brux, Imp, X. Havermaïis. f Là LA r C- Gictionnaire Fconographique Orchidées DESSINS & AQUARELLES PAR DIRECTION & RÉDACTION PAR 24, 4.8 NZ, : CAN El. Cogniaux ere A. Goossens e énre naisenopsis Missouri BOTANICAL GARDEN LiBRARY . (entre Phalaenopsis. (Tribu des Vandées. — Sous-tribu des Sarcanthées). Etymologie. — Nom formé des mots grecs phalaina, qui signifie phalène, sorte de papillon de nuit, et opsis, qui indique la ressemblance, la fleur ressemblant souvent à quelque papil- lon fantastique. Historique. — Genre créé en 1825 par BLUME, dans un ouvrage sur les plantes nouvelles des "Indes Néerlandaises (Bijdr., p. 294). On y réunit généralement comme synonymes les genres Polychilos, décrit en 1827 par Van BPEDA (conservé comme distinct par M. PFiTzER), et Stauroglottis, fondé en 1843 par le botaniste allemand ScHAUER. 5 , 42 P Caractères — Sépales presque égaux, libres, très étalés, à base rétrécie et ne formant pas de menton. Pétales semblables aux sépales ou beaucoup plus larges, rarement pius étroits, rétrécis à la base. Labelle continu avec le sommet du pied de la colonne, à base étalée ou à peine dressée, sans éperon, distinctement trilobé ; lobes latéraux étalés ou ascendants, entiers ou angu- leux ; lobe médian étalé, oblong ou élargi, plan ou rarement concave, entier au sommet ou terminé par deux lobes longs et étroits; disque muni à la base d’appendices de forme variée. Colonne demi-cylindrique, assez épaisse, dressée ou un HAUTES peu incurvée, prolongée à la base en pied court, à angles antérieurs non ailés. Anthère presque terminale, biloculaire;.deux pollinies cireuses, presque globuleuses,sillonnées, reliées à un rétinacle en forme d’écaille par un pédicule linéaire ou en forme de spathule (voir la figure). — Plantes épiphytes sans pseudobulbes. Tiges courtes, munies de feuilles disposées sur deux rangs, charnues ou coriaces, oblongues, à gaîne persistante. Hampes latérales, simples ou rameuses. Fleurs grandes et belles, disposées en grappes lâches. Le double caractère de colonne prolongée en pied et labelle non éperonné, dis- tingue ce genre de tous ceux de la sous-tribu des Sarcanthées qui se trouvent dans les cultures, excepté des Trichoglottis; mais ceux-ci se reconnaissent facilement à leurs sépales latéraux élargis à la base et formant un menton. Distribution géographique. — On connaît 25 à 30 espèces de ce genre, répandues dans la partie orientale de l’Inde anglaise, l’Indo-Chine et la Malaisie. Elles croissent généralement à une faible altitude, à la lisière des forêts ou sur des arbres isolés, dans des localités soumises à l’alternance régulière de la sécheresse et de l’humidité. une ur 4 Ste le ART 2 (ae 2 ER dd dr fi ER EE SE LOL ou x DICTIONNAIRE Ieonographique des Orchidées Aa da v SomuœetR po n — me L- ———— TABLE DES PLANCHES composant les trois premières séries — 5% — PHALAENOPSIS Espèces. Hybrides, P. Aphr odite, Rchb. f. P. alé, Rchb. É P. Denisiana, Cogn. P. Mannii, Rchb. É. P. Sumatrana, Korth. P. Luddemanniara, Le - P. Schilleriana, Rchb. Dict. Fcon. des Orcb. Phalaenopsis, pl. 1. 19 naïacnopsis Aphrodite fe {Dai 1898. misent ins. ss Li ét mi 6 de old dtidin tin ie iiauetsisn este D Phalaenopsis Aphrodite, Rehb.f. PHALAENOPSIS VÉNUS Phalaenopsis Aphrodite Rcus. r. in Orro, Hamb. Gartenseit., 1862, p. 35, Xenia Orch., 1,9. 