 1, mâle; Fig. 2, femelle; Fig. 3, rémige quatrième. LE PIC VERT A FACE ROUGE; Veit., N, dict., XXVI, p. 98, et Encycl., p. 1320. = Drar., Dict. class., XIII, p. 508. Cette Jolie espéce se trouve dans toutes les foréts du Brésil, et S. E. le prince Maxi- milien de Wied nous apprend qu'elle se tient aussi. dans les buissons et auprès des habitations de l'homme. Elle niche dans des troncs d'arbres qu'elle perfore à la manière des autres espèces et vit par paires. La femelle, figurée par Spix comme le mâle de son éeterocephalus, semble avoir quelques plumes rouges sur le vertex et le front, et ressemble ainsi quelque peu au jeune mâle de l'erythropis. Je soupçonne qu'il pourrait en être de même de ces exemplaires que S. E. le prince de Wied pense être de vieilles femelles prenant la livrée du mâle. Caractères. Bec plus court que la tête et fort; narines cachées par de petites plumes rebroussées, dirigées en avant; pas de huppe; la d us et la cinquième rémige sont égales et excèdent de fort peu la troisième et la sixième rémige; la deuxième rémige a environ 11 millimètres de moins que la troisième et 47 millimètres de plus que la pre- mière qui n'a que 2 centimètres de longueur totale; les rectrices sont ordinairement usées à l'extrémité; le doigt antérieur externe est un peu plus long que le doigt posté- rieur externe. Coronavios. Le Måle adulte a le bec d'un brun foncé de corne; iris d'un brun foncé; front, vertex, occiput, nuque, ainsi que le menton et toute la gorge, y compris les côtés de la base de la mandibule inférieure, d'un rouge vif; joues, côtés de la tête et du cou, d'un jaune doré ; dos, croupion, tectrices caudales et alaires supérieures, et page externe des rémiges secondaires, d'un vert olive doré; les rémiges primaires ont leur page externe d'un vert olive à partir de la base jusqu'aux deux tiers de leur longueur et brunes dans le surplus; la page interne de toutes les rémiges est noire à l'extrémité. et dans le reste d’un roux doré vif; les rectrices sont d'un vert olive avec leur extrémité d'un brun foncé et elles sont, en dessous, d'un gris olivátre; les tectrices inférieures des alles sont d'un roux jaunâtre; le bas du cou, la poitrine et tout l'abdomen, sont d'un blane légérement jaunátre , chaque pine portant deux bandes d'un vert olivátre ; pieds d'un gris plombé. La Femelle adulte a le front et partie du vertex d'un jaune doré ; tout le reste du derriére de la téte et la gorge sont rouges comme chez le mále. Le jeune Mäle ressemble à la femelle, mais le front et le vertex sont parsemés de plumes rouges; le menton et la gorge sont d'un jaune doré plus ou moins couvert. d'orangé et de rouge, ainsi que cela arrive aussi chez la jeune femelle. C'est à tort, selon moi, que M. Reichenbach annonce que cette jeune femelle a le dessus de la téte vert. m. le Brésil. hn e P CCS ME = 144 DIMENSIONS. Boneur QUEE e v E de à RI Pu pue tr C E TE 200 à 210 mill. — du becs dela- commissurc d< estrenien aa o d no e uu cerei A Re A CIE 22 millimètres, E — descmanless Sn woo ome ueque le M MI M LU à aus dé au c CMM 16 2 — dekale DNE vo 2 ou E T RUE tu M Re UU. qui d 7. 116 m — desatqueue ey ae enr LAS AREN NE m A IM pr E A A NN VY DA 63 + — düdabs8 iv c e C uM M Lu c M ET I JAM C T MEUM 17 == = durdoigtranterieuriexternegs ansa Und Ou pu reo Pu 7 uet E qe a TT M 19 dm — MEUS ROS Lr i e nU E 49 PE — Un dst DoD A SR ea ARE PRO V: A A QE 12 Ec — deron c um e M UAM MM ET EL TL ML e IM e Ee 10 m — du doigt antérieur interne . . . . . . ALE og D MK D E E qr WE ca de E E 10 i — deron (UAM D (Cu NA a DN NE Jeu al 11 == — MU uc v Om c Mu e M c NE D cU 5 EE — deliondess doque si N be ou Nos S inq ACA E E ER Ta REED 6 2 Dans presque toutes les collections, notamment dans celles de Paris, de Vienne, de Berlin, de Stockholm, de Lyon, de Boulogne-sur-Mer; à Rome, sous le nom de macro- cephalus ; dans ma collection. CHLOROPICUS CHLOROCEPHALUS (Gel. ). PICUS CHLOROCEPHALUS; GmEL., Syst. nat., I, p. 432, sp. 39. = G. Cuv., Regn. an., 1829, T, p. 451. = Less., p- 299; no 63; PICUS FLAVIGULA ; Bopper., 1783. PICUS ICTEROCEPHALUS ; Larn., Ind. orn., I, p. 244, no 49. — VigiLL., N. dict., XXVI, p. 86, et Encycl., p. 1914. = Srix, Av. Brasil., Y, p. 62, pl. 54; fig. 2, la femelle. — WaGr., Syst. av., ne 52. = VALENC., Dict. sc. nat., XL, p. 172. — Drar., Dict. class., XIII, p. 449. CHLORONERPES ICTEROCEPHALUS ; G.-R. Gray, Gen. of birds, I, p. 443. — REIcH., Sym. av., p. 351, no 805, pl. pcxxur; fig. 4154, le mâle; fig. 4155, male inexact. CHLORONERPES CHLOROCEPHALUS; Pr. Br., Consp. gen. av., 1850, II, p. 116, sp. 3. CHRYSOPICUS CHLOROCEPHALUS; Pr. Br., Consp. vol. 2ygod., no 147, 1854. Trait. orn., Mas ADULT. Rostro nigro, basi subtüs flavicante ; iridibus obscuré cinereis; fronte, vertice, occipite ac vittà malari coccineis ; capite ad latera gulâque lote ramunculaceo-flavis; dorso toto, uropygio, alarum tectricibus, remigibus secundariis extüs, primariis basi extüs, lete subaureo-olivaceis, unicoloribus; alarum tectricibus inferioribus internis, remigibus primariis intüs basi, cœteris ibidem a basi ultra medium nitide et immaculate rufis, cœterum apice nigricantibüs ; rectricibus omnibus olivaceis , apice nigricantibus , scapo subtüs albido; plumis totius corporis inferioris subtus a gula usque ad crissi finem lœte olivaceis pluma quavis macula una aut maculis duabus albidis, transversis, antice medio angulosis signata; pedibus plumbeis. FawiNA ADULT. Mari simillima nisi vittâ malari coccinea nulla et occipite tantum sed large coccineo, genis, fronte ac sincipite, collo concoloribus. Mas Jun. Fœminæ similis, vertice fronteque plus minusve coccineo adspersis; aut pileo toto coccineo , absque vitta malari coccineä. LE CHLOROPIC A GORGE JAUNE (Buff.). PLANCHE LXXXVI (MaLu.), Fig. 4, le mâle; Fig. 5, vieux mále; Fig. 6, femelle; Fig. 7, rémige quatriéme. LE PETIT PIC A GORGE JAUNE; Burr., Ois., VII, p. 97. — Vit., N. dict., XXVI, p. 86, et Encydl., p. 1314. PIC A GORGE JAUNE, DE CAYENNE ; Burr., pl. enl. 784, le mâle. PIC A GORGE JAUNE; VaLenc., Dict. sc. nat., XL, p. 172. — Dnar., Dict. class., XIII, p. 449. PIC A JOUES JAUNES; Less., Trait. orn., p. 229, xe 63, YELLOW-HEADED WOODPECKER ; Lara., Gen. $yn., l, p. 595, ne 46. Cette espéce, originaire du Brésil et de la Guyane, et que M. Spix a trouvée assez commune dans les foréts qui bordent le fleuve des Amazones, se distinque facilement du chloropicus erythropiis (VieiLL.), en ce que celui-ci a la gorge rouge et que, méme chez les jeunes femelles, on remarque sur la gorge une teinle orangée ou rouge qui permet de la reconnaitre facilement. Néanmoins, M. Spix a confondu les deux espèces et, dans sa planche 54, il a représenté, fig. 4, la femelle de l'erythropis pour le mâle du chlorocephalus, tandis que la figure 9 représente la femelle de cette derniére espéce. Nous ne possédons encore aucun renseignement sur la nidification et les mœurs de ce grimpeur, et je dois, à la communication des notes laissées par M. Jean Natterer, d'avoir pu indiquer la couleur exacte des yeux. Caractères. Bec fort et aigu; pas de huppe; la quatrième rémige est la plus longue et elle excéde de fort peu la troisième et la cinquième; la sixième rémige a environ 7 millimètres de moins que la cinquième; la troisième rémige a 11 millimètres de moins que la deuxième et elle excéde d'environ 5 centimètres la première rémige qui est la plus courte, et n'a que 23 millimètres de longueur totale; rectrices à baguettes trés-raides ; le doigt antérieur externe plus long que le doigt postérieur externe. Cororarion. Le Måle adulte a le bec noirâtre et la base de la mandibule inférieure, 1 i | 1 = E-] = = É S 145 en dessous, d'un Jaune de corne; iris d'un cendré foncé; front, vertex, occiput et une étroite moustache à partir de la mandibule inférieure, d'un rouge vif; côtés de la tête et du cou, nuque, joues et toute la gorge, d'un beau jaune doré; dos, croupion, tectrices supérieures des ailes, page externe des rémiges secondaires et la base de la page externe des rémiges primaires, d'un vert olive doré ; toutes les rémiges, depuis la base jusqu'aux deux tiers environ de leur longueur, ont leur page interne d'un roux jaunâtre; le surplus des rémiges est d'un brun foncé ; les rectrices sont vert olive foncé se nuancant en brun noirâtre vers l'extrémité; les tiges des rectrices sont, en dessus, d'un brun rougeâtre à la base, noires dans le reste et blanchátres en dessous; le devant du cou, la poitrine et toutes les parties inférieures, sont d'un vert olivâtre, chaque plume portant sur sa partie antérieure une et quelquefois deux taches blanches de forme triangulaire, ces taches affectant quelquefois la forme de gouttelettes allongées sur la poitrine; tectrices inférieures des ailés d'un roux Jaunátre, le rebord de l'aile étant d'un blanc sale rayé de vert olivàtre; pieds d'un gris plombé. La Femelle adulte manque de la moustache rouge sur la joue, et elle a le front et le vertex jaunes comme les joues et la gorge; l’occiput seul est entièrement rouge sur une grande étendue. Le jeune Mále ressemble à la femelle, mais on le reconnait parce que le vertex et le front sont déjà plus ou moins parsemés de plumes rouges. Hanrre la Guyane, le Brésil, notamment les forêts des bords du fleuve des Amazones. DIMENSIONS. Longueur totale 5... 2060959 4 3 2 v o NOR n c rd cL d EL 190 à 200 mill. E dù Dec; de Ja-commissure a-lexiemile ce crew conu MT Wa EE 91 millimétres. = c ades snares one ove ND e E RM D AT MUI EIU I XE S I E 14 — — de: Falle piee aitain A N A a E y pue E E uL LO EM C D E 115 — ilg cde daqueud.l oe Quae ico uU Iu nen d Nu I UM VPS 65 à 70 mill. -— du large . 5 SENS DAR or MM D E M Iu pul Aq TIME uM 16 millimétres, — du.doigt antérieur externe (sans Lonel i 7777 22 27222, A R CU EM A E E cst 14 — — de ongle (en suivant Ta courbure) 0 DR A I QUE E UU 13 — = du dei postérieur CHOEUR ea u A e 21 ouo 9 p p TM dq uu TM [9727 un Ls G de Folies sí. 4492 cce a uu UE E PS OL ULTIMI 10 — --,.3 idol antétiede mterde «2-7 ce uq D urs QUUM v. uu ELS A kae 10 — — delosslB Sr o4 PR s 2e acc UC URDU e R xus zc du doigt postérieur mierne o V LE ou OD OP cM do EC UU NI I eee 4 = — de ongle: 4. 1021. 0 00 Lue do c m MM Re pu D UIS QU uM uu D CE 5 — Dans presque toutes les collections, notamment dans celles de Paris, de Vienne, de Berlin, de Londres, de Leyde, de Stuttgard, de Francfort-sur-Mein, de Metz; ma collection. — — SS aea — — CHLOROPICUS LEUCOLÆMUS. PICUS LEUCOLÆMUS ; Maru., Mém. soc. roy. sc. Liége, 4845, p. 68; ex Narr., In mus. Vindob. CHLOROPICUS ISIDORI ; Marn., Revue et mag. de zool., 1850, p. 154. CHRYSOPICUS LEUCOLJEMUS ; Pr.'Br., Consp. vol. zygod., no 148 , 1854. CHLORONERPES ISIDORI; Pr. Br., Consp. vol. zygèd., ne 153, 1854. Mas apuLT. Rostro fusco, mandibulà flavidà subtus in medio; iride obscuré cinereá; capile toto suprà, vittaque utrinque a mandibulà coccineis ; capite ad latera, nuchà, flavido-olivaceis; vitta flavà utrinque a maxillà ad occiput ducta, tergo, uropygio, caudæ tectricibus superioribus, alarumque tectricibus olivascenti-viridibus ; remigibus primariis fuscis, sed a basi ad medium rufis; remigibus secun- dariis ad apicem et extüs ad latera olivaceis, in medio et intüs rufis, mento gulâque albis, collo antico, pectore, fusco-olivaceis cum striis longitudinalibus albis , aut flavido-albis; abdomine, hypochondriis, crissoque transversim fusco alboque-olivaceo lineatis; caudà fuscâ et versus basin olivaceo marginatà ; unguibus corneo-flavescentibus. Fœuina. Fronte verticeque olivaceo flavis, occipite latissimé coccineo; capite ad latera flavo, regione ophthalmicä vittaque malari fusco-olivaceis. LE CHLOROPIC D'ISIDORE ('Natter.; Malh., Mém. soc. roy. sc. Liége, 1845, p. 68), OU A GORGE BLANCHE. PLANCHE LXXXV, Fig. 2, le mâle; Fig. 4, la femelle; Fig. 5, rémige quatrième; Fig. 6, rémige secondaire. LE CHLOROPIC D'ISIDORE ; Marn., Rev. et mag. zool., 1850, p. 154, le måle. J'avais découvert, en 1847, au Muséum de Paris, le mále de cette jolie espéce dans les collections recueillies en 1834, à Santa-Cruz, en Bolivie, par M. d'Orbigny, et en la placant sous le patronage de M. Isidore Geoffroy Saint-Hilaire, j'avais voulu donner à ce savant distingué un gage trés-faible, assurément, de ma vive gratitude pour le bien- veillant intérêt qu'il m'a toujours témoigné, ainsi que pour les facilités qu'il m'a offertes dans mes recherches scientifiques au Muséum qu'il administre ; mais, à cette époque, je B | | 57 M C D V ——————————— —— ——— ———Á Oa»——— —— 146 ne reconnus pas dans cet oiseau, de Bolivie, une espèce que j'avais décrite à Vienne, quelques années auparavant, et que M. Jean Natterer avait apportée du Brésil. Je dois ajouter que la deseription que javais faite à Vienne avait été égarée et que je ne possé- dais qu'un dessin peu correct, d'après lequel j'avais, en 1845, décrit sommairement et publié cette méme espèce sous le nom de leucolemus, dans les Mémoires de la Société — — Bec royale des Sciences de Liége. got Aujourd'hui, j'ai été assez heureux pour retrouver mes notes rédigées à Vienne et Jai TA pu me convaincre que l'oiseau de Bolivie, dont j'avais décrit le mâle en 1850, sous le hd nom d'sidori, était exactement*celui dont j'avais décrit trés-sommairement les deux 9 gul sexes en 1845 sous le nom de leucolœmus, du Brésil. Quelque regret que j'éprouve à 00 ept ne pas conserver à cette espèce le nom précieux sous lequel je l'avais fait connaitre en dernier lieu, la règle de priorité m'impose l'obligation de lui restituer son ancienne dénomination. C'est en 1857 seulement, que j'ai obtenu la femelle de cet oiseau que j'ai trouvée à Paris, chez MM. Verreaux fréres. | Caractères. Bec très-fort et de moyenne longueur, large et légèrement incliné vers ym la base; sommet de la mandibule supérieure à aréte vive; aréte latérale au-dessus des 4i 9 narines saillante et très-rapprochée du sommet du bec; narines basales, légèrement 1 do recouvertes par quelques plumes dirigées en avant; ailes plutôt longues ; les rémiges les i pe plus longues sont la troisième, la quatrième et la cinquième, qui sont presque égales, umi puis la sixiéme; tarses et doigts moyens; queue moyenne. » CoLorarion. Le Måle adulte ; bec brun et le milieu de la mandibule inférieure jaune TT de corne; iris d'un cendré brun; tout le dessus de la tête et une moustache partant de : l'angle de la mandibule inférieure sur les côtés de la gorge d'un rouge vif; côtés de la hee tête olive jaunâtre; une bande d'un jaune d'or part de l'angle de la mandibule supérieure xis et, dépassant la moustache rouge qui est au-dessous, va se fondre vers la nuque dans le "na vert olive qui teint cette partie; dos, croupion, tectrices caudales supérieures, tectrices | ps alaires, d’un vert olive plus lavé de jaune sur le dos; rémiges primaires brunes vers leur bunt extrémité et d'un roux rougeâtre depuis leur basé jusque vers la moitié ou les trois i JUS quarts des pennes, dont la page externe est très-légèrement frangée de vert olivátre; les ! rémiges secondaires ont leur page interne et un filet le long de la tige sur la page externe d'un roux rougeâtre, tout le surplus de la page externe étant d'un vert olive et l'extrémité de la page interne étant d'un brun foncé; queue d'un vert olivâtre foncé; extrémité des rectrices verdâtre; le menton et la gorge sont blanes; le devant du cou et la poitrine sont d'un vert olive foncé avec une mèche longitudinale blanche assez étroite | sur le milieu de chaque plume; abdomen et flanes couverts de trés-nombreuses taches M ou bandes blanches ou d'un blanc olivátre , interrompues par d'étroites bandes transver- MINEN sales d'un brun verdâtre, chaque plume à base d'un brun cendré portant deux bandes brun verdâtre sur un fond blanc ou blanc jaunâtre et étant terminée par cette dernière | LT couleur; tectrices inférieures des ailes d'un roux fauve, l'aile étant bordée de brun E olivátre ; ongles d'un Jaune de corne. E La Femelle adulte diffère du mâle en ce qu'elle n'a que l'oceiput rouge sur une t d se grande étendue, le surplus du dessus de la tête étant d'un brun olive jaunátre plus doré 3 amy sur le front; elle n'a pas de moustache rouge, mais une bande d'un vert brun olivátre ET qui sépare le blanc du menton et de la gorge de la bande d'un jaune jonquille s'étendant Un chez les deux sexes du bee au bas de l'oceiput; le cou et la poitrine sont parsemés de goutte- E T lettes blanches allongées au lieu des méches étroites qui existent chez le mále que j'ai déerit. = iri Hasire le Brésil et la Bolivie où il est rare. ` asm MALE. FEMELLE. I | min DIMENSIONS. | ET pua quM s I p Dui A M I E uM C T demande Ss 217 millimètres. 200 millimètres. | k — du bec- doSarcam ISSUE AMERICA iudi. Le uL E T 25 — » ses | l ip — = e aes MM I 0e ST AN dL QE EO I Ver t 17 — D Fèr | 18] ) JV 3 d E e rE Ma us jade oem mi woo QUIDQUE PR PE 4 re E RC a 3 69 = 66 — emel me dudes ta um I xU AMA quc M I EE e 17 — » = LITT A -~ du doicteanercuc exlernes sans Kono ae e ER Re nr 15 E » -- : — de anole- (meure en rane A OUr e eo rA a o m t M 14 — » QE le (l a OE T T ot a R N Se dd rte R a 13 em » =À le i — de enoe I Y E de D Y a 44 = » ce lN as Ludo CAD O UTM TC: E c c e R E X e c PRES e LI 44 = » => Tent NI — Dno e D UN mq Pile SU ele PUE Cet 12 — » — lu] ` — QusduidisposcucunEIMIe NOEL A4 Ku D dM M RT iU ae 6 = » = t i ha OEE E c e cm ua E A a etu e E P MT ir 6 — » = : La pa N Ü. By Le Muséum de Vienne, de Paris; ma collection. 2 $ om o 0 o o E 550 AMOR TARS CEPR ERRRESER Gs s Es -55 = = bs se 147 QUATRIÈME SEGTION. Bec effilé, aigu, comprimé sur les côtés vers la moitié antérieure; ailes et queue longues ; une huppe rouge, touffue à l’occiput, recouvre la nuque et se confond avec le rouge qui, chez le mále, couvre aussi tout le dessus de la téte; la plus longue rémige ou la quatrième est presque égale à la cinquième qui n'excéde la troisième que d'environ 3 millimétres; les deux doigts externes sont égaux en longueur; les deux sexes portent une plaque rouge au haut de la poitrine (de Cuba, des Anulles). — CHLOROPICUS PERCUSSUS ( Temm.). PICUS PERCUSSUS; Temm., 66e livr., pl. col. 390, le mâle, et 424, la jeune femelle. — W. Denny, Proc. zool. soc. Lond., 1847, p. 39. — Vic., Birds from Cuba, Zool. j., 1827, IM, no 11, p. 444, no 25. — G. Cuv., Règn. an., 1829, T, p. 451. — Drar., Dict. class., XIII, p. 504. — Arc. D'ORB. et RAMON DE LA SAGRA, Hist. de Cuba, p. 143, no 63, 1839. — Less., Compl. Buff., IX, p. 3925. , PICUS RUPPELLII; WagL., Syst. av., no 99, 1827; et Addit., ne 2. — Id., Isis, 1829, p. 509: DENDROBATES PERCUSSUS ; G.-R. Gray, The gen., II, p. 437. CHLOROPICUS PERCUSSUS ; Maru., Nouv. class., Mém. acad. Metz, 1848-1849, p. 352. CHLORONERPES PERCUSSUS ; Pr. Br., Consp. gen. av., 1850, p. 118, sp. 15. — REicn., Handb. spec. orn., p. 407, no 957, pl. ncrxir; fig. 4398-4399, mâle et femelle. XIPHIDIOPICUS PERCUSSUS; Pr. Br., Consp. vol. zygod., no 213, 1854. = G.-R. Gnav, Cat. gen. brit. mus., p. 92, 1855. Mas apuLT. Rostro nigro, mandibulá basi flavidá; iridibus fusco-cinnamomeis ; fronte, totius capitis collique lateribus pure albis; vitta utrinque pone oculos supra aures deorsum ducta, mento gulaque nigris; maeula juguli maxima , vertice, cristà occipitali et nuchà sanguineo-rubris ; dorso, uropygio, alarum tectricibus remigibus secundariis ultimis extüs viridi-flavis, cinerascenti lavatis; remigibus intüs nigris, a basi usque ultrà medium albo maculatis, extüs nigris cinerascenti-viridi et albido ad apicem maculatis; caudá cineras- centi-fuscà, albido ad marginem et ad apicem maculatá, transversim extüs nigro pallidé fasciatà; pectore, epigastrio, hypochondriisque flavidis, striis nigris longitudinalibus; abdomine medio flavo immaculato; femoribus, caudæ alarumque tectricibus inferioribus albido virescenteque flavis, maculis transversis, sublrigonis nigris; pedibus cinerascenti-fuscis. FawiNA ADULT. Mari similis, exceplis fronte medià, verticeque toto nigris albo striatis. Juv. Pectore epigastrioque flavidis, striis nigris longitudinalibus; abdomine, caudæ tectricibus inferioribus et superioribus, hypo- . chondriis totis albo-olivaceo, maculis transversis, subtrigonis nigris fasciatis, macula juguli rubrá parvissimä. LE CHLOROPIC POIGNARDÉ.: PLANCHE LXXXVI, Fig. 1, le mâle; Fig. 2, la femelle; Fig. 3, rémige quatrième. LE PIC POIGNARDÉ; Tewm., pl. col. 390 et 424. — Drar., Dict. class., XIII, p. 504. — Less., Compl. Buff., IX, p. 325. — D'Onn. et RAMON DE LA SAGRA, Hist. Cuba, p. 148, no 63. CARPINTERO VERDE (A CUBA); Rau. SAGRA, GUNDLACH, Orn. Cuba. Nous aurions été heureux de pouvoir conserver à cette belle espéce le nom que Wagler lui avait d'abord imposé et qui rappelait celui de notre savant et honorable ami le docteur Ruppell, auquel le Muséum de Francfort-sur-Mein doit la majeure partie de sa prospérité et de ses richesses zoologiques; mais Wagler, lui-même, a reconnu dans l/sis, que le nom donné antérieurement par M. Temminck devait nécessairement prévaloir. Ce grimpeur, d'après M. Ramon de la Sagra, est propre à l'ile de Cuba où il est assez commun, se trouvant indifféremment partout où il y a des arbres élevés; toutefois, il habite aussi la Jamaique selon M. William Denny (A few remarks on the geographical distribution of birds in the West Indies), et nous avons, en outre, vu au Muséum de Paris un exemplaire que l'on assure provenir du Mexique, ce que confirme M. W. Denny. De méme que ses congénéres, il se nourrit d'insectes et quelquefois de grains, ainsi qu'on s'en est assuré en ouvrant l'estomac d'un de ces Chloropies. M. le docteur Gundlach nous apprend ( Beitrege zur ornithologie Cuba's; J. für ornith., 1856, p. 102, et 1857, p. 153) que cet oiseau fait, au mois d'avril, un trou dans quelque arbre et que la femelle y pond trois ou quatre œufs beaucoup plus minces que ceux du chloropicus canus et du geopicus auratus. Ce Chloropic est remarquable par la grande tache rouge de sang qui couvre le milieu de la poitrine et par le reflet cendré que l'on observe sur ses parties supérieures, notam- ment sur la queue. Ce grimpeur a été, on ne sait trop pourquoi, placé par M. Reichen- bach à la suite de son genre celeus (Boie) et sous le nom de eAloronerpes percussus. rest par une faute de typographie, sans doute, que cet auteur annonce que le prince Ch. Bonaparte a classé cet oiseau dans son genre doliehopicos (voy. Consp. voluer. 2ygodactyl. ) , il faut lire le genre xiphidiopicus au lieu de dolichopicos. —À —— À M MÀ MÀÓ— HÀ 148 CanacrEnES. Bec faible, très-aigu et trés-comprimé sur les cótés ; une huppe touffue à l'oceiput et recouvrant la nuque ; ailes et queue longues ; la quatriéme rémige, presque égale à la cinquième, excéde la troisième d'environ 3 millimètres; la deuxième rémige a environ 12 millimètres de moins que la troisième et 37 millimètres de plus que la pre- mière rémige, qui a 4 centimètres de longueur totale; les deux rectrices intermédiaires excédant d'un centimétre les rectrices voisines; le doigt antérieur externe à peu prés de la méme longueur que le doigt postérieur externe; ongles courts; taille à peu prés du picus medius. Cororation. Le Måle adulte; bec d'un noir bleuâtre, et la base de la mandibule inférieure est, en dessous, d'un blanc jaunâtre; les yeux sont noirs au centre, rouges autour, selon M. d'Orbigny, tandis que, selon M. Gundlach, l'iris est d'un brun cannelle. M. H. de Saussure, dans ses observations publiées en mars 1859 (Revue et mag. de zool., 1859, p. 121), annonce que l'iris est rouge. On ne voit done pas sur quoi s'est fondé le dessinateur des planches coloriées de M. Temminck pour représenter l'iris du percussus d'un blanc pur. Toute la face, le front, la large bande souraillière , les joues et les cótés du cou, sont d'un blane pur; une large bande noire couvre la gorge et quel- quefois la base de cette bande noire est grivelée de rouge; une autre bande d'un brun foncé part du bord postérieur de l'œil, couvre le méat auditif et s'étend sur le fond blanc des côtés du cou; le sommet de la tête, l'occiput, la nuque, la huppe qui la recouvre et le milieu de la poitrine, sont d'un rouge trés-éclatant; le manteau et les ailes ont une teinte d'un vert cendré ; le dos et le croupion sont d'un vert jaunátre; les rémiges sont noires; les primaires bordées extérieurement de taches d'un vert blanchâtre qui deviennent blanches vers l'extrémité, et toutes intérieurement ornées de taches blanches qui s'étendent de la base à plus des deux tiers des rémiges; les rémiges secon- daires ont leur page externe d'un vert cendré avec des bandes noires transversales qui cessent sur les dernières rémiges; les rectrices sont cendrées, barrées de noirâtre et bordées de fines taches blanchâtres; la poitrine est marquée de larges méches noires longitudinales sur un fond d'un beau jaune; tout le milieu de l'abdomen est d'un beau jaune citron sans taches; les flancs et les cuisses, ainsi que les tectrices inférieures de la queue et des ailes, sont d'un jaune verdâtre avec des raies larges, transversales, blanches | et noires ; les pieds sont d'un cendré foncé olivâtre. La Femelle adulte se distingue du mâle en ce qu'elle a le milieu du front et le vertex noirs avec des stries blanches le long des baguettes des plumes; les teintes des parties supérieures sont, en général, un peu plus faibles. ge ail Les Jeunes ont la huppe occipitale plus courte ; la plaque rouge sur le devant du cou a trés-étroite ; la poitrine et l'épigastre jaunátres avec de nombreuses mèches longitudinales EE Rn d'un noir verdâtre; l'abdomen et les flancs couverts de bandes transversales d'un noir | MS verdâtre et d'un blanc olivátre. | um Ha ite l'ile de Cuba, la Jamaïque, rarement observé au Mexique. X) : | AS, Nos DIMENSIONS. is poet ml cure quu m cp D OO | 230 millimètres. IT 7 D M LN ut ccu uu Tu ccu —-—-—-- cu 24 = uguali; = =" du Li DEDIT NU BUM I T D EE 15 — | Uni ui d d Ru ssl i e e mI MI Mg EMEND DUE 120 = ES sd AI Ec c ru LL I Teu A C de de E 83 — o dis mp ING c E TEL Iu RON TP Qc p ur Hoe 90 — | BED ce OO CN ENIM AD POE o SQ t uc LL du à di oo qe 47. — l IN, => e iu e rw. lu Mt Meu c M uH 11 — "rJ DUM uU ctc UR TL UM UE T CA TEM MN 17 — | en deshonclescd c E c Me 2 ee E p c e uU cu LU E LE 10 => = oan Ie mI M V c m c 19 = (Raa e IM LI a quM. e EE 10 — i p AMICIS ue se. 6 = | =a NET E M C R REA E E TM dau. ln R x QR TU fl = | Musées de Leyde, de Paris, de Berlin, de Marseille. Un mâle innommé dans le Muséum i in Vives ` EUM À ste ES | de Genève. Un sujet à la Specola, à Florence, indiqué à tort comme originaire de "s l'Afrique; ma collection. EI Man i $ | ll e MM ^ [un mw | ait 149 Genus XV. — CHRYSOPICUS (Marm., Nouv. classif., 1850). Genre XV. — CHRYSOPIC (Malh.). Bec généralement long et fort, la base large, le sommet trés-légérement recourbé, les côtés comprimés vers l'extrémité qui est aiguë; arétes latérales très-rapprochées du sommet de la mandibule supérieure; narines basales, latérales et recouvertes par une ` petite touffe de plumes rebroussées; menton couvert de plumes et s'avancant sous la mandibule inférieure à un peu plus de moitié de la longueur totale du bec depuis la commissure ; huppe occipitale courte et quelquefois nulle; ailes longues; les rémiges les plus longues sont la quatrième et la cinquième qui sont presque égales, puis la troisième et la sixième qui ne différent presque pas entre elles; queue étagée avec l'extrémité de chaque penne raide et pointue; tarses courts et scutellés; doigts longs; le doigt antérieur externe plus long que le doigt postérieur externe, rarement presque égale; tiges des pennes alaires et caudales d'un jaune citron en dessous; les mâles se distinguent des femelles en ayant une moustache rouge auprès de la mandibule inférieure; plumage des parties inférieures rayé en totalité (de l'Afrique et de l'Amérique). PREMIÈRE SEGTION. Le dos d'un verdâtre uniforme sans raies ni taches; toutes les tiges des rémiges sont d'un jaune citron en dessous. A. — Les Máles manquent de la moustache rouge (DE D'AFRIQUE). ` CHRYSOPICUS ( Malh.) GABONENSIS (J. et Ed. Verr.). DENDROBATES GADONENSIS ; J. et En. Verreaux, Rev. et mag. zool., 1851, p. 513. = HanrL., Orn. West. Afr., J. für orn., 1854, CSS OSEO ESS CSTB DENDROPICUS GABONENSIS ; Pr. Br., Consp. vol. zyg., 1854, no 116. = Rec, Handb. spec. orn., p. 429, n° 1019 d. DENDRODROMUS NIGRIGUTTATUS ; Verr., Ined.; la femelle. PARDIPICUS NIGRIGUTTATUS ; Pr. Br., Consp. vol. zyg., 4854, no 135. = G.-R. Gray, Cat. gen. brit. mus., p. 93, 1855. SCOLECOTHERES NIGRIGUTTATUS; Rzrcu., Handb. spec. orn., p. A99, no 1012 c. DENDROPICUS LUGUBRIS; Harrit., Syst. orn. West. Afr., p. 178, n° 598, 1857, la femelle. Mas. Rostro plumbeo, basi subtüs albido; fronte fuscescenti-olivaceá; vertice et occipile coccineis; vitta strialà nigrá utrinque a mandibulà ad colli latera ductà; dorso, uropygio, alarum tectricibus superioribus, remigibus secundariis extüs, primariisque extüs, nisi apice fusco, olivaceo-viridibus; primariis punctulis albidis extüs maculatis; remigibus omnibus intüs fuscis, maculis albis majoribus marginatis; capitis lateribus albido-olivaceis, plumarum marginatis brunneis; gulà flavidâ albà, nigro striatâ; collo antico, pectore, abdomineque toto obsolete flavo-olivascentibus, maculis nigris oblongis aut cordiformibus, numerosis nolatis; alarum tectricibus infe- rioribus flavescentibus , nigro variegalis; rectricibus supra olivaceo-brunneis, aut nigricantibus, intüs maculis albidis notatis, duabus intermediis exceptis; caudà subtüs obscuré flavescenti ; rectricum scapis suprà fuscis aut brunneo-rufescentibus , alarum rectricumque scapis sublüs flavis aut flavo-aureis; pedibus fuscis. Fœmina. Toto capite suprà fuscescenti-brunneo. CHRYSOPIC DU GABON. PLANCHE XCI, Fig. 1, mâle; Fig. 2, femelle; Fig. 3, rémige quatrième. _ Lorsque, en 1851, MM. Verreaux publiérent, sous le nom de gabonensis, la descrip- ton sommaire d'un sujet de cette espèce africaine sans indication de sexe, je soupconnai que ce devait être un mâle et J éprouvai un vif regret de ne pouvoir examiner cet oiseau qui avait été vendu en Angleterre sans que l'on pût m'indiquer dans quelle collection il se trouvait; mes regrets augmentèrent en 1854, lorsqu'ils me cédèrent le type d'une nouvelle espèce du Gabon qu'ils nommaient nigri-guttatus, et qui me paraissait pouvoir être la femelle du gabonensis. Ce n'est qu'au mois d'avril 1855 que je pus me convaincre et annoncer à MM. Verreaux, aprés l'envoi qu'ils me firent de deux exemplaires de leur gabonensis, que c'était bien le mâle de l'espèce dont le nigri-guttatus était la femelle I 58 ces aer CODE BE ro DECEM EMMEEIMUEMM 150 et je me suis trouvé à méme d'en donner une description complète, accompagnée d'une planche représentant les deux sexes. Ce Chrysopie habite les grands bois du Gabon, où il cherche dans les trous des larves et des insectes dont il se nourrit; pays d'Aquapim, côte de Guinée. ` La description donnée par M. Hartlaub de son dendropicus lugubris (System. der ornithologie West. Africa's, 1857, p. 178, n° 528), n'indiquant pas le sexe de l'exem- plaire soumis à son examen, s'appliquait certainement, selon moi, à la femelle seule d'une espèce africaine qu'il ne fallait nullement confondre avec le celeopicus lugubris du Brésil. Je devais vivement désirer pouvoir décrire moi-même, classer d'aprés mon système et faire représenter ce grimpeur nouveau. Aussi, ai-je recouru à la haute obli- geance de M. le professeur Peters Merian, directeur du Muséum de Bâle, qui a bien voulu me communiquer le type qui avait servi à la description de M. Hartlaub. L'examen réitéré que j'en ai fait m'a parfaitement convaincu, comme je l'avais pensé en voyant l'oiseau, que c'était bien une femelle adulte du dendrobates gabonensis de MM. Ver- reaux (Rev. zool., 1851, p. 513), Hartl., Orn. West. Afr., J. für orn., 1854, p. 198, ou dendropicus gabonensis (Br., Rrcn.), autrement dit, le dendrodromus nigrigut- tatus de M. Verreaux, ou pardipicus nigriguttatus (Br.), ou scolecotheres nigrittatus: (Rercu.). L'abdomen entier avait été plumé, puis recouvert par le préparateur de plumes étrangéres à l'oiseau et collées avec peu de soin. Ces plumes sont d'un brun olivátre et roussátre sur l'abdomen, blanchátres bordées de brun sur les flanes et la région anale. C'est ce qui explique comment M. le docteur Hartlaub, induit en erreur, a pu dire: « Abdomine olivaceo , sub caudalibus albidis, margine fuscescentibus. Abdomine toto flavo-olivascentibus, maculis nigris oblongis aut cordiformibus, numerosis notato. » Je le répète, et M. Hartlaub lui-même n'en doutera pas, en comparant la femelle du gabonensis à côté de son lugubris; ce dernier oiseau est le produit d'un préparateur inintelligent qui, au lieu de laisser ce grimpeur dépourvu d'une partie de ses plumes naturelles, a cru faire merveille, comme je l'ai malheureusement déjà éprouvé plusieurs fois, en recouvrant tout l'abdomen de plumes étrangères. Ce sera donc un synonyme de plus à ajouter au gabonensis. CanacrEnEs. Bec long, fort, un peu recourbé au-dessus; arête latérale au-dessus des narines un peu plus rapprochée du sommet que de la base de la mandibule supérieure; ailes plutót longues recouvrant plus des deux tiers de la queue; doigt postérieur externe un peu plus long que le doigt antérieur externe; ongles médiocres. Cororation. Le Måle adulte ; bec d'un brun plombé de corne et quelque peu blan- chátre à la base de la mandibule inférieure ; plumes du front sur une hauteur de 7 milli- mètres ; du front au vertex d'un brun roussátre à reflets olivátres ; vertex et occiput d'un rouge vif; plumes des côtés de la tête et des joues d'un blanc olivâtre bordé de brun; une série de stries forment une bande noire à partir de la mandibule inférieure jusque sur les côtés du cou; dos, croupion et tectrices supérieures des ailes, d'un vert olive uniforme; page externe des rémiges secondaires d'un brun olive; page externe des rémiges primaires d'un brun olive qui devient d'un brun plus foncé vers l'extrémité et qui porte trois ou quatre petites taches d'un blanc jaunâtre pâle; la page interne des rémiges porte, sur le rebord, des taches arrondies assez grandes; gorge d'un blane plus ou moins pur avec des stries ou taches en forme de V renversé; tout le surplus des parties inférieures d'un Jaune olivátre plus vif sur la poitrine, chaque plume portant au milieu une large tache noire de forme oblongue et parfois cordiforme; tectrices infé- rieures des ailes d'un blanc jaunâtre tacheté irrégulièrement de noir; rectrices lavées de brun foncé et d'olivátre en dessus avec des taches blanches sur le bord de la barbe interne, excepté sur les deux rectrices intermédiaires; la queue est d'un brun glacé de jaune en dessous; les rectrices sont d'un brun roussátre en dessus et elles sont, ainsi que celles des rémiges, d'un jaune plus ou moins vif en dessous; pieds bruns. Un sujet, que je crois plus vieux, m'a offert, comme cela arrive chez le nivosus, une teinte. d'olive doré plus foncé sur les parties supérieures, et la queue beaucoup plus noirátre. La Femelle a le front et tout le dessus de la téte d'un brun foncé légérement glacé d'olivátre; le dos et le croupion ont une teinte plus sombre; les parties inférieures offrent moins de jaune et plus de verdâtre; la bande de chaque côté, sur les joues, mieux indiquée. Hasire le Gabon et le pays d'Aquapim (Afrique occidentale). mutation mm > => Va M MI ELE E VEE RU n E (ale loute h pimpe DS (uti sint pr I wil => = = T ZS- => == 151 DIMENSIONS. longueur fée i945 001 0 RD es En ere D RU CU et E M i E 140 millimètres. 2: du bec, de la comhissuré a l'éxtrémilé o uo oes 4 vet. EN HS A lec xe 20 — Pts xx desamnpes: nere E c D NU E E I A PLIN ME A 14 = xe aile nob Loc DES IM UIT RENS unte ur MA E us cel procu e 80 et 83 mill. uo cdelduqgueue s p c E ac M y E uu t d qr ue Leu EM 41 millimétres. E290 dde v ep NS voe M Le E MU LU ME d d qr ee D 12 = sn dd doigt antereurterterne ans Tonal A E a a e a s tio ecu ies 10 — 2 de" Vanole (en suoni 13 Conrbune) A occu Aq LI UE E RW RU a cr 7 = — = du doigt postérieur externe. . . . . emp RY AE M d Wo um oder MM AT Moore 12 UM pv de Lono le oe Ww 0. NOI cu REM cu c ECL DM NU EU m I uM M 1 5 = dn doot anterieur inteme . 2 S ond E 2 cur Y 8 HT Poe quj pese 3 uoc QUNM I ae Re crap UL ME 6 = c b du doigt postérteurantecne o der Er OD PEN UU H M E IL ui rc 3 — de LONDON ee a aa Won so Ku Mcd UE LN MEE UR E ET ee 3 = Les deux sexes dans ma collection, à Metz; la femelle dans un état factice, au Muséum de Bâle. CHRYSOPICUS NIVOSUS (Sw.). DENDROMUS NIVOSUS ; Sw., Birds West. Afr., Il, p. 162, 1837, la femelle. PICUS PARDINUS ; Teum., Mus. Lugd. batav. : CAMPETHERA NIVOSA ; G.-R. Gray, Gen. of birds, II, p. 439. CHLOROPICUS NIVOSUS ; Maru., Nouv. class., Mém. acad. Metz, 4848-1849, p. 358. DENDROBATES NIVOSUS; Pr. Br., Consp. gen. av., 1850, p. 126, no 95. PARDIPICUS NIVOSUS ; Pr. Bp., Consp. volucr. zygod., 1854. SCOLECOTHERES NIVOSUS; Reicin., Handb. spec. orn., p. 428, no 1012, la femelle. Mas ApuLT. Rostro nigro; capite supra fusco-viridi; nuchæ collaris corona coccinea; dorso, uropygio ; alarum tectricibus, remigibus secundariis exths viridi-olivaceis; primariis extüs a basi usque ultra medium viridi-olivaceis, ad apicem fuscis, albo notatis; omnibus intüs fuscis albo marginatis; reciricibus nigris; mento, gulâ, collo antico et lateri albidis fusco-virescenti longitudinaliter. striolatis ; toto corpore subtüs füsco-virescenti, albo-virescenti notato; alarum tectricibus inferioribus albo-flavidis; pedibus cinerascenti-olivaceis. Fœmina ADULT. Capite supra fusco-virescenti ; nuchà totà, fusco-olivaceà absque coccineo. ; LE CHRYSOPIC NEIGEUX (Malh.). PLANCHE XCII, Fig. 1, le mâle; Fig. 2, la femelle. Cette petite espèce est originaire du pays d'Aschantie et se trouve probablement dans toute la Guinée. C'est le seul renseignement que nous ayons pu nous procurer sur ce grimpeur assez rare dans les collections, et dont Swainson décrit une femelle dans ses oiseaux de l'Afrique occidentale. Caractères. Bec fort et conique; pas de huppe; la quatrième et la cinquième rémige sont presque égales et excèdent de peu la sixième et la troisième ; la deuxième rémige a 11 millimètres de moins que la troisième et 25 millimètres de plus que la première qui a 3 centimètres de longueur totale; le doigt antérieur externe et le doigt postérieur externe sont presque égaux. Cororation. Le Mále adulte; bec noir; front, vertex, occiput et nuque, d'un vert brun avec un collier d'un rouge vif sur la nuque; dos, croupion, tectrices supérieures des ailes, page externe des rémiges secondaires, d'un vert olive doré; les rémiges pri- maires ont leur page externe de la méme couleur sur les deux tiers de leur longueur à partir de la base et d'un brun foncé dans le reste avec des taches blanches; toutes les rectrices ont leur page interne d'un brun foncé avec leur bord interne d'un blanc rous- sátre; tectrices inférieures des ailes d'une nuance chamois; queue noire; côtés de la tête et joues d'un blanc sale pointillé de brun verdâtre; menton, gorge et devant du cou, , . 5 x d'un blanc sale avec de nombreuses mèches longitudinales d'un brun verdâtre; toutes les ` parties inférieures d’un brun verdâtre avec de très-nombreux points arrondis d'un blanc olivâtre. ! j La Femelle adulte diffère du mâle par l'absence de bande ou collier rouge sur la nuque; la tête est d'un brun olivâtre plus foncé... La jeune Femelle a le dessus de la tête et le croupion d'un cendré brun olivâtre; loutes les parties supérieures d'un vert olivâtre uniforme bien plus clair que l'adulte et n'ayant pas la teinte olive dorée qui survient avec l'âge ; les stries de la gorge sont très- lines et très-pâles; les parties inférieures sont d'un cendré verdâtre avec des points blancs plus petits et plus clairs que chez l'adulte. 152 Hasire la Guinée, Aschantie, probablement d’autres parties de l'Afrique occidentale. DIMENSIONS. Lroneuguestotales cuo vor NUR prt e pu Mq E NM M NEM UE UA ERE rc ho NE EP 160 millimètres. = di bec ele da cammissuvesd-letrenntos us n Du d AP ad. ced ade Qe Co ar RO: 17. ES -— ==. desme a e ere C NM Kc Ed ud pd quu SE m i1 Apt AU 14 m E UB UU pog MM HMM c UU RA Cas 2 $1425 2 11 ae 2 — dela gene s e R A uide dud cu M er A DM T mime E E M E A 59 Es -— auch rc PAST No M UNAM ru M 14 2i == Gta RAR OT ES AR RP 7 NE MGR E A EAS 13 em — de loncleenpsawant HR ODUIDDUIE) ass iu Ls uS VOTE E E RR EURO CLALR I S10 00) 19 e — UND MAT LUS S C [To aAA tse MEME TERR UD Re 19 ies — do Eu du x I opo E DAN AC AWO dou SL dq e p QW weh, quei e Pal 9 um = du DECOR UN CENE 20e uu. A QN LO ule. Lepage or c RR GA S e xl pA RN 7 ER => QEEDNEIE M oo E ur mn d a A S e SU E E D. ce O f ale 9 Ris S Rr Bop rg Mi dS uL M M MT LM EM M 4 ê z — DP. Mu RU IMMANE IU E c Uri MOVE SC S T eui ue EYE A 5 eh Musées de Leyde, de la Société zoologique de Londres; ma collection. CHRYSOPICUS BRACHYRHYNCHUS ( Swains.). DENDROMUS BRACHYRHYNCHUS; Sw., Birds West. Afr., II, p. 160, le mâle. — Pr. BP., Consp. voluc. 2yg., 1854, no 130. CAMPETHERA BRACHYRHYNCHUS; G.-R. Gray, Gen. of birds, Il, p. 439. — Id., Cat. gen. brit. mus., p. 93, 1855. DENDROBATES BRACHYRHYNCHUS; Pr. Bre., Consp. gen. av., 1850, p. 193. = HartL., Journ. für. orn., 1854, p. 198, no 490; Nec synonymis. CAMPETHERA BRACHYRHYNCHA ; Rewa., Handb. spec. orn., p. 425, ne 1000, le mâle. Mas ADULTUS. Rostro fusco; pileo toto coccineo; capitis lateribus, gulà, colloque pallidé rufescentibus numerosis punctulis cordifor- mibus nigris, maculatis; pectore, abdomineque flavo-olivaceis, nigro transversim fasciatis; auchenio, interscapulio, uropygio, alarum tectricibus, remigibusque secundariis extüs, viridi olivaceis; tergo olivaceo, flavido-albo punctulato ; remigibus primariis nigricantibus, extüs ad basin olivaceis, albido apice punctulatis ; remigibus omnibus intüs albido ad marginem fasciatis; rectricibus fusco-olivaceis ; remigum rectricumque scapis subtùs flavo-aureis ; alarum tectricibus inferioribus flavis, nigro maculatis; pedibus plumbeis. FawrNA ADULTA. Fronte, verticeque nigris albo-rufescenté punctulatis; occipite coccineo. LE CHRYSOPIC A BEC COURT. PLANCHE XCI, Fig. 6, le mâle; Fig. 7, la femelle; Fig 3, la rémige quatrième. C'est en 1854 que, dans un envoi d'oiseaux du Gabon, j'ai découvert la femelle de celle espéce que je n'avais vue dans aucune collection et que je ne connaissais que par la description donnée par Swainson dans ses Oiseaux de l'Afrique occidentale. Je dois avouer que j'avais alors éprouvé quelque doute pour décider si mon sujet était le mále du maculosus de M. Valenciennes ou la femelle du brachyrhynchus de Swainson; mais, en 1855, je recus, de MM. Verreaux, communication de plusieurs oiseaux innommés du Gabon, et j'eus la satisfaction d'y trouver plusieurs mâles du brachyrhynchus dont je possédais déjà une femelle. : Je dois, à cette occasion, faire observer que le motif qui m'avait donné quelque doute provenait du silence de Swainson, touchant la coloration d'un jaune d'or des cótes des pennes en dessous des ailes et de la queue; mais aujourd'hui, il est certain, pour moi, que c'est un oubli de l'auteur. anglais, quoiqu'il ait pris bien soin d'indiquer ces tiges jaunes dans la diagnose méme de son dendromus chrysurus qui précède le brachy- rhynchus. Quoiqu'il en soit, si Swainson avait connu le maculosus, il ne se fut pas écrié: € Qu'il se félicitait d'avoir trouvé ce caractère d’un bec court pour distinguer cette espèce; » car, assurément, les deux espèces sont très-voisines pour les caractères et pour la coloration. M. le docteur Hartlaub (Journ. für ornith., 1855, p. 421) cite le brachyrhynchus de Swainson comme synonyme du maculosus (Var.) ou chloronotos de G. Cuvier. Je ne puis, aujourd'hui, partager cette opinion, ayant sous les yeux les femelles des deux espéces qui différent sensiblement, puisque celle du brachyrhynchus a V' occiput et une partie de la nuque d'un rouge vif; le front et le vertex étant mouchetés de très-petites stries d'un fauve clair sur un fond noir, tandis que la femelle du maculosus (Vazexc.), qui est le chloronotos de Cuvier, a l'occiput, ainsi que les cótés de la téte, la gorge et le cou, d'un fauve clair, finement tachetés de noir. Caractères. Bec très-court, peu aigu et très-légèrement courbe; arête latérale peu ECRIRE NTURERIRERTTROPRNDNDURESPDNIU BA L UMP P DE -i nr A m 3 <$ = -5 = = talis vf JT, dim Di Lou y \ \ ns: =) = E = 453 saillante et rapprochée du sommet de la mandibule supérieure; la quatrième rémige la plus longue, et excédant de très-peu la cinquième qui diffère elle-même peu de la troi- sième et de la sixième rémige; queue légèrement arrondie. Cozorarion. Le Male adulte; bec noirâtre et d'une teinte de corne à la mandibule inférieure, ainsi que sur les côtés, près du menton; plumes recouvrant les narines de chaque côté du front d'un fauve clair; front, vertex. et oceiput rouges; les plumes noires, depuis la base, n'étant rouges qu'à l'extrémité et le rouge uniforme formant une sorte de collerette sur la nuque; cótés de la téte et du cou, joues, menton, gorge et devant du cou, d'un fauve clair, chaque plume portant au milieu une petite tache noire cordiforme ou en forme de fer à cheval; dos, scapulaires, croupion, tectrices supérieures des ailes et de la queue, d'un vert olive plus Jaune sur le dos; quelques plumes du croupion portent seules des taches d'un blanc jaunâtre; rémiges primaires d'un brun noirâtre; la page externe étant d'un vert olive sur les deux tiers de son étendue depuis la base et portant de petites taches d'un blanc jaunâtre sur le surplus de son étendue, tandis que la page interne, entiérement brune, porte sur ses bords de larges taches blanchátres oblongues; les rémiges secondaires ont leur page externe d'un vert olive et leur page interne d'un brun foncé portant sur les bords des taches ou bandes blanches transver- sales; ces taches vont ordinairement en diminuant en nombre, à mesure que les rémiges se rapprochent du corps, et elles n'existent qu'à la base seulement des dernières rémiges qui ont leurs deux pages d'un vert olive; les rectrices sont d'un brun olivátre foncé vers l'extrémité et mélangé de vert olive vers la base et sur la page externe. On remarque sur les rectrices latérales de faibles traces de bandes transversales plus obscures; les tiges . des rémiges et des rectrices sont d’un noir brillant en dessus et d'un jaune citron en dessous; la poitrine, l'abdomen, le ventre’, les flancs et les tectrices inférieures des ailes, sont d'un fauve clair avec quelques taches noires; pieds plombés; ongles d'un gris brun. La Femelle n'a que l'oceiput et une partie de la nuque rouges sur une longueur d'en- viron 2 centimètres; le front et le vertex sont noirs et piquetés de très-petites stries oblongues d'un fauve clair; on aperçoit de chaque côté du dos, sur les scapulaires, une tache blanche formée par la réunion de deux ou trois plumes dont l'extrémité. seule est blanche. Hagire la Guinée septentrionale. DIMENSIONS. ` | BM lonsueurdotalebsg EE De c IL X M MIT. Suc MuR pr LI E CAR A OS LEEREN t EE 175 à 180 mill. => du bec, de la commissure a Vextremites Dee A ve Mq LU MUNERE ET 18 millimètres. = COR API S i aa RM Su UC EE Ld S IR A Quan e = rde Valle pliéeaxte wu 321951 une uL Lu cM D a dec uc m qc M pr qun 100 — => dela quede js b. b o MR C co D EM P ND nuc u UE RE e 60 — TENA. e quu uei KM e UE c Ter He Te UE RM RD E IN ue 15 = zw dquedoisb'anterieubsextepnesxsanssMonolo)m eee cem I c c p 13 — = desonelesenssulvanb lg courbure Do pun voc n S Se PO CEA He 11 — L qu doict-posterreurrexterne a =. 5. cr CS uou uc quu D uM 11 — ——deonsle;& D 04224A IA WIE. ad hud e E duce d d M ET T 8 — s coda doietanterigur' internes. nan dp eL y D a NE COT TR NES CU DNI NOME 9 — =e PONCE. clc e ee T Ey Bnet cu: Duc d Rd re RL O 9- — =>" du doigt postérieur interne + 10.2 2). 3 aM UN TES E 2 1 ait ars IO FM ELTE 4 — == de Topole s 06 15. 0 4 Ou on i uu d V 7 qu. qa 4 = Ma collection, à Metz. —— — SS e—— B. — Les Máles ont la moustache rouge. CHRYSOPICUS CHRYSURUS (Sw.). DENDROMUS CHRYSURUS; Swains., Birds West. Afr., IT, p. 158. — Pr. Br., Consp voluc. zygod., 1854; spec. 199. CAMPETHERA CHRYSURA ; G.-R. Gray, The gen. DENDROBATES CHRYSURUS; Boxar., Consp., p. 198. PICUS SMITHII; Marn., Rev. zool., 1845, p. 403. Mas ApULT. Rostro nigro-fusco; fronte sincipiteque canis, coccineo punetulatis; occipite vittâque malari coccineis ; dorso, scapula- ribus, alarumque tectricibus griseo-olivaceis transversim sordidé albo radiatis; remigibus extüs olivaceis, intüs nigricantibus , utrinque albo maculatis; uropygio albo-olivaceo, et fusco-olivaceo radiato; alarum caudæque scapis aureo flavis; rectricibus fusco-olivaceis, albido-flavo radiatis; superciliis albis; regione paroticà albidà parvulum nigro punctatà; capite colloque ad latera, mento, gulà, albis 14 TAA pectore albido-olivaceo largé nigro striato; abdomine ad latera albido, nigro striato, in medio albido-olivaceo nigro punctulato. Fœyina. Mari simillimâ nisi fronte et sincipite nigris albo-striolatis ; vitta malari rubra nulla. Il 59 UM "mn Em ee 373274 à + SR o o ces e m re ER RR RR E EE RE E EP E EE EIE REOR ERE (0 i Ww ` 1 ! LE CHRYSOPIC A QUEUE DORÉE (Malh.). : i | PLANCHE XCIV, Fig. 4, mâle; Fig. 5, femelle; Fig. 6, rémige quatrième. js) UE. C'est à tort, selon moi, que le savant auteur du Conspectus generum avium a cité lus mon Chrysopie de Smith comme synonyme de l'espéce nommée par M. Smith ( Report we b S. Afr. exped., 1836) picus abingtoni; ces deux espèces diffèrent notablement entre be l elles. Ainsi, le Chr. de Smith ou chrysurus est plus grand, il a le bec, les ailes et la pots queue plus longs; les parties supérieures sont d'un gris olivâtre avec des bandes trans- ik d versales d'un blanc sale, tandis que le Chrysopic d'Abington a ces mêmes parties d'un | is] beau vert olive lavé de jaunátre, surtout chez les máles adultes, avec des taches d'un jaune lin! plus ou moins vif, mais sans bandes transversales; enfin, les parties inférieures différent jt encore plus, car l'espéce que jai dédiée au savant officier qui a su rendre si utile aux jos sciences son séjour dans l'Afrique méridionale, a toutes les parties inférieures d'un - quy blanc sale lavé d'olivátre et couvertes de stries noires qui sont larges et trés-nombreuses => jest sur la poitrine; tandis que l'espèce décrite par M. Smith, c'est-à-dire le Chr. d'Abington, 0 udo a toutes les parties inférieures d'un beau jaune et d'un jaune olivâtre chez les jeunes js mâles et les femelles, avec des stries et des taches noires moins nombreuses et affectant il une forme différente. jt Cest dans la collection du Muséum britannique que j'ai vu, pour la première fois, ima l'espèce que je décris, et je crois me rappeler l'avoir vue également dans la collection de "T Stuttgard. Depuis cette époque, grâce à l'obligeance de M. Sundevall, directeur du | Muséum de Stockholm, j'ai obtenu, en communication, des exemplaires des deux espéces BE qui avaient été rapportés de la Cóte-Natal par M. Wahlberg. | $ Dans quelques collections, on a donné le nom de chrysurus au chrysopicus abin- je goni, et J'avais, moi-même, partagé un moment cette erreur avant d'avoir comparé la jus description que donne sir Smith de son abingoni” et celle que donne Swainson du lil chrysurus ". ; nj Il faut convenir que le nom de chrysurus convient peu à l'espèce décrite par Swainson "m dans ses Oiseaux de l'Afrique occidentale, et que ce nom s'adapte parfaitement au batle contraire au C. abingtoni. Aussi, ai-je cru hésiter à donner à l'espèce de Swainson le $ nom français de Smith, pour rappeler en méme temps les deux dénominations sous T lesquelles ce grimpeur est étiqueté dans les collections, notamment de Londres et autres. " Le C. ehrysurus habite les parties occidentales de l'Afrique, aussi bien que le sud, EU puisque Swainson le cite parmi les oiseaux de l'Afrique occidentale, quoique, pour mon | us compte, je ne l'aie jamais rencontré dans aucune des collections provenant du Sénégal, i du Gabon et de divers autres points, tandis qu'il a fréquemment été rapporté des environs si de Port-Natal. M. J.-H. Gurney (Proceed, 1860) assure que la femelle du Ch. chrysura ` fait, à Natal, un trou d'environ. 180 centimètres de profondeur dans les troncs de bois à pourri, et qu'elle y dépose ses œufs sans autre préparation. Quant à la description que Swainson donne de la femelle, elle ne s'applique qu'à une jeune femelle qui a le front et le vertex noirs, sans qu'on apercoive distinctement encore les taches blanches qui s'étendent avec l'ige, ainsi que cela arrive quelquefois chez les autres espèces du méme groupe. CanacrEnES. Bec long et fort; arétes au-dessus des narines trés-saillantes jusqu'à l'ex- trémité du bec et rapprochées du sommet de la mandibule supérieure; huppe occipitale très-courte ; la quatrième rémige excède de fort peu la cinquième, la sixième et la troi- sième; la deuxième rémige a 18 millimètres de moins que la troisième; la première rémige n'a que 3 centimètres de long ; le doigt antérieur externe plus long que le doigt postérieur externe; les tiges de huit des douze rectrices sont échancrées à l'extrémité et la queue est arrondie; les tiges des rémiges et des rectrices sont d'un beau jaune safran, : cette couleur est plus vive au-dessous qu'au-dessus des ailes, tandis que le contraire a à xè ——————— n lieu pour la queue. tolia (ue | 3 4. Lai ` Chrysoptilus abingoni. = Body above olive brown and golden green, with one or more pale yellow diamond shaped spots on each LI feather; chin and thoroat white, with longitudinal black stripes; breast and belly straw yellow, with similar stripes; tail olive brown, À with dull golden yellow bars, tips of feathers dull golden yellow (Smith, report of the expedition for exploring central Africa, p. 93). ** Dendromus chrysurus. = The general cast of the upper plumage 3s of a cinereous-olive, varied with short transverse bands and spots of an olive-white, etc.; the ground colour of the under plumage is while, inged with yellowish in the mâle, etc. (SWAINSON, Birds of Western. Africa, Il, p. 158). 155 CoLoration. Le Måle adulte; bec d'un noir bleuâtre au-dessus et sur les côtés et d'un noir brun en dessous; front et vertex d'un cendré bleuátre piqueté de rouge, l'ex- trémité seule de chaque plume étant rouge, tandis que tout l'occiput et une trés-courte huppe sont d'un beau rouge, sans qu'on apercoive le cendré bleuátre qui colore la base des plumes. Swainson dit que tout le dessus de la tête est rouge, mais je n'ai jamais vu lin de sujet dans cette livrée et Je suis porté à croire que sa description doit. s'entendre hy, dans le sens que J'indique : sourcils blancs piquetés de noir; une bande noire après l'œil; Ü e une bande d'un blanc sale part de l'angle de la mandibule supérieure, passe au-dessous | » oe : €] . b : ee | $ Td h LY de l'œil et va, en s'élargissant beaucoup, couvrir tout le méat auditif; une bande ou t lg. moustache d'environ 15 millimétres de long s'étend de la mandibule inférieure sur chaque lisi côté du cou, et cette moustache rouge laisse voir parfois le cendré bleuâtre de la base jm des plumes; les côtés de l'occiput, de la nuque et du cou, ainsi que le menton, sont lll d'un blane sale finement moucheté de noir; le devant du cou et la poitrine sont. d'un Ul iq blanc olivâtre avec de larges et de trés-nombreuses méches d'un noir profond; la forme ry de ces méches ou stries est tantót étranglée au milieu, comme l'indique Swainson, tantót ting, triangulaire et allongée; les flancs sont d'un blanc sale lavé d'olivátre avec de nom- li breuses mèches noires assez étroites; sur les cuisses, ces mèches affectent une forme T" lancéolée, tandis que sur les tectrices caudales inférieures, elles sont allongées et étran- diia glées au milieu; le milieu du ventre est d'une teinte d'un blanc sale olivâtre avec de petites taches noires; la couleur générale du dos et des parties supérieures est d'un brun "m olivâtre glacé de gris ou d'un vert grisâtre, avec de nombreuses taches et des bandes lini transversales d'un blanc olivátre; le croupion et les tectrices caudales supérieures "m sont rayés de fines bandes transversales d'un vert foncé et de bandes d'un blanc olivâtre; n les tectrices inférieures des ailes sont d'un blanc jaunâtre avec quelques taches arrondies d'un brun foncé; les rémiges primaires ont leur barbe externe d'un brun olivátre avec de d petites taches d'un blanc olivátre, tandis que leurs barbes internes sont d'un brun foncé dmt avec de grandes taches arrondies d'un blanc jaunâtre qui existent vers l'extrémité des : pennes; les rémiges secondaires sont d'un brun olivâtre lavé de gris avec des bandes d'un blanc olivátre sur les deux barbes et à leur extrémité; les tiges des rémiges sont T d'un jaune safran en dessus et en dessous; les rectrices sont d'un brun olivátre foncé et N + É ; : < | noirátre vers l'extrémité avec environ six bandes d'un fauve clair sur les bords de chaque lena i barbe; les tiges des rectrices sont, en dessus et en dessous, d'un beau Jaune safran. ibi La Femelle, selon Swainson, aurait le front et le vertex noirátres sans taches; mais | ? ; yu je crois que si c'était bien la femelle de cette espèce que possédait le naturaliste anglais, ait c'était une jeune femelle; or, nous savons que dans les espéces de ce groupe, les femelles 1L adultes ont la tête pointillée ou tachetée de blanc, tandis que chez les jeunes femelles, "m on ne voit point de taches blanches ou elles s'apercoivent à peine sur le front. Je crois L donc pouvoir affirmer que la femelle adulte diffère du mâle en ce qu'elle a le front et le sum vertex noirs avec de nombreux points blancs qui se trouvent à l'extrémité des plumes. i 2 bises : P dn Hasire l'Afrique méridionale, Port-Natal. (s de l DIMENSIONS. T, f longueubeétolale r n VE Re er Se rp E E ne E e Un 215 millimètres. — da bec de la commissae a Len 1 0 qu c c E x Qu I uu 30 = pil i — codes aries 2 uA o e LS cu M R I d rr MU De IR UM Ares icd e c T zeae demle Mile ST RE e VE i mec a c A eU CUN V HN 115 à 120 mill. uda QUEUR .- xc c ne p tu x X dU E cL Iu c ds M 70. millimètres. => düjdamecocs 24050 0 Uo ORC mx RM MIT M C E Nu HU M T ARE CTA S Ae 90 — jl => . Hlucdoiet antérieur externe (Sans FORUM Fons cx du UE S US a UU MEE 17 — i P 3:32 de P puele.(em süwyantla comDurch a e |o ne o EE c LE Wo hcc qo ae 12 = p pt zc OU COST POSITION EMTEC IE M Re N pucr M 16 a < Bi ow deglongle ot Net nr doce a Pa LN qu HI t A 2 IY R: 11 = d ; xs tdi doit anterieur interne sa 215 7. ne 2 d D ee M 22 11 = | jn =>” de longe 1 e ee t Wu M I T Uu EU M. yn LII ME. 10 = v x ducdoistepastereundBpéngem v co Re RE AS e ie 6 == d t => Sade Tonle 72 cr Buc x c TE e n ums de ee I qe 6 — N «it "TU Se trouve dans la collection du Muséum britannique, du Muséum de Stockholm et " probablement dans la collection de Stuttgard ; néanmoins, il convient de faire observer que le sujet mâle qui est étiqueté chrysurus au Muséum britannique est, selon moi, SU Ege á is l'abingoni de Smith. j "T | "UU il i "| | jm | l j te TR es ES — BÓ — ————————M DN AE ie mm om re 156 CHRYSOPICUS MACULOSUS ( Valenc.) OU CHLORONOTUS (Cuv. ). PICUS MACULOSUS; Vazenc., Dict. sc. nat.; 1826, XL, p. 173, la femelle. — Drar., Dict. class., XIII, p. 449. PICUS CHLORONOTOS ; G. Cuv., Au Mus. Paris., la femelle. = Pucn., Rev. el mag. zool., 1852, p. 479. PICUS OLIVACEUS; J.-E. Gray, Zool. misc., I, 1831, p. 18, la femelle. CHLOROPICUS RUFOVIRIDIS ; Marn., Rev. zool., 4845, p. 401. DENDROBATES OLIVACEUS; G.-R. Gray, Gen. of birds, II, p. 437. = HanrTL., Journ. für. orn., 1854, p. 199. CHLORONERPES RUFOVIRIDIS, G.-R. Gray, Gen. of birds, II, p. 443. — Pr. Br., Consp. gen. av., 4850, p. 447. — Rein, Syn., 1 p. 355, no 819. DENDROMUS RUFO-VIRIDIS ; Pr. Br., Consp. vol. zygod., 1854. Fœwina ADULT. Rostro füsco; fronte vertice occipiteque nigricantibus fulvo punctulatis; capitis lateribus , gulà colloque pallidé rufes- centibus, numerosis punctulis cordiformibus nigris, maculatis; pectore abdomineque flavo-oliveceis nigro transversim fasciatis; dorso, uropygio , alarum tectrieibus, remigibusque secundariis extüs , viridi-olivaceis ; remigibus primariis nigricantibus, extüs ad basin oliva- ceis, albido apice punctulatis, remigibus omnibus; intüs albido ad marginem fasciatis ; rectricibus fusco-olivaceis; remigum rectricumque scapis subtüs pallidé flavidis; alarum tectricibus inferioribus fulvescentibus vix maculatis ; pedibus plumbeis. LE CHRYSOPIC A FRONT TACHETÉ ( Valenc. J. PLANCHE XCII, Fig. 3, femelle. PIC A FRONT TACHETÉ ; Vazenc., Dict. sc. nat., XL, p. 173. = Drar., Dict. class., XIII, p. 499. PIC A. DOS VERT; G. Cuv., Mus. de Paris. Cette espèce rare ne provient point de l'Amérique du sud, ainsi que l'indique par erreur la note écrite sous le socle des deux sujets femelles qui existent dans la collection du Muséum britannique, mais elle est originaire de l'Afrique occidentale. Ainsi, l'exem- plaire décrit par M. J.-E. Gray avait été rapporté des environs de Sierra-Leone, par le capitaine Sabine, et c'est du Sénégal que provient la femelle que possède le Muséum de Paris. M. Hartlaub (System. der ornith. West. Afr., p. 177, n° 524, 1857) fait une espèce spéciale de l'olivaceus (J.-E. Gray) qu'il range dans mon genre dendropicus . auprès des D. lafresnayi, minutus, gabonensis, etc. D'abord, cette dernière espèce doit être réunie au nigriguttalus (Verr.) et être placée, par suite, dans le groupe pardipicus (Br.), car le gabonensis est le mâle du nigriguttatus, ainsi que je l'ai de suite fait reconnaitre à M. Jules Verreaux, lorsqu'il m'a envoyé ces grimpeurs. Puis, l'olivaceus me parait bien être le maculosus (Vacenc.) ou chloronotos (Cuv.), et Je les regarde comme deux femelles de la même espèce. M. Hartlaub parait n'avoir pu com- parer ces espèces, car il dit dans son System. der ornithologie West. Africa's, en parlant de lolivaceus, qu'il n'a pu obtenir d'autre renseignement sur cet oiseau que ceux qu'a publiés M. J.-E. Gray (Zool. miscellan., 1831). . Avant d'avoir connu les deux sexes adultes du brachyrhynchus qui font partie de ma collection, j'avais regardé les femelles qui se trouvent à Londres et à Paris, comme appartenant à cette dernière espèce, dont le mâle est décrit par Swainson (Birds West. Afr., M, p. 160), et je dois ajouter que cette opinion était encore récemment celle de M. le docteur Hartlaub (Journ. für. ornith., mai 1854, p. 198, n° 420, et p. 199, n? 425; Syst. der ornith. West. Afr., p. 182, n» 538; J. für ornith., 1855, p. 421, n° 6) qui indique cette dernière espèce comme synonyme du maculosus et du chloro- notos, tout en faisant une espèce à part de l'olivaceus de M. J.-E. Gray. Quoique le caractère tiré de la brièveté du bec se retrouve dans les deux espèces, le . brachyrhynchus de Swainson constitue, selon moi, une espèce différente du maculosus. L'exemplaire du Muséum de Paris a les couleurs des parties inférieures plus pâles que les deux sujets de Londres, et le vert des parties supérieures plus terne; mais il est très-possible que l'âge de ces oiseaux soit la cause de cette légère différence de coloration. Caractères. Bec très-court, large à la base, comprimé vers l'extrémité, légèrement courbe; arête au-dessus des narines saillante à la base seulement et bien plus rapprochée du sommet que des bords de la mandibule supérieure; plumes du front et du vertex trés-courtes; pas de huppe; ailes plutôt longues; la première rémige ou la plus courte, n'a que 25 millimètres de longueur totale; la quatrième rémige est égale à la cinquième; elles excédent toutes deux la sixième rémige de 2 millimètres; la troisième de 3 milli- mètres et la deuxième de 15 millimètres; tarses plutôt courts ; queue moyenne et à tiges très-raides ; doigt antérieur externe plus long que le doigt postérieur externe. CoLonamioN. La Femelle adulte; bec noirâtre et d'une teinte de corne à la mandi- bule inférieure et sur les cótés prés du menton; plumes recouvrant les narines de chaque ] 1 | | #57 côté du front d'un brun roux clair; front et vertex noirs, tachetés de petits points d'un brun marron ; occiput, côtés de la tête, cou, menton et gorge, d’un fauve clair ou d'un roux marron, chaque plume portant une petite tache noire ou une petite bande de cette couleur; dos, scapulaires, croupion, tectrices supérieures des ailes et de la queue, d'un vert olive foncé ; tectrices inférieures des ailes d’un blanc roussâtre ; rémiges pri- maires d'un brun noirátre, la page externe étant d'un vert olive sur les deux tiers de son étendue depuis la base , et portant. de petites taches d'un blane roussátre sur. le surplus de son étendue, tandis que la page interne, entièrement brune, porte sur ses bords de larges taches blanchátres oblongues ; les rémiges secondaires ont leur page externe d'un vert olive et leur page interne d'un brun foncé, portant sur ses bords des taches ou bandes blanches transversales. Ces taches vont ordinairement diminuant en nombre à mesure que les rémiges se rapprochent du corps, et elles n'existent qu'à la base seule- ment des derniéres rémiges qui ont leurs deux pages d'un vert olive; rectrices d'un brun olivâtre foncé vers l'extrémité et mélangé de vert olive vers la base et sur la page externe; les tiges des rémiges et des rectrices sont, en dessus, d'un brun rougeátre à leur base et noires dans le surplus, tandis qu'elles sont d'un jaune blanchátre en dessous; la poitrine, l'abdomen, le ventre et les flancs, sont d'un vert olive clair avec des bandes transversales d'un noir verdâtre, au nombre de trois ou quatre sur chaque plume; pieds plombés; ongles d'un gris brun. | Haste le Sénégal et la Guinée septentrionale (Sierra-Leone). DIMENSIONS. Donsueunstolale 4 eb vei kc nou qu cce uM A D M n cu uA bA NEE 178 à 183 mill. — du bec, dela comnis ure a extreme | oo e m IPA uu m 8 18à 93 —. 34 a a a A P redi WE 13 à 14 - Sel dqedlewpleel l4: r r ERA x ellc ud MAE CT LIES. 100 à 105 — — delasqueuB 50 5 E CO rou i c s m uU Iu Uu I LT 57à 70 — Ud e uL Si ITI NU P CU IN I E du doigt anterieur externe (CARS LOTO) s me- ema e e e died, qe. de Voncile (en suivant lacconpbürg) es DAR ue E um i qt s duedolst-postelleüp-exilebhee = sa 5 0009.5 dde cl per. qu T s Ge der onele ty ee one nur e emo e DEM M pico. PG EE ons dusdOletantérienr internes 0 e ce cpm cc us i i Nn i uL de kongl 00 e oe C P ee pci uoc pu nM P CIR I UD I ep du; doigt postérieur mterne A S c I EIE DE PONT Sia 9 e c E quu p cu e IH c c uc 15. millimétres. 14 à 15 mill. dd A AE o 13 a 45: 22 10 millimètres. 10 — 9 à 10 mill. Ü m m 2 4à 5 — Des femelles se trouvent au Muséum britannique à Londres et au Muséum de Paris. Le type du chloronotos (Guv.) maculosus (Vazenc.) existe au Muséum de Paris; ma collection. CHRYSOPICUS CAROLI (Malh.). CHLOROPICUS CAROLI; Maun., Revue et mag. de zool., 1852, p. 550. PARDIPICUS CAROLI; Pr. Br., Consp. voluc. zygod., 1854, p. 9; sp. 136. SCOLECOTHERES CAROLI; Reicu., Handb. spec. orn., p. 429, no 1019 b. ex Mam. Mas ApULT. Rostro capiteque suprà nigris, occipite coccineo variegato; capitis lateribus nigris albo variolosis; regione paroticà rufà; dorso toto, uropygio, alarumque tectricibus superioribus unicoloribus lætè virescenti-olivaceis; remigibus primariis fuscis, albo extüs maculatis, albo intüs a basi usque ad medium marginatis; secundariis extüs fusco-olivaceis, intüs nigris albo marginatis; corpore toto subtüs viridi-fusco, albo numerosé punctulato; alarum tectricibus inferioribus albis ; caudà nigrâ, rectricibus lateralibus albo extüs ad marginem punctalis; pedibus virescentibus. LE CHRYSOPIC DU PRINCE CHARLES. PLANCHE XCI, Fig. 4, mâlc; Fig. 5, rémige quatrième. Cette espèce nouvelle, de l'Afrique occidentale, a été rapportée trés-récemment du Gabon, et elle offre quelque analogie pour la coloration avec le chrysopicus nivosus , dont Swainson a décrit la femelle (Birds of Western Africa, dendromus nivosus, page 162). Ces deux espèces différent considérablement, toutefois, par la taille; chez le nivosus, la gorge et le devant du cou sont couverts de stries longitudinales, tandis que l'espèce nouvelle a toutes les parties. inférieures, sans exception, couvertes de petites taches arrondies ou cordiformes qui sont seulement plus nombreuses sur la gorge et sur le bas de l'abdomen. Les máles des deux espéces différent encore par la place qu'occupe * I 40 RE “ee nee on DE de De None me iR Ds rm 158 le rouge qui les caractérise, tandis que le nivosus a, sur la nuque, un joli collier étroit d'un rouge éclatant; l'espèce du Gabon a Pocciput irrégulièrement tacheté d'un rouge R5 plus terne dont quelques taches teignent la nuque. Cette dernière espèce a, en outre, i il aprés l'œil, une grande bande d'un roux rougeâtre. J'ai dédié ce grimpeur à lillustre et savant prince , auteur du Conspectus generum avium, comme un faible témoignage de ma vive gratitude et de mon respectueux dévouement. Caractères. Bec fort, de moyenne longueur et aigu; la crête de la mandibule supé- rieure trés-saillante et l'aréte au-dessus des narines très-rapprochée du sommet du bee, T qu'elle suit parallèlement dans toute sa longueur; narines recouvertes par des plumes ; 5i trés-courtes et trés-serrées ; plumes de la téte trés-courtes ; pas de huppe; ailes moyennes To el presque arrondies; les rémiges les plus longues sont la quatrième, la cinquième, la i sixième et la troisième qui différent trés-peu entre elles; queue raide et étage; tarses gs courts; doigts forts et assez longs; le doigt postérieur externe presque égal au doigt E w antérieur externe. ENT Cororation. Bec noir; plumes recouvrant les narines, front et vertex noirs; occiput | | noir parsemé de plumes d'un rouge terne qui deviennent plus nombreuses vers la ! vids nuque; lorum et côtés de la tête maillés de blanc et de noir; large espace de 2 cen- — À "" ümétres de long d'un roux rougeâtre sur le côté de la tête à partir de l'œil; nuque 1 dl d'un vert foncé olivâtre avec quelques mouchetures rouges prés de l'occiput et quelques " taches ovoïdes d'un blanc sale sur les côtés; dos, scapulaires et croupion, d'un vert bd olive; tectrices alaires d'un vert olivátre foncé; la première des petites tectrices, au bord jsm de l'aile, est noire avec des taches d'un blanc sale, et apparente de chaque côté malgré bo les plumes vertes qui la recouvrent en partie; couvertures supérieures de la queue d'un vi; brun olivátre; rémiges primaires d'un brun noirátre; la page externe étant d'un vert LE olivátre dans les deux tiers à partir de la base et tachetée sur toute sa longueur de blanc | " sale; la page interne ayant son rebord blanc à partir de la base jusqu'aux trois quarts | e de la penne; les rémiges secondaires ont leur page externe vert olive et leur page interne | m d'un brun foncé avec un large bord blanc qui s'arrête un peu avant l'extrémité des pennes; les huit rectrices intermédiaires sont noires; les quatre autres, y compris la très- petite penne peu apparente de chaque côté de la queue, sont noires et tachetées de blanc sur leur bord externe; les tiges des rémiges et des rectrices sont noires; le menton et la ll gorge sont d’un brun verdâtre foncé couvert de très-nombreuses taches blanches qui EC teignent l'extrémité des plumes; tout le reste des parties inférieures, y compris les tec- = (imn trices caudales, est d'un brun vert olivâtre parsemé de nombreuses taches arrondies ou cordiformes d'un blanc roussátre qui sont plus rares sur la poitrine; tectrices inférieures (ke des ailes d’un blanc sale; pieds d'un gris verdâtre; ongles d'un gris brun. | ` IN Hasire le Gabon (côte occidentale d'Afrique). | dia. = wn = wh DIMENSIONS. m Fegdneud a ; ; 2. jupe p ar UM WCED ad td | 900 cui Éd HDCP AE A Er del SÉRIE Fe lues uq d P I D se 24 => uox p ou OR E LIT NE RSA R TL 16 — 1 eT — p UB D c c Eee paxcbuucusedk x OM 105 — pex — derr queno a E UNE E UI M E LUE LES R SO eo v XENON - 60 — que gi e p» Pie hu o "ood ecd li ca uu E 2 17 x i qul iloilo t santericun extene Keans konalo e it A a a xo IV E Y D 16 — dedionc le (em Re D rc UN p LM Mi YQ AN D 10 = (ie h — du Sun posterreursenleme Ba c c t 2 QU YU. a I x xis à ur 15 — lites — de OS ER Re eT ns 285 nie EN Mu. es 11 -— k — ouo ME dur Li c AM a MUR MR er v rM I M MM ME Y 10 = Tin] pu Ju v deo uud cuu de IE D S rte 2 M 6 = lilk : Ê | m Se trouve dans ma collection, à Metz. ^ SEND Lil A lid l M ‘à Ul suj MEE — (le | | leur li l Pe Tou lem nili rw 159 C. — Le dos est tacheté ou rayé; les tiges des rectrices sont jaunes en dessous et en dessus; celles des rémiges sont aussi toujours de cette couleur en dessous et le plus souvent en dessus; les máles ont la moustache rouge. CHRYSOPICUS NUBICUS ( Linn. ). PICUS NUBICUS ; Gmer., Syst. nat., I, p. 439, no 59. = L1cnr., Mus. Berol. nac verz. doubl. zool. mus., no 74, 1893. PICUS JETHIOPICUS; Hemer. et Enrens., Symb. phys., 1898, note 4 , la femelle. . CAMPETHERA NUBICA; G.-R. Gray, The gen. of birds. : DENDROMUS ÆTHIOPICUS ; Rurr., Syst. uebers Vog. N.-O. Afr., p. 90, pl. 36, le mâle adulte. — Pr. Boxar., Consp. gen. av., 1850, p. 123, n» 7. : CHRYSOPICUS NUBICUS; Marn., N. class., Mém. acad. Metz, 1848-1849, p. 354. CAMPETHERA ÆTHIOPICA ; Reicu., Handb. spec. orn., p. 422, no 990, pl. ncuxxu; fig. 4449, 4450, mâles. Mas. ADULT. Rostro rubello corneo; fronte, vertice, occipite subcristato vittaque malari, a mandibulà ad colli latera, lœtè coccineis, plumarum basi cinereâ, plus minusve apparente; stria supra orbitali, fascia a naribus regionem paroticam versüs, mento gulàque ex albo-flavicantibus; regione parolieà nigricante pennarum margine læte cinerascente, lateribus colli albidis permullis maculis nigris variegatis; auchenio , dorso et alarum tectricibus superioribus umbro-virentibus fasciis et maculis albidis, maculisque fuscis variegatis, interscapulio et uropygio subprasine induto; remigibus primariis umbro-virentibus extüs flavido , intüs albo ad marginem, nisi versüs apicem maculatis; secundariis albo-flavido extüs et intüs ad marginem maculatis; remigum rectricumque rachibus suprà et subtüs citrinis; rectricibus umbrinis flavo-isabelline fasciatis, apice citrinis; pectore, abdomine, alarum tectricibus inferioribus albido-flavican- libus, maculis rotundis. nigris plus minusve variegatis; pedibus et unguibus colore corneo. i FawrwA AD. Differt: frontis et verlicis plumis nigris, maculis candidis rotundis ad apicem punctatis; crislà occipitali coccincâ; vitta malari nigrà , pennarum margine laterali albo; abdomine pallidiore, maculis rotundis in abdominis medio minüs numerosis. ` P . . . ET TEN: . . " ORE . . , ^ - ` Mas JUVENIS. Capite supra cinereo, aurantio-rubro variegato; cristå occipitali rubro-aurantiacâ; vittà malari sordide fuscà, paululüm rubro auspersà ; corpore suprà umbro sordide virentè, fasciis pallidè flavidis et albidis variegato; caudâ umbro-fuscâ, sordide flavido- rufo fasciatà, apice fuscà; gulà albidà, in medio fuscà; collo pectoreque ex sordide albo-flavicantibus, rufo indutis, striis nigris, nume- ` rosis; epigastrio flavido, non nullis striis parvis, nigris; ventre crissoque maculis nigris rotundis variegatis. FawINA JUVENIS. Staturà minore; vertice medio fusco-nigro immaculalo, frontis verticisque ad latera maculis albis minoribus. VanigrATES. 1o Dorso umbro, flavido-albo fasciato; alis umbris; albo fasciatis, uropygio albo-flavido , umbro fasciato; gulà juguloque albis, paululüm flavescentibus; collo ad latera, pectore, hypochondriis, numerosis, crisso non nullis maculis nigris rotundis variegatis ; abdomine medio flavido, immaculato; 2» Gulà totà albo-flavidà; jugulo, pectore, epigastrioque maculis numerosis nigris. rotundis varic- galis; ventre flavido immaculato, erisso , punctulis non nullis nigris maculatis; hypochondriis fusciis maculisque rotundis nigris. LE CHRYSOPIC TACHETÉ DE NUBIE (uf). PLANCHE XCII, Fig. 2, mâle adulte; Fig. 3, femelle; Fig. 4, jeune mâle; Fig. 5, jeune femelle; Fig. 6, rémige quatrième. PIC TACHETÉ DE NUDIE ; Burr., PI. enl. 667, la femelle. L'ÉPEICHE ONDÉ ET TACHETÉ DE NUDIE ; Borr., Ois., VII, p. 66. Cette espèce est du nombre de celles qui ont été méconnues par les auteurs modernes et les erreurs commises à son sujet sont d'autant plus étonnantes qu'on pouvait les éviter en comparant la planche enluminée 667 de Buffon, représentant la femelle du nubicus, avec la planche 250 des Oiseaux d'Afrique de Levaillant, représentant le mâle du notatus. ll est vrai que ce dernier auteur disait (VI, p. 15): « Nous soupconnons que l'EÉpeiche ondé et tacheté de Nubie, dont Buffon a donné une description et une figure, n° 667 de ses planches, appartient encore à l'espèce de notre Pic tigré et qu'il n'a vu qu'une femelle de l'espéce. Cependant, la description de ce Pic de Nubie différe bien, à quelques égards, de la nôtre; mais, ici comme dans cent endroits, il est facile de voir que Buffon n'a décrit l'oiseau que d’après la mauvaise figure de ses planches enlu- minées. » Vieillot (Nouv. dict. d hist. nat., XXVI, p. 85 et 92, 1818) regarde les deux espèces comme identiques; il ajoute que « le mâle du nubicus est figuré dans la planche 250 de Levaillant et (se basant, sans doute, sur la planche inexacte de Bulfon) que la femelle n'a pas de moustaches; » ce qui constitue une double erreur. M. Valenciennes (Dict. des sc. nat., 1826, XL, p. 171), applique aussi le nom de nubicus au Pie tigré de Levaillant, ainsi que le répète Vieillot dans l'Eneyclopédie (p. 1313). En 1823, M. Lichtenstein décrivit les deux sexes du punctuligerus dans le Catalogue des doubles du Muséum de Berlin, et il les indiqua sous le nom de nubicus. Wagler (Syst. av., n° 35), ainsi que le noble auteur du Conspectus generum avium (1850, p. 123, n° 1), ont suivi tous deux le torrent et ont regardé la planche enluminée 667 comme le notatus de M. Lichtenstein et le Pic tigré de Levaillant. Enfin, mes honorables collègues le doc- teur Rüppell et le professeur Reichenbach ont publié, aprés MM. Hemprich et Ehrenberg, le Pie tacheté de Nubie, de la planche enluminée 667, sous le nom de œthiopicus. Toutefois, hátons-nous d'ajouter que MM. Hemprich et Ehrenberg, ainsi que M. Rüppell, avaient quelques doutes; car, les premiers (Symbolæ phisice , note 1) terminaient leur | "USE air i E 160 description en reconnaissant que le Pie de Nubie, de Buffon, ressemblait beaucoup à B^ l'ethiopicus, et M. Rüppell, en décrivant l'æthiopicus (Syst. uebers Vog. N.-0. Afr.) et après avoir indiqué les quatre espèces d'Afrique qu'il regarde comme ayant beaucoup de rapports entre elles (il aurait pu dire un plus grand nombre), termine en disant qu'il laisse aux naturalistes futurs le soin de décider laquelle de ces quatre espèces doit s'effacer pour entrer dans la synonymie établie. Swainson pense que le punetatus de M. G. Cuvier, sur les étiquettes du Muséum de Paris, est le nubicus de Linnée et la pl. enl. 667 de Buffon; mais l'examen que j'ai fait du punctatus de Cuvier m'a bientôt convaincu que c'était le punctuligerus de Wagler (Syst. av., no 36). Je dois avouer que ces diverses autorités et les étiquettes erronées du Muséum de Paris avaient, il y a quelques années, jeté une assez grande confusion dans mon esprit, jusqu'à ce que l'exa- s men des types de la collection de Berlin, joints à ceux des Musées de Francfort-sur-Mein f et de Paris, eut dissipé tous mes doutes et démontré l'erreur. Je pense qu'aujourd'hui, | à l'aide des planches que j'ai cru devoir publier pour toutes les espéces africaines peu connues , il sera facile de distinguer celles-ci et de s'entendre à l'avenir. En lisant dans le Catalogue des doubles de la collection de Berlin ( Verz. doubl. " zool. mus. Berl., 1823, p. 11, n° 74 et 75) la courte description que M. Lichtenstein i donne notamment de la femelle de son nubicus, on doit penser, comme Wagler et Ê M. Rüppell, qu'il décrit le punctuligerus de Wagler, car il dit: « Sincipite nigro, albo striolato. » Or, cette dernière épithète ne convient ni au nubicus de la planche 667 de Buffon, ni au notatus ou Pic ügré de la planche 250 de Levaillant, tandis qu'elle s'ap- plique parfaitement au punctuligerus décrit par Wagler (Syst. av., n° 36). Toutefois, le savant directeur du Muséum de Berlin a, depuis trés-longtemps, rectifié cette erreur sur les étiquettes de la collection confiée à ses soins, et son nubicus, aprés 1893, est [2m bien celui que je publie comme tel. Je dois faire connaitre que mon opinion est conforme | ; à celle que professait M. Natterer. | M —————— M M = = = zs En effet, comparons la planche enluminée 667 avec le Pic tigré ou notatus, et le Pic in ponctué ou punctuligerus, et nous verrons qu'elle ne peut s'appliquer à l'une ou à " l'autre espéce. Le Pic tacheté de Nubie a le dos et les ailes d'une teinte foncée, entière- w ment rayés transversalement de nombreuses bandes et de taches d'un blanc sale. Or, les l deux autres espèces ont les parties supérieures d'un vert bien plus prononcé que le lar nubicus qui est, le plus souvent, d'un brun très-légèrement lavé de verdâtre sur le dos. " Le Pie tigré n'a que des points blanes trés-fins sur le dos et sur les ailes ; les taches des ll parties inférieures sont bien plus grosses chez cette derniére espéce, et sa queue, d'un Eo brun verdâtre sombre, n'a jamais la teinte roux jaunâtre qui existe sur le Pic de Nubie. m Quant au punctuligerus de Wagler, il a les parties inférieures plus jaunes et les points | n qui couvrent son cou, sa poitrine et ses flancs, sont infiniment plus petits que ceux que l'ans l'on observe sur la planche 667. Enfin, le front et le vertex de la femelle sont couverts, | l non pas de taches arrondies, mais bien de fines stries qui distinguent cette espèce de ln celle représentée par Buffon. ich M. Rüppell a eu occasion, assez fréquemment, de tuer le vrai nubicus ou æthiopicus | m en Nubie, dans le Kordofan et l'Abyssinie, et M. Botta en a rapporté, en 1834, du Sen- E. naar, tandis que Wagler, par suite de la confusion qu'il commettait, était conduit à dire ^ que cette espèce n'habitait que la Caffrerie et nullement la Nubie ; elle est assez com- le l mune dans les localités que Jai indiquées et y vit par couple sur les arbres de haute jau futaie. Quant à M. Lesson, dans son Traité d'ornithologie, il confond en une seule les l'is trois espèces: nubicus, notatus et punctuligerus, et il ajoute que le jeune n'a point de li rouge sur la tête, ce qui n'est exact que pour la femelle. qu Caractères. Bec large à la base, aigu à l'extrémité, long et fort; huppe occipitale Wie courte; ailes moyennes; la quatrième rémige, qui est la plus longue, excéde de peu la ln cinquième, la troisième et la sixième; queue plutôt longue; le doigt antérieur externe E plus long que le doigt postérieur externe. ul = Gororarion. Cette espèce varie considérablement dans sa coloration et si je n'en avais pile déjà observé un grand nombre, j'aurais été porté à faire plusieurs espèces avec des sujets tend différant seulement par le sexe, l'âge, la saison ou d'autres causes peu appréciables. Je vais donc indiquer les diverses livrées sous lesquelles Jai observé le nubicus. Le Mále adulte; bec d'un brun rougeâtre et d'une nuance plus claire en dessous; tout le dessus de la téte, une huppe occipitale moyenne retombant sur la nuque; une bande partant de la mandibule inférieure et s'étendant à 17 millimétres sur la joue, ainsi H que l'iris d'un rouge vif; la base des plumes, dont l'extrémité seule est rouge, étant d'un mm mm Pme 161 gris cendré, il en résulte, le plus souvent, que le front et le vertex paraissent plus ou moins tapirés de cendré; une bande étroite d'un blane jaunátre part des narines, se bifurque avant les yeux ; l'une des branches suivant le rouge de la téte jusque sur le cóté de l'occiput ; l'autre bordant au-dessus la bande ou moustache rouge; les plumes cou- vrant le méat auditif sont noirátres et finement bordées de blanc; les cótés de la tête et du cou, prés de la nuque, sont d'un gris blanchátre, chaque plume portant prés de son extrémité une tache noire; le dos et les tectrices supérieures des ailes sont d'un gris brun olivâtre; les plumes ayant quelques lignes transversales brisées blanches ou d'un blanc jaunâtre, puis des taches d'un brun noirâtre qui les séparent de l'extrémité, laquelle est blanche ou d'un blanc jaunâtre; le croupion est d'un jaune olivátre avec des bandes transversales d'un brun olivátre; les rémiges primaires sont d'un brun glacé de gris olivâtre avec de petites taches quadrangulaires sur la page externe et des taches arron- dies plus fortes sur le bord de la page interne, excepté vers l'extrémité qui. est sans tache; les rémiges secondaires sont d'un brun grisâtre glacé d’olivâtre avec, ‘sur la page externe, des bandes transversales qui sont d'abord étroites et d'un blanc jaunâtre, puis deviennent successivement blanches et tréslarges à mesure que les rémiges se rap- prochent du dos; la page interne porte aussi, d'abord, des taches blanches arrondies sur le bord seulement des pennes, puis sur les dernières rémiges des bandes transver- sales de méme couleur sur les deux pages; les tiges des rémiges sont d'un jaune citron vif en dessus et en dessous; les rectrices sont d'un brun foncé avec de nombreuses bandes transversales d'un jaune roussátre; la queue étant, en dessous, glacée de Jaune; les tiges et l'extrémité des rectrices sont tantót d'un jaune vif, tantót d'un Jaune roussátre en dessus et toujours d'un jaune plus vif en dessous; la gorge est d'un blanc jaunâtre sans taches; tout le reste des parties inférieures, y compris les tectrices inférieures. des ailes et de la queue, est d'un blanc lavé d'un jaune plus vif, notamment sur la poitrine et le milieu de l'abdomen, et plus ou moins couvert de points noirs arrondis d'un à deux millimètres de diamètre, ces points étant moins nombreux sur le milieu du ventre et sur les tectrices caudales inférieures; pieds d'un brun de corne; ongles d'un brun rougeâtre. : La Femelle a le front et le vertex noirs tachetés de blanc, toutes les plumes ayant leur base cendrée, le milieu noir et une tache blanche arrondie à l'extrémité; la huppe occipitale est d'un beau rouge comme chez le mâle; mais la bande qui part de la man- ` dibule inférieure et s'étend de chaque côté de la gorge est noire, grivelée de blanc et sans trace de rouge; les parties inférieures sont d'une couleur plus pâle et les taches noires moins nombreuses. Varie : 4° Le dos étant quelquefois d'un brun sale légèrement lavé d'olivâtre et rayé transversalement de bandes brisées au milieu, d'un blanc quelquefois lavé de jaunâtre ; les ailes da même brun, rayées de bandes blanches, et les tectrices alaires tachetées de blanc plus ou moins pur; la gorge, tout le devant du cou, d'un blanc presque pur sans taches; la poitrine et les flancs d'un. blanc légèrement jaunâtre avec des taches noires arrondies peu nombreuses, tandis que les tectrices inférieures de la queue en ont à peine quelques-unes et que le ventre qui est d'un jaunátre plus vif n'en a aucune; 2 la gorge d'un blanc jaunâtre pur; le devant du cou, la poitrine, l'épigastre, avec de trés-nombreuses taches noires qui s'élargissent sur les flancs; le ventre d'un blanc jaunâtre sans taches et les tectrices caudales inférieures n'en ayant que quelques-unes très-petites. Le jeune Mále a tout le dessus de la tête d’un cendré foncé varié par le rouge pâle qui teint l'extrémité des plumes; la huppe occipitale est très-courte et d'un rouge légére- ment orangé; la bande partant de la mandibule inférieure est variée de brun noir et de blanchátre, et on apercoit quelquefois, déjà, quelques points rouges au milieu; les parties supérieures. sont d'un brun verdâtre sale rayé transversalement de blane jaunátre sale; les rectrices sont d'un brun foncé avec des bandes transversales d'un roux jaunátre pâle et leur extrémité noirâtre; la gorge, qui est blanchâtre, est, au milieu, d'un brun cendré avec quelques taches blanches et brunes; le reste des parties inférieures est d'un blanc jaunâtre sale avec de nombreuses méches noires renflées au milieu; ces méches devenant trés-rares et trés-petites sur le ventre et les tectrices caudales inférieures, et étant remplacées sur les cuisses par des taches arrondies ou lancéolées ; tectrices infé- rieures des ailes d'un blanc jaunâtre avec quelques taches noires arrondies. Hasire l'Abyssinie, la Nubie, le Kordofan, le Sennaar et des contrées plus méridio- nales en Afrique. M ; 41 Disi. Gummi gatum tem SLM TREE e A e SS =O D DEDERE DE EROR 162 DIMENSIONS. jp T Wongueunmetofalece E nS te ia A E Meu tp aM A ICQ UM CLA ie 210 à 220 mill. pass — RDS gea Comores vii aT IE 26: à 98 527 de = = des mannes ec M ce 0 E ORE S P I MEM Se TI 99 42074424 " P ong coc can ou uL LE p d i Hdiqdi 2 LA — dola guene ES 7 r Lu a RN ME M E E ir "ANO EN RI. 6574 479 F paro = CU TI mrana e a EO We ecc a oy IIXNCODIO «UE 78 210 > > RA 22 millimètres, l | — du doigt'antérienr externe (eansl'ongle) .. 