© Brux. Imp. X, Havermans, Bictionnaire Éconographique : ES 4 Ürchidées PIRECTION & RÉDACTION PAR je. g-p2 DESSINS & AQUARELLES PAR 7 A, Cogniaur a A, Goossens . enre Maxillaria MISSOURI BOTANICAL GARDEN LIBRARY (enre Maxillaria. (Tribu des Vandées. — Sous-Tribu des Maxillariées). H'rmoiocte — Nom tiré du mot latin maxilla, signifiant mâchoire, allusion à l'aspect que présente le menton de beaucoup d'espèces. Historique. - — Ce genre fut créé par les botanistes espagnols Ruiz et Pavox, dans le grand ouvrage qu'ils ont publié en 1794 sous le titre de Florae Peruviae et Chilensis Prodromus; mais ses limites étaient d'abord très larges, et on les a restreintes successivement en en retran- chant certaines espèces qui ont servi à constituer les genres Bifrenaria, Camaridium, Colax, Lycaste, Msn ess etc, dont nous avons déjà eu ou aurons l’occasion de parler ailleurs. En revanche, on est d'accord pour y réunir les Psittacoglossum de La LLave et LexARzA (1825), es de Lindley (1826) et Dicrypta de dent (1830). aractères — Sépales presque égaux, libres entre eux, les latéraux étalés où rarement redressés, insérés sur le pied de la colonne, avec lequel ils forment un #enton proéminent. Pétales presque semblables aux sépales. . Labelle articulé à l'extrémité du pied de la colonne, concave, trilobé, d'abord replié vers l’inté- rieur puis dressé, à disque nu ou tuberculeux. Colonne dressée, épaisse, un peu | incurvée, nero dépourvue d'ailes, à Re antérieure concave. . inclinée en avant, à une seule loge ou à deux loges imparfaites : ; quatre fie comprimées, superposées par paires, reliées directement à un gros rétinacle en forme d’écaille échancrée en croissant {voir les figures). — Herbes épiphytes, à pseudo- bulbes naissant tantôt sur un rhizome très court et portant seuls chacun une ou deux feuilles, tantôt sur un rhizome allongé et chargé de feuilles distiques. sine FRS minces ou charnues, non plissées, à nervures très fines. Pédoncule u uniflore naissant de la base des > poendobulbes ou de l'aisselle des feuilles. Fleurs Did ou médiocres. or istribution géographique. — Les espèces de ce genre, au nombre de she d'une centaine, sont répandues dans toute l'Amérique tropicale, depuis le Brésil méridional et le Pérou jusqu'aux Antilles et au D a Elles abondent particu- lièrement dans js “one, et ns croissent souvent à une altitude à assez élevée, de axillaria luteo-al Dict. Icon. des Orchidées. Maxillaria, pl. 1 GOOSSENS pinæit. MAXILLARIA LUTEO-ALBA, Ldl. Maxillaria luteo-alba, Lai. MAXILILARIA JAUNE & BLANC. Maxillaria luteo-alba Lou. Orch. Linden., p. 20 (1846). Pseudobulbes agglomérés, ovales, obtus, très comprimés, lisses, d’un beau vert, surmontés d'une seule feuille, longs de 5 à 6 cm. Feuilles largement oblongues- ligulées, obtuses, atténuées à la base en un pétiole fortement comprimé latéralement, d’un vert intense, longues de 30 à 50 cm. Pédoncule dressé, assez robuste, très comprimé, environ moitié plus court que la feuille, recouvert de grandes bractées engaînantes, un peu renflées, aiguës, vertes, comprimées latéralement, carénées sur le dos, la supérieure un peu plus longue que l'ovaire. Fleurs grandes, odorantes, brunâtres en dehors, triangulaires dans leur ensemble. Sépales étalés, un peu coriaces, linéaires-oblongs, aigus, d’un blanc crème à la base, le reste d'un jaune brunâtre, longs de 6 à 7 cm., les latéraux un peu flexueux et tordus. Pétales dressés, oblongs, aigus, plus courts que les sépales, blancs à la base, d’un brun pourpré au centre et jaunes au sommet. Labelle beaucoup plus court que les sépales, coriace, très concave à la base, trilobé ; lobes latéraux oblongs, arrondis au sommet, dressés, blanchäâtres et obliquement striés de pourpre foncé; lobe antérieur réfléchi, largement à oblong, émarginé, à bords ondulés, densément velu, convexe et jaune dans la partie centrale, blanchâtre vers les bords; plateau du disque jaune et velu. Colonne courte, incurvée, arrondie et blanc crème vers le haut, pourprée sous le stigmate. Cette espèce est originaire du Vénézuéla où elle a été découverte en 1842 par J. LINDEN, aux environs de Mérida, à une altitude de 1700 à 2300 mètres. Elle a été introduite plus tard des mêmes régions par FUNCK et par WAGENER. Ses fleurs se montrent au printemps et en été. Notre planche a été peinte dans les collections de M. MaDoux, à Auderghem. Dict. Fcon. des Orch, Dict tcon des Orchudees. Haaxillarie AT ACOOSSENS, Pit Éd Chromotith. 3 COFFIN. Bruxelles. MAXILLARIA HOUT TEANA, Rchb.f. Maxillaria Houtteana, Rechb. f. MAXIHLARIA de VAN HOUTTE. . Maxillaria Houtteana Rem. F.in Hamburg. épées x, p. 212 (1858). Pseudobulbes étroitement oblongs, très comprimés, lisses, luisants, surmontés d’une seule feuille, longs de 4 à 5 cm. Feuilles coriaces, linéaires-ligulées, un peu obtuses et apiculées, atténuées inférieurement en petiole court et fortement comprimé latéralement, longues de 10 à 12 cm., luisantes et d’un vert intense à la face supérieure, ternes et plus pâles à la face inférieure. Pédoncule assez grêle, dressé, légèrement comprimé, plus court que ls feuilles, couvert de bractées scarieuses, engaînantes, aiguës, pes Sépales dressés-étalés, un peu coriaces, assez concaves, lancéolés-ligulés, : aigus, d'un pourpre vineux sur les deux faces mais plus vif à l’intérieur, fineme t marginés de j jaune, à partie inférieure faiblement et irrégulièrement barrée t ent de jaune doré, les latéraux un peu plus étroits et plus acuminés. Pétales dressés, semblables aux sépales mais ve peu plus petits, moins concaves et moins acuminés. Labelle dressé, presque plan, largement oblong, presq un peu échancrés - ke milieu, pubérulent, div jaune doré ou un peu rougeâtre, avec æ sommet d'un es noirâtre et. Re reste rs de gros pure de même au sommet, non Job bé, à. bords latéraux plissés et a thère es. - ; our Fe “he : Cette espèce est originaire du Gone elle a été introduite par LouIs , . de on an a de Gand, chez Sie elle fleurissait ere en 184: 6 PARA EEEN ue TTDDrF PDC Dict. Fcon. des Orchb. mDaxillaria, pl. 3. cp i 'axillaria nigrescens Dict. Icon. des Orchidées. Maxillaria, FL à A GOOSSENS pinzit. Impr. ORELLFÜSSLI, Zurich. MAXILLARIA NIGRESCENS, Ldl. axillaria nigrescens,Ldl. MAXILLARIA NOIRATRE. Maxillaria nigrescens Loc. Orch. Linden., p. 20 (1846). | « ynonyme. — M. rubro-fusca KLorzsca in /ndex Sem. Hort. Berol., 1853, P. 12. Pseudobulbes ovoïdes ,comprimés, surmontés d’une seule feuille, longs de 3 à 4 cen- timètres. Feuilles très coriaces, NAT AnEeOlees, un peu aigués, atténuées et condupliquées à la base, longues de 25 à 30 centi- es mètres. Pédoncule assez grêle, comprimé, long de 5 à 10 centimètres, couvert de gaînes un peu se brus- _ quement aiguës, comprimées latéralement et à _ dos en carène aiguë, d’un vert pâle et teintées ou maculées de brun, longues de 2 1/2 centi- _ mètres, ” … ou — un peu obibnes à sommet réfléchi, Dress aigu et un peu. pâle. Colonne un peu ie courte que le labelle, incurvée, concave à la face antérieure,d’un pourpre vineux dans la ae nas blanchâtre à la base , munie près de l'extrémité du pied de” deux très f pe s ; anthère portant une crête épaisse à sa face postérieur L- découverte de: cette espèce est due à J. LINDEN, qui la recueillit en 1842 dans _les Cordillières de la province de Mérida, au Vénézuéla, entre 1 306 et. 2700 mêtres d'altitude. Plus tard, d’autres voyageurs l’ont observée dans d’a: pays, ainsi que dans la Nouvelle-Grenade et l'Amérique 2 WAGEX ER en. - envoya des es vivants au pe “botanique de Hambourg au ee de : _ l'année 1849. Ses fleurs si Daxillaria, pl. 4 # ct icon des Orlidees. Maailrra, PL 4 Chromohth. J COFFIN, Bruxelles. MAXILLARIA STRIATA ,Rolfe. M axillaria striata. Rolfe. MAXILLARIA STRIÉ. Maxillaria striata Rourein Orch. Review, 1, p. 266 (103). Pseudobulbes ovoïdes-oblongs, un peu comprimés, lisses, d’un vert intense, surmontés d’une seule feuille, longs de 6 à 8 cm. Feuilles dressées, plus ou moins récurvées dans la partie supérieure, assez coriaces, d'un vert intense, luisantes, étroitement oblongues, un peu obtuses, assez longuement atténuées à la base en un pétiole comprimé latéralement, à nervure médiane fortement saillante sur la face inférieure, longues de 30 à 35 cm., larges de 4 à 6 cm. Pédoncule naissant de la base des pseudobulbes, dressé, assez robuste, cylindrique, d’un vert pâle souvent fortement teinté de pourpre vineux, plus court que les feuilles, couvert de gaînes membraneuses légèrement ventrues, d’un vert pâle et brusquement aiguës. Bractée ovale-lancéolée, Heu d'un vert jaunâtre, un peu plus courte que l’ovaire. Ovaire glabre, t trigone, à six sillons fins, d’un pourpre vineux ux foncé. IS un peu coriaces, aigus, d’un jaune pâle un peu verdâtre, régulièrement striés de nombreuses lignes d’un pourpre vineux; le dorsal dressé ou incurvés dans Sa partie supérieure, oblong-lancéolé, long de 6 à 7 cm., large d’un cm.; les latéraux à peine plus courts, très étalés, un peu falciformes, à base fortement élargie : menton presque conique, long de 2 cm. Pétales étalés, de la couleur des sépales, linéaires- lancéolés, Gapucont acuminés, plus courts et plus étroits que le sépale dorsal. ï Labelle presque moitié plus court que les sépales latéraux, d’abord redressé contre fe la colonne puis rRuRve au sommet, atténué à la base, puis obovale-triangulaire, _ légèrement trilobé, à bords ondulés, multinervé, d’un blanc jaunâtre, strié sur les côtés de lignes rayonnantes d’un pourpre un peu violacé ; lobes latéraux redressés et entourant en partie la colonne; lobe antérieur petit, de: obtus; disque finement ss pubérulent, portant dans les deux tiers inférieurs une large côte médiane épais au sommet et très brièvement velue. Colonne incurvée, légèrement claviforme, d’un jaune pâle un peu verdâtre, passant au pourpre foncé au sommet, rs de 7 ra à 4 > 2 cm. ; clinandre à bords très finement ciliés. _ Cette espèce, qui a certains rapports avec les M. andré et M. venusta, est originaire du Pérou, d’où elle a été introduite par L’ HORTICULTURE INTERNA- * ss de tee elle : a fleuri. ea la première fois dans les de cet Let: "Éte Notre planche rie: un exemp ir de la célèbre LAWRENCE CE, res D ue iété R R y ile PTS Fier Dict. Fcon. des Orcb. fDarillaria, pl. 5 axillaria Sanderiana quillet 1900. . Dact. icon .des Orchidées. ; Mazidlarra, PL 5. Chromcûth. JCOLEL TÆrixedles . A CO0SSESS Penx # . : MAXILLARIA SANDERIANA , Rchbf. M axillaria Sanderiana, Rchbf MAXILLARIA DE M. SANDER. Maxillaria Sanderiana Rcms.r. in Saxpez, Reichenbachia, KL P'17 ab, Pseudobulbes ovoïdes, très comprimés, d’un vert foncé, longs de 5 cm.,surmontés d'une seule feuille, entourés de gaines rigides, lancéolées, acuminées, brunes, cadu- ques. Feuilles coriaces, étroitement oblongues, aiguës, atténuées à la base en pétiole assez court et épais, longues de 20 à 30 cm., d’un vert sombre à la face supérieure, pâles en dessous, à côte robuste, à nervures latérales peu marquées. Hampe robuste, décombante ou ascendante, d’un rouge pourpré, longue de 12 à 15 CmM., presque entièrement recouverte de gaînes oblongues, obtuses, brunes, longues de 3 à 4 cm. Fleurs larges de 12 à 15 cm., à segments assez charnus et coriaces. Sépales aigus, d'un beau blanc ; le dorsal ovale-oblong, concave, incurvé, portant près de la base de nombreuses petites macules d’un pourpre sanguin; les latéraux étalés horizontale- ment, ovales-triangulaires, élargis à la base, où ils portent une très grande macule pourpre sanguin foncé, entourée de petites macules de même couleur. Pétales dressés-étalés, réfléchis au sommet, plus courts que les sépales, ovales-triangulaires, acuminés, de la couleur du sépale dorsal. Labelle presque moitié plus court que les sépales latéraux, dressé, charnu, ovale, trilobé, à parte inférieure d’un pourpre à noirâtre, à sommet jaunâtre ou d’un blanc crême; lobes arrondis, les latéraux incurvés, le terminal réfléchi, à bords crispés ; disque pruineux, portant jusqu'au- delà du milieu un appendice plan, ligulé, arrondi au sommet. Colonne trigone, blanche et maculée de pourpre; anthère jaune. Cette espèce, la plus remarquable du genre, est originaire des Andes du Pérou, où elle croît à une altitude de 1300 mètres ou plus. On en doit la découverte à EpouarD KLABOCH, qui l’envoya vers 1884 à MM. SANDER et Ci, de St-Albans. Elle fleurit pour la première fois en mai 1885 dans la collection de M. le baron SCHRŒDER, à The Dell. Ses fleurs, qui ont une longue durée, se montrent au printemps. Nous avons reçu celles que nous figurons ici de M. H. GRAIRE, de St-Fuscien, près d'Amiens. a Dict. Fcon. des Orcb. “MDaxillaria, pl 9. Dax: variabilis var. lutea et var, CTrOCEa Dars 1904. Dict, Icon. des Orch. M axularia, pl.9. MAXILLARIA VARIABILIS , 1 var. LUTEA , 2 var. CROCEA . Lüth JL. Goffart, Brurelles A. Goossens, pinx ! Maxillaria variabilis, Batem. MAXILLARIA VARIABLE. Maxillaria variabilis BATEM ex Lou. in Bot. Regist. XXIII, sub tab. 1986 (sept. 1837). Synonymes. — M. Henchmanni Hook. in Bot. Mag. tab. 3614 (novembre 1837). — M. atropur- purea Host. ex Loc. loc. cit. — M. angustifolia Hook. Ic. PI. IV, tab. 348 (1841). — M.re- voluta pos in Orro et Dir. Allg. Gartenz. 1852, p. 185 Rhizome allongé, ascendant, assez grêle, brunâtre, densément couvert d’écailles engaînantes, membraneuses, assez longues, aiguës, apprimées, brunes. Pseudobulbes un peu espacés le long du rhizome, dressés, obovales-oblongs, fortement comprimés, lisses, d’un vert intense, surmontés d’une seule feuille, longs de 2 à 3 cm. Feuilles assez coriaces, linéaires-ligulées, longuement atténuées à la base, carénées à la face inférieure, d'un vert intense et luisantes, longues de 5 à 10 cm. et parfois plus. Pédoncules grêles, uniflores, y compris l'ovaire aussi longs que les pseudobulbes ou un peu plus longs. Fleurs larges de 1 1/2 à 2 cm. ou parfois plus, de couleur très variable, mais dans la forme considérée comme typique elles sont d’un pourpre sanguin foncé. Sépales assez charnus, dressés-étalés, oblongs, apiculés. Pétales semblables aux sépales, mais à sommet fortement réfléchi et un peu enroulé. Labelle plus court que les sépales, oblong dans son ensemble, légèrement trilobé; lobes à bords entiers, les latéraux dressés, le terminal obtus, réfléchi au sommet; disque très luisant dans la partie inférieure, qui présente dans sa partie centrale un large callus dont le sommet est arrondi. Colonne assez grêle, trigone, légèrement incurvée, à face antérieure très luisante. Cette espèce est assez répandue dans le sud du Mexique, d’où elle a été importée vers 1837. Elle croît également au Guatémala et au Costa-Rica. Nous figurons deux formes qui ont été peintes dans les collections de Louis FOURNIER : var. /utea (VEITCH, Man. Orch. PL. IX, p. 162) à sépales et pétales d’un jaune fauve, et à labelle largement maculé de pourpré foncé ; et var. crocea à fleurs d’un jaune plus ou moins fortement teinté de pourpre, surtout vers le sommet des segments. Dict. Fcon. des Orcb. MDaxillaria, pl. 10, Daxitarie porphyrostele face L. Septembre 1904. Dict. Icon. des Qreh. dMavillariadgi0. Lith JL, Goffart, Pruxelles Maxillaria porphyrostele Rchb. f. Maxillaria porphyrostele Reicue. f. in Gard. Chron. (1873) p. 088; Hook. f, in Bot. Mag. tab. 6477. Plante acaule, à pseudobulbes ovoïdes-orbiculaires, comprimés et sillonnés, arron- dis sur les côtés, de 3 1/2 centimètres de long, portant au sommet deux feuilles lancéolées, subobtuses au sommet, rétrécies à la base, atteignant 17 centimètres de long et 15 millimètres de large. Inflorescence plus courte que les feuilles, radicale, uniflore, à scape munie de quatre à 6 bractées engainantes devenant rapidement scarieuses, la supérieure plus ou moins cucullée de 18 millimètres environ de long et aussi longue que l’ovaire. Fleurs de 3 centimètres environ de diamètre, à sépales subaigus, d’un beau jaune uniforme sur la face interne, tacheté de petits points pourpres sur la face externe, se recourbant vers l’intérieur. Pétales plus petits que les sépales, ascendants et plus ou moins incurvés, striés de pourpre vers la base. Labelle assez court, trilobé, lobes latéraux redressés en forme d’ auricules, striés de pourpre sur fond jaune ; lobe médian ondulé sur les bords, orbiculaire-oblong, arrondi, légèrement émarginé au sommet, muni vers la base d’une sorte de callus tuberculeux et de quelques points pourpre. Colonne dressée, grêle, d’un pourpre assez foncé, masses polliniques jaunes. Cette intéressante petite espèce du genre Maxillaria est originaire de Rio Grande- do-Sul, d’où elle a été importée par M. Bull; les premiers échantillons ont fleuri en Europe en février 1873 et ont permis à REICHENRACH de déterminer la plante ; c'est en 1886 que le Bofanical Magazine a pu en donner la première figure coloriée. Cette plante fleurit assez facilement. Elle se rapproche du Maxillaria picta Hook., également originaire du Brésil (Sierra-des-Orgues), mais comme l'indique déjà son nom, cette dernière espèce possède des taches violettes sur toutes les parties de la fleur. Quant au Maxillaria acutipetala Lindl. que certains auteurs ont voulu en rapprocher fortement, il possède des fleurs d’un aspect tout différent : les lobes de la fleur sont plus étalés, plus aigus et tachetés de brun-rouge et non de pourpre : en outre, le labelle aigu ne possède pas les lobes latéraux arrondis et redressés qui caractérisent si bien la plante que nous figurons. a fleur dont nous donnons le portrait dans la planche ci-contre nous a été transmise par M. FOURNIER de LA CAVALIÈRE (Saint-Barnabé), à Marseille. A Lictionnaire { conograpbique DES e L 4 {)rchidées PUBLIÉ & ILLUSTRÉ PAR æ A. GOOSSENS (enre Megaclinium une ASE ADO SRE CRT ARRET AN ANRNT ADN ANRT GE 2e , aux sépales ou un peu plus étroits. Labelle concave, prolongé à la base (SP) en gibbosité creuse ou en éperon continu avecle basedela colonne, qui est assez longue et sans pied. Anthère en forme d'opercule, à deux loges distinctes : huit pollinies, dont quatre dans chaque loge, cireuses, très comprimées selon deux. faces op posées et appliquées face à face par paires, reliées entre elles au sommet par des appendices granuleux. Capsule oblongue, sans bec, à côtes très proéminentes.— Herbes élevées, terrestres où parfois épiphytes, à tiges serrées, renflées en pseudo- bulbes à la base. Feuilles amples, plissées, persistantes, non articulées à la base, qui est plus ou moins rétrécie en pétiole. Fleurs grandes, disposées en grappes dressées sur des scapes privés de feuilles, qui naissent directement du shizome. Bractées assez petites, caduques. Les plus proches voisins des Phajus sont les Thunia; en décrivant ces derniers, nous indiquerons les caractères distictifs des deux genres. Notre figure analytique représente la coupe verticale de Ja fleur (4) et les polli- nies (B) du P#. Blumei. istribution géographique. — On connaît une vingtaine d'espèces de Phaus, répandues surtout dans l'Afrique et l’Asie tropicales; quelques-unes atteignent même la Chine et le Japon, le nord de l'Australie et certaines îles de l'Océan Pacifique. : ; : Ms Dict. Fcon. des Orcb. Pbajus, pl. 1. D naius Humblotii fAcre. É. Avril 1898. Dact, Icon. des Orchidées. Phajus, pl r. A. GOOSSENS pinrit. Impr. ORELLFÜSSLI, Zurich. PHAJUS HUMBLOTI, Rchb. f. Phajus Humblotii, Rchb.f. PHAJUS de LÉON HUMBLOT Phajus Humblotii Rens. F. in Gard. Chron , new ser , xIv, p. S12 (1880), XXVI, P. 7 fig. 33 et p- 204 (1896). Pseudobulbes subglobuleux ou largement coniques, d’un vert fntense, striés, marqués transversalement de deux ou trois anneaux qui sont les cicatrices d'anciennes feuilles, épais de 3 à 4 centimètres. Feuilles membraneuses, plus ou moins _ étalées, largement lancéolées, brièvement acuminées, d’un beau vert, longues \, de 3 à 4 décimètres ou plus, rétrécies à la base en pétiole ailé et canaliculé. &‘ Hampe robuste, d’un vert intense, aussi longue que les feuilles ou plus longue, terminée en grappe assez lâche, 7-10-flore. Fleurs de 5 centimètres, à segments étalés. Sépales et pétales semblables et presque égaux, largement obovales-elliptiques, brusquement un peu aigus, légèrement concaves, d’un beau rose pourpré varié ou strié de blanc. Labelle largement panduriforme, à bords fortement ondulés-crispés, à lobes basilaires d’un rouge brun, passant au cramoisi vers les bords, qui sont échancrés; lobe antérieur largement arrondi, d’un rose pourpre, passant au blanchâtre dans la partie centrale, où se trouve un très gros callus d’un beau jaune, poilu à la base, profondément sillonné longitudinalewent, prolongé en deux dents obtuses en arrière. Colonne assez grêle, clavi- 2 forme, incurvée, présentant un sillon en-dessous de la cavité stigmatique, | qui est très petite, blanchâtre avec la partie supérieure verte. Cette espèce est originaire de Madagascar ; elle a été découverte = par le voyageur français LÉON HUMBLOT, pendant une excursion qu'il fit dans cette grande île en 18 79 ct 1880. REICHENBACH obtint de Sir TREVOR LAWRENCE, sur la fin du mois ER 7 à : ; ù . £ ER + d'août 1886, les fleurs fraîches qui lui servirent pour en faire, pour la première ÈS fois, une description détaillée. CO ULS L’exemplaire que nous figurons fait partie des collections de M. A.