6. Synonyme. — ‘Phalaenopsis amabilis Lo. in Bot. Regist.,xxiv, tab. 34(1838, — non Bivur). Feuilles elliptiques-oblongues, d’un vert foncé uniforme à la face supérieure, CU 7 pourprées à la face inférieure, de grandeur très variable, ayant habituelle- NU LES ment de 20 à 40 centimètres de longueur, sur 5 à 8 centimètres de largeur. Pédoncule arqué ou pendant, simple ou parfois légèrement rameux, vert et f moucheté de pourpre foncé, multiflore, long de 6 à 10 décimètres. Fleurs ayant 6 à 8 centimètres de diamètre transversal. Sépales très étalés, blancs, À le supérieur oblong, obtus, les latéraux très divergents, ovales-falciformes, e aigus, Carénés à la tite inférieure. Pétales blancs, largement rhomboïdes, “très obtus, deux fois plus larges que les sépales. Labelle beaucoup plus petit que les sépales, profondément trilobé, avec l'onglet et la partie basilaire des lobes latéraux lavés et ponctués de pourpre, teinté de jaune pâle de chaque côté ; lobes latéraux onguiculés, largement cvales, ascendants et incurvés : lobe antérieur large- ment hasté, à angles basilaires très aigus, et portant au sommet deux très longs fila- ments récurvés et flexueux ; crête du disque bilobée, à lobes dentés près du sommet, jaune et maculée de rouge. Colonne. courte, arrondie, blanche ; anthère rostrée. Cette espèce croît dans l’île de Luçon, la principale des Philip- = pines, et dans quelques petites îles voisines. Elle fut découverte ie F\ de Manille par CUMING, qui l’envoya en 1837 à a horticulteur anglais, chez qui elle fleurit dès l’au- se tomne de la même année. LINDLEY, qui la figura NS peu après dans le Bofanical Register, la prit pour} le P. amabilis, l'espèce qui avait servi à BLUME “+ \N pour fonder le genre; et lorsque dix ans plus tard le véri- \ table P. amabilis fut introduit à son tour, LINDLEY le \ |, crut une espèce inédite, qu’il nomma P. grandiflora. | Cette double erreur s’est propagée jusqu’à nos jours chez beaucoup de cultivateurs. d’Orchidées et même dans certains ouvrages, quoique REICHENBACH l'ait nettement. rectifiée dès 1862. | Le P. Aphrodite fleurit presque à toutes les époques de l’année, mais surtout au printemps. Nous avons reçu les exemplaires figurés ici de M. DENIS, orchidophile à L’Oseraie (Vaucluse). Dict. Fcon. des Orchb. Dbalaenopsis, pl. 2. D halaenopsis Stuartiana cnb.s Mai 1898. pi alaenopsés, Di: 2. Impr. ORELLFÜSSLI, Zurich. ENOPSIS STUARTIANA, Rchb. f. Phalaenopsis Stuartiana, Rchb. f. PHALAENOPSIS de STUART LOW Phalaenopsis Stuartiana Rcre.r.in Gard. Chron.,new ser., xvi, p. 748 et p. 753, fig. 149 1881). Tige très courte, robuste, émettant des racines comprimées. Feuilles peu nom- ZÆN\, breuses,très robustes, charnues, étalées ou un peu réfléchies, elliptiques- :f & oblongues, obtuses, à face supérieure d’un vert foncé transversalement NC marbré de vert pâle dans la jeunesse, plus tard d’un vert foncé uniforme, à face inférieure carénée et d’un rouge pourpré, longues de 18 à 30 centi- à mètres ou plus, larges de 9 à 10 centimètres. Pédoncule commun axillaire ou LÉ radical, allongé, grêle, pendant, rameux, multiflore. Fleurs étalées, larges de 5 à Le à 6 centimètres, mais parfois plus petites. Sépales très étalés, le dorsal elliptique- oblong, obtus, d’un blanc pur ou parfois avec quelques petites macules pourpres dans la partie inférieure; les latéraux obliquement