Dictionnaire Xconographique DES () . DIRECTION & RÉDACTION PAR ag. 4.» DESSINS & AQUARELLES FAR A. Cogniauy Pr Goossens (Yenre Epidendrum Mo. Bot. (Garder. 18397. (Genre Epidendrum. ‘Tribu des Épidendrées. — Sous-Tribu des L:aeliées.) Etymologie. — Nom formé des deux mots grecs epi, sur, et dendron, arbre: plantes croissant Ra an here n S sur les arbres ou épiphytes. Historique. — Lorsque ce genre fut établi par Linné, en 1737: il comprenait, conformément a son ass toutes les Orchidées épiphytes, c'est-à-dire li majeure partie des espèces tropicales, tant de l’ancien monde que du nouveau ; il est vrai qu'on en connaissait bien peu alors, puisque le acné Plantarum de 1753 n'en décrit que quatorze espèces. Ce fut le bota- niste suédois OLOFF Sins z qui le premier le restreignit considérablement (1799), tout en lui laissant encore cependant des limites beaucoup trop larges. BENTHAM (1883: le caractérisa avec plus de précision que ses prédécesseurs, et y réunit comme synonymes environ 25 genres établis par divers autres auteurs dans le courant de ce siècle. Caractères. — Sépales libres, égaux. Pétales semblables aux sépales, ou par- fois plus étroits. Labelle à onglet dressé contre la colonne et presque tou- jours plus ou moins soudé en tube avec elle, à limbe étalé, entier ou trilobé, souvent muni de deux tubercules à la base. Colonne sans pied, demi-cylindrique ou plus rare- A ment munie de deux ailes ou de deux oreillettes au sommet, à clinandre court, entier ou parfois frangé. Anthère terminale, en forme d'opercule, à deux loges parta- gées chacune en deux logettes; quatre pollinies égales, comprimées, disposées en une seule rangée, munies d’un appendice visqueux qui les rend adhérentes. Herbes épiphytes, à tige tantôt courte, charnue et renflée en pseudobulbe surmonté de une à'trois feuilles, tantôt grêle, plus ou moins allongée, simple ou plus rare- ment rameuse et munie de feuilles distiques. Pédoncules simples ou rameux presque toujours terminaux. Fleurs souvent de grandeur moyenne ou assez petites, brièvement pédicellées, disposées en grappes ou en panicules. ï Nos figures analytiques représentent la colonne avec la base du labelle et les pollinies de l'E. Parkinsonianum. Distribution géographique. —_ Ce genre comprend plus de 400 espèces, largement répandues dans toutes les régions tropicales de l'Amérique ; quelques espèces atteignent même d’un côté le sud des États-Unis et de l’autre le Paraguay etl’Uruguay. m2 DICTIONNAIRE teonographique des Orehidées EE R — TABLE DES PFLANCHES composant les trois premières séries éme EPIDENDRUM Espèces. Hybrides æ P]. 1. E. Isucochilum, KI. . 1#Hybr. PL 1. E. elegantulum, Hort. É 92: h;virèns, Al. z » 3. E. Costaricense, Rel 1 =» LP. Psouapidontrun, en *. e— » à E. radiatum, L ee } . ciliare, L. tm. ». 7. E. Rrassavolae, a É D 0 _ jooperiannm y 9. E. falcatum, Ldl + 10. E. Nopae reumn. Wild. ©). 10: var. roseum, Rchb. f. w y» 11. E. inversum, Ldl. &. _» 12. E.Friderici-Guilielmi, Warsce. et KR. f. u y» 13. E. vitellinum, Ldl. Dict. Fcon. des Orch. € pidenarum leucochilum R lotzsch. E pidendrum, pl. 1. Fuillet 1897. CN TC PAU PA 2 A Lei Hpidendrum leucochilum. Klotzsch. EPIDENDRUM à L:ABELLE BLANG. Epidendrum leucochilum Krorzscu in C4llgem. Gartenz., x1, p. 145 (1843). Synonymes. — ÆEpidendrum flavidum Lot. Orch. Linden., p. 8 (1846). — Epidendrum Imperator Horr. ex Verrcx, Man. Orch. PI. part. vi, p. 104 (1800). Sect. EUEPIDENDRUM $ SPATHACEAE. — Tiges fasciculées, dressées, très robus- tes, cylindriques, pouvant atteindre 60 centimètres de hauteur. Feuilles distiques, dressées-étalées, assez charnues et coriaces, oblongues-ligulées, obtises et un peu échancrées au sommet, un peu atténuéeset engaînantes à la base, longues de 15 à 20 centimètres. Pédoncule terminal, dressé ou plus ou moins penché, long de 15 à 20 centimètres, portant vers son sommet 5 à 9 fleurs, enveloppé dans une grande spathe comprimée et obtuse presque aussi longue que lui; pédicelles dressés ou dressés-étalés, un peu flexueux, longs avec l’ovaire de 9 à 11 cen- timètres. Bractées très petites, étroitement triangulaires, acuminées. Fleurs répandant une forte odeur de vanille. Sépales et pétales presque semblables, linéaires- lancéolés, aigus, réfléchis, d’un jaune verdâtre, longs d’environ 4 centimètres. Labelle d’un blanc pur, trilobé, à lobes latéraux obliquement ovales-arrondis et à bords très entiers, à lobe terminal plus long, ovale-lancéolé et aigu, muni à la base de deux tubercules et de trois lamelles divergentes. Colonne d'un blanc pur, soudée jusqu’au sommet avec l'onglet du labelle et formant avec lui une sorte d'entonnoir long de deux centimètres. Cette curieuse espèce, qui croît sur le sol, dans les lieux humides, parmi les débris végétaux en décomposition, se rencontre dans diverses régions du Vénézuéla et de la Nouvelle-Grenade, à une altitude de 1,500 à 3,000 mètres. Elle fut découverte en 1840 par le voyageur allemand EDOUARD OTTO, qui l’importa au Jardin botanique de Berlin, où elle fleurit pour la première fois en 1842. Notre planche a été exécutée d’après un exemplaire de la collection de M. LIONET, à Brunoy (Seine-et-Seine). NE PO NT Ve Dict. Fcon. des Orchb. Epidcendrum, pl. 2. pidendrum virens Jar Fuillet 1897. Dut. icon des Orchidees Zpidendrum. PL 2. EPIDENDRUM VIRENS. Lai. Var GRANDIFLORU M. Hpidendrum virens, Ldl (var. grandiflorum) EPIDENDRUM VERDOYANT (var. à grandes fleurs) res virens LoL. in PaxTon. Flow. Gard., 1, sub tab. 30 (1850-51). Synonymes. nym S. —Æpidendrum Wageneri KLorzscH in C4llgem. Gartenz , 1851. E. Te Ricn. in RaMoN DE LA SAGR4, FI. Cub, Faner., H, p. 237, tab. “ re Sect. ENCYCLIUM.