CARE 2 Bo O1 # 76 45 SO L4 Lé | 4 L4 (a Dictionnaire Fconographique | DES ()rchide DIRECTION & RÉDACTION PAR A4. 22 DESSINS & AQUARELLES PAR - A. Cogniaur EP A. Goossens : (Yenre Masdevallia MISSOURI BOTANICAL GARDEN LiBRARY (enre Masdevallia (Tribu des Épidendrées. — Sous-tribu des Pleurothallées). Etsmolosie et Historique. — Ce genre a été fondé par Ruiz et Pavox, botanistes espa- gnols, qui avaient été envoyés au Pérou en 1777, par le gouvernement de leur pays, pour rechercher les forêts de quinquina dans la chaîne des Andes. Ils le décrivirent en 1794 dans leur ouvrage Floræ Peruviæ et Chilensis gs (p.122, pl. 27), et le dédièrent à leur compatriote Josepx MaspEvaLr, physicien et botaniste, A l’ unique espèce décrite par ces auteurs, LINbLE ajouta deux en 1 ; le genre en ut 36 en 1855 ; aujourd’hui, le nombre des espèces dépasse notablement la centaine. L aractères. — Sépales plus ou moins soudés à la base, étalés au sommet et pres- que toujours prolongés en appendices ayant la forme de cornes ou de longues queues. Pétales de dimensions très réduites, ainsi que le labelle, qui est articulé avec le pied de la colonne. Colonne dressée, marginée ou ailée à la partie supérieure, souvent prolongée en pied court à la base. Anthère en forme d’oper- cule, uniloculaire; deux pollinies cireuses, ovoïdes, sans appendices. — Herbes épiphytes, naissant souvent en touffes, sans pseudobulbes. Tige dressée, très courte ou presque nulle, terminée par une seule feuille. Celle-ci est coriace, dressée, lancéolée ou elliptique, à base rétrécie en pétiole. Pédoncule naissant de la base du pétiole et enfermé avec lui dans une gaîne membra- neuse, portant généralement une seule fleur, ou plus rarement terminé par une grappe de peu de fleurs. Fleurs moyennes ou grandes, souvent vivement colorées, de teinte uniforme ou à macules variées. Nos figures analytiques représentent le M. Tovarensis : À, l'ovaire, surmonté à gauche du labelle, à droite des pétales, et entre ceux-ci la colonne; B, la colonne ; C, les pollinies. istribution géographique. __ A l'exception d’un très petit nombre d’espèces qui se rencontrent au Brésil dars les montagnes de Minas Geraës, de Rio de Janeiro et de St-Paul, ou dans la Guyane anglaise, et de quelques autres qui se rapprochent des côtes du Vénézuéla, tous les Masdevallia sont spéciaux à la chaîne des Andes, depuis le Pérou, vers 15° delatitude sud, jusqu’au Mexique. Ils abondent surtout dans la Nouvelle-Grenade, depuis l'équateur jusque vers le 5° degré de latitude nord. Re Sr DICTIONNAIRE Ieonographique des Orehidées TABLE DES PLANCHES composant les trois premières séries MASDEVALLIA Ga É= D'$ Hybrides. [. M, Cou: ‘tauldiana, R. f. 2. M. Amesiana var. Me Vit- tiae, Hansen. Dict. Fcon. des Orcb. Masdevallia, pl. 1. (Dascevalia Davisii Ace. :. Février 1897. Masdevallia. PL Duc. icon. des Orcludees. A Chromulth. JL. GOFFART, Bruxelles . :S. Pinxt + MASDEVALLIA DAVISII. Rchb.f. "à? M asdevallia Davisii, Rchb.f. MASDEVAI:LIA de M. DAVIS Masdevallia Davisii, Roue. Fr. in Gard. Chron., new ser., 11, p. 710 (1874). Tiges grêles, très courtes, croissant en touffes denses. Feuilles dressées, coriaces, étroitement oblongues, ligulées, aiguës, rétrécies à la base en pétiole court, carénées en dessous, d'un vert foncé, longues de 15 à 20 centimètres. Pédoncule grêle, uni- flore, plus long que les feuilles, engaîné à la base, portant vers le milieu une ; bractée oblongue, aiguë, engaînante, et une autre semblable près du ge \ IN sommet. Fleur étalée presque horizontalement, d’un beau jaune Ÿ orangé où jaune citron. Tube du calice presque cylindrique, avec une carène proéminente du côté supérieur et une gibbosité à la base du côté inférieur ; partie libre du sépale supérieur ovale-triangulaire, ascendante, graduellement rétrécie en une queue longue et grêle, un peu flexueuse, légèrement teintée de vert ; sépales latéraux plus larges et plus longs, unis entre eux jusqu’au- delà du milieu, largement oblongs, à trois nervures, brusquement rétrécis en pointe étroite et incurvée, laissant entre eux un sinus aigu et largement triangulaire. Pétales dressés, blancs, longs de 8 millimètres, oblongs-ligulés, obliquement rétus au som- met, avec une dent aiguë à la base du côté antérieur. Labelle un peu plus court que les pétales, à onglet filiforme, à limbe linéaire-oblong, obtus et d’un pourpre foncé au sommet, le reste blanc pourpré. Colonne de la longueur du labelle, un peu ailée, dentée au