ovales, aigus, légèrement divergents, la moitié externe d’un blanc pur, la moitié interne d’un jaune pâle et couverte de gros points pourprés. Pétales presque deux fois plus larges que les sépales, sub-rhom- ïdes, très obtus, d’un blanc pur ou parfois un peu ponctué de pourpre vers la base. Labelle presque aussi long que les sépales, profondément trilobé, à onglet incurvé et presque cylindrique ; lobes latéraux obliquement obovales-oblongs, obtus, d’un blanc jaunâtre ponctué de pourpre cramoisi; lobe antérieur d’un blanc jaunâtre ponctué de rouge pourpré, à base étroite, dilaté ensuite en un limbe . 2 7e rhomboïde-arrondi, rétréci sous le sommet, qui est de nouveau dilaté en LÉ PO à 1%, forme d’ancre par deux appendices récurvés, larges à leur base et subulés 7277 me à leur sommet; disque présentant entre les lobes latéraux une crête Ge à f des- + courte et charnue, d’un jaune d’or et ponctuée de rouge, divisée au sommet , [LR TATE NEVI or en deux lobes oblongs. Colonne cylindrique, avec deux Ro lobes incurvés de chaque côté du stigmate. Cette espèce croît dans la partie nord-est de l’île de Mindanao, l’ure des Philippines, où elle fut découverte en 1881 par BOXALL, collecteur de MM. Low & C°, de, Clapton (Angleterre); elle est dédiée à STUART Low, ancien chef de cette maison. Elle est très voisine, hot ion di hier dans À 0 Chromotith . J COFFIN: Bruxelles . PHALAENOPSIS DENISIANA, Cogn. Phalaenopsis Denisiana. Cogn. PHALAENOPSIS de M. KERNAND DENIS. Phalaënopsis Denisiana Cocx. in Gard. Chron., ser. 3, xxvi, p. 82 (1899). Tige presque nulle, émettant des racines aériennes peu nombreuses, blanchâtres et fortement ridées. Feuilles étalées ou défléchies, largement oblongues, assez brus- quement aiguës au sommet, longuement atténuées dans la partie inférieure, d’un vert foncé, un peu ondulées, atteignant jusque 30 centimètres de longueur sur 10 centimètres de largeur. Pédoncule commun assez robuste, rigide, étalé ou un peu défléchi, cylindrique, à peine rameux, vert foncé, aussi long que les feuilles ou un peu plus long, portant 10 à 12 fleurs dans sa moitié supérieure. Bractées très petites, charnues, largement triangulaires, un peu obtuses, d’un vert pâle. Fleurs étalées, un peu charnues, assez longuement pédicellées, larges de 3 1/2 à 4 1/2 cent. A étalés, obovales- te ar. abords pévoiniée, dun verdâtre,à moitié Éd ; ge brun, les latéraux u un x pes piss grands et légèrement chine à | macule ae au sépale dorsal, mais un 1 peu plus petits, d’un jaune plus clair, arrondis âu Serre | plus rétrécis. à à la base. Labelle charnu et rigide, moitié plus court que les sépales latéraux, Le RE RER ve _… et un peu réfléchie ; lobes latéraux dressés, : connivents, , à sommet émarginé avec deux lobes aigus, portant sur le doi une cine oblique, Does avec une petite macule jaune à la base : et parfois légèrement lignés de pourpre ; à ne lobe terminal plus grand, un peu redressé, obovale-arrondi, obtus,assez concave, d’un jaune orangé avec quatre lignes longi- tudinales d’un rouge brique vif, à partie inférieure présentant une forte crête médiane ; disque très concave à la base, Re portant entre les lobes latéraux deux ou trois te à charnus, flexueux, coniques, acuminés, divergents, et un peu plus haut, à la base du lobe terminal, une écaille transversale très charnue, dressée, à deux lobes aigus au sommet. Colonne _— longue, : un per, Caron, jaunâtre, à ses très court. Île e M.F.De: recteur € : Dcl. icon. des Orchidees. Phalaenosis, PL F. . 