4 4, si. SOROR EIL RI 17 £a M 3 — de tangle (enuy ARR E ELA T T T M Jos je — EL id wol Men d ML c dM vL M M E nt RS RE 32 ll => e one a ee RNC E i E c Md dE PU PO d 19 WU Les — o M Et Mc M d Pa De RER UM E Y a TET 87728 yp — QOEM RS OU UNEDIE 2 TIU SIM E HIR LCS 14 36 m men UPON po tencunmnieme D uA LT C aqui ui D UE 6 Ao qi = uA o Nel V A cd M cb Ro MU a Ur 7 um h Luse ; ; Ê ! nt lel Muséum de'Paris, de Berlin, de Vienne, de Leyde, de Londres, de Bruxelles, de jirs Manheim, de Francfort-sur-Mein, de Stockholm, de Stuttgard, de Darmstadt, de Turin, lon à > ph ; qo de Rome, de Naples, de Florence, sous le nom de notatus de l'Egypte; ma collection, "m à Metz. "TU g jun —— ——9 9 9 Ge — ——— CHRYSOPICUS NOTATUS ( Licht. ). ————— M = = = => 2 S => NE = [3 Coa $ — = A4 [rss PICUS NOTATUS; Licur., Verz. doubl. zool. mus. Berl., p. 11, nos 77 et 78, 1823. — Wact., Syst. av., no 35, et Isis, 1829, p. 541. inte CHRYSOPICUS NOTATUS; Marn., N. class., Mém. acad. Metz, 1848-1849, D. 994. 1 lu bi CAMPETHERA NOTATA; Rzrcn., Handb. spec. orn., p. 423, no 993, pl. perxxmi; fig. 4453-4454, mâle et femelle. | | | : | l Mas ApULT. Rostro fusco-corneo, subtüs ad basin flavido; plumis frontis, pilei, occipitis longiusculis ac vitta malari coccineis, basi | xd fusco-cinereà plus minusve apparente; iridibus fusco-rubicundis; regione parotica nigricante, pennarum margine sordide albo-flavido ; l mins stria strictà supra orbitali, fascia a naribus regionem paroticam versùs, ex sordide albo-flavicantibus ; gulà lateribus colli albo-flavidis, TA permultis maculis nigris variegatis; dorso, tergo, alarumque tectricibus superioribus viridi-olivaceis punctulis minimis, elongatis , albo- al flavidis, in medio pennarum; uropygio, remigibusque ultimis viridi-olivaceis, albidis, transversim striis parvis fasciatis; remigibus du br primariis extüs viridi-ðlivaceis ad basin, fuscescentibus ad apicem, albo-flavido maculatis; secundariis, extüs viridi-olivaceis albo- d'éclat flavido maculatis; omnibus intüs fuscis, maculis magnis, rotundis, albis ad marginem notatis; rectricibus viridi-umbrinis , flavido utrin- À que ad'marginem fasciatis; remigum rectricumque scapis supra olivascente-fuscis , subtüs citrinis; caudà subtus aureo reflectente ; lij jugulo, pectore, abdomineque toto, albo-flavidis et olivaceis, maculis majusculis, numerosis, obcordatis, nigricantibus; alarum tectri- le je cibus inferioribus albo-flavidis maculis non nullis majusculis rotundis nigris notatis; pedibus fuscis. ; Famina. Ptilosi maris, nisi fronte ac sincipite nigricantibus punctulis flavo-albidis notatis , occipite coccineo, vitta malari rubra nulla, apu, e sed nigro punctata. Ï i y LE CHRYSOPIC TIGRÉ. vis = PLANCHE XCV, Fig. 4, le mâle; Fig. 5, la femelle; Fig. 6, rémige quatrième. S ; iu LE PIC TIGRÉ; LzvaiLL., Ois. d'Afr., VI, p. 14; pl. 950, le mâle. En Aprés tout ce que j'ai dit, à l'article du nubicus, relativement aux erreurs qui ont ES été commises touchant le notatus, il serait superflu d'y revenir aujourd'hui, surtout que E' des planches peintes viennent à l'appui de mes descriptions et ne permettent plus la ES confusion. t Cette espèce, assez commune, habite le sud de l'Afrique, notamment la Caffrerie. £4 Levaillant l'a tuée dans les forêts d'Auteniquoi et surtout dans les environs de la rivière Gamtoos, et chez les Caffres. Je l'ai recue plusieurs fois des environs de Natal oü elle lu parait trés-répandue. di lade, La ponte est de quatre œufs tachetés de brun sur fond blanc bleuátre; et le mále s'oc- Id cupe, ainsi que la femelle, du soin de l'incubation. B TT Caractères. Bec large à la base, déprimé sur les cótés dans le reste, aiqu à l'extré- | IT mité; mandibule supérieure légèrement courbe; arêtes latérales très-rapprochées du 5 te sommet du bec; plumes de l'occiput un peu plus longues que celles du cou; ailes m moyennes ; la cinquième, la quatrième et la sixième rémige, qui sont les plus longues, ne différent presque pas entre elles et excédent de peu la troisiéme et la septiéme rémige; la deuxiéme rémige a 13 millimétres de moins que la troisième et 32 millimètres de plus que la première rémige qui n'a que 30 millimètres de longueur totale. Cororation. Le Måle adulte; bec d'un noir brun et d'un jaunátre de corne en dessous, excepté vers l'extrémité ; plumes recouvrant les narines d'un brun noir; iris d'un brun rougeátre; front et vertex rouges et plus ou moins ondés d'un gris vert foncé, les plumes n'étant rouges qu'à leur extrémité; occiput couvert d'une calotte rouge, formée -—— -g2 = ug mS = = 163 de plumes chevelues qui sont assez longues, pour que, lorsque l'oiseau est animé d'une passion quelconque, elles lui forment une sorte de toupet hérissé qui lui donne l'appa- rence d'être huppé; une bande étroite partant des côtés de la mandibule inférieure d'un rouge plus ou moins tigré de brun foncé; plumes effilées de la région ophthalmique et parotique, ainsi que les côtés de la tête, du cou et toute la gorge, d'un blanc jaunâtre sale, moucheté de brun verdâtre foncé; derrière du cou d'un vert olivâtre couvert de petits points d'un blanc fauve; dos et tectrices supérieures des ailes d'un vert olive bru- nissant sous certains aspects et finement vermiculés de blanc fauve; croupion et tectrices supérieures de la queue d'un vert olive jaunâtre finement rayés transversalement de blanc olivátre; les rémiges primaires ont leur page externe d'un brun noir, puis olivátre vers la base avec de petites taches transversales d'un blane jaunátre; les rémiges secondaires ont leur page externe d'un vert olive jaunâtre avec de fines bandes transversales blan- chátres; toutes les rémiges ont leur page interne d'un brun noirátre avec de larges taches ou bandes blanches oblongues, transversales; les rectrices sont d'un vert brun olivátre avec des bandes transversales d'un blane jaunátre sur les deux pages et leur extrémité est d'un jaune plus ou moins pur; les tiges des rémiges sont d'un brun olivátre en dessus et jaune citron en dessous; les tiges des rectrices intermédiaires sont d'un brun jaunátre en dessus, tandis que celles des rectrices latérales deviennent jaunes, et toutes sont d'un beau jaune citron en dessous; la queue, elle-même, parait glacée de jaune en dessous; le cou, la poitrine et tout l'abdomen, sont d'un blanc jaunátre entiérement couvert de grosses taches cordiformes d'un noir verdâtre; ces taches sont moins nombreuses sur les tectrices inférieures. des ailes qui sont d'un blanc jaunâtre plus pur; pieds bruns; ongles d'un brun jaunátre. | La Femelle adulte ressemble au mâle et, selon Levaillant, serait d'une taille un peu moins forte; sa moustache est d'un noir grivelé de gris blanc sale sans aucune trace de rouge; l'oceiput seul est rouge; tout le surplus de la tête, jusqu'au sommet du bec, étant dun brun vert olivátre terne pointillé de blanc; ses couleurs ont généralement moins d'éclat que celles du mâle. ` La jeune Femelle n'a point encore de rouge à l'occiput. Le jeune Måle ressemble à la femelle, mais il se distingue déjà par le rouge de loc- ciput, et ce n'est qu'à l'âge de deux ans, selon Levaillant, que les moustaches sont rouges. Hasire la Caffrerie, le sud de l'Afrique. DIMENSIONS. MALE ADULTE. FEMELLE. Longueur totalen ero 20, o S51 Se NEIN Nu. LI i m 240 millimétres.| 215 millimètres. — du»becc de Ja immissure-a kexitemite #2 05 9 0 e cu VE X T 97 — 26 — — c >> des narines a Lexirémie e 0005 al ee UE 18 -— 17 = => (cde laleplice: 2 aa P d 110 — 107 — we oe laquelle; voc eui sor ot DL UE UIT NUM. ui 80 — 75 — — duptar en o e cod ud equ cuu noi DM Me ar C A am 90 = 90 = _ du. doigt antérieur externe (sans l'onglet nue o or S er 16 s 16 zt => de-Fongle (mesure en suivant la courbureje =< a M rue uu E 13 — 13 — = du doigt posléfigur externes 722 23 2 CQ M e Ct LU E 14 — 14 — "eo sücPousle. 5. 02 MC XI t ue ue P d T T 2 10 = 10 x ` = nn du dolet antérieur mlernic 4. ue E 9 978 QUIC Nan Ne 11 — 11 — = dpi CE uU R R cr o 10 = 10 = ze udoigt postérieur interne sonen A E. ER 5 = 5 — — delungle, "i rerem vae cc eee c. piu ed M ERE 6 — 6 — Dans presque toutes les collections publiques, notamment dans celles de Paris, de Leyde, de Berlin, de Vienne, de Francfort-sur-Mein, de Londres, de Stockholm, de Bruxelles, de Stuttgard, de Boulogne-sur-Mer; à Turin, sous le nom de nubicus, avec la synonymie de notatus (Licnr.); dans ma collection. | Une femelle, qui existe dans le Muséum de Genève, porte le nom de picus tigrinus mâle, tandis qu'un punctuligerus mâle y est également dénommé picus tigrinus mâle (Vii.tor). Je pense qu'il suffit de signaler ces erreurs pour les voir bientôt disparaître. "sm ENS Oa +Y. 164 h que gilt. J y Y a ; un CHRYSOPICUS PUNCTULIGERUS. j ose r ! PICUS NUBICUS ; Licu., Verz. doubl. zool. mus., n° 74, 1893; Nec. mus. Berol., 1840. | "i PICUS PUNCTATUS; Cuv., In mus. Paris. — VALENC., Dict. sc. nat, 1826, XL, p. 171, le màle; nec VILL., WAGL. ul PICUS PUNCTULIGERUS ; Wagr., Syst. av., n° 36, 1827, et Isis, 1829, p. 512. — Pr. Bonar., Consp. gen. av., 1850, p. 193, no 9, T | PICUS PUNCTULATUS; Drar., Dict. class. d'h. nat., XII, p. 505, le mâle 1828. p i DENDROMUS PUNCTATUS; Sw., Birds of West. Afr., IL, p. 163. pr DENDROMUS PUNCTULIGERUS ; Pr. Bonar., Consp. vol. zyg., 1854, no 194. lu qr CAMPETHERA PUNCTULIGERA ; ReicH., Handb. spec. orn., p. 423, no 994, pl. DeLxxii1; fig. inex. 4455, 4456, mâles. [a j Mas apUuLT. Rostro fusco-rubescente; fronte, pileo toto vittâque malari coccineis; iridibus fasco-ruhicundis; dorso toto, alarum tec- qantab tricibus, uropygioque viridi-olivaceis, flavescenti-adumbratis, partibus hisce omnibus albo flavido vermiculatis et maculatis; caudæ : Je tectricibus superioribus rectricibusque flavis fusco-olivaceo transversim striatis; remigum rectricumque scapis supra et infra aureo- jache: flavis; remigibus extùs pallidè viridi-olivaceis flavido maculatis, intùs nigro-fuscis, ad marginem albo maculatis; loris albo-fulvescen- IT tibus, regione paroticà flavido-albá; collo postico et laterali albido-griseis punctulis nigris crebis notatis; mento gulà crisso, alarumque j tectricibus inferioribus flavidis vix, punctulatis; collo antico, pectore, hypochondriisque flavidis punctulis nigris crebis conspersis ; (ns SL epigastrio ventreque flavis immaculatis aut feré immaculatis; pedibus cinereis. "LT FowrNA ADULT. Mari simillimà nisi fronte et sincipite-nigris albo-striolatis; occipite cristáque coccineis; vittà malari rubra nulla sed 4 i griseâ, punctulis creberrimis nigris notatis. sonl pul FŒMmINA JUVENILIS. Pileo toto nigro, immaculato; occipite lelé coccineo-roseo; dorso, tergo, uropygio, remigibus extüs, caudæ sile pi alarumque tectricibus superioribus cinereo-virescentibus ac numerosé albo-flavido maculatis ; remigum rectricumque pictura adulte , n pallidiore, rachibus utrinque albidis; mento, gulà, corporis partibus inferioribus albo-fulvescentibus, numerosé nigro-punctulatis, h yin l'i ventre medio excepto non punctato ; caudà subtüs non aureo-relucente. ] TI ln Mas auvenis. Pileo toto nigro, plumis non nullis apice coccineis. | \ " | MH E I T | EST. LE CHRYSOPIC PONCTUÉ (Cuv. ). | ji queiqu PLANCHE XCII, Fig. 4, le mâle adulte; Fig. 5, la femelle; Fig. 6, la jeune femelle; Fig. 7, rémige quatrième. > : fium PIC PONCTUÉ; Cuv., Mus. Paris. = VarENC., Dict. sc. nat., XL, p. 171. — Drar, Dict. class, XIII, p. 505: Je ne reviendrai pas sur tout ce que j'ai dit de cette espèce à l'article du nubicus, | er avec lequel elle a été confondue par plusieurs auteurs. Je dois prévenir les ornithologistes | dps que le Pic pointillé, picus punctatus décrit par Vieillot (N. dict, XXVI, p. 89) et a Wagler (Syst. av., n° 37), qui n'est autre que la femelle du biarmicus (Cuv.) ou mys- - ü laceus (Vieii.), et le picus punctatus de Lesson qui est le funebris, n'ont aucun m rapport avec l'espéce ainsi nommée par MM. G. Cuvier et Valenciennes. C'est pour éviter E loute confusion à l'avenir que j'ai eru devoir adopter, de préférence, la dénomination `a produite par Wagler pour l'espèce qui nous occupe, ainsi que l'ont fait, d'ailleurs, - à MM. Natterer, Lichtenstein et le prince Charles Bonaparte. : : Le ehrysopicus punctuligerus est trés-commun au Sénégal et probablement dans plusieurs autres parties de l'Afrique; ses mœurs sont les mêmes que celles de ses congé- m nères. M. Lichtenstein qui avait, en 1893, décrit cette espèce comme le nubicus, a, lille depuis longtemps, rectifié cette erreur dans la collection du Muséum de Berlin. is CanacrEnES. Bec long, légèrement courbe et aigu; arête latérale au-dessus des narines `a < à : Ê 7 í très-rapprochée du sommet du bec; le profil de la mandibule inférieure représentant, "n au milieu, une ligne brisée dont le point de jonction a lieu à la naissance du menton li et dont les deux parties forment un angle saillant; huppe occipitale trés-courte; ailes | longues; la quatrième et la cinquième rémige, les plus longues, différent très-peu de la troisième et de la sixième: doigt antérieur externe plus long que le doigt postérieur externe; queue longue. : CoronamioN. Le Måle adulte; bec d'un brun rougeátre; iris d'un brun rougeâtre; front, vertex, l'occiput avec sa courte huppe et une bande partant au-dessous de la com- missure du bec et s'étendant sur les côtés de la gorge, d'un beau rouge vif; lorum d'un blanc roussâtre ; région parotique d'un blanc jaunâtre; côtés du cou et nuque d'un blanc dns grisâtre avec de nombreuses mouchetures noires très-fines; dos et croupion d'un vert -— olive jaunátre, chaque plume portant plusieurs taches transversales d'un jaune blanchátre E el le croupion étant transversalement rayé de jaune et de vert olive; les tectrices supé- hw rieures de la queue et les rectrices sont jaunes rayées transversalement de brun verdâtre; Lm les tectrices supérieures des ailes et la page externe des rémiges sont d'un vert olive — cendré avec des bandes transversales d’un blanc jaunátre ; l'extrémité seule des rémiges s primaires est brune avec de petites taches d'un blanc jaunátre; la page interne des | UM rémiges est d'un brun foncé avec de grandes taches d'un blanc fauve; les tiges des | à Nh rémiges et des rectrices sont d'un beau Jaune d'or en dessus et en dessous; chez quelques l m sujets, l'extrémité des reetrices est d'un beau jaune d'or sur une étendue d'un centimètre; LM 3 V } 165 la queue est glacée de jaune en dessous; le menton et la gorge sont d’un jaune blan- châtre avec. quelques trés-petits points noirs assez rares; toutes les parties inférieures, y compris les tectrices alaires, sont jaunes avec de nombreux points noirs très-petits, à l'exception du milieu de l'épigastre et du ventre qui sont sans taches noires; pieds d'un cendré brun que je soupconne étre rougeátre chez l'oiseau en vie ou récemment tué. La Femelle adulte diffère du mâle en ce qu'elle a les plumes du front et du sinciput noires avec la tige blanche; l'oeciput et la huppe restent d'un beau rouge; la bande partant de la mandibule inférieure et longeant les côtés de la gorge, de chaque côté, est d'un gris brun tacheté de noir. | La jeune Femelle a le bec noir; de front et le sinciput d'un. noir profond, et, en avancant en áge, elles prennent peu à peu, sur les tiges des plumes, les larges stries blanches qui sont l'apanage de l'oiseau adulte; l'occiput est d'un rouge rose, n'ayant que le tiers de l'étendue que cette couleur occupe chez l'adulte; le dos, le croupion, les tec- trices supérieures des ailes et de la queue, la page externe des rémiges, sont d'un vert cendré avec de nombreuses stries oblongues d'un blanc jaunâtre sale; toutes les couleurs sont pâles; les rectrices sont d'un brun cendré sale, rayées transversalement de jaune rous- sâtre pâle; les tiges des rémiges et des rectrices sont blanchâtres ou d'un blanc jaunâtre, selon l'âge ; les côtés de la tête sont d'un gris fauve; les plumes de la région parotique ayant leur tige noirâtre; la moustache est noire grivelée de gris fauve; la gorge et toutes les parties inférieures sont. d'un blanc fauve et mouchetées de nombreux petits points noirs qui cessent sur le milieu du ventre; la queue est, en dessous, glacée de fauve. Le jeune Mále ne se disüngue de la jeune femelle que parce que l'extrémité de quelques plumes noires de la téte devient rouge. : Hasire le Sénégal et quelques parties du centre de l'Afrique occidentale. HIREK R i JEUNE. ADULTES. Concueur totale: ei 3 2801 e oS a oi QU. uM E 200 millimétres.| 250 à 240 mil. => s duebec;-de Id 'commissure d Lextpemite 2 P e oc o E uU 25 == 27 à 30 — = =; > US MAFINOSeS X 3 do Si uec NE «UM. naue wr — 19 à 20 — == cde lale phie v. 4 Eo ltd EL i LL 113 = 125 à 130 — = deja queue AM UI T UNE Cic e m EIL 70 = 738 à 19 = SMS T c E TET DN M x N TE Wu GR ane EE 18 = 21 millimètres. + gn doigt antérieur externe (Sans lobe) X A cc VL Lu d s 15 == 20 ES s "Welensié (en suivant hreowrbulg) Ne 51 500 dt Rosa 12 => 12 = = de doigt posterieur externe errre NU di Ra da RUE. E D 14 c 17 = = de RONDE RS T. E 10 — +10 — = 17 du doigt antérieur inter n 2 LA ne da H — 14 => es deflonde 3e e 98 en a 4 Nr 10 — 10 = => du doict postérieur inteme < >> 5.0. 255 S OL e 5 = 6 == => dedoonsgle Soas aa cuc M n A uu 20 — dico Muséum de Paris, ceux de Berlin, de Londres, de Vienne, de Leyde, de Munich, de Heidelberg, de Francfort-sur-Mein, de Gand, de Génes et de Boulogne-sur-Mer, et dans beaucoup d'autres collections. Un mâle existe dans le Muséum de Genève, sous le nom de tigrinus (Vigirpor), et un autre dans le Muséum de Lyon, sous le nom de nubicus. : , Le type du punctatus de G. Cuvier existe au Muséum de Paris; dans ma collection. CHRYSOPICUS VARIOLOSUS. ( Licht. ). PICUS VARIOLOSUS ; Licur., Mus. Berlin., 1834. PICUS GUTTATUS; Licur., Cat. doubl., 1823; Mus. Berlin. nec Srix. = Id., Nomencl., p. 76 4854. CHRYSOPTILUS BENNETTI; Swrrm, Report exped. explor. centr. Africa, 1836, p. 53. CAMPETHERA VARIOLOSA; G.-R. Gray, The gen., 1845. = Rzrcm., Handb. spec. orn., p. 425, no 998, pl. DCLXXV; fig. inex. 4464- 4465, mâle et femelle. CHRYSOPICUS BENNETTII; Marn., N. class., Mém. acad. Metz, 1848-1849, p. 354. DENDROBATES VARIOLOSUS ; Pr. Br., Consp. gen. av., 1850, p. 123. DENDROMUS BENNETTI; Pr. Br., Consp. vol. zygod., 1854, no 193. DENDROMUS GUTTATUS; Pr. Bp. ex Licnr., Consp. vol. zyg., ne 151, 1854. PICUS ABINGONI ; SMITH, Report ezplor. centr. Afr., 1836. DENDROBATES ABINGTONI ; Br., Consp., p. 124. DENDROMUS ABINGONII; Pr. Bonar., Consp. vol. zygod., 1854, no 123. PICUS NUBICOIDES ; Non null. auct. ex SMITH. CAMPETHERA ABINGTONI; Reicn., Handb. spec. orn., p. 427, n° 1004, le mâle. CAMPETHERA ABINGONI; STRIKL. et Scrat., Contrib. orn., 1859, p. 156, no 77. Il 42 166 CAMPETHERA VARIOLOSA; G.-R. Gray, The gen., 1845. — Reicn., Hand. spec. orn., p. 425, no 998, pl. ncrxxv; fig. inex. 4464- 4465, måle et femelle. CHRYSOPICUS BENNETTII; Maru., Nouv. class., Mém. acad. Metz, 4848-1840 , p. 354. DENDROBATES VARIOLOSUS; Pr. Bonar., Consp. gen, av., 1850, p. 123. Mas apur. Fronte, pileo toto vittaque larga malari coccineis; dorso toto, alarumque tectricibus, fusco-olivaceis, albo-flavido fas- ciatis; uropygio albo-flavido nigroque fasciato; remigibus extüs fusco-olivaceis, albo-flavido punctatis , intüs albo ad marginem maeulatis; remigum et rectricum scapis suprà et infrà aureo-flavis; caudâ fusco-nigro et rufo fasciatà ; capite ad latera, mento gulà colloque antico albis; collo ad latera pectore, hypochondriisque albo-citrino, maculis orbieularibus nigris variegatis; abdomine medio albo-flavido ; rostro pedibusque fuscis. Fœuixa ADULT. Fronte ac sincipite nigris, albo punctatis; cervice coccineà; vittà malari albà nigro punctulata; genis et gutture fusco- nigricantibus. Mas Juv. Fronte verticeque nigris parvulüm coccineo striatis, occipite rubro, vittà malari nigrâ, albo et coccineo variegatà ; corpore suprà et subtüs pallidiore. LE CHRYSOPIC DE BENNETT OU D'ABINGTON (Malh. ex Smith). PLANCHE XCV, Fig. 1, le màle adulte; Fig. 2, la femelle; Fig. 3, rémige quatrième. LE PIC NUBICOIDE (dans quelques collections, notamment l'ancienne collection de M. le prince d'Essling, aujourd'hui réunie à la magnifique collection de M. Wilson, à Philadelphie. Je dois avouer que, d'une part, j'ai éprouvé quelque embarras à donner des dénomi- nations françaises exactes et diverses à des espèces portant les noms de variegatus , de variolosus , lorsque, déjà, une espèce se nomme varius. J'ai donc cru utile, dans ce cas, de reproduire le nom donné par sir Smith et qui a été adopté dans la plupart des collections, quoique étant postérieur à celui émané du savant directeur du Muséum de Berlin. Cette espèce, qui habite la Caffrerie, a été tuée par sir Smith, aux environs de Kurrichaine, et par M. Wahlberg, sur une montagne boisée de la Cóte-Natal, et figure dans le catalogue des oiseaux obtenus dans le Damara, entre le sud et l'ouest de l'Afrique, par M. Andersson; se trouve encore citée en 1859, dans les Contributions to ornitho- logy, par MM. Strickland et Sclater *. Elle est encore peu répandue dans les collections et elle parait plus rare dans le sud de l'Afrique que le Chrysopic d'Abington. On 1a dis- ünguera facilement de ses congénères, d'abord, par sa taille plus forte, puis par la couleur de suie de la gorge chez la femelle. Nous ne connaissons rien des mœurs de ce grimpeur; il est trés-probable, toutefois, qu'il doit nicher dans les trous des arbres et se nourrir d'insectes et de fruits sauvages. C'est à tort que M. Reichenbach rapporte à celte espèce le picus maculosus de M. Valenciennes (Dict. sc. nat., 1826, XL, p. 173), car ce dernier auteur a décrit, le premier, sous ce nom, la femelle du cAloronotos de G. Cuvier, synonyme de l'olivaceus de J.-E. Gray et de mon rufoviridis. | Caractères. Bec fort; la mandibule supérieure légèrement courbe au-dessus; pas de huppe occipitale; doigt antérieur externe un peu plus long que le doigt postérieur externe; plumage des parties inférieures tacheté; tiges des rémiges et des rectrices éga- lement jaunes au-dessus et au-dessous; la troisième, la quatrième et la cinquième rémige sont les plus longues et égales entre elles. | ] CoLorarion. Le Måle adulte a le bec d'un brun de corne; front, vertex, occiput légèrement huppé et une large bande partant de la mandibule, prés de la commissure du bee et se prolongeant sur les cótés du cou, d'un beau rouge éclatant sans taches; tout le cóté de la téte, plumes recouvrant les narines, région parotique et ophthalmique, menton , gorge et haut du cou, d'un blanc légèrement jaunâtre ; derrière du cou noir; dos d'un brun verdátre, chaque plume portant, au milieu, une bande transversale blanche et étant bordée à son extrémité de Jaune clair; le croupion et les tectrices supé- rieures de la queue sont d'un vert brun olivátre, finement rayé transversalement de blanc jaunátre; les tectrices supérieures des ailes sont d'un brun olivátre tacheté et rayées de blanc jaunátre; les rémiges primaires ont leur page interne d'un brun noir vers l'extré- mité et d'un vert olive dans le reste, avec de petites taches d'un jaune blanchátre ; la page externe des rémiges secondaires est d'un vert brun terne avec des bandes transver- sales d'un blane sale; la page interne de toutes les rémiges est d'un brun noir avec des taches blanches sur le bord des pennes; les rectrices sont d'un brun verdâtre avec de nombreuses bandes transversales sur les deux pages d'un Jaune roussátre, et l'extrémité des pennes noirâtre; les tiges de toutes les rémiges et celles des rectrices sont d'un beau ` Dans la description que MM. Strickland et Sclater donnent de la femelle de l'abingoni ou variolosus (p. 156, Contrib. to ornithology), ils ne parlent pas des méches noires qui existent sur les plumes du cóté du cou. Ces mêmes auteurs citent à tort mon P. smithii comme synonyme. EE ORCI 2. Lol Muséum in de À. lj = = = 7 E - E = ES = S E. 167 jaune vif en dessus et en dessous; les cótés de la nuque sont blanes et mouchetés de stries noires après la bande blanche qui couvre la région ophthalmique et parotique ; les côtés et la partie inférieure du cou au-devant, la poitrine, les flancs, les cuisses, une partie de l'épigastre et les tectrices inférieures des ailes et de la queue sont d'un blanc jaunátre avec de nombreuses taches arrondies ou oblonques d'un noir profond, le jaune prédominant sur la poitrine; le ventre est d'un blanc jaunátre sans taches au milieu; la queue est glacée de jaune en dessous; pieds et ongles d'un brun verdâtre. La Femelle adulte a le front et le vertex d'un cendré noirâtre avec l'extrémité de chaque plume terminée par une palette blanche; l'occiput rouge; les côtés de la tête et les joues d'un blane légérement jaunátre parsemé de trés-fines stries noirátres; une bande d'un brun fuligineux part de l'angle du front, couvre la région ophthalmique et paro- tique; le menton, la gorge et le haut du cou, sont du méme brun fuligineux ; les taches noires qui couvrent les parties inférieures, à l'exception du ventre, sont plus petites que chez le mále. | Le jeune Mále que j'ai découvert dans les magasins du Muséum de Paris, a le front et le vertex noirs, parsemés de petites plumes rouges; l'occiput rouge; la moustache gri- velée de blanc et de brun noirâtre pâle avec quelques petites plumes rouges; la coloration des parties supérieures et des parties. inférieures beaucoup plus pále que chez l'adulte et plus blanche; le croupion est jaunátre, rayé transversalement de brun olivátre. Hasire la Caffrerie, les environs de Port-Natal. DIMENSIONS. Luudpucur dob |... 25 RA d is dí RU uL M TE 950 à 260 mill. ES du.bec;. de;Ja.commissure àlEexirómiié 565-008 a pr PI quet Uu 30 millimétres, AE — des Barinesz uo earan v. p UE S MI c I A i P 21 => i de Vade phie y cR iera RE a ut eu c LI a a UM UE RS 193 à 127 mill. scii de la queue, i7. s is ed a RE Eus Rho uUa iu vu ut c | 75 millimètres. IE S afse doe ho R ene ac ud c M D A A S Ai: Cdi EE 93 — x dk doist-anterieur eHerle Gans TonBlo v V 16S. Cu US ONT LEN dE DESI S 16. — <= «. de Fongle (en suivant là courbure) us = 5 cue MO e Ui qm qu T 13 — ie du doret postérieur externe] ec o ue ND M ood c uL Pc c lc i 2 45; — An delongle . 5.52005 9 $5421 0100, ecd ue MI M Ru i um o UE RTL a 10 -— Ze... du doigt anterieur mierne HW Ende dq o eT uu LRL cit oce i 19 => OLO] = e Lu ru inner b poss exu eue cic Maur T 12 = mbé -—', du doigt antérieur interne s .... V. v, nO AN E ug. LL UC PEL ut. oum 14 Fue <> à E> 19 = 1 rs — queo e t postereur i Ur eeu e D t cue 8 = ls = SOR s ONE ctu A pora d = l N 10 De Nin Y ; : : ly; Muséum de Berlin, de Paris, de Londres; collection de la société zoologique de "ui Londres; ma collection. u Meg lie; h LT —— 99€ Tutte Mii lir : -s = CHRYSOPICUS CANIPILEUS (d'Orb. et Lafresn.). PICUS CANIPILEUS ; pn'Ons. et Larresn., Voy. Amér. mérid. ois., pl. 63, fig. 2, mauvaise figure, 1842. PICUS PERSPICILLATUS ; Licur., In mus. Berol., 1842. CHRYSOPICUS CANIPILEUS ; Pr. Br., ex Marn., Consp. vol. zygod., no 143, 1854. CHRYSOPTILUS CANIPILEUS ; Scrat., Birds Santa-Fé, no 392. COLAPTES CANIPILEUS ; Rgrcu., Handb. spec. orn., p. 415, no 978. Mas sentor. Rostro nigricante; pilei plumis ciuerascentibus plus minusve apice coccineis, basi cinerascente apparente; vittâ strictà frontali, vittà latiore à rostro suprà oculos ad occiput ductà , occipite toto, vittàque alterá largá ab oris rictu ad colli latera, coccineis ; capitis lateribus albo-fulvescentibus ; dorso, scapularibus, alarum tectricibus superioribus, remigibusque extüs fusco-olivaceo aureo, plumis dorsualibus rubro apice tinclis; uropygio, caudæque tectricibus superioribus flavo-olivaceis, fusco-olivaceo fasciatis; remigibus intüs fuscis, albo-flavido a basi ultra medium marginatis; alarum scapis flavo-aureis infrà, fusco-aureis suprà; caudá nigricanti, rectri- cibus lateribus intermediisque versus basin ad marginem obscuré fusco-olivaceis; rectricum scapis infrà flavis, nisi ad apicem fuscum, suprà nigricantibus , basi fusco-aureis; alarum tectricibus inferioribus flavis, fusco-olivaceo fasciatis; gulà albo-olivaceá, fusco-cineras- cente striatà; jugulo, pectore abdomineque citrinis, fusco olivaceo fasciatis, ventre crissoque pallidé lineatis; pedibus grisei olivascentibus. Mas. ADULT. Pileo cinerascente absque coccineo, vittà a rostro supra oculos ad occiput ductà, occipite, vittáque altera largà ab oris rictu ad colli latera ductâ, coccineis; dorsi plumis absque rubro; gulà albo-olivaceá, fusco-cinerascente striatà ; pectore, abdomine toto flavo-olivaceis , fusco-olivaceis numerosé fasciatis ; collo antico albo-flavido fasciato. Fœuina. Mari similis, vittà malari plumbeo nigricante, flavo-olivaceo striatâ. LE CHRYSOPIC GRISONNANT ( Malh. ). PLANCHE XC, Fig. 4, mâle; Fig. 5, femelle; Fig. 6, autre mâle; Fig. 3, rémige quatrième. La planche du Voyage de M. d'Orbigny, qui représente le picus canipileus , est telle- ment incorrecte, qu'il est permis de se demander au premier aspect si c'est bien cette espèce plutôt que le canicapillus qu'on a voulu représenter. L’incertitude, à cet égard, est d'autant mieux permise, que M. de Tschudi, dans sa Faune du Pérou (Aves, p. 43, n° 8), a regardé le canipileus comme synonyme du picus rubiginosus décrit et figuré (pl. 14) par Swainson, dans ses Illustrations zoologiques, quoique, évidem- ment, le canipileus soit d'une taille supérieure à celle du rubiginosus de l'Amérique. C'est le cas de déplorer, d'abord, que tous les types de M. d'Orbigny n'aient pas été conservés au Muséum de Paris, car le doute actuel ne se présenterait point, et de faire observer ensuite que l'oiseau figuré par M. d'Orbigny est une femelle, que l'auteur a, par erreur, indiquée pour le mâle, ainsi que l'a fait observer M. Sclater (Birds of Santa-Fé , n? 392). Quoi qu'il en soit, nous devons déclarer, en commencant cet article, que nous avons éprouvé quelque doute sur le point de savoir si le fasciatus et l'espèce actuellé constituent deux espèces distinctes. Toutefois, à part les différences de colo- ration, nous avons trouvé, en comparant plusieurs exemplaires, une différence constante dans la longueur totale et dans celle des ailes, et c'est ce qui nous a déterminés, quant à présent, à regarder ces deux espèces si voisines comme réellement distinctes. C'est au Pérou qu'habite le canipileus et l'espèce se trouverait aussi dans la Colombie, i sil faut ajouter foi aux étiquettes de deux sujets que jai acquis chez des marchands natu- ralistes de Paris et de Londres. M. Reichenbach (pl. pezxvur, fig. 4432) a représenté une femelle qui n'appartient pas au canipileus. En effet, le menton, la gorge et le devant du cou sont, sur cette planche, d'un noir profond, ce qui n'a pas lieu chez le canipileus ou le perspicillatus, et l'abdomen na pas de bandes transversales. Caractères. Bec long et fort, large à la base, aigu à l'extrémité; arêtes latérales, au-dessus des narines, saillantes et trés-rapprochées du sommet de la mandibule supé- rieure; ailes longues ; doigts forts. Cororation. Le vieux Måle; bec d'un brun noirâtre; le front et le vertex d'un cendré plombé plus ou moins moucheté de rouge à l'extrémité d'un grand nombre de plumes; une trés-étroite ligne rouge, qui ceint le front à la naissance du bec, remonte au-dessus des yeux et vient, en s'élargissant toujours, se réunir à l'occiput qui est entièrement d'un beau rouge; une large bande de même couleur couvre la joue, à partir de la man- dibule inférieure, sur une longueur d'environ 25 millimètres; les côtés de la tête sont d'un blane fauve; le dos, les tectrices supérieures des ailes et la page externe des rémiges , sont d'un olive brunátre et doré; les plumes du dos étant frangées de rouge pâle; la page interne des rémiges est d'un brun foncé et frangée de blanc fauve à partir de la base jusqu'aux deux tiers des pennes ; le croupion et les tectrices supérieures de la queue sont d'un jaune olive rayé transversalement de brun olivátre pále; les tectrices inférieures des ailes sont d'un jaune pâle avec des bandes transversales d'un brun olivátre; la gorge est d'un blane jaunátre ou quelquefois d'un jaune olivátre, chaque Hi 44 174 plume étant divisée longitudinalement par un trait d'un brun noirâtre; le cou, la poi- trine et l'abdomen, sont d'un jaune citron rayé transversalement par des bandes d'un brun olive qui deviennent très-pâles sur le ventre et les tectrices caudales inférieures ; les rectrices latérales sont d'un brun olive pâle et les rectrices intermédiaires ont leur extrémité noire, la base étant frangée de brun olivátre; les côtes des rémiges sont, en dessous, d'un jaune d'or, et en dessus, d'un brun jaunátre doré; les cótes des rectrices, en dessous, sont jaunes, à l'exception de l'extrémité de celles des rectrices intermédiaires qui sont noirátres, et en dessus, elles sont d'un brun rougeâtre foncé; les pieds sont d'un gris olivátre. Le Mále adulte n'a pas encore de rouge sur les plumes dorsales et sur le milieu du sommet de la tête qui est, alors, seulement bordée de rouge sur les côtés du bec à l’occiput ; toutes les parties inférieures, à partir du cou, sont couvertes de bandes trans- versales plus nombreuses, d'un brun olivátre un peu moins foncé sur le ventre que sur la poitrine ; le devant du cou et la poitrine portent souvent des bandes transversales blanches ou d'un blanc jaunátre. La Femelle différe du mále par l'absence de bande rouge sur les joues qui portent une moustache d'un cendré noirâtre, strié de jaune olivâtre. Hasire le Pérou, la République de l'Équateur. DIMENSIONS. Fomencuratotale o lc c dc uq cq ML M M M KORR e v DATUM à 210 millimètres, — REC Jarc onim ano RAR Lue NL i QU ANON RUE AR 29 — — =Ò Qd RATES SM c COMETE nn se Ne es Ha RC EA S EA es 20 s CORDERO [alestido er Ice Tory cc rS E ITO RED 7 ee 125 à 133 mill. _ Ce c PR lu T UE IV V RE a A T TA 80 — dare WIL CONOCER RN MEG RAR PP RN UNDE SVG Va Da voie 20 millimétres. E coL ASE extene (p MEME. ROT a o uq ou ds. ir, uiv re 17 ES — de ronce Cmisnivant Gt ARS UO E TRUE ONUS LM e ree prie 14 — = du ioe Upare en PORT TRS MA TE IE wore 16 = mI EN e O A A Use E 13 = PE e OD NUNC D ee Le ee A I AR B OL CAEN UU LR 13 — HERI PR Sed uU RP RE TN N IE ibt AH d meist oui. suddamis 13 = — LRO MestbCR CINE HS ai us e a ee e Ded o c EE 7 — Se Monger Ag Mr VEI eL HU S zn b a MURIS SA 6 — Muséum de Berlin, de Paris, de Bruxelles; ma collection. CHRYSOPICUS RUBIGINOSUS (Sw. ). PICUS RUBIGINOSUS ; Sw., Zool. illustr., 1820-1821, pl. 14, la femelle. = Waar., Syst. av., n° 39. = VALENC., Dict. sc. nat, XL, p. 173. = Drar., Dict. class., XIII, p. 498. = Less., Traité d'orn., p. 227. — ld., Compl. Buff., IX, p. 394. CHLORONERPES RUBIGINOSUS ; Sw., Class. of birds, 1837, M, p. 308. — G.-R. Gray, Gen. of birds, p. 443; nec tabula cx, qua est Chlor. œruginosus (Licur.). = Pr. Bre., Consp. gen. av., 1850, p. 118. = Id., Consp: vol. z9g., 1854, ne 154. — REIcH., Syn. av., p. 952, no 807, pl. pexxiv; fig. 4456-4157, mâle et femelle. PICUS POLIOCEPHALUS ; Licur., In museo Berol. PICUS DISCOLOR; Harti., In lelteris. á PICUS YUCATANENSIS; Cabot, Bost., J. nat. hist., V, 1845, p. 92, le mále. PICUS YUCATENSIS ET RUBIGINOSUS; ScLaT., Contrib. to ornith., 4859, partie cinquième. CHLORONERPES YUCATANENSIS ; ScLaT. ex Canor, Proc. z. soc. Lond., 1856, p. 307. Mas senior. Rostro nigricante; pileo, occipite, vix cristato, vittaque malari coccineis, plumarum basi cinerascente, in medio pilei plus minusve apparente; regione ophthalmicä et paroticà sordidé flavido-albis; dorso, tergo, alarum tectricibus superioribus fusco- olivaceis, rubro lavalis; uropygio, caudæque tectricibus fusco-viridi et flavo-olivaceo transversim fasciatis; remigibus extüs aureo virescenti-olivaceis , intüs nigricantibus, juxtà marginem albo fulvescentibus; remigum scapis brunneo-flavis; rectricibus scapisque basi olivaceo-fuscescentibus, apice nigris; gula cinerei-nigricante albo variolosà; collo antico et ad latera, corpore sublüs inferius ad crissi finem usque olivascenti-flavo, transversim nigricanli-virescente lineato; alarum tectricibus inferioribus albo fulvescentibus; remigum rectricumque scapis subtüs flavis; pedibus virescentibus. Mas ADULT. Fronte verticeque cinerascenti-fuscis; vitta stricta a fronte ad occiput, occipite viltaque malari coccineis; dorso, alarumque tectricibus fusco-olivaceis sed absque rubro. Fœmina ApDULTA. Mari similis, fronte verticeque cinerascente-nigris , vitta malari nigra albo striolatà; occipite coccineo. LE CHRYSOPIC RUBIGINEUX ( Malh. d'aprés Swains.). PLANCHE LXXXIX, Fig. 4, le mile; Fig. 5, la femelle; Fig. 6, rémige quatriéme. LE PIC A VENTRE RAYÉ; Viet., N. dicl., XXVI, p. 94, et Encycl., p. 1319. — Dnar., Dict. class., XIII, p. 507. LE PIC A FRONT GRIS; Varec., Dict. sc. nat., XL, p. 173. — Drar., Dict. class., XIII, p, 498. BROWN WOODPECKER ; Sw., Zool. illustr., pl. 14. LE PIC A FRONT BRUN; Less., Compl. Bulls IX, p.824. Il existe deux espèces qui ne différent guère que par la taille et qui sont toutes deux Tra | ll, pe bo lh - = Vene Dee eie 175 étiquetées, dans la plupart des collections, sous le nom de rubiginosus. J'ai, pendant | quelque temps, pensé que l'espéce décrite par Swainson était la plus petite; mais un examen plus attentif m'a convaincu du contraire. En effet, le rubiginosus décrit par Swainson, dans ses Hlustrations de zoologie, a, de longueur totale, huit pouces et demi anglais ou 215 millimètres; le bec a un pouce ou de 25 à 26 millimètres, ce qui s'applique parfaitement au plus grand des deux Chrysopies que je décris, tandis que le plus petit, mon Chrysopic de Gould, n'a que 190 à 200 millimètres de longueur totale et son bec n'a que 15 millimétres. L'auteur anglais n'indiquant point la longueur des ailes et de la queue, je m'abstiens d'en parler quant à présent. C'est avec beaucoup de raison, selon moi, que M. Sclater, dans ses observations sur les espéces observées au Yucatan, par M. le docteur Cabot, indique le picus yucata- nensis de cet auteur, comme synonyme du rubiginosus de Swainson. S. A. le prince Charles Bonaparte est du méme avis, et je ne m'explique pas trop comment il cite égale- ment plus loin le yucatanensis comme synonyme du zebrapicus (centurus) grate- loupensis, si différent (Consp. voluc. zygod., n% 154 et 225). Par suite, je ne suis plus de l'avis de M. Sclater, lorsque (Proceed. zool. soc. Lond., 1856, p. 307), dans ses observations sur les oiseaux rapportés du Mexique par M. Sallé, il cite l'erugéinosus de Lichtenstein, que j'ai décrit sous ce nom, dés 1843, dans la collection de Berlin, comme synonyme du yucatanensis , et qu'il annonce que cette dernière espèce se distingue du rubiginosus de Swainson par une taille plus grande et son dos d'un vert olive clair. M. G.-R. Gray a méconnu le rubiginosus, de telle sorte qu'il a fait figurer dans la planche cx de son Genera of birds, sous le nom de rubiginosus de Swainson, l'œrugi- nosus , nouvelle espèce, distinguée pour la première fois par M. Lichtenstein, ainsi que j'ai déjà eu l'honneur de le faire observer, à Londres, au savant auteur du Genera of birds. M. Reichenbach a aussi figuré l'eruginosus d'après M. Gray, et l'a réuni sous le n° 4158 avec les deux rubiginosus, en énoncant, toutefois, un doute sur l'identité de l'espèce représentée par ces trois oiseaux. Le Chrysopie rubigineux habite l'Amérique centrale, la Colombie, le Yucatan et le Brésil. M. le docteur Hartlaub l'a recu de Guate- mala et moi de Caracas; enfin, un exemplaire. qui m'a. été cédé au Muséum de Berlin, portait la Guyane pour lieu d'origine. Caractères. Bec fort, large à la base, aigu' à l'extrémité; la mandibule supérieure légèrement courbe; les arêtes latérales, au-dessus des narines, médiocrement saillantes et trés-rapprochées du sommet du bec; huppe à peine visible; ailes longues; la qua- trième et la cinquième rémige sont les plus longues et diffèrent peu de la troisième et de la sixième; queue moyenne ; tarses et doigts forts; le doigt antérieur. externe le plus long de tous. Cororation. Le vieux Måle; bec d'un brun noirâtre; plumes recouvrant les narines, noires ; front, tout le dessus de la tête, l'occiput légèrement huppé et une bande partant de la mandibule inférieure, prés la commissure du bee, et longeant la gorge de chaque côté, d'un rouge brillant, ordinairement tacheté de quelque peu de cendré foncé sur le verlex ; côtés de la tête jusqu'au-dessus de l'œil, régions ophthalmique et parotique, d'un blanc jaunâtre; l'extrémité des plumes piliformes étant finement tachetée de brun; dos, tectrices supérieures des ailes et page externe des rémiges, d'un vert brun glacé d'olive doré et lavé de rougeâtre à l'extrémité des plumes du dos et des tectrices; croupion et tectrices supérieures de la queue rayées transversalement de jaune olive et de brun ver- dâtre; page interne des rémiges d'un brun noirâtre bordé intérieurement de fauve blan- chátre; tiges des rémiges d'un Jaune brunátre au-dessus et d'un jaune citron au-dessous; rectrices d'un brun olive doré vers la base et d'un brun noir vers l'extrémité; chez quelques sujets, les deux rectrices latérales de chaque cóté, qui sont entièrement d'un brun olive, portent, sur le bord de leur page externe jusqu'à l'extrémité, de petites taches d'un Jaune olivâtre trés-pále; les tiges des rectrices sont, au-dessus, d'un brun jaunâtre vers la base et noires vers l'extrémité, tandis qu'au-dessous, elles sont presque en entier d'un jaune doré, si ce n'est vers l'extrémité des six pennes intermédiaires qui est d'un brun noir; la gorge est d'un cendré noirâtre finement moucheté de blanc, chaque petite plume étant d'un cendré noirátre au centre et à la base, puis bordée de blanc vers l'extrémité et sur les côtés ; cou au-devant et sur les côtés, poitrine, abdomen, d'un vert olive foncé ou d'un vert. brun rayé transversalement de nombreuses bandes variant du jaune blanchâtre au blanc jaunâtre, et au jaune olivátre selon les sujets; le jaune domine habituellement sur le ventre et les tectrices inférieures de la queue, tandis que les bandes d'un vert brun deviennent plus étroites et d'une teinte plus pâle; les tectrices inférieures LL o ne re mem om PA en PEN 116 fa des ailes sont d'un fauve jaunâtre; la queue est glacée de jaune au-dessous; pieds d'un jn brun verdátre. rolle Le Mále adulte a le front et le vertex d'un cendré bleuâtre sans taches; l'oceiput, am d'un rouge vif, forme intérieurement un croissant, se prolonge en une étroite bande de (an cette couleur jusqu'à chaque côté du front; la bande, sur les joues, est d'un rouge vif; gi le dos et les tectrices alaires n'ont pas encore les teintes rougeátres ou orangées qui dis- ain tinguent les vieux, ou bien cette coloration s'aperçoit à peine; la coloration générale des "LL parties inférieures est plus claire surtout sur le ventre. ji ^ 7 , . La Femelle adulte se reconnait parce qu'elle a le front et le vertex d'un cendré noi- (au râtre, et l'occiput seul rouge; la bande de la joue est d'un cendré noirâtre moucheté de qu blane qui se confond avec la coloration de la gorge. gin Hasire l'Amérique centrale, la Colombie, le Yucatan, le Brésil, la Guyane. ja Em leh DIMENSIONS. # jj Dbonsueunsisislon Mi E I EEL c MMC IM eic RM RU MU OO US EE ME IAM 915 à 995 mill. a a Ud heroe da commi sure ra kes Temes o 2 eeu 4 ra à ipd na eps I VEM TUE IS: 22.3. 09 E iini P m desepaniesueeu We. pec M cc io r et es Bigp nal n TRU RUN MELIA S 20 millimètres. "Y MONEO tb. I NI QD EIE LII CA NI oi iid 190 à 118 mill. Hy CORO QI I o: i su dt I M AM M e Mp Quid m d eu 74 millimétres. sol pi => au cue HE S d ud A ol po cu LM ME CM AU 90 ES M E du. doIBP ant rrean xterm Ean Done) uj VEL E uS S UPS LLILILI uA x x 20 ius eh = Hi Ont p crc EIC E E A E au A en, 15 zs ig rel — Uu dore quote edle oxin e 6s oos deus e SHE ique ee du E EUM HE E 16 ze: PES ES AS Von H ER ARR TRS C NE MM ng c TC MM T 13 2 Ist — au amene un EUM up c E adu UR. i IM E M rtt 12 — m — dum occ quen cU Ma EM eu t wes um cc uu dg 72 — | — CR PQ aneren 2 DUUM oC e dI 2 A XE DS 5 — ul = QOIS e rU RE DIN aM M a tata da A d 7 — ends CES ad ; | loro Muséum britannique à Londres; ceux de Vienne, de Paris, de Berlin, de Leyde, de " : ` Boulogne-sur-Mer, de Bruxelles ; ma collection. A alur M S Gr ——À VER pp lj CHRYSOPICUS PERSPICILLATUS ( Licht. ). | l font it ti PICUS PLUMBICEPS ; In mus. Lugd. foemina. PICUS RUBIGINOSUS ; Sw., In non nullis museis. li 2A : E S (ouvre Mas senior. Rostro supra nigro, infrà fusco-rubescente ; pileo, occipite, nuchà, vittaque malari coccineis, plumarum basi cineras- , cente in medio pilei plus minusve apparente; regione ophthalmica et parotica sordidé albidis; mento, guláque totà albis fusco-olivascente fni el striatis; dorso et tergo viridi-olivaceis ; uropygio viridi-olivaceo , flavo marginato ; alarum tectricibus, remigibusque extüs , rectricibusque n R ad basin fulvo-rufescente-olivaceis, unicoloribus, aut viridi-olivaceis fulvo lavato ; rectricibus versus apicem nigris; rectricum remigum- que scapis brunneis suprà, flavis infrà; corpore subtüs inferius a gulà usque ad crissi finem olivascenti-flavo , numerosé ac transversim Tit € nigricanti-fusco lineato ; remigibus intüs nigris, limbo flavescente; alarum tectricibus inferioribus flavescentibus ; pedibus obscuré vires- : TA centibus, unguibus fusco-rubescentibus. ^ Mas ADULT. Fronte verticeque cinerascenti-fuscis, vitta stricta a fronte ad occiput, occipite, vittaque malari coccineis. = uk l Mas JUNIOR. Fronte verticeque cinerascenti-fuscis, occipite coccineo, cinerascenti-fusco variegatis; villa malari nigrà, plus minüsve TT coccineo strialà. ! FŒMINA ADULT. Mari similis, vitta malari nigra, albo conspersà absque rubedine; fronte, verticeque cinerascenti-fuscis, occipite Thur coccineo. T liar. LE CHRYSOPIC MOUCHETÉ. | PLANCHE CXIV, Fig. 1, le mile; Fig. 2, la femelle. Cette espèce a été confondue par plusieurs auteurs avec l'eruginosus (Licur.) et le - rubiginosus de Swainson, qui en diffèrent beaucoup, quoique le premier ait les mémes : couleurs et diffère surtout par la forme aiguë des mouchetures inférieures. ` Le Chrysopic moucheté varie un peu dans sa coloration générale: ses parties supé- : rieures sont, quelquefois, d'um vert olive quelque peu lavé de brun roussátre, parfois - d'un brun olive doré uniforme. Néanmoins, l'occiput étant rouge chez les deux sexes, : et les parties inférieures, le plus souvent, comme je l'ai figuré; c'est par erreur que M. Lesson (Compl. Buff., IX, p. 394) annonce que la femelle n'a point de rouge. | | Suivant les auteurs, ce grimpeur aurait été reçu de la Trinité et de Venezuela, et il ry parait commun dans la Colombie. La planche du Genera de M. G.-R. Gray est exacte sauf le nom, ainsi que ce savant l'a d'ailleurs reconnu en ma présence et sur mon observation. Sa taille le distingue tellement du rubiginosus, que je suis certain que la confusion n'aura plus lieu à l'avenir. J'ai, d'ailleurs, indiqué dans l'article précédent, les motifs qui prouvent la certitude du rubiginosus de Swainson. La à = = Z ÓE = 177 J'aurais voulu pouvoir conserver à cette espèce le nom inédit de plumbiceps, sous lequel j'ai vu la femelle étiquetée, je ne sais par qui, dans la collection de Leyde; mais cette dénomination qui convenait trés-bien à la femelle à tête grise, ne peut pas convenir au mâle à tête rouge. J'ai done dà la changer. Caractères. Bec assez long; pas de huppe proprement dite; ailes longues; la qua- trième et la cinquième rémige sont presque égales et n'excédent que de 2 millimètres environ la troisième et la sixième rémige; la deuxième rémige a 12 millimètres de moins que la troisième et excéde la première d'environ 35 millimètres; queue moyenne ; tarses et doigts forts; le doigt antérieur externe plus long que le doigt postérieur externe. | Cozorarion. Le vieux Måle; bec d'un brun foncé au-dessus avec la mandibule infé- rieure et le rebord de la mandibule supérieure d'un brun rougeâtre; front, vertex, occiput, ainsi. qu'une bande partant de la mandibule inférieure et s'étendant sur la joue, d'un beau rouge plus ou moins mélangé de cendré foncé sur le milieu du front et du vertex; lorum, régions ophthalmique et parotique d'un blanc fauve, les plumes ayant leur extrémité tachetée de brun; la gorge est noire, finement striée de blanc; le dos, les tectrices supérieures des ailes, la page externe des rémiges et la queue, dans ses deux tiers, à partir de la base, sont d'un fauve olive doré uniforme, et, chez un sujet parais- sant plus Jeune, d'un vert olive lavé de fauve doré sur le dos; le reste de la queue est noir; la page interne des rémiges est noire, bordée de blanc fauve ou Jaunátre; les tiges des rémiges et des rectrices sont d'un brun brillant en dessus et jaunes en dessous; les cótés et le devant du cou, la poitrine et l'abdomen sont d'un jaune olive rayé transversa- lement de nombreuses bandes d'un brun noirátre; chez quelques sujets, le devant du cou et le haut de la poitrine offrent beaucoup plus de noir que le reste avec de trés-petits cercles d'un blanc jaunâtre; les tectrices inférieures des ailes sont d’un jaune fauve uniforme, bordé seulement de noir au rebord du poignet de l'aile; les pieds sont d'un vert brun, et les ongles d'un brun rougeátre. Le Mále adulte diffère en ce qu'il a le front et le vertex d'un cendré noirâtre, entouré sur les cótés par une étroite bande rouge partant du bee, et longeant la téte jusqu'à l'occiput qui est aussi. entièrement rouge et forme un croissant de cette couleur. Le jeune Måle a l'occiput et la bande sur les joues d'un rouge mêlé de cendré noirâtre; le front et le vertex sont d'un cendré noirâtre sans bandes rouges sur les côtés; selon l'âge, on trouve des exemplaires avec seulement quelques plumes rouges sur les cótés de la téte. La Femelle adulte diffère du mâle, dans ces divers états, en ce que la bande qui couvre la joue de chaque côté est toujours noire, finement mouchetée de blanc; elle a le front et le vertex d'un cendré foncé et l'oceciput rouge. Un sujet que j'ai observé dans le Muséum de Boulogne-sur-Mer, a l’occiput rouge, le verlex et une partie du front de la méme couleur, mais plus ou moins tacheté de cendré foncé; la bande de chaque cóté des joues d'un noir piqueté de gris blanc. Est-ce un jeune mâle dont la moustache ne serait pas encore tachée de rouge, ou une trés-vieille femelle prenant en partie la livrée du mâle ? | Hasire la Colombie, et l'ile de la Trinité aux Antilles. DIMENSIONS. Longueur totale 1. e voz eS E I TN i QE M cu ucc Ma I M T | 190 à 200 mill. — du bec, de la commissure X< extreme eur Vr ee o A ce d s Lu Qu dT M 072 2A mg c == En aNlessmariHos. 2. 5. 1 A Ere HX TS I SM MN E IE 15 millimétres. =de rae plees sro oy cu C ced c ML LI ua M RA quu i 2 108 à 115 mill. — derla&queues. i \ chaque plume portant un point noir dans le milieu de sa partie antérieure; le reste des parties inlérieures est d'un jaune pur avec quelques points noirs sur l'épigastre et les tectrices caudales inférieures; tectrices inférieures des ailes d'un jaune blanchátre sans taches; dos, tectrices supérieures des ailes, scapulaires, page externe des rémiges secon- daires et les deux rectrices latérales de chaque cóté, d'un brun olive doré assez vif', avec des bandes noires transversales qui ne s'étendent pas sur tonte la largeur des plumes du dos et des tectrices; les autres rectrices sont noires, les deux rectrices intermédiaires étant frangées de brun olivátre des deux cótés vers leur base; la page externe des rémiges primaires est de la méme couleur sur les trois quarts de leur longueur à partir de la base; mais le surplus est d'un brun olive sans taches; la page interne de toutes les rémiges est d'un brun noirâtre frangé de blanc jaunâtre dans les trois quarts de leur longueur à partir de la base; le croupion et les tectrices supérieures de la queue sont d'un jaune olivátre lavé d'orangé et de rougeátre, chaque plume portant une tache noire cordiforme ; côtes des rémiges, ainsi que des deux rectrices de chaque côté, en dessus et en dessous, d'un jaune d'or; cótes des autres rectrices, en dessous, jaunes vers la base et noires dans le reste, en dessus d'un brun rougeâtre qui se change en brun foncé vers l'extrémité; tarses et doigts d'un gris olivátre. Les sujets non adultes ont le rouge de l'oeciput moins étendu, le noir de la tête moins profond, le dos d'un vert olive, les ailes d'un brun olivâtre terne, avec des bandes d transversales d'un noir moins intense; le jaune orangé du croupion peu étendu; la partie inférieure du cou, la poitrine et l'abdomen sont d'un jaune olive, plus clair vers le ventre | " et les tectrices caudales, et tachetés de points noirs; le rouge des moustaches est peu ln étendu. | L Des jeunes Máles ont le front noir, le rouge de l'occiput peu étendu, la moustache noire, grivelée de rouge; la gorge noire, grivelée de blanc; les parties inférieures d'un brun jaunâtre sale, lavé d'olivâtre sur la poitrine, avec de petits points noirs; les parties supérieures , d'un brun olivâtre très-sombre, avec des bandes noires, plus larges et plus étendues que chez les adultes; le croupion et les tectrices supérieures de la queue, sont d'une nuance un peu plus claire seulement que le dos; les tectrices inférieures des ailes sont d'un fauve clair. La Femelle diffère du mâle en ce qu'elle n'a point de moustache ou bande rouge sur les joues, mais seulement une bande noire, en partie grivelée de blanc. Ses couleurs sont généralement moins vives; on voit des sujets qui n'ont aucune tache noire sur l'abdomen... Hasire la Guyane, le Brésil, la Colombie. Lune DIMENSIONS. PAT WA EY m OC ME 1S e NEL. MENSAM HOIMLHIT 5 E D E Sep eee 210 à 220 mill. du bec de larcommisure eee e cr Sel mu cM iE 995a. MEE |o M uc m cu E E ecu ET. 16à 17 — LT su lc pat Mot Nu vade rr asso oru dbi 105 à 112 — M pM a 2 2 dM uM Cc Uu ea p A o Ue 66 à 72 = t e e a A A 70h rcu uc de Iu EE dad cie 90 millimétres. ( pog POELE TE ee LAU CURT I LE LAT tel X er 16 à 47 mill: goose DM be Lc IUE coi oopuestuacv ve tu s v VV S 19 millimétres. ge M po eee (e uq m a à à a US 15 => NALOR P mI MI A qM cu DRM LL. C UN 1 == ho T S UD ARS c T Iq T Me EN DA ed 12 = deson d M A c NR A A HL D yore d o = p WM eI I peu UL N ME UD MR Ut MS oe 6 = desonples r M RE e I Hur ps OU nr 7 = SET D E a] To ——ÁÉÓÉÓ PEDSECIN CRANE T NBN RECURRING RP | Í E ——————— 181 Muséum de Paris, de Vienne, de Londres, de Berlin, de Leyde, de Turin, de Franc- fort-sur-Mein, de Genes, de Niel: de Stockholm, de Cailsrahis; de Metz, dé Rome, de Naples ; ma collection. CHRYSOPICUS GUTTIFER. CHRYSOPTILUS GUTTIFER ; Reicn., Sppl. handb. spec. orn., p. 490, no 986 b, LE CHRYSOPIC GUTTIFER. Nous ne connaissons cette espèce, originaire du Mexique, que par la deseription de M. le professeur Reichenbach, et nous devons exprimer le vif regret ct notre étonnement, qu 'aprés avoir donné deux a du mâle du cayennensis, avec lequel il compare cet oiseau, il wen ait pas donné une seule du guttifer, qu'il indique comme espèce nou- velle. Quoi qu'il en soit, je ne puis que me borner à traduire: « Le guttifer, dit d auteur, ressemble beaucoup au cayennensis, dont il ne diffère que par les caractères ci-après: » 1o Sa taille est plus considérable, car le cayennensis n'a que 7 pouces 3 lignes de longueur totale; ses ailes ont 3 pouces 9 lignes, et sa queue 2 pouces 1 ligne, t que le guitifer a 9 pouces 3 lignes de longueur totale; ses ailes ont 4 pouces 4 lignes el sa queue J pouces; tandis » 2» Les taches blanches, sur les plumes noires du cou, ne sont pas rondes comme chez le cayennensis, mais allongées; » 30 Le dos et les ailes ne sont pas couverts de bandes noires demi-arquées, mais seulement tachetés de noir, et ces taches ne se changent en bandes que sur les pennes du milieu de l'aile; » 40 Ces VER noires sont beaucoup plus étroites que chez le cayennensis ; » 9" Le croupion est d'un jaune soufre orné de petites taches noires arrondies, et n'est pas lavé de brun rougeâtre ; » 6° Les deux rectrices latérales sont plutôt jaune de soufre et les bandes étroites qu'on y remarque, au lieu d'être transversales comme chez le cayennensis, allernent et deviennent de plus en plus étroites. » Hanrre le Mexique. Longueur totale [ig ad qe ge e DIMENSIONS. CREDO MDC AE cM UE m EE I nM HE Ete SU ee Mu MESI MERE Li dabee; de la commssure à exiperndes| ao 9 080 G 5 e a de l'aile pliée deda queue s sona qu NS EI LN v X M UR Cn DM MEI M c UE WR LI quu EE de du doigt anterieur externe: (sans lonis) os i0 2:255 9. ut oca LE eS de l'ongle (mesuré en suivant la courbure). LN M C M PE KRIMI LM DL UM i I pg AL M AM Mp e dudoigt: posteiieur: externe. s NC RM de Uri uL 7 | de lonse 2:09 2.041 ud pru qu C Rc dL du doigt antérieur interne. de CU CRE UM E S Gg R E V IU TEE TIE du doigt postérieur interne de l'ongle. dv dr ur 17 c Me EE tU MSc MU A uu e deer eue es MAR ne Reps e. Aeg. MI 38777457 ie dea ep ih Ede E Sa id ie cec eq ied dus UO UK ENU M e Sn ere dent ele lignes. 9 po. 3 1 — 212 — 4 — 4 3 =» JES » — 8 1⁄2 » = 5 » = 7 fo » = 33A » — D 1/2 D E87 » = 4 »— 3 [S RTI t 949 millimétres. 31 1/2 117 81 27 19 11 16 7 1/2 12 1/» Cette espèce serait-elle celle dont j je figure la partie supérieure du mâle, que je regarde comme une variété du ceayanensis , et que M. Sclater m'a envoyée en communicalion sous le nom de speciosus. (Serar.). Alors, jai déjà fait connaitre mon opinion à cet égard, et, depuis que j'en ai obtenu, j'ai persisté, Ju avoir vu des adultes en belle livrée. (Voir le dessin colorié sur lequel est écrit le nom donné par Sclater). ee rer + LALELLLLLILAAAPA = 182 CHRYSOPICUS ICTEROMELAS / Vieill.). PICUS ICTEROMELAS ; VigiLL., N. dict., XXVI, p. 84, un mâle; et Encycl., p. 1313. = Drar., Dict. class., XIII, p. 503, — WAGE Syst. av. sp., 43. — Pr. Be, Consp. gen. av., 1850, p. 199. = Idi, Consp. vol. zyg., n° 440, 1854. PICUS NATTERERI; Marn., Mém. soc. roy. Liége, 1845, p. 66. CHRYSOPTILUS ICTEROMELAS ; Pr. Br., Consp. vol. zygod., no 140, 1854. DENDROMUS MERIANI; Hartt., Syst. orn. West. Afr., p. 181, 1857. Mas ApULT. Rostro fusco rubescente ; fronte verticeque nigerrimis , occipite, nuchá , vittaque malari coccineis; capite ad latera albo ; aut albo-flavido; dorso toto, uropygio, alarum caudæque tectricibus superioribus, plus minusve olivaceo-flavis, nigro largé fasciatis ; gulà totà grisea-albà, nigro longitudinaliter striatà ; toto corpore subtüs albido-flavo, maculis minutis , cordi-formibus , nigriis variis; remigibus nigris, extüs sordide olivaceo-flavo, intüs albo ad marginem fasciatis; remigum scapis aureo-flavis; alarum tectricibus infe- rioribus stramineo flavis; rectricibus sextuor intermediis nigris, sordide flavis utrinque, nisi versüs apicem fasciatis; scapis supra et subtüs nigris, basi flavidis; cœteris sordide fulvis, nigro fasciatis, scapis suprá et subtus flavis, pedibus grisei-virescentibus. FœmiNa. Mari similis, vitta malari nigrà, albo. striatà. Junior. Dorso toto, uropygio, caudæque tectricibus superioribus sordide olivaceis, aut olivaceo-flavis, nigro fascialis; alarum tectri- cibus superioribus nigro et obscure griseo fasciatis, olivaceo marginatis. CHRYSOPIC ICTEROMELE. PLANCHE LXXXVIII, Fig. 1, mile; Fig. 2, femelle; Fig. 3, rémige quatrième. LE PIC NOIR ET JAUNE; VigiLL., N. dict., XXVI, p. 84; et Encycl., p. 1313. PIC NATTERER ; Maun., Mém. soc. roy. Liége, 1845, p. 66. Nous ne connaissions cette espèce que par la description de Vieillot, car Wagler déclare qu'il ne l'a jamais vue, lorsque M. Natterer en rapporta du Brésil, au Muséum impérial de Vienne, plusieurs exemplaires dont l'un me fut gracieusement offert. M. Natterer croyait que l'espèce était nouvelle et je partageai cette opinion en donnant à ce grimpeur le nom du savant naturaliste viennois. : Depuis, je me suis demandé si mon nattereri et l'icteromelas de Vieillot n'étaient pas la même espèce, et j'ai fini par le penser. Il faut avouer, néanmoins, que la descrip- tion de ce dernier auteur est quelque peu inexacte. En effet, Vieillot, après avoir indiqué à cet oiseau une taille un peu moindre que celle qu'il possède réellement, 8 pouces et demi ou environ 230 millimètres, au lieu de 240 à 250 millimètres, dit que les joues sont jaunes, tandis qu'elles sont blanches, quelquefois d’un blanc légérement jau- nâtre ou olivátre vers la partie inférieure ; que la première rectrice de chaque côté est tachetée de Jaune en dessus et d'un jaune uniforme en dessous, tandis que les trois rec- trices latérales, en y comprenant la douziéme ou petite rectrice, sont, en dessus, d'un jaune ocreux avee des bandes noires transversales, et, en dessous, glacées de jaune avec des bandes d'un brun pâle. | C'est la plus petite des diverses espèces qui composent ce groupe d'oiseaux longtemps confondus sous le nom de melanochlorus , qui ne convient qu'à une seule espèce, ainsi que je l'établis par mes descriptions et les planches à l'appui. Nous ne savons rien des mœurs de ce grimpeur qui doit se nourrir d'insectes et nicher dans les trous des arbres, comme ses congénéres. En 1857, M. le docteur Hartlaub ayant. publié, dans « System. der ornithologie West. Africa's, p. 181, » deux nouvelles espéces de Picinés provenant. d'Aquapim (Afrique occidentale), et que M. le professeur Merian, conservateur du Muséum de Bâle, lui avait communiquées avec un lot d'oiseaux envoyés de cette contrée, je m'adressai à ce dernier naturaliste pour. examiner ces grimpeurs, qu'il eut l'obligeance de m'adresser en communication. Quel ne fut pas mon étonnement en reconnaissant aussitôt dans le plus grand des deux Picinés, c'est-à-dire le dendromus meriani (Hanrr.), le mâle en mauvais état du chrysopicus icteromelas de Vieillot, dont un préparateur inintelligent ou peut-être trop habile, avait fait une espèce distincte en collant sur les parties dénu- dées du cou et de l'abdomen des plumes étrangères à l'oiseau, notamment en lui fixant sur la région anale un plastron de plumes d'un blanc fauve, et, de chaque côté des cuisses, un bouquet de plumes grises terminées de rouge; ce qui a fait dire à M. Hartlaub, trompé par cette fraude: Crisso vix maculato, plumis crurium apice coccineis. En soulevant les plumes des cuisses de cet oiseau, monté trop allongé, on distingue parfaitement le trou pratiqué de chaque côté dans la peau de l'abdomen, et dans lequel est introduit et collé le bouquet de plumes factices, terminées de rouge. Cet exemple, accompagné de plusieurs autres, notamment ceux relatifs au picus boiei cI— c | E E cem e SSH A 00 5502 a a T PT p is n monem : 183 de M. Temminck, au celeopicus smaragdicollis du Muséum de Nantes, altérés avec beaucoup plus de talent, etc., montre combien il importe de vérifier avec soin les espèces nouvelles, surtout lorsque, comme celles du Muséum de Bále, elles se trouvent. déjà montées. Combien de préparateurs ne se lont pas scrupule, lorsqu'un oiseau est déplumé en quelque partie, de le recouvrir de plumes provenant d'une espèce différente! C'est ainsi qu'un oiseau rare, mais un peu mutilé, achève de perdre toute sa valeur, et aug- mente parfois les embarras des ornithologistes. : Caracrères. Ceux du melanochlorus. | Cocorarion. Le Måle adulte; bec d'un brun foncé vers l'extrémité et d'un brun rou- geâtre vers la base; iris roux brun foncé; front et vertex d'un noir profond; occiput ct nuque rouges; une bande de méme couleur, grivelée de noir, s'étend de la mandibule inférieure sur chaque côté des joues; lorum, joues et côtés de la tête blancs, quelquefois, en partie, lavés d'une légére teinte Jaunátre ou olivátre; dos et tectrices supérieures des ailes d'un olive ou brun olive plus ou moins jaunâtre, plus clair sur le croupion et sur les tectrices supérieures de la queue; les plumes de toutes ces parties portant de larges bandes noires transversales; les rémiges sont d'un brun noirâtre avec des bandes trans- versales d'un brun jaunátre ou ocreux sur la page externe, et des bandes blanches sur le bord de la page interne, ce blanc devenant d'un jaunâtre ocreux sur les dernières rémiges secondaires; la gorge et le haut du cou sont d'un gris blanc avec de fines stries noires longitudinales; le surplus du cou, toute la poitrine. et l'abdomen, sont d'un jaune olive, quelquefois assez pâle, avec de nombreuses taches noires cordiformes ; les tectrices inférieures des ailes sont d'un jaune blanchâtre; les tiges des rémiges d'un jaune d'or en dessus et en dessous; les trois rectrices latérales de chaque cóté de la queue, y com- pris la douzième ou petite reetrice, sont d'un brun jaunâtre clair avec des bandes trans- versales noires sur toute la penne, dont la tige est jaune en dessus et en dessous; les six rectrices intermédiaires sont noires avec des bandes d'un Jaune ocreux sur les bords des pennes, à partir de leur base jusqu'à quelque distance de l'extrémité qui devient entièrement noire; la tige de ces six reclrices est d'un brun noir et devient jaune ou d'un brun jaunâtre vers la base; les pieds sont d'un gris olivátre. La Femelle diffère du mâle, en ce que la bande ou moustache sur les joues est noire, finement striée de gris blanchátre. Hanrre le Brésil. DIMENSIONS. Longueur tolles 2 2 2 eve AR RNE NI CI qu T NICE DNA D EC UEM 240 à 250 mill. = da bèc; de le Commistige 1 sene d op S at A e A ie [m m um. = — = anedes narines wv c pud ode C e NM uu c EI ta e E T M E 17 à 48 — == desalespliéoxis 4 = ten aA a Mme ad Z eli M LA e Ve TT 85 == zs idu ANSE de ee ot. ipie ccr Du d PA md m Ru M e T 20 — =>" durdoretantéericur externe Gans onele) es NN lr he dR cp us 16 — a e de onoke (on suvant ia comi burey na 2 o uu .c- c 12 — — du doigt postérieur externe. 227 35.5 Rae PL UU I Rx A 14 — zs dedere. rte ne es hp vri idc LM c i 11 = e cdit dolio tanierienr- menne o voe d. A S E e a E t p Hi = = = der onoo 4c. ter D oW d p v cM quu cpu Else jc um eM. exi — e du doict postérieur interne dedi ee e SE A E I 5 — = ade Tone e c a E Ea Mig M E US HU uM if M E 7 — Muséum de Vienne; ma collection. — D G> CHRYSOPICUS CHLOROSOSTUS (Malh. ex Wagl.). PICUS CHLOROSOSTOS ; Wacr., Isis, 1829, p. 513, la femelle. PICUS CRISTATUS; Vieite., N. dict, XXVI, p. 98, 1818, et Encycl., p. 1391. Mas ADULT. Rostro nigricante ; fronte et vertice nigris, occipite suberistato vittaque malari coccineis; loris albidis, regione parotica sordide alba, fere virescente; gulà viridi alba, longitudinaliter nigro striatà; corpore tolo inferiore sulphureo-viridi, pluma quavis maculis tribus nigris, quarum basalibus duabus sibi approximatis, apicali cordiformi et prœsertim in erissi plumis, majore; dorso, tergo, alarumque tectricibus superioribus, sulphureo-viridibus, nigro largé fasciatis; uropygio olivaceo-flavo maculis angùlosis nigris fasciato remigibus nigris, extüs fusco-olivaceo, intüs ad marginem albo fasciatis; alarum tectricibus inferioribus stramineo flavis imma- calatis ; remigum scapis aureo-flavis; rectricum duarum extimarum, scapo aureo-flavo, illis extüs et intüs in fundo nigricante sordide llavido fasciatis; rectrice sequenti nigra plus minusve fulvo ad marginem fasciatà; cœteris nigerrimis, duabus intermediis a medio usque ad basin utrinque sordide fulvo fasciatis; pedibus grisei-virescentibus. FawrvA. Mari simillima; vitta malari nigra, plus minusve viridi-variolosa. 184 LE CHRYSOPIC CHLORIS (Mal. ). PLANCHE LXXXIV bis, Fig. 1, mâle; Fig. 2, femelle; Fig. 3, rémige quatrième. CARPINTERO VERDINEGRO ; D'Azara, Apunt., 1, p. 306, no 252. LE CHARPENTIER D'UN VERT FONCÉ; SoxwiN., AZAR IV, pa 8. PIC VERT HUPPE; Vist., N. dict., XXVI, p. 98; et Encycl., p. 4324. Cette espèce a presque toujours été confondue avec le melanochlorus, dont elle différe constamment; ainsi, ce dernier oiseau a les parties supérieures noires avec des bandes étroites d'un jaune soufre ou olivátre; chaque plume du dos ayant une bande d'un jaune soufre sur la page interne et deux bandes semblables sur la page externe, sans compter l'extrémité de la penne qui est bordée de la méme couleur, tandis que le chlo- rosostus a toutes les parties supérieures d'un vert plus foncé, lavé de jaune soufre ; chaque plume du dos portant deux petites bandes noires transversales sur les deux pages; les tectrices caudales supérieures et inférieures sont d'un blanc légèrement olivátre chez le melanochlorus, et d'un vert jaunátre chez le chlorosostus. Chez la premiére de ces deux espèces, les ailes pliées sont noires avec d'étroites bandes ou taches jaunátres, tandis que chez la dernière espèce, elles sont d'un olive foncé avec des bandes noires transversales ; les parties inférieures, enfin, sont entièrement d'un vert teint de soufre chez l'espèce de Wagler, tandis que celle de Gmelin ou le melanochlorus, a le cou et le haut de la poitrine d'un jaune d'or; l'abdomen d'un blanc olivátre; le milieu du ventre, seulement, étant d'un jaune olivátre clair. : La Femelle qui a servi à la description de Wagler et que j'ai décrite au Muséum de Berlin, ne permet pas de confondre ce Chrysopic avec celui dont le mâle est fiquré dans la planche enluminée 719; la planche que je donne du cAlorosostus étant aussi exécutée d'aprés ce type; la confusion ne me semble plus possible avec l'espéce de Gmelin. Je n'ai pas cru devoir adopter pour ce grimpeur la dénomination de cristatus de Vieillot, quoique bien antérieure à celle de Wagler, parce qu'il existe quelque doute sur le point de savoir quelle est l'espèce dont parle Vieillot d'après d'Azara. Néanmoins, je suis convaincu que c'est plutôt le cAlorosostus qu'aucune des quatre autres espéces. | Sonnini, dans une de ses notes, dit, en traduisant d'Azara, à l'article du carpintero verdinegro : « D'Azara rapproche cet oiseau du grand Pic rayé de Cayenne ( Buff., pl. enl. 719) ou picus melanochlorus (Lixs., Larn.) ; mais il s'apercoit bientôt que les descriptions de ces deux oiseaux ne sont point d'accord. Le méme auteur, ajoute Sonnini, me parait avoir rencontré plus juste, en assimilant son Charpentier d'un. vert foncé au petit Pic rayé de Cayenne, ou picus cayannensis (Lixx.). » J'en demande pardon au savant traducteur d'Azara; mais si ce dernier auteur a pu faire erreur, il se trompe à son tour étrangement, comme l'a fait observer Vieillot, en prenant pour le cayennensis un oiseau qui est de 4 pouces plus long. Le Chrysopie chloris habite le Paraguay, le Brésil et l'Uruguay, l'ayant recu de Mon- tevideo. Il. se tient seul ou par paire dans les grands buissons ou les clairières, et ses mœurs doivent être les mêmes que celles de ses congénères. J'ai donné à l'espèce de Wagler le nom de la nymphe Chloris qui eût pour dot le souverain empire sur les fleurs, ce qui la fit révérer comme déesse sous le nom de Flore. CanacrEnEs. Ceux du Mélanochlore. Cororation. Le Mâle adulte; bec d'un brun noirâtre; front et vertex d'un noir pro- fond; occiput et courte huppe d'un rouge vif; lorum blanchâtre; côtés de la tête d'un blanc sale légèrement lavé d'olivátre; une bande ou moustache rouge part des cótés de la mandibule inférieure et s'étend sur les joues; le menton et la gorge sont d'un blanc verdâtre et couvert longitudinalement de nombreuses stries noires qui s'étendent sur le haut du devant du cou; le reste du cou, la poitrine, l'abdomen, le croupion et les tec- trices caudales supérieures et inférieures, sont d'un jaune verdâtre de soufre, avec de nombreuses taches -cordiformes , qui prennent parfois la forme de taches angulaires sur les tectrices caudales; chaque plume porte au milieu. une petite tache noire de chaque cóté de la tige, et, en avant, une tache cordiforme de méme couleur; les tectrices infé- rieures des ailes sont d'un jaune soufre sans taches; le dos et les tectrices supérieures des ailes sont d’un vert jaunâtre de soufre, chaque plume portant deux bandes noires COEM Le e Mee e dE a mai jn |; TUS LOS PTA RPI TE EE 185 ld LI x . : s, transversales ; les rémiges sont noires avec des bandes transversales d'un brun olive. sur Ja page externe, et sur le bord de la page interne, des taches d'un blanc fauve qui ne s'étendent qu'à moitié ou aux deux tiers des pennes, à partir de la base, chez les rémiges primaires; les tiges de toutes les rémiges et celles des deux rectrices latérales sont d'un jaune d'or en dessus et en dessous. Ces deux rectrices latérales de chaque cóté, y com- pris la douzième ou petite penne, sont noires avec de larges bandes transversales d'un jaune fauve sale; la rectrice suivante est ordinairement noire avec la pointe fauve; des taches ou bandes de même couleur sur le bord de la page externe et sa lige noire. Néan- moins, chez un des trois exemplaires que je posséde, cette rectrice a aussi quelques taches fauves sur le bord de la page interne, vers son extrémité, et sa tige est d'un brun Jaunátre. Les six autres rectrices sont entièrement noires avec leurs tiges de cette couleur, à l'exception des deux intermédiaires qui portent, depuis la base jusqu'à moitié de leur longueur, des bandes d'un jaune fauve sale sur les bords, avec la base de la tige jaunâtre; les pieds sont d'un gris verdâtre. : La Femelle diffère du mâle par l'absence de rouge sur sa moustache qui est d'un noir profond , plus ou moins finement strié de qris verdátre. Hasrre l'Uruguay, le Paraguay, le Brésil, de la Trinité. DIMENSIONS. e C EU E M ucl. usd hn NM M MU D EE 300 à 305 mill. 2 du bec, de la commissure a extrémité 72 17 7 282, ocv epo S co n RI LE L Rs 32 millimètres. Me 2257 des NARESH 2A C I IL Luc qur cde ID E A A: 22 à 24 mill. ciue Won pice c EM c mu us acu cl uH Ra mu > c c Lolnihimetres: deu deda ques l0 1.0 put e c A ME. QUIM DUI I LET ST ce 106 à 116 mill. RTE ET A E ee a RE NIMM ON VEM D cU M got ce n M QU RH T UE 25 millimètres. ics da doi antérieur exterge (sans l'ongle) an 9 opc liue d Mu E II E reU 22 — 2c de Vongle (en suivant laicourbure) o 2 Wii cuu dI eUE ees MR ere EU d T LAS 15 = Eo "du ds. Nos[erleurexternei V. NT RO R e adore ur IR UI M PEU 17 — HOS] CHAM nue d ep pP p d E uL Roscio a ee dM M s E Lic 13 — iuit doean lerien Intexhie. «(oto T8 Soo Een, Sota HL m CPU E EE 15 — Rp or i c c du a d uu dd gue cd sep o EC P cie 14 — — du doigt postérieur interne . . . . . . . Re RM M ERI tu HM M 7 -— zo ederto le .. 20040458 4 e A Up dr fa EDT EPUM fx a. 9 == Muséum de Berlin, de Londres, de Vienne, de Paris; ma collection. CHRYSOPICUS MELANOLAIMUS (Malh.). Mas ApvLT. Rostro nigro; pileo toto nigerrimo, occipitis plumis longiusculis coccineis, basi nigris; vitta flavà à naribus, supra oculos, ad colli latera extendente , mento, gulà totà, collique antici lateribus nigerrimis ; vitta malari utrinque obscuré coccineà; collo postico, dorso alarumque tectricibus nigris, flavo aureo fasciatis, et apice marginatis ; uropygio albido-flavo guttis nigris cordi-formibus ornatis; caudæ tectricibus superioribus nigris albido-flavo ad marginem et ad apicem fasciatis, scapis flavis ; remigibus nigris intüs ad marginem albo maculatis aut fasciatis, extüs flavo aureo fasciatis, scapis aureo-flavis; collo medio antico, colli lateribus, pectoreque supremo aureo-flavis gultis nigris cordiformibus variis; abdomine toto flavo-sulphureo, guttis nigris cordiformibus, in ventris medio minimis, signatis; alarum tectricibus inferioribus flavis; cauda nigerrimà , rectricibus duabus extimis utrinque ad marginem extüs flavo fasciatis; pedibus virescentibus. FŒMINA ADULT. Mari simillima, vitta malari nigerrima. Junior. Mento guláque nigro et flavido striatis ; rectricibus duabus intermediis plus minusve ad marginem intüs, nisi versus apicem, pallidé fulvo fasciatis. LE CHRYSOPIC A GORGE NOIRE (Malh.). PLANCHE LXXXIX, Fig. 7, le mâle; Fig. 8, la femelle; Fig. 9, rémige quatrième. Us C'est en 1846 que j'ai vu, pour la première fois, à Londres, au Muséum britannique, cette belle espèce provenant de la Bolivie, qui était étiquetée melanochlorus, variété, et que j'avais nommée aussitôt chlorigaster; mais une dénomination semblable ayant été donnée, à Madras, à une autre espéce, par M. Jerdon ( Madras journ., XXXI, p. 191), J'ai dà changer la mienne qui n'était pas publiée et j'ai donné à cette espèce le nom de melanolaimus , qui rappelle le caractére qui la distingue des quatre autres espèces voi- sines. Depuis celte époque, je me suis procuré un exemplaire adulte, originaire du Chili, et j'ai vu, au Muséum de Paris, quatre exemplaires des deux sexes qui paraissent pro- venir du voyage de M. d'Orbigny, sans indication précise de localité. Je n'ai pas besoin d'insister sur les caractéres de coloration qui dilférencient, du premier coup d'œil, cette espéce des autres; la description que j'en donne et la planche qui la représente ne per- I 47 186 mettent point la confusion. Cette espèce parait assez rare el nous présumons que ses mœurs sont celles de ses congénéres. CARACTÈRES. Ceux du Mélanochlore. Cororation. Le Måle adulte; bec noir; front, vertex et occiput, d'un noir profond, mais la huppe occipitale d'un rouge vif; une bande d'un jaune paille, puis d'un jaune d'or, commence à l'extrémité des narines, dont les couvertures noires ont leur extrémité d'un jaune paille, descend à la base de la mandibule supérieure, couvre la région ophthalmique.et descend sur les côtés du cou où elle se fond avec le jaune d'or qui couvre le cou; le menton, la gorge, sont d'un noir profond qui s'étend en une bande de chaque côté en avant du cou; un espace noir, large de 8 à 10 millimétres sur 95 à 30 millimétres de long, à partir de la mandibule inférieure, est recouvert d'un rouge foncé; le milieu du haut du cou et le surplus du cou, ainsi que le haut de la poitrine, sont d'un jaune d'or, avee des mèches noires sur le haut du cou et des taches noires cordiformes sur le reste; l'abdomen est d'un jaune olivátre clair avec des taches noires cordiformes sur les flancs et le haut de l'abdomen ; de pelites taches trés-rares sur le milieu du ventre et une double bande oblongue et étranglée au milieu sur les lectrices caudales inférieures; les tectrices inférieures des ailes sont d’un beau jaune pur; la nuque, le dos et les tectrices supérieures des ailes, sont d'un noir profond , chaque plume étant bordée de jaune à son extrémité et portant au moins une bande transversale de méme couleur; le croupion est d'un blanc jaunátre de soufre et porte des taches noires cordiformes ou de forme angulaire au milieu; les tectrices supérieures de la queue sont noires, avec leurs tiges jaunes, et portent à leur extrémité et sur leurs bords des bandes jaunâtres ; les rémiges sont noires avec les tiges d'un jaune d'or en dessus et en dessous; les primaires ont, sur les deux tiers de leur longueur, la page externe tachée de bandes d'un jaune d'or et la page interne bordée de blanc jaunátre; les rémiges secondaires ont, sur toute leur longueur et sur le bord seulement, d'étroites bandes jaunes sur la page externe et des bandes d'un blanc jaunátre sur la page interne; la queue est d'un noir profond; les deux rectrices latérales de chaque côté, y compris la douziéme penne, ont leur tige d'un brun jaunátre, portant sur les deux pages d'étroites bandes d'un fauve pále avec leur extrémité bordée de méme couleur ; la rectrice suivante n'a de bandes fauves que sur la page externe. Un exemplaire très-vieux, qui figure dans ma collection, n'a de bandes fauves que sur les deux derniéres rectrices de chaque cóté de la queue et sur la page externe seulement; cette différence tient à l'âge; pieds d'un brun verdátre. | La Femelle adulte diffère du mâle par l'absence de rouge sur le noir qui teint ses joues , et par la teinte jaune du cou et de la poitrine qui est moins vive. Les Jeunes, selon l'âge, ont la gorge et le cou d'un Jaunâtre clair, avec une large strie d'un noir profond divisant chaque plume longitudinalement ; d'autres ont la gorge noire, mais finement grivelée de blanc ou de jaunátre; le jaune d'or que l'on voit chez l'adulte n'est encore que d'un jaune olive sale, tacheté de jaune d'or sur les parties supé- rieures et l'abdomen, et d'un blanc jaunâtre sale sur les parties inférieures avec de nom- breuses taches noires; les deux rectrices intermédiaires ont, vers la base, sur leur page interne, des bandes fauves qui se retrouvent sur les trois rectrices de chaque côté de la queue. | Hasire la Bolivie, le Chili. DIMENSIONS. ren c E T T Le tS 300 à 308 mill. du bet. tle Ja comuni uq Maie LM ME S NS De aB à 49 — CNN MM UTI cu ur EA Dy gi BEN MEE du om du cu uid E xd 160 millimétres. pue 1 cu "uut Li o AN +" 100 à 103 mill. du tarse AM T EU e SEA Oe wire BAS Er Coe RER Bu orc CM RH Mau EE Dot 25 millimétres. du doigt antérieur externe (sans l'ongle) — de l'ongle (en suivant la courbure) . OMM Won do uq IBI M LE UK 22 à 24 mill. DOMINE wr uu a ui du e s 16 millimètres. E ncm duum eu 0 SRL NE pin eure pU EE 17 à 20 mill. pu coc. 2g ues enu t te 13 millimétres. Bo EM Te RI S cienne UC M 15 à 16 mill. ps iq o uu VU LUCUS MP e 15 millimétres. edis nc rut dec: 7 e de l'engle . . gu du uA rl à te Een a un à o Ee ue EE 10 + Muséum de Londres, de Paris; ma collection. lin nel LE tu I, E E = => F Perret tp tet Ten renean ren noa Une n XS CO em € GEL = WX = =>- = =- =>- - Tes ——— E Re a = metet mitem genes CHRYSOPICUS MELANOCHLORUS (Gm.). PICUS MELANOCHLOROS ; GuEL., Syst. nat., I, p. 427 , no 26, le mâle. — Larn., Ind. orn., I, p. 239, no 41. — Vigux., N. dict., XXVI, p. 76, et Encycl., p. 1308. — VaLENC., Dict. sc. nat., XL, p. 179. = Drar., Dict. class., XIII, p. 499. — Pr. Max. Wien, Beitr., IV, p. 423, ne 10. PICUS MELANOCHLORIS ; G. Cuv., Règn. an., 1829, I, p. 451. PICUS MELANOCHLORUS; Licur., Verz. doubl., p. 9, ne 59, 1823. — WaGL., Syst. an., no 42. — Less., Orn., p. 234. PICUS MELANOCHLORUS var. B.; KunL, Buff., fig. p. 13. PICUS BUFFONII; Tgww. et Kumar, Buff., fig. p. 13. CHRYSOPTILUS MELANOCHLORIS ; G.