— Pseudobulbes fasciculés, ovoïdes- -oblongs, les jeunes asc etrecouverts d’écaill ineuses grisâtres,les vieux sillonnésetnus, surmontés de 2 ou 3 feuilles, longs de 7 à 8 centimètres. Feuilles ? = dressées, coriaces, linéaires, obtuses et presque émarginées au som- * met, longues de 30 à 45 centimètres, larges d’environ 2 1/2 centim. Pédoncule commun dressé, presque deux fois plus long que les feuilles, arrondi, d’un brun pourpré avec de petites verrucosités vertes, formant dans sa partie supérieure une panicule lâche et multiflore ; pédicelles étalés, grêles, longs avec l'ovaire d’environ 3 centimètres. Bractées très petites, large- ment triangulaires, obtuses. Fleurs à odeur très forte et suave, larges dans le d'environ 2 1/2 centimètres. Sépales étalés, étroitement oblongs, aigus, assez charnus, d’un vert clair ou un peu jaunâtre. Pétales semblables aux sépales, sauf qu’ils sont un peu plus larges, plus membraneux et longuement atténués inférieure- ment. Labelle à peu près libre jusqu’à la base, dressé contre la colonne, un peu plus court que les sépales, presque membraneux, profondément trilobé, blanc et à la fin d’un jaune très pâle; lobes latéraux oblongs, obtus, dressés, légèrement veinés de pourpre noirâtre ; lobe terminal beaucoup plus grand, ovale presque rhomboïde, obtus, finement veiné de pourpre violacé dans le milieu; disque à deux côtes saillantes lais- sant entre elles une fossette allongée à la hauteur des sinus latéraux. Colonne droite, en massue, verte et striée de pourpre, munie au sommet de deux oreillettes droites et obtuses. L’E. virens a d’abord été découvert au Guatémala par URE SKINNER ; il a été récolté presque en même temps au Vénézuéla et dans l’île de Cuba. Il appartient à la section Encÿctiume, comprenant les espèces munies de pseudobulbes et à labelle à peu près libre. La forme que nous figurons ici est scRaiquable en ce qu’elle a les fleurs de gran- deur à peu près double de celles du type ; nous l’avons reçue de M. LIONET, de Brunoy (Seine-et-Oise). Nous avons vu la même forme dans l’herbier royal de Berlin, où elle a été nommée par KLOTZSCH, E. W'ageneri var. grandiflorum; mais nous ignorons si ce nom a déjà été publié. Le labelle est représenté ici dirigé vers le bas, mais il est le plus souvent tourné vers le côté, ou parfois même vers le haut. Dict. Fcon. des Orchb. € pidendrum Costaricense Acre. f. Août 1897. ÆEpidendrum, pl. 3. let. ton. des Orchidees. EPIDENDRUM COSTARICENSE, Rechb .. Æpidendrim D ® A. x] SNS SOON V î Hpidendrum Costaricense, Rchb. f. EPIDENDRUM de GOSTA-RICGA. Epidendrum Costaricense Rcus. Fr. in Botanische Zeitung, x, p. 937 (1852). Synonyme. — Epidendrum Umlaufti Zancekuckner in Wiener III. Gartenz., 1893, p. 209, : tab. 2. Sect. AULIZEUM $ SCHISTOCHILA. — Pseudobulbes oblongs, fortement rétrécis à la base, légèrement sillonnés, verts, longs de 5 à 7 centimètres, épais de 2 centimètres, surmontés de deux feuilles, couverts dans la jeunesse de gaînes blan- FT châtres, finement membraneuses. Feuilles coriaces, étalées à sommet récurvé, largement oblongues, obtuses, d’un vert foncé, longues de 8 à 12 cen- )) timètres, larges de 3 à 5 centimètres. Pédoncule assez grêle, plus court que les Ÿ H feuilles, bi-pluriflore. Bractées membraneuses, ligulées-oblongues, obtuses, Hp. assez concaves, d’un vert pâle, longues de 4 à 5 centimètres. Ovaire long avec le Ve pédicelle de 7 à 9 centimètres. Sépales et pétales presque semblables, très étalés, à un peu flexueux, étroitement lancéolés, acuminés, à bords révolutés, d’un vert jaunâtre, longs de 4 à 6 centimètres. Labelle à onglet soudé jusqu’au sommet avec la Ci colonne ; limbe d’un blanc pur, sauf les deux gros tubercules de la base qui sont jaunes, long d’environ 5 centimètres, triangulaire dans son ensemble, profondément trilobé ; lobes latéraux deltoïdes, à bord externe ondulé-lobulé ; lobe terminal beau- coup plus long, étroitement lancéolé-rhomboïde, acuminé. Colonne longue de 2 centimètres, blanche ainsi que l’anthêre. Cette espèce est voisine des E. falcatum et E. Parkinsonianum, 3 du Mexique, qui ont les feuilles beaucoup plus longues, plus 7 étroites et très aiguës, les fleurs fasciculées, le lobe terminal . du labelle dépassant peu les lobes latéraux. L’E. Costaricense a été découvert en premier ins dans les’ environs de Cartago, au Costa-Rica, par le naturaliste danois OERSTED, qui explora ce pays en 1846 et 1847. L’exemplaire représenté ici fait partie des collections de M. A.-A. PhErèks, horticulteur à Saint-Gilles-Bruxelles. Cette plante fleurit dans les serres au printemps et en été. Dict. Fcon. des Erchb. € ridenarum Pseudepidendrum acnb. À Octobre 1897. Epidendrum, pl. 4 Det. icon.des Orchidees. N £Zpidendrum. PL. 4. EPIDENDRUM PSEUDEPIDENDRUM, Rehb. f. Hpidendrum Pseudepidendrum, Rchb.f EPIDENDRUM FAUX-EPIDENDRUM. Epidendrum Pseudepidendrum Rens. r. in Xenia Orch., 1, p. 160, tab. 53 (1856). Q ynonyme. — Pseudepidendrum spectabile Rens. r.in Bot. Zeit., x, p. 733 (1852). Tige assez robuste, arrondie, haute de 6 à 8 décimètres, d’un pourpre brunâtre, feuillée dans sa partie inférieure. Feuilles ligulées-oblongues, aiguës, étalées, assez longuement engaînantes à la base, longues de 12 à 18 centimètres. Grappe terminale, dressée, courte, simple ou peu rameuse, pauciflore ; bractées petites, ovales, aiguës, vertes ou brunâ- tres. Fleurs larges de 5 à 7 men e à anale grêle et comprimé, d’un beau vert. Sépales long lancéolés, un peu aigus, d’un beau vert, étalés un peu réfléchis. Pétales étroitement linéaires- spathulés, obtus, réfléchis, de la longueur et de la couleur des sépales Labelle charnu, étalé, non lobé, arrondi-quadrangulaire, émarginé au sommet, à bords latéraux un peu érodés, d’un rouge orangé, à disque muni à la base de deux tubercules, et de trois grosses côtes rapprochées qui s’éten- dent à peu près jusqu’au sommet. Colonne assez grêle, claviforme, arrondie, presque droite, longue de deux centimètres, soudée jusqu’à son sommet avec l'onglet du labelle, d’un vert pâle dans la moitié inférieure, d’un rouge vif dans la moitié supé- rieure. Cette espèce fut découverte en 1851 dans l'Amérique centrale, par WARSCEWICZ : elle croît sur des Ficus, dans la Cordillère de Chiriqui, à environ 1300 mètres d’alti- tude, où elle fleurit dans les mois de janvier et de février. Elle est introduite dans les cultures depuis 1871. Notre planche représente un exemplaire de la collection de M. VAN IMSCHOOT, de Mont-Saint-Amand-lez-Gand. Dict. Fcon. des Orcb. : Epidendrum, pl. 5. € pidendrum radiatum Jia. Décembre 1897. Dicé. icon des Orchidees. Epidendrum. PI 5. Chromobth. JL GOFFART Erlles EPIDENDRUM RADIATUM Ldi. A GOOSSENS, Finx! Hpidendrum radiatum, Lai. EPIDENDRUM à LIGNES RAYONNANTES. Epidendrum radiatum Lo. in Bot. Regist. 1841, Misc. n. 123; 1844, tab. 45. Gynonymes.