008 SES8 pat . PHALAENOPSIS MANNIL, Rehb £ Chromolith. J COFFIN. Brüxelles. Phalaenopsis Mannii, Rchb. f. PHAELAENOPSIS de MANN. Phlaenopsis Manniü Rens F.in Gard. Chron., 1871, p Qu2. Tige presque nulle. Feuilles sessiles, dressées-étalées, un peu flasques, de ses très Le les grandes obovales-oblongues ou oblancéolées- . de 15 à 25 cent., larges de 4 à 6 cent. Péoueiie commun environ aussi long ou un peu plus long que les feuilles, étalé ou un peu pendant, robuste, à peine comprimé, vert et très finement ponctué de pourpre-noirâtre, simple ou plus souvent muni de deux ou trois branches courtes, pluri-multiflore. Bractées rigides, un peu charnues, très concaves, ovales-lancéolées, aiguës, vertes, longues d’environ 1 cent. Fleurs étalées, assez longuement FEES me peu one et nue nr honte 4 à 5 cent. de e vertica ès étalés, à bords un peu. ondulés et forieniest Fétolatée,. portant : à l'extérieur près du sommet un fort renflement apiculé, jaunes ou d'un blanc j jaunûtre, teintés et maculés + de pourpre lilas; le dorsal linéaire-ligulé, obtus; les latéraux un a D ph grands, lancéol oo nu fortement . Pétales e se. _ semblables aux sépales, mais plus étroits et un peu plus courts, peu épaissis au sommet, lancéolés-ligulés, aigus. Labelle moitié plus court que les sépales en à partie inférieure un peu réfléchie, blanc ou un peu jaunâtre; lobes latéraux dressés et connivents, oblongs- subquadrangulaires, obliquement tronqués au sommet; lobe terminal redressé, en forme d'ancre, à bras un peu récurvés, obtus, finement denticulés et papilleux vers leur 7 : sommet ; disque présentant entre les lobes latéraux une écaille transversale charnue, surmontée de deux longs appendices subulés divergents, et en avant de cette écaille une longue corne droite, obtuse, pourprée, pre latéralement. Colonne allongée, claviforme, j jaune et : peu striée de rouge, à à pied court, portant de chaque côté une petite dent triangu ire. On doit la découverte de cette espèce à GUSTAVE MANN, alors au service de l'administration des forêts de l'Inde, qui la recueillit en 1868 dans l’Assam. L'après une planche conservée au Jardin botanique de Calcutta et publiée récemment par sir JosEPH HOOKER (A Ste : Indian Orchas, pi pou pe a. susst hu le Sikkim, au pied de l'Himalaya. I t lus ois mois. La plante décrite et figurée ici nous a été communiquée par M. des usines de Lonene és Dbalacnopsis pl. 8. halaenopsis Sumatrana Act icor- des Orchidees. A.GO0SSEXS Pinxt PHALAENOP Di _ SUMAT RANA, Kort h. Phalaenonsis FL DS. Chromobth 7 COFFIX. Pruxelles. Phalaenopsis Sumatrana, Korthal PHALAENOPSIS de SUMATRA. Phalaenopsis Sumatrana Konruais ex Res. r. in Hamb. Gartençeit., 160, p. 5. Se fe — Phalaenopsis ;ebrina TrissM. et Bin. PI. Nov. in Hort. Pr Cule., p.15( 1863). Tige presque nulle. Feuilles étalées, charnues, ‘obovales ou obovales-oblongues, un peu aiguës, canaliculées longitudinalement dans le milieu, d’un vert intense, longues de 15 à 25 cent. Pédoncule commun étalé ou ascendant, robuste, vert, aussi long que les feuilles ou plus court, portant 2 à 6 fleurs ou parfois plus. Bractées petites, charnues, S _ triangulaires, vertes, carénées sur Le dos. Fleurs