-A. PEETERS, de Saint-Gilles-Bruxelles. Dict, Fcon. des Orch. D naius aibus Dbajus, pl. 2. Just Orcembre 1903 Luke IL Goffart. Brurelles à È < Phajus albus, Lal. PHAJUS A FLEURS BLANCHES. Phajus albus Loi. in WaLL. Cat, n. 3740 (1828), Gen. and Sp. Orch. p 128 (1831). S ynonymes. — Limodorum bracteatum Roxs. F1, Ind. III, p. 466 (1832), — T'hunia alba Rens. r. in Bot. Zeit. X. p. 764 (1852). — Phajus Dodgsoni Dean in Flor. Mag. tab. 329 (1878). — Thunia pulchra Rens. F. in Gard. Chron. new ser. XVI, p. 166 (1881). Tiges formant de fortes toufles, dressées ou penchées, robustes, cylindriques, lui- santes, d’un vert foncé, entièrement feuillées, longues de 50 à 60 cm. ou parfois plus. Feuilles étalées, distiques, molles, embrassantes à la base, oblongues-lancéolées, acuminées, d’un vert clair en dessus, glauques en dessous, longues de 15 à 20 cm., les supérieures plus courtes. Grappe terminant la tige, sessile, courte, pendante, por- tant 4-9 heurs- Bractées parcheminées, en forme de nacelle étroite, aiguës, blanches, longues de 4 à 6 cm. Fleurs pendantes, blanches. Sépales et pétales semblables, dressés-étalés, oblongs-lancéolés, aigus, longs de 5 à 7 cm. Labelle un peu plus court que les sépales, obovale-oblong, fortement concave presque enroulé en tube, à bord antérieur fortement crispé-frangé ; disque portant cinq lamelles frangées, pourpres ou parfois jaunâtres, de chaque côté desquelles se trouvent quelques stries pourpres ; éperon court, étroit, obtus. Colonne assez courte, grêle, demi-cylindrique, légère- ment ailée de chaque côté au sommet. Cette espèce est très répandue dans les forêts sombres et humides de l’Inde anglaise, tant dans les plaines que sur les pentes inférieures de l'Himalaya, jusque près de 2,000 mètres d’altitude. Le genre T'hunia, auquel on la rapporte souvent, se distingue des Phajus ordi- naires, par l'absence de pseudobulbes et par les inflorescences terminales, maïs il n’est pas admis par tous les auteurs modernes. Elle fut découverte au commencement du siècle dernier par le Dr WALLICH, et fut introduite dans les serres d'Europe par LoDDIGES, horticulteur anglais, Elle fleurit en juillet et août. Nous figurons un exemplaire de la collection de feu Louis FOURNIER, à St- Barnabé, près de Marseille. ee — Dfct. Fcon. des OErcb.- DPbaïjus. pl. 3. | Draius maculatus Lis: Septembre 1904. * LES É s ” Dict. Icon. des Orch. Phajus p A. Coossens, pinx ! : Lil JL Coffut. Bruxr les PHAJUS MACULATUS, Lindl Phajus maculatus Lai. Phajus mes ts in ee Cat. n. 3748 on et in Bot. Mag. tab. 3060; Lonp. Bot. Cab. b. brise NDL. Gen. et Spec. Orch. p. ; RercnB. F1. Exot, tab. 65; Hooker First cn Orc PL. tab. 40 ; press À lbum VIII, “ab. Journ. of Hort. XXVI (1893), p. 307, fig. 72 pr Orch. Grow. Manual VII, p. Se — Bletia flava War. in Bibl. Angl Ind.Ic. 1147. sec Linz. — Bletia Woodfordii . Botan. Mag. tab. 2719 (1827). Pseudobulbes ovales-arrondis, disposés par groupes et portant des tiges dont la base est entourée par les gaines foliaires. Feuilles au nombre de trois à quatre par tige, largement lancéolées, membraneuses, striées-plissées, à nervation bien mar- quée, d’un vert plus ou moins brillant et assez foncé, plus pâles en dessous qu’au- dessus et tachetées de points blancs. Inflorescence basilaire, atteignant jusque 60 centimètres de long, à scape cylindrique, glabre et munie d’écailles engainantes. Fleurs disposées à l'extrémité, formant un remeré, verdâtres, inodores, plus ou moins longuement pédicellées, à pédicelle ou ovaire muni à la base d’une bractée d’un vert plus ou moins foncé, parfois violacé, de même longueur et aiguë au sommet. Sépales et pétales érigés-étalés, obtus, légèrement concaves, striés de vert; les sépales légèrement plus grands que les sépales. Labelle érigé ou plus ou moins étalé environ aussi long que les sépales, entourant la colonne, obscurément trilobé, à lobes ondulés, plissés sur les bords qui sont teintés en orange-brunâtre assez foncé : labelle terminé à sa base par un éperon court de moitié environ aussi long que l'ovaire. Colonne blanchitre, recourbée, canaliculée sur sa face ventrale, velue, portant à son sommet une anthère subglobuleuse, à huit masses polliniques. Cette espèce existe rarement dans les collections des amateurs ; si comme coloris et comme beauté de forme elle ne peut soutenir la comparaison avec certaines espèces américaines, ce Phajus maculatus par ses belles hampes florales et la longue durée de sa floraison mérite une assez bonne place chez l’orchidophile. Elle est, de même que toutes les autres espèces du même genre, originaire de l’Asie. Elle ne possède pas d’odeur, mais sa saveur est des plus astringentes ; cette saveur ne se perçoit pas immédiatement, mais quand on mâchonne pendant quelque temps un fragment de fleur ou de feuille, on ressent une vive brûlure de la langue et des lèvres. Nous avons pu faire figurer cette espèce d’après un échantillon ayant fleuri dans les serres du baron VON FURSTENBERG, de Hugenpoet (Allemagne). as Dict. Fcon. des Orchb. Pbajus. bybr. pl. 1. Avril 1898. D —— Dict. Icon. des Orchidées. Phajus, Aydrs pl. 1. A. GOOSSENS pinxit. Impr. ORELLFÜSSLI, Zurich. PHAJUS NORMAN, Hort. _ Phajus Norman, OBrien PHAJUS de M. NORMAN G. COOKSON - Phajus Norman J. O'BKten in Gard. Chron., ser. 3, XXI: D, (1897) Hybride obtenu par M. NormMAN C. CooKksoN; de Oakwood (Angleterre), en fécondant le P. Sanderianus par le P. fuberculosus,:et qui a fleuri ‘pour la première fois au commencement du mois d’avril 1897. Organes de végétation comme dans le P. grandifolius et les espèces voisines. Hampe robuste, dressée, terminée en grappe assez dense, pluri-multiflore. Bractées largement lancéolées, longuement acuminées, concaves, d’un vert clair et luisantes plus longues que l'ovaire. Fleurs larges d’un décimètre ou parfois plus. Sépales et pétales à peu près égaux et semblables, étalés, oblongs-lancéolés, aigus, de teinte assez variable, mais ordinairement d’un rose ‘pâle; lignés et teintés de rose jaunâtre ou cuivré. Labelle allongé, légèrement trilobé, à bords ondulés-crispés et lobulés partie inférieure et lobes latéraux d’un jaune clair et bordés de pourpre foncé en dehors, à face interne d’un brun pourpre foncé irrégulièrement ligné de jaune clair ; lobe antérieur fortement réfléchi, un peu émarginé au sommet, rose et densément maculé de pourpre foncé, plus pâle vers le sommet ; disque muni de trois grosses côtes, présentant une bande jaune qui se prolonge jusqu’au sommet du labelle. Colonne (non vue), : Le RE ER LT La question spécifique n’est pas encore suffisamment élucidée pour les diverses formes qui viennent se ranger autour du P. grandifolius LOUR., telles que P. Blumei, P. bicolor, P. Sanderianus, P. Wallichii, etc., et pour notre part, nous n'oserions décider si cé sont autant d'espèces distinctes, ou simplement des variations d’un type unique. En conséquence, on ne peut non plus affirmer si les P. x amabiks, P: x Cooksonii, P. x Marthae, P. x N Grman, qui dérivent de plusieurs de cés formes: et du P. fuberculosus, peuvent conserver un nom distinct, ou s'ils doivent être-rangés: comme variétés du plns ancien d’entre eux, le P. Cooksonii. Dans le doute, nous-les maintenons chacun avec leur nom, tout en constatant que, sauf pour les couleurs, les différences entre eux sont bien faibles. L’exemplaire qus nous figurons fait partie des collections de M. A.-A. PEETERS,. de Saint-Gilles-Bruxelles. Dict. Fcon. des Orch. Dbajus, bybr. pl. 14. D nains Norman,vr. aureus Port. Avril 1898. Dict. Icon. des Orchidées. PHAJUS NORMAN Phajus, hybr., pl. 14. "1 F* AR. AUREUS, Hort. phajus Norman, var. aureus, Hort. PHAJUS de M. NORMAN G. GOOKSON, var. DOREE Phajus Norman var. aureus Hort.. The Garden, 1808, 1, pp. 223 et 208 ; Gard. Chron., 1808, 1, p. 159 ivar. aurea) Ainsi qu’il arrive souvent pour les hybrides, plus souvent encore que pour les espèces légitimes, le P. Norman est assez variable, ce que nous avons d’ailleurs déjà signalé précédemment en décrivant la forme considérée comme typique. La variété aureus, est une des plus tranchées parmi ces variations. Les sépales et les pétales sont d’un jaune très pâle, vaguement marqués de lignes longitudinales de teinte un peu plus foncée. Labelle d'un pourpre moins foncé et où le jaune domine beaucoup plus que dans le type, surtout sur le bas des lobes latéraux et sur le lobe antérieur, qui est presque entièrement d’un jaune un peu rosé. | Cette variété a été exposée à la Société Royale d’Horticulture de Londres le 8 mars 1808 par MM. CHARLESWORTH & C°, de Bradfort, et a obtenu un certificat de mérite. Notre planche représente un exemplaire de la collection de M. À.-A. PEETERS, de St-Gilles-Bruxelles. Pbañjus, bybr. pl. 1°. hajus Norman var. TOSEUS Dict. Icon. des Orchidées. Phajus, hybr., pl 15. | ÿ | A. GOOSSENS pinæit. Impr, ORELLFÜSSLI, Zurich. PHAJUS NORMAN VAR. ROSEUS, Hort. Phajus Norman var. roseus, Hort. PHAJUS de M. NORMAN G. GOOKSON var. ROSE Phajus Norman var. roseus HoRT.; The Garden, 1898, 1, pp. 223 et 208; Gard. Chron., 1808, 1, p. 159 (var. rosea). Sépales et pétales d’un rose clair ligné de rose jaunâtre. Labelle à face externe d’un jaune brunâtre largement bordé de brun rougeître foncé, à face interne d’un rouge brun foncé obscurément ligné de jaune, avec le lobe terminal d’un rose violacé _ varié de plus pâle et de plus foncé, et les côtes du disque d’un jaune orangé. Cette forme a été exposée à Londres par MM. CHARLESWORTH et Ci, le 8 mars 1898, en même temps que la variété aureus (voir kybr. pl. 14), et elle a obtenu un certificat de mérite de première classe. Notre planche a été peinte dans les collections de M. A A.-A. PEETERS, à Saint- Gilles-Bruxelles. Dict. Fcon. des Orcb. Pbajus, bybr. pl. 2. hajus Owenianus Port. Sander. Juillet 1898. Dict. Icon. des Orchidées. Phajus, hybr., pl. 2. A. GOOSSENS pinrit. Impr. ORELLFÜSSLI, Zurich. | PHAJUS OWENIANUS, Hort. Sander. Phajus Owenianus, Hort. Sander. PHAJUS de M. OWEN Phajus Owenianus HorT. SANDER ; Journ of Hort., 1804, 1, p. 445. fig. 72; Orch. Rev., u, pp. 189, 103 et 224 (1894); Gard. Chron., 1894. 11, pp. 783 et 787, fig. 102. Hybride obtenu dans l'établissement de MM. F. SANDER et Cie, de Saint-Albans (Angleterre), et provenant de la fécondation du P. bicolor var. Oxweniae par le P. Humblotii. I a à peu près le port de ce dernier (voir pl. 1}, mais il est plus robuste. Hampe robuste, verte, terminée en grappe un peu lâche et 6-7-flore. Fleurs larges d'environ 7 centimètres, à segments très étalés ou même plus ou moins réfléchis. Sépales et pétales semblables et à peu près égaux, largement oblongs, aigus, à face externe d’un lilas clair, à face interne d’un brun un peu violacé, ligné de teinte plus pâle, passant au lilas au sommet et au verdâtre à la base. Labelle allongé, distinc- tement trilobé, à bords ondulés-crispés, à éperon assez proéminent obtus et verdâtre; partie inférieure d’un brun pourpré foncé, ainsi que les lobes latéraux qui sont fine- ment bordés de blanc et embrassent lâchement la colonne; lobe antérieur large, un peu réfléchi, faiblement échancré au sommet, d'un pourpre violacé ligné de teinte plus foncée; disque d’un jaune citron, avec unelig ‘diane blanchât jusqu’au sommet du lobe antérieur. Colonne d’un blanc verditre. s'étendant presque Cet hybride a fleuri pour la première fois en 1894; exposé au « Temple Show » de Londres du 23 au 25 mai de cette année par MM. SANDER, il y obtint un certificat de première classe; et le 12 juin suivant, la Société Royale d’Horticulture lui décerrait le prix pour le meilleur hybride présenté dans l’année. Notre planche représente un exemplaire de la collection de M. A.-A. PEETERS, de St-Gilles-Bruxelles. a 4 À # Re « « à "a « LT "a "a Ta "a à Aa # ne ’ à Dictionnaire Lconographique Lt ’ DES ! {}rchidées , DIRECTION & RÉDACTION PAR DESSINS & AQUARELLES PAR A. Goossens : A, Cogniaur N (jenre | Platyclinis TR . RS CS FE 1 1 | mp. £E. Davermans, Brus (TRIBU DES ÉPIDENDRÉES. — SOUS-TRIBU DES LIPARIDÉES) nologie. __ Nom formé des deux mots grecs platus, qui veut dire large, et ren Lu signifie T titet ici re (lit de l’anthère), parce que dans ces pre le clinandre est muni d’une très large DORdRE membraneuse. ne So Historique _ — Lorsque BLUE établit son genre Dendrochilum, en 1825, il répartit en ue sections Tes six espèc six espèces qui le MR RMS eve era ss ER trouva a ces sections ce. Si différentes, qu'elles ne pouvaien conserva à Ja HE le nom primitif donné par BLuwe, et il fit de l'autre son genre Hd. Fonte les ous le nom de Dendrochilum Shingen a Pays. AA di seconde section et son pose en à réalité des ‘ | CARarÈREs. - ? Sr et pétales p presque ée Série à eee r its les plus . Ds es . : ss s £ Dict. Fcon. des Orcb. Platyclinis, pli atyclinis filiformis Dict. Icon. des OrcA. Pla lyclinis, PL 7 Lith SGofin. Ke A" PLATYCLINIS FILIFORMIS Benth. Platyclinis filiformis. ; PLATYCLINIS FILIFORME. ne. PHADeRRES filiformis Beta, in Journ. Lin. Soc. one Bot. XVILE, P. 205 pose \ + ÿ — _. Dendrochilum filiforme Lor. in Bot. res XXVI, Misc. n° 113 ue environ dé. la grosseur “ris ele Filles ares, ‘très aiubs. à ion es es la base, Pertes de 12 à x cm. Heu cule commun ; fleurs se montrent depuis j juin jusqu’en août. Elles sont extrêmement petites ; ; mais réunies en grande quantité en nombreuses grappes pendantes, elles forment un Les plantes se cultivent . n pots ; elles doivent ne arrosées Re et beaucoup : si a végétation, et 1 5 phè ce a ARR g : Ds e Le mbdèle pour l’exécution de notre pl nche nous a été fourni par M.L ONET de .. (Seine-et-Oise). 2) Re RE, Drct.icon. des Orca. Platyclinis, Pl 2 À ex Lith l'Gein pPiatyclinis glumacea, Benth. PLATICLINIS À GLUMES. Platyclinis glumacea Bexru. in Journ. Lin Soc. Lond., Bot. XVIII, p. 205 (188x). Synonyme. RS Dendrochilum glumaceum Loi. in Bot. AE. nt Misc. p. 23 (1841). Pseudobulbes nombreux, densément er ovoïdes, ébviron de la grosseur | d’une petite noix, les jeunes enveloppés dans de grandes écailles membraneuses et rougeâtres, ges enferment également pétiole des feuilles et la base des pédon- _cules. Feuilles plus ou lées-ligulées, Send ire à la base en un couet. pétiole, longu es de 25 à 30 cm. Pédoncule commun presque _ filiforme, arrondi, verdâtre, aussi long que le es OL lé S -ure presque dressée e et nue, à moitié supérieure _. chie is le sépale dorsal ayant environ 8 mm. de long sur 2 mm., de hrge, les sépales laté- raux un peu ie grands, les pétales un peu plus courts. Labelle trois fois plus court que les sépales, à onglet redressé contre la colonne, le limbe étalé-réfléchi, sapaTre Fe finement papilleux à la face supérieure, présentant à la base deux petits lobes ov arrondis et dressés, et sur le disque entre ces lobes, deux crêtes oneitudé. | nales charnues. Colonne longue de 2 mm., munie en avant de deux longues dents ascendantes, étroitement triangulaires ; clinandre dilaté en arrière en une large aile _quadridentée. Cette espèce croît aux îles Philippines avec le P. fili omis et elle a été forte en même temps que lui par CUMING, en n 1839. Elle a fleuri pour la Re ne en ue chez LoDDIGES, en 1841. : en Ses fleurs se montrent en mars et avril, et äutatie environ un mois. LE exemplaire que nous figurons fait pate des collections de M. “MaDoux, | à Atdergh em. ue . Imp. X, Havermans. Brux PDictionnaire Fconographique Orchidées DIRECTION & RÉDACTION PAR 8. CN DESSINS & AQUARELTIES PAR : 4 Ù 2 A. Cogniaur EP A, Goossens (enr Dieu rothallis & Genre Pleurothallis (Tribu des Epidendrées. — Sous-tribu des Pleurothallidées). Historique. — Ce genre a été établi en 1813 par Rogertr Brown (in Aiton, Hort. Kew., édit. 2, v,p 211), pour une espèce qui était précédemment rangée parmi les Epidendrum. On y réunit aujourd'hui, comme synonymes, de nombreux genres qui ont été créés par la suite par divers auteurs. Caractères. — Sépales presque égaux, le postérieur libre ou presque libre, les latéraux souvent plus ou moins soudés entre ceux. Pétales généralement beau- coup plus courts et plus étroits que les sépales. Labelle souvent aussi long que les pétales et trilobé, articulé avec le pied de la colonne. Colonne assez allongée, à base prolongée en pied très court. Anthère terminale, à une ou deux loges ; deux pollinies ovoïdes ou pyriformes, libres ou presque libres. — Herbes presque & toujours épiphytes, sans pseudobulbes, le plus souvent munies d’un rhizome plus ou moins allongé. Tiges secondaires simples, souvent courtes, terminées par une seule feuille coriace. Fleurs petites ou très petites, rarement médiocres, solitaires ou le plus souvent disposées en grappes qui naissent de [a base de la feuille. Certaines espèces de ce genre ont le port des Restrepia ; mais ceux-ci ont ee pollinies au lieu de deux. Les Masdevallia en sont également très voisins ; ils s’en distinguent en ce qu’ils ont les sépales latéraux qui n’adhèrent pas seulement entre eux, mais aussi avec le sépale dcrsal ; de plus, les sépales sont prolongés en une queue plus ou moins allongée et étalée, : La plupart des Pleurothallis sont des plantes très petites ; le P. #uscoidea LDL., du Brésil, à feuille longue de 5 millimètres et haut en tout de mois d’un centimètre» était même noté par LINDLEY comme étant « la plus petite Orchidée connue. » Mais quelques espèces atteignent une taille assez grande, et l’une d'elles est un véritable géant: c’est le P. colossus KRNZL., récolté en Colombie par M. LEHMANN et dont l'exemplaire de l’herbier de Berlin, que nous avons entre les mains, atteint 1,70 de hauteur. Nos figures analytiques représentent l’anthère vue par dessous et les pollinies du P. saurocephala, Lobb. Distribution géographique. __ On connaît plus de cinq cents espèces de Pleuro- thallis, qui sont abondamment répandues dans toute l'Amérique tropicale, depuis le Mexique et les Antilles, jusqu’à la Bolivie et le sud du Brésil. Dict. Fcon. des Orchb. Pleurothallis, pl. 1. D reurothallis Roezlii face. f. Février 1898. Dict. Icon. des Orchidées. Pleurothallis, pl. 7. A. GOOSSENS pinæit. PLEUROTHALLIS ROEZLII, Rchb. f. Pepe ORRLLFOBEEL, Furtehe Pleurothallis Roezlii, Rchb f PLEUROTHAL:I:1$S de BENEDIGT ROEZI. Pleurothallis Roe;lii Rens. r. in Linnaea, xLi, p. 13 (1877). Synonyme. — Pleurothallis laurifolia Rcue. Fr. Xenia Orchid., n, p. 31 (1862, — non KUNTH, 1815). Tiges dressées, assez grêles, arrondies, vertes, longues de 8 à 1 5 centimètres, portant inférieurement une ou deux grandes écailles engaînantes membraneuses et d’un brun pâle. Feuille dressée, assez épaisse et coriace, oblongue-lancéolée, aiguë où un peu émarginée au sommet, carénée à la face inférieure, luisante et dun beau vert, longue de 12 à 20 centimètres, large de 2 1/2 à 4 centimètres. Pédoncule.commun solitaire, dressé, à sommet penché, grêle, d'un vert pâle, plus long que les feuilles, formant dans sa moitié supérieure une grappe de 5 à 10 fleurs. Bractées finement membra- neuses, longuement engaînantes, pâles, longues de 1 à r 1/2 centimètre. Pédicelles filiformes, longs de 2 à 2 1/2 centimètres. Fleurs toutes pendantes du même côté, d'un pourpre vineux très foncé, s’ouvrant incomplètement. Sé pales presque membraneux, concaves, carénés sur le dos, longs de 2 1/2 à 3 centimètres, le dorsal elliptique-oblong et aigu, les