— Epidendrum marginatum Taixr, KLorzscn et Orro, Ic. PI. rar. Hort. Berol. tab. 36 (1341-44). — ? E. bracteolatum Pres, Relig. Haenk. P. 100. Sect. AULIZEUM $ HOLOCHILA. + un porte- plume. Pseudobulbes brièvement Ds, re fortement =) comprimés et à côtes très fortes, surmontés de deux ou trois feuilles, longs de 8 à 12 centimètres. Feuilles linéaires-ligulées, ou étroitement oblongues, aiguës presque acuminées, longues de 25 à 35 centimètres. Pédoncule dressé, assez robuste, cylindrique, terminal, naissant d’une spathe courte et comprimée, terminé en grappe assez dense de 7 à 10 fleurs ou quelquefois plus. Bractées très courtes, apprimées, épaisses et très coriaces, triangulaires, obtuses, très concaves, vertes. Fleurs étalées, assez brièvement pédicellées, coriaces, à odeur suave, larges d'environ 4 centimètres. Sépales assez épais, très étalés ou un peu réfléchis, égaux, oblongs, aigus, d’un blanc faiblement teinté de verdâtre en dedans, d’un vert pâle en dehors. Pétales très étalés : un peu plus minces que les sépales, presque aussi longs et notablement plus larges, ovales-rhomboïdes, onguiculés, un peu aigus, d’un blanc à peine teinté de verdâtre. Labelle assez mince, un peu plus court que les sépales, semi-circulaire, non lobé, fortement concave en forme de coquille, très légèrement émarginé au sommet, à bords ondulés et presque crénelés, d’un blanc crême avec de nombreuses lignes rayonnantes d’un pourpre violacé, avec une grosse côte médiane à la face externe ; disque muni à la base d’un double callus charnu et finement pubescent. Colonne assez courte, épaisse, soudée jusqu’au dessus du milieu avec l'onglet du labelle, verte avec quelques petites macules pourpres à la base: clinandre muni de chaque côté d’une grosse dent jaunâtre, et portant sur le bord postérieur une lanière blanche quadran- gulaire dont le bord supérieur est frangé. Cette espèce, assez voisine de l'E. cochleatum, a été découverte dans le sud du Mexique, croissant sur les rochers, par le D' SCHIEDE, explorateur allemand. LODDIGES l’introduisit dans les serres anglaises en 1841. Plus tard, URE SKINNER la rencontra aussi au Guatémala, et C. HOFFMANN dans le Costa-Rica. L'exem- plaire figuré ici nous a été envoyé, sur la fin du mois de septembre dernier, par M. LIONET, de Brunoy (Seine-et-Oise). rare Dict. Fcon. des Orcb. Dicl icon. des Orchutees. | ÆEgulernctriim, PL. 12 UILIELMI ,Warsc.et Rchb f. Epidendrum Friderici- | Guilielmi. Warsc. etRchb. f. EPIDENDRUM du ROI FRÉRÉRIG- GUILLAUME. Epidendrum Friderici-Guilie'mi Wansc et Reus. r.ex Rens. F. in Bonplandia, 11, p. 110 (1854), Xe reRS pi 15 nt 51 (1856). Sect. EUEPIDENDRUM. — Tige robuste, dressée, cylindrique, feuillée dans sa 7 Partie supérieure, pouvant atteindre la grosseur du pouce et une f 4 4 hauteur de 1"20 à 1"50. Feuilles distiques, coriaces, dressées-étalées, _ oblongues-cunéiformes, obtuses, longues de 15 à 25 centimètres. — Pédoncule terminal, robuste, dressé ou penché, plus long que les feuilles, Simple, portant 20 à 30 fleurs en grappe assez dense, d’un pourpre cramoisi vif, ainsi que les pédicelles et toute la fleur, à l'exception de la base du labelle et du sommet de la colonne, qui sont bye à partie inféri érieure enfermée dans une grande spathe claviforme, très primée, obtuse et obliquement fendue au sommet. Pédicelles assez grêles, , cylindriques, longs avec l'ovaire de 7 à 10 centimètres. Bractées très pee : ant nes cs Fleurs ones de4à5 centimètres, à divisio: ns très ét | ou un peu réfléchies. Sépales largement lancéolées, très aigus, à 5 rervures,. les latéraux un peu obliques. Pétales un peu plus courts que les sépales et moitié plus étroits, brièvement acuminés, onguiculés, à trois nervures. Labelle beaucoup plus court que les sépales, soudé avec la colonne jusqu'au sommet de celle-ci, à. limbe profondément trilobé; lobes latéraux étalés, arrondis, semi-cordés à la base ; lobe antérieur un peu plus grand, étroitement Rue aigu; disque portant à sa base deux gros tubercules divergents, un peu obtus, comprimés latéralement. Colonne claviforme, un peu incurvée, longue de 12 millimètres. Cette espèce a été découverte vers 185r,par WARSCE- WICZ, dans le Pérou septentrional. Elle croît entre deux et trois mille mètres d'altitude, sur la lisière des forêts, dans les détritus de bois pourri et de feuilles, au milieu d'une atmosphère saturée d'humidité, Elle fut retrouvée plus first, par -G. WALLIS, qui l’envoya à JEAN LINDEN, à Gand, mais un _ seul pied parvint vivante en n Europe. Réintroduite plusieurs fois, rt en petit t restée rare dans les collec-. : Heure se montrent den mai en. juillet. act. icon des Orchidees Ejudendrum, Al.15 A GOOSSENS Pnx © © Te Fi Chromolith .-] COFFIX. Bruscelles N EPIDENDRUM VITELLINUM Lal. Epidendrum vitellinum, Lai, EPIDENDRUM de GOUIEUR JAUNE D'ŒUE. Epidendrum vitellinum Loc Gen. and Spec. Orch., p. 97 (x831). Sect. ENCYCLIUM $ HoLocHILA. — Pseudobulles ovoïdes allongés ou presque He d’un vert intense, surmontés de deux feuilles, longs de 4 à 6 centimètres. Feuilles coriaces,dressées ou un peu étalées,linéaires-lancéolées, aiguës, canaliculées, atténuées vers la base, d’un vert intense un peu glauque, longues de 12 à 15 centimètres. Pédoncule commun naissant du som- met du pseudobulbe, assez grêle, incliné ou pendant, sple, long de 30 à 45 centimètres, portant sur sa moitié supérieure 10 à 15 fleurs en grappe assez dense ; pédicelles assez courts, rougeûtres. Bractées assez petites, triangulaires-lancéolées, aiguës. Fleurs larges d'environ 4 centi- mètres. Sépales très étalés, largement lancéolés, aigus, à nervure médiane carénée, d’un rouge vermillon vif. Pétales semblables aux sépales, mais plus larges et moins aigus. Labelle charnu, dressé, nota- blement plus court que les sépales latéraux, à onglet légèrement soudé avec la base de la colonne, indivis, linéaire-oblong, un peu obtus, d’un jaune orangé, épaissi et convexe dans ta partie médiane. Colonne épaisse, dressée, demi-cylindrique et - un peu claviforme, longue de 8 millimètres, d’un jaune nrangé, à trois lobes obtus au sommet ; anthère d’un rouge vif. ; Cette espèce paraît assez répandue dans les régions montagneuses du Mexique é méridional et du Guatémala, vers 2.000 à 2,300 mètres d'altitude. Sa découverte est due au Dr COULTER, qui la recueillit en 1830 près de Xalapa. Son introduction dans les cultures européennes date de 1839 et est due à HARTWEG. Ses fleurs, + _sont de longues durée, se montent à diverses € ARR de l’année. Nous figurons une forme à fl bant un peu de la variété MAÇjuS, Cu fait partie des lee. de M. WAROCQUÉ à à Mariemont. : Dict. Fcon. des Orcb. pidendrum xanthinum ÆEpidendrum, pl. 14, . FAI. * Fri N EL Hpidendrum xanthinum, Lai. EPIDENDRUM JAUNE. Epidendrum xanthinum Lo. in