-R. Gray, The gen., 11, p. 440. CHRYSOPTILUS MELANOCHLORUS ; Hartt., Syst. ind. Azara, p. 16. CHRYSOPICUS MELANOCHLORUS; Marn., Nouv. class,, Mém. acad. Metz, 1848-1849, p. 354. — Id., Mém. soc., Hist. nat. Moselle, 48357. p; tt CHRYSOPTILUS BUFFONI; Pr. Bp., Consp. gen. av., p. 122. — Id., Consp. vol. zyg., no 144. CHRYSOPTILUS BUFFONIL; Rcum., Handb. spec. orn., n° 984, pl. nctxx; fig. 4441, le mâle. LE CHRYSOPIC MELANOCHLORE. PLANCHE LXXXVII bis, Fig. 4, le mâle; Fig. 5, la femelle; Fig. 6, rémige quatriéme. LE GRAND PIC RAYÉ DE CAYENNE; Burr., Ois., VII, p. 30; pl. enl. 719, un mâle. — WE N. dict., XXVI, p. 76, et Encycl., p. 1308. PIC VERT ET NOIR; VaLENc., Dict. sc. nat., XL, p. 170. = Less., Orn., p. 224, n» 38. J'ai à m'occuper d'un groupe qui a nécessité, de ma part, de longues recherches, et surtout la comparaison de nombreux exemplaires entre eux. Il résulte de mes investigations qu'il existe, dans diverses collections, cinq espéces distinctes, confondues quelquefois sous le méme nom de melanochlorus , savoir: 19 le melanolaimus (Mazu.) du Chili et de la Bolivie, reconnaissable d'abord, par le noir profond qui couvre toute sa gorge, à l'état adulte, s'étend méme sur les cótés du cou et couvre aussi tout le dessus de la téte; une bande rouge seule existant sur la nuque; puis, par le jaune d'or qui teint tout son cou, sa poitrine, son dos et ses ailes; enfin, par ses huit rectrices intermédiaires entièrement noires; 2 le melanochlorus de Gmelin, ou buffonii de MM. Temminck et Kuhl, à la gorge blanche striée de noir, au cou et à la poitrine d'un jaune vif, et que représente imparfaitement la planche enluminée 719 de Buffon; 3» le eAlorosostus de Wagler, qui ressemble au melanochlorus, mais qui se reconnait par la teinte d'un vert foncé qui couvre ses parties supérieures, par la teinte d'un vert uniforme des parties inférieures et par sa gorge d'un blanc olivátre; 4° le eAry- somelas (Marn.), qui se distingue par le jaune qui teint toutes ses parties inférieures et supérieures , ainsi que par ses ailes plus courtes que celles des trois espéces précédentes; 9^ enfin, l'ieteromelas de Vieillot, que sa taille beaucoup plus petite et ses teintes plus páles, ne permettent pas de confondre avec les quatre autres espéces. Le savant auteur du Conspectus generum avium a admis trois espèces, ainsi que l'a fait récemment M. Reichenbach , savoir: 1° l’icteromelas ; 9» le melanochlorus, et 39 le buffonii de MM. Temminck et Kuhl, qu'il regarde comme la même espèce que le chlo- rosostus de Wagler, et comme celle figurée dans la planche enluminée 719 de Buffon. Il les distingue par des caractéres qui les rendraient trés-faciles à reconnaitre, si toutefois ces caractères étaient exacts; mais, je dois avouer que je ne puis partager son opinion, tant sur la troisième de ces espèces que sur les caractères qui distingueraient la seconde des deux autres. En effet, suivant les descriptions données dans le Conspectus: 4° l'iete- romelas a les tiges des rémiges et des rectrices d'un jaune d'or (remigum, rectri- cumque scapis auratis); 2° le melanochlorus a les tiges des rémiges noires (remigum scapis nigris); 3° enfin, le buffonii a les tiges des rémiges d'un jaune olive; les rec- trices noires; les latérales avec. des bandes jaunes; les derniéres tiges d'un jaune d'or à leur extrémité (remigum scapis olivaceo flavis; rectricibus nigris; lateralibus flavo-fasciatis ; estime rachi apice aurato), Or, j'ai pris soin d'examiner les tiges des rémiges des nombreux exemplaires que j'ai été à méme de voir dans les collections et chez les marchands naturalistes, et j'ai toujours trouvé ces tiges, dans les cinq espèces que je décris, d'un jaune doré plus ou moins vif. Je n'hésite donc pas à regarder comme une erreur involontaire ou au moins comme un fait qui serait anormal, l'indication de la couleur noire attribuée aux tiges des rémiges du Mélanochlore. Maintenant, la planche enluminée 719 de Buffon, qui est certainement le picus 188 buffonii, représente-t-elle, comme le pensent S. A. le prince Bonaparte et M. Reichenbach, "m le chlorosostus de Wagler, ou bien, comme le pensent divers autres auteurs, notamment T MM. Wagler, Hartlaub et G.-R. Gray, n'est-ce. pas le melanochlorus? Je n'hésite point " à me prononcer pour la dernière opinion, aprés avoir vu, dans la collection de Berlin, j le type du chlorosostus de Wagler , qui diffère certainement de la planche 719, par sa iui coloration d'un vert foncé, et qui est, selon moi, le charpentier vert foncé d'Azara. " Quant au picus varius mexicanus cristatus , décrit par Brisson (IV, p. 34, no 12), yr et que Latham et Vieillot rapportent à tort au melanochlorus, il est évident que c'est " une espèce entièrement différente. Il suffit, pour le prouver, de rappeler la description s! de Brisson, qui dit: « Son espèce porte sur la tête une (rés-longue huppe d'un fauve " doré; puis, entre le bec et les yeux, une tache pourpre; tout le reste du corps est p couvert de plumes fauves et noires. » On a vraiment peine à concevoir que de semblables . 2 erreurs aient pu être souvent reproduites. La planche 719 de Buffon, qui représente un mâle du Chrysopic melanochlore, étant quelque peu inexacte, la description de Vieillot s'en est ressentie. Aussi, ce dernier auteur décrivant le Pic de Brisson. pour le melanochlorus , dit-il que cet oiseau a une huppe d'un rouge aurore, une tache pourpre à l'angle du bec. J'adopte pleinement, | par suite, les critiques qu'a faites de la planche 719, S. A. le prince Maximilien de n Wied, en traitant du. Melanochlore. Je suis persuadé que les cinq espèces que j'ai distinguées et que je possède dans ma collection, habitent des zônes entièrement distinctes dans l'Amérique méridionale; malheureusement, le lieu d'habitat de chacune d'elles n'est pas encore bien connu. d Autrefois, on s'estimait fort heureux de savoir qu'un oiseau provenait de l'Amérique; | nous comprenons mieux l'importance de la géographie appliquée à la zoologie, et nous P devons espérer que, sous peu, nos relations, déjà si étendues, nous permettront d'indi- i quer plus sürement, les provinces dans lesquelles se rencontre chacune des espèces dont nous déerivons les dépouilles. | Néanmoins, d'après ce que nous avons pu apprendre, le melanochlorus habite le Brésil et la Guyane; le melanolaimus (Marn.), le Chili et la Bolivie; le cAlorosostus, l'Uruguay, le Paraguay, ainsi qu'une partie du Brésil; le chrysomelas (Marn.), le Brésil, la Guyane et, suivant un naturaliste, la Colombie; enfin, l'icteromelas serait originaire du Brésil. : E : Tout ce que nous savons des mœurs du melanochlorus, qui est commun au Brésil, où S. A. le prince de Wied a été à méme de. l'observer, c'est que ce grimpeur est farouche, qu'il habite les grandes forêts et les broussailles, qu'il a d'ailleurs les habi- tudes de ses congénéres. | Caractères. Bec court, plus court que la tête, large à sa base et comprimé sur les côtés , vers l'extrémité, qui est assez aiguë; mandibule supérieure légèrement courbée ; | arête au-dessus des narines peu saillante et rapprochée du sommet du bec; angle du ull menton commençant au delà de la moitié du bec, à partir de la base qui est emplumée; narines recouverles de plumes trés-courtes qui ne les masquent pas entiérement; huppe occipitale trés-courle ; ailes longues; la quatrième et la cinquième rémige excèdent de 2 millimètres la sixième, et de 6 millimètres la troisième qui, elle-même, excède la ` deuxième de 10 millimètres environ; la queue est longue et étagée ; les rectrices généra- lement échanerées à l'extrémité ; doigts gros et forts; le doigt antérieur externe un peu plus long que le doigt postérieur externe. n; Cocorarion. Le Måle adulte; bec d'un brun foncé de corne; iris d'un brun roux, : selon M. Natterer, et d'un brun rougeátre, selon S. A. le prince de Wied ; front et vertex 7 d'un noir profond; occiput et courte huppe d'un rouge vif; une large bande ou moustache rouge, dont les plumes ont leur base noire, s'étend, depuis la base de la mandibule infé- rieure, à 25 ou 30 millimètres plus avant sur les côtés des joues; le lorum et les cótés lu de la tête sont d'un blanc légèrement jaunâtre; le menton et toute la gorge sont blancs ou d'un blanc légèrement jaunátre, avec des mèches longitudinales noires; le cou, en arrière et au-devant, et le haut de la poitrine, sont d’un jaune assez vif, orné de stries longitudinales et de taches noires; l'abdomen entier est d'un jaune olivátre trés-clair, qui passe au blanc olivátre sur les flancs et les rectrices inférieures et supérieures de lie ï ï 1 ï I 1 1 ï 1 1 1 1 la queue; les plumes de toutes ces rectrices portent de larges bandes noires transver- | sales, tandis que les flancs, l'abdomen et la poitrine, sont ornés de grosses taches Hi noires cordiformes, qui ne deviennent petites que sur le milieu du ventre, entre les Wi pattes; les tectrices inférieures des ailes sont. d'un jaune soufre uniforme; les plumes il A ; Vm P M GS y EOHy gen E” =” ETUR TUI 189 du dos et des tectrices supérieures des ailes sont noires, avec chacune une bande d'un jaune soufre sur la page interne, et deux bandes semblables sur la page externe, sans compter l'extrémité qui est de méme couleur. Le croupion est d'un jaune olivátre avec quelques taches noires triangulaires; les rémiges ont leur page externe d'un brun noir avec d'étroites bandes jaunes qui cessent, sur les rémiges primaires, à quelques cen- timètres avant leur extrémité, tandis qu'elles existent jusqu'à l'extrémité des rémiges secondaires. La page interne des primaires est bordée d'un blane légérement jaunátre sur les trois quarts de la longueur de ces rémiges, à partir de la base, tandis que la page interne des secondaires porte, sur le bord, de larges taches ou bandes du méme blane; les tiges des rémiges sont d'un jaune safran en dessus et en dessous; les deux rectrices latérales, de chaque côté de la queue, y compris la douzième ou petite rectrice , sont noires ou d'un brun noirâtre, avec d’étroites bandes transversales d'un fauve clair sur les deux pages, l'extrémité des pennes étant bordée de méme couleur; la rectrice sui- vante est noire, avec quelques taches d'une fauve pâle vers l'extrémité et sur le bord externe. Les six autres rectrices sont entièrement noires, mais les deux grandes rectrices intermédiaires portent, tantót sur le bord des deux pages, tantót sur la page interne seule, d'étroites bandes d'un fauve pále, à partir de la base jusqu'aux deux tiers des pennes. Les tiges des deux rectrices latérales sont jaunes en dessus ‘et en dessous; les autres sont noires, si ce n'est à la base seulement où elles deviennent plus ou moins jaunes. La première et la seconde rectrice de chaque côté, à partir de la petite ou dou- zième rectrice, sont, en dessous, glacées de Jaune assez vif, excepté sur le bord interne. Les pieds sont d'un gris verdátre. La femelle diffère du mâle en ce qu'elle a la moustache ou bande sur les joues, d'un noir profond, sans trace de rouge. Havbrre le Brésil, la Guyane. DIMENSIONS. TunsuE de o aul xb clueeD Lu IL LC M LM i qr ie 327 11900-33055 mill. = du hee; de-la -commissure alohi me e a a ooo ou E e E. 32 à 35 — z= =s des narines 5. 04 V Pa E ioc a o uu Ir A M I ut UM TR 24 à 26 — 2. dekale pher s |. (20 V 8 4 E TA S p c 50 mihmelses: 27 LAT M NU INE RE i d e sd m usu ed T E 106 — EA Ro n umi c n tcu eii a ea 95 = zr du doit anterieur externe (sans OO LL FE E ES 22 — -— de l'oncle (em suivant lascourbure) -a oo o S e iuc c uM dou cR 15 — «i dudoigi; postérieur exleté u.s Sous tecum cy Aud ho i sie s 17 — c sv deduele —4. 05. cu ume A c in ie 13 — crga dorer AIMÉTICUF nterne ad ee de tn E Re Ge LE LUUD 15 — Lt dedans dh oq 41.30 31 dn io p a wohl ie Dore. d qula d — = ando poeneu merme e e o cu t c uu 1 — zc dedongle v uoce oe x rec M M i uM UP rct IE E 9 — Musées de Paris, de Vienne, de Londres, de Berlin, de Turin, de Naples; ma collection. CHRYSOPICUS CHRYSOMELAS (Malh.). Mas ApvLT. Rostro fusco-corneo ; fronte et vertice nigerrimis; occipite subcristato vittaque malari coccineis; capite ad latera albido- flavo; mento, guláque albido-flavis, nigro plus minusve striatis; collo, pectore, abdomine toto, uropygio flavis, guttis cordi-formibus nigris variis; alarum tectricibus inferioribus stramineo-flavis; dorso, alarum tectricibus superioribus flavo-olivaceis, nigro fasciatis ; remigibus nigricantibus intüs albo ad marginem maculatis aut fasciatis, extüs flavo-ochraceo fasciatis, remigum scapis suprà et infrà aureo-flavis; rectricibus tribus extimis pallidé flavo-ochraceis nigro fasciatis, scapis aureo flavis; cœteris nigerrimis, scapis nigris, duabus intermediis intüs et extüs plus minusve fulvo ad marginem fasciatis ; pedibus grisei-virescentibus. Mas sENIL. Corpore subtus pulchré flavo, guttis minoribus nigris variis; corpore suprà flavo nigroque fasciato; uropygio flavo imma- culato; caudæ tectricibus superioribus flavis guttis cordiformibus nigris ornatis. FŒmina. Mari simillima; vitta malari nigrà. LE CHRYSOPIC CHRYSOMELE (Malh.). PLANCHE LXXXIX, Fig.1, le mâle; Fig. 2, la femelle; Fig. 3, rémige quatrième. Voici une espèce de l'Amérique du sud dont il ne m'est pas encore possible de préciser le lieu d'habitat , car l'on m'a dit qu'elle provenait de la Guyane ou du Brésil, tandis quil se pourrait qu'elle fut originaire de la Colombie. Elle est, par la longueur de ses ailes, un rang intermédiaire entre l'icteromelas et le melanochlorus , et sa coloration II 48 US g ici ca m emm ime crime mul wee m u.) Pm De Um 190 est. plus généralement jaune que cette dernière espèce. Chez le Mélanochlore, le cou et le haut de la poitrine ont seuls la teinte d'un jaune vif, et le reste des parties infé- rieures est d'un blanc jaunâtre seulement; tandis que la coloration d'un jaune plus ou moins vif, teint uniformément toutes les parties inférieures du Chrysoméle, qui sont aussi couvertes de taches noires généralement plus petites et moins nombreuses que chez le Mélanochlore. | Caractères. Ceux du Mélanochlore, mais les ailes plus courtes. CoLonariow. Le Måle adulte; bec d'un brun de corne; front et vertex d'un noir profond ; occiput d'un rouge vif; une large bande noire partant des côtés de la mandi- bule inférieure et s'étendant sur les joues, est recouverte de rouge moins clair; côtés de la téte d'un jaune blanchátre; gorge de méme couleur avec des stries noires longitudi- nales plus ou moins nombreuses qui couvrent aussi la partie supérieure du cou; cou, poitrine, abdomen et croupion, d'un jaune uniforme plus ou moins vif, avee des taches noires généralement cordiformes, plus petites, en nombre moindre que chez les trois espèces précédentes, et cessant presque entièrement sur le milieu du venire, entre les cuisses; les tectrices caudales inférieures et supérieures ont, le plus souvent, les mémes taches et quelquefois des bandes transversales noires de forme angulaire au milieu; les tectrices inférieures des ailes sont d'un jaune paille; le dos, les tectrices supérieures des ailes, sont alternativement rayés de bandes d'un jaune olivátre et de bandes d'un noir profond; les rémiges sont d'un brun noirátre, les primaires ayant leur page interne bordée de blanc sur la moitié ou les trois quarts de sa longueur, à partir de la base, et leur page externe tachée de Jaune, excepté vers l'extrémité ; les rémiges secondaires ayant des bandes blanehátres sur tout le bord de leur page interne, et des bandes jaunes ou d'un jaune ocreux sur toute la page externe; les tiges des rémiges sont, en dessus et en dessous, d'un jaune d'or; les trois pennes de chaque côté de la queue sont noires avec des bandes fauves sur leurs deux pages; ces rectrices, et quelquefois les deux premières seulement, ont leur tige jaune en dessus et en dessous; les six autres rectrices sont d'un noir profond avec les tiges d'un noir brillant, mais les deux intermédiaires portent , sur les deux tiers de leur longueur, à partir de la base, des bandes fauves qui sont plus étendues du cóté interne que du cóté externe; pieds d'un gris verdátre. Un très-vieux Mále, sans doute, avait le jaune des parties inférieures et supérieures très-vif; le croupion d'un Jaune d'or sans aucune tache; les tectrices caudales d'un jaune vif avec quelques taches noires cordiformes. La Femelle ne diffère que parce que la bande noire qui s'étend sur chaque joue, à partir de la mandibule inférieure, n'est point recouverte de rouge comme chez le mâle. Hasrre le Brésil, la Guyane ou la Colombie. ; DIMENSIONS. Lonau urote. rl mdp c Uu M TNI ELICIT | 290 à 300 mill. - c dualecredeslasconmissure d CRUE ee nt NA ud Hu duh c qe R dora) y GA c cNIBSIDAPIDeSt aou o UT I de SEX DU CU CUM P lt da ec IC AINE. Mou 25 millimètres. = cQ M Ngoc d oum ME qu C qu NI M er ann à Cd dou bis $3 135 — D IQ MS a à da VY EHE CEE DR Ce wl ps i M De I QUE c RES RD SE s 95 millimètres. Z DE Ganten e CU onio e a 2 aA a a a a a 91 -— = de oncle (en suivant la courbure) S cu ee Ea e La i 18 — =. aM doe posterieur Oxlernen o0. 9 95S o3 (t sw cuero eer E MELLE a1 — = Sousa a c ors uu Lu QR eu c EN ARE Ia x SS UY 14 = SO 72 aA N X M M E 14 = = E O c uu d O RA MO M ALI M t M E e A RS rS 14 = SERAIT pu cu I. A A A xp io lr 1 = ES II I E YE = RE M I de S a ATQ 9 = Muséum de Paris; ma collection; probablement dans beaucoup de collections, sous le nom de melanochlorus. = JN all Ï - iliis Jii ilie DE QUELQUES PICIDÉS AMÉRICAINS CITÉS PAR ERREUR COMME PROVENANT'DE L'AFRIQUE. Au mois de mars 1858, M. le docteur Hartlaub (System der ornithologie West Africa , p. Lvn) se félicitait d'avoir pu trouver plusieurs espéces nouvelles africaines de Pieidés, notamment un dendromus meriani et un dendromus lugubris (Hanri.), parmi des oiseaux que le Muséum de Bâle avait reçus récemment du pays d'Aguapim (Afrique occidentale), doù le révérend père Riis, missionnaire, les avait adressés à sa patrie. M. Peter Mérian, directeur du Muséum de Bâle, avait confié ces objets à Phono- ` rable M. Hartlaub pour les déterminer, et c'est, par suite, que le savant prince Charles Bonaparte voulait bien m'écrire pour me demander si je connaissais les nouvelles espèces. Ma réponse négative, alors, exprimait en méme temps quelque surprise. Je crus donc devoir solliciter de M. Mérian l'obligeance d'une communication aussi importante pour moi, à la veille de ma publication des Picidées. Mais, quel ne fut pas mon étonnement bientôt, de retrouver dans ces grimpeurs , non pas des espèces africaines, mais des grimpeurs américains trés-connus et en mauvais état, qu'un préparateur maladroit ou peut-être trop adroit, avait recouvert de fragments de diverses couleurs, à l'aide de peaux recollées, ainsi que j'ai pris soin de le faire remarquer à M. Mérian qur a reconnu, comme moi, la fraude que je lui signalais, en m'accusant réception de la parfaite exactitude de mes observations et en m'annoncant que le préparateur de leur Muséum, décédé en 1856, s'était quelquefois permis. de restaurer des oiseaux factices, à l'aide de plumes recollées et appartenant à des espèces d'origines diverses; il ajoutait que, par suite, il éprouvait un profond regret d'avoir pu contribuer, à son insu , à induire en erreur d'honorables savants, et à augmenter la science avec de nouveaux éléments qui n'auraient jamais dû en faire partie. Quoi qu'il en soit aujourd'hui, que nous connaissons l'erreur, nous sommes tous trop bons chrétiens pour ne pas prier Dieu de pardonner au malheureux préparateur du . Muséum de Bâle, et d'avoir son âme légère ! "NE ou. e m mecnm min il mee ae iH Rm rens) 192 | es i ys? ys J Genus XVI. MELAMPICUS. s l | A Quat GENRE XVI. — MELAMPIC. w jn ` $ * , Bec long, fort, large à la base, plus ou moins courbe au-dessus et comprimé vers ur l'extrémité ; arêtes latérales, au-dessus des narines, peu saillantes, plus rapprochées du Qol sommet que des bords de la mandibule supérieure; ailes longues et pointues; la troi- : jj aul sième, la quatrième et la cinquième rémige, sont presque égales en longueur, variant yh? dans leur ordre; la quatrième rémige étant ordinairement la plus longue; queue longue TL et étagée; quatre doigts, le doigt antérieur externe plus long que le doigt postérieur Ti externe dont il diffère parfois; pas de huppe et pas de moustache chez le mâle; corps "I non rayé au-dessus (de l'Amérique, des Antilles). "n j dess : Vaj PREMIÈRE SEGTION. he i (ig MELAMPICUS HIRUNDINACEUS. " PICUS HIRUNDINACEUS ; Gm., Syst., I, p. 490, spec. 5, var. B et V. = Larn., Ind. orn.; I, p. 227, sp. 8, var. B et V. — WAGL., Vaj Syst. av., n° 64; Mas nec femina. — ld., Isis, 1829, p. 515. = G. Cuv., Règn. an., 1829, I, p. 451. — Vieite., Nouv. "T dict. d'h. nat., XXVI, p. 87, le mâle seul. 1 PICUS CRUENTATUS; Bopper., Buff., pl. enl. qus PICUS: OCCIPITALIS; G. Cuv., nec Vic., In mus. Paris. = NaLenc., Dict. sc. nat., XL, p. 172, la femelle. = Pucn., Rev. zool., PIT 1852, p. 480. PICUS SAUCIUS; Izuic., In mus. Berolin. par UNE PICUS ISCHNORHYNCHOS ; Wacr., Syst. av., no 66. d ou CENTURUS HIRUNDINACEUS; G.-R. Gray, Gen. of Birds, ll, le mâle seul. " "m PICUS BIMACULATUS ; Mus. de Lyon, 1857. P MELAMPICUS HIRUNDINACEUS ; Marn., Nouv. class., Mém. acad. Metz, 1848-1849, p. 364. Vais PICUS ARUNDINACEUS ; Mus. de Genève, 4857. : ul MELANERPES HIRUNDINACEUS; Pr. Br., Consp. gen. av., p. 116, le mâle, 1850. j TRIPSURUS HIRUNDINACEUS; Pr. Br., Consp. vol. zyg., n° 909 ; 1854. Te J) MELANERPES CRUENTATUS; Sccar. ex Bopp., Birds Santa-Fé, no 396. sans M PHYMATOBLEPHARUS HIRUNDINACEUS; Rzicm., Handb. spec. orn., p. 979, no 876, pl. next; fig. 4277, un jeune mâle. renl PHYMATOBLEPHARUS ISCHRORHYNCHUS ; Reicn., Handb, spec. 0rn., p. 949, n° 877. N n i Mas ApULTUS. Rostro corneo nigro; iridibus citrinis; vitlà strictà frontali, occipiteque nigerrimis, nitore chalybeo; vertice sincipite ei ex parle, pectore infimo, epigastrio ventreque medio lætè coccincis; vittà supra oculos ortâ albidà, versus occipitis latera ductà ibique LI sensim flavidà et in nuchá confluente aureo-flavà; periophthalmiis nudis, flavis; genis, gulà, jugulo, collo toto, pectore supremo, dorso, scapularibus , alarumque tectricibus superioribus nigerrimis, nitore chalybeo; uropygio caudæque tectricibus superioribus can- didis; hypochondriorum , abdominis crissique plumis albido-flavidis, nigro fasciolatis; alarum tectricibus inferioribus albis, nigro macu- que, latis; remigibus primariis fuliginoso-nigris, secundariis nigris nitore chalybeo, omnibus intüs margine maculis candidis, quadratis, in primariis a basi ad medium usque , in cæteris ultra hoc positis; caudà nigerrimà , rectricibus duabus intermediis a basi ultra medium margine interno, maculis quadratis, albis notatis, pedibus grisei-olivascentibus. i) FawINA ADULTA. Mari simillima, sed pileo nigro, nitore chalybeo; vittà supra oculos ortà albidà, versus occipitis latera ductà ibique Wm Sen sensim flavidà et in nuchà confluente aureo-flavá. 3 ! : Junior. Vertice medio coccineo, maculà parvà utrinque superciliari albá; plumis duabus aut tribus ad occiput flavis; pectore feré ; TONS è toto nigro; uropygio caudzque tectricibus superioribus albis, illo plus minüsve nigricanti-subundulato; rectricibus duabus intermediis [lint plus minusve basi interno margine albo notatis. (mi LN" LE MELAMPIC HIRONDINACE. "S n "tig PLANCHE XCVIII, Fig. 4, le mâle; Fig. 5, la femelle; Fig. 6, jeune mâle; Fig. 7, rémige quatrième. DT LE PETIT PIC NOIR; Burr., Ois., VIT, p. 54, pl. enl. 694; fig. 2, un jeune mâle. — VIEILL., N. dict., XXVI, p. 87, le mále. Hle LE PIC A CHEVRON D'OR; VaALENC., Dict. sc. nat., XL, p. 172, la femelle. KIN PIC HIRONDINACÉ ; Drar., Dict. class., XIII, p. 500, le måle seulement. Pande m 5 . 3 . "i " . . ( Cette espéce n'a Jamais été bien connue des divers auteurs qui l'ont décrite; aussi, lin ^ e iu ` D me paraît-elle avoir donné lieu à de nombreuses erreurs. z : ; : j x ( Quelques auteurs citent pour synonyme le picus flavipes de Gmelin (Syst. nat., Ï, à a : š i p. 438, n° 49) ou Pic noir de la Nouvelle-Angleterre (Arsin, HE, p. 9; Brisson, IV, à * P . , . D . e E . œ . Ge lil p. 24), ainsi décrit: « Niger, subtus albus, pedibus flavis, magnitudo pici minoris; b ss occiput nigrum, alarum margo superior albus. » Je ne nie point qu'il soit très- M possible que Gmelin et autres aient eu en vue le melampicus hirundinaceus ou le "e rubrifrons ; mais on avouera que leur description est tellement défectueuse ou incom- Mb a plète, qu'on pourrait, avec quelque raison, prétendre qu'elle ne s'applique à aucune de JU ne tm né te © LS esc XIIe ne Sn emt Py a a Le 7 >> e SOG REP LT IAE 193 ces deux espèces, car ces auteurs ne font point mention du rouge qui couvre le milieu du ventre, ni des bandes noires qui existent sur le blanc des flancs et des tectrices cau- dales inférieures; puis, tout en disant que cet oiseau a l'occiput noir, ils oublient de nous indiquer de quelle couleur est le surplus de la tête. Laissons donc de côté une dénomination qui doit être rayée des catalogues, faute d'une description suffisante. Quant au genre auquel appartient cetle espèce, nous ne pouvons. que nous étonner de la voir transportée, ainsi que le rubrifrons , par le savant auteur du Genera of birds, parmi le genre centurus de Swainson, mon genre zebrapicus ; tandis que dans le méme ouvrage, le meropirostris reste dans le genre melanerpes, mon genre melampicus. Quoi qu'il en soit à cet égard, la femelle du Mélampie hirondinacé n'a pas été connue des auteurs; aussi, G. Cuvier et. M. Valenciennes en ont ils fait une espéce nouvelle qu'ils ont nommée oceipitalis, de Cayenne, du nom que M. Cuvier lui avait imposé dans la collection du Muséum de Paris. Quant au picus hirundinaceus de M. Valenciennes, il est facile de reconnaître dans sa description le mâle du rubrifrons; car l'espèce décrite n'a pas la couronne blanche et jaune qui ceint le derrière de la tête jusqu'aux yeux, de chaque côté; « mais elle a la tête noire avec une petite plaque rouge au milieu du dessus de la tête. » Wagler, en voulant rectifier Spix, ne me parait pas avoir élé plus heureux que ses devanciers, et il indique la femelle du rubrifrons, figurée dans la planche 55 des Oiseaux du Brésil, comme la femelle de l'Airundinaceus , que les autres auteurs modernes, dans le doute, se sont abstenus de décrire, suivant en cela la maxime du sage. Wagler, s'attachant à quelques différences qui ne proviennent, selon moi, que de l'âge et de diverses autres circonstances, dont je parlerai ultérieurement, a établi trois’ espèces distinctes, originaires du Brésil, ayant toutes trois, les máles au moins (car il n'en connait pas les femelles) , le plumage presque entièrement uniforme, la téte ceinte par une bande qui commence, étant blanche, au-dessus des yeux, devient jaune bientót et entoure l’occiput où elle est d'un jaune d'or. Ces trois espèces sont l’hirundinaceus , l'ischnorhyncos et le meropirostris. Mais en quoi done ces espèces diffèrent-elles l'une de l'autre? le voici, selon Wagler: « 4o L'isehnorhynchos est un peu plus petit que l’hirundinaceus ; il a exactement le méme plumage et il n'en diffère que parce que ce dernier a toutes les rectrices noires sans taches, tandis que chez lisehnorhynchos, les deux rectrices intermédiaires portent des taches blanches, de forme carrée, sur le bord de leur page interne ; » do L’hirundinaceus a toutes les rectrices noires sans taches, et c'est, comme je viens de le dire, ce qui le distingue de l'espèce précédente; mais ces deux espèces ont le croupion blanc, un peu ondulé de noirátre pále, et les tectrices supérieures de la queue, qui sont blanches aussi, ont leurs tiges d'un brun pâle. C'est le caractére de coloration qui distingue ces espèces du meropirostris, en outre de la forme du bec; » 3» Le meropirostris, enfin, a le croupion entièrement blanc; les tectrices caudales supérieures sont blanches avec les tiges blanches; le rouge du vertex (chez le mále) est moins étendu, et le bec beaucoup plus robuste, est arqué ; il ressemble entiérement à l'hirundinaceus pour la taille et le reste du plumage. » Commençons par réduire à sa juste valeur le caractère tiré de la coloration du crou- pion, tantôt entièrement blanc, tantôt un peu ondulé de noirátre, et disons que chez ces trois espéces de Wagler, y compris le meropirostris et méme le rubrifrons, le croupion porte souvent, sur les deux côtés, une série de petites bandes ou taches noires, et que ces taches existent parfois aussi sur les tectrices caudales supérieures, lorsque celles-ci ont leurs tiges blanches , ainsi que le démontrent les nombreux exemplaires réunis dans ma collection et provenant les uns du Brésil, les autres de la Colombie. Ces bandes ou taches sont, suivant l'âge, plus ou moins étendues. Relativement aux taches blanches placées chez l'ischnorhynchos , sur le bord interne des deux rectrices intermé- diaires, et qui, seules, distinguent cet oiseau de l'Arundinaceus; je dois dire que ce caractère ne me parait pas plus sûr que le premier et quil varie suivant les mémes causes. Ainsi, généralement, ces trois espéces portent des taches blanches de forme carrée sur le bord de la barbe interne des deux rectrices intermédiaires, à partir de la base jusqu'à un peu plus de ]a moitié de la longueur des pennes; mais, quelquefois , comme je l'ai remarqué chez des jeunes, dont la couronne jaune de la tête était incom- plète, que ces taches se transforment en un liseré blanc irrégulier et excessivement étroit qui ne s'étend pas à la moitié de la longueur des deux rectrices. Il n'est donc pas étonnant que, chez un jeune, sans doute, le blanc n'ait pas même été apparent sur ces rectrices. II 49 m Á 194 ` Aussi, est-ce à bon droit que le prince Bonaparte cite l'ischnorhynchos comme syno- nyme de lAirundinaceus. Je voudrais en dire autant de la citation que fait le même auteur de la planche 115 des Oiseaux de l'Amérique septentrionale de Vieillot; mais - il est parfaitement évident que c'est une erreur matérielle de copiste, car Vieillot n'a point figuré l’hirundinaceus, et la pl. 145, notamment, représente le mesopicus passerinus. Reste le meropirostris, dont je discuterai la valeur spécifique dans l'article suivant. : C'est, d'après les notes manuscrites rédigées par M. Natterer, pendant son voyage au Brésil, que j'ai pu indiquer la couleur des yeux de l'Aérundinaceus. Je dois, toutefois, faire observer qu'une femelle rapportée de Pébas, par l'expédition de M. le comte de Castelnau, portait sur son étiquette ces mots: « Œùl blanc, tour de l'œil d'un jaune de E = | e = = = = À qoe x Ë S A EUR SR T ANUS NE CM gomme gutte. » , Jostun Quant à l'habitat de cette espèce, il parait fort étendu et je dois avouer que c'est ce m qui m'avait d'abord fait penser qu'il pouvait y avoir plusieurs espèces, mais n'habitant "13 pas toutes le Brésil, comme le prétend Wagler. Ainsi, le Muséum de Paris posséde des uidi exemplaires des deux sexes provenant de Santa-Fé de Bogota, et l'espéce ne parait pas 73 plus rare dans la Colombie qu'au Brésil. Quelques auteurs disent que l'espèce se trouve vec celle à la Guyane et je n'en serais pas étonné; mais il est permis de douter que Vieillot ait raison, lorsqu'il affirme (N. dict., XXVI, p. 87) qu'elle est aussi répandue aux Grandes- Antilles, et qu'elle habite même le nord de l'Amérique. — . Caractères. Bec long, fort, plus ou moins courbe, aigu à l'extrémité, très-large à la base; l'aréte au sommet de la mandibule supérieure. peu saillante, et les côtés de cette mandibule débordant la mandibule inférieure vers la base; arêtes latérales, au-dessus des narines, assez saillantes ; région: périophthalmique dénudée de plumes; ailes longues ; S M la troisième, la quatrième et la cinquième rémige, sont les plus longues et différent peu entre elles; queue moyenne; doigts forts; le doigt antérieur externe ou le plus long, m" différant à peine du doigt postérieur externe; plumage lustré. Coronation. Le Måle adulte; bec d'un noir de corne; iris d'un jaune citron, selon M. Natterer, et blanc selon un voyageur faisant partie de l'expédition de M. le comte de Castelnau; pourtour de l'œil d'un blanc jaunâtre ; une bande frontale, l'occiput , les côtés nis de la tête, la gorge, le cou, le haut de la poitrine, le dos et les tectrices supérieures E des ailes, d'un beau noir à reflets bleus; tout le vertex, ainsi que le milieu de la poitrine. TT et de l'abdomen, d'un beau rouge vif; au-dessus des yeux commence une bande blanche IT qui devient de plus en plus Jaune en entourant la téte et qui est d'un beau jaune d'or nent à derrière l'occiput, qu'elle entoure complétement; tout le croupion et les tectrices supé- 11" rieures de la queue d'un blanc plus ou moins pur, et portant encore parfois quelques ipi taches noires sur les cótés du eroupion; rémiges primaires d'un brun noir avec des taches it p blanches,. de forme carrée, sur le bord interne de la page interne, à partir de la base ii que jusqu'aux deux tiers de la longueur des pennes; rémiges secondaires d'un noir bleuátre amy avec des taches blanches, de forme carrée, sur le bord interne de la page interne et sur Y presque toute la longueur des pennes; rectrices d'un noir bleuátre; les deux rectrices T intermédiaires ayant la base de leurs tiges d'un blane pur, le reste d'un noir brillant et ils Ày portant des taches blanches, de forme carrée, sur le bord interne de leur page interne, h " „à partir de la base jusqu'à plus de moitié de la longueur des pennes ; les côtés de l'ab- iim domen et les tectrices caudales inférieures sont d'un blanc plus ou moins lavé de jaune MS et portant de nombreuses bandes noires transversales ; les tectrices inférieures des ailes d sont blanches, tachetées de noir; les pieds sont d'un gris olivátre. ja La Femelle adulte ressemble au mále, mais elle n'a pas de rouge sur la tête, dont b n tout le dessus est d'un noir à reflets bleuátres ; elle a, comme le mále, la téte entourée ii d'une bande jaune, d'un œil à l'autre, en passant derrière l'occiput. | E Les Jeunes ont la bande jaune de la téte plus ou moins indiquée par quelques plumes E blanchátres au-dessus des yeux, et quelquefois aussi par une ou deux plumes jaunes vers Ww l'occiput. Chez le jeune mâle, le rouge du vertex est encore peu étendu et commence à mi se monirer, tantôt vers le front, tantôt vers le sinciput, sans couvrir, néanmoins, ces ni parties; le rouge remonte moins haut sur le milieu de la poitrine; le croupion est plus à Im ou moins rayé de bandes noires transversales, et les tectrices supérieures de la queue A portent plus ou moins de taches noires; les taches blanches, sur le bord interne des "a deux rectrices intermédiaires, sont très-étroites, et parfois, à peine apparentes. 8 Hasire le Brésil, la Colombie et probablement la Guyane. em mm om 9 crm EID G SO EIC DRE RENE P CE AREA CE . y CM * | | DIMENSIONS. Undenede lC a Pu dM M 2 IQ LU does a * du bec, de la commissure à l'extrémité. . ; . . ome do DT RD E IRE Ple vice E ucsnadnnos m Qu M NO M M ID TM 3k. Le EM XI mod nage D cc I E c M Rc P UE RED: des queUDp cec c ciae OP RP e qu d EL RU T a EE papi e v dunes rue dE de uu RY Y qu QN E E M gu dolg anterieur externe Gas Padel) Coe 1p d COREL S c ID. TATUR. e E de CON cod ume) s os UL uuo qu au v qu A TE QUE doie t postenicur externe 05 "Le un nt n Utd lcu P M E qM LIN digi iu d IM M E c UL UM 195 | 190 à 900 mill. 26:34:30 22 RIA DRE ESA 29 722 57. à 0A tcs 17 millimètres. 16 à 17 mill. 19 millimétres. 14 à 45 mill. 49 millimètres. 2 s OISE anférireum interne: aet 29 Aa d 7 11 = me de Monsle n ec. E AE Ag. V ENE a ta LO Tr = m up dog postcriguEdH E41 ss efe Ar NRA Istres OIRE N: 6 = wc deVondler Tie Mio M Aa e TE a 4 => ` Muséum de Paris, de Munich, de Leyde, de Stockholm, de Vienne, de Berlin, de Londres, de Francfort-sur-Mein, de Stuttgard, de Liége, de Naples, de Boulogne-sur-- Mer, de Lille, de Metz. Un mâle adulte au Muséum de Genève, sous le nom de picus. arundinaceus, et un autre au Muséum de Lyon, sous le nom de picus bimaculatus. Les deux sujets étiquetés hirundinaceus à la Sapienza, à Rome, n'ont aucun rapport avec celte espèce, car ils appartiennent au genre zebrapicus; ma collection. — ausa) S (c) e asia >> MELAMPICUS MELANOCEPHALUS. PICUS MELANOCEPHALUS; Narr., In mus. Vindob. nec Kine. Fœmina. Ptilosi melampici rubrifrontis fæminæ; rostro leviore, fere recto, gracile; pectore, epigastrio, ventreque medio coccineis. LE MÉLAMPIC MÉLANOCÉPHALE. J'avais malheureusement quitté Vienne, lorsque M. Natterer me signala le Mélampic mélanocéphale , que Je n'ai pu ainsi comparer avec la femelle du rubrifrons. M. Natterer m'ayant adressé une planche coloriée du Mélanocéphale mále, dont un seul exemplaire figure dans le Muséum impérial de Vienne, j'ai trouvé que cet oiseau ressemblait entiè- rement à la femelle du rubrifrons de Spix. La seule différence que j'ai remarquée, c'est. que le bec du Mélanocéphale parait plus droit, plus léger, plus aigu et moins haut, vu de profil. En admettant le dessin comme exact, je regarde cette différence dans le bec comme n'étant pas suffisante pour constituer une espéce distincle, parce que nous savons, ainsi que Spix l'a observé, que le bec des Mélampies qui composent ce groupe, varie beaucoup dans sa grosseur et dans sa courbure. Nous devons faire observer qu'à eette époque, le Muséum de Vienne ne possédait point la femelle du rubrifrons, tandis que les deux sexes de l'Aérundinaceus y étaient repré- sentés. Aussi, M. Natterer ne partageait-il pas l'erreur de Wagler, qui prenait la femelle du rubrifrons pour celle de l’hirundinaceus. Mais, aurait-il méconnu la femelle du rubrifrons et l'aurait-il prise pour le mále d'une espéce nouvelle, malgré la planche 55 de Spix? Ce qui me permet cette hypothèse, c'est que le seul exemplaire du Mélanocé- phale, que possédait alors le Muséum de Vienne, est indiqué comme un mále, dans le Catalogue des Picidés de cet établissement, écrit et signé par M. Joseph Natterer; enfin, ce savant avait pris soin d'écrire melanocephalus mas ( Rio-negro, Brasilia) au bas de la planche peinte qu'il a eu l'obligeance de m'adresser et qui représente, à n'en pas douter, une femelle, ainsi que le prouve sa tête entièrement d'un noir à reflets bleuátres sans traces de rouge, et ressemblant entièrement à la femelle du rubrifrons. Malgré cette erreur, quant au sexe, j'aurais vivement, je le répéte, désiré pouvoir comparer les deux espéces, surtout sachant avec quel soin et avec quelle haute et habile intelligenee M. Jean Natterer observait les espéces qui étaient soumises à son examen. Je terminerai en disant que, selon le méme savant, le melanocephalus aurait Viris d'un Jaune citron, tandis que le rubrifrons aurait l'iris d'une nuance plus foncée. Muséum de Vienne (Autriche). "Magy iie ta mM mcus * ^ 196 MELAMPICUS RUBRIFRONS. PICUS RUBRIFRONS; Seix, Av. Brass., 1, p. 61, pl. Lv; fig. 1, le mâle; fig. 2, la femelle, = WaGL., Syst. av., n° 07, le mâle, — Id., Isis, 1829, p. 515, la femelle. PICUS HIRUNDINACEUS; VaLENC., Dict. sc. nat., XL, p. 172, le mâle. PICUS HIRUNDINACEUS, Femina; WaGL., Syst. av., n° 64, la femelle. CENTURUS RUBRIFRONS ; G.-R. Gray, Gen. of birds, ll, le mâle. MELANERPES RUBRIFRONS; Pr. Be., Consp. gen. av., p. 116, le mâle, 1850. TRIPSURUS RUBRIFRONS ; Pr. Br., Consp. vol. zygod., n° 910, 1854. PHYMATOBLEPHARUS RUBRIFRONS ; Reicu., Handb. spec. orn., p. 380, no 878, pl. ncxur; fig. 4278-4279, mâles. Mas ApULTUS. Rostro corneo-nigro ; iridibus obscuré citrinis; fronte antice et tota cœtera ptilosi nigerrimis, nitore chalybeo, nisi vertice, epigastrio ventreque medio coccineis, plumis hypochondriorum crissique sordide albis, nigro fasciatis, uropygio caudæque tectricibus superioribus totis albis, rectricibus intüs basi ad marginem maculà albidá signatis; duabus intermediis intus a basi ultra medium albo marginatis, nigro notatis; remigibus primariis fuliginoso-nigris, secundariis nigris nitore-chalybeo , omnibus intus margine maculis candidis, quadratis, in primariis a basi ultra medium usque, in coeteris ultra hoc positis; alarum tectricibus inferioribus albo nigroque variis; pedibus grisei-olivascentibus. FŒMINA ADULTA. Mari simillima, capite unicolore nigro; nitore-chalybeo. Junior. Uropygio caudæque tectricibus albis plus minusve nigro maculatis. LE MÉLAMPIC A FRONT ROUGE. PLANCHE XCVIII, Fig. 1, le mâle; Fig. 2, la femelle; Fig. 3, rémige quatrième. PIC HIRUNDINACÉ ; VaLenc., Dict. sc. nat., XL, p. 172, le mâle. C'est le mâle de cette espèce que décrivait M. Valenciennes, dans le Dictionnaire des Sciences nalurelles, sous le nom d’hirundinaceus, ne connaissant pas à cette époque cette dernière, dont il indiquait la femelle d'après M. G. Cuvier, sous le nom d'occipitalis. M. Spix, dans ses Oiseaux du Brésil, a pris soin, non-seulement de décrire les deux sexes, mais d'en donner une figure coloriée qui semblait de nature à éviter, à l'avenir, toute erreur; néanmoins, Wagler, dans son Systema avium , et les auteurs modernes qui ont écrit depuis lui, ont méconnu la femelle publiée par Spix et représentée par la figure 2 de sa planche 55, et ils ont prétendu que cette planche représentait la femelle de l'Airundinaceus. C'est une erreur incontestable aujourd'hui que nous connaissons trés-bien les femelles de ces deux espèces qui ne peuvent se confondre, puisque les deux sexes de l'hirundi- naceus adulte portent la couronne Jaune derrière l'occiput et jusqu'au-dessus des yeux, que les jeunes méme en portent quelque trace, tandis que le rubrifrons n'en a jamais aucun indice à quelque âge que ce soit. Wagler lui-même, dans l'/sis de 1829, décrit la femelle du rubrifrons, comme Spix l'avait fait, et il est étonnant qu'il. n'ait. pas, alors, reconnu son erreur premiére, car cette femelle devenait identiquement semblable à celle de l’hirundinaceus. C'est dans les forêts du Brésil que Spix a découvert ce Mélampic dont on trouve, dit-il, des exemplaires différant les uns des autres par la longueur du bec, ainsi que cela arrive chez l’hirundinaceus. Nous ne connaissons rien des mœurs et de la nidification de cette espéce commune prés de la rivière des Amazones, mais il est trés-probable qu'elle diffère peu sous ce rapport de la majeure partie de ses congénères du Brésil. Caractères. Les mêmes que ceux de l’hirundinaceus. Coronari0N. Le Måle adulte; bec d'un noir de corne; iris et pourtour de l'œil d'un jaune plus ou moins foncé; le vertex d'un rouge vif; tout le reste de la téte, le dos, les tectrices supérieures des ailes, la gorge, le cou, le haut de la poitrine et la page externe des rémiges secondaires, d'un noir à reflets bleus; les rémiges primaires sont noires avec des taches blanches, de forme carrée, sur le bord de la page interne, à partir de la base jusqu'aux deux tiers des pennes; la page interne des rémiges secondaires est d'un noir à reflets bleus avec de semblables taches blanches sur le bord interne, si ce n'est vers l'extrémité des pennes; le croupion et les tectrices supérieures de la queue sont blanes avec, le plus souvent, quelques taches noires sur les cótés du croupion ou sur quelques tectrices ; la queue est noire; les deux rectrices intermédiaires ont leurs tiges blanches vers la base, et leur page interne est bordée de blanc avec une ou deux taches noires, à parür de la base jusque vers la moitié de la longueur des pennes; le qua hr tr tui 197 milieu de la poitrine et de l'abdomen sont d'un rouge vif; les flancs et les tectrices infé- 5 , . 5 à rieures de la queue sont d'un blanc lavé de jaunátre, avec de nombreuses bandes noires transversales ; les tectrices inférieures des ailes sont variées de blane et de noir; les pieds sont d'un gris olivátre. | La Femelle diffère du mâle en ce que toute la tête est d'un noir à veflets bleus, sans trace de rouge sur le vertex. Les Jeunes ont les cótés du croupion rayés transversalement de noir; le rouge est moins étendu. Hasire le Brésil, la Guyane. DIMENSIONS. DUI. MD c muc c c s ML M EL 900 millimétres. 12 becs dela Gommissupe g dBextpenle 2085902 OE ep M CU Rte Un qr Sev ie 27 à 28 mill: BE NS das aries: 25.945 choc eei DUE OH up p RAUM lC y AU PCE Pee Uc MN Mp E . 22 millimètres. "eine emu M iral c E t AI au DEM ce 120 — MUR PM I rui icu uu EU. LM MEL CL à 64 = AU ABS A S e R t M A e de M Re) MEI S 18 = du doigt antérieur externe (sans l'ongle) . . . . . . . . . . . . . . . E 16 à 17 mill. de l'ongle (en suivant la cour bor |. 0 MR AS Ce MU I E M A Mq E 114 à 19 — dus doigt pOstérieurrextlermme «cu 2000 QU oca S P pre m do EE ris p + eu ne 15 millimètres. de PO <; o4 o uu f c ui LU CEU LI NUM e c a 10 à 11 mill. du dou SHIAFICDI nterne S 3-2 AN Tue i pc d Mature ec. eee duca e a M rr. 11 millimètres. dele... c cs dE V DUI tisc hos EU oe ih 10 — du delet postérieur mierne 7460204 9o. WEE o d ca aci ios E VL re 6 = dello 2722 EE Qu M a A REIN 7 — Muséum de Paris, de Vienne, de Stockholm, de Munich, de Stuttgard, de Berlin; une femelle innommée au Muséum de Naples; ma collection. MELAMPICUS MEROPIROSTRIS. PICUS MEROPIROSTRIS ; WacL., Syst. av., n° 65, un mâle. MELANERPES MEROPIROSTRIS; Pr. Br., Proceed. zool. soc., 1837, p. 120. = G.-R. Gray, Gen. of birds, ll. — Pr. Er., Consp. gen. av., 1850, p. 115. = Rzicm., Handb. spec. orn., p. 984, n° 888. TRIPSURUS MEROPIROSTRIS; Pr. Br., Consp. vol. zyg., n° 212, 1854. Mas ApuLTUS (D'après Wagler et S. A. le prince Bonaparte qui n'ont décrit que le mâle) : Melampici hirundinacei magnitudine pror- susque ejusdem ptiloseos pictura; uropygio toto albo, caudæ teclricum superiorum scapo albo verticisque rubedine minus extensa ; rostro quam in hérundinaceo mullo validiore, robusto, meropis illi subsimili, per totam suam longitudinem subarcuato-inclinato , plica supra nares conspicua ad rostri medium usque extensa; pedibus olivaceis (du Brésil, de la rivière des Amazones). LE MÉLAMPIC MÉROPIROSTRE (Malh.). Selon Wagler, le mâle du meropirostris a exactement la méme taille et le méme plumage que PAirundinaceus; seulement, le croupion est entièrement blane, sans étre, comme chez ce dernier, un peu taché ou ondulé de brun ; les tiges des tectrices caudales sont blanches; le rouge du vertex est moins étendu; le bec beaucoup plus robuste est quelque peu courbe. | | J'ai décrit l'Airundinaceus et je n'ai rien à y changer pour appliquer ma description au meropirostris ; ainsi, les ondes ou taches noirátres qui existent le plus souvent sur les cótés du croupion et méme sur les tectrices caudales, sont, à n'en pas douter, un effet de l'âge de l'oiseau, et il n'est pas possible d'y trouver un caractère invariable. Il en est de méme du rouge du vertex qui est plus ou moins étendu. Reste donc le seul caractère qui ait une valeur réelle, je veux parler de la force du bec et de sa courbure. Le premier exemplaire que j'ai vu, ayant un bec beaucoup plus fort et quelque peu plus incliné que ceux que j'avais observés précédemment, avait été reçu, non point. du Brésil, mais de Santa-Fé de Bogota, par le Muséum de Paris. Je fus aussitôt porté à admettre l'espéce proposée par les deux savants ornithologistes que J'ai cités; mais, depuis cette époque, j'ai eu occasion de voir un certain nombre d'exemplaires provenant les uns du Brésil, les autres de la Colombie, et j'ai trouvé des différences si variables et si insensibles de l'un à l'autre, dans la longueur, dans la grosseur et dans la courbure du bee, surtout à sa base, dans la longueur des ailes et de la queue, quil devenait impossible de savoir où s'arrêter pour la détermination de l'espèce appelée meropiros- (ris, et quels caractères assigner à chacune des espèces pour la distinguer sürement de l'autre. 50 198 Je suis donc très-porté à regarder le melampicus meropirostris comme une simple variété ou race de l'Aérundénaceus , et qui ne se distinguerait que par un bec plus fort, quelquefois un peu plus courbe, quelquefois plus long. Muséum de Paris, de Munich ; ma collection. í MELAMPICUS HERMINIERI (Less.). PICUS HERMINIERI; Less., Trait. d'orn., 1831, p. 228, no 58. — Compl. Buff., IX, p. 395. — O. pes Murs, Icon. orn. pl., p. 38, 1846. MELANERPES HERMINIERI ; Pr. Bre., Consp. gen. av., p. 515, 1850. MELAMPICUS HERMINIERI; Marn., N. class., Mém. acad. Metz, 1848-1849, p. 365. LINNÆIPICUS HERMINIERI ; Matn., Nouv. class. pic., p. 53, 1850. = Pr. Br., Consp. vol. zyg., 1854, gen. 38, sp. 995. LINNEOPICUS HERMINIERI ; G.-R. Gray, Cat. gen. brit. mus., p. 93, 1855. MELANERPES HERMINIERI; Rercn., Handb. spec. orn., p. 381, no 880, pl. ncxuu, fig. 4280-4981. Mas ApULT. Rostro nigro; corpore toto nigro, cœrulescente splendente, pileo, collo antico, pectore abdomineqne fusco-sanguineis, pedibus plumbeis. Fœuina. Mari simillima , pileo nigro cœrulescente splendente. Junior. Pileo, crisso hypochondriisque nigris, pectore abdomineque nigris plus minusve rubro sparso tinclis. LE MÉLAMPIC L'HERMINIER. - PLANCHE C, Fig. 1, le mâle. LE PIC L'HERMINIER; Lesson, Trait. d'orn., p. 228. = Des Murs, leon. orn. « C'est avec un véritable sentiment de plaisir, dit l'auteur. de V/conographie orni- thologique , que nous saisissons l'occasion qui se présente de rappeler aux naturalistes le nom d'un homme qui a rendu et qui rend encore de si grands et de si modestes ser- vices , tant à la zoologie, en général, qu'à l'ornithologie en particulier. — — » Tout le monde connait, en effet, la série des travaux auxquels le docteur L'Hermi- nier, de la Guadeloupe, s'est livré toute sa vie pour vérifier, par lui-même, quelles pouvaient être l'importance et la valeur des caractères que le savant académicien, M. de Blainville , avait eu, en 1815 et 1821, l'ingénieuse idée de tirer de l'étude de l'appareil sternal, pour les appliquer à une classification méthodique des oiseaux. On connait, également, son curieux et intéressant mémoire sur le steatornis, etc.; travaux qui doivent lui assurer toute la reconnaissance des ornithologistes. » Aprés nous étre associé aux éloges donnés à ce savant par M. des Murs, et aux regrets qu'il exprime relativement à la catastrophe qui a englouti, il y a une dizaine d'années, à la Guadeloupe, les manuscrits et les magnifiques collections ostéologiques et anatomiques de M. le docteur L'Herminier, nous allons faire connaitre plus amplement que cela n'a eu lieu jusqu'ici, les deux sexes du Mélampic qui porte le nom de ce dernier naturaliste. J'ai déjà pu examiner quatre exemplaires de cette espèce rare, et c'est, par erreur, que l'auteur de l'Iconographie ornithologique annonce que l'unique type, qui est au Muséum de Paris, a servi à la description de M. Lesson. Le sujet décrit par ce dernier, ainsi qu'il me l'a écrit lui-même, faisait, jadis, partie de la collection de feu M. le docteur. Abeillé, à Bordeaux, et l'ayant obtenu de l'obligeance de cet amateur distingué, j'ai pu comparer ce type avec celui qui se trouve au Muséum de Paris. L'exemplaire de Paris et celui de Berlin m'ont paru être des mâles adultes; ils ont des dimensions un peu plus fortes que celui de Lesson, qui a la tête noire au lieu du rouge qui colore celle du mâle; aussi, ai-je regardé ce dernier sujet comme une femelle. Je dois avouer, toulefois, qu'il se pourrait que ce fut un exemplaire encore jeune et qu'il est besoin d'observations ultérieures pour avoir quelque certitude à cet égard. M. des Murs annonce que l'exemplaire de la collection de Paris provient de l'Amérique méridionale, et a été envoyé, vers 1830, par M. L'Herminier. Je dois ajouter que, selon M. Lichtenstein, l'espèce est, en effet, originaire de la Guadeloupe; mais il est certain qu'elle ne provient pas de l'Amérique septentrionale, ainsi que l'affirme M. Lesson. Caractères. Bec long, aigu et un peu recourbé, à côtés comprimés; arêtes latérales au-dessus des narines peu saillantes; menton entièrement garni de petites plumes, jusqu'à l'échanerure qui s'avance jusqu'à moitié de la longueur totale du bee; pas de huppe; la quatrième rémige est la plus longue, puis la cinquième qui lui est presqu'égale, la troi- ^g i 199. sième et la sixième qui, toutes, différent peu entre elles; la septième rémige excède peu la troisième qui a 15 millimétres de plus que la deuxiéme; la premiére rémige n'a que 39 millimétres de long ; queue longue et étagée; le doigt antérieur externe plus long que le doigt postérieur externe ; doigts assez longs; ongles moyens; plumes soyeuses et lustrées. Cororation. Le Måle adulte; bec d'un noir luisant; tout le corps d'un noir luisant à reflets, passant du bleuátre au verdátre, à l'exception du front, du vertex, de la gorge, de la poitrine et du ventre, qui sont d'un brun sanguin foncé, également soyeux et luisant, les plumes ayant toujours leur base noire; tectrices inférieures des ailes et tarses noirs; pieds d'un gris plombé; tiges des rémiges et des rectrices d'un noir brillant. La Femelle , d'une taille un peu moindre, a le dessus de la téte de la méme couleur que le dessus du corps; le brun sanguin qui existe sur les parties inférieures. est moins vif. Le Jeune a le dessus de la téte noir; le cou, la poitrine et le haut de l'abdomen sont plus ou moins marbrés de noir à reflets bleuátres et de brun sanguin. foncé; les flanes et la partie inférieure de l'abdomen sont noirs. Hamrre l'ile de la Guadeloupe. DIMENSIONS. MALE. FEMELLE. Longueur totale se SAND RTE Re Re DEN E A ju ME ADD M 267 millimétres.| 260 millimètres. tx 2 du Decs de la cormmissunea extremite =r 24 252 E 2 S P 9 pu p S S 35 — 32 DE 3 = desmaresti en LM SUE 25 — 23 E <= e Pane plite n 10. r A c 133 — 133 => prc e D muelle. co uo ec WR pM Qu wc rg c A E. nee 202 — 101 = xx «Hd (arse $1 9.45. 02 2 cu mca a uU INC eS 19 = 19 == o doit antericun externe (ans Lonaig — 9003 9 5 ome toe E E 19 — 19 = = s de Kongle (en suvant la courbure) ae ac M d p R er 11 = 4l Eck exc da dont posterieùr exlerne OD. A Nr En Ut 18 — 18 — RE de TR CU MU ELE 10 — 10 — ZY qusdoioteaniepledEdnierno n eil rr c c E D M 16 — 16 — we de NOT ae eco ur c e WA cuc tu e P OR L a 10 — 10 => 2 di doit postérieur interner c 5 0e e ROY 74 DIRE HO M ES, — 7 — m de konstens tali qe UC qu c ML ML a. 6 = 6 KA. Muséum de Berlin, de Boulogne-sur-Mer; le type de M. Des Murs se trouve au Muséum de Paris, et celui de Lesson dans ma collection. M OT ain >> MELAMPICUS FORMICIVORUS (Swains.). PICUS FORMICIVORUS ; Sw., Phil. mag., I, p. 439; Syn. birds Mex., 1827, la femelle. = Vic., Zool. Deechew's, voy. p. 23. — Less., Compl. Buff., IX, p. 318. = Nurr., Man. orn. Unit. St., 1, p. 682. ; PICUS MELANOPOGON ; Licur., Temm., 76e livr., pl. col. 451, la femelle et non un mâle, 1828. = WacL., Isis, 1829, p. 515, måle et femelle. = LarnESN., Rev. zool., 1844, p. 81. — Less., Compl. Buff., IX, p. 319. MELANERPES FORMICIVORUS ; Pr. Bp., Proceed. zool. soc., 1837, p. 109, la femelle (Nec Consp., 1850, ex Sw.). = G.-R. Gray, Gen. birds, Il, p. 444. = Game., J. acad. nat. sc. Philad., 1847, n. ser., l, part. 1, p. 56, n» 108. — J. Cass., Wust. birds Calif., 1853, p. 7, pl. 2, mâle et femelle adultes. = Rercu., Handb. spec. orn., p. 383, n° 885, pl. nexum; fig. 4295- 4296 (et non 4297), màles; 4299, à droite, une femelle. MELAMPICUS MELANOPOGON ; Marn., Rev. et mag. zool., 1849, p. 542, n» 16. — Id., N. class., Mém. acad. Metz, 4848-1849, p. 366. MELANERPES MELANOPOGON; Pr. Br., Consp. gen. av., p. 115, 1850. — Id., Consp. vol. zjg., n° 205, 1854; Nec synonymis. — G.-R. Gray, Cat. gen. brit. mus., p. 93, 1855. Mas sentor. Rostro nigro; iridibus albis; regione circa rostri basin, totâ ophthalmicä ac paroticá, collo, pectoris fascia lata, mento , dorso, alis, caudaque chalybeo-nigris, nitidis; frontis fascià ante oculos versus gulæ latera ductà, epigastrio, reliquis corporis partibus inferioribus, uropygio caudæque tectricibus superioribus candidis, his immaculatis ; abdominis lateribus caudæque tectricibus inferio- ribus longitudinaliter nigro, pectoris fascia longitudinaliter albo striatis; fascia gulari flavà aut albà sulphureo lavatà; infra gulam plu- mulis non nullis, vertice sincipite et nuchà ex parte coccineis; remigibus primariis chalybeo-nigris a basi infra medium albis, rachibus nigris; secundariis chalybeo-nigris albo, intüs nisi ad apicem , marginatis; tectricibus alarum inferioribus albis nigro paululum macu- latis, pedibus plumbeis. ` Mas apuLTUs. Similis; absque plumulis infra gulam coccineis. FŒMINA ADULTA. Mari simillima, vertice excluso, chalybeo-nigro , sincipite et nuchá ex parte latè coccineis. ÆTATE MEDIO. Epigastrio, reliquis corporis partibus inferioribus albis, plus minusve nigro striolatis ; remigibus hand chalybeo-nigris, sed fusco-nigricantibus, alarum tectricibus inferioribus albo nigroque variis. LE MÉLAMPIC A BARBE NOIRE OU FORMICIVORE. PLANCHE XCIX, Fig. À, le mâle; Fig. 2, la femelle; Fig. 3, la jeune femelle; Fig. 4, rémige quatrième. PIC À BARBE NOIRE; Tewm., pl. col. 451, la femelle. LE MELANOPOGON ; Lzss., Compl. Buf- IX, p. 319. LE FORMICIVORE; Less., Compl. Buff., IX, p. 318. THE CALIFORNIAN WOODPECKER ; Cassin, Illustr. birds, pl. v, p. 7. CARPINTERO NEGRO (au Mexique). : "SM ige tope om —À memo ines il Rem. uc 20 200 Cette espèce, dont la femelle a été décrite en 1827, par M. Swainson, a aussi été dis- tinguée par M. Lichtenstein. qui l'avait reçue du Mexique, et lui donna le nom que lui a conservé M. Temminck, lorsque, peu aprés, c'est-à-dire de 1828 à 1829, il figura et déerivit la femelle dans son recueil. de planches coloriées. Seulement, ce dernier auteur, à raison de l'étendue qu'oceupe le rouge sur la tête de ce Mélampic, pensa que c'était un mâle, erreur qu'il n'a pu rectifier que depuis qu'il a obtenu les deux sexes. En 1829, Wagler décrivait exactement les deux sexes au Muséum de Berlin; mais, je ne m'ex- plique point comment ce judicieux auteur a pu citer, sans faire remarquer l'erreur, la planche 451 de M. Temminck, comme le mâle, tandis que cette planche ne concordait qu'avec la femelle de l'espèce qu'il décrivait dans le journal l7sis. Le melanopogon de M. Lichtenstein ou mon formicivorus, est-il originaire du Brésil, tandis que le flavigula seul est du Mexique et de la Colombie, comme l'annonce _S. A. le prince Bonaparte (Conspectus generum avium) et M. Sclater? Ce point a beaucoup d'importance, car il confirmerait encore par un habitat différent les raisons que je produis, en traitant du melampicus flavigula, pour établir, comme le recon- naissent le savant auteur du Conspectus et M. Sclater, que ces deux espèces ne doivent pas étre confondues en une seule, ainsi que le fait M. John Cassin. Je ne connais pas les autorités sur lesquelles s'appuie le prince Bonaparte; mais je dois dire que M. Lichtenstein avait recu du Mexique les exemplaires de son melanopogon décrits par Wagler; que M. Temminck ajoute: « Le Mexique est la patrie de ce beau pic; le mâle qui est représenté dans ce recueil fait partie du Musée des Pays-Bas. » Lorsque M. Vigors parle de l'espèce rapportée de Californie par le capitaine Beechey, il décrit le mále et la femelle du formicivorus en disant: « Que le seul exemplaire (sans dire, il est vrai, de quel sexe) trouvé à Monterey par l'expédition du capitaine Beechey, est conforme au melanopogon de la planche 451 de M. Temminck, ainsi qu'à la des- cription donnée par Swainson du formicivorus ; quil ignore seulement lequel des deux noms doit avoir la priorité. » Or, la description des deux sexes, donnée par Vigors, convient au formicivorus mâle et femelle, et non au flavigula, dont la femelle n'a point de rouge sur la tête. J'ajoute que les exemplaires du formicivorus, que j'ai acquis chez divers naturalistes, ne m'ont jamais été remis comme provenant du Brésil. Enfin, je terminerai par un argument qui me parait décisif, si le formicivorus ou melanopogon était propre au Brésil, tandis que le flavigula ne se trouverait qu'au Mexique et dans la Colombie, comment se ferait-il que M. Cassin, dans ses //lustrations des oiseaux de la Californie, du Texas et de l'Orégon, représenterait précisément dans sa planche 2°, comme reçus de la Californie, le mále et la femelle du melanopogon sous le nom de formicivorus ou californian woodpecker , et ajouterait: « Que l'espèce habite en Californie, qu'elle se trouve dans les contrées, à l'ouest des Montagnes- Rocheuses, dans l'Orégon, au Mexique et probablement à Guatemala. » Or, le mâle du formicivorus est trés-facile à distinguer, de prime abord, et j'ajouterai que la femelle fiqurée par M. Cassin, ne me laisse également aucun doute sur l'identité. de l'espèce. Comment done, si le flavigula était propre au Mexique, l'auteur des Hlustrations n'aurait-il pas recu la femelle de cet oiseau qu'il aurait évidemment figurée et décrite, tandis qu'il ne parait pas l'avoir vue, ainsi que je l'établirai en traitant de cette dernière espèce? ` Maintenant, est-il plus exact de prétendre, comme le fait le savant prince dont je com- bats l'opinion, que le formicivorus de Swainson n'est point la méme espèce que le melanopogon , mais qu'il constitue une espèce différente, dont mon flavigula devient un synonyme (Voy. Notes ornithol. sur les collect. Delattre, p. 85, 1854)? J'ai déjà énoncé les motifs pour lesquels la distribution. établie, quant à l'habitat des deux espèces, ne me semble pas fondée, et je crois que c'était la raison la plus puissante de l'auteur. Z : En effet, il est impossible de s'appuyer sur la description de Swainson, pour y décou- vrir qu'il a entendu décrire le mâle du flavigula, car il se borne à dire, dans son Synopsis des oiseaux découverts au Mexique, en parlant de son formicivorus, dont il n'indique pas le sexe: « Que cet oiseau est d'un noir bleuâtre à reflets; l'occiput rouge; front, croupion et une bande sur les ailes, blancs ; gorge jaune; poitrine noire avec des raies blanches. » Or, cette description, de la part d'un auteur qui ne connaissait pas les deux espéces, n'est pas assez précise pour prouver qu'elle s'applique plutôt au mâle du flavigula qu'à la femelle du formicivorus; ainsi, la tête de la femelle de la dernière espèce n'a pas été décrite autrement par M. Cassin, et notamment par Wagler, qui dit, jue 201 en parlant de la femelle du melanopogon de M. Lichtenstein: « Femina mari simil- lima, vertice excluso , chalybæo-nigro, occipite solum coccineo. » Si, en 1850, l'auteur du Conspectus dit de la femelle du melanopogon: « Occipite late rubro; » et du mâle du flavigula qu'il appelle formicivorus (Br. ex Sw.): « Occi- pile anguste coccineo ; » c'est parce qu'il a l'avantage que n'avaient pas Swainson et Wagler, de connaitre les caractéres qui distinguent les deux espèces américaines, carac- tères que j'ai publiés en 1849, avec autant de précision que possible, dans la Revue zoologique. Je persiste donc à considérer le formicivorus comme la même espèce que le melano- pogon, et il ne serait pas impossible que le flavigula ne se trouvât point dans l'Amé- rique septentrionale, mais bien dans la Colombie seule; ce qui expliquerait comment, dans les voyages récents de MM. John Bell, Heermann et autres, exécutés de la Californie au Mexique, et dont M. Cassin a examiné les résultats, il a trouvé le formicivorus en très-grand nombre, tandis qu'il n'a jamais vu la femelle du flavigula; or, ce naturaliste n'aurait pas manqué de la reconnaitre, à sa tête privée entièrement de rouge, et, Je le répète, il l'eut nécessairement décrite et figurée, si elle eut existé dans les collections soumises à son examen, : M. Reichenbach a figuré les deux espèces sur la planche pexzur de son important ouvrage: « Handbüch der speciellen ornithologie; » mais, si les figures 4295 et 4996 (indiquées par erreur dans le texte sous les n°° 4295-4297) représentent deux mâles du formicivorus, tandis que la figure 4297, à gauche, représente une femelle du . flavigula ayant le dessus de la tête noir, et celle 4298, au milieu du groupe, un mâle de cette dernière espèce; la figure 4299, placée à droite, nous offre une lemelle du formicivorus, ce que l'on reconnait par l'étroit espace noir qui sépare la bande blanche du front, du rouge qui teint une partie du vertex et tout l'occiput. D'après M. John G. Bell, de New-York (Cass., J/lustr., 1853, p. 8), M. le docteur Heermann (Journ. acad. nat. sc. Philad., M, p. 270, 1853), et M. Kelly (Excursion to California ), cette espèce est la plus bruyante et la plus nombreuse parmi les Picidés qui habitent la Californie, et son eri ressemble à celui de l'erythrocephalus. Elle est trés-commune dans toute la Californie et se tient habituellement sur les arbres, notam- ment sur les pins. Ces voyageurs ont trouvé ces Mélampies réunis quelquefois en troupes si nombreuses sur le méme arbre, qu'on en tuait plusieurs d'un seul coup de feu. Ils ajoutent une particularité très-curieuse et qui dénotent de la part de ces oiseaux un instinct plus développé que celui de leurs congénères. Pendant l'automne, ces Mélampies amassent des approvisionnements considérables pour l'hiver; ils creusent dans l'écorce la plus tendre des arbres de trés-nombreux petits trous d'environ 20 millimètres de dia- mètre, et ils y enfoncent avec leur bec, dans chaque trou, un gland choisi avec beau- coup de soin, qu'ils ajustent si bien, qu'on ne peut plus l'en extraire qu'avec quelque difficulté; aussi, voit-on souvent l'écorce d'un pin de 12 à 16 métres de hauteur, couverte d'une multitude de ces trous, dans chacun desquels on aperçoit l'extrémité seule du fruit. Ils se nourrissent habituellement d'insectes et surtout de fourmis, dont plusieurs espèces habitent les arbres en Californie; ils aiment à se percher sur les branches les plus élevées et s'élancent aprés les insectes qu'ils apercoivent, puis viennent aussitót reprendre leur station de chasse. La femelle dépose quatre ou cinq œufs d'un blanc pur au fond d'un trou d'arbre d'une profondeur variable de 17 à 65 centimètres. CanacrEnEs. Bec fort et presque droit; arête du sommet du bec arrondie ; arêtes laté- rales, au-dessus des narines, médiocrement saillantes ; narines entièrement cachées par les plumes piliformes rebroussées; ailes longues; la quatrième, la troisième et la cin- quiéme rémige, sont les plus longues et presque égales en longueur; queue moyenne; les deux doigts externes presque égaux, l'antérieur à peine. plus long; plumage soyeux et lustré. Cororation. Le vieux Måle; bec noir; iris blanc, d'après Wagler, tandis que la planche de M. Temminck le représente de couleur rouge, sans que l'auteur en parle dans sa description; les plumes recouvrant les narines de chaque côté forment, sur le bec, une étroite bande d'un noir profond qui se dilate sous le menton, en le couvrant jusqu'à 25 millimètres environ de distance de l'extrémité du sillon creusé sous la mandibule; sur le front, une bande d'un centimétre de hauteur; le croupion et les lectrices supé- rieures de la queue d'un blanc éclatant; vertex, sinciput et partie de la nuque, d'un beau rouge; la bande blanche du front communique par une fine raie passant sur la région du lorum au grand espace, d'un blane plus ou moins lustré de jaune ou de jau- Il 5] OS SU Ne ue Mp e tl d ie e e ai e e e SEM, n Lr TB M 13H20 LPD ox. or ee MEUM USE stone e RUM, etc OU S o OON NO No c | 202 nátre, qui forme sur le devant du cou le dessin d'un hausse-col parfaitement. encadré par le noir bleuátre à reflets qui couvre la région ophthalmique, les cótés de la tête, du cou et de la poitrine, ainsi que le haut de la poitrine ; quelques plumes rouges très- petites en forme d'appendices, existent à la ligne séparative du jaune du devant du cou avec le noir de la poitrine; le milieu de l'abdomen est d'un blanc plus ou moins pur; les plumes qui terminent le ceinturon noir de la poitrine et couvrent les flancs, ont leur milieu noir et sont bordées de blanc sur les deux pages, ce qui présente une bande longitudinale noire entre deux bandes blanches; les tectrices inférieures des ailes sont blanches avec quelques petites taches noires; les tectrices inférieures de la queue sont blanches avec la tige noire; le derrière du cou, le dos entier, les ailes et la queue, sont d'un noir profond à reflets d'un bleu verdâtre; les trois premières rémiges primaires, y compris la plus petite, ont leur page interne bordée d'un blanc pur, à partir de la base jusqu'à moins de moitié de leur longueur; la troisiéme rémige porte, en outre, une petite tache blanche sur la page externe; les autres rémiges primaires sont du méme blanc sur leurs deux pages, à partir de la base jusqu'à moins de moitié de leur longueur, les tiges des pennes restant d'un noir brillant au milieu du blanc ; les rémiges secondaires ont leur page interne bordée de blanc sur toute leur longueur, si ce n'est à l'extrémité; pieds d'un noir plombé. Il est à remarquer qu'aucun des nombreux voyageurs qui ont récemment exploré la Californie, n'indique la couleur des yeux de cet oiseau. Le Måle adulte n'a souvent pas encore, au bas du hausse-col jaunâtre, le bouquet de petites plumes rouges qui caractérise les vieux sujets; les rémiges, au lieu de la teinte d'un noir glacé de bleu verdátre, sont d'un noir sans reflets. Les Sujets plus jeunes ont les ailes d'un brun noir; les tectrices inférieures des ailes variées de noir et de blanc; l'abdomen et les tectrices inférieures de la queue, pres- qu'entiérement couverts de méches longitudinales noires. La Femelle diffère du mâle en ce qu'elle a, sur le vertex, une bande d'environ 12 millimétres de haut, d'un noir bleuátre qui sépare le blane du front, du rouge qui couvre le sinciput et une partie de la nuque; ce rouge s'étend presque jusqu'à la hauteur de l'œil, dont il reste éloigné de chaque côté d'environ 4 millimètres. Hasire les Montagnes-Rocheuses, la Californie, l'Orégon, le Mexique. DIMENSIONS. d | gong xa ul uM duc qe. LI E EE 0 i PR | 190 mil. environ. — du bec, de la comnussure à l'extrémité. . . . . ueri wl cQ M UAI UMP TERRAE ME | 97à 9l mill. — n DIMUS Up odo uM A ag x c. WER du | +90: 31796. 2 I| 2: hc c lu t c C bic we mea an |143 à 150 — = qu M uu tuU Mi A M Ces aere GU d 196. 2 — pun eu opui cubla cu Ch su e.c Sec, cu ien 18 millimètres. E ate ooet aimen @ uo etr MM Cu -: a - 17 — — de l'ongle (en suivant la courbure) . . ... .,. SIE LO NR e US Don SNNT E 11 — -7 du deigt postérieur externe n 34 21... 2. SIM B eue UIS s EY a xe = = Cane cu gus S D M o Ee ir | 40 => F Wl nem P a D x ue ar 27 243 US GAS M |. 13 = plus Engl crues A M aieo MN UH AL AM deis Lum Hd = To po Me e iu p ui ue Qu i hoi eui DE = eon C um SA e A A T SAD A IS MESE du Pa Da = Muséum de Berlin, de Leyde, de Paris, de Londres, de Vienne, de Darmstadt, de Liége; ma collection. oe MELAMPICUS FLAVIGULA (Malh. ew Natt. ). PICUS FLAVIGULA ; Narr., In museo Vindob. MELAMPICUS FLAVIGULA ; Marun., Rev. et mag. zol., 1849, p. 942 , no 16. MELANERPES FORMICIVORUS ; Pr. Bp., nec Swaiws., Consp. gen. av., p. 115, 1850. MELANERPES FLAVIGULA ; Sccar. ex Maru., Birds Santa-Fé, no 397. MELANERPES FLAVIGULARIS ; ScLar. ex Maru., Proceed. zool. soe., 1850, p. 907. Mas ADULTUS. Rostro nigro ; regione circa rostri basin, totà ophthalmicá ac paroticd, vertice sincipileque , collo, pectoris fascià lata, mento, dorso, alis, caudaque chalybeo-nigris , nitidis; frontis fascià ante oculos versus gulœ latera ductà, epigastrio, reliquis corporis parlibus inferioribus, uropygio caudæque tectricibus superioribus candidis, abdominis lateribus caudæque tectricibus inferioribus lon- gitudinaliter nigro, pectoris fascia longitudinaliter albo, striatis; fascia gulari sulphureà ; occipile anguste coccineo ; remigibus primariis chalybeo-nigris; a basi infra medium albis, rachibus nigris; secundariis chalybeo-nigris, albo intus, nisi ad apicem, marginatis; tectri- cibus alarum inferioribus albis, nigro maculatis ; pedibus plumbeis. FawrNA ADULTA. Mari simillima , vertice, sincipite et nuchá chalybeo-nigris , nitidis. /ErATE MEDIO. Epigastrio, reliquis corporis parlibus inferioribus, albis, plus minusve nigro striolatis; remigibus hand chalybeo- ^ M \ * . . XE dp S SE è e w 4 .. 4 E nigris, sed fusco-nigricantibus; alarum tectricibus inferioribus albo nigroque variis. dabord, electo ulis qu donee leur jusieus lernt le Time, jte | quil en hne d Jis sur LI | Ê ` | i | | Til atm i dal ib- iil - iN- tilii H > LE MÉLAMPIC A GORGE JAUNE. PLANCHE XCIX, Fig. 5, le mâle; Fig. 6, la femelle; Fig. 4, rémige quatrième. C'est au Muséum de Vienne que M. Natterer me fit remarquer cette espèce de la Colombie, qu'il regardait, avec raison, comme distincte du formicivorus ou melano- pogon. S. À. le prince Bonaparte a aussi reconnu, comme moi, que l'on avait confondu deux espéces sous un méme nom; seulement, il a cru, en 1850, que le flavigula était la méme espèce que le formicivorus, et que cette dernière espèce était. différente du melanopogon. J'ai déjà exposé, en traitant de ce. Mélampie, les motifs qui devaient faire penser que le melanopogon n'était point du Brésil, mais bien de la Californie, ainsi que du Mexique, et que le formicivorus de Swainson était la femelle du melanopogon. J'ai ajouté que les divers voyageurs qui ont récemment exploré la Californie, l'Orégon et le Mexique, y ont trouvé le formicivorus ou melanopogon trés-commun, et que, parmi les nom- breuses dépouilles de cette espèce, examinées par les naturalistes, on n'avait pas signalé un seul exemplaire n'ayant pas de rouge à la tête, c'est-à-dire une seule femelle du flavigula , si facile à reconnaitre, tandis que le mále demande un examen plus attentif. Je répète que Je suis porté à croire, par suite, que le ffavigula ne se trouve point dans l'Amérique septentrionale et qu'il habite la Colombie, ayant recu la femelle de Santa-Fé de Bogota. J'ai, en 1849, publié les caractères propres à distinguer chacune des deux espèces, et je n'ai pas été assez heureux pour convaincre le savant continuateur d'Audu- bon; car, en 1853, M. Cassin dit, dans les /{lustrations des oiseaux du nord-ouest de l'Amérique septentrionale, qu'il croit que le plus ou moins d'étendue du rouge sur la tête du formicivorus dépend de l'âge seul, et n'est pas un caractère auquel on puisse s'attacher pour établir deux espèces. Je regrette, après un nouvel examen, d'être obligé de persister dans mon opinion; mais je dois avouer que M. Cassin n'a donné aucune raison de nature à me faire changer d'avis. En effet, il ne s'agit pas seulement du plus ou moins de rouge, ni du jeune âge; d'abord, plusieurs des exemplaires que j'ai vus, tant à Vienne que dans ma propre collection, sont adultes; puis, dans cette espèce, la femelle n'a aucune trace de rouge, tandis que le mâle a la bande rouge reportée plus en arrière de la tête et beaucoup plus éloignée des yeux que chez la femelle du formicivorus. Ces caractères, constants sur plusieurs exemplaires très-adultes, ne sauraient être sans importance, parce que, dans plusieurs espèces, comme l'on sait, le rouge de la tête occupe, après la mue, une place différente. Si les sujets, sans trace de rouge sur la tête, étaient des jeunes, ce qu'il est difficile d'admettre en voyant les exemplaires de ma collection et ceux du Muséum de Vienne, comment donc les voyageurs, rapportant de nombreux exemplaires de cette espèce, n'auraient-ils pas observé ni recueilli un seul jeune? Or, nous devons supposer quil en est ainsi, puisque les auteurs modernes et M. Cassin lui-même, ne parlent nul- lement de la femelle du flavigula qui, avec tous les caractères de l'oiseau adulte, n'a pas sur la téte la plus petite trace de rouge. M. Sclater (Birds from Santa-Fé de Bogota, n» 397) cite le melanopogon, dont M. le baron de Lafresnaye décrit le mâle dans la Revue zoologique (1844, p. 81), comme synonyme du flavigula; c'est une erreur. L'auteur anglais s'en référant en méme temps à la description que j'ai donnée du flavigula dans le méme recueil (Rev. et mag. de zool., 1849, p. 542), il y aurait lieu de concevoir des doutes sur l'identité de l'espéce qu'il signale; toutefois, je suis trés-porté à croire, à raison du lieu d'origine, que c'est le véritable flavigula. Je suis très-heureux d'ajouter, qu'en 1856, dans ses observations sur les oiseaux rapportés du Mexique par M. Sallé (Proceed. zool. soc. Lond., 1856, p. 207), mon honorable confrère Sclater reconnait la justesse de la distinction que j'éta- blissais, entre les deux espèces formicivorus ou melanopogon du Mexique et de la Californie, et mon flavigula ou flavigularis des parties septentrionales de l'Amérique du sud. Ce témoignage, joint à ceux de MM. Natterer, Reichenbach et autres, ne permet plus le doute, je pense. M. Natterer avait remarqué que chez ce formicivorus le hausse-col du devant du cou était généralement d'un blanc jaunâtre, tandis que chez l'espéce qui nous occupe, cet espace était d'un jaune soufre beaucoup plus vif, ce qui l'a déterminé à donner à la nou- velle espèce le nom qu'elle porte. M. Reichenbach, qui a parfaitement reconnu l'exacti- ne inrita m m mets itin nis 204 tude. des descriptions comparatives que j'ai données des deux espèces, indique encore comme caractère différentiel des bandes blanches transversales qui existeraient chez le flavigula, sur la partie inférieure des dernières rémiges , en dessous de l'aile. Ce carac- tère ne me paraîl pas constant, puisque je n'ai pu le découvrir sur plusieurs exemplaires de ma collection. ; (is Caractères. Les mêmes que ceux du formicivorus. T Cororation. Le Måle adulte ; bec noir; les plumes recouvrant les narines de chaque = lab côté forment sur le bec une étroite bande d'un noir profond qui se dilate sous le menton pl en le couvrant jusqu’à 20 millimètres environ de distance de l'extrémité du sillon creusé j comp sous la mandibule; sur le front, une bande d'environ 1 centimètre de hauteur; le crou- n pion et les tectrices supérieures de la queue d'un blanc éclatant; la bande blanche du gos front communique par une fine raie passant sur la région. du lorum au grand espace, , ps! d'un jaune soufre qui forme, sur le devant du cou, le dessin d'un hausse-col parfaitement A encadré par le noir bleuâtre à reflets qui couvre la région ophthalmique, les côtés de "T la téte et du cou, le vertex, le sinciput, le haut de la poitrine, ainsi que le dos, les nm ailes et la queue; sur l'occiput et une partie de la nuque existe une bande rouge d'un Lie, j . « . $ CET A F » , d J centimètre environ. de hauteur, cette bande régulière est, de chaque côté, éloignée de ici E n a Seat < ^ r DES ` l J l'œil d'environ 10 millimètres; la poitrine est presque entièrement couverte de mèches 2s blanches; les plumes étant divisées longitudinalement en trois parlies égales, le milieu p . AUS Y : Á me ( noir et les deux côtés blancs; les plumes des flancs des tectrices caudales inférieures et de «m l'épigastre, ont la bande noire du milieu assez étroite; le milieu de l'abdomen est blanc; y : les tectrices inférieures des ailes sont variées de noir et de blanc; les premiéres rémiges n, $ de x : i : uxor Di primaires ont leur page interne bordée de blanc pur à partir de la base jusqu'à moins " i de moitié de leur longueur; les autres primaires sont du même blanc sur leurs deux ee pages, à partir de la base jusqu'à moins de moitié de leur longueur; les tiges des pennes vue restant. d'un noir brillant au milieu du blanc; les rémiges secondaires ont leur page isis cO interne bordée de blanc sur toute leur longueur, si ce n'est à l'extrémité; pieds d'un pis pon noir plombé. E ais qe Le mâle du flavigula ressemble, comme on le voit, à la femelle du formicivorus, ide mais on reconnaitra facilement cette dernière, parce que le rouge plus étendu s'avance la Fen chez elle beaucoup plus avant sur la téte et se trouve, par suite, plus rapprochée lua des yeux. La Femelle adulte se distingue par l'absence complète de rouge à la tête qui est d'un noir à reflets d'un bleu verdâtre; le front restant blanc dans les deux sexes. | bie . . xs Hasire la Colombie; reçue de l'isthme de Panama. END | - bli = èl DIMENSIONS. eda DURO OI ucc uU ED Qu IN LR UE a A T uS 235 millimètres. = dodo A n uc oEMIUHE alexm OO n 22 E AS ri vul I.Ll. Ll. 27 — - delai € ECOSSE ul Iu LS NI T cas 20 — = dodi aec de ale Piecen e e Uc E A D ART gu. dis 147 — - dlu == deque uc E I ELM Jc Tl m ee 83 — - du doi = aetan o ei eder SE e M EI RI M DA IM M M M C 18 — = dela = dugdorsizantensteurtextemer(sansolkondle)# M c S 1A: LUE D MIR RC 3l — = ddi = dert onele den uivan larcounouro) S AH Wa S it — - dla tI o dude PO M EH ocu c c qu qe quii i ird ur, 17 — CURL HOO oue ou aM qi DM I IC. de Y ku. 10 = : — KE ddr A IN INEIO Pill. E a Mod A E 2 9 D T "i ean poo LU — Muséum — de Fong le d dit de door à à p o 7 = eR NUI uis c Ui ure =+ M eM Medusa c A 1 = — de koncle reri A TN SELUAR DOS a ucc uu Suum c WE. 5 = Muséum de Vienne, de Leyde, où la femelle était, en 1847, étiquetée melanopogon femelle ; de Paris , de Londres, de Liége; ma collection. MIS ttn "+ \ 4 i * Or ! vi, MELAMPICUS XANTHOLARYNX. Unes e! MELANERPES XANTHOLARYNX ; Rercu., Handb. spec. orn., p. 384, no 887; pl. noxium, fig. 4293-4294. li . ib, Mas. Vittâ strictâ frontali sordide albidà; capitis supra plumis coccineis, basi nigris; vittà largâ albà ab oris rictu ad capitis, colli, MT pectorisque latera descendente; vittà malari, haud elongatà, nigrä; gulà totà sulphureà; maculis nigris infrà circumferrente; corpore A Gi supra, nuchà, alis, caudáque nigris, dorso, humeribusque nitidé chalybeo-viridibus; remigibus primariis ac uropygio albo niveo ad "di. y medium tinctis; secundariis ad marginem intüs albis; pectore abdomineque albidis, striis numerosis nigricantibus, abdomine medio LT excepto, signatis; pedibus plumbeis. uy ln, tlli => -= = E= => = ——— M MÀ MÉLAMPIC A GORGE CITRINE (Malh.). PLANCHE C, Fig. 6, mâle. . C'est M. le professeur Reichenbach qui a fait connaitre cette espèce américaine, devenue la troisiéme du petit groupe déjà composé du melampicus formicivorus et du flavigula. Jl l'a obtenue d'un marchand qui n'en connaissait pas l'origine, et il est porté à croire que l'espèce provient du Mexique; en tout cas, elle doit habiter une partie de la zone qui comprend la Colombie et s'étend, par l'Amérique centrale, jusqu'aux. Montagnes- Rocheuses. Cet oiseau parait rare, puisque les nombreux voyageurs qui ont exploré ces régions ne nous l'ont pas encore fait connaitre, et qu'il n'existe en Europe que l'exemplaire que posséde le savant directeur du Muséum de Dresde. La figure coloriée qui représente cette nouvelle espèce me fait penser que c'est un mâle, dont je donnerai la description traduite du Handbüch der speciellen ornithologie. Le Mále? Front d'un blane quelque peu sale qui occupe un espace étroit; le dessus de la téte, jusqu'à la nuque, d'un rouge vif; le dessin indique. que ce rouge est moucheté de noir, ce dont l'auteur ne parle pas dans sa description ; de la commissure du bec, part une large bande blanche, laquelle, entourant les yeux, couvre les côtés de la tête, du cou et se fond dans la couleur blanchâtre des parties inférieures; une bande noire part du bee et s'étend. sur les côtés de la gorge; celle-ci est d'un jaune d’ocre uni- forme; manteau, ailes et queue, noirs; le dos et les épaules avec un reflet verdátre; un large miroir d'un blanc pur sur les premières rémiges, au milieu environ de leur lon- queur totale, et ce méme blanc se retrouvant sur le croupion; parties inférieures d'un blanc plus ou moins pur, orné de méches longitudinales d'un brun noir. D'aprés les dessins coloriés, le dessous de la gorge ou le haut de la poitrine, n'est entouré que de petits points noirátres et n'est teint que de quelques mèches noirátres sur un fond blanc, tandis que chez le formicivorus et le flavigula, toute cette partie est d'une teinte foncée et chargée de méches noires ou d'un noir bleuátre. La Femelle n'est pas connue. Ha itat. On ignore quelle partie de l'Amérique, le Mexique? DIMENSIONS. ` LoneuengMlolale dac SE de E E qut uc S 1256 millimètres. — 'dr'ec.de|acomnnssure d PeXQTOBDIG S. SE 9. 0. roc uer E LEE H SES — Iro des marines 26.0.4000. 0 000 1 ON DUREE H uA IEEE LT Ii. oS etum Pi», = OL AU EE R 08. Ou 2 I = O E de LL MU RS 148 — E E E 27 ce n UL RC C E o xq UN T EM S e 92 = GM B Ir RM E M HA Iq e UA quM chi X c pueri eu ir » == =" di doct anterieur esterne Gans Fongley 22252 o om 2 R S p 18 — = de Fonzie mesire dro - = 75 2 2o uy UT a ratu uq E 919. — feecduudomtposteBIPUEPeXlerne enea ee I uu EAS — & nM DI PEE Meu M UM T cw M T A UE qx c MK 9 — OU dorEanIGrIeuE interne: — PUB I | 4 S to ul d Qu d RI RM Lux M TR 13 = aade Lopadea A Te T Lc r uic C MI uc ni LT 9 — - dw doigt postérieur miernes- o6 ee P ru ul IL Lu qu c uu 9 — -— dus DIR A Fa ic VI I c Irc D I d LM AE es p rst uro A 5 — Muséum royal de Dresde. _ — S Ga— ——À MELAMPICUS PORTORICENSIS. PICUS PORTORICENSIS ; Daup., Ann. mus., lI, p. 285, pl. 51, 1803. = Varexc., Dict. sc. nat., XL, p. 172. = Drar., Dict. class., XIN p. 505. PICUS. RUBIDICOLLIS ; VIEILL., Ois. Amér. sept., HW „p. 63; pl. 117, le mâle adulte, 1807. — Ta., Dict. d'hist. nat., XXVI, pigs 1818; et Encycl., p. 1321. — Temu., Catal. syst., p. 210, 1807. — Suaw, Gen. zool., IX, p. 156. = Wact., Syst. av., no 62. — Drar., Dict. class., XI, p. 499. MELANERPES RUBIDICOLLIS ; G.