brièvement à _ pédicellées, larges de 5 à 6cent., à segments très étalés, NY « dégageant une forte odeur sureau, surtout dans la matinée » (F. DENIS). Sépales et pétales semblables et fee égaux, largement oblongs, aigus, un peu cha du d’un blanc crème et un peu teintés de vert, barrés : rouge brun, les _sépales carénés sur re. dos vers %e sommet, troits e s court que Le il CLLLLT PTS brièvement onguiculé, profondément ; trilobé lobes itérans id rs et. connivents, ligulés, blancs avec une grande macule orangée au milieu, à sommet _tronqué et bidenté, à face externe munie d’une carène aiguë et oblique, à be interne avec une forte callosité médiane ; lobe antérieur très épais et charnu presque demi- cylindrique, oblong, blanc avec quelques stries pourpres longitudinales à face supérieure munie d’une crête très épaisse et fort proéminente très densément velue dans la moitié supérieure, à face inférieure un peu concave avec un sillon médian; disque muni entre les lobes latéraux d’un appendice charnu multifide, et-entre les sinus d’un autre appendice un peu plus long et bifide. Colonne demi-cylindrique ; bord du clinandre largement uilé, finement ur re surmontée . _ d'une large aile circulaire et charnue. - Cette espèce croît dans la province de Palembang (ile de Seat) où de ‘fut: découverte un peu avant 1839 par KORTHALS, botaniste hollandais. Elle fut retrouvée plus tard dans la même région par GERSSEN, puis par TiJSMAN, qui. _ l'introduisit au nn botanique de ee. en se Elle Peut Rene _ maiet juin. Fo é par - M. FERNAND Das, _ L’e ras que nous sfgurons nc nous An a é orchi ait Dict. Fcon. des OErchb. Dharacnopsis Luddemanniana DPbalaenopsis, pl 9, AChb, f: Septembre 1899, Dact icon des Orchidees. Phalaenonsis PL. be ? \) AY 1 ] | - > KL SSSR HN Dr os 225 Tee À A.GOOSSENS Pmxt pf Chromolith ,JCOFFIN. Bruxelles PHALAENOPSIS®LUDDEMANNIANA, Rchb.f pPhalaenopsis Luddemanniana Rchb. f. PHALAENOPSIS de LUDDEMANN. Phalaenopsis Luddemanniana Rens. Fr. in Bot. Zeit., xxx. p 146 (1865) et in Gard.Chron., 1865, p. 410. Tige nulle ou presque nulle. Feuilles au nombre de 4 ou 5 ou parfois plus, coriaces, étalées et à sommet plus on moins récurvé, oblongues ou ovales-oblongues, aiguës, d’un vert intense, carénées à la face inférieure, longues de 15 à 25 centimètres, larges de 5 à 8 centimètres. Pédoncule commun naissant de l’aisselle des feuilles inférieures, ascendant ou plus ou moins étalé, assez robuste, cylindrique, vert, environ aussi long que les feuilles, portant vers son sommet 3 ou 4 fleurs et parfois plus. Fleurs larges de 4 à 5 centimètres. Sépales très étalés, elliptiques-oblongs, un peu aigus ou apiculés, d’un blanc jaunâtre clair parfois lavé de rose, chargés de nombreuses bandes transversales simples ou lobées,d’un blanc fauve ou d’un pourpre violacé, les latéraux un peu plus larges et légèrement obliques. Pétales semblables aux sépales, sauf qu’ils sont souvent un peu plus petits. Labelle un peu plus court que les sépales latéraux, charnu, , onguiculé, bee ner latéraux dressés, ligulés, un peu émarginés avec deux dents aig met It car __— avec quelques macules pourpres ; : lobe antérieur presque arrondi ou apiculé au sommet, portant sur la face supérieure une forte carène médiane et quelques poils blancs dressés de chaque côté de la carène, d’un pourpre améthyste vif avec une