Bot. Regist., xxx, Misc. p. 18 (1844). ynonyme. — E. ellipticum var. flavum Lor. in Ann. Nat. Hist., 1v, p. 382 (1840). Sect. EUEPIDENDRUM $ AMPHIGLOTTIDEAE. — Tiges plusieurs, dressées ou aséendantes, simples, assez robustes, cylindriques, longuement dénudées dans _ leur partie inférieure, multifoliées dans leur partie supérieure, longues de 20 à _60 cm. Feuilles étalées, épaisses, charnues et rigides, oblongues ou ie de gues, obtuses, à base arrondie demi-embrassante et prolongée en gaîne coriace, longues de 5 à 8 cm., larges de 2 à 3 cm. Pédoncule commun terminal, is - _ simple, beaucoup plus long que les feuilles, portant dans sa partie inférieure de longues écailles engaînantes, et au sommet de nombreuses fleurs qui Fe Se x ne g Fpe courte, dense et presque corymbiforme. ep Jia longuement k : presque semblables aux sépales, mais un peu plus larges, moins aigus, et plus atténués dans leur partie supéri Labelle plus court que les sépales, à onglet soudé avec la colonne jusqu’à son sommet; limbe d $, concave, triangulaire- arrondi dans son pourtour, profondément trilobé; lobes cunéiformes, les latéraux tronqués et profondément incisés au sommet, le terminal un peu plus grand, à sommet bifide et denté ; disque portant à la base un gros callus plissé. Colonne courte, claviforme. . Cette espèce a été découverte pendant le premier quart de ce siècle dans les provinces brésiliennes de Minas Geraës et de Rio de Janero : MaARTIUS, botaniste bavarois, la récolta sur les rochers du mont I[tacolumy vers 1600 mêtres d’altitude ; BURCHELL, voyageur anglais, la recueillit dans les montagnes des Orgues. Depuis, plusieurs collecteurs l'ont observée dans diverses localités des deux mêmes provinces. Il y a environ un demi-siècle que LODDIGES, horticulteur anglais, l’a introduite F ji dans les cultures. Re … Nous sommes redevables à Sir TREVOR LAWRENCE, de Dorking, de l'exemplaire que nous figurons. , | a . Dict. Fcon. des Orcb. ÆEpidendrum, pl. 15. pidendrum fragrans Swartz, Septembre 1901. Epidendrum, PL 15. Lith.JGoffin Ris Brués(Midi} dGossens Pinx. EPIDENDRUM FRAGRANS, Swartz. Hpidendrum fragrans, Swartz. EPIPENDRUM ODORANT. Epidendrum fragrans SwarT7, Prodr. FI. Ind. Occ. p. 23 (1788), FL Ind. Occ. IIL, p. 1487 (1806). Synonym S. — Æ. cochleatum Curr. in Bot. Mag. tab. 152(1791,non Lixx ).—E, lineatum Sariss. Prodr. — p- 10(1706). — E. aemulum Rem. r.in Nederl. Kruidk. Arch 1V, 332(1859, non Loir). Pseudobulbes étroitement fusiformes, comprimés, verts, surmontés d’une seule feuille, longs de 5 à 10 cm. Feuilles coriaces, souvent dressées, oblongues-ligrlées obtuses ou parfois aiguës, d’un vert intense, longues de ro à 25 cm., larges de 2 à 3 1/2 cm. Pédoncule commun simple, dressé, un peu comprimé, pluriflore, long de 5 à 12 cm., enfermé à sa base dans une spathe très comprimée et carénée longue de 2 à 5 CM. Due petites, triangulaires-lancéolées. Fleurs à odeur suave, brièvement pédicellées, à segments un peu coriaces, très étalés, d’un blanc jaunâtre. Sépales étroitement Jancéolés, longuement acuminés, longs de 2 1/2 cm. Pétales ovales-lan- céolés, acuminés, un peu plus courts que les sépales. Labelle tourné vers le haut, un peu plus court que les sépales, soudé avec la colonne jusqu’au-delà du milieu de celle-ci, largement ovale-arrondi, assez longuement acuminé, calleux à la base, très entier sur les bords, assez fortement concave, blanchâtre ou blanc jaunâtre et orné de nombreuses lignes pourprées. Colonne claviforme, d’un blanc verdâtre, longue de 5 à 6 mm. Capsule ovoïde-elliptique, trigone, longue de 2 1/2 à 3 cm. Cette espèce, assez variable, est largement répandue dans l'Amérique tropicale, depuis les Antilles et l'Amérique centrale jusqu’au sud du Brésil. C’est l’une des Orchidées exotiques les plus anciennement cultivées en Europe, car on indique qu’elle fleurit à Kew pour la première fois en 1778. L’exemplaire que nous figurons fait partie de la richissime collection de Sir TREvOR LAWRENCE. Dict. Fcon. des Orcb. ÆEpidendrum, pl. 18. (el pidendrum Pentotis Acre. £. Août 1903. Epidendrum, pL.18. A. Goossens, pinx EPIDEND cpidendrum Pentotis, Rchb.f. Epidendrum Pentotis Rens. r. in Linnaea, XLI, p. S1 (1877). Sect. AULIZEUM $ HoLocHILA. — Pseudobulbes dressés, un peu fusiformes, assez fortement comprimés, d’un vert pâle, surmontés de deux feuilles, longs de r0 à 20 cm., épais au milieu de 1 à 1 1/2 cm. Feuilles assez molles, dressées ou dressées- étalées, étroitement oblongues-ligulées, obtuses, longuement ‘atténuées à la base, d’un vert pâle, longues d'environ 20 cm., larges de 2 à 2 1/2 cm. Pédoncule commun terminal, dressé, pauciflore, plus court que les feuilles, muni à la base de deux spathes inégales, assez rigides, un peu obtuses, pâles, légèrement carénées sur le dos, : longues de 2 1/2 à 3 r/2 cm. Fleurs jaunes, brièvement pédicellées. Ovaire lisse, Le: glabre, à trois angles aigus. Sépales .étalés, légèrement charnus, lancéolés-ligulés, - brièvement acuminés, longs de 4 cm., larges de 6 à 7 mm. Pétales semblables aux sépales, mais un peu plus courts. Faneie supère, dressé, charnu, indivis, ovale-tri- angulaire, légèrement cordé, muni à la base de deux petites oreillettes obtuses et incurvées, un peu aigu au sommet, très concave, long de 18 à 20 mm., large de r2 sas _. marqué de g ou 11 grosses nervures pourpres et rayonnantes ; disque muni à la base de deux petits callus, séparés par un sillon. Colonne ‘droite, épaisse, claviforme, trigone, d’un blanc jaunâtre, longue de 8 mm., soudée jusqu’au re . avec l’onglet du labelle. | Cette espèce, fort rare dans les cultures, est originaire de la province hrésihibane de ne Geraes, d’où elle a été ttroduite peu de temps avant 1877, par JEAN LINDEN. Notre planche a été peinte à St-Barnabé, près de Marseille, dans les collections de M. Louis FOURNIER. Dict. Fcon. des Orch. ÆEpidendrum. pl. 19. (el pidendrum polybulbon wa riz. Decembre 1903. lit JL. Goffart, Bruxelles À. Coossens, pen EPIDENDRUM POLYBULBON, Sw. Epidendrum polybulbon, Swartz. EPIDENDRUM A PSEUDOBULBES NOMBREUX Epidendrum poly-bulbon SwarTz, Prodr. p. 124 (1788), F1. Ind. Occid. II, p. r4ur. Synonyme. — Dinema poly bulbon Loc. Gen. and. Spec. Orch. p. 111 (1831) Sect. ENCYCLIUM. — Plante naine, grimpante, à rhizome allongé, grêle, rameux flexueux, couvert d’écailles membraneuses, engaïînantes, assez longues, aiguës, brunâtres, et émettant de nombreuses racines courtes