sommet. Cette espèce fut découverte en 1873, par M. DAvis, collecteur de MM. VEITCH et fils, de Chelsea. Ce voyageur la rencontra sur les versants de la Cordillère À IN À orientale du Pérou, non loin de la ville historique de Cuzco, à une altitude | ! AR Fr. # ' de 3,500 à 4,000 mètres, où elle croît parmi les mousses et les détritus de ré UN De, végétaux qui s'accumulent dans les fentes des rochers. — Elle fleurit souvent du mois d’août jusqu’en novembre, et est suscep- N OL tible de varier un peu dans les dimensions de ses fleurs, comme dans leur coloris BE k plus pâle ou plus foncé. —— Nous avons figuré une plante qui fait partie des collec- tions de M. WAROCQUÉ, au château de Mariemont. Ha Ha à Dict. Fcon. des Orcb. Masdcvallia, pl. 2. asdevallia ignea Duct. con. des Orcludees Musee FD Chrorsohth..} L AFTART. Bruxelles MASDEVALLIA IGNE A. Rchb.f M] esdevallia ignea, Rchb f MASDEVALLIA EGOUIEUR DE FEU. Masdevallia ignea Rens. Fr. in Gard. Chron., 1871, p. 1482. Synonyme. — Masdevallia coccinea ReGeL in Gartenflora, 1876, tab. 175 (non Lixpr..). Tiges grêles, dressées, croissant en touffes. Feuilles persistantes, coriaces, dressées ou un peu réfléchies, d’un vert __ Se nee im series à la face infé- aa un pétiole caréné en avant moitié plus ont. que le timbe et entouré à la base d’une ou deux écailles membraneuses. Pédoncule grêle, dressé, S\uniflore, beaucoup plus long que les feuilles, engaîné à la base, por- tant dans sa partie inférieure une bractée aiguë longuement engaînante, et une autre semblable près du sommet. Fleur assez grande, étalée ou penchée, ordinai- rement d'un rouge orangé avec les nervures plus foncées, le sépale supérieur étant un peu plus pâle que les autres. Tube du calice court, courbé, un peu gibbeux à la base du côté inférieur; partie libre du sépale supérieur carénée en dehors, triangu- laire à la base, puis atténuée en une longue queue presque filiforme qui pend en avant dans le sinus séparant les sépales latéraux; ceux-ci sont obliquement ellipti- ques-oblongs, à trois nervures, aigus ou un peu acuminés au sommet, qui est légère- ment incurvé, laissant entre eux un sinus aigu et largement triangulaire. Pétales dressés, blancs, avec une ligne pourpre-violet au milieu, longs de 8 à 9 millimètres, oblongs, obliquement obtus au sommet, auriculés à la base en avant, avec le bord antérieur un peu épaissi et incurvé. Labelle presque aussi long que les pétales, À à onglet filiforme; limbe linéaire-ligulé, aigu, récurvé au sommet, d’un blanc jaunâtre avec une longue macule d’un pourpre violet au centre. Colonne de la longueur du labelle, dressée, fortement creusée en gouttière du côté antérieur. Le M. ignea fut introduit en 1870, par la maison Low & Cie, de Londres. Il croît en abondance dans la Cordillère orientale de la Nouvelle-Grenade, surtout au sud d'Ocana, dans des régions élevées de 2,700 à 3,600 mètres. La nuance de ses fleurs peut varier notablement, selon les diverses stations où on le rencontre. Notre planche représente un exemplaire de la collection de M. MADOUX, à Auder- ghem. Dict. Fcon. des Orcb. Masdevallia, pl. 2°, asdevallia ignea var. Vuylstekeana et pulchra. Février 1897. Déct. icon. des Orcludees. : Masdevallia. PL 24 Chromolith. JL GOFFART. Bruxelles . A. MASDEVALLIA IGNEA. A VAR VUYLSTEKEANA .B VAR PULCHRA M asdevallia ignea, var. Vuylstekeana, Hort. MASDEVAILLIA GOUILEUR DE KEU, var. de M. VUYLSTEKE Fleurs très grandes. Sépale supérieur d’un rouge blanchâtre à la face interne, avec trois fines lignes rougeâtres dans la partie inférieure, plus rouge et non ligné à la face externe, Sépales latéraux soudés entre eux jusqu’aux deux tiers, d'un pourpre cra- moisi extrêmement vif, avec les troisnervures un peu plus foncées, mais peu accentuées. var pulchra, VUYLSTEKE. Variété belle. Fleurs très grandes. Sépale supérieur d’un jaune très pâle un peu teinté de rouge a la face interne, avec une ligne médiane d’un rouge vif dans la moitié inférieure, un peu plus teinté de rouge à la face externe, avec la ligne médiane à peine visible. Sépales latéraux soudés seulement jusque un peu plus que leur tiers inférieur, d'un rouge orangé avec trois lignes plus foncées. Nous avons déjà dit que les fleurs du M. ignea peuvent varier dans des limites assez étendues. Plusieurs de ces variations, qui tiennent souvent à l’exposition et à l'altitude du lieu où les plantes croissent naturellement, ont déjà reçu des noms particuliers. iri ca n+ ARE 4 ne he tac. ICI IL UCS pP Lil elle-Grenade par M. VUYLSTEKE, de Loochristy et qu'il nous au mois de décembre dernier. Dict. Fcon. des Orchb. Masdevallia. pl. 3. (Dassevati racemosa Jura. Août 1597. Dict. ion des Orchidees , Î: Masdevalla, PLIS A.GOOSSENS, Prix! Chromohth. LE GOPFART Brrsrlles MASDEVALLIA RACEMOSA Lal. Masdevailia racemosa, Lindi. MASDEVALILIA à GRAPPES. Masdevallia racemosa Lixoc. in BEenTx. PI. Hartweg., p. 258 (1839). Sy Ynonymes..