-R. Gray, Gen., M, p. 444. — Pr. Br., Consp. gen. av., p. 115, 1850. = Id., Consp. vol. zyg. spec., 208, 1854. — Recm., Handb. spec. orn., p. 383, no 884, pl. ncxuur, fig. 4289-4290. : Mas ADULT. Rostro nigro; iridibus fuscis; fronte, loris, orbitis, uropygio, caudw tectricibus superioribus, alarumque tectricibus: inferioribus pure albis; gula, collo, antico, pectore ventreque sanguineo-rubris, pectoris ventrisque lateribus fuscis, infra alis palli- dioribus ; capile supra, occipite, regione parotica dorso alarumque tectricibus superioribus nigris, cerulescenti-nitentibus ; crisso uni- colore griseo; alis caudaque nigris absque nitore. Fas ADULT. Mari similis, parum minore, minus nitida, remigibus secundariis extimis extüs albo-limbatis (DavpiN, WAGLER). FEMINA ADULT. Corpore subtüs griseo; macula pectorali fuscà, vittà fuscà a pectore usque ad crissi finem (VIEILLOT). JUV. VIRIL. Corpore antico rubro-fuscoque mixto, lateribus sordide flavidis; partibus superioribus sordide nigris. ii E : 52 206 z Imill LE MELAMPIC DE PORTO-RICO. " PLANCHE XCVII, Fig. 5, mále; Fig. 6, rémige quatriéme. "m LE PIC DE PORTO-RICO ; DavpmN, Ann. mus. d'h. n., 11, p. 285, pl. 51, 1808. = VaLENc., Dict. sc. nal, XL, p. 172. — Drar., ps Dict. class., XIII, p. 505. m LE PIC A GORGE ROUGEATRE ; VrgiLL., Ois. Amér. sept., II, pl. 147, p. 63, 1807. — Id., Dict. hist. nat., XXV, P ATD: et Encycl., p. 1324. — Drar., Dict. class., XIII, p. 499. LE PIC A VENTRE ENSANGLANTÉ; Temm., Catal. syst, D, 910. 1507. * C'est aux Antilles, à Porto-Rico, que M. Maugé, ancien aide-naturaliste au Muséum de Paris, a découvert, il y a plus d'un demi-siècle, cette jolie espèce encore rare aujour- d'hui dans les collections d'Europe, et dont le mâle adulte figure dans la collection de Paris. Néanmoins, M. Maugé, qui n'a trouvé que cette seule espéce de Picidé à Porto- Rico, a fait connaitre qu'elle y était commune. M. Temminck (Catal. Systém. de son cabinet) l'indique comme originaire également de l'ile de la Trinité. Le cri de cet oiseau est moins aigre et moins sonore que celui du Chloropic vert d'Europe; on ne l'entend guére que dans la saison des pluies et jamais pendant les grandes chaleurs. Cet oiseau est vif dans ses mouvements et très-alerte lorsqu'il grimpe; il se nourrit de larves et d'insectes comme ses congénères. \ \ 1 \ \ AUT it BS RS Caractères. Bec presque droit, aigu à l'extrémité; arête latérale, au-dessus des Just narines, peu saillante et rapprochée du sommet de la mandibule supérieure; la qua- trième rémige est la plus longue ; tarses, doigts et ongles courts. Cororation. Le Mâle adulte; bec noir; iris brun; front, lorum, tour de l'œil : croupion , tectrices supérieures de la queue et inférieures des ailes, d'un blanc pur; le menton, la gorge, le devant du cou, la poitrine et le ventre, d'un rouge sang; les flancs étant d'un gris brun et les couvertures inférieures de la queue d'un gris uniforme ; la téte, le cou, le dos et les tectrices supérieures des ailes, sont d'un beau noir à reflets " bleus et verts; les rémiges et les rectrices sont d'un brun noir mât; les pieds d'un brun nul foncé. À La Femelle adulte. Daudin, dont Wagler a adopté l'avis, et Vieillot, sont loin d'étre in d'accord sur le plumage de la femelle; pour moi, je pense que Vieillot a commis une NU erreur, ou, au moins, que le plumage qu'il attribue à la femelle ne doit appartenir qu'à T RIT une trés-jeune femelle et non à la femelle adulte. mI Ainsi, Daudin, probablement d'aprés les renseignements fournis par M. Maugé, dit: | DTA À « Que la femelle ne diffère que parce qu’elle est un peu plus petite que le mâle; qu’elle oed a les pennes secondaires des ailes bordées de blanc en dehors ; qu'enfin, la couleur noire m de son plumage est aussi un peu foncée. » C'est ce que Wagler répéte en latin; Vieillot, LEUR au contraire, tant dans ses Oiseaux de l'Amérique septentrionale , que dans le T Nouveau Dictionnaire d'histoire naturelle, dit: « L'individu que je soupconne femelle, legem s car je ne connais que l'extérieur de ces Pics, a le dessus du corps gris; un plastron i] brun sur le haut de la poitrine; une bande longitudinale de même couleur, qui s'étend TM du plastron à l'anus, où elle s'élargit ; cette bande tient le milieu de toutes ces parties 2 inférieures. Le jeune mâle est mélangé de brun et de rouge sur le devant du corps ; el d'un jaunâtre sale sur les flancs et d'un noir terne sur les parties supérieures. » Je répéte qu'il n'est pas probable que la femelle se distingue par l'absence de rouge sur les parties inférieures, contrairement à ce qui a lieu chez les Mélampics erythroce- phalus, coronatus ou flavifrons et torquatus. Mais il se pourrait que la jeune femelle, ainsi que cela a lieu chez l'erythrocephalus, fut privée de rouge; ce fait. concilierait les observations faites par les deux auteurs précités. i U (m Je crois que la femelle a moins de rouge que n'en a le mále représenté dans la LA Ry. planche 117 de Vieillot, c'est au moins ce qui résulte d’un exemplaire paraissant adulte que je possède. Cet exemplaire a aussi, d'un côté, une, et de l'autre, deux des dernières lu rémiges secondaires avec la page externe bordée de blanc pur vers son extrémité; le für menton, la gorge, le devant du cou, la poitrine, le milieu de l'abdomen, sont d'un rouge sang, quelque peu mêlé de gris brun ; les flancs sont de ce méme gris brun qui devient plus clair sur les tectrices caudales inférieures. Le jeune Mále , suivant Vieillot et Wagler qui le citent, aurait le plumage varié que Jai déjà indiqué; mais il se pourrait qu'au moins la jeune femelle, comme je l'ai dit, cüt les parties inférieures sans traces de rouge. A côté d'un sujet trés-adulte, il en existe, au Muséum de Paris, un second sujet qui est évidemment un jeune ou une femelle. m Bt Il Le rouge couvre la poitrine et le milieu de l'abdomen sur une surface moindre; la gorge, le devant du cou et le surplus des parties inférieures sont d'un gris brun; plusieurs des rémiges secondaires sont liserées de blanc sur le pourtour de leur extrémité. | Il serait bien à désirer que les savants qui ont des relations à San-Juan de Puerto-Rico ou à la Trinité, pussent constater les différences qui distinguent les deux sexes et les 207 jeunes chez cette espèce. Haerre l'ile de Porto-Rico et celle de la Trinité (Antilles). DIMENSIONS. Longueur totale Wee E eee 2. 217. êt 250: mill: du bec de la commissure- a kextremile > MELAMPICUS FLAVIFRONS ( Vieill. ). PICUS CORONATUS ; ILL1G., In mus. Berol. — Licur., Doubl., p. 10, no 63, 1828. — VaLENC., Dict. sc. nat., XL, p. 173. = Drar., . Dict. class., XIII, p. 497. — Pr. Max. Wien, Beitr. naturg. Bras., IV, p. 419, n° 9. PICUS FLAVIFRONS; VigmL., Encycl., p. 1324. — Id., N. dict. d'hist. nat., XXVI, p. 75, mâle et femelle. — Srix, Av. Bras., I p. 60, sp. 10, pl. 52; fig. 2, le mâle; fig. 1, femelle. — Waar., Syst., no 63. PICUS RUBRIVENTRIS ; VrgiLL., Gal. ois., I, p. 8; pl. 27, le mâle. = Id., N. dict. d'hist. nat., XXVI, p. 103, le mâle; et Encycl., p. 1324. = G. Cuv., Règn. an., 1829, I, p. 451. — Less., Compl. Buf., IX, p. 391. PICUS RUFIVENTRIS ; Drar., Class. d'h. nat., XIII, p. 507. PICUS ERYTHROGASTER; Beck., Nouv. mem. soc. nat. Moscou, 1829, I, p. 377; pl. 22, un mâle. TRIPSURUS FLAVIFRONS; Sw., Class. birds, M, p. 3. — G.-R. Gray, List. of gen., 1841. — Id., Catal. gen. brit. mus., p. 93, 1855. = Pr. Br., Consp. vol. zygod., p. 10, no 211, 1854. : CENTURUS FLAVIFRONS; G.-R. Gray, Gen. of birds, II, p. 442. CENTURUS CORONATUS; HanrL., Syst. ind. Azara's apunt., p. 16. MELAMPICUS FLAVIFRONS; Marn., N. class., Mém. acad. de Metz, 1848-1849, p. 304. MELANERPES FLAVIFRONS; Pr. Br., Consp. gen. av., p. 116, 1850. PHIMATOBLEPHARUS FLAVIFRONS; Rzicu., Handb. spec. orn., p. 380, no 879, pl. pncxum ; fig. 4291-4292, mâle et femelle. ) Mas ApuLT. Rostro nigro, subtus basi fusco; iridibus obscuré fuscis; fronte, mento gulâque læte sericeo flavo-aureis; vertice, occi- pite, pectore, ventre abdomineque medio purpureis; narium plumulis, loris, regione ophthalmica et parotica, collo laterale, dorso, alis caudaque supra violaceo-nigris; plumis dorsi medii non nullis ex-parte, tergo, uropygio caudæque tectricibus superioribus, albis aut flavido-albis; remigibus primariis a basi ultrà medium intüs ad marginem, secundariis omnino ad marginem albo numerosé macu- latis; pectore superiore lateralique cinereo-olivaceis, plus minusve flavido lavatis; hypochondriis, femoribus crissoque virescenti-flavido- albidis, nigro fasciolatis; rectricibus nigris; pedibus virescentibus. Mas varietas. Gulâ aureâ, purpureo adspersá; pectore superiore cinereo-olivaceo , flavo et purpureo adspersis. Fœmina apuLT. Mari simillima, pileo et occipite violaceo-nigris, fronte totà aureà. LE MELAMPIC A FRONT JAUNE. PLANCHE C, Fig. 2 et 3, mâles; Fig. 4, femelle; Fig. 5, rémige quatrième. LE PIC A FRONT D'OR (Muséum de Paris). PIC A FRONT JAUNE; VigiLL., N. dict., XXVI, p. 75. = Drar., Dict. class., XIII, p. 499. CARPINTERO VIENTRE ROXO; D'Azara, Apunt., I, p. 316, ne 255. LE PIC A VENTRE ROUGE; Vigi., Gal. DAE m 97. = Tad., N dict. d'h. nat. XXVL, p 1037 et Enada p. BA = Drar., Dict. class., XII, p. 507. = Less., Compl. Buff, IX, p. 321. — Beckt., Nouv. mém. Moscou, 1, p. 377, pl. XXII (ancienne collect. vir). LE PIC COURONNÉ ; Vazenc., Dict. des sc. nat., XL, p. 173. = Drar., XIII, p. 497. Cette espèce, parée de brillantes couleurs, a été successivement ballottée d'un genre dans un autre, et c'est ainsi que du genre picus, les mêmes auteurs l'ont placée dans le genre tripsurus pour la reporter soit au genre centurus, ce qui parait trés-étonnant, soit au genre melanerpes, et la ramener enfin au genre (ripsurus. Je crois qu'il en sera loujours ainsi, lorsqu'on voudra faire autant de genres que d'oiseaux offrant de légères dissemblances, et mon genre melampicus offre un exemple frappant de ce que (€ €— S RE Ea ae M A ——— — M — 208 jannonce. En effet, comparez-en toutes les espèces entre elles et vous pourrez, vous fondant sur quelques différences, créer presque autant de genres que d'espéces. Vieillot, en voyant au Muséum de Paris ce Mélampic étiqueté Pic à front d'or, s'écrie: « Mais qui done a donné ce nom, on l'ignore, » et il nomme rubriventris cette même espèce qu'il avait déjà nommée flavifrons, et que sa dénomination francaise aurait dà faire reconnaitre. Le méme auteur commet une grave erreur, lorsque, décrivant son rubriventris, il dit: « Il n'y a point de différence entre le mâle et la femelle. » Le savant auteur du Conspectus volucrum zygodactylorum ( Ateneo italiano, 1854, n° 8, spec. 211), a cité à tort l’occipitalis de G. Cuvier comme synomyme du flavi- frons de Vieillot, car l'espèce de Cuvier décrite sous le même nom d'occipitalis par M. Valenciennes, dans le Dictionnaire des Sciences naturelles (XL, p. 172, 1826), n'est autre que la femelle du melampicus hirundinaceus, ainsi que l'a déjà indiqué M. le docteur Pucheran, dans sa revue critique des types du Muséum de Paris (Revue et mag. zool., 1852, p. 480). Quant à la description par M. Becklemichew, du mâle de cette espéce, sous le nom d'erythrogaster , elle est inexacte en ce que l'auteur, après avoir dit que le front et la gorge sont jaunes, ajoute: « La nuque et le ventre sont d'un beau rouge; » ce n'est pas seulement la nuque, mais aussi tout le dessus de la tête, moins le front, qu'il faut indi- quer comme étant d'un beau rouge. C'était, sans doute, l'intention de l'auteur, puisqu'il ne donne pas dans sa description d'autre couleur au vertex et au sinciput de cet oiseau. M. Lesson (Compl. Buff., IX, p. 321) a donné des deux sexes du flavifrons une description entièrement inexacte, et je m'étonne qu'il ait commis une pareille erreur, Ainsi, il n'avait pas reconnu que le rubriventris et le flavifrons ne formaient qu'une seule espèce, et, parlant de son Pic à ventre rouge, il ajoute que c'est le carpintero vientre roxo de M. d'Azara, qu'il décrit ainsi: « Le mále a le front doré; le ventre rouge et les flancs rayés; le dos et les ailes sont noirs. La femelle a le thorax roux cendré. » Or, l'auteur n'avait. pas lu d'Azara, qu'il eite, car ce dernier, qui n'a connu que le mâle, qu'il prétend à tort ne différer en rien de la femelle, dit formellement que les plumes du sommet de la tête sont d'un rouge trés-vif chez le rubriventris, et M. Lesson eut alors facilement reconnu pour une femelle l'oiseau qu'il distinguait comme le mâle, parce qu'il avait le front d'un beau jaune, caractére commun aux deux sexes. Enfin, je terminerai ma revue critique, en faisant observer aux naturalistes qui ont occasion de citer la planche Lu de l'ouvrage des Oiseaux du Brésil, de MM. Spix et de Martius, qu'il existe sur cette planche une erreur typographique, que je ne signale que parce que plusieurs auteurs l'ont reproduite; ainsi, la femelle, qui est la figure la plus élevée sur cette planche, porte le n° 4 au lieu de 2; et le mâle, indiqué par le n° 2, doit l'étre par le no 1, pour étre en harmonie avec la description de l’auteur et avec les indications qui sont au bas de cette méme planche. M. d'Azara a vu cette espèce réunie quelquefois au nombre de cinq ou sept individus dans les grands bois du Paraguay; ils se rappelaient sans cesse, et quoiqu'ils grimpassent, dit-il, ils se perchaient aussi quelquefois comme les autres oiseaux. S. A. le prince Maximilien de Wied a également eu l'occasion d'observer cette belle espéce dans les grandes foréts vierges du Brésil et le long des riviéres. Ce Mélampie, dit le noble voya- geur, grimpait, en frappant souvent de son bec sur les troncs élevés des arbres, et parfois il se tient immobile pendant longtemps; son cri est bref et fréquemment répété. Gette espèce paraît très-abondante dans cette partie de l'Amérique. méridionale, à en juger au moins par le grand nombre d'exemplaires répandus dans les collections et chez tous les naturalistes en Europe. Caractères. Bec légèrement courbe au-dessus, un peu moins long que la tête; arête du sommet de la mandibule supérieure et celles au-dessus des narines, saillantes ; ces dernières plus rapprochées du sommet que des bords du bec; le menton ne s'avance sous la mandibule qu'à moins de moitié de la longueur du bec à partir du front; la langue, proprement dite, est comme celle des autres espéces, garnie de crochets dirigés en arrière; le pourtour de l'œil est nu; plumage soyeux; ailes fortes et aiguës; la troi- sième et la quatrième rémige sont les plus longues, contrairement à ce que dit d'Azara, qui a trouvé sur un exemplaire, probablement en mue, la deuxième et la troisième penne pour plus longues rémiges; queue à baguettes raides; tarses courts; doigts longs et gréles; ongles médiocres. CoLoration. Le Mále adulte ; bec noirâtre et d'une teinte plus claire à la base de la 209 mandibule inférieure que j'ai trouvée d'un blane jaunátre prés du menton, chez quelques exemplaires ; iris brun selon Spix, et d'un brun jaunâtre selon le prince de Wied; pau- piéres et peau nue autour des yeux d'un jaune verdâtre ou d'un vert olivâtre; le front, sur une étendue d'environ 7 millimètres au milieu, le menton, la gorge et le haut du cou, sont d'un beau jaune doré; le vertex, le sinciput et la nuque, ainsi que tout le milieu de la poitrine et de abdomen , sont d'un rouge pourpre très-vif; le haut et les côtés de la poitrine sont d'un brun gris lavé d'olivâtre et de jaunâtre; les flancs, à hauteur du ventre et les tectrices caudales inférieures, sont d'un jaune blanchâtre lavé d'olivâtre, avec de nombreuses bandes noires transversales; les petites plumes recouvrant les narines, une bande partant des narines, enveloppant l'œil, et descendant sur les côtés du cou jusqu'aux ailes, le dos, les scapulaires, les tectrices supérieures des ailes, sont d'un noir à reflets d'un bleu violacé; le milieu du dos porte quelques plumes d'un blanc jaunâtre; le croupion et les tectrices supérieures de la queue sont d'un blane pur, quelquefois lavé de jaunátre ; les tectrices inférieures des ailes sont d'un gris noirâtre rayé de blanc; les rémiges primaires sont d'un brun noir terne et portent, sur le bord de leur page interne, des taches blanches à partir de la base jusqu'à plus de moitié des pennes; les rémiges secondaires sont d'un noir bleuátre et portent des taches blanches sur le bord de toute la page interne; les rectrices sont d'un noir bleuâtre, mais on voit, sur quelques exem- plaires, une ou deux taches blanches sur le bord des deux rectrices intermédiaires, environ vers moitié de la longueur des pennes ; d'autres exemplaires ont la cinquième ou avant-dernière rectrice de chaque côté de la queue, finement bordée de blanc à son extrémité ; pieds d'un gris verdátre foncé. La Femelle adulte n'a point de rouge sur la tête, et elle en a moins sur la poitrine; le front est jaune comme chez le mále, et le surplus du dessus de la téte est d'un noir à reflets bleuátres qui se confond avec la bande de méme couleur qui s'étend isolément chez le mále, sur les cótés du cou. ` Le prince de Wied pense que les sujets, qui portent quelques taches blanches sur les rectrices , sont des jeunes. Je dois avouer que les exemplaires que je possède dans cette livrée me paraissent au moins aussi adultes que ceux qui n'ont aucune de ces taches. Hasire le Brésil, le Paraguay. DIMENSIONS. Lonsuencatotale 1... co vox o xou ARA UO HEU LU I LUN LU M I IE Me ue 205 millimètres. — au bec, dela commussurecadbexüpemuie 4 < 0 aa [d qu RM a 96 — — Ede amnes. FE de e MEL Hp d RA e 20 — $2 ide Vallespliéé 09010. A4 did tard nie af (S cob x eI CA dn à 117 à 122 mill. c dea queue 0 9 0 0e T Rt rst d Care 73 millimètres. = Ve Uu m uc d LI RM c 17 — m 7 dordoiget antérieur externe (sans Konele) = 227 2 a Taa e cM d e Cus. 18 — => de oncle (en suivant la COUDRE) 3228 aa ecl 7805 ru T o 7 12 — Ex dudoibipostiiedr externe ne pet 9S 224 ow nuc o R UY Xu er 16 == == de Fonole = 50200. 2919 a a e a LL nu a oM cr 10 — = du doietanterieur mierne o 2 8 a qo oo A 7 12 = => de longles Taea A c M I. RA R AU XL LI Iq A 10 —- =>" d doit postérieur internes 77. 505 7 cuu uu e dodo E S el — =" e Tonde: e a tc a a e M WM LM | 8 — Muséum de Paris, de Londres, de Berlin, de Stockholm, de Vienne, de Leyde, de Munich, de Manheim, de Metz, de Francfort-sur-Mein, de Heidelberg, de Darmstadt, de Liége ; ma collection. MELAMPICUS ERYTHROCEPHALUS. PICUS CAPITE TOTO RUBRO; Karm, Trav., Il, p. 86. = Caress., Carol., I, pl. 20, p. 20, l'adulte, 1771. PICUS CAPITE COLLOQUE RUBRIS; Krein, Av., p. 28, spec. 12, adulte. PICUS VIRGINIANUS ERYTHROCEPHALOS; Briss., IV, p. 52, no 19. PICUS ERYTHROCEPHALUS ; Linn., Syst., I, p. 174, spec. 7, 1707. = GMEL., Syst., p. 429, n° 7. — La, nd. om, L; p. 227, m 9. GERN Orn., Il, p. 50, pl. 176. — Wise Amer. om 1, p. 142, pl. 9, fig. 1. — Wus., Bp. et Janpn., Amer. orn., Ï, p. 142, pl. 9, fig. 1; II, pl. 29; fig. 3, les adultes; III, p. 430, pl. 14; fig. 3, le jeune. — VaLENC., Dict. sc. nat., XL, p. 481. — VELL., N. dict. d'h. nat., XXVI, p. 83. — Id., Ois. Amér. sept., I, p. 60; pl. 112, l'adulte; pl. 113, le jeune. — ld., Encycl., p. 1312. = G. Cuv., Règn. an., 1829, I, p. 450: = Drar., Dict. class., XIII, p. 496. — Pr. PP., Ann. Lyc. New-York, Il, p. 45. — Less., Traité d'orn., p. 227, no 53. = Id., Compl. Buf., IX, p. 325. = WaGL., Syst. av., n° 14. = Id., Isis, 1829, p. 518, le jeune. — Avus., Amer. orn. biogr., l, p. 141; pl. 27. — Id., The birds of Amer., 1, pl. 27; fig. 1, mâle adulte; fig. 2, femelle adulte; fig. 3, 4, 5, trois jeunes. = Id., Orn. biogr., V. p. 536, : append. — Nurr., Man. orn., 1, p. 569. — KirtL., Zool. Ohio, p. 162. — Peas., Zool. Massach., 1839, p. 335. — Grawn, Birds Long Isl., p. 480. = J.-E. pe Kay, Nat. hist. New-York, 4843, p. 185, pl. 16, fig. 34. — Hann et Kust., Vog. As. Af. Amer., 1850, 15e livr., pl. 2. — Dnar., Dict. class., XIII, p. 496. II DI C nn à 210 PICUS TRICOLOR (non nullis). PICUS OBSCURUS; GmEL., Syst., I, p. 429, sp. 32, le jeune. — Laru., Ind. orn., I, p. 228, no 11. MELANERPES ERYTHROCEPHALUS ; Sw., Class. birds, 1837, M, p. 910. — Rion. et Sw., Faun. bor. Amer, Il, p, 946. — CR. Gray, Gen. of birds, ll, p. 444. — Pr. Br., Consp. gen. av., 1850, p. 115. = Id., Consp. vol. 2)g., 1854, sp. 905, — Gams., Ois. Calif., J. acad. nat. sc. Philad., 1847, I, part. 1, nouv. série. — Reicu., Handb. Spec. orn., p. 381, no 889, pl. pcxLu; fig. 4284-4986, adultes et jeune. MELAMPICUS ERYTHROCEPHALUS; Marn., Nouv. class., Mém. acad. Metz, 1848-1849, p. 365. Mas Apur. Rostro plumbeo, apice fusco, mandibulá basi flavidá ; iridibus saturate avellaneis ; capite, colloque totis saturate cocci- neis collo coccineum non numquam nigro infrà cingente'; dorso, alarumque tectricibus omnibus, remigibus primariis ac rectricibus unicoloribus nigerrimis, cyanescenti nitentibus ; uropygio, remigibus secundariis, corpore subtus inferius a collo usque ad crissi finem alarumque tectricibus inferioribus unicoloribus candidis; rectrice ultimá, minimâ, duodecimá, candidá, non nihil intüs basi nigrâ, scapo nigro; rectricibus duabus utrinque sequentibus apice et basi, extimâ subtiliter margine externo, albis; pedibus viridi-cœru- lescentibus. FawrNA ADULT. Mari simile, paululüm pallidiori. Hornorinus. Rostro corneo-fusco, mandibulâ basi dilutiore; uropygio, caudæ tectricibus superioribus ac, sicut alarum inferioribus , nec non abdomine infimo albis; remigibus primariis toto nigris, excepto limbo stricto a medio usque ad et circa apicem ducto albido, rhachi nigrà, secundariis candidis, exteriüs basi nigris, anle apicem largé bifasciatis; rectrice extimá minimä primà albà, rachi et basi intüs nigris; cœteris totis nigris, exclusà secundá utrinque extüs et apice, tertià et quartâ apice extimo albido-marginatá , omnium rhachi nigrà; collo postico, dorso, alarumque tectricibus superioribus nigris, parum in chalybeum vergentibus, griseo-albido-limbatis , dorsi basi albis; capite supra fuliginoso-nigro plumis cinereo-limbatis; loris et striola subconspicua pone oculos pallidioribus; collo antico sordide griseo, plumis medio paulo obscurioribus; corpore toto inferiore sordide albo, hypochondriis maculis non nullis longi- tudinalibus fuscis. JUVENIS GTATE MEDIO. Collo postico , capiteque maculis coccineis adspersis. LE MELAMPIC ERYTHROCÉEPHALE. PLANCHE XCVII, Fig. 1, mâle; Fig. 2 et 3, jeunes femelles; Fig. 4, rémige quatriéme. LE PIC A TESTE ROUGE DE VIRGINIE; Briss., Orn., IV, Pop no fos nr Sesto de LE PIC DE VIRGINIE; Bonnar., Burr., pl. enl. 147. = VIEILL., Encycl., pl. 211, fig. 8. LE PIC A CAMAIL ROUGE; VaLENC., Dict. sc. nat., XL, p. 181. — Less., Orn., p. 227, no 53. — Drap., Dici. class., XIII, p. 496. — Id., Dict. pitt. d'h. nat., VII, p. 624, atlas, pl. 530. PIC NOIR A DOMINO ROUGE; Burr., Ois., VII, p. 55, l'adulte. = Hor., Abr. d'hist. nat., I, p. 405, 1790. — Vmr., N. dict., XXVI, p. 83; et Encycl., p. 1919. PIC TRICOLOR; VignLL., Ois. Amér. sepl., IT, p. 60; pl. 112, l'adulte; pl. 113, un jeune. RED HEADED WOODPECKER; Penn., Arct. zool., II, p. 318, no 460. — CarEsB., Carol., I, pl. 20, p. 90. — Laru. Syn., IT, p. 961, l'adulte. — Witson, Amer. orn., L, p. 149. WHITE RUMPED WOODPECKER ; Laru., Syn., II, p. 563, spec. 10, le jeune. C'est un oiseau adulte de cette espèce, l'une des plus communes aux États-Unis , que tua Alexandre Wilson pour ses premières armes dans la carrière de l'histoire naturelle, bien longtemps avant qu'il écrivit son ornithologie américaine, et pendant un voyage qu'il fit de Newcastle à Philadelphie. La brillante coloration de cet oiseau persuada au chas- seur qu'il avait obtenu un succès magnifique, et enflamma tellement sa jeune imagina- tion, assure M. Peabody, que cet événement exerça une grande influence sur sa destinée future. Félicitons-nous done d'un fait si simple en apparence qui a produit un grand ornithologiste aux Etats-Unis, et qui a eu, pour la science, d'aussi heureux résultats. Le Mélampic erythrocéphale, qui est un des oiseaux les plus répandus dans l'Amérique septentrionale, peut être considéré comme sédentaire aux États-Unis, car il en reste beaucoup pendant l'hiver dans les États du sud, et ils y nichent pendant l'été. La majeure partie, néanmoins, y est de passage, et, selon le docteur Richardson, émigre l'été, au nord, jusque sur les rives septentrionales du lae Huron. Il habite aussi la Californie supérieure, M. Gambel l'ayant rencontré en troupes nombreuses prés de la mission de Saint-Gabriel, et un exemplaire, qui figure dans le Muséum de la compagnie de la baie d'Hudson, ayant été tué sur les bords de la rivière Colombia. Audubon n'a point observé l'espèce au Labrador, quoiqu'elle ne soit pas rare dans la Nouvelle-Ecosse, et il l'a suivie jusqu'au Texas et en Georgie, où elle niche aussi bien qu'au centre des États-Unis et dans le Massachusset. M. Townsend cite ces Mélampies parmi ceux qu'il a vus dans le Missouri, et M. Giraud , enfin, nous apprend qu'ils sont moins communs actuellement dans les districts voisins de l'Atlantique. On voit donc qu'ils sont répandus, à certaines époques au moins, depuis le golfe du Mexique jusqu'au 50° degré de latitude nord. Ces oiseaux, aprés avoir passé l'hiver dans les contrées méridionales , remontent, vers le mois de mai, dans les États du nord, et, aprés cette époque, vers la fin de l'été surtout, ils deviennent trés-communs, notamment, prés des montagnes, dans le voisinage des baies et des rivières. Au retour, leur migration com- mence vers le milieu du mois de septembre, à l'approche de la nuit, et dure, ainsi, un mois à six semaines. On les voit alors voler très-haut au-dessus des arbres , éloignés les uns des autres comme une armée en déroute. Le cri qu'ils font entendre dans cette cir- constance, comme pour s'exciter mutuellement au vol, diffère de celui qu'ils proférent habituellement ; il est aigu, presque continu, et s'entend aisément sur terre, quoique ces sl n paur dus Ils se ae nt arbre D jus lisse quils leone comm = => => => => = 211 oiseaux soient hors de la vue. A l'approche du jour, toute la troupe s'abat sur les extré- mités des arbres morts, aux environs des lieux habités, et se met à rechercher sa nour- riture jusqu'au coucher du soleil, pour reprendre de nouveau son vol et continuer sa pérégrination. Ces oiseaux sont gais et folâtres comme l'est le turdus polyglottus (Linn.), et la vue de l'homme ne les effarouche pas beaucoup, quoiqu'ils n'aient guère d'ennemi plus dangereux. : Descendent-ils se poser, comme ils le font fréquemment, sur quelques pieux ou palis- sades servant de clôture à un chemin ou à un champ, et quelqu'un vient-il à passer, ils ne s'éloignent que peu à peu, en observant le visiteur jusqu'à ce qu'il soit à distance et se cachant parfois un moment; puis ils sautent de nouveau sur les palissades qu'ils frappent à coups de bec. On les voit souvent sautiller tout le long des toits, frapper les bardeaux, pousser un eri et s'élancer dans le jardin voisin pour en dévorer les plus belles fraises dont ils sont trés-friands. Ces oiseaux se nourrissent non-seulement de toutes sortes de fruits dés qu'ils mürissent, mais ils en dévastent encore une trés-qrande quantité. Les cerises ne sont pas plutót rouges, qu'ils arrivent par bandes nombreuses les dévorer, et parviennent ainsi à dépouiller entièrement un arbre de tous ses fruits. On en voit s'élancer vers leur nid, portant dans leur bec une ou deux cerises destinées à leurs petits. Ces oiseaux sont en si grand nombre aux États-Unis pendant l'été, qu'il est arrivé d'en tuer un cent dans un seul jour sur le méme cerisier. Ils attaquent les poires, les péches, les pommes, les figues, les mûres, les baies sauvages et méme les pois. Ils affectionnent aussi les épis du mais avant qu'ils soient mûrs, et aprés avoir déchiré la triple enveloppe qui recouvre l'épis , ils arrachent le grain avec voracité. S'ils éprouvent quelque crainte pour leur süreté, ils emportent parfois sur quelque palissade ou dans la forét, une pomme dans laquelle ils ont enfoncé leur bec entr'ouvert, afin de la manger ensuite à loisir. Ils se nourrissent aussi d'eufs de petits oiseaux qu'ils vont sucer dans les nids, soit des espèces sauvages, soit des pigeons domestiques. Ils n'ont pas plutôt satisfait leur appétit avec des fruits, qu'ils se réunissent en petits groupes sur le sommet et les branches des arbres dépérissants, d'oà ils donnent la chasse aux divers insectes qui viennent à vol- tiger auprés d'eux et qu'ils poursuivent avec agilité; puis ils reviennent sur l'arbre en poussant un eri. S'élancent-ils d'un arbre à un autre, ils ouvrent seulement les ailes, se laissent descendre dans l'air, et, décrivant une courbe, se relévent avec gráce vers le point qu'ils veulent atteindre. Ils se meuvent avec facilité dans tous les sens; toutefois, ils se tiennent rarement la tête en bas; à la manière d'autres grimpeurs et des sittelles. Ils sont, comme la plupart de leurs congénéres, d'une grande habileté pour éviter le chasseur qui les quette, et se cachent sans cesse du côté opposé de l'arbre qui leur sert de support, jusqu'à ce qu'ils trouvent le moment propice pour fuir sur un autre arbre. Lorsqu'ils des- cendent à terre, ils sautillent avec aisance et y recherchent des insectes au pied des arbres. Il est rare de découvrir un nid nouvellement creusé par ces oiseaux, car ils se contentent généralement de ceux des années précédentes, en ayant le soin de les rendre un peu plus profonds; ces trous, que l'on voit dans les arbres dépérissants, existent souvent au nombre de dix ou douze sur un seul tronc, quelques-uns venant d'étre commencés , d'autres étant plus avancés; d'autres, enfin, prêts à recevoir les œufs. Le grand nombre de ces trous provient du plus ou moins de difficultés que l'oiseau a éprouvées à les creuser; et lors- quil rencontre un endroit oà le bois lui offre trop de résistance, 11 commence à le. perforer à une autre place. Audubon n'a pas trouvé un seul nid de cette espèce creusé dans un arbre sain et vert, ce qui vient confirmer ce que j'ai déjà dit dans mon intro- duction générale, sur notre ignorance des causes de l'absence des Picidés dans la Nouvelle-Hollande. C'est surtout l'hiver, lorsque les fruits deviennent rares, qu'on voit dans les forêts ces Mélampies donner une chasse trés-active aux insectes sur les troncs des arbres qu'ils dépouillent en partie de leurs écorces, ainsi que le font d'autres espèces. S'ils viennent à découvrir une vigne encore chargée de ses raisins, ils se suspendent aux ceps par les pieds et cueillent les fruits à coups de bec. Dans la saison rigoureuse, ils se réfugient aussi jusque dans les granges pour y manger le blé battu que les fermiers ont amassé. Dans la Louisiane et dans le Kentucky, les Mélampies érythrocéphales élèvent deux couvées par an, tandis que dans les districts du centre des Etats-Unis, ils n'en ont généralement qu'une. La femelle pond de deux à six œufs d'un blanc pur et translucide selon Wilson et Audubon, et qui porteraient sur le gros bout des taches rougeâtres, selon MM. de Kay et Peabody. ll est probable que cette dernière particularité est l'excep- tion, sans quoi elle n’eût pas échappé aux habiles observateurs que j'ai nommés. L'oiseau 219 dépose ses œufs dans un trou d'arbre qui n'est tantót qu'à 2 métres du sol, et tantót aussi élevé que possible. C'est à peu prés vers le 20 juin, que sortent de leur nid les jeunes de la premiére couvée. Lorsque le pére et la mére visitent leur nid, prés des habitations , ils observent le plus grand silence et les plus grandes précautions pour n'étre pas décou- veris, tandis qu'ils sont sans crainte dans l'intérieur des foréts oà l'eil de l'homme est moins à redouter. Kalm nous apprend que, jadis, la tête de ce bel oiseau a été mise à prix par la légis- "m lature de quelques provinces, et qu'on offrait vingt centimes par téte de ce Mélampie, afin d'en détruire l'espéce comme préjudiciable aux récoltes. Wilson fait sagement observer à ce propos que, puisque Dieu a créé l'espèce, on doit penser qu'elle est nécessaire. En im effet, pour quelques boisseaux de fruits ou de grains qu'un couple de ces oiseaux peut consommer ou détruire par année, tant pour lui-méme que pour ses petits, si l'on met — yon dans le plateau opposé de la balance la quantité innombrable d'insectes qu'il détruit et [ptt dont il compose sa nourriture la plus habituelle, on reconnaitra que la somme des avan- jm tages l'emporte de beaucoup sur les inconvénients. On sait qu'un grand nombre d'insectes ali, Ó pullulent d'une manière vraiment effrayante en pénétrant sous les écorces et les troncs ib d des arbres sur lesquels ils déposent leurs œufs, et que les larves commettent des ravages a, | incalculables. do | sini Ces larves ne se nourrissent pas seulement des bourgeons, des feuilles et des fleurs, ps mais aussi de l'aubier et du liber, et arrêtant, par suite, l'ascension de la sève, elles font gnare périr l'arbre. C'est ainsi qu'on a vu, dans le nord-est de la Caroline du sud, sur une que, d étendue d'environ 1000 hectares, boisés en pins, au bord de la rivière Sampit, près ip nin Georgetown, quatre-vingt-dix arbres, au moins sur cent, détruits par une sorte de petite j y molo: punaise noire, ailée, un peu plus grosse que le charençon. Qu'on calcule aussi la quantité y redr d'arbres fruitiers, notamment de péchers, qui périssent par la méme cause, et l'on pelles l deviendra indulgent envers l'oiseau qui est le principal destructeur de ces insectes. yn ell Malgré le soin que prend ce Mélampic, comme tous ses congénéres, de placer ses | MT petits à l'abri du danger, au fond des trous des arbres; il possède, néanmoins, un T ennemi mortel contre les ravages duquel ni la hauteur de l'arbre, ni la profondeur de la has du o cavité, ne sauraient le garantir. Je veux parler de la couleuvre noire, coluber cons- la Fe trictor , qui rampe fréquemment après les troncs des arbres, entre dans la demeure de TT ces oiseaux, dévore impitoyablement ses œufs ou ses jeunes petits, en dépit des cris et XT de l'agitation des parents, et si l'espace le permet, se loge lui-méme à leur place pen- ET dant plusieurs jours: gare, alors, au jeune imprudent qui, aprés avoir grimpé sur l'arbre iiis pour dénicher les jeunes oiseaux , plonge sa main dans la cavité et apercoit le reptile qui (M le glace bientót d'effroi et le force à battre en retraite avec autant de précipitation que ps de terreur ! S Caractères. Bec un peu long, plutôt droit, fort, comprimé vers l'extrémité; mandibule ke supérieure avec l'arête dorsale presque droite, les côtés aigus et débordant la mandibule inférieure; arêtes latérales, au-dessus des narines, peu saillàntes et rapprochées du sommet du bec; narines ouvertes; cou assez court; pieds forts; le doigt antérieur externe un peu plus long que le doigt postérieur externe; plumage lustré , généralement doux et compacte sur le dos et les ailes; la troisième, la quatrième et la cinquième rémige sont les plus longues et presque égales en longueur ; queue composée de dix grandes rectrices étagées et de deux petites, à l'exception des deux rectrices de chaque cóté de la queue; les autres ont leur extrémité aiguë, déchirée et usée par le frottement. BL. Anatomie. L'ouverture du bec, à la commissure, a 14 millimètres de largeur; la al lr langue, 105 millimétres de long; sa partie cornée, 13 à 14 millimétres ; elle est aplatie "s au-dessus el convexe au-dessous, sur une étendue de 10 millimètres; elle est garnie de “de: chaque côté, depuis son extrémité, non pas de piquants, mais de plusieurs rangs de Hire filaments trés-fins se dirigeant obliquement en arrière. L'enveloppe de la partie charnue IT de la langue est aussi hérissée partout de papilles trés-petites dirigées en arrière. Les LT cornes de l'os hyoide se contournent autour de l'occiput, comme chez les autres espèces, lque e et elles passent le long de la ligne médiane, s'étendant à 6 millimètres environ de la plan base du bec. Pe t L'esophage a 90 millimètres de long, passant, comme d'ordinaire, du côté droit du TU ce] cou, et il a une largeur presque uniforme de 6 à 7 millimètres. L’estomac est plutôt lom grand, de forme elliptique, placé obliquement; sa longueur est d'environ 20 millimètres; tnl sa plus grande largeur de 25 millimètres. Les muscles latéraux sont trés-forts, l'un d'eux ayant près de 12 millimètres d'épaisseur. L'épithelium est dur et rugueux dans sa 213 longueur. On trouve, dans l'estomac, des insectes, du mais et de très-petits grains de quartz. : L'intestin est plutôt court et large; sa longueur est de 265 millimètres; sa largeur de 6 millimètres; pas de cecum. Le cloaque, ovale et oblong, a 19 à 20 millimètres de long sur 16 de large. La trachée a 67 millimètres de long; sa largeur, à sa partie supé- rieure , est de 2 millimètres et quelque peu moins vers son extrémité inférieure qui est un peu aplatie. Les anneaux de la trachée, au nombre de 65, sont bien ossifiés. Les museles-contracteurs de moyenne dimension. Les demi-anneaux des branches, au nombre de 19, sont déliés et cartilagineux. Le poids de l'oiseau emplumé est d'un peu plus de 56 grammes. | Cozorarion. Le Måle adulte; bec d'un bleu plombé et foncé vers l'extrémité, avec la mandibule inférieure d'un jaunátre de corne vers la base; iris, couleur de noisette foncée, selon Latham , Wilson, Wagler et Audubon. J'ignore dans quel auteur Vieillot a trouvé que l'iris était couleur de feu, ainsi qu'il le dit, en décrivant son picus tri- color, dans ses Oiseaux de l'Amérique septentrionale. Région palpébrale bleuâtre; la tête et tout le cou d'un beau rouge éclatant de laque carminée, qui, dans quelques sujets, paraissent trés-vieux , devient d'un rouge cinabre. Chez quelques sujets, ce rouge est bordé, sur le haut de la poitrine, par un cercle noir qui le sépare du blane des parties inférieures; dos, tectrices supérieures des ailes, d'un noir à reflets bleus; rémiges primaires et les premières rémiges secondaires, croupion et tectrices supérieures de la queue, d'un blanc de neige; les autres rémiges secondaires sont d'un blane pur avec la tige noire; la rémige qui suit celles qui sont noires, est ordinairement tachée de noir au moins sur la page externe; les dix grandes rectrices sont. d'un noir bleu, et trois de ces rectrices, de chaque côté de la queue, ont leur extrémité blanche; les deux trés- petites rectrices latérales sont d'un blanc pur avec la tige noire; la poitrine, tout l'abdo- men et les tectrices inférieures des ailes et de la queue, sont d'un blanc pur, quelquefois lavé de jaunátre sur le milieu des parties inférieures ; une étroite bande noire, qui n'est plus apparente chez de très-vieux sujets, existe à la ligne de jonction du rouge, au bas du cou , avec le blanc de la poitrine; pieds plombés. La Femelle adulte ne diffère presque point du mâle; elle a les teintes du plumage un peu moins vives, et Wilson, ainsi que Audubon, assurent, ce que je n'ai pas remar- qué, qu'elle est plus petite que le mâle. Les sujets, de plus d'un an seulement, ont le rouge de la gorge et du devant du cou moins éclatant, et il existe irrégulièrement plusieurs cercles noirs sur le rouge du cou; le dessous du corps est souvent d'un blanc jaunâtre très-prononcé au milieu; les rémiges primaires ont leur page externe bordée de blanchátre; quatre ou cinq des rémiges secondaires blanches qui suivent les primaires, portent, vers leur extrémité, une large bande transversale noire sur la page interne et deux bandes semblables sur la page externe; la grande ou avant-derniére rectrice, de chaque cóté de la queue, a sa page externe bordée de blanchátre comme son extrémité. Les Jeunes, lorsqu'ils sont entièrement couverts de plumes, ont le bec et l'iris d'un brun foncé; la tête et le cou d'un gris brun foncé, varié de petites mèches d'un brun foncé; le dos et les tectrices supérieures des ailes de méme couleur, mais tachetés d'un brun plus noir; les rémiges primaires d'un brun noir et bordées de blanchátre sur la page externe et à l'extrémité; les rémiges secondaires d'un blane sale avec une large bande transversale noire vers l'extrémité; les rectrices d'un noir brunátre et presque toutes terminées de blanc sale; la petite ou douzième rectrice latérale, de chaque côté, blanche avec la base de sa page interne et sa tige noires; le croupion et les parties inférieures d'un blanc grisâtre; les pieds d'un. gris bleuâtre. À mesure que les jeunes avancent en âge, les bords des plumes s'usent, le noir devient profohd et lustré de bleuátre; le rouge apparait en taches sur le dessus du cou, sur la nuque et sur la tête qu'il couvre graduellement, de telle sorte que la majeure partie des exemplaires n'a de taches rouges que sur la nuque, tandis que quelques-uns sont entié- rement tachés de la méme couleur sur les parties supérieures qui doivent devenir d'un rouge éclatant. : Fe Bn l'Amérique septentrionale, depuis le Mexique jusqu'au 50° degré de latitude nord. L——À——— RR RR "ONE iy inmane ta rmm itm imis dl £P n D lime 7700003, pm a s: S 214 DIMENSIONS. L'ADULTE. xd UN JEUNE. Lonsuednetotale e vp s cR eme cc m c PT UA A UA 940 millimétres.| 990 millimétres, = du: beci +de la'commissurcra Fortron e «up e E I A Aa 30 — 97 PE ze eS ares ua E A M i c t Me iri re 20 => 20 dc = de Vaile pliée cer, LORD DEM P Ed R EU ML ie s 135 — 132 =È LC PS Yd P3 db D M PY Ea Sera U p 78 Z EU eu E r I E 5 o RID LA HRA AC AT Ae O 21 = » A 232 du dor ante nour On bonel) SC. A EA RR NAS Ney SE RO T) 16 ar FPE ce ded pope Acn Su ERE ROMEO A qus oci DI Deu. tiers E 2D 13 rem » — dw ud ue nc. o o exu TU dc M MEQUE CM cn 15 — » = me e dekon D 022214 A2 QM I M UM M ME 10 — » — wei adi dept an RICHIESTO osi aru d R che LEV eon sd TUE IO 12 -— » = = dello S RT EA 10 — » = — Wu GEL RP de mn NS TA M den colin uui cll 5 — » m — HIN ELE Ac he uto tur S E uu us ee ura vatis 6 = » = L'adulte se trouve dans presque toutes les collections, notamment dans celles de Paris, de Londres, de Vienne, de Leyde, de Berlin, de Stockholm, de Franclort-sur-Mein, de la Société zoologique d'Anvers, de Manheim, de Heidelberg, de Rome, de l'État de New-Yorck; le jeune est moins répandu. Il existe au Muséum de Paris, de Londres, de Lyon, de Strasbourg, etc.; dans ma collection. MELAMPICUS TORQUATUS. PICUS TORQUATUS; Wiks., Amer. orn., MI, p. 31, pl. 20, fig. 3, un mâle. — VrErLL., N. dict., XXVI, p. 80; et Encycl., p. 1910. — G. Cuv., Règn. an., 1829, T, p. 450. — VaL., Dict. sc. nat., XL, p. 177. — WAGL., Syst. av., 1897, sp. 82. — Aupus., Orn. biogr., V, p. 176. — Id., Amer. orn., IV, pl. 416; fig. 7, le vieux mâle, et fig. 8, la femelle. — DE Kay, Nat. hist. New-York, 1843, p. 193, le mâle adulte. — CH. Br., Syn. birds unit. states, p. 46. = PEALE, Unit. st. expl. exped., p. 131, 1848. PICUS MONTANUS; On», In Guthriés geog., 2e am. éd. n, p. 316, 1815. PICUS LEWISII ; Dna». MELANERPES TORQUATUS; Sw., Class. birds, II, p. 310. = Jarn., Wils. amer. orn., I, p. 321. — G.-R. Gray, Gen. of birds, II, p. 444. — Pr. Br., Consp. gen. av., 1850, p. 115. — Id., Consp. vol. zyg., 1854, n° 906. — HERMANN, J. ac. nat. sc. Phil., 9e série, IT, 1853, p. 270. — Newgerry, Zool. Calif. et Oregon route, p. 90; In P. R. R. Surv., VI. 4857 — Game., Journ. acad. nat. sc. Phil., 1847, Y, part. 1, p. 56, no 107. — Reicn., Handb. spec. orn., p. 981, n° 881, pl. DEXLI, fig. 4282-4283. — Bain, Reports of Explor., etc., IX, part. 2; Zool., p. HD 1858; MELAMPICUS TORQUATUS ; Marn., Nouv. class., Mém. acad. Metz, 1848-1849, p. 365. Mas ApULT. Rostro nigro ; fronte, mento, fascie tota cum genis ex parte, regioneque ophthalmicá coccineis; pectore infimo, abdomine toto coccinei-roseis, capitis reliquà parte dorso, uropygio, alis, caudà, tectricibus omnibus, totis nigris immaculatis, nitore æneo- virescentibus ; collo antico, postici fascia largissimà albo-grisescentibus, plumis basi nigricantibus ; pedibus virescenti-griseis, unguibus fuscis. Fœwina. Differt mento, gulà, collo antico postici fascià largissimä albo-grisescentibus; vitta frontali, infrà et ultrà oculos extendente coccineis ; pectore infimo abdomineque roseis. Mas suvenis. Rostro corneo, mandibulà flavidà; pileo toto, mento, capitis latera, collo postico fusco-virescentibus ; frontis menti genarumque plumis non nullis apice coccineis, dorso, uropygio, caudæque tectricibus superioribus fusco-olivaceis; alarum tectricibus superioribus, alis caudaque nitore æneo virescentibus, remigibus non nullis apice albo marginatis, collo antico et laterali, albidis; pectore abdomineque medio albidis, coccineo roseo plus minusve maculatis, et fusco fasciatis. LE MÉLAMPIC LEWIS. PLANCHE XCVI, Fig. 1, le vieux mâle; Fig. 2, la vieille femelle; Fig. 3, le mâle adulte, d'après Audubon; Fig. 4, la femelle adulte; Fig. 5, la jeune femelle. LEWIS'S WOODPECKER ; Wirs., Amer. orn., II, p. 31. = Aunus., Orn. biogr., V, p. 176. = Nurr., Man., 1, p. 577. LE PIC A COLLIER; Vazenc., Dict. sc. nat., 1826, XL, p. 177, la femelle. = Drar., Dict. class., XIII, p. 497. LE PIC LEWIS; VigiLL., Dict. hist. nat., XXVI , p. 80, 1818; et Encycl., p. 1310. Ce superbe Mélampic, originaire des Montagnes-Rocheuses, de la Californie et du territoire de l'Orégon, a été découvert pendant le voyage du général Clark et de M. Lewis, et figuré pour la première fois par Wilson, dans son Ornithologie américaine. Voici ce que nous apprend M. Nuttall, sur les mœurs de cette espéce: « Vers le milieu de juillet, dit ce naturaliste, en avancant vers l'ouest de la chaine centrale des Mon- tagnes-Rocheuses, nous découvrimes le beau Pic de Lewis dans les forêts de cèdres et de pins, prés la riviére de l'Ours, aux confins nord de la Californie. » Les Pies de Lewis, que nous observámes, nourrissaient déjà leurs petits et habitaient dans des troncs pourris de vieux pins. Plus tard, vers la fin d'aoüt, nous trouvant dans des plaines au-dessus du Wahlamet, nous apercümes des bandes de douze à vingt de ces oiseaux réunis, volügeant cà et là sur les arbres rapprochés de la rivière et folâtrant comme le feraient des corneilles. De temps en temps, ces oiseaux descendaient à terre nue, reg n èm Enli nal, s nombre life (rouve asulle culler a le sel lerre de Lors ls aul N, d, lus le te la p leu d'h RE 7 7 215 pour prendre leur nourriture, mais en observant toujours le silence le plus complet. Ils étaient défiants, et toute la bande s'envolait chaque fois que nous tentions d'en approcher. Je ne sais si, dans une autre saison, ils font entendre quelque chant ou cri d'appel. » Nous avions, en ce moment, peine à reconnaitre des grimpeurs dans ces oiseaux, qui se perchaient en troupes nombreuses comme des étourneaux, d'autant plus que nous ne les voyions point grimper le long des branches ou frapper même légèrement le tronc des arbres; mais ils se contentaient de guetter les insectes, se précipitant sur leur proie, lorsqu'ils l'avaient découverte. Quelquefois , ils se nourrissaient de baies et de fruits sau- vages, ainsi que des grives. Nous avons rarement observé cette espèce dans les forêts épaisses du territoire de l'Orégon et de la Californie. » M. le docteur Townsend, qui a aussi été à méme d'observer ces oiseaux à une autre époque, nous apprend ce qui suit: « Nous trouvâmes pour la première fois, écrit-il, les Pies de Lewis sur la rivière de l'Ours (Bear River), et ensuite sur les bords de Colum- bia River, oà ils arrivent au commencement de mai. Ces oiseaux étaient. d'abord silen- cieux; mais le temps de l'incubation arrivé, ils devinrent bruyants et querelleurs, chassant toute autre espèce des environs de leurs nids. lls perchent fréquemment, le long des chemins de traverse, sur les petites branches des arbres, aussi bien que sur les troncs, grimpant avec la facilité et l'activité propres à tous leurs congénéres. On les voit. souvent s'élancer de l'arbre , exécuter un tour de vol circulaire dans l'espace, et revenir aussitôt se poser sur la branche qu'ils ont quittée. Les deux sexes veillent aux soins de l'incu- bation. » | M. Titian R. Peale, qui a publié, en 1848, son voyage dans cette partie de l'Amé- rique, annonce que le Mélampic de Lewis « est trés-nombreux dans toutes les parties de l'Orégon où il niche durant l'été ; et que, probablement, il hiverne en Californie: il l'a vu émigrant évidemment dans cette direction vers la fin de l'été. » Enfin, M. Gambel, dans sa notice sur les oiseaux de la Californie (Journal acad. nat. sc. of Philadelphia, 1847), ajoute: « Qu'il a trouvé cette espèce en grand nombre dans les forêts de chênes. Ses mœurs, dit ce voyageur, sont remarquables et différent de celles des autres Picidés; il s'élance quelquefois de l'arbre sur lequel il se trouve pour poursuivre des insectes, à la maniére des Gobe-Mouches, et il redescend ensuite sur les branches des arbres le long des chemins de traverse. Il a cela de parti- culier avec le Mélampie erythrocephalus , lorsqu'il vient à étre blessé d'un coup de feu, de s'élever en tournant en spirale, à une hauteur considérable, puis de redescendre à terre de la méme manière. » Lorsque nous décrirons cette espèce, nous ferons connaitre la divergence d'opinion des auteurs sur la différence des deux sexes. M. Jardine (Wris., Amer. orn., 1832, I, p. 321) n'a placé qu'avec doute ce Mélampic dans le genre melanerpes de Swainson, par suite, dit-il, de la longueur de ses ailes, de la proportion de ses doigts et de sa coloration. Si cet oiseau est commun dans son lieu d'Aabitat , 11 faut avouer qu'il est fort rare dans les collections d'Europe. J'ai vu, au Muséum britannique, un mále qui m'a paru adulte, un jeune mále dont je suis heureux de pouvoir donner la figure, et un autre mále que M. Temminck m'a montré en peau au Muséum de Leyde. ll y a quelques années, j'ai aussi eu occasion de décrire deux exemplaires qui font partie de la magnifique collection de M. Wilson, à Philadelphie. Ce sont les seuls exemplaires que je connaisse, et il est vivement à regretter que le Muséum de Paris n'ait pas acquis celui décrit par Wagler, et qui faisait, jadis, partie de la collection de M. Florent Prévost, chef des travaux zoologiques dans cet établissement. : Caractères. Bec environ de la longueur de la tête, presque droit et plus bombé chez les jeunes, lort, comprimé, aigu et très-légèrement tronqué à l'extrémité; mandibule supérieure légèrement arquée; les arêtes latérales, au-dessus des narines, saillantes à la base et à peine apparentes sur le reste du bec; ces arêtes sont rapprochées du sommet du bec qui est arrondi; mandibule inférieure faiblement striée à la base; narines oblongues, basales, cachées par les petites plumes; tête de grandeur moyenne, ovale; cou plutôt court; pieds et tarses très-courts ; le doigt antérieur externe plus long que le doigt postérieur externe; ongles larges, trés-recourbés; plumage soyeux, lustré au-dessus, rude au-dessous; rémiges primaires longues; la première rémige, très-courte, n'a que 35 millimétres de long; les rémiges les plus longues sont la cinquième, la quatrième, la troisième et la sixième; cette dernière n'a que 4 millimètres de moins que la cin- quième, qui est presque égale à la quatrième; les rémiges secondaires sont arrondies et COS Lo EU Line e S him one) #74 94 ha 564. S 216 ` ! | trés-larges ; la queue, de longueur moyenne, est trés-forte, à rectrices aiguës et fendues iu à leur extrémité; les six rectrices intermédiaires se transforment subitement, vers l'extré- qur mité, en tiges aigués; les autres rectrices sont arrondies et d'environ 2 centimètres qi moins longues que celles intermédiaires. rel Cororation. Les auteurs ne sont pas d'accord sur les caractères de coloration qui dis- E tinguent les deux sexes chez ce Mélampic. Wilson déclare que les divers exemplaires qu'il | a reçus en peau ne lui ont présenté, entre eux, que des différences très-légères. fn M. Jardine, dans une note de l'édition de Wilson, dit que: « le prince Ch. Bonaparte, l sur l'autorité de M. T. Peale, pense que la femelle ressemble entièrement au mâle. » Audubon (Ornith. biogr., V, p. 178) dit aussi que la femelle ressemble au mâle, dont elle se distingue à peine par les teintes plus faibles des parties colorées en rouge, w ainsi que par la bande de cette couleur qui est moins étendue sur le devant de la tête. . - Néanmoins, le même auteur indique une ligne plus haut, la figure 8 de sa pl. ccccxvr, 7 comme celle d'une femelle. Or, cette femelle, qui est la figure 5 de ma planche , diffère : du mále adulte (figure 7 de la planche d'Audubon, et fig. 3 de ma planche) d'une manière trés-sensible, comme chacun peut s'en convaincre, puisque j'ai eu le soin de i joindre les figures d'Audubon à celles des exemplaires que j'ai observés moi-même. Ces : derniers m'ont donné l'opinion que la femelle différait du mâle comme je l'ai indiqué : dans mes figures 1 et 2. Je dois ajouter que je n'ai vu aucun sujet semblable à ceux E représentés par Audubon. : Le Mále adulte; bec brun noirátre et d'un bleu gris vers la base de la mandibule infé- 7 rieure; une bande d'un rouge carmin foncé, d'environ 6 millimètres de large, couvre le front, T forme une large plaque sur les cótés de la téte, entoure les yeux en s'élargissant et en s'éten- bl dant à 15 millimètres en arrière, puis vient se réunir sous le menton. Chez les mâles que j'ai observés, la bande rouge ne passait pas au-dessus de l'œil; les touffes de plumes qui couvrent les narines sont de la méme couleur; le devant du cou est d'un gris blan- chátre qui forme un large collier et ceint entièrement le cou de l'oiseau en se rétré- cissant vers la nuque; les plumes de cette partie sont, à leur base , d'une teinte noirátre qui est séparée du gris blanc qui les termine par une bande noire, apparente seulement lorsque les plumes sont en désordre; la poitrine et l'abdomen sont d'un joli rose rouge; Wi le surplus de la gorge et des côtés de la tête, tout le dessus de celle-ci, le dos, le crou- | Lou o e du dod < dad: | pion, les ailes, la queue et les tectrices inférieures des ailes, sont d’un noir bronzé à ni reflets d'un vert brillant; les pieds sont d'un bleu grisâtre; les ongles bruns. | Le mâle, figuré par Audubon, a le devant du cou d'un vert foncé; la poitrine d’un gris sale moucheté et le derrière du cou blanc; le rouge de l'abdomen est très-intense. . mni Un sujet a offert à M. Baird, accidentellement, une plume du dos ayant une teinte | : : hy violacée. | m La Femelle a tout le menton, la gorge, le devant et les cótés du cou, ainsi que le | collier qui le ceint derriére, d'un gris blanc argenté ; l'abdomen d'un rose rouge moins mi étendu que chez le mâle; une bande rouge ceint le front et passant sous les yeux, s'étend à 1 centimètre plus loin; le reste du corps est d'un noir bronzé à reflets d'un 2 vert brillant. "M La femelle, figurée par Audubon, porte sur la gorge et sur tout le cou des croissants i d'une teinte brune que je n'ai vu que chez le jeune. a Le Jeune. Audubon annonce qu'un jeune Mélampic Lewis, tué au mois de septembre, T avait le bec trés-aigu, le rouge à peine apparent sur la tête, le rose des parties infé- ui rieures mélangé de gris blanchátre, le devant du cou d'un gris foncé; il n'avait point encore de collier blane à la nuque, mais que l'on y voyait quelques plumes ayant une ou deux taches blanches vers leur extrémité; du brun noir remplace le rouge autour du bec. Le jeune Mále que nous avons examiné à Londres, au Muséum britannique, était ainsi qu'il suit: bec d'un brun de corne, plus foncé à l'extrémité ; la mandibule inférieure TP d'un jaunátre sale; menton, joues, front, sommet de la téte, occiput, derrière du cou, d'un brun verdátre; quelques plumes à extrémité rouge sont parsemées sur le front, le am menton, les joues et le pourtour antérieur de l'œil; devant et côtés du cou blanchâtres ; m poitrine et épigastre blanchátres, parsemés cà et là de bandes angulaires brunes, avec lit quelque peu de rose rouge sur le milieu de la poitrine; le ventre est d'un rouge rose avec lu les mêmes bandes brunes qui deviennent trés-foneées et nombreuses sur les flancs qui lig sont d'une teinte sale; le dos, le croupion, les tectrices supérieures des ailes et de la ll. queue, sont d'un vert brun à reflets bronzés ; les rémiges et les rectrices sont d'un vert lii bleuâtre foncé à reflets, plusieurs des rémiges ayant son extrémité bordée de blanc. gorge es gulier , Longueur totale du bec, de la commissure à l'extrémité cun — des narines zc bae pee e T 217 La jeune Femelle de ma collection ressemble assez au jeune mâle, car tout le dessus surtout sur l'abdomen; l'épigastre et l'abdomen offrent du r breux sur cette dernière partie; une ou deux petites plumes rouges, peu apparentes, existent au-dessous d'un œil. du corps est glacé d’un vert brun qui devient plus brillant sur les ailes et la queue; la t d'un brun verdâtre terne; le dessous du corps est d'un gris lavé de brun irré- ouge terne plus nom- “Il existe des variétés, chez lesquelles le rouge du ventre se change en rouge orange foncé, nuance qui varie considérablement. Hanrte les Montagnes-Rocheuses, la Californie , l'Orégon. — dela queue. . Rae s o Ao sc UL e du doigt antérieur externe (sans l'ongle) de l'ongle (en suivant la courbure) . du doigt postérieur externe DIMENSIONS. SR RE MEM ROO CMM NEN oM MET SUE OIX CIL UM SOA PO DE IK CUM DP Rr DIM qul tal LEE MEC OR aU RUNS V1 Er ED EM E MEER RO SLI AU E02 Lo qi we la ES iret. Ver ene E mune AE NIE Mu E NUI QC TI ud REL VA DES TAC par cider ce ale MM rr ce Rex uec Is iced de Am ar Qi CRI $c. eA RAE eeu LS PAR PERS EU RU ic AVC TES DES 02 S RESE Me o Puce eV RR OS WT Dru RE dc QE.) M ONE D don eue ol NUE el NMR E ML Dm Em D DU ane CL OERP COP URGED arde. RES ie ne Le Mes ir ev epe. 19 dade o tee eue 2 TRU L 16 ree e ase ire Re c Ka Sene ue cruel Eu cid ew eta nosse c. Scis e T nem Ma cue ALE, el: 2282: E ONE Mesrine Let eine No eu pie TE WE ee Vil ne ee aree ca IUE ihe. 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PICUS DOMINICANUS; Viert., Encycl., p. 1306. — Id., N. dict., XXVI, p. 72. — Licht., Cat. doubl., ne 64, p. 10. = VALENC., Dict. sc. nat., XL, p. 175. — G. Cuv., Ràgn. an., 1829, p. 450. — Less., Compl. Buff., IX, p. 321. — Srix, Av. Brasil., I, p. 59, pl. 50; fig. 2, le mâle; fig, 1; la femelle. PICUS CANDIDUS; Orro, In Buff. uerbers, XII, pl. 23, p. 251. = Waar., Syst. av., no Brasil., IV, p. 445, no 8. PICUS BICOLOR; Sw., Zool. illustr., Y, no 7; pl. 38, la femelle. PICUS MONACHUS; Bnaxwpr, Catal. 81. = Pr. Max. ng Wien, Beitr. naturg. PICUS MELANOPTERUS; Pr. Maxim. pe Wien, Besch. reise nach Bras., Y, p. 165, II, p. 339, le màle. — Sucu., Zool. journ., I, (1825) , p. 556. LEUCONERPES CANDIDUS; Sw., Class. of Birds, M, p. 910. LEUCONERPES DOMINICANUS; G.-R. Gray, Gen. — Id., Cat. gen. brit. mus., p. 93, 1855. = Pr. Br., Consp. gen. av., p. 114, 1850. = Id., Consp. volucr. zygod., ne 203, 1854. MELAMPICUS DOMINICANUS ; Maru., N. class., Mém. acad. Metz, 1848-1849, p. 366. PHIMATOBLEPHARUS CANDIDUS; Rec, Handb. spec. orn., p. 379, no 875, pl. ncxut, fig. 4275-4276. Mas ApULT. Rostro fusco-nigro; capite toto, uropygio, caudæ tectricibus superioribus et toto corpore subtüs à menti initio usque ad crissi finem unicoloribus candidis, nisi vitta angusta pone ab auribus versus nuchœ latera ducta nigra; macula occipitis abdomineque medio virescenti-sulphurascentibus; dorso, scapularibus alisque totis cum omnibus remigibus unicoloribus fuliginoso nigris ; rectricibus a basi ad medium fere albis, inde nigris, lateralibus extüs in fundo nigro albo guttalis, intüs versus apicem albis, fasciolis non nullis irregularibus nigris, iride ex griseo-albà ; pedibus virescentibus. Fam. aport. Mari simillima, fasciola occipitali nulla, macula abdominis sulphurascente minüs extensa. Mas sENILIS. Macula pectoris virescenti-sulphurea. Juv. Hypochondriis abdomineque medio nigro maculatis. LE MÉLAMPIC DOMINICAIN. PLANCHE CI, Fig. 1, mâle; Fig. 2, femelle. LE PIC DOMINICAIN ; VigitL., Encycl. p. 1306. = Id., N. dict., XXVI, p. 72. = VaALENC., Dict. sc. nal., XL, p. 175. = Less., Compl. Buff., IX, p. 991. = Dnar., Dict. class., XIII, p. 498. CARPINTERO BLANCO Y NEGRO; p’Azara, Apuntamient., 1, p. 315, no 254 (1802-1805). PIC NOIR ET BLANC; HorawpnE, Abr. d'h. nat., IM, p. 404, la femelle (1790). Cette espèce, commune au Brésil et au Paraguay, a été décrite par Holandre, directeur du Musée du prince de Deux-Ponts, qui le premier, la fit connaitre en Europe, dans son Abrégé d'Histoire naturelle, douze ans avant la publication, à Madrid, du voyage de d'Azara. Les couleurs générales du plumage de cet oiseau (le blanc et le noir) lui ont fait donner le méme nom par ces deux naturalistes, et M. Swainson, qui avait décrit une femelle, a cru devoir choisir également une dénomination qui ne suppose que deux I e, aptam incon Nein ca —————— M n—— —— ÀMÀ— P——À área 3 218 couleurs; toutefois, une troisième couleur, le jaune soufre, est trop répandue sur le mále adulte pour qu'on n'en tienne pas grand compte; et il est étonnant que d'Azara se soit trompé au point d'affirmer: « Qu'il n'y a point de différences entre le måle et la femelle. » La méme erreur a été partagée par M. le prince Maximilien de Neuwied, car, dans la description qu'il donne du mále, il annonce: « Que quelques-uns ont du jaune à la nuque, et qu'il n'a jamais vu la femelle. » Quant à moi, je partage, à cet égard , l'opinion de Spix, de Wagler et de M. Such (Zool. journ., Ï, p. 996). Mais, ayant recu un mále qui avait, au haut de la poitrine et à égale distance des ailes, une tache jaune soufre, presque arrondie, de 12 à 15 centimètres de diamètre, je me suis demandé si ce n'était pas là le signe distinctif dans la coloration des deux sexes. Je pris le parti d'examiner un grand nombre de dominicains chez tous les marchands naturalistes et dans diverses collections, et cette tache pectorale Jaune se rencontre si rarement sur un nombre considérable de sujets ayant la nuque jaune, que je dus conclure que les vieux máles seuls portaient ce signe distinctif, dont les auteurs ne parlent point. D'Azara nous apprend que le charpentier dominicain, ainsi qu'on le nomme au Paraguay, vit en famille, qu'il est très-criard et qu'il fait entendre de fort loin sa voix rauque et désagréable; qu'il n'entre jamais dans les grands bois, et se tient dans les lieux plantés de palmiers et dans les endroits où il y a peu d'arbres; qu'on le voit sou- vent posé horizontalement sur les toits et sur les arbres; que, cependant, il s'accroche aussi aux troncs et aux murailles, grimpant trés-rarement ; qu'il se nourrit ordinairement de guépes, de larves, d'oranges douces, de raisins et d'autres fruits. Le langage de d'Azara explique parfaitement ce que dit Spix: que cette espèce ne grimpe pas, et ce que dit M. le prince de Neuwied, qu'il en a tué un sujet, tandis qu'il grimpait le long d'un tronc d'arbre. | Nous n'avons aucun renseignement, relativement à la nidification de ce Mélampic, dont j'ai vu, chez MM. Verreaux, des exemplaires provenant de la Bolivie. Caractères. J'avais eru devoir un instant, à l'exemple de MM. Swainson et G.-R. Gray, former un genre à part pour cette espèce; mais un examen plus réfléchi m'a déterminé à n'en former qu'une section de mon genre melampicus. En effet, je reconnais bien que cet oiseau offre quelques légéres différences avec la plupart de ses congénéres , mais il y a loin de là à ces caractères tranchés et constants qui ne permettent pas la confusion. Ainsi, qu'on lise dans The genera of birds, les caractères qui, selon l'honorable M. G.-R. Gray, distinguent le genre melanerpes et le genre leuconerpes, et on verra qu'ils sont identiquement les mêmes, sauf: 1^ les doigts externes qui, selon l’auteur, sont égaux chez les melanerpes , tandis que chez les leuconerpes , le doigt antérieur externe est plutôt plus long que le doigt postérieur correspondant ; 2° les arêtes latérales de la mandibule supérieure, qui sont presque droites chez les melanerpes, tandis qu'elles sont un peu recourbées chez les leuconerpes. Relativement à ce dernier caractére, disons de suite quil n'a pas grande importance ` parce que les diverses espèces qui composent le genre melanerpes de M. Gray, diffèrent autant entre elles, à cet égard, que du leuconerpes dominicanus. Ainsi, le bec du melampicus (melanerpes de MM. Swainson et Gray) melanopogon et celui du M. fla- vigula, sont aussi courbes que celui du dominicanus et en différent moins, à cet égard, qu'ils ne diffèrent d'avec le porto-ricensis par exemple. Aussi, il est bien évident que sil n'y avait. que cette différence, les auteurs précités ne se seraient pas crus fondés à établir le genre leuconerpes basé sur une seule espèce. Voyons donc si le premier et le plus important des deux caractères, celui tiré de la longueur. des doigts, est plus fondé que le précédent. Un examen comparatif, répété sur un grand nombre d'exemplaires, m'a donné les résultats suivants, réunis en tableau, pour faciliter la comparaison : DOMINICANUS. FLAVIFRONS. | PORTO-RICENSIS. | HIRUNDINACEUS. | MELANOPOGON. lERYTHROCEPHALUS. Longueur du doigt antérieur = Pu externe (sans l'ongle) . . . .| 21 millimètres. 49 millimètres. 18 millimétres.| 17 millimètres. 18 millimétres.| 47 millimètres. Doigt postérieur externe (sans PSI. ER 18 — 17 — 16 — 15 — 17 — 16 = On voit donc par les indications exactes ci-dessus, que j'aurais pu augmenter , en y joignant plusieurs autres espèces de Mélampics, que si, quelquefois, chez les Mélampics [melanerpes (Sw., Gray)], le doigt antérieur externe n'excède que de fort peu le doigt postérieur externe, il est, néanmoins, toujours plus long, et que cette différence n'est pas telle chez le dominicanus qu'elle puisse constituer un genre. idee ne QU linm, je ve la F uite q Le vi [ne so le Je Tum mar tot "A 1 1 1 I I 1 1 I I I I 1 c s 219 Le bec est long, trés-fort, légérement courbe, large à la base, trés-comprimé vers l'extrémité qui est en forme de coin et différe surtout, sous ce rapport, des autres Mélampies , ce qui m'a déterminé à en faire une section séparée. L'aréte au sommet du bee et celle au-dessus des narines sont trés-saillantes, tandis que la mandibule inférieure est arrondie en dessous; les narines sont, en partie seulement, recouvertes par des plumes courtes et dirigées en avant; le menton imparfaitement couvert de plumes rares et très-courtes, et s'avançant sous la mandibule au tiers environ de la longueur totale du bec mesuré de la commissure ; paupières et un large espace autour de l'œil, dénudés de plumes; plumes de l'occiput étroites, soyeuses, peu serrées; ailes trés-longues et aigués; la troisième et la quatrième rémige sont les plus longues et différent peu de la cinquième ; la première rémige est trés-courte et n'a que 32 millimètres de long; queue longue, étagée et composée de douze pennes, dont la premiére de chaque cóté est trés- courte; les deux rectrices intermédiaires excédant de beaucoup les autres; toutes les pennes de la queue aigués, à l'exception de la dernière grande rectrice de chaque côté de la queue, qui est assez large et de forme oblique à l'extrémité; tarses et doigts forts, scutellés au-devant et écailleux sur les côtés; quatre doigts inégaux; le doigt antérieur externe plus long que le doigt postérieur correspondant; ongles longs, très-aigus et évidés sur les cótés. Cororation. Le Måle adulte; bec d'un brun noirâtre plus clair en dessous; toute la tête, le bas du dos, le croupion, les tectrices supérieures de la queue et toutes les partiés inférieures, y compris le menton et les tectrices inférieures de la queue, d'un blanc neigeux; lé milieu du ventre et une large bande à l'occiput sont d'un jaune soufre; une bande noire, en zigzag, commence aprés la peau nue de couleur orangée qui entoure l'œil et tourne sur la nuque; le dos, les scapulaires et toutes les ailes, sont d'un brun noir fuligineux ; les tectrices inférieures des ailes sont d'un noir fuligineux ; les rectrices sont blanches depuis leur base jusqu'à moitié environ de leur longueur totale, puis noires jusqu'à leur extrémité; les deux grandes rectrices de chaque côté de la queue sont lachetées de blanc sur la partie qui est noire; les deux rectrices intermédiaires ont aussi une ou deux taches noires vers l'extrémité de la partie qui est blanche ; iris blanc selon d'Azara, blanchâtre selon M. le prince de Neuwied, et d'un gris blanc selon Natterer; pieds verdátres. ] La Femelle adulte diffère du mâle en ce qu'elle n'a pas à l'occiput la bande jaune soufre qui distingue le mále. Le vieux Mâle, probablement, a le plumage du mâle adulte, et, de plus, une tache jaune soufre au haut de la poitrine, à égale distance des ailes. Le Jeune a de nombreuses taches noires sur les flancs et sur l'épigastre. Hasire le Brésil, le Paraguay, la Bolivie. DIMENSIONS. omens fidale 5-403 oup ra EGUDCE IE UG es tahinat ans oue dec pn 296 millimétres. = du boc, de Ja- commissure 2 TOI nd L7. uo 2222 0 a 2 Y RA a i. 95 à 38 mill. = = AES Il oM SASA CEDE TE OU ie NS DENON NE de EM UE 95 à 99 = cc wie Fale phie .,1. Re ar NE AX ud d MATIS. CR CE RU IU E 156 à 170 — = LE E DT O P A s oo un Mu i Mic ORS I 95 à 100 — — Duc M RU AMD IL I RM LA Re i M M s due i o Lu qu olco 8925 melre. vd dart antérieur esterne Gatslonsle]. Je o2 Qe a SN e muere min ae 91 — => F de Fungle (en suivant la courbure => 0295 5 045 101 RAR o adde Jem S Ro À 15 — JO WE demi postenónr CLICS A E OU US, Cau PM A de MEME LEID EN IQ OE 18 — sev R AOT ia ove Sero qo o wA A A E AVE E LR SA cde e 12 — coop dE dORORIPDISUE MENEE AE R A R pe E Re AS A uM UE pu 15 — — GE GR P I A Hl ILU UM E NP Ec CIE 12 — S> #25 du tloigt-posterieur lerine cra e oec. à nn ee Lu or cpu iue Jic NL E E 8 == SAE VON NE e. + i uox 200 or E S Ael Dau E V c MR I S 9 = Se trouve dans presque toutes les collections, notamment dans celles de Paris, de Londres, de Vienne, de Berlin, de Leyde, de Heidelberg, de Francfort-sur-Mein, de Metz , de Carlsruhe, de Darmstadt, de Liége; dans ma collection. 220 OMISSION AU GENRE MÉLAMPIC (MELAMPICUS). Dans le genre Melampicus , il y a lieu de rectifier ce qui suit: | (DE LAMERIQUE) s Première Section, ( Doigt antérieur externe beaucoup plus long que le doigt posté- H Page 192. ~ rieur externe. Melampicus dominicanus (v. p. 917) [Vizizzor]. " | : i > | jn Bec aigu, plus droit; doigt antérieur externe un peu plus long i. que le doigt postérieur externe, ou en différant à peine. Melam- uy . Deuxième Secrion. picus erythrocephalus (p. 209), mel. porto-ricensis (p. 205), T mel. formicivorus (p. 199), mel. flavigula (p. 202), mel. "m | vantholarynz (p. 204), mel. torquatus (p. 214). P | 7 Bec un peu plus recourbé, plus aigu, côtés plus comprimés; les m deux doigts externes égaux, ou l'antérieur externe un peu plus ji Troisième SECTION. long. Mel. hirundinaceus (p. 192), mel. meropirostris (p. 197), ps; mel. melanocephalus (p. 195), mel. rubrifrons (p. 196), mel. IT | flavifrons (p. 207). 71 ie Arétes latérales, au-dessus des narines, à peine apparentes ; la send QUATRIÈME SECTION. quatrième et la cinquième rémige presque égales; bec long v dil (des Antilles). Melampicus herminieri (p. 198). KT su | Iv | DI A la. (a tique fom, SI a 221 Genus XVII. — XENOPICUS (Bairo, Reports of Explorat. and Surveys, etc., p. 83, 1858). Genre XVII. — XÉNOPIC. M. Baird a publié ce sous-genre en 1858, espèce que J'y admets; mais il l'a créé à l'exemple de S. A. le prince Bonaparte, dans le groupe du genre Picus, divisé en Trichopicus (Br-), Dyctiopicus (Be.), Phrenopicus (Br.) et Xenopicus (Be.). La coloration des espéces, au lieu de caractéres anatomiques, servent à distinguer ces différents genres. Ainsi, selon M. Baird, son genre Xenopicus se distingue par les carac- tères suivants du genre linnéen Picus: « Entièrement noir avec la tête blanche; ailes allongées ; une plaque blanche à la base des rémiges primaires les plus longues. » Quoi qu'il en soit, en formant un genre de l'albolarvatus que M. Cassin et le prince Bonaparte avaient placé dans le groupe /euconerpes de Swainson, et M. Sclater, parmi les melanerpes de ce dernier auteur, correspondant en grande partie à mon genre Melampicus , jai placé ce genre américain à la suite de celui précité, avec lequel il a le plus de rapports. Voici les caractères que je lui assigne : Xenoricus: Bec long, droit; la mandibule supérieure trés-légérement courbe, et la mandibule inférieure légérement bombée en dessous; l'aréte, au-dessus des narines, plutót rapprochée , à la base, des bords que du sommet du bec; ailes et queue allon- gées; le doigt postérieur externe le plus long des quatre doigts. Le plumage de la seule espéce connue jusqu'à présent, est facile à décrire: tout le corps est d’un noir profond; la téte, le cou, blanes; les rémiges primaires liserées ou tachées de blane depuis la base jusqu'aux trois quarts de leur longueur; quelques rémiges secondaires portent des taches ovoides de la méme couleur sur la barbe interne; le mâle se distingue par une étroite collerette d'un rouge vif le long de la nuque; bec et pieds noirs (de l'Amérique septentrionale). XENOPICUS (Baird) ALBOLARVATUS (Cassin). LEUCONERPES ALBOLARVATUS; Cassin, Proceed. acad. nat. sc. Philad., 1851, p. 106, n» 7. — Id., Journ. acad. Phil. n. s., nt, p. 257; pl. 92, mâle et femelle. — Pr. Br., Consp. vol. zygod., 1854, no 204. MELANERPES ALBOLARVATUS ; Scrat., Proc. zool. soc. Lond. Janv. 1858. XENOPICUS ALBOLARVATUS; Barro, Reports of Explor. and Surveys, etc., IX, part. 2; Zool., p. 96, 1858. Mas. Capite toto feré, colloque albis; strigà occipitis strictà transversim coccineà; corporis ceteris partibus, suprà et subtüs, alis caudàque nigris; remigibus primariis ad basin utrinque, non nullis a basi usque ultrà medium albis. Femna. Paululüm minore, mari simillimä nisi absque occipitis strigà coccineà. ` XÉNOPIC A MASQUE BLANC (Malh.). PLANCHE CI, Fig. 3, le mâle; Fig. 4, la femelle; Fig. 5, quatrième rémige primaire (grandeur naturelle). WHITE-HEADED WOODPECKER ; Bao, Reports of Explor., ete., p. 96. La forme du bec de l'albolarvatus, sa coloration; l'arête latérale, au-dessus des narines, plus rapprochée du sommet que des bords du bec; tout semblait concourir pour placer ce grimpeur dans le genre melampicus ; mais une circonstance importante ne m'a été connue que lorsque j'ai pu obtenir, grâce à l'obligeance de M. Sclater, une paire de cet oiseau rare, et elle a dâ me déterminer à en faire un genre à part. En effet, à l'inverse de toutes les espéces de mon genre Melampicus , Valbolarvatus a le doigt postérieur externe le plus long de tous. Je n'ai cru pouvoir mieux faire que d'adopter le genre Xenopicus, créé pour cette espèce par M. Baird, dans les Reports of Explor., ete., p. 83, sans que les caractères en aient été indiqués. Nous n'avons d'abord connu cette espèce de la Californie, que par la description qu'en a donnée M. Cassin, et que je suis heureux d'avoir pu me procurer les deux sexes de cet oiseau qui ne figure encore en France que dans ma collection. II 56 229 D'après J.-G. Bell qui l’a découvert dans l'Orégon, près de Georgetown, ce grimpeur semble fréquenter, de préférence, les pins élevés où il cherche sa nourriture, et se tenir généralement à une grande hauteur du sol; ses mœurs ont beaucoup d'analogie avec celles du picus villosus, et son chant est clair. M. Thomas Bridges annonce qu'il n'est pas rare dans la vallée de la Trinité, et M. Sclater trouve, comme moi, que ce grimpeur n'était pas à sa place, en le joignant au melampicus dominicanus dont il diffère beaucoup, car cette dernière espèce a le doigt antérieur externe beaucoup plus long que les autres, tandis que chez l'albolarvatus , c'est le doigt postérieur externe Ja qui excède les autres. m CanacrEnES. Arête au sommet du bec saillante ; arête latérale, au-dessus des narines, jte un peu plus rapprochée du sommet que des bords du bec; la troisiéme et la quatrième m rémige sont égales et les plus longues ; la cinquième vient ensuite pour les dimensions ; p les rémiges secondaires sont larges et terminées brusquement en s'évidant un peu sur p les bords; la queue plutôt longue, avec les rectrices assez souples à leur extrémité seule- zu ment; le doigt postérieur externe le plus long de tous. . pos Coronariow. Le Måle adulte; le bec est d'un noir plombé; un large masque blanc jl couvre le front, le vertex, presque tout l'occiput, les côtés de la tête, les narines, la ps gorge et le cou. Cette couleur est aussi celle d'une partie des deux pages des rémiges ali primaires, notamment chez la troisième, la quatrième, la cinquième et la sixième rémige, ls mil et elle se prolonge sur les barbes externes de ces rémiges, jusqu'à plus des deux tiers qr la de leur longueur; une bande rouge étroite règne sur l'occiput, aprés le blanc; toutes les li de aulres parties du corps, au-dessus et au-dessous, les ailes, la queue et les pieds, sont d'un noir profond. | La Femelle, qui est un peu plus petite, ne diffère du mâle que par l'absence de la bande rouge occipitale, et, chez elle, au moins dans l'exemplaire que j'ai recu, le blanc s'étend moins en arrière sur l'oceiput. TUE PT Hanrre l'Orégon, la Californie. pline DIMENSIONS. Longueur totale litus Pide a a a E us à E EE A P Qu E. 225 à 228 mill. — dc sed onus Ue Mi mile m MALI LI d Iw usd E ulli 27 millimétres. = ROGAMUS (o AI I El qc TU SRI MEE ie dl ed 20 _ D Rr E VEURE mn — de a eu en I NI LLLI Er uia un 80 à 83 mill. ë S a R us ccu A T mm e R ca de Sg, 20 millimètres. f — Un te aue PE (sme Mon n uu: - 13 — fm — PEN AE op LC CN i. uu ux NET UI cU LS Lt 15 — j na a (donos cr ci MTM NUI nU n ME M I WIL AE 16 == | o uM nic OM UI MUI. MC MW cuu e 2 14 = TUS GO MS UNIDO nterna 1. Lt ON CIT eue qm ei S NS uS VEI D AB E MIS 12 = TANG — EU I ET EIL uL UA ARI AUI VIN lin 13 — TOS pu EV LLL n Mc Mu AN Re" ASIT ie 6 == p = don A O T x LC e KA) à) 6 — 18 US SUB Se trouve dans la collection du Muséum de l'Académie des Sciences naturelles de TR Philadelphie (Etats-Unis); dans la collection de M. P.-L. Sclater, à Londres; dans ma kia : E Tics collection, à Metz. app ls enig tnn h welis albo Temi Dry Ce pa ms qe y ms ea A bed — Are LAMI Marre TY UT GAR NEI laf, ) LU Ur e E E= ial | nid iul | milini, 1 Genus XVIII. — ZEBRAPICUS. Genre XVIII. — ZÉBRAPIC. Bec long; mandibule supérieure un peu recourbée; les bords du bec un peu courbes; cótés comprimés vers l'extrémité qui est aigué; aréte latérale, au-dessus des narines, très-rapprochée du sommet de la mandibule supérieure et cessant d'être apparente vers la partie antérieure du bec; ailes longues; la quatrième et la cinquième rémige sont les plus longues; queue moyenne ; tarses courts; quatre doigts; l'antérieur externe générale- ment plus long que le doigt postérieur externe; pas de huppe, mais les plumes de la nuque quelquefois plus fournies et un peu plus longues; plumage des parties supérieures, moins la tête, noir, rayé transversalement de bandes blanches, et rarement d'un olivâtre clair; parties inférieures d'un cendré blanchâtre ou d'un brun plus ou moins roussátre, quelquefois mélangé d’olivâtre, sans raies ni bandes inférieurement; le ventre et l'abdomen ordinairement plus ou moins colorés de rouge ou de jaune; le bec noir; les mâles n'ont pas de moustache et se distinguent des femelles en ayant plus de rouge sur la tête; celles-ci n'ont que l'oceiput rouge, ou quelquefois n'ont aucune partie de la téte de cette couleur (de l'Amérique, des Antilles). 1 PREMIERE SECTION. Les deux sexes ont le pourtour des yeux noir, ainsi qu'un sourcil ou une pointe trian- gulaire aprés l'œil. ZEBRAPICUS SUPERCILIARIS ( Tem. ). PICUS SUPERCILIARIS; Temm., 73e livr., pl. col. 433, le mâle. = G. Cuv., Règn. an., 1829, p. 451. = Less., Ornith., p. 227, n» 59. = Id., Compl. Buff., IX, p. 324. = Drar., Dict. class., XJI, p. 506. — Wac., Isis, 1829, p. 515, le mâle. = TurgxEM., Journ. für ornith., 1857, p. 153. COLAPTES. SUPERCILIARIS ; Vic., Birds from Cuba, zool. journ., 1827, IM, p. 445, ne 28. — Arc. D'ORB. et RAM. DE La SAGRA, Hist. phys. Cuba, orn., p. 146, pl. 23, une femelle var. albine. COLAPTES SUPERCILIOSUS ; G.