latéraux soudés jusqu’au sommet en une seule pièce ovale et obtuse. Pétales presque moitié plus courts que les sépales, un peu charnus, luisants, largement lancéolés, aigus, à trois grosses nervures saillantes sur les deux faces. Labelle äussi long que les pétales, épais et charnu, ligulé, obtus ; moitié inférieure très concave, luisante, à bords membraneux et infléchis, à face supérieure munie de deux crêtes parallèles assez saillantes; moitié supérieure très convexe, à bords révolutés et confluents, à face supérieure nee papilleuse, à “ace inférieure lisse et luisante munie d’une très grosse côte vers la base. à Colonne assez grêle, demi-cylindrique, blanchätre vers le som-f met, pourpre vers la base, presque moitié plus courte que Fe labelle. à Cette bien curieuse espèce croît à une altitude considé- rable sur le versant occidental de la Cordillère centrale ire _ la Nouvelle-Grenade, dans le voisinage de Sonson, où elle Œ été découverte en 1874 par B. RoEzi. Elle fut Éhroduite pi les cultures par M. KIENAST-ZôLLY, orchidophile à Zurich. M. GODE- FROID-LEBEUF, alors horticulteur à Argenteuil, près de Paris, l’exposa le premier à Londres, en 1885. Nous en avons reçu de M. OTTO FROEBEL, de Zurich, au commencement du mois de février de cette année, un beau pied fleuri, qui nous a permis de le figurer et d’en faire la description qui Pr 0 RE 7 e _ DA 4 4 4 DA p 4 4 ce # # DA 4 »_4 # a ra "à LS RE "a nn n >: "Ra RS RL T RL "a ns # k OY Lt / à LA LA L4 , À Dictionnaire {conographique F Lt \ ) DES j \ : > \ , ’ rchidées # nus ” \ \ À DIRECTION & RÉDACTION PAR ag gg PESSINS & AQUARELLES PAR + | À fi. Cogniaur < A. Goossens 1 À / # | D c# Lt ‘ Pol h ù enre Polystachya ù ’ \ ns Ce # à à # # »_ EE ST CRT ORNE OT CURE ET L or : mp E. Darermans, frur. Genre Polystachya (TRIBU DES VANDÉES. — SOUS-TRIBU DES CYMBIDIÉES). K tymologie et Historique — Ce genre fut crééen 1825 par le célèbre botaniste anglais W. Hooker, qui en donna la description dans le second volume de son Exotic Flora. Il est fondé sur l'espèce que SwarTz avait nommée précédemment Dendrobium polystachyôn, c'est-à-dire D. à plusieurs épis ; et c’est de cette dénomination spécifique poly stachy on que fut tiré le nom du nouveau genre, nom qui est loin de convenir à toutes les espèces aujourd'hui connues. On rapporte généralement comme synonymes aux Polystachya les deux genres Epiphora, décrit par Liprey en 1836, et Encyclia, établi par Porrri et Exouicner en 1838. CARACTÈRES. — Sépales plus ou moins redressés, les latéraux plus larges, insérés sur le pied de la colonne, avec lequel ils formentun menton distinct. Pétales semblables au sépale postérieur ou plus étroits. Labelle tourné vers le haut de la fleur, articulé avec le pied de la colonne, replié vers la colonne puis dressé, à disque pubescent, souvent muni de crêtes. Colonne courte, large, sans ailes, prolongée en pied à la base. Anthère à une loge ou imparfaitement biloculaire; quatre pollinies cireuses, superposées par paires, reliées au rétinacle par un pédicelle très court. — Herbes épi- phytes, à tiges feuillées courtes, renflées à la base. F euilles peu nombreuses, distiques, oblongues ou presque linéaires, non plissées. Pédoncule terminant la tige feuillée. Fleurs grandes et solitaires, ou plus souvent petites et disposées en grappes ouenépis. Dans le groupe des Cymbidiées, ce genre partage avec les Awsellia la particularité exceptionnelle d’avoir la colonne prolongée en pied; mais dans ces derniers, les sépales sont étalés, ne formant pas menton, et le labelle est tourné vers le bas DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE.-— On connaît plus de 90 espèces de Polystachya, dont près des neuf dixièmes habitent l'Afrique tropicale et australe ; plusieurs autres croissent dans l’Amérique tropicale, et trois se rencontrent dans l’Inde anglaise. Dict. Fcon. des Orcb. PDolvstachya, pl. 1. 1 ciystachya pubescens facne. à MNoveinbre 1901. Dict.lcon .des Orch. Polvstachya, PLL Lith.J.Goffin Fils Prix Midi POLYSTACHYA PUBESCENS, Rchbf. | E. Gossens Pir# pPolystachya pubescens, Rchb.f. POLYSTACHYA PUBESCENT. Polystachya pubescens Rcus. r. in WaLp. Ann. Bot, VI. p. 644 (1863). Synonymes. — ÆEpiphora pr bescens LL. in Hook. Comp. to Bot Mag. Il. p 201 (1836). — Lisso- chilus sylvaticus Ecxc. ex Sonner in Linnaea, XIX. p 71 (1847). — amie Lindleyana Sonper ex Harvey, Thes. Cap. 11.p 51. tab. 178 (1863). Pseudobulbes petits, agglomérés, allongés, di-triphylles. Feuilles un peu coriaces, étalées, oblongues-ligulées, obtuses, assez concaves, vertes, plus ou moins teintées ou maculées de pourpre vineux, longues de 6 à 10 cm. Pédoncule terminal, solitaire, dressé, simple, brièvement pubescent ainsi que les pédicelles et l'ovaire, pluri-multi- flore, plus long que les feuilles. Bractées petites, triangulaires, très aiguës. Fleurs penchées, brièvement pédicellées, odorantes, larges d'environ 2 cm, d’un jaune clair, avec le labelle et la moitié fongitudinale inférieure des sépales latéraux lignés de pourpre. Sépales ovales, aigus. Pétales un peu plus petits, obovales-oblongs, obtus. Labelle plus court que les sépales latéraux, distinctement trilobé ; lobes latéraux oblongs-arrondis, à face interne pubescente ; lobe terminal, ovale, aigu, à sommet réfléchi. Colonne très courte, claviforme. | Cette petite espèce est répandue dans l'Afrique luaifet rire éfiéntale, depuis _la colonie du Cap, jusqu’à à la baie de Delagoa. Découverte dans les premières années du dix-neuvième siècle par BURCHELL, elle a été introduite par DRÈGE, qui l’envoya à LoDDIGes, chez qui elle fleurit.pour la première fois en 1840. EL” exemplaire que nous figurons nous a été communiqué au mois d'avril dernier, par. l'administration du Jardin RER de Kew. Dict. Fcon. des Orcb. S\elenipedium caudatum Var, W allis11 Mai 1901. Selenipedium, pl. [A | Dict. Icon. des Orck. Selenipedium, PL 74. # £. Gossens Pin* Lith.] GofMin Fils Bru* : Selenipedium caudatum var. Wallisii, Rolfe. SELENIPEDIUM à QUEUES var. de G. WALLIS. Selenipedium caudatum var. Wallisii Rore in Orch. Rev.. IH, p. 355 (1895). Synonymes — Selenipedium Wallisii Reas. Fr. Xenia Orch., Il, p. 130, tab. 181 (1873). — Cypripe- dium Wallisi Rous, Fr. doc. cit. in adnot. — Cypripedilum caudatum var. Wallisii Verrcn, Man. Orch. PI,, IV, p. 61 (1389). — Pa, aphiopedilum caudatum var. Wailisii Sres, Orchideenb., p. 460 (1892). — Paphiopedilum Wallisit Prrrz. in ExGu. Bot, Jahrb., XIX. p. 42 (1894). — Paphiopedium caudatum var. Wallisii Kercu. Livre des Orch., p. 454 (1 804). Fleurs souvent un peu plus petites que celles du type. Sépales blancs, un peu — teintés de gris et réticulés de vert sombre. Pétales glabres, non ciliés, blancs,réticu- lés de vert olivâtre ou de rose. Labelle blanc, légèrement teinté de vert près de l’ou- verture, et de rose vers le sommet, qui est marqué de gros points d’un rose pourpré, bordé de jaune; lobes internes blanc pur avec une bordure de poues roses. Staminode d’un vert olivâtre, à cornes d’un pourpre violacé très foncé. Cette remarquable variété, considérée parfois comme une espèce distincte, a été. découverte sur la fin de l’année 1865, par G. WaLLis, collecteur de l'établissement de la Cordillière orientale de la république de o mètres. En En 168, Je née re - Dict. Fcon. es Orchb. Selenipedium, bybr. pl. [Is elenipedium Seden:1i var: : candid ulu: ag Dict. Icon. des Orch. Selenipedium, hybr. pl. 1A. PE Hé. À: Gossens, pinx! Vi -SELENIPEDIUM SEDENI var CANDIDULUM. Nichols th JL. Goffart, Bruxelles | Sclenipedium Sedenii var. candidulum, Nichois. SELENIPEDIUM de SEDEN var. PRESQUE BLANCHE. Selenipedium Sedenii var. candidulum Nicnors. Dict. of Gard. I1I, p. 414 (1886). Sy nonymes. — Cypripedium Sedenii var. candidu lum Rens. r. in Gard. Chron. new ser. XXII, pedi ei Fe Le Paphiopedium mt var, candidulum Kercn. Livre des Orch. P- 483 (1894). ipedium candi idulum Horr. ex Prirz. in ENGL. Pflanzenr, IV. 50. P- 5 3 (1903). Hybride obtenu par SEDEN, dans l établissement de MM. he en fécondant le S. longifolium par leS. Schlimii album. : Sépales et pétales d’un blanc d'ivoire ; les sépales légèrement veinés de ue _verdâtre ; les pétales, souvent un peu bide étroits que dans le type, teintés de rose pâle, surtout aux extrémités et vers les De, ue rose, plus foncé vers les pores avec les lobes internes bl t pon La floraison de cette variété se cb ttibe à peu ets enduit toute Fute. : . _ Le modèle qui a servi pour l'exécution de notre planche fait partie des scies a M. Lot nine à St-Barnabé, près de Marseille u Dict. Fcon. des Orchb. Selenipedium, bybr. pl. 2. ‘elenipedium Cleola Août 1897. A GOOSSENS, Pinx! Chromokth. JL GOFFART Brioelles à SELENIPEDIUM CLEOLA, Rolfe Selenipedium Cleola, Roilfe. Selenipedium Cleola, Rolfe in Orch Rev., 1, p. 326 (1895), nt, p. 70. Synonymes. — Cypripedium Cleola HorTt.; Gard. Chron.. ser. 3, vin, p. 570 (1890). — Paphiopedilum Cleola Stein. Orchideenb.. p. 463 (1892). — Paphiopedium Cleola Kerc. Livre des Orch., p. 477 (1894). — Phragmipedium Cleola Rorre in Orch. Rev., v, p. 86 (1897). Hybride provenant du S. ScAlimii albiflorum fécondé par le S. Boïssierianum, et rappelant un peu une petite forme du S. X Sedeni (voir kybr. pl. 1). Feuilles linéaires, . acuminées, d’un vert brillant. Grappe de trois fleurs, munies de bractées oblongues, acuminées, d’un vert clair, longues de 5 centimètres. Ovaire allongé, un peu fusi- forme, brunâtre, égalant la bractée. Sépales blancs, à veines longitudinales d’un vert pâle; le supérieur ovale, un peu aigu, à bords incurvés un peu en dessous du sommet, long d’un peu plus de 4 centimètres; l’inférieur un peu plus court, plus large et plus obtus. Pétales étalés, triangulaires-lancéolés, un peu obtus, à bords assez fortement ondulés, blancs, faiblement teintés de vert près de la base, à nervures verdâtres dans la partie inférieure, longs de 5 1/2 cent. sur 1 1/2 cent. de largeur. Labelle arrondi, aussi long que le sépale inférieur, blanc en dehors, à lobes intérieurs un peu jaunâtres avec des points rouges. Staminode réniforme-anguleux, blanc, lavé de jaune surtout dans la partie centrale, avec deux macules rouges. Cet hybride, obtenu dans l'établissement de MM. VErTCn, bre 1890. L'exemplaire que repr Dict. Fcon. des Orcb. Selenipedium, bybr. pl. 3. SaYelenipedium nitidissimum {ace À Decembre 1903. Dict. Icon. des Orch. Selenipe at 2, hybr. pl.S. A. Goossens, punxi JL. Goffart, Bruxelles SELENTREDIUM NITIDISSIMUM ,Rchb.f. Selenipedium nitidissimum, Rchb. f. SELENIPEDIUM TRÉS LUISANT. Selenipedium nitidissimum Rcus.r.in Gard. Chron. ser. 3, IV, p. be (1888). Gynonyme. — Cypripedium nitidissimum Rens. r. loc. cit. Hybride obtenu par M. NoRMAN C. Cookson, de Wylam-on-Tyne (Angleterre) en fécondant le S. caudatum var. Warscewicsii par le S. conchiferum (S. carici- num x S. longifolium var. Hartwegii). Feuilles linéaires-ligulées, fortement carénées à la face inférieure, longues de 45 Cm. sur 3 1/2 à 4 cm. de largeur. Pédoncule portant deux ou plusieurs fleurs. Sépales ovales-lancéolés, acuminés, un peu obtus, à bords ondulés, d’un vert jaunâtre ou blanchâtre, marqués de nombreuses veines réticulées d’un vert foncé ou brunûtres, longs de 9 à 10 cm., le supérieur dressé, large de 3 cm., l’inférieur large de 5 cm. Pétales pendants, en forme de ruban étroit, un peu tordus, presque glabres, d’un vert jaunâtre, fortement lignés et bordés de brun, longs de 25 cm. ou plus. Labelle plus court que le sépale inférieur, oblong, luisant, d’un brun verdâtre plus foncé et CE UE VE Le PU 2 D MINE VON SUR SO, Le ES 2 ee PRE ligné de brun à la partie antérieure, à lobes internes comme vernissés, d’un jaune verdâtre et couverts de gros points bruns. Staminode petit, triangulaire, à sommet recourbé en dessous, luisant, verdâtre, largement bordé de brun foncé, le bord postérieur couvert de poils brun pourpré: Notre planche a été peinte dans les serres de feu LOUIS FOURNIER, à St-Barnabé, près de Marseille. Dict. Fcon. des Orch. Selenipedium bybr. pl. 4. SeYelenipedium torconiense J re Moinier [4 * Han$Gier 1907. Dct. Icon des Orch. Selenipedium hky6. pl 4. A Goossens, pinx® Lith. IL. Gofiart, PBraxeles, | GSelenipedium torconiense Hort. SELENIPEDIUM, SOUVENIR de TOURCOING Selenipedium torconiense Horr. Cet hybride présenté au Meeting horticole de Bruxelles du 21 octobre 1906 pro- vient du croisement Selenipedium Pearcei et Sel. Lemoinierianum, il a été très apprécié par le jury et a obtenu un certificat de mérite à l’unanimité. Comme le montre notre gravure qui a été faite d’après la plante exposé par M. Lemoinier, de Lille, la plante rappelle surtout le S. Lemoïinierianum. Par son coloris sobre, ses barbes allongées, bien tordues les fleurs de ce Selenipedium méritent d'attirer l'attention des amateurs. Il n'existe qu’un nombre relativement peu considérable de pieds de cette espèce à laquelle son producteur attache beaucoup de prix. Nous le remercions d’autant plus vivement de nous avoir permis de la faire figurer pour nos lecteurs. de 2 Brux, Imp. X. Havermans. Dictionnaire {conographique {)rchidées DIRECTION & RÉDACTION PAR a. .88 DESSINS & AQUARELLES PAR A. Cogniaur A, Goossens (enre SaYobralia (Genre Sobralia. (Tribu des Néottiées. — Sous-tribu des Vanillées). EHfsmologie et historique. — Genre créé en 1703 par les botanistes espagnols Ruiz et Pavox (F1. Peruv. et Chil. Prodr., p. 120, tab. 26) et dédié à leur contemporain et ami le botaniste Don François-MaRTIN SoBraL. On y réunit ordinairement le Cyathoglottis décrit en 1836 par Porpric et ExbLicxer, et le Fregea établi en 1852 par Rercaensacn; le Palmorchis de M. Barsosa RonkiGuEs (1877) doit également y être raprorté. Caractères. — Sépales presque égaux, dressés, soudés entre eux à la base. Pétales | presque semblables aux sépales, ou plus larges et plus colorés. Labelle dressé à la base de la colonne; lobes latéraux embrassant ou enveloppant la colonne, à laquelles ils sont parfois un peu soudés à la base ; limbe dépassant un peu les sépales, étalé, concave, ondulé ou frangé, entier ou bilobé; disque lisse ou portant deux lamelles en forme de crête. Colonne sans pied, allongée, un peu incurvée, demi-cylindrique, à angles aigus ou étroitement ailés: Anthère incom- bante, biloculaire; pollinies ordinairement huit dont quatre dans chaque loge, pulvé- rulentes-granuleuses, sans rétinacle. —— Herbes terrestres, à tige souvent élevée, dressée, feuillée, non renflée en pseudobulbe. Feuilles un peu espacées, coriaces, plissées-veinées, engaînantes à la base. Fleurs grandes, en grappes terminales et axil- laires, pauciflores ou parfois même réduites à une seule fleur. Ce genre doit se placer à côté du Vanilla; ce dernier s’en distingue facilement à Sa tige grimpante, ainsi qu’à ses sépales libres et étalés dès la base. Nos figures analytiques représentent et les pollinies du S. cklorantha. Distribution géographique. — Ce genre comprend plus de trente espèces, origi- naires de la Guyane, du Brésil, et surtout des Andes de l’Amérique tropicale, depuis le Pérou jusqu’au Mexique. Dict. Fcon. des Orcb. Sobralia. pl. 1. S\ obralia macrantha J dl. Fuin 1898 Sobralia, pl. À. GOOUSSENS pinrit. SOBRALIA MACRANTHA, Ldl. Impr. ORELLFÜSSLI, Zurich. Sobralia macrantha. Läl. SOBRALIA à GRANDES FLEURS À Sobralia macrantha Lo. Sert. Orch., sub tab. 29 (1839), et Gen. and Spec. Orch., p. 431 (1840). Tiges nombreuses croissant en touffes, assez grêles, dressées, cylindriques, attéi- gnant deux mètres de hauteur et parfois plus. Feuilles assez coriaces, étalées-récurvées, . largement lancéolées, longuement et finement acuminées, à base assez atténuée, d’un vert intense, multinerviées, longues de 15 à 30 centimètres ; gaînes coriaces,multistriées, longues de 2 à 6 centimètres. Grappes termi- nales, feuillées, très courtes, pauciflores, à fleurs se développant successive- ment, à bractées glabres et imbriquées. Fleurs penchées, très odorantes, atteignant jusque 15 à 18 centimètres de diamètre vertical. Sépales étalés, étroitement oblongs-ligulés, brusquement apiculés, d'un beau rose violacé, les laté- raux un peu plus longs. Pétales de la longueur et de la couleur du sépale dorsal, largement oblongs-spathulés, arrondis au sommet, à bords crispés. Labelle très ample, un peu plus long que les sépales latéraux, roulé en cornet, à limbe dilaté, émarginé au sommet, à bords fortement ondulés-crispés, nuancé de pourpre et de violet, avec l’intérieur de la gorge blanc crème. Colonne claviforme, triquètre, à trois lobes obtus au sommet, d’un blanc rougeûtre, longue de 3 à 4 centimètres. La première découverte de cette espèce est due au botaniste espagnol PAVON ; l'échantillon récolté par lui, à Vitoc (Mexique), porte la date de 1 794, et le nom heureusement resté inédit de Cypripedium grandiflorum; il est conservé dans l’herbier BOISSIER, à Chambésy, près de Genève. L'espèce fut retrouvée plus tard dans beaucoup de localités du Mexique méridional, d’où FUNCK, GHIESBREGHT et J.LINDEN, voyageurs-naturalistes du G tbelge, en envoyèrent en 1839 des pieds vivants au Jardin botaniqne de Gand. En 1841, M. SKINNER la découvrit au Guatémala et l’introduisit en Angle- terre; elle a également été trouvée au Nicaragua par R. TATE et par WARSCEWICZ. Ses fleurs ne durent malheureusement que quelques jours, mais elles se succèdent sans interruption pendant tout l’été. Notre planche a été peinte dans les serres de M. MADOUX, à Auderghem. =—-=—. Dict. Fcon. des Orchb. Sobralia, pl. 2. ‘obralia xantholeuca mer nid sidi mentt Dect. icon des Orchidees iSobralia. PL 2 A GOOSSESS. Part n à - Chromokth JPOFFIN Brinelles . Sobralia xantholenca, Hort. SOBRAL:14 JAUNE BLANGHATRE -Sobralia xantholeuca Horr.; The Garden, xx11, p. 508, tab. 366 (1882). Tiges dressées, assez robustes, cylindriques, d’un vert sombre ou un peu teinté de brun, hautes d'environ un mètre. Feuilles persistantes, plus ou moins étalées, large- ment lancéolées, brièvement acuminées, un peu arrondies à la base, multinerviées et fortement plissées, d’un vert foncé, longues de 16 à 20 cm.; gaînes allongées, un peu _striées, d’un vert ne cn Porte de brun. Grappes ane très courtes, pauciflores, à fleurs bractées imbriquées, engaînantes, teintées et maculées de brun. Fleurs penchées, Jarges d'environ 15 cm. Sépales étalés, gvales-oblonge, un peu obtus, d’un jaune soufre très pâle, longs de 6 à 7 cm., à larges de 3 à 3 1/2 cm. Pétales de la couleur des sépales, un peu plus longs et plus _ larges que ceux-ci, étalés, étroitement ovales, obtus, à bords obenent ondulés. _Labelle un peu plus long que les sépales, à partie inférieure enroulée en tube, puis no _ dilaté en un limbe largement arrondi et fortement ondulé-plissé, d’un jaune un peu : _ plus foncé que le reste de la fleur, à gorge orangée re de ps lignes « à _ orangé-rougeâtre. Colonne d’un j jaune dd à Lis pe aussi “ uleuse ns ne \ On ne connaît pas exactement la patrie de cette espèce; elle avait été vendue en Angleterre comme S. #acrantha, ce qui fait supposer qu’elle provient des mêmes régions que ce dernier, soit le Mexique ou quelque partie de l’Amérique centrale. Ses fleurs ne durent que trois à quatre jours, mais elles se succèdent sans interruption pendant les mois d’été. Notre planche représente un exemplaire de la coection de M. A.