— Masdevallia racemosa Crossii Hort. ex Verre, Man. Orch., PL., v, p- 59, (1839). — Masdevallia Crossii Hort. ex STE, Orchideenb., p. 337 (1802). Tiges dressées, hautes de 3 à 8 centimètres, naissant d’un rhizome rampant à la distance d’un à trois centimètres l’une de l’autre. Feuilles elliptiques- oblongues, obtuses et un peu émarginées au sommet, assez lon- | guement atténuées en pétiole à la base, d’un vert souvent un peu GE ” teinté de rouge, longues de 5 à 10 centimètres. Pédoncule commun JS. dressé, assez grêle, un peu flexueux, dépassant les feuilles, atteignant parfois à l'état sauvage trois à quatre décimètres de longueur et portant alors de nombreuses fleurs formant une longue grappe distique ; dans les cultures, la grappe est habituel- lement beaucoup plus courte et pauciflore. Bractées engainantes à la base, triangu- laires dans la partie supérieure, d’un blanc rosé, longues d’environ un centimètre. Fleurs dressées-étalées, distinctement pédicellées, d’un rouge orangé brillant nuancé de cramoisi, parfois plus pâles et presque jaunes. Tube du calice cylindrique, sillonné, long de 15 à 18 millimètres; portion libre du sépale supérieur petite, triangulaire, acuminée, réfléchie ; si latéraux longuement connés en un limbe largement obcordé, large de 3 à 3 1/2 centimètres, chacun d’eux brusquement aigu au sommet, non prolongé en queue et portant trois veines longitudinales de teinte plus foncée que le reste de la surface. Pétales linéaires-oblongs, aigus, blanchâtres, longs de quatre millimètres. Labelle ovale-oblong, obtus, blanchâtre, long de cinq millimètres. Cette espèce fut découverte il y a plus de soixante ans dans la Nouvelle-Grenade, par le voyageur anglais HARTWEG ; elle fut retrouvée longtemps après par Cross à Pitayo, près de Popayan. Enfin M. CARDER la recueillit dans la Cordillière centrale, entre Popayan et Tolima, et l’introduisit vivante dans l'établissement de MM. SHUTTLEWORTH & CARDER, à Claphan, en 1883. La plante que nous représentons fait partie de la ___——— de M. A.-A. PEETERS, à Saint-Gilles lez-Bruxelles. NT MENT Dict. Fcon. des Orcb. Masdevallia, pl, 4. (Dasdevalia Veitchiana ace f. et var grandifiora will. Octobre 1897. Masdevailia Veitchiana, Rchb. f. MASDEVALILIA de JAMES VEITCH. Masdevallia Veitchiana Rcms. Fr. in Gard. Chron., 1868, p. 814. Feuilles linéaires-oblancéolées, un peu aiguës ou parfois bidenticulées au sommet, A longues de 15 à 20 centimètres. Hampe dressée, assez grêle, très glabre, longue de 30 à 45 centimètres, terminée par une seule ou très rarement deux fleurs, portant deux ou plusieurs gaînes assez allongées, apprimées, aiguës ou acuminées. Fleur atteignant jusque 12 à 13 centimètres de diamètre vertical. Tube du calice cam- panulé ; portion libre des sépales largement ovale, contractée en une longue \ queue grêle, celle du sépale supérieur étant plus longue et plus grêle que les , \ autres ; face extérieure d’un rouge orangé pâle ; face intérieure toute couverte de très petites papilles transparentes, d’un pourpre cramoisi vif plus ou moins violacé, sauf Ja moitié intérieure des sépales latéraux, qui est plus pâle. Pétales dressés, un peu charnus, oblongs-ligulés, obliquement obtus au sommet, présentant à la base une petite dent aiguë en avant, longs d’un peu plus d’un centimètre, blancs et un peu lôvés de rose violacé. Labelle un peu plus court que les pétales, à onglet très étroit ; limbe oblong, cordé à la base, à pointe du sommet épaissie, un peu recourbée et d’un brun noirâtre, le reste d’un pourpre violacé un peu blanchâtre sur les bords. Colonne un peu plus courte que le labelle, blanchâtre, maculée de violet. var. grandiflora Wicciaus, Orch. Grow. Man., édit, 6, p. 401 (1885). VARIÉTÉ À GRANDES FLEURS. Fleurs de teinte presque uniforme, atteignant jusque 17 centimètres de diamètre vertical. Cette espèce est originaire du Pérou, d’où elle fut introduite en 1867 par MM. VEITCH & FILS, de Chelsea. Elle fut découverte par PEARCE, dans les Andes de Cuzco, où elle croît à environ 4000 mètres d'altitude, parmi les débris végétaux accu- mulés dans les fentes et les anfractuosités des rochers. Ses fleurs, qui durent fort longtemps, se montrent ordinairement pendant les mois d'automne, mais parfois aussi en avril et en mai. La variété grandiflora s’est rencontrée en premier lieu dans les collections de S. À. R. le Prince de Galles, à Sandrigham, Notre planche représente des fleurs de la collection de M. À.