-R. Gray, The gen. of birds, I, p. 446. ZEBRAPICUS SUPERCILIARIS ; Marn., Nouv. class., Mém. acad. Metz, 1848-1849, p. 361. CENTURUS SUPERCILIARIS; Pr. Bre., Consp. gen. av., 1850, p. 118, le mâle. — Id., Consp. vol. zyg. spec., 214. — Reicn., Handb. spec. orn., p. 408, ne 958, pl. next ; fig. 4400, måle; fig. 4401, femelle, variété albine. — Can. GUNDL., Journ. für. orn., 1856, p. 103. PICUS SUBOCULARIS ; Less., Descr. d'ois. réc. découv., 1847, p. 205, n° 33, le mâle. Mas apuzrus. Rostro nigro ; iridibus pallidé rubris aut fuscis; fronte, loris, genis, gulàque cinerei-albescentibus unicoloribus; frontis fasciola antica utrinque, pileo, occipitis cristà nuchàque intense coccineis ; abdomine ac ventre medio rubris; collo abdomineque cine- rascentibus, in olivaceum vergentibus, abdominis lateribus, femorum, crissique plumis nigro fasciolatis; dorso, tergoque alternatim nigro et albo aut albo-olivaceo faseiatis ; uropygio caudæque tectricibus superioribus alarum tectricibus inferioribus albis, nigro fascio- latis; remigibus primariis nigris, griseo extüs marginalis, ad medium albo maculatis, intüs a basi ad medium candidis; secundariis, et alarum tectricibus superioribus nigerrimis albo utrinque numerosé fasciatis, apice albo marginatis; rectricibus nigris, duabus inter- mediis albo nigroque extüs et intüs fasciatis, apice nigris; rectrice quintà utrinque extüs et intüs ex parte albo fasciatà ; pedibus fusco- olivascentibus. Fœmina ADULTA. Mari similis; fronte et vertice antico albescentibus, regione ophthalmicà sincipiteque nigerrimis; nuchà cristatà coccineà pallidiori; abdominis medii rubro minus extenso. VaniETAS. Fronte, vertice, caudæ tectricibus superioribus candidis; rectricibus albis, apice ochrasceis; collo antico, pectore, remi- gibusque sordide albis, dorso abdomineque albo-flavidis. LE PICZÈBRE SOURCIL NOIR OU SUPERCILIAIRE. PLANCHE CII, Fig. 1, mâle; Fig. 2, femelle; Fig. 3, rémige quatrième. PIC SOURCIL NOIR; Temm., pl. col. 433. PIC A SOURCILS NOIRS; Less., Orn., p. 227, no 52. ` COLAPTE A SOURCILS NOIRS, v'OrB. et Ramon DE LA Sac., Orn. Cuba. — Less., Compl. Buff. LE PIC A PLAQUE NOIRE ; Lzss., Descr. ois. réc. déc. CARPINTERO JABADO, A CUBA; Gunoi., Beitr. zur ornith. Cuba's. CARPINTERO COMMUN, A CUBA; Raw. DE LA SAGRA. La femelle de cette belle espèce n'a point encore été décrite par les auteurs. MM. Alcide d'Orbigny et Ramon de la Sagra, dans l’histoire physique, politique et naturelle de l'ile 224 de Cuba, ont, à tort, donné le méme plumage au mâle et à la femelle. Leur attention aurait, néanmoins , dà étre éveillée, d'abord, par ce fait, que dans toutes les espéces de Piezébre le mâle diffère, par la tête, de la femelle; puis, par la coloration méme de la téte de la variété albine du Muséum de Paris, qu'ils ont fiqurée sur leur planche 23, et dont le rouge trés-vif ne couvre que locciput et la nuque, sans s'étendre sur tout le vertex, comme cela a lieu chez le mâle. ll est d'autant. plus étonnant qu'on ait méconnu cette femelle, que MM. Ramon de la Sagra et Gundlach annoncent que ce Piczèbre est le plus commun des grimpeurs de l'ile de Cuba, où il est sédentaire et connu sous le nom de carpintero commun , d'après M. de la Sagra. € Néanmoins , cet oiseau, dit-il, est /rós-sauvage, et se tient presque exclusivement dans les bois les plus épais et les plus élevés, ou il occupe presque toujours le sommet des arbres, sans Jamais descendre jusqu'à terre; tous ses mouvements sont vifs, prompts, remplis de fierté, et c'est alors qu'il fait souvent entendre un chant qu'expriment les notes suivantes: la, fa, la, sol, la, sol, la, sol, la, sol, la, la, la, sol, répétées vivement ; tantôt , il fait retentir les bois de sons clairs, trés-hauts, qu'on peut exprimer par cw, u, u, u, U, répétés dans une mesure plus accélérée que la précédente, et qui < S'entendent au loin dans la campagne. M » Les chasseurs cubaniens prétendent (avec raison, selon moi, et contrairement à l'opinion de M. d'Orbigny) que ce Piczèbre, malgré ses mœurs sauvages, s'approche des plantations rurales d'orangers, dans la saison où les oranges sont mûres et qu'alors il les mange avec gloutonnerie. Cette assertion pourrait paraitre suspecte, comparée aux habi- tudes insectivores des Picidées; mais nous avons la preuve que cette espèce est plutôt granivore; car MM. Ramon de la Sagra et Poey, en ayant ouvert plusieurs, ont toujours trouvé dans son estomac un résidu végétal ou de graines. Malgré ces habitudes, jamais on n'a pu réussir à le soumettre à la domesticité. On ne peut plus dure à tuer, comme tous les grimpeurs, cette espéce est, néanmoins, poursuivie par les chasseurs qui la mangent, et prétendent que la chair en est bonne. » M. Gundlach assure, au contraire, « que ce grimpeur, trés-commun à Cuba, est facile à tuer. » Quoi qu'il en soit à cet égard, le dernier auteur nous fait connaítre que le superciliaris niche dans les mois d'avril et de mai; que, durant ce dernier mois, il a découvert six œufs blancs que cet oiseau avait pondus récemment au fond d'un trou pra- tiqué dans un palmier, et sur de très-pelits copeaux réduits en poussière ; et, qu'enfin, l'œuf est plus fragile que d'autres œufs de méme grosseur, comme ceux du chloropicus canus et du geopicus auratus (Tuigxgw., Journ. für orn., 4857, p. 153). Ainsi que le montre la synonymie que j'ai indiquée, ce grimpeur avait été placé dans des genres différents; mais je pense que c'est avec raison que je l'ai enlevé, en 1850, du genre Geopicus (Colaptes, Sw.) pour le placer dans le genre Zebrapicus [Centurus, Sw.). Car S. A. le prince Bonaparte et les autres ornithologistes, qui ont écrit depuis, ont égale- ment partagé cette opinion qui me parait parfaitement justifiée, quoique le bec et la queue du superciliaris soient plus longs que chez les autres espéces du genre Zebrapicus, et se rapprochent par là du genre Geopicus. ` Caractères. Bec long, légèrement courbe; ailes longues ; la quatrième et la cinquième rémige sont les plus longues et excèdent de peu la troisième et la sixième rémige ; queue longue; les rectrices, à l'exception des latérales, étant très-aiquës et très-usées vers leur extrémité ; doigts médiocres ; l'antérieur externe excédant à peine le doigt postérieur externe ; ongles trés-aigus. Cororation. Le Mále adulte; bec d'un noir foncé; iris d'un rouge pále, suivant quelques auteurs, ou d'un rouge de brique d'après M. Gundlach; sur la planche de M. Temminck, l'iris est d'un jaune pále; mais l'auteur n'en parlant pas, on ne sait si c'est une fantaisie du peintre. En mars 1859, M. H. de Saussure a publié ses observations faites en Amérique sur la couleur des yeux des oiseaux (Revue et mag. de zool., 1859, p. 121), et il annonce que l'iris du superciliaris est brun. Il faut avouer que cette divergence d'indications sur un fait est très-regrettable. L'angle du front avec les plumes qui recouvrent les narines de chaque côté, le vertex, l'occiput, la nuque avec ses plumes assez allongées et épaisses, sont d'un rouge cramoisi; le milieu de l'abdomen et du ventre est d'un rouge un peu moins vif; une large bande noire, de 15 à 20 millimètres de long, s'étend au-dessus des yeux le long de la téte; une bande blanche veloutée, de 5 à 6 mil- limétres de hauteur, couvre le front et sépare le rouge des narines de celui du vertex ; le lorum, les joues, la gorge, les cótés de la téte, sont aussi d'un gris blanc ou d'un qris m: = A | 225 jaunâtre très-pâle ; la poitrine et l'abdomen sont d'un gris brun olivâtre; les cuisses et les tectrices inférieures de la queue sont d'un blanc olivâtre avec de nombreuses bandes noires de forme lancéolée ; les tectrices inférieures de la queue sont d'un blanc jaunâtre avec quelques taches noires; tout le dos est rayé alternativement de bandes transversales noires et d’un blanc olivátre; le croupion et les tectrices supérieures de la queue sont d'un blanc légèrement olivâtre avec des taches noires lancéolées; les tectrices supérieures des ailes et les rémiges secondaires sont d'un noir profond, avec des bandes blanches transversales sur les deux pages et terminées de blanc; les rémiges primaires sont noires, liserées de gris sur le bord externe de la page externe qui est tachée de blane vers le milieu des pennes; tandis que la page interne est presque entièrement blanche à partir de la base jusqu'à plus de moitié des pennes; la queue est noire; les deux grandes rec- trices intermédiaires sont rayées de blanc et de noir sur les deux pages, avec leur extré- mité noire, et la cinquième rectrice de chaque côté est dentelée de blanc sur tout le bord extérieur de la page externe, tandis que la page interne porte seulement trois ou quatre bandes blanches au plus sur le bord interne, vers l'extrémité ; les pieds sont d'un brun olivátre. | La Femelle adulte diffère du mâle en ce qu'elle n'a de rouge à la tête qu'auprès des narines et sur toute la nuque; encore, ce rouge est-il un peu moins vif que chez le mâle; le rouge de l'abdomen est un peu moins étendu ; le front et le vertex sont blanes comme les côtés de la téte, mais une large bande noire qui couvre l'œil, s'étend d'un œil à l'autre, en passant sur le sinciput et l’occiput. Le Muséum de Paris possède une variété albine femelle, figurée dans l'ouvrage de M. Ramon de la Sagra. Cette variété a une teinte générale d'un blanc sale, sur laquelle on aperçoit quelques indices des lignes transversales noirátres qui ornent l'oiseau dans son état normal. Le derriére de la téte, une tache de chaque cóté, à l'angle du bec et le milieu du ventre, sont d'un beau rouge; le front, le vertex, le croupion, les tectrices caudales supérieures, sont d'un blanc pur ; le dos et l'abdomen d'un blanc jaunâtre, avec des bandes transversales d'un brun trés-pále; les rectrices blanches avec leur extrémité d'un jaunâtre sale; le cou, la poitrine et les rémiges, sont d'un blanc sale. Hasrre l'ile de Cuba. M. Lesson annonce avoir recu cette espèce de Realejo, côte de l'Amérique centrale (Nicaragua). DIMENSIONS. VYncueur totale 6 6 00.0 cuu o o toS o o LL tI ILE ME M E 986 millimétres. — dusbecssdeSascommissure ds Lente ose ed dew c pc R RN de Mu M DE. 44 — — oee des marines. a a c ec ce à a ID II le LI a 30 — S de koae pliée dcr vs X Mec rc du Le a a SER mM. 142 à 144 mill. ` DAMES e du M AM I lI Lic aL A 470 millimètres. Longueur de la queues at 2 oe à 110 — Uu dE E MM c ML We E M MI EE a ME CNET M UE 23 — => “du daigtcantérieur externe (ans konalo) PRESS REP tA Tho M Fu era A NR RUE 91 — cx cusduslescnssuiantlavcounburc d e cc Ru e Dd IM T E 18 — neu AI dl posterieürtexlerne . 2 2090s . à eon e ar E MA M I du oo C 90 = =d lonec eo sea T UE Mu c IPE E ar ne 15 — s n du doi n antéricaremterne Rd. 13 = EEP o. c c UR t S E AR ES F EL d 14 == 26 duodoigt-postérteak interne 328522; a 2 Se ar e telo mud O IN 8 = => de ongles = e Me 22 A 24 RE E. sux RS LU = Muséum de Paris, de Leyde, de Berlin, de la Société zoologique de Londres, de Marseille, de Liége; un mâle innommé dans le Muséum de Genève; un exemplaire dans la collection publique Crespon, à Nimes (sous le nom de picus longirostris); ma collection. Le type est au Muséum de Leyde. ZEBRAPICUS ELEGANS (Sw.). PICUS ELEGANS; Sw., Syn. birds Mexico; phil. mag., I, p. 439, n° 81, 1827, nec Fraser. — Less., Compl. Buff., IX, p. 318. CENTURUS ELEGANS ; G.-R. Gray, Gen. of birds, VM, p. 442, no 6. — Pr. Br., Consp. gen. av., 1850, p. 119, no 5. = Id., Consp. volucr. 2god., no 919 , 4854. = Reca., Handb. spec. orn., p. 444, no 965 b. ZEBRAPICUS ELEGANS; Maru., N. class., Mém. acad. Metz, 1848-1849, p. 361. Mas AnuLTUs. Rostro nigro; frontis fasciola utrinque antica, occipite , nuchá cristalà, vittà ab oris rictu ad colli latera extendente, gule plumulis non nullis, ventreque medio flavo-auratis; lineà frontali albâ, fronte reliquâ et vertice toto latè coccineis; regione oph- Picus nigerrimá, nigro extenso oculos ambiente; gulà, collo antico et ad latera, pectore, abdomineque ex-olivaceo rulescenti-griseis, ME aee DE L AE yo E et superioribus 2 nigro alboque alternatim dee s i T. ricibus superiori us albis , nigro fasciatis ; remigibus primariis nigris, imme extüs ad mediüm et apice, laté intüs S ediùm albo maculatis; secundariis rectricibusque duabus intermediis nigerrimis, intus et extüs albo fasciatis; caudà Il 57 dm c E AME eer a A e me mm 226 nigerrimá , rectriceque quintà utrinque extüs et intüs albo fasciatis, apice albis, quartâ intüs albo fasciatà, et extüs, versus apicem, albo paululüm maculatà ; pedibus fusco-olivaceis. Fœmina ADULTA. Mari similis, fronte verliceque cinereis, occipite et nuchà aurantiis, frontis fasciolis utrinque vitta malari mento, ventreque medio flavo-auratis. LE PICZÉBRE ÉLÉGANT. PLANCHE CII, Fig. 5, le mâle adulte; Fig. 6, la femelle; Fig. 7, la rémige quatriéme. L'ÉLÉGANT ; Lesson, Compl. Buff., IX, p. 318. Voici encore une espéce qui n'a pas été connue des auteurs modernes, qui l'ont confondue avec hypopolius qui est trés-différente. Ainsi, Wagler (Isis, 1829, p. 514) pense que l'elegans de M. Swainson doit être son hypopolius , et l'auteur du Conspectus generum avium émet le méme doute (1850, p. 119, n^ 5). Je suis convaincu qu'aprés les descriptions et les figures que je donne de ces deux espéces, l'erreur ne sera plus possible. La femelle de l'elegans n'a jamais été décrite, et j'ai eu le bonheur de la découvrir récemment dans un envoi du Mexique. Il ne faut pas confondre le Piezébre élégant de M. Swainson avec le beau grimpeur publié sous le méme nom par M. Fraser; car cette dernière espèce est le Géopic de Rivoli (Boissonneau). Caractères. Bec fort, légèrement courbe; une petite huppe à l'occiput; ailes et queue moyennes; la quatrième et la cinquième rémige, qui sont les plus longues, excédent de très-peu la troisième et la sixième rémige; le doigt antérieur externe excède de fort peu le doigt postérieur externe. Cororation. Le Måle adulte a un petit espace de chaque côté du front; les plumes recouvrant les narines, l'occiput, la nuque et une petite huppe, ainsi qu'une bande s'étendant de la mandibule inférieure et remontant sur les joues, d'un jaune doré brillant et soyeux , lavé d'orangé ; le menton et le milieu du ventre sont d'un jaune doré beaucoup moins vif; sur le front, une bande blanche de 4 millimétres de hauteur, qui est suivie d'un rouge trés-brillant qui couvre tout le vertex et s'étend ainsi sur une longueur de 25 à 30 millimètres; le pourtour de l'œil et un large sourcil sont d'un noir profond; la gorge , le cou, l'abdomen, sont d'un gris brun olivátre, rayé de bandes noires lancéolées sur les tectrices inférieures de la queue et sur les cuisses; le dos, le eroupion, les tec- trices supérieures et inférieures des ailes, sont rayés alternativement de bandes noires et de bandes blanches; les tectrices supérieures de la queue sont blanches avec des bandes transversales noires; les rémiges primaires sont noires avec, au milieu dela penne, une ou deux taches blanches sur la page externe et un large miroir blane sur la page interne, tandis que les rémiges secondaires, qui sont d'un noir profond, sont rayées sur les deux pages de bandes blanches; toutes les rémiges ont leur extrémité plus ou moins tachée de blane; la queue est noire; les deux premiéres ou grandes rectrices intermédiaires portent des bandes blanches sur toute leur page interne, et de pareilles bandes sur les deux tiers au moins de la page externe à partir de la base, l'extrémité de ces rectrices restant noire; la qua- triéme et la cinquième rectrice de chaque côté de la queue ont leur extrémité blanche, et portent sur leurs deux pages des bandes blanches qui se changent en quatre ou cinq petites taches de cette couleur sur le bord extérieur de la page externe de la quatrième rectrice, et cessent en se rapprochant de la base de cette penne; les pieds sont d'un brun olivátre. La Femelle différe du mále en ce qu'elle a la bande frontale d'un gris blanchátre, qui devient d'un gris brun en s'étendant et en couvrant tout le vertex ; l'occiput et la nuque sont d'un Jaune doré lavé d'orangé, le surplus comme chez le mále, deux exemplaires m'ont paru un peu plus petits que les máles. : | Hasrre le Mexique. DIMENSIONS. MALE. FEMELLE. ON SUCU RE LOIR eec S PAA cu m i qu ru E EAT 240 millimétres.| 220 millimètres. PE a A O R 408 9 5 0850 507 ee 0 e S e DU 30 E 28 = -— = CS OBS ec Re cq MED qe qd diu m. 20 mu 90 = nd ne 130 = 120 — es ded eue c oh oc uem c ed M LU EE. EUR die cn, Lo ge Ig = 75 _ = dud c deo c c t cu cA E L I Rp Qc A M npe DU 20 =F » "=> Z AdQ t anferreurexterne Gau FPanele) V. o us s en UNI 19 == » = = de oncle Ca suvant la courbure poe eu e e I M Re à 14 n » UE edt Ec mici) cM M CEN EMI A ML ME 18 — » = x 12 — » = = QUE anteri merno uou. we ua cr d spl E ug. S a Los 13 = » — ees do OT c p occu e uuu ulcera Ag. 19 Le » — => ds e PAIN ta 6 — » => — VON C c t M ues Mum uM RN PEL E UE us 6 I » — : = = E 227 Muséum de Paris, de la Société zoologique de Londres, de Bruxelles, de Vienne, de Manheim, de Boulogne-sur-Mer. Un mâle innommé dans la collection de Genève; ma collection. -_- — SO G> ZEBRAPICUS PUCHERANI ( Mal. ). ZEBRAPICUS PUCHERANI; Maru., Revue zool., 1849, p. 542. CENTURUS PUCHERANI; Br., Consp., 1850, p, 120. — Reicu., Handb. spec. orn., p. 411, no 969. CENTURUS PUCHERANII; Sarvin et ScLar., On the ornith. of Guatem. Ibis, no 5, p. 43, 1860. PICUS AURIFRONS? Lesson, Rev. zool., 1839, p. 102, le male, ZEBRIPICUS PUCHERANI; Pr. Br., Consp. vol. zygod., ne 224, 1854, Mas ADULT. Rostro longiusculo, apicem acutum versus percompresso, toto corneo-nigro; vertice, sincipite, nuchà, ventreque medio sanguineo-rubris ; sirigâ latà nigerrimà supra regionem ophthalmicam et paroticam ad humeros extendente, alteraque sordide albá post oculos, nigro marginatà; auchenio, insterscapulio, tergo nigerrimis, albo transversim striatis ; alarum tectricibus remigibus- que secundariis nigerrimis, albo utrinque et ad apicem maculatis; remigibus primariis nigris, albo intüs punctulatis; uropygio, cau- dique tectricibus candidis, cauda nigrà, rectricibus intermediis et prima utrinque albo fasciolatis; mento, gulà, grisco-olivaceis; toto collo antico pectoreque olivaceo-rufescentibus ; abdomine, crisso et hypochondriis griseo-olivaceis transversim nigro sirialis. Fœmina. Fronte flavo-aureà, capite supra flavido-brunneo, nigro marginato ; occipite coccineo, LE PICZÈBRE DE PUCHERAN. PLANCHE CIII, Fig. 1, le mâle; Fig. 2, la femelle; Fig. 3, la rémige quatrième. = Cette jolie espèce américaine m'a prouvé, une fois de plus, combien, parmi les Picidées, on doit être circonspect lorsqu'il s’agit d'établir. des genres ayant pour base la lonqueur des rémiges. Ainsi, toutes les autres espéces du genre Zebrapicus ont la qua- trième et la cinquième rémige pour plus longues pennes alaires, tandis que J'ai vu des sujets du pucherani ayant la quatriéme et la troisiéme rémige les plus longues. Je dédie cette espéce rare à M. le docteur Pucheran, conservateur des collections de zoologie au Muséum de Paris, comme un léger souvenir de ma sincére affection et de ma haute estime. Je me suis demandé si le mâle de mon espèce nouvelle n'était pas le picus aurifrons décrit par M. Lesson, dans la Revue zoologique (1839, p. 102), et que personne ne connait. J'avoue que je suis assez porté à le penser, malgré quelques légéres différences de coloration, et, par suite, ce serait par erreur que M. Lesson attribue pour patrie à ceite espéce l'ile de Sumatra. En effet, les sujets que jai observés au. Muséum britan- nique provenaient de l'ile de Tabago, et ceux que jai acquis de MM. Verreaux sont originaires de la. Nouvelle-Grenade. D'ailleurs, toutes les espéces du genre Zebrapicus appartiennent à l'Amérique. Quoi qu'il en soit, il ne serait pas possible, sans engendrer la confusion, de conserver à cette espèce le nom d'aurifrons , quand déjà, en 1829 (Isis, 1899, p. 512), Wagler a décrit, d'après M. Lichtenstein, un aurifrons apparte- nant au méme groupe qui n'a point de représentant en Asie. Caractères. Bec allongé, large à la base et comprimé vers l'extrémité qui est aiguë; arête latérale, au-dessus des narines, trés-rapprochée du sommet de la mandibule supé- rieure et ne s'étendant que sur moitié de sa longueur; la quatrième, la cinquième et la troisième rémige, sont généralement les plus longues et presque égales; la sixième, puis la deuxième , sont ensuite les plus longues. : Cororation. Le Måle adulte; bec d'un noir bleuâtre; le milieu de la mandibule infé- rieure est, en dessous, d'un blanc jaunâtre de corne; le front d'un Jaune doré sur une étendue d'environ 4 millimètres; le reste du dessus de la tête et l'occiput d'un rouge sang; une large bande d'un noir profond commence en avant des yeux et s'étend jus- qu'aux épaules, en joignant le rouge de la tête; un peu au-dessus et en arrière de l'œil, existe une bande d'un gris blanchâtre encadrée par la bande noire précitée et qui n'a qu'un centimètre de longueur; tout le dos, depuis la nuque jusqu'au croupion, d'un noir profond avec des raies transversales d'un blanc plus ou moins pur; les plumes ont leur base d'un blanc cendré et plusieurs bandes noires et blanches; toutefois, le noir domine, les plumes étant superposées ; petites tectrices d'un noir profond; moyennes et grandes tectrices du méme noir avec des taches irrégulières d'un blanc sale; rémiges primaires d'un brun noir avec des bandes blanches sur le bord de la page interne de la moitié supérieure de ces rémiges, et l'extrémité de plusieurs d'entre elles blanche; rémiges 228 secondaires d'un noir profond avec des taches blanches sur le bord des deux pages et à l'extrémité de chaque penne; bord de l'aile pliée, à la hauteur des petites et des moyennes tectrices, d'un blanc jaunâtre; tectrices inférieures de l'aile d'un. blanc rous- sátre rayé de noir; croupion d'un blanc pur; queue d'un noir profond à rectrices aiguës; les deux intermédiaires ou les plus longues ayant quelques raies transversales d'un blanc sale sur leur page interne; les deux rectrices latérales de chaque côté ont leur extrémité liserée de blanc jaunâtre et la première rectrice a, en outre, des raies de méme couleur sur sa page interne; menton et gorge d'un gris olivátre plus clair à partir de la commis- sure du bec jusqu'à la région parotidée ; cou et poitrine d'un roux olivátre uniforme; abdomen et flanes d'un roux olivátre plus clair avec. de nombreuses bandes noires trans- versales ; le milieu du ventre d'un rouge sang; pieds d'un brun foncé; iris couleur noi- sette selon M. Fraser (Voy. Sczarer, Proceedings, 1860, p. 16). La Femelle a les plumes recouvrant les narines d'un jaune d'or qui forme une étroite bande frontale de cette couleur; le milieu du vertex est couvert de plumes d'un brun clair à la base noire, entourées d'une demi-ceinture d'un noir profond. qui s'étend au-dessus des yeux et en arrière, et sépare le brun clair du vertex de la large bande rouge qui couvre l’occiput et partie de la nuque; le menton et la gorge, jusqu'à la commissure du bec, sont d'un brun roussátre; le devant du cou est d'un brun roussátre qui se change vers la poitrine en un brun olivátre; le reste est comme chez le mále. Hasire dans les Antilles, l'ile de Tabago, à Sainte-Marthe, dans la Nouvelle-Grenade. En 1857, M. Sclater m'a communiqué cette méme espèce qu'il avait provisoirement nommée melanotis, et que M. Sallé avait rapportée du sud du Mexique. Dans les Procee- dings of the zoological society, 1860, p. 16, le méme auteur annonce qu'il a recu plusieurs exemplaires de ce grimpeur de M. Fraser, qui les a recueillis à Babahayo, dans les Andes d'Ecuador, et que l'espèce n'est pas rare au Mexique et la république de Guatemala. DIMENSIONS. NOTE urone 4o a Diu ire Td cud LI IN Lu ME IERI I ro qune. E 192 millimétres. s u bee e o commissure a Vesin E o co MU E HAN e 2 É 39 = 26 _ EN OS eco m A MM ncs MEME x d I E Ou De A 29 — ele ae e e a Mo xeu uA qe Xi c hM acu Meri er. dope 191 = OE E TOTE E E E E x qo uu qu uu ud HM EU CUTS SS S. v xS 62 — e EE OE A ee TN EUM RII T E A Mu au dt TS t 18 —- => ODA NOESIS e E a den CM ACER a 42, a 11 — E c demon CONE VAN AMCOULEULE) e c eeu 2 A de due ce. diu du R 10 — CUM wl Postea Mrke c COME MEL I MN UI T OUR I EI M RE PIE 16 — ceu ec DUM e M qute xu CUM Ie Md MEME g — E vuusdorepanteppeubWnlerhow xi ca p i M E EM MEL S n A) 7 vl MuR 19 — SR N T V c ME RU NC ATI OIL 2 M a. P M P e M D Me EE 9 — OO OAE O RE T E a E r de à à E o M ue O N sa ES 6 -— e IOE G Re tone up I 2 M LER IE S e. RA EEE dien de sn 6 — Se trouve dans les collections du Muséum britannique à Londres, de Bruxelles; de M. Sclater, à Londres, et dans la mienne. ZEBRAPICUS HYPOPOLIUS ( Wagl.). PICUS HYPOPOLIUS; WaGL., Isis, 1829, p. 514. ZEBRAPICUS HYPOPOLIUS ; Maru., Nouv. classif., Mém. acad. Metz, 1848-1849 , p. 361. CENTURUS HYPOPOLIUS ; Licar., Nomencl., p. 76, 1854. = Reicn., Handb. spec. orn., p. #10, n° 965, pl. pczxv; fig. 4413-4414, mále et femelle. ' BRACHYTERUS? Swarws., Class. of birds. Mas aApULT. Rostro nigro; fronte albidà ; vertice vittàque parvà malari ulrinque rosei-coccineis; striolà minuta suprà et infrà oculos nigrâ , lorum nigricante; capitis reliqua parte, collo toto, pectore, epigastrio ventreque fuliginoso-murinis, unicoloribus; reliquis cor- poris partibus inferioribus albidis, striis lanceolatis nigris maculatis; tectricibus alarum inferioribus albis, nigro variegatis; albo, aut albo-cinereo nigroque fasciato; tergo, alarum tectricibus superioribus, remigibus ultimis, scapularibusque alternatim nigro et albo fasciatis; uropygio caudæque tectricibus superioribus albis , striis lanceolatis longitudinaliter nigris maculatis; remigibus primariis nigris; pogonio interno a basi usque ad medium et apice albis, pogonio externo ad medium plus minüsve albo maculatis; secundariis nigris utrinque et apice albo fasciolatis, caudà nigrâ; rectricibus duabus intermediis extüs basi longitudinaliter proximé scapos, intüs trans- versim , cœterisque basi ad marginem intüs albo maculatis, rectrice quartâ et rectrice quintâ basi et ad apicem intüs, ad marginem extüs albo fasciatis; pedibus plumbeis, unguibus nigricantibus. Fœwina. Mari simillima absque vertice coccineo; fronte albidá, capite toto suprá fuliginoso-murino; vittà malari parvulà coccineá ; oculis nigrá strià strictà circumdatis. re e e cdi YY >>> => >> L1 . Ee M dung jc "o mom estime linita, LE PICZEBRE ALEZAN CENDRÉ (Malh.). PLANCHE CII, Fig. 3, le mâle adulte; Fig. 4, la femelle; Fig. 5, rémige quatrième. Cette espèce, originaire du Mexique, selon Wagler, est fort rare dans les collections européennes. À part les exemplaires que j'ai pu récemment acquérir pour ma collection, et un autre qui existait sous le nom de brachypterus (Sw.) dans la collection de la Société zoologique de Londres, je ne connais que ceux qui se trouvent au Muséum de Berlin et qui ont. servi à la description de Wagler. Aussi, presque tous les naturalistes modernes ont confondu cette espéce soit avec l'elegans (Sw.), soit avec le zebrapicus kaupii (Br.), qui est l'uropygialis de M. Baird (Proc. Philad. acad. mat. sc., juin 1854). i; Ayant, par une circonstance fortuite, perdu la description que j'avais prise à Berlin, en 1843, de l'Aypopolius, et la description de Wagler étant incertaine et incorrecte sur quelques points, je crus, en 1853 , retrouver l'Aypopolius dans une espèce très-voisine, dont il existe deux sujets dans la collection de Darmstardt. Le prince Charles Bonaparte avait nommé celle-ci centurus kaupii, mais, par suite de mon erreur momentanée, dont le savant prince eut connaissance, il fit abstraction de cette dernière dénomination et regarda l'espéce de Darmstadt, comme l’hypopolius de Wagler. C'est, sans doute, ce fait si simple, qui a occasionné la double erreur commise à son tour par M. le docteur Pucheran , lorsqu'il dit dans la note de la page 163, de la Revue et du Magasin de zoologie, avril 1853: « Avant de prendre congé des Pics, nous croyons utile de publier que, depuis longtemps , et comme M. Malherbe vient aussi de s'en apercevoir, le prince Bonaparte a reconnu que le picus hypopolius (Wacr., 1829) cité par lui avec doute, comme synonyme du centurus elegans, était une excellente espèce semblable au C. aurifrons de Lichtenstein... Le prince avait, un instant, eru l'espèce nouvelle et voulait la dédier au savant directeur du Musée de Darmstadt, où il l'observa pour la premiére fois; mais elle figure dans le manuscrit de sa seconde édition du Conspectus avium, comme centurus hypopolius (Br.); » suit une description latine de l'Aypopolíus. Or, par suite de l'erreur dont j'ai parlé plus haut, cette description ne s'applique point au véritable hypopolius, mais bien au centurus kaupii , que Je suis très-heureux de pouvoir conserver et faire revivre, comme témoignage de ma gratitude et de ma haute estime pour l'honorable directeur du Muséum de Darmstadt. Quoi qu'il en soit, je ne pouvais quére m'apercevoir seulement en 1853, que l'Aypo- polius était une excellente espèce, quand, dans ma nouvelle classification des Picidés , publiée d'abord dans les Mémoires de l'Académie impériale de Metz (1848-1849, p. 361), je citais comme espèces bien distinctes du genre Zebrapicus: le carolinus, - l'Aypopolius , l'elegans , le superciliaris et le pucherani, avec la synonymie propre à chacune d'elles. D'ailleurs , j'avais décrit l'Aypopolius à Berlin, dix ans auparavant, et je ne pouvais douter qu'il constituât une bonne espèce publiée, dés 1829, par Wagler. Je dois avouer que j'aurais à peine concu le reproche, si, comme l'a fait en 1850, l'auteur du Conspectus generum avium, jeusse cité, même avec doute, l'hypopolius , comme synonyme de l'eegans. | : Je me hâte d'ajouter que je n'aurais jamais relevé les légères inexactitudes commises par mes doctes amis, dans la Revue zoologique de 1853, si, d'une part, tout ce qui sort de leur plume n'avait une trés-grande autorité, et s'ils n'avaient malheureusement donné de l'Aypopolius une description qui s'applique à une autre espéce voisine et qui peut occasionner, dès lors, quelque confusion; d'autre part, si, enfin, l'erreur n'avait produit celle de M. Baird, qui annonce (Reports of Explorat. and Surveys, elc.; Zoologie, p. m, 1858) que la dénomination de kauptt (1853) était postérieure à la sienne. d'uropygialis (juin 1854 et 1858). Swainson (Classification of birds) s'est contenté de nommer centurus brachypterus une espèce qu'il n'a jamais décrite, et Je n'ai pu indiquer que c'était un synonyme de l'Aypopolius, que parce que Jai vu cette dernière espèce sous la dénomination de Swainson, dans la collection de la Société zoo- logique de Londres. Nous ne connaissons rien, relativement des mœurs et de la nidification de ce Piczèbre. Caracrères. Bec fort, légèrement incliné; l'aréte, au-dessus des narines, saillante à la base du bec; pas de huppe; ailes moyennes ; la quatriéme rémige ou la plus longue, excède de 75 millimètres la première rémige ou la plus courte, qui n'a que 25 milli- II 58 C n d 230 mètres ; la cinquième et la troisième rémige, égales entre elles, ont environ 4 millimètre de plus que la quatrième, tandis que la sixième rémige excède celle-ci de 3 millimètres ; queue longue, très-étagée ; l'extrémité des quatre rectrices intermédiaires très-échancrée, et les deux plus longues rectrices excédant les suivantes de 8 à 10 millimètres ; tarses et doigts forts. CoLorarion. Le Måle adulte; bec noir; iris rouge selon M. H. de Saussure ( Revue et mag. de zool., mars 1859, p. 121) ; front d'un gris blanchâtre, vertex d'un rouge rose vif; les côtés de la tête, les joues, l'oceiput, la nuque, d'un gris fuligineux uni- forme, qui n'est interrompu sur les joues que par une légére bande ou moustache rose qui s'étend, à partir de l'œil, sur une longueur d'un centimètre au plus; au-dessus de l'œil, existe une petite bande noire qui entoure l'œil en se rétrécissant beaucoup, et teint aussi le lorum ; le menton, la gorge, le devant du cou, la poitrine et le haut de l'abdo- men, sont d'un gris fuligineux moins foncé que la nuque; le bas-ventre, les cuisses el les tectrices inférieures de la queue sont d'un blanc plus ou moins pur avec des taches lancéolées , et les tectrices inférieures portent au milieu une de ces taches, encadrée par une bande ondulée et oblongue qui entoure la penne; le dos, les tectrices supérieures des ailes et les scapulaires, sont couverts de bandes d'un noir profond et de bandes blanches alternant à égale distance; le croupion et les tectrices supérieures de la queue sont blanes, chaque plume portant au centre une méche noire longitudinale ; les rémiges primaires sont noires avee l'extrémité légérement cerclée de blane, et une plaque blanche plus ou moins étendue sur la page interne, à un tiers de leur base, et tachetée de noir sur les bords; ce blanc s'étend aussi plus ou moins sur la page externe, à l'exception des deux ou trois premières rémiges qui sont entièrement noires de ce côté; les rémiges secondaires sont noires avec leur extrémité largement cerclée de blanc pur, et de nom- breuses taches oblongues d'égale dimension sur le bord des deux pages; les tectrices inférieures des ailes sont blanches, irréguliérement tachetées de noirâtre; la queue cóm- posée de douze pennes est noire, mais la plus petite penne latérale, qui n'a que 25 mil- limètres de long au plus, est bordée de blanc à l'extrémité et sur la moitié de la page externe; les deux rectrices suivantes, de chaque côté, sont rayées de blane sur la page externe el vers l'extrémité, ainsi qu'à la base, sur la page interne; la quatrième rectrice a son extrémilé intérieure et sa page interne, vers la base, bordées de blanc; la cin- quième rectrice n'a de blane que vers la base, sur le bord de sa page interne; les deux rectrices intermédiaires ou les plus longues, ont les deux tiers de leur page interne, à partir de leur base, rayés de bandes blanches et un liseré étroit de même couleur le long de la tige, sur un quart de la page externe à partir de la base; les tiges des rémiges et des rectrices sont, en-dessus et en dessous, d'un noir brillant; les pieds sont. d'un gris plombé; les ongles noirâtres. La Femelle adulte a également la bande ou moustache d'un rouge rose sur les joues; serait-ce un mâle encore jeune ? je ne le crois point, quelque remarquable que soit ce caractère, ordinairement propre au mâle seul. Elle se distingue de celui-ci par l'absence de rouge sur le vertex. Elle a, comme le mále, le front d'un gris blanchátre, mais tout le reste de la tête est d'un gris fuligineux plus foncé que chez le mále. Hasrre le Mexique. DIMENSIONS. 7 MALES EN PEAU. = | FEMELLE EN PEAU, AU LU PRE ON nc nat à 225 millimètres. | 220 millimètres. | 232 millimètres. — du bee; de la commissure à l'extrémité... . e ....... 27 F 26 = 26 => — = des Tarnesa; lexipbnio à. Lo 1 LM D 20 = 24 n 19 = eu M Ri A I e RM DEED m M M T CM TES 123 = 128 — | 130 — s de 13 queue (recirices inlermédiaWéS;. .... te 84 — 84 — 84 = =d > >> ON E ASESOR G END 237 forme de V. Les tectrices supérieures des ailes sont d'un noir profond avec des bandes blanches, notamment à l'extrémité de ces pennes; les rémiges sont aussi d'un noir pro- fond ; les primaires, à l'exception des deux ou trois dernières, selon l'âge, portent, sur la page externe, vers le milieu de leur longueur, une ou deux taches blanches, et toutes ont ce rebord liseré de blanc vers l'extrémité, sur une longueur variant de 35 à 50 mil- limètres, avec l'extrémité des pennes bordée de méme couleur ; la page interne est variée de larges taches ou bandes blanches, à partir de moitié de la longueur des pennes jusqu'à leur base; les rémiges secondaires , qui sont également terminées de blanc, portent des bandes blanches transversales sur leurs deux pages; la queue est d'un noir profond; les deux premières rectrices ou rectrices intermédiaires ont, sur la moitié de leur page externe, à partir de la base, une étroite bande blanche oblique, tandis que la page interne est blanche, excepté vers son extrémité, et porte de larges bandes noires. trans- versales ; les deux rectrices suivantes, de chaque côté, n'ont que leur extrémité légère- ment bordée de blanc ; la quatrième rectrice ou celle qui suit celles-ci, a aussi son extré- mité blanche, mais trés-souvent, ce blanc est, en outre, surmonté peu aprés par une bande blanche qui règne sur les deux pages; la cinquième reetrice de chaque côté, qui est terminée de blanc, porte deux ou trois bandes blanches sur la page interne, et un plus grand nombre de bandes de cette couleur sur la page externe. Enfin, la sixiéme ou [rés-petite rectrice latérale, à peine apparente , lorsque les ailes sont pliées, est terminée aussi de blanc et porte une ou deux taches de cette couleur du côté externe ; les pieds sont d'un bleu verdátre selon Wilson, et d'un gris bleuátre foncé selon Audubon. La Femelle a le front d'un orangé rougeâtre, sur une hauteur de 5 millimètres, à partir des narines; le surplus du dessus de la téte d'un gris cendré jusqu'à l'occiput qui est, ainsi que la nuque, d'un rouge rose, comme chez le mále; les parties inférieures sont moins lavées de rouge rose; beaucoup de sujets n'ont ce rose que sur le milieu du ventre. Les Jeunes, selon Wilson, ont, pendant la majeure: partie de l'été, tout le dessus de la téte et de la nuque d'un brun cendré foncé, et ce n'est que vers la troisiéme année que le mále a acquis sa livrée parfaite. Hasire l'Amérique septentrionale, depuis le Texas jusqu'au Canada. Selon M. Lesson, l'espéce serait propre aux Antilles et se trouverait à Porto-Rico; mais il est probable que cet auteur a confondu le carolinus avec le radiolatus. DIMENSIONS. Lotgueun tatale os 6 H du desi cu M LP E I X E o Up [a HO TR 950 millimétres. — du bec, de la commissure d NETBEANS mo 0 5 005 7. 5 ec Mee V Pea 0 EE OTT ACT UE m Lare marnes) dua MIDI UI Ptucpu e D HM UE duo cu Hu n D Et DE E co Let) Ca 4g. a dE uA Tu EIE 136 à 131 — ` dl DUO ees. da de HN Ru E xi UI. t 90 millimètres. Moneda dI CRI 9741 ND M IU UID sion I AUS 18 m. ‘= du doigt antérieur externe (sans l'ongle) . . sis . oorr rtm cs ponis Er E 15 jz z> de l'ongle (en suivant la courbure). . . < o 4. oem ot et datos ue cn tud oL poire 15 — — du doigt postérieur externe . : . . . . . . Sd es RS ne Ed a ini” 13 en d de Voler u o ce Ma i Ui I i e RZ AU IL LS usu NE 13 — zo du dolebaHicri UP eme a ue x roo ru x t ub o de ee uec ou Mp DIS T IU ME AD. o o — delongle.. . . . xir HI DO D ee IE di ANGES LI E ur e eb coo rs 12 — = du doigt postérieur interne 2... . v. I M M p NU de de à Pep A EE 6 — | desonelogs a #4 po coli sug. Mog llc RR e p NU qu v 2 7 = Se trouve dans la plupart des collections, notamment dans celles de Paris, de Londres, de Leyde, de Francfort-sur-Mein, de Stockholm, de Berlin, de Vienne, de Boulogne- sur-Mer, de Stuttgard, de Genève, de Manheim, de Chatham, de Heidelberg, de Darms- tadt, de l'État de New-York; dans ma collection. ZEBRAPICUS RADIOLATUS (Wagl.). PICUS CAROLINUS; Linn., GMEL., Syst. nat., 1, spec. 10, ex-parte. PICUS RADIOLATUS ; Waer., Syst. av., no 39, 1829. — Id., Isis, 1829, p. 512. PICUS PULLUS ALBO VARIEGATIS; Brown, Nat. hist. Jam., p. 474. PICUS VARIUS MEDIUS; Stoawg, Voy. of Jamaic., M, p. 299, n» 15, pl. 255, fig. 2. PICUS VARIUS MEDIUS JAMAICENSIS; Rav, Syn. avi., p. 181, n» 11. PICUS VARIUS JAMAICENSIS; Briss., Orn., IV, p. 59, no 23. ` PICUS CAROLINUS VAR.; Kunt, Burr. et Daug., ex-parte, pl. enl. 597, p. 41. PICUS LARVATUS; Tam, pl. col., livraison 73e du texte, article du superciliaris. I 60 E mme tite itin ca RR DU E Re HI dn: Vu d cM MEE i MM CC e) SEM E 238 PICUS ALBIFRONS ; Sw., Phil. mag., I, p. 439, no 89, 1827. — Kum, Wacr., Isis, 1829, p. 514. — Less., Compl. Buff., IX, p. 318. | PICUS JAMAICENSIS ; Mus. de la soc. zool. de Londres. sk CENTURUS RADIOLATUS; Pr. Be., Consp. gen. av., 1850, p. 448. = Id., Consp. vol. zyg., n° 215, 1854. — Gossk, The birds of . Jamaica, p. 271, 1847. = Reicn., Handb. spec. orn., p. 409, n° 961, pl. nezxur; fig. 4406, mâle. Mas ADULT. Rostro nigro; iridibus avellaneis; fronte, loris, vittà super oeulos, capitisque lateribus, genis, mento guláque totâ albis; collo antico pectore abdomineque olivaceo-rufescentibus ; abdomine medio sensim coccineo ; femoribus crissoque nigris albido transver- sim striatis; vertice, occipite cristato et collo postico coccineis, alarum tectricibus inferioribus nigris , albo maculalis ; dorso, tergo, alarum tectricibus superioribus, remigibus, uropygio, rectricibus duabus intermediis, nigerrimis , striolis numerosis albis, anguslissimis , in alis rectricibusque intermediis latioribus; caudá nigerrimá , quintà laterali utrinque albo extüs ad marginem fasciatà ; pedibus fusco- olivaceis. FawINA ADULTA. Mari similis, vertice sincipiteque olivascente fusco-ardesiacis ; nuchá coccineâ. LE PICZÈBRE DE LA JAMAIQUE. PLANCHE CIV, Fig. 5, mále; Fig. 6, femelle; Fig. 7, rémige quatriéme. LE PIC VARIÉ FEMELLE, DE LA JAMAIQUE ; Burr., pl. enl. 597, le mâle adulte, indiqué une femelle par erreur. THE WOODPECKER OF JAMAICA; Epw., Glean. of nat. hist., 1, p. 71, pl. 244, le mâle. LE PIC MASQUÉ; Temm., Mus. de Leyde, le mále. RADIOLATED WOODPECKER ; Gosse, The birds of Jamaica. LE FRONT BLANC; Less., Compl. Buff., IX, p. 318. Linnée et Gmelin ont confondu, sous la dénomination de picus carolinus, deux espèces très-différentes : l'une, le véritable carolinus, appelée par Catesby picus ventre rubro ou red bellied Woodpecker, et dont le mâle est représenté planche 19, fig. 2 de son Histoire naturelle de la Caroline ; Vautre, le radiolatus, dont je m'occupe dans cet article, et que Linnée paraít avoir eu principalement pour but de désigner, eu égard aux nombreux auteurs qu'il cite et qui s'occupent presque tous, moins Catesby, de cette dernière espèce seulement. Pennant, dans son Artic zoology (II, p. 319, n° 161), confond également l'espéce de Catesby avec celle figurée par Edwards (Gleanings, ete. pl. 244), et dont Buffon représente aussi le mâle, tout en l'appelant la femelle par erreur, sur sa planche 597 qui est peu exacte. Aussi, le picus carolinus de Linnée pourrait-il être cité aussi bien comme synonyme du radiolatus que du carolinus, puisque cet auteur, ainsi que l'avait fait Brisson, cite à la fois la planche 244 d'Edwards et la planche 19 de Catesby. < Wagler, qui avoue ne connaitre l'espéce que de nom, répéte la description trés- sommaire qu'en donne Swainson, sans s'apercevoir qu'elle s'applique parfaitement au mâle du radiolatus. andi Quoi qu'il en soit à cet égard, les auteurs anciens ne nous ont rien appris relativement aux mœurs de ce grimpeur, et nous ne pouvons que traduire ici ce qu'en dit M. Gosse dans ses oiseaux de la Jamaïque ( The birds of Jamaica, p. 271, 1847). « C'est à peu prés l'oiseau le plus commun à la Jamaique, car il vit en grand nombre dans toutes les parties de l'ile, aussi bien sur les plages que sur les sommets des montagnes. Son cri bruyant, lorsqu'il s'élance du tronc d'un arbre pourri vers un autre arbre, trahit toujours sa présence avant qu'on ait pu l'apercevoir. Comme la plupart de ses congénères, son vol est ondulé et décrit une série d'arcs de cercle occasionnés par les mouvements de ses ailes, qui sont trop courtes pour conduire l'oiseau à de très-grandes distances, quoique le mouvement en soit très-précipité. Parfois, ce grimpeur descend sur une branche hori- zontale; mais, alors, il se pose non en travers de la branche comme les autres oiseaux, mais dans le sens de la longueur de cette branche. Il ne se tient pas alors droit et élevé sur ses pattes, mais les tarses fléchis et le ventre contre l'écorce. Le plus ordinairement, néanmoins, il grimpe le long du tronc en le frappant de son puissant bec. » Sa nourriture ne se borne pas aux larves, car on trouve dans son estomac un grand nombre de ces fourmis rouges si communes dans les foréts de la Jamaique, et parfois des graines dures renfermées dans une pellicule rouge. ll est friand de fruits, notam- ment de ceux du cordia collococca, dont les magnifiques grappes sont müres au mois de mars, des mangues qui ne mûrissent qu'à l'automne et des oranges , dont il dévore la pulpe, après avoir creusé un trou dans l'écorce. » Cet oiseau occasionne aussi du dommage aux cannes à sucre, en arrachant leur enveloppe pour en sucer le jus, ce qui fait que les planteurs lui donnent la chasse. » Je n'ai jamais examiné le nid de ce grimpeur, mais je l'ai vu sortir d’un trou arrondi, perforé dans le trone d'un cocotier dépérissant, et je ne doute pas que ce fut pour vaquer aux soins de l'incubation. » . "Y UT 239 Caractères. Bec fort; la mandibule supérieure légèrement arquée; huppe occipitale moyenne; ailes moyennes; les rémiges les plus longues sont la quatrième et la cinquième qui sont presque égales; puis la sixième qui n'a que 2 millimètres de moins que la cin- . quiéme et qui excéde la troisième de 3 millimètres. Cette. dernière excéde elle-même la seconde de 16 à 17 millimétres. La premiére rémige ou la plus courte a environ 35 mil- limètres de long; queue composée de douze rectrices, dont dix à baguettes raides et aiguës vers l'extrémité ; doigts et ongles forts; l'antérieur externe étant le plus long de tous. Cororation. Le Måle adulte; bec noir; iris noisette, selon Brisson; plumes recou- vrant les narines, bande frontale d'environ 5 millimètres de hauteur, s'étendant au-dessus des yeux, sur les côtés de la tête jusque vers l'occiput, joues, menton et gorge, d'un blanc quelquefois légèrement lavé de jaunâtre ; tout le dessus de la tête, plumes touffues et un peu allongées de l'occiput, nuque et milieu du ventre, d'un rouge éclatant qui s'étend en diminuant d'intensité jusque vers le haut de l'abdomen, poitrine et abdomen d'un brun olive doré lavé de roussátre; les plumes des cuisses et des tectrices inférieures de la queue sont noires , rayées transversalement de blanc ou de blanc olivátre ; tectrices inférieures des ailes blanches, tachetées de noir; les plumes du dos en entier, le crou- pion et les rémiges secondaires , sont d'un noir profond, et portent sur leurs deux pages des raies blanches transversales plus espacées entre elles sur les rémiges et plus larges 'sur les tectrices supérieures de la queue; les rémiges primaires sont aussi d'un noir pro- fond avec une ou deux trés-petites taches blanches sur la page externe, vers le milieu de la longueur des pennes , et des petites bandes transversales de méme couleur sur le bord de la page interne, à partir de la base jusqu'à moitié environ de la longueur de ces rémiges ; la queue est d'un noir profond ; les deux grandes rectrices intermédiaires portent des bandes blanches transversales sur leur page interne, à partir de la base jusqu'aux deux tiers et sur leur page externe jusqu'à moitié des pennes; la cinquième rectrice de chaque cóté, à compter des intermédiaires, porte sur le bord de sa page externe quelques petites raies blanches et une raie de méme couleur vers l'extrémité de la page interne; les doigts sont d'un brun foncé olivátre. La Femelle a le front blanchâtre; le vertex et l'occiput d'un gris brun olivâtre; la nuque et le milieu de l'abdomen rouges comme chez le mále; le rouge est moins vif sur le milieu de l'abdomen. | La vieille Femelle a Vocciput et la nuque rouges, et les parties inférieures comme chez le vieux mâle. On voit des mâles et des femelles paraissant adultes, mais évidemment encore jeunes, qui ont l'abdomen d'un brun olive, et qui n'ont un peu de rouge que vers la partie infé- rieure du bas-ventre ; les rectrices intermédiaires de la queue et les rémiges primaires n'ont aucune bande ou tache blanche sur leur page externe. Hasrre la Jamaïque. : ; DIMENSIONS. Jonsuenietotale ee: sil 3254 SR AR G e T LIN A EN A a MS 2 H 909.8 967^ mill: == L du. bee. de la commis ure d Vextrémilé, `<. 2 A I T 37 à, 42 => — m dos Aries. $i 4 de a R T h dede te CAR QE ME PME 27 à 98° — uude l'aile pliée fit pu CE eer XE Sou qo d WM UNS I HIS V EET UNE = üeimqueue c | e n e quud ES o ves ilu m cl GER oV E eu i us 94 millimétres. c (ae de dun 7 iE M UE IE hu cu Vxor M IL D e 27 — aadu doigt antérieur externe: (sans ongle) a o 47,040. dima. a A ee 0e ess 24 — x de Ponsle (en suivant la coarbure) .-. 2 4b dou ouo c ouo AES Dr e 146 — 2 CUN de poster eUr externe CIS 7 o n Sr UTER I ELIT ins MEOS Mode DUE 93 == eede Konder deS SEI SIDE. jo IBI. 12 t — du doigli anterieur interne 4.9. 200 0. 1 0 502 9 X 4 2 pou P e i C E 15 — = de oncle s LR RS R A ane Ne de s e Seco = s i duadoigi posténeun internes nnar Aa LU e 20 PAL ME ed dt A TO CET du See E e ongle o A on s aiiud o ri E uU dd e. i E M TES un — Muséum de Paris, de Londres, de Bruxelles; au Muséum de Leyde, sous le nom de larvatus. Une femelle innommée se trouve à la Sapienza, à Rome; ma collection. LEBRAPICUS AURIFRONS (Wagl.). PICUS AURIFRONS ; Wasr., Isis, 1829, p. 512, ex Licur.; nec Lesson, nec Pr. Bp., Proc. zool. soc. Lond., 1837, p. 116; Descript. Santa-Cruzi. — Licur., Nomencl., p. 76, 1854, et Antea in mus. Berol. CENTURUS SUBELEGANS; Pr. Br., Proc. zool. soc. Lond., 1837, p. 109. = Id., Consp. gen. av., p. 149, 1850. = Id., Notes ornilh. collect. Delat., p. 85, 1854. — Id., Consp. voluc. zyg., ne 990, nec synonymis, 1854. CENTURUS FLAVIVENTRIS; Sw., nec VeL., Two cent. and a quart., p. 354, n» 913, 1838. = Scrat., Proc. zool. soc. Lond., SDT pe 8: PICUS ORNATUS ; Less., Rev. zool., 1839, p. 102. — Weem., Arch. für naturg., 1841 , p. 99. CENTURUS AURIFRONS ; Pr. Bp. ex Licur., Consp. gen. av., p. 119, 1850. CENTURUS ORNATUS; Reicu., Handb. spec. orn., p. 410, no 963, pl. pczxiv; fig. 4409-4410, mâle et femelle adultes. Mas ApULTUS. Rostro nigro, iridibus obscuré fuscis ; fronte, occipite, nuchâ, abdomineque medio flavo-aurantiis; malis flavido lavatis; vertice coccineo; vittâ strictà frontali, capitis latera, occipite reliquo, gulà, collo, pectore epigastrio, abdomineque albo-cinereis, unicoloribus; crisso, femoribus alarumque tectricibus inferioribus albis nigro variegatis; dorso, tergo, alarumque tectricibus superio- ribus aterrimis, albo fasciolatis; remigibus primariis nigris, ad medium extüs, a basi ultrà medium intüs, et apice albo maculatis ; secundariis nigris, utrinque ad marginem albo fasciatis; uropygio albo; caudæ tectricibus superioribus albis, scapis nigris; caudà nigerrimá , rectricibus duabus intermediis paululüm intüs basi maculatis , quintà extimà utrinque extùs et intüs versus apicem albo fas- ciolatis; pedibus grisei-fuscis. Fœmixa ADULTA. Mari similis, frontis, fasciolis utrinque, nuchâ ventreque medio flavo-aureis, capite reliquo albo-cinereo. Mas Juvenis. Capite cinereo, fusco lavato; vertice pallidé rubro aurantio maculato, nuchà ventreque medio pallidé flavis; mento et gulà , albo -cinerèis; collo, pectore, abdomineque albo cinereis, striis fuscis longitudinaliter variolosis. . LE PICZÈBRE A FRONT D'OR. PLANCHE CIV, Fig. 1, mâle, Fig. 2, femelle; Fig. 3, jeune mâle; Fig. 4, rémige quatrième. Cette belle espèce de Piczèbre, originaire du Mexique, est assez rare dans les collec- p p Org que. H , , , d ` lions européennes, et c'est dans la collection du Muséum de Berlin, où se trouvent les types de Wagler, que j'ai pu décrire ce grimpeur pour la première fois. C’est aussi dans , . r3 . eJ . 9 . . A . . , bj cet établissement que j'ai eu l'occasion d'examiner le jeune mâle si différent de l'adulte. La seule différence que j'ai observée entre les exemplaires de Berlin, et ceux que je possède dans ma riche colleclion de grimpeurs, provient évidemment de l'âge. Ainsi, chez le vieux mâle, à Berlin, le jaune orangé qui couvre la nuque s'étend aussi sur une grande partie de l'occiput et atteint. presque , au milieu, le rouge du vertex , tandis que dans mon exemplaire mâle plus jeune, un intervalle de couleur cendrée, d'environ 4 cen- timétre de hauteur, existe entre le rouge du vertex et le jaune orangé de la nuque; néanmoins , on remarque déjà sur cette teinte cendrée quelques plumes légérement tachées de jaune. La dénomination d'aurifrons a été appliquée à trois espèces différentes : 19 par Lich- tenstein et Wagler à l'espèce que je décris, et que son altesse le prince Charles Bonaparte a fait figurer, dans son Conspectus generum avium, comme deux espèces distinctes, sous les noms d'aurifrons (Licur.) et subelegans ; 9" par ce dernier auteur, dans son article sur le centurus Santa-Cruzi ( Proceed. zool. soc. Lond., 1837, p. 116), à une petite espéce que Swainson a décrite sous le nom de centurus rubriventris ( Two cent., p. 235) ; 3° enfin, par M. Lesson, à une espèce dite de Sumatra, et que je crois être le mâle de mon zebrapicus pucherani de l'Amérique. Le journal l'/sés ayant été peu répandu hors l'Allemagne, la description que Wagler y a publiée, en 1829, de l'aurzfrons, ainsi nommé au Muséum de Berlin par le savant directeur de cet établissement, n'a pas empéché MM. Swainson et Lesson de décrire la méme espéce: l'un en 1838, sous le nom de centurus flaviventris; lautre en 1839, sous le nom d'ornatus. Je dois ajouter que, grâce à l'obligeance de M. le docteur Abeillé, de Bordeaux, j'ai recu en communication le type du picus ornatus qui se trouvait dans la collection de cet amateur, ainsi que me l'avait indiqué M. Lesson lui-méme. Nous n'avons aucun renseignement sur la nidification et les mœurs de cette espéce qui parait peu commune au Mexique. | C'est à tort, selon moi, que M. Reichenbach cite le chrysogenys de Vigors comme synonyme de l'aurifrons de Lichtenstein et Wagler. Le Piczébre de Vigors est synonyme du Santa-Cruzi de S. A. Bonaparte. Caractères. Ceux du Piezèbre de la Caroline. CoronarroN. Le Måle adulte; bec noir; iris brun foncé; front, plumes des narines, occiput, nuque et milieu de l'abdomen, d'un jaune doré lavé d'orangé. Chez les sujets moins avancés en áge, cette belle couleur ne couvre qu'en partie l'oceiput qui est alors d'un gris cendré, et elle est restreinte au milieu du ventre; la partie supérieure de l'ab- 241 domen étant à peine lavé de jaunâtre; le vertex est d'un rouge vif; une étroite bande frontale d'un gris blanchâtre sépare le jaune du pourtour du bec, du rouge du vertex ; la gorge, les cótés de la téte, les joues, le cou et toutes les parties inférieures, sont d'un cendré blanchátre, lavé de Jaune sur les joues à partir du bec ; les cuisses, les tectrices inférieures de la queue et des ailes, sont blanchâtres et striées de brun noirâtre; le dos et les tectrices supérieures des ailes sont largement rayés de bandes alternatives noires et blanches ; le croupion et les tectrices supérieures de la queue sont blancs, et, chez les sujets plus jeunes, les plumes de ces tectrices ont leurs côtes noires; les rémiges pri- maires sont noires avec un large miroir blanc sur la page externe, vers le milieu des pennes , et de très-grandes taches blanches sur toute la page interne, à partir du même point jusqu'à la base des rémiges qui ont toutes leur extrémité bordée de même couleur ; les rémiges secondaires sont également noires avec leur extrémité blanches, et elles portent, en outre, sur le bord des deux pages, des bandes blanches transversales ; la queue est d'un noir profond, mais les deux rectrices intermédiaires ont sur leur page interne, et tout à fait à la base, une petite tache blanche qui avait échappée à Wagler; la cinquième rectrice de chaque côté, à partir du milieu de la queue, est rayée de bandes blanches sur la page externe et vers l'extrémité de la page interne; cette rectrice est frangée de blanc à son extrémité, ainsi que cela arrive, le plus souvent, à la quatrième rectrice ou celle qui la précède; les pieds sont d'un gris brun. La Femelle adulte différe du mále en ce qu'elle n'a pas de rouge sur le vertex qui est d'une couleur cendrée comme le front et l'occiput; le front, au pourtour du bec seule- ment, et la nuque, sont d'un jaune doré; le milieu du ventre est d'un jaune moins vif. Le jeune Mále a tout le dessus de la téte d'un cendré brun; le front légérement lavé de jaunátre prés des narines ; le vertex déjà un peu tacheté de rouge pále et la nuque de jaune; le milieu du ventre est jaune; les cótés de la téte et la gorge sont d'un gris blan- chátre; le devant du cou, la poitrine et l'abdomen, sont d'un gris blanchátre avec d'étroites stries longitudinales brunes au milieu des plumes ; ses proportions sont moins grandes. Hasire le Mexique; de Nicaragua, de Santa-Fé-de-Bogota. ADULTES. i UN JEUNE. -= DIMENSIONS. Las uenr- juiule Fan bos ue ERIS ne E ar r Le 250 millimètres. 220 millimètres. = iu dec jde la commissure à restene = 200 5 00 c e me E u do à Ovis 91 È => ANS LM n d uS mbi MP D uis uc dot LO PALO 23 à.97 — 20 Z at dedalle issu. 2504058 An 9 VE B uot 191 à 196 — » — sgh queei. 0n 458. eut eq scq i ec. c DA s + à — B CURE urs Ii LL Ud E ds ui E T. ESO VIAM 22 — » — — du doigt antérieur externe (sans l'ongley tocon x 22 4 24 < DÉS qo cC LH 18 2x » => z desltomele'(enesulvant.la*eourDhko eee o e S rec HUP D 16 FE » = — du*doisibposteneur'extennes NP rer np o | 16 um » Tus zx deoneleus la 9s 1309: 085 00029408 9 QU AOL E Lone dtp 172 15 = » X^ zc cdusdoigbantenieuptiHlernorc (e ee UL CLE Exi ur 10 = » XE ede Conalep iu YA ac ECCE pp ur 10 ES » o ms düsdoiel posterieur mterme sen Lc uarie opu IE Don vn ee ae 7 = » y dG ono] eo T 2 ASA Ea 8 — » — Muséum de Berlin, de Vienne, de Liverpool, de Munich, de Francfort-sur-Mein, de Darmstadt; ma collection. ZEBRAPICUS SANTA-CRUZI ( Pr. Bp.). CENTURUS SANTA-CRUZI ; Pr. Bp., Proc. zool. soc. Lond., 1837, p. 116, le mâle. — Id., Consp. gen. av., 1850, p. 119. — Id., Consp. voluc. zygod., ne 921, 1854. = Scrar.; Proceed. z. s. Lond., 1856, p. 307. = Scrat., Ibis, 1861, MI, no 9, p. 67. PICUS GRATELOUPENSIS; Less., Rev. zool., 1839, p. 41, PICUS CHRYSOGENYS ; Vic., Zool. of Beech. voy., p. 24, 1840. — Wiecm., Arch. für nat., p. 99, 1844. PICUS SUBELEGANS ; Less., Descr. d'ois. réc. déc., 1847, p. 206, no 34, le mâle; nec Pr. Bp., Proc., 1837. CENTURUS GRATELOUPENSIS ; Pr. Br., Consp. vol. zyg., n° 223, 1854; nec synonymis. Mas ADULTUS. Rostro nigro, vittà frontali, suprà oculos ortâ, albá aut albidá; capite ad latera collo corporeque subtus griseo-olivaceis , sed mento, loris, genis, abdomineque plus minüsve flavido tinctis; vertice cerviceque coccineis ; frontis fasciola antica, narium plumis, ventreque medio aureis aut aurantiis; femoribus crissoque albo-olivaceo nigroque fasciatis; alarum tectricibus inferioribus albis, nigro variolosis ; dorso, lergo, alarumque tectricibus superioribus alternatim albo aut albo-olivaceo nigroque numerose fasciolatis; uropygio caudæque tectricibus superioribus candidis ; remigibus primariis fascis, albo intüs a basi usque ad fere medium fasciatis; secundariis nigricantibus , intüs et extüs albo ad marginem fasciatis; cauda nigrà, rectricibus duabus intermediis intüs et intüs, a basi ultra medium albo maculatis ; quintâ laterali extüs ad marginem et intüs versus apicem albo punctatä ; pedibus fusco-olivaceis. FGwINA ADULTA. Mari simillima , sed vertice griseo, plus minusve fusco maculato ; occipite et nuchá coccineis. Mas JUNIOR. Vitta frontali, capite toto ad latera, gulà totá, corporeque subtüs griseo-fuscescentibus; ventre medio nariumque plumis flavidis; vertice medio sincipite cerviceque rubris. Il 61 242 LE PICZÈBRE DE SANTA-CRUZ ( Bonap.). PLANCHE CV, Fig. 1, mâle adulte; Fig. 5, femelle adulte; Fig. 6, rémige quatrième. LE PIC DE GRATELOUP ; Less., Rev. zool., 1839, p. 44. LE PIC SUBÉLÉGANT; Lzss., Descr. d'ois. réc. déc., p. 206, no 34, 1847, le mâle. . M. Lesson n'a point connu le zebrapicus aurifrons (Licnr.) ou subelegans (Br.), non-seulement lorsqu'il décrivait la méme espèce sous le nom de grateloupensis , mais aussi lorsqu'il. prétendait lui conserver la dénomination de subelegans ; et J'avoue que jaurais éprouvé quelque doute à cet égard, si ce savant et M. le docteur Abeillé, de Bordeaux, n'avaient eu l'obligeance de m'adresser les types des grimpeurs qui ont servi aux descriptions publiées par le premier de ces naturalistes, soit dans la Revue zoolo- gique, soit dans le petit ouvrage intitulé: Description de mammifères et d'oiseaux récemment découverts. Le Piczèbre de Santa-Cruz , auquel S. A. le prince Charles Bonaparte a donné le nom d'un savant professeur de Mexico, a le manteau couvert de bandes blanches et noires plus étroites et plus nombreuses que chez le zebrapicus carolinus, avec lequel sa bande blanche frontale, notamment, et le jaune qui colore le milieu de son ventre ne permet- tront point de le confondre. Nous n'avons aucun renseignement sur les habitudes de ce joli Piczèbre, qui est com- mun au Mexique et dans l'Amérique centrale. Caractères. Bec fort, légèrement courbe; plumes de l’occiput un peu allongées ; la quatrième rémige excédant à peine la cinquième et la troisième; ailes et queue longues. Cororation. Le Mále adulte a le bec noir; la base du front et les plumes recouvrant les narines, ainsi que le milieu du ventre, variant d'un jaune d'or, d'un jaune orangé ou rougeâtre, qui s'étend plus ou moins, selon l'âge, sur le milieu de l'abdomen; le vertex, l'occiput et la nuque, sont d'un rouge vif; mais, le plus souvent, les plumes qui ter- minent la petite huppe sur la nuque ont leur extrémité très-finement bordée de jaune doré ; l'iris est d'un rouge foncé, selon M. H. de Saussure ( Revue et mag. de zool., mars 1859, p. 121). M. R. Owen (Ibis, 1861, III, p. 67) nous apprend qu'il a trouvé, le 2 juin, ce grimpeur que l'on nomme du nom générique de carpentero à San-Gero- nimo; dans la province de Guatemala ; qu'il y pondait quatre œufs d'un blanc pur, dont plusieurs portaient, néanmoins, quelques taches et avaient été pondus sur des arbres très-élevés. Les joues, à partir de la base de la mandibule inférieure, le pourtour du bec, et quelquefois une partie de l'abdomen, sont légérement lavés de jaune; une bande frontale blanche ou d'un gris blanc, d'environ 5 millimétres de hauteur, traverse le front, passe au-dessus des yeux et se fond sur les cótés de la téte avec le gris brun légérement olivátre qui teint les cótés de la téte, le cou, la gorge et toutes les parties inférieures; les cuisses et les tectrices inférieures de la queue sont d'un blanc olivâtre avec des bandes noires transversales; les tectrices inférieures des ailes sont d'un blanc olivátre avec de légères taches noirátres; tout le dos, les tectrices supérieures des ailes et les rémiges secondaires, sont noires avec de nombreuses bandes blanches transversales, au nombre de vingt-cinq environ, depuis la nuque jusqu'au croupion qui est d'un blanc pur, ainsi que les tectrices supérieures de la queue; les rémiges primaires sont d'un brun foncé et portent, sur leur page externe, une ou deux taches blanches vers le milieu de leur lon- gueur, et sur leur page interne, des bandes blanches transversales à partir de la base jusqu'à moitié de la longueur des pennes; presque toutes les rémiges ont leur extrémité bordée de blanc; la queue est noire, mais les deux rectrices intermédiaires ont leur page interne réguliérement rayée de bandes blanches qui cessent à 90 ou 95 millimétres avant l'extrémité des pennes , tandis que la page externe est irrégulièrement brodée de blanc sur le milieu, à partir de la base jusqu'à plus de moitié de la longueur de la penne ; la cinquième rectrice de chaque côté, à partir du milieu de la queue, a sa page externe rayée de blanc sur tout son bord externe, et une tache de méme couleur vers l'extrémité de la page interne; les pieds sont d'un brun olivátre. La Femelle adulte diffère du mâle en ce qu'elle n'a de rouge à la tête que sur l'oc- ciput et la nuque; le vertex étant d'un gris blanchâtre, mais quelquefois tacheté de brun foncé au milieu; le front et le milieu du ventre sont d'un jaune d'or lavé de rougeátre chez les vieilles femelles. | Le jeune Mále, que je possède dans ma collection, a une taille beaucoup plus petite; SINE AIR. MODE NEM ei es R E © NIS | LINE LIRE NIS] lis i LT pas, | Mec transer disid quid d == a = Em => 243 le vertex et l'occiput d'un rouge beaucoup moins vif que chez l'adulte; les plumes recou- vrant les narines et le milieu du ventre d'un jaunâtre sale; la bande frontale, les côtés de la téte, le cou, la gorge et toutes les parties inférieures, d'un gris brun sale; les cuisses et les tectrices inférieures de la queue rayées de brun pâle; presque toutes les rémiges primaires sont liserées de blanchâtre sur leur bord externe; les deux rectrices intermé- diaires , ainsi que la page interne des rémiges primaires, ont beaucoup moins de blanc que chez les adultes. ; : Hasire le Mexique, l'Amérique centrale. DIMENSIONS. ADULTES. JEUNE dm Longueur totales medi ea SL TE s uc T i 7582 $595... | 245 à 960 mill. | 210 millimétres; m du boc de la commissure a Vextremile => 0-5 5 V e c S c qa a 25 — zar zc des annes d eiie X 9 SA RA e 17 e M 2: DEL dt e c 15 — rcscdeshalexpheédafo cuc) S gv p c be o I SN SPESE UE. ee 133*à 149- — | 410 — UE de Queue a 0o e dau i o Mew hr op Ve CE 65 Le AU VALS CR eos Res oq T ee ne ne E a 90 millimètres. 48 — zo Au doot antérieur externes(Sanstlonele) os - r a= e c e 4 E 90 E 17 2 e de koncle: (mesuré en suivanisla courbure) s o- mo o nn nee 13 = 12 zc -— du doigt postérieur externe. . . . . . UL cx i E EU LC 19 iit. 15 Au E de Pongle eee 51 E 7 ie uo cu EcL ME D be 14 cac 14 ce e duo doet anteneur mierne. a 9 0 E 2: dep eR HUE IQ T MU m a 13 = 12 — Iu a RAGE aped e eR do d M UTE ou Ee C Ma UU e 11 == 11 — am du-deigt;posténieur untere 9. «ueri eue oux dM no à He 8 zu 6 2 -— dewonele- eo cc R S E M UIT ccu m 8 = = DE Muséum de Paris, de Londres, de Berlin, de Vienne; ma collection. ZEBRAPICUS ERYTHROPHTHALMUS (Licht.). PICUS CAPISTRATUS ; Licur., Mus. Berol., 1841 , nec NATTER. PICUS ERYTHROPHTHALMUS ; Licur., Cat. mss. mus. Berol., 1844; et Nomencl., p. 76, 1854. PICUS CAROLINUS; Casor, Append. of steph. trav., VM, p. 475. PICUS DUBIUS; Canor, J. Boston nat. hist., V, p. 91, 4845. Mas ApuLTUS. Rostro nigro; iridibus sanguineis; frontis fasciola antica et narium plumulis, vertice, occipite, et nuchà coccineis; ventre olivaceo, in medio coccineo; fronte albà, caudæque tectricibus superioribus uropygioque ex parte candidis; gulà cinereà , collo, genis, pectore, abdomineque ex olivaceo rufescenti-griseis; crisso, femoribusque olivaceo griseis, nigro numerosé fasciatis; alarum tectricibus inferioribus albis, nigro variolosis; dorso, tergo, uropygio ex parte, alarum tectricibus superioribus nigerrimis, lineis transversis numerosissimis, angustissimis , fasciatis; remigibus nigerrimis , primariis a basi intüs usque ad medium albo maculatis, secun- dariis intus et extüs ad marginem omnino albo fasciatis; caudâ nigerrimä, rectricibus duabus intermediis basi albo, maculatis ; rectrice quintà utrinque ; extüs et intüs versüs apicem albo maculata; quartà , apice albà ; pedibus fusco-olivaceis ; unguibus corneis. PICZÈBRE AUX YEUX ROUGES. PLANCHE CV, Fig. 1, le mâle adulte; Fig. 2, la femelle; Fig. 3, la rémige quatrième. Cette espèce du Mexique a probablement été confondue avec le zebrapicus radiolatus (Waer.), qui lui ressemble beaucoup; néanmoins, il sera facile de distinguer, de prime abord, les deux espéces, en se rappelant que le radiolatus a le croupion et les tectrices supérieures de la queue rayées alternativement de noir profond et de blanc, tandis que chez l'erythrophthalmus , la partie inférieure du croupion et les tectrices supérieures de la queue sont d'un blanc pur sans taches; la teinte générale des parties inférieures du radiolatus est d'un brun olive doré assez vif, tandis que dans l'espéce de M. Lichtens- tein, elle est d'un gris brun trés-légérement lavé d'olivátre. Enfin, le radiolatus a son manteau noir, très-finement vermiculé de lignes blanches, tandis que chez l'espèce actuelle, ces lignes blanches sont plus réguliérement formées, plus larges, et de prés du double plus nombreuses que chez le radiolatus, étant beaucoup plus rapprochées les unes des autres. J'ajouterai que le radiolatus a aussi beaucoup moins de blanc sur les rectrices et sur les tectrices inférieures des ailes. J'ai décrit, en 1841, cette espèce à Berlin, d'après l'exemplaire qui figure dans la collection de cette ville; elle portait alors le nom de capistratus. Ayant fait observer à M. Lichtenstein. que je venais de décrire au Muséum de Vienne une espèce portant le méme nom, ce savant consentit à changer cette dénomination en celle d'erythrophthal- mus dans un catalogue manuscrit des grimpeurs de la collection de Berlin, qu'il a eu la ——— ÁÀ——aáÀ— atit "ON eaa mm im cttm itin dil Mee mE iia en II si 244 bonté de m'adresser peu d'années aprés, et il a conservé cette dernière dénomination dans le Nomenclator avium musei zoologici Berolinensis , publié en 1854. C'est à tort, selon moi, que M. Sclater, dans sa revue critique des oiseaux trouvés au Yucatan par le docteur Cabot (Contributions to ornithology for 1852, part. V), cite le picus dubius de ce dernier auteur (Journ. Boston nat. hist., V, p. 91) comme synonyme du zebrapieus Santa-Cruzi de S. A. le prince Charles Bonaparte. En effet, M. Cabot dit que « le dubius est un peu plus grand que le carolinus, et qu'il a trois fois plus de bandes blanches sur le manteau, que ces bandes sont environ au nombre de trente sur le dos; que l'abdomen , tout le dessus de la téte et du cou, ainsi qu'une tache de chaque côté du front, à la base du bec, sont d'un rouge vermi- lion éclatant; qu'une bande blanche entoure le devant de la tête; que l'iris est rouge. » Or, tous ces caractères ne peuvent convenir qu'au Piezébre que je décris et nullement au Santa-Cruzi , puisque ce dernier (Proceedings zool. soc. of London, 1837, p. 116) < a le front et le ventre d'un jaune doré, avec le vertex, locciput et la nuque rouges; qu'il ressemble d'ailleurs au carolinus par les bandes blanches et noires qui couvrent son manteau. » Il est vrai que l'ornithologiste américain ajoute « que la queue est noire, à l'excep- tion des deux rectrices latérales de chaque côté qui sont rayées et tachetées de blanc. » Je dois faire observer que l'exemplaire mâle de l'erythrophthalmus de ma collection, qui est parfaitement. semblable à la description de M. le docteur Cabot, paraít différer de l'exemplaire type de Berlin, en ce que ce dernier a, en outre, les deux grandes rec- trices intermédiaires. tachées de blanc vers la base, tandis que mon exemplaire a ces mêmes rectrices entièrement noires. Mais je me hâte d'ajouter que ces deux rectrices ne sont encore développées qu'à un peu plus de moitié, ce qui explique pourquoi le blanc n'est point apparent. J'aurais donc décrit la queue de cette espèce, comme l'a fait le docteur Cabot, si je n'avais vu l'exemplaire de Berlin. Ne serait-ce pas une cause acci- dentelle de ce genre qui motiverait la différence apparente qu'offre la description insérée dans les Mémoires de la Société d'histoire naturelle de Boston? En tout cas, la colo- ration donnée à la queue du Santa-Cruzi, remigibus rectricibusque nigris, étant quelque peu inexacte comme je l'ai dit, ne le rapproche pas plus de l'une de ces deux espéces que de l'autre. Je n'ai pu citer les figures coloriées représentées par M. Reichenbach, car on n'y voit pas la coloration exacte du milieu du ventre. Ainsi, le ventre est gris, et il devient très- difficile d'affirmer si l'auteur a eu en vue le Santa-Cruzi (Br.) ou l'erythrophthalmus quil a confondus. Dans sa description, il parle d'abord d'un sujet qui a le front jaunâtre et le milieu du ventre d'un jaune safran, ce qui doit s'appliquer au Santa-Cruzi; puis d'un autre sujet, qu'il regarde comme un vieux mâle, qui a du rouge vif à la racine du bec et qui pourrait bien être l'erythrophthalmus. C'est du Mexique que nous a été envoyé l'erythrophthalinus qui paraît assez rare. CanacrEnES. Ceux du zebrapicus radiolatus de Wagler. Cororation. Le Mâle adulte; bec noir; iris rouge ; très-étroite ligne frontale, plumes recouvrant les narines , vertex , occiput , nuque et milieu de l'abdomen, d'un rouge vif; une bande blanche de 6 à 8 millimétres couvre le front et sépare le rouge des narines de celui du vertex ; cette bande entoure les cótés de la téte au-dessus des yeux; le menton et la gorge sont gris blanchâtre; les joues, le cou, la gorge et l'abdomen, sont d'un gris brun lavé d'olivàtre; cette dernière nuance devient plus vive vers le ventre; les cuisses et les tectrices inférieures de la queue sont couvertes de fines raies noires transversales ; _ les tectrices inférieures des ailes sont d'un blanc olivátre rayé transversalement de noir; le dos, y compris une partie du croupion et les tectrices supérieures des ailes, sont rayées alternativement de bandes trés-étroites blanches et noires; il existe environ trente bandes de chaque couleur du cou au croupion; le surplus du croupion et les tectrices supérieures de la queue sont d'un blanc pur; les rémiges sont d'un noir profond, mais les primaires portent sur leur page interne des taches blanches irrégulières à partir de la base jusqu'à moitié environ de la longueur des pennes, et les secondaires sont entièrement rayées, sur les deux pages, de bandes blanches beaucoup plus espacées entre elles que celles qui couvrent le dos, et ces rémiges sont frangées de blanc à l'extrémité; la queue est d'un noir profond; les deux premières ou grandes rectrices intermédiaires sont rayées de blanc vers la. base; la quatrième et la cinquième rectrice de chaque côté de la queue ont leur extrémité frangée de blanc, et la cinquième rectrice a, en outre, plusieurs bandes EP (ENTURUS p CENTURUS 4 Mis ane medio dax superioribu atem ad eatis longi minalis, e Tam. 245 blanches sur sa. page externe et une bande de méme couleur vers l'extrémité de la page interne; les pieds sont d'un brun olivátre; les ongles couleur de corne. La Femelle. Je n'ai pas vu la femelle de cette espéce, mais on doit, par analogie avec le radiolatus, supposer qu'elle diffère du mâle en ce qu'elle n'a de rouge qu'à l'occiput ou à la nuque ; le surplus du dessus de la tête étant d'un gris blanchâtre. Hasrre le Mexique. DIMENSIONS, Longueur totale. . . . . + . C R MA Ne ne LI S 230 millimètres. Ls du bec, de la commissure à l'extrémité. . R . . o. vq s x c M M UE 35 — ps eic des marines ALETE e ed lue d co c ou Gil tu diui s. cs Mix 25 — le lude Dlig Se $55 ou 4004 Rus ME ROS e d UE Cu. dc. Sue t ue sir 132 — co EN CET < RR er ccu pu P CDD Li alu LL MI S 78 — E MA RH utc uU diu I. uc iq c 99 — 32 du doit anteweur externe (sans Tongle) |... E AV 20 — Sie tue roselé (ed suivant la courbure)=: 0.5 Co PC e oro VUE eS RS Eo t y 16 — - dei: postérieur externe un Li dei ue icf a TOE qu e s rite == E ee uec o o 2 à 13 = BOUE oee 'americur mierne 40.5.6607 0 18S 09 A PAN ON TU dr NM ne à 15 = ele c bi dus SCR tk rer d p dq au ud Lip 784 712 =< ac du da posterieur DEBERE — => 1A S 0s osse e a UA S à 8 — excede i quw cog IQ c quM E UL cop uu 8 -— Muséum royal de Berlin; ma collection. ZEBRAPICUS KAUPII. ZEBRAPICUS KAUPII; Marnm. ex Pr. Bonar., Rev. et mag. zool., avril 1853, p. 162. CENTURUS UROPYGIALIS; Bamp, Proc. Philad. a. n. sc., VIL, p. 420 , juin 1854. — Id., Reports of Explor. and Surveys, etc., IX , part. 2; zoology, p. m, 1858. — Reïcn., Handb. spec. orn., p. 430, n° 964 b. CENTURUS SULFURIVENTER; Rercn., Handb. spec. orn., p. 410, n° 964, pl. nezxiv; fig. 4411 et 4412, mâle et femelle, au lieu de 4400 et 4401 , indiqués par erreur sur la planche, et de 4401-4402 dans le texte. Mas ApvLTUs. Rostro nigro; sincipite toto coccineo; capite, collo antico et postico, gulà abdomineque fulvescente-cinereis ; ventre medio flavo; crisso, femoribus alarum tectricibus inferioribus albis, nigro fasciolatis; dorso, uropygio , caudze , alarumque tectricibus superioribus, albo nigroque fasciatis; remigibus primariis nigris, pogonio interno a basi usque ad medium et apice albis, pogonio externo ad medium albo maculatis; secundariis nigris, utrinque et apice albo fasciolatis; caudá nigrà, rectricibus duabus intermediis extüs longitudinaliter proximé scapos albis, intus albo fasciatis apice nigris; rectricibus duabus sequentibus nigris utrinque albido ter- minatis, cœteris plus minüsve intüs et extüs albo fasciatis , apice albis; pedibus plumbeis. Fœmina. Mari simillima absque vertice coccineo. LE PICZEBRE DE KAUP (Malh.). PLANCHE CVI, Fig. 4, le mále; Fig. 5, la femelle; Fig. 6, rémige quatriéme. Quoique cette espèce ait un peu d'analogie avec l’hypopolius, la description que j'ai donnée de chacune d'elles et les planches à l'appui ne permettront plus la confusion. J'ai dit, en parlant de l'Aypopolius (page 229), comment il avait été confondu avec le kaupii (4853), et je n'ai donc rien à ajouter à ce sujet, si ce n'est que les dates des publications démontrent mieux que mes paroles. Quant aux régions qu'habite le Piezébre de Kaup, elles seraient trés-étendues , s'il faut en croire l'origine qu'indiquait l'étiquette attachée à l'un des exemplaires que j'ai acquis pour ma collection privée, et qui disait cet oiseau originaire de la Bolivie. Mais ce qui est plus certain, c'est que l'espéce habite le Mexique, ainsi que la Californie, et M. Baird l'a reçue du Nouveau-Mexique où elle avait été tuée par M. le docteur Kennerly et M. Mollhausen. Je me félicite de pouvoir restituer à cette espéce le nom du savant éminent, auquel 9 . ae 5 . ^ . l'avait primitivement dédiée le prince Charles Bonaparte ”. * En effet, le prince Bonaparte avait écrit dans son manuscrit de la deuxiéme édition qu'il nous fit lire, à M. le docteur Pucheran et à moi, centurus kaupii, en tête de la description dont M. Pucheran reproduit ainsi la diagnose à la fin de la note (Revue zoologique , avril 1853, p. 163): « Albo nigroque fasciatus; subtùs-cum capite et collo rufescente cinereis ; crisso subaureo. Mas macula verticis cocci- neo. Fcem. vertice concolore. Mus. Darmstadt ex Mexico. » Et il ajoute, page 162: « Le prince avait cru l'espéce nouvelle (il avait raison), et il voulait la dédier au savant directeur du Musée de Darmstadt (M. le docteur Kaup), oü il l'observa pour la premiére fois. » Je fis observer, par erreur, au prince, que je pensais que sa description était celle de l'hypopolius, et comme nous nous trou- vions alors dans la galerie du Muséum de Paris, oü M. Pucheran s'occupait des types, le prince le pria d'opérer la rectification qu'il crut devoir faire au sujet de kaupii devenu ainsi l'hypopolius. Or, la description sommaire ci-dessus s'applique bien au kaupii et nulle- ment à l'Aypopolius qui n'a pas le crissum subaurewm , et qui a toujours une moustache rouge qui manque précisément chez le kaupii. I 62 ER carinae rmm vm entem ein cic Ee a 246 M. Reichenbach a récemment publié et figuré le méme oiseau sous le nom de sulfu- riventer ; mais ses figures ne font pas voir le jaune qui teint le milieu du bas-ventre. Caractères. Bec plus long, plus courbe et plus fort que chez le Z. hypopolius; arête, au-dessus des narines, saillante à la base et plus allongée que chez l’Aypopolius; pas de huppe; ailes moyennes; la quatrième rémige égale ou presque égale à la troisième et à la cinquième ; la sixième rémige a 3 millimètres de moins que la quatrième, excéde de 15 millimètres la deuxième rémige; la première rémige, la plus courte, n'a que 25 à 28 millimètres de long; queue longue, trés-étagée ; l'extrémité des rectrices plus ou moins échancrée ; tarses et doigts forts. Cororation. Le Måle adulte; bec noir; vertex d'un rouge vermillon; le reste de la téte, les joues, la gorge, le cou, la poitrine, les flanes et le haut de l'abdomen, d'un gris fauve clair plus foncé sur la téte et la nuque; le milieu de l'abdomen d'un jaune orangé; les tectrices inférieures de la queue sont blanches, rayées transversalement de bandes noires quelque peu lancéolées au milieu; les tectrices inférieures des ailes sont blanches, rayées de bandes noirátres; le dos, le croupion, les tectrices supérieures des ailes, les scapulaires, les dernières rémiges secondaires, sont alternativement rayés de bandes transversales noires et blanches; les tectrices supérieures de la queue sont blanches avec des bandes noires transversales plus rares et lancéolées au milieu ; les rémiges pri- maires sont d'un brun noirâtre avec un léger liseré blanc à l'extrémité et sur le bord de la page externe; une ou deux taches blanches vers le tiers de la page externe, à partir de sa base, et la base de la page interne maculée de plusieurs grandes taches blanches tachées de noir; les rémiges secondaires sont noires avec leur extrémité blanche, et portent sur les bords des deux pages de nombreuses taches blanches arrondies qui se changent en bandes transversales sur les quatre ou cinq rémiges voisines du dos; la sixième ou plus petite rectrice de chaque cóté est noire avec son extrémité blanche; deux taches de méme couleur sur la page externe et une semblable sur la page interne; la cinquième rémige de chaque côté est noire , rayée sur les deux pages de bandes blanches transversales; la quatrième rémige est noire avec la page externe bordée de taches blanches et cinq ou six bandes semblables sur la page interne; la troisième et la deuxième rémige sont entiérement noires avec la pointe blanchâtre; les deux rémiges intermé- diaires ou les plus longues sont noires aussi, avec leur page interne couverte de larges bandes blanches transversales, si ce n'est à l'extrémité ; et la page externe blanche tout le long de la tige, si ce n'est à l'extrémité, avec quelquefois des taches noires bordant cette tige; les pieds sont grisâtres; les ongles d'un gris noirâtre. La Femelle adulte diffère du mâle en ce qu'elle n'a pas de rouge sur la téte qui est d'un gris fauve uniforme. Une femelle tuée prés de la rivière Gila a présenté à M. Baird une téte d'une nuance considérablement plus claire, et ayant une teinte jaunátre. Hasire la Californie, le Mexique, la Bolivie, assure-t-on ? DIMENSIONS. Kongu un US UL CBE CUL DU UA IB Vu 220 à 230 mill. — BINE IAN E ITUNES UE UIS E LHP TIiM Oi qr — ec EUNDO SUEDE uU UI T NM a S i. ix vr aa 22 millimétres. S Meal c xn we cu DUE UEM TU Nc E. WE ux. d Eu xy re 125 à 130 mill. — teala au nore c su Hu qus cc c a Ue iTi 80 millimétres. — suci dA cl ur c udo Ee ANA ME ELM d DE EN E EN 90 — = Re D Ur IE (Gans Diu. e uc c hu eu a ROS CR EA a oe 19 — = teloe eenen konde gana P I M t Ei. alls. d 13 — = dendi [sol pad R A M ML m dL ERN CMM — — Bond Qc liu LE a a e esa e a E ou 14 — QU o a aea UIN 4 d A QI PEN 13 = a E E T A E PR RES PR Y AE VIV S a A = vol o po eneu D r a ai: d 7 — — de Ponele ee Wu uldoc A mu ec E Num e MR ME M NEUE 7 — Muséum de Paris, de Darmstadt , de la Société zoologique de Londres; ma collection. ZEBRAPICUS TRICOLOR ( Wagl.J. PICUS TRICOLOR; WacL., Isis, 1829, p. 519; nec GMELIN, nec LATHAM. CENTURUS TRICOLOR; Licnr., Nomencl., p. 76, 1854. CENTURUS SUBELEGANS; Reicu., Handb. spec. orn., p. 41, no 966, pl. naixv, fig. 4445-4416; nec Bp,, Proceed., 1837, p. 116; nec Sw., nec WAGL. Mas apuzrus. Rostro nigro, fronte griseâ , versus nares flavido aut aurantio tinctâ; vertice medio coccineo; nuchâ pallidè coccineá ; capitis lateribus , collo antico ac laterali , nec non corporis partibus inferioribus sordide griseis , subtiliter olivaceo-lavatis ; maculâ abdo- minis coccineà, oblongâ ; crisso, non nihil fœmoribus, albis nigro fasciatis; dorso, tergo, alternatim albo ac niero fasciatis ; uropygio caudæque tectricibus superioribus albis non nihil, maculis non nullis pusillis nigricantibus; remigibus nigris, primariis ad medium extüs maculis duabus minimis, intüs majoribus maculis a basi ultra medium ad marginem albis tinctis, omnibus aut plurimis apice albis; secundariis ad marginem intüs et extüs, apiceque albo maculatis; rectricibus nigris, extimis duabus extüs et apice, intermediis duabus pogonio interno albo-maculatis ; pedibus plumbeis, unguibus corneis. Fœina. Mari similis; fronte rufescente, vertice fuscescenti-griseo, nuchâ abdomineque in medio coccineis. VARIETAS. Tergo, uropygio ex parte, scapularibusque albido fulvo et brunneo-rufescente plus minüsve fasciatis. LE PICZÈBRE TRICOLORE. PLANCHE CVI, Fig. 1, le mále; Fig. 2, la femelle; Fig. 3, rémige quatriéme. Wagler cite le picus tricolor de Gmelin comme synonyme de celui qu'il décrit, sous le méme nom, dans le journal l'/sis; mais la dénomination de tricolor a été évidem- ment appliquée par Gmelin à plusieurs espéces, qu'il a confondues en une seule, et elle doit, dés lors, étre rayée de la synonymie. En effet, Gmelin cite pour types de son espèce: 1° le picus varius mexicanus major de Brisson; 2» le picus varius mexicanus minor du méme auteur ; 3° le quauchochopitli de Fernandez; 4° et l'Épeiche du Mexique décrit par Buffon. Or, il suffit de lire les deux descriptions données par Brisson (IV, p. 57 et 59), pour demeurer convaincu que son grand Pic varié, qui a un pied de long et qu'il dit être de la grosseur du pic verd, ne peut pas être le Piezébre tricolore. Brisson annonce que son espéce « a la téte, le dessus du col, le dos, le croupion, les couvertures du dessus de la queue et celles du dessus des ailes, d'un trés-beau noir. » Sa description, d'ailleurs, ne se rapporte pas le moins du monde à celle d'un zebrapicus, mais bien d'un vrai picus. Quant à Buffon, il est d'avis que les deux espèces distin- guées par Brisson appartiennent à l'espèce de Fernandez. Ce dernier auteur (Hist. nov. Hispan. cap., 165, p. 4T) déclare que son espéce qui émigre est d'une couleur noire, tachetée de plumes blanches; qu'elle est de grande espèce et de la taille de la corneille du Mexique, que le ventre et la poitrine sont d'un rouge de vermillon , etc.; reste enfin le petit Pic varié du Mexique, dont la poitrine et le ventre sont rouges, ce qui ne peut pas s'appliquer davantage au tricolor qui est de trés-pelite taille et qui n'a pas la poi- wine rouge, tandis que, méme chez la femelle, la nuque est de cette couleur. Il est done certain que Gmelin a confondu sous le nom de tricolor plusieurs espéces différentes et qui n'appartiennent pas au méme genre. Nous ne nous occuperons, par suite, que du picus tricolor de Wagler, dont le type est dans la collection du Muséum de Berlin. Je dois faire observer, au sujet de ce dernier grimpeur, que l'auteur, dans sa descrip- tion , annonce à tort que le croupion est rayé de noir et de blanc comme le dos, tandis que les tectrices supérieures de la queue sont d'un blanc pur sur un trés-grand nombre d'exemplaires que j'ai examinés ; un seul paraissant jeune, avait quelques légères bandes interrompues d'un brun noirátre sur le blane du croupion. On ne confondra point cette espèce avec le Pic tricolor, représenté sous ce nom par Vieillot, dans les planches 112 et 113 de ses Oiseaux de l'Amérique septentrionale, et décrit par le méme auteur sous le nom latin d’erythrocephalus, qui suffit pour le faire reconnaitre comme le melampicus erythrocephalus. Caractères. Bec long, fort et légèrement arqué; ailes longues et recouvrant près des quatre cinquiémes de la queue; la troisième rémige est souvent la plus longue de toutes, tandis que chez plusieurs exemplaires c'était la quatrième rémige; le doigt postérieur externe et le doigt antérieur externe sont presque égaux en longueur. Cororation. Bec noir; les plumes recouvrant les narines sont tantôt d'un gris jaunâtre, tantôt d'un jaune orangé ou rougeâtre plus ou moins pur; le milieu du vertex est d'un rouge vif; la nuque et tout le milieu de l'abdomen sont d'un rouge moins vif; la bande frontale qui s'étend au-dessus des yeux, sur les côtés de la tête, les joues, la gorge, sont d'un gris clair qui devient plus ou moins lavé de brun ou d'olivátre sur la poitrine Samem o 4 o E n SN QUE IR ne r comi or 248 ii et l'abdomen; les tectrices inférieures de la queue et des ailes, et ordinairement les " cuisses, sont rayées transversalement de noir et de blanc sale ou de blanc jaunâtre; le dos et les tectrices des ailes sont alternativement rayés de blanc pur et de noir profond; T le croupion et les tectrices supérieures des ailes sont d'un blanc pur; le croupion portant ji quelquefois des traces de bandes interrompues d'un brun noirátre; les rémiges sont . " noires ; les primaires portent une ou deux très-petites taches blanches sur la page externe, p vers le milieu de leur longueur et plus prés de la base, et de larges taches blanches sur | " leur page externe à partir de la base jusqu'à plus de moitié de la penne; les secondaires | portent des bandes blanches sur les deux pages et sont terminées de blane comme quel- " ques-unes des primaires; la queue est noire, mais les deux rectrices intermédiaires ont di leur page externe tachetée de blanc et leur page interne blanche, rayée et terminée de pr noir ; la quatrième et la cinquième rectrice de chaque côté de la queue sont noires, ter- f minées de blane, et portent vers leur extrémité , sur les deux pages, des taches blanches qui existent sur tout le bord de la page externe de la cinquième rectrice; pieds d'un gris ji plombé; ongles d'un brun de corne. lu La Femelle, qui parait généralement un peu plus petite , diffère du mâle en ce qu'elle ( n'a point de rouge sur le vertex qui est d'un gris souvent lavé de brun; la nuque et le | milieu seul de l'abdomen sont d'un rouge plus ou moins vif. h Une Variété que je possède et qui est un mâle paraissant adulte, a les tectrices supé- À . . . . . . kl | rieures de la queue, le haut du dos et les ailes, comme dans les sujets ordinaires, tandis " que le milieu du dos, le croupion et les scapulaires, sont rayés transversalement de brun h^ ` i roussátre et de blanc fauve. | Hasire le Mexique, la Colombie; je l'ai reçue de Caracas, de Venezuela, de la Côte- E Ferme et de l'ile de la Trinité où il est trés-commun. sn jus FEN 4 p DIMENSIONS. grow zu (al us nc or DU Rep clu Ho MT ile 175 à 185 mil. | 180 à 190 mill. pi — du bec, de la commissure à l'extrémité . . . . . d M past auis iu. ut 23 à 24 — | 97 millimètres. lun — === desmarmes'adesipemie ee n Rope UE Du UM 15.