et filiformes. Pseudobulbes naissant le long du rhizome à intervalles de 2 à 3 cm., étroitement ovoïdes ou fusi- formes, verts, plus ou moins sillonnés, longs de 1 à r 1/2 cm., en partie recouverts par 2 ou 3 écailles membraneuses et brunâtres. Feuilles étalées, coriaces, oblongues obtuses et légèrement émarginées au sommet, luisantes, d’un vert foncé, longues de à 3 1/2 cm. Pédoncule dressé, presque filiforme, uniflore, portant deux ou trois gaînes aiguës et membraneuses, aussi long que les feuilles. Fleurs larges de 2 1/2 cm., à segments bien étalés. Sépales égaux, linéaires-lancéolés, aigus, légèrement + pes Et NES Na ans 03 Lo de id ge np 7 dr A ne vases coriaces, tantôt jaunâtres, tantôt d’un jaune fauve avec une large bande médiane biune. Pétales semblables aux sépales, mais plus courts et plus étroits. Labelle membraneux, dressé-étalé, blanc, libre presque jusqu’à la base, brièvement ongui- culé, à limbe presque quadrangulaire, ondulé sur les bords, avec une ligne médiane déprimée. Colonne courte, d’un brun pourpré, munie au sommet de deux longues cornes filiformes et dressées. Cette curieuse petite espèce, connue depuis très longtemps, croît dans le sud du Mexique, le Guatémala, ainsi que dans les îles de Cuba et de la Jamaïque. On ne la signale pas dans les cultures avant 1841, époque où elle était cultivée au Jardin botanique de Liverpool. L’exemplaire décrit et figuré ici nous a été envoyé dans les premiers jours du mois de mars 1902 par feu LOuIs FOURNIER, de Marseille, Dict. Fcon, des Orcb. € ridenarum prismatocarpum facre. L. Décembre 1904. Epidendrum, pl. 20 Dict. Icon. des Orch. ÆEpidendrum pl 20. A. Goossens, pinæ * Lith JL. Goffart, Brurelles EPIDENDRUM PRISMATOCARPUM Reichb. Hpidendrum prismatocarpum Reichb.f ÉPIDENDRE A FRUIT PRISMATIQUE Epidendrum prismatocarpum Reicus. in Bot. Zeit. EE a je Lixoc. Fol. Orchid. Epidendr. P- ; Bot. Mag. tab. 533 Gynonyme. — Epidendrum Uro-Skinneri Horr. Pseudobulbes ovales, rétrécis au sommet en une sorte de col, verts, irréguliè- rement sillonnés, surmontés de 3 feuilles allongées, subcoriaces, atteignant 30 cent. de long et 6 centimètres de diamètre. Tige florale partant du centre des feuilles, dressée, cylindrique, à racème atteignant environ 30 centimètres de long, multiflore. Bractées petites, pédicelle grêle, cylindrique, atteignant 25 centimètres de long, terminé par un ovaire triquêtre. Sépales et pétales de même forme, étalés, d'environ 25 centimètres de long, oblongs-lancéolés, courtement acuminés, d’un jaune-verdâtre pâle, tachetés de pourpre foncé, taches élargies plus ou moins transversalement ; les pétales moins tachetés que les sépales, parfois même privés de taches, comme dans certaines fleurs de notre planche. Labelle environ aussi long que les sépales, onguiculé, d’un jaune pâle et verdâtre à la base, muni vers la base de deux lobes arrondis, courts, obtus: lobe médian hasté, acuminé, plus ou moins fortement coloré en violet, disque muni d’une crête surélevée plus pâle que les côtés. Colonne subcylindrique, trilobée au sommet, à lobes fimbriés, soudée dans la moitié environ de sa longueur avec le labelle. L'Epidendrum prismatocarpum Reichb., qui doit son nom à la forme très carac- téristique de l'ovaire court qui termine le pédicelle, est originaire de PA mérique centrale. Les premiers échantillons connus ont été récoltés par Warszewicz à Chiri- qui (Veragua). Ce fut en 1852 que REICHENBACH le décrivit sur des échantil- lons secs et ce fut en 1862 que la première figure en fut publiée, nous ne savons _ point si ce fut la première fois que cette espèce a fleuri en Europe. Depuis cette époque elle se rencontre dans certaines collections, mais est toujours plutôt rare, bien que son inflorescence allongée très multiflore, ses fleurs colorées en jaune clair, à labelle violacé, tranchent fortement sur le feuillage. Nous sommes redevables de la hampe florale que nous figurons ici à M. le baron VON FURSTENBERG, de Hugen- poet, qui a obtenu la floraison de cette plante en juillet 1904. Nous renouvelons à M. le baron VON FURSTENBERG tous nos remerciements. ee — Dict. Fcon. des Orcb. Epidendrum, pl. 21 € pidenarum raniferum Ji: Décembre 1904. Dict. Icon. des Orch: de TE x set A OM À. Cooséens. pin! lith’ JL. Goffart, Bruxelles EPIDENDRUM RANIFERUM Lindi. Fpidendrum raniferum Linal. pos te Lino. Gen. and Spec Orch. (1851) p. 109 et in Bot. Reg. XXVII (1841) misc. et XXVIII tab. 42; Moore Jllustr. ss PI. Epidendr. tab. 12; Florist Mag.n sb, 445; Cocx. Flora Brasiliensis Orchid. V p. Tiges dressées, rigides, droites ou peu recourbées, d’un vert assez pâle, atteignant parfois près d’un mètre de hauteur, et un peu plus d’un centimètre d'épaisseur, densément feuillues à la partie supérieure. Feuilles dressées-étalées, plus ou moins engaînantes et articulées à la base, planes, à nervure médiane bien visible, canali- culée sur la face supérieure, proéminente sur la face inférieure; limbe de 10 à 18 centimètres de long et de 1 1/2 à 3 centimètres de large. Pédoncule commun d’un vert plus ou moins violacé, recourbé vers le sommet, atteignant 30 centimètres de long. Pédicelles étalés, grêles, cylindriques, plus ou moins recourbés vers le sommet, atteignant 5 centimètres de long, d’un vert pâle, munis à la base d’une bractée membraneuse, subétalée, d’un vert pâle et atteignant 6 millimètres de long et 2 1/2 millimètres de large. Fleurs inodores, jaunâtres ; paies étalés, rétrécis à la base, d’un jaune verdâtre tacheté de pourpre-brunâtre, de 18 à 21 millimètres de long et 5 à 6 millimètres de large, cunéiformes, subobtus au sommet, les latéraux égalant environ le terminal. Pétales de même couleur, plus fortement atténués et plus petits que les sépales, atteignant environ 17 à 20 millimètres de long et 2 1/2 à 3 millimètres de large. Labelle étalé, jaune verdâtre pâle, tacheté, à lobe termi- nal largement triangulaire, émarginé au sommet, lobes latéraux divisés plus ou moins profondément et ondulés sur les bords. Colonne droite ou légèrement recourbée au sommet, blanchâtre, parfois légèrement tachetée de pourpre, de 10 à 12 millimètres de long, soudée sur toute sa longueur avec la base du labelle. Capsule atteignant 4 centimètres de long et 17 à 18 millimètres de large, à trois côtes bien marquées. Cette orchidée, originaire du Brésil, est une des espèces du genre qui a attiré forte- ment l'attention des amateurs par la singularité de