-A. PEETERS, à Saint-Gilles-Bruxelles. Dict. Fcon. des Orcb. fDasdevallia, pl 5. (Dassevania Chimaera fAcre. f. MDars 1898. Dict. Icon. des Orchidées. Masdevallia, pl. 5. Impr. ORELLFÜSSLI, Zurich. : . GOOSSENS pinrit. 1 MASDEVALLIA \ CHIMAERA, Rchb. f. Masdevallia Chimaera, Rchb.f, MASDEVALILIA CHIMÈRE. Masdevallia Chimaera Rens. Fr in Gardn. Chron., 1872, p. 468, Xenia Orchid., n p.195, tab. 185 et tab. 186, fig. 1. Plante formant des touffes denses. Feuilles toutes radi= cales, dressées ou peu étalées, longues de 15 à 22 centimètres, oblancéolées, aiguës, canaliculées, indistinctement nervées, rétrécies à Ja base en un court pétiole, qui est enfermé in‘é- rieurement dans une gaîne membraneuse, apprimée et tron-. quée. Hampe grêle, souvent beaucoup plus longue que les feuilles, à partie inférieure plus on moins décembante, à partie supérieure dressée, articulée, munie à chaque articula- tion d'une petite gaîne apprimée d’un vert pâle, pouvant produire successivement de trois à cinq fleurs ou plus. Fleurs très variables en grandeur et en coloration, ne se développant jamais qu’une seule à la fois sur la même hampe, portées par un prolongement de celle-ci qui naît de l'articulation immédiatement inférieure à l’ovaire, à l’aisselle d’une bractée engaînante. Tube du calice très court, largement campanulé ; sépales largement ovales, acuminés, carénés à la face externe, plus ou moins pubescents. souvent d’un jaune d’ocre ou teinté de brun, couverts de mouchetures verruculeuses très nombreuses, irrégulières, d’un pourpre chocolat foncé, prolongés en une queue erêle et un peu flexueuse, d’un pourpre noirâtre, longue de 7 à 10 centimètres; sépales latéraux carénés environ jusqu’à la moitié de leur longueur, présentant à leur suture une profonde dépression naviculaire. Pétales petits, Étroite- ment cunéiformes-oblongs, lobés intérieurement au som- met, où ils portent une macule d’un pourpre noirûtre. Lab:lle blanc ou jaunâtre, très concave, à bords invo- lutés et denticulés, à contour obovale, à disque présen- tant au milieu trois côtes ailées paral'èles et sur les côtés plusieurs cètes fines divergentes, à onglet charru portant sur la face inférieure une large fente ovale. Colonne arrondie. ircurvée et jaune au sommet, blanche dans la partie infé- rieure. Cette remarquable espèce, aux fleurs si étranges, croît dans une aire assez restreinte de la Cordillère occidentale de la Nouvelle-Grenade, dans les environs d’Antioqua, à une altitude de 1,500 à 2,200 mètres. Elle fut découverte par RoEZL en 1871, et depuis cette époque, de nombreuses variétés ont été introduites. Notre planche a été peinte dans les collections de M. MADOUX, à Auderghem. __ Pict. Fcon. des Orcb. asdevallia Peristeria Masdecallu, PL. 11. es. con des Orchude t Drcl Chromotith . I COFFIN: Bruxelles. MASDEVALL LA, PERISTERIA ,Rchbf. a Masdevallia Peristeria, Rchb. f. MASDEVALLIA COLOMBE. Masdevallia Peristeria Reus. F. in Gard. C kon. new ser.. I, p. 500 (1874). : Tige presque nulle. Feuilles coriaces, dressées, oblongues-spathulées, obtuses, longuement atténuées dans leur partie inférieure, longues de 10 à 15 centimètres. Pédoncule dressé, assez robuste, uniflore, d’un vert pâle, plus court que les feuilles, pans en dessous de son sommet une bractée finement membraneuse, lâche- ment engaînante, pâle, tronquée au sommet, longue de r 1/2 à 2 centimè- tres. Fleurs charnues et rigides, étalées horizontalement ou un peu défléchies, triangulaires dans leur ensemble, larges de 7 à 8 centimètres * d’une pointe à l’autre des sépales. Tube du calice largement cylindrique, gibbeux à la base, muni de neuf côtes proéminentes, d’un jaune plus ou moins sombre ou verdâtre ; portion libre des sépales triangulaire, jaune et ponctuée de rouge pourpré, prolongée en queues robustes, d’un jaune fauve, longues d'environ 3 centimètres. Pétales obliquement oblongs, aigus, assez longuement onguiculés,, . _ _ d’un jaune verdâtre pâle, longs d'environ 1 centimètre. Labelle un peu plus long que les a à ee linéaire, coREAres obovale, obtus, un peu auriculé à la _ d' un : us violacé, papilleux vers le sommet. grêle, un peu incurvée, blanche. « Le M. Peristeria 2 présente ar œil curieux qui | regarde au fond ds son calice province re ( nec us, où n a été ouvert: en HE par GusravE WaALLis. Il a fleuri pour la première ps e en 1874 chez M. M. Verrcn, de Chelsea. Sa floraison a lieu au Le es Votre es été peinte au Jardin b : Masdcvallia, pl. 12. A.GOGS SES, Pinxt Masdevallia, PL.T2, EVALLIA LEONTOGLOSSA,Rchb-f. AAS D A - SAPENIT NIAAON L AFANUOT Dic£. icon des Orchudees. Masdevallia leontoglossa, Rchb f. MASDEVALLIA LANGUE de LION. Masdevallia leontoglossa Rens. r. in Bonplandia. 