à 46 — | 90 — MEUM VEI A ng LEE CC uU lcd 110 millimètres. 110 — — al =>; delamo uos ess ic E UL fe 7 . . o. .| 96 à 60 mill. | 56 à 60 mill. (li LI qu A Lei | uu c M c E m M Peg 18 millimétres. 48 millimétres. E cho o e o ae (Can e a A els S 16 x 16 — Ln co PR van ae it te RE e po esu Pod c 12 == 12 — "m — (us RU c ceo co ME Du edu DS Md c UP ML CM EE 16 ET 16 em io EN Uu i n. d A qu ut ai sp Sd ee Mae (4 zs oe EUR atene ea D A TA ue a ur 11 = 11 — ( — dekona c um ow ccc Ue MU E TM a ML 10 — 10 — he Le aaie DOS LÉLIEUTATIERN OR c DP ccu ul CIE SEE Aa (er. 6 — 6 — qus = deinde s Er S qM A c ER 9 = 5 _ t, Muséum de Paris, de Londres, de Vienne, de Berlin, de Leyde, de Francfort-sur- Wt Mein, de Boulogne-sur-Mer, et dans la plupart des autres collections ; dans ma collection. ind + est u lis e ——— OO —— ' lile ed ZEBRAPICUS RUBRIVENTRIS (Sw. ). n eh CENTURUS RUBRIVENTRIS ; Sw., Two cent. and a quart., p. 335, no 214, 1838, nec Vieire. = G.-R. Gray, Gen., II, p. 442. — des h Pr. Be., Consp. volucr. zygod., no 299, 1854. | | ZEBRAPICUS SWAINSONII; Marn., 1845, In mus. Britan. N d PICUS AURIFRONS; Pr. Br., Proceed. zool. soc. Lond., 1837, p. 116; nec Consp. gen. av., p. 119. liche p. g p che: Mas ApULTUS. Rostro nigro, regione totâ circa rostri basin flavä, aureâ; vitta frontali , regione ophthalmicâ et paroticâ , collo antico nidi ac laterali, pectore , et hypochondriis sordide griseis, maculà abdominis medii oblongà, vertice, sincipite et nuchà coccineis; crisso, nt ( alarumque tectricibus inferioribus albis, nigro fasciatis; interscapulio, tergo, alarum tectricibus superioribus nigris, striolis numerosis angustissimis, albis, fasciatis; uropygio albo; remigibus primariis nigris, griseo extüs et apice marginatis, extüs et intüs basin versus, li albo maculatis; secundariis nigris, extüs et intüs ad marginem albo fasciatis; rectricibus nigris, extimis, ad marginem extüs, inter- til mediis duabus pogonio interno et externo versus basin albo maculatis; pedibus plumbeis; unguibus corneis. i T : | PICZEBRE A VENTRE SANGUIN (Malh.). PLANCHE CVII, Fig. 1, le mâle. Swainson , qui nous a fait connaître le mâle de cette jolie espèce, la plus petite du . genre, ne savait de quelle contrée elle était originaire. Quant à moi, je puis affirmer qu'elle provient de l'Amérique, parce que le genre zebrapicus appartient à cette partie EN ER E = B 249 du monde; mais, en l'absence de tout renseignement, il m'est impossible d'ajouter si elle habite la Colombie, le Mexique ou l'une des Antilles. Quoi qu'il en soit, il paraît certain que l'espèce est fort rare; car, à part l'exemplaire que possédait Swainson, je ne connais que le mále qui figure dans ma collection. Ce Piczèbre est reconnaissable , non-seulement par sa petite taille, mais aussi par les bandes blanches et noires trés-étroites qui couvrent son dos et ses ailes, et qui sont plus étroites que chez toutes les autres espéces de ce groupe. Ces mêmes bandes sont deux fois plus larges chez le zebrapicus tricolor, dont la taille est à peu prés égale. En 1845, ayant acquis à Londres le sujet que je possède, je l'ai nommé Z. swain- sonii ; dénomination que M. G.-R. Gray avait adoptée et qui est incontestablement préfé- rable à celle de Swainson, en ce qu'elle ne permet pas la confusion avec l'espéce nommée par Vieillot picus rubriventris et flavifrons, et que M. Gray nomme centurus flavi- frons. Néanmoins, n'adoptant pas la dénomination de rubriventris pour l'espèce de Vieillot, jai pensé qu'on pouvait la conserver pour celle de Swainson et respecter ainsi le droit d'antériorité. C'est ce Piezébre au sujet duquel l'auteur du Conspectus generum avium (1850, p. 119) se demande: Quid centurus rubriventris (Sw. nec Vie.) C. swainsoni. (Gray ex Marn)? Néanmoins, c'est aussi de cette espèce, selon moi, que le méme auteur entend parler, lorsque , aprés avoir décrit son. centurus Santa-Cruzi dans les Procee- dings of the zoological society of London (1837, p. 116), il ajoute: « Une espèce beaucoup plus petite qui n'est pas décrite et qui est dans la collection de M. Swainson (le picus aurifrons), est encore plus voisine de la mienne, etc. » Or, d'une part, le savant prince n'entendait évidemment pas parler de l'aurifrons de M. Lichtenstein, puisque ce Piczébre est d'une taille à peu prés égale à celle du Santa-Cruzi, et que, d'ailleurs , il était déjà décrit, en 1899, sous ce nom par Wagler, dans le journal l7sis (p. 512). D'autre part, on ne connait encore que quatre espéces de ce groupe qui sont beaucoup plus petites que le Santa-Cruzi , savoir: le zebrapicus tricolor décrit aussi en 1829 par Wagler, dans l'/sís (p. 512); le Z. pucherani (Marn.) et l'aurocapillus (Vic.), qui n'ont aucun rapport de coloration avec le Santa-Cruzi; reste donc le Z. rubriventris qui se trouvait, en effet, dans la collection de Swainson, et que cet auteur a publié en 1838 seulement. | Caractères. Ceux du Piczèbre tricolore. Cororation. Le Måle adulte; bec noir; tout le pourtour du bec d'un beau jaune d'or qui s'étend. davantage sur les joues; une bande sur le front, les côtés de la tête et du cou, le devant du cou, la poitrine et l'abdomen, sont d'un gris sale ; le milieu du ventre est couvert, dans sa longueur, d'une plaque rouge; la région anale, les tectrices infé- rieures de la queue et des ailes, sont blanchátres , finement rayées de noir ; la région anale est un peu lavée de rouge ; le vertex, le sinciput et la nuque sont d'un rouge vif; le dos, ` les scapulaires et les tectrices supérieures des ailes, sont très-finement rayés de bandes noires et de bandes blanches plus étroites que chez toutes les autres espèces; le croupion est d'un blanc pur; les rémiges primaires sont d'un brun noirâtre , ayant vers la base des taches blanches sur les deux pages, et leur bord externe liseré de gris blanchâtre à partir de la moitié des pennes jusqu'à leur extrémité ; les rémiges secondaires sont noires avec des bandes blanches sur le bord externe des deux pages; la queue est d'un noir profond; les deux rectrices de chaque côté, y compris la très-petite rectrice , portent de très-petites laches blanches sur le bord externe de leur page externe; les deux grandes rectrices inter. médiaires portent, vers leur base, des taches blanches sur les deux pages; les pieds sont d'un gris plombé. La Femelle que je ne connais point, doit se distinguer du mále en n'ayant, sur la tête, qu'une bande rouge à locciput. Hasire l'Amérique ; on suppose le Mexique ? ————M—OMY — > ZEN M llis o riim ae mme vm scri bone eR Gimme, ————————— e DIRE 250 DIMENSIONS. DEUM C. v vnu d y à Edda qan TN IP EL QR AMPIST T C iu uid d 185 millimétres. c duebec,desla-commussupe an exime mue ee AA a Lou du de i on 93 qe: — OS EIN de ONE ME d c M A c c Mu Uu T oo) 4 15 — me c am Ta pec s uos (P Ced PIE uU NA u P er AU IG QE E uris y le nos 106 — e de Ja queue R QM i Mq NS E: 67 > — pp qug E uu tou eate c cde qoe vq rp e RUN rp D ME E 47 da — du doigt antérieur externe (sans l’ongle) . . . . . « ROI X UM TUR E AS e a i E 14 — => delete im PS DENN RL RL r.a à d ROUGE RO ON onc 11 — zc du doigt postémeur externe = 2925 ue s FE A EE n CN f M c 13 — = (c lon 1d au xL M IUIQCQuC.AaM à tuse déc à i 10 — O EE du ch wa y UA à à now à 222587 ai) — I og8sDHpleri eo S RI ee S 2 EE. SUDO IECUR NS ECL IR e Etre 10 — Ru M JU 0 ER ou wA mata Rh od x Rx ear 5 — à siue uu 9 icd nee à dva VENE 6 = Ma collection. EC ZEBRAPICUS AUROCAPILLUS ( Vig.). PICUS AUROCAPILLUS ; Vic., Proceed. zool. soc. Lond., 1832, p. 4. — Less., Compl. Buff., IX, pot» PICUS AUREOCAPILLUS; Gay ex Vic., Hist. fis. de Chile, 1847; Zool., I, p. 373. Fœmina? Supra ater, albo fasciatus maculatusque; striga lata supra oculos ad humeros extendente, alteraque suboculari interruptà , gulâque albis; pectore abdomineque sordidè albescentibus, strigis parvis fuscis notatis; capite atro; fronte aureo strigatim notato, vertice aureo. LE PICZÈBRE A TÊTE DORÉE. PIC A TÊTE DORÉE; Less., Compl. Buff., IX, p. 315. _ Cette espèce, du Mexique, ne nous est connue que par la description qu'en donne M. Vigors dans les Proceedings of the zoological society of London, et je ne l'ai observée dans aucune collection d'Europe. Je dois ajouter que je ne suis pas méme certain, quoique cela soit probable, que cette espéce appartienne au groupe dans lequel J'ai cru devoir la faire figurer, eu égard à sa coloration, la description de l'auteur anglais étant trés-sommaire. Ce grimpeur est plus petit que notre Z. pucherani, dont il diffère surtout par l'absence de rouge sur la téte et sur l'abdomen. Je suis très-porté à croire que le sujet décrit par M. Vigors était une femelle, et que l'espéce ne se trouve point au Chili, comme en doute aussi M. Gay, tout en la décrivant d'aprés Vigors. | La Femelle? Corps noir au-dessus, tacheté et rayé transversalement de blanc; au- dessus des yeux, une large bandelette blanche qui s'étend jusqu'aux épaules, et une seconde interrompue, de méme couleur, sous les yeux; la gorge est aussi de cette der- niére couleur; le thorax et le ventre sont d'un blanchátre sale avec quelques stries brunes; la tête est noire avec des rayures jaunes sur le front, et le sommet de la tête jaune d'or. Hasrre le Mexique. Dimensions. Longueur totale, 165 millimètres (les autres dimensions ne sont pas indiquées). Cette espéce figurait dans la collection de M. Cuming, que je n'ai malheureusement pu examiner, et ce dernier l'avait recue du Mexique. NIS CHRIS NIS CEOPI MALHE V RUP I SUE ERE RE Rd É 4 1 4 limi I op Genus XIX. — GEOPICUS. Genre XIX. = GÉOPIC. Quatre doigts; l'antérieur externe le plus long; pas de huppe; bec large à la base, long, effilé dans le surplus, courbe au-dessus. Les mâles se distinguent par une mous- tache généralement de couleur rouge. Les tiges des rémiges sont jaunes ou rouge orangé en dessous et en dessus. Celles des rectrices le sont aussi quelquefois et parfois aussi les tiges noires offrent du jaune sur les latérales ou à la base seulement. Le corps est généralement rayé transversalement en dessus ou moucheté. Ces espèces marchent très- souvent sur le sol (de l'Amérique). PREMIÈRE SEGTION. GEOPICUS CAMPESTRIS ( Vieill.). PICUS CAMPESTRIS ; Vixit., N. dict., XXVI, p. 101, 1818; et Encycl., p. 1329. — Licut., Cat. des doubl., p. 10, no 60, 1823. — | VALENC., Dict. sc. nat., XL, p. 170, 1826. — Wagr., Syst. av., n° 83. = Id., Isis, 1829, p. 516. — Srix , Av. Brasil., I, p. 57, pl. 46, la femelle. = G. Cuv., Règn. an., 1829, I, p. 451. — S. A. Pr. Max. Wigb, Beitr. nat. Bras., IV, p. 409, no 7. = Id., Beschr. reise Bras., V, p. 472. — Less., Compl. Buff., IX, p. 321. CHRYSOPTILUS CAMPESTRIS; Sw., Class. of birds, II, p. 308. = G.-R. Gray, The gen., I, p. 440. — Gouto, Zool. Beagle. — Br., Consp. gen. av., p. 193, 1850. — Reic., Handb. spec. orn., p. 418, no 982, pl. DCLXX; fig. 4437-4438 , femelles. PICUS CHRYSOSTERNUS ; Sw., Mém. Werner. soc., MI, p. 988. — Less., Compl. Buff., IX, p. 323. — Fér., Bullet. univ. des sc., 1896, p. 250. GEOPICUS CAMPESTRIS; Marn., N. class., Mém. acad. Metz, 1848-1849, p. 358. MALHERBIPICUS CAMPESTRIS ; Bonar., Consp. volucr. zygod. aten. ital., n° 226, 1854, sp. 226. — G.-R. Gray, Cat. gen. brit. mus., p. 93, 1855. Mas ADULT. Rostro corneo-nigricante ; iridibus nigro-rubicundis; fronte, vertice, occipite, mento guláque migerrimis; collo antico infimo , laterali ac postico, loris ac regione periophthalmica lete aureo-flavis; vitta malari nigra, canescenti subconspersa obscureque coccineo adumbrata ; toto corpore subtus albido, flavido-lavato, fasciolis numerosis, interruptis, nigricanti-fuscis, lunulato-subangu- losis; nuchà; dorso alisque terreo-fuscis, fasciolis numerosis sordide subochraceis; uropygio infimo albo; remigibus scapo aureo, nigricantibus, margine interno a basi ad medium usque sinuato-albidis, extüs a basi ad medium usque maculis parvis ochrascentibus ; alarum tectricibus inferioribus flavidis; rectricibus totis nigris, duabus intermediis et extima utrinque margine externo albo-flavido- variolosis. FawiNA. Mari simillima, loris et periophthalmiis albidis, malis nigris, albido-variolosis, haud coccineo adumbratis. * ` GÉOPIC CHAMPÉTRE ( Vieill.). PLANCHE CVIII, Fig. 1, mâle; Fig. 2, femelle; Fig. 3, rémige quatrième. CARPINTERO CAMPESTRE ; Azara, Apunt., I, p. 311, no 253, 1809. ; LE PIC DES CHAMPS; VignLL., N. dict., XXVI, p. 101; et Encycl., p. 1322. — VaLENC., Dict. sc. nat., XL, p. 170. = Drar., Dict. class., XII, p. 497. = Less., Compl. Buff., IX, p. 321. — Srix, Av. Bras., pl. 46. LE PIC A THORAX JAUNE; Lzss., Compl. Buff., IX, p. 323. PICA-PAO DO CAMPO (dans la province de Bahia); Pr. Max. zu Wien, Beitr. naturg. Brasil., IV, p. 409, no 7. D'Azara, le premier qui nous ait fait connaitre cette espèce, dit « qu'on, ne la voit jamais pénétrer dans les bois, au Paraguay, grimper contre les arbres, ni rechercher les vers qui sont sous les vieilles écorces; que les oiseaux de cette espèce saisissent les petites proies dont ils se nourrissent, dans les campagnes découvertes qu'ils parcourent à pas précipités, et que c'est par cette raison qu'ils ont les jambes plus longues que les autres; 3° » ` * . qu'ils frappent avec force un ou deux coups de leur bec sur le gazon, là où ils savent que se réfugient les vers de terre et des insectes; que quand les fourmiliéres sont humides, ils y enfoncent aussi leur bec pour manger les fourmis ou leurs larves. » Ils ne laissent pas pour cela, ajoute cet auteur, de se poser sur les arbres, leurs troncs et les branches , ainsi que sur les pierres, s'y tenant. tantót horizontalement, tantót vertica- lement, tantôt accrochés pour grimper, tantôt à la manière des autres oiseaux. Ils ne sentent pas aussi mauvais que les autres charpentiers, et soit qu'ils volent, soit qu'ils courent à terre , ils jettent fréquemment un cri aigu; ils se tiennent par couples ou par familles et sont très-communs. Leur ponte, assure-t-on, est de deux à quatre œufs d'un blanc trés-luisant, un peu plus gros à l'un des bouts et ayant 30 millimétres de diamétre 259 en longueur sur environ 23 en largeur. Ils nichent au fond des trous qu'ils creusent dans les vieux murs de terre ou de briques non cuites, ou bien encore sur les bords escarpés des ruisseaux; c'est dans ces trous assez profonds, et qui ne sont revêtus d'aucune matière molle, que la femelle dépose ses œufs. Les petits, qui éclosent au commencement du mois de septembre, ne différent presque pas de leurs père et mère qu'ils suivent pendant quelque temps. » | Les auteurs du voyage du Beagle confirment ces indications d'Azara, et ils ajoutent qu'ils ont trouvé cette espèce dans la Bande-Orientale et dans la province de Buénos- Ayres, se tenant ordinairement au nombre de trois ou quatre, réunis dans des plaines ouvertes et surtout sur les terrains entrecoupés de rochers, mais grimpant parfois le long des troncs d'arbre. Spix, tout en disant que cet oiseau vit par bandes dans les champs et les chemins des provinces de Rio-de-Janeiro et de Minas-Geraës, où il vit d'insectes qu'il cherche dans les excréments des animaux, prétend qu'il ne grimpe point et se tient toujours à terre. S. A. le prince Maximilien de Wied fait observer, avec raison, que c'est à tort que Spix affirme que le campestris ne grimpe point, car il a vu, de temps à autre, cette espèce monter perpendiculairement le long des cactus élevés ou sau- üller de branche en branche à la recherche de ces grands nids de termés d'un brun noirâtre , et en forme d'une boule que l'oiseau perce pour en dévorer les habitants. Le noble voyageur ajoute que ce grimpeur qui vit par paire, est commun dans les provinces intérieures du Brésil; qu'il n'est point farouche, que son cri ressemble à celui du chlo- ropicus viridis d'Europe, et qu'il n'a jamais observé la mauvaise odeur dont parle d'Azara. Toutefois, le méme auteur reconnait que cette espéce se. tient. habituellement dans les contrées non boisées oü il n'existe guère que de petits buissons, qu'il préfère les lieux élevés, secs et chauds, de l'intérieur des provinces de Bahia et de Minas. On ne s'explique pas comment un auteur sérieux , comme Sonnini, a pu affirmer dans ses notes accompagnant la traduction des Oiseaux du Paraguay, de d'Azara (Voyages de d'Azara, publiés par Walckenaer, avec notes de G. Cuvier, suivis de l'Hist. nat. des ois. du Paraguay, traduite et annotée par Sonnini, 1809, IV, p. 9), que le carpintero campestre était la méme espèce que le pic aux ailes dorées de Buffon, picus auratus de Linnée et Latham, le Gold-Winged Woodpecker de Catesby. Ce qu'il y a de plus curieux , c'est que l'erreur est bien réfléchie et que l'auteur a remarqué que la deserip- tion de l'espèce de d'Azara ne se rapportait point à celle donnée par Buffon ou Linnée. Aussi, Sonnini, pour répondre à cette contradiction flagrante, donne-t-il cette étrange raison: « Le Charpentier des champs (d'Azara), le Pic aux ailes dorées (Burr.) ou picus auratus (Liww.). Cette espèce, dit-il, qui est répandue dans tout le nord de l'Amé- rique , paraît avoir éprouvé quelque altération dans les couleurs, en passant au midi de ce même continent. En effet, la description qu'en donne M. d'Azara ne se rapporte pas exactement à celle de Catesby, qui en a parlé le premier. » Or, Sonnini en regar- dant la planche 18 de Catesby, comme la planche enluminée 693 de Buffon, aurait dà voir que les oiseaux que figuraient ces planches n'avaient pas les cótés de la téte, ainsi que les cótés et le devant du cou, d'un jaune pur, ni la gorge noire, ainsi que le disent d'Azara et son traducteur, en parlant du Charpentier des champs. Les divers auteurs que j'ai cités, ainsi que M. Reichenbach, semblent n'avoir pas connu le mále du campestris. En effet, d'Azara et Vieillot annoncent que la gorge est noire dans la femelle et marbrée de blanc dans le mâle, ce qui est inexact; Spix, décri- vant et. représentant la femelle, ne parle point du mâle; le prince de Wied dit que le mâle est un peu plus grand, qu'il a le cou d'un jaune plus vif et le dos marqué de bandes plus larges. Reichenbach ne parle pas du rouge qui teint le lorum. chez le mâle et annonce que la femelle ne diffère pas. Il en résulte qu'aucun de ces auteurs n'a observé le caraetére distinetif des deux sexes, je veux parler du rouge foncé qui teint la bande noire , vermieulée de blanc, s'étendant depuis la mandibule inférieure à environ 20 milli- mètres sur la joue. Les mêmes auteurs ne sont pas non plus parfaitement d'accord quant à la couleur des yeux du campestris. D'Azara l'indique comme étant d'un noir rougeátre; Spix dit que l'iris est brun, tandis que le prince de Wied Pa vu rouge cerise foncé. Je serais porté à croire que le rouge brun est la véritable couleur de l'œil, ainsi que M. Natterer l'indiquait dans les notes inédites de son voyage dans l'Amérique méridionale. Caractères. Bec large à la base, presque aussi long que la tête, légèrement courbe au-dessus, un peu renflé vers l'extrémité; le sommet de la mandibule supérieure formant une arête vive; arête latérale, au-dessus des narines, à peine apparente et très-rapprochée du sommet du bee; le rebord de la mandibule supérieure est renflé à sa base ; narines ES 253 arrondies , recouvertes par de petites plumes d'un blanc sale; sillon du menton allongé, peu aigu, en majeure partie recouvert de plumes et s'avançant à plus de moitié de la longueur du bec; ailes fortes, longues et pointues; la première rémige n'a que 5 milli- mètres de long; la quatrième et la cinquième sont les plus longues et n'excèdent que de peu la troisième et la sixième rémige; queue étagée, longue et composée de baguettes raides et échanerées à leur extrémité; tarses longs et largement scutellés ; doigts et ongles moyens ; le doigt antérieur externe un peu plus long que le doigt postérieur externe. Cozorarion. Le Måle adulte; le bec est d'un brun noirâtre; l'iris d'un rouge brun; les tarses et doigts d'un gris pále et sale, lavé parfois de verdátre; le front, le vertex, l'occiput, sont d'un noir profond; le menton et la gorge, jusqu'au haut du cou, sont du méme noir, mais souvent finement strié de gris blanchátre dans la partie supérieure ; une bande noire d'environ 20 millimétres de long sur 8 de large, pointillée de gris et de rouge sombre, s'étend de chaque côté sur la joue; l'angle de la mandibule inférieure est d'un blanc jaunâtre pointillé de brun; les plumes recouvrant les narines et le pourtour des yeux sont d'un blanc fauve; le cóté de la téte, du cou, la nuque, le bas du cou et une partie de la poitrine, sont d'un jaune orangé brillant; le reste de la poitrine et. l'ab- domen sont d'un blanc grisátre avec de petites bandes transversales lancéolées d'un brun noirâtre , qui deviennent beaucoup plus larges sur les flancs et les tectrices inférieures de la queue; tectrices inférieures des ailes d'un jaune blanchátre pur; cótés des rémiges primaires d'un jaune d'or en dessus et en dessous; celles des rémiges secondaires sont de la méme couleur en dessous, mais elles sont en dessus d'un brun jaunátre; le dos, les tectrices supérieures des ailes, sont d'un gris sale avec de larges bandes transversales noirátres ; les rémiges primaires sont d'un brun noir avec des bandes d'un blanc jaunátre sur leur page externe; la page interne étant bordée de blane sur les deux tiers de sa longueur à partir de la base; les rémiges secondaires sont d'un brun noirátre avec des bandes d'un blane sale sur les bords des deux pages, et elles sont frangées à leur extré- mité de la méme couleur ; la partie inférieure du dos et le croupion sont d'un blanc pur; les tectrices supérieures de la queue sont blanches avec des bandes transversales noires; la queue, composée de 12 rectrices, est noire, mais les deux rectrices de chaque cóté ont leur page externe couverte de bandes transversales d'un blanc jaunátre ou roussátre ; la penne suivante porte à son extrémité une petite tache de méme couleur; enfin, les deux rectrices intermédiaires portent des bandes blanches transversales de chaque cóté, sur les trois quarts de la plume, à partir de sa base; les cótes des rectrices sont noires, excepté en dessous vers la base où elles sont d'un jaunâtre sale. La Femelle diffère en ce qu'elle n'a point de rouge sur la bande noire, grivelée de blane, qui existe sur la joue. Quelques exemplaires des deux sexes varient en ayant le jaune du devant et des cótés du cou d'un orangé vif; les parties inférieures d'un blanc jaunátre ou roussátre, lavé parfois de roux assez pur avec des bandes noires transversales plus prononcées et plus nombreuses. Le blanc des parties supérieures est aussi lavé de roux pále, ainsi que les rectrices intermédiaires ; le croupion est d'un gris sale et recouvert en majeure partie. de bandes transversales d'un brun noirátre. Telle est une femelle de ma collection que je crois encore Jeune. : Hasire le Paraguay, le Brésil, Rio de la Plata (Amérique méridionale). ` * n V DIMENSIONS. L'ADULTE. LE JEUNE. Lour dee 222 D E oe Qe CC ha M MEE LIU I EE 395 millimètres. 290 millimètres, == du bec, de I3: commissure a lextremité: 2337 Che x 38 t » ex = = aes narines à Vextremile < = >> S ee o SL 30 = » == — de D c T 77 7 22 #5 Du (i i c LE 165 — 150 E ao Eu D uu T T icu ru Uu S 113 TUE 100 Bed -— iu gu cu uu loni du Cu c i au X mI 30 D » m — du doigt antérieur externe (sans l'ongle) . . . . . . dcs e mM 96 Se 93 B = de l'ongle (mesuré en suivant la COULDUTE) c tod p puc a pM He es 45 Im pr d ONDE posténielr exteme S o e. 100 uo UG. HR uL. 90 = 18 um po dgoendercsc og tec ed a te i T 16 ai 44 is = dudoiet anteriem interne ee a 15 = 44 co == D PU E eui. cou o i uoc eic T RE 15 — 13 -— c dudo postérieur interne . à 4e 772 m Rp MC c E 9 ac " = a n v ok e e rr IM C 8 — » ERR Muséum de Paris, de Vienne, de Berlin , de Stockholm, de Leyde, de Londres, de Genève, de Gand, de Marseille (sous le nom de flavicans en 1850), de Carlsruhe, de Heidelberg, de Darmstadt, de Rome; ma collection. Il 64 GEOPICUS AGRICOLA (Malh., 1849, p. 359). GEOPICUS CAMPESTROIDES ; Marn., Revue zool., 1849 , p. 544. GEOPICUS AGRICOLA ; Marn., Nouv. class., Mém. ac. Metz, 4849, p. 359. CHRYSOPTILUS CAMPESTROIDES; Pr. Bonar., Consp., 1850, p. 193. PICUS ALBO-GULARIS ; Cat. manusc. de la collect. du Mus. de Vienne. MALHERBIPICUS CAMPESTROIDES ; Pr. Bre., Consp. vol. zygod. spec., 297, 1854. CHRYSOPTILUS SUBCAMPESTRIS ; Rercn., Handb. spec. orn., p. 419, no 983, pl. DCLXX ; fig. 4439-4440 , mâles, 1856. Mas ApULT. Fronte, vertice, occipite nigerrimis; mento guláque albis; regione ophthalmicá albidâ; collo antico infimo, laterali ac postico lete aureo-flavis; vitta malari nigra, canescenti subconspersa obscureque coccineo adumbrata; toto corpore subtus albido, flavido-lavato , fasciolis numerosis, interruptis, nigricanti-fuscis , lunulato-subangulosis ; nuchâ, dorso alisque terreo-fuscis, fasciolis numerosis sordide subochraceis; uropygio albo; remigibus scapo aureo, nigricantibus, margine interno a basi ad medium usque sinuato- albidis, extüs a basi ad medium usque maculis parvis ochrascentibus; alarum tectricibus inferioribus flavidis; rectricibus nigris, inter- mediis et extimis margine flavido-variolosis; rostro corneo-nigricante. i FawrNA ADULT. Mari simillimâ, malis nigris, albido variolosis, haud coccineo adumbralis. LE GÉOPIC ACRICOLE (Mall. ). PLANCHE CVIII, Fig. 4, le mâle; Fig. 5, la femelle; Fig. 6, rémige quatriéme. Cette espèce, de l'Amérique méridionale, est tellement voisine du chrysopicus cam- pestris (Licur.) ou chrysosternus (Swarss.) que dans les collections, je l'ai toujours vue confondue avec le campestris femelle et étiquetée comme telle. Les deux espèces habitent, parait-il, les mêmes localités et différent par la couleur du menton et de la gorge; ces parties étant noires chez le campestris et blanches chez l'agricola. Dans les deux espéces, le mále différe de la femelle par le rouge qui teint sa moustache noire et cette particularité aurait déjà dû éveiller l'attention. des ornithologistes ; car, en prenant l'espéce à gorge blanche pour les sujets femelles, ils auraient pu s'étonner que les deux sexes eussent tantôt la moustache rouge, et tantôt fussent privées de cette couleur qui est ordinairement l'apanage du mâle chez les Picidés. M. Reichenbach a pensé que le mâle du campestris n'avait pas le lorum ou la mous- tache rouge, tandis que les deux sexes de l'agricola l'avaient de cette couleur. C'est une erreur manifeste; car, dans les deux espèces, les mâles seuls ont les plumes de la mous- tache terminées de rouge. Quant aux légères différences que cet auteur signale dans les mouchetures d'un blanc jaunâtre sur quelques rectrices, et qui, dit-il, servent à distin- guer les deux espèces, j'ai trouvé ces caractères si variables que je doute qu'ils puissent être invoqués comme propres à reconnaitre ces grimpeurs. | Le savant professeur a cru devoir, pour la régularité du nom greco-latin , changer en subcampestris le nom de campestroides que j'avais primitivement donné à cette espèce nouvelle, en ajoutant que personne, en Allemagne, n'admettrait ce nom barbare qui ne se trouve dans aucun dictionnaire. Si j'étais coupable, d'abord, j'aurais dà étre pardonné; car en 1849 méme, dans les Mémoires de l'Académie impériale de Metz (1849, p. 359), craignant le reproche qui m'a été adressé, j'ai changé le nom de campestroïdes en celui d’agricola; d'où il résulte que l'espèce, méme pour les plus rigides observa- teurs de la langue grecque ou de la langue latine, doit, au moins, porter cette dernière dénomination. Puis, il existe en ma faveur des circonstances bien atténuantes et Jai péché en si bonne compagnie, qu'il y a presque de quoi se glorifier, en citant notamment mon savant complice et ami le prince Charles Bonaparte, M. le comte de Lacépéde qui a formé le genre pico?des , le regrettable M. le baron de Lafresnaye qui a nommé mexica- noïdes une espèce ressemblant autant au mexicanus que le campestroïdes ou agricola au campestris, etc. Quoi qu'il en soit, le reproche, en fait, n'étant pas fondé, doit per- mettre au moins à ce grimpeur de reprendre son nom. Caractères. Les mêmes que ceux du campestris. Coronarrow. Le Mále adulte ; bec gris noirâtre foncé; iris rouge foncé; front, vertex el occiput, d'un noir brillant et légèrement violacé ; les plumes de la tête étant un peu longues, mais sans former de huppe; menton et gorge, ainsi que la région ophthal- mique, d'un blanc plus ou moins pur; côtés de la tête aprés l'œil, tout le pourtour du bas du cou et la poitrine, d'un beau jaune orangé. Cette couleur est lavée d'orangé rou- geátre chez quelques vieux sujets ; de la mandibule inférieure part une moustache rouge d'environ 3 centimètres de long, grivelée de gris sur un fond noir; le dos, les scapu- laires et les rémiges secondaires, sont d'un brun foncé avec des raies transversales d'un 255 gris sale; les tectrices moyennes et les grandes tectrices alaires sont d'un brun foncé sans être rayées; les rémiges primaires sont d'un brun foncé avec des bandes d'un blanc jau- nátre sur la page externe, sur les deux tiers de leur longueur à partir de la base, et la page interne est sur la méme étendue ornée d'une large bande d'un blanc jaunâtre; les rémiges secondaires sont d'un brun plus foncé, avec, sur toute leur longueur, des bandes d'un gris roussâtre sur le bord des deux pages et leur extrémité liserée de blanc; les tiges de toutes les rémiges sont d'un jaune citron vif en dessus et en dessous; les tectrices inférieures des ailes sont d'un blanc jaunâtre ou chamois clair; le croupion est d'un blane pur; les tectrices caudales supérieures sont d'un blanc lavé de jaunátre et rayées transversalement de brun foncé; les tiges des rectrices sont jaunes à la base et d'un noir profond dans les trois quarts de leur longueur, excepté les rectrices latérales qui ont toute la tige jaune; la première grande rectrice latérale est d'un brun noirâtre, rayée transversalement de blanc jaunâtre sur le bord des deux pages; la rectrice suivante n'est rayée de blanc que sur la page externe; les deux rectrices intermédiaires sont noires et frangées de gris blanchâtre depuis leur base jusqu'aux deux tiers de leur longueur ; les autres sont entièrement noires; toutes les parties de la queue, rayées de blanchâtre en dessus, sont en dessous glacées d'un jaune assez vif; la poitrine et tout l'abdomen, y compris les tectrices caudales inférieures, sont d'un blanc grisâtre lavé de jaunâtre vers le milieu de l'abdomen, avec des stries oblongues, en forme de V, d'un brun foncé, lesquelles deviennent à peine visible sur la région anale; le nombre et la forme de ces stries varie beaucoup, car elles sont quelquefois rares et d'une forme lancéolée très- prononcée , tantôt trés-nombreuses et peu aiguës au milieu; tarses et doigts d'un gris sale et quelquefois lavés d'un roux verdâtre; ongles d'une nuance plus claire. La Femelle adulte diffère du mâle en ce que la moustache ou bande noire partant de la mandibule est seulement grivelée de blane sale, sans aucune trace de rouge. Hasire le Brésil, selon ce qui m'a été assuré. Néanmoins, l'exemplaire mâle du Muséum de Stuttgard est indiqué comme originaire de la Bolivie, et celui de Vienne comme provenant du Chili. NARS LRS: ADULTES, JEUNE. Longueur BENI TU ie QUIA E RE à Wu tcc rem M A SS 320 à 330 mill. 304 millimètres. — he dea commissure 3-Fextzémité oantrune top < aA E EN OE Lu o 39 millimétres.| 38 — — nec da front Dorem... CEN S A E cA 4 33 — 29 — cic ges marines à FER ee US RC ICI ONERE ME P 30 = 9 < pond Bale qe 2 Liu DE dE PU UE en et EE d 17 T 16 V Rr "OT Uo PATE Mu eq t ME CUN E I RES 2177. 28 408 = 100 E ATE PO A OAE A D S E Ue CE 30 = 30 E — du doigt antérieur externe (sans l’ongle) . . . . . . . . . "sra S ct 23 = » — c d one (un wvidul la CGR) oae 2 E P e Vu rie vw N AOP N à 11 > » = — CAD CE pOSle Esere 3 ANS UT Ru oto e ME AN eaaet. D == » i T P8 1574 EMI T MRC NN C ec p E EE RENE 10 — » — mS QR DCR D PU SG 2 ou EPI DIM LU I M ERE 16 — » = — debonslee s cus cot cue UOI NU Le SUE UE Uer. ORE JY ARRON ER E 10 — » — pou ae posterieure C E so v A AE Gud ad e LE 10 — » — AUS UgdbceWe e cqct S opu D Oe EU Fc TUE Ue reu o ci 7 — » — Se trouve dans les collections de Vienne, de Londres, de Leyde, de Paris, de Stutt- gard, de Gand, de Marseille, de Boulogne-sur-Mer, de Strasbourg, etc.; dans ma collec- uon. À Turin, la femelle sous le nom de campestris femelle; à Gênes, sans étiquette. GEOPICUS AURATUS. PICUS CANADENSIS STRIATUS, Briss., Orn., IV, p. 72, no 98. CUCUPICUS AURATUS ; Less., Man. d'ornith., 1. DEO CUCULUS ALIS DEAURATIS ; KLEIN, Av., p. 30, n° 3. PICUS MAJOR ALIS AUREIS; Caresny, Carol., 1, p. 18, pl. xvur. : CUCULUS AURATUS; Liny., Syst. nat. édit. x, gen. 52, sp. 8. : PICUS AURATUS; Liny., Syst. nat., édit. 43e, 1767, I, p. 174, ne 9. = Gue., Syst. nat., I, p. 430, spec. 9. = Larn., Ind. orn., 1, p. 242, no 52. — Penn., Arct. zool., M, p. 270. — Wis., Amér. orn., T, p. 45, pl. 3; fig. 1, le mâle. — Boxar., Ann. Lyc. New-York, V, p. 44. — VALENC., Dict. sc. nal., XL, p. 176. — Less., Orn., p. 298. — WacL., Syst. av., no 84, et Isis, 1829, p. 516. — Cuv., Rèqn. an., 1829, p. 451. — VigiLL., Encycl., p. 1392, et N. dicl., XXVI , p. 100. — Id., Ois. Amér. sept., Il, pl. 193, p. 66, le mâle. — Nurr., Man. orn., I, p. 561. — Arbus., Orn. biogr., 1, p. 191, et Append. V, p. 940. — Id., Birds of Amer., Y, atlas, fo, pl. 97; fig. 1, 1, 1, mâles; fig. 2, 2, femelles. — KırtL., Zool. Ohio, p. 162. — PzaB., Zool., MassaCR., p. 393. — J-E. DE Kay, Nat. hist. New-York, p. 192, pl. 15; fig. 33, le mâle. — GIRAUD; Birds, Long. Isl., p. 481. — Drar., Dict. class. d'hist. nat., XII, p. 495. — Less., Traité d'orn., p. 998. 256 COLAPTES AURATUS; Sw. et Ricu., Faun. bor. Amer., Il, p. 944. — Bonar., Geogr. compl, list., p. 40, — Id., Consp. gen. av., 1850, p. 113. = Id., Consp. vol. zyg., no 229, 1854. — Denny, Proc. zool. soc. Lond., 1847, p. 39, — Vic. Birds from. Cuba, zool. journ., 1897, MI, p. 444, no 96, — G.-R. Gray, Gen. of birds, Il, p. 446. — Jd., Cat. gen. brit. mus., p. 94, 1855. = Arc. D'ORB. et Raw. DE LA SAGRA, Ois. Cuba, p. 144, n» 64, — Reicn., Handb. spec, orn., p. 412, no 970, pl. norxvr; fig. 4419-4420, màle et femelle. GEOPICUS AURATUS; Maun., N. class., Mém. acad. Metz, 1848-1849, p. 359. Mas ADULT. Rostro corneo-nigro; iridibus avellaneis ; capite supra toto colloque postico cinereo-fuscis , nisi fascià occipitis coccineá ; capite ad latera, collo laterali et toto antico rufo-vinaceis; fascia pectorali larga et vitta malari angusta, sensim latiore, nigerrimis; dorso , alarum tectricibus omnibus, remigibus secundariis extüs scapularibusque subrufescenti-cinereis, nigro-fasciolatis; primariis nigris albo intüs marginatis nisi ad apicem ; remigum scapis totis supra et subtüs aureo-flavis; corpore inferiore subtus a pectore usque ad crissum albo, rufescenti-subvinaceo lavato, guttis numerosis nigerrimis obtecto ; uropygio albo; caudæ tectricibus albis nigro fasciatis ; rectricibus supra nigris, subtus lœte aureo-flavis, apice nigris, omnibus supra et subtüs scapis aureo-flavis et versus apicem nigris; pedibus cœrulescentibus. Fœwmina. Mari similla, absque vitta malari nigra. LE GEOPIC DORE. PLANCHE CIX, Fig. 5, le mâle; Fig. 6, la femelle; Fig. 7, le jeune mâle. LE PIC RAYÉ DE CANADA ; Bniss., Orn., IV, p. 72, no 28. = BUFF., pl. enl. 693, le mále. LE PIC AUX AILES DORÉES; HoLawpnE, Abr. d'hist. nat., 1790, IIl, p. 398, le mâle. = Burr., Ois., VII, p. 39. = Dnar., Dict. class., XIII, p. 495, le mâle. = ViEILL., Nouv. dict., XXVI, p. 100; et Encycl., p. 1322. LE PIC A BAGUETTES DORÉES; VaLENC., Dict. sc. nat., XL, p. 170. = Less., Traité d'ornith., p. 998, n° 54. LE PIC DORÉ; ViriLL., Ois. Amér. sept., II, p. 66, pl. 193, le mâle. COLAPTE AUX AILES DORÉES; Arc. D'ORB. et RAM. DE LA SAGRA, Ois. Cuba, p. 144, no 64. THE GOLD WINGED WOODPECKER; Caress., Carol., 1, pl. 18. — Laru., Gen. hist., IIT, p. 408, no 83. — Id., Gen. syns M: p. 597. — ld., Suppl., TII. CARPINTERO DE MANCHAS NEGRAS (A CUBA); Raw. Sacn., Loco cit. CARPINTERO ESCAPULARIO (A CUBA); GuwnL., Beitr. zur. ornith. Cuba's; J. für. orn., 1856, p. 103. Peu d'espèces sont aussi répandues dans les collections de l'Europe que le Géopic doré, et cependant quelques auteurs ont commis des erreurs graves dans la deseription qu'ils en ont donnée. Ainsi, Wagler (Syst. av. picus, n° 84) dit, en parlant du geopi- cus auratus: « uropygio et caudæ rectricibus suprà nigris; » tandis qu'il suffit d'exa- miner cet oiseau pour se convaincre que si la queue est noire en dessus, le croupion est d'un blane pur et les tectrices supérieures de la queue blanches, avec des bandes noires transversales. Nous lisons dans le Dictionnaire pittoresque d'histoire naturelle (VW, p. 628) que « le Pie aux ailes dorées a l’occiput et les joues rouges. » C'est encore une nouvelle erreur, car il n'existe chez l'auratus , méme chez le mâle, qu'un eroissant rouge à l'oceiput et aucune trace de cette couleur sur les joues. Sonnini (Hist. nat. des ois, du Paraguay, par d'Azara, trad. IV, p. 9) affirme sérieusement que le Charpentier des champs, de d'Azara, chrysopicus campestris, est la méme espèce que le picus auratus de Linnée, sans faire attention que la description qu'il a traduite du Pic à cou et gorge jaunes ne peut nullement convenir au Pic rayé du Canada, figuré dans la pl. enlum. 693 de Buffon. Un autre auteur moderne recommandable, décrit cette espèce en disant « qu'une bande noire existe sur chaque côté du cou teint de vermillon. » Quant à M. Lesson, il a pris la femelle adulte pour un jeune, lorsqu'il dit ( Traité d'ornith., p. 228, n° 54) « que le jeune n'a point la bande noire sur les joues. » Je n'en finirais pas, enfin; si je voulais relever toutes les erreurs qui ont été produites à cette occasion. Les Géopies dorés sont répandus dans une grande partie de l'Amérique septentrionale; ainsi , l'été, ils visitent les pays à fourrures, s'avançant aussi loin au nord que le lac du Grand-Ours, c'est-à-dire jusqu'au 66* degré de latitude nord , tandis qu'ils émigrent en hiver dans l'ile de Cuba et dans celle de la Jamaïque. M. le docteur Richardson nous apprend qu'ils se rendent en trés-grand nombre, lors de la belle saison , dans les plaines du Saskatchewan et aux bords du grand lac de l'Esclave, où ils se nourrissent de larves. Le docteur Townsend les a trouvés sur les rives du Missouri supérieur et prés de la rivière Columbia, où ils font place au geopicus mexicanus qui y est aussi abondant que l'auratus lest dans les districts de l'est. Audubon a observé cette dernière espèce au Texas, au nord de la Nouvelle-Écosse, et le capitaine Cook l'avait rencontrée à la base de Nootka, ce qui prouve qu'elle est répandue dans toute l'Amérique septentrionale, du nord au sud, de l'est à l'ouest. M. Sclater (Ibis, 1861, III, n° 9, p. 8) annonce que, selon M. le pasteur Moschler, cite (CaBants, Journ. f. ornithol., 1856, p. 335) l'espèce comme ayant été tuée au Groënland; mais aucun document n'établit l'authenticité de ce fait curieux. Selon MM. Peabody et de Kay, elle est trés-commune aux États-Unis, et après avoir été chassée des Etats du nord par les froids rigoureux, elle y revient au mois d'avril. Quelques couples, néanmoins , selon Wilson, demeurent l'hiver prés la baie d'Hudson et vellen but e Milso d'emvi hit da 257 en Pensylvame ; cette espèce peut à peine être appelée oiseau de passage, car, même dans les hivers rigoureux, on le trouve à quelques lieues, aux environs de Philadelphie, et on en voit chaque semaine exposés en vente sur les marchés, pendant les mois de novembre, de décembre , de janvier, et méme pendant les hivers remarquables par un froid extraordinaire. Les chasseurs et les fermiers leur font une guerre à outrance: les premiers, pour le plaisir de la destruction et pour se procurer un bel oiseau; les seconds, parce qu'ils supposent que ce méme oiseau commet à leur préjudice de très-grands dégâts, soit en grapillant leurs plantations de maïs, soit en perforant quelques arbres et en soulevant des écorces ; tandis qu'à Cuba, ce Géopic est nommé, selon M. de la Sagra, carpintero de manchas negras ou carpintero escapulario , selon M. Gundlach; les colons francais de la Louisiane le nomment pique-bois jaune, et il reçoit, aux États-Unis, les noms de high-holder, yucker et flicker. La nourriture de ces oiseaux varie suivant la saison ; ainsi, tantót ils se nourrissent de cerises et de divers autres fruits arrivés à maturité, tantôt de petites baies sauvages, tantót ils dévorent les grains de mais d'aprés les épis, et l'hiver, ils s'introduisent méme dans les granges; mais leur principale nourriture, celle dont on trouve ordinairement les vestiges dans leur estomac, ce sont les larves et les jeunes de plusieurs insectes et de fourmis dont ils sont si friands, que Wilson a trouvé leur estomac distendu par la quan- tité de ces insectes ingérés. C'est à tort que Vieillot annonce que cette espèce « est privée de la faculté de creuser elle-même son nid, et qu'elle est alors obligée de s'emparer des trous percés dans les troncs d'arbres par d'autres espèces; car Wilson, Audubon et M. Gundlach , nous apprennent qu'au commencement d'avril, elle prépare son nid qu'elle ereuse et cons- truit dans le tronc ou dans la branche d'un arbre, souvent dans un vieux pommier et à 2 mètres seulement du sol. La sagacité dont cet oiseau fait preuve en découvrant, sous une écorce saine, une branche ou un tronc creux, et la persévérance qu'il déploie en perforant eet arbre pour y nicher sont vraiment surprenantes. Les deux sexes se relèvent alternativement et s'encouragent par un échange de caresses dans ce travail qu'ils renou- vellent pendant. plusieurs jours, et qu'ils n'interrompent que lorsque, jusqu'au soir, leur but est atteint et. que l'espace intérieur est rendu assez grand. Un de ces nids, dont Wilson a observé les progrès, était d'abord creusé en ligne droite sur une profondeur d'environ 13 centimètres, puis il descendait dans le tronc de plus du double, quoique ce fut dans un chéne trés-dur. Ils ne garnissent ce trou ni de laine, ni de foin, ni de plumes, comme le font la plupart des oiseaux, mais ils se contentent des copeaux les plus doux et de la poussière du bois. La femelle pond au fond de ce trou, dont l'entrée est arrondie, six œufs blancs presque transparents, très-arrondis au gros bout et se terminant tout à coup en pointe à l'autre extrémité; la ponte n'est quelquefois que de quatre œufs, selon M. Gundlach. M. Mac Culloch ayant abattu un arbre vermoulu, dans lequel il avait vu ce Géopic se creuser un nid quelque temps auparavant , fut trés-étonné , le père et la mère ayant pris leur vol, d'y trouver trois œufs et dix-huit jeunes Géopics non encore emplumés. Il sup- pose que, ce nid se trouvant près d'un chemin public, une femelle aurait été tuée après avoir effectué sa ponte; que le mâle se serait alors uni à une autre femelle qui aurait produit de nouveaux œufs et qu'il serait survenu soit une troisième ponte par une cause imprévue. Quoi qu'il en soit, ce fait n'est qu'une exception , et il est seulement certain que la femelle a deux couvées par an. Les jeunes quittent de bonne heure le nid et grimpent après les branches élevées, landis que leurs parents se chargent de pourvoir à leur nourriture. Les rats et le coluber constrictor sont des ennemis dangereux pour ces Géopics; les premiers introduisent leurs pattes de devant dans le trou où l'oiseau repose avee sa nichée, el si ce trou n'est pas trop profond , ils enlèvent les œufs qu'ils sucent et dévorent quel- quefois le pére ou la mére, tandis que les couleuvres se contentent des œufs ou des petits. Quelques espèces de faucons les pourchassent aussi au vol, et le Géopic, ainsi altaqué, n'a de chance de salut qu'en disparaissant dans le premier trou qu'il apercoit, ou bien en tournant sans cesse autour d'un tronc d'arbre avec une célérité qui déconcerte l'oiseau de proie. C'est encore une erreur flagrante qu'ont commise Latham et Vieillot , lorsqu'ils annoncent (Ois. de l'Amér. sept., p. 66; et Index ornith., 1, p. 242) que le geopicus auratus différe de ses congénéres en ce qu'il ne grimpe point sur les arbres ; car les auteurs 11 65 SECURE emer sq i opa) mr 258 américains, qui ont eu occasion d'en observer les mœurs, sont unanimes pour repousser cette allégation. Quelques personnes prétendent que la chair de ce grimpeur est délicate; mais Je par- tage l'avis d'Audubon, qui affirme qu'elle a un goüt de fourmis qui la rend excessivement désagréable. Le Géopic doré, méme en captivité, ne perd rien de sa gaité et de son activité natu- relles; car il mange bien, i| fait entendre son cri bruyant et s'amuse à détruire tout ce qui se trouve à sa portée. Son vol est vif et prolongé, et a lieu plus en ligne droite que celui des autres Picidés. Il exécute de nombreux battements d'aile aprés de courts inter- valles, pendant lesquels il plane sans presque dévier de la ligne horizontale. Lorsqu'il émigre, c'est pendant la nuit, et alors, comme lorsqu'il change d'arbre, il fait entendre son cri flicker ; il se tient droit, au besoin, et grimpe avec une égale facilité, par sauts, le long du tronc ou des branches des arbres, en descend ou se meut de côté ou en ligne spirale, en tenant toujours sa tête relevée et sa queue appliquée contre l'écorce comme un troisième support. Il sautille avec grâce lorsqu'il est à terre, ainsi que cela lui arrive fréquemment; néanmoins, i| ne descend sur le sol que lorsqu'il veut saisir soit un scarabée, soit une chenille, soit un grain tombé de quelque épis ou bien lorsqu'il désire examiner de plus prés quelques racines pourries ou quelques vieux arbres abattus, sur lesquels 1l peut se procurer des fourmis ou d'autres insectes. | Caractères. Le bec légèrement arqué de cet oiseau , et les erreurs commises relative- ment à ses habitudes, l'avaient fait classer. par plusieurs naturalistes et notamment par Linnée , dans sa dixième édition, dans le genre coucous. Ce bec est fort, presque aussi long que la téte, comprimé à l'extrémité qui est un peu abrupte; bords de la mandibule supérieure aigus et sommet de cette mandibule à aréte vive; aréte latérale , au-dessus des narines, à peine visible à la base seule du bec et trés-rapprochée du sommet; narines basales, ovales, en partie recouvertes par des plumes courtes et dirigées en avant; ailes longues ; la quatrième et la cinquième rémige sont presque égales et les plus longues ; la sixième rémige n'a que 3 millimètres de moins que la cinquième, et elle n'excéde la deuxième que de 2 à 3 millimètres; queue assez longue et arrondie, composée de dix larges et grandes pennes se terminant déjà en pointe à environ 15 millimétres avant leur extrémité usée par le frottement contre les arbres ; les deux grandes rectrices latérales et les deux trés-petites pennes de chaque côté, qui complètent les douze pennes caudales, ont seules leur extrémité plus entiére et moins aigué. La langue a 3 centimétres et demi de long et son extrémité est cornée, plutót obtuse, avec déux rangs de petites dents recourbées. Les cornes de l'os hyoide sont recourbées comme cela a lieu ordinairement, et elles.atteignent la base de la membrane nasale droite, à laquelle leur fourreau est attaché. Les glandes salivaires sont excessivement développées dans cette espèce. L'essophage a 9 à 10 centimètres de long. L'intestin a 37 centimètres environ de longueur, et le cloaque est grand et elliptique. La trachée a 65 à 69 centimètres de long, et ses anneaux qui sont bien ossifiés , sont au nombre de 90, non compris deux anneaux intermédiaires. L'oiseau emplumé pése 145 à 155 grammes. : Cocorariox. Le Måle adulte; bec brun noirâtre avec la base de la mandibule infé- rieure d'un gris plombé en dessous; iris noisette; tout le dessus de la téte et de la nuque d'un gris brun ardoisé; un croissant d'un rouge vif ceint la nuque; dos, scapulaires, tectrices alaires et les dernières rémiges secondaires, d'un cendré brun avec de nom- breuses bandes noires transversales; rémiges primaires noires en dessus avec trois ou quatre petites taches d'un gris clair sur la page externe, les derniéres vémiges et un large bord blanc sur la page interne de toutes les rémiges, à partir de la base jusqu'à moitié ou aux deux tiers de leur longueur; rémiges secondaires noires avec de larges taches ou bandes d'un cendré brun sur la page externe et des taches d'un blane Jaunátre sur la page interne; les tiges de toutes les rémiges sont d'un jaune safran en dessus et en dessous; le croupion, proprement dit, est d'un blanc pur dans les deux sexes, ainsi que j'ai pu m'en convaincre trés-souvent. C'est par erreur que Wagler (Syst. av., n° 84) affirme que chez les deux sexes, le croupion est noir, tandis que MM. d'Orbigny et de la Sagra (Hist. nat. Cuba, p. 144) annoncent que la femelle a le croupion rayé de noir; les tectrices qui bordent le croupion de chaque côté et qui ne se voient point lorsque les ailes sont presque fermées, ainsi que les tectrices supérieures de la queue, ont seules quelquefois leur base grise avec une bande noire en forme de V dentelé, sur le milieu du reste de la plume qui est d'un blanc pur; mais, ordinairement, ces plumes sont sonl at dessus nuque fusa ches le i part | centi peine | (he le dos l'un g rouille Les à mêm deux s leur di de l'oc Selo li tile poitrin => = Ard = 259 blanches avec des bandes noires transversales; ce qui a fait dire à M. Gundlach que le croupion était toujours blanc et garni de bandes noires chez les deux sexes; la queue est noire en dessus ; les deux rectrices intermédiaires sont frangées de blanc à partir de la base jusqu'aux trois quarts de leur longueur; les deux pennes latérales de chaque cóté ont, en dessus et en dessous, plusieurs taches d'un blanc sale sur leur page externe et les trois rectrices latérales de chaque cóté ont leur extrémité terminée de blane ; les tiges des rectrices sont d'un jaune safran à partir de la base, et cette couleur qui ne colore les tiges des deux rectrices intermédiaires que sur un tiers à peine de leur longueur, s'étend sur les dernières pennes jusqu'à 16 millimètres de leur extrémité; les côtés de la tête et le devant du cou sont d'un fauve lie de vin; de chaque cóté de la gorge existe une moustache noire, longue d'environ 2 centimètres à parür de la commissure du bec et qui se termine en s'élargissant de plus du double; la poitrine est ornée d'un large ceinturon d'un noir profond; toutes les autres parties inférieures sont d'un blanc grisátre lavé de fauve sur les flancs et vers la poitrine, chaque plume étant ornée, prés de son extrémité, d'une tache noire arrondie qui devient cordiforme sur les cuisses et les tectrices caudales inférieures ; les ailes et les tectrices inférieures sont, en dessous, glacées de jaune jonquille; le rebord de Faile étant blanchâtre; la queue, en dessous, est du méme jaune avec l'extrémité noire sur une étendue de 2 à 3 centimétres, et les tiges sont d'un jaune safran dans toute la partie des rectrices qui est de cette couleur, le surplus étant noir; les pieds sont d'un bleu grisâtre ou d'un gris plombé. La Femelle adulte diffère du mâle par l'absence des moustaches noires; ses couleurs sont aussi un peu moins vives. J'ai eu occasion de voir à Paris une femelle, dont le dessus de la téte et le derriére du cou étaient d'un gris uniforme, avec, au bas de la nuque, un collier rouge, large d'un millimétre seulement et long de 5 centimètres, qui faisait le tour du cou en dessus. Ce collier a ordinairement 5 et 6 millimètres de largeur chez les individus adultes et n'a que 4 centimétres de longueur; puis il va en s'élargissant à partir des côtés de la nuque jusqu'au milieu du derrière de la nuque, où il acquiert 1 centimètre de largeur, tandis que chez le sujet en question, le collier avait, au centre, à peine un demi-millimétre en plus, et tout le surplus est d'une largeur uniforme. Chez cet oiseau, l'aile n'a que 15 centimètres de long et je crois que c'est un jeune. Le dos, les tectrices alaires, le bord externe des rémiges secondaires, ordinairement d'un gris brun rayé de noir, était, sur ce sujet, d'un cendré clair, mélé de couleur rouille et rayé de noir. Les Jeunes n'ont été décrits par aucun des auteurs américains qui ont cependant été à méme de les observer. Audubon et sir Jardine aprés lui, annoncent que les jeunes des deux sexes ont fréquemment tout le dessus de la téte teint de rouge et que cette cou- leur disparait à l'entrée de l'hiver, lorsque la bande rouge en croissant se forme au bas de l'occiput. Selon Vieillot et M. Ramon de la Sagra, les jeunes ont le plumage d'un gris sale sur la téte et le corps; ils n'ont point de bande rouge à l'occiput, de croissant noir sur la poitrine, de moustaches noires sur les côtés de la gorge, ni aucune tache noire sur le corps. Selon M. Gundlach, le jeune a les couleurs plus páles que l'adulte; le fond du plumage est plus gris; les taches de la poitrine sont plus petites; la bande rouge de l'occiput est plus pále et moins étendue; les tiges des rémiges et des rectrices sont d'un blanc jaunâtre seulement. Il faut donc supposer que les jeunes, décrits par Vieillot et M. de la Sagra, étaient moins avancés en áge que ceux observés par M. Gundlach. Pour ma part, Je dois avouer que, quoique cet oiseau soit trés-répandu dans les collections, il ne m'a pas été possible d'observer d'autre plumage du jeune âge que celui que j'ai décrit ci-dessus. J'ai vu un exemplaire adulte, dont la mandibule supérieure avait 52 millimétres de long et excédait la mandibule inférieure de 14 millimètres ; la mandi- bule supérieure devenait trés-faible et trés-arquée vers son extrémité. C'est une anomalie semblable à celle que j'ai observée à Leyde sur un spAyrapicus varius. Haste l'Amérique septentrionale , l'ile de Cuba et la Jamaïque. 260 DIMENSIONS. AU, RC so RS ener scie PH E TORIA UN TAL S D Med cu LU X IM ELS 900 à 310 mill. — dut MIR COMORES a Eonenni qc LM D Ix 38 millimètres. = SEUVA Ade RS a a A LT 26 — — deslaile plee: aene 3 ciii HE IRE Mu NL cei dior das vicio Mer 4D la 165 — Rd A ie à dla c.r tg à xix eere e 460 mil. environ. Longueur de latqueuc s os 00. m vdd Mn ce VM P I CUM M E ME 108 millimétres. — (rie do ici d Mic o i Qu cH ocius VES Ie rA xuda à 98 AS — b wore 055 SO c M m qm C 20 zr — de T eancle Kem smivont lazer 1 ou 0S NES a a e L D E PM, 15 zx — RC UM Qo c ion us ue su E M vu siena a à o du 47 ie — Ho MA UT MI S ELA. Ii e e. X X (os. o ary 14 == x u Uo ST XA US OPEN 2 E UA E XT EE 12 = =de N c pin E I EC 2 14 — — duron ele A NUIT ru Ue. T1. à 5 . a à à m a 7 = — deslroncle: QOEM ME ueris qe I aV We Mel Vall tx 7 — Selon M. Gundlach (Ornith. Cuba), le mâle aurait 479 millimètres d'enverqure et la femelle n'en aurait que 452. Muséum de Paris, de Londres, de Vienne, de Leyde, de Berlin, de Stuttgard, de Florence, de Rome, de Manheim, de Francfort-sur-Mein, de Pesth, de Nantes (sous le nom de chrysopterus), de Marseille (jeune mâle, sous le nom de cinnamomeus mâle, en 1850), de Lyon, de Genéve, de Stockholm, de Boulogne-sur-Mer, de Carlsruhe, de Heidelberg, de Liége, de Metz, de l'État de New-York; dans ma collection. ; GEOPICUS AYRESII. COLAPTES AYRESII; Aupus., Birds Amer., 1, p. 348, 2e édit., pl. 494. PICUS AYRESI; J.-E. ne Kay, Nat. hist. New-York, aves, p. 104, 1843. COLAPTES AYRESI; Bonar., Consp. gen. av., p. 113. — Id., Consp. vol. zygod., n» 230, 1854. CENTURUS AYRESH; Rercn., Handb. spec. orn., p. 413, n° 971, pl. nctxvi; fig. 4421, un måle. Mas ADULT. Pileo, genis, gula usque ad maculäm pectoris nigram, cinereis, fulvo tinctis; loris lotius tinctis; fasciola colli postici stricta coccinea; dorso, scapularibus et remigibus secundariis dilute rufescente-brunneis , virescente obsolete lavatis et nigro maculatis ; uropygio albo; remigibus primariis et rectricibus nigro-fuscis, scapis flavis; macula. mystacali ulrinque rubra ; subtüs rufescente-albus , maculis nigris multo minoribus quam in geopico aurato; remigibus et rectricibus subiüs flavis, his apicem versus nigris; rostro minus carvato quam in geopico aurato. Fœmina. Minor absque maculis mystacalibus rubris. LE GÉOPIC AYRESIEN. Nous ne connaissons en Europe cette espéce de l'Amérique septentrionale que par la description: ei-dessus qu'en a donnée Audubon. Elle a été découverte sur les rives du Missouri supérieur, et peut-être a-t-elle été confondue jusqu'ici avec le geopicus auratus qui en diffère toutefois, puisque le mâle de l'auratus a la moustache noire, tandis que l'ayresii Va rouge. Les taches qui existent aussi sur les parties inférieures de ce dernier sont plus petites que celles de l'auratus. Suivant Audubon, les deux espéces ont la méme taille, et la femelle seule de l'ayresii serait un peu moins grande que le mále. C'est aux naturalistes américains qu'il appartient de nous donner quelques renseigne- ments plus précis sur cet oiseau encore peu connu. M. James E. de Kay, dans son Histoire naturelle des oiseaux de l'Etat de New-York , indique seulement le geopicus ayresii comme ne se trouvant pas dans cet état, et le cite d'après Audubon. MM. Harris et Bell ont observé cet oiseau rare et nous apprennent qu'il a les mêmes habitudes que l'auratus, mais que son cri est différent. Ce dernier voyageur a découvert un nid de l'ayresii contenant six jeunes, dont les mâles avaient déjà la moustache rouge. Caractères. Selon Audubon, le bec de cette espéce est moins courbe que celui de l'auratus ; mais tous les autres caractères paraissent étre communs aux deux espèces. CornonarroN. Le Mâle adulte; le dessus de la tête, les joues, la gorge et le devant du cou jusqu'à la plaque noire qui existe sur la poitrine, sont d'un cendré lavé de roux; le lorum étant d'une nuance plus vive; au bas de l'oceiput, une bande étroite d'un rouge vif; dos, scapulaires et rémiges secondaires, d'un brun roussátre lavé de verdâtre pâle avec de nombreuses taches ou bandes noires; croupion blanc; rémiges primaires et rec- trices d'un brun noir; les tiges des pennes étant jaunes; sur la joue, une bande ou mous- lache rouge; les parties inférieures sont d'un. blanc roussálre, parsemé de taches noires GEOPICI COLAPT (ENTUR Fou cinereis: timo f T = z- ——— == rS = 261 beaucoup plus petites que celles que l'on observe chez l'auratus. Les rémiges et les rectrices sont jaunes en dessous; la queue étant noire vers son extrémité. La Femelle diffère du mâle en ce qu'elle n'a pas la bande ou moustache rouge qui existe sur la joue du mále; elle est aussi un peu plus petite. Le jeune Mále, au sortir du nid, a déjà la moustache rouge. Haprrar. Cette espèce habite les forêts qui bordent les rives du Missouri supérieur dans l'Amérique septentrionale. : Dimensions. Audubon annonce qu'elle a la méme longueur totale que l'auratus, et il n'indique point les dimensions du mâle et de la femelle; tandis que M. Bell et M. Rei- chenbach , d'aprés lui , disent qu'elle est plus grande que l'auratus. -. Quoi qu'il en soit, on ne pourra confondre cette espèce avec l'auratus, le mexicanus et le rubicatus. D'abord, lés deux sexes de cette dernière espéce et les máles des deux intermédiaires ont une moustache rouge ou noire qui manque à mon chrysoïdes ; la femelle du mexicanus a, comme le rubicatus, le dessous des ailes et de la queue, excepté l'extrémité , d'un rouge orangé; tandis que ces mêmes parties, chez mon sujet, sont du méme jaune que chez l'auratus; enfin, la femelle de ce dernier a, sur le bas de la nuque, comme l'ayreséi, une bande étroite d'un rouge vif qui n'existe pas non plus sur le chryso?des. GEOPICUS CHRYSOIDES. GEOPICUS CHRYSOIDES ; Maru., Revue et mag. zool., 1852, p. 552, la femelle. COLAPTES CHRYSOIDES ; Pr. Br., Consp. vol. zyg., n° 934 , 1854. . CENTURUS CHRYSOIDES ; Rzrcu., Handb. spec. orn., p. 443, n° 971, b. Fœuwina. Rostro corneo-nigro; pileo et collo postico rufescente-brunneis ; occipite, capite ad latera, collo laterali et toto antico pure cinereis; fascia pectorali larga nigerrima; dorso, alarum tectricibus, remigibus secundariis extüs, scapularibusque cinereo-vinaceis , nigro fasciolatis; remigum scapis suprà et subtüs aureo flavis; corpore inferiore subtüs a pectore usque ad crissum albo, rufescenti- subvinaceo-lavato , guttis numerosis nigerrimis obtecto; uropygio albo; caudæ rectricibus suprà nigris, subtüs loeté aureo-flavis, apice nigris ; remigibus nigris , subtüs aureo flavis, rectricum, scapis suprà et subtüs aureo-flavis, ad apicem nigris; pedibus fusco-flavidis. LE GÉOPIC CHRYSOÏDE (Malh.). PLANCHE CIX, Fig. 2, la queue; Fig. 3, l'aile; Fig. 4, la femelle. En rédigeant la partie du catalogue des oiseaux du Muséum d'histoire naturelle de Paris, que m'avait confiée M. Geoffroy Saint-Hilaire, je reconnus qu'un Géopic que, jus- qu'alors, j'avais regardé comme la femelle de l'ayresii d'Audubon (Birds of America, I, p. 348), devait constituer une espèce différente, trés-voisine de celle-ci et de l'auratus : : i 1° En effet, chez ces deux dernières espèces, les deux sexes portent au bas de l’occiput une bande d'un rouge vif qui manque entièrement à mon nouveau grimpeur, au moins à la femelle que j'ai observée à Paris. Le mâle communiqué par M. Sclater n'avait pas ainsi de bande rouge à l’occiput qui était gris roussátre ; : ` 2° La coloration des joues et du cou diffère de celle des mêmes parties chez l'ayresii et l'auratus ; ; 9? On n'observe point chez le chrysoïde la nuance verdâtre qui teint le roux brun du dos , des scapulaires et des rémiges secondaires chez l'ayresii; 4 Enfin, le mâle de l'ayresii est de la méme taille que l'auratus et la femelle est seulement plus petite, d'après Audubon; mais n'oublions pas que chez les Picidés, on n'observe jamais une grande différence dans la taille des deux sexes. Or, la femelle du chrysoïde a, en longueur totale, 3 centimètres de moins que l'auratus et l'aile a plus . de 2 centimètres en moins. Je me suis demandé si ce pouvait être une jeune femelle de l'auratus. Mais, d’abord, mon sujet a tous les caractéres d'un oiseau adulte; puis, sa coloration n'est point celle qu'affeetent les jeunes de l'auratus, qui ont ordinairement, comme nous l'apprend Audubon, le dessus de la téte parsemé de plumes rouges qui ne disparaissent qu'à l'ap- proche de l'hiver , lorsque se forme la bande rouge à l'occiput. Caractères. Bec fort, effilé, courbe au-dessus; arête latérale, au-dessus des narines, à peine apparente et trés-rapprochée du sommet de la mandibule supérieure ; la quatrième et la cinquième rémige presque égales et les plus longues; la troisième rémige est un II 66 269 peu moins longue et elle est presqu'égale à la sixième; la première rémige n'a que 3 centimétres. Coronariow. La Femelle a le bec noir de corne; le front et le vertex d'un brun roux qui se nuance avec le gris cendré de l'occiput ; gorge, joues, côtés et devant du cou, d'un gris cendré qui fait place sur la poitrine à un large plastron noir; le derriére du cou est d'un gris lavé de roussátre; le dos, les tectrices alaires, les scapulaires, sont d'un gris brun vineux, avec de nombreuses bandes noires transversales; croupion blanc; tectrices caudales supérieures rayées alternativement de nombreuses bandes noires et blanches, et frangées de blanc à l'extrémité; rémiges primaires en dessus d'un brun foncé avec quelques petites bandes d'un blanc roussátre sur la barbe externe, à partir de la base jusqu'à la moitié des pennes, et la barbe interne bordée de blanc jaunâtre sur le méme intervalle; rémiges secondaires d'un brun foncé avec de larges bandes d'un cendré vineux sur la barbe externe jusqu'à son extrémité, et des taches d'un blane roussátre sur le bord de toute la barbe interne; les tiges des rémiges sont d'un jaune d'or en dessus et en dessous; queue noire en dessus; les deux rectrices intermédiaires ayant quelques petites taches d'un blanc roussátre sur le bord de leur barbe interne, vers la moitié de la longueur des rectrices; les tiges des rectrices d'un jaune vif en dessous et en dessus, à partir de la base jusqu'à plus de moitié de la longueur des pennes; le reste des tiges étant noir; toutes les parties inférieures, à partir du plastron noir de la poitrine, sont d'un blanc lavé de gris vineux, avec de nombreuses taches arrondies ou cordiformes, qu'affectent la forme lancéolée sur les tectrices caudales inférieures; tectrices inférieures des ailes d'un blanc jaunátre; l'aile étant tachetée de noir sur le bord; tout le dessous des rémiges est glacé de jaune vif; la queue est en dessous d'un beau jaune d'or sur la méme étendue que la partie des tiges qui est jaune; l'extrémité de la queue est, sur une longueur d'environ 3 centimètres, d'un noir profond; tarses et doigts d'un brun jaunâtre. Hasrre la Californie, d’où il a été rapporté par M. Jaurès. Le Mále adulte, communiqué par M. Sclater en 1860, a été reçu de la Basse- Californie , du cap de Saint-Lucas; les cótés et le devant du cou sont d'un joli cendré, avec une moustache d'un rouge vif de chaque côté. Du reste, il ressemble à la femelle. L'iris est indiqué par M. Fraser comme d'un brun clair. DIMENSIONS. Funus s qu uv. muc EU M d. Fries rtr tom 970 millimétres. z eca de JArcommissire a le xinemip e c le RIR M m. isi. 4: 40 == — piscinam: vebexipemile due s c ME P te lb Weis soma. i y elt 29 -— "uc os uL «haut. qu. oui d Eo a ri prece RR 4 iir geo 145 — D T7325 X M US ue a (OE RUN E RS RR RE + os 10 — sco D a RU CDR ripe Wu De I LAM UU E ele e de le de M ad 98 => zw du dei sntépenur pierde (ans l'ongle) 27. e cn Li... cu. E + SQ 4 4. < . e 20 — mte Pont (ur PUN TICO DUTE) a a o eoe tom RASTA» oap X cd MM EI. 14 — Mew oM ami ucc rl M ME EDT "un" 18 — cc desHonel eu v x DL c I E uu. eiie rue ee is 114 — E a O DA DIOU ELNE SR ee Qu I cu ua E a 15 — One 7 a c 4 de ql KU IEEE Au T ete 12 — E OT OEE O EN E DO NE AA S A a T. S . ue. 8 — OnE dc uc E I LU E UM M e. I WU sc o o à 25 — Le type de ma description se trouve dans la collection du Muséum de Paris. C'est le second exemplaire que je connais. i GEOPICUS MEXICANUS. COLAPTES MEXICANUS; Swaiws., Philos. magaz., 1827, 1; Birds Mexico, p. 440, no 84. — Id., Class. of Birds, 1837, M, p. 310. — Id., Faun. bor. Amer., Il, p. 315. = Nurr., Manuel, I, p. 603. — PEaLE, Unit. stat. expl. exped., VIII; p. 131. — Less., Compl. Buff., IX, p. 301. PICUS LATHAMI ; Wacr., 1827, Syst. av., no 85, le mâle. ; COLAPTES COLLARIS; Vic., Zool. journ., 1828-1829, IV, p. 354, le mâle. — Id., Zool. of BEECuEY's, voy. p. 23, pl. 9, le måle. — GAMBEL, Journ. acad. nat. sc. Philad. new series, 1, part. 1, p. 56, no 110, 1847. — Less., Compl. Buff., IX, p. 301. = Pr. Br., Consp. vol. zygod., no 233, 1854; nec synonymis. COLAPTES RUBRICATUS ; Pr. Bonar., Proceed. zool. soc., 1837, p. 109. — Id., Consp. gen. av., 1850, p. 114, n» 3. — Id., Consp. vol. zygod., n° 232, 1854. — Reicu., Handb. spec. orn., p. 413, no 972, pl. ncLxvi; fig. 4422-4493, mâle et femelle. PICUS RUBRICATUS ; Lrcur., Mus. Berol., 1828. PICUS RUBICATUS ; WacL., Isis, 1829, p. 516, le mâle. PICUS MEXICANUS ; Aunus., Ornith. biogr., V, p. 174. — Id., Birds of Amer., atlas fe, pl. 46; fig. 5, le mâle; fig. 6, la femelle. — DE Kay, Nat. hist. of New-York, aves, p. 194. — Ginavp, Birds of Texas. PICUS CAFER; GwEL., Syst. nat., I, p. 431 , spec. 96. = Laru., Index orn. — G. Cuv., Règn. an., 1829, I, p. 451. PICUS RUBRICOTIS ; Muséum Lugdb. — —— n 263 Mas ADULT. Rostro nigro; iridibus avellaneis, aut rubris ; eapite colloque cinereis; fronte pallidé cinnamomeá ; vitta malari cocci- neà; dorso alisque suprà vinaceo-cinereis , numerosé nigro-fasciatis ; uropygio albo; caudæ tectricibus superioribus albis, nigro fas- ciatis; remigibus nigro-fuscis pogonio interno albo-limbatis, pagina inferiore scapis que lœtè sed pallidé cinnabarinis; collo antico infimo fascià latiusculà aterrimà notato; corpore toto inferiore, crisso incluso, albo-vinaceo, maculis numerosis guttiformibus nigris pulchré variegato ; caudâ supra nigrà ; rectricum pagina inferiore scapis que lœte sed pallide cinnabarinis , illis large nigro-terminatis ; scapis supra a basi plus minusve cinnabarinis, dein nigris; pedibus plumbeis. Fœmina. Mari similis; vitta malari null, LE GÉOPIC MEXICAIN. PLANCHE CX, Fig. 4, mâle; Fig. 5, femelle; Fig. 6, rémige quatriéme. LE COLAPTES MEXICAIN; Less., Compl. Buff., IX, p. 301. LE COLAPTES A COLLIER; Less., Compl. Buff., IX, p. 301. CARPINTERO ROSADO (au Mexique). GOLD-WINGED WOODPECKER, Van. A; Lara., Gen. syn., Il, p. 599 RED-SHAFTED WOODPECKER ; Aup., PEALE. . Latham signala le premier ce grimpeur qu'il indique: comme une variété de l'auratus , et d'aprés un renseignement inexact, il lui donna pour patrie le cap de Bonne-Espérance au lieu de l'Amérique septentrionale. C'est ainsi que le celeopicus rubiginosus, de Malacca, fut indiqué par Swainson comme étant de l'Afrique occidentale, et que le mesopicus senegalensis a été indiqué comme de l'Afrique, tandis qu'il provient de l'Amérique. méridionale. Ces erreurs n'ont rien qui doive surprendre, lorsqu'on sait que le lieu d'habitat n'est presque jamais indiqué avec soin sur les étiquettes annexées aux oiseaux que l'on achéte. Gmelin, adoptant l'erreur de Latham, nomma picus cafer la variété A du picus auratus, et je ne sais pourquoi le judicieux Wagler crut devoir changer ce nom en celui de picus lathami, car il indiquait toujours le cap de Bonne-Espérance comme la patrie de cette espèce. Voilà comment les erreurs se. perpétuent, et je m'étonne que, lorsque Wagler décrivit en 1829, le mâle du picus rubicatus (Isis, p. 516), il ne reconnut point l'espéce qu'il avait, deux ans auparavant, nommée /athami et décrite dans son Systema avium. Je dois, à ce sujet, faire observer que la femelle décrite. par Wagler dans l'Isis, est celle du mexicanoïdes (Larnrsw.) comme le démontrent ces termes: « Vitta malari in fundo cinereo obsolete cinnamomea; pileo toto cinnamomeo fusco. » Je regarde comme erronée l'indication qu'a donnée M. le professeur Valenciennes, dans le Dictionnaire des sciences naturelles (XL, p. 176), de son petit Pic aux ailes dorées, qui serait, suivant lui, le petit Pie à baguettes d'or, figuré par Levaillant dans la planche 253 de ses Oiseaux d'Afrique, et qu'il nomme en même temps picus cafer d'après Gmelin. Il suffit, pour se convaincre de ce que j'avance, de rapprocher la des- cription de Gmelin de celle du flaviscapus, que représente la planche 253 de Levaillant. Ces descriptions n'ont aucun rapport entre elles, tandis que celle donnée par Gmelin s'applique au mâle du mexicanus, et ne concorde nullement avec la description. de M. Valenciennes. En effet, Gmelin décrit un oiseau très-semblable au picus auratus , mais wn peu plus petit; subtüs vinaceus , nigro guttatus, alis sublüs, scapisque remigum et rectricum miniatis; cet oiseau, ajoute Gmelin, posséde une bande rouge qui part de chaque côté du bec. Or, je le demande, cette description n'est-elle pas évidemment celle du mâle du geopicus mexicanus, et comment est-il possible de l'ap- pliquer au Dendropic représenté sur la planche 253 des Oiseaux d'Afrique? . La dénomination de cafer ne pouvant nullement convenir à cette espéce américaine, Jai dà lui conserver celle sous laquelle elle a été décrite par Swainson et généralement connue , quoique Wagler l'ait décrite sous le nom de lathami au méme moment. Ce grimpeur parait trés-répandu depuis le sud du Mexique jusqu'en Californie, où M. Gambel l'a trouvé trés-commun , et tandis que M. Giraud le signale parmi les oiseaux du Texas, MM. Nuttall, Richardson, Townsend ʻet autres naturalistes voyageurs, l'ont observé sur les Montagnes-Rocheuses, dans les forêts qui bordent la rivière Colombia et sur une grande partie de la cóte de l'Océan pacifique. M. Nuttall nous apprend que les mœurs du geopicus mexicanus sont exactement les mêmes que celles de l'auratus; que, néanmoins, il est beaucoup plus sauvage et quitte moins souvent les arbres pour des- cendre sur le sol; qu'à l'époque de l'ineubation, les mâles se poursuivent, s'attaquent par jalousie. Ils percent aussi des trous dans les chênes ou dans les pins, et les femelles Y déposent leurs œufs de couleur blanche, comme ceux de la plupart des Picidées. Les deux sexes participent aux soins de l'incubation et alors ils font entendre le chant répété de whittoe qui résonne dans la solitude des forêts. Moe PR CRE DER SE 964 La planche 416 du quatrième volume du grand atlas des Oiseaux d'Amérique, repré- sente, figures 5 et 6, le mâle et la femelle de cette espèce, suivant Audubon; mais je dois faire observer que le mâle (fig. 5) m'a paru peu exact et avoir presque la coloration du rubicatus. C'est à tort que le savant auteur du Conspectus generum avium (1850, p. 114, species 4) indique le geopicus mexicanoïdes de M. le baron de Lafresnaye comme synonyme du geopicus collaris de M. Vigors, et cite la planche 19 du voyage du capitaine Beechey comme représentant par suite le rubicatus ou meæicanoïdes. Il suffit, selon moi, d'examiner la planche IX (et non XIX) pour se convaincre qu'elle représente un mâle du mexicanus lathami. La description de M. Vigors ne s'applique point, d'ailleurs, au rubicatus, mais bien au mexicanus. En effet, M. Vigors dit de son oiseau (The of captain Beechey's voyage, p. 24): « Caput superne brunnes- cens , collumque vinaceo griseum sine fasciis. » Puis il ajoute que la femelle diffère du mále en ce qu'elle n'a point de bande ou moustache rouge sur les joues. Or, cela n'est exact que pour la femelle seule du mexicanus qui n'a point de moustache, tandis que la femelle du mexicanoïdes a une moustache rousse que l'auteur anglais n'aurait pas manqué d'indiquer. Quant aux. différences que M. Vigors signale dans sa description avec celle donnée par M. Swainson, relativement à la nuance de coloration des côtes des rémiges et des rec- trices, ainsi qu'à la présence du collier noir sur la poitrine, elles ne peuvent affaiblir nullement mon observation, puisque les deux espéces ont le collier noir, et que les cótes des rémiges et des rectrices sont de la méme couleur. Un exemplaire du mexicanus, tué aux environs de Monterey par un des membres de l'expédition du capitaine Beechey, avait. l'estomac rempli de fragments d'insectes et d'un petit gravier. « Le chant de ces oiseaux, selon les voyageurs précités, serait un sifflement discordant (A jarring whistle). Ils se tiennent, disent-ils, la majeure partie du temps, dans des buissons ou au milieu de grandes herbes, et, alors, on les voit quelquefois en bandes; mais ils sont toujours isolés lorsqu'ils se perchent sur les branches des arbres dépérissants ou pourris; ce qui leur arrive trés-fréquemment. On en trouve un assez grand nombre parmi les bois de pins qui existent entre Monterey et Punta de los Pinos. Les naturels du pays, ajoutent les mémes voyageurs, se fabriquent des couronnes avec les deux rectrices intermédiaires, et l'un de ces ornements, qu'ils portent sur la tête, contient au moins trois cents plumes, ce qui représente la destruction de 150 Géopics pour une seule de ces couronnes. » | : Caractères. Bec légèrement arqué, fort, presque aussi long que la tête, comprimé vers l'extrémité qui est à peine tronquée et cunéiforme; mandibule supérieure ayant à son sommet une aréte assez vive; aréte latérale, au-dessus des narines, peu saillante et trés-rapprochée du sommet du bec; bords de la mandibule supérieure saillants et débor- dant la mandibule inférieure; le sillon, sous la mandibule inférieure, s'avançant à prés du tiers de la longueur totale du bec, mesuré de la commissure à l'extrémité; narines basales, oblongues, cachées en majeure partie par des plumes très-courtes ; corps assez gros ; pieds courts ; le doigt antérieur externe un peu plus long que le doigt postérieur externe; plumage doux et fourni; la quatrième et la cinquième rémige sont les plus longues et presque égales; la sixiéme rémige n'a que 2 millimétres de moins que la quatrième, et n'excéde la troisième que de 2 à 3 millimètres; la premiére rémige n'a que 33 millimètres; queue plutôt longue, cunéiforme, composée de douze pennes, toutes aiguës, à l'exception de la première rectrice externe de chaque côté; ordinairement, l'extrémité des tiges des rectrices est échancrée. : Coromariow. Le Mâle; bec d'un brun noirâtre au-dessus et à l'extrémité, d'un bleu gris clair en dessous; iris noisette selon divers auteurs, et rouge d'aprés M. H. de Saussure (Rev. et mag. de zool., mars, 1859, p. 121); pieds bleu gris; front et vertex d'un roux brun qui se nuance avec le gris brun de l'occiput, de la nuque et des côtés de la téte; joues et gorge d'un cendré lavé de brun clair; une moustache rouge , longue de 2 centimètres de chaque côté de la gorge; dos, scapulaires, tectrices et les dernières rémiges secondaires, d'un brun gris avec de nombreuses et étroites bandes transversales noires ; croupion blanc; tectrices caudales supérieures blanches avec de trés-nombreuses bandes noires transversales, et les tiges des plumes étant d'un rouge orangé vers leur base; rémiges primaires noires avec une ou deux petites taches grises sur la page externe de quelques-unes d'entre elles, et la page interne de toutes d'un blane rougeátre, à partir de la base jusqu'à la moitié ou aux deux tiers des pennes; rémiges secondaires d'un brun noir avec leur page interne bordée de blanc, et des taches d'un brun gris sur zm = Ss 265: leur page externe; les tiges de toutes les rémiges sont, en dessus et en dessous, d'un rouge orangé ; la queue est noire en dessus ; les rectrices intermédiaires ont le bord de leur page interne tachetée de roux clair; les deux rectrices latérales de chaque côté, y compris la très-pelite penne, ont leur page externe aussi tachetée de roux clair; les tiges des rectrices sont, en dessus, d'un rouge orangé vers la base, sur une étendue qui aug- mente à mesure que la rectrice s'éloigne du centre de la queue, et le surplus des tiges est noir vers l'extrémité; la poitrine est ornée d'un large croissant d'un noir profond ; les côtés de la poitrine et toutes les autres parties inférieures sont d'un blanc vineux, parsemé de nombreuses taches noires arrondies et irréguliérement disposées; sur les tectrices caudales inférieures, ces taches prennent la forme lancéolée et de bandes transversales; tectrices inférieures des ailes d'un blanc rougeátre avec le bord de l'aile tacheté de noir; toutes les rémiges sont, en dessous, orangées ; la queue est, en dessous, de la méme couleur avec son extrémité noire, et les tiges des rémiges ont la méme cou- leur que la queue. La Femelle diffère du mále: 1^ en ce que le front et le vertex ont une nuance rousse plus pále; 2» par l'absence de la moustache de chaque cóté de la gorge. Habire le Mexique, la Californie, les Montagnes-Rocheuses. DIMENSIONS. pt A rp M x" uu ccc d A Ur a E 980 millimétres. du becs dela commissure a: lextremcz o o cu oo n c oe WM RUE UN 43 — ET — des narines à l'extrémité < . . . . . . GE ee a T I t 30 = EE deralepliéex. tee nes uou ld dec Eu MI ES ME 157 = Eee queuei2 50500000 o a a S E I 108 — EZ DU ASE er mec TITO RE Nr I Sx bu M AU D ue AA EE ot E. leon — c u oe eane reur externe (sans ORPI) e LE Mu Nau qus LL NUN Le es 21 — EX e onele (UE suivantilaxcourbtüre) . ed ei, STI. V Ra qo uuu. SET T dn — — a du doigt postérieur externe. . . . . . . qr a o pM en T 18 = = E O i urs. ro v ULL I S es Dust e ae d c uu a à . 14 => vede grt uu MP dS e A E Lm cM Eu T E 13 — B guod sh sp. ub y Cei cerea EN ecu AU EUM UEM T P 13 = 4 Ec d Due ER < 0. 08 Wo Vn CU 7 aoi uA QU 7 — cand QoRqi e ac p M a e Qu d KM Ld I iudi c Mc C uM 1 — Se trouve dans les collections du Muséum de Paris, de Londres, de Leyde , de Berlin, de Vienne, de Stuttgard, de Heidelberg, de Darmstadt, de Munich, de Lyon , de Manheim, de Boulogne-sur-Mer, de Liége, de Francfort-sur-Mein, de Mayence, de Naples, etc., et dans ma collection. Une femelle innommée existe dans le Muséum de Genève. GEOPICUS RUBICATUS ( Wagl.). PICUS RUBICATUS ; Waar., Isis, 1829, p. 516; femina, nec mas. COLAPTES MEXICANOIDES; De LarnEsw., Rev. zool., 1844, p. 49. COLAPTES RUBRICATUS; G.-R. Gray, Gen. of Birds, pl. cxi, le mâle; nec Licurensr., Mus. Berol.; nec WAGLER, Isis, 1829, p. 516; sub nomine picus rubicatus, mas. COLAPTES COLLARIS; Pr. Bonar., Consp., p. 144, no 4, 1850, nec Vicors; et Rercm., Handb. spec. orn., p. 414, no 973, tab. DCLXVII, fig. vitiosa 4424. GEOPICUS MEXICANOIDES; Marn., Nouv. class., Mém. acad. Metz, 1848-1849 , p. 359. Mas ADuLT. Suprà rufescens, dorso vittis transversis approximatis nigris; uropygio albo; caudæ tectricibus albis, nigro transversim radiatis ; pileo tolo, nucháque castaneis ; remigibus suprà brunneo-fuscis, primariis intus albo, secundariis intüs et extüs rufescente- cinereo, et totis ad apicem albo maculatis, subtüs flavo-miniaceis ; remigum scapis totis, rectricum scapis suprà et subtüs nisi ad api- cem nigrum, caudâque subtüs nisi ad apicem nigrum, cinnabarinis; gulà, genis et collo antico cinereis; mystaceis latis coccineis ; pectore maculà amplà triangulari nigrá notato; abdomine sordide albescente, rufo lavato , maculis numerosis et approximalis laté rotun- datis; rostro corneo-nigro ; pedibus fusco-griseis. Femna. Macula mystacali castaneá. LE GÉOPIC MEXICANOÏDE (Lafresn.). PLANCHE CX, Fig. 1, le mâle; Fig. 2, la femelle; Fig. 3, la rémige quatrième. ' Cette espèce est encore peu connue et je n'en veux pour preuve que l'erreur dans laquelle sont tombés à son égard deux de nos ornithologistes les plus distingués. M. G.