-A. PERTERS, _de Saint- Gilles-Bruxelles. -Dict. Fcon. des Orcb. . Peeters et Copn. : Dcé icon des Orcludees ACO0S SENS, Pinxt Chromolith. J COFFIN. Bruxelles SOBRALIA VIRCINALIS , Hort Sobralia virginalis. SOBRALIA VIRGINAL. Tige assez grêle, cylindrique, haute d’un mètre, d'un vert clair, à partie supé- rieure portant de très petites soies éparses d’un brun noirâtre et visibles seulement à la loupe, le reste très glabre. Feuilles coriaces, étalées, largement lancéolées, assez longuement acuminées, à base peu atténuée, multinervées, d’un vert assez intense, longues de 12 à 16 centimètres, larges de 2 1/2 à 4 centimètres, un peu luisantes et très glabres à la face supérieure, portant sur la face inférieure les mêmes très petites soies qu’au sommet de la tige, ainsi que sur les bractées et les gaines, celles-ci à peine striées et longues de 3 à 5 centimètres. Bractées au nombre de trois, étroitement imbriquées, coriaces et rigides, ovales-lancéolées, acuminées, très concaves, d’un vert un peu blanchâtre, plus longues que l’ovaire. Fleurs solitaires, sessiles, un peu penchées, à à odeur assez faible mais suave. Ovaire glabre, lisse, zone. Sépales étalés, à sommet un peu révoluté su thulés, brusquement aigus, d'un blanc pur, nues . | . dorsal de 19 à 20 millimètres, les latéraux de 22 à 23: *. . courts se les _— largement EURRÈE pat ment plissés sur les bords dans le tiers supérieur, d’un blanc pur, larges de 32 à 33 millimètres. Labelle de même longueur que les pétales, enroulé en cornet, largement obovale, à sommet arrondi et profondément émarginé, à bords forte- ment ondulés-crispés, d'un blanc pur, sauf la gorge, qui porte une très large macule d’un jaune soufre clair, dont la partie médiane est marbrée de jaune orangé ; disque muni de trois côtes très fines, rapprochées, parallèles, allant presque jusqu’au sommet, et en dehors de celles-ci de deux côtes plus grosses et courtes. Colonne claviforme, trigone, d’un blanc pur, longue de 5 centimètres ; clinandre à trois lobes, le dorsal triangulaire-obtus, obtusément caréné, les latéraux grands, triangulaires- “aigus, fortement arqués-falciformes. Anthère très convexe, d’un es un peu jaune verdâtre, luisante, très op biloculaire. Cette belle espèce, qui, à part la des fleurs, est voisine du S. ne (voir pl. 1) est originaire de la Colombie, ni elle aété décou rt par M. PATIN, consul _ de Belgique à Medellin, qui l'envoya il y a quelques années à M. A. “A. PRETERS, _horticulteur à St-Gilles-Bruxelles. Elle fleurit pour la première fois à St-Gilles ss _pendant l'été de FR et M. PEETERS s'est ane de nous _ _ sd 2e è _notre publication. Dict. Icon. des Orck. = à S Sobralia, PI SA À.Goossens. Pin : à. Lith JOofin As SOBRALIA VIRGINALIS var LILACINA. Gobralia virginalis var. lilacina, Cogn. SOBRALIA VIRGINAL VARIÉTÉ A FLEURS LILAS. Cette belle forme, qui semble bien différente du type par la teinte lilas de son labelle, ne nous paraît cependant présenter aucun autre caractère distinctif que cette coloration. Elle est originaire de la Colombie, où elle croît avec le type et elle s’est rencontrée dans un envoi fait par M. PArTIN à M. À. A. PEETERS, de St-Gilles-Bruxelles, chez qui notre planche a été peinte. Dict. Fcon. des Orchb. Sobralia. bybr. pl. 1. ‘obralia Veitch:i11 Port. Fuillet 1898 Dict. Icon. des Re s. Sobralia, Lybr., pl. 1. Orchidées. x A. GOOSSENS pinrir. 6 a. Impr. ORELLFÜSSLI, Zurich, SOBRALIA VEITCHII, Hort. Sobralia Veitchii, Hort. SOBRAL:1A de M. VEITCH Sobralia Veitchii Horrt.; Journ. ds 1894, 11, P. en fig. 5; The Orch. Rev.,1804, p. 226, 239et 2 Hybride obtenu par SEDEN, ne l’établissement de MM. VEITCH et fils à Chelsea, près de Londres, en fécondant le S. wacrantha à l’aide du pollen du S. xantholeuca (dans The Orchid Review, 1894, on donne la même indication à la page 239, puis l’inverse à la page 285). Plante haute de 50 centimètres ou plus. Feuilles dressées-étalées, largement lancéo- lées, brièvement acuminées, d’un beau vert. Fleurs penchées, larges de 14 à 15 cen- timètres. Sépales assez étalés, à sommet assez récurvé, oblongs, obtus, ur peu ondulés, d’un blanc légèrement teinté de rose lilaciné, surtout le sépale supérieur. Pétales dressés dans leur partie inférieure, puis étalés et un peu récurvés, ovales-oblongs, obtus, à bords assez ondulés, d’un blanc à peine teinté de rose. Labelle ample, à partie inférieure enroulée en tube, puis dilaté en un limbe largement arrondi, à bords forte- ment ondulés-crispés et lobulés, d’un blanc fortement teinté de lilas violacé surtout vers les bords, avec la partie tubuleuse d’un jaune orangé. Colonne blanchâtre, un peu plus courte que la partie tubuleuse du labelle. Le S. Veilchii a fleuri pour la première fois en 1894. Il a été exposé le 24 juillet de la même année par MM. VEITCH à la Société Royale d’Horticulture de Londres, et il a obtenu un certificat de mérite de première classé. Notre planche a été peinte dans les collections de M. Mapoux, orchidophile à Auderghem, près de Bruxelles. Dict, Fcon. des Orcb. Sopbro-Laelia, byb. pl. 1. Se ophro-Laelia Psyche ort FanSier 1907. Duct. leon. des Orch. Sophro Laelia hyë. nr A. Goossens, pinr! SOPHRO LAELIA PSYCHE ,Hort. ; + Luth. JL. Gofiart, Brurelles (Genre Sophro-Laelia, Hort Le croisement Sophronitis et Laelia a donné depuis quelques années des résultats intéressants, le nombre d’hybrides obtenus est encore peu considérable, mais la plu- part promettent. Les caractères sont intermédiaires entre les parents, tantôt prédo- minent les caractéristiques du père tantôt celles de la mère, les deux ayant eu cependant une action marquée sur les descendants. Jusqu'à ce jour des hybrides naturels appartenant à ce genre n’ont pas été observés. Sophro-Laelia Psyche. Hort. Sophro-Laelia Psyche Hort. in Orchid Review, X (1902) p. 55. Cet hybride bigénérique a été obtenu par MM. Charlesworth et Cie, Heaton, Bradford, en fécondant un Laelia cinmabarina par un Sophronitis grandiflora. Comme on pourra en juger en comparant la fleur de notre planche à celles des deux parents, l’hybride nouveau possède des caractères des plantes dont il est issu. La fleur est d’un grand diamètre, elle peut mesurer plus de 7 centimètres de diamètre, et dans son port rappelle le Sophronitis, les pétales sont plus réduits, le labelle possède des lobes latéraux élargis, le lobe médian est allongé et ondulé. C’est égale- ment du Sophronitis que l’hybride se rapproche quant à la tacheture du labelle et au coloris de toute la fleur. M. Rolfe considère, avec raison, cette plante comme d’un grand avenir et pense que l'influence exercée par le Laelia cinnabarina lui donnera de la vigueur et la rendra très florifère. Nous devons ia communication de la fleur qui a servi à la confection de notre aquarelle à notre correspondant Reginald Young, que nous avons eu le malheur de perdre récemment et auquel nous avons consacré quelques lignes dans le dernier numéro de la Chronique Orchidéenne. M. Reginald Yonng nous avait habitué à des envois très méritants, sa mort a créé pour nous un vide que nous remplirons diffici- lement. Il possédait en effet de nombreux hybrides nouveaux dont nous aurions certainement été des premiers à bénéficer, c’est avec émotion que nous rappelons encore une fois son nom. ar Œue à Dictionnaire fconographique ()rchidées DIRECTION & RÉDACTION PAR ag.æ.#® DESSINS & AQUARELTES PAR a, à A. Cogniaur > A, Goossens (enr Sophronitis (£enre Sophronitis. (Tribu des Épidendrées. — Sous-tribu des l:aeliées.) EHifÿmolosie. — Ce nom est tiré du mot grec Sôphron, qui signifie modeste ; il peut convenir spécialement à l'espèce primitive du genre, le S. cernua, plante naïne à petites fleurs. Historique — Genre établi par Linpcev, dans le volume xu1 du Botanical Register, planche 1129, en 1827. Les espèces qui le composent ont un port bien distinct; aussi n’a-t-on jamais tenté de le subdiviser ni de le réunir à d’autres genres, et il n'a pas de synonymes. Caractères — Sépales libres, égaux, plans, étalés. Pétales semblables aux sépales ou plus larges. Labelle sessile à la base de la colonne ou très brièvement # adhérent avec elle, dressé, trilobé; lobes latéraux larges, connivents derrière la colonne, qu’ils cachent complètement: >) CE = \ gr lobe médian en forme de langue, un peu courbé, entier, äigu. Colonne courte, dilatée et presque ailée autour du stigmate. Anthère biloculaire, à loges nettement divisées en deux logettes par une cloison longitudinale, à logettes à leur tour divisées en deux par une cloison un peu moins parfaite. Huit pollinies cireuses, comprimées latéralement, disposées en deux séries, les supérieures pendantes, les inférieures ascendantes, réunies deux à deux par un appendice en forme de lamelle. — Herbes épiphytes, naines, à pseudobulbes je portant une ou deux. feuilles coriaces ou charnues. Pédoncule terminal court, uniflore ou portant un petit nombre de fleurs d’un rouge cocciné ou violettes. Ce genre est très voisin des Laelia. Il en diffère par les lobes latéraux du labelle allant se rejoindre derrière la colonne mais ne se recouvrant pas, par la colonne beaucoup plus courte, avec le clinandre muni seulement de deux dents, et surtout par le port ou différent des plantes naines qui le composent. Nos figures analytiques de droite montrent la colonne du S$. coccinea, vue de côté et de face; celles de gauche sn représentent les pollinies et l'anthère vue en dessous. Distribution géographique. — On connaît cinq ou six espèces de Sophronitis, qui sont exclusivement propres au Brésil méridional, où elles croissent le plus souvent dans les endroits humides des montagnes. Dict. Fcon. des Orcb. Sopbronitis, pl. 1. SYophronitis COCCInEa acre. f. Fanvier 1897, Dict icon des Vrcudees. Sophronutis . PL. 1 Chromobth. J LGOFFART. Bruxelles A. COOSSENS. Pinx* SOPHRONITIS COCCINEA Rchb. f. Sophronitis coccinea, Rchb. f. SOPHRONITIS ÉGARILATE. Sophronitis coccinea Rens. Fr. in Wap. Ann. Bot., vi, p. 4365 (1862) et in F1. des Serres, xvu, tab. 1716 (1868). : Sznonymes. — Cattleya coccinea Lanoc. in Bot. Reg, xxnr, sub tab. 1919 (1836). — Sopkro- nis grandiflora Lwoi.. Sert. Orchid., tab. 5, fig. 2 (1838). — S. militaris Rcue, Fr. in War. Ann. Bot., vi, p. 465 (1862). Pseudobulbes fasciculés, fusiformes, longs de 2 à 3 centimètres, parfois plus courts am et ovoïdes, surmontés d'une seule feuille, qui est oblongue-elliptique ou étroi- | |'le/ tement ovale, charnue, d’un vert foncé ou un peu glauque, longue de 4 à 6 “(Z) centimètres. Fleurs solitaires, assez brièvement pédonculées, très grandes pour le genre, d’un rouge écarlate très vif, plus ou moins striées de rouge NS plus foncé. Sépales oblongs, aigus. Pétales très étalés, ovales-arrondis, a. aigus, environ trois fois plus larges que les sépales. Labelle un peu plus court que les sépales, à partie inférieure jaunâtre ou lignée de jaune; lobes latéraux large- ment triangulaires, obtus, dressés ; lobe terminal beaucoup plus long, oblong, aigu, concave. Colonne blanche et plus ou moins teintée de rouge. Cette belle espèce est généralement cultivée sous le nom de S. grandiflora ; mais la synonymie donnée plus haut montre que le nom spécifique coccinea a la priorité et doit être préféré. Elle est assez variable sous le rapport de la longueur des pseudo- bulbes, de la forme et de la grandeur des feuilles, ainsi que des dimensions et de la teinte des fleurs. Les deux espèces distinguées par REICHENBACH et nommées S. coccinea et S. militaris sont les formes extrêmes de ces variations. Le S. coccinea croît au Brésil dans les parties élevées des montagnes des Orgues, où il fut découvert d’abord par le voyageur français DESCOURTILZ. GARDNER le retrouva en 1837 dans les mêmes régions et l’envoya à MM. LODDIGES, horticulteurs à Hackney, près de Londres, où il fleurit pour la première fois en 1841. Notre planche représente un exemplaire de la collection de M. A.-A. PEETERS, de Saint-Gilles-Bruxelles. Dict. Fcon. des Orchb. Sopbronitis, pl. 2. S\ophronitis Rossiteriana Bzre. Rodr. Février 1898. A. GOOSSENS pinrit. Impr. ORELLFÜSSLI, Zurich. SOPHRONITIS ROSSITERIANA, Barb. Rodr. Sophronitis Rossiteriana, Barb. Rodr. SOPHRONIT IS de ROSSITER Sophronitis Rossiteriana Bars. Ropr.. Gen. et Spec. Orchid., + P- 77 (1877). Pseudobulbes naissant en touffe compacte, dressés, ovoïdes ou ovoides-oblongs, luisants et d’un beau vert, surmontés d’une seule feuille, longs de 1 1/2 à 2 1/2 cen- timètres. Feuille dressée ou plus ou moins étalée, charnue, oblongue, aiguë, un peu atténuée à la base, canaliculée à la face supérieure, d’un vert intense e ttrès luisante, longue de 5 à 6 centimètres. Pédoncule uniflore, vert, plus court que les feuilles. Fleur étalée, large de 5 à 5 1/2 centimètres, toute d’un jaune très pâle, vaguement striée de jaune orangé. Sépales très étalés, oblongs, aigus. Pétales très étalés, large- ment et obliquement ovales-rhomboïdes, obtus, un peu ondulés-bullés près des bords surtout le long du bord inférieur, de la longueur des sépales et plus de deux fois plus larges. Labelle notablement plus court que les sépales, très largement ovale dans son ensemble, distinctement trilobé; lobes latéraux grands, largement arrondis ; lobe terminal plus long, triangulaire-lancéolé, aigu ; disque présentant à sa base une petite écaille charnue, luisante, réfléchie, bilobée, recouvrant en partie une cavité presque sphérique. Colonne d’un blanc crème, à bords du clinandre obscuré- ment lobés. Cette espèce est voisine du S. cocciea (voir. pl. 1). Elle s’en’ distingne non seulement par la couleur des fleurs, mais aussi par plusieurs détails de leur organi- sation, notamment par l’écaille de la base du labelle qui est bilobée, tandis qu’elle est entière dans le S. coccinea. .. LeS. Rossiteriana rappelle le nom d’un ancien horticulteur de Rio de, Janeiro. Il a été découvert, il y a plus de vingt ans, à Barbacena, dans la province de Minas Geraës, par M. BARBOSA RODRIGUES, actuellement directeur du Jardin botanique de Rio de Janeiro. Jusqu'ici, il n'avait pas encore été vu vivant en Europe, et il manque même dans tous les herbiers. M. BINOT, de Pétropolis (Brésil), en a envoyé récemment quelques pieds à M. A.-A. PEETERS, de Saint-Gilles-Bruxelles, chez qui ils ont fleuri au mois de janvier dernier. C’est l’un de ceux-ci que représente notre planche. Nous avons pu comparer les plantes introduites par M. BINOT avec une belle aquarelle que nous a communiquée M. BarBosa RODRIGUES et qui repré- -señte son espèce. Orcb. Drct. icon des Orrhutees. Sonhronmks, #3 ACOOSSEVS, Pinxt SOPHRONITIS CERNUA LdiI. Chromolith . À COFFIN. Braxeles Sophronitis cernua, Lal. SOPHRONITIS PENGHÉE. Sophronitis cernua Lor. in Bot Regist.; xin, tab. 1120 (1827). Synonymes. — Sophroniis isopetala HorrMannsecG, Ver;. Orch. fur 1843, p. 60: Bot. Zeit. 1, p. 834 (1843). — S. nutans HorrmanseGG, loc. cit. p. 61. — S. Hoffmannseggiüi Roms. in Linnaea, xvr, Litr.-Ber., p. 236 (1 Pseudobulbes subcylindriques, comprimés, surmontés d’une seule feuille, longs de 1 à 1 1/2 centimètre. Feuille coriace, plus ou moins étalée, ovale ou ovale-oblongue, obtuse et brièvement apiculée, longue de 2 à 2 1/2 centimètres. Pédoncule grêle, très court, portant deux ou trois fleurs et quelquefois plus. Fleurs d’un rouge écarlate vif, à divisions dressées-étalées. Ovaire linéaire-fusiforme, rougeâtre, obscurément trigone, à six sillons très fins rapprochés deux à deux. Sépales étroitement ovales- rhomboïdes, obtus et un peu apiculés, longs de 12 millimètres. Pétales de la longueur des sépales, ovales-oblongs, très aigus. Labelle pins court que les sépales, largement ovale, brusquement aigu, légèrement trilobé, à partie supérieure de la couleur des sépales, à partie inférieure embrassant en partie la colonne et d’un jaune orangé ou a. à base très DHevenens soudée à la __ Re muni près de la base : d’une crête transversale blanche. Cote moitié plus courte que le labelle, dressée; un peu incurvée, arrondie, blanchâtre, munie dans la pee er et en avant de deux grandes ailes incurvées et d’un pourpre fon ns: Cette charmante petite espèce, sur laquelle. Finoier a fondé. le genre, croît sur . les arbres, dans la province de Rio de Janeiro. Elle fut découverte à Botafugo, non loin de la ville de Rio de Janeiro, par un négociant anglais, WILLIAM HARRISON, qui l’envoya à son parent de Liverpool, ARNOLD HARRISON, chez qui elle : fleurit . pour la première fois en 1826. Ses ne qui ont une longue durée, se montrent en ie | automne et en hiver. ie . Notre planche a été peinte-dans les serres de M. M ADOUX, à Auderghem. Bruxelles. | L A PA æ æ” Ca ’ 4 Æ LA æ PA # E 4 # Æ Li (ES HE 1 ; 3 cr NN à = E RE: = "a Ta Ta "a LS "a "a "a F OY à Dictionnaire {conographique se à à DES 7 N |. Fr ? : {)rchidées î , RAA À DIRECTION & RÉDACTION PAR ja. æ.25 DESSINS & AQUARELLES PAR . À A, Cogniaur re A. Goossens À j î ù - À (enr Spathoglottis } } À (Genre Spathoglottis (TRIBU DES ÉPIDENDRÉES — SOUS-TRIBU DES ÉRIÉES,. Etymologie et historique. — Ce genre a été établi en 1825, par le botaniste roles BLum qui en composa le nom à l’aide des deux mots grecs spath:,qui signifie épée ou dague, et glotta, qui veut dire langue et rires aux __— labelle, à à cause de la forme see a se labelle ces plantes Le genre Péxionis, créé par Louer en 1838, paraît n'être qu’une pélorie du S. plicata, monstruo- sité consistant dans le retour à la forme régulière d’une fleur qui est normalement irrégulièr <È Caractères. — Sépales étalés, libres, presque égaux, sans menton. 4 Pétales presque semblables aux sépales. Labelle sessile à la base de la colonne, dressé, trilobé ; lobe terminal onguiculé, à onglet muni à la Hénn de chaque côté, d’une dent ou d'une oreillette et de tubercules ou de crêtes. Coloine allongée, demi-cylindrique, sans pied. Anthère biloculaire ; huit pollinies cireuses, acuminées, réunies en deux paquets par leurs pointes. —— Herbes terrestres, munies de pseudobulbes. Feuilles allongées, plissées ou à nervures proéminentes, longuement attéruées en pétiole à la base. Hampe naissant ordi- nairement de la base des pseudobulbes, simple, couverte de plusieurs gaines à la base, pluriflore. Fleurs moyennes, souvent jaunes ou violacées. Distribution géographique. — Ce genre comprend au moins une douzaine d'espèces, qui croissent dans l’Asie tropicale orientale, la Malaisie, l'Australie et diverses îles du Pacifique. Dict. Fcon. des Orcb. Spatboglottis, bybr. pl. 1. Se\pathoglottis aureo-Vieillardi Septembre 1900. Déct.icon .des Orchidees . Spathoglottés, Hyër. PL1. ACOOSSENS Prost. Chromctith.J'COFETN Bruxelles. SPATHOGLOTTIS AUREO VIEILLARDI Hort, Spathoglottis aureo-Vieillardi, Hort Spathoglottis aureo-Vieillardi HorT.; Gard. Chron. 