1, p. 69 (1855)etin Wazr. Ann Bot. vi, p 191 (1861). Tiges très courtes, croissant en fortes touffes. Feuilles dressées, très coriaces, persistantes, oblongues-lancéolées, d’un vert foncé et plus ou moins teintées de pourpre sombre, longues de 12 à r7 centimètres. Pédoncule dressé, assez grêle, uniflore, cylindriqué, d’un pourpre noirâtre, finement varié de vert clair, beaucoup plus court que les feuilles. Bractée assez longue, finement membraneuse, engaînante, un peu dilatée dans la partie supérieure, \ obtuse, d’un rose pourpré. Fleur penchée, longue d’environ 5 centimètres. \ 4 Calice assez épais et coriace, d’un vert pâle un peu jaunâtre, chargé de 4 macules d’un sie pourpre f foncé disposées en trois lignes convergentes re à chaque segment ; porti e largement cy , gibbeuse du côté | inférieur ; ; segments triangulaires, Las en queues | assez longues, Fé es latérales pendantes. Pétiles à environ aussi longs de le tube du alice, à rage charnus, Rpnoe ess aigus, un aie Sbliques,. _ un à blanc courte du côté féroue. Labelle plus long que : les pétales, épais, charnu, largement _oblong, obtus, cordé à la base, très concave à bords latéraux révolutés, d'un blanc ne verdâtre, papilleux et un peu teinté de jaune au sommet. Colonne un peu plus courte que les pétales, d’un blanc verdtre, dempcyHnarique, à angles antérieurs un pen : ailés et d’un pourpre foncé. Cette espèce est originaire du Vénézuéla, où elle a été découverte par WAGENER il y a près de cinquante ans, Elle est encore rare dans les collections, où elle fut introduite vers 1867 par JEAN LiINDEN. Son nom fait allusion à la forme particulière | ds son labelle. Ses fleurs se montrent au printemps et ne ’au commencement de K Notre planche a été peinte dans les collections de M. … à. ur _Dict. Fcon. des Orch. 9 MWasdevallia; PL Diet. icon des Orchudees Re ve ë 5: L. Chromclth. SCOEFIN Pruxrelles . AGOOSSENS Pix. MAS DEVALLIA TOVARENSIS,Rchb.f M asdevallia Tovarensis, Rchb.f. MASDEVALLIA de TOVAR. Masdevallia Tovarensis Rons.F. in Linnaea, xxir, p. 818 (1840). Sem — M. candida KiorTzcu et Karsr. msc. ex Rcas.r. in Bonplandia, un, p, 23(1854). Feuilles: dressées, oblongues-elliptiques et un peu: spathulées,. assez longuement atténuées à la base, obtuses. et obscurément tridentées au sommet, longues de: 12 à 15 cm. Hampe dressée; robuste, rigide,. com- niv ettriquètre, portant au sommet deux bractées assez grandes embrassantes et obtuses ainsi que 2 à 5 fleurs, de la. longueur des feuilles ou 1e ds orne pen Fleurs Rega i pédice ste et légèrement bidentés au sommet. Labelle un peu plus long que les pétales, dressé, légèrement récurvé au sommet, oblong, aigu, légèrement échancré de chaque côté à vers le milieu; disque muni de trois nervures proéminentes, dont les latérales forment . deux crêtes assez saillantes. Colonne plus courte que les pétales, trigone. - Cette espèce est originaire du Vénézuéla, où elle croît à une altitude d’au moins deux mille mètres, aux environs de Tovar, province de Caracas. Certains auteurs en attribuent la découverte à JEAN LINDEN, en 1842; toutefois on doit remarquer que LINDLEY ne la mentionne pas dans son travail Orchidaceae Lindenianae, publié en 1846. REICHENBACH la décrivit d’après des spécimens d° herbier eus pee MoriTz en 1846. On signale sa première floraison en Europe en 1864. On la cultive facilement « en serre froide ; sa floraison est de longue durée et a lieu ‘en automne. _ Nous Res un spécimen faisant partie des collections du Jardin botanique de me as Dict. Fcon. des Orchb. ACOOSSENS Prnxt Dal. icon .des Orchidees . MASDEVALLIA BELLA,Rchbf. WMasdevadlia; PL. 1, Chromotith. LCOEFIN Bruxelles . Masdevallia bella, Rchbf. MASDEVALLIA ÉLÉGANTE, Masdevallia bella Rous.r, in Gard. Chron., new ser. 1x, p 725 (1878), xur, p. 756, fig. 131 (1880). Feuilles toutes radicales, dressées, étroitement