-R. Gray s'est empressé de reconnaitre, dés 1847, combien était fondée l'observation que Je lui adressai verbalement sur l'espéce à laquelle devait appartenir le sujet représenté dans la planche 141 de son Genera des oiseaux. En 1850, M. le prince Charles Bona- Il 67 266 parte ajoute dans son Conspectus , en parlant du geopicus mexicanoïdes, quil cite comme synonyme du G. collaris de Vigors: An species distinctus? Je suis convaincu, d'abord, que notre illustre zoologiste ne conserverait aucun doute s'il pouvait comparer les deux sexes des deux espéces; mais ce qui me fait soupconner qu'il n'a pas eu entre les mains le vrai mexicanoïdes, c'est qu'il l'assimile au collaris figuré par Vigors dans la planche IX (et non 19) de la Zoologie du voyage du capitaine Beechey. Or, j'ai examiné de nouveau cette planche avec le concours de M. le docteur Pucheran, et nous nous sommes convaincus qu'elle représentait bien le mâle du geopicus mexicanus de Swainson. D'ailleurs, la description imparfaite de Vigors me semble s'appliquer plutót au mexicanus, lorsqu'il dit: vinaceo-griseus. Je pense done que le savant auteur du Conspectus avait. parfaitement raison, lorsque, dans le sein de la Société zoologique de Londres, il citait le collaris de Vigors comme synonyme de son propre rubricatus et du mexicanus de Swainson (Proceed. zool. soc., 1837, p. 109). Les deux espéces habitent le Mexique et la Californie; toutefois, le rubicatus paraít plus rare. Le nom de rubicatus, donné en 1829 par Wagler dans le journal l’/sis, étant beaucoup plus ancien que celui imposé quinze ans aprés par M. le baron de Lafresnaye, Jai cru devoir adopter la dénomination de Wagler, quoiqu'elle ait le très-grave inconvé- nient de s'appliquer à deux espéces différentes et de perpétuer peut-étre la confusion ; le mâle qu'il décrit étant le mexicanus, et la femelle l'espèce actuelle. J'ai adopté aussi le nom français de M. de Lafresnaye. M. Reichenbach a continué l'erreur commise dans le Conspectus generum avium, en donnant le nom de collaris au rubicatus ou mexicanoïdes qu'il cite comme synonyme. Sa description, d'ailleurs, ne s'applique pas au collaris, mais bien au rubicatus; car il annonce que le dessus de la tête et la nuque sont d'un brun rougeátre; que la femelle se distingue par une moustache d'un roux cannelle, etc.; tandis que Vigors donne à son collaris le dessus de la tête brunátre, et ne parle pas de la moustache rousse de la femelle. Il suffit de se reporter, comme je l'ai déjà dit à l'article du mexicanus, à la description de Vigors (Zool. journ., 1898-1899, IV, p. 354) et à la planche 9 du Voyage du capitaine Beechey, pour demeurer convaincu que c'est cette dernière espéce que l'auteur anglais a désignée sous le nom de collaris. Caractères. Is sont les mêmes que ceux du Géopic mexicain. Les rémiges les plus longues sont la cinquième et la quatrième qui sont presqu'égales,, puis la troisième et la sixiéme qui en différent peu. CoLorarion. Le Måle adulte; le Géopic mexicanoide a le front et le vertex d'un brun roux clair qui s'éteint vers l'oceiput; cette dernière partie et la nuque étant d'un cendré brun. Le Mexicanoide a tout le dessus de la téte et la nuque d'un roux marron assez vif; le dos, les tectrices, les scapulaires et partie des rémiges, sont, chez le G. mexi- cain, d'un cendré brun légèrement vineux avec d'étroites bandes noires transversales, tandis que chez le G. mexicanoïde, ces mêmes parties sont d’un roux clair qui dégénère sur les rémiges en blanc roussâtre, avec des bandes noires transversales plus rapprochées et plus larges que chez le mexicanus ; les côtés de la tête, la gorge et le cou, sont, chez ce dernier, d'un cendré sale plus ou moins vineux, et qui se fond avec le cendré brun de la nuque et avec la nuance rousse du vertex; tandis que chez le Mexicanoide, ces mémes parties sont. d'un joli cendré pur qui tranche avec le roux vif des parties supérieures qu'il borde. Enfin, la femelle du Mexicanoïde porte, de chaque cóté de la gorge, une large moustache d'un roux marron, tandis que chez la femelle du Mexicain, il n'en existe pas. Voilà les principales différences qui m'ont paru caractériser suffisam- ment les deux espéces. Le croupion est blane, la plupart des plumes portant plusieurs taches noires lancéolées; les tectrices supérieures de la queue sont noires avec de nom- breuses bandes blanches transversales et frangées de blanc à leur extrémité, les tiges des plumes étant orangées; les rémiges primaires sont, en dessus, d'un brun noirátre ; la page interne étant frangée de blanc rougeâtre à partir de la base, ce blanc s'étendant davantage sur la penne à mesure qu'elle se rapproche du centre de l'aile; les rémiges secondaires sont d'un brun foncé tacheté de blanc rougeátre sur la page interne , et rayé transversalement de brun roux clair sur la page externe, à l'exception des derniéres rémiges qui sont rayées sur les deux pages de noir et de brun roux clair; les tiges des rémiges sont, en dessus et en dessous, d'un orangé vif; la queue est noire en dessus; les deux rectrices intermédiaires ont quelques petites taches rousses sur leurs côtés, à partir de la base jusqu'à moitié. de la longueur des pennes; les deux rectrices latérales de chaque côté, y compris la trés-petite penne, sont aussi un peu frangées et tachetées 267 de blanc roussâtre vers leur extrémité; les tiges des rectrices sont, en dessus, orangées vers la base, puis noires; celles des dernières rectrices étant presque entièrement oran- gées; une large moustache d'un rouge vif, et d'environ 25 millimètres de long, s'étend sur la joue à partir de la mandibule inférieure; la poitrine est couverte par un large hausse-col noir; toutes les autres parties inférieures sont d'un blanc sale lavé d'un gris vineux, et couvert de nombreuses taches presque cordiformes, noires, qui prennent la forme de bandes transversales sur les cuisses et la région anale; tectrices caudales infé- - rieures d'un blanc abricoté, avec de fines mouchetures noires au bord de l'aile; le dessous de l'aile glacé d’orangé ; la queue également orangée en dessous, si ce n'est vers l'extré- mité qui est d'un noir profond; les tiges des rectrices sont aussi orangées, excepté leur extrémité qui devient noire; les pieds et les doigts sont d'un brun cendré; le bee d'un noir de corne au-dessus et à l'extrémité, et d'un bleu gris clair en dessous. La Femelle différe du mále en ce que les côtés de la tête et du cou, ainsi que la gorge , sont d'un cendré lavé de brun qui ressemble à la nuance que l'on remarque chez le mexicanus sur ces mêmes parties. La moustache, au lieu d'être rouge comme chez le mále, est d'un roux marron; ce qui la distingue de suite de la femelle du mexicanus. Hamire le Mexique et la Californie. DIMENSIONS. ; Tonsueurdtoldles 2:28 o WU e x ere Uc TUI LS 290 à 300 mill. => cdd en, de la commissure KTextómda To a r S ULL ox Lom qu eR eie 45 millimétres. ue p Reit M D x mc m. ut 30 — Sc dalem cua nr. qx x c uu Uu uM. 160 — aceto dodo MEN Reid I A der cu c do RA I EQ T 107 à 113 mill. E düstauseu s qu Mp eR Mons EI M EM d po DU OR OS M E T 97 millimètres. Ah dot anterieur externe (sans Tonoli r ue = seu ah RT o E. 23 — p de l'ongle (en suivant la courbure) . . . . .. S a M MM oi = 16 = = du doret postenmeur exlemot cd. cons. SUR uito uu V cd e 90 == xi del onol cae Da En E Re e n d dupl E A 16 — au E | ccc ucu ccc lucc dq e LR. 16 — cm de lionglen: quse s e MU OLUE AR NU UN I aveo 13 = 25 da doiat postérieur mterne > 2 22 n uL 5 ue E MU UR V I IE 8 — xis de rongile >> 2 oes Mac ecu O a A S NT MILII LL HE Tv 8 — Se trouve dans les collections du Muséum de Paris, de Londres, de Dréme, de Bruxelles, de Leyde, sous le nom de rubricatus; et dans ma collection. GEOPICUS RIVOLII. PICUS RIVOLH; Borssonneau, Revue zool. (février 1840), p. 36, le mâle. PIGUS ELEGANS ; Fraser, nec Sw., Proceed. zool. soc., 1840, VIII » P. 60; la femelle adulte, la jeune femelle. — Id., Ann., VII, p. 153. COLAPTES ELEGANS; G.-R. Gray, Gen. of Birds. — Pr. Bonar., Atti scienz. ttal., 1844, p. 406, n° 36, une femelle. = Jd. ; Consp. gen. av., p. 114, 1850. = Scrar., Birds Santa-Fé , no 399. COLAPTES HYPOXANTHUS; BLyrx, Journ. asiat. soc. Beng., XIV, 1845, p. 198. GEOPICUS RIVOLII; Marnm., N. class., Mém. acad. Metz, 1848-1849, p. 359. COLAPTES RIVOLII; Bryrn, Catal. mus. asiat. soc. Calcutta , in journ. as. soc., 1849, p. 61. = Rercn., Handb. spec. orn., p. 445, n° 977, pl. pozxvur; fig. 4430-4431. HYPOXANTHUS RIVOLII; Pr. Br., Consp. vol. zygod., no 228, 1854. — G.-R. Gray, Cat. gen. brit. mus., p. 94, 1855. Mas ApULT. Rostro nigro; fasciâ per oculos, et regionem paroticam abdomineque luteis; mystacibus sanguineis; mento gulâque nigris, flavido variegatis ; plumis pectoris et uropygii rubello, flavido et nigro fasciatis; toto capite, collo postico et laterali, dorso , alarumque tectricibus superioribus sanguineis ; remigibus primariis extüs olivaceis, secundariis extis rubro et olivaceis , omnibus intüs fuscescenti-nigris flavido marginatis ; alarum tectricibus inferioribus albido-rufis ; remigum scapis supra olivaceis, subtüs flavo-aureis ; caudá nigrâ; pedibus fuscis. Fam. ADULT. Mystaceus nigris. ` Juv. Pileo toto, mento, gulà uropygio , caudæ tectricibus superioribus caudaque nigerrimis ; nuchá rubrâ, fascia per oculos et regio- nem paroticam , abdomine medio, crisso obsolete flavis ; pectore, epygastrio ac hypochondriis flavido nigroque fasciatis ; collo postico , dorso, alarum tectricibus superioribus obsolete rubris; remigibus primariis extüs fusco-olivaceis, secundariis extüs rubris, omnibüs intüs fuscescenti-nigris , flavido versus basin marginatis ; alarum tectricibus inferioribus albido-rufis ; remigum scapis supra olivaceis, subtüs flavis. LE GÉOPIC RIVOLI. PLANCHE CXII, Fig. 1, le mâle adulte; Fig. 2, femelle portant encore un reste de la livrée du jeune áge; Fig. 3, jeune femelle; Fig. 5, la rémige quatriéme. LE PIC MASSÉNA ; Lesson, Cent. zool. LI . Cette belle espèce, dont le plumage est si brillant par le rouge éclatant et le joli Jaune qui le décorent, nous provient de Santa-F é-de-Bogota, où elle ne paraît pas rare. 268 MM. Fraser et Boissonneau en ont donné chacun au même moment la description, et jeusse hésité entre leurs dénominations, si celle d'elegans, toute méritée qu'elle est, n'avait l'inconvénient grave d'avoir déjà été donnée en 1827, par Swainson , à un Picinée d'un groupe voisin ('centurus ), ce qui peut occasionner quelque confusion , surtout pour les naturalistes qui n'ont pas adopté les nouvelles divisions du grand genre linnéen picus. Le sujet que M. Fraser a décrit comme un mâle est une femelle très-adulte, sa des- cription ne faisant point mention de la moustache rouge qui est le signe distinctif du mâle. Les jeunes ayant le dessus de la tête noir, on voit des Géopics des deux sexes en robe de transition , ayant une partie plus ou moins grande du dessus de la tête encore noire, avec des mèches rouges et le reste d'un beau rouge; c'est cette livrée qui a tou- jours été décrite pour la femelle adulte. | CanacrEnES. Bec fort, long, très-large à la base; arête saillante au sommet de la mandibule supérieure un peu recourbée; arête, au-dessus des narines, très-rapprochée du sommet de la mandibule ; narines à peine recouvertes par une touffe de plumes pili- formes dirigées en avant; bords de la mandibule supérieure dépassant la mandibule infé- rieure vers la base; arête sous la mandibule inférieure assez saillante ; le bec formant un angle convexe à l'extrémité du menton; celui-ci couvert de plumes piliformes et avancant sous la mandibule à beaucoup plus de moitié de la longueur totale du bec, mesuré de la commissure ; ailes moyennes ; la cinquiéme et la quatriéme rémige étant les plus longues ; tarses moyens ; queue longue; doigts assez longs; le doigt antérieur externe plus long que le doigt postérieur externe; ongles longs, aigus, déprimés et évidés sur les côtés. CoronarioN. Le Måle adulte; bec noir; plumes recouvrant les narines noires; une bande jaune part de l'angle du front, couvre les régions ophthalmique et parotidée ; au- dessous, existe une large moustache, large d'environ 15 millimètres, d'un beau rouge brillant et partant des cótés de la mandibule inférieure; menton et milieu de la gorge d'un noir profond , chaque plume étant liserée de jaune pâle; les plumes du devant du cou, toute la poitrine et du croupion , ont leur pourtour bordé de rouge vif, avec une tache blanche lancéolée au milieu, précédée et suivie elle-même d'une tache noire de méme forme ; tout l'abdomen, y compris les couvertures inférieures de la. queue, sont d'un beau jaune serin ; les tectrices inférieures des ailes sont d'un jaune roussátre ; le front, tout le dessus de la tête, la nuque, le derrière et les côtés du cou, le dos, les tectrices supérieures des ailes, sont d'un beau rouge éclatant; les rémiges primaires ont leur barbe externe d'un brun olivátre, et les rémiges secondaires ont leur barbe externe rouge; les barbes internes de toutes ces rémiges sont d'un brun noir et liserées de blanc jaunâtre, à partir de leur base jusquà un peu plus de moitié de leur longueur totale; queue noire; pieds cendrés. La vieille Femelle ressemble au mâle et n'en différe que parce que la moustache est d'un noir profond. ; Les Sujets plus jeunes ont le front et partie du vertex d'un noir profond, souvent tapiré de rouge vif. Les Jeunes ont le front, le vertex, l’occiput, le menton et toute la gorge, le eroupion et la queue, d'un noir profond ; sur le cóté de la téte, une large bande d'un jaune sale couvrant les régions ophthalmique et parotidée ; nuque rouge; dos, tectrices supérieures des ailes et barbe externe des rémiges secondaires, d'un rouge brun; le devant du cou, la poitrine, l'épigastre, les flancs, d'un Jaune sale couvert de taches noires; le milieu de l'abdomen et les tectrices caudales inférieures d'un jaune sale. Hasire la Colombie (Amérique mérid.). DIMENSIONS. DORA OR A cM E M E 310 millimètres. ZZ Decade da commissure a EAEE o c ut oe m x T tH di 40 — — zc esmammessaebexWenlion na il e eu uL eL i en LEE e ic 39 — cos ORIO AA cl E d à PEON S T E S t 145 — E E TE E c t UN d ee R e E MM 20 ME 105 — E o A GR 4 eu e A LI dux mda qm o PR E s 97 — udusdoietanüpIsupCxteDueWcansponsio oco c pu e m er 23 _ Z ru PR e OM S da dp. a S x naa. ull 18 — ces c rue POSCA CLEE a a o ue Qu LE CARGO DAD od cQ cM el a EET: 99 — Bug M «1 ue uu Li c ui. UR v uai due a F 15 = - du doritancniegmintehlo e ene ee Re eg c LN CL SM NN M I E RE, 18 — Ue rp uu Qa uu RR. NEAR. SR M XIV. uiu 15 — E Xu DUUM uu EA r.i A Yum. Qa EU Ne din rar lI. y | 10 LI po gs M ce c uu Lau ut APA RULES QUII E AINT LOU. 10 — Se trouve dans les collections du Muséum de Paris, de Leyde, de Londres, de Vienne, de Gand, de Bruxelles, de Liége, de. Berlin, de Boulogne-sur-Mer, de Metz, de Flo- 269 l . rence ; de M. le comte de Derby, près Liverpool; dans ma collection. Des sujets innom- liy més existent dans les Musées de Lyon et de Génes. Un mále adulte se trouve à la # s , LL a Sapienza, à Rome, sous le nom erronné de pitiu, femelle. Jia, V d n Uf Ah x GEOPICUS CHILENSIS. t, | PICUS PITIU? GMEL., Syst. nat., 1, p. 432, no 44. = || PICUS CHILENSIS; Garnor et Less., Zool. du voy. de la Coquille; pl. 32, la femelle. — G. Cuv., Règn. an., 1899, p. 450. = Wacr., | Isis, 1829 , p. 518, la femelle. — Less., Compl. Buff., IX, p. 316, la femelle; et Ornith., p. 226, no 47. L | PICUS CUCULINUS ET CUCULOIDES ; Licur., Antea, in Mus. Berol. Ma | COLAPTES PITIGUUS; Brinces , Proceed. zool. soc. Lond., XI, 1843, p. 114. = G.-R. Gray, Gen. of birds. = Gay, Hist. fis. y pol. tl i de Chile, 1847, Zool., 1, p. 373, la femelle. pi: COLAPTES PITIUS; Cm. Bonar., Consp. gen. av., p. 114. — Hartl., Vog. Valdiv. im Chile, p. 9, no 29, 1855. = Reicn., Handb. T 1 ; spec. orn., p. 414, ne 974, pl. pcLxvir, fig. 4425-4426. nl COLAPTES CHILENSIS; Vic., Proceed. zool. soc., IX , 1844 , p. 94. — Id., Zool. Beech., voy. p. 24. — Govt», Zool. of Beagle; Birds. : PICUS PITIUS; Mor., Hist. nat. Chili, traduct. Gruvel., p. 322. = VrigiLL., N. dict., XXVI, p. 89; et Encycl., p. 1310. eu : PITUIPICUS CHILENSIS ; Pr. Bre., Consp. voluc. zygod., no 936 , 1854. | lel | PITUIPICUS PITIGUUS; G.-R. Gray, Cat. gen. brit. mus., p. 94, 1855. As Mas ADULT. Rostro nigro; iride sulphureá ; fronte, pileo, occipiteque schistaceis ; loris, capitisque lateribus pallidé rufis; vittá y à malari nigro rubroque pallidé variegatá; mento gulá ventreque medio albidis; tergo et uropygio pure albis; collo toto, dorso, alarum P | tectricibus superioribus fusco-rufescentibus fasciolis albidis notatis; remigibus fuscis albo extus et intus maculatis; remigum scapis suprà ils | et subtüs flavo-aureis; caudæ tectricibus superioribus ac inferioribus nigris, albo-fulvo transversim radiatis ; pectore, abdomine et late- y | ribus albis, fusco lineatis ; rectricibus nigris, externis margine albidá fasciatis; pedibus flavescentibus. P Fœw. ADULT. Mari simillima, nisi vitta malari nigro-alboque variegata. UL. Juv. Fronte, pileo, occipiteque cinereis, albo nigroque punctulatis; abdomine toto albido, maculis largiusculis numerosis nigris, IIT notato, rectricibus non nullis margine albida fasciatis. " fii = b LE GEOPIG CHILIEN. : in; PLANCHE CXI, Fig. 4, le mâle adulte; Fig. 5, la femelle adulte; Fig 6, rémige quatrième. ln | | LE PIC CHILIEN ; Lesson, Compl. Buff., IX, p. 346. — ld., Traité d'orn., p. 296 , no 47. UN | LE PIC PITICO? MoL., Hist. nat. Chili, traduct. Gruvel, p. 215. — VLL., N. dict., XXVI, p. 89, et Encycl., p. 1316. NU | H Si je n'ai pas adopté le nom de pitius ou pitico que l'abbé Molina (Essai sur l'his- na toire naturelle du Chili) donne à l'une des quatre espèces de Picinées qu'il signale au bw | Chili, tout en n'en décrivant que deux, c’est qu'il. n'est pas très-certain que ce nom tls s'applique au geopicus chilensis. En effet, la description de Molina est celle-ci (p. 216 Wb | de la traduction française par Gruvel, 1789): « Le pitico, picus pitius, est de la grosseur d'un pigeon; son plumage est brun, tacheté de blanc; il ne niche pas, comme am | font les oiseaux de son espèce, dans le creux des arbres, mais dans les bords élevés des | rivières, où il fait sa ponte qui est de quatre œufs; la chair de cet oiseau est fort esti- wi | mée. » Jusque-là, cette description pourrait s'appliquer assez au chilensis; mais dans le TM tableau méthodique des nouvelles espéces indiquées dans son ouvrage (p. 319), l'abbé am | Molina donne ce qui suit pour diagnose du méme oiseau: « Picus caudá brevi, corpore T! fusco, maculis ovalibus albis guttato. » Or, je le demande à tous ceux qui ont vu uk | l'espèce que je décris, peut-on dire que le chilensis a la queue courte, tandis qu'il a, au contraire, la queue très-longue. Aussi, plusieurs naturalistes ont-ils classé le pético de Molina comme une espèce douteuse ; et quelques-uns même, en raison de cette queue courte et de l'habitude de nicher sur les escarpements des rivières, que Molina | indique comme propres à son pitico, ont pensé que ce pouvait être d'un Martin pêcheur s | qu'il s'agissait (Drap. dict. class., XII, p. 504). ; Il est donc permis de conserver au moins du doute sur l'identité de l'espèce, et pour 2 i que la priorité ait quelque droit, il faut, selon moi, qu'une description soit claire et telle | qu'elle n'offre aucune ambiguité, aucune contradiction essentielle avec les caractéres que =a tous les naturalistes reconnaissent devoir convenir à une espèce. Il est ici, d'ailleurs, à | remarquer que la brièveté de la queue est le seul caractère indiqué par l'abbé Molina ; e que l'habitude de nicher dans des trous en terre et sur les escarpements des rivières, ne paraît point non plus convenir au geopicus chilensis, puisque M. Bridges ( Proceed., 2 —. XL, p. 114) et M. Gay (Hist. Chile) nous apprennent qu'ils ont fréquemment trouvé le | nid de cet oiseau dans des trous d'arbres; mais que, jamais, ils n'ont entendu dire qu'il nichát comme le prétend Molina. Reste donc le nom de Pitigue, ressemblant assez à celui e| de pitico, et que les naturels donnent, au Chili, à cette espèce, à cause de son cri aigu Is 68 270 que l'on peut entendre à une grande distance; mais l'on peut se demander si Molina n'a pas encore commis d'erreur, quant à l'identité du pitíco. Quoi qu'il en soit, nous préférons conserver à ce Géopic le nom sous lequel il est géné- ralement connu. Il habite toutes les provinces centrales et méridionales du Chili, et les localités boisées ; on le trouve dans diverses vallées des Andes, et M. Lesson en a tuc plusieurs dans la province de la Conception et sur la presqu'ile de Talcahuano. Cet oiseau pond trois ou quatre œufs blancs dans des trous d'arbres, et on le voit quelquefois à terre à la recherche des vers et des insectes. Les naturels le mangent comme bon gibier, mais je pense qu'il doit être trés-coriace. L'iris est d'un jaune verdâtre selon M. Bridges, et d'un vert pâle ou gris verdâtre selon M. Vigors. Le caractère distinctif du mâle n'avait pas encore été indiqué jusqu'ici, et en examinant attentivement un grand nombre de ces oiseaux, j'ai reconnu que le mâle portait du rouge sur la bande grivelée qui commence prés de la commissure du bec. Caractères. Bec fort, un peu recourbé au-dessus, trés-aigu , dépassant la mandibule inférieure vers la base; aréte supérieure du bec saillante et excessivement rapprochée de l'aréte qui est au-dessus des narines; celles-ci basales, recouvertes de plumes courtes dirigées en avant; arête sous la mandibule inférieure assez saillante ; menton imparfaite- ment recouvert de plumes courtes et serrées, et s'avançant sous la mandibule à plus de moitié de la longueur totale du bec, mesuré de la commissure; cou assez long; ailes longues ; la cinquième et la quatrième rémige étant les plus longues; les pennes de la queue trés-longues, raides et cunéiformes; tarses et doigts forts, scutellés au-devant, écailleux sur les côtés; le doigt antérieur externe plus long que le doigt postérieur externe; ongles longs, aigus, comprimés et évidés sur les cótés. Cororation. Le Måle adulte; bec noir et brun clair en dessous ; l'iris est d'un gris verdâtre ou d'un vert pâle, selon M. Vigors; d'un jaune verdâtre, selon M. Bridges, et d'un jaune soufre, selon le docteur Philippi et M. Hartlaub; front, vertex et tout l'oc- ciput, d'un gris foncé ardoisé ; plumes recouvrant les narines, les cótés de la téte et joues, d'un roux blanchâtre, et sur les joues, une bande ou moustache qui commence au-dessous de la commissure du bec et qui est grivelée de brun noir, de blanc sale et de taches trés-fines d'un rouge pâle qu'on n'apercoit qu'en y regardant de prés. Aussi, ce rouge a-t-il échappé jusqu'ici à l'attention des naturalistes; le menton et la gorge sont d'un blanc sale ou roussátre; le cou, le dos et les tectrices supérieures des ailes, sont d'un brun foncé légèrement roussátre , et rayées d'étroites bandes d'un blanc fauve; tout le croupion d'un blanc pur; tectrices supérieures et inférieures de la queue noires , rayées de bandes transversales blanches ou d'un blanc roussátre plus clair que sur le dos; rémiges d'un brun à reflets, avec des taches quadrangulaires d'un blanc jau- nátre sur la barbe externe, et des taches obliques d'un blanc plus pur sur le bord de la barbe interne; les rémiges secondaires sont du méme brun, avec de petites bandes d'un blane jaunátres sur le bord des deux barbes; toutes les rémiges ont la pointe de leur barbe externe terminée de blanc; les tiges des rémiges sont, en dessus et en dessous, d'un jaune d'or; le devant du cou, la poitrine, l'épigastre , les flancs et les cuisses , d'un blanc plus ou moins sale, couvert de nombreuses bandes d'un brun noirátre, dont le nombre diminue en descendant vers le ventre; le milieu du ventre n'en a méme point ; tectrices inférieures des ailes d'un blanc légèrement soufré; queue noire; la grande penne externe de chaque cóté ayant ordinairement de petites taches d'un blanc fauve sur le bord de sa barbe externe et à l'extrémité; les deux rectrices intermédiaires et quel- quefois la plupart des autres rectrices, selon l'âge, ont aussi de semblables taches ; pieds verdátres selon M. Lesson, et jaunátres selon M. Vigors; ongles d'un brun roussátre. La Femelle adulte ne diffère du mâle que parce qu'elle n'a point de petites taches rouges sur la moustache. Le Jeune a tout le dessus de la tête d'un cendré foncé grivelé de noir et de fines taches blanches qui terminent les plumes ; le menton et la gorge sont d'une couleur plus foncée que chez l'adulte; toutes les autres parties inférieures sont d'un blanc roussátre couvert de larges taches noires bien plus nombreuses et plus arrondies que chez l'adulte, et qui couvrent méme le milieu du ventre; le croupion est d'un blanc roussátre ; les tiges des rémiges sont brunes au-dessus et jaunes en dessous. Hanrre le Chili. Le capitaine Beechey en a tué un exemplaire prés de la Conception. i 271 DIMENSIONS. Longueur totale . . . . 2 eee n c d uL LU MUI RE CD Ih 340 mil. environ. Duc ub de becommsoure a Vesxtremité = 1 4 C A tous noD bum QNI | 50 millimétres. us Cusco [Ui [o e C d accu cu e. s LUN à 38 — is. Jep (0 NEN DS EN IDALAS uu 2A I TD ud qu 163 — -mo-cneJe gu e a a a I p x uM 122 — EE Ode OR cte v Uu c la IU x RC c du R P DI LN EU 30 — xd da doist anterieur externe: Gane oncle): <; RE 93 ie nie nr ERA 22 = i. D ronde (n uvant la courburo) (42-109 09 vu uL SV Sou. LL. DET A ee, uU. 19 — DO) postericur externe 7 es TT EE NN ORT S. PII Ru e 90 — Elug e c9 «44 cs ceo URL ct. scia VA Sor FRU OMM NS 16 — ÉD [din antenieur lemes x 5 2 54 a (V Fac e 16 = s> de l'ongle REA pec RE Ue uM E Gr UI D IPM E ae die E C UI A 15 ae dudoi iposterieurintenie se o ea ie e ic tm. 9 — CONT qu JD M REACH M r UU C x une ru uU P LEE UC 11 == Se trouve dans beaucoup de collections, notamment dans celles de Paris, de Londres, de Leyde, de Berlin, de Vienne, de Gand, de la Société zoologique d'Anvers, de Stras- bourg, de Bruxelles, de Lille, de Liége; dans ma collection. GEOPICUS RUPICOLA. COLAPTES RUPICOLA ; p'Onm. et LarnEN., Voy. Amér. mér. ois., pl. 62; fig. 4, le måle; fig. trés-médiocre, sans description. — Brinces, Proceed. zool. soc. Lond., 1847, p. 29. = Tscu., Faun. perua. av., p. 43, ne 954. = G.-R. Gray, Gen. = Cu. Bonar., Consp. gen. av., 1850. — Id., Consp. volucr. zygod., n» 235, 1854. — Reicu., Handb. spec. orn., p. 445, no 976, pl. nczxvim; fig. 4428-4429 , adultes. PICUS PUNA ; Licur., Antea , in mus. Berol. COLAPTES CINEREICAPILLUS; Rricn., Handb. spec. orn., p. 416, no 978 b, pl. DCLXXX; fig. 4489-4490 , femelles. Mas ADULT. Rostro nigro ; pileo schistaceo , cervice vittaque malari in fundo schistaceo coccineis; toto corpore subtüs a menti initio usque ad crissi toto capite ad latera; tergo ac uropygio finem flavido stramineis, maculis pectoris, collique antici lunatis nigris; collo postico, dorso toto, alarum tectricibus superioribus, fusco-brunneis transversim stramineo undulatis; caudæ tectricibus superioribus stramineis nigro radiatis; remigibus primariis fusco-brunneis, extus quadratis flavidis maculis, intüs ad marginem usque ad medium, albido-stramineis; remigibus secundariis fusco brunneis , extüs flavido, intüs albido-stramineis maculatis ; alarum tectricibus inferioribus albo-sulphureis; caudæ rectricibus nigris, versus que basin stramineis, rufescenti-flavido ex-parte transversim radiatis ; remigum scapis subtüs et supra sulphureis; rectricum scapis nigris et ad basin sulphureis. Faw. ApuLT. Mari simillima nisi absque vitta malari coccinea. Juv. Cervice vittaque malari schistaceis. LE GÉOPIC DES ROCHERS. PLANCHE CXIII, Fig. 1, le mále adulte; Fig. 9, la femelle adulie ; Fig. 3, la rémige quatrième. LE PIC DES ROCHERS ; p'Onn., LAFRESN. La planche qui représente cet oiseau dans le Voyage dans l'Amérique méridionale de M. d'Orbigny, est fort inexacte, et nous aurions peu de renseignements sur cette espéce sans la note de M. Bridges, insérée dans les Proceedings de la Société zoologique de Londres. Ce Géopic habite les Cordillières et la Bolivie, et doit être classé parmi les espèces qui ne vivent ordinairement qu'à terre, et ne grimpent jamais ou que très- rarement. On le trouve sur les plateaux élevés, nommés les Punas, qui composent les distriets du Potosi, de Chuquisaca, de Cochabamba, de La Paz et d'Oruro. Cette contrée est entrecoupée parfois par des vallées et des pics isolés, et on y voit des plaines qui ont jusqu'à plusieurs lieues d'étendue. C'est à une hauteur de 4000 à 4 700 mètres qu'habite ce Géopie au milieu de pâturages où il cherche sa nourriture. Il vit par paire et recherche les insectes dans les crevasses des rochers; ses mouvements sont vils, quoiqu'il ait le vol lourd ; lorsqu'il se pose à terre, il pousse un cri aigre et désagréable. Vient-il à étre inquiété, il fuit par un. vol ondulé vers quelque rocher, car il est à remarquer qu'on ne trouve point d'arbre dans ces localités. On rencontre aussi souvent cet oiseau par petites bandes de cinq ou six individus. Nous n'avons aucun renseignement sur la nidification de cette espéce, mais il est assez probable qu'elle dépose des œufs dans quelque trou de rocher. M. Reichenbach, aprés avoir figuré le rupicola, a figuré sous le nom de cinereica- pillus la méme espèce n'ayant pas de rouge à l’occiput et sur les moustaches. C'est pro- bablement une jeune femelle; les taches arrondies sur les parties inférieures sont un caractère très-variable, dont l'absence tient peut-être à l'âge. 272 Caractères. Bec long, effilé, légèrement courbe, très-large à la base ; arête au sommet du bec large et s'étendant jusqu'à l'arête au-dessus des narines, laquelle en est très- rapprochée; mandibule inférieure arrondie en dessous; narines imparfaitement recou- vertes de plumes courtes et serrées, dirigées en avant; menton s'avançant sous la man- dibule jusqu'aux trois cinquièmes de la longueur totale du bec, mesuré dela commissure; ailes longues; la cinquième et la quatrième rémige sont les plus longues et presque égales ; queue plutôt longue et arrondie; quatre doigts inégaux, scutellés au-devant et écailleux sur les côtés, ainsi que le tarse; le doigt antérieur externe plus long que le doigt postérieur externe; ongles aigus, comprimés et évidés sur les côtés. Cororation. Le vieux Måle; bec d'un brun noirâtre ; front, vertex et occiput, d'un gris ardoisé foncé ; nuque rouge; une large bande d'un gris ardoisé foncé, recouvert de plumes rouges , part des côtés de la mandibule inférieure et s'étend sur la joue, sur une longueur d'environ 3 centimètres; plumes recouvrant les narines, tout le côté de la tête et du cou, menton, gorge, devant du cou et toutes les parties inférieures, y compris les couvertures inférieures de la queue, le croupion et la partie inférieure du dos, d'un jaune nankin pále, avec des taches demi-circulaires sur la poitrine et le devant du cou; tec- trices inférieures des ailes de ce méme jaune nankin plus soufré; derrière du cou, dos, lectrices supérieures des ailes, d'un brun foncé rayé transversalement de bandes ondulées d'un jaune roussátre clair; rémiges primaires du méme brun foncé avec des taches qua- drangulaires d'un jaune nankin sur la barbe externe, et ayant le rebord de leur barbe interne d'un jaune nankin blanchâtre; ces taches, sur les deux barbes, ne s'avancent sur les premières rémiges qu'à moitié environ de la longueur totale des pennes à partir de leur base, et elles s'étendent vers l'extrémité des rémiges, sans Jamais y atteindre, à mesure que celles-ci se rapprochent des rémiges secondaires ; ces dernières ont, sur le bord des deux barbes et sur toute leur étendue, des taches du méme jaune, plus grandes sur la barbe interne; les tiges des rémiges sont, en dessus et en dessous, d'un beau jaune safran; tectrices supérieures de la queue d'un jaune blanchâtre avec des bandes noires transversales ; queue noire ; les rectrices étant d'un jaune nankin à leur base; la premiére grande rectrice de chaque cóté de la queue, dans toute sa longueur, et les deux recirices intermédiaires à leur base, sont rayées transversalement de jaune rous- sátre. Dans quelques sujets, toutes les autres rectrices sont aussi rayées de méme, si ce n'est vers leur extrémité ; pieds bruns. La vieille Femelle ne différe du mále que parce qu'elle manque de rouge sur la bande d'un gris ardoisé foncé qui existe sur les joues. Les Máles et les Femelles plus jeunes manquent encore de rouge à la nuque. Les jeunes Máles ont à peine quelques plumes rouges sur la moustache. Hasire les Cordilliéres, la Bolivie, le Pérou. DIMENSIONS. DORMI nn (din o. QUA e AOV. QR CAREER e «is (IN. BIS re ee M E 350 millimètres. A e e CO SUTE A eXe nite g< so e tu x M C. LR Tier ee 48 à 51 mill. — ENNEMIS Ae 12 ae 2 de E E E A e ST N Re de E ce de 40 millimètres. wo UD TEE Nd Ada ade E aX E d M E WR o yon 160 à 170 mill. c Ca queue 2a c M rx uu E ua c Mu LU UA E LU iS 115 millimétres. cr UMA Se ee om Mr DN IEEE MU IL 08 498 es Ie CEREREM ee VOR gei. n — be adi doigbeanieripur externe (sens Tonle) g rire A 448 9 231 a RE a a oto er ORA mon R9 23 — #2 0e Kondle OR ne DOUDOU 244 2 (qr «A (or EE Y eU e mon 4 o mor homo 18 — ca E wo sos c M LR Tn cc 90 — Eden dle: dona qu c c m P LRL c EU ML I MC. ui iN. vu à s Roe si ve 16 — c cuüusdoigpantenicupibiephosc d 3. 225 M M Eu cr. nc M clt T e ra 16 — re ea CITO d uy M tC ru mue IC go E EMI VN 15 — t duzdojebenosi5nignpEMBIDnOe N S cL cL UE Leu UU RI me 10 — -doMonpssel c (cu M D Ne i vec ur s d fcre Rodes ee ce e 10 — Se trouve dans les collections de Berlin, de Paris, de Bruxelles, de Metz; dans ma collection. DIG (OLA ilii jl nl iliis ff al. ili 273 GEOPICUS FERNANDINÆ. COLAPTES FERNANDINE ; Vic., Zool. journ., 1827, p. 445, ne 27. = Id., Voy. Cuba, ois., pl. 24. — Arc. D'ORB. et R. DE LA Sacra, Hist. Cuba, 1839, p. 148, no 66, pl. 24. — G.-R. Gray, Gen. — Pr. Bonar., Consp. gen. av., p. 144, — ld., Consp. vol. zygod., no 234, 1854. COLAPTES FERNANDINA ; W. Denny, Proceed. zool. soc. Lond., 4847, p. 39. PICUS FERNANDIN/E; WacL., Isis, 1829, p. 517. GEOPICUS FERNANDINÆ ; Marn., N. class., Mém. acad. Metz, 1848-1849, p. 359. COLAPTES FERNANDINJE; Less., Compl. Buff., IX, p. 301. COLAPTES FERNANDLE; Reicn., Handb. spec. ofn., p. 415 , no 975. ApuLT. Rostro longo, inclinato, toto fusco-nigricanti; iride obscure fusca; corpore supra toto rufescente , plumarum rhachibus nigris , inde belle striato ; vitta a naribus per oculos et supra aures ducta rufescente, unicolore, altera prope mandibule basin incipiente ac retrorsum ducta nigra, plumularum apicibus vix conspicue purpureis; menti plumis gulæque lanceolatis nigris; illius albo, hujus ochraceo-marginalis, corpore toto inferiore, crisso incluso, aureo-rufescente, numerosissimis lineis transversis aterrimis picto; rectri- cibus subtüs aureo-resplendentibus , supra nigricantibus lineis transversis numerosissimis ochraceis, versus rectricum apicem sensim ochraceo-rubicundis dissectis, rhachi supra nigra, subtus aurea; alarum tectricibus inferioribus toto ochraceis; dorso, tergo, uropygio, alis supra alternatim. fusco-nigro et ochraceo transversim lineatis; remigibus fuliginoso-nigris, extüs maculis quadratis flavis , intüs majoribus albidis notatis; alis subtus aureo-reflectentibus; remigum rhachi supra nigro-fusca, subtus aurea; caudâ longa; pedibus longulis, plumbeis; unguibus plumbeis. GÉOPIC DE FERNANDO. PLANCHE CXIII, Fig. 4, mâle ; Fig. 5, femelle. COLAPTE DE FERNANDO; DE LA SAGRA, Hist. Cuba, p. 148. LE COLAPTES DE FERDENANDINA ; Lzss., Compl. Buff., IX, p. 301. Cette belle espèce, propre à l'ile de Cuba, paraît y être assez rare, à en juger au moins par le petit nombre d'exemplaires qui existent dans les collections d'Europe. Néan- moins, M. Gundlach (Beitrage zur ornithologie Cuba's) annonce qu'elle n'est pas rare dans cette ile. Elle habite dans le centre de l'ile; mais nous n'avons aucun rensei- gnement sur ses mœurs. Il résulte seulement de la description que nous possédons, que le mâle a, comme le geopicus chilensis, un peu de rouge pourpré sur l'extrémité des pelites plumes qui forment sa moustache noire. L'avenir et les recherches des naturalistes pourront seuls éclaircir ce que nous ignorons des mœurs d'une espèce que l'on dit assez commune à Cuba, quoiqu'il y en ait fort peu dans les Musées de l'Europe. M. Vigors, d'après le désir de M. Mac-Leay, a dédié cette espèce au comte de Fer- nando, dont le nom parait trés-difficile à lataniser, car on l'a appelé fernandina, fer- dinandina et fernandia, toujours en citant Vigors, qui ne lui a donné pourtant que la premiére de ces dénominations. La figure que M. Reichenbach a donnée de cet oiseau (pl. nezxvn, fig. 4497) est telle- ment défectueuse, que nous n'avons pas cru devoir la citer, car elle ne pourrait qu'in- duire en erreur. M. Gundlach nous fait connaitre que cette espèce niche au mois d'avril et au mois de mai dans quelque trou d'arbre, et que la ponte est de quatre à six œufs blancs. ; Cocorarion. Le Måle adulte a le bec d'un brun noir un peu courbe ; l'iris d'un brun foncé ; de chaque côté de la commissure du bec s'étend, au-dessous de l'œil, sur une longueur de prés de 30 millimétres, une moustache d'un noir profond chez la femelle et qui se termine en diminuant beaucoup en largeur. Aprés l'œil, existe une plaque de forme ovale d'un brun jaunátre sans taches, mais le front et tout le dessus de la téte sont de la méme teinte, couverts de nombreuses méches longitudinales noires ; toute la gorge d'un blanc jaunâtre, avec de nombreuses mèches longitudinales noires finissant au bas du cou; toutes les parties supérieures d'un brun jaunâtre, couvertes de mèches transversales d'un noir brun plus ou moins arrondies ; les parties inférieures d'un ochre plus ou moins clair, rayées transversalement de noir; les rémiges d'un brun foncé et rayées de brun jaunátre ; tarses et pieds d'un brun gris. Le mâle se distingue par du rouge pourpré qui teint l'extrémité des petites plumes qui forment sa moustache noire. Hanrre l'intérieur de l'ile de Cuba. ll 69 274 DIMENSIONS. ognuna or cu EA R N p e A uc cu duc a M RJ en voie 320 à 350 mill. me du Dee, dein coummissuresavlextrennler qa 046r V Qi ov e o KE ROS a oh hon w Roe hot 1e 4^ millimètres. = m v QU MOD 2 extpemiloges S AA oc A eo TM MEME Ele tea daa 40 = => de lare peus RE E A R R i fi s DA OEC vod NC 28 TW 152 — — dela queues d d uM IM M UMEN qeu e d qued s pr EI. Vo 0 a 130 — mnl a d ue a di RER L M cM 23 — = USE ATEN externe RO udi R N vue cr Rs We ore C4 +| 3012 — — de ongle (en Eu MP UE UED 4i qu Lu e E dt ler pue ae Ne + «à» Les 11 _ — LÉ ER TS uod WR e de urnes de es Ya E 24 — = dé Rongeurs. pacc d Qiu QA mE ud ce lie ME 9 — — DUO IPM AE i MM i r ESE ror das S qx. ow à AR «€ © + o 18 — — AOL OO um enu M M M M MEER c LI ANE eC did e e p e R Ve — — dusdatpostenicupinicpnos n Eos e e ou Pon QU se mou uU I.M UEM ME 12 — = (a KOE qe a a a a Te. et ur UE t A AE e s 7 — Se trouve dans la collection du Muséum de Berlin et de la Société zoologique de Londres ; une femelle existe dans celle de Bréme. DEUXIÈME SECTION. GEOPICUS ARATOR. PICUS OLIVACEUS; Larh., Ind. orn., I, p. 242, no 54. — GmeL., Syst., I, p. 431, n» 37. = Vazenc., Dict. sc. nat., XL, #. 471. — Vraie, N. dict., XXVI, p. 102; et Encycl., p. 1323. — Lesson , Compl. Buff., IX, p. 303; et Orn., p. 219. = LEFEBVRE, Voy. Abyss., 1843; Zool., VI, p. 136. PICUS ARATOR; G. Cuv., Règ. an., I, p. 452. — Wac., Syst. av., n° 86, la femelle sous le faux nom de mâle. = Id., Isis, 1829 , .p. 547. GEOCOLAPTES TERRESTRIS; Burcu., Ois. d'Afr., pl. 264. — Swains., Class. of Birds, II, p. 310. GEOCOLAPTES OLIVACEUS; G.-R. Gray, List. of gen., p. 71. = Id., Cat. gen. brit. mus., p. 94, 1855. COLAPTES OLIVACEUS; SrEPm., G.-R. Gray, Gen. of Birds, II. GEOPICUS ARATOR ; Marua., N. class., Mém. acad. Metz, 1848-1849, p. 359. GEOCOLAPTES ARATOR; Cnm. Bonar., Consp. gen. av., p. 113, 1850. — Id., Consp. vol. zyg., n° 937, 4854. — Reicn., Handb. spec. orn., p. 429, ne 1013; pl. ncLxxvir, étiquetée par erreur DCXXYII ; fig. 4477-4478, adultes; 4479, jeune. Mas ADULT. Capite toto, fusco-cinereo; vitta malari coccineo maculata; collo laterali et postico dorsoque toto , fusco-olivaceis , pal- lide fusco-albido maculatis, et quasi vermiculatis ; alarum tectricibus superioribus remigibusque intus et extus fusco-olivascentibus , numerosissime albido undulato-fasciolatis ; caudze tectricibus superioribus inferioribusque, cauda tota, fusco-olivascentibus, albido-fulvo transversim radiatis; caudæ rectricibus ad apicem aurantiis; mento gulaque albescentibus ; pectore , epigastrio , abdomine medio crisso, tergo , uropygioque coccineo-roseis ; hypochondriis femoribusque fusco-olivaceo, alboque transversim striatis, coccineo lavatis ; caudae alarumque scapis subtüs aureo-flavis ; rostrum nigrum; pedes fusci; irides flamme. Few. ADULT. Mari simillima , sed vitta malari fusco-nigra. Juv. Corpore supra unicolore griseo cinerascente, subtus toto albido, vix conspicue rubicundo ; uropygio pallide rubro; iridibus griseis. LE GÉOPIC LABOUREUR. PLANCHE CXI, Fig. 1, mâle; Fig. 2, femelle; Fig. 3, rémige quatrième. LE PIC LABOUREUR; LevaiLL., Ois. d'Afr., VI, p. 20, pl. 254, la femelle (sous le faux nom de måle), et pl. 255, le jeune (sous le faux nom de femelle). — VigiLL., N. dict., XXVI (2e édit.), p. 102; et Encycl., p. 1393. = VarENC., Dict. sc. nat., XL, p. 171. — Lesson, Compl. Buff., IX, pl. 308. LE PIC MARCHEUR ; Sonninr, Orn. LE PIC OLIVE DU CAP DE BONNE-ESPÉRANCE ; Visite., N. dict. (ire édit.), XVII, p. 446. ARARETE (en tigréen); LEFEBVRE, Voy. Abyss., 1843, Zool., VI, p. 136. Il ne faut pas confondre le Pic olive de Vieillot ou l'olivaceus de Latham et de Linnée, avec le Pie olive de Levaillant qui est le mesopicus capensis; et cette confusion est d'autant plus à craindre que les deux espèces sont originaires de l'Afrique méridionale. Aussi, avons-nous préféré adopter les dénominations de Levaillant et celle de Cuvier, qui ont le mérite de rendre précisément cette confusion impossible. Le Géopic laboureur fouille la terre pour y faire la guerre aux larves qui s'y enfouissent, et dont le nombre est tout aussi grand peut-être que de celles qui pullulent dans le corps des arbres. Levaillant nous apprend que cet oiseau ne grimpe jamais, méme dans les cantons boisés de l'Afrique. méridionale, où elle habite aussi bien que dans les parties nues et sans arbres. Il se perche parfois sur les branches latérales les plus basses, à la manière de tous les autres passereaux, sans jamais se cramponner sur le tronc d'aucun arbre. | C'est done à terre que ce Géopic cherche sa proie, et c'est en la grattant des pieds et en la piochant du bec, qu'il découvre les trous pratiqués par les larves des hannetons, ane PC ee Lo UNDE KL ES À US ER BEOEDNCHNSGNEEBESE A THIRD âU BE taf RUE BON LE TIU Al Ü, 2'15 des carabes, ainsi que par tous les insectes qui y enfouissent leur progéniture. Néan- moins, M. le professeur Krauss; directeur du Muséum de Stuttgard, a disséqué cet oiseau dans le sud de l'Afrique, et il n'a trouvé que des fourmis dans l'estomac. La nature a modifié le naturel du Géopie laboureur, car non-seulement toute la famille vit ensemble, mais plusieurs familles se réunissent et vont toujours de compagnie: de sorte qu'ils forment des bandes de trente à quarante individus , quelquefois plus, quelquefois moins, qui vivent en société. | Ces Géopies habitent. toujours parmi les montagnes, et notamment les montagnes arides et couvertes de róchers, d'oà ils s'échappent pendant le jour pour se répandre dans les plaines, et où ils reviennent le soir pour se coucher dans les cavernes, dans lesquelles ils élèvent aussi leurs petits. La ponte est de cinq à huit œufs roussâtres , que le mále couve tour à tour avec sa femelle. Leur vol n'a pas lieu par bonds, mais il est plus droit et plus soutenu que celui des ‘autres Picinées. , Levaillant a vu le Géopic laboureur dans toutes les parties de l'Afrique méridionale qu'il a explorées et même aux environs du cap de Bonne-Espérance. Il est assez étonnant que ce naturaliste, qui a vu un si grand nombre de sujets de cette espèce, n'ait pas distingué le mâle de la femelle et ait pris le jeune pour la femelle. Il est vrai que la moustache rouge qui distingue le mâle et dont Levaillant ne parle point, est composée de plumes très-courtes et est moins éclatante que chez beaucoup d'autres espèces; toutefois, il n'est guère possible d'examiner les mâles adultes sans . remarquer ce caractère. Wagler, entrainé par l'erreur de Levaillant, a aussi décrit une femelle pour un mâle, se contentant de dire que la femelle avait les couleurs moins éclatantes; mais ce natura- liste a bien su reconnaitre que Levaillant s'était trompé en décrivant le jeune pour la femelle adulte. C'est ainsi que l'erreur s'est propagée jusqu'à nos jours dans divers ouvrages estimables. M. Théophile Lefebvre , dans le journal de son Voyage au Marembo, dit avoir trouvé le Géopic laboureur qu'on y appelle ararete, et que cette espèce sert de présage aux chasseurs d'éléphants. Caractères. Bec large à la base, fort, le sommet recourbé, les côtés comprimés vers l'extrémité ; les rebords de la mandibule supérieure renflés vers la base et jusqu'à moitié du bec; arête au sommet du bec saillante; arête latérale, au-dessus des narines, peu saillante et trés-rapprochée du sommet de la mandibule; arête sous la mandibule infé- rieure assez saillante; menton très-creux, couvert de plumes courtes et serrées, s'avan- cant sous la mandibule à beaucoup plus de moitié de la longueur totale du bec, mesuré de la commissure ; narines basales, recouvertes par des plumes piliformes assez courtes ; ailes courtes ; la quatrième et la cinquième rémige les plus longues; queue assez longue, étagée; quatre doigts; le doigt antérieur externe plus long que le doigt postérieur externe; tarses et doigts forts, scutellés au-devant , écailleux sur les côtés; ongles moyens , com- primés et évidés sur les côtés. Cororation. Le Måle adulte; bec noir; tout le dessus et les côtés de la tête, ainsi que les joues, d'un cendré brun; sur les joues, une moustache grivelée de rouge; menton, gorge et milieu du devant du cou, d'un blanc sale; le reste du cou, dos, tectrices alaires supérieures et inférieures, d'un brun olivátre vermiculé de cendré brun; rémiges d'un brun olivâtre plus foncé, avec des bandes transversales d'un blanc sale sur le rebord des deux barbes; bas du dos et le croupion d'un beau rouge rose; tectrices supérieures et inférieures de la queue, ainsi que la queue elle-méme, d'un brun olivátre rayées trans- versalement de blanc roussátre, l'extrémité des rectrices étant d'un jaune rougeátre ou orangé vif; la queue, en dessous, est glacée de jaune; la poitrine, l'épigastre et tout le ventre , sont d'un beau rouge rose ; les flancs et les cuisses lavés du méme rouge, sont rayés transversalement de brun olivátre pále et de gris olivátre; pieds bruns. Dans quelques sujets, selon l'âge, le devant du cou est d'un brun olivátre rayé de blane sale, quelquefois de blane rougeátre. L'iris est d'un jaune rougeátre selon Levail- lant et rouge feu selon Wagler. : La Femelle adulte. Le Pic laboureur mâle (Levaze., pl. 954). — Picus arator, mâle adulte (Wacr., Syst. av., n° 86, et auctorum). La femelle ressemble au mâle, mais elle en diffère par l'absence de rouge sur la mous- tache, qui est chez elle d'un cendré noirâtre, Le Jeune. Le Pic laboureur, femelle adulte (Levaicr., pl. 255). 276 Il diffère de la femelle adulte, en ce que toutes les parties supérieures, y compris la queue, sont d'un gris cendré qui passe ensuite au brun róux clair; le dos, les ailes et la queue, maculés de roux blanchâtre; les parties inférieures d'un cendré blanchâtre plus ou moins coloré de rouge rose; le croupion d'un rouge pâle ; l'iris gris. Hasire le cap de Bonne-Espérance, l'Afrique méridionale. DIMENSIONS. Longueur totale PR DU LOI I.N SIS XE E SUP xa nias ela 280 mil. environ. cs cal bep AP ROUE D TENA. S IPS ET. y uses ta iua o oe 40 millimètres. — => dosutanmes dele xU ene NA Un D E UO D uM A m M d c M 30 — <= cu RN uU us. quU 0 WON LG a y V x A a 185 — luc M MEL s M ME x UE 5 es uus cl NUMEN VEIT. T. 85 — zc < QL TRIS ee d anc cup V MN S PE quel R AUTERA an re 25 — E dudo ante Ub extennes(cansxlünelo)e e hu eu LM Mu M tin Var. 2] — m eandem 1. S Vo a 1 oA RE E Cs A Ss à ii, ut 4j: — = SIO CE Oge Mene auge S ND VOUS vt. v VS. 19 — | CONS pac c Ce A 4 qm D A TOME à 2 den IOC VRA E Eu TURA UE wo ag cea A po 0 00 14 — de NOE aA Ul IN Le editer nt à A Mw uk rh M E WAT E 12 — Ec Aa Oot posterreurmterne c e e N uua AS E DOS E A A RELA E MLN MR 7 — Co CON PIS c A spe bd D A Re ME CURIE DIM T ME wid jo GR Mene end it 7 — Se trouve dans la plupart des collections, notamment dans celles de Paris, de Londres, de Berlin, de Vienne, de Stockholm, de Leyde, de Francfort-sur-Mein, de Genéve, de Stuttgard ; dans ma collection. | M NS ee AN D ET re I om à À O MS > E. iit E oi s s> == AME t, ï DEUXIÈME SOUS-FAMILLE. — PICUMNINÉS. [PICUMNINÆ (Bonap., G.-R. Gray ).] Bec court, droit, cótés comprimés vers l'extrémité qui est plutót aigué; les bords de la mandibule inférieure allongés et avançant au-dessus; la queue courte, avec la pointe de chaque rectrice large et arrondie. PREMIÈRE SECTION. 1° PICUMNUS (Temm.). Bec court, plus élevé à la base que large, avec le sommet presque droit et en forme de quille de vaisseau; les côtés comprimés vers l'extrémité qui est aiguë; les narines basales, latérales et cachées par les plumes frontales. Ailes arrondies, avec la troisième, la quatrième et la cinquième rémige les plus longues. Queue courte et arrondie à l'extrémité de chaque rectrice. Tarses courts et couverts de larges écailles au-devant. : Doigts longs et inégaux, avec les deux doigts antérieurs soudés à la base jusqu'à la premiére articulation, et les deux doigts externes égaux en longueur. Ongles longs, comprimés et recourbés. (De l'Amérique méridionale, de l'Inde et de l'Afrique.) D PICUMNUS CINNAMOMEUS (Wagler, Isis, 1829, p. 646). ApuLTUS. Fronte albá, maculà pone oculum mediusculà ; vertice occipiteque aterrimis, occipitis plumis maculá albá terminatis; capitis parte reliquâ, collo toto, trunco supra et subtüs lete cinnamomeis, unicoloribus; alis cinereo-fuscescentibus, tectricum superiorum remigumque ultimarum margine rufescente ; remigibus toto fuscescentibus; rectricibus nigris, duarum intermediarum pogonio interno albo , binis extimis utrinque tœnia longitudinali alba, subobliqua signatis; rostro pedibusque plumbeis, habitat in Carthagenà (Licur., In Museo Berolin). LE PICUMNE COULEUR DE CANNELLE ( Malh.). Le sujet que je posséde et ceux que j'ai vus dans les Musées me donnent l'opinion que les sexes différent, comme cela arrive chez la plupart des Picidées, par la couleur de la téte, plus brillante chez les máles. Ainsi, des exemplaires que j'ai observés avec le front d'une couleur jaunâtre , et les taches qui ornent le dessus de la tête de méme cou- leur, c'est-à-dire d'un jaune plus ou moins vif, me paraissent des mâles; tandis que les exemplaires qui ont le front blanc, ainsi que les taches qui décorent le pourtour de l'oc- ciput, et qui sont précédées et suivies de taches moindres, mais de méme couleur, me semblent des femelles. Tout le dessous et le dessus du corps sont d'un roux cannelle; le bec est noir, allongé et aigu ; les rémiges sont d'un brun foncé au milieu, avec leur bord tout autour d'un roux plus ou moins clair; la queue est noire; l'un des cótés des rectrices est blanc roussátre, l'autre noir; les doigts sont d'un brun foncé; les ongles grisâtres. La description que M. le baron de Lafresnaye a publiée dans la Revue zoologique de 1845 (page 7, species 8), d'après un oiseau de la collection du prince d'Essling, n'in- dique pas plus que celle de Wagler, d'après un oiseau nommé par M. Lichtenstein au Muséum de Berlin, le sexe de l'oiseau publié ; seulement, quoique les deux descriptions H : 70 278 s'accordent quelque peu entre elles, néanmoins, je dois faire remarquer en quoi elles diffèrent, ce qui peut faire penser que peut-être M. de Lafresnaye a décrit un mâle. Ainsi, aprés avoir fait observer que le cinnamomeus qu'il distingue heureusement. par le méme nom que Wagler, sans parler nullement de cet auteur, forme le passage à l'abnormis , le savant et regrettable auteur ajoute ces mots: « Très-probablement de l'Amérique et remarquable dans le groupe des Picumnes américains par sa teinte uni- forme d'un roux vif qui rappelle le Picumne abnorme de l'Inde, ainsi que par ses plumes frontales piliformes, rigides et relevées comme chez certains fourmiliers. » On doit s'étonner que vingt quatre ans aprés la description donnée par Wagler, l'auteur francais ait encore hésité sur l'origine de cet oiseau qu'affirmaient. et Wagler et M. Lichtenstein. Je peux penser que le Picumne décrit par M. de Lafresnaye était un mâle; ainsi: Wagler disait: « Fronte albá, vertice occipiteque aterrimis , occipitis plumis maculá albá terminalis, eic. » M. de Lafresnaye dit: « Pileo nigro, punctis linearibus , flavo-sericeis maculisque nuchalibus albis et majoribus notato ; fronte, etc. Habitat ut verisimile in Americä. » Enfin, ce qui confirme l'origine connue du cinnamomeus ,. c'est que Wagler terminait son article en faisant connaître que cet oiseau avait été recu de Carthagéne, de la Nouvelle-Grenade, de Sainte-Marthe , et que ses mœurs étaient les mêmes que celles du Picumne minule. Hasire les environs de Carthagéne (Amérique méridionale). DIMENSIONS. lonoueunéioidlo eet e a c A P IM nt nie Mi IU S ud dus edere 110 millimétres. — ODEO: APESAR qe E m uud qu D M M iA i T x 13 — — 215 dnafttontedslieeinemilewo o P ur cru c qu qu Ld ndi Nu MuR ee. ee » = — dosdileploosm M x c uU Mq d d LE UI M i. e 50 — — ETEO ATE pote e a A E a EN T T M Tha orci UE ratito 27 — — CHA RE RO T Ou Mee IM EE ect uie 15 — — au doet ane n ie RER Cp PR ce KU VE VA es à om nom 1e 10 — — des kondo (en suivant 1a courbure) es ne (opo Wr S RM D TONER 3 — — du doigt postérieur externe. . . . . SM uc. ud Eu RU LL. 10 — = Ane 7 A8 N à a A da e rus uqacate 3 = D EE temer cv ru M RE Ad ie N NA T RIR E O UAI a au 13 = E AO E m o uU S E E du vu du ad dus das à dob rk de. 215 — — COS ostente SO uq lcu o cu pu uu A C vo ue SUE X de 6 — — deBlonplozee a p cd MM x UA HU UM up E t D SA DU VU S EU. 9 — Collection de M. le prince d'Essling, aujourd'hui de M. Th. Wilson, à Philadelphie ; Muséum de Berlin; ma collection. PICUMNUS INNOMINATUS (Burton). VIVIA NIPALENSIS ; Honasow, Journ. asiat. soc. of Bengal , 1897 VI. p- 107. PICULUS NIPALENSIS; Hopesox, Journ. asiat. soc. of Bengal, X, p. 29, 1841. WEE-WEE AU NÉPAUL; Hopes. PICULUS; Isid. Geoffroy Saint-Hilaire, 1832. VIVIA INNOMINATA; Burton, Bonar., Proc. zool. soc., 1835, p. 154. — Burvrn, J. as. soc. Beng., XII, p. 1005. — Id., Cat. brit. mus. as. soc. Beng., p. 65. — Honcs., Cat. of Nep., p. 114. PICULUS RUFIFRONS ; Hopes., Gray’s zool. misc., 1844, p. 85. PICUMNUS INNOMINATUS ; Burton, Proceedings of the zoological society of London, 1835, p. 154. Picumnus corpore suprà flavescenti-viridi, subtüs sordidé albo maculis nigris conspicuis in fascias ad ventrem lateraque confluentibus notato; fronte nigro aurantiacoque obscuré fasciato; remigibus brunneis, pogoniis externis flavescenti-viridi ciliatis; rectricibus inter- mediis nigris, ceteris albo nigroque fasciatis; colli lateribus brunneis, lineà albá supra oculum oriente, alteráque sub oculum et inde ad scapulam ductis ibique confluentibus , pedibus iridibusque brunneis. - Habitat apud montes Himalayenses. Mas. Fronte rufescenti-aureo, paululum nigro maculato, abdomine virescente. LE PICUMNE INNOMMÉ (Malh. ex Burton). PLANCHE CXVII, Fig. 5, mâle; Fig. 6, femelle. Lorsque M. Burton exhiba à la Société zoologique de Londres ce petit habitant des monts Himalaya , c'était encore le seul représentant du genre picumnus connu dans Pan- cien monde, et il devait encore s’accroître non-seulement dans l'Amérique méridionale, mais en Asie, et l'Afrique occidentale devait nous en montrer un représentant. ès |l ll L eS ju ri 219: 'était dans le royaume du Népaul qu'on avait découvert l'innominatus, et, jusqu'à présent , on ne l'a trouvé que dans cette partie de l'Inde. Voici la description que j'en ai pris, non-seulement d'après le sujet de ma collection, mais encore d'après un second individu que possède le Muséum de la ville de Metz et que je crois un mâle : Le Mále; bec d'un brun noirátre, effilé vers l'extrémité; la mandibule inférieure étant d'un gris blanchâtre vers la base ; le front est d'un fauve doré, moucheté de noir; aprés l'œil, commence une bande blanche qui descend jusqu'à la poitrine; un autre trait sous l'œil s'étend jusqu'aux scapulaires ; les joues sont d'un brun verdâtre uniforme; le men- ton , le cou et le haut de la poitrine, sont d'un blanc olivátre, tachetés de taches noires cordiformes ; les flanes et le reste du dessous du corps sont de la méme teinte rayée de noir ; les tectrices inférieures des ailes sont d’un blanc olivátre; les pennes étant d'un brun clair et liserées du côté interne d'un gris blanchâtre ; toutes les parties supérieures et le dos surtout, sont d'un vert jaunâtre; le dessus de la tête est plus foncé ; les rémiges sont d'un brun clair en dessous et d'un blanc grisâtre sur leurs bords, sous les ailes; la queue est noire ; les deux pennes intermédiaires étant noires du cóté externe et blanches du cóté interne; les plus courtes rémiges sont blanches du cóté externe et noires du cóté interne ; les pieds et les doigts sont forts, et d'une couleur d'un brun gris. La Femelle a les parties inférieures d'un blanc pur, tachetées de noir; le front est d'un brun foncé comme le surplus du dessus de la téte; les taches noires des parties inférieures sont plus marquées, moins nombreuses et moins régulières. Hasire les monts Himalaya, le royaume de Népaul. DIMENSIONS. Ponpucurbiobde . oe lone e m ALL NX D A uU M Te M I 110 millimétres. = du bec -de-la commissure a bextrómiiQo 5-50 ne D won od m uH A 10 — => == des narines al extreme < 22 AAR AA e a qu re E A EN] e N RA EM R Aa CI — dela queue... 6c 4 onec s uee o A Eo ce Dou a e QUIE e eo Aor e M c d I DU LM C UE E uu UE d E d ss duidoistuanierieur externe (sans Konoen e pe eo Lt uq oo E =de Tonsle (en suivant Jarcourhare) S74 00 a E 4 uoa 4 x eU. us m A dt ur zc lu doict postérieur externe ne n a de Rh Es B eee PH M e SERE RATS a ne — de3konsle s.c evi eue coles c D dan opo cape S C ADU D uu PI TP 2 ddois antereur interne 5-2. 00. 5 a Re ee UM Qu MEM EN 2 7 = a ea dS LL E e MEE El a ce E D MEL EU UM LT eA == JADE posterieur MeNe orsa rane e G M 22 2 a N Ni E e me cT T pen i ur A D d D d EUR — t e» Q9 LO S RO DU RS Œ C9 S FH v Se trouve au Muséum britannique, Muséum de la compagnie des Indes orientales à Londres ; ma collection ; Muséum de la ville de Metz. PICUMNUS TEMMINCKII (de Lafresn.). PICUMNE DE TEMMINCK (de Lafresn.). PLANCHE CXVI, Fig. 1, mâle; Fig. 2, femelle. Mále adulte; ce Picumne a tout le front et la moitié du devant de la tête d'un rouge vif tacheté de noir; l'occiput est noir tacheté de blanc; les rectrices ont un liseré blanc le long interne des pennes médianes, et leur cóté externe est en grande partie blanc, excepté à l'extrémité qui est noire; les autres rémiges sont noires, sauf quelques raies transversales blanchâtres sur le croupion; tout le dessous du corps est d'un blanc gri- Sâlre rayé transversalement de noir; le dessus du corps est verdâtre avec le pourtour des rémiges rayé de grisâtre autour ; le dessus de l'œil porte une bande blanche. La Femelle a tout le dessus de la téte noir tacheté de blanc; le bec des deux sexes est d'un gris jaunâtre ; les pattes d'un gris bleuâtre. ie ur e en re ———————ÁÓBRIRERE I Ó 280 PICUMNUS CAYENNENSIS (de Lafresn.). PICUS CAYANENSIS MINOR; Briss., IV, p. 83, spec. 32. PICUMNUS CAYENNENSIS ; LarnEsw., 1845, Revue zool. PICUMNUS CIRRATUS, Temm., pl. color 371 ; fig. 1, le mâle. TORCOL A TOUPET, YUNX CIRRHATUS, CARPENTERO NANO; Azana. Mas. P. griseo-rufus, subtus albidus fusco undulatus, vertice rubro , occipite nigro, lateribus capitis albo maculatis. Fœmina. Differt occipite nigro concolore, corpore supra fusco, maculis albis notato. Habitat in Cayana, minimus in suo genere; 3 1/2 pollices longus. LE PETIT PIC DE CAYENNE (Brisson, 1760). ` PLANCHE CXX, Fig. 1, mâle; Fig. 2, femelle; Fig. 3, jeune mâle. Le Mále. Le sommet de la tête rouge; tout l'occiput noir, marqué de petits points blanes qui se montrent de chaque cóté du rouge; ses cótés d'un brun noir également marqué de petits points blancs; le-front-roussâtre ; tout le dessus du corps d'un gris tirant sur le roux et portant des taches blanchâtres trés-páles d'une forme transversale. Si la tête, noire ordinairement , n'offre pas les petits points blancs et ronds des autres espèces, elle est toutefois couverte de trés-petites taches anguleuses jaunes, mais blanches sur la nuque; le dessous d'un blanc roussátre avec les plumes bordées de brun; les rémiges primaires d'un gris tirant sur le roux; les moyennes ayant leurs bords d'un blanc roussátre; la queue de dix pennes, dont les quatre médianes brunes, les autres moitié brunes et blanc roussátre dans le sens de leur longueur, avec les pieds et les ongles gris; bec gris, mais la base de la mandibule inférieure est blanche (de Cayenne et du Brésil). | La Femelle diffère en n'ayant pas de rouge sur le dessus de la tête qui est noire, mouchetée de blanc. DIMENSIONS. Lonsneundoincn s c pu Ro c M I du ue 2 4472 ea à 10 millimétres. these le COMMISSUTe dblbpxinBmito s eo D LN c M UT e Ns rie 11 — — IE OSIN VNE e cu v c qu DT TI. qe E. » — "dc a uc uuu EY ENTUM ue EUR x sx Roh om ogni on 54 — =de queue o ae a c c uu cU a T. eue e + + 33 — e URLS 2 c e nU scd ce dix occu Rb ME MIR a ua v e X ul e “ee 12 — EC IUNII AU Re AD ONU) LA 4 OA e. xo ai aos ooo m uet tnn n 12 — zu Ra UP EID PORN EE s aDEQR xu R aa A KU dd di D e. eee à + 5 = cum dom posteneulPexienies e LA V ccu du uU e dh cd c P ee a 6 — cc dedeoneles s 5500523 nn se A NU uuo a E T uu D MM 3 — c dqueduisteantenieupMRenück s e qr e E c M A M ED à der dites i riv e. s 6 = =de OO T TVAE Qui 2 3 — c USD DOS TE DIE UOTE a E c Tc d pa E M Lr en te LT 4 == Ue Re deu icu M QU V LU IS T. 2 — ; PICUMNUS OCELLATUS ( Lichtenst., In museo Berolin; Wagler, Isis, 1829, p. 646). PICUMNUS PYGM(EUS; Licur., Catal. des doubles du Musée de Berlin, p. 41 et 12. PICUMNUS PYGM(EUS ; Larnzsw., Revue zool., 1845, p. 7. FŒMINA ADULTA. Capite supra toto nigro, plumis puncto albo notatis; mento, collo ac toto corpore inferiore olivaceis, pluma quavis macula rotunda, pone punctulo nigro marginata bellissime notata; dorso supremo scapularibusque œquo modo pictis ; remigibus fusces- centibus , primariis unicoloribus , secundariis et ultimis albido-marginatis, item tectricibus majoribus ; rectricibus nigris, duarum inter- mediarum pogonio-interno albo, puncto oblongo nigro ante apicem notato, binis utrinque extimis tœnia longitudinali obliqua alba; rostro pedibusque plumbeis. Mas. Fœmine similis, pilei plumis apice rubris. PICUMNE OCELLÉ (Malh. ex Wagl.). Ce joli Picumne, originaire du Brésil, a été recu, en 1826 ou 1897, au Muséum de Berlin, par M. Lichtenstein qui l'a d'abord nommé ocellatus, nom qui le décorait encore en 1829, ainsi que le constate Wagler dans sa description des Picumnes connus à cette époque (Tsis, 1829, p. 646). C'est donc depuis, que le regrettable directeur du Muséum 281 de Berlin jugea à propos de donner à cette époque le nom de pygmœus, et postérieure- ment, c'est-à-dire en 1845, M. le baron de Lafresnaye l'indiqua dans la Revue zoolo- gique, page 3, sous ce dernier nom, sans citer le nom d’ocellatus ni celui de Wagler. Ce dernier, aprés avoir énoncé que l'espéce est originaire du Brésil, prend le soin d'ajouter: « Congenerum hujusque notorum minimus. » La taille de l'Ocellé, non-seulement est moindre que celle de plusieurs espéces de Picumnes ou au moins égale à la plupart; toutefois, la différence n'est pas telle que la dénomination de ocellatus valut la peine d'être changée, ce qui occasionne toujours de la confusion ou méme de l'erreur. Pour moi, je préfère conserver à l'espéce le nom qu'elle portait, il y a plus de trente ans, au Muséum de Berlin, ne fut-ce que par amour de la prescription, de ce nom que M. de Lafresnaye semble méconnaitre; car, en 1845, page 6, il appelle l'espèce lichteinsteinii ; il est vrai que dans le méme volume, p. 3, l'auteur, dans le doute, se demande si le trés-petit Pic de Cayenne (Burrow, pl. enlum. 786 , fig. 1) n'est pas le méme oiseau dans une autre livrée, comme cela est probable, et alors la monographie du genre se composerait de huit espèces, dit-il (Revue zoolog., 1825, p. 3). Meurs du Picumnus exilis selon Wagler. Hasrrg le Brésil, de Bahia. DIMENSIONS. |: 1^" Sere ea MS AM. UT T . 77. -|108 millimètres. Ex du Dec de la commissure-a lextremitos 3 A8 o E A Y e Um e n D. 42 = = zur desuabHios a Vextcemite F S a 2 S a R tu c E cc » — xc dealemhéec 4 1 oou eL e vu cu Lo uM IE X LC n T 56 2 Z eul queue RS 7 0 5 V RS R cu qoM E A 7 ucc 30 = NS E A S RE P ET OS a 2 a LT DE d EU. 12 ix ms dan udopLantéMed, externe: Gus Tonnie) o doo. 93 A P npo sU S v.c it 9 ES #22 de Lonole (en suant Jarcquraure) oA de TOU UCY Vue Uer oi T 5 — zr dudomiepostéhibubexleng e c oco oe une a Hu M T 9 — E X deon . 042. 0005 "e po e P ME ee o p | uu dt E. à 6 — Ec du gor anterieur mierne. po c e ce ML c uc qu Mc MS b = 7 Kk a a a a a a a a 4 e X 3 — s cunmdsbpostebleubinternec: < 5 en an e c A Ee ee cu e 3 === = de kongoles a a pu c c rc T Lu M 9 => Se trouve au Muséum de Berlin, de Londres, de Paris; ma collection. PICUMNUS CASTELNAU (Malh.). Mas. Capite supra olivascente-fusco quatuor rufis punctulis maculatis; nuchâ, dorso, uropygio fuscescenti-viridi olivaceo ; rectricibus intermediis extus nigris, intüs albo-rufescentibus; sequentibus utrinque totis nigris; cœteris intüs et apice nigris, et extüs albo-rufes- centibus, remigibus fusco-olivascentibus, rufo-albo intüs marginatis, extüs flavo-olivacente; collo ad latera, pectore et toto abdomine infra caudæque tectricibus inferioribus rufis; alarum tectricibus inferioribus albido-rufescentibus ; digiübus quatuor majoribus; rostro nigro et validiore. LE PICUMNE DE CASTELNAU (Mall. . PLANCHE CXVII, Fig. 1, mâle; Fig. 2, jeune mâle. Je dédie ce Picumne, originaire de Sarayacou (Amérique méridionale), à l'illustre voyageur M. le comte de Castelnau, et c'est dans la galerie du Muséum de Paris que j'ai pris la description suivante de ce Picumne, qui m'a semblé nouveau, et dont un sujet était indiqué comme un mâle rapporté par MM. Deville et Castelnau, de Sarayacou. Mále ; bec trés-fort, un peu courbe au-dessus, renflé au milieu en dessous, comprimé sur les côtés et aigu; tarses et doigts forts; front et dessus de la tête d'un brun verdâtre, avec plusieurs points d'un roux clair, qui forment de chaque cóté une bande de points en allant du bec à l'occiput et en passant au-dessus du sourcil, et deux autres bandes sur le milieu de la téte; dos et tectrices d'un vert olivàtre sombre sans taches; rémiges primaires et secondaires brunes, liserées d'olive clair sur le bord de la barbe externe, et de blanc roussátre sur le bord de la barbe externe et sur la barbe interne; les deux rec- trices intermédiaires de la queue sont noires sur la barbe externe et d'un blane roussátre sur la barbe interne; les autres rectrices sont noires sur la barbe interne, et sur la barbe externe, elles sont noires liserées de blanc roussátre; la page. externe est entièrement Il 71 282 d'un blane roussátre sur les deux grandes rectrices latérales qui sont bordées de brun noirâtre vers l'extrémité du côté externe; la gorge, le devant et les côtés du cou, sont d'un roux assez vif; toutes les parties inférieures sont rousses et lavées d'olivátre ; les tectrices inférieures des ailes sont d'un blanc roussâtre ; le bec est noir; les pieds d'un cendré verdátre. Hasire Sarayacou (Amérique méridionale). DIMENSIONS. IUIS. vrac) qu. us YA V Ex ir y 113 millimètres. ` — dur Deo de COMTE Le remet D T rts 47 Z — B uu mM NE IET cn mn an de RW. REI lius 14 — — SIM uU uu LL du. c Heo ex rd VÉ Rida a E rm ae 57 — — Ta a UT s E E DAR a. t s acr 37 IE o3 a ds 30 — — GE DOM LP S uM uU cua V 2572723 CI M Ad UR aci eut car 15 = — A ONEEN ENOTE E E R O RS dise 44 ze =Y HEIDI NUBE Leurs CR cow Now rm oix x e aie La e x 0 ec 10 = — RAR TE Re A n A AES VM in EE EIS RUP a BUE Hb 15 = — Uone cq ub E mM eu mee a a A 10 — — SUPERI MENMO S ccu IT QS Meo x kr cac rh uou 9 — teo We ongle s ses mes c NH M uU Iu M eu à DA Is quede 4e uoi vu. 6 = 22 duidoisiepestenieupdHieUno y ag eR A A EA R QU ME 5 = — CARO ER dL draco uo c OH an T M t E 5 — Se trouve au Muséum de Paris. PICUMNUS SQUAMULATUS (Larnzss., Revue zool., 1854, p. 208; Pn. Lurcey SCLATER , Proceed. zool. soc. of London, 1855, p. 162). Picumnus supra ochraceo-olivaceus, dorsi plumis alæque tectricibus totis fusco marginalis ; cauda ut rité longitrorsum nigro et albo partita ; pileo nigro albo argute punctato, maris fronte rubro striato ; subtüs albus, plumis totis a mento ad crissum nigro marginatis , quasi squamulatis. PICUMNE SQUAMULÉ. PLANCHE CXVII, Fig. 3, mále; Fig. 4, femelle. Cette espèce de la Colombie , ajoute M. le baron de Lafresnaye, est facile à distinguer de toutes les autres, et en particulier de notre picumnus albosquamatus (v'Ons., Voy. Amér. mér., t. Lxiv, 2), dont elle est voisine, en ce que non-seulement toutes les plumes de ses parties inférieures, depuis le menton jusques y compris les sous-caudales, sont blanches bordées de noir, ce qui leur donne l'aspect d'écailles; mais en ce que les parties supérieures d'un olive ocreux le sont aussi, mais plus largement, de la méme nuance. De plus, chez notre albosquamatus, les plumes écailleuses n'existent que sur le devant du cou et sur la poitrine, et celles du ventre et du dos sont de couleur unie, comme on peut s'en assurer dans notre monographie du genre (Revue zoolog., 1845, p. 7, indi- quant neuf espèces) et dans le Voy. de d'Orbigny, t. zx, fig. 2. Cette espèce a été rapportée de Colombie par M. d'Orbigny, et envoyée de Santa-Fé de Bogota à M. Sclater par M. Fraser. PICUMNUS LAFRESNAYI (J. Verreaux). Fœmina. Infra albo, nigro transversim radiato ; supra olivaceo, pileo rufescente , albo punctulato, remigibus primariis fuscescentibus basi ad marginem infrà albescente , remigibus secundariis fuscescentibus ad marginem infrà olivascentibus; dorso et uropygio olivascen- tibus, nigro vermiculatis; rostro fuscescente , pedibus griseis. - Mas. Pileo rubro punctato. PICUMNE DE LAFRESNAYE. PLANCHE CXVIII, Fig. 4, mâle; Fig. 5, femelle. De la République de l'Équateur. 283 PICUMNUS RUFIVENTRIS (Bonap., 1837). ASTHENURUS RUFIVENTER ; GER Gray, Proc. zool. soc., 1837. — Bonar., Consp. gen. av., 444, no 10, p. 141. Fuscus; subtus cum genis rufus; pileo nigro, rubescente maculato; dorso olivascente; alis ad basim olivascentibus; caudà ad margi- nem nigrá, et in cœterum albà ; remigibus ad marginem albescentibus et in medio fuscescentibus; rostro fuscescente, pedibus griseis. Museo Parisiensi. PICUMNE A VENTRE ROUX. PLANCHE CXVII,” Fig. 2, mâle. Ce Pic, originaire de Sarayacou, a été rapporté par MM. de Castelnau et Deville. Je soupconne que c'est un mále qui se trouve dans la galerie du Muséum de Paris. PICUMNUS ALBO-SQUAMATUS (d'Orb. et de Lafresn. ). ‘Mas. Supra fusco-brunneus, pileo coccineo, caudaque de more coloratis, tectricibus majoribus et minoribus ale remigibusque secun- dariis albo-rufescente marginatis, tectricibus mediis hoc colore terminatis; subtus sordide albo-rufescens, gutturis, colli antici pecto- risque pennis totis albis fusco circumdatis , squamæ formibus. FawrNA. Capite supra fuscescente, collo nigro maculato. PICUMNE TACHETÉ DE BLANC ( Voyage en Amérique, pl. 64; fig. 2, le mále). Cette espèce, figurée dans le Voyage dans l'Amérique méridionale, par M. d'Orbi- gny, a été rapportée de Caracas. PICUMNUS ORBIGNYANUS (Lafresn., Revue zoolog., 1845, p. 7 et m). Parvulus, statura eadem ac in picumnum Buffoni (Larresy.), aut exilis (LrcnT.), sed pictura picumni cayennensis (LAFRESN.). Supra griseo rufescens aliquot maculis pallidioribus vix conspicuis, pileo nigro, albo punctulato, uti in omnibus fœminis ; subtus collique lateribus albus plumis totis nigro fimbriatis aut maculatis, uti in junioribus. PICUMNE D'ORBIGNY. Cette espèce que décrit, comme espèce différente, M. le baron de Lafresnaye, faisait partie de la collection Masséna, et elle est, sans nul doute, comme le reconnait le pre- mier des ornithologistes dont j'ai parlé, un individu femelle en livrée de passage; ce que je crois, c'est que cette espéce n'est autre que le Pic de Cayenne dans un áge qui différe quelque peu, il est vrai, de la femelle de l'espèce ordinaire; mais qui n'en peut faire, selon moi, une race différente, à raison des points ou taches blanches que l'on remarque sur le cou. * Sur la Pl. CXVIII, PICUMNE A VENTRE ROUX , au lieu de: Fig. 2, femelle; — lisez: Fig. 2, mâle. 284 PICUMNUS BUFFONI (de Lafresn.). Mas. Supra griseo-rufescens aliquot maculis pallidioribus vix conspicuis, pileo rubro, albo ad latera punctulato , subtus collique late- ribus albus plumis totis nigro fimbriatis aut maculatis, uti in junioribus. Fœmwina. Differt pileo nigro. PICUMNE DE BUFFON. PLANCHE CXVI,* Fig. 3, mâle; Fig. 4, femelle. Quoique le docteur Lichtenstein, fait observer le baron de Lafresnaye (Revue zoolo- gique, 1845, p. 8), ait regardé l'espèce fiqurée par Buffon comme distincte de’ son P. exilis, tous deux étant d'un olive jaunátre avec des bandes inférieures noires et blanches verdâtres; le croupion d'un jaunâtre plus vif, selon Buffon; nous serions bien tentés de croire, d'après les nombreuses livrées différentes auxquelles sont soumises les espèces de ce genre, que le picumnus buffonii, ordinairement couvert sur le dos de taches blanches jaunátres ombrées de noir, ainsi que sur les couvertures alaires, est dépourvu dans quelque livrée particulière qui serait alors celle de l'ezilis de Lichtens- tein. Cet auteur ne dit rien de détaillé sur la coloration supérieure. PICUMNUS VERREAUXII (Malh. ex Hartl.). SASIA AFRICANA; J. et E. VERREAUX, Rev. et Magas. de zool., 1855, p: 217. VERREAUXIA AFRICANA; Hartt., Syst. der Ornith. West. Afr., 1857, p. 176. Mas. Supra olivaceo-flavescens , subtus magis cinerascens; thorace et abdomine subrufescentibus ; superciliis strictissimis albis ; periop- ihalmiis nudis coccineis; genis rufescentibus, olivascente-brunneo adumbratis ; remigibus fuscis, tertiarlis margine externo olivaceo- flavidis; subalaribus sericeo-albis; rostro rectissimo compresso corneo, vibrissis non nullis rictalibus subobsoletis, mollibus; cauda brevissima , rotundata; remigibus 4 — 6 subæqualibus; pedibus gracillimis tetradactylis, unguibus satis arcuatis. Fœmina. Capite et gastreo toto griseo-olivascentibus (HARTL.). PICUMNE DE VERREAUX ( Malh. ). PLANCHE CXVIII, Fig. 4, femelle. Ce Picumne, dont M. Ludwig Reichenbach ne parle pas encore en 1856, dans son savant ouvrage (Handbuch der speciellen Ornithologie), a été publié, en 1855, dans la Revue zoologique, par MM. Verreaux, sous le titre de Sasia Africana, et lors de la publication, j'ai pris la liberté de faire observer à M. Jules Verreaux que ce Picumne ne pouvait appartenir au genre Sasia de Hodgson, dont les sujets n'avaient que trois doigts, puisque l'oiseau qu'il décrivait en avait quatre; observation dont la justesse a été reconnue nécessairement. Voici la description que j'ai prise de ce grimpeur, que j'ai eu quelques instants entre les mains, et dont M. le docteur Hartlaub a fait son genre Verreauxia. Le Picumne de Verreaux m'a paru offrir quelque rapport de coloration avec le jeune mesopicus capensis , sortant du nid. L'aréte latérale est plus rapprochée des bords que du sommet du bec, et d'une teinte plus claire sur les côtés et vers la base de la mandi- bule inférieure ; le bec est brun; tout l'espace, autour des yeux, est nu el rosé; toutes les plumes des parties supérieures sont d'un brun olivátre, plus foncé sur la téte et ayant leur base d'un cendré foncé; les rémiges primaires sont brunes, bordées extérieurement d'olivátre et intérieurement de blanc sale, excepté vers l'extrémité qui est du méme brun que le reste de la penne; les rémiges secondaires sont extérieurement d'un olivátre beau- coup plus prononcé; la queue est presque nulle, trés-molle, et d'un brun plus foncé; toutes les parties inférieures d'un cendré olivâtre sale; les tectrices inférieures des ailes sont blanches; les pattes d'un gris rougeâtre; quatre doigts; l'antérieur externe un peu plus long que les autres. La Femelle a toute la tête et la poitrine d'un gris olivátre. * Sur la Pl. CXVI, Prcumne DE Bourron, au lieu de: Fig. 5, mâle ; Fig. 6, femelle; = lisez: Fig. 3, mále; Fig. 4, femelle. 285 M. le docteur Hartlaub dit, en parlant du verreauxia africana et en le comparant avec les vivia: « Je dois, à l'obligeance de MM. Verreaux, le plaisir de l'examen d'une des formes les plus intéressantes des oiseaux de l'ouest de l'Afrique qu'on connaisse depuis "à peu; et Je donne à cette forme le nom si bien mérité de MM. Verreaux. Une comparaison attentive avec les genres indiens sasia et vivia qui ont de l'affinité avec, justifie plei- nement la séparation de cette forme naine de l'ouest de l'Afrique. Le sasia abnormis a, comme l'on sait, trois doigts à la patte et se distingue en outre par un bee beaucoup plus gros, un peu courbe et légérement découpé au bord vers l'extrémité. En méme temps, ses pieds sont armés d'ongles vigoureux, grands et longs. La queue est trés- courte comme celle du verreauxia, et la région de l'œil est sans plumes comme ici. Mais il a beaucoup plus d'affinité avec vivia innominata (Hopcs.) qui a quatre doigts à chaque pied. La forme du bec a de la ressemblance, mais celui du verreauxia parait un peu plus allongé, en méme temps plus faible et plus comprimé. Les pattes du vivia i sont faibles, mais celles du verreauxia sont encore plus faibles. Une grande partie de a la région oculaire de ce dernier est nue, tandis que le vivia l'a faiblement, il est vrai, garnie de plumes. Mais c'est surtout par sa longue queue que le vivia se distingue le plus, tandis que sa coloration et la ressemblance avec le picumnus peut les faire con- fondre. La forme des ailes est presque semblable chez les trois oiseaux. La premiére rémige est anormale ; la quatrième, la cinquième et la sixième rémige, sont également longues et en méme temps les plus longues. Haprre le Gabon. DIMENSIONS. sl Lange Ng aeu te p Qe P s lu IM cuiu rcu M a à 72 millimètres. Lescaillestdeépassenti la queue dex 282 n E Sn E E A aa uA Lo dE ten 5 à 6 millim. Lonpueur du bee, derla commissure à POXIDONUE. a m e e 6 Qoa a opcs $0 a ROX de n I T e n 10 millimètres. 24 i2 adès narines a Besxtremite e nri e loe Iac a a RU AG RI n Di vx 8 — = Me lale plicae e rer 50500 86 0 5 ud ECL 244 pb nda eau ue qu 59 — me dC LA que veria octo du eu s qus D.C Du M Wu TT 13 à 14 millim. Ji uO a nu UL T IQ mU e T 7 millimétres. m g — du doigt antérieur externe (ans Fonol E cu i 0 sr cs EN S Cp Io Dou tou E GES: 7 = T — de l'ongle (en suivant licourbuNb. ici cada are dicto EN US Cg ie edu ER. 7 = ce dudont-posterigur externe. ALES s d RSS BE S pU LL Ce 7 ow occ older. a ed ed ds UM ROUES UIS cr qu TU Y 6 — =E u doat anterieur internes Q2 913 Sd ic 4 == — deulongloss . 5. 080 5 5 SS DIR Lm o Cu M DP M Mc uu I 5 — — du doct postepieunintcnno. ae 2 2 p 7 c QM De NE E N Le 1 3 — zx deshonsle seeds o S A P D Qu M uut cic m 2 = Muséum de Brême, de Londres. Le type est dans la collection de Brême où une femelle a été décrite par M. Hartlaub, à l'obligeance duquel je dois le dessin colorié que T Jai reproduit dans ma planche. w | ue | | : m | ad | PICUMNUS PYGMJEUS. LE PICUMNE PYGMÉE. Le Mále a le dessus de la tête rouge, à l'exception du vertex qui est noir tacheté de ` mw | blanc; le dos, les tectrices, le dessous du corps, portent des taches blanches assez rares; jm | la rectrice intermédiaire et les deux rectrices latérales de chaque côté de la queue sont "2 noires avec une bande blanche tout le long; le bec est brun; les pattes grises; le cou us | j est lavé de grisâtre; le dos de brun. " La Femelle n'a pas de rouge; tout le dessus de la tête est noir avec des taches „ | blanches; quatre doigts aux pattes. Jn Dr mum pup err ou SMT LE Mr UR CETUR A Dc EET EAS a H 72 286 DEUXIÈME SECTION. Bec long, large à la base et avec les cótés subitement comprimés vers l'extrémité qui est aigué ; les narines basales, latérales et cachées par les plumes frontales; ailes longues, alleignant à l'extrémité de la queue, ayant la quatrième et la cinquième rémige égales et les plus longues; queue trés-courte et arrondie; tarses courts et recouverts en avant de larges écailles; doigts moyens, les deux externes égaux et le doigt postérieur interne manquant. Foréts de l'Inde et de ses Archipels. PICUMNOIDES (Malh., 1850) ABNORMIS ( Temm.). PICUMNUS ABNORMIS ; Temm., pl. color. 371, fig. 3. — Lesson, Man. d'ornith., I, p. 115. — WacLER, Isis, 1829, p. 646. MÉCROCOLAPTES ABNORMIS ; G.-R. Gray, 1840, List of genera, subfam., Il, p. 70. = Brvru, Journ. asiat. soc. of (1843, p. 1005) Bengal, 4845, p. 191; Notices and descriptions of various new or little known. species of birds. SASIA ABNORMIS; Buyrun, J. asiat. soc. of Bengal, 1849, XVIII, p. 65; Catalogue of the birds in the Museum of the asiat. soc. Cal- culla ; species no 309. Corpore rufo; alarum tectricibus inferioribus rufescenti albido-rufescentibus; fronte et superciliis rufis; vertice, occipite, dorso, alarumque tectricibus viridi-olivaceis; uropygio rufo; cauda nigrà; remigibus brunneis olivaceo-viridi extüs et rufescenti albo intus marginalis ; rostro supra fusco, mandibulà albâ, digitis tribus pedibusque albis. LE PICUMNOIDE ABNORME ( Temm., Less.). PLANCHE CXV, Fig. 1, måle. . Ce petit grimpeur, à trois doigts, est originaire de la presqu'ile de Malacca, et il a les plus grands rapports de coloration et de forme avec l'oiseau dénommé par M. Hodgson, sasia ochracea; quoique celui-ci constitue une espèce distincte, ainsi que le reconnait M. Blyth. C'est de l'ile de Java que le Muséum de Paris l'a recu de M. Diard, et celui de Munich de M. le docteur Kollmann, ainsi que le constatent les étiquettes apposées aux sujets existant dans ces galeries, et celui qui orne le Muséum de Metz est originaire de Bornéo. Les sujets de Paris diffèrent quelque peu entre eux, quoique Wagler dise que les sexes diffèrent à peine. Caractères. Bec court, presque droit, conique, pointu, sans arêtes; narines linéaires; tour des yeux nu; ailes arrondies, courtes; quatrième et cinquième rémige les plus longues; queue très-courte, arrondie, à pennes non usées; trois doigts : deux en avant et un seul en arriére. CoronarroN. Bec aigu et légèrement courbe; la mandibule supérieure étant d'un brun noirâtre; la mandibule inférieure d'un blanc couleur de corne; le front et les sourcils sont d'un roux rougeâtre; le vertex, l’occiput, le dos jusqu'au croupion, les tectrices alaires, sont d'un vert olivátre plus clair en descendant; les rémiges sont brunes, liserées de vert olive sur les barbes externes et de blanc roussátre sur les barbes internes ; tout le dessous du corps est d'un roux vif; le croupion est d'un roux ocreux et les tectrices inférieures des ailes sont d'un blanc roussátre; la queue est noire et les pieds d'un blanc jaunátre. : L'exemplaire qui diffère et qui parait la femelle, a les sourcils d'un blanc jaunâtre; le front jaune; le dessus de la tête lavé de roux jaunâtre et de brun verdâtre; le dos d'un brun jaunâtre ; toutes les parties inférieures d'un roux jaunâtre plus clair. Ce sujet est le plus petit des deux. Harire la presqu'ile de Malacca et les iles de la Sonde. DIMENSIONS. Vome de lora e c M un c qu re Ne ee MM pud uM cum p CM Vp I S 82 millimétres. Adee ue commis CRE LES 2 Ue tu Ad ie Dope ne 2 19 à 14 mill. — CES ones AMOR ca ccc e e I 10 à 12. — => E a le DICE S cen uu uu E LM LI. 50 à 535 — OC 5-9 o5 Com v T c PE DI 1 3% 91 millimétres. PaT NUI SL a API I Jb LAE ee Run ce a C NN 10 == 2 e E TE A EN EEE San ONE) i c M TR. 10 — zc qug EE POTEO UN 2 LU RE UU RES à x E Iced rx. al s 10 — p nuc OE G TO ee AS d deri il. vos 9 — =" 4H TETE T uu a x o o à ot meas puc d o EIL x L 8 = Se trouve au Muséum de Leyde, au Muséum britannique, au Muséum de Paris, dans celui de la ville de Metz ; dans mon cabinet. ni ul 287 PICUMNOIDES OCHRACEUS (Hodgson). MICROCOLAPTES OCHRACEA ; BLvrn, J. asiat. soc. of Bengal, 1845, p. 191. SASIA OCHRACEA ; Hopcson, J. as. Beng., X, p. 778, 1836; Cat. of Nep., p. 115. — G.-R. Grays, Gen. of B., Il, p. 433. = BLyru, J. as. soc. Beng., XII, p. 1005; Cat. b. mus. A. S. Beng., p. 65. = Bonar., G. g. av., p. 140. COMERIS OCHRACEA ; Hopes., J. as. soc. Beng., X, p. 27; Gray's zool. misc., 1844, p. 95. SASIA OCHRACEA ; HonpcsoN, Vel lacrymosa (LArnEsN.). = Bonar., Consp. vol. zygod., 4854. . PICUMNOIDE OCREUX (Malh. ex Blyth, ex Hodgson). Cette espèce, quoique singulièrement voisine de l'abnormis , cependant s'en distingue comme espèce séparée, fait observer M. Blyth. L'ochraceus, quoique trés-rare dans les collections d'Europe, est indiqué par ce dernier auteur comme étant commun dans l'Inde, sur les hauteurs du royaume d'Assam, du Sylhet et de l'Arracan, où on l'apercoit géné- ralement sautant de branche en branche ou sur les branches basses des arbres, ou, enfin, selon les circonstances , grimpant à la manière ordinaire des Picidés. L'iris est brun; le bec plombé ; habite surtout les foréts des régions basses du Népaul. Les sexes sont égaux. „M. Sclater, qui m'avait d'abord fait espérer cette espèce, n'a pu l'obtenir en commu- nication. LU PICUMNOIDES (Malh.) LACRYMOSA ( Lafresn.). SASIA LACRYMOSA ; DE Larresn., Revue zool., 1854, p. 908. Sasia supra olivaceo-rufescens, vertice nucháque olivaceis, uropygio rufescente; caudá nigrá; fronte late flavo, supra ad verticem rufo marginato; maculà post oculari alarumque flexurá albidis; subtus lateribusque colli totus rufus; pedibus fortibus, pollice digitoque externo precipue cum unguibus longissimis et validissimis. — Habitat at hymalaya montes. LE PICUMNOIDE LARMOYANT (Malh.). M. le baron de Lafresnaye, qui a décrit cette nouvelle espéce le premier, ajoute que le lacrymosa, au premier abord, offre les plus grands rapports avec l'abnormis de Temminck (pl. col. 371, fig. 3), mais qu'il en diffère cependant essentiellement: 1^ en ce qu'elle est d'une taille plus forte, et que ses doigts, ainsi que ses ongles (particulié- rement le pouce et le doigt antérieur externe), sont beaucoup plus longs et plus forts. Le pouce, avec son ongle, dit ce savant, a 16 millimétres de longueur, tandis qu'il n'en a que 13 chez l'abnormis; 2% en ce que sa bande jaune frontale est plus large et remonte jusqu'au vertex, où elle est légèrement bordée de roux, et surtout en ce qu'elle a derrière l'œil, une tache allongée, de couleur blanche, lrés-apparente, et que le bord de son aile, depuis le pli, offre la méme nuance. | Le lacrymosa provient également des monts Himalaya, et cette espèce est d'autant plus intéressante qu'elle n'est encore que la troisième de ce petit genre indien, comme on le sait, avec l'abnormis et l'ochracea (Hopcsox). M. le prince Charles Bonaparte (Consp. vol. zygod., 1854, p. n, n° 50) pense que le lacrymosa n'est qu'une variété de l'ochracea d'Hodgson. N'ayant pu les comparer, je m'abstiens done de me prononcer à cet égard. Je dois ajouter que le prince n'avait vu aucune des deux espéces et que son opinion ne reposait que sur les termes de la deseription émise par M. le baron de Lafresnaye, dans la Revue zoologique de 1854. 