bordure pâle ; disque portant plusieurs écailles linéaires entre les lobes latéraux. Colonne arrondie, blanche et maculée de pourpre clair. ette espèce est originaire des îles Philippines et elle paraît particulièrement abondante aux environs de Manille. Elle fut introduite en 1864 par MM. Low et Cie, de Clapton, qui l’avait prise d’abord pour le P. equestris (voir pl. 3), auquel elle ressemble beaucoup quand elle n’est pas fleurie. Ses fleurs qui se sont montrées en premier lieu chez M. LUDDEMANN, de Paris, rappellent beaucoup, au contraire, celles du P. Sumatrana (pl. 8). Elle fleurit à diverses époques de l’année, et ses fleurs durent plusieurs mois. Notre planche a été peinte dans les collections de M. Mavoux, à Auderghem. . EE Lac icor des Orchidees. Phalaenonsis FE 10 Chramohth , TJ COFFIK, Bruxelles. PHALAENOPSIS SCHILLERIANA,RChb#f. Phalaenopsis Schilleriana, Rcho f. PHALAENOPSIS de SCHIL:I:ER. Phalaenopsis Schilleriana Rous. F. in Hamb. Gartenz., XVI, p. 115 ( in Gard. Chron., 1860, p. 216, t Xenia Orch., 11, p. 1, tab Tige très courte, bent des racines allongées, charnues, blanches, aplaties et d'un brun verdâtre aux extrémités, Feuilles ordinairement au nombre de 3 à 5, très étalées, charnues, elliptiques-oblongues, obtuses, longues de 25 à so centimètres, à face supérieure d’un vert foncé et marbrée de bandes transversales d’un blanc mat très irrégulièrement découpées, à face inférieure d’un rouge brun avec une foule de petits points enfoncés. Pédoncule commun ascendant ou penché, grêle, cylindrique, d’un brun rougeâtre et ponctué de noir, plus ou moins ramifié, pouvant attein- dre un mètre de longueur ou même parfois plus. Fleurs délicatement parfumées, larges de 6 à 8 centimètres. Sépales très etalés, d’un beau rose pourpré teinté de blanc surtout vers les bords, le dorsal oblong-elliptique et obtus, les Jatéraux obovales-lancéolés et un peu aigus, ponctués de pourpre dans leur moitié basilaire interne. Pétales très étalés, de la couleur du sépale supérieur mais trois fois plus large, subrhomboïdes-arrondis, obtus. Labelle presque aussi long que les sépales, profondément trilobé, à onglet allongé blanc et maculé de rouge pourpré ; lobes latéraux obovales-oblongs, obtus, falciformes, incurvés, blancs, teintés de jaune et maculés de rouge dans la partie inférieure ; lobe antérieur blanc ou rosé et ponctué de pourpre, ovale, graduellement rétréci vers le sommet, où il estun peu émarginé et dilaté latéralement en deux cornes aiguës et recourbées en forme d'ancre ; disque présentant entre les lobes latéraux un callus fortement saillant, divisé aux sommet en deux lobes divergents, d’un jaune clair et ponctué de rouge. Colonne pourpre, demi-cylindrique ; anthère rostrée en avant. ” Cette espèce passe pour l’une des plus belles Orchidées connues.On cite un exem- plaire qui portait 378 fleurs épanouies à la fois. Elle a été introduite de Manille en 1858 par le consul SCHILLER, de Hambourg, chez qui elle fleurit pour la-première fois au printemps 1860. Le voyageur PORTE nous apprend qu’elle habite aux Philippines, les versant boisés des montagnes,dans les endroits humides et ombragés, à une altitude de 300 à 400 mètres, vivant à peu près dans les mêmes conditions que le P. Aphrodite. fleurs qui durent près de deux mois, se montrent au printemps et au commen- cement l'été.