1807, 1, p. 354, 1808,1, pp 302 et 300, fig. 115; Chron. Orchid. no 8, p. Gi. Cet hybride, le premier du genre, a été obtenu par MM. VegrrcH, de Chelsea, en croisant les deux espèces indiquées par son nom. Il a fait sa première apparition à Londres au « Temple Show » du mois de mai 1897. Présenté de nouveau par MM. VerrcH à la Société royale d’horticulture de Londres le 10 mai 1898, il a obtenu un certificat de mérite. de première classe. Hampe robuste, pluriflore. Bractées coriaces, largement oblongues, acuminées, longues de 1 1/2 à 2 cm. Fleurs assez brièvement pédicellées, un peu réfléchies, larges de 6 à 7 cm., à segments très étalés. Sépales largement oblongs-elliptiques, brusquement aigus, d'un jaune de chrome pâle uniforme ou parfois légèrement ponctués de pourpre. Pétales de la longueur des sépales mais plus larges, obovales, arrondis au sommet, d’un jaune de chrome et abondamment ponctués de pourpre cramoisi. Labelle un peu plus court que les sépales latéraux, charnu, profondément trilobé, d’un jaune clair qui passe au pourpre cramoisi vers le sommet des lobes, ponctué de pourpre vif dans la partie inférieure ; lobes latéraux obovales-ligulés, presque tronqués au sommet, étalés à angle droit, à partie supérieure un peu ern . plus long, obcordé, assez 1 Pndément ns au muni d’un onglet très long et étroit, qui porte à sa base deux fortes laires et deux gros tubercules divergents. Colonne assez. grêle, it incurvée, lôngue de 17 à 18 mm., d’un j cine pâle ph ou moins de pourpre. ous figurons un exemplaire qu a ee sur la fin du mois de mai dernier, ds les collections d de Si Dorki Pictionnaire Yconographique DES Orchidées DIRECTION & RÉDACTION PAR «3. dr es DESSINS & AQUARELLES PAR A. Cogniaur & A, Goossens (Genre Stanhopea. (TRIBU des VANDÉES. — SOUS-TRIBU des STANHOPIÉES.) Etymologie. — Dédié à lord Pic. He. Srannoze, qui fut l’un des protecteurs les plus généreux de l” horticulture. Historique. - Ce nom a été créé par Frosr, et communiqué à W. Hooker, qui pe le genre dans la livraison de novembre r829 du Botanical RS pl. 26 u de temps auparavant, Linbcey avait déjà établi le même genre sous le nom de nie {in LonniGes, Botanical Cabinet, pl. 1414); mais ce dernier nom n'était se libre, ayant été employé par BLuME en 1825, pour dés ésigner des plantes toutes différentes. En 1852, RetcHenBacH a séparé du genre le S. ecornuta, pour en former le nouveau genre Stan PEER ; Mais cette création n'est pas généralement ad “aractères. — Sépales libres, aus un peu charnus, lacties ou Fra Pétales semblables aux sépales ou plus étroits, souvent ondulés. Labelle inséré à la base de la colonne, étalé, épais et charnu, souvent ondulé où presque tordu; partie inférieure (kypochile) souvent volumineuse, _globuleuse, oblongue ou creusée en cine de sac, are munie de deux comes vers la base; portion moyenne (76. plus loppée, souvent munie de deux cornes ‘saillantes; extrémité (ice) © continue 0 ou articulée, entière ou trilobée. Colonne allongée, dressée ou incurvée, sans pied, à bords antérieurs plus ou moins ailés dans la partie supérieure ; clinandre souvent prolongé en avant en deux pointes ou deux cornes. Anthère à une seule loge; deux pollinies allongées, étroitement oblongues, reliées au rétinacle en forme d’écaille par un pesicele aplati (notre figure montre celles du s. tigrina). — Herbes épiphytes, à: pseudobulbes terminés par une seule feuille ample et plissée, rétrécie en pétiole. Hampes radicales, simples, pendantes. Fleurs très np ar souvent une nee £ 1 L PR ch _peu nombreuses en grappe lâche, munies de grandes bractées À D nat géographique. — On connait de tie à à quarante espèces Stanhopea one dans les régions montagneuses de l'Amérique tropicale, dou le Brésil jusqu’au ne Elles croissent surtout dr les : re apres de ee s”2 | Dict. Fcon. des Orcb. Stanbopea, pl L SeYtanhopea Madouxiana Avril 1899. # 7, #. #7, 4 F4 | Chrome 60 ral * STANHOPEA MADOUXIANA Cogn. | répandant un parfum exquis, a ovales-triangulaires, obtus, convexes, d'un blanc crème, uniformément | _pointillés de rose carminé, fortement réfléchis vers 1 : Le second —. dé épanouissement de . fleur. Pétales un peu plus courts | Stanhopea Madouxiana, Cogn STANHOPEA de M. MADOUX | | ns Stanhopea Madouxiana Cocx. in Gard. Chron., ser. 3, xxiv, p. 134, fig. 34 (1808, Chron. Orch., n. 17, p. 155. : Pseudobulbes ovoïdes, recouverts d’écailles qui finissent par être fortement laciniées. Feuilles dressées, amples, assez coriaces, munies d’un petiole allongé et très grêle, % oblorigues, brusquement SigUes, à cinq nervures bien distinctes, d’un vert foncé, atteignant 50 à 7o centimètres de longueur, sur 12 à 20 centimètres de largeur. Pédoncule pendant, allongé, assez robuste, légèrement flexueux, biflore ou parfois seulement uniflore. Bractées assez grandes, ovales, aiguës, un peu renflées et. ‘enroulées autour du pédicelle. Fleurs larges de 12 à 17 centimètres, n ayant qu'une durée de trois jours. Sépales sépale dorsal, largement oblongs, obtus, convexes, un peu ondulés sur les bords, de même couleur que les sépales et réfléchis avec eux. Labelle charnu, presque aussi long que les sépales, de la même couleur que les autres segments floraux, sauf la cavité de l’hypochile, qui est d’un noir violacé s'atténuant d'intensité vers la base ; + hypochile allongé, cymbiforme, fortement incurvé, un peu dilaté dans la partie supérieure, sans appendices; mésochile portant deux cornes charnues, pendantes, ligulées, aiguës, arquées-falciformes ; épichile de la longueur des cornes, ovale, un peu aigu, entier. Colonne aussi longue que le labelle, assez incurvée, presque demi- cylindrique dans sa partie inférieure, munie dans sa partie supérieure de deux ailes Rimr ie ar . » Ps PA Por MN APR La À ae F débits. en 1806. par M. FL. CLAES ; cet l’envoya la même année à M. MApoux, d’ Auderghem à qui elle est dédiée et ee a notre ee a été je , dans FA la Nouvelle-Grenade, ae . Dict. Fcon, des Orch. Stanbopea, pl. 2. SYtanhopea Wardi1 Lise _ Fanvier 1900. ‘ s1ts 41 MU E DL 4,4 #4", L NL 1,2 13 247 ; À à STANHOPEA WARDII, Lodd | — Stanhopea Wardii, Lodd. STANHOPEA de WARD. Stanhopea Wardii Lovv. ex Lou. Sert. Orch., tab, 20 (1830). SEE —— S. aurea Lopb. ex Lopz in Bot. Regist., xxvu, Misc. p 11 (1841), — S. amoena ZscH in OTro et Drerr. Allg, Gartenz., xx, p. 273 (1852). — S. inodora var. amoena Lo. Folia Orch., Stanhop., p. 2 (1852). Pseudobulbes ovoïdes, comprimés, costés, tronqués au sommet, plus ou moins recouverts d'écailles. Feuilles dressées-étalées, amples, longuement pétiolées, elliptiques-lancéolées, aiguës ou brièvement acuminées, à cinq côtes bien distinctes. Pédoncule pendant, robuste, assez allongé, d’un vert pâle et glauque, pluriflore. Bractées oblongues-lancéolées, aiguës, un peu ventrues, pâles, ordinairement plus courtes que l'ovaire. Fleurs grandes, à odeur très agréable. Sépales minces, réfléchis, elliptiques-oblongs, aigus, concaves, d’un jaune d’or, plus ou moins densément ornés de petites macules d’un rouge pourpré, les latéraux soudés entre eux à la base. Pétales de la couleur des sépales et réfléchis comme eux, mais beaucoup plus étroits, ligulés, aigus. Labelle à peine plus court que les sépales ; hypochile cymbiforme, _ gibbeux en avant en dessous du mésochile, renflé en sac à la base, qui est d’un . — orangé avec deux __—— arrondies d’un brun marron et qui ns deux angles latéraux, à partie antérieure plus pâle; mésochile portant deux cornes étroites, falciformes, aiguës, arquées vers lépichile, d’un jaune clair ou blanchâtre; épichile à peine plus long que les cornes, cordiforme, aigu, à bords latéraux cute à sommet récurvé, d’un jaune pâle et ponctué de rouge. Colonne un peu incurvée, munie de deux ailes arrondies et assez larges, de la même couleur que l’épichile. La première introduction de cette espèce est due à WARD, qui l’envoya en 1828. de La Guayra, le port de Caracas (Vénézuéla), à MM. LODDIGES, de Pr. rene Fes tard, on l'observa également dans la Nouvelle- nes or ae rio ous figurons un ones fait pe des collections de M. à Auderghem Brol ou x Dict, Fcon. des Orcb. Stanbopea, pl 25. SaNtanhopea W ard11 var. Froebeliana Cosr. Dars 1904. means re | L. Stanhopeæ, pl 24 À. Gossens, pirx ! Lit JL. Goffart, Bruxelles STANHOPEA WARDII var. FROEBELIANA, Cogn. nes & Stanhopea Wardii var. Frœæœbeliana, Cogn. STANHOPEA de WARD var. de M. OTTO FROEBEL. Cette forme remarquable nous a été envoyée par M. OTTo FROBBEL, horticulteur à Zurich, au mois de novembre 1902. Sépales et pétales d’un beau jaune uniforme, sans aucune trace des gros points rouges du type. Hypochile du labelle d’un jaune orangé, les deux macules arrondies de la base étant absentes ou très peu marquées; cornes du mésochile et épichile d’un blanc pur uniforme. Colonne blanchitre. Dict., Fcon. des Orcb. Ya\tanhopea Reichenbachiana Stanbopea, pl. 3. FeGrier 1902. Dict. Icon. des OrcA. ee à pas ne 2: 4 ri c À Goossens.Pin* ai M Re pee ñ Litk Léon Ale. Stanhopea Reichenbachiana, Roezl. STANHOPEA DE REICHENBACH. Stanhopea Reichenbachiana Roezr in Gard. Chron. new ser., XIT, p. 40 (1870). Espèce rappelant beaucoup le S. cburnea, mais plus grande et plus belle. Pédon- cule commun assez robuste, court, pendant, biflore, couvert de gaines membraneuses, ventrues, largement ovales, aiguës, longues de r 1/2 à 2 cm. Pédicelles et ovaires d’un blanc verdâtre, couverts de très fines aspérités d’un brun foncé, longs ensemble de 6 à 7 cm. Bractées membraneuses, pâles, très concaves, enveloppant l’ ovaire, aiguës, longues de 5 à 6 cm. Fleurs d’un blanc très délicat, avec l’hypochile rose; les pétales, : + parfois un peu rosés, passent à la fin au jaune d’ocre, ainsi que les sépales. Sépales é étalés-réfléchis, finement membraneux, obovales-oblongs, larges de + mm., le dorsal arrondi au sommet, long de 6 1/2 cm., les latéraux un peu aigus, longs de. 6 cm. Pétales dressés, : membraneux, étroitement ovales, aigus, longs de s ie em, : larges de 3 cm. se — char et luisant, long de 4 7 ce , étroitement ovall dans son ensembl glo as. | avant, vers son milieu, Ven: posent ; mésochile 4 canal médian, terminé au sommet par trois lobes arrondis, les latéraux larges et dressés, le médian un peu plus court et plus étroit; épichile continu avec le mésochile, triangulaire, à sommet un peu aigu et incurvé, à face supérieure convexe avec un sillon médian, à face inférieure concave et carénée. Colonne blanchître, fortement incurvée, longue de 5 cm., à moitié inférieure grêle et nee cylindrique, à moitié supérieure munie de deux ailes membraneuses très lar, Cette espèce avait été envoyée par B. ROEZL à ne en 1874, maissans en indiquer l’origine; ce n’est que plusieurs années plus tard que M. F. c. LEHMANN fit connaître qu’elle croît dans les Andes de la Colombie, vers 300 à ae ee d’altitude. Des fleurs, qui se montrent en hiver à ont une use durée, contrairement à celles : de po toutes ses congénères. __ L'inflorescence que nous figurons nous a été £ envoyée € en 1 décembre dernier, par % M. OTTo FROBBEL, de Zurich re Dict. Fcon. dcs Orchb. Stanbopea, pl. 5. Sa\'tanhopea Langlasseana Cosr. Decembre 1903. Dict. Icon. des Orch. Stanhopea, pl.5 4 . Goossens, pinx! lith JL. Coffart. Bruxelles on re Langlasseana, Coga:: STANHOPEA DE LANGLASSÉ. Stanhopea Langlasseana Cocx. in Gard. Chron. ser. 3. XXX, p. bn - Pseudobulbes-petits, arrondis, marqués de côtes légères. Feuilles assez ro coriaces, largement oblongues, aiguës, à 7 nervures, longues de 30 à 40 cm: , larges de 12 à 14 cm., à base longuement rétrécie en pétiole long .de 5 à 7 cm. Pédoncule commun robuste, assez court, pendant, biflore, couvert de gaînes assez grandes, membraneuses, ventrues, largement ovales, un peu obtuses, imbriquées. Bractées ovales-elliptiques, aiguës, très concaves, égalant l'ovaire ou un peu plus longues. Sépales étalés, minces, presque translucides, un peu charnus à la ‘base, aigus, luisants, d’un blanc jaunâtre et à peine teintés de rose, légèrement ponctués de brun -pourpré surtout vers la base, à face externe portant de très fines aspérités brunâtres, le dorsal elliptique-oblong, les latéraux un peu-plüs courts, ovales-oblongs, brièvement soudés entreeux à la base. Pétales dressés, légèrement charnus, obliquzment ovales-ellip- ‘tiques, aigus, concavés, de la couleur des sépales et plus courts qu'eux. Labelle dressé parallèlement à la colonne, droit dans son ensemble, rigide, épais et charnu, Jüisant, Beaucoup plus court que les sépales, d’un blanc de cire, sauf lé pichile qui est jaune citron; hypochile court, presque sphérique-déprimé, sans câtes ni‘appen- dices, très lisse, profondément concave, à ouverture obpanduriforme; mésochile très épais, concave, prolongé au sommet du côté interne en une languette large, rectan- gulaire, presque tronquée et obscurément trilobée au sommet, à cornes dressées, ligulées, un peu obtuses, ondulées, condupliquées dans la partie supérieure ; épichile plus long que les cornes, épais, presque quadrangulaire, à sommet fortement incurvé presque tronqué et faiblement émarginé, présentant sur la face externe, un peu en- dessous de l’échancrure, un gros tubercule charnu. Colonne de la longueur du labelle, à peine incurvée, d’un blanc légèrement teinté de jaune rosé, assez brusquement et largement ailée dans la moitié supérieure, à ailes terminées au sommet par deux petites dents aiguës. Cette espèce remarquable est originaire des Andes de la Nouvelle-Grenade, où elle croît entre 400 et 1200 m. d'altitude. Elle a été découverte au mois de sep- tembre 1899, par LANGLASSÉ (mort de la fièvre jaune quelques semaines après), qui en envoya une très forte plante à feu Marc MICHELI, au château du Crest, à Jussy, près de Genève. Quelques fleurs se montrèrent en juillet 1901; mais une nouvelle floraison se montra dans les premiers jours du mois d’octobre suivant, et les inflo- rescences se succédèrent presque sans interruption jusqu’en mars 1902. L'inflorescence que nous figurons nous a été envoyée par MarC MicHE£Lt en novembre I1gO1. Dict. Fcon. des Orcb. Stanbopea, pl. 7, \'tanhopea tigrina Baten. ASGrif 1906. Dict. Icon. des Orch: Stanhopea. PL. T7 A. Coossens, pinx{ ZLith, IL Goffart, Bruxelles STANHOPEA TIGRINA, Batem. -Stanhopea tigrina. Batem STANHOPEA A FLEURS TIGRÉES ra grina BATEM. Orch. Mex. et Guat. tab. 7. — Lip. in Bot. Reg. (1830) tab. 1 et Fol. Orc anhopez no 11. — Bot. Mag. tab. 4197. — Vans Hourre F1. des serres, VII, t 713. — a jee C .— Lindenia I, tab. Bi rd. Chronicle \V, (1888) p.478, g. 69. — VEITCH Man. Orch.: PI: IK;-p: 118. ée u Orch. FI. Stanhopea, t.4. —,F1. des serres VI, 713-715. — Hooker First Cent. Ds “PI. , tab. 56. — Wicciaus Or ch. Grow, man. P. 724. Plante à pseudobulbes généralement rapprochés, portant des hampes florales à 3 ou 4 fleurs, atteignant 18 centimètres de diamètre au niveau des sépales latéraux. Sé- pales largement ovales,obtus d'un rouge sanguin plus ou moins foncé munis de taches jaunâtres et d’un espace plus pâle vers le sommet; sépale dorsal plus étroit que les sépales latéraux qui sont plus ou moins concaves. Pétaies linéaires-oblongs, recourbés sur les bords, rouges à la base, maculés de jaune vers le milieu, jaunes ou légère- ment. ponctués vers le sommet. Labelle largement ovale dans sa forme générale, à hypochile concave, d’un jaune orangé tâcheté de pourpre sur les côtés, et méso- chile muni de deux cornes, d’un blanc jaunâtre tacheté de pourpre jusque vers le milieu ; épichile subrhomboïdal tridenté au sommet, d’un blanc jaunâtre tacheté de pourpre. Colonne recourbée, comprimée à ailes arrondies, jaunâtre, tachetée de rouge. Cette espèce, peut-être la plus remarquable et la plus développée du genre, paraît être connue depuis de longues années, elle aurait déjà été décrite par le célèbre jésuite Hermandez dans sa fameuse « N atural History of Mexico », qui date du XVII: siècle dans laquelle notre plante aurait été signalée sous le nom indigène de Coatzonte Coxoahitl. La première description scientifique de ce Stanhopea date, comme nous l'avons indiqué, de 1837, elle venait d’être introduite en Europe chez MM. Low et Cie, de Clapton, par leur collecteur qui l’avait recueillie en 1835 sur les montagnes dans les environs de Xalapa, la première floraison en Europe date de 1837. Depuis cette époque, la plante a été recueillie assez souvent dans cette région, dans le Guatémala, et la Nouvelle-Grenade. Très variable dans son coloris et dans le développement acquis par ses fleurs, on peut distinguer dans cette espèce de nombreuses variations, mais rarement ces variations /utescens, nigro-violacea, major, etc., sont perma- nentes, elle ne peuvent guère être considérées que comme des formes. Nous devons la communication de cette jolie fleur à Mme Madoux, d’Auder- ghem ; le Dictionnaire a eu l’occasion à diverses reprises de signaler le nom de M. Madoux cet amateur que l’horticulture a eu le malheur de perdre. Nous nous empressons de remercier Mme Madoux pour cet envoi qui nous a permis de publier dans le Dictionnaire une des plus jolies et des plus anciennes orchidées. Dictionnaire fconographique DES ()rchidées Q DESSINS & AQUARELI ES PAR DIRECTION & RÉDACTION PAR «4, y -8: A. Cogniaur % A. Goossens enre JYtauropsis (entre Stauropsis (Tribu des Vandées. — Sous-tribu des Sarcanthées.) ED de 2 — Nom formé des deux mots grecs sfauros, qui désigne une croix, et Lie de indique une ressemblance : allusion assez obscure à l'aspect des fleurs. isto e. — En 1826, le botaniste français GAUDICHAUD, décrivant les plantes Pécohées dans le voyage de FREYCINET sur les corvettes /” Uranie et la Physi- cienne, avait établi le genre Fieldiu, dont LINDLEY ne fit qu'une section des Vanda (1853), mais que REICHENBACH rétablit en 1862 (Xeuia, Il, p. 37). Ce dernier créa en-outre le genre Shauropsis (Hamburg. Gartenzeit., 1860, p. 117), nom qu'il écrivit par erreur Sfauritis dans le volume de 1862, p. 34, du même recueil de Hambourg. Plus tard, en 1881, BENTHAM, ne trouvant pas de différence notable entre ces deux genres, les réunit; mais il adopta le nom le plus récent, Sfauropsis, parce que le plus ancien, Fieldia, avait été employé par CUNNINGHAM, antérieurement à GAUDICHAUD, pour désigner un genre de Gesnériacées. En 1888, M. PFITZER crut bon de mainte- nir les deux genres séparés, et comme le nom de F teldia ne cp Ps _. em- : a il le remplaça par celui de Fe | Carastères. — Déèles pr esque égaux, fibres. très étais non rétrécis en ong! Pétales semblables aux sépales. Labelle continu avec la base de la colonne, étalé, concave, étroit, sans éperon, trilobé : lobes latéraux courts, le médian assez | long, concave, à sommet infléchi. Colonne courte, épaisse, sans ailes ni pied. Anthère imparfaitement biloculaire ; deux pollinies cireuses, sillonnées ou fendues en deux, = inappendiculées, réunies à un rétinacle squamiforme par un pédicelle plan. — Herbes épiphytes, à tiges feuillées non renflées en pseudobulbes. Feuilles étalées, coriaces, ne planes, disposées sur deux rangs. Hampe latérale, portant une grappe soit courte et simple, soit longue et rameuse. . Les Stauropsis sont très distincts des Vanda, qui ont les sépales et les pétales distinctément rétrécis én onglet, le labelle muni d’un éperon, avec le lobe antérieur : _ plus ou moins élargi. ls sont plus voisins des Arachnanthe ; mais ceux-ci i s'en co Re par le labelle articulé avec la base de la colonne. Vistribution géographique. — Ce genre est formé de huit espèces, les îles de la M ee à l” “ae ie de deux qui croissent dans l'Inde. “> lissochiloides Dict, Icon. des Orchidées. Stauropsis, pl. 1. A. GOOSSENS pinxit. Impr. ORELLFÜSSLI, Zurich. STAUROPSIS LISSOCHILOIDES, Benth. Stauropsis lissochiloides, Benth. STAUROPSIS EAUX-LISSOCHILUS Stauropsis lissochiloides Benru. in Journ. Lin. Soc. Lond.. Bot., xviu, p.381 (881). SYnonymes. — Angraecum quintum RturH. Herb. Amboïn., VI. p. 102 (1750). — Fieldià lissochiloïdes Gaumcu., Voyage Freycin. p. 424, tab. 36 (1826). — Vanda lissochiloides DL. Gen. an np rch., p. 216 l1833 . — Vanda Batemanii (Batemanni) Loc. Folia Orch., anda p.2 (1853). — Vandopsis lissochiloides Prirz. in Ex5L. und PRanTL., Nat. R Planzenfam., n, 6. p. 210, fig. 229 (1 S Tige très robuste, ligneuse inférieurement, atteignant jusque deux nées de hauteur et quelquefois plus, sur 2 à 5 cm. de diamètre. Feuilles très étalées où un peu recourbées, très rigides et coriaces, largement ligulées, concaves, … embrassant la tige à leur base, inégalement bilobées au sommet, longues de 40 à 60 cm. Grappes presque dressées, portant 12 à 20 fleurs, plus longues que les feuilles. Fleurs charnues, laiges de 7 à 8 cm., sur un pédicelle assez court et robuste. Sépales et pétales semblables et à peu près égaux, obovales-oblongs, _ ondulés, 4 face externe d’un rose violacé, à face 1 interne d'un j jaune d’or, avec de etit c récurvé sac, trilobé; lobes latéraux petits, arrondis, dressés, jaunâtres et veinés longitudina- lement, reliés entre eux par une crête transversale ondulée ; lobe terminal étroit, charnu, naviculaire, d'un pourpre cra- moisi. Colonne très cvurte et épaisse, pourprée, à anthère _jaunâtre. Cette espèce a été découverte en premier lieu par RUN- PHIUS, dans la petite île d'Amboine, vers le milieu du dix- huitième siècie. Le botaniste français GAUDICHAUD la retrouva dans une petite île de l'Archipel des Moluques, pendant son voyage autour du monde sur la frégate l'Uranie. BLUME, botaniste hollandais, la découvrit aussi dans la petite île de Bali, à l’est de Java. Son introduction est due à CUMING, qui lobserva aux îles Philippines et l’envoya en Angleterre vers 1841-42. Les premiers pieds fleurirent dans È les collections de BATEMAN, pendant l'été de l’année 1846. ns fleurs, ee. An css semaines, se montrent de a ou s ont été envoyées par M. DaLLf, hor- Dact. Icon. des Orchidées. Stauropsis, pl. 2. D OPENENE den Impr. ORELLFÜSSLI, Zurich. STAUROPSIS GIGANTEA, Benth. Stauropsis gigantea, Benth. STAUROPSIS GÉANT. Stauropsis gigantea Bentu. in Journ. Lin. Soc. Lond., Bot., xvin, p. 331 (1881). icH, Cat. no 7326 (1828), Gen. , Léadle us Gairr. Notuil. al Plant. Asiat., 11, D 353 881), —_ Fieldia gigantea Rcus. F. Xen. Orch , n, p. 39, tab. 112 (1862), in Wazr. Ann. Bot., vi, p. 871 (1864). Tige très robuste, pendante, de la grosseur du pouce, longue de 50 cm. ou _ plus. Feuilles étroitement imbriquées, très épaisses et coriaces, récurvées, large- ment loriformes, inégalement bilobées au sommet, longues de 40 à 60 cm., larges de 5 à 7 cm. Pédoncule commun très robuste, simple, plus ou moins pendant, souvent plus court que les feuilles, portant de 6 à 9 fleurs ou quelquefois plus. Bractées très courtes, larges, cucullées. Fos Chatnues, es d'environ 7 em. ayant l’odeur du Fr oe ee pes ë des 1 ce d’un brun marron, les macules d ant pl es et plus na : es le labelle et la colonne . de teinte es pâle. Sépal ide et piste: semblables et presque es très ee ee obovales--spathulés, obtus, les sépales teintés en dehors de pourpre foncé, les laté- . raux portant sur le dos une carène proéminente terminée en pointe au sommet. . Labelle beaucoup plus petit que les sépales, charnu, incurvé, linéaire- se oblong, obtus, muni sur le disque de trois carènes blanches longitudinales, dont la médiane atteint le sommet, et pré- sentant à la base deux oreillettes arrondies et dressées, entre lesquelles se trouve un petit callus bidenté. Colonne très courte, épaisse, triquètre. | Cette espèce a été découverte dans le Moulmein par WaLLicH, en 1826. Plus tard, elle fut retrouvée par GRIF- La FITH, croissant sur de grands arbres de Lagerstroemia Reginae, le long du fleuve : Tenasserim. Sa première floraison en Europe fut signalée à la fois, en avril 1858, . ‘chez ROBERT WARNER à Broomfeld, et dans la collection de BooTH, à Flotbeck près de Hambourg. Ses fleurs, qui ont une très longue durée, se montrent. de tércier LR | Notre planche a été peinte dans les collections de M. WAROCQUÉ, à Mariemont. Pict. Fcon. des Orch. Stauropsis, pl. 3. SaYtauropsis fasciata Bert. Mai 1904. Dict. Icon. des Orch. : Stauropsis, pl. 5. ? t ps Le ri Le # Coossens, purx* STAUROPSIS FASCIATA, Benth. Lith JL, Coffart, Bruxelles GStauropsis fasciata, Benth. STAUROPSIS à BANDELETTES. Stauropsis fasciata Benru. in BENTH. et Hook. Gen. PI. III p. 572 (1893). Synonymes. — Trichoglottis fasciata Rcue. r. in Gard. Chron. 