288 TROISIEME SOUS-FAMILLE. — YUNCINÉES o TORCOLS. ` YUNCINÆ (Ch. Bonap.) = Gemre JYNX (Linnée). ` Le bec du Torcol, court et droit, a la forme d'un cône déprimé, effilé vers la pointe; l'arête est arrondie; les mandibules sans échancrures; la langue très-extensible a la forme de celle des Picidées, mais elle est sans aiguillons; les narines basales, percées dans les bords concaves de l'aréte, sont nues et en partie fermées par une membrane ; les doigts des pieds sont par paire: deux devant, soudés à leur origine, deux divisés à l'arrière; les ailes sont médiocres; la première rémige un peu moins longue que la seconde qui est la plus longue; la queue est composée de douze pennes et n'est point faite pour grimper. Les jeunes, les vieux, et les sexes entre eux, n'offrent pas ces dissem- blances remarquables qu'on a coutume d'observer chez les Picidées et chez les Picumninées. Les Torcols ou Yuncinæ habitent l'ancien monde et ne grimpent pas le long des troncs d'arbre perpendiculaires, il faut que ceux-ci soient obliques; le peu de fermeté des pennes de la queue rend ce mouvement d'ascension impossible ; aussi, les Torcols se contentent- ils de se cramponner aux troncs des arbres pour saisir entre les fentes de l'écorcé les fourmis et d'autres insectes dont ils se nourrissent. Leur langue peut s'allonger comme chez les Picidées; on les voit le plus souvent à terre, grimpant sur les dómes des nids de fourmis, dévorant les fourmis noires et leurs larves; ils pondent un grand nombre d'œufs d'un blanc pur dans les trous naturels des arbres ou dans ceux formés par les Picidées surtout. Divers auteurs, notamment MM. Temminck, Reichenbach et autres, s'accordent à dire que les Yuneinées , au moins en Europe, pondent de cinq jusqu'à dix œufs de 30 millimètres de long sur 15 environ de diamètre; que ces œufs sont d'un blanc d'ivoire, et que le mâle, pendant l'incubation, pourvoit à la nourriture de la femelle. Les espèces originaires des autres parties du globe paraissent avoir les mêmes habi- tudes que l'espèce d'Europe, au moins les renseignements que j'ai obtenus de l'Afrique confirment ce que nous savons par les observations recueillies en France. M. Degland, de Lille (Ornith., I, p. 164, 1849), annonce dans une note de son Ornithologie européenne, qu'il a recu des individus du Torcol ordinaire de New-York qui ne différaient point de ceux d'Europe. Toutefois, il convient de faire observer que l'honorable auteur, aprés avoir connu l'opinion contraire de M. le sénateur de Selys- Longchamps, de Liége, n'est nullement certain du fait; qu'il admet comme possible une substitution, on ne sait dans quel but, soit à New-York méme, soit au Hávre, soit à la suite d'une soustraction frauduleuse, etc. - Dissuadons, s'il était nécessaire, les personnes qu'induirait en erreur l'opinion. de M. Degland, et répétons avec MM. de Selys-Longchamps, Wilson, Charles Bonaparte, Temminck , Reichenbach , ete., et tous les auteurs modernes qui ont écrit sur. l'ornitho- logie amérieaine, que le Torcol ne se trouve pas en Amérique et que de nombreux envois effectués chaque année, notamment du Brésil et de l'Amérique septentrionale, ont suffi- samment constaté l'absence de cet oiseau d'un continent si riche d'ailleurs. A l'œuvre done, demi-savants qui voulez tout expliquer et qui avez la prétention non- seulement de constater des faits, mais de convaincre par de beaux raisonnements, mettez vous en frais et veuillez nous expliquer pourquoi la Providence divine n'a pas permis aux Torcols de croître et de se développer en Amérique !! Genus YUNCINÆ. Gexre YUNCINÉS OU TORCOLS. Bec court, droit, avec le sommet légèrement incliné vers l'extrémité qui est plutôt aiguë, et les bords de la mandibule inférieure moyens et avançant au-dessus; narines basales, latérales, en partie cachées par une membrane et recouvertes par les plumes = 289 frontales ; ailes moyennes, pointues, avec la première rémige plutôt plus courte que la deuxième qui est la plus longue; queue moyenne, arrondie et composée de plumes douces et flexibles; tarses courts, en partie cachés par les plumes, mais fortement couverts de larges écailles; doigts moyens, les deux antérieurs soudés à leur base par une membrane (dè l'Europe, de l'Afrique et de l'Asie). YUNX TORQUILLA (Gmel., Syst., I, p. 423. — Lath., Ind., I, p. 293). YUNX PUNCTATA, YUNX MAJOR ; C.-L. Bremm, taille et âge différents. YUNX TORQUILLA; Linn., GwEf., Syst. nat., 1, 1788, p. 498. — Parras, T, p. 446, no 69. — Naum., V, p. 356. = Temm., Man. dorn., 1, p. 403 ; III, p. 284. — Groc., 1, p. 468. — BREHM, I, p. 129. = Savi, I, p. 155. — Von der Mühe, beitr. zur orn. griechl., p. 29. — Keys. et Bras., XXXIV, p. 147, LE TORCOL; Burr., Ois., VII, p. 84, fig. 3; Enl., no 608. — Wnwzck, British zoology, ne 83. = Arctic zool., T, p. 267. = ALBIN, Av., T, pl. 21. = WiLLuc., Orn., p. 138, pl, 22. — Lath., Syn., I, 2, p. 548, pl. 24. — Briss., Av., IV, p. 7. — NOZEM., 1770, IV, pl. 175, p. 943. — LocnE, Cat. des ois. d'Alg., p. 93. = Tnéor. LereBv., Voy. en Abyss., VI, p. 136. — C.-L. Bremm, Lehrb. der Norol. Wendeh., p. 73. YUNX ET ASTHENURUS ; Swans., BLYTH, J. asiat. soc, Beng., XVIII, 1849, p. 65. = Lesson, 1831. — G.-R. Gray, ne vol., p. 448. LE TORCOL (Buff. Ois., VII, p. 84, pl. enl. 698) VERTICILLE. PLANCHE CXXI, Fig. 4 Ces oiseaux n'ont point, comme les Picidés, l'habitude de grimper en s'élevant contre les arbres; le peu de fermeté des pennes de la queue rend ce mouvement d'ascension presque impossible ; ils se contentent de se cramponner aux troncs des arbres pour saisir entre les fentes de l'écorce les fourmis et d'autres insectes dont ils se nourrissent ; leur langue peut s'allonger comme chez les Picidés ; on les voit le plus souvent à terre, grim- pant sur les dómes des nids de fourmis. M. G. Cuvier dit que le nom de notre Torcol d'Europe vient de la singulière habitude qu'il a, quand on le surprend, de tordre son cou et sa téte en différents sens. La mue n'a lieu qu'une fois; les sexes et les jeunes se ressemblent au point qu'il est difficile de les distinguer. Le Torcol commun qui habite les trois provinces de l'Algérie (p. 92), selon M. le Capitaine Loche, est commun dans plusieurs parties de l'Inde, surtout dans les alluvions des iles de la rivière Hoogly. Il est extrêmement rare qu'on y voie les Torcols grimpant comme les Picidés, tandis qu'en Europe, on les voit souvent le long des trones des arbres comme ils sont apercus quel- quefois dans les régions basses de l'Himalaya. On en trouve souvent dans la saison froide, dans les jardins et les vergers, prés Barrackpore, selon le capitaine Tytler. Le Måle adulte; le fond du plumage des parties supérieures est d'un cendré roux, taché irrégulièrement de brun et de noir; une large tache brune s'étend depuis l'oceiput jusque sur le haut du dos; sur les barbes extérieures des pennes alaires sont des taches rousses carrées; les pennes de la queue sont rayées de zigzags noirs; la gorge et le devant du cou sont roussátres avec de petites raies transversales noirátres; les autres parties inférieures sont blanchâtres, parsemées de taches DoD P bec et les pieds sont d'un brun olivátre ; l'iris d un brun jaunâtre. La Femelle a les teintes plus faibles; la bande du milieu de la nuque et celle du dos sont moins longues. M. Swinhoe, écrivant de Chine à l'automne 1861, annonce à M. Sclater, dans le journal l'/sis (HE, p. 339), qu'il a observé cette espèce semblable à celle d'Europe et qu'elle arrive aux environs d’Amoy en septembre; mais qu'il ne lui reste aucun doute que l'espéce émigre l'hiver dans les contrées plus méridionales. M. Von der Mühle écrit que le Torcol vit isolé dans les bois d'oliviers élevés en Arcadie, quoique en petit nombre. M. Théophile Lefebvre (Voyage en Abyssinie, 1839 à 1843) annonce que le Torcol quil a observé une fois en Abyssinie, est bien l'espèce d'Europe qui est cependant très- rare ; qu'il ne l'a trouvée, en décembre 1840, qu'à Abassemmeha où il tournait sur un kolqual, autour des branches, comme cela a lieu quelquefois en France. Cette espéce varie d'un blanc pur ou d'un blanc jaunâtre. Le Muséum royal de Turin en contient une jolie variété du Piémont avec de nom- breuses taches triangulaires. (L'Europe, l'Asie, l'Afrique). DIMENSIONS. Longueur de l'extrémité du bec à celle de la quale: 0529 G De ee hu [oic r pcc o S 2219) millim. e du bec, defla commissure A Vextremite 8 E a a a aa de Dulle pliée, 1. plc dm IU dX qu T cuu c Wu TI — — TASER cr net EL le V ru m RT S UNA CC IN 90 millimètres. = o la queue o a a M Eu. e S r = SEE 0 _ La langue étendue, chez l'oiseau vivant, a environ 40 millimètres d'étendue. li | 73 290 J'ai comparé plusieurs Torcols au Muséum de Paris, notamment du Nil-Blanc et du Bengale. Ceux de l'Inde et des environs de Bombay, avaient des plumes blanches derrière le cou, sur les tectrices alaires, sur les épaules et sur le croupion. Le surplus ressemble au Torcol d'Europe, mais le noir, sur la derniére rémige secondaire, est plus étendu et plus foncé. Les parties inférieures sont semblables; le menton est blanc rayé de noir; le cou et les tectrices inférieures de la queue ont moins de jaune que chez le Torcol d'Europe. Les dimensions varient peu et sont : Lino 0 neu Jum M e M ONE CU LT EPI Iq ere Iu E 168 à 172 mill., et 185 mill. — "ON RTE ER ICE ELI X iU E Au e p VON LT LL, 83 à 82 — — dela queue qc mL e S E E E EX ue Mr RA ON cM UN MU uS 713 à 70 — — du tarse Ce A A ANE Nu E EL Min XABASCET 10423 . Yun 17 millimétres. — CUP DE CHARTE O D ME du NP RC I NU Ni m t M A 43 — — MONIO oc d EU A M M CO de qM. Nol 4 xo ra 11 — — RE AO C MERE ERA VA NU H RE D i.i 91 — A bee M EA UA QA ep xo de dais + + + +| Grandeur de ceux d'Europe, et 15 millimétres. — ne PE AT RUE Ed 1-2 E LU VAT. E EC ol V ALS 15 millimétres. — ELI Tr ua Mu CU MILI IH LO s 6 — — SUONI PUO. 1o 105 4 2 0 9 WIS weuu E AE a E, 14 — — desonglar e c RU HUE MR I E Eu MEE d NM IU INE ip 5 — — D menear anie rne a MU 2 N M TS 4 — — poto iic We Me du ue els i HE irc e DM M rM PE ME ee Mum — DUR UN DNE I. uomo ix dS. RUE AC E DE Qi ORC OUR 4 z — des kon Tonea 3 3 c c e MCI TIL C MIN QE ILE ME UE P n I 4 — Les Torcols du Nil-Blanc, rapportés par M. d'Arnaud, m'ont présenté : DX Mu ru ui c EM OFTEN DA td IPAD 170 millimétres. — dusbeesdueironts os S oo oS RET PERENNI SEE MO IAM Ue car qu et 12 — — icu des MANNES T eco. DOOR TA DE RECEN UAI. HM COM PA RA MT 10 — = UIS RE dor Qt ue di dé eu iri qu UR NR MEE 86 à 70 millimétres. cx quid le e HI Du m M ASPA E Mr M E ME - . «| 12 millimètres. — A CE OR OT TT TN PO LR EE psc Eo I deo cum 15 — — dudor Gante rieur externes; os uc a iT eV A a N uv. os 14 — — de DONDE o e uS Ko v ALIM II Eg Nue M NM P s R 2 E 8 -— Tuc AMNEM. Tore A t c qe o aid QS atur dou Le 7 — — te onele d e hee Or uoto I Mo Mq R p DET M a IU 6 — vet cH HOPES IDEE IE ath ARER A QUE II QE I CAN SU EA Me Ip weh 13 — — He Donne s uude ih MIU i I uu uM e ii iier s 6 — — dudo posterieuptninte rne I cro V wo Rr e a IR E Way s ats e VUE, 4 à 5 millimétres. — dose cites edd Ll EN pc qu MEA T 9 millimétres. La queue porte trois bandes noires transversales plus larges que chez l'espéce d'Europe; les raies du dessous du corps descendent moins bas et sont remplacées par des taches. En Europe, une partie de l'Asie, une partie de l'Afrique, l'Égypte et l'Arabie-Pétrée. YUNX JAPONICA. LE TORCOL DU JAPON. Cette espèce d'Europe, annoncée par M. Temminck, vit en effet jusqu'au Japon, oü les sujets, tués au printemps, ont les parties inférieures d'une nuance plus roussátre et les taches plus distinctement marquées. Son nom japonais, nous apprend M. de Siebold, est Arizui. Cette espèce, quelle que soit sa légère différence avec l'espèce commune d'Europe, est bien la même, ainsi que le constatent MM. de Siebold, H. Schlegel [Revue crit. des ois. d'Europe, p. L), Temminck, Charles Bonaparte et Gould, pl. 233. L'espéce dont elle diffère le plus, sans conteste, est celle de l'Afrique méridionale : le yunx pectoralis de Vigors ou ruficollis de Lichtenstein. M. Swinhoa a trouvé l'espèce en Chine, en hiver, près d'Amoy (Proceedings, London, 1860). Il en parle même comme d'une espèce commune, et l'on prétend qu'elle habite les bois de l'Épire, en Grèce. ri 291 YUNX ÆQUATORIALIS (Rüpp.). YUNX ZQUATORIALIS; RuPPELL, Museum Senkenb., IM, p. 121. — Rurr., Syst. der Vogel Nord-Ost Africa's, 1845, p. 93 et 95, pl. col. 37. Jynx on yunx supra cinereo-umbrina, lineolis fuscis maculisque umbrinis in capite, dorso, tectricibus et cauda; sub regione ophthal- mica macula oblonga albicante, lineis nigris transversis undulata; parte mediana gule, jugulo, pectore, parte anteriori abdominis, tibiis et crisso, læte ferrugineis; ventre isabellino, rachibus umbrinis, remigibus vexillo externo fasciis cinnamomeis et umbrinis. LE TORCOL DE L'ÉQUATEUR. PLANCHE CXXI, Fig. 2. Dans les provinces méridionales de l'Abyssinie, notamment dans celle de Schoa, M. le docteur Rüppell a trouvé une espèce de Torcol qui diffère sensiblement de l'espèce du sud de l'Afrique, qui a été nommée par M. Vigors yunx pectoralis. Cette espéce nouvelle est d'autant plus remarquable que le Torcol d'Europe se trouve aussi en Abys- sinie, ainsi que M. Lefebvre l'a fait observer. Ainsi, tandis que le pectoralis est d'une taille moindre, l'equatoréalis se distingue encore par le roux vif qui colore ses parties inférieures depuis le menton jusqu'aux deux tiers de l'abdomen, puis les couvertures inférieures de la queue et partie des grandes pennes des ailes, comme le montre ma planche coloriée , d'après la planche 37 des Oiseaux d’ Abyssinie, du savant directeur du Muséum de Francfort-sur-Mein. L'Adulte , sans que l'on puisse indiquer le sexe, a le dessus de la tête, tout le dessus du corps, le dos, les joues et la queue, d'un cendré brun plus clair de chaque cóté, à partir de la mandibule inférieure, et ces plumes sont rayées transversalement de noir avec quelques taches ovoides de la méme couleur. Les grandes rémiges, environ jusqu'à moitié de l'aile, sont d'un roux vif, orné de bandes noires assez étroites; le menton, le cou, l'abdomen jusqu'aux deux tiers, sont d'un roux vif; les couvertures inférieures de la queue sont du méme roux avec de trés-petites taches noires; le bas de l'abdomen est d'un blanc légèrement roussátre et blanc en partie, avec quelques stries longitudinales étroites d'un roux foncé; le bec et les pattes sont d'un brun foncé (des provinces méri- dionales de l'Abyssinie , de celle de Schoa). DIMENSIONS. Longueur totale 500 096 2 oe ou suis NY oh e uuu ie e. . | 150 millimètres. — dider, desla:commissubesarbhextremue 1 205 40 e eoo c 414 c E d c IE — = LE EU ER a UR UON CAM MS RS L PEN A #4? Wu — scudo Va queden f cupo cre cu LN LL i uM NM E Od 75 — Sp MMMase s v se ee C Nee ou LL SU Mete Uu c iu de M CU E 68 — OC YUNX (Linn., 1748) PECTORALIS (Vigors). YUNX PECTORALIS; Vicors, Proceed. zool. soc. Lond., 1831, p. 93; Magaz.. de zool., 1835 ; Ois., vol. 33. = G.-R. GRAY, The genera. of birds, IT, p. 448, pl. cxi. i YUNX RUFICOLLIS; LrcmT. : YUNX PUNCTATA ; BREHM. Minor, jugulo castaneo ; abdomine fuscescenti, striis nigris conspicuis; crisso rufo (Boxar., Consp. gen. av., 1850, p. 119). LE TORCOL A POITRINE ROUSSE ( Malh.). : PLANCHE CXXI, Fig. 4. Le sujet que je décris est adulte, de Port-Natal, et en bon état au Muséum de Paris. . Ce Torcol, du milieu du menton, commence une bande d'un beau roux qui va en s'élar- gissant sur le côté, et qui couvre le haut de la poitrine où elle porte 25 millimètres de largeur maximum ; les tectrices inférieures des ailes sont d'un roux plus clair; les joues, les cótés du cou et de la poitrine sont blancs, rayés transversalement et finement de noir; l'abdomen est blanc jaunátre rayé longitudinalement de noir, chaque plume portant une 292 raie étroite noire. sur la tige qui cesse d'être de cette couleur à l'extrémité; les côtés et le dessus de la tête sont d'un cendré foncé avec quelques fines mouchetures blanches et noires ; sur toute la téte, existent de nombreuses trés-petites bandes noires transversales; sur le milieu du vertex commence une bande irrégulière d'un noir. profond qui descend jusque sur le dos où se trouvent de larges mèches noires de méme couleur; les tectrices alaires portent aussi de larges taches noires en forme d'étoiles un peu allongées ; les deux derniéres rémiges secondaires portent aussi au milieu plusieurs bandes; les rémiges pre- miére et secondaire sont du cóté interne d'un brun noir avec de "usn odas bandes rousses transversales, et du cóté interne d'un brun noir avec, sur le bord interne, des bandes d'un roux plus pále; la queue est d'un cendré foncé sur les parties supérieures, avec des bandes noires transversales; les rectrices arrondies à l'extrémité ; en dessous, elles sont d'une teinte plus pále; les tectrices inférieures de la queue sont rousses avec de petites stries noires; pieds bruns; bec d'un brun rougeâtre. Hasrre Port-Natal (Afrique méridionale). DIMENSIONS. gonela quc e AA M Lu M ME QUK LU MU a Sa cc de 2 y 195 millimétres. — dushccksiossrcommlssupesadestremifee ce npe e uq uL Cn a C 15 — = fg edosennvinesed VOstnenmle os =x eei d A 5 7. ^X à ARR Le uuu iv Tov 19 — p dada cca en an UC E ee ie Je le e E à S in 93 — dosla UE uon lec c M MR T uu I Me c eru que L ON ee moe, 63 — dustanso o o c, d e c uio ed OMIM TOUT Load ELLO ENIM. da TEM 16 — no rendent AVE d o a Mr AER 3 e el 6: E rin 17 = see Porte an. SUIVANTE QUIDONIS EC uu R eu use. 4 10 — — U ETIE O SOMETIDO c d Lo DM Du c CP UM ML MAP IN I. 17 9 7 9 6 jl — OR V URL vn c UL Me uu e € 4. M 4.4 à + à — düsdoigicanterieurdnienno ccs oc e Ue M LU ALIM BIA M M V T. us dooneig Po us o D NL s ET eq uu I LES IIT He du DES IEEE o0. CA OR. x o. Fia Ha pras cu Fort b ie à orca à à à à à — de koncie Pe MM cu c uM uu c uer e qu iM E TL Muséum de Paris, de Londres. Ainsi, déjà plusieurs espèces de Torcols sont décrites, savoir : Linneus, en 1748, le yung torquilla ; Vigors, en 1831, le pectoralis ; Rüppell, en 1845, l'equatorialis; enfin, Gould l'indica. YUNX INDICA. (Gould). GouLD, Zool. soc. Lond., 1849, p. 112; Birds of Asia, pl. 16; Indian wryneck. Major; jugulo castaneo; abdomine albido, striis fuscis parum conspicuis; crisso albo-cinnamomeo (Bonar., Consp. gen. av., 1850, p. 112). 5 LE TORCOL DE L'INDE. PLANCHE CXXI, Fig. 3 Cette espèce est très-voisine du yung pectoralis, mais elle en diffère sans aucun doute, dit M. Gould, par sa taille plus grande; par le milieu de l'abdomen qui est d'une nuance plus claire chez l'indica; par les stries sur les plumes de l'abdomen qui sont moins fortement aceusées; par les couvertures inférieures des ailes qui sont couleur d'un brun pâle de buffle et par les tarses, ainsi que les pieds qui sont, en apparence, d'un jaunâtre couleur de chair au lieu de brun; l'espèce est plus éloignée de l'equatorialis , mais cet oiseau diffère par le rouge qui eolore sa poitrine, descendant sur sa poitrine, et par la nuance ferrugineuse qui couvre le dessus de ses couvertures inférieures des ailes. Il a été recu parmi des oiseaux recueillis dans l'Afghanistan et le Thibet. La surface supérieure est d'un brun pále finement tacheté de gris, et rayée particulió- rement sur le dos et le cou, sur les couvertures des ailes, avec du brun noir; les pri- maires sont brunes , rayées sur leur page externe, avec des bandes régulières de couleur de bufile foncé et dentelées sur leur page nnd de la méme nuance ; le reste des plumes des ailes est comme la surface supérieure, mais rayé de larges bandes brunes irréguliéres ; la queue est comme les parties supérieures, mais rayée par d'étroites bandes irrégulières d'un brun noirâtre ; côtés de la poitrine et du cou rayés par de nombreuses 293 et étroites barres d'un brun noirátre; les joues sont quelquefois plus páles; sur le centre de la gorge, une tache en forme de spatule d'un rouge marron; le centre de l'abdomen et les couvertures inférieures de la queue sont d'un blanc lavé de couleur buffle sur le centre de chaque plume, avec une fine raie d'un brun noirâtre sur le milieu de chaque penne; les flanes rayés de bandes irrégulières d'un noir brunátre; bec pâle, couleur de chair, plus profonde à l'extrémité; pattes jaunátres ou couleur de chair. DIMENSIONS, ) UOI DUNS bancs dg o ecc e 7 3/4 de pied. Hes dushBo e cs e S rro We uoc t I D i NM HIN M E » 7/8 — E oU e a Dau ic do su Eque i Ii d Tor. x 3 5/8 — Exc qe quedes 3 2 778; a, S0 50 5 uu ce XM D es T 3 1⁄4 = EEE (E uu LM Du n cU S 9A S » 7/8 = E da dort anterient externe: Gans FORI. E 2 s A: » — => Moule (un smani la courbure) o n a a 7 o0 1 à » — 2a d dorer postérieur externe d 050 a a a WELCHEM E E » == zc Tonle re. Ke a a ie Sn de » — uo "avg ati clc aep D e ne ne de eiii c Mi. » = a QUIE 4 480m HC or ITUR Uam D a s » ee iS HO OL DOMPIBUPONISCHO — RA 41 E 80 1 5 07. S oU Rudi. » — = (O r el a: POR IL C Qu UE S ; » => De l'Afghanistan et du Thibet. — ME UQ F) Y Y man a a a a a s Il 74 994 ADDITIONS. M. L. Taczanowski, professeur à l'université de Varsovie, m'a fait parvenir, dans le courant de mars 1852, le PIG LEUCONOTE, jeune mâle, et l'adulte du mâle adulte du CHLOROPICUS CANUS. Le retard apporté par cas fortuit à cet envoi, sans me permettre d'en publier les planches coloriées, me donne la permission de publier sur ces deux oiseaux les renseignements ci-après : | M. Taezanowski, que je prie d'agréer la vive expression de toute ma gratitude, m'écrit que le picus leuconotus, dont il m'envoie un jeune mâle sous le nom de syriacus, nom donné par Ehremberg à un autre Pic, niche plus tót que les autres espéces et à la méme époque que le dryopicus martius. Il prépare son trou dés le mois de mars; il commence à couver dans les premiers jours d'avril, et il quitte déjà son nid avant la fin de mai. Souvent il niche dans les bouleaux pourris, ou les aulnes, quelquefois dans les trembles, mais rarement dans des chênes, et jamais dans des conifères. L'oiseau choisit quelquefois des arbres à demi-pourris ou boisés, et même dans des trous de l'an dernier - dont il choisit les branches peu élevées; ce nid est plus grand que celui du picus major, et à peu prés égal à celui du picoïdes canus, et contient ordinairement deux et rarement trois œufs. Le canus habite les bords de la riviére Gazimour, en Douarie, non loin de la fron- tière de Chine. ; Ce dernier Pic diffère de celui d'Europe par sa teinte beaucoup plus cendrée, sauf son front d'un rouge trés-vif, par le cendré plus foncé du dos et du corps, par les taches des rémiges qui sont plus blanchâtres. « Cet oiseau, dit Raddé (Bulletin de la Société géographique de Russie), vit dans les environs du lac Baïcal et à la rive gauche du fleuve Amour. » Le jeune Mále, qu'on a par erreur dénommé picus syriacus, au lieu de leuconotus, a le front blane; le dessus de la téte d'un rouge pále; les moustaches rayées de noir; la gorge blanche, ainsi que les cótés; ceux du cou, noirs; le dessus du corps couvert de méches noires sur les cótés; le dessous du ventre, d'un rosé pále sous la queue; le dos couvert de larges taches carrées et blanches; les deux derniéres rectrices de chaque cóté de la queue sont blanches, avec deux taches d'un noir foncé sur le cóté interne, et la dernière rémige portant plusieurs taches noires qui est la couleur du dos; le dessous du corps est couvert de méches noires sur les cótés. L'obligeant auteur ajoute que le picoïdes tridactylus est très-rare en Pologne, et couve quelquefois jusqu'à 7 petits; que le ch/oropieus canus, dont il me fait voir un mâle adulte, offre le croupion d'un jaune assez vif; le corps est d'un gris verdâtre, avec le dessous plus clair et lavé de gris, comme la téte et le dessous du corps; le bec est jaune au milieu, avec le surplus noir; les moustaches offrent aussi cette dernière couleur; la tête est un peu mouchetée de fines raies noires. — oe PICUMNUS HYPOXANTHUS ( Reichenb. ). LE PICUMNE A DESSOUS JAUNE. PLANCHE CXIX, Fg. 1 et 2. Le Mále a la partie supérieure d'un vert olive, avec une couche légère de jaune vif, et des taches arrondies de cette couleur à l'extrémité des rémiges primaires; le dos porte 295 des taches noires; la poitrine est d'un jaune citron avec des bandes transversales cunéi- formes jusqu'à l'anus; les plumes extérieures portent des taches grises, et les barbes extérieures des rectrices caudales sont blanches, avec une tache d'un gris noirátre à l'extrémité; l’occiput est noir, tacheté de blanc; la partie antérieure de la téte est d'un beau rouge avec quelques taches noires, les pattes sont bleuátres. La Femelle diffère du mâle par l'absence de rouge; tout le dessus de la tête est noir, tacheté de blanc (du Mexique). PICUMNUS GUTTATUS ( Reich. ). PICUMNE A GOUTTELETTES. PLANCHE CXIX, Fig. 3, la Femelle. Le Mále, probablement, a la partie antérieure de la tête, rouge. Je dis probablement, car elle n'est pas décrite par M. Reichenbach, qui croit qu'elle est originaire du Mexique. La Femelle a tout le dessus de la tête noir, avec des points blancs; le mâle porte, probablement, du rouge sur le devant de cette méme partie; la partie supérieure est d'un vert olive; le dos est tacheté de noir pâle, et vers l'extrémité, de jaune olive pâle; les tectrices antérieures des ailes sont couvertes de points blancs comme des gouttes d'eau; les plumes extérieures de la queue sont presque blanches et bordées de noir au bout; les parties inférieures sont d'un jaune soufré et garnies de bandes d'un brun foncé, tirant sur le noir; le bec et les jambes sont noirâtres; les plumes extérieures dela queue sont presque blanches, et bordées de noir. Ce Picumne ressemble au P. Buffonii qui est un peu moins grand; la barbe interne des plumes du milieu de la queue n'est point blanche dans le dessin de Buffon (Daubenton). — Oe PICUMNUS OLIVACEUS (de Lafresnaye). LE PICUMNE OLIVATRE. PLANCHE CXX, Fig. 4 et 5, mâles; Fig. 6, femelle. P. supra fusco-olivaceus pileo caudaque ut rite coloratis; alis fusco nigris, secundariis olivaceo-albescente marginatis; subtus, collo antico et pectore sordide et pallide grisescentibus, gutture albido, pennis sœpius fusco marginatis; ventre et abdomine albido-flaves- centibus flammulis fuscis striatis; rostrum totum nigrum unicolor, pedes plumbeis statura eadem ac in fere omnibus. Habitat ad Bagatam, in Colombiâ [è museo Massena (de Lafresnaye)]. Cette espéce, qui provient de la collection de M. le prince d'Essling, est tout à fait remarquable dans le groupe des Picumnes américains, par sa teinte uniforme d'un roux vif qui rappelle le Picumne abnorme de l'Inde, et par ses plumes frontales piliformes, rigides et relevées comme chez certains fourmiliers. PICUMNUS EXILIS ( Temm., Lafresn., 1845, p. 5). PICUMNUS MINUTUS, p. 5; P. CAYENNENSIS MINOR, Briss. PICUMNUS BUFFONII; pg Larnzsw., 1845, p. 6. PICUMNE DÉLIÉ (Malh.). PLANCHE CXVI, Fig. 5, mâle; Fig. 6, femelle. Supra griseo-rufescens aliquat maculis pallidioribus vix conspicuis, pileo rubro in mas et nigro in fcemina, albo punctulato, subtus collique lateribus albus plumis totis nigro fimbriatis aut maculatis, uti in junioribus. Cette petite espéce faisai encore partie de la collection Massena et provient du voyage de M. d'Orbigny, elle parait un jeune du sujet appelé P. squamiger par ce dernier (Larresnaye, Revue zoolog., 1845, p. 7). 296 ERRATA. Pages 48 et 49, vol. II. Les fig. 4, 5, 6, de la Pl. rxur, se rapportent aussi bien au Mésopic poliocéphale (Rurr.) qu'au M. spodecéphale (Bonar.). .— 106. Chloropie à nuque jaune, ajouter: Chloropie æanthodère ou à nuque jaune. — 156. Le Chrysopie à front tacheté (VarEwc.) est le méme que le Chr ecu à dos | vert, figuré sur la Pl. xcu, fig. 3. — 159. Chrysopic tacheté de Nubie, ajouter: Chrysopie œthiopien ou tacheté de Nuhie; Pl xom, fig. 2, 3, 4, 5, 6, et Pi xciv, 69.4, 2, 3. - 184. Chrysopic chloris, au lieu de: Lxxxiv bis; mettre: Pl. Lxxxvir bis. + A Tu Lewis, ajouter: Mélampic Lewis ou à collier ; Pl. xcvi, fig. 1, 9, 9, 4, 5, et Pl. cxiv, fig. 3. - 277. Picumne couleur de cannelle, ajouter: Picumne vermillon ou couleur de cannelle; et Pl. cxiv, fig. 4, mále; fig. 5, femelle. — 285. Au Picumne pygmée, ajouter: Pl. cxv, fig. 3, mále; fig. 4, femelle; fig. 5, jeune mâle. Sur la Pl. £xxxv, fig. 1, 2, le Chloropicus brasiliensis [Picus brasiliensis (Swaiws.)] est synonyme du Chloropieus chrysochlorus, v. II, page 144 (PI. xxxv, 1,2, 3). Sur la Pl. rxxxvir, fig. 4 à 7, au lieu de Chloropie de Cayenne, mettre: CArysopic de Cayenne. Sur la Pl. xcir, au lieu de: Chrysopic pointillé ; mettre : Chrysopie ponctué. Sur la table des Planches du vol. IV, page 3, premiére ligne, au lieu de: Chrysopic de Guérin, Chrysopicus Guerinii, mettre: Chloropic, etc.; el méme page, ligne 3, au lieu de: — de Cayenne, — Cayennensis, mettre: Chrysopic de Cayenne, Chrysopicus cayennensis. En revoyant les planches coloriées de mon ouvrage, la reconnaissance me fait un devoir d'exprimer toute ma gratitude à mon collaborateur, M. MrsxzEr, peintre en histoire naturelle, rue de Poitou, 3, à Paris, qui m'a toujours prêté son concours, et qui m'a été si utile par. son zèle et son intelligence. ——MÀÀ Mee Qu A À E— il DEUXIÈME PARTIE. Phaiopicus rufinotus (Malh.) . . . Jerdonii (Malh.) . brachyurus (Vieill. > badiosus (Temm.). sordidus (Reich. J- — TABLE DU DRUXIEME VOLUME. —— r O (2 5 M —— — ——— GENRE HUITIÉME. — LES PHAIOPICS. Première Section. pectoralis (Licht.). . . . . Phaiopicus tristis (Morsf.) — == Celeopicus rufus (Gmel.) verreauxii (Malh.). . Celeopicus — fraseri (Malh.) . i multifasciatus (ex Natt.). . . . . c . . . B den C. ce E +. ee. 0 Phaiopie rufinote (Malh.). — de Jerdon (Malh.) . . .. — à queue courte (Vieill.) — brunátre(Malh.) . . . . — sordide (ex Reich.) . . . — hausse-col noir (Vieill.) Deuxième Section. Jugularis (Blyth) . grammithorax (Malh.) CR SE HTC QAM Phaiopie triste (Temm.) . . . . . WE etre ASSI, 87-8. 207 e — jugulaire (Malh. ex Blyth) . — ` à poitrine rayée (Malh.) . . . GENRE IX. — LES CÉLÉOPICS. Première Section. grammicus (Malh. ex Natt.). lugubris (Natt.) eíl. apice cr we cerca rar Se flavescens (Gmel.) ochraceus (Spix) . flavicollis (Malh. ex Vieill. ) castaneus (Malh.), semicinnamomeus (Reich.). Jumana (Spix) . este c0 391 78.) e e L9, reichenbachi (Malh.). . . smaragdinicollis (Malh.). exalbidus (Gmel.) cinnamomeus (Linn.) . multicolor (Gmel.) . . . . : prope roux (Buff) Wo cei Wi der ca RE dg: Verreaux (Malh.). . . . — Fraser Malo = = ` ` -- à mille raies (Malh.). `= barriolé(Malh.) ... . . — lugubre (Malh. ex Natt.). EE +: ve woctec er ee — à huppe paillée (Valenc.). . . — ` ocreux (ex Spix). . . . — . à cou jaune (Vieill.) , , — marron (Malh.) Pre i wc sec. e, — variété (d'après Reich.) . . — cannelle (Spix). . . . . — Reichenbach (Malh.) e Die S A] eer 129235 NM LEY — à poitrine émeraude (Malh.) — jaunet (Valene,) . . . . — mordoré (Buff.), . . Deuxième Section. tinnunculus (Wagl.). Céléopic à cravate noire (Buff.), . — eresserelle (Malh.) Troisiérae Section. Celeopicus pyrrhotis (Hodgs.). — porphyromelas (Boie) . Céléopie à oreilles rouges (Malh.). — porphyroïde (Malh.) GENRE X. — LES MÉSOPICS. SOUS-GENRE A. Mesopicus pyrrhogaster (Malh.) capensis (Gmel.) . . _— —— — goertan (Gmel.) serre er el re rente immaculatus (Sw.) . . poicephalus (Sw.). spodocephalus (Bonap.) . . I ÉD E c ebrei et ete . Mésopic pyrrhogastre (Malh.). . . DO GEI 5 M a — du Cap (Less.) — goertan (Vieill.). — immaculé (ex Swains.) . — poliocéphale (ex Swains. y DEI ee ere e Der + ee — spodocéphale (Malh. ex Bonap.) =. 73 - LISTE DES ESPÈCES (Suite). 40 40 45 47 48 49 ger rr e e PEE Ee ie rate te A me (PATENT) 1209 a 298 PAGES. SOUS-GENRE B. Mesopicus fumigatus (de Lafresn.) , . . . . Mésopie enfumé (de Lafresn.) . . . . . . . 51 = cabon (Malh): 57 a 7 => de Cabot Malh.) =... > > 7. nal 58 — oledgindus (Tiet) 7 32. V 1 sos ==77"0léaeimeux (ex Liobht) >; : > 7>. 77. 54 — kirtlandi Us . ses ces dan Malh) 5. 7277 | 54 — cassin Malhi) mé ds Vu "e desCassm NIS vul s. slm nr 55 — afons Swans J = 23 7 a va — anugue dor Malh) = 7 2 2 | .| 56 — tenionotus (Malh. ex Reich.) . . . = hides (Malh): na lol... 58 “1. passerinus (Lim). . . . . . ... = passerin (Mall: ex Lui) 32 sc. us 59 : -— spilogaster (Wagl.) 22 7 . . , . . — à poitrine tachetée (Malh.). 62 => murinus (Malh. ex Natter.). . . . — murin (Malh. ex Natter.) . . 62 — adspersus(Natter.) =; . . n= — aspergé (Malh.). = S. 1775 64 = CS (Malh). . = > ls w- IPIE (Malh) 4. a 2 us v. 66 — selysii (Malh.) . e e qe SMS OMBS = eu nat nr, 67 — nigriceps (de eei Cr Cl mr — ^ à tête noire (de Lafresn.) . . . . . . 68 — DS MaB Vas: ED cc UNILIBRO. . ilu uou s 70 — ERN LS We LE. s pes — ^de Cécile (Malh.). . .. . . . ...,. 74 — hematostygma (Natter.) . . . . . — à taches rouges (Malh.). =. . ... . . 72 a sanguineus (Licht.) . . . . . . . sa 7 sanguin (Malh) ou neue vu 74 2 sanguinolentus (Sclat.). . . . . . — sanguinolent (Malh. ex Selat.) . . 76 GENRE XI. — LES INDOPICS. Indopicus sultaneus (HWodgs.) . . . . . . rp mdopie sultan (Malhs) 7 x s LN ell. EE — delesserti (Mall) 3 Dope de Delessert: (Mall. an ti sls 79 == sirs (Morsi MN M S c pk... SO 7 80 — goensis (Gmel.) , ua nO MS slap Goa BUE le svn 82 = hœmatribon (Wagl. ys pens c awubiedbe, y Ru NEZ 7 84 — philippinarum (Lath.). . Dsum - c des Philippines V 3 727 0 nu ucl" B3 == carlotta Mali) o V rv. be DB. V CUAL dU LS eS, Je GENRE XII. — LES BRAHMAPICS. Brahmapicus erythronotus (Vieill) . . . . . Brahmapie à dos rouge (Vieill.) . . . . . .. 90 i puncticolli (Malh.) . . . . . : == poncureol (Malh) oss... 92 — bengalensis (Linn.). . . . .. — du Bengale (Valene.)- . : 7 .. 95 GENRE XIII. — LES CHLOROPICOIDES. Premiere Section. 2 ores liga (Raffles np eus”, iod LO d tea (Malh) 0 tss 97 intermedia (Blyth). NE intermédiaire (Malh. ex Blyth) . 99 — rubropygialis (Malh. s HE — à croupion rouge (Malh.). : 100 => shotit (Visors = s. > s — de Shore (ex Vigors.) . . . . . 101 Deuxième Section. Chloropicoides rafflesii (Vig). . . . . . . . Chloropicoide de Raffles. . . . . . .... | 102 Troisiérne Section. Chloropicoides grantia (M° Clell.). . . . . . Chloropicoïde grantia , . . , . . 105 GENRE XIV. — LES CHLOROPICS. Première Section. Chloropicus flavinucha (Gould). . . . . . . Chloropie à nuque jaune (ex Lesson) . . . . . 106 — chlorolophus (Vieill.). . . . . . — à huppe verte (Vieill.), . . . : . . 108 — puniceus (Hors) >> = 85 7 >> — srenadin emm) , . 282272 2, < 110 cu mentalis (Temm.). ... . . |; < = zorceret (Temm =` > V. ` > >` 112 — xanthoderus (Malh.) . . . . .. = xanthodère ou à nuque jaune (Malh.) 114 — miniatus: (Fort) = ` Z . = >> -— minim (Leson). . . . . . . .. 116 Deuxième Section. Chloropicus viridis (Linn.). . . . . . + Chloropie vert (Briss.). . . . . . . . 118 = vaillantii Malh): 598 o. y — Levaillant (Malh) wo s s 122 — canus (Gmel Den — cendre (Femm) e. 124-294 — karelini (ex Brandt) . . . . .. cs de Charles (ex Brandt) 126 PAGES Chloropicus guerini (Malh.) ; . . . . . . . Chloropic de Guérin (Malh.). Wd un CI 127 a awokera Temm) o d 2 3 — awokera (ex Temm.) . . . . . . .| 128 FE ocapitalis Vie) S 777. decedit SE occipital Less.) uq o e 129 Ee squamatus Vie) = > V Su — ecaille (ex Lessa cl T 5. 131 xix dimidiatus (lemm.-. 5. vv — médiastin (Temm.). „ , . . . . 4 132 LE striolatus (Blyth). , , , : op. — striole (ex Bio. 72537 7 77 1M Troisième Section, Chloropicus polyzonus (Temm.). . . . . .. Chloropie multibandes (Malh.), . . . . . . . 4156 2 aurulentus (Ilig.) . . . .. — brun doré (Niel). == 7 27 > => 137 = capistratus (Malh. ex Natt.) , = eapistrate (Malh. ex Natt.). . . . .| 140 = chrysochlorus (Vieill.) . . . . . = chrysochlore (Vieill.). . . . . . | 144 aE erythropsis (Bonap.) . . . . . . = à gorge rouge (Malh.). , . . . ub 3 E chlorocephalus (Gmel). . . .. — à gorge jaune (Malh.). , . . . . . 144 — leucolemus (Malh. ex Bonap. Ys — d'Isidore ou à gorge blanche (Malh.) 145 Quatrième Section. Chloropicus percussus(Temm.) . . . . . ,. Chloropic poignardé (Temm.), , . . . . . . 147 GENRE XV. — LES CHRYSOPICS. _ Première Section. Chrysopicus gabonensis (F et Ed. Va Chrysopie du Gabon (Malh.) . . . , . . . | 149 = nivosus (Swams.). . ... . , ... = neigeux (Malh) = S s | 454 — brachyrhynchus (Swains.). == à bec court (ex Swalns.). . .. . ...| 152 2 chrysurus (Swains.) . . . . . — à queue dorée (Malh.) . . . . . .| 155 — maculosus ou chloronotus (Valen; ) = à queue tachetée (Valene.). . . . . 156 == carol (Malh) 7 Rex — > du prince Charles (Malh.) , 157 = nubicus (Tinn) 48127 $2. — æthiopien ou tacheté de Nubie (Butt, ) 159 = notatus (Licht) = Ron — tigre Mah) sr a ea 162 = punctuligerus (Cuv.). =. . . .. — ponctué (G. Cuv.) . 164 = variolosus (Licht.). . . . . . . — . . de Bennett ou d'Ábington (Malh. y 165 = cailliaudi (Malh.) <;o e. = de Cailliaud (Malh.) . . . , , ic. n7 — Capricorni Licht) è 02, — capricorne (ex Strickl)), . . . . . 169 = bruei (Mall), s. : — . ` de Bruce (Malh.) Ro 4170 Deuxième Section. Chrysopicus æruginosus (Licht.) . . . . . . Chrysopie ærugineux (ex Licht.). |... . . . . 171 — canipileus (Lafresn.). . . . . „, — grisonnant (Malh.) . E (ub 4753 — rubiginosus (Swams.). . . . . . — rubigineux (Malh, ex Evain. x 174 — = ` perspicillatus (Lieht.). . , , . . — = moucheté(Malh.). 76 Troisième Section, Chrysopicus atricolli (Malh.). . . . . . . . Chrysopic à cou noir (Malh,) , . . . . . .. 178 — cayennensis (Gmel.) , . . . . . — ` ` de Cayenné (Malh. ex Gmel.). . , . 179 — qui Phe — 7775 777 — guttifer (Malh. ex Reich.) . . . . | 181 = tcleromelas (Vieill = = 7 > 7 ` - ` ‘icteroméle (Malh. ex Vieill.) . . . . 482 = chlorosostus (Wagl.). . , . . . => ^ chloris (Malh.). s. v. F 184 => melanolaimus (Malh.) , . . . . == à gorge noire (Malh.), . . . . | 185 == melanochlorus (Gmel.) . . . . . — ` mélanochlore (ex Licht.). , , . . .| 487 — chrysomelas (Malh.) , . . . . . = chrysomèle (Malh.), . . . . . , 189 GENRE XVI. — LES MÉLAMPICS. Première Section. Melampicus dominicanus (Vieill.). . . . . . Mélampie dominicain (Vieill.). . . . . . . . 217 Deuxième Section. Melampicus erythrocephalus (Vieill.) . . . . Mélampie erythrocephale (Malh. ex Vieill.). . 209 — porto-ricensis (Daud.) . . . . . — de Porto-Rico (Malh.). B 205 = formicivorus (Swains.) ... . . . == à barbe noire ou formieivore (Less. ) 199 = flavigula (Nater) = > = =”. = ` — à gorge jaune (Less). =. . 7 ... .|- 202 — xantholarynxz (Reich.) , , : . . -- à gorge citrine (Malh.),. . . , . .| 204 ` = torquatus (Wilson), . . . . . . = Levis Wib) 7 = o = 244 300 PAGES. Troisième Section. Melampicus hirundinaceus (Gmel.) . . . .. Mélampie hirondinacé (Drap.). . . . . . . .| 192 22 meropirostris (Wagl.) . . . .. — méropirostre (Less.) . . . ; 197 => melanocephalus (Natter.) . . . . — mélanocéphale (ex Natter.) . . 195 = rubrifrons (Spix) . . . . . ue — a front rouge (ex Spix) |... v.s 196 aii flavifrons Vial) 7", Ll... SN à front jaune (Vieill.). . 207 Quatrième Section. Melampicus herminieri (Less.) . . . . . . . Mélampie l'Herminier (Less.) , . 198 GENRE XVII. — LES XÉNOPICS. || Xenopicus albolarvatus (Cassin). . . . . . . Xénopic à masque blanc (Malh.) . 221 : GENRE XVIII. — LES PICZÈBRES. Preraiere Section. Zebrapicus superciliaris (Temm.). . . . . . Piczèbre à sourcil noir ou superciliaire (Temm.) 222 d elegans (Syainsd. Lu. => T elesant (Los... 225 — pucherani (Malh.). . . . . . + -= de Puchéran (Malh). s. 227 e hypopolius (Wagl.) . . . .. ur = aleam cendre (Mol), 225 — gernu Remmy => >> or S K e de Gern (Malh). > < > 231 Deuxième Section: Zebrapicus striatus (Gmel.) . . . . . . . . Piezébre rayé ou de Saint-Domingue (Malh.) .| 251 — carolinus (Nils). li. A — dela Caroline (Malh.) . . . 254 — radiolatus (Wast) < 5... — dela Jamaïque (Buff.) . . 257 id auf Tons Wash vo. vs vs — _ à front d'or (Less.). „ . . V. 240 zz Santa-Cruzi (Bonap.) . . . . . . c de Santa Cruz (Bon) =i. | | 241 a erythrophthalmus (Licht.). . . . 7 aux yeux rouges (Malh.) . <. . … . 243 — kaupii (Malh. ex Bonap.) . . . . — de Kaup (Malh.). . . . 245 — tricolor (Waal) = o d ou vs — tricolore (Wagl.). . 247 ee rubriventris (Swains.). . . . . . — à ventre sanguin (Malh.). 248 == aurocapillus (Vig) -= a. "c a dete doree (Less) Qv... 250 GENRE XIX. — LES GÉOPICS. Première Section. Geopicus campestris (Malh.) . . . . . . . . Géopiechampétre (Malh.) . , . . .. 251 eec agricola (Malh) vis. = apes OL .. 254 = n NUS DE E sce unc e ncs ee done essa). 2. u 2A 255 AUAM OE). . 09. scu. o xueer(laub) ....,. 260 — chyrsoides(Malh.). . . . . . . 5c chrysoide (Malh). ~.. 261 c mextcanus Sw) # da 7777 «+ = mexicain (Malh. ex Less.) 265 — rubicatus (Wagl.) . . . . . + . « — mexieanoide (Lafresn.). 265 — mivoli(Boiss.) . . . . . dd 01. 05 PE (Malh): => >>; 267 == elulensis (Malli); 11. — chilien (Malh.). . . TUNER 269 — rupicola (Malh.) P qi E 2 c Ues tochers Malh S. os oils vs Ç. 971 — fernandine (Ram. Sagra). . . . . . — de Fernando (d'Orb.) . 273 Deuxième Section. Geopicus arator (G. Cuv.) . . . . . . . . . Géopic laboureur (Levaill.). . 274 301 PAGES. Deuxième Sous-Famiize. — PICUMNES (PICUMNA). Première Section. — PICUMNUS. Picumnus cinnamomeus (Wagl.). . . . . .. Picumne couleur de cannelle (Malh. ex Wagl.) 277 us innominatus (Burton). . . . deer -= nommé Bart.) . = | 278 — temminckii (de Lafresn.) . . . . . — Temminck (ex Lafresn.) . . . . . . 279 = cayennensis (de Lafresn.). . . . . => de Cayenne (Malh.) 5 . . s . . | 280 sé ocellatus Wael.) < = > 1... : -— oche ex Wash . . 2 30. L5 2 280 A castelnau (Malh) = => 7 s => de Castelnau Malk) 7 > . 5 . — | 981 mé squamulatus (de Lafresn.) . , .. ccc squame Wah)... © 5 11 292 — lafresnayi (Verreaux). . . . . . . = de Lafresnaye Malh) : `. . . ; | 282 — rufiventris (G.-R. Gray, Bonap.) . . = a ventre roux (Malh.) — — - . . = | 289 SX albo-squamatus (d'Òrb. et de Lafr.) ==" lachete de blanc (Malbh). = = — | 285 => orbignyanus (de Lafresn.), . . .. — d'Orbigny (de Lafresn.) . . . . . .| 285 = buffoni (de Lafresn.) . . . , , . . ==" de Buffon (de Lafresn,) . . = . . | 284 = verreauxii (Malh. ex Hartl.) . . . . =" dexNerreaux Malh.) . = < . 7 . 284 he pygmeus Licht) < = > 7 — Pene (Malh): n 7 985 = hypoxanthus (Reich.), . . .. e — à dessous jaune (Malh.) . . . . . . 294 — gullatus(Reich.)- | Vs - $8 couttelettes Malbh) . . —-... | 995 — olivaceus (de Lafresn.) . . , . .. vc olivatre (Malh) 4 995 — exilis (Temm., de Lafresn.) . . . . => délié Mah»: s 0 0 995 Deuxième Section, — PICUMNOÏDES. Picumnoides abnormis (Temm.). . . . . . . Picumnoide abnorme CREME 7 9] 80 € ochraceus (Hodgs.) . . . . . . — ocreux (Malh) 2 = 77 4 7 77 287 = lacrymosa (de Lafresn.). . . . . — larmoyant (de Lafresn.) . . . . || 287 T RI — Troisième Sous-FamiLe. — TORCOLS (YUNCINÆ ). Yunx torquilla (Pallas). . . . . . . . . . Torcol verticille DL ox s s. | 260 pe Japonica (de Siebold) ... |... . . .. => du Japon (de Siebold => 7 o4 +, 200 pc œquatorialis(Rupp.) . . . . . . . : — swqualorial(Malh. ex Rupp.) . . . . .| 291 — pectoralis (Vig.). . . . . . . . . . . — à poitrine rousse Malh ex Vig; . |. 294 | = mdica (Gould)... . 4 FU deflude Malh.) = 28 X uu pos | FIN DE LA TABLE DU DEUXIÈME ET DERNIER VOLUME DE TEXTE. li ; 76 | ALPHABÉTIQUE ET SYNONYMIQUE DES NOMS LATINS CATALOGUE DES PICIDEES. OBSERVATION. — On n'a cité ordinairement qu'un synonyme, puisque l'indication de la page et du volume permet de retrouver de suite ESPECES. Abessinicus. Ilemprichii. Abingoni. Abingtoni. Abnormis. Shorii. Arkikanus. Hemprichii. Abyssinicus. Mursii. | Adspersus. Æruginosus. Aithiopicus. Nubieus. Affinis. Affinis. Selysii. Affinis. — Dimidiatus. Africanus. Agricola. Campestroides. Subcampestris. Albertuli. Sanguineus. Albicinctus. Hodgsonii. Albifrenatus. Grayii. Albifrons. Radiolatus. Albirostris. Melanoleucus. Albivittatus. Lignarius. Albogularis. Agricola. Albolarvatus. : Algirus. Vaillantii. toutes les autres dénominations qui figurent d'ailleurs à leurs lettres alphabétiques. NOMS des AUTEURS. Licht. Ehrenb. Smith. Bonap. Hodgs. Vig. Hempr. Ehrenb. Stanl. Malh. Malh. ex Natter. Malh. ex Licht. Hempr., Ehr., Rüp. ) Linn. Sw. Wagl. Malh. Raffles. Temm. =J E Gray. Malh. Reich. Bonap. Licht. Gould. Jerdon. Reich. Malh. Kuhl. Wagl. Vieill. Lath. Natt. Mol. J. Natter. Malh. Cass. . Levaill. Malh. NOMS VOLUMES. PAGES. PLANCHES. FIGURES. GENRES. des AUTEURS. PIGIDÉS. | Dendropicus. | Malh. | Chrysopicus. — ' Chloropicoides, — Dendropicus. == M = Chrysopicus. 7 ) | Mesopicus. "ue |o = | Chloropicus. pum | Bur [om | Malherbipicus. Bonap. Mesopicus. Malh. Dryopicus. = | Megapicus. = | Zebrapicus. EE | Megapieus. 7 Linn. | Picus. | | Malherbipieus. Bonap. Malh. | Chloropieus. | — | | Xenopicus. Il I H Il 166 65 172 161 57 17 222 LX XG XCIV LXI IV CI 1, 2, 3 | 7,9. | 4, 5, 6 | L2 3 7, 8 1, 5, 304 ESPÈCES. | Alpestris. Major. Alpinus. Tridactylus. | Alpinus. Martius. . Americanus. Amietus. Rafllesii. Anais. Malherbii. | Analis. | Arator. Arcticus. Arcticus. Arundinaceus. Hirundinaceus. I| Assimilis. Atratus. Majoroides. || Atricollis. Atriventris. Boiei. Atrothorax. Varius. Audubonii. Pubescens. | Auduboni. Aurantius. Bengalensis. Auratus. Auratus. Aurulentus. Aureocapillus. || Aurocopillus. Auriceps. Brunneifrons. Aurifrons. Aurifrons. Pucherani. Aurifrons. Rubriventris. Aurilus. Aurocapillus. Aureocapillus. Aurocristatus. Mahrattensis. Aurulentus. || Auratus. Aurulentus. Chrysochlorus. Awokera. ` Ayresii. Ayresi. Baccha. Strictus. Badioides. Castaneus. Badiosus. eee er. RE NOMS des AUTEURS. Brehm. Linn. C.-L. Brehm. Lacép. C.-L. Brehm. Linn. Sw. J.-E. Gray. Vig. Less. G.-R. Gray. Horsf. G. Cuv. De Kay nec Sw. Sw. et Rich. Mus. de Genéve Gmel. Malh. ex Natter. Blyth. Hodgs. Malh. D'Orb. Wagl. Less. Linn. Sw. Lin. Vieill. Illig. Gay ex Vig. Vig. Licht. nec Less. nee Bp. Less. Malh. Bp. nec Licht. nec Less. Sw. nec Vieill. Eyton. Vig. Gay ex Vig. Tick. Lath. Illig.. Vieill. Wagl. Vieill. Temm. Aud. De Kay. Reich. Horsf. Less. Malh. ex Wagl. Temm. | | | | | | | | | | | | | | NOMS À GENRES. des E PAGES. | PLANCHES. | FIGURES. || AUTEURS. = Picus. Linn. Picoïdes. Lacép. Dryopicus. Malh. Picoïdes. Lacép. l| | 176 | xxxix |1,2,5,4 Chloropicoides Malh. Megapicus. Z Picus. Lin. CT 1001 r 442.54 Geopicus. Malh, | Il | 275 IH 12.1 Picoides. Lacép. I 1174à176 xxxix 5,6,7,8 — — Pop rx 15.6.7.8 < ! Melampicus. Malh. Picus. — I 169701 xix 1,2 Picus. . Lin. Chrysopicus. | Malh. Megapicus. — Picus Lin. — — I 88 XXII 4 Brahmapicus. | Malh. Geopicus. e H 2| ex ‘Lost | Chloropicus. — II | 159 | cxxxiv | 4,5,6 Zebrapicus. == Picus. Lin. Zebrapicus. Malh. | Il | 241 CY 2052,34 | Picus Lin. Ï | 150 | xxxv 1 Lebrapicus. Malh. Pieus Lin. Chloropicus. Malh. = — U i28 ixxx: 1.2.5 Geopicus Malh. Indopicus Malh. Celeopicus 2 Phaiopicus sm 305 : NOMS NOMS d ESPÉCES. des GENRES. dés = PAGES. | PLANCHES. | FIGURES. AUTEURS. AUTEURS. | S | Bairdi. Sclat. ; : | Scalaris. Wagl. | Picus Lin. Badius. Hodgs. | Rufinotus. Malh. Phaiopicus. Malh. Blythii. A Badius. Raffles. | Brachynérus. Vieil. | kun | Barbatus. J. E. Gray. : ; Occipitalis. Vig. | Chloropicus. == | Baskhiriensis. Verr. x : Major. Linn. | Picus Lin. | Bengalensis. => . | Brahmapicus. | Malh. Bengalensis. Horsf. : ` Dimidiatus. Temm. | Chloropicus. FE | Bengalensis capitis Briss. bonæ spei. Brahmapicus. == II | 95 LXIX | 35, 6,7 | Bengalensis. Linn. Bengalensis var. B. Lath. Erythronotus. Vieil. | = Zt Bengalensis var. G. Gmel. ) Lido Philippinarum. Lath. ) ndopicus. TF | Bennettii. Smith. ) Clon; Variolosus. Licht. pur oM nem | Biarmieus. G. Cuv. | Dendropicus. — E ia uH | 5» Bicolor. Sw. nec Gmel. | Mel : Malh Dominicanus. Vieill. elampicus. alh. | Bicolor. Gmel. nec Swains. | Picus. Linn ] | 158 | xxxiv. |1,2,5,4 | Bimaculatus. Mus. de Lyon. s | Hirundinaceus m" | Melampicus. Malh. | Bivthis. Malh. re | rs . Malh. antea. | qme cue n | Boiei. Wagl. Megapicus. A Í 1 II 1,2 ' Borealis. Vieill. Picus. Linn. | Brachyrhynchus. Sw. Chrysopicus. | Malh. | II | 155 IXC 1.2 3 | Brachyurus. Vieill. 2 | Badius. Rafles. | Phaiopicus. se IT 5 an ps | Brasiliensis le mâle. Sw. Chl : Il : Chrysochlorus. Vieill. oropicus. == 140 LXXXV 1,2 Brevirostris. Reich. . . : Major. Linn. | Picus. Linn Brucei. Malh. | Chrysopicus Malh. | IÏ | 470 | exxxnr 1 | Brunnifrons. Sw. ) Bruneifrons. Vig. \ pm — Ï | 107 XVII | 5, 6,7 | Bruneifrons. Vigors. | = 7 Brunneus. Eyton. Phaiani Pectoralis. Lath. | aiopicus. == Buffonii. Tem. Kuhl. Ch i Melanochlorus. Gm. | rysopicus. me | Cabanisi. Malh. nec Reich. à : | nee Gould. | Picus Linn. I 60 XVII 1,2. 5 Cabanisi. Reich. ex Malh. | : Mandarinus. | Malh. poule = || Cabanisi. Gould ex Malh. | — Gouldii. Malh. xs — | Caboti. | = Mesopicus. Malh. | T | 55 LVII 1, 2 | Cactorum. | D'Orb. et Lafresn. | Picus. Lion. | L | io | xxv 1. 2.3 Cafer. Gmel. ï : : Mexicanus, _ Sw. j Geopicus. Malh. I 105 XXV 4, 5, 6 Cailliaudi. Malh. Chrysopicus. — | Callonotus. Waterh. Picus. Linn. Ï | 150 XXX 1:2, 5 Campestris, Vieill. Malherbipicus.| Bonap. | H 258 | cuir |4,2;3 306 ESPÈCES. Campestroides. Agricola. |! Canadensis. Martini. Canadensis. Auratus. || Cancellatus. Bicolor. Candidus. Dominicanus. || Canens. || Canente. | Canente. || Caniceps. Canus. Caniceps. Occipitalis. | Canipileus. ; Canicapillus. Mitchelli. Canus. Capensis. Caniceps. | Capensis. Fulviscapus. Capistratus. i| Carolinus. | Capistratus. Capricorni. Cardinalis. - Callonotus. || Cardinalis. Fulviseapus. Carlotta. || Ceylonus. — var. Radiolatus. i| Carolinensis. Gerinii. I Caroli. Cassini. Castaneus. Jumana. Castaneus. Badioides. | Cataphorieus. Cathphorius. Catphorius. Cathphorius. Exalbidus, Canadensis mále. Perspicillatus. Erythrocephalus. Capite colloquerubris Erythrocephalus. Capite toto rubro. Erythrocephalus. Carolinus, ex parte. Carolinus, ex parte. Carolinus, var. p. I| Cayanensis albus. NOMS des GENRES. AUTEURS. h. E a | Malherbipicus. Gmel. | Picus. Bonap. nec Gmel. Aud. | d B ^ us | Geopicus. l : is | Picus rcp | Melampicus t | Micropicus Nils. C. L. Brehm nec Vig. | Chloropicus Gm. Vig. nec Nils. | Vig. E D'Orb. et de Lafr. | Ch . bit | rysopicus. Blyth. Malh. | Picus. Gmel. | Chloropicus. Gm. nec Forst. nec Smith. Mesopicus. Wagl. nee Nilss. Forst. Smith. Dal: Illig. | en ropicus. Licht. ) E Cabot Zebrapicus. ichit | Malh. ex Natter. | Chloropicus. KI i . À rè Lum. ! Melampicus. Kalm. Linn. | ru Strick. | Chrysopicus. Less. nec Gmel. | Pi Waterh. 1Cus. Gmel. SE lllig. | Dendropicus. m | Indopicus. Linn. Kuhl. Lebrapicus. Wagl. Linn. \ Swain. j T Lath. | Temm. IE Malh. p rape — Mesopicus. a | Celeopicus. Malh. ex Wagl. | Less. ) == Reich. Hodgs. Ec Picus. Blyth. Hodgs. Briss. CET ! Does | NOMS ü des E PAGES. | PLANCHES. | FIGURES. AUTEURS. = ; Bonap. | H | 254 | cvm |4,5,6 Linn. Malh. | I | 78 XXI 4 Linn. Malh. e Ï | 194 XLII 1,2, 5 — Ï | 191 xii 11,25 E IL 495 | L8X3 | 4,2 ps H | 174 xc 4. 5,0 Linn Malh. 1H) u HH 17, $5 9 sec HE 149 | ixxxur 4, 5,6 Linn Malh. = II | 89 LXVII |1,9,3,4,5,6 = II | 256 GIL |7, 8,9 = lI | 256 pi c c1 = IÏ | 158 IXC 4, 5 — I | 55 LVIII. |2,5,4 — L 3 L 1,2, 5 — I | 26 L 1453 Linn I | 104 XXIM. |7, 8,9 === 1 | 104 | xxur |7,8,9 — ] | 104 | xxii 17, 8,9 Malh. 307 NOMS NOMS À ESPÈCES. des GENRES. des = PAGES. | PLANCHES. | ‘FIGURES. AUTEURS. AUTEURS. E Cayanensis striatus. Briss. ) Cayennensis. Gmel. \ Chrysopicus. Malh. rq e = | = = II | 180 | LXXXVII |4,5,6,7 Ceciliz. Malh. Cecili. Bonap. | Mesopicus. ~o Taf x 4,25 Ceylonus. Forst. Erythronotus. Vieil. | Br ahmapicus. = Chilensis. Less. Cuculinus. Licht. | Geopicus. = M 2707 nur 15.6 Chlorigaster. Malh. 1846. | Melanolaimus. Malh. 1847. j Chrysopicus. es Chlorigaster. Jerd. Chlorophanes. Blyth. Chloropicus. == Xanthoderus. Malh. Chlorio. Pallas. | Canus. Gmel. == <> : 3 Chlorocephalus. — — II | 144 | xxxvi | 1, 2,5 Chlorolophus. Vieill. = II | 410 | Lxxiv |1,2,5,4 Chlorolophos. Wagl. ex Vieill. ` Chlorolophum. Reich. ex Vieill. NE Chloronotos. G. Cuv. Maculosus. Valenc. (bi Ie Il | 156 XCII 3 Chlorophæus. In non nullis mus. ex : Vieillot per errorem. Chlorophanes. Blyth, Reich. per error. : ex Vieillot. Chlorolophus. | Vieill. Chlorophanus. In non nullis mus. per j errorem Vieillot. Chloropus. Drap. per error. ex Vieill. Chlorosostos. Wagl. Cristatus ? Vieill. | Chrysopicus. | Malh. | ll | 184 | xxxxvir | 4,2, 5 Chlorosostus. Malh. | bis. Chlorosostus. » | Chrysopicus. | Malh. Cruentatus. Bodd. ) Mel: x Hirundinaceus. Gm. j eiampicus. m Chrysocephalus. Mus. de Darmstadt. Flavifrons. Vieill. | X EAS Chrysochlorus. = | Chloropicus. — Chrysogenys. Vig. _ ` : Santa-Cruzi. Bonap. | Zebrapicus. = Chysoides. Malh. | Geopicus. — ll! 262 CIX 12354 Chrysolæmos. Bp. ex Brandt? | Pico; = Tridaetylus. Linn. 4 icoïdes. Lacép. Chrysomelas. Malh. | Chrysopicus. Malh. | II | 190 | cxxxix 1, 2, 3 Chrysonotus. = . ; Puncticolli. — | Brahmapicus. Pu Chrysonotus. Less. Bengalensis. Linn. | == Ec Chrysopterus. G. Cuv. Fulviscapus. Illig. | Dendropicus == Chrysosternus. Sw. i4 | Campestris. Vieill. : j Malherbipicus Bonap Chrysurus. - Sw. : Smithii. Malh. | Chrysopieus. = Hj 55 | xay [456 Cinereicapillus. Reich. ) G \ Rupicola. d'Orb. et Lafresn. | eopicus. = Cinereigula. Malh. . anus, Yir. | Picus. Linn Cinnamomeus. Linn. | Celeopicus. Malh. | Ï 53 LVI 1. 2: 5 Cinnamomeus. Vieill. : Reichenbachi. Malh. | um 7 Cirris. Pallas. | Pi Leuconotus. Bechst. 1CUS. E Cissa. Pallas. | = Major. (=> | 308 ESPÈCES. Citreopygius. Jumana. Citrinus. Exalbidus. Coccometopus, mâle. Sordidus , mâle. Coccometopus, fem. Concretus , femelle. Collaris. Mexicanus. Cafer. Collaris. Mexicanoides. Collaris. .. Pectoralis. Comatus. Albivostris. Coneretus. Cordatus. Canente. Corrientes. Boiei. . Coronatus. Flavifrons. Crassirostris (Piculus) Minor. Crawfordii. Leucogaster. Crissoleucus. | Cristatus. Chlorosostus ? Cruentatus. Hirundinaceus. Cuculinus. Chilensis. Cueullatus. Trachelopyrus. Cuculoides. Chilensis. Cuculus alis dauratis. Curatus. Cuculus auratus. Auralus. Cuculus major alis aureis. Auratus. Cucupicus auratus. Auratus. Cuvieri. Cyncdus. Medius. Damascenus. Syriacus. Darjellensis. : Majoroides. Delattrii. Scapularis. Delesserti. | Derbicus. | Desmursi. Mursii. NOMS des GENRES. AUTEURS. pe Malh. ex E yton. Reich. Malh. ex Reinw. Vig. nec Bp. nec Reich. Sw. Gm. Pr. Bp. nec Vig. De Lafr. Horsf. Lath. Illig. Vieill. Geopicus. Phaiopicus. Megapicus. Reinv. Jerd. Less. | | | | = Mus. Paris 1849. ) ) | | Micropicus. Wagl. Megapicus. Illig. Licht. Vieill. C.-L. Brehm. Linn. JEDE Gray. Reinw. Brandt. Melampicus. Picus. Dryopicus. | Picoides. Melampicus. ER Garnot et Less. Selat. Malh. Reich. ex Licht. Garn. et Less. Briss. Linn. Linn., édit. x. Linn. Catesby. Linn. Less. Linn. ` Malh. Pallas. Linn. Antinor. Dryopicus. Indopicus. Picus. Dendropicus. Chrysopicus. | NOMS des AUTEURS. Malh. Linn. PLANCHES. PAGES. FIGURES. VOLUMES. 182 ui 1251 181 XL 11,2,5.1 XXII LXIV 4, 5 309 NOMS ESPÈCES. des AUTEURS. Dilutus. Blyth. Bengalensis. Linn. Dimidiatus. . J-E.GraynecTemm., Squamatus. Vig. Dimidiatus. Temm.necJ.-E.Gray Diophrys. Steph. Biarmicus. G. Cuv. Discolor. Frisch nec Hartl. Major. Linn. Discolor minor. TH Minor. ` Dominicanus. 2x Dominicensis minor. Briss. Passerinus. Linn. Dominicensis striatus Briss., le mâle. Domstriatusminor| Briss., la femelle Striatus. Dubius. Erythrophthalmus. Elegans. Elegans. Rivolii. Elliotti. Goensis. Erythrauchen. Carolinus ex parte. Erythrocephalus. Erythrogaster. Flavifrons. Erythronotos. Erythronotus. Erytropsis. Erytrophis. Erythrops. Erythrops. Erythrophthalmus. Europæus. Exalbidus. Fasciatus. Fasciolatus. Pectoralis. Feliciæ. Ferdinandinæ. Fernandinæ. Fernandiz. Fernandinz. Fernandinz. Festivus. Goensis. Flavescens. Flavicans. Exalbidus. Flaviceps. (var.?). Strictus, jeune m Flavicollis. Flavifrons. le Gmel. Cabot, J.Bostonn. h, Licht. Sw. nec Fras. Fras., G.-R. Gray, Bonap. nec Sw. Boiss. Jerd. Gmel. Wagl. Linn. Linn. Beckl. Vieill. Vieill. Drap. Vieill. Bonap. ex Vieill. |G. Cuv. nec Wagl. Wagl. nee G. Cuv. Licht. Less. Gmel. Lath. Licht. Lath. Malh. Less. Vig. Reich. Vig. Vig. Badder. Gmel. Gmel. Lath. Gmel. Malh. Horsf. Vieill. Vieill. | j | | po À ) 1] = GENRES. Brahmapicus. Chloropicus. | Melampicus. | Mesopicus. Zebrapicus. pc Zebrapicus. repe Indopicus. Melampicus. | | Zebrapicus. - | | ! ) Brahmapicus. Chloropicus. Dryopicus. Chloropicus. Lebrapicus. Picoïdes. Celeopicus. Phaiopicus. Picus. Geopicus. Celeopicus. Indopicus. Celeopicus. Melampicus. | | ) | | Indopicus. | | | NOMS des AUTEURS. Malh. ` Malh. VOLUMES. PAGES. II II I II p m d II II 155 155 219 226 215 91 145 42 244 173 31 127 273 22 208 PLANCHES. FIGURES. LXXVI |4,5,6 LXXVI |4, 5,6 CI 1,2 CH > 5. 6,7 XCVIII. 4,2,5,4 LXIX 1,2,5,4 LXXXVII | 1,2, 5 XII 1,2,5 Cv 1à5 XVIII 1à6 IV = 4,567 XXVIII 1à 11 CXIII | 1,2,3 LIII 1à5 uid ern quce pi LED A me? (FANS) LAPS 310 NOMS NOMS Z ESPÈCES. : des GENRES. des = PAGES. | PLANCHES. | FIGURES. AUTEURS. AUTEURS = Fulvieaster. Drap. : à Fuler, Quoy et Gaim. | Di yopicus. Malh. Flavigula. Bodd. nec Hodgs. : nec Natter. Chloropicus. ee Chlorocephalus. Gmel. Flavigula. Malh. ex Natt. nec . i Bodd. nec Hodgs. | Melampicus. TE H | 204 p 5, 6 Flavigula. Hodgs. nec Bodd. nec Natt. ui — Flavinucha. Gould. Flavigularis. » Williamsoni. Newberry. | 2 : Flavinotus. Malh. brit. mus. | Picus em Moluccensis. » ^ Flavinucha. Gould. | Chloropicus. | Malh. | II | 107 | ixxmr 11,2,3,4 Flaviventris. Vieill. nec Swains. Pic Li Ruber. Gmel. | ICUS. inn Flaviventris. Sw. nec Vieill. Va Licht. | Zebrapicus. Malh. Flavirostris. Horsf Cel Pyrrhotis. Hodgs | e eopicus. — Formicivorus. Bp. nec Sw. ; Flavigula. m ex MT Melampicus. — | Hodgs. nec Bodd. $ Formicivorus. Sw. nec Bp. | re m II | 201 XCIX |1,2,5,4 Fraseri. 4 Celeopicus == I | 16 | xui bü. 5 Frenatus. Natt. M Grayii, Malh. | Megapicus up Freniger. Reich. À É Variegatus ? Wagl. | Picus Linn Frondium. Brehm. | ; Major. » PU TE Frondium. C.-L. Brehm. Chl Viridis. Linn. | oropicus = drm Hep = | Picus, == Fulviscapus. Illig. Dendropicus. | Malh. | Ï | 198 |. xum. 1,2,5,4 Fulvus. Quoy et Gaim. Dryopicus. dee I 55 XIV 1,2 Fumigatus. De Lafresn. Mesopicus. = PI LYH |5,4,5 Funebris. Valenc. Dryopicus. 2 L5 iv 747.95 Fuscescens. Vieill. Dobdrp Fulviscapus. Illig. | eu ropicus. == Fuscipennis. Sclat. | Mesopicus. s IT LXI GERM des | Phaiopicus Pectoralis. Lath. ) p =: pe Gabonensis. Verr. Nigriguttatus. » | Chysopicus. == II | 150 XCI Las Gairdneri. Aud. | Picus Linn Galbula. Temm. | s t Varius. Linn. Galeatus. Natt. Dryopieus Mall: | 1155591 Gr. Nos: Gerinii. Temm. Zebrapicus SNS Goensis. Gmel. Indopicus — ll | 85 LXVI 1.2 Goertan. == : Poliocephalus. G. Cuv. Mesopicus. od II [45,48] Lx 1à6 Gouldii. Malh. Plumbiceps. Temm. | Chrysopicus. PS I 62 XVII 6, 7 Rubiginosus. In diversis museis. | Gracilis. Less. E Scalaris. Licht. Picus. Linn | 4 ESPÈCES. Gradatus. Lignarius. Grammicus.. Grammithorax. Granatinus. Puniceus. Grantia. Grantii. Grantia. Grateloupensis. Santa-Cruzi. Grayii. Griseocephalus. Capensis. Griseus. Carolinus. Guatemalensis. Guayaquilensis. Regius. Guerini. Guineensis. Fulviscapus. Gularis. Jerdonii. Gularis. Mentalis. Guttatus. Variolosus. Guttatus. Cayennensis. Guttifer. Guttocristatus. Goensis. Guttulatus. Cayennensis. Gutturalis. Pulverulentus. Gutturalis. Mentalis. Gymnophthalmus. Hzemasoma. Mahrattensis. Hœmatogaster. Hæmatostygma. Hæmatribon. Hæmorrhous. . Validus. Hardwicku. Variegatus. Harrisii. Hartlaubii. Sordidus. Hartlaubi. Hemprichii. Hedenborgii. Obsoletus. Hemprichii ju». Hemidactylus : Brachyurus ; li NOMS des AUTEURS. Licht. Mol. Malh. ex Natter. Malh. In diversis pu Horsf. M* Clell. Licht. nec Spix. Licht. Spix nec Licht. Gmel. Reich. Tick. Gmel. Wagl. Gmel. Valenc. Temm. Reinw. Temm. Blyth. GENRES. | Pieus. Celeopicus. Phaiopicus. | Chloropicus. | Chloropicoides | Zebrapicus. | Megapicus. Mesopicus. | Zebrapicus. | Megapicus. | Chloropicus. | Dendropicus. | Phaiopicus. | Chloropicus. | Chrysopicus. int | Indopicus. | Chrysopicus. | Dryopicus. | Chloropicus. Picus. Megapicus. Mesopicus. Indopicus. Megapicus. Dendropicus. | n 7] Mieropicus. | | ) | Phaiopicus. | NOMS des AUTEURS. PLANCHES. FIGURES. 312 . NOMS NOMS Z ESPÈCES. des GENRES. des 5 PAGES. | PLANCHES. | FIGURES. AUTEURS. AUTEURS. = Hemipodius. l Sw. ET Bengalensis. Linn. j Brahmapicus. Malh. Hemprichii. Ehrenb. | Dendropicus. ; E Herbarum. C.-L. Brehm. : . Minor. Linn. | Picus: Linn. Herminieri. Less. | Melampicus. Malh. II | 199 C 4 Himalayanus. Proceed Lond. \ Pi G Himalayensis. Jard. e As Himalayensis. Jard., Selb. | — — llirsutus. B G.R. G TZ | NN Dg c Hirsulus. = Tridactylus. Linn. 32722 Hirsuta. : Shaw. Hirundinaceus. Gm. | Melampicus Malh Hirundinaceus. Valenc. Een Rubrifrons. o pix. i AT = IÏ | 194 | xcvur 4,5,6,7 Hodgsonii. Malh. l p Majoroides. Hodgs. | Picus. Linn. | I | 49 KE 4,9, 5 Himalayensis. Blyth. Hodgsonii. Jerdon. | D ryopicus. Malh. Horsfieldii , mâle. Wagl. pes Leucogaster. Reinw. ) FE m Horsfieldii , femelle. Wagl. ; Pulverulentus. Temm. | E ze Hortorum. C.-L. Brehm. | Pi Minor. Linn, icus. Linn Hyperythrus. r> Vig. I 150 XXX A, 5,6 Hypopolius. . Wagl. 2 icus. Malh: | I| 250 | cur |4,5,6 p 2 2 Hypoxanthus. Blyth. Rivolii. Poiss. } Geopicus. — Humeralis. Wagl. Goensis. CR | Indopicus. Los Icterocephalus. Lath. Chlorocephalus. Gmel. | Chloropicus. Malh. Icterocephalus. Lath. Erythropsis. Vieil. | pen 2 Icterocephalus. - Spix. | Teteromelas. Vieill. 5 à | Nattereri. `. Malh. | Chrysopicus. spes Il | 182 | LXXXVII | 1, 2, 5 Igniceps. Hodgs. Bengalensis, mále. Lin. | Brahmapicus im Imbrifœtus. Nier. a Principalis. Linn. Í Megapicus = Immaculatus. Sw. Mesopicus i Imperialis. : Gould. Megapicus KA I 2 I 1, 2,3 Incarnatus. Licht. P Harrisii. Aud. | ICUS. Linn Inornatus. Bonap. Incarnatus. Licht. deus Ee Harisu. Aud. Intermedia. Blyth. Enn nd ie | Chloropicoïdes Malh. Ischnorhynchos. ` Wagl. | Mel j Hirundinaceus. Gniel. erampicus. = Isidori. l Malh. | Chl Leucolæmus. Malh. ex Natter. oropicus. E ESPÈCES. Jaballa. Numidicus. Jamaicensis. Radiolatus. Jardinii. Javanensis. Tiga. ` Javensis mâle. Leucogaster. Javensis, femelle. Pulverulentus. Javensis. Tiga. || Jerdonii. Jubatus. Magellanieus. . Jugularis. Jumana. Kamtschatkensis. Crissoleucus. Karelini. Kaupii. Kaupii. Lignarius. Kingii. Lignarius. Kirkii. Kirki. Kirtlandi. Kizuzuki. Kisuki. Kochii. Arcticus. Kogera. Kisuki. Labarum. Rafflesii. Lafresnayi. Larvatus. Radiolatus. Lathami. Mexicanus. Desmursi. Lecontei. Ledouci. Minor. Lepidotus. . Striolatus. Lessonii. Regius. . Leucogaster. Leucolzmus. Leucomelanus. Martini. Leucomelas. Canadensis. Leuconotus. 313 NOMS NOMS 4 des GENRES. des E PAGES. AUTEURS. AUTEURS. = iw : | Picus. Linn Mus. zool. soc. Lon. . Wagl. | Zebrapicus. Malh. Malh. | Picus. — Ljungh. do. Bafles Chloropicoides — Horsf. nec Bonap. . T | Dryopicus. = Horsf. nec Bp. | "Temm. TE E ; H Ê Z Pp a | Chloropicoides E. » | Phaiopicus. — I 4 Lafresn. | M e King. j egapicus. =È Blyth. Phaiopicus. = Spix. Celeopicus. => I 28 Bp. eh ; > RE | Picoïdes. Lacép. | Ï | 143 Brandt. Chloropicus. Malh. Bp. nec Hartl. | Zebrapicus. 14 II | 246 Hartl. Bp. ; r ` P. V Picus. Linn. G.-R. Gray. ) Moli. T ut = Malh. ; Bp. ex Malh. | Mesopicus. Malh. | I | 70 » | — = I | 54 De Sieb ; 3 si | Picus. Linn. | Ï | 154 N mn FR | Picoïdes. Lacép. Mus. zool. soc. Lon. TE Tenun. ( Picus. Linn. Less. Vig. l Chloropicoides Malh. | Malh. | Dendropicus. = Ï ` 204 2a | Zebrapicus. a ee Geopicus. 2 | Malh. Dendropicus. » l | 205. Jones. Picoides. Lacép. I | 182. uon | Picus. Linn Natt. i Chl 0 M Ih Blyth. j or picus. ain. Less. Malh. ex Licht. l Megapicus. = Reinw. Dryopicus. ` É Ï |-47 Malh. Chloropicus. == II | 146 Wael. ; C | Picus. Linn Bodd. Gmel. : | m SU Bechst. => Il |89, 91 PLANCHES. XLVII LV XXVI CVI LIX LVIII XXXVI XLIV XLIV XL XIII LXXXV XXIII FIGURES. 1,2, 5,4 4,5,6,7 1, 2, 5 4, 5, 6 4, 5, 6 34 5 6 1.2.5 c c E 314 ESPÈCES. || Leucopogon. Boiei. Leucopterylus. Lineatus. Leucoramphus. Seapularis. Leucorhynchus. Regius. | Leucotis. Querulus. Leucurus. || Lichtensteinu. Funebris. | Lignarius. Lineatus. Longirostris. Europæus. Loricatus. Multifasciatus. Luciani. Lucasanus. Lucorum. Major. Lugubris. | Gabonensis, fem!'*. ' Lugubris. | Lunatus. Numidicus. || Luridus. Pectoralis. || Macei. Maekloti. Pulverulentus. : Maerocephalus. i Chrysochlorus. | Maculatus. | Bicolor. Maculipennis. Aurulentus. || Maculosus. Chloronotos. Chloropicoides tiga (variété). | Malaecensis. || Miniatus. | Malherbii. | Mandarinus. Cabanisi. | Marginatus. || Pecloralis. || Manillensis. i Capensis. | Martine. || Martini. | Martini. | Martinæ. NOMS des AUTEURS. Valene. Wagl. Reich. Linn. Licht. Vig. Natt. Licht. Illig. Wils. Pr. Wurt. Wagl. Valenc. Mol. Linn. C.-L. Brehm. Less. Reich. Malh. Xantus. C.-L. Brehm. Linn. Hartl. nec Natt. Verr. Natt. nec Hartl. Brehm. Malh. . Nitzseh. Lath. G. Cuv., Temm. Wagl. Temm. Spix. Vieill. Gmel. Licht. Illig. Valenc. G. Cuv. King. Lath. » Hodgs. Malh. Raffles. Lath. Forst. G.-R. Gray. Malh. Reich. nee Malh. Reinw. Lath. G. Cuv., Vieill. Gmel. Aud. GENRES. Megapicus. Dryopicus. | ) | | re | Pi je | Dryopicus. Picus. Dryopicus. | Picoïdes. l Celeopicus. | Picus. | — | Chrysopicus. | Celeopicus. | Picus. | Phaiopicus. Picus. Dryopicus. Picus. RE 127295" age reci PEN ec Not SE TEE D me” Chysopicus. Megapicus. Picus. ~ ——— — x | Chloropicus. | Megapicus. | Picus. Phaiopicus. Picus. i ) | Mesopicus. | t | | Chloropicus. Chloropicus. NOMS des AUTEURS. VOLUMES. buc pa PAGES. 26 41 63 166 20 70,71 16 61 82 PLANCHES. | FIGURES. CX 9 à 12 XII 4à 8 XVII 4,5 LIV 1,2,5,4 : XXIV 1,2,5,4 || II 1.4 XXVIII | 1, 2,3 XVI 7, 8 XVI 1; 2.5 VI 1,2,5,4 |! XVII 8, 9 XXII 1,2 315 NOMS NOMS d ESPÉCES. des ; GENRES. des = PAGES. | PLANCHES. | FIGURES. || ; AUTEURS. AUTEURS. | S Martius. Linn. Maximus. Qu E Dryopicus. Malh. | I |52,55 x 5 6, 7 Martius molina. + Reich. Magellanicus. | Megapicus. e. Massena. Less. Pn Nat. Rivolii. Boissonn. | Geopicus. cpm Mauritanus. C.-L. Brehm. | Pi L Numidicus. Malh. 1CUS. inn Maximus. Gessn. Martius. ï | Dryopicus. Malh. Maximus rostro albo, Catesb. M Imperialis. Gould. | egapicus. um Medianus. Sw. Pee Linn. | Medius. Linn. PI | Medius quasi villosus. Catesb. . | Harrisii. Aud. verum Bu Melanocephalus. King. Lignarius. Mol. == Melanocephalus Natt. | Melampicus. Malh. Melanochlorus. Gmel. Chrysopicus. - plf 188 [LXXXVI bis 4, 5,6 Melanochloris. G. Cuv. | || Melanochlorus. Ginel. = == Melanochrysos. Hodgs. Bengalensis. Linn. | Brahmapicus. um Melanogaster Natt ) M Boiei. Wagl ) egapicus. => Melanogaster. Ray. : Rubiginosus. Sw., West. Africa. Celeopicus. a Porphyromelas. Boie. : Melanolæmus. Malh. | Chrysopicus. — H | 186 | cxxxix |7,8,9 Melanoleucus. Lath. M Albirostris. Vieill. | egapicus. m Melanopogon. Licht. | Formicivorus. Sw. nee Bp. . Melampieus rur Melanopterus. Pr. Max. de Vied. | Dominicanus. Vieill. E = Melanotis. Sclat. | ; Pucherani. Malh. Zebi apicus. per Melanotus. Blyth nee Natt. ) Ind um Goensis. Gmel. j 1n opieus. | Melanotus. Natter. nec Blyth. ID Erythrops. G. Cuv. Í ryopicus. = Melinus cristà atrinà. Barr. : : Multicolor. | Gmel. | Celeopicus. Malh. Meniscus. ` Malh. | Picus. Linn. Menstrus. = Scop. : (apendis CLE | Mesopicus. Malh. Mentalis. Jerd. nec Temm. ? Xanthoderus. Malh. Chloropicus. m 11 1 LXXV | 4,5, 6 Mentalis. Temm. nec Jerd. | Z 2 Meriani. Hartl. | Ch Icteromelas. Vieil. j rysopicus. =E Meridionalis. Sw. nec Brehm. | Picus. Linn. Meridionalis. C.-L. Brehm. ! Medius. Linn. | — = Meropirostris. i Wagl. | Melampicus. Malh. Mesoleucus. Licht., Reich. Moa l Grayii, femelle. Malh. h Pga pinu, TE Mesospilus. Reich. Ü : Major. Linn. | Picus. Lin. Mexicanoides. De Lafresn. Geopicus. Malh. Mexicanus. Sw. = = Micropus. Blyth. b Bengalensis. Linn. | Brahmapicus. S | II ; 80 "n" 316 ESPÈCES. Minialus. Miniata Minutissimus. Cayennensis. Minutus. Cayennensis. Mitchelli. Canicapillus. Mixtus. Bicolor. Modestus. Funebris. Moluccensis. Moluccensis. Analis. Moluccensis. Nanus. Monachus. Dominicanus. Montanus. Picus major. Montanus, Torquatus. Montanus. Tridactylus. Mulleri. Obsolétus. Mursii. Mutilatus. ` Mystaceus. Biarmieus. Namaquus. Biarmicus. Nanus. Natalia. Picus thyroïdeus. Nattereri. Icteromelas. Nepalensis. Negleclus. Niger. Martius. Niger. Ruber. Niger carolinensis eristatus. Principalis. Niger cayanen. cristat-| Lineatus. Pulverulentus. Erythronotuüs. Chlorolophus ; Erythronotus. NOMS des AUTEURS. Forst. Bonap. Raffles. Temm. Linn. Temm. Pallas. De Lafresn. Lath. De Lafresn. Malh. Blyth. Bodd. Gm. Vig. Valenc. Gm. nec Reich. Reich. nec Gm. Temm. J.-E. Gray. Vis. Brandt. Vieill. C.-L. Brehm. Linn. Ord. » C.-L. Brehm. Linn. Bonap. Temm. Gm. Malh. ex Gm. GENRES. Chloropicus. Pieus. TOS Picumnus. Picus. Picus. Melam picus. Picus. Melampicus. | js | ) | | j — | Dryopicus. | = L l ) | | 5 Picoïdes. | Dryopicus. Celeopicus. — Malh. ex Natt. nec Mesopicus. Sund. Sund. nec Natt. Wagl. » Temm. Vieill. Vieill. G. Cuv. Licht. G. Cuv. Vig. Malh. Cass. Malh. Vieill. Horsf.. Vieill. Wagl. Vieill. C.-L. Brehm. Linn. Vieill. Gmel. Briss. Linn. Briss. Linn. Sphyrapicus. | Chrysopieus. Chloropicus. | Dryopicus. Picus. Megapicus. | Dryopicus. | | Brahmapicus. ( ) l \ NOMS des AUTEURS. Malh. Lin. Malh. Lacép. Malh. Mal.ex Gm. Malh. p puram] [came PAGES. 117 115 208 143 145 146 55 18 65 PLANCHES. LXXVI XXVI XLV XXXII XXXII XXXIII XXXIII FIGURES. 14 2, 3 4,5,6,7 1j 2,3 2,4 1, 2, 5 A, 5 5,6,7,8 ESPÉCES. Niger maximus, ca- pite rubro. . Pileatus. Niger cristâ rubrà. Pileatus. Niger virgianus cris- tatus. - Pileatus. Nigriguttatus . Gabonensis , fem", N ipalensis. Chlorolophus. Pardinus. | Nivosus. Norvegicus. Canus. | Notatus. | Nubicus. Æthiopicus. Nuchalis. Bengalensis. | Nuchalis. Varius (variété). | Numidicus. N umidicus i Nuttallii. Wilsonii. Obseurus. Erytrocephalus. 1 Obscurus. Capensis , femelle. | Obsoletus. Occipitalis. Hirundinaceus. Occipitalis. || Ochraceus. Odoardus Regius. Oleaginus. Olivaceus. Maculosus. Olivaceus. Arator. | Olivinus. Orientalis. Sultaneus. Ornatus. Aurifrons. Otarius. || Palalaca. | Philippinarum. | Pardinus. Nivosus. Parvus. Sealaris. | Passerinus. J| Passerinus. Affinis. NOMS des GENRES. AUTEURS. Catesby. í | Dryopicus. Linn. Lath. | Linn. Briss. - Linn. Lafresn. et d'Orb. Verr. Hartl. Verr. J.-E. Gray. — | Mesopicus. Chrysopicus. Chloropicus. E. | Chrysopicus. Nozem. Gm. Licht. | Chrysopicus. Linn. ` | Hemp. Ehrenb. Rüp. Wagl. Linn. Baird nec Wagl. » | Chloropicus. 4 | Melampicus. Talh. Ë h | Picus. Gamb. ) » | Em | | i agl. `) . en v nm | Melampicus. l. nec Gm. à M os = | Mesopicus. Wagl.. | Dendropicus. . Cuv. Vig. ; T ume m j Melampicus. Vig. nee Cuv. | Chloropicus. Spix. Celeopicus. - Bonap. . Malh. ex Licht. | Megapicus. Licht. | Mesopicus. J.-E. Gray nec Lath. Cin onas ^ Valence. E : vu | Geopicus. Malh. ex Natt. | Mesopicus. East india mus. | Indopicus. Hodgs. L | Zebrapicus. Malh. Picus. . C Qu. = . lau | Indopicus. T à 5 S. | Chrysopicus. Cabot. o Licht. Picus. Linn. | Mesopicus ` Pr. Maxim. ) Swain. j Pu | 317 | Brahmapicus. NOMS P des E | PAGES. 3 AUTEURS. > Malh. noe I 69 2 II | 454 = II | 162 Cw II | 161 Linn. | T | 65 un I 100 Malh. = Ï | 207 4 HW rs m I 25 = EI a 2 Ï | 66 Linn. Malh. Linn. Malh. H| 61 PLANCHES. LIX XCII XCV . LXXXIII XVIII XXIV XLV LXXVII ` LIV. LVII LIX LXII FIGURES. 1, 2,5 1,2,5,4 8, 9, 10 | 4,5,6 4, 5, 6 318 ESPÉCES. Pearsonii. : Majoroides. Peralaimus. Strictus. | Pectoralis. Pectoralis. Analis. | Percussus. Pereoecineus. Boiei. Perspicillatus. Canipileus. Peruvianus. Atrieollis. Phaioceps. Rufinotus. Phaiopus. Jerdonii. || Pharodes. Bengalensis. Philippin arius. Strietus, jeune m : Philippinarum. Philippinarum, Hæmatribon. j Phillipsii. Pileatus. || Pinctorum. Pieus major. Pinctorum. Viridis. || Pinctorum. Dryopieus martius. | Pipra. | Picus major. | Pipra. || Picus minor. Pitiguus. Chilensis. | Pitiu. | = Chilensis. Pitius. : Chilensis. | Pityopicus. Major. | Plumbiceps. Rubiginosus. Gouldii. Poliocephalus. Goertan. : Poliocephalus. Fasciatus. Poliocephalus. Poicephalus. Poicephalus. || Puicephalus. Spodocephalus. || Poicilophos. Poicilolophos. Tristis. Pollens. Gray. NOMS des AUTEURS. GENRES. East India comp. mus. Hodgs. Wagl. Horsf. Lath. Blyth. nec Lath. Temm. Pr. Bonap. Wagl. Licht. D'Orb. Reich. Malh. Blyth E Malh. Licht. Linn. Mus. de Genéve. Horsf. Lath. Less. Wagl. Aud. Linn. C.-L. Brehm. ; Linn. C.-L. Brehm. Linn. C.-L. Brehm. Malh., Linn. M. Gillivr. Linn. Pallas. Linn. Bridg. Less. Gmel. Less. Mol. Less. C.-L. Brehm. » Temm. In diversis museis. Malh. Cuv. nec Licht., nec Bp., nec Sw. Gmel. ILicht. nec Cuv., nec Sw. » Bonap. Swains. nee Rupp. Rupp. nec Swains. Pr. Bonap. Temm. Bp. Malh. | Picus. | Indopicus. | Phaiopicus. | Picus. | Chloropicus. | Megapicus. Chrysopicus. | ! ) Phaiopicus. | = | Brahmapicus. | | | Indopicus. Picus. Chloropicus. Dryopicus. Mesopicus. | (n | Mesopicus. E | Mesopicus. | Phaiopicus. | Megapicus. | NOMS des AUTEURS. PAGES. | PLANCHES. ` VOLUMES. LXV XLVII 148 LXXXVI 177 CXIV LXVI XXI FIGURES. | 1, 2, 5 1, 2 3,4 ESPÈCES. Pollens. Malherbii. Polonicus. Leuconotus. Polyzonus. Porphyromelas. Rubiginosus. Porloricensis. Principalis. Pubescens minutus. Pucherani. Pullusalbo variegatus Radiolatus. | Pulverulentus. Puna. Rupicola. Punctatus. Funebris. Punctatus. Biarmicus. Puncticeps. Lignarius. Puncticolli. | Puncticollum. | Punctigula. Cayennensis. Punctuligerus. Punctatus. || Puniceus. Punicea. | Pusillus. Minor. | Pygmoeus. Moluecensis. Pygmœus. | Pygmœus, senior. Semicoronatus. || Pyriceps. Macei. Pyrrhogaster. Pyrrhomelas. Rubiginosus. | Pyrrhotis. || Quercuum. Medius. | Querulus. Querulus. Borealis. Radiolatus. Rafflesii. Regius. Guatemalensis. | Reinbachi. Ricordi. Brachy urus. Rivolii. | Roseiventris. Medius. II NOMS des AUTEURS. Pr. Bonap. G.-R. Gray. C.-L. Brehm. Bechst. Temm. ' Boie. Sw. Daud. Lin. Vieill. Malh. Brown. Wagl. Temm. Licht. D'Orb. et de Lafr. Less. nec Vieil., nec Cuv. Valence: Vieil. nec Less., nec Cuv. G. Cur Lafresn. Mol. Malh. Bodd. Gmel. Wagl. Cuv. nec Vieill. Wagl. Horsf. Pr. Bonap. CL 2a Wagl. Gmel. Vig. Blyth. Malh. Hodgs. Temm. Malh. Mus. Francf. Sw. West. afr. Eyton Hodgs. C.-L. Brehm. Linn. Wils. Pr. Bonap. Vieill. Wagl. Vig. Licht. » Malh. Géné. » Boissonn. C.-L. Brehm. Bechst. GENRES. | Megapicus. | Picus. | Chloropicus. | Celeopicus. Melampicus. Megapicus. Picus. Lebrapicus. Dryopicus. Geopicus. Dryopicus. Dendropicus. Picus. Chr ysopicus. Chloropicus. Picus. ) | | | | j | | Br ahmapicus. | | | | | = Z | Mesopicus. | Celeopicus. Picus. | ) pc == Lebrapicus. Chloropicoides | Megapicus. | Celeopicus. | Phaiopicus. | Geopicus. | Picus. | 319 NOMS T des E | PAGES. | PLANCHES. | FIGURES. || ea AUTEURS. = Malh. Linn LXXXIII | 1,2 = TE a XLIX 4, 2.75 — H 206 | xu 5, 6 = l 4 I 1 Lmn. F 3 XXIX |8, 9, 10 Malh. | IT | 227 cur |4,2,3 Linn, Malh. |Il| 92 LXX 1,2,3,4 == II | 165 XCII /4,5,6,7 => II | 112 | xxxiv |5,6,7 Linn Malh. | 1 | 4 LVIII | 9,10 — ] | 58 L 4,5,6 Linn » » Ï 131 | xxxi 1.5.6 Malh. | II | 259 ow. |5,6,7 = H | 104 | rxxu 1,2,3,4 = ] = 98 LVI |4, 5,6 — TM! 268 | exu | 135 Linn. 81 320 ESPÈCES. Robuslus. Rubellus. Rubiginosus. Ruber. Rubescens, Sanguineus. Rubicatus. Mexicanoides. Rubicatus , femelle. Mexicanus. | Rubidicollis. Portoricensis. Rubiginosus. Rubiginosus. Rubiginosus. Gouldii. Rubricapillus. Villosus. Rubricatus. Semicoronatus. Rubricatus. Mexicanus. Rubricatus. Mexicanoides. Rubricatus. ` Mexicanus. Rubricollis.: Rubricotis. Mexicànus. Rubrifróns. Rubriventris. Rubriventris. Flavifrons. Rubropygialis. | Ruficeps mâle. Selysii. Rufinotus. Rubrigularis. Williamsoni. Rufiventris. Flavifrons. Rufoviridis. Maculosus. | Rupicola. Rupellii. Percussus. Rufus. Sanguineus. Sanguinolentus. Santa- Cruzi. Saucius. Hirundinaceus. Scalaris. Wilsonii. Scalaris. Scapularis. Sclateri. Schœnsis. Seindeanus. Picus williamsoni. NOMS des GENRES. AUTEURS. Illig. | Megapicus. Natt. . Sy Wol Dron Celeopicus. Gmel. | Picus. ieill. à V | Mesopicus. Wagl. ] : Lafresn. ) Geopicus. Wagl. Sw. | e Ui l Melampicus. Sw.West.afr.,Eyton| Celeopicus. Sw. in zool. illustr. Chrysopicus. Nee Swains. Malh. Nuttall. » Blyth. Malh. Bp. ex 20 nec Gray. Gray nec oes Lafresn. Licht. nec Gray. Sw. Gmel. Pug e ig Swains. nec Vieill. Vieill. nec. ud Vieill. Malh. Spix. Malh. d'Orb. et Lafresn. Wagl. Temm. Gm. Picus. | ) ) | ! Geopicus. | | dem | Megapicus. | Geopicus. Melampicus. Lebrapicus. | Melampicus. | Chloropicoides | Mesopicus. | Phaiopicus. Spyrapicus. | Melampicus. | Chrysopicus. Geopicus. Chloropicus. Celeopicus. Mesopicus. Zebrapicus. Melampicus. Picus. Dryopicus. Megapicus. Dendropicus. Picus. SE E HÀ: NOMS des AUTEURS. VOLUMES. I Il II Il Il II jum] pmi nni PAGES. 25 150 266 264 197 249 92 272 14 65 76 242 118 44 22 195 PLANCHES. | FIGURES. III 4, 5, 6 XXXI |1,2,5 CX 1; 2,5 CX 1; 2, 9 LXXXIX | 4, 5, 6 XCVIN | 4, 2,5 CVII 1 LXX 5 XLVI |1,2,3 CIII 1, 2,5 L 6, 7 LX 4, 5, 6 XLIII XXVII 6 Xx Macr VIII 1, 8 XLII 7, 8 321 VOLUMES. AUTEURS. NOMS ESPÈCES. des GENRES. AUTEURS. Scutatus. Wagl. i : Multicolor. Gmel. j Celeopicus. Selysii. | Mesopicus. Semicinnamomeus. Reich. : Exalbidus. Gm. | Geleopicus. Semirostris. Linn. Ê Viridis, jeune. » | Chloropicus. Senegalensis. Gmel. | ; Passerinus. Linn. j Mesopicus. Semitorquatus. Licht. À Erythrops. G. Cuv. | Dryopicus. Septentr rionalis. Brehm. | m Tr ydactylus. Linn. Picoïdes Septentrionalis. Nuttall. | Picus. Sericollis. Hodgs. É Chlorolophus. Vieill. J Chloropicus. Shorei. G.-R. Gray. ) a. Shorii. Vigors. | Chloropicoides Similis. Less. : Scapularis. Vig. | Dryopicus. Smaragdinicallis. Malh. | Celeopicus. Smithii. 2n Chrysurus. Swains. | Chrysopicus. Sonneralii. Less. | : 3 Erythronotus. Vieill. Brahmapicus. Sordidus. Eyton. Á Sordidus. Reich. nec Eyton. \ Mesopicus. Spilogaster. Wagl. | Micropicus. Sordidus. C.-L. Brehm. Pi Major. Linn. | ICUS. Spilolophus. Vig. Hœmatribon. » Indopicus. Spodocephalus Pr. Bonap. Poicephalus. Rupp. | Mesopicus. Squamacollis. Less. Mentre Feum. | Chloropicus. Squamacollis. Nee Lesson. Bengalensis. Linn. | Brahmapicus. Squamatus. Jerd, ) ; Striolatus. Blyth. ) Chloropicus. Squamatus. Vigors. | = Squamosus. Vieill. nec Less. Adspersus. Natt. | Mesopicus. Squamosus. Lesson nec Vieill. | Philippinarum. Lath. Indopicus. Strenuus. Gould. | E Strenuus. Hodgs. ) Striaticeps. Reich. Brachypternus Shorei, femelle. Chloropicoïdes Striatus. Briss., i Lebrapicus. Stricklandi. Malh. Picus. Striklandi. Layard nec Malh. I d Carlotta. Malh. | n opicus. Strietus. Horsf. nec Jerd. Strictus. Jerd. nec Horsf. uet ; Striolatus. Blyth. Chloropicus. Striolatus. Meyer nec Blyth. nec Les.) Pi Minor. » j 1CUS Striolatus. Les. nec Blyth nec Meyer. | M Passerinus. Linn. | esopicus. Subcampestris. Reich. | : Malherbipicus. Bonap, Malh. Geopicus. Campestroïdes. Malh. Malh. PAGES. | PLANCHES. | FIGURES. 57 LXII. 2,5 85 | LXVIII |1,2,5,4 152 | LXXVIII 1,2,3,4 102 | LXXI |14,2,53 255 | cvi 2, 5 4 XXVIII | 4, 5, 6 155 | LXXVI | 4, 2, 5 aa Enca è < Kama Far: i — 322 ESPÈCES. Subelegans. Aurifrons. Subelegans. Rubriventris. Subelegans. Santa-Cruzi. Subminiatus. Miniatus. Subocularis. Superciliaris. Sulfuriventer. Kaupii. Sultaneus. Superciliaris. Superciliosus. Superciliaris. Swainsonii. Rubriventris. Syriacus. Tænionotus. Temminckii. Tephrodops.. Passerinus. Terrestris. Arator. Thibetanus. Bengalensis. Thoracinus. Multicolor. Thyroideus. Natalia. Tiga. Tridactylus. Tinnunculus. Torquata. Multieolor. Torquatus. Torquatus. Torquatus. Multicolor. Trachelopyrus. Tricolor. Erythrocephalus. Tricolor. Tridactylus. Tridactylus. Crissoleucos. Tridactylus. Americanus. Tridactylus. Arcticus. Trinitatis. Canipileus. Tristis. Tukki. Pectoralis. Turati. AUTEURS. Bonap. nec Less. Licht. Less. nec Bonap. Reich. Malh. ex Bonap. Hodgs. Temm. G.-R. Gray. Temm. Malh. Swains. nec Vieill. Hempr. et Ehrenb. Malh. ex Reich. Malh. Wagl. Linn. Burch. G. Cuv. Natt. Linn. Less. Gmel. Cass. Malh. Raffles. Sw. Wagl. Bodd. Gmel. Wils. nec G.-R. Gray Aud. G.-R. Gray nec Wils. | n Malh. ex Pr. Bp. Nec Wagl. nec Gm.) Linn. Wagl. nec Gm. nec Seba. Linn. Pallas. » Sw. et + 3 udi Sw. Selat. D'Orb. Horsf. Less. Lath. Malh. GENRES. Lebrapicus. Chloropicus. Indopicus. Lebrapicus. | ) ) ) ) | | Zebrapicus. | ) ! \ | Picus. Mesopicus. Geopicus. Brahmapicus. Sphyrapicus. l ) ) j | | | » | ) n v | » | Celeopicus. » » j Celeopicus. | » Melampicus. | Picoides. » » | ) | Chloropicus. » | Phaiopicus. Picus. — | ma | ————————— | aeaaaee des : PAGES. Malh. = I 78 Sr I 224 Linn. | Ï | 95 Malh. » Baird. | Ï | 162 » IT | 98 » I 3 Malh. | 1| 55 » II | 216 » NHM 177 » = ll | 248 Lacép. Brandt. » » Malh. » I 10 Lin. Ï | 126 PLANCHES. LXIV CII XX XXXVI LXXI LIII LII XCVI CXIV CVI LVHI XXIX I FIGURES. 1.2.5 1,2, 8 5,6,7 ESPÈCES. Undatus. Rufus. Undatus. Multifasciatus. Undosus. Undulatus. Undulatus. Uralensis. Uropygialis . Kaupii. Vaillantii. Validirostris. Auritus. Yalidus. Variegatus. Variegatus. Bicolor. Variegatus. Tridactylus. Variolosus. Varius. Varius. Medius. Varius amer. cristatus Flavescens. Varius brasiliensis ipeeu dictus. Lineatus. Varius benghalensis. Bengalensis. Varius eanadensis. Canadensis. Villosus. Varius carolinensis. Varius. Varius cayanensis. Americanus. Varius indicus. Gerinii. Varius jamaicensis. Radiolatus. Varius major. Major. Varius medius. Radiolatus. Varius medius jamaic, Radiolatus. Varius minimus. Pubescens. Varius minor. Minor. | Varius minor, ventra luteo. Varius. Varius virginianus. Villosus. Varius virginianus minor. Pubescens. Ventre rubro. Carolinus ex parte. Il NOMS des AUTEURS. Linn. Ginel. G.-R. Gray. Malh. ex Natter. G. Cuv. Lacép. Vieill. Malh. Baird. Malh. ex Bonap. Malh. Blyth. Eyton. Temm . Wagl. Lath. Gmel. Valenc. Lacép. Licht. Linn. Briss. Linn. Briss. Malh. ex Gmel. Ray. Linn. Klein. Linn. Briss. Gmel. Swains. et Rich. Briss. » Briss. » Gérin. Temm. Briss. Wagl. Briss. » Sloane. Wagl. Ray. Wagl. Catesb. Linn. Briss. » Catesb. Linn. Briss. » Briss. Linn. Catesby. Linn. | : | | | | | | | | ï | | | | | | | | | | | | [s | — | | GENRES. » Celeopicus. » Picoides. » Zebrapicus. D Picus. » Picus. » Picoides. il Picus. » 22) Brahmapicus. Picus. Picoides. Lebrapieus. - Picus. Lebrapicus. » » Picus. » Lebrapicus. ` NOMS des VOLUMES. AUTEURS. » Malh. » Lacép. » I Malh. » II Linn. » Í Linn. » Lacép. Malh. zt» I Linn. » » I » » PAGES. 92 125 50 164 i PLANCHES. XXIII LXXXII IX XXXVII XXXVII XXI 382 323 FIGURES. 4, 5, 6 2,3,4,5 QI 1, 2, — 25 one arme o m Án Par: PIR a 324 ESPÈCES. Verreauxii. Malherbii. Vieillotii. Borealis. Villosus. Villosus. Vivescens. Viridis. Viridanus. Dimidiatus. Virginianus erytroce- phalus. Erythrocephalus. Viridi-canus. Canus. Viridis. Canus. Viridis. Viridis. Canus. Viridis bengalensis. Bengalensis femelle Vittatus. — Dimidiatus. Waglerii. Waglerii. Macei. Warscewiczii. Plumbiceps. Williamsoni. Flavigularis. Rubrigularis. Wilsonii. Xanthoderus. Xantholarynx. Xanthopyg:eus. Striolatus. Xanthopygæus. Striolatus. Xanthotænia. Aurulentus. Yucatanensis. Zebra. Carolinus. Meyer, C.-L. Brehm. | | Linn. nec Scopoli. | — | | NOMS des GENRES. AUTEURS. » Linn. Melampicus. Gm Cu. Chloropicus. Scopoli nec Linn.. Gmel. Briss. » Linn. Brahmapicus. Vieill. Temm. » Malh. Picus Haril. Temm. 7 Reich. | | Temm. Baird. . Selat. — Sphyrapicus. Malh. » Malh. Reich. Bonap. — | | Chloropicus. Melampicus. Blyth. Chloropicus. Hodgs. Blyth. Wagl. Illig. — Cabot. Chrysopicus. Bodd. Linn. ex parte. | Zebrapicus. NOMS Z des = PAGES. | PLANCHES. FIGURES. AUTEURS. = » 17 45 LI Lis D » Linn. | Malh. = Il | 121 LXXI 1à5 » | Linn. 177 xui |592 55.4 E 112 | XXIX 1,2,3,4 » Baird. | I | 165 | xxxvi | 4 » Mall. | IE | 415 | cxxxv 1,2,3 Mal. ex Reich. II 205 C : 06 Malh. 325 | ESPÈCES ET AUTEURS. É PAGES. | PLANCHES. | FIGURES. |i | z | | | PICUMNINÉS. | Picumnoides Abnormis (Temm.), nom spécifique. H 268 | cx 1 | Picumnus Asthenurus (Swainson), id. | BET Africana (J. et Ed. Verreaux). | = Albo squamatus (d'Òrb. et de Lafresn.). IL | 285 | cxv 2 € Buffonii (de Lafresnaye). ; M 285 | exvt | 5,6 | | pes Cayennensis (de Lafresnaye). ll | 280 | cxx 1, 2, 5 || |. — Castelneau (Malh.). IT | 381 | cxvm | 54 | = Cinnamomeus (Wagler). IHI 277 | cxix 4, 5 | zu Cirrhatus (Temm.). = Comeris (nom générique à trois doigts). Hex Exilis (Licht.). IL | 295 | cxvi 5,4 = Granadensis (de Lafresn.). IT | 285 | cxvn 5 > Guttatus (Reich.). : IÏ | 295 CXIX 5 7 Hypoxanthus (Reich.). c ll | 294 cxix | 1,2 ï Innominatus (Burton), nom spécifique à 4 doigts. IL | 279 | cxvi | 5,6 Pieumnoides Lacrymosa (de Lafresn.). Picumnus Lafresnayi (Verr.). | Ill | 282 | cxvi 4, 5 Lichtenstein (Lafresn.). — Microcolaptes (Gray). _ Minutissimus (Gmel.). = Minutus (Lath.). == Nipalensis (Hodgs.). a Ocellatus (Wagl., /sis, 1829). Picumnoides Ochracea (Hodgs.). | Picumnus Olivaceus (Lafresn.). I | 295 | cxx 4, 5 | — Orbignyanus (Lafresn.). | — Piculus (Isid. Geoff. Saint-Hilaire). | L Piculus (Temm.). 2 Picumninés (Bonap.). DE: Picumnoides (Malh.). uie Pygmæus (Licht., Lafresn.). II | 285 CXV. [3,4, 5 = Rufiventer (Bonap.). m Rufiventris (Bp., Lafresn.). II | 285 | cxvm 9 a Sasia (Hodgs., J. et E. Verr.), genre à 3 doigts. put Squamiger (d'Orbig.). ; ie Squamulatus (de Lafresn., Sclat.) H 289 awm `| 5. 1 - Temminckii (Lafresn.). ` H 79 cwi 1,3 |. E Verreauxia (Hart., Ver.), nom de genre à 4 doigts.) Il | 284 | cxvm 1 | — Verreauxii (Malh.), nom spécifique. II | 284 | cxvm 1 | — Vivia (Hodgson), nom de genre à quatre doigts. YUNGINZE. Yuncinæ Arizui en japonais (Temm., 3, page 284). — Æquatorialis (Rüppell). j II | 291 NRI | 2 = Japonica (Temm.). 7 == Indica. Il | 292 CXXI 5 — Pectoralis (Vig.), torcol à poitrine brune (Lafr.). IE | 291 CXXI 1 — Punctata (Brehm), Volf tandige vogelfang, page 13 (1835, p. 35 ou Torcol Pectoral). — Torcol. — Torquilla (Brisson). H | 289-| oxi E — Torticollo, Stor. degl. ucelli; n, pl. 186 (Sav., orn. tosc., 1, p. 146). RS D UNE OOLITO EEE E À AL À Ai li li hi Ài Ài Ài ABREVIATIONS EMPLOYÉES POUR LES NOMS DES AUTEURS ET OUVRAGES GITÉS. A ALBERT-LE-GRAanD. = De generatione; lib. v. 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