oblongues-lancéolées, obtuses, canaliculées, longues de 12 à 18 cm., d’un vert intense, longuement atténuées à la base et rétrécies en un court pétiole, qui est enfermé dans une gaîne membraneuse, brunâtre, apprimée, obliquement tronquée. Hampe grêle, plus courte que les ‘feuilles, pendante, uniflore, d’un pourpre foncé, articulée, munie d’une bractée apprimée à chaque articulation ainsi qu’à la base de l’ovaire. Ovaire court, anguleux, d’un pourpre noirâtre. Fleurs grandes et largement ouvertes, de forme générale triangulaire. Sépales d’un jaune pâle, maculés de cramoisi brunâtre, à macules particulièrement denses sur le sépale supérieur, plus rares sur les sépales latéraux où elles sont surtout agglomérées vers le bord supérieur; sépale supérieur triangulaire, contracté en une queue grêle, un peu flexueuse, d’un brun rougeûtre, longue de 7 à 10 cm. ; les latéraux plus grands, presque rhomboïdes, soudés entre eux jusqu’au-delà du milieu, prolongés en queues pendantes sembla- bles à celle du sépale supérieur. Pétales petits, obcordés, émarginés au sommet, jaunes et ponctués de rouge. Labelle muni d’un ue court, charnu et concave, : à limbe large, blanchâtre, en forme de coquille, dans la cavité de laquelle se er de nombreuses lignes saillantes, rayonnant du sommet de l’ongl Colonne très courte. tte curieuse espèce est voisine du M. Chimaera (voir pl. 5), dont elle se Cet distingue facilement par sa fleur plus triangulaire et son labelle beaucoup plus large. Elle est originaire de la Nouvelle-Grenade, où elle croît dans les mêmes régions que le M. Chimaera, et souvent en mélange avec lui. On en doit la découverte à à GUSTAVE WALLIS, qui la recueillit dans le district de Frontino en 1874; . mais elle ne fut introduite vivante qu’en 1878, par MM. Low et Ci, de Clapton. Notre planche représente un exemplaire cultivé au Jardin lotions de Bruxelles. Dict. Fcon. des Orcb. (Dascevaiia Erythrochaete facre. : Mars 1901. Dasdevaffia, pf. 15. Dict.lcon.des Orch. 4 j sdevallia, PI. 15. EF. Gossens Pinx. Lüuth.JS. Gojfin Fils Bruxs Midi. MASDEVALLIA ERYTHROCHAETE, Rchb.f. Masdevallia Erythrochaete, Rechb. f. MASDEVALLIA A QUEUES ROUGES. Masdevallia Erythrochaete Ress. r. in Gard. Chron , new ser., XVIII, p. 592 (1€82). Feuilles dressées, linéaires-oblancéolées, canaliculées, longues de 15 à 20 cm- ou parfois plus, larges d'environ 2 cm., rétrécies en pétiole à la base. Hampe grêle, ascendante ou étalée presque Mio tions. souvent beaucoup plus courte que les feuilles, uniflore, portant une gaîne apprimée à chaque articu- lation ainsi qu’à la base de l'ovaire, cette dernière étant notablement plus grande que les. autres. Fleurs largement ouvertes, de forme générale triangulaire, larges d’environ 2 1/2 cm. Tube du calice court, presque plat, d'un blanc jaunâtre à la face externe ; ; portion libre des sépales ovale-triangulaire, égale- ment d’un blanc jaunâtre, mais à face interne toute mouchetée de rouge pourpré et parsemée de poils blancs ; chaque sépale est terminé par une queue grêle, pendante, un peu flexueuse, d'un rouge pourpré sombre, longue de 5 cm. Pétales petits, oblongs, bruns au sommet. Labelle en forme de sac et rappelant beaucoup celui du M. Chimaera (voir pl. 5), mais plus petit et plus étroit, d’un blanc légèrement teinté de rose. Colonne blanche. ment voisine du M. Houtteana RCHB. F. Elle fut introduite en 1882 par MM. Sander et Ci, de Saint-Albans, les uns disent de l'Amérique centrale, les autres de la Nouvelle-Grenade. . . Cette espèce, qui appartient au groupe du M. Chimaera, est particulière- = Ses fleurs se montrent en automne et durent plus d’un mois. Notre planche a été peinte dans les serres du Jardin botanique de l'État, 4 à Bruxelles. Dict. con. des Orch. (Dassevarie Schroederiana . {Dasdevallia, pl. 16. Septembre )901. Masdevallia, PI 16. Dict. Icon. des Orca. - Lith.] Goffin Fils Brux* Æ. Gossens Pinx= MASDEVALLIA SCHROEDERIANA .Hort. Masdevailia Schroederiana. Hort. MASDEVALLIA DE M. LE BARON SCHROEDER Masdevallia Schroederiana Hort.; Gard. Chron., ser. s VIILI, p. 5r et 81 (1890). Tige nulle ou presque nulle. Feuille dressée, coriace, étroitement oblongue-ligulée, obtuse, longue de 12 à 15 cm., cunéiforme à la base et atténuée en pétiole assez long. Pédoncule dressé, assez grêle, légèrement flexueux, quadrangulaire, d’un vert clair, environ aussi long que les feuilles, uniflore. Bractée engaiînante, membraneuse, un peu ventrue, obtuse et apiculée, pâle, longue