1872, p. 609. — Staurochilus Jfasciatus Rinrey in Journ. Lin. Soc. Lond., Bot. XXXII, p. 351 (1896). Tige dressée, très robuste, cylindrique, verte, longue de 40 à 50 cm. ou plus, portant de nombreuses racines très longues, assez grêles, rameuses, qui naissent près de la base des feuilles. Celles-ci sont nombreuses, très étalées à partie supérieure un peu réfléchie, épaisses et très coriaces, engaînantes à la base; gaîfne longue de 1 1 f2à 2 cm. ; limbe articulé à la base, assez caduc, oblong, à sommet arrondi et apiculé ou parfois inégalement bilobé, d'un beau vert, canaliculé à la face supérieure, caréné à la face inférieure, long de 7 à 10 cm., large d’environ 2 1/2 cm. Pédoncules nais- sant latéralement de la tige en perçant la gaîne des feuilles, robustes, ascendants, anguleux presque ailés dans la partie supérieure, plus longs que les feuilles, portant Souvent 4 fleurs, ou parfois plus. Pédicelles étalés, trigones, longs d’environ 3 cm., y compris l’ovaire. Bractées charnues à bords membraneux, largement triangulaires, engaînantes à la base, obtuses et apiculées au sommet, brunes, longues de 4 à 5 mm. Fleurs très odorantes, larges d’environ 5 cm., à segments charnus et très étalés. Sépales cunéiformes-oblongs, longuement apiculés, d’un brun marron, marqués de nombreuses bandelettes transversales d’un jaune verdâtre pâle, les latéraux fortement arqués-falciformes. Pétales semblables aux sépales, mais un peu plus étroits. Labelle plus court que les sépales, blanc, tribolé; lobes latéraux dressés, larges, presque en forme de hache, à angle frontal aigu ; lobe antérieur marqué de quelques points d’un rouge brunâtre, ovale-oblong, aigu, muni à la base de deux oreillettes falciformes, et d’une plaque dressée et arrondie sur le disque. Colonne courte, brune ou variée de jaune. Cette espèce, très rare dans les cultures, a été introduite en 1872. On n’en connais- sait pas la patrie précise; mais M. RIDLEY, directeur du Jardin botanique de Singa- pore, dans un mémoire sur les Orchidées de la Péninsule Malaise publié en 1896, a fait connaître qu’elle croît dans le Siam ainsi qu'aux îles Lankawi, et qu’elle est fréquemment cultivée sur les arbres à Singapore. Nous en décrivons, dans la Ckro- nique Orchidéenne, une variété remarquable que M. BRONCKART vient de découvrir dans l’Annam. Nous devons la communication de l’exemplaire que nous figurons à Sir TREVOR LAwRENCE, de Burdford, Dorking. n Mn s LS ES à n RE: « « a en AS « _« LE: Ldictionnaire Lconographique ()rchidées DIRECTION & RÉDACTION PAR a. #82 dr 25 h # à A. Cogniaur EE A. Goossens DESSINS & AQUARELLES PAR v | G' enre Stenorrhynchus LE =. . SUR + LU ». LS , = en y F r 4 FF 4 7 FF F4 ra ra F5 #7. p £. Davermans, Srur. ca El em ë 3 ëi Genre Stenorrhynch us (TRIBU DES NÉOTTIÉES. — SOUS-TRIBU DES SPIRANTHÉES,. Etymotosie. — Le nom de ce genre est formé des deux mots grecs stenos, étroit, et rhynchos, . bec : allusion au rostellum long et grêle de l’espèce qui lui sert de ty pe. Historique. — Ce genre, établi en 1817 par L. C. RICHARD, fut réuni-comme section aux Ce en 1837, par ENoLiCHER, mais plusieurs auteurs modernes lui conservent son autonomie. CARACTÈRES. — Sépales libres, presque égaux, le dorsal connivent en casque avec les pétales, les latéraux à insertion oblique et décurrents sur l’ovaire, à base formant en avant un sac ou un menton proéminent. Labelle dressé, étroit, embrassant la colonne, avec laquelle il est parfois adhérent. Colonne à base longuement décurrente en avant sur l'ovaire ; rostellum dressé, bifide après la chute des pollinies ; clinandre court et postérieur. Anthère dressée, à loges séparées ; deux pollinies pulvérulentes-granuleuses, pendantes en dessous du rétinacle, auquel elles sont reliées par un pédicelle court (voir pl. 1, fig. P). — Herbes terrestres, à tige feuillée ou parfois nue au moment de la floraison. Feuilles souvent oblongues ou lancéolées, parfois réduites à des écailles. Fleurs médiocres ou petites, disposées en grappe, à bractées souvent lancéolées. IQUE. — On connait 35 à 40 espèces de ce genre, dans les parties chaudes de l'Amérique et des Antilles. Dict. Fcon. des Orcb. Stcnorrbynchus, pl. 1. Ye\tenorrhynchus speciosus var. maculatus ort. Mars 1901. Dact.icon . des Orchidees . Sterwrrtunehus, PL. 7. À COOSSENS Poxt Chromctth. JCOEIN. Hruixelles. STENORRHYNCHUS SPECIOSUS MACULATUS, Hort. Stenorrhynchus speciosus, +. ©. Rich. STENORRHYNCHUS REMARQUABLE Stenorrhynchus speciosus, L. C. Ricx. De Orch. Europ. p. 37 (1817). Synonymes. — Neottia Speciosa Jaco. Ic. PI. Rar. VII. tab. 600 (1786-95). — Jbidium speciosum Saurse. in 7rans. Hort. Soc. Lond: 1, p. 291 (1812). — Spiranthes colorata N. E. Browx in Gard. Chron., new ser. XIX, p. 210 (1883). Feuilles toutes en rosette radicale, dressées, légèrement coriaces, oblongues, aiguës, longuement atténuées en pétiole à la base, un peu ondulées, glabres, d’un vert très sombre, un peu plus courtes que le pédoncule. Pédoncule radical, simple, dressé, assez robuste, sillonné, pubescent et multiflore dans sa partie supérieure, long de 25 à 40 cm., d'un rouge vermillon vif, ainsi que les bractées, l'ovaire et les sépales. Bractées étroitement lancéolées, longuement acuminées, glabres, concaves, apprimées, presque aussi longues que les fleurs. Pédicelles grêles, très courts ou presque nuls. Fleurs dressées-étalées. Sépales un peu charnus, dressés, ‘ Jégèrement étalés au-sommet, étroitement lancéolés, très aigus, longs d'environ 2 cm., couverts d’une assez longue villosité blanchâtre, ainsi que l'ovaire. Pétales linéaires, un peu aigus, membraneux, cohérents avec le sépale supérieur, d’un blanc légèrement rosé. Labelle dressé, soudé dans son milieu avec le sommet de la colonne, linéaire- -spathulé, dilaté et largement émarginé au sommet, d’un blanc rosé. Var maculatus, Hort. Spiranthes colorata var. maculata, Hort. ; Flor. and Pom , 1885, p. 42; Gard. Chron. new ser. XIX, (1885). Feuillage marbré et maculé de blanc argenté. Cette curieuse espèce est répandue dans le Vénérutis. la Nouvelle-Grenade, ne centrale jusqu’au sud du Mexique, ainsi qu’à la Jamaïque et dans l’île de Cuba. Elle est rarement cultivée, et cependant elle avait déjà été introduite dans les cultures sur la fin du XVIIIme siècle, Ses fleurs restent en bon état pendant plus de six semaines. La variété que nous figurons nous a été communiquée au mois de décembre dernier par M. OTTo FROEBEL, de Zurich, qui l’avait exposée le 8 mars 1898 à la Société Royale d’Horticulture de Londres, où elle avait obtenu un certificat Dictionnaire Yconographique ()rchidées greg DESSINS & AQUARELI ES PAR FA, Goosecns DIRECTION & RÉDACTION PAR ae A. Cogniaur (er re Griichorilia #8 “À na 2 4 + " Li = Genre Trichopilia (Tribu des Vandées. — Sous-tribu des Oncidiées.) À ed. ologie. — Le nom Zrichopilia dérive des deux mots grecs thrix, trichos, qui signif poil, et pilion, qui veut dire chapeau, allusion à la frange poilue qui entoure l'anthère. La création de ce genre est due à LinpLey, qui le décrivit dans le volume 3 istorique. — de 1836 a PORUCRE PRE planche + L pour y adjoindre le Pilumna de LinxpLey, établi en ae et le Leucohyle de Ki. OTZSCR, décrit en 1854. dé ee ÉRDERT en RER REICHENBACH l'avait n’osa se prononcer au sujet de cette réunion, et M. ttes (1888) conserve le genre Helcia. ‘ — Sépales presque égaux, à peu près semblables aux pétales, libres ou té latéraux un peu soudés à la base. Labelle plus ou moins enroulé autour de la colonne, ou soudé par sa base avec la partie nine se celle-ci, à disque nu ou muni de lamelles. Colonne dressée, allongée, s sans adri entouré d’une aile membraneuse très large, convexe, à une loge; deux pollinies cireuses, obovoïdes, reliées : à un petit un ere grêle Se ou moins all M — - Herbes . ns portant chacun une seule feuille. Feuille dressée, charnue ou coriace. Hampes radi- cales, courtes, portant quelques g gaines mais pas de feuilles, terminées par une à . fleurs, qui sont grandes, pédicellées, à sépales souvent tordus. Ce genre est voisin des Rodriguezia, Aspasia et Cochlioda, dont il se distingue facilement par les franges de l’aile membraneuse qui entoure le clinandre ; en outre, les premiers ont le labelle libre et muni d’un éperon, les seconds ont la base du sépale dorsal soudée avec les pétales et la colonne; nous indiquons au has Cochlioda les autres diff : dernier. Nos figures analytiques représentent la colonne avec la base du labelle, et les pollinies du T. suavis LDL. er He connaît Re 18 à 20 espèces ra Brie, 0 Pure 1 ion 8 | é ASE à isséminées dans le: 4 4 Amérique, __— . dans la Colombie, É Amérique trie et le Mexique. Trichopilia, pl 1. T'richopilia coccinea, Warscew. TRIGHOPILIE ÉGARIATE. Trichopilia coccinea WVarscEw. ex Linpz. in Paxt. Flow. Gard., 1, p. Ro, tab. 54 (1851-52). Pseudobulbes oblongs, très comprimés, lisses, d’un beau vert, longs de 5à 7 cm. Feuilles coriaces, plus ou moins récurvées, lancéolées-ligulées, aiguës, contractées à la base en un rene assez court et fortement comprimé latéralement, d’un vert foncé, longues de 15 à 25 cm. Pédoncule réfléchi, uniflore, environ de la longueur des pseudobulbes, entouré à sa base de bractées allongées, membraneuses, fauves ou brunâtres, étroitement imbriquées. Fleurs pendantes, pouvant atteindre 12 à 13 cm. de diamètre. Sépales et pétales à peu près semblables, étalés, linéaires-lan- _céolés, aigus, plus ou moins tordus, d’un brun pâle teinté de vert surtout sur les , : bords. Labelle environ de même longueur que les sépales, légèrement quadrilobé; lobes basilaires arrondis, enroulés autour de la colonne et prenant ainsi la forme Fe. d'un entonnoir, blanchâtres à l'extérieur, d’un pourpre cramoisi foncé à l'intérieur ; . = les deux lobes antérieurs étalés, suborbiculaires, d'un rose carminé strié de plus 1. _ foncé, plus pâles et parfois blancs sur les bords. Colonne allongée, blanche; > clinandre membraneux, 3 trilobé, à | lobes Le et finement frangés. Cette espèce, avec les T. crispa, T. marginata et T. lepida, constituent une série de formes sur la valeur spécifique et la délimitation desquelles les auteurs sont loin d’être d’accord, et qu’il serait utile d’étudier de nouveau sur d’abondants matériaux vivants. Le T. coccinea est originaire de l'Amérique centrale, où il fut découvert en 1849 par WaRSCEWICZ, qui l’introduisit peu de temps après dans les cultures européennes. Ses fleurs, qui durent plusieurs semaines, se montrent au printemps, et parfois une seconde floraison se produit à l'automne. Les collections de M. MADOUX, orchidophile à Auderghem, près de Bruxelles, nous ont es le modèle pe nous avons figuré. Dict. Fcon. des Orcb. Trichopilia, pl. 2. richopilia crispa Ji: Povembre 1898. .. TRICHOPILIA CRISPA, Lal _ T'richopilia crispa, Lai. TRIGHOPILIE GRISPÉE. Trichopilia crispa Loc. in Gard. Chron , 1857, p. 342. Synonymes. — Trichopilia coccinea Hook. in Bot. Mag., tab. 4857 (non Lor.); F1. des XIV, P. 261, tab. 1490. — T. gloxiniaeflora Kiotzscu ex Roue. r. Orch. Centr.- r., p. 13 (1866. — T. coccinea var. ce En. Morren in Belg. sde XXIV, P. 92. sr — 1874); Verre, Man, Orch., 1x, p. Pseudobulbes ovales, fortement : et à bords presque tranchants, un peu | sillonnés, verts, longs de 5 à 7 cm. Feuilles coriaces, presque planes, plus ou moins récurvées, largement lancéolées, brusquement aiguës, contractées à la base en un rs assez court et fortement comprimé latéralement, d’un vert foncé, À longues de 1 5 à 20 cm. en __— ordinairement biflore, égalant environ les pseudobult + pendantes, atteignant 10 à 12 cm. de diamètre lorqu’elles sont bien étalées. Sépales et pétales à peu près égaux et de même .. étalés, Hnésirer Dance aigus, non tordus mais à bords assez fortement ne _crispés, d’un rouge de sang plus ou moins vif et souvent ornés d’une étroite bordure . : d un blanc jaunâtre. Labelle plus long que les — d’une teinte plus foncée _ ; le reste du périanthe, avec la gorge d’un pourpre cramoisi foncé, blanchâtre à l'extérieur, enroulé en forme d’entonnoir, muni de deux petites fossettes . à la base, trilobé, à iobes crénelés fortement et irrégulièrement crispés sur les bords, les latéraux arrondis, le terminal dilaté et bifide. Colonne assez allongée; clinander membraneux, trilobé, à divisions à peu près que et finement frangées sur les bords. Cette espèce est originaire de l A néctEe centrale, oùelle fut décou- verte il y a près de cinquante ans par WARSCEWICZ, qui l’envoya à RuckeER, de West-Hill, Wandsworth. Celui-ci l’ex- posa en 1857 à la Société d’Horticulture de Londres; c’est alors qu’elle fut étudiée et décrite par LINDLEY. Ses fleurs, qui se montrent d’avril à juin, durent une quinzaine de jours. Notre planche, exécutée d'après un exemplaire que nous ‘a communiqué M.A.WINCQZ, orchidophile à Mons, repré- sente une forme remarquable par ses sépales et ses pétales à bordure blanche large et irrégulière, et par son labelle finement marginé de blanc, qui tend vers la variété marginata WARNER, Sel. Oreh. Fr +, re Bah Dict., Fcon, des Orchb. Trichopilia, pl. 2. richopilia crispa var. Marginata \( arnef. FéGrier 1902. Drict.lcon.des Orch. £ : Trichopilia. PI 24 À Goossens.Pin* Lith JGofin. Ris. TRICHOPILIA CRIS PA var MARGINATA, Warner T'richopilia Crispa var. margi nata, Warner. TRICHOPILIE CRISPÉE var. MARGINÉR. Trichopilia si dot var. marginata Warner, Select. Orch. PI. I, tab. 5 ( . Synonyme sd. ne marginata HEexFreY in Gard. Mae. July 1851, cum ic. ; Rens Fe Xenia Orch., Il, p. . | Dict. Fcon. richo ans” si là er 1e Trichopilia fragrans, Rchb f. TRIGHOPILIE ODORANTE. Trichopilia fragrans Roue. Fr. in Hamb. Gartenr., 1858, p. 220, et in Sauxn. Ref. Bot..tab. 127, Synonymes. — Pilumna fragrans Loc in Bot. Regist., xxx, Misc. ne 74 (1844). — Tricho- pilia candida has ex Loc. Orch Lind., p. 13 (1846) — T. Backhouseana Rc8. F. in Gard. Chron., new ser., v, p. 816 (1876). Pseudobulbes oblongs, très comprimés-ancipités, longs de 7 à 12 cm. Feuilles oblongues ou oblongues-lancéolées, brusquement aiguës, un peu charnues, longues de 18 à 25 cm., larges de 5 à 7 cm. Pédoncule commun presque dressé ou parfois pendant, couvert de trois ou quatre gaînes scarieuses et apprimées, portant 2 à 4 fleurs, souvent plus court que les feuilles. Bractées ovales-oblongues, aiguës, carénées, beaucoup plus courtes que l'ovaire. Fleurs assez longuement pédicellées, très odorantes- Sépales et pétales presque semblables, assez étalés, linéaires-lancéolés, a bords ondulés, d’un blanc plus ou moins verdâtre, longs de 5 à 6 cm. at presque aussi long que les sépales ,onguiculé, à onglet adné à la base de la colonne et enroulé autour d'elle ; limbe ample, étalé, largement DORE obscurément rs lobé, entièrement d’un blanc pur, à à l'exception dore Haculé of ngée, 5 à la base. Colonne assez couite, arrondie, avec les ailes anté- rieures arrondies et entières, et la membrane du clinandre frangée. 2. Cette espèce paraît assez répardue dans la Nouvelle- Grenade, où elle a été découverte par HARTWEG vers 1841. n introduction dans les cultures est déjà ancienne, mais l’époque précise n’en est pas connue. Ses _… se déve- loppent en hiver. Notre planche a été Le ss dans les serres de M. Mapoux, uderghem.. à Dict. Fcon. des Orcb. Trichopilia, pl. %, richopilia suavis “dt Povembre 1598, Direct. Icon. T'richopilia suavis, Lai. TRIGHOFILIE à ODEUR SUAVYE. . 1, PP. 44 et 53, tab 11 (1850). Trichopilia suavis Loc. in Paxr. Flow. Gard. Pseudobulbes agglomérés, extrêmement comprimés et presque foliacés, orbicu- laires, échancrés au sommet au point d'insertion de la feuille, hauts de 4 à 7 centimè- Sen È ST Res tres. Feuilles coriaces, elliptiques-oblongues, brusque- ment aiguës, contractées à la base en un pétiole très $ court et fortement comprimé latéralement, pouvant _atteindre jusque 30 centimètres de long et ro centi- _ mètres de large. Pédoncule commun pendant, rer . court ss la feuille, por- . tant deux ou trois fleurs et parfois plus. Bractées finemer Bractées fi t marcés- : centes, ovales-lancéolées, aiguës, striées, d’abord blanches puis brunâtres, beaucoup plus courtes que l'ovaire. s leurs a See de 10 à LL . odeur d'aubépine. S un blanc crème et us. maculés dé rose > pâle. Péta nt " répandant une déli- 1 AT TRE mais un peu Lu larges. Labelle un peu plus . ue : épale ho dé-cunéiforme, à bords _—. et a blanche, enroulée autour de la colonne et ayant la forme d’un entonnoir, à moitié: supérieure étalée, portant de nombreuses petites macules d’un rose rioace ne à gorge teintée et maculée de jaune orangé. Colonne allongée, arrondie, à bords du stigmate dilatés et charnus ; membrane dn clinandre large, profondément divisée en quatre lobes et longue- ment frangée. Cette espèce est originaire des Cordillières de Costa-Rica, où elle croît de 1700 à 2700 mètres d'altitude. Elle fut découverte en 1848 par WARsCEWICZ, sur le volcan de Chiriqui, dans une région où la % température varie de 1o°à 15° C.; elle y croissait sur des arbres, prin- cipalement des chènes, à une hauteur de 7 à 13 mètres au-dessus du sol, jamais plus bas. Elle fleurit pour la première fois en Europe en 1851, simultanément dans plusieurs collections. Ses fleurs se montrent en mars et avril, et. durent une quinzaine de jours. Notre planche représente un exemplaire de la tollcction de M. MADOUX, à Auder- ghem. richopilia suavis va alba | Dict. Icon. des Orchidées. Trichopilia suavis var. alba, Hort. TRICHOPILIE à ODEUR SUAVE, var. à KLEURS BLANGHES. Trichopilia suavis var. alba Horr.; WiLzrams, Orch. Alb..1, tab. 14 (1881). Fleurs entièrement d’un blanc pur, à l’exception de la gorge du labellle, qui est teintée de jaune pâle. On ne connaît pas l’époque de son introduction, mais s B. S. WILLIAMS en a le pre- mier signalé la floraison chez le D' GUSTAVE BODDAERT, de Gand, dont la collection d’'Orchidées était célèbre à cette époque. Cette forme fleurit plus tard que le type, en mai et un. Nous la figurons d’après un exemplaire de la collection de M. MADOUX, à Auderghem. Dict. Fcon. des Orcb. : | Trichopilia, pl. 5. | richopilia Galeottiana Juillet 1900, TRICHOPILIA GALEOTTIANA, A.Rich. Trichopilia Galeottiana, A, Rich. | _ TRICHOPILIA DE GALEOTTI. . ; Trichopilia Galeottiana À. Rien, in Ann. Sc. Nat. ser. 3, 111, p. 26 (1845). Szzon ymes .— Zrichopilia picta Lematre in 2/1. Hort., vi, Misc, p. 86 et tabl. 225 (1859). — ” T. Turialvae Bates, in Bof. Mag., tab. 5550 (1865, — non Rens _Pseudobulbes étroitement oblongs, fortement comprimés à bords latéraux eus his de 8 à 12 cm. Feuilles épaisses et coriaces, elliptiques-oblongues, brusquement aiguës, brièvement atténuées à la base, d’un vert foncé, longues de 12 à 18 cm. -Pédoncule étalé ou réfléchi, robuste, flexueux, d’un vert blanchâtre, uniflore ou rare- ment se environ de la longueur des pseudobulbes. Bractée mince et scarieuse, | , oblongue, brusquement aiguë, atteignant la base de l'ovaire. rc et pétales à peu es bible. presque Rrririn plans, étroitement lancéolés, aigus, atténués à la base, à face inférie énée, d’un jaune pâle légèrement verdâtre, étalés, longs d'environ 7. 