son labelle et par la moucheture des pétales et sépales. Elle existe également en dehors du Brésil, dans la Guyane t à la Trinidad, elle se rencontrerait même jusqu’au Mexique et c’est d’après un spécimen de cette provenance, conservé à l’état sec dans l’herbier LAMBERT que cette espèce, dénommée Ofhrys tigrina en herbier, a été décrite sous son vrai nom. Comme la plupart des espèces de ce genre, l'O. raniferum est très polymorphe et a donné naissance, dans son pays d’origine comme dans les serres d'Europe, à de nombreuses variétés; on cite parmi les principales : var. obfusilobum Cogn., hexa- dactylum Cogn., Éd prit Cogn. et /uteum Cogn. Nous devons la communication de la plante qui a permis de faire l’aquarelle ci-jointe à M. le baron VON FURSTENBERG, qui ne cesse de nous envoyer des maté- riaux intéressants, provenant de la belle collection qu’il a réunie dans les petites serres de Hugenpoet ({Rheinland). Dict. Fcon. des Orcb. Epidendrum, pl. 22. € pidenarum variegatum Do Mai 1905. , Dict. Icon. des Orch. À. Goossens, pinx € EPIDENDRUM VARIEGATUM Hook ik Epidendrum Hpidendrum variegatum Hook. ÉPIDENDRE PANACHÉ rar Hook. in Bot. mag. (1831) tab. 3151 ; Drapiez Encyil. II Epid. fig. I; Linnr. n Bot. Reg. XXV tab. Il; Lemaire Fi. des Serres tab. Il: Linpz. Folha Orch. Epidend. S 7 à. oRE Ill. Orch. PI, Épiden nd. tab. 8; Barb. Rodr. Struct. des Orch. tab. 5 fig. 3 ; Cogn. Flora Brasil. v. p. 78 pl. XXXII fig I Synon yme. — Epidendrum coriaceum Focke in Bot. Zeit. XI (1853) p. 228 non Hook. — | Arabe dent Epidendrum pachysepalum Klotzsch in Otto et Dietr. Allg. Gartenz. XXII (1855) p. 274. Pseudobulbes dressés ou ascendants, droits ou légèrement arqués, atténués au sommet et à la base de 6 à 12 centimètres de long et 2 à 4 centimètres de large, munis à la base de feuilles au nombre de deux, rigides, erigées-étalées, d’un vert foncé, articulées à la base, canaliculées, à une nervure centrale nettement carénée sur le dos, canaliculée sur la face supérieure, à limbe de 10 à 25 centimètres de long et 2,5 à 4 centimètres de large, subarrondi au sommet. Pédoncule de l’inflorescence, droit ou flexueux, de 25 à 40 centimètres de 100E: pluriflore, à pédicelles étalés, grêles, droits, de 6 à 20 millim. de long, munis à la base d’une bractée coriace, verte, aiguë, de 3 à 6 millim. de long. Fleurs odorantes ; sépales étalés, rigides, légèrement concaves, atténués à la base, verdâtres, tachetés de pourpre-brunâtre sur la face inférieure, d’un vert plus ou moins frisé sur la face inférieure non maculés, de 12 à 15 millim. de long et 4 à 5 millim. de large. Pétales étalés comme les sépales et de même forme qu'eux, un peu plus fortement anguiculés à la base, tachetés comme les sépales, de 12 à 15 millim. de long et de 3 à 4 millim. de large. Labelle dressé, demi-cylindrique, d’un blanc teinté de vert et de rose, de 7 à 8 millim. de long. Colonne dressée, droite, blanchâtre, soudée jusque versle milieu avec le labelle, de 6 à 7 millim. environ de long. Capsule triangulaire, à trois ailes assez prononcées, atteignant 3 centimètres de long et 18 à 28 millim. de diamètre. Cette jolie petite espèce est originaire du Brésil, d’où elle a été introduite depuis assez longtemps dans les serres d'Europe, où elle n’est cependant que peu recherchée des amateurs. Le bel échantillon, dont nous avons pu faire peindre une bampe florale a été peint dans les serres du Jardin Botanique de Bruxelles. L’E. variegatum se présente dans la nature et dans nos serres sous des variétés très nombreuses parmi lesquelles M. COGNIAUX admet dans le Flora Brasiliensis les var. coriaceum LiNDL., crassilabium LINDL., et leopardinum LinbpL. qui diffèrent du type par des ques assez peu marqués, mais avaient été élevés au rang D eo par les anciens auteurs. Nous n'avons donné en tête de cette note qu’une bibliographie abrégée, indiquant spécialement les planches publiées, la bibliographie complète se trouve dans la « Flora Brasiliensis ». Dict. Fcon. des Orch. Epidendrum, pl. 23 € pidenarum dichromum Ju. Pat 1905. sans là planche de l'E dichromum: Dict. Icon. des Orch. Æpidendrum, ÊT PT. A. Coossens, pinz £ EPIDENDRUM DICHROMUM, LimdiI : lith.IL, Goffart, Bruxelles RE OS Kpidendrum dichromum Lindi s Epidendrum RÉorpree Linz. in Bot. Register XXIX (1843), misc n. 119 et Folia Orchidacea Epid. n. 76 ; Reïchb. in Gard. Chron. 1866 p. 219; Veitch Manual of Orchid. PI VI p. Botanical Magaz. t b. … ; Cogn. F1. Bras. v. p. 63 Synonyme — Epidendrum Guesnelianum Hort. ex. Henshall The cult. of Orch (1845 p.114 Plantes à pseudobulbes ovoïdes- cylindriques, atteignant 10 centimètres de long, portant deux feuilles au sommet. Feuilles subaiguës, assez épaisses, coriaces. Inflo- rescence paniculée, atteignant 60 centimètres de long, pluriflore. Fleurs Pres parfois au nombre de plus de 10, mesurant jusque 5 et 6 centimètres de diamètre, sépales étalés,obovales d’un rose plus ou moins foncé et plus ou moins violacé RCE tres à la base ; pétales de même forme que les sépales mais un peu plus Lipes. étalés. Labelle trilobé, à lobes latéraux arrondis-oblongs, dressés et à bords antérieurs recourbés vers l'extérieur, rose-violacé sur la face interne, verdâtre sur la face externe, lobe moyen étalé, suborbiculaire, émarginé, de couleur foncée et muni de deux lamelles charnues sur le disque velu. Colonne de 1 centimètre environ de long, dressée, légèrement recourbée, munie latéralement vers le sommet de deux oreil- lettes courtes et obtuses. Cette espèce très remarquable dont nous avons reçu les fleurs de M. le Baron von Fürstenberg a été introduite en 1843 par M. QUESNEL du Havre, elle provenait de Pernambouc. En 1864 elle fut introduite à nouveau par MM. Low et Ci: et provenait cette fois des environs de Bahia. Cette plante paraît très variable dans son coloris, le nom de dichromum, qui lui a été appliqué, provient d’une erreur dans les renseignements qui furent communiqués au docteur LINDLEY, on lui signala des fleurs à sépales et pétales blancs et à labelle coloré. Cette variété peut cependant avoir existé, car on trouve dans la nuance du coloris toutes les gammes, et ce serait une forme analogue que REICHENBACH aurait rapporté à cette espèce sous le nom de var. sériatim ; cette variété se différencie justement par ses sépales et pétales blancs, mais striés de lignes pourpre foncé. M. COGNIAUX dans le eFlora Brasiliensis» loc. cit. supra, a encore distingué les deux variétés : amabile Batem. et la var. biflorum Cogn., cette dernière se caractérisant par certains détails du coloris des fleurs, et en particulier par les stries pourpres du labelle, et par le nombre de fleurs qui par deux occupent l’extrémité d’un rachis qui peut atteindre 1 mètre de long. L'Epidendrum dichromum existe dans les provinces de Pernambouc, de Minaes Geraes, de Bahia ; en dehors du Brésil, cette espèce aurait également été rencontrée a Suriname. Le Dict. Fcon. des Orchb. € pidena rum Lambeauanum Epidendrum, pl. 24. 