de 1 1/2 cm. Ovaire obtusement trigone. Calice d’un pourpre violacé très vif, passant au blanc à la base et dans la partie infé- rieure ; partie tubuleuse largement companulée, longue d’environ 1 cm.; partie libre du sépale supérieur largement triangulaire, projetée en avant, prolongée en une queue filiforme, un peu flexueuse, d’un jaune clair, dressée-infléchie, longue de 5 1/2 à 6 cm. ; sépales inférieurs réfléchis, soudés entre eux presque jusqu’à leur sommet, formant ensemble un segment largement arrondi-quadrangulaire, prolongés chacun en une queue pendante semblable à celle du sépale supérieur, mais environ 1 cm. plus courte. Pétales dressés, un peu charnus, étroitement ligulés, aigus, longs de mm. Libellé dressé, à bords ont membraneux, ligulés, DÉS état aigus, ; de la longueur des pétales. Colonne assez grêle, un peu plus courte que les pétales. Cette espèce, dont la patrie n’a pas été renseignée, a une certaine analogie avec le M. Ephippium {voir pl. 9). Elle fit sa première apparition au meeting du 8 juillet 1890 de la Société Royale d’ Horticulture de Londres, où elle était exposée par M. le baron SCHROEBER, et où elle obtint un certificat de première classe. L'exemplaire que nous figurons fait partie de la collection de Sir ne nb . - LAWRENCE, et nous a été communiqué au mois de mai dernier. ” \ Dict. Fcon. des Orchb. fDasdevallia, pl. 17. (Dassevania Arminii {Acre. f. Septembre 1905. Dict. Icon. des Orch. Masdevallia, PL 17. À. Goossens, pinx{ Lit EL. Coffart, Bruxelles MASDEVALLIA ARMINII, Reichb.f. Masdevallia Arminii, Reichb, f. Masdevallia Arminii Reicue. r. in Bonplandia Il(1854) p. 283 et in Gardn. Chron. XVIII (1882) p. 202. — Woozwarb Masdevailia IIL tab, 21; Journ. pr re c XXII, p. 409 f. 74; VEITCH Man. DR pl V p. 24; Wicciams Orch. Grow. Man. p. 482 Petite plante à feuilles oblongues-lancéolées, rétrécies à la base en un pétiole environ aussi long que le limbe. Aorescences grêles, plus longues que les feuilles, uniflores. Fleurs à tube court blanchâtre, à lobes libres pourprés, à sépale dorsal suborbiculaire, plus ou moins concave, . latéraux ovales-oblongs, presque plans, se rétrécissant en un filament atteignant 5 cm. de long. Pétales linéaires-oblongs, denticulés au sommet, blancs; labelle oblong, réfléchi au sommet, qui porte une tache d’un pourpre noirâtre. Le M. Arminii, dont nous venons de donner la description, a été joliment figuré dans la belle publication de Miss WooLWARD ; elle est originaire, comme la plupart des espèces de ce genre curieux, de la région des Cordillères de l'Amérique australe occidentale ; elle a été découverte par le voyageur-botaniste belge SCHLIM. La description fut publiée par REICHENBACH, qui dédia la plante à son ami HERMANN WaGgeNER. Le nom Arminii étant tiré du prénom latinisé. I1 semble que c’est à MM. SANDER ET C°, de Saint-Albans, que l’on doit l’intro- duction de cette espèce dans les cultures européennes ; elle apparut dans les serres la célèbre maison anglaise en 1882. | La fleur que nous avons figurée sort des serres de M. le Baron von FüRSrEN- Dict. Fcon. des Orchb. (Dasdevaiia Courtauldiana Achb L Février 1898. Masdevallia, bybr, pl. 1, Dict. Icon. des Orchidées. Masdevallia, ybr., PE Le A. GOOSSENS pinæit. Impr. ORELLFÜSSLI, Zurich. MASDEVALLIA COURTAULDIANA, Rchb. f. M asdevallia Courtauldiana, Rchb. f. MASDEVALIIA DE M. SIDNEY GOURTAUI-D. Masdevallia Courtauldiana Rene. r.in Gard. Chron,, ser. 3, v, p. 200 (1880. Tiges dressées, assez grêles, très courtes, brunâtres, croissant en touffes. Feuilles dressées ou un peu étalées, très épaisses et charnues, oblongues-cunéiformes, obtuses ou brusquement aiguës, longuement atténuées en pétiole à la base, d'un vert sombre, luisantes, longues de 6 à 9 centimètres, larges de 2 à 2 1/2 centimètres. Pédoncule dressé, droit ou assez flexueux, grêle, vert, uniflore, un peu plus court que les feuilles. Fleur assez grande, étalée horizontalement ou un peu penchée. Calice d’un rose plus ou moins vif un peu violacé, les sépales latéraux un peu brunâtres à la base et pointillés de pourpre, la nervure médiane ainsi que les appendices étant d'un brun pourpré ; partie tubuleuse assez longue, large, presque arrondie à la base ; partie libre ovale-triangulaire, prolongée en une queue grêle et flexueuse longue de 3 à 5 centi- mètres ; l’appendice du sépale supérieur est projeté en avant; ceux des sépales latéraux sont pendants ou réfractés. Pétales, labelle et colonne très petits