1/2 à 5 cm., les le latéraux _ brièvement soudés entre eux à la base, les pétales un peu plus larges. Le on : . _ plus long que les sépales latéraux, soudé à à 2 colonne par sa à partie médiane à la base _surune longueur de 7 à 8 mm., les bords latéraux : estant li , men neux au : la côte médiane! qui est ne charnue et profondément canaliculée dans les deux tiers inférieurs, largement obovale, étroitement cunéiforme à la base, Cure quadrilobé, les lobes très obtus, les inférieurs dressés et les antérieurs ré sinus antérieur très profond, d’un jaune très pâle, avec Ja partie centrale jaune ce -et de petites macules pourprées dans la partie antérieure, Colonne longue de d a droite, grêle 2 à la base, arrondie, verdâtre, finement denticulée au sommet. Cette espèce est originaire du Sud du Mexique, où elle croît sur les chênes à une à altitude d’environ mille mètres, et où elle fut découverte en 1843 sega directeur du Jardin Botanique de Bruxelles. On en doit FRERE RE BREGAT, qui l’envoya en 1859 à l'établissement AMBROISE V Ses fleurs se montrent en été. Le modèle de notre planche nous a été fourni par M. Lioner, de Brunoy (Seine Dict. Fcon. des Orcb. Crichopilia, pl. 6. Qrichopilia tortilis Jar. Novembre 1901. Déct.lcon.des Dre, nine TRICHOPILIA TORTILIS, Ldl. Lith A Gabin Bls.Brus* Midi} | T'richopilia tortilis, Ldl. TRICHOPILIA TORTILLÉ. Trichopilia tortilis Los. in Bot. Regist. XXII. tab. 1863 (1836). . Pseudobulbes agglomérés, étroitement ovoïdes ou oblongs, comprimés, longs de 4 à 7 cm., plus ou moins enveloppés d’écailles fauves finement maculées de brun. Feuilles oblongues-lancéolées, aiguës, coriaces, d’un vert clair, longues de 12 à 18 cm. Pédoncule penché ou pendant, assez grêle, plus court que les feuilles, uni- flore ou rarement et accidentellement biflore, d’un vert pâle, portant à chaque nœud une assez grande bractée engaïînante. Sépales et pétales à peu près semblables, membraneux, linéaires-ligulés, aigus, tordus en tire-bouchons, d’un brun pourpré, avec une large bordure irrégulière d’un jaune verdâtre clair, longs de 5 à 6 cm., les sépales latéraux brièvement soudés entre eux à la base. Labelle un peu plus court que les sépales latéraux, obovale, légèrement quadrilobé, les lobes inférieurs enroulés en cornet autour de la colonne, les Jobes antérieurs étalés et à bords légèrement cris- pés ; il est blanc, avec la partie centrale un peu jaunâtre et maculée de brun pourpré; base soudée avec la colonne sur une longueur de 4 à 5 mm.; disque présentant dans sa partie inférieure deux légères crêtes obliques surmontées de deux petites pochettes. Colonne longue de 2 cm., droite, AR arrondie, d’un blanc verdâtre; clinandre profond, bordé d’une large membrane translucide, trilobée, à bords longuement rangés. Cette espèce, originaire du sud du Mexique et du Guatémala, a été introduite en 1835, par BARKER, de Birmingham. Ses fleurs, qui durent deux à trois semaines, se montrent à diverses époques de l’année. Celles que nous figurons nous ont été communiquées sur la fin du mois de mai dernier, par M. LIONET, de ru) (Seine- et-Oise). LA # D D CR SR Se ue a de 2 2fictionnai Î aire Ï | COnOGtr | [:) À graphique À É )rch idée À PUBLIÉ - | & ILEUSTRÉ PAR + D 60 . OSSENS j e Tr1 | C 6 hosma h À P (Kenre Trichosma TRIBU DES MONANDRIE SOUS TRIBU DES GOGORNIEN istorique. — Le genre Trichosma a été établi par Liwpcey en 1842, à l’occasion de la publi- cation de la première et seule espèce connue dans ce genre. Ce fut d'abord sous le nom de Coelogyne que Linpcey publia lui-même 1841, Hate qu'en 1842 il éleva non sans raison au rang enre. Ce comme il le dit lui-mêm treur d'apparence qu’il fut amené à cette fausse interprétation ; le Trichosma diffère en particulier ss Coelogyne par l’absence d’ailes à la colonne et par la structure joie des anthères. CARACTÈRES. — Plante à tiges grêles, courtes, à deux feuilles. Fleurs en grappes, à sépales et pétales de même forme et subégaux, étalés-dressés ; les sépales latéraux soudés avec la base de la colonne, formant une sorte de menton. Labelle à trois lobes, muni dans sa partie médiane de lamelles longitudinales. Anthères à huit pollinies, quatre plus longues, deux courtes et deux longues réunies par un caudicule commun. DisTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE. — Le genre, à une seule espèce, n’existe que dans les Indes orientales anglaises, dans la chaîne de l’'Hymalaya et dans celle des Khasia Hills : elle y semble relativement répandue. Dict. Fcon. des Orch. Trichosma pl. 1. Qrichosme sUuAvIS Juna. ASGri£ 1906. Dict, Icon. des Orch. Trichosma, PL. 1 à 4 : à L Goussen.s prur! à : TRICHOSMA SUAVIS, Ldl. T'richosma suavis, Lindi. TRICHOSMA A ODEUR SUAVE Trichosma suavis Live. in Bot. Reg. (1842), tab, 21. — Hooker Brit. Flora NV p. 827. Wizciams Orch. Grow. Man. p. 737. a — Eria suavis Lispu, Eria coronaria Rucns. f. et Coelogyne coronaria Linz, — A mes Trichosma cylindripoda Grirr. : Plante à tiges cylindriques, réunies en touffes, partant d’un rhizome et munies à la base d’écailles engaînantes. Tiges atteignant 25 centimètres de haut, portant au sommet 2 feuilles lancéolées, acuminées, ondulées, coriaces, assez nettement tri- nerviées. Racème terminal pédonculé, naissant entre les bractées courtes. Bractées florales sétacées, plus courtes que l’ovaire. Labelle blanc à lobes latéraux redressés, plans, striées de violet, à lobe médian ondulé, à 5 ou 7 crètes longitudinales, réduites au nombre de 4 vers la base où elles sont réunies deux par deux, partie médiane du labelle colorée en jaune et munie de quelques ponctuations pourpre vers le bord. Colonne semicylindrique, charnue, verdâtre. Anthère charnue biloculaire, renfer- mant 8 pollinies cohérentes par 4. Cette plante est originaire du Sikkim et des Khasia Hills où elle se développe à une altitude de 4 à 6,000 pieds. Elle n’est pas commune dans les cultures et mérite cependant une place dans les collections, sa fleur est assez grande et émet une odeur agréable, l’échan- tillon que nous avons pu faire peindre avait fleuri dans les serres réputées de M. le Baron VON FURSTENBERG, de Hugenpoet (Allemagne). Le Trichosma suavis, d'abord considéré comme un Coelogyne fut introduit en . Europe par M. GIBSON qui collectait pour le Duc de Devonshire ; la plante fut : découverte sur les arbres des-forêts ombragées au sommet des montagnes; elle se faisait remarquer par son parfum et les indigènes employaient ses fleurs pour parer leur chevelure, ce fut même cette particularité qui permit à M. GIBSON de faire la découverte dé la plante. : --La culture de cette espèce ne paraît guère difficile, on peut la tenir en pot ou en corbeille, dans de la fibre et avec un bon drainage ; une fois en pleine croissance on la conserve modérément humide en évitant une dessiccation trop prolongée, car comme elle ne possède point de pseudobulbes épais, elle n’a pas de réserve d’eau. : PE Lictionnaire {conographique DES # L ()rchidées PUBLIÉ & ILLUSTRÉ PAR œ A. GOOSSENS (enre Vanilla Re D É “à ED ne VTT ST LT 1 7 (enre Vanilla TRIBU DES MONANDRÉES. — SOUS TRIBU DES NEOTTIINÉES-VANILLÉES Historique. — Le genre Vanilla a été définitivement établi en 1799 par Swarrs, qui décrivit à cette époque deux espèces de Vanilla, les V. aromatica et claviculata. Le vocable Vanilla, employé d’abord par Piso, en 1658, a été considéré comme spécifique par PLumrer. LINNÉ dans son Species Plantarum de 1753, n’admit pas le genre et rapporta les espèces connues à cette époque sous le nom de Epidendrum Vanilla. CARACTÈRES. — Fleurs privées de calicule. Sépales et pétales environ de même longueur, dressés ou largement étalés. Labelle plus ou moins fortement soudé à la colonne, aigu ou subobtu, à crête variable. Colonne allongée, non ailée, générale- ment recourbée. Anthère pendante, à pollinies grenues. Fruit allongé, à peine ou tardivement déhiscent, à graines petites, nombreuses, d’un noir plus ou moins foncé, brillantes, à épiderme dur. Plantes grimpantes à entrenœuds plus ou moins allongés, feuillues ou munies d’écailles, de chaque entrenœud part une racine aérienne par laquelle la plante s'attache à un support. Les inflorescences sont axillaires et terminales. ou DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE. — Le genre Vanilla contient environ cinquante espèces dont plusieurs sont encore fort mal connues, beaucoup de ces espèces se ressemblent par leur port et se différencient uniquement par leurs fleurs qui se conservent fort mal dans les herbiers et apparaissent rarement sur les spécimens cultivés. On rencontre des espèces de ce genre dans toutes les régions tropicales. Le Vanilla planifolia Andr. est cultivé dans presque toutes les régions tropicales pour ses fruits qui constituent la vanille commerciale de belle qualité. Les vanillons du commerce sont fournis par une autre espèce, le Vanilla pompona Schied. Les vanilles fournissant les fruits du commerce sont actuellement toutes d’origine américaine ; l'Afrique tropicale qui possède un certain nombre de vanilliers très florifères pourrait peut-être posséder certaines variétés comestibles. Il n’est pas sans intérêt de faire ressortir ici que c’est à un Belge, au professeur CH. MORREN, que l’on doit les premières observations sur. la pollinisation artificielle du vanillier, opération sans laquelle on ne peut obtenir de gousses de vanille dans la plupart des régions tropicales, car la fécondation directe ne peut s'effectuer chez ces espèces. C’est en 1837 que CH. MoRREN fit paraître, dans les publications de l’Académie, ses Premières recherches sur la fructification du vanillier en Europe. Dict, Fcon. des Orcb. Vanilla, pl. 1 \fanine Humblotii Acre à Septembre 1904. rene me Dict. Icon. des Orch. Vanilla pli. A. Goossens, pi . : x = — : Tüh JL Coffart, Bruxelles Vanilla Humblotii, Rchb f. VANILLE de M. L. HUMBLOT Vanilla Humblotii Roms. - in Gard. Chron. n. 3, XXIII (1885) p. 726, et in Flora LXVIII (1885), 378; Rovre in Journ. Linn. Soc. XXXII (1806) p. 476 4 Plante à tiges épaisses, à entrenœuds de 6 à 10 millimètres de long, à racines nombreuses par lesquelles elle se fixe aux supports, privée de feuilles. Racèmes pédonculés, de 8 à 10 millimètres de long, multiflores, à bractées oblongues, sub- obtuses, caduques. Fleurs grandes, jaunes, pédicellées, à pédicelle de $ centimètres environ. Sépales lancéolés-oblongs, subaigus. Pétales elliptiques-oblongs, subaigus, plus larges que les sépales. Labelle subentier, subarrondi, oblong ou aigu à l’extré- mité, plus court que les pétales, à disque densément velu et muni vers le milieu d’une tache rougeâtre. Colonne de près de 2 centimètres de long. Cette très intéressante plante, récoltée par Humblot dans la Grande Comore est endémique dans cette île ; malgré les recherches effectuées, elle n’a pas encore été trouvée dans d’autres régions. Elle partage le caractère si curieux de ne pas possé- der de feuilles avec les . Walkeriae Wight de Ceylan, V. Roscheri Reichb. f. de Zanzibar, V. Mnadagascariensis Rolfe, 7. Phalaenopsis Reichb. f. des Seychelles. Elle se distingue très facilement de toutes ces espèces par le disque du labelle nette- ment velu et par la belle couleur de ses fleurs. IT n'existait pas jusqu’à ce jour de planche coloriée de cette remarquable espèce qui paraît comme sa congénère, le V. Phalaenopsis, se développer sur les rochers au soleil. On cite même que cette dernière espèce croît dans des endroits tellement exposés au soleil qu’il n’est Presque pas possible de poser la main sur les rochers auxquels s'appliquent ses racines. Nous sommes redevables de notre aquarelle à Sir W. TREvOR LAWRENCE, de Franche Hall N. R. Kidderminster (Angleterre), à qui nous nous empressons de présenter tous nos remerciements. : Dictionnaire Yconographique DES ()rchidées DIRECTION & RÉDACTION PAR 3e: de 8 DESSINS & AQUARELLES PAR A. Cogniaur ni A. Goossens (Serre Warscewiczella (Genre Warscewiczella. (Tribu des Vandées. — Sous-tribu des Cyrtopodiées). Etymologie. — Genre dédié à J. ne Warscewicz, célèbre explorateur allemand, qui a exploré diverses parties de l'Amérique tropicale et spécialement la région des Andes, d'où il a expédié en Europe beaucoup de plantes nouvelles. Historiaue — Ce genre fut fondé én 1852 par RricaenBacx (in Botanische Zeitung, x, p. 635. qui onze années plus tard, le réunit lui-même aux Zygopetalum (in Ware. Annales Bot., vi, p. 653). Cette réunion a été admise par plusieurs auteurs modernes, notamment par BenTHAM et Hooker. M. PrITZzER (1888) ne se borne pas à conserver les deux genres, il les plac même dans des tribus différentes et qui sont assez éloignées l’une de l’autre selon sa classification. Caractéres. — Sépales égaux, étalés, libres, les latéraux insérés obliquement sur le pied de la colonne. Pétales semblables aux sépales. Labelle articulé à l'ex- trémité du pied de la colonne, replié d’abord vers celle-ci, puis étalé, très large dès la base, à disque épaissi vers la base ou muni d'un repli transversal. Colonne charnue, arquée et concave en avant, presque ailée daus sa partie supérieure, prolongée en pied court à la base ; clinandre oblique, entier. Anthère terminale, en opercule, à deux loges; pollinies cireuses, ovoïdes, comprimées, super- posées par paires et inégales, reliées à un gros rétinacle par un pédicelle très v déveleppé. — Herbes épiphytes, à pseudobulbe nul ou très rudimentaire. Feuilles toutes radicales, assez nombreuses, distiques, membraneuses ou un peu rigides, allongées, à nervures saillantes. Scape souvent plus court que les feuilles, uniflore. Fleur assez grande. Ce genre diffère surtout des vrais Zygopetalum par ses fleurs solitaires et non en Srappes, et par les pollinies non sessiles sur le rétinacle (Voir la figure). < Distribution géographique. __ Les espèces de ce genre, au nombre de dix à . Là . Le FRE . . . douze, sont disséminées dans l'Amérique tropicale, Principalement dans la région des Andes, depuis la Nouvelle-Grenade jusqu’au Pérou. Dict. Fcon. des Orchb. Ularscewicsella, pl. 1. miel cochlearis face. f. et var. AÎTOVIiOlacea, Cogn. Povembre 1897. hr RE Dict. Icon. des Orchidées. Warscewiczella, pl. 1. Impr. ORELLFÜSSLI, Zurich. A. WARSCEWICZELLA COCHLEARIS. — B. VAR. ATROVIOLACEA. À. GOOSSENS pinzit WW arscewiczella cochlearis, Rchb.f. WARSGEWIGZELLA à LABEILI:E EN COQUILLE, Warscewiczella cochlearis Rome. Fr. in Bot. Zeit., x, p. 714 et 765 (1852). Synonymes. — Cymbidium flabelliforme Swartz FI. Ind. Occid., in, p. 1471 (1806). — un cochleare Lou. in Bot. Regist., xxu, tab. 1857 (1836. — Zygopetalum fla rme Rens. r.in War. Ann. Bot., vi, p. 652 (1863). — Huntleya imbricata fr et Zygopetalum conchaceum HorrmnscG ex RoHB. Fr. loc. cit / Zygopetalum Gibeziae N. E. Brown in Lindenia, 1v, tab. 181 (1839). Feuilles dressées-étalées, largement oblancéolées, fortement plis- sées, engainantes à la base, longues de 18 à 30 centimètres. Pédon- cule plus court que les feuilles, assez robuste, cylindrique, muni près de la base d’une bractée membraneuse, engaînante inférieure- ment, ensuite étroitement triangulaire et aiguë, puis d'une autre bractée semblable ou un peu plus petite sous l'ovaire. Fleurs très odorantes, larges d’environ 6 centimètres. Sépales et pétales presque semblables, un peu charnus mais cependant translucides comme s'ils étaient en cire, étalés, oblongs, aigus, d’un blanc crème, les sépales latéraux un peu plus larges et légèrement teintés de verdâtre vers leur sommet Labelle membraneux, arrondi-quadrangulaire, assez concave et ventru dans la partie inférieure, un peu réfléchi vers le sommet, dont les bords sont un peu crispés, à crête basilaire semi-lunaire et lacinée, blanc pur ou légèrement teinté de violacé, avec de nombreuses veines longitudinales rameuses et d’un pourpre violacé. Colonne claviforme, demi-cylindrique, un peu ailée dans sa partie supé- rieure, d’un blanc de cire, avec de fines stries violacées à la face antérieure. Variété atroviolacea Cocx. VARIÉTÉ À LABELLE VIOLET KONGÉ. = Sépales et pétales comme dans le type. Labelle d’un violet presque noir dans la partie centrale et en avant, blanc sur les bords latéraux, et = un peu ligné de blanc à la base. Colonne munie de deux petites ailes latérales arrondies un peu plus bas que le stigmate. Es Cette espèce a été découverte par DESCOURTILZ au commencement de ce siècle dans les provinces brésiliennes de Saint-Paul et de Minas-Geraës, d’où elle a été introduite vers 1835 ou 1836 par KNIGHT. Elle a été aussi indiquée par certains auteurs dans l'ile de la Trinité, et WAGENER l’a recueillie dans le Vénézuéla aux environs de Caracas. Ses fleurs se montrent en hiver. Nous avons reçu le type ainsi que sa variété de MM. A. PEETERS, de St-Gilles- Bruxelles. LA Dict. Fcon. des Orch. Tlarscewiczella, pl. 14. M arscewiczella cochlearis var. Marginata, Cogn. et va. Peetersii . Cesr. Fanvier 1898. Dict. Icon. des Orchidées. Warscewicsella, pl. 1 4. GOOSSENS pinrit. k À Impr. ORELLFÜSSLI, Zurich. WARSCEWICZELLA COCHLEARIS: 1. VAR. MARGINATA, - 2. VAR. PEETERSIL WW arscewiczella cochlearis, var. marginata, Cogn. WARSGEWIGZELLA COCHIEARIS, var. MARGINÉE. Sépales et pétales comme dans le type. Labelle d’un violet foncé qui se rapproche de la teinte dela var. atroviolacea (voir pl. 1, fig. B), mais lign‘ de blanc à la crête, le reste ligné de violet plus pâle et opte çà et là un peu de blanc, avec une large bordure blanche qui passe à la fin au blanc jaunâtre. Ailes latérales de la colonne presque nulles. Variété Peetersii, Cocx. Variété de M. A.-A. PEETERS. Sépales et pétales comme dans le type, mais un peu plus courts. Labelle d’un blanc lavé de pourpre vineux, à lignes longitudinales d’un pourpre vineux, moins violacé que dans le type, mais elles sont beaucoup plus fortes, au point que dans la partie médiane et antérieure, on ne voit presque plus de blanc; il est entouré d’une bordure blanche, irrégulière et assez étroite, se fondant avec le pourpre vineux ; crête # po PE riétés. se-s0 sont.montrées, en -hème . que la v var. atroviolacea ier. et au PSE Dict. Fcon. des Orchb. Ularscewiczella, pl, 2. WW arscewiczella Wailesiana fAcre. f. février 1898. Dict. Icon. des Orchidé Warscewiczella, pl. 2. A. GOOSSENS pinrit. WARSCEWICZELLA Impr. ORELLFÜSSLI, Zurich. WAILESIANA, Rchb. f WW arscewiczella Waiïlesiana, Kchb.f. WARSGEWICZELL:A de GEORGES WAILES. Warscewic;ella Wailesiana Roues. r. in hortis, ex Xenia Orchid., mi. p. 50 (1883). Synonymes. — Warrea Wailesiana Lor. in Journ. Hort. Soc., tv, p. 264 (1849). — Zygopetalum Wailesianum Rene. Fr. in WaLr., Ann. Bot., vi, p. 656 (1863;, Xenia Orch it, P. 50, tab. 222. Feuilles dressées-étalées, minces, oblongues-ligulées, cunéiformes à la base, longues de 15 à 20 centimètres. Pédoncule dressé, assez grêle, cylindrique, presque moitié plus court que les feuilles, portant en dessous du milieu une gaîne membraneuse et aiguë, et sous l'ovaire deux bractées, l'une semblable à la gaïîne, l’autre plus petite. Fleurs larges de 3 centimètres, entièrement 4 blanches, sauf que le disque et la crête du labelle sont marqués de grosses lignes d’un violet bleuâtre. Sépales et pétales presque semblables, ovales- Jancéolés, aigus ou un peu acuminés, très étalés et à sommet un peu réfléchi. ) Labelle aussi long que les sépales, membraneux, largement obcordé ou vaguement quadrangulaire, largement cunéiforme ou tronqué à la base, à bords un peu ondulés ou obscurément lobés et légèrement réfléchis; crête du disque allongée, épaisse et Be ar an me CL charnue, presque semi-lunaire, à face supérieure présentant cinq côtes, munie en avant de cinq fortes dents, dont les latérales sont divergentes. Colonne épaisse, claviforme, demi- -cylindrique- -triquêtre, incurvée, d’un blanc un peu jaunâtre. Cette espèce se distingue du W. cochlearis (voir pl. 1) par divers caractères, inais surtout par la crête du labelle, qui est toute différente. Elle fut découverte au Brésil par GARDNER, le long de la rivière Parahiba, et fut dédiée à GEORGES WAILES, de Newcastle-on-Tyne, chez qui elle fleurit pour la première fois en. 1849. Plus tard le collecteur PORTE la retrouva dans la province de Bahia, et M. BINoOT, de Pétropolis, dans la région maritime non loin de Rio de Janeiro, Nous avons reçu de M. A.