1)< Wild Mat 1905. s - Dict. Icon. des Orch: È Epidendrum., PL 24. EPIDENDRUM LAMBEAUANUM, De Wild A. Goossens, pinx Jüh JL Coffart, Bruxelles Epidendrum Lambeauanum De Wild. EPIDENDRE DE M. FIRM. LAMBEAU. Epidendrum Lambeauanum De Win, in Chronique orchidéenne II, p, 4 1904 p. 20. Tiges grêles sans pseudobulbes, réunies à plusieurs, dressées, plus ou moins ramifiées, assez grêles, d’un vert pâle, atteignant une dizaine de centimètres de long, munies jusqu’à la base de feuilles assez distantes. Feuilles distiques, épaisses, char- nues, terminant une gaîne striée appliquée contre la tige ; limbe oblong-lancéolé, subaigu, subconvexe, à une nervure médiane nette, nervures latérales peu distinctes, d’un vert assez pâle, plus foncé au-dessus qu’en dessous, de 1,2 à 2,2 centimètres de long et 7 millimètres environ de large. Fleur terminale, souvent solitaire, entourée à la base par une gaîne plus courte que l’ovaire, scarieuse. Sépale postérieur dressé et d’un blanc verdâtre teinté de violacé, oblong, de 15 millimètres environ de long et de 4 millimètres de large ; sépales antérieurs réfléchis aussi longs que le sépale posté- rieur et de même couleur que lui, beaucoup plus étroits, oblancéolés, dressés. Labelle élargi, plus large que long, fortement convexe, libre un peu en-dessous de l'extrémité de la colonne, glabre, luisant, à rainure médiane nette, émarginé, au sommet, à bords entiers, d’un pourpre vernissé brillant, à bords jaunâtres, à disque renflé, linéaire, muni de callosités latérales redressées; colonne d’un blanc ver- dâtre, assez longue, épaisse, claviforme. Cette plante que nous avons observée dans les serres de M. F. LAMBEAU, à qui M. DE WiLDEMAN l’a dédiée, a été importée en 1903 avec un lot de Cattleya labiata. Comme nous le disions dans la « Chronique Orchidéenne », cette espèce rappelle par son port et la structure de ses fleurs certaines des formes du genre Nanodes, que l’on considère actuellement presque généralement comme un sous-groupe des Euepidendrum, dénommé + Nanae ». L’E. Lambeauanum, diffère des autres espèces connues par la forme de son labelle très élargi. Comme on pourra s’en convaincre en jetant un coup-d’œil sur la planche ci-jointe, la plante est loin d’être laide et nous sommes persuadé, qu’elle sera recherchée par beaucoup d'amateurs, car depuis quelques années nous assistons à une recru- descence de la passion non seulement pour les jolies fleurs, mais pour les fleurs intéressantes au point de vue scientifique. Dict. Fcon. des Orchb. EÆpidendrum, pl. 25. € pidendrum nemorale Jia. Septembre 1905. Dict. Icon. des Orch. A. Goossens, punxt EPIDENDR | | À s L i : ÆEpidendrum, PL 25. 2 IL. Goffart, Bruxelles pidendrum nemorale, Lindl. pts rt nemorale Liwoz. in Hooker. Journ. of Bot. III, p. 82 et Fol. Orch. Ep. n. 60 Ve $ R Sel. Orch. I. tab. 13; GoDbEFRrOY, r'Orchidophile (1888) P. 304; Lhdt IV t ; ve errcH, Man. Orch. pl. VI p. 106. c. fig ; WizLtams, Orch. _. Man. 87. SIDouymeS: — Epidendrum verrucosum Linpz. in. Bot. Reg. (1844) tab. 52; Bot. Mag. tab. 4006; Paxros, Mag. Bot. XIII (1847) p. 101 Plante assez vigoureuse, à pseudobulbes pyriformes ou subglobuleux,de 5 à r0 cm. de long, d’un vert assez pâle et portant au sommet deux ou trois feuilles linéaires ou ensiformes, coriaces, rigides, dressées, atteignant 30 cm. de long. Panicule florale ample, retombante, atteignant 60 cm. de long, à rachis verruqueux, portant au sommet les fleurs à pédicelle allongé. Fleurs de 7 à 10 cm. de diamètre, à sépales étalés, lancéolés, aigus, violacés ou d’un rose-mauve ; pétales de même longueur et largeur que les sépales; labelle profondément trilobé, lobes latéraux redressés, de couleur plus foncée, lobe médian presque aussi long que les sépales, ovale-rhom- boïdal, ondulé-denticulé sur le bord, strié de violet-mauve sur un fond blanchâtre, à callus basilaire blanc muni de deux lamelles relevées. Colonne anguleuse d’un vert rosé. Cette espèce très florifère et fort jolie, comme on peut le voir par notre planche, est rare dans les collections; elle paraît d’ailleurs difficile à cultiver et à amener à floraison. Elle fut importée du Mexique par LoDDIGEs en 1843; elle croissait dans a région en épiphyte sur différents arbres. En déhors de la zone mexicaine, cette plante ne paraît pas avoir été rencontrée jusqu’à ce jour. Nous devons la communication de la fleur de l’Epidendrum nemorale à M. le baron VON FURSTENBERG, de Hugenpoet (Rheinland), qui, une fois de plus, a droit à nos remerciements, car, bien que cette remarquable espèce ait été figurée dans plusieurs revues déjà anciennes, nous n'avions pas encore réussi à la faire passer dans notre Dictionnaire. Dict. Fcon. des Orcb. € pidendrum aurantiacum Baten. anGier 1907. Epidendrum, pl. 27. Dut. Lcon .des Orch Epidendrum, pl. 927 1 Goossens, pinx Lüth. JL. vofjart. Braxelles EPIDENDRUM AURANTIACUM, Batem. Hpidendrum aurantiacum, Batem EPIDENDRUM à FLEURS d'un ROUGE ORANGÉ Epidendrum aurantiacum BarTem. Orch. Mexique et Guatemala (1843), tab. 12; Gartenflor a tab. 158 ; Vercx, Man. Orch. PI. VI p. 88; Wiccrams, Orch. Grow. Man. p. 359 SIRonNRe — Epidendrum aureum REelCHB. F. 00 A A AA GE Par son port cette plante ressemble plus ou moins au Catfleya Skinneri et a, à l’état stérile, parfois été confondue avec lui. Les tiges sont plus ou moins claviformes, attei- gnent un pied de haut, portent deux feuilles et donnent leur inflorescence dans une gaîne qui se développe au sommet de la tige. Les feuilles sont oblongues émargi- nées, planes, épaisses. coriaces, d’un beau vert, les fleurs sont disposées en racèmes courts généralement denses, elles sont d’une couleur rouge-orange foncé, le labelle est du même coloris que les autres parties de la fleur, plus au moins nettement strié de rouge pourpre. Les pétales et sépales sont lancéolés; le labelle est oblong, sa base est repliée autour de la colonne, et il porte trois crètes saillantes sur le disque. La plante qui nous a servi de modèle pour l’aquarelle ci-contre, nous a été fournie par J. Van de Putte et Ci*, dont les collecteurs récoltent au Guatémala, elle fleurit de mars à mai et ses fleurs persistent fort longtemps. La plante se conserve bien en serre tempérée, elle provient d’ailleurs de régions relativement froides. . Il existerait dans la nature deux variétés de cette espèce l’une qui possèderait des fleurs largement ouvertes, l’autre qui conserverait ses fleurs plus ou moins fermées. Dict, Fcon. des Orch. € pidendrum glumibracteum fAcnr.