et blancs ; pétales ligulés, obtus, apiculés au sommet ; labelle panduriforme, sillonné dans la partie médiane, à sommet recourbé et obtusément apiculé; colonne claviforme, avec le bord du clinandre denticulé. | Tyne (4 rleterre te var. Shuttle Fi. Elle est dédiée à à M. Lee COURTAULD, dé “Braiatree (Essen), qu collectionne pros nt les Masdevallia. no. Notre planche a été peinte d’après un exemplaire de la collection d cree ee an bre Per apres un Du Dict. Fcon. des Orcb. mDasdevallia, byb. pl 2 asdevallia Amesiana va. Mc Vittiae : Et fasdevallia, hkydr PE À. Duct rcor des Orcludees. ë “Yasdeoalla, hr A GOOSSEXS Pinxt 1 Chrémohth,JCOEFIX. Pruxelles MASDEVALLIA AMESIANA var. MC VITTIAE Hansen. ee Masdevallia Amesiana, Hort. Masdevallia Amesiana Hort. ; Gard. Chron., 1800, 11, p. 197. Hybride obtenu dans l’établissement de MM. SANDER et Cie, à St-Albans, par la fécondation du M. V’eitchiana (voir pl. 4) au moyen du M. tovarensis, et exposé à la Société Royale d’Horticulture de Londres le 12 août 1890. Nous ne connaissons de cette plante que la couleur de ses fleurs, indiquée comme étant d’un jaune abricot, Var. Me VITTIAE Hansex. Masdevailia Amesiana var, Mc Vittiae Hansen, Orch. Hybr. p. 209 (1805). QE on dam ymes.— M. Mc Vittiae Horr.; Gard. Chron., 1892, n, p. 744 ; Rovre in Orch. Rev., 1, P- 22 (1893). Produit inverse du type, ayant été obtenu en premier lieu dans la collection de M. W. THOMPSON, de Walton Grange, près de Stone, en fécondant M. fovarensis par le M. Veifchiana. Exposé à Londres par son obtenteur le 13 décembre 18092, il lui a été decerné un certificat de mérite. La plante que nous figurons et décrivons ici résulte du même croisement effectué par M. PEETERS, horticulteur à St-Gilles- _ Bruxelles, chez qui elle a fleuri tout récemment. + Feuilles radicales, dressées, très épaisses ,charnues et rigides,oblongues-spathulées, longuement atténuées en pétiole, obtuses au sommet, où elles présentent trois dents très petites, d’un vert intense un peu luisantes et concaves à la face supérieure, plus. pâle à la face inférieure, atteignant jusque 16 centimètres de longueur sur 3 1/2 de Jargeur. Pédoncule commun dressé, assez grêle, arrondi, vert, deux fois plus long que les feuilles, ordinairement biflore. Bractée finement membraneuse, longuement _engaînante, aiguë ou acuminée, d’un vert très pâle, beaucoup plus courte que le -pédicelle. Fleurs penchées, assez longuement pédicellées, atteignant 11 à 12 centi- mètres de diamètre vertical. Tube du calice cylindrique, comprimé latéralement, blanc, long d’environ 1 centimètre ; segments blancs, plus ou moins teintés et veinés de rose, un peu verdâtres près de la base, le supérieur petit et triangulaire, les laté- raux largement oblongs, soudés entre eux jusque vers le milieu, un peu incurvés au sommet ; queues grêles, un peu résines à she — HE ee De Fi + supérieure ascendante et longue de 3 à 4 et incurvées. Labelle oblong, obtus, blanc, légèrement ee Es de sommet présentant deux petites côtes parallèles au dessus du milieu, un peu plus court que 4e pétales. Colonne grêle, légèrement incurvée. Dict. Fcon. des Orcb. mMasdevallia. bvbr. pl. 3. (Dasdevallia Measuresiana (Aoiie Septembre 1905. ee À = LS SS È Et Ÿ à a Ma hi Dict. leon. des Orr Tüh.IL, Goffart, Bruxelles A. Coossens, pinxt r ALLIA MEASURESIANA, Sander. MASDEV Masdevallia Measuresiana, Roife. MASDEVALLIA DE M. MEASURES Masdevallia Measuresiana Rozre in Gardn. Chron. ser. 3, VIII (1890) p. 379 et Orch. Rev. (1893) p. 293. Cet hybride provient des Masdevallia amabilis et tovarensis ; il a été obtenu arti- ficiellement, le M. fovarensis étant le porte-graines. Par son port général, l’hybride rappelle le M. amabilis dont il possède les pédoncules cylindriques, mais par la couleur et la forme des fleurs il se rapproche plus de la plante mère. Le périanthe est d’un blanc assez pur, les nervures sont marquées en lilas, surtout accusées sur la face externe ; les prolongements filiformes sont parfois également assez colorés vers la base, mais toujours d’un beau blanc ou légèrement verdâtres vers le sommet. Cet hybride a été obtenu chez MM. F. SANDER Et C°, de Saint-Albans, et a été dédié, comme son nom l’indique, à M. R. I. MEASURES, de Camberwell. La forme que nous figurons ici et qui a été reçue de M. le baron VON FUR- STENBERG est presque totalement blanche, les stries violacées caractéristiques se remarquent à la base des lobes du périanthe et surtout sur leur face externe. A