-A. PEETERS, de Saint-Gilles-Bruxelles, au mois de janvier 1897, l'exemplaire qui nous a servi pour notre description ainsi ne cree V RecRHon es notre nant rs “Dict. Fcon. des Orcb. arscewiczella discolor ni ue Dcl icon des Orchudees. Härscewic'ella, PL 3 WARSCEWICZELLA DISCOLOR ,Rchb.f. VV Erseemieells. discolor, Rchb. £. WWARSG EWIGZELLA de DEUX COULEURS. Warscewiczella deotor Bons. F.in Bot. Zeit. 1852, P. 636 et Xenia Orch., 1, p.. 22É, tab hu ES Sy20 — Warrea discolor Lo. in Journ Hort. Soc. IV, P, us = te discolor Roms. r. in Ware. Ann. Bot., vt, p. 655 (18 ” Feuilles au nombre de cinq à sept, distiques, dressées ou un peu étalées, oblancéolées, très aiguës, condupliquées à à la base, longues de 15 à 30 cen- timètres. Pédoncule dressé, assez robuste, un peu flexueux, plus court que les feuilles, portant en dessous du milieu une gaine membraneuse et. aiguë, et ovaire deux bractées presque éga l'une. enable à la gaîne, l’autre plus ventrue. Fleurs hrée de 5 à 6 centimètres. Sépales étalés, d’un blanc d'ivoire, le supérieur elliptique-oblong et obtus, les latéraux un peu plus longs et plus ee ue Pétes. aussi ee. que he “4 et, bla t _ violet dans son pourtour, à borde. un do ni ere trilobé, à 1ôbes La courts tes et incurvés, ue, à bonds ont. en te segments digités et denticulés. Colonne assez courte, épaisse, un peu incurvée, très te, blanche. ne Cette espèce est originaire de Costa-Rica ; elle fut détotrverte en 1848 par WARSCEWICZ, sur les pentes du volcan de Carthago, où elle croissait sur des Erythrina, depuis 1,000 jusqu'à 3,000 mètres d'altitude. Elle fleurit pour la _ première fois en Angleterre en D Ses fleurs se montrent sur la fin de l'hiver et au printemps. ‘$e : modèle de notre planche se trouve dans les collections de M. Dict. Fcon. des Orchb, Zygocolar, bybr. pl. 1, 7 ygocolax Veitchii hote. Dai 1897. Dct. icon. des Orchidees . Zygocolax, Ayôr. Pau e à A-G00SSEXS. Pinx ! À Chromoldith. JLGOFFART. Bruxelles ZYGOCOLAX VEITCHII Rolfe Genre Zygocolax. _ Ce nom, créé par M. Rorre en 1887 (Journ. Lin Soc. Lond., Bot. xxiv, pp. 156-176), sert à désigner les hybrides obtenus en croisant les Zy-gopetalum avec les Colax. Les pollinies de ces hybrides sont absolument intermédiaires entre celles des deux genres d'où ils proviennent, plus grêles que celles du premier, plus robustes que celles du second. Zygocolax Veitchii, Rolfe. ZYGOGOLAX de M. VEITCH. Zygocolax Veitchii Rorre in Journ. Lin. Soc. Lond., Bot., xxiv, p. 170, avec figure (1887), Gard. Chron., ser. 3. 1. p. 765 (1887). Hybride obtenu par M. SEDEN, dans l'établissement de MM. VEITCH, de Chelsea, en fécondant le Zygopetalum crinitum au moyen du pollen du Colax jugosus. Les graines furent semées au mois de septembre 1882, et les premières fleurs de l’hybride se montrèrent en mars 1887. Pseudobulbes ovoïdes, très comprimés, d’nn vert assez foncé, plus larges et plus courts que ceux du Colax jugosus, avec deux ou trois feuilles linéaires-lancéolées, longues de 2 à 3 décimètres. Pédoncule un peu plus court que les feuilles, portant moins de fleurs que dans le Zygopetalum crinitum. Bractées linéaires-lan- céolées, longues de 2 à 2 1/2 centimètres. Fleurs larges de 6 à 7 centimètres. Sépales et pétales semblables et presque égaux, plus larges que ceux du Zygope- talum, plus étroits que ceux du Colax, d'un vert jaunâtre, marqués de nombreuses petites macules d’un brun pourpre. Labelle muni de deux oreillettes basilaires, presque orbiculaire, d'un blanc crème, avec de nombreuses veines longitudinales d’un pourpre violacé. Colonne demi-cylindrique, d’un vert jaunâtre et ponctuée de brun pourpre, à face antérieure concave finement striée de pourpre foncé. Notre planche représente une plante de la collection de M. À. A. Peeters, de Saint-Gilles-Bruxelles. Dictionnaire Fconographique (jrchidées DIRECTION & RÉDACTION PAR DESSINS & AQUARELLES FAR L4 à . A, Cogniaur A A, Goossens : nn, à (ere Zygopetalum : Genre Zygopetalum. | (Tribu des Vandées. — - Sous-tribu des Gyrtopodiées). À TPS Pme — Nom tiré des mots grecs Zrgos. (lien ou joug) et petalon (pére, silusion: à à l'union des pièces du périanthe avec le pied de la colonn ne. Historique. — Ce genre fut fondé pour le Z. Mackayi par WILLIAM Hotte et décrit en 1827 dans le Botanical Magazine (pl. 274 8). Les genres suivants, créés plus tard, lui sont réunis par beaucoup d’auteurs : Huntleya de BATEMaN (1837); Promenaea de Linbcev (1843); Galeottia d'Acmiice RicHarD (1845); Bollea; Rene mere. irons a ie dr, Warsze- wicrella (1852) et Zygosepalum (1857) de REICHENBACH. aractères — Sépales presque égaux, étalés, libres, les latéraux insérés sur le pied de la colonne. Pétales semblables aux sépales. Labelle attaché à l’extré- mité du pied de la colonne et replié d’abord vers celle-ci pour former un menton assez court, étalé ensuite en un limbe assez large, muni à sa face supérieure d’une crête transversale charnue souvent très proémi- ente. Colonne très épaisse, arquée en avant, demi-cylindrique, non ailée ou seulement munie au sommet de deux ailes courtes, prolongée en pied court à la base; clinandre oblique, entier ou denticulé. Anthère terminale, en opercule, à deux loges; quatre pollinies cireuses, ovoides, comprimées, superposées A JA œ par paires, presque sessiles sur un gros rétinacle (voir la figure). Capsule ovoïde ou oblongue, sans bec. — Herbes épiphytes, à tiges feuillées courtes épaissies en pseu- dobulbes. Feuilles distiques, membraneuses ou un peu rigides, allongées, un peu plissées et à nervures saillantes. Scapes florifères dépourvus de feuilles, couverts de plusieurs gaînes, terminés par une seule fleur assez grande ou par une grappe lâche. La grosse crête transversale du labelle est le caractère qui distingue le plus facile- ment ce genre des genres les plus voisins, tels que les Wayrrea et les Eriopsis. istribution géographique — On connaît plus de quarante espèces de Zygope- talum, qui croissent le plus souvent dans les régions basses et humides de l'Amérique tropicale, depuis le Brésil jusqu’à l'Amérique centrale et aux Antilles. _Dict. Fcon. des Orch. Zygopetalum, pl. 1. Z ysopetalum intermedium Joca. Juin 1897, Dct. icon. des Orchidees. Zygopetalum , Pa D A.G00SSENS. Piux ! Chromobth. LL GOFFART Bruxelles ZYGOPETALUM INTERMEDIUM. Lodd. 77 ygopetalum intermedium, Lodd. ZYGOPETALUM INTERMÉDIAIRE. Zygopetalum intermedium Lovn. Orchid. p. 19 (nomen) 1842): Lioe. in Bot. Rey, SEX, misc. p. 9 (1844). Synonymes. — ÆEulophia Mackayana Lino. in Bot. Regist., xvi tab. 1433 (1831). — Zygopetalum Mackayi PaxTon, Mag. Bot., 1, P. 97, cum icon. (1836) (non Hook.). — de —" - Mackaïï var. intermedium Murez, Mém. sur plus. Orch.. part. nu, P- 9 (1842); Verrcn, Man. Orch., part. 1x, p. 57 (1803). — Z. velutinum HorrmGc. Verz. Orch. fur 1843, p. 62 ; Bot. Zeit. 1843, p 835. — sum Rcus. F. in Gard. Chron., new ser vi, p. 808 (1876). — Z. Roezlii Rems.r.in Gard. Chron., new ser. vi. p.620 (1877). LÉ ce, Pseudobulbes globuleux-ovoïdes. Feuilles oblongues-lancéolées, SI333 2% “ aiguës, très longues, larges de 4 à 5 centimètres. Scape dressé, robuste, plus ee long que les feuilles, pauciflore. Bractées triangulaires-ovales, aiguës, concaves. Fleurs larges d’environ 7 centimètres. Sépales et pétales à peu près égaux et sembla- bles, ligulés-oblongs, aigus, très étalés, d’un vert pâle parfois un peu jaunâtre, cou- verts de macules allongées longitudinalement et d’un brun un peu rougeâtre. Labelle étalé, à base étroite puis brusquement dilaté, cordé-réniforme, émarginé au sommet, à bords ondulés, blanc, tout couvert de veines fines, rameuses, finement pubescentes, d’un pourpre un peu violacé ; crête transversale, épaisse bilobée, sillonnée, finement velue surtout dans le sillon médian. Colonne (voir la figure) claviforme, un peu trigone, d’un vert un peu jaunâtre, striée et maculée de brun rougeûtre. Le Z. intermedium a une très grande affinité avecles Z. Mackayi et Z. crinitum, Z » à tel point que MM. VEITCH, entre autres, ne voient dans ces trois plantes qu'une seule espèce avec des variétés. Mais d’après M. ROLFE, elles sont très distinctes : le Z. Mackayi a les feuilles assez étroites et la fleur plus petite, avec le labelle presque glabre; les deux autres ont les feuilles plus larges et les fleurs plus grandes ; le Z. crinitum a le labelle graduellement rétréci vers la base et hérissé, tandis que le Z. intermedium l'a élargi brusquement en un large lobe antérieur, et est beaucoup moins velu. Le Z. intermedium est originaire du Brésil méridional. On n’en connaît pas l’introducteur, mais on signale sa première floraison dans les serres anglaises en 1828. Nous sommes redevables des fleurs représentées ici à M. LIONET, du Petit Château de Brunoy (Seine-et-Oise). Dict. Fcon. des OErchb. Zygopetalum, pl. 2. 7 ygopetalum grandidorum D: msi. Dai 1898. Dict. icon, des Orchidées A. GOOSSENS, Pinxit. ZYGOPETALUM . Zygopetalum, PL 2. | GRANDIFLORUM, Hemsl. Chromolish. Ÿ. GOFFIN Fiis, Bruxelles. Z,yg0petalum grandiflorum, Hemsl. ZYGOPETALUM à GRANDES KEL:EURS Zygopetalum grandiflorum HemsL. Biol. Centr.-Amer., Bot., 1, p. 251 (1883). Synonymes — Galeottia grandiflora A. Ricu., in Ann. Sc. Nat., ser. 3, ant, p. 25 (1845). — Batemania grandiflora Rcas.r.in Bonplandia, 1v, p. 323 (1856). Pseudobulbes étroitement ovoïdes, profondément sillonnés, surmon- tés de deux feuilles, longs de 5 à 8 centimètres. Feuilles très coriaces, largement lancéolées, assez longuement acuminées, longues de 30 à 40 centimètres. Hampes radicales, portant de 2 à 3 fleurs, plu- \ sieurs fois plus courtes que les feuilles; bractées ovales-lancéolées, \ finement acuminées, d'un vert pâle, environ moitié plus courtes que l'ovaire. Fleurs larges de 8 à 10 centimètres. Sépales très étalés, largement lancéolés, longuement et finement acuminés, d’un vert clair, SE N avec 5 à 7 grosses lignes longitudinales d’un rouge-brun, les latéraux Ÿ fortement tordus-ondulés. Pétales semblables au sépale dorsal, sauf que. leur base est fortement décurrente en avant jusqu’au sommet du pied. Labelle plus court que les sépales latéraux, étalé, à sommet récurvé, largement ovale, brièvement et étroitement onguiculé, trilobé ; lobes longuement et finement acuminés, les latéraux petits, triangulaires-arrondis, redressés, blancs, à bords lacérés, le terminal grand, à à bords dentés et réfléchis, pubescent dans sa partie antérieure, blanc avec dix à douze lignes longitudinales d’un rouge pourpré ; crête semi-circulaire, couvrant le tiers inférieur du labelle, d’un jaune ge avec de nombreuses côtes ailées rayonnantes rouges et prolongées en avant en longues dents subulées. Colonne robuste, incurvée, blanche : ailes grandes, oblongues, projetées en avant, à bord aérien frangé. Cette espèce a été découverte en premier lieu au à Motion par GALEOTTI ; plus tard, elle fut retrouvée dans la Nouvelle-Gre- nade par les collecteurs de J. LINDEN, qui l’introduisit en Europe un peu avant 1865. M. BLANCANEAUX la rencontra aussi dans le Honduras britannique en 1887, et il paraît que M. BUNGEROTH l’a récoltée plus récemment encore dans la province de Truxillo, au Pérou septentrional. Elle vit souvent en compagnie des Stanhopea, et demande sans doute le même traitement que ceux-ci. Notre planche a été peinte au mois de juillet dans les collections de M. A.-A. PEETERS, de Saint-Gilles-Bruxelles. | Zygopetalum, pl. 3. Lct. icon des Orchudees. Æ ygopelalurn. FPL:3 AGOOSSEXS, Pinxt Chromctith . À COFFIN. Bruxelles ZYGOPETALUM MACKAYT, Hook _ Zygopetalum Mackayi, Hook ZYGOPETALUM de MAGKAY. Zrgopetalum Mackayi Hook. in Bot. Mag. tab. 2748 (1827). e. — Eulophia Mackayana Lor.in Bot. Regist., xvu, tab. 1433 (1831). Pseudobulbes largement ovoïdes, lisses, fortement ridés avec l’âge, surmontés de deux ou trois feuilles, longs de 5 à 7 centimètres. Feuilles coriaces, linéaires- lancéolées, aiguës, condupliquées à la base, d’un vert clair, longues de 30 à 50 cen- timètres. Hampe robuste, dressée, notablement plus longue que les feuilles, portant cinq à sept fleurs ou parfois plus. Bractées concaves, un peu enflées, ovales, aiguës, presque aussi longues que l’ovaire. Fleurs un peu espacées, atteignant 6 à 7 centi- mètres de diamètre vertical. Sépales et pétales à peu près égaux et semblables, très étalés, ascendants, lancéolés-ligulés, aigus, d’un vert jaunâtre clair, couverts de macules irrégulières d’un brun pourpré. Labelle étalé, aussi long que les sépales ni _ latéraux, auriculé à la base, largement onguiculé, puis brusquement dilaté en un. - ; limbe largement étalé en éventail, à bords ondulés, émarginé au sommet, presque : ous ee ee F et us de pourpre. violacé, les stries et les RARE Béheralem pc tes et un peu De crête épaisse, bilobée, arquée en fer à cheval, sillonnée, dentée sur le bord antérieur. Colonne claviforme, un peu triquètre, incurvée, d’un vert jaunâtre, maculée de brun rougeâtre, blanchâtre sous le stigmate. Cette espèce est originaire du Brésil austral, d’où elle a été introduite en 1826 par MACKay, qui l’envoya alors au Jardin botanique du Collège de la Trinité, à Dublin. Ses fleurs, qui durent plus d’un mois, se montrent de novembre à février. Nous ns un exemplaire qui fait partie des collections de M. MADOUX, à à Auderghem- lez-Bruxelles. Dict. Fcon. des Erchb. Zygopetalum, pl. +. Zys petalum rostratum ook. fDars 1901. Dict.lcon.des Orch. Zygopetalum, P1. 4. | | | E.Gossens Pinæ. (fin Fils Bruxs Midi) ZYGOPETALUM ROSTRATUM, Hook. | 7 ygopetalum rostratum, Hook. ZYGOPETALUM A BEC. Zy gopetalum rostratum Hoox. in Bot. Mag. tab. 2819 (1828). ï Synonyme. — Zygosepalum rostratum Rous. f. in Nederl. Kruidk. Arch. 11 (1857, IV, p 530 (1859), in War. Ann. Bot., "hs p. 665 (1863). Risque robuste, recouvert d’écailles ovales, aiguës, imbriquées. Pseudobulbes oblongs ou ovoïdes-oblongs, très comprimés, d’un vert foncé, sillonnés, surmontés d’une ou deux feuilles, longs de 3 à 5 cm. Feuilles lancéolées, aiguës ou brièvement acuminées, d’un vert intense, longues de 15 à 25 cm. Pédoncule assez robuste, ascendant, vert, naissant de l’aisselle des écailles qui recouvrent les jeunes pseudobulbes, portant de une à trois fleurs, plus court que les feuilles. Bractées foliacées, ovales-lancéolées, acuminées, souvent un peu plus longues que l'ovaire. Fleurs atteignant 8 à 10 cm. de diamètre vertical, À segments très étalés. Sépales et pétales semblables, linéaires-lancéolés, acuminés, à bords ondulés ou légèrement -crispés, d’un brun pâle teinté de rose, blancs à la + et verdâtres au sommet. Labelle ample, presque plan, récurvé au sommet, largement ovale-cordiforme, brièvement acuminé ou apiculé, d’un blanc pur avec quelques petites stries pourpres à la base; crête de la base du disque arquée en fer à cheval, à bord antérieur denticulé ou presque entier, d’un jaune clair strié de pourpre. Colonne blanche, incurvée, munie dans sa partie supérieure de deux ailes arrondies, à sommet finement denticulé et prolongé en une longue pointe très aiguë. Cette espèce, assez répandue dans la Guyane anglaise, la colonie hollandaise _ Surinam et le nord du Brésil, a été découverte et introduite dans les cultures en 1827, par C.-S. PARKER, de Liverpool. Ses fleurs, qui se montrent jusque deux ou trois fois dans l’année, durent environ six semaines. L’exemplaire que nous figurons nous a été communiqué par par M. LESUEUR, horticulteur à Saint-Cloud, près de Paris. Dict. Fcon. des Orchb. Zygopetalum. pl. 6. Z yscpetalum maxillare var. Gautieri het. Bars 1904. Dict. Icon. des Orch | Zygopetalum, pl 6. o À. Coossens, pinx{ Lith JL. Coffart, Brurelles: ZYCOPETALUM MAXILLARE,var. GAUTIERI, Regel . Zygopetalum maxillare, Lodd. ZYGOPELATUM à LABELLE EN MACHOIRE. Zy-gopetalum maxillare Lo». in Bot. Cabin tab. 1776 (1837). Synonyme — Z. mandibulare Rens. F. in Gard. Chron. new ser. VII, p. 684 (1877). Pseudobulbes ovoïdes-oblongs, assez comprimés, luisants, surmontés de 2 ou 3 feuilles, longs de 4 à 7 cm. Feuilles presque membraneuses, lancéolées-ligulées, assez longuement acuminées, à 5 ou 7 nervures, d’un vert intense, longues de 20 à 40 cm., larges de 2 à 3 cm. Hampe assez robuste, arrondie. lisse, un peu plus courte que les feuilles, portant dans sa partie supérieure de 5 à 8 fleurs assez longuement pédicellées. Bractées ovales-lancéolées, brièvement acuminées, aussi longues que l'ovaire ou un peu plus courtes. Fleurs étalées, larges de 5 à 6 cm., à segments d’un vert clair, maculés transversalement de brun marron. Sépales légèrement charnus, de même longueur, largement oblongs, aigus, surtout les latéraux, qui sont étalés presque horizontalement. Pétales oblongs, brusquement aigus, presque aussi longs que les sépales. Labelle charnu, de la longueur des sépales, très glabre sur les deux faces, à onglet très court et assez large, trilobé; lobes latéraux petits, basilaires, dressés, unis à la crête du disque ; lobe terminal ample, largement obovale-arrondi, à peine émarginé au sommet, d’un violet bleuâtre : crête du disque semi-circulaire, épaisse, très proéminente, indivise, marquée de plusieurs côtes, d’un pourpre violet intense. Colonne courte, épaisse, glabre, à peine ailée au sommet. Var. Gautieri REGEL in ]ndex Sem. Hort. Petrop. 1869, p. 34, et in Gartenfl. 187 2 p. 67, tab. 644 (7. Gautieri LEMAIRE in J//. Hort. 1867, tab. 535). ” Plante plus robuste. Fleurs plus grandes, à segments plus larges. Labelle de couleur plus foncée, parfois ponctué ou strié de bleu. Cette espèce, originaire du sud du Brésil, a été introduite de Rio-de- Janeiro en 1829 par LODDIGES, qui l’avait reçue de WARRE, son correspondant. La variété Gautieri, que représente notre planche, a été envoyée en 1867, de là province de Ste-Catherine, par GAUTIER, à VERSCHAFFELT, horticulteur à Gand. L'exemplaire que nous figurons nous a été communiqué par M. EUS. BouLLET, de Corbie (Somme). Dict. Fcon. des Orcb. 7 ygopetalum Perrenoudi Zygopetalum, bybr. pl 1. ort. Juin 1897. Var à let. icon. des Orchidees. Z ygopetalum - hybr À À .GO0SSENS. Pinx ! ZYCGOPETALUM PERRENOUDI Hort. Zygopetalum Perrenoudi, Hort. ZYGOPETALUM de M. PERRENOUD. Zygopetalum Perrenoudi Horr.; Journ. Soc. Nat. d'Hort. de F r., 1894, p. 137; OrTro Bazrtr in Journ. des Orch., v, p. 42 (1804); Orch. Rev., 1v, p. 107 (1896! (Z. Perrenondi); Gard. Chron., ser. 3, x1x, p. 337 (1806) et p. 367, fig. 50 (Z. Perrenondi); Kew Bull., 1897. Append. 2, p. 60 (Z. Perrenaudii). Hybride provenant du Z. intermedium, fécondé au moyen du Z. Gautieri, et qui combine bien les caractères des deux parents. Ses organes de végétation sont à peu près ceux du 7. intermedium. Pédoncule commun robuste, assez trapu, d’un vert vif. Bractées d’un vert pâle ou blanchâtres, légèrement ventrues, aiguës, un peu plus courtes que l’ovaire. Sépales et pétales étalés, oblongs-ligulés, aigus, longs de 4 à 4 1/2 centimètres, larges de 12 à 13 millimètres, d’un brun pourpre très foncé, un peu verts à la base ainsi que sur les bords, avec quelques bandes transversales imparfaites et irrégulières de même couleur. Labelle un peu plus long que les sépales, largement obovale-deltoïde, un peu rétus au sommet, glabre, lavé de pourpre violacé, un peu blanchâtre vers le bord antérieur, portant de fortes et nombreuses nervures rayonnantes d'un violet pourpré foncé ; crête très épaisse, blanchâtre, avec de nombreuses côtes d’un pourpre violacé. Colonne entièrement d’un pourpre violet foncé ; anthère d’un vert blanchitre. Cet hybride, obtenu par feu M. Perrenoud, célèbre orchidophile parisien, a fait sa première apparition à la Société nationale d’Horticulture de France, où il a été pré- senté à la séance du 22 mars 1894. Le 10 mars 1806, la Société royale d'Horticul- ture de Londres lui a décerné un certificat de mérite: il était alors exposé par M. A.-A. PEETERS de Saint-Gilles-Bruxelles, qui l’a mis dans le commerce, €t quinous a fourni le modèle de notre planche.