£ Epidendrum, pl. 28. Août 1906. Duct. Icon .des Orch Æpidendrum . PL 26. Æ_ Goossens, pur ; off Z TARN: PE Zith. JL. Goffart, Bruxelles EPIDENDRUM CLUMIBRACTEUM , Rechb.f. Hpidendrum glumibracteum, Reichb. f. EPIDENDRUM et BRACTÉES GLUMACÉES Epidendrum glumibracteum Reicus. Fr. in Hamb. Gartenz, 1863 p. 11. Cette espèce créée par REICHBACH est décrite par lui comme suit : Plante voisine e l'E. clavatum Lindi. labelle à lobes latéraux bidentés, dent antérieure semifalci- forme, dent postérieure semirhomboïdale, lobe médian plus long rhomboiïdo-lan- La plante étudiée par REICHENBACH lui avait été envoyée de Costa-Rica, par WarScEWICZ ; au début il la considéra comme une forme de l'E. clavatum, ce fut quand il eut l’occasion de voir de nouveaux pieds importés par le consul allemand SCHILLER qu’il donna le rang d’espèce à cette plante. Les fleurs qui ont servi à constituer cette aquarelle nous avaient été fournies par M. le baron VON FURSTENBERG (Hugenpoet-Rhynland), sous le nom d’E. gluma- ceur, Sans que nous ayons pu connaître son origine. Nous avons soumis l’aquarelle .-A. ROLFE, le savant orchidophile de Kew, qui a cru pouvoir rapporter la pinaré à l'E. glumibracteum REICHENBACH, espèce connue uniquement par la dia- guon qu’en a fournie son He dans la publication rare « Hamburger Déen und _Blumen Zeitung >» que nous avons pu consulter à l” seur ZacHarras, de Hambou Dict. Fcon. des Orchb. € pidendrum elegantulum Port. Juillet 1897. Epidendrum, bybr. pl 1. Diet. on. des Orchidees. Epidendrum. hybr. PET. A GOOSSENS, Pinx ! Chromoilh. I COFFART! Bruxelles. EPIDENDRUM ELEGANTULUM., Hort. Hpidendrum elegantulum, Hort. EPIDENDRUM ASSEZ ÉLÉGANT. Epidendrum elegantulum Horrt.; Gard. Chron., ser. 3, xix, p. 361. fig. 49 (1806); Orch. Rey , IV, p. 108 et 124 (1896). Hybride obtenu en fécondant l’E. Wallisii par le pollen de l'E. x Endresio-Wal- lisii, et se rapprochant sous beaucoup de rapports de l'E. Wallisii. Grappeterminale dressée, assez dense, pluriflore ; pédoncule commun arrondi, vert; pédicelles étalés, longs avec l'ovaire de 3 à 4 centimètres. Bractées ovales-lancéolées, aiguës, appri- mées, d’un vert un peu jaunâtre, longues d’environ un centimètre. Fleurs larges de 3 1/2 centimètres. Sépales et pétales à peu près semblables sauf que les pétales sont un peu plus larges, charnus et rigides, obovales-rhomboïdes, obtus ou un peu aigus, à face externe d’un brun jaunâtre, surtout vers la base, à face interne brune un peu striée de jaune dans la partie inférieure, présentant dans la partie supérieure trois ou quatre macules rouges entourées de jaune. Labelle soudé avec la colonne, plus long que les sépales latéraux, orbiculaire-rhomboïde dans son ensemble, légèrement qua- drilobé, les deux lobes intermédiaires étant beaucoup plus petits, à disque muni à la base de trois côtes, dont l'intermédiaire est assez longue et les latérales très courtes; il est blanc, orné sur tout le pourtour de lignes rayonnantes courtes et fines d’un rose pourpre; disque un peu jaunâtre à la base, avec les trois côtes jaunes. Colonne assez courte, épaisse, un peu dilatée supérieurement, d’un blanc un peu jaunâtre, à cli- nandre lobé. Cet hybride a été obtenu par MM. VErrCH, de Chelsea, qui l’ont exporté le: 10 mars 1896 au meeting de la Société royale d’Horticulture de Londres, où il a reçu un cer- tificat de première classe. 11 est passé ensuite dans la riche collection de Sir TREVOR LAWRENCE, à qui nous en devons la communication pour l'exécution de notre planche. Dict. Fcon. des Orcb. Epidendrum, bybr. pl. 14. A pidenarum elegantulum var. leucochilum Dert. Septembre 1900. Dict.icon des Orchideës. Epidendrum, hybr. PLIS. _ EPIDENDRUM ELEGANTULUM LEUCOCHILUM, Hort. Hpidendrum elegantulum var. leucochilum, Hort. EPIDENDRUM ASSEZ ÉLÉGANT, var. A LABELLE BLANC Epidendrum elegantulum var. leucochilum Horr.; Gard. Chron., 1808, 1, p. 238; The Garden, 188, 1, p. 330; Chron. Orch. n° 20, p. 100. Bractées d’un vert clair. Sépales et pétales entièrement d’un jaune verdâtre pâle. Labelle tout blanc, à l’exception des trois côtes du disque, qui sont d’un jaune orangé. Colonne blanche, légèrement teintée de jaune verdâtre vers le sommet. Cette forme a été obtenue dans l'établissement de MM. VEirCcH, de Chelsea, qui l’ont exposée à Londres le 12 avril 1898, et elle a obtenu un certificat de mérite. L'exemplaire que nous figurons fait pere des collections de Sir TREVOR LAWRENCE, de Dorking. Dict. Fcon. des Orcb. pidendrum O’Brienianum Dcl.icon .des Orchidees. Chromctith. JCOEFIN. Bruxelles . ACOOSSENS Pxt. EPIDENDRUM O'BRIENIANUM , Rolfe. Hpidendrum O'Brienianum, Rolfe. EPIDENDRUM DE M. JAMES O'BRIEN. Epidendrum O'Brienianum Rorre in Gard. Chron., ser. 3, nr. p. 770 (1888). Hybride obtenu par SEDEN, dans l'établissement de MM. VErrcH, de Chelsea, en fécondant l'E. evectutit par VE. radicans, et ayant fleuri pour la première fois au printemps de l’année 1888. Il est à peu près exactement intermédiaire entre ses deux parents, quoique par ke‘ port il se rapproche davantage de l'E. radicans (souvent cultivé sous le nom d'E. rhizsophorum). Tiges dressées, assez robustes, hautes d'un mètre et plus, feuillées presque jusqu’à la base, émettant du côté opposé à à certaines feuilles des racines aériennes en forme de cordes, blanches, flexueuses, parfois ramifiées, pouvant attein- _ dre jusque 50 cm. de longueur. Feuilles nombreuses, oblongues, étalées. Pédoncule commun terminal, beaucoup plus long que les feuilles, grêle, incliné, terminé en > multiflore, dense et allongée. Bractées très petites, concaves, } ovales- riang en avant par u une carène rade. Colônne assez re roue. pes d’un _ mètre, soudée jusqu’à son sommet avec l'onglet du labelle. = Notre planche